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Full text of "Dictionnaire historique, géographique, et biographique de Maine-et-Loire"

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6000096030 


S 


DimOiilftl  OlSTOftlftllË 


GÉOGRAPHIQUE  ET  BIOGRAPHIQUE 


DE   HAIHTE-ET-I^OIRE 


ANGERS,    IMPRIMERIE    LALHÈSE    ET    DOLOEAL',    CHAUSSÉE    S  A  I  X  T  •  PI  ER  R  E,    13 


gMeaphique  et  biographique 


DE  MAINE-ET-LOIRE 


Par    m.    Célestin    PORT 

CBETAUSR  DE  U  LÉGION  D'HONNEUR, 
LACBÉAT   ET  CORRESPONDANT  DE  L'INSTITUT  (ACADÉMIE  DES  INSCRIPTIONS  ET  BELLES -LETTRES), 

CORRESPONDANT  DU  MINISTÈRE  DE  L'INSTRUCTION  PUBUQUE., 

DE  LA  COMMISSION  DE  TOPOGRAPHIE  DES  GAULES  ET  DES  ANTIQUAIRES  DE  FRANCE, 

LICENCIÉ  ES -LETTRES,  OFFICIER  DE  L'INSTRUCTION  PUBLIQUE, 

ARCHIVISTE  DU  DÉPARTEMENT  DE  MAINE-ET-LOIRE 


Ouvrage  honoré  par  rAcadémie  des  Inscriptions  et  Belles -Lettres 

d'une  Médaille  d'Or  en  1874 

BT  j>v  OBAin>  PBia:  oobebt  en  1877 


TOME    TROISIÈME 


PARIS 

J.-B.  DD 10  II  LIN,   Libraire 

13,  Quai  des  Augustins. 


<2S 


/■ 


1878 


ANGERS 

LiCnÈSE  k  DOLBEill,  Libraires 

13,  Chaussée  Sainl-Picrre. 


r*    /^    ^. 


DICTIONNAIRE  HISTORIQUE 

GÉOGRAPHIQUE   ET   BIOGRAPHIQUE 

DE    MAINE-ET-LOIRE 


N 


NAN 

IV.M  (J. . .  .)•  —  loiliales  dont  est  signée  la  dédi- 
cace à  Tévèque  H.  Arnauld  des  Thèses  royales 
adressées  à  messieurs  de  la  religion  préten- 
due par  un  vieux  missionnaire  (Angeri, 
P.  Avril,  1654,  in-i»  de  48  p.,  avec  approbation 
des  docteurs).  —  L'auteur  dit  n'être  connu  que 
des  pauvres  paysans  qu'il  pratique  depuis  25  ans 
dans  ses  courses  apostoliques.  La  plupart  de  ses 
raisonnements  «  ont  veu  le  loup  et  affronté  les 
«  ministres  dans  nos  missions  du  Poictou.  de  la 
c  Xaintonge  et  de  l'Engoumois  »  et  avec  un 
succès  inouï. 

Kac  (le  Grand-)  I  f.i  c»«  de  Chigné.  —  Mo- 
nac  ou  le  grand  Nac  an  IV,  vendue  nat*  le 
7  fructidor  an  IV  sur  Pays  de  Bouille.  —  V.  MO' 
nac.  —  c  Le  grand  chemin  »  du  Lude  passait 
au  N.-O.  entre  le  Grand-Cléré;  —  (le  Petit-),  cl., 
c"*  de  Chigné,  faisait  partie  jusqu'en  1807  de  la 
dotation  de  la  Sénatorerie  d'Angvrs. 

IVacbale  (la),  h.,  c°«  de  Carhay. 
Iliaies  (les),  ham.,  c°«  de  la  Possonnière. 

iVall  {Jacques),  curé  de  Thouarcé  dès  avant 
1646,  a  publié  un  Nouveau  Recueil  de  l'his- 
toire universelle  depuis  la  création  du 
Monde  jusqu'à  J.-C  (Paris,  Cardin-Besongne, 
1048,  in-8<>,  de  458  p.).  Il  ne  prend  en  tête  que  le 
litre  d'angevin,  suivi,  comme  la  dédicace  à  l'abbé 
U.  Arnauld,  des  seules  initiales  :  G.  de  T.,  que 
i  approbation,  datée  de  1646,  traduit  en  toutes 
leitres  :  Curé  de  Thouarcé.  il  avait  publié 
précédemment  une  élégie  latine  en  l'honneur  de 
François  Lanier,  dédiée  à  René  Lanier,  trésorier 
de  St-Haurice,  son  bienfaiteur  :  Nobilissimi, 
eruditissimi  atque  integerrimi  viri  D  D, 
Franc.  Lanier  ....  manihus  grati  animi  mo- 
nimentum  (Angers,  P.  Avril,  1639,  in-4o  de  8  p.)> 
—  Suivent  un  Tombeau  en  vers  français  et 
une  épigramme  latine  de  l'avocat  Nail,  cousin, 
je  crois,  de  notre  abbé. 

IVaissanee  (la),  ham.,  c"«  de  la  Chapelle- 
Bur-0.  ;  «  bam.,  c»«  de  Mozé  ;  —  ham.,  €«• 
de  St-ClémenUde-la-Pl.  —  Naizance  (Cass. 
et  £t.-M.);  —  f.,  c»«  de  St-Saturnin;  —  f.,  c°« 
de  Segré,  —  Yis-à-viSi  une  auberge,  VEtoHe- 
d*Or,  a  servi  d'ambnlance  pendant  la  guerre 
de  1870. 

m 


NAN 

Nalaie  (la),  f.,  c''*  de  Chaxé-sur-A.  ;  —  h., 
c°«  de  St'Clément-de-la-Pl. 

Naletrie  (la),  f.,  c°"  du  Pin-en-Mauges. 

IValierie  (la),  c"<  de  Cholet, 

IWancel  {Nicolas  de),  né  en  1539  à  Nancel 
près  Noyon,  professa  quelque  temps  à  Paris  les 
belles-lettres  au  collège  de  Presles,  passa  en  1562 
dans  l'Université  nouvelle  de  Douai,  puis  se  con- 
sacrant tout  entier  à  la  médecine,  dont  il  avait 
interrompu  l'étude,  vint  s'établir  à  Tours  en 
1569  où  il  se  maria  l'année  suivante  avec  la 
veuve  d'un  médecin  d'Arras.  En  1587  il  se 
fixa  définitivement  à  Fontevraud  où  il  venait 
d'être  attaché  en  titre  au  service  de  la  princesse 
Eléonore  de  Bourbon  et  de  son  abbaye.  Il  y 
mourut  en  1610.  Il  avait  été  un  des  trois 
docteurs  appelé  en  1606  au  chevet  de  H™*  Du- 
plessis-Mornay,  mourante.  Il  a  publié  à  Tours 
diverses  dlucubrations,  choisies  parmi  nombre  de 
manuscrits  qu'il  offrait  en  vain  aux  libraires.  Il 
continuait  sans  se  lasser  et  fit  imprimer  depuis 
son  séjour  en  Anjou  Parechœsis  de  mirabili 
nativitate  D.  N.  J.  C.  ex  beata  Maria 
aîpartheno  et  theotoco  (Angers,  Ant.  Hernault, 
1593,  in-8o  de  133  p.,  daté  du  l«r  octobre  1592)  ; 

—  Declamationum  liber  (Paris,  Cl.  Morel, 
1600,  in-8°),  recueil  de  ses  discours  et  leçons  de 
collège  tant  à  Paris  qu'à  Douai,  précédé  d'une 
Vie  intéressante  de  Ramus,  son  mattre  et  son  pro- 
tecteur, imprimée  précédemment  à  part  (Paris, 
Cl.  Morel,  1599,  in-8<>)  ;  —  Epistolarum  de 
pluribus  reliquarum  tomus  prior  (Paris, 
1603,  in-8<>).  —  Il  laissait  entre  autres  farras  un 
vaste  ouvrage  sur  le  monde ,  sur  Dieu ,  sur 
l'homme,  Analogia  Microcosmi  ad  macroco- 
smum,  que  son  fils,  Jacques,  publia  (Paris, 
1611,  in-fol.)  en  le  dédiant  au  Sénat  de  Venise. 

—  Ce  môme  fils,  né  à  Tours  en  1570,  a  composé 

plusieurs  tragédies  :  Dîna,  Josué,    Debora, 

réunies  dans  un  volume  devenu  rare,  sous  le 

titre  de  Théâtre  Sacré  (Paris,  1607,  petit  in-8«, 

de  9  ff.  préK,  186  et  99  p.)  et  spécialement  desti* 

nées  à  être  représentées  dans  l'amphithéâtre  de 

Doué  en  Anjou. 

NiceroD,  t.  XXXIX,  p.  290.  -  Daptestis-Momay,  Mém,^ 
t.  I,  p.  494.  —  Ëloy,  Diet,  de  la  Médecine.  —  Googet, 
i.  XV,  p.  42.  -  Se.  de  Ste-Haribe,  Elogia,  l  Y.  —  Cotai* 
4^  So{€inn9%Uh^,  \9U 

1 


NAtl 


—  â  - 


NaU 


Xanterle  (la),  f.,  c"*  de  Lire,  où  s*élevaieDt 
les  Pierres-aU'Diable,  V.  l.  II.  p.  524. 

IVantilIé,  f.,  c"«  da  PUssia-Gr.,  détachée  en 
1811  de  la  c"«  de  Braio,  ainsi  qne  le  Petit-N.  — 
c  Le  lieu,  terre  et  seignenrie  de  Lantilly  »  appar- 
tenait à  la  duchesse  ^Jeanne  de  Laval,  de  qui.  le 
mars  1452,  l'acquirent  messire  Jean  Breslay  et 
sa  femme  Jeanne  Crespin  ;  —  au\  xvii-xviii*  s. 
aux  familles  Jarry  et  Trochon.  —  Il  en  dépen- 
dait alors,  outre  une  maison  de  maître,  4  fermes, 
le  tout  en  vente  en  1784;  —  et  acquis  sans 
doute  par  le  maire  d'Angers,  Claveau,  Y.  ce 
nom,  à  qui  le  domaine  appartenait  en  1788;  » 
(le  Petit-),  V.  la  Monnaie. 

ilaNtfIffy.  —  V.  Saumur. 

IVarcé.  vill.  et  chAt.,  c»«  de  Brain-s.-VA. 

—  Neverzeium  1120  circa.  —  Amulfua  de  N. 

—  appelé  ailleurs  en  1115  Amulfus  Neverne- 
censis  (Gartul.  de  Fontev.,  fol.  845  et  843  bis). 

—  Nercey  1265  (H  Chaloché).  —  Narceyum 
1301.  1305  (Pr.  d'Echemiré).  —  Nerezay  1514 
(BB  15.  t.  131).  —  Narcsay  1540  (C  105.  f.  65). 

—  Ane.  flef  et  seigneurie  relevant,  pour  le  fief, 
de  Rosseau  et  pour  le  domaine,  de  Briancon. 
Il  donne  son  nom.  jusqu'au  xiv*  s.  au  moins,  à 
une  famille  de  chevalerie.  Hugues  de  Narcé  était 
en  1301  commandeur  de  Brain-sur-l'Authion  et 
maître  du  Temple  d* Angers.  La  terre  appartient 
dans  les  premières  années  du  xv<  s.  à  la  famille 
Bernard  d'Etiau.  —  Thibaut  Bernard,  élu  et 
échevin  d'Angers,  y  mourut  le  24  septembre 
1514.  —  Elîe  Bernard,  qui  épouse  le  19  septembre 
1577  Charlotte  du  Bellay,  fit  sans  doute  recons- 
truire le  manoir.  Il  portait  encore  an  xvii*  s., 
sculpté  sur  son  partait,  un  écu  écartelé  d* argent 
et  de  nable  à  4  rocs^de  Vun  en  Vautre  et  sur 
le  tout  d'azur  à  une  fleur  de  lys  d'or.  —  Au 
dessus  un  large  pigeonnier  carré  ;  devant,  une 
belle  avenue  de  léards  ;  à  l'un  des  angles  de  la 
grande  cour,  une  chapelle  dédiée  à  Ste  Marie- 
Madeleine,  qu'une  galerie  reliait  au  logis.  —  En 
est  sieur  en  1625  Jacques  d'Estampes,  chevalier, 
conseiller  des  Conseils  d'Etat  et  privé,  maréchal 
de  camp,  commandant  en  la  ville  de  Montpellier. 

—  La  terre  dépendait  en  1694  de  la  succession 
de  Louise  Aveline,  femme  de  Charles  du  Trem- 
blier,  et  fut  adjugée  dans  la  licitation  du  17  fé- 
vrier 1695  à  Laurent  Aveline,  dont  la  veuve, 
Marie  Duport,  rend  aveu  en  1713  à  la  seigneurie 
de  Briancon  c  pour  sa  terre  et  hébergement  de 
«  Narcé  ».  Charles -Laurent  Aveline,  V.  ce  nom^ 
secrétaire  de  l'Académie  d'Angers,  fit  reconstruire 
vers  1775  le  chAleau  par  l'architecte  Bordillon, 
au-devant  d'un  superbe  parc,  avec  pièces  d'eau 
et  avenues.  Sa  nièce  Charlotie  Aveline  épousa  le 
29  avril  1776  à  Angers  Cyprien-Jos.  Bertrand, 
écuyer,  sieur  du  Platon,  gentilhomme  ordinaire 
du  roi,  qui  y  avait  rassemblé  et  y  élevait  en  1801 
un  troupeau  de  mérinos.  En  1829  et  1830  M.  de 
Joybert,  son  gendre,  y  éleva  dans  un  pavillon, 
sur  les  plans  et  sous  la  direction  de  M.  de  Beau- 
jeu,  une  fabrique  de  sucre  de  betteraves,  qui 
devait  fabriquer  5  on  600  milliers  de  sucre  brut 
dans  une  saison,  comme  l'assurait  une  Notice 
Alors  répandue  poar  l'annoncer  (Angers,  Château, 


1833,  in-8o  de  7  p.).  —  Elle  n'existait  plus  dès 
1837.  —  L'habitation,  acquise  de  M.  de  Joyberi 
par  M.  Avenant,  a  été  reconstruite  de  1830  à 
1832  et  borde  vers  N.,  presque  au  sortir  d'An- 
gers, la  ligne  ferrée  d'Orléans. 

Narré  (de).  —  V.  Aveline. 

Nardière  (la),  f..  c"«  d'Angrie;  —  bois, 
c»*  de  Dlaison  ;  ■«  (la  Basse-),  V.  la  Basnar- 
dière. 

rVardassière  (la),  f.,  c"«  de  Grez-N.,  ven- 
due nat*  le  4  thermidor  an  Vlll  sur  Pissonnet  de 
Bellefonds. 

Kalterie  (la  Haute,  la  Basse-),  ff.,  c"'  de 
Cholet.  —  A  la  famille  Gourdon  au  \vii«  s.  —  Elles 
donnent  leur  nom  au  ruiss.  dit  aussi  du  Pont-de- 
la-Rousse,  qui  naît  aux  limites  des  c""  de  la 
Tessoualle  et  dn  Puy-St-Bonnet,  près  Champvil- 
lain  en  Cholet,  limite  Cholet  et  le  Puy-St-Bonnet 
jnsqu'au  ruiss.  de  la  Sorinière.  et  à  partir  do  là. 
sépare  St-Christophe-du-Bois,  Cholet,  la  Ségui- 
nière  jusqu'au  confluent  du  ruiss.  de  la  Bons- 
sière.  pénètre  sur  la  Séguinière  et  s'y  jette  dans 
la  Moine,  vis-à-vis  le  Monlinard.  grossi  des 
ruiss.  de  la  Sorinière,  de  la  Charonnerie  et  de  la 
Roussière;  —  11,500  met.  de  cours. 

IVaa  {René),  maître  fondeur,  Angers,  1692, 
1702,  mari  de  Renée  Beaumont. 

IVaabert  (la),  ham.,  c**«  de  Juigné-a-L. 

IVandale  (la),  f.,  c"«  de  Ste-Gemmea-d'An- 
digne. 

Vandales  (les),  f.,  c^*  de  Loire.  —  Lénau- 
daie  (Cass.).  —  En  est  sieur  h.  h.  Matli.  Che vil- 
lard,  mari  d'Anne  Guénanld.  1673  ;  —  donne  son 
nom  à  un  ruisselet  qui  se  jette  près  de  là  dans  le 
ruiss  de  la  Masse  ;  —  600  met.  de  cours. 

ilaw4lère«  (les).  —  V.  VEnaudière. 

!%*andln  (Jacques),  fils  de  Jean  N.,  marchand, 
figure  comme  docteur  en  médecine  dans  des  actes 
de  1710  et  1712,  quoique  le  registre  D  26  ne  fixe  sa 
réception  à  Angers  qu'au  16  août  1713.  Il  y  avait 
épousé  dès  le  4  avril  1703  Perrine  Bonvallet.  et 
fut  attaché  en  1712  au  service  de  l'HAtel-Dieu, 
jusqu'à  sa  mort  .survenue,  à  Vàgc  de  .%2  ans.  le 
22  avril  1726.  —  {Charles),  fils  du  précédent, 
marié  le  21  août  1730  à  Madeleine  Belliard- 
Delisle,  licencié  en  médecine,  reçu  docteur  ré- 
gent le  5  février  1736.  Il  entre  au  service  dp 
l'Hôtel-Dteu  à  partir  de  1739  et  prenait  le  titre  de 
capitaine  de  l'arsenal  de  l'Hétel- de- Ville  depuis 
1734.  Il  meurt  le  5  novembre  1764.  âgé  de  56  ans. 
L'acte  de  sépulture  le  dit  «  médecin  et  capi- 
«  taine  d'artillerie  ».  —  {Jacques- Charles),  fils 
du  précédent,  reçu  docteur-médecin  le  23  dé- 
cembre 1757. 

rVandin  {Pierre),  apothicaire  de  Saumur  en 
réputation  an  xvi*  s.,  pharmacopœus  egre- 
giun,  est  cité  pour  ses  trouvailles  botaniques. 
V.  Pena  et  Lobel,  Stirpium  advers.  (Londres, 
1605.  p.  495  —  et  Rev.  d^ Anjou,  C.  I,  part.  II, 

P.  71). 

IVaadln  {Urbain- François),  originaire  des 
Ponts- de-Cé,  marié  à  Angers  le  15  septembre 
1766,  est  dit  c  dessinateur  en  la  manufacture  des 
c  toiles  peintes  >,  1766,  1769. 

^lAQdla  {Urbain'Françoi$)t  né  &  Angers  le 


Naz 


—  â  — 


NÉG 


â3  jaoyier  1768,  aamônier  des  prisons  d'Angers, 
rhàttoine  honoraire  de  Saint-Maurice  en  1815, 
y  prononce  en  1834  l'Oraison  funèbre  de 
Louis  XVIII  (Angers,  Pavie,  in-8°).  —  Menrt 
à  Angers  le  26  avril  18Î7.  —  Le  catalogue  de  sa 
Bibliothégoe  a  été  imprimé  (Pavie,  in-8(»,  12  p.)- 
3faaliéres  (tes),  ham.,  c°*  de  Linières-B. 

—  Les  Nauîeries  (Et. -M.).  —  En  est  sieur 
Jacq.-Hcnri  d'Ecuillé  1789.  —  Un  four  à  chaux 
j  a  été  construit  en  1843. 

Kaanet,  vill.,  c"«  de  St-SUvin,  ^Eînetum 
villa  non  longe  ah  urhe  Andegava  1028  (Ronc. , 
Roi.  1.  ch.  3).  —  Le  Grand,  le  Petit  N. 
(Cass  ).  —  L'hôpital  de  Naunet  1680.  —  Ane. 
villa,  du  domaino  primitif  du  Ronceray  d'Angers, 
aliribnée  à  l'office  de  la  Chambrière,  qui  y  avait 
le  principal  manoir  de  son  fief,  transformé  auj. 
en  un  joli  petit  château  moderne,  avec  dépen- 
dances de  verdoie  et  pièces  d'eau ,  V.  la 
Chambre.  —  Autour,  se  groupaient  en  nombre, 
maisons,  fermes  ou  manoirs  nobles,  Jupille,  le  Pin, 
réuni  à  Eeharbot,  la  Fontaine,  l'Hôpital,  dépen- 
dance du  Temple  d'Angers,  vendue  nat^  le  4  ni- 
vdse  an  II,  et  an  logis  du  négociant  Maeé,  d'An- 
gers, oà  fut  bénite  le  18  septembre  1769,  une 
chapelle  sons  le  vocable  de  St  Xavier. 
Kanpreuses  (les),  étang,  c°*  de  Somloire, 
^'MiTat,  m*"  à  vent  et  à  eau,  c^*  de  Mêlay 

—  Novat  CCass.). 

IIKaveaa  {René),  peintre,  à  Beanfort,  1608. 

Kavril  (le),  f.,  c»«  de  la  Ménitré.  —  En  est 
sienr  Charles  Belot  de  Marthou,  marié  le  15  fé- 
vrier 1597  avec  Marie  Belocier. 

Kaye  (la),  f.,  c"«  de  Coron.  —  Appart.  au 
XTii*  s.  à  la  famille  d'Aubigné. 

^azéy  chat.,  c"«  de  Vivy.  —  Naze  xii«  s. 
:Cîi/p.  Fonteb.,  t.  II,  p.  338),  1242  (H  Louroux). 

-  Nezi  1115  circa  (Clyp.  Fonteb.,  II,  p.  256). 

-  Naze  1206  (H.-D.  B  29,  f.  3).  —  Ane.  fief  et 
seigneurie,  avec  manoir  entouré  de  douves  et 
fossés,  appartenant  durant  tout  le  xvii^  s.  à  la 
famille  Hamolin,  cjai  était  enterrée  dans  le  chœur 
de  l'église  paroissiale.  —  En  est  sieur  Pierre 
Bodiaa  1410,  n.  h.  Marin  Hamelin,  mari  de 
Claude  de  Gausserand,  1591.  Le  fils  de  René 
Hunelin  et  de  Philippe  Boisnard  y  fut  tenu  sur 
1^9  fonts  le  15  septembre  1630  dans  la  chapelle 
«eigneoriale  par  l'évèque  d'Angers  Claude  de 
Rneil  et  Madeleine  de  Godefroi,  veuve  de  Martin 
Rozé.  —  En  est  sieur  en  1679  Claude  Hamelin, 
dont  la  fille  Marie  épouse  le  8  mai  à  Blou, 
mesnre  Henri  Thody,  lord  anglais;  —  Curieux, 
par  acquêt  du  3  juillet  1700;  —  en  1718,  1736, 
Franc.-Pierre  de  Si-Germain,  dont  la  fille  Renée 
épouse  le  27  décembre  Claude-René  Robin  de  la 
Trenbtaie.  —  Le  manoir  actuel,  avec  pavillons 
à  tourelles  crénelées,  chapelle,  douves  vives  et 
beau  pare,  a  été  reconstruit  par  le  colonel  Charles 
Salmon  de  Clerval,  qui  est  mort  le  5  octobre 
1839  avant  d'avoir  pu  l'habiter,  et  dame  Marie* 
Aooe  Dessayelta  de  Clerval,  femme  de  Gh.-Ant. 
Salmon-DucbateUier,  anc.  inspecteur  général  des 
Remontes  sous  Louis  XVI,  morte  le  10  mars 
1146,  âgée  de  fSi  ans }  —  aujourd'hai  appartient 

u  bvon  proMieu  Bôdmann.  •-•  Une  dlme  im< 


portante  dite  de  N^azi  se  levait  sur  «  les  btez, 
«  vins,  lins,  potaiges  que  autres  choses  dont 
<r  droit  de  disme  peut  appartenir...  es  lieux  ap- 
<r  pelles  le  bois  St  Marc,  Nazé,  Quellaintres,  les 
flc  Plantes  du  Pré  et  l'Auborays  n  dans  les  pa- 
roisses de  Neuillé  et  Vivy,  au  profit  de  l'église 
St-Pierre  de  Saumnr. 

Nefingns,  évoque  d'Angers  après  Aymon, 
occupait  le  siège  dès  966,  où  on  le  voit  établir 
dans  l'abbaye  St-Aubin  des  moines  Bénédictins  à 
la  place  des  chanoines.  En  970  il  souscrivit  à  la 
charte  du  comte  Geoffroy  qui  leur  accordait  le 
droit  d'élir  leur  abbé.  —  Il  meurt  le  11  ou  le 
12  septembre  do  l'année  973,  d'après  le  Cartul. 
de  St-Aubin,  et  non  en  974,  comme  le  dit  la  chro- 
nique de  St-Florent. 

Chron.  d'Anjou,  t.  II,  p.  20, 163  et  186.  —  Haoréan.  — 
H88  620-026.  —  D.  Honss. ,  XVI,  97-100. — NobUlean,  Né- 
croL  de  St-Martin  de  Jours,  p.  38. 

IVégrler  (Charles),  fils  de  Jacques  N.,  doc- 
teur-médecin, né  à  Angers  le  14  juillet  1792, 
avait  depuis  1810  commencé  ses  études  mé- 
dicales, quand  la  conscription  le  réclama.  Il 
reçut  à  19  ans  une  commission  de  chirurgien  de 
3^  classe  aux  hôpitaux  de  Belle-Ile-en-Mer,  passa 
au  bout  de  six  mois  avec  le  même  grade  dans  le 
82«  de  ligne,  alors  en  Portugal,  puis  le  22  juin 
1813  au  3<  régiment  des  gardes  d'honneur  avec 
qui  il  filles  campagnes  d'Allemagne  et  de  France. 
Le  17  mai  1815  il  était  attaché  comme  aide -major 
au  6*  lanciers  et  servit  jusqu'à  Waterloo  avec  une 
ardeur  patriotique  dont  il  laissait  volontiers  plus 
tard  se  réveiller  les  souvenirs.  Libre,  il  reprit  ses 
études,  conquit  à  Paris  le  grade  de  docteur  (2 février 
1817),  puis  revint  se  fixer  à  Angers,  où  il  se  ma- 
riait le  28  février  1821.  Nommé  adjoint  en  1827 
du  cours  d'accouchement  que  professait  Che- 
vreul,  V.  ce  nom,  il  lui  succéda  comme  titulaire 
le  20  avril  1838  et  en  1845  fut  appelé  à  la 
Direction  même  de  l'Ecole  secondaire  de  Méde- 
cine, qui  lui  resta  confiée  par  deux  renouvelle- 
ments successifs  en  1850  et  1854.  Caractère  ferme, 
Ostprit  droit  et  pratique,  il  joignait  aux  qualités 
de  l'administrateur  exact  et  scrupuleux  la  cha- 
leur d'âme  et  l'entrain  d'une  nature  vive  et  har- 
die qui  s'imposait  à  la  jeunesse  par  une  loyauté 
commnnicative,  en  même  temps  que  ses  tra* 
vaux,  de  science  ingénieuse  et  précise,  honoraient 
son  enseignement.  Outre  plusieurs  mémoires 
dans  le  Bullet.  de  la  Soc.  de  Médecine  d'An- 
gers, et  sa  thèse  de  doctorat  Sur  l'emploi  des 
bandelettes  agglutinatives  dans  le  traite' 
ment  des  ulcères  atoniques  des  jambes 
(taris,  1817,  in-4o),  on  a  de  lui  des  Recherches 
anatomiques  et  physiologiques  sur  les 
ovaires  dans  Vespece  humaine,  considérés 
spécialement  sous  le  rapport  de  leur  in» 
fluence  dans  la  menstruation  . . .  avec  11  pi. 
lilh.  par  M.  Beau,  d'après  les  dessins  de  M.  Le* 
biez  (Paris  ,  Béchet  et  Labé  ,  1840  ,  in -80  , 
de  131  p.);  -^  Recherches  médico-légales 
sur  la  longueur  et  la  résistance  du  cordon 
ombilical  au  terme  de  la  gestatix^n^  1841 
(dans  les  Ann,  d!hyg.  et  de  méd»  lég.);  — 
Mémoire  9ut  la  Craniotomic  par  le  cro- 


Nkp 


—  4  — 


xNEU 


chet  aigu,  présenté  à  rAcaUêmie  de  Médecine 
en  1843;  —  Recherches  et  considérations 
sur  la  constitution  et  les  fonctions  du  col 
de  Vutérus  (Angers,  Cosnior  et  Lachése,  1846, 
in-S»  de  172  p.).  ;  —  Du  Traitement  des  affec- 
tions scrophuleuses  par  les  préparations  de 
noyer  (Angers,  Cosnier  et  Lach.,  et  Paris,  Labé, 
1856,  in-S»  de  12â  p.),  mémoires  publiés  de 
1841  à  1850  dans  les  Arch.  gén.  de  la  Méde- 
ct'ne,  dont  deux  à  part  (Paris,  Félix  Locqnin, 
1840,  in-8»  de  45  p.,  et  Rignoux,  1844,  in  8»  de 
28  p.)  ;  —  Recueil  de  faits  pour  servir  à 
Vhistoire  des  ovaires  et  des  affections  hysté- 
riques de  la  femme  (Angers,  Cosnier  et  Lach., 
1858,  in-8'»  de  176  p.);  —  De  la  rétroversion 
de  Vutérus  dans  Vétat  de  grossesse,  1859 
(dans  la  Gazette  médicale).  —  Dès  1846  l'Aca- 
démie de  Médecine  lui  avait  décerné  le  litre  de 
correspondant  et  en  1859  l'Académie  des  Sciences 
accorda  un  des  prix  Monthyon  à  ses  études  sur 
les  ovaires,  que  Michelet  dans  son  livre  de 
V Amour  compare  aux  travaux  les  plus  réputés 
de  la  physiologie  allemande.  —  Négrier  fut  frappé 
au  cœur  par  la  mort  en  septembre  1859  de  sa 
Qlle  alnce.  En  proie  dès  lors  pendant  deux 
longues  années  à  une  triste  maladie  où  s'abtmait 
tout  sentiment  de  raison,  il  mourait  à  son  tour  le 
31  janvier  1862.  —  Le  Maine-et-Loire  du  4  fé- 
vrier reproduit  les  discours  prononcés  sur  sa 
tombe  par  M.  Monden-Gennevraye,  son  beau- 
frëre,  et  par  les  docteurs  V.  Laroche  et  Bigot  ;  et 
M.  de  Lens  inaugura  dans  Tannée  môme  la  ren- 
trée de  TEcole  par  la  lecture  d'une  Notice 
(Angers,  Cosnier  et  Lach.,  in-8o  de  11  p  )  sur  le 
mattre  respecté  qui  l'avait  dirigée  pendant  30  ans. 

IVell  {François) ,  maître-architecte ,  à  Tho- 
rigné,  1723,  y  meurt  le  24  mai  1729,  âgé  de 
55  ans. 

ileiMiM  BoeerltctM.  —  V.  Bribocé. 

Kéoainet  f.,  c"*  de  Blou. 

Nepven  (Georges),  libraire,  rue  Cbaussée- 
Saint-Pierre  1586,  1617.  —  Sa  mar.]ue  porte 
dans  un  ovale  un  dauphin  qui  nage  à  fleur  d'eau, 
au-dessous  la  devise  £iYâ,  XàOe  xal  àpia6c7  :  se 
taire,  se  cacher  et  bien  faire.  —  Son  fils  Georges, 
c  maître  libraire  et  juré  en  l'Université  d'An- 
«  gers  j»,  épouse  le  19  août  1623  Renée  Chevalier. 

Kepven  {Jacques),  fils  de  Thomas  N.  et  de 
Jeanne  Ogeron.  sœur  de  Bertrand  Ogeron,  le  gou- 
verneur de  la  Tortue,  fut  emmené  sans  doute  à  la 
mer  par  son  oncle  et  le  remplaçait  pendant  ses 
absences  dans  la  direction  de  la  colonie.  Lors  de 
l'expédition  de  1673  contre  Curaçao,  il  fut  pris 
avec  lui  par  les  Espagnols  et,  réduit  en  esclavage, 
était  envoyé  pour  travailler  aux  mines  de  Lima 
quand  il  fut  délivré  par  un  vaisseau  flibustier. 
Il  succéda  en  titre  aux  fonctions  de  gouverneur 
par  lettre  du  16  mars  1676;  mais  ses  manières 
hautaines  nuisaient  à  son  autorité.  Il  eut  à  com- 
battre une  révolte  des  nègres  et  dos  habitants, 
revint  en  France  en  1681,  puis  de  retour  à  Saint- 
Domingue  en  avril  on  mai  1682,  y  mourut  bien- 
tôt, laissant  la  colonie  dans  un  état  déplorable 
de  misère  et  d'indiscipline.  V.  Charlevoix,  t.  II, 
p.  93-130.  Les  auteurs  qui  parlent  de  lui  l'ap- 


pellent uniquement  de  Poincy  ou  de  Pouan- 
cey,  du  nom  d'un  petit  fief,  qui  n'est  pas  Angevin. 
mepven  {Michel),  docteur-médecin,  reçu  en 
la  Faculté  d'Angers  le  8  mai  1647,  mari  de  René 
Boulay  (21  janvier  1649),  entre  au  service  de 
l'Hôtel-Dieu  en  1660. 

KepTea  {Thomas),  sieur  de  Gaigné.  mar- 
chand drapier,  monnayer  de  la  Monnaie  d'An- 
gers le  4  novembre  1591,  prévôt  le  24  avril  1608, 
consul  des  marchands  en  1606,  juge  en  1613, 
échevin  le  l»f  mai  1614,  conseilhr-échevin  per- 
pétuel le  20  octobre  1617,  est  élu  maire  le  l^i-mai 
1628  pour  deux  années  qui  furent  éprouvées  par 
une  cruelle  contagion.  —  Il  portait  d'azur  à 
3  besants  d'argent,  chargés  chacun  d'une 
croix  pâtée  de  gueules,  posés  î  et  i. 

Mis.  919.  f.  251,  435,  325.  —  Louvet,  daus  U  Bnue 
d'Anjou,  1856,  t.  II,  p.  6. 

IVérandiére  (la),  ham.,  c^e  de  St-Macaire- 
en-Mauges. 

IVerbonnet  m°^  b.,  c"«  d'Angers  S.-O.,  tout 
près  Carcassonne  et  Damiette.  —  Le  chêne  de 
Nerbonne  1229.  —  Ane.  maison  noble  appart. 
de  1633  à  1675  à  la  famille  Cousiard,  en  1685  à 
n.  h.  René  Garsanlan;  —  Jean-Aubin  de  Che- 
vaigné,  mari  d'Anne  Garsanlan  1707,  —  et  la 
famille  Aubin,  V.  ce  nom,,  jusqu'à  la  Révolution. 
—  An  haut  de  l'escalier  extérieur,  une  dalle  carrée 
porte  gravée  une  croix  entre  deux  G  et  la  date 
i6î8. 

IVerbonUère  (la),  f.,  c"^  de  Maulévrier. 

NerluyC"  de  St-Cyr-en-Bourg ,  anc.  fief  et 
seigneurie  avec  maison  noble  dans  le  bourg.  — 
En  est  sieur  Pierre  Trotet  1578,  n.  h.  Jean  Val- 
lois  1640  ;  ^  sa  veuve  Jeanne  Pelle  ;  —  Jean 
Prestrc  1670;  —  Louis  Prestre  1692. 

Kéron  (L.. .),  organiste  du  Chapitre  du  Puy- 
Notre-Dame  et  facteur  d'orgues,  1690. 

Kervaaxt  vill.,  c***  de  St-Georges-des- 
Sept-  Voies,  partie  en  caves  habitées. 

IV«sdes  (les),  fontaine,  c°^  du  Vaudelenay, 
sur  le  chemin  de  Messemé  au  bourg,  1633. 

Nesirés  (les  Bas  et  Hauts-),  ham.,  c°«  de 
Montigné-les-R.  —  Le  clos  de  Nestré  1536 
(E  465).  —  En  Nestré  1504  (E  467).  —  Nétré 
(Cass.).  —  Les  Naistrais  (Rect  ). 

Xeu  (la).  —  S.  la  Noue. 

Ncnllléy  co"  N.-E.  et  arrond.  de  Saumur 
(llkil);  —  à  48  kil.  d'Angers.  —  NuHiacus 
644  (Dipl.  Cart.,  II,  80).  —  Noviliacus  curtia 
705  (1*'  Carlul.  Saint-Serge,  f.  4;  D.  Houss., 
I,  12).  —  Quœdam  villœ  quœ  dicuntur 
Nubiliacus  cum  capella  846  (Dom  Bouq., 
VIII,  486).  —  Nuytleyum  1326  (G  16).  — 
Nuillé  1480  (G  814).  —  Sanctus  Medardus 
alias  Nulleyum  1501  (G  17).  —  Nueillé  alias 
St  Médard  1783  (Pouillé).  —  Sur  les  premiers 
contreforts  (33-38  met.)  des  coteaux  de  la  rive 
droite  de  l'Auihion,  y  compris  vers  S.-E.  deux 
hautes  buttes  (97-103  met.).  —  Entre  Blou  (2  kil.) 
au  N.  et  à  l'O.,  Vivy  (4  kil.  1/2)  à  Ï'O.  et  au  S.. 
Allonnes  (8  kil.)  à  !'£.,  la  Breille  (10  kil.)  et 
Vernantes  (9  kil.)  au  N.-E. 

La  route  départ,  de  Saumur  au  Lude  traverse 
U  territoire  dans  tonte  s«  longueur,  presque  & 


NEU 


NEU 


^  limite  extrême  vers  TE.,  reliée  an  bourg  par 
deo\  chemios  vicinaux. 

Y  naît  au  S.-E.  et  auprès  du  bourg,  la  Fon< 
Mine-Suzan,  qui  coule  de  TE.  à  l'O.,  puis  du 
S.-O.  au  N.-O..  anime  sur  la  c"«  même  3  usines, 
«f n  de  limite  entre  Yivy  et  Blou.  traverse  Vivy, 
forme  un  instant  limite  entre  Blou  et  Longue, 
reçoit  à  droite  le  ruissetet  de  Gliampeaux,  etcon- 
tinae  à  travers  le  territoire  de  Longue,  où  elle  se 
jette  dans  le  Lalhan,  à  quelques  mètres  du  Pont- 
Haltet.  [V.  t.  II,  p.  166,  et  rectiBer.] 

En  dépendent  les  vill.  et  bam.  des  Trois- 
Qoarliers  (18  mais.,  54  hab.),  de  la  Petite-Roche 
(Il  mais.,  24  hab.).  de  la  Pierre- Pucelle  (10  m., 
35  kab.).  du  Pont- de-la -Ville  (9  mais.,  26  hab.)> 
lie  la  Fontaine-Sttzan  (5  mais.,  15  hab.),  des 
Roches  (14  mais.,  35  hab.),  des  Jouanneaus 
,\\  mais.,  36  hab.),  du  Houx  (6  mais.,  18  hab.), 
les  cbât.  de  Salvert,  de  Goupillon  et  70  fermes 
oa  écarts. 

Superficie  :  905  hect.  jusqu'en  1840  ;  —  ac- 
loellement  1,^48  hect.  par  l'adjonction  des  ham. 
de  la  Roche  et  des  Roches,  enclave  détachée  de 
Vivy  par  la  loi  du  25  juin  1841  ;  —  dont  64  h.  de 
vignes,  102  de  taillis,  2  de  futaies,  202  de  landes. 
Population  :  137  feu\,  6i7  hab.  en  1720- 
1726.  —  7i6  hab.  en  1790.  —  785  hab.  en  1806. 
-765  hab.  en  1820.  —  502  hab.  en  1831.— 
d77  hab.  en  1841.  —  89i  hab.  en  1851.  —  854  h. 
en  1861.  —  84i  hab.  en  1866.  —  814  hab.  en 
1872.  dont  947  an  bourg  (86  mais.,  94  mén.),  — 
eo  décroissance  constante  depuis  25  ans. 

Assemblée  le  jour  de  la  St-Médard,  par  arrêté 
do  1«'  août  1812. 

Carrières  considérables  de  tuffeau,  dont  le  plan 
«ooierrain  existe  à  la  mairie  ;  —  3  usines  sur  le 
ruisseau. 

Bureau  de  poste  de  Saumur.  —  Perception 
d'AUoones. 

Mairie,  avec  Ecole  communale  laïque  de 
garçons  dans  un  local  acquis  par  acte  du 
10  mars  1843,  autorisé  le  27  octobre  1845.  — 
Ecole  laïque  de  filles  construite  par  adjudica- 
tion du  5  novembre  1859. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Médard  (succursale, 
"26  décembre  1804),  est  antique  mais  déformée 
par  de  nombreuses  restaurations.  Dans  le  pignon, 
aa-dessus  d'une  petite  fenêtre  plein  cintre,  un 
taiTeau  lozangé,  encastré  dans  l'appareil  même, 
^emble  rappeler  le  triangle  symbolique.  Sur  le 
côté  N.  apparaissent  deux  étroites  petites  baies  ro- 
manes (xii«  s.),  au-dessous  une  large  porte  cin- 
trée enmurée  de  petits  tuffeaux  carrés  disposés  en 
réseaux,  les  mars  en  appareil  moyen  régulier.  — 
Dans  le  pied  du  clocher  ouvre  la  chapelle  de  la 
Vierge  décorée  de  vulgaires  vitraux.  A  Tex te- 
neur, sur  la  face  S.-E.,  on  lit  gravé  :  Dieu 
unisse  M.  Leroux  et  M.  Hayée  qui  ont  fé 
fini  Véglisep.  C.  Hardi  Van  1813. -A.  l'inté- 
rieur de  l'église,  rien  n'est  à  signaler  qu'un  remar- 
•loable  tableau  (xvii«  8.)>  La  Présentation  au 
Temple,  provenant  de  Boisaudier,  —  et  trois  ou 
■laatre  médiocres  toiles,  un  Sacrifice  d'A- 
^Taham,  une  Résurrection,  un  Ecce  homo.  — 
Dans  le  mur  du  pignon  N.-0.>  à  gauche  de  la 


grande  porte,  une  dalle  tumulaire  carrée  montre 
À  gauche  un  personnage  à  genoux  sur  un  prie- 
Dieu  armorié  avec  deux  P  adossés  ;  sur  un  phy- 
lactère. Miserere  met  ;  derrière,  debout  se  tient 
le  patron;  du  ciel  descend  un  ange,  les  bras 
étendus.  La  droite  de  la  composition  est  en 
grande  partie  remplie  par  un  cartouche  Renais- 
sance. En  bordure,  on  lit  :  Ci  dessous  gist 
lie  corp']s  feus  hounourahle  homme  Giehan 
Joussellin,  lequel  desceda  le  XII  jour  de 
novanbre  Van  MVCXXXIIII. 

L'emplacement  du  cimetière  actuel  a  été 
acquis  le  14  mai  1868. 

Nulle  trace  celtique.  L'ancien  grand  chemin 
de  Longue  à  Saumur  par  Yillemainseul,  Romfort 
et  le  bourg  existe  encore,  large  en  certains  points 
de  15  à  20  met.,  entrecroisé  jadis  au  bourg  même 
par  le  grand  chemin  de  Saumur  au  Mans.  La 
terre,  curtis,  faisait  partie  primitivement  du 
domaine  royal  et  fut  donnée  par  Clovis  II,  — 
non  pas  à  St-Deiiis  en  France,  comme  l'indique 
le  faux  diplôme  de  644,  —  mais  à  l'abbaye  St- 
Serge  d'Angers,  comme  le  rappelle  en  705  le  roi 
Childebert.  Elle  avait  pourtant  fait  quelque 
temps  retour  aux  mains  du  comte  et  fut  rendue 
aux  moines  par  une  donation  nouvelle  confirmée 
en  846  par  Charles-le-Chauve.  A  cette  date  il 
semble  que  la  villa  soit  double.  —  Elle  ne  pos- 
sède pourtant  encore  qu'une  chapelle.  —  On  ne 
voit  pas  à  quelle  époque  elle  fut  constituée  en 
paroisse  ni  comment  elle  sortit  des  mains  des 
moines,  —  quoiqu'il  soit  facile  de  comprendre 
qu'elle  soit  advenue  à  l'évêque,  seigneur  baron  de 
la  terre  voisine  de  Romfort.  Jusqu'à  la  Révolution 
lai  cure  resta  à  la  présentation  do  l'évêque,  à  la 
collation  de  son  Chapitre  do  St-Maurice. 

Curés  .-  Guill.   Flourie,  1326.   —   Laurent 

Mulot,  maître  ès-arts,  licencié  ès-lois,   archi- 

prêtre   de   Tours,  qui  part  pour  Rome,   en  se 

.  démettant  au    profit   d'un   nommé  Estourmy, 

—  et   reprend  ses  fonctions   au  retour,    1472. 

—  Yves  Nouel,  1481,  1486.  —  Mie.  Vil- 
lemereau,  1602.  —  Et.  Haye,  1632,  1641.  — 
Et.  Boucher,  1658,  f  le  19  janvier  1763.  —  Liger 
de  Villemereau,  1676,  1678.  —  Phil.  Verrier. 
1681,  fie  22  novembre  1694  à  Saumur  et  inhumé 
dans  le  chœur  de  St-Pierre.  —  Mathurin  Com- 
pagnon, V.  ce  nom,  1695,  f  le  14  mars  1726, 
âgé  de  61  ans.  —  Goujet,  précédemment  vicaire 
à  Brain-sur-Allonnes,  «  grand  prédicateur  apos- 
c  tolique  »,  dit  un  registre  de  Brain,  qui  résigne 
en  septembre  1755  et  meurt  le  22  décembre  1762, 
âgé  de  84  ans.  Il  tenait  K  sa  cure  une  pension  pour 
la  jeune  noblesse.  —  Mathurin  Davy ,  anc. 
vicaire,  janvier  1756,  f  le  22  janvier  1769.  — 
René  Moulins,  avril  1769,  f  le  4  avril  1771,  âgé 
de  48  ans.  —  Jacq.  Gazeau,  1771,  mort  curé  de 
Lublé  le  31  août  1784,  âgé  de  58  ans.  —  Franç.- 
iean  Girard,  1784-1792.  11  avait  prêté  serment 
et  périt  néanmoins  exécuté  à  Angers  le  15  floréal 
an  H,  avec  le  maire  André  Saunier.  —  Le  vicaire 
Poirier  avait  été  déporté  en  Espagne  (septembre 
1792). 

Un  prieuré  de  l'abbaye  de  Bourgueil  s'élevait 
au  N.  de  la  paroisse,  V.  la  Roche-au-Moine, 


NEU 


—  6  - 


NED 


Le  flef  formait  nne  châtellenie ,  qui  relevait 
jasqu'au  xvii*  s.  au  château  de  Saumur.  Un  arrôt 
du  5  mat  1779,  rendu  contre  Monsieur,  frère  du 
Rot,  en  fit  reporter  l'aveu  au  château  de  Pocô.  — 
En  estseigneur  Pierre  Bourreau,  valet,  vers  1450. 
^  Noble  et  scientifique  personne  maître  Eustache 
du  Bellay,  archidiacre  de  Paris,  l'acquit  pour 
une  moitié  le  27  juin  1545  de  Gilles  de  Laval, 
pour  l'autre  le  3  septembre  suivant  de  Loys  de 
Sainte-Jlarthe.  —  En  hérita,  par  substitution  de 
Charles  du  Bellay,  vers  1670,  Marc-Ant.-Saladin 
d'Anglare  de  Savigny,  qui  rend  aveu  en  1680  de 
son  «  vieil  château  et  mazure  de  Ncuillé ,  qui 
«  anciennement  souloit  estre  fermé  de  ponts  levis 
«  et  planchettes  et  à  présent  tombé  en  ruines  à 
«  cause  de  l'antiquité  d'iceluy  ».  Des  bois , 
futaies,  taillis  en  dépendaient,  —  avec  droits  de 
mesures  à  blé,  vin,  huile,  —  de  moulin  et  four 
bannaux,  —  de  ta\e  sur  les  étaui  des  marchands 
et  sur  les  marchandises  de  passage,  —  de  dtme 
sur  les  froments,  lins,  vins,  chanvres,  sous  la 
réserve  de  34  setiers  de  blé  et  d'une  pipe  de  vin 
pour  le  curé,  —  de  quintaine  sur  les  nouveaux 
mariés  de  Tannée,  et  tous  les  honneurs  dans 
r«^glise.  —  La  terre  appartenait  en  1789  au  baron 
de  Blou,  Toussaint-Henri  Lejumeau. 

La  paroisse  dépendait  de  TArchiprétré  de  Bour- 
gueil.  de  l'Election  et  du  District  de  Saumur. 

Maires  :  André  Saunier,  31  janvier  1790.  — 
Urbain  Haye,  13  novembre  1791,  —  A.  Sau- 
nier, 16  décembre  1792.  —  Jos.-Jean  Lenoir, 
1«'  messidor  an  VIII.  —  Jos. -Charles  Leroux, 
t  janvier  1808 ,  mort  en  1825.  —  Augustin 
Leroux,  son  fils,  15  mars  1825,  installé  {e 
12  mai.  —  Jean-Pierre-Modeste  Daudet,  8  jan- 
vier 1839.  installé  le  13  février,  démissionnaire 
en  1857.  —  Eugène-Louis  Lepelletier,  20  oc- 
tobie  1857,  installé  le  25  octobre,  démi?iSton- 
naire.  —  Henri  Rocher,  16  juin  1862.  démis- 
sionnaire en  1867.  —  Pierre-Lucien  Garnier, 
1868,  en  fonctions,  1876. 

Arch.  do  M  -«t-L.  E  166;  G  342  et  814-817.  -  Arch. 
commun.  Et.-C.  •—  Bévue  d'Anjou,  1869.  p.  108.  —  Noto 
Aug.  Michel.  ~  Pour  les  localilét,  voir,  à  leur  «rlicle.  Gou- 
pillon, Salvert,  Chionaudet,  la  Horhe-au- Moine,  VEcus- 
ion,  la  Brosse,  le  Chéne~Beignet,  etc. 

Nenillé.  f.,  c"  du  Bourg-d'Iré.  —  Ane. 
terre  noble  relevant  de  Combrée.  —  François  de 
Chazé  rend  aveu  en  1553  de  a  son  lieu  et  domi- 
«  cile  de  Nuillé,  savoir  est  ses  maisons,  court  et 
«  domicile  ancien  avec  un  vivier  ancien,  ches- 
«  naie,  etc.  »;  ^  f.,  c"*  de  Châteauneuf.  — 
Nullié  (Gass.).  —  Domaine  de  la  chapelle  de 
la  Rochefoulques,  vendu  nat<  le  10  février  1791. 

Neuville,  f.,  c»«  de  Dénezé-s.-le-L.  —Ane. 
domaine  de  l'abbaye  de  la  Boissière,  vendu  nat^ 
le  22  avril  1791. 

I\'ea ville,  bourg.  c"«  de  Grez -Neuville.  — 
Nova  Villa  in  Andecavo  837  circa  (Cauvin, 
Géogr. ,  p.  lviii).  —  Nova  Villula  1080 
(Gartul.  Saint-Aubin,  f.  52).  108f  (Ibid.  , 
f.  52  vo).  _  Nova  Villa  1111  (l'r  Carlul. 
St-Scrge,  p.  191;  2«  Cartul,  p.  265),  1159 
(1"  Cari,  p.  16)  —  Novilla  1134-1150  (2«Cart., 
p.  250).  —  Parochia  de  Novile  1265  (Pr.  de 
Grej  N.).  —  Neufville  outre  Maine  1378  (Ib.). 


—  Nova  Villa  prope  Andegavîs ,  Nova 
villa  supra  Meduanam  1454  (Ibid.).  —  La 
paroisse  de  Neufville  sur  Maine,  ressort  de 
la  ville  d'Angers,  1539  (C  105,  f.  170).  —  St- 
Martin  -  de  -  Neuville  et  Gré  xvii-xviii*  s. 
(G  Cures),  1783  (Pouillé).  -  Grès  et  Neuville 
1793  (Alman.).  —  Sur  la  rive  droite  de  la 
Mayenne,  vià-à-vis  Grez,  qu'y  reliait  jusqu'au 
xvi»  s.  un  pont.  Louvet  en  mentionne  la  chute  en 
1576  par  suite  des  grandes  eaux.  Il  est  question 
dans  les  Archives  de  la  Mairie  d'Angers  (BB  47. 
f.  18\  de  sa  reconstruction  en  1598,  —  et  les 
cartes  du  xvi^  s.,  môme  du  xvii*  s.  l'y  indiquent, 
quelques-unes  môme  le  confondent  avec  celui  du 
Lion-d'Angers.  Deux  piles  en  existaient  encore  il 
y  a  25  ans,  dont  une  sur  l'emplacement  exact  du 
déversoir  du  barrage,  qui  fut  alors  établi.  —  Le 
hac  actuel  doit  ôtre  remplacé  cette  année  môme 
par  un  nouveau  pont  de  quatre  arches,  V.  t.  11, 
p    301. 

L'existenco  de  Neuville  est  constatée  dès  le 
IX*  s.,  quoique  son  nom  semble  l'indiquer  commr 
une  agglomération  récente,  mais  seulement  sans 
doute  par  comparaison  avec  la  ville  du  Lion- 
d'Angors  ;  —  la  paroisse  est  d'un  siècle  au  moins 
plus  ancienne  que  celle  de  Grez,  V.  ce  mot.  Il 
y  existait  dès  la  fin  du  xi"  s.  une  église,  appar- 
tenant au  seigneur,  tandis  que  le  seigneur  de 
Grez  n'avait  pas  môme  une  simple  chapelle  en- 
core au  XII*  s  pour  sa  maison.  —  La  cure  était 
à  la  présentation  de  l'abbé  de  St-Serge. 

Curés  :  Guill.  de  VEpinay,  de  Spineto, 
1419.    —  Guill.  Lenfant,  licencié  en  lois,  145i. 

—  Yves  Leroy,  1502.  —  Nicole  Poisson,  licen- 
cié en  décret,  1518.  —  Bertrand    Vassal,  1533. 

—  Jean  de  Villers,  1588.  —  Franc.  Boirm. 
1599,  1613.  —  André  Tkibauld,  14  février 
1614,  février  1630.  De  septembre  1615  à  mars 
1616  les  soldats  et  gens  d'armes  de  M.  de  Ven- 
dôme pillent   la  paroisse,  notamment  la  cure. 

—  Louis  de  la  Grandière ,  mars  1630 , 
inhumé  le  6  octobre  1672 ,  âgé  de  76  ans. 
Une  contagion  fait  rage  de  décembre  1639  à  avril 
1640;  les  inhumations  ont  lieu  de  nuit.  —  René 
Ferrand,  bachelier  de  Sorbonne,  décembre 
1672,  inhumé  dans  le  chœur  le  22  septembre 
1688,  âgé  de  52  ans  —  Vincent  Constable,  au- 
paravant vicaire  et  sacriste,  décembre  1688.  f  le 
7  octobre  1705,  âgé  de  60  ans.  Il  avait,  tni 
grande  partie  à  ses  frais,  refait  l'église  dont 
l'évoque  Le  Peletier  consacra  le  2  novembre  1704 
les  trois  autels  —  Louis  Foucque,  anc.  vicaire, 
9  octobre  1706,  f  le  27  janvier  1720,  âgé  d« 
46  ans,  —  Louis-Etienne  Desnos,  février  1720, 
qui  signe  durant  quelques  années  Blanchar- 
dière-Desnos,  f  le  23  mars  1753.  âgé  do  63  ans. 

—  Jacq.-Martin  de  Bonne  font,  janvier  1754,  f  lo 
20  mai  1770.  âgé  de  70  ans.  -~  Silnon-Jude 
Varenne,  bachelier  do  Sorbonne,  natif  de  Cler- 
mont  en  Auvergne,  février  1711. 11  résidait  d'or- 
dinaire à  Angers,  sur  le  Tertre-St-Laurent,  où  il 
meurt  le  13  octobre  1779  et  est  inhumé  dans  le 
cimetière  de  la  Trinité,  malgré  son  vœu  d'ùtro 
transféré  à  Neuville,  à  cause  d'une  épidémie  de 
dyssenterie,  qui  dans  l'année  y  emporta  76  de  ses 


NEU 


—  7  — 


NEU 


paroissiens  [au  lieu  de  28  décès  en  1778,  33  en 
17801.  —  Louis- Joseph-François  Launay,  fé- 
vrier 1780,  qui  celte  année  même  pose  le  16  no- 
vembre la  première  pierre  du  presbytère,  cons- 
irail  à  ses  frais.  —  Peyre^  1792. 

Je  trouve  en  1686  mention  d*  «  honnête  ûlle 
«  Perrine  Chevalier,  maîtresse  d*Ecole  ». 

I^  fief  formait  une  châtellenie  relevant  du 
Lîon-d*Angers.  et  appartenait  en  1454  à  dame 
Blanche  de  la  Tour.  En  est  sieur  Pierre  d'Avau- 
gour,  écuyer,  1465  ;  —  Guy  d'Avaugour  1517  ;  — 
Gayonne  de  Yilleprouvée,  sa  veuve,  1527;  — 
Jaeq.  Clérembault,  vicomte  du  Grand-Montre- 
vault,  mari  de  Claude  d'Avaugour,  1548;  ~~ 
Jean  de  Rochechouart  1595,  fils  de  Loui.se  Clé- 
rembauld,  héritière  de  Claude  d'Avaugour,  sa 
raère  ;  —  Guy  de  Laval,  mari  de  Françoise  de 
Sesmaisons,  1660  >  —  Guy-André  de  Laval,  qui 
vend  la  terre  en  1740  à  Pierre  Leroy  de  la  Po- 
therie. 

Il  y  résidait  au  xvii*  s.  un  bureau  des  Traites, 

—  et  une  brigade  do  gabelles. 

C'est  actuellement  le  principal  bourg  commu- 
nal. L'église  dédiée  à  St  Martin  de  Vertou  (suc- 
cursale, 30  septembre  1807)  a  été  récemment 
restaurée  et  forme  une  nef  unique,  lambrissée  en 
carène  de  navire,  avec  large  et  haut  toit  supérieur 
en  dos  d'âne.  Un  arceau  ogival  xiii"  s.  ouvre  sur  la 
travée  du  chœur,  voûté  à  croisées  ogivales  de 
petits  tores  cylindriques,  avec  abside  ronde,  le 
fond  rempli  d'un  riche  et  élégant  autel,  à 
colonnes  de  marbre,  datant  de  la  reconstruction 
de  1704,  abside  et  chœur  enluminés  et  dorés 
pierre  à  pierre  ou  haut  en  bas.  —  Sur  la  droite 
s'élève  ui)  clocher  carré  soutenu  par  de  puis- 
sants contreforts. 

L'ancien  presbytère  a  été  racheté  par  la  com- 
mune le  6  juin  1810,  en  vertu  d'une  ordonnance 
du  3  août  1809. 

IVenvUle,  vill.,  c"«  de  Pouancé.  —  Via 
publica  Novœ  Villœ  quœ  ducit  in  Bri- 
tanniam  et  in  Andegaviam  1050  (Pr.  de  Car- 
bay).  —  Donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui  natl  prés 
la  route  nationale  de  Rennes,  coule  du  S.  au  N. 
en  formant  limite  avec  la  Loire- inférieure  et  se 
jette  dans  la  Verzée;  —  1,700  met.  de  cours;  « 
f.,  c"*  de  St-Martin-du-Boia. 

rVeoville-la-Robert,  c°«  de  la  Jaille-Y. 

—  Neuville  le  Robert  1508.  —  La  terre,  fief 
et  seigneurie  de  Neuville  la  Robert  (C  106. 
f.  11},  1539,  dont  est  sieur  n.  h.  Pierre  de  Tinte- 
niac.  —  Neuville-à-Robert  (Cass.). 

KenTlliette  (la),  f.,  c""  d*Yzemay. 
:\'eiivy«  c«°  de  Cbemillé  (12  kil.),  arrond.  de 
Cholet  (35  kil.);  —  à  36  kil.  d'Angers.  —  Novit, 
presbyter  de  N.  1030  circa  (CKemillé,  Cartul., 
ch.  67  et  ch.  or.),  1187  (Ib..  ch.  75).  —  Nevi 
1095-1100  (Ib.,  ch.  74).  —  Novus  Vicus  1245 
circa  (Ib..  ch.  88),  1293  (E  802).  —  La  Ville  de 
Neufvy  1405,  1565  (  Cïiart.  du  Lavoir).  — 
Nevy  en  Mauges  1483  (ib.).  —  Nuefvy  1579 

Carte).  —  Sur  la  ligne  de  faite  des  bassins  de 
l'Evre  et  du  Layon  (118-125  met.).  —  Entre  Ste- 
Chnstine   (3    kil.)    et    St-Laurent-de-Ia-Plaine 

:5  kU.  1/2)  au  N.,  la  Jumellière  (7  kil.)  et  St- 


Lézin  (6  kil.)  à  TE  ,  St-Lézin,  Jallais  (11  kil.)  et 
la  Poitevinière  (7  kil.)  au  S.,  le  Pin-en-Mauges 
(5  kil.  1/2)  et  St-Quentin-en-M.  (7  kil.  1/2)  à  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Chemillé  à 
Sle-Christine  traverse  du  S.  E.  au  N.  le  terri- 
toire, en  ralliant  à  l'entrée  même  du  bourg  vers 
S.-E.  le  chemin  de  Jallais  et  à  sa  sortie,  vers  N., 
à  gauche,  celui  de  la  Poitevinière,  à  droite  celui 
de  la  Jumellière. 

La  rivière  du  Jeu  forme  tout  du  long 
(8,700  mètres)  la  limite  vers  N.,  y  animant  sur  sa 
rive  droite  seulement  4  moulins;  —  y  affluent  les 
ruiss.  de  la  Frimardière,  —  qui  limite  le  Pin  et 
St-Quentin,  —  du  Gué,  de  la  Frémondière  et  de 
la  Harvourie,  grossi  du  ruisselet  des  Buhards. 

En  dépendent  les  bam.  de  la  Chevalerie  (4  m.. 
26  hab.),  des  Chevrios  (4  mais.,  19  hab.),  des 
Roches  (3  mais. ,  19  hab.),  de  la  Châtaigneraie 
(4  mais.,  26  hab  ),  de  Launay-Gontard  (3  mais., 
17  hab  ),  Maunit  (3  mais.,  22  hab.),  les  chat,  de 
la  Morousiére  et  du  Lavoir  et  53  fermes  ou  écarts 
dont  une  vingtaine  de  2  maisons. 

Superficie  :  1,313  hect.  dent  23  en  taillis, 
2  hect.  1/2  en  châtaigneraie,  250  hect.  en  prés, 
le  reste  en  labours,  y  compris  les  122  hect.  de 
landes  d'il  y  a  40  ans. 

Population  :  130  feux  en  1720.  —  152  feux, 
923  hab.  en  1789.  —  794  hab.  en  1806.  —  899h. 
en  1821.  —  830  hab.  en  1831.  —  1,049  hab.  en 
1841.  —  1,133  hab.  en  1851.  —  1,183  hab.  en 
1861.  —  1,146  hab.  en  1866.  —  1.072  hab.  en 
1872,  dont  441  au  bourg  (97  mais.,  123  mén.),  sis 
au  centre  du  territoire,  sur  le  versant  d'un  coteau 
en  pente  vers  N.,  —  et  qui  petit  à  petit,  lente- 
ment, se  transforme. 

Ni  marché  ni  foire.  —  Assemblée  le  24  oc- 
tobre (bl-Martin-de-Vertou),  où  se  traitent,  sur 
échantillons,  les  prix  du  blé  et  de  l'avoine,  pro- 
duits du  pays  avec  les  châtaignes  et  les  plantes 
fourragères  pour  l'engraissement  des  bestiaux. 

Six  moulins  à  eau  ;  —  tissage;  —  saboterie. 

Bureau  de  poste  de  Ste-Christine.  —  Per- 
ception de  la  Jumellière. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  bâtie 
par  adjudication  du  15  décembre  1848.  —  Ecole 
libre  de  filles  (Sœurs  de  la  Pommeraie),  bâtie  vers 
1865,  sur  les  plans  de  M.  Parent,  de  Paris,  par 
les  soins  de  M™»  la  vicomtesse  Des  Cars,  avec 
hôpital-asile  pour  les  vieillards. 

VEglise,  sous  le  vocable  deSt  Martin  de  Vertou 
(succursale,  5  nivôse  an  XIII),  est  un  édifice  à 
trois  nefs,  style  xiv's.  (arch.Tessier),'avec  clocher 
à  flèche  de  pierre,  sur  le  portail.  Elle  a  été  con- 
sacrée le  22  septembre  1875.  L'église,  qu'elle 
remplace  ,  datait  à  peine  du  xV  s.  et  avait  été 
construite  par  la  famille  de  Ver,  seigneur  du 
Lavoir.  Son  écusson  :  Echiqueté  d^or  et 
d*azur  de  4  tires  de  4  points ,  figurait  sur 
une  pierre  du  pignon  du  chœur,  qui  est  con- 
servée à  la  cure.  On  y  a  aussi  recueilli  un  tuffeau. 
provenant  de  l'autel  St-Fiacre,  dans  le  chœur, 
qui  porte  inscrit  :  J'ai  été  posée  \  par  messire 
George  \  Goureau  prestre  \  chanoine  honor  j 
airedeVéglise  \  colégiallede  |  saint  Pierre  \ 
d^ Angers  seign  |  eur  de  la  Frém  |  ondière  pa- 


NEU 


—  8  — 


NEV 


roiêêt  I  de  Névi .  le  iS  mai  1753  f .  ;  —  el  une 
inscription  sur  marbre  noir,  attestant  que  Louis 
Blouin^  prâtre,  titulaire  de  la  chapelle  St- Jean- 
Baptiste,  dans  le  côté  droit  de  la  nef,  en  avait 
«  relevé  »  Tau  tel  en  1759  ;  —  mais  le  beau  ré- 
table en  pierre,  qui  représentait  au  centre  la 
Descente  de  croix,  d'après  Rubans,  a  été  détruit. 
On  a  détruit  de  même  un  curieux  bas-relief,  res- 
tauré en  1837,  où  flgurait  St  Michel  terrassant 
le  dragon,  porté  dans  l'attitude  du  triomphe  sur 
des  bustes  d'Anges  ;  au-dessous,  un  écusson  avec 
une  croix  en  cœur,  accosté  d'anges  ;  plus  bas  à 
droite,  un  buste  d'homme,  à  gauche  un  buste  de 
femme,  au  centre,  une  jeune  femme,  à  mi-corps, 
jouant  de  la  viole. 

Le  presbytère  porte  à  sa  façade  la  date  1776.  — 
Le  cîmettère,  situé  dès  au  moins  le  xvi«  s.  sur  la 
route  de  St-Lézin,  est  orné  d'une  croix  en  fer  ouvré. 
Outre  l'enfeu  des  propriétaires  du  Lavoir  et  les 
tombes  en  granit  de  plusieurs  d'Armaillé.  on  y  voit 
une  sorte  de  stôle  avec  cette  inscription  :  A  la 
mémoire  de  \  J.-E.  Cesbron,  |  chevalier  de 
Vordre  royal  \  et  m^  de  St-Louis^  \  ancien 
colonel  de  cavalerie  \  dans  l'armée  ven- 
déenne I  dr Anjou  en  1793-1794  \  et  en  1815 
f Cent- Jours),  \  décédé  à  la  Morozière  |  le 
7  novembre  ISÎ?,  \  âgé  de  69  ans.  |  Fidèle  à 
Dieu,  fidèle  au  roi.  \  Il  combattit  avec  vail- 
lance I  pour  Vhonneur  et  pour  la  défense  | 
de  son  pays  et  de  sa  foi. 

Nulle  trace  celtique.  —  Plusieurs  voies  antiques 
traversaient  le  territoire,  dont  la  plus  importante, 
colle  de  Chalonnes  à  Jallais,  passait  le  Jeu  sur  le 
pont  dit  de  Jallais,  et  se  continuait  entre  Mont- 
clerc  et  le  Cerisier,  à  VE.  de  la  Chevalerie,  entre 
les  Roches  et  la  Morouzière,  croisée  à  ce  point 
par  la  route  de  Chemillé  à  St-Florent,  qui  longe 
la  limite  vers  S.-O.  —  Elles  laissent  l'une  et  l'autre 
à  l'écart  le  bourg  actuel,  que  son  nom  indique  de 
formation  relativement  récente.  —  Pourtant  dès 
les  premières  années  du  xi*  s.  il  y  existait  une 
église,  tout  au  moins  une  chapelle,  avec  un  desser- 
vant, presbyter  Elle  appartenait  au  seigneur  de 
la  Brissonnière  en  la  Pommeraie,  qui  en  fit  don 
au  Chapitre  de  St-Léonard  de  Chemillé  en  1217. 
Les  chanoines  en  conservèrent  la  présentation 
jusqu'à  la  Révolution,  en  s'attribuant  le  titre  de 
curés  primitifs,  prétention  qu'ils  abandonnèrent, 
Eprès  force  procès,  par  transaction  du  8  mai 
1758,  avec  tout  leur  droit  de  dîme,  moyennant 
le  service  par  le  curé  d'une  rente  annuelle  de 
50  setiers  de  seigle,  11  de  froment  et  1  d'avoine. 

Curés  :  Mich.  Branlard,  1496.  —  Jean 
Gourdon,  1555.  —  Pierre  Gourdon,  1559, 
1567.  —  Jean  Richard,  1568,  1578.  —  Gnill. 
Babin,  1595,  f  le  20  juin  1625  et  inhumé  dans 
le  chœur  par  permission  du  seigneur  du  Lavoir. 
—  Louis  Marchais,  juin  1625.  f  le  16  octobre 
1635  et  inhumé  dans  l'église  de  St-Laurent-de-la- 
Piaine.  —  Laurent  Chauvet,  décembre  1635, 
f  le  4  août  1652.  En  1639  une  épidémie  emporte 
67  paroissiens  dans  les  trois  derniers  mois  de 
l'année.  —  Guill.  Gaudin,  5  août  1652,  26  sep- 
tembre 1653.  "•  Henri  Patrix,  novembre  1654, 
décembre  1662.  —  Maihurin  I^mbert,  janvier 


1663,  qui  résigne  en  septembre  1666.  —  LonU 
Moreau,  installé  le  14  septembre  1666,  mais  qui 
ne  fait  pas  résidence,  et  meurt  vers  1680,  suppléé 
par  son  vicaire  Franc.  Piet  ju.squ'en  septembre 
1681.  —  Jos.  Gehère,  1681,  juillet  1694.  — 
Lazare  Couchot,  mai  1704,  f  le  18  février  1717. 

—  Julien  Errault,  1717,  qui  résigne  en  1720.  f  à 
Angers,  âgé  de  70  ans,  le  27  mai  1747.  —  Jean- 
Franç.  Emault,  1720,  qui  résigne  moyennant 
pension  et  meurt  le  21  juin  1746,  âgé  de  70  ans. 

—  Alexandre  Cosnu-Desaunay,  vicaire  de  St- 
Lézin,  installé  le  12  juillet  1745,  f  le  20  novembre 
1771,  âgé  de  70  ans.  —  Pierre-Louis  Davy,  dé- 
cembre 1771,  qui  refuse  le  serment,  meurt  vers 
1805.  —  Deschamps,  vicaire  de  Cisay,  élu  \e 
22  mai  1791.  —  Mongazon,  vicaire  de  Juigné- 
sur-Loire,  élu  le  2  octobre  1791. 

Une  école  fut  fondée  en  mars  1674  par  ordon- 
nance de  l'évèque  Henri  Arnauld,  avec  une 
somme  de  4,604  liv.,  léguée  à  la  fabrique  par 
René  Roui,  sieur  du  Buisson,  le  8  mai  1665. 

Les  noms  de  la  Motte- Bordereau,  de  la 
Forte-Maison,  qui  se  sont  maintenus  aux  points 
culminants,  confinant  au  bourg,  indiquent  l'exis- 
tence d'un  ensemble  défeosif.  dont  il  ne  resir 
plus  aucune  autre  trace.  La  suzeraineté  du  pays 
appartient  aux  seigneurs  de  la  Briâsonnière  jus- 
qu'au XV*  s.  et  passe  alors  au  château  du  Lavoir. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaroné  d'Outre- 
Loire,  du  Doyenné  de  Jallais,  de  l'Election  et  des 
Aides  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de  St-Florent,  du 
District  en  1788  de  Beaupréau,  en  1790  de  St-Klo- 
rent,  du  canton  de  Ste-Chrisline  jusqu'à  l'arrêté  do 
27  brumaire  an  X.  Toute  en  landes  et  coteaux,  elle 
restait  chargée  de  pauvres  et  de  mendiants,  et  de- 
mandait en  1788  la  création  d'ateliers  municipaux, 
où  l'on  pût  trouver  le  métier,  le  fil,  la  laine,  les 
cotons,  les  filasses,  et  en  hiver,  du  feu.  1.978  bois- 
seaux de  seigle  ou  avoine  y  étaient  levés  en 
rentes  annuelles  par  le  Séminaire  d'Angers,  St- 
Pierre  et  Si-Léonard  do  Chemillé,  le  curé  de  Ste- 
Cbristine,  les  abbayes  de  Pontron,  de  St-Serge 
et  de  Bellefontaine.  —  On  sait  que  Stofflet  et 
Bernier,  pendant  la  dernière  lutte,  y  avaient  établi 
leur  quartier  général.  En  juin  1832  encore  la 
maison  du  maire  fut  pillée  par  les  Chouans. 

Maires  :  Picantin,  l»'  messidor  an  VIU.  — 
Ambroise  d'Armaillé,  16  juillet  1806.  —  Pierre 
Raby,  25  mai  1826,  installé  le  4  juin.  — 
Guitton,  13  septembre  1831,  9  octobre  1832.  — 
Jean-Jacq.  Grenet,  novembre  1832,  démission- 
naire en  septembre  1852.  —  Jacq.  Galard, 
14  septembre  1852,  installé  le  27.  —  Bristeau, 
1871.  —  Louis  de  la  PaumeZtère,  1874,  en 
fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-et-L.  G 191  etSOO.— NoUco  Mm.  de  M.  Spal. 

—  Notes  Mm.  de  M.  BmiUllier  de  St-André.— -  Arch.  comm. 
Bt.-C.  —  Pour  les  localités,  voir,  à  leur  article,  la  Morou- 
tiére,  le  Lavoir,  la  Lihoraie,  etc. 

Neveu  (Antoine),  «  faiseur  de  dentelles  », 
Angers,  f  âgé  de  52  ans  le  19  juillet  1662.  <^ 
(Pierre),  graveur,  Angcis,  an  V.  —  V.  Nepveu. 

NéToIre  (laGrande-\  chàt.,c'*'^  de  Chalonnes- 
sur-Loire.  —  La  Névouère  (E  457).  —  La 
Nepvoire,  la  Nepvouère  xvi*-xvii«  s.  (G  Evô- 


NIC 


—  9  — 


NID 


ché).  avec  pare,  snr  l'anc.  chemin  de  Ghalonnes 
t  Boargneaf.  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  relevant 
de  l'Evôcbé  d'Angers,  —  à  la  famille  Erreau  da 
IT«  aa  xfii«  s.;—  N.  Errault,  mari  de  Calh. 
d'Aabtgné,  eneore  en  1635;  —  René  da  BooUay  en 
1668.  mari  d'Antoinette  Leborgne,  —  n.  h.  Claude 
De^mazîéres,  avocat  au  Présidial,  1703.  dont  la 
fille  Marie-An  né  y  épouse  dans  la  chapelle  sei- 
gnenriale,  le  SO  janvier  1721.  Jean-Guy  Delorme, 
docteur  en  la  Faculté  des  droits  d'Angers  ;  — 
Thomas- Marie-Gabriel  Desmazières  1790. 

Kévoarle  (la),  f.,  c"  du  Louroux-Béc.  — 
Le  lieu  et  appartenances  de  la  N.  1539 
•  C  106,  f.  256).  —  Le  lieu,  domaine  et  met.  de 
la  Nepvoullerie  1563  (E  109).  avec  m'»  et 
étang.  —  En  est  sieur  Louis  Duchalelet,  écnyer, 
1340.  1565,  qui  relève  de  Bécon;  —  cl.,  c***  de 
Tiercé. 

IVévouries  (les),  f.,  c»«  de  Villévêque. 

^exerle  (la),  f.,  c"«  de  St-Macaire-en-M., 
réunie  en  1790  à  la  f.  de  la  Terribert. 

iVe>9M.  —  V.  Lézon. 

TViardlére  (la),  f..  c««  de  Lasse. 

Nlan  (le),-ham.,  c°«  de  Rablay, 

Klbeaa,  petit  fîef  sans  domaine,  relevant  de 
Cnappe  en  Fontaine-GuéHn. 

XIrttlas  (Jean),  maître  orfèvre  attaché  au 
service  de  René  d'Anjou,  à  Angers,  et  de  Jeanne 
de  Laval.  1456. 

^leoUM  (Jean-Baptiste),  sieur  de  la  Grange, 
docteur-médecin  et  médecin  des  armées  du  roi, 
résidait  au  château  de  Maulévrier,  1727,  17^. 

rVicolas  {René),  né  à  Maziéres.  blanchisseur 
à  Cholet,  membre  du  comité  royaliste  de  Cholet, 
y  commandait  en  Fan  IV  une  division  sous  les 
onires  de  Stofflet.  Le  Moniteur  du  11  ventâsc 
annonce  qu'il  vient  d'être  pris,  avec  son  neveu 
et  trois  autres  chefs,  et  fusillé  à  Cholet.  Le  der- 
nier historien  de  Stofflet  le  fait  périr  en  com- 
battant. —  C'est  donc  un  autre  René  Nicolas,  né 
comme  le  précédent,  à  Marières,  en  1778,  qu'on 
retrouve  encore  en  l'an  V  et  qui  commande  en 
1815,  ?ous  Larochejacquelein.  la  première  attaque 
de  Maolévrier  (17  mai).  Il  jouissait  en  1826  d'une 
pension  de  1,800  fr.,  mais  qu'en  vertu  d'ordres  su- 
périeurs il  ne  pouvait  toucher  qu'à  Maziéres,  étant 
frappé  de  cette  singulière  folie,  a  de  se  croire 
«  d'un  rang  très-élevé  et  de  demander  publique- 
«  ment  en  mariage  des  femmes  de  distinction, 
«  qu'il  peut  aborder  ». 

Mic^%mmm9mw*e  (la).  —  V.  2a  Colassière. 

lilcole  (Jean),  secrétaire  en  1597  de  Pui- 
fîharic,  en  1616  du  comte  de  Vertus. 

^leolcav  (Pierre), né  à  St-Pé  (Bigorre)  enl737. 
fonda  à  Angers  vers  1769  avec  Philippe  Sérand, 
one  «  institution  académique  et  militaire  »  pour  les 
jeunes  gentilshommes  dans  VhôtelPincé,  vulgaire- 
ment nommé  d^ Anjou,  —  V.  t.  I,  p.  111,  —  et 
qoi  prit  alors  quelque  temps  le  nom  de  Pension 
verte.  Resté  seul  en  1773  par  le  départ  de  son 
associé  qui  allait  professer  les  belles-lettres  à 
Toulouse,  il  dut  en  1776  abandonner  l'entreprise 
et  ses  projets  de  construction  sur  la  closerie  de 
Beaumanoir,  V.  ce  mot.  Il  partit  pour  Paris  où 
après  avoir  joué  on  certain  r61e  pendant  la  Révo- 


lution il  est  mort  bibliothécaire  de  la  ville  le 
28  mars  1810.  —  On  a  de  lui,  pendant  son  séjour  en 
Anjou,  —  un  Panégyrique  de  St  Benoit  (An- 
gers. Barrière  et  Billault.  1770,  in-S»  de  40  p.)  ; 

—  Discours  acad.  sur  ce  sujet  :  La  frivolité 
nuit  aux  lettres  (Angers,  1770.  in-8»);  —  Dis- 
cours académique  sur  ce  sujet  :  Déterminer 
ce  qu'il  y  a  de  fixe  et  d'arbitraire  dans  le 
goût  (Angers,  1770.  in-8'»)  ;  —  Epitre  de  Chris- 
tine, reine  de  Suède,  aux  souverains  (An- 
gers, Barrière,  1770.  in-8<»  de  8  p.)  ;  —  Elé- 
ments du  calcul  numérique  et  algébrique 
(Angers.  1775,  in-12)  ;  —  L'homme,  ode  phi- 
losophique (Angers,  1773.  in-8»  de  8  p.,  Bil- 
lault). couronnée  par  l'Académie  de  Rouen. 
C'était  le  5*  prix  académique  que  remportait 
l'auteur,  couronné,  comme  il  l'indique  dans  une 
note,  pour  la  première  fois  à  l'âge  de  19  ans.  — 
Le  Mss.  d'une  édition  nouvelle  de  ces  diverses 
œuvres,  préparé  pour  une  réimpression,  avec 
notice  en  tôle,  par  Ameilhon,  de  l'Institut,  était 
conservé  à  la  bibliothèque  de  la  ville  de  Paris  et 
a  été  détruit  dans  le  désastre  de  1871. 

Nleolle  (la),  cl.,  c"«  de  Meigné-le-V. 

Nicollet  (Georges),  libraire,  Angers,  1508. 
place  Ste-CroiT. 

NicoUerie  (la),  t.,  c*"*  de  la  Comuaille. 

Nld-à-Béte,  m'**,  c**"  de  Broc,  sur  le  ruiss. 
de  Meaulne. 

IVld-de-Mèle ,  bois,  c"«  de  Beaucouzé , 
dépendait  de  l'abb.  St-Nicolas  d'Angers  et  fut 
vendu  nal*  le  5  février  1793. 

Xid-de'MBwiB.  —  V  Limelle. 

Nid-de-Ple.  m»»  b.,  c°e  d'Angers  N.-O.  ;  — 
m«"  b..  c°«  de  Ste-Gemmes-s.-L.  —  Appart. 
au  Collège  d'Angers  en  1831  et  s'appelait  alors 
Bellevue  ;  —  a  été  acquise  en  1872  de  MM.  Blouin 
par  M.  Lachèse;  ■■  f.,  c»«  de  St-Georges-s.-L. 
Acquise  le  14  août  1769  des  héritiers  de  Marie 
Lemesle,  veuve  de  Jean  Chotard,  écuyer,  par  le 
docteur  Guill.  Buffebran  du  Coudray.  V.  ce  nom 
(E  1301)  ;  —  (le  Grand-).  c»«  d'Angers  N.-O.  — 
Clausum  de  Ny  de  Pie  1373  (Sl-Nic,  Hôtell.). 

—  Maison  bourgeoise,  rebâtie  à  neuf  en  1745 
avec  l'ancien  logis  en  retour  d'équerre,  appart. 
vers  la  fin  du  xviii*  s.  à  la  famille  Jolivet. 

Nld-d'OIseaa»  f.,  c»«  de  St^Georges-s.-L. 

Nidelllère  (la),  cl ,  c°«  de  Jarzé  ;  =  cl.,  c«» 
de  Thorigné.  —  En  est  sieur  Louis  Lemore,  sé- 
néchal de  Serrant,  1663, 1682. 

Nldevelie*  vill.,  c°"  de  St-Georges-des- 
Sept-V.,  à  1,200  met.  du  bourg.  —  Nytevelle 
xvi-xvii»  s.  (St-Maur).  —  Nithevelle  1602 
(Et.-C).  —  Ane.  fief  relevant  au  xv«  s.  de  St- 
Maur  et  au  XVII*  s.  de  l'Eiang-de-Gennes.  —  En 
est  sieur  Charles  de  Monteclerc  1458,  par  sa 
femme  Béatri.\  Augier.  Claude  Mabille  de  la 
Paumelière  en  1667.  —  Le  curé  réside  dans  le 
village  et  on  a  restauré  à  portée  de  la  cure  une 
ancienne  chapelle,  où  se  célèbre  chaque  jour  la 
messe  et  où  se  font  les  baptêmes  et  les  caté- 
chismes. —  Tout  près,  un  beau  peulvan. 

Nigandlérc  (la),  ham.,  C^*  de  Drain;  »  f., 
c»«  de  St'Laurent'du-Mottay . 

Nlg^leau  ( ),  sieur  de  la  Raimbergerie, 


NIV 


—  10  - 


NOC 


signe  one  épîgramme  latine  en  tôle  du  Clades 
Belfortiana  de  Berge,  1650. 

Kl^rés  (les),  f.,  c^*'  de  Dénezé-Bous-Doué. 

IVIlilère  (la),  t., c^^fïE triché;  »  (la Petite-), 
f..  c»*»  d'Etriché. 

IVillIère  (la  Grande-)*  f.»  c»«  de  Maulé- 
urter.  —  Ane.  fief  el  seigneurie  appart.  au  sei- 
gneur de  Maulévrier  qui  y  réunit  en  1613  les  fiefs 
du  Rochay,  de  Jonsmier  et  du  Petit-Pont  —  Le 
lont  acquis  dès  1653  par  Pierre  de  Garion.  En 
est  sieur  messire  François  de  Garion,  chevalier, 
capitaine  d'infanterie,  1689,  1696.  —  Non  loin 
sur  le  chemin  s'élève  la  petite  chapelle  de 
Recouvrance,  V.  t.  II,  p.  621  ;  —  (la  Petite-), 
ham.,  c°*  de  Maulévrier,  dite  dans  les  titres  au 
XVII*  s.  la  Nillière-Fontevraud  et,  par  cor- 
ruption, la  Nm'Fronteau.  G'était  un  domaine 
du  prieuré  fontevriste  de  la  Rimonniére. 

IViort,  vill.,  c°*  de  Juigné-s.-L. 

Niponnlère  (la),  bam.,  c°*  de  St- Germain- 
lèS'Montfaucon. 

Nipoailiiy  bois,  c<"  de  Chanteloup,  partie 
de  la  forôt  dite  de  Vézins  (9  bect.). 

IVlqaerle  (la),  f.,  c*>*  de  la  Chapelle-du- 
Genét. 

iYI«e.  — -  V.  Tour-de-Ménive  et  Lézon. 

Nlsevelle,  f.,  c»*  de  St^Georges-sur  L.  — 
Nizeveulle  (Gass.).  —  Niauelle  (G.  G.).  —  En 
est  sieur  Ant.  Binet. 

Nialphe  —  nommé  aussi  Aiulphe,  —  est 
placé  par  les  catalogues  des  ix«,  xii*  et  xiii"  s. 
sur  la  liste  des  évèques  d'Angers  vers  654  à  la 
suite  de  St  Maimbeuf,  qui  avait  guéri  de  la 
goutte  un  abbé  de  ce  nom,  à  St-Aubin  d'Angers. 
On  a  fait  une  question  de  savoir  si  ce  n'était  pas 
notre  évoque,  sur  qui  on  ne  sait  rien  d'ailleurs. 
Le  P.  Lecomte  l'etclut  môme  de  la  liste,  où 
Artband  el  le  Gallia  Chriatiana  le  main- 
tiennent. 

D.  Houss.,  XVI,  f.  54.  —  Lecoînte,  ad  ann.  654,  num.  83. 
—  Mss.  623.  —  Roger,  p.  66.  —  Hauréau. 

Nlvard  (Germain,  —  el  non  Gabriel),  fils 
d'un  avocat  fameux  au  barreau  d'Angers , 
s'inscrivit  au  barreau  de  Paris  avec  le  titre 
d'avocat  en  Parlement,  puis,  amené  par  l'inten- 
dant de  Languedoc,  Tallemont,  à  Montpellier,  s'y 
lia  d'amitié  avec  le  médecin-philosophe  Bernier, 
V.  ce  nom^  et  profita  peut-^tre  de  ses  leçons 
pour  s'y  instruire  dans  la  botanique.  Après  un 
court  retour  à  Paris,  il  se  retira  en  Anjou,  chez 
son  frère  Jean-Baptiste  N.,  curé  de  Morannes  et 
s'y  adonna  à  l'étude  du  droit  et  à  la  culture  des 
fleurs.  G'est  pendant  cette  retraite  qu'il  fut 
nommé  par  le  roi  de  l'Académie  d'Angers.  Il 
avait  rédigé  en  latin  une  Histoire  des  plus 
célèbres  jurisconsultes  et  a  pris  part,  dit-on, 
à  l'impression  des  Commentaires  sur  le  droit 
civil  de  Lacoste  (Paris,  in-4«,  1659)  et  à  la  â«  édi- 
tion des  Formules  de  Marculfe,  par  Bignon 
(Paris,  1675,  in-4o).  —  Il  avait  aussi  repris  la 
traduction  en  français  des  Commentaires  de 
G.  Dupineau,  —  V.  ce  nom,  —  sur  la  Coutume 
d^ Anjou,  commencée  par  de  Launay  et  qui  fut 
terminée  par  Jacq.  Gourreau,  s'il  faut  en  croire 
l'énergique  réclamation  inscrite  par  ce  dernier 


sur  les  marges  des  procès- verbaux  de  l'Acadé- 
mie, à  la  date  du  13  février  1692,  et  qui  en  pré- 
tendrait tout  l'honneur.  Mais  Ménage  semble  avoir 
connu  en  Mss.  l'œuvre  commune  des  deux  auteurs, 
imprimée  seulement  en  1698.  VEloge  aussi  de 
Bernier,  qui  fut  lu  à  l'Académie,  le  5  janvier 
1689,  au  nom  de  Nivard,  avait  été  remanié  par 
Pétrineau  des  Noulis,  Pocquet  de  Livonniëre  et 
le  môme  Gourreau.  —  Nivard  mourut  à  Morannes, 
âgé  de  78  ans,  le  30  octobre  1692,  léguant  par 
testament  des  5  mai  1688  et  12  août  1692  le  pro- 
duit de  la  vente  de  tous  ses  livres  aux  pauvres 
de  l'Uôtel-Dien  et  de  l'Hôpital  Général  d'Angers. 
Arch.  de  M.-el-L  E  3483.  —  Pocquet  de  Liv.,  Coutume 
d'Anjou,  préface.— Rangeard,  Hist.  de  l'Acad.,  Mss.  577. 
—  ^88. 1034.  -  Notes  Mss.  de  Dirmand.  —  Méoage,  VU. 
j^rod.,  p.  333. 

rVlverdiére  (la),  f„  c°«  de  Dénesé-s.-D.  — 
En  est  sieur  Julien  Godin  1580;  =  f.,  c"*  de 
Jumelles,  —  En  est  sieur  Jacq.  Duperray,  no- 
taire de  la  cour  de  Brion,  1649;  —  f.,  c"«  do 
Roussay.  —  La  Nouardière  (Gass.).  —  La 
Nivardière  (Et. -M.). 

!\'ivetlère  (la),  f.,  c»«  de  Tilliers.  —  La 
Nistièr^  (Gass.).  —  La  Nivelièreihi.-M.). 

I^^lvrie  (la),  ham.,  c"»  de  la  Çhapeile-St- 
Florent. 

Noblleau  (Etienne),  né  à  Tours  vers  1467, 
et  plus  tard  gardien  du  couvent  des  Gordeliers 
de  Tours,  professa  pendant  quarante  ans  le  droit 
canon  en  l'Université  d'Angers,  où  il  mourut  Agé 
de  80  ans  en  1547.  —  On  a  de  lui  :  Opus  exi- 
m,ium ,  cui  serpenti  antiquo  nomen  est, 
divini  Verbi  declamatoribus  perutile,  m 
quo  de  septem  peccatis  capitalibua  et  vitiis, 
ex  illis  ortis,  copiose  ac  docte  tractatur 
(Lugd.,  1528,  Sim.  Vincent,  petit  in-8o  golh.). 

D.  Housseau,  t.  XXIll,  f.  96.  —  CataL  de  la  Biblioth. 
Tasehereau,  û'  904.  • 

IVoblerle  (la),  cl.,  c"*"  d'Ecouflant. 

Noblet  (Jean),  docteur-médecin,  Angers,  est 
dit  défunt  en  1618.  On  trouve  de  lui  dans  l'/tt- 
nerarium  Belgico  -  Gallicum  ,  d'Abraham 
Golnitz  (in-12,  1635,  p.  259).  les  inscriptions  en 
vers  latins  et  français,  qui  figuraient  gravées  sur 
marbre  à  l'entrée  du  théâtre  de  Doué.  Il  y  prend 
le  titre  de  Salvilocensis. 

rVobIctterie  (la),  mo°,  dans  le  bourg  de 
Soulaines,  vendu  nal^  sur  la  fabrique  le  4  mes- 
sidor an  IV. 

IVocean*  c»*  de  Fontaine-Guérin.  —  L^her- 
bergement  de  Noceau,  qui  est  vieil  etantien, 
que  Von  dit  qu'antérieurement  il  y  avoit 
pont'levis  à  douves;  et  y  a  un  estàng  appelle 
Guinebault  1445  (Aveu  d'Avrillé).  --  Il  n'en 
existe  plus  trace. 

!\'oché(Aen^,  docteur  et  professeur  en  théo- 
logie, Angers,  1632,  curé  de  St-Michcl-la-Palud  le 
4  juin  1635,  devient  en  1639  archiprètre  de  la 
Flèche  en  vertu  d'un  des  plus  célèbres  arrêts  Je 
la  jurisprudence  Angevine.  Il  résigne  sa  cure  le 
27  janvier  1612 

.l'ocio^ifo*.  —  V.  Noviolium. 

!%oellére  (la\  haro.,  c"«  d*Angrie.  —  Le 
herbergement  de  la  Nobletière  1392.  —  Ap- 
partenait à  la  famille  d'Andigné.  —  V.  le  Bois. 


NOE 


—  n  — 


NOE 


(U).  —  V.  2a  J^ouc. 

!Voel,  abbé  de  St-Nicolas  d'Angers,  1080-mai 

1096.  Qaelqnes  jours  avant  sa  mort,    le   pape 

Urbain  II  était  vena   consacrer   solennellement 

l'église  de  son  abbaye  reconstruite.  —  II  est  Tau- 

teiir   d'une  Histoire  des  miracles  de  saint 

Nicolas,  dont  la  Bibliot.  nat.  possède  le  BIss. 

incomplet  (n^  198.  fonds  St-Germain)  et  que  les 

auteurs  de  VHistoire  littéraire  et  d'antres  ont 

attribuée  à  Jobel,  abbé  de  la  Couture. 

Hauréau,  GaU.  Ch.,  col.  671-679.— ^}>/.  Litl.,  t.  XIII, 
p.  444. —  Rangeud,  Èist,  de  VUniv.  d'Angers,  p.  47. 

Norllet»  c«°  de  Pouancé  (9  kil.),  arrond.  de 
Segré  (21  kil.).  —  à  57  kil.  d'Angers.  —  Noelet 
1036-1056  (Cartul.  Sl-Aubin,  fol.  27  v«).  —  Noe- 
letum  1056-1060  (Ibid.,  fol.  51  v*)  —  Noile- 
tum  1060>1067  (Gart.  du  Ronc,  Rot.  3.  ch.  133). 
—  Noilet  1070-1080  (Arch.  d'Anj..  t  II,  p.  12). 
1117  (Cartul.  St-Nic,  p.  220).  —  Nuiletum 
1124-1143  {D.  Houss.,  XIII,  1509).  —  Noiele- 
tum  1177  (G  334.  f.  11).  —  Nouellet  1600, 
Xoyellet  1620.  Noellet  1600.  1620  (Et.-C.)  — 
Xoslet  ou  Noislet  et  Noelet  1783  (Fouillé).  — 
Au  centre  de  trois  petites  vallées  sinueuses,  entre 
Corobrée  (5  kil.)  à  l'E.  et  le  Tremblay  (7  k.  1/2) 
hVE.  et  au  S,  Vergonnes  (4  kil.)  au  N.,  Si- 
Michel -et-Ghan  vaux  (3  kil.  1/2)  à  rO.,  Armaillé 
.3  kil.  1/2)  au  N.-O. 

La  Verzée,  pénétrant  du  N.-O.,  reçoit  dès  l'en- 
trée le  ruisselet  de  la  Foi,  né  sur  la  commune, 
plus  loin  à  gauche  le  ruiss.  de  Grabotat,  avec  son 
affluent,  les  Mortiers,  et  à  droite  à  1,500  met.  à 
TE.  du  bourg,  la  petite  rivière  de  la  Nymphe, 
descendue  directement  de  l'O.  avec  ses  affluents, 
de  la  Pihalaie,  du  Bois-Bernicr  et  de  la  Hous- 
saudière,  accrue  du  ruisselet  de  la  Rivaudière 
qui  naît  sur  la  commune.  — >  Une  bande  extrême 
de  terrain  vers  N.  est  traversée  par  le  miss,  de 
Rolard. 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Picotaie  (6  mais., 
25  hab),  de  la  Pommetiére  (3  mais  ,  14  hab.),  de 
ta  Blésinière  (5  mais.,  14  hab).  de  l'Ecochar- 
diëre  (11  mais.,  39  hab.).  de  Carcran  (3  mais., 
18  hab.),  du  Bois- André  (10  mais.,  45  hab.).  de 
la  Huettaie  (4  mais.,  22  hab.).  de  la  Pihalaie 
>18  mais.,  63  hab.),  de  la  Granvière  (3  mais., 
17  hab.),  de  Hauny  (5  mais.,  20  hab.),  les  chat, 
de  la  Jaille  et  du  Bois-Bernier  et  53  fermes  ou 
écarts. 

Superficie  :  1,540  hect.  dont  4  hect.  en  bois. 

Population  :  169  f^ux,  770  hab.  en  1720- 
1726.  —  188  feux,  908  hab.  en  1788-1790.  — 
795  hab.  en  1831.  —  812  hab.  en  1841.  —  905  h. 
en  1851.  —  919  hab.  en  1856.  —  885  bah.  en 
1861.  —  903  hab.  en  1866.  —  983  hab.  en  1872, 
dont  193  hab.  (50  mais.,  60  mén.)  au  bourg,  — 
en  développement  constant  et  régulier. 

Deux  assemblées  }e  l«r  dimanche  d'août,  et 
le  dimanche  qui  suit  la  StMaimbeuf  (16  octobre), 
jour  autrefois  d'une  foire. 

Blés  et  bestiaux  ;  —  2  fours  à  chaux  dont  un 
construit  en  1825.  le  plus  ancien  du  canton  ;  — 
une  usine  sur  la  Verzée  ;  —  4  m*""  à  vent. 

Bureau  de  poste  de  Fouancé.  —  Perception 
de  Combrée. 


Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons^  cons- 
truite par  adjudication  du  25  août  1839  (arch. 
Dellôtre),  sur  un  terrain  acquis  en  vertu  d'une 
ordonnance  du  9  août  1838.  —  Ecole  de  filles 
(sœurs  de  Torfou). 

VEglise,  dédiée  à  St  Maimbeuf  (succursale, 
5  nivôse  an  XIII),  est  de  reconstruction  nouvelle. 
La  nef,  terminée  en  1873.  est  tout  entière  remplie 
par  des  bancs  en  menuiserie  brute  ;  dans  le  chœur, 
qui  date  de  1852,  trois  vitraux,  la  Vierge- 
Mère,  entre  St  Joseph  et  St  Maimbeuf;  dans 
une  des  deux  ailes  écourtées,  qui  forment  transept, 
une  vieille  statue  de  St  Sébastien  sur  un  autel. 

A  l'entrée  du  bourg,  vers  TE.  se  rencontre  a 
gauche  le  cimetière,  avec  petite  chapelle  an- 
cienne; —  un  peu  plus  loin,  avant  l'église,  la 
cure;  —  tout  au  sortir,  vers  l'O.,  dans  un  carre- 
four, chapelle  neuve  de  Carcran,  de  trois  tra- 
vées, style  gothique,  avec  petite  abside  basse,  à 
cinq  pans  coupés,  toit  en  dos  d'âne  et  cloche  - 
ton  d'ardoise. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  reconnue  sur  le 
territoire.  Le  vocable  de  St  Maimbeuf  pourrait 
faire  attribuer  une  haute  antiquité  à  la  paroisse. 

—  L'église,  dont  il  n'est  pas  fait  mention  avant 
le  zii«  s.,  est  de  celles  que  l'évèque  Geoffroy  la 
Mouche  dit  avoir  rachetées  à  force  de  peines  et 
de  frais  et  dont  il  attribua  en  1177  la  collation  à 
son  Chapitre. 

Curés  :  Thib.  Lecouvreur,  qui  résigne  en 
1469.  —  Jean  Uaraton,  maître  ès-arts,  18  avril 
1469.  —Mie.  Bellanger,  1600.  inhumé  le  3  août 
1614.  —  Julien  Alasneau,  installé  le  3  août 
1614.  t  le  27  mars  1642.  —  J.  Ménard,  août 
1643.  —  Pierre  de  Ballodes,  mars  1652.  f  le 
19  janvier  1666.  —  Jacq.  Gauvain,  juillet  1666. 

—  Mathieu  Guiltou,  1670,  f  le  18  mars  1684  Le 
chapitre  de  St-Maimbeuf  d'Angers  fit  don  à  sa 
paroisse,  le  18  décembre  1674  «  d'un  os  du  bras 
<E  du  saint,  appelé  l'os  du  coude  ».  —  Jacques 
Amelot,  avril  1684,  f  le  l*""  février  1701.  âgé  de 
55  ans  —  Pierre  Pichery,  15  mars  1701,  f  le 
28  juin  1718.  âgé  de  53  ans.  L'épidémie  de  1707  y 
fait  rage  ;  35  habitants  meurent  en  un  seul  jour. — 
Thibault,  juillet  1718,  septembre  1 730. —Morîn, 
septembre  1732. 11  ne  paraît  guère  avoir  fait  cas 
de  ses  paroissiens  qu'il  représente  comme  a  un 
a  peuple  glorieux,  médisant,  entesté,  méprisant, 
oc  sans  respect,  indépendant,  violent,  impudique, 
a  porté  à  la  vengeance  et  à  l'ivrognerie  »,  etc.  — 
R.  Besnard,  1741,  1768.  —  Bazin,  anc.  curé 
de  St-Michel-de-Ghaisnes,  janvier  1791.  —  Delé- 
glise,  élu  le  2  avril  1791 .  octobre  1792. 

Une  rente  do  100  liv.  fut  constituée  le  7  avril 
1772  par  dame  Marthe- Renée  Drouard,  veuve  de 
n.  h.  Louis  Giraud,  sieur  de  la  Houssaudière, 
pour  la  fondation  d'une  Ecole  gratuite  de  filles, 
tenue  au  bourg  par  une  sœur  de  charité,  à  la  no- 
mination do  l'évèque,  sur  la  présentation  de  la 
supérieure  de  l'hôpital  de  Pouancé. 

La  terre  forme  un  fief  constitué  dès  le  xii«  s. 
et  qui  donne  son  nom  à  une  famille  de  cheva- 
lerie, mais  il  est  réuni  dès  avant  le  xvi«  s.  à  la 
seigneurie  de  Combrée,  non  sans  contestation 
pourtant  du  comte  de  la  Bigeotière. 


NOI 


—  12  -^ 


NOI 


La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Gandé, 
de  rElectioQ  d'Angers,  du  District  de  Segré.  — 
Le  chemin  du  bourg  à  St-Michel-do-Ghaisnes 
divisait  les  ressorts  judiciaires,  attribuant  la 
partie  vers  l'église  à  Pouancé,  la  partie  vers  la 
cure  à  Candé,  cette  dernière  pour  les  Aides  rele- 
vant d'Angers,  et  l'autre  de  Châteaugontier. 

La  pauvreté  était  extrême  en  1789,  —  toute 
communication  de  bourg .  à  bourg  manquant, 
faute  do  chemins.  —  Les  débordements  surtout 
de  la  Nymphe  ruinaient  tout. 

Maires  :  Jean  Binet,  178f).  —  Charles  Guil 
lier,  fr  messidor  an  YIIL  —  Jean-Georges 
Auhry,  25  avril  1808.  —  Eugène  Veillon, 
35  mai  1821.  —  René  Guill.  Jallot,  20  août 
1830.  —  Franc.  Baslé,  !««•  octobre  1837,  démis- 
sionnaire en  1845.  —  Jacq.  Jallot,  15  décembre 
1846.  —  Fr.  Baslé,  15  octobre  1848.  —  Pierre 
Glairacq,  7  août  1855,  f  le  21  mars  1870.  — 
Pourrias,  avril  1870.  en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-eUL.  B Cahiers;  C  194  el  202;  6  334 et 706. 
— Arch.  comm.  El.-C.  -  Mss.  923.— D.  Chamard.  Vies  dfs 
Saints,  t.  I,  p.  331.— Pour  les  localités,  voir,  à  leur  article, 
la  Loge,  SeiUonSt  la  Motte-de-Seillons^  Bois^Bemier, 
la  Bachére,  Mauny,  la  Jaille,  etc. 

Xoeim  (les).  —  V.  les  Nouelles. 

Nœuds  (les),  f.,  c»*  de  Chazé-sur-Argos.  — 
La  Grande,  la  Petite-N.  (Cass.)  ;  —  f  ,  c"« 
du  Tremblay.  —  Les  Neux  (Cass  ). 

No^aerie  (la),  f.,  c"«  de  St-Ellier.  —  V.  la 
Daguerie. 

Noguette  (la),  f.,  c"«  do  St-Georges-sur-L. 

Noirale  (la),  f.,  c°*  d'Auuerse;  =  f..  c"«  de 
Breil.  —  Le  Noiras  (Cass.).  —  Vendue  nat^ 
sur  Pays-Lathan  le  21  floréal  an  III;  «  f.,  c°« 
de  Chigné.  —  La  mest.  de  la  Noueraye 
1469  (Chat,  de  Lorière).  —  Appartenait  au  col- 
lège de  la  Flèche  et  fut  vendue  nal*  te  4  ther- 
midor an  IV  ;  «=  f.,  €"•  deJarzé;  =  cl.,  c"«  de 
Ntuillé;  «»  m»"  b.,  c»«  du  Plessis  Gramm., 
tout  près  le  bourg.  —  Appartenait  en  1674  à 
Mich.  Le.sourd,  grefûer  en  chef  de  l'Election 
d'Angers  ;  —  c»«  de  Pontigné.  —  V.  2a  Motte  ; 
•»  m*»"  b.,  c"«  de  St'Lambert'du-L.,  dans  le 
bourg;  —  f,,  c"«  de  St- Martin- d*Arcé.  — 
Noeriacus  1133  (Arch.  d'A.,  t.  II,  p.  48;. 

Noiras  (le),  f.,  c»«  de  Mouliherne;  •-  (le 
Petit-),  f.,  c"«  de  Meigné-le-V. 

Noires  (les),  f.,  c"«  de  Cholet  —  Les  N.  ou 
Noyers  (Cass.).  —  Ane.  dépendance  du  couvent 
de  la  Haye  en  Mortagne.  vendue  nat*  le  7  fruc- 
tidor an  V. 

Nolrety  ham.,  c*>«  de  Ûauné, 

Noiretic,  vill.,  c^*  des  Alleuds. 

NoIreUe  (la),  f.,  c°«  d'Angers  N.-E.  ;  -»  f., 
c»«  de  Beaufort.  —  Noirette  (Cass.). 

Noiretles  (les),  el.,  c"*  de  Corzé. 

Noirle  (la),  cl.,  c»*  de  Daumeray. 

Nolrlevz*  f.,  c"«  de  Briolay,  —  Noereus, 
Matheus  de  N.  1212  (Pr.  de  Brissarthe,  ch.  or.). 
—  Ane.  fief  et  cbàtellenie  relevant  de  Briolay  et 
réunis  depuis  le  xvii*  s.  à  la  terre  de  Soucolles, 
avec  manoir  noble,  précédé  de  beaux  jardins 
en  terrasse,  et  chapelle  de  St- Joseph,  fondée  le 
29  novembre  1514  par  Pierre  Couasnon.  —  En 
est  sieur  René  de  Pincé  1616,  Pierre  Tréton  1650, 


Olivier  Tréton,  conseiller  au  Présidial,  f  le  16  août 
1655,  sa  veuve;  —  Renée  Gohin  1665,  —  Charles 
Boylesve  1688.  —  Le  logis  présente  encore  Taspoci 
d'un  hôtel  du  xviii*  s.;  —  la  chapelle  sert  de 
grange;  —  cl.,  c°«  d*Etriché.  —  Nucarii  1036- 
1056  (Pr.  de  Sceaux,  ch.  or.);  =  f.  et  m'"  à  veut, 
c*^*deJarzé. — Noircieux  (Et. -M.);  =  (le  Gratid, 
le  Petit-),  f.,  c"«  de  Jarzé.  —  Nucariolœ, 
Noerolœ  1060-1081  (Cart.  Sl-Aubin,  f.  87).  — 
Nueros  1080  circa  (Ibid,  f.  86).  —  Noereux, 
Noereaus,  Noierons  1260  (Chaloché,  1. 1).  — 
En  est  sieur  n.  h.  Julien  Pierre  1601. 

Nolrieux-le*Sauva^«  h.,  c°«  de  Jarzé.  — 
Noirieux  en  Petit-Bois  1654  (El.-C). 

Nolron,  f.,  c***  de  Mouliherne. 

Noiselette*  f.,  c"*  de  Montrevault. 

Nolzé  9  f. ,  c"«  de  Faveraie.  —  Loizé 
(Cass.).  —  Noisiacus  1091  (Livr.  Bl.,  f.  24^;  « 
f.,  c°«  du  May  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss. 
né  sur  la  C*®,  qui  traverse  Trémentines  et  se  jette 
dans  TEvre  ;  •—  950  met.  de  cours. 

Nolzé*  cht^t.,  c°*  de  Soulaines.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  relevant  directement  du  château  d'An- 
gers avec  tous  droits  suzerains  dans  l'église  parois- 
siale, droit  de  bans  de  vendange,  de  mesures  à  blé 
et  à  vin.  —  Le  château,  a  composé  de  maison  forte 
oc  avec  enceinte  close  à  douves  vives,  pont-levys, 
a  tours,  0  puissance  d'icelle  fortifyée  de  toutes 
oc  chouses  appartenantes  à  place  forte  b,  fut  recons- 
truit vers  le  milieu  du  xvi**.  La  chapelle,  «  toute 
a  bien  muraillée  à  l'entour  »,  servait  le  jour  du 
Sacre  de  principale  station  à  la  procession  pa- 
roissiale. —  La  terre  appartenait  en  1539  à  Tho- 
mas de  Clermont  pour  les  ^3,  à  Du  Bellay  pour 
un  tiers  ;  —  en  1600  à  Hardoutti  de  Clermont  en 
faveur  de  qui  le  roi  Henri  IV  l'érigea  en  cbàtel- 
lenie ;  mais  l'enregistrement  des  lettres  patentes 
souleva  de  longues  contestations  et  ne  fut  jamais 
obtenu  ;  aussi  le  titre  en  était-il  contesté  encore 
un  siècle  plus  tard.  —  François  de  Clermont  la 
vendit  le  9  septembre  1648  à  Emmanuel  Leroux 
de  la  Roche  des  Aubiers  et  elle  fut  adjugée  par 
décret  judiciaire  en  1688  à  François  La  Forêt  d'Ar- 
maillé.  Un  arrêt  du  17  mars  1708  contraignit  le 
seigneur  du  fief  k  régler  la  mesure  sur  l'étalon 
royal  d'Angers.  —  En  est  dame  en  1754,  1766, 
Thérè.se-Perrine  de  la  Forêt  d'Armaillé,  épouse 
de  Hyacinthe  de  la  Corbière  de  Juvigné.  —  En 
1755  le  château  fut  en  partie  rebâti  par  Th.  Mo- 
reau,  charpentier  des  Ponts -de-Cé,  et  Louis  Boi- 
sard,  maçon  d'Angers,  et  incendié  en  1793.  — 
Il  est  aujourd'hui  restauré  avec  couronnement  et 
girandoles  et  appartenait  il  y  a  vingt  ans  à  la 
famille  Marie,  originaire  du  Maine,  dont  le  nom 
porté  par  le  maire  de  Soulaines  de  1830  à  1858, 
s'est  éteint,  dit-on,  récemment  avec  son  fils, 
commissaire  priseur  d'Angers.  Elle  portait  émar- 
gent à  trois  couronnes  d'épines  entrelacées 
Vune  dans  Vautre,  à  la  bordure  crénelée  de 
gueules. 

Noizé  (le  Grand-),  f.,  c»«  de  Tigné.  —  Don- 
nait son  nom  à  un  petit  fiof,  relevant  de  Flincs 
et  appartenant  à  Jar<]ues  de  Pontlevoy,  prêtre,  en 
1539  (C  106,  f.  333);  -»  (le  Petit),  vill,  c"«  de 
Tigné. 


Non 


-  13  — 


NOU 


3{oIzilleri«  (la)«  f ,  c"*  de  la  Renaudière; 
=  f.,  €••  du  FuiUt. 

rVolx7,f.,c"«de  Mazières.  —  Noisié (fieei,). 

^•Iléret  c!.,  c»«  de  Marcé. 

KollT«e  (le).  c»«  de  Chaudefonda,  —  Vignes 
en  Olivet  1480.  —  Vétang  d'Olivet  1490 
(E  724  —  630).  —  Bois  taillis  comprenant  en 
1190,  Dn  quartier. 

Kombârdrles  (les),  carrefour,  c°«  de  Cer- 
nu88on,  sur  le  chemin  de  Montilliers  au  Puits- 
Rangeard. 

KomlMialt  (le  Petit-)*  f.,  c°«  du  Fief-Sau- 
vin,  —  relevait  de  Bobardy  ;  —  en  est  sieur  Jean 
Pantin  1458  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui 
y  natc  et  se  jette  dans  le  miss,  de  la  Porchetière, 
après  750  met.  de  cours;  »  (le  Grand-),  ham., 
c"«  do  Fief'Sauvin.  —  C'est  le  centre  de  la 
villa  gallo-romaine  dont  j'ai  décrit  les  fouilles, 
t.  II,  p.  149. 

^ombretlére  (la),  f.,  c°«  de  Ckolet. 

T^'ombrenll  (le  Grand-),  f.,  (•"•  de  St-Georges- 
s.'Loire.  —  En  est  sieur  Pierre  Duisseau,  avocat, 
1567.  n.  h.  Nie.  de  la  Marqueraie  1598.  — 
A  100  pas  dn  logis,  qui  garde  des  restes  d'archi- 
tecture dn  XV*  s.  et  un  pignon  du  xvii*,  on 
appelle  le  Vieux  château  une  motte  féodale  de 
âU  pieds  de  hauteur  sur  40  met.  de  diamètre  an 
sommet,  avec  enceinte  de  douves,  larges  de  4  à 
5  met.,  comblées  sur  un  point  seulement;  «-  (le 
Petit-),  f.,  c»»  de  St-Georges-s.-L. 

rVommerie  (la),  f.,  c»«  de  Cholet,  anc.  dé- 
pendance dn  prieuré  de  la  Haie  en  St-Christophe- 
dn-Boi^,  acquise  par  Lebacle  d'Argenleuil  et  re- 
vendue nal*  sur  lui  le  17  floréal  an  VI. 

KoBCMllerles  (les),  h.,  c"«  de  Gonnord.  — 
En  est  sieur  Jean  Gurie,  mari  de  Renée  Chabot. 
1617, 16*23. 

rVoachu  (les),  f.,  c»«  de  Cherré. 

Kongnie  (la),  f..  c»«  de  la  Plaine. 

^'onnalns  (les),  cl.,  c"»  du  Champ.  —  No- 
nain  (Cass.X  —  La  grange  dlmeresse  dn  prieuré 
du  Latay  y  existait,  qui  fut  détruite  pendant  la 
Révolution,  —  et  peut-être  aussi  y  faut-il  soup- 
çonner qaelque  agglomération  antérieure,  dont 
témoignent  les  tombes  du  plateau  de  la  Grouas, 
V.  ce  mot, 

Konaerie  (la),  f.,  c»«  de  Maulévrier. 

Koanes  (les),  cl.,  c»*  de  Villebemier.  — 
Les  Monnes  (C.  C).  —  La  charrue  y  a  mis  à 
jour  vers  1860,  à  1,500  met.  environ  et  au  N.  de 
la  levée,  une  très-imporiante  substruction  en  belles 
et  très-grandes  pierres,  taillées  avec  un  soin  et 
une  rectitude  inusités  aujourd'hui  et  décorées  de 
moulures  et  de  refouillements  d'une  eiécution 
parfaite.  —  Ces  ruines,  d'un  plan  mal  déterminé, 
couvraient  environ  100  met.  de  terrain,  où  se 
sont  trouvées  en  abondance  les  tuiles  et  les  briques 
romaines,  quelques-unes  de  fabrication  particu- 
lièrement soignée  et  de  dimension  extraordi- 
naire. Ce  point  est  an-dessus  de  Tétiage,  —  et 
devait  par  conséquent  être  protégé  par  une  levée. 

NouUére  (la),  f.,  c"*  de  Chantoceaux. 

KonUe  (la),  f.,  c^  de  la  Potherie, 

Noratoléve  (la),  f.,  c>«  de  Parce.  —  La 
éVouratfcrîc  zvi-sTii«  $•  -*  Sa  est  sieur  Jaeq. 


Barillean  1497,  Jacq.  de  Perrouin,  écnyer,  1626. 

Norn^eTavy  ham,,  c«^«  du  Toureil.  —  Or- 

deacea  Vallis  1090  (Cart.  St-Maur,  ch.  9-10). 

—  Orgeoaus  l!i83  (H  St  Maur,  Reg.  N).  — 
Norgevault  (Cas^.). 

JTofmaitrf,  évéque.  —  V.  Doué  {N.  de), 

IWormand  (Olivier),  docteur  en  médecine, 
épouse  à  Longue  le  27  juin  1690  Gabrielle  Bérard. 
Il  résidait  à  cette  date  à  Baugé  et  en  1694  à 
Saumur.  =  {René),  fils  sans  doute  du  précédent, 
docteur-médecin  à  Baugé  1783-1736,  mari  de 
Marie  Bataille,  1760. 

Normandeav»  m'"  à  eau,  c°*  de  la  itenau- 
dière,  sur  la  Moine,  et  m*°  à  vent.  Près  de  ce 
dernier  un  peulvan  glt  couché  à  terre. 

IVormanderie  (la),  cl.,  c"*  de  Lasse. 

Normandlère  Ua)i  f.i  c»«  6*Andigné;  ■- 
usine,  c^*  de  Geste,  sur  la  Sanguèze  ;  »  c"*  de 
Gonnord.  —  Vinea  de  Normanderia  1040- 
1050  (Livr.  Bl.,  f.  12).  —  Terra  de  Norman- 
disca  1055-1070  (Ibid.  f.  18).  —  Un  petit  lieu 
nommé  la  Normahdière  1540  (C  106,  f.  287). 

—  En  est  sieur  Guill.  Du  boys  d'Argon  ne  1540, 
Pierre  Blouin,  1680,  qui  meurt  à  Angers  à  l'au- 
berge des  Trois-Mores  en  1687  ;  —  aux  Cossé- 
Brissac  au  iviii*  s.,  sur  qui  elle  est  vendue  nal' 
le  9  vendémiaire  an  Y. 

Nornaandlères  (les),  c"«  de  Gennes,  anc. 
fief  avec  hébergement  sur  le  chemin  d'Avort, 
détruit  en  1635  par  Urbain  de  Maillé,  pour 
agrandir  le  fief  des  Roches» 

Normerle  (la),  f.,  c"»  du  Tremblay,  anc. 
dépendance  du  Temple  de  Bouille,  vendue  uai*  le 
2  vendémiaire  an  V. 

rVorvao  (la),  prés,  c"«  de  St-Sulpice-sur-L. 

Xoë^Qwaeem.  —  V.  Noue-Grasse. 

Nostre-Dame  (Frère  Jean  de) ,  peintre, 
décore  le  grand  autel  de  Sl-Pierre  de  Saumur, 
en  1658. 

Notre-Dame  y  m«"  b.  ,  près  le  bourg  du 
Plessis-Grammoire,  avec  tourelle  octogonale 
d'escalier,  la  porte  surmontée  d'une  Vierge  et  de 
l'inscription  :  Ave,  regina  cœli.  —  Entre  les 
fenêtres  à  pilastres,  chapiteaux  fleuris  et  me- 
neaux, se  lit  sur  un  cartouche  enguirlandé  la 
date  1644.  —  On  l'appelle  aussi  les  Perrières. 

ilotf«"e«Danie*if*iifleMfOMyV.^nençon;  — 
dem'Maugem^y .  lesMaugesi—de^iomHoehem 
Xoitfe,  Y.  Roche-Noire;  —  «le-ReeoM/bWy 
Y.  la  Gilbertière  ;  —  de»'ChawMpm,  Y.  t.  I, 
p.  103;  —  <lw«CJbeMe,  Y.  Pontpoire,  etc. 

Noveinière  (la),  f.,c*^*  de  Contigné. 

Noue  (la),  f.,  c*  de  Baugé;  -»  f.,  c"«  de 
Bécon ,' 'm  f.,  c"«  de  Brain-sur-All. ;  —  f., 
c"«  de  Brissarthe.  —  Viventius,  Salômon  de 
Noa  XII»  s.  (2«  Carlul.  St-Serge,  p.  151).  —  En 
est  sieur  Jacques  Yéron,  mari  de  Julienne  Bon- 
naud,  1657  ;  —  c"«  de  la  Salle-et-Chap.-Aubry. 

—  Le  tenancier  devait  à  Bohardy  chaque  année  un 
cheval  de  service  et  a  une  course  de  connilz  en  la 
«c  garenne  v  1458  ;  »  ham.,  c°*  de  Cléré.  —  La 
NoueFiloche  (Cass.).  —La  Noe  Filloche  1586, 
la  Noue  Philoche  1675  (G  cure  Passavant)  ;  ^ 
ham.,  c***  de  Corzé.  —  En  est  sieur  Arthns  de 
Ghérité,  chevalier,  mari  d'Isabelle  d'AIlongoy. 


NOU 


—  H  — 


NOU 


Leur  nom  Ggare  sur  la  cloche  des  anciens  Rêcol- 
lets  de  Beauforl  (1678),  conservée  à  la  mairie  : 

—  m»"  b.  et  f.,  c"«  de  Denée.  —  En  est  sieur 
n.  h.  Pierre  Leioyer,  mari  de  Jeanne  Cornilleau, 
1604;  —  plus  tard  la  famille  Grimaudet  de 
Rochebouet.  et  par  acquêt  M.  Pompier;  —  au- 
jourd'hui Tavocat  Jnbien,  son  gendre;  —  ., 
c°*  de  Dénezé'SOuS'le-Lude  (Et.-M.  etCass.); 
=  f.,  c"«  d*Etriché\  —  f,  c"«  de  Faye\  -. 
t.,  c"«  de  GreZ'Neuv.  —  Ane.  maison  noble, 
dont  est  sieur  Franc.  Lerat ,  avocat  et  ban- 
quier à  Angers,  1678;  —  n.  h.  Jean  Lerat, 
avocat,  1709,  gendre  de  Franc.  Gupif  ;  «  f..  c"« 
de  V Hôtellerie- de- F.  ;  —  f.,  c"  de  Loire  — 
En  est  sieur  Louis  Serein,  mari  d'Henrietie  Ga- 
bory,  1660,  dont  la  fille  épouse  le  7  mai  1675 
Brillet  du  Gué  ;  —  Phil.  SicauU,  chevalier,  qui 
épouse  le  21  décembre  1716  Renée  Bradasne;  » 
vill.,  c"«  de  Longue.  —  En  est  sieur  René  Pou- 
pard,  notaire  royal,  1675  ;  -»  teinturerie,  c°«  de 
Louvaines,  dans  le  vill.  de  la  JaiUette  ;  «  f , 
c"«  de  Mazé,  —  En  est  dame  Renée  Dagouet, 
1655,  veuve  de  Franc.  Gollin  ;  —  en  est  sieur 
Michel  Oodin,  f  le  28  mars  1712,  dont  le  fils 
avait  eu  pour  parrain  Gaspard  de  Gontades  en 
1689,  et  la  fille,  messire  Anne  de  Bretagne,  sire 
de  Lannion,  comte  de  Maleslroit  (1698)  ;  «  viU., 
c"*  de  Morannes.  —  M"«  Boylesve  de  Soucelles 
y  possédait  une  métairie,  vendue  nal^  le  16  mes- 
sidor an  IV;  —  f.,  c»*  de  Parçay;  — .  ham.,  c»« 
de  la  Pèlerine.  —  Appartenait  à  René  de  Maillé 
en  1471,  qui  obtint  congé  du  duc  d'Anjou  d'y 
établir  un  étang,  sous  la  charge  de  la  redevance 
annuelle  d'un  collier  de  lévrier  en  cuir  ronge  ;  -■ 
f.,  c»«  de  la  Potherie;  —  f. ,  c»«  de  JRou-Af areon. 

—  En  est  dame  Anne  Lebeof  1635;  -»  f..  c"*  de 
St-Chnatophe-la-C.  :  -^  h.,  c"«  do  StCrépin. 

—  La  Noue  Beauchesne  1731.  —  La  Noue 
Hoquet  iTH  (Et.-G).  —  Anr.  maison  noble,  dont 
est  dame  Maris  de  la  Tribouille,  morte  âgée  de 
85  ans.  le  26  mai  1722.  —  En  est  sieur  Joseph 
de  Regnon  de  la  Gautronnière,  che\  aller,  1724, 
1742,  —  Rémy  Glémot  de  la  Nicolière,  sénéchal 
de  Beaupréau,  mari  d'Elisabeth  du  Ponet,  1751, 
qui  y  meurt  en  1777. 

Noue  (la),  f.,  c"*  de  Ste-Gemmes-d^A.;  — 
f.,  c™*  de  St-Silvin.  —  Le  fyé  et  êeigneurie  de 
la  Noue  autrement  le  fyé  de  Précigné  1510. 

—  Le  fief  et  seigneurie  de  la  N.  autrement 
dit  Précigné,  qui  se  estend  en  ung  quartier 
du  pays  de  la  paroisse  de  St-SUvin,  appelé 
Précigné  1511.  —  Le  lieu  seigneurial  et 
closerie  de  la  Noe  1554  (Chap.  St-Laud  d'A.). 
— -  Ane.  terre  et  maison  noble,  formant  depuis  le 
XII*  s.  le  temporel  primitif  de  la  chapellenie  de 
la  Noe  desservie  en  l'église  de  St-Laud  d'Angers; 

—  en  dépendaient  censivement  le  lieu  et  seigneu- 
rie des  Gastez,  la  Croiser ie.  la  Salle- St- Aubin  et 
la  Planche -Piau  ;  —  est  vendue  nat^  sur  le  Cha- 
pitre StLand  d'Angers,  le  33  mars  1791  ;  ■■  f., 
c"  de  St-Sauneur-de-Flée  ;  —  cL,c"  de  Ser- 
maiêe  ;  —  f.,  e"«  de  Souxay, 

I^oae  (la),  c"«  de  rrétajré.  —  Ane.  ardoisière, 
ouverte  en  1602  sur  on  petit  pré  dépendant  de 
la  closerifl  de  rOisoaaiérc.  L'Uôtel-OieOt  qui  eu 


était  propriétaire,  l'arreuta  le  2  mat  de  cette 
année  à  Jean  Frogier  et  P.  Aveline,  marchands, 
Jean  Plollin  et  Daniel  Daviau ,  perrayeurs . 
moyennant  une  rente  annuelle  de  5  écns,  qui  devait 
tomber  amortie,  dès  qu'ils  auraient  «  découvert 
«  à  leurs  propres  coûts  et  dépens  une  pcrrière 
c  pour  faire  ardoise  b.  Cette  rente  était  remplacée 
dès  1605  par  un  forestage  du  12^  millier,  affermé 
140  1.,  —  et  en  1610,  200  1.  —  Mais  deu\  chutes 
considérables  en  janvier  et  février  1628  ruinèrent 
les  travaux.  —Un  procès- verbal  de  1652  constate 
que  le  fonds  est  non-seulement  abandonné  mais 
noyé  depuis  longtemps.  —  Il  fut  acquis  à  peu  de 
frais  vers  le  commencement  du  xviii*  s.  par  une 
société  nouvelle  qui  l'avait  poussé  en  1739  à  sa 
15'  foncée;  mais  les  bonnes  veines  de  pierre 
étaient  perdnes.  L'entreprise  se  trouvait  des 
1743  en  avance  de  plus  de  180,000  1.  et  payait  à 
peine  la  dépense  courante.  Elle  lut  abandonnée 
en  1745  avec  une  perte  nette  de  150,000  1.  pour 
les  associés,  Baralery,  Maugars,  Galpin,  Beau- 
jonan,  Heurlelou  et  Bedanne;  mais  Galpin  et  Heur- 
telou,  avec  un  sieur  Macé,  reprirent  l'œuvre, 
en  ouvrant  tout  à  côté  des  foncées  nouvelles, 
sur  le  terrain  d'une  mai<;on  voisine,  que  bornaient 
les  anciens  fonds  et  les  vidanges.  La  chance 
pourtant  leur  revint.  L'exploitation  comptait 
23  foncées  en  1787,  ouvertes  en  forme  de  creuset 
carré,  sur  un  diamètre  au  sommet  de  150  pieds. 
Elle  servait  de  modèle  pour  l'organisation  du 
travail  et  de  la  surveillance,  l'économie,  la  dis- 
position dea  machines.  Un  moulin  à  vent  venait 
d'y  être  établi  pour  pomper  les  eaux  et  empêcher 
les  infiltrations.  Malheureusement  elle  touchait 
alors  à  sa  fin,  —  et  quelques  années  plus  tard  il 
n'est  plus  question  d'elle. 

IVove  (la),  f.,  c"«  de  Vernantes;  «  cl.,  c"« 
du  Vieil-Daugé.  —  Le  lieu,  terres,  mestaerie 
de  la  N.  1459  (E  534). 

IVone  (la  Basse-),  h  ,  c"«  de  Comhrée  ;  •  Ja 
Grande-),  cl.,  c»«  de  Bouzillé;  —  f.,  c»«  de  Châ- 
telais.  —  Ane.  domaine  de  l'abb.  de  Pontron,  au- 
trefois avec  chapelle,  dont  la  maison  portait  écrit 
au  pignon  :  Pax  huic  domui  1571  ;  elle  a  été 
récemment  reconstruite  ;  —  f. ,  C^*  du  May.  —  La 
Noue  Augeard  1676  (Et-G  ).  —  Ane.  m»"  noble, 
dont  est  sieur  Marc  Sicard,  gentilhomme  ordi- 
naire et  valet  de  chambre  du  roi.  1668,  qui  réside 
au  Bois-des-Boi.s,  sur  les  Aubiers;  mais  sa  fa- 
mille demeure  à  la  Noue  ;  —  sa  femme  Marie  Gué- 
niveau  est  inhumée  le  9  mars  1695  à  St-Lambert- 
des-Levées;  —  Joseph  BériUult  du  Coudray  en 
1776  ;  —  d'Andigné  1790,  sur  qui  elle  est  vendue 
nat*  le  17  germinal  an  VI;  —  vill.,  c"*  du 
Ménil;  —  f.,  c"«  de  Pouancé;  —  f..  c»»  de 
St'Léger-du-May  ;  —  f.,  c"«  de  Tilliers;  — 
f.,  c°«  d*Yxemay\  —  ^a  Haute-),  f.,  €"•  de 
Cambrée]  —  m*»  à  eau,  c»*  de  Chavagnes, 
près  Mille,  1548,  aujourd'hui  détruit;  —  (la 
Petite-),  cl.,  f.,  c"  de  Bougillé;  —  f.,  c««  de 
J allais  ;  —  f.,  c»«  de  la  Plaine  ;  —  f.,  c"  de 
Pouancé;  —  cl.,  c»«  de  St-Martin-d'Arcé] 
—  cl.,  c"  de  Tilliers. 

Xome  (...,  de  La).  -*  V.  Delanoué, 

Kooe  {Jcann$  de  La;,  nH  4  Saumur  en 


NOO 


—  43  — 


NOU 


1666,  conlÎDiui,  après  la  mort  de  ses  parents  leur 
petit  commerce,  dévote  à  la  fois  et  coquette,  âpre 
an  gaio,  dure  aux  pauvres,  jusqu'au  jour,  où 
toochée  par  quelques  bonnes  paroles  d'un  prêtre 
et  d*ane  mendiante,  elle  céda  aux  bons  instincts 
de  son  cœur  et  se  mit  à  la  recherche  des  misé- 
rables qui  abondaient  autour  d'elie.  Sa  demeure 
dfYÎnt  dès  1693  «  la  maison  de  la  Providence  », 
DD  refuge  et  un  foyer,  où  se  distribuaient  à  pleines 
mains  le  pain  et  les  vôtement<«,  autant  qu'y  pou- 
?aieDtsofère  ses  petits  revenus,  bientôt  épuisés,  et 
qny  fournissait  à  grand*peine  la  charité  publique, 
importunée  de  ses  requêtes.  Dès  1702  elle  avait 
recaeilli  à  sa  porte  dans  le  coteau  12  orphelines 
•pand  le  15  septembre  le  ^^otean  s'éboula  sur 
elles  en  écrasant  onze  maisons  voisines,  parmi 
lesquelles  celle  de  la  bienfaitrice.  Dans  sa  détresse 
DouTelle,  elle  eut  au  moins  la  joie  de  retirer  les 
enfants  sains  et  saufs  des  ruines.  Repoussée  des 
écuries  de  l'Oratoire  et  de  divers  abris  improvisés, 
elle  s'installa  enfin,  moyennant  un  loyer  exorbi- 
tant, dans  le  logis  de  la  Fontaine,  raillée  par  les 
riches  et  trouvant  pour  secourir  les  misères,  qui 
lai  affluaient  de  toutes  parts,  des  secours  abondants 
aux  mains  surtout  du  petit  peuple  et  des  arti- 
sans. Jusqu'en  1703  elle  n'eut  d'aide  auprès  d'elle 
qae  sa  nièce.  Elle  accepta  cette  année  une  com- 
pagne nouvelle,  une  autre  Tannée  suivante,  et  le 
S6  juillet  1604  constitua  avec  elles  une  commu- 
nauté de  servantes  des  pauvres  de  la  Providence 
de  Saumnr,  soas  le  titre  de  Ste-4nne,  avec  un 
habit  particulier  :  robe  et  tablier  de  serge 
bleuâtre,  coiffe  et  fîchu  de  mousseline  unie,  voile 
noir,  rosaire  à  la  ceinture,  cruciQx  de  cuivre  sur 
ODe  croi\  de  bois  noir  attachée  au  sein  gauche.  Un 
décret  épis^copal  du  29  septembre  1709  reconnut  la 
nouvelle  communauté,  alors  composée  de  9  reli- 
{tieuses;  mais  le  Parlemeat  refusa  d'enregistrer 
les  lettres  patentes  de  1713  qui  constituaient  la 
maison  en  hôpital  général.  En  1716  Tétablisse- 
Dent  put  s'installer  dans  le  vaste  hôtel  des 
Trois- Anges,  don  du  chevalier  de  Vallière,  mais 
qni  devait  bientôt  devenir  insuffisant  et  d'où 
partaient  déjà  de  petites  colonies  de  religieuses 
pour  le  Berry,  la  Bretagne,  la  Touraine.  Jeanne, 
—  en  religion  sœur  de  la  Croix,  quoique 
lé  peuple  continuât  de  la  nommer  sceur  de 
la  Noue,  —  mourut  non  le  16  août,  comme 
s'en  transmet  la  tradition,  —  mais  le  21  août 
1736.  et  fut  inhumée  le  22  dans  la  chapelle  de  la 
maison,  «  âgée  de  72  ans,  première  supérieure 
«  et  institutrice  des  Sœurs  de  la  Providence  », 
dit  l'acte  de  sépulture  que  j'ai  sous  les  yeux. 
Transférés  le  16  août  1796  dans  l'église  de  Notre- 
Dame  des  Ardilliers,  ses  restes  ont  été  déposés  le 
16  août  1837  dans  un  caveau  sous  la  chapelle  qui 
sert  de  chœur  aux  religieuses,  comme  Ty  indique 
aoe  inscription  sur  marbre  blanc.  Plusieurs  de 
ses  portraits  sont  conservés  dans  la  maison.  L'un 
<i'eax  a  été  gravé  au  burin  ;  -^  un  autre  lilho- 
iraphié,  avec  la  légende  :  Rendant  service  à 
tout  le  monde,  mais,  s'il  faut  choisir,  préfé- 
rant les  pauvres,  Son  Ordr«,  qui  comptait  à  sa 
mort  9  saccursalesi  possède  Aujourd'hui  61  ôta* 
blisseiQimi  répartis  daas  13  déparlemenu. 


Le  25  février  1743,  Marie  L*Aigle,  supérieure 
de  la  Providence,  traita  avec  l'imprimeur  Dubé, 
d'Angers,  pour  l'impression,  à  2,000  e.\emplaires, 
d'un  travail  qui  parut  dans  l'année  même,  sous 
ce  titre  :  Discours  sur  la  vie  et  les  vertus  de 
la  vénérable  sœur  Jeanne  Delanoue. . .  dé- 
cédée le  iô  août  1736,  en  odeur  de  sainteté 
(Angers.  Louis  Dubé,  1743,  in -12).  Il  a  pour 
auteur  Tabbé  Céver,  aumônier  des  Calvairiennes 
de  Chinon.  —  L'abbé  Macé,  V.  ce  nom,  aumô- 
nier de  la  Providence,  a  donné  une  Vie  nou- 
velle de  Jeanne  D  (Saumur,  Godet.  1845)  qui, 
comme  la  précédente,  est  devenue  très-rare.  La 
maison-mère  conserve  aussi  de  lui  un  poème  Mss. 
en  vers  sur  la  fondatrice. 

IVoae  {Martin  de  La),  maître  es  arts,  pro- 
fesseur d'arithmétique  en  l'Université  d'Angers, 
né  à  Tours  en  1626,  mort  en  1696  à  Angers,  — 
où  je  le  trouve  dès  1661  résidant  rue  St-Laud  et 
qualifié  dV escrivain  »,  —a  publié  L'Art  de  vé- 
rifier, où  sont  enseignés  les  véritables  moyens 
de  découvrir  la  fausseté  des  écritures 
(Nantes,  1682,  in-8»)  ;  —  VArithméHque  abré- 
gée (Angers.  1668,  in-8o);  —  Les  Œuvres 
secondes  de  Varithmétique  abrégée  ...  où 
la  théorie  est  si  intelligible  .  • ,  que  Von  peut, 
sans  autre  moyen,  s'avancer  en  la  perfec  • 
tion  de  cette  science  (Nantes,  Séb.  Doriou,  1671, 
in  4°). 

Nioae-Aadli^er(la),  f.,  c««  d'Armaillé. 

Nove-Baehelof  (la),  f.,  c"«  de  Chazé-sur- 
Argos,  —  Ane.  maison  noble  relevant  de  Val- 
lières  en  Loire  ;  —  en  est  sieur  Olivier  Guyet 
1539 ,  n.  h.  Charles  Pierres  1586 ,  Georges 
Erasme  de  Contades  1753  ;  —  donne  son  nom  à 
un  ruiss.  qui  s'y  jette  dans  l'Argos;  —  2,800  m. 
de  cours. 

IVouc-Baudon  (la),  f.,  c"«  du  Longeron.  — 
UAne  Badin  ;Et.-M.  et  Cad). 

Noiic-Blanche  (la),  cl.,  c"  de  St-Sauveur- 
de-Lqnd.  ;  —  f.,  c»«  de  Vauchrétien  —  La 
première  construction  en  fut  faite  par  Robert  de 
Conques^ac,  prêtre,  vers  1450. 

rVoac-Bodln  (la),  f.,  c»«  de  Jallais. 

IWoue-Covpeaa  (la),  f.,  c»«  de  St-Sauveur* 
de-Landemont. 

Kooe-Gasnler  (la),  f.,  c»«  de  Marigné.  — 
En  est  sieur  Pierre  Des  Rues  1507.  Chartes  de 
Chérilé  1654  (Mss.  917.  f.  70),  Pierre-Victor  do 
Rougé  1712  (E  774). 

Ntone-Glroox  (la),  ham.,  c»«  du  Puiset-D. 

IVoue-Godet  (la),  f.,  c»«  de  Grez-Keuv. 

IVoae*^rasse  (la),  f.,  c»«  du  Louroux-Béc. 

—  Nos  Grâces  (Rect.  et  C.  C).  —  Dépendance 
du  domaine  de  la  baronnie  de  Bécon  1563 
(E  109). 

Nîoae«Grolay  (la),  f.,  c"»  de  Mazé,  —  Ane. 
domaine  des  Hospitalières  de  Baugé,  vendu  nat^ 
le  7  mars  1793. 

Kooe-Grolleau  (la),  f..  c"  de  Tigné.  — 
La  Noue  (Cass.).  —  La  N.  Gressol  (Et. -M.). 

—  A  n.  h.  Camille  de  Fesques  1598. 
rVoae-Haate  (la),  f..  c««  d'Armaillé. 
Noae^arry  (la),  cl.,  c»«  de  Champigné, 
Noae«daal«|]|  (U),  /«,  c"«  de   Jallaiê^ 


Xou 


—  16  — 


NOU 


—  En  est  sieor  d.  li.  Franc.  Chapperon  1530 

(C  105,  f .  39). 

Novelle  (la),  f.,  c»»  de  StFlorent-le-V. 

Nooelles  (les),  cl.,  c°«  de  Bouziîlé;  =  f.,  c»« 
de  Chantoceaux;  —  m»"  b.  et  f.,  c»«  de  Faye. 

—  Les  Noih  (Cass.).  —  Les  Nouelles  1577, 

—  la  maison  seigneuriale  des  N.  1709.  — 
Les  Noels  (Rec^).  —  En  est  sieur  Berthelol 
Mesnier  1478,  1512,  El.  Gohier  1589,  Gabr. 
Brillet  1594,  1633,  Ch.  do  Laurens,  anc.  pré- 
sident en  TElection  de  Montreuil-Bellay,  1635, 
1656,  par  acquêt  Gabr.  Philipeau  1659,  Louis 
Joubert,  mari  de  Perrine  Phil.,  1709,  Deniau 
174Î,  1766  (Note  RaimbauU)  ;  —  f  ,  c»»  de  Ste- 
GemmeS'Sur-L.  —  Clausaria  des  Nouelles 
prope  les  Castelliers  xiii*  s.  (St-Maimbeuf).  — 

Vinee  que  vulgariter  nuncupantur  le  Noeles 
1265  (H.-D.  B  31).  —  Les  Noels  (Rec»).  — 
Vendu  par  Marthe  Delmur  à  Jos. -Franc.  Boy- 
lesve,  sienr  de  Beligau,  le  16  juillet  1731,  qui 
cède  en  novembre  à  Jean  Baralery. 

IV'oae-Marie  (la),  cl.,  c°*  de  Noyant-sous- 
le-Lude. 

No«e-niolre  (la),  f  ,  c"«  de  Chanteloup. 

Noue-Bénier  (la),  cl.,  c°«  de  St-Augustin- 
des-B.,  dépendance  du  domaine  de  la  baronnie 
de  Bécon  1563  (E  139). 

IV^ove-Robin  (la),  cl.,  c^^deNoellet,  dépen- 
dance en  1778  de  la  terre  de  la  iaille  (E  1143). 

Noae-Roehe,  f.,  c"«  de  St-Hilaire-du-B. 

—  Le  lieu,  met.,  etc,  des  Noues-Roches  1577 
(Pr.  du  Coudray-M.).  —  Nouroche  (Cass.).  — 
Nos-Roches  (Recl.). 

I^'oae-Ronde  (la),  f.,  c°*  de  Chaudefonds. 

—  Vignes  à  la  Noe  Ronde  sous  le  Deffays 
1495  (E  624)  ;  —  f.  et  m'»,  c»«  de  Coron.  —  La 
Roue  Ronde  (C.  G.).  —  La  Mouronde  (Recl*); 

—  f.,  c"«  de  Morannes. 
IVoae*Rousse,  f.,  c^^  de  Chemillé. 
IVove-Rozé  (la),  ham.,  c"*  de  Murs. 
Koues  (les),  f.,  c"«  d'Andrezé.—Au  carrefour 

s'élève  encore  la  base  d*une  croi^,  —  avec  la  date 
1758  et  les  lellres  P.  CHUP.  DA.  LAI.  P.  D., 

—  qu'on  prétend  avoir  été  plantée  sur  la  place  où 
aurait  été  tué  le  fils  d'un  seigneur  des  Haies- 
Gasselin  par  un  de  ses  fermiers  nommé  Chupin,  à 
qui  il  avait  tenté  de  faire  peur  en  se  déguisant 
en  loup-garou,  le  jour  de  la  St*Martin  ;  -•  f.,  c"* 
fïAorillét  anc.  domaine  de  l'Université  d'An- 
gers ;  —  f.,  c<*«  de  Beaucouzé.  —  Y  demeurait 
et  y  mourut  le  10  juin  1619  Jean  Lebossé,  com- 
missaire de  l'artillerie  du  roi  ;  —  après  lui  elle 
était  advenue,  en  passant  par  les  familles  Chevreul, 
Gaultier,  Galernault,  notaire,  Gasté,  avocat,  au 
curé  de  St-Laud,  Uuchelou.  en  1746;  «-  f.,  c"« 
de  Deaufort;  —ham.,  c"«  de  Bégrolles;  — 
f  ,  c"«  de  Brain-s,-VA.  ;  -  f.,  c°«  de  Châtelais; 
»  f.,  c"*  de  Cholet.  —  Y  aliénait  un  étang,  en- 
core existant,  de  14  septerces  en  1551,  avec  un 
moulin  en  17G6  acquis  par  Gilles  Réveillera,  né- 
gociant à  Cholet  (E  801);  =  h.,  c»*  de  Coron.  — 
En  est  sieur  Piene  Blancvillain  1693;  »  f.,  c"* 
de  Gonnord.  —  La  Noue  (Cass.).  ^  Anc. 
dépendance  de  la  cure,  vendue  nai*  le  28  sep- 
tembre 1791  à  Beaurepaire,  démolie  vers  1810  et 


réunie  au  Grand- Joncheray  ;  =  cl.,  c"  de  Grès- 
Neuville  ;  ■*  f..  c"»  de  J allais.  —  Le  lieu  des 
N.  composé  de  maison,  jardins,  terrois, 
terres  et  bois  1470  (E  469);  —  f.,  c»*  de  Jui- 
gné-B.  ;  -a  cl.,  c°«  de  Lasse,  anc.  domaine  de 
l'abbaye  de  Mélinais,  vendu  nat>  le  29  avril 
1791  ;  «=  f.,  c"«  de  Marigné;  —  ham.,  €"•  de 
Montigné;  -»  f.,  c"«  de  Morannes;  -=*  f.,  c"« 
de  la  Romagne  ;  —  f.,  c"«  de  St-André  de- 
la- M.  ;  «  f.,  c»«  de  St'Christophe-du-Boia  ; 

—  f..cn«  de  St-Philbert-du-P.;  «  f.,  c"«  de 
Sarrigné;  —  f.,  c"«  de  SoucelZes;  =  ham., 
c»e  de  Thouarcé.  —  En  est  sieur  Pierre  Mire- 
leau  1598  ;  —  Pierre  Yaudoré,  sur  qui  une  met. 
est  vendue  nat*  le  7  messidor  an  VI  :  =  f . ,  €■• 
de  Villebernier,  domaine  du  prieuré  des  Loges, 
anciennement  nommé  le  Patoil. 

IWoues  (les  Grandes-),  f.,  c**«  de  Beaulteu, 
dévasté  par  la  guerre  et  vendue  nal*  sur  Bouc  au  U 
de  Méliaut  le  7  thermidor  an  IV;  «-  ham.»  c"* 
de  Chemillé',  —  ham.,  c°«  de  St-Lambert-des- 
Levées  ;  —  ham.,  c"*  de  St-Lézin.  —  Eq  est 
sieur  n.  h.  Hardouin  Lebascle  1539  (C  105  f.  47)  ; 

—  (les  Petites-),  f.,  c»«  de  Chemillé;  «  f.,  c»* 
de  St-Lézin. 

I\*oaes-de-Thenlllé  *  bois  taillis ,  c*^*  de 
Trèves-Cunaud,  de  9  hect. 

IVoaes^e-Verii  (les),  f.,  c"«  de  Vem. 

IVones-du-Brell  (les),  h.,  c"«  de  Thouarcé. 

Nones-Marle^  (les),  f.,  c»*  de  Contigné.  — 
X*c«  Noms  Mariés  (Rect.). 

Nones-Rondes  (les),  f.,  c°«  de  Beausae; 
«  ham.,  c"*  de  St-Germain-des-Prés. 

Kovette  (la),  cl.,  c»»  de  Doué;  —  ham.,  c»« 
de  Marcé;  —  f.,  c"«  de  Mêlay  ;  —  f.,  c"*  de 
Méon;  —  cl.,  c»«  dfl  Tilliers. 

Nouetles  (les),  ruiss.  né  sur  la  c'»»  de  Grugé, 
coule  du  S.  au  N.  et  pénètre  aussitôt  sur  Bouille, 
formant  limite  jusqu'à  l'Araise,  où  il  se  jette;  — 
800  met.  de  cours. 

IVoa^erie  (la\  f.,  c»»  de  Lire. 

rVouiilet,  cl,  c"»  du  Plessis-Mac.é.  — 
Nouellé  (El.-M.). 

rVoalls  (les),  ham.,  c»«  de  St-Aubin-de-L. 

—  Anc.  fief  et  seigneurie  avec  maison  noble, 
autrefois  flanquée  de  tours  rondes  à  mâchicoulis 
donl  une  exisle  encore,  recouverte  d'un  haut  toit 
pointu,  avec  partie  du  logis  tranformé  en  ferme  II 
en  a  été  donné  un  joli  dessin  par  M.  La  Tourelle 
(Angers,  Barassé,  1869).  —  La  terre  appart.  aux 
xv-xvi'  s.  à  la  famille  Serpillon,  qui  la  possède 
encore  en  1560.  —  En  est  sieur  n.  h.  René  de 
St-Georges  en  1564,  1596,  mari  de  d"«  Claude 
Ducoing;  —  au  xvii«  s.  Nie.  Pétrin  eau,  V.  ce 
nom,  un  des  pères  de  l'histoire  angevine;  —  en 
1780  Guill. -Joseph  Joubert,  secrétaire  du  point 
d'honneur  au  tribunal  des  maréchaux  de  France . 

—  Le  curé  et  le  vicaire  de  Rocheforl  y  disaient 
clandestinement  la  messe  dans  la  chapelle,  qui 
fut  fermée  par  ordre  du  Département  en  avril  1791 . 

IVoallière  (la),  f.,  c"*  du  Bourg^dlré.  — 
Anc.  maison  noble  relevant  de  la  Roche^'lré  ;  — 
en.  est  sieur  Jean  des  Vents  1540,  Jean  Raoul 
1590;  -  f..  c»«  de  Gr^X'Ni  ■■  '•»  c"  de  la 
Tour^l^ndry, 


rJuV 


—  17  — 


NOV 


^'ovUlérea  (les),  f.,  c"«  de  Seiches  (Gass.). 
^'ooriére  (la),  f.,  c^^d*  Y zernay. 
Kovssiret  (le),  niiss.»  né  sar  la  e''*  de  Beau- 
lieu,  s'y  jette  dans  le  Layon  ;  —  1 ,050  met.  de 
coars. 

rVooveMi-Belnoae  (le),  t.,  c««  de  St-Lau- 
rent-de-îa-Pl. 

^'oaTeUe-ChemUe  (la),  f.,  c»«  de  la  Fer- 
rière. 

nioaTelle-EelMMserle  ^la),  f.,  c"«  de  Che- 
mille, 
KooTelle-Ecorelére  (la),  f. ,  c»«  de  Botz. 
KoBTelle-Fimnee  (la),  f.,  c»«  de  Corzé. 
KoBTelles-Tareiuies  (les),  f.,  c^*  de  Châ' 
Uauneuf. 
^•Birrie  Cla),  ham.,  c"«  de  Mazé. 
J'«w»<lle.  —  V.  Louzil. 
Konzillé,  f.,  c»«  de  Noyants. -le- L.;   — 
ham..  c»«  deikfeîgné-Ze-V.  ;  «  (le  Petit-),  f, 
c"  de  Af cigné-îc-V. 

^onzillerie  (la).  c»«  des  Ponta-de-Cé.  — 
Ane.  maison  noble,  dans  la  paroisse  St-Maurille, 
entre  la  Basse-Goppardière  et  le  Corps-de-Garde. 
—  Appart.  en  1631  à  dame  Perrine  Tremblier.  — 
Son  mari,  Pierre  Leloyer,  y  meart  de  contagion 
le  ^  juillet.  Son  corps  fut  refusé  à  l'église  de 
St-Maurille,  comme  à  celle  de  la  Baumette,  et 
dm  être  porté  an  cimetière  d'Angers.  —  Il  s'agis- 
sait, en  1605,  d'y  rétablir  la  levée  jusqu'au 
CorpS'de-garde,  et  on  la  voit  de  nouveau  détruite 
en  1706  et  en  restauration  en  1709.  —  Y  habite, 
à  celte  date,  M™«  de  Cheverue. 

.^onzilliére  (la),  ruiss.,  né  sur  la  c°*  de 
Coron,  s'y  jette  dans  le  Lys;  — 1,600  met.  de 
coars  ;  —  cl.,  c"*  de  Tiercé, 

3koiizUllére  (la  Grande-),  vill.,  c°«  de 
Coron.  —  Ane.  fief  dont  rendent  aveu  au  comté 
de  Vihiers  Henri  de  la  Porte  1393,  Gilles  Tour- 
nemine  1441,  Jean  Hnllin  1498,  Jean  Lecamus 
1503.  René  de  Pasnantais  1507  ;  «  (la  Petite-), 
ham.,  c"*  de  Coron.  —  Appart.  aux  seigneurs 
des  Noyers-Ourceau,  qui  l'aliénèrent  en  1573. 

^'ovalle  (la) ,  f.,  c"«  de  la  Ferrière,  —  autre- 
fois avec  m^**  à  vent,  sur  lequel  le  tonnerre  tomba 
le  31  janvier  1632,  en  tuant  le  meunier  Michel 
Desrues. 
Xovie  (la),  f.,  c»«  de  Nuaillé. 
.VoriollMiN,  JTovItfoliMffM,  villa  mentionnée 
dans  deux  diplômes  mérovingiens  en  682-683  (Tar- 
'Uf,  Carton  des  Rois,  24)  et  690  {Dipl.  Chart, 
11, 209)  comme  appartenant  à  l'abbaye  de  St-Ger- 
inaîn-des4^rés.  Elle  ne  me  parait  pas  correspondre 
iNeuillé,  que  des  diplômes  antérieurs  et  d'autres 
de  date  plus  récente  attribuent  constamment  à 
Su  Serge  d'Angers.  —   Et  quoique  indiquée  en 
Anjon,  in  pago  Andegavino,  in  pago  Ande- 
gaveninso,  j'y  préférerais   reconnaître  Nueil- 
soQs-Passavant,  sis  tout  au  moins  sur  les  marches 
du  Poitou  et  de  l'Anjou,  —  avec  cette  vraisem- 
blance de  plus  que  l'acte  est  passé  à  Chemillé.  — 
J'y  ratucherais  par  suite  la  villa  Nociogilos, 
mentionnée  dans  le  testament  de  l'évoque  Ber- 
iramne,  du  Mans,  615,  in  pago  Pictavo.  — 
L'acte  l'indique,  il  est  vrai,  sur  la  Loire,  super 
Ligerim.  —  Mais  l'errear  est  manifesle,  puisque 
lU 


le  Poitou  n'a  jamais  abordé,  quoi  qu'on  en  ait  dit, 
la  Loire  de  ce  côté  —  et  peut-être  s'agit-il  ici  du 
ruisseau  de  la  Souère,  qui  se  jette  sous  Nneil 
môme  dans  le  Layon,  ou  même  de  la  Lonëre, 
qui  n'en  est  distant  que  de  deux  ou  trois  lieues. 
Noyant  (Canton  de),  bordé  par  les  cantons 

—  de  Longue  an  S.,  —  de  Baugé  k  VO.,  —  et  par 
les  départements  de  la  Sartbe  au  N.,  d'Indre-et- 
Loire  à  l'Ë  ,  comprend,  sur  30,476  hect.,  15  com- 
munes. Auverse,  Breil,  Broc,  Ghalonnes-s.-le- 
Lude,  Ghavagnes,  Chigné,  Dénezé,  Genneteil, 
Lasse,  Linières- Bouton,  Meigné,  Méon,  Noyant, 
Parce ,  la  Pèlerine ,  —  et  une  population  de 
ii,096  hab.  en  1831,  iO,8S7  hab.  en  1841, 
i0,947  hab.  en  1851 ,  iî.Oîi  hab.  en  1861 , 
11499  hab.  en  1866, 10,569  hab.  en  1872. 

Traversé,  en  plein  cœur,  de  1*0.  à  l'E.  par  la 
route  départ.  d'Angers  k  Tours,  du  S.  au  N.  par 
la  route  départ,  de  Saumur  au  Lude,  qui  s'en- 
trecroisent au  cheMieu,  et  de  toute  part  desservi 
par  d'importantes  voies  de  grande  communica- 
tion on  d'intérêt  commun,  il  s'ouvre  au  centre  à 
la  vallée  du  Lathan,  vers  N.-O.  k  celle  du  Coues- 
non,  abordées  par  nombre  de  vallées  secondaires 
en  pleine  culture,  —  les  plateaux  seulement  ça 
et  là  encore  en  friches  ou  semés  de  bouquets  de 
bois,  de  sapinières.  L'élève  des  bestiaux  y  en- 
tretient l'aisance;  —  pour  principale  industrie, 
quelques  exploitations  de  calcaire  ou  des  poteries. 

Noyant*  chef-lieu  de  canton,  arr^  de  Baugé 
(17  kil.)  ;  —  à  57  kil.  d'Angers.  —  Novientus 
644  {Diplom.  Cart.,  II,  80),  775  (D.  Bouq., 
V,  737).  903  (Ib.,  IX,  496),  919  (Ib,,  IX,  542).  — 
Noent  1186  (G  353,  f.  122).  —  Noient  1190 
(Très,  des  Ch.,  1,  159).  —  Noientum  1291  (G  7). 

—  Noiant  1607  (Mercator).  —  Noyant  xviii*- 
xix«  s.  (Pouillés,  —  Postes,  —  Annuaires).  — 
J'emploie  le  nom  de  Noyant-sous-le-Lude  pour 
distinguer  la  commune  des  deux  autres  du  même 
nom.  —  Sur  un  plateau  (87  met.),  •—  entre  Meigné 
(6  kil.)  k  l'E  ,  Breil  (7  kil.)  au  S.-E.,  Dénezé 
(6  kil.)  au  N.,  Auverse  (5  kil.)  à  l'O.,  LinièresB. 
(6  kil.),  Méon  (2  kil.)  et  la  Pèlerine  (7  kil.)  au  S. 

An  bourg  s'entrecroisent  les  routes  départ,  de 
Baugé  à  Tours  et  de  Saumur  au  Lnde,  cette  der- 
nière rejointe,  à  l'entrée  du  bourg  vers  S.-E.,  par 
les  trois  chemins  d'intérêt  commun  de  Meigné, 
de  Breil,  de  Parce  et  croisée  tout  au  sortir  du 
territoire  par  celui  de  Meigné  à  la  Flèche.  —  Un 
projet  de  chemin  de  fer  d'intérêt  local  est  annoncé 
de  Noyant  à  Montoire. 

Y  naissent  la  rivière  de  la  Marconnei  k  1  kil. 
du  bourg  vers  S.,  —  et  son  affluent  le  ruiss. 
d'Hunon,  vers  l'E. 

En  dépendent  les  ham.  ou  vill.  des  Grands- 
Sacs  (5  mais.,  14  hab.),  des  Basses-Ragninières 
(7  mais.,  21  h.),  d3  Yaurouleau  (4  mais.,  12  h.), 
des  Hardonnières  (5  mais.,  24  hab.),  des  Gouag 
(3  mais.,  10  hab.),  des  Roberdières  (3  mais., 
14  hab.),  de  la  Goyère  (9  mais.,  33  hab.),  de 
Rabion  (3  mais.,  14  hab.),  de  la  Charlrie  (3  m., 
9  hab.),  du  Petit- St- Jean  (7  mais.,  19  hab.),  des 
Malicotières  (10  mais.,  25  hab.).  des  Brosses 
(4  mais.,  24  hab.),  des  Godinières  (4  m.,  13  h.), 
des  Goberdières  (4  mais.,  10  hab.),  des  Treffe^ 


KoV 


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NOY 


tiëres  (6  mais.,  24  hab.)-  du  PerriD  (14  mais., 
37  hab.)»  da  Brémarin  (5  mais  ,  17  hab.),  de 
Hardy  (3  mais.,  15  hab.),  les  cfaÂt.  da  Plessis- 
aa-Maire,  de  Hanon,  de  Galmer,  de  Boissimon 
et  83  fermes  ou  écarts  dont  une  douiaine  de 
8  maisons. 

Superficie  :  2,742  hect.  dont  40  en  vignes, 
120  en  bois. 

Population  :  i68  feux,  7ii  hab.  en  1720- 
1726.  —  i94  feux.  «0«hab.  en  1789.  —  i,200  h. 
en  1830.  —  i,306  hab.  en  1841.  ~  iAiS  hab.  en 
1851.  —  i,Sî8  hab.  en  1861.  —  i,5i7  hab.  en 
1866.  —  i,508  hab.  en  1872,  dont  679  an  bourg 
(195  mais.,  235  mén.).  qu*a  transformé  le  large 
dégagement  des  routes  nouvelles  et  le  développe- 
ment constant  et  rapide  de  la  prospérité  locale. 

Foires  le  3*  mardi  de  Carême,  de  juin  et 
d'oclobie. 

Comice  agricole^  dont  la  première  réunion 
a  eu  lieu  le  10  septembre  1865. 

Froment  et  besliaui;  —  scierie  mécanique; 
plâtrerie,  minoterie;  —  fabrication  de  sabots. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons  et 
prétoire  de  Justice  de  paix,  construite  par 
adjudication  du  9  juillet  1837  (arch.  E.  Vodie).— 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de^  Ste-Harie  d'Angers). 

L'Eglise,  dédiée  k  St  Martin  (cure,  19  bru- 
maire an  XI,  avec  vicariat,  1868),  en  style  du 
XIII*  s.  (arch  Duvôtre)  a  été  bénite  le  23  avril 
1866  et  consacrée  le  20  septembre  1874.  Les  tra- 
vaux adjagés  le  25  novembre  1861  pour  la  somme 
de  65,309  fr.,  se  sont  réglés  par  une  dépense  do 
82,000  fr.,  non  compris  le  clocher,  qui  ne  fut 
entrepris  qu'en  1865.  -^  £11 9  succède  à  peu  près 
sur  le  même  emplacement  à  un  petit  édifice 
roman  sans  caractère. 

Le  presbi/tère  date  de  1841 . 

Aucune  trace  celtique.  —  Il  n'est  pas  douteux 
au  moins  que  le  pays  ne  fût  comme  aujourd'hui 
sur  le  passage  et  au  carrefour  de  plusieurs 
grandes  voies  antiques,  dent  le  tracé  se  recon- 
naît encore  aux  approches  d'Auverse  et  dans  la 
direction  de  Bourgueil  ;  —sans  pou  voir — non  plus 
qu'aujourd'hui,  —  y  fixer  un  centre  de  vie. 

Dès  les  temps  antiques  le  domaine  est  une 
villa  royale  qu'un  faux  diplôme  attribue  en  644  à 
l'abbaye  de  St-Denis,  mais  que  dès  le  viii«  s.  on 
trouve  constamment  jusqu'à  la  Révolution  dans 
la  dotation  du  Chapitre  de  St-Martin  de  Tours. 

La  fondation  de  l'église  ne  paratt  pas  anté- 
rieure an  XI*  s.  Il  y  existait  jusqu'au  xiii*  s., 
comme  en  plusieurs  autres  paroisses  d'Anjou,  à 
Morannes,  Mouliheme,  Fougère,  deux  cures  qui 
furent  réunies  en  1293,  faute  de  revenus  suffi- 
saots,  par  l'évoque  Guill.  Le  Maire,  du  consente- 
ment des  chanoines. 

Curés  :  Jean  Bordereau,  1291.  —  Olivier 
Pèlerin,  o<nobre  1613,  1632,  f  le  4  septembre 
1642.  —  Bricquet,  anc.  vicaire,  1636.  —  Pierre 
Olivier,  1653,  1688.  —  Blanchet,  anc.  vicaire, 
1689,  mars  1691.  —  Joseph  de  Marans,  en 
mêma  temps  prieur  de  Bonrbonrg,  mai  1693, 
1721.  —  Ambroise  Monnier,  1722,  1759.  — 
Madré ,  février  1759,  Janvier  1785  —  LarousWt 
février  1785,  qui  BigQO  lo  13  juillet  1780  i  carj 


c  de  St-Florentio  d'Amboise  ».  —  Pierre  Pinot, 
24  juillet  1790,  officier  public  en  l'an  II. 

Le  fief,  composé  d'une  mouvance  nombreuse  et 
d'importants  revenus,  formait  une  des  quinze  pré- 
vôtés du  Chapitre  de  St-Martin  de  Tours,  cha- 
cune attribuée  à  une  prébende  canoniale.  Le  cha- 
noine, qualifié  prévôt  d'Anjou,  confiait  à  un 
agent  secondaire,  du  nom  de  maire  et  qui  rési- 
dait sur  le  domaine,  la  perception  des  dîmes  et 
des  rentes,  l'administration  des  revenus.  Le  Cha- 
pitre, seigneur  de  la  paroisse,  avait  acquis  les 
droits  de  haute  justice  en  1245  de  J.  d'Allaye. 
Son  ^o^ts  dit  de  St'Martin,  entre  cours  et  ver- 
gers, fait  encore  face  à  l'église  et  est  occupé  au- 
jourd'hui par  l'hôtel  des  Trois-Marchands  ^ 
autrefois  installé  sur  la  rue,  vers  S.,  dans  le  bâ- 
timent attenant  actuellement  aux  servitudes. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprêtré  de  Bour- 
gueil, de  l'Eldction  de  Bangé,  du  District  en  1788 
de  Château-la-Vallière,  en  1790  de  Baugé.  Un 
grand  nombre  d'habitants  restaient  à  la  mendicité , 
l'ouvrage  manquant  absolument  en  hiver. 

Maires  :  Charles  Fronteau,  16  vendémiaire 
an  IX,  installé  le  30.  —  De  Crochard,  2  jan- 
vier 1808.  —  Mich.  Poirier,  10  février  1813. 
août  1814.  —  Fr.-Ja;q.  Legros,  7  décembre 
1815,  installé  le  20,  démissionnaire  le  31  août 

1830.  —Poirier,  6  septembre  1830.  -^  Lebrun, 
8  janvier  1835,  nommé  percepteur.  —  Eugène- 
Marie  Gouin,  10  février  1842,  démissionnaire  en 
septembre  1852.  —  Théodore  Raveneau,  18  sep- 
tembre 1852,  démissionnaire  en  1855.  —  Emery 
Besrois,  21  novembre  1855.  —  Cochard,  1865, 
en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-«t-L.  C  191  et  198;  G  7  et  1605-1617.  - 
Arch.  comm.  Et.-C.  —  Afaine-et-Loire  des  23  octobre  1856 
et  il  avril  1866.  —  Poor  les  localités,  voir,  à  leur  article, 
Galmer,  le  Plessia-au-Maire,  Boùaubert^  le  Comdray, 
Boue-Jîouge,  le  Perrin,  Brérobert,  etc. 

I%o7Ant«  co<*  de  Gennes  (14  kil.),  arrond.  de 

Saumur  (27   kil.);   —   à  31   kil.   d'Angers.    — 

Noient  1120  circa  (Cartul.  St-Maur.  ch.  51).  — 

Noent  1252  (G  848).  —  Noentum  1273  (H.-D. 

^82,   f.   12).   —   Ecclesia,   capellanus   de 

Noiento  1273  (Ibid.).  -*  Capella  curata  de 

Novento  1444  (G  Cures).  —  Noyant- en^P laine 

1790  (Mss.  Arch.).  —  i^ot/ant-près-DouéCDîcl.). 

—  Dans  une  plaine,  —  entre  Louerre  (3  kil.) 
k  l'E..  AmbiUuu  (2  kil.)  à  l'E.  et  au  S.,  Brigné 
(4  kil.)  au  S.  et  à  l'O.  Luigné  (3  kil.)  à  l'O.  et 
au  N.,  Saulgé-l'H.  (3  kil.)  au  N. 

La  route  départementale  des  Ponts^le-Cé  à  Lou- 
dun  traverse  du  N.  au  S.  dans  toute  la  largeur 
(2  kil.  900)  par  le  bourg,  où  l'entrecroise  le  che- 
min de  grande  communicat.  de  Gennes  à  Martigné. 

Nul  cours  d'eau. 

En  dépendent  les  vill.  ou  ham.  de  la  Croix 
(13  mais.,  38  hab.)  i  du  Bas-Bout  (9  mais., 
26  hab.).  du  Pavillon  (6  mais.,  16  hâb.),  du  Van 
(4  mais.,  14  hab.)  et  3  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  499  hect.  dont  30  hect«  en  vignes 
et  1  hect.  en  bois. 

Population  :  59  feux,  Î69  hab.  en  1720-1726. 

—  50  feux,  iSO  hab.  eu  1789.  —  Î5î  hab.  en 

1831.  -  ti5  hab.  en  1841.  -  Î24  hab.  en  1851 
01  eQ  iKt.  -  iti  bab.  co  I86O1  *- 139  hab.  eq 


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NOY 


1872,  dont  iiô  au  boarg  (38  mais.,  46  méD.). 
Bureau  <fe  poste  de  Martigné-B.  —  Percep- 
tion d'Ambillou. 

La  Mairie  occupe  un  petit  rez  do-chaossée  à 
lojer.  —  Ecole  mixte  laïque  dans  une  maison 
acqoise  le  5  mars  1846. 

La  paroisse,  ancienne  snccnrsale  de  Brigoé,  fat 
réQoie  par  le  décret  du  12  juillet  1791  à  Ambillon, 
et  de  Douyeau  supprimée  par  ordonnance  épisco-. 
pale  da  20  février  1809.  —  Elle  a  été  rétablie  en 
sQccarsale  par  ordonnance  du  23  mai  1842. 

UEglise,  dédiée  à  Ste  Madeleine,  est  un 
carieui  petit  édifice  primitivement  rectangulaire 
[18  met.  sur  5  met.  33),  en  partie  du  ?(iii«  s., 
avec  quelques  chapiteaux  plus  antiques ,  le 
chœar  carré,  éclairé  par  une  fenêtre  ogivale  à  lan- 
cette, voûté  à  nervures  cylindriques.  Deux  étroites 
chapelles  forment  transept,  dont  le  contrefort  de 
gaacbe  montre  un  écusson  effacé.  Le  portail,  à 
multiples  vouÂsures  concentriques  d'ogive,  est 
sormonté  d'une  petite  niche  avec  naïve  statue  de 
Ste  Madeleine  et  flanqué  de  deux  gros  piliers, 
sar  lesquels  forme  porche  un  clocher  carré,  avec 
baie  ogivale  sur  chaque  face,  que  Tescalier 
looge  extérieurement,  à  ciel  ouvert.  La  cloche 
est  datée  de  1628.  «•  Au-devant,  dans  le  cime- 
tière, gtt  le  bassin  d'anciens  fonts  en  granit. 

Uq  presbytère  a  été  acquis  par  la  commune 
le  13  juillet  1844. 

Aacune  trace  celtique.  —  Le  territoire  était 
traversé  tout  an  moins,  comme  aujourd'hui,  par 
la  grande  voie  d'Angers  à  Poitiers,  magna  via 
Andegavensis,  que  tendît  apud  Noent  1252. 

-  On  ne  trouve  pas  mention  de  l'église  avant  le 
zii*  s.  et  elle  n'est  plus  tard  qualifiée  que  de  suc- 
corsale  on  fillette  de  Brigué.  Les  desservants  s'y 
saccèdent  de  passage  rapide  et  la  plupart  du 
tmnps  sans  résidence ,  suppléés  par  quelque 
prêtre.  —  Crosnier,  en  1758,  signe  «  curé  de 
«  Noyant  »  et  en  1759  «  docteur  de  la  maison  et 
«faculté de  Sorbonne.  >  —  Jean-Bapt.  Jamtn, 
en  1776  «  pasteur  de  Noyant  v.  C'est  lui  qui  fit 
sculpter  la  chaire  en  cette  année  par  Landard  et 
dorer  l'autel  par  le  peintre  Lamarre,,  de  Saumur. 
Sar  sa  requête  aussi  la  fabrique  en  1777  vendit 
Ton  des  deux  cimetières,  placé  dans  le  bourg  au 
carrefour  de  chemins,  dont  il  formait,  en  temps 
d'hiver,  la  principale  traverse. 

Le  Chapitre  de  St-Maurice,  qui  percevait  les 
dtmes,  fut  condamné  en  1692  à  distribuer  annuel- 
lement aux  pauvres  13  boisseaux  de  blé  et 
13  boisseaux  d'orge. 

Le  manoir  ou  «  hébergement  »  qui  constituait  le 
centre  an  xtii*  s.  de  la  terre  et  châtellenie  de 
Noyant,  appartenait  aux  xiii*  et  xiv«  s.  à  la 
famille  de  Bréié.  Encore  au  xvii*  s.  il  compre- 
nait un  enclos  de  hautes  murailles,  avec  grande 
coar,   fuie,    four  à   ban,  jardins,  «  au  dedans 

<  duquel  manoir  et  au  coin  d*icelui  est  assise  et 

<  bâtie  l'é^e  »  où  étaient  inhumés  les  seigneurs; 

—  à  cété,  garenne  et  futaie;  sous  la  maison,  la 
métairie.— Le  tout  relevant  deliontreuil^Bellay ,  où 
ea  rendent  aveu  Christ  de  Vendel  en  1511,  René 
da  Yau  de  ChaYagoen  1567,  Margaeriie  Gimrd, 
Umm  de  Louit  TraTort|  1680)  ftaono  Tra** 


vers,  veuve  de  Prosper  de  Collasseau,  qui  vendit 
le  domaine  le  23  juin  1755  à  d"*  Sainte  de  Lon- 
gueil,  dame  encore  de  la  paroisse  en  1789.  — 
Les  domaines  de  c  la  grande  et  de  la  petite  sei- 
c  gneurie  »  furent  vendus  nat^  sur  les  héritiers 
de  Longueil  fils  le  8  thermidor  an  lY. 

Maires  :  Pierre  JLehreton ,  l*'  messidor 
an  VIII,  jusqu'à  sa  mort  le  13  novembre  1844.  — 
André  Vaslin,  septembre  1846.  mort  en  1875. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  193:  E  829-830.  —  Arch.  commiin. 
Et.-G.  —  BéperL  arch.,  1868,  p.  279-280. 

Noyant,  vill.,  c"»  de  Soulaire-et-B.  —  Ca- 
samentum,  dominus  de  Noient  1068  circa 
(Bibl.  de  l'Ec.  des  Ch.,  1875,  p.  398).  —  Molen- 
dinus  de  Noviento  1047-1057  (1«'  Cartul.  St- 
Serge,  p.  142).  —  Curtis  Noient  1050  circa 
(Cartul.  de  Ronc,  Rot  1,  eh.  17).  —  Noentum 
1150-1168  (l«r  Cartul.  St-Serge,  p.  148).  ~ 
Baillia  de  Noent  1244  (G  440,  f.  11).  -^Noien- 
tum  1285  (Pr.  de  Briolay).  — •  Ane.  domaine,  où 
l'on  voit  un  moulin  établi  dés  le  xi*  s.  ;  —  don- 
nait son  nom  à  un  fief  dépendant  du  prieuré 
de  Briolay  et  formait  au  xiii"  s.  une  baillie  du 
fief  de  Sautré.  —  En  est  sieur  en  1779  Cl.-Fr. 
Goddes  de  Varennes. 

IVoymnl-la-Graveyëre*  c«"  et  arrond.  de 
Segré  (8  kil.),  -*  à  44  kil.  d'Angers.  -*  Noien- 
tum  1177  (G  334).  —  EccUsia  de  Noient  1264 
H.-D.  B  21,  f.  29).  —  Nogentum  1419.  JV^oyens- 
la-Gravierre  1585  (GG  198).  ~  Noyant  la 
Gravaire  1651  (Et.-C).  —  Noyant-la-Gra- 
velle  1705  (Et.-C.  Corobrée).  —  Ou  faite  au  pied 
d'un  coteau  en  penle  vers  la  Yerzée,  —  entre  le 
Bourg-d'Iré  (2  kil.)  au  S.  et  à  l'E ,  Combrée 
(4  kil.  3/4)  à  l'O.,  Nyoiseau  (4  kil.)  au  N.-E., 
Bouillé-Ménard  (5  kil.  1/2)  au  N. 

La  route  départ,  de  Segré  à  Rennes  passe  dans 
toute  la  largeur  (3  kil.),  de  l'E.  &  l'O.,  sur  la 
crête  supérieure  (90-100  mét.\  reliée  vers  S.  an 
bourg  distant  de  600  met.,  vers  N.  à  Bouillé- 
Ménard  par  deux  chemins  d'intérêt  commun. 
Celui  de  Combrée  i  Chazé-sur-Argos  traverse  de 
TE.  à  l'O.  le  S.  du  territoire. 

La  Yerzée  forme  en  partie  limite  vers  S.  ;  —  y 
afflue  —  sans  passer  par  Combrée,  quoiqu'il  soit 
dit  ailleurs,  -^  le  miss,  des  Grez  ou  de  la  Dion- 
naie,  né  sur  la  c°*.  —  Au  N.  circule,  à  travers 
une  série  de  longs  et  pittoresques  étangs  aux 
rives  abruptes,  chargées  de  grands  chênes,  le 
miss,  de  Misengrain ,  avec  le  raisselet  de  la  Coudre. 

En  dépendent  les  vill.  ou  ham.  de  la  Gatelliére 
(23  mais.,  95  hab.),  de  la  Promenade  (9  mais., 
54  hab.),  de  Misengrain  (8  mais.,  32  hab.),  de  la 
Maurissandaie  (7  mais.,  33  hab.),  des  Dardenais 
(3  mais.,  12  h.),  des  Guihuéres  (3  mais.,  12  h.}, 
le  chat,  de  la  Roche  et  28  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  258  hect.  dont  69  en  bois. 

Population  :  93  feux,  7ii  hab.  en  1720-1726. 
^  90  feux,  400  hab.  en  1789.  —  483  hab.  en 
1831.  —  468  hab.  en  1841.  —  500  hab.  en  1851. 
—  5i0  hab.  en  1861.  —  608  hab.  en  1866.  -^ 
635  hab.  en  1872,  dont  ii8  au  bourg  (28  mais.i 
34  habi),  sis  dans  un  fond,  au  bas  da  la  ci^te, 
mais  qui  tend,  en  se  développant|  &  se  rappro« 
cher  do  !«  frande  route» 


NOY 


—  20  — 


NOY 


Biés.lÎD,  même  un  pea  de  chanvre;  -^  poiriers 
et  pommiers  plantés  en  nombre,  sur  plusieurs 
lignes,  le  long  des  champs,  donnant  de  1,500  à 
2,000  barriques  de  cidre,  année  commune;  — 
fours  à  chaux  à  Fosse,  dont  un  créé  en  1825; 

—  briqueterie  à  la  Roche  ;  —  ardoisières  à  Misen- 
grain;  —  usine  à  la  Gorbinière;  —  filon  de 
chart)on  de  terre  à  la  Haute-Guihuère  ;  —  gise- 
ment de  porphyre  rouge  et  violet  le  long  de  la 
route  départementale  ;  —  traces  d'anciennes  forges, 
dont  les  scories  servent  à  ferrer  les  chemins. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Segré. 

Petite  Mairie,  en  forme  de  temple  grec, 
exhaussé  sur  un  perron  de  5  marches,  avec 
Ecole  mixte  jusqu'en  1870  tenue  par  une  sœur 
de  St-Charles  d'Angers  ;  —  le  tout  bâti,  par  adju- 
dication du  17  août  1858,  sur  un  terrain  légué, 
avec  une  rente  spéciale,  par  M.  Xean-Prosper 
Brillet  de  Candé  (11  février  1854).  —  L'Ecole  de 
garçons  en  a  été  transféré  en  1870  dans  un  local 
neuf  construit  à  la  Promenade  sur  un  emplace- 
ment dû  au  même  bienfaiteur. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Georges  (succursale, 
5  nivôse  an  XIU),  est  un  édifice  insignifiant  dont 
le  chœnr  avec  le  transept  datent  de  1840,  et  Tor- 
nemcntation  générale,  dans  le  goût  grec  alors  à  la 
mode  (22  met.  30  sur  6  met.  60  —  et  les  ailes 
3  met.  60  sur  5  met.  60). 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  ter- 
ritoire, que  traversait  sans  aucun  doute  la  grande 
voie  de  Segré  à  Pouancé.  Vers  la  Gatellière  un 
tronçon  de  voie,  dont  la  direction  n'est  pas  indi- 
quée, a  été  découvert,  sur  la  fin  du  dernier 
siècle,  avec  une  borne  milliaire  qui  s'est  perdue, 

—  si  ce  n'est  celle  recueillie  à  Chazé-Henri,  auj.  au 
Musée  d'Angers.  L'église,  en  mains  laïques,  fut 
rachetée  par  l'évoque  Geoffroi  la  Mouche,  qui 
en  donna  la  collation  à  son  Chapitre  (1177).  Il 
parait  bien  qu'à  celte  date  elle  était  constituée 
en  centre  paroissial.  Dès  le  xv*  s.  elle  ne  forme 
plus  qu'une  annexe  et  simple  fillette  de  la  cure 
du  Bourg-d'Iré.  Elle  reste  desservie  jusqu'à  la 
Révolution  par  des  vicaires,  qui  parfois  se  con- 
solent en  prenant  le  titre  de  «  curé  amovible  » 
et  résident  à  peine.  Le  dernier  périt,  dit-on, 
fusillé  par  les  Chouans  devant  le  cimetière. 

La  paroisse  devait  sans  doute  son  amoindrisse- 
ment à  la  fondation  du  prieuré  de  St-Blaise,  V. 
ce  mot,  devenue  comme  la  chapelle  du  fief  sei- 
gneurial de  la  Gravoyère,  dont  la  prééminence 
passa  an  xvit*  s.  à  la  terre  de  la  Roche,  quand 
les  deux  domaines  furent  réunis  aux  mômes 
mains.  —  Outre  les  ouvriers  du  bois  et  de  l'ar- 
doise, on  j  voit  résider  en  nombre  dès  le  xvii«  s. 
dos  poupeliers  et  marchands  de  fiL  —  Elle  dépen- 
dait d'Angers  pour  les  Aides,  sauf  une  petite 
partie  du  ressort  de  Châteaugontier  ;  —  du  Gre- 
nier à  sel  de  Poaancé,  —  du  Dictrict  de  Segré. 

Maires  :  Dumesnil,  1791.  -^  Buisson, 
i*f  messidor  an  YfU.  —  Gharles-Clovis  Bnl- 
let  de  Candi,  10  septembre  1807,  démis- 
sionnaire en  1812.  —  Prosper  Brillet  de 
Candé,  15  septembre  1812  —  René  Buisson 
flb.  19  avril  1831.  —  Jallot,  184!.  —  Julien 
Pai42((er,  27  août  1848|  ^  le  10  août  1854*  * 


Antouin  de  Candé,  nommé  le  11  novembre  1854. 

—  René  Buisson,  installé  le  11  octobre  1KS7.  — 

Alex.   ChevrolUer,  1861.  —  Ligot,  1870,  en 

fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-ei-L.  B  Cahiers;  G  19»;  G  334.  —  Arch. 
oomm.  Et.-G  —  Retue  d'Anjou,  4875,  p.  221.  —  Pour  les 
les  localités,  voir  la  Gravouère,  Si^Blaiae,  la  Roche,  la 
Gatellière,  la  Ménardiêre,  la  CorbinOre^  Mitengrain,  etc. 

IVoyan,  vill..  c»«  de  Baracé.  —  Noialt  villa 
971  (Sl-Aubin,  Mense  conv.,  I,  74).  —  Terra  de 
Noiallio  1050  circa  (Carlul.  St-Aobin,  fol.  90  v». 

—  Noialum  1060-1080  (Cart.  du  Ronc,  Rot.  1. 
ch.  43).  —  Ad  Nocal  1104-1120  (Cartul.  du 
Ronc.  Rot.  2,  ch.  80).  —  Ane.  domaine  de  l'ab- 
baye St-Aubin,  qui  l'avait  reçu  vide  d'habitants,  à 
la  suite  des  guerres  et  qui  de  bonne  heure  l'aliéna. 

—  En  est  sieur  Prosper  de  Collasseau  1669,  f  eo 
1677,  messire  Henri  René  Leroux  1723,  1750  ;  — 
VI II.,  c»«  de  Bauné.  —  A  Noyau  1434.  —  Lm 
fontaine  de  N.  1489.  —  Les  caves  à  N.  1504. 

—  Le  lieu  appelle  BatailU  à  N,  1553.  -  En 
est  dame  Elisabeth  Crespy  de  la  Habilière,  femme 
de  G  h. -François  Lefebvre  de  Laubriére  1787. 

Kojer  (le),  ruiss.  né  sur  la  c°«  d'Angers,  s'y 
jette   dans  la  Maine;  —  3,270  met.  de  cours; 

—  f..  c»«  d'Allonnes;  —^cl.,  c°«  de  Geste; 
«  f.,  c»«  de  Mêlay;  —  f.'  c»«  de  Pouancé; 
=  f.,   c"«   de  St-Georges-du-Puy  de-la-G.  ; 

—  ham.,  c»«  de  St-Philbert-en-Mauges  ;  — 
donne  son  nom  au  ruiss.  né  dans  la  mare 
voisine  et  qui  forme  la  limite  de  la  commune, 
pénètre  sur  celle  de  la  Chapelle- du-Genet,  et 
s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  TArondeao,  au-des- 
sous de  la  Motte,  ayant  reçu  pour  affluent,  a 
gauche,  le  ruiss.  du  Préneuf;  —  1,450  met  de 
cours;  —  f.,  c"«  de  St-Rémy-en-M.;  =  Je 
Grand-),  f..  c»"  de  Neuvy;  —  f.,  c»«  de  St- 
Lambert'des-L.  ;  «-  c»«  de  Trélazé.  --  Ane. 
ardoisière  en  exploitation  vers  le  milieu  du 
xvi«  s.  Elle  appartenait  en  1576  à  Jean  Froger  et 
à  ses  deux  beaux-frères,  René  Gaultier  et  Robert 
Aveline ,  alors  en  contestation  avec  le  pro- 
priétaire de  Paimpout  pour  la  délimitation  et 
l'épuisement  des  eaux.— Ce  u'estplus  qu'une  ruine, 
en  1599,  de  a  grandes  et  petites  perrièresencom- 
«  brées  d'eaux  et  beurriers  >  (li.-D.  B  56,  83,  87, 
196;  E  53);  -=  f.,  c"«  de  Trémentines  \  -=-  (le 
Petit-),  f.,  c»e  de  Neuvy;  =■  c"«  de  Trélazé. 
11  y  a  été  tenté  une  ouverture  d'ardoisière,  par 
déclaration  du  24  septembre  1838. 

Noyer-Commim  (le),  f.,  c°*  de  Bouche- 
maine. 

IVoyer-Fourché  (le),  c"«  de  Blou,  vignes  et 
terres  dont  la  dtme  appartenait  à  l'abbaye  de 
Cunaud. 

KoyeroGIton  (le),  cl..  c»«  de  Meigné-le-V. 

diojera  (les;,  vill.,  c"«  d'Ambillou,  —  Noe- 
riœ,  —  Nuceriœ  1125-1130  (Pr.  des  Locbe- 
reaux).  —  L'hostel  des  Noyers  1404.  —  Le 
lieu  des  Noiers  1426.  —  La  terre,  fief  et  sei- 
gneurie des  NoyerS'Ourceau  1465  (Chap.  St- 
Pierre  d'A).  —  La  châtelUnie  des  N.  Our- 
ceau  1582  (Ib.).  —  Ane.  terre  seigneuriale  dont 
le  château  avec  les  jardins  d'alentour,  la  futaie 
e(  les  moalias  relemeot  da  chÂieaa  de  Saumur, 


NOY 


-  21  — 


NOZ 


H  le  domaine,  pour  !e  reste,  des  seignenries  de  la 
Grésille,  de  Laillou,  de  Loaerre,  de  la  Thaau- 
diére.  de  Hérons,  ei  poar  un  tiers  de  Tenclos,  du 
fief  de  Boisdemain.  Elle  appartenait  en  1404  à 
Bertrand  Ourceau,  qui  servit  le  roi  pendant  les 
guerres  anglaises  et  fut  emmené  prisonnier  en 
Angleterre,  dont  il  ne  se  racheta  qu*à  foi  te 
raocon.  Un  de  ses  fils  était  mort  aux  armées.  En 
récompense,  il  obtint  du  roi  René  des  lettres 
patentes  du  17  janvier  1445  qui  l'autorisaient  à 
fortifier  sa  maison  «  de  murs,  tours,  fossés,  porte, 
c  ponts-levis  »,  pour  servir  de  refuge  au  pays 
coutre  les  gens  d'armes.  —  En  est  sieur  en  1493 
Jeaii  Comilleaa,  écnyer,  mari  de  Louise  Our- 
ce>aD,  Guill.  Cornilleau,  1522.  —  haut  et  puissant 
messire  Jean  Desvaux,  chevalier  de  l'ordre,  gen- 
tilhomme ordinaire  de  la  Chambre,  1557,  1582; 
René  Desvanx,  écoyer,  1596,  qui  avec  son  frère 
Cé^ar,  sieur  de  Lévaré,  vendirent  le  domaine  le 
16  juin  1603  à  Jean  Bodin  de  Brisay.  Il  eut  pour 
héritière  en  1636  sa  nièce  d*^*  Jeanne  Legouz,  veuve 
de  n.  h.  Pierre  Chauvin  de  la  Hurtaudière.  —  En 
e>t  sieur  René  de  la  Fontenelle  1670,  Charles  de 
U  Fontenelle  1693.  C'est  de  sa  veuve  Marie  Gou^ 
reao,  1704,  que  le  domaine  fut  acquis  le  21  mars 
nSD  par  Jean-B.  Gaultier  de  Brûlon,  chanoine 
de  St-Pierre  d'Angers,  agissant  au  nom  de  sa 
communauté  qai  le  posséda  jusqu'à  la  Révolu- 
tioD.  —  Le  seigneur  était  tenu  «  de  mettre  ou 
<  faire  mettre  i  chacune  des  vigiles  de  Noël  le 
«  tréfùuault  en  la  cheminée  de  la  prieure  des 
•  Lochereaux,  et,  ce  faict,  crier  par  trois  fois  : 
«  Nau!  Nau!  Nau!...  » 

IVoyers  (les),  f. ,  c^'  lïAngerè  E.  ;  «>  ham., 
c*  d'Angers N.-E.  ;  —  f.,  c»«  de  Beaupréau; 
—  donne  son  nom  au  miss,  né  sur  la  c"*,  qui  s'y 
j<'tte  dans  le  Trudei  ;  —  800  met.  de  cours  ;  — 
vill.,  c»«  de    Chalonne8-8.'L,;  —  f.,  c»«  de 
Comhrée\  «•   m«»,  c"»  de  Courc/tamps.   — 
U9  NùyerS' Am^ard,  anc.  fief,  avec  maison 
n*)ble  dans  le  bourg  de  Mibervé  et  qu'il  ne  faut 
P<is  confondre  avec  le  vill.  de  ce  nom  en  Martigné- 
Briant,  faisait  partie  de  la  terre  de  Marson.  Il 
fut  vendu  avec  elle  et  Pocé  le  21  octobre  1644 
par  René  de  la  Dnfferie  à  Urbain  de  Maillé,  qui  le 
reanii  an  comté  de  Trêves  ;  —  cl.,  c***  de  Lézigné. 
loyers  (les),  vill.,  c»«  de  Martigné-Br.  — 
Xoen,   T.  de  Noers  xii«  s.    (Dom   Houss., 
\IM,  156).  —  Les  Noiers  près  Maschelles 
1432  (G  1347),  —  Le  lieu,  maison  noble  et  sei- 
gneuriale des  Noyers  Aménart  (C  105,  f.  230). 
^  Adc.  fief  et  cbâtellenie  avec  manoir  planté 
aatrefois  tout  an  bord  du  Layon,   où  apparaît 
encore  un  large  fossé.  La  terre  relevait  en  partie 
<ie  Gonnord,  en  partie  de  Martigné  et  apparte- 
nait au  XIV*  s.  et  pendant  les  deux  tiers  du  xv*  s. 
a  La  famille  Aménard,  dont  elle  garda  longtemps 
l«  nom,  »  dès  la  fin  du  xv«  s.  aux  Daillon. 
Thomas  de  Daillon  1494.  1510,  Joachim  de  D. 
1521. 1539  (C  105,  f.  230),  —  Jean  de  Villeneuve 
1549. 1597,  gentilhomme  ordinaire  de  la  Chambre, 
Hené  de  Vaieneuve,  1602.  —  En  est  sieur  Pierre 
themer  1648,  conseiller  du  roi,  receveur  des 
coDsigoations  en  Anjou,  dont  la  fille  y  épouse 
<)u»  U  chapelle  François  de  Romans,  chevalier, 


sieur  de  Flines.  le  15  septembre  1665;  —  tous 
deux  meurent  en  1675  et  sont  inhumés  dans  l'é- 
glise paroissiale.  Marie-Louise  Sallot,  femme  de 
Pierre-Nlc.  Parent,  trésorier  de  France,  l'acquit 
de  Marie-Madeleine  de  Romans  le  15  décembre 
1727  —  La  terre  fut  de  nouveau  vendue  en 
1782,  avec  celle  de  Martigné,  à  P.  Boreau  de  la 
Bénardière,  de  qui  elle  a  passé  à  M.  de  Monticourt, 
son  gendre.  C'est  loi  qui  fit  en  1817  les  premiers  es- 
sais de  la  chaux  du  pays  et  y  établit,  non  loin  de 
l'habitation,  le  premier  four  qui  devait  devenir 
un  exemple  et  une  source  de  prospérité  locale. 

Le  château  actuel  date  de  la  fin  du  xviii*  s.  et 
fut  incendié  en  1794.  Tel  quel  il  servit  encore 
de  refuge  aux  habitants  chassés  de  Machelle.  — 
L'ancienne  chapelle  seigneuriale,  dédiée  à  St 
Martin,  existe  encore  et  présente  extérieurement 
la  forme  d'une  tour.  A  un  kil.  vers  S.-E.  se 
trouve  une  autre  chapelle  St-Martin,  V.  ce  mot, 
dite  aussi  des  Noyers.  —  A  500  met.  vers  l'E. 
s'élève  un  peu  {van  haut  de  2  met.  60. 

Arch.  de  M.-et-L.  et  de  Martigné-B.  —  Notes  Raimbault. 

IVoyers  (les),  f.,  c"«  de  la  Membrolle.  •— 
Anc.  maison  noble  dont  est  sieur  en  1671  Claude 
Hunaultde  Marsillé,  mari  d'Anne  Billard.  —  Leurs 
deux  filles  s'y  marient  dans  la  chapelle,  Claude 
avec  Claude  de  Galichon  le  28  mars  1674,  Renée 
avec  Pierre  de  Varice  le  24  février  1688  —  La 
terre  fut  vendue  nat^  sur  Pierre  de  Varice  le 
19  thermidor  an  IV;  ■«  ham.,  c»*  de  Mon- 
treuil-s. 'Maine. 

IVoyers-des-GrIf ferais  (les),  (.,  c°"  de 
SAennières. 

Nozé  (le  Grand-),  vill.,  c"«  d* Angers. 
Nozaium,  Hamelinus  de  N.  1090  (Pr.  de 
Pouancé,  ch.  or.  1).  — Nozeht,  Ham.  de  N. 
1081-1105  (Cartul.  St-Aubin,  f.  53.  —  Autrefois 
de  la  paroisse  St-Samson.  —  Avec  ancienne  mai- 
son noble,  relevant  de  la  baronnie  épiscopale  de 
Romfort.  —  Elle  fut  acquise  en  1439  et  1443 
d'Henri  Linaré  et  de  Renaud  Debons  par  M*  Jean 
Chardon  et  appartient  un  siècle  plus  tard  à  Per- 
rine  Chardon,  veuve  de  n.  h.  Bernard  Lestoré 
1548.  Un  décret  judiciaire  l'adjugea  le  5  septem- 
bre 1581  sur  René  de  Lestoré  à  François  Joyau, 
y  compris  a  la  chapelle  à  quatre  piliers,  assise 
«  au  jardin  dndit  lieu,  voustée  par  le  hault  et 
c  cave  au-dessoulz,  garnie  de  grisles  de  fer  et 
■  vitres  ».  Mais  tout  le  logis,  inhabité  depuis  un 
an  était  resté  au  pillage.  —  Y  réside  en  1599 
n.  h.  Daniel  Leroyer,  sieur  de  Placé,  mari  de  Fran- 
çoise Joyau  ;  —  Marguerite  Leroyer  en  1666,  qui 
obtient  l'autorisation  d'y  faire  célébrer  la  messe.  — 
C'est  Perrine  Leroyer,  veuve  de  n.  h.  Maurice  Che* 
vaye,  qui  fit  don  du  domaine  à  l'Iiétel-Dieu  d'An- 
gers le  30  juin  1681.  La  maison  est  depuis  lors 
habitée  par  des  locataires  à  vie.  Clément  Gillot, 
archiprètre  de  Vernantes.  jusqu'en  1693.  Louis 
Blouin,  écuyer.  capitaine  au  régiment  de  la  ma* 
rine.  en  1683,  Gilles  Dupont,  receveur  de  l'Hétel* 
Dieu,  depuis  1696^  Jacques  Paulmier,  curé  de 
Soulaines,  1702,  Jean  Daburon,  prieur-curé  de 
Cheffes,  1707,  et  à  sa  mort,  sa  sœur  Madeleine, 
1733.  —  Le  tout  fut  vendu  uat^  en  deux  lots  le 
I  27  pluviôse  an  III. 


NUA 


—  22  — 


NUA 


Le  lof is  conserve  encore  deux  Incarnes  xvi«  s. 
autrefois  armoriées.  —  A  g.  en  entrant,  se  voient, 
encastrés  dans  la  moraille,  trois  médaillons  ronde 
bosse,  dont  deux  guerriers  à  l'antique  et  une  femme, 
qui  décoraient  primitivement  une  cheminée. 
A  l'intérieur,  salon  à  poutres  sculptées  ;  —  porte  à 
panneau  Louis  XIII,  avec  écu  de  ...  ai  che- 
tnrona  de  . . .  accompagné  de  3  crois8ants  ien 
chef,  i  en  pointe  ;  derrière  un  bourdon  surmonté 
d'un  chapeau  à  Jeux  rangs  de  glands.  -—  La 
chapelle,  à  laquelle  attenait  au  xviii*  s.  la  por- 
cherie, a  été  restaurée  et  sert  de  refuge  à  une 
charmante  Vierge,  œuvre  de  Biardeau,  provenant, 
dit-on,  de  la  Visitation  d'Angers.  Elle  tient  l'enfant 
endormi  sur  ses  genoux  et  s'occupe  à  le  recouvrir. 
C'est  une  jeune  femme  de  jolie  figure  mais  sans  ex- 
pression, de  belles  mains  mais  trop  fortes  pour  sa 
mignardise.  L'enfant  est  charmant  et  l'agencement 
surtout  des  draperies  remarquable.  L'œuvre  en- 
tière est  peinte  «  au  naturel  »  et  n'y  gagne  au- 
cun idéal.  —  Au  fond,  un  vitrail  remanié,  du 
XVI*  s.,  figure  Ste  Marguerite  présentant  i  une 
Notre-Dame-de-Pitié  la  famille  du  seigneur,  une 
veuve  à  genoux,  avec  trois  enfants;  au-dessus 
d'elle,  sa  patronne  nimbée,  —  et  une  Pieta,  en- 
tourée d'une  banderolle  :  Sancta  Maria,  mater 
Dei,  ora  pro  nohie.  —  Dans  les  fragments  des 
vitraux,  en  bordure,  on  lit  :  ...  et  besogne  de 
ses  mains  i57i.  — Au-dessus,  unécusson  parti 
au  i*'  d^azur  au  chevron  <Por  à  un  besant 
d'argent  en  pointe  —  et  d*or  au  chevron 
d^axur  à  3  betanti ,  i  et  i ,  d^argent.  — 
Un  portrait  de  la  mère  de  Chantai  s'y  conserfe, 
qu'une  note  au  dos  indique  comme  la  reproduction 
d'un  original  du  temps. 

Arch.  de  THéleMMeu  B  5;  40,  f.  555;  48,  f.  965410. 

—  Bépert.  arth.,  4868,  p.  t51.  —  Note  Mu.  Auff.  Michel. 

—  Mim.  de  la  Soe.  tfAgr,  d'Amgert,  4856,  p.  440. 

NnalUé,  c*»  et  arrond.  de  Cholet  (7  kil.)  ;  -* 
à  85  kil  d'Angers.  —  Nualle  xiii*  s.  (Grand- 
Gauthier,  p.  68).  —  Nualleyum  1488  (G  827). 

—  Nouaillé  XVIII*  s.  (Et.-C.  et  alias),  suivant 
la  prononciation  encore  populaire.  —  Sur  un 
haut  plateau  (181  met.  i  l'E.,  123  mot.  N.-O.), 
traversé  au  centre  par  une  vallée.  —  Entre  Tré- 
mentînes  (3  kil.)  et  Vézins  C7  kil.)  au  N..  Vézins 
et  Chanteioup  (9  kil.)  à  l'E. ,  Tout-le-Monde 
(5  kil.),  Mazières  (6  kil.)  au  S.,  Cholet  à  l'O. 

La  route  nationale  de  Saumur  aux  Sables, 
pénétrant  de  l'E.  à  l'O..  y  relie  tout  à  l'entrée  le 
chemin  d'intérêt  commun  des  Cerquenx  et  se 
confond  dans  le  bourg  même  avec  la  route  natio- 
nale d'Angers  aux  Sables,  pour  se  continuer  d'un 
parcours  commun. 

Y  passe  par  le  centre,  de  l'E.  à  l'O.,  à  travers 
les  bois,  le  rniss.  de  Montbault,  dit  dans  des 
titres  au  xvi*  s.  de  la  Bichaude,  au  xviii«  s.  de 
la  Rocbonde.  —  Y  natt  son  affluent  le  ruiss.  de 
la  Gilbertière,  dit  en  1542  «  le  ruiss  appelé 
«  Dordelis  ». 

En  dépendent  les  vill.  de  la  Poterie  (pour  par- 
tie seulement,  20  mais  ,  20  mén.,  66  hab.)  et  du 
Grand- Village  (8  mais.,  8  mén.,  32  hab.)  et 
22  fermes  ou  écarts  dont  7  de  2  maisons.  <-  Ni 
châteaux  ni  maisons  bourgeoises. 


Superficie  :  1,319  hect.,  dont  722  hect.  en 
bois  taillis,  couvrant  tout  le  S.  du  territoire, 
la  partie  vers  S.-O.  dite  Breil-Lambert,  celle 
vers  TE.  Basse-Forét  ;  —  100  hect.  en  prés  ;  — 
450  hect.  en  labour,  y  compris  les  100  hect 
encore  en  landes  en  1813  ;  —  nulle  vigne. 

Population  :  86  feux  en  1789.  -^  395  hab.  en 
1821.  —  505  hab.  en  1831.  —  509  hab.  en  1841. 
—  520  hab  en  1851.  —  483  hect.  en  1861.  — 
498  hab.  en  1866.  —  455  en  1872.  dont  213  au 
bourg  (57  mais.,  62  mén.).  à  l'angle  N.-O.  de  la 
commune.  —  On  y  comptait,  en  1773,  il  y  a  pré- 
cisément un  siècle,  35  maisons  habitées  et  2  en 
construction. 

Ni  foire  ni  marché.  —  Petite  Assemblée  ou 
frérie  le  jour  de  la  St-Fiacra  (30  août). 

Nulle  industrie  que  quelques  métiers  de  tisse 
rands  et  la  fabrication,  au  vill.  des  Poteries,  de 
tuiles,  briques  et  carreaux  et  de  vastes  cuviers, 
dits  pannes  ou  ponnes  ;  —  mais  toute  fabrique  de 
poterie  proprement  dite  a  cessé;  —  commerce 
de  bois  et  charbonnage. 

Bureau  de  poste  de  Trémentines.  —  Per- 
ception  de  Vézins. 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de  gar- 
çons, construite  en  1848-4849,  transformée  en 
1856.  —  Ecole  libre  de  filles  (Sœurs  de  la  Pom- 
meraie), créée  en  1864. 

X^uotr  public  installé  par  adjudication  du 
21  novembje  1858, 

La  paroisse,  érigée  en  1770,  fut  supprimée  et 
réunie  à  Trémentines  par  décret  épiscopal  du 
20  février  1809  et  a  été  rétablie  en  succursale 
par  une  autre  ordonnance  du  19  avril  1826. 

V Eglise,  sous  le  vocable  de  St  Etienne,  a  été 
reconstruite  en  1830,  comme  l'indique  la  date 
inscrite  à  un  tuffeau,  en  dehors  du  chœur,  — 
sur  le  plan  d'une  croix  latine  et  de  pauvre 
aspect  (15  met.  sur  6  met.  25).  —  Au  bas  de  la 
nef,  une  dalle  déplacée,  sans^inscription,  porte 
gravée  au  trait  une  épée,  où  est  appendn  un 
écusson  lisse  ;  —  à  l'angle  S.-E.  de  la  sacristie, 
une  pierre  en  granit,  encastrée  dans  le  mur,  lais-se 
à  peine  lire  :  R.  Chastain.  P.C. PCP.  1659. 

Le  Presbytère,  sur  la  route  de  Saumur,  a  été 
reconstruit  en  1874  (arch.  Bréhéret).  —  Dans  le 
jardin  même,  un  des  derniers  curés  y  a  élevé 
une  petite  chapelle  de  Notre-Dame.  —  Le  cime- 
tière se  rencontre  près  et  au  N.-E.  du  bourg. 

On  ne  signale  d'antique  que  quelque  trace  à 
peine  de  la  voie  de  Maulévrier  au  May,  traver- 
sant la  forêt  du  Breil-Lambert  et  passant  au 
bourg  Le  territoire  dépendait  de  la  paroisse  de 
Mazières.  —  L'origine  du  bourg  est  due  à  la  fon- 
dation d'un  prieuré  dont  la  date  de  fondation  est 
inconnue.  Il  appartenait  à  l'abbaye  bourguignonne 
de  Tournus  et  par  suite  fut  mis  dans  la  dépen- 
dance du  prieuré  angevin  de  Canand,  aussi  riche 
que  l'abbaye-mére.  —  La  maison  attenait  à 
l'église  vers  S.  et  communiquait  par  une  porte  au 
chœur.  La  ferme  de  la  Boissonniére,  près  le  bourg, 
faisait  partie  du  petit  fief  qui  avait  son  septier 
particulier,  mesurant  16  boisseaux  pour  15  de 
Maulévrier.  Je  ne  connais  autres  prieurs 
que  Guill.  FarouU  1488.  —  Mathurin  Chenu  ^ 


NUE 


—  23  — 


NUE 


1576.  —  Gab.  Boussîon,  1598.  —  René  Afosset. 
1716.  —  Armand  Vallette  de  Champfleury 
1719.  t  le  18  août  1740.  ^  Kiué  Ledoyen  de 
Clenne,  1781. 

La  titre  rla  priearô  fat  éteint  par  décret  de 
révèqoe  de  la  Rochelle  da  87  décembre  1770  et 
soQ  temporel  uni  à  la  chapelle,  jusqu'alors  délais* 
sée  à  tous  les  désordres  et  que  le  même  acte  éri- 
^l  en  paroisse.  —  Le  premier  curé  est  Pierre- 
Anne-Louis  Viaud,  1771,  f  le  17  février  1787.  Il 
a  poor  successeur  Franc.  Bascher,  1787,  qui  en 
179S  émigré  en  Espajpe,  revient  au  Concordat  et 
meort  en  sa  core  le  SI  août  1814. 

Le  pays  faisait  partie  au  xviii*  s.  du  domaine  de 
la  baroonie  de  Vézins,  dont  le  seigneur  prenait  litre 
de  fondateur  de  Téglise.  En  1789,  la  moitié  au 
moins  des  habitants  vivait  à  la  mendicité,  sans 
qn'on  seul  fût  assez  à  Taise  pour  prêter  secours  ; 
partout  des  landes  et  des  bois,  et  nulle  culture 
que  de  seigle  médiocre.  Les  impôts  s'élevaient  à 
la  moitié  du  revenu  réel  des  biens  fonds,  dont  un 
sixièffle  était  eo  main  morte.  La  Verrerie,  V.  ce 
mot,  en  activité  pendant  prés  d'un  siècle  dans  la 
forêt  du  Brnil -Lambert,  était  fermée  depuis 
40  ans  et  l'art  de  terre,  V.  les  Poteries,  n'occu- 
pait plus  qu'uD  seul  potier. 

La  paroisse  dépendait,  depuis  son  érection,  du 
diocèse  de  la  Rochelle,  du  Doyenné  de  Vihiers,'de 
TElection  et  des  Aides  de  Montreuil-Bell.,  du  Pré- 
sidial  et  de  la  Sénéchaussée  d'Angers,  du  Grenier 
À  sel  et  du  District  en  1788-1790  de  Gholet.— Elle 
fat  saccagée  par  la  guerre  et  le  bourg  absolument 
ioceadié.  c  Ce  qui  reste  de  l'incendie  des  anciens 
>  logements  »  du  prieuré  et  l'église  «  qu'on  ne  peut 
«  considérer  à  présent,  que  comme  une  grange», 
avec  le  cimetière,  y  attenant  vers  N.,  furent  vendus 
oai^  le  31  messidor  an  V  et  adjugés  pour  la 
somme  de  1,200  fr.  au  docteur  Guy-Jacq.  Chou- 
tean,  de  Gholet. 

Le  10  pluviôse  an  II  (28  janviei*  1794)  un  déta- 
chement républicain  y  fut  surpris  et  presque  en- 
tièrement détruit  par  Stofflet  et  La  Rocbejacqne- 
lein»  mais  ce  dernier  y  tomba  frappé  d'une  balle 
et  son  cadavre  recouvert  en  hâte  d'un  peu  de  terre, 
reposa  longtemps  dans  la  prairie,  sur  le  bord  de  la 
roQte  de  Gholet,  à  2,600  mot.  de  l'église.  Une 
touffe  d'arbres  indique  encore  l'emplacement  d'où 
il  a  été  transféré  à  St-Aubin-de-Baubigné. 

Maires  :  René  Gourdon,  agent  municipal 
depuis  1792,  f  le  19  avril  1812.  —  Et.  Gour- 
don,  19  mai  1813,  démissionnaire  en  septembre 
ifôl,  continué  eu  1852  et  1855.  ~  Boucherie, 
1S63.  ~  Gourdon  fils.  1867.  en  fonctions,  1876. 

Ardi.  de  M.-«UL.  B  Cahiers;  G  193;  G  887-898.— 
Anh.  coaumm.  Et.-C.  —  Notice  Mss.  de  M.  Spal.  —  Notes 
^-  dell.  BotttiDier  de  St-André. — Pour  les  localités,  voir 
^  GQàertière,  MontbauU,  la  Verrerie,  leê  Poterieu,  le 
OroHi'YiUage,  die. 

H'nell,  e»'  de  Vihiers  (15  kil.),  arr«  de  Saumnr 

;30kil.);  -  à  53  kil.  d'Angers.  —  Villa  Nocio- 

Silos  in  territorio  Pictavo  super   alveum 

Ligeri»  615  {Dipl.  Chart,,  I,  210).  —   Villa 

Snisoliù  in  pago  Andegaveninso  682-683  (Ib. , 

l.  360  et  Tardif.  Cart.  des  Rois,  n»  24).  —  No- 

oioUo  villa  in  pago  Andegavino  690  (Dipl. 

CH.,  Il,  209).  —  Niolium  xiii*  s.  (Grand-Gau- 


thier). —  Niolium  prope  Passavant  1311 
(G  Cure  de  Somloire).  — Nyolium  suhtus  Pas- 
saventum  1435  (G  Nanlilly).  —  NieuiUsous- 
Passavant  1782  (Ponillé).  —  Nueil-sous-Pas- 
savant  (Gass.)  et  1874  (Gart.  Gant,  et  Postes).  — 
Une  ordonnance  du  15  février  1836  a  autorisé  la 
commune  à  supprimer  la  dénomination  ;  sous- 
Passavant  —  et  à  s'appeler  d'un  seul  mot  : 
Nueil.  —  Entre  le  département  des  Deux-Sèvres 
au  S.,  Conconrson  (7  kil.),  St-Georges-Gbâte- 
laison  (10  kil.)  et  Tancoigné  (8  kil.)  auN.,  Yihiers 
et  les  Gerquenx -sous-Passavant  (9  kil.)  et  Passa- 
vant (2  kîL  300)  à  rO..  St-Macaire-du-Bois 
(6  kil.)  et  les  Verchers  (9  kil.)  à  l'E. 

Le  chemin  de  grande  commnnicat.  de  Vihiers  à 
Montreuil-B.  rejoint  à  3  kil.  auN.-O.  du  bourg  par 
le  chemin  d'intérêt  commun  de  Tigné  à  St-Pierre- 
à-Ghamp,  traverse  du  N  -0;  au  S.-E.  le  territoire, 
et  le  bourg,  —  d'où  se  détache  vers  S.-O.  le  che- 
mind'intérétcommun  de  Passavant,  —  et  se  croise 
à  1,200  met.  de  l'église  avec  le  chemin  de  grande 
communicat.  de  Gennes  à  Argenton,  qui  dessert 
du  N.  au  S.  la  partie  orientale. 

Y  passe  du  S.-O.  au  N.-E.  le  Layon>  qui,  sous 
le  bourg  môme,  s'y  grossit  du  rniss.  de  la 
Souère;  —  y  naissent  les  ruiss.  de  Vaille  et 
des  Touches  ;  —  sur  la  route,  tout  près  le  bourg 
de  Passavant,  la  fontaine  Fournier,  abritée, 
comme  un  petit  dolmen,  sous  un  bloc  énorme. 

En  dépendent  les  vill.  ou  ham.  de  Foy  (39  m., 
107  hab.),  de  la  Groix  (30  mais.,  100  hab.),  de  la 
Grise  (24  mais.,  84  hab.),  de  Preuil  (21  mais., 
66  hab.),  de  Vaillè-Rochereau  ^21  mais.,  60  h.), 
du  Ghône-Rond  (16  mais.,  47  h),  de  la  Gloterie 
(18  mais.,  45  hab.),  de  (îrandchamp  (15  mais., 
41  hab.)*  du  Balloir  (10  mais.,  37  bsîb  },  de  la 
Thmoulière  (13  mais.,  32  hab.),  de  la  Viardière 
(9  mais.,  33  hab.) ,  de  Vatllé-Brezé  (8  mais., 
33  hab.),  de  la  Saulaie  (6  mais.,  32  hab  ),  de 
Vaillé-l'Eau  (8  mais  ,  26  hab.),  de  Villeneuve- 
de-Vaillé  (6  mais.,  24  hab.),  du  Bois-AUeaume 
(6  mais.,  18  hab.)i  de  Vilgou  (3  mais.,  14  hab.), 
de  Montchenin-des-Bois  (3  mais.,  14  hab),  de 
la  Grande-Roche  (5  mais.,  18  hab.),  de  Montche- 
min  (8  mais.,  30  hab.),  de  Môlechien  (4  mais., 
17  hsîb.),  de  la  Mèloire  (5  mais.,  14  hab.).  de  la 
Fontaine  (5  mais.,  14  hab.),  du  Ghàtelier  (10  m., 
27  hab.),  de  FUgné  (5  mais.,  20  hab.),  de  Paillé 
(5  mais.,  14  hab.),  de  la  Glartière  (5  mais., 
13  hab.),  des  Essards  (8  mais.,  25  hab.),  de  la 
Basse-Boisson niôre  (11  mais.,  27  hab.),  de  la 
Gaillonnerie  (4  mais.,  10  hab.),  des  Oisillons 
(3  mais.,  12  hab.),  du  Goudray  (3  mais.,  16  h.), 
des  Rosiers  (3  mais.,  9  hab.),  de  Beauregard 
(1  mais.,  23  hab.),  de  la  Jaille  (3  mais.,  11  hab.), 
des  Prés-Gasniers  (4  mais.,  11  hab),  de  la  Ratel- 
lière  (3  mais.,  14  hab.),  de  Laignô  (8  mais., 
10  hab.),  du  Petit- St-Louis  (3  mais.,  12  hab.), 
les  chat,  de  la  Grise,  de  Preuil,  de  Vaillé-Brézé, 
de  Vaillé-Rochereau  et  46  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  5,485  hectares,  —  et  non  pas 
6,123,  comme  le  portent  encore  les  documents 
officiels,  —  la  loi  du  16  mars  1861  en  ayant  dis- 
trait au  profit  des  Gerquenx-eous-Passavant,  — 
non  pas  encore  357  hectares,  commo  l'énonce 


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•-.  24  ^ 


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le  tette  même  de  la  loi,  —  mais  637  hectares. 

Population  :  3i0  feux,  U4Q  hab.  en  1720- 
1726.  —  $,000  bab.  en  1790.  —  1,945  hab.  en 
183i.  —  i,906  hab.  en  1841.  —  iMi  hab.  en 
1851.  —  1,559  hab.  en  1861.  —  1,816  hab.  en 
1866.  —  1,8M  hab.  en  1872,  dont  341  hab. 
(104 mais.,  114  mén.)  an  bourg,  qu'ornent,  à  l'en- 
trée vers  i'E.  et  vers  S.-O.,  d'élégantes  construc- 
tions modernes. 

Foires  :  L'ordonnance  du  2  décembre  1833  y 
créait  5  foires  :  le  1*'  mardi  après  le  mercredi  des 
cendres,  le  1*'  mardi  après  le  dimanche  de  la 
Passion,  le  3*  mardi  après  Pâques,  le  1*'  mardi 
après  la  Toussaint,  le  1'^  mardi  après  la  Saint- 
Eusèbe.  Mais,  bien  que  le  bourg  soit  le  principal 
centre  du  pays,  au  point  de  réunion  de  l'ancien 
Bocage  et  de  la  Plaine,  ces  rendez-vous  restèrent 
sans  vie  et  oubliés.  Un  arrêté  du  1'^  mai  1875  a 
essayé  de  les  ranimer  en  les  fiiant  à  trois  :  le 
jeudi  après  les  Cendres,  le  jeudi  de  la  semaine 
de  Piques,  le  1*'  jeudi  de  décembre.  —  Trois 
eusembléea,  le  13  janvier  (St-Uilaire),  le  di- 
manche après  Pâques,  le  dimanche  le  plus  voisin 
de  la  St-Micbel  (29  septembre;.  —  Marchés 
tous  les  dimanches. 

Hecette  de  Poste.  —  Perception  de  Tré- 
mont.  —  Bureau  télégraphique  ouvert  le 
l'r  juin  1868. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite par  adjudication  du  31  mars  1848  (archit. 
Bodin-Legendre).  —  Ecole  publique  de  filles 
(Sœurs  de  Ste-Anne  de  Saumur). 

VEglise,  dédiée  à  St  Uilaire  (succursale, 
30  septembre,  1807),  était  une  des  plus  anciennes 
et  des  plus  remarquables  du  pays  mais  souvent 
ruinée  en  partie  et  en  partie  renouvelée  (29  m.  67 
sur  16  m.  33  à  la  croix,  11  m.  22  dans  la  neO. 
A  l'extérieur  les  murs  latéraux  de  la  nef  forment 
un  très-haut  massif  de  petit  appareil  irrégulier, 
régulièrement  aligné  dans  le  mortier,  où  appa- 
raissent enmurées  d'informes  fenêtres  romanes 
de  la  façon  la  plus  antique  (x*  s.).  —  L'intérieur 
présente  un  bas-côté  relativement  moderne,  ou- 
vrant sur  deux  piles  grossières  par  des  arceaux, 
dont  le  premier  porte  inscrit  en  lettres  gothiques 
carrées  ;  Van  mil  cinq  cens  soixante  huict  je 
fus  ruinée.  Mil  cinq  cens  quatre  vingt  un 
je  fus  réédifiée,  —  Le  carré  du  transept  est  formé 
par  quatre  arceaux  ogivaux  portés  sur  de  simples 
latmiers,  sans  autre  moulure  (ziv*  s.)  ;  y  attient 
vers  S.  la  tour  du  clocher  en  pyramide  octogone 
XIII*  s.,  dont  la  flèche  en  pierre  a  été  reconstruite 
par  adjudication  du  5  mars  1844.  ~  Le  chœur, 
de  deux  travées  (xiii*  s.),  se  termine  en  un  large 
pignon,  percé  dans  presque  toute  sa  hauteur  d'une 
belle  fenêtre  à  double  arcature  ogivale  en  retrait, 
portée  par  de  frêles  colonnettes,  avec  meneau 
central  chargé  d'un  oculus  ;  le  tout  aveuglé  par 
un  bel  autel  plaqué  du  xvii*  s.,  dont  le  centre  est 
rempli  par  la  représentation  peinte  de  St  Hilaire. 
—  Sur  la  gauche  se  prolonge  la  chapelle  seigneu- 
riale, à  voûte  abaissée,  de  deux  travées,  avec  dé- 
bris de  vitraux  à  la  fenêtre,  figurant  une  Cruci- 
fixion, un  chevalier  à  genoux,  une  Vierge,  un 
Dieu  le  Père,  xvi*  s.,  et  deux  écussons  gironnés 


d'argent  et  de  sable,  qui  doivent  être  des  Le 
Roux  de  la  Roche  des-Aubiers  ;  —  dans  le  mur 
est  encastrée  l'épitaphe  de  Joubert,  procureur 
fiscal  de  Yaillé-Rochereau  et  de  la  Boissonnière, 
mort  le  3  juillet  1746. 

L'ancien  presbytère  a  été  racheté  en  vertu 
d'une  ordonnance  du  31  mart  1819  ;  —  le  cime- 
tière nouveau,  acquis  par  ordonnance  du  19  oc- 
tobre 1832. 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  ter- 
ritoire où  se  concentrait  certainement  un  ensemble 
de  voies  en  communication  avec  Vihiers,  Maulé- 
vrier.  Doué,  Montrenil-Bellay  et  Thouars.  Des  do- 
cuments, d'une  attribution  très  incertaine,  V.  No- 
ciogilos,  semblent  indiquer  la  villa  gallo-romaine 
comme  le  patrimoine  de  l'évêque  du  Mans,  Ber- 
iramne,  qu'il  lègue  à  son  église  en  613  et  que 
vers  la  fin  du  même  siècle  un  laïc,  Vandémir,  et 
sa  femme,  Erchemberle,  donnent  à  l'abbaye  Satnt- 
Germain-des-Prés.  —  Aucun  indice  ne  m'est 
venu  sur  les  origines  de  la  paroisse  ni  sur  la 
fondation  de  l'église,  certainement  des  plus  an- 
tiques —  et  dont  la  présentation  resta  jusqu'à 
la  Révolution  attribuée,  sans  que  j'aie  su  trouver 
aux  Archives  de  Maine-et-Loire  ni  de  la  Vienne, 
par  quel  titre,  au  Chapitre  de  St-Hilaire-le- Grand 
de  Poitiers.  J'ignore  même  de  quel  droit  s'auto- 
risent certains  curés  pour  joindre  à  leur  titre  ce- 
lui de  prieur,  si  ce  n'est  comme  chapelains  de 
Sainte-Basme,  V.  ce  mot.  —  Curés  :  Simon 
Thifeneau,  Tefenelli,  1311.  —  Enstache  Le- 
marié,  1520.  —  Jean  Hervé,  1583.  ~  Uilaire 
Moriceau,  i6M.  —  Gabr.  Mtitsonefteu.  1643. 
prieur  de  Gougoussac  en  Sain  longe,  aumônier  de 
Nuaillé,  de  plus  à  partir  de  1651,  prieur  de  St- 
Paul-en-Parais,  aumônier  ordinaire  du  roi  et 
archidiacre  de  Thouars.  —  Pineau,  1659.  — 
Paul  Riollan,  1662,  qui  signe  prieur-curé  à 
partir  de  1663  et  de  plus  doyen  des  Mauges  à 
partir  de  janvier  1666.  —  Savary^  novembre 
1666.  —  René  Pineau,  novembre  1669,  qui 
signe  prieur-curé,  1670,  janvier  1678.  —  Pierre 
Johanne  du  Portai,  prieur-curé,  1679,  mars 
1683.  —  Louis  Brisard,  avril  1683,  qui  per- 
mute en  avril  1687  pour  la  cure  de  Longue.  — 
Jacq.  Béchu,  avril  1687,  décembre  1709.  — 
René  Gaulay,  janvier  1710,  1717.  —  Gasnier, 
1719.  —  Lambert  Berthe,  prieur  d'Argenton, 
avril  1720.  —  Pierre  Augustin  Légier  de  Puy- 
raveau,  1726,  qui  résigne  le  8  août  1776,  sous 
réserve  d'une  pension.  —  Pierre-Franc.  Phli- 
ponneau,  anc.  vicaire,  installé  le  9  novembre 
1776,  jusqu'en  octobre  1792.  Mais  alors  même,  il 
ne  quitte  pas  le  pays,  réside  à  la  cure,  «  bêchant 
c  son  jardin,  —  disent  les  Rapports,  —  très- 
c  soumis  aux  lois  et  célébrant  le  culte  »  encore 
en  l'an  V  et  sans  interruption  jusqu'au  Con- 
cordat, au  milieu  d'une  population  toute  patriote. 

La  seigneurie  appartenait  jusqu'au  xviii*  s., 
comme  la  présentation  de  la  cure,  au  Chapitre 
de  St-Hilaire  de  Poitiers,  qui  vendit  en  partie  ou 
échangea  tous  ses  droits  au  seigneur  de  Vaillé- 
Rochereau.  —  La  paroisse  dépendait  de  l'Evê- 
ché  de  Poitiers,  du  Doyenné  de  Thouars,  de 
l'Election  et  des  Aides  de  Montrenil-Bellay,  du 


NUQ 


—  25  ^ 


NYO 


Grenier  i  sel  de  Saamur,  —  sauf  une  portion 
exempte  de  tout  salaire  ;  —  une  partie  du  fief 
dans  la  moavanee  de  Yihiers,  comme  la  Boisson- 
niére,  ressortissait  à  la  Sénéchaussée  d'Angers,  le 
reste  à  celle  de  Saumnr;  —  du  District  en  1788 
de  Hontrenil-Bellay,  en  1790  de  Vihiers. 

Elle  forme  pendant  la  guerre  un  centre  de 
résistance  contre  les  insurgés  de  Tautre  rive  du 
Layon.  Le 8  prairial  an  11,8,000  Vendéens,  pous- 
sant devant  eux  les  bestiaux  et  les  grains  des 
pays  eirconvoisins,  envahissent  le  bourg,  à  peu 
prèj  déserté  à  leur  approche.  Hais  douze  braves, 

-  Pilet  de  la  Grise,  les  deux  fils  Gharroau,  les 
i)ea\  frères  Galard,  Hervé,  Gannereau,  Louis 
DesDones,  Godineau,  Hétreau,  Nie.  Pilet,  alors 
maire,  André  Gaultbier,  ces  deux  derniers  avec 
Nr  jeune  fils  et  un  autre  erfant,  —  il  faudrait 
apprendre  et  conserver  ces  noms  là  !  ~  s'enferment 
dans  le  clocher»  accueillent  les  pillards  à  coups 
de  fusil  —  el  coupent  tout  passage.  Le  feu  est 
mis  à  l'église,  au  clocher,  mais  la  voûte  en  pierre 
résiste  et  les  balles  déciment  les  assaillants.  La 
ooit  sente  fait  trêve  et  dés  le  jour  les  hussards  ré- 
publicains du  général  Boucret,  accourus  de  Con- 
ronrson,  pénètrent  dans  le  bourg  incendié  et  dé- 
pgent  le  petit  groupe  héroïque.  Un  seul  des 
^iiMis,  le  maire  Pilet,  avait  péri  dans  le  combat. 

-  Eq  novembre  1830,  quand  la  garde  nationale 
reprit  les  armes,  de  Doué,  de  Vihiers  le  drapeau 
vint  donner  le  salut  d'honneur  et  s'incliner  de- 
vant les  derniers  survivants  de  la  grande  lutte. 

Maires  :  Jarret,  1789.  —  Pilet,  179l-an  IL 

-  Boutillier^  !•'  nivôse  an  X.  —  Charles  de 
Charnières,  ancien  officier  de  marine,  2  janvier 
1808.  —  René  Gaultier,  avril  1815.  —  Charles 
de  Charnières,  là  juillet  1815.  —  Jean  Chan- 
louineau,  4  août  1829.  —  Aristide  Guionis, 
23  septembre  1830.  —  René  Thourault,  15  no- 
umbre  1843.  installé  le  30.  —  J.-B.  Foucher, 
7  Mpiembro  1848.  —  Franc.  Audouin,  10  août 
ifôl  —  Et.  Flécheau,  1855,  démissionnaire  le 
îl  décembre  1857.  —  J.-B.  Foucher,  27  dé- 
cembre 1857,  installé  le  8  janvier  1858.  —  Et. 
Flécheau,  1865.  —  Lemoine,  1870,  en  fonc- 
tions, 1876. 

Arth.  de  M..«l-L.  C  193  et  209.  ~  Mu.  993.  —  Arch. 
mus.  EX,"C,  —  Maine-et-Loire  du  48  octobre  4840.  — 
Bépfrt.  arch.,  1868,  p.  932,  939.  —  Pour  les  localilés,  voir, 
iteurirtkle.  la  Boissonniére,  VaHlé-Eoehereau^la  Grise, 
iABoeke'Boitsteau,Preuil,  VaUlé-Brézé,  etc. 

Xiignea  (Jacquelin),  né  à  Aubigny  prés 
Boarges  (Cher)  vers  1810,  fut  d'abord  employé 
comoe  dessinateur  au  Magasin  pittoresque, 
pois  vint  s'établir  en  1838  à  Baugé,  où  il  résida 
ju^u'en  1842,  occupé  aux  diverses  œuvres  du  mé- 
(ier  de  peinture.  Quelques  portraits,  des  restaura- 
lioos,  des  tableauiL  d'église  lui  avaient  acquis  une 
Boioriété  locale.  11  fut  employé  particulièrement 
pu  les  curés  Hubert,  de  Mouliherne,  et  Joubert, 
de  Beaufort.  L'artiste  fit  pour  ce  dernier  seule- 
iBeot  8  grands  tableaux  religieux,  qui  ont  été 
revendus  en  1846  aus  églises  voisines  ;  on  en 
iroove  à  la  Ménitré,  à  Fontaine-Milon.  à  Mou- 
liherne, dans  la  chapelle  de  l'hôpital  de  Baugé. 
"  »  fixa  en  1842  à  Saamur  et  est  mort  le  3  juin 
1858  à  St-Lambert-des-Levées. 


IVymphaie  (la),  vill.,  c"«  de  St-MicheUt- 
Ch.  —  La  Néfaie  (Et.-M.). 

Nymphe  (la).  —  Les  Nymphes  (C.  C).  — 
Ruiss  né  dans  l'étang  de  la  Nymphe,  ou  de 
l'Etang-Gasnier  (Et.-M .) ,  sur  la  c««  de  la  Prévière, 

—  qui  porte  au  centre,  sur  un  petit  îlot  factice, 
une  statuette  en  pierre  calcaire  représentant 
une  nymphe  sortant  du  bain  ;  —  descend  vers  S. , 
traverse  l'Etang-Neuf  ou  de  la  Primaudière  et 
l'étang  de  la  Fonte,  en  formant  depuis  sa  nais- 
sance la  limite  avec  le  déparlement  de  la  Loire- 
Inférieuie,  —  puis,  au  confluent  du  ruiss.  de  la 
Lande,  se  détourne  brusquement  en  droite  ligne 
à  travers  la  c"'  de  St-Michel  -et-Chanv. ,  remonte  lé- 
gèrement vers  N.-E.  par  l'Aunaie  et  la  Basse- 
Chouanière,  passe  sous  la  route  départementale  de 
Laval,  è  1,100 met.  versN.  du  bourg  de  St-Michel, 
reçoit  à  gauche  le  ruiss.  de  la  Miénaie,  du  Mer- 
dreau,  à  droite  ceux  de  la  Hachetaie,  de  Picham- 
bert  et  du  Bois-Bernier,  contourne  au  N.  le  bourg 
de  Noellet  en  passant  sous  le  chemin  d'intérêt 
commun  de  Pouancé  et  sous  le  chemin  de  grande 
communication  de  Chàteaugontier,  reçoit  à  droite 
le  ruiss.  de  la  Hou.ssaudière  et  à  quelques  mètres 
de  là  se  réunit  à  la  Verzée  ;  —  lO.lOOm.de  cours. 

Nyoiseaa*  c»"  et  arrond.  de  Segré  (6  kil.)  ; 

—  à  44  kil.  d'Angers.  —  Niosellum  1109  circa 
{Rev,  d'Anj.,  1852,  t.  II,  p.  80).  —  Ecclesia 
Nioselli  1119  (1"  Cartul.  St-Serge,  p.  282).  — 
G.  de  Nido  Avis,  —  Ecclesia  de  loco  qui  dici- 
tur  Nidus  Avis  1119  (Ib.).  —  Villa  de  Nido 
Avis  1283  (Hauréau,  Preuv.).  —  Sur  les  coteaux 
de  l'Oudon.  —  Entre  Châtelais  (5  kil  )  au  N.  et 
à  l'O..  Noyant-la-Gr.  (4  kil.)  à  l'O.  et  au  S-, 
Ste-Gemmes-d'And.  (8  kil.)  au  S.,  l'Hôtellerie- 
de-Flée  (4  kil.  1/2)  au  N.  et  à  !'£.,  et  Segré  â 
l'E.  et  au  S. 

La  route  départ'^mentale  de  Segré  à  Rennes 
traverse  de  l'E.  à  l'O.  la  partie  méridionale  du 
territoire  dans  toute  sa  largeur  (3  kil.  300),  en 
détachant  dès  l'entrée  vers  N.  le  chemin  de 
grande  communication  de  Segré  à  la  Guerche  qui 
remonte  dans  toute  la  longueur,  côtoyant  l'Oudon 
et  l'Araise  et  desservant  à  mi-chemin  le  bourg. 

L'Oudon,  qui  forme  bordure  vers  l'O.,  reçoit 
dès  l'abord  à  gaucho  le  ruiss.  des  Claies,  dessine 
une  large  courbe  en  se  rapprochant  du  bourg, 
reçoit  à  gauche  le  ruiss.  de  la  Pantière,  à  droite 
TAraize,  descend  un  instant  vers  S  en  longeant 
le  bourg  à  l'E.,  puis  se  replie  de  nouveau  direc- 
tement versl'O.,  grossi  du  ruiss.  de  Misengrain. 

—  Vers  S.  naît  le  ruiss.  de  la  Rivière-Brault, 
affluent  de  la  Verzée. 

En  dépendent  partie  du  bourg  de  St-Aubin-du- 
Pavoil  (4  mais  ,  22  hab.),  les  ham.  de  St-Vincent 
(3  mais.,  15  hab.),  de  Margerie  (3  mais.,  18  h.), 
les  chat.  d'Orvaux  et  de  la  Lande  et  51  fermes 
ou  écarts. 

Superficie  :  1,448  hect.  dont  106  en  bois  ;  — 
plus  que  quintuplée  par  l'ordonnance  du  12  juin 
1833,  qui  lui  a  annexé  1,074  hect.  de  St-Aubin- 
du-Pavoil  supprimé. 

Population  :  93  feux,  4i9  hab.  en  1720-1726. 

—  iOO  feux,  455  hab.  en  1790.  —  425  hab.  en 
1826.  —  450  hab.  en  1831.  —  729  hab.  en  1841. 


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^  764  hab.  en  1851.  —  767  hab.  en  1861.  — 
788  hab.  en  1866.  —  767  hab.  on  1872.  dont  3ii 
(93  mais.,  105  mén.)  au  bourg,  assemblage  in- 
forme et  inabordable  jusqu'en  1830  de  sombres 
logis,  enclavé  dans  les  dépendances  de  Tabbaye, 
perdu  dans  un  pays  tout  de  frishesel  de  bruyères, 
que  la  route  stratégique  a  ouvert  et  compUle- 
ment  transformé.  —  A  l'angle  de  l'ancien  et  du 
nouveau  chemin,  un  haut  bAliment  dit  le  Corps- 
de-garde,  percé  de  longs  corridors,  se  termine 
vers  S.  par  une  sorte  de  chapelle  et  conserve 
vers  N.  une  vaste  cheminée  xvii«  s.,  le  manteau 
chargé  d'un  large  quadrilobe. 

Nulle  Foire.  Celle  de  la  St-Marc,  concédée  en 
1283  par  le  comte  Charles  d'Anjou,  et  encore  flo- 
rissante au  XVII*  s  ,  n'existait  plus  dôs  le  milieu 
du  xviii*  s.  Une  autre,  créée  par  le  roi  en  1369, 
la  veille  de  la  Madeleine,  ne  parait  pas  même 
avoir  vécu. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Segré. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons  ins- 
tallée dans  un  bâtiment  de  l'ancienne  abbaye.  -^ 
Ecole  publique  de  filles  (Sœurs  de  Torfou). 

V Eglise,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale, 
5  ni  vase  an  XIII),  bâtie  sur  la  pente  du  coteau 
en  1640,  —  comme  l'indiquait  une  longue  ins- 
cription détruite  en  1852,  —  a  été  à  peu  près 
complètement  renouvelée  sur  ses  anciens  fonde- 
ments par  un  remaniement  général,  qui  a  re- 
porté l'entrée  de  l'O.  à  l'E.,  en  avançant  la  nef 
jusqu'au  bord  de  la  rue  déblayée,  avec  un  clo- 
cher neuf  sur  le  portail,  à  la  place  de  l'ancien 
chevet.  Dans  le  chœur  nouveau  un  vitrail  de  St 
Pierre  est  signé  Thierry,  Angers,  1860 \  —  à 
côté,  s'élèvent  les  statues  modernes  des  quatre 
Evangélistes.  Les  travaux,  adjugés  le  28  juin 
1858,  étaient  reçus  le  1*'  octobre  1860. 

L'ancien  cimetière  joint  l'église  vers  N. 

On  signale  un  peulvan,  non  encore  décrit, 
dans  une  châtaigneraie  dépendant  de  la  Suzon- 
nière,  —  et  diverses  grandes  voies  traversaient 
le  pays.  Mais  toute  cette  contrée  n'était  qu'un  désert 
dépendant  de  la  paroisse  de  St-Anbin-du-Pavoil, 
où  Bernard  de  Bouille  venait  de  faire  fortifier  un 
château  pour  un  de  ses  fidèles,  quand  l'ermite 
Salomon,  le  compagnon  de  Robert  d'Arbrissel, 
avisa  d'y  bâtir  une  église  et  un  couvent,  pour 
réfugier  les  femmes  qui  l'y  avaient  suivi.  Le  châ- 
telain du  pays,  Gautier  de  Nyoisean.  s'empressa 
de  donner  la  terre  et  alla  lui-môme  solliciter  la 
confirmation  de  ces  fondations  à  Angers,  où  Mar- 
bode  remplaçait  l'évèque  Raynaud  de  Martigné 
en  voyage  à  Rome  (1109).  Dès  son  retour  Ray- 
naud vint  bénir  le  premier  autel  et  l'année  sui- 
vante y  installa  les  religieuses,  bientôt  comblées 
de  dons  par  les  seigneurs  de  Bouille  et  de 
Ponancé.  A  la  prière  de  Salomon  et  de  Robert 
d'Arbrissel,  le  château,  qui  pouvait  tomber  en 
mains  ennemies,  fut  rasé.  Pendant  les  premiers 
temps  l'établissement  .«emble  avoir  compris,  comme 
à  Fontevraud,  une  double  communauté  de  reli- 
gieuses et  d'ermites,  ces  derniers,  comme  les 
religieux  de  l'Habit,  chargés  de  l'administration 
et  des  missions  extérieures.  On  les  voit  on  fonc- 
tions tout  an  moins  jusqu'en  1209,  sans  qu'aucun 


document  les  rattache  à  aucun  ordre  particulier, 
ni  renseigne  sur  la  règle  on  sur  la  discipline  de 
cette  société.  Pourtant  dès  la  première  bulle  d'In- 
nocent H  (11  mars  1141),  il  est  certain  que  les 
religieuses,  tout  au  moins,  vivaient  sons  la  loi  de 
St-Benolt  et  que  l'abbesse  était  élue  par  elles.  — 
Mais  le  désordre  s'y  mit  promptement.  La  clô- 
ture, si  elle  existait  dès  l'origine,  était  supprimée 
depuis  longtemps  au  xvi*  s  ;  quelques  religieuses 
même  partirent  pendant  les  guerres  et  se  marièrent, 
et  ce  ne  fut  qu'après  une  douloureuse  Intte  que 
la  réformation  s'établit  en  1618  avec  l'abbesse 
Françoise  Roy. 

L'abbesse  présentait  les  prieurés  de  Ste-Geoe- 
viève,  d'Herbaut,  de  Bon-Conseil,  de  Boissé,  des 
Lochereaux,  de  la  Lande-anx-Nonnains  et  dn 
Bourg-aux-Nonnains ,  désertés  dés  la  fin  du 
xvi«  s.  et  dont  le  revenu  fut  réuni  depuis  à  la 
mense  abbatiale,  —  et  les  cures  de  Nyoiseau, 
Challain,  Ambition,  Soucelles,  St-Auhin-dn- 
Pavoil,  la  Chapelle-Hullin ,  la  Madeleine  de 
Segré  et  la  chapelle  Ste-Croix  du  Mans. 

Suit  la  liste  des  abbesbes,  dont  la  plupart  ont  un 
article  dans  ce  livre  ;  quelques-unes  ne  sont  connues 
que  par  leur  mention  dans  l'Obituaire  :  —  Erem- 
burge,  simple  prieure,  sous  la  direction  de  Salo- 
mon, au  moins  jusqu'en  1115,  f  le  18  octobre  vers 
1135.  — Ëremburge  Robée,  1140,  magnœ  reli- 
gionis  famosa,  dit  une  charte  des  Lochereaux.  — 
Adélaïde  ou  Alice  de  laJaille,  1158.  1183.  — 
Orinda,  1184.  —  Ada,  f  le  24  avril  vers  1200. 

—  Juliana,  1202,  f  le  29  avril  1230  i>e2  post. 

—  Agnès,  t  le  28  septembre  123. .  —  Fran- 
çoise, f  le  28  mai  124..  ~  Jeanne  de  St-Ama- 
tour,   1250.  t  le  20  octobre  126..  —  Erem- 

burge, f  le  20  février  ....  —Paschasia, 

t  le  8  août —  Mazeline,  1280,  1286.  — 

Elizabeth, f  le  16  septembre —Théo- 

phanie ,  f  le  10  mai —  Pétronille  de 

Congien,  1311,  1333,  f  le  29  avril  133..  — 
Thomasia,  1335,  f  en  janvier  1370.  —  Eus- 

tasia,  1375,  1381,  f  lo  14  juillet ^  Jeanne 

Sarrazin,    1405,    1410,  f  le  17  juin — 

Alice  de  la  Faucille,  . . . . ,  f  le  9  juillet — 

Aliéner  de  Villeprouvée,  1419,  dont  les  armes 
figuraient  dans  les  vitraux  de  l'ancienne  église  : 
de  gueules  à  la  bande  d'argent  coticée  cTor. 

—  Jeanne  de  Courceriers,  1422,  f  en  décembre 
1449.  -*  Aliénor  de  Courceriers,  précédemment 
prieure  de  Bon-Conseil,  mars  1450,  f  le  13  mai 
1463.  ~  Catherine  Baraton  ou  de  Champiré- 
Baraton,  1464,  1480,  portait  cTazur  à  3  lions 
d'or  au  chef  de  même,  chargé  de  Sfasces  de 
gueules  rangées  en  pal.  —  Marguerite  Chape- 
ron, religieuse  du  Ronceray,  non  élue,  mais  di- 
rectement nommée  par  le  pape,  25  mars  1482,  f  le 
12  mars  1502.  portait  d'argent  à  3  chaperons 
de  gueules.  —  Fiançoise  de  Lespine,  élue  le 
20  mars  1502.  installée  le  28.  f  le  25  mars  1522. 
Elle  fit  faire  les  stalles  du  chœur  et  bâtir  l'abba- 
tiale. Ses  armes  portent  6  billettes,  3,îeti.  — 
Françoise  de  la  Roche-Faton ,  professe  le 
25  mai  1505.  élue  le  10  avril  1523,  consa> 
crée  le  21  juin,  f  le  7  août  1540.  On  loi  doit  la 
construction  des  cloîtres.  —  Jeanne  Du  Plessis 


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de  la  Bourgonnière,  fille  de  Charles  D.  et  de 
LoDÎse  de  Montfaacon,  professe  en  1529,  nommée 
par  breTet  royal  du  28  janvier  1541,  consacrée  le 

12  février,  f  le  13  jniliet  1544.  Ses  armes  sont 
^azur  à  un  écu  cPargent  accompagné  de 
6  coquilleB  d'argent  mises  en  orle.  —  Made- 
leine Du  Bellay,  smnr  de  l'évéqne  de  Paris, 
nommée  le  23  juillet  1546,  résigne  dès  1580,  f  le 
S8  décembre  1586.  —  Anne  Du  Bellay  de  la 
Lande,  installée  le  24  août  1581,  f  le  17  sep- 
tembre 1607.  Son  tombeau  magnifique,  en  marbre 
blanc,  s'était  conservé  jusque  vers  1810  dans 
l'église  et  fut  débité  dans  un  atelier  d'Angers 
poor  confectionner  la  cheminée  de  la  sous-pré- 
f^tore  de  Segré.  —  Guyonne  Du  Bellay  de  la 
Courbe,  20  décembre  1607,  résigne  en  1616,  f  en 
1643.  —  Françoise  Roy,  nommée  par  bulles  du 
29  joillet  1616,  f  le  21  mai  1643,  après  avoir 
imposé  la  réforme.  —  Louise  Du  Bellay  de  la 
Palu,  nommée  en  mai  1643,  f  1^  ^^  ^oût  1644. 
—  Philippe-Françoise  de  Bretagne,  nommée 
par  brevet  royal  du  8  décembre  1645,  installée 
le  7  juillet  1646,  f  le  2  janvier  1684.  —  Anne- 
Calberine  de  Beauvilliers  de  St-Aignan, 
Dommée  le  l*r  avril  1684,  installée  le  5  avril 
16S7,  t  le  27  mai  1700.  —Madeleine  de  Rasilly, 
footévriste,  nommée  le  15  août  1700,  installée  le 
24  février  1701,  f  ^^  ^'^  octobre  1719,  âgée  de 
19 ans.  —  Anne-Louise-Gilberte  Du  Cambout  de 
Coisîin,  nommée  le  1"  novembre  1719,  installée 
le  8  février  1720.  f  le  28  août  1760.  —  Made- 
leioe4o8épbe-Cath-jrine  de  Scépeaux  de  Mou- 
Iinoieux,  professe  d'Etival,  nommée  le  28  sep- 
tembre 1760,  ^  jusqu'en  1790,  f  ^^fs  la  fin  de 
1793  an  château  de  Moulinvieux,  près  Sablé. 

Le  16  août  1790.  le  District  et  la  municipalité 
dressèrent  l'inventaire  du  mobilier  de  l'abbaye. 
Elle  comptait  alors  16  religieuses,  dont  une  octo- 
génaire, les  plus  jeunes  âgées  de  39  et  34  ans,  et 
(leai  sœurs  converses,  qui  toutes  déclarèrent  le 

13  septembre  1790  persister  en  leurs  vœux.  Leur 
pensioo  fut  réglée  ensemble  à  13,200  liv.  La  der- 
nière d'entre  elles,  Louise-Françoise -Honorée  Ro- 
bert de  Boisfossé,  restée  dans  le  pays,  n'y  est 
iDorte  qu'en  1835,  «connue  sous  son  nom  de  reli- 
gion, sceur  Sainte-Thaïs,  ou,  comme  on  disait, 
M-  Tfcals. 

La  vente  nationale  du  mobilier  aurait  duré, 
soivant  la  légende,  40  jours. 

M.  Fouillet,  maire,  possède  encore  de  cette  prove- 
nance ane  fontaine  en  faïence  commune  de  Nevers, 
^r  laquelle  figurent  une  couronne  et  une  fleur 
<lc  lys  avec  une  crosse  et  une  épée  entrecroisées, 
et  la  devise  :  L'union  fait  la  force,  un  office 
de  la  Vierge,  noté  et  écrit  par  une  religieuse  en 
1743,  et  une  jolie  tète  de  Vierge,  peinte  sur 
cnirre.  —  L'enclos  de  l'abbaye  incendiée,  avec  ses 
niines.  fut  adjugé  nat<  le  15  fructidor  an  IV.  pour 
Uiomme  de  7,980  fr.,  à  Esnault  de  la  Gaulerie. 

L'abbaye  formait  un  vaste  enclos,  divisé  par 
une  large  et  longue  cour,  ouvrant  par  un  portail, 
vijoQrd'hoi  détruit,  que  surmontaient  les  statues 
4e  Dieu  le  père,  de  la  Vierge  et  de  St  Benoît.  A 
droite,  dans  la  cour,  aujourd'hui  presque  entiè- 
reoMQi  bâtie  comme  une  me,  s'élevait  le  loge- 


ment des  aumôniers,  avec  appartement  réservé 
pour  l'évoque,  joli  hôtel  à  lucarne  dont  le  portail 
plein  cintre  en  bossage  est  surmonté  d'un  oeil-de- 
bœuf  et  d'un  fronton  daté  1647  et  autrefois 
armorié.  La  porte,  à  panneaux  triangulaires  avec 
palmes  entremêlées,  que  décorent  au  centre  un 
large  mufle  de  lion  et,  dans  le  cintre  supérieur,  des 
moulures  en  éventail  de  feuillage  et  un  semis  de 
clous  ornementés,  ouvre  sur  un  grand  escalier 
de  pierre,  voûté  on  berceau.  Vers  l'angle  S.-E. 
s'avance,  comme  une  tribune,  une  charmante 
cage  d'escalier,  avec  balcon  ajouré  et  coupole 
en  charpente  sur  deux  colonnes  cannelées,  à 
base  arrondie  et  toute  sculptée  de  feuillage  et 
des  monogrammes  JHS  et  MA  (xvii*  s.).  La 
balustrade,  dont  l'ornementation,  comme  le  reste 
de  l'œuvre,  parait  de  la  Renaissance,  porte  sur 
une  frise,  divisée  sur  trois  faces  en  comparti- 
ments carrés  où  sur  la  face  N.  seulement  sont 
conservées  deux  scènes  sculptées  :  La  résur» 
rection  de  Lazare,  qu'on  voit  soutenu  par  deux 
personnages  dans  une  bière,  avec  l'inscription  : 
Lazare,  veni  foras;  —  et  La  Madeleine 
chez  le  Pharisien,  avec  les  roots  :  Lacrymœ 
posnitentium,,.  ;  à  l'angle  droit,  un  soleil; 
dans  le  ciel,  une  église;  sur  le  bord  supérieur, 
...  ali probant.,*  ur  apud  Deum.  —  A  ces 
bâtiments  faisait  face  dans  la  cour,  vers  l'E  , 
l'abbaye  proprement  dite,  les  servitudes,  la  salle 
de  réception,  le  parloir,  les  cuisines,  et,  se  pro- 
longeant vers  S.,  le  logement  de  l'abbesse,  les 
cellules  des  sœurs  et  le  pensionnat,  qui  s'est 
écroulé  il  y  a  quelques  années  tout  d'une  pièce. 
Un  des  pavillons  à  pignon  conserve  une  riche 
lucarne  géminée  (xvii*  s.),  et  le  bâtiment  suivant 
porte  les  dates  1637  et  1674,  celle  dernière,  à  l'en- 
vers, sur  une  tablette;  plus  le  monogramme,  sommé 
d'une  crosse,  de  l'abbesse  Françoise  Roy.  Tout 
le  Io|ps  repose  sur  une  base  en  partie  du  xii*  s., 
tandis  que  le  faîte  aujourd'hui  divisé  en  appar- 
tements, avec  deux  grandes  cheminées  à  man- 
teau droit,  formait  une  seule  et  magnifique  salle 
de  greniers,  la  charpente  soutenue  au  centre  par 
une  épine  de  piliers  en  bois.  —  Vers  l'E.  s'y  rat- 
tachaient les  cloîtres  dont  les  ruines  vers  N.  et 
vers  l'E  ,  présentent  encore  une  série  reconnais- 
sable  de  8  larges  arceaux  romans,  à  claveaux 
alternés  de  pudding  rouge  sombre  et  de  tuffeau 
blanc,  nus,  sans  moulure  aucune,  sauf  un  cou- 
ronnement extérieur  de  doubles  billettes  longues, 
les  colonnes  courtes  et  trapues,  à  chapiteaux 
cubiques  fleuronoés,  —  et  une  grande  porte  dont 
les  montants  sont  formés  de  simples  assises,  la 
dernière  décorée  d'une  menue  feuille  d'eau,  V.une 
gravure  par  Hawke  dans  l'Anjou  et  ses  monu^ 
ments.  —  Au-dessous,  règne  une  salle  souter- 
raine, dont  la  voûte  s'est  écroulée;  —  à  l'entour, 
les  vergers,  les  jardins,  les  allées  ombreuses,  la 
terrasse  dominant  l'Oudon,  et  à  l'angle  vers  l'E. 
de  l'enceinte,  une  immense  grange  (35  met  sur  9) 
que  coupe  en  sa  hauteur  un  étage,  carrelé  de  pe- 
tits carreaux  appareillés  et  chargé  d'une  énorme 
forêt  de  charpente  ;  —  à  côté  de  la  Chambrette, 
logement  du  closier,  la  fuie,  grosse  tour  ronde  à 
coupole,  XVI*  s.,  avec  porte  armoriée. 


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—  28  — 


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Ao  N.,  le  long  do  cloître,  s'étendait  Végliae  des 
religieuses,  dédiée  à  ^otre-Dame-de-Pitié,  dont 
on  voit  encore  à  l'angle  l'arrachement  du 
clocher,  écroulé  vers  1827.  Tons  les  murs  du 
chœur  et  de  la  nef  étaient  couverts  de  précieuses 
peintures,  représentant  des  scènes  religieuses  et 
nombre  de  saints.  —  A  l'angle  N.  du  portail  de  cette 
église  vers  l'O.  aliénait  le  chœur  de  Véglise  pa- 
roissiale, sous  le  vocable  de  St  Michel  et  de  St 
Séréné,  formant  avancement  jusqu'à  la  hauteur 
de  l'entrée  de  l'abbaye.  —  Abandonné  en  1640 
et  converti  jusqu'à  la  Révolution  en  grenier  à 
foin,  l'édiQce,  incendié  à  double  reprise,  montre 
à  peine  quelques  coins  de  murs  bâtis  en  appa- 
reil régulier,  d'une  pierre  rare  et  recherchée  dans 
le  pays  pour  aiguiser  les  outils  des  artisans. 

Dans  les  derniers  jours  d'avril  1639  l'abbesse 
Franc.  Roy,  poursuivant  ses  réformes,  avait  acquis 
on  terrain  ao  N.-O.  du  bourg  pour  y  transférer 
l'église  paroissiale  dont  le  grand-vicaire  Eveillon 
bénit  les  fondements  le  i*^'  mai  et  que  l'évèque 
Claude  de  Rueil  bénit,  avec  un  nouveau  cime- 
tière, le  17  juin  1640,  sous  le  vocable  de  Si  Pierre. 

Par  un  désordre,  dernière  tradition  sans  doute 
de  l'organisation  première,  la  paroisse,  comme 
celle  de  la  Trinité  d'Angers,  était  desservie  par 
quatre  chapelains,  avec  titre  de  curés,  trop  sou- 
vent en  rivalité  pour  le  partage  des  revenus.  Dés 
le  24  mars  1631  une  ordonnance  épiscopale,  con- 
firoiée  par  le  roi  en  1633,  réduisit  les  quatre 
bénéGces  en  un  office  unique  de  cure,  pourvu 
d'une  rente  annuelle  de  400  livres. 

Curés  :  Pierre  Gaschot,  l'un  des  4  curés 
depuis  1605  et  le  premier  en  titre  unique,  f  le 
23  juin  1662.  —  H.  Rivière,  juin  1662.  — 
Yves  Gervais,  octobre  1663.  —  Franc.  Dunan, 
originaire  de  Tarascon.  1676,  f  le  20  avril  1716, 
Agé  de  77  ans.  —  René  Guilloteau,  novembre 
1716,  t  le  31  août  1744,  âgé  de  67  ans.  ^ 
Hervé,  octobre  1744,  avril  1746.  —  Alliot,  mai 
1746.  —  Jean-Bapttsle  Maugars,  1752,  f  le 
7  avril  1789,  âgé  de  76  ans.  —  Vincent  Lemoine, 


avril  1789.  qui  refuse  le  serment.  —  Gabriel  Bel- 
lépaule,  installé  le  13  juin  1791. 

L'aumônier  de  l'abbaye,  Jacq.  Genneteau,  fot 
déporté  en  Espagne  en  septembre  1792. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Craon. 
de  l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à 
sel  de  Ghâteaugontier,  du  District  de  Segré.  — 
Misérable  et  sans  culture,  possédée  pour  la  plus 
grande  partie  et  pour  la  meilleure  par  l'abbaye, 
qui  ne  contribuait  pas  d'un  denier  aui  tàies,  ell^ 
parait  de  plus  avoir  été  fréquemment  éprouvée 
par  des  contagions,  —  en  1626  où  du  14  septembre 
au  12  avril  1627  périssent  91  paroissiens,  en 
1638,  où  en  un  seal  jour,  le  10  juillet.  meur<*ni 
10  habitants  du  bourg,  qui  restent  trois  jours  sans 
sépulture,  en  1707,  en  1740  encore.  —  Le  boorg 
formait  le  refuge  de  pauvres  journaliers  et  des 
mendiants  d'alentour  à  la  charité  des  religieuses, 

—  et  bientôt  devint  le  rendez-vous  des  Chouans, 
qui  dès  le  14  thermidor  an  II  y  vinrent  faire  pil- 
lage et  tuer  le  beau-père  du  maire,  âgé  de  80  ans», 
revinrent  le  27  et  fusillèrent  3  habitants  et  encore 
le  29  pour  incendier  cette  fois  l'abbaye.  —  En 
l'an  IV  la  bande  de  Robier,  dit  Picambois,  s'y 
recrute  et  y  tient  gUe. 

Maires  :  Pierre  Loy,  1790-an  V.  —  Maurice». 
Ale\is  Equis,  U'  messidor  an  VlII.  —  Augustin 
Picoreau,  18  octobre  1830,  démissionnaire.  — 
Pierre  Denys,  3  mai  1833,  démissionnaire.  — 
René  Dugrée,  9  décembre  1840.  —  Jacques 
Meignan,  1843.  —  Augustin  Ptcoreau,  20  août 
1848-janvier  1852  —  Bernard  Brissei,  29  mars 
1852  —  Jean  Fouillet,  1870,  en  fonctions.  1876 

Arch.  do  M.-et-L.  B  Cahiers;  C  194,  202.  l>e  chartrier 
de  l'abbaye,  déposé  au  District  de  Segré,  a  été  bruln.  — 
Arch.  commun.  Et. -G.  —  Mss.  793.  —  Revue  de  C  Anjou  ^ 
1853.  t.  II,  p.  56;  1853,  p  88  et  89.  —  Haoréau.  Gull. 
Christ.  —  Godard-F.,  L'Anjou  et  ses  Mon.,  I.  II,  p   i'Ji. 

—  Nouvelles  archéol  ,  n»  3*  et  Maine-et-Loire  du  \i  août 
1852.  —  Notes  Mss.  Touss.  Grille  et  Aug.  Michel.  —  Jour- 
nal MsB.  de  Vahiche.  — D.  Cbamard.  Vies  des  Saints,  t.  II, 
p.  lâl-130.  —  Roger,  Bist.  d'Anjou,  p.  226-289  al  437.^ 
Pour  les  localités,  voir,  à  leur  article,  St-Âubin-du-Pa- 
voil,  Drège,  Orvaux,  la  Lande,  Yxlleprouvét,  la  Touze- 
Itère,  St'  Vincent,  etc. 


Odard  (Hugues),  originaire  du  Londunois, 
d'abord  chanoine  de  St-Quentin  en  Vermandois, 
chanoine  de  St-Maurice  d'Angers  et  archiprèlre 
de  Saumur  en  1296,  puis  de  Bourgueil.  fut 
nommé  évoque  d'Angers,  après  Guill.  Le  Maire, 
non  pas  en  1314,  comme  le  disent  tous  les  histo- 
riens, mais  en  1317  le  12  septembre  et  fut  con- 
sacré le  7  octobre.— Le  26  avril  1319  il  baptisait 
au  Mans  le  fils  de  France,  qui  fut  depuis  le  roi 
Jean.  —  Il  mourut  le  8  décembre  1323,  et  fut 
inhumé  dans  la  nef  de  St-Maurice,  sous  un  tom- 
beau en  marbre  noir,  que  surmontait  sa  statue 
couchée,  en  marbre  blanc.  Un  dessin  en  existe 
dans  Gaignières.  t.  CLXIV,  f.  123  et  Rec.  d*Ox- 
ford,  t.  VU,  f.  61.  —  Son  écu  portait  d'or  à 
la  croix  de  gueules. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  4.— Mss.  683-689.^ iï^^f.  arch., 
1863,  p.  878.  ^  D.  Bouts.,  XVI,  p.  186. 


Odarl  de  Parigny  {Jacques-Henri- Al- 
fred, comte),  fils  d'Hercules-Charles  0  de  P. 
et  d'Henriette  -  Charlotte  -  Caroline  Odart  do 
Rilly,  né  à  Paris  le  20  juin  1842  mais  élevé  dê^ 
sa  plus  tendre  enfance  au  château  du  Bouch<^t, 
s'était  tout  jeune  encore  signalé  par  son  goût 
pour  les  beaux  arts  en  même  temps  que  pour 
l'étude  de  tous  les  perfectionnements  agricoles.  Il 
prit  part  des  premiers,  avec  J.-A.  fiarral.  à  la 
fondation  du  Journal  d'Agnculture,  où  il  a 
publié  une  Lettre  sur  VEnquête  (5  décembre 
1866)  et  Le  Crédit  et  l'Agriculture  (5  févripr 
1867).  L'Artiste  aussi,  d'Arsène  Uoussaye.  a 
donné  de  lui  un  essai  sur  Ingres  et  l'Art  con- 
temporain (15  février  1867).  —  Parti  en  1870 
avec  la  garde  mobile,  il  y  fut  atteint  de  Tépide- 
mie  de  petite  vérole,  qui  décimait  l'année  de  la 
Loire  et  ne  se  releva  que  pour  être  frappa  par  U 


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maladie  qui  l'emportait,  à  Paris,  le  3  juin  1872. 
Il  e^l  inhamé  dans  la  chapelle  da  château  da 
BoDchet. 

Odlmn  {François),  né  en  Anjou  vers  1574, 
Dovice  aux  Carmes  d'Angers,  puis  sous-prieur  au 
eoavent  de  Rennes,  puis  prieur  successivement 
aai  couvents  d'Angers,  de  Nantes,  en  dernier 
lieu  de  Challain  en  1622,  où  il  mourut  le  11  juillet 
1660,  âgé  de  86  ans,  a  laissé  Mss.  des  Exercices 
spirituels  pour  les  novices,  des  Exhortations 
pour  ses  religieux  et  des  Règles. 

Bibl.  Carm.,  t.  I,  col.  509.  —  D.  Cbamard,  t.  II,  p.  469. 

Odien  (André),  libraire,  Angers,  1490. 

OdlAre  (l*),  f..  c»«  de  Ckaudron. 

Miael  ( ),  «  maître  ymaigier  »  du  roi 

René  1457  (Mss.  913). 

Odoo,  d*abord  moine,  puis  abbé  de  Glanfeuil 
ottde  St-Maur-sur-Loire  vers  863,  fui  réduit  à 
fuir  devant  les  Normands  en  emportant  les  reliques 
do  saint  fondateur.  Il  les  déposa  en  868,  après 
maints  voyages,  à  St-Pierre-des-Fossés,  qui  les  a 
conservées  depuis  en  prenant  le  nom  de  St-Maur. 
Loi-méme  a  écrit  l'histoire  de  cette  translation, 
Historia  translationis  corporis  S.  Mauri 
abbatis,  précédée  du  récit  de  la  destruction  et  du 
réublissennent  de  son  monastère  de  Glanfeuil  et 
atiribuée  à  tort  par  Baronius  à  Odon  de  Gluny. 
HabilloD  la  donne  dans  ses  Acta  SS.  ordinis 
S.i?ened..  Sœc.  IV,  t  11,  p.  165,  après  lui, 
le$  Bollandistes  15  janvier,  avant  tous  D.  Dn 
Breoil,  dans  le  supplément  à  ses  Antiquités  de 
Paris  (1614,  in-4o).  <Odon,  qui  l'a  daté  de  868 
avant  Pâques,  était  dit  dés  cette  année  abbé  de 
St-Xaor-des-Fossés,  auquel  le  roi  Gharles-le- 
Ghaave  réunit  sur  sa  demande  celui  de  Glanfeuil. 

Bist.  Litt.,  t.  V,  p.  385.  -  Uabillon.  Acta  S5.,  t.  I, 
P  «75;  l.  V,  p.  165-168.  —  D.  Josion,  St-Maw,  p.  98-99. 
-  Gérard  Dubois,  Hist.  Eccl.  Paris.,  1.  Vil,  ch.  6.  —  Ou- 
<fia,  C'omin.  de  Script.  Eccl.,  t.  Il,  p.  3i3.  —  Duchesne, 
^-  in.  p.  410. 

OdoBBerie  (H,  m*»»,  c"»  de  Montreuil-B., 
en  l'aoc.  paroisse  de  St-Milaire-le-Doyen,  vendue 
Ml  familles  Berthelot,  puis  de  Motay  aux  xvi«- 
yn*  s.,  acquise  en  1666  par  les  seigneurs  de  la 
&ille  et  réunie  par  eux  au  flef  du  Marais.  — 
V.  VAudonnière. 

Odnlerie  {V).  f..  c»«  de  Montigné-les-R. 

QiUlAres  (les),  ham  ,  c»«  d'Angers. 

Œafs-DiiFS  (les),  carrefour,  c"«  de  Saint- 
SUttire-du-Bois,  à  l'embranchement  de  la  roule 
des  Cerqueux  sur  celle  de  Yibiers. 

Orrard.  —  Capella  Sancti  Nicolai  de 
Offardo  1086.— Sanctue  Nicolaus  de  Offardo 
1146  (Ut.  d'A.,  f.  4).  —  Insula  que  appella- 
^^r  OffaH  1156-1159  (Liv.  El.  f.  35).  — 
Prieuré  de  la  Baronnie  d'Offard  1783 
PoniUé).  ~  Chapelle  mentionnée  dès  le  xi«  s. 
comme  une  dépendance  du  domaine  de  l'église 
^  Nantîlly  et  donnée  avec  elle  aux  moines  de 
^nt*Floreot  qui  en  maintinrent  le  service  ré- 
plier en  litre  de  prieuré,  réuni  par  décret  épisc^ 
^l  du  a  janvier  1751  à  la  communauté.  —  Les 
°^lùoenia  et  la  chapelle  sis  sur  les  ponts,  à  la  tète 
d'oatlotet  à  portée  de  la  moindre  crue,  avaient 
^  reconatraits  et  agrandis  en  juin  1664  par  Tar* 
(>utoci«  los.  fmVm,  Le  fief  portait  titre  de  | 


barounie  à  raison  d'une  importante  mouvance, 
qui  en  relevait  dans  la  ville. 

Prieurs  :  Sévin,  1300.  —  Gervaise  Breteau, 
1333.  —  Raoul  Berruer,  1430,  ancien  abbé  de 
Bourgueil,  f  en  1440.  —  Joachim  Guillot,  1479. 

—  Jean  Leheuf,  1513,  1543.  —  René  Hervé, 
1570.  qui  se  démet.  —  Jean  Gervaise,  1573,  en 
contestation  avec  Jean  Bodin  et  René  Nomeau.  — 
Franc.  Lebeuf,  1595,  qui  résigne.  —  Franc. 
Hersandeau,  17  octobre  1597.  —  Ch.  Lebeuf, 
1653,  prieur  aussi  de  Fosse-Bellay.  —  Henri  Le- 
beuf, 1699,  neveu  du  précédent  et  religieux  d'As- 
nières-Bellay.  —  Jean-Bapt.-Jos.  Lebeuf,  1737. 

O^peards  (les),  vill.,  c"«  de  Chanteloup\  — 
donne  son  nom  à  un  canton  de  la  forêt  (11  hect.). 

Ojper  (André),  «  marchand  libraire  et  im- 
«  primeur  »,  Angers,  fils  de  Guillaume  0.,  pra- 
ticien, et  de  Marthe  Avril,  épouse  le  19  février 

1699  Marie  Béguier,  ->  f  le  8  mars  1709,  âgé  de 
43  ans.  —  Il  signe  un  acte  en  1705  A.  Oger- 
Desbureaux  (GG  178). 

Oger    {René),   peintre  d*Angers,   fournit  en 

1700  le  tableau  du  grand  autel  de  St-Pierre-du-Lac. 
Og^rale  (1*),  cl,  c°«  d*Armaillé;  —  f.,  c»» 

de  BégroUes;  *=  f.,  c"»  de  Cherré. 

Oger  de  Liste  {Augustin-Pierre-d^ Alcan- 
tara),  né  le  17  octobre  1766  à  Bouzillé,  reçu 
docteur-médecin  à  Angers  en  1791,  commandait 
la  division  du  District  de  St-Florent  sous  les 
ordres  de  Slofflet,  et  accepta  la  pacification  de  la 
Jaunaie  (février  1795).  —  il  était  percepteur  en 
l'an  VII,  maire  de  l'an  VlII  à  1807  de  Bouzillé, 
conseiller  d'arrondissement  le  16  fructidor  an  XI. 

—  Sun  portrait  fait  partie  des  dessins  de  David 
d'Angen. 

Ofl^erle  (l*),  f.,  c"«  de  Brissarthe;  —  f.,  c»" 
des  Cerqueux'de-Maul.  \  —  f.,  c"  de  la  Cor* 
nuaille;  -»  f.,  c*"«  ôe  Durtal  ;  =■  cl.,  c"*  de 
Geste;  =  vill.,  c"*  de  Loire-,  —  logis  dans  le 
bourg  de  la  Jaille-Yvon,  qui  sert  de  mairie  et 
appartenait  avant  la  Révolution  aux  familles 
Journaux  et  Maillard;  —  m'**  à  eau  et  mo°  b., 
c"«  de  Martigné'Briand ,  sur  le  Layon.  — ■ 
Ane.  logis  noble  du  xvii*  s.,  conservant  vers  l'Ë. 
un  pavillon  percé  de  meurtrières.  —  En  est  sieur 
Robert  Dodin,  1616,  mari  de  Perrine  Guérif,  son 
fils  Robert  B.  1656,  capitaine  au  régiment  de  la 
marine,  et  plus  tard  gouverneur  du  château 
Trompette  de  Bordeaux,  anobli  par  lettres  de 
1663,  Jean  Pelé  1673,  valet  de  chambre  du  roi  et 
commissaire  ordinaire  de  l'artillerie  de  France, 
mari  de  Catherine  Bodin  ;  —  H.  de  Ctiarniéres 
vers  1810,  de  qui  l'acquit  le  grand-père  du  pro« 
priétaire  actuel,  H.  Pascal  Poitou;  —  m»',  c***  de 
Maulévrier,  anc.  logis  noble,  légué  par  H"*  Cossin 
pour  la  fondation  de  l'hôpilal,  V.  t.  II,  p.  690; 
=■  bam.,  c"'  de  Miré;  —  f.,  c°«  de  Morannes; 

—  f.,  c"«  de  la  Pommeraie;  —  f.,  c»*  de  St- 
Christophe-du-B,,  dépendance  du  prieuré  de 
St-André- Goule -d*Oie  en  1790  et  antérieurement 
de  la  chapelle  de  la  Moinie  en  St-Christophe  ;  •« 
f.,  c"«  de  St-Laurent'du-M.;  •■  c"«  du  Voide^ 
anc.  fief  et  seigneurie,  relevant  de  la  Gautrèche, 
dont  est  sieur  n.  h.  Jacq.  Robert,  1539  (G  105, 
f,  48);  »  f,.  c*^*  d'y^^emay,  dont  est  lieur 


OGE 


—  30  - 


OGE 


en  1539  n.  h.  Jean  Brignoo  (G  105,  f.  120);  — 
n'existe  pins. 

Oi^ries  (les),  cl.  et  m'"  à  vent,  c"«  de  Tré- 
mentinea.  —  Logère  (Gass.).  —  Le^  Ogeries 
(Et.-H.),  confisqué  nal^  sor  Thomas  de  Joncbéres 
et  veoda  en  Pan  YI.  Il  y  existait  à  cette  date  deux 
moulins  dont  un  à  vent  incendié  par  la  guerre  et 
l'autre  à  eau  intact  ;  —  donne  son  nom  à  un 
ruiss.  né  près  de  là  vers  TO.  à  125  met.  de  hau- 
teur, qui  forme  la  limite  avec  le  May,  entre  sur 
Jallais  et  s'y  jette  dans  la  Singère,  au-dessus  des 
Noues;  —  3,800  met.  de  cours. 

Ogeron  (Bertrand),  fils  de  Bertrand  0.  et 
de  Jeanne  Blouin,  est  né,  —  non  à  Angers  en 
1615,  comme  l'ont  accrédité  pour  tous  les 
livres  le  P.  Dutertre  et  le  moine  Roger,  —  mais 
à  Rochefort-sur-Loire,  le  19  mars  1613.  Ge  n'est 
pas  sans  peine  que  j'ai  trouvé  ce  précieux  rensei- 
gnement, cherché  par  tant  d'autres.  On  s'est 
égaré  de  même  à  prendre  pour  la  Bouère  en  Jal- 
lais, ce  domaine  de  la  Bouère  —  ou  de  la  Boire, 
comme  l'écrivent  le  plus  souvent  les  actes,  — 
dont  le  père  et  le  fils  prennent  le  nom  et  qui  n'est 
probablement  qu'une  des  boires  ensablées  de  la 
Loire,  prise  à  arrentement  de  l'Evôché  par  la 
famille.  Son  père,  «  honorable  homme  3>,  anobli 
en  1643  pour  les  services  de  son  fils,  est  dit 
«  marchand  »  et,  petit  propriétaire,  affermait  et 
gérait  de  plus  gros  domaines.  —  On  le  voit  en 
1624  à  Paris  soutenir  procès  contre  le  marquis 
môme  de  Rocbefort,  qui  pendant  ce  temps  se 
vengeait  en  incendiant  sa  maison.  —  Le  fils,  élevé 
au  milieu  de  cette  population  de  francs  matelots, 
encore  toute  eosauvagée  par  les  fureurs  de  la 
Ligue,  fut  sans  doute  dirigé  vers  la  mer  par  la 
famille  de  sa  mère  et  de  sa  marraine,  les  Blouin, 
qui  y  comptaient  nombre  de  braves  gens.  Embar- 
qué dés  l'âge  de  15  ans,  il  obtint  dès  1641  le 
grade  de  capitaine  au  régiment  de  la  Marine  et 
se  signala  dans  les  guerres  de  Gatalogne  (1646- 
1648;.  La  mort  de  son  père  (26  juin  1653)  semble 
l'avoir  fixé  en  Anjou  jusqu'en  1655,  où  on  lui 
voit  acquérir  à  Angers  le  cimetière  des  Noyés,  en 
Lesviëre.  En  1656,  sur  l'avis  de  la  formation  d'une 
compagnie  pour  la  rivière  Ouatinigo,  il  se  laisse  en- 
traîner, réalise  une  somme  de  17,000  livres  et 
s'embarque  en  1657  sur  2a  Pélagie.  Déçu  dés  son 
arrivée  à  la  Martinique,  il  obtient  du  gouverneur 
Du  Parquet  une  concession  de  terre  dans  l'Ile  neuve 
de  St-Domingue,  et  sur  le  point  d'en  prendre  pos- 
session même  à  main  armée,  fait  naufrage  à  Léo- 
gane.  Ayant  tout  perdu,  il  mène  la  vie  de  bouca- 
nier, puis  est  heureux  de  revenir  en  France  avec 
600  livres.  ~  11  repartait  bientôt,  muni  d'une  car- 
gaison nouvelle  de  vins  et  d'ean-de-vie,  —  mais 
tout  son  avoir  se  perdit  encore  aux  mains  d'un 
fripon»  Malgré  sa  famille,  mais  aidé  par  sa  jeune 
sœur  Françoise,  mariée  en  1639  à  Angers  avec 
iacqaes  Pringuet,  sieur  du  Tertre,  il  trouva  pour 
un  troisième  voyage  10,000  livres,  des  lettres  de 
crédit  sur  Nantes  et  des  compagnons  à  suffi- 
sance, pour  le  suivre.  Il  s'établit  à  St-Domingae, 
installa  une  belle  habitation  dans  le  petit  Ilot  du 
Port«Margot  avec  nos  garnisoo  de  60  hommes, 
pois  occupa  le  Peiit  Goa^e,  Ldogane,  une  partie 


de  la  côte,  dont  les  rares  défrichements,  envelop- 
pés  de  Hollandais  et  d'Espagnols,  se  peuplèrent  de 
Français  sous  sa  protection.  Une  expédition  sur 
la  Jamaïque  épuisa  ses  ressources,  et  il  se  trou- 
vait fort  en  peine,  quand  la  nouvelle  compagnie 
des  Indes  lui  fit  expédier  un  brevet  degonvemeor 
de  la  colonie  (février  1665).  Installé  en  titre  dans 
l'Ile  de  la  Tortue,  il  dut  tout  d'abord  reconnaître 
aux  habitants  la  liberté  du  négoce  avec  les  Hollan- 
dais et  s'attacher  dès  lors  à  dominer  cette  popu- 
lation d'aventuriers  sans  loi,  qui  peu  à  peu.  non 
sans  peine,  subirent  son  autorité.  Il  y  parvint 
surtout  par  une  activité  sans  trêve  et  an  désinté- 
ressement sans  bornes,  par  la  diminution  du  prix 
deé  denrées  et  l'abaissement  des  droits  sur  le  tabac, 
surtout  par  le  soin  qu'il  prit  de  former  des  convois 
entiers  de  filles,  qui  dès  la  descente  trouvaient  des 
maris  sur  la  plage.  Il  savait  se  prêter,  même  par  des 
avances  pécuniaires,  à  l'établissement  des  colons, 
à  la  construction  des  villages,  et  deux  navires  à 
son  compte  rapportaient  d'Europe,  pour  revendre 
à  vil  prix  les  marchandises  à  tout  venant.  Néan- 
moins, ses  trois  années  de  gouvernement  expirées, 
Ogeron  revint  en  France  (1668)  pour  faire  renou- 
veler ses  pouvoirs  et  proposer  à  Golbert  un  éta- 
blissement à  la  Floride.  Il  était  de  retour  4  l'Ile 
de  la  Tortue  dès  1669,  accompagné  de  nombreux 
Angevins  et  assuré  de  recevoir  chaque  année  l'en- 
voi de  12  vaisseaux  chargés.  La  population  fran- 
çaise, de  300  à  400  Ames,  s'était  élevée  à  1,500 
et  chaque  année  y  débarquaient  à  ses  frais  300  per- 
sonnes. Mais  les  entraves  mises  an  commerce  avec 
les  Hollandais  soulevèrent  en  mai  1670  une  révolte 
des  habitants  du  Cul-de-Sac  et  de  Léogane; 
et  il  n'en  put  venir  à  boutqii'en  février  1671 ,  à  l'aide 
des  secours  tardifs  du  chevalier  de  Sourdis,  moyen- 
nant encore  la  concession  du  libre  trafic  à  tous 
Français,  sous  la  réserve  d'un  droit  de  5  V»-  Requis 
en  1673  de  prendre  part  à  une  expédition  avec 
le  gouverneur  de  la  Martinique,  il  échoua  son 
navire  sur  la  côte  espagnole  de  St-Domingue,  fut 
fait  prisonnier,  s'évada  dans  un  canot>  sans 
vivres,  sans  vêtement,  recueilli  mouiant  à  l'Ile 
de  Samana,  et  à  peine  rétabli,  s'en  alla  tirer 
vengeance  en  saccageant  Porto- Rico.  En  1675,  à 
la  suppression  de  la  colonie  des  Indes,  Ogeron, 
laissant  son  neveu,  de  Poincy,  en  sa  place,  passa 
en  France  avec  le  projet  d'une  conquête  complote 
de  St-Domingue,  mais  malade  au  départ,  il 
arriva  épuisé  à  Paris.  Il  ne  put  aborder  ni  le  roi 
ni  le  ministre,  et  y  mourait  le  31  janvier  1676. 
pauvre  après  ses  dix  années  de  gouvernement, 
et  à  peu  près  sans  autre  ressource  que  des  créances 
non  payées.  «  Jamais  on  ne  vit,  dit  Charte  voix, 
c  un  plus  honnête  homme,  une  àma  plus  belle  et 
a  plus  désintéressée,  un  meilleur  citoyen,  plus 
a  de  probité  et  de  religion,  des  manières  plus 
«  simples  et  plus  aimables,  une  plus  grande 
«  attention  à  faire  plaisir,  plus  de  constance  et 
«  de  fermeté,  plus  de  sagesse  et  de  véritable 
a  valeur,  un  plus  grand  fond  en  ressources,  ni 
«  des  vues  plus  réglées.  »  —  Dans  l'ignorance  du 
lieu  de  sa  naissance^  il  a  été  placé  en  octobre 
1864,  par  les  soins  de  M.  Margry,  oonsenratear* 
adjoiat  des  Archivée  de  la  HaHae,  une  pla<{Qi 


ois 


-  31  ■- 


OLI 


de  marbre  dans  Téglise  Sl-Séverin  de  Paris,  rap- 
pelait la  mort  de  TADgevio  qui  «  de  1664  à  1675 
■  jeta  les  fondements  d'nne  société  civile  et  roli- 
«  gieose  an  milieu  des  flibustiers  et  des  bouca- 
«  niers  des  îles  de  la  Tortue  et  de  St-Domiogue  »  ; 
—  mais  Rochefort- sur-Loire  attend  encore  qu'on 
veuille  honorer  de  ce  nom  là  ou  sa  mairie  ou  son 
église. 

Arch.  eomm.  de  Roehefort-sur*L.  Et.-C.  —  Rev  éfAnj., 
1856, 1, 63;  1889,  I,  «58.  —  Roger,  Hùt.  dT Anjou,  p.  503, 
507.  -IWnage.  Vif.  jErodii,  p.  461.  —  Répert  archéoL, 
i!»l.  p.  331  ;  1865.  p.  258.  -  Mosaïque  de  l'Ouest,  4845, 
p.  317  -  CfaarleToix.  ^û/.  de  St-Domingue,  11,35-37. 
41.  57.  58,  76.  79.  83-100,  101  —  Œxraelin,  HisL  des 
Autnturiers,  I,  ch.  n-v.  —  Du  Tertre,  Hist,  gêner .  des 
AnUlUs,  t.  I.' —  Lois  et  Constitutions  des  Colonie» 
Frmç.,  1,  18,  100.  173,  198,  —  Raynal .  Hist.  Pkil, 
dn  deux  Indes,  l.  Xlll,  th.  xxxiv-xxxv.  —  Laharpe, 
fftt/.  des  Yoyaoea,  XV,  i75-304.  —  Hist.  Univ.,  trad.  de 
1  lacla»,  t.  GXIX,  p.  108-109.  —  De  nombreuses  lettres 
oOgeroo  existent  aux  ArchiTes  de  la  Marine. 

Ogcr»  (les),  ham..  c»«  de  Lire,  —  Le9  Au- 
jfrs^Cass.  etEt.'MO. 

0(hi«re  (!'),  ham  ,  c"«  de  Gtsté. 

Ole-Blamehe  (1*;.  m*»  n. .  c»«  de  Mazé  (Cass.); 
«  cl.,  c"«  de  la  Pouèze,  vis-à-vis  la  chapelle 
Sta-Efflérance.  Une  cheminée  conserve  à  son 
maotean  d'élégantes  moulures  sculptées,  qui  rap- 
pellent celles  de  la  chapelle. 

Oie-Pelée  (1'),  h..  c»«  de  St-Georgea-s.'L. 

Oie-Ronce  (F),  cl.,  c»«  de  St-Lambert- 
dis-Levées. 

Wré,  ham.,  c»«  de  Marigné.  —  Oiray 
XVII*  s.  (Et.-C).  —  La  Grande  Ouaire  1664 
vM58. 617.  f.  73).  —  Le  grand  Ouerré  (Cass.). 
-Hoiré  (BI.-II  et  C.  C).  —  On  y  enterra  dans 
le  jardin  de  la  closerie  le  2  octobre  1604  le  clo- 
sier,  le  4  sa  femme,  tous  deux  morts  de  peste  et 
que  personne  ne  voulut  porter  à  l'église.  —  Ger- 
»ais  Mettayer.  régent  du  collège  de  Marigné,  ac- 
qui  la  terre  le  19  décembre  1666  de  Nie.  LeUyeux, 
chirargicD,  et  la  donne  le  16  juin  1670,  avec  le 
domaine  du  Bignon,  aux  chapelains  de  St-Ger- 
vais  en  ^église  de  Chàteanneuf  pour  la  fondation 
do  eatécfaigme. 

Wréf  vill..  c««  de  Vaudelenay.  —  Oireium 
lî»(Cart.  pap.  de  Chemillé,  ch.  18).  —  Oyre 
1275  (Pr.  de  Si-Nicolas  de  Montr.-B.).  —  Le 
^illDouayré  1614  (Et.-C.  Puy-N.-D.).  -  Ane. 
m  et  seigneurie  avec  beau  château  reconstruit  à 
«findaivui»  ».  et  récemment  détruit. 

Olrie  (F),  f.,  c»«  de  Beaucouzé.  —  La 
acurrie  (Cass.).  —  Ancien  domaine  de  St- 
rlttolas,  vendu  nal«  le  22  décembre  1791,  et  de 
BOMewi  le  16  messidor  an  IV  sur  le  premier  ac- 
yérenrP.  deUndemont;  —  vill.,  c»«  du  Bourg- 

fJl^'  ""  ^°  ^*  **«^''  Louis -Bernard  Cholard, 
"»,  intendant  du  prince*  de  Condé. 

^^IHe*Bré«honaui  (1*),  f.,  c»«  de  la  Afci- 

giunint.  —  L'O.  de  Bréchouon  1584  (Et.-C). 

"-^  chemin  de  Loirie  au  lieu  de  Bréchouan 

k  ^ ^^'^O-  —  Bn  est  dame  Françoise  Bou- 

wd,  veuve  de  Phil.  Lemarié  1777. 

«Ite*»  (D,  f.,  c»»  de  Louvainea.  —  En  est 
<«M  Renée  Chardon,  f  en  1632. 

.^^'^^^'^>  '•»  «"•  de  Coron \  m  ham., 
8  5«tncW.  -  £n  es(  tàm  n.  h.  Reaâ  Cauld 


1730;  —  f.,  c»«  dn  Guedéniau:  —  f.,  c»«  de  la 
Juhaudière  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui, 
né  sur  la  commune,  coule  de  TE.  à  ro.  et  se 
jette  dans  l'Evre,  sous  la  ferme  qu'il  traverse, 
grossi  du  ruisselet  de  la  Brosse;  ^  1,400  met. 
de  cours;  —  cl.,  c»*  de  Louvaine8\  —  h..  c»« 
de  Mouliheme  ;  —  vill.,  c"  de  Mozé  ;  —  ham. , 
c»*  de  la  Plaine;  «  ham.,  c»«  de  Vern;  —  f., 
cn«de  Vézins. 

Oiselleries  (les),  f. ,  ib"«  de  Faye. 

Oiselles  (les),  f.,  c»«  de  C/ia/onnea-e.-I.. 
(V.  E  619  620). 

Oiselliëre  (F),  f..  c»«  des  CerqueuX'^-M. 

—  Une  horderiede  terre  herhergée  vulgau- 
ment  apellée  VOzillière  1370,  VOuzelière 
1410  (E  1304).  -  VOzelière  (Cass.).  -  Appar- 
tenait en  1630  à  Claude  d'Appellevoisin,  prienr 
de  la  Fougereuse  ;  ««  ham.,  c»«  du  Guedéniau  ; 
-•  f.,  c»«  de  Lire  ;  —  ham  .  c"«  de  Longue.  — 
En  est  sieur  n.  h.  Mathurin  Gaudry  1619, 1622, 
mari  de  Jacobe  Joubert;  -■  f.,  c"«  de  Marcé.  — 
Ane.  tenure  de  Jean  Loy.seau,  qui  la  lègue  vers 
1430  à  Tabbaye  de  Chaloché.  L'abbaye  l'arronte 
le  29  janvier  1693  à  Franc,  de  Sousson  ;  —  ven- 
due nat»  le  8  avril  1791  ;  —  f.,  c»«  de  Pontigné, 
vendue  nat»  le  2  thermidor  an  lY  sur  Legonz  ; 

—  f..  c"«  d'yzcmai/;  —  (la  Grande,  la  Petite-), 
ff..  c»«  des  CerqueuX'de-M. 

OIsellléres  (les  Petites-),  cl.,  c°«  des  Cer- 
queuX'de-Maulévrier. 

Otoement  (f),  usine,  c"«  de  Chalonnef^.» 
le-L.  —  A  Noisemant  1608  (Et.-C.). 

Olslllé  d'),  cl.,  c"«  de  Denée. 

Oisillons  (les,\  m»*»,  c»«  de  Nueil. 

Oisiviére  (!'),  f.,  c°«  de  Poùancé,  anc.  dé- 
pendance de  la  terre  de  Chanjust. 

Olsonnale  (!'),  ham  ,  c»«de  la  Poasonnière. 

—  La  closerie  de  VOyzonière  appartenait  à 
d'Andigné  de  l'Ile-Bnant,  proteslant,  ,et  sur  lui 
saisie,  fut  acquise  le  19  juin  1586  par  n.  h.  Pierre 
de  la  Faucille.  Domaine  au  xviii«  s.  de  l'hôpital 
des  Renfermés  d'Angers,  elle  fut  vendue  nal^  le 
17  floréal  an  IIL 

Olsonnlëre  (l),  cl  ,  c»«  de  St-Barthélemy, 

—  Loicaneria  1208  (H.-D.  A  1,  f.  26).  —  JL'Oi- 
sonnière  1242  (Pr.  de  Champigné-s.-S.).  —  X.o- 
eus  vocatus  gallice  VOy sonnière  1376  (Chap. 
St-Martin).  —  La  maison,  courtil  et  vignes  en 
dépendant  appartenaient  en  1389  à  Jean  le  Bègue 
et  furent  donnés  vers  1440  par  André  Fourré 
procureur  au  Parlement,  à  l'Hôtel-Dieu  d'Angers 
qui  l'arrenta.  Elle  appartenait  en  1528  à  M«  Louis 
Delorme,  curé  de  8t-Maurice  d'Angers,  de  qui 
sans  doute  hérita  le  Chapitre  de  St-Maurice,  sur 
qui  elle  fut  vendue  nat<  le  15  mars  1791.  —  En 
mars  1613  une  société  de  perrayeurs  avait  pris  à 
bail  un  des  prés  et  y  ouvrit  une  carrière  dont  les 
déblais  étaient  versés  dans  le  vieux  fonds  de  la 
Marti nellerie.  Elle  ne  semble  pas  avoir  duré.  ^ 
Une  autre  closerie  du  nom,  VOisonnerie  alias  2a 
MalUt  fut  vendue  par  René  Monteuil  le  8  janvier 
1639  à  J.  Esnault»  chanoine  de  St-Maimbeuf,  1684. 

Olsonnléres  (les),  ham.,  c»*  de  CAai^a^nea* 
les 'Eaux,  avec  deux  moalioa  à  vent  depuis 
AU  moio8  los  premiôrei  asq^ob  du  xvu*  a.  Il  eq 


OLI 


—  32  — 


OLI 


existe  une  vue  cavalière  dans  les  titres  da  priearé 
de  Chavagoes.  Celai  vers  TE.  a  été  démoli  en 
1873  et  la  botte  copvertie  en  habitation  en  1874. 

Oisons  (les  Petits-),  (.,  c^*  d'Angers  S.-O. 

Olssards  (les),  f.,  c"«  de  la  Chapelle- 
St-Florent. 

Olerette*  f.,  c"'  de  Jumelles. 

Ollsiéres  (les),  h  ,  c»«de  Pontigné.  —  L'Oi- 
Bière  (Et.-M.)-  —  En  est  dame  Marie  Jaffe,  veuve 
de  René  Hamelin,  avocat,  1622;  —  appartenait 
en  1666  à  René  Goujon,  marchand  de  draps  à 
Rangé,  de  qui  Tacquiert  le  10  septembre  Galois 
de  St-Ouan,  écuyer  (E  183-186). 

ouverte  (!').  ham.,  c»«  de  Durtal;  «  f., 
c"«  de  Mêlay. 

Olivet,  usine,  c"«  de  Chartrené  ;  —  c»«  de 
Chaude  fonds,  V.  Nolivet 

Olivet  (l'),  f..  c»«  de  St-Germainlès-M. ; 
—  f.,  de  Villedieu;  =  (le  Petit-),  cl.,  c»«  de 
Villedieu, 

Olivettes  (les),  ruiss.  né  sur  Gombrée,  s'y 
jette  dans  le  ruiss.  de  Gagné;  —  1,400  met.  de 
cours  ;  —  donne  son  nom  à  une  auberge,  dans  le 
bourg,  vis-à-vis  le  collège. 

Olivier  G').  ^.  c"«  de  Loire. 

Olivier  (Jean),  fils  de  Jacques  0. ,  procureur 
de  Rourgneuf  près  la  Rochelle,  qui  était  venu  en 
1488  se  marier  richement  à  Paris,  était  frère  de 
Jacques,  président  au  Parlement,  et  oncle  d'An- 
toine, évêqoe  de  Lombez,  et  de  François,  chan- 
celier de  France.  Né  à  Paiis  vers  1480,  il  fit  pro- 
fession dans  l'abbaye  poitevine  de  St-Jouin -de- 
Marnes  et  revint  bientôt  en  Tabbaye  de  St-Denis 
avec  le  titre  de  grand-aumônier,  puis  de  vicaire 
général.  Les  religieux  l'élurent  même  en  1528 
pour  abbé  ;  mais  le  roi  qui  avait  disposé  du 
bénéfice,  s'y  refusa.  Il  possédait  déjà  à  Soissons 
les  deux  abbayes  de  St-Médard  depuis  1510,  et 
de  Sl-Crépin  depuis  1517,  qu'il  permuta  avec  Fran- 
çois de  Rohan  contre  l'Evêché  d'Angers.  Ses  bulles 
furent  présentées  au  Chapitre  de  St-BIaurice  le  10 
septembre  1532.  Après  quelques  formalités  de  ré- 
daction, le  prélat  fut  installé  solennellement  le  10 
novembre,  avec  une  affluence  de  peuple  inouïe.  Sa 
bienvenue  s'annonçait  surtout  par  une  réputation 
(t  de  bon  savoir  et  de  gentil  esprit  s,  que  les  his- 
toriens de  la  réforme  ont  acceptée  volontiers 
comme  l'indice  d'une  tolérance  de  doctrine 
accessible  aux  principaux  novateurs,  mais  dont 
ses  actes  ne  témoignent  guères.  C'est  sous  son 
épiscopat,  pendant  la  tenue  des  Grands -Jours 
(1539),  qu'eut  lien  à  Angers  l'exécution  du  pre- 
mier martyr  protestant,  suivi  peu  après  du  brû- 
lement  de  5  nouvelles  victimes.  L'hagiographe 
huguenot  Crespin  prétend  que  le  prélat  avait  favo- 
risé ces  asssemblées  hérétiques.  Ce  qui  est  plus  cer- 
tiin,  c'est  le  zèle  qu'il  prenait  de  la  discipline  ecclé  - 
siastique  et  qu'attestent  les  cinq  ou  six  statuts 
publiés  dans  ses  synodes  pour  obliger  les  piètres 
a  la  résidence,  au  service  des  fondations,  à  la 
tenue  de  registres  réguliers,  —  et  le  peuple  au 
dédain  des  nouveaux  miracles.  Ses  grands  goûts 
d'élégance  mondaine  et  son  culte  des  lettres  an- 
tiques éclatent  dans  l'ordonnance  de  ton  tombeau, 
qu'il  prit  soin  pendant  quatre  années  d'édifier  en 


sa  cathédrale  de  St-Maurice,  dans  la  chapelle  de 
Jean  Michel,  et  dont  on  y  peut  voir  encore  en 
place  les  principaux  débris.  Sur  un  fond  de 
marbre  noir  ressorlent  six  tètes  blanches  déchar- 
nées, avec  leurs  noms  à  l'entour  :  Alexander, 
Romulus,  Sémiramis,  Hercules,  Cléopatra, 
Rhéa  ;  puis,  sur  de  gracieux  pilastres,  les  figure» 
de  Moses,  Priamvs,  Epicurus,  Salomon, 
Plutarchus,  Terentius,  JEschylus,  Ovidius, 
Cicero,  Linus,  Musœus,  Diogenes,  Pytago- 
ras,  Ptolemœus,  Doetius,  chacune  accompa- 
gnée d'une  sentence  latine  attribuée  au  person- 
nage. L'autel  était  ornementé  de  six  tables  de 
marbre  rougedtre,  séparées  par  5  pilastres  blancs 
sculptés,  ornés  de  rondeaux,  et  la  tombe  sur- 
chargée d'un  nombre  infini  de  sentences  et  d'ins- 
criptions. —  Au-dessus,  une  table  de  marbre  noir, 

—  qui  a  été  depuis  découpée  en  dalles  pour  la 
salle  à  mangor  d'une  loge  de  francs-maçons,  —  por- 
tait la  statue  du  prélat,  couchée,  en  marbre  blanc, 
V.  un  dessin  dans  Gaignières,  Hec.  d'Oxford, 
VII,  195,  196.  —  Lui-même  avait  composé  en 
vers  latins,  —  non  sans  souvenirs  classiques  de$ 
Dieux,  des  Muse.^,  même  de  Jupiter,  —  sa  double 
épitaphe,  que  nombre  de  livres  ont  recueillie  et 
qu'a  traduite  «  au  plus  près  »  en  vers  français, 
Germain  Collin.  On  doit  aussi  en  ce  genre  à 
notre  évèque  V Epitaphe  de  Louis  XI l,  donnée 
par  Papire  Masson,  et  une  Ode  à  Salmon  Macrin. 

—  qui  n'auraient  pas  suffi  sans  doute  à  lui  mé- 
riter ce  grand  renom  de  poète,  —  perennis, 
ma^ni  nomtnîs  poeta,  —  que  lui  attribue  Nie. 
Rourbon  et  Sle-Marthe,  si  durant  sa  vie  même 
n'avaient  circulé  en  nombre  les  copies  d'un 
poème,  resté  célèbre  par  une  certaine  grâce  d'ima- 
gination et  d'étrangeté,  mais  qui  ne  fut  publié 
qu'après  la  mort  de  l'évèque.  C'est  sa  Pandore, 

—  Jani  Olivarii  Andegav.  hierophanta  Pan- 
dora  (Lyon,  Step.  Dolet,  1541,  in-4o,  italiq.,  — 
vendu  36  fr.  Yéméniz),  —  adressée  par  l'auteur 
à  Jean  Cappel,  avocat  du  roi  an  Parlement  de 
Paris,  et  par  l'éditeur  au  chancelier  François 
Olivier  (l*^**  mars  1541  [1542  n.  s.]).  ~  L'ouvrage 
se  réimprima  dans  l'année  même  (Paris,  les  An- 
geliers,  1542,  petit  in-8^  de  24  fol.  avec  les  Epi- 
grammata  amicorum,  etc.),  —  et  de  nouveau  en 
1618,  à  Reims,  in-8°,  —  et  par  un  double  succès 
fut  tout  aussitôt  traduite  en  vers  français  par  Guill. 
Michel,  dit  de  Tours  (Paris,  1542,  in-S»),  ~  par 
Pierre  Rouchet  (Poitiers,  1548,  in-S»),  —  et  encore 
par  Martial  Guyet,  dont  l'œuvre  est  perdue.  —  Le 
poète  feint  que  Jupiter,  furieux  contre  Prométhée 
et  pour  se  venger  du  genre  humain,  commande  à 
Vulcain  de  forger  une  femme.  Pallas  l'habille, 
Vénus  la  pare,  chaque  déesse  l'instruit,  aidée  de 
Mercure  qui  la  conseille.  Vulcain  la  marie  à  Epi- 
méthée  et  Jupit<)r  la  dote  d'une  botte  mystérieuse, 
asile  des  vices  et  des  vertus,  d'où  vices  et  vertus 
s'échappent  au  premier  vent,  les  unes  vers  le  ciel, 
les  autres  pour  peupler  la  terre.  Le  poème  abonde 
en  détails  curieux  mais  d'une  vivacité  de  des- 
criptions parfois  singulière. 

Olivier  mourut  à  son  château  épiscopal  d'Eveu- 
tard  le  12  avril  1540  et  fut  inhumé  le  19  en  son 
mausolée  de  St-Maarice.  Bnu&ean  de  Tartilame 


OLL 


—  33  — 


OLL 


donne  an  dessin  de  son  portrait.  —  Un  antre  au 
cnijon  existe  an  Cabinet  des  Estampes.  —  La  plan- 
che, gravée  pour  le  Peplus  de  Cl.  Ménard,  s'est 
retrouvée  il  y  a  une  dizaine  d'années,  dans  un 
lot  de  ferraille,  et  du  cabinet  de  Tarchitecte 
Joyao  est  passée  aux  mains  de  M.  Aug.  Michel, 
il  en  a  été  tiré  quelques  exemplaires.  —  Les 
armoiries  du  prélat  portaient  d*azur  à6  beaants 
dur,  posés  3,ieti,  au  chef  d'argent  au  lion 
issant  de  sa  hle,  armé  et  lampassé  de  gueules  ; 
"  sa  devise  :  Spes  mea  Deus  a  juventute  mea. 
A  sa  sépulture  assistaient  ses  deux  neveux, 
Gaston  Olivier,  grand  archidiacre  depuis  le 
28  avril  1537  jusqu'en  1348,  et  Jacques  Olivier, 
archidiacre  d'Ouire-Maine  en  sa  cathédrale.  Ce 
denier  avait  succédé  en  cette  charge  le  29  août 
1537  au  précédent,  qui  l'héritait  le  13  mars  1534 
de  Jean  Olivier,  installé  le  24  février  1518,  mort 
le  8  octobre  1533. 

Jiépert  areh.,  1883,  p.  282;  1868,  p.  212-213.  —  Mém. 
d^  la  Soe.  Aead.  d'Ang.,  t.  XIII,  art.  dhi  docteur  Dament. 
-Leboreati,  Mm.  de  rEvèché,  t.  Il,  p.  197-128.  —  D. 
Hmseaa,  XVI,  212.  ~  Ballain,  Mu.  867,  p.  412.  —  Go- 
dard-F.,  Atôvm  dTAngers,  p.  13-14.  —  Uiret,  p.  214.  — 
Arcb.  mua.  GG  197.  —  Bmn.  de  Tari  ,  Angers,  Mss.  871« 
Ml  f,  ~  Mu.  626,  1  30;  624,  U  III,  f.  163-170;  658. 
p.  319;  875,  t.  II,  p.  61.  —  Goiget,  Bibl.  Franc,  VII,  74. 
-Fr.  Grille,  Lettre  à  M,  de  la  Porte,  —  Scév.  de  Sle- 
Martbe,  Etogia,  I.  II.  —  Htatuts  du  Dioc.  d'Ang,,  p.  268. 
"Jo^rn,  de  Maine-et-Loire  da  4  février  1851.  —  Haag. 
Frmet  i*rot.,  t.  VIII,  p.  45.— Ucrobc  da  M.  —  Baleadeos, 
£iog,  dei  Bomm,  iU.  —  Dooblet,  Bisl.  de  St-Ùenis.  — 
Ubenf,  Hitt.  du  dioc,  de  Paris,  édit.  Gocheris,  I,  87.  — 
ii^toqr,  des  Liv.  de  t Amour,  V,  415.  —  Coupé,  Soirées 
Lut.,  Xll,  143.  ~  Félibieo,  Mitt.  de  l'abh.  de  St-Denis, 
P  379ec  383.  ->  Domefloil,  Mu.  658,  p.  319. 

Olivier  {Jean)^  graveur,  Angers,  1608. 

Olirîer  {Pierre-David),  peintre,  angevin, 
croit- on,  d'origine,  demeurait  à  Angers  en  Boisnet 
vers  le  milieu  da  xvui'  s.  Une  note  Mss.  de 
Toussaint  Grille  lui  attribue  une  Vierge  des 
<^vmes  actuellement  dans  l'église  de  Beaucouzé 
M  deai  toiles,  St  Charles  Borromée  et  2a  Ma- 
deleine, autrefois  à  St- Maurice  d'Angers.  On  le 
voit  signer  Pierre  David,  peintre  (9  août  1730, 
fiG  179),  puis  Pierre-David  Dolivier  (28  sep- 
teiDbrel73i),  David  Olivier  (18 septembre  1732), 
Pierre  Olivier  (15  janvier  1735,  Ibid.),  —  Sa 
fenune  a  nom  Simonne  Poittevin. 

OUvière  (0,  bam.,  c"«  de  Tilliers, 

OUvraie  (1'),  f.,  c"«  de  Jallais  ;  —  f.,  c»«  de 
Louvaines ,  «-  f. ,  c»«  de  la  Poitevinière,  — 
U  Lourai  (Casa.).  —  VAulivrès  (Et.-M.  et 
Cad.).  —  Donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui,  né  sur 
lac»*,  coule  de  l'O.  à  !'£.,  limite  la  c"*  du  Pin, 
et  afflue  à  droite  dans  le  ruiss.  du  Gué-Aussant  ; 
^  900  met.  de  cours  ;  —  f .,  c^«  de  Ste-Gemmes- 
dAnd.;  —  vill..  c»«  de  St^Martin-^u-Fouil. 

OlUTier  (Çharles-Prosper),  —  l'acte  de 
naissance  omet  le  prénom  de  Charles,  —  naquit 
i  Aogers  le  11  octobre  1796  (SO  vendémiaire 
an  Y).  Sou  père  est  dit  «  marchand  épicier  », 
qnoiquA  m^Q  connu  à  Angers,  comme  pharma- 
ôea,  dont  Kofficine  de  la  rue  St-Aubin  resta 
longtemps  célèbre  pour  être  décorée  d'une  partie 
^  boiseries  de  Saint-Maurice.  Son  grand-père 
^^nCharles,  fiU  du  recevonr  de  i'Hôtel-Dieu, 

(eoait aussi  ime  pharmacie  renommée  rue  St^Laud^ 

pi^  U  roe  du  Petit-Prétro  et  monnii  &(é  de  85  ans» 

m 


vers  1817.  —  L'enfant  fut  élevé  avec  Billard, 
dont  il  était  parent  par  sa  mère  Claire-Jacquine 
Billard  et  dont  il  devait  plus  tard  raconter  la  vie. 
Après  ses  études  au  Lycée,  il  entra  à  l'Ecole 
militaire  de  Fontainebleau  (1813)  pour  en  sortir, 
au  bout  de  neuf  mois  à  peine,  adjudant  sous- 
officier  dans  la  jeune  Garde  et  rejoignit  l'armée 
à  Mayence,  à  l'heure  où  elle  repassait  le  Rhin, 
traînant  à  sa  suite  toutes  les  misères.  Atteint  du 
typhus,  notre  jeune  soldat  guérit  et  fut  envoyé  à 
Brest  dans  le  70*  régiment  de  ligne.  Il  donna  sa 
démission  en  mars  1814  et  revint  à  Angers,  où 
pendant  les  Cent -Jours  il  fut  élu  officier  au 
bataillon  des  fédérés.  —  Mais  sa  carrière  était  à 
recommencer.  Il  se  livra  alors  tout  entier  aux 
sciences  naturelles,  à  la  botanique  surtout,  avec 
Bastard  et  Millet,  s'inscrivit  le  15  décembre  1815, 
comme  externe,  à  l'Ecole  secondaire  de  médecine, 
passa  interne  après  concours  le  21  novembre  1817 
et  alla  terminer  à  Paris  ses  études  sous  la  di- 
rection affectueuse  de  Bc^clard/  s'aidant  à  vivre, 
comme  avaient  fait  ses  maîtres,  avec  Irproduit  de 
traductions.  Celles  des  traités  de  Scarpa  sur 
l'anévrisme  (1821),  sur  les  hernies  (1823),  sur  la 
taille  (1825),  sont  accrues  d'additions  et  de  no^ 
tices  qui  recommandaient  l'éditeur.  Dès  1822  il 
donnait  aux  Annales  des  Sciences  naturelleê 
ses  premiers  essais  en  ce  genre  Sur  un  nou" 
veau  gisement  de  bitume  élastique,  —  Sur 
le  fer  oxydulé  tétanifère  qu*on  trouve  mêlé 
au  sable  de  la  Loire,  —  Un  concours  ouvert 
par  l'Académie  de  Marseille  sur  les  maladies  de 
la  moelle  épinière,  lui  fournit  le  sujet  de  sa 
thèse  de  doctorat,  qu'il  passa  le  22  juin  1823, 
et  qui  lui  valut  le  prix  proposé  et  le  titre  de 
correspondant.  L'ouvrage,  publié  l'année  suivante 
sous  le  titre  de  Traité  des  maladies  de  la 
moelle  épinière  chez  Vhomme  (Paris,  1824» 
2  vol.  in-8o),  eut  dès  1827  une  seconde  édition 
qui  fut  honorée  d'un  des  prix  Monthyon  de  l'Insti- 
tut, —  et  une  troisième  parut  encore  augmentée,  en 
1836.  C'est  une  des  monographies  les  plus  com* 
piétés  que  possède  la  science.— En  1824  commence 
la  série  de  ses  mémoires  dans  les  Archives  Gé* 
nérales  de  Médecine,  En  1825  nommé  membre 
adjoint  de  l'Académie  de  Médecine,  il  remplace 
Béclard  à  la  rédaction  du  Dictionnaire  de  Mé" 
decine,  pour  entreprendre  en  1828  avec  Desei- 
mens  et  ftaige-Delorme  le  Dictionnaire  histo*' 
rique,  qu^il  fut  forcé  de  délaisser  dès  le  3*  volume. 
Mais  c'est  surtout  dans  la  pratique  de  la  méde<* 
cine  légale,  qu'il  s'était  créé  rapidement,  aux  côtés 
d'Orfila,  son  maître,  une  autorité  souveraine.  Son 
premier  travail  de  ce  genre  traite,  en  1824,  d'un 
suicide  par  suspension,  et  de  1825  à  1828  nombre 
de  mémoires  se  succèdent,  remarquables  par  leur 
clarté  et  leur  précision,  fin  1829,  il  fut  investi  du 
titre  de  médecin-juré  auprès  du  tribunal  de  pre« 
mière  instance  de  la  Seine,  et  figura  depuis  dans 
les  principales  grandes  causes,  où  les  ressources 
de  son  expérience  et  de  son  esprit  alerte  appor* 
talent  une  décision  sûre,  non  sans  luttes  pour  le 
praticien.  Une  affaire  célèbre,  instruite  à  Bourg» 
l'abreuva  surtout  de  tristesses  et  d'ennuis.  -*  Dos 
1843  il  dut  interrompre  ses  tr»yau3(  ftçbarnèiy 

I 


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^  34  ^ 


0MB 


ions  les  premières  atteintes  de  la  maladie  de 
cœardont  i!  mourait  le  11  mars  1845,  légnant  k 
l'Ecole  de  Médecine  d'Angers  sa  bibliutbèqne  et 
une  somme  de  90,000  francs,  dont  la  rente  devait 
aider  aux  acquisitions  nouvelles  et  indemniser 
l'interne  de  garde. 

Ollivier  était  depuis  1830  chef  de  bataillon  de 
la  4«  légion  de  la  garde  nationale,  et  depuis  1835 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  Son  buste  en 
bronze  a  été  exécuté  par  David  d'Angers,  avec  le 
produit  d'une  souscription.  —  Il  avait  épousé  en 
premières  noces  M"«  Nathalie  de  Massias,  morte 
le  jour  anniversaire  du  mariage,  en  donnant  le 
jour  à  deux  jumeaux  sans  vie,  —  et  en  secondes 
noces  M"*  Belli,  morte  en  couches  d*une  fille,  qui 
vécut  seulement  trois  ans. 

C'est  dans  les  Archives  générales,  qu'il  rédi- 
gea pendant  20  ans,  et  dans  les  Annales  d'hy- 
giène et  de  médecine  légale  dont  il  prit  la  di- 
rection à  partir  de  1836,  qu'il  faut  chercher  ses 
plus  intéressants  mémoires,  dont  l'ensemble  em- 
brasse toutes  les  variétés  de  la  science  médicale. 
Quel(fues-uns  réunis  formeraient  un  ouvrage  com- 
plet sur  les  questions  les  plus  délicates  soumises 
à  l'induction  du  spécialiste.  Outre  son  grand  ou- 
vrage de  début,  il  a  donné  à  part  :  Essai  sur 
'Vanatomie  et  les  vices  de  conformation  de 
ta  moelle  épinière  chez  Vhomme  (Paris,  1823, 
in-40).  C'est  sa  thèse  de  doctorat  et  l'édition  rudi- 
mentaire  du  livre  ;  —  Histoire  anatomique  et 
pathologique  des  bourses  muqueuses  chez 
rhomme  (Paris,  1833,  in-80)  ;  —  Mémoire  sur 
quelques  points  de  la  pathologie  du  cœur 
(Paris,  1834,  in-S»  de  52  p.)  ;  —  Considérations 
médicales  sur  les  morts  subites  ^Paris,  1838, 
ln-8»)  ;  —  Consultation  médico-légale  sur  un 
cas  de  blessure  par  arme  à  feu  (1839,  in-80 
de  34  p)  ;  —  Essai  sur  le  traitement  ration- 
nel de  la  descente  de  Vutérus;  —  et  des  édi- 
tions nouvelles  de  VAnatomie  de  Béclard  (1827) 
et  du  principal  ouvrage  de  Billard  (1833),  avec 
des  Notices  sur  ses  deux  amis. 

Pariset,  Diicouri  prononcé  aux  funérailUs  d'OUivier^ 
ÛÊKM  son  Hi^t.  des  Afemb.  de  tAcad.,  II,  597.  —  Desor- 
niMux,  Eloge  d' 01  „  dans  le  BuUet.  de  la  Sœ.  Anat.  de 
Pari»,  XX,  338.—  Titrée  scientifiques  du  docteur  Ollivier 
(Paris,  ln-8»,  s.  d.  [18381).  -  G.  Samit,  Les  Hommes  du 
Jour,  1840,  l.  V,  I"  part.  —  Vict.  Laroche,  Disc,  deren^ 
trée  de  l'Ecole  de  Méd.  d'Angers,  3  novembre  1845.  — 
Maine-et-Loire  des  27  mars.  8  avril  et  14  noveikbre  1845. 
—  Annuaire  de  M.-et^L.,  1831.  p.  174.  —  H.-L.  Bayard, 
Notice,  dans  les  Annales  d'Hygxthie.  t.  XXXIV.  La  liste 
des  Mémoiret  d'Ol.  y  comprend  83  titres  et  remplit  6  p.  io-S*. 

Ollivier  {René),  fils  de  René  0.,  marchand, 
et  de  Marie  Millet,  né  à  Angers  le  23  décembre 
1716,  entra  à  l'Oratoire  d'Angers  et  se  fit  une 
réputation  en  son  temps  par  une  série  de  mé- 
moires, d'une  science  pénible,  qui  paraît  aujour- 
d'hui bien  peu  sérieuse.  Los  premiers  en  date 
ont  pour  titre  :  Dissertation  critique  sur  l'au- 
torité que  nos  premiers  rois  eurent  sur  les 
Gaulois-Bomains,  sur  les  monnaies  et  les 
immunités  des  anciens  Francs,  sujet  proposé 
en  1731  par  l'Académie  de  Soissons  (Mss.  in*fol. 
pap.,  de  44  p.,  resté,  Je  pense,  inédit)  ;  —  Lettre 
BUT  Vutilité  de  la  langue  hébraïque,  dans  1« 
/çum^l  df  Tr4v<m»  (mai  1754,  p.  iWî)  )  -* 


V Alphabet  de  Cadmus  avec  deux  disser- 
tations sur  la  ponctuation  de  l'hébreu  (Pari5, 
Hérissant,  1755,  gr.  in-4«»);  —  Plan  rfuw 
grammaire  hébraïque  en  français,  raison- 
née  et  comparée  avec  ses  dialectes,  dans  )« 
Journal  de  Trévoux  (janvier  1755,  p.  12.V; 

—  Sa  Dissertation  sur  les  caractères  di$- 
tinctifs  de  Jupiter-Ammon  (Paris,  1756,  in-4»). 
est  la  meilleure  sans  doute  et  lui  valut  le  prix 
proposé  par  l'Académie  des  Inscriptions,  —  H 
peu  après  son  élection  à  l'Académie  d'Angers,  il 
y  fut  reçu  d'abord  comme  associé  étranger  l« 
23  février  1757.  ne  résidant  pas  en  ce  temps  a 
Angers,  puis  comme  membre  tifulaire  le  2  mai 
1764,  et  il  en  devint  directeur  le  19  novembre 
1778.  —  On  a  encore  de  lui  Nouvelle  traduc- 
tion des  Hommes  illustres  et  des  Œuvres 
morales  de   Plutarque  (1759,  2  vol.  in-li^; 

—  Mémoire  sur  l'origine  des  Peuples  (An- 
gers, Billaull,  1779,  in-12);  ^  Mémoire  sur 
les  premières  peuplades  (Mss.  in-4o  de  16  p 
à  2  col,),  conservé  dans  le  cabinet  de  Toussaioi 
Grille,  comme  les  M.ss.,  inédits  ou  non,  de  (cas 
ces  mémoires.  —  Retiré  de  l'Oratoire ,  l'auteor 
vivait  dans  la  gêne,  du  produit  de  quelques 
leçons  d'hébreu,  oii  il  eut  pour  élève  notamment 
Volney.  Dans  les  derniers  temps  il  parait  s'dire 
particulièrement  intéressé  aux  sciences  pratiquer 
et  publie  vers  1780  deux  Instructions  sur  les 
vendanges  et  sur  la  clarification  des  vins, 
dont  se  sont  souvenus  avec  éloges  nos  viticul- 
teurs angevins,  —  dans  les  Affiches  de  1786  one 
Lettre  sur  Vemploi  des  moulins  à  bras 
(14  juillet),  une  autre  Sur  la  conservation  des 
blés  (21  juillet),  Sur  les  baux  à  long  terme, 

—  et  en  môme  temps,  Sur  la  lecture  des  hyé- 
roglyphes  (8  septembre).  La  Commission  inier- 
médiaire  de  l'Assemblée  provinciale,  dans  la  pre- 
mière enquête  qui  devait  préparer  la  transfor- 
mation nouvelle,  lui  fit  demander  un  exposé  de 
ses  idées,  et  il  vint  à  la  séance  du  6  mars  1788 
«  communiquer  un  prospectus  sur  différeni^ 
«  objets  d'art  et  d'économie  »,  qui  fat  renvoyé  i 
l'examen  de  l'abbé  Burgevin.  —  Il  mourait 
quelques  mois  plus  tard,  à  Angers,  le  3  jaoïîer 
1789,  âgé  de  72  ans. 

Arch.  de  M.-el->L.  C  166,  f.  17.  —  Arch.  m«i.  GG  M  d 
103.  —  GuUlory,  Calendrier  du  Vigneron,  p.  90.  -  Bet- 
nard,  Mémoires,  Mss.,  p.  70.  —  Mss.  Grille.  —  Journal  de 
Trévoux,  février  1756,  p.  ^l^.^Proeis-verbawe  de  l'Acad., 
Msa.  lU3i,  p.  306,  860.  887. 

Omblardlére  (!'),  f..  c»«  de  Lire, 

Ombrage  (!'),  f.,  c»"  do  Bouille -Mén, 

Ombraie  (!'),  cl.,  c"«  de  Fougère. 

Ombrée  (forôt  d'),  d'environ  1,200  hectarei, 

tout  en  bois  taillis,  s'étend  sur  les  c<>«*  de  Com- 

brée,  de  Noyant-la-Gravoyère,  de  Bourg-l'Evèque, 

de  Grugé,  de  la  Ghapelle-Hullin  et  de  Vergonnes. 

couvrant  sur  un  périmètre  oblong  environ  8  kil. 

de  long  et  3  kil.  de  large.  —  Ses  essences  parti- 

calières  sont  le  chêne,  le  hêtre,  le  bouleau,  le 

tremble.  Elle  contient  de  nombreuses  sources, 

quelques-unes  ferrugineuses,  des  bourbiers  et 

plusieurs  ruisseaux,  dont  la  peote  commune  est 

vers  Nyoiseau.  —  Un  dcoameot  de  1S41  (E  1133, 

f .  SW  v«)  loi  tttribM  dêi  cotte  éfO(fi9  %  livoei 


ORB 


—  38  — 


ORC 


françaises  de  longueur,  et  de  largeur  une  liene 
eoTiroo.  —  Elle  appartenait  «  avec  ses  libertés, 
«  appartenances  et  dépendances  »  à  la  baronnie 
de  Pouancé. 
OMtefetfte  (!')•  ^  V.  VHommelet, 
OimmIo,  OaaneMlo  «letM.  —  V.  Lézon. 
Oaeheniifli  (!').  —  Y.  VOucherait. 
Onehéreai  (les)«  f.,  c"*  de  la  Pommeraie. 
OadlMes  (les),  canton,  c««  de  Martigné-B. 
Oa^rie  (l*),  f.,  c»«  de  St-Florent-le-Vieil 
Oagle  (1*),  f.,  c"«  de  Beaupréau,  aujour- 
d'hui détruite.  Le  fermier  y  fut  assassiné  avec 
tonte  sa  famille  en  août  1789  par  une  bande  de 
faoï-sauloiers. 

Onglée  (y),  YilL,  t^  de  Chalonnea-ê.'L.^Ce 
D'était  jusqu'au  xv«  s.  qu'une  métairie,  dépen- 
dant du  temporel  du  prieuré  de  St-Haurille  de 
Chaloones  et  arrentée  à  charge  de  SO  septiers 
de  blé,  moitié  seigle,  moitié  froment,  10  corvées 
de  bœafs  et  charrettes  et  4  chapons.  —  Le  do- 
maine fat  divisé  au  xvi*  s.  en  plus  de  40  héri- 
tages, qui  ne  possédaient  ni   bœufs   ni   char- 
rettes. Un  commun,  resté  indivis  entre  la  corn- 
maoe  et  les  usagers-cofrescbeurs,  a  été  partagé 
par  QDe  transaction  des  12  février,  26  avril  et  6  mai 
1844,  approuvée  par  arrêté  du  10  septembre  1860, 
qui  en  a  attribué  les  deux  tiers  à  la  commune. 
-  Il  j  existait  dès  1668  une  exploitation  de  char- 
bon de  terre;  -■  f.,  c»«  du  FiefSauvin,  appart. 
i  M.  de  Rougé  et  à-demi  incendiée  pendant  la 
guerre  ;  ■-  cl.,  c»»«  de  3f  ouZt/ieme  ;  — •  f. ,  c"«  de 
Ste-Gemmes-B.-L,.,  autrefois  avec  chapelle  ap* 
part,  à  St-Nicolas  d'Angers  et  vendue  nal^  le  9  fé- 
vrier 1791  ;  ~  elle  conserve  le  nom  donné  sou- 
vent an  XIII*  8.  à  tout  le  canton,  autrement  dit 
Frimur,  V.  ce  mot,  qui  forme  angle  entre  la 
Maine  et  la  Loire;  —  Çia  Petite-),  f.,  c"«  de 
Chaudefonds. 

Oaglées  (les),  m*"',  c*>«  de  Beaupréau  ;  ■■ 
prairies,  c"«  d'Allonnea. 

OagUae  (F),  f.,  c""  de  Marigné,  donne  son- 
nât son  nom  au  ruiss.  de  la  Baconne  en  Querré. 
OBffBére  (r),  f.,  c"«  de  Briolay, 
Oalère,  ham.,  c°*  de  Contigné.  —  Hanière 
(C.  C). 
Oatrie  (10.  f-,  c"«  de  Chaudron. 
Oratoire  (1*),  c""  de  Ste-Gemmes-d^And., 
oratoire  indiqué  par  Cass,  près  l'Epinay-Jean. 
Oimtor !••••••  -^  \.  le  Louroux 

Orbe,  c"«  d*Antoignét  anc.  hôtel  noble  dans 
le  boorg,  détaché  au  xvi*  s.  du  fief  dit  des  Bou* 
droas  et  Epoudré  (Ë  821). 

OrbeUU  {Nicolas  de),  —  alias  Dorhellus,  — 
ugeriii,  né,  dit-on,  à  Angers  môme,  et  probable- 
ineot  d'une  des  familles  d'Orvaux  ou  Dolbeau,  fit 
profession  aux  Gordeliers  d'Angers,  où  son  portrait 
M  voyait  jusqu'en  1730  peint  dans  les  cloîtres,  avec 
nae  inscnption  rappelant  qu'il  était  enfant  du 
conveat,  cher  par  ses  livres  aux  scholasiiques  et 
&ni  philosophes  :  HujuB  conventus  alumnuB.., 
Mt  tcollBta  colite  7ne  sophos  omnis  amat.  — 
Obiit  anno  i4S5,  *-  La  vie  de  ce  «  théologien 
«  très  Boleuiiel  »,  comme  on  l'appelle ,  n'est 
coDoiie  que  par  les  ouvrages,  qui  ont  pour  titre  : 
Compcndivm  digniênimum  t%  uiiliHimvkm 


conaiderationia  matematicet  quod  ad  arit^- 
metricam  secundum  ea  quœ  Bunt  neceêsaria 
naturalibus  et  supernaturalibua  scîentits 
(Bononiie,  L.  de  Haerlem,  sans  date  [1485],  petit 
in-4o  goth.  à  2  col.)  ;  —  Secundum  doctrinam 
doctoria  subtilia  Scoti  Logice  hrevis  acilicet 
admodumutilis  Expositio (Bàle,  1482,  in-4*  — 
et  s.  d.,  in-8°);  —  Expoaitio  in  quatuor  libroB 
Sententiarum  (Rouen,  sans  date.  in-8«,  et 
Paris,  Félix  BalUgaut,  1488,  in-4o.  et  J.  Richard, 

1488.  in-8°  et  1499,  in-fol.);  —  Summule  pAt- 
loaophie  rationalia  aeu  Logica  secundum 
doctrinam  doctoria  aubtilia  Scoti  (Bàle,  1494, 
in-4o)  ;  —  f^xposttto  in  XII  libroa  Metaphy' 
aicœ  Aristotelea  aecundum  viam  Scoti  (1485, 
Bologne,  in-4<',  Henri  de  Haerlem);  —  PhilosO'- 
phiœ  Peripateticœ  ad  mentem,  Scoti  Com^ 
pendium  (Ib.,  1485,  in*4°);  —  Logicœ  Sum- 
mula  una  cum  textu  Pétri  Hispani  (Venise, 

1489,  in-fol.,  et  1504,  in  4°);  —  Quadrageai- 

maie  super  Epiatolas  (Lyon,  1491,  in-4o);  — 

Compendium    aingulare   auper    Sententias 

(Paris,  Fr.  Regnault,  1515  et  1520,  in-8«). 

Trilhème,  Catal.  des  Aut.  Eeel,-^  Pocquet  de  Liv., 
Mss.  1068,  p.  96.  —  Wading,  Script,  ord.  Jfin.,  p.  S68.  — 
Bninet,  t.  IV,  p.  904.  —  Bain,  t.  III,  p.  530-53t.  —  Pao« 
ler,  XI,  p.  6. 

Orberie  (!'),  ham.,  c"*  d'Angrie, 

Orblére  (!'),  f.,  c"«  de  Jallaia,  dans  la  pa* 
roisse  de  Notre-Dame-des-Mauges.  —  Orberia 
1030  circa  (Gartul.  de  Chemillé,  ch.  67).  —  Lor^ 
beire  1187  (Ghemillô,  ch.  or.  75).  —  Anc.  m»» 
noble  relevant  de  Bohardy  ;  —  en  est  sieur  Phi- 
lippe Chenu  1458,  Thomas  de  Jonchères  en  1790. 

Orblére  (l*),  vill.,  c°«  de  St-GeorgeB-des- 
Sept-Voiea,  — Anc.  fief  et  seigneurie  dont  est 
dame  Françoise-Marie  Lorenceau  1713  et  qui 
passe  par  acquêt  aux  familles  Ayrault  et  Duvau. 
—  On  y  a  trouvé  aux  alentours  un  grand  nombre 
de  squelettes  humains,  disposés  en  lignes  paral- 
lèles très- rapprochées,  à  la  profondeur  de  1  met. 
50  cent,  sur  une  étendue  de  plus  de  600  met. 
carrés,  ancien  cimetière  peut-être  gallo-romain. 
Répert,  arch.,  1863,  p.  392. 

Orbrie  Cl'),  f..  c»«  de  Liréi'^  f.,  c««  de  St- 
André'de-la-Marche. 

Orées  (les),  m«>*  n.,  c*^«  du  Guédéniau  (Casa.). 

Orehére  (1'),  chat.,  c^*  d'AI^ençon.— Anc,  fief 
et  seigneurie  relevant  de  Luigné  avec  manoir 
noble,  douves,  étang  et  chapelle,  appart.  en  1415 
à  Brian t  d'Aubigné,  en  1457  à  01.  de  St-Aignan, 
mari  de  Jeanne  d'Aubigné.  —  En  est  sieur  en 
1492  Guill.  Génault,  en  1531  Franc.  Gonasnon, 
mari  de  Renée  Génault  (G  106,  f.  193),  homme 
d'armes  de  la  compagnie  du  Dauphin,  Claude  de 
Hergot  de  Briacé  1664,  mari  d'Anne  de  Couasnon, 
Jean  de  St*Gilly,  chevalier,  1685,  mari  d'Anne  de 
Hergot,  Jacques- François  Chable  1779,  fils  d'Anne- 
Nicole  de  Sl-Gilly,  Franc-Jacq.  Chasbie  1789, —et 
par  acquêt  de  Joseph-Ferdinand  Drouet  le  20  août 
1813  Jacob-Denis  Abraham.  —  L'habitation , 
transformée  en  1846  par  la  construction  de 
la  ferme,  des  servitudes,  d'une  tourelle  sur  le 
portail,  est  encore  entourée  à  distance  d'une  douve 
d'eao  viv9  avec  dcoble  pont  communiquant  à  od9 


ORP 


—  ;i6  — 


ORG 


doable  avenne.  —  La  cloche  actuelle  d'ÂUençon, 
foniine  en  1574,  porte  à  cette  date  comme  seigneur 
de  l'Orchôre  n.  h.  Jacq.  de  la  Roche,  par  sa 
femme  Jeanne  de  Fromentières,  yeuve  de  Fran- 
çois Gouasnon. 
Areli.  de  M.-et-L.  et  d*Allencon.  —  Notes  Raimbault. 

Orehère  (F),  vill,  c"«  de  Chaudefonds.  — 
Orcheria  1056-1082  (2«  Cariul.  Sl-Serge,  p.  39. 

—  La  Croix  de  VOrchère  1483.  —  la  fontaine 
de  VO.  1572,  —  le  viîl.  de  VO.  1548  (E  624- 
667).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble 
et  chapelle.  —  En  est  sieur  Goitl.  Rousseau  1691, 
n.  h  Charles  Rousseau,  1716,  1758,  Jean-Louis- 
Augusle  Trouillet  1770,  —  en  1789,  1790,  le 
comte  Gilbert  de  Gorregio,  mari  de  Marguerite- 
Eléonore  Trouillet,  qui  y  réside  ;  —  en  1829  le 
maire  de  Ghaudefonds,  H.  Jos.  Langlois;  — 
donne  son  nom  au  raiss.  dit  aussi  VOrchère  de 
Nolivet,  c'est-à-dire  «  le  ruiss.  qui  descend  de 
«  la  Fontaine  de  VOrchère  en  Olivet  »  1572 
(E  630),  qui  natt  sur  Chaudefonds,  traverse  la 
c»«  de  St-Aubin-de-Luigné,  se  jette  dans  le  ruiss. 
de  l'Etang- des-Buhards;  —  800  met.  de  cours; 
n'a  d'eau  qu'en  hiver;  «  f.,  c»*  do  Chemillé; 
■■  ham.,  c"«  de  Montjean.  —  En  est  sieur  Nie. 
Perrigault  1612.  Julien  Varlet  1654,  1697,  An- 
toine V.  1698,  dont  la  mère  Renée  V.  épouse  en 
1719  René  de  Bonnaire,  qui  est  sieur  de  TOrchère 
en  1730-1734;  ~  donne  son  nom  an  ruiss.  né  sur 
la  c"»  de  la  Pommeraie ^  qui  traverse  la  c"«  de 
Montjean  et  se  jette  dans  la  Gourdière  ;  ->  3,200  m. 
de  conrs;  «=  (la  Grande-),  ham.,  c««  de  Mont- 
jean. —  Ancien  fief  et  seigneurie  avec  manoir 
noble,  moulin  à  eau,  lies,  bois  et  domaines  s'élen- 
dant  sur  les  paroisses  de  la  Pommeraie  et  de  St- 
Quenii.i.  —En  est  sieur  Phil.  Ghenu  1407,  Jean 
Legay  1542,  Antoine  Legay  1570;  —  François 
de  Samson,  mari  de  Supience  Legay,  1595;  — 
Panl-Franç.  de  Samson  1611,  maire  du  Mans; 
-^Gharles  de  S.  1651,  époux  de  Jeanne  Bon  voisin  ; 

—  messire  Henri  de  S.  1682, 1695;  -^  (la  Petite-), 
ham.,  c"«  de  Montjean.  —  Ane.  fief  et  sei- 
gneurie, avec  «  hostel,  herbergemeot,  domicilie 
«e  et  manoir  »  1486,  séparé  de  la  garenne  de  la 
grande  Orehère  par  «  le  grand  chemin  de  la 
«e  Pommeraie  à  Montjean.  »  —  En  est  sieur  n.  h. 
Renault  Errean  1407,  Guill.  de  la  Noue  1414,  son 
gendre,  Pierre  de  Pontlevoy  1486,  François  de 
Pontlevoy  1539  — Le  domaine  est  réuni  au  xvii*  s. 
à  la  Bizolière.  —  Le  prieur  de  Montjean  lui  de- 
vait aux  fdtes  de  Pâques,  Toussaint,  Noël,  3  quar- 
tanx  de  vin  et  3  échandés. 

Oa^demceu  9mUU*  —  V.  Norgevault. 

Orée^n-Bois  (f),  ham.,  c°*  de  St-Quen- 
tin-  lès-  Beaurepa  ire» 

Orfenllle,  e"'  de  Grésillé.  —  Nemua  Au- 
rei  FoUi  1130  circa  (Pr.  des  Lochereaux,  1. 1).— 
Nemus  quod  dicitur  Aurifolium  1070  (G  842). 

—  Quoddam  deserium  in  hora  Aurifolii  1130 
circa  (Ibid).  -^ Nemus  béate  Marie  de  Cu- 
naldo  quod  vocatur  Aurifolium  1220  (G  842, 
f.  62).  —  Locus  qui  dicitur  Orfeyl  1270 
(G  351,  f.  358).  —  NemuSt  prioratus  de  Auri- 
folio  inter  villam  de  Avort  et  villam  de 
féoyne  1981  (lbid.|  f.  63^  ^  Ane.  foret  dont  | 


partie  couvre  encore  les  communes  de  Grésillé  et 
de  Louerre  et  où  le  comte  Geoffroy-Martel  arconia 
aux  moines  de  Cunaud  une  importante  concession 
en  1050.  Le  seigneur  de  Trêves  y  abandonna 
tout  droit  d'usage  et  de  domaine  en  lâSO,  celui 
de  Maulévrier  son  segréagc  et  tout  autre  droit  en 
1281.  Les  moines  y  avaient  établi  un  prienré  aa 
XI 11*  s.  qui  ne  parait  pas  avoir  eu  de  durée.  — 
La  terre  môme  en  fut  de  bonne  heure  aliénée.  — 
En  est  sieur  en  1775  messire  Jacq.-Vjclor  Le- 
tellicr,  écuyer  —  11  n'y  existe  plus  d'habitation. 

Or  fosse*  ham.,  c"*  de  Verrie.  —  Orfossa 
10551070  (Liv.  N.,  ch.  50).  —  Haute-Fosse 
(Cass.). 

Orgemont,  c"*  à^ Angers,  près  les  Ponts- 
de-Gé.  —  a  Ma  closerie  de  Ardanne  ou  Ma- 
teriez, maintenant  appellée  d'Orgemont  »,  dit 
dans  son  testament  du  23  aviil  1517  (G  343) 
le  chanoine  Guill.  d'Orgemont,  qui  l'avait  acqui'^e 
et  lui  a  laissé  son  nom.  —  Une  closerie  vul- 
gairement appelée  le  Grand^O.  ou  d' Ar- 
danne 1650  (H.-D.  B  124).  —  Le  logis  fut 
rebâti  à  neuf  vers  1780,  avec  a  cour  d'entrée  et 
«  chapelle,  et  parc  enclos  de  8  arpents  ».  —  En 
est  sieur  n.  h.  Jean-Richard  de  Boisiraverâ, 
1566,  n.  h.  Franc.  Drouet  1632  ;  —  sa  veuve 
Béatrice  Galliozon  1650,  n.  h.  Pierre  RooilUé. 
bourgeois  d'Angers,  par  sa  femme  Marie  Haraa, 
1672. 

Orgerie  (f),  f.,  c»*»  de  Bouillé-M.,  bâtie  en 
1704,  date  inscrite  à  une  lucarne.  —  En  est 
sieur  n.  h.  René  Dupont,  procureur  au  Grenier  à 
sel  de  Pouancé,  1688  ;  —  f. ,  c""  de  Chigné.  - 
Logerie  xvii«  s.  (Titres  de  Lorière);  —  f.,  c" 
de  la  Meignanne  ;  —  f. ,  c»«  du  Voide. 

Or^rles  (les),  ham.,  c"«  d'Echemiré.  — 
VOrgerie  1612.  —  Acquise  de  Math.  Guitonpar 
Franc.  Grespin. 

Ow^geraî,  —  V.  Norgevau. 

Orf^ig^né,  c*  de  St-Jean-des-Maui^rets.  — 
Le  fief  d'Origné  1549  (G  105,  f.  240).  -  Orgi- 
gné  alias  la  Rablaye.  —  Fief  censif  dont  tout 
le  domaine  consistait  en  quartiers  de  vigne  et  dont 
la -mouvance,  avec  basse  justice  seulement,  s'é- 
tendait dans  la  paroisse  de  St-Jean-des  M.  et  de 
Si-Maurilie  des  Pont9-de-Gé.  —  Il  relevait  delà 
châtellenie  de  Saint-Alman  et  faisait  partie  aa 
xviii«  s.  de  la  terre  de  St-^ean-des-M.  —  En  est 
sieur  Etienne  Lemercier  1403,  Guill.  de  la  Haie 
1451,  René  Guyet  1533,  Ans.  Pasqueraie  du 
Rouzay  1741. 

Orfiriipné,  vill. ,  c»«  de  StSatumin.  —  Ttrra 
optima  que  nominatur  Orginiacus  1028 
(Gartul.  du  Ronc,  Rot.  5,  ch.  28).  —  Terra 
optime  fertilitatis  Orginiacus  1028  (Ibid.. 
Roi.  1.  ch.  3).  —  Le  vill.  d'Org.  vulgaire- 
ment appelle  Loirie  1511.  —  Ane.  chAtellenie, 
avec  manoir  noble  sis  près  Brissac,  comprenant 
en  domaine  lee  métairies  d'Orgigné,  du  Mortier, 
de  la  Renardière,  de  la  Gaignardièro,  de  Saint- 
Saturnin,  du  Champ  on  Vauchrétien,  diverses 
terres  on  Erigné,  un  vaste  fief  sur  les  paroisses 
de  St-Jean-des-Mauvrets ,  St-Melaine,  Qaioeé, 
Brigué  et  St-£llier.  Il  appartint  jusqu'à  la  Révo- 
lution à  Tabbaye  du  Hoaceray  d^Angers,  qui  l9 


ORI 


—  37  — 


OBL 


tenait  par  donation  da  comte  Foulques  et  de 
la  comtesse  Hildegarde.  —  Vers  1110  toate  la 
partie  inoccupée  du  domaine  fut  répartie  entre 
S5  tenanciers  pour  planter  en  vignes,  à  la  charge 
de  ne  vendre  la  terre  à  personne  qu'à  Tabbesse 
00  de  .son  aveu.  —  L'abbesse  devait  au  seigneur 
de  Brissac,  le  jour  de  Pâques  et  le  jour  de  Noël, 
6  échandés  et  6  pintes  de  vin,  et  de  plus  à  chaque 
estage  ou  maison  habitée  par  un  ou  plusieurs 
ménages  dans  Fintervalle  compris  entre  les  quatre 
portanx  de  la  ville,  un  échaudé  et  une  pinte  de 
vin,  droit  servi,  non  sans  quelques  contestations, 
jnsqa'à  la  Révolution.  On  comptait  en  1790  dans 
celte  enclave  126  étagers  et  par  suite  la  rede- 
vance en  était  évaluée  à  âl  boisseaux  de  fro- 
ment, plus  9  boisseaux  pour  la  façon.  —  La 
me^re  du  fief  était  égale  à  celle  de  Brissac, 

Or^lière  (!').  f->  c»«  de  Marigné. 
Oriaiecn,  f,  c»«  de  St-Georgesdes-Bois. 

—  Laurière  (Et.-M.).  —  Ane.  maison  noble,  dont 
est  siear  Henri  Bernard  1477.  Son  épitaphe  se  lit 
dans  l'église  de  Ghaumont,V.  ct-dessus,  t.  I,p.  650, 

—  n.  h.  Pierre  Galichon  1579,  Renée  Quelier,  sa 
Teave.  1599.  René  Galichon,  mort  le  18  février 
t6SI,  Henri  de  Masseilles  1662;  —  réunie,  avec  le 
Grand-Azé,  à  la  tf'rre  de  Fontaine- Milon. 

OrUia  (Mathurin),  maître  architecte,  à  St- 
Umbert-des-Levées,  1645.  —  V.  Auriau. 

Orient  (!'),  f.,  c"«  de  la  Potherie. 

Or&re  (H.  —  Y.  VAurudière. 

Oriére  G')f  c"*  de  Brion.  —  En  est  sieur 
n.  h.  Jean  Delauuay,  mari  de  Renée  de  Feuque- 
rolles,  1657,  f  le  20  décembre  1681  .  Pierre 
Oelaonay,  écnyer,  sieur  de  laGrandmaisoo,  f  le 
28  novembre  1719  j  =  f  ,  c"»  de  Cheviréle-R.  ; 
«  f.,  de  Fougère  ;  =  ham.,  c"*  de  VHôteîlerie- 
de-Flée.  —  he  lieu  et  cloaerie  de  Lorière 
157i,  dont  est  sieur  René  Beauchesoe;  «  ham., 
c"«  de  Vernoil.  —  Lourière  (Cass.)  ;  -■  (la 
Basse-),  f.,  c»«  de  St-Aubin-de-L.,  anc.  usine 
sar  an  ruisseau. 

Orignac  (François  d'),  ori^iiaire  du  Limon- 
tin,  licencié  ès-lois,  prieur  de  St-Nicolas  de 
Sablé,  puis  abbé  de  St  Serge  d'Angers  le  6  oc- 
tobre 1466,  t  le  21  septembre  1483.  L'abbaye 
lu  dut  la  construction  en  1480  de  la  tour  du 
clocher  de  l'église,  la  restauration  du  dortoir  et 
da  réfectoire,  l'achèvement  des  belles  tapisseries 
da  chœur.  —  Une  laoae  de  cuivre,  dans  le  chœur, 
portait  son  image  gravée,  et  tout  autour  une  ins- 
cription latine  qu'a  recueillie  Bruneau  de  Tartif. 
On  y  a  retrouvé  la  tombe  en  février  1857,  formant 
noe  petite  crypte  voûtée,  et  Tabbé  dans  son  cer- 
caeil,  posé  sur  deux  pierres,  avec  sa  crosse  en  bois, 
les  mains  gantées,  les  pieds  chaussés  de  cuir.  La 
cro3se  et  divers  objets,  recueillis  dans  la  sépul- 
tare  sont  décrits  et  reproduits  en  dessin  dans  la 
Heoue  i Anjou.  —  Son  écusson  portait  écartelé 
aux  i  et  4  de  trois  bandes  di  gueules  sur 
'  fend  (jPor;  aux  2  et  3  d^une  main  droite 
émargent  en  pal  sur  fond  de  gueules. 

Betw  tt Anjou,  1857,  t.  I,  p.  57-60  et  138.  —  Bépert. 

orcA.,  1886,  p.  114.  —  Brun,  do  T.,  Mss.  871,  t.  II,  p.  123. 

Ori^né)  f,  c»"  de  Cantenay^Ep.  —  Sur  le 
baot  de  la  porte,   on  lit  :  1711.  Veau  a  ici 


tovché.  —  Au  manteau  de  la  cheminée  se  montre 
encastré  un  écusson,  reste  peut-être  d'un  plus 
ancien  logis,  où  Qgure,  inscrit  dans  une  guirlande 
ronde,  un  écu  coupé  en  chef,  avec  les  lettres  M  B 
ou  M  D;  en  pointe  une  tète  de  pavot  ou  une  gre- 
nade; =-  m'«,  c"«  de  Fontaine-Guérin.  — 
Origné  1248  (Chaloché).  —  La  terre  et  sei- 
gneurie d'O.,  la  motte,  estratge  dudit  lieu 
avec  les  douves  et  courtil  1545  (E  553).  —  En 
est  sieur  à  cette  date  René  Bouguereau.  •—  L'ha- 
bitation était  démolie  au  xvii«  s.  et  le  domaine 
réuni  à  celui  de  Lavau-Fêtu,— avec  le  moulin,  qui 
en  1522  appartenait  à  messire  Franc.  Doriet, 
prêtre;  -=  f.,  c"«  de  Meigné-le-V.  —  V.  Orgi- 
gné. 

Orllléy  vill.,  c»«  de  Thouarcé.  —  Anc.  terre 
et  seigneurie,  avec  titre  do  chàlellenie  au  xvi«  s., 
échue  à  Jean  de  la  Tourlandry  en  1596  dans  le 
partage  des  biens  de  son  père.  —  En  est  sieur  en 
1774  Louis-Hyacinthe  Hingant,  qui  la  vend  le 
15  mai  à  Louis-Ant.  de  Gheverue.  L'emplacement 
du  château  est,  dit-on,  occupé  par  une  carrière. 

—  Un  four  à  chaux  y  a  été  construit  en  1857. 
Au-devant,  une  petite  chapelle,  bâtie  vers  1825, 
a  été  démolie  pour  agrandir  la  place  et  réé- 
diGée  en  1860,   a  été  bénite  le   30  septembre. 

—  Dans  la  butte  d'un  ancien  moulin,  incendié 
en  1793,  il  a  été  trouvé  en  1841  et  1846  diverses 
monnaies  d'Henri  II  et  d'Henri  III  et  une  de 
Fernand  de  Castille,  acquises  par  H.  Raimbanlt, 
de  Thouarcé. 

Orlllonnlëre  (l'),  c»«  de  St-Germain-lès- 
Montf.  •—  Anc.  fief  et  seigneurie  avec  manoir 
noble,  dont  est  sieur  Pierre  Chapperon,  écuyer, 
14i5,  1459  (E  1047),  Louis  Joubert,  chevalier, 
1668,  1690,  mari  d'Etiennette  Bizot,  Jacq.-Henri 
de  Joubert,  chevalier,  f  en  1752. 

Orlonnlére  (l'),  ham.,  c»«  de  Drain.  — 
Anc.  fief  et  seigneurie  qui  possédait  les  droits 
honorifiques  de  la  paroisse,  avec  manoir  noble, 
aujourd'hui  détruit,  relevant  de  Ghantoceaux.  — 
En  est  sieur  Charles  de  Oyron  1477,  Martin  do 
Savonnières  1637,  1661.  M.  de  la  Bretesche  1717, 
Aug.-Jos.  comte  de  Goyon  1789. 

Oriotière  (l'),  ham.,  c°«  de  Mazé;  ^  ham  , 
c»«  de  Tiercé. 

Orlonst  (^Vincent),  «  maître  sculpteur  et 
a  architecte  »,  1654,  à  Fontevraud. 

Orléans  (Anne  d'),  abbesse  de  Fontevraud, 
sœur  de  Louis  XII,  prit  l'habit  à  l'âge  de  14  ans 
et  succéda  à  sa  cousine  Marie  de  Bretagne  en 
1478.  .  En  1487  le  roi  Charles  VIU  lui  fit  visite 
en  l'abbaye  — Elle  réforma  les  Filles-Dieu  de  Paris 
et  les  prieurés  de  Lencloistre,  de  Foissy,  de  Var- 
ville,  et  fit  de  grands  dons  à  son  église  ;  — 
meurt  le  9  septembre  1491.  Sa  tombe  en  cuivre 
fut  érigée  en  1498  par  Renée  de  Bourbon  au  mi- 
lieu du  chœur. 

Gall,  Christ.,  t.  H,  p.  1325.  —  Nicquet,  p.  482. 

Orléans  (Antoinette  d'),  en  religion  Ste- 
Scholastique,  fille  de  Léonor  de  Longue  ville, 
mariée  à  Charles  de  Goody,  marquis  de  Belle- 
Ile,  se  retira,  après  son  veuvage  (1596)  aux 
Feuillantines  de  Toulouse.  L'abbesse  de  Fonte- 
vraud, Eléonore  de  Bour))on,  la  detnanda  pour 


ORM 


-  38  - 


ORV 


eotdjaliice  ;  mais  Antolnatte  ne  eéda  que  sur  an 
bref  da  pape,  qui  le  lui  enjoignit  en  raatorisant  à 
garder  Thabit  de  son  premier  Yœu.  Elle  fat  reçue 
à  Fontevraud  le  24  octobre  1604,  et  pendant  7  ans 
porta  toute  la  charge  de  l'administration  sous  les 
ordres  d'Eléonore,  dont  dôs  1606  des  bulles  lui 
assuraient  la  survivance,  à  condition  de  prendre 
définitivement  l'habit  de  Tordre.  Mais  un  nou- 
veau bref  du  pape,  obtenu  par  l'influence  du  car- 
dinal de  Joyeuse,  lui  accorda  (1610)  de  se  pouvoir 
démettre  d'une  fonction  que  It.i  rendait  pénible  la 
résistance  des  religieuses  à  ses  projets  de  réfor- 
mation de  l'abbaye.  Le  jour  même  des  obsèques 
d'Eléonore  (1611),  la  nouvelle  abbesse  convoqua 
le  couvent  tout  entier,  et  malgré  d'instantes 
prières,  déclara  sa  résolution  de  se  retirer. 
L'évoque  de  Luçon,  Richelieu,  envoyé  pour  la 
fléchir  et  quoique  parlant  au  nom  du  roi  et  de  la 
reine,  n'y  put  rien.  Il  fallut  procéder  à  une  nou- 
velle élection.  Antoinette  se  retira  à  Lencloitre, 
prieuré  de  Fontevraud ,  et  en  1617  à  Poi- 
tiers, où  elle  fonda  avec  une  partie  des  reli- 
gieuses qui  l'avaient  suivie,  l'ordre  des  Galvai- 
riennes.  Elle  avait  repris  en  quittant  Fontevraud 
son  nom  de  Feuillantine,  Antoinette  de  Ste-Scho- 
lastique.  Elle  mourut  à  Poitiers  le  25  avril  1618. 
Le  P.  Hilarion  de  la  Coste  a  écrit  son  éloge  dans 
son  livre  des  Femmes  illustrée. 

Gall.  Chrût,  t.  II,  D.  i3S7.  -  Niequet,  p.  507-515.  — 
Hilarion  de  U  Cotte.  1. 1.— 2*  Cartal.  de  St-Nicolas,  fol.  96. 
—Clément,  Gab,  de  Bocheeh,,  p.  358. 

Ormean  (l*).  ruiss.,  né  sur  la  c"*  de  Saint- 
André-de-la^M.,  traverse  la  c"*  de  la  Ségui- 
DÎère,  s'y  jette  dans  le  Passegain  ;  —  900  met. 
de  cours. 

Ormeftn  (1*),  Ulmuluê,  —  et  par  corruption, 
VHommeau ,  l'Hommois ,  VHumois ,  VHu- 
meau,  etc. ,  V.  ces  mots  ;  —  ,  c^*  d'il  lionnes  ; 
M  c\,,  c**  d'Angers,  dans  l'anc.  paroisse  de 
Saint- Samson,  domaine  de  la  chapelle  de  Saint- 
Thibanld,  unie  à  la  Bourse  des  Bacheliers  du 
Chapitre  de  St-Haurice;  —  vendu  nai*  le  7  avril 
1791  ;  —  cl.,  c»«  de  Blou.  —  Ane.  logis,  avec 
vaste  cheminée  du  xvi«  s.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Philippe  de  Tanton  1646;  »  f.,  c"«  de  Cha- 
lonneS'Sur-L.  ;  —  f.,  c»«  de  la  Chapelle-St- 
Laud;  -«  cl.,  c»«  de  Chigné;  —  f..  c»«  de 
Fontevraud;  —  T.,  c»«  de  Juigné'Béné\  ■■ 
ham.,  c**  de  Juvardeil\  — -  f.,  c^*  de  Langue \ 
M  cl.,  c^'  de  StSilvin,  domaine  de  la  chapelle 
StCharles  d'Echarbot,  vendu  nai<  le  5  juillet 
1791  ;  -  vill.,  c»« de  Tiercé;  -  (le  Grand-),  f.. 
c«»  de  Bourgneufi  —  (le  Haut-),  ham.,  c»«  de 
Comillé. 

Ormean-Horlsson  ^1'),  f.,  c***  de  Broc.  — 
Tout  le  versant  méridional  depuis  les  Fourgons 
jusqu'au  Gué  recèle  de  puissants  dépôts  de  mi- 
nerais de  fer  qui  ont  longtemps  alimenté,  sans 
s'épuiser,  les  forges  de  ChAteau-la-Vallière. 

Oraeaas  (les),  f. ,  c"«  d'Angers  E.  —  Do- 
maine de  la  cure  St-Hichel-du-Tertre ,  vendu 
nal*  le  4  janvier  1791  ;  —  chAt.,  c>»«  d*Avrillé. 
—  La  maison  des  Ormeaux  1758.  —  des 
Humeaux  1771  (El. -G.).  —  Les  Oumeaux 
(Casa).  —  Propriété  et  résidence  en  1758  de  Joseph 


Faribaalt,  juge  général  des  Gabelles,  mari  de  Ha* 
rie- Anne  de  la  Thibaudière;  —  e"*  de  Boucht- 
maine.  —  Les  Homeaux  (Cass.).  —  Ane.  maison 
de  maître  avec  ferme,  appartenant  à  n.  h  Gabriel 
Béguyer  qui  les  vendit  le  14  septembre  1760  à 
Alexandre  de  la  Ghaise,  et  celni-ci  le  16  décembre 
1767  à  Marie  Coullion  de  la  Douve  ;  «-  f.,  C*  >l9 
Gennetet7.— Ane.  lief  et  seigneurie  dit  au  ity*s.de 
VEtang.  En  est  sieur  en  1380  Guill.  Fourreaa.Reoô 
Esperon  1540  (G  105,  f.  373),  en  1615  François 
Dumesnil  ;  —  relevait  pour  partie  de  la  Prévjté 
d'Anjou  et  de  Breildefoins  ;  —  f.,  c°*  du Lourovx- 
Bée.  ;  — «  ham.,  c"«  de  la  Afeignanne.  —  Do- 
maine acquis  en  1438  de  Mathelin  Chaoveau, 
écuyer.  par  Simon  de  Glefs,  abbé  de  St-Nicolas 
d'Angers,  et  réuni  à  la  mense  abbatiale,  sur  la- 
quelle il  est  vendu  nal*  le  11  octobre  1791; 
—  f.,  c"«  de  MontiZh'ers.  —  Les  Humeaux 
(Cass.).  —  A  M*  Roland  Bodin  1510  (C  105, 
f.  78;  ;  —  m*»,  c"«  de  Mozé.  —  En  est  sieor 
Geoffroy  Morin,  écuyer.  1643;  »  f.,  c»«  de  Villi- 
vêque;  ■■  (les  Grands-),  ham.,  c"«  de  Lasse.  - 
Domaine  acquis  en  1653  de  Jacques  Raveoeaa 
par  Glaude  de  la  Guesse,  veuve  de  Pierre  Police 
(E  183). 

Ormes  (les),  f..  c»«  ô^Angrie. 

Orsisse  (Jean- Baptiste  Caratox,  en  reli- 
gion Dom),  né  à  Gurvalle  (Tarn)  en  1804.  profès 
en  1836  et  presque  aussitôt  nommé  prieor  d'Ai- 
guebelle,  succéda  dès  le  31  octobre  1837  à  l'abbé 
Etienne.  Il  se  démit  en  1852  à  la  suite  de  diffi- 
cultés survenues  dans  le  gouvernement  de  l'ab- 
baye, et  se  retira  le  16  mars  à  Bellefootaine  près 
Bégrolles,  fut  envoyé  en  1858  comme  aoméoier 
chez  les  Trappistines  de  Blagnac,  revint  en  1866 
avec  la  charge  de  prieur  à  Bellefontaine  et  en 
1873  fut  nommé  aumônier  du  couvent  des  Gardes 
où  il  est  mort  le  30  mars  1876.  V.  la  Semaine 
religieuse  d'Angers,  du  15  avril  1876. 

Ortlall  (!').  c°«  de  Vihiers.  —  Ane.  maison 
noble  dans  la  paroisse  N.-D.,  avec  chapelle  de  St- 
Michel,  desservie  auxvii*  s.  dans  l'église  parois- 
siale. 

Ortie  (l'),  ham.,  c»«  de  Gennes.  —  Locus 
qui  dicitur  Urtica  in  hora  nemoris  Aurifolii 
1130  circa  (Pr.  des  Lochereaux,  t.  I}. 

Ortiniéresi  (les),  m'°,  c»*  de  Beaulieu. 

Ortiomierle  (l'),  f..  c"«  de  Montjean. 

Ortiomiiére  (l'),  f..  c»«  de  Chaudron;  - 
f.,  c°*  de  Jallais,  domaine  aux  xvii-xviii*  s.  d« 
la  famille  de  Vaugirauld. 

Orvai,  CB«  de  Chénehutte-les-T.'-k  100  met 
de  l'oppidum  gaulois,  un  terrain  d'environ 
1,200  met.  de  long  sur  1,000  met.  de  largeor 
nommé  les  Sables,  est  désigné  dans  le  pays 
comme  l'emplacement  d'une  ville  d'Orval  oo 
d'Orvanne,  qu'aucun  document  connu  ne  men- 
tionne. —  On  y  a  trouvé  en  fouillant  à  un  oo 
deux  mètres  un  grand  nombre  de  débris  de 
vases  en  verre  blanc  ou  bleu,  quelques-uns  ornés 
de  goderons  en  relief,  —  et  surtout  des  tombeaut 
en  forme  d'auge,  recouverts  d'un  toit  plat,  oa 
en  dos-d'àne,  contenant  des  corps,  sans  inscrip- 
tion ni  médaille  ni  aucun  vestige  ancien  que  des 
vases  en  terre  fine  et  noire.  —  Aucune  trace 


ouc 


—  39  — 


ODd 


alentour  n'a  été  rencontrée  de  constractions  an- 
tiques. Ce  n'est  là  qu'un  cimetière  relativement 
moderne  xii-xiu*  s.,  dépendant  sans  doute  de 
quelque  chapelle,  dont  il  n'apparaît  nulle  trace. 

Bodin,  Saumur,  p.  U.  —  B^)ert.  arch  ,  1883,  p.  391. 

Orranx*  ham.,  c°«  de  Nyoiseau.  —  Ane. 
fief  et  seigneurie  relevant  de  Bouillé-Ménard.  — 
On  trouve  un  Morvandus  de  Orvallibus  vers 
1040  dans  une  charte  sur  Landemont  (Pr.  de 
Cbantoceaux).  —  En  est  sieur  Urbain  Tillon  1540 
(C  105,  f.  307).  n.  h.  Pierre  Armenault  1668,  qui 
le  vend  le  7  novembre  à  l'abbesse  de  Nyoiseau. 

—  En  dépendaient  un  moulin  à  foulon,  un  autre 
à  blé,  un  autre  à  froment,  cinq  jardins,  deux 
vergers,  les  métairies  d'Orvaux,  de  la  Pinsonnaie 
et  de  la  Tremblaie.  —  La  terre  appartenait  en 
1835  à  H  Duprez,  propriétaire  de  fours  à  chaux, 
qui  y  fit,  vers  cette  époque,  élever  un  premier 
château,  remanié  et  agrandi  par  le  propriétaire 
actuel,  H.  Colin,  dans  un  site  splendide,  d'où  la 
vue  plonge  à  plaisir  sur  tout  le  pays  et  embiasse 
les  ruines  de  l'abbaye  de  Nyoiseau.  —  A  l'angle 
du  chemin  de  Segré,  un  haut  et  bel  arceau  de 
pierre  blanche,  avec  toit  en  bois  ouvragé,  sur  une 
large  base  rectangulaire  en  granit,  abrite  une 
statue  de  la  Vierge,  dite  N,-D.-d*Orvaux. 

Orrolre  (l'),  ham.,  c"«  de  Tilliers.  —  Ane. 
fief  et  seigneurie  avec  château,  dioit  de  haute, 
buse  et  moyenne  justice,  bois,  prés,  vignes,  le 
tout  relevant  de  Monifaucon.  —  En  est  sieur 
Jacques  de  la  Roche,  qui  le  11  juillet  1583 
vend  la  terre  à  Jean  Cupit  de  la  Robinaie  ;  — 
Emmanuel  Leroux  de  la  Roche  dos  Aubiers , 
premier  écuyer  du  prince  de  Gondé,  1629,  1633, 
Louis  L.  de  la  R.  des  Aubiers  1687,  qui  y  rési- 
dait avec  sa  femme  Marie-Anne  de  Gillier,  —Jean 
Bouteiller,  fermier  général  du  duché  de  Beau- 
préau.  1713.  —  messire  Henri-Michel-Augustin  de 
Racappé,  mari  de  Louise-Marie-Charlolte-Franç. 
Leroux  de  la  Roche  des  Aubiers,  1732;  —  donne 
son  nom  à  un  ruiss.  qui  se  jette  dans  la  San- 
guèse.  à  3.350  met.  de  cours;  •»  (la  Basse,  la 
Haute-),  ff..  €»•  de  Tilliera. 

Os«rmies  (les),  cl.,  C*'  de  St-Lamhtrt- 
des-Leoéea. 

Omimi^a*  (V).  —  V.  Aussigné. 

Ossan  fPierre-RomainJ,  docteur-médecin, 
mort  à  Angers  le  8  janvier  1736,  âgé  de  33  ans. 

OsMUidrie  (l*),  f.,  c°«  de  Cuon.  —  Ancien 
domaine  d'une  chapellenie  paroissiale,  vendn  nal< 
le  17  brumaire  an  II. 

Ommt!  CO.  —  V.  Lossé. 

Ostorne  (Guillaume),  docteur-médecin,  pro- 
tesUnt,  Saumur,  1622,  1623. 

Oablalrie  (!').  mo°  b.,  c°«  de  Villévêque. 

—  Loublerie  (€ass.).  —  En  est  sieur  n.  h. 
Franc.  Bruneaa  1626,  René  Lebaillif  1668. 

CKielie,  f.,  c°«  de  Tiercé,  dépendance  au 
ivii'  s.  de  la  Gommanderie  d'Angers;  —  appar- 
tenait en  1335  à  Jean  de  Ghérité,  écuyer,  alors 
tout  nouveau  venu  du  Bourbonnais  en  Anjou; 

—  à  Jean  de  Ghérité,  mari  de  Perrine  Bodiau, 
1575;  -*  en*  de  Corzé.  —  Ancienne  maison  noble, 
appartenant,  comme  la  précédente,  à  la  famille 
de  Ghérité. 


Onohe  (l*),  f.,  c»«  de  Botz\  —  cl.,  c»«  de 
Cheviré-le-R.  ;  —  f.,  e"  de  Méon;  —  f ,  c»« 
de  Villebernier;  =»  (la  Grande-),  f.,  c"*  de 
Bouzillé  ;  ••  f.,  c°«  de  Vernantes  ;  ■»  (la 
Petite-),  f.,  c»«  de  Bauné. 

Oache-au-Branlt  (1'),  f.,  c°ed6  Vernantes. 

Ouche-BarlUer  (l'),f..  c"*  de  Fougère. 

Ouehe-Bolslesve  (l*),  m°°  b.  et  f.,  c°«  de 
Hoc/ie^ort-sur-X,. 

Oaohe-Boreaa  (l').  vill.,  c"«  de  Corné.  — 
Le  lieu  appelle  VOnsche  Barraut  près  Qui- 
quère  (G  Cure),  est  pris  à  rente  en  1406  par  les 
frères  Durand  de  la  veuve  Th. -Henri  à  charge 
d'y  édifier  une  maison. 

Onche-Bournean  (!'),  f.,  e»*  de  Villeber- 
nier. 

Ouche-Coreaa  (F),  ham.  c««  de  la  Va- 
renne. 

Ouche-de-Halhear  (l')  f.,  c°«  de  Mozé. 

Ouche-des-Denis  (1'),  cl.,  c°«  de  Blou,  terre 
de  12  boisselées  donnée  par  Eléonore  de  Maillé 
pour  Tentretien  d'une  lampe  ardente,  à  régliâe 
de  Vernantes  où  une  inscription  rappelle  cette 
libéralité  (24  avril  1650). 

Ouche-des-NIoyers  (l*).  f.,  c°*  d'Auverse. 

Oache-des-Beeolns  (les),  f.,  c»«  du  Fuilet. 

Ouche-des-Sa§;es  (l'),  f.,  c°«  de  ComilU. 

Ouehe-da-Pré  (!'),  f.,  c°«  de  Méon. 

Oache^iGode  (l'),  ham.,  c°*  de  Fougère.  ~ 
VOuche-Godet  (El.-M.). 

Ouche-Lambert.  f.,  c°«  de  St-Lambert- 
des-L. 

Oaehe-Levreaa  (l'),  f.,  e*^«  du  Ménil. 

OuGhe-Longue  (1'),  f.,  c°«  de  Montjean. 

Ouche-Hlgnoniie  (1'),  f.,  c°«  de  Jumelles. 

Ouche-IVovIce  (l'),  cl,  c°«  de  Daumeray\ 

—  1659  (El.-C.). 

Oooherale  (1').  ham.,  c°«  de  Hlou;  —  vill., 
c»«  de  la  Jaille-Yvon.  —  L*Oucheraie  xvi- 
XVIII»  s.  (El. -G.  et  les  titres).  —  Loncheray 
(Gass  ).  —  L'Encherais  (El.-M.).  —  VOnche- 
ray  (G.  G.).  —  Avec  joli  château  moderne 
portant  un  petit  clocheton,  qu'on  entrevoit  au 
passage  le  long  de  la  rivière.  —  Ancien  fief  et 
seigneurie  dont  est  sieur  Jean  Dnchesne,  écuyer, 
1540,  1579.  René  D.  1595,  1637,  gentilhomme 
ordinaire  de  la  chambre,  mari  de  Françoise  de 
Broc.  La  terre  est  adjugée  par  décret  en  1627  à 
n.  h.  Guy  Grudé  de  la  Ghesnaie  ;  —  elle  appar- 
tient en  1720  à  n.  h.  François  Armenauld  et  passe, 
par  licitation  entre  les  héritiers,  à  Françoise 
Dézérée,  veuve  de  Pierre  Armenauld,   en  1745. 

—  D'un  petit  étang  voisin  vers  N.-E.  sort  un 
ruisselet  qui  se  jette  directement  dans  la  Mayenne 
après  800  met.  de  cours;  «  cl.,  c°*  de  Saint- 
Martin- du-B.  —  Le  lieu  de  VOucheraye 
1540  (G  106,  f.  377).  —  Loncherais  (Gass.).  — 
Ane.  maison  noble  relevant  de  Bonillé-Téval.  — - 
En  est  sieur  Et.  des  Rues,  écuyer,  1468,  Guyenne 
Richardeau,  veuve  Vinc.  Crespin,  1540,  n.  h. 
Jean  Crespin  1575,  Hippolyte  Goupil  1620,  Pierre 
Gordier,  mari  de  Marie  Goupil,  1678,  Louis  Re- 
coquille,  maître  chirurgien  à  Châteaugontier , 
1729,  fils  de  Perrine  Goupil  (E  189,  190)  ;  •« 
vill.,  c°«  de  Vivy, 


OUD 


-^  40  — 


ODR 


IhiclMnde  (U  PeUle-).  cl.,  c««  de  Saint- 
Martin-dU'B. 

Oveherto  (la  Grande,  la  Petite-),  f  et  ham., 
€■•  d'Tzemay. 

Oveliea  (les),  f.,  c»«  de  Brion.  —  En  est 
sifar  Alexandre  de  Cbôrité  1621;  «»  ff..  e»*  de 
la  oreille. 

Ovehette  (1'),  cl..  c"«  de  Cfefe. 

OnelMTerriére  (!').  f*.  c"«de  SMfathun'n 

Ovdarderle  CH.  f*.  e°*  d'AIZonnes. 

Ovdée«  cl.,  c>«  de  St-i{émi/-Za- V. 

OadlA  (GuillaumeJ,  prêtre,  sacriste  de  N.  D. 
do  Ronceray  d'Angers,  est  Tantenr  d'un  carienx 
recaeil  on  jonmal.  qui  contient  le  détail  d'événe- 
ments compris  entre  les  années  1447-1499,  pour 
partie  rédigé  en  Yersicnlets  de  8  pieds.  L'original 
trouTé  en  159i  chez  Legonst.  marchand.  Ancrera. 
par  Christ,  de  Sanzay.  appartenait  en  1710  à 
Laoier  de  Ste-Gemmes.  Il  en  existe  deux  copies 
de  cette  date  i  la  Bibl.  d'Angers  Mss.  858,  d'aprèit 
lesquelles  il  a  été  publié  dans  U  Revue  cP An- 
jou. 1857.  p.  1  et  129;  1858.  p.  65. 

OadlB  pierre),  fondeur  de  cloches,  natif  de 
Reims,  épouse  i  Angers  Renée  Béritault  (31  jaillet 
1628);  -»  (Oudart),  fondeur,  f  le  11  avril  1611. 

Oad«a  (H.  —  Olidus  fluvius  10S8  (Gartul. 
du  Ronc,  Rot.  1,  ch.  1).  —  Uldonum  {Revue 
de  VAnj.,  1852,  t.  II.  p.  80).  —  Rivière,  qui 
naît  i  la  Gravelle  près  Loiron  (Mayenne),  pénètre 
en  Maine-et-Loire  par  le  N.  de  la  c^*  de  Châte- 
lais,  an  confluent  môme  de  THyére.  coule  du  N. 
an  S.,  reçoit  sur  la  droite  le  ruiss.  de  TAchéron, 
s'incline  vers  S.-E.  et  reprend  sa  course  vers  S. 
par  larges  soubresauts  sinueux  en  plein  rocher, 
jusqu'à  Segré.  reçoit  à  droite  le  ruiss.  de  la  Queille, 
à  gauche  celui  de  la  Grée,  pénètie  sur  Ny  oiseau. 
reçoit  i  droite  l'Araize  et  le  Hisengraiii.  traverse 
la  ville  de  Segré.  reçoit  à  droite  la  Verzée  et  se 
dirige  presque  en  droite  ligne  vers  l'E  ,  entre  la 
Chapelle  et  Lou vaines,  —  où  elle  reçoit  à  gauche 
la  Sazée,  —  continue  entre  Andigné  et  St-Martin- 
do-B.,  —  puis  incline  vers  S.-E.,  à  travers  le  Lion- 
d'Angers,  le  long  de  rives  aplanies  surtout  vers  N., 
jusqu'à  la  Mayenne,  en  Grez-Nouville.  au  lieu  dit 
le  Bec-jl'Oudon.  à  82  kil.  de  sa  source,  —  navi- 
gable depuis  le  MouUn-sous-le-Tour,  à  Segré. 
sar  nne  longueur  de  18,911  met.,  large  en 
moyenne  do  30  à  40  met. 

Trois  barrages  y  existent,  dont  deux  franchi» 
au  moyen  d'écluses  à  sas.  le  troisième,  d'une 
porte-marinière;  —  et  en  amont  de  Segré.  sept 
moulins.  —  L'écluse  de  Mingué,  la  de-nière  à 
exécuter,  a  été  terminée  en  1869,  et  un  pertuis 
en  maçonnerie  a  remplacé  depuis  la  porte- ma- 
rinière. 

Le  débit  de  396  met.  par  seconde  aux  grandes 
eaux,  avec  une  pente  de  0",25  par  kilomètre,  est 
insafflsAnt  à  l'étiage  pour  élever  l'eau  à  la  hau- 
teur des  barrages,  que  les  plus  grandes  eaux  dé- 
passent de  2  mètres. 

Le  halage  a  lien  sut  le  sol  naturel  el  n'est 
accessible  qu'aux  piétons.  —  Le  pont  du  Lion- 
d'Angers,  sur  la  route  nationale  d'Angers  à  Laval, 
principal  obstacle  de  la  navigation,  n'ayant 
qo'aoe  baotear  sons  clé  de  3  met.  53  an-dessns 


des  eaux  ordinaires,  doit  être  prochainemen 
remplacé  par  an  tablier  métallique.  —  Les  tra- 
vaux d'entretien  s'exécutent  an  moyen  d'an  bail 
adjugé  pour  cinq  années. 

Un  décret  du  9  février  1867  fixe  les  droits  d« 
navigation  an  môme  tarif  que  sur  le  Loir,  soit 
par  kil.  et  par  tonne,  0  fr.  02  pour  les  marchan- 
dises de  !'•  classe.  0  fr.  01  pour  celles  de  2*.  — 
On  a  compté,  en  1868,  851  bateaux,  transportant 
28,856  tonnes  dont  15.449  sur  416  bateaux  à  la 
remonte  d'Angers  à  Segré.  qui  dure  deux  jours 
et  apporte  des  engrais,  des  matériaux  de  cons- 
truction, les  fers  du  Berry.  les  houilles,  les  vins. 

—  La  descente  ne  prend  qu'un  jour  et  rapporta 
les  bois  de  chauffage  et  de  charpente,  les  fers, 
les  ardoises,  les  cidres,  les  céréales,  les  farines, 
les  châtaignes. 

Oadry  pTouBsaint-NicolaBj,  né  à  Saumor 
le  15  mai  1747,  docteur-médecin  avec  titre  de 
médecin  ordinaire  des  troupes  du  roi  et  de  mé- 
decin ordinaire  de  Monsieur,  mari  de  Louise-Ma- 
deleine Bar  jolie,  1787.  était  en  1793  médecin  de 
l'hôpital  militaire  de  Sanmar  et  fut  arrêté  comme 
suspect  le  3  octobre  an  II.  Membre  du  Conseil 
municipal  en  Tan  XIII,  il  y  meurt  le  !«  dé- 
cembre 18âi6. 

Ow«ra  (1').  —  V.  V Argent. 

Op^imle  (l').  bam..  c"*  de  St-Augustin- 
des-  Bois. 

Oalle,  ham..  c«  de  ViZZenégue.  — Cfausum 
de  Ourle  1293  (G  7,  f.  35).  —  Olla  1336 
(G  Cures).  —  La  rivière,  la  chaussée,  la 
métairie  d'Aoulle  1500  (G  216).  —  La  met 
d'Oulle  1528,  1606  (Ib.).  —  Ouilli  1690  (Et.-C. 
Ste-Gemmes-s.-L.).  —  Le  fief  d^Ousle  alias  le 
fief  de  Chaloché  1717  (G  247).  —  Quelle 
(Gass.).  —  Houle  (C.  C).  —  L«  domaine  ap- 
partenait en  1528  à  n.  h.  Guill.  Morice,  écuyer,  à 
n.  h.  Samuel  Deshommes  en  1606,  qui  le  vendit 
à  Jean  Chailtand;  —  an.  h.  Franc.  Dnpont  de 
Yernusson  en  1690. 

ONinIcre.  —  V.  AuZnîère. 

Oamlére  (l'),  f.,  c**  de  Contt^n^. 

OninoU  (V).  —  Y.  VHumois. 

Onrcelllére  (f),  ham.,  c*«  de  Faye.  — 
Lousseliere  (Cass.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
avec  mo°  noble  à  partir  du  xvii*  s.,  relevant  de 
Thouarcé.  —  En  est  sieur  Franc,  de  Villeneuve 
1470, 1486.  Franc.  Rigaultl521.  Laurent  de  Le«- 
peronniôre  1573.  mari  de  Hélène  Rigault.^  Jacq. 
Bidault,  par  acquêt  Ju  4  août  1593,— Nie.  Herbe- 
reau.  par  acquêt  du  15  janvier  1614,  —  Charles 
Herbereau,  écuyer,  1764,  messire  Dominique- 
Alexandre  de  Jodonnet  1786,  1789. 

Onriaie  (la  Basse,  la  Haute),  ff.,  c"«  de 
Chazé'Henri. 

Oiiniier(r),  f.,  c"«  do  St-Augustin-desD. 

—  Loumier  (Cass.).  —  VOrinière  (Et.-M). 
Oanais(r),  f.,c"«de  Grugé,  h  l'extrémité 

S.  d'un  bois  taillis  qui  couvre  vers  N.-O.  le  viU. 
de  St- Gilles  et  faisait  autrefois  partie  de  la  forêt 
de  Lourzais,  aujourd'hui  absolument  séparée  par 
de  profonds  défrichements  —  Loreziacus  1180 
drca  (1»'  Cartul.  Si-Serge.  fol.  196).  —  Loreze- 
ium  1094  (Pr.  de  Poaancé).  ~  Locuê  qui  di- 


ouv 


—  41  — 


OVE 


ettur  Lorezeis  1181 1184  (D.  Hoass.,  1977).  — 
Nemora  de  Lorzeisxni*  s.  (Arch.  de  la  Sarthe). 
—  Le  boia  taillU  de  Loursaiê  alias  de  St- 
Gilles  contenait  120  journaux  en  1788.  —  C'est 
dans  les  landes  voisines,  qui  le  relient  an  Bourg- 
aax-Xonnains,  paroisse  de  Renazô,  que  se  voyaient 
encore i  cette  époque  les  ruines  du  château,  centre 
d'une  importante  chàtellenie,  la  terre,  fief  et  sei- 
gneurie de  L,.  (G  106,  f.  27),  dont  relevaient  les 
paroisses  de  RenazA  et  de  St-^villes.  Elle  appar- 
tenait en  1540  à  Jacq.  d'Angennes,  au  xvii«- 
XTiii"  s.  à  la  famille  d'Andigné,  et  fut  vendue  le 
8  octobre  1767  par  René-Louis-Gabriel  d'Andigné 
des  Ecotais  à  Louis-Henri  de  la  Forât  d'ArmaiUé. 

Oosliiiére  (V),  ham.,  c*'*  de  Morannes, 

Ossserle  (!'),  ham.,  c"*  de  Gêné.  —  La 
Housserie  (Cass.  et  El.-M.).  —  L'Ourserie 
alias  la  Lousserie  1527. 

Onsslére  (!').  f-.  c»«  de  St-Martin-de-lorP, 

Oatln  (Pierre),  dessinateur,  Angers.  1779, 
sans  doote  â  la  manufacture  de  Danton. 

Ontliiaie  (!'),  cl.,  c»»  de  la  Perrière, 

Oadaiére  (1').  f.  et  m**",  c°«  de  St-Martin^ 
du-F.  — Vulgairement  la  Grippe,  —Le  proprié 
taire.  Pierre  Chevalier,  y  fît  planter  et  bénir  le 
1  avril  1788,  près  le  moulin,  sur  le  chemin  de 
St-Georges  aux  Hautaineries,  limite  des  paroisses 
de  St-Georges  el  du  Petit-Paris,  une  croix  de 
bois,  qui  a  été  renouvelée  le  mercredi  des  Roga- 
Uons  1867. 

Oatliiiéres  (les),  ham.,  c^*  de  Pruillé. 

Ontre  (l*),  cl.,  c°e  de  Bégrolles,  domaine  des 
d'.iDdigné,  vendu  nat^  le  21  fructidor  an  IV;  «» 
cl,  c"«  de  Chaudron;  —  f. ,  c"*  de  la  Potherie. 

OoTmle  (0,  ham.,  c"®  de  Loire. 

Oviranl  (Jean- Pierre),  né  à  Beauvau  le 
29  aTTÎl  1786,  reça  doctear-médecin  en  la  faculté 
de  Paris  le  30  mai  1811,  se  fixa  d'abord  à  Cha- 
lona»-siir-Loire,  o6  il  succédait  comme  médecin 
cantonal  des  épidémies  â  Rousseau,  V.  ce  nom, 
par  arrêté  du  31  mars  1812.  Etabli  bientôt  à 
Angers,  il  fut  appelé  à  professer  la  physiologie 
à  l'Ecole  de  médecine.  Son  discours  d'ouverture, 
prononcé  le  12  avril  1818,  est  imprimé  et  a  pour 
tilre  :  Discours  historique  sur  la  Physiologie 
(PiTîe,  1818,  in  8<>  de  48  p.)  avec  cette  épigraphe  : 

<  Uq  homme  ne  doit  rien  croire  sans  de  bonnes 
«  raisons.  »  —  Chirurgien  distingué  et  d'une  rare 
habileté  de  main,  il  excellait  surtout  par  un  talent 
sapérieor  de  parole,  une  véritable  éloquence  qu'il 
araiieuplus  d'une  fois  l'occasion  de  faire  ap- 
plaudir dans  les  chaires  même  de  Paris.  Il  fut  des 
premien  plus  tard  à  recommander  à  Angers,  à  titre 
tout  an  moins  d'essai,  la  méthode  homœopathiqne 
«  comme  une  hante  question  d'étude  et  de  science, 

<  lonmise  à  la  double  épreuve  du  raisonnement 
•  et  de  l'expérience  »,  ainsi  qu'il  s'en  explique 
dans  une  polémique  publique  au  Journal  de 
Maine-et-Loire  (8  19  février  1834).  —  Il  dé- 
laissa de  bonne  heure  l'enseignement  et  môme  ta 
pratique  pour  se  retirer  à  Beauvau,  en  son  do- 
maine de  la  Souchardière,  où  il  est  mort  le 
30  avril  1866.  —  H  était  maire  de  la  commune 
depais  le  20  août  1848.  —  On  a  encore  de  lui  :  Ré- 
Pexi<ms  de  médecine  pratique  sur  différents 


cas  de  maladie  (Paris,  iD-4«,  1811,  de  43  p.)» 
thèse  de  doctorat  ;  —  Éloge  funèbre  de  Jean^ 
François  Mirault  (Pavie,  Angers,  s.  d.  [1814], 
in-8<>  de  15  p.),  non  prononcé  ;  —  Méditations 
sur  la  chirurgie  pratique  ou  Exposé  d'Ob'* 
servations  cliniques,  destinées  à  faire  con^ 
naitre  quelques  faits  nouveaux  et  à  fixer 
particulièrement  l'attention  des  hommes  de 
Vart  sur  'quelques  points  de  pathologie  ex- 
terne, de  médecine  légale  et  d'orthopédie 
(Pavie,  Angers,  et  Paris,  Baillère,  1828,  in-8°  de 
2  T.  5/6)  ;  —  Rapport  au  Comité  de  salubrité 
sur  cette  question  :  Çonvient-il  de  substituer 
aux  eaux  de  puits  de  cette  ville  une  con- 
duite d'eau  de  rivièret  (Angers,  Lesourd, 
1835,  in-8<»  de  20  p.)  ;  —  Paroles  prononcées 
au  nom  de  l'Ecole  de  médecine  sur  la  tombe 
de  F. -Cl.  Gamier  (Angers,  Vict.  Pavie,  in-8» 
de  10  p.)  ;  —  Notice  sur  le  village  de  Beau* 
vau  (dans  les  Mém,  de  la  Soc.  d*Agr.,  Se.  et 
Arts  d'Angers,  2«  série,  t.  V,  et  tirage  à  part 
de  21  p.  in-8«»)  ;  —  Notice  sur  les  hommes  il- 
lustres du  nom  de  Beauvau  (dans  les  mêmes 
Mémoires,  t.  VI,  et  tirage  à  part  de  20  p.);  -~ 
Notice  sur  le  Dolmen  de  Molières,  1856,  — 
Sur  une  Crypte  découverte  à  Richebourg, 
dans  les  Mém.  de  la  Soc.  Acad.,  t.  V;  —  et 
un  Catéchisme  d'Agriculture,  resté  manuscrit. 

—  Son  portrait,  peint  par  Grimaud,  de  Paris,  en 
costume  de  Faculté,  est  conservé  à  la  Souchar- 
dière. 

Oavrardlére  (!'),  f.,  c**'  de  Botz;  »  ham., 
c"»  de  Brain-sur-Long ,  ;  •-  f.,  c"*  de  la  Cha» 
pelle-St-F.  ;  —  f.,  c"«  de  Durtal  ;  —  f.,  c»«  de 
Marans  ;  «•  f.,  c"«  de  la  Tessoualle  ;  »  cl., 
c°«  de  Tiercé.  •—  En  est  sieur  Philippe  de  la 
Lande,  chevalier,  1762. 

OaTrie  d»),  f.,  c"«  é'Ecouflant.  —  L'Oury 
(C.  C).  —  Domaine  de  l'abb.  du  Perray,  venda 
nat*  le  7  avril  1791. 

Onvrlniére  (!'),  f.,  c»«  de  St-Florent-le-V, 

—  L*herbergement  de  Louvrynère  1425  (Si- 
FI . ,  A 1  ).  —Ane.  m^^  noble,  avec  étang,  dont  est  sieur 
n.  h.  Jean  Gasselin,  sieur  des  Haies,  1425,  René 
Lebeneux  1506,  Guy  Tindo  1515,  Louis  Bonciron 
1534,  Anne  Bonciron  1623,  Math,  de  Jarzé  1632, 
Jacquine  Gireul  1711,  Ch. -Jean-Maurice  Bernard 
1760.  mari  do  Catherine  Guérin  de  la  Piverdière  ; 
-«  f.,  c»*  de  Segré.  —  Louvrigné  (Cass.).  — 
L'Auvrinière  (Et.-M.).,  dans  la  paroisse  de  St- 
Aubin-du-Pavoil.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 
logis  noble,  en  partie  encore  du  xvi«  s.,  autrefois 
fortifié  avec  douves.  —  En  est  sieur  Jean  Mor- 
dret,  écnyer,  mari  de  Marguerite  de  Poncé,  1467 
(E  4141),  René  Hordret  1540  (C  105,  f.  32),  n.  h. 
Jean  Pillegaut  1641,  Franc.  Pillegaut,  greffier  en 
chef  de  la  Sénéchaussée  d'Angers,  1680.  1684, 
Antoine  P.  1686,  François  P.,  lieutenant  général 
criminel  au  Présidial  de  Châteaugontier,  f  le 
6  décembre  1726. 

OnTrlonnlére  (1'),  ham.,  c***  de  Marcé]  — 
domaine  acquis  en  1737  par  les  religieux  du 
Verger. 

Ovent  (!'),  usine,  c°*  de  Fontevraud,  sur  une 
dérivation  do  la  fontaine  St-Robert,  ^  ancien 


PAG 


—  42  — 


PAl 


domaine  des  Fontévristes,  venda  nal^  le  7  mars 
1791.  —  V.  V Auvent. 

Oysonvllle  {André-CharleB-Théodore  Do- 
PONT-D*AuBE?oiE.  comto,  puis  marqois  d'),  fils 
de  Heaii-Charles  Dupont-d'Aubevoyo,  comte  d'O. 
et  de  Marie-Louise-Françoise  Dupoat-d'Aob.,  né 
au  château  de  TAuberdière  en  Bocé  le  8  mai 
1784»  débuta  comme  aspirant  de  marine  en  1802, 
et  était  capitaine  de  frégate  dès  1815,*  capitaine 
de  vaisseau  en  1822.  Membre  de  la  Commission 
des  travaux  de  la  marine,  on  lui  attribue  géné- 
ralement la  rédaction  des  ordonnances  de  1827 


et  des  règlements  d'armement  de  1S32,  qui  oot 
si  profondément  amélioré  ce  service.  G*est  sou 
ses  ordres  que  le  prince  de  Joinville  eut  Tbon- 
neur  de  faire  sa  première  campaj^e  et  son  ap* 
prentissage  de  la  marine.  Son  frère,  Marie- 
Thomas-Eugène,  marquis  d*0.,  était  chevalitt 
de  la  Légion  d'honneur  et  chef  d'escadron  a 
27  ans,  quand  il  donna  sa  démission  en  ISJO 
pour  se  retirer  au  château  de  Launay.  Y.  ci- 
dessus,  t.  II,  p.  85  et  463.  —  Les  armes  de  U 
famille  portent  d'argent  à  deux  chevrons  dt 
gueules. 


Paeaadlère  (la),  vill.,  c™«  des  Verchers,  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est  sieur,  par  sa  mère 
Anne  Ménart,  Jacq.  Gurie,  prévôt  provincial  des 
maréchaux,  1598,  Franc.  Bienvenu  1645,  n.  h. 
Charles  B.  1700,  sa  veuve  Anne  Picot  1721,  Henri- 
Armand  Jarret  1776.  —  Une  métairie  en  est  ven- 
due nat'  le  27  thermidor  an  IV  sur  Colbert  de 
Haulévrier. 

IPmeé.  —  V.  Tournebelle, 

IPmetimm.  —  V.  Parce  (Th.  de). 

Paffetaie  (la),  f.,  c°*  de  la  Comuaille. 

Paffonrerles  (les),  vill.,  c»*  de  Morannes. 

Paganes  (les),  f.,  c»«  de  Cholet,  à  3,400  met. 
de  la  ville,  sur  la  route  d'Angers,  sur  l'emplace- 
ment de  vastes  landes,  aujourd'hui  défrichées, 
couvertes,  il  y  a  un  siècle,  d'eau  et  de  joncs,  entou- 
rées de  haies  épaisses  et  où  fut  livrée  la  bataille 
du  14  mars  1793;  —  donne  quelquefois  son  nom 
au  ruiss.  de  la  Cossonniëre. 

Pai^ot  (le),  î,,  c*>«  de  Méon, 

Pa^r^oterle  (la),  f.,  c»«  de  St-Hilaire-du- 
Bois,  incendiée  pendant  la  guerre  et  vendae  nal^ 
le  12  frimaire  an  VI  sur  L.-G.  Glasson. 

Pafperie  (la),  f.,  c^*  de  Brissarthe;  •-*  f  , 
c»«  de  Cantcna i/-£p.;  — •  cl.,  c"«  de  Cherré-, 
—  f.,  c°*  de  Clefs;  —  donne  son  nom  au  ruiss., 
qui  natt  près  le  Bois-Commeau,  coule  du  S.  au 
N.,  reçoit  à  gauche  la  Fontaine-de-Bouchillon, 
passe  à  l'O.  de  Chalou,  de  la  Pagerie,  sous  le 
chemin  de  Durtal,  en  y  animant  le  m'^  de 
Boursoreille,  longe  le  bourg  à  TE.,  y  animant 
un  moulin  au  Bas-Bourg,  passe  sous  la  route  na- 
tionale, en  inclinant  vers  N.-O.,  reçoit  le  petit 
ruiss.  des  Loges  et  par  une  courbe  prolongée  pé- 
nètre dans  le  département  de  ta  Sarthe,  après 
7  kil.  1/2  de  cours  en  Maine-et-L.  —  On  lui  donne 
aussi  les  noms  de  Chalou,  du  Gué-de-la-Pagerie 
ou  des  Loges,  à  partir  de  ces  localités;  —  f.,  c**« 
de  Genncs.  —  Ane.  maison  noble  dont  le  do- 
maine  est  transformé  en  pépinière.  —  Tout  près, 
vers  N.-O.,  se  trouve  sous  un  noyer  un  beau 
dolmen  de  dix  pierres,  dont  2  en  côté  vers  S.  de 
5  met.  de  largeur  sur  2  met.  40,  et  de  2  met.  60 
sur  2  met.  ;  —  2  vers  N.  de  4  met.  sur  1  met.  90, 
la  seconde  écrasée  par  l'effondrement  du  toit  dont 
le  bloc  unique,  en  forme  de  pentagone  de  8  met. 
sur  5  met.  80  dans  ses  dimensions  extrêmes, 
porte  vers  N.  sur  le  sol  et  vers  TE.  sur  2  longues 


pierres  transversales,  formant  autrefois  vestibule. 

—  au  fond,  une  pierre  de  5  met.  40  sur  2  met.  10; 
■-  ham.,  c»*  de  St'Germain-lès-Montf.,  aveo 
2  m'°'  à  vent;  «  ham,,  c"«»  de  Lire;  —  il»' 
Grande,  la  Petite-),  ff.,  c»«  Je  Marans.  ^  Lu 
Pégerie  (Cass.), 

Pa^^eiies  (les),  f  ,  c»«  de  Marcé. 

Pagaerle  (la),  f.,  c»*  de  Cléré. 

Papote  (la),  f.,  c"«  de  Neuvy. 

Palllardiëre  (la),  f.,  c»«  du  Bourg-dlri, 
«  f.,  c°e  de  Chazé'S.'A.;  —  f.,  c"  du  Guédé- 
niau.  —  La  Palandrie  (Vent.  N.).  —  Domaine 
de  Tabb.  du  Louroux,  vendu  nat^  le  25  mars  1791. 

Paillé  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c"«  de 
Nueil,  anc.  dépendance  de  Montchenin. 

Palllerie  (la),  ham.,  c»"  du  Fief-Sauvin, 

—  vendu  nat'  sur  de  Bougé  le  17  floréal  an  VI; 

—  donne  son  nom  à  un  ruiss.  dont  la  source  est 
voisine,  qui  coule  do  l'O.  à  l'E.,  passe  à  la  ferme 
de  la  Tbrrouère,  et  se  jetle  dans  l'Evre  entre  le 
Camp  dit  de  César  et  le  moulin  de  Beausoleil, 
grossi  à  gauche  du  ruiss.  de  la  Porcheticre,  à  dr. 
de  celui  de  TEchasserie;  —2,400  met.  de  cours; 
=  ham.,  c°«  de  Geste.  —  En  est  sieur  Mario 
Laboureau,  mari  de  Françoise  de  Charmois, 
1631  ;  —  donne  son  nom  au  ruiss.  qui  naît  sur  1& 
c»«  de  Villedieu,  à  l'étang  du  Chône-Courbé,  coui« 
de  l'E.  à  rO.,  passe  entre  les  Charprais  et  U 
Paillerie  et  se  jette  dans  la  Sanguèze,  au-dessooi 
du  Quarteron;  —  3,600  met.  de  cours  ;  -»  f..  f" 
de  la  Salle- Aubry,  vendue  nal*  sur  de  RoDçê 
le  7  floréal  an  VI;  «  (la  Petite-),  f.,  c«  du 
Fief'Saumn. 

Pallie teau,  f.,  c°«  d'Epieds. 

Paillette  (la),  haro.,  C^*  de  Sarrigné, 

Palmparé,  c»«  de  St-Lambert-du-Lat.  - 
Ancien  moulin  sur  l'Uirome,  1429,  1581.  appart. 
au  prieuré  ;  —  s'y  jette  dans  l'Uirome  un  rui*- 
selet  né  à  quelques  mètres  de  U,  sous  la  route 
des  Sables. 

Palmpont,  ham.,  c»«  de  Trélazé  et  sur  la  c*' 
de  St-Barthélemy.  —  Plaimpont  1533  (H.-D 
E  53),  XVIII*  s.  (RecS  G  St-Maurice).  —  Le  do- 
maine portait  primitivement  le  nom  de  Bon- 
cormier,  qu'il  laissa  à  une  dépendance  de  Tire- 
poche,  quand  il  prit  celui  de  l'abbaye  bretonne  de 
Paimpont.  diocèse  de  St-Malo.  à  qui  il  futdonaé 
au  XIV*  s.  L'abbaye  de  Poutron  se  le  fit  adjag«r 


PAI 


—  43  — 


PAL 


par  décret  jndiei&ire  en  mai  15^4  peur  l'acquit 
des  arrérages  d'an  cens  de  20  8.  t.  qui  Ini  était 
dû,  et  Tarrenta  en  1609  à  Christ.  Ogier.  pénitencier 
de  St-Maurice.  Il  appartenait  en  1692  à  Et.  Her- 
reaa.  sienr  de  Romaigne»  mari  de  Marie  Gher- 
bonncan.  —  Dès  les  premières  années  do  xvi*  s. 
on  y  voit  une  perrière  d'arioise,  qni  était  arrcntée 
à  Jacq.  de  la  Motte.  —  N.  h.  Michel  de  la  M.,  son 
fils  ^ns  doDte,  en  céda  le  tiers  en  1534  à  Bap- 
tiste Nerfron.  Gnillaame  Kichard  l'exploitait  en 
1576;  sa  veuve,  la  dame  Guyonneao,  en  1584.  — 
Les  boorriers  se  vidaient  dans  les  vieux  fonds 
de  Boacomu,  V.  ce  nom,  moyennant  20  liv.  de 
rente  payées  à  THÔtel-Dieu  d'Angers.  —  Elle 
était  DOD— seulement  abandonnée  mais  noyée  de- 
pals  longtemps  en  1652. 
Pmîm  (le).  —  V.  le  Pin. 
Paiii*à-l'Eaii  (le;,  cl..  c"«  de  Charcé. 
PaiD-Bénl  (le),  partie  du  bourg  de  Cossé. 
-  Le  Pin  Béni  (Cass,);  —  .,  c"  de  St- 
Jean-des-M.  —  Le  lieu  appelé  P,  B.  1679 
(G  196),  sur  le  chemin  de  Biissac. 

PaiB«Coart  (le),  f.,  c°«  de  la  Chapelle-St- 
Fl  -  Pine-Court  (Cad.);  —  cl..  c»«  du  Fui- 
let;  —  f.,  c"*  de  Lire. 

Paln-de-Chévre  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c»« 
dfi  Bécon. 

ftAmemu  (Etienne  -Mathurin),  dit  le  Père 
la  Ruine,  né  à  Maulévridr  en  1760,  grenadier 
royal  do  Poitou  le  1*^  janvier  1780,  libéré  avec 
coDgé  absolu  le  15  décembre  1786,  réengagé  dans 
le  ré|iment  d'Armagnac  en  1787  à  titre  de  recru- 
tear.  suivit  dès  les  premiers  jours  de  la  Vendée 
La  Rochejacquelein  comme  tambour-major  et  prit 
pari  à  tons  les  combats.  Blessé  à  l'épaule  gauche 
à  Chalonnes  en  1793,  au  bas- ventre  en  1795  à 
Cholet,  la  caisse  traversée  en  1799  à  Yzernay,  il 
ne  rentra  qu'en  1802.  —  Il  rapportait  au  pays 
UDe  certaine  quantité  de  louis  d'or  pris  aux  Bleus 
et  qu'il  faisait  sonner  volontiers.  En  un  jour  de 
galté,  il  lai  passa  fantaisie  d'en  servir  une  omelette 
à  ses  amis,  mais  il  eut  bien  soin,  comme  il  di- 
sait, K  de  leur  en  faire  rendre  les  os  ».  —  Il  re- 
prit ses  galons  en  1814  et  fut  incorporé  en  1815 
comme  sergent  dans  la  légion  départementale  des 
Deox  Sèvres  jusqu'à  janvier  1816.  En  1831  la  pen- 
sion de  60  fr.,  qu'il  touchait  depuis  1814,  fut 
portée  à  300  fr.  Il  était  alors  dans  l'indigence  et 
presqae  privé  de  la  vue.  Il  mourut  en  septembre 
1830.  —  Aucun  nom  dans  la  Vendée  n'était  resté 
réellefflent  plus  populaire  que  le  sien.  Sa  taillo 
de  géant,  sa  prestance  martiale,  son  costume 
brillant,  son  haut  chapeau  bordé  d'or,  surmonté 
d'un  panache  blanc,  ses  cheveux  poudrés  à  blanc 
et  ramassés  dans  une  bourse,  surtout  ses  énormes 
favoris,  qui  tombaient  en  longues  tresses  sur  sa 
poitrine  et  qu'il  laissait  flotter  épars  le  21  jan- 
vier en  signe  de  deuil,  lui  donnaient  un  air  so- 
lennel et  faisaient  de  sa  venue  en  ville  un  évé- 
nement. Il  a  son  couplet  dans  la  fameuse  chan- 
son vendéenne  du  chevalier  de  Lostange  : 

Noire  beau  tambour-major 
Du  Dieu  Mars  avait  le  port. 
Auaai  fcnne  qu'un  canon. 
Père  la  Ruine  est  son  nom..*. 


et  David  d'Angers  a  fait  le  voyage  exprès  de  Cho* 
let  pour  dessiner  son  portrait  de  face  et  de  profil. 
Mémoirêt  Mm.  de  Boutilller  de  Saint-André  père,  t.  II, 
p.  133-136  et  de  VA\À  Boutillier.  t.  II,  p.  45-47.  —  Sapi- 
naud.  Voyage  en  Vendée^  p.  235. 

JPtflialèra  (la).  —  V.  la  Pannïere. 

Pain-Perdn  (le),  cl..  c»«  Je  Charcé \  =■  c»« 
de  Chaudefonds.  —  Vigne  à  Pain  Perdu 
1495  (E  624).  —  La  fontaine  1501,  la  rue  de 
P.  P.  1610  (E  652);  «=  C»»  de  Joué.  —  Le  lieu 
appelle  Pain  Perdu  1378,  —  les  fiefz  appel- 
iez Pain  Perdu  1516  (Chap.  St-Maurice,  Joué, 
t  I.  f.  93),  réuni  à  la  terre  de  Joué  par  retrait 
féolal  du  27  mars  1517. 

Palalne  (la),  faubourg  de  la  ville  du  Puy- 
N.-D.t  avec  m*"  à  vent.  —  En  est  sieur  Guill. 
Quétineau,  porte-épée  de  parement  de  l'écurie  du 
roi.  1607,  —  h.  h.  Gourdault  1702.  —  11  y  fut 
béni,  le  16  mars  1703  une  chapelle  sous  l'invoca- 
tion de  N.-D.-de-la-Délivrance;  —  vill.,  c»»  de 
St-Cyr-en-B.  ;  —  canton,  c»«  de  Souzé,  ter- 
miné à  l'E.  par  un  vieux  chemin  qui  forme 
limite  entre  Souzay  et  Parnay  et  pins  loin  entre 
Parnay  et  Ghampigné. 

Palaines  (les),  f..  c"*  de  Chanteloup. 

Palaire  (la),  f  ,  c"*  ^^  Yzernay. 

Palais  (le),  f.,  c"«  de  Parcé\  —  (le  Petit*), 
cl.,  c"«  de  Vemantea. 

Palatrle  (la),  f.,  c°«  de  Si-Germain-deB  P.  ; 

—  domaine  de  l'abb.  de  Sl-Georges-s.-L.,  vendu 
nal^  le  2  février  1791. 

Palatriére  (la),  f.,  c»«  de  St-Aubin-de-L. 

Palayé,  f.,  c"  de  St-Georges-du-B .  — 
Palée  1480  (E  553).  —  Palagé  (Et.-M.).  — 
Palagué  (G.  G.).  —  Palaya  1562,  Paillaié 
1564.  Palaigné  1724,  Pallayé  1750  (Et.-C.).  — 
Ane.  domaine  avec  m»"  de  mettre,  entouré  au 
xv«  s.  de  fossés,  appert,  à  la  fin  du  xvi«  s.  à 
n.  h.  Jean  Floriot,  en  1629  à  h.  h.  Bon  Richar- 
deau,  en  1724-1734  à  n.  h.  Gabriel  Poilpré,  mari 
de  Renée  Rousseau  ;  —  relevait  de  Boiscler  et  fut 
réuni  à  la  Roche-Abilen. 

JPalée.  —  V.  Pallet  et  Palayé. 

JPale«tf««  —  V.  Pont-Palais. 

Palis  (le),  f.,  c»«  de  Mazé,  près  le  bourg,  anc, 
domaine  des  Hospitalières  de  Beanfort.  vendu 
nat*  le  26  avril  1791  ;  —  f..  c»«  de  Mûrs;  — 
f..  c»»  de  Ste-Christine;  —  f.,  c»«  de  Ville- 
hernier.  —  Anc.  fief  et  seigneurie  acquis  en  1452 
d'Aimery  de  Souvigné  par  René  d'Anjou  et  réuni 
à  la  terre  et  seigneurie  de  Launay  il  en  fit  ré- 
parer en  1459  le  manoir  qui  tombait  en  ruines; 

—  (le  Grand,  le  Petit-),  c"«  de  Nueil  (Gass.). 

—  Anc.  châtellenie  réunie  à  Vaille  Rochereau. 

—  En  est  sieur  n.  h.  Charles  de  Ghérité  1641. 
Palis  (les),  mon,  eue  (Je  Beaufort  —Anc.  fief 

acquis  en  1390  de  Jean  Bessonnière,  procureur, 
par  Jean  Mégret.  —  En  est  sieur  en  1465  Am- 
broise  de  Pontlevoy,  à  qui  Jeanne  de  Laval  per- 
mit le  19  mars  1469  d'élever  un  colombier  sur  le 
portail  et  qui  réunit  le  fief  à  la  Blinière.  Il 
comprenait  une  grande  partie  de  la  ville.  La 
chapelle  de  St-JuUen,  qui  en  dépendait,  se  des- 
servait à  la  Blinière.  —  Vendu  nat^  le  15  frimaire 
an  m  sur  Dnbreoil  du  Bost  de  Gargilesse,  le 


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domaine  a  été  divisé  en  1841  ;  *«  f.,  C**  de  Che- 
viré'le-R.  ;  «■  c»*  de  Mélay,  closeries  en  dehors 
des  fossés  et  dans  la  dépendance  de  l'ancien  châ- 
teau de  Bonzillé,  vendues  nat^  le  17  floréal  an  VI. 

PaileC,  f.  et  m'*'  sur  le  Gonesnon,  c^*  du 
Vieil'Baugé.  —  Palae  1150-1168  (1*'  Cari, 
de  Sl-Serge,  p  94).  —  Paie  (Cass  ).  —  Le  fief 
et  seigneurie  de  Pallée  1539  (C  105,  f  13) 
relevait  à  trois  fois  el  hommages  de  Villeguer,  de 
Goutrolles  et  de  la  Tour.  —  En  est  sieur  en  1539 
Jean  Gourreau,  marchand;  «-  (le  Petit-),  f.,  c''* 
du  Vieil'Baugé. 

Palilère  (la),  cl.,  c»*  de  Comhrée. 

Palla,  f.,  cB«  de  Clefa,  appart.  en  1675  à 
Marie  Denais,  veuve  Ant.  Havard,  et  dépendait 
plus  tard  du  temporel  de  l'école  de  Clefs  vendu 
Dat^  le  16  messidor  an  IV. 

Pallnan,  ham.,  c"«  de  Chemillé.  —  Terra 
que  dicitur  Palluel  1030  circa  (Gartal.  de  Che- 
millé, p.  34).  —  Donne  son  nom  au  ruiss.  dont 
la  source  est  voisine,  qui  coule  de  l'O.  à  TE.  et 
se  jette  dans  la  rivière  de  TAubance,  sous  le 
moulin  de  Régnier,  grossi  à  droite  du  ruiss.  des 
Bâtes  ;  ••  ham. ,  c"»  de  Méron.  —  Avec  deux 
m'"'  à  vent  qui  au  W  s.  étaient  bannaux  pour 
la  paroisse;  =  vill.,  c"*  de  St-Mathurin. 

PalluaiuK  (les),  ham  ,  c°"  de  Soulaire-et-B. 
—  En  est  sieur  N.  Leroyer  1690. 

Pallasson  (René),  docteur-médecin,  reçu  en 
la  Faculté  d'Angers,  le  8  mars  1557.  Il  servait  à 
titre  de  «  médecin  ordinaire  »  Tévôque  Bouvery 
qui  lui  légua  40  écus,  «  parce  qu'il  a  esté  fort  eu- 
«  rieux  de  moy  »  dit-il  dans  son  testament,  1572. 

Palaay  Je),  f.,  c^*  de  la  Tessoualle. 

PalBa7-de*la>Gantrèche  (le),  f.,  c"^  de 
Tout'leMonde. 

Paind  (la),  ham.,  c°*  d'Angers,  au  sortir  du 
pont  Brionneau.  —  Le  chêne  de  la  Palu,  abatin 
dès  avant  la  Révolution,  était  célèbre  dans  le  pays 
Tout  compagnon  ouvrier  du  fer  ou  du  bois,  char- 
pentier, charron,  menuisier,  y  devait,  au  sortir 
de  la  ville,  planter  un  clou.  Le  tronc  énorme  en 
était  tout  piqueté  à  la  hauteur  de  plus  de  10  pieds. 

Palue  (la),  f.c"  de  Beaucouzé;  —cl.,  c"« 
du  Pleasia-Gramm.,  appart.  en  1649  à  J.  Chan- 
telou,  grefiier  en  chef  de  l'Election.  Jean-Jacques 
Ghantelou  de  Portebise  la  vendit  en  1701  aux 
Cordeliers  d'Angers,  sur  qui  elle  fut  vendue  nat^ 
le  8  février  1791. 

Paiassiére  (la  Basse,  la  Haute),  ff.,  c"*  de 
Jallaia,  de  la  paroisse  de  N.-D.-des-Mauges;  «> 
(la  Grande,  la  Petite-),  ff..  c»«  de  St-Lézin.  — 
La  Pallucère  li76  (Cartul.  de  Chemillé,  ch.  56). 

Paiufisléres  (les),  ham.,  c°*  de  Durtal. 

Pancelliére (la),  f., c"du  Vieil-Baugé.— On 
y  remarque  4  pierres  brutes  d'un  met.  40  environ 
de  haut,  formant  un  parallélogramme  à  2  met  de 
distance  dans  la  longueur,  sur  l^^.SO  de  large  ;  plus 
loin,  5  pierres  isolées,  —  débris  d'un  cromlech. 

Paneelot  (Jean),  architecte  à  Châtcauneof, 
ainsi  que  Guy  Priet,  y  construit  avec  lui  deux 
autels,  ornés  des  figures  de  la  Vierge  et  de  Ste 
Catherine,  dans  l'église  ht-André,  1755. 

Paneon,  ham.,  c°«  de  St-Afacaire-du-B, 

PnsMlwel.  —  V.  Haute-Folie,  c*>«  de  Bécon, 


Panére  (la),  cl.,  c"«  d'Aviré. 

Panier  {le  Petit-),  cl.,  c"«  d'Andard,  aoc. 
domaine  du  Chapitre  St-Maurille  d'Angers,  venda 
nat^  le  18  octobre  1791. 

Panlaioapy  m'°  à  vent,  c°«  de  Corzé.  — 
Penlaloe  1482  (G  Cures).  —  Penlaloue  161Î 
(C  191?).  —  Pantaloup  (Cass.).  —  Peu-la- 
loup  1783  (Affiches).  —  Pan-la-loue  (El.-M.\ 

—  Closerie  acquise  de  François  Verdier,  avo- 
cat, par  Christ.  Davy,  marchand,  lo  12  dé- 
cembre 1612.  —  On  trouve  dans  une  charte 
sur  Sceaux  et  le  Plessis-Macé  1082-1092  (2*  Car- 
tul. St- Serge,  p.  142)  un  Lamhertua  de  Pende 
latronem ,  dont  ce  moulin  me  semble  avoir 
conservé  le  nom  corrompu. 

Panne  (la),  cl.,  c»«  de  Lézigné;  «  cl.,  c" 
du  Ménil. 
Panne  (la),  m9^  dans  le  bourg  de  Morannes. 

—  La  maison  seigneuriale  de  la  P.  1699.  — 
La  maison,  cours,  grange.  Jardin,  collom- 
hier  et  vivier  en  dépendant,  avec  le  droit  de 
billette  accoutumé  1700  (G  147).  —  Ane.  Ûef 
avec  hôtel  noble,  dans  la  grande  me,  dont  est 
sieur  n.  h.  Bernard  Dupont  1499,  Roberde  de 
Bouille,  veuve  de  n.  h.  Ant.  Erranlt,  1505,  - 
mais  à  cette  date  le  domaine  ne  paraît  pas  encore 
hébergé,  tandis  qu'un  siècle  plus  tard  il  est  dé- 
coré d'un  hôtel  seigneurial  ;  —  Franc,  de  Tor- 
chard  1618,  —  Claude  Babin,  veuve  de  Séh. 
Frain,  1699,  qui  l'arrcnte  par  contrat  du  22  dé- 
cembre 1700  à  Michelle  Gaignage,  veuve  en  1717 
de  Jean  Branchu,  sergent  royal.  C'est  vers  cette 
époque  que  la  maison  fut  transformée  en  hô- 
tellerie, qui  porte  encore  l'enseigne  de  la  TéU- 
Noire,  sans  avoir  perdu  son  grand  air.  Elle  com- 
prend un  ensemble  de  constructions  en  forme 
de  T,  à  traverses  inégales  reliées  par  un  gros  pa- 
villon carré,  qui  conserve  ainsi  qu'une  des  ailes, 
une  haute  lucarne  de  style  Louis  XIII,  encadrée 
de  deux  pilastres  avec  architrave,  frise,  corniche, 
le  couronnement  en  forme  de  fronton  découpa 
avec  mascaron  au  centre  et  tête  grimaçante  en 
amortissement,  le  reste  dos  bâtiments  remania 
à  diverses  dates,  —  le  tout  attenant  au  logis  de 
Grignon,  V.  ce  mot,  avec  barrière  sur  la  grande 
rue  et  portail  sur  le  chemin  extérieur. 

Pannerle  (la),  f.,  c"»  de  St-Lambert-du-L 
Pannes  (les  Grandes,  les  Petites-),  ff.,  c"* 
ù* Angers  N.  —  Le  lieu  et  closerie  de  la  P. 
alias  Linières.  —  La  Panne  (V.  Nat.).  — 
Ane.  domaine  de  l'Hôpital  Général  d'Angers,  psr 
acquêt  du  7  mai  1728  sur  messire  Joseph  àe 
Chapdelaine,  chevalier  ;  —  vendu  nat*  le  5  prai- 
rial an  III. 

Pannetler  (Jacques  -  François) ,  né  i 
Brissac.  le  14  septembre  1814,  reçu  docteur- 
médecin  en  1843  et  établi  à  Brissac  en  1851, 
y  meurt  le  7  septembre  1867.  Il  faisait  partie 
du  Conseil  municipal  depuis  1865.  Par  testa- 
ment olographe  du  27  août  1867,  il  légaail 
sa  fortune  (140,000  f r  )  à  sa  ville  natale  pour 
la  fondation  de  l'hôpital  qui  porte  aujourd'hoi 
son  nom,  «  de  préférence  »  pour  les  habitants 
de  Brissac  et  de  Quincé.  Constituée  par  àè- 
cret  du  28  décembre  1867,  l'œuvre  fonctionne 


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depuis  1869  et  comprend  80  lits.  Une  des  salles 
est  décorée  de  peintures  de  la  main  môme  da 
docteur,  pas&ionné  également  pour  la  musique, 
dont  il  avait  organisé  en  1859  une  société  d'ama- 
teurs. —  Le  5  décembre  1869  la  population 
presqoe  entière  faisait  cortège  au  buste  de  ce 
bienfaiteur  populaire,  exécuté  avec  le  produit 
d'ane  souscription,  par  le  sculpteur  Denecheau, 
et  installé  solennellement  au  milieu  de  son  œuvre, 
accrue  depuis  par  d'importantes  donations. 

PaaneUéres  (les),  f.,  c°«  de  Noellei.  ^  La 
Pommetière  (Gass.).  —  £n  est  sieur  Pierre 
Gobier  1645. 

PsBBiére  (la),  f.,  c<*«  de  Beausae.  —  Le 
lieu,  domaine  et  seigneurie  de  la  P,  appart. 
en  1630  par  succession  de  Renée  de  Rallay,  à  sa 
fiUe  Perrioe  du  Cbène  qui  épousa  en  1631  n.  h. 
Alexandre  de  Chazé,  sieur  du  Souchereau.  —  En 
est  sieur  n.  b.  Pierre  Gourgeon  1679,  —  en  1786 
Pierre  Gourgeon.  chirurgien,  au  Ménil,  et  son 
frère  Simon- René- Aubin  Gourgeon,  curé  de  la 
Chapelle-St- Florent,  qui  reçut  le  dernier  soupir 
de  Boochamps  ;  -=-  f.,  c»«  de  Freigné.  —  La 
Paùnière  (Cass.  et  Et. -M.).  —  En  est  sieur  h.  h. 
Nicolas  Lirot  1714  ;  «*  chdl.,  c"*  de  Genneteil. 

—  LaPeinière  (Gass.).— La  Pasnière  (Et.-M.), 

—  Construction  moderne,  avec  cbapelle,  jardins, 
avenaes,  parc  et  belles  dépendances;  *  f.,  c°* 
àe  Parce;  =  f.,  c"»  de  SiXlément-dela-PL 

-  La  Pénière  (Gass.). 

Panreaz,  vill. ,  «•»«  de  Méron.  —  Panne- 
rolis{\<f.  de)  1065-1080  (Cari.  St- Aubin,  f.  72). 

-  Panreox  1267  (E  849).  —  Ane.  terre  dépen- 
dant de  la  Grésille,  avec  manoir  noble  dont  est 
seigneur  Jean  de  Gbourses  1390,  1410,  mari  de 
Jeanne  de  la  Haie,  Jean  Pichault  1433,  An- 
toine Torpin  de  Grissé  1454,  Charles  de  San- 
ay,  sur  qui  elle  fut  acquise  vers  1640,  par  le 
barun  de  Montreail-Dellay.  Jean  de  Chourses  y 
a>ait  fondé  le  6  novembre  1403  en  «  son  bostel  » 
une  cbapeUenie  de  St-Sauveur,  desservie  à  basse 
▼ou  de  irois  messes  par  semaine  par  un  religieux 
de  la  Trinité  de  Mauléoo.  ~  La  petite  chapelle, 
transfurmée  en  prieuré  simple,  fut  rainée  en  1568 
pv  l'armée  protestante  installée  à  Montreuil- 
BtUay.  Sans  toit  ui  portes  ni  autel,  elle  restait 
ioienliie  par  l'évèqae  de  Poitiers,  qui  autorisa  en 
Iti^  la  translation  du  service  dans  l'église  de  Le- 
nay.  La  petite  cloche,  pendue  dans  la  bretéche, 
fat  donnée  à  St-Hilaire-le-Doyen.  Le  domaine  du 
prieuré  comprenait  des  vignes  et  une  centaine  de 
boiiselée^  de  terre  en  labour  —  Prieurs  :  Ro- 
land de  Lion,  1503.  —  Jean  Tronion,  1584- 
1()95.  —  Jean  Sauvage,  1599,  —  Jean  Characé, 
1601.  ~  Jean  Romain,  1633.  —  François 
^main,  sieur  de  la  Galonniére,  poursuivant 
d'armes  de  l'écurie  du  roi,  contrôleur  en  TElec- 
Uon  de  Montrenil- Bellay ,  lt>39.  11  se  démit 
en  1652  au  profit  de  François  Gannes  ;  — 
inaia  la  ducbeâse  de  Longueville,  dame  de  Mon- 
treuil-B.,  usant  de  son  droit,  qu*nn  arrêt  con- 
firma, y  nomma  Pierre  Aubert,  bachelier  de 
SoiboBoe,  ion  anmônier»  1653-1680;  —  Jean- 
Baptiste  Fowrtau,  docteur  en  théologie,  1680- 
IKM,  acoljte  dn  «Uoe^se  de  Reims,  <{ai  rôsigoe 


le  23  novembre  1686.  —  Jean  Poutas,  docletif 
en  droit  et  en  théologie,  sous-pénitencier  de 
N.-D.  de  Paris  et  vicaire  de  Ste-Geneviève,  1687, 
1702.  —  Pierre  Richard,  1711-1740.  —  René- 
Michel  Crozé  de  Lavau  de  Clein,  écuyer,  cha- 
noine de  Montreuil-B.,  mai  1742,  f  lo  6  janvier 
1769.  —  Joseph  de  Comillon  de  St-Verge, 
7  janvier  1769.  installé  le  12.  —  Jean-Joseph 
Gain,  1780-1782. 

L'abbaye  St-Aubin  y  possédait  depuis  1677  une 
métairie  dans  le  village,  dite  des  Boudons  on 
de  Panreux. 

C'est  dans  la  plaine  voisine,  à  un  quart  de 
lieue  de  là,  qu'eut  lieu  en  1527  —  et  non  en  1524, 
comme  il  est  dit  d'après  Roger,  —  un  terrible 
combat  entre  les  bandes  d'aventuriers,  comman- 
dées par  un  nommé  Gommarque,  qui  pillaient 
l'Anjou,  et  les  écoliers  d'Angers,  volontaires  et 
paysans,  réunis  à  leur  poursuite.  Les  aventuriers 
firent  tète  et  y  défirent  les  communes  «  avec  une 
K  grande  boucherie.  »  —  «  J'ai  été  curieux,  dit 
«  Roger,  d'aller  sur  les  lieux  où  a  été  donné  ce 
c  combat,  et  Ton  m'a  montré  les  apparences  et 
«  signes  des  charniers  et  fosses  où  f  uren  t  enterrés  les 
<c  corps  de  ceux  qui  furent  tués  en  cette  déroute.  » 

Le  village  donne  son  nom  à  un  miss,  qui  a 
pour  affluents  les  Vieilles-Oies  et  le  Montannier  ; 

—  4,350  met.  de  cours. 

Arch.  de  M.-et-L.  H  Abbaye  de  Mauléon ,  —  et  Série  E 
Moatreuil-B.  —  Arch.  mun.  B8 18,  f.  131.  —Roger,  Hùt, 
d'Anjou,  p  'ô9è. 

Pmnron,  f.,  c»«  de  Rochefort-s^-L. 

Pantlére  (la),  f.,  c»«  d'An^fers  N.-O.  — 
Arpentum  Rélion  1337  (G  341).  —  VApentia 
Relion  1387  (Mss.  917,  f.  652).  —  La  terre  et 
seigneurie  de  VAppentis  Relion  1430-1460 
(D.  Bet.).  "  Le  lieu  de  VArpentilz  Relion  au- 
trement  la  Pantière  Léon  1539  ^C  106,  f.  153). 

—  Le  lieu,  hébergement,  portai,  maisons, 
court,  pressoir  de  la  Pantière  Léon  1586 
(Titres  Guillory).  —  En  est  sieur  Jean  Guinemar 
autrement  dit  Milhommes  1387,  n.  h.  Jean  de 
Piédouault  1434,  Jean  de  Vendôme  1462,  Pierre 
Gbalopin,  licencié  ôs-lois,  1539,  Simon  de  Ghivré 
par  acquêt  le  3  février  1580  de  Bertrand  Gba- 
lopin, Jacq.  Ernault  de  la  Daumerie,  par  acquêt 
du  18  février  1581,  sous  la  réserve  du  droit  de 
réméré,  qui  fut  exercé  le  6  septembre  1582  par 
Jacques  Chalopin,  pour  revendre  sans  doute  ;  — 
n.  h.  François  de  la  Goussaye,  par  acquêt  da 
7  juin  1586  sur  Marie  Bouyer,  veuve  André  Jons- 
seaume.  En  1603,  sa  veuve.  Sainte  Harangot,  cédani 
aux  sollicitations  des  habitants  d'Angers,  en  passa 
marché  par  acte  du  19  mai  avec  le  gouverneur 
Puicharic,  le  maire  et  les  délégués  du  Conseil  do 
ville,  qni  y  établirent,  pour  le  traitement  des  pes- 
tiférés dont  la  ville  était  encombrée,  un  Sanitat 
ou  hôpital  destiné  exclusivement  aux  malades  de 
la  ville  et  des  faubourgs.  —  Les  services  y  furent 
installés  le  4  juillet.  Le  même  jour  était  livré 
achevé  un  canal  navigable  de  15  pieds  de  large, 
construit  à  travers  les  prairies,  aux  Irais  de 
l'échevin  Saguyer,  pour  abréger  les  transports. 
Un  cimetière  y  fut  établi  et  enclos.  —  La  maison 
ne  fttt  ferinôe  qae  le  20  février  1604  el  dat  9f 


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rouvrir  successivement  pendant  trois  ans  1605- 
1607,  de  nouveau  en  1626.  Les  deux  chirurgiens 
Lagarde  et  Poignand  y  moururent,  ainsi  que  six 
pères  RécoUets.  Les  docteurs  médecins  traitaient 
de  loin  et  n'y  abordaient  pas.  On  n'enterrait  plus 
les  morts  qu'on  abandonnait  aux  chiens  et  aux 
loups.  1063  personnes  décédèrent  ainsi  au  Sanitat, 
qui  ne  fut  fermé  déQnitivement  qu'en  octobre  1627. 
—V.  mon  Hist.  de  VHôteUDieu  d'Angers,  p.  56. 

—  Le  domaine,  devenu  inutile,  fut  sans  doute  re- 
vendu. —  Le  lieu  de  la  Petite- Pan tière  apparte- 
nait encore  en  1620  aux  héritiers  de  la  Coussaie 
de  qui  l'acquit  Pierre  Bourdais  de  la  Martiniëre. 

—  Les  doux  domaines  réunis,  je  croii;,  sont  ad- 
venus à  Claude-Noël  Maussion  du  Joncheray, 
mari  de  Eolalie-Varice  de  Juigné,  et  furent  ven- 
dus par  lui  le  15  juillet  1793  à  François  Bellan- 
ger,  dont  la  famille  les  possède  encore. 

PanUére  (la),  f.,  c'«  de  Cheviré-le-R.;  ~ 
f.,  c"^  de  Jarzé,  vendue  nat^  sur  Louise  Fon- 
taine, veuve  Morant,  le  9  thermidor  an  II;  «»  f., 
c»*  de  Longue;  —  f.,  c"«  de  Maztères;  —  f., 
e"*  de  Segré  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né 
sur  la  t^  de  Ny oiseau  et  qui  s'y  jette  dans  l'Ou- 
don  à  1 ,600  met.  de  sa  source. 

Pantin  (Jean-René),  fils  de  Denis  P.  et 
J.-Cath.  Chartier,  docteur- médecin,  reçu  en  la 
Faculté  d'Angers  le  27  février  1772,  Agé  alors  de 
27  ans  ;  —  marié  le  20  novembre  1774  à  Clande- 
Renée  Bouet  du  HarJas.  Il  prêta  le  serment 
civique  le  27  avril  1791 . 

Pnntonniére  (la),  f.,  c"«  de  St-Martin-du- 
Bois,  —  La  Patonnière  (Et.-M.). 

Pann  (le),  f.,  c"*  de  bt- Barthélémy. 

PannniAre  (la  Basse,  la  Haute-),  ham.  et 
Yill  ,  c»«  de  la  Tour-Landry. 

Papandlére  (la),  ham.,  c°«  du  Longeron; 

—  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui  natl  entre  le 
ham.  de  ce  nom  et  celui  de  la  Richardiére,  et  se 
jette  dans  le  ruiss.  des  Vionnières,  i  1  kil. 

PnpegAnlt  (le),  f.,  c°*  de  la  Possonnière, 
domaine  de  l'abb.  de  St-Georges-sur-Loire,  rendu 
nat<  le  3  novembre  1791. 

PapeInliAre  (la),  f..  c»»  de  Grez-Neumlle. 

Papennndlére  (la),  f  ,  c"«  du  Puiset-Doré. 

Paperle  (la),  ham..  c»«  de  St-BarthéUmy .  — 
Ane.  ardoisière  exploitée  dès  le  ivi*s.  et  en  pleine 
activité  en  1607,  abandonnée  depuis  sans  doute  et 
à  nouveau  reprise,  comme  toutes  les  carrières  dans 
ces  temps  d'enfance  de  Tin  dus  trie.  —  Les  princi- 
paux intéressés  en  1717  se  trouvaient  Benoist  et 
Gontard.  En  1738  elle  était  aux  mains  d'une  as- 
sociation d'ouvriers  qui,  manquant  de  fonds  et  de 
bonne  harmonie,  la  cédèrent  à  des  actionnaires, 
parmi  lesquels  Vincent  Benoist,  Leroyer  de  Chan- 
tepie,  Boguais,  Gilly,  Riche,  Paviot.  Goulard,  Le- 
breton,  Saulnier.  Conformément  au  droit  nou- 
veau, consacré  par  l'arrôt  récent  de  1740,  charte 
constitutive  des  carrières,  ceux-ci  commencèrent 
par  acquérir  bon  gré  mal  gré  le  terrain  et  ses  alen- 
tours. Un  premier  arrêt  du  1*'  mai  1741  maintint 
leur  droit  d'expropriation  contre  toute  résistance  ; 
un  second  du  29  septembre  1747  assura  le  succès  de 
l'entreprise  qui  en  1750  passait  pour  la  meilleure  du 
fêj$  i  OAii  d^ji  l«  peu  d«  loUditd  du  roo  menaçait 


d'éboulements.  Elle  se  maintint  pourtant  et  oees- 
pait  encore  150  ouvriers  en  1792,  davantage  encore 
en  1812,  seule  alors,  avec  la  Brémandière,  qoi  don- 
nât des  bénéfices;  —  124  ouvriers  en  1817.  —  Le 
6  décembre  1823  la  masse  entière  du  rocher. 
100  pieds  de  long  sur  60  d'épaisseur,  s'affaissa, 
empoitant  dans  sa  chute  deux  machines  d'uM 
valeur  d'environ  25  à  30,000  francs;  une  secondé 
chute  le  17  février  1826  combla  le  fond  sans  res- 
source. Immédiatement  on  prépara  un  fond  ooo- 
veau  avec  le  peu  d'ouvriers  qu'on  put  retenir; 
mais  la  pierre,  bonne  encore,  quoique  déjà  yn 
multipliante,  s'y  trouva  mêlée  d'une  roche  étru- 
gère,  occasionnant  des  déblais  considérables  ;  et 
l'entourage  des  nombreux  fonds  abandonnés  et  ren- 
plis  d'eau  limitait  d'ailleurs  tout  avenir.  —  Oo  dV 
vait  atteint  que  8  foncées  en  1829.  ~  Le  28  ao4t 
1846  un  premier  éboulement  considérable,  maiseo 
partie  de  bonne  pierre,  demanda  6  mois  de  dé- 
blais; un  nouveau  mais  moindre  se  produisit  le 
9  octobre  1849.  Le  travail,  délaissé  en  1852,  fol 
repris  sur  une  d^couverture  nouvelle  par  décla- 
ration du  19  novembre  1853,  et  en  mai  1861  dm 
carrière  souterraine  s'est  établie  à  côté  de  l'ei- 
ploitatiou  à  ciel  ouvert,  aujourd'hui  de  30  fonccts. 
—  Une  seconde  galerie  est  préparée. 

Papian  de  la  Venrie  {Anéelme-Fran- 
çoiS'Reni),  fils  de  François-Claude  P.  et  de 
Marthe  Maugars,  né  à  Angers  le  6  juillet  1770. 
capitaine  de  la  garde  nationale  on  1790,  sobsu- 
tut  de  l'agent  de  la  commune,  officier  munici- 
pal, puis  adjoint  successivement,  depuis  le  5  mes 
sidor  an  Vill,  des  maires  Farran,  Joûbert-Boo- 
naire  et  Boreau  de  la  Besnardière,  fut  nommé  maire 
par  décret  du  25  mars  1813  et  installé  le  2  mai. 
Maintenu  par  la  Restauration  et  nommé  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur  le  3  janvier  1815,  il 
conserva  ses  fonctions  pendant  les  Cent-Joors, 
approuva  le  pacte  des  fédérés  et  eut  à  faire  face, 
dans  le  trouble  et  l'exaspération  qui  suivirent  lei 
désastres  publics,  à  tous  les  dangers  et  à  tooles 
les  misères  de  l'occupation  prussienne  (4  aoAl 
1815).  Il  les  domina  par  son  saogfroid  et  sa  fer- 
meté conciliante.  C'est  pendant  l'occupatiofl 
même  qu'il  fut  élu  député.  La  veille  de  son  dé- 
part pour  Paris  (17  septembre)  le  Conseil  moni* 
cipal,  reconnaissant  de  tant  d'années  de  services 
publics,  lui  vola  une  épée  d'honneur  qui  lui  fol 
présentée  le  12  septembre  1816.  —  Réélu  le  mots 
suivant,  il  échoua  aux  élections  de  1820.— Il  ren- 
tra dès  lors  dans  la  retraite  et  est  mort  à  Angers 
le  20  avril  1856.  âgé  de  85  ans.  —  Veuf  en  pre- 
mières noces  de  Perrine-Hath.  Lecomte,  il  s'était 
remarié  le  29  août  1801  avec  Aimée  Gandin  du 
Plessis.  —  C'est  à  son  père,  —  et  non  à  lui,  comme 
on  l'indique,— qu'est  due  une  brochure  ayant  pour 
titre  :  Plan  d^ administration  rurale  ou  obser* 
vattons  sur  V agriculture  et  les  moyens  Ut 
plus  propres  d'améliorer  les  terres,  par  M.  Pfl* 
pio-Verreri  père,  cultivateur,  à  Angers  (An- 
gers, Imprim.  nat.,  an  VI,  in-8«). 

Arch.  de  M.-et-L.  —  Bévue  d'Anjou,  18SA,  1. 1,  p.  37i 
-Maine-et'loire  dn  19  septembre  i815,*M«iMt-Pilhij, 
Bibliogr.  /Lçron,,  p.  SOI. 

riiplii«4erto  (la),  f.,  c»*  df  VilUviiut,  - 


PAP 


—  47  — 


PAP 


aotrement  la  PetHe-Oublairie,  —  vendue  nat* 
sarles  Capacins  d'Angers  le  16  février  1791. 

PapUlaie  (la),  ham  ,  c»*  d'Angers  0.,  avec 
IQO-  b.  —  Papirius  759  (Cartul.  de  St- Aubin, 
/.  3).  —  Manerium  de  Papilleya  1280  (Mé- 
nage, Vit.  jErod.,  p.  241).  —MonacW  de  Pa- 
piilleia  1385  (H.-D.  B  45,  f.  41).  —  La  PapeU 
/feli94  (H.-D.  119,  f.  41;.  —  La  prononciation, 
Papiaie,  Papier^  correspond  exactement  à  la  tra- 
dacUoa  de  la  forme  primitive  du  nom,  sans  que 
rien  en  justiGe  le  sens.  —  C'était  une  des  villas 
dont  Pépin  avait  doté  Tabbaye  St -Aubin  d'Angers 
et  que  loi  confirma  Gharlemagne.  Les  religieux  pa- 
raissent l'avoir  aliénée  longtemps  avant  le  xiii*  s. 

—  Herbert  Lanier  et  Alice,  sa  femme,  y  possé- 
daient un  manoir,  auprès  duquel  ils  édifièrent 
en  1380  un  oiatoire  avec  logis  pour  3,  puis  pour 
4  chanoines  réguliers  de  Notre-Dame  de  la  Réale, 
ordre  de  St- Augustin.  L'évêque  d'Angers,  Nicolas 
Gellent,  en  était  abbé  et  les  y  constitua  en  titre 
de  prieuré  régulier.  —  On  trouve  comme  prieurs  : 
Etienne,  1294.  —  Naudin-Coinde,  1348.  — 
Pliil.  Pinlot,  1365.  —  Jean  Gratien,  1391.  — 
01.  de  Pennart,  V.  ce  nom,  1455.  —  Pierre 
Dubois,  1518.  —  Laurent  Hervé,  licencié  en 
droit,  inquisiteur  général  de  la  Cour  ecclésias- 
tique d'Angers,  1557,  1560.  —  Noël  Daron.  1584. 

—  Jean  Coquebert,  1676.  —  Nie.  Préfol,  1687. 

—  Charles  Halus,  1698.  —  On  voyait  jusqu'à  la 
Révolution  la  Combe  des  deux  fondateurs  avec 
leurs  statues  couchées  en  cuivre,  une  double  épi- 
taphe  en  vers  latins  et  des  vitraux  à  leurs 
armes  :  à* azur  au  sautoir  formé  de  carreaux 
(Tôt,  cantonné  de  4  laniers  éployés  de  même; 
—près  de  Tautel  aussi,  une  autre  tombe  de  Raoul 
Btoodei,  neveu  da  fondateur,  dont  j'ignorais  la 
proTeoaDce,  quand  je  l'ai  décrite  à  l'article  de  la 
Haie  en  Landemont,  où  elle  est  actuellement  re- 
cneillie,  V.  t.  II,  p  452,  col.  1.  —  VEglise 
(35  met.  sur  8),  autrefois  décorée  de  peintures, 
avec  carrelage  fleurdelisé,  possédait  une  très- 
belle  statue  de  Vierge  en  marbre  xiii*  s.  et  une 
verrière  représentani  la  Vie  de  Notre-Dame.  On 
7  amenait  spécialement  les  enfants  pour  les  gué- 
rir du  mal  de  la  peur.  —  Mais  dès  les  premières 
vméis  du  xviii*  s.  l'habitation  abandonnée 
tombait  en  ruine,  comme  le  chœur  même  de 
fégli^e.  Elle  servait  pourtant  encore  eu  Tan  V  au 
culte  catholique,  par  une  tolérance  de  la  muni- 
cipalité d'Angers,  —  quoiqu'on  la  prétende  incen- 
diée en  1793.  —  Délaissée  depuis,  les  derniers 
vestiges  en  ont  disparu  en  1859.  —  Vers  nord  y 
atteoait  au  chevet  un  petit  cloître  et  subsiste  en- 
core aoe  chapelle  carrée,  dédiée  à  St  Etienne,  la 
toàta  eo  style  Plaotagenet,  portée  sur  8  penden- 
tifs xiii«  8.;  —  plus  loin  la  ferme,  du  xvi*  s.,  les 
restes  du  portail  et  un  bel  enclos  de  verdure. 

Arch.  de  M.h^-L.  E  231.  —  Ht».  617.  p.  325  ;  777  ;  936, 
p.  iiO.-^Pém  de  U  Tuil.,  Descript,  d'Angers,  oouv.  édlt., 
f.  VU.  ~  GrandAt,  JV.-/>.  Angnine,  Un.  6S0,  f.  183.  — 
M«flafe,  VU.yerod.,  p.  U\,^Jiêpert.  archéoU,  «860* 
P-  3W.  -  Roger,  p.  274. 

Paplllale  (la),  f.,  c»«  d'Angers  E.,  près  la 

route  de  Sl-Barlhélemy,  ane.  domaine  du  prieuré 

d«  U  PapilUie,  daos  le  fiel  de  l'HOtel-Dieu  d'An- 


PaplllAle  (la  Petite-),  f  .  c"*  d'Angers. 

Paplllerie  (la  Grande-),  f.,  c"*  de  la  Pot 
temnière\  —  anc.  maison  noble  qui  conserve 
encore  une  croisée  du  xv*  s.  ;  —  elle  relevait  du 
Grand-Montrevault.  —  En  est  dame  Anne  du 
Cazeau  1582;  «  (la  Petite-),  f.,  c««  de  laPoite- 
mnikre. 

Papillon,  vignoble  renommé,  c°«  de  Saven-- 
nières,  —  Le  clos  nom.m>é  le  Champ  de  Pay- 
riere  alias  diet  Papillon  1563.  ^  Appartenait 
en  1689  aux  Jacobins  d'Angers  et  était  dès  lors 
planté  en  vignes. 

Papln  (Loute-GiciZZaume),  fils  d'un  bou- 
langer, né  à  Baugé  le  13  février  1773,  terminait 
en  1791  d'excellentes  études  au  Collège  de  la 
Flèche  et  dès  1792  présidait  à  Angers  le  club  de 
l'Ouest.  Il  écrit  le  25  novembre  aux  Affiches 
pour  abjurer  le  nom  de  Louis  et  prendre  celui 
d'«  un  homme  dont  les  vertus  privées  et  pn- 
«  bliques  »  étaient  l'objet  de  son  admiration,  c  le 
c  tendre,  l'éloquent  Cérutti  >.  Après  trois  cam- 
pagnes en  qualité  de  capitaine  quartier-mattre 
dans  la  Vendée,  il  fut  désigné  par  le  Départe- 
ment dans  les  derniers  jours  de  1794,  pour  suivre 
les  cours  de  l'Ecole  Normale  de  Paris,  et  en 
revint  pour  être  nommé  le  1*'  rentôse  an  IV  pro- 
fesseur d'histoire  à  l'Ecole  Centrale  d'Angers. 
Son  Discours  d^ouverture  a  été  conservé  ma- 
nuscrit. On  peut  lire  imprimé  celui  qu'il  prononça 
le  10  prairial  an  IV,  à  la  fête  de  l'Agriculture  (An- 
gers, an  IV,  in-8o  de  28  p.),  où  respire  un  sentiment 
sincère  de  philosophie  et  de  patriotisme  en  dehors 
des  banalités  du  temps.  Son  nom  tout  d'un  coup  écla- 
ta par  le  succès  d'enthousiasme  qu'obtint  au  théâtre 
un  petit  drame,  aujourd'hui  d'effet  bien  banal  et  d'é- 
loquence tout  emphatique,  mais  qui  dans  le  temps 
devait  facilement  surexciter  les  applaudissements. 
Les  Détenus  au  Calvaire  d* Angers  ou  la 
générosité  récompensée  par  Vamour,  drame 
en  deux  actes,  en  prose  (Angers,  Mame  frères, 
an  V,  in-8<>  de  64  p.).  —  La  scène  se  passe 
«  dans  la  cour  du  Calvaire  d'Angers,  le  lende- 
«  main  d'une  fusillade»  et  s'ouvre  en  pleine  émo- 
tion :  «  On  entend,  derrière  le  théâtre,  le  tam- 
c  bonr  de  la  garde  montante,  puis  une  voix  qui 
«  crie  :  Peloton,  halte ,  front,  à  droite  ali* 
c  gnement  »...  —  et  l'auteur  ose  mettre  aux 
prises,  devant  un  publie  enfiévré  de  ressenti- 
ments vengeurs,  les  victimes  de  la  veille,  les 
vaincus  du  jour,  toutes  les  passions  vivantes  sous 
des  masques  transparents  dont  le  publie  évoquait 
bruyamment  les  noms.  Après  les  ardeurs  de  la  réae« 
tion  thermidorienne  épuisées,  l'auteur  se  trouva  en 
butte  au  contre -coup  de  l'opinion  dominante  et  fat 
destitué  le  24  vendémiaire  an  VI.  Grille  a  mis 
sous  son  nom  vers  ce  temps-là  et  publié  nno 
lettre  à  Château,  où  il  lui  fait  décrire  sa  vie  facile, 
tout  occupée  de  madrigaux  ou  de  chansons.  On 
a  conservé  môme  des  petits  vers  à  une  Emi- 
lie, d'autres  à  la  Liberté,  le  Rive  amoureux,  des 
imitations  d'Horace,  des  couplets  pour  l'ouver- 
ture en  l'an  VII  du  Lycée  dramatique  à  Angers. 
Après  avoir  quelques  mois  occupé  la  chaire  de 
législation  politique  à  l'Ecole  centrale  de  la  Gor« 
rèie,  il  revint  en  Anjou  et  fut  attacha  dà«  Tan  VII| 


t>At> 


—  48  — 


PAO 


éomiilé  secrétaire  particalier  an  préfet  Desilles, 
puis  en  Tan  X  nommé  chef  de  la  première  di  • 
vision  de  la  Préfecture.  Mais  dès  l'an  X[  il  pre- 
nait avec  Delaroche,  professeur  de  rhétorique  an 
Collège  de  la  Flèche,  la  direction  du  pensionnat 
de  Saumnr,  érigé  cette  année  môme  en  Ecole 
secondaire  par  arrêté  du  13  frimaire,  —  et  an- 
nonçait son  établissement  nouveau  dans  un  long 
et  curieux  Prospectus  (Angers,  Marne,  in-**»  de 
15  p,).  .  Mis  à  Taise  par  son  riche  mariage 
avec  la  veuve  de  l'architecte  Miet,  il  quitta 
son  pensionnat  en  1804  pour  s'établir  à  Terre- 
fort,  fut  nommé  maire  de  la  commune  de  Saint- 
Hilaire-Saint-Florent  le  23  brumaire  an  XIV 
(14  novembre  1805),  se  démit  en  1810  pour 
accepter  la  chaire  de  rhétorique  au  Ck^Uége  de 
Saumur,  fut  appelé  le  23  janvier  1818  à  celle 
de  philosophie  au  f<ycée  d'Angers,  qu'après  quel- 
ques hésitations  il  refusa,  pour  se  réfugier  à  Sau- 
mur, où  il  avait  été  élu  conseiller  municipal  (30  dé- 
cembre 1814),  dans  une  retraite  paisible,  entouré  de 
fleurs  et  d'oiseaux,  en  relations  d'amitié  constante 
avec  les  deux  Bodin,  et  de  temps  en  temps  avec  la 
presse  libérale  parisienne.  —  Il  y  mourut  le  10  oc- 
tobre 1843,  depuis  longtemps  privé  de  la  vue, 
puis  de  l'ouïe,  même  do  la  parole,  léguant  tons 
les  précieux  manuscrits  qu'il  avait  hérités  de  son 
ami,  l'abbé  Rangeard,  à  Toussaint  Grille,  avec 
ses  propres  manuscrits.  La  meilleure  part  de  ses 
livres,  advenue  à  son  neveu  Guill.  Papin,  maire 
de  Baugé,  a  péri  dans  un  incendie. 

Arch.  de  H.-eUL.  Série  L.  —  A/^oA^f,  DOlammentdu 
85  novembre  1793.  —  Grille,  Bric-à-Brae,  t.  1,  p.  40  et 
pièces  inédites  sur  la  guerre  civile,  p.  3  —  Blordier,  An- 
gers et  le  Département 1 1.  II.  p.  108. 

Papin  {Nicolas),  docteur- médecin,  protes- 
tant, à  Saumnr,  1648,  1653,  mari  de  Marie  Le 
Roy. 

Paplaerle  (la),  f.»  c**  de  la  Jumellière. 

PMplBiére  (la),  f.,  c"«  de  Bouzillé;  ^  f.,  t^* 
de  Cherré.  —  La  Lapinière  (Et. -M.).—  En  est 
sieur  Pierre  Lemothenx  1634, 1661,  Jean  L.,  mari 
d'Angélique  Desnos,  1713;  «  f.,  c"*  de  ChoUt; 
«i  f.,  c"*  du  Lton-cf  il.  ;  —  f. ,  c»*  de  la  Pomme- 
raie. —  En  est  sieur  n.  h.  René  Errault  1534  ;  -» 
ham.,  c»«  du  Puiset-D.  ;  —  f,.  c»«  de  St-jLau- 
rent-dU'M,  ~  Ane.  maison  nobir  dont  est  sieur 
Mathnrin  Gabory  1486.  Elle  dépendait  au  xviii*  s. 
de  la  terre  de  la  Houssaie  et  fut  vendue  na^  sur 
Gonrreau  le  8  vendémiaire  an  V  ;  —  ham.,  c"« 
de  Tilliers.  —  Les  lieux,  métairie  et  borde- 
rie  des  Grands  et  Petits  P.  relevaient  de  la 
Tivinière  et  appart.  à  haute  et  puissante  dame 
Marie  Papin,  qui  les  vendit  le  31  décembre  1631 
à  Julien  Bouteiller  et  Marie  Laboureau.  En  est 
sieur  en  1692  n.  et  discret  Charles  Bail lif,  prêtre, 
plus  tard  curé  de  ChAteauneuf.  Ils  furent  acquis 
le  22  janvier  1714  sur  n.  h.  Robert  Baillif  par  le 
Chapitre  de  St-Maurille  d'Angers,  —  et  appart. 
aux  Hospices  d'Angers  qui  les  ont  fait  mettre  en 
vente  en  1874  ;  •»  ham.,  c"«  de  Torfou.  ^  Ane. 
mes  ooble  dont  est  sieur  Pierre  de  la  Haie, 
écuyer,  1672,  Claude-Augustin  de  Trehand  1740; 
-»  sa  fllle  épouse  le  2  janvier  1747  Gh. -Louis 
£habot;  «•  f.,  c"<  d'Y^emay. 


PaplBière  (la  Basse,  la  Haute),  ff.,  c"'  de 
Mazières.  —  On  dit  simplement  dans  l'usage 
populaire  :  la  Haute,  —  la  Basse;  -*  f.,  c"* 
de  la  Pommeraie,  —  Ne  formaient  en  1539 
qu'un  stenl  bordago  appart.  à  René  Erreau,  écuyer. 

Papioterle  (la),  cl.,  c°*  de  Jarzé. 

t^apiw^ium.  -  V.  la  Papillaie. 

PapoUére  (la),  f.,  c"«  de  Cholet\  —  f..  c»« 
de  Coron,  incendiée  pendant  la  guerre  et  vendue 
nat'  sur  Uurauld  de  Vibraye  le  16  fructidor 
an  IV;  «  f.,  c°«  de  St-Philbert-du-P .  —  En  e>t 
sieur  César  Testault  1694.  — Vendue  nat^  le 
28  vendémiaire  an  IV  sur  Joseph-Marte  Cuissard 
de  Mareil. 

Paqaellerie  (la),  ham.,  c"*  de  Bauné. 

Paqaerale  (la),  f.,  c"«  d'Angne;  —  f.,  c»« 
d'AuiW,  à  M.  Godard-Faultrier  ;  «  f.,  c»*  de 
JBrain-s.-Z'A.;  —  ancien  logis  noble  avec  cha- 
pelle, aujourd'hui  rasé,  sauf  la  ferme;  —  cl.,  c** 
de  Marigné-,  »■  m»»  b.,  dans  le  bourg  de  fa 
Possonniére;  —  f.,  c"«  de  Vern,  —  La  mai- 
son,  cour,  jardin,  vergers,  bois,  garennes, 
met.  et  domaine  de  la  P.  1539  (C  106,  f.  62\ 
—  Ane.  maison  noble  entourée  jusqu'à  ces  der- 
niers temps  d'une  large  enceinte  de  douves  vives. 
Elle  appart.  à  n.  h.  Pierre  Liboreau,  chevalier  de 
l'Ordre.  1539.  1582.  qui  la  relevait  de  Précor  à 
une  p-iire  d'éperons  blancs  avec  27  s.  6  d.  de 
rente  et  40  boisseaux  d'avoine;  —  en  dernier 
lien  à  la  famille  de  Villegontier,  puis  à  M.  de  Mar- 
gadel,  qui  en  a  laissé  l'usufruit  à  sa  veuve  et  la 
propriété  à  la  commune  pour  la  fondation  d'un 
hôpital;  -=  (la  Petite-),  —  ham.,  c"»«  de  Vern. 

PaqnereUe  (la),  cl.,  C**  de  St-Lambert' 
la-Potherie, 

Paqoerie  (la),  cl.,  c»«  à'Auverse;  —  f.,c»« 
de  Chanzeaux  ;  —  ham.,  c°*  de  Cheffes  ;  » 
f.,  c»«  de  Cossé;  —  cl.,  c»«  de  Durtal;  ^  f  , 
c»«  de  Durtal,  vendue  nai*  sur  M«*  de  Sou- 
celles  le  17  messidor  an  IV  ;  -■  f.,  c"*de  Grez- 
Neuville;  -«  f..  c»«  de  la  Jumellière;  —  h., 
c»*  de  la  Lande-Chasle  ;  —  f.,  c"«  dn  Lou- 
rouX'Uéc,  appartenant  en  1580  i  Nie.  de  la 
Marqueraie,  en  1744  à  d"*  Franc.  Denais  des 
Fontenelles,  acquise  par  échange  de  M.  Gérard  le 
11  mars  1780  par  le  Chapitre  de  St-Mauriee 
d'Angers  et  vendu  nai*  le  9  février  1791.  -^  Le 
fermier  Louis  Foucault  y  lut  assassiné  le  7  oc- 
tobre 1794  par  les  Chouans  ;  —  ham..  c"«  de 
Pellouailles  ;  —  domaine  de  l'abbaye  du  Per- 
ray,  vendue  nat^  le  8  février  1791  ;  •»  f.,  c"«  de 
St'Lézin;  «  f.,  €»•  de  St-Pierre-Maul.  ;  — 
(la  Basse,  la  Haute-),  ff.,  c°«  du  Tremblay. 

Paqnerles  ^les),  f.,  c"«  de  Jarzé;  -■  f., 
c°«  de  Ste-Gemme8-8ur-J[i. ,  dans  l'Ile-aoi* 
Chevaux. 

Pâqne8(les),  m»»,  c««deSt-CAnstophe-îa-C. 

Paqaecterle  (la),  f,.  c»«  de  la  Chapelle-H. 

PAqaler  (le),  vigne,  prés  le  bourg  d'A {tonnes, 
où  s'élevait,  dit-on,  la  chapelle  St-Jean -dn^Bois. 

PAqaler  {Séraphin),  né  au  Punt-de-Geone 
(Sarthe),  le  28  septembre  1652,  prit  l'habit  de  St* 
François  à  Tours,  le  29  janvier  166^.  lut  employé 
quelque  tnmps  à  l'enseignement  de  la  théologie, 
pois  consacré  aux  missions,  pois  chargé  pendaa| 


PAR 


-49- 


PAft 


IS  ans  de  la  direction  des  Hospitalières  de  Beau- 
fort  et  en  dernier  lien  supérienr  des  Récoliets 
d'Angers,  sans  abandonner  la  prédication  où  sa 
répataiioo  était  grande;  —  f  le  3  janvier  1710  aux 
RécoUals  de  Ghambiers  prôs  Dortal  et  inbomé 
dans  la  chapelle. 
No«e  lbi.de  M.  Dfloab. 

Paradis  (le),  Till.^  c"*  de  Chantoceatix  ;  » 
d.,  c"*  de  Chaudefonds,  —  Une  vigne  au  lieu 
appelé  P.  1582  (E  6S5).  —  JLa  closerie  du  P. 
sur  le  ciemin  du  cimetière  1690  (E  631)  ;  * 
café,  c"«  de  ComilU  ;  «  cl.,  c»«  de  Cuon  ;  — 
ff.|  c^  de  Gonnord;  •»  cl.,  c^*  du  Guédeniau; 
»  f.,  e"«  do  MouliherTie;  —  f.,  c»»  de  la 
Pommeraie;  «  ham.,  c*^  de  St-Sauveur-de- 
Land,  ;  »  ham.  et  m*°,  c"«  de  Vihiere  ;  ««  ., 
c**  de  Seiches  ;  ■■  cL,  c"*  de  Sermaiae;  ■>  vill., 
c*>  de  Thouarcé.  —A  côté,  Gassini  et  le  Cadastre 
ifldiqnenl  le  Purgatoire  et  l'Enfer,  sur  la  rive 
(anche  du  Layon  Ces  trois  noms  ont  fait  place 
abaolnment  aajonrd'bai  à  celui  des  Chasnièrea  ; 
-  m*",  dans  le  bourg  da  Vieil-Baugé,  appar- 
tenant à  n.  h.  Charles  Rousseau,  puis  à  sa  veuve, 
Anne-Marie  Legaigaeux,  1719,  puis  à  la  cure,  et 
vendue  nat^  le  S  messidor  an  IV. 

Parafe^  famille  de  maîtres  architectes.  — 
{René,,  mort  à  Durtal,  le  31  aoAt  1653.  — 
(François),  d'Angers,  mari  de  Jeanne  Gnitet, 
1664.  U  fut  chargé  en  1682  de  la  décoration  de 
lIM-de-ville,  —  en  1685  de  la  reconstruction 
complète  des  clottres  et  du  couvent  de  St-Maur- 
sor-Loire.  —  Heurt  à  Angers  le  11  octobre  1689, 
^  de  50  ans.  »  {François),  fils  du  précédent, 
o<  à  Angers  le  7  juillet  1665,  f  le  2  juin  1729. 

PUage  {Frédéric),  fils  de  Frédéric -Franc.  P. 
et  d'Adélaïde  Guiilot,  né  à  Ghampigné-sur-Sarthe 
le  23  joiUet  1818.  marié  à  Angers  le  18  juin  1R42 
avec  Adélaïde  Parran,  docteur  en  droit,  membre 
da  Conseil  municipal  d'Angers  de  1861  à  1870  et 
adjoint  au  maire  depuis  1865,  élu  membre  du 
Conseil  générai  le  19  juin  1864,  vice-président, 
pois  président  de  la  Société  loduslrielle,  meurt 
i  Angers  le  30  mars  1874.  Ami  des  arts  et 
des  artistes,  musicien  distingué,  il  tenait  une 
place  particulière  dans  la  société  angevine  par 
soQ  godt  des  élégances,  uni  à  une  bonne  grâce 
entraînante ,  et  figurait  au  premier  rang  de 
Bos  agriculteurs  par  Texploitation  de  son  do- 
nûne  modèle  de  la  Roche  -  d'Iré ,  qui  lui  va- 
lot,  à  l'exposition  régionale  de  1869,  le  prix  de 
iBétayage. 

Bene  ttAnjou,  1874,  p.  388.  —  Journal  de  M.-et^L. 
«Il  «Tril  et  4  mai  1874.— ilJmâii.  hUt,  de  1875.— ifom- 
^télù  mémoire  de  M.  P,-F,,  par  M.  Aog.  Chenuau, 
àua  k  BuUet,  de  ia  See.  Induit,  (2S  atril  1874)  et  Orage 
ipvtdaTp.in^. 


(la),  f.,  c"«de  Chàtelais, 

(André'Pierre),  est  reçu 
docteur-médecin,  Angers,  le  26  septembre  1778. 
Vuttgelletle  (la),  f.,  c"*  de  Bouzillé, 
Panigève  (la),  f.,  c»*  àe  Bouillé-Ménard; 
-  L,  €••  du  Pin;  —  (la  Grande-)»  ham.,  c»« 
^'Andrexé.  —  En  défrichant  vers  1830  le  bois 
voisin,  on  découvrit  sons  las  souches  de  quelques 
ttbrei  des  pavés  alignés  d'assez  grande  dimen- 
^1  restes  de  raacieooe  voie  de  Nantes  à  Poi- 

m 


tiers,  qui  se  retrouve  au  Quarteron.  —  M.  Lebosof 
y  a  recueilli  en  1869  une  hache  celtique  en  pierre. 

—  Le  domaine,  dit  aussi  la  Cour-de-U^'P,,  était 
habité  au  xvii*  s.  par  la  famille  Husteau,  dont 
un  des  membres,  Pierre  E.,  né  dans  le  logis, 
était  en  1634  prieur  de  St-Paul  en  Gatjnes.  —  Son 
père  Louis  Husteau,  fermier,  l'avait  acquise  en 
1626,  en  société  avec  René  Raimbault,  du  pro- 
priétaire, Arthur  de  la  Cour,  sieur  de  la  Grise  ; 

—  (la  Petite-),  f.,  c»*  d'Andrézé.  —  Ane.  mai- 
son noble,  hsLbitée  au  xvu*  s.  par  la  famille  Hus- 
teau et  advenue  plus  tard  par  alliance  à  la 
famille  Las  Cases,  —  aujourd'hui  à  la  famille 
Doisy. 

Parandlére  (la),  f.,  c"«  de  la  Chapelle- 
sur-O,  —  La  Puraudière  (Cass.).  —  La 
Péraudière  (Et.-]I.). 

Paray»  ham.,  c"*  de  Charcé,  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  maison  noble  et  chapelle,  appar- 
tenant au  prieuré  de  Lesvière  d'Angers  et  vendu 
nat*  le  16  février  1791.  —  Le  logis  est  formé  da 
deux  corps  en  équerre,  avec  une  tourelle  dans 
l'angle  intérieur  qui  contient  un  large  escalier 
de  pierre.  Dans  la  restauration  récente  on  a  em- 
ployé à  la  construction  des  murs  les  débris  de 
statues  dont  on  voit  ressortir  les  moulures  ;  >« 
ham.,  c»*  du  Louroujs-Béc,  —  Paré  (Et.-H.). 

Pstfe  (le),  f,,  c"*  de  Brion.  —  Le  lieu,  do- 
maine et  métairie  du  P.  (Gensif  de  Brion).  — 
Appartenait  à  la  famille  Jameron,  1575^  1590;  — 
f.,  cn«  de  Chanteussé\  —  f.,  c"«  de  Cherré; 

—  f ,  c»«  de  Cheviré-le-R.  ;  —  f.,  c»*  de  Fou- 
gère; —  vill.,  c»«  do  Freigné',  —  f.,  c»«  de 
Jumelés  ;  «  ham.,  c"«  de  St-Sauveur-de-L, 

—  Boscus  qui  dieitur  vulgariter  Defensum 
1186  (Prieuré  de  Ghantoc  ,  ch.  or.).  ^  Prend  le 
nom  de  la  forêt,  réduite  depuis  50  ans  i  437  hect. 
sur  les  c°«'  de  Drain  et  de  St-Sauveur-de-L. 
et  qui  autrefois  s'étendait  jusqu'à  Hontfaucon,  la 
partie  même  sur  Drain  (261  hect.)  presque  en- 
tièrement défrichée  et  bâtie  de  fermes  neuves; 
-■  viU.,  c"«  de  Boulanger  ;  «  c»*  de  Verrie, 
V.  ce  mot;  —  f.,  c°«  de  Villévéque-,  —  (le  Bas,  le 
Haut-),  fil,  c°*  de  la  Tour-L.,  près  le  bourg. 

Pareév  C9^  de  Noyant  (10  kil.),  arr.  de  Baugé 
(25  kil.);  —  à  65  kil.  d'Angers.  —  Parciacus 
1070  circa  (Arch.  d'Anj.,  II,  32).  —  Passiacus 
alias  Parçay  1501  (G  17).  —  Parce  sous 
Rillé  1623  (Et.-G.  Sobs).  —  Parce  sous  Bour- 
gueil.  Parce  sous  RilU  1685  (Pouillé  Hss.).  -- 
Parce  sous  RilU,  Parsay  1783  (Pouillé).  — 
Parsay  xvii-xvin*  s.  (Et.-G.).  —  Parce  1789- 
1792 (Et.-G  ).  —  Parçay  xviii»  (Cass.).  —  Parce 
dans  les  Ustes  des  maires,  Parçay  dans  les 
listes  des  curés,  1802-1831  (Annuaires).  —-  Par* 
çay  1832-1876  (Ann.  et  Postes).  ^  Dans  un  petit 
vallon,  entre  deux  hauts  plateaux  boisés,  —  entre 
Breil  (4  kil.  1/2),  la  Pèlerine  (3  kiL)  et  Héon 
(9  kil.  au  N.,  Liuières  (6  kil.  1/2),  VernoU-le-F« 
(8  kil.  1/2)  &  l'O.,  Gouriéon  (6  kil.)  à  l'O.  et  an 
S.,  le  départ.  d'indre-^et-Loire  au  S*  et  à  l'E. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Bonr-^ 
gueil  au  Lude,  greffé  à  gauche,  tout  près  et  au  S4 
du  bourg,  du  chemin  de  Gourléont  s^  croisa  dans 
le  bourg  avec  le  chemin  de  grande  communicat» 

I 


PAU 


—  80  — 


PAR 


de  Longaé  à  lUUé,  qu'y  rejoint  à  l'entrée  vers  N. 
le  chemin  de  Noyant. 

Y  naissent  les  miss,  dn  Pont-Hénard,  de  la 
Brégeonnière,  de  la  Haraiserie,  da  Bignon-de- 
Vert,  da  Pont-Renand. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Pin  (48  m., 
150  bab.).  de  la  Guignonnerie  (8  mais.,  24bab.), 
de  la  Friche  et  des  Moulins  (23  mais.,  60  hab.), 
de  la  Bonlaie  (12  mais.,  28  bab.),  des  Goarossés 
(21  mais.,  60  hab.),  de  la  Frégeonnière  (8  mais., 
30  hab.)t  des  Goissinières  (22  mais., 60  bab.),  des 
Grandos-Horaes  (14  mais.,  25  bab.),  de  la  Dé- 
cosserie  (7  mais.,  31  hab.),  da  Mortier-Grand 
(12  mais.,  45  hab.),  da  Bignon-de-Vert  (17  mais., 
57  hab.),  du  Merdron  (9  mais.,  26  hab.),  du  Haut- 
Gné  (9  mais.,  29  hab.),  le  chat,  de  la  Roche  et 
ane  soixantaine  de  fermes  on  groupes  do  deux  ou 
trois  maisons. 

Superficie  :  2,786  hect.  dont  200  hect.  en 
bois,  1  hect.  55  dépendant  de  la  forêt  domaniale 
de  Pont-Ménard,  —  255  hect.  en  vignes,  mais 
par  rangées  dans  les  champs  et  non  en  cultures 
distinctes. 

Population  :  S4t  feux.  1,890  hab.  en  1720- 
1726.  —  5il  feux,  i,338  hab.  en  1790.  —  i, 540  hab. 
en  1831.  —  i,434  hab.  en  1841.  —  i,67î  hab.  en 
1851 .  —  i.^f  7  hab.  en  1861 .  —  i  ,6^3  hab.  en  1866. 

—  i,539  hab.  en  1872,  dont  360  au  bourg 
(113  mais.,  113  mén.). 

Foires  le  2«  samedi  de  janvier,  les  19  mars, 
3  mai,  3*  samedi  d'août.  4«  samedi  d'octobre, 
plus  importantes  que  celles  du  chef-lien  de  can- 
ton. —  Marchés  le  lundi,  par  arrêté  ministériel 
du  27  juillet  1840. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Noyant. 

Mairie  logée  dans  un  rez-de-chaussée  délabré. 

—  Pensionnat  ecclésiastique  (Frères  de  St-Joseph 
du  Mans)  fondé  en  1842-1843  par  le  curé  Nail  et 
son  vicaire  Richard. 

Ecole  publique  de  filles  (Soeurs  de  la  Salle- 
de-Vibiers),  installée  en  octobre  1865  dans  une 
maison  acquise  par  la  commune. 

Lavoir  public  coavbrt,  installé  en  1854. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Martin  de  Vertou  (suc- 
cursale, 5  nivôse  an  XllI),  a  été  reconstruite  — 
ainsi  que  le  presbytère,  —  par  adjudication  du 
11  mars  1866  (arch.  Bonnet,  d'Angers),  sur  un 
terrain  profondément  fouillé  de  caves.  A 100  met. 
vers  N.  et  dans  une  orientation  différente,  s'élevait 
l'ancien  édifice,  arrasé  seulement  au  niveau  du 
sol.  Les  matériaux  ont  servi  aux  fondations  nou- 
velles. —  Le  14  mars  1862.  à  7  heures  1/2  du 
soir,  pendant  une  instruction  religieuse,  un  coup 
de  foudre  en  avait  complètement  emporté  le 
clocher. 

Je  ne  sais  rien  absolument  des  origines  de  la 
paroisse  ni  du  bourg,  —  qu'il  faut  se  garder  de  con- 
fondre avec  Parce  près  la  Flèche,  dépendance, 
comme  Noyant,  de  St-Marlin  de  Tours.  —  Nulle 
trace  antique.  —  Nul  renseignement  sur  l'église, 
dont  la  présentation  appartenait  au  seigneur  laïc. 

Curés  :  Jean  de  la  Rivière,  Installé  le  9  juin 
1591.  —  Franc,  de  la  Croix,  docteur  en  théo- 
logie, carme  d'Angers,  1624.  qui  y  meurt  le  4  mai 
)6éO  et  08t  inhumé  près  le  grand  autel,  Y.  9on 


article,  t.  I,  p.  793,  et  y  rectifier  les  erreor^. 
reproduites  d'après  tons  les  livres  aogevios. 
qui  le  font  notamment  curé  de  Thouarcé.  — 
André  Molnyer,  1640,  1647.  —  Jacq.  Hacquet, 
1652.  novembre  1667.  —  Jean-Bapt.  Simon, 
février  1668,  f  le  4  janvier  1689,  Agé  de  70  uis. 

—  Charles  Jousseaume,  mars  1689.  ^leV^  mars 
1697,  âgé  de  58  ans.  —  P...  Rouillard,  mars 
1697.  mars  1713.  —  F.  Sirotteau,  avril  1713, 
t  le  8  octobre  1715,  Âgé  de  32  ans.  —  M.  Lizée, 
février  1716,  en  même  temps  prieor-earé  de 
Gizeux  et  d'ordinaire  remplacé  par  un  desser- 
vant. —  René  Néron,  février  1720,  qni  fait 
construire  en  1723-1724  les  trois  autels  —  A 
partir  de  1726,  il  signe  prteur-curé.  Le  jonr  d<* 
Toussaint  1729  il  faillit  être  assassiné,  sur  le« 
marches  du  grand  autel,  d'an  coup  de  baïonnette, 
que  lui  porta  un  nommé  d'Aubigny.  —  Vellain, 
1748.  -—  Vellain,  neveu  du  précéienl,  1755,  — 
Vinc.  Favre,  1781,  novembre  1792.  —  Son 
vicaire  Urb.  Fournier  fut  déporté  en  Espagne. 

La  paroisse  faisait  partie  de  la  terre  de  Gizanx 

—  et  dépendait  de  l'Archiprêtré  de  Bourgueil,  de 
l'Election  de  Baugé,  du  District,  en  1788.  dis 
Ghàteau-la-Yallière,  en  1790  de  Baugé.  —  Elle 
reçut  une  première  visite  des  Ghoaans  le  22  fruc- 
tidor an  III,  qui  abattirent  l'arbre  de  la  liberté, 
brûlèrent  les  archives  communales  et  emportèrent 
la  caisse  en  donnant  un  reçu,  signé  Carletel.  Ils 
tenaient  encore  le  pays  en  l'an  VIll. 

Maires  :  J.  Tessier,  1792.  —  Urb. -Martin 
Sorin,  1*'  messidor  an  YIII.  —  Séb.  Coustca-d 
de  Léchasserie,  2  janvier  1808,  installé  le 
31  mai,  démissionnaire  en  jnin  1818.  —  Urb 
Renault,  14  septembre  1818.  —  Jean  Tessier, 
23  septembre  1824,  installé  le  10  octobre,  démis- 
sionnaire te  11  février  1831.  —  Abraham, 
2  mars  1831.  —  J.  Tessier,  21  décembre  1833. 

—  Alphonse-Maurice  Poulain,  19  août  1848,  dé- 
missionnaire. —  J.  Tessier,  27  avril  1851.  démis- 
sionnaire en  décembre  1851.  —  A. -M.  Poulain, 
19  décembre  1851,  non  installé.  —  Rouannais, 
8  mai  1852.  —  J.-Franç.  Royné-Brault,  16  juil- 
let 1852,  installé  le  25.  —  Juchault,  1869.  en 
fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  198.  —  Arch.  eominim.  BL-C.  — 
Pour  les  localités,  voir,  à  leur  article,  Cintré,  la  Hoche,  Um 
Coudrais,  la  Salle,  etc. 

Parce,  f.,  c"«  de  Lasse.  —  La  terre,  fief 
et  seigneurie  de  Parcxay  1539  (C 105,  f.  363). 
-^  Devait  une  maille  de  service  pour  le  domaine 
au  seigneur  de  Saint-Germain  et  la  bouche  et  les 
mains  aux  seigneurs  de  Bordes  et  de  la  Flèche. 
-^  En  est  sieur  Jean  Bernard,  élu  et  maître  des 
Comptes  d'Angers,  1482,  Jean  de  Clers  1539. 

Pareé  {Thomas  de)  —  et  non  Pactius, 
comme  l'appellent  les  auteurs  modernes — est  dé- 
signé dans  les  chroniques  anciennes  de  son  nom 
d'origine,  de  Paccio,  que  des  textes,  d'ailleurs 
défectueux,  placent  en  Anjou  aux  environs  de 
Gizeux  et  de  Gontinvoir.  C'est  ce  qui  nous  fait 
attribuer,  sans  autre  raison,  son  origine  à  Parce. 
Il  était  notaire  du  comte  Foulqnes,  qui,  partant 
pour  Jérusalem,  le  gratifia  d'une  prébende  an 
Chapitre  de  Loches;  mai«  il  consanr»  néaq* 


t>ÀH 


-81- 


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moins  son  service  auprès  de  GeoffroMe-Bel,  à 
la  fois  comme  notaire  et  comme  chapelain  jas- 
({u'en  1138.  C'est  seolement  à  la  mort  da  prince 
qu'il  se  retira  à  Loches  dont  il  était  devena 
doyen  et  dont  il  se  raina  à  reconstruire  Té- 
glise  collégiale.  Il  y  mourut  le  27  avril  1168. 
11  est  Taotear  d'une  seconde  rédaction  des  Geata 
Consulum,  où  ses  additions  ne  se  bornent  pas  à 
des  emprunts  de  Raoul  Glaber  et  des  légendaires, 
mais  fournissent  quelques  indications  précieuses, 
d'après  ses  souvenirs  personnels,  comme  Tin- 
diqoe  le  moine  Jean.  Ce  travail  a  dû  être  rédigé, 
aa  calcul  de  M.  Habille,  vers  1160.  On  n'en  con- 
naît qae  des  copies  modernes  dont  la  principale, 
provenant  de  Duchesne,  est  conservée  dans  les 
Mélanges  Colbert,  t.  XLYI,  f.  164-198.  — 
L'oQTrage  fait  partie  des  Chroniques  d^ Anjou 
pobliées  par  MM.  Marcbegay  et  Mabille  pour  la 
Société  de  THistoire  de  France.  Y.  Vlntroduc- 
tion,  par  M.  Mabille,  p.  xiv-xiv. 

PareelUale  (la),  mo»  b.,  c^  de  Lasse,  avec 
domaiae  en  dépendant  comprenant  une  réserve 
de  29  bect.,  et  cinq  fermes,  ensemble  439  hect. 

Pwchers(les),  f.,c°«  de  Montreuil-Belfroy, 
-  U  lieu  des  Parchez  1467,  des  P.  autre' 
ment  la  Lande  1484  (G  H95).  —  Les  Perches 
1707  (G  904).  —Appartint  successivement  à  Math. 
avril  1601,  puis  à  Gille  le  BUnc  1641,  à  Antoine 
Hodio  1651,  et  par  acquêt  à  André  Morin,  de  qui 
esi  (endre  en  1707  Claude  Malgrape,  chirurgien, 
d'Aller». 

Pmrc-Mat^Hwscum  (le).  —  V.  Martineau' 
CœuT'de-Roi. 

Pardaillaa  d'Antln  (Julie-Sophie-Gillette 
de),  fille  du  duc  d'Antin  et  de  Gillette  de  Mont- 
Doreoey-Luxemboarg,  née  à  Paris  le  2  avril 
1724,  fat  élevée  jusqu'à  l'âge  de  13  ans  à  Fonte- 
vraad  et  y  revint  prendre  le  voile  le  1"^  jain 
1753,  alors  âgée  de  29  ans.  Chargée  quelque 
temps  de  l'éducation  d'une  des  Ailes  de  Louis  XV, 
Sophie  de  France,  puis  nommée  grande  prieure, 
elle  SQccéda  le  14  mai  1765,  à  Tabbesse  Marie- 
Louise  de  Thimbrune  de  Valence  et  prit  posses- 
sion solennelle  le  10  juillet.  Elle  partit  ensuite 
pourétre  consacrée  dans  la  chapelle  de  St-Cyr 
devaat  toute  la  cour  et  ne  rentra  à  l'abbaye  que 
le  3  septembre  1767,  après  deux  années  dis- 
traites en  sollicitations  pour  le  renouvellement, 
qu'elle  obtint,  des  privilèges  de  l'ordre.  La  dé- 
cadeace  y  était  complète,  et  la  bonne  grâce  fa- 
cile de  la  nouvelle  abbesse  ne  pouvait  essayer 
<iue  de  vains  conseils.  Quand  les  vœux  furent 
aoaalés  par  la  loi,  elle  déclara  y  persister  et  vou- 
loir rester  dans  la  maison.  Son  titre  d'abbesse 
ropprimé,  elle  fut  élue  supérieure  le  15  janvier 
171H  par  les  religieuses  (57  voix  sur  68),  et  dé- 
clara accepter  encore,  aussi  longtemps  que  le  lui 
permettrait  sa  santé  délabrée.  Les  mauvais  jours 
venus,  elle  s'enfuit  déguisée  en  paysanne  (18  jan- 
vier 1793),  gagna  Angers,  puis  Paris,  où,  épuisée, 
iii^lsde,  elle  fut  sans  doute  quelque  temps 
reeaeUUe  à  rH6tel-Dieu*  On  y  montrait  encore 
ea  1804,  au  témoignage  du  docteur  Gaulay.  le  lit 

où  U  légende  la  fait  mourir.  Mais  une  maison 

uûe  et  plus  dif ne  s'était  ouverte  pour  elle,  et 


c'est  dans  ce  refuge  qu'elle  est  morte  le  90  dé- 
cembre 1797,  âgée  de  73  ans.  -^  Son  portrait, 
resté  aux  mains  de  M™*  de  Saint-Hubert,  son  an- 
cienne prieure,  morte  institutrice  &  Fontevraud, 
figurait  à  la  vente  de  l'abbé  Briffault  (1867)  et 
a  été  adjugé  20  francs.  Elle  y  est  représentée 
tenant  un  livre  d'heures  à  ses  armes.  —  M.  Be* 
louin,  à  Angers,  possède  sa  griffe  en  vermeil. 

Pardons  {Pierre),  architecte,  à  Brain-snr- 
Allonnes,  fils  d'un  maître  chirurgien,  mari  de 
Marguerite  Charlier  (17  juin  1737). 

Pardriolle  (la),  f.,  c°«  de  C/iaZonnes-svr-L. 

PareUlére  (la),  ham.,  c»«  de  Tiercé. 

Parenehéresi  (les),  f.,  c"«  de  la  Chapelle- 
dU'Genêt.  —  Les  Eparonchères  (Gass.). 

Parenterie  (la),  cl.,  c°*  de  Beaupréau,  au- 
jourd'hui détruite;  •—  f.,  c»«  de  Roche fort^s.-L. 

ParenClére  (la),  f.,  t^^  du  May. 

ParenCrals»  f.,  c°»  de  Fougère, 

Parcrie  (la),  cl.,  c»«  du  Vieil-Baugé,  dé- 
pendance de  la  chapelle  de  la  Gouberie,  vendue 
nat^  le  16  septembre  1791  ;  —  f.,  c*"*  de  YilU- 
vêque.  —  En  est  sieur  Franc.  Landevy  1654. 

Parif^né*  f.,  c°«  de  Lasse.  —  Ane.  maison 
noble,  appartenant  du  ziv*  au  xvi«  s.  à  la  famille 
de  Geunes.  —  En  est  sieur  Pierre  de  Gennes 
1563,  n.  h.  Adam  Deschamps  par  acquêt  du 
29  août  1623,  Mathurin  de  Cumont  et  Ambroisa 
de  Fay,  son  beau-frère,  qui  la  vendent  en  1669  à 
Anne  de  la  Barre,  veuve  de  Louis  fioisard  ;  — 
appartenait  depuis  le  xviii*  s.  &  TUôtel-Dieu  de 
Baugé;  —  vill.,  c"«  de  Saulgé-VH.  —  Ane.  fief 
et  maison  noble  relevant  de  Sous-le-Puits  de 
Gennes  et  pour  partie  des  Brosses-Marquier.  — 
En  est  sieur  n.  h.  M*  Jean  Gadu  1539,  Etienne 
Dumesnil,  avocat,  par  acquêt  sur  Pierre  de  U 
Jaille  le  16  janvier  1587  ;  —  f.,  c««  de  St-Silvin^ 
anc.  dépendance  de  la  châtellenie  de  Pellouailles. 

Pari^néy  ham.,  c°*  du  Votde.  —  Le  fief  et 
seigneurie,  l'ostel  de  P.  1485  (E  1159).  — 
Anc.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Gonnord  et  du 
Petit-Riou,  avec  maison  noble.  —  En  est  sieur 
René  do  Glermont  Gallerande,  vicomte  du  Grand- 
Montrevault,  1495, 1507,  René  fiitaultl538, 1545, 
Gabrielle  Bitault  1574,  Christophe  de  Pincé  1579, 
1584,  sa  veuve,  Simonne  Cheverue  ou  Gheve* 
reul,  1598, 1630,  Pierre  Audouin  de  la  Blanchar- 
dière,  par  acquêt  judiciaire  en  1652  sur  Franc, 
de  Pincé.  Anne  Baudard,  veuve  de  Pierre-André 
Audouin  de  la  Bl.,  vendit  la  terre  le  19  mai  1730 
â  Bernard  Avril  de  PigneroUes,  chef  de  l'Aca- 
démie d'Angers.  Elle  était  passée  en  1782  aux  hé- 
ritiers de  sa  veuve  Jeanne  Poupard.  — •  L'étang 
est  depuis  le  xvii*  s.  converti  en  pré. 

Arch.  de  U.-et-L.  G  106,  f.  185;  E  90»,  1159. 

Parlonnerie  (la),  f.,  c"*  de  la  Plaine» 
Paris  (le  Petit-),  ham.,  c"*  de  Maxé.  —  Le 
lieu  nommé  Paris  1504  (E  1072).  —  La  mois^ 
son,»,,  appelée  la  Bouguerie  autrement  U 
Petit-Paris  près  le  bourg  1728  (E  1116).  — 
La  maisons,  jardins,  terres  labourables  et 
af fiées  de  treilles  et  arbres  fruitiers,  situées 
dans  les  champs  de  Paris  appellées  la  Bou* 
guene  ou  Petit-Paris  1751  (E  1123). 
Paris  (le  Petit-),  ham.,  t^*  d»  St-Martin» 


PAR 


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PAR 


dU'Pouilloux.  —  PanxuB  Parisius  1296 
(G  16^.  —  Ecclesia  parochialis  de  Parvo 
ParUiuê  1467  (G  10).  —  Hathieo,  fils  de 
Giraad,  partant  pour  la  croisade,  fonda  dans 
sa  terre  de  Belle-Noue  une  église  paroissiale  dont 
il  donna  le  patronage  aux  évoques  d'Angers,  vers 
1146,  da  temps  de  Tévèque  Ulger.  Il  y  joignit  le 
terrain  d'an  cimetière,  en  autorisant  les  habitants 
nouveaux  &  y  installer  leurs  maisons.  La  forêt 
d'alentour,  qui  appartenait  au  comte,  venait 
d'être  défrichée,  et  tout  un  vaste  pays  se  trou- 
vait en  dehors  de  toute  paroisse,  comme  il  fut 
affirmé  par  le  serment  du  donateur,  qui  lui  créait 
ainsi  un  centre  spirituel.  Le  successeur  d'Ulger, 
Normand  de  Doué^  fit  don  de  cette  église  nou- 
velle au  Chapitre  de  St-Jean-Baptiste  d'Angers 
(1151-1153).  On  ne  voit  pas  à  qfuelle  époque  pré- 
cise le  nom  primitif  de  Belle-Noue,  resté  au 
principal  fief,  se  transforma  pour  la  paroisse  en 
celui  du  Petit-Paris,  corruption,  sans  doute,  de 
Petit-Parvis  ou  Paradis.  —  Elle  s'étendait 
jusqu'à  la  rue  môme  du  bourg  de  St-Martin,  de- 
puis le  moulin  de  l'Outinière,  la  Lamberdière,  la 
Chênaie  et  peut  -être  le  Frêne  et  comptait  i03  feux, 
4i0  bab.  en  1793.  La  seigneurie  au  xvii*  s.  dé- 
pendait du  château  de  St-Jean-de-Linières. 

Le  curé  était  à  la  présentation  d'un  chanoine  et 
à  la  nomination  du  Chapitre  de  St-Jean-Baptiste. 

Curés  :  Nicolas  Remercier,  1467.  —  Jean 
Binel,  licencié  es- lois,  nommé  le  7  mars  1468 

■•  ••  —  Jean  Bellangier ,  qui  résigne  en 

octobre  1468.  —  Jean  Molinet,  22  octobre  1468. 

—  JV....,  évêque  de  Sidon,  1511.  —  Macé 
Marais,  1567.  —  Jean  Paris,  décembre  1579. 

—  Pierre  Manceau  ou  Le  Manceau,  1594,  f  en 
1601.  ~  Jean  Goureau,  1603,  1606.  —  Pierre 
Fourmy,  1607.  —  ...•  Aubry,  qui  résigne  en 
1613.  —  Mathurin  Massier,  f  en  1620.  —  Et. 
Joly,  1620,  t  en  1639.  —  Bigot,  1640.  1641.  — 
Louis  Boureau,  janvier  1642.  —  André  Gaul- 
tier, octobre  1650,  f  le  5  décembre  1655.  — 
Jean  Bruslé,  quelque  temps  curé  en  même  temps 
de  Beaaeoozé,  décembre  1655,  aoAt  1659.  — 
Nie.  Poussier,  août  1659,  octobre  1663.  — 
Bourbelin,  installé  le  25  juin  1664,  f  le  15  jan- 
vier 1667.  —  Jacq.  Pocquet,  février  1667,  f  le 
4  février  1679.  —  Paul  Cardinau,  nommé  dès 
le  5  février  1679,  installé  le  19.  —  Jean  Chau- 
don,  décembre  1684,  f  le  3  janvier  1709,  Âgé 
de  48  ans  —  B.  Leroyer,  juillet  1709,  f  le 
9  mars  1715,  Agé  de  42  ans.  —  Pierre  Brunet, 
mai  1715,  t  A  Angers  le  21  mars  1742,  âgé 
de  55  ans.  —  Mathurin  Rompion,  avril  1742, 
qui  résigne  au  profit  de  son  neveu.  —  Jean- 
Baptiste  Rompion,  décembre  1761.  —  Dans  la 
nuit  du  5  an  6  janvier  son  église  est  complètement 
dévalisée  par  des  voleurs.  —  Il  prête  serment, 
•igné  jusqu'en  octobre  1792,  —  et  y  meurt  le 
27  prairial  an  VU  (15  juin  1799),  âgé  de  72  ans. 

On  trouve  en  1790-1792  Jean  Martin,  maire 
de  la  commune,  Porcher,  agent  municipal  en 
l'an  VL  —  Mais  dès  l'an  VIII  la  commune  était 
réanie  à  Saint-Martin-dn-FoaiUonx  et  la  paroisse 
même  fat  topprimée  au  Concordat. 

VBgliHf  dédiée  A  Ste  Madeleioei  préMoUût 


une  simple  nef  (12  met.  sur  7)  avec  transept 
(13 met),  sans  chevet  ni  chœur.  Elle  n'a  été  dé- 
truite qu'en  1823  pour  employer  les  niatériaox  à  la 
construction  du  bas-côté  de  l'église  de  St-Maitin- 
du-Fouilloux  et  de  la  sacristie.  L'emplacenaenl  en 
fut  vendu  pour  la  somme  de  30  francs  en  1825 
et  a  été  converti  en  carrière.  —  Il  ne  resta 
d'autre  souvenir  vivant  de  la  paroisse  qu'une 
Assemblée.  Elle  se  tient  le  22  juillet  au  Bon- 
Coin,  dont  Thdte  a  acquis  en  18^  l'ancien 
cimetière. 

Arch.  de  M.-el-L.  G  10  et  644.  -  D.  Hovss.,  XVI,  145. 
—  Arch  comm.  BL-G.  -  Note  Mm.  de  M.  l'abbé  AUand. 

Paris  (le  Petit-),  ham.,  c»*  de  Tiercé  i  = 
h.,  c»«  de  Villemoisant;^y,  le  Chaumineau. 

Paris  (Jean),  lorrain,  maître  fondeur,  passe 
marché  en  novembre  1625  avec  le  Chapitre  de 
St-Jean-Baptiste  d'Angers  pour  la  grande  cloche. 
II  était  sans  doute»nouveau  venu,  car  il  ne  pot 
trouver  aucun  répondant.  —  Il  avait  livré  déjà 
pourtant  en  juillet  celle  de  Brossay  et  pendaxit 
30  ans  on  le  retrouve  employé  par  tout  l'Anjou 
avec  son  frère  Erasme.  ~  en  1626  à  Sarrigoé, 
en  1648  à  Candé,  oA  il  monte  son  atelier  dans  la 
boucherie,  en  1654  A  Andigné,  en  1659  A  Aaverse. 

Pariserle  (la  Basse,  la  Hante-),  ham.,  c"*  de 
Vézins. 

Parisiére  (la),  f.,  c"«de  Drain. 

Parisot  {Jean),  docteur-médecin,  régent  en 
l'Académie  protestante  de  Saumnr,  1644,  y 
meurt  le  29  juillet  1657. 

Parmealer  (le),  ham.,  c"«  de  la  Chaus- 
saire.  —  Terra  de  Pardineo,  de  Parmi- 
gnerio  1203-1208  (Cartul.  Toussaint),  domaine 
donné  A  l'abbaye  de  Toussaint  d'Angers  par 
Payen  de  Montrevault,  en  s'y  faisant  chanoioe. 

Parnay,  canton  Sud  et  arrond.  de  Sanmur 
(8  kil.);  —  A  56  kil.  d'Angers.  —  Parenai  1060- 
1080  (Gart.  St-Aubin,  f.  72).  —  Ecclesia  in  ho- 
nore sanctt  Pétri  apud  Petriniacum  1089 
(Ib.,  f.  78).  —  Parrenai  1100  (Pr.  de  Ghampigoé, 
Dom.,  f.  11).  —  Pamaium  1219  (Fontev.,  Dam- 
pierre).  —  Pamay-aux-Coteaux  16U9.  1787 
(G  Cures).  —  Le  long  de  la  rive  gauche  de  la  Loire 
et  sur  la  crête  du  coteau,  —  entre  Souxay  (1  kil.) 
à  rO.  et  au  S.,  Turquant  (2  kil.)  A  l'E.  et  au  S. 

La  Loire  borde  le  territoire  vers  N.  sur  une 
longueur  de  1,700  met.,  sans  autre  cours  d'eau. 

La  route  nationale  de  Limoges  forme  levée, 
longeant  le  pied  du  coteau,  tandis  que  sur  la 
crête  (61-81  mèL)  circule  un  simple  ehemiii 
vicinal,  A  600  mèU  de  l'église. 

En  dépendent  quatre  ou  cinq  petits  groupes 
partie  en  caves  dans  le  coteau,  la  pointe  extrême 
de  l'Ile  de  Souzay  vers  TE.,  cinq  moulins  A  vent 
dont  quatre  le  long  de  l'alignement  des  maisons 
qui  relient  l'église  an  chemin,  et  les  châteaux  d« 
Targé  et  de  Pamay. 

Superficie  :  654  hect.  dont  180  en  bois, 
190  hect.  en  vignes  blanches  renommées. 

Population  :  114  feux,  S76  bab*  en  1720* 
1726.  —  580  hab.  en  1790.  —  596  hab  en  1831. 
^56$  hab.  en  1841.  —  53t  hab.  en  1851.— 
494  hab.  en  1861.  —  485  hab.  en  1866.  ^ 
48i  bab.  eo  1872,  dont  la  principale  a|gloiBéra« 


PAR 


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PAR 


tion  forme  la  me  Valbrun  (69  mais.,  69  mén., 
170  hab.).  La  mairie  et  la  cure  sealea  avoisioent 
l'église,  sor  le  coteaa,  —  ane  seule  maison  vis-à- 
Tû  la  mairie,  but  la  roule,  —  le  reste  épars  en 
groopes  inégaux  le  long  de  la  route,  an  bord  de 
U  ri?ô  chargée  de  verdure,  ou  dans  le  flanc  du 
eoteao,  do  haut  en  bas  sillonné  d*étroits  sentiers 
presque  impraticables,  qui  grimpent  par  spirales 
abnipi<»s  ou  se  brisent  entrelacés  en  brusques 
tip^*,  plongeant  à  droite  et  à  gauche  sur  de 
profondes  cares  et  dominant,  à  mesure  que  la 
Tue  s'élève,  toute  une  admirable  vallée. 

Assemblée  le  lundi  de  Pâques.  —  Tous  les 
dimanches,  le  Carême  excepté,  bal  et  danses 
réunissent  à  la  Gabelle  les  familles,  femmes 
et  enfants. 

Bureau  de  poste  de  Montsoreau.  —  Percep- 
tion de  Fontevraud. 

Jolie  Mairie,  construite  en  1869,  avec  Ecoles 
commnnales  laïques  de  garçons  et  de  filles,  te- 
noes  par  un  ménage. 

L'^Zise,  dédiée  à  saint  Pierre  (succursale, 
30  septembre  1807),  se  dresse  tout  isolée  au  faite 
etsar  le  rebord  du  coteau  (25  met.  sur  i3).  La  nef 
et  la  façade  en  pignon  sont  de  reconstruction 
rtcenle,  sauf  le  portail,  décoré,  comme  celui  de 
Dampierre.  de  moulures  Renaissance  et  encadré 
dani  nn  porche  voûté  en  bois  avec  bancs  de 
pierre.  Un  dessin  en  existe  au  cabinet  des 
fctempes.  —  Sur  la  droite  et  en  avant  du  chœur. 
s'éléTe  le  clocher  carré,  de  deux  ordres  romans, 
composés  d'une  fausse  arcature  que  surmontent 
d«w  baies  plein  cintre  à  double  archivolte,  sans 
Mcune  décoration;  au-dessus,  une  flèche  hexa- 
gonale en  pierre,  cantonnée  aux  angles  de 
fwétres  à  pignon  saillant,  la  baie  légèrement 
awoladée.  xv«  s.;  dans  l'angle  S.  s'abrile  une 
petite  tour  carrée  d'escalier.  Les  chapiteaux  seuls 
«  la  nef  sont  restés  antiques  et  montrent  la 
l^nle  béante  du  démon  ou  des  rangs  de  feuilles 
<l'ttu,  coupés  aux  angles  de  masques  grossiers 
^'  5) ;  â  l'entrée  à  droite,  se  rencontre  un  bé- 
nitier dé«>npé  de  six  lobes  intérieurs  dans  un 
«be  allongé  ;  plus  loin,  encastré  dans  le  premier 
plier,  Qo  second  bénitier  dont  les  deux  angles  en 
«ilUe  sont  sculptés  de  tôtes  grotesques.  —  Une  tra- 
»^  romane  sombre  précède  le  chœur,  formé  d'une 
•«Tée  ogivale  4  voûte  d'arôte,  éclairé  par  deux  fe- 
aélres  à  meneau  polylobé  (xv«  s.);  dans  nn  vitrail 
oa  lu  HP  iss8,  date  sans  doute  d'une  restaura- 
tion. A  droite  s'ouvre  une  chapelle  vide.  U  faut  re- 
nirqner  deux  Anges  adorateurs,  d'une  belle  ex- 
pr^îioo,  XVII»  s  .  qu'on  dit  provenir  de  Dampierre. 
-Dans  le  pilier  du  mur,  à  droite  de  l'autel, 
ttw  inscription  sur  plaque  d'ardoise  indique  la 
tombe  da  curé  Vallet.  autrefois  en  regard  du  mi- 
beo  de  l'autel,  aujourd'hui  brisée  et  reportée 
n»  la  gauche,  et  la  fondation  par  ses  héritiers 
w  diters  services  «  suivant  l'acte  passé  par 
*  maître  Michel  Budan,  notaire  royal  à 
«  Saumur.  le  l«r  juin  i686,  le  tout  pour  le 
«repos  de  son  âme  et  de  celles  de  ses  père 
<rt  wère.  parens  alliez.  Prie  Dieu  pour  le 
•^«pos  de  leurs  âmes,  qu'ils  reposent  en 
«  P«w.  -  AinU  sait-il^ — et  pour  moy  Urbain  \ 


«  Vallet,  son  neveu,  »  —  A  la  gauche  du  chœur 
s'ouvre  un  retrait  en  anse  de  panier,  dont  l'accolade 
bordée  de  choux  rampants  se  couronne  d'un  joli 
fleuron  épanoui,  entre  deux  hauts  montants  fleu- 
ronnés,  la  voûte  formée  de  rinceaux  saillants  en 
biseau,  avec  clé  centrale  armoriée.  —  Au-dessus 
une  longue  et  large  dalle  de  pierre  dont  le  bord 
porte  écrit  sur  le  tranchant  : 

Cy  gisent  nobles  personnes  Jehan  Du  Plessis,  sieur  de 
Pamay^  en  son  vÎTant  escuier  et  conseiller  du  roy  de  Sesille, 
qui  trespassa  le  XXVIII'  jour  de  novembre  mil  lin*  LXXVI, 
et  aussi  demoiselle  Michelle  Des  Glausis,  dame  de  Pamay, 
qui  trespassa  le  XVI«  jour  d'octobre  mil  IIIl»  LXXIX. 

Au-dessous,  sur  le  plat  même  de  la  pierre,  on 
a  ajouté  au  xvii*  s. 

Cy  gist  noble  personne  Floran  de  Riehodeau  |  qui  déséda 
le  ir  jour ....,  écuier,  sieur  de  Mongerille  et  seigneur  de 
Pamay. 

Un  banc  fixe  à  dossier  cache  maladroitement 
la  face  du  tombeau,  qui  parait  avoir  conservé 
une  décoration  remarquable.  Un  dessin  en  existe 
à  la  Bibl.  nat.,  Hss.  Ordre  du  Sl-Esprit,  vo  Du 
Plessis.  —  Au-dessus  est  posée  une  jolie  petite 
Vierge  en  bois  doré  (xvii«  s.).  ^  Non  loin  pend 
une  lampe  ardente  entretenue  au  pétrole. 

Le  presbytère  a  été  acquis  par  la  commune 
le  4  août  1837.  —  L'ancien  cimetière,  auprès  de 
l'église,  s'est  affaissé  en  partie  dans  des  caves, 
formant  une  excavation  de  10  à  12  met.  de  pro- 
fondeur, où  des  arbres  ont  poussé.  Le  nouveau 
s'apperçoit  à  800  mètres  de  là,  dans  la  campagne. 

Lors  de  la  reconstruction  du  château,  vers 
1830,  il  a  été  trouvé  un  lot  de  médailles  romaines 
et  une  statuette  représentant  un  soldat  romain.  ^ 
L'église  au  xi*  s.  faisait  partie  du  domaine  de 
l'évèché  d'Angers  et  était  inféodée  au  chanoine 
Rainard,  qui  du  consentement  de  l'évèque  Geof- 
froy en  fit  don  à  l'abbaye  Saint-Aubin  d'Angers 
en  1089.  Elle  était  passée  plus  tard  au  patro- 
nage de  l'église  cathédrale  de  Poitiers,  dont  le 
Chapitre  y  percevait  les  2/3  des  dîmes,  laissant 
l'autre  tiers  an  curé. 

Curés  :  Raoul  Amauld,  1419.  —  Jean  Bar- 
bier,  licencié  ès-lois,  1449, 1480.  —  Jean  Bar- 
bier, son  neveu  sans  doute,  1522.  —  Louis 
GâtebU,  1553,  1555.  —  Michel  de  Brénezay, 
1574, 1584.  Ses  registres  sont  conservés.  —  Gilles 
Mauxion,  1584.  En  septembre  1587  et  pendant 
quinze  jours,  il  eut  les  huguenots  sur  sa  paroisse. 

—  Urbain  Nau,  1005.  Sou  testament  est  du 
21  décembre  1609.  —  Martin  de  Brénezay, 
1610.  t  le  19  août  1634.  Son  testament  est  du  6. 

—  Jean  Lecourt,  avril  1635,  1646.  —  Guill, 
Boux,  V.  ce  nom,  1649-1653.  —Mie.  Besnard, 
1655,  1665.  —  Urbain  Vallet,  1678,  ^\el  mars 
1686.  âgé  de  35  ans.  Sa  tombe  est  dans  l'i^glise. 

—  René-André  Carré,  mai  1686.  —  Pierre 
Mottet,  juin  1687,  chanoine  de  Candes  et  prieur 
de  St-Jean-de-Sauve,  f  le  15  mai  1718,  âgé  de 
70  ans.  —  T.  Juteau,  anc.  vicaire,  qui  signe 
curé  dès  le  14  mai  1718,  juillet  1719.  -—  Jean 
Poussineau  de  la  Motte,  janvier  1720,  dé- 
cembre 1758,  t  chanoine  de  Montreuil-Bellay  le 
2  décembre  1761,  âgé  de  66  ans,  où  son  épitaphe 
se  voit  encore  dans  T^glise.  —  René-God^froy 


*.l^ 


PAR 


—  54  — 


PAR 


PouBêineau  de  Vandœuvret  décembre  1758, 
avril  1765.  —  Pierre  Achard,  août  1765,  f  ^^ 
96  oetobre  1784,  Agé  de  63  ans.  —  Audios,  jan- 
vier 1785,  qni  permute  contre  an  canonicat  de 
Ste-Radegonde  de  Poitiers,  octobre  1786.  —  An  t. 
Fallu  de  la  Fuie,  octobre  1786,  qat  permute 
)6  IS  juin  1788.  —  César  Minier,  installé  le 
13  juin  1788,  octobre  1793,  qui  devient  curé  de 
Naotilly. 

La  construction  du  ohAleau.  sinon  la  constitu- 
tion du  fief,  doit  être  postérieure  à  rétablisse- 
ment du  chemin  de  Saumur  à  Montsorecu  par  la 
vallée,  qui  encore  au  xiv*  s.  ne  pouvait  servir 
qu'en  été.  V.  t.  II.  p.  5,  col.  2.  —  Le  premier 
seigneur  connu  est  Jean  du  Plessis  dit  le  Bègue, 
écnyer  d'écurie  du  roi  René  en  1454,  plus  tard 
son  conseiller,  dont  la  tombe  se  toit  encore 
dans  l'église.  —  Son  petit-flls  Jean  du  Plessis, 
dit  Courtron,  l'avait  vendu  vers  1530  à  G&spard 
de  Mirebeau,  docteur  en  médecine,  Angers,  qui 
le  relevait  de  Chandoiseau.  —  Une  nouvelle  vente 
le  fit  passer  en  1551  à  Guill.  Ledoyen  dont  la  Qlle 
Florence  était  femme,  en  1578,  d'André  de  la 
Roche,  sieur  de  la  Perrière  ;  —  Franc.  Ledoyen 
1583.  •-  Florent  de  Richaudeau,  mari  de  d"«  Anne 
de  Béianne,  f  le  12  mars  1658,  Agé  de  37  ans  ; 

—  Besnard  de  Richaudeau,  f  le  17  juin  1710  ; 

—  Urbain-Jacques  de  Rioh.,  f  le  23  avril  1750. 

—  Sa  fille  Marie  avait  épousé,  le  3  février  1733, 
Emery  Du  Puy,  commissaire  d'artillerie,  dont  les 
héritiers  ont  vendu  la  terre  vers  1843  à  M.  Bé- 
quet,  mari  de  H"«  de  Marconnay.  Le  chAteau, 
transformé  en  habitation  moderne  de  deux  étages, 
a  perdu  ses  deux  tours  et  tout  caractère  antique, 
dont  trois  dessins  de  Gaignières  conservent  seuls 
le  souvenir.— La  chapelle  aussi  est  détruite.  Elle 
existait  dès  le  xvi*  s.  et  avait  été  à  nouveau  con- 
sacrée le  10  juillet  1771. 

La  seigneurie  de  la  paroisse  était  contestée 
entre  le  seigneur  de  Targé,  qui  avait  fourni  le 
terrain  de  l'église,  et  celui  de  Pamay,  qui  tenait 
ses  droits  du  Chapitre  de  Poitiers.  Plus  d'un  acte 
les  accorde  en  les  traitant  de  «  coseigneurs  >.  En 
1788  c'est  Jean-Henri  de  Targé  qui  figure  en  titre. 
-»  La  paroisse  dépendait  de  l'Evôché  d*Angers, 
de  l'Archiprètré,  de  l'Election  et  du  District  de 
Saumur. 

Maireê  :  Mauriceau,  1*^  messidor  an  VIII.  — 
Dupuy  de  Briacé,  7  floréal  an  XII.  —  Gigault 
de  Marconnay,  2  janvier  1808,  f  le  23  avril 
1811*  —  Edouard  Dupuy  de  Pamay,  20  mai 
1811.  —  Urb.  Mauriceau,  avril  1815.  — 
E.  Dupuy  de  P.,  12  juillet  1815.  —  César- 
CoDGOide  Dupuy  de  P.,  25  mai  1821.  —  Mau- 
riceau, 13  septembre  1830.  —  Henri  de  Mar- 
connay, installé  le  15  février  1835-  —  Pierre 
Beaufils,  20  août  1848.  —  H.  de  Marconnay, 
12  juillet  1852,  installé  le  30.  —  Pierre-Théophile 
Berthelot,  6  février  1857.  —  Allain,  1870,  en 

fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  i05,  f.  311  ;  194;  E  18tt;  G  201- 
263  et  Corée.  —  Arch.  comm.  BL-G.  —  Topogr.  Grille.  — 
Képêrt.  arch.,  1889,  p.  87.  *  Note  Raimbaalt.  —  Pour  les 
loeelilés,  voir,  h  leur  article,  Dargé,  la  Gabelle,  etc. 

Parnay,  chat.,   c**  de  Genneteil.  —  Per^ 

nay  (Gass.),  avec  chapelle.  ^  Ane.  fief  et  sei- 


gneurie, dont  est  sieur  Augustin  Petit,  par  son 
mariage  le  24  janvier  1665  avec  d"*  Elisabeth  de 
Vacher,  —  Julien  Marguerite  Dosdefer,  mari  de 
Geneviève  Petit,  1675,  Francob  Poullain,  mari  de 
Geneviève  Dosdefer,  1681 ,  Francois-Jos.  Poullain, 
leur  fils,  lieutenant  général  de  la  Sénéchaussée  de 
la  Flèche,  1726,  —  Franc. -Julien  Aumont,  sieur 
de  Bazouges,  mari  de  Marie  Hubert,  1786. — Leurs 
héritiers  vendirent  la  terre  en  1819  i  Franc  -Jean-B. 
Destriché,  -^  et  son  fils,  Louis- Adolphe  Destriché, 
receveur  de  l'enregistrement,  le  2  novembre  1844 
à  Charles-Ludolphe  Yirmont,  ancien  officier  russe 
établi  en  France  en  1815  et  marié  avec  d^  Camille 
Sauquaire  de  Souligné.  Ce  dernier  fit  enclore  le 
parc  et  reconstruire  le  château,  qui  porte  à  chaque 
angle  une  tour  penlagonale  et  sur  la  façade,  s 
hauteur  du  premier  étage,  les  bustes  en  médail- 
lons de  Luther  et  de  Calvin.  L'ancien  manoir  est 
transformé  en  servitudes  ;  -^  à  cèté  est  conservée 
la  fuie;  ^  avec  parc,  prairies,  vergers,  bois,  neuf 
métairies,  ensemble  393  hectares  ;  ^  le  tout  acquis 
de  M™«  veuve  Yirmont  le  12  décembre  1864  par 
Amédée-Charles-Clément,  comte  de  Paillot,  an- 
cien chef  de  bataillon,  qui  commandait  pendaLi 
la  guerre  de  1870  le  29*  régiment  de  mobiles, 
formé  d  ;s  trois  premiers  bataillons  de  Maine-et- 
Loire. 

Parnsiyt  f.,  c»«  de  Vemoil,  —  Dominium 
de  Parenaio  1210-1215  (H.-D.  B  97.  f.  1).  - 
Ane.  fief  et  seigneurie  fui  appartenait  dans  les 
premières  années  du  xiii*  s.  à  Raimond  de 
Thouars  par  donation  du  roi  Philippe-Auguste,  et 
plus  tard  à  la  famille  de  Broc,— avec  château  fort, 
dont  on  reconnaît  encore  les  restes  de  la  motte 
féodale,  au  point  culminant  du  plateau.  Sur  une 
petite  colline  voisine  s'élevait  une  grande  cha- 
pelle, dédiée  à  saint  Antoine,  d'après  le  Ponillé 
de  1783,  suivant  d'autres  à  saint  Ambroise, 
fondée  le  10  mars  1533.  Elle  était  desservie 
en  1790  dans  la  chapelle  de  la  Yille-au -Four- 
rier, mais  n'a  été  détruite  que  sous  l'Empire.  Il 
n'en  reste  plus  trace,  et  quoique  les  chapelains 
titulaires,  Pierre  de  Bigny,  1685,  mort  à  Angers 
le  19  octobre  1702,  Gabriel  Touatain,  doyen  de 
St-Pierre  d'Angers,  1700.  Henri -Jean-Baptiste  de 
Broc,  1751,  Gh.-Franç.  Fontaine,  1776,  se  qua- 
lifient de  prieurs,  on  ne  voit  pas  de  quelle  ab- 
baye ils  se  recommandaient. 

Pmrnay  (le  Petit-),  ham  ,  c"»  de  Femoif. 

Parpaeéf  chat.,  c"«  de  Bocé.  -^  Prapecia- 
eus,  ParpeziacuB,  Parpeciaeus  1077,  1060 
(Cart.  St-Aubin,  fol.  80  et  81).  —  Parpecetum 
1093  (Pr.  de  Bocé,  ch.  or.  10-11).  —  L'hostel, 
domaine,  etc.,  de  Parpacé,  l'herbergement, 
Vayreau,  vergers,  boys  joignant  à  Vkostel 
1409;  —  to  terre  et  seigneurie  de  P.  c*est 
(usavoir  les  hostelz  de  P.,  Vestre,  couriiU 
et  jardina  1565;  —  le  château,  cellier,  remise, 
écuries,  étahle,  tourelles,  cour,  jardin  1772 
(Chartr.  de  Parp.).  —  Ane.  seigneurie  avec  haut 
donjon,  dominant  sur  une  butte  la  route  et  le 
pays.  Le  domaine  relevait  pour  moitié  de  Fon- 
taine-Milon  et  de  Sermalse,  la  haute  justice,  de 
Baugé,  et  le  fief,  de  la  Motte-Ménil  qui  plus  tard 
devint  son  aunexe.  Le  tenancier  peroovatt  sar  les 


PAR 

moalins  baooaax  de  Bangé  le  qnart  des  gains  de 
Mé,  3  boisseaux  par  an  sur  le  premier  blé  non- 
Tean,  toutes  les  farines  confisquées. 

Les  premiers  seigneurs  connus,  qu'on  trouve  men- 
tionnés dès  le  XI'  s.,  portent  comme  partout  le  nom 
de  la  terre,  Vaslin.  Éngenald,  Hamelin  de  Parpacé, 
-  Simon  en  1336, 1352.  Ambroise  de  P.  en  1408, 
mari  de  Jeanne  du  Bellay,  GuiU.  de  P.  en  oc- 
tobre 1453,  qui  servait  aux  guerres  de  Guyenne 
dans  la  compagnie  de  Daillon,  et  dont  l'héritière 
l'apporu  à  la  maison  de  Yendomois  ;  —  Jean  de 
Yendomois  1485,  1503,  par  sa  mère  Anne  de 
Parpacé.  Jacqueline  de  Yendomois,  femme  d'Ant. 
de  Beaoxoncles,  chevalier,  vendit  le  fief  le  27  juin 
1602  à  Franc.  Dubois,  mais  il  en  fut  fait  retrait 
par  le  second  mari  de  Jacqueline,  Louis  de  Per- 
riers,  1606,  sur  qui  eut  lieu  une  saisie  judiciaire, 
snirie  d'une  vente  le  15  mars  1632  au  pront  da 
M.  de  Boisard.  Celui-ci  céda  ses  droits  à  Mathurin 
Du  Rideo,  assesseur  criminel  de  Baugé,  son  beau- 
frère,  dont  la  tombe  git  cachée  sous  un  meuble 
dan»  la  sacristie  de  l'église  de  Bocé«  Y.  1. 1,  p.  374. 
A  en  croire  son  épitaphe.  rédigée  en  latin  par 
»D  fiU  Laurent,  avocat  au  Parlement  de  Paris, 
et  que  Gt  poser  là  Théritier  de  Parpacé,  son  autre 
fali  Hathnrin,  doyen  en  1680  des  gentilshommes 
ordinaires  de  la  vénerie  du  roi,  le  père,  était 
00  lettré,  qui  après  ses  études  de  droit  à  Ton- 
loose,  s'était  fait  recevoir  docteur  en  l'Univer- 
sité de  Padoue,  avait  parcouru  l'Espagne,  l'Ita- 
lie, la  Sicile,  l'Allemagne,  la  Belgique,  et  de 
retour  avait  pris  rang  parmi  les  avocats  le 
plus  consultés,  avec  une  certaine  réputation  pour 
ses  vers  latins  et  français,  atudiorum  ameni- 
tates  qua^ivit, . . ,  wt  indicant, , . .  carmina 
tam  latina  quant  vemaculo  ruthmo  cone- 
cripta,  II  mourut  le  13  décembre  1672,  âgé  de 
64  ans.  —  Il  tenait  sa  charge  auprès  du  tribunal 
de  Baugé  du  frère  ou  du  père  de  sa  première 
femme  et  s'en  était  démis  au  profit  do  son  fils 
Vatharin  Du  Rideo,  mari  d'Anne  de  l'Etoile,  qui 
oieurt  4gé  de  60  ans  le  2  novembre  1726.  Leur 
fiile  Marie-Aone  Du  Rideo,  épousa  le  24  janvier 
17%  Charles-Louis-Maximilien  de  Yansay,  che- 
îalier.  Elle  vivait  encore  en  1787  et  fonda  cette 
année  le  15  juin  un  lit  en  l'Hôtel- Dieu  de  Baugé 
u  profit  des  paroissiens  de  Bocé  et  particulière- 
iBent  des  fermiers  et  domestiques  de  Parpacé.  Le 
domaine  appartient  encore  à  son  arrière  petit- 
fils,  M.  le  comte  de  Galembert,  qui  y  réside. 

Au  faite  culminant  d'une  série  de  côtes,  entre 
Cdoo  et  Baugé  (4  kil.)t  le  manoir  se  dresse  sur 
un  haut  mamelon,  planté  de  sapins  et  qui  parait 
lYoir  été  décoopé  en  rectangle.  Les  mur»,  sans 
fondations,  mesurant  une  épaisseur  de  7  pieds 
sorles  grands  côtés,  moindre  ailleurs  de  moitié, 
présentent  la  forme  d'un  carré  parfaitement 
orienté  sur  ses  angles  dont  deux,  vers  N.  et  vers  S. 
s'engagent  dans  une  grosse  tour  de  6  met.  de 
<liafflètre  à  la  base,  la  tète  écrasée  par  un  toit  en 
capuchon,  la  tour  vers  N.,  qui  sert  d'escalier, 
allant  s'évidant  sensiblement  de  la  base  au  som- 
met, l'antre  divisée  en  appartements  habités. 
U  logis  porte  deux  étages,  au  dessus  de  la  salle 

t^^sie,  voûtée  en  pierre,  qui  contenait  autrefois 


00 


PAS 


le  four,  le  puits  et  une  vaste  cheminée;  —  au  pre- 
mier, une  grande  et  belle  salle  (30  pieds  sur  20), 
carrelée  en  briqoes,  avec  3  fenêtres  sur  mâchi- 
coulis aux  grandes  faces,  2  aux  petites,  aujour- 
d'hui transformée  en  ateher  d'artiste.  Un  escalier 
en  bois  mène  à  la  partie  supérieure,  restée 
inachevée,  sans  voûte,  et  reprise  au  xvii*  s., 
comme  l'indique  le  style  d'ornementation  des 
fenêtres  et  des  mâchicoulis  et  la  date  i65i  inscrite 
sur  un  accoudoir  extérieur.  De  celte  hauteur 
(45  pieds)  on  découvre  un  horizon  magnifique  et 
jusqu'au  château  de  Thouars  (48  kil.).  L'appa- 
reil offre  un  assemblage  confus  d'un  grossier 
moellon,  entremêlé  d'énormes  blocs  et  formant 
comme  une  carapace  au  mur  intérieur  en  appa- 
reil régulier.  Il  est  difficile  d'assigner  une  date 
à  cette  construclion  que  je  ne  crois  pourtant  pas 
plus  ancienne  que  la  fin  du  xv*  s.  —  A  50  met. 
du  donjon,  s'élève  l'habitation  actuelle,  édifice 
du  zvi«  s.,  en  forme  d'étroit  rectangle  présentant 
autrefois  une  face  aveugle  vers  N.,  défendue 
vers  l'O.  par  un  corps  de  logis  carré  et  se  reliant 
à  une  enceinte  irrégulière,  flanquée  aux  angles 
de  tours,  dont  une  existe  encore,  l'œuvre  entière 
d'ailleurs  transformée  et  décorée  à  l'intérieur 
de  curieuses  collections  artistiques.  La  cuisine 
conserve  une  cheminée  remarquable  dont  le 
manteau  aujourd'hui  écroulé  portait  sur  une 
colonnade,  zvi*  s.  Une  couple  de  colonnes,  qui 
subsiste  encore,  lui  formait  comme  un  vestibule. 

Deux  avenues  conduisaient  au  logis,  et  au- 
dessous  du  petit  bois  aliénait  la  chapelle  de 
Changé. 

Pariiaeé*  f.,  c>>«  de  Pruillé. 

Parque  (la),  c°«  de  Chantocé, 

Part  (la  Basse,  la  Haute-),  £f.,  c"*  de  Chan- 
tocé. 

Parterre  (le),  f.,  c»«  de  St-Bémyla-V. 

Parthenay*  f.,  c***  de  Ste-Gemmea-sur-L. 

Parthenay  (Aliénor  ou  Eléonore  de),  est 
abbesse  de  Fontevraud  de  1373  au  12  janvier 
1390  ou  1391.  On  trouve  pourtant  dans  cet  in- 
tervalle en  1381  et  1383  une  abbesse  du  nom 
d'Isabelle. 

Gall.  Chrût,  t.  II,  p.  19S4.  ^ Nicqnet,  p.  468.  -Bodin. 
—  Clément,  Gabr,  de  Boeh.,  p.  356. 

Pasi  (le),  cl.,  C»  de  Bouillé-M.  ;  —  cl.,  c"« 
d'Etriché;  ^  f.,  c»«  de  Grez-Neuville ',  « 
bam.,  t*^  de  Montigné-aur'M. ,  avec  croix  de 
carrefour  et  chapelle  ogivale,  de  construction  ré- 
cente; —  f.,  c"«  de  Pruillé  (Cass.). 

Pas  {Manaasèa  de),  marquis  de  Feuquières, 
fils  du  premier  chambellan  d'Henri  lY,  mort  à 
Ivry,  et  de  Madeleine  de  la  Fayette,  naquit  à 
San  mur  le  l^^  juin  1590.  Entré  au  service  à 
13  ans,  il  monta  de  grade  en  grade,  maréchal  de 
camp  dès  1625,  et  bientôt  conseiller  intime  et  exé- 
cuteur de  toutes  les  grandes  entreprises  de  Riche- 
lieu, qui  obtint  en  1632  sa  conversion  au  catho- 
licisme et  l'envoya  en  1633  comme  ambassadeur 
extraordinaire  près  les  cours  protestantes  d'Alle- 
magne et  du  Nord.  Il  y  revint  en  1635,  puis  sa 
mission  terminée,  reprit  un  commandement  et 
tomba  devant  ThionvUle  blessé  et  prisonnier.  Il 
y  mourut  de  ses  blessures  le  14  mars  1640,  <  4 


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€  même  jour,  —  dit  la  légende  de  son  portrait 
c  gravé  par  Moneomet,  —  qae  son  père,  premier 
«  chambellan  de  Henry  le  Grand,  fat  taé  à  la 
c  bataille  d'Ivri.  faisant  la  charge  de  maréchal  de 
«  camp.  »  Ses  Lettres  et  négociations  de  1633 
ont  été  publiées  en  1753  (Paris,  3  vol.  in-12>  par 
l'abbé  Péran.  Set  Instructiona  et  ses  Mémoires 
originaux,  avec  diverses  lettres  du  roi  Louis  XUI 
et  autres  documents  concernant  ses  négociations, 
sont  conservés  au  Mss.  3703  de  Fane,  fonds  Fran- 
caiii,  Bibl.  nat.  H  laissait  de  sa  femme  Anne  Arnauld 
huit  enfants  dont  deux  ont  continué  rUlustration 
paternelle.  C'est  à  une  biographie  plus  complète 
et  surtout  moins  réduite  auT  documents  Ange- 
vins qu'il  appartient  de  la  mettre  en  lumière. 

(le),  ham.,  c"*  de  laMénitré. 
i«Roi  (l6)>  e'«  de  Tancoigné,  vill., 
cité  en  1601,1670. 

Paa-Besnier  (le),  f.,  c"*  de  Villévêque. 

Pas-Brége*a  (le),  f.,  c"*  de  MouZiAeme. 

Paaeal  (Z^ouis),  imprimeur  protestant,  à 
Saumur,  y  est  inhumé  le  2  avril  1609. 

Paa-CheTre«a,  f.,  c"*  de  Ste-Christine.  — 
Pastus  Caprelli  1030-1050.  —  Bordaria 
terre  ad  Pascheurel  1060  circa.  —  Locus  qui 
dicitur  Pas9us  Caprelli  1180  (Pr.  St-Quentin, 
eh.  or.).  —  Donne  son  nom  an  miss,  qui  naît  sur 
la  c**  de  la  Pommeraie,  limite  St-Quentin-en- 
Manges  avec  Ste-Ghristine,  fait  mouvoir  le  moulin 
de  l'Epine  et  se  jette  au-dessus  du  moulin  de 
Clapeau,  dans  la  rivière  du  Jeu,  grossi  à  gauche 
parle  ruiss.  des  Chalonges;  —  3,100  met.  de 
cours. 

Vmmm^A^pté  (le),  ham.,  c"«  de  St-André-de- 
la-Marche.  —  Le  Pas  Dagré  (Broutelle).  — 
Le  Padagré  (Gass.). 

Paa^a-Fea(le),  ham.,  e"«  ^*Armaillé, 

Pas-Jnbert  (le),  cl.,  c>«  de  Noellet. 

Pas-Ui»Dame  (le)t  ruiss.  qui  naît,  en  temps 
de  pluie,  sur  la  c"«  des  Cerqueux-de-M.^  entre 
le  Puy-an-Brun  et  la  Bardonnière ,  se  jette 
dans  le  petit  étang  de  Daillon  ;  —  4  kil.  de  cours. 
—  L'étang  du  Pas-la-Dame,  dont  il  traverse 
l'emplacement  aujourd'hui  desséché,  sur  le  che- 
min des  Gerqueux  4  Daillon,  formait  jusqu'au 
XVII*  s.  une  des  principales  richesses  de  la  cure 
qui  Tarrenta  aux  seigneurs  de  Daillon  de  qui  plus 
tard  les  curés  Taffermaient. 

Pas-Hortacaais  (le),  cl.,  C»"  de  St-Léger- 
dU'M. .  sur  le  sol  défriché  de  la  forêt  de  Mortagne. 

Pas-Noir  (le),  ruiss.  qui  naît  en  deux  branches 
principales,  sur  la  c**«  de  St-Laurent-des-A., 
dans  la  forêt  de  la  Foncaudière,  et  se  jette  dans 
le  ruiss.  des  Robinets,  laissant  à  droite  le  Petil- 
Ghauminier  et  le  Grand -Pas-Noir,  à  gauche,  le 
Petit-Pas-Noir  et  la  Guessière;  —3,000  met.  de 
cours;  —  a  pour  affluent  la  Robille;  «  (le 
Grand-),  ham.,  c"«  de  St-Laurent-des-A.  — 
Ane.  maison  noble  relevant  de  Ghantoceaax.  — 
En  est  sieur  Jean  Levoyer  1455;  •«  (le  Petit-), 
f.,  c"«  de  St'Laurent-deS'A  ,  vendue  nat^  sur 
Binet  Jasson  le  17  prairial  an  VI. 

Paa-Péaa  (le),  ham.,  c«*  de  Bouzillé, 

Pasqnerale  do  Honsay  {Françoise,  doc- 
teur de  Sorbonne.  chanoine  théologal  de  St-Mau- 


rice  le  10  avril  1TS8,  grand  arehidiaere  le  i9  mars 
1738,  puis  vicaire  général  de  l'évèqne  et  ofBdal 
du  diocèse,  fut  reçu  de  TAcadémie  d'Asfers  en 
1734,  f  le  . .  mars  1750,  âgé  de  6S  ans.  Son 
épitaphe  sur  marbre  noir  existe  encore  dans  le 
pavé  du  transept  N.  de  Saint-Maurice  d'Angers, 
y.  Répert,  arch,,  1869,  p.  13. 

Paaqvier  {Nicolas),  est  cité  par  Pocqoet  de 
Liv.  dans  son  Hist,  de  V  Université,  comme 
l'auteur  d'une  histoire  «  fort  plaisante  »  de  N.-D. 
des-Ardilliers  ou  de  son  chapelain. 

Pas-Robia  (le),  croix  de  bois.  c"«  du  Lion- 
d Angers,  sur  l'emplacement  où  s'arrêta,  dit-oo. 
St  Martin.  Entendant  sonner  la  messe  de  minuit  i 
TégUse  de  Gêné,  il  descendit  de  cheval,  posa  son 
bâton  et  s'agenouilla.  On  y  montre  sur  la  pierre 
brute  qui  borde  le  chemin  les  traces  de  son 
genou,  du  bâton  et  d'un  pied  de  cheval  Getle 
légende  est  des  plus  populaires  du  pays,  qiii 
s'y  rend  en  pèlerinage  pour  la  fièvre.  —  Le 
terrain  dépend  de  la  ferme  de  la  Trochuaire  ;  «■ 
ham.,  c^»  des  Ulmes. 

PasHBage  (le),  f.,  c°«  de  Temantee. 

Passage-Hlehel  (le),  c"*  de  Roussay,  pas- 
sage sur  la  Moine,  qui  semble  correspondre  i  un 
tronçon  de  voie  dont  le  tracé  est  visible  jusqu'au 
carrefour  Michaud  sur  et  vers  la  Renaudière. 

Pas^aiat-Hartia  (le),  carrefour,  c"*  de 
JDouces,  avec  croix  de  pierre  dès  le  zv*  s.  sur 
le  chemin  de  Yaudelenay. 

Pastiaadlère  (la),  f.,  c»«  d'Avrillé, 

PassaTaal,  canton  de  Ythiers  (14  kîL),  air. 
de  Saumur  (33  kil.)  ;  —  à  54  kil.  d'Angers.  -- 
Passavantum  1060  circa  (Topogr.  Grille).  — 
W.  de  Passavante  Castro,  W,  de  Passa- 
vante  1061  (L.  N.,  ch.  119  et  165).  —Castrum, 
stagnum  de  Passavant  1092  (Dénezé,  ch.  or. 
et  Liv.  d'A.,  f.  69).  —  J^ccZesta  Sancfe  Marie 
de  Passavanto  cum  capella  Sancti  Ste- 
phani  1156  (Liv.  d'A..  f.  4  et  6).  —  Senscallia 
de  Passavento  1236  (Gh.  or.).  —  La  vilie  de 
Passavant  1571  (Aveu  de  U  Cure).-*  Entre  Gléré 
(3  kil.)  à  rO.,  NueU  (2  kil)  à  l'E.  et  an  N .  le 
département  des  Deux-Sèvres,  au  S. 

Sons  le  bourg  aborde  la  tète  du  vaste  étang« 
qui  en  prend  le  nom,  quoique  dépendant  presque 
tout  entier  de  Gléré,  —  et  d'où  sort,  en  animant 
un  moulin,  la  rivière  du  Layon.  Son  affluent  la 
Suère  forme  en  partie  limite  vers  S. 

Les  chemins  d'intérêt  commun  de  Tlgné  et  de 
Nueil  s'entrecroisent  dans  le  bourg  même. 

En  dépendent  le  vill.  de  Laigné  (11  mais., 
30  hab  ),  les  ham.  de  Guinchereau  (4  mais.,  14  h  ), 
du  Chatellier  (6  mais.,  18  h.),  de  GuinefoUe 
(3  mais.,  11  hab  ),  partie  du  Ghêne-Rond  (3  mais., 
10  h.),  7  fermes  ou  écarts  dont  un  de  2  maisons. 

Superficie  :  468  hect.  dont  46  hect.  de  vignes. 
arrachées,  puis  replantées  depuis  30  ans,  35  hect. 
de  bois. 

Population  :  65  feux  en  1697.  —  75  feux, 
330  hab.  en  1720-1726.  —  343  hab.  en  1790.  — 
374  hab.  en  1831.  —  375  hab.  en  1841.  —  345  h. 
en  1851.  —  309  hab.  en  1861.  —  303  hab.  en 
1866.  —  fOa  hab.  en  1872.  dont  i68  (65  mais., 
70  mén.)  au  bourg,  qu'étreignent  Gléré  et  Nueil, 


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partie  même  d«  U  roe  m4*?is  la  mairie  dépen- 
daot  de  Nneil,  —  en  déeroiManee  d^aïUenn  ra* 
pide  et  profonde. 

Foires  .*  le  mardi  de  Pâqnesetle  29  septembre 
jusqu'en  1890.  pins  le  96  décembre  depuis  1825 
jiuqn'eo  1854.  —  déchnes  depuis  en  simples 
aêsemhlées,  celle  du  t9  septembre  transférée  an 
loodi  de  la  Pentecôte; — les  marchéa  môme  sont 
perdos.  —  La  mesure  locale  comptait  16  bois- 
seaux pour  13  boisseaux  1/3  des  Poots-de-Gé. 

Bureau  de  Poste  de  Nneil.  —  Perception 
de  Trémoat 

Ecole  mixte  dans  une  maison  acquise  par 
aniorisadon  du  10  janvier  1842  par  acte  des 
t]nanl841  et  87  février  1841.  —  Un  cabinet, 
aoprës  du  frenier  y  sert  de  salle  de  Mairie. 

VEgliee,  dédiée  à  St  Etienne,  fut  réduite  au 
raog  d'oratoire  par  arrêté  du  18  octobre  1791  et 
rétablie  en  titre  de  succursale  4e  26  décembre 
1804.  La  nef  de  3  travées  a  été  reconstruite,  avec 
Boe  réduction  en  largeur  et  en  longueur  de  deux 
métras,  par  adjudication  du  12janvier  1862,  dont 
les  trafaox  étaient  terminés  dès  le  mois  d'avril 
1863  (arcbit.  Bonnet,  d'Angers).  —  Elle  était  alors 
presque  tout  entière  pavée  de  tombes  plates,  avec 
inscriptions,  de  René  Lemaignan,  1637.  J.  Gau- 
trean,  1749,  Catherine  Gillot,  femme  du  chi- 
nirgieo  Jacq.  Cirot,  1751,  Marie  Nau,  1770, 
Pnof.  Pihoné,  1775,  Rose  Nean,  1781.  —  La 
partie  antique  comprend  le  chœur,  qui  abrite 
laotel.  la  voûte  en  berceau  soutenue  par  deux 
larges  bandeaax  plats  saillants  entrecroisés 
(ii«  s.),  que  portent  deux  bixarres  et  curieux 
chapiteaux  romans,  formés  d'entrelacs  de  tètes 
fboDmes  et  de  rinceaux  variés  ;  ^  suit  l'abside 
Toéiée  intérieurement  en  cul-de-four,  mais  qui 
ressort  4  fond  plat  carré,  en  moyen  appareil 
régoUer,  avec  fenêtres  plein  cintre  à  claveaux 
ans.  sans  moulures  ni  saillies,  le  pignon  et  tout 
le  toit  du  choeur  porté  autrefois  sur  une  ligne  de 
modilions,  tètes  et  animaux  grotesques,  la  plu- 
part tombés  (xi«  s.).  —  Deux  chapelles  (dont  une 
de  7  met  sur  4,  l'autre  de  4  m.  sur  3  m.  50),  for- 
maient les  bras  de  la  croix,  celle  de  St  François, 
transformée  en  sacristie,  où  sont  réfugiées,  avec 
deux  statuettes  xvii*  s.  de  la  Vierge  et  de  saint 
Etienoe,  les  tombes  de  haute  et  puissante  dame 
Looise-Françoise  de  l'Estang,  f  le  19  novembre 
1735,  avec  l'écu  double  à  »es  armes  et  h  celles  de 
Caravas,  ^  de  Louise-Antoinette  Gonffier,  morte 
iS^  de  2  ans.  le  9  juillet  1731  —  et  de  Pierre- 
Vare-Aotoine  Gonffier,  f  en  mai  1740.  On  retrouva 
en  1833  leurs  statues  dans  la  terre,  devant  le 
porche  de  l'église,  où  elles  avaient  été  transpor- 
ta pour  étayer  le  pied  de  Tarbre  de  la  liberté 
planté  dans  le  cimetière,  qui  surplombe  le  che- 
min en  pente  ravinée  vers  la  vallée  de  TO. 

Sur  Fautre  bord  du  Layon  s'élève,  attenant  i 
no  petit  logis,  les  restes  de  la  chapelle  Saint- 
Martin,  ancienne  aumènerie,  qui  appartenait 
en  dernier  lien  à  l'hospice  de  Montreuil-Bellay. 
U  façade  en  est  tombée.  Au  fond  du  chœur, 
>Btre  les  trois  murs,  domine  encore  une  jolie 
«*toette  de  St  Sébastien,  du  xvui«  s.,  comme 
u  eoQstruction  même. 


Aux  alentours,  dont  les  champs  sont  eneom 
brés  de  fondations,  au   Ghatellier,  sur  la  rive 
droite  du  Layon,  la  tradition,  encore  accréditée 
dans  le  pays,  place  —  et  non  sans  vraisemblance 

—  le  centre  antique.  La  voie  d'Argenton-Gbàtean 
se  frayait  là  son  passage  en  droite  ligne  par  li- 
gné Jnsqn'i  Brissac,  croisée  sur  la  rive  gauche  du 
Layon  par  la  voie  montant  de  Manié vrier  à  NneiL 
C'est  Foulques-Nerra,  croit-on,  qui  à  ce  point 
même  transféra  le  boni^g  et  Téglise  en  y  cons- 
truisant une  forteresse. 

Aucun  titre  ne  parie  de  la  fondation  de  la  pa- 
roisse. L'église  date  évidemment  des  premières 
années  du  xi*  s.,  comme  le  château  primitif. 
Foulques  en  avait  confié  la  garde  à  un  vaillant 
soldat,  vir  strenuus,  du  nom  de  Sigebrand, 
dont  le  fils  Gnillanme  appela,  auprès  de  lui, 
comme  l'avait  fait  son  père  à  Yihiers,  les  moines 
de  St-Floreot,  en  leur  assurant  des  revenus  suffi- 
sants pour  vivre.  On  y  voit  constituée  ainsi  au 
zii*  s.  l'église  ou  chapelle  St-Etienne,  chapelle 
du  chflteau  proprement  dit,  plus  tard  érigée  en 
cure  paroissiale,  dont  est  titulaire  Franc.  Bou- 
chet,  1494,  Jean  Rivaut,  1505,  Urb.  Rallier, 
1581,  Eustaehe  Foullard,  1611,  1620;  elle  s'é- 
levait dans  la  cour  basse  et  fut  rasée  en  1626.  — 
Tout  au  même  temps  et  dès  le  xii«  s.  le  faubourg 
du  Rondray,  attenant  an  châtean,  forme  une 
autre  paroisse  avec  l'église  de  Notre-Dame, 
desservie  par  les  moines,  et  auprès  de  laquelle 
l'abbé  de  St-Florent  avait  pris  en  1236  l'engage- 
ment d'entretenir  quatre  religieux  prêtres.  •*-  Le 
service  en  passa  bientôt  à  la  charge  d'un  curé, 
qui,  lors  de  la  destruction  de  St-Etienne,  eut  i 
régir  «  les  deux  paroisses  réunies  et  incorporées 
c  ensemble  de  Notre-Dame  et  de  St-Etienne  », 
double  vocable  que  les  titres  rappellent  longtemps. 

Prieurs  :  Girard,  1180.  —  Geoffroi  de  St- 
Gondon,  1184.  —  Simon  Malard,  1210,  1224. 

—  Guill.  de  la  Barre,  1286.  —  Guill.  de  Sulié, 
1292.  — -  Jean  Bienassis,  1486.  ~  Jean  Du 
Vau,  li87.  —  Jean  Amadou,  1495.  ^  Jean  Du 
Vau,  1504.  —  Jean  Bouvereau,  1579.  —  Denis 
Thévenard,  aussi  prieur  d'AUonnes,  1679, 1686. 

—  Jean  Péan,  1720,  f  à  Angers  le  25  août  1729. 

—  André  Gasnier,  1758. 

Curés  de  Notre-Dame  :  Philibert  Leheau, 
1464.  — Jean  Boireau,  1571.  — Joachim  Lamy, 
1608  "  René  Pelletier,  1620.  —  Franc.  Pèle- 
rin, 1625.  —  Jacques  Portier,  1626.  1639.  — 
Boussion,  1640.  —  Pierre  de  Grangère,  1643. 

—  Ambroise  floueseau,  1631.  —  Jean  de  Signy, 
1650.  —  Simon  Couronné,  1664,  1668.  —  Nie. 
Portier,  1671.  —  Noël  Foumier,  1682,  f  l« 
19  septembre  1707,  comme  l'indique  son  épitapbe 
dans  l'église.  —  Gendrot,  novembre  1707.  — 
Louis  Delaunay,  1708,  1725.  ^  Le  Pousset, 
1728.  —  Salomon  Nau,  1735,  f  le  24  février  1775, 
Agé  de  71  ans.  —  J.-B.-Glaude  Desfossés,  mai 
1775,  qui  résigne  en  janvier  1790.  —  Lonis-Gé- 
sar-Francois  Duhled,  vicaire  de  Vernantes,  ins- 
tallé le  16  novembre  1790,  jusqu'au  7  avril  1792. 

Le  fief  appartenait  à  la  fin  du  xii*  s.  à  Geoffroi 
de  la  Troche,  mari  d'Agnès  de  Passavant.  C'est 
son  fils  Geoffroi  qui  fit  reconstruire  le  château 


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Vers  ISIO  nir  l'empUeement  ictnel,  alors  oceapé 
par  le  fonrdii  prieuré  qu'il  iodemnism  Urfement. 
Sa  fille  aînée  Isabelle  épousa  vers  1230  Goillaouie 
de  la  Haie  en  Toaraine,  moit  avant  1255.  H  de- 
vient le  chef  en  Anjou  d'one  poissante  famille, 
qui  domine  bientôt  tont  le  pays  de  Yihiers, 
CoroD.  Cbemillé  et  partie  des  Maofes.  Elle  por- 
tait dor  à  f  faces  de  gueutes  à  Varie  de 
9  merlettet  de  gueules  sur  les  faces,  4  en 
chef  f  en  face,  3  en  pointe.  Une  charte  fran- 
çaise de  1280  des  Archives  de  M.-ei-L.  conserve 
on  très-beao  seeao  de  Barthélémy  de  la  Haie.  — 
En  1359  et  1300  on  y  voit  installée  one  garnison 
anglaise,  dont  le  tiailé  de  Brétifoy  stipola  l'ex- 
poLsion.  —  AnL  de  la  Haie,  fils  de  Louis  de  la 
Haie  et  de  Marie  d'Orléans,  est  élu  abbé  de  Si- 
Dems  en  France  en  1488,  où  sa  tombe  figure 
encore.  On  la  trouve  reproduite  dans  le  recueil  de 
M.  de  Guilhermy,  t.  II,  p.  182-184.—  Le  mariage  de 
la  scBur  Yolande  porta  la  terre  dans  la  maison  d'Ar- 
magnac de  Nemours  qui  allait  s'éteindre  à  Céri- 
ffooles  (1S03).  A  défaut  d'héritiers,  elle  revint  i 
Renée  de  la  Haie,  fille  de  François  et  de  Cathe- 
rine de  Clermont  qui  épousa  Joachim  de  Monles- 
pédon.  •*  Cest  asns  doute  de  son  onion  pendant 
on  demi-siécle  avec  le  marquisat,  puis  duché  de 
Beanpréaa,  qu'elle  retint  le  titre  de  baronnie  qui 
lui  est  attribué  dans  les  documents  postérieurs 
au  zvi*  s.  —  Guy  111  de  Scépeaux,  légataire  de 
Philippe  de  Montespédon,  aliéna  vers  1570  le 
château  de  Passavant,  que  dés  1579  possédait 
Gilbert  Gouffier,  marquis  de  Boisy,  —  et  sa  fa- 
mille jusqu'aux  approches  de  la  Révolution. 
Charles-Jean  de  la  Yallée  Rarecourt.  marquis  de 
Pimodan,  baron  de  Bnxiére,  en  est  seigneur  en 
1783-1788. 

La  paroisse  dépendait  du  Diocèse  de  Poitiers, 
de  TArchiprétré  de  Thonars,  de  TEIection  de  Mon- 
treuil-BeUay,  du  Grenier  à  sel  de  Vihîers,  du 
District  en  1788  de  Montreuil-B. ,  en  1790  de 
Yihiers. 

Le  château  antique  n'est  plus  qu'une  ruine, 
dont  certaines  parties  pourtant  sont  encore  habi- 
tées en  ferme  et  dont  l'ensemble  reste  imposant, 
planté  sur  un  escarpement  de  rocher  de  20  à  25  m. 
de  hauteur*  autour  duquel  circulaient  d'immenses 
douves,  baignées  par  l'étang  et  par  les  eaux  vives 
du  Layon.  Un  pont  de  pierre  de  3  arches  les 
traverse,  dont  la  dernière  s'ouvrait  à  un  pont- 
leris,  débouchant  devant  un  large  portail  avec 
guichet  refait  au  zvi*  s.  ;  —  à  distance,  à  droite, 
im  corps  de  logis  s'avance  sur  les  douves  — 
à  gauche  une  tour  ronde,  formant  sur  la  cour  un 
bâtiment  rectangulaire  à  toit  tronqué.  La  cour, 
vaste  cercle  bordé  par  de  hautes  courtines 
avec  un  large  chemin  de  ronde,  contient  vers 
N.-E.  la  fuie  et  se  rétrécit  dans  un  étroit  passage,, 
défendu  par  une  herse,  qui  donnait  accès  i  l'ha- 
bitation seigneuriale,  occupant  en  équerre  les 
faces  vers  TO.  et  vers  S.,  aujourd'hui  ruinées  ou 
reconstruites,  —  avec  4  grosses  tours,  dont  deux 
accouplées  à  l'angle  principal,  la  plus  grosse  cou- 
ronnée d'une  salle  ronde,  avec  8  fenêtres  ou 
meurtrières  et  des  cheminées  du  haut  en  bas.  L'es- 
ealier  qiti  y  mène  forme  une  élégante  cage  en 


limaçon,  à  trois  pans  coupés,  dont  la  poile  basiê 
en  granit  est  surmontée  d'une  charmanle  et  large 
baie  avec  accolade  et  montants  fleuronnés,  le 
cintre  chargé  de  vignes  et  de  raisins  rampants. 
On  reconnaît  encore  la  chapelle,  voûtée  de  rin- 
ceaux d'ogive  en  saillie  retombant  sor  des  cnls- 
de-lampe  sculptés  du  un*  s.,  le  fond  rempli  par 
on  large  arceau  autrefois  décoré  de  peintures,  — 
l'écurie  de  80  pieds  de  longueur;  — dans  les  sou- 
bassements, les  cuisines;  celle  qui  sert  encore 
conserve  une  plaque  en  fonte  armoriée  d'un 
aigle  éployée,  avec  le  cordon  de  l'Ordre  et  deoi 
lions  pour  support;  —  à  part,  à  rextrémité 
vers  S.,  la  salle  dite  du  Trésor  ou  du  Parquet, 
voAiée  à  six  pans  d'ogives,  avec  doubles  tore» 
ronds  accouplés  sur  des  colonnettes  à  chapi- 
teaux, xiii*  s.  —  Un  dessin  des  raines  a  été  donné 
par  Hawke.  dans  VAnjou  de  M.  Godard.  —  Des 
jardins  hauts  et  bas  communiquaient  par  une 
allée  à  la  chaussée  de  l'étang  ;  —  le  tout  vends 
nat*  le  18  thermidor  an  lY  pour  la  somme  de 
3,952  livres.  —  Quinze  jours  auparavant  avaient 
été  vendus  les  moulins  bannaux  et  le  grand  étang. 
Maires  :  Pellu,  l«r  messidor  an  VIII,  f  le 
9  messidor  an  MU.  —  Jos.  Frogier,  2  janvier 
1808.  —  Armand  Rabouin,  1832.  —  Gabriel- 
Félix  Bi'nsse,  4  décembre  1840,  installé  le  8.  — 
Joseph  Reclus,  installé  le  22  septembre  1855.  — 
René  Moron,  1861.  —  Dittière-Gapy,  1866  — 
Gutttière,  1870.  —  Gaudickeau,  1871,  en 
fonctions,  1876. 

Anh.  de  M.-etL.  G 193  etSOS  ;  E  fSSI  ;  H  Prieuré  de  Pas- 
nTint,  dont  le  eartoa  compreod  lept  chartes  originales  (xt- 
xm-  s.)  ;  Prieuré  de  la  RimooDière.  4280  ;  Q  Vent.  Kat ,  411, 
509^10  et  73i.-D.  Huynes.  Mss.  88. 177, p.  SiS.—Topofr. 
Grille.— ArcA.  iTAnj  ,  t.  I,  p.  GR.— Affichée,  27  mai  fTSS. 
—Bépert.  archéoL,  1869.  p.  S,  13, 16,40. 4S.-  Bibl.  NaL. 
Mss.  fraoç.  704.  —  De  GuilhennT,  /naer  tpr.  de  la  FroAte, 
t.  Il,  p.  i82-i84.-.^6/.  de  l'Ee.  des  Chartes,  187$.  p.  38$. 

Passavant  {Guillaume  de),  fils  de  Gaill 
de  P.  et  de  la  fille  du  seigneur  de  Martigné-Briant, 
fnt  élevé  à  Angers  anprés  de  Tévôque  Rainaod, 
son  onde,  qui  le  ponrvat  tout  enfant  de  riches 
bénéfices  et  l'emmena  à  Reims  avec  le  titre  de 
grand  archidiacre.  Au  commencement  de  1144  le 
Chapitre  du  Mans  l'élut  pour  succéder  à  l'évèque 
Hugues  de  St-Calais.  —  Il  mourut  le  27  janrier 
1186,  en  son  logis  d'Ivré-l'Evèque,  après  un  glo- 
rieux épiscopat  de  42  années,  dont  les  écri- 
vains du  Maine  et,  entre  tous,  D.  Piolin,  ont 
raconté  l'histoire.  V.  aussi  D.  Chamard,  Vies  des 
Saints,  t.  II.  p.  251. 

Passavant  {Jean  de),  oratorien,  passe  pour 
avoir  rédigé  la  Vie  de  la  Bienheureuse  Gau- 
tron  (Y.  t.  II,  p.  239). 

PaM«vy.  ~  y.  Toumehelle, 

Passay*  e^*  du  Vaudelenay.  —  Patiacus 
10901100  (Chemillé,  ch.  or.).  —  Ane.  ûef  et 
seigneurie  avec  maison  noble,  — .  la  principale 
de  la  paroisse,  dont  le  seigneur  se  prétendit  k 
maintes  reprises  fondateur,  contre  les  droits  des 
seigneurs  deThouars  et  de  Montrenil-B.,  qui  furent 
maintenus.  —  La  terre,  fief  et  seigneurie 
de  P.  alias  Vaudelenay  1727  appartenait  à 
Franc.  Dupont,  écuyer,  1630,  1646,  Prançob  de 
la  Grange,  chevalier,  écuyer  ordinaire  do  roi 


PAT 


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PAT 


en  sa  grande  éemie,  1669,   1688,  Louis  de  la 
Grange  1699,  René  de  la  6r.  1756.  Y.  la  Porte. 
Passedoltiére  (la),  cl.,  c>>*  de  Bécon. 
Passée  ((a),  m**"  et  auberge,  c***  de  Saint- 
Sigismond. 

PassegttiM  (le),  ham.,  c"«  de  la  Séguinière. 
—  Le  Petit'P.  était  un  domaine  de  Tabbaye  de 
BellefoDtaine,  qni  l'avait  reçu  en  don  le  10  juillet 
1401  de  l'avocat  Jobin;  —  donne  son  nom  au 
miss.,  né  sur  la  c"*,  qui  traverse  St-André,  St- 
Macaire  et  se  jette  dans  la  V  renne  ;  —  a  pour 
affluent  l'Ormeau  ;  —  4.800  met.  de  cours. 
Passelonp,  f.,  c"«  de  Gonnord. 
Passefemps  (le),  ham.,  c"*  de  Breil;  -»  f, 
e"*  de  Mouliheme,  vendue  nat*  le  21  nivôse 
an  m  sur  Cl. -Marie  Billon;  «  f  ,  c"  de  Ver- 
nantes. 

Passetries  Çiea),  ham.,  c"«  de  Vemoil,  — 
Let  GùBtries  (Et. -M.). 

PasselF  (le),  vill..  c"»  de  Brion;  —  f  .  c»«  de 

Cantenay''Ep.  ;  —  f.  et  ham.,  c"*  de  Vemoil. 

Pmaimmdwng  (de  La).  —  Y.  Maugin  de  la  P. 

Pasdoa,  f.,  €»•  de  Liréi  —  (le  Petit-),  f., 

€■•  de  Lire. 

Pataehe  ((a),  vill..  c"«  de  Chantoceaux, 
tratersé  par  un  ruisselet  né  au  pied  du  coteau  et 
qoi  gagne  la  Loire  à  370  met.  de  là.  C'est  l'an- 
den  Port'Hamélin  (Cass.).  Il  y  fut  établi  au 
XTiii*  s.  une  recette  des  Traites  avec  la  pataehe 
do  roi,  qui  lui  fit  perdre  son  nom.  —  C'est  au- 
jourd'hui le  centre  du  c<«mmerce  des  vins  du 
pays. 

Patanderie  (la),  f.,  c*«  de  MoulîAeme, 
aiie.  domaine  de  l'abbaye  du  Louroux. 

Patasdiére  (la),  cl,  c"*  du  Guidéniau  ;  » 
f..c"*de  JuTnelles.  —  Ane.  fief  dit  aussi  le 
Fief'Dotard,  relevant  de  Baugé  et  réuni  dès  le 
XTi*  s.  à  Elian.  —  En  est  sieur  en  1496  Jean 
Raboaan. 

Palée-des-Anglals  çLa),  carrefour,  c°«  de 
la  Renaudière  (Brout). 

PatelUère  (la),  f  ,  c°«  de  St- Laurent  des- 
Autels. 

Paterne  ( ),  notaire  à  Montreuil-Bellay, 

a  rédigé  (novembre  1825)  une  intéressante  no- 
tice lor  le  Yaudelenay-Rillé,  dont  T.  Grille  possé- 
dait l'original  et  qui  a  été  publiée  par  la  Revue 
et  Anjou,  1855,  p.  112-120.  Il  avait  antérieure- 
ment composé  un  écrit  intitulé  l'Ami  du  Vau- 
delenay,  qui  fournit  à  Bodin  de  nombreux  ren- 
seignements sur  le  Saumurois. 
Patentelle  (la),  f.,  c^*  de  Chantocé, 
Patience,  cl.,  c«"  d^Ecouflant  ;  «  m»»",  c"« 
de  Joué'Etiau,  bâtie  vers  1856,  prés  le  carre- 
foor  de  la  Croix-de-Patience ;  «-  cl.,  c"  de  la 
Pouèze,  près  Ste-Emérance.  1752  (Et.-C);  «-  cl., 
c"*  de  Ste-Gemmea-s.-L.—Le  domaine  donné  en 
dot  le  17  novembre  1693  par  Anne  de  Portebise  à 
sa  ftlle  Marie-Anne  Dupas  de  la  Grée,  qui  épousait 
Aot.  Chalopin  de  Vauny,  fut  vendu  par  celle-ci 
au  baron  de  Ste-Gemmes  le  3  janvier  1701.  — 
Il  dépendait  à  la  fin  du  xviii"  s   du  temporel  de 
ITvêché  et  fut  vendu  nal*  le  22  février  1791.  — 
^.  un  plan  du  Censif  de  St-Eloi  de  1758  où  la 
Baison  est  représentée. 


Patllleaax  (les),  f.,  c"*  de  VarenneB-B.-M, 
Pâtis  (le),  ruiss.,  né  sur  la  c»*  de  Lire,  se 
jette  à  droite  dans  le  ruiss.  des  Bobinels;  — 
650  mhl.  de  cours. 

Pâtis  (le),  f ,  c»*  d'AIZonnes  ;  —  m«»,  c»«  d^ An- 
gers N.-O.  —  jL«  Pâtre  (Cass),  —  Ancien  do- 
maine avec  maison  de  maître  et  closerie,  grande 
cour  murée,  jardin,  vignoble,  appartenant  à  Ro- 
bert Jarry  1480.  Michel  Gault  1628.  Toussaint  Ni- 
colas, sieur  des  Gourbillonnes,  mari  de  Marie  Fro- 
ger.  1635,  Nie.  Berthelot  1691,  le  docteur  Jean 
Berthelot,  Y.  ce  nom,  1738,  Math.  Berthelot 
1785;  —f.,  c"  d'Aoiré;  —  m«»,  c»«  d'Avrillé; 
mm  ts,  c"*  de  Beauaae,  anc.  domaine  de  l'abb. 
St-Florent;  «-  ruiss.,  c°»  de  Beaufort,  Y.  le 
ruiss.  de  Racinay  ;  -»  f . ,  c"*  de  Blaison  ;  ■» 
f.,  c"«  de  Bouillé-M.  ;  —  m®"  b.,  c"«  de  Brio- 
lay,  dans  le  vill.  du  Yieux-Briolay,  avec  cour 
d'honneur,  parterre,  vastes  servitudes  et  ferme, 
chapelle,  enclos,  vignes,  taillis;  —  vill.,  c"*  de 
ChalonneB'8ur-L.  ;  —  f.,  c"*  de  la  Chapelle- 
dU'Genét;  —  f.,  c°«  de  la  Chapelle-R.,  bâtie 
vers  1863;  —  cl.,  c»«  de  Contigné;  —  f.,  c»* 
deCorzéi  —  vill.,  c»«  d*Etriché.  —  En  est 
sieur  messire  Franc,  de  GauU,  écuyer,  1728  ;  « 
f.,  c»«  de  la  Ferrière;  —  f.,  c"  de  la  J aille- 
Yvon;  —  f.,  c"  de  Joué-Etiau.  —  tcVhostel 
«  appelé  autrefois  la  Petite-Argonne  est  uni 
«  depuis  longues  années  et  incorporé  dans  la  met. 
a  du  Pastys  d'Argonne  et  ne  se  nomme  plus  que 
«  dudit  nom  du  Pastys,  maisons,  aireaux,  jar- 
a  dins,  bois,  garennes  et  prés  »,  dit  en  1702 
l'aveu  d'Argonne  (E  1429).  ~  Les  vignes  en. 
avaient  été  mises  en  labour;  »  ham.,  c***  de 
Landemont'f  —  f.,  c"  du  £.onflferon  ;  ■■  f., 
c"«  de  Marans.  —  Le  Palis  (Et.-M.);  «  f., 
c"*  de  Mélay  ;  «  f., c»»  de Morannes  ;  —  vill., 
c»«  de  Mûrs  ;  «  ham. ,  c"«  du  Puiset-Doré  ;  « 
ham.,  c***  de  St-Auhin-de-L.,  vendu  nal^  le 
7  floréal  an  YI  sur  Barrin  de  la  Galissonnière  ; 

—  cl.,  c°«  de  St'Barthélemy  ;  —  ham.,  c"«  de 
St-Léger-des-B  \  —  f.,  c»«  de  Si-Pierre-M.\ 

—  f.,  c»«  de  St-Sauveur-de-Flée ;  —  f.,  c»«  de 
St-Sauoeur-de-Landetnont  ;  «  f.,  c»«  de  la 
Salle-de-Vihiers  ;  =-  f..  c»«  de  Sûgré;  ->  cl., 
c"*  de  Trémentines, 

Pâtis  (le  Bas-),  f .,  c»«  de  Geste  ;  —  (le  Grand-), 
f.,  c»»  de  St'Crépin,  bâtis  vers  1858;  —  c»«  de 
Drain,  ruisselet,  né  sur  la  c^*,  qui  afflue  au 
S.-O  de  la  Pénissière  dans  le  ruiss.  de  la  Bos- 
sardière;  «  (le  Haut-),  f.,  c"«  de  Fontaine- 
Guérin;  «  f.,  c"*  de  j allais. 

Pâtis  (le  Petit-),  f.,c»«  d'Angers  N.-O.;  —  cl., 
c»«  de  Beaupréau;  =  f.,  c»«  de  Cholet:  «  f., 
c»«du  Ménil\  —  ham.,  c"  du  Pin\  :-  cl.,  c«» 
de  la  Pommeraie;  —  f.,  c"*  de  St-Crépin, 
bâtie  vers  1858. 

Pâtis  (les),  vill.,  c»«  de  Combrée;  —  anc. 
domaine  vendu  nai^  le  21  vendémiaire  an  Y 
sur  la  Chevriére,  dit  Saint-Morvan  ;  »  c^*  de 
Courchamps.  —  Locus  qui  dicitur  les  Pa- 
tiz  1230  (Pr.  de  Courch);  »  ham.,  c"«  du 
Guidéniau  ;  «  ham.,  c"«  de  Mouliheme  ; 
^  f.,  c"«  du  Plessis-Macé  ;  —  f.,  c»«  des 
Rairies  ;  —  c"«  de  Villévique^  closerie  «  û- 


PAT 


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PAT 


t  i«^  an  FesaanU  » .  aeqnise  par  M •  Jean 
Fardeaa,  prêtre,  le  19  août  1491  et  donnée 
par  lai  le  25  mai  1538  â  la  cnre  de  Saint- 
Maariee  d'Angers;  ^  (les  Bas-),  bam.,  c"*  dn 
Guédéniau. 

râti».ttvBoi9  (le),  f.,  e««de  NuailU,  dé- 
Imiie  dépôts  1813. 

PAdfl-BllB  (le),  r.,  e"«  de  Coron. 

Pâtia-Bratoa  (le),  porte  et  pont,  c"«  de  St- 
Gtorgeê'ChÂteîaison,  sar  le  Layon. 

Pâtta-Calller  (le),  cl .  c««  de  PerZouat72eâ 

Pâlte-Ckâtean  (le),  f.,  c*«  de  la  ChapeUe- 
St-Florent. 

Pâtta-Chéreav  (le),  f..  c"«  de  Comi.  — 
Patichertau  (Et.-C.).  —  Y  menrt  le  6  janvier 
1763  messire  Franc  -Lonis  Baané  de  la  Gailber- 
dière,  conseiller  en  l'Election  de  Bangé. 

PAtU-d'AvBière  (le),  h.,  c"«  de  Contigné. 

PAtls-de-la-MoHale  (le),  vill.,  c"«  de 
Longue  et  pour  partie  (7  mais.,  24  bab.)*  de  Ju- 
meîleê  ;  —  donne  son  nom  à  un  miss,  né  snr  la 
c"*  de  la  iMndC'Chasle,  qui  traverse  Jumelles» 
Brion,  Beaaiort,  et  se  jette  dans  le  Lathan  ;  — 
91,040  met.  de  cours.  ~  Cassini  distingue  le 
Pâtis  et  la  Mothaye. 

PAtls-de-U-rVone  (le),  vill.,  c"«  de  Mazé, 

PAIis-des-Danses  (le),  f.,  c"«  de  Drain,  — 
Le  Carrefour  des  Danse»  (Cad.). 

Pâtl»ides-L.aiides  (le),  vill.,  c»«  de  PeU 
louaillea. 

PAUspides-Miiiitlis  (le),  h.,  c""  de  l/mgué. 

Pâtls-des-Noues  (le),  ham.,  c"«  de  Mazé, 

—  Domaine  dépendant  du  temporel  de  la  cure  et 
vendu  nat*  le  7  juillet  1791. 

PAtls-Blard  G«).  ^t  e"«  de  la  Poason- 
nière, 

Pâll«-da«Bré  (le),  f.,  e"«  de  Vemantes  ;  — 
bam.,  €■•  de  VernoiL 

PAtiB-Garreaa  (le),  m»*  b.,  e>«  de  Saint- 
Georgeê'Bur-L.  —  Ane.  terre  noble,  dont  est 
dame  Céleste  Berthelot  Dn  Plessis  1789. 

PAtis-Soardiia  (le),  cl.,  e»«  de  Combrée, 
où  l'on  suit  le  roc  ardoisier  de  Misengratn. 

PAIis-Béiiiit  (le),  b.,  c"«  de  Bauné. 

Patla-Nonaaln  (le),  bam.,  c"«  de  Jumelles  ; 

—  donne  son  nom  au  ruiss.  né  sur  la  c>>*  de  la 
I^nde-Chasle,  qui  coule  du  N.  au  S.,  traverse 
Jumelles  et  s'y  jette  dans  le  Racinay  ;  —  7,340  m. 
de  cours. 

Pàtls-Potler  (le),  vill.,  e"«  de  Saint-Ma- 
thurin  (26  mais.,  74  bab.),  et  pour  partie 
(7  mais.,  28  bab.)  de  Maté, 

Pâtls-Boad  (le),  f.,e"«de  St-Macaire. 

Pattuale  (la),  f.,  c»«  de  Comhrée.  --  Le 
chemin  de  Fontenay  à  P.  1498  (E  542). 

PatlMean  (le),  f.,  c"«  à'Etriché;  —  c»» 
de  la  Potherie  —  De  vieilles  masures  de 
murailles  autrefois  appelle  le  lieu  du  P. 
1683  (Et -G).  Il  y  fut  rencontré  cette  année 
quelques  pièces  de  monnaie  qui  attirèrent  l'atten- 
tion. Voisins  et  amis  s'organisèrent,  pour  «  dé- 
«  faire  lesdilas  masures  »,  où  ils  trouvèrent  en 
effet  «  un  trésor  en  pièces  d'argent,  testons, 
V  ^arls  d'écos  ».  J'appreiuU  ces  détails  par  un 


monitoire  que  l'évèque  lança  le  15  mai  1683, 
pour  découvrir  les  pillards. 

PatisoeaBX  (les),  f..  c"*  de  St- Augustin- 
deS'B,  ;  •»  f.,  c»  de  St-SUvin. 

Pâds-Sieot  (le),  f ,  c"«  ée  St-Martin-àM- 
Fouilloux. 

PAtis-Vert  (le),  f ,  c*«  de  Varenneê-s.-M. 

PAtla-Vllehlea  (le),  ham.,  c>«  de  Gée, 

Patoll  (le),  ham.,  c"*  de  Brain'S,'All.;  « 
m«»»,  c"*  de  Dampierre,  —  L'Ile  vis-à-vis  en 
Loire  en  portait  le  nom.  —  Y  résidait  la  veuve 
de  Jacob  de  Tigné  en  1787. 

Patolsière  (la>.  f.,  c>«  de  Meigné-le-V.  ~ 
La  Pitoisière  xvii-xviii*  (Et.-G  ). 

Patot  {François)  t  natif  d'Angers,  visiteur  de 
France  de  la  congrégation  des  Chanoines  réguliers 
et  prieur  de  l'abbaye  de  Toussaint  en  1732.  flt  cette 
année  recarreler  son  église,  comme  l'atteste  l'ins- 
cription de  la  première  pierre  recueillie  au  Mnsée 
d'archéologie  d'Angers.  Il  était  en  1739  abbé  de 
Ste-Geneviève  de  Pans.  Son  portrait  a  été  gravé 
in-40.  Touss.  Grille  en  possédait  un  autre  do 
temps  peint  sur  toile. 

Patonlilale    (la),    cl.,    c««  de  Bouillé-M. 

PaCovillard,  c"*  d'fcoti/Iant.  anc.  closerie, 
appartenant  au  Perray.  réduite  en  labour  sans 
habitation  et  vendue  nat*  le  7  avril  1791. 

PaConiUet,  ham.,  c«««  de  St-Ellier  et  de 
Blaison,  -^  Le  moulin  à  eau  de  P,  1568 
(Chart.  de  Brissac),  1574  (Chap.  de  Blaison  ;  — 
donne  son  nom  au  ruiss.,  né  tout  auprès  snr 
St-ElUer  vers  N.,  et  s'y  jette  dans  l'Aubanoe  i 
2kil.  de  sa  source;  —  f.,  e*«  àeSt-Rémy-la-V,, 
avec  m'**  à  eau  (Gass.).  —  Il  y  a  été  récemment 
établi  une  falirique  de  poteaux  indicateurs  poor 
les  routes  ;  —  donne  son  nom  au  ruiss.  né  sur 
la  c'^*  de  Coutures,  qui  traverse  St-Rémy.  se 
jette  dans  le  ruiss.  de  St- Aubin  ;  a  pour  affluent 
le  ruiss.  des  Fontaines- des-Forges ;  ~  2,050  met 
de  cours. 

Patrian*  cl.,  c"*  de  Ckeviré-le-R. 

Pa«rlei«re  (U)i  f-.  c"«  de  Drain, 

Patrie  (la)  ,  f.,  c^  de  Daumeray,  ~  En 
est  sieur  Jean  Jamin  1627, 1639,  M*  Jean  Gati- 
neau,  grenetier  au  Grenier  de  Brissac,  1713;  -« 
vill.,  c»«  de  St'Silvin. 

Patriére  (la),  f.,  c"«  de  Champigné, 

Patrin  (Jean),  ~  ou  Patry,  —  «  honorable 
a  et  scientifique  docteur  en  médecine  »  à  Angers, 
était  ôchevin  de  la  ville  an  moins  depuis  1535  et 
donna  sa  démission  le  26  mai  1542.  Il  demeurait 
encore  en  1555  place  de  la  Laiterie,  où  se  tenait 
devant  sa  maison  un  marché  de  bestiaux  dont  il 
obtint  en  1539  le  déplacement. 

Patrisière  (la),  f.,  c"«  de  Lasse, 

Patroqallyham.,  c"«  de  St-Sigismond. 

PatronUle  (la),  m'**  à  vent,  C*  de  Saumur, 
an  canton  des  Moulins,  1781. 

Pâtare  (la),  f.,  c"«  de  Jumelles;  ••  ham  , 
c"  de  Marigné;  «  f.,  c"  de  Montjean;  -« 
ham.,  c»«  de  Toureil;  —  f.,  c»«  de  Vergonnen. 

PAtnrean  (le),  f.,  c"*  de  Rochefort-sur-L. 
—  Vendue  nat*  le  22  février  1791,  incendiée  par 
le  tonnerre  le  6  juillet  1807. 

PAlareanx  (\es),  f..  c"«  do  St-Lambert- 


PAU 


-61 


PAO 


diS'L.  ^  En  est  siear  n.  h.  André  Boarneaa, 
1645-1664  ;  =»  ham.,  c»«  de  Villehernier. 

PAtvrerie  (la),  bam.,  c*^«  de  Cheviré-U-R. 
~  Eo  est  siear  o.  h.  Jean  Quentin,  mari  de 
Rose  Boajo,  1584,  Inhnmé  le  8  décembre  1613 
daos  l'église  Si-André  de  Cbàteannenf. 

Pâtwea  (les),  c*"*  à'Antoigné,  —  Les  Bou- 
gies alias  les  P.  XTi'-xvfi*  s.  —  Ane.  fief  et 
seîgaeDrie  avec  maison  noble,  près  le  village  de 
Leroay,  dont  est  sieur  n.  b.  Louis  Lecoq,  licencié 
ès-loiâ,  15S7;  —  sa  veuve,  Marie  Hector,  1533, 
D.  h.  Jean  Lecoq  1546,  Catherine  du  Fresne, 
TcuTe  de  Pierre  Havard,  1675;  —  bam.,  c"  de 
la  Lande-Chasle  ;  —  f.,  c»«  du  Plessis-Gr,  ; 

-  Yill.,  c^  de  St'Clément'des-L.  —  En  est 
sieQr  D.  h.  Claude  de  Ver  1643, 1652;  »  f..  c»« 
de  St-Lambert-des-L.  ;  —  vill.,  c»«  de  Saint- 
Martin-df-Ui-Pl.  ;  —  c"«  du  Vaudelenay.  — 
Ane.  maison  noble  de  la  paroisse  St-Hilaire  de 
Rillé,  dont  est  siear  Henri-Auguste  de  Lastes  1763  ; 

-  cL,  c»«  de  VilUvêque,  acquise  le  !•'  mars 
1712  des  d^t*"  Béliard  par  Gb.  de  Grimaudet. 

Pàtwesehea  (les),  f.,  c>*  de  Jumelles. 

Pao  iAugustin),  né  à  Beanfort  le  27  février 
1819,  ordonné  prôtre  en  1843,  vicaire  à  Vaugirard 
prés  Paris,  puis  curé  de  Sl-Philbert-dn-Peuple 
(1860-1863),  missionnaire  dans  le  diocèse  d'Or- 
lesns  et  enfin  simple  prôtre  habitué  en  l'église  de 
BnloD  (Sarthe).  y  est  mort  le  2  juin  1870.  ~  Il  a 
pBbUé  Notice  sur  une  ville  d'Anjou  (Angers, 
CûsDier  et  Lachèae,  1841,  in-8«  de  50  p.).  Il  s'a- 
fil  de  l'histoire  de  St-Pierre-du-Lac  ;  —  Les 
Trois  électeurs  démocrates  sous  le  vieux 
chine  en  i848  (Angers,  Cosnier  et  Lachèse,  in-18 
de  1  f.  1/4),  anonyme;  —  Des  Signes  du 
temps  (Angers,  Lacbëse,  1869,  in-8<>  de  20  p.), 
arec  préface  dirigée  contre  M.  Louis  Veuillot;  ^ 
el  daos  les  Veillées  Chrétiennes,  journal  po- 
poivre  iilastré,  1664.  une  Notice  sur  le  camp 
tt  Us  bains  romains  de  Jublains.  —  Il  est 
enrieoi  de  signaler  que  le  Journal  de  Maine- 
tt'Laire  annonce  par  erreur  sa  mort  et  lui  con- 
tre qaelques  lignes  de  souvenir  dès  le  !•'  juin 
1868,  eo  avance  jour  pour  jour  de  deux  années. 

PaebeUlére  (la),  f.,  c"*  de  Miré. 

PaeblBl«re  (la),  f.,  c»*  de  Trélazé, 

PMibo«s*lére(la),  cl.,  c"«  de  Bauné. 

Paate«n«chàt.,  c»«  de  Pouancé,  jolie  cons- 
iraetioo  moderne,  à  l'entrée  de  la  ville  vers  TE., 
appartenant  à  M.  Hyppolyte  JaUot. 

Paolvëerie  (la),  f..  c"  de  St-Silvin,  do- 
maÎM  du  Chapitre  St-Pierre  d'Angers. 

PMlevrlére  (la),  f.,  c»«  de  Chalonnes- 
sur-Loire.  —  La  terre,  fief  et  seigneurie  de 
ta  PoiUvrière  1540  (G  106,  f.  122).  —  En  est 
Buor  n.  h.  René  Royrault,  par  sa  feromo  Hector 
dn  Raynier,  1539,  André  Boubier,  écnyer,  con- 
trôleur de  la  chancellerie  de  France,  1599,  Jean 
l^rooet,  greffier  de  Chalonoes  1629,  Vincent  D., 
procureur  fiscal  de  la  baronnie,  1646.  n.  b.  Gilles 
^'  1672,  iolien  GauU.  son  gendre,  1679,  René 
«iUei  de  Marpaln  1759.  Il  en  fit  bAtir  la  chapelle 
*Q  1779  au  village  des  Boorgonniéres ,  qui  fui 
twoite  le  21  septembre  par  le  curé  de  Saulgé- 

^^¥à\t  1098  t'iOTOCAtiOQ  d9  9\  ROD^  Q'MS  «Q 


petit  édifice  carré,  orienté,  oA  l^on  délébi*ait  la 
messo  pendant  la  Révolution.  —  Le  logis  d'ha- 
bitation porte  sa  datA  à  une  fenêtre  :  1765. 

Arch.  de  11  -et-L.  B  709, 750,  3381.  —  Arch,  comm.  de 
Ghaloones.  —  Répert,  arch,,  1860,  p.  886. 

Paollére  (la),  bam.,  c"*  de  Chantoceavx, 
—»  En  est  sieur  n.  h.  Nie.  des  Ridelliéres  1574. 
messire  Jean  Boyer,  qui  vend  à  Jean  Ortin.  curé 
de  St-Sauveur-de-Landemont  en  1688. 

Panlmler  (François),  fils  de  Pierre  P., 
bourgeois  d'Angers,  reçu  docteur-médecin  en  la 
Faculté  d'Angers  le  8  février  1721,  épouse  le 
20  avril  1722  Marie- Jeanne  Chéhéré  et  prend 
dans  Tacte  le  titre  de  médecin  du  roi.  Il  fut  atta- 
ché l'année  suivante  et  jusqu'à  sa  mort  au  ser- 
vice de  l'hôpital  St-Jean  d'Angers,  et  en  1760 
compris  dans  la  formation  du  Bureau  d'Agricul- 
ture, comme  en  1777  des  premiers  à  prendre 
rang  parmi  les  fondateurs  de  la  Société  des  Bo- 
tanophiles.  Il  possédait  une  bibliothèque,  riche 
même  en  manuscrits.— Meurt  le  21  août  1769,  Agé 
de  82  ans.  —  Il  venait  de  publier  un  Traité  mif- 
thodique  et  dogmatique  de  la  Goutte  (Angers, 
Barrière,  1769,  in-12),  qu'il  prétendait  guérir  par 
TappUcation  de  sangsues.  D'Alembert  en  rend 
compte  au  roi  de  Prusse  dans  sa  Correspondance. 

—  Sa  sœur  Madeleine^Thérèse,  dont  le  nom 
reste  oublié,  est  la  véritable  fondatrice  de  l'hô- 
pital des  Incurables.  V.  t.  I,  p.  100. 

Panlmler  {René),  sieur  de  la  Bonverie, 
avocat  en  réputation  au  barreau  d'Angers,  syndic 
de  l'ordre  en  1617,  échevin  en  1629,  —  mari  de 
Catherine  Cochelin,  —  a  laissé  des  Remarques 
sur  la  Coutume  d'Anjou,  annotées  par  son 
confrère  Jean  Coueffé,  dont  les  manuscrits 
paraissent  avoir  été  assez  répandus.  La  Biblioth. 
d'Angers  en  possède  un  eiemplaire  (Mss.  337), 
in-fol.  de  513  fol.  pap.  Un  autre,  avec  table,  res- 
tait en  1816  aux  mains  de  la  famille.  J'ai  vu  de 
plus  en  1858.  chez  M.  le  chanoine  Tardif,  un 
second  ouvrage  Mss.  in-fol.  inédit,  sous  ce  litre  : 
Notœ  solemnes  ad  universum,  jus  munici- 
pale Andium  per  singulos  paragraphes  seu 
articulos  digestœ,  auctore  nobilissimo  viro 
Renato  Paulmier,  causarum  patrono  ce2e« 
berrimo  nec  non  consultissimo, 

PanmaraDdet  f..  c"«  de  Marcé. 

Pamaelllère  (la),  bam.,  c^*  de  Sautgé-VJS^ 

—  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maison  noble,  ap- 
partenant au  ziv*  s.  à  la  famille  Paumeau  dont 
elle  conserve  le  nom  et  depuis  au  moins  le  mi- 
lieu du  zvi*  s.  à  la  famille  Mabille  alliée  ans 
Scépeanx,  aux  Brossard  et  aux  Launay  de  la 
Mottaie.  —  En  est  sieur  en  1789  Louis-Charles- 
Alexandre  Mabille,  chevalier,  baron  du  Lavouer, 
chevan-léger  de  la  garde,  qui  avait  épousé  le 
12  août  1785  à  Faveraie  Marie-Rosatie-Anne« 
Thérèse-Victoire  de  Cambourg. 

Pamaerfe  (la),  f.,  c**  d*Etriché,  domaine 
au  zviii*  s.  de  l'aumônerie  de  CLâteauneuf. 

PanaUIloa*  f.,  c^'*  du  Vieil-Baugé,  vendu* 
nat^  le  6  thermidor  an  IV  sur  Lépagneul  de  Rillé« 

Panpoll.  f..  c"*  de  Vemot^.  —  Paupoué 
(Cass.).  —  Pampodé  (G.  G.).  --  Ane.  domaine 

da  priearé  do  Yornoili  vondo  nai^  )9 1*'  ftvril  179}^ 


PAV 


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PAV 


Paasetière  (la),  f.,  c"«  de  St-Laurent-du- 
Mottay,  —  Un  lieu  appelé  la  Pozeiière  1485. 
Le  lieu,  terre t  domaine  de  la  Pousetière 
1510.  —  La  Pouasetière  1719  (St-Florent  6  2). 

—  Appartenait  à  cette  dernière  date  à  Pierre 
firichet.  De  la  hantear  se  déconvre  le  panorama 
de  la  Tallée  jusqu'à  Ghantoceaux.  " 

PanTarderle  (la),   cl.,  c"*  da  Plessia-Gr. 

—  En  est  siear  et  y  décède  M«  Yves  Ghevais  1572. 
PauTerdière  (la),  cl.,  c***  de  Bocé;  -»  ham., 

c»«  de  Chemellier.  —  La  Pauvière  (G.  G.). 
PauTrlére  (la),  f.,  c"*  de  la  Poitevinière. 

—  La  Pouverdière  (Gass.).  —  Elle  fut  déva- 
lisée dans  la  nuit  du  19  au  20  février  1792  par 
une  bande  de  15  ou  20  chauffeurs,  qui  laissèrent 
pour  morts  le  fermier  Alaire,  sa  femme,  deux 
petits  enfants  et  trois  domestiques;  «  h.,  c***  de 
St'Laurent'dU'Mot, 

PATMllIe,  f.,  c»«  d*Auhigné. 

Pavardl«re  (U).  vill.,  c"«  d'Etriché. 

Pavarle  (la),  f.,  c»«  de  Chaniocé. 

Pavé  (le),  f.,  c'^*  de  Blou,  vendue  nat^  sur 
Toussaint  Lejumeau  le  U^  prairial  an  II  ;  '=:  cl., 
€»•  de  Daumeray;  «  f.,  c"«  d'Etriché,  sur 
un  chemin  ancien  très-nettement  tracé  depuis  le 
bourg  et  direct  vers  N.-E.  à  travers  les  landes  sur 
Daumeray,  encore  pavé  en  1860  de  gros  blocs, 
aujourd'hui  classé  et  modernisé  ;  «-  f.,  c**«  de 
Fontaine-Milon,  au  sortir  du  bourg,  sur  la 
voie  du  Vieii-Baugé  ;  »  ham.  avec  m*",  c>'  de 
St-Jean^Ua-M.;  —  cl.,  c"«  du  Vieil-Baugé. 

—  La  Cave  de  Haultlieu  1455  (E  534).  —  Le 
lieu  appelle  le  Pavé  autrement  VAupignelle 
1672  (£  535).  ~  Le  lieu  du  Pavé  ou  la  Cave 
de  Haultlieu  1756  (E  537). 

Pavé  (le  Grand-),  f.,  c°«des  Aostere  (Raimb.), 
tout  près  les  boires  du  Moul  ;  =:  (le  Petit-),  h., 
co«  de  St-Jean-dea-M,,  près  St-Saturnin. 

Pavé-dn-Verger  (le),  f.,  c»»  de  Seichea. 

PavelllelMm»  PaveitlMiM.  —  V.  Saint- 
Auhin-^U'PavoiL 

Pavemeat  (le),  partie  du  bourg  de  Chacéi 
•  f.,  c»*  de  Chaumont  ;  -■  cl.,  c"*  de  Contir 
gné;  —  vill.,  c»*  de  Soulaire-et-B.  —  Le 
Parenant  (Et.-M.).  ~  Sur  la  route  qui  conti- 
nue la  rue  principale  de  Bourg  vers  N. 

PaveiMen#-iie^Ml5M^(le).  —  V.  Juigné- 
Bur^Loire. 

Pavle  {LouiB'Victor),  ais  de  Joseph  P.  im- 
primeur-libraire à  la  Rochelle,  vint  s'établir  à 
Angers  en  acquérant,  le  19  juillet  1779,  pour 
3,000  livres  et  une  rente  de  150  livres  l'im- 
primerie de  Gh.-Fr.-Booaventure  Billault.  Une 
dénonciation  inexpliquée  lui  attira  du  directeur 
de  la  librairie,  Gamus  de  Néville,  une  lettre  de 
cachet,  dont  il  n'évita  les  suites  qu'en  disparaissant 
pendant  8  mois  et  avec  des  dépenses  inouïes.  11 
rappelle  celte  persécution  dans  une  Adreaae  à 
^caaieura  lea  Electeura  du  département  de 
Maine'^t'Loire  (3  juillet  1790,  in-4o  de  4  p.)« 
où  il  réclame  en  vain  le  titre  d'imprimeur  du 
département,  attribué  à  llame,  malgré  le  vœu 
de  l'Assemblée  électorale.  —  G'est  par  ses  presses 
que  M  publiaient  en  ce  temp.9  la  Correapon' 
iiançî  d€  MM.  lea  Députéa  dea  communes 


d^ Anjou  (Angers,  1789,  10  vol.  in-8«)  et  r06- 
aervateur  provincial  (1  vol.  in-8<>,  du  9  octobre 
1789  au  13  janvier  1791).  —  Mais  lors  de  l'ooea- 
pation  d'Angers,  elles  durent  se  prêter  à  la  publi- 
cation des   afGches  et  des  proclamations  ven- 
déennes ;  et  dès  la  rentrée  des  autorités,  l'impri- 
meur eut  à  comparaître  devant  la  Gommission 
militaire  qui  le  renvoya  le  16  juillet  1793  an 
tribunal     révolotionnaire    de    Paris.    Son   ami 
Ghoudieu  lui  sauva  la  vie   en  l'aidant    à   s'é- 
vader. Un  arrêté,  signé  Vial,  Geslin,  Gordier,  Bons* 
sac,  mit  alors  les  scellés  sur  sa  maison  (6  sep- 
tembre 1793).  Plus  tard,  la  femme  du  proscrit, 
Marie  Fabre,  réclamant  pour  elle  et  pour  son 
mari  le  bénéfice  de  l'amnistie,  produisit  des  cer- 
tificats attestant  que  depuis  sa  disparition  «  il 
«  s'était  voué  au  secvice  de  la  République  eu 
c  exerçant  son  art  près  d'une  des  armées  qui 
«  combat  les  tyrans  coalisés  »,  et  un  arrêté  du 
représentant   Guyardin    (Angers ,     9    pluvidie 
an  lll)  le  réintégra  dans  ses  biens  et  dans  sa 
liberté.  —  11  mourut  à  Angers  le  28  germinal 
an  lY  (12  avril  1796).  »  {Louia-JoBeph-fran- 
çoia-Marie,  fils  du  précédent  et  de  Marie-Made- 
leine Fabre,  d'Angers,  né  à  Angers  le  25  aoilt 
1782,  fut  élevé,  au  milieu  des  misères   de  la 
famille,  d'abord  à  la  Flèche,  puis  à  Angers  et  à 
Nantes,  revint  à  l'Ecole  centrale  d'Angers,  ou  il 
se  lia    d'une  amitié  plus  que  fraternelle  avec 
David,  son  cadet  de  six  années,  puis  à  Paris,  la 
grande  école,  où  quelques  mois  de  séjour  dans  ces 
temps  de  spectacles  iuouis  complétèrent  son  édu- 
cation de  curiepx  et  de  lettré.  Il  revint  en  1801 
diriger  l'imprimerie  qu'avait  continuée  sa  mère, 
et  épousait  le  22  février  1808,  une  cousine  de 
16  ans,  Ëulalie-Monique  Fabre,  qu'il  devait  perdre 
en  1813.  —  Bientôt  s'était  habituée  autour  de 
lui,  dans  cette  profession  qui  s'allie  si  bien  et  de 
si  près  à  toutes  les  études  élevées,  une  clientèle 
nouvelle,  amie  des  fines  causeries  et  des  conseils 
enjoués  de  sa  jeune  expérience.   Vers  1815  il 
constitua  dans   sa  maison    même   un  premier 
groupe.  Millet,  Daligny,  Lachèse,  Bastard,  Gn^in, 
en  Société  d*hiatoire  naturelle,  que  les  èvèœ* 
ments  divisèrent,  et  prit  bientôt  la  part  la  plus 
active  à  la  formation  de  la  Société  d^agricul- 
ture  et  surtout  de  ce  Concert  d'étude  (1817), 
qui  a  laissé  tant  de  souvenirs  d'aimables  fêles. 
«  Musicien  excellent,  —  m'écrit  quelqu'un  qui  l'a 
«  bien  connu»  —  doué  d'une  voix  expressive  et 
«  timbrée,  instrumentiste  de  ressource,  il  faisait 
c  planer  sur  ces  réunionsi  dont  il  était  devenu 
c  l'àme,  une  grâce  à  charmer  tous  les  hôies  et 
■  une  attention  à  les  rallier  tous.  >  »  U  avait 
trouvé  le  moyen  d'animer  même  le  journalisme 
angevin  en  ajoutant  aux  Affickea,  qu'il  impri- 
mait, un  feuilleton    littéraire  de  quintaine,  oà 
s'égayaient  entre  tdus  Blordier-Langlois,  Delenrie, 
Mordret,  Grille  et  sa  légion  de  pseudonymes. 
G'est   de  ce   temps  que  datent  son  Epitre  à 
M.'P.'J.  David  (1824,  in-8»  de  12  p.),  —  Le 
Vendéen  au  tombeau  de  aea  chefa,  élégie 
(1825,  in-8»  de  13  p.),  —  Voyage  à  St-Fto- 
rent  et  à  la  Chapelle  (juillet  1825»  in-8»  de 
8  pOf  —  et  aoMi  No$  Dinvrê,  pelii  recaeil 


PAV 


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PAY 


(s.  1.  oi  d.»  io-8«  de  20  p.)  d'ane  douzaine  de 
chansons,  dont  une,  Les  Proverbes,  chantée  à 
l'installatioD  de  la  Loge  Napoléon,  une  autre.  Le 
Cabaret,  dans  un  diner  chez  Boursier.  —  £n 
1S26  il  fut  nommé  adjoint  au  maire  et  prit 
de  droit  le  département  des  Beaux-Arts,  —  jus- 
qu'en 1830.  —  Dans  les  derniers  jours  de  1835  il 
céda  son  imprimerie  à  son  fils  Victor  et  se  retira 
à  sa  campagne  des  Rangeardières,  où  dès  1823  il 
conviait  à  des  causeries  littéraires  les  jeunes 
maîtres  du  Collège  et  où  depuis  il  avait  fêté  le 
chanteur  Derivis  père,  Chevreul,  Sainte-Beuve  et 
tant  de  fois  David.  11  se  rattachait  surtout  à  la 
ville  par  les  rendez- vous  à  ces  réunions  qu'il 
avait  fondées  et  qu'il  voyait  s'éteindre,  surtout 
par  les  séances  du  Comice  horticole,  où  depuis 
1852  il  se  plaisait  à  rendre  compte  des  travaux 
des  Sociétés  correspondantes.  On  se  souvient  en- 
core et  de  la  séance  solennelle,  qu'il  avait  provo- 
quée et  qu'il  présida,  de  la  Société  d'agriculture 
(18  juin  1857),  avec  de  Falloux  et  Yillemain,  et 
de  ce  banquet  de  l'Exposition  horticole  de  1858, 
où  le  bon  vieillard,  au  dessert,  se  prit  à  chan- 
ter, —  comme  en  1820,  ^  son  gai  refrain,  si 
vivement  applaudi  : 

Pour  âtre  d'une  Académie 
Ne  suis-je  pas  assez  savant? 

11  est  mort  le  2  novembre  1859  à  Angers,  laissant 
un  souvenir  d'honnête  homme,  sympathique  à  tous 
par  ce  mélange  rare  de  sensibilité  et  de  raison, 
d'eojonement  et  de  songerie,  de  charme  et  d'au- 
torité. —  Son  buste  en  marbre  a  été  ciselé  par 
David  en  1827  et  l'honneur  de  son  90m  se  renouvelle 
eo  ses  deux  fils,  Théodore  et  Victor  Pavie. 

Rnue  (TAiyov,  1859,  p.  177  et  249  et  1860,  p.  848.  ~ 
Conàee  Horticole  tt Angers,  1860,  p.  50.  —  Maine-tt' 
Loire  des  8  juin  1658  et  5  novembre  1859. 

PavUlon  (le),  fT.,  c«»  d* Angers  N.-E.  ;  — 
liam.,e"<  de  heaucouzé;  «  ham.,c°«  de  Beau- 
préau;  —  f..  c»«  de  Bécon;  -^  cl.,  c"  de 
Bousillé;  —  cl.,  c»«  de  la  Chapelle-St-Fl.  ; 
-  ff.,  €■•  de  Cholet;  —  t.,  c"»  de  Douces  ;  ■• 
m«".  dans  le  bourg  de  Dénezé-sous-îe-L.,  sur 
la  droite  de  l'église,  ancien  logis  seigneurial  de 
la  paroisse,  aujourd'hui  rebâti  et  transformé  en 
auberge;  —  cl.,  c"«  de  Durtal\  —  f.,  c»«  de 
Juigné-'B.  ;  =  cl.,  c"  de  Lasse;  —  f.,  c°«  du 
^'Ongeron;  »  ham.,  c°«  de  Longue;  «  f.,  c"« 
de  Mèlay,  demeure  du  maire  Jean  Cesbron,  qui 
y  meurt  le  3  juillet  1855;  —  f.,  c"«  de  Afont- 
jtan  ;  »  m»»  à  eau,  c"«  de  Montsoreau  ;  ^ 
bani.,c"«  de  Noyant-sous-D.  ;  —  f.,  c"«  des 
PontS'de-Cé;  —  cl.,  c"«  de  la  Varenne  ;  «  f., 
«■•de  Vivy;  —  f.,  c°«  de  Vaulandry.  —  Le 
lieu  du  P.  autrement  la  Ruellière  1766 
(G  Cures).  —  Acquis  à  cette  date  de  Jacq.  Voi- 
sin par  René  Charière,  maître  maréchal  en  œuvres 
blanches. 

Pavillon  iBalthasar),  fils  de  l'avocat  Jacq. 
^'  et  de  Marie  Banchereau,  né  à  Saumur  le 
12  janTier  1680,  aumônier  du  roi  et  prieur  en 
1653  de  Bagoeux,  près  Saumur,  de  l'ordre  de  St- 
Aogastin,  puis,  par  échange  en  1655,  de  Denée, 
de  l  ordre  de  St-Benolt,  sans  obligation  de  rési- 
dence, cbapekiQ  eo  1656  do  St-£spnt  eo  SmU 


Pierre  de  Saumur,  et  prieur  encore  en  1680  de 
Velort  au  diocèse  de  Poitiers,  —  a  publié  en  1667 
la  Vie  du  Bienheureux  Robert  d*Arbrissel 
(in-40,  Saumur,  F.  £rnou),  dont  il  légua  par 
testament  un  exemplaire  à  chaque  Fontevriste,  — 
et  Tannée  suivante,  sans  se  nommer,  le  Triomphe 
de  VEucharistie  contre  la  réfutation  des 
ministres  (Saumur,  1668,  in-S»).  — 11  est  mort 
à  Fontevraud  vers  1682.  —  Un  de  ses  proches 
parents,  son  frère  peut-être,  Pierre  P.,  qu'il 
maria  le  16  juillet  1656  à  Saumur,  était  agent  gé- 
néral de  l'abbesse  et  de  l'ordre  de  Fontevraud. 

Pa  vllloii*de-ltt-Gharte-Baaohère  (le),  cl. , 
c»«  d'Yzemay. 

PaTllIoiiHle-Ia-Foaasftlère  (le),  m»»,  c«« 
d'Angers  N.-O. 

Pavillons  (les),  c"«  de  Mûr^,  dans  le  vill. 
de  Gaigné,  anc.  maison  noble,  avec  chapelle  dans 
le  jardin,  appartenant  en  1790  à  M.  Lefebvre  de 
l'Aubrière. 

Pairtilon-SanTage  (le),  f.,  c«»  de  St-PauU 
du-Bois. 

Pavlllon-Vort  (le),  m«",  c»«  d'An^rers  S. 

Pavlotale  (la),  f.,  c»«  du  Louroux-B. 

Pavrl6ro(la),  cl.,  c»«  de  Cheviré-le-R.  — 
La  Poivrière  (Et.-M.). 

Payonnlére  (la),  f.,  c"«  d*Andard,  vendue 
nat*  le  12  pluviôse  an  VlII  sur  Louis-Anselme- 
François  Pasqueraie  du  Roozay. 

Pays,  f.,  c»«  du  Louroux-Béc,  --  Pey 
(C.  C).  ~  Réunie  au  domaine  de  l'abbaye  du 
Pontron  avant  1790. 

Pays  {FrançoiS'Charles\  sieur  du  Vau,  né 
À  l'Ile  St-Domiogue,  fils  de  Donatien  Pays-Mes- 
lier  et  de  Françoise  Grandhomme,  président 
au  Présidial  d'Angers,  fut  nommé  maire  le  l'ornai 
1747-1748,  et  continué  en  1749-1750.  —  C'est  à 
son  activité  et  à  son  influence  que  la  ville  dut 
l'établissement  de  la  manufacture  royale  de  toiles 
à  voiles,  sise  au  bas  du  champ  de  foire.  —  Membre 
du  Bureau  d'Agnculture  en  juin  1760,  il  s'en 
démit  le  24  mai  suivant.  —  Il  portait  d'argent  à 
V oranger  de  sinople  planté  sur  un  tertre  de 
.  même  chargé  de  ses  pommes  d'or.  —  Son  jeton 
a  pour  légende  :  Assiduis  consiliis*  —  11  avait 
épousé  Anne- Françoise  Lechat  et  mourut  ~  non 
pas  dans  les  caves  de  Doué  mais  à  Angers  le 
29  thermidor  an  II  (16  août  1794). 

Paysant  {Louis-Robert),  fils  d'un  cultiva- 
teur, né  le  25  mai  1787  au  village  de  Gros  ville 
(Calvados),  fit  ses  études  au  Séminaire  de  Bayenx 
et  ordonné  prêtre  en  1814,  débuta  en  1815  comme 
vicaire  à  St-Pierre  de  Caen.  Ses  talents  d'admi- 
nistrateur et  la  connaissance  approfondie  do^ 
droit  le  désignèrent  presque  aussitôt  au^^  ^dic- 
tions de  pro- vicaire  général  du  diQcè^è  (1818), 
puis  do  vicaire  général  en  Utre  (1827),  ^  et  le 
29  septembre  1839  il  était  appelé  à  l'Evèché 
d'Angers.  Préconisé  le  23  décembre,  il  fut  consa- 
cré à  Caen  le  25  février  1840  et  prit  possession  le 
12  mars.  Mais  dès  ses  premières  tournées  épis- 
copales,  il  mourait  à  Bocé,  frappé  d'apoplexie 
le  6  septembre  1841.  Son  cœur  a  été  tiansporté 
&  Caen  et  déposé  ao  pied  de  Taotel  de  Xïm^ 


PEA 


—  64  — 


PËP 


pice  St-Lonîs,  dont  il  avait  été  pendant  90  ans 
l'anmônier. 

L*abbéLaflbtty,  Notice  hiographiqueipÊm,nwôe},iSH, 
iii-8*  de  31  p.).  —  L*abbé  i.  Gounkm,  Bloge  fimAàre.,,., 
prononeé  daiM  i*4fliM  cathédrale  le  Si  octobre  iMi  (Anfera, 
PifDé-€bâteeu,  ia-««  de45  D.).~TresTaax,  Hist.  du  Dioe. 
d'Angers,  t  II,  p.  543.  —  Répert.  arth.,  4863,  p.  293.  - 
Jowmnl  de  M.-et-L,  des  96  octobre  1839, 15  oian,  10  mai 
1840, 8-10.  It,  13  septembre,  23  octobre  1841. 

P«sl«pe  (1a).  f>  c>«  de  Segré. 

Pé  (le),  in<",  c'«  de  Botz\  «-  ham.,  c"«  de 
CheTTé\  —  m*»,  €»•  de  Comé\  —  chat.,  c«»«  du 
LourouX'Bic,  —  Le  lieu  de  Paya  compote 
de  deux  maiêons,  1740.  —  Le  Pey  (G.  G.); 
^  ham. ,  c"*  da  Ménil  ;  —  ham. ,  c"*  de 
Mogé.  —  Le  village  du  Pé  1579  (E  474)  ;  » 
(le  Bas-),  f.,  c"«  de  Chaudefonds,  vendu  nai^ 
le  15  fructidor  an  IV  sur  Barrin  de  la  Galise  ;  — 
(le  Grand-),  ham.,  c^^*  de  Chaudefondê.  —  Le 
PPé  1389  (E  668).  —  Le  domaine  du  grand 
Ptiy  1555  (E  678).  —  Le  vill.  du  grand  Pé 
1598  (E  656).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant 
de  la  baronnie  du  Lavoir,  sans  autre  domaine 
que  la  métairie  et  un  clos  de  vigne,  mais  très- 
important  comme  censif.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Pierre  Marnillean  1545,  sa  veuve  Perrine  de  la 
la  Roche  1555,  Louis  Marnilleau  1608,  Jacq. 
Dubellay,  mari  de  Radegonde  Marnilleau.  1620, 
1635.  ~  Julien-Franc,  de  Cre*py  qui  l'acquiert 
le  31  janvier  1703,  sur  Gharles  du  Bellay,  et  le 
réunit  i  la  Basse-Guerche  ;  i-  (le  Bas,  le  Haut-), 
hh. ,  c"«  de  Drain. 

Péage  (le),  ham.,  c"«  é'Epiede.  —  Le  Pé' 
gage  1628  (Ei.-C.).  —  Poige  (Cas».).  —  Au 
centre  de  plusieurs  importants  chemins,  dont  un 
descendant  à  Epieds;  —  avec  château  dont  est 
sieur  Paul-Gabriel  Lenoir,  chevalier,  1733,  puis 
le  voyageur  Pierre-François  Péron,  V.  ce  nom. 

PéaMy  secrétaire  de  l'évèque  de  Yaugtranld, 
avait  composé  on  Xrtt?re  de  chant  à  l'usage  des 
enfants  de  chœur  de  la  cathédrale  en  1747.  qui  est 
ians  doute  resté  Mss.  V.  Brossier,  t.  I,  p.  350. 

Peau  {Hardouin),  «  canonnier  du  roi,  »  à 
Angers,  1525;  «  {Yoon),  c  maître  fondeur  et 
«  canonnier  »,  demeurant  en  Bressigny,  à  An- 
gers, 1541. 

Péan  {Rent,,  maître  libraire  et  imprlmenr, 
protestant,  à  Saumur,  mari  de  Marthe  Caillouet, 
1650, 1680. 

Péaa  de  la  Taillerie  (....>.  prêtre  de  ChA- 
leaugontier,  a  publié  en  1778  (Angers,  Billault, 
in-12)  une  curieuse  Description  de  la  Ville 
d'Angerêp  véritable  guide  du  voyageur,  sans 
critique  ni  précision  mais  où  se  rencontrent  des 
renseignements  inappréciables.  Mis  en  vente  au 
prix  d'une  liv.  10  s.,  il  valait  encore  en  ces  der- 
niers temps  15  i  30  fr.,  même  davantage,  étant 
devenu  très-rare.  J'en  ai  donné  en  1869  une 
féimpression  avec  ample  commentaire  (Angers, 
Barassé,  in*12),  qui  8*est  vite  épuisée.  —  On  ne  sait 
d'ailleurs  rien  de  l'auteur,  sinon  qu'il  avait  visité 
Rome,  Venise  et  la  Hollande,  et  qu'il  était  certai- 
nement de  la  famille  et  peut-être  fils  de  M*  Julien 
Péan,  sieur  de  la  Tuillerie,  marchand  de  draps 
de  soie  en  1710,  à  CbAteaugontier.  Les  Affichée 
ff  ^fif  ir«  [^f  JQÎll^^  l'HSj  oat  donné  noo  cri- 


tique de  son  livre  par  le  chevalier  de  la  Saun- 
gère. 

Peantières  (les),  f.,  c»«  de  la  Potherie  — 
En  est  sieur  M»  Louis  Picquant  1642. 
Peanx«de-L.léTre  (les),  f.,  c**  de  Blou, 
P^esMière  (la).  -^  V.  2a  BécaBêière. 
Péeandrie  (la),  f.,  c"«  d'Echemiréi  —  d., 
c»"  de  Morannea. 
Péeharderie  (la),  f.,  c"«  de  Maulévrier. 
Péehardlère  (la),  ham.,  c"«  de  Brigné.  — 
Ane.  fief  relevant  de  la  Pinardiére,  et  appart  à 
Claude  de  la  Cressonnière  (C  106.  f.  SI),  Henri 
de  Martigné  1741  ;  —  f..  c-«  de  Joué-E.  —  La 
Poichardière  (C.  G.  et  Raimb.).  ^  La  grande 
Péehardlère   (Cass.).  —  En  est   dame   Anne 
Blouin  1675,  marraine  de  la  cloche  d'Etian  en 
1695;   —  f.,   c>«   du    Vieil  Baugé,  dn   nom 
d'Aubin  Peschard,  propriétaire  en  1453.  —  Y.  la 
Pichardière. 
PeeJber  (le).  —  V.  Percher. 
Pèeherie  (la),  f.,  c"«  de  Morannea;  •-  f., 
c'«  de  St'Lézin,  ane.  dépendance  du  temporel 
do  la  chapelle  St-Jean. 
Péeheries  (les),  f.,  c»«  de  Feneu, 
Péehetléres  Oes),  f..  c"«deDen€r^-e.-I«-£K. 
appart.  en  l'an  V  i  Gh.-René-Laac  de  Boissard. 
Péeheiirle  (la),  cl.,  c»«  de  Comhrée, 
PéeheTéqne,  vill.,  c"«  de  Briolay,  —  hm 
plans  anciens  en  existent  au  Censif  de  Briolay 
de  1760. 

Péeolerie  (la),  m»"  dans  le  bourg  de  Beau^ 
couzé,  appart.  i  la  famille  Quenonault  zv-xvi«  s., 
4  Jacq.  Jordan  1543,  Olivier  Eveillon  1643, 
François  Richard  1664,  Uuchelou,  curé  de  St- 
Laud  en  1746;  —  cl.,  c>«  de  Si- Germain- de»- 
Préa,  vendue  nat<  sur  de  Gumont  de  Pnunas  le 
3  thermidor  an  lY  et  le  7  pluviôse  an  YI. 

Péeotière  (la),  f .,  c"»  de  Chazé  H.  —  En 
est  sieur  Et.  Collas,  prêtre.  1661. 
Pée»  (les),  f.,  c»«  de  Chemillé. 
Perrault  de  Im  Tour  (Dominique),  doc- 
teur en  médecine  de  la  Faculté  de  Montpellier, 
mari  d'Anne-Louise  Jameron,  exerçait  à  Beau- 
fort  en  1740,  1760,  et  y  avait  été  nommé  échevio. 
Il  fut  attaché  vers  1775  comme  médecin  au  Col- 
lège de  la  Flèche,  où  il  est  mort  avec  le  titre  de 
correspondant  de  la  Société  royale  de  médecine 
de  Paris,  très-vieux,  le  10  janvier  1811.  ^  Son 
cachet  porte  de  ...  à  3  étoilea  de  ,,.  poaéf 
i  et  i.  —  On  connaît  de  lui  dans  le  Journal 
de  Médecine  (1775)  une  réfutation  du  sys* 
tème  de  Lecat  sur  l'origine  des  maladies;  « 
{Dominique- René  Louis),  fils  du  précédeni, 
né  à  Boanforl,  fut  reçu  docteur-médecin  à  An* 
gers  le  17  novembre  1767.  Sa  thèse  diseatail 
l'emploi  des  sangsues  dans  le  traitement  de  la 
goutte,  qu'allait  préconiser  le  livre  du  doc* 
teur  Paulmier.  ~  Il  s'établit  4  Saumur  et  en  fat 
élu  conseiller  municipal  en  novembre  lT9f. 
Arrêté  comme  suspect  le  3  octobre  1793.  inïvd 
de  prison  en  prison,  il  faisait  partie  dn  eonvoi 
qui  fut  conduit  d'Angers  dans  les  caves  de  Doaé« 
Il  en  sortit  pourtant  sur  la  réclamation  (SI  fri« 
maire  an  II)  du  maire  et  de  la  municipalité.  11  a 
publié  un  Préci$  9ur  rinççulatUm  de  {0 


PÉH 


-  6S  — 


t>EL 


petite  vérole  (Saomnr,  Degouy  aîné,  an  YI,  et 
Angers,  Marne,  inS^  de  43  p.);  •—  {Joseph- 
Julien),  frère  du  précédent,  né  i  Beanfort  le 
27  jaoTÎer  175S,  reçu  chanoine  régulier  de  Ste- 
Geneviève  le  21  décembre  1771,  ordonné  prêtre 
le  i*'  JQÎn  1776,  vicaire  de  Corne  ville,  au  diocèse 
de  RoaeD,  le  11  mai  1778,  prieur-curé  de  St- 
Martio  de  Yillequier  le  19  octobre  1784,  prit 
quelque  temps  possession  de  la  cure  de  Beaufort 
eo  vertu  de  pouvoirs  à  lui  octroyés  par  l'abbé 
Meilloc  (11  mai  1801),  mais  que  le  nouvel  évoque, 
dès  son  installation,  s*empressa  de  révoquer.  Il  se 
retira  dans  sa  famille  et  est  mort  à  la  Flèche  le 
11  mars  1837.  Entre  ses  moindres  excentricités 
OQ  le  trouve  possédé  surtout  d'une  manie  de 
poésie  mondaine  sons  forme  de  rondeaux  et  de 
sonnets,  qui  remplissent  d'énormes  cahiers,  con- 
servés ainsi  qu'une  volumineuse  correspondance, 
aai  mains  de  M.  l'abbé  Esnauld,  du  Mans. 

Pégmoderle  (la),  ham. ,  c°«  de  Baugé,  — 
Les  maisons ,  granges ,  air  eaux  du  heu 
appelle  vulgallement  Longueraye,  furent 
attriboés  par  acte  du  15  mars  1544  pour  la  fon- 
dation de  la  chapelle  de  la  Gouberie,  par  Urbain 
Pégaalt,  et  prirent  en  souvenir  de  lui  le  nom  qui 
leor  est  resté  ;  —  vendues  nat^  le  3  juin  1791. 

Pégerie  (la),  ham.,  c°«  de  Liré;^  vill.,  c"« 
dTfernay.  —  V.  £a  Pagerie. 

Péc«a,  ebât.,  C*  du  May.  —  Le  lieu,  fief 
et  seigneurie  de  Puysgon  1539  (C  105,  f.  11) 
STM  «  maison  seigneuriale  »  relevant  de  Gholet, 
lortagne  et  la  Tour  Landry.  —  En  est  sieur 
iicq.  Ricbomme  1510,  Jean  Gourrean,  marchand, 
1539,  1565,  Jacq.  Licquet  1605,  PhiL  Licquet 
1613,  0.  h.  Pierre  Paineau  1653,  Jacq.  P.   1674. 

Pégriaaamlt  (le),  f..  c"*  de  la  Poitevinière 
et  de  U  paroisse  de  N.-D.-des-Mauges.  —  Le 
Puy  Grimault  (Cass.).  -^  Le  Pé  Grimoux 
:Et.-M.).  —  Pez  Grtmaud  1872  (Affiches). 

PégaUlére  (la),  f.,  c»*  du  Vieil-Baugé. 

Pékerie  (la),  f.,  c»«  de  Daumeray.  —  La 
Preherie  (C.  G.).  —  Ane.  dépendance  de  Juillé. 

Péha  {Augustin- Marin),  né  à  Angers,  le 
3 décembre  1760,  s'engagea  tout  jeune  et,  après  son 
coogé  obtenu,  avait  pris  le  métier  de  relieur,  quand 
dès  le  premier  appel  il  s'enrôla  de  nouveau  au  ba- 
taillon des  Volontaires.  Le  15  septembre  1791,  il  fut 
éla  capitaine  de  la  1'*  compagnie,  avec  laquelle  il 
prit  part  à  toute  la  campagne  jusqu'à  la  mort 
de  Beaurepaire,  suivit  le  bataillon  sur  Lyon , 
imis  fat  attaché  à  U  85«  demi-brigade  en  Italie, 
où  après  avoir  assisté  aux  principaux  faits  d'ar- 
Bws,  il  mourut  de  ses  blessures  à  cinq  lieues  de 
Vienne,  le  30  germinal  an  Y  (19  avril  1797).  « 
{Pierre),  second  frère  du  précédent,  sergent  en 
17S0  aux  chasseurs  de  Gassel  et  prisonnier  avec 
la  garnison  de  Mayence,  fut  envoyé  avec  elle  en 
Vendée  et  retenu  à  Angers  par  le  représentant 
da  peuple  pour  l'organisation  d'un  bataillon  de 
ncnies  dont  il  fut  nommé  capitaine.  Licencié  dès 
Uor  arrivée  à  l'armée  du  Rhin,  il  revint  à  An- 
fers,  employé  à  U  Préfecture  et  y  mourut  le 
tt  décembre  1818,  Agé  de  41  ans.  ^  Son  fils 

M,  Pierre,  avait  péri  à  Waterloo, 

m 


Péhurie  (la),  c"«  du  Louroux-Béc.  —  La 
Buhurie  (Gass.). 

Peigne  {Pierre),  libraire,  Angers,  1553. 

Pelipierle  (la),  f ,  c°«  des  Gardes.  —  jLe 
fief  et  mit.  de  la  Pignerie  1539  (G  105,  f .  144). 

—  L*Epeignerie  (Et. -M.).  —  En  est  sieur  n.  h. 
Pierre  Savary  1539,  Michel  Labarre,  docteur- 
médecin,  1694,  René-Gilbert  de  Garrion  1720, 
qui  la  relevaient  de  la  Gourdoire;  ■»  f.,  c"*  de 
Grez- Neuville. 

Pelne-Perdve  (la  Grande,  la  Petite-),  (T., 
c»«  de  Cholet.  —  Terre  que  vocantur  terre 
de  Peyne  Perdue  1294.  -^  La  gagnerie  de 
Poigne  Perdue  1351,  1551.  —  Le  lieu,  do- 
maine, tenement  de  la  grande  Peine  Perdue 
1558  (E  882).  —  Appartenaient  jusqu'au  milieu 
du  XVI*  s.  aux  seigneurs  du  Goudray-Montbault  ; 

—  en  1766  à  messire  Franç.-Louis  Limiers,  che- 
valier, de  qui  les  acquit  Gilles  Réveiliière,  négo- 
ciant à  Gholet  (E  801-806). 

Pejotiére  (la),  f.,  c°*  de  la  Potherie, 

Péja  {Elie),  angevin,  ministre  de  l'Evangile 
à  Mer-sur-Loire,  1614,  1632,  puis  à  Argeoton  jus- 
qu'en 1645  au  moins,  a  publié  V Antidote  ou  Ins- 
truction sur  les  principales  controverses  de  ce 
temps  (Saumur,  1630,  io-8<'  de  350  p.,  compris 
l'avis  an  lecteur  et  les  tables).  Il  y  a  été  fait  une 
réponse  sous  ce  titre  :  Le  Sage  houffonnant. 

Péiatre  (la),  f.,  c"«  de  St-Germain-des-P. 

Pelaat  {Yves),  docteur-médecin,  Angers, 
1450. 

Pélazlère  (la),  f.,  c"*  de  Ny oiseau.  —  La 
Palousière  (Et.-M.). 

Pèle  (le),  vill.,  c»«  de  Longue.  ■—  Le  Pelle 
(Gass.).  —  Le  Pel  (Et.-M.).  V.  Villehemier. 

Pelé  {François),  sieur  de  Landebry,  fils  de 
François  P.  et  de  Glaude  Furet,  dont  le  père  et  le 
grand  père  étaient  sénéchaux  de  GhemiUé,  tenait 
le  parti  du  roi  contre  la  Ligue  et,  chargé  de  la 
garde  du  chAieau  de  Sablé,  y  fut  surpris  par 
trahison,  dans  la  nuit  du  16  au  17  jnillet  1^3, 
et  égorgé  dans  les  fossés  où  il  s'était  brisé  une 
cuisse  en  s'élancant  du  haut  de  la  tour.  Son 
corps,  exposé  pendant  deux  jours  aux  balles,  fut 
enterré  à  la  voirie.  Y.  Ménage,  Vit.  Pet.  JSrod.^ 
p.  455-457. 

Pelé  {Julien),  —  en  latin  Peleus,  Pelceus, 

—  né  à  Angers,  croit-on,  tenait  rang  dès  1580 
parmi  les  plus  réputés  avocats  du  Parlement  de 
Paris.  En  1589  il  revint  à  Angers  pour  prononcer 
le  2  septembre  dans  la  maison  de  ville  le  Pané- 
gyrique funèbre  de  Henri  III,  «  où  a  été 
c  allégué,  —  dit  Louvet,  —  plus  de  mensonge 
c  que  de  vérité.  »  L'œuvre  ne  fut  imprimée  qu'en 
1601  (Paris,  in -80),  avec  une  dédicace  au  roi. 
En  possession  déjà  d'une  des  deux  charges 
d'avocat  au  Gonseil,  il  reçut  en  1600  du  roi 
Henri  IV,  dont  il  avait  dès  les  premiers  jours 
servi  la  cause,  un  brevet  de  conseiller  d'Etat  et 
le  titre  d'historiographe.  —  Il  avait  épousé  Marie 
Constantin,  maria  en  janvier  1612  sa  fille  Made- 
leine à  Jos.  Dorât,  secrétaire  des  commandements 
de  la  reine  Marguerite,  et  vivait  encore  en  1622, 
mais  très-vieux.  G'est  tout  ce  qu'on  sait  de  sa 
vie.  Ses  livres  d'ailleurs  seuls  rappellent  son  nomi 


PEL 


—  66 


PÉL 


qu'à  peioe  ses  contemporains  mentionnent, — Jean 
de  Yitel  Ini  adresse  pourtant  deax  de  ses  sonnets, 
—et  qne  Loiset  môme  oublie  on  dédaigne.  L'auteur 
se  plaint  à  maintes  reprises  d'ennemis  inconnus  et 
d'une  cabale  organisée  pour  décrier  ses  œuvres, 
écrites  d'ailleurs  d'un  style  lourd  et  pénible.  Elles 
ont  pour  litres  :  Panégyrique  au  Peuple  de 
France  (Paris,  1600,  in-4«»)  ;  —  Trois  Opus- 
eules  poétiques  (Paris ,  Denis  Binet,  in-12, 
1600),  épilhalames  du  vidame  du  Mans  et  de 
Pierre  du  Bellay,  réimprimés  l'année  suivante,  à 
la  suite  de  VEpitaîame  du  grand  Henri  IV 
roy  très  chrestien,,.  Plus  quatre  opuscules 
poétiques  (Paris,  Léon  Gavellat,  1601,  in-S»); 
~  Quœstio  nohilissima  de  solutione  matri- 
monii  ex  causa  frigoris,  publiée  tractata  et 
judicata,  —  Quœstio  singularis  de  solutione 
matrimonii  ob  defectum  testium  non  appa- 
rentium  (Paris,  Cl.  Horel,  in-8o,  1602),  réim- 
primé la  même  année  sous  ce  titre  :  j.  Pelei 
Quœstiones  de  clandestinis  nuptiis  et  de 
iolutione  matrimonii  (in-8<>);  —  Actions 
forenses  singulières  et  remarquables  (Paris, 
1603,  et  2*  édition  beaucoup  plus  ample,  1604, 
Nie.  Duon,  in-4«),  recueil  en  8  livrer,  précédés 
chacun  d'une  dédicace,  et  ayant  pour  but  «  de 
«  monstrer  comme  au  doigt  à  ceux  qui  viennent 
c  an  Palais  les  lieux  des  arguments  dont  chaque 
«  question  peut  esire  disputée,  avec  les  déci- 
«  sions  >.  —  Questions  illustres»,, t  ensemble 
les  Arrests  notables  sur  ce  intervenus^  avec 
les  plaidoyers  des  anciens  et  fameux  advo- 
cats  (Paris,  1607  ^et  1608,  V  édition,  in-i»  de 
943  p..  Nie.  Buon),  comprenant  162  thèses,  dont 
S7  seulement  empruntées  aux  notes  et  mémoires 
d'amis,  le  reste  recueilli  directement  par  l'auteur 
et  exposé  «  avec  tant  de  soin  et  de  diligence  que 
a  peut  estre  on  y  trouvera  le  style  le  plus  com- 
«  posé  à  l'imitation  des  anciens  ».  ^  Ces 
deux  ouvrages  ont  été  réunis  sous  le  titre 
à'Œuvres  de  M*  Julien  Peleus,  advocat  au 
PaWement  (Paris,  Pierre  Lamy,  1031,  in-fol.)  ; 
—  Plaidoyé  sur  la  principauté  des  Sots, 
avec  l'Arrêt  de  la  Cour  intervenu  sur  ice- 
luy  (Paris.  1608,  in-8o  de  34  p  ),  au  profit  de 
Joubert  dit  Angoulevant,  prince  des  Sots,  qui  récla- 
mait ses  privilèges  et  dont  l'avocat  gagna  la  cause.— 
Ce  rare  opuscule,  dont  l'exemplaire  Nodier,  vendu 
63  fr.,  1830,  appartient  aujourd'hui  à  H.  de  Villou- 
treys,  est  réimprimé  dans  le  recueil  suivant  : 
Plaidoyez  de  M»  Julien  Peleus  (Paris,  1614, 
gros  in-4«)  ;  —  L'histoire  de  la  vie  et  faits  de 
Henri  le  Grand. . .  jusqu'en  i50d  (Pans,  in-8^, 
1613  et  1616,  4  vol.)  ;  --  Commentarius  vere 
analyticus  in  régulas  cancellariœ  Romance 
(Pans,  1615,  in-8«).  —  Le  P.  Lelong  lui  attribue 
encore  Le  Cavalier  françois  (1605,  in-8o, 
Paris)  et  le  Premier  président  du  Parlement 
de  France  (Paris,  1611,  in-4»),  —  et  l'abbé 
Lenglet-Oufresnois,  V Histoire  de  la  dernière 
guerre  entre  les  Suédois  et  les  Danois  en 
l'an  iOiO  jusqu'à  la  paix  conclue  en  i6i3 
(Paris,  16^3,  iii-8«).  —  On  trouve  aussi  un  pièce 
dt  lui  à  U  louange  de  Jeanne  d'Arc  dans  un 
fifçueil  d9  jplu$i9ur9  inscHptiom  propoêiu 


pour  remplir  les  tables  d^atientes. , .  sur  U 
pont  d'Orléans  (Paris,  1613.  in-4«). 

Moréri.  —  Goigot,  Bibl.  Fr.,  t.  XIV,  p.  340.  —  Brenet, 
irait,  du  Lib.,  IV,  472  el  879. 

Pelé  {Marin),  maître  brodeur,  Angers,  1659, 
1675;  «  {Marin  II),  son  fils,  mari  de  Louise 
Tardif,  f  le  29  mai  1718,  âgé  de  48  ans;  «- 
{Pierre),  maître  fondeur  de  cloches.  Angers, 
1576. 

Pelean*  cl.,  c°«  de  Joué-Etiau, 

Pèlerin  (le),  cl.,  c»«  du  Longeron. 

PéleFln  {Jean  et  Claude),  maîtres  archi- 
tectes, frères,  à  Angers,  1663,  1708. 

Pèlerin  {Jean),  Peregrini,  —  il  interprète  on 
traduit  lui-même  son  nom  par  le  pseudonyme  de 
Viator,  —  est  né,  comme  l'indique  le  frontispice 
de  son  principal  livre  (  1 521  ),  au  BoifrJouio  eo 
Coron, dans  l'ancien  diocèse  de  Maillezais.  Il  entra 
dans  les  ordres,  prit  sa  licence  en  droit,  et  en  1467 
se  trouvait  chargé  de  la  juridiction  de  Thiors  en 
Lucay ,  domaine  des  Appellevoisin.  Le  roi  Louis  XI, 
qui  y  vint  séjourner  quelques  jours  en  avril  1470, 
l'attacha,  comme  secrétaire,  à  Nicolas  d'Anjou,  à 
qui  il  venait  d'attribuer  le  vicomte  de  Thoaars. 
Le  2  septembre  suivant  Pèlerin  reçut  da  roi  te 
prieuré  de  N.-D.  de  St-Cyr-en-Talmondais,  qu'il 
ne  garda  que  jusqu'en  novembre  147S.  On  le 
revoit,  dès  les  derniers  jours  de  1472,  emplojé 
à  une  mission  royale,  puis  au  service  de  l'histo- 
rien Commines,  qui  en  fait  son  chapelain  et 
secrétaire  en  titre  à  partir  de  mars  1473  et  le 
gratifie  du  petit  bénéfice  de  la  Hétrelle  en  St-Cyr 
(20  juillet  1478).  On  y  a  retrouvé  en  18U  nae 
pierre  sculptée  d'un  écusson  :  d'or  au  bourdon 
de  sable  en  pal,  accosté  de  t  coquilles  de 
gueules,  armoiries  probables  de  notre  clerc.  U 
accompagnait  sans  doute  en  1478  son  maître  en 
Italie,  mais  avait  quitté  son  service  dès  avant 
1486,  sans  qu'on  sache  rien  davantage  de  lai 
pendant  20  années,  sinon  qu'il  fit  maints 
voyages.  En  fin  de  compte  il  était  venu  s'asseoir 
avant  l'an  1500  dans  un  canonicat  de  l'église  de 
Tout,  où  des  le  temps  du  prince  Nicolas  il  avait 
eu  occasion  de  se  créer  des  amitiés  et  où  le  rap- 
pelait peut-être  la  bienveillance  de  René  II.  Il  y 
mourut  âgé  de  plus  de  80  ans,  en  janvier  1524. 
m.  s^  et  D.  Calmet  a  conservé  l'épitaphe  qu'a- 
vait apposée  sur  sa  tombe  un  chanoine,  son  dis- 
ciple reconnaissant. 

Pèlerin  est  l'auteur  d'une  œuvre  singulière, 
dont  l'intérêt  n'est  pas  seulement  dans  sa  rareté  : 
c'est  le  premier  traité  connu,  qui  traite  de  la  pers- 
pective au  point  de  vue  de  l'art  de  la  peinture, 
c  œuvre  non  do  main  de  paiutre,  dit-il,  mais  de  qui 
«  aime  les  paintres  et  artisans  ».  L'auteur  repro- 
duit, pour  exemples,  —  sauf  dans  ses  «  figures 
«  exemplares  >  ou  types  de  son  invention.  —  les 
souvenirs  de  ses  voyages.  Son  trait  est  net  et 
facile  mais  fortement  empreint  d'un  cachet  persoo* 
net,  et  le  dessin  s'inspire  partout  d'un  esprit  de  re* 
naissance  qui  arrondit  volontiers  l'arc  brisé  en 
plein  cintre,  qui  élague  et  qui  transforme.  On  recon* 
naît  ainsi,  -*  grâce  à  la  légende  rimée,  —  Notre* 
Dame  de  Paris,  la  chambre  da  Pariemeot,  la 
Palais,  la  Sto^CbaptUe,  S^Maurio^  d'ADgen,  If 


PÉL 


—  67  — 


PÉL 


pootde  Brioade,  etc.,  et  parmi  ses  types,  nne 
maison  des  champs,  plusieurs  intérieurs  bour- 
geois, ooe  riche  habitation  pour  une  fortune  de 
400  livras  de  rente,  et  deux  vues  de  la  maison 
même  de  Tauteur  avec  un  mûrier  dans  une  serre 
et  sa  charrette  de  voyage  dans  la  cour.  —  Le  livre 
a  pour  titre  :  De   artificiali    perspectiva. 
ViatoT.  In-fol.  de  46  ff.  non  chiffrés,  les  quatre 
derniers  ajoatés  sans  signatures,  les  quatre  pre- 
miers occupés  par  le  litre  en  capitales  romaines 
rustiques  et  par  un  te\te  latin  à  longues  lignes  en 
lettres  gothiques,  les  37  suivants  par  de  grandes 
planche»  de  perspective,  gravées  en  bois   au 
simple  trait  et  tirées  d'un  seul  côté,  le  38*  par  un 
avis  au  lecteur,   la  souscription  et  la  marque 
de  l'imprimerie   :  Im.pTttBum  Tulli  \  anno 
caiholi  I  ce  veritatia  quingentesimo   quinto 
supra  I  milleBimum  <xd  nonum    kalendan  | 
Julias,  Bolerti  opéra  Pétri  Jacohi  |  ,  preshi' 
teri,  incole  pagi  aancti  Nicolàî,  formule  qui 
laisse  incertain  si   réellement   l'imprimerie  de 
Pierre  Jacohi  était  installée  en  1505  à  Toul  ou  à 
St-iNicolas-du-Port.  —  Suit  sur  les  4  derniers 
feaillets  le  texte  français  du  livre.  —  On  n'en 
connaît  qu'un  seul  exemplaire  en  France  acquis 
en  octobre  1845,  à  la  vente  Cailbava,  315  fr. 
pour  la  fiiblioih.  de  Nancy  ;  —  un  autre  à  la 
Bibiiotb.  de  Vienne  en  Autriche.  —  La  seconde 
édition,  moins  rare,  sortie  des  mômei  presses  en 
13(0,  quarto  idua  Marcias  (là   mars  1510 
>•  s.),  intercale  le  texte  latin  au  français  et  les 
premières  figures  au  texte.  Quoiqu'elle  ne  compte 
qoe  âd  ff.,  elle  comprend  19  planches  de  plus  que 
û  première  et  7  seulement  en  moins,  les  planches 
étant  imprimées  des  deux  côtés.  La  3*  édition 
\ruili,  iSii,  septimo  idua  Septembres,  de 
30  ff.  non  chiffrés)  n'offre  d'autre  innovation  re* 
marqnable  qu'une  invocation  en  18  vers  français 
sur  le  frontispice,  aux  «  bons  amis,  trespassez  et 
«  viveos...,  decorans  France,  Almaigoe  et  Italie  », 
que  L'auteur  nomme  et  dont  la  détermination  a  mis 
martel  en  télé  aux  commentateurs,  sans  être  encore 
complète.  —  Le  succès  éclatant  de  l'œuvre  se  conti- 
nue, constaté  par  une  reproduction  allemande  qu'en 
donna  des  1509  Georges  Glockendon,  et  au  xvii«  s. 
encore  on  voit  reparaître  :  La  Perspective  posi- 
tÎDc  de  Viator.  traduite  de  latin  en  p-ancoia, 
augmentée  et  illustrée  par  maistre  Eatienne 
Martelange,  de  la  compaignie  de  Jéaua,  avec 
^i  figures  gravées  à  la  Flèche  par  MatK 
JouBse  (16^,  in-13   de    53   ff.)»    comprenant 
61  ligures  réduites  et  parfois  modifiées.  -^  Le 
telle  annoncé  ne  parut  que  9  ans  plus  tard  sous 
ce  titre  :  La  Perspective  pratique  de  Viator, 
latine  et  francoisCt  reveue,   augmentée  et 
réduite  de  grand  en  petit,  par  Math.  Jousse 
de  la  Flèche  (U  Flèche,  Georges  Griveau,  1635, 
>i>-^  de  ts  p.).  —  Enfin  une  reproduction  minu- 
tieuse de  la  seconde  édition  de  l'œuvre  originale 
&  été  donnée  d'après  le  procédé  Pilinski  (Paris, 
Ed.  Tross,  1860,  mfol.  goth.,  tiré  a  116exempl.) 
avec  notice  de  M.  Hipp.  Destailleur. 

On  cils  encore  de  Pèlerin  une  traduction  du 
^n  de  Job  ;  Texte  de  Bioh  translaté  selon 
\^  vérité  hikraiqvt  et  bref  commentaire  du 


Viateur  aur  icelluy  (in-4o  goth.  de  134  ff.  chif- 
frés, sans  lieu  ni  date  d'impression,  dont  on  ne 
connaît  qu'un  exemplaire)  ;  —  et  un  travail  sur 
Ptolémée,  resté  manuscrit,  qui,  entré  dans  la 
bibliothèque  du  chancelier  Séguier,  parait  depuis 
s'être  perdu.  On  sait  que  les  Chroniquea  ag- 
grégatives  de  Bourdigné  sont  annoncées  en  1529 
par  l'auteur  comme  «  revues  et  augmentées  par 
«  le  Viateur  ».  Pèlerin  était  mort  à  cette  date  et 
l'on  reconnaît  ici  d'ordinaire  Jean  Bouchot,  qui 
prit  aussi  ce  surnom,  quoique  rien  peut-être  n'ait 
empêché  notre  chanoine  de  Toul  d'avoir  revu  et 
complété  à  temps  l'œuvre  de  son  confrère  d'An- 
gers. —  Les  renseignements  recueillis  jusqu'à  ce 
jour  sur  sa  vie  par  MM.  Beaupré  et  Lepage,  de 
Nancy,  ont  été  réunis  et  élucidés  avec  une  expé- 
rience particulière  des  questions  d'art  et  de  bi- 
bliographie par  M.  Anat.  de  Montaiglon  dans  une 
Notice,  parallèle  à  l'édition  Tross,  qu'a  com- 
plétée après  coup  d'une  main  heureuse  son  ami 
M.  Benjamin  Fillon,  —  sans  que  j'aie  trouvé  rien 
à  y  ajouter. 

P.  Benoit,  Biat,  de  la  ville  de  Toul,  p.  iS6  et  805.  -^ 
Mercier  de  St-Léger,  Notice  rationnée  de  Gatp,  Schott^ 
p.  8-9  et  8G-88.  —  Beaupré,  HecAerches  hist,  et  bibttojp; 
sur  les  commencements  de  Vimprim.  en  Lorraine,  p.  80- 
S9  et  Nouo.  Recherches,  p.  S0-t3.— Bninet,  Manuel,  t.  V, 
p.  1169.  —  BulleL  du  Bibl.,  1847,  p.  69.  —  A.  de  Mon- 
taiglon, Notice  hist.  et  bibliogr.  sur  /,  Pèlerin,,.,  et  sur 
son  livre  (Paris,  Tross,  1861 ,  in-fol.,— et  m-8*  de  74  p.  avec 
deux  fac-similé).  —  Berg.  Fillon,  Lettres  écrites  de  la  Ven- 
dée à  M.  A nat,  de  Montaiglon  (Paris,  Tross,  iii-8*),  p.  1-38. 

Pél«rlae  (Is^)»  ftrr.  de  Baugô  (22  kil.),  canton 
de  Noyant  (7  kil.)  ;  ~  à  60  kil.  d'Angers.  — 
Ecclesia  in  pago  Andegavo  cum  villula.,, 
quœ  vocatur  Peregrina,  974  (St-Aubin,  Mens, 
conv.,  1,  73,  ch.  or.).  —  Obedtenfîa  PerC' 
grina  1060-1081  (Gartul.  St-Aubin,  f.  123).  — 
La  Pèlerine  1200  circa  (Ghemillé,  ch.  or.  68). 
—  La  Pellerine  xvi-xviii«  s.  (Et.-C.).  —  Sur  la 
crête  du  coteau  (98-100  met  ),  qui  borde  la  rive 
gauche  du  Lathan,  avec  écarl  sur  la  rive  et  dans 
la  vallée  vers  S.  ;  —  entre  Méon  (4  kil.)  an  N. 
et  à  rO.,  Breil  (4  kil.)  à  l'E.,  Parce  (3  kil.)  à 
l'E.  et  au  S. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Brion 
à  Rillô  traverse  tout  du  long  de  l'O.  à  l'E.  sur  le 
faite  exlrême,  croisé  dans  le  bourg,  du  S.  au  N. 
par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Parce  à  Noyant. 

Y  passe  de  l'E.  à  l'O.  la  rivière  du  Lathan, 
qui  foi  me  une  longue  et  double  boire,  jusqu'au 
confluent  du  rniss.  de  la  Gouane,  —  où  les  écre- 
visses  abondent. 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Faucberie  (4  m., 
14  hab.)t  de  la  Ghucherie  (4  mais.,  14  hab.),  du 
Vivier  (3  mais.,  13  hab.),  de  la  Pelouse  (4  m., 
11  hab.),  de  la  Noue  (3  mais.,  5  hab.),  du 
Pavillon  (3  mais. ,  6  hab.)*  2  moulins  à  eau  et 
6  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  350  hect.  dont  104  bec  t.  en  bois. 

Population  :  37  feux,  i70  hab.  en  1720-1726. 
•*  30  feux,  i90  hab.  en  1790.  —  207  hab.  eo 
1831.  —  22i  hab.  en  1841.  —  fOi  hab.  en  1851. 
—  2itf  hab.  en  1861.  —  i22  hab.  en  1866.  — 
U7  h.  en  1872,  dont  99  hab.  (38  mais.,  38  mén.) 
ao  bourg,  d'où  l'on  domine  las  deux  vailoof 
boisés. 


PÉL 


—  68  — 


PEL 


Assemblée  te  1''  dimanche  de  mars  —  Nul 
commerce;  -~  nulle  agriculture  que  pour  les 
besoins  ie  la  ferme;  —  nul  élôve  que  de  porcs, 
ou,  comme  on  dit»  de  nourrit.  —  Ni  pauvres, 
d'ailleurs,  ni  riches.  —  Dans  le  coteau  ont  été 
récemment  découvertes  de  très-vastes  et  antiques 
caves  d'extraction  de  toffeau. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Noyant. 

La  Mairie  »  longtemps  à  louage,  vient  d'ôtre 
installée  (1873)  dans  un  petit  réduit  bâti  sur  la 
droite  de  l'église.  —  Vis-à-vis,  Ecole  mixte, 
tenue  par  une  dame  laïque. 

La  paroisse,  maintenue  en  succursale  le  5  ni- 
vôse an  XIII,  fut  supprimée  et  réunie  à  Méon 
par  ordonnance  épiscopale  du  20  février  1809.  — 
Elle  a  été  rétablie  vers  1832. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Aubin,  comprend  une 
nef  unique,  nue,  blanchie,  voûtée  en  bois,  les 
fenêtres  modernisées ,  ouvrant  par  un  arceau 
déformé  sur  le  chœur,  dont  les  montants  portent 
des  autels  à  droite  do  saint  Symphurien ,  à 
gauche  de  la  Vierge,  avec  statues  peintes  du 
xviii*  ».  k  la  manière  de  Saint-Simon,  V.  ce 
nom,  dans  des  niches  ornementées.  Le  chœur, 
qui  suit,  terminé  en  cul-de-fonr ,  forme  une 
travée  carrée,  vodtée  avec  entrecroisements  d'o- 
gives, liernes  et  formerets  en  saillie  (xv«  s.). 
Dans  le  mur  de  gauche  apparaît  un  œil-de- 
bœuf  roman  ;  au  fond  s'applique  un  autel-ré- 
table  XVIII"  s.  avec  niches,  contenant  les  sta- 
tues à  droite  de  St  Jean,  à  gauche  de  St  Aubin, 
de  môme  style  que  les  précédentes  ;  au  centre, 
un  mauvais  tableau,  figurant  la  Cène,  donné 
par  Math.  Pays,  marchand  d'Angers,  frère  du 
prieur  Pays,  qui  fit  en  1704  exécuter  ces  tra- 
vaux. A  l'extérieur  le  portail  est  surmonté  d'un 
pignon  autrefois  à  bretècbe,  et  les  murs  latéraux 
laissent  entrevoir  le  petit  appareil  de  moellon 
irrégulier  disposé  en  lignes  régulières  et  vers  S. 
une  large  porte  romane  à  claveaux  intercalés  de 
ciment  rouge  (zi«  s.). 

La  grande  voie  de  Rillé  à  Baugé  longeait 
jusqu'au  zviii*  s.  le  coteau  mais  sur  le  versant  S. 
et  en  contrebas  de  la  route  actuelle,  par  le 
Perray,  la  Chncherie,  la  Pelouse,  la  Bafferie, 
rejointe  à  ce  point  par  le  chemin  de  Parce  et 
sous  l'église  par  celui  de  Noyant.  —  Dès  le  x«  s.  le 
pays  apparaît  comme  un  petit  centre,  villula, 
avec  moulins  sur  les  ruisseaux,  église  et  marché. 
La  comtesse  Adèle  en  fit  don  à  l'abbaye  St-Aubin 
d'Angers  (974)  mais  il  fut  reconnu  que  le  domaine 
dépendait  du  bénéfice  d'un  fondateur  du  nom  de 
Rainird.  Les  moines  durent  l'indemniser  par  le 
paiement  de  4  livres  d'argent,  et  &  deux  siècles 
de  là  encore  donner  7  livres  pour  mettre  fin  aux 
prétentions  de  ses  héritiers.  —  Il  y  fut  constitué 
un  prieuré,  une  obédience,  obedientia,  à  la- 
quelle resta  attachée  la  cure  et  dont  les  bâti- 
ments, auj.  transformés  mais  encore  occupés  par 
le  presbytère,  enveloppaient  à  demi  l'église. 

Prieurs-curés  :  Raoul  des  Tuffeaux,  de 
Tuffellis,  1178.  ^  Louis  de  Mars,  1590.  — 
Martin  Foucquereau,  1616.  —Jacques  Rallier^ 
16S3.  t  le  30  mai  1696.  Une  visite  de  l'évèque 
f  0 1630  coottate  U  nisèro  do  U  paroisse,  Téglise 


toute  décarrelée  et  ouverte  aux  pluies,  le^  Autfi> 
sans  livres  ni  mobilier,  le  presbytère  en  ruine  et 
vidn,  le  cimetière  sans  clAture.  ~  Etienne 
Hamelin,  1656,  f  le  4  janvier  1694,  prieur  en 
même  temps  de  Grez-sur-Maine.  —  Tonssaiot 
Pays,  1695,  fen  1717.  —  Elie  Gaultier,  1718. 
qui  résigne  en  décembre  1733.  ~  René  Doreau, 
anc.  vicaire  d'Homme,  1734, 1760.  ~  F.  Mareh 
chai,  1762,  1772.  ~  Charles-Urbain  Daburon, 
V.  ce  nom,  1773,  i  \e  6  avril  1791,  âgé  de 
60  ans.  —  Tarode,  mai  1791.  —  Marsillé,  éia 
le  27  novembre  1791. 

La  paroisse  dépendait  de  rSlection  de  Bao^é, 
du  District  en  1788  de  Cbàteau-la-Vatlière.  en 
1790  de  Baugé  Elle  avait  pour  seigneur  le  prieur- 
curé,  qui  prenait  le  titre  de  baron.  Elle  resuit 
couverte  de  landes  qu'on  essayait  de  défricher  en 
1788,  et  vers  l'E.  des  bois  de  l'apanage.  —  ïy 
trouve  à  résidence  au  xvii"  s.  Pierre  Hamanl. 
ouvrier  en  soie  de  Tours,  1645,  et  Pierre  Launa), 
brodeur,  de  Lyon,  1660. 

Maires  :  J.  Maillé,  1792.  —  Brochoir, 
1«'  messidor  an  VIII,  f  en  1806.  —  Et.-Bernird 
Haye,  4  novembre  1806.  —  Vincent  Huet, 
25  octobre  1821.  ~  Joreau,  2  février  1831.- 
Vinc.  Huet,  1843,  démissionnaire  en  janvier 
1857.  _  Jean  Bouchet,  2  février  1857.  —  Loii« 

Verneau,  1862.  ~  Jusseaume,  1874,  1876. 

Arch.  de  M.-«t-L.  G109;  G«l;  H  St-Aubin.  -  Areh 
comm.  Et.-C.  —  Ccwtxd.  de  St^Aubin,  Usa.  745.  r.6«t 
423.  —  Chron.  d'Anjou,  1,  377  ;  11,  21.  —  Tresraia,  Sut. 
du  Dioc,  d'Ang.,  t.  Il,  p.  444. 

Pélerinlére  (la),  ham.,  c««  de  St-Barthé 
lemy.  —  Medietaria  que  vulgariter  nwncu- 
patur  la  Pelertnière  1286  (G  1121).  —  Ane. 
domaine  de  l'aumônerie  de  St-Miehel-du-Tertrt 
réuni  en  1602  à  l'Hètel-Dieu  d*Angers,  qui  le 
céda  au  Chapitre  St-Haurille.  Un  pâtis,  com- 
mun avec  la  Jaudette,  fut  divisé  par  accord 
du  29  mars  1600,  en  laissant  passage  au  ffrand 
chemin.  —  Par  conclusion  du  26  novembre  i'H, 
le  Chapitre  fonda  à  perpétuité  une  messe  Us.^ 
en  son  église,  à  l'autel  de  N.-D. -dos-Serpents, 
pour  la  conservation  des  bestiaux  de  la  métairie, 
que  la  mortalité  décimait  depuis  très-longtempi. 

Pélerlnières  (les  Grandes,  les  Petites-),  ff- 
c»«  de  Ckanteloup,  du  nom  de  la  famille  Péieno 
qui  la  possédait  encore  en  1532  ;  —  donne  soo 
nom  à  un  ruiss.  né  tout  près  vers  N.,  qui  coule 
vers  Coron. 

Pefetflet* •  —  V.  Pelletier,  Lepeletier. 

Peletier  (Jean),  peintre,  à  Durtal,  y  Ht 
inhumé  le  5  janvier  1611  ;  sa  veuve,  Mathuriae 
Lhommeau,  le  10  août  suivant. 

Pefew«.  —  V.  Pelé. 

Peinas  (Jean),  «  chirurgien  juré,  reçu  en 
a  plusieurs  communautés  des  principales  riltei 
c  du  royaume,  demeurant  en  la  ville  de  Bnssac, 
a  où  il  est  établi  depuis  environ  cinq  ans,  sooi 
«  le  bon  plaisir  de  H.  le  duc  de  Brissac,  pour  tra- 
«  vailler  à  la  guérison  des  plaies,  ulcères  et  autres 
«  maladies  réputées  incurabUs  »  dit-il  dans  son 
Prospectus  (s.  1.  n.  d.,  in-16  de  12  p.),  oà  d 
déclare  traiter  tout  le  monde  gratis  et  ne  faire 
payer  que  les  remèdes  «  qui  ont  tons  des  effets 
a  merveiUoux.  »  —  Son  portrait  »  été  fnTé  H 


PEL 


—  e9  — 


PEL 


Bertbe,  qui  l'a  mis  dans  son  Becueil,  Mss.  896, 
t.  II,  f.  90,  le  dit  Dé  à  Brissac.  —  Il  était  originaire 
de  CroUi-la-Haie  (Seine-InftJrieure),  —  et  est  mort 
à  Nantes,  âgé  de  68  ans,  le  3  messidor  an  XII. 
Péilean  (le),  ham.,  c»«  de  la  Pommeraie; 

-  (le Petit),  cl..  c^«  de  la  Pommeraie. 
Péllé,  f  .  c»«  de  St'QuenUn-leS'B. 
Peligom,  —  V.  Béligan. 

PélloB  (Yves),  doctear-médecin  ,  Angers . 
1542.  —  Son  second  fils,  Anne,  est  tenu  sur  les 
foDls  le  24  avril  1555  par  Anne  de  Montmorency, 
abbesse  da  Ronceray.  —  Des  lettres  du  13  mars 
1580  lui  conférèrent  «  Testât  et  office  de  con- 
c  seiller  et  médecin  da  duc  d'Anjou  ».  —  Il 
meart  à  sa  terre  de  la  Renaudière  en  Vitlemoi- 
sant  le  99  octobre  1583;  «-  (Jean),  fils  do  pré- 
cédent, né  à  Angers  le  21  juillet  1553,  y  est  reçu 
dociear  en  la  Faculté  de  médecine,  le  20  no- 
vembre 1578.  II  vivait  encore  en  1608. 

Pelissfery  famille  de  maîtres  brodeurs,  An- 
fers.  —  (Jeon-AmauZd).  marié  à  Jeanne  Tran- 
cbaotle  18  octobre  1667;  -»  (Jean),  fils  du  pré- 
cèdent,  né  le  18  octobre  1674,  marié  le  11  no- 
vembre 1698  à  la  fiUe  d'un  maître  horloger, 
Claudine  Lepelletier;  —  (Jean -Baptiste - 
Claude),  fils  du  précédent,  né  le  16  février  1706. 

Pelle  (/ten^,  peintre,  figure  aux  assises  de 
U  core  de  Miré  en  1553.  —  V.  Pelé. 

Felle^rolle»  ham.,  c>**  de  Dénezé-prèS' 
Doué.  -  Poillegrolle  1295  (Doué.  Anniv.,  t  I). 

-  Pégrolle  (Et.- M.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
dépendant  du  prieuré  de  Gunaud  et  uni  au 
ivni*  s.  an  comté  de  Trêves. 

Pellerie  (la),  f.,  c««  de  Cheffes;  —  cl.,  c"« 
à'Echemiré;  -  f..  c"«  &Ecuillé.  -  La  Pa- 
rme 1540  (G  105,  f.  242). 

Pelleriére-nieiiTe  (la),  f.,  c»«  de  Fougère. 

Pelletier  (Hugues),  né  à  Angers  le  28  jan- 
vier 1729.  était  chanoine  régulier  de  Ste-Gene- 
viéve  et  depuis  quelque  temps  curé  de  Sacé  au 
Maine,  quand  il  fut  gratifié  du  prieuré-cure  de 
Beaufort.  lien  prit  possession  le  19  août  1779. 
Esprit  charmant  et  lettré,  de  parole  facile  et  qui 
devenait  éloquente  dans  les  grands  jours,  de 
mœurs  douces  et  pares,  de  cœur  charitable  et 
distribuant  largbment  aux  pauvres  les  revenus 
de  son  opulent  bénéfice,  il  eut  vite  conquis,  de 
Taveu  même  de  ses  ennemis  les  plus  impla- 
cables, Testime  et  l'affection  de  la  ville  entière. 
A  ce  renom  de  mérite  et  de  vertu  se  joignit 
bientét  Téclat  de  son  dévouement  public  aux 
idées  nouvelles,  qui  ralliait  à  son  exemple  son 
clergé  presque  tout  entier.  —  Le  6  février  1791 , 
Après  une  messe  solennelle  à  St-Maurice  d'Angers, 
célébrée  par  te  curé  d'Epiré,  Guiller,  V.  ce  nom, 
les  électeurs,  au  premier  tour  de  scrutin  ,  dési- 
gnaient pour  évèque  constitutionnel  le  prieur-cnré 
de  Beaafort.  n  avait  pris  son  logement  hors  ville, 
chez  Joabert-Boanaire,  et  y  reçut  le  même  jour 
les  félicitations  du  Conseil  municipal.  Le  lende- 
Dain,  après  le  Te  Deum,  il  prêta  serment,  puis 
revint  prendre  congé  de  ses  anciens  paroissiens, 
^i  le  reçurent  au  son  des  cloches  «  et  le  com- 
>  piimentérent  les  larmes  aux  yeux  »,  puis  partit 
pour  Paris  oik  le  13  mafs  il  recevait  la  consécra- 


tion épiscopale  dans  Téglise  de  l'Oratoire,  des 
mains  de  Gobel,  évèque  de  Lydda,  assisté  des 
évèques  de  l'Oise  et  de  la  Meuse.   Il  rentra  à 
Angers  le  18  mars  et  fut  installé  le  20.  Le  mobi- 
lier de  l'évèque  de  Lorry  fut  acquis  en  partie 
par  la  municipalité,  qui  mit  de  plus  à  la  dispo- 
sition du  nouvel  évèque  quelques  fonds  pour  les 
aumônes  et  pour  les  premières  dépenses  urgentes. 
—Mais  les  difficultés  de  la  situation  éclataient.  Dès 
les  premiers  jours  les  lettres  anonymes,  «  pleines 
«  de  saintes  injures  et  menaces  de  l'autre  monde, 
8  et,  qui  pis  est,  de  celui-ci  »,  assaillaient  sans 
relâche  le  nouveau  prélat,  «  plus  attristé  »,  — 
écrivait-il ,  ~  «  que    surpris  ».  Sa  première 
Lettre  pastorale  (Angers ,   Mame ,    in-4«   de 
47  p.)  du  20  septembre,  pour  chanter  le    Te 
Deum  h,  l'occasion  du  retour  de  Louis  XYI,  et 
aussi  son  Mandement  de  Carême  provoquè- 
rent les  pamphlets  de  Ghatizel,  Y.  ce  nom,  ré- 
pandus à  profusion  dans  les  campagnes.  Tout 
manquait  d'ailleurs   autour  de  lui,  prêtres  et 
fidèles,  et  dans  le  bouleversement  de  la  société 
vieillie,  les  idées  allaient  se  précipitant,  comme 
les  ruines,  dans  un  désordre  exaspéré  bientôt  par 
les  horreurs  de  la  guerre  civile.  Ge  n'était  pas  le 
temps  d'essayer  l'alliance  impossible  des  rites 
antiques  avec  les  mystères  de  la  raison  pure. 
Après  s'être  prêté  quelques  mois  aux  conven- 
tions de  la  vie  nouvelle  et  avoir  autant  que  pos- 
sible confondu  son  rôle  de  prélat  aux  devoirs 
actifs  du  citoyen,  il  se  vit  absolument  dépassé  par 
l'entraînement  de  l'opinion  —  et  bientôt  délaissé. 
Le  30  septembre  1793  il  déposait  ses  fonctions, 

—  et  le  19  novembre  suivant  faisait  «  à  la  Raison, 
c  sur  l'autel  de  la  Patrie,  le  sacrifice  de  tous  ses 
c  titres,  dans  la  ferme  croyance,  »  ~  où  il  se  pro- 
clamait heureux  d'être  entré  depuis  plus  de  30  ans, 

—  K  que, comme  le  père  du  genre  humain...  n'a  fait 
«  qu'un  seul  soleil  pour  éclairer  les  yeux  du  corps, 
a  il  a  cru  aussi  dans  sa  sagesse  ne  devoir  donner, 
a  pour  éclairer  les  yeux  de  l'âme  et  pour  règle 
«  de  nos  devoirs,  que  la  seule  loi,  la  seule  reli- 
K  gion  naturelles...  »  —  Il  se  retira  dans  un 
hôtel  de  la  rue  des  Jacobins,  auprès  de  sa  cathé- 
drale, et  y  mourait  après  un  an  à  peine  de  soli- 
tude, le  16  germinal  an  III  (jour  de  Pâques, 
5  avril  1795),  âgé  de  66  ans.  Son  acte  de  décès 
ne  le  signale  par  aucun  titre.  —  Le  Musée  ar- 
chéologique d'Angers  possède  son  portrait,  n»  366, 

—  et  depuis  1858,  sa  crosse  épiscopale,  qui  avait 
servi  précédemment  au  dernier  abbé  de  Ghaloché. 

Arch.  de  M.-^t-L.  Série  L.  —  Grille.  Siège  d'Angers, 

Î.f^  BiLa  Vendée,  t.  III,  p.  \i6.  ~  Bévue  de  l'Anjou, 
869,  p.  310.  —  Blordier-L.,  Le  Départ,  de  M.-et-L.»  1. 1, 
p.  344.  —  Affiche»  d'Ang.,  30  Dovembre  1793.  —  A  frère 
JBlugues  Pelletier,  invaseur  du  siège  épiscopal  d^ Angers, 
Un  curé  catholique...  (iQ-S"  de  i34  p..  1791).  —  Encore 
un  mot  à  M.  Pelletier,  évèque  intrus  (Paris,  1709,  in-8*  de 
S^  p.).  —  D.  Piolin,  Souvenirs  de  la  Révol.  dans  V Ouest, 
p.  (O.  —  Denais,  Hist.  de  N.-D.  de  Beaufort,  p.  376-378. 

Pelletier  (Marie  de  Ste-Euphrasie),  fon- 
datrice du  généralat  du  Bon -Pasteur  à  Angers  et 
première  supérieure  générale,  morte  à  Angers  le 
24  avril  1868.  —  Il  a  été  imprimé  une  circu- 
laire :  A  la  mémoire  de  notre  très-honorée 
et  regrettée  mère,,.  (Laine,  1868,  in-4o  dé 
3  ff.,  tirée  i  375  exempl)i  -^  plM  une  notice  } 


I>EL 


-10- 


PEL 


La  Révérende  Mère  Marie  de  Ste-Euphrasie 
Pelletier,  par  Tabbé  Y.  Bariller  (Laine,  iQ«8», 
i  f .  1868). 

Peliole»  b.,  c"*  de  Genneteil,  domaine  d'une 
ebapelle  de  ee  nom,  vendu  nat<  le  5  mai  1791. 

Pelloire  (la),  f.,  c»«  de  Fougère;  —  f ,  c«« 
de  St'Laurent-dU'M.  —  En  est  sieur  René 
Ligier  1637.  Paul  de  la  Brunetière  1660,  de  qui 
l'acquiert  vers  1670  René  Besnard. 

Pelionallies*  c«^  N-E.  et  arrond.  d'Angers 
(11  kil).  —  Pelloeille  1237.  Pelleoylle  1265 
(Chaloché,  cb.  or.).  —  Parochia  de  Pelleovis 
1317  (G  340).  —  Pille  Oueilte  1334  (G  la  Haie- 
aui-B.-H.).  —  La  ville  de  Pelloueille  1388 
(G  Cure  St-J-B.).  1437  (G  717).  —  Pélouaille 
1783  (Pouillé).  —  Entre  le  Plessis-Gr.  (3  kil.)  au 
S.-E..  Villévéque  (4  kil.  1/2)  à  l'E.,  au  N.  et  à 
rO..  St-Silvin  (2  kil.  1/4).  à  l'O.  et  au  S. 

La  route  nationale  traverse  uniquement  le 
bourg,  de  l'O.  à  l'E.,  croisée  au  sortir  par  le 
chemin  d'intérêt  commun  de  Tiercé,  qui  forme 
limite  vers  l'E. 

Y  passe  en  bordure  vers  N.-E.  le  ruisseau  du 
Hattereau. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  Blitourne 
(17  mais.,  49  hab.),  de  la  Rue-des-Bois  (9  mais., 
28  hab.),  du  Pàlis-des-Landes  (9  mais.,  27  hab.). 
de  Funault  (9  mais.,  24  hab.),  de  la  Paquerie 
(3  maiii.,  15  hab.)  et  10  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  357  h.  dont  190  en  vignes,  59  en  bois. 

Population  :  98  feui.  440  hab.  en  1720-1726. 

—  80  feux.  5i0  bab.  en  1789.  —  470  hab  en 
1831.  —  47i  bab.  en  1841.  —  505  hab.  en  1851. 

—  436  hab.  en  1861.  —  43i  hab.  en  1866.  — 
440  hab.  en  1872,  dont  i43  hab.  (73  mais., 
84  mén.)  au  bourg,  dans  un  étranglement  du  ter- 
ritoire, formant  une  longue  rue  pour  la  traversée 
de  la  route  nationale. 

MarcA^lo  vendredi.  —  Blé,  vin,  noyers,  châ- 
taignien,  fruits  en  abondance. 

Recette  de  poste.  —  Chef-lieu  de  percep- 
tion pour  les  c"«*  de  Pellouailles,  Econflant.  le 
Plessis-Gr.,  Sarrîgné,  St-Silvin.  Yillévôque. 

Ecole  communale  laïque  de  garçoriB,  en 
communication  avec  une  salle  servant  de  Mai- 
rie, —  £coIe  publique  de  filles  i Sœurs  de  Ste- 
Marie  d'Angers). 

VEglise^  dédire  à  Ste  Emérance  (succursale. 
5  nivi)se  an  XIII),  à  l'extrémité  vers  l'O.  du 
bourg,  est  une  simple  nef  sans  transept,  insigni- 
fiante. —  sauf  deux  curieux  tableaux,  un  Christ 
au  pilier,  garrotté  dans  une  sorte  de  blouse 
grise,  peinture  allemande,  façon  Holbein;  — 
un  Enêevelissement  du  Christ,  de  style  ar- 
chaïque; la  Madeleine,  à  genoux,  vèlne  en  grande 
dame,  baise  la  main  du  Crucifié.  —  Au  fond. 
dans  le  chœur,  une  gracieuse  Annonciation, 
dont  la  Yierge  est  remarquable. 

Le  preehytère  a  été  construit  en  1819.  —  Le 
cimetière,  autrefois  devant  l'église,  a  été  trans- 
féré sur  un  emplacement  nouveau,  acquis  par 
acte  autorisé  le  29  avril  1850. 

Nulle  trace  antique  que  le  passage  de  la  grande 
voie  d'Angers.  —Le  territoire  dépendait  jusqu'au 
XiU's.  de  la  paroitse  de  Yillévèqae,  avec  une  simple 


chapelle.  Par  acte  du  6  janvier  li61,  nn  aeeori 
entre  l'évoque  et  le  curé  de  Yillévéqne,  qui  y  en- 
voyait les  dimanches  et  fêtes  son  vicaire,  y  éta- 
blit un  chapelain  à  demeure,  chargé  d'admïAis- 
trer  les  sacrements  aux  habitants  d'alenloor; 
mais  encore  à  la  fin  du  xvii"  s.  les  mariaiees  w 
se  célébraient  qu'à  la  paroisse-mère.  En  1595,  I* 
desservant,  qui  prenait  le  titre  de  curé,  foloblieé 
de  s'en  dépouiller  par  transaction  du  15  arnl. 
De  môme  en  1620,  réclamant  au  curé  de  Villé- 
véque une  portion  congtue,  il  en  fut  déboulé  pu 
arrêt  du  Parlement  dH  Paris  du  30  juillet; - 
encore  en  1689  et  1747.  —  Barnabe  Pineau, 
dans  son  acte  de  décès  du  29  janvier  1761.  est  dit 
«  chapelain  perpétuel  de  cette  église  suecaraaie  • 
—  Le  dernier,  Jacques  Dillé,  renonce  à  (oote 
fonction  ecclésiastique  le  19  pluvi6se  an  II.  preod 
à  loyer  la  cure  et  y  ouvre  le  5  vendémuire 
an  lY  une  école  comme  instituteur  publie. 

Le  fief  formait  une  chàtellenie,  dtsiioeie  de 
Yillévèque  et  relevant  de  Maulévrier,  qui  eoni- 
prenait  le  domain*)  de  Parigné,  avec  priviléf»  de 
banvin  pendant  40  jours,  à  partir  de  la  Mad^ 
leine.  et  honneurs  seigneuriaux  dans  l'église.  - 
En  est  sieur  Louis  Ghauvel  de  Souvigné.  aoden 
capitaine  d'infanterie,  f  le  13  février  1775  i  U 
Planche  en  St-Silvin  ;  —  Joseph -Augoglin-Mine 
Trouillet  1780,  1790. 

La  paroisse,  dont  la  desservance  était  à  U  pré- 
sentation alternative  de  l'évéque  et  du  coré  de 
Yillévôque,  dépendait  de  l'Election,  des  Aides. 
du  Grenier  à  sel  et  du  District  d'Angers. 

Maires  :  Nie.  Hamon,  17911815.  —  Edipe- 

Phil.    Gaucher,  avril  1815.  —  Nie.  Hamn, 

12  juillet  1815.  —  Jacq.  Bertrand,  93  vonmbn 

1815.    —   René  Lemeunier,  10  mai  18S3.  - 

Furcie  Léchalas,  10  juin  1828.  —  René  Audio, 

2  octobre  1828.  installé  le  19.  f  le  14  octobre 

1861.  —  Julien  Poulin,  juillet  1863.  -  Cos- 

nard,  1870,  en  fonctions.  1876, 

Arch.  de  M.-«t-L.  G  197;  B  1961S5;  GSIg,&^B6. 
H.-D.  B  58-64.  -  Arch.  comm.  El.-€.  —  Pour  to  1«** 
lllés,  voir,  à  leur  article,  Chambon^  FioutuU,  let  wr^ 
niérest  etc. 

Pellonaillea.  vill.  attenant  au  bourg  àtJui- 
gné-s.'L.  — In  villa  deJuigne,  in  vico  qw 
nuncupatur  Pellis  Ovis  1315  (G  323).  -  ï' 
dépendait  primitivement  du  temporel  du  Cha- 
pitre de  St-Maurice  d'Angers  ;  ~  mais  dès  ISSi 
était  réuni  à  la  seigneurie  de  Juigné,  Y.  ce 
mot;  —  f..  c»«  de  Martigné-B.,  bAtie  en  l»l 

PeUonailles,  f.,  c»«  de  StChristopke-du- 
Bois.  —  Ancienne  maison  noble  avec  cbapeU<* 
sous  le  vocable  de  Sainte- Catherine,  sans  i^^f* 
vestige  qu'un  reste  de  douves.  —  En  est  dame  Phi- 
lippe Girard  1627,  Madeleine  Mesnard  1635. 
Marie-Diane  de  Marconnay,  veuve  de  Robin  de  U 
Tremblaie,  qui  y  meurt  le  7  janvior  1695,  haou? 
et  puissante  demoiselle  Marie-Anne  Portail  1'^* 
veuve  de  René-Marin  de  Rangot,  chevalier,  i^^^ 

Pelloost  (Jacques),  est  dit  «  doetear  en 
«  droicts  et  en  la  faculté  de  médecine  »,  Aogen* 
1596  (GG  28,  20  janvier). 

Pelnlers  (les),  cl.,  c»«  de  Noyant-s.-U-l 

Péloperle  (la),  f.,  c"«  du  PUuis-Ma^ 

Béiopin.  —  Y.  Clopin, 


PEN 


71  — 


PEN 


Pelonae  (\a),  t,  c"«  de  Brain-sur-Aîl,  ;  — 
f.,  c~  de  CourUon,  détachée  en  1836  de 
Yernoil-le-F.  ;  =»  f.,  c»«  é*Eckemiré;  —  ham., 
€"•  de  Longue;  —  ham.,  c»«  de  Mazé;  — 
m»"  h.,  c»«  de  Morannes,  —  Ce  n'était  jusqa'aa 
XTiii*  s,  encore  qu'une  très-petite  closerie.  — 
y.  l'ancien  plan  n»  3  du  fief  de  Pendu,  dans  le 
chartrier  des  Ursulines  d'Angers.  —  Un  sieur  Bo- 
dereaa,  qui  l'acquit  vers  1728,  en  fit  le  centre 
de  ses  fermes  et  comme  «  un  petit  village  », 
—  Appart.  aujourd'hui  à  M.  Ph.  Bellanger, 
avocat,  qoi  y  conserve  plusieurs  portraits  de  la 
famille  Hardie,  orfèvres  angevins;  «  vill.,  c"*  de 
MouliheTne;  «  f.,  c"«  de  Parce;  =-  f.,  €"•  de 
la  PéUrine  ;  ~  donne  son  nom  à  une  lande  de 
SI  hectares  appart.  à  la  commune;  »  f.,  c^*  de 
St'Lamhert-des-L.  —  Dans  un  champ,  sur  une 
éléTation,  on  a  retrouvé,  en  découvrant  le  sol 
primitif,  25  à  30  foyers,  entourés  chacun  de 
grosses  pierres  rangées  en  cercle  et  encore  noir- 
cies par  le  feu;  —  non  loin,  dit-on,  quelques 
silei  taillés.  ~y.  Mém.  de  la  Soc.  Linn.  d^Ang.f 
11.  116;=  f.,  c»«  de  St-Philhert-du-P, 
«■  cl,  c»«  de  Vernantes,  —  En  est  sieur  Mie. 
Jouinl622;  —  (la  Petite-),  f.,  c»«  de  Mouliheme. 

Pel^nse-Renwrd  (la)^  f.,  c°"  de  Brain- 
tur-AllonneH. 

PeI«oses(les),  f.,  c°*  de  Jumellea;^  vill., 
c**  de  la  Ménitré  ;  —  vill.,  €"•  des  Âosters  ; 

-  cl,  c*«  de  Soucelles. 

PeloiMe  (do  La).  —  V.  Carrefour  de  la  P. 

Peltler  {Jacques),  docteur-médecin,  à  Doué, 
1738,  y  meurt  âgé  de  38  ans,  le  16  septembre 
1747. 

Peltlère  (la),  cl..  c»«  de  Bouzillé;  -«  f.,  c»« 
de  Cholet  ;  «-  vill. ,  c"«  de  la  Romagne  ;  — 
donne  son  nom  à  un  miss.,  qui  s'y  jette  dans  la 
Noifle;  —  1,900  met.  de  cours. 

Pellniie  (la),  cl.,  c*"»  de  la  Comuaille.  — 
nyfat  planté  le  17  janvier  1604  une  croix  sur 
le  jH'aod  chemin,  aux  frais  de  Thilbauld  Templer. 

Peltrale  (la),  f.,  c"«  de  la  Jaille-Yvon. 

Peltraies  (les),  f.,  c"»  de  Vern. 

Peltrmis  (les),  ham.,  c*«  de  Chazé-s.'A. 

Pellrie(la),  ham.,  c"«  de  Brain-s.'Long.; 

-  ham.,  €■•  de  Landemont;  =  cl.,  c»«  de 
Marignê,  ane.  domaine  de  la  cure  ;  —  f.,  c««  du 
Minii;  »  f.,  c»»  de  Miré,  —  La  Perretrie 
1530  (C  116.  f.  211).  —  La  Pealetrie  (Cass.).  — 
LaPéeUerieiti.-»,);  —  f.,  c"  de  la  Plaine; 
«  f.,  c»«  de  Trêves.  —  Une  chapelle  y  fut 
fondée  le  15  septembre  1505  par  Et.  Girard  ; 
*  ham.,  c»*  de  Somloire. 

Pémeigné.  f.,  c»«  de  St-Saturnin.  —  Peu- 
menier  (Rec«).  —Ane.  fief  dépendant  de  la  sei- 
gneurie de  St-Jeandes-Manvrets  et  s'étendant 
dans  cette  paroisse  et  celle  de  Saint-Saturnin  ; 

-  relevait  de  Brissac.  —  En  est  dame  Margue- 
rite de  Vallée  1489.  1504,  Madeleine  de  Mon- 
teiller,  femme  d'Urbain  de  Laval,  1580,  Charles- 
André  de  Maillé  par  acquêt  en  1673,  Pasqueraye 
da  RoQzay  1769. 

Peaeter  (le),  vill..  c««  des  Alleuds.  —  Pan- 
cerium  lOSOcirca  (Chemillé,  ch.  or.  49  et  Car- 
tal  ch.  120),  -  Le  Pancicr  (Cass.). 


Penda,  vill.  et  m^»  à  eau ,  c"«  de  Moranne^ 
—  Terra  que  dicitur  Apendutum  1036-1049 
(Cart.  St-Aubin,  fol.  25).  —  Molinus  de  Pendu 
qui  est  apud  Dalmariacum  1100  circa  (Pr. 
de  Daumeray,  ch.  30).  ~  Molinus  de  Pendu 
1114-1120  (2«  Cartul.  St-Serge,  p.  169  et  90) 
1190-1200  (Juigné-la-P.,  ch.  or.).  —  Duo  mo- 
lendina  apud  Pendu  1292  (Ib.).  —  Locus  et 
feodum  de  Mota  de  Pendu  1296  (G  4).  — 
L'origine  du  nom  remonte  comme  on  voit  un  peu 
plus  haut  que  ne  l'enseignaient  en  1868  les  sœurs 
de  la  Charité  de  Ste-Marie  aux  petites  filles  de 
l'école.  D'après  leurs  dictées  «  le  hameau  aurait 
c  pns  son  nom  parce  que  les  révolutionnaires  do 
«  1793  y  pendaient  les  pauvres  victimes  qui  tom- 
«  baient  entre  leurs  mains  barbares.  »  —  Grille, 
sans  plus  de  raisons,  l'attribue  k  l'existence  de 
fourches  patibulaires.  —  Le  nom  primitif  indique 
«  une  annexe  »  et  s'explique  peut-être  par  ce  fait 
qu'à  cette  époque,  d'après  un  des  textes  cités,  l'em- 
placement aurait  dépendu  de  la  paroisse  de  Dau- 
meray. —  L'agglomération  s'est  formée  autour  des 
moulins  dont  on  constate  l'existence  dès  le  xi'  s. 
Près  de  la  butte,  le  long  de  la  rivière,  on  voyait  encore 
il  y  a  30  ans  les  traces  d'un  cimetière.  —  La  dtme 
et  le  principal  revenu  en  appartenait  à  l'abbaye  de 
St-Serge.  Le  fief  où  ils  étaient  établis,  successi- 
vement accru  de  petits  fiefs  voisins,  formait  une 
seigneurie  importante  désignée  d'ordinaire  sous 
le  nom  de  la  Motte-de-Pendu,  dont  le  manoir 
primitif  était  depuis  longtemps  ruiné  déjà  an 
xv«  s.  —  a  Ma  mote  de  Pendu  assise  en  la  pa- 
«  roisse  de  Morannes,  où  jadis  avoit  maisons  et 
a  demeurance,  douves  et  fossez  »,  dit  l'aveu  de 
1494.  Le  seigneur  avait  ses  armes  dans  la  cha- 
pelle St-Louis,  formant  une  aile  de  l'église  pa- 
roissiale et  dont  il  s'attribuait  la  propriété.  —  En 
est  sieur  Hugo  de  Corcillon  1280,  son  frère  Guil- 
laume 1296.  —  La  terre  passe  ensuite  à  la  famille 
des  Roches,  dont  une  Qlle  Marguerite  des  Roches 
épousa  le  28  mars  1370  Jean  Clérembault.  — 
Elle  y  réunit  par  acquêt  le  fief  du  Génetay,  les 
moulins  de  Colombeau  et  l'Ile  Salbert;  —  et 
épousa  en  secondes  noces  Geoffroy  de  la  Tour- 
Landry  ;  mais  son  fils  Gilles  Clérembault  hérita 
d'elle,  1391-1417.  —  En  est  sieur  Simon  Auvé, 
chevalier,  mari  de  Marguerite  Clérembault  1417, 
1447,  Louis  Auvé  1520,  mari  de  Renée  Clérem- 
bault, qui  acquit  vers  1498-1505,  de  Geoffroy  Le- 
frère,  le  domaine  de  Cutesson  ;  —  Renée  Auvé, 
veuve  en  premières  noces  de  Madelon  de  Brie- 
Serran  t,  épouse  en  secondes  noces  de  Jean  de 
Chourses,  1549, 1583;  —  Claude  de  la  Jaille.  par 
acquêt,  1583, 1600,  Urbain  de  la  J.  1610.  1646,  qui 
y  réunit  en  1626  sur  les  héritiers  de  Guill.  Lepelle- 
tier  le  lieu  de  la  Guyonnière  ;  -—  Pierre  Leclerc, 
sieur  des  Roches,  mari  d'Elisabeth  de  la  Jaille, 
1646,  1657,  Urbain  Leclerc,  1657,  sur  qui  le 
domaine  entier  avec  la  Guyonnière,  Cutesson, 
Colombeau,  le  Genetay,  fut  saisi  et  adjugé  judi- 
ciairement aux  Ursulines  d'Angers  le  4  juillet 
1676.  —  De  beaux  plans,  avec  vues  à  vol  d'oi- 
seau des  édifices,  en  existent  aux  Archives  dé- 
partementales.-*Le8  moulins  dont  un  à  blé,  l'autre 
à  papier,  fareol  vendus  nat^  le  14  ftvrU  1791.  ^ 


t>ÉN 

Le  pAtis  dit  de  la  Motte^de-Pendu  était  une 
baate  futaie,  dépendant  dn  Génetay,  qui  en  avait 
accordé  l'usage  à  ses  13  tenanciers,  à  la  charge 
de  le  reboiser  avec  du  plant  fourni  par  le  sei- 
gneur. -*  François  Grille,  dont  la  jeunesse  s'est 
passée  dans  le  pays,  a  adressé  une  jolie  Epitre 
aux  Moulin»  de  Pendu, 
Pénellerie  (la),  f.,  c"«  de  Broc, 
Bémihmw^  ae).  —  V.  Pinchard  (le). 
Pénlssiére  (la),  f.,  c»«  de  Drain;  —  donne 
parfois  son  nom  au  ruiss.  de  la  Bossardière. 
Péniteneerie  (la),  f.,  c»*  de  St-Barthélemy, 
PeaJoB  (Jean-Baptiate),  né  à  Paris  le 
SI  juillet  i78S,  aveugle  dès  l'âge  de  18  mots, 
fut  admis  en  1797  dans  rinstitut  d'Haûy,  et  y 
montra  de  si  grandes  dispositions  pour  les 
mathématiques,  qu'autorisé  à  suivre  les  cours 
du  Lycée  Gbarlemagne.  il  y  remporta  le  pris 
des  mathématiques  spéciales  (1803)  et  dans  la 
seconde  année  le  deuxième  prix  au  concours 
général.  Nommé  professeur  successivement  à 
l'Institution  des  Aveugles,  puis  à  l'Ecole  des 
Mines,  il  fut  chargé  en  1809  de  la  classe  de 
mathématiques  au  Lycée  d'Angers,  et  en  occupa 
la  chaire  pendant  plus  de  15  années,  aidé  au 
tableau  par  un  enfant,  son  apprenti  tout  k  la 
fois  et  son  guide,  son  huissier,  son  greffier,  qui 
traçait  les  lignes  et  les  figures.  Il  fut  mis  en  dis- 
ponibilité en  18S6  et  admis  à  la  retraite  le 
10  juin  1840.  Il  avait  été  décoré  en  1814  de  la 
main  même  du  duc  d'Angoulôme.  ^  Les 
Annalee  mathématiques  ont  publié  de  lui  en 
avril  1813,  p.  306,  entre  autres  articles,  une 
Lettre,  datée  d'Angers,  14  novembre  1812,  Sur 
Vétude  et  l'enseignement  des  sciences  mathé- 
matiques chez  les  aveugles  de  naissance.  — 

—  Il  est  mort  à  Paris,  âgé  de  82  ans.  dans  les 
premiers  jours  de  juillet  1864.  —  Grille  a  publié 
son  autobiographie  dans  ses  Miettes  litté- 
raires,  t.  II,  p.  149-154.  —  V.  aussi  le  portrait 
qu'en  donne  un  écolier  d'Angers  dans  le  Pré' 
curseur  de  l'Ouest  dn  26  septembre  1844. 

Peallére,  m*'  à  vent,  c°«  de  Méron. 

Peanaiscrie  (la),  f.,  c°*  de  Si-Macaire- 
en-M.  —  Le  Penneraizerie  (Et.-C). 

Pennan  {Olimer  de),  licencié  en  décret, 
prieur  de  la  Papillaie,  confesseur  de  Jeanne  de 
Laval,  étudiant  en  l'Université  d'Angers  1455, 1 457. 

Pennedaire  (la),  f.,  c»«  de  Torfou.  —  La 
Penedikre  (Cass.).  —  La  Pennetière  (Millet). 

—  En  est  dame  en  1509  Simonne  Pitaud,  veuve 
de  messire  Jean  Quinemerck,  qui  la  relevait  du 
Sap  en  St-Crépin.  11  y  existe  un  rouler  remar- 
quable, bloc  énorme  de  pierre  granitique  tendre, 
de  forme  irrégulièrement  arrondie,  reposant  sur 
une  pointe  de  pierre  de  même  nature  ;  7  met.  d'é- 
paisseur, sur  5  de  hauteur;  — sur  la  face  supé- 
rieure, existent  trois  bassins  circulaires  ;  ~  poids 
présumé.  160,000  kil.  V.  Répert.  archéol,,  1860, 
p.  42,  —  et  Millet,  Indicateur  de  M.-et-L., 
planche  LXX,  qui  en  donne  un  dessin  réduit 
d'après  le  peintre  Gaston. 

PeaMorie  (la),  f.,  c""  de  Bécon. 
PéaoUéra  (la),  f.,  c"«  de  St-Georges^u- 
Puy  'dc-la-Garde* 


•72  — 


PÉR 


Pensonaala  (la),  f.,  c"«  de  NyoiseaM,, 

Pente  (la),  fontaine,  c<**  de  Joué-Eiiau,  i 
150  met.  du  bourg,  jaillissant  à  fleur  de  terre, 
intarissable,  dans  le  jardin  des  Gourtillers. 

Pénasseaa  (le),  cl.,  c"«  de  Bauné. 

Penvii^Bef  vill.,  c"*  de  Villébemier.  —  îa 
Port  Penvigne  (Et.-M.).  —  La  RueP,  (Rec« . 
—  Il  y  existait  un  grand  port  de  Loire  eoporié 
par  les  eaux. 

Péptaière  (la),  f.,  c"«  de  Beaulieu.— Feo- 
dum  de  Pipineria  et  Milloneria  situm  in 
curia  Petre  1227  (Ronceray)  —  La  Pupiniirt 
1560  (Ib.).  —  Ane.  domaine  du  Ronceray  d'An- 
gers, tenu  au  xiii*  s.  en  fief  par  Pierre  d'Oudoo, 
chevalier.  Les  frères  du  Temple  y  prétendaient 
des  droits  de  suzeraineté,  dont  ils  se  désistèrfDt 
après  longs  débats  en  1227.  —  Jean  Améoard, 
sieur  de  Cbanzé,  en  rend  aveu  en  1460.  —  Eo 
est  sieur  Jean  de  Rieux,  comme  mari  de  Philippe 
de  St-Amatour,  1572;  *-  Mathurin  Janneaat, 
sergent  royal,  1618;  —  son  fils,  1650;  -*  Jacq- 
Louis  Prévost,  1772;  —  f.,  c»«  d'Epieds;  -f, 
c"«  de  Vauchrétien, 

Péqnioterte  (la),  f . ,  c°«  de  la  Possonnièrt 

Pérard  {Charles-François- Jean),  fil$  de 
Charles  P.,  vérificateur  an  bureau  des  Aides,  et 
.  de  Madeleine-Elisabeth  Foucquet,  né  i  Aofers 
en  1760,  y  étudia  au  collège  de  TOraloire  et  » 
fit  en  1788  inscrire  au  tableau  des  avocats.  11  m 
signala  bientôt  aux  premiers  rangs  des  patriotes 
angevins,  prit  part  à  la  fédération  de  Pontivy  elt 
toutes  les  journées  révolutionnaires,  uni  de  cœar 
avec  Ghoudieu.  Il  figure  aussi  parmi  les  pris* 
cipaux  rédacteurs  du  journal  Les  Amis  it 
la  Constitution,  —  Elu  en  septembre  1191 
membre  du  District  d'Angers,  il  fut  l'année  sui- 
vante envoyé  à  la  Convention,  où  il  prit  place 
à  la  Montagne  et  vota  sans  hésitation  la  mort  de 
Louis  XVI.  Une  seule  fois  il  affronta  la  tribooe. 
et  ce  fut  le  19  août  1793,  pour  défendre  le  brave 
général  Beysser  et  offrir  sa  tôte  en  garantie  de  la  li- 
berté de  son  ami.  Le  Moniteur  donne  son  discoori 
en  supprimant  le  nom  de  l'orateur  qu'indiqueoi 
les  tables.  —  Il  applaudit  à  la  chute  de  Robes- 
pierre, accepta  une  mission  dans  le  département  Je 
l'Aisne  pour  réorganiser  les  administrations  et  dé- 
buta tout  d'abord  par  la  levée  du  décret  qui  metisii 
Beau  vais  en  état  de  siège,  et  par  la  délivraoce  d« 
nombreux  détenus.  A  la  suite  des  journées  de  vru- 
démiaire,  il  proposa  la  nomination  de  trois  coa- 
missaires  pour  aviser  à  des  mesures  qui  assura^^ 
sent  le  gouvernement  contre  la  réaction  envahis- 
sante, et  y  gagna  plus  tard  d'être  compris  sor  U 
liste  des  conventionnels,  éloignés  de  Paris,  à  U 
suite  de  la  conspiration  dn  camp  de  Grenelle.  To 
refuge  lui  fut  oO^ert  à  l'hôpital  de  St-Cyr,  cbes  le 
chirurgien  Gaudichon^  son  ami.  L'année  suivante  il 
était  nommé  chef  de  bureau  au  ministère  de  lap)- 
lice,  et  en  l'an  VIII  aux  fonctions  de  commissaire 
général  à  Toulon,  dont  il  fut  bientôt  déchargé.  U 
resta  sans  emploi  jusqu'aux  Cent-Jours,  où  il  fu( 
de  nouveau  employé  comme  lieutenant  extraordi- 
naire de  police  à  Dieppe  (15  mai  1815).  —  La  loi, 
qui  frappait  les  régicides,  l'obligea  à  chercher  on 
asile  on  Belgiifue,  où  il  est  mort  sauf  doute. 


PEU 


—  73  — 


PER 


Pereaadito  (la),  f.,  c"*  de  Pouancé. 

Pereerie  (la),  f.,  c"*  de  Chanxeaux  ;  w  f., 
C*  de  Jforannes. 

Pereeron*  f.,  c"*  da  Voide,  dépendance  de 
la  seignearie  du  Coadray-Montb. 

Perohambaiilt  (le),  f.,  c»*  de  TrémentineB, 
—  Sur  le  champ  de  la  Haute-Vallée  s'élève  an 
peuîvan  dit  Pierre- Fiche ,  haot  de  4  met.  et 
mesarani  7  met.  de  circonférence.  M.  Millet  en 
donne  on  dessin  dans  son  Indic,  de  M-'et-L.  — 
Auprès  existe  an  galgal. 

Perete«teMf<l(de).— V.BIgfOftère  (de  La). 

Perchard,  f..  c»«  de  St-Rémy-la-V.  — 
Pouchard  (Et-M.)-  —  Ane.  chftteaa  avec  cha- 
pelle bénite  le  22  juillet  1710.  Le  7  janvier  1711 
messire  Elie  de  Carrières,  chevalier,  seignenr  du 
lieo,  i^  de  39  ans,  veuf  de  Françoise  de  Ville- 
moresD,  y  épousa  Marie  Roussean,  veuve  de  Jos.  ' 
de  ïasseiUe.  Il  y  mourait  le  20  juillet  suivant. 

Perehardiére  (l&)i  tn°"  b.  et  f.,  c°e  de 
Blai$on.  ^  Ane.  maison  noble,  dont  est  dame 
Anne  Poyet  1589;  —  échue  dans  la  succession  de 
J.-Jacq.  Trouillet,  oratorien,  doyen  de  St-Thngal 
de  Laval,  à  René  Trouillet,  lieutenant  particulier 
an  Présidial  d'Angers,  1707  (E  4076)  ;  —  acquise 
e&  1781  de  M"*«  Robert  des  Marchais,  par  J.-Fr. 
de  Cantineau,  -*  Jean-Laurent  de  C.  1788. 

Ferfluanderle  (^a.),  ham.,  c"*  de  Vézina. 

Perehandlère  (la),  ham.,  c***  de  Sarrigné, 
-Sinpie  closerie  an  xviii*  s.  vendue  nal'  sur  la 
fabrique  le  5  novembre  1798. 

Perehe  (Haute-)  •  '-.  c°«  de  Genneteil.  — 
La  Péncfcc  (Cass.  et  Et. -M.)  ;  —  vill.,  c»«  de 
St-Melaine.  —  Alta  Perça  1102-1114  (2«  Car- 
tiil.  St-Serge,  p.  225).  —  Le  prieuré  de  St- 
Xelaioe  y  possédait  un  domaine  vendu  nat*  le 
18  août  1791.  —  Le  chemin  de  la  Roche-d'Erigné 
fat  ouvert  jusqu'au  village  en  octobre  1763. 

Perehelaadiére  (la\  f.,  c<*«  de  J allais, 

Pereher  (le),  ruiss.  né  sur  la  c°«  de  Cham- 
hdlay^  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  Ghambellay  ; 
- 1.800  mèL  de  cours  ;  «  f . ,  c"  de  Clefs.  — 
Mcdietaria  Percherii  1181-1185  (Bilard, 
D*  546).  ~  Domaine  depuis  le  xii«  s.  de  l'abbaye 
deHélinais,  vendu  nal'  le  11  février  1791. 

Percber  (le),  chat,  c»»  de  St-Martin-du-B, 
~Aoc.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Bouille- 
Théval  et  appart.  jusqu'à  la  fin  du  zvi«  s.  à  la 
faoïUle  de  Tinténiac.  11  passe  aux  Bautru  avant 
1630,  aux  Scépeaux  vers  la  fin  du  xvui*  s.,  et 
p»  alliance  an  comte  de  Cbampetière,  de  Riom  ; 
~  aujourd'hui  à  M.  le  vicomte  de  Court.  — 
L'œuvre  du  château,  que  précède  une  magnifique 
avenue,  comprend  deux  bâtiments  en  équerre 
avec  lucarnes  à  meneaux  de  pierre,  gables  et  sou- 
iMsiements  découpés  de  gracieux  festons,  —  dont 
une  avec  eoeadremeot  de  colonnettes,  partant  du 
sol  jusqu'au  faite  pour  se  terminer  en  deux  men- 
dia reliés  par  des  arabesques  de  pierre.  V.  un 
dessin  Mss.  dans  Bertbe,  t.  II,  p.  55,  une  gravure 
de  Hawke  dans  V Anjou  de  M.  Godard,  une  litho- 
Pallie  par  Rouargue,  dans  VAnjou  de  M.  de 
^bines,  une  gravure  par  H.  Abraham  dans  son 
Album  d'Angers.  Le  principal  logis  est  accolé  au 


centre  d'une  jolie  tour  quadrangulaiie  à  fenètrei 
et  lucarne  ornementées  avec  un  tourillon  pointu 
en  cul-de-lampe  ;  à  l'intérieur  gravit  un  bel  esca- 
lier de  pierre  en  spirale,  la  tige  décorée  d'une 
guirlande  de  feuillages  ;  dans  le  salon,  une  che- 
minée à  manteau  droit,  sculpté  d'élégantes  ara- 
besques et  d'oiseaux,  avec  corniche  en  feuilles  d'a- 
canthe, XVI*  s.,  les  poutres  récemment  peintes  aux 
alliances  de  la  famille;  —  dans  la  salle  à  manger, 
un  vieux  bahut,  représentant  St  Michel  vainqueur 
du  dragon  ;  —  dans  la  salle  voisine^  des  landiers 
du  XY*  s.,  à  pieds  trilobés,  la  tige  surmontée  d'un 
ange  qui  porte  dans  ses  bras  un  écusson  fruste.  ^ 
Un  peu  à  l'écart,  dans  la  verdure,  s'élève  une  jolie 
chapelle  de  St-Aubin  et  de  Notre-Dame^e-Pitié, 
dite  autrefois  vulgairement  des  Gaudrets,  dont 
on  attribue  la  fondation  à  l'abbé  de  St  Aubin, 
Jean  de  Tinténiac,  —  flanquée  de  contreforts 
carrés  avec  pinacle  à  choux  fleuris,  la  porte  en 
accolade  surmontée  d'une  croix,  et  d'une  gra- 
cieuse tourelle  octogonale  à-demi  engagée  dans  la 
façade  même  xvi«  s.,  l'intérieur  à  voûte  d'ogive 
rayonnante,  qui  semble  plus  antique,  éclairé  de 
fenêtres  à  lancettes  géminées ,  et  de  vitraux 
modernes,  signées  Gérôme  Darmel. 

Pcreher  (le),  cl.,  c"«  de  Sermaise.  —  Le 
Pécher  (G.  G.).  —  Ane.  logis  noble  vendu  nat^ 
sur  Jean-Benjamin  Lamotte  d'Aubigné,  le  4  flo- 
réal an  II,  et  dès  lors  en  ruine. 

Pereher  (le  Bas-],  t.,  c"«  de  Chambellay, 
--  Le  Percher  à  Vahbesse  xvi»  s.  —  Domaine 
de  l'abb.  du  Ronceray. 

Pereher  (Jean),  peintre,  Angers,  employé 
aux  préparatifs  des  fêles  de  1565. 

Pereher-Brillant  (le),  f.,  c"«  de  SainU 
Martin-du-Boiê. 

Perdillére  (la),  ham.,  c"«  de  l'Hôtellerie- 
de-Flée. 

Perdraa  (Paul-Maurice),  fils  de  Paul  P., 
praticien,  et  de  Marguerite  Maillet,  né  à  Angers 
le  24  février  1776,  y  meurt  le  19  janvier  1855, 
lieutenant-colonel  d'artillerie  en  retraite,  cheva- 
lier de  St-Louis  (12  novembre  1817),  chevalier 
de  la  Légion-d'hocneur  (18  octobre  1821).  Il  a 
fait  imprimer  des  Notions  élémentaires  d^AS' 
tronomie  (Angers,  Gosnier  et  Lachèse,  1839, 
in-12). 

Perdrian  fle),  c««  du  Puy-N,-D.  —  En  est 
sieur  Jean  Quétineau  1602,  Jacq.  Quétineau 
1637,  René  Sourdeau  1692,  Louis  Grignon,  V. 
ce  nom,  1789 

Perdriel,  c**"  de  Chantoceaux,  chapelle  si- 
tuée au  XIII*  s.  dans  la  forêt  du  Parc  et  appart. 
aux  moines  de  Marmoutiers  qui  cédèrent  tout  leur 
droit  au  seigneur  en  1231.  L'emplacement  et  les 
fondations  en  ont  été  récemment  reconnus.  A 
côté  s'étendait  un  vaste  étang  desséché,  dit  l'étang 
des  Bauches,  dont  on  voit  encore  la  chaussée. 

Perdriflére  ,'la),  f.,  c»*  de  Champigné;  — 
f.,  c"«  de  la  Chapelle-St'Laud;  —  f.,  c»« 
deDurtal;  =■  f..  c"*  de  Loire;  —  f.,  c"«  de 
Nyoiseau  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui 
se  jette  dans  le  Misengrain;  —  600  met.  de 
cours;  —  f.,  c»«  de  Tiercé,  cédée  par  le  prieur 
de  Tiercé  à  l'abb.  do  Toussaint;  «*  (la  Grande-), 


PEU 


—  74  — 


PER 


I.,  €■•  de  Fougère,  —  La  Ptrdr,  Sigonneau 
XTi'Xviii*  (Et.-G.).  ^  Adc.  fief  et  seigneurie  avec 
manoir  noble,  qui  conserve  encore  sa  tourelle 
octogone  du  ivi*  s.  et  une  belle  douve,  domaine 
et  résidence  de  la  famille  Sigonneau,  du  xvi*  an 
XVII*  s.  Julien  Sigonneau  en  fonda  le  4  janvier 
1553  la  chapelle,  dédiée  &  Ste  Catherine.  Le  28  oc- 
tobre 1662  y  mourut  Franc.  Sigonneau,  que  son 
fils,  malgré  les  protestations  du  sénéchal  de  la 
baronnie  de  Fougère  et  la  résistance  du  curé,  fit 
inhumer  dans  le  chœur  de  l'église  Mais  le  len- 
demain, le  sénéchal,  assisté  de  gens  d'armes,  fit 
reporter  le  corps  dans  une  fosse  de  la  nef,  prés 
le  banc  de  la  Perdrillére,  devant  le  crucifix.  — 
La  terre  fut  vendue  en  1660  à  René  Moreau, 
sieur  de  la  Poissonnière,  mais  sans  que  l'acte 
paraisse  avoir  eu  de  résultat.  —  Elle  fut,  dit-on, 
à  la  suite  d'une  tentative  d'assassinat,  confisquée 
judiciairement  au  profit  du  sieur  de  la  Jaille- 
Gatines  —  et  appartenait  aux  approches  de  la 
Révolution  au\  religieuses  Fontevristes  de  la 
Flèche,  sur  qui  elle  a  été  vendue  nal*  le  29  jan- 
vier 1791  ;  —  f.,  c»«  du  PZc««f«-Gr.  —  En  est 
sieur  en  1386  Jean  de  Karolay,  docteur  en  théo- 
logie, qui  donne  «  l'hébergement  de  la  P.  »  à 
Thiphaine  de  Landerneau,  veuve  de  Jean  du 
Planlis;  —  (la  Petite-),  f..  c"*  de  Fougère,  — 
La  Perd,  Eperon  xvi-xvii"  s.  (El.-C).  — -  Ane. 
fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble,  domaine  et 
résidence  du  xvi*  au  xviii*  s.  de  la  famille 
Esperon,  qui  la  relevait  de  Gatines  et  de  la  Fau- 
chardière.  Le  seigneur  présentait  à  la  chapelle 
de  la  Hamelotière  desservie  dans  l'église  parois- 
siale. Françoise  Esperon  de  la  P.  épousa  en 
1647  Charles  de  Briand  et  n'eut  qu'une  fille,  qui 
épousa  Julien  Sigonneau.—  Le  domaine  apparte- 
nait au  xviii«  s.,  comme  la  Perdrillére- Sigon- 
neau, aux  Fontevristes  de  la  Flèche  et  fut  vendu 
nat*  le  même  jour.  ~  Une  transaction  de  1513 
attribuait  l'eau  de  la  fontaine  de  Segrée  pen- 
dant le  jour  &  la  Perdrillére- Esperon,  —  pendant 
la  nuit  à  la  Perdrillëre-Sigonneau  ;  «  f.,  de  St- 
Silvin. 

Péret  (Pierre),  «  maistre  d'œuvre  »,  est  l'ar- 
chitecte du  château  actuel  de  Martigné-Br.  Il  y 
était  occupé  en  septembre  1503,  quand  le  Conseil 
de  ville  d'Angers  le  manda  pour  fournir  un  projet 
de  tour  ou  bardeau  à  la  Basse-Chatoe,  qu'aucun 
<c  expédient  »  n'était  parvenu  encore  à  établir.  Il 
vint  fournir  son  devis  mais  ne  put  s'entendre  avec 
la  ville,  qui  se  borna  à  l'indemniser  de  son  voyage. 

Périehère  (la),  vill.,  c"*  de  Comillé.  —  Le 
Heu  appelé  à  présent  VOiselière  alias  la 
Perrich'ere  et  Guillaumière  1689  (St-Maurice 
G  Rentes).  —  En  est  dame  d"«  Renée  Letonnelier 
1706,  Jacquine  Let.,  femme  de  Claude  Guilbault, 
1713,  —  Marie-Laurent  Dureau  1750,  femme  de 
Jean-François  de  Cantineau. 

Pérlciére  (la),  f.,  c"«  de  Drain. 

Périi^and  {Pierre),  dominicain,  né  à  Angers, 
professeur  en  théologie,  est  mentionné  comme 
évèque  d'Apt  en  1410.  —  {Nicolas),  parent  sans 
doule  du  précédent,  doyen  de  St-Maurice  d'An- 
gers le  20  mai  1429,  mort  conseiller  du  roi  à 
tapies  en  1432. 


Pérlganterte  (la),  f.,  c"«  de  Poiumc^.  - 
La  Purigauterie  (Et.-M.). 

Périi^né  (le),  f.,  c^«  de  Beaucouzé\t»  (le 
Petit-),  f.,  c»«  de  Beaucouzé. 

Périnean  {Jean),  dit  Coursillon,  foanità 
l'église  de  Yarennes-sous-Montsoreau  «  l«s 
«  ymaiges  de  St  Laurent  et  de  Ste  Eméraoee  i 
1512. 

Pérlaet  (le),  f.,  c""  de  Tout-U^Monde.  - 
Le  bordage  Pemet  (Cass.  ). 

Perlas  {Yves),  docteur-médecin,  Angers, 
1570. 

Perny  {J ),  connu  antérieurement  par 

divers  ouvrages,  était  en  1808  «  ingénienr  vérifi- 
«  cateur  du  cadastre  »  à  Angers  et  y  a  publié  u 
Méthode  pour  réduire  Us  angles  obserti» 
au  centre  d^une  station  avec  les  types  de$ 
calculs  à  Vusage  de  MM.  les  Ingénieur» 
vérificateurs  et  des  géomètres  du  cadattn 
de  France  (Mame,  in-4<>).  —  C'est  lui  qui  a  fait 
construire,  dans  la  rue  du  Temple,  sur  l'empla- 
cement de  l'ancienne  commanderie,  un  céoiade 
de  francs-maçons  avec  la  grosse  tour  grise  eo 
forme  d'observatoire. 

Péron  {Pierre- François),  né  à  Lambeselec 
(Finistère),  le  6  février  1769,  avait  pris  sa  retraite 
comme  capitaine  de  vaisseau  et  vivait  relire  dèi 
1804  dans  son  château  du  Péage,  en  la  commoDe 
d'Epieds.  Il  y  fut  nommé  maire  le  2  janvier  1SÛ5 
jusqu'aux  Cent-Jours,  puis  de  nouveau,  dejaillet 
1815  jusqu'à  la  fin  de  1825,  époque  où  il  viol 
s*établir  à  Saumur  et  fut  presque  an&sitôt  boDorè 
des  fonctions  de  premier  adjoint  (9  mars  ISSS". 
De  mœurs  très-douces^  d'habitudes  religieuses, 
dévoué  aux  Bourbons,  il  avait  dès  avril  1830 
donné  sa  démission,  et  ne  consentit  à  restern 
charge  qu'aux  instances  de  ses  concitoyens.  Il 
faisait  dès  lors  fonctions  de  maire  et  ne  se  retira 
définitivement  qu'à  la  fin  d'août.  Je  n'ai  pu  trouver 
la  date  de  sa  mort.  ~  Pendant  sa  longue  et  périlleux 
vie  de  marin,  il  avait  été  abandonné  pendaDt  3  ans 
avec  quatre  soldats  dans  une  petite  lie  déserte  de 
l'Océan  du  Sud,  et  un  jour  qu'il  racontait  ses 
aventures  au  cbàteau  de  Bisay,  Besoard,  Y.  ce 
nom,  se  trouvait  là  et  l'engagea  à  les  écrire. 
Le  capitaine  protesta  de  son  insuffisance  à  faire 
bon  usage  de  journaux  en  désordre  et  de  quelque 
notes,  partie  même  en  anglais,  et  en  fio  de 
compte,  consentit  à  les  remettre  à  Besnard,  qu 
s'offrait  à  mettre  le  tout  en  état.  L'œuvre  se  trou- 
vait terminée  en  1819  et  parut  chez  Brissot-Tbi- 
vars  en  1824,  sous  ce  titre  à  la  mode  :  Mémoirti 
du  capitaine  Péron  sur  ses  voyages  aux 
côtes  d'Afrique,  en  Arabie,  à  Vile  d'Amster- 
dam, aux  îles  dAnjouan  et  de  Mayotte, 
aux  côtes  Nord-Ouest  de  l'Amérique,  a^ 
îles  Sandwich,  à  la  Chine,  etc.,  etc.  (S  wl 
in-S»  avec  grav.).  L'éditeur  s'éuit  engagé  à 
imprimer  intégralement  le  manuscrit.  11  se  permit 
néanmoins  d'en  supprimer  plus  du  tiers.  <  c'est- 
«  à -dire  presque  la  totalité,  —  dit  Besnard  daos 
a  ses  propres  Mémoires ,  —  des  aventures 
«  agréables  ou  périlleuses,  des  observations  sur 
a  les  peuplades  et  la  topographie  des  lieux. 
«  qu'elles  occupaient,  en  on  mot|  (oal  ea  qui 


PER 


—  78  — 


PER 


«  ponTÛC  intéresser  le  comman  des  leoteurs..., 
c  donnant  pour  toute  excuse  qu'il  eût  fallu  un 
c  volume  de  plus  et  qu'il  y  aurait  eu  trop  de 
«  ri^qoe  à  différer  la  publication  ». 

PéroBBe*  f.,  c«"  de  Chanteloup,  —  avec 
éUng  de  13  hect.,  d'où  sort  le  Trézou,  dit  quelque 
temps  ruisseau  de  Péronne. 

Ferrais  (les),  f.,  c"«  de  Chaude  fonds.  — 
Les  Perraix  de  Ckaudefonz  1482  (Ë  624).  — 
Us  hauts,  leê  ha9  Perretz  1582  (E  625)  ;  * 
f .  c"«  de  la  Pèlerine.  —  Le  P.  (Cass.).  —  Le 
fief  des  Paraiz  1539  (C  105,  f.  298)  relève  de 
Rillé.  -*  En  est  sieur  n.  h.  Silvestre  Frétart  ;  — 
bam.,  c"*  de  St-George^^u-B.  —  Les  grands 
Perrés  (Cass.).  —  Ane.  m*»"  noble  sur  le  pas- 
sage de  la  voie  antique  du  Yieil-Baugô  à  Mazé. 

Perrals-Chavds  (les),  ham.,  c"«  de  Mozé, 
avec  m^a  et  carrière  inondée. 

Ferranderle  (la),  f.,  c"  de  Bécon;  —  cl.. 
c*«  de  Feneu;  —  f..  c"«  de  Mouliheme. 

Perrftndiére  Cla),  f..  c»«  de  Brain-s.-All.  ; 
«-bam.,  c*«  de  Bauné;  —  ham.,  c»«  de  Cham- 
pigné.  —  Domaine  du  prieuré  de  Ghampigné, 
Tendu  nal*  le  28  avril  1791.  —  Le  prieur  Simon 
TilloQ  7  avait  londé  en  1538  une  chapelle  régu- 
bère  sons  le  titre  de  N.-D.-de-Ia-Charité,  des- 
servie plus  tard  en  l'église  paroissiale  et  attachée 
k  la  fondation  de  l'école  de  filles;  »  f.,  c"«  de 
Cofî^;  •■  cl.,  €■•  de  Jarzé. 

Perrandiére  (la),  c"«  de  Lue.  —  Ane.  fief 
«(  sei^eurie  avec  manoir,  dont  est  sieur  n.  h. 
René  Xorean  1548,  1554.  —  Y  réside  «  dans  la 
«maison  seigneuriale  »  en  1633,  M*  François 
Legras  de  la  Marca<vserie,  avocat  au  siège  de 
Dortal  ^  Sébastien  Sérezin,  conseiller  et  ancien 
président  en  l'Election  d'Angers,  veuf  de  Made- 
leine de  Landevy,  y  fit  élever  dans  l'enclos  une 
chapelle  du  titre  de  St-Sébastien.  qu'il  fonda  par 
acte  do  4  septembre  1662  d'une  messe  tous 
les  vendredis,  et  de  deux  anniversaires.  Elle 
fat  consacrée  le  <4  octobre  1668.  Le  4  mars 
1680  sa  fille  Madeleine,  déjà  veuve  de  Jean-René 
de  (^Uas,  y  épousa  Léonor-Rodolphe  Legouz  de 
Bordes.  —  La  terre  appartenait  aux  Letour- 
nenx  d'Avrillé  dès  1724.  ~  Louis-Sébastien 
Leioomeux,  ancien  officier  de  mousquetaires,  y 
moamt  le  18  mars  177S.  âgé  de  49  ans.  —  René- 
Sébastien  Letourneux,  V.  ce  nom,  ancien  mous- 
quetaire et  lieutenant  des  maréchaux  de  France, 
y  résidait  en  1776  avec  sa  femme  Marie-Per- 
rine- Bonne -Renée  Dugas,  originaire  de  St- 
Domingue.  Les  Chouans,  repoussés  une  première 
fois,  y  revinrent  une  seconde  dans  la  nuit  du  15 
au  16  thermidor  an  II,  et  escaladant  la  porte,  le 
forcèrent  à  leur  donner  1.500  livres  et  ses  armes  ; 
-  son  petit-fils  René,  né  à  Angers  le  6  juin 
1^1,  chei  son  grand-père  maternel  Prévost  de 
la  Cbanvellière,  étaU  secrétaire  en  1859  du  Congrès 
dH  botanistes  à  Bordeaux,  attaché  en  1861  à  la 
mission  scientifique  qui  explorait  sous  la  direc- 
tion d'E.  Cosson.  les  montagnes  du  Djurdjura.  et 
ttourui  au  retour,  à  Bougie,  le  2  août.  —  Son 
kerbier  a  été  donné  à  la  Société  botanique  de 
friAce;  ses  collections  de  mollusques  et  d'in- 
■ectei  à  la  ville  d'Angers,  Un  opuscule  a  été 


imprimé  sous  ce  titre  ;  Notes  sur  les  dernière 
moments  de  Henri  de  la  Perraudiere.  V. 
aussi  Millet.  Indic.  de  M.-et-L.,  t.  1.  p.  215  et 
le  Journal  de  Maine-et-L.  du  12  août  1861. 

Le  chdteau  actuel  est  tout  nouvellement  rebftti. 
On  y  conserve  deux  portraits.  Tun  de  Jeanne 
Chaudet,  femme  de  Joachim  YoUaige,  daté  de 
1616.  et  l'autre  de  Jean  Landevy,  maire  d'An- 
gers 1507-1508,  copie  du  zvii*  s.,  d'après  l'ori» 
ginal  de  l'église  des  Carmes  d'Angers,  plusieurs 
autres  de  la  famille  Letourneux,  —  et  les 
Guerres  d'Alexandre  d'après  Lebrun,  en  tapis- 
series d'Aubusson,  signées  A.  Grelet. 

Perraudiere  (la).  '..  c»«  de  Marcé;  —  f., 
dans  le  bourg  de  St-Lamberi-la-Poth.  1723 
(Et.-C);  —  f..  c»»  de  St-Martin^u-F. 

Permnlt  {Jacques),  «  sculpteur  et  archi- 
«  tecte  »,  1655,  mari  de  Philis  Tabonrier,  f  à 
Angers  le  6  février  1658;  i*  {Rolland),  maître 
brodeur.  Angers.  1620,  beau-père  du  peintre 
J.  Lagouz. 

Perray  (le),  chemin,  c»«  d*Ambillou,  qui  con- 
duit de  la  Butte-Bigotte  aux  Fontaines-Mérites; 

—  555  mètres;  "■  ham.,  c°«  de  Brion;  » 
mo»  b.,  c°«  de  Brissarthe.  —  Perreium  1215, 

—  Locus  qui  dicitur  le  Perrei  1217  (Pr.  de 
Briss.,  ch  or.).  —  Ane.  maison  noble,  dont  est 
sieur  n.  h.  Pierre  Ogeron  1611.  n.  h.  François 
Lepeletier  1681,  qui  y  décède  le  8  mai  1689;  — 
passe  par  l'héritage  de  Jeanne  Quentin,  sa  veuve, 
à  Madeleine  Quentin,  veuve  de  Maurice  Gour- 
reau,  qui  la  vend  en  1717  à  Françoise  Gilbert, 
femme  de  Fiancois  de  Mauléon  de  Garipuy.  dont 
le  petit-fils  et  l'héritier  était  Jean- Joseph  Ouvrard 
(E  208);  *  f.,  c"e  de  Carbay;  —  m*»»  b.. 
c"  de  Chambellay;  ^  f.,  c»«  de  Cham- 
bellay  ;  ■»  ham.,  c"^  de  Chavagnes-les-E .  — 
Perray  (Rec*  et  Raimb.).  -^  En  est  sieur  René 
de  Jousselin.  chevalier.  1690,  mari  de  Marguerite 
de  Jarzé  ;  s,  f.,  c***  de  Dénezé'S.'le-L.,  domaine 
de  l'abb.  de  la  Boissière,  vendu  nal*  le  25  fé- 
vrier 1791. 

Perray  (le),  m*»"  b.,  c"«  dEcouflant.  — 
Abbacia  de  Petrosiis  1189  circa  (Cartul.  du 
Perray,  f.  2).  —  Monachi  de  Petrosis  1195 
circa  (Ib.,  f.  1).  —  Ecclesia  béate  Marie  de 
Petreio,  de  Perreio  1200  (Ib.,  f.  7-8).  — 
Abbas  de  Perre  1206  (Ib.,  f.  14).  —  jLocus 
qui  dicitur  Perredium  juxta  Andegavum 
1247  (Ib.,  f.  23).  —  Montages,  ecclesia  de 
Perrodio  1264-1265  (H. -D.  fi  21.  f.  29  et  49). 

—  Conventus  de  Perreyo  juxta  Andeg.  1273 
(Ib.,  B  82,  f.  12).  —  Le  moustier  Noustre 
Dame  du  Perray  aux  Nonnains  lez  Angiers 
1685  (Pouillé  Mss.).  —  Le  Perray  1783  (Poùillé). 

—  Ane.  abbaye,  sous  le  vocable  de  Notre-Dame, 
re.stée  à  peu  près  sans  histoire.  Robert  de  Sablé, 
seigneur  de  Briolay.  s'attribue  le  litre  de  fonda* 
teur  et  de  patron,  en  la  gratifiant  de  domaines  et 
de  droits  importants  dans  les  paroisses  d'Ecou- 
flant.  de  Briolay  et  de  St-Silvin,  par  une  charte 
que  le  copiste  date  de  1120,  mais  que  tous 
les  synchronismes  reportent  aux  années  1189  ou 
1190.  La  fondation  primitive  était  sans  doute  alors 
de  date  récente.  Il  est  acquis  par  i^iUonrs  qu'elle  so 


PER 


—  76  — 


PER 


iron^ait  soomise  à  U  règle  de  St-Benolt,  et  une 
balle  de  1246  la  déclare  formellement  dans  la 
dépendance  de  l'abbaye  de  Bellefontaine  en 
Manges.  Mais  dès  12Î8  le  désordre  y  appaiatt 
eomplet  et  le  pape  Grégoire  IX  charge  Tévèque 
da  Mans  d'y  porter  remède.  —  La  balle  de  1246 
constate  qae  depais  cinq  ans  la  maison  n'a  pins 
d'abbé  et  qu'elle  reste  écrasée  de  dettes  et  habi- 
tée misérablement  par  trois"  moines.  A  la  prière 
de  la  comtesse  de  la  Flèche  et  de  la  vicomtesse 
de  Beanmont,  le  pape  Innocent  donna  mandat  à 
l'évoque  d'Angers  de  remplacer  les  Bénédictins 
indignes  par  des  religieases  Cisterciennes.  Elles  y 
furent  établies  dès  le  mois  de  janvier  1247,  sous 
la  règle  de  Donhen  et  le  patronage  de  l'abbé  du 
Louroui. 

Il  n'est  presque  plus  parlé  jasqu'au  xvii«  s.  de 
cette  abbaye  obscare  qu'étouffe  sans  doute  le  voi- 
sinage trop  proche  de  l'opulent  et  noble  Ronceray 
d'Angers.  Son  domaine,  en  dehors  «  des  cloîtres, 
«  hébergements,  jardins,  vergers,  cours  et  cir- 
«  cuit ,  »  comprenait  un  étang  avec  moulin 
■ar  la  chaussée,  des  bois,  des  landes  et  15  ou 
16  closeries,  un  petit  fief  en  Vauchrétieu,  un 
autre  en  Corzé,  en  tout  4  à  5.000  livres  de  re- 
venu. L'abbesse  avait  droit  de  passage  gratuit 
pour  tous  ses  officiers  et  serviteurs  sur  tons  les  bacs 
de  Briolay  et  y  prélevait  le  dixième  du  revenu 
du  four  banal  et  de  la  recette  sur  les  bateaux 
montant  avec  sel  et  vin  sur  la  Sarthe  et  sur  le 
Loir.  Tous  les  pèchears  et  voituriers  par  eau 
des  paroisses  de  St-Silvin  et  d'Ecoaflant  étaient 
tenus  de  venir  tirer  la  quintaine,  le  jour  de  la  St- 
Jean,  à  Ecouflant,  vis-à-vis  le  village  du  Noyer, 
on  de  courir  la  pelotte  dans  le  bourg,  sous  les  ordres 
du  procureur  de  l'abbaye ,  que  les  femmes 
devaient  gratifier  de  leur  chapeau  de  rose^  d'un 
baiser  et  d'une  chanson. 

La  vie  régulière  y  était  d'ailleurs  depuis  long- 
temps absolument  relâchée. 

Quand  l'abbesse  de  Vassé  essaya  de  rétablir  la 
clôture,  une  partie  des  religieases  quitta  la 
maisons.  Sept  des  fugitives,  ramenées  à  raison 
par  leur  directeur,  acceptèrent  la  réforme  et  for- 
mèrent à  Angers  le  prieuré  de  Ste-Catherine 
(13  octobre  1637).  —  L'abbaye,  bien  que  garantie 
par  des  lettres  de  sauvegarde  du  roi  et  de 
Mazarin,  fat  pillée  sans  merci  le  21  février  1652, 
par  les  troupes  royales.  —  En  1687  il  y  résidait 
12  religieuses,  menant  une  Vie  étrange  et  toute 
mondaine,  en  guerre  déclarée  avec  leur  abbesse, 
qui  les  traitait  de  diablesses  et  qui,  soutenue  par 
l'évèque,  fut  condamnée  pourtant  par  la  décision 
des  visiteurs  (1691). 

Le  chartrier  conservé  de  l'abbaye,  comprend  à 
peine  un  petit  cartalaire  d'une  quinzaine  de  titres 
originaux  et  une  cinquantaine  de  volumes  ou 
liasses  de  contrats  sans  intérêt  historique,  où  il 
est  difficile  de  glaner  quelques  noms.  Voici  pour- 
tant une  liste  un  peu  plus  complète,  qu'elle  n'est 
donnée  ailleurs,  des  abbés  et  des  abbesses. 

Ahhés  Bénédictins  :  —  Je  ne  connais,  non 
plus  que  M.  Hauréau,  ^  que  deux  ahhés  :  Ma- 
thieu, 1190  circa.  1200.  —Jean,  1200  circa,  12(«. 

Abb€ê$€9  Cistercienntê  :  ^  AUx,  1277,  1 


1309.  —  Jeanne,  1314.  —  Marguerite, 
1364.  —  Jeanne  II,  1387, 1390.  —  Pétronille. 
1400.  —  Jamette,  1408.  —  Perronnelle,  1410. 
1412.  —  Marguerite  1417.  —  Perronnelle  ou 
Pétronille  II,  1422,  f  vers  1438.  —  Marie- 
Simonne  Hamon,  novembre  1438,  f  vers  octobre 
1464.  ~  Antonine  ou  Thomine,  octobre  1464. 
1470.  —  Jeanne-Honorée  de  Valtem^re,  février 
1472  n.  s.,  f  le  5  décembre  1504.  —  Jeanne 
Pannetier,  décembre  1504.  —  Marguerite 
Veillon,  installée  le  8  octobre  1508,  1537.  — 
Son  sceau,  où  elle  figure  debout,  et  celui  de  l'ab- 
baye, représentant  une  Notre-Dame  avec  son 
enfant  sur  les  bras,  sont  appendus  à  un  acte  de 
1527  (G  1006,  f.  79).  —  Renée  Lihoreau,  avril 
1542,  qui  résigne  en  1549.  —  Marie  de  FeschaU 
par  bulles  du  16  mai  1549,  installée  le  7  août, 
t  le  6  août  1564.  •—  Françoise  de  Coisnon, 
1565,  f  le  7  août,  d'après  son  épitaphe.  ou 
suivant  d'autres  documents,  le  6  octobre  1576 

—  Michelle  Bahou  de  la  Bourdaisière,  1580, 
f  le  31  mai  1584.  —  Suzanne  Le  Afaason, 
ou  de  Marzon,  approuvée  en  sa  charge  le 
14  Juillet  1584  par  l'abbé  de  Ctleaux,  mais  ({ïii 
dut  se  retirer  devant  l'opposition  du  pape  et  du 
roi.  —  Marie  de  Gennes,  installée  le  15  mars 
1585.  qui  résigne  au  profit  de  sa  sœur  en  1591, 
quoiqu'elle  prenne  encore  le  titre  en  mai  et  juin 
1592,  f  le  26  février  1610.  —  Louise  de  Gennes, 
religieuse  du  Ronceray,  nommée  par  bulles  da 
5  féviier  1591,  résigne  en  1614,  f  le  4  mai  1637. 

—  Catherine  Grongnet  de  Vassé,  religiense  de 
St-Amant  de  Rouen,  coadjutrice  de  la  précé- 
dente le  26  novembre  1612,  lui  succède  et  est 
installée  le  8  février  1614,  f  le  2  août  1651.  — 
Marie  de  Courtarvel  de  Pezé,  religieuse  de 
St-Amant  de  Rouen,  nommée  par  le  roi  le 
20  août  1651,  à  l'âge  de  28  ans,  installée  le 
18  janvier  1652,  f  le  22  février  1681.  —  Marie 
de  Lambert,  Y.  ce  nom,  religieuse  de  Cbaronne 
près  Paris,  nommée  le  21  mai  1681.  —  et  non 
1680,  —  t  le  ^  octobre  1701.  —  Louise-Jacqoe 
Une  de  Quatreharhes  de  la  Rongère,  reli- 
gieuse de  Ste-Gatherine  d'Angers,  1701,  résigne 
en  1726,  sous  la  réserve  d'une  pension  de  400  L, 
et  meurt  le  25  mai  1728.  —  Prudence-Hélène 
Des  Cartes,  religieuse  de  la  Joye  de  Hen- 
nebon,  1727,  1763.  —  Marie-Thérèze-Andrée  de 
Gourcy  de  Charay,  1770-1790. 

Quand  les  officiers  municipaux  de  St-Silvin  se 
présentèrent  le  17  juin  1790  pour  prendre  i>os- 
ses^ion  et  dresser  inventaire,  l'abbesse  déclara 
être  originaire  de  Turin,  ignorer  son  Age,  avoir 
fait  profession  à  Paris  en  l'Abbaye-aux-Bois, 
sans  se  souvenir  en  quelle  année,  —  et  n'a- 
voir pas  encore  pris  de  résolution.  La  comma- 
nauté  comprenait  huit  religieuses  professes,  une 
converse  et  deux  sœurs  données ,  qui  tontes 
manifestèrent  leur  désir  de  se  retirer  ailleurs,  en 
qualité  de  pensionnaires.  —  Trois  mois  après  la 
maison  était  vide.  Elle  tombait  d'ailleurs  en 
mine.  L'église  elle-même  ne  parait  avoir  con- 
tenu ni  tablnaux  ni  statues,  à  peine  quelques 
vases  d'argent.  Au-devant  de  l'autel  se  conser- 
vaient les  tombes  des  abbesses  Fr.  de  Goisnoii, 


PEU 


—  77  — 


PEU 


Loaise  de  Gennes  et  Marie  de  Fcschal,  avec  leurs 
fignres  gravées  sur  la  dalle,  —  et  leurs  armoiries 
8QX  quatre  coins,  que  Bruneaa  de  Tartifume 
reproduit.  A  droite  de  la  porte  d'entrée,  dans 
DD  petit  oratoire,  figurait  une  bibliothèque  d*en 
TÎroD  400  volume  de  piété  ;  dans  un  des  parloirs 
de  l'abbesse,  les  archives,  comprenant  42  registres 
et  6  cases  de  liasses. 

La  maison  conventuelle,  les  coars,  les  jardins 
elle  grand  enclos,  les  allées,  le  mail,  le  taillis, 
forentadjugésle7avrill791àFranc.  Vallée,  pour 
U  somme  de  30,000  francs.  Le  bâtiment  attenant 
à  TégUse,  qui  servait  de  parloir  et  de  logement 
au  directeur,  l'habitation  du  jardinier,  l'église 
conventuelle  avec  une  petite  sacristie,  une  cha- 
pelle, l'ancien  chœur  des  dames,  furent  réservés 
poar  servir  à  TiDstallation  d'une  paroisse  nou- 
velle, créée  sons  le  nom  du  Perray  par  la  loi  du 
17  avril  1791.  Elle  comprenait  tout  le  territoire 
d'Ecouflant  avec  la  partie  vers  TO.  de  St-Silvin; 
-  mais  presque  aussitôt  elle  fut  supprimée  et 
les  bâtiments  rendus  libres  échurent  par  une 
vente  nouvelle  du  28  prairial  an  IV  à  Louis-Eméry 
Damas  BouUet  pour  2.160  livres.  —  Abbaye  et 
é|hseoDt  été  à  pea  près  jetées  bas  en  1808.  ~  Un 
dessin  deBrunean  de  Tart.,  un  autre  plus  complet 
de  Ballain  nous  les  montrent  tels  qu'on  les  voyait 
aauii«9.  ~  DelS06àl808,  l'habitation  actuelle 
s'éleva  dans  l'enclos  de  l'abbaye,  dont  le  très-beau 
portail  reste  conservé  seul  debout  au-devant  de  la 
grande  cour;  plus  loin,  une  cuisine,  une  galerie  et 
une  pierre  portant  ces  mots  ;  Damascelle  Anne 
de  Bretagne,  fille  du  conte  de  Vertu,  nom  sans 
doQte  d'une  religieuse.  —  De  l'église  un  mur  sub- 
siiteeocore,  avec  le  haut  clocher  carré,  en  pleine 
vue  du  chemin  de  fer,  qui  traverse  le  domaine.  — 
Un  réservoir  profond  entoure  les  jardins,  alimenté 
par  diverses  sources,  les  mêmes  sans  doute  qu'on 
ïoit  en  1431  des  ouvriers  s'employer  à  capter 
poor  le  compte  du  roi  René,  afin  d'approvisionner 
ls&  foQlaines  du  château  d'Angers.  —  Cinq  fortes 
métairies,  récemment  rebâties,  dépendent  du  do- 
maine;-.et  tout  à  l'entour  s'étendent  des  landes  et 
des  bois  renommés  des  botanistes  et  des  chasseurs. 

Arch.  de  M.-€i-L-  Il  Abbaye  du  Perray,  Q  Vent,  nat., 
l  «ig.  837  «1175.- Mss,  7«l.— Ballain,  Mss.  867,  p.  273. 
"-BnuttaiideT.,  La  Trinité,  Mss.  871.  f.  161.  —  Grm- 
^.Notre-Dame  Angevine,  Mss.  6f0,  f.  61.  —  Hauréau, 
^iChnU.,  p.  735  et  iV.,  158.  —  Lecoy  de  U  M.,  Le 
RnRené,  t  H,  p.  i^.  —  D.  Honsseau,  7391*".  —  Arch. 
awa.  d'Angers  BB  76,  f.  32  —  et  InverU.  Anal,,  p.  464.  — 
"Moines-Loire  du  19  aoât  1838. 

Ferray  (le),  f.,  c»«  de  Feneu\  ^  f.,  c»«  du 
Guidéniau;  —  f.,  c"«  de  Juvardeil;  —  cl., 
«"•  de  Linières-B.  —  En  est  sieur  messire  An  t. 
B«snard  Coossn  1693;  —  m<»»  b.,  c"«  de  Mon- 
treuil-Belf.;  -  f.,  c»«  de  Mouliheme;  «  f., 
c»«  de  la  Pèlerine  ;  —  c»«  de  la  Possonnière, 
nom  d'une  pêcherie  près  Laleu;  —  c»«  de  St- 
Jtan-des-Mauvreta.  —  Les  maisons  du 
^^ay  1687  (St-Alman.  t.  III).  -  Une  pièce 
de  terre  ou  sont  les  masures  d^un  ancien 
miment  appelle  le  Perray,  qui  fut  de 
t: abbaye  du  Perray.  Item  le  lieu...  du 
Perray,  composé  de  maisons,  jardins,  etc. 
11*4  (Si-Alman,  t.  XII)  ;  -  f.,  c"«  de  Soucellee. 

Periajr  (le),  chat,,  c»«  du  VUU-Baugi,  -* 


Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Potitalne** 
Milon.  —  En  est  sieur  Jean  Duvau  144S,  Thibaut 
Belin  1459,  Jean  Belin,  maire  d'Angers  1493, 
Franc.  B.,  chanoine  et  chantre  de  St-Martin  d'A., 
1509,  qui  y  fonde  le  8  mars  une  chapelle  sei- 
gneuriale, Jean  B.  1530,  1547,  Franc.  Louet 
1587,  Abigail  de  Lespinay  1610,  1616,  Georges 
Louet  1632,  1660,  mari  de  Perrine  Goheau. 
Vendue  en  1679  par  d^*'  Claude  Louet.  femme  do 
Claude  de  Langlée,  à  René  Falloux,  la  terre  fut 
saisie  en  1708  par  les  créanciers  de  Charles  Bois- 
richer  et  de  Marthe  Falloux,  et  adjugée  à  Lau- 
rent Lemoine,  receveur  du  Grenier  à  sel  de 
Baugé,  qui  la  revendit  en  1719  à  Louis- Artus 
Chabot,  écuyer,  garde  du  corps,  mari  de  Char- 
lette-Poly\ène  de  Brissac,  —  En  est  sieur  Louis 
de  Brissac  1742,  de  qui  l'acquiert  le  8  janvier 
Charles-Gabriel-Auguste  d'Andigné;  —  Pierre- 
Joseph  Menoir  de  Langotière  par  acquêt  du 
22  juin  1756.  —  La  famille  la  possède  encore.  — 
Le  château  actuel  date  à  peine  de  ces  dernières 
années;  —  il  a  été  reconstruit  dans  le  genre 
Louis  XIII  avec  deux  tours  d'angles  à  toits 
pointus.  La  ferme  est  l'ancien  logis,  dont  une 
porte  ogivale  atteste  au  moins  le  xv^  s.  —  La 
chapelle,  que  décorait  une  tribune,  a  été  récem- 
ment démolie.  Elle  servait  de  pressoir  dès  1708. 
Arch.  de  M.-et-L.  E  555-559,  537,  534-535, 16S2. 

Perray  (le),  f.,  c»«  de  Vivy. 

Perray  ^le  Grand-),  chat.,  c°*  de  Blou,  sur 
Tanc.  chemin  de  Longue  à  Blou.— Ane.  fief  et  sei- 
gneurie avec  manoir  noble,  dont  est  sieur  n.  h. 
Philippe  Maudet,  1601 .  f  en  1623,  mari  de  Philippe 
Hamelin,  n.  h.  Pierre  de  Samson,  mari  deChris* 
tophlette  Legendre,  1628,  Thomas  Foucher, 
écuyer,  mari  de  d"*  de  Granry  —  Ce  n'est  plus 
au  \viii«  s.  qu'une  grosse  ferme  encore  entourée 
de  douves  et  dépendant  de  la  seigneurie  des 
Haies  en  Brion  ;  —  aujourd'hui  jolie  habitation 
moderne  avec  haute  avenue  et  riches  dépen- 
dances, acquise  en  1873  par  M.  Lair  fils.  —  Il  y 
a  été  trouvé  tout  auprès,  enfouie  &  60  centi- 
mètres en  terre,  une  borne  arrondie  par  le  som- 
met, de  1^,20  sur  0'°,40,  avec  un  chiffre  indiqué 
par  5  lettres  romaines.  Elle  a  été  employée, 
assuro-t-on,  tout  aussitôt  dans  la  construction 
d'un  pont  pour  la  ferme;  —  ham.,  C**  de  St" 
Rémy-en-M,  —  Le  lieu,  domaine,  fief  du 
Gr.  P.  1539  (G  105,  f.  281)  relève  du  Grand- 
Montrevault  à  30  jours  de  garde.  —  En  est  sieur 
n.  h.  Pierre  Mégret.  —  Tout  près  les  m'°*  de 
la  Voie  et  la  chapelle  Ste-Avoie,  le  tout  indiquant 
le  passage  de  l'ancienne  voie;  —  (le  Haut-),  f.,  c°« 
de  Brissarthe,  vendue  nat'  sur  les  entants  de  Ro- 
ger Campagnolle  le  15thermidor  an  IV  ;  "-  (le  Petit-), 
f.,  c"*  de  Blou,  au  bas  et  à  l'entrée  du  bourg 
vers  rO.,  devant  laquelle  passait  l'ancienne  voie 
venant  de  Longue  par  le  Grand-Perray,  pavée 
d'énormes  blocs  irréguliers,  enlevés  en  18iS9-1870 
pour  faire  le  nouveau  chemin  qui  l'emprunte  jus- 
qu'au mur  du  Parc,  Là  l'ancien  perré  se  con- 
tinue intact  sous  le  mur  mêoie,  en  se  dirigeant 
sur  la  droite.  Une  partie  des  blocs,  trop  réfrac- 
taires  an  pic,  borde  encore  h  roate;  abain.. 
c»«  de  St'Rémy^en'^Mt 


PBR 


—  78  — 


PEU 


Perrfty»Blane(le).ham.,  c"«  de  Brissarthe. 
—  En  est  siear  André  Salmon,  marchand,  1662. 

Perreau  (le),  ham.,  c"«  de  Chef f es;  •=•  h., 
c»*  de  C/iénc7iutte-Zes- T.— L'exploitation  da  luf- 
feao  ayant  entamé  les  piliers  qui  le  supportaient,  il 
s'effondra  en  1781  avec  une  partie  du  sol  supé- 
rieur. 

Perrette  (la),  ruiss.  né  sur  la  c^*  de  Breil, 
s'y  jette  dans  le  Lathan  ;  —  1,550  met.  de  cours. 

Perretles  (les),  ham.,  c"'  de  Contigné.  •— 
Une  maison  avec  jardin  nommée  Chante-' 
mesle  alias  les  Perrettes  (E  246)  appart.  à 
N.  Trochon,  président  honoraire  au  Présidial  de 
Chàteangontier.  —  Y  attenait  un  clos  indépen- 
dant du  même  nom,  qui  comprenait  aussi  un  fief 
censif,  dit  le  fief  de  Chantemesle  alias  les 
Censts,  appart.  à  Ch.-P.  Dubois  de  Maquillé  1744 
et  relevant,  comme  la  maison,  de  Châteauneuf  ;  — 
donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  tout  auprès,  qui 
coule  du  S.  au  N.-E.,  traverse  la  c«*  de  Miré  et 
se  jette,  à  1,500  met.  en  amont  du  bourg,  dans 
le  ruiss.  de  la  Savenniôre. 

Perriehe  (la),  cl.,  c»*  de  Chigné.  —  En  est 
sieur  Hector  Belot  1610. 

Pemie»*.  —  V.  Rue  Perrier,  le  Poirier, 

Perrier  (Nicolas) ,  prêtre,  maître  ès-arts. 
avait  retranscrit  les  bréviaires,  diurnaux,  missels 
el  rédigé  en  1500  In  Cérémonial  de  Téglise  d'An- 
gers, dont  il  était  chapelain.  C'était  un  gros 
volume  in-4<*  «  en  lettres  gothiques  très-menues», 
qu'on  voyait  jusqu'au  xviii«  s.  enchaîné  au  fond 
de  la  sacristie  de  St-Maurice  et  qui  servit  de 
modèle  à  Lehoreau.  L'auteur  mourut  le  17  juillet 
1515,  âgé  de  70  ans,  comme  l'attestait  son  épi- 
taphe  à  l'entrée  du  cloître  près  la  porte  de  la 
chapelle  des  Chevaliers.  Ses  armes  :  Un  poirier 
dor  fruité  d'or,  figuraient  encore  au  xviii«  s.  à 
sa  maison  de  la  chapelle  de  Rue- Chèvre. 

Perrière  (la),  m»»  et  m*»,  c"*  d* Angers  N. 

—  Herbergamentum  de  Petraria  Bodardi 
1278  et  1337  (G  339-341).  —  Domaine  appart. 
en  1337  au  chanoine  de  St-Maurice  Nie.  Blon- 
deau,  qui  le  légua  à  Robert  Hélye,  jurisconsulte  ; 
•-  cl.,  €■•  d'ArmaïUé.  —  Ane.  maison  noble, 
appart.  en  1558  à  n.  h.  Jacq.  d'Armaillé.  Son  fils 
René  obtint  des  habitants  en  1577  de  mettre  un 
banc  dans  la  nef  de  l'église  paroissiale  devant 
l'autel  St-Appolline.  —  En  est  dame  Françoise 
de  Jnigné,  sa  veuve,  1604;  —  après  elle,  n.  h. 
Glande  d'Armaillé,  mari  de  Marguerite  de  la  Fié- 
chérie»  1611,  mort  en  1616  dans  Thôtellerie  dn 
Lton*cf  Or  ai  inhumé  aux  Carmes  (E  1491)  ;  — 
n.  h.  Michel  de  fiugy  1654  ;  —  ham. ,  c"«  d'Au- 
verse. 

Perrière  (la),  chat..  c»«  d*Avrillé.  —  Ane. 
fief  et  seigneurie  dont  est  sieur  Jacques  de 
Massoa  ou  Mascon  1441,  1460,  —  n.  h.  Jacq. 
Nepvea  1530,  1562,  Madelon  de  la  Jaille  1598, 
Charles  Goddes  1603,  f  le  29  août  1636,  Fran- 
çois de  Goddes  1653,  qui  vers  1680  fit  recons- 
truire la  chapelle  et  partie  du  château  (E  1440). 

—  Sa  veuve  Lucie  Lee  1ère  de  Sautré  vendit  la 
terre  on  1714  à  Louis  Péan,  conseiller  dn  roi, 
recoveor  général  des  fermes;  —  mais  il  en  fut 
^ait  rachat  par  PbUippe-Giillaïune-Marie  Leolerc, 


dont  la  fille  Françoise-Marguerite  épouse  dans  la 
chapelle  le  12  août  1748  André-Jean  Bachelier  de 
Bercy,  maître  ordinaire  de  la  Chambre  des 
Comptes  de  Bretagne,  et  meurt  le  8  janvier  1761. 
huit  jours  après  la  naissance  de  son  fils,  Joseph. 
—  Ses  héritiers  y  résident  encore.  —  Le  cbiteaa 
forme  deux  corps  de  bâtiment,  sondés  à  angle 
droit  en  retour  d'équerre,  une  partie  plus  an- 
cienne, style  Louis  XIII,  encastrée  dans  une  res- 
tauration datée  1699;  sur  la  porte,  des  armoiries 
frustes  ;  dans  le  salon ,  boiseries  et  médaillooi 
sculptés  et  jolies  tapisseries  de  scènes  cham- 
pêtres; au  premier  étage,  chapelle  sur  plan 
carré,  la  voûte  lambrissée,  l'autel  en  pierre, 
xviii**  8.;  pour  rétable,  une  Piéta  en  pierre, 
grandeur  nature,  avec  un  reliquaire  en  bois 
doré,  restauré  récemmenr,  au  dos  duquel  on  lit  : 
Ces  reliques  ont  été  rapportées  de  Rome 
par  Af"**  Miron  du  Poisioux,  à  qui  elUt 
avaient  été  données  par  le  cardinal  dt 
Bemis,  ambassadeur  de  France  près  le 
Saint-Siège. 

Perrière  (la),  f.,  c»«  d'Avrillé,  domaine  de 
l'abbaye  Saint-Nicolas,  vendu  nat^  le  13  jan- 
vier 1791  ;  —  f.,  c»"  de  Bécon  ;  —  m»"  b., 
c^e  de  Bouchemaine ,  avec  terrasse  et  baoU 
et  bas  jardins ,  dans  le  village  de  Chan- 
tourteau;  «»  f.,  c»«  do  Brain-sur-VAuthion, 
logis  xvii"  s.,  qui  porte  sur  sa  façade  un  cadran 
solaire  et  l'inscription  :  Sit  non^en  Domini 
benedictum.  Malbranche.  1667;  —  dans  une 
chambre,  sur  la  cheminée,  un  cartoucbo  avec 
écusson bizarre  de.,,  à  un  dragon  ailé  ram- 
pant, —  ou  une  guivre,  —  un  croissant  en 
chef  à  dextre,  et  2  étoiles  en  pointe.  Près  la 
maison  la  charrue  a  rencontré  des  pans  de  mor 
enterrés  et  de  nombreux  débris  de  tuiles  à  rebord 
et  de  mâchefer;  ->  ham.,  c"*  du  Champ; - 
donne  son  nom  au  ruiss.,  dit  aussi  de  l'Argon- 
netle;  —  f.,  c»«  de  Combrée;  —  ham.,  €"•  de 
la  Cornuaille;  —  n'était  en  1626  qn'one 
métairie,  qui  brûla  avec  foins,  fourrages  el  bes- 
tiaux le  9  décembre. 

Perrière  (la),  f.,  c»«  de  Coron.  —  Vhoiel 
et  gaignerie  de  la  P.  1339  (C  106,  f.  411), 
appart.  à  maître  à  messire  Nie.  Fumé,  enquêteur 
à  Poitiers,  qui  la  relevait  de  la  Lande- Marchais. 
En  est  sieur  Jean  Foussier  de  la  Cassiuerie  1t>4i. 
Pierre  de  Garsanlan  1715  ;  «-  £f.  et  m*",  c»"  de 
Feneu, 

Perrière  (la),  chat.,  c»«  du  Lion-d'Ang.  - 
La  Perrière  de  Jonchères  1540  (C  105,  f  171)- 
—  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  château,  dooiAioe 
et  résidence  de  Macé  de  la  Faucille,  mari  de 
Marie  d'Andigué,  en  1445,  de  Marie  de  la  Faacille, 
veuve  de  René  de  Jonchères,  en  1503,  —  de  B«a- 
trix  de  Jonchères,  veuve  de  Jean  de  Montecler,  en 
1542,  —  de  dame  Marie  de  Chaanay,  veuve  de 
Claude  de  Jonchères,  1547,  remariée  à  Yves 
d'Or  vaux,  1556.~La  terre  passe  ensuite  en  main» 
étrangères.  -*  M«  Olivier  Dohin  y  fonde  an  manoir 
le  30  novembre  1571  une  chapelle  de  la  Visiiauo° 
dont  dépendaient  la  cluserie  du  Petit-Mottlifl  o^ 
Yem  et  une  dimerie,  —  £a  est  sieur  en  1582  d.  t 
Jean  de  la  CotUMie  qui  la  vend  1«  14  noût  à 


PER 


—  TO- 


PER 


b.  b.  René  Restif,  et  celai-ci  à  Claude  de  Bueil, 
qui  la  cède  le  18  janvier  1595  à  sa  sœur  Jacque- 
line. C'est  la  fameuse  comtesse  de  Moret,  la 
galante  dont  TEstoile  parle  uo  peu  trop  dans  son 
Journal  et  que  fréquentait  do  près  le  roi  Henri. 
Le  souvenir  en  vit  si  bien  que  dans  le  pays  il 
n'est  paysan  qui  n'attribue  la  fondation  môme 
du  château  i  Henri  IV  ;  et  rien  n'empêche 
qu'il  n'y  soit  venu  dans  ses  grandes  chasses  du 
Pie>sii-Macé.  Dès  1598  dame  Jacqueline  céda  la 
(erre  i  Marguerite  Goisbauld,  Lezin  de  Bonnaire 
et  Goy  Gradé,  mais  le  contrat  fut  annulé.  — 
Eq  dépendaient  alors,  outre  a  la  maison  seigneu- 
c  riale  avec  jardins ,  pourprins ,  bois ,  prés , 
«  prairies,  étangs  »,  14  métairies  de  la  paroisse 
du  Lion,  de  la  Chapelle,  de  Yern,  Brain  et 
Prailié.  »  En  est  sieur  Anne  de  Franquetot  de 
Saint-Hénis  en  1627  et  le  marquis  de  Crénan, 
maréchal  des  camps,  mari  de  Madeleine  de 
Baeil,  qui  la  Tendent  de  nouveau  à  Jean  Verdier, 
JQ^e  en  la  Sénéchaussée  d'Angers  ;  mais  la  plus 
grande  partie  du  domaine  et  des  fermes  était  en 
dé^it  et  raine.  —  Le  7  décembre  1698  y  meurt 
Perrioe  de  Dieusie,  femme  de  Guill.  Amary  ;  — 
le  13  avril  1709  Charles-Simon  de  la  Lucière  s'y 
marie  avec  Catherine  Pasqueraie  de  la  Touche, 
duu  la  chapelle.  —  En  est  sieur  et  y  demeure 
e&  1789  Franc.  Da  Verdier.  —  L'ancien  château, 
enloaré  de  douves,  servait  jusqu'à  ces  derniers 
temps  d'habitatioift  au  fermier  et  a  été  absolu- 
ment rasé,  sauf  les  montants  et  la  grille  du  por- 
tail d'entrée.  La  chapelle  existe  encore  et  est 
>isi(ée  aux  Rogations.  Sur  le  portail  figure  un 
poQpe  motilé  de  la  Visitation  de  la  Vierge. 

Perrière  (la),  f.,  c"«  du  Louroux-Béc.  ;  -■ 
l»Mi.,  c»«  du  Ménil  ;  —  f.,  c"»  de  Noellet;  —  f., 
tuùûNyoiseau;  *•  partie  du  bourg  de  la  Pom- 
meraie. ->  Ane.  maison  noble,  reconstruite  au 
XTiii*  s.,  dont  est  sieur  René  Chauvet,  trésorier 
des  finances  à  Tours,  1601,  1619,  n.  h.  André 
tioolard,  mari  de  Marie  Boulay,  1664,  —  leur 
fits.  sénéchal  de  Montjean,  f  lo  ^  octobre  1733  ; 
-  vill.,  c»«  du  Puiset'D.  ;  —  chat..  c»»«  de  St- 
Augustin-des-B.^  vendu  nat^  le  13  thermidor 
ao  lY  sor  la  famille  de  Meaulne,  à  qui  il  appar- 
ûeui encore  aujourd'hui;  —  m**»  b.,  c»«  de  St- 
Cyr-en-B.  —  La  Bruère  (Cass.).  —  Ane.  flef 
ei  manoir  appart.  à  Jean  d'Aubigné  en  1380,  à  Guy 
d'Attbigné  15^,  à  Nie.  Camus  1580,  16^1,  et  à 
P&rtir  de  la  fin  du  XV  ti«  s.  à  l'Oratoire  de  Saumur 
<IQi  le  posséda  jusqu'À  la  Révolution.  Le  domaine 
rapportait  année  commune  de  90  à  100  busses 
de  vin  par  an,  estimées  chacune  en  1789  de 
^  a  235  francs  et  qui  s'exportaient  en  Hollande. 
Vendue  nat«  en  1790,  la  propriété  a  été  depuis 
dépecée,  mais  est  toujours  renommée  pour  son 
▼Ignoble  entre  les  meilleurs  des  coteaux  de 
Saumar.  —  La  maison  nouvelle  comprend  encore 
<^int  le  jardin  une  chapelle  et  une  serre,  de 
T&stes  eaves  et  deux  pressoirs,  et  sous  le  sol  une 
Perrière  de  tuffean,  qui  lui  a  donné  son  nom  ;  — 
«■•  de  Ste-Gemmee-e.-jL.  —  V.  le  Hutreau  ; 
*J..  e"»  de  St'Hilaire-dU'B.  ;  -  f.,  c»«  de  Si- 
Jean^Lwi;  ;  —  f.,  c~  do  St-Lambert-la-P, 

•»  Ka  Mt  tiBur  Uiia  Débonnaire,  f  eo  août 


1594;  —  f.,  c«  de  St-LaurenUdu-M.,  où  l'on 
signale,  dit-on,  des  gisements  de  calcaire  et  de 
houi  Ile  ;  —  f . ,  c»«  de  St-Martin-du-F,  ;  — i  f . ,  c"« 
de  Seiches.  —  En  en  est  sieur  messire  Jean  Mar- 
quet,  chirurgien  du  duc  de  Rohan,  1598,  1618, 
messire  Pierre  Bouvet,  mari  de  Denise  Lesueur, 
1635.  Jean  Marquet  jeune,  aussi  maître  chirurgien, 
1638  ;  =■  f.  et  m*",  c»«  de  Soulaire-et- Bourg. 

—  En  est  sieur  n.  h.  Guy  de  Portebise  1608;  » 
c»«  du  Toureil.  —  lier  de  Besseio  à  la  Per^ 
riere  UIO  (St-Maur).  —  Le  fief  et  seigneurie 
de  la  P.  appart.  au  xvi«  s.  à  n.  h.  Pierre  de  la 
Roche,  et  à  Florence  Leclerc,  sa  femme,  qui  le 
vendirent  le  24  féviier  1581  à  n.  h.  Maur  de 
Ver;  «-  cl.,  c»«  du  Vieil-Baugé\  —  (la  Petite), 
f.,  c"«  de  Fontaine 'Milon;  '^  ham.,  c"«  des 
PontS'de-Cé. 

Perrlérea  (les),  maison  b.,  c""  et  dans  le 
bourg  de  Blou,  vis-à-vis  la  butte,  V.  t.  I, 
p.  367.  —  Vinee  de  la  Perrière  1294  (CartaL 
de  Monnais,  p.  358).  —  C'est  l'anc.  château  sei- 
gneurial, où  résidait  le  baron  depuis  que  ce  titre 
était  échu  à  la  famille  Lejumeau.  —  Dès  1447 
Jean  Lejumeau  rend  aveu  à  Ramefort  «  de  son 
«  houstel  de  Hlou  et  ses  perrières  ».  Le  jour 
de  la  quintaine  de  son  suzerain,  il  était  tenu  de 
fournir  le  fer  de  la  lance  ;  la  lance  rompue,  il 
avait  le  droit  de  s'en  emparer,  et  s'il  y  arrivait  k 
temps,  touchait  encore  4  deniers.  —  L'habitation 
actuelle  domine  la  côte,  avec  façade  vers  S.  et 
vers  N.,  jardin  et  dépendances  magnifiques.  En- 
treprise en  1788  la  construction  était  restée  ina- 
chevée, à  peine  couverte,  quand  en  1811  M.  Lair, 
père  du  propriétaire  actuel,  en  prit  possession,  et 
transforma  le  plan  des  bâtiments,  en  y  accolant 
diverses  bâtisses.  —  A  quelques  pas  s'élôve  la  cha- 
pelle dont  l'autel  provient  de  la  chapelle  des 
Aubiers,  où  était  desservie  la  chapelle  seigneuriale. 

Perrière»  (les),  ham.,  c»*  d*Auverse;  -■  f., 
c»«de  Champigné;  —  ham.,  c°«  de  l'Hôtel- 
lerie-de-Flée.  —  Les  P.  alias  le  Plessis 
Godefroy  1586  (Tit.  de  la  Derouettaie)  ;  —  c"* 
de  Juigné.  V.  Juigné\  —  c»»  du  Plessis-Gr. 
V.  N.'Dame;  —  cl.,  c"  de  Savennières.  — 
Une  masse  de  bâtiment  nommée  les  P  ,  cour 
et  jardin,  dépendant  de  Bederat,  est  vendue 
nat^  sur  Poulain  de  Cintré  le  5  messidor  an  IV. 

Per«*ièfe9«aac-Bfe  (les).  --  V.  Guinemore, 

Ferriéres-l'Abbesse  (les),  m»»  b.,  c"»  de 
Fontevraud,  avec  pelouse,  pièce  d'eau,  terrest 
vignes,  à  4  kil.  du  bourg  ;  —  donne  son  nom  à 
une  partie  de  la  forêt. 

Perriers,  ham.,  c"«  de  Noyantes. -le^L,  — 
V.  le  Poirier,  les  Poiriers» 

Perrin  (le),  mo»  b.,  c"«  d'Angers  N.  —  Lé 
Perrin  Savineau  xv-xvi«  s.  (D.  Bet.)  etxviii«fl. 
(G  St-Laud).— jLc  Perray  (Cass.).— ic  Perrin 
alias  le  Moulin  Cassé  1824  {Affiches).  ^  knc. 
mo°  noble  dont  est  sieur  Jean  de  Montecler  1450; 

—  sa  veuve,  Roberte  Fillastre,  1453;  —  leur  fils, 
René  de  Montecler,  1468;  —  Arthur  do  Maillé, 
par  sa  femme  Claude  des  Granges,  héritière 
d'Ambrois  de  Grany,  écuyer,  1561.  J.  Marsault, 
apothicaire,  acquit  d'elle  le  domaine  le  3  juillet 
1564  et  en  fit  don  la  même  année  à  la  noble  coq«, 


PER 


—  80  — 


PER 


f  ré  rie  des  Bourgeois  d'Angers,  qni  le  possédait 
eocore  à  la  Révolnlion.  —  Sar  un  terrain  voisin 
acquis  le  15  févner  1823,  il  fut  ouvert  en  jan- 
vier 1824  par  MM.  Olivier  Montalant,  P.-J.-V. 
Varet,  Aug.  Hébert,  Franc.  Haussion.  une  car- 
rière à  ciel  ouvert,  abandonnée  dés  1827,  reprise 
en  janvier  1828  par  une  société  de  cinq  ouvriers 
perrayeurs  du  Grand-Bouc  ;  mais  le  terrain  n'é- 
tait qu'un  mélange  de  mauvaise  pierre .  ~  les 
travaux  s'épuisèrent  en  recherches  et  furent 
délaissés  définitivement  en  1832  ;  »  f..  c"*  de  la 
Chapelle-8.-0. — Ane.  terre  noble,  domaine  de  la 
famille  Rousseau  du  xv*au  zvii*  s.,  avec  manoir 
construit  par  Jean  Rousseau  vers  ISIO.  François 
Rousseau,  pendant  la  Ligue,  tint  ferme  et  contre 
tous  pour  le  roi  Henri  qui  lui  accorda  un 
brevet  de  chasse  à  «  la  grosse  bète  s.  —  il  était 
prisonnier  en  1592  et  reçut  du  maréchal  de  Laval 
un  sauf-conduit  de  15  jours  pour  s'en  aller  négo- 
cier la  rançon  que  réclamait  de  lui  le  sieur  de 
Comberonde;  —  vill.,  e^»  de  Charcé;  —  f., 
c"*  de  GreZ'Neuv.  —  Ane.  dépendance  des 
Toucbes-Glérembault,  vendue  nat^  sur  Pissonnet 
de  Bellefonds  le  17  messidor  an  IV;  —  cl.,  dans 
le  bourg  do  JLouvaineSt  anc.  logis  du  ivi*  s. 
avec  pignons  et  tourelles  à  toit  pointu  ;  —  vill. , 
c"  de  Noyant'a.-le-L.;  —  f.,  c»»  de  St- 
Martin-de-la-Pl  ;  —  f.,  c"«  de  St-Michel- 
eUCh,  ;  «-  f.,  c»*  de  Ste-Gemmes-iTA.  —  Anc. 
dépendance  de  la  Touche-Bureau,  qui  la  relevait 
de  Bouillé-Ménard  ;  *  (la  Haut-),  f.,  c>«  d'An- 
gers  N. 

Ptorrin  {GilUs'Nicolaa) ,  graveur,  à  Saumar 
et  conseiller  municipal  en  l'an  iU. 

Perrine  (la),  f.,  c»«  de  Cléré. 

Perrine  (la),  chat. ,  c»«  de  Marigné.  —  Anc. 
terre  noble  avec  château,  appart.  aux  puissantes 
familles  Giffart  et  Champagne.  —  En  est  sieur 
n.  h.  Jean  Giffart  1540,  mari  de  Marquise  de 
Chamacé,  René  G.  1622,  mari  de  Jacqueline 
Desnos,  Louis  G.  1643,  mari  de  Marguerite 
FeiUet,  Louis  G.  1650,  chevalier,  mari  de  Claude 
de  la  Mairerie,  f  le  23  mai  1682,  ftgé  de  62  ans, 

—  Le  9  septembre  1670  leur  fille  Anne  avait 
épousé  dans  la  chapelle  seigneuriale  René  de 
Champagne,  chevalier,  sieur  de  Moiré.  —  En  est 
dame  Geneviève  Lemaire  de  la  Mairerie  en  1789.  — 
A  cette  date  le  château  était  précédé  d'une  cour 
enclose  et  d'un  jardin  dans  lequel  s'élevait  l'an- 
tique chapelle.  —  Derrière,  les  bois  taillis  de  la 
Chaise  et  des  Fontenelles.  ^  Dans  d'autres  taillis 
et  broussailles  dites  les  Perrières,  s'exploitaient  des 
carrières  d'ardoises  (E  774.  —  Mss.  917,  f.  402).— 
Le  château  actuel,  de  reconstruction  récente,  forme 
un  rectangle  avec  retour  d'équerre,  accolé,  dans 
l'angle,  d'un  petit  corps  carré  à  toit  tronqué  ;  — 
auprès,  de  belles  servitudes  en  briques  rouges, 
dont  une  vers  l'fi*  avec  tourelle  à  toit  d'ardoise. 

—  Une  exploitation  de  minerai  de  fer  y  fonc- 
tionne depuis  1875,  sur  les  dépendances,  en 
communication  avec  la  Mayenne. 

Perrlae  (la),  c"«  de  Saulgé-VH,  —  Anc.  flef 
et  seigneurie,  dépendant  du  prieuré  de  Cunaud, 
plus  tard  du  Séminaire  St-Charles  d'Angers,  et 
4|ai  comprtoait  pour  toal  domaioe  iid0  maiion 


avec  vaste  grange  couverte  d'ardoise,  cour  au 
devant  servant  d'aire  à  battre  les  dîmes,  jardin 
et  petit  pré,  le  tout  attenant  an  jardin  de  la  cure 
et  traversé  en  partie  par  la  route  neuve  en  1775 
de  Doué  ;  —  mais  le  seigneur  était  patron  fonda- 
teur de  l'église  paroissiale,  présentateur  des  cures 
de  Saulgé  et  de  Luigné  ,  et  il  avait  dans  sa 
mouvance  les  fiefs  des  Brosses-Marquier ,  des 
Touches-Raymond  et  de  nombreuses  et  impor- 
tantes rentes  dans  les  paroisses  de  Saulgé,  de 
Gennes  et  des  Rosiers.  Comme  gros  décimatear, 
il  devait  au  curé  de  Saulgé  14  seliers  de  fro- 
ment, 8  de  seigle,  4  d'orge,  à  celui  de  Luigoé 
3  de  froment,  3  de  seigle,  et  6  de  froment  au 
prieur  de  la  Haie-aux-B.-H.  d'Angers. 

Perrincaa  (le),  f.,  c°*  de  Cantenay-Ep.  ; 
-»  m«°  b.,  c"*  de  Trélazé,  avec  ailes  moderoes 
sur  le  même  plan,  décorées  de  guirlandes  de 
fleurs  et  de  fruits.  —  On  y  conserve  un  grand 
dessin  à  l'aquarelle,  avec  l'inscription,  dans  no 
cartouche  :  Plans,  élévations  et  coupes  des 
bâtiments,  cours  et  jardins  du  P.  construits 
en  1788  sur  les  dessins  et  directions  de  Michel 
Bardoul  de  la  Bigottière,  propriétaire  dud. 
lieu  ;  «  f.,  c"«  de  St- Barthélémy, 

Perrineaax  (les),  f..  c°*>  de  Montjean. 

Perrinlère  (la),  f.,  c^«  de  Jumelles; '^ 
f.,  c°«  de  la  Lande-Chasle  ;  —  donne  son  nom 
sur  la  commune  au  miss,  nommé  plus  loin  des 
Haies;  —  f.,  c»«  de  Marcé;  —  chat,  et  f.,  c*' 
de  la  Renaudière  et  par  extension,  de  St^er- 
main-lèS'AÎ,  —  Anc.  fief  et  seigneurie  dont  pre- 
nait le  nom  une  famille  de  chevalerie  jusqu'à 
la  fin  du  XIV*  s.  —  Pierre  de  la  P.  en  est  sei- 
gneur encore  en  1390  et  relève  de  Montfancon;  — 
Ivonnet  Simon  en  1453;  —Jean  Giboten  1460,doot 
la  famille  le  possède  jusqu'à  la  Révolution.  — 
Claude  de  Gib.,  sieur  de  la  P.,  meurt  à  Asniéres 
près  Sablé  le  13  juillet  1633.  — •  Le  manoir,  pré- 
cédé d'un  simple  cour  close,  fut  reconstruit  en 
château  par  René  de  Gibot  en  1655.  Il  s'a- 
chevait en  1660,  et  comprenait  un  grand  corps 
de  logis  à  deux  étages,  une  cour  et  un  parilloo, 
entourés  de  douves,  avec  ponts-levis,  une  seconde 
cour  enclose  de  murs  et  embrassant  6  pavillons 
pour  les  granges,  écuries,  pressoirs,  une  ména- 
gerie et  la  chapelle.  Le  8  mai  1759  y  fut  célébré 
le  mariage  de  Jacq.  d'Escoubleau  de  Soordis, 
sieur  de  Geste,  avec  Louise-Catherine  de  Gibot. 
—  Le  domaine,  séquestré  à  la  Révolution,  ap- 
part. en  1815  an  généi'al  Travot,  plus  tard  i 
M.  de  Bouille.  —  Du  19  février  au  4  mars  ISM, 
une  compagnie  de  ligne  y  séjourna  à  la  recherche 
de  ce  dernier,  compromis  dans  les  conspirations 
légitimistes  et  qui  venait  de  s'échapper,  sous  an 
costume  d'ouvrier.  —  Le  château  est  un  édifice 
de  construction  moderne,  qu'abordent  de  belles 
avenues.  Il  a  été  acquis  en  1871  par  M.  Uervc. 
avocat.  —  Y  naît  un  miss,  qui  en  prend  le  non 
et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Pied-Coulant  ;  — 
2,000  met.  de  cours;  —  (les  Basses,  les  Hautes-;. 
ff.,  c««  de  St'Quentin-en-M.  —  Lcê  Poiri- 
nières  (Et.-M.). 

PerrlBS  (les),  haro.,  e"«  des  Ponts-dc'Cé. 
^  Man€rium  de  Pfrriniê  et  fcodum  in 


PÈR 


-  81  — 


Pm 


patochia  Sti  Auguatini  1830  (H.-D.  B  31. 
f.  433),  apparl.  poar  partie  à  TH.-D.  d'Angers,  à 
<f[ii  il  avait  été  donné  par  Geoffroi  de  Doué.  ^ 
Le  fief  était  réoni  au  xviii*  s.  à  la  baronnie  de 
Ste-Gemmes  et  la  closerie  formait  le  temporel 
«Tao  bénéfice  dépendant  du  Chapitre  de  Montso- 
rean;  elle  fut  vendue  nal*  le  5  octobre  1791. 

Perroehel    (  Henri-François-Constance ) , 
Dé  dans  le  Maine  vers  1750,  d'abord  lieutenant  do 
dragons,  puis  ordonné  prêtre  et  attaché  à  TOra- 
toire  de  Monsieur,  fut  gratifié  par  bulles  du  l'*"  jan- 
vier 1783  de  rabbiaye  Toussaint  d'Angers  et  installé 
en  sa  prébende  abbatiale  du  Chapitre  de  St-Mau- 
rice,  le  17  mars  1784.  Il  se  prit  alors  à  voyager  en 
Angleierre,  en  Suisse,  en  Allemagne,  dans  le  Nord 
et  à  son  retour  fut  des  premiers  à  se  déclarer  pour 
laeaasede  la  Révolution  et  des  plus  dévoués  à  s^em- 
ployer  pour  elle.  Ce  fut  lui  que  les  députés  d'An- 
joa  chargèrent  de  présenter  au  Conseil  municipal 
;24  février  1790)  la  nouvelle  carte  du  département 
de  laine-et-Loire  ,  adoptée  par  l'Assemblée  na- 
tionale. Il  se  trouvait  à  Paris  au  moment  de  la 
fuite  du  roi,  et  ea  donna  avis  aux  Amia  de  la 
Conititution  d'Angers,  en  réclamant  dès  lorsqu'on 
lai  résenrit  une  place  dans  les  rangs  des  Vo- 
lootaires.  L&  Journal  du  D^partemeht  publie  sa 
lettre  (L  II,  p.  430}  que  Grille  aussi  a  reproduite, 
1. 1,  p.  93-95.  —  Il  partit  en  effet  simple  soldat 
avec  le  premier  bataillon  et  assistait  à  Jemmapes. 
De  reloar  à  Angers,  il  entra  avec  le  grado  de 
(apitaioe  dans  le  19*  régiment  de  dragons,  qui 
s'y  formait,  fut  envoyé  contre  les  Vendéens  et 
tomba  grièvement  blessé  à  l'affaire  de  Martigné- 
Briaot  (15  Juillet  1793),  d'un  coup  de  feu,  qui 
loi  traversa  la  poitrine.  Obligé  de  quitter  le  ser- 
vice, il  fat  attaché  an  Comité  militaire  de  la  Con- 
vention nationale,  puis,  dès  l'avènement  de  La 
Béveilière  au  Directoire,  envoyé  comme  chargé 
d^affaires  en  Suède,  puis  premier  secrétaire  d'am- 
bassade à  Madrid,  où  il  refusa  de  succéder  à  son 
chef  comme   ambassadeur,  puis  ministre  de  la 
Répobliqoe  en  Helvétie,  considéré  partout  pour 

■  ses  lamières,  son  désintéressement,  sa  loyauté 
«  et  son  énergie  »  —  «  un  des  hommes  les  plus 

■  iûtégres,  les  plus  éclairés,  les  plus  sages  que 
'  Qons  ayons  employés  dans  la  diplomatie  »,  dit 
de  lai  La  Révelliére-Lépeaux.  —  Laissé  sans 
emploi  dès  la  chute  du  Directoire,  il  mourut  ou- 
blié eo  1810  des  suites  de  sa  blessure. 

Perroehèffe  (la),  c"*  de  Chemillé,  anc.  mai- 

^  noble,  donnée  avec  ses  dépendances  à  la  c"« 

par  les  d"*"  Sauvaget,  pour  la  fondation  d'une 

maison  de  charité  et  d'un  ouvroir;  —  f.,  c"«  de 

GtnntB.  —  Ancien  fief  et  seigneurie  racheté  sur 

ftené  de  Bouman  en  1531  par  Math,   de  Mon- 

^laii;  «  bam..   c»«  de  Montjean.  —  En  est 

ûear  Glande  Desbommeaux,  chevalier  do  l'Ordre, 

46ii,  1624;  -  f.,  c"-  de  Montillieri.  —  La 

Firochèrt  (Et.-M.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 

dont  est  sieur  Anne  de  Villeneuve  1571«  René 

TUlon  1575,  1578,  Louis  de  la  Chapelle,  mari  de 

lirgnerite  Tillon,  1601,  16S8,  Paul  de  Cham- 

ballant,  mari  d'Estber  de  la  Chapelle  ;  —  adjugée 

iudioaiiemeot  en  168S  k  Salomon  Domancbini 

-  «eqniM  le  16  jttillet  171S  de  René  BaroUeaii 

m 


par  Jeanne  Yillain,  veuve  Blouin  et  Pierre 
Blouin,  son  fils;  —  à  Michel-Pierre-Jean  Dupont 
1773-1783;  —  auj.  à  M.  Tbéobald  de  Soland. 

Perron  ÇLe),  ham.,  c"*  de  Loire.  -~  Le 
grand  P.  —  Ane.  m»"  noble  relevant  de  Cham- 
piré  d'Or  vaux.  ~  En  est  sieur  Etienne  Motais, 
prêtre,  1467,  Pierre  Calisson  1545,  Pierre  Hatton, 
chevalier,  lieutenant  des  gardes-du-corps  de  la 
reine-mère,  1631  ;  —  f.,  c"«  de  Ste-Gemmea- 
ê,'L.  —  En  est  dame  Barbe  Chevalier  1550, 
1583;  —  en  est  sieur  Jean  Errault  1602,  16S0, 
Claude  Pocq.  de  Liv.  vers  1680  ;  -*  (le  Haut-),  c"« 
de  Jallaiê,  —  Anc.  maison  noble  dépendant  de 
la  Chaperonnière  et  relevant  du  Plantis.  —  En 
est  sieur  en  1525  Ch.  du  Plessis,  chevalier. 

Perronnerie  (la),  c««  de  Chaude  fondé,  anc. 
maison  noble,  avec  chapelle  desservie  depuis  le 
XVII*  s.  dans  l'église  paroissiale.  —  Y  réside 
Jeanne  Normand,  veuve  de  Guill.  Rousseau,  con^ 
seiller  an  Présidial  d'Angers,  1672  ;  »  f.,  c"«  de 
Contigné ,  résidence  an  zvi*  s.  des  curés 
(Mss.  917,  f.  164). 

Perronnlére  (la),  f.,  c"«  de  Jallaia.  —  La 
Poironnière  (Cad.).  —  Appart.  en  1780  à  M.  de 
Rorthais  ^E  468)  ;  —  donne  son  nom  à  un  miss, 
dit  aussi  de  la  Chapelle-Si-Thibert,  qui  naît  au- 
dessus  de  la  ferme  des  Déserts,  sépare  sur  la 
plus  grande  partie  de  son  cours,  —  non  le  May  de 
Trémentines,  comme  l'indiquent  les  Cartes  Can* 
tonales,  ~  mais  laJnbandière  du  May,  et  se  jette 
dans  l'Evre  an-dessus  de  Brincoté,  après  3,100  met. 
de  cours,  grossi  à  droite  du  ruiss.  de  la  Fon- 
taine; —  vill.,  c^'de  Tiercé. 

Perrosean  (le),  cl.,  c"«  de  Bauné.  —  Per 
roseliWl  (Chaloché,  t.  III,  f.  118)^ 

Perrot  {Jean\  né  an  village  de  Brothe  près 
Chaumont-en-Bassigny,  prend  l'habit  de  St-Au*» 
gustin  au  Yal-des-EcoUers  en  1448,  en  est  nommé 
grand-prieur  et  chef  de  son  ordre  en  mai  1453, 
docteur  en  théologie  le  11  janvier  1461,  s'illustre 
dans  la  chaire  et  dans  l'école,  est  appelé,  an  re* 
tour  d'un  double  voyage  à  Rome  et  à  Jérusalem, 
par  le  roi  René  à  titre  de  confesseur,  1466  et  gra« 
tifié  par  lui  du  prieuré-cure  de  Jumelles  le  11  dé- 
cembre 1468  et  de  l'abbaye  de  Toussaint  d'Angers 
en  octobre  1473;  —  f  à  Marseille  le  17  juin  1474, 
flgé  à  peine  de  45  ans. 

Note  Mm.  de  Mercier  de  St-Léger,  sur  Laerolz  do  Maiao 
(Bibl.  Nat.,  Réienre),  v*  René.  —  Péao  de  la  T.,  nouv.  éd., 
p.  960. 

Perrotterie  (la),  f.,  c"«4e  Gennes. 

Perrottlére  (la),  f.,  c"*  à*Allonnea\  ^  f., 
€■•  de  la  Memhrolle.  —La  Purotière  (Rec<). 
-*  Anc.  domaine  du  prieuré  du  Plessis -Maeé, 
qui  le  relevait  de  Serrant;  —  vendu  nat*  le 
3  mars  1791  ;  —  f.,c»«de  St-Georges-des  S.-V 

Perroaln  {Mathurin),  mat  ire  architecte* 
tailleur  de  pierre,  aux  Ponts-de-Cé,  1673,  y  menrt 
le  27  juillet  1676.  Agé  de  64  ans. 

Perroninlére  (la),  ham.,  c"*  de  Freigné, 

Perroassale  (la),  ham.»  c»*  de  Loire,  — 
La  PoirouBBaye  1510.  —  La  terre,  fief  et 
êeigneurie  de  la  ParouBsaye  1539  (C  106» 
f.  42).  —  Le  moulin  à  eau  de  la  PérouêBoU 
1623  cEt«-G.).  -«-  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 

0 


iPER 


—  82  - 


t>ËR 


ôiaooîr  relefaot  de  Candé.  -^  En  est  sieur  Gilles 
PereaoU  ISIO,  René  Pereaolt,  qoi  en  fonda  le 
25  février  1550  la  chapelle  soos  Tin  vocation  de 
StJean  et  de  St  Christophe,  Robert  P.,  1553, 
1573,  mari  de  Jeanne  de  Joigne  ;  —  Pierre  de 
Sorboette,  lieutenant  de  Tartillerie  es  ties  de  Rhé 
et  d'OIéron,  mari  de  Charlotte  Belot.  16S8. 1649, 
Jacg.  Poreheron  d'Aussigné  16G6.  An  t.  Dupont, 
mari  de  Madeleine  de  Yazais,  1675,  messire  Ant. 
Dupont,  chevalier,  1732,  Pierre-CIovis  Brillet 
1747.  ~  A  cette  date,  la  chapelle  du  manoir 
n'existait  plus  et  le  service  en  était  réuni,  sous 
le  titre  de  N.-D.,  à  celle  du  château  du  Gué.  — 
La  seigneurie  devait  à  la  fabrique  de  Loire  un 
boisseau  de  froment  le  jour  de  Pftques  pour  le 
pkin  bénit. 

Permeke  (la),  f.,  c»«  d^Allonnea;  *^  m'", 
c»«  de  Brigné.  —  In  Perruekiia  1278  (Douces, 
t.  I,  f .  18)  ;  —  m'",  c"«  de  Montsoreau,  —  En 
est  sieur  Pierre  Percauit  1666,  1695;  —  f.,  c"« 
de  Mozé, 

Permekerle  (la),  c"«  de  St-Satumin.  — 
La  maison,  hébergement  de  la  P.  1443 
(E  550),  au  carrefour  du  chemin  de  Faite  et  de 
la  Chaiiniére. 

Permehes  (les),  cL,  c"«  de  Cuon;  —  vill., 
c«*  de  St'Silvin,  —  Perruches  ultra  Hayam 
Joalain  1241  (H.-D.  B  53).  —  Tenementum 
de  Perruches  1258  (Ib.,  f .  27).  —  Herherga- 
mentum  quod  vocatur  leê  Perruches  1260 
(Ib).  —  Ce  domaine  appartenait  à  Foulques  de 
Roes,  archidiacre  d'outre-Maine,  en  l'église  d'An- 
gers, qui  le  donna  à  Jean  et  Simon,  ses  frères 
nourriciers,  et  ceux-ci  k  l'Hôtel-Dieu  d'Angers  en 
1241,  en  y  entrant  eux-mêmes  pour  le  desservir  — 
Arrenté  depuis,  il  était  advenu  &  Madeleine  Guel- 
Uer,  veuve  de  Louis  de  Gouby,  qui  le  vendit  le 
20  septembre  1651  à  la  veuve  Angoulant.  —  Le 
3  juin  1702  y  décède  un  Père  jacobin  nommé  le 
P.  Vincent,  Agé  de  76  ans.  —  Sur  l'emplacement 
d'une  maison  du  premier  empire  a  été  construit 
vers  1832  (archit.  Villers),  une  grande  habitation 
rectangulaire,  augmentée  récemment  de  servi- 
tudes en  style  xv«  s.  —  L'ancien  logis  resuuré 
fait  face  de  l'autre  côté  du  chemin,  —  le  tout 
acquis  de  M.  François  Guibert  en  1832  par 
M.  de  Qaatrebarbes.  —  La  basse-cour  du  domaine 
est  réputée  pour  ses  produits,  médaillés  en  plu- 
sieurs concours. 

PemwMde  (la  Grande-),  f.,  c"«  d'Angers 
N.-O  ,  datée  à  une  fenêtre  :  i68Ô. 

Pense  {Charles-Thibault),  fils  de  Charlee» 
Marie-Thibault  Persac,  lieutenant  à  l'Election 
de  Saumur,  et  d'Anne-Marie-Zoé  Sailland, 
né  à  Saumur  le  14  novembre  1781,  d'abord 
percepteur  de  Montsoreau  et  de  Turquant,  puis 
percepteur  à  vie  de  la  Plaine  et  de  Somloire, 
dont  il  sa  démit  en  1806,  eonseiller  d'arron- 
dissement le  23  avril  1810  et  la  même  année 
aijoini  au  maire  de  Saumur,  en  devint  maire 
le  10  avril  1813,  et,  mainlenn  par  le  commis- 
eatre  impérial,  fut  destitué,  sur  la  réquisition 
•xpivfse  du  Iteulanaol  général  eomte  Delaborde, 
pnr  nn  arrêté  préfeetoral  qui  le  portait  démission^ 
Mire  (23  autl  I81Q.  ««  U  Conseil  monicipii  M 


présenta  Texpression  de  ses  regrets.— Nomné  par 
Carnot  le  2  août  suivant  à  la  sous-préfecUin  de 
Baugé,  il  la  quitta  en  décembre,  devint  maire  le 
22  juillet  1821  de  la  petite  commune  de  Bnin- 
sur-Allonnes  et  rentra  le  5  novembre  1813 1  la 
mairie  de  Saamur,  où  il  a  laissé  d'honorables 
souvenirs  d'ordre  et  de  désintéressement.  Il  s'en 
démit  en  1827,  après  l'échec  de  sa  candidatve 
à  la  députation.  On  a  de  lui  vers  ce  temps-là 
une  brochure  :  Des  départements ,  des  com- 
munes et  de  leur  administration  (Saumar. 
Degouy,  1829,  in-8»  de  59  p.).  —  Voué  dèslor» 
à  l'étude  des  progrés  agricoles,  vice-président, 
puis  président  da  Comice  de  Saumnr,  membre 
actif  de  la  Société  Industrielle  d'Angers,  il  a 
donné  dans  son  Bulletin  divers  travaai  Sur  2a 
culture  de  la  vigne  (1838),  Sur  les  produitt 
des  établissements  séricicoles  de  larron^ 
sèment  (1842),  Sur  les  petites  éducatUmdt 
vers  à  soie  (1844),  Sur  une  herse  roulante 
(1852),  Sur  Vétat  des  vignobles  (1854).  -  Il  est 
mort  à  Saumur  le  29  juin  1854.  —  Un  de  $ei 
fils,  capitaine  d'artillerie,  avait  été  tué  en  jaoTJer 
1843  dans  l'expédition  de  Kabylie. 

Persillére  (lat,  f.,  c"«  de  Chambellay\  - 
f.,  c"«  Chenillé'Ch.  —  L'hébergement,  et- 
trages,  maisons,  jardins  de  la  P,  1643 
(E  774).  —  Appert,  aux  seigneurs  des  Rues,  qoi 
le  relevaient  de  Marigné.  —  Un  des  bitimeou 
porte  un  petit  beffroy  avec  une  téta  de  drafoo 
pour  girouette. 

Persillére  (la),  c>«  de  St^Barthélemy.  - 
Locus  qui  dicttur  la  Perresillière  1313.  - 
La  Pestresillière  1324  (St-Aubin.  Off.  ci.. 
f.  223).  —  Ane.  logis  avec  terrasse  et  jardin  1778. 
appert,  à  cette  date  à  René  Maugars,  avant  loi 
aux  familles  Legagneux  1432,  Moreau  1311* 
Fleuriot  1538,  1683,  et  Gnyonneau  1705. 

Perellléres  (les),  c"«  et  dans  le  faubourg  St- 
Samson  d'Angers.  —  Ane.  closerie,  appart  i 
l'abbaye  de  St-Serge,  qui  fut  arrentée  en  1740, 
par  le  sieur  Dusol,  le  grand  entrepreneur  de  ces 
temps-U,  pour  y  ouvrir  une  ardoisière,  ssoi 
autre  but,  semblait-il,  que  de  compenser  les 
pertes  de  celle  de  Villechien.  Il  s'associa  quioonqM 
se  présenta,  vendit,  aussitôt  qu'il  put,  ses  paru 
d'intérêt  et  laissa  l'exploitation  à  des  régisseurs  qoi. 
épuisés  et  surtout  découragés  par  la  misère  des 
temps  et  par  la  guerre,  abandonnèrent  l'entre* 
prise  en  perte  de  150,000  livres.  Une  société  dm- 
velle,  avec  Sartre  et  Roger  en  tète,  qui  possédaieol 
déjà  le  fond  récemment  abandonné  de  Bonilloo. 
commença  par  acquérir  le  28  décembre  1747  des 
religieux  de  Saint- Serge  la  propriété  du  sol 
pour  6,000  livres,  en  y  réunissant  par  un  antre 
acte  du  30  avril  1750,  pour  4,000  livres,  la  elo- 
série  voisine  du  Conil-Rasé,  joignant  ainsi  d'oo 
bout  la  route  de  Paris,  de  l'autre  Heurtebise, 
au  N.  la  prairie  de  Pigeon,  au  S.  la  rue  de 
Bouillon.  L'entreprise  s'engageait  sur  des  pro- 
portions jusqu'alors  inconnues,  afin  d'être  Ûbre 
d'évaser  suffisamment  les  fonds,  pour  éviter 
mieux  les  chutes  du  rocher,  et  aussi  d'entraver  les 
envahisiements  du  Chapitre  de  8t«Maurloe,  pr»* 
priétaire  de  Pigeon,  leur  voisine*  On  n'éiali  pottf« 


PêT 


—  83  - 


I>Ê1* 


tant  encore  parvenu  en  1770  qn'à  la  troisiôtne 
foncée  et  on  prévoyait  an  moins  deux  ans  de 
travail  avant  de  pouvoir  réaliser  des  bénéûces.  — 
£q  177i  la  foncée  dite  de  Pigeon,  qui  snccéda  à 
celle  de  Booilloa»  s'écroula  et  suspendit  les  tra- 
wi\.  —  Un  nouveau  fond  des  Persilières  fut  ou- 
vert en  1775,  abandonné  en  1778,  repris  en  1788 
dans  le  voisinage  et  en  concurrence  avec  la  Ha- 
cherie,  par  la  société  Sartre  et  Gnérin  des  Brosses, 
qai  acqoit  du  curé  et  des  paroissiens  de  St-Sam- 
»n  la  closerie  d'Heur tebise.  —  Elle  occupait  200 
ouvriers  en  1792.  —  Il  n'est  plus  question  d'elle 
jusqa'en  1839,  qu'elle  figure  parmi  les  exploita- 
tions en  activité.  —  Elle  disparaît  avant  1846. 

Persoefaère  (la),  f.,  c°*  de  St-Martin-du-F, 

PenoBBlère  (la),  f.,  c^*  de  Botz. 

Pertois  (le),  f.,  c"«  des  Ponts-dcCé. 

PeHois-de-Ui-Hale  (le),  f. ,  c««  de  St-Clé" 
ment'dt'la- Place, 

Pertas  (le),  f.,  c»«  de  SULambert-la^P.  — 
En  est  sieur  messire  Barthélémy  Dufay  1521. 

PeHos-ChalIloax  (le),  ham.,  c°«  de  Si- 
Légtr-deS'Bois. 

Pertnserie  (la),  f.,  c"*  de  Carhay. 

Pertoslére  (1&),  f.,  c°*  de  Brissarthe,  ven- 
due nai^  sur  les  enfants  de  Roger  Gampagnolle. 

Pertiis*Moroii  (le),  ham. ,  c"«  de  Montpollin, 

Pervanehals  (les),  bois,  c"*  de  Bourg-VE, 

Perranehe  (la),  f.,  c"«  de  Bécon. 

Perwtmckef  pseudonyme  de  Deleurie,  Y.  ce 
nom. 

Perveaa,  t.,  €«•  du  May\  —  vilL,  c"«  de 
St-Cripin. 

Perversière  (la),  f.,  c"«  de  Longue. 

Pésemie  (la),  f.,  c"«  de  Chigné.  ~  Le  lieu 
et  appartenances,  maisons  de  Péseraie  1468, 
/C3  maiiout  estraige,  jardins,  ...  appelle 
Ptzeraye  1542  (Chartr.  de  Lorière). 

Pésemjy  f.,  c"«  de  Bouchemaine. 

Péftiérie  (la),  f.,  c"«  de  Bocé, 

Pesle  (te),  nom  du  manoir  seigneurial  de 
yUUbemier,  V.  ce  nom  et  le  Pèle. 

Peaaardlère  (la),  cl.,  c»«  de  St^Martin- 
(fArcé;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  la 
c*«  de  Montpollin,  qui  s'y  jette  dans  le  ruiss. 
do  moulin  de  Montpollin  ;  —  350  met.  de  cours. 

PéfaKsiére  (la),  f.,  c»«  de  St-Georges-du- 
Puy-de-la-Garde. 

Pételleite  (la),  f.,  c°«  de  la  Lande-Chasle. 

PéUgné,  1.,  c»«  de  Soulaines.  —  Le  pont 
<2ePuti9nél476  (E  472).  —  Les  moulins  à 
COU  de  PuUgné  1513  (G  1187).  —  Les  mou- 
lins  de  Putigné,  desquels  il  y  en  a  deux  à 
eau  et  un  à  vent  1539  (C  106,  f.  99).  —  Les 
mùulins  à  eau  et  à  vent  de  Put.  1741  (G  1187). 
-;-  Ils  dépendaient  an  iviii*  s.  de  la  terre  de  la 
Véroonière. 

PétiBaat,  f.,  c"  &Angen  S  -0.  (Cass  ).  — 
Le  Petit  Nantes  (C.  C.). 

Pétfaléve  (la),  f.,  c«  de  Chaudron  ;  —  h., 
e*  do  FuUeti  —  ham.,  c««  du  Puiset-D. 

Vêtu  {Loys),  peintre,  employé  par  la  ville  d'An- 
tm  aax  fêtes  de  1565.  -  Y.  Chemellier  (P.  de). 

filiale  (la),  fîU.,  e««  do  Bourg^Iri, 
ffMHIère  (la),  f.,  e««  do  la  Chapettf$.-0»i 


—  f.,  c»*  de  Cholet;  —  donne  quelquefois  soft 
nom  au  ruiss.  de  la  Simonniére;  «  f.,  c"*  de' 
Morannes  ;  *»  f.,  c"«  du  Longeron  ;  —  donne 
son  nom  au  ruis^.  qui  naît  auprès,  dans  lo  pré 
Bruneau,  coule  du  N.-E.  au  N.  et  se  jette  dans  la 
ruiss.  de  la  Digue,  à  1  kil.;  «  cl.,  c"*  de  St' 
Sigismond;  —  ham.,  c"«  de  Torfou. 

Pétolre  (la),  f.,  c"«  de  l'Hôtellerie-de-FUe. 

Péton  {François- Louis)  ^  né  en  1723,  mort  à 
Angers  doyen  du  diocèse  le  2  mars  1816,  âgé  de 
93  ans,  plein  de  feu  encore  et  n'ayant  rien  perdu 
de  sa  vue  ni  de  sa  mémoire.  Il  avait  été  chargé  de 
l'éducation  du  jeune  Becdelièvre,  qu'il  accompa- 
gna  à  Paris  et  dont  la  famille  le  fit  gratifier  de  la 
care  de  St-Maurille  de  Chalonnes  et  du  prieuré 
du  Bignon  près  Feneu,  où  son  frère  était  curé. 
Y.  t.  II,  p.  142  II  s'y  retira  en  1774  dans  lo 
presbytère,  y  faisant  office  jusqu'à  la  Révolution 
de  vicaire.  Il  a  traduit  l'îfîstotre  et  phéno^ 
mènes  du  Vésuve  du  P.  de  la  Torre  (Paris, 
Hérissant,  1760,  in-12).  On  croit  aussi  que  pen- 
dant sa  jeunesse  il  avait  publié  un  roman  avec 
sa  sœur,  M"**  Reverdy.  Une  inscription  en  vers . 
de  sa  façon  se  lit  encore  sur  une  fontaine  à  Feneu. 
V.  la  Fontaine» 

Pétonnerie  (la) ,  cl. ,  c<>*  d*Andard.  — 
Ane.  domaine  de  la  cure  vendu  net^  le  18  juin 
1791  ;  —  f.,  c««  de  St-Pierre-Maulimart. 

Péfonnlère  (la),  f.,  c"«  de  Mazières;  —  f.» 
c»«  de  la  Siguinière. 

Pélrandlère  (la),  f.,  c"«  du  Fief-Sauiiin. 

—  On  y  a  trouvé  vers  1825  de  nombreux  débris 
d'antiquités  romaines,  poteries,  verres,  briques  « 
médailles,  dont  Touss.  Grille  possédait  dans  son 
cabinet  plusieurs  spécimens;  ••  f.,  c^*  du  Pin. 

Pétrie  (la),  vlll.,  c»«  de  St-Michel-et-Ch.t 
avec  maison  bourgeoise. 

PélrlBean  (Nicolas),  fils  de  l'avocat  René  P. 
et  de  Catherine  Hiret  de  la  Margotière,  né  à  An* 
gers  le  15  juillet  1648,  —  comme  il  le  rappelle  en 
tète  de  son  testament,  ~  débuta,  quoique  tonsuré 
dès  l'âge  de  11  ans,  dans  la  carrière  judiciaire 
et  fut  nommé  président  de  la  Prévôté  en  1677. 
Une  série  de  contestations  avec  René  Trochon, 
l'un  des  juges,  lui  fit  quitter  la  place  et  le  palais. 
Il  entra  dans  l'échevinage  le  l*r  mai  1685  et  en 
profita  pour  se  mettre  au  courant  du  chartrier  de 
l'hôtel-de-ville.  Dès  sa  jeunesse  il  s'était  pris 
d'un  goût  particulier  pour  l'histoire  d'Anjou, 
sans  projet  déterminé  peut-être.  Désigné  par 
cette  étude  même  à  l'intendant  de  Nointel,  il 
fut  accrédité  en  titre  pour  ces  recherches,  alors 
officiellement  recommandées  dans  toute  la  France 
et  trouva  là  des  ressources  inexplorées.  Tout 
au  même  temps  (1685)  se  fondait  l'Académie 
d'Angers.  Il  en  fut  nommé  deuxième  secré- 
taire et  refusa  plus  tard  de  succéder  au  pre- 
mier, pour  y  faire  élire  son  plus  intime  ami, 
Pocquet  de  Livonnière  (1693).  11  avait  proposé 
d'y  organiser  une  bibliothèque  publique  et  s'en- 
gagea même,  par  acte  du  20  janvier  1690,  d*y 
contribuer  pour  une  valeur  de  200  pistoles,  tant 
argent  que  livres,  sous  la  réserve  d'y  résider  avec 
titre  de  bibliothécaire.  Oo  ignore  commeat  échoua 
,  cette  fondation  dont  rinstaliation  même  fai  coiii« 


PÈT 


—  84  — 


PkE 


inaneée.  —  C'est  à  la  séance  du  14  mai  1689 
qu'il  lut  9on  projet  d'histoire  angevine  et  qu'il 
en  exposa  le  plan,  dans  l'intention  de  le  publier  à 
Tavanee  pour  faire  appel  au  secours  de  toutes  les 
bonnes  volontés  et  solliciter  des  communications 
de  mémoires  et  de  manuscrits  —Ce  Plan  se  divi- 
sait en  trois  parties  :  —  Tétat  politique,  compre- 
nant la  description  et  l'histoire  générale  de  l'An- 
jou, —  l'histoire  ecclésiastique  —  et,  sous  le  titre 
de  mélanges  historiques,  l'histoire  particulière  des 
villes,  des  familles  nobles,  des  juridictions  et  tri- 
bunaux, des  illustres,  —  le  tout  avec  preuves  à 
l'appui.  La  ville  elle-même,  sur  l'exposé  du  maire 
(21  mai),  fit  les  frais  de  l'impression  de  ces  pro- 
grammes et  du  discours  prononcé  par  l'auteur  à 
l'Académie  En  même  temps  le  Conseil  de  ville 
mettait  à  sa  libre  disposition,  dans  son  logis  de 
la  place  des  Halles,  les  r<>gisties  de  la  mairie.  Le 
peu  d'aide  qu'il  reçut  d'ailleurs  ne  le  découragea 
pas,  mais  des  maladies  suspendirent  plus  d'une 
fois  son  travail,  embarrassé  aussi  dans  le  train  de 
ses  affaires  domestiques,  que  n'avait  pas  su  amé- 
liorer l'acquisition  des  terres  des  Noulis  et  des 
Mortiers.  —  H  prit  occasion  seulement  de  l'avéne- 
ment  do  duc  d'Anjou  à  la  couronne  d'Espagne  pour 
donner  un  extrait  de  son  grand  travail  sur  les  rois 
de  Naples  et  de  Sicile  de  la  troisième  maison 
d'Anjou  ;  mais  cette  œuvre  môme  est  incomplète 
et  n'offre  qu'un  intérêt  bien  secondaire. 

L'auteur  mourut  trois  ans  après,  le  S9  février 
1709.  et  fut  inhumé  au  milieu  de  l'église  Sl-Laud. 
Il  léguait,  par  son  testament  du  15  juillet  1707,  à 
Pocquet  de  Livonnière,  —  à  qui  il  recommandait  sa 
veuve  Françoise  Bridon,— tons  ses  Mss.  qu'il  lallul 
reclamer  par  sentence  de  la  Prévôté  (2  avril  1710), 
avec  les  portraits,  pastels  et  planches  en  cuivre 
et  cent  volumes  an  choix  dans  son  cabinet. 
L'histoire  de  Pétrineau  restait  interrompue  en 
pleine  préparation,  sans  rédaction  arrêtée,  sauf 
V Anjou  gauhia  et  l'Anjou  romain,  dont  Ran- 
geard  a  pu  consulter  les  Mss.  mais  qui  ne  sont 
pas  encore  retrouvés.  Une  partie  de  ces  notes 
éparses  sont  advenues  de  main  en  main  an 
cabinet  Grille  et  témoignent  des  vastes  recherches, 
du  jugement,  do  la  critique  même  de  l'historien. 
On  en  jugerait  mal  par  son  Histoire  des  rois 
de  Sicile  et  de  Naplea  de  la  maison  d'Anjou 
(Paris,  1707,  in-4«),  premier  volume  tronqué  par 
l'éditeur  et  oA  manquent  les  documents  réunis  à 
Fappui.  La  Dédicace  en  a  été  publiée  à  part 
(in-4«  de  6  p.;,  à  l'adresse  de  Philippe  V.  roi 
d'Espagne.  L'auteur  n'a  guères  fait  autrement 
imprimer  qu'une  réédition  de  la  Relation  de  ce 
qui8*e8t  passé  à  rétablissement  de  VAca» 
demie  d'Angers  (1733,  in-4«  de  40  p.).  Il  avait 
aussi  fourni  en  1697  l'Etat  historique  de  la 
province  d! Anjou,  qui  fait  partie  dn  Mé- 
moires sur  la  France  de  Boulainvilliers,  mais 
mutilé,  même  absolument  dénaturé,  notamment 
pour  ea  qui  concerne  l'Université,  an  dire  de 
Poeqnet  de  Livonnière.  —  Ce  qui  resta  de  ses 
Mss.  est  recueilli  à  la  Bibliothèque  d'Angers 
•t  comprend  des  recherches  sur  Les  Mon- 
nayes <f  Afdott  et  autres  fabriquées  sous  lu 
comité  tt  duci  d'Anjou,  dan$  U  Maine,  h 


Vendomois,  la  Provence ,  la  Sicile^  etc. 
(Mss.  962,  antog.  in-fol.  pap.  de  103  f.),  avec 
additions  de  C1.-6.  Pocquet  de  Livonnière  et 
dessins  à  la  plume  ;  —  des  Notes  pour  la  bio-^ 
graphie  de  G.  Ménage  (M.ss.  1073,  in-fol.  de 
10  p  )  ;  —  pour  la  biographie  de  René  d^ An- 
jou (Mss.  1070p  autogr.  in-fol.  de  27  fol.);  —  la 
vie  de  Véoéque  J.  Ballue  (Mss.  633,  autogr. 
in-fol.);  —  sur  V histoire  de  l'ordre  du  Crois- 
sant  (Mss.  1001,  aucogr.  in-fol.  de  161  f.),  avec 
planches  grav.  et  dessins  à  la  plume;  —  des 
Tableaux  généalogiques  des  rois  d^ Angle- 
terre  (Mss.  1006,  autogr.  in-foi.  de  7  f.),  —  et  de 
nombreuses  Notes  sur  les  familles  (Mss.  10O3), 
sur  les  officiers  et  magistrats  (Mss.  920).  sur 
Vhistoire  des  évéques  (Mss.  624),  sur  la  mai- 
rie d^ Angers  (Mss.  942),  sur  la  Sénéchaussée 
(Mss.  921).  sur  VAnjou  (Mss.  895). 

Poeq.  de  Ut.,  Notice  Mss.  —  Arch.  de  M.-et-L.  B  3S5: 
G  391.  —  Arch.  mun.  BB  98,  f.  3;  101.  f.  149.  —  H^ist.  de 
VAtad,  d'Angers,  Mrs.  577.  —  Leclerc,  Mss.  1142.  f.  98. 

—  Lemarcband,  Caial.  des  Mu.  -  Journ.  de  Tréoovx^ 
novembre  1707,  p.  1906.  ^  BangMrd.  Dite,  sur  Ui  Hiêt 
d'Anjou,  en  tète  de  VHUt.  d'Anjou  de  Roger,  p.  Zl. 

Feiwdniacusm  —  V.  Pamay. 

Peo  (le),  m'",  c»«  de  Varennes-s^-M.  i  -• 
ham.,  c"«  de  Brain-sur  A  lionnes, 

Pen-de-Fond»  nom  en  1793  de  St-Augustin, 
prés  Angers. 

Peoll  (le),  ham.,  c°*  de  Fontevraud. 

Penllle  (la),  f.,  c»*  de  Chazé-sur'Argos. 

Pealonnerie  (1&),  cl.,  c"*  de  Chanteussé. 

Peuplier  (le),  f.,  c"«  d'Ambillou. 

Penrées  (les),  f.,  c»«  de  Clefs  ;  -■  cl.,  c»«  de 
Parce. 

Penpiehef,  f..  c»«  de  Clefs.  —  Puriché 
(Et.-M.).  ~  PerrtcAet  (Vente  nat.).  —  Domaine 
du  collège  de  la  Flèche,  yendu  nal^  le  7  bru- 
maire an  IV. 

Peurlère  (la),  ham. ,  €«•  de  Fougère  \  -■  f., 
c^  do  Mimtguillon.  —  La  Pairière  (Et.-JI. 
et  Cass.)  ;  —  f.,  c»«  de  St-Martin-du-B. 

PentoBBlère  (la),  f.,  c"«  de  Montreuil- 
sur-Maine. 

Peax  (les),  vill.,  c"«  de  Longue,  près  d'un 
certain  nombre  de  monticules  de  sable.  —  On  y 
a  rencontré  vers  1866.  en  nivelant  le  sol.  d'an- 
tiques poteries  qui  ont  été  brisées  et  perdues. 

Pesé  {.François  de),  médecin,  à  Beaufort. 
1552,  1553. 

Péseliére  (la),  f.,  c««  de  Ste-Gemmes-d'A. 

—  La  Perselière  (Cass.).  —  Ane.  maison  noble 
dont  est  sieur  Guill.  Veillon  1536,  René  du  Cha^ 
telet  1558.  Franc,  du  Ch.  1607,  Charles  du  Ch 
1641,  1674.  gouverneur  de  l'ile  de  Noirmou tiers. 

PésoUie  (la),  t.,  €■•  de  Combrée.  —  La 
Pesotaie  (Cass.). 
P*«iiefaN.  —  V.  Feneu. 

Phelippeaa  {Jean),  fils  de  Jean  P.  M  de 

Marthe  Lebouvier,  est  né,  non  à  Angers,  comme 
l'indiquent  toutes  les  biographies,  mais  à  Beaa* 
fort  le  3  septembre  1653.  Amené  de  bonne  heure 
à  Paris,  il  y  prit  en  Sorbonne  tous  ses  degrét  de 
théologie,  fiossuet,  qui  l'avait  remarqué,  l'attaebm 
à  son  neveo,  le  futur  évèqua  de  Troyas,  dont  il  de* 
Tiot  à  Bone  de  1686  à  1699  le  principal  agent  et 


PHE 


—  88  — 


PU 


lé  Secrétaire  le  plus  actif  pendant  les  querelles 
irdeotas  soseitées  par  Taffaire  do  qniélisme.  La 
eorrespoodance  même  de  Bossaet  témoigne  de 
(pie!  zèle  il  s'y  comportait,  suivant  tontes  les  ca- 
bales, animant  tontes  les  commissions  théolo- 
giqaei,  discotant  tontes  les  thèses  aventurées, 
préparant  de  loin  l'attaqoe  et  la  répliqoe.  Oatre 
divers  Traités  dopnatiqoes,  il  rédigeait  jonr  par 
jour  le  détail  de  toot  ce  qui  se  passait  dans  les 
congréfations,  poor  n'être  publié  que  vingt  ans 
sprès  sa  mort.  C'est  le  livre  qui  a  pour  titre 
Rtîation  de  Vorigine,  du  progrès  et  de  la 
condamnation  du  quiétisme  répandu  en 
France,  avec  plusieun  aneedote$  curieuses, 
et  qui  ne  fut  publié,  sans  nom  de  lien  ni  d'im- 
primear,  qu'en  1732  et  1733.  2  part,  in-12,  œuvre 
d'une  partialité  outrée  et  d'un  acharnement 
odieQT.an  témoignajre  dn  cardinal  Baossel,  contre 
Fénelon  et  M*"*  Gnyon.  qui  fut  réfutée  dans 
TiODée  même  par  les  Lettres  à  un  ami  de 
ïihhé  de  la  Blelterie  et  condamnée  par  un  arrêt 
do  Conseil.  —  A  son  retour  de  Rome,  l'auteur 
imt  été  nommé  par  l'évêque  de  Heaux,  qu'il 
irait  si  bien  servi,  officiai  et  grand- vicaire , 
trésorier  et  chanoine  de  son  église  cathédrale, 
lais  lonjoors  plaintif  et  mécontent,  entiché  de 
m  mérite  et  aspirant  en  vain,  dit  l'abbé  Ledien, 
à  qnelqae  gros  bénéfice  pour  vivre  en  liberté 
et  en  repos  à  Paris,  il  ne  s'était  point  fait  d'amis, 
u  Toalanl  cultiver  personne  et  aimant  qu'on  lui 
fltia  coor.  Il  mourut  à  Meaux  le  3  juillet  1708, 
de  chagrin,  dit-on  :  «  C'était  son  tempérament.  » 
Il  a?ait  dès  le  2  juin  précédent  résigné  sa  tréso- 
nrie  an  profit  de  son  frère  Pierre,  chanoine  aussi 
de  Meaox.  Son  testament  est  du  18  mai.  ~0n  a  aussi 
donné  de  loi  un  Discours  en  forme  de  médi- 
tation sur  le  Sermon  de  N.-S.  J.-C.  sur  la 
montagne  (Paris,  Brault  fils,  1730,  in-12),  —  et 
plusieurs  lettres  dans  la  correspondance  de 
B<M<ttet.  11  laissait  presque  achevée  une  His- 
toire en  latin  des  Evéques  de  Meaux  jus- 
^'en  1681,  dont  s'est  f^ervi  D.  Toussaint  du 
Ple«sis.  Le  Hss.,  in-fol.  de  446  p.,  appartient  à  la 
Biblioth.  da  Séminaire  de  Meaux.  —  M.  Denais  a 
iaii5é  échapper  ce  nom  dans  sslN.-D.  de  Beaufort, 

Moréri.  ~  Bauttêl,  Bist,  ie  Fénelùn.  ^  Barbier,  Dict. 
iuAwM.  -  Mém.  jvr  fBiêt.  Eccl.  du  XVIII*  «.,  t.  IV, 
|>.35.-.BoMoet.  Œuvres  complétée,  éd.  Uchat,  t.  XXIX, 
P  1U,210,9I4.38I.  —Joum.àetQbbéLedieu,  t.  III,  1708. 

Phelippean  {Jean) ,  sieur  de  la  Cossonnière, 
avocat  an  Parlement,  nommé  contrôleur  et  agent 
^néral  de  Kontevraud  le  8  juin  1663.  secrétaire 
de  l'abbesse  en  1674, 1683,  mari  d'Hélène  Lebeuf . 

PMippemn  {Paul-VitaV),  reçu  doctenr-mé- 
derin  en  1777  à  Montpellier,  pratiquait  l'année 
sQivante  à  Saomur,  dont  il  était  originaire. 

PhelUpeav  {Jean),  naquit  —  non  à  Beaufort, 
comme  le  croit  M.  Denais,  quoiqu'il  l'y  ait  vaine- 
nept  cherché,  ni  à  Blois,  comme  l'indique  Moréri, 
nais  i  Angers,  an  témoignage  fidèle  de  Dopin  et 
Js  P.  de  Hacker.  Je  l'y  trouve  en  effet  baptisé  en 
a  paroisse  St-Maurille  le  27  février  1577,  où  il 
*  poor  parrain  le  docteur  Jean  Butin  et  pour 
^>mi&e  la  femme  du  docteur  Bené  Yignois, 
^'  cet  noms.  Sou  père  Ambroise  P.  est  dit  licencié 


ès-lois,  avocat,  mari  de  Renée  Laurence.— Il  entra 
à  Paris  en  1595  dans  la  Société  de  Jésus,  et  ses 
études  terminées,  fut  envoyé  professer  à  Pont* 
à-Mousson.  On  lui  attribue  une  grande  part, 
grâce  à  ses  relations  avec  la  famille  Foucquet, 
dans  le  rappel  en  France  de  la  société  proscrite. 
Il  quitta  vers  1610  l'enseignement  pour  s'employer 
à  la  prédication,  où  il  acquit  une  véritable  répu- 
tation, fut  attaché  au  cardinal  de  la  Rochefou- 
cault.  pour  qui  il  composa,  au  dire  de  Baillet, 
plus  d'un  livre,  notamment  ses  Raisons  pour  le 
désadoœu  (Paris,  1626,  in-4<»),  et  après  avoir 
rempli  quelque  temps  la  charge  de  recteur  à 
Rouen,  consacra  ses  dernières  années  à  l'étude  et 
mourut  à  Paris  le  2  août  1643.  —  Il  a  donné 
Commentarii  in  duodecim,  prophetas  (Paris, 
Sébast.  Gramoisy,  1633),  dont  deux  volumes 
seulement  ont  paru.  —  Osias  primus  inter 
prophetas  commentariis  illustratus  (Ibid., 
1636,  in- fol.).  —  Tractatus  asceticus  osten- 
dens  veram  hominis  felicitatem  in  solo  Deo 
reperiri  (Ibid.,  Jean  Camusat.  1637,  in-4»),  tra- 
duit sous  ce  titre  :  Ouvrage  des  Saints,  com- 
ment nos  bonnes  œuvres  doivent  estre 
faites,  etc.  (Paris,  Taupinart,  1638,  in-8«). 

De  Hacker.  Bibl.  Jésuit,,  1878,  n*  1996.  —  Cl.  Ménard, 
Mss.  875. 1. 1.  p.  7t-79.— Pocq.  de  Uv..  Mh.  1068.  p.  14S- 
144.  -  Dupin.  xvin*  s.,  T*  part.,  p.  405.  —  Rev.  d'Anjou, 
1873.  p  85.  —  Denais,  BUt,  de  Notre-Dame  de  Beaufort, 
p.  399-406. 

P*ll6efSl^re  (la).  ~  V.  la  Porterie, 

Phlllpon  {Pierre),  architecte,  à  Trèves-en- 
Vallée,  1671.  —  {Jean),  architecte  à  Saumur, 
marié  à  Longue  avec  Jaequine  Moriceau,  le 
21  août  1690. 

Phllippaudlère  (la),  f.,  c*«  du  Tremblai/. 
V.  la  Fripaudière. 

Philipperie  (la),  ham.,  c°«  de  St-Georges-^ 
du-B.  —  V.  la  Friperie,  la  Fripière. 

Phillppoterle  (la),  c"«  de  Chantocé. 

PUlilerle  (la),  cl.,  c"«  Je  Juigné-Béné. 

PiardfChât.,  c"*  du  L^uroux-Béc,  au  bord 
et  sur  la  rive  N.  d'un  joli  étang  sinueux,  dont 
la  route  d' ingrandes  rase  la  queue  orientale. 
—  Le  domaine  formait  un  ancien  fief,  rele- 
vant de  Bécon,  avec  manoir  noble,  dont  les  sei- 
gneurs avaient  leur  en  feu  au  xvii«  s.  sous  la 
marche  de  l'autel  de  la  chapelle  du  Rosaire,  dans 
l'église  paroissiale.  Il  appartenait  à  la  famille  dn 
Chastelet  aux  xv-  xvi«  s.  C'est  n.  h.  Raoul  du 
Chastelet,  mari  en  1480  de  Jeanne  Bigot,  qui  fit 
c  construire  »  l'étang  (G  772).  —  La  terre  a  passé 
dès  au  moins  le  milieu  du  x vu*  s.  à  la  famille  de 
Lancrau,  sur  qui  la  «  maison  principale  »  à  deux 
étages,  avec  terrasse,  cour,  grange,  jardin,  ver- 
gers, pièce  d'eau,  les  moulins  à  eau  et  a  vent, 
l'étang  furent  vendus  nat*  le  14  germinal  an  Y 
au  cit.  Toudouze.  La  maison,  vieux  logis  blanchi 
i  neuf,  appartient  aujourd'hui  à  M.  Eusèbe  Bore, 
ancien  maire  dn  Louroux,  et  l'étang  à  son  frère, 
propriétaire  de  la  Picoulaie.  Le  moulin  à  vent  est 
tombé;  «  (le  Haut-),  vill.,  c°*du  U)urouX'B., 
avec  usine  sur  l'étang. 

Piardaie  (la),  f .,  c"«  de  Nyoiseau.  —  La  PU- 
lardaie  1540.  —  En  est  sieur  à  celte  date  Jean 
de  la  Pérettière,  en  1720  Jean- Auguste  de  Boispéan . 


PIC 


—  86  — 


PIC 


nardIèM  (la),  f.,  €>•  à*AvrilU.  —  Domtina 
da  Si-Nicolas  d'Angers;  ■•  f.,  c"*  de  Morannea. 

Plardjr,  f.,  c"«  de  Saint-Barthélémy,  — 
Arpentum  vinee  quod  vocatur  arpentum  de 
Podio  Hardi  1319  (6  Archiprôtrô  d'A.)-  —  Le 
▼igDoble  en  était  parliculièrement  réputé  au 
iTiii*  s.  Deslriché  lui  a  consacré  une  ode , 
Mss.  518,  p.  113. 

Piaa,m<",  c"*  de  Chantocéi  —  ham.»  c"*  da 
Mouliheme, 

IPiawu  —  V.  Piculua, 

Pianbln*  m'^  à  eau,  c"«  de  Dénezé.  — 
Podium  Albini  1313  (Ghap.  St-Haimbeuf)-  — 
Pieauhin  (Gass.).  —  Pied-Aubin  (Et.-M.). 

Piavlerie,  f.,  e"«  de  Chantocé, 

Piavmerie  (la),  cl.,  c>«  de  Jarzé, 

Plble  {Patrice),  professeur  d'éloquence  en 
l'Académie  de  Saumur,  mari  de  Jeanne  AmyrauU, 
1641.  7  est  inhumé  le  31  octobre  1642. 

Pl««BtiB«  m*»,  c»*  des  VercherB, 

Plemrd  ( ),  nouveau  venu  sans  doute  à 

Angers  en  1777,  s'y  fait  annoncer  comme  peintre 
au  pastel  dans  les  Affiches  du  V  août. 

Plesu4  (François),  maître  architecte  et 
sculpteur,  établi  à  Roche  fort-sur- Loire  en  16Î6,  à 
Angers  dès  avant  1637,  était  en  1638  associé  avec 
Biardeau,  Y.  ce  nom,  pour  la  façon  du  tombeau  de 
Ghamacé.  Sa  signature  figure  à  un  acte  du  14  jan- 
vier 1647  (GG  49).  ^  (Jean),  dit  aussi  le  Picard, 
«  maître  vitrier  >,  qu'on  serait  tenté  de  prendre 
pour  le  premier  des  Lagouz,  Y.  ce  nom,  restaura 
en  1493  les  vitraux  de  la  grande  salle  de  l'Hôtel- 
Dieu  et  fit  en  1495  la  grande  rose  de  St-Maim- 
beuf.  Il  figure  encore  dans  un  acte  de  1496  avec 
sa  femme  Pauline.  —  {Michel),  peintre,  à  An- 
gers, travaille  pour  le  maire  en  1657.  Il  signe  un 
acte  du  17  juillet  1653  (GG  220),  un  autre  du 
26  août  1658  (GG  116).  Sa  femme  a  nom  Marie 
d'Anes.  «  {Michel),  peintre,  signe  à  Harcé  In 
l«r  octobre  1668  l'acte  de  baptême  de  son  fils 
François.  On  le  trouve  établi  à  Ghaumont  au 
moins  depuis  1673  ;  il  y  est  procureur  syndic  de 
la  paroisse  et  par  une  série  de  misères  inexpli- 
quées, enterre  coup  sur  coup  dans  le  seul  mois 
de  mai  1681,  le  17,  sa  fille,  âgée  de  17  ans,  le 
18,  sa  femme  Marie  Avril,  Âgée  de  47  ans,  le  19, 
une  autre  fille,  âgée  de  20  ans,  et  le  29  son  fils 
François,  âgé  de  15  ans. 

Picard  {Jean),  maître  fondeur,  à  Angers, 
mari  da  Renée  Rollée,  1620.  ^  {Pierre),  maître 
fondeur,  Angers,  1652,  f  à  Sl-Silvin  le  4  mai 
1706,  âgé  de  85  ans. 

Pleardale  (la),  cl.,  c"«  de  Comhrée. 

Plesufdie  (la),  f.,  c"«  d'Allençon. 

Plesirdlère  (la),  cl.,  c"«  d*Andrezé',  «f., 
€■•  de  Chambellay.  —  Le  lieu  de  la  P.  1540 
(G  106,  f.  223)  relevait  des  Perchere;  -«  f.,  c"« 
delà  ComuailU;  «  f.,  c"«  de  St-Sauveur- 
dt'Landémont, 

Pleardléres  (les),  ham..  c"«  de  Tiercé. 

Pieaswerie  (la),  f.,  c°«  da  Bocé;  «  cl,  c*^* 
da  St-Georgea-^u-Boia, 

Pieaadale  (la  PeUte-),  f.,  e"*  da  la  Cùr- 
nuaille, 

rJ«M414M  (U).  cl.,  €»  da  Chtrréi  -  h.. 


c°*  du  FuHet\  «  f.,  c"«  de  Juvardeil.  —  Buo 
quarteria  nemoria  apud  locum  qui  didtwr 
vulgariter  la  Picaudere  1293  (St- Aubin).  - 
Ane.  logis  relevant  de  Prince  en  Ghampigné-s.-S.  ; 
~  en  est  sieur  Gnill.  d'Aunière  1392,  Tbonùn  d'A. 
1500,  Jean  Aubin,  comme  on  l'appelle,  ou  d«  St- 
Aubin,  comme  il  signe,  1606,  1632,  mtri  de 
Jacquine  Saguyer;  —  y  réside  en  1658  Pi«m 
Béron,  drapier-drapant,  qui  y  meurt  le  22  no- 
vembre; —  f.,  c<>«  de  St-Laurent-du'Motay, 

Pieuidrie  (la),  f.,  c"«  de  Jallaia\  —  f.,e«« 
de  Thouarcé.  —  Ane.  fief  relevant  d'Orillé,  i^ 
part^  à  Joachim  da  Coulions  en  1539  (G  105,  f.  97*. 

Plesialt  { Claude- Bonaventure) ,  cordelier 
profés  du  couvent  d'Angers.  GrilU  possédait  de 
lui  un  petit  livret  de  piété,  Mss.  in-12  de  18  p- 
«  achevé  d'écrire  le  12  juin  1713  >  et  qui  panii< 
sait  préparé  pour  l'impression. 

IHe«  (chapelle  de  la).  —  V  le  Cftamp. 

Plehsunbert,  f.,  c>«  de  St-Michel-et-Ck  ; 
~  donna  son  nom  à  un  ruiss.  né  de  la  footiiM 
de  Pichambert  sur  l'extrême  confin  de  U  cU  de 
la  Potherie,  qui  coule  du  S.  au  N.,  péoèue 
immédiatement  sur  celle  du  Tremblay,  pois  à 
100  mèL  de  là  sur  celle  de  Noellet,  séparant  Tune 
et  l'autre  d'avec  St-Michel-et-Ghanv.  sur  laquelle 
il  pénètre  presque  aussitôt  en  passant  sous  ta 
route  d'Ingraudes  à  Laval,  et  continue  en  U  li- 
mitant tout  du  long  vers  l'E.,  par  Pichamberi, 
la  Gautrie,  la  Meignenaie,  la  Grande-Hotte. 
près  les  fours  i  chaux  de  Poché,  sous  la  roule  de 
Ghâteaugontier,  et  se  jette  à  600  met.  plus  loin 
dans  la  Nymphe;  —  4,000  mèL  de  cours. 

Piehaivdlére  (la),  f..  c"«  de  Cheffea,  doonw 
le  22  mars  1339  par  Guill.  de  Chivré  au  prienn 
de  Gheffes,  qui  la  relevait  de  Monterbaolt  et  sur 
qui  elle  fut  vendue  nal*  le  13  janvier  1791;* 
f.,  c»«  de  Durtal.  --  Picharderia  juxta  bur- 
gum  Guilcium  1081-1105  (Gart.  St-Aubin)  ;  - 
f.,  c»«  de  Lézigné.  —  V.  la  Péchardière. 

Plehardiéres  (les),  ham ,  c"«  de  Cheviré- 
le-R.  ;  "*  ham.,  C**  de  Soeurdree. 

Piehairdrie  (la),  f.,  c*«  de  Montguillon. 

Plehsirtrin,  m*'>,  c"«  de  Denée. 

PieliAMdrIe  (la;,  ham.»  c"«  de  Méron,  — 
La  Pichordrie  (Gass.)  ;  —  f.,  c»«  de  St-Ger- 
main-dea-Prés. 

Pieheraie  (la),  f.,  c"«  de  Noellet, 

Pleherle  (la),  f..  C^  de  Lire. 

Pleherjr  {Jean),  curé  de  la  GhapeDe-da- 
Genét,  a  donné  les  Dations  dea  cérémonie 
ordinairea  de  la  sainte  Mease,  avec  les  ré- 
flexions  moralea  aur  toutes  lea  parties  çui 
la  compoaent,  tiréea  dea  aaintts  lettns 
(Paris.  P.  Prome.  1668,  in-8«  de  389  p ,  pli» 
la  préface  et  la  dédicace  à  Catherine  de  Goody - 

Pleholler*  cl.,  c"*  de  Daumeray, 

PlelioBiieilerle  (la),  m«>>  dans  la  bourg  de 
Bauné,  joignant  la  chapelle  8t-Sulpice,  1785. 

PiehoBBerto  (la),  cl,  c°*  de  Bocé, 

PIchoBBltoe  (la),  f.,  c>*  d'Andard;  «>  ^. 
c»*  de  Brion,  —  En  est  sieur  Samson  Nicolas 
1455,  Laurent  Girard  1470,  Guill.  des  Aubiers 
1565,  Marguerite  Lebigot,  veuve  Laeouturier,  par 
acqo&t  en  1643  ;  —  appartanaii  au  iviii*  s.  à  1^ 


PIC 


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PIÊ 


cura  de  Sobs,  dont  le  desservant  y  résidait,  et  y 
Ût  dresser  le  3  mars  1739,  avec  la  permission 
de  Tévéqne,  un  autel  dans  une  petite  chambre 
basse.  Oo  y  dirait  la  messe  pendant  la  Révo- 
lotion  et  oo  Vj  montre  encore;  «m  cbAt.»  c"*  de 
Charci,  constraciion  du  xviu*  s.,  dont  la  façade 
DOtammeot  a  été  transformée,  ~  avec  conr  d'hon- 
Deor.  jardins,  viviers,  beau  domaine  et  vaste 
bois  percé  d'allées  sablées.  -^  11  relevait  de  la 
Valioière  et  appartenait  au  xvi«  s.  à  la  famille 
Tboroda.  —  En  est  sieur  Charles  Petit,  éeuyer, 
1597.  mari  de  Charlotte  Tborodes,  Gay  Petit 
1664,  Christ.  Cassin,  par  acquêt  sur  Tabbé 
EsDioIt  dn  S8  août  1731,  Ch.-GuiU.  Gontard, 
mari  de  Varie  Cassin.  1760.  maire  d'Angers  1767, 
soD  fils  1789,  Florent  Duchesne  de  Denant  1848, 
V.  ce  nom,  qui  y  meurt;  «  f.,  «■•  de  Chagé- 
Henri;  «  f.,  c»«  de  Durtal;  —  f.,  c««  de  la 
Pommeraie.  —  VousUl  et  boy 8  de  la  P. 
1447  (Gbartrier  de  la  Bizolière).— Vendue  nat*  sur 
les  frères  Jonrdan  le  12  frimaire  an  V  ;  —  f.,  c<>« 
de  Vivy.  —  En  est  sieur  Pierre  Yéronneau,  mari 
de  Hichelle  de  Cordouan,  1626,  Louis-Georges- 
Heori  Aubert  du  Petit-Thouars  1786. 

Fièkoaaléres  (les),  f.,  C"*  de  CAeutW-^- 
Aouge. 

Plehoas  (les),  c>«  du  Marillaiê,  emplaee- 
wnt  d'aoe  anc.  croix  de  bois,  au  point  même 
où  porte  actuellement  la  culée  du  pont  neuf  sur 
la  rive  gauche  de  VEvre.  On  y  a  trouvé  en  terre 
6  pièces  de  bois  alignées,  restes  de  fondations  ;  ■* 
l,  e««  de  St-Rémy-la-V,  —  En  est  dame  et  y 
ueort  Madeleine  dn  Trembler  1608. 

Piehot  {Pierre),  angevin,  et  docteur-médecin 
de  la  Faeollé  d'Angers,  pratiquait  à  Bordeaux  où 
U  a  publié  deux  curieus  traités  :  De  Animorum 
notura.  morbiB,  vieiis,  noxis  horumque  euro* 
tione  (Seb.  Millangius.  1574,  in-8»);  —  De  Rhe- 
matiêmo,  catharrho  variiaque  a  cerebro 
diitillationibnê  et  harum  curatione  libellue 
(Ib.,  1577.  petit  in-8«).  —  U  était  sans  aucun 
doute  de  la  famille  des  docteurs  en  théologie, 
i«an  (1549-1556)  et  Mathurin  P.  (1570-1598),  qui 
forent  Tan  après  Tantre  curés  de  St-Michel-la- 
Palnd  d'Angers. 

PfekotCerie  Qa),  m»'  b.,  c**  d'Angers,  sur 
le  chemin  de  St-Barthélemy,  bâtie  en  1808  et 
vendue  le  l**  septembre  1811  par  G.-F.  Courbalay 
i  J.-Fr.  Bore;  —  f.,  c««  de  Denée. 

Pieeaaea  (le),  m*"  &  vent  et  m*"  à  eau,  c*«  de 
Trémentineê.  —  Podium  Cocon  1245  circa 
(CartQl  de  Chemillé.  f.  90). 

Pleet  (le),  cl,  e"«  de  Contigné. 

PiMiato  (la),  ham.,  c»*  de  Noellet.  —  En 
est  aiear  n.  h.  Julien  de  Gny^rchaie  1614. 

PlQttliére  (la),  f.,  c"  é'AngerB  N.-O.  ;  — 
U  t-  de  la  Lande-Choêle. 

PlMMlaie  (la  Basse-),  f.,  c^^*  du  Louroux- 
6<c.;  —  (la  Haute-),  m«*  b.,  €■•  du  LourouX' 
fi^.  —  Anc.  maison  noble  dont  est  sieur  Jean 
^«Mcfaal  1501.  Damien  d'Andigné  1551.  n.  h. 
^Krre  de  la  Renardière  1609,  n.  h.  Charles  de  la 
l««lie  1645,  1676,  qui  avait  épousé  le  3  août 
1619  FrtBvoise  UUepvce,  n.  h.  Hichel  de  la  M., 

w  lUs  «tsé,  à  qui  échoit  dans  le  partage  de 


leur  succession,  23  Juin  1681,  «  Tancien  domaine, 
c  composé  de  l'ancien  corps  de  logis,  un  pavillon 
«  détaché,  un  autre  corps  de  logis,  grande  cour, 
c  parc  enclos  de  murailles  et  vers  S.  de  douves  >.  -- 
Le  tout  échut  de  nouveau  dans  l'héritage  de  Claude 
Cesbroo  à  Louis  Justeau,  marchand  de  draps, 
consul  des  marchands  d'Angers,  qui  vendit  le 
2  octobre  1747  à  Jean  Bore,  marchand  du  Lou* 
roux,  dont  les  descendants  le  possèdent  encore. 

Pleoulean,  f.,  c"*  de  Gée, 

Pieonlière  (la),  chat,  et  f.,  c>*  d'Andigné. 
—  Ane.  maison  noble  avec  chapelle  de  N.-D.-do- 
Pitié  fondée  le  23  mars  1544  la.  a.  par  d^i*  Thi- 
bande  de  la  Perrotière.  Elle  est  aujourd'hui  aug- 
mentée d'un  grenier  et  sert  d'écurie.  —  Apparte- 
nait en  1566  à  la  famille  de  Germaincourt,  en 
1720  à  Pierre  Bodaire,  —  à  la  famille  Monnier 
depuis  1760,  ^  en  ces  derniers  temps  à  M  Aubert, 
ancien  maire;  ■■  f.,  c*« àeSt-Georgee-du-Puy* 
de-la-Garde.  ~  Terra  de  la  Picolere  1100- 
1120  (Cartul.  de  Chem.,  ch.  76^. 

Pleoniièrea  (les),  f.,  c"*  de  Sœurdrea.  — 
Anc.  chapelle  régulière  de  St-Blaisè,  ayant  titre 
de  prieuré  à  la  collation  de  l'abbé  de  Mélinais, 
réunie  à  la  mense  conventuelle  et  vendue  nat' 
le  7  avril  1791.  —  En  était  prieur  Louis  de  la 
Renaudière  en  1600. 

PietsdnerlD  (la),  c"«  de  Cholet  (Cass). 

Plequenot  {Richard) ,  imprimeur,  Angers, 
1528.  «^  {René),  «  imprimeur  et  libraire  en 
c  l'Université  d'Angers  »,  à  l'enseigne  St-Julien, 
dans  le  faubourg  Bressigny,  mari  de  Francoiso 
Desnotz,  1569,  1575.  —  Sa  signature  est  au  re- 
gistre GG  83.  —  Sa  marque  ovalo  représente  un 
tailleur  de  pierre,  à  cété  d'une  tour  et  d'un  mur 
en  construction,  avec  la  légende  :  Ad  auperiora 
ex  infimi». 

Pienloa*  famille  de  docteurs-médecins  ange- 
vins. Son  nom  véritable  est  Piau,  dont  le  surnom 
nouveau  n'est  que  la  traduction  latine.  — 
{Pierre),  docteur- médecin,  reçu  à  Angers  le 
2  avril  1554,  mari  de  Guyenne  Duboys,  1568, 
f  le  26  avril  1598.  Leur  tombe  se  voyait  dans  le 
cimetière  de  la  Trinité.  Le  portrait  du  docteur 
était  conservé  chez  Ant.  Boguier,  conseiller  au 
Parlement,  du  temps  de  Brun,  de  Tartifumo 
(Mss.  871.  f.  1144  et  870,  f.  68).  -i  {Pierre),  fils 
du  précédent,  reçu  en  l'Université  d'Angers  le 
8  mars  1590,  mari  d'Anne  Courtin,  1591,  mort 
le  15  avril  1616  et  inhumé  le  16  aux  Carmes. 

Pidale  (la),  cioix,  C*  de  Pouancé,  à  l'em- 
branchement de  l'ancienne  et  de  la  nouvelle  route 
de  Pouancé  à  Craon,  V.  t.  Il,  p.  7. 

Plderraére  (la),  f..  c"«  de  Chambellay, 

Pidollére  (la),  ham.,  c"«deSt-Saui)eur-de- 
Landemont. 

Pidanaalèret  f.,  c°«  de  Tiercé.  —  En  est 
sieur  H*  Jean  Guibert  1669,  mari  de  Jacquine 
Toupelin. 

Pidoux  {Gabriel),  docteur -médecin,  à  Sau- 
mur,  1602,  au  Puy-N.-D.  en  1620. 

Pie  (la),  f.,  c"*  du  Fuilet. 

Pléeaxerto  (la),  f..  c°e  de  St-OtùrgeB-sur- 
Loire, 

Pléea  (la),  ham.,  c*«  da  Botz,  •*  Lfi  ueu. 


PIE 


—  8a  — 


PIE 


terre,  domaine  de  la  Pièce  Ventrière  1516 
.  (St-Florenl,  R  2). 

Pléee  (la  Grande-),  f-.  c"«  de  St- Laurent- 
dt'la-Pîaine. 

Piéee-CliaaTeAa (la),  cl.,  c"*  de  Montigné- 
les'R,  —  Formait  le  temporel  d'une  chapelle  nie 
de  ce  nom  desservie  en  l'église  paroissiale  et 
vendue  le  21  jnin  1791. 

Pléee-Salée  (la),  f.,  c°*  de  Soulaines, 

Pléeetaie  (la),  f.,  c"*  de  la  Pouèze,  —  La 
Plestaie  (Cass.). 

Pièee-TlsoB  (la),  f.,  c»*  de  Montigné- 
leS'R.,  formait  le  temporel  d'une  cbapellenie  de 
ce  nom  Qesservie  en  Téglise  paroissiale,  vendue 
nal'  le  14  janvier  1791.  —  La  famille  Tison,  très- 
puissante  au  xii*  s.,  est  une  des  principales  bien- 
faitrices de  Ghaloché. 

Piéelère  (la),  f.,  c»«  de  Rochefort-sur-L. 

Pled-Contant  (le),  h.,  c"«  de  St-Germain- 
lèS'M.  ;  ~-  donne  son  nom  à  un  miss,  né  sur 
la  c"*,  qui  traverse  la  c"*  do  Montfancon  et  s'y 
jette  dans  la  Moine;  — a  pour  affluents  les  ruiss. 
de  la  Perrinière  et  de  la  Barboire  ;  —  3.300  met. 

Pled-d'Af  neaa  (le),  cl ,  c"«  de  Charcé.  ^ 
Piedaigneau  1448  (E  1225).  —  Les  groiea  de 
Pieddangnau  1545(Ghartr.  de  Brissac). 

Pled-de-Béeasse  (le)  f.,  c"*  de  la  Cha- 
pelle-St-Florent 

Pled-de-Blche,  cl,  c»«  de  Cheviré-le-R.-^ 
Pied  de  Bûche  (Vent.  N.).— Domaine  de  la  cha- 
pelle de  la  Muletière,  vendu  nat^  le  14  avril  1791. 

Pled-de-Bce«r,  c"*  de  Beau  fort.  —  La 
seigneurie  de  P.  prèa  de  Beaufort-en- Vallée. 

—  En  est  sieur  Guill.  Marteau  1440  (G  Saint- 
Pierre  de  Saumur). 

Plédedlen  (Pierre),  imprimeur  prolestant,  à 
Sàumur.  1619, 1620. 

Pied«de-la-Bang«  (le),  cl.,  c"*  de  Chante- 
loup, 

Pled*de-Baiiehe  >  f. ,  c"«  de  Loire.  — 
Piedmanche  (Gass.)  —  et  1657  (Et.-G.). 

Pled-des-Prés  (le),  cl.,  c"«  de  Chanteloup. 

—  La  Place  des  Prés  (Gass.). 
Pied-Dru,  f.,  c"«  de  Châtelais.  —  Pted- 

(ie-Auel780(Et.-G.). 
Pled-da-Fonr  (le),  f . ,  c"«  de  Tout-le-Monde^ 
Pled-FloB,  f.,  c"«  de  Martigné-B.  —  Le 
Ueu,  terre,  fief  et  seigneurie  de  Piedfellon 
1548  (G  105,  f  405).  —  Appartenait  en  1491  à 
Jean  de  Gierzay  et  depuis  au  moins  le  milieu  du 
XVI*  8.  à  la  famille  Petit  qui  y  réside.  —  N.  h. 
Pierre  Petit  y  fonda  le  10  juillet  1547  une  cha- 
pelle seigneuriale  sous  le  titre  de  St-Nicolas  ;  — 
Charles  Petit,  mari  de  Gharlotte  Thorodes.  1598, 
1621  ;— Pierre  Petit,  mari  de  Prégente  de  St-Denis, 
dont  les  deux  fils  sont  tonus  sur  les  fonts,  l'un  le 
l«r  mai  1639  par  Louis  et  Anne  de  Gossé-Brissac, 
l'autre  le  2  décembre  1655  par  Henri-Albert  de 
Gossé,  duc  de  Beaupréau,  et  Marie-Marguerite  de 
Gossé  ;  —  René  Petit,  chevalier,  1663  ;  —  Guill.-Gh. 
Bellére  du  Troncbay  en  1763.—  L'anc.  manoir  tour- 
né vers  S.  a  été  transformé  et  agrandi  par  chaque 
bout  en  lfn2.  Le  portail  reste  encore  surmonté  de 
ihacbicoulis  ;  y  attient  un  bAUment  carré  percé  de 
neortrières  ;  les  servitudes  vers  N.-O.  complètent 


l'enceinte,  antrefois  entourée  de  douves,  en  partie 
conservées  vers  S.  et  alimentées  par  une  fontaine; 
vers  l'angle  S.-E  ,  une  fuie  carrée.  —  Les  cha- 
noines de  Marligné  y  avaient  réfugié  en  1586  le 
trésor  de  leur  église. 

Pied-Fôurehé  (le),  vill.,  c"«  de  yemoil. 

Pied*Geriiié»  ham.,  c"«  de  Ste-Gemmet' 
d*A.  —  Pigermé  (Gass.). 

Pled-Hailloehe*  vill.,   c"*  de   Varennt». 

Pled-Hoisy»  cl.,  c"«  d* Angers  S.-O,  - 
Puteus  Moezy  1307  [fi  St-Pierre.  rôle  deDtme' 

—  Vendue  nat*  sur  le  Ghapitre  St-Mannce  d'An- 
gers le  26  février  1791  ;  —  cl.,  c«  de  Brain- 
sur-l'A.,  vendue  nat^  sur  le  Ghapitre  St-Haorice 
d'Angers  le  29  février  1792. 

Plédonanlt,  chat.,  c"«  de  Jallais.  —  Pt- 
doault  1140-1150  (Ghemillé,  ch.  or.  55).  -  le 
Zteu,  domaine,  etc.  de  Pydouault  avec  la 
métairie  et  moulin  fromentier  1539  (C  lOS. 
f.  4).  ~  Ane.  flef  et  seigneurie  relevant  de  Ci«r- 
zay,  avec  château,  sur  la  rive  droite  de  l'Evre. 
près  le  confluent  des  Annais-Jagut.  11  donnait  son 
nom  depuis  au  moins  le  xii*  s.  jnsqn'i  la  fin  do 
xvi*  à  uno  famille  de  chevalerie  qui  portait  de 
gueules  à  3  hesants  d'argent  et  s'est  éteinte 
dans  celle  de  la  Grandiére  au  témoigna^  de 
Ménage,  Vit.  G,  Mén.,  p.  429.  —  L'hérilièw. 
Madeleine  de  Piédouault,  l'apporta  en  mariage  à 
Guy  de  Goquessac,  1539,  et  Renée  de  Coqnessac 
à  François  du  Bouschet,  qui  le  vendit  ven  1S61 
ou  1562  à  Philippe  Gourreau  de  la  Prootière, 
maître  des  requêtes  du  roi,  qui  y  meurt  en  1611- 
•»  En  est  sieur  n.  h.  Jacq.  Licquet  1623,  Gabml 
Jouet  de  la  Saulaie,  mari  de  Renée -Looise 
Prégent,  1704,  Jacq.-René  Jouet  de  la  S.  1778. 
Gabriel-Jean-Luc  Jouet,  chevalier,  qai  y  époa<« 
le  10  août  1784  Louise-Marie  Duverdier  de  U 
Soriniére.  —  A  2  kil.  300  met.  de  Jallais.  U  route 
de  Beaupréau  s'incline  à  droite,  tandis  qe'ait 
chemin,  intercepté  i  demi  par  une  barrière,  la  con- 
tinue directement  jusqu'à  une  châtaigneraie  qai 
le  croise  et  mène  sur  la  gauche  au  cliltean.  ^f- 
tuellement  habité  par  M.  de  Mailly  de  Monijeaii, 
maire,  1876.  Incendié  après  la  bataille  de  Cholei 
par  l'armée  qui  poursuivait  les  Vendéens  vers  U 
Loire,  brûlé  une  seconde  fois  pendant  la  guerre. 
le  logis  actuel  restauré  est  un  édifice  du  xvii's.. 
gardant  seulement  du  xvi*  s.  un  pan  de  mor  ter- 
miné sur  le  chemin  par  une  tour  ronde  à  u>it 
pointu.  Rien  d'intéressant,  si  ce  n'est,  en  s'ann- 
çant  hors  de  la  futaie  vers  E.  et  S.,  la  vue  de  U 
vallée  de  l'Evre,  —  et  à  1  kil.,  auprès  et  i  dioiie 
de  la  route  de  Beaupréau,  l'ancienne  motie  du 
Petit-Mottay  de  Piédouault. 

Piéfoiurelaé  (Louis),  PedisFurcœi,  ange- 
vin, a  mis  plusieurs  anagrammes  ou  distiqoes 
latins  de  sa  façon  en  tète  du  livre  de  Lepeletiei 
surrHtetoîre  des  Religions  (Angers,  16S6;. 

Pled-Benard,   ham.,   c"«  de   GoAter.  - 

—  Lande  appelée  le  Pré  Renard,  —  hruèrtt 
appelé  te  pré  au  Renart,  —  6oi«  appelé  It 
pré  Renart  1541  (E  451).  —  Pied  Benard 
(Gass.).  —  Ane.  dépendance  du  Bois-Richard. 

Pted-See«  f.  et  m*»,  c"*  des  AlUuds;  •-  f  • 


PIE 


—  89  — 


PIE 


c"«de  la  P<nnmeraie;  —  f.,  c»«  de  St-Flo- 
rent'lé- Vieil, 

Plcd8»Faiiv«bës  (les),  ham.,  e"*  de  Cour- 
léan,  détaché  en  1836  de  Vernoil-le-Foorrier. 

Pied«Tribert«  f.,  c»«  de  la  Juhaudière.  — 
Le  hordage  de  Pétrubert  1540  (G  105,  f.  25) . 
—  PUd  Truhert  (Cass.).  —  Donne  son  nom  à 
on  rniss.  né  sur  la  c"«,  prôs  le  hamean  de  la 
Contrie.  qai  traverse  la  route  départementale 
D«  14,  conle  de  1*0.  à  l^E.  et  se  jette  dans  TEvre 
ns4-Tis  Brîncoté  ;  —  2,000  met.  de  cours. 

Piéga*  chat.,  c»«  do  Rochefort-a.-L.  — 
Pied'Gue  1875  {Affiches),  —  Pied-Gue  ou  la 
Roche-Janet  (Ib.)-  —  Ancienne  maison  noble 
appart.  durant  tout  le  xviii*  s.  à  la  famille  Mé- 
tayer; —  Pierre  Met.,  marié  à  Jarzé  le  31  janvier 
1701  avec  Margaerite  Drouineau;  ~n.  h.  Jean  M. 
1741.  beau- frère  de  Franc. -Alex.  Moron,  notaire 
royal,  dont  la  descendance  en  devait  hériter  ;  — 
Loois  Métayer  1760;  —  en  1850  au  colonel  Moron, 
y.  ce  nom,  qui  y  est  mort.  —  Le  domaine  a  été 
Tendn  eo  1875  à  M.  Soulard,  de  Gholet.  —  L'habita- 
tion actuelle  est  construite  sur  citernes  voûtées, 
entre  coar  et  parterre  avec  kiosque,  grande  serre 
vitrée  et  grille  d'honnenr,  et  des  dépendances  de 
pins  de  45  hectare  s.— Une  métairie  du  nom  appar- 
taoait  80  Ronceray  d'Angers  et  fut  vendue  nat^  le 
l'r  août  1791  ;  —  0e  Bas-),  f.,  c"«  de  Rochefort. 

PlelleHe  G&).  cl  ,  c"«  du  Vieil-Baugé;  » 
:1a  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c»«  de  Fontaine- G. 

Plelllére  (l&)f  ham.,  c<>*  de  Champigné. 

Plemaraie  (\^),  f.,  c"*  de  la  Pouèze. 

PiénoBt,  m*",  c»«  de  Cizay.  —  Terra  de 
Piano  Monte  1172  (Gunaud,  t.  1).  —  Planus 
Afona  1248  (Pr.  de  Breuil-B.).  —  G'était  an 
XII*  s.  on  important  domaine,  que  les  seigneurs 
de  Montreuil-Bellay  avaient  donné  à  Cunaud  et 
que  loi  confirme  Bellay  à  son  retour  de  Jéru- 
nlem,  le  17  février  1172,  avec  toutes  les  coutumes 
et  la  justice  haute. et  basse.  Restaient  de  vastes 
laodes  plantées  an  xvi*  s.  en  bruyères,  brandes  et 
inenas  bois.  La  baronne  de  Montreuil-Bellay, 
dame  de  Possebellay,  dont  elles  dépendaient,  les 
donna  i  défricher  en  1523.  mais  auparavant  elle 
dat  racheter  par  une  concession  de  15  septerées 
de  terre  le  droit  qu'y  prétendait  le  prieur  du 
Bn»ail-Bellay  d'y  envoyer  pacager  ses  bètes.  — 
En  e^i  sieur  en  1684  n.  h.  Nie.  Bertault,  en  1731 
Jeanne  Treton,  veuve  Pierre  Perrault. 

Pierre  (la),  cl.,  c»«  d'Angers  0.;  —  carre- 

foor,  e°«  di*Auhigiiét  à  la  rencontre  de  la  route 

de  Dooé  et  du  chemin  de  Mihourdy.  On  y  voyait 

josqo'en  1S70  une  grande  pierre  couchée  qui  a 

été  déplacée  pour  curer  le  fossé;  *-  f.,  c»«  de 

Bri$9arthe,  avec  fontaine,  qui  forme  la  source 

du  miss,  de  la  Vallée;    —    tuilerie,   c««   du 

Champ;  «.  f.,  c"de  Chaudron;  —  f..  c»«  de 

Corzé.  —  En  est  sieur  Franc.  Gniterneau  1505, 

1614;  «  YiU.,  c"«  de  Drain.  —  Pieria  1080 

eirea  (H  Lire.  ch.  or);  -r  Ilot,  c»»  de  Drain, 

sw  la  Loire,  de  6  hect.  40  a.;  —  f..  c"  de  Dur^ 

tal  —  Le  Heu  et  closerie  de  la  Pierre  Pas- 

«elotVe  1744  (E  520) .   dépendance  du  Serrin 

yâ  la  relevait  d'Auverse  ;  «-  m«».  c»«  d*Ecou^ 

liant;  .  «In,  e«.  de  Jallaiê.  —  Metereia 


quœ  appelUttur  Pichère  1243  (H  St-Florent. 
Montrevault,  ch.  or.).  —Appart.  en  1539  à  Jean 
Bahourd,  écuyer,  qui  relevait  de  la  Cbanviére 
(G  105,  f.  313);  —  donne  son  nom  au  ruiss.,  né 
sur  la  c"*,  non  loin  de  la  Pommeraie,  qui  coule 
du  N.-E.  au  S.-O.  et  se  jette  dans  le  miss,  de 
Montatais  près  la  Pierre;  —  1,000  mht.  de  cours; 
a  f.,  c"*  de  Méon,  domaine  de  l'abb.  du  Lon- 
roux,  vendu  nat*  le  19  mai  1791.  ~  M.  Gornilleau 
y  signale  des  fondations  de  moraille.s  et  de  tours 
carrées  ;  «•  c»»  de  Meigné-le-Vicomte.  —  Le 
manoir  seigneurial  de  la  P.  1668  (Et. -G.).  — 
Y  demeurait  à  cette  date  Marie  Goesdon,  veuve 
de  Gérard  de  Meauloe.  —  En  est  sieur  n.  h, 
René  Despagne,  qui  y  menrt  le  24  décembre 
1626,  Jacques  Despagne  1678;  -*  cl.,  c°*  de 
Montreuil-s.'Loir  ;  —  f.,  c"«  de  la  Pomme- 
raie; ««bois,  c»*  de  Pouancé,  défriché  en  1870; 

—  cl.,  c"  de  St-Laurent'du'M.  --  La  Py- 
hière  1668  (St-Flor.).  —  Le  lieu,  terre  et  do- 
maine de  la  Pierre  1475,  —  de  la  Pihière 
1581  (Ib.,  G  2);  «-  vill.«  C"*  de  Sermaise,  avec 
fabrique  de  carreaux  ;  —  m'",  c««  du  Vieil-Baugét 
sur  le  Gonesnon.  ~  Les  moulins  et  apparte- 
nances de  la  P.  1520,  1626  (E  538  et  G  Gures). 

—  Il  en  existait  deux  en  1649,  l'un  à  froment, 
l'autre  à  mouture.  —  En  est  sieur  Nie.  de  la 
Noue,  élu  en  l'Election  de  Baugé,  1730. 

Pierre  (la  Basse-)»  c"«  de  iirtf.  — Ane.  boire 
de  la  Loire,  aujourd'hui  en  pré,  d'une  surface  de 
80  ares  ;  elle  communiquait  à  l'O.  avec  la  Loire  par 
la  boire  des  Brevets,  et  vers  l'E.  au-dessus  du 
vill.  des  Léards,  en  Lire;  —  (la  Grande-),  m»*^  b. 
et  f.,  c"*  de  Beaucouzé.  —  Ane.  domaine  de  St- 
Nicolas  d'Angers,  avec  maison  de  maître,  jardin, 
avenue,  vendu  nat^  le  7  septembre  1791  ;  —  appart. 
jusqu'en  1874  au  président  Maillard  ;  ^  (la 
Haute-),  c»»  de  Lire.  —  La  Pierre  Corrocé 
1314  (Pr.  de  Lire).  —  Ane.  maison  noble  dont 
était  sieur  Geoffroi  de  Gorrocé,  écuyer,  1271, 
Pierre  de  Gorrocé  1314.  ~  Totalement  incendiée 
pendant  la  guerre,  sauf  la  chapelle,  elle  fut  ven- 
due natS  avec  jardin  et  allée  de  noyers  dite  du 
Péronnier,  le  4  vendémiaire  an  Y  sur  l'émigré  Du- 
mas; =3  (la  Petite-),  f.,  c"«  de  Beaucouzé;  — 
f.,  c"«  de  Bouchemaine. 

Pierre-Al^ne  (la)  f .  et  vign. ,  c"*  d* Ingrande, 

Pierre- A.abrée  (la),  f ,  c***  de  Beaupréau.^ 
Petra  Alberici  1138  (1"  Gart.  St-Serge,  p  126) 
^G'estun  ancien  peulvan  sans  doute,  aujourd'hui 
disparu,  qui  donnait  son  nom  au  xii'  s.  à  l'im- 
mense domaine  des  Landes,  Y.  ce  nom,  appart. 
aux  Sulpiciennes  de  Rennes.  Les  religieuses  y 
avaient  un  prieuré  dédié  à  St  Jacques,  avec  cha- 
pelle où  se  marie  le  17  mai  1649  Franc.  Jameray, 
sieur  d'Armaillé  ,  avec  Marie  de  Yaugirauld. 
M.  Lebeuf  a  recueilli  aux  alentours  du  village 
trois  haches  en  pierre  polie. 

Pierre*aa-Pelletier  (la),  indiquée  en  1486 
(G  812)  en  correspondance  avec  la  Pierre-St-Dott- 
colin  pour  limites  d'Allonnes  et  de  Neuillé. 

Pferre-anx-Comnières  (la),  vign.,  c^*  de 
St-Jean-des-Mauv,  1766  (E  1034). 

Pierre-RallUr  (la),  f.,  c"«  de  Blou;  ^  (la 
Petite-),  f.,  c"«  de  Blou, 


PIE 


—  90  — 


PIË 


e"«  de  Louresêt,  gros  logis 
X?ii*  s.  flanqué  au\  deux  angles  de  tonrelles. 
dans  le  bourg  de  Rocheménier.  ~  Petra  Bassa 
1316  (G  7).  —  Les  fief,  domaine  et  seigneurie 
dt  Pierre  Basse  et  Brosse  1539  (G  105.  f.  28) 
relevaient  de  Doué,  de  la  Porte,  de  LAunay  et  de 
Sonrches.  —  En  est  sieur  Jean  Legay  1498» 
Glande  Glérembanlt  1807.  René  Glérembault  1548, 
^  Jean-tioill.  Testa,  mari  de  Renée  Clérem- 
baalt,  1594,  René  Descbamps  1650,  Jeanne  de 
Ghanevier  1655,  Pierre  Testa,  cheyatier,  1690, 
Jean-Jacq.  Gbanteloa.  mari  de  Catherine  Mar- 
quis. 1734.  messire  Charles  Lelarge,  écnyer,  1770; 
sa  veuve  Catherine  Gbanteloa  1788. 

l^ierre-BaudroB  (la).  c»«  de  Bouzillé.  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  comprenant  une  partie  de 
la  paroisse  et  relevant  à  40  jours  de  garde  de 
Ghantoceaux.  —  En  est  sieur  Jean  Aménard  de 
Ghanzé  1462,  Jean  du  Pies  sis  de  la  Bourgon- 
nière.  par  moitié,  1540,  Georges  de  Vaudreuil 
1601,  Louis  de  Grimaudet  1693.  A  cette  époque 
déjà  il  ne  restait  plus  que  l'emplacement  du 
manoir  seigneurial  avec  les  vergers  et  les  jar- 
dins; —  Louise-Françoise  BoucauU.  veuve  de 
René- Anne-Constant  de  Grimaudet  1761.  —  Le  do- 
maine devait  son  nom  à  une  pierre  où  se  payaient 
toutes  les  redevances  féodales  et  qui  existe  encore 
enfouie  sous  la  rampe  d'un  four  à  chaux,  à  Sie- 
Catherine. 

Plerre*Béelierelle  (la).  —  Rupes  illa  quœ 
dicitur  Becherella,  1009  (Saint-Laud).  —  Bloc 
énorme,  découpé  en  double  cime  par  une  entaille 
profonde,  qui  émei^ge  au  bord  de  la  Loire,  sous  Epi- 
ré,  co«  de  Sauennièrest  à  600  mètres  en  aval  des 
dernières  maisons  de  la  Pointe.  Il  servait  de  limite 
au  fief  du  Chapitre  de  St-Laud  d'Angers  et  de 
repaire  aux  mariniers  angevins.  Menacé  une  pre- 
mière fois  en  1843  par  les  entrepreneurs  des  le- 
vées de  Chalonnes  et  de  Montjean,  il  fut  respecté 
sur  les  réclamations  du  Journal  de  Maine-et- 
Loire,  —  V.  les  n»*  des  4  et  6  septembre.  — 
mais  il  a  été  à-demi  emporté  par  le  tracé  impi- 
toyable de  la  voie  ferrée,  qui  n'en  a  laissé  de- 
bout qu'une  des  pointes  amoindries.  ~  Le  sei- 
gneur de  Serrant  y  percevait  une  fois  l'an  un 
droit  de  12  den.  t.  sur  chaque  bateau  passant 
dans  les  limites  du  fief,  «  quand  la  rivière  de  la 
«  Loire  est  si  grande,  qu'elle  passe  entour  de 
«  lad.  pierre,  en  tèle  manière,  que  ung  hanap, 
«  tenant  une  quarte  de  vin  ou  d'eaue.  peut  floter 
c  entour  de  lad.  pierre  >.  —  Tout  auprès,  de  l'autre 
bord  de  la  voie  ferrée,  sur  la  penta  du  rocher 
en  retrait,  servant  de  vague  pâture,  un  petit  enclos 
entouré  de  murs  contient  les  tombes  de  Horain- 
ville,  anc.  fonctionnaire  d'Angers,  —  du  colonel 
Gaaltier,  parti  d'Angers  lieutenant  de  grenadiers, 
plus  tard  aide-de*camp  de  Beroadolte,  —  et  du 
capitaine  Dervieux,  qui  en  1807.  simple  cavalier 
au  2*  régiment  de  cuirassiers,  avait  dans  une 
charge  sauvé  la  vie  à  son  ehef  et  plus  tard  devint 
son  héritier.  Une  colonne  tronquée,  portant  une 
ttrne,  repose  sur  un  piédestal  en  forme  de  dé,  où 
d'un  côté  on  lit  :  «  Dervieux,  à  son  maitre,  à 
«  son  frère  d^armes,  son  bienfaiteur  et  son 
«  ami  »,  —  de  l'autre  :  «  Dans  et  monument 


«  est  déposé  le  cœur  de  Gilbert  Gaultiir,(ff- 
•  ficier  de  la  Légion  d^honneur,  ehewKliifit 
c  St-Lottts.  né  aux  Pontn-de-Cé  en  i768,  mort 
«  à  Angers  le  29  octobre  iSîi,  après  avoir 
«  noblement  servi  sa  patrie  pendant  fï  ans.  * 
Pierre-Bise»  vill.,  c"*  de  Beaulieu,  eoin 
les  ponts  Barré  et  de  Bézigon,  où  un  gtsemeat  di 
houille  fut  découvert  en  floréal  an  XI  et  dapoù 
exploité;  «■  ham.,  c"«  de  Daumeray. 

Pierre*BiaBelie  (la),  f.,  c"«  de  ChaS' 
teaux  ;  —  cl..  c»«  de  Chemillé;  =  cl..  c"«  de 
Corzé;  ^  quartier  du  bourg  de  Jallais;  - 
ham.,  c»«  de  Rochefort  ;  —  f. ,  e"«  de  St-ChrU- 
tophe-du-B.  —  Anc.  domaine  du  priearé  de 
Mortagne;  «-  f.,  c"*  de  St-Georges-iu-P^-dt- 
to-G.  ;  —  f.,  €■•  de  Soeurdre; 

Pierre-BraalABte  (la),  rouler,  sur  la  e^  de 
la  Séguinière,  V.  ce  nom, 

Pierre*Césée  (la),  e"*  de  Soucelfes.  —  La 
Pierre  Saizée  (Gass.),  —  Dolmen  à  l'E.  et  à 
2  kil.  du  bourg,  composé  de  6  pierres  dont  deu 
sur  chaque  cété,  une  ati  fond.  Un  bloc,  de  8  met.  33 
de  long  sur  3  met.  33  de  large  et  36  à  40  ceoL 
d'épaisseur,  forme  le  toit,  fendu  par  un  coup  de 
tonnerre.  Cette  particularité  donne  son  non  ai 
monument  qui  mesure  7  met.  66  de  long  sur  loe 
hauteur  de  1  met.  78  dans  œuvre.  —  U  a  été  li- 
thographie dans  V Atlas  statistique  de  Deivasi 
et  dans  VIndic,  de  M.-et-L.  de  Millet.  -  La 
Musée  d'Angers  en  possède  trois  dessins.  ~  La 
Pierre-Césée  est  indiquée  dans  l'aveu  de  1615 
comme  limite  des  droits  du  seigneur  du  Veiner 
dans  le  Loir.  V.  aussi  La  Réveliière-L.,  Notice 
sur  les  Mon,  eelt.,  p.  57. 

Pierre-ClMleiiBaiee  (la),  c"«  de  St-FW 
rent'le-V,  —  Anc.  fief  dépendant  de  la  Bans- 
nière. 

Pieive-Glieterte  (la),  annexe  do  bourg  de 
Trémentines. 

Pierre-Cen,  colline,  près  la  ville  de  Cka- 
lonneS'S.'L.  —  Petra  collis  (Cart.  do  Reoc., 
Rot.  S,  ch.  13).  —  Pierre  coul  1482  (Pr.  de 
Chai.,  St-Serge).  —  On  y  a  trouvé  en  1817  sur  le 
plateau  un  certain  nombre  de  briques  à  rebords, 
des  restes  de  mur,  une  pièce  d'or  de  Trajaa. 
(Bulletin  de  la  Soc.  Ind.,  1858,  p.  S4;  1860, 
p.  242;  —  Répert,  arch.,  1862.  p.  399-401)  - 
Le  nom  de  Pierre-Cou.  Petra  collis,  figure  dans 
une  charte  singulière  du  Cartulaire  du  Ronoeny 
(Rot.  2.  ch.  13),  qui  est  certainemeat  quelque 
débris  de  vieille  Geste  transformée.  On  y  voit  un 
vicomte  Otho.  revenant  de  la  cour  d'un  comte 
inconnu  d'Anjou,  Isambert,  accourir,  ad  alum 
de  alis  montibus,  contre  les  Sarrasins  qui 
avaient  envahi  ses  domaines,  et  les  poursuivre 
jusqu'aux  bois  de  la  Perrière,  —  et  le  comte,  à  son 
tour,  chasser  les  bandes  ennemies  attardées  à 
Pierre-Cou.  11  y  est  fait  mention  aussi  d'une  cha- 
pelle et  de  reliques,  entre  autres  d'un  cheveu  de 
la  Vierge.  Toutes  oes  légendes  attestent  au  moios 
et  confirment  le  souvenir  d'antiques  ruines,  qooi- 
qoHl  ne  faille  pas  confondre  eette  localité,  comme 
on  le  fait  partoot,  avec  Prince,  le  Prœseiaeus 
de  Fortonat. 
PietreiCeneHée,  c"«  dea  AUeude,  lieu  dit. 


PIE 


—  91  — 


PIE 


joigotni  le  grand  efaemia  de  Doué,  qae  nomment 
fréquemment  les  litres  des  iiv'-xvii*  s. 

Plen«4)Milevre«8e  (la),  c»«  de  Bouche- 
maine,  —  autrement  la  Pierre.»Serpente,  — 
Rupeê  eolubraria  1009  (  Saint -Laud).  ~ 
Grosse  et  hante  pierre,  qni  s'avançait  dans  la 
Maine,  an  Petii-Port.  tont  auprès  et  an-dessus 
da  pont  actuel  du  chemin  de  fer.  vis-à-vis  les 
prairies  de  Frémas.  Elle  formait  la  première 
iifliite,  en  amont,  des  garennee  et  pêcheries  dé- 
pendant dn  Chapitre  St-Laud  d*Angers  et  de  la 
terre  et  seigneurie  de  Ruiebouc.  Le  bois  voisin, 
qnieoane  la  rive,  est  encore  infesté  de  couleuvres. 

Pterre«Coaverte9  nom  commun  des  doU 
men*  eo  Anjou  ;  «•  vill. ,  c*^*  de  Bagneux,  où 
existe  ud  des  plus  beaux  dolmens  de  France, 
V.  1. 1.  p.  196;  «-  f.,  c»«  de  Pontigné.  —  Ane. 
docnaine  de  Pabb.  du  Louroux,  qai  y  ramassait 
le  quart  des  dtmes  de  la  paroisse  ;  —  vendue 
Dal<  le  11  février  1791.  Il  y  existe,  dans  un  petit 
bois,  uo  beau  dolmen,  formé  de  13  pierres  de 
grès  dont  10  plantées  debout  et  composant  deux 
eharabres.  La  première,  ouvrant  vers  l'E.,  com- 
prend 4  blocs  dont  1  pour  le  toit;  —  la  deuxième, 
qai  fait  suite,  8  pierres  dont  2  pour  le  toit,  me- 
surant dans  œuvre  4  met.  40  sur  2  met.  40  au 
fond  et  2  met.  58  près  le  vestibule.  L'absence 
sans  doute  d'une  pierre  laisse  une  seconde  entrée 
libre  vers  S  Millet  en  donne  un  dessin  dans  son 
/luficatevr,  pi.  LX.  —  Une  fouille,  poussée  par 
M.  Lebeof  à  la  profondeur  de  1  met.  50  (février 
t872),  7  a  fait  rencontrer  dans  la  deuxième  chambre 
me  excavation  circulaire  de  1  met.  de  fond  sur 
autant  de  diamètre,  où  l'eau  arrivait  abondam- 
ment; —  et  dans  le  mélange  de  cendres,  terre, 
braise  et  marne,  qai  l'encombrait,  de  nombreux 
débris  d'ossements,  dont  un  percé  i  la  racine  d'un 
troo  de  suspension  ;  à  rété,  deux  gros  blocs  de 
grès  bUnc,  et  sous  le  plus  gros,  deux  marteaux  (?) 
de  grès  Instré,  l'un  carré,  l'autre  rond,  trois  éclats, 
de  silex  taillés,  un  fragment  de  grossière  poterie 
Doire;  —  aux  alentours,  i  une  distance  de  moins 
de  500  met. ,  6  haches  polies. 

nerre-drAmentlii  (Lsl),  rocher,  c»«  d'fcou- 
fiont,  où  commençaient  les  eaux  communes  de 
la  Mayenne,  le  cours  supérieur  dépendant  de  la 
Svenne  seigneuriale  de  Briolay  (Aveu  de  1726). 

Plerre-de-CoHlalBe  (la),  f.,  c»'  de  Saven- 
nières. 

nene-des-Goardonnléres  (la),  cl ,  c"« 
deJalUxîs. 

Plerre-des-Mealea*  nom  du  monument  cel- 
Uqoe  dit  de  Botz  et  qui  en  réalité  se  trouve  à  la 
Rielle,  V.  ce  mot,  sur  la  c»«  de  St-Florent,  dans 
U  paroisse  de  la  Boulouchère. 

i*<err«Mle.Soi«.  —  V.  Croix -de-Sobs. 

Pierre-4»»C«q,  nom  du  peuloan  d'j^cAe- 
niré,  V.  t,  i.  p.  414. 

Plerre-Bme  (la),  f.  et  m"»,  C»  d'Aoiré. 
-  Lu  Pierre  Sua  (Cass.  et  Et. -M.).  —  La 
Pierre  èe  Rueê  1662,  1711.  Revus  1666.  Erue 
1868  (Et.^.).  —  Le  moulin  a  été  démoli  en  1868. 
Par  oa^ean  temps  on  voit  da  la  butte  les  tours 
d'Angnn.  ^  (^  nom  vient  dn 


de 


peulvan  qui  s'y  dresse  tout  auprès  sur  les  confins 
de  Moniguillon. 

Plerre-Folle,  f.,  c»*  de  St^Chriatophe-du^ 
Bois  ;  —  donne  son  nom  à  un  miss,  né  sur  la 
c"*,  qui  coule  de  TE.  à  l'O.  et  se  jette  dans  celui 
du  Pont-de-la-Ronsse  ;  —  2,050  met.  de  cours. 

Plerre-Frile«  nom  du  peulvan  d'Armaillé; 
*-  cl .  c»«  de  St'Sauveur-de-F.  —  Le  vilL 
de  P.  F.  xvii«  s.  (E  190)  ;  —  c"«  de  Dénie, 
vign.,  converti  en  prés  dès  1715. 

Pierre-Gaillard  (la).  c"«  du  Toureih  sur 
le  chemin  de  Gennes.  1612. 

Plerre-Genètoase  (la),  c"*  de  Lire.  •»  Le 
fief  et  seigneurie  de  la  P.  G.  et  de  la  Tur- 
melière  1540  (G  106.  f.  156).  —  En  est  sieur 
Jean  Millet,  écuyer.  1481,  Ghrisl.  Ghabot  1486, 
René  Furet,  marchand  suppôt  de  l'Université 
d'Angers,  par  acquêt  sur  René  Dnbellay  en  1536. 

Pierrelée  f.,  c»«  de  Montsoreau.  —  Petra 
Lata  1246,  —  La  Pierre  Lie  1295  (Fontev.). 
~  Ce  nom  sans  aucun  doute  conserve  le  souvenir 
d'un  peulvan  disparu;  —  f.,  c"*  de  Pruilli\  — 
f . ,  c»«  de  St'Silvin  ;  -■  f.,  c"  de  Varcnnce-e.-M. 

Plerre-J'Etan^  (la),  c*"*  de  Jallais  (Gass.). 

Plerre-Itlse»  quartier  d'Angers  E.  —  CAe- 
minus  de  Pierre  Lize  1295  (H.D.  B  109, 
f.  180).  —  Locua  appellatus  Pierre  Lise 
1339.  —  Petra Lizea  1411  (Gbap.  StMainbouO. 

—  Il  y  a  existé  de  tout  temps  des  perrières  d'ar- 
doise sans  importance  jusqu'à  l'ouverture  de 
Bouillon  et  des  Persilières. 

Pierre-LoB^ne*  c"*  du  Toureil,  —  Le 
chemin  de  P.  L.  au  Marchais  Clert  —  du 
Bois  Davy  à  P.  L,  1449.  ~  Les  pâtures  et 
hois  taillis  vulgairement  appelles  la  P.  L. 
xvii«  s.  (St-Manr). 

Plerre-Marion  (la),  cl.,  c°*  de  Vemantes* 

—  Marion  (Rec'). 

Pierre-Martine  (la),  f.,  c*  de  Ste-Gemmes- 
s.'L.  —  Iter  de  Pierre  Martine  1415  (G  404). 

Plerre-Mlleent  (la),  c"*  des  Alleuds,  —  sur 
le  chemin  de  la  Malinière  aux  Pins  1474  (Pr.  des 
AUeuds). 

Pierre-Pelée  (la),  f.,  c<>"  de  Gennes,  dont 
un  tuffeau  sur  l'entrée  porte  la  date  1775.  —  Au 
pied  des  bâtiments  jaillit  une  source  vive  et 
bouillonnante. 

Pierre«Pereée  (la)»  c~*  de  Turquant,  sur 
la  limite  même  de  Parnay.  gros  bloc  de  grès  haut 
d'environ  un  mètre  et  que  traverse  un  trou  ceo* 
tral.  Les  processions  d'autrefois  s'y  arrêtaient 
pour  y  planter  croix  et  bannières. 

Pierre-Pétense  (la),  nom  d'un  des  dolmens 
de  Dénezé'S.-D.  V.  t.  H,  p.  28. 

Pierre^Ute  (la),  f.  et  m»»,  c*«  de  5f-Sa- 
tumtn,  à  mi-céte.  ~  On  signale  cette  particula- 
rité )ue  l'eau  s'y  rencontre  à  3  on  4  met.  de  pro^ 
fondeur,  tandis  que  sur  la  pente  inférieure  du 
coteau,  elle  se  cache  à  100  pieds  ;  ■■  nom  du 
domaine  de  la  PocAettère. 

Pierre-Pointm  (la),  f.  et  m''',  c»«  de 
Coron.  —  Le  lieu  1698,  les  moulins  de  la 
P.  P.  1713  (Et.-G.). 

Pierre-Pneelle  (la),  ham..  c»«  de  Neuillé. 

—  Le  fief  et  seigneurie  de  la  P.  P.  alias  U 


HE 


—  92  — 


PIG 


PUêsis,  !iv*-xvili*  8.,  relevait  de  Blou.— En  est 
sieor  N.  de  Gremille  1460.  Micb.  de  Villemerean 
1S50,  1603.  Pierre  de  V.  1682.  qui  vend  le  Bef  à 
René  Marchand  de  la  Grandmaison.  —  Il  est 
réani  à  la  terre  de  Blou  dès  le  débat  dn  xviii*  s. 

Pierres  (les),  f.,  c»«  de  Bocé;  —  f.,  c"«  de 
la  Chapelle-Rouas.  (Gass.):  —  ham.,  c"*  de  la 
Chapelle-s.'O,  —  Le  moulin  des  P.  (Gass.). 
—  V.  aassi  Rutort  (raiss.  de). 

Pierres  {Guy  /*'),  nommé  chanoine  de 
Saint-Maurice  d'Angers  dès  1453  par  l'évoque 
Jean  de  Beau  van,  ne  fut  installé,  sur  l'opposi- 
tion du  Ghapitre.  qu'en  1466,  grâce  encore  à  I  in- 
tervention du  roi  René.  11  était  déjà  chanoine  de 
St-Martin  de  Tours  et  i  ce  titre  s'employa  à 
diverses  reprises  pour  le  Ghapitre  de  St-Maurice 
et  pour  la  ville  d'Angers.  A  la  mort  de  Jean  de 
Rély  (1498),  il  fut  élu  un  des  vicaires  généraux 
capitulaires  et  fut  maintenu  en  titre  par  Tévôque 
Franc,  de  Rohan.  Depuis  1473  il  remplissait  les 
fonctions  de  mattre-école  et  parait  surtout  en 
avoir  tiré  parti  pour  accroître  ses  revenus  par 
l'exagération  notamment  des  émoluments  des 
grades.  Quoique  docteur  in  uiroqut,  il  échoua 
dans  sa  prétention  d'occuper  une  régence.  Il 
assistait  encore  en  1508  à  la  révision  de  la  Gou- 
tume  d'Anjou,  comme  doyen  de  Chemillé,  fit 
son  testament  en  juillet  1509  et  mourut  en  1512. 
Les  brevets  qu'il  expédie  le  certifient  «  recteur 
«  perpétuel  ».  mm  {Guy  II) ,  que  Pocquet  de 
Livonnière  et  Rangeard  confondent  avec  le  pré- 
cédent, chanoine  de  la  cathédrale  depuis  1502, 
docteur  in  utroque,  comme  son  oncle,  lui  avait 
succédé  dès  1509  en  la  charge  de  mattre-école  et 
y  continua  ses  traditions  ambitieuses  et  inté- 
ressées. —  En  1539  il  réclama  une  réforme  de 
l'Université  et  fut  gratifié  de  l'abbaye  du  Perray- 
Neuf.  En  1540  Gabr.  Bouvery  le  choisit  pour  un 
de  ses  vicaires  généraux.  —  Sa  mort  est  du 
19  mars  1550.  ^  {Jean),  neveu  du  précédent, 
lui  succède  par  bulles  du  26  juillet  1545  en  l'ab- 
baye du  Perray -Neuf,  qu'il  délaisse  le  27  sep- 
tembre 1571  pour  celle  de  St»Maur-sur-Loire.  Il 
occupait  dès  l'an  1549  les  fonctions  de  mattre- 
école  et  s'en  démit  en  1575  pour  occuper  la  dignité 
de  doyen  du  Ghapitre.  —  Il  mourut  en  1585  dans 
un  état  de  pauvreté  que  les  registres  capitulaires 
expliquent  par  la  dissipation  et  l'incooduite. 

Arch.  de  M  -«t-L.  D  7  ;  B  3595.— Pocq.  de  L.,  Mes.  1097. 
p.  84-86.  —  Baogeard.  Bit.  de  F  Univ.,  I,  68.  —Mm.  658. 
H78,  1004, 1036  —  Bévue  dAnjou,  1875,  p.  843.  art.  de 
M.  détiens. 

Pierre-Salii(.Do«eellB  (la),  f.,  c*^  d'A2- 
lonnea  -'.  Metœ  locorum  qui  vocantur  Petra 
sancti  Doscelini,  etc.  1270  (G  53).  —  Son  nom 
lui  vient  d'une  pierre  placée  presque  an  sortir  du 
pont,  à  l'entrée  de  la  c'^'  d'Allonnes,  sur  la  droite 
de  la  route  nationale  en  venant  d'Angers.  Elle 
servait  au  xv«  s.  de  limite  vers  la  paroisse  de  Vivy 
et  passe  encore  pour  avoir  le  privilège  de  garantir 
Allonnes  des  orages  de  grôle  qui  accablent,  dit- 
on,  Vivy.  Elle  a  la  forme  d'un  siège  avec  dossier, 
oà  se  remarque  une  empreinte,  qu'on  montre 
comme  celle  de  la  main  de  St  Doucelin  Le  pro- 
priétaire de  la  Bibardière  y  a  fait  bâtir  vers 


1860,  tout  auprès,  une  jolie  petite  chapelle  avec 
clocheton. 

Pierre- Saint -Jnilen  (la),  c"*  de  Satnt* 
Hilaire-St-FL,  anc.  cromlech  détruit.  —  Butte 
ou  Croix  St' Julien  xvii«  s  (Plan  de  Sl*Flor.) 
V.  Répert  arch.,  p.  93, 1860. 

Plerres-Blanehes  (les),  fours  i  chaux,  e** 
de  Chalonne8'8.'L.  ;  --  m*".  c"«  de  StSigù- 
mondi  —  cl..  c^«  de  Soeurdreê,  vendue  nst^sv 
Leshénault  le  27  ventôse  an  VI  ;  —  V.  (e  Coin- 
dei'P.'B. 

Plei*a*e-See*|»eitte.  —  V.  P.-CouUvwut. 

Plerres-Meoiléres  (les),  f.  .c"«  de  Trèoei-C 

Pierres-Plates  (les),  f.,  c"«  de  St-CléTnent- 
de-la-Pl.  —  On  trouve  une  ferre  de  ce  nom  en 
Beaufort.  Petra  Plata  1231  (Ghaloché,  IV.  31). 

Pierre-Toamisse  (la),  nom  du  rouler  de 
Torfou. 

Plerre-Trésorlère  (la),  c"*  de  Dénezé-t.- 
le-L,  1313  (Ghap.  St-J.-B.  d'A.). 

Plerriére  (la),  f.,  c"«  de  Cholet 

Piee*Wt.  —  V.  t.  II,  p.  763,  col.  2. 

Plers  {Joseph  de),  prêtre,  docteur  eu  droit, 
instituteur  des  Dames  de  France  à  Fonievraud,  j 
meurt  d'apoplexie  le  19  novembre  1738. 

Plétrie  (la),  f.,  c»*  de  Chanzeaux. 

Plétra,  f..  c"«  de  CornilU. 

Pirfisrderie  (la),  f.,  c»*  de  Jallais.  -  Lt 
fief,  hordage  et  ténement  de  la  P.  1540 
(G  105.  f.  252),  appart,  à  Jean  de  Vaugiraold  qoi 
le  relevait  de  Gierzay;  —  f.  c<>*  de  St-Laurent' 
de-la-Pl.  —•  Ancien  domaine  noble,  apparl  eo 

1539  à  n.  h.  René  Pillet,  qui  le  relevait  de  Hoo- 
taigu  (G  106.  f.  206). 

PIffaadon*  c"«  de  Daumeray  —  Ancien  et 
vaste  étang  aujourd'hui  desséché,  d'où  naît  uo 
petit  miss.  —  Le  ruiss.  de  Vestang  du  PuiU 
Faudon  1660  (E  270). 

PlffffaanaoBt*  f..  c"*  de  la  Pommeraie. 

Pirrerle  (la),  f.,  c»«  de  Grez-N.  ;  =  f..  c«« 
de  Morannes.  —  L'herhergement  ancien  di 
la  Pyferie  1417  (G  148).  -  La  Piffrerie  1445 
(Ib.)  —  Les  maisons,  granges,  etc.,  delà  P- 

1540  (G  106.  f.  53).  —  La  maison  seigneu- 
riale de  la  P.  1652  (Et. -G.).  —Anc.  hôtel  Dobl« 
avec  enceinte  de  douves  et  fossés  dont  est  sieor 
Jean  Raboteau  1417,  Jacques  de  Breiche  1445, 
mari  de  Gatherine  Ghevalier,  n.  h.  Jean  Bourel 
1540.  n.  h.  Pierre  Lemoyne  1603,  n.  h.  François 
de  Goulet  1717.  1747. 

PIgarreaa,  f.,  c»*  de  la  Plaine.  —  Le 
lieu,  ténement^  terre,  etc.,  de Pygarreau  1558 
(Pr.  de  la  Rimonnière).  —  Le  hordage  de  P 
avec  ses  appartenances  de  maisons  nouvelle- 
ment édif fiées  1516  (Ib.).— Piégarreau  (C.  G.  t. 

PIgassIère  (la),  f.,  c"*  de  2a  Plaine,  — 
donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  la  c"«,  qui  tra- 
verse celle  de  Somloire,  et  s'y  jette  dans  l'Argent; 
—  4,040  met.  de  cours. 

PlKeaaderie  (la),  m»",  c"«  de  Charcé, 
léguée  par  M"«  veuve  Prioo  le  16  août  1836  aui 
Sœurs  de  Gharité  pour  y  établir  une  école  de  filles 

Pigeon,  quartier  de  la  ville  à^Angers.  -- 
Pigon  1200  (ch.  or.  Grille),  1211  (H.-D.  B  81. 
f.  3).  —  Pyon  1248  (Ibid.,  f.  45).  —  Pi^eom 


PlQ 


-  93  — 


PiQ 


1164  (Sainl-Serfe.  Thorigné).  —  Pigeon  1295 
:H.-D.  B  82.  f.  97).  -  Domus  dt  Pijon 
1333  (Ibid.  B  199).  —  Les  Chapitres  de  SaioU 
V&Qrice  et  de  Saiot-Mauiille,  Tabbaye  Saint-Serge, 
THôtel-Dieu  d'Angers  s'en  partageaient  le  do- 
maine. 11  y  existait  une  petite  chapelle  de  Sainte- 
Caiberine,  fondée  le  5  septembre  1400  par  la 
TSQYe  d'Olivier  Tillon,  non  loin  d'un  emplace- 
ment où  dès  1374  la  ville  d'Angers  avait  ouvert 
one  ardoisière.  —  La  closerie  appartenant  à 
St'Haorice,  formait  le  temporel  d'une  chapellenie 
de  l'office  de  sous-diacre  et  fut  arrentée  le  23  août 
1715  à  des  perrayeurs  par  bail  renouvelé  le 
28  janvier  1724.  Le  foreitage  du  13*  millier  rap- 
portait en  1727.  300  livres,  — 150 1.  seulement  en 
1723.  —  et  une  sentence  du  13  décembie  1729 
rompit  le  contrat.  L'entreprise  envahie  par  l'eau 
était  en  partie  délaissée.  —  Reprise  en  1731  par 
Mario  Poisson,  continuée  par  son  gendre  Joseph 
Harmeoier,  avec  Jos.  Lebreton,  elle  passait  pour 
fottfoir  la  plus  fine  pierre,  recherchée  à  Paris 
surtout  pour  les  maisons  royales.  —  Elle  se  mou- 
rait en  1739,  quand  une  ordonnance  de  l'Intendant 
(S7  Qovembre  1741)  lui  rendit  la  vie  en  l'autorisant 
a  preodre  25  pieds  sur  Bouillon  pour  y  installer 
les  engins.  Le  foreslage,  mesure  exacte  de  la  pros- 
périté, fournit  au  Chapitre  400 1.  en  1743, 1,500  en 
1748,  800  en  1758,  400  en  1757.  —  Y.  des  plans 
G  326.  ^  En  1768  l'exploitation  aborde  l'ancienne 
fnade  route  et  la  ville  met  opposition  à  toute 
extension  nouvelle  (7  décembre).  Une  ordon- 
nance du  Bureau  des  finances  de  Tours,  rendue 
sar  enquête  et  au  rapport  des  ingénieurs,  délimita 
les  conditions  nouvelles  des  travaux  (23  août 
1770),  mais  les  chutes  se  succédaient  faute  d'en 
tenir  compte  dès  1771  et  1772,  surtout  en  1773.  où 
le  travail  reste  quelque  temps  interrompu.  Le  fonds 
appartenait  alors  à  Sartre  père  et  fils  et  Bédane  et 
GesUn,  leurs  beaux  frères.  Un  arrêté  du  11  fri- 
maire an  XIV  imposa  la  construction  d'un  mur 
de  soutènement  au  devant  duquel  précisément  une 
sociaé  nouvelle,  sous  la  direction  du  propriétaire 
Gaério  des  Brosses,  entreprit  en  1807  d'ouvrir  un 
fonds  nouveau,  sauf  à  combler  avec  les  vidanges 
Tanden  fonds.  L'arrêté  d'autorisation  du  14  juillet 
7  mil  des  conditions  si  rigoureuses,  qu'elles  équi- 
valaient à  une  interdiction.  Une  tolérance  seule- 
ment fut  accordée,  sous  toute  réserve  encore  de 
lil>re  retrait  ou  d'exigences  nouvelles,  par  les  ar- 
rêtés du  24  février  et  du  28  mars  1823  au  profit  de 
la  société  ÂUeton,  Boatreux,  Brégeon,  Drouault, 
Goillory  aîné,  qui  avait  installé  une  centaine  d'ou- 
vriers sur  l'ancien  fonds,  en  y  réunissant  Bouillon 
et  les  Persilières.— Elle  atteignait  en  1829  11  fon- 
^9,  189  pieds,  occupait  130  ouvriers  d'à-haul 
on  d'à-bas  et  produisait  année  commune  5  à 
6  millions  d'ardoises,  mais  dès  lors  on  en  prévoyait 
l'abandon  forcé  dans  une  limite  de  quelques  mois. 
*-  Entre  deux  reokblais  provenant  de  vieux  fonds, 
nne  déconvertur*  nouvelle  entreprise  par  Julien 
Hoossiu,  fai  autorisée  le  1*'  mars  185*.  Elle  oc- 
^pait  25  ouvriers,  n'espérait  pas  réunir  plus  du 
Inple  et  n'a  pas  duré. 
^i^pom  (le  Petit-),  cU,  e"«  d'Angen  E< 
^ifMB^Bluw  (le),  cL|  t^^  de  St-Gtorgu^ 


dU'B,  —  Une  maison,  terres,  vignes  êé 
tenantes,  appelUes  le  Pigeon  BL  et  la  Fosse 
Richer  1752  (Terrier  de  la  Roche- Ab.);  —  f., 
c"«  de  Segré. 

PlKeoiiiiler  (le),  f.,  c"«  de  Beaufort,  ainsi 
nommé  d'un  ancien  colombier  qui  s'y  voyait 
encore  en  ruine  à  la  Révolution,  ~  vendue  nat^ 
sur  Louis-André-Hector  Legros  le  29  floréal  an  III  ; 
—  f.,  c»«  de  Drain'S.'All  ;  —  f.,  c»«  de  St- 
Lambert-des-L.  ;  — i  f.,  c"«  de  Vernoil. 

Plf^onnlére  (la),  c"«  à'Andigné,  —  M»»  b. 
et  domaine,  vendus  nat^  le  l*'  thermidor  an  IV 
sur  Emilie-Elisabeth  Felonneau,  femme  Coustard  ; 
»  ham.,  c°*  de  Chantoceaux. 

Plffeotldre  (la),  c"*  de  Ste-Gemmes-sur-L. 
(Gass.). 

Plfferie  (la),  f.,  c«  du  Fief-Sauvin, 

PIgnerolles*  prairie,  C*  de  la  Daguenière, 
affectée  avant  la  Révolution  au  service  de  l'Aca- 
démie d'équitation  d'Angers,  dont  étaient  direc- 
teurs de  père  en  fils  les  Avril  de  Pignerolles. 

PIgpnerollesi»  chdt.,  o"«  de  St-Barthélemy , 
~-  Appartenait  en  1509  à  Louis  Migon,  en  1649, 
1660  à  Franc.  Eveillard,  président  de  la  Prévôté, 
en  168D  à  Franc.  Avril,  mari  de  Renée  du  Trem- 
blier,  —  et  à  la  famille  Avril,  V.  ce  nom,  jusqu'à 
la  Révolution  ;  —  acquis  en  1824  par  M.  Blan- 
clerc,  ~  aujourd'hui  à  H.  de  Perrochel.  —  Dans 
la  chapelle  du  manoir,  fondée  en  1509  en  l'hon- 
neur de  saint  Marc,  était  desservie  au  xvu*  s. 
celle  de  la  Renardière.  —  Le  château  actuel,  qui 
date  de  la  fin  du  xviii*  s.,  est  l'œuvre  de  l'arch»- 
tecte  Bardoul,  V.  ce  nom  La  décoration  exté- 
rieure, style  Louis  XVI,  restée  inachevée,  a  été 
reprise  dans  le  goût  du  premier  empire.  L'édifice, 
un  peu  plus  large  que  long,  de  5  croisées  de  face 
sur  4  de  côté,  »e  termine  par  une  Italienne,  qui 
contourne  le  bâtiment,  et  est  précédé  d'un  péris- 
tyle de  4  colonnes  corinthiennes  cannelées,  qui 
soutiennent  à  hauteur  de  l'entablement  un  balcon 
en  saillie.  Deux  figures  en  bas-relief  décorent  l'en- 
trecolonnement.  Un  escalier  de  disposition  gra- 
cieuse descend  dans  la  cour  d'honneur.  A  l'intérieur, 
dans  la  salle  de  billard,  on  peut  signaler  une  jolie 
cheminée,  avec  guirlandes  de  fleurs,  trophées  de 
chasse  et  de  guerre,  en  bois  sculpté,  et  une  Mi- 
nerve dont  l'écu  porte  entrelacées  les  lettres  J.  R,; 
dans  le  grand  salon,  le  mobilier  moderne  d'apparat, 
en  style  florentin,  avec  incrustation  de  marbres 
variés;  dans  les  fenêtres,  des  camées  imitant 
l'antique.  Une  large  pelouse  divise  en  deux  bâti'* 
menis  parallèles  les  servitudes;  —  à  l'entour,  une 
orangerie,  dont  les  arbres  provenaient  du  collège 
de  la  Flèche,  des  charmilles,  mail,  bosquets,  ter* 
rasses,  pièces  d'eau,  un  parc  en  taillis  coupés 
d'allées,  et  un  domaine  de  plus  de  150  hectares. 

Pll^non  (le),  ham.,  c°*  d*Auverse.  —  Le 
P, 'Blanc  (Cass.);  —  f.,  c"*du  Vieil-Baugé* 

PIlpnon-Blane  (le),  cl.,  c"*  de  JumelUê 
(Gass.)  ;  -«  vill.,  c^^  de  la  Ménitré, 

PlffBoiiBiére  (la),  m?'^  b.,  c°«  de  Saint* 
BarihéUmy.  —  Pignonaria  1118  (Fontev., 
Garlul ,  f.  845  et  ch.  anc.  40).  —  Locus  qui 
vulgo  P.  apptllatur  (Ib.,  p.  848).  —  Pigno» 
mria  1214  (H.-D.  A 1,  L  S96).  «  Pingeronnia 


t>m 


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PIL 


1233  (H.-D.  B  54,  f.  1).  —  La  Pignonère  1248 
(H.'D.  B  9it  116).  —  Vulgairement  La  Pion- 
nière, —  La  Pigeonnière,  —  Foulques  le 
Jeune  ayail  détaché  de  la  terre  de  Verrières,  au 
profit  d'un  de  ses  fidèles,  Jeau  Pignon,  et  de  sa 
femme  Ermengarde,  un  domaine,  qui  prit  le  nom, 
comme  à  l'ordinaire,  du  nouveau  tenancier. 
Celui-ci  le  vendit  en  1115  à  Robert  d'Arbrissel 
pour  10,000  sols,  y  compris,  à  défaut  d'enfants, 
la  partie  déjà  donnée  en  dot  à  sa  fille,  femme 
d'Arnoul  de  Narcé.  La  première  abbesse  de  Fon- 
tevraud,  PétroniUe,  eut  là  sa  maison  de  plaisance 
avec  chapelle,  au  centre  d'un  fief  important,  qui 
donna  bientôt  du  souci  au  Chapitre  de  St-Laud, 
devenu  seigneur  do  Verrières.  11  fut  convenu 
entre  l'abbesse  et  le  Chapitre  par  acte  du  28  juin 
1116,  qu'ils  partageraient  les  dîmes  de  Verrières, 
et  que  St-Laud  percevrait  celle  du  fief  de  la 
Pignonnière,  à  l'exception  des  vignes  du  tond 
propre  de  Fontevraud,  —  et  de  plus,  30  fromages 
du  lait  des  bestiaux.  —  La  seigneurie  était 
affermée  1,110  I.  en  1784.  ~  L'abbesse  avait 
pris  l'engagement  de  ne  pas  envahir  le  droit  de 
paroisse  et  de  ne  donner  d'asile  qu'aux  parois- 
siens qui  abandonnaient  le  monde.  Le  curé  dut 
néanmoins  interdire  plus  tard  de  célébrer  le  ser- 
vice, pendant  la  messe  de  la  paroisse,  dans  la 
chapelle,  ouverte  contre  tout  droit  à  tout  venant 
Elle  existait  encore  en  1790,  desservie  par  un 
titulaire  à  demeure,  qui  prenait  le  titre  de  prieur. 
Maurice  Leborne  en  1214  est  dit  en  môme  temps 
cll^valier,  miles.  ~  Le  logis  actuel  forme  un  rec- 
tangle, où  s'accolle  au  centre  un  bâtiment  carré, 
à  pignon,  xvi*  s.,  qui  contient  l'escalier;  à  gauche 
apparaissent  des  baies  du  xvi*  s.  autrefois  à  me- 
neaux de  pierre;  à  droite,  une  baie  romane  en- 
murée  ;  vers  N.  dans  le  mur  en  grand  appareil, 
une  fenêtre  romane  murée,  dont  l'appui  porte  sur 
une  série  d'anneaux  pointillés;  auprès,  un  chapiteau 
à  feuillage  avec  un  débris  de  colonne  xii*  s.,  sous 
une  corniche  qui  soutient  le  départ  d'une  voûte  en 
berceau  de  moyen  appareil,  remaniée  aux  xv*  et 
XVII*  s.;  dans  le  bâtiment  voisin  du  vieux  portail 
miné,  une  cheminée  à  manteau  droit,  xv«  s.,  com- 
muniquait à  une  cheminée  semblable  dans  l'étage 
supérieur  aujourd'hui  dérasé  ;  —  les  murs  des 
caves  encore  en  partie  en  grand  appareil  ;  ~  le 
tout  adjugé  nat^  sur  l'abbaye  de  Fontevraud  le 
10  février  1791  au  cit.  Thouin  de  la  Gaudière 
pour  la  somme  de  32,500  livres  ;  —  auj.  à  M.  de 
Cbemellier. 

PISBonvIére  (la),  ham.,  c"«  de  St-Chris- 
tophe^U'B.  —  La  Pénoniire  (Cass.).  —  La 
Plunière  (Et.-M.). 

Pignonnière  (la  Petite-),  f.,  c"«  de  St-Bar- 
thélemy,  domaine  du  prieuré  St-Aignan  d' An- 
gers, vendu  nat*  la  10  février  1791 

Pifoiiler,  vill.,  c"«  de  Comhrée  1581  (E  542). 
*-  Le  Pigoier  (Cass.). 

PiffonTiiie,  f.,  c«*dn  Louroux-Bic. 

Pigrinlèra  (la),  f.,  c*«  de  St-Laurent-deê- 
Autelê  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  U 
commune,  qui  se  Jette  dans  celui  de  la  Foi;  — 
NO  mot.  de  coors. 

ntoteie  (la),  fiU.,  d^  di  NoilUt,  ^  Uj 


résidait  une  brigade  de  gabelles  en  1750;  — 
donne  son  nom  à  la  partie  supérieure  du  mu. 
du  Pichambert. 

Pliinrnle  (la),  cl..  c»«  de  St-Silvin,  au  viil 
de  Naunet.  —  Une  maison  vulgairement  a^ 
pellée  la  P.  1512  (Ronceray  B.).  ~  Le  lieu  et 
c{.  de  la  P.  1682  (Ibid.).  —  En  est  sieur  o.  h. 
Ant.  Cornilleau  1490,  Ambroise  de  Saint-Rémy 
1512,  sire  Jean  Courtln,  maître  menuisier,  par 
acquêt  du  17  septembre  1582,  Gabr.  Oger  1645. 

FiMhw^.  —  V.  la  Pierre, 

Pllilrier,  garennes  seigneuriales  de  Pouancé, 
sur  le  chemin  d'Armaillé  154!  (E  1133). 

Pliia,  cl.,  c"«  de  Thorigné,  —  En  est  siear 
Louis  Bourdais  1525. 

Pilastre  de  in  Untràiére {Urhain-RetU), 
né  à  Cheffes  le  10  —  et  non  le  28  —  octobre 
1751  d'Urbain  P.  et  de  Renée-Urbaine  SamsoD. 
fit  ses  humanités  au  Collège  d'Anjou,  où  il  se  lia 
d'une  amitié  inaltérable  avec  Leclerc  et  Laré- 
vellière,  compagnons  plus  tard  des  mêmes  com- 
bats. Après  un  voyage  à  Paris  en  1780.  quatre 
ans  passés  en  Suisse,  en  Italie,  et  un  grand  pro- 
jet de  course  lointaine  à  travers  l'Amérique,  il 
revint  en  Anjou  prendre  sa  part  à  toutes  les 
œuvres  actives  de  la  propagande  libérale,  signalé 
déjà  parmi  toute  la  jeunesse  par  son  entrain,  son 
adresse  et  ses  bonnes  façons.  Il  faisait  partie  des 
Botanophiles  à  qui  il  prêta  son  nom  pour  l'acquisi- 
tion du  Jardin  botanique,  et  lut  aux  réunions  des  Mé- 
moires qui  ne  s'attardaient  pas  aux  sciences  pores 
mais  où  il  abordait  les  questions  sociales,  telles  que 
l'abolition  de  la  mendicité  et  les  améliorations  de 
l'agriculture.  Dès  1788  il  exprimait  ses  espérances 
et  ses  désirs  dans  son  Patriote  angevin,  bro- 
chure anonyme,  et  de  nouveau  avec  LarévelUère 
Lépeaux,  dans  les  Doléances,  voeux  et  péti- 
tions pour  les  représentants  de  la  paroittt 

aux  assemblées  de  la  Nation  par  un 

laboureur,  un  syndic  et  un  bailli  dt  cam- 
pagne (s.  1.,  1789,  in-8<>).  Les  électeurs  da 
Tiers  l'envoyèrent  comme  suppléant,  avec  Le- 
clerc, aux  Etats-Généraux,  et  tous  deux,  reodo^ 
à  Versailles  en  môme  temps  que  les  dépQlé^i 
furent  chargés  par  eux  d'adresser  chaque  jour  a 
leurs  concitoyens  un  compte-rendu,  net,  précis, 
improvisé  sur  l'événement  même  de  l'Assem- 
blée ou  de  la  Cour.  C'est  la  Correspondance 
de  MM,  les  Députés  des  communes  de  la 
province  d'Anjou  avec  leurs  commettant 
(Angers,  Pavie,  in^,  1789-17}K);,  où  revit  dans 
un  sentiment  si  honnête  et  si  généreux  looie 
l'illusion  de  cette  incomparable  année,  —  et  qai 
à  partir  d'août  1790  passe  en  d'autres  mains.  La 
démission  de  l'abbé  Rabin  fit  une  placée  Pilastre, 
qui  prit  rang  sur  les  bancs  de  la  gauche.  Cest 
lui  encore  qui  rédige  la  lettre  signée  par  les  dé- 
putés de  M.-et-L.  pour  donner  avis  de  la  fuite  da 
roi«  On  l'y  voit  résolu  dès  lurs  et  prêt  à  toute* 
les  décisions  énergiques.  Il  le  montra  mieux  en- 
core de  retour  à  Angers,  en  acceptant,  au  reftii  de 
Larévellière  et  de  Milscent,  la  lourde  charge  de 
maire  (26  novembre  1791},  qoB  Itii  imposaient 
aS8  roix  for  876  élactton.  Le  It  Mût  1791»  U 
proposa  et  fit  roter  an  ConieU  de  rilto  oo' 


ML 


—  98  — 


PIL 


Adressa  &  TAssemblée  législative  pour  la  féliciter 
de  ion  eoQTage  et  la  remercier  de  la  loi  qui  sas- 
pendait  le  pouvoir  exécutif.  Quelques  jours  après, 
sur  an  avis  sAr,  il  se  transportait  au  domicile  d'un 
siearRolando,  agent  des  clubistes  de  Paris,  envoyé, 
dil-ou,  à  Angers,  pour  renouveler  le  massacre  des 
prisons,  et  en  ordonnait  l'expulsion  (septembre 
1792).  Réélu  à  la  Convention  par  421  suffrages 
sur  63S  votants,  il  prit  place  cette  fois  au  centre, 
conservant  dans  sa  fermeté  constante  la  modéra- 
don  des  âmes  fortes  et  généreuses.  Il  vota  dans 
le  procès  du  roi  pour  la  réclusion  et  le  bannisse- 
ment à  la  paix,   puis  pour  le  sursis,  protesta 
contre  la  journée  du  31  mai,  se  signala  le  2  juin 
parmi  les  braves  gens  qui  protégèi*ent  à  la  tri- 
bune Lanjuin^s  contre  les  violences  du  boucher 
Ugendre,  et  le  12  août  donna  sa  démission, 
bienidt  saivie  d'un  décret  de  mise  en  accusation. 
Un  refoge  s'ouvrit  à  lui  dans  une  famille  amin,  qu'il 
qnitia  bientôt,  craignant  de  la  compromettre,  pour 
entrer  à  Montmorency,  puis  à   Saint-Prix  près 
Paris,  dans  des  ateliers  de  menuiserie,  sous  le 
tablier  de  simple  compagnon,  ~  sans  qu'il  soit  né- 
cesiaira  d'inventer,  comme  l'a  fait  M.  Bougler, 
vn  roman  imaginaire.  La  Terreur  passée,  il  re- 
trouvait la  liberté  d'une  affection  chère  dans  une 
famille  d'artiste,  où  il  s'attacha  en  épousant  le 
19  brumaire  an  III  (9  novembre  1794)  Adélaïde-Ma- 
rieUJay,  nièce  du  dessinateur  Monnetet  du  peintre 
Geoffroy,  artiste  elle-même  et  dont  on  a  conservé 
plosienrs  tableaux.  Ses  concitoyens  ne  l'avaient 
d'ailletirs  pas  oublié  et  le  23  vendémiaire  an  IV 
ie  renvoyèrent  an  Corps  législatif  et  par  suite  au 
Conseil  des  Anciens,   dont  il   fut   dorant  une 
session  secrétaire  et  où  il  siégea  jusqu'en  l'an  VII. 
Attaché  pendant  quelques  mois,  non  à  la  direc- 
tion de  l'octroi,    mais  à   l'administration  des 
hospices  de  Paris,  il  rentra  an  Corps  législatif 
en  1799  et  prêta  le  serment  à  la  Constitution  de 
Tan  Vllf,  dernière   espérance  des  républicains 
sîDcères  ;  mais  il  ne  tarda  pas  à  gêner  le  pouvoir 
Doaveaa  et  à  se  faire  exclure  en  mars  1802  du 
Corps  législatif  renouvelé.  11  revint  s'établir  dans 
son  domaine  de  Soudon.  gardant  son  ardeur  vive 
poor  loat  progrès  et  contre    tonte   hypocrisie, 
«pétre  bienfaisant  des  idées  de  tolérance  et  de 
liberté,  prêchant  surtout  d'exemple  la  philosophie 
pratique  etpayantd'une  affection  tendre  et  dévouée 
les  braves  gens  qui  l'entouraient  de  reconnais- 
unes.  En  1812  une  médaille  l'y  vint  chercher 
pour  son  sèle  dans  la  propagation  de  la  vaccine. 
^  que  l'esprit  public  réveillé  chercha  un  re- 
piésentaot  fidèle ,  les  électeurs  le   sollicitèrent 
dans  ta  retraite.  Il  rentra  à  la  Chambre  de  1820 
comme  nn  témoin  vivant  des  grandes  revendi- 
cations oubliées,  et  dont  l'autorité  comptait  dans 
le  groupe  encore  bien  isolé  de  l'opposition  renais- 
SMie.  Il  protesta  avec  toute  la  gauche  contre  l'ex- 
pQlsion  de  Manuel  et  rentra  dès  lors  en  Anjou,  où 
Ineotdi  il  se  labsa  oublier,  tout  entier  à  ses  habi* 
todes  de  vie  active  et  an  goût  de  ses  améliora- 
^  Mrieoles,  dont  il  avait  en  1823  publié  le 
^L  U  mouml  presque  en  plein  travail  le 
^fvà  1830  et  y  fot  InbiUBé  sani  pompe^  sani 

P^^i  MOI  Mi9  mommandAiioo  que  It  piété 


d'un  concours  immense,  empressé  à  ses  funé« 
railles  pour  rendre  hommage  à  l'homme  de  bien 
de  vie  austère,  au  patriote  de  cœur  convaincu. 

Areh.  de  M.-et-L.  Série  L.  — Moniteur,—  Revue  tt An- 
jou, 1856,  t.  II.  p.  251.  —  Beiihe.  Mss.  919,  t.  II.  p.  95. 
—  Savary,  Guerre  des  Vendéens,  1. 1,  p.  89  —  Grille,  7o- 
lontaireê,  t.  II,  p.  975.  —  Annvaire  de  1831,  p.  175.  — 
Maine-et-Loire  du  24  avril  1830. 

Pilastre  {Urbain),  fils  du  précédent,  né  le 
7  janvier  1796.  maire  de  Cheffes  depuis  le  28  août 
18:^,  démissionnaire  en  1839,  conseiller  général 
de  1833  à  1848,  mort  à  Soudon  en  Cheffes,  le 
31  décembre  1870.  —  Il  avait  épousé  la  fille  aînée 
du  savant  Bosc. 

Piiatiére  (la),  f.,  c"«  de  Cholet.  —  I^'Aous- 
iel  et  herbergement  de  la  Petite-P,  1538.  — 
Le  village  et  métairie  de  la  Grande-P,  1559 
(E  800-805),  —  formait  un  fief  relevant  de  Mont- 
bault  (au  milieu  du  xvi*  s.),  à  Jean  de  la  Haye- 
Montbault,  qui  l'aliéna  en  partie  vers  1560.  — 
Est  sieur  de  la  Grande-Pil.  Paul  de  la  Brunetière 
1612,  messire  Paul  Camus  1775;  —  Grignon,  sur 
qui  elle  est  vendue  nat^  le  17  prairial  an  VI. 

PtlaCCe  (Pierre),  né  à  Beaugency  le  5  août 
1773,  passa  par  l'Ecole  Polytechnique  et  après 
avoir  servi  deux  ans  comme  officier  d'artillerie, 
quitta  la  carrière  militaire,  au  moment  où  s'orga- 
nisait l'Université,  pour  accepter  pendant  cinq 
ans  la  direction  du  collège  de  Lannion.  Le  7  mars 
1806  il  fut  appelé  au  Lycée  d'Angers  dans  la 
chaire  de  mathématiques  élémentaires  et  passa 
le  14  décembre  1810  dans  celle  de  mathématiques 
spéciales,  qu'il  devait  occuper  20  ans.  Ses  élèves 
se  I appellent  vivement  encore  sa  parole  précise, 
rigoureuse,  saisissante,  et  la  trace  de  ses  travaux, 
appréciés  des  savants,  se  retrouverait  dans  les 
Annales  des  sciences  mathématiques  et  dans 
quelques  éditions  de  la  Géométrie  de  Legendre. 

—  Il  a  donné  à  part  un  petit  théorème  :  La 
somme  des  trois  angles  d'un  triangle  est  égale 
à  detuc  angles  droits  (Angers,  1829,  in-a»  de  7  p). 

—  Il  avait  organisé  en  1818  à  Angers,  puis  trans- 
porté en  1821  à  Seiches  la  première  filature  de 
laines  cardées  et  s'était  toujours  refusé  à  quitter 
l'Anjou  U  fut  élevé  le  17  septembre  1830  aux  fonc» 
lions  d'inspecteur  de  l'Académie  d'Angers,  et  ne 
s'en  démit  en  1837  que  pour  prendre  sa  retraite.— 
Il  y  est  mort,  Âgé  de  86  ans,  le  14  janvier  1889. 

précurseur  du  26  septembre  1844.  —  Maine -et'Loirê 
du  19  janvier  1859.  —  Sorin,  Sist,  du  Lycée  d'Angers» 

Pii«  (la),  f.,  c"«  de  StSauvtur-de'Fl. 

Pliepaioy  m*",  c"*  de  Pontigné.  —  Mo* 
lendinus  Pilepanis  10704060  (Cart.  St-Aabin« 
f.  82). 

Pilet,  f.,  c"«  de  St'Pierre-Mauti  —  Le 
bordage  Pilet  (Cad.)}  —  f..  c»«  d*Ygemay.  — 
Chez  Rilain  (Cass*).  —  Chez  Pilet  (Et.  M.). 

Pilet  {Nicolas),  maire  de  Nueil,  était  le  chef 
des  12  braves  qui  tinrent  tète  pendant  tout  nn 
jour  dans  le  clocher  à  l'armée  vendéenne  (8  prai- 
rial an  II),  V.  ci'dessus,  p.  25  et  le  seul  qui  y 
périt.  En  1830  la  garde  nationale  de  Doué  se  par* 
tagea  sur  le  Champ-de  Mars,  comme  dee  reliques 
vénérées,  les  restes  eonservés  de  ses  vêtements 
aoianglaolés,  —  Son  fiU  Xouff,  m  des  trois 
•nfsDis,  enfermés  avec  los  If,  a  rteonis  unt 


PïL 


—  96  — 


PiM 


jMiriie  de  la  laUe,  en  complétanl  dans  le  Maine 
et'Loire  (5  noTembre  1840)  le  patriotique  récit 
doDDé  vers  le  même  temps  (18  octobre)  par  un 
anonyme  [Godard -FauUrier]. 

Pllet  {Pierre),  maître  architecte,  mari  de 
Michelle  Nan,  à  la  Chapelle- sous- Doué  1655,  re- 
construit en  1673  le  chœur  et  restaure  Téglise  et 
le  clocher  de  Bessé;  —  f  le  21  otobjre  1687,  à  la 
Chapelle. 

Plletterle  Ga),  t.,  c»«  de  BouzilU;  -  f.,  c»» 
de  la  Plaine  (Rt.-M.  et  Cass.).  —  La  Pelle- 
terie (C.  C). 

PiletCerles  (les),  vill.,  c"«  de  Véxina,  — 
JLes  PelletHea  (GaJ.). 

Piltore  (la).  c»«  de  Marcé.  —  Vherherge- 
ment,  1366.  1419,  —  le  lieu  appelé  la  P. 
1367.  —  La  terre  et  seigneurie  de  la  P.  1390. 
~  Dépendance  du  domaine  do  Port-l'Abbé,  par 
donation  de  Perrot  Bordier,  de  Craon;  »  (la 
Grande-),  m«>*  b.  et  f.,  c***  de  Soucelles,  groupes 
de  vieux  logis  à  hauts  toits  en  oftne  tronqué,  dans 
le  vallon,  sous  le  coteau  ;  ««  (la  Petite-),  m<"  b. 
etf.,  c"«  de  Soucelles, 

PiUole,  cl.,  c"*  de  Martigné-B.,  dans  le 
village  de  Cornu.  ~  Vhoustel  de  Piloaie  1437 
(Chap.  St-Maimbeuf)i  derrière  la  maison  noble  de 
la  Contrie.  dont  elle  dépendait;  —  vendue  natale 
13  messidor  an  lY. 

Pllloust  {François),  docteur-médecin,  An- 
gers, 1556,  conseiller  et  médecin  du  roi  1596  ;  — 
sa  veuve  a  nom  Jeanne  Cherbonnier,  1598. 

Pilnii^re  (La),  cl.,  c"«  du  Bourg-d'Iré. 

Plloehet*  cl.,  dans  le  bourg  de  St-Georgea- 
sur-L  ,  dépendait  de  la  mense  conventuelle  de 
St-Georges  et  fut  vendue  nal^  le  7  mai  1791 . 

PIlolsoB,  f.,  c"«  de  Chanteuaaé.  —  Petit- 
Oiseau  (Et..M  ). 

Pllorgére  (la),  c"«  de  Bocé,  ferme  détruite 
dès  avant  le  xviii*  s.,  sur  les  dépendances  de 
Parpacé. 

Pilori  Je),  logis,  dans  le  bourg  de  Chan* 
teussé,  à  l'entrée,  à  gauche,  en  venant  de  Tho- 
rigné,  avec  pignon  brisé,  portant  un  vase  de 
fleurs  et  au-dessous  la  date  161  u,  grande  croisée 
à  meneaux  et  fines  moulures  de  pierre  ;  —  bâti, 
diton,  par  M.  de  la  Fo restrie,  passé  aux  Boreau 
de  Roincé,  dès  le  commencement  du  xviii*  s.  et 
par  alliance  à  M.  Hervé,  qui  Ta  vendu  récemment 
à  M.  Deslandes.  Il  est  habité  par  un  fermier. 

PUorI  (le),  cl.,  €■•  de  Segré, 

PlioBserie  (la),  ham.,  c*^«  de  St-Georgeê" 
deS'Sept'Voiea, 

Pilonssièra  (la),  f.,  c»*  de  Corzé,  -^  En 
est  sieur  Robert  Poupy  1640,  François  de  Ghérité, 
qui  la  relève  de  Vaux  en  Ghaumont,  1660.  ~ 
Dans  le  bois  voisin,  existe  un  dolmen  à  deux 
compartiments,  d'environ  4  mètres  de  longueur, 
comprenant  9  blocs  de  pierres  de  grès. 

Piltale  (la),  cB*  d'Angrie.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  manoir  noble  dont  il  ne  reste  plus 
de  vestige  qu'on  puits,  caché  sous  une  couche  de 
terre  rapportée.  Les  démolitions  ont  servi  à  bâtir 
la  ferme  voisine  de  la  Rivière.  —  Les  laboura 
en  1865  ont  mil  à  Jour  le  carrelage  des  salles 
btMM*  —  Y  demeorait  en  1549  n«  h.  Jean  d'Ar* 


maillé  avec  sa  femme  Renée  de  Lonre,  —  dsme 
Marie  de  la  Fuye  en  1603,  M*  Pierre  Babin  IGS, 
1625. 

PllCière  (la),  ham.,  c"«  de  BtmtiUê;  *  U 
c"«  de  Ckeviré'le-R.  —  En  est  sieur  Gilles 
Courcoul.  prêtre,  1455,  1461,  Jean  Aubry  1518. 
Robert  Havard  1538,  Pierre  H.  1578,  Robert  H., 
prêtre,  1603,  ~  Jean  Odiau  de  la  Vallée  1641;» 
f.,  c"*  de  Fougère.  —  En  est  sieor  Guy  04i»o, 
sénéchal  de  la  baronnie  de  Fougère,  1662;  - 1 , 
c»«  de  Geste  ;  «  ham.,  c»«  du  Puiaet-Doré  ;  —  f.. 
c»»  de  la  Renaudière  ;  —  f.,  c»«  de  Sermaisi, 
domaine  de  la  famille  de  Mangars  aux  zvi-xtu«  s. 

PUnavdIéra  (la),  f .,  c-"*  de  la  ChapelleSt-Fl 

PimoinaB,  f.,  c"«  de  Chàteauneuf.  - 
Pomoiaon  (Et.-M.).  —  Puymoiaant  1700. 
—  Acquise  en  1710  des  héritiers  de  Gabriel  Raim* 
bault  par  le  seigneur  de  Chàteauneuf. 

Plnsont*  ham.,  c''*  de  Mouliheme. 

Plnspéan  (le),  chat.,  c«*  de  Gréaillé.  - 
Le  Pin  Payen  1435.  —  Ane.  fief  et  seignrarie 
qui  conserve  peut-être  le  nom  d'un  Péan  do  Pio, 
Paganua  de  Pinu,  qu'on  trouve  sur  U  fis 
du  XI i«  s.  dans  les  chartes  du  Vieil-Baugé.  - 
N.  h.  Macé  de  Tessé,  sieur  de  Chandenundie. 
céda  le  5  mai  1429  an.  h.  Jean  Galardio,  msn 
de  Marie  de  Charnières,  «  le  herbergement,  don- 
c  maine  et  appartenances  du  Pin  Péan  ».  - 
L'acquéreur  nouveau  en  fit  don  à  Xean  de  Briié, 
qui  refusa,  en  l'autorisant  le  27  avril  1435.  à 
vendre  la  terre  à  Bertrand  de  Beauvau,  frèrs  à^ 
Vévêque  d'Angers.  Le  contrai  en  fut  passé  le 
3  mai  suivant.  C'est  Bertrand  de  Beanvaa  qui 
fit  construire  le  château,  avec  toun,  portail, 
mâchicoulis  et  chapelle  dans  l'endos,  et  qoi 
obtint  de  son  suzerain,  le  seigneur  de  Trêves, 
l'autorisation  de  réunir  à  sa  terre  celles  de 
Forges  et  des  Clavières,  avec  titre  de  châielleoie, 
sous  nne  même  foi  et  hommage  au  regard  de 
Trêves  (12  février  1443),  concession  conflnnée  le 
13  mai  1461  par  René  d'Anjou.  L'érection  de 
fourches  patibulaires  y  fut  autorisée  par  lettre 
nouvelles  du  7  juin  1463.—  Bussy  d'Amboisecoocbê 
au  château  en  1577,  la  veille  de  la  fête  du  Sacre. - 
Et  André  de  Beauvau,  qui  l'a  hébergé,  est  i  deB\ 
ans  de  là  appréhendé  au  corps,  jugé  et  décapite 
à  Poitiers  par  ordre  des  Grands  Jours,  et  sa  tiie 
exposée  au  Pilori  d'Angers,  pour  avoir  assassiné 
an  pauvre  recors,  qui  lui  faisait  sommation,  à  U 
porte  des  Cordeliers. — La  terre  appartient  en  1581 
à  Philippe  de  Naillac,  femme  de  Claude  Barjot,  eo 
1625  à  René  Barjot,  baron  de  Cholet,  qui  obtieot 
la  tenue  d'un  marché  tous  les  vendredis  avec 
quatre  foires  le  !•'  mai  (St-Philippe),  le  25  juillet 
(St^acques),  le  13  septembre  (St-Manrille) ,  1« 
12  novembre  (St-René)  par  concession  royals  du 
20  avril  1639.  Dans  l'héritage  de  Renée-Eléoaore 
Barjot,  elle  échoit  à  René  Robin  de  la  Trsmblaie, 
son  fils,  qui  rend  aveu  en  1690  au  comté  de 
Trêves  pour  «  son  château,  composé  de  quatre 
c  grands  corps  de  logis,  deux  gros  pavillons,  une 
c  chapelle  voultée,  basse-cour»  foye  eo  piene  ds 
c  taille,  douves,  ponts-levis,  canonnières,  moche- 
«  coulis,  jardins,  fuuyei,  vergers,  vignes,  le  tool 
c  entouré  d'une  eeintnra  do  hante  miuuU'' 


PlM 


-91  - 


PIN 


t  nommée  le  Parc,  et  au  miliea  des  vignes  une 
■  ATeone  d'ormeaax,  terminée  par  une  barrière  à 
I  piliers  de  bois  >.  Un  arrêt  du  5  septembre  1718 
imposa  silence  aux  ofQciers  de  la  Sénéchaussée 
de  Saamar,  qui  contestaient  au  seigneur  Texercice 
de  U  joridictioo,  telle  que  la  coutume  l'accordait  à 
tout  cbâielain.  ^  Glauiie^René  Robin  de  laTrem- 
blaie  vendit  te  17  octobre  1754  à  Pierre  de  La 
Unde-Goyon,  écuyer,  conseiller  secrétaire  du  roi, 
résidant  d'ordinaire  à  St-Domingue,  les  cbâlelle* 
nies  doPimpéan,  de  Gri)sillé,  du  Grollay,  de  Cler- 
Tau,  d'Aligny,  avec  les  fiefs  en  dépendant  sur 
les  paroisses  circon voisines.    Jeanne    Lalande , 
Tenve  Lalande,  de  Bordeaux,   revendit  le  do- 
maine le  21  ventôse  ao  Xi  à  Thomas  Gendron, 
t  le  7  aoAt  1833.  Son  fils,  mort  en  1858,  a  eu 
poar  héritier  M.  Baodron,  de  qui  Tont  acquis  en 
1867  HM.  Urbain  Prion  et  Ttiuau  pour  le  diviser. 
Le  chàieau  formait,  comme  l'indiquent  les  aveux 
à  partir  du  milieu  du  xvii«  s.,  un  vaste  rectangle 
sur  nne  cour  centrale  ouverte  par  quatre  portaux 
voûtés  avec  herse  et  ponMe\is.  Un  côté  tout  entier 
▼ers  N.  est  rasé  ;  le  côté  vers  l'O.  reconstruit  et 
inosformé  sous  le  premier  Empire,  forme  au- 
joQrd'bni  PhabitatioD  où  se  conservent  deux  bois 
île  Ut  du  XVII*  s.,  et  une  plaque  de  cheminée 
^oamée  d'une  couronne  de  comte,  avec  la  date 
n^.  Le  double  corps  de  bâtiment  en  équerre 
ven  TE.   et  vers    S.,    seule   partie    ancienne 
(XTi's),  comprenait  les  diverses  servitudes,  les 
écories  Todtees,  portant  de  vastes  et  beaux  gre- 
niers, les  mars  bordés  extérieurement  d'un  rang 
de  larges  mâchicoulis  qu'a  conservés  seulement 
la  face  orientale.  —  Dans  l'angle  S.-O.  s'élève  la 
chapelle,  dédiée  a   St  François  d'Assise  et  Ste 
Cadiehne,  qui  date  de  la  construction  première, 
XT*  s.  Sa  voûte   divisée  en   deux  travées  de 
S  compartiments  d'ogives,  est  tout  entière  décorée 
deeurteuites  fresques  bien  conservées,  représentant 
Il  Trinité,  la  Vie  de  la  Vierge,  les  Quatre 
Ewxngéliites,  les  Sept  Angea  de  la  Passion, 
avec  des  haietains  en  vers  français,  inscrits  sur 
les  pendentifs  et  qu'a  reproduits  le  Répert.  arch. 
Adi  arcs  doubleaux  et  formerets  de  la  première 
iravée  on  lit  la  devise  :  Beauvau  sans  dépar* 
^ir/—  Claude-Engéae  de  Beauvau,  chevalier  de 
St-4eaD  de  Jérusalem,  y  vint  prononcer  ses  vœux  de 
profession  en  présence  d'une  haute  assemblée  de 
seifriean  le  5  décAmbre  1747.— L'autel,  eu  forme 
de  rëuble,  est  décoré  de  trois  toiles  au  centre  : 
Ste  Af ode/eine  ;    à  droite,  un  diacre  tenant  un 
"«Twni;  à  gauche,  St  Pierre  \  au  devant,  une 
1^  dalle  avec  ces  simples  mots  indiquant  deux 
tombes  :   Thomas-René  Gendron.   —   Don 
José  Marco  del  Pont,  ministre  et  compagnon 
<^txil  de  Don  Cartos.  Juin  i848.  —  A  côlé, 
va  mffeau,  autrefois  encastré  près  l'autel,  aujour- 
d'hui détaché,  porte  une  inscription  latine  ludi- 
({Haut  la  sépulture  de  René  Barjot.  —  Dans  la 
cour  de  la  ferme,  s'élève  une  très-belle  fuie  ronde, 
<*«oiironnèe.  eu  larges  tulTeaux  blancs. 

Areh.  de  M.-ct-L.  E  1325-1390,  1610.  -  Areb.  comm. 

JV-C  -  i*<p«rt.  areh.,  1808,  p.  11(4-168,  «77,  851.  — 

wM.  p. 455.-  Cbartriflr  du  Pimpéui,  composé  do  13  vo« 

«w  éniiwi  originaïa. 

't^pcleitore  (la),  f.,  c"»  de  Greg-Neuvilh, 

m 


PinpIaièM  (la),  ham.,  c"*  du  Puiset-Doté. 

Pin  (le\  m«<*  b.,  C*  d*Andard,  dont  dépens 
daient  en  1823  quatre  closeries  et  partie  du  clos 
du  Miroir  ;  ««  cl.,  c»«  d'iin^ers  E  ,  dans  l'anc. 
paroisse  St-Samson,  domaine  des  chapelles  de 
Sl-Jean-l'Evangéliste  et  St-Uichel,  vendu  nat^  le 
7  avril  1791,  —  une  autre,  même  paroisse,  dite 
le  Pin-de-Beuzon,  dépendait  de  la  chapelle 
des  Bouchers  desservie  en  Ecouflant;  ■■  ham., 
c"*  d'Angers  N.  -*  La  maison  qui  donne  sou 
nom  au  groupe  est  à  l'angle  du  chemin  d'Epi- 
nard  et  du  chemin  du  Pin,  —  logis  du  xviii*  s. 
dont  le  mur  porte  encastrée  une  croix  de  pierre 
du  xv«  s.  sans  pied.  La  statue  est  formée  mi- 
partie  jusqu'à  la  ceinture  du  corps  du  Christ,  et 
à  partir  du  buste,  d'une  Vierge  portant  l'enfant 
Jésus,  le  tout  en  granit  délabré.  —  Au  coin  du 
chemin  d'Epinard,  une  croix  moderne  repose  sur 
une  base  du  xv*  s.  qui  appartenait  sans  doute  au 
crucifix  précédent;  —  f.,  c"«  d'Angers  S. 

Pin  (le),  chAt.,  c"«  d'Angers  S.-E.,  formé  d'un 
curieux  logis  récemment  agrandi  et  que  tous 
les  écrivains  angevins  modernes  confondent  d*un 
commun  accord  avec  le  Grand -Epluchard  ou 
Haute-Folie,  Y.  ce  mot.  Un  murenceignait  Yen^ 
clos,  ouvrant  par  un  portail,  encore  attenant  jus- 
qu'en 1875  aux  servitudes  antiques,  avec  barrière 
dont  les  amorces  en  forme  de  trous  circulaires,  sur- 
montô«  d'un  croisillon,  plongent  dans  les  montants 
latéraux,  le  tout  récemment  rasé.  Le  manoir  pri- 
mitif de  la  fin  du  xv"  s.  présente  un  rectangle 
terminé  vers  TE.  et  vers  l'O.  en  pignon,  avec  le 
mot  répété  :  Alleluya,  Alleluya  au  tympan  des 
lucarnes.  Les  greniers  conservent  leurs  portes 
en  bois  à  moulures  plissées.  Un  premier  remanie- 
ment du  xvi«  s.,  ^  en  enveloppant  la  ferme  exté- 
rieure dans  une  seconde  cour,  dont  un  pilier  de  l'en- 
trée restait  debout,— a  ajouté  au  logis  une  lonreile 
octogone  d'escalier  à  fenêtres  superposées  en  avant- 
corps  entre  des  pilastres  Renaissance,  la  première 
sur  un  soubassement  sculpté  de  9  coquilles  de  St- 
Jacques,  l'amortissement  supérieur  en  coquille, 
courotiné  d'une  corniche  circulaire  avec  fleurons. 

—  Un  petit  réduit,  au  premier  étage,  disposé  à 
une  date  tout  à  fait  récente  en  chapelle,  montre 
à  sa  fenêtre  quadrilobée  un  vitrail  de  saint 
Jacques,  près  duquel  est  agenouillé  un  clerc  ;  aa« 
dessus,  des  anges,  et  une  Crucifixion  (xvi«  s.). 
Une  large  dalle  posée  sur  deux  petits  pilastres 
imite  l'apparence  d'un  autel.  —Dans  la  salle  voi- 
sine se  dresse  une  belle  cheminée  à  piliers,  le 
manteau  décoré  d'une  bordure  d'oves  encadrées 
de  feuillage  et  de  glands  (xvt*  s.).  —  Le  manoir, 
accru  d'adjonctions  plus  modernes  et  sans  inté- 
rêt, vient  d'être  transformé  par  des  constructions 
nouvelles  sous  la  direction  de  l'architecte  Uortier. 

—  Les  terrassements  y  oat  fait  rencontrer  en 
1875  une  très-petite  monnaie  d'or  à  la  légende 
de  St-Martin  de  Tours  :  Sancti  Martini  et  au 
revers  Basilic  racio.  —  Le  domaine,  tout  entier 
censif  et  non  hommage,  relevait  de  la  Rallière  et 
appartient  en  1549,  1554«  à  Lesrat,  lieutenant 
général,  puis  maire  d'Angers,  à  Gny  Lesrat,  son 
fils,  en  1564,  ->  et  passe  à  Charles  de  Harrouis  par 
son  mariage  aveo  Françoise  de  Lesrat,  dont  la. 

1 


tlN 


-68- 


pm 


fille  Françoise  l'apporte  à  Pierre  Bernard.  Elle 
était  veave  en  1634  et  le  vendit,  avec  le  Petit- 
Eplochard  et  l'Echasserie.  le  17  avril  16S7,  & 
François  Renoul  de  la  Riperaie,  qni  y  réanit 
par  acte  da  82  septembre  1641  le  Grand-Eplnchard. 
René  Loaet,  écuyer,  siear  de  la  Porte,  héritier  de 
sa  mère  Anne  Renool  de  la  Riperaie,  revendit  «  la 
c  terre  appelée  le  Pin  avec  le  pressoir  et  ustan- 
«  cille»  d'iceluy,  les  cl0!<eries  du  Pin.  des  Esclias- 
«  séries,  da  G  and  et  du  Petit-Epluehard,  terres, 
«  prés,  jardins,  vignes,  bois,  parterres»,  le 25  juin 
1697  à  Maih.  Talour  de  la  Cartrie,  chantre  et 
chanoine  de  St-Laud.  Ce  dernier  eut  pour  héritier 
vers  1725  René  de  Roye,  sieur  de  Charost,  mort 
en  1736  ou  1737.  Son  fils  René,  écuyer.  capitaine 
au  régiment  de  Poitou-infinterie,  mari  de  Louise- 
Aimée  de  Varice,  vendit  la  terre,  le  21  octobre  1741, 
pour  19,500 1.  à  René-Nicolas  Lemesle,  négociant 
de  St-Domingne,  établi  à  Angers  et  marié  avec 
Marie  Bastard.  Le  manoir  était  à  celle  époque 
délaissé  au  fermier,  sauf  une  chambre  de  réserve. 
Un  contrat'  nouveau  du  23  janvier  1754  le  fit 
passer  à  Jean  Cholard,  consul  des  marchands, 
mari  de  Marie  ErnauU.  dont  les  héritiers  Jean- 
Michel  et  Claude-René  Sancier  de  la  Boderie, 
divisant  le  domaine,  aliénèrent  la  maison  et  la 
closerie  du  Pin  à  viage  au  profit  de  Jacques 
Jouhert  (27  venldse  an  X),  qui  le  23  juillet  1812 
vendit  à  Jos.  Dupouet,  greffier  du  Tribunal  de 
Commerce.  —  Acquise  de  sa  sœur  le  12  août 
1859  par  M.  André  Leroy,  V.  ce  nom,  et  agran- 
die par  son  gendre,  H.  Loriol  de  Bamy,  l'ha- 
bitation est  devenue  depuis  1875  une  demeure 
de  luxe  et  d'élégance,  entourée  d'une  réserve 
d'arbres  verts  et  de  fleurs,  au  centre  des  pé- 
pinières et  de  rexploilation  horticole,  qui  po- 
pularise le  nom  des  «  Enfants  d'André  Leroy.  » 

—  Uno  vue  du  logis,  avant  les  derniers  tra- 
vaux, a  été  lithographiée  par  M.  Vétault  (An- 
gers, Barassé,  1861),  une  autre  par  M.  Morel 
en  1873,  dans  ses  Promenadea  ariiatiquea; 

—  nue  gravure  en  1875  par  M.  T.  Abraham 
dans  son  Album  dC Angers. 

Pl«  (le),  m«"  b.,  c"«  d'Angers,  rue  Saumu- 
roise,  près  le  collège  Montgazon,  avec  jardin, 
verger,  pièce  d'eau  et  trois  closeries  en  dépen- 
dant —  En  est  sieur  Robin  de  Halaunay  1450, 
Pierre  Mabon  1532,  El.  Berthereau  1574,  Jacq. 
Bontrenx  1609,  Barih.  Talour,  qui  vend  le 
25  juin  1649  à  Jean  Mingon,  bourgeois,  Jean 
Consurd  1690,  Et.  Chevalier  1778;  =  cl,  c»* 
de  Bocé;  -if.,  c»«  de  Brain-aur-VAutk.;  — 
ham.,  c*M  des  Cerqueux-soua-P.  —  La  mit. 
du  Coudray  Sarrasin  alias  le  P.  1646.  — 
Le  vilL  du  Pin  en  St-Hilaire  1602  (Et.-C). 

—  Détaché  en  1854  de  la  c"«  de  Saint  Hilaire- 
da-B.;  i*  f.,  €"•  de  Chalonnes^souS'lc'L,  — 
En  est  dame  Guillemine  de  Brienchau,  veuve  de 
René  de  la  Rousseilière,  1566;  -•  f.,  c"«  de  Cha* 
lonneS'Sur-Loire  ;  —  cl.,  c»«  de  Champ  igné. 

Pin  (le),  chat.,  c"«  de  Chantocé.  ~~  Ancien 
fief  et  seigneurie  relevant  du  Pruinas,  avec 
chAtean  fort  ruiné  an  zv«  s.  pendant  les  guerres 
Bretonnes.  ^  A  la  date  de  1630,  il  est  dit  dans 
IMi  aele  ^ ne  c'est  a  ytne  aadonne  maison,  noble  de  | 


c  nom,  d'alliance  et  d'armes  et  des  plus  andeoMi 
c  du  pays  d'Anjou  et  qui  a  été  depuis  plus  de 
«  300  ans  possédée  par  les  sieurs  portant  le  nom 
c  de  Cuissart  ».  —  J'y  trouve  en  effet  Génxû 
Cuissard  dès  au  moins  1394.  La  famille  avsit  le 
privilège  d'être  seule  enterrée  dans  la  chspelto 
de  St-Martin,  qu'elle  avait  fondée,  au  cimetière  da 
Chantocé.  —  En  est  sieur  J«'an  de  Ballodes,  mari 
de  Jeanne  Cuissard,  dont  l'héritière,  Jeanne  Le- 
masson,  en  épousant  Gilles  de  la  Faucberie, 
apporta  la  terre  à  une  famille  nouvelle,  qui  y 
réside  jusqu'à  la  Révolution  ;  —Claude  de  la  Faa- 
cherie  avec  Loui^te  Marie  de  St-Germain  qai  y 
meurt  en  1710;  —  Claude-Lonis  de  la  FaucMe, 
et  sa  femme  Perrine-Rose  de  la  Faucherie  eo  iTW. 

—  La  chapelle,  qu'on  entrevoit  du  pont  de  Cban* 
tocé  et  sur  la  route  de  St- Germain,  fut  recons- 
truite en  1711  et  bénite  le  19  août  sous  Tinvoca- 
tion  de  St  Claude  et  de  St  Louis.  —  A  droite  et 
sur  le  bord  du  chemin,  qui  y  conduit  de  la  grande 
route,  à  TE.  du  pont,  s'élève  sur  une  ba^e  cu- 
bique, précédée  d'un  agenouilloir,  un  olK*li<qoe 
de  pierre,  sommé  d'une  croix  k  branches  égales, 
cantonnées  de  quatre  sefrroenis  de  cercle.  Sar  la 
face  ressort  en  petit  relief  une  seconde  croit  à 
branches  patlées;  une  troisième  à  hauteur  de 
2  mètres,  sur  le  fût.  On  a  fait  des  histoires  sur  n 
modeste  moi)um«*nt  qui  ne  remoniB  pas  au  xti's. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  9{I5-I(»S.  2170.  2470.  -  Ard 
comm.  Bt.-G.  ~  Jiépert,  wreh,,  1809,  p.  283. 

Pin  (le),  m«°  b.,  c"«  de  Chaudefonds,  logis  da 
XVI 11*  s.  avec  chapelle  isolée  dédiée  à  St  Jean-Bap- 
tiste, carrée,  non  orientée,  toute  modernisée  à  l'in- 
térieur, le  toit  surmonté  d'un  clocheton  ; — dél&is!«ée 
aujourd'hui,  même  par  la  procession  des  Rogalioof. 
Elle  avait  été  bâtie  en  vertu  du  testament  en  date 
du  l'r  juin  1722 de  Jérôme  Blouin,  dont  la  fanille 
y  réside  aux  xvii-xviii*  s.;  «  ham.,  c*«deCAa- 
vagnes  s.-le-L, ;  —  cl.,  c»«  de  ChenilliCk. 

—  Y  réside  en  1641  le  maître  cbirargien  Frtnç. 
Bemier,  qui  y  meurt  le  24  janvier  16S0;  *-  cl.. 
c"«  de  Cherrez  domaine  de  la  chapelle  Saioie- 
Catherine,  vendu  nat^  le  7  avril  1791  ;  -•  el-c"* 
de  Chigné.—LePain  (Et.-H.).— Ancien  domaiaa 
de  l'abbaye  de  la  Boî  sière;  >■  cl.,  c"«  de  Duriol. 
^Domaine  d'une  chapelle  paroissiale,  vende  nti* 
le  7  avril  1791  ;  —  f.,  c«  d'Ecauflanti^  f.,  e** 
de  Paye.  —  Le  Pain  (Reci»).  —  Le  Pin  du 
Fresne  1646  (Et.-C.  Sanlgé).  —  En  est  sieur 
messire  Franc.  Le  Bascle,  chevalier,  1646;  «  h-t 
cn«  de  Feneu,  —  En  est  sieur  Franc.  Poulain  de 
Grée  1651,  par  acquêt  de  Pierre  Chesnean. 

Pin  (le),  chat.,  c"  de  Foniaine-Guértn,  - 
La  Tour  du  Pin  du  xvi«  au  xix«  s.  —  Aujour- 
d'hui souvent  2e  Pin-en- Vallée.  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  assez  importante,  relevant  de  Fro- 
mentieres  en  Bauné,  avec  chAteau  fort  sur  une 
motte  et  en  partie  adossé  à  une  colline.  Il  appar- 
tenait à  Joachim  Lebigot  1478,  Georges  Lebifot, 
mari  de  Marguerite  des  Aubiers,  1581,  Teslu  de 
Pierre-Basse  1714,  Pierre  Martineau,  avocat  an 
Présidial  d'Angers,  1752.  qui  fait  don  en  1739 
d'une  chaire  à  l'église  paroissiale;  —  en  Tan  111 
à  Charles-Jean  d'Andigné  de  Vilgné,  sor  qui 
elle  est  vendue  nat«  le  29  floréal  et  adjogée  poor 


t»lN 


-99  — 


WN 


1>  somme  de  210.000  I.  à  Pierre  CoulUon,  agent 
de  la  marine.  Elle  a  été  acquise  en  1856  de 
M.  Hamert-Coiillion,  ancien  conseiller  de  préfec- 
ture, par  H  Emile  LebauU,  qui  a  fait  aussitôt 
restaurer  Thabitation,  construite  au  \vi"  s.  Un  des 
biiimeals  était  surmonté  d'une  croix  de  Malte. 
(Joe  petite  chapelle  du  xv«  s.  y  attient  vers  N., 
voûtée  en  pierre,  lo  fond  éclairé  par  une  fenêtre 
à  meneau,  condamnée  au  xvii«  s.  par  l'installa- 
lioo  d'oii  autel  à  rétable,  en  mùme  temps  qu'une 
feuèlre  latérale  était  ouverte  et  la  porte  refaite 
eo  stjle  à  la  mode.  Elle  a  été  restaurée  (archit. 
Oaiiiville)  et  bénite  de  nouveau  le  Ib  janvier  1857. 
A  distance  en  dépend  encore  aujourd'hui  par  un 
môme  acquêt  le  château  proprement  dit  de  la 
Tour,  œuvre  du  zv*  s.,  depuis  longtemps  aban- 
douné,  qui  forme  au  sommet  d'une  petite  motte, 
chargée  de  vignes,  une  gentille  ruine,  flanquée  de 
trois  petib  pavillons  en  forme  de  Uemi-tours  car- 
rées à  créneaux  et  mâchicoulis,  dont  une  sert  de 
cage  d'escalier  ;  une  autre  contient  un  cliarmant 
oratoire  iv«  s.,  autrefois  décoré  de  peintures; 
aa-devaut,  une  terrasse  revêtue  de  pilastres  avec 
rampe  en  luffean,  creusée  autrefois  d'un  puits. 
Dei  degrés  en  fer  à  cheval  descendaient  à  la  cour 
enclose  de  murs,  et  au-dessous,  des  caves,  pion- 
C&iut  dans  le  luITeau.  —  En  est  sieur  n.  h, 
Maeédu  Perray,  mari  de  Sara  Barangier,  tré- 
soriergénéral  pour  le  roi  de  Navarre,  1586, 
roaseiller  d'Etat  et  privé  en  1597,  son  fils 
Pierre  du  Perray  1628,  qui  y  réside  et  y  meurt 
le  3  avril  1638,  —  n.  h.  André  de  Fontenay  1654, 
1664.  Le  8  mai  1680  André  Lanier,  promoteur 
d'Angers  et  cuié  de  la  Trinité,  acquiert  par  un 
triple  contrat  la  terre  entière  d'Olivier  et  Joseph 
Voisin,  chanoines  de  St-Hartin  de  Tours,  et  de 
Fraoc.  Bertereau,  sieur  de  Hootabon.  Il  la  ié- 
goa  dans  son  testament  du  10  février  1701  à 
l'BfUel-Dieu  d'Angers;  mais  par  transaction  ou 
atttiemeui  ce  fut  son  frère,  François  Lanier,  cou- 
^iler  a  la  Séuechau&sée  de  fiaugé,  qui  à  sa  mort 
l'ii)  eu  hérita,  et  api  es  lui  son  tiU  Marie-André 
L. .  178:2.1789  ; —Chai  les- Jean  d'Audigné  de  Vilgué, 
capuaine  au  corps  royal  d'artillerie,  mari  de  Ge- 
bemeve  Pays  du  Vau,  1786,  sur  qui  il  est  vendu 
nai^  le  même  jour  que  l'autre  partie  de  la  terre 
ponr  101,UUO  liv.  au  même  acquéreur. 

W«  (te),  f.,  c"»  de  Huilli',  —  f.,  c"  de 
Joui  EUau,  —  La  métairie  du  Pain  nou' 
veiîement  atiut  appelée  parce  qu*U  y  avait 
ttn  grand  arbre  de  pin  planté,  qui  y  est 
^ort  et  tombé  de  vétusté,  composé  de  mai- 
sens,  anciennement  appelées  les  Vacheries 
rt  la  Fruchauderie  dont  les  logements  ont 
ttté  ruinez  il  y  a  longtemps  et  n'en  paroit 
aucun  oeset^e.  granges,  etc.  1703  (Aveu  d'Ar- 
luuhe  E  uia);  .  f.,  c»«  de  Jumelles.  —  En 
^ sieur  Charles  Berard,  mûri  de  Marie  de  la 
Pte»ae;  «•  ham.  et  m*»,  c»«  de  Landemont.  — 
Ktte*i  sieur  n.  h.  Honorât  Du  Mortier  1679.— Un 
'«us.  eu  prend  le  nom,  qui  nati  sur  la  c"«  de 
^  Boiisiére-dn-Doré,  et  se  jette  en  Landemont 
Jwtt  U  Divaie;  —  â,400  met.  de  cours,  formant 
uaiie  du  département  de  U  Loire-Inférieure  ;  — 
bin ,  c*»  de  Méon.  —  U  Pin-Renard  1589 


(Et.-C.  de  Meigné),  dont  est  sieur  Pierre  de  la 
Fontaine;  —  f.,  c»«  du  Ménil;  «  f.,  c««  de 
Montjean;  —  cl.,  c"«  de  Montreuil-sur-L,, 
anc.  dépendance  du  Verger;  «  f.,  c"*  de  Afo- 
rannes;  —  ham..  c""  de  Mozé.  —  Le  Pain 
(Et.-M.)  ;  —  cl.,  c**«  6e Noyants Ae-L.;  '^  vill., 
c"«  de  Parce;  ■■  I.,  c"«  des  Ponta-de-Cé.  — 
Anc.  domaine  de  la  mense  abbatiale  de  St-Aubin 
d'Angers,  vendu  nai'  le  9  février  1791  ;  «-  ham., 
c"«  du  Puiset-Doré;  —  ham.,  c"«  de  Saint' 
Clément-deS'L.  —  Le  Pas  du  Pain  (Cass.). 

—  Le  Pain  (Rect»);  —  ham.,  c"«  de  St-Lam- 
bert'dU'Lat,;  ■»  f.,  c»«  de  St-Sauveur-de-L.; 

—  f ,  €■•  de  Savennières\  «  cl.,  c"«  de  T/io- 
rigné  ;  —  f.,  c"«  de  Tiercé,  vendue  nat*  le 
18  messidor  an  iV  sur  Duverdier  de  Genouillac; 
-■  cl.,  c"«  de  la  Tour  ■  Landry  ;  —  f.,  c""  de 
Trèves'C,  —  La  maison  seigneuriale  du  P. 
17tô  (C  139).  —  En  est  sieur  Pierre  Hartineau  du 
Plessis  par  sa  femme  Madeleine  Chevalier,  hé- 
ritière de  Marie  Tallendeau,  1728,  Madeleine  Mar- 
tineau,  leur  fille,  1766;  —  f.,  c°«  de  Vergonnesi 

—  f.,  c°«  de  Vemantes.  —  Anc.  maison  noble 
autrefois  avec  chapelle  de  N.-D. -de-Consolation , 
fondée  le  21  août  1516  par  Jean  Belin.  —  Eu  est 
sieur  n.  h.  Eustache  de  la  Roche,  mari  de  Jeanne 
de  la  Qhesnaie,  1569.  —  Elle  a  été  spécialement 
affectée  par  le  marquis  de  Maillé  à  la  fondation 
de  rhôpiial  de  Yernantes  (30  avril  1847)  ;  —  î., 
c»»  du  Vieil-Baugé.  —  Le  chemin  des  Sa* 
blonnières  au  Pin  1535  (E  534).  —  Maisons, 
jardrins,  aireaux,  hays  et  foussez  appelle t 
le  Pin  1561  (ibid.).  —  JLee  Sablonnières  alias 
le  Pin  1620  (E  598). 

Pin  (le  Bas,  le  Haut-),  ff.,  c"«  do  Chantocé; 
«  ff.,  c°«  de  Marcé, 

Pin  (le  Grand-),  f.,  c"«  de  Beaucouxé,  ancien 
domaine  du  prieuré,  réuni  à  la  cellererie  de  l'ab* 
baye  de  St-Nicolas  et  vendu  nat^  le  7  septembre 
1791  ;  —  cl.,  c°«  de  StGermain-lès-M.  ;  —  f., 
c»«  de  rout-/e-Afond«. 

Pin  (le  Petit-),  f.,  c"«  de  Beaucouxé.  —  Le 
Petit'P.  alias  la  Pommerie  ou  la  Pouve* 
rie  zvii  zviii'  s.  (Abb.  St-Nicolas).  —  Appar-^ 
tenait  a  Guill.  Léger  1495,  Nie.  Valin  1555,  Jean 
Dadie  1615,  Pierre  Hardi  1660,  Marie  Guilbault, 
veuve  Math.  Leliévre,  1746,  Jacques  Lamirault, 
notaire-arpenteur  royal,  mari  de  Marie  Leliévre 
de  la  Rottsselliére,  1770  qui  la  vend  le  8  octobre 
à  Grandin,  fermier  de  la  Musse;  —  f.,  C*  de  la 
Jumelliere  «  cl.,  c°«  de  St-Germain-leS'M,\ 

—  f.,  c««  de  St'Rémy-en-Mauges\  —  f. , 
c»«  de  Tout-Ze-Afondc;  —  f.,  c"«  du  VieiU 
taugé. 

Pinard  {Pierre),  maître  architecte-maçon i 
Angers,  mari  Je  Perriue  Piot,  1649,  f  en  1662. 

PInarderie  (la),  f.,  c»«  de  VHotelUrxe^dt*' 
Fiée  ;  —  f.,  c««  de  la  Lande-Chasle  ;  —  m«"  bé, 
C*  de  Martigné-H.  —  Dominium  et  domicî- 
hum  de  la  Pinarderie  1529  (E  1346)  —  Ane. 
m9^  noble,  dont  est  sieur  n.  h.  Jacq.  Fresueaa 
1529,  Léonoi^  de  Grevant  1573,  Jean  Morineau 
1631,  qui  y  fut  tué  le  4  mars  sous  le  portail,  d'un 
coup  d'épée,  par  son  cousin  JoUen  Lebreloo;  -• 
n.  h.  Fraof.  Renard  1648,   Franc.  Ducbastel 


PiN 


—  400  — 


PIN 


1720  ;  ^  a  été  acquise  en  1826  par  la  commune 
pour  servir  de  presbytère. 

Pinardière  (la),  vill.,  c^«  de  Dénezé-sous- 
U'Lude.  —  Le  hiez  et  le  chemin  de  la  P. 
1313  (Chap.  St-Jean-B.  d'A.);  «  bam.,  c"«  de 
Geste.  —  En  est  sieur  n.  h.  François  Boutiller, 
avocat  au  Parlement,  ancien  échevin  d'Angers, 
1640, 1690  ;  —  f.,  c»«  de  Mîlay\  —  b.,  c»«  de 
la  Poitevinière  ;  -■  ardoisière,  c"«  de  Vern. 
-^  Pinarderia  1244  (St- Maurice).  —  En  est 
sieur  Pierre  Chanveau,  contrôleur  des  Traites, 
1622. t  en  1676. 

Pinardoax»  f.,  c"«  de  la  Romagne.  —  Puy 
Nardoux  (Bront.). 

Pinaudale  (la),  f.,  c"«  d*Angrie, 

Pinaaderies  (les),  bam.,  c°«  du  Vieil-B, 

Plnaadlére  (la),  bam.,  c<>«  de  Bouche- 
maine.  —  Medietaria  de  la  Pinardiere  1337 
(G  341)  ;  «  f.,  €*»•  de  Daumeray  \  =  bam.,  C* 
de  Marigné\  —  f.,  c"  de  Mazé,  domaine 
depuif  la  Gn  du  xvii*  s.  des  Hospitalières  de 
Beau  fort,  sur  qui  elle  fut  vendue  nai*  le  26  avril 
1723;  «  f,.  c"«  de  iyt  Germain-desPrés,  — 
Le  lieu,  terre,  fief  et  seigneurie  de  la  P, 
1563  (E  109),  relevait  de  Bécon  et  appartenait 
aux  Brie-Serrant;  —  cl.,  c»«  de  Soulaireet-B, 

PinaulC  (Mathieu),  né  à  Angers  en  il^l,  fit 
profession  chez  les  Carmes  de  Dol  en  1603  et  de- 
vint dès  1608  le  coopérateur  dévoué  du  P.  Thi- 
bault pour  la  réforme  de  l'Ordre.  Il  mourut  en 
odeur  de  sainteté,  à  Paris,  le  21  mars  1651, 
après  avoir  rempli  les  charges  de  matlre  des  no- 
vices, de  prieur,  do  provinci.J,  de  définiteur,  — 
et  diverses  missions  importantes  à  Paris  et  à 
Rome.  —  Il  laissait  Mss.  divers  Traités  sur  les 
herbes  simples,  —  sur  la  nature  de  divers 
oiseaux  —  et  une  Vie  de  Jean  de  Saint-Sam- 
son.  Carme,  —  qui  n'ont  pas  été  imprimés. 

BibKoth.  Carmel,  p.  404.  —  D.  Chamard,  t.  II,  p.  472. 

Pineaadiére  (la),  f.,  c"«  de  Juvardeil;  — 
vieux  logis  carré  avec  toit  en  cône  tronqué,  ap- 
partenant an  zviii*  s.  à  Duverdier  de  Genouillac, 
sur  qui  elle  fut  vendue  nat^  le  6  thermidor  an  IV 
et  le  12  nivôse  an  VI. 

Pineé  (Mathurin  de),  sieur  des  Essarts,  fils 
atné  de  Pierre  de  Pincé,  licencié  en  lois,  bailli 
de  GhAteaugontier,  est  élu  maire  d'Angers  le 
l**"  mai  1494.  G'est  le  premier  personnage  en 
saillie  de  cette  famille,  si  longtemps  employée  aux 
affaires  angevines.  EUeporUit  d'argent  à  Vétoile 
de  gueules  de  6  rais,  accompagné  de  3  mer- 
lettes  de  sable  posées  2  en  chef,  i  en  pointe, 

Mss.  919,  f.  239. 

Pineë  {Pierre  de),  sieur  du  Bois  et  des 
Essarts,  fils  de  Pierre  de  P.,  et  mari  de  Guille- 
mine  Dosdefer,  lieutenant  du  juge  ordinaire 
d'Anjou,  élu  échevin  perpétuel  de  la  mairie  en 
1505  et  maire  le  1*'  mai  1511 ,  meurt  dans 
l'année  môme  le  21  novembre.  C'était  le  premier 
maire  décédé  en  charge  ;  et  l'ordonnance  de  ses 
obsièqaes  donna  lieu  à  de  longues  délibéra- 
tions et  &  un  cérémonial  dont  les  registres  de  la 
ville  et  les  historiens  reproduisent  la  détail.  Il 
fai  décidé  que  comme  maire  et  capitaine  gêné- 
ni  de  U  vlU0,  Il  devait  étr?  enierré  miUuiro- 


.  ment.  Dans  la  chapelle  Ste-Anne  de  St-Haorille 
consacrée  à  la  sépulture  des  Pincé,  on  le  voyûi 
encore  au  xvii*  s.  représenté  à  genoux,  armé  de 
toutes  pièces,  sauf  la  tèle  et  les  mains,  avec 
ca<«aqoe  aux  couleurs  héraldiques  de  la  ville, 
bleue  par  le  haut,  semée  de  fleurs  de  lys  d'or,  el 
rouge  par  le  bas  jusqu'aux  genouillères,  la  clff  d'ar- 
gent en  pal  sur  la  poitrine;  devant  loi,  une  Noire- 
Dame  tenant  l'enfant.  Braneau  de  Tariifome  repro- 
duit ce  dessin  avec  son  épitaphe  en  vers  français. 
Mss.  910.  f.  211.  —  Mss.  871,  fol.  346.  -  Arch.  ub. 
BB  15,  f.  48-51. 

Pincé  {Jean  de),  sieur  du  Bois,  des  Brosses,  de 
Noirieux,  du  Condray  et  de  Chambreaais,  écherio 
perpétuel  en  1509,  lieutenant  du  juge  ordinaire 
d'Anjou,  puis  lieutenant  général  criminel  ta  U 
Sénéchaussée,  fut  élu  maire  après  la  morl  de 
Pierre  de  P.,  son  père,  le  5  décembre  1511  et 
continué  le  1*'  mai  1515.  Cette  année  en  octobre, 
quoique  simple  licencié  ec  droit,  sur  la  proposition 
do  Guy  Pierres,  matlre-écolc,  le  Conseil  de  ville 
le  désigna  pour  remplacer  en  la  régence  de  droit 
civil  le  docteur  Anceau  Rayneau,  iécéilé;  mai» 
l'Université  s'y  opposa.  Le  1''  février  1527  n*  s. 
le  Chapitre  de  St-Laud  lui  conféra  la  charge  de 
sénéchal  de  la  terre  de  la  Chapelle-Sl-Land.  Ela 
pour  la  troisième  fois  mairo  le  U*  mai  1538.  il 
succi^dait  cette  fois  au  double  mairat  d'Hervé, 
son  fils,  et  mourut  en  charge,  comme  son  père, 
le  4  septembre  1538,  âgé  de  59  ans.  —  Son  aatre 
fils  Christophe  lui  succéda.  —  G'est  lui  qai  fit 
bAtir  par  Jean  de  Lespine  en  1530  l'admirable 
hôtel,  dit  populairement  VHôtel  d* Anjou,  oi 
s'aperçoit  encore  son  écusson  et  celui  de  sa 
femme  Renée  Fonrnier,  V.  t.  I,  p.  111. 

Mss.  919,  f.  242-243  et  Mss.  iOOI.  t.  II.  —  Arch.  m». 
BB 16,  fol.  36  et  4i.  —  Arch.  de  M.-«t-L.  G  914.  f.  86. 

Pincé  {Hervé  de),  sieur  de  la  Roe,  fils  da  précé- 
dent, était  docteur  professeur  ès-droits  en  VUni- 
versiié  d'Angers  et  conseiller  de  la  Sénécbanssée. 
Elu  échevin  le  2  mai  1532,  et  maire  le  1*'  v»\ 
1536,  il  fut  continué  eu  1587.  Ce  fut  son  père 
qui  lui  succéda. 

Mss.  919,  r.  243. 

Pincé  {Christophe  de),  sieur  da  Bois  et  des 
Brosses-St-Hclaine,  frère  du  précédent,  lieutenaol 
du  sénéchal  d'Anjou,  échevin  le  19  novembre 
1535,  fut  élu  maire  après  le  décès  en  charg?  de 
son  père,  Jean,  le  14  septembre  1538  et  coiitiniié 
en  mai  1539.  —  f  le  14  février  1560.  4|ê  et 
53  ans.  Son  épitaphe  est  dans  le  recueil  de  Bru* 
neau  de  Tartifume. 

Mrs.  919,  f.  844.  —  Mss.  lOOi,  t.  II.  —  Mis.  871,  (.  3». 

Pincé  {Pierre  II  de),  sieur  du  Bois  et  da 
Coudray,  fils  «le  Pierre  de  P.,  conseiller  au  Parl^ 
ment  de  Paris  en  1556-1566,  et  de  Françoise  Au- 
bery,  et  petit-fils  de  Jean,  trois  fois  maire,  fut 
avocat  au  Parlement  de  Paris,  chevalier  de 
l'ordre  de  St-Michel,  maître  des  Comptes  eo 
1598  et  mattre-d'hôtel  ordinaire  du  roi.  Il  »^ 
geait  en  1602-1604  dans  le  Conseil  du  Commerce 
assemblé  par  Henri  IV.  Il  avait  composé,  au  dire 
de  Lacroix  du  Maine,  «  plusieurs  fort  doctes 
«  poèmes  en  latin  et  eu  français  non  encore  iffl- 
c  primés.  »  M.  Uauréau  indique  son  Ode  sur  li 
trcspa»  du  roy  trU^hresticn  Henry  UGrandi 


PIN 


—  101  -^ 


PIN 


tomposèB  de  33  strophes  et  comprise  dans  divers 
raeoeîl.s,  notamment  dans  eeini  de  Dq  Peyrat.  — 
Il  meorl  à  Paris  en  1610  et  est  inliomô  avec  sa 
femme  Madeleine  Prévost  en  l'église  St-Jean-eo- 
Gréve,  rommé  l'avnît  éré  son  père. 

Uenït  iû  Maine.  —  Hanréau,  Bist.  LHtér.  du  lliainet 
l  K,  p.  m.  -  Lébenf,  Dioe.  de  Paris.  U  I,  p.  357.  édit. 
Coeb«ris.  —  CIurapolIioQ,  Daeum»  Inéd.,  t.  IV.  p.  2-289. 

PIneé  (Jacques  de),  frère  de  Pierre  U,  sieur  da 
Coodray,  é(ait  conseiller  du  roi  H  mattre  ordinaire 
de  ses  Comptes  en  1584.  —  On  trouve  de  lai  dans 
le  Deliciœ  poetarum  de  Gruber  sit  épitrrammes 
Iatin«s  sor  la  main  d'El.  Pa^qoier  qni  lui  répon- 
dit par  an  sonnet  et  par  une  lettre.  V.  ses  Lettres, 
1.  Vïir.  p.  307.  —  t  4  Paris  le  31  juillet  1598. 

nuée  (René  de),  sieur  des  Boches  et  de  Noi- 
neoi,  fils  du  maire  Christophe  de  P.  et  de 
Jeanne  Cbalopin,  eonseillpr  au  Parlement  de  Pa- 
ris  consi^iller  d'Etat,  fut  chargé  d'une  mission  en 
Torquie.  Il  avait  épousé  le  14  février  1580  Marie 
de  Dormans.  On  le  voit  détenu  en  prison  pour 
dettes  en  1615,  et  son  hôtel  d'Angers  est  adjugé 
le  26  mai  par  justice  à  Pierre  Lechat.  Lacroix  du 
laine  le  recommande  comme  auteur  de  poésies 
P««loe«,  latines  et  françaises.  M.  Hauréau  si- 
pMe  la  plaquette  (1/2  feuille  in-8»,  sans  date), 
q^i  a  ponr  licre  :  M.  Ant  Mureti,  Renati 
Pincœi  et  Fred.  Morelli  Numismatogra- 
phîo.  —  On  connaît  deux  lettres  à  lui  adressées 
ra  f3gS  et  1598  par  Juste  Lipse. 

Plnep-Alonette,  cl,,  c»«  du  Vieil-Baugé. 

Plnee-Loap,  ham.,  c»«  de  Bouillé-Ménard, 

Pinee-Martln,  viil.,  c»«  de  Chacé.  —  Les 
Cores  de  Pinsematin  1745  (El.-C.  St-Cyr). 

HneluiHi  (le),  f.,  c««  de  St-Clément-de-la- 
Place  -LePénihardiCass.). 

Pinconrt,  f.  c"»  de  Montjean;  =s  f.,  c««  de 
yuiedieu.  V.  Paincourt. 

Fin-Doré  (le),  nnc.  m»»  noble  dans  le  bourg 
Jo  Plesêis-Gramtnoire,  dont  est  sieur  n.  h. 
Jeai>PascalMarchais1705.messireExopère-Pierre- 
Aogttste  de  BonrJon-Gramont ,  lieutenant  des 
nisseaox  da  roi,  qui  y  réside  en  1778  avec  sa 
femme  Anne-Prégente  Marchais  ;  —  a  été  acquise 
I»r  la  commune  le  SI  sf^ptembre  1844  de  la  fa- 
mille Blanchel,  pour  y  installer  la  Mairie. 

PIncati.  —  V.  la  Croix-du-P. 

PiBeaa  (Jean),  ministre  protestant  à  Baugé, 
1619.  —  (Louis),  graveur  à  San  mur,  1738,  mort 
^n  1753,  mari  de  Catherine  Cochon. 

Plneav  (le),  chat.,  c*  du  Champ,  autrefois  do 
la  parois^  de  Tbouarcé.—Les  titres  l'appellent  le 
Pineau-Gilbourg ,  parce  qu'il  relevait  de  la  tPrre 
dcCilbonTg  en  Faye  et  pour  le  distinguer  du  Pi- 
nfta  de  Rablay,  qui  faisait  partie  du  flef  môme.— 
U  appartenait  jusqu'au  xvi«  s.  &  une  famille  du 
nom,  dont  hénte  François  de  Lesperonmère,  mari 
de  Renée  du  Pineau  (30  novembre  1543).  La 
maison  dès  les  premières  années  du  xvn«  s. 
apparaît  munie  de  «  tours,  pavillons,  cours,  cir- 
«coils  de  larges  fossés,  portaux,  ponts  levis, 
«  batteries  et  antres  choses  nécessaires  et  conve- 
«  nables  pour  la  défense  ».  Françoise  de  Lespe- 

«aniére    rapporte  à    Henri    des   Herbiers   de 

tEUndaèw  1690,  qui,  avec   Charlotte  Goddes, 


veuve  d'Ant.  de  Lesperonnière,  vendent  lé  do" 
niaine  à  Henri  Dumesnil  d'Anssigné,  par  contrat 
du  19  février  1700,  ratifié  le  i3  octobre  1705. 
—  Y  meurt  Catherine-Ursule  de  Garsanlan  le 
21  juin  1746.   femme  d'Etienne  Dumesnil  ;  —  y 
réside  Ant.-Gabriel-Joseph  Le.shénault  de  Saint- 
Sauveur,  marié  le  23  septembre  1777  avec  Mêla- 
nie-Françoise  Louet,  veuvede  Pierre  Dumesnil;  — 
Pierre- Etienne  Dumesnil  en  1792,  dont  les  meubles 
sont  vendus  nai^  le  31  janvier  1793.  —  La  demeure 
avait  été  transformée  au  xvm*  s.  en  une  «  belle 
maison  »  précédée  d'une  vaste  cour  avec  cha- 
pelle à  l'entrée,  fondée  sous  l'invocation  de  Slo 
Catherine,  le  14  juin  1490,  de  deux  messes  par 
semaine;  à  Tentour  de  larges  fossés,  pour  l'ordi- 
naire sans  eau  ;  au-devani,  une  demi-lune  plantée 
d'arbres,  avec  une  avenue,  menant  au  village  du 
Champ,   dont  la  chapelle  devait  sa   fondation 
aux  seigneurs.  Ils  avaient  d'ailleurs  leur  enfeu 
dans  une  autre  chapelle  close,  attenant  à  l'église 
de  Thouarcé.   —   Le   château,  «  complètement 
«  incendié  »  pendant  la  guerre,  fut  adjugé  avec 
ses  dépendances,  pour  la  somme  de  220,200  fr. 
le  7  thermidor  an  VI  à  Georges-Marie  Delaunay, 
homme  de  loi,  Angers.  Des  travaux  de  recons- 
truction complète  (archit.  Hodé),  y  ont  été  entre- 
pris dès  1844  et  terminés  en  1872  par  M.  Delau- 
nay ,  maire  du    Champ ,    ancien    membre   du 
Conseil  général.  De  l'ancien  château  il  ne  reste 
plus  que  les  deux  tours  rondes,  que  couronne 
une  bordure   de   modernes   mâchicoulis.    Elles 
enclavent  le  portail  neuf  où  est  conservée  seule- 
ment l'ancienne  inscription  (zv*  s.)  :  Pax  huic 
domui.  On  y  a  ajouté  dans  un  cartouche  une 
grappe  sculptée  de  raisin  pineau  et  sur  la  face 
intérieure  les  initiales  du  propriétaire  avec  cette 
inscription  nouvelle  :  Fortes  virtutibus  este. 
Deux    corps  de   logis   parallèles,  flanqués  aux 
angles  d'anciens  et  forts  pavillons  carrés  à  hauts 
toiLs  d'ardoise  et  à  lucarnes  ornementées,  se  re- 
lient par  des  galeries  au  bâtiment  transversal  du 
château  moderne,  haut  rectangle,  d'un  seul  étage, 
avec  lucarne  et  couionnement  en  fonte.  Les  ser- 
vitudes transformées  se  ftrminent  vers  l'O.  par 
une  chapelle  construite  en  1850-1852  sur  rem- 
placement des  cuisines  et  bénite  le  4  août  1874; 
l'ancienne  est  détruite.  Dans  les  immenses  douves, 
asséchées  récemment,  plongent  vei's  S.  les  caves 
neuves,  voûtées  en  briques,  longues  à  suffisance 
pour  contenir  200  barriques  de  la  récolte  du  do- 
maine, qui  il  y  a  50  ans  presque  en  friche  s'est  par 
des  améliorations  intelligentes,  au  courant  de  tous 
les  progrès  agricoles,  complètement  renouvelé. 

Arch.  de  M  -et-L.  B  206, 1023-1046. 

Pineaa  (le),  f.,  c***  de  la  Chapelle-Rouss.; 
— .  f.,  c"«  de  la  Chapelle-sur-O.  ;  »  f.,  c"«  de 
Châteauneuf —En  est  sieur  Claude  Papiau  1736, 
héritier  de  sa  mère  Marie  Beucher.  Tout  près, 
sur  le  chemin  de  Champigné,  s'élève  une  haute 
croix  avec  niche  de  Vierge  et  tronc  pour  les 
offrandes.  Au  pied,  dit-on,  ont  été  inhumés  les 
corps  de  5  ou  6  soldats  républicains,  massacrés 
parles  chouans;  ^  nilss.,  dit  aussi  du  Pont- 
Joly,  né  sur  la  c"*  de  Cholet,  en  deux  branches 
sur  les  hauteurs  de  la  Touche  et  do  Bégrolles,  qui 


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traverse  le  quartier  de  Pineau,  dont  il  prend  le 
nom,  et  par  des  canaux  souterrains,  la  place 
Travot  et  le  canton,  qui  suit,  jusqu*à  la  Moine; 

—  2.400  met.  ;  —  cl.,  c"  de  Cuon  ;  —  f.,  c"«  de 
Durtaî,  —  Ane.  maison  noble  acquise  de  Louis 
Avril  par  la  veuve  de  Gaspard  Varico,  1699.  — 
On  trouve  dans  une  charte  de  1190  sur  Gouisun 
Rohertuit  de  Pinel  (H  Gouis.  I.  f.  16)  ;  —  f..  c"« 
de  Jallaia,  domaine  de  la  chapelle  des  Brisieaux, 
desservie  dans  la  chapelle  du  château  de  Cholet  ; 

—  f.,  c"«  de  Rahlay.  —  Anci*-n  fief  réuni  au 
Pineau-Gilbonr^i  —  f.,  c»«de  Ste-Gemme^-d^A. 

Ploean  (le),  ham.,  c««  de  St-Laurent-de- 
la-Plaine,  avec  chàtpau,  —  dit  durant  quatre 
siècles,  le  Pineau-Gabory ,  du  nom  de  la 
famille  qui  le  posséilait  jusqu'à  la  fin  du  xvi*  s. 

—  Un  Aldemannua  de  Pinello  figure  vers  1070- 
1103  dans  une  charte  du  Ronceray  (Cart.  Rot.  1, 
eh.  67)  sur  Rochefort,  dont  relevait  la  terre.  — 
En  est  sieur  Claude  de  Montours  1618,  mari  de 
Marguerite  Chenu,  qui  la  donne  en  dot  à  sa  fille 
Urbaine  par  son  mariage  avec  René  de  Grasmes- 
Dit,  1634.  «  L^  maison  forte  »  du  xvi«  s.  s'était 
transformée  dès  lors  en  «  une  maison  seigneuriale  » 
entourée    de    fossés   avec    ponts-levis,  hautes 
futaies  et  trois  étangs.  —  Elle   fut  vendue  le 
12  juin  1652  à  Franc.  EveillarJ,  agissant  au  nom 
de  Charles  de  Samson,  mari  de  Jeanne  de  Beau- 
voisin,—  et  vers  1710  passa,  dans  la  succession  de 
Louise-Françoise  de  Samson,  à  son  fils  Charles  - 
Henri-François  de  Meaussé,  au  profit  de  qui  elle 
fat  érigée  en  marquisat  par  lettres  de  septembre 
1738.  —  En  est  seigneur  Louis-Henri,  marquis 
de  Meaussé  1756,  mort  à  Angers  le  26  mars  1773t 
igé  de  58  ans,  dont  les  héritiers  vendent  par 
•cie  du  15  janvier  1787  à  Charles  Lefebvre  de 
Chastes.  —  Le  château,  en  grande  partie  recons- 
truit à  la  moderne,  portait  plusieurs  tours  et 
tourelles ,^lont  une  servait  de  chapelle ,  avec  droit 
de  messe  dimanches  et  fêtes  et  un  jour  la  semaine 
au  choix  du  seigneur.  —  une  enceinte  de  douves, 
une  grande  et  belle  cour  entourée  de  servitudes, 
et  une  cour  antérieure  avec  double  portail  sur- 
monté d'un  donjon  ;  au  devant  une  place  plantée 
d'arbres,  un  abreuvoir,  et  trois  grandes  avenues 
dans  la  direction  de  Chalonnes,  de  StLaurent-de- 
la-PlaineetdeNeuvy.  19  métairies  en  dépendaient 
à  l'entour,  dont  la  Barbotière  et  laTnrpinièro  avec 
maisons  autrefois  seigneuriales.  —  Los  fours  à 
chaux  de  Chalonnes  devaient  au  domaine  une 
servitude  de  deux  journées  par  an.  —  Le  château 
avait  été  entièrement  incendié  avec  la  chapelle 
et  la  fuie,  dont  il  restait  à  peine  vestige,  quand 
le  tout  fut  vendu  nat^  le  24  brumaire  an  V  pour 
42,068  francs  sur  Charles  Lefebvre  de  Maurepart 
à  Louise  Lefebvre  do  Chastes;  —  aujourd'hui  à 
M.  de  Beaurepos. 

Pineau  (W),  f.,  C*  de  la  Varenne. 

Pineau  (le  Bas-),  f.,  c"«  de  Segré,  —  En  est 
sieur  n.  h.  Louis  Poyel  1614, 1626,  mari  de  Per- 
ronelle  Gaoscher;  «  (le  Haut-),  f.,  c"«  de  Segré. 
—  Eu  est  sieur  n.  h.  Franc.  Baraton,  chevalier, 
1468.  qui  présentait  à  une  chapellenie  du  Pineau 
fondée  en  l'église  St-Pierre  de  Segré  ;  —  n.  h.  Guy 
Le  Pschard  1587  ;  «  (le  Grand-),  ham.,  c"«  du 


Champ.  —  V.  le  Pineau,  chat.;  -«■  f,,  c^  de 
St'Martin'du-Doi8;  —  (le  Petit-),  haro.,  c^  du 
Champ  ;  —  cl.,  c»«  de  St-Martin-duB. 

Pineaux  (les),  f.,  c"«  de  Brhèarthe;  —  f., 
c"«  «le  Contignéx  «  f.,  c"«  de  Miré. 

Pinelier  (le),  ham.,  c»"  de  Grugé;  -•  f,  €■• 
de  St-Clément'de-la-Pl.  ;  —  avec  chapelle 
de  St-Jo.seph  dédiée  en  1697  par  Tévèqne  Cl.  Le- 
peletier;  —  f.,  c"«  de  St^Laurent-de-la-Pl.  ^ 
Acquise  par  les  paroissiens  sur  la  fin  du  xvi*  s. 
ponr  remplacer  le  cimetière  de  leur  éfflise,  enTahi 
l'hiver  par  les  eaux.  —  En  est  sieur  Math.  Lanfe- 
vin  1579  (E  644)  ;  —  c"«  de  Segré,  emplacement 
du  cimetière  de  St-Anbin  dn-Pavoil.  Le  cnré  de 
Chazé-sur-ArjTOs.  Jean  Chardon,  y  fit  élever  v^rs 
1625  une  chapelle  de  N.-D.  pour  servir  d'enfen 
à  sa  famille  avec  foiidation  d'une  mesM  à  célébrer 
chaque  année  8  jours  après  la  Toussaint.  Pendant 
quelque  temps  délaissée,  elle  trouva  tontàconpiiM 
assistance  inouïe,  accourue  de  tous  les  alentoors, 
sur  l'annonce  de  miracles,  aujonrd'hni  onbliéi 
La  chapelle,  petit  édifice  sans  caractère,  était  eo 
restauration  en  1872  et  le  cimetière  sert  encore  à 
la  commune  de  Segré,  V.  Grandet,  Notre-Dame 
Ang.,  Mss.  620,  p.  220,  et  Journal  de  Va* 
luche,  fol.  75. 

PInelie  (la),  cl.,  c"«  de  Bouzillé. 

Pinellerie  (U\  f-t  c<^'  de  Beaupréau;'^l, 
c»«  de  Broc,  démolie  vers  1860;  —  f.,  c««  de  Gée 

PIneliiére  (la),  ham..  c""  de  Genneteil;  - 
vill.,  c»«  du  LourouX'Béc,  —  PineUriaWU 
(Hauréau,  Pr.  155).  —  Domaine  acquis  partiell^ 
ment  par  divers  contrats  de  1504-1510  par  l'alib 
du  Pontron  (E  109),  qui  le  relevait  de  Béeon;  « 
f..  c»«  de  St-Macaire;  —  f.,  c»«  de  la  Tour- 
Landry.  —  Im  Pilnière  (Cass.).  —  Lo 
Pinière  (Et. -M.).  —  La  maison  noble  du  Heu 
de  la  P.  avec  les  jardina,  et  un  buisson  de 
garenne  1540  (C  105,  f.  21).  —  En  est  si«ar 
Pierre  de  la  Planche,  écuyer,  qui  devait  an  châ- 
teau de  la  Tour-Landry,  outre  des  corvées  pour 
la  fenaison  et  le  charroi  «  à  9  lieues  loin  •,  nfi 
homme  avec  sa  serpe  «  pour  plesser  les  garennes  » 
chaque  samedi  de  la  Toussaint  à  la  St-Jean. 

Pin-en-Mang^si  (le),  c«"  de  Beanpréaa 
(9  kil.),  arr.  de  Cholet  (23  kil.)  ;  —  à  40  kil 
d'Angers.  —  Eccleaia  Sancte  Marie  de  P»»» 
1146. 1156  (Liv.  d'A.,  f.  4  et  6).  1100  et  1160 
circa  (2*  Cartul.  de  St-Serge.  p.  14.  17,  70;  Pr 
deSt-Quent-en-M.,  ch.  or.  33).  —  Pignu«l3« 
(G  16).  —  PinuB  1614  (Arch.  du  Doyenné  de 
Jallais).  —  Pin  en  Mauge  1466  (Arch.  de  U 
Cure).  —  Eccleaia  aancti  Padvini  du  Pâi  i« 
Maugia  1651  (Ibid.).  —  Sur  un  haut  pisteaa 
(120  met.  au  centre),  entre  la  Poitevlnière  (3  kil.) 
au  S.  et  à  l'E.,  Neuvy  (7  kil  )  à  TE  ,  St-Qoaotio- 
en-M.  (6  kil.)  au  N.,  Chaudron  (8  kil.)  au  N.  et 
à  ro.,  la  Salle- Aubry  (7  kil.)  à  l'O. 

La  route  départementale  de  Cholet  à  St-Au- 
gustin-des-Bois  monte  directement  dn  S.  an  N^ 
reçoit  sur  la  gauche,  à  quelques  mèl.  du  bourg. 
le  chemin  de  grande  communical.  de  Beaopréso. 
s'incline  vers  N.  pour  traverser  le  bourg,  — |*»ïl*** 
à  gauche  vers  N.-O.  par  le  cbemio  d'intérdt 
commun  dé  la  Croivde-Fer,  à  dr.  vers  TE-  P*' 


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le  ehemin  vicinal  de  Neavy,  —  et  se  continae 
JQtqa'ao  sortir  vers  N.-E.  à  4  kil.  1/2  de  son  en* 
trée  sur  le  territoire. 

T  pa&vnt  les  nii^s.  de  JousseliOp  —  dit  dans 
ce  pareoQfs  de  la  Roebe-Ferriëre,  —  de  la  Fri* 
mardiére,  de  la  Goilliëre.  Y  naissent  les  miss, 
de  la  JoDsselinière,  de  la  Lande-Chaperon  et  de 
Caebe-Soaris,  —  qui  naît  près  la  Boarlière,  passe 
&  TE.  do  boDrg,  an  Bois,  an  Cerisier,  an  moalin 
dont  il  prend  le  nom,  forme  limite  avec  la  Poite- 
Tîoière  dont  il  traverse  le  territoire  du  N.  au  S. 
en  l'enlaçant  à  la  route  départementale  et  se  jette 
dans  le  raiss.  du  Gaé-Aussant,  après  7  kil.  de 
ooor^,  —  et  le^  rnisselels  de  la  Grande>Cbabos- 
sjère  et  de  la  Natetrie,  qui  forme  limite  avec  St- 
Qoenlin. 

En  dépendent  les  ham.  do  Bois  (5  m.,  27  h.), 
do  Petit-Pdtis  (4  mais.,  15  hab.).  de  Breteau 
(4  mais.,  18  hab.).  de  la  Sévrie  (3  mais.,  85  h.), 
le  chat,  de  la  Jousselinière  et  53  fermes  ou  écarts 
doQi  one  trentaine  forment  groupes  de  deni  mai- 
soos. 

Superficie  :  1,688  hect.  dont  3  hect.  en  vignes. 
33  hect.  en  bois  taillis  ou  futaies,  17  hect.  en 
cbitaigneraies,  270  hect.  en  prés,  le  reste  en 
Uboars,  y  compris  les  70  hect.  encore  délaissés 
eo  Uodes  il  y  a  40  ans. 

Population  :  iOS  feux,  476  hab.  en  1720- 
17%.  -  i30  feux  en  1789.  —  768  hab.  en  1792. 

-  7^0  hab.  en  1821.  —  8f6  bab.  en  1831.  — 
^  hab.  en  1841.  —  90S  hab.  en  1851.  —  938  h. 
efl1861.  —  905  hab.  en  1866.  —  885  hab.  en 
187â,  dont  375  au  bourg,  centré  du  territoire, 
tûoi  entier  rebâti  depuis  la  suerre,  en  maisons 
ba<se,s  à  toitures  de  tuiles.  V.  une  lithographie 
par  Drakeians  V Album  Vendéen  de  M.  Lemar- 
cfaaod.  —  Sur  la  place  un  terre-plein  auj.  en  cul- 
ture, portait  le  monument  de  Caihelineao,  dont 
on  aperçoit  sur  la  gauche,  la  maison  transformée 
eu  ècori*  i  —  à  l'extrémité  vers  1*0.  un  Calvaire. 

Commerce  de  fruits,  dé  céréales,  de  bestiaux; 

-  fabrique  de  cercles;  —  un  moulin  à  eau;  — 
U  toilerie  est  tombée  depuis  1858. 

Ki  marché  ni  fotre. 

Peruption  de  Jallais.  —  Bureau  de  poste 
de  Beaopréan. 

Mairie  avee  EcoU  publique  laïque  de  gar- 
cens  construite  par  adjudication  du  20  janvier 
1846,  ~  et  de  nouveau,  —  en  même  temps 
qe'one  Ecole  publique  de  filles  (Sœurs  de  la 
Pommeraie),  *-  par  adjudication  du  12  juin  1860, 
^  travaux  reçus  le  8  juillet  1862  (archit.  Hu- 
nean.  de  Hèlay). 

L'^liae,  dédiée  à  St  Pavin  (succursale,  5  ni- 
v^  ao  XIII),  sur  le  plan  d'une  croix  latine 
(30  met  50  sur  7  met.  70  dans  la  nef,  19  met.  30 
duM  le  transept),  est  un  édifice  insignifiant  de 
style  néo-grec,  dont  les  travaux  commencèrent  le 
S  mai  1843.  Achevée  en  1845,  elle  fut  bénite  le 
K  aoAt  1846.  On  y  vient  en  pèlerinage  pour  les 
lièvres  à  rantel  de  Ste-Geneviève.  —  L'ancienne 
^.construite  de  1510  à  1520.  incendiée  en 

i'îdi,  présentait  en  plan  l'inclinaison  symbolique 

de  chevet.  Un  peu  en  avant  du  maltre-auiel, 

^cé  en  1780  do  deax  statues  par  Glèdn  et  en 


1775  d*un  tablean  par  Goulet,  V.  céa  noniê,  s*otl« 
vrait  vers  S.  la  chapelle  seigneuriale,  remise  en 
état  en  1817,  —  le  tout  jeté  bas  et  rasé  dès  1844. 

Nul  autre  vestige  antérieur  à  la  conquête 
romaine  n'est  signalé,  qu'un  quart  de  st^itôreen 
or,  trouvé  en  1863  et  dont  l!attribution  reste  con- 
testée entre  nos  savants  locaux,  V.  Répert, 
arch,,  1863.  p.  306  et  Congrès  archéol.  de 
1871,  p.  52.  —  Plo.sieurs  voies  sillonnaient  le 
territoire,  dont  l'une,  de  Ghemillé  i  St-Florent, 
longeant  les  limites  de  Neuvy,  pénétrait  à  l'E.  de 
la  Lande-Ctaperon,  par  la  Sablière,  pois  vers 
N.-E.  entre  St-Quentin  et  la  Roche-Ferrière  oà 
elle  rencontrait  la  voie  d'Angers;  l'autre,  du 
Fief-Sauvin  à  Angers,  entrait  &u  N.  de  la  Jous- 
selinière. au  S.  de  la  Rochd- Perrière,  y  coupant 
la  précédente  au  S.  de  la  Roche-Ferrière  efr  sor- 
tant vers  N  -E.  aux  environs  dn  Uà  Vicillère. 

Une  famille,  portant  le  nom  du  fief,  figure  dans 
les  titres  de  St-Serge  jusqu'à  la  fin  du  xii«  s.  et 
se  fond  peut-être  dans  celle  du  Petit-Mon- 
trevault,  dont  relevaient  les  trois  terres  seigneu- 
riales de  la  Jousselinière,  de  la  Roche-Ferrière 
et  de  la  Blonnière  et  tout  le  pays,  —  ainsi  que  le 
titre  de  fondateur  de  l'église  paroi.ssiale.  Le  sei- 
gneur de  la  Jousselinière,  qui  y  prétJ*nd,  ne  l'ob- 
tient que  par  une  concession  de  1518,  confirmée 
le  9  avril  1550,  a  la  charge  d'en  rendre  hommage 
à  Hontrevault,  de  qui  les  curés  continuent  de 
relever  pour  le  temporel  de  la  cure.  —  L'église 
dépendait  au  xii«  s.  de  l'abbaye  St-Florent  et 
dans  les  bulles  de  1146  et  de  1156  est  désignée 
sous  le  vocable  de  Notre-Dame,  qu'elle  quitte  à 
une  date  inconnue  pour  celui  de  St-Pavin.  Elle 
était  plus  tard  à  la  présentation  du  Chapitre  de 
Sl-Pierre-Maulimart. 

Curés  :  Jean  Maillart,  décembre  1466.  — 
Hacé  GourreaUt  f  le  31  mai  1506.  —  Manrice 
d^Andigné,  licencié  es- lois,  mai  1529.  —  Jean 
d*Andigné^  son  neveu.  1549  —  Jacq.  Gauguet, 
1586. 1611.  —  René  Loyer,  1612.  f  le  6  août 
1630  —  Luc  Grimault,  anc.  vicaire,  novembre 
1630,  qiii  résigne  en  juin  1643  et  meurt  au  Pin 
le  14  novembre  1645,  Agé  de  48  ans.  —  Pierre 
Grimault,  juillet  1643,  f  ^^  ^^  nnars  1685. 
Sons  son  rectorat  se  fonde  la  confrérie  du 
Rosaire  (1651)  et  la  paroisse  est  éprouvée  par  une 
grande  pestilence  (1681).  —  Jean  Nau,  anc. 
vicaire,  mars  1685,  f  le  17  avril  1693.  ~  Franc. 
Amêlant,  docteur  en  théologie,  d'Angers,  août 
1693.  t  le  15  juillet  1721,  Agé  de  58  ans.  — 
Thomas  Compère,  de  Reims,  octobre  1721,  f  le 
12  avril  1763.  Agé  de  75  ans.  —  Franc.  Qué^ 
neau,  juillet  1763,  f  ^g^  de  60  ans  le  10  janvier 
1785.  —  Jacq.  Cantîteau,  d'Andrézé,  est  installé 
le  17  janvier  1785,  et  tandis  que  son  vicaire  Bé- 
lier, V.  ce  nom,  périt  fusillé  à  Angers,  il  meurt 
en  sa  cure  en  1817,  sans  avoir  quitté  le  pays.  Il 
avait  rédigé,  &  la  demande,  croit-on,  de  Beau- 
champs,  l'historien  de  la  Vendée,  ses  souvenirs 
en  forme  de  Lettre,  dont  le  llss.,  longtemps  per- 
du, vient  d'être  pnblié  par  la  Revue  d* Anjou,— 
Son  successeur,  l'abbé  Raimbault,  mort  le  30  dé- 
cembre 1875,  après  58  ans  de  gouvernement,  a 
formé  et  légué  à  la  cure  ana  collection  de  tableau 


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et  de  cariosités  sor  la  guerre  de  la  Vendée.  — 
Le  cnré  consiitalionnel  Valiès,  de  Fontevraud, 
élu  le  22  mai  1791,  ne  prit  même  pas  posseitsion, 
non  plus  que  Leguendron,  élu,  à  son  refus,  le 
2  octobre  suivant. 

La  paroisse  dépendait  du  diocèse,  du  Présidial 
et  de  TEIeclion  d'Angers,  du  Doyenné  de  Jallais, 
du  District  en  1788  de  BeaupriVau,  en  1790  de  St« 
Florent,  du  canton  en  Tan  VIII  de  Sle-Chrisiine,  en 
l'an  X  de  Beaupréau.  Une  lieutenance  de  gabelle 
y  résidait  depuis  le  milieu  du  x?iii«  s  Couverte 
de  bois,  surtout  de  landes,  dont  le  défrichement 
fut  poussé  vigoureusement  à  partir  de  la  décla- 
ration royale  de  1766,  sans  antre  industrie  que 
quelques  métiers  p<nirCholetet  deux  tuileries  aban- 
données dès  1778,  elle  était  peuplée  en  grand 
nombre  de  pauvres,  mai»  sans  mendiants.  De  84  ha- 
bitants présents  en  1789  à  la  rédaction  du  Ca- 
hier 11  seulement  savent  signer.  —  On  sait  que 
du  village  même  partit  le  premier  chef  reconnu 
de  rinsurreciion  vendéenne,  Jacques  Gatheli- 
neau,  V.  ce  nom,  mort  le  4  juillet  1793.  —  C'est 
la  dato  que  portait  le  monument,  dont  la  pre- 
mière pierre  y  fut  posée  à  l'anniver^^aire  même, 
le  4  juillet  1827,  inscrite  aussi  sur  le^  médailles 
votives  et  au  procès-verbal  signé  par  le  fils  et  par 
la  gendre  du  général  et  par  neutre  de  témoins  aussi 
autorisés  que  Tabbé  Cantiteau,  qui  a  fourni  la  date 
du  14  à  tous  les  historiens.  —  Le  6  juillet  1828, 
la  duchesse  de  Berry  y  posait  la  première  pierre 
d'une  école  et  pansait  la  revue  des  soldats  survi- 
vants de  la  grande  guerre.  Le  4  juin  1832,  un 
dernier  combat  s'y  livra  entre  une  division  des 
Chouans  de  Chemillé,  commandée  par  Cam.  Le- 
leu  et  Aug.  de  la  Béraudière,  et  un  bataillon  du 
29*  de  ligne  qui  fut  contraint  à  battre  en  retraite. 

Maires  :  Franc.  Verger,  an  VIII,  f  en  août 
1814.  —  Jean  Gabory,  V.  ce  nom,  27  septembre 
1814.  —  René  Piton,  12  janvier  1831.  —  Math. 
Vincent.  1840.  —  Pierre  Rochard,  28  octobre 
1848.  —  lacq.  Dupouei,  1865,  —  Verger,  1868, 
en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-«t-L.  B  Cahiers;  G  191.  —  Arch.  comm. 
Ei.-C.  —  et  de  la  Cure.  —  Notice  Ms9.  do  M.  Spal:  —  Notes 
de  M.  Bottlillier  de  St  André.  —  Noie  Mu.  du  euré  Raini- 
bault,  aux  Arch.  de  rEvôché.  ~  Congrus  arehéoL,  1871, 

Î.  52.  —  Héppri.  ateh.,  i8«3,  p  30B.  —  fievue  tt' Anjou, 
87(1.  p.  846.  art.  de  M.  L.  D.  L.  S  [Léon  de  la  Sicolièrej. 
— Walsli,  Helat,  de  Voyage,  p.  333.— Lemarcliand.  Album 
Yendéen,  p.  8.  —  Rn.  de  Bret,  ^t  Vendée,  mat-juin  1862. 
art.  de  Thenaisie.  —Pour  lee  localités,  Toir.  à  leur  article,  la 
Jùuueliniére,  la  Blonniére,  la  Rœhe'Frrrière,  la  Lande- 
Chaperon,  la  àéverie,  la  Vieilléte,  la  Grande'Ckabot- 
Mière,eU, 

Plneroehe*  c"«  de  Moranneê,  dépendance  de 
l'ancienne  villa  de  Chartres.  —  MansiU  quod 
nominatur  Pina  Rocha  in  villa  que  Castra 
dicitur  1010-1031  (St-Serge,  l«r  Cartul.,  p.  11). 
-*  Vinea  inculta  ad  Pineam  Rocham  1154 
(Cart.  du  Ronc,  Rot.  5,  ch.  39).  —  Le  fief  et 
Beigneurie  de  la  Petite- Pigneroche  1492.  — 
La  Pinerocke  alias  le  fief  de  Champaigné 
1565.  —  Champaigné  1702  (H  Ursulines).  — Ce 
dernier  nom  lui  venait  de  la  famille  de  Champa- 
gne qui  possédait  cette  terre  aux  xi  v-xv«  s.;  —Jean 
de  Cb.  en  1416;  —  Pierre  de  Cb.  qui  en  rend 
aveu  en  1486  à  la  Hotlenle-Pendu;  —  n.  h.  Henri 
de  la  Jaiile,  chevalier,  en  1565  ;  —  le  comte  do  Mon 


tesson  en  1702;  —  n  h.  Pierfé  Ménage,  eapitabe 
au  régiment  de  Champagne,  1727,  1730.  —  Le 
nom  reste  à  un  haut  monticule  de  scliisie,  sur 
le  chemin  du  Pé. 

PIneCCerle  (la),  partie  du  bourg  de  SanU' 
Macaire  en^Mauges, 

PlBe«Verte  (la),  f.,  e"«de  Torfou, 

Plngpaadlére  (la),  chat.,  c"«  de  G^.  — Les 
Raingaudières  (Et.-M.)  —  En  est  sieur  eo  1S91 
Jean  Chailland,  François  Gninoiseau  de  Bois- 
Marie,  docteur  ès-arts,  f  le  27  février  1770,  âgé 
de  71  ans;  —  Rose  Gninoiseau,  femme  db  Kic. 
Bernard  Poupard,  1749.  Bernai  d  Poupard  de 
Moru  1754,  1793.  —  Dans  l'inondation  de  jvia 
1856,  l'eau  monta  à  30  centimètres  au  rei-de- 
cbaussée  et  dans  les  servitudes. 

Pingretiére  (la),  f.,  c»«  de  Long^,  —  La 
Binguetière  1681  (Et.^C).  —  En  est  aienr  à 
cette  date  Nie.  Poupard. 

Pingriére  (la),  ham.  et  f.,  c<»«  de  Morannes. 

PInier  (le),  f.,  e»«  de  la  Bois^ière-St^Flor.; 
—  f.,  c"de  Beaupréau,  —  JLePiflfnîer^Rect); 
.  m*'>,  c"*  de  Coron;  —  chAt.,  c"*  de  Denét, 
à  M.  le  colonel  Buirette  de  Verrières;  —  f.,  c** 
ÙQ Drain;  —  ham.,  c"«  du  Fuilet;  —  f.,  c»» 
de  Neuvy;  —  ham..  c°«  de  Nueil^  dépeodant 
au  spirituel  de  Trémont  depuis  1828;  •>  f..  c^ 
de  la  Plaine.  —  Le  P.  alias  la  Bifforderit 
xvi-xviii*  s.,  dépendance  du  prieuré  de  la  Rimoa- 
nière  ;  «  f.,  c"«  du  Puiset'Doré\  —  f ,  c~  de 
St'Pierre-Maul  —  Arpennum  de  Pinario 
1035- 1056  (St-Quentin,  ch.  or.  2);  —  f.,  e»«  de 
Vauchrétien;  ••  ham.,  c««  d'Yiemay, 

Piniére  (la),  ham.,  c»«  de  Broc;  —  m»«  b , 
c°«  de  la  Plaine,  au  sortir  du  bourg,  la  seule, 
dit-on.  qui  n'ait  pas  été  incendiée  pendant  la 
guerre;  —  t.,  c"«  d'Yzemay.  —  Ln  PilieM- 
vrière  (Cass.).  —  La  Pinelière  (Et-C). 

Pluiers  (les),  f.,  c"«  de  Mouliherne. 

Plnochère  (la),  f.,  c"«  de  Lue.  —  En  c>i 
sieur  n.  h.  Jpan  de  Torcé  1510,  François  de 
Torcé,  écuyer,  mari  de  Françoise  Nau,  15115, 1607. 
Hercules  de  Torcé  1616,  1647;  —  y  résidait 
François  Lerat,  avocat  et  banquier,  avee  Margue- 
rite Falligan,  sa  femme,  1643  ;  «  (la  Grande-), 
f.,  c"«  de  Tiercé, 

Plnoire  (la),  f.,  c»«  de  St-Rémy-en-M. 

Plnorean*  f.,  c"«  de  Concourson, 

PlnoCiére  (la),  f.,  c»«de  St-Su/picc-a.-!.. - 
En  est  sieur  n.  h.  Jean  Martin,  inhumé  le  14  sq>> 
tembre  1596  dans  l'éslise  paroissiale,  —  M*  Jean 
Rogeron  1607,  Auguste  Fleuriot,  mari  de  Char- 
lotte Huber,  1726. 

Pinons  (le),  m*"  à  eau,  c"«  de  Chaudron. 

PlBtt  (les),  f.,  c"«  d'Angers,  dans  la  paroisse 
de  St-Léonard.  —  La  closerie  de  la  Croix 
1514.  —  La  Croix  alias  les  Pins  1610  xviif  s. 
(St-Aubin,  Molières).  —  En  est  sieur  Pierre  Le- 
breton,  bedeau  de  l'Université,  1514,  1596.  par 
sa  femme  Gervaise  Louel,  veuve  en  1536;  — 
René  Breslay  1542,  P.  Lemarchand  1610»  lacq 
Théard  1651,  René  Brundeau  1778;  —  f  ,  c*«  de 
Daumeray  ;  «•  f.,  c»«  de  Jarzé.  —  Terra  de 
Pinis  1080  circa  (Cartul.  St-Aubin,  f.  S5).  - 
Elle  est  acquise  vers  ta  flu  du  ii«  s«  par  l'abbaye 


PIN 


—  108  — 


PIO 


dt  S(-Aq1hd  d'Angers  sur  Hervé  de  Boaé  ;  >■  f., 
e"  de  Marcé\  —  cl.,  c"«  de  St-Augustin-deB- 
Bois,  donaine  de  la  chapelle  da  Saint-Nom-de- 
Jésos,  veodn  nal*  le  10  février  1791;  —  (les 
Bi*-).  f..  €■•  du  Champ, 

Pianrd,  m*"*  à  vent  et  à  eaa,  c««  de  St-Ger- 
main*lè8'lif ont  faucon, 

Pls^affdlére  (la),  ham..  c"«  de  Baracé.  — 
En  est  sieor  KÎre  Charles  Basourdy  1582,  Pierre 
Bofer,  16»,  Guill.  Roger  1660. 

FItts-MeBals  (les),  f.,  c»*  de  Villévêque. 

PlasttisiABv  f.,  c»«  de  Jarzé,  — •  La  maison 
di  Pince-OUon  1614  (Et.-C). 

FiBSoBy  ham.,  c"«  de  la  Plaine.  —  Le  lieu, 
etc.  de  Pinczon  1543  (Pr.  de  la  Rimonnière)  ; 

-  m»-  b..  c»«  de  VUlehernier. 
nMMivaie  (la),  ham.,  c»*  de  7a  Pot Aerfe; 

-  f.,  c"  de  Segré;  —  f.,  c"»«  de  Vergfonn^. 
FiMoanerie  (la),  ham.,  c*>«  de  Faye,  avec 

4  d'*'  à  vent.  —  Ancien  fief  et  seigoenrie  re- 
lertDtde  la  Ghaperonnière  en  Thoaarcé,  mais 
sans  logis  encore  ni  hébergement  an  xvi*  s.,  la 
terre  girdant  le  nom  de  Jean  Pinsonnean,  pro- 
priétaire en  1440.  —  En  est  sieur  Jean  Bahourt 
t419.  Jacq.  de  la  Fosse  1494,  n.  h.  Et.  de  la  Bé- 
rudière  1505,  Gabriel  de  la  B.  1528.  Jacq.  Gode- 
lier  1540,  Charles  dn  Laurent  1629, 1641,  Charles 
<)ol.  1656,  de  qui  l'acquiert  en  1661  Gabriel 
Pbrfippeaux,— Perrine  Phclippeaux,  veuve  Gabr. 
ViM(.  1698,  —  Franc.  Panqueraie,  mari  de  Marie 
flnei,  1734,  Pascal  Maquin,  mari  de  Jeanne  Pas- 
qDeraie,  1740,—  Louis- Pierre  Choudieu  dn  Plessis, 
itcqnérenreo  1769  de  Marie-JacqninePasqoeraie, 
tlon  veuve  de  Jacq.  Deniau,  depui.4  femme  du- 
dit  Choodîeu  et  héritière  de  Jacquine  Maquin, 
»  iDère.  «-  Un  autre  domaine  do  nom  appartient 
depois  1725.  par  donation  de  Catherine  Chérot, 
i  la  famille  BéritaoU  et  le  logis  en  est  reconstruit 
verb  1795  par  M"«  veuve  Emm.  Davy  de  la  Boche  ; 

-  y  meurt  Ch.  Davy  de  la  Roche,  V.  ce  nom, 
en  1814;— Frédvric  Ponceau  1814-1842.  — Après 
lai,  le  domaine  a  été  vendu  et  la  maison  démolie 
w  1855-1860  (E 1036;  C 106,  f.  113).  -  M.  Raim- 
baQlt.  de  Thonarcé,  y  a  recueilli  vers  1840  des 
briqaes  et  des  tuiles  à  rebord  d'une  dimension 
extraordinaire.  On  prétend  dans  le  pays  qu'il  y 
existait  un  temple. 

PlMouerle  (la),  f..  c»«  du  MéniL 
PlBMiamlève  (la),  f.,  c»«  de  Se-Afte^e2-et- 

Ch.  (Ei.-M.);  -  vill..  c»«  de  St^Paul-du-B.  ; 

•  €■•  du  Vaudelenay-R.  —  Ane.  m«"  noble 

dont  est  sieur  Claude  Desbommes  1571,  n.  h. 

Aipboflse-René  Thoreau,  f  le  ^  décembre  1766; 

-  f  »  €••  du  Vieil'Baugé;  —  c"«  de  Ville- 
bernter,  maison  enlevée  par  l'inondation  de  la 
Loire  qui  y  a  formé  la  Brèche-PUot 

Plastrie  (U),  f.,  c»«  de  Sœurdres.  —  Ane. 
^  noble  o&  meurt  le  26  novembre  1723  Louis 
Pelage  de  Champagne.  —  Il  a  servi  en  ces  der- 
Dwrs  temps  pendant  six  années  au  logement  de 
l  instituteur  et  à  la  première  insulhition  de  la 
Bairie. 

Ptatede  (la),  d.,  c««  de  Jarzé, 
Piatardlèf«  (la),  f.,  c^  de  Miré. 
««••••  c»«  de  Chaudron,  usina  à  papier 


eommnn  depuis  le  xvi*  s.,  avec  moulin  pour  pré^ 
parer  les  pâtes.  —  Au  mur  0.  de  la  maison,  un 
cadran  vertical  sur  ardoise  porte  la  date  i63S, 

Pioterle  (la),  cl.,  e"«  d'ilngiere  N.-E..  près 
Nozé.  dans  l'anc.  paroisse  St-Samson.  —  Vieux 
logis  avec  fenêtre  à  meneau  de  pierre,  xvi*  s., 
vendu  nal>  le  29  mars  1791,  incendié  vers  1835. 
—  Autrefois  une  chapelle  y  atienait  de  Ste-Mar- 
guerite.  fondée  le  24  décembre  1507  par  B.  Bouju 
et  sa  femme.  —  Dans  les  décombres,  sa  sont  ren- 
contrés des  fragments  de  statues,  dont  une  Sle 
Marguerite,  assiste  sur  le  dragon,  et  une  tète  cou- 
ronnée, qu'on  y  conserve;  -—cl..  c»«  tïEcouflant, 
domaine  du  collège  de  la  Flèche,  vendu  nal^  le 
20  novembre  1793. 

Pln-Vemas  (le),  f.,  c"«  du  Vieil-Baugé. 

Ploehère  (la),  f.,  c"«  de  Bouillé-M,  —  En 
est  sieur  Jean  Hodée  1634  ;  —  f .,  c"*  de  Mont- 
pollin,  —  Appartenait  en  1609  à  René  de  Mau- 
gars  et  devient  le  domaine  et  la  résidence  aux 
xvii-xviii*  s.  d'une  branche  de  la  famille  Cro- 
chard.  —  D»«  Marguerite  Thierry,  veuve  de  Jacq. 
Crochard  de  la  Crochardière,  y  meurt  le  23  avril 
1659,  René  de  Crochard  le  17  octobre  1661, 
d"*  Henriette-Charlotte  de  Crochard  le  21  janvier 
1784,  Agée  de  96  ans. 

Ploeherle  (la),  m»",  près  le  bourg  de  la  Tour- 
landry,  où  sont  installés  l'asile  et  l'école  de  Biles. 

Pio|E«rle  (la),  h.,  c»*  de'Cherré. 

Piogeries  (les),  f.,  c»*  de  St-Silvin.  —  Do- 
maine de  l'abbaye  du  Perray,  vendu  nat*  le 
7  avril  1791. 

Plollère  (la),  m«"  b.,  c"*  de  Gennee,  cons- 
truite vers  1825;  **  cl.,  e"«  de  Meigné-le-V. 

Plolle  (la),  f.,  c"«  de  la  Varenne. 

Piollerie  (la),  f..  c"«  de  Chantocé. 

Pion  {Henri-Guillaume),  né  le  8  février 
1787,  nommé  juge  de  paix  à  Dortal  en  1830,  con- 
seiller général  depuis  le  24  novembre  1833,  f  à 
Durtal  le  19  mars  1842. 

Plonnaie  (la),  f.,  c"«  de  ChàtelaiB\  —  f., 
c»«  de  Chazé -Henri. 

Piomnay*  f.,  c"*  de  Bouchemaine. 

Plonnerle  (la),  f.,  e^*  de  Noellet. 

Pionnière  (k)*  ham.,  c"*  de  Landemtmt; 
tm  ham..  c"«  du  Marillaia,  ~  Le  herberge- 
ment  de  2a  P.  1461.  —Le  lieu  noble  et  mé- 
tairie de  la  P,  (H  S^FIor.,  B  1).  —  En  est 
sieur  Rob  Poulain  1594,  Jean  Lebrun  1461, 1478, 
Jean  Esgaige  1478,  Michel  Poulain  de  Gesvre 
1622,  EUsab. -Michel,  veuve  Poulain  de  Gesvre, 
1700,  Jean-B.  Lenfant1712;— V.  laPignonnière, 

Pioterle  (la),  vill.,  c"«  de  Longue.  —  La 
Piolerie  (Cass.). 

PIpardIére  (la),  f.,  c"«  de  St-Hilaire-du- 
Boi8,  avec  carrière  renfermant  des  dendrites  qui 
représentent  de  très-belles  arborisations. 

I*ljMiri«,  R{jaea^fl*l<i.  —  V.  la  Préoière, 

Pipe  (la),  cl.,  c°«de  Chalonnee-eur-L. 

Piqoe  (la),  f.,  c"*  de  MontpoUin.  —  En  est 
sieur  René  do  Crochard  1661. 

Plqueboeoff  h.,  c"*  de  Vihier». 

Plqneilére  (la),  f.,  c"«  de  Chamhéllayt 
petit  logis  du  xvi*  s.  sur  le  bord  de  la  rive  gauche 
de  la  Mayenne,  en  aval  dn  pont,  à  ta  lète  d'une 


PIR 


—  i06  — 


PIT 


ftne.  ebanssée  dont  la  (race  apparaît  aux  eaux 
basses. 

Plqnellerle  (la),  m»'  b.  et  (.,  c"«  de  Sainte" 
Gemmeasur'L,  —  La  Piq.  alias  le  Chesne, 
avec  jardins  anglais  et  potager,  cbftteaa  d'eaa, 
enclos  de  vignes.  —  En  est  sieur  Jean  Piquery 
1550,  dont  elle  garde  le  non  sans  doate,  n.  h 
Jean  Ragot,  par  acquêt  dn  26  jnin  1556,  Michel 
Pichon,  par  acquêt  du  2  juin  1561,  Etienne  Mo- 
rier  1570,  Pierre' Allain,  par  acquêt  du  7  mai  1575, 
Pierre  Bmhan  1660,  Elêonor  Chauvin  de  la  Hur- 
taudière.  par  acquêt  dn  16  mai  1667,  J.  Coquereaa 
du  Boisbernier  1727,  la  veuve  Rousseau  1752,  Au- 
gnsiin*René-Nic.  Gobin  de  Montreuil  1772;  —  en 
▼entn  en  1876. 

f^l^tte-liaf ^Im*  —  V  Puy-Martin. 

Piqneron  (le),  f.,  c"*  de  Linières'H. 

PlqaeUére  (la),  f ,  c««  de  St-Michel-et- 
Chanveaux. 

Plqaetiéres  (les),  ham.,  c"«  de  Varennes- 
êouB-Montaoreau, 

Plqaets  (les),  o"«  de  Beaulieu.  -^  Ancienne 
mine  de  charbon,  à  mi-côte  vers  S.  vis-à-vis  St- 
Lamberl,  ouverte  en  1807  par  M.  Régnier  et 
bientôt  après  fermée  par  arrêté  préfectoral  pour 
organisation  vicieos3. 

PIqneCterle  (la),  f.,  e"*  de  Beaucouzé,  sur 
les  bords  et  au  N.  de  l'étang  de  la  Haie,  — à  Jean 
Tonpiain  de  la  Doiiiêlière  en  1786;  «  ham.,  c«* 
de /«ouraînee  ;  ■-  f.,  c»«  de  Somloire. 

PIrandrIe  (la),  t.,  c»«  de  Gonnord, 

tHré,  PIrewtf.  —  V.  Empiré, 

PIrle  (la),  f.,  c»«  de  la  Chapelle-sur-O.  — 
La  Prie  (Et.-C.)  ;  —  f..  c»«  de  Rocheforta.-L., 
domaine  du  Ronceray,  vendu  nal*  le  l«r  août 
1791. 

PIrlale  (la),  f.,  c"  d*Amré.  —  La  maison 
ancienne  de  la  Pirelaye  1518  (Mss.  917,  f.  448). 

Plroir(le),  vill,  c"des  iioaters. 

PiroB  (le),  f-,  c»«  de  Champigné,  —  Y  naît 
tout  près  vers  S.  un  ruiss.  qui  traverse  la  c"*  de 
Cheffes,  pour  s'y  jeter  dans  la  Sarthe;  —  a  pour 
affluent  le  ruiss.  de  Lannay  ;  —  12,300  met.  de 
cours.  —  La  Carte  cantonale  l'appelle  le  Soupiron. 

PIroB  ^François),  maître  tondeur,  k  Angers, 
onginaire  de  Laval,  tué  le  5  mai  1625,  dans 
Fessai  d'une  de  ses  pièces  de  canon  (GG  90). 

PIronnale  (la),  ham.,  c>«  de  Cambrée.  — 
L'herberifement  de  la  P  1482  (E  588).  —  En 
est  sieur  Jacq.  Pau  veau  1645;  »  h.,  c"*  de 
l'HôtelUrie-de^FUe.  -  En  est  sieur  Louis 
Vignais  1628;  —  f.,  c"«  de  Vem. 

Plr«Bmerie  (la),  ham.,  c"*  de  Juvardeil  ; 
wm  c^*  de  St'Lambert'deS'Lev.  —  Ane.  maison 
noble,  avec  douves,  détruite  en  1794;  —  appar- 
tenait à  la  famille  de  la  Mothe;  »  cl,  c"«  de 
Vemoil;  -  f.,  c>«  de  VilUvêque, 

Plronaléve  Oa).  t,  c"«  de  Drain;  -*  bam., 
t^  de  Freigné.  —  Ancien  domaine  de  la  famille 
BeaumoDt,  avec  m'"  à  eau,  vendus  nat*  la  ferme 
le  7  ventôse,  le  moulin  le  27  prairial  an  VI  ;  «- 
f.,  c"«  de  Marignéi  —  f..  c«»«  de  Montreuil- 
U.-M,  ;  ■»  f.,  c'«  dn  Ple^sis-Macé^  domaine  de 
la  chapelle  8l*Hervé  de  la  Trinité  d'Angers, 
vendu  naC«  le  13  prairial  an   IV.  Il  avait  été 


donné  par  le  seigneur  dn  Plessis-Maoé  en  échange 
du  lieu  de  Travail le-Truon. 

Plrooet  (le  Bas-),  f.,  c"«  de  Afonfj«an, 
vendn  nat^  sur  Cumont  de  Pruinas  le  8  messidor 
an  IV;  —  (le  Haut-),  ham  ,  c"«  de  Montjtim, 

—  Apud  Piroet,  inter  ckeminum  de  Pirott 
et  cheminum  de  subtus  le  Piroet  1285  (Pr.  de 
Montj.,  ch.  or.  11). — Au  Pirouet^  aouslajuiti- 
don  1500,  au  Pirouet  où  aouloit  estrt  U 
signe  de  justice  de  Mantejehan  1533  (TUm 
de  la  Bizolière).  —  Si  r  la  haute  colline,  à  PO. 
du  bourg,  d'où  l'on  domine  la  commune  eolièn 
et  la  vallée  de  la  Loire. 

Plrooliilèrefi  (le<),  h.,  t^  de  Freigné^ 
Les  Piroumières  (C.  C). 

PIs-Ailer  (le),  f.,  c>«  de  Feneu. 

PIsaterleft  (les).  ^  Nom  primitif  de  la  Bo- 
halle,  V.  t.  1,  p.  385. 

Plsatlére  (la),  m»»  b.  et  f.,  c««  du  Lion 
d^ Angers,  —  Le  lieu  de  la  Pesacière  1540 
(C  106,  f  222).  —  En  est  sieur  à  cette  date  n.  b. 
René  de  Jonchères,  —  Ant.  Poulain,  écuyer,  «enr 
de  la  Forestrie,  anc.  officier  de  marine,  mari  d< 
Jeanne  Testard  de  Larobardiere,  1738.  qui  y  ré- 
side et  y  meurt  le  2i  août  1779,  égé  de  95  ans; 

—  après  lui  ses  enfants.  —  L'a  ne.  logis  est  abao- 
donné  au  fermier;  non  loin  vers  N.  a  éléreeoos- 
truite  l'habitation. 

PisehoC  (Jacques),  c  chirorgien  occnlists  », 
Angers,  1653,  le  même  sans  doute,  qu'an  aeia 
appelle  en  1634  Jacob  Pissot,  opérateur. 

Plsse-Oison,  f.,  c"*  de  Segré,  distraite  en 
1867  de  la  Chapelle-sur- Oudon.  —  V.  Come•d^ 
Cerf. 

pissease*  f.,  c***  â^ Angers  S.^  La  maiê^n, 
jardin,  vignes  appelle  Pissouse  en  Rue- 
Chèvre  1767,  domaine  du  Chapitre  Saint-lartio 
d'Angers. 

PUsonnlére  (la),  f.,  c»«  de  St-Hilairt^' 
Florent. 

PIsAoC.  ruiss.,  né  sur  la  C*  de  St-Aubin-dt- 
Luigné,  s'y  jette  dans  le  Layon;  —  a  poer 
affluent  le  ruiss.  de  la  Roulerie  ;  — 1,000  met.  de 
cours;  —  ham.,  c"«  de  Blaison.  —  Le  chemin 
de  Raindron  à  P.  U\i.  ^  Le  vilLdeP^ 
1681.  —  Le  lieu  appelle  P.  autrement  Chant- 
d'Oisillon  1585  (E  437). 

MHsitit  (Philippe).  —  V.  Haultmont  (de). 

PUtray*  vill.,  c^»*  de  St-Jean-des-Muttor. 

—  Les  maisons  et  appartenances  du  moulin 
à  eau  de  Pistrée  avec  la  chausaée,  saulaie*, 
prés,  vignes  et  le  moulin  à  vent  dudit 
lieu  1666  (Sl-Alman,  t  II).  —  C'était  l'anciêo 
moulin  banal  de  la  seigneurie  de  St-Almao  ser 
l'ancien  étang.  —  Il  n'existait  plus  dès  le  miliM 
du  xviii*  s.  —  La  maison,  terres,  voliert  et 
prés  de  Vappartenance  où  estoit  autrefois 
le  moulin  banal  1762  (Ibid.,  t.  XIII).  -  Toet 
près  se  trouve  la  maison  du  Perray,  qui  servait 
souvent  à  le  dénommer. 

PItellerle  (la),  f.,  c"«  de  la  Varenne. 
PiClére  (la),  f.,  c"*  de  la  Breille. 
PlColay  (le),  f.,  c*«  des  Aoet'era. 
PitoUére  (la),  f.,  e"«  de  la  ChapétU-R  - 
La  Pellotière  (Ec-H.). 


PIV 


—  i07  — 


PLA 


Piloase,  e"*  de  CourUon,  —  La  Croix 
de  P.  1790  fEL'C).  —  Ane.  ferme,  dont  il  ne 
mit  plu4  qun  d<*s  inar<«  ruinés  à  haotenr  d'appui 
ei  roa?pru  de  broa^^ailles. 

Pltonnerie  (la),  cl.,  dans  la  ville  d'An- 
gers S.,  pré^  la  Madeleine. 

FIlAUftiére  (In),  f.,  f."«  de  Bécon, 

PItmte,  f.,  €■•  d'Angere  S.  —  Manerium 
fuod  vulgariter  appeUatur  Piterate  prope 
Andegavum  1299  (Si-Anbin,  Oiï.  clanArr.).  — 
Une  clouterie  vulgairement  appelé  Piterate, 
partie  dHcellee  en  grans  rochiera  et  gran8 
fM%é$  *fe  perrières  noyées  1521  (Ibid.).  — 
Petite  Rate  1715. 1741.  —  Son  nom  lui  vienl 
d'DQ  (i<*  «es  prnpriéliiirps  André  Payen,  lih  Hu- 
bert Pitrate,  Huberti  Pitratœ  filius,  qui  donna 
aox  moines  de  St- Aubin  la  mai'«on  de  son  père 
et  56«  viftnes  de  Bressif^ny  en  1095  (Ibid  ,  f.  7). 
—  Le  domaine  appartint  d*abord  an  chanire, 
pois  au  prieur  claustral.  —  Une  partie  des  dé- 
pendances fui  enlevée  par  la  route  de  Saumnr 
T#rs  1750.  II  n*y  est  pas  question  d'ardoisières 
avant  le  ivi*  s.  —  V  un  plan.  Ibid.,  fol.  25;  ■» 
f.,  f»*  d'Angers  E.  —  X*e  lieu  et  cloaerie  de 
la  Petite-Ratte  1696.  —  Pitrate  ou  les  Pe- 
tite^-Ratteê  1836  (Affich«»s).  —  Domaine  de  la 
eUpelle  de  ce  nom  desservie  en  l'église  de  Saint- 
Jean-Bapûsie  d'Angers,  acquis  en  1835-1837  de 
I.  Gnillory  et  de  M™«  Leclerc  par  la  ville  d'An- 
jprs  poor  y  éCablir  le  cimptière  actuel  de  la  rive 
fuifhe.  Y.  ci-desau8,  t.  I,  p.  110. 

Ptlmls  (les),  c"*  de  Corné.  —  Ane.  domaine 
de  la  chapelle  de  la  Malidordière,  vendu  nat*  le 
Il  février  1791. 

Pltmidlet,  f.,  c"«  do  Trélazé,  —  Le  Petit- 
Trouflet  (Recl*). 

Pitronlllet*  f.,  C**  de  Savennières.  —  Le 
Puy-T.  (Cass). 

Pivem  (le  Grand-),  c"«  de  Foniaine-M,  — 
Agc  logis  noble,  aujourd'hui  rasé. 

PIverdIère  (la),  f.,  c»*  de  Beauvau;  —  m»» 
b.,  c"«  de  Bouchemaine.  —  Ane.  domaine  appar- 
tenant en  1365  à  Guill.  Valeaux,  chanoine  de  St- 
Nanrice,  qui  le  céda  le  27  juin  au  prieur  de  la 
Pipillaie  II  appartient  à  Jacq.  Anlin,  héritier  de 
Nie.  Rivière,  1522  ;  —  à  la  famille  Hunauld  en 
1556.  qui  cède  le  domaine,  closerie,  etc.,  à  Fran- 
çob  Bedeau,  marchand  d'Anit^rs.  —  En  est  sieur 
Oominiiine  Mario  15R9,  sire  René  Gnérin,  maître 
apothicaire,  Angers,  16:5  (E  2746),  n.  h.  Alexandre 
Gaérin  1654,  Maurice  Bernard,  mari  de  Marie-Ca- 
therine Guérin,  1760,  Alexandre-Henri  Bernard  qui 
7  meurt  la  10  novembre  1782.  Par  testament  du 
t  aodt  prêchent  il  fit  don,  avec  hypothèque  sur 
la  terre,  d'une  rente  de  30  pains,  à  distribuer 
toos  les  trois  mois,  aux  pauvres  par  le  curé  a  la 
porte  de  l'église.  Un  acte  du  16  mai  1786  con- 
vertit cette  redevance  en  une  rente  d*un  setier  de 
fromeot  et  de  3  setters  1/2  de  seigle  à  rendre  chez 
le  curé  le  jour  de  la  Toussaint  par  le  propriétaire 
^  la  Piverdière,  qui  était  alors  par  acquêt 
M.  Haard;  —  V.  t.  H,  p.  326  et  462;  «  f..  c" 

ie  Chantoctauxi  —  cl.,  c"«  de  Cuon, 
PlT9ferto  (U)«  bam.^  pour  partie  des  c"«*  de 

MéonetdUntot^né. 


Plaeéf  m<>*>  b.,  dans  la  ville  de  Longue,  vit 
le  Lathan,  dans  le  quartier  de  l'éfflise  neuve, 
remplaçant  un  p^lit  manoir  avec  domainff,  acquis 
le  7  floréal  an  XII  de  î^ouis  Gaulihier  par  Charles 
de  Longupval  d*Harranoourt.  —  En  est  sîeur  Louis 
Manxion  de  la  Roelie  f^n  1621,  162H;  »  m*"  à 
eau.  c»«  de  Vivy.  —  P/ac«ium  1150-1170  (Liv. 
Bl.,  f.  46).  —  Appartenant  aux  xvii-xviii*  s.  à  la 
famille  de  St-Germain. 

Plaee  (la),  el„  c««  de  Cheffe»,  —  En  est  sieur 
Guill.  Pa*<queraie  1577;  •■  f.,  c"*  de  Durtali 
«*  nom  révolutionnaire  en  1793  de  St-Clément* 
de-la^Place.  —  V.  aussi  St- Martin- de-Ui" 
Place. 

Plaee  (Joseph-Hector* Emile  de),  né  h  Noi- 
sy-le-S^'c  le  8  juin  1818.  sortit  en  1836  de  TEcole 
navale,  fut  nommé  enseigne  en  1841,  lieutenant 
de  vaisseau  en  1838.  et  par  suite  d'un  affaiblisse- 
ment de  la  vue,  quitta  le  service  actif  pour  prendre 
le!i  fonctions  de  directeur  des  mouvements  des 
ports  de  St-Servan  et  de  Bordeaux.  Il  obtint  sa 
retraite  en  1862  et  vint  s'établir  en  Anjou.  --  Il 
avait  repris  sa  place  dans  les  rangs  dès  août  1870 
et  commandait  à  Coulmiers,  à  Artenay.  à  Ger- 
cotles,  à  Orléans,  le  29*  régiment  de  mobiles,  avec 
une  int'-épidité  qui  lui  valut  la  croix  d'officier 
de  la  Légion  d'honneur  (2S  décembre).  Ardem* 
ment  dévoné  aux  idées  conservatrices,  comme 
en  témoigne  une  série  de  lettres  adressées  par  lui 
au  Journal  de  Maine-et-Loire,  il  put  croire 
encore  accepter  un  po'^te  de  combat,  en  se  lais- 
sant nommer  le  16  décembre  1874  premier  adjoint 
dans  l'Administration  municipale  d'Angers,  pré- 
sidée par  H.  Blavier.  Il  mourait  subitement^  & 
moins  d'un  an  de  là,  le  18  novembre  1875. 

Place  (Josué  de  la),  —  en  latin  Placœus, 
—  fils  et  petit-fils  de  ministre  protestant,  naquit 
à  Saumur  en  1596.  A  quatre  ans  il  perdit  son 
père  et  resta  à  la  charge  de  quatre  frères, 
ministres  comme  lui.  qui  dirigèrent  son  éducation 
dont  l'église  de  Saumur  payait  les  frais.  11  fit  une 
partie  de  ses  études  à  Montauban,  mais  bientôt, 
étudiant  encore  en  théologie,  il  fut  rappelé  poor 
subir  les  épreuves  anticipées  et  succéder  «  dans  la 
c  profession  de  philosophie,  pour  laquelle  de 
c  longue  main  on  avoit  jeté  les  yeux  snr  lui,  »  -« 
disent  les  registres  académiques,  —  à  Marc  Dun- 
can  démissionnaire.  Dans  quatre  leçons,  dont 
deux  devant  le  Conseil  entier,  deux  antres  en 
public,  au  Temple,  et  dans  la  discussion  et 
l'interrogatoire  qui  suivirent,  «  il  donna  telles 
c  preuves  de  sa  suffisance,  promptitude,  adresse 
c  et  sagacité  et  telle  satisfaction  et  conlenle- 
«  ment  à  la  compagnie  »,  qu'il  fut  immédiatement 
installé  (3  marj  1621).  —  Deux  ans  plus  tard,  il 
y  épousait  Marie  de  Brissac  (26  février  1623).  — 
Le  7  août  1624,  son  cours  achevé,  il  demanda  un 
congé  pour  vaquer  à  ses  études  imparfaites,  lais- 
sant son  beau-frère  Jacques  de  Brissac  le  sup- 
pléer dans  sa  chaire.  En  réalité  il  s'en  allait  mi- 
nistre i  Nantes,  où  sa  réputation  le  faisait  man- 
der par  la  nouvelle  église.  Il  y  résidait  à  peine 
depuis  un  an,  que  le  synode  de  Preuilly  le  pria 
d'accepter  la  chaire  de  philosophie  à  Saumur 
(26  juin  1626).  L'église  de  Nantes  protesta,  en 


PLA 


—  108  — 


PLA 


âppalaat  an  synode  de  Bretagne,  qui  soodnt 
•bfolnoient  sa  résUlanee,  el  La  Place  de  son  côié, 
nalgré  les  iontances  même  de  sa  famille,  refosa 
de  partir,  tant  qoe  son  troopeaa  loi  resterait  atta- 
ebé  C'est  en  join  1633  senlement  qu'on  le  troave 
eonfoqné.av^Cappel  et  Aroyranll.  les  deu\  antres 
gloires  de  la  Réformation  fiançaise  an  xvii'  s.,  pour 
eoneoorir  devant  le  synode  d'Anjoo,  à  Saamur, 
aux  trois  chaires  facanles  de  théologie.  Les  trois 
maîtres  firent  chacun  nne  leçon  sur  le  texte 
hébreo  de  la  Bible,  une  autre  sur  le  teite  grec 
du  NouTean  Testament.  La  Place  eut  pour  sa 
part  à  interpréter  le  dernier  verset  du  ch.  lix 
d'isaîe  et  le  19*  du  ch.  m  de  TEpItre  de  St- 
Pierre  :  «  Les  juges  pleinement  et  abondamment 
«  satisfaits  de  lenrs  eiercices,  reconnais^nt  les 
c  dons  etcelleots  que  Dieu  leur  a  départis  »,  leur 
attribuèrent  les  trois  chaires,  dont  renseignement 
allait  renouveler  l'esprit  de  l'école.  La  môme 
année  La  Place  était  nommé  recteur  (t'r  no- 
vembre 1633),  en  remplacement  de  Louis  Cappel, 
démissionnaire.  11  fut  chargé  en  1637  par  le  Con- 
seil, avec  Cappel,  Duncan,  Omet,  La  Tourette, 
de  rendre  compte  des  théories  d'Amyrault  sur  la 
prédestination,  et  reçut  mandat,  la  commission 
les  ayant  pleinement  approuvées,  de  les  aller 
défendre  an  synode  d'Alencon  (27  mai  1637). 
Bientôt  ce  forent  ses  propres  opinions  qu'il  Inl 
fallut  soutenir  contre  les  sectaires.  Son  Examen 
des  Raiêons  pour  et  contre  le  Sacrifice  de 
la  Messe,  paru  en  1639  (Saumur,  in-S»,  1639 
et  1640;,  —  avec  la  Suite  de  VExamen  des 
Raisons  (Sanmor,  1643,  ïn-dP),  et  surtout  ses 
Thèses  theologicœ  de  statu  hominis  lapsi 
ante  gratiam  (Sanmur,  1640.  in-4«).  exposaient 
sur  le  péché  originel,  admis  par  l'orthodoxie  cal- 
viniste ,  une  doctrine ,  qui ,  sans  attaquer  le 
dogme,  en  tempérait,  au  nom  do  la  bonté  et 
de  la  justice  divines ,  les  conséquences  impi- 
toyable». Le  synode  national  de  Charenlon  (dé- 
cembre 1644)  condamna  la  thèse  nouvelle,  sans 
entendre  mais  aussi  sans  nommer  l'auteur.  Sedan, 
Genève,  la  Hollande  entière  prirent  parti  pouf  le 
synode,  et  l'Académie  de  Saumnr  souffrit  vi- 
vement  de  cette  condamnation.  Le  8  juin  1645. 
sentant  combien  cette  mesure  pouvait  apporter  de 
préjudice  non-seulement  à  TéiliOcation  publique 
mais  aussi  à  la  réputation  de  ses  écoles,  elle 
décida  d'un  avis  unanime  de  ne  pas  abandon- 
ner l'affaire,  et  néanmoins  a  pour  de  bonnes  rai- 
«  sons,  n'estimant  pas  expédiant  de  l'entreprendre 
«  en  son  nom  »,  elle  chargea  La  Place  de  mettre 
opposition  à  l'arrêté  de  Charenton  dans  le  synode 
de  Poitou,  qui  se  tint  le  13  juin  à  Thouars. 
Cappel  et  Amyranlt  devaient  s'y  rendre  avec  lui 
pour  agir  sur  l'opinion  publique  et  lever  les 
ombrages,  l'Académie  s'en  confiant  à  leur  pru- 
dence et  remettant  à  un  autre  temps  de  se 
déclarer  ouvertement  pour  la  cause.  En  attendant 
elle  «  différa  do  faire  garder  et  observer  l'ordon- 
«  nance  »  d'interdiction.  De  son  côté  La  Place, 
dans  le  synode  de  Saumur  (juillet  1646)  protesU 
«  de  l'extrême  déplaisir  »  qu'il  ressentait  de 
cette  censure  et  requit  «  d'être  reçu  à  déduire 
«  ses  raisons  et  ses  sentireons  »  devant  le  pro- 


chain synode  national.  «  La  compagnie,  eonsidé* 
«  rant  l'importance  de  la  matière  et  la  eondiiioo 
«  de  la  personne  »,  arrêta  que  ses  députés  assis- 
teraient le  maître  et  soutiendraient  sa  plaiatf, 
«  dt^fendant  expressément,  jusques  au  synode 
c  prochain,  aux  proposans  et  estudians  en  th«o- 
«  logie  de  discourir  en  public  et  particulier  ni 
«  disputer,  en  sorte  que  ce  soit,  de  telle  ma- 
«  tière  ».  La  PLice  avait  provoqué  une  décisioD 
qu'il  attendit  en  vain .  harcelé  par  les  cri- 
tiques et  les  libelles,  mais  honoré  avec  reconnais- 
sance par  son  Académie,  alors  sans  rivale  eo 
France.  Il  y  remplit  de  nouveau  les  fonctions  de 
recteur  en  1645,  en  1648.  en  1651,  en  1653  et 
depuis  1648  celles  d'administrateur  des  deoien 
communs,  dont  il  se  démit  eu  1651  entre  les 
mains  de  Louis  Cappel.  Il  n'était  âgé  encore  q«e 
de  59  ans  quand  il  mourut  à  Sanmur  le  17  aoél 
1655.  —  Dés  le  21  l'Académie  se  réunissait  ^or 
pourvoir  «  à  la  profession  vacante  par  le  décès  de 
c  ce  bon  serviteur  de  Dieu  »,  et  c'est  piobabte^ 
ment  par  erreur  que  les  registres  du  grefle  por- 
tent sa  sépulture  à  la  date  du  37  août. 

On  a  de  lui,  outre  les  ouvrages  cités  :  Discourt 
en  forme  de  dialogue  entre  un  père  et  un  filt 
sur  la  question  si  l'on  peut  faire  son  salut 
en  allant  à  la  messe  pour  éviter  la  persécu- 
tion CQuévilly.  C.  Le  Villain,  1629,  in-»>;  Ge- 
nève, 1629,  in-8o;  Saumur,  Isaac  Desbor4e«, 
1658,  in.l2;  La  Haye,  1682,  in-12,  et  eo  alle- 
mand, Bâle.  1665.  in-8>)  ;  ->  Disputationts  di 
argumentis,  quibus  efficitur  Christum  prius 
fuisse,  quam  in  utero  B,  Virginis  secundum 
camem  conciperetur  (Saumur,  i.  Lesnier,  1649, 
in-4»);  —De  locis  Zachariœ,  xi,  13;  xu,  iO; 
Malach.,  m,  1  (Saumnr,  1650.  in-4*);  —  Di»' 
putationes  de  testimoniis  et  argumentis  t 
Vet.  Test,  petitis,  quibus  probatur  Christum 
esse  Deum,  prœditum,  essentia  divina  (San- 
mur, 1651.  in-4»);  —  De  imputatione  primi 
peccati  Adami  (Saumur,  1655  et  1661,  ina");- 
Opuscula  nonnulla  (Saumur.  1656,  in-S");" 
Exposition  et  par€iphrase  du  Cantique  des 
Cantiques,  suivie  d'un  Traité  de  Vinvocation 
des  Saints,  avec  une  question,  si  la  défenu 
de  manger  du  sang  est  morale  et  perpétuelU 
(Saumur,  1656,  in-S»;  1670,  in-8*;  et  en  latin,  dans 
le  1. 1  de  ses  Œuvres  réunies  ;  —  Dtsputattonum 
pro  divina  D.  N.  J.-C,  essentia  pars  tertia 
(Saumur,  1657,  in-4o);  —  Explication  typiqut 
de  l'histoire  de  Josèphe  ^Saumur,  1658,  tn-8»\ 
traduction  en  français  par  le  ministre  Rosel  d'on 
texte  rédigé  en  laiin  par  La  Place;  —  Syntagfna 
thesium  theologicarum  (Saumur,  1660.  iii*4*; 
et  avec  une  IV«  partie,  Saumur,  1664-1665, 9  vol. 
in-4«),  fameux  recueil  donné  en  collaboration 
avec  Cappel  et,Amyrault  et  devenu  très-raie;  — 
Opéra  omnia  in  unum  corpus  primum  coi- 
Ucta  (Franeker,  1699  el  1703.  2  vol.  in-4»)  L« 
ouvrages,  parus  primitivement  en  français,  y  sont 
traduits  en  latin. 

R'gisfrei  Un,  d«  VXtadémie  Protettmtede  Ssvimr, 
aux  Archives  de  THélel-Dieu  4e  Saumur.  •-  Gralfc  de  Sas- 
mur.  —  Bartbolmess.  Disc»  iur  la  m«  et  le  earttctirejle 
/.  de  La  Place,  dam  le  BulleL  de  la  Soc,  du  Prêt.  Fr, 
1853.  -  Haag.  fronce  proteetante,  t.  VI,  p.  109.  -  »*^ 


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d«  Tkéologig,  par  Colam,  octobre  4855.  ~  Aymoo,  Synodeâ 
JVC/.,  t  II,  p  «0  el  750.  -  MMhelm,  Biat,  Bcclé».,  édit. 
àk  MtMiricht,  t  V,  p.  384  et  446. 

Plaeelles  (les),  ham..  c"«  de  Hriolay. 
FlaeeaoïM  (Laurent),  mattre  brodeur,  An- 
gers. 1661. 
Places  (lA),  ham.,  c*«  de  Chaudtfondn; 

-  Tîll.,  c"«  de  Juigné'S.'L,\  —  ham.,  c"«  de 
la  Plaine  \  —  nll.,  c"«  de  te  Potherit  ;  —  h., . 
c"*  de  PruiUé.  —  En  est  sieur  Franc.  Du  Van, 
écayer,  mari  de  Ghrislophlette  de  St-Macaire, 
t  le  12  juin  16S7  ;  —  donne  son  nom  à  on  ruiss. 
oésor  lac"*  de  Feneu,  qui  traverse  U commune 
de  Praillé  et  s'y  jette  dans  la  Mayenne  ;  — 
2,100  met.  de  eonrs  ;  —  partie  du  bt»urg  de  St^ 
/eait-des-AfauDrets  ;  •«  f.,  c"*  de  Thorigné. 
«  Ane.  domaine  au  zviu*  s.  des  Carmélites 
d'Angers,  vendu  nai*  le  SI  avril  1791.  —  En  est 
siear  Loaii  Bourdai.s  1628,  1639;  —  f.,  c°*  de 
Trimentinea;  «  f.,  c"«  de  Villévêgue'j  — 
les  Grandes,  les  Petites-),  ff.,  c"«  de  Beau- 
priau;  »  (los  Hautes-),  c>«  du  Lion-cT Angers. 

PlMe»-de*Xar€é  (les),  f.,  c»«de  Tiercé,— 
Od  y  a  trouvé  tout  auprès  de  nombreux  tombeaux 
de  pierre  coqnillière,  en  forme  d'auge ,  d'autres 
e&  ardoise,  avec  les  ossements,  qui  paraissent 
&tra  des  sépultures  du  xiii*  s.  et  sans  doute  atti- 
rées U  par  le  voisinage  des  chapelles  de  Selaine 
etdeBiette. 

Plaeets  (les),  f„  c"«  de  St-Mathurin.  — 
La  Pelasailte  1586,  la  Plaasaye  1639  (Ët.-C). 

Plaeière  (la),  ham.,  c"*  de  Coutures.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Simon  Boscherl642;  ».  cl.,  c"«  de 
Daumeray;  «  ham.,  c"«  de  Grez-N,-,  «»  cl., 
{••  do  Gué-Déniau, 

Plaela  (les),  c"«  de  Verrie, 

^faeyy  c««  de  Maulévrier.  V.  St-Louis. 

Plaidiére  (la),  cl.,  c»«  de  i^^o^/an^8.-ïc-Z.. ; 

-  (la  Hante-),  cl.,  c"»  de  Noyant-a  -le-L. 
Plaie  (la),  ham.,  c"«  d'Aviré.  —  I*e  vill.  de 

laPtllaye,  —de  la  Play  e  1740  (E513);  - 
cl.  c»«  de  Comhrée.  —  La  Plaiae  (Cass.)  ;  — 
donne  son  nom  à  an>mis3.  né  sur  la  commune, 
({ai  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  Malaunay;  — 
1,000  met.  de  cours. 

^Mmpmmtm  —  V.  Paimpont, 

Plai»-€haMp9  f.,  c*"*  de  Durtal.  —  En  est 
siev  H*  Mich.  Berruyer  1649,  1661,  Martin 
Berrycr  1701. 

Plaiae  (la),  canton  de  Vihiers  (12  kil.),  arr« 
de  Saamnr(51  kil.);  —  à  58  kil.  d'Angers.  — 
la  Plene,  la  parroeaae  de  la  Plaene  1250 
eifca  (FoDtev.,  St-Calais).  —  La  parroeaae,  de 
ia  Plaene  im  (Ibid.,  La  Rimonière).  —  Eccle- 
na  porocAta£îe  de  Plana  1621  (G  Cure).  — 
Sor  00  haut  plateau  (189  mot.),  en  pente  vers  S. 
;-  et  Dollement  en  plaine.  —  11  faut  reconnaître 
iû.  j'imagiue,  le  mot  si  usité  encore  dans  le  Sau- 
murou,  la  palaine,  pour  désigner  les  terrains 
Tides  et  banaux.  —  Entre  Coron  (7  kil.)  au  N.. 
SuUiUire  (9  kil.)  et  St-Paul-du-B.  (7  kil.  600)  à 
l'£ ,  Somloire  (4  kil.  300).  Yzernay  0  lui.  500) 

u  S  .  Chanieloup  (5  kil.  500)  i  l'O. 

U  romo  départementale  do  ChAtillon  à  Vihiers, 

Adaïuit  itiffctemeot  du  S.-O.  ail  N.-E.  (6  kil.) 


est  croisée  au  sortir  du  bourg  par  le  chemin 
d'intérêt  commun  de  Somloire  à  Gonnord,  duquel 
se  détache  i  l'E.  le  chemin  de  St-Paul. 

Y  naissent  les  ruiss.  de  l'Argent^  de  la  Marnaî- 
siëre  et  de  la  Pigassiére,  ses  affluents,  de  Beloup, 
de  la  Bosse  et  de  Tressai Uy. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Poupar- 
drie  (9  mais.,  34hab  ),  des  Gerbuissons  (6  mais., 
21  hab.),  de  Fontenils  (6  mais.,  28  h.),  du  Puy 
(6  mais.,  16  hab.),  des  Places  (9  mais.,  40  h.), 
de  la  Fredonniëre  (10  mais.,  51  hab.;,  de  la 
Grande-Thibaudiére  (3  mais.,  16  hab.\  de  la 
Petile-Thibaudière  (3  mais.,  15  hab),  des  Hé- 
nards  (3  mais.,  12  hab.),  de  l'Oisellerie  (4  mais., 
12  hab.),  de  Binchin  (13  mais.,  47  h.),  de  Pinson 
(5  mais.,  18  hab.),  de  la  Fontenelle  (3  mais., 
8  hab.),  de  la  Bonsselière  (6  mais.,  19  hab.),  de 
la  Guillaudrie  (4  mais.,  13  hab.)  et  58  fermes  ou 
écarts  dont  une  quinzaine  de  2  maisons. 

Superficie  :  2,216  hect.,  dont  293  en  bois, 
52  hect.  dépendant  de  la  forêt  de  Vézins,  230  en 
prés,  171  en  landes  ou  pâtis.  —  Nulle  vigne. 

Assemblée  le  3*  dimanche  de  juillet,  où  se 
règle  le  cours  des  avoinos  dans  le  pays. 

Commerce  de  blé  —  et  de  bois. 

Perception  de  Coron.  -—  Bureau  de  poste  de 
Vihiers. 

Mairie,  acquise  par  acte  du  20  janvier  1840, 
avec  Ecole  communale  laïque  de  garçons  et 
Ecole  communale  de  filles  (Sœurs  de  la  Salle^. 

—  Des  fenêtres  on  aperçoit  le  clocher  de  fires- 
soire  (32  kil  ). 

Population  :  M  feux,  960  hab  en  1720-1726. 

—  i,i90  hab.  en  1790.  —  i,03!t  hab.  en  1831. 
•-  1,000  hab.  en  1841.  —i,07f  hab.  en  1851.  — 
i,iii  hab.  en  1861.  —  iM4  hab.  en  1868.  — 
i,i20  hab.  en  1872,  dont  416  au  bourg  (94 mais., 
121  mén.),  placé  au  centre  des  routes,  à  l'extré- 
mité du  plateau,  —  en  développement  constant 
depuis  30  ans. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Gervais  et  St  Protais 
(succursale,  26  décembre  1804),  a  été  complète- 
ment reconstruite  en  1820-1821.  Le  mobiliOL  et 
les  autels  sont  de  la  façon  de  l'Ecole  des  Arts  et 
Métiers  d'Angers.  Un  double  demi-cercle  de  deux 
rangA  de  stalles  en  bois  remplit  la  dernière  tra- 
vée de  la  nef  ;  —  au  fond  du  chœur,  un  tableau 
do  l'apparition  des  saints  patrons  à  St  Ambroise 
par  M.  de  Bfenou. 

Y  attieni  le  Preebi/tère,  construit  en  1812. 

A  400  mètres,  au  carrefour  des  chemins  de 
Somloire  et  de  St-Paul,  s'élève  une  petite  cAa- 
pelle  dite  des  Michelets,  fondée  au  xvi«  s.  par 
une  famille  de  ce  nom  et  récemment  reconstruite 
en  style  ogival,  de  trois  travées,  avec  chœur  à 
pans  coopés  et  clocheton. 

On  n'a  aucun  renseignement  sur  le  pays,  que 
traversait  tout  au  moins  du  N.  au  S.  la  voie  de 
Vihiers  à  Maulévrier.  Il  est  probable  que  l'église 
dut  sa  fondation,  sans  doute  asses  tardive,  aux 
châtelains  de  Passavant,  seigneurs  de  la  paroisse 
jusqu'à  la  Révolution.  La  juridiction  ou  bailliage 
en  avait  été  donnée  par  Barthélémy  de  la  Haie  à 
Gttill.  Ou  Fresne,  chevalier,  qui  la  vendit  à 
l'abbaye  de  Foote?rau4  en  IMi  ponr  le  prieort 


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de  U  Rimoanière.  —  Les  registres  de  la  cnre  sont 
perdus  et  paraissent  détroits.  Le  titulaire  était  à 
U  préseoiation  da  Doyen  de  Vilâers. 

Curés  :  Jean  Quentin,  1461.  —  Jean  Gas- 
chet,  f  en  1621.  —  Jacques  Boumard,  30  avril 
1681.  —  Franc.  Halbert,  1655.  f  «»  ^683.  — 
André  Ceabron,  27  a\ril  1683,  1688.  —  Jean 
Château,  1733.  —  Besnard,  1756.  1769.  — 
Huau,  1774,  1775.  —  Charles  CaiUeau,  prin- 
cipal du  Collège  de  Baugé,  élu  le  22  mai  1791, 
qui  refuse.  —  Bouillaud,  vicaire  «l'Andard,  élu 
le  2  octobre  1791. 

La  paroisM  dépendait  du  diocèse  de  Poitiers 
jusqu'en  1317,  dft  MaiUezais  jusqu'en  1648,  de 
la  Rochelle  jusqu'à  la  Révolution,  du  Doyenné 
de  Vihiers,  de  l'Election  et  des  Aides  de  Mon- 
treuil'Bellay,  du  Grenier  à  sel  de  Cholet,  du 
District  en  1788  de  Cholet.  en  1790  de  Vihiers. 

—  Sur  ce  sol  ingrat,  délaissé  pour  un  tiers  an 
moins  en  friche,  la  plupart  des  habitants  vivaient 
du  tissage  de  Cholet,  un  grand  nombre  se  répan- 
dant l'hiver  aui  alentours  pour  mendier,  faute  de 
trouver  du  secours  dans  le  pays;  —  en  temps  de 
bonne  récolte,  on  y  envoyait  seulement  les  enfants. 

Aucun  des  prêtres  assermentés  ne  vint  s'y 
installer;  par  suite,  «  une  foule  prodigieuse 
«  d'aiistocrales  »  affluaient  à  la  messe  du  curé, 
assaillant  le  maire  patriote  de  menaces  et  d'in- 
jures (octobre  1791).  11  se  plaint  môme  que  la 
population  hostile  se  fasse  porter  en  masse  c  par 
«  malice  et  politique  »  sur  les  contrôles  de  la 
garde  nationale,  aûu  d*avoir  des  armes.  La  guerre 
y  recruta  de  nombreux  soldats  et  dès  les  premiers 
jours  d'avril  1793  y  passait,  saccageant  à  plu-^ 
sieurs  reprises  le  bourg  complètement  incendié. 
~  Encore  en  1872  on  le  signalait  comme  refuge 
des  derniers  sectaires  de  la  Petite-Eglise,  fidèle 
aux  traditions  antérieures  an  Concordat. 

Maire8  .*  Jean  Mairand.  1791.  —  Franc. -L. 
Fradin,  30  fructidor  an  Vlii.  —  Franc.  Proust, 
29  juin  1814.  —  Fr.-L.  Fradin,  7  avril  1815  — 
P.  Proust,  12  juillet  1815.  —  Franc.  Hilaire, 
15  novembre  1830.  —  René  Chiron,  21  novembre 
1837.  -^  Augn.>te  Hilaire,  2t>  août  1848,  dé- 
missionnaire en  1854.  —  René  Chiron,  nommé 
le  16  août  1854,  installé  le  24.  —  Louis  Jamin, 
1861.  ^  Aug.-Espril  Hilaire,  1864,  f  le  19  oc- 
tobre 1876.  —  Louis  Chabeauté,  8  octobre  1876. 

Arch.  d«  M.-et-L.  C  198;  H  Fonlerr.,  la  Bimoniére. 

—  Pow  les  locaUlés,  voir  la  himomirt,  la  Cradurmière, 

Plaine  (la),  cl.,  c»«  de  Bicon;  —  f.,  c"« 
de  la  Uohallt,  —  Appartenait  en  1661  à  Joa- 
chim  de  Chénedé.  conseiller  au  Pré^dial,  eu  1701 
à  M"*  de  Chénedé,  et  des  1716  a  rHô|>iUl  général 
d'Angers,  sur  qui  elle  est  vendue  le  7  brumaire 
au  111  ;  •■  cl.,  c»«  de  lirossay  ;  —  h.,  c"»  de 
Durtal;  —  m*«  ft  f.,  c"«  d'Jb'cou/tant;  —  f , 
€■•  ûe  Fougère  — Lociis  qui  dicitur  Plana  i3u8 
(Chalocbé,  IV,  9).  —  Domaine  d'uhe  chapellenie, 
vendu  nat«  le  25  février  1791  ;  *  bam.,  c°<  de 
Maxé.  —  La  Pleigne  1616  (El  -C.).  —  Ane. 
maison  noble,  dont  est  sieur  n.  h.  Jean  Delacroix^ 
écnyer  du  roi,  1578, 1596,  Pierre  Delacroix  1609, 
m«ri  de  Catherine  Le  Royer,  inhumé  le  7  février 
)097  daiM  le  ebœar  de  la  chapelle  de  Sobs  doot 


il  est  dit  fondateur  ;  —  leur  fille  épouse  à  Sobs 
Philippe  de  Tanton  le  13  septembre  1655;  -  f.. 
c"*  de  Rablay, 

Plaine  (La),  chat,  c-*  de  Trélazé  ^ LaP.it 
Ballée  xv-xvtii*  s.  (Lesviére  et  St-Jean-B.). —Ane. 
domaine  avec  maison  de  malirn,  app*,  par  acqoèl 
du  1«'  septembre  1586  âur  Pierre  de  Piiiicé,  à 
franc,  de  la  Coussaic, — à  n.  h.  Jean  Quelin  1610, 
1617,  avocat  et  banquier,  Angers,  —  échu  par  h- 
citation  à  Hector  de  Chaveiiier  le  10  janvier  1631. 
—  a  Jean  Chudeau,  par  béiilage  de  sa  mère  Mi- 
chelle  Lyon.  1678;  —  à  Bory,  conseiller  an  Parle- 
ment de  Paris,  1750,  —  el  par  acquêt  à  Renée- 
Anne  Maugin  de  Lingrée,  veuve  de  Gilles-Reao 
Lépagneul  de  Rillé,  qui  vend  le  3  septembre  1173 
c  la  terre  de  la  PI.  située  sur  les  plaines,  paroisse 
c  de  St-Léonard  >,  consistant  en  une  belle  grvitle 
maison,  cours,  jardins,  closerie  dans  l'euclu»,  eie., 
à  d*^  Uadeleine-Catherine  Pihery,  dame  do  Ros- 
seau  (E  58).  Quelques  jours  plus  tard  s'y  célébrait 
dans  la  chapelle  le  mariage  de  Jacques  Pays  de 
Rosseau  avec  Geneviève  Grand  homme  de  Gist;tt\, 
28  septembre  1773.  —  Elle  appardeut  aujoord'boj 
à  M.  Ernest  de  Villoutreys,  qui  a  affermé  a  U- 
vèque  d'Angers,  pour  l'installation  d'un  orphe- 
iinat  agricole  ^septembre  187i)  le  château,  idù 
a  mi-côie  et  restauré  à  neuf,  avec  vaste  poiaferft 
parc  de  li  hectares,  dont  l'enclos  compre^td  U 
hante  tour  de  Rosseau,  V.  ce  r^ot.  De  Vélabiiis^ 
ment  nouveau,  qui  compte  en  1876  56  eolaais 
pensionnaires,  dépend  comme  annexe  depuis  1875 
le  beau  domaine  de  Pouillé,  V.  ce  mot 

Plaine  (la),  m'»,  c»«  des  yercAcr«;-h.,c« 
de  Vernantes.— En  est  sieur  René  Groleau  1664. 

Plalnerale  (la),  f.,  c"«  de  Loire;  »  f..  c' 
de  Vem, 

Plaines  (le<),  vill.,  c"«  de  la  Ménitré;" 
vill.,  c°*  de  Trélazé,  —  Une  closerie  du  dooi  y 
formait  le  temporel  d'une  chapelle  desservie  cd  Si- 
Maunlle  d'Angen»,  et  fut  vendue  nai^  le  13  sep- 
tembre 1791.  ~  U  en  dépendait  une  perriere  duni 
le  roc  était  exploité  pour  tuteurs  de  vigues;  « 
cl.,  c''*  de  V tr liantes  \  «  (les  Dasacs-),  bam-. 
c»«  de  Trélazé;  —  (les  Grandes-),  viU.,  c»«  dei 
PontS'dd'Cé.  —  Les  Gr.-Pl.  aluis  la  Plaint- 
l'Eoéque  1649  (Cousif  de  Sl-Alman).— Vis  a-vU 
aboutissait  le  grand  passage  de  l'Ile  des  Aireaaiel 
tout  aupréi,  eu  avant,  dans  le  Louet,  un  nioBlifl- 

Plaineirie  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  Cde 
la  Pouèze. 

Plaln^Pays  (le  Haut,  le  Bas-),  ff-.  «"•  de 
JLouuamea.  —  Plein-Pied  (Cass.). 

Plalnv  (les),  f.,  c"«  du  Louroux-Béc,  —  &> 
est  sieur  Urbain  de  la  Lande  1611,  Pbil*  <ic  '* 
Luiiue,  chevalier,  1686. 

Plali-le  (U),  f.,  c"«  de  la  Cornuaille.  -X^ 
Pelayerie  1573  (E  3875).  —  La  PeUairu 
151M  (Et.-C).  —  Ane.  logis  avec  tours  et  fu»^^« 
dont  eat  sieur  u.  h.  Jean  Rou\eUe  1573,  u  ii* 
Franc,  de  Ruuxellé  1790  qui  y  réside,  Louii 
Duboys  lt>37,  1669,  mari  de  karie  de  îi^i^^}' 
Louts-Mic.  Dubob,  prôtre,  f  le  19  mars  1690.  S» 
sœur  Madeleine  avait  épousé  à  Faveraie  le  4  0*i 
1683  Fr.  Prévost,  sieur  de  fiouaeteaux. 

Plaisance^  m<»°p  c''^'  d'Angtrê  lY.-O.;  -  f' 


PU 


—  m  — 


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^à'Angtft  N.-O.  ;  —  f.,  c»«  d'JBcott/lant  ;  — 
r,  c"«  de /allais  :  —  f.,  c"«  de  Losse;  »  f.» 
€■•  de  MazitTtB  ;  —  f.,  c"«  de  ilfouh'/ieme  ;  — 
€■*  de  la  PoMonnière  —  Ltts  maiBons,  jar- 
dins,  vignes  appelles  PI.  au  vill.  de  Laleu 
\W1  (H  St-Serge);  —  f..  c"«  de  Ste-Gemmes- 
•.-!•.;  —  m»»  b.  etf.,  c»«  de  St-Georgcs-s.-L.; 
■>  m«"  b.,  €«•  de  Vii/ebemier,  avec  bauU  toits 
mansardés  xvii*  s.,  appart.  en  1790  à  rémigrô 
Pillenalt,  capitaine  trésorier  de  la  compagnie 
des  carabiniers  de  Saunaur,  doiiC  les  Arch.  de 
M.-et-L.  possèdent  les  papiers  et  la  corre^pon- 
daoce  intime.  — >  Vendue  nat*  le  19  thermidor 
aolV. 

PlaiMBelère (la),  f.,  c"*  de  Coasé. 

PlalMsle  (la),  f.,  C*  de  St-Macaire-en-M» 

Pialair  (le),  f.,  c"*  de  Vergonnes. 

PlaBCluiaerie  (la),  f.,  C*  du  Fief-Sauvin; 

—  donne  parfois  soo  nom  an  ruiss.  de  la  PaiU 
lerie. 

Plaaehe  (la),  nom  du  miss,  de  Montayer\ 

-  raiss.  né  sur  la  €"•  de  St-André-de-la-M., 
eoire  les  Noues  et  la  Bouliuiére,  qui  passe  au 
boarg  de  Sl-Aiidrô,  laisse  à  10.  l'Orberie  et  le 
Vivier,  à  TE.  ta  Ciilletiôre  et  prend  le  nom  de 
nki,  de  Chasselas,  dans  la  partie  inférieure  de 
Ma  eoon,  avant  de  se  jeter  dans  le  Laça;  — 
3,100 met.  do  cours;  «  bam.,  C**  de  Bécon;  — 
cl,e««de  Bocé.  —  La  Planche^au-F ourler 
1471,  domaine  à  celle  date  du  chanoine  Yves 
fwsneau;  ■■  f.  et  cl.,  c»»  du  Bourg-d^Iré;  — 
t.,  e**  de  Cantenay-Ep.,  vendue  nal'  le  17  ger- 
miualao  II;  —  f.,  c»»  de  CkambeUay  \  —  f., 
t-  de  Chanteussé  ;  ■■  ham  ,  c"*  de  Charcé  ; 
-f.,  cm  de  Chatelais.  —  La  PL  Notre- 
Dame  1774,  17«8  (Kl.-C.)  ;  —  f.,  c««  de  la 
Chaussairc;  —  f.,  c"*  de  Combrée\  —  ham., 
c"* de  Cessé;  «  mo",  dans  le  bourg  d*£cui7lé, 
près  d'une  source  feirugineuse,  dont  l'eau  forme 
BJi  Uvoir;  —  ham  ,  c»«  d\Btric/ié;  —  f  ,  C»  de 
/'>et9ne';  «  cl.,  dans  le  bouk-g  de  Gêné,  appart. 
iiaei].  Théard  1610;  «  f.,  c"*  de  HullU;  -• 
B*  et  f.,  c»*  di'Ingrandes;  —  cl.,  c"  de 
Uzigni.  —  fia  est  sieur  Hector  Pannetier  1573, 
1«I3;  -  f.,  c»«  de  Marans;  —  f.,  c»«  de 
Afoié;  »  f.,  €■•  de  Montjean  ;  ■■  ham.,  c"»  de 
More;  —  f.,  c»«  do  Neuvyi  —  f.,  c"«  de 
Pouancé,  donoée  vers  1815  par  les  époux  Pou- 
^  À  la  fabrique ,  qui  l'a  aliénée  le  10  mars 
IWO;  «•  ham.,  c"«  des  ilosters;  —  ham.,  c"* 
de  St-Maeaire-dU'BoiB. 

PlMeke  (U),  f..  c"  de  StSilvin.  —  Plan- 
e*a  Aloler  li2S  (Louroux,  ch.  or).  —  Afane- 
i^m  abbatis  et  conventus  de  Oratorio,  quod 
weotttr  eulgarittr  Plancha  li9:2  (G  7,  f.  33). 
-*  Auc.  m^  uobie  appart.  encore  en  1454  àTaL- 
ba;e  du  Louroux.  —  En  est  sieur  Simon  de 
Lespau  1480,  Allai»  Legay  1510,  sa  veuve,  GuiU 
»lffiitie  Barraalt,  15J4,  J.^.  Lanier  de  Ste- 
^QiBfê,  par  sa  femme  Renée  Grimaudet,  1615, 
1^-  Chauvel  do  la  Boulaie  1685,  17UU,  Iguace- 
^'  de  la  B.,  qui  j  meurt  Agé  de  65  ans  le  31  dé- 
MBbre  1708,  Louis  Chaavel  de  Souvigné,  anc. 
^piiûfie  au  régimeol  d'Aquitaioe^infanterie,  qui 
7  neart.  Age  de  66  ans,  le  13  février  1775.  Marie- 


Math,  de  Moncelet,  veuve  d'Ignace  Chauvel  de  la 
Boulaie,  vend  le  14  avril  1784  à  Jacq.-Thomas 
de  Jonchères  la  maison  de  la  PI.,  avec  chapelle, 
très-grande  cour  d'entrée,  parterre,  orangerie, 
vastes  jardins,  terrasses,  pièces  d'eau,  triple 
avenue,  la  métairie  de  la  Satie  et  la  closerie  de 
Villeneuve.  —  La  chapelle  s'élevait  dans  la  cour, 
et  l'on  voit  s'y  marier  l'imprimeur  01.  Stricq, 
d'Angers,  le  7  septembre  1717.  Elle  fut  recons- 
truite et  bénite  le  20  octobre  1760  et  sert  encore 
auj.  d'étable,  la  porte  surmontée  d'une  croix.  A 
di:}t«ince  l'anc.  logis  du  xviu*  s.  montre  seb  murs 
arrasés  vers  1830  à  un  mèlre  au-dessus  du  soL 

Plaiiehe  (la),  cl.,  c"*  de  Tiercé;  —  f.,  c"* 
de  Vaulandry, 

Plaoehe  (la  Grande-),  f..  c"«  d'Aurîffé.  — 
Anc.  domaine  avec  logis  noble,  acquis  le  t22  avril 
1656  de  Laurent  Augeard  par  n.  h.  David  Goi- 
rand,  valet  de  chambre  du  duc  d'Anjou  ;  —  Frau- 
coise  Goirand,  sa  fille,  épousa  Michel- Valentin 
Poirier  d'Orbigny,  président  au  contremesurage 
des  seU  de  la  Pointe.  —  Il  y  fut  ouvert  en  1817 
une  carrière  d'ardoise,  qui  travaillait  encore  en 
1818,  mais  qui  ne  dura  pas;  a.  f.,  c"*  de  Bocé; 
-  (la  Peiîifl-),  f.,  c"  d'Aori//é. 

PImnehe-aux-Anes  (la),  prés,  c"*  d'fcou- 
flant,  où  existait  au  xvm*  s.  un  port  &ur  la 
vieille  Sarthe,  dit  le  Port  aux-Aues.  V.  le  ceusif 
et  les  plans  de  Briolay  1760. 

Planehe-mnx-Geiiets  (la),  anc.  arche  de 
pierre,  c"«  de  Bouchemainet  sur  le  ruiss.  da 
Boulet,  entre  Villeprouvée  et  la  Hinguëre. 

Pianehe-BmtlUer  [[»),  ham..  c"«  de  Majré, 
près  la  ChauBiée-au-Bariller  1540. 

Plaoehe-Bély  (la),  f.,  c"«  de  St-CUment- 
de-la-PL  —  Planchebélie  1693  (Et.-C.). 

Planehe-BraBi^r  (la),  rui:is.  né  sur  la  c»« 
de  la  Renaudière,  pren  le  vill.  de  Fortu nette, 
prend  d'abord  le  nom  du  ruiss.  de  la  braudiëre, 
puis  celui  des  Marais,  passe  au  Pontonnet,  tra- 
versait l'étang  du  Plessis-Brard  aujourd'hui  des- 
séché, passe  à  la  Planche-des-Marais,  sous  le 
pont  de  la  cure  au  S.  du  bourg,  puis  à  la 
Planche-Branger,  dont  il  garde  le  nom  jusqu'à 
son  confluent  dans  la  Sanguèze,  au-dessous  de 
la  Planche-de-la-Grenonnière,  traversant  par  le 
centre  la  c"«  de  Tilliers  de  l*E.  à  l'O.,  sur 
4.800  met.  de  longueur,  et  forme  limite  avec  Si- 
Germain  et  Geste  sur  960  met.;  longueur  totale, 
6,500  mètres. 

Plauehe-ClimairlB  (la),  ruiss.  né  sur  la  e"* 
de  la  Potherie,  qui  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  U 
Martiuaie;  —  1,60<)  met.  de  cours. 

Plmnche-d'Andard  (la),  f.,  c"«  A'Andard^ 
anc.  domaine  de  la  cure,  vendu  nai*  le  17  ven- 
tôse an  U  ;  —  donne  sou  nom  à  un  ruiss.  né  sur 
la  c°*  de  Brain,  qui  traverse  celle  d'Andard  et 
s'y  jette  dans  l'Auihion  ;  —  4,!200  met.  de  cours. 

Plane he*de-r Armée  (la),  pont,  C*  du  Afay . 

Plmnelie-de«llozé  (la),  nom  du  ruiss.  da 
Roliet 

Planehe  de  Rnillé  {Jean- Guillaume  de 
la),  né  vers  1735.  d'une  famille  do  Bretagne,  éta- 
blie en  Anjou  dés  le  ziv«  s.  et  dont  Técusson 
fl^re  dans  la  salle  des  Croisades,  s^était  retiré^ 


Phk 


—  ni  - 


PLA 


après  quelques  années  de  service  comme  officier 
an  Royal-infanlerie,  et  vivait  au  moment  de  la 
Révolulioo  soit  à  Angers,  dans  son  hôtel  de  la 
place  des  Halles,  soit  dans  ses  terres  de  Rnillé 
près  CbAteaugontier  on  du  Plessis-Bonrré,  avec 
sa  femme  Anne-Marie  de  Becdelièvre  et  ses  si\ 
enfants.  Son  immense  fortune  lui  créait  une 
situation  qui  le  désirait  aux  premiers  suffrages. 
Membre  de  l'Assemblée  de  la  Noblesse,  il  fut  des 
12  commissaires  choisis  pour  la  rédaction  du  cahier 
de  Tordre,  et  le  2  avril  1789  en  fut  élu  le  second 
député,  par  231  suffrages  sur  454  volants,  à  l'As- 
semblée nationale.  Il  représentait  Topinion  con- 
ciliante de  celte  partie  de  la  noblesse,  peu  portée 
peut-être  aux  réformes  mais  qui  en  sentait  la 
nécessité  et  les  acceptait  loyalement,  même  après 
les  avoir  combattues.  Attaché  au  comité  des 
finances,  il  vota  contre  l'aliénation  des  biens  du 
clergé,  contre  la  création  des  assignats,  pour  le 
maintien  d'une  religion  d'Etat,  contre  l'abolition 
de  la  noblesse,  protesta  publiquement  contre  «  la 
«  destruction  de  l'andenne  constitution  »  (31  mars 
1791),^  mais  se  refusa  à  émigrer  et  revint  en  Anjou 
en  novembre  1792.  Il  résidait  à  Angers,  quand 
on  apprit  l'approche  de  l'armée  vendéenne,  mat- 
tresse  de  Saurour.  Dès  le  12  juin  1793,  les  auto- 
rités avaient  évacué  la  ville,  les  désordres  se 
montraient  déjà  ;  ('angoisse  publique  allait  crois- 
sant. Dès  le  13  au  malin,  sur  la  réquisition  éciite 
de  150  citoyens,  la  commune  s'assembla  pour 
prendre  des  mesures  de  sûreté,  et  par  acclama- 
tion de  Ruillé  fut  nommé  maire  d'une  municipa- 
lité provisoire,  que  par  respect  pour  la  munici- 
palité absente  mais  dont  les  pouvoirs  restaient 
reconnus,  on  désigna  du  nom  de  Comité.  Il  monta 
sur  l'estrade,  recueillit  et  livra  aux  suffrages  les 
noms  des  14  membres  que  lui  désignait  la  voix 
populaire.  Dix  jours  seulement  après  cette  scène 
Tennemi  occupait  Angers  en  pleine  réaction.  Le 
nouveau  maire,  entouré  de  notables  citoyens, 
était  allé  à  sa  rencontre  sur  la  route  lui  présen- 
ter les  clés  de  la  ville,  tout  en  la  recommandant  à 
sa  clémence.  Bientôt,  grâce  à  l'ascendant  personnel 
que  lui  accordait  la  confiance  des  deux  partis,  il 
parvint  à  maintenir  l'ordre  public,  à  sauver  les 
approvisionnements  de  la  ville,  à  dissuader  enfin 
les  chefs  vendéens  d'emmener  avec  eux  100  otages 
dont  ils  avaient  la  liste,  chaque  jour  accrue  de 
nouveaux  noms.  Dés  le  ii5  juin  il  avait  fallu 
constituer  un  Conseil  provisoire  dont  il  s*éiait 
trouvé  de  nouveau  le  président;  mais  les  40  habi- 
tants, convoqués  poor  l'assister,  n'avaient  paru 
que  pour  s'y  refuser,  et  l'on  s'était  entendu  pour 
ne  remplir  aucune  fonction.  --  A  la  rentrée  en 
ville  des  autorités  républicaines,  de  Ruillé  fut 
arrêté  comme  complice  des  rebelles,  —  et  le 
16  juillet,  traduit  devant  la  Commission  militaire. 
Il  rendit  compte  de  sa  conduite  et  de  celle  de  ses 
collègues,  —  et  «  s'il  vous  restait  quelque  doute, 
c  ~  disaiMl  dans  son  mémoire,  —  écoutez  les 
«  témoignages  de  satisfaction  et  de  reconnaissance 
c  que  le  peuple  nous  prodigue  ».  En  effet  la 
ville  entière  protesuit  pour  sa  modération  et  la 
lojaolé,  et  aux  patriotes  les  plus  éprouvés  d'Ao- 
fon  se  joifutit  U  toIx  de  la  mnoieipaUté  de  canh 


pagne,  qui  réclamait  sa  délivrance  en  rappcitst 
ses  bons  conseils  et  ses  bons  exemples.  Le  tri- 
bunal ordonna  sa  liberté  provisoire.  De  Ruillé, 
sollicité  en  vain  de  quitter  la  France,  se  conteots 
de  se  retirer  au  Plessis-Bourré.  Mais  dès  lespre* 
miers  jours  de  novembre,  et  malgré  les  protesu- 
lions  du  Conseil  municipal  qui  le  réclame  encore 
t  aux  acclamations  de  toute  la  commune  a.ilyeM 
arrêté  avec  toute  sa  famille  et  conduit  an  chàleao 
d'Angers,  puis  sur  le  premier  bruit  assaré  ds 
retour  des  Vendéens,  transféré  dans  les  cavei  de 
Doué,  de  là  à  Saumur,  enfin,  après  la  levée  da<iég9, 
ramené  malade  et  épuisé  à  Angers.  Il  cotnpani 
de  nouveau  le  13  nivôse  an  II  (2  janvier  VtH) 
devant  la  Commission  militaire,  qui  cette  fois  ne  | 
l'épargna  pas  et  le  même  jour  l'envoya  an  mp-  \ 
plice.  —  Un  très- beau  portrait  du  comte  de 
Raillé  est  conservé  par  sa  famille. 

Arch.  da  M.-eUL.  Série  L.^Be»ved^ Anjou. i9R,ll 
p.  216  —  et  t809.  p.  lit.  —  Blordi«^L.,  Amger$tiU Dé- 
partement, 1. 1,  p.  306. 

Planehe-d*llerTaax  (la),  f.,  c»*  de  Aforf 

Planehe-CIodeaa  (la),  f.,  c"«  d'AUonnet. 

Plaaehe«Oriot  (la),  mo«  b.,  c"«  de  2a  5fei* 
gnanne. 

Planehe-Pélerin  (la),  m»"  b.,  c"«  d'^cov- 
flanU 

Planehe-Péireaa  (la),  f.,  c"«  de  Drain. 

Plaoehe-Piaa  (la),  vill.,  c"«  de  StSUvh. 

—  Planchepiau  1189  (Cartul.  du  Perray.  f.i) 

—  JLa  Planchepeau  (Cass.).  •—  Ane.  domiioe 
de  l'abb.  du  Perray-aux-Nonnains  arrenté  dès  la 
liii*  s.,  —  à  Jean  de  Pincé  en  131tf,  à  Geoffroy 
de  Courcelle  en  1353,  à  Nie.  Gohard  en  1537,  à 
Marie  Bodin,  veuve  Marin  d'Ahuillé,  en  1564. 
remariée  en  1566  à  Jean  Meignan,  sur  qui  il  «( 
adjngé  judiciairement  le  9  juillet  1584  à  Frao€oi«« 
de  la  Noue,  veuve  Th.  de  la  Porte;  —  acquis  de 
Joseph  Lemasson  par  Luc  Gonrgeanlt  le  11  fé- 
vrier 1612. 

Planelie-Prineé  (la),  f.,  c"«  de  Longue. 

Plascher  (le  Haut-),  f.,  c"«  de  Briolay. 

Piaii€he*Ronfle  (la),  miss,  né  sur  la  c"*  de 
la  Potherie,  s'y  jette  dans  le  miss,  de  la  Marti- 
naie  ;  —  3,S0O  met.  de  cours. 

Planeher  (D.  Urbain),  est  né  à  Cheno 
(Sarthe)  et  non  à  Chênehutte,  comme  le  préten- 
dent les  livres  angevins. 

Planeliers  (lesHauts-\cL,  c"«  de  Tiercé, 

Planehefl  (les),  ham.,  c"«  de  Beaulieu,^ 
Les  moulin  det  PL  1753  ;  —  donne  son  oom  i 
un  miss,  qui  naît  près  les  Blouioes  eC  se  jette  dai» 
le  Layon;  —  1,100  met.  de  cours  ;  «  f ,  c"*  de 
O^con  ;  «-  vill.  à  600  mot.  et  formant  fauboorf 
de  la  ville  de  Chemillé;^  f.,  c"*de  la  Lande- 
Chasle;  «  f ,  c<>*  de  St- Georges^  du^Puy -de- 
la-G.  ;  =  ham  ,  c"»  de  VemoiL 

naadMa-IUupon  (les),  f.,  c^  de  St-Phil* 
bert'du'P,  —  Les  PL  de  Baron  1623  (Til. 
d'Avoir).  -^  La  PL  des  Barons  (Bt.-M  ).  — 
La  grande  PL  des  B,  (Ca9s«).  —  Au  point  oé 
la  voie  de  Longue  traverse  un  affluent  du  Lathan. 

Plaaehes«de4Sée  (les),  h.,  e"  de  Beaufort 

PUuiehM-dei«SoBTeM«C»  (les),  cl.,  e^  éi 
Longue  (Cass.), 


PU 


—  113  — 


PLA 


Pluiehea-Balbevt  Qes),  ham.,  e°«  de  Vau- 

chrétien, 

Plaaehetle  (la),  ruiss.  né  sur  la  c>«  da 
Bml,  s'y  jotte  dans  le  Lathan  ;  — 1,075  met.  de 
coars  :  —  nia.  né  sor  ta  c"«  de  Briaaarthef  s'y 
jette  dans  la  Sarthe;  —  4,000  de  cours;  —  f., 
CM  do  St'Laurent'durM.;  =  vill.,  c»«  de 
Segré.  —  Aoc.  fief  et  seigneurie  avec  manoir 
Doble,  TiS'à-vis  le  pont  qui  conduit  à  St-Aubin- 
da-PavoiL  On  y  a  trouvé  vers  1830  un  certain 
nombre  de  eercaeils  en  pierre  sans  aocane  ins- 
cription. U  est  de  tradition  dans  le  pays  que  les 
protestants  y  eurent  un  proche  an  xvi*  s.  —  La 
terre  appartenait  en  1739  à  Richer,  président  du 
tiibonal  de  la  Flèche,  qui  fit  don  des  trente  plue 
beau  ehèoes  de  son  domaine  pour  la  charpente 
de  la  nef  et  du  clocher  de  St-Anbindu-Pavoil  ;  « 
donne  son  nom  au  ruiss.  né  sur  la  c"*,  qui  s'y 
jette  dans  l'Ondon,  à  960  met.  de  sa  source  ;  « 
f.,  c»«  de  Vem;  —  t.,  c»«  de  Véxins;  —  (la 
Basse-),  vill.,  c»«  de  Brissarthe  ;  —  (la  Grande-), 
f.,  €»•  de  Fontaine^.  —  Le  lieu  de  la  Gr. 
PI  composé  de  pluneurs  corps  de  logis, 
granges,  jardins,  qui  composent  deux  do- 
séries  1715.  — App*  à  messire  Pierre  Jarry  1679, 
Pierre  Gaérin,  mari  de  Marguerite  Emery,  1715, 

-  et  par  héritage  à  N.  Boisard  1720;  —  (les  Pe- 
ùtes-),  f.,  c»«  de  Fontaine-Guérin, 

Flttche-Téron  (la),  f.,  c°«  de  Noellet 

Fiaaerle  (la),  f.,  e"«  de  Daumeray. 

FbMMBBlére  (la),  f.,  c»«  d'Aviré;  ^  f., 
«••  de  2a  Perrière  ;  —  f.,  c"»  du  Lion-d'Ang. 

PUmte(la),  cl.,  c»«  A'Aviré;  —  cl.,  c»«  de 
Sl-Afarttn-dix-Bots. 

PlaBtéeOa).  f.,  c»«de  VUlebemier. 

PlanterMc,  ham.,  c*«  de  Cheffes.  —En est 
siear  Gaspard  Trioche  1631-1651. 

PbuilM(les},  f.,  c«  A*Andard\  —  f.,  c" 
^ Angers  N.-O.;  —  cl.,  c»«  de  Bauné;  —  cl., 
c"*deCuon;  —  cl.,  c»«  de  Durtal  —  En  est 
sworn.  h.  Charles  Lefebvre  1617;  —  f.,  c"«  de 
^  Ffme-de'Tigné.  —  En  est  sieur  René  Bar- 
imtao,  consul  des  marchands  d'Angers,  1670;  «• 
bam..  c«M  de  Fougère  \  —  f.,  c"«  du  Plessis- 
Gramm.;  —  f.,  c««  de  St-Martin-d'A.,  avec 
pépinière;  «  f.,  c"«  de  Si-Pierre-Maul.  \  — 
ham.,  €■•  de  Sarrigné, 

Plaatls  (le),  ham.,  c»«  A'Andrézé;  —  f.,  c»« 
^tBeaupréau;  —  f.,  c»«  de  Cholet  (Cass.); 

-  f.,  e"»  de  Coron  ;  —  cl.,  c"«  de  Drain.  — 
Eo  est  aeur  Jean  Grasiin  1666;  —  f.,  c»« 
d'fcttiIZé,  à  Pentrée  du  bourg  ;  —  m^^,  c"*  de 
JaUais;  -  f.,  c»«  de  Lire;  —  m»",  dans  la 
ville  de  Montreuil-Bellay,  devant  l'ancienne 
eoie  Notre-Bame  et  qui  formait  le  principal 
i^bergemeut  d'un  lîef  dépendant  an  xvi«  s.  du 
Cbapitre  du  château.  Il  devait  son  nom  à  Pierre 
da  Plaotis,  chevalier,  qui  le  tenait  par  sa  femme 
de  iousieUn  d'Aubigné  et  de  Jean  Malart.  En  est 
siiur  au  xvu«  s.  Pierre  Guilière,  maître  chirur- 
P«»,  7  le  j  septembre  1699,  Jean  Bourgeois,  f  le 
U(énierl761. 

PUBlls(le),  f.,e»«de  laRenaudière,  à  l'extré- 
BtU  N.  du  lemioire,  pris  le  bois  de  la  NoziUerie. 
«^  ksc.  bouTg,  disparu  seulement  depuis  le  xvii*  s. , 

m 


avec  église  paroissiale  de  Notre-Dame,  Ap^&H. 
au  XII*  s.  à  l'abbaye  St-Jouin  de  Marne,  à  qui 
une  bulle  d'Alexandre  III  la  confirme  en  1169  : 
Ecclesiam  de  Planteil  (Gartul.  de  St-Jouin, 
p.  40).  —  La  paroisse  fut  supprimée,  croit-on, 
vers  1420  et  réunie  comme  simple  fillette  à  celle 
de  la  Renaudiére.  -^  On  continua  d'y  célébrer 
des  mariages  et  des  inhumations  jusqu'en  1789. 
Le  curé  même  de  la  Renaudiére  restait  obligé 
envers  le  seigneur  de  Geste  d'y  venir  dire  la 
messe  aux  quatre  grandes  fêtes  de  l'année.  Le 
seigneur  de  la  Théviniére  présentait  à  la  cure.— 
La  paroisse,  de  forme  presque  circulaire,  entre 
St-Germain,  Geste  et  Yilledieu,  se  rattachait  à  la 
Renaudiére  par  une  étroite  bande  de  terrain  vers 
le  Chêne- au-Loup,  comprenant  auj.  15  lieux 
habités  (23  mais.),  sur  la  voie  antique  du  May  à 
Nantes  par  Tilliers.  L'église  s'élevait  dans  le  pré, 
à  l'E.  de  la  ferme,  sur  7  à  8  met.  de  largeur, 
avec  un  cimetière,  où  reste  encore  une  pierre  de 
granit.  Dans  les  murs  de  la  ferme  même,  en 
partie  reconstruite,  apparaissent  des  débris  d'une 
table  d'autel,  formant  des  linteaux  de  porte; 
dans  un  toit,  un  bénitier  carré  en  granit  ;  sous 
un  hangar,  des  fragments  de  croix  en  syénite 
rose  à  fût  rond. 

Plantis  (le),  ham.,  c»«  de  Ste-Christine. 
~  Planteiz  1265.  —  Plantaiix  1291  (2*  Gart. 
St-Serge).  —  Planteys  1294  (E  1047).  ^  Ane. 
fief  et  seigneurie,  relevant  du  château  d'Angers  et 
dont  dépendait  la  seigneurie  de  la  paroisse.  Elle 
appart.  au  moins  jusqu'au  milieu  du  xvi*  s.  à  une 
famille  noble  du  nom,  dont  l'héritière  Renée  du 
Plantis  l'apporte  à  Christophe  de  Sanzay,  1599. 
René  de  Sanzay  en  prend  encore  le  titre  en 
1637.  Dès  1638  Louis  Boylesve  en  rend  aven. 
Etant  lieutenant  général  d'Anjou,  il  obtint  en 
1643  du  prieur  des  Cordeliers  d'Angers,  pour  sa 
chapelle  seigneuriale  de  St-Sébastien,  une  partie 
d'un  os  du  saint  patron.  —  Jacques  Boylesve 
aussi  rend  aveu  en  1691  pour  «  son  chAteau  et 
«  maison  forte,  forteresse,  ponts-levis,  douves  et 
«  fossés,  prison,  machecoulis  »,  avec  moulin  et 
four  banaux,  justice  patibulaire  à  trois  piliers 
et  droit  de  faire  tenir  marchés  tous  les  samedis, 
et  4  foires  aux  fêtes  de  St-Marc,  Sl^Bamabé,  Si" 
Laurent  et  St*Luc.  La  terre,  titrée  de  châtellenie 
depuis  au  moins  le  xv*  s.,  fut  acquise  le  31  jan<> 
vier  1737  de  Jos.-Franç.-Marie  Boylesve  par 
Jules  Constantin,  prévôt  général  de  Touraine, 
Maine  et  Anjou,  mari  de  Victoire-Marie  de  Crespy , 
et  est  advenue  par  héritage  aux  Contades.  Le 
chAteau  vient  d'être  rebâti  (1870-1871)  sous  la 
direction  de  l'architecte  Roques.  Dans  les  servi- 
tudes antiques  xv*  s.,  dépendant  de  la  métairioi 
la  cuisine  conserve  une  magniQque  cheminée  en 
grizon,  chargée  de  deux  énormes  têtes  plates.  — > 
Trois  larges  avenues  s'y  concentrent  en  une  vaste 
chAtaîgneraie  plantée  en  quinconce  (E  1047-1069 
et  1441). 

Planlifl  (le),  f.,  c"*  de  St-Laurent-des-A.;  «» 
f.,  c»«  de  Trémentines;  —  (le  Bas-),  cl.,  c"« 
ù^Andrétéf  auprès  d'un  moulin.  V.  la  Croix* 
du-Pl 

Ptomlère  (la),  t,  t^*  de  Changeaux, 

S 


Ple 


—  114  — 


PLE 


l^lassard  (la  Grand,  le  Petit-),  f..  c"«  de 
Trémentiruê.^ On  y  a  recaeilli  plaaiears  celtœ. 

Plat*Doré  (le),  t.,  c"«  de  St-Quentin-îès-B, 

^Mmiem.  —  V.  St-Martin-dt-la-Plact. 

Plateau,  f.,  c»«  de  MontreuiUBelfroy,  — 
Vinta  antt  Platel  1222  Ha  Haie-aai-B.-H.)  — 
~  En  est  sieur  Pierre  Laurent  de  BourjoUy,  mari 
de  Perrine  Deschamps,  1676,  f  lo  ^^  ^^^^  iGSH, 
messire  Anselme  Loiseau  de  Mauny,  échevin 
d'Angers,  mari  de  Jeanne  de  Prince,  1731,  Jean 
Flenriot,  f  le  17  janvier  1741  ;  —  (le  Petit-),  f., 
C**  d*Avrillé.  —  Ane.  logis  noble  dont  est  sieur 
n.  h.  Jean  Fleuriot  1602;  —  f.,  c»«  d^Epieda. 

Flate-Boorse,  f.,  c"«  de  Querré. 

Plaodiéres  (les),  vilL,  c"*  de  Beaufort;  — 
bam.,  c"«  de  la  Juhaudière.  —  Les  Blaude- 
rieê  (Cad.)  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruisselet  né 
ao  S.  qui  coule  de  TO.  à  l'E.  et  se  perd  dans  une 
mare  ;  —  f.,  c»*  de  St-Hilaire-du-Bois. 

Plaodlalére  (la),  cl.,  c"*de  Pontigné, 

Plandrle  (la),  f.,  c"«  de  Maxières, 

Plannlére  (la),  f.,  c*"'  à*Yzemay. 

BimniMe  (la),  —  y.  la  Floutrie. 

PlAsiére  (la),  ham.,  c"«  de  Chemillé. 

Pleao»  f.,  c"*  de  Joué-Et  -^  Pleaux 
(Cass.).  —  Peleau  (Raimb.). 

Pleiére  (la),  f.,  c>«  de  Méon. 

Plesse  (la),  cl.,  c"*  d'Anyera,.  dans  Tanc. 
paroisse  St-Samson,  domaine  de  la  chapelle  de 
la  Brisepotière,  desservie  en  St-Maurice  d*Angers. 

Plesse  (la),  chat.,  c"«  û*AvrilU.  —  La 
Plesse  Piédouault  zv-xviii*  s.  —  La  Pleaae- 
Chalopin  xvii«  s.  —  X.a  Plesne  ((^ass.).  -^  La 
Place  (Et.*ll.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  rele- 
vant de  la  Saulaie,  dont  est  sieur  Jean  de  Pié- 
douault, écuyer,  1445,  n.  h.  Pierre  de  Gores  dit 
Piédouault,  «  varlel  tranchant  de  la  reyne  et  de 
«  madame  Renée,  fille  de  France  »  1616,  Charles 
de  Piédouault,  ce  varlet  tranchant  de  la  reyne  », 
1535, 1540,  qui  a  pour  principal  héritier  n.  h. 
François  de  la  Musse,  sieur  d'Aubigné,  1545, 
1555,— René  Chalopin,  sieur  d'Aubigné,  1587,  f  le 

4  janrierl604,— Raoul  Chalopin,  président  en  la 
cour  des  monnaies  de  Paris,  1636, 1656,  qui  rend 
aven  pour  «  sa  maison  seigneuriale,  corps^de- 
c  logis,  chapelle,  boulangerie,  granges,  etc.,  fer- 
«  mei  de  douves  et  foussez  avec  ponts  le  vis  et 
«  quatre  tours  aux  quatre  coings  dudit  enclos  », 
fuie,  futaies,  garenne  au  dehors  (E  1441)  ;  —  Louis 
de  Carrières,  mari  d'Antoinette  Chalopin,  1665, 
veuve  en  1678,  —  et  par  acquêt  la  famille 
Boguais.  —  11  y  a  été  trouvé  en  juillet  1827,  dans 
un  vieux  coffre,  une  quinzaine  de  pierres  de 
Florence  on  ruiniformes,  plusieurs  soucoupes  en 
émail,  un  portrait  de  Jacques  II  d'Angleterre,  et 
une  lettre  en  italien  adressée  an  pape.  On  y 
signale  dans  le  voisinage  une  grotte,  creusée 
dans  le  roc  schisteui,  à  3  mètres  en  terre,  de 

5  met.  de  profondeur^  1  met.  70  de  hauteur,  l'en- 
trée rétrécie  par  deux  piliers 

PleMc  (\k),  f.,  c—  de  la  Chapelle'»,'0  ;  ■• 
t.,  e««  de  Chasé'ê.'A.  ;  ■•  f.,  c"«  d*Ecouflant, 
domaine  dn  Perray,  vendue  nat*  le  7  avril  1791, 
avec  jardin  attenant  an  grand  étang  de  l'abbaye  ; 
M  f.,  c***  de  FonMni-M,  —  Aoe.  maison 


noble  avec  parterre,  terrasie,  vergers,  atrennfl  de 
noyers  conduisant  à  des  futaies  et  taillis  et  dont 
dépendaient  an  xviii*  s.  nne  métairie  et  7  close- 
ries;  -^  aujourd'hui  aux  trois  quarts  détraite; 

—  ham.,  c»«  de  Pruillé.  —  PUasa,  —  Pîexa 
1134-1150  (2«  Cartnl.  St-Serge,  p.  242  et  277); 
-■  f.,  C^  de  Querré. 

Plesse  (la),  chat.,  c"*  de  St-CUment-de- 
la-PL  —  La  Pleaae'Clérembault  xv-xviii«  s. 
«  Ancien  fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble  et 
chapelle  de  St-Gillos  et  St-Antoine,  relevant  do 
Plessis-Hacé  et  appart.  dès  lexiv*  s.  i  la  famille 
Clérembault,  de  qui  elle  passa  à  Guy,  marquis 
de  Laval,  chevalier,  conseiller  d'Etat  et  privé, 
premier  chambellan  du  duc  d'Orléans,  par  son 
mariage  avec  Jacqueline  Clérembault,  IJÛSO,  ^  à 
la  famille  Grandet,  dés  les  premières  années  du 
XVII*  s.  ;  —  en  1759  à  Michel  Ollivier,  échevin 
perpétuel  d'Angers,  —  Jos.  Olivier,  correcteur  en 
la  Chambre  des  Comptes  de  Bretagne,  1771.  — 
Les  titres  font  confusion  parfois  de  cette  terre 
avec  celle  de  la  PI. -Piédouault  en  Avrillé. 

Plesse-MArlet  ^la),cl.,cB«de  Vérins  (Cass.). 

Plesses  (les;,  ham.,  c°*  d'E triché. 

Plessiére  (la),  f.,  c"'  de  la  Pommeraie,  — 
La  Précière  (Cass.). 

Plesslnaas  (le),  ham.,  c««  de  St-Georgeê' 
a.'L.  —  Le  Plesaia  Maase  (Et. -M.). 

Plessis  (le),  ruiss.  né  sur  la  c"*  de  Nyoi- 
seau,  s'y  jette  dans  l'Araise;  -^  2,250  met.  de 
cours  ;  ••  ruiss.  né  sur  la  c"*  de   fiourgneuf , 
par  3  sources,  au  N.  du  Plessis-Marais,  coule  du 
S.  au  N.  et  se  jette  à  son  entrée  sur  la  Pomme- 
raie ,    dans  le  ruiss.    de   la   Brissonnière  ;    — 
1 ,000  met.  de  cours  ;  «  ruiss.  né  sur  la  c"*  de 
Tiercé^  traverse  la  c"*  d'Etriché,  s'y  jette  dans 
la  Sarlhe;  —  9,200  met.  de  cours;  «  ham..  c"* 
d'Allençon,  —  L^hoateh  domaine,  terre,  etc., 
du  P.  1460;  —  c»«  d'AUonnes;   —  f.,  c»*  de 
Botz,    V.    le  Pleasia-Bitault;  —    f.,    c-»  de 
Bouillé'Mén.  ;  «- c°« de  Bouzillé,  V.  le  PUsai$- 
Clérembault;   »    f.,   c"   des    Cerqueux-n.- 
Maul,  ;  «  f.,  c"«  de  Champigné.    —  Ancien 
fief  et  seigneurie  avec  maison  noble,  motte  et 
douves,  encore  au  xviii*  s.,  dont  est  sieur  Jean 
de  la  Chapelle  1494,  Maurice  Chevaie  1670.  René 
Trochon  1725,  J.-B.  Dutertre  de  Saocé  1753  ;  — 
f.,  c"*  de  Chanteuaaé;  ->   f.,  c"«    de  Chate- 
laia;  —  f.,  c"«  de  la  Chauaaaire,  V.  le  Plea- 
aia- Bouteille;  —  f..   c»«  de  Chenillé-Ch,  — 
En  est  sieur  J.-J.-Mic.  Fonssier,  procuieor  du 
roi  au  Présidial  de  Chéteaugontier,   1725,  qnt 
tient  cette  année  sur  les  fonts  une  des  cloches  de 
Thorigné  ;  —  f.,  c»«  de  Cherré,  V.  le  J>fe»ete- 
Fontenelle;  —  f.,  c»«  de  Cheviré-le-R.,  V,  le 
PUêaiS'Hameloti  -■  viU.,  c"«  de  Cotnbrée.  — 
En  est  sienr  messire  Renaudin  de  Malvenu,  marj 
d'Anne  Giffart,  1659;  —  f.,  c»*  de  Coron\  ^  t 
et  ham.,  c"*  de  Cost^;  -*  f.,  c"«deX>aumeray 

—  Le  Plessia-Hachonnière  1633  (Et.>C.).  ^ 
En  est  sieur  Michel  Mouteul  1597,  1608.  Mlcbd 
de  Bonestat  1633,  1636,  mari  de  d"«  Penin< 
Jouenneaux,  dont  la  fille  épouse  le  99  octobre 
1667  Urbain  de  Chanehevrier;  »  dépmdaic  ei 
1780  de  la  terre  de  JoîUé  et  fat  renda  net*  h 


t>LE 


—  118  — 


t>LË 


37  germinal  an  VI.  L'ancienne  moite  féodale  s'y 
eoosenre  eocore,  formée  d'ane  terre  forte,  rou- 
gi^itre,  de  33  met.  de  diamètre  sur  5  i  6  mètres 
d'élévation  :  •*  tîU.,  c"*  de  Denée.  ~  Ane.  fief 
releraot  de  Noisé,  dont  est  sieur  Ant.  de  Vau- 
be&%.  ehevalier,  mari  de  Marie  de  Saudelet, 
1665,  "  Glande  Gaérin  1715,  par  acquêt.  —  Il  y 
e\ifit9  anprès  une  fontaine  publique,  qui  alimente 
\i  bourg,  précieuse  ressource  on  été  ;  »  m*''  b. 
f^  de  Dénezé'S.'le-L.,  sur  le  chemin  neuf  de 
Déoexé  k  Chalonnes,  qui  a  emprunté  une  partie 
de  la  voie  antique,  pavée  encore  au\  abords  de 
ffos  blocs.  —  Eq  avant,  du  côté  de  Dénezé,  et 
loflt  da  long  par  fragments,  elle  apparaît  sous 
les  baies  restées  intactes  mais  entourées  de  pro- 
fonds fossés  qui  la  montrent  à  pleines  tran- 
chées; sur  les  bords  des  deux  côtés,  était 
accamalé  en  1870  l'ancien  pavement  arraché  du 
chemin;  -  c»«  d' E triché ,  V.  le  Plessis- 
Chivré;  —  f.,  €■•  du  Fief-Sauvin.  —  Le 
PlessiS'Savvaing  xvi«  s.  (Et.-C.).  —  Ane.  fief 
saDs  domaine,  du  nom  de  la  famille  San  vain,  qui 
reste  attaché  aussi  à  celui  de  la  commune,  et  qui 
le  possédait  encore  vers  1520.  —  £n  est  sieur 
loachiffl  de  la  Roche-Coron  1557,  n.  h.  Franc, 
louais  1606,  de  qui  Tacquiert  le  9  juin  Jeanne 
Terrien,  dame  de  la  Bellière;  —  après  elle  les 
viifDears  de  la  Bellière.  —  H.  Tristan  Martin  y 
sipalait  en  1854  des  débris  romains  ;  M.  Lebœuf 
J  a  cm  reconnaître  en  1870  des  subsiructions 
laoloises  et  recueilli  une  hache  de  pierre. 

Pletsis  (le;,  cbftt..  c"*  de  Geste.  —  Le 
PUhU  de  Geste  xv-iviii*  s.  —  Ane.  fief  et 
seif&earie  relevant  de  la  Forôt-Clérembault,  avec 
maooir  ea  granit»  d'aspect  sombre,  bâti  à  un  kil. 
<1«  la  Théviuière,  sur  la  Sanguèze,  qui  avivait 
les  doQves.  La  porte  vers  0.  conserve  encore 
^Qi  grosses  tours  à  créneaux,  du  xiv«  s.  Dans 
la  coar  s'élèvent  les  constructions  récemment  res- 
Uarées,  dont  partie  remonte  au  xv«  s.,  notam- 
meot  la  chapelle.—  La  terre  acquiert  par  la  réu- 
moQ  de  la  Thévinière,  vers  1632,  la  seigneurie 
<le  la  paroisse  et  du  bourg,  à  qui  elle  emprunte 
aun  titre  de  cbfttellenie.  Elle  appartenait  jus- 
qo'aa  XV*  s.  à  une  famille  du  nom  et  passa 
(lès  avant  la  seconde  moitié  du  xvi«  à  celle  de  la 
l^rnneUère,  V.  ce  nom,  —  Franc,  do  la  Brune- 
bère  en  1539,  —  Math,  de  la  Brun.,  qui  en  1588 
defeod  contre  les  catholiques  la  Garnache  et 
le  fort  de  Véxins;  —  Paul  de  la  Br.,  f  en  juin 
16»;  -  Paul  de  la  Br.,  f  le  12  avril  1699  à 
Angers,  âgé  de  71  ans;  —  en  1752  Jacq.  d'Escou- 
Ueaa  de  Sonrdis  par  son  mariage  avec  Marie  de  la 
Bmaetière.  Il  portait  parti  d'azur  et  de  gueules 
à  la  bande  brochante  ;  —  anj.  au  vicomte  de 
UBlotais.— Les  titres  et  les  journaux  mêmes  du 
XTiii'  s.  conservent  mémoire  des  singuliers  droits 
qoe  les  seigneurs  s'attribuaient  sur  la  toilette  et 
lA  personne  de  toute  «  femme  jolie  »,  séjournant 
VA  joar  et  une  nuit  dans  le  bourg. 

Kr^,  comm.  Et.-^.  -.  Arch.  de  M.-et-L.  G  106,  f.  3152 
*  1»  el  16M.  -  Afllehe$  du  Poitou,  14  «trier  1782. 

n«a«is(le),  f.,  c"  du  Guédéniau;  -  f., 

«••  de  VHM€lleH€-d€'Fl  -  Le  PI  Perro- 

Ml  iTMTii*  s.  (Tit  de  la  Dronettaie).  «-  En  M 


sieur  Nie.  Beauchesne  1641  ;  «-  chat.,  e<*«  de  ta 
J aille- Yv.  —  Ane.  maison  noble  avec  taillis  et 
jardins,  sur  la  crête  du  coteau,  en  pleine  vue  de 
l'horizon.  En  est  sieur  n.  h.  Jean  du  Tertre,  mari 
de  Suzanne  Giffart,  mort  au  chAteau  de  la  Per- 
rine  en  Harigné  et  inhumé  le  15  septembre  1613 
dans  l'église  de  la  Jaille  ;  ~  Gilles-Franc,  de  la 
Grandière  1755,  sa  veuve  Marie-Marguerite  Talour 
de  la  Garterie,  f  en  1772;  ^  Hercules  de  la 
Grandière,  qui  y  réside  en  1791  et  dont  les  5  do- 
mestiques s'engagent  dans  la  chouannerie;  — 
vendu  nat^  le  2*.  jour  complémentaire  de  l'an  IV; 

—  auj.  formé  de  deux  corps  de  bâtiment  en 
équerre  avec  pavillon  carré,  flanqué  d'une  tou- 
relle ;  —  à  M»«  Duvigneau  ;  —  f.,  c»«  de  Jarzé. 

—  Plesseiacum  de  Rocha  in  parochia  de 
Jarzeio  1253  cChaloché,  t.  I,  f.  12). 

Plessis  (le),  vill.,  c"*  de  Juigné^.-L,  — 
Ane.  fief  et  seigneurie,  relevant  pour  le  domaine 
et  le  principal  fief,  de  la  baronnie  de  Grattecuisso 
en  Morannes,  avec  maison  seigneuriale,  compre* 
nant  au  xvii*  s.  deux  grands  corps  de  bâtiments, 
cour  avec  beau  et  ce  grand  portail  portant  rem« 
ce  parts  et  canonnières  »,  le  tout  clos  de  douves 
et  de  fossés  d'eau  vive  et  précédé  d'une  grande 
avenue.  —  En  est  sieur  Guill.  de  Cierzay  1454» 
René  de  Gonquessac  1539,  Florent  de  Gonq.  dit 
le  capitaine  La  Touche,  lieutenant  du  chftteau 
d'Angers,  1570,  Timoléon  de  Gonq.,  gouverneur 
d'Oléron,  1591,  1624,  sa  veuve  Madeleine  de  la 
Roussièrel639,  Jacq.  de  Grugelin,  chevalier,  1649» 
1668,  —  Marguerite  Senoc,  femme  de  François 
Nau  de  l'Etang,  1730,  qui  vend  le  3  janvier  à 
d»*  Jeanne  Girard,  fille  d'un  marchand  de  la 
Daguenière ,  veuve  de  François  Boucauld  en 
1770,  leur  fils  François  René  Boucauld,  1770» 
1790,  dont  les  meubles  sont  vendus  nat'  le  9  ven^ 
tôse  an  II.  -^  Le  manoir  conserve  son  double 
portail  couronné  de  mâchicoulis;  -^  à  l'E.,  dans  le 
jardin,  la  chapelle.  —  Une  autre  chapelle,  com- 
mune aux  habitants  du  village,  y  fut  construite 
aux  frais  des  abbés  Rétault  et  Rontard  et  cou'^ 
sacrée,  sous  l'invocation  de  Notre-Dame,  le 
5  juillet  1745.  Le  19  octobre  1756  le  docteur  Louis 
Buffebran  du  Goudray  s'y  marie  avec  Marie-Anne 
Poncean.  L'édifice  existe  encore ,  portant  la 
date  de  sa  construction,  et  à  côté»  un  autre  logis 
montrant  à  sa  lucarne  centrale  le  sigle  IfS  et  aux 
deux  autres  lucarnes  la  date  17-47. 

Plessis  (le),  f.,  c^*  de  Landemont.  —  Ane* 
manoir  seigneurial,  dont  est  sieur  Guill.  de  Beau*' 
voir  1378,  qui  devait  tous  les  trois  ans  à  la  sei- 
gneurie de  Ghantoceaux  un  éperon  doré  (Mss.  917» 
f .  652)  ;  —  vendu  par  M.  de  la  Bourdonnaie  à 
M.  Thoinet  et  par  celui-ci  vers  1770  à  M.  de  la 
Pommeraie  de  Kerembar,  dont  le  dernier  des- 
cendant, Joseph-Gahriel'Marie^  est  mort,  Agé 
de  86  ans,  le  26  novembre  1841  à  Angers;  ■■  L, 
cB«  de  Marans.— En  est  dame  Marie  Ghenu,  veuve 
de  n.  h.  René  Dupont,  1647;  -»  f.,  c>*«  de 
Marigné.  —  Le  Plessis  Marigné  xvi-xvii*  s* 
^Et.-G.).  •—  Ane.  fief  et  maison  noble,  attribuée 
par  son  contrat  de  mariage  du  10  janvier  1653 
k  Gharles  de  Rohan,  de  qui  avait  hérité  en  1711 
ThérdM  de  Robao;  sa  fille  (E  774)  ;  »  L,  c"«  de 


PLE 


—  116  — 


PLE 


Mauîévrier.'^Le  Pîea^i^'Mingueneau  (Cad.)  ; 
B"  f. ,  c"*  de  Mazi.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Jean  Ledoby  1597.  Eloi  Moussart  1601.  Y.  aussi 
le  PlesiU-au-Jau;   «    ham.,  c°*  de  Mozé. 

—  W.  de  Plaxitio  lîOO  circa  (2«  Carlul. 
St-Serge,  p.  263).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  rele- 
vant de  Vézins.  -^  En  est  sieur  Franc.  Rousselé, 
écuyer,  1539,  Thib.  Rousselé  1554.  —  Vendu  nai^ 
sur  messire  Jacq.  Pays  de  Lalhan,  le  9  vendé- 
miaire an  III;  -■  f.,  c"*  de  Noyant-la-Gr.  — 
En  est  sieur  n.  h.  René  Regnard  1585;  —  f.,  c"« 
de  Parce.  —  Ane.  logis  noble  dont  est  sieur 
René  de  la  Fontaine  de  Follin,  mari  de  Gbarlolte 
de  TEpinay,  1684,  et  vendu  nal>  sur  Conlades  de 
Giseux  le  18  thermidor  an  IV.  —  L'anc.  chapelle 
sert  actuellement  de  hangar;  —  f.,  c°«  de  Pon- 
iigné,  —  En  est  sieur  n.  h.  Jacq.  de  Pigousse 
1609  ;  —  cl.,  c"  du  Puiset-D,  ;  —  f.  et  m*»,  c"« 
de  St'Augu9tin'de8'B.  —  Le  Plessis  Minier 
1692(Insin.  Eccl.).  — Ane.  dépendance  du  prieuré 
de  Bonconseil;  —  ham.,  c"«  de  St-Clément- 
deS'L,;  —  vill.,  c"«de  St-Georgfea-des-S.-V.; 
p-  bam.,  c«  de  St-Hilaire-du-B,  —  Le  P.- 
Damhrie  ;Cass.);  —  vili.,  c»«  de  St-Lambert- 
dU'Lat,  —  Le  Pîessis  des  Janviers  an  VI, 
vendu  nat^  sur  Fémigré  du  Cazean  le  24  brumaire  ; 

—  f . ,  c»«  de  St-Philhert-en-M,  ;  —  f . ,  c"«  de  Si- 
Pierre-Maul.  ;  —  f.,  c»»  de  SUSigismond. 

Plessls  (le),  f.,  c"«  de  la  Salle- A.  ~  Le  lieu, 
ierreê,  domaine  du  PL-Rahier  1540  (G  105, 
f.  148).  — Le  Plessis  Rayé  (Cass.).  —  Appart.  à 
René  de  la  Bonèrequi  le  relevait  de  Bohardy.  -«  En 
est  sieur  M.  de  Rougé  1790,  sur  qui  la  terre  est 
vendue  nat^  le  7  floréal  an  VI.  Les  bâtiments 
avaient  été  en  partie  incendiés;  «-  vill.,  c°e  de 
Soulaines;  —  f.,  c"«  du  Tremblay  ;  —  ham., 
c»«  de  Trémont;  —  f.,  €»•  de  Vergonnes.  — 
Ane.  logis  seigneurial  de  la  paroisse,  autrefois 
avec  douves  et  enceinte  dont  un  des  tourillons 
d'angle  exisu»  encore,  l'autre  s'est  écroulé,  — 
étang  converti  en  mare  —  et  chapelle,  encore 
couverte  de  blasons  et  de  peintures  à -demi  effa- 
cées, qui  sert  de  hangar,  enclavée  dans  les  servi- 
vi  Indes  mêmes,  d'où  ressort  la  porte  à  accolade 
fleuronnée.  —  En  est  sieur  n.  h.  René  de  la 
Rivière  1525,  Gharles  de  la  Rivière  1587,  chef  du 
parti  hugnnenol,  Marie  d'Andigné,  sa  veuve, 
morte  âgée  de  80  ans  le  5  janvier  1627,  René  de 
la  Riv.,  mari  de  Marguerite  Barbin,  1608,  Pierre 
du  Mortier  1630,  mari  de  Jacquine  de  la  Rivière, 
de  qui  hérite  Jean  de  la  Rivière,  mari  d'Anne 
Belossier,  1636,  1641,  François  de  la  Rivière, 
mari  de  Charlotte  de  l'Epinay,  1660,  qui  s'y 
remarie  dans  la  chapelle  avec  René  de  Gollas* 
seau,  le  5  avril  1679  ;  —  leur  fils  François  de  la 
Rivière,  qui  y  épouse  le  l«r  septembre  1683 
Françoise  Rousseau  de  Villemorge.  Le  manoir, 
affermé  en  1789  â  Jacq.  Jallot,  appartient  au- 
jourd'hui &  M.  Veillon  de  la  Garoulaie  ;  —  f.,  c^* 
de  Vernantea;  ■-  f.,  c»»  de  Véxins  ;  ■•  cl.,  c»« 
du  Vieil' Baugé, 

neMla  (le  Bas-),  cbât.,  e"«  de  Chaudron, 
••  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Montre- 
taiilt  et  appartenant  dès  le  lv«  s.  à  la  famille 
Çh#oo.  Haut  et  puiisant  Pierre  Ghenu^  cbeTalier 


de  l'Ordre  du  roi,  acquit  le  23  décembre  160t  de 
son  suzerain  Gharles  Turpin,  comte  de  Mootre- 
vault,  tous  les  honneura  seigneuriaux  de  la  pa- 
roisse avec  les  droits  de  sceau,  mesures,  prévdté. 
moulin  et  four-à-ban  et  l'autorisation  de  faire 
ériger  la  terre  en  châlellenie  (E  1979).  Le  tîire 
en  fut  concédé  par  lettres  royaux  d'avril  16i3; 
mais  un  arrêt  du  Parlement  de  1614  avait  préa- 
lablement réservé  et  maintenu  les  droiti  doq 
aliénés  du  seigneur  de  Hontrevault  comme  baroo 
de  Bohardy.  —  François  de  Villoutreys  et  Reuée 
Ghenu,  sa  femme,  prirent  possession  du  chileaa 
le  2  novembre  1666  —  et  leur  descendance  y 
réside  encore,  représentée  par  le  marquis  Eroest 
de  Villoutreys,  le  maître  bibliophile  angevio.  - 
Du  vieux  château  féodal,  luiné  pendant  la  guerre 
de  Vendée,  il  ne  reste  que  deux  tours  au  bord  de 
l'étang,  vers  nord.  L'hjJ)itation,  reconstruite  vers 
1845,  est*  actuellement  en  complète  tranâforma- 
tion,  agrandie  d'un  bel  escalier  avec  double 
retour  à  l'Italienne,  terrasse  et  rotonde,  vestibule 
donnant  accès  à  gauche  aux  salons,  à  droite  à  la 
bibliothèque;  — au-devant,  un  jardin  d'hiver;  à 
l'entour,  un  magnifique  parc,  dessiné  par  le 
châtelain.  ~  Il  est  de  tradition,  affirmée  par  des 
témoins  oculaires,  que  le  célèbre  canon  veadéeo, 
le  Missionnaire ,  a  été  jeté  après  la  déroote 
de  Cholet,  dans  le  grand  étang,  oà  des  sondafes 
ont  rapporté  des  haches  de  pierre,  des  médailies, 
mais  l'ont  vainement  cherché  jusqu'à  ce  jour. 

Plessis  (le  Bas-),  f.,  c"«  de  la  Pommeraie. 

Plessis  (le  Grand-),  ham  ,  c"«  de  Liri;  *■ 
f.,  c"*  du  May,  vendue  nal'  sur  Villeoeove- 
Poisatièra  le  27  germinal  an  VI. 

Plessis  (le  Haut-),  m»"  b.,  c"*  de  Bouche* 
maine,  dans  le  village  de  la  Pointe. —  Ane.  lofis 
noble,  appartenant  au  xvi"  s.  â  la  famille  Goes- 
don,  V.  ce  nom,  «  n.  h.  Urbain  Guesdon.  élu 
en  l'Election  d'Angers,  encore  en  1639,  —  n.  h. 
Pierre  Hameau  en  1661,  originaire  de  Silfiac  en 
Bretagne»  mari  de  Marie  Héron,  1701  ;  ~  François 
Marie  Hameau  1725,  dont  la  fille  épouse  Pierre- 
André-Claude- Scévole  Pocquet  de  Livonoière. 
Il  y  fit  construire  dans  l'enclos  une  haute  et  vasie 
chapelle  avec  clocheton,  bénite  sous  l'iavocadoii 
de  la  Vierge  le  19  février  1727  par  le  chantre  da 
Ghapitre  de  St-Laud.  —  Le  18  jniUet  1765  naît 
au  manoir  le  fils  de  Gharles-Auguste  de  Raveael, 
chevalier,  et  de  Marie-Perrine  Hameau,  qui  a 
pour  marraiine  Renée-Louise  Hameau  de  Bloodel- 
de-Ry.  —  L'année  suivante  d***  Marie-Madeleioe- 
Prudonce  Hameau  de  la  Roussellière  vendit  le 
domaine  â  Jean-Francois  Al  lard,  maire  d'Angers, 
dont  la  cloche  de  Bouchemaine  porte  le  nom  avec 
la  date  1777,  et  qui  revendit  en  1786  â  Loais* 
Emmanuel  de  Terves,  mari  de  Marie-Gatherioe 
Guiet.  Aux  héritiers  de  Terves  succèdent  par 
une  série  d'acquêts  en  1808  Pierre-François  Gai- 
gnard-Ouplessis,  ancien  capitaine^^commandant 
au  7«  régiment  de  chasseurs  â  cheval,—  en  18tt 
M.  Gonstantin,  —  en  1823  rimprimeur^libraire 
Fourier-Mame,  —  et  en  1851,  M.  Baron-FiUioo, 
enfant  du  pays,  et  maire  actuel  de  Boncbemaioe. 
L'habitation,  autrefois  composée  de  deux  haau 
bAUmento  entre  deux  corps  de  logis  carrés  à  IM 


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-  117  — 


PLE 


pointus,  —  nn  ptan  du  Chapitre  de  St-Land  eD 

cloooe  h  vue  cavalière,  —  a  été  transformée  en 
une  grande  maison  bourgeoise,  avec  fronton  demi- 
drealaife.  bordée  vers  S.  de  belles  terrasses  om- 
breuses, qui  !('écheIonnent  entre  de  rapides  pentes 
de  verdare.  La  chapelle  a  perdu  son  clocheton  et 
est  disposée  en  salle  de  billard.  —  Le  pressoir 
oecape  à  Taise  nn  bâtiment  qui  passe  pour  l'an- 
cien dépôt  du  Grenier  à  sel  (23  met.  sur  11)  et  que 
recoDvre  encore  une  superbe  forêt  de  charpente. 
Un  soaterrain  y  existe,  et  un  autre  encore  dans 
PeocIoJ«,  dont  dépend  aujourd'hui  la  maison  de 
U  Veigoannerie. 

Plessts  (le  Haut-),  f.,  c"  de  Chaudron,  — 
La  terre  et  seigneurie  du  H.  P.  (C  106, 
f.  103)  relevait  de  la  Bellière  et  appart.  à  Claude 
Boîsonnean  ôcuyer ,  1540;  —  f.,  c"  de  la 
Pommeraie;  —  (le  Petit-),  cl.,  c»«de  Lézigni; 
"  t.,  c^*  de  Lire;  «  f.,  c"»  du  May.  —  Le 
PUssiS'Bameau  (Cad.);  -■  f.,  c»»  de  Saint- 
Laurent-de-la-Pl. 

Pleflststan-Bœiif  (}e),  c"*  de  la  Pomme- 
raie. —  Le  PI,  au  Pyn  autrement  le  PL  au 
Bœuf  1583  (Tit.  de  la  Bizoliëre).  —  Met.  rele- 
Tint  de  Montjean  1530  (C  105,  f.  245  et  106, 
f.  171).  —  Le  prieur  de  Montjean  devait  au  tenan- 
cier les  jours  de  Pâques,  Toussaint,  Noël,  2  quar- 
tsiu  de  vin  et  2  feuillées  de  pain. 

PlessIs-an-Jlait  (le),  c^  de  Mazé.  —  Ane. 
terre  seigneuriale  avec  château,  qui  conservait  le 
nom  d'one  famille  de  chevalerie,  Le  Jau,  en  latin 
Gallus,  propriétaire  du  fief  jusqu'au  milieu  du 
iJT*  S.  Thibault  Le  Jau,  écuyer,  vend  le  28  mars 
1387  à  messire  Pierre  de  Bneil  la  terre,  «  borber- 
■  Semens,  maisons,  courtils,  vergiers,  boys, 
«Tigoes,  conlombiers,  fnyes,  estancs,  pesche- 
<  ries,  garennes,  moulins  ».  —  «  Au  dedans  de 

*  l'herbergement ,     sur    une    motte  >  s'élevait 

*  l'hoostel  B  seigneurial,  —  que  possède  Jean  de 
•^ftilloD  en  1454,  mari  de  Renée  de  Fontaines, 

Alain  do  la  Mothe,  vice-amiral  de  France,  par  sa 
femme  Renée  de  Daillon  1484,  remariée  en  se- 
condes noces  avec  Ant.  Loubes,  panetier  du  roi, 
im,  1607.  ~  Georges  de  Bueil  hérite  d'elle  le 
mai  1519;  —  sa  veuve,  Marguerite  de  Broc,  en 
1513,  qui  se  remarie  en  1520  à  noble  et  puissant 
Loois  de  Chandio,  chevalier,  chambellan  du  roi, 
frand  prévôt  de  France  en  1525,  —  Jean  de  Bueil 
1539.  1545,  —  sa  veuve  Françoise  de  Montalais 
1561,  »  Honorât  de  Bueil  1565;  —  sa  veuve 
Aone  de  Bueil  1580.  —  La  terre  constitue  depuis 
u  moins  le  xvi*  s.  une  châtellenie  réunie  au 
xvit«  s.  à  la  terre  de  Fontaine-Guérin  (E  553  et 
1013). 

Pleni»«a-HAlre  Oe),  chat. ,  c"«  de  Noyant- 
i'IeL  -^  LtP.  O'Mer  (Et.-M.).  —  Le  P. 
ou  Afaire  xvi-xviii*  s.  (Et.-C.).  —  Le  fief, 
tirre,  domaine  et  seigneurie  du  Plessis-au- 
Maire  et  de  la  Mairerie  de  Noyant  et  de 
âféon  1603  (G  1610).  —  Le  Plessis  Turhilly 
olias  le  PU  Aumèrc  1700  (Et.-C).  —  Ane.  flef 
ivec  maison  noble,  résidence  primitive  du  maire 
00  agent  du  Chapitre  de  St-Martin  de  Tours,  sei- 
{nenr  de  la  paroisse.  —  11  était  advenu  à  Louis 
^  Montederc,  par  son  mariage  avec  Jeanne  de 


Boisgarnier,  et  fut  vendu  par  leur  fils  René  de 
Montederc  le  30  novembre  1484  à  Jean  de  Menoo, 
secrétaire  du  roi,  seigneur  en  môme  temps  de 
Turbilly,  dont  la  famille  le  possède  pendant  près 
de  trois  siècles.  En  dépendaient  à  cette  date  les 
met.  du  Plessis,  de  la  Ville  et  de  Bissé,  les  mou- 
lins à  eau  de  GroUeau,  le  four  à  ban  de  Noyant, 
avec  un  bel  enclos  et  vastes  garennes  autour  de 
la  maison  seigneuriale.  —  Une  chapelle  de  Notre- 
Dame  y  fut  fondée  le  26  mars  1686.  —  Louis- 
Henri  de  Menon  vendit  la  terre  le  20  janvier  1720 
à  René  Grandhomme,  de  Gizeux.  Elle  appart.  en 
1777  et  jusqu'à  la  Révolution  à  la  famille  de 
Crochard  (G  1610-1617). 

P9eMmù»am'Romx* —Y.  Plessis-Bouteille. 

Plessis-avx-IVoniialns  (les) ,  f ,  c"*  de 
Cherré,  —  Villa  Plaxicii  1073-1081  (Cartol. 
du  Ronc,  Rot.  2,  ch.  64).  —  PZessetum  1080 
circa  (Ib.,  Rot.  5,  ch.  99).  «  Plesseit  1080>1100 
(Ib.,  ch.  5).  —  Le  Plessis  Nonnain ,  Le 
Plessis  aux  Nonains,  Dominium  de  Ples- 
seiaco  ^onialis  1521,  —  Le  Plessis  à  la 
Nonain  xvi-xvin«  s.  —  Ane.  domaine  donné 
dans  les  dernières  années  du  xi*  s.  (1070-1100) 
en  partie  par  Gautier  Rage,  en  partie  par  sa  fille 
Adélaïde,  en  se  faisant  religieuse,  à  l'abbaye  du 
Ronceray  d'Angers,  qui  y  constitua  un  prieuré 
et  en  même  temps  fut  autorisée  à  construire  un 
bourg  à  Cherré.  Une  chapelle  nouvelle  y  fut 
bénite  et  consacrée  en  1521  sous  le  vocable  de 
St  Biaise.  Elle  existe  encore,  utilisée  dans  les 
servitudes  de  la  ferme.  L'autel  en  a  été  transporté 
vers  1820  dans  Téglise  paroissiale;  —  le  tout 
vendu  nat^  le  3  février  1791. 

On  trouve  pour  prieures  :  Aliéner  Carrion, 
1459.  —  Fouquette  de  Broc,  1460.  —  Margue- 
rite de  Chivré,  1500,  qui  résigne  en  1511.  — 
Anne  de  Brie,  1511,  1530.  —  Marie  Mellet, 
octobre  1531,  1571.  —  Marguerite  de  Villiers, 
20  mai  1571,  1575.  —  Marie  de  la  Vazous- 
sière,  1581,  1609.  —  Renée  de  Salles,  1614, 
1634.  —  Renée  de  Saint-Offange,  1672.  — 
Françoise  de  la  Grandière  de  '  Montgeoffroy, 
1684,  1699.  —  Renée-Scholastique  de  Goué  de 
Clivoy,  1731,  f  I^  30  octobre  1779,  âgée  de 
87  ans.  Son  épitaphe  est  conservée  dans  l'église 
abbatiale  du  Ronceray.  —  Marie -Jacqueline  de 
Languedoue  de  la  Villeneuve,  1778, 1788. 

Piessis-BAudoin  (le),  chat.,  c°*  de  Joué- 
Etiau.  —  Plessiacum  Baudouin  1222  (G  537). 
—  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maison  noble, 
domaine  depuis  les  premières  années  du  xiii*  s. 
jusqu'au  xviii*  s.  de  la  famille  Pierres  on  de 
Pierres.  La  terre  appartenait  primitivement  au 
Chapitre  de  Saint-Maurice  d'Angers,  seigneur 
de  Joué  et  d'Etiau,  qui  en  détacha  ce  Plessis, 
Plessiacum  quoddam  dictum,  en  1222,  au 
profit  de  Baudouin  Pierres,  Balduinus  Pétri, 
dont  elle  prit  le  nom.  Le  logis,  «  maison  forte, 
«  close  de  douves  vives  »,  servait  dès  le  xv*  s.  de 
refuge  en  temps  de  guerre  aux  habitants.  C'est  an 
XVI"  s.  une  «  maison  seigneuriale  avec  forteresse, 
ce  douves  et  préclosures,  court,  jardrins,  garennes, 
c  vignes,  prés,  bois,  taillis  >,  établie  bur  un 
petit  roc,  1540,  dont  le  seigneur  René  Pierres 


PLE 


—  H8  -. 


PLE 


demandait  en  vain  l'aatoriiation  de  remplacer  le 
pont  dormant  par  un  pont-levis.  Oatre  la  chapelle 
do  chàlean,  les  seigneurs  avaient  .été  autoriiôs 
en  1548  par  le  Chapitre  à  en  bâtir  une  «  au 
«  droit  de  leur  banc  et  sépulture  »  dans  l'église 
de  Joué.  —  En  est  encore  seigneur  Louis  Pierres 
en  1735;  —  y  résident  en  1776  Jos.  Le  Normand 
du  Hesnil,  négociant,  avec  sa  femme  Aimée- 
Renée-Jacquine  Bouchereau;  —  auj.  M.  de  la 
Sayette,  dont  le  père  avait  commencé  en  ltô2  la 
restauration  du  château.  —  Sur  la  porte  d'entrée 
vers  N.  un  écusson  double,  gravé  en  relief  sur  tuf- 
feau,  porte  à  droite  éTor  à  la  croix  pattée  de 
gueules  ;  à  gauche  d^azur  à  trois  pointis  de 
flèches  ft argent,  qui  est  de  la  Sayette.— La  cha- 
pelle, vers  N.-E.,  a  été  remplacée  par  une  grange. 

Plessls-BeanJonlB  (le),  f.,  c"*  de  Meigné- 
le-Vic.  —  Le  PL  Beaujeau  1684  (Et.-C  ).  — 
Le  PI.  Beaujouan  an  III  (Vent.  Nat.).  —  Le 
PI.  Bonjour  (Rec').  —  Vendu  nat*  le  9  vendé- 
miaire an  III  sur  Jacq.-Marie  Pays  de  Lathan. 

Pleasis-BelAlr  (le),  h..  c"«  du  Puiset-Doré. 

Plessls-Bevreao  (le),  chat.,  c"*  de  Saint- 
Laurent  de-la-Pl.  ^  Ane.  fief  et  seigneurie 
relevant  de  Rochefort-s.-L.  avec  maison  noble, 
dont  le  surnom  vient  de  la  famille  Bevereau  qui 
le  possédait  au  xvi"  s.  ;  —  en  eât  sieur  Ysaac  de 
ScoUin,  écuyer,  mari  de  Marie  Bevereau,  1623, 

—  Ant.-CIaude  Dapchon,  marquis  de  Montrond, 
qui  vend  la  terre  en  1785  à  Jacq.  Bonllay  du  Mar- 
tray,  anc.  maire  d'Angers  (E  1773).  —  Le  30  oc- 
tobre 1839,  le  château  fut  investi  et  cerné  par  les 
troupes  de  ligne  en  détachement  dans  la  Vendée, 
qui  y  trouvèrent,  enfouis  dans  les  haies  près  l'é- 
tang, 66  barils,  contenant  30,000 cartouches  à  balle. 

Plemla-Bt|;ot  (le),  (.,  e"«  de  Contigné. 

Plessis-Bitaait  Ue),  ham.,  c<"  de  Botz,  — 
Ane.  flef  et  seigneurie  avec  maison  noble  dont 
est  sieur  René  Bitault  1509,  Françoise  de  Bre- 
nezay,  veuve  de  Philippe  B.,  1641, 1650. 

Plesaifi-Boistaiili  (le),  f.,  c"«  de  la  Pom- 
meraie; —  ham.,  c^  de  St-Quentin-en-M,-^ 
Le  P.  Gasteau  (Cass.). 

Plessis-Bonrré  (le),  chat.,  c"«  A*Ecuilli. 

—  Anc.  flef  et  seigneurie,  connu  primitivement 
sous  le  nom  du  Plessis-de-Vent.  —  Plessaiz- 
de-Vent  1373  (CG  2),  1462  (G  440).— Plesseium 
Venti  1438  (G  1060).  —  11  appartenait  au  mi- 
lieu du  XIV*  s.  à  Roberde  de  la  Haye  et  advint 
au  xv«  s.  de  la  maison  des  Roches,  par  mariage, 
à  celle  de  Sainte  Hanre.  Charles  de  Sainte-Maure 
le  vendit  par  acte  du  26  novembre  1462  à  Jean 
Bourré ,  V.  ce  nom ,  le  ministre  favori  de 
Louis  XI.  A  peine  entré  en  possession  en  1465, 
il  s'occupait  dés  1468  d'y  faire  édifier  le  vaste 
et  puissant  manoir  qu'on  y  admire  encore  et 
dont  la  décoration  s'achevait  en  1473,  «  un  des 
•cchasteaux  de  France,  —  dit  Bourdigné,  — 
«  pour  ce  qu'il  contient  le  plus  aysé  et  mieux 
•  basty  ».  —  Charles  VIII  y  vint  souper  et  coucher 
le  10  juin  1487,  et  quelques  jours  après,  l'am- 
bassade de  Hongrie  y  était  traitée  et  fêtée  en 
grand  cortège.— Le  capitaine,  qui  l'avait  en  garie, 
se  déclara  pour  la  Ligue  le  16  juillet  1593  et  s'y 
maintint  jusqu'au  24  mai  1584,  où  Lerous,  sieur 


des  Courans,  surprit  la  place,  assisté  de  60  hommes 
de  guerre,  à  qui  la  ville  d'Angers  s'empressa 
d'envoyer  à  suffisance  des  munitions  de  vins, 
farine,  poudre,  mèches  et  plomb.  -^«La  terre 
échut  dans  la  succession  4'Urbain-René  du  Plessis 
de  Jarzé  à  Marie-François  Savary ,  comte  de 
Brèves,  mari  de  Ciémence  de  Treslons,  -it  fot 
aliénée  pour  les  deux  tiers  en  1730  au  pro- 
fit de  François-Joseph  d'Andigné  ;  mais  un 
retrait  lignager  permit  une  vente  nouvelle , 
qui  le  18  novembre  1751  la  fit  passer  tout  en- 
tière pour  la  somme  de  195,000  livres  aux 
mains  de  dame  Marie  Pissonnet  de  Bellefonds, 
veuve  de  Pierre  de  la  Planche  de  Ruillé  Simple 
tenure  autrefois  de  la  châtellenie  d'Ecuilté,  elle 
avait  englobé  et  remplacé,  avec  titre  propre  de 
châtellenie,  le  fief  suzerain  et  y  réunissait  la 
seigneurie  de  la  paroisse  de  Cheffes,  avec  droits 
de  haute,  moyenne  et  basse  justice,  3  étangs, 
2  moulins  à  eau,  des  bois  et  de  vastes  prairies 
le  long  de  la  Sarthe.  Après  avoir  été  divisée 
par  plusieurs  partages,  quoique  comprenant  en- 
core 440  hect.  dont  88  en  bois,  elle  fut  vendue 
en  1851  par  les  petits  enfants  du  comte  de 
Ruillé.  V.  ce  nom,  pour  la  somme  de  500.000  fr. 
à  M.  Victor  Avenant,  V.  ce  nom,  ancien  notaire, 
d*Angers,  qui  y  vint  résider  avec  son  gendre, 
M.  d'Onsembray,  et  prit  à  cœur  de  faire  restau- 
rer le  château.  ~  C'est  un  vaste  rectangle  régu- 
lier, de  59  met.  70  de  façade  vers  N.  et  vers  S. 
sur  68  met.  35  vers  l'O.  et  vers  l'E.  à  l'extérieur, 
installé  comme  dans  un  tlot  artificiel,  dont  les 
berges  en  maçonnerie  forment  un  large  promenoir 
et  qu'enceignent  de  larges  et  profondes  douves  vives. 
A  chaque  angle  s'engage  une  grosse  tour  ronde, 
celle  vers  S.-E.  formant  donjon  avec  couronne- 
ment de  mâchicoulis,  qui  porte  en  saillie  le  corps* 
de-garde  sous  un  double  toit  pointu,  cantonné  de 
tourillons,^ la  plupart  des  fenêtres  à  meneau  H 
surmontées  d'un  lambel  de  pierre  et  de  lucarnes» 
armoriées  à  pignon  bordé  de  choux  rampants.  — 
les  murs  épais  de  2  mètres,  formés  d'un  noyau  de 
pierre  et  de  ciment  et  d'un  revêtement  de  tnffean. 
Une  cour  de  1,300  met.  de  superficie  s'encadre 
entre  les  dépendances  et  l'habitation  priQcipal\ 
qui  occupe  le  corps  transversal  vers  S.  On  y  admire 
surtout  la  salle  des  gardes,  ornée  d'un  plafond  en 
bois  dont  les  six  compartiments  comprennent 
chacun  4  grands  tableaux,  fin  du  xv*  s.,  repré> 
sentant  des  animaux  étranges  ou  des  person- 
nages, et  diverses  scènes,  dont  8  offrent  des 
proverbes  en  action  avec  légendes  françaises  en 
vers,  d'esprit  malin,  de  touche  habile,  peintes  en 
grisaille,  dont  la  couleur  s'est  en  partie  seuleoient 
effacée.  —  A  la  tour  d'angle  sur  la  gauehe  de  U 
cour,  attient  la  chapelU  dédiée  à  Ste  Anne, 
dont  le  pignon  et  la  haute  fenêtre  à  meneau t 
quadrilobés  ressortent  sur  la  façade  orientale. 
Deux  magnifiques  vitraux  y  figuraient  ieao 
Bourré  et  sa  femme,  Marguerite  de  Fesehal,  4 
genoux,  assistés  de  leurs  patrons,  avec  a  ne 
Assomption  de  la  Vierge,  Cette  OMivra  d'art 
fut  donnée  par  M"^"  de  Terres  au  peintre  Bertoo 
pour  prix  de  deux  poriraiu  et  a  passé  pour 
6,000  francs  à  des  brocanleun.  ->  Un  pont  d« 


PLB 


—  H9  — 


PLE 


ptem,  lar  ODe  loogaear  de  43  mètres  40.  donne 
WKé$  vers  N.  an  portail  seigneurial,  sarmonté  de 
eréneanx,  et  eommiiniqae  d'antre  part  avec  les 
servitodes,  reconstruites  an  xvii"  s.  et  protégées 
par  nn  large  fossé.  —  Pans  le  bois  voisin  le  sei- 
gnear  possédait  nne  autre  chapelle  dédiée  à 
St  Gervaia,  qui  fut  bénite  de  nouveau  le 
ti  juillet  1740,  —  sans  compter  ses  chapelles 
seigneuriales  attenant  aux  églises  de  Bourg  et 
(fEeuillé.  —  Cinq  dessins  du  château  1693-1699 
eiisient  dans  Gaignëres,  t.  Yli,  p.  67-68,  d'antres 
dans  Ballain,  Mss.  867,  p.  372  et  dans  Berthe, 
Mss.  896.  t.  II,  p.  29  et  30  avec  nn  plan,  —  deux 
gravures  de  la  face  orientale  à  Tintérieur  de  la 
cour,  par  Hawke,  dans  V Anjou  de  M.  Godard, 
et  des  faces  Nord  et  Ouest  par  M.  Tancrède  Abra- 
baiD,  dans  son  Album  éP Angers  (1876),  nne  li- 
thographie de  la  face  Sud  extérieure,  par  Ciceri, 
dans  Y  Anjou  de  M.  de  Wismes  ;  —  d'une  des 
tours  dans  le  Congrèê  Arch.  de  1863.  p.  304. 

Arch.  de  M.-et-L.  G 106,  f.  962;  E  1«24,  1793-1794  et 
3937.  —  Arch.  eommoa.  (fÈcuillé  et  de  Scalaire,  Et.-€.  — 
Arch.  iimaic.  d'Angers  BB  4S,  f.  lO.  —  Journal  de  LouTet, 
<bas  la  Rebue  d'Anjou,  185«.  t.  II.  p.  290,  294.  896.  -  De 
Wtamei,  VÀmjoUt  art.  de  H.  Mercbegay.  —  T.  Abraham, 
klbwn  (t Angers.—  Maine-et-Loire  du  11  décembre  1834. 

-  Répert,  arch  ,  1868,  p.  175. 

Ples&ls-Bounreaay  c°*  de  Brains.'VA.  — 
VUxitium  BorrellU  Borrellus  de  Plaxitio 
iSÛ  circa  (Bilard,  n«  303).  —  Ane.  fief  disparu 
lall  ne  faut  pas  confondre  avec  le  Plessis-Bourré. 

Piessi!i>Bont«UIe(le},  f  ,  c"«  de  la  Chausn 
saire.  —  Le  Pleasia  B.  alias  au  Roux  alias 
k  Loup  de  Guichonnet  1596.  —  Ane.  fief  et 
maison  noble  relevant  de  Bohardy.  Il  emprunta 
soQ  dernier  nom  de  Jean  de  la  Bot  aille  qui  le 
possédait  en  1458  ;  —  en  est  sieur  Jacques  du 
Breuil  1596.  qui  le  vend  en  1611  à  n.  h.  Et. 
Lefranc  du  BoufTay. 

Plesslo-Bnard  (le),  f.,  c°«  de  Tilliers,  -^ 
Aoc.  maison  noble  dont  est  sieur  Claude  de  May- 
dières,  chevalier,  1681,  1687,  Jos  -Ach.  de  H. 
1732.  Aujourd'hui  tout  a  disparu,  même  l'étang. 

PleasIs-BreCon  (le),  f.,  c''*  de  Vézins,  — 
Le  VieuX'Plesais  (Recl*). 

Pleasls-Bnam  (le)»  ham.,  c*>*  de  Bourgneuf, 

Pleasia-Chamaeé  (le),   c"«  de  SouceZZea. 

—  Ane.  fief  avec  manoir  noble  relevant  au  xvi*  s. 
d«  Jané  et  réuni  plus  tard  à  la  terre  de  Sou- 
celles.  Il  appart.  au  xvi*  s.  à  la  famille  de 
Chamacé.  Georges  de  Ch.  y  fonda  le  27  juillet 
1567  une  chapelle  en  l'honneur  de  son  patron. 

PleasUnCharroAia  (le),  f.,  c"«  de  Trélazé, 
dans  Tanc.  paroisse  de  Sorges.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  manoir  noble,  domaine  du  Cha- 
pitre de  Si-Maorice  d'Angers,  vendu  nat^  le 
19  juillet  1791.  Il  y  existait  une  chapelle  de  Ste- 
Catherine,  fondée  en  juin  1577  par  le  chanoine 
Jean  de  Breilrond,dont  l'épitaphe  s'y  lisait  encore 
encastrée  dans  un  mur  au  xviii*  s.  Elle  servait  aux 
paroissiens  pendant  les  temps  d'inondation , 
<piaod  le  bourg  était  envahi  par  les  eaux,  qui 
«n  janvier  1649  montèrent  jusqu'au  rocher  du 
Pleisis.  Gomme  l'édifice  tombait  en  ruines,  le  Cha- 
pitre en  ordonna  la  démolition  le  6  février  1776. 
U  pierre  de  l'antel  fat  donnée  au  curé  des  Ro* 


siers,  sur  sa  demande,  le  17  novembre  1780. 
Plessls-Chlirré  (le),  chAt.,  c"«  d'J^Mc^^. 

—  Plessiacum  1248  (H  Chaloché,  II,  91).  — 
Ane.  terre  seigneuriale  de  la  paroisse,  relevant 
de  Juvardeil  et  appart.  depuis  au  moins  la  pre- 
mière moitié  du  xiii*  s.  à  la  famille  de  Chivré.  — 
En  est  sieur  Geoffroi  de  Chivré,  neveu  de  l'évèque 
de  Rennes,  en  1248  ;  —  le  duc  Louis  de  Gram* 
mont,  maréchal  de  France,  mari  de  Françoise - 
Marguerite  de  Chivré,  en  1648,  qui  prenait  le 
titre  contesté  de  châtelain.  C'est  son  beau-frère, 
si  connu  sous  le  nom  du  Plessis-Chivré,  qui  se 
fit  tuer  «  à  l'occasion  d'un  verre  de  limonade  >, 
le  5  janvier  1645,  derrière  les  Carmes,  dans  un 
duel,  a  un  des  plus  beiux  combats  de  la  régence  », 
dit  Tallemant  des  Réaux  (t.  IV,  p.  435),  par  le 
marquis  de  Gœuvres.  V.  aussi  le  Journal  d'Or- 
messon,  1. 1,  p.  240-251 .  —  Catherine  de  Grammont 
apporta  la  terre  en  dot  vers  1690  à  Alexandre  de 
Canonvillo ,  marquis  de  Raffetot.  —  Louis- 
Alexandre  de  Canon ville-Raffetot,  1780,  la  vend 
pour  450,000  fr.,  à  M.  Lemarié  de  la  Cresson- 
nière, si  connu,  dit  H.  Beugler,  pour  son  immense 
fortune.  Il  laissait  en  1824  pour  héritier  H.  Ménage  ; 

—  aujourd'hui  H.  de  Quatrebarbes,  qui  en  a  trans- 
formé le  domaine  et,  le  premier  en  Maine-et-Loire, 
y  essayait  avec  succès  dès  1841  la  culture  du 
houblon.  —  Le  château,  édifice  du  zvi*  s.,  réu- 
nit deux  corps  de  logis  en  équerre,  avec  double 
tour  d'escalier  à  la  pointe  et  dans  l'intérieur  de 
l'angle.  Les  servitudes  forment  un  corps  en  pro- 
longement vers  N.-E.,  terminé  par  une  jolie  cha- 
pelle, la  porte  surmontée  de  l'écu  parti  des  Gram- 
mont, avec  bel  autel  à  retable  xvii«  s.,  portant  au 
centre  un  Calvaire  remarquable,  et  aux  deux  côtés, 
des  niches  avec  les  statues  de  Ste  Marguerite  et 
de  St  François  d'Assises;  —  et  de  plus,  à  droite, 
la  N'aissance  du  Christ,  en  bas-relief  de  pierre. 

Plessis-Glérembaalt  (le),  c"«  de  Bouzillé. 

—  Ane.  fief  avec  maison  noble  relevant  de  l'ab- 
baye St-Florent,  dont  est  sieur  Gilles  Clérem- 
bault  1394,  1404,  Ant.  Cl.  1446,  1458,  mari  de 
Jeanne  Sauvage.  —  Il  y  était  dû  une  pipe  de  vin 
au  sacristain  de  St-Florent,  A  charge  par  lui  d'en- 
tretenir une  lampe  allumée  dans  la  chapelle 
N.-D.  de  l'église  du  Marillais. 

Plessis-€lérembaalt  (le),  ham.,  c«*  de  St- 
Rémy-en-M»  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  cha- 
pelle seigneuriale  de  Ste-Anne,  fondée  le  31  mars 
1572.  En  est  sieur  et  y  réside  Pierre  de  Laval- 
Lezay,  1600, 1610,  Claude  de  Laval  1630,  Thérèse 
de  la  Forêt  d'Armaillé,  veuve  de  Villoutreys,  1789. 

—  V.  les  Chalonges, 
Ples8l8*Caré  (le),  ham.,  c"«  de  Lire» 
PleMl«-llo6ef tf.  —  V.  PL-Thierry. 
Plessis-DaYid,  f.,  c"«  de  Cholet. 
PleMl»i«le»€ve0<^,  de-^wigwté,  etc.,  V.  le 

Plessis,  c"«»  de  Geste,  de  Juigné,  de  Ver- 
gonnes,  etc.;  —  <le*Ttir6llfyy  V.  le  Plessis* 
au'Maire;  ^  d^Venif  V.  Plessis-Bourré. 
Plessia-FlorenUn  (le),  vill.,  c"«  de  Chan- 
zeaux.  —  ArâC.  fief  et  seigneurie  avec  manoir 
noble  relevant  de  Chemillé.  -^  En  est  sieur 
M«  Jean  de  Btavon  1480,  —  sa  veuve  Isabeau 
Breilay  1495,   Robert  do  Blavon  1558,  n,  h. 


PLE 


—  120  — 


PLE 


Amftuiy  de  Gazeau,  mari  de  Marguerite  Du  Boys, 
1621,  1644,  Philippe  de  Gazeau,  mari  d'Anne 
Baudry,  1671,  1700,  messire  Pierre-Harc  Jour- 
dao,  chevalier,  1768.  —  Le  prieur  de  Doua 
devait  au  seigneur  à  toute  mutation  une  paire 
de  gants  blancs,  abonnée  à  5  livres.  —  L'em- 
placement du  château,  encore  entouré  d'un 
large  et  profond  fossé,  est  ensemencé  en  blé. 
Deux  excavations  ouvrent  sur  les  caves  aujour- 
d'hui pleines  d'eau  et  communiquaient  à  de  longs 
souterrains  en  partie  écroulés. 
Plessis-FonCenelle  (le),  f.,  c"«  de  Cherré. 

—  Le  PI.  de  Fontenaiîlei  alioB  de  Cherré 
1539  (G  105,  f.  217).  —  Ane.  m»"  noble  relevant 
de  Sablé.  —  En  est  sieur  Jean  Scollin,  écuyer, 
1523. 1539.  Ysaac  Scollin  1623,  —  Jacq.  Lemo- 
theux,  1632,  1636.  —  Une  chapelle  y  fut  bénite 
le  17  septembre  1631  par  le  grand  -  vicaire 
Eveillon. 

Plessls-Galleron  (le),  f.,  c^*  de  Chazé- 
Henri,  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maison 
noble,  grange  au  devant,  jardin,  futaie,  1602,  re- 
levant de  Bédin  à  une  redevance  annuelle  de 
gants  blancs.  —  En  est  sieur  Jean  Galisson  1602, 
n.  h.  Gatien  Gai.,  maître  des  requêtes  ordinaires 
de  la  Reine,  mari  de  Madeleine  Leloyer,  1667, 
1691,  messire  Gabriel  du  Tremblier  1720. 

Plessis-Gamler  (le),  ham.,  c*^*  de  Faye. 

—  En  est  sieur  Jean  Aveline  1595,  n.  h.  Anf. 
Peltier  1634.  n.  h.  Pierre  Boulay  1727.  —  Le 
rieax  logis  &  toit  aigu  conserve  à  une  cheminée 
un  écusson  fruste  (xv«  s.). 

Plewils-Ciaadln  (le),  f.,  c»«  de  Marigné.  — 
En  est  sieur  Jean  de  Vrigny  1539,  Jean  PoUin, 
mari  de  Catherine  de  Vrigny,  mort  en  1557,  Jean 
de  Champagne,  mari  de  Gabrielle  de  Vrigny  1580 
(E  774).  —  Il  fut  réuni  à  la  terre  de  Moiré  à  la 
fin  du  Xfi*  s.  —  Le  nom  en  restait  à  la  None- 
Gasnier  an  xvii*  s.  (Mss.  917,  f.  10). 

PIessls*€rraiiiiiiolre  (le),  c»"  N.-E.  et  arrond. 
d'Angers  (11  kil.).  —  Plaiseicium  Grammatici 
1109  (Mss.  624, 1. 1,  f.  409).— PZesetVr  1205  ^H.-D. 
B  21,  f.  13).  —  Plexiacum  Gramatice  1222 
(Ibid.,  D  53,  f.  9).  —  Pîesseiacum  Gramma- 
tice  1253,  1258,  1265  (G  340),  1222  (Chaloché, 
1. 1,  p.  5).  —  Parochia  Plesseiaci  1262  (H  D. 
B  53,  f.  29).  —  Pleasaicum  Grimout  1264 
(Ibid.  B  21.  f.  29).  —  Villa  de  Plesaeyaco 
Grammatici  1291  (G  340,  f.  75).  ~  La  ville 
du  PleBseya  1394  —  La  ville  du  Plessts-au- 
Grammaire  1413  (G  338).  —  Sur  un  plateau, 
entre  Pcllouailles  (3  kil.),  Andart  (5  kil.)  à  l'E., 
Brain-sur  l'Auth.  (6  kil.  1/2)  au  S.  et  au  S.-E., 
St-Bar(hélemy  J  kil.)  et  St-Silvin  (4  kil.)  à  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Tiercé  à  la 
Loire,  traverse  du  Nord  au  Sud  le  territoire  et  le 
bourg,  abordé  à  100  met.  avant  le  bourg,  par  le 
chemin  d'intérèt^commun  de  la  Dionnière,  qui  le 
relie  vers  l'O.  à  la  route  nationale  de  Paris,  et 
croisé  à  100  met.  au  Sud  du  bourg  par  le  chemin 
d'intérêt  commun  de  Fontaine-Milon,  qui  passe 
dans  toute  la  largeur  de  l'E  à  l'O. 

Y  natt  le  miss.  d'Ecbarbot. 

Eo  dépendent  le  bourg  de  Foudon  (45  mais,, 
52  mén.,  133  habOi  los  ham.  de  la  Bertière 


(8  mais.,  26  hab.).  d'Aigrefoin  pour  periie  ^  n , 
25  hab.),  de  la  Boitiére  (5  mais.,  30  hab.;.  de 
Loiron  (5  mais.,  19  hab.),  de  la  Vioelle  (4  maii^ 
12  hab.),  de  la  Grolerie  (8  mais.,  26  hab.).  d€ 
la  Tartentiôre  (7  mais.,  18  hab.),  de  la  Bobt- 
geoisie  (4  mais.,  7  hab.),  des  Dlmetiôres  (4 miâi., 
9  hab.),  de  Villeneuve  (4  mais..  Il  hab.).  da 
Coudray  (5  mais.,  18  mais.),  de  la  TineUière 
(3  mais.,  14  h.),  et  51  fermes  ou  écarts  dont  au 
quinzaine  de  deux  maisons. 

Superficie  :  907  hect.  dont  180  beet.  de  vignes. 
59  hect.  de  bois. 

Population  :  iii  feux,  505  hab  en  1720-17» 
—  iiS  feux  en  1789.  —  517  hab.  en  1793.  - 
i,202  h.  en  1804.  —  i400  hab.  en  183t.  - 
i,094  hab.  en  1841.  —  ifiU  hab.  en  1851.  - 
945  hab.  en  1861.  «  B9S  hab.  en  1866  - 
908  hab.  en  1872,  —  en  décroissance  lenle  mais 
constante,  —  doni  390  hab.  (101  mais.,  116  méo.) 
au  bourg,  perdu  aujourd'hui  en  dehors  desgruds 
passages. 

Nulle  industrie  —  ni  commerce  que  de  produits 
agricoles,  blés,  vin,  surtout  de  fruits. 

Asaemhlée  le  dimanche  qui  suit  la  St-E(ifliuw 
(2  août). 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Pcl- 
louailles. 

Mairie  installée  dans  la  maison  du  Pin' 
Doré,  acquise  par  contrat  du  21  septembre  IW, 
^  avec  Ecole  communale  laïque  de  garçons. 
-^  Ecole  de  filles  communale  laVqoe. 

VEglise,  dédiée  à  St  Etienne  (snccorsal^ 
5  nivése  an  XUl),  est  un  édifice  remarquable  do 
su*  s.,  qu'une  restauration  récente  (1859-1860) 
a  suffisamment  modifié  (architectes  Richtrd 
Delalande  et  Ch.  Roques).  Le  plaa  présente  one 
croix  latine  régulière.  Vers  l'O.,  le  pigooo,  à 
portail  roman,  mutilé  et  déformé  à  diverses  re- 
prises, a  été  reconstruit  mais  en  conservant  à  U 
partie  supérieure  un  très-curieux  Christ  docteur, 
couronné  du  nimbe  crucigèro  et  inscrit  daos 
une  auréole  ovale  ;  il  bénit  à  la  manière  Utioe, 
des  deux  doigts  de  la  main  droite.  A  sa  droite  H 
à  sa  gauche  se  voyaient  autrefois  le  soleil  et  U 
lune.  —  et  cette  représentation  frappait  assez  par 
son  originalité  l'esprit  de  nos  savants  da  xtiii*  s- 
pour  que  les  abbés  Robin  et  Olivier,  V.  ces  nomt, 
y  aient  cru  voir  une  œuvre  des  Druides.  La  oef, 
autrefois  à  baies  rondes,  basses,  sans  moulare», 
xii*  s.,  a  été  refaite,  les  murs  et  le  sol  exbaossés. 
le  lambris  de  bois  remplacé  par  une  voûte  en  pierre. 
Le  reste  est  antique  et  comprend  un  remarqaable 
transept,  dont  le  carré  central,  à  voûte  de  pierre 
de  style  Plantagenet,  porte  une  simple  flèelie  en 
charpente,  à  défaut  du  clocher  dont  on  reconoatl 
les  amorces  interrompues  ;  —  l'aile  N.  éclairée  de 
légères  fenêtres  à  lancettes  xti*  s.,  l'aile  S.,  de  fe- 
nêtres i  meneaux  réunis  par  deux  trèfles  superpo- 
sés, où  s'ajoute  dans  le  plus  large  un  quatrefeoille; 
—par  dessus  une  rosace  xv«  s.—  Suivent  lachœar, 
d'une  travée  -*  et  l'abside  à  cinq  pans,  doot  Tare 
doubleau  retombe  sur  deux  belles  colonnes  avec 
chapiteaux ,  l'un  à  feuillage ,  l'antre  i  H^^ 
grimaçante,  les  nervures  cylindriques  de  U  yoûie 
portées  sur  quatre  légères  coloonetles.  qoi  ^^ 


PLE 


-  121  - 


PLE 


eadreol  de  loogines  fenêtres  plein  cintre,  bordées 
fane  double  moulare  avec  petits  chapiteaux 
Kalptés.  Une  simple  archivolte  plate  les  coa- 
ronne  à  Textérienr,  entre  quatre  contreforts  plaU 
sajM  décoration.  —  Rien  n'est  à  signaler  qu'une  md* 
diocre  toile  de  Vierge,  avec  les  statues  anciennes 
de  St  Louis,  de  St  Etienne,  de  la  Vierge,  de 
Su  Marguerite',  ^-  dans  le  chœur,  une  stalle 
tai  armes  d*)  l'évoque  Ponoet  de  la  Rivière»  et 
qaatre  énormes  cierges  que  garçons  et  filles  por- 
taient à  la  procession  de  la  Ghanddleur  ;  —  un 
vitrail  moderne  figurant  St  Etienne  ;  -«•  des  re- 
liques de  Ste  Prudence  et  do  St  Félicissime  rap- 
portées de  Rome  en  1772,  et  une  chAsse  de  re- 
liques inconnues.  ^-  On  y  vient  en  pèlerinage,  — 
sur  le  renom  incompris  du  Grammoire  ou  Gri- 
moire local,  —  pour  la  guérison  des  sortilèges  et 
des  infirmités  d'esprit  ou  de  tempérament. 

La  cure  a  été  construite  en  1829-1830. 

La  section  de  Pondoo,  V.  ce  nom,  forme  une 
paroisse  succursale  avec  église,  cure  et  cimetière. 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée,  si  ce  n'est 
l'aDcien  grand  chemin  pavé  de  larges  dalles,  qui 
tnversait  le  bourg  et  se  dirigeait  à  Angers  par 
les  Banehais.  —  Foulques  Récbin  fit  don  en 
1109  anx  chanoines  de  St>Maurice  d'Angers  du 
domaine,  qui  prit  plus  tard  titre  de  chdtellenie  et 
itlmit  du  château  d'Angers.  L'église  resta  jus- 
qu'à la  Révolution  soumise  en  toute  exemption  à 
la  loi  diocésaine  du  Chapitre,  qui  conférait  la 
eore  présentée  par  le  chanoine  semainier.  II  est 
à  croire  que  dans  l'origine  elle  était  affectée  spé- 
cialsmeot  i  l'office  du  maltre-école,  êcolasticua, 
grammaticuê,  dont  le  nom  lui  est  resté.  —  Aux 
iTii*  et  xviii*  s.  les  chanoines  servaient  au 
caré  une  indemnité  de  20  1.  par  an  pour  qu'il 
fli  récols  et  contribuât  aux  réparations  de  l'église. 

Curés  :  Olivier  Lairault,  carme  d'Angers, 
dociaur  en  théologie,  1549.  —  Laurent  Léman- 
«au.  1570,  t  le  S2  mars  1585.  —  Martin  Tem- 
p2<r.  f  le  6  août  1609.  —  Lanrent  Laaae,  1609. 
~  Sympkorien  Lasse,  1625,  f  le  1  novembre 
1639.  —  Pierre  Gaillard,  1642.  —  Pierre  Clo- 
qu€t,  1644,  t  le  29  janvier  1679,  âgé  de  79  ans. 
Il  a  laissé  dans  le  registre  des  mariages  de  1653- 
1639  un  petit  Traité  (7  pages),  écrit  de  sa  main, 
I>e  septem  peccatts  mortalibus,  incomplet  et 
qui  De  comprend  que  le  péché  d'orgueil,  superbia. 
U  14  février  1652,  mercredi  des  Cendres,  les 
iondet  allemandes  et  polonaises  de  l'armée 
royale,  allant  au  siège  d'Angora,  avaient  mis  au 
pillage  te  presbytère  et  l'église,  sous  les  yeux  du 
esré,  <  tenu  de  force  les  armes  à  la  gorge  ».  Elles 
repassèrent  le  25  et  saccagèrent  la  paroisse.  — 
Pierre  Paré,  f\e9S  février  1703.  âgé  de  55  ans. 
-  François  Bédouet,  1703,  f  l«  29  janvier  1732. 
Son  égliae  fut  volée  dans  la  nuit  du  21  janvier 
IT»  et  perdit  notamment  3  calices  d'argent.  — 
inlien  ComaH,  1732,  f  le  13  juillet  1763.  après 
31  aoa  de  cure.  Il  était  frère  du  curé  de  Saint- 
SUvtn  et  cousin  du  curé  de  Bauné.  —  René- Jean 
^lly.  V.  ce  nom,  anc.  vicaire,  octobre  1763. 
U  sacristie  fot  de  nouveau  dévalisée  dans  la 
&ûi  du  8  an  9  octobre  1775.  —  Louis-Barthélémy 

Briant,  vicaire  de  St-Silvin,  élu  constitution- 


nellement  le  21  mars  1791,  qui  résigne  tonte  pré* 
trise  le  17  pluviôse  an  II. 

On  y  trouve  mentionnée  en  1376  l'existence 
d'une  aumônerie. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaconé  d'An- 
gers, de  l'Arehiprètré  d'Andart,  de  TEIection,  du 
Grenier  à  sel  et  du  District  d'Angers. 

Maires  :  René  Lelièvre,  1792-1815.  ^  Benoit 
Legrand,  28  décembre  1815.  —  Prosper  Hervé, 
14  janvier  1826,  installé  le  25  avril.  —  Blanchet, 
1831.  — aai7Zergfeau,  20  août  1834.  —  Pierre 
Launay,  1840,  f  le  11  décembre  1846.  —  Eloy 
Lemanceau,  12  janvier  1847.  —  Villardry, 
1867,  en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-et-L.  E 144,  p.  1.  ~  Arch.  commun.  Et.-G. 

—  BéperL  arch.,  4861  «  p.  321.  —  Brossier,  Mis  0S6.  — 
D.  Houss .,  XV I ,  p.  281  .^Note  Mss.  du  curé  Gbesneau  (1850), 
aux  Arch.  de  l'Evéehé  —  Pour  les  localiléa,  voir  Foudon, 
Longchcmps,  Aiçrefoin,  la  Bertiire,  la  VaHniêre,  le 
Chine-Potard,  etc. 

PlessiSNGrefAer  (le),  chat.,  c"*  de  Huillé. 

—  Le  PlesseiZ'Grifer  1237  (Chaloché,  t.  H, 
p.  1^).  --  Plessiacum-Griffitr  1245  (lb.,p.85). 

—  Ancien  fief  et  seigneurie,  relevant  de  Durtal, 
dont  est  sieur  Robert  de  Montdomé  1245,  Jean 
de  la  Barre  1379,  Hardouin  Fresueau  1447,  Jean 
Fresneau  1495,  Pierre  des  Aubus  1540,  René  des 
Aubus  1588,  mari  de  Françoise  de  la  Hotte,  qui 
est  inhumée  le  23  mai  1603  dans  la  chapelle  Saiot- 
Eutrope;  —René  du  Breil  1611,  sa  veuve  Snzanne 
Ogeron  1627,  Pierre  Lejenne  de  la  Furjonnière, 
mari  d'Anne  Eveillard,  1652,  Pierre -François 
Lejeune  de  Bonnevau.  lieutenant  provincial  d'ar- 
tillerie en  Bretagne,  1690,  veuf  le  11  décembre 
1709  de  Claude  de  Vabres.  ^  Godefroy-Philippe 
Lejeune  de  Gréquy  de  Furjon,  né  au  château  le 
26  décembre  1741,  lieutenant  en  1756  au  régiment 
de  Languedoc,  capitaine  en  1770,  retraité  en  1780 
avec  le  brevet  de  major,  y  tient  résidence  et  est 
élu  syndic  en  178.0,  puis  maire  jusqu'en  1792.  et 
de  nouveau  en  l'an  VIII,  président  ponr  la  se- 
conde fois  du  canton  de  Dartal  en  1814,  mort  au 
châtean  le  20  août  1831.  —  L'habitation  actuelle 
comprend  un  beau  pavillon  carré  xvii"  s.  avec 
hauts  toits  mansardés,  auquel  est  adossé  un  lourd 
bâtiment  terminé  par  une  tourelle  rohde,  à  toit 
pointu.  —  A  l'intérieur  sont  conservés  les  por- 
traits de  Pierre  Lejeune  né  en  1669,  f  en  1706 
de  blessures  reçues  au  siège  de  Barcelone,  —  de 
son  fils  Franc.  L.  de  la  Furjonnière,  commissaire 
de  Tartillerie,  1730,  et  de  sa  femme  Renée  Richer 
de  Neuville,  l'nn  et  l'autre  en  pied,— de  leurs  fils 
Charles-Pierre-Philbert-Louis  L..  tué  au  Canada 
en  1756.  lieutenant  au  régiment  de  Languedoc, 
et  de  Gaspard  et  d'Eustache  Lejeune,  abbés  de  St- 
Haur  ;  —  dans  une  chambre  une  très-belle  fontaine 
armoriée  en  vieux  Rouen.  —  La  chapelle  moderne 
reste  inachevée;  on  conserve  de  l'ancienne  des 
bas  reliefs  représentant  les  anges  portant  les 
instruments  de  la  Passion  xvii*  s.  "  Une  magni- 
fique futaie  couvre  et  domine  le  coteau.  On  y  a 
déposé  divers  débris  de  sculptures  provenant  de 
l'ancien  château  du  Verger,  notamment  la  clé  de 
voûte  de  la  chapelle. 

Plessls-Hameloi  (le),  m*',  c"«  de  Cheviré- 
U'Rouge.  —  Anc.  fief  annexé  dès  le  zvi*  s.  à  la 


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léiipiearie  de  la  Fresnaie  ea  Jarzé  (E  593-595). 

Ples8l8*BajraaIt  (le),  f ,  c"«  d'Yzernay.  — 
Le  Pl'Airaud  (Cad). 

Plessis-Lambert  (le),  f.,  c^^  de  Gonnord, 

Pf e««<««£otiMay.  —Y.  PL-aux-Nonnains, 

PIe^8is-Ie*Vieoiiite  (le) ,  châi. ,  c°«  de 
Mtigné-îe- Vicomte.  —  Dit  souvent  surtout 
jusqu'au  xviii*  s.  le  Plessis-Lionnet,  sans  doute 
de  Lyonnet  de  St-Germain  qui  le  possédait  en 
1466.  -—  Sa  seconde  appellation  rappelle  qu'il 
relevait,  comme  Meigné,  de  Beaumont-le-Vicomte. 
plus  tard  de  la  baronnie  de  la  Flèche.  —  Il 
appartenait  depuis  au  moins  la  fin  du  xvi*  s. 
k  la  famille  Legouz.  Antoine  Legouz  en  obtint 
par  lettres  de  juillet  1691  l'érection  en  chàtelle- 
nie,  que  contesta  la  dame  de  Saint-Germain, 
dame  de  Heigné.  11  acquit  de  plus  par  acte 
du  18  février  1701  les  droits  honorifiques  de 
la  paroisse  pour  les  attribuer  à  la  terre  do 
Plessis.  «  Y  réside  en  1779  Louis-Augustin 
Legouz,  chevalier.  —  Le  domaine  comprenait  les 
fiefs  du  Bois,  des  Gniniers  et  d'Origné  et  une 
mouvance  épaise  dans  8  ou  10  paroisses.  —  Il 
appartient  aujourd'hui  à  la  famille  de  la  Bouillerie. 
Le  château  formait  un  corps  de  logis,  terminé  par 
la  chapelle,  avec  quatre  tours  dont  deux  aux 
angles  de  la  façade,  et  une  tour  centrale  d'esca- 
lier, dans  une  enceinte  autrefois  de  larges  douves 
vives  avec  pont-levis;  au-devant,  un  haut  portail; 
en  dehors,  la  fuie—  et  de  chaque  côté  une  espla- 
nade entourée  de  fossés.  Les  douves  aujourd'hui 
sont  comblées,  le  portail  abattu. 

Plessis-Ltonnals  (le),  f.,  c***  de  Meigné- 
le-  Vicomte. 

Plessis-Haeé  (le),  c<>"  N.-O.  et  arr«  d'Angers 
(13  kil.).  —  PUxitium  1032-1052  (1«'  Cartul. 
St-Serge,  p.  247).  —  Matheua  de  PUxitio  1060- 
1081  (Ib..  p.  123).  1174  (Ib.,  p.  106).— Mat/ieus 
de  PlcLxeicio  (Ronc.  Rot.  1,  ch.  52).  — 
Math,  de  Plaxeizo  1117  (Cartul.  St-Aubin, 
f.  36).  —  Fr.  de  Placicio  Matheo  1182 
(Saint- Aubin,  Sacristie,  I,  f.  1).  —  PUxitium 
Mathei  1134-1150  r2*  Cart.  St-Serge,  p.  265)  — 
Ecclesia  de  Placitio  1159  (St-Serge,  1"^  Cart, 
p.  16).  —  Plesaiacus  Mathei  1222  (G  871, 
f.  35).  —  La  Ville  du  Plesaia-Macé  1515, 
1520  (G  Cures),  1726  (Saugrain).  —  Entre  la  Hem- 
brolle  (3  kil.)  au  N.,  Juigné-Béné  (5  kil.  à  l'E.), 
la  Meignanne  (3  kil.)  au  S.  et  à  1*0. 

La  route  nationale  d'Angers  à  Craon  traverse 
du  S.  à  rO.  te  centre  du  territoire  (1,500  met.), 
à  1,200  met.  du  bourg,  qu'y  relie  un  chemin 
vicinal. 

Y  natt  le  ruiss.  dit  du  Ptessis-Hacé,  qui  sort  de 
l'étang  du  Parc,  coule  de  l'O.  à  l'E.  et  se  jette  en 
/ttigné-Béné  dans  la  Mayenne  ; — 6,500  m .  de  cours. 

En  dépendent  les  châi.  du  Plessis-Macé  et  de 
Marcillé  et  30  fermes  ou  écarts  dont  4  de  2  maisons. 

Superficie  .-  797  hect.  dont  20  hect.  en  vignes, 
25  hect.  en  bois. 

Population  :  59  feux  en  1699.  —  63  feux, 
286  hab.  en  1720-1726.  —  80  feux,  365  hab.  en 
1789.  -  4i6  hab.  en  1831.  —  43i  hab.  en  1841. 
—  454  hab.  en  1851.  —  4Î6  hab.  en  1861.  — 
W  hab.  en  1866.  —  399  hab.  en  1872,  dont  202 


au  bourg  (58  mais.,  62  mén.),  groupe  de  viaoi 
et  sombres  logis,  perdu  à  l'écart,  au  faite  d'an 
coteau  boisé,  à  l'extrémité  S.-O.  du  terriioin  en 
pente  vers  la  Mayenne. 

Perception  d'Avrillé.  —  Bureau  de  potte 
de  la  MembroUe. 

La  mesure  locale  comptait  12  boisseaux  as 
setier,  valant  17  boisseaux  1/2  des  Ponts-de^ 
Une  autre  mesure  dite  le  boisseau  paré,  teniit 
5  boisseaux  3/4,  mesure  ancienne  d'Angers. 

La  Mairie  occupe,  au-dessus  de  VEcûU 
mixte  (Sœurs  de  Ste»Marie  de  Torfou),  une  belle 
salle,  où  conduit  un  escalier  à  ciel  ouvert;  -le 
tout  reconstruit  par  adjudication  du  4  octobre 
1847,  eu  même  temps  que  le  presbytère,  —  et 
sur  ses  dépendances.  —  Un  peu  plus  loin,  versN , 
lavoir  public. 

L'Eglise,  sous  le  vocable  de  St-Piene,  foi 
conservée  à  simple  titre  d'oratoire,  par  la  décret 
du  9  avril  1791,  supprimée  par  rordooDsoea 
épiscopale  du  20  février  1809,  qui  réunissait  la 
paroisse  à  la  Membrolle  et  rétablie  en  snccursak 
par  une  nouvelle  ordonnance  du  21  déeembn 
1825.  C'est  une  simple  nef  xv*  s  ,  sans  chapelle 
ni  chœur  (25  met.  55  sur  7  met.).  D*étroits  rédoiu 
à  droite  et  à  gauche  abritent  les  autels  neufs  de 
la  Yierge  et  de  St  Antoine.  Le  fond  plat  s'éclaire 
d'une  fenêtre  à  double  meneau  quadrilobé.  oi 
restent  quelques  débris  de  vitraux  xvi*  s.  A  fauche, 
dans  la  dernière  travée  une  baie  en  anse  de 
panier  indique  l'emplacement  de  la  chapelle  sei- 
gneuriale et  remplace  une  cheminée  dont  le  toyao 
domine  encore  le  toit. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  signalée,  pas 
môme  de  «  la  vieille  voie  ».  encore  mentionnée 
au  XVI"  s.,  dans  la  direction  d'Angers  à  firain 

Le  seigneur  du  fief,  en  se  retirant  pour  mourir 
dans  l'abbaye  St-Serge  d'Angers,  donna  aux  reli- 
gieux l'emplacement  du  bourg  &vec  tontes  sea 
libertés  et  revenus.  L'église  ne  fut  construite,  ou 
tout  an  moins  son  ressort  ne  fut  eonstitoé  indé* 
pendant  que  sous  l'épiâcopat  d'Ulger,  qui  se  div 
posant  à  partir  pour  St- Jacques  de  Gompostelle. 
détacha  du  territoire  de  la  Meignanne,  en  indem- 
nisant le  curé,  cette  paroisse  nouvelle  (1135-1140' 

Les  moines  y  avaient  établi  un  prieuré  réfo- 
lier,  dont  malheureusement  tontes  les  aitbires 
sont  perdues.  Je  n'ai  rencontré  d'autres  noms  de 
prieurs  que  ceux  de  Gilles  Provost,  mort  le 
18  juin  1621,  Jacques  Comuau  de  la  Gran- 
dière,  chanoine  de  St-Maurice,  1690,  et  Franc* 
Gaston  de  Rochechouart-Faudoeu ,  installé 
par  procureur,  lo  7  août  1737.  —  La  métairie 
des  Granges  et  la  closerie  de  la  Perrotterie  com- 
posaient le  temporel.  —  Les  bâtiments  du  prieoré, 
attenant  vers  S.  à  l'église  et,  vendus  nat'  le  23 
août  1791,  torment  aujourd'hui  une  babiuiion 
particulière. 

A  l'opposé  s'élevait  la  cure,  vendue  ntt*  le 
22  brumaire  an  II  et  rachetée  par  la  oommofte 
en  1821.  Les  registres  n'existent  plus  qa*en  lam- 
beaux, dont  les  plus  anciens  remontent  en  1545 

Curés  :  Christ,  de  la  Rogelière,  1483.  - 
Mahé  de  Bote-Joullatn.  1511, 1527.  —  Etieniie 
Legoue,  1541.  -^  Claude  Martinetiu,  1961.  ^ 


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AdL  Marquiâ,  f  le  14  octobre  1614.  —  Jean 
Blouin,  t  le  5  mai  1638.  —  Jacq.  Btlîoir, 
\«U,  1643.  —  Jacq.  Bernard,  f  le  35  mai 
166i.  -  Pierre  Jameray,  1664, 1882.  —  Pierre- 
Josêph  Edy-Desroches,  1687, 1727.  —  Pierre 
Eêlyê'Desrockeê,  1727,  f  *  Angers  le  27  juillet 
176S.  •*  Pierre  Caillaultt  1766,  jusqu'à  la  Révo- 
loUoo. 

11  est  fait  mention  en  1711  d'une  Ecole  de 
filUs,  dont  la  maltresse  demeurait  dans  une 
maboo  dépendant  de  la  chapelle  de  la  Brosse. 

Le  flef  apparaît  constitué  dès  le  zt*  s.  et  prête 
100  nom  dés  lors  &  une  puissante  maison  de  che- 
valerie, dont  le  principal  seigneur,  Mathieu  ou 
Xaeé.  lut  laisse  à  son  tour  le  sien.  Mathieu  du  Ples- 
lis,  Matheus  de  Plaxitio,  se  rencontre  vers  1060 
dans  nne  charte  de  St-Serge.  C'est  le  fondateur 
de  prieuré.  Sa  descendance,  qui  portait  de 
gueules  au  treillU  éPor,  s'éteint  avec  Maoé  lll 
vers  1290  et  la  terre  passe  avant  1903,  fdj  le 
mariafe  d'Isabean  avec  Hardouin  de  Foogeréi  à 
U  famille  de  la  Haie-Jonlain.  Catherine  de  la 
Baie,  femme  de  Geoffroy  de  Beaumont,  en  fit 
doD  en  mars  1434  à  Louis  de  Beaumont,  son 
eoosio,  conseiller  et  chambellan  du  roi  (septembre 
1434),  sénéchal  de  Poitou,  et  le  premier  chevalier 
nommé  dans  l'ordre  de  St-Micbel.  Il  se  retira  sur 
s<i  Tien  jours  au  Plessis-Macé  et  reconstruisit  le 
cUlean  et  même  en  1 472  l'église,  alors  absolument 
détnite.  —  Cette  année  même,  dans  les  premiers 
joors  du  mois  de  juillet,  le  roi  Louis  XI  l'y  vint 
visiter  et  a  daté  plusieurs  lettres  de  ce  séjour,  -r  et 
Charles  VIII  à  son  tour  le  26  mai  1487.  —  Thi- 
baoU  de  Beaumont  fit  agrandir  les  douves  et  le  do« 
naine,  tracer  et  enclore  le  parc  «  d'une  lieue  de 
«  toarou  environ,  »  comme  il  l'indique  dans  son 
aveo  de  1489,  en  y  comprenant  les  jardins  et 
vergers  dans  un  enclos  partieulier,  quatre  étangs, 
deai  viviers  et  les  deux  métairies  de  la  Ville-au- 
Hesie  et  de  la  Jaquetterie.  Le  domaine  compre- 
nait les  trois  ehâtellenies  du  Plessis-Macé,  de 
BtUyire  et  de  la  Guillaumière  et  pour  cette  raison 
se  qualifiait  de  baronnie  depuis  le  zvi*  s.,  sans 
titre  d'érection  connu.  La  mouvance  s'étendait 
sor  S!  paroisses  dont  nne  outre  Loire,  Mûrs,  et 
Conroelles  au  Maine,  et  comprenait  même  le  fonds 
de  f  abbaye  et  partie  du  bourg  de  St-Georges-snr- 
Loire,  dont  F^ise  contenait  l'en  feu  et  les  tombes 
levées  des  premiers  seigneurs  du  Plessis-Macé  — 
Thibanll  mourut,  comme  son  frère,  sans  enfants, 
et  sa  soNir  Catherine,  remariée  vers  1470  à  Eus- 
Ucbe  do  Bellay  de  Gizeux,  hérita  en  1510  de  la 
(erre.  Leur  fib  René,  mari  de  Marquise  de  Laval, 
7  donna  une  réception  splendide  en  juin  1518  au 
ni  François  W,  qu'accompagnaient  la  reine 
Claude ,  la  reine-mère  Louise  de  Savoie,  Margue- 
rite de  Valois,  de  toute  la  cour.  —  Par  trois  fois, 
l«s  10,  13  et  18  mai  1598,  des  chasses  et  leurs 
fites  y  conviftrenc  aussi  le  roi  Henri  IV.  —  Mais 
^  h  déeadenee  approchait. 

Charles  du  Bellay,  connu  par  les  scandales  de 
wn  anion  avec  Hélène  de  Rieux  et  «  qui  s'amusait 
«  à  y  faire  le  roy  d'Yvetot  »,  dit  Tallement,  sauf 
  ea  rabattre  de  beaucoup  plus  tard,  avait  été  ré- 
4iii  dès  1640  à  vendre  sa  forêt  aux  entrepreneurs 


d'une  forge;  mah  la  ville  d'Angers  y  mit  opposi- 
tion comme  à  la  ruine  du  pays.  Il  parvint  au 
moins  à  aliéner  tous  ses  droits  seigneuriaux  et 
honorifiques  dans  les  paroisses  d'Epiré,  de  St- 
Germain-des-Prés,  de  St*Georges-sur>Loire,  même 
son  titre  de  fondateur  de  l'abbaye  vers  1642  an 
profit  du  seigneur  de  Serrant,  et  finalement  ven- 
dit par  acte  du  19  octobre  1649  à  Jacques  Danès 
de  Marly,  évèqne  de  Toulon,  le  domaine  tout  en- 
tier, pour  y  fonder  une  Chartreuse  t  mais  Guy  du 
Bellay  de  la  Courbe  réclama  dès  le  1*' juillet  1650 
le  retrait  lignager.  Malheureusement,  comptant  y 
gagner  50,000  liv.,  il  s'y  raina.  Son  fils  Antoine, 
cédant  sous  les  dettes,  dut  en  faire  abandon  à 
ses  créanciers,  de  qui  le  12  mai  1678  Guillaume 
Bautru,  seigneur  de  Serrant,  acquit  la  terre  au 
nom  de  M*^  de  Vaubrun,  sa  sœur.  —  Elle  a 
depuis  suivi  la  fortune  de  Serrant. 

On  ignore  absolument  la  date  de  la  ruine  du 
château,  qu'on  ne  peut  attribuer  qu'à  l'abandon 
par  ses  maîtres  et  au  délaissement  absolu.  Je  Pai 
vu  encore  il  y  a  moins  de  dix  ans  ri868)  envahi 
par  le  ménage  et  les  services  d'une  ferme.  J'ai  pu 
le  revoir  (30  mai  1876)  rendu  sinon  tout  entier  à 
sa  splendeur  première,  au  moins  aux  élégances 
d'une  restauration  complète  et  qui  a  su  conserver  au 
manoir  son  incomparable  enveloppe  de  verdure. 
A  l'aborder  vers  S.,  par  le  préau,  qui  s'incline  du 
village,  entre  deux  noyers  superbes,  apparaît  la 
masse  du  donjon  démantelé,  avec  son  entrée 
sombre,  autrefois  à  herse  et  ponts-levis.  De  ce 
point,  à  droite  et  à  gauche,  plongent  d'immenses 
et  larges  douves,  bordées  au  dehors  par  un  petit 
sentier  rustique,  mais  d'où  émerge  du  fond  et 
sur  les  pentes  tout  le  désordre  splendide  d'une 
végétation  paissante,  qui  prête  un  charme  inouï 
à  l'effet  saisissant  de  la  ruine.  Au-dessus  du  bas- 
tion à  demi  écroulé  plane  une  bordure  de  mâchi- 
coulis et  au-dessus  encore,  l'étage  supérieur  du  logis 
avec  pignon  armorié  autrefois  de  l'écu  des  Beau- 
mont, dont  les  supports  seuls  restent.  A  l'intérieur 
de  la  tour  (16  met.  sur  11),  à  droite,  dans  l'angle, 
le  puits  ;  plus  loin,  le  four  ;  les  trois  étages  sont 
tombés  sous  les  branches  d'un  immense  noyer  ; 
derrière  pointent  les  toits  des  tours  et  tourelles  de 
défense.  —  Après  l'entrée,  franchie  à  droite, 
s'ouvre  la  cour  intérieure  en  pente  sensible  de 
l'O.  à  l'E.,  avec  un  second  bastion  formant  issue 
vers  l'E.  dans  les  jardins  et  dans  le  parc.  A  chaque 
angle  de  l'enceinte,  dessinée  en  trapèze,  se  dresse 
une  tour  de  défense.  Deux  grands  corps  de  bâti- 
ments en  équerre  se  font  face,  surmontés  vers  les 
douves  d'un  haut  chemin  couvert,  garni  de  meur- 
trières i  —  à  droite,  les  servitudes  et  dépendances, 
écuries,  greniers;  —  à  gauche  l'habitation  seigneu« 
riale,  dont  l'escalier  extérieur  en  avancement  vers 
l'E.  s'abrite  d'un  large  auvent  de  bois  ;  plus  loin, 
dans  l'anglCj  au-dessus  de  la  porte  du  rez-de- 
chaussée  en  accolade  à  choux  rampants,  se  replie 
mollement  une  admirable  galerie,  à  balcon,  brodée 
d'arcatores  tréflées  et  de  réseaux  en  entrelacs.  — 
Une  haute  tour  d'escalier,  mince  k  la  base,  large 
au  sommet,  termine  vers  S.  le  bâtiment.  —  Six 
chambres  en  bas,  huit  en  haut  s'y  suecèdent,  dont 
une  avec  cheimaée  à  manteau  recouvert  de  boii 


PLE 


—  124  — 


PLE 


tculplé  par  compartiments  de  seènes  de  chasses  et 
d'animaux;  —  et  toat  le  manoir,  récemment décoiô 
des  magnificences  du  luxe  moderne,  aidé  des  pré- 
cieuses épaves  du  luxe  antique,  entre  lesquelles  un 
Ut  splendide  et  surtout  des  tapisseries  sans  prix, 
les  plus  belles  sans  comparaison  qui  se  puissent 
admirer  en  Anjou,  notamment  dans  le  salon,  les 
Kermesaea  de  Téniers,  œuvre  des  Gobelins  et 
une  suite  du  zv«  s.  ou  tout  an  moins  des  pre- 
mières années  du  xvi*,  représente  en  19  scènes, 
avec  légendes  rimées, 

L*78toire  et  la  figure 
De  Jhesoi  Christ  et  son  Sunci  Seoranent 
Depuis  Abel  et  U  loy  de  nature 
Jnsqoes  à  son  cruel  crucifiement. 

La  scène  8  porte  cette  indication  :  Dame  Loyse 
Le  Roux,  doyenne  et  dame  de  chambre  de 
céanz,  qui  attribue  leur  provenance  à  l'abbaye 
du  Ronceray  d'Angers.  Elles  ont  figuré  en  18S8 
à  l'Exposition  d'Angers,  dont  le  livret  a  reproduit 
les  légendes  intégrales  (p.  22).  —  La  chapelle,  dé- 
diéeà  St Michel,  forme  saillie  surla  cour,  en  avant 
du  donjon,  le  fond  éclairé  d'une  fenêtre  à  triple 
meneau,  chargé  de  cœurs  allongés  et  de  festons  de 
pierre  ;  an  bas,  l'autel  sculpté  ;  en  face,  une  tribune 
en  bois,  et  une  cheminée  entre  l'escalier  et  l'autel; 
mais  l'œuvre  attend  encore,  envahie  des  débris 
d'une  restauration  inachevée.  V.  un  dessin  de 
Berthe,  Hss.  896,  t.  If,  p.  45  et  une  gravure  de 
Hawke  dans  l'Anjou  de  M.  Godard.  —  Berthe  et 
Hawke  ont  reproduit  aussi  le  donjon,  que  repré- 
sentent une  lithographie  de  M.  La  Tourette,  1860 
(Angers,  Barassé,  in-S»),  une  autre  de  Français 
dans  V Anjou  de  H.  de  Wismes,  une  gravure  de 
H.  T.  Abraham  dans  son  Album  d' Angers  ^ 
1876.  Une  lithographie  enfin  de  H.  Vélault  figure 
l'angle  de  la  cour  intérieure,  vers  N.-O.,  avec  sa 
charmante  galerie  Renaissance. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Candé, 
de  l'Election  d'Angers,  du  District  en  1788  de  St- 
Georges-sur-Loire,  en  1790  d'Angers.  Elle  se 
plaignait  surtout  en  1789  d'être  ravagée  par  les 
bêtes  fauves,  par  les  lapins  et  les  pigeons  sei- 
gneuriaux, —  et  comptait  20  ménages,  60  per- 
sonnes dans  l'indigence.  —  Elle  se  trouva  bientôt 
en  proie  aux  misères  de  la  Chouannerie.  — 
Encore  en  l'an  VII,  le  jour  de  l'assemblée  de  la 
St-Pierre,  une  bande  armée  cerna  le  bourg  et 
enleva  tous  les  gars  disponibles. 

Maires  :  Hathurin  Bellier,  5  novembre  1806. 
^  Jacq.  Vaillant»  6  février  1807.  —  Charles- 
André  Dubois  de  Maquillé,  10  février  1813.  — 
Alexandre  Parage,  7  avril  1815.  —  D,  de 
Maquillé,  18  juillet  1815.  —  Al.  Parage, 
27  décembre  1817.  —  René-Théodore  Bourbon, 
1837.  —  D.  de  Maquillé,  installé  le  15  janvier 
1851.  —  Alex.  Parage,  8  juillet  1852.  insUllé 
le  30.  —  ios.  Rétif,  27  juin  1859.  —  Alfred 
Walsh,  8  octobre  1876,  mort  le  21. 

Arch.  de  M.-eC-L.  B  Cahiers;  G 185,  f.  19  et  G 193;  E  iUl 
et  SW9  et  Série  L.  —  Arch.  conm.  Bt.-G.  —  Areh.  mun. 
d'Angers  BB  77,  f.  06.  —  De  Wismes.  V Anjou  —  Talle- 
punt  des  Réanz,  Hitt.,  386.  —  Bettuê  d* Anjou,  1853,  t.  Il, 
p.  9.  »LottTet,  dans  la  Beouê  d'Anjou,  18l6,  t.  Il,  p.  178. 
—  Bibl.  d'Angers,  Hss.  989,  f.  SS7.  —  D.  Hooss.,  n-  2St5 
et  XVI,  p.  lU.  —  Pour  les  locaUtés,  voir  MareOU,  la 


Piessis-M aeé  (le),  ham.,  c"«  de  St-Otùrges- 
du-P.'de-la-G.  -*  PZessiocue  Mace  1S46 
(Carlul.  de  Chemillé,  f.  88). 

Plessis-MAlInean  (le),  chat.,  c>«  de  la 
Salle-de-  Vikiers.  •—  L'hôtel  seigneurial  du 
PUssis  Morice  dit  le  Plessis  -  Mallineau 
1539  (C  105,  f.  16ft).  —  Ane.  fief  et  seigoenrie 
avec  manoir  noble,  relevant  de  Cernusson.  dont 
est  sieur  n.  h.  Jean  Malineau  en  1455,  RoliDdM. 
1539,  Charles  M.  1644.  Hélène  Dubois,  sa  v«av4. 
y  fonde  le  6  avril  1660  trois  messes  par  samaioe 
dans  une  chapelle  que  son  fils  Claude  s'engage  i 
faire  bâtir  auprès  de  la  maison  le  plus  prompta- 
ment  possible.  Elle  était  en  effet  achevée,  quand 
il  vendit  le  13  a:>ût  1673  à  dame  Renée  de  Briuae. 
femme  de  Jacques  de  Girard,  «  la  terre,  fief  et 
«  seigneurie,  comprenant  une  chapelle,  une  mii- 
«  son  principale  enclose  de  fossés,  cours,  aireaai, 
«  jardins,  taillis,  futaies,  étangs,  les  métairies da 
c  Houx,  du  Pâtis,  de  la  Salle,  le  moulin  du  Pâlis  ■. 
—  Y  réside  en  1789  Geneviève -Gbariolte  de 
Girard  de  Charnacé,  veuve  de  Pierre-Théopbik 
de  Morand  ;  •—  aujourd'hui  à  M.  Du  Reau,  mari 
de  M"«  de  Caqueray.  Le  château,  avec  parc  ea- 
touré  de  murs,  a  été  reconstruit  en  1842  par  les 
architectes  Lenoir  et  Chesneau,  dont  les  plaos 
figuraient  à  l'Exposition  d'Angers. 

Plessisi-Haiieeaia  (le),  f.,  c»«  de  Chigné." 
Le  P.  Monceau  (Rec^).  —  Ancien  fief  relevant 
du  Lude. 

Plessis-Marals  (le),  f.,  c"«  de  Bourgneuf. 

Plessls-Mesle  (le),  f..  c"«  de  Carbay.  - 
PUssiacum  Melle  1258  (Mss.  767).  -  Li 
PessiS'Mesle  autrement  dit  Saint-Françoii 
(Rec*).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  manoir 
noble  et  chapelle  dédiée  à  St  Mars.  -*  En  est 
sieur  Gilles  Le  Pauvre,  chevalier,  1258,  lierre  de 
Tinténiac  1438,  n.  Jean  Dutertre  1602,  n.  h.  Jeaa 
de  Guiné,  mari  de  Suzanne  Dutertre.  1623.  H  y 
existait  tout  auprès  des  forges  en  1681, 1747,  mais 
les  bâtiments  s'élevaient  sur  la  partie  extrême 
du  domaine,  dépendant  de  la  Bretagne.  La  ferme 
donne  son  nom  à  un  miss,  né  dans  le  dépar- 
tement de  la  Loire-Inférieure,  qui  traverse  et 
limite  en  partie  la  commune  de  Carbay,  péDëtre 
sur  la  Prévière  en  entrant  dans  l'étang  ds 
Fourneau  et  se  mêle  dans  l'étang  de  la  Fendrieott 
avec  la  Verzée;  —  4,800  met.  de  cours,  formant 
en  partie  limite  du  département  de  la  Loire- 
Inférieure;  —  a  pour  affluents  les  ruiss.  de  Car- 
bay, de  la  Bastide,  de  la  Fontaine-Jensset,  et 
de  la  Menesterie.  —  C'est,  je  crois,  le  ruisseau 
qu'une  charte  d'environ  1050  (Pr.  de  Carbay} 
appelle  fluviolus  quidam  Verranus. 

Plessis-Métajrer  (les),  f.,  c"'  de  la  Pom- 
meraie. 

Plessisi-lWear  (le),  viU.,  c"«  de  Somloire;  - 
f.,  c"«  de  Vézins.  —  V.  aussi  Fromenteau. 

PlessIm-Notre-DmBie  (le),  f .,  c"«  de  Durtal. 

Plessls-Papisi  (\^),  f.,  c»*  de  Chemillé, 

Plessis-PréYét  (le),  c"«  de  Bouxillé.  — 
Ane.  maison  noble  relevant  de  la  Bourgonnière. 
En  «st  sieur  Jean  de  la  Haie,  1409,  Catherine  da 
la  Court,  veuve  de  Louis  de  la  Goaturs,  1639, 
Cené  de  Rongé  1612, 


t»LË 


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t^LË 


PleaaU'RmffmÊkwtm.  —  V.  PîeBSÎB-Thiùur, 
ne9sls*R«cot  (le),  c''*  de  la  Poitevinière, 
-  Ane  0ef  relevant  de  la  Gbaperonnière  en 
Jallais.  —  Ea  est  sienr  Jean  de  la  Roche  14S6, 
YroD  de  Villeprouvée  1481,  Ant.  Cuissard  1540, 
Reoé  Caissard  1550,  Jeanne  Lemaçon,  femme  de 
Gilles  de  la  Fancherie,  1663.  167S. 

FlessJfl-Ratmond  (le),  chat.,  c"«  de  Saint- 
Laurent-de-Ui-Plaine,  —  Lm  maison  noble, 
fief  et  seigneurie  du  PL-R.  1539  (C  106, 
r.  325).  —  En  est  sienr  François  de  Blénoaveaa 
1198, 1500,  qui  ayant  fait  placer  ses  armoiries 
daos  le  chœnr  de  la  paroisse,  en  fut  empoché 
par  le  seigneur  de  la  Jaltière,  mais  en  même 
temps  aotorisé  à  faire  bâtir  une  chapelle  de 
âO  pieds  de  large  à  droite  du  chœur  avec  vue  sur 
legraod  autel;  —  Jacques  Legay,  écuyer,  1539, 

-  Georges  Louet,  abbé  de  Toussaint,  par  acquêt 
judiciaire  du  29  juillet  1599  sur  Louis  Legay, 
ouri  de  Marquise  Duboys,  Charles  Louet  1643, 

-  D.  b.  René  Moreau,  écuyer,  échevin  d'Angers, 
par  acquêt  du  26  janvier  1649,  —  Anne  Gilles  de 
li  Grae  1755  et  par  partage  du  10  juillet  1762 
Alesaodre-Victor  Gilles  de  Fontenailles.  Jacques- 
larie  Dronet  d'Aubigny,  mari  de  Charlotte- 
Victorioe  Gilles  de  Fontenailles,  a  vendu  le  28  oe- 
uvre 1841  Je  domaine  à  H.  Alexandre  Garreau, 
qui  a  tait  reconstruire  le  château  sur  remplacement 
da  manoir  primitif  incendié  pendant  la  guerre  de 
Veodée,  au  centre  de  l'ancienne  enceinte  carrée  des 
dbarej,  cantonnée  autrefois  de  4  tourelles,  dont 
2  soDt  conservées.  Due  avenue  d'antiques  châtai- 
giuers  y  amène,  dont  quelques-uns  superbes. 

Pleasls-Reaier  (le  Petit,  le  Grand-)»  ff..  c»* 
de  TillUrs. 

Ptessis-Renoit  (le),  f.,  c""  du  May,  —  Le 
lin,  et  métairie  du  Pl-R.  1540  (C  105, 
'•  SâO},  relevait  de  Gonnord  pour  la  moitié  qui 
(}é|>eQdait  de  l'Anjou  et  appartenait  à  Louis  de 
ùtfRay. 

Messia-Rleliard  (le),  f.,  c»*  de  Chanto- 
ceojup.  —  Une  métairie  appelée  le  PL-R. 
1540  (G  106,  i.  143).  ^  Appartenait  à  Jean  de 
SaTOoniëres. 

Pleasle-Rov^ebee  (le),  f.,  c»«  de  Monti- 
gni-Us^R,  — -  Aoc.  fief  et  seigneurie  qui  conserve 
knon  d'une  famille  de  chevalerie  nommée  dès 
le  ut'  s.  dans  les  chartes  de  Ghaloché,  Geoffroi 
Kûfebec  en  1120,  Math.  Rochebec,  miles,  en 
124*.  -.  En  est  sieur  Jean  du  Dresnay  1435, 
Fnoç.-Alexîs-Fréd.  de  Larochefoucault  Liancourt 
<n  1790,  aur  qiii  la  terre  est  vendue  nat'  le 
•^  plQTiôse  an  111. 

neMl»4teUlamC  (le),  f.,  c»«  de  la  Chapelle- 
St'Florent.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est 
<^e  Lneetie  Pelaud,  qui  rend  aveu  en  1400  à 
Tabbaye  Saint-Fiorent-le- Vieil,  —  Jean  Chaperon 
1491,  Jean  Duplessis  1506.  La  terre,  réunie  à  la 
Boorfonjiière,  est  aliénée  en  1659  par  Louis  de 
t^^^Brissae  à  Françoise  Grimault,  veuve  de 
Lo^  de  Sesmaisons  et  rachetée  vers  la  fin  du 
ivii«  s.  par  loe  aeigneurs  de  la  Bourgonnière. 

neMia-telTa  (le),  ham..  c"«  de  la  Poitevin 
ftiire.  -^  Le  PL- SaUemart  1550*  —  Le 
f'^it'Balvart  1958.  <^  Adç.  M  et  seigomirie 


relevant  du  Gué-Aussant,  avec  ancien  ehàtêâtt 
fort,  ruiné  sans  doute  dans  les  guerres  du  xv*  9» 
et  réduit  au  xvii*  s.  en  simple  tenure  sans  habita- 
tion. Gilles  de  la  Faucherie,  écuyer,  mari  de 
Jeanne  Lemacon,  rend  aveu  en  1658  de  cette 
s  métairie  non  hébergée  quand  à  présent,  de 
c  laquelle  est  seulement  enclos  l'aireau  de  grands 
«  vieux  fossez  avec  apparence  de  forteresse,  s'y 
«  tenant  encore  de  vieux  fondements  à  chaux  et 
c  sable  ».  —  Elle  appartenait  au  xvi*  s.  à  la 
famille  Cuissard  et  en  1550  au  curé  de  Trélazé, 
René  Cuissard,  mais  à  titre  viager  seulement, 
pour  revenir  à  son  frère  atné  François. 

Plessls-Thierry  (le),  f.,  c"«  de  la  Salle-de- 
Vihiers.  —  Le  Plessis-Tk,  alias  Daheri 
1777  (Tit.  de  la  Frapinière).  —  -Le  PL-Théry 
(Cass.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est  sieur 
Jean  Dabert,  licencié  ès-lois,  qui  rend  aveu  en 
1497  <c  pour  ses  bois,  vergers,  carrouers,  issues, 
c  garennes  à  connils  avec  le  refuge  d'icelle  », 
mais  il  n'y  parait  pas  encore  exister  de  manoir 
seigneurial;  ~ Marie  Dabert  en  1515.-*Le  château 
fut  sans  doute  bâti  vers  la  fin  du  xvi*  s.  et  était 
encore  an  xviii*  s.  entouré  de  ses  fossés.  —  En 
dépendaient  dès  lors,  un  moulin  à  vent,  les  mé- 
tairies de  la  Baudouinidre  et  de  Roguenet  et  une 
borderie  au  Breilhouet.  Saisie  sur  Philbert-Emm. 
de  la  Béraudière,  la  terre  fut  acquise  par  René 
de  St-Offange  le  11  janvier  1621  et  réunie  à  la 
Frapinière. 

Plessis-Thioar  (le),  chat.,  c"«  de  Saint- 
Georges-des-Sept-  V. — Le  Plessaiz-  Thiourt 
1378  (Tit.  de  Trêves).  •-  Le  Plessis^Raganne 
1612  (Greffe  de  Saumor).  —  Ane.  fief  et  seigneu- 
rie relevant  de  Trêves.  —  En  est  sieur  Jean 
Mallart,  valet,  1378,  Guyon  Delaroche,  par  sa 
femme  Jeanne  Rabouenne,  1432,  François  du 
Cloystre  1452,  1473,  Amaury  de  Créhallet,  par  sa 
femme  Jeanne  du  Cloystre,  dont  l'aveu  de  1529 
donne  le  portrait  peint  dans  la  panse  du  D  initial, 
Louis  du  Bellay  1540,  Charles  du  Bellay  1583, 
1586,  Robert  du  Bellay,  gentilhomme  huguenot, 
1612,  1619,  Jérémie  Haubert,  sieur  de  Coibray, 
mari  de  Charlotte  du  Bellay,  1680, 1701,  Jérémie- 
Philippe  Maubert  de  Coibray  1775,  1783.  La 
terre  fut  vendue  nat«  le  15  messidor  an  IV  pour 
les  2/3  seulement  saisis  sur  les  deux  frères  Mau- 
bert de  Coibray,  émigrés,  par  indivis  avec  l'autre 
tiers  resté  aux  droits  de  leur  sœur  Adélaïde  ;  — 
le  tout  revenu  à  la  famille  est  passé  par  héritage 
de  sa  mère,  née  Maubert,  à  M.  Poitevin ,  anc. 
maire;  «  aujourd'hui  à  sa  veuve.  Le  seigneur 
avait  été  autorisé  par  le  baron  de  Trêves  en  1636 
à  mettre  une  litre  et  ses  armoiries  dans  l'égliM) 
de  St-  Georges  et  â  y  avoir  sa  sépulture.  —  L'habi- 
tation ancienne,  de  50  pieds  de  long  sur  20  de 
hauteur,  menaçait  ruine  depuis  longtemps.  Elle  a 
fait  place  à  un  logis  moderne,  près  duquel 
d'immenses  caves,  longtemps  exploitées  en  car" 
rières,  forment  un  cellier  incomparable  pour  loger 
l'abondante  vendange  que  récolte  le  domaine. 

Plesai»»TIUeaia  (le),  f.,  c"*  du  May,  ven- 
due nat^  sur  d'Andigné  le  7  floréal  an  YI. 

Plessls-Tlson  (le),  t,  c««  de  la  Sallg-i|« 
Vihicri, 


t>LO 


-^  126  — 


PLO 


l^letle  (la),  ralss.,  né  snr  la  e"«  de  la  Cha^ 
pûlle-Hulin,  près  le  Bouillant,  s'y  jette  dans 
l'Araise;  —  1,800  mot.  de  cours. 

Plenrlère  (la),  f.,  c*'*  de  X.ouuame8. 

Pleors  (Jean   de),  dit  d'fepot'r,  fonde  à 

Angers  le  premier  proche  clandestin  de  l'église 

réformée.  Il  est  appelé  le  steixr  Déseapoir  par 

rinquisiteur  Remy  Ambrois,  dans  la  sentence  du 

22  août  1556,  qui  le  condamne  par  défaut  à  être 

brûlé  vif.  avec  ses  adhérents,  sur  la  place  du 

marché  d'Angers. 

Haae,  Franeê  protett,  —  Documenit,  à  la  suite  de  T/n* 
vmL  die»  Areh,  de  la  Marne  d'Anger»^  p.  377. 

pubères  (les),  f.,  c"«  de  Duriah 

Pllaerale  (la),  f.,  c'^'du  Iiouroux-Béc,  dé- 
pendance du  bénéfice  de  St-Sébastien,  vendu 
nat*  le  7  février  1781. 

Pllnière  (la),  f.,  c"*  de  Chaudron-^  «  f.. 
c»»  de  St-Quentin-en-M. 

PUsson  (le),  cl.,  C*  de  Soulaines, 

PlIssoiBiitére  (U),  c"«  de  Durtal,  —  La 
Pellissonnière  1607  (Et.-G.  de  Fougère).  — 
En  est  dame  Marie  de  Champlays;  —  eu  est 
sieur  Jacques  Dosdefer,  chanoine  de  Jarzé  1617, 
René  de  Grignon  1660.  Charles  de  Grignon  1708  ; 
«»  ham.,  c'«  St  Rémy-sn-M.  —  En  est  sieur 
Damten  Parent,  écuyer,  1652,  n.  h.  René  Angevin 
1724;  —  (la  Petite-),  f.,  e"«  de  St-ChrUiophe- 
dU'BoU,  détruite  depuis  1790. 

PlIssonnière-IVeaYe  (la),  f.,  c^*  de  Lire. 

PlIssonnlére-VIeUie  (la),  f.,  c»«  de  Lire, 
détachée  au  xvi*  s.  du  domaine  de  Lire  et  ven* 
due  à  Franc,  de  la  Pouèze. 

Plockère  (la) ,  f. .  c»«  de  Brion.  —  La 
Pelotière  (Gass.).  —  En  est  sieur  René  de  Les- 
crivain  1614, 1635,  qui  avait  épousé  à  Ghaumont 
dii«  Anne  de  la  Roche  le  2  mai  1622.  —  Le  logis 
sert  de  refuge  en  1614  à  des  habitants  de  Beaufort, 
chassés  par  les  gens  d'armes. 

PloBfeon (le),  ham.,  c"«  de  Varennes-sout^ 
Montsoreau, 

Ploanlére  (la),  f.,  c»«  û*Yzemay,  On  s'y 
souvient  encore  qu'en  1796,  un  groupe  de  trois 
chauffeurs,  venus  pour  envahir  la  ferme  de 
nuit,  y  fut  abattu  coup  sur  coup  par  la  hache 
d'un  brave  paysan  du  nom  de  Gigogneau,  appelé 
au  secours  par  les  femmes.  Y.  Rev.  d'Anjou, 
1854,  t.  I,  p.  241.  —  Elle  a  été  léguée  par 
M"«  Gossin  pour  la  fondation  de  l'hôpital  de 
Haulévrier.  —  V.  VEperonnière, 

PloqnlB  (Jacques-Martin),  né  à  la  Dague- 
nière  en  1746«  prêtre  et  économe  du  séminaire  de 
StSnlpioo  de  Paris,  réfugié  à  Orléans  pendant  la 
Terreur,  y  fut  arrêté  dans  la  nuit  du  11  au 
12  septembre  1793  et  exécuté  à  Paris  le  28  fé- 
vrier 1794. 

Ploterfe  (ta),  f.,  c"«  de  CkemilU. 

Plotlére  (U),  f.,  c"«  d'Aurillé. 

Ploil8d«ffe  (la),  f.,  c»«  de  Clefs:  -*  f.,  c>« 
de  Brain-sur-VAuthion,  —  La  Peloquinière 
1397  (H.-D.  1152).  —  Ancien  domaine  de  l'Hétel* 
Diea  d'Angers,  par  donation  en  1397  de  Bertbelot 
Bertrand. 

Ptonierie  (}s),  t,  c^  da  Guidéniau,  — 
f^a  PrQuUrU  (Cms.)* 


Pionvler,  famille  de  maîtres  arebileeies  et 
sculpteurs  en  grand  renom  à  Angers  durant  les 
zvii-xviii*  s.  —  (Antoine-Léger),  fils  de  Bon  P. 
et  de  Jeanne  Leclerc,  marié  le  29  Juin  1643  à 
Marguerite  Thomas,  fille  aussi  d'un  mattre  de 
pierre,  avait  travaillé  en  1642  avec  Charpentier 
et  Moynard  à  la  façon  «  de  fort  belles  flgares  en 
«  bosse,  représentant  {'Adoration  des  Aois  >. 
derrière  le  tabernacle  de  N.-D.-de-Sous-Terre.  Il 
signe  deux  marchés  avec  l'abbé  de  St-Manr  en 
1672  (26  janvier),  pour  l'autel  de  la  Vierge,  ivec 
figure   de  Notre-Dame  de  4  pieds  de  hautenr, 
en  pierre,  et  le  4  mai  1675  pour  la  façon  de 
trois  figures  de  bois,  de  hauteur  de  2  pieds  1/S, 
c  scavoir  un  crucifix  mort,  une  N.>D.-de-Pitié  et 
«  un  St  Jean  l'Evangéliste,  estoffex  de  blanc  poly 
«  et  de  filets  et  bordures  d'or,  le  renvers  des 
«  manteaux  et  robbes  d*azur,  les  visages  et  main^ 
«  de  carnation  aussi  bien  que  le  crucifix.  »  —  On 
citait  encore  de  lui   une  N.-D.-de-Bon-Seeoors 
(1665)  dans  l'église  do  Bléré  près  Chàteaubriiot 
et  à  Angers    deux  belles  statues   de  pierre  de 
St  Sébastien   et  de    St  Roch,    qui    décoraient 
les  deux  premières  chapelles,  à  droite  et  à  gaoebe 
de  l'église  St-Serge.  Il  est  l'auteur  du  tombean 
du  doyen  Gabr.  Constantin,  encore  existant  dans 
le  chœur   de  St-Maurice,   dont   Tépitaphe  sir 
marbre  noir  en  lettres  d'or  porte  la  «gnatare 
Plovvier  feci,  et  de  celui  du  fils  dn  maréchal 
d'Hocquincourt,  dans  l'église  St-Augustin  pr8 
Angers.-*  Il  avait  pris  à  rente  de  la  ville  en  janvier 
1656  un  terrain  en  Boisnet  pour  y  bâtir  une 
maison,  dont  le  portail  était  surmontée  d'une 
Vierge.  Il   fut  inhumé   le  28  juillet  1683  ant 
Carmes  ;  —  sa  veuve,  âgée  de  65  ans,  le  22  fé- 
vrier 1690.  «•  (Denis),  fils  du  précédent,  né  s 
Angers  le  1*'  avril  1646.  est  employé  en  1683  à  U 
décoration  du  jardin  de  l'Hôtel-de-Ville,  f  le  19  mai 
1699. — (Pierre-Philippe),  frère  da  précédent, né 
à  Angers  le  15  avril  1652,  mari  de  Jeanne  Bacbeloi 
le  18  février  1692,  employé  par  la  ville  en  1683  et 
en  1686  à  l'ornementation  de  la  mairie,  en  1693 
à  la  sculpture  de  la  porte  Grandet,  par  le  Cha- 
pitre St- Pierre  en  1711,  avec  son  frère  Jean-Bap- 
tiste, à  la  restauration  des  statues  de  l'église;  — 
meurt  au  plus  tard  dans  les  premiers  mois  de 
1712.  Sa  signature  figure  à  un  marché  de  1685 
(GG  29).  —  (Jean-Baptiste),  frère  des  précé- 
dents, né  à  Angers  le  30  août  1648,  mari  de  Sn- 
zanne  Charpentier  1688,  veuf  le  14  avril  1708,  f  I« 
6  janvier  1726,  est  inhumé  le  7  à  Bnolay  II  sign« 
au  baptême  de  la  fille  du  peintre  Durand,  8  jmn 
1677   (GG  121).  —  (Jacques),  1705.  —  (Phi;-   * 
lippe-René),  mari  de  Jeanne  Gabory,  1742,  était 
installé  en  juillet-août  1715  au   presbytère  de 
Challaio,  occupé  de  la  confection  des  autels  et 
statues  de  Notre-Dame  et  de  St  Pierre.  11  avait 
fait  en  1733  pour  l'église  de  Montreuil-BeUivj 
les  statues  de  St  EUenne  et  de  Si  Sébastien  qvi 
ont  été  enfouies  dans  le  cimetière  en  1861  — •  Il 
meurt  à  Angers  le  28  septembre  1758,  âgé  de  55 ans 

Areb.  de  M.-€t-L.  H  Bitt,  de  len,  «t  Abbajv  dt  Stim* 
Manr.  —  Bewê  d^Aniau,  1858,  t.  I,  p.  888.  -  Utmmn* 
Uu.,  1. 111,  p.  53.- Bu/M.  de  la  Soe.  Ind,,  4841,  f  "i^ 
-Arcb.  Bin.  BB  Coodatlons  si  Bt^.  GG*-  ARht 
de  Brielsy^  Sl-a&vln,  ta  Pellisrie,  fie. 


tK)C 


—  121  — 


pod 


n«chèM  (la),f.,  c««  de  la  Teêsoualle. 

Plveherle  (la),  cl.,  c**  de  St-Sigismond. 

PlumalsoB  (la),  c"*  de  Briolay.  —  Le 
canton  de  PI.  autrement  dit  Haye-Mouase 
(Censif  et  plan  de  1760). 

Flimiolsoii,  c"*  de  Villévique.  —  Vhôpital 
dt  Pi.  1680.  —  Ane.  domaine  de  la  commande- 
rie  da  Temple  d'Angers,  comprenant  autrefois 
deux  corps  de  logis,  avec  jardins  et  futaies. 
V.  les  terriers  et  plans  du  Temple. 

Plusala»  c"«  de  Savennibres, 

Poblère  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c"«  de 
Rouuay. 

Foeé,  Till..  c"«  de  Distré,  —  Villa  Pocia- 
ccnjîs  Ti«s.  (Bolland.,  Sept.,  iv,  p.  l%,^Villa 
nomtne  Poziacuvfi  in  pago  Andegavense  843 
(Liv.  d'A..  f.  24;  Liv.  R.,  f.  ÎO).  —  Villa  Por- 
ciacum  845  (D.  Bouq.,  VIll,  481).  —  Pocia- 
cum  1030  circa  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  1,  ch.  25), 
1061  (Liv.  R.,  f.  28).  —  Poceium  1035-1060 
(BoDc,  Rot.  1,  ch.  35),  1138  (Liv  d'A.,  f.  33). 
Poziacum  1040-1055  (Liv.  N.,  ch.  271).  —  Po- 
cheium  1155-1162  (2«  Cartul.  St-Serge,  p.  92). 
-Poce  1129  Olonc.  Rot.  3,  ch.  8),  1161  (St- 
Serge,  l*r  Cari.,  p  149,,  1162-1168  (Ib.,  2«  Cart., 
p.  3G3).  —  Villa  gallo-romaine,  placée  au  milieu 
des  bois,  dans  l'angle  intérieur  et  à  quelque  dis- 
tance de  l'entrecroisement  des  voies  d'Angers  et 
de  Doué  à  Saumnr.  A  300  mètres  vers  S.-O.  un 
iaforme  amoncellement  de  blocs  de  pierre,  dit  la 
Butte-à'Matto»  V.  ce  mott  restes  d'un  galgal 
et  de  dolmens  détmits,  atteste  le  séjour  d'une 
popolaiion  aux  temps  les  plus  antiques.  —  C'est 
dvis  cette  villa  —  et  non  à  la  Possonniôre,  comme 
le  répètent  l'un  après  l'autre  sans  exception 
iû09  les  légendaires  et  écrivains  modernes,  —  que 
U  Vie  de  St  Maurille  place  la  naissance  et 
la  rcsorreclion  d'uo  enfant  qu'on  dit  ôtre  saint 
René.  —  Le  leriiloire  faisait  partie  du  domaine 
royal  et  fut  donné  par  Charles  le  Chauve  à  l'ab- 
lâye  Sl-FIorent  en  843,  sauf  quelques  tenures 
aunbaées  4  l'abbaye  St-Maur.  Le  tout  constituait 
aQxi*  s.  un  fief  important,  relevant  du  château 
de  SaaDonr,  aux  mains  d'une  famille  puissante 
de  chevalerie,  qui  parait  s'éteindre  au  xiii*  s.  — 
Eq  est  sieur  Olivier  de  Daon  1231 ,  Baudouin  d'Ucé 
1^  Olivier  d'Ucé  1380,  Pierie  de  la  Rocherousse 
1388.  sa  veuve.  Varie  de  Ste-Maure,  1419, 1425, 
Charles  de  Kainmerck ,  mari  de  Harguerite  de 
Bocheroosse,  1449,  1487,  pour  moitié  par  indivis 
»vec  Goy  de  Laval;  —  Gilles  de  Laval  1536  et 
He&é  GouUard,  par  indivis,  ce  dernier  acquéreur 
POQT  moitié  le  29  avril  1529  de  Françoise  de 
Kaiamerck,  Jacques  de  l'Hôpiial  1560,  René  du 
HîTean  1607,  Gilles  de  la  Dufferie  1617,  1635, 
René  de  la  Dufferie.  qui  vend  le  21  octobre  1644 
a&  maréchal  de  Haillé-Brézé  toute  la  terre,  réu- 
nie parsaite  au  comté  de  Trêves.^  La  quiotaine 
^  lirait  par  les  tenanciers  dans  les  Chardonnets 
de  Sanmor,  et  des  redevances  nombreuses  frap- 
pueat  les  passants  sur  les  deux  routes.  —  Les 
cbaudrooDiers  notamment  devaient  entrer  au 
«oiiean  et  offrir  leurs  services,  pour  prix  d'une 
Biche  de  pain  et  d'une  chopina  de  vin;  les  mar* 

*»Bdi  verriers  présenter  leur  plus  beau  verre,  — 


et  «  les  femmes  jolies  »  s'y  assembler  le  jour  do 
la  Trinité  et  y  danser,  sous  peine  d'être  pour- 
chassées avec  la  pl^ue.— Le  chAteau,  enclavé  entre 
deux  collines,  comprenait  quatre  grosses  tours 
reliées  par  de  hauts  remparts  avec  meurtrières, 
qu'entouraient  de  profondes  douves  pratiquées 
dans  le  (uffeau.  Un  pont-levis  menait  au  portail 
qui  se  dresse  encore  debout,  entre  ses  deux  grosses 
demi-tours  rondes,  avec  couronnement  de  hauts 
créneaux  et  de  mâchicoulis;  au  centre  apparaît  la 
trace  de  deux  écussons  effacés.  Le  chemin  de 
ronde  aboutit  à  un  haut  logis  carré,  plaqué  sur 
le  flanc  d'une  grosse  demi-tour  ronde,  semblable 
à  celles  d'alentour;  le  reste  des  constructions 
est  écroulé. 

Arch.  de  M.-«t-L.  G  105,  f.  67;  145  et  150.  —  Bodin, 
Satanvr,  1. 1,  p.  172-175  et  A\O.^Mém.  de  ta  Soe.  dTAgr,, 
Se.  et  Artt  d'A,,  t.  V,  S*  série.— D.Bétaneonrt.— Mm. 9B9. 

Poeé,  f.,  c»«  de  Vivy. 

Boeha»  —  y.  la  Pouèxe, 

Poehaie  (la),  f.,  c*^*  de  la  Pouèze.  —  La 
Pochoia  1672  (E  1545)  ;  —  f .,  c»»  de  2a  Préoièri  ; 
—  cl..  c»«  de  St-Clément'de'la-P»  —  La  Po* 
chôuaye  aliaa  Pochuaye  1464  (G  27).  —  Ap- 
part.  au  zv*  s.  à  la  famille  de  la  Crossonnière,-> 
à  Marguerite  Fauquerean  au  zvi^  et  par  héritage 
à  Pierre  Delorme  sur  qui  elle  est  adjugée  à  Ma- 
rin Jamet  1631  ;  —  en  est  sieur  Et.  Nepven  de  la 
Hamardière  1724. 

Poehaode  (la),  L,  c"«  de  St- Laurent -deê» 
Autels;  —  donne  son  nom  souvent  an  ruiss.  de 
la  GreUerie;  ■■  ham.  et  m*",  c"*  de  la  Va* 
renne.  —  Peauchaude  (Et.-M.). 

P<»chaiidrle  (la),  f.,  c""  de  Feneu, 

Poehé-Daro«her  (Julien),  né  à  Laval  le 
29  juillet  1755,  ancien  lieutenant -colonel  ré- 
formé de  maréchaussée,  nommé  lieuUnant-co- 
lonel  de  gendarmerie  nationale  le  12  juin  1791, 
avait  établi  à  Cholet  une  manufacture  et  y 
commandait  en  1793  la  garde  nationale.  Aux 
premiers  troubles  du  4  mars,  il  se  porta  avec  an 
officier  et  cinq  hommes  au  milieu  des  groupes 
hostiles.  Aussitôt  assailli,  il  fut  terrassé  et  eut  la 
jambe  mutilée  et  presque  sciée  avec  son  propre 
sabre.  A  la  première  nouvelle  de  la  déroute  du 
14  mars,  il  se  releva  de  son  lit  pour  se  traîner, 
appuyé  sur  sa  canne,  à  la  municipalité  et  orga« 
niser  la  défense;  mais  bientôt  entouré  sur  la  place 
du  Château,  il  ne  dut  la  vie  qu'à  une  femme  qui 
l'arradha  aux  menaces  et  aux  coups  des  paysans. 
Après  le  passage  de  la  Loire,  il  reprit  le  comman* 
dément  de  Cholet  et  de  sa  garnison  de  500  hommes 
et  à  la  paix  fut  des  premiers  à  rouvrir  sa  fa« 
brique  de  tissage,  qui  devint  une  des  plus  im- 
portantes maisons  du  pays.  Il  figure  en  l'an  lY 
dans  la  fameuse  Commisiion  dea  Onze,  V.  1. 1, 
p.  705  —  et  meurt  le  23  janvier  1811. 

GelluMeau,  BisL  de  Cholet,  t«  tl,  p.  203-106,  800.  — 
Savary,  1. 1«  p.  67  et  78.  —  Arch.  da  «.-et-L.  Série  L« 

Pocherie  (la),  f.,  c"«  é'Andard. 

PoehcUére  (la),  f.,  c"«  de  Cholet,  --LaP, 
du  Grand  Cholet  1675.  —  En  est  sieur  Hardy 
Robin  de  la  Tremblaie  1457.  —  Sur  an  pré  en 
dépendant  dit  de  la  Pierre  se  dresse  an  pealvan 
nommé  la  Pierre-Platt,  bant  de  2  met.  10  sur 
4  mètf  50  do  circonféronoe,  do  0^10  d*épaiffêOfi 


I>0C 


—  128  — 


POC 


M  Millet  en  donne  nn  dessin,  pi.  LXV.  A  quelque 
distance,  dans  le  môme  pré,  gisent  sans  ordre 
d'énormes  blocs;  —  (la  Grande-)»  '•*  c"*  de  St- 
Pierre-M.,  vendue  nal*  sur  de  Rougé  le  27  ger- 
minal an  VI;  —  Oa  Petite-).  '-.  c»«  de  Cholet. 
"  LaP.du  Petit  Cholet  1675. 

PochetléMB  (les),  f.  et  m'>,  c"«  de  Charcé; 
■■  cl.,  c*«  de  Juvardeil. 

Pochetterle  (la),  m«*  b.,  dans  le  bourg  de 
Corzé.  —  La  Rochellerie  (Gass.).  —  La  Pro- 
chellerU  (Et.-M^.  —  Ancien  domaine  de  la  fa- 
brique de  St-Pierre  d'Angers,  vendu  nat^  le  9  bru- 
maire an  IV;  ■-  C**  de  Montfaucon,  maison  où 
était  installée  l'aufflénerie. 

Poehinière  (la  Grande,  la  Petite-),  m«"  b. 
et  f.,  c*«  de  Bécon. 

Pochonmerie  (la),  f ,  c"«  de  Somîaire.  — 
La  Porch.  (Gass.). 

Poeqnet  d«  Livonniére  (Claude),  fils  de 
Guillaume  P.,  bourgeois,  et  de  Marie  Quentin, 
est  né,  —  non  en  1652  à  Angers,  au  dire  de 
tous  les  auteurs,  —  mais  bien  le  18  juillet  1651 
à  la  Gravoire,  c"*  de  Valetz  (Loire-Inférieurê). 
La  famille  ajoutait  à  son  nom  celui  d'un  petit  do- 
maine, sis  en  la  paroisse  d'Evrune  (Vendée).  — 
Le  jeune  Claude  fut  mis  au  collège  de  l'Oratoire 
d'Angers  et  s'y  distingua  par  une  intelligence  pré- 
coce et  une  fermeté  de  raison,  qui  à  la  mort 
de  son  père  autorisèrent  ses  proches  à  l'émanci- 
per, quoi  qu'il  n'eût  encore  que  14  ans.  Sa  phi- 
losophie terminée  par  des  thèses  soutenues  avec 
éclat,  il  se  mit  à  l'étude  du  droit,  qu'il  quitta  un 
instant  pour  la  carrière  militaire,  et  son  courage 
et  sa  résolution  l'avaient  déjà  mis  en  évidence, 
quand  des  intérêts  de  famille,  en  exigeant  son  retour 
en  Anjou,  le  rendirent  à  ses  premières  éludes.  Il 
prêta  le  serment  d'avocat  au  Parlement  de  Paris 
et  y  fit  premières  armes  contre  Denis  Lebrun,  le 
célèbre  auteur  du  Traité  des  Successions.  Des 
portraits  d'avocats,  que  le  jeune  débutant  s'était 
amusé  à  tracer  en  quelques  heures  de  loisir, 
ayant  circulé  manuscrits,  contre  son  intention, 
par  l'infidélité  d'un  cousin,  chez  qui  il  logeait, 
Claude  Pocquet  eut  forte  affaire  de  calmer  l'orage 
de  susceptibilités  et  de  jalousies  mesquines,  que 
pareil  ouvrage  ne  pouvait  manquer  de  soulever. 
h  le  supprima  pourtant  de  son  mieux  et  si  bien, 
que  son  fils  n'en  put  prendre  ron naissance  que 
dans  le  cabinet  d'un  amateur  de  curiosités.  Divers 
exemplaires  avaient  néanmoins  échappé  aux  re- 
cherches de  l'antaar  et  l'un  d'eux  servit  ensuite 
à  l'abbé  Lambert,  pour  publier  l'ouvrage,  avec 
force  changements  et  omissions,  dans  son  His- 
toire Uttéraire  de  Louis  XIV  (Paris,  1751, 
in-4»,  t.  I,  p.  448)  sous  le  titre  de  Sentiments 
dé  Cléante  sur  quelques-uns  des  plus  fameux 
avocats  plaidants  au  Parlement  de  Paris. 
De  guerre  lasse,  Pocquet  revint  à  Angers  et  s'y 
établit  en  1680  dans  une  place  de  conseiller  au 
Présidial.  Sa  compagnie  le  choisit  en  1684  pour 
régler  un  procès,  qu'elle  soutenait  depuis  dix  ans 
contre  la  Prévôté,  en  même  temps  que  la  Ville  le 
chargeait  de  solliciter  rétablissement  d'une  Aca- 
démie de  Ballef  Lettres,  dont  il  discuta,  dit-on, 
Je  projet  ureo  le  roi  lui-même.  Il  en  fut  natareUe- 


ment  nommé  directeur,  puis  successivement  chan* 
celier  et  secrétaire  perpétuel.  En  1688  il  reoiportt 
le  prix  d'éloquence  à  l'Académie  de  ViUefranche. 
Il  retourna  à  Paris  en  1689  pour  soutenir  le  projet 
de  transfèrement  de  l'Hôpital  Général  d'Angers 
dans  le  prieuré  de  Lévière,  et  s'y  trouvait  encore, 
lorsque  le  chancelier  Boncherat  le  choisit,  sor  la 
présentation  du  Présidial,  pour  la  place  de  pro- 
fesseur de  droit  français  à  la  Faculté  d'Angers, 
vacante  par  le  décès  de  Jean  Verdier.  Il  y  fot 
installé  dès  le  3  juin  1689  et  peu  après  éln  rec- 
teur de  l'Université.  Il  dut  alors  redoubler  de  in- 
vail  pour  sufflre  à  sa  double  charge  de  professeor 
et  de  conseiller  avec  une  assiduité,  dont  U 
ville  lui  rendit  à  l'occasion  témoignage  (98  aoAt 
1691)  ;  mais  sa  santé  ne  tarda  pas  i  s'altérer.  A 
peine  rétablie,  des  imprudences  de  xèle  la  corn* 
promirent  de  nouveau.  Ne  se  sentant  plus  bientôt 
en  état  de  remplir  les  devoirs  de  professeur,  il 
rappela  de  Paris  en  1711  son  fils  aîné,  Gabriel. 
qui  le  suppléa  jusqu'en  1720.  Glande  Pocquet  ini 
fit  alors  l'abandon  complet  du  titre  et  de  la  chaire 
et  dut  même  renoncer  à  tout  travail  pabhc,  u 
bornant  à  recevoir  dans  son  cabinet  les  nombreoi 
plaideurs,  les  pauvres  gens  surtout  dont  il  se  fit 
tout  entier  le  conseil  et  l'arbitre.  Assailli  à  soa 
tour  de  procès  personnels,  il  s'était  rendu  à  Paris 
pour  sortir  de  peine,  quand  il  y  tomba  malade 
et  mourut  le  31  mai  1726.  On  l'inhuma  dans 
l'église  St-Sévérin.  —  Son  portrait,  par  le  peintre 
Barillot,  est  conservé  au  Musée  d'Archéologie 
d'Angers.  —  Il  avait  épousé  le  26  avril  1680  U 
fille  d'un  avocat.  Renée  Quatrembat,  morte  le 
24  janvier  1708,  après  lui  avoir  donné  cinq  fils,  dont 
deux  morts  tout  enfants,  et  six  filles,  dont  cinq  en- 
trèrent en  religion,  trois  à  la  Visitation,  dea\  aai 
Ursulines.  —  «  Vous  ferei,  disait-il  k  l'aîné  de  se< 
«  fils,  ce  que  vous  entendrez  après  moi;  je  redoute 
«  la  qualité  d'auteur.  >  Aussi  ses  discours  acadé- 
miques, ses  cahiers  de  droit,  ses  consullatioos 
furent  volontairement  sacrifiés.  Il  avait  pourtant 
publié  :  Eloge  de  M.  Pageau,  avocat^  dans  !e 
Mercure  Français  ;  —  et  les  Coutumes  du  paU 
et  duché  d'Anjou,  conférées  avec  Us  Cou- 
tumes voisines  et  corrigées  sur  l'ancien  ori- 
ginal manuscrit,  avec  le  Commentaire  dt 
M.  Gabriel  Dupineau  (Paris,  J.  B.  Coignard. 
1725,  2  vol.  in -fol.).  C'est  le  principal  litre 
de  sa  réputation  hors  de  sa  province.  «  Dan« 
«  la  première  partie,  chaque  article,  dit  H.  Mé- 
«  tivier,  est  suivi  d'une  discussion  complète, 
«  qui  embrasse  toutes  les  faces  de  la  pratiqoe. 
«  La  seconde  partie,  dégagée  des  entraves  dn 
«  Commentaire,  aborde  toutes  les  questions  im* 
«  portantes.  C'est  une  suite  de  traités  sur  les 
«  matières  féodales,  les  privilèges  seignenriaot. 
«  les  prérogatives  cléricales.  Ia  loi  y  est  éclai- 
c  rée  par  ses  origines,  par  l'histoire,  par  tous 
«  les  arrêts  de  doctrine  et  d'intérêt  général.  »  U 
en  préparait  une  seconde  édition  quand  il  fut  sur* 
pris  par  la  mort.  A  la  suite  de  son  Commentaire, 
il  a  réuni  une  série  d'Arrêts  Célèbres,  qu'il 
discute  avec  autorité  et  qui  sont  une  mine  pré- 
cieuse pour  l'histoire  anecdotique  de  PAnJou.  — 
Son  Traité  de$  FUft  (Paris,  1729»  1759  et  1771. 


POC 


—  429  — 


POC 


iD'4*)  fat  donné  par  les  soins  de  son  pins  jeune 
fils,  Jeao-André. — Qaaot  an  Traité  desÂègrZes  du 
Droit  français  (Paris,  J730.  1732. 1737, 1744  et 
1768,  io-lS)  il  est  en  partie  Tœavre  de  son  ûls 
aioé,  Gabriel.  Y.  Journal  de  Trévoux,  novembre 
1730,  p.  2084  et  mars  1768,  p.  389.  —  La  Biblio- 
ibèque  d'Angers,  parmi  ses  manascrits,  possède 
de  Glande  Pocqnet  de  Livonnière,  ontre  son  Com- 
mentaire des  Coutumes,  dont  l'imprimé  diffère 
par  des  modifications  notables,  deux  Recueils 
aotographes  de  Sentences  et  Décisions  du 
Présidial  d'Angers  depuis  i68i  jusqu'en  i7î5 
(Mss.  342,  in-4o  vélin,  de  214  ff.  et  Mss.  343, 
iD-4«  papier,  de  265  ff.);  —  et  la  Bibliothèque  de 
Toars,  un  Traité  des  Lods  et  Ventes,  1713, 
eo  dix  chapitres  (Mss.  666). 

Po«V^el  de  llivonnlére  (Çlaude-Gahriet), 
fila  do  précédent,  né  le  21  octobre  1684,  à  Angers, 
«tait  docteur  en  droit  à  22  ans  (1706)  et  débuta 
dès  l'année  même  an  barreau  du  Parlement  de 
Paris.  Rappelé  à  Angers,  il  s'y  fit  agréger  au 
concours  pour  une  chaire  vacante  dans  TUniver- 
silé  el  dés  1711  prit  de  son  père  la  suppléance  de 
celle  de  droit  français,  dont  il  passa  titulaire  en 
17âO.  Depuis  le  6  juin  1714  il  était  de  F  Académie 
d'ÀDgers  et  à  chaque  réunion  il  ne  manquait 
goéres  de  présenter  à  ses  collègues  quelques-uns 
de  ces  nombreux  travaux,  où  il  a  abordé  les  ques- 
lions  les  plus  diverses  de  ^histoire  de  l'Anjou . 
Piasieors  môme  de  ces  dissertations  étaient  prépa- 
rées pour  l'AcadéDiie  des  Inscriptions,  qui  en  avait 
vxepté  la  lecture.  Peupréoccupé  d'ailleurs  du  style, 
curieux  de  Tincoanu,  infatigable  au  travail,  sa 
correspondance  était  immense,  comme  sa  bonne 
Tulonté  à  rendre  service.  Il  n*est  pas  de  grande 
entreprise  littéraire  du  xviii*  s.  qui  ne  se  soit  en- 
nchie  de  sa  collaboration,. avouée  ou  dissimulée 
par  les  auteurs  officiels  de  l'œuvre.  La  collection 
dei  Pères,  les  BoUandistes,  le  Gallia  Christiana 
DOQTeau,  les  éditeurs  de  Moréri,  Niceron,  Tabbé 
Goajet  pour  leurs  compilations,  D.  Rivvt  pour 
y  Histoire  Littéraire,  D.  Garpentier  pour  le 
i>tt  Cange,  D.  Montfaucon  pour  ses  Monuments 
Francis,  les  frères  Parfait  pour  leurs  deux 
premiers  volumes,  bien  d'autres  encore  ont  eu  re- 
cours à  son  érudition  sérieuse  et  variée  et  les 
eoUections  Angevines  sont  remplies  de  ses  noies  et 
de  ses  aotographes.  —  La  Bibliothèque  Nationale 
V^asède  de  lui  une  Histoire  des  duchés  et  com^ 
iés-pairies  de  France,  selon  leur  vérification 

et  le  rang  qu'elles  ont  à  la  Cour  des  Pairs 

pour  servir  de  supplément  à  Vhistoire  de  la 
Pairie  de  France  (Mss.  Franc.  21106,  ancien 
30  la  Yallière,  autographe,  de  127  p. ,  plus  la  table  ; 
Dite  copie  en  existe  au  Mss.  Fr.  7515,  de  104  p., 
plos  la  table);  —  mais  presque  tous  ses  Mss.  con- 
servés sont  advenus  à  la  Bibliothèque  d'Angers. 
Ils  oot  pour  titres  :  Histoire  des  Illustres 
d'Anjou  de  l'un  et  de  Vautre  sexe  et  de  tous 
U%  états  (Mss.  1168,  in-fol.  pap.,  de  381  p.).  — 
C'est  une  médiocre  copie  de  l'ouvrage,  augmentée 
Bème  et  modifiée  par  le  curé  Bancelin,  Y.  ce  nom. 
La  Mss.  original  se  composait  de  notices  déta- 
ctàées,  dont  les  feuillets,  disséminés  dans  les  dos- 
siers GriUe  et  recueillis  incomplètement,  forment 

m 


aujourd'hui  un  volume  in-4«  papier,  de  402ff.  (Mss. 
1087).  L'cBUvre  d'ailleurs,  si  précieuse  qu'elle  soit, 
est  rédigée  à  main  levée  et  sans  travail  approfondi, 
souvent  sur  des  indications  peu  sûres.  La  publi- 
cation, commencée  dans  la  Revue  d* Anjou  de 
1862,  en  est  restée  interrompue;  —  Histoire 
de  V  Université  d'Angers,  depuis  le  xv*  s.  jus- 
qu'au commencement  du  xviii*  s.  (Mss.  1028, 
in-4opap.,  de  110  ff.,  autographe,  mais  incomplet, 
et  Mss.  1027,  in-4o  pap.,  de  510  p.,  copie  avec 
notes  et  additions  de  Tauteur),  simple  ébauche 
à  vrai  dire,  dont  la  rédaction  première  est  sou- 
vent tronquée  et  dont  le  désordre  s'accroît  d'une 
transcription  inintelligente;  — Histoire  abrégée 
des  Evêques  d^ Angers  (Mss.  629,  in-fol.,  de 
8  cah.,  en  partie  autographe,  le  reste  révisé  par 
l'auteur).  Elle  a  été  imprimée,  mais  avec  des 
suppressions,  dans  VAlmanach  d'Anjou  de  1759 
et  années  suivantes  ;  —  Pouillé  historique  du 
Diocèse  d'Angers  (Mss.  648,  petit  in-fol.  pap., 
de  344  p.,  autogr.),  suivi  de  huit  dissertations  in- 
téressantes sur  divers  points  de  l'histoire  ecclé- 
siastique. L'œuvre  bien  incomplète  resta  ina- 
chevée faute  d'un  accès  facile  aux  sources  et  n'est 
en  l'état  qu'un  simple  cadre  préparatoire.  Telle 
qu'elle,  elle  fut  communiquée  à  l'abbé  Lebeuf, 
comme  on  le  voit  par  la  Correspondance  de  ce 
dernier,  t.  II,  p.  509;  —  Traité  de  la  CommU' 
nauté  des  biens  entre  mari  et  femme  (Mss.  349, 
in-4o  pap.,  de  470  p.),  rédaction  d'un  cours  pro- 
fessé; —  Traité  des  Prescriptions  (Mss.  34M, 
in-40  pap.,  de  322  p.),  autre  cours,  dont  la  fin  est 
du  professeur  Janneaux;  —  Traité  des  per- 
sonnes, choses  et  bénéfices  ecclésiastiques 
(Mss.  402,  petit  in-fol.,  de  44  ff.),  cours  recueilli 
par  François  Prévost,  Y.  ce  nom.  L'auteur  l'in- 
dique dès  le  début  comme  le  résumé  d'un  cours 
plus  ample  dicté  en  1714  et  auquel  il  renvoie  pour 
les  développements;  —  Discours  de  récep- 
tion à  V Académie  (Mss.  496)  ;  —  et  de  nom- 
breuses notes  et  extraits  des  Cartulaires  de  Saint- 
Maurice  et  de  St-Aubin  (Mss.  651  et  864),  des 
Archives  do  l'Université  (Mss.  1137),  des  Registres 
des  (k)nclnsions  de  la  Mairie  (Mss.  944),  —  sur  les 
Corporations  (Mss.  949),  —  sur  VHôpital  des 
Pénitentes  (Mss.  954),  —  sur  la  Chambre  des 
Comptes  d'Anjou  (Mss.  921),  —  sur  la  famille 
Du  Bellay  (Mss.  976),  —  sur  les  Monnaies 
(Mss.  962),  —  sur  le  Procès  de  Jacques  Cceur 
(Mss.  576)  ;  etc.  —  Il  avait  aussi  édité  en  1736  le 
AecuetZ  des  Privilèges  de  l'Université  d'An^ 
gers,  in-4<»,  en  le  faisant  précéder  d'une  Disserta- 
tion très-intéressante,  qu'on  peut,  selon  toute  vrai- 
semblance, lui  attribuer,  bien  plutôt  qu'à  son  père, 
comme  le  veulent  tous  les  bibliographes.  —  Il 
mourut  À  Angers  le  27  février  1762,  doyen  de  la 
Faculté  de  droit,  et  fut  inhumé  dans  l'église  des 
Jacobins  (G  105). 

Poeqael  de  Livonnière  {Henri-Prosper), 
frère  du  précédent,  né  à  Angers  le  14  octobre  1688, 
chanoine  de  St-Maurice  le  14  décembre  1719,  doc- 
teur de  Sorbonne,  promoteur  de  la  juridiction 
ecclésiastique  de  l'Ëvèché,  archidiacre  d'outre- 
Loire  le  31  mars  1738,  grand-archidiacre  en  1750, 
mort  le  2  mai  1766,  fut  inhumé  dans  les  ca- 

9 


POC 


—  130  — 


POC 


veaux  de  Sainfc-Maarice.  Il  avait  posé  le  23  no- 
vembre 1737  la  première  pierre  da  giand  anteU 
retrouvée  récemment  avec  une  inscription  à  son 
nom  et  à  ses  armes. 

Pocqaet  de  LiTOHBière  (Jean-André) , 
frère  da  précédent,  né  à  Angers  le  30  janvier 
1696,  marié  le  16  juillet  1726  avec  Marie-Anne 
Lemarié,  qu'il  perdit  le  19  juin  1748,  avait  succédé 
à  son  père  en  sa  charge  de  conseiller  an  Prési- 
dial,  et  fut  nommé  conseiller  honoraire  par  lettre 
du  14  mars  1766.  Il  mourut  le  20  mars  1767,  à 
Angers.  Il  est  dit  de  plus  maître  ordinaire  de 
la  Chambre  des  Comptes  de  Blois  dans  son  acte 
de  décès  (GG  105).  —  La  BibUothèque  d'Angers 
possède  de  lui  en  Mss.  :  Voyage  d^ Angers  à 
Rome  (in-4o  pap. ,  de  76  pages,  autographe)  ;  — 
Anecdotes  sur  l* histoire  de  France  (in-4opap., 
de  522  p.,  en  partie  seulement  autographe).  Il  y 
renvoie,  p.  13,  à  sa  Dissertation ^  —  qui  n'est 
pas  connue,  je  crois,  —  tendant  à  justifier  le 
chancelier  Poi/et.— Sa  famille  conserve  quelques 
autres  travaux,  d'ailleurs  sans  importance,  notam- 
ment une  Topographie  d'Angers  et  des  prin- 
cipales villes  de  la  province,  avec  une  Chro- 
nologie des  Maires  d^ Angers  jusqu'en  1753.  — 
Un  de  ses  fils,  Pierre-André-Claude-Scévole, 
marié  le  26  septembre  1752  avec  Prudence-Louise 
Hameau  de  Francpalais,  était  président-sénéchal 
de  robe  longue,  juge  ordinaire,  civil  et  criminel, 
de  la  Sénéchaussée  de  Beanfort,  charge  qu'il 
vendit  le  15  septembre  1761. 

Rangeard,  Mélangea  Acad,,  Mss.  577.  —  Procès- Ver^ 
baux  de  tAcad.  tTAngerf,  Mss.  i03S.  -  Niceron,  Mé- 
moires, XVII,  371.  ~  Éeoue  d'Anjou,  1854, 1,  p.  50-80.- 
MétiYÎer,  Discours  de  rentrée,  novembre  1847.  —  Legoa- 
vcllo,  Etoge  de  M.  de  Livonnière  {il2li,  in-i2).— Lemar- 
chand,  Ceûal.  des  Manuscrits.  —  Nota  Mss.  de  M.  Ulysse 
Robert.  —  Arch.  mun.  BB  99,  f.  AS.  — Journal  de  Verdun, 
octobre  1736.  —  Bulletin  du  Biàlioph,,  1863, 1. 1,  p.  363. 

PoeqaeC  de  LiTonnière  {Marin-Pierre- 
Clément),  quatrième  fils  d'Augustin-François  P. 
de  L.  et  de  Félicitée  Boy  les  ve  de  la  Moronsière, 
né  à  la  GaiUetterie,  commune  de  la  Heignanne,  le 
24  juin  1820,  marié  en  1850  à  d"«  Léoiiie  Lebeau, 
mort  à  Amélie-les-Bains  le  15  mai  1865,  s'était 
fait  une  place  honorée  par  une  série  de  publica- 
tions dans  la  presse  politique  et  dans  les  lettres. 
Do  1857  à  1858  il  rédigeait  l'Union  de  V Ouest, 
avec  M.  de  Gumont,  et  y  soutint  contre  M.  Veuillot, 
sur  la  question  des  classiques,  une  polémique  dont 
la  vivacité  contraste  avec  le  ton  ordinaire  de  ses 
écrits  et  de  son  caractère  tout  de  douceur  et  d'a- 
ménilé.  —  On  a  de  lui  Petits  et  Grands  (Paris, 
Dentu.  1860  et  1866.  in-12),  précédé  d'une  lettre 
du  comte  de  Fallonx,  dont  il  avait  été  longtemps 
le  secrétaire;  —  La  Chambre  des  Ombres  (Id., 
1864,  in-18),  paru  en  feuilleton  dans  l'Union  de 
Paris;  — Otto  Gartner  (Id.,  1863,  in-18)  ;  — JLa 
Dynastie  des  Fouchard  (Angers,  Lachèse,  1864, 
in-12);  —  Un  Philosophe  (Id.,  1865.  in-12);  — 
la  Notice  sur  le  Bourg-d'Iré,  dans  l'Anjou  de 
M.  de  Wismes;  —  et  deux  ouvrages  posthumes, 
Lisa  (Angers,  Lachèse,  1867,  in-lS)  et  Les  Deux 
Frères  (Id.,  1868,  in-18),  le  dernier  précédé 
d'une  lettre  de  M.  de  Falloux.  Los  Mss.  auto- 
graphes de  tons  ces  livres,  avec  quelques  notes  et 


lettres,  ont  été  déposés  à  la  Bibliothèque  publique 
d'Angers  par  M.  de  Ruillé,  au  nom  de  la  leave 
de  l'auteur.  —  V.  son  Eloge  par  Eug.  de  Mafgerie, 
dans  le  Monde,  reproduit  par  T Canton  de 
VOuest  du  22  septembre  1865. 
J^od^mHmieaewiMm  —  V.  Pontigné. 

tevinière. 

Poêle  (la).  m«»,  c»«  d*Avrillé. 

Poèierie  (\s),  L,  c"«  de  Blou, 

Poéze  {Charles-Henri-Marie,  comte  de  la), 
fils  de  René  de  la  P.  et  d'Ambroisine  des  Portas 
de  Saint-Père ,  né  au  château  de  ta  Golaissière 
en  Landemont  le  19  mai  1788,  maire  le  31  mai 
1811  de  Sainl-Sauveur-de-Landemont,  entré  le 
10  juin  1813  au  3*  régiment  des  gardes  d'hoonenr. 
et  le  1*'  avril  1813  sous-lieutenant  aux  chevsB- 
légers  de  la  garde  impériale,  capitaine  d'état- 
major  le  l*r  janvier  1816,  épousa  le  22  juillet 
1816  H"*  Caroline  de  la  Ville-de-Férolles-des- 
Dorides  et  se  retira  en  1822  du  service,  alors  qu'il 
venait  le  14  août  de  recevoir  son  brevet  de  capitaine 
aux  hussards  de  la  Moselle.  Maire  successivement 
de  Ste  -Hermine  (Vendée)  du  9  janvier  18i8  an 
28  août  1830,  de  Saint  Sauveur-de  Laodemootda 
28  août  1840  an  7  février  1854,  de  Broc  do  7  fé- 
vrier 1854  au  23  octobre  1870  et  encore  depuis  le 
14  mai  1871,  c'est  dans  cette  dernière  commaoe 
et  à  sa  terre  de  Meanlne  qu'il  s'est  surtout  acquis 
un  droit  particulier  à  la  reconnaissance  par  sa 
recherche  intelligente  de  tous  les  progrès  agricoles 
et  son  empressement  à  les  propager  en  payant 
d'exemple.  Il  était  chaque  année  depnis  1865 
le  président  du  Comice  de  Noyant  qo'il  avait 
contribué  à  fonder  et  qu'il  s'efforçait  d'animer.— 
Son  éloge  y  a  été  prononcé  le  f  septembre  1875 
par  le  sous-préfet  de  Baugé.  Y.  le  Maine-et- 
Loire  du  8  septembre  suivant.  Il  était  mort  le 
12  février  précédent  au  ch&teaa  de  Thévalles 
(Mayenne),  officier  de  la  Légion  d'honneur  depois 
le  14  août  1865. 

Poffolerie  (la),  f.,  c"'  de  St-HUaire-du-B. 

Pohnère(la),  viil.,  c"«  deBouziUé. 

J>o<eJUi*^lèf  e.  —  y.  la  Pichardière. 

Poidemont*  f. ,  c"*  de  Concourson,  —  Poi- 
dément  1631 .  —  Le  Poirier  de  P.  1687  (G  Cbap. 
de  Doué).  —  Peaudemont  (Cass.). 

PoideTin  (Charles-Wilfrid),  fils  d'un  garde- 
magasin  de  l'Ecole  des  Arts  d'Angers,  né  à  An- 
gers le  29  juin  1823,  sous- lieu  tenant  au  39*  de 
ligne  le  28  février  1854,  portait  le  drapeao  da 
régiment  à  l'Aima  et  l'avait  planté  sur  le  bâti- 
ment du  Télégraphe,  point  central  de  la  défense 
des  Russes,  quand  il  fut  emporté  par  un  bonlet 
(20  septeinbre  1854).  —  Le  Comice  horticole 
d'Angers  a  donné  son  nom  à  une  poire  angevine. 

Moniteur,  8  octobre  1854.  -  Main»-et~L.,  dat  10  «(  11 
octobre  1854.>'André  Leroy,  /Mer.  de  PomoL,  U  II,  p.  345. 

Poi^nardale  (la),  f.,  c"*  de  la  Comuaille, 

JPoigase*J^e»Hime.  —  V.  Peine-Perdut, 

Poi^nltier,  f.,  c"*  de  Contigné. 

Poil-à-Lonp*  f.,  t^*  de  Pontigné.  —  Lu 

closerie  de  Poillaloue  1672,  Poilalout  1682 

(Et.-C.).    —   Poire-au-Loup    (Cad.).    —   ^ 

Poire-à'Loup  (C.  C). 


POI 


—  131  — 


POI 


P^ilwie  (la),  ham.,  c>*  de  St-Aubin-de-L. 

Poilânerie  (U).  f->  c"«  de  Rochefortsur- 
Loire.  —  La  Poelanerie  (Cass.).  —  La  Pou- 
lanerie  (Ei.-M.).— Vendu  nal«  le  22  février  1791. 

PoUevraie  (la),  f.,  c"  da  Tremblay. 

PolUié,f.,  c»«  du  VieiUBaugé.  —  Le  che- 
min de  PoulU  aux  Cheminées  1427,  —  de 
Poillé  à  Baugé  1528,  —  de  Varche  de  PoilU 
au  Vieil-Baugé  1562  (E  534).  —  La  maison 
seigneuriale,  terre,  fief  et  seigneurie  de 
Poillé  1616.  —  Appartenait  à  la  famille  Legai- 
goeur  xvu-xviu*  s. 

PoUpré  {Gabriel),  né  le  4  avril  1762  à 
Baugé,  licencié  en  droit  en  1787,  officier  munici- 
pal de  Baugé  1790-1791,  membre  du  District  de 
179â  à  1795,  préposé  an  triage  des  papiers  du 
IMstrict  en  1796,  agent  municipal  et  maire  de 
Baogé  en  1797,  président  de  TAdministration 
eantonale  1798-1799,  juge  de  pau  du  canton  de 
fiaogé  l<r  brumaire  an  XII,  membre  du  Conseil 
général  depuis  1800,  dont  il  est  à  plusieurs  re- 
prises secrétaire.  —  f  à  Baugé  le  6  juin  1812. 

Pmime^  (de).  —  V.  Nepveu  (Jacq.). 

Poindasserie  (la),  ham.,  c»«  de  St-Pierre- 
Maul.  —  La  terre,  fief  et  seigneurie  de  la 
Poindacerie  et  le  Petit-Espinay ,  composé  de 
maisons,  jardins,  bois,  estangs,  m,oulins, 
ttrres  (C  106,  f.  122).  —  La  Coindasserie 
1601  (£t.-0.).  ~  La  Pointasserie  1782  (E  1441). 
"  ÂDc.  terre  noble  relevant  du  Grand-Montre- 
vauU  —  En  est  sieur  René  Royrault  1540,  Jean 
Ubreton  1715,  Ch.-J.  Noblet  1754.  René-Franc. 
Nôbiet,  bourgeois,  licencié  es- lois,  1772,  Armand- 
Jeao  de  Fayau,  mari  de  Madeleine  de  Boissard, 
1781, 1789,  qui  y  résidait.  —  Le  château  actuel 
i  été  rebâti  en  1823. 

P9it^ .-  V.  Ponet. 

Polasanniére  (la),  ham.,  c"*  de  Bécon.  — 
£a  est  sieur  René  Thouin  1760. 

Point,  m'^,  cB«  de  Chanzeaux,  sur  rairéme. 
—  Villa  que  vocatur  Expoenti,  1040  circa 
\G  788).  —  Ane.  dépendance  du  prieuré  de  Saint- 
Pierre  de  Chemillé,  vendue  nat*  le  7  thermidor 
AD IV  soos  le  nom  de  Moulin  du  Pont;  — 
doDoe  son  nom  à  un  ruisselet,  de  450  m.  de  cours, 
V^i^j  jette  un  peu  en  aval,  né  au  N.  de  la 
Tonche-Pineau;  —  f.,  c»«  de  St-Pterre-Maul. 
-Le moulin  du  Pouay  1609,  de  Point  1626. 

P»lBl-d«-4omr  (le),  cl.,  c"*  d'Angers  E.  ;  -> 
cl.,e««  d'Angers  N.-O.  ;  —  cl.,  c"»  de  Château- 
neuf\  «.  ham.,  c»«  de  Clefs  ;  «  f,,  c"»  de  Con- 
tigné;  .»  rilL,  c»«  de  Corné;  —  f.,  c"  de 
i>urtaZ;  —  f.,  c»«  de  Feneu;  —  t.,  c"*  de  Lé- 
:igné;  «■  vill.,  c"*  de  Mozé,  construit  tout  en- 
tier depuis  la  rédaction  du  Cadastre  sur  la  route 
départementale  de  Gholet;  —  /..  c"«  de  la 
Plaine;  «  f.,  c"  de  Marigné;  —  c"  de  St- 
MaTttn-dU'F,  ;  —  vill.,  c»«  de  Tigni, 

Peinte  (la),  ham.,  c""  de  Beaupréau. 

Peinte  (la),  vill.,  c"«  de  Bouchemaine,  sur 

ia  rife  droite  de  la  Maine  et  de  la  Loire  et  à  leur 

coDflnent  même,  avec  bac  et  escale  de  bateaux  à 

Tapear.—Le  nom  primitif  de  la  localité  était  Ruse- 

W,«Bttrgua  quivocaturRuseboc  1104-1120 

iCartttl.  du  Ronc,  Rot.  %  ch.  9).  —  Burgus 


Russellusf  1150-1154  (Ibid.,  Rot.  2,  ch.  66).  -> 
Ausebouc  1244  (Ghaloché,  III,  f.  16).  —  Villa 
de  Rusebouc  1383,  —  le  village  de  R-useboug, 
autrement  la  Pointe  1646,  —  la  Pointe  alias 
Rusebouc  1748  (G  Ghap.  St-Laud).  —  Le  vilL 
de  laPointe  de  Ruzebourg  1766  (BB 122,  f.  52). 
—  Le  Chapitre  de  St-Laud,  seigneur  du  pays  par  la 
libéralité  du  comte  Geoffroy  Martel,  1009,  avattpour 
voisine  et  pour  rivale  en  privilèges  l'abbaye  du 
Ronceray,  à  qui  le  seigneur  d'Epiré  avait  fait 
don  au  xi*  s.  d'une  partie  du  village.  Les  deux 
communautés  y  possédaient  surtout  d'importants 
moulins,  dont  j'ai  déjà  longuement  parlé,  Y.  1. 1, 
p.  427.  La  vanne,  formée  de  plus  de  2,000  che- 
neaux  sur  double  rang  rempli  de  pierres,  s'élevait 
pour  la  plus  grande  partie  en  Maine  et  de  deux 
pieds  au-dessus  de  l'eau,  bordée  des  deux  côtés 
d'une  chaussée.  Neuf  on  dix  paroisses  d'alentour 
venaient  s'y  approvisionner,  sans  compter  l'envoi 
des  farines  réservé  trois  fois  par  semaine  pour  An- 
gers. —  La  maison  seigneuriale  du  Chapitre  avait 
nom  la  Prévôté  et  logeait  l'agent  chargé  de  perce- 
voir à  la  Pointe  les  droits  sur  le  vin,  le  sel  et  autres 
denrées  passant  en  Loire  —  et  à  Bouchemaine, 
les  droits  sur  les  charrois  par  terre.  L'abbaye 
de  Pontron  y  levait  aussi  au  xiii*  s.  un  droit 
sur  la  Loire.  —  Une  ordonnance  du  20  novembre 
1621  supprima  tous  les  péages  sur  les  bateaux 
grands  et  petits  et  par  suite  le  principal  revenu  du 
Chapitre  de  St-Laud.  Le  bac  au  xvii*  s.  ne  rap- 
portait déjà  plus  à  suffisance  pour  s'entretenir. 
En  1724  les  paroissiens  de  Denée,  intéressés  plus 
que  personne,  s'engagèrent  à  payer  1  sol,  c'est-à- 
dire  le  double  du  tarif,  pour  aider  à  trouver  fer- 
mier. —  La  quintaine  pour  les  sujets  du  Cha- 
pitre, mariés  dans  Tannée,  se  tirait  à  cheval,  au 
Port-Thibault,  dans  la  prairie  dite  de  l'Office 
de  Sie-Gemmes;  les  femmes  venaient  ensuite, 
avec  leur  chapeau  de  roses,  offrir  leur  chanson  et 
un  baiser  au  délégué  des  chanoines.  —  11  était 
fait  usage  dans  le  fief  de  deux  sceaux  dont  «  le 
«  grigneor  scel  aux  contrats  »  portait  écartelé  au 
i  et  3  d'une  tête  de  bouc,  au  Set  4 d'un  scion 
épineux  de  rosier  [Rose-Bouc].  —  Le  boisseau 
local  mesurait  une  grande  écuellée  de  plus  que 
celui  des  Ponts-de-Cé.  —  Le  village  était  surtout 
pour  le  roi  le  principal  bureau  des  Fermes,  avec 
c  tablier  »  pour  le  contrôle  du  sel,  rétabli  en  1600, 
et  garnison  commandée  par  un  capitaine  de  ga- 
belle, dont  le  corps  d^  garde  existe  encore,  au  bord 
de  l'eau.  Les  fermiers  de  la  régie  y  avaient  leur 
chapelle,  dédiée  à  St  Thomas,  où  se  célébraient 
les  offices  les  dimanches  et  fôtes.  Elle  forme  aujour- 
d'hui une  petite  habitation,  vis-à-vis  le  moulin  de  la 
Garde. — Pendant  la  Fronde,  le  chevalier  de  Jarzé. 
commandant  pour  le  duc  de  Rohan,  s'était  retran-. 
ché  sur  le  rivage  et  avait  fait  dresser  en  Loire 
de  fortes  palissades,  défendues  par  des  galiotes 
et  du  canon.  L'assaut  y  fut  donné  par  les  royaux 
le  25  février  1652,  où  le  chevalier  se  fit  tuer  avec 
quelques  gentilshommes.  On  a  publié  dans  le 
temps  une  Relation  véritable  de  ce  qui  s'est 
passé  à  la  prise  du  village  de  la  Pointe, 
sictué  à  la  cheute  de  la  rivière  du  Mayne 
dans  la  Loire  (Paris,  Rocolet,  1652,  petit  in-4o). 


POI 


—  132  — 


POÏ 


—  Le  village  forme  aujonrd'hm  Tagglomération 
principale  de  la  commune,  centre  presque  unique 
d'animation,  où  se  rattachent  et  se  confondent 
Chantourteau  {ÎO  feux,  73  hab.)  et  le  Quartier- 
Baron  {ii  mais.,  34  h.)»  ensemble  77 mais.,  307  h. 

—  Il  y  a  été  construit,  par  adjudication  du  5  oc- 
tobre 1873,  une  Salle  d'asile,  avec  le  produit 
d'une  donation  de  M.  de  Coutailloux  et  de  sous- 
criptions volontaires.  Une  assemblée  s'y  tient  le 
dimanche  de  la  St-Pierre-au\-Liens,  fêlée  ordi- 
nairement par  de  joyeuses  régates. 

Pointe  (la),  ham.,  c»«  de  Drain  ;  —  m*»  à 
vent,  c»«  de  St-Hilaire-du-B. 

Pointeau  {Guillaume),  ûls  cadet  de  Gervais 
P  ,  anobli  par  lettres  royaux  de  décembre  1333, 
est  dit  dans  les  titres  de  St-Haurice  d'Angers 
chevalier  et  docteur  en  droit,  miles  et  legum 
doctor.  Il  était  en  1360  receveur  et  commissaire 
sur  le  fait  des  finances  et  francs  fiefs  d'Anjou  et 
en  1378  chancelier  de  Louis  !•»•  d'Anjou.  C'est  h 
ce  titre  qu'il  assiste  au  procès  de  Pierre  Dulertre, 
secrétaire  du  roi  de  Navarre,  décapité  à  Paris  le 
21  Juin.  —  Il  péril  en  1379  dans  l'insurrection  de 
Montpellier. 

ç>5îî'^o'o^"/-w'*l'''^'"''''  *•  ï»  P-  359. -Ménage, 
Sablé,  p.  883.—  L.  Labourenr,  Bût.  de  Louû  1". — Bour- 
digné,  part^  m,  ch.  v.  —  Arch.  de  M.-et-L.  E  3643.  —  D. 
Martèoe,  Tkes.  Nov.  Aneed.,  I,  4566. 

Pointier,  famille  de  maîtres  architectes-sculp- 
teurs. —  {Charles),  fait  en  1717-1718  les  trois 
autels  de  l'église  de  Bagneux.  —  (René),  mari  de 
François  Reiaier,  dite  la  Roche,  1727,  Angers, 
passe  marché  le  29  novembre  1723  avec  le  cha- 
pitre de  Saint-Pierre  de  Sanmur  pour  la  façon  de 
la  grille  du  chœur  et  des  stalles,  fait  le  grand  autel 
de  Hazéen  1735,  les  portails  des  halles  couvertes 
en  1741,  —  et  meurt  âgé  de  64  ans  le  26  octobre 
1760.  «  {François),  fils  du  précédent,  né  à 
Angers  le  14  juin  1736,  mari  de  Renée  Jamin, 
1762,  1770.  Son  frère  Jacq. -Philippe  était  curé 
de  Marcillé,  où  il  mourut  en  1781. 

Pointrean  (le),  ham  .  c»«  du  Fief-Saumn, 

Pointu  (le),  cl.,  c»«  de  Geste. 

Poiré  (le),  f.,  c»«  de  J allais,  dans  la  paroisse 
de  N.-D.-des-Mauges. 

Poirés  aes),  f.,  c»«  de  Roc/ie/brt-a.-L. ;  -. 
ham.,  c»*  de  Longue. 

Poiret  (Justin),  peintre,  Angers,  passe  marché 
le  17  juin  1667  avec  le  curé  de  la  Blouôre  pour  la 
façon  d'un  rétable  et  la  peinture  du  tabernacle  et 
des  statues  de  St  Sébastien  et  de  St  Christophe. 
Il  signe  l'acte  de  baptême  de  sa  fille  le  26  atril 
1668.  —  Sa  femme  a  nom  Julienne  Damoizeau. 

Poirier  (le),  f.,  c»«  à! Angers  0.;  -  m«",  c»« 
à' Angers  N.-O  ;  -  f.,  c°»  de  Beaufort.  — 
Poiriers,  Périers  Xfi*  s.  (Et.-C.).  —  Ane.  logis 
noble,  avec  croisée  à  meneau  de  pierre,  cheminée 
à  manteau  armorié  et  combles  en  are  en  tiers- 
point  du  xv«  s.  —  En  est  dame  Renée  de  Goubis 
1M6.  Pierre  Buron,  ségraier  de  Beaufort,  1560. 
René  de  Girard,  mari  de  Marie  de  Mauméchin, 
16i4,  Jean  de  Mauméchin  1664;  —  Dieudonnô 
de  Languedoue  de  Maugiron  1789;  —  fff.,  c»«  de 
Chigné,  2  à  dr.,  1  à  gauche  du  chemin  venant  de 
Broc,    dont  une,  dépendant  du  collège  de  la 


Flèche,  fut  vendue  nat*  le  19  messidor  an  IV;  « 
c»«  du  Lion-d' Angers;  —  f.,  c»«  àsMarigni; 
=-  c"«  de  Montjean.  —  Le  lieu  apptUi  U 
Poirier  de  Madeleine  1644  (E  697)  ;  —  ham.. 
c"«  de  MontreuiUsur-M.  ;  =  f.,  c^^de-AToyant- 
s.'le-L.;  —  f.,  c"  du  PlessiS'Gr.;  -  f.,  c»» 
de  St-Macaire-en^M.  ;  ■-  f.,  c»«  de  St-Sau- 
veur-de-Land.  —  Le  Poirin  (Et..M.);  «  f., 
c»«  de  Thorigné;  —  vill..  c»«  de  Trélazé. 

Poirier  (le  Grand-),  f.,  c»«  d'Angers  N.-C; 
«  m«»  b..  c"«  de  Rochefort-s. -Loire. 

Poirier  {Claude),  docteur-médecin,  à  Saiou 
Germain  près  Daumeray,  est  dit  médecin-ocoUsie 
en  1710.  il  vivait  très-vieux  à  Auvers-le-Eunoa 
en  1735. 

Poirier-de-Hnseadet,  f.,  c"«  de  Corzé. 

Poiriére(la),cl.,c»«de  la  Chapelle-Rouu. 
—  La  Perrière  (Cad.)  ;  «  (la  Basse,  la  Haul6.\ 
hh.,  c"«  de  Drain. 

Poirier^Fonrelié  (le),  f..  c"  de  Bouillé-M. 

Poirier>«nllion  (le),  f.,  c»«  de  St-Gtorges- 
Bur 'Loire. 

Poirier^Hodeblne  (le),  ham.,  c»«  de  Con- 
tigné. 

Polrier^Hartin  (le),  f.,  c»«  de  Fougère. 
Poiriers  (les),  c»»  de  Beaucouzé,  lande  ao 
xviii"  s.  de  6  arpents,  traversée  par  l'anc.  chemin  de 
40pieds de  large.  Elle  dépendaitde  l'abbaye  deS(- 
Nicolas  et  fut  vendue  nat«  le  25  avril  17R2  ;  —  f.,  c" 
doBrain-sur-Long.  ;  «  h  ,  c"«  de  Contigné-  - 
Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Jnvardeil,  dont 
est  sieur  Jean  de  la  Haie  1530,  Pierre  do  la  H. 
1567,  Renée  Lasnier,  veuve  de  Pierre  Ayrauli, 
1650,  Louise  Lechat,  veuve  de  Lefebvre  de  Lan- 
brière,  Perrine-Henriette  Lef.  de  L.  1737,  Dubois 
de  Maquillé  1789,  sur  qui  le  domaine  est  vendu 
nal«  le  18  messidor  an  IV;  ^  cl.,  c"«  de  Canr 
tenay-Ep.;  «.  f.,  c»«  de  Jumelles;  —  c»«  de 
Martigné-Briant,  dans  le  vill.  de  Cornu.  - 
Ane.  fief  relevant  de  Vézins  ;  —  en  est  sieur  Louis 
Pierres,  écuyer,  1540,  M"  Julien  Lecrosnier  1615; 
«*  ham.,  c»«  de  la  Membrolle.  —  Le  lieu  des 
Périers  1482  (Pr.  de  Ballôe).  —  Le  lieu  et  cl. 
des  Poyriers  1623  (Ibid.).  —  Dans  une  pièce  y 
attenant,  nommée  la  Chesnaie-Ronde,  passait,  dit 
le  Censif  de  1750  de  la  Haie-aux-Bons-Hommes, 
c  le  chemin  de  fer  anciennement,  c'est-à-dire  le 
«  chemin  ferré  ou  perré  »;  «  f.,  c"«  de  Mon- 
treuil'Belf.  —  En  est  dame  Tiphaiue  de  Monte- 
clerc  1508,  Claude  des  Granges,  femme  d'Artos 
de  Maillé,  1564,  de  qui  l'acquiert   le  3  juillet 
Jean  Marsault,  maître  apothicaire,  Angers.  Il  en 
fait  don  la  même  année  le  12  septembre  i  la 
noble  confrérie  d^  Bourgeois,  desservie  en  l'église 
St-Laud,  qui  le  possédait  encore  à  la  Révolution; 
—  c»«  de  Neuillé.  —  V.  Gué-des-Poiriers. 
^oiw»im,  JPoitFom,  —  V.  Perrin,  Perron. 
Poirinet    ae),   cl.,    c»«    de  Chantoceaux 
(Cass.).  —  N'existe  plus. 
Poisnrd  (le),  f.,  c»«  de  Nueil. 
Poisats  (les),  ham.,  c»«  des  Cerqueux-sous- 
Maul.  —  Il  y  exisuit  une  chapelle  de  Notre- 
Dame,  fondée  en  1624  d'une  messe  tous  les  ven- 
dredis. Le  titulaire  était  nommé  d'alïord  par  les 
seigneurs  de  la   Séverie,   puis  par  les  corés. 


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Détruite  bien  avant  1790,  elle  a  été  rebâtie,  dans 
Bo  earrefoor  et  à  l'entrée  à  gauche  da  chemin 
d'Tiemay,  —  simple  rectangle  couvert  en  tuiles 
vnc  ane  bretèche  sur  le  pignon  ;  à  l'intérieur,  nn 
antel  de  Yieigex 

PolsewK,  f  ,  c"«  de  Grez-Neuville, 

Polsienzy  f.,  C**  de  Lasse.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  dont  est  sienr  Franc.  Guérin  1512 
(E  i746),  n.  h.  Ambroise  de  Guérin.  un  des  cent 
geotibhofflmes  du  roi,  mari  de  Léonore  de  la 
Trémoille.  1881,  1592.  Claude  Guérin  d'Arcam- 
bonrg  1662.  Pierre  Leteillier,  écuyer,  1685,  Claude 
LeleÙIier  1717, 1720,  mari  d'Augusline  de  Gennes, 
André-René  Dupont  d'Aubevoie,  chevalier,  1734. 
Heori-Charles  Dupont  d'A.  1780.  —  L'ancien 
logis  du  XVI*  s.  sert  encore  d'habitation,  le  toit 
porté  sur  une  bande  saillante  de  tuffeaux,  orne- 
mentés pour  la  plupart  de  mascarons  ;  au-dessus 
de  la  porte,  trois  écussons  dont  un  chargé  de 
trois  lionceaux  passants  2  et  1 ,  dans  un  collier  de 
l'Ordre,  Taotre  écartelé,  le  troisième  double  mais 
ib^lument  effacé  ;  -^  à  l'intérieur,  trois  belles 
cbeminées,  dont  une,  en  anse  de  panier,  porte  un 
éeassoa  chargé  d'une  tour  crénelée  ;  —  dans  la  cour, 
ooe  haute  foie  carrée  ;  —  tout  autour  du  domaine, 
aoe  enceinte  de  murs,  hauts  encore  de  3  ou  4  met. 
dont  l'angle  vers  N.-E.  contient  une  des  plus  re- 
marquables chapelles  seigneuriales  du  pays 
malheoreusement  en  ruine,  le  pignon  xv"  s.  bordé 
de  cboQ\  rampants  et  surmonté  d'une  bretesche, 
U  porte  en  cintre  surbaissé,  les  montants  décorés 
d'arabesques  et  de  rondelles  ornementées  ;  dans 
le  einlre,  Técu  d'or  aux  3  lionceaux  passants 
de  sahle,  couronnés»  îampassés  et  armés  de 
gueules,  qui  est  celui  des  Guérin.  L'intérieur 
êuit  couvert  sur  ses  deux  parois  latérales  de  très- 
iirienses  peintures  du  xv«  s.  formant  une  série 
de  scènes,  lout  récemment  encore  reconnaissables, 
iQJoardlini  à  peu  près  effacées  par  l'hiver  et  par 
)«)  ploies.  J'y  ai  distingué  pourtant,  à  gauche,  un 
F^tre  à  l'autel,  dont  une  main  bénit,  l'autre  est 
imposée  sur  la  tète  d'une  dame  agenouillée,  vêtue 
ai  noir;  derrière  lai,  un  petit  clerc;  derrière  la 
(lame,  St  Jean-Baptiste  ;  de  l'autre  côté,  à  dr  ,  des 
r^jopes  de  dames  et  de  seigneurs  ;  — le  fond  éclai- 
ré par  Qoe  fenêtre  à  meneau  flamboyant  et  tréflé. 

Pelaottère  (la),  f.,  c>>"  du  May.  —  Ancien 
fief  et  maison  noble  où  demeurent  René  de  Plain- 
chesoe  et  Renée  Boursault,  sa  femme,  en  1676  ;  — 
totalement  incendiée  pendant  la  guerre  et  vendue 
Oit*  le  7  germinal  an  VI  sur  l'émigré  Villeneuve. 

P«lasmTd«rle  (la),  f.,  c»"  de  Grézillé  -,  — 
U  t^  de  Vézins. 

Pekaardière  (la),  m««  b. ,  c"«  de  St-ClémenU 
ie-ioPI.;  m^  f.,  c»«  de  St-Léger-du-May.  — 
Ah€.  fief  relevant  de  Launay-Gobin  ;  —  en  est 
^ienr  GUles  de  Ghevigné  1456,  Allain  de  la  Roche 
tW,  d'Andigné  de  Maineuf  en  l'an  VI  ;  —  donne 
^0  nom  i  un  niiss.  né  sur  la  commune,  qui 
^««le  do  S..E.  an  N.-O.  et  se  jette,  à  droite,  dans 

fEpÏDette,  entre  le  Pas-Mortagnais  et  la  Gui- 

pwdière;  —  900  mot.  de  cours. 

^laaeries  (les),  f..  c»«  de  Contigné. 
^•ba«n,  famille   d'architectes-sculpteurs  à 

^eB.  -  (RenéJ,  f   le  6  février  1675.  — 


(René  II),  1683,  mari  de  Fr.  Blin'et  en  deuxièmes 
noces  de  Jeanne  Ogeron  (6  novembre  1678).  — 
(René  IlIJt  fils  du  précédent,  mari  de  Jac- 
quine  Garreau  (30  septembre  1710),  chargé  en 
1711-1720  de  la  direction  du  château  de  Château- 
neuf,  en  1747,  avec  son  fils,  de  l'autel  de  la 
Vierge  en  l'église  de  Saulgé.  »  fRené  IVJ,  fils 
du  précédent,  fait  en  1762  les  trois  autels  de  l'é- 
glise de  Ghatelais. 

Poisson  {Charles),  sieur  de  Neuville  et  de 
Soulpuy,  mari  de  Marie  Payneau,  est  nommé  maire 
d'Angers  le  l*'  mai  1673  pour  deux  ans,  conseil- 
ler échevin  perpétuel  le  1*^  mai  1675,  et  continué 
maire  en  1675*1676.  —  Il  meurt  âgé  de  90  ans, 
le  16  mars  1703.  Son  jeton  porte  d*azur  au 
dauphin  d'or,  posé  en  demi-cercle,  lorré  de 
gueules,  les  ouïes  et  le  nez  de  même,  sur 
une  mer  agitée,  avec  la  devise  :  Ridet  maris 
iras,  par  allusion  à  son  nom. 

Poisson  (Daniel),  maître  chirurgien,  protes- 
tant, à  Longue,  1608-1614. 

Poisson  (François),  docteur  médecin,  reçu 
en  la  faculté  d'Angers  le  16  décembre  1627, 
mari  de  Gabriel  Boulay,  1629,  est  nommé  méde-* 
cin  de  l'Hôtel-Dieu  le  2  juin  1631  et  continué 
pour  cinq  années  en  1635  aux  gages  annuels  de 
150  livres  ;  —  f  le  20  janvier  1643  à  Angers  et  in- 
humé le  21  dans  l'église  N.-D.-de-Recouvrance. 

Poisson  {Jean'Baptiste)t  sieur  de  la  Besne- 
rie,  avocat  et  procureur  du  roi  en  l'Élection  d'An- 
gers, a  publié  en  1616  une  Ode  pindarique  dé- 
diée à  Urbain  de  Laval-Boisdauphin  (Angers, 
Antoine  Hemault).  On  trouve  de  lui  en  1630  une 
pièce  de  14  hexamètres  latins  dans  le  recueil  en 
l'honneur  de  Scévole  de  Ste-Marthe,  SceooZee  San 
Marthani  Tumulus,  suivie  d'une  pièce  de  son 
fils  Jean»  —  Je  ne  sais  si  c'est  lui  ou  quelqu'un 
des  siens,  conseiller  à  la  Prévôté,  qu'on  voit  la 
même  année  le  4  décembre  conduit  au  château 
pour  affiches  et  rédaction  de  placards  et  de  li- 
belles, puis  à  Tours  en  janvier  1631  et  enfin  à 
Rouen  où  un  arrêt  du  Parlement  le  fait  élargir. 
D'esprit  assez  libre  et  avide  de  nouveautés, 
rompu  aux  doctrines  d'Aristote,  il  correspondait 
avec  Campauella  et  Gassendi  et  leur  posait  des 
questions  périlleuses  dont  on  a  gardé  trace  de 
janvier  à  mars  1636.  En  1644  il  imprime  et  dédie 
à  Mazarin  nue  dissertation  latine  sur  l'origine  des 
Péruviens  et  des  Mexicains,  «  qui  peut  servir 
«  aussi  de  préliminaire  au  chapitre  xviii  d'IsaYe.» 
La  Bibliothèque  Nationale  conserve  de  lui  en 
Mss.  (Ane.  fonds  Fr.,  n»  2111),  Les  Origines  des 
divers  peuples,  qui  ont  habité  Vhémisphère 
inférieur  depuis  le  temps  de  Tharsis,  Juca- 
tan^  Opkir  et  autres  fils  de  Noéjusques  aux 
découvertes  faites  par  les  Espagnols,  daté 

d'Angers,  1646. 

Catal.  imp.  des  Mss.  de  It  Bibl.  Ntt.— i^eo.  d'Ânj,,  1856, 
t.  II,  p.  830 ;  1873,  p.  350.  —  Gassendi,  Lettres,  —  Cl,  Mé- 
nard,  Mss.  875.  —  Brun,  de  Tarlif.,  Mss.  870,  f.  4 148. 

Poisson  (P.,,.),  peintre  à  Angers,  vers  la 
fin  du  xvii«  siècle,  a  signé  des  éventails  qui  ont 
un  grand  air  de  distinction. 

Poisson  (Pierre),  sieur  de  la  Bodinière, 
mari  de  Françoise  Saguyer,  nommé  avocat  du  roi 


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par  breyet  da  7  mars  I5S6,  permula  son  office  en 
1560  avec  Fr.  Grimandet  contre  une  charge  de 
conseiller  au  Présidial  en  laquelle  on  le  voit  rem- 
placé le  SS  décembre  1569.  «  11  a  fait  les  Abrégés 
«  sur  la  Coutume  d'Anjou,  imprimés  à  Angers 
«par  René  Picqnenot»,  dit  Bruneau  de  Tarti- 
fume.  Le  même  auteur  indique  aussi  sa  traduc- 
tion du  traité  de  Ramus  :  de  Militia  Ceaarist 
qui  fut  imprimée  à  Paris  en  1583  (in-^»,  Rob. 
Le  Mangnier).  Elle  est  dédiée  à  Michel  de  Gas- 
telnau,  qui  Tavait  devancé  dans  la  môme  entre- 
prise; —  ainsi  que  son  Harmonie  chronologique 
des  histoires  de  la  quatrième  monarchie, 
selon  l'ordre  des  années,  ensemble  Vestat  de 
V Eglise  (Paris.  T.  Périer.  1587,  l  vol.  in-4«  en 
deux  parties,  chacune  avec  tables).  Le  livre  était, 
dit-on,  écrit  d'abord  en  latin.  Outre  la  dédicace, 
il  porte  en  tête  un  joli  portrait  de  Gastelnau, 
gravé  par  Th.  de  Leu.  Lelong  lui  attribue  de  plus 
un  Traité  de  la  Majesté  Royale  (Paris.  1597, 
in-8<>)  et  Mercier,  une  traduction  du  Traité  des 
anciens  et  nouveaux  magistrats  du  peuple 
romain  (Paris,  Thim.  Jouan,  1583,  in-8<*  de 
42  fol  ),  dont  un  exemplaire  se  trouve  à  la  biblio- 
thèque Sainte-Geneviôve  dans  un  Recueil 

Lelong.  —  Ltcroix  du  Maine.  —  Niceron,  t.  XIV,  p.  77. 

—  Note  Mst.  de  Dlrmand.  —  Mm.  920.  —  Brun,  de  Tartif ., 
Mw.  870,  f.  4146  et  1156.  —  Arch.  de  M.-et-L.  E  3645.  — 
Lonret,  d«ns  la  Bévue  d^ Anjou,  1854,  U  I,  p.  809. 

Poissonnerie  (la\  f.,  c"*  de  Ste-Gemmes- 
d*Andigné.  —  Ane.  domaine  du  prieuré  de  Ste- 
Gemmes,  acquis  par  acte  du  23  décembre  1583  et 
aliéné  à  rente  foncière  le  2  novembre  1764  au 
profit  de  Franc.  Lasnier  (E  1276). 

Poissonnière   (la),  vill.,  c"*  de  Beaufort. 

—  Les  Poissonnières  xvi-xviii*  s.  —  La 
Grande,  la  Petite  P,  xvii«a.  (Et.-C.).  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  s'étendant  sur  les  paroisses  de  Beau- 
fort  et  de  Brion  et  relevant  de  Baugé,  «  avec 
«  hostel  »  et  maison  noble.  —  En  est  sieur  Jean 
du  Plessis  1445,  Jean  Basourdy,  notaire  et  secré- 
taire du  roi,  1554,  1568,  n.  h.  Franc.  Moreau, 
écuyer,  1606.  René  M.,  écuyer,  1665,  Félix  M., 
chevalier,  1695,  —  delà Grande-P.,  n.  h.  Pierre 
Riverain,  lieutenant  particulier  et  conseiller  au 
siège  de  Beaufort,  1601,  un  des  juges  d'Urbain 
Grandier,  Reoé  de  Charnières,  écuyer.  1611, 
Gabr.  de  Charnières  1660,  mari  de  Marie  de 
Champagne,  Jeanne-Catherine  Lebascle,  veuve 
Louis  de  Masseilles  1774;  «  f.,  c"*  du  Vau- 
delenay,  dans  le  vill.  de  Messemé,  domaine  du 
Chapitre  du  Puy-Noire-Dame;  —  ,  c"*  de  Fon- 
taine-Guérin;  •■  f.,  c"«  de  la  Jaille-Yvon. 

—  Le  lieu  des  P.  relevait  de  la  Jaille  et  appar- 
tenait à  Pierre  de  Tinténiac  1503;  —  cl.,  c"«de 
Mouliheme;  ^  f..  c*>«  de  la  Renaudière;  — 
ham.,  c"*  de  St-Quentin-en-M.  —  L'herherge- 
ment  et  domxiine  de  la  P.  1335.  —  Ane.  fief 
avec  maison  noble,  relevant  de  Ste-Christine ,  où 
rend  aveu  Guy  de  Ver  1409,  Jean  de  Beaumanoir 
1451  ;  «  f.,  c»«  de  Thouarcé-,  —  c»»  du  Vieil- 
Baugé.  —  La  Poinsonnière  (Et. -M.)  ;  —  f., 
c"  d'Yzemay,  —  La  Possonnière  (Cass.). 

Poitellerie  (la),  f.,  c***  de  Chanzeaux.  — 
La  PotelUrie  (Raimb.)- 


Poitevin  (....),  dit  Z.a  F<»^t,  de  Csndé, 
commandait  en  Tan  III  une  bande  de  400  choiu&s, 
recrutés  au  Bourg-d'Iré,  à  Combrée,  i  Noyaat,  i 
Noellet. 

Polie  vin  (. . .  .)f  ancien  élève  de  la  Psalielte 
d'Angers,  o&  il  eu^  pour  maître  WoiUeBont, 
était  vers  1815  organiste  de  Notre-Dame  de  Che- 
millé.  11  a  composé  la  musique  des  opérettes  ds 
Blordier-Laoglois,  V.  ce  nom,  qui  avait  conservé 
ses  partitions  (Mss.  1076,  p.  9). 

Poitevin  (Marc),  architecte,  Angers,  mari 
de  Jeanne  Robin,  1650.  —  f  avant  1682. 

Poitevin  (Nicolas),  «  maître  ingénieur  des 
a  ouvrages  de  sa  majesté  et  conseiller  du  roi,  i 
a  Saumur  »,  1689,  avait  rédigé,  avec  cartes  colo- 
riées à  l'appui,  des  Miémoires  sur  les  Turâes  et 
levées  des  Elections  d^  Angers  et  de  Saumur, 

—  2o  i>evts  pour  la  perfection  d'une  partie 
des  Turcies  et  levées  de  VEleclion  de  Tours, 

—  3»  7(2.  pour  la  perfection  des  levées  de 
VElection  de  Chinon,  —  projets  de  tr&vaui 
exécutés  sous  sa  direction  et  dont  les  Mss.  étaieoi 
conservés,  si  je  ne  me  trompe,  dans  le  cabinet 
Grille. 

Poitevin  (Samuel),  docteur-médecin,  pro- 
testant, &  Saumur,  mari  de  Anne  Boucheron,  f  le 
4  mars  1651.  —  (••••)•  docteur-médecin,  proies* 
tant,  à  Saumur,  mari  d'Anne  de  Maliverné,  1663. 

—  (Moïse),  avocat  en  Parlement ,  ancieo  d« 
consistoire  de  Saumur,  1683. 

Poitevinière  (}s,),  c»"  de  Beaupréau  (9kil.\ 
arrond.  de  Gholet  (20  kil.);  —  à  54  kil.  d'Aogers. 

—  Pictavineria  1100  circa  (Cartul.  de  Ghemillé, 
ch.  124).  —  Pictaveneria  1138  (!•'  Cartel,  de 
St-Serge,  p.  126).  —  Parochia  Ptetavinerit 
1244  (Montrev.,  ch.  or.).  —  Ecclesia  parochia- 
lis  et  curata  de  la  Poitevinière  1434  (Ronce- 
ray,  Présentât.,  t.  I).  —  Sur  'un  haut  plaieao 
(95-125  met.),  —  entre  le  Pin-en-M.  (3  kil.  4/2^  et 
Nenvy  (8  kil.)  au  N.,  Jallais  (4  kil  )  à  l'E.  et  au  S  . 
Beaupréau  et  la  Salle- Aubry  (8  kil.  1/2)  âl'O. 

La  route  départementale  de  Chotet  traverse  da 
S.  au  N.  (3  kil.),  ralliant  au  bourg  les  eheniiiu 
vicinaux  de  la  Salle  et  de  la  Chapelle-Aubry,  de 
Beaupréau,  de  Neuvy  et  de  N.-D.-des-Mauges. 

Outre  TEvre,  qui  borde  l'extrémité  S.-O.,  j 
passent  —  de  l'E.  au  S.-O.  le  ruiss.  des  Aunais- 
Jagus,  dont  le  cours  sinueux  anime  quatre  mon- 
lins  et  forme  vers  S.  en  partie  limite  avec  Jallais; 

—  son  affluent,  le  ruiss.  du  Gué-Aussant,  dii 
aussi  de  Cache- Sourie,  qui  du  N.  au  S.  crevse 
tout  du  long  une  vallée  centrale  et  anime  le  Moo- 
lin-Neuf;  —  et  le  miss,  de  la  Blonnière.  —  Y 
naissent  les  ruiss.  de  la  Bâte,  du  MouUn-Gonlard. 
de  la  Volerie,  de  l'Olivraie»  de  la  Mésangère,  de 
la  Juinière  et  de  la  Frimardière. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Pnirie. 
sorte  de  faubourg>  où  se  groupent  les  habitatieoi 
neuves  (16  mais.,  63  hab.),  de  la  Trébncfaellerie 
(9 m., 31  h.),  de  la  Billauderie (5  m  ,  10 hab), de 
la  Pinardrie  (12  mais.,  42  hab.),  de  la  Vrinière 
(3  mais.,  20  hab.),  de  la  Brissonnière  (5  mais., 
20  hab.),  de  la  Branlardière  (3  mais.,  19  bab.\ 
du  Plessis-Salva  (4  mais  ,  32  hab),  de  la  Poaère 
(5  mais.,  27  hab.),  de  la  Goorandière  (3  mais.. 


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«  haft.).  da  M6nil  (4  mais.»  94  bab.)f  les  châ- 

leau  de  la  Pouèse  et  de  la  Roche-Qaentin  et 
74  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  2,673  heet.,  dont  3  hect.  de  vignes, 
139  heei.  de  bois;  —  les  principanx  massifs,  autre- 
fois relies  entre  eax  et  eouvrant  tout  le  plateau, 
se  rencontrent  avjourd'bui  i  la  Pouèze  et  à  la 
Renonardière. 

Popuhxtion  :  780  bab.  en  1720.  —  t85  feux, 
i,ii9  hab.  en  1790.  —  i,î73  bab.  en  1821.  — 
iJttS  hab.  en  1831.  —  i,384  bab.  en  1841.  — 
i,463  hab.  en  1851.  —  i,474  hab.  en  1861.  — 
i,560  hab.  en  1866.  —  i,549  hab.  en  1872,  —  en 
progression  constante,  —  dont 430  hab.  (109  mais. , 
122  mén.)  an  bourg,  peuplé  en  partie  de  tisse- 
rands et  de  quelques  maçons.  Une  eorderie,  — 
5  moalins,  dont  1  à  yent,  —  forment  toute  Tin- 
dostrie. 

Ni  foires  ni  marchés. 

Bureau  de  poate  de  Beauprâau.  —  Pércep- 
tUm  de  Jallais. 

Mairie  —  avec  Ecole  publique  de  garçons 
(Trères  de  St-6abriel),  bâtie  par  adjudicaUon  du 
!8  janvier  1859.  —  J^coZe  libre  de  filles  (Sœurs 
de  la  Providence  de  Ruillé),  bâtie  en  1867-1868. 

VEgîise,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale,  Snivôse 
an  XIU),  lient  d'ôtre  jetée  bas  pour  faire  place  & 
Qtt  édîGee  ogival  dont  la  construction  s'achève. 
Brûlée  en  1793,  sauf  le  chœur,  restaurée  en  1801 , 
agrandie  en  1823  d'une  chapelle  vers  N.,  en  1830 
de  deux  bas  côtés  et  d'une  travée,  en  1843  d'un 
oonteau  chœur,  elle  avait  été  consacrée  primi- 
tivement le  18  octobre  1669  par  l'évèque  H.  Ar- 
Daolt,  ~  V.  les  deux  pierres  avec  inscriptions  re- 
cueillies au  Musée  d'Angers  ;  —  et  succédait  i  l'é- 
Itlise  antique  incendiée  parles  huguenots  le  28  juil- 
let 1574.  >-  Le  rétable  en  pierre,  chargé  de  guir- 
lande» de  fleurs  et  de  fruits  entre  quatre  colonnes 
de  marbre  à  chapiteaux  sculptés,  provient  de  la 
chapelle  de  la  Renonardière,  et  porte  l'écusson  des 
Saint-OSange,  surmonté  d'une  couronne  de  comte 
avec  le  collier  de  l'Ordre  et  l'inscription  :  Messtre 
Philippe  I  de  St-Offange  chevalier  \  ..  ,gneur 
de  la  Pouesce  ...  |  . .  p]oséce  î  octobre  iôSi  \ 
.  Faict  deu  règne  \  de  messtre  \  Nicolas  Ri- 
chard I  curé  de  la  |  Po«efcwînière,  s.  |  — 
L'ostensoir  est  un  présent  de  la  Dauphine,  pré- 
vôté en  son  nom  par  M'"*  de  la  Bouère  le 
3  juillet  1826. 

La  Cure  porte  au  linteau  d'une  fenêtre  la  date 
i7ii  et  les  initiales  du  curé  R.  B.  P.  C. 

H.  TrisLin-Martin  y  a  signalé,  mais  sans  indi- 
cation précise,  Texislence  d'une  grotte  avec  sièges 
circulaires.  —  Nulle  trace  antique  n'a  été  de  fait 
constatée  sur  le  territoire,  sillonné  par  les  voies, 
-dont  la  principale,  celle  de  Jallais  à  Ghalonnes, 
s'appelle  encore  «  le  grand  cbemin  du  Poitou  >, 
dans  les  actes  du  xviii*  s.,  passant  du  S.  au  N., 
directement  depuis  Fonijou  jusqu'à  l'E.  du  Bois- 
Archambault. 

On  ignore  la  date  de  la  fondation  de  la  cure.  La 
présentation  en  appartenait  à  l'abbesse  du  Ron- 
«ray  et  la  collaUon  à  l'évoque.  —  Curés  :  Nie. 
B^ard,  1369.  —  Pierre  Bashourdi,  1434,  qui 
peniate.-*  Pierre  Groulleau,  ancien  chapelain 


de  BoBconseil,  1434  —  Jean  Lemaugrays,  qui  ré- 
signe, 1460.  —  Guill.  de  Dtnan,  1460.  —  Mathurin 
de  L'Espinay,  1513, 1516.  —  Baptiste  Brosetn, 
qui  résigne,  1536  —  Michel  Nouays,  docteur  en 
théologie,  curé  de  la  Ghapelle-Blancbe,  janvier 
1537  n*  8.9  qui  résigne.  —  Guill.  BonÀomme, 
juin  1547.  ~  Jacq.  Pelé,  qui  permute,  1556.  — 
Jean  Avril,  le  jeune,  novembre  1556,  qui  résigne 
après  20  ans  de  règne.  —  Haurille  Bossoreille, 
1576,  1599.  —  Jean  Bossoreille,  f  en  i616.  — 
Marin  Ptc/ion,  25  mars  1616.  —  Jean  Colle- 
bault,  qui  permute  en  1622.  -*  Jean  Plessis, 
1622,  1630.  —  Gh.  Surhomme,  novembre  1636. 

—  Nie.  Richard,  1648,  1672.  —  H.  Gaheau, 
1677, 1692.  —  Pierre  Godard,  1703,  f  le  8  jnin 
1710,  âgé  de  39  ans.  —  René  Baumier,  30  juin 
1710,  t  le  11  juin  1735,  âgé  de  74  ans.  —  ...  de 
Tréhaut,  1735.  —  Afessu  de  la  Villeguérin, 
1740, 1763.  —  Henri-René  Masson,  natif  de  Beau- 
préau,  installé  le  10  janvier  1767,  détenu  en  1792 
au  Séminaire  d'Angers.  —  • .  •  Lemoine,  d'Epieds, 
élu  le  22  mai  1791. 

La  paroisse,  centre  de  nombreux  châteaux, 
faisait  partie  de  la  cbâtellenie  de  Jallais  et  dé- 
pendait de  l'Evôché  d'Angers,  du  Doyenné  des 
Mauges,  de  l'Election,  du  Présidial  et  de  la  Séné- 
chaussée d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de  St-Flo- 
rent,  du  District  en  1788  de  Beaupréau,  en  1790 
de  St-Florent.  —  Saccagée  par  les  deux  partis 
pendant  les  guerres  de  religion,  elle  se  trouvait 
en  proie  durant  tout  le  zviii*  s.  aux  faux-saul- 
niers  de  passage  et  à  une  nombreuse  brigade  de 
gabeleux  en  résidence,  «  aussi  brigands  que  les 
«  autres.  »  Les  impôts  étaient  évalués  à  la  moi- 
tié des  revenus,  dont  18  bénéficiers  exempts  pré- 
levaient leur  part.  Elle  suffisait  pourtant  à  ses 
pauvres,  quand  les  vagabonds  d'alentour  ne  s'y 
répandaient  pas  par  bandes.  Dès  avril  et  mai  1793 
elle  devmt  le  rendez- vous  régulier  des  maires  et 
délégués  des  30  ou  40  communes  environnantes, 
qui  s'y  rencontraient  chez  l'aubergiste  et  maire, 
Pierre  Gourbet,  pour  s'entendre  à  soutenir  les 
curés  réfractaires.  Le  8  mai  la  gendarmerie,  com- 
mandée par  le  lieutenant  Boisard,  y  surprit  la 
réunion  et  arrêta  une  partie  des  assistants.  — 
Les  habitants  furent  des  premiers  à  se  joindre 
aux  gars  de  Gathelineau  et  étaient  commandés  par 
Perdriau,  ancien  caporal,  marchand  de  tabac  dans 
le  bourg,  qui  fut  tué  dès  les  premiers  jours  au 
combat  de  St-Lambert-du-Latay  (29  mars  1793). 

Maires  :  Augustin  Jarry,  2  brumaire  an  XIII. 

—  Albert  Legouz-Duplessis,  5  octobre  1813. 

—  A.  Jarry,  7  avril  1815.  —  A.  Legoux-D,, 
12  juillet  1815.  —  Pierre  Soulard,  16  décembre 
1817.  —  René  Gallard,  29  octobre  1828.  —  De- 
belleau,  27  septembre  1830.  —  Gourreau,  1835. 

—  Jacq.  Delahaye,  1840.  —  Cholet,  1866.  — 
J.  Delahaye,  1871.  --  0.  Lebault,  élu  le  8  oc- 
tobre 1876. 

Arch.  de  M.-et-L.  C  191  et  200:  H  Ronceray;  —  et  L  — 
Notice  Mm.  de  M.  SpBl.  -  Notes  Mss.  de  M.  Boutillier  de 
St-André  et  de  Fabbé  èAlorà, -- Répert.  arch.,  1868.  p.  303, 
319  et  480.  —  Pour  les  localités,  \oir  la  Benouardiere,  la 
Boche-Quentin,  les  Arcis,  la  Pouèze,  le  PlessiS'Salva^  le 
Plesm-Bagot,  le  Gué-Aussant,  la  MénatUière,  etc. 

Poiteirlnlére  (la),   c<*«  d'Angers,  dans   la 


POL 


—  136  — 


POM 


paroisRO  St-Léonard.  —  Ane.  perriëre,  attenant 
aux  Fresnais  et  au  Grand-Bouc,  qui  appartenait 
pour  les  3/4  en  1598  à  Jean  Riaffanlt.  —  Une 
petite  perrière,  est-it  dit  en  1642,  avec  les 
huttes,  groia  et  rochers  qui  sont  aux  envi- 
rons d^icelle,  qu'acquiert  Et,  Dupin,  marcliaiid 
boulanger.  —  Une  perrière  inondée  appelée 
la  P.  avec  les  huttes^  ...  en  tout  4  àS  jour- 
neaux  de  terre,  sur  le  chemin  de  St-Léonard 
à  Trélazé  1737  (St-Âubin,  Villechien,  t.  II. 
f.  155;  t.  III,  f.  314;  t.  IV,  f.  180). 

Poitevliiière  (la),  c>>*  de  Cheviré-le-Rouge, 
petit  logis  du  xvii*  s.,  au  milieu  des  vignes, 
appart.  à  cette  époque  à  la  famille  Lemerle, 
dont  on  y  conserve  un  portrait  signé  De  la 
Ferté  1697,  aujourd'hui  à  la  famille  Mabille- 
Duchesne  ;  —  m*»**  b.,  c"  de  Courléon,  —  La 
Pouylevinière  1609,  la  Poictevinière  1630, 
1660  (Et.-C).  —  La  Podevinière  [C.  C.)—  Ane. 
logis  noble,  dont  il  ne  reste  que  le  portail  sur- 
monté d'un  pigeonnier  carré,  —  En  est  sieur  Eus- 
tache  de  Lestenou  1609,  Brandelis  de  Champagne, 
mari  de  Marie  de  Lestenou,  1630,  1660;  — 
vendu  nat'  sur  Gontades  de  Gizeux  le  27  germinal 
an  IV  ;  =  cl.,c"« àe Drain.  —  La  Poidevinière 
(C.  G.);  «  ham.,  C»"  de  Juvardeil.  —  Ancien 
fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble  et  chapelle 
de  l'Annonciation,  fondée  le  30  août  1536  par  le 
seigneur,  René  Lelou,  éebevin  d'Angers.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Gharles  Hervé  1668,  Anne  Mar- 
chais, sa  veuve,  1714  ;  —  aujourd'hui  à  M°^*  Ra- 
pin-Duchatel.  —  En  1857,  durant  la  construction 
de  l'église  actuelle,  on  y  célébrait  les  offices  de 
la  paroisse.  —  La  Petite  P.  alias  la  FeneU 
lerie,  sise  sur  la  Lande-Judas,  avait  été  donnée 
à  la  fabrique  par  Hercules  de  Gharnacé  (E  285)  ; 

—  f.,  c"*  de  Néuillé.  —  Ane.  fief  dont  est  sieur 
Philippe  Lebault  1660,  Franc.  Marchand,  mes- 
sager d'Angers,  1680,  dont  la  veuve  Gharlotte 
Bouvet  épouse  à  Saumur  le  24  décembre  1685 
René  de  Gaux;  =  cl.,  c"«  de  St-Lamhert-la-P. 

—  La  Poidevilnière  1725,  la  Poidvilnière 
1751  (Et. -G.).  —  La  Poidevinière  (Gass.).  — 
f.,  c"«  de  Vem;  —  f.,  c"  de  Vemantes;  — 
f.,c"«de  St'Sigismond.  —  La  Poitevinière 
(Gass.).  —  La  Podevinière  (G.  G.). 

PolleTinlère-des-Bois  (la),  f.,  c^*  de 
Juvardeil  —  La  Poit.  de  Lucé  1693  (Et.-G.). 

Poitou*  ham.,c"*  d'Artannes. 

Poilralière  (la),  t.,  c"*  de  Neuvy. 

PoUrineaii  (le),  vill.,  c"«  de  St-HUaire- 
St'Florent, 

Pol  (Jean),  artiste  italien,  établi  à  Angers, 
vend  à  Gatherine  de  Bourbon  en  1598  plusieurs 
«  portraits  de  cire  ».  V.  Bullet.  de  la  Soc.  des 
Se.  et  ArU  de  Pau,  1874,  p.  414. 

PoUeiére  (la),  f.,  c"*  de  Beaupréau.  —  La 
Palissière  (Gass.).  —  En  est  sieur  Germain 
Legras  1295,  mari  de  Marguerite  de  la  JumelLiére 
(Ménage,  Vit.  jErod.,  p.  138). 

Polière  (laj,  f.,  c"*  de  Neuvy  ;  —  cl.,  c»«  de 
Ste-Gemmes-s.-L.,  dépendance  au  zvi*  s.  de 
l'abb.  St-Georges-s.-L. ;  —  f.,  c»«  de  St-Léger- 
deS'Bois  ;  —  V.  la  Paulière. 

PollffBé»  £.,  c"  de  Thorigné.  —  Terra  de 


Polinniaco  1052-1082  (1*'  Gart  Saint-Serge, 
p.  247  et  2«  Gartul.,  p.  136  et  167).  —  Polignia- 
eus  11341150  (Ib..    p.    239-240).  —  Domaine 
donné  à  l'abb.  St-Serge  d'Angers,  vers  le  nilien 
du  XI*  s*,  par  Jean  l'Anguille  et  ses  frères,  da 
consentement  de    Roger  de  Montrevavlt,  leor 
suzerain  ;  —  elle  formait  au  xviii*  s.  le  temporel 
d'une  chapelle  de  son  nom  desservie  dans  l'église 
du  Plessis-Macé  ;  -■  f .,  c»«  de  Vemoil,  —  Garieoi 
et  antique  logis    à  hautes   murailles,  flanqué 
aux   angles    d'espèces    de   casemates  carrées , 
avec  grande  porte,  percée  dans  le  mur  eentril  en 
baie  ogivale,  comme  pour  une  herse, — cour  enclose 
avec  chapelle  du  xvi*  s.,  fondée  le  19  mars  1556. 
sous  le  vocable  de  St  Jean-Baptiste,  en  forme  de 
parallélogramme  allongé,  le  toit  voûté,  en  dos 
d'âne,  les  angles  soutenus  de  contreforts,  les  croi- 
sées refaites  en  plein  cintre,  avec  deux  travées 
intérieures  écussonnées;    —  jardins,   fnye.  — 
Dans  le  grenier  on  a  trouvé   14   vieux  canons 
hors  de  tout  service.  —  Le  fief  titré  de  cbâ- 
tellenie  avait  droit  de  haute,  basse  et  moyenne 
justice.   Un  Odo  de  Poligné,  de  Pauliniaco, 
figure  vers  1050  dans  une  charte  sur  St-Martin- 
de-la-Place  (Liv.  N.,  ch.  261).  —  La  terre  appar- 
tient en  1540  à  René  de  Vendosmois,  chevalier, 
qui  avait  fondé  la  chapelle  de  deux  messes  par 
semaine.  On  y  voit  encore  ses  armes  aox  clés  de 
la  voûte,  dont  les  émaux  ont  disparu  mais  dont 
les  pièces  permettent  de  reconnaître  un  coupé 
au  i*r  d'or  à  trois  fasces  de  gueules,  au  t 
d'hermine.  —  En  est  sieur  n.  b.  Raoul  Lef^nz, 
éeuyer,  lieutenant  criminel  k  Rangé,  1600,  1643, 
Jean-René  de  Gollas,  avocat  au  Parlement,  1673. 
Joseph  FouUon,  lieutenant  général  criminel  de  Sao- 
mur,  mari  de  Renée  de  Gollas,  1701  ;  —  en  1793 
H™'  de  Mareil,  sœur  de  M.  de  Maillé.  —  Une 
Madeleine,  attribuée  à  Mignard,  et  les  portnits 
de  Louis  XVI  et  de  Marie-Antoinette  en  pro- 
viennent, actuellement  conservés  à  la  Vincendrie. 

Poli^oet,  ham.  et  cl.,  C<^«  d*Andard.  ^  En 
est  sieur  Mich.  Allaire  1530. 

Polinière  (la),  f.,  C**  de  la  Romagne.  - 
La  Polonière  (Et -M.).  —  I^'^lpo^ontère 
(Brout.  et  Cad.).  ;  =  f.,  c«  de  St-Clément-dt- 
la-Pl.  —  V.  to  Poulinière,  la  Paulière. 

Pollns  (les),  f.,  c***  de  Montigné-les-R, 

Poli vière  (la),  f . ,  c"«  du  Vieil-Baugé.  - 
La  place  des  vieilles  masure,  issue,  aireaux 
et  les  jardins  du  lieu  appelle  la  Paillivim 
1645  (E  536). 

J*oll4a«.  —  V.  Montpollin. 

Pomall,  usine,  C**  de  Beaupréau,  sur  l'Evre. 
citée  dès  1641. 

Pomaln  (François),  d'Angers  ,  docteor-mé- 
decin,  a  mis  quelques  vers  latins  de  sa  fa^on  à 
la  suite  de  l'AnttcaZofte  de  René  Moreao,  16U. 

Pomeras,  f.,  c"«  de  la  Chapelle-St-Laud. 

Pommasserle  (la),  f.,  c"*  de  Mouliheme. 

Pomme-d'Ar^iit  (la),  cl.,  c***  de  Grez-N., 
domaine  des  Augustins  d'Angers,  vendu  nat^  le 
21  janvier  1791. 

Pomme-de-Pin  (la),  cl.,  c"«  à*Andard. 

Pomme-Poire,  carrefour  &  rentrooroisemeni 
des  chemins  qui  délimitent  les  paroisses  de  Lou- 


POM 


—  137  — 


POM 


taineê,  Aoîré,  la  Ferrière  et  St-Aubin^du- 
Pat>oU.  Une  stainelte  de  Vierge,  logée  dans  un 
rieux  ehftne,  y  a  été  placée  vers  1844  dans  une 
petite  chapelle,  reconstraite  en  1875  et  bénite  le 
19 octobre,  sur  l'angle  dépendant  delà  c"*  de  Segré. 

Ponuaerale  (la),  c»"  de  St-Florent-le-Yieil 
(12  kil.).  arrond.  de  Gbolet  (36  kil.);  —  à  34  kil. 
(TADgers.— £ccl€sta  de  Pomereia  1062  (Archs 
d^Anj.,  n.  74).  —  Pomeraria  1293  (E  802).  — 
La  Ville  de  la  Pommeraye  1441,  la  P.  en 
Mauge  1445  (Chart.  de  la  Bizolière).  —  Ne  pas 
confondre,  comme  l'a  fait  Téditeur  da  Cartul.  de 
St-Jouin,  avec  la  Pommeraie  en  Vendée.  —  Sur 
on  plateau,  en  pente  déclive  vers  N.  et  N.>E. 
(160-132  met),  que  découpent  plusieurs  Tallées 
profondes;  —  entre  Montjean  (4  kil.)  au  N.,  Gha- 
lonnes  (7  kil.  1/2)  et  St-Laurent-de-la-Pl.  (6  kil.) 
4  TE.,  St-Laurent-de-la-Pl.,  Bourgneuf  (5  kil.)  et 
St-Qoentin  (8  kil.)  au  S.,  St-Quentin,  Beansse 
{6  kil.  1/3)  et  le  Ménil  (6  kil.)  i  l'O. 

La  route  départementale  de  Gholet  à  St-Augns- 
tin-des-Bois  monte  directement  du  S.  au  N.  jus- 
qu'au bourg,  —  où  elle  croise  le  chemin  d'intérêt 
comm.  de  St-Quentin  à  Chalonnes,  —  et  se  continue 
vers  la  Loire  en  se  redressant  légèrement  vers  l'E. 

T  natt  &  l'extrémité  vers  S.-O.  le  ruiss.  des 
HoQlins,  qui  traverse,  en  animant  12  moulins,  le 
territoire  dans  toute  sa  longueur  vers  TE.,  paral- 
lèle et  distant  à  peine  de  1,500  met.  de  son 
affluent,  le  ruiss.  duTeit  ou  de  St-Deni.«,  qui  forme 
Kmite  en  partie  vers  l'E.;  —  les  ruiss.  de  la  Petite- 
Chênaie,  de  la  Brissonnière,  — grossi  du  ruisselet 
da  Plessis,  né  en  Bourgneuf,  —  de  ta  Bizolière, 
de  rOrchère,  autrement  dit  de  la  Houssaie,  du 
MonlÎQ-Benott,  de  la  Guiraudière  et  de  la  Forêt  ; 
tons  dans  la  direction  de  la  Loire. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Presfoirs 
(18  mais.,  65  hab  ),  du  Quarteron-Vaslin  (4  mais., 
33  hab.),  de  la  Traversière  (4  mais.,  18  hab.),  des 
Boisgas  (8  mais.,  35  hab.),  desGalardières  (4  mais., 
16  hab.),  de  la  Bréchetière  (3  mais.,  32  hab.),  de 
la  Harpière  (4  mais.,  21  hab),  de  l'Humeau 
ils  mais.,  34  hab.),  de  la  Bisboisière  (8  mais., 
96  hab.)  et  plus  de  150  écarts  dont  une  cinquan- 
taine formant  groupes  de  2  et  3  maisons. 

Superficie  :  3,939  hect.  —  et  non  3,839  comme 
rindi<iue  l'Atlas  cantonal,  ni  3,813  d'après  le  rap- 
port du  Directeur  des  Gontributions  indirectes; 

-  la  loi  du  17  mars  1865  ayant  détaché  des 
4,649  hect.  de  sa  superficie  primitive,  —  pour  for- 
mer la  c»«  de  Bourgneuf,  —  710  hect.,  et  non  810, 
comme  l'indique  le  Rapport  législatif,  —  dont 
74  hect.  en  vignes,  110  hect.  en  bois  disséminés 
^Q  petits  groupes,  l'antique  forêt  entre  le  Ménil 
n'existant  plus,  —  non  plus  que  les  225  hect.  de 
landes  encore  incultes  en  1834.  —  Elle  forme  en- 
core la  S»*  commune  de  l'arrondissement,  après 
Cholet.  Jr liais,  Ghemillé,  Yzernay,  comme  étendue. 

Population: 395  feux,  i,7«0hab.en  1720-1726. 

-  437  feux  en  1789.  —  3434  hab.  en  1821.  — 
3.100  hab.  en  1831.  —  3,308  hab.  en  1841.  — 
3,7«  hab.  en  1851.  —  3JS9  hab.  en  1861.  — 
3.505  hab.  en  1866,  chiffre  réduit  ainsi  par  la  dis- 
tnctiott  de  Bourgneuf.  —  3,448  hab.  en  1872,  — 
^  progresâon  lente  mais  continue,  —  doni  1^093 


au  bottrg  (212  mais.,  301  mén.),  formant  le  tiers 
de  la  population  totale,  groupé  autrefois  autour 
de  l'église,  aujourd'hui  le  long  des  routes. 

Gommerce  important  de  céréales,  —  de  vins,  — 
de  bœufs,  engraissés  durant  l'hiver  par  de  vastes 
cultures  de  choux,  —  de  farines  fournies  par 
15  moulins  à  eau  et  9  moulins  à  vent;  —  fabrique 
de  sabots;  —  2  corderies. 

Six  foires,  créées  par  arrêté  du  26  août  1875, 
le  4™«  vendredi  des  mois  de  janvier,  février,  mars, 
avril,  mai  et  décembre,  au  centre  d'un  pays  tout 
agricole,  amené  de  la  misère  d'il  y  a  un  siècle  à 
une  aisance  générale  par  l'ouverture  des  commu- 
nications, le  développement  du  chaulage,  les  dé- 
frichements et  la  pratique  des  améliorations  agri- 
coles; —  marché  tous  les  vendredis. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Montjean. 

La  Mairie  et  V Ecole  de  garçons  ont  été  éta- 
blies sur  un  terrain  distrait  de  la  cure  par  ordon- 
nance du  14  septembre  1836.  VEcole  vient  d'être 
reconstruite  en  1873-1874  et  la  Mairie  doit  l'être 
incessamment,  avec  Asile,  sur  la  place  de  l'Eglise. 

Maison-Mère  des  Sœurs  de  la  Providence, 
fondée  en  1814  par  une  institutrice  du  bourg  et 
autorisée  par  décret  du  25  mars  1852.  Les  bâti- 
ments, en  rectangle  allongé  de  TE.  à  l'O.  avec 
deux  ailes  perpendiculaires,  dominent  le  coteau  ; 
à  l'E  ,  vaste  chapelle  ogivale  (archit.  Tessier).  Y 
résidaient  en  1872  71  religieuses.  En  relèvent  plus 
de  100  obédiences,  répandues  principalement  dans 
la  Touraine,  l'Anjou,  l'Ile-de-France;  —  et  dans 
le  bourg  même,  l'J^coZe  libre  des  filles,  avec 
Pensionnat  et  une  Salle  d^asile. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Martin  de  Verton  (suc- 
cursale, 30  décembre  1807),  date  à  peine  de  1868. 
G'est  un  des  plus  beaux  édifices  du  pays,  à  trois 
nefs,  en  style  ogival,  xiii-xiv*  s.  (archit.  de  Gou- 
tailloux).  Le  portail  et  le  clocher  restent  encore 
inachevés.  L'église  primitive  s'élevait  transver- 
salement à  2  ou  300  mètres  vers  S.-O.  et 
s'était  formée  successivement  d'une  antique  cha- 
pelle de  St-Marlin-de-Vertou,  constituant  partie  de 
la  nef,  dont  les  murs  en  petit  appareil  irrégulier 
apparaissaient  sous  le  badigeon  (xi'  s.),  de  bas-cêtés 
et  de  chapelles  xv-zvi«  s.  et  d'un  chœur  xvir  s., 
remanié  au  zix*  s.  Une  inscription,  sur  deux 
pierres  superposées,  indiquait  la  construction  de 
l'autel  :  Je  suis  posée  par  m'*  |  Thiery  Le- 
pault  p^'"  I  curé  de  cette  paroi  \  sse,  lequel 
a  faict  I  hastir  cet  autel  à  \  ses  propres 
frais  I  1680  |  souhs  le  règne  de  \  Louis  XII II 
et  souhs  I  Vépiscopat  de  mr*  |  Henry  Ar- 
nault,  eves  |  que.  |  Dans  le  cimetière  d'alentour 
attenait  à  l'église  la  chapelle  des  seigneurs  de 
Forges,  construite  en  1491,  et  ouvrant  dans  le 
chœur,  avec  enfeu.  dont  les  paysans  vendéens 
convertirent  en  balles  les  cercueils  de  plomb  — 
Tout  l'espace  forme  depuis  1869  une  vaste  pla«*.e. 

Sauf  3  ou  4  celtœ,  aucune  trace  antique  n'a  été 
rencontrée  dans  le  pays,  quoique  habité  depuis  les 
plus  anciens  temps.  Le  tracé  de  la  voie  d'Angers 
par  la  rive  gauche  forme  encore  limite  vers  N.  sur 
presque  tout  son  parcours  entre  le  territoire  et 
celui  de  Montjean.  —  Une  autre  voie,  presque 
parallèle,  venant  de  Ghalonnes,  pénétrait  au  S. 


POM 


—  138  — 


POM 


des  Draôres  el  gagnait  Beansse  par  le  Grand-Ro- 
gnon et  Chênambaait;  —  nne  autre  encore  des- 
cendait de  Montjean  aux  abords  du  bourg,  pour 
se  poursuivre  directement  jusqu'à  Jallais. 

L'église  au  xi*  s.  appartenait  à  un  clerc  marié  de 
Montjean,  qoi  la  faisait  desservir  par  un  prêtre, 
tenu  à  un  cens  annuel  de  24  sous ,  dont  15 
étaient  attribués  à  Renaud  de  Chàteaupanne.  Les 
moines  du  prieuré  de  Montjean,  déjà  gratifiés 
d'une  partie  des  revenus,  en  firent  l'acquisition 
en  106lè,  mais  sans  y  établir  aucune  obédience  et 
en  se  contentant  de  se  réserver  la  présentation  de 
la  cure,  qui  au  xviii*  s.  advint  môme  de  plein 
droit  à  l'évèque. 

Les  registres  paroissiaux  sont  détruits. 

Curés  :  Guill.  Taillandier,  1419.  —  Yves 
Garreau,  1425, 1465.  —  André  Garreau,  1486. 
—  Guy  Vigier,  docteur  en  décret  «  et  régent  à 
c  Paris  en  lad.  faculté  »,  1495,  1511.  —  Franc. 
Jolivet,  1513,  1526.  —  Yves  Gouaaard,  1569, 
chanoine  de  Saint-Martin  de  Tours.  —  Sulpice 
Goussard,  1609.  —  Pierre  Lepault,  1631, 
1641.  —  Thierry  LepauU ,  1658,  1685.  — 
Aignan  Maasuau,  licencié  en  l'Université  de  Pa- 
ris, 1693,  1717.  — François  Soldé,  1733.  — Henri 
de  Juigné,  1745,  1772.  —  Pierre  Deneschau, 
1775.  —  Hyacinthe-Hippolyte  d'Almalerie  de 
Chisoliea  du  Chaffault,  f  ^  Martigné-Briant  le 
19  août  1783,  igé  de  32  ans.  —  Sébastien -Joseph 
Duboya,  V.  ce  nom,  28  août  1783,  un  des 
hommes  les  plus  remarquables  du  clergé  angevin 
et  qui,  avec  l'aide  du  syndic  Renou,  avait  fait 
de  sa  paroisse  un  modèle  d'organisation  et 
d'activité  patriotique  en  exemple  à  toute  la  pro- 
vince. —  Symphorien  Lebreton,  ancien  vicaire 
de  Montjean ,  installé  constitutionnellement  le 
26  juin  1791.  Il  «  se  déprètrise  de  bon  cœur  > 
le  15  frimaire  an  11  et  vivait  marié  dôs  l'an  IV  à 
Angers. 

Par  acte  du  25  mai  1707  Henri  de  Samson>  y 
avait  fondé  une  école,  tenue  par  une  maîtresse, 
au  profit  de  laquelle  en  1742  le  curé  acheta  un 
champ  (Mss.  1031). 

Le  prieur  de  Montjean,  fondateur  et  seigneur- 
patron  de  la  paroisse  jusqu'au  xvii«  s.,  avait  dû 
céder  ses  droits  à  son  suzerain,  le  baron  de  Mont- 
jean, dont  le  haut  ascendant  s'étendait  sur  les 
nombreuses  gentilhommières,  d'importance  iné- 
gale, éparses  sur  le  pays.  —  Il  dépendait  de 
l'Evôché  d'Angers,  du  Doyenné  des  Manges,  de 
l'Election  et  de  la  Sénéchaussée  d'Angers,  du 
Grenier  à  sel  d*Ingrandes  du  District  en  1788  de 
Beaupréau,  en  1790  de  St-Florent  et  devint  un 
instant  jusqu'à  l'an  X  chef-lieu  d'un  canton,  com- 
prenant Montjean,  Chàteaupanne,  Beausse  et  St- 
Lanrent-de -la-Plaine,  —  Au  moment  de  la  Révo- 
volution  la  paroisse  comptait  114  familles,  600  ha- 
bitants dans  l'indigence  I  la  terre  ne  rapportait 
à  peu  près  que  du  seigle,  à  peine  un  peu  de  fro- 
ment, de  vin  et  de  lin  ;  les  loups,  les  renards 
saccageaient  les  bergeries,  et  lesgabelous  à  cheval 
les  ensemencés.  A  peine  quelques  bras  trouvaient 
à  s'occuper  dans  une  mauvaise  tuilerie  ou  au 
tissage  de  toiles  pour  Ghoiet.  Le  plus  clair 
des  revenns  s'en  allait  en  dîmes  ecclésiastiques, 


perçues  par  des  étrangers.  — ^  La  garde  nalienale, 
unie  d'un  môme  cœur  pour  la  cause  des  libertés 
nouvelles  et  organisée  en  15  compagnies,  cha- 
cune de  20  hommes,  se  trouva  divisée  dès  qa^n- 
tervinrent  les  passions  religieuses.  La  guerre  dés 
lors  y  fait  rage.  Dès  le  14  mars  1793  l'iDcorrec- 
tion  y  tient  lôte  à  la  garde  nationale  de  Montjean. 
Le  6  ventûse  an  il  le  maire  Thuleau,  l'agent  na- 
tional Galard,  Gady,  greffier,  deux  autres  mani- 
cipanx,  le  maire  réfugié  du  Pin-en-Mauges.  s<mt 
surpris  et  fusillés  par  les  Vendéens;  —encore  en 
mes.sidor  an  V  l'agent  municipal  Lebrun  y  tombe 
assassiné. 

Maires  :  Renou ,  1789-1790.  —  J-P.-J. 
Fleuriot,  1791.  —  Thuleau,  an  II.  —Radi- 
gon,  an  YIII,  f  en  1807.— De  Mailly,  18  février 
1807.  —  Jacq.  Cocu,  10  février  1813.  —  Gau- 
din,  4  décembre  1815  —  Mathurin-Symph.  De- 
lacoudre,  10  mars  1820.  —  Jos. -Alexandre  Le- 
maitre,  16  novembre  1830.  —  Mathurin  Delà- 
couldre,  25  août  1848.  —  Jean-Louis  Jacob, 
14  juin  1855,  installé  le  8  juillet,  en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  Cthiara;  G 186, 191. 200;  G  Gorei: 
H  Prieuré  de  Montjean.  —  Ghartrier  de  la  DtaoUèra.  —  Dom 
Houss.,  657.  —  NoUce  Mm.  de  M.  SimiI.  —  Pour  les  locali- 
tés, voir  la  Prouterie,  les  Forges,  ta  Forêt,  la  BisoUère, 
la  Brissonnière,  le  Fléehay,  Putille,  Chénam^itU,  le 
Chêne-Rognon,  Linpré,  la  C  laverie,  ia  Bottemùtrie,  la 
Batrie,  la-  JïoTiinière,  Bourg-Dovy,  la  Herbdotièrf, 
Baute-Boue,  etc.,  etc. 

PommenUe  (la),  ruiss  né  sur  la  c"*  de  la 
Pommeraie,  s'y  jette  dans  la  Gourdière;  — 
1,200 met.  de  cours;  —  c""  d*ArmaiUé,  ane.  fief, 
relevant  de  Pouancé,  où  rend  aveu  Gilles  de  la  Bar- 
rière 1502,  Séb.  d'Avoines  1540  (E  1133;  G  106); 
»  f.,  c"*  de  Jallaia;  —  donne  son  nom  à  no 
ruiss.,  qui  coule  du  N.-E.  au  S.-O.  et  se  jetie 
dans  le  ruiss.  de  Montatais  en  face  de  l'Etang; 

—  900  met.  ;  «3  cl..  c"«  de  Jarzé.  —  En  est 
sieur  Pierre  Peillau  1610;  «*  vill.,  c""  de  Maié; 

—  f.,  c»*  de  Pontigné.  —  En  est  sieur  Loqîs 
Touché,  avocat  en  Parlement,  1666,  qui  la  rele- 
vait de  la  Maison-Neuve  en  Villebernier  ;  «•  f.. 
c"«  de  la  Potherie;  —  donne  son  nom  à  un 
ruiss.  qui  s'y  jette  dans  la  Marlinaie  ;  —  1 .600  met. 
de  cours;  »  f.,  c"*  de  St-Augustin-des-B,;  * 
f.,  c"*  de  St'Christophe'dU'Boia  ;  —  donne  son 
nom  à  un  ruiss.  qui  y  naît  et  s'y  jette  dans  les 
Sorinières  ;  —  1,750  met.  de  cours  ;  •»  f..  c*«  de 
St'Hilaire»du-BoiB.  ~  Ane.  fief  relevant  de 
Vihiers;  —  ham.,  c«»«  de  St-Sauveur-de-Flie; 
=  f.,  c***  à^Yzemay,  domaino  des  seigneurs  de 
la  Crilloire;  —  (la  Basse-),  f.,  c»«  de  St-Chriê- 
tophe-du'B,;  —  (la  Grande,  la  Petite-),  fr.,c»' 
de  Marana,  —  En  est  sieur  n.  h.  Jean  de  Cham- 
pagne 1582,  sa  veuve  Gabrielle  de  Vrigny  1600, 
René  de  Gh.  1643,  René  de  Dieusie,  écnyer, 
mari  de  Barbe  de  Ghampagné,  1647,  mort  le 
2  février  1653,  René  de  D.,  mari  de  Renée  de 
Sévillé,  1672,  Pierre  de  D.  1705,  f  le  4  juin 
1742,  âgé  de  82  ans,  J.-B.  de  Dieusie  1727,  qai 
avait  épousé  le  6  juillet  1707  à  ingrandes  Renée 
Lefèvre. 

Pommerais  (les),  ham.,  c"«  à*Avrillé.  -^ 
Le  lieu  et  cloaerie  du  Pommeray,  avec  bots 
taillis  de  7  arpents  sur  St-lAmbert-lft-Potb.,  joi- 


PON 


—  139  — 


PON 


inut  vtnN.  rétangde  Vilnières;  »  cl.,  e"*  de 

Corté, 

PttmMeray  (le),  ham.,  o**  da  Bourg-cPIré, 
^  La  P.  (BL-E.);  =  (le  Haut-),  f.,  c»«  da 
Bourg-dPIré. 

PomMerie  (la),  f.,  c^  de  2a  Pommeraie. 

Peaunérieiix 9  f.,  c***  de  Contigné.  — 
Pomereaa  1840,  PoumereB  if&i,  Pommereux 
1294  (Prieuré  de  Séronnes,  ch.  or.)-  —  La  Roche- 
Pommérieux  xvi«  s.  (E  332-337).  —  Ane.  terre 
seiiDeuriale  de  la  paroisse,  avec  chAlean,  dont 
dépendaient  les  met.  da  Joncheray,  des  Landes, 
de  Lo^rie  et  un  eensif  important  sur  Gontigné, 
Brissarthe  et  GhAteanneof .  —  En  est  sienr  Rend 
de  U  Jomellière  1500,  Claude  de  Montjean  1545, 
Pierre  de  Sorhoette  1614,  —  Claude  de  Sorhoette 
1687,  Franc,  de  Mootplacé,  mari  de  Marie-Claude 
de  Sorhoette,  1709,  Louis-Anne  Roger  de  Campa- 
fnolles,  mari  de  Françoise-Claude  de  Monlplacé, 
1755.  —  La  terre  est  vendue  nat*  sur  leur  héri- 
tier, Roger  de  C,  le  12  vendémiaire  an  V. 

PonuBier  (le),  f.,  t^  d'Angers  N.-O.  ;  — 
f.,  c»«  de  St-Germain-lèB'M,  —  La  terre  et 
appartenance  de  PonmierB  1542  (G  Cure).  — 
Dépendance  en  1790  de  la  Perrinidre;  »  vill.,  c**« 
de  la  Varenne. 

Pemiiiier»  (tes),  f.,  c*^  de  Sœurdres. 

Ponpetiére  (la),  ham.,  c>^«  de  Noellet. 

Pempienre,  f.,  c***  de  Chénehutte.  —  Le 
himrg  de  Pompierre  1540  —  La  maison 
de  Pompierre  1755  (Et.-G.).  —  Poupierre 
(Cass.).  —  En  est  sieur  Conrard  Delhommeau, 
V.  ce  nom,  1532, 1541,  Math.  Delhommeau  1565, 
André  Hardré  1584,  Franc.  Couronneau  1665, 
Nie.  Dosoul,  mari  de  Franc.  Gueniveau,  1682, 
Jean-Nie.  Patrix  1755. 

Poaeeaa  (le),  f.,  c"*  d'Angers  S.-O.  — Ane. 
dépendance  des  chapelles  de  St-Maurice  et  de  St- 
Simon  en  St-Laud,  vendue  nat*  le  24  février 
1791  ;  »  f.,  c"«  d'Angers  E.,  dans  Tancienne 
paroisse  St-Samson,  domaine  de  l'abb.  St-Serge, 
veoda  nat^  le  29  mars  1791;  ■-  ham.,  c>«  de 
Bouillé-Ménard,  au  bas  et  tout  auprès  du 
boarg,  avec  petite  chapelle  k  pignon,  sans  carac- 
tère, dédiée  à  Ste  Anne.  Elle  fut  consacrée  le  jour 
df  la  fête  patronale  de  Tan  1656  en  présence  des 
carés  de  Gombrée,  de  Châtelais  et  de  St-Aubin- 
da-Pafoil;  la  première  pierre  avait  été  bénite  le 
SO  avril  précédent.  —  On  y  célébrait  de  temps  à 
astre  la  messe  au  xviii*  s.  Elle  donne  son  nom  à 
on  miss,  né  sur  la  c<^*,  qui  s'y  jette  dans 
l'Araize;  —  1,850  met.  de  cours  ;  —  vill,,  c«»«  de 
ChaIonnes-s.-X#otre.  —  Avec  ancienne  m'*^  noble 
<  daos  nn  bas-fond,  mais  dont  les  environs  sont 
«  délicieux  s.  écrit  Leclerc.  —  Appert,  en  1790 
aux  d"»  Mazureau  ;  —  ff.,  c''*  de  Chalonnes^ 
irle-Lude,  —  Appart.  à  Marie  et  Jeanne  de  Nap- 
Tières  1715;  —  f.,  c»«  de  la  Chapelles. -O.  — 
Appart.  en  1580  à  Jean  Felot,  médecin  ordinaire  de 
la  défunte  reine  de  Navarre  ;  —  à  sa  veuve  Fran- 
çoise Rieber  1590 j  —  cl.,  c°«  de  Comhrée\  « 
! ,  co*de  Paye  ;  «=  ruiss.  né  sur  la  c""  de  Marcé, 
s'y  jette  dans  le  Loir  ;  —  5,780  met.  de  cours  ;  ^ 
ebii.,  c"«  de  St'LMirent'deS'A.  —  Ane.  fief  et 
ttigneufie»  avec  cb&teau  entooié  de  douves  et 


ehapelle  dite  déjà  fort  ancienne  an  xvii*  s.  mais 
reconstruite  vers  1855,  cours,  esplanades,  jardins, 
avenues,  charmilles.  L'édifice  entier  du  château 
date  du  comsiencement  du  xvi"  s  ,  et  est  àA  sans 
doute  aux  Le  Roux  de  la  Roche  des  Aubiers  qui 
le  possédaient  dès  le  xv*  s.  Il  passe  ensuite  par 
l'alliance  d'une  d"«  de  Vauldrey  à  la  famille  de 
St-Belin  ;  —  à  Binet-Jasson  au  xviii*  s.  sur  qui 
il  est  vendu  nat^  le  7  prairial  an  VI;  —  auj.  à 
M.  Pelletier,  de  Nantes  ;  »  vill. ,  c"*  de  Turquant. 

Poneeaa  (Paul-Florent) ,  artiste  peintre , 
né  à  Angers  le  15  février  1816,  élève  de  Mercier, 
de  Picot  et  d'Aligny,  mort  à  Tours  vers  1852,  a 
exposé  à  Angers  en  1838  5  tableaux,  en  1842, 
5  paysages. 

Poneel  {Jean),  «  ymaigier  »,  fut  employé 
dès  1429  par  le  Chapitre  de  St-Maurice  d'AÎigers 
pour  la  façon  de  la  figure  du  saint  patron  placée 
au-dessus  du  pilier  de  la  porte  intérieure  de  l'é- 
glise. L'œuvre  livrée  ne  satisfit  pas  (20  avril)  et 
l'artiste  dut  en  fournir  une  autre  «  mieux  travail- 
«  lée  »  (23  novembre).  Plus  tard  on  le  voit  au  ser- 
vice du  roi  René.  11  passe  marché  lo  31  août  1458 
au  château  de  Launay  pour  partie  des  sculptures 
du  tombeau  royal  en  l'église  de  Saint -Mau- 
rice, comprenant  les  statues  couchées  de  René  et 
d'Isabelle,  un  sépulcre  avec  le  Christ  en  croix, 
Notre-Dame,  St  Jean,  St  Michel  présentant  le  roi, 
la  Madeleine  présentant  la  reine,  trois  chevaliers 
debout  portant  bannières  et  étendards,  trois 
dames  assises  lisant  leurs  Heures.  Il  devait  tou- 
cher 2,500  l.  pour  l'oeuvre,  qu'il  laissa  inachevée 
à  sa  mort  en  1542  et  entachée  de  tels  défauts 
que  sa  succession  fut  saisie  en  garantie.  —  Son  fils 
Pons  continua  le  marché  qu'il  avait  signé  en  môme 
temps  que  son  père;  mais  il  s'en  dégoûta  en  1459 
et  s'enfuit  à  Nantes.  Il  revint  pourtant  bientôt  et 
prit  une  commande  nouvelle,  la  façon  de  l'au- 
tel des  Carmes  d'Angers,  —  sans  abandonner  le 
tombeau,  où  d'antres  mains  lui  vinrent  en  aide.  Son 
atelier  était  établi  au  château,  mais  lemaitreenétait 
si  pauvre  qu'il  ne  trouvait  pas  de  compagnons  et 
qu'il  fallait  lui  avancer  l'argent  de  la  semaine  pour 
qu'il  pût  vivre,  puis  jour  par  jour,  «  car  autre- 
c  ment  il  ne  besogneroit,  pour  ce  que  c'est  toute 
«  pauvreté  de  luy  >  (1460).  Vers  la  même  époque 
pourtant  René  lui  confia  le  monument  de  sa  nour- 
rice Thiphaine,  en  l'église  Notre-Dame  de  Nan- 
tilly  i29  mars  1462).  —  Peut-être  était-il  l'auteur 
du  fameux  retable  de  St -Pierre  de  Saumur,  le 
Domine  quo  vadist  pour  lequel  les  chanoines 
donnèrent  en  décembre  1465  cent  écus  à  l'imagier. 
On  ignore  la  date  de  sa  mort  qui  ne  tarda  guère. 

Brosaier,  Mss.  656.  —  Lecoj  de  la  Marche,  Extraits  des 
MémoriauXf—duulêRevM  aei  Quest.  Aû^.  janvier  1874, 

Ê.  166-169—  et  René  d^ Anjou,  11.99.  —  Arch.  de  M.-et-L. 
Comptas  de  St-Pierre. 

Poneet  de  la  Rivière  {Michel),  fils  de 
Vincent-Mathias  P.,  sieur  de  la  Rivière  en  Bou- 
lonnais, intendant  d'Alsace  en  1671,  et  de  Marie 
Bétauld,  naquit  vers  1752  et  fut  nommé,  à 
l'âge  de  7  ans,  abbé  de  Vierzon.  A  22  ans  il  débuta 
dans  la  chaire  à  Paris  et  dès  l'année  suivante 
prêcha  devant  le  roi  à  Parit  et  à  St-Germain. 
Quelque  temps  après  et  déjà  en  réputation  écla- 


PON 


—  140  — 


PON 


tante  d'orateur,  il  se  fixa,  avec  titre  de  grand  vi- 
caire, auprès  de  son  oncle  l'évèqne  d'Uzez.  Il  eut 
l'honneur,  jusqu'alors  réservé  aux  évéques,  d'ou- 
vrir en  1701  les  Etats  du  Languedoc  et  y  pro- 
nonça en  1704  VOraison  funèbre  du  cardinal 
de  Bonzi,  mort  archevêque  de  Narbonne  (Mont- 
pellier, 1704.  in-4o).  Dans  Tannée  môme  quelques- 
uns  de  ses  sermons,  déjà  recueillis  et  qu'il  fut 
obligé  de  revendiquer,  étaient  insérés  parmi  les 
œuvres  et  sous  le  nom  de  Massillon  (Trévoux,  1705, 
4  vol.  in-lâ).  La  révolte  des  Gévennes  mit  son 
ardeur  à  toute  épreuve.  Il  prit  part  à  tous  les 
conseils  de  la  répression,  sans  s'épargner  dans  des 
missions  apostoliques;  mais  sur  ces  entrefaites 
l'évèché  d'Angers  vacant,  il  y  fut  appeléle4  avril 
1706.  Sacré  le  l«r  août  à  Paris  dans  l'église  des 
Jésuites,  il  prêta  serment  le  4  dans  la  chapelle 
de  Versailles,  prit  possession  par  procureur  le  21 
septembre  et  fat  installé  solennellement  le  17  oc- 
tobre. Il  se  rendit  bientôt  populaire  par  ses  ma- 
nières douces  et  affables,  qui  n'excluaient  pas 
une  extrême  fermeté.  Mais  ses  talents  mêmes  l'ap- 
pelaient trop  souvent  hors  du  diocèse.  Le  21 
mars  1707  il  prêcha  aux  Augusiins  de  Paris  pour 
l'ouverture  de  l'Assemblée  générale  du  Clergé.  Le 
18  juin  1711  il  prononçait  à  St-Denis  VOraison 
funèbre  du  dauphin  Louia  (Angers,  Olivier 
Avril,  1711,  in-40  de  24  p.  et  Paris,  Raymond 
Madères,  in-40  de  48  p.)-  Ed  1715,  il  prêcha 
devant  Louis  XIV  le  dernier  carême  qu'entendit  le 
grand  roi  et  la  même  année,  à  Versailles,  il  com- 
plimentait le  régent  à  la  tête  du  clergé  le  3  sep- 
tembre 1715  (Paris,  in-4o  de  2  p.).  C'est  lui  encore 
qui  tint  la  chaire  à  Reims  au  sacre  de  Louis  XV 
(5  octobre  1722)  et  qui  prononça  à  Saint-Denis 
(7  février  1724)  l'oraison  funèbre  du  Régent.  On 
a  gardé  souvenir  de  l'impression  produite  dans 
ce  discours  par  quelques  traits  d'une  réserve  in- 
connue aux  panégyristes  courtisans.  Le  mot  : 
oc  Je  crains  mais  j'espère  »  est  resté  célèbre.  Le 
10  septembre  1725  il  prononça  une  harangue  à 
la  reine  sur  son  mariage  à  Fontainebleau  (Paris, 
P.  Simon,  1725,  in-4«  de  8  p.  et  Angers,  01.  Avril, 
in-4»  de  5  p.)  et  fit  en  1728  l'oraison  funèbre  de  la 
reine  de  Sardaigne.  Enfin  le  10  janvier  1729  il 
prenait  place  à  l'Académie  française  et  y  pronon- 
çait l'éloge  de  la  Monnoye,  son  prédécesseur  (Pa- 
ns, in-40  de  28  p.).  Dans  l'intervalle  des  grandeurs 
et  tout  en  veillant  de  loin  aux  abbayes  de  St-Flo- 
rent  et  de  Noailles  qu'il  possédait  avec  celle  de 
Vierzon,  —  il  s'occupait  de  son  mieux  de  son  diocèse 
et  veillait  à  la  pureté  de  la  foi.  Il  prit  soin  de  faire 
réimprimer  tous  les  livres  d'église,  le  Missel  qui 
servait  depuis  1664,  le  Bréviaire  en  1717.  Il  avait 
publié  dès  le  10  avril  1714  le  mandement  de  con- 
damnation du  P.  Quesnel.  C'est  de  l'affaire  desap- 
pelants  qu'il  s'agit  dans  ses  Avis  instructifs  aux 
curés  à  Voccasion  cTun  libelle  intitulé  :  Ré- 
ponse à  un  mémoire  présenté  par  plusieurs 
cardinaux  (Angers,  01.  Avril,  in-40,  16  août 
1717,  de  27  p.),  comme  aussi  dans  «a  Réponse 
de  Mi'  Vévêque  d'Angers  à  M,  Dublineau 
communiquée  au  Clergé  d'Anjou  pour  servir 
d^instruction  (1719,  2«  édit.,  petitin-4ode40  p.)* 
—  Lehoreau  cite  divers  passages  d'un  opuscule 


publié  par  le  prélat  la  même  année  sous  le  titre 
de  Réflexions  consolantes^  où  il  flagelle  en  traits 
sanglants  la  conduite  des  Oratoriens  et  des  Béné- 
dictins d'Angers  ainsi  que  dans  sa  Lettre  à  Vahhé 
de  Claie,  7  août  1721.  —  Un  autre  mande- 
ment de  1718  condamne  une  thèse  de  théologie 
soutenue  aux  Ardilliers  de  Saumur.  —  Ses  Dit- 
cours  prononcés  aux  Synodes  de  1714  et  1721 
sont  imprimés  (Angers,  in-12),  ainsi  que  son 
Discours  de  réception  à  l'Académie  d'Angers  le 
24  novembre  1706  (Angers,  J.  Hubault,  in-4* 
de  4  p.).  —  Tous  les  registres  des  conclusions  et 
délibérations  du  Clergé  d'Anjou  du  23  décembre 
1699  au  29  avril  1713  sont  signés  de  sa  maio 
(Mss.  659-660  à  la  Bibl.  d'A.).  —  Dans  un  autre 
genre  qui  rappelle  de  plus  près  Fléchier.  00  a 
conservé  des  vers  de  sa  jeunesse,  —  un  trè«- 
coquet  madrigal  entre  autres,  adressé  à  sa  con&ine 
et  très-souvent  cité  depuis  par  d'Alembert,  —  des 
bouts  rimes  et  aussi  des  hymnes.  —  Il  mounit 
en  son  château  d'Éventard  le  2  août  1730,  âgé  de 
59  ans  et  regretté  véritablement  «  comme  le  pins 
a  aimable,  le  plus  poly,  le  plus  éloquent  de  son 
«  siècles,  dit  un  de  ses  curés,  Bancelin,  qu'ap- 
puient nombre  d'antres  témoignages.  Son  oraison 
funèbre  fut  prononcée  en  sa  cathédrale  le  6  sep- 
tembre 1730  par  le  P.  Claude  Mérigot  'Angers. 
01.  Avril,  in-4«  de  34  p.)  et  en  l'église  St-Laud  le 
lendemain  par  le  chanoine  Détriché  (Angers, 
P.  Foureau,  in-4o  de  34  p.).  Sa  tombe  an  pied  do 
tombeau  de  J.  Michel,  à  Si  Maurice,  fut  déu>aite 
à  la  Révolution  et  utilisée  depuis  pour  la  dé- 
coration de  cheminées.  —  Son  portrait  a  été 
gravé  au  burin  in-4o  avec  la  date  1734  et  in-12. 
Il  existe  aussi  en  tableau  du  temps  conservé  pir 
les  Hospitalières  de  Beaufort. 

Nombre  de  bibliographes  modernes  l'ont  con- 
fondu avec  l'évèqne  de  Troyes,  son  neveu. 

Arch.  mun.  B  iiO,  f.  40-11  ;  GG  55.— Arch.  non.  Et.-C. 
de  Bouillé-Ménard  et  de  St-Goorgos-snr-Loire.  —  Arch.  de 
M.-et-L.  Chap.  de  St-Pierre,  Reg.  des  Goocl.,  1706,  f.  14  x^; 
Cbap.  de  SUMaurille.  1790.  f.  403   —  Ifsa.  4084,  t.  n, 

&2i-24, 46  ;  Mu.  577,  n*  47.— Note  Mts.  de  M.  Kenrtiêr.- 
alYoisine  (Grille),  Lettre  à  M.  Qviérard,^Nam).  Atem. 
dea  Muses,  1. 1.  —  D'Alembert,  Bist.  de  l'Àead.  Fr.,  U IV. 
p.  404.  —  Lehoreau.  Mbs.,  1. 1,  p.  4Q6;  t.  III,  p.  4S6, 170 
et  367.  —  Répert.  orvA.,  4863,  p.  888.  —  Journal  de  Tré- 
voux, juin  4742. p.  4743  et  4722,  p.  404.  —  Variétés  wçé- 
nieuses,  par  M.  D***  (Paris,  4724,  in-tS).  —  Mém.  de  lu 
Soc.  d'Agr.,  Se.  et  ArU  d'A ng,,  4863,  VL—  Bev.  des  Soc. 
sav.f  i86t),  p.  273.  ~  Fléchier,  Lettre».  —  Bist.  de  Is 
guerre  contre  les  Camisards,  par  Gonrt  de  Gébelin.— Sbtm 
lamille,  Joum.  d'Ormesson,  1, 443:  —  Bua87'IUb.,£^A^<(> 
III,  290, 291  ;  IV,  85,  334-333;  V,  270. 

Foncier,  ham.,  c*^*  de  Bouzillé.  —  X^* 
appartenances  et  dépendances  du  Pouciert 
—  du  Pousier  1601  (St-Flor.,  la  Chapelle);  - 
f.,  c"«  de  la  Chapelle-Saint'Flor.  —  La 
grande  maison  de  Poucier  1595  (St-Fior..  U 
Chapelle  B  6),  —  domaine  et  résidence  i  cetis 
date  de  René  Leglorieut  ;  »■  f.,  c"«  de  Chemillé. 

Ponet,  ham.,  c"«  é* Ingrandes.  —  Poiné 
(Cass.).  —  Pouenette  1590  (B  1ns.  Presid.).  — 
Poinettes  1674.  —  Le  village  de  PoesmiU 
1714  (Et.-€.).  —  Ane.  closerie  donnée  par  le  coré 
Séb.  Mahé  pour  l'entretien  de  l'école,  par  testa- 
ment du  23  novembre  1590. 

Poni^  (le),  t.,  G"«  de  Chavttgnes-let'E.  — 


PON 


-  141  — 


PON 


UPungt  ZTi*  s.  et  Cass.  —  En  est  sienr  n.  h. 
UoQ  le  Recoavrenr  1649,  mari  de  Françoise 
OeUlre;  —  f.,  c»»«  de  Thouarcé.  —  Herherga-' 
mentum  de  Pangeio  1302,  L^  herhergement 
dou  Pange  1348  {fi  341).  —  Le  lieu,  —  la 
terre  du  Pange  1462.  —  Le  Punge  en 
Tkûuarcé  1666  (6  Chap.  de  la  Grésille).  — 
VEponge  (Et. -M.). 

Pon^eoBy  /.,  c**  de  Chantocé. 

Ponoean  {Jean-Louis),  maire  de  St-Lam- 
bert-des-Leyées  du  12  prairial  an  XI  i  1830,  f  le 
â6jQio  1832.  a  fait  imprimer  un  opuscale  sous  ce 
titre  :  Moyens  proposés  tant  pour  remédier 
à  une  foule  de  malheurs,  qu'occasionnent  les 
taux  et  les  glaces  de  la  Loire  et  de  la 
Viennit  que  pour  s'cusurer  divers  autres 
avantages  également  importants,  (Saumur, 
De^Qj  frères,  sans  date,  ii>-4«  de  8  p.). 

Pau»  Aoe^rlaMT.  —  V.  Pontron, 

Pont  (le),  cl ,  c»«  d'Auhigné;  «  f.,  c«»«  de 
Cantenay-Ep,  —  Ane.  domaine  da  Ronceray. 
veoda  nat*  le  2  novembre  1791  ;  —  donne  son 
nom  ao  miss,  né  snr  Epinard,  qui  s'y  jette  dans 
Ia Mayenne;  —  530  met.  de  cours;  —  f..  c»«  de 
Carhay,  -•Le  Pont  1622.  le  vill.  du  P.  1678, 
-  U  Pont  Guinebault  1623  (Et.-C.).  —  En  est 
n«ir  Franc,  de  la  Poaéze,  écnyer  ;  —  f.,  c"«  de 
Chambellay;  —  c»«  de  Champigné.  —  Le 
^i««,  pef  et  seigneurie  du  P.  1540  (C  105, 
f  193).  —  La  Raudière  alias  le  Pont,  où 
autrefois  y  eut  maison  et  four,  1554.  —  App» 
so  1540  à  Louis  Lambert,  écuyer,  qui  le  relève 
da  prieuré;  —  en  1572  à  n.  h.  Ambroise  d'Aba- 
«»ûi;«c»«  de  Cfianzeaux,  V.  Point:  — f, 
t-  dfl  Châtelais. 

^•■t  (le),  filature.  c"«  de  Chemillé^  au  sortir 
dabonrg  St-Pierre,  à  100  met.  en  aval  du  pont 
qui  traverse  la  rivière  de  THirôme. 

Poat  (le),  ham.  et  cl.,  c-«  de  Cheviré-le-R.  ; 
-f,  c»«  de  Comhrée;  —  c"«  de  Faveraie.  — 
^c-  fief  et  seignearie  vendu  le  22  décembre 
t557  par  Pierre  Bitault  de  la  Gaucherie  à  n.  h. 
Adrieo  de  Dreux  (G  422);  —  ham.,  c»«  de  Lou- 
wjutt;  -  L,  c»«  de  la  Meignanne,  —  En 
«t  dame  Rose-Julie  Dupré  des  Vaux  1775;  — 
fl .  c"«  de  Montigné  -  les  -  Rairies,  —  Le 
Pont  Odiau  (Vent.  Nat.).  —  Domaine  d'une 
«Dipellcnie  desservie  dans  Téglise  paroissiale, 
«Bda  nai«  le  14  janvier  1791  ;  —  c»«  de  St- 
^^ment'de  la-Place,  dans  Tanc.  paroisse  des 
■vils  anc.  m»»  noble,  dont  est  sieur  Maurice 
e^nrreau,  écuyer.  1697,  1702,  Charles  G.  1730; 
•  ^11 .  c«  de  St'GeorgeS'S'L,  ;  -  cl..  c»«  de 
^'Rémy^lorV.;  -  f..  c»*  du  Tremblay;  - 
;  Jïl^.c-  de  Trémont.  —  Le  Pont  Gallerne 
V^*.)  -  Passage  de  la  roule  de  Vihiers  sur  le 
mui  de  Uvier.  —  V.  Moulin-du-Pont. 

udévique.  ^  In  Lido,  in  loco  qui  dicitur 
J;û^.  1050  circa  (Cart.  du  Ronceray,  Rot.  1, 
Jl  **î-  -  PoTUf,  —  Berardus  de  P.  1150- 
•J«  (ch.  or.  et  l«r  Cari.  St-Serge,  p.  148).  — 
^^^  U  fort  de  Ponts,  au  lieu  appellée  Per- 
J^  1491  (G  Cure  St-Silvin).  -  Au  débouché 
f  «0  aïKâeo  port  et  bac  de  Loir,  qui  encore  au 


XYiii*  s.  était  le  principal  passage  pour  aller  d'An- 
gers dans  le  Maine.  —  Il  aboutissait  au  pave- 
ment tendant  de  Tiercé  à  Ponts,  comme  le 
dit  un  titre  de  1596.  Le  nom  du  lien  et  la  direc- 
tion des  voies  démontrent  qu'aux  temps  gallo- 
romains  il  existait  là  un  pont,  déjà  détruit  bien 
avant  le  xi"  s.,  mais  vers  lequel  se  dirigeait  le 
courant  régulier  de  la  circulation  publique.  Le 
bac  de  Villévôque  ne  servait  qu'aux  habitants 
riverains.  —  Près  du  moulin,  sur  le  chemin  de 
Tiercé,  Renou  signale  un  banc  très-bien  conservé, 
de  griphite  et  ostracites,  mêlé  de  falunières, 
qui  remonte  le  Loir  jusqu'à  la  Roche-Fouque. 

Pool  (le  Petit-),  cl.,  c"«  de  Feneu  ;  —  c»«  do 
Maulévrier.  Anc.  fief  dont  est  sieur  Gabriel  de 
Carrion  1687,  René-Gilbert  de  G.  1711,  le  comte 
de  Rongé  1762,  1782;  —  cl.,  c°*  do  MontreuiU 
sur-Loir. 

Pont-à^Fonloii  (le),  vill.,  C"*  de  Saint- 
Mathurin. 

Pont-Aireany  ham.,  c"*  àe  Tout'le-Monde. 

—  Anc.  moulin  sur  le  ruiss.  de  Trézon. 
Pontais  (le),  ham.,  c^*  du  Tremblay. 
Pont-à-l'Ane  (le),  ruiss.  né  sur  la  c«*  de  la 

Renaudière,  dans  les  prés  du  Grand- Aunay, 
coule  du  N.  au  S.,  laisse  à  droite  la  Basse- 
Raillère,  Gharbonneau,  et  afflue  dans  la  Moine, 
au-dessous  de  la  Machefolière,  dont  il  prend  sou- 
vent le  nom  ;  —  2,600  met.  de  cours. 

Pont-i^r Arche  (le),  cl.,  c^*  de  la  Posson- 
nière,  dans  le  vilL  de  la  Roche-aux-Moines,  — > 
appartenait  en  1776  au  maire  d'Angers  Jean- 
Franc.  Allard. 

Ponl-à-roie  (le  Bas,  le  Haut-),  ff.,  c"«  de 
St-Martin-d'Arcé.  —  Poverlaiumf  —  on 
trouve  ce  nom  dans  une  charte  de  St-Nicolas  sur 
St-Martin-d'Arcé  1100  circa.  —  Pont-la'-Loie 
(Gass.). — Le  Haut-P.  dépendait  de  la  Providence 
de  Baugé.  —  En  prend  le  nom  un  ruiss.,  qui  naît 
et  se  jette  sur  la  commune  dans  l'Arcé  ;  2,100  m. 
de  cours. 

PoBt-Ardaaiix  (le),  f.,  c»«  de  Roussay. 

Pont-An^s  (le),  f ,  c"*  de  Jallais,  —  Le 
Pont-au-Gis  (Gass.).  —  La  rivière  du  Pont- 
Augis  1622  (E  469).  ^  Subdivisée  autrefois  en 
Grand  et  Petit-P.,  et  dépendant  du  domaine 
de  Cierzay  par  acquisition  de  1754,  auparavant 
tenue  en  fief.  —  Le  seigneur  de  Cierzay  y  avait 
de  tout  temps  droit  de  garenne  sur  la  terre  et  sur 
l'eau  du  ruisseau  voisin  jusqu'à  la  Valioière, 
avec  privilège  de  pèche  1411-1622  (E  469).  — 
Le  prieur  de  Trémentines  y  prélevait  le  quart 
des  dîmes. 

Ponl-aiix-Filles  (le),  f.,  c"*  d'Ecouflant. 

—  Pons,Pontellus  Priscinniaci  1095  (1»'  Cart. 
St-Serge,  p.  308).  —  Pons  d*Escouillon  1190 
(Cartul.  du  Perray,  f.  2).  —  Pons  de  Escoillon 
1199  (Ibid.,  f.  5).  ^  Pons  des  Çouillons  1346. 
Le  Pont  de  Coulon,  d'Escoulon,  le  Pont- 
aux  'Filles  xvii-xviii*  s,  (Perray).  —  Anc.  logis 
où  se  conservait  naguères  encore  un  vitrail  repré- 
sentant St-Michel.  il  tient  son  nom  du  pont  jeté 
sur  le  ruisseau,  descendant  de  l'Epervière,  qui  tra- 
versait autrefois  la  voie  antique  se  rendant  au  Loir 
etséparaitles  paroisses  deSt-Samson  et  de  St-Silvin. 


PON 


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PON 


P«Bf-MCK-J«rdfl  (le),  miss,  né  sur  Im  c"«  de 
la  Tour-Landry  t  près  la  IHochene,  coule  da 
N.-E.  an  S.-O.,  puis  du  N.  an  S.  et  s'y  jette  dans 
TEvre,  entre  le  Mutrean  et  rErandière;  ~ 
4,100  met.  de  cours,  tout  entier  sur  la  Tour-L. 
qu'il  limite  en  partie  d'avec  les  Gardes. 

PoBt*aiix«Moines  (le),  ham.  en  partie  sur 
les  c^^'  de  Jumelles  et  la  Jjande^Chasle  ;  «- 
poDt,  c<**  de  St-Melaintt  au  bas  du  bourg,  sur 
l'Anbance,  anc.  passage  pour  le  transport  des 
vins  de  Martigné  aux  Ponts  -de-Cé. 

Pont-AirrlB»  vill. ,  c*^*  de  Blou ,  sur  uo 
affluent  du  Gué-de-Terry  ;  =  (le  Petit),  f  ,  c"«  de 
Blou, 

Pont-Barbot  (le),  f.»  c»*  de  Corzé, 

Pont-Bmrré  (le),  bam.,  c"*  de  Vivy  ;  -> 
V.  Barré. 

PonUBauerewkUf  f.,  c>*  de  St-Quentin-en- 
Maugest  m*"  et  forge  à  pelles,  sur  le  miss,  de 
son  nom.  On  y  doit  faire  un  pont  pour  remplacer 
la  planche  qui  sert  r.u  passage. 

Pont-Besaard  (b),  f.,  c"«  de  Chemillé, 

Pont-Boisiiier  (le),  vill.,  c"*  de  Brain-sur- 
AIL  —  En  est  sieur  Paul  de  Médicis,  1577. 

Pon|pBoaree«a  (le),  ham.,  c^  de  Fave- 
raiCt  avec  un  moulin  &  eau  sur  le  Layon.  —  Il 
en  existait  deux  autrefois  et  de  plus  jusqu'à  ces 
derniers  temps  deux  moulins  à  vent,  le  plus 
ancien  démoli  en  1871,  le  second,  bâti  en  1827 
et  détruit  en  1874.  —  Une  belle  maison  neuve  s'y 
est  élevée  en  1872. 

PoBt-BraaII  (le),  ham.,  c>«  de  Lasse, 

PoBt-Chailloa  (le),  ham.,  c"*  de  Corné,  — 
En  est  sieur  Louis  d'Etriché  1630. 

Pont-Champion*  pont  et  prairie,  c"*  de 
Pouancé,  sur  la  Verzée,  à  la  pointe  N.  de  l'étang 
de  St  Aubin.  Il  s'y  tenait  anciennement  une  assem- 
blée très-fréquentée  qu'a  fait  supprimer  la  vente 
du  pâtis. 

Pontchalean  (Zacharie  Gilbert  de),  né  à 
Angers,  et  non  à  Graon,  le  13  décembre  1673,  fils 
de  Gilbert,  greffier  de  l'Election,  prit  l'habit  aux 
Cordeliers  d'Angers  et  le  bonnet  de  docteur  en  Sor- 
bonne,  et  jeune  encore,  devint  procureur-général 
de  l'ordre,  trois  fois  provincial  de  Touraine  et 
déflniteur  général.  Il  mourut  aux  Gordeliers  d'An- 
gers et  y  fut  inhumé  le  30  avril  1746.  Son  portrait 
peint  À  l'huile  en  1726  par  F.-P.  Bouvet  existe  au 
Musée  d'Angers.  —  Il  a  été  deux  fois  gravé  par 
Uaussard  avec  une  dédicace  de  J.-B.-Fr.  Drouard, 
son  confrère  de  Graon,  et  par  Uecquet  d'après 
Raillard,  tenant  un  livre,  avec  une  dédicace  de 
frère  Jallet  de  la  Véronlière,  devenu  lui-même  plus 
tard  provincial  de  Touraine. 

Pooq.  de  Ut.,  Mm.  1067.  f.  458.  ~  GG  811. 

PonUChanvean  (le),  f.,  au  bourg  de  C/tazé- 
eur-Argos, 

Pont-Conraat  (le),  cl.,  c»«  de  Montigné- 
ItS'Rairies. 

^9mtmd'Aimine.  —  V.  Alêne. 

Poni-d'Antaise  (le),  f.,  c»«  de  Vergfonnea. 

Pont<4'Anbign«  (le),  cl.,  c"«  de  Tigné. 

PonlpDavy  (le),  h.,  c»«  de  Morannes;  — 
f.,  c'*d*Yzemay. 

PoBl-4e«Berge  (le),  pont,  c"«  de  Chtmillé, 


reconstruit  en  1874  un  peu  au-dessovis  do  eunflaent 
du  miss,  de  Gension  dans  l'Hirdma.  —  Moltn- 
dinum  in  valle  pontis  Aldeberge,  idestinter 
sancium  Petrum  et  Cajnilliacumy  in  aqya 
que  Censiona  appellatur  1080  circa  (Cart.  pap. 
de  Ghemillé,  eh.  89).  —  Pons  Audeberge  1238 
^Ib.,  ch.  70).  —  Pons  Audehurgier  xiii<  s. 
(Gart.  parch.,  foL  77).  —  X«e  Pont  Audthtr^t 
1535  (Aveu  de  Ghemillé).  —  Cassini  iodiqne  le 
moulin  du  Pont  et,  un  peu  en  amont,  la  Croix 
du  Pont'lt-Berge,  qui  existe  encore  sor  uo 
socle  restauré  et  qu'on  appelle  aujonrd'hni  la 
Croix- Bergère.  Ne  pas  confondre  avec  nue  antre 
croix  du  même  nom  déjà  décrite,  t.  I,  p.  793»  k 
1,500  met.  à  l'O.  de  Ghemillé.  —  Le  moulin,  ac- 
quis par  Geoffroy  le  Gras,  seigneur  de  Gholet, 
fut  donné  par  lui  aux  moines  de  St-Pierre  de 
Ghemillé,  qui  en  possédaient  déjà  un  aotre  loot 
à  côté.  —  Le  nom  de  la  dame,  qu'il  rappelait, 
se  retrouve,  sous  la  même  forme ,  au  Gué-dit' 
Berge,  Y.  ce  mot, 

Poat-de-Bonlet  (le),  f.,  c"«de  VemaMes. 

Pont-de-Chemaat,  f  ,  c"«  de  Blaison.  -  W 
y  existait  un  moulin  à  eau,  détruit  an  ffloins  des 
le  xviii«  s.  entre  les  deux  ruisseaux  de  UBondtf- 
Fondrière  et  de  la  Bonde-Moulinière  de  l'aocieo 
étang  de  Ghemant,  avec  chaussée  sur  le  preaier 
ruisseau  qui  le  séparait  des  Vallioteries  ;  —  le 
tout  dépendant  du  domaine  de  ChemanL 

Poal-d'Eeorce  (le),  c*«  de  Morannes. 

Pont-de-ttentil,  f.,  c"«  d'Yzemay. 

Pont-de-Jaigné«  c<*«  de  Juigné-sur-L.  - 
Anc.  vill.,  aujourd'hui  confondu  à  celui  de$ 
Grandes-Plaines,  —  au  débouché  de  TaocieB 
pont,  V.  les  Aireaux,  Juigné,  Ponts-de-Ci 

Pont-de-la-Berfl^re  (le),  anc.  pont  aux  con- 
fins de  la  commune  de  Trélazé,  où  passait  l'anc. 
grand  chemin  d'Angers  à  Beaufort  sur  le  niisi. 
dit  du  Pont-Malembert.  Il  ne  servait  plus  depuis 
longtemps  qu'aux  chevaux  et  aux  piétons,  lorsqu'il 
fut  reconstruit  vers  1755  d'une  seule  arche,  avec 
turcie  aux  deux  beats.  —  Il  formait  la  limite  de 
la  juridiction  de  la  Grurie  de  Beaufort. 

Pont-de-la*Bonère  (te),  c"«  de  JaUais. 

Pont-de-Ia-Boa^ancUéffe  (le) ,  miss,  né  près 
et  à  l'O.  de  la  Favrie,  sur  la  c"*  de  St-Chris- 
tophe-du-B.,  qu'il  limite  avec  la  Romagoe.  ooule 
du  S.-O.  au  N.-E.,  puis  du  S.-E.  au  N.-O.  a 
partir  de  la  Gauvrière,  et  se  jette  dans  la  Moine 
en  face  Vieil-Mur;  —  7,100  met.  de  cours;  - 
reçoit  à  gauche  le  miss,  de  la  Lardière  et  no  pedt 
raisselel  à  la  Gauvrière,  dont  à  partir  de  ce  point 
il  emprunte  le  nom. 

Poal-de-la-DéUee,  ruiss.  né  sur  la  c"'  de 
St-Macaire-en-M,,  sur  le  chemin  de  Saiot- 
Macaire  au  May  d'où  un  canal  de  dériTaiiiH) 
l'amène  au  Petit-Moulin. 

Pont-de-1'Arehe  (le),  f.,  c*«  de  Bouche- 
maine. 

J*onf-<fo»l«»Aotw»e.  —\,  la  Natterie. 

Pont-de-la-SorInlère  (le),  ruiss.  né  sor  U 
c>*  de  St-Christophe-du-B,,  près  la  ferme  de  U 
Pommeraie,  coule  du  S.  au  N.,  sépare  U  c***  de 
St-Ghristophe  de  celles  du  Pny- Saint-Bon oei  ^sur  i 
2,300  m.),  de  Gholet  (2,900  m.),  de  la  Séguimer« 


PON 


—  143  — 


PON 


(3,300  m.)  et  se  jette  dans  la  Moine,  aa-dessons 
de  la  Gopechanière,  grossi  à  gauche  des  ruiss. 
de  la  Charonnerîe  et  de  la  Pierre-Folle;  — 
7.800  met. 

PoBt«de-Ui-TronBe  Ge)*  ham  .  c''*  de  Lon- 
gue. -U  Gué  de  la  T,  (Et.-M.). 

PoiiiHle-la-VlUe»  f.,  c°«  de  Neuillé,  aa 
Us  du  hoarg,  vers  TE.  —  Logis  du  zviii*  s.  dont 
uoe  lucarne  porte  nn  buste  de  femme,  à  corsage 
lacé,  xTii*  s.  ;  à  rentrée  du  jardin,  deux  lions 
cbirgés  (f  écnssons  effacés  ;  au  fond  de  la  cour, 
00  graod  colombier  ;  —  plus  loin,  un  moulin  à 
eau,  autrefois  dépendant  du  domaine. 

PonC-de-Ia-Vlre  (le  Petit,  le  Grand-),  ff., 
C*  de  Champigné,  —  En  est  sieur  Jacques 
Rooanlt  1497,  Marguerite  Ogier,  venvo  Jean  Cha- 
daigne,  1544,  M™*  Girault  de  Mozé,  veuve  Falloux 
du  Lys,  i753. 

P^at-dM'Etaiis  (le)»  ^>  e"«  de  St-Philbert- 
du-P.,  —  sans  pont  ni. étang. 

PoBl-de-Ll¥ler  (le),  m*",  c"«  de  SUGeorges- 
Châtelaison, 

PoBt«de«LoaeC  (le),  cl.,  c*^«  de  Brain-sur- 
fAuthion,  an  passage  du  Petit- Authion. 

Pont-de-MalIlé  (te),  f.,  c*"*  de  Gonnord.  — 
U  Pas  de  M.  (Cass.). 

PoafHlii*Malheiir  (le),  pont,  c°«  de  Brain- 
iUT'AU,,  confondu  à  tort  avec  celui  des  Eter- 
P^^  t.  Il,  p.  125,  col.  1,  qui  en  est  séparé  par  le 
pont  de  rEebenean. 

Prai-de-Bolne  (le),  vill.,  c»«  de  Montigné- 
sur-Moine.  —  Sorte  de  faubourg  de  Montfaucon, 
9û  se  lient  la  grande  foire  de  la  Saint-Maurice 
^qui  se  relie  à  la  petite  ville  par  un  ancien  pont 
de  5  arches  ogivales,  récemment  élargi.  —  Il  for- 
mait un  ancien  fief  et  seigneurie  avec  maison 
ooble  appartenant  à  la  famille  Desmeiliers,  — 
Charles  Desmelliers,  chevalier,  y  meurt  en  1761. 
-C'est  sa  petite-fille  que  Marceau  essaya  en 
uin  de  sauver  dans  le  désastre  des  Vendéens  au 
V^^  et  qui  fut  guillotinée  à  Laval.  La  maison 
2  été  depuis  transformée  par  Tabbé  Baudry  en 
ps^t  eoliége  et  lui  appartenait  encore  dans  ces 
derniers  temps.  —  Plusieurs  tanneries  y  existaient 
M  xvin»  s.  dont  une  seule  reste.  —  L'aïeul  de  La 

Héreltiëre-Lépeaux   y  résidait  comme   notaire 
royal. 

Pont-de-Holré  (le),  f.,  c"«  de  Marigné. 

Pont-de-Pierre  (le),  f.,  c"«  de  Chigné,  près 
le  pont  de  pierre  sur  lequel  passe  la  route  an- 
cieane  de  Saumur.  —  Le  chemin  tendant  du 
^ont-de-Pierre  au  Lude  1475  (Chart.  de 
Urière).  —  Ane.  logis  à  pignon,  avec  double 
ïeaeirc  accouplée  plein  cintre  du  xvii»  s.  —  En 
«i  5icur  Charles  du  Mesnil,  chevalier,  1712.  — 
£l(e  donne  son  nom  à  un  miss.,  —  le  ruisseau 
<*<  Pontpierre  1463.  —  qui  naît  iur  la  com- 
iBOfle,  et  s'y  jette  dans  la  Marconne,  à  5.500  m. 
^^  s*  source. 

^•nt.dea-Bolres  (le),  vill.,  c»«  à'Etriché, 
-Le  Pontdee-Boires  1359  (H  Porl-l'Abbé), 
^vec  trois  carrières  de  sable  rouge. 

^«nt^ea-dMimps  (le),  ham.,  c"«  de  Mou- 
^rne,  sur  le  roiss.  de  la  RiveroUe. 


Pont-des-Fées  (le),  quartier  de  la  ville  de 
Baugé,  avec  ancien  pont  sur  le  Couesnon. 

Pont-des-Landes  (le),  ruiss.  né  sur  la  c^* 
de  la  Jubaudière,  près  et  à  TO.  du  bourg,  qui 
coule  du  S.  au  N.,  passe  au  village  du  Ménil. 
puis  en  Jallais  à  la  Blanchardiëre ,  qui  lui  donne  par- 
fois son  nom,  et  se  jette  dans  TEvre  sous  la  Ba- 
hourdiëre  ;  —  3,500  met.  de  cours. 

Pont-des-Holets  (le),  ruiss.  né  sur  la  c"' 
d*Angriet  qu'il  traverse,  pénètre  sur  la  Potherie, 
et  s*y  jette  dans  le  ruiss.  du  Pont-Thon;  — 
1,400  met.  de  cours. 

PonC-de-Vallée  (le),  h.,  c°«  de  St- Florent- 
le- Vieil. 

Pont-de-Varennes  (le),  chat.,  c''*  de  Lou- 
resse.  —  Stagnum  et  terra  apud  pontem  de 
Varenna  1055-1070  (Liv.  N.,  ch.  231).  —  Vhos- 
tel  du  Pont  de  V.  1540  (G  105,  f.  156).  —  Ancien 
fief  et  seigneurie  relevant  du  Grand-Taunay,  avec 
«  hostel  9  on  manoir  noble  construit  dans  les 
premières  années  du  xvi«  s.,  sur  le  bord  de  la 
grande  voie  d'Angers  à  Doué  et  d'un  ruisseau, 
qui  y  formait  un  étang  d'abord,  puis  à  cette 
époque  un  vaste  marais.  —  Le  domaine  appar- 
tenait au  XI*  s.  à  l'abbaye  St-Florent,  qui  l'é- 
changea vers  le  milieu  du  xii*  s.,— et  était  advenu 
au  XV*  s.  à  la  famille  Serpillon.  —  En  est  sieur 
n.  h.  Jean  Thoisnon  en  1518,  —  René  Thoisnoo,  qui 
y  fonde  le  21  décembre  1530  une  chapelle  en 
l'honneur  de  la  Vierge  et  de  Ste  Suzanne,  avec  un 
service  de  trois  messes  par  semaine,  réduit  seu- 
lement en  1754  à  une  messe  unique  le  dimanche; 
—  sa  veuve,  Ysabeau  de  Rezay,  1560,  Jacq.  de 
Courtarvel  1572,  1590,  Suzanne  Thoisnon  1591, 
Marie  Lusignan  de  St-Gelais,  marquise  de  Pezé, 
1630,  1638,  veuve  de  René  de  Courtarvel,  —  leur 
fils,  René  de  Courtarvel,  marquis  de  Pezé,  1644, 
1668,  le  chevalier  de  Carbonnier  1682,  Jos.-Franç. 
Foullon  1754;  —  en  1828  M.  Merlet,  Y.  ce  nom, 
ancien  préfet  de  la  Vendée,  qui  y  résidait;  — 
aujourd'hui  le  général  Genest.  —  Le  joli  castel, 
encore  tout  paré  des  coquetteries  de  la  Renais- 
sance, avec  donjon,  cour,  chapelle,  larges  douves 
vives  et  pont-levis  mobile,  forme  comme  une  oasis 
de  verdure,  encadré  de  hauts  peupliers  et  d'eaux 
limpides  au  milieu  de  la  grande  plaine  nue.  Sur 
la  principale  façade  figure  sculpté  un  groupe  de 
deux  personnages  portant  sur  un  bâton  la  grappe 
de  raisin  symbolique,  bas-relief  apporté  la,  dit- 
on,  de  l'église  de  Varennes,  Y.  ce  mot,  dont  le 
pignon  vide  se  dresse  à  500  pas  de  là  dans  un 
pré.  —  Le  tablier  du  pont,  sur  le  ruisseau,  était 
formé  avant  sa  reconstruction  récente  par  le  toit 
d'un  des  dolmens  de  Oénezé,  Y.  t.  II,  p.  28.  — 
H.  Ralmbault,  de  Thouarcé,  possède  du  domaine 
un  beau  plan  sur  parchemin  xviii*  s. 

PoiiC-de-¥errl6res  (le),  L,  c°*  de  Trélaxé, 

PonC-de-Verzée»  ham.,  réuni  depuis  1867 
à  la  C*  de  Segré,  auparavant  de  la  c^*  de  la 
Chapelle-sur-0.  —  Il  y  existait  aux  xvii-xviii*  s. 
un  hôpital  dédié  à  St  Pierre. 

PoMtf-<r£vre  (le),  f.,  c«*  de  Jallais.  -- 
Y.  les  Entrèvres. 

PonC-d'ln^randes  (le),  f.,  c»*  du  MénîL 

Pont-dn-Jen  (le),  m'°,  c"*de  Chaude  fonda. 


PON 


—  144  — 


PON 


PoBt-d«-LaCliaB  (le),  ham.,  c*«  de  Saint" 
Philbert-dU'P.  ^  Le  P.  de  l'Etang  (Cass.  et 
Ec.-M,).  ~  Sur  on  cours  d'eaa  latéral  et  détaché 
da  Lathao. 

PonC-da«Lolr«  nom  en  1793  de  Villévêque. 

Pont-dn-Lys  (le),  cl.,c°*de  St-Hilaire-du- 
Bois.  —  Le  lieu,  domaine,  bordage  du  Pon- 
dellia  1521.  —  Le  Pont  au  Lys  xvii-x¥iii«  s. 
(Pr.  da  Coadray-M.). 

PoBt-do-Mortler  (le),  c"*  da  Coudray- 
Macouard.  -^  Sar  le  ruiss.  de  la  Motte,  pa&sage 
de  Taoc.  voie  de  Manet  à  St-Hilaire-le-Doyen. 

PoBtean  (le),  ham.,  c°«  de  Cemusson, 

PoBt-Forét,  Till.,  c"«  des  Aosters.  ~  La 
closerie  du  P.-B,  1597,  Tendue  par  la  veave  de 
Franc.  Grimaadet.  Une  croix  y  est  constraite  en 
1651  par  Pierre  Cailleaa,  maçon,  et  bénite  le 
29  août. 

PoBC-Foaeluu»d  (le),  Yill,  c"«de  Bagneux, 

—  Pons  FttZchardi  1055-1070  (Lu.  N.,  ch.219). 

—  An  débouché  du  pont  de  ce  nom,  qui  sert 
d'issue  vers  S.  à  la  ville  de  Saumur,  reconstruit  en 
1774-1778,  sur  3  arches  de  78  pieds  d'ouverture. 

—  Une  arche  de  6  pieds  de  l'ancien  pont  exis- 
tait encore  en  1820.  —  La  partie  N.-O.  du 
village  a  été  réunie  à  Bagnenx  par  la  loi  du 
20  avril  1854. 

Pont-Fonqaet  (le),  cl.,  c"*  de  Montigné- 
les-Rairies» 

Pont-Famé  (le),  f.,  c°«  de  Miré. 

Pont-Gmllmarl  (le),  f.,  c"«  de  St-Hilaire- 
St'Florent  (Raimbault). 

PonUGermillon  (le),  f.,  c»«  de  la  Renau- 
dière. 

PoBl-Cliraad  (le),  c»«  de  Jumelles.  —  Pont- 
Joreau  (Cass.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 
maison  noble,  appartenant  à  la  famille  Delaunay, 
sur  qui  il  fut  vendu  nat*  le  5  thermidor  an  lY  ; 

—  f..  c"«  de  Montguillon.  —  Pont  Sireau 
(Et.-M.).  ~  Ane.  fief  relevant  en  partie  de  Bouille- 
Téval.  —  En  est  sieur  n.  h.  Yves  deBaiarin  1775, 
Guill.  Uoussin,  curé  de  la  Madeleine  de  Segré, 
1660,  Philippe  Chartier,  marchand,  mari  de 
Claude  Uoussin,  1694,  Pierre  Daburon,  marchand, 
mari  de  Marie  Uoussin,  1737,  Pierre  Allard,  mari 
de  Marie  Daburon,  1742  (E  189-191). 

Pont-GriMOB  (le),  viU.,  c"«  de  Vivy. 

Poul-Gullbaoll  (le),  ruiss.  né  sur  la  c*""  de 
la  balle- Aubry,  traverse  Chaudron,  s'y  jette 
dans  le  ruiss.  du  Pont-Laurent  ;  —  1,800  mètres 
de  cours  ;  «-  f.,  c°«  de  Chaudron,  acquise  le 
13  novembre  1763  de  Louis-Jacq.  Baroueil,  rece- 
veur des  Tailles  en  l'Election  de  Vendôme,  par 
iacq.-Franc.  Gourreau,  lieutenant  particulier  de 
la  béuôchaussôe  d'Angers,  et  vendue  nat*  en 
l'an  VI. 

Pont-Hamelot  (le),  f.,  c°«  de  St-Clément- 
de-la-Pl. 

Pont-UerbBaU  (le),  f.,  c"«  de  Seickes.  — 
Le  Petit'Herbaux  (El.-M.).  —  Appartenait  par 
héritage  de  Jean  Oger  à  André  Delhommeau,  son 
gendre  1544;  —  Françoise  Delhommeau,  veuve 
Chalot,  la  vend  à  Aimé  Belemothe  1599,  et  ses 
héritiers  &  Pierre  Guérin,  chanoine  de  St-Martin 
1639,  qui  la  légua  en  1661  i  l'Uôtei-Dieu  d'Angers. 


PoBt-HBet  (le),  f.,  c»«  d'Ambilîou. 
PoBtl^Bé«  canlOD  et  arrond.  de  Bangé  (5  kil); 

—  à  45  kil.  d'Angers.  —  Podentiniaau  Tî4 
(D.  Bouq.,  V,  737).  —  Décima  Pontigmii  1190 
circa  (Bilard,  n»  574).  —  Parochia  de  Poniignt 
1287  (G  340,  f.  66).  —  Sur  les  coteaux  riveniD^ 
du  Couesnon  (87-90  met);  -^  entre  Lasse  (4  kil.^ 
à  l'E.,  Vaulandry  (5  kil.  500)  au  N.,  Bangé  et  Sl- 
MarUn-d'Arcé  (3  kil.  1/2)  a  l'O.,  le  GuédénUu 
(6  kil.  1/2)  et  Bocé  (6  kil.)  an  S. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Bangé  i  Cbi- 
vagues  longe  la  rive  droite  de  l'O.  à  l'E.,  formioi 
une  brusque  et  rapide  courbe  pour  traverser  le 
bourg,  tandis  qu'à  l'extrémité  vers  S.,  snrU  rive 
gauche,  passe  directement  la  route  départementale 
d'Angers  à  Tours. 

Y  passent  le  Couesnon,  formant  une  profonde 
vallée  centrale,  —  et  le  ruiss.  des  Etangs;  — 
y  naissent  les  miss,  de  la  Vieille- Gonlée,  de> 
Capucins,  de  Vernusse  et  de  Villaine. 

En  dépendent  les  hameaux  de  la  Marqnenie 
(3  mais.,  6  hab.),  des  Monneries  (5 mais.,  2S  bab.\ 
de  Villaine  (3  mais.,  17  hab.),  de  la  Galimardière 
(4  mais.,  14  hab.),  les  chat,  de  Bordes,  Grézilloo. 
la  Motte,  MaroUes  et  une  soixantaine  de  fenDe> 
ou  écarts. 

Superficie  :  2,417  hecl.,  dont  40  hect.  en  vignes 
270  hect.  en  bois,  la  forêt  domaniale  de  Chaode- 
lais  en  occupant  106  hect.  67. 

Population  :  139  feux,  630  hab.  en  17â0-im 

—  568  hab.  en  1790.  —  8ii  hab.  en  1831.  - 
73i  hab  en  1841.  —  ff«d  hab.  en  1851.  -65ff  bab 
en  1861.  —  636  hab.  en  1866.  ~  616  hab.  en  ISTi, 

—  en  décadence  rapide  et  constante,  —  dooi 
100  hab.  (33  mais.,  33  mén.)  au  bourg. 

Nulle  autre  culture  ni  commerce  qoe  de  blé; 

—  6  moulins  à  eau  sur  un  espace  de  5  kilomètre». 
Bureau  de  poste  et  Perception  de  Baogé. 
Mairie,  avec  Ecole  communale  laïque  <U 

garçons  installée  depuis  1874  dans  raocienDc 
cure,  grand  et  beau  logis,  avec  écossoos  vide^ 
aux  fenêtres  vers  N.,  construit  en  1713  par  k 
curé  Bonrgoignon.  —  Ecole  communale  de  fiUo 
(Sœurs  de  la  Pommeraie). 

L* Eglise,  sous  le  vocable  de  St  Denis  (soccor- 
sale,  5  nivôse  an  XIII),  est  une  des  plus  refflii- 
quables  du  Baugeois,  construite  tout  entière  en 
appareil  moyen  régulier,  où  se  reconnaisseni 
seulement  quelques  traces  de  petit  appareil  irre- 
gulier ,  restes  d'une  église  antérieure.  Le  pUo 
présente  une  croix  latine,  cantonnée  aux  angU) 
du  transept  et  du  chœur  de  petites  absidiol^^ 
rondes.  La  façade,  autrefois  précédée,  dit-^^o* 
d'un  porche  sans  doute  en  bois,  s'ouvre  par  QO 
large  portail  ogival  de  quatre  voussures  cooceo- 
triques  à  claveaux  nus  réguliers,  sans  aotre  (or- 
nementation que  des  moulures  rondes  inusret- 
laires,  portées  sur  des  colonnettes  à  chapiteaux 
mutilés.  De  droite  et  de  gauche  s'y  relieot,  à  bao* 
teur  de  la  retombée  des  archivoltes,  les  arctauv 
d'une  fausse  baie  plus  petite  et,  à  l'angle,  dd  hiot 
et  puissant  contrefort.  Une  informe  statue  d<^ 
St  Denis,  absolument  fruste,  domine  la  poiub: 
extérieure  de  l'arc  central.— Au-dessus  court  on<' 
Ugne  de  pierre,  sur  14  modillons  sculptés  d'ani* 


PON 


—  146  — 


PON 


■an,  da  feuillages  et  de  flenn  ;  au  centre,  une 
haota  et  large  fenêtre  romane,  couronnée  d'un  fer 
I  efaeval,  —  et  formant  le  faite,  un  large  pignon 
érasé.  —  La  nef  unique  comprend  deux  travées, 
éclairées  de  fenêtres  romanes,  qui  extérieurement 
oot  conservé  leur  aspect  antique,  —  la  voûte  en  tiers 
poiiil  maintenue  par  une  croisée  de  fortes  nervures 
rondes  en  saillie,  avec  clés  sculptées  et  peintes. 
L'arc  dottbleau,  qui  les  sépare,  retombe  sur  deux 
grosses  demi-colonnes  engagées,  avec  chapiteaux 
à  dents  de  scie  ou  à  feuillage;  ceux  de  Tare  ogi- 
Tal,  qai  termine  la  nef,  forment  une  touffe  de 
ff ailles  d*eau,  dont  les  crochets  pendent  en  saillie 
comme  de  gros  glands;  ceux  du  transept  sont  dé- 
corés de  fougères,  de  feuilles  d'eau  et  de  houx  et 
d'entrelacs  fantastiques;  sur  run,à  dr. ,  figurent  trois 
personnages;  sur  l'autre,  s'ouvre  béante  la  gueule 
da  démon.  —  Le  transept,  voûté  comme  la  nef  (fin 
do  XII* s.),  porte  le  clocher  à  base  carrée,  surmonté 
d'an  toit  pointu  en  ardoise.  Cha  ;ue  bras  corn- 
prend  deux  étroites  travées,  voûtées  la  première 
en  calotte  sphérique,  la  deuxième  en  berceau  ogi- 
val, le  fond  éclairé  par  une  fenêtre  romane,  les 
chapiteaux  animés  de  monstres  fantastiques,  de 
tètes  d'hommes  bizarres,  le  mur  contourné  par 
Qoe  bordure  en  damier,  le  tout  peint,  —  comme 
fêtait  primitivement  toute  l'église,  —  de  fleurs  et 
de  rinceaux  entrelacés,  d'une  variété  et  d'une 
originalité  peu  communes.— Les  petites  absidioles, 
depuis  longtemps  condamnées,  qui  s'ouvraient  la- 
léralementau  chœur,  forment  aujourd'hui  la  princi- 
pale cnriosité  de  l'édifice.  Celte  de  droite  se  cache 
complètement  bouchée  par  l'autel  de  St-Sébastien. 
L'enlèvement  d'un  tuff  eau  mobile,  dans  le  tombeau 
DéoM  de  l'autel,  permet  pourtant  d'y  pénétrer  en 
rampant.  En  s'éclairant  d'un  flambeau,  on  voit 
apparaître  sur  le  naur,  au  fond,  le  Père  Eternel, 
nimbé,  portant  la  boule  du  monde,  en  pleine 
gloire,  entre  les  symboles  des  Evangélistes,  l'ange, 
l'ûgle,  le  lion,  le  boeuf;  au-dessous,  un  seigneur, 
léie  nne,  son  casque  à  côté  par  terre  ;  auprès  de  lui, 
sa  dame,  à  genoux,  comme  lui  ;  sur  leur  tète, 
Icor  écu  armorié,  celui  du  seigneur,  de  sable  à 
'besants  d^ argent;  derrière  la  dame,  une  reine 
conronnée,  debout,  chaque  main  appuyée  sur  une 
êpèe  on  une  palme;  vis-À-vis,  la  résurrection  de 
L^zve  par  Jésus,  assisté  de  deux  apôtres,  en 
présence  de  huit  on  dix  juifs,  qui  admirent.  Lliu- 
nidiié  a  enlevé  d'autres  scènes  figurées  dans  les 
Pi^es  inférieures  (xv*  s.).  Dans  l'aile  gauche, 
s'abrite  l'autel  de  la  Vierge,  «  fait,  —  comme  une 
«  inscription  l'indique  sur  le  pied  des  piliers,  —  le 
«  ^iuUUt  iôîô  par  M.  Bourguignon,[curé  », 
~  dont  se  lit,  à  côté,  sur  une  pierre  encastrée  dans 
fe  mor,  l'épitaphe  en  10  vers  français,  reproduite 
pvle  Répert.  arch.  —  L'autel  couvre  de  même 
l'âbsidiole,  mais  en  réservant  sur  la  gauche  un 
étroit  passage.  A  la  voûte  trône  une  grande  et  ad- 
Bùrable  Vierge,  d'aspect  byzantin,  aux  couleurs 
encore  éclatantes,  quoique  d'oeuvre  contemporaine 
^{'«flise,  XII*  s.  Elle  tient  l'Enfant,  qui  d'une  main 
néoit  et  de  l'autre  lui  présente  des  fleurs;  au- 
disons,  à  droite,  diverses  scènes  s'enchevêtrent, 
r^résentant  Jésus  dans  la  crèche,  les  bergers, 
retable  de  Béthloem,  un  grand  ange  ailé  debout, 

m 


r Annonciation,  etc.  ;  dans  Tangle,  un  personnage 
à  demi-supprimé  par  le  mur  nouveau;  an  bas, 
les  restes  encore  de  peintures  disparues ,  comme 
disparaîtra  sans  doute  l'œuvre  entière,  si  remar- 
quable et  si  précieuse.  Un  dessin  en  existe  au 
Musée  archéologique  d'Angers. 

Le  chœur  antique,  de  deux  travées,  dont  la 
première  porte  scnlpté  à  la  clé  le  Père  Eternel, 
avec  nimbe  crucigère,  tenant  la  boule  du  monde, 
se  termine  par  un  mur  plat  percé  de  deux  fe- 
nêtres en  évasement,  qu'on  aperçoit  du  dehors 
entre  trois  contreforts  plaqués.  Mais  à  l'intérieur, 
un  mur  transversal,  construit  sur  le  rapport  de 
l'architecte  Jean  Gheverenx,  de  Baugé,  en  date  du 
6  novembre  1704,  forme  en  même  temps  le  rétable 
du  mattre-autel  et  une  réserve  pour  la  sacristie. 

11  a  pour  but  avant  tout  de  soutenir  la  voûte,  — 
comme  l'indique  l'inscription  :  Ad  sustinendum 
molea  iata  constructa  1708,  —  et  comme  il  appa- 
raît suffisamment  par  derrière  à  l'affaissement 
des  pierres  du  chevet.  —  Dans  des  niches,  à  droite 
et  à  gauche,  statues  modernes  de  St  Denis  et  de 
St  Augustin  ;  —  sur  le  fond,  une  toile,  représen- 
tant la  Naissance  du  Christ,  dans  la  manière 
du  chevalier  Ernou,  mais  sans  signature.  —  A 
l'extérieur  de  l'édifice  une  moulure  en  fer  à  che- 
val couronne  les  fenêtres  apparentes,  et  sous  le 
toit  court  une  ligne  de  modillons,  en  simple  biseau 
sur  le  chœur,  de  dessins  variés  sur  les  absidioles. 

A2kil.  du  bourg,  dans  un  petit  bois  dépendant 
de  la  ferme  de  Pierre-Couverte,  se  cache  un  beau 
dolmen,  déjà  décrit  ci-dessus,  p.  91.  Plus  près 
du  bourg,  vers  S.-E.,  aux  abords  de  la  route, 
existait  aussi  jusqu'en  1834  un  peulvan  de 
4  met.  42  de  hauteur,  reposant  sur  une  pierre 
enterrée,  —  dont  il  a  été  fait  à  celte  époque 

12  mètres  cubes  de  moellon.  Millet  en  donne  un 
dessin  dans  son  Indicateur,  pi.  LXIL  —  On 
peut  affirmer  par  ailleurs  qu'une  voie  directe  sur 
la  rive  droite  du  Couesnon  correspondait  à  celle 
de  la  rive  gauche,  longeant  les  hauteurs  du  coteau 
et  traversant  tout  le  territoire  ;  mais  il  est  étrange 
qu'aucun  document  ne  renseigne  sur  les  origines 
du  pays.  Il  parait  bien  par  un  diplôme  des  pre- 
mières années  du  règne  de  Gharlemagne,  que  le 
domaine  au  viii*  s.  appartenait  à  St-Martin  de 
Tours.  On  ne  sait  ni  à  quelle  époque  ni  en  quelles 
mains  il  en  sortit,  ni  comment  se  fonda  l'église 
dont  l'antiquité  et  l'importance  sont  attestées  par 
l'œuvre  même  encore  debout. 

Ici,  comme  à  Mouliheme,  à  Fougère,  à  Joué,  à 
Morannes,  il  Noyant,  à  Rochefort,  ailleurs  encore, 
la  paroisse  était  desservie  par  deux  curés  titu- 
laires, dont  un  à  la  nomination  du  seigneur  du 
Lude,  l'autre  de  l'évêque.  Peut-être  en  pourrait- 
on  induire  que  l'église  aurait  été  fondée  par  le 
seigneur  du  Lude  sur  un  territoire  du  domaine 
épiscopal. 

Curés  «  de  la  cure  épiscopale  »  :  Legay^ 
t  avant  1522.  —  Jacques  Godefroy,  1576,  1684. 

—  Guy  de  la  Rainneraie,  1585,  f  le  18  juillet 
1607.  —  Macé  Bourguignon,  1608,  f  1«  12  «ep- 
tembre  1626— Mathurin  Aoueseau,  1627, 1631. 

—  Pierre  Bourguignon,  1639,  1684.  —  Louis 
GoKeaUf  jeune,  1684,  qui  résigne  en  1703. 


PON 


—  U6  — 


PON 


Curés  c  de  laenre  sei^eaiiale  »  :  Franc.  Sa- 
moyau,  16S2,  1638.  —  Jean  Gallais,  f  en  1652. 

—  YioceDl  Brochereul,  anmÔDier  de  la  comtesse 
du  Lnde,  nommé  le  25  janvier  1653.  ^  Jean-Bapt. 
Breteau,  1664,  1698,  qui  résigne.  —  Jean-Loois 
Bourguignon,  1699,  f  le  26  octobre  1716,  âgé 
de  48  ans. 

A  la  mort  de  ce  dernier,  les  deax  cures  sont 
réunies  aux  mains  du  successeur  de  Gazeau, 
Jacques  Chasseheuf,  dont  le  testament  est  du 
15  février  1730.  —  L.  Maupotnt,  ancien  des- 
servant de  Sobs,  avril  1730,  1753.  —  Tous- 
tain  de  la  Tufferie,  1754,  résignataire  en  1769, 
moyennant  une  pension  de  500  livres.  Il  vivait 
encore  en  1787.  —  André  Huguereau,  décembre 
1769,  f  le  13  janvier  1784,  âgé  de  53  ans.— Jean- 
Pierre  Pineau,  février  1783,  juin  1791.  — Pierre- 
Julien  Châtelain,  constitutionnel,  juillet  1791. 

—  II  résidait  plus  tard  à  Baugé,  chez  sa  soeur,  et 
commandait  des  détachements  à  la  poursuite  des 
Chouans,  avec  une  ardeur  qui  lui  avait  acquis 
un  renom  populaire,  très-compromis  en  l'an  IV 
par  son  impuissance  à  arrêter  son  neveu  Chartrin, 
chef  d'une  des  bandes  et  qu'on  l'accusait  d'éviter. 

La  seigneurie  dépendait  de  la  terre  de  Bareille 
en  Ghalonnes-sous-le-Lude,  qui  appartenait  aux 
seigneurs  du  Lude  et  reportait  aveu  à  la  Flèche. 
—La  paroisse  dépendait  de  TArchiprètré  du  Lude, 
de  l'Election  et  du  District  de  Baugé. 

Maires  :  Jacq.  SouilUt,  1792.  — Ant.  Odiau, 
1er  messidor  an  VIII.  —  Georges-Louis  Mabille' 
Duchesne,  4  novembre  1806.  —  Despoullains, 
7  avril  1818.  —  Mabille-D.,  12  juillet  1815.— 
Henri-Louis-René  Jarret,  7  décembre  1815,  ins- 
tallé le  20  janvier  1816.  —  René  Despoullains, 
15  novembre  1831.  —  JLeZièore,  .1864.  —  Nau- 
let,  1866,  en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-eUL.  G  S5.  —  Areh.  comm.  Et.-C.  —  Ré» 
pert.  areh,,  1888,  p.  877,  —  Godard-F.,  Nouvelle*  areh,, 
n*  SI,  p.  16-17.  —  Annuaire  de  ISStf,  p.  199.  —  Pour  les 
loealités,  voir,  à  leur  article,  la  Motte,  Marollet,  Grézillon, 
Bordes,  la  Pommeraie,  la  Hamière,  la  Galoitière,  etc. 

i»OM#i^oly.  —  V.  Pineau  (ruiss.  du). 

PoBl-Joaan  (le),  ham.,  C*  de  Bauné,  fai- 
sait partie  du  fief  de  BrétignoUes,  dépendant  du 
prieuré  de  Briolay. 

Pont-Laimay  (le),  f.,  c»«  de  Montjean. 

PoM<-I««ttreMtf.  —  V.  Pont'Notre-Dame. 

Pont-Lëoa  (le),  cl.,  c»«  de  Cheviré-U-R. 

Pont-Lero7  (le),  f.,  c»«  de  Chàtelais.  — 
Le  Grand  et  le  Petit-P.  1722,  relevaient  du 
Chalonge  (E  235). 

Pont  •  Lettler»  c"*  de  Bouchemaine,  au 
sortir  du  bourg  vers  S. ,  anc.  étang  «  édifié  »  en 
1461  par  Guy,  sieur  de  Ver  et  du  Lavoir,  sur  un 
terrain  dépendant  de  la  closerie  de  Ghampiré,  — 
aujourd'hui  transformé  en  prairie. 

Pontlevoy,  c"*  de  Brigni.  —  Pont  le 
Voye  (Gass.).  —  Anc.  fief  avec  maison  noble 
dans  le  vill.  de  Linières,  relevant  de  la  baron- 
nie  de  Luigné.  —  En  est  sieur  Jean  Froger,  pré- 
vôt des  monnayeurs  d'Angers,  1600,  Louis  Guyon 
de  la  Gbevallerie,  1738,  qui  vend  cette  année  à 
Pierre  Fournier  et  Gatherine  Lépagneni,  René 
Glémènl  Fournier  de  Boisayrault,  lieutenant  géné- 
ral d'épée  de  la  Sénéchaussée  de  Saumnr,  leur 


petit-fils,  1786;  —  e"*  de  Louresse,  anc.  fief  et 
seigneurie  relevant  de  la  châtellenie  de  Lannay. 
Il  faisait  partie  de  la  seigneurie  des  Brosses- 
Marquet,  dépendance  de  Maurepart. 

Pout-Llonnals  (le),  f.,  c°«*  de  MontilUets 
et  de  Faveraie.  —  Le  Pont  Lyonnais  1685. 
le  P.  Guyonnais  1686  (Et.-G.).  —  Centre  aa 
XVII*  s.  d*une  agglomération  importante,  avec 
anc.  m'"  à  eau  un  peu  en  aval  du  passage  de  b 
Lys  par  l'ancienne  voie. 

Pont-Balembert  (le),  vill.,  c"«  de  TréUué, 

—  Une  société  s'est  constituée,  par  acte  do  15  fé- 
vrier 1874,  pour  y  exploiter  en  galerie  une  bande 
de  la  veine  N.  du  filon  ardoisier,  an  bord  de  U 
route  d'Angers. 

PoBt-Ballet  (le),  m*",  C^*  de  X^on^u^— sur 
le  Lathan.  —  Anc.  fief  dont  est  sieur  GoilUorne 
Jagolz ,  notaire  d'Avoir ,  1601 ,  M*  Fraoçoii 
Bobèche  1616,  1628.  —  Le  pont  sur  le  Lathan 
servait  à  l'ancien  chemin  qui  se  reliait  par  les 
Peux   et  Avoir  au  grand -chemin   de  la  vallée. 

—  Le  chemin  angevin  par  lequel  on  va 
de  la  feyre  de  Longue  à  Pont^MalUt 
1300.  —  Le  chemin  tendant  de  P,'M.  à 
l'église  de  Longue  1540  (G  Gunaud).  -*Le  pont 
actuel  est  bordé  de  parapets  d'une  pierre  excel- 
lente pour  aiguiser  les  faux.  Les  paysans  le 
savent  bien  et  il  y  parait  assez. 

PonC-BarmIs  (le),  cl.,  c"*  d'Andrésé, 
Poat-Ménmrt,  forêt,  appartenant  à  l'Etat, 
s'étend  sur  les  communes  de  Linières- Bouton, 
Parce,  Vernantes  et  Vemoil  et  comprend 
189  hect.  11  ares,  dont  les  essences  principales 
sont  le  chêne  pédoncule,  le  chêne  Tauzin,  le 
hêtre.  Elle  a  subi  les  mêmes  variations  que  la 
forêt  de  Monnais.  —  On  y  a  trouvé  en  1825  eo 
creusant  un  puits,  à  4  mètres  de  profondeur,  une 
grande  quantité  de  succin  jaune  très-coloré.  ^ 
En  prend  le  nom  un  ruisseau  né  sur  la  c**  de 
Parce,  qui  traverse  Linières,  Vemoil,  Vernantes. 
et  se  jette  dans  le  Lathan  ;  —  a  pour  afflaeou 
les  ruiss.  de  la  Ville-au-Fourier,  du  Pont-Renaad, 
du  Pont-au-Moine,  de  la  Bugeonnière  ; —9,700  m. 
de  cours. 
Pone-HonCreail  (le),  f.,  c»*  de  ChàUlaii. 

—  Le  Grand,  le  Pctit-P.-Af.  1755  (EL-C.). 
PonC-Morean  (le),  ruiss.  né  sur  la  c**  de 

St'Hilaire-du*B.,  traverse  les  Gerqueox,  s'y 
jette  dans  le  Layon  ;  —  a  pour  affluent  te  miss* 
desGerqueux;  —  13,150  met.  de  cours;  •  (•• 
c»«  de  Vemoil, 

PoBt-Neaf  de),  c»«  de  Moulih^me.  - 
Anc.  domaine  de  l'abbaye  du  Louronx,  venda 
nat*  le  1«'  avril  1791. 

PonC-I«otre-Daine  (le),  ruiss.,  dit  aussi  U 
Pont-Laurent,  —  naît  sur  la  e"«  de  St-Quentin 
près  Launay-aux-Moines,  décrit  un  demi-cercle 
du  N.-E.  au  S.-O.,  passe  entre  la  Minière  et  la 
Bourassière,  au  moulin  à  eau  du  Bouifay,  où  il 
pénètre  sur  Ghaudron,  passe  aux  moulins  da 
Pinoux,  de  la  Pierre,  du  Moulin -Neuf,  Quatre 
maux,  Petit-Moulin,  Fortassaut,  de  Liberge.  de 
la  Forge,  de  Pinteau,  et  va  se  jeier  dans  le  roi»- 
de  Jousselin  au-dessous  du  moulin  Boistoo, 
après  avoir  découpé  de  ses  sinuosités  ei  animi 


PON 


—  147  — 


PON 


<le  vingt  vallons  charmants  le  territoire  de 
Chaudron.  —  Y  affinent  à  gauche  le  miss,  de  la 
BoonssJôre,  de  Gatean,  de  la  Charronnerie,  de  la 
Chiaviniëre,  de  la  Berlinière,  de  la  Denisière  ;  à 
droite,  de  la  Brosse,  de  Launay-Gobin,  de  la 
fUrailière ,  de  Chaudron  et  de  Saint-Germain  ; 

-  10,800  met.  dont  7,200  sur  Chaudron. 

P«Btol8e«  f.,  c"«  de  St-Georgea^a.-L. 

Pontelae  (de),  famille  de  célèbres  docteurs- 
médecins  angevins  sur  lesquels  il  reste  bien  peu 
de  renseignements.  Elle  avait  son  logis  à  An- 
gers enlre  les  rues  St-Aubin  et  St-Martin,  sur 
l'emplacement  actuel  du  Café  Serin,  ouvrant  sur 
iroj  mes  et  devant  deux  églises.  —  (Ber- 
nard) employé  par  la  ville  pendant  la  peste 
de  1407  et  attaché  plus  tard,  comme  l'atteste  Ro- 
ger, an  pape  Alexandre  VI.  —  C'était,  à  en  croire 
son  épitaphe , 

La  fleur  de  médedoe 
Qui  cognoissaot  lans  DoUe  envie 
Graines  et  feuilles  et  racines, 
A  tons  sonllrans  prolongeoH  vye 
Aultant  que  Tari  peut  et  assigne. 

llmeart  et  est  inhumé  à  Angers  le  10  juin  1522 
dans  TégUse  St-Michel-Ia-Palud  où  un  vitrail  le 
représentait  à  genoux,  les  mains  jointes,  vêtu 
d'ooe  robe  écarlate,  ayant  à  ses  côtés  ses  deux 
fils,  Jean  en  habit  de  religieux  et  Gabriel  en 
robe  violette,  avec  son  écusson  d'argent  à  la 
croix  de  gueules  cantonnée  de  4  vannets 
de  même\  vis-à-vis  sa  femme  et  ses  cinq  filles, 
doDtdeux  en  religieuses.  Il  avait  donné  un  portrait 
d'Alexandre  YI  à  la  même  église,  ainsi  qu'une 
charmante  peinture  de  Vierge,  que  le  cardinal  de 
Richelieu  emporta  pour  son  château.  «  {Gabriel), 
fils  da  précédent,  docteur-médecin  dés  au  moins 
1498,  mari  de  Louise  de  Ste-Marthe  avant  1534, 
co&seiller  et  médecin  ordinaire  du  roi  et  des  en- 
fants de  France  1550-1554,  meurt  avant  1559.  «- 
[Michel)  qnî  fît  bâtir  en  1510  une  chapelle  en 
l'église  St-Michel-la-Palud.  —  {Jean),  fils  de 
Bernard,  né  à  Angers  et  voué  aux  ordres,  curé 
de  la  Jamelliére  1521  et  en  même  temps  de  St- 
AohiQ-de-Lttigné  et  encore  d'Ecouflant  en  1525  et 
prieur  de  Jnvardeil  en  1528,  archiprètre  de  la 
Flèche,  chanoine  de  St-Pierre,  le  22  mai  1528,  de 
St-Martin  et  de  St-Jean-Baptiste  d'Angers  en  1530, 
dat  ses  premiers  bénéfices  à  la  faveur  particulière 
<^D  pape  Alexandre  VI,  auprès  de  qui  il  résida 
iungtemps,  comme  avait  fait  son  père.  Il  meurt 
^  mars  1546  n.  s.  On  le  voyait  représenté 
toat  enfant  dans  un  vitrail  de  Saint-MicheMa- 
^Qd,  et  dans  un  antre,  en  chanoine  —  et  aussi 
"^  i'éghse  St-Martin.  Il  avait  donné  à  l'église  St- 
Miehel-la-Palud  un  buste  du  pape,  son  bienfai- 
teur, à  l'église  St^nlien  un  portrait  de  la  Vierge 
*^'2près  saint  Luc,  à  St-Martin  une  curieuse 
^i^ge  noire,  tous  objets  rapportés  de  Rome. 
Bnm.  de  Tartif..  Mas.  871,  f.  108-205.  —  Roger,  p.  463. 

-  Arch.  de  M.-eUL.  H  St-Aubin,  Déclarât.,  t.  IX,  f.  44, 
«.  H.  70  cl  194;  B  3667.  —  D.  Houss.,  XVI,  479.  —  So- 
fjéte  Lùméenne  dTAngers,  t.  II,  p.  482.  —  Péan  de  la  T., 
^^itÀng,,  DOUT.  édit.,  p.  153,  l78,  J79,  288. 

Poatoaaerie  (la),  f.,  c»«  de  Vem. 
^9mimnmet»  —  V.  Aunay  (le  Petit-),  en 

TiUiers. 


Pontomilére  (la),  mo«,  c"«  de  Charcé.  — 
Xe  lieu,  fief,  seigneurie,  domaine  de  la  Pon* 
tonnikre  (G  105,  f.  358).  ~  Ancien  fief  et  sei- 
gneurie, relevant  de  l'hôpital  de  Saulgé,  et  ad- 
venu à  Guillaume  Hellault  en  1367  par  son  ma- 
riage avec  Guillemine  Bonnt;  —  en  est  sieur 
Math,  et  Nie.  Hellaud,  écuyer,  1540,  René  Hel- 
land,  archer  de  la  garde  du  roi,  1565,  Melchior 
de  Hellaud  1607,  Charles  Rogeron,  par  acquêt 
du  27  décembre  1616,  Franc.  Guérin  1765,  P.- 
Aug.  Gouin  1780,  Paul  Ant. -Edouard  Falloux 
de  Ghâteaufort,  auditeur  en  la  Chambre  des 
Comptes  de  Nantes,  par  acquêt  du  6  avril  1782. 
C'était  à  cette  date  «  une  très-belle  maison  de  ' 
oc  maître,  avec  très-beau  portail,  grand  jardin, 
a  terrasse,  et  allée  de  tilleuls  jusqu'à  la  grande 
«  route  >.  {Affiches  du  18  avril  1780). 

Pontoreet,  f.,  c»*  de  Geste,  —  Un  petit 
bordage  appelle  Pontersetes  (C  105,  f.  38).  ^ 
Au  passage  d'un  ancien  ponceau  sur  la  San- 
guèse. 

Pont-Palais  (le),  miss.,  dit  aussi  le  Saint' 
Laurent,  né  sur  la  c"*  de  St-Ijaurent-de-la-PL, 
qui  traverse  la  c"«  de  Chalonnes,  et  s'y  jette 
dans  le  Layon  ;  ~  7,000  met.  de  cours.  •—  Pons 
de  PalleU  in  feodo  de  Gloire  1262  (Pr.  de  Cha- 
lonnes). —  L'ancien  nom  du  rniss.  était  Causilia 
fluvius  1092-1100  (Pr.  de  Chalonnes,  ch.  or  13), 
qu'il  perdit  sans  doute  lors  de  la  construction 
du  pont  sur  le  Layon ,  un  pou  au-dessus 
du  confluent  du  ruisseau,  au  lieu  dit  Palais, 
—  locus  qui  Paleaus  appellatur  super  flu~ 
violum  Ladionem  1037-1047  (Pr.  de  Cha- 
lonnes, ch.  1). 

PonC-PaHeanler  (le),  f.,c"«deSt-P/it2bert- 
dU'Peuple. 

Pont-Pereé  (le),  miss,  né  sur  lac"*  de  Ville- 
dieu,  s'y  jette  dans  la  Vrenne,  a  pour  affluent  le 
ruiss.  du  Manoir  ;  —  300  met.  de  cours. 

PoBt-PerraïUt  (le) ,  ham. ,  c°«  de  Rochefort' 
sur 'Loire. 

Pont-Perria,  f.,  c°«  de  Clefs;  —  f.,  c°«  de 
St-Lambert-laPoth.  —  Pons  Petrinus  1114- 
1134  (2«  Cartnl.  St-Serge,  p.  268).  ->  Apparte- 
nait en  1470  à  Jean  Barranlt,  V.  ce  nom,  en 
1695  à  n.  h.  Jean  Boussac,  par  acquêt  de  Jacques 
Grandet  de  la  Hée.  —  Dans  une  pièce  en  dépen- 
dant, dite  les  Soreillez,  naissait  une  fontaine  ;  au 
bout  passait  <r  le  grand  chemin  de  Bouchemaine 
oc  à  Bécon,  traversant  par  une  grosse  pierre  estant 
«  au  milieu.  > 

Pont-Perm  (le),  f.,  c"*  du  Voide,  relevant 
du  Coudray-aux-Roux  ;  —  en  est  dame  Girarde 
Vallée  1489,  Louis  de  Sainte-Cécile,  chevalier, 
1685,1692;  —  Louis  et  Pierre  de  Sainte-Cécile 
1706,  1730.  —  Le  chapelain  de  l'Aumônerie  de 
Vihiers  y  levait  les  dîmes  et  prémices. 

Pont-Pétreaa  (le),  c"*  d'Auuerse,  maison- 
nette que  le  populaire  appelle  Bon-Petro  et  que 
les  savants  prétendent  être  celle  du  bonhomme 
de  tailleur,  qui,  se  trouvant  sur  le  tracé  de  l'ave- 
nue du  Fresne,  fut  déplacée  furtivement  par  le  sei- 
gneur et  reportée  sur  un  des  côtés,  pendant  que  le 
pauvre  artisan  était  détenu  au  château.  St-Simon, 
t.  II,  éd.  Cherael,  p.  169-171 ,  raconte  au  long  cette 


PON 


—  148  — 


PON 


histoire  —  et  l'on  est  fort  en  peine  pour  tronver 
époqne  et  site  raisonnables  où  la  placer. 

Pont-Piaa  (le)i  cL,  c°*  et  dans  le  bourg  de 
JallaU;  —  f.,  c"*  do  Villemoisant,  —  Le 
Pontpeau  (Cass.). 

Pont-Pierre,  cl.,  c»*  de  Daumeray,  en 
mine,  lors  de  la  vente  nat^  du  37  germinal  an  YI. 
—  V.  Pompierre, 

PoBC-PInoehe  (le),  cl.,  c»«  dn  Vieil'aaugé, 
^  Appart.  en  1652  à  Charlotte  Péan,  veuve  de 
Louis  de  la  Folie,  en  1712  à  la  succession  de 
Louis  Bavard,  qui  en  avait  laissé  tomber  en  ruine 
l'habitation.  On  la  restaure  avec  des  matériaux 
des  démolitions  de  Chamaudé  et  en  1727  les  héri- 
tiers en  font  abandon  à  la  fabrique  de  Baugé  à 
qui  il  était  dû  une  rente  ;  —  vendue  nat*  le  7  mars 
1793. 

PonC-PIron  (le),  f.,  c»«  de  Vem. 

PoM^Pol»^.  —  V.  Pomme-Poire. 

Pont-Pré tre  Çié)^  pont,  sur  lequel  la  route  de 
Cholet  franchit  TEvre  en  sortant  de  la  c°*  de  la 
Jnbaudiëre. 

Pont-Hongemrd,  f.,  c»«  de  Comillé, 

Pontrenn  (le),  ruiss.  né  sur  la  c"*  des 
Echaubrognes  (Deux- Sèvres),  pénètre  sur  Maulé- 
vrier  et  s'y  jette  dans  la  Moine  ;  —  1^350  met.  de 
cours,  qui  limite  ledép^  des  Deux-Sèvres.  —Y.  le 
ruiss,  du  Cazeau;  —  f. ,  c"«  de  la  Cha- 
pelU'du'G.  j  —  ham.,  c»«  de  Chemillé.  —  Les 
grands  et  petits  P.  au  bourg  St-Pierre  de 
Ch.  —  En  est  sieur  Pierre  dn  Houssaj,  écuyer, 
en  1540.  Yilleneuve  de  la  Poifatière  1790;  —  f., 
c»«  de  Drain;  =  f.,  c»«  de  Gonnord.  —  Eo  est 
sieur  Adrien  de  la  Pastelière  1540,  1557  (C  105, 
f.  165  vo);  —  f..  c"«  de  Mêlay  ;  —  ham.,  c»«  de 
St'Léger-dU'May,^  L'houstel  du  Pontereau- 
Chenu  1433  (E  1441).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
relevant  de  Mortagne  avec  deux  étangs  et  «  houslel 
«  noble  »,  dont  dépendaient  les  met.  du  Pon- 
treau,  du  Boulay,  de  la  Godinière,  du  Gué- 
Aubouin,  de  la  Guignardière  en  St- Pierre  de 
Cholet,  dn  Bois-Crépeau,  paroisse  du  May,  dn 
Plessis-Aubry  en  St-Pierre-des-Echaubrognes.  — 
La  terre  appart.  au  moins  depuis  le  xi  V  s.  à  la  fa- 
mille Cheon,  qui  lui  laissa  plus  tard  son  nom.  —En 
est  sieur  Jean  Boucher,  chevalier,  mari  de  Clémence 
du  Dresnay ,  dès  1478,  Jean  (bourreau  1549,  René  de 
Rouxelé  par  acquêt  en  1621,  Léonard  de  Rouxelé, 
mari  de  Marie  Dubois  de  la  Ferté,  1672,  —  la 
famille  Beritaolt,  durant  tout  le  xviii*s.,  sur  qui 
elle  est  vendue  nat»  le  27  germinal  an  VI;  «  f., 
c»«  do  Trémentines.  —  Le  Pont  Aireau 
(El.-M.).  —  Yendu  nat*  sur  Colbertde  Maulévrier 
le  27  prairial  an  YI. 

Pontrean-d'Asnlères  (le).  --  Le  Pontron 
(Et.-M.).  —  Ponceau  jeté  sur  le  miss,  qui  forme 
à  l'E.  la  séparation  de  Douces  et  de  Montfort. 

Pont-Benond,  f.,  c»«  de  Vemoil.  —  En  est 
sieur  mossire  Charles  de  TEspinay  1640, 1654. 

Pont-Henonlt  (le),  pont  sur  l'ancien  chemin 
de  Lire  à  Drain,  d'une  seule  arche  ogivale,  jeté 
an  travers  d'une  fondrière  ravinée.  Il  a  été  em- 
porté par  Touragan  du  11  au  13  novembre  1875. 
Il  donnait  sou  vent  son  nom  au  ruiss.  des  Robinets. 

Pontrionnale  (la),  f.,  c»«  de  Ut  Potherie. 


Pont-Roger,  ham.,  c^  de  Bretl. 

Pont-RoUnrd  (le),  pont  sur  une  boire  de 
Loire  en  Montjean,  auprès  duquel  se  trooTùt 
l'anc.  aumônerie  dn  bourg. 

Pontron,  m«"  b.,  c**  d'Angers,  —  sntn- 
ment  le  Petit-Colombier,  —  avec  jirdiA  et 
ferme  près  le  pont  de  la  Musse.  —  Appart.  en 
1563  à  Noël  Moinard,  apothicaire,  en  1584  i 
l'abb.  de  Pontron»  qui  lui  laisse  son  nom,  —  ï 
René  de  Bonchamps  en  1688 ,  qui  la  ?end  le 
31  juillet  à  n.  h.  Jean-B.  Delmur,  ancien  jap 
consul  ;  —  à  sa  fille  Marthe  D.  en  1731. 

Pontron,  anc.  abb.,  c°*  dn  Louroux-Bécon' 
nais  —  X.octt8  qui  primitus  et  nunc  vaque 
Pons  Octranni  dictus  est,  1134  (Hauréan,  Pr., 
155).  —  Pons  Doctrinœ  1135  (Fonlev.,  /^écrol., 
fol.  96).  —  Pontrotam  1200  circa  (Chantocé, 
ch.  or.).  —  Pons  Uncti  1207  (H.-D.  B  46,  f  i). 
~  Pons  Outranni  1248  (H  Pontron).  —  Pom 
Doutranni  1264  (H.-D.  B21.  f.  29).  -L'abW 
dou  Pon  de  Tran  1378  (H  Pontron).— 7fotr«- 
Dame  de  Pont  Octran  1408,  —  Ponfortran 
1512  (Et.  C.).  —  Pontdetron  1540  (C  107,  f  6i). 

—  Ponctron  1676  (H  Pontron).  —  Le  pajfs,  dé- 
sert et  couvert  de  bois,  qui  devait  son  nom,  dit 
la  tradition ,  à  un  brigand,  était  devenu  dans  les  pre- 
mières années  du  xii*  s.  le  refuge  d'un  enniie, 
nommé  Clément.  Protégé  par  les  seigneurs  d'aleo* 
tour,  il  s'associa  quelques  compagnons,  pois,  sur 
un  vaste  emplacement  donné  par  Herbert  Le  Roux 
et  Renaud  de  la  Pinelière,  et  avec  l'assentimeot  des 
seigneurs  suzerains  de  Bécon  et  du  Louroux,  il  se 
prit  à  construire  une  chapelle  et  alla  offrir  son 
œuvre  et  le  domaine  à  l'abbaye  Cistercienne  do 
Louroux  en  Yernantes.  L'abbé  Martin,  intesti  dn 
consentement  de  l'évéque  et  des  bienfaiiears,  y 
vint  installer  une  première  colonie  de  ses  reli- 
gieux. Lo  (}artnlaire  de  la  nouvelle  abbaye  assigne 
l'installation  du  premier  abbé  élu.  Foulques,  i 
l'année  1134  Une  bulle  d'Innocent  II  confirma 
dès  1139  cette  fondation,  bientôt  enrichie  par  les 
dons  abondants  des  seigneurs  de  la  Tour-Laodry. 
de  Montjean,  de  Candé,  d'Àncenis,  d'Oadon,  de 
Laval,  des  frontières  d'Anjou  et  de  Bretagne. 

L'abbaye  prit  plus  tard  pour  armoiries  os 
fretté  d'argent  et  de  gueules. 

Voici  la  liste  des  Abbés,  dressée  d'après 
MM.  Marchegay  et  Hauréau,  mais  rectifiée  et  ang- 
montée  de  mon  mieux  :  Foulques,  nommé  dés 
1130  et  consacré  le  22  mai  1134,  1142.  —Hai- 
mar,  1155,  1177.  —  Geoffroi,  1193.  —Olivier, 
1195?  —  Jean,  1196.  Il  reçut  le  Yendredi-Saifll 
1199  la  visite  du  jeune  comte  Arthur,  marchant  » 
la  conquête  d'Angers.  —  B»,.,,  1200  circa.  — 
Jean  II,  «  Joannes  abbas  secundus,  »  1208, 
1210  (G  1258,  f.  8).  —  B 1241,  1296  \\H 

—  Robert,  1269.  1283.  —  Guillaume,  «  dictus 
«  abbas,  »  1307  (G  1258.  f.  103).  —J^ean,  13i3. 

—  Guillaume,  1360.  —  Aubin,  1379.  —  iwû 
de  Lorraine,  1419,  1429.  —  Aubin  Lemeus- 
nier,  1439,  1441.  —  Pierre,  1444,  1474.  -Jean 
Paumart,  1500,  qui  a  résigné  dès  1515.  Les 
actes,  où  il  figure  depuis  lors,  le  qualifient 
d'  «Ancien  abbé  »,  et  le  mot  Ancien  a  été  donné 
dans  les  listes  modernes  pour  son  nom  propre. 


PON 


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PON 


Ses  annes,  (forur  à  une  étoile  d'or  entre 
3  heuints  émargent,  sont  peintes  sur  une  balle 
d'indalgeDoe  de  1500,  an  profit  de  la  chapelle  Saint- 
Biaise  (Ms8.  Grille,  135  bis).  —  Jean  Lecomte, 
i516  (Louronx-B.  Et.-G.),  1523.  —  René  Bour- 
sault  de  Montjean,  1534, 1538. — Jean  Léchât^ 
V.  ce  nom,  commendataire,   mai  1550,  f  le 
i"  avril  1553.  —  Odart  de  Coligny,  évèque  de 
Beaavais,  1564.  —  Jean  Vignois,  chanoine  de 
Paris.  1565.  —  Pierre  Mariau,  1567,  1569.  — 
Charles  de  Bourbon ,  cardinal,  1573.  —  Phil. 
Du  Bec,  évèque  de  Nantes,  1575,  qui  résigne  au 
profit  de  son  neveu.  —  Jean  Du  Bec,  installé  le 
2S  février  1586.  —  Claude  Delaharre,  aumônier 
do  roi,  1603. 1623.  —  Jacq.  Gauthier,  conseiller 
et  anméoier  du  roi,  1653,  mort  à  Angers,  «  au 
I  regret  et  deuil  public  de  la  ville  et  particu- 
t  liérementdes  pauvres  »,  le  16  septembre  1671, 
et  inhamé  dans  l'église  Saint-Michel-du-Tertre 
(GG 139).  —  Charles  Goddea  de  Varennea,  f  le 
4  jtiiD  1705,  à  Angers  (GG  155).  —  Franc,  de 
Valbelle  de  Tourves,  aumônier  du  roi,  nommé 
le  14  août  1705,   évèque  de  St-Omer  le  l*r  no- 
vembre 1708.  —  Jean-B.  de  Leacure,  résidant  à 
Albi,  n»,  t  à  Paris  le  30  octobre  1752.  —  Jacq.  - 
Gnill.  Blondel,   docteur  de  Sorbonne,  janvier 
175Î-1790,  vicaire  Général  de  l'évèché  d'Evreux. 
L'abbaye  formait  à  cette  dernière  date  une 
raste  et  haute  enceinte  carrée,  dont  Téglise  cou- 
vrait un  côté,   avec  un  clottre  intérieur,  deux 
petits  bâtiments  attribués  aux  servitudes,  un  cel- 
lier adossé  à  Téglise  ;  —  en  avant,  une  grande  et 
noe  petite  cour;  en  arrière,  une  autre  cour  et 
l'immense  enclos  du  jardin;  le  tout  précédé  d'un 
bel  étang  et  d'une  longue  avenue  et  entouré  de 
prés  et  de  taillis  ;  —  dans  Téglise,  un  bel  autel 
à  la  romaine,  en  marbre  d'Italie,  un  chœur  boisé 
avec  20  stalles.  7  grands  tableaux,  dont  un  re- 
marquable, Jésus  chez  Lazare,  la  nef  fermée 
par  DJie  grille  de  fer.  —  Dépendaient  du  domaine 
96  fermes  ou  closeries,  2  moulins,  3  ou  4  étangs,  de 
vastes  bois,  le  tout  vendu  nat*  d'unseulbloc  le  7  jan- 
vier 1791  au  citoyen  Robineau  pour  la  somme  de 
370,600  francs.  —  La  Bibliothèque  comptait  envi- 
ron 1,200  volumes,  —    sans  aucun  manuscrit, 
—  qoi  furent  adjugés    sur  place,    comme  ro- 
bot, pour  101  francs,  au  citoyen  Cartier.  La  vente 
da  mobilier,  en  certaines  parties  très-remarquable, 
doia  quatre  jours  (mars  1791)  et  produisit  4.919 1. 
U  s.  —  Le  Chartrier  comprenait  21  vol.  in-fol., 
no  répertoire  en  3  vol.,  un  grand  atlas  de  plans, 
le  tout  enlevé  par  l'archiviste  du  Département, 
RélUeau,  le  6  octobre  1790  mais  remis  plus  tard 
i  l'acquéreur.  —  Ce  dernier  avait  pris  posses- 
ùoQ,  après  avoir  acquis  par  ses  bons  procédés 
même  les  moines.  Quatre  seulement,  à  la  Révo- 
laiioD,  résidaient  dans  l'abbaye,  tous  patriotes  et 
qvi  tes  premiers,  dès  décembre  1789,  avaient  en- 
▼tiyé  en  don  national  à  la  Monnaie  de  Nantes 
S.000  Uvres  de  leur  argenterie.  Ils  prêtèrent  le 
serment  légal  dès  le  15  mai  1790,  le  renouvelèrent 
le  \i  septembre  1792,  et.  invités  par  le  nouveau 
o^tre,  à  se  considérer  toujours  comme  en  leur 
propre  domaine,  restèrent  dans  la  maison  et  n'y 
forent  jamais  inquiétée,  qu'à  certains  jours  par 


les  Chouans,  contre  lesquels  ils  allaient  volon 
tiers  faire  le  coup  de  feu.  Le  camp  de  Scépeaux 
s'était  établi  aux  alentours  en  l'an  III  et  deux 
combats  importants  s'y  livrèrent  le  15  messidor 
et  le  22  messidor,  où  les  patriotes  furent  victo- 
rieux. Deux  des  religieux  moururent  avant  le 
Concordat;  un  autre,  Cl.-Jos.  Quartier,  vicaire 
de  la  paroisse,  le  2  janvier  1808,  et  le  prieur, 
D.  Péquignot,  dans  l'abbaye  même,  le  27  no- 
vembre 1818,  âgé  de  76  ans.  -^  Les  bâtiments, 
où  subsistaient  notamment  une  vaste  et  admi- 
rable cheminée,  sculptée  à  l'écusson  des  seigneurs 
de  Montjean,  la  chapelle,  les  jardins,  les  derniers 
et  magniGques  vestiges  qui  restaient  de  l'abbaye, 
ont  été  détruits  et  rasés  en  partie  par  les  ordres 
du  général  Lamoricière,  neveu  de  M.  Robineau, 
en  partie  par  ses  héritiers,  pour  reconstruire  à 
distance  des  fermes  neuves.  Les  plaques  armoriées 
des  cheminées  ont  été  recueillies  par  M.  Denou, 
entrepreneur. 

La  forêt  avait  été  vendue  par  l'Etat  le  25  juillet 
1818  à  MM.  Franç.-Gab.  Gastineau  et  J.-B.  Royer 
pour  la  somme  de  400,000  francs. 

Arch.  de  M.-ei-L.  G  1578;  H  Pontron,  dont  le  Chartrier 
comprend  IS  cartons  et  un  Cartulaire  moderne  —  et  Séries 
L  et  Q.  —  Hauréau,  GaU.  ChrUt.  —  Sauvage,  Un  Canton 
de V Anjou,  p.  43, 109-110  et  199.— Grandet,  N.-D.  Ângev., 
Mss., f.  63.— MsB.  578.^  JYésor  des  Chartes,  1. 1,  p.  199. 

Pont-RoD^  (le),  ham.,  sur  les  c°**  de  Beau- 
fort  et  de  la  Ménitré,  que  l'Authion  y  sépare. 

Poiit-Ronillard  (le),  cl.,  c"*  de  Jumellea, 

Pont-Ronsset  (le),  ham.,  c°*  du  Fief- 
Sauvin  ;  —  donne  son  nom  au  miss,  né  sur  la 
c°*,  qui  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  la  Paillerie; 
—  900  met.  de  cours. 

Pont-Ronx  (le),  t.,  c"«  de  Brion. 

Pont-Rozeaa  (le),  m'",  c°«  de  Beaupréau. 

Pont-Ruelle  (le),  cl.,  c"*  de  Sermaiae.  — 
Le  P.  Rouet  (El.-M.). 

Pontfli  (les),  ruiss.,  né  sur  la  c"*  de  St- 
Crépin,  qui  y  afflue  dans  la  Moine  ;  —  500  met. 
de  cours;  «-  vill.,  c»«  de  Corné. 

Pon^Saint-René,  m»",  c°«  des  Roaiera, 
sur  la  route  de  Longue,  avec  parc  de  sangsues  fondé 
par  M™*  Girardeau.  De  l'autre  bord  de  la  route, 
vers  N.-O.,  s'élevait  une  chapelle  de  St-René, 
qui  desservait  le  canton  de  Chappes,  V.  t.  I, 
p.  423.  Le  pont  lui-même  sur  l'Authion,  emporté 
par  l'inondation  de  1856,  a  été  reconstruit  en 
1860.  On  y  a  trouvé  à  cette  époque  une  plaque 
de  cuivre,  actuellement  recueillie  chez  M.  Gail- 
lard, agent-voyer,  à  Segré,  qui  relate  la  pose  de 
la  première  pierre  d'une  précédente  reconstruc- 
tion à  la  date  du  10  septembre  1819,  par  M.  Amable 
de  Boy  les  ve,  maire  de  Longue. 

Pont-Sammean  (le),  f.,  c"«  d'Yzernai/.  — 
La  terre,  fief  et  aeigneurie  de  Pont  Sameau, 
avec  maiaona,  manoir,  hoia,  4  métairies,  une 
cloaerie,  un  étang  1539  (C  105,  f.  311).  — 
Pouaaameaux  xvi*  s.  (G  195).  —  Relevait  de 
Maulévrier.  En  est  sieur,  par  héritage  de  Jean  de 
Blavon,  mari  d'Isabeau  de  Breslay ,  Elie  Cham- 
bret,  mari  de  Perrine  do  Blavon,  1507  (E  1690), 
Pierre  de  Daillon  1521.  Jean  Leroux,  mari  de 
Catherine  de  St-Aignan,  l'avait  acquise  et  la 
revendit  en  1539  à  Gaspard  de  Mirebeau,  docteur 


PON 


—  150  — 


PON 


en  médecine  d'Angers;  —  en  1597  Mare  Gerisay, 

inhomé  en  1605  à  THôtel-Dien  d'Angers  (GG  902). 

Ponts-Chai^noB  (les),  f.,  c''*  de  Feneu. 

—  Le  haut  Pont  Chesnon  16Î4,  —  Les  Chai- 
gnons  1685,  —  Les  Ponts  Chaignons  1687 
tEt.-C.)  —  iee  P.  Chignons  (G.  C.). 

Poiits«de-C;é  (Canton  des),  borné  par  les 
cantons  —  aa  N.  et  N.-O.,  d'Angers,  —  à  l'E.,  de 
Beaufort,  —  au  S.-E.,  de  Saumnr  et  de  Gennes, 

—  au  S.,  de  Thouarcé,  —  à  l'O.,  de  Chalonnes. 

—  s'étend  sur  les  deas  rives  de  la  Loire  depuis 
les  limites  des  arrondissements  de  Baugé  à  dr.  et 
de  Saumar  à  ganche,  jusqu'à  l'embouchure  de 
la  Maine,  sur  une  longueur  de  26  kil. ,  au  cœur 
d'une  admirable  vallée,  accidentée  vers  S.  par 
des  coteaux  d'une  hauteur  moyenne  de  70  mètres, 
que  découpe  la  vallée  de  l'Aubance.  —  Il 
mesure  une  superficie  de  20,063  hect.,  repartis 
entre  18  communes,  les  Ponts-de-Gé,  Blaison,  la 
Bohalle,  la  Dagnenière,  Sainte-Gemmes,  Gohier, 
Saint-Jean-de-la-Groix,Saint-Jean-des-Mauvrets, 
Juigné,  St-Mathurin,  St-Melaine,  la  Ménitré,  Mozé, 
Mûrs,  St-Rémy,  St-Satnrnin,  Soulaines  et  S(-Sul- 
pice,  —  plus  3  paroisses,  Sorges,  Erigné  et  Saint- 
Maurille  des  Ponts-de-Cé,  —  pour  une  population 
en  1831  de  i3,60%  hab.,  —  en  1841.  Î3M5  hab., 

—  en  1851,  f3,i58  hab.,  —  en  1861,  93,156  hab., 

—  en  1866,  f2,59i  hab.,  —  en  1872.  n.6U  hab., 

—  en  décroissance  lente  mais  continue.  —  Le 
blé,  les  vins,  les  arbres  à  fruit,  les  pépinières, 
les  cultures  maraîchères,  le  chanvre,  le  lin  forment 
la  richesse  du  pays,  traversé  dans  toute  sa  lon- 
gueur, de  l'E.  à  rO.,  sur  la  rive  droite  de  la 
Loire,  parla  voie  ferrée  d'Orléans  à  Nantes  et  par 
le  canal  de  l'Authlon,  et  bientôt  transversale- 
ment, du  S.  au  N.,  sur  la  rive  gauche,  par  le 
chemin  de  fer  de  Montrenil-Bellay  qui  doit  y 
franchir  la  Loire  sur  un  viaduc  dont  la  construc- 
tion s'achève  en  novembre  1876. 

Ponts-de«Cé  (les),  chef-lieu  de  canton,  ar- 
rond.  d'Angers  (4  kil.).  —  Castro  Seio  889  circa 
(D.  Lob.,  Pr„  1. 1,  col.  332).— Portus  Sti-Albini 
qui  dicitur  a  Saiaco  967  (Gart.  St-Aubin,  f.  43). 

—  Ecclesia  de  Saiaco  ...  super  ripam  Lige- 
ris,  in  villa  quœ  vulgo  vocatur  Saiaco  1003 
{Gall.  Chnst.,  l'*  édit.,  II,  123).  —  Pons  Si- 
gei  1009  (Ghap.  St-Laud).  —  In  Saiaco  1036- 
1056  (Gart.  St>Aubin,  f.  91).  —  Insula  de  Saiaco 
1060-1080  (Ib.,  f.  4).  —  Saiacus  1090  circa  (Ib., 
f.  44).  —  Seium  1104-1120  (Gartul.  du  Ronc  , 
Rot.  2,  ch.  32).  —  Pons  Sagei  1115  circa 
(Antiq.  de  VOuest  1865  et  Arch.  d^Anj., 
t.  U,  p.  11).  —  Pons  Sagii  1148  (1^  Gartul. 
St-Serge,  p.  236).  —  Pons  Saeii  1170-1177 
(Très,  des  Ch.,  t.  I,  p.  116).  —  Domus  de 
Ponte  Seeii  fortissimo  1206  {Chron,  d^Anj., 
II,  56).  —  Ecclesia  de  Ponte  Saii  1216  (Sl-Au- 
bin,  Sacrist.,  t.  I,  f.  46).  —  Pons  Saiaci  1229 
{Tris,  des  Ch.,  t.  II,  p.  170;.  —Burgi  qui  di- 
cuntur  Vicus  Sti^Alhini  Andeg.  et  Pons  de 
Seyaco  1248  (St-Aubin,  Tit.  Grille).  —  Pons 
Seii  1291  (G  7).  —Le  Pont  de  Sat  1293  (Fontev  . 
Beaufort).  —  Pavamentum  per  quod  itur  de 
Andeg.  apud  Pontem  Seii  1415  (G  404,  f.  48). 

—  Une  petite  ville  appelée  les  Ponts  de  See 


1529  (Bonrdigné).— Pontes  Cesaret  1883  (GtH6). 
1587  (G  649).  —  Ponteceienses  1584  (6  649. 
f.  129).  —  Ponts  Libres  1793.  —  Sur  les  den 
rives  de  la  Loire,  —  entre  Angers  au  N.,  Trélué 
(6  kil.).  la  Dagueniére  (8  kil.)  i  l'E.,  Sie-Gemmes 
r3  kil.)  à  l'O.,  sur  la  rive  droite;  Juigné  (6  kil.) 
au  S.-E..  Saint-Melaine  (8  kil.)  an  S.  etMArs 
(5  kil.)  au  S.  et  au  S.-O.,  sur  la  rive  ganche. 

A  droite  s'étend  la  vallée,  couverte  autrefois  de 
bois,  aujourd'hui  d'opulentes  cultures;  à  gauche 
se  dresse  le  coteau  à  pic,  chargé  de  vignes  on  de 
moulins  ;  entre  deux,  et  parfois  comme  i  fleor 
d'eau,  s'allonge,  en  plein  au  travers  do  fleavf, 
la  petite  ville,  de  physionomie  originale,  cêntrx 
actif  d'une  circulation  incessante  qui  depuis  des 
siècles  relie  par  cette  voie,  longtemps  presque 
unique,  le  Midi  et  le  Nord  de  la  France.  ~  Elle 
occupe  trois  lies  de  Loire,  reliées  par  une  succes- 
sion de  quatre  ponts,  formant  une  chaussée  pres- 
que continue  de  3  kilomètres,  d'une  largeur  de 
10™.50  entre  parapets,  et  43  arches  en  granit  ei 
schiste  ardoisier,  à  cintre  surbaissé,  dont  3  sur  le 
premier  bras  de  Loire,  1 1  sur  le  grand  bras,  chaeooe 
de  25"* ,20  d'ouverture,  3  autres  éclusées  sur  TAa- 
thion  vers  N.,  12  sur  le  Louet  vers  S.,  15  a  tra- 
vers les  chaussées  et  2  sur  le  ruiss.  des  Mazeries. 

Le  premier  pont  dit  Bourguignon  compreoait 
en  1790,  avant  la  canalisation  de  l'Authion,  une 
voie  avec  mur  de  soutènement  et  7  arches  en 
pierre,  ensemble  de  172  toises,  —  le  pontSi-Ao- 
bin,  qui  fait  suite,  17  arches  en  pierre  et  3  tra 
vées  en  bois,  160  toises,  —  le  pont  St-Maarille. 
21  travées  de  charpente  et  2  arches  en  pierre, 
114  toises,  —  le  pont  du  Loaet,  avec  ses  abords 
vers  N.  et  vers  S.,  52  arches  en  pierre  et  9  tra- 
vées en  bois,  ensemble  466  toises  depuis  le 
faubourg  jusqu'à  la  butte,  —  soit  pour  le  toat, 
78  arches,  31  travées,  942  toises.  —  Un  projet  de 
reconstruction  complète,  par  l'ingénieur  Demarie 
(11  mars  1798),  reportait  le  passage  i  15  ou 
1800  toises  en  aval,  vis-à-vis  le  bourg  de  Ste* 
Gemmes,  en  le  réduisant  à  25  arches,  cbacnne  d» 
60  pieds  d'ouverture,  sur  une  longueur  tolak  de 
298  toisef,  soit  une  réduction  des  deux  tiers,  sans 
évaluer  les  devis  pourtant  à  moins  de  6  millions. 
Longtemps  mi-partie  de  pierre  et  de  bois,  ren- 
semble,  par  suite  des  divers  travaux  d'entretien  on 
des  ruines  partielles,  avait  successivement  sabi  dès 
lors  une  reconstruction  complète  en  pierre.  —  l' 
pont  Bourguignon  date  de  1825-1830  et,  à  Topposé, 
celui  du  Louet  (12  arches),  de  1818  i  1835.-Maisle 
principal  pont,  celui  de  Sl-MauriUe,  avait  conserré 
ses  piles  vermoulues,  ses  tabliers  de  bois,  ses 
vieux  moulins,  —  le  reste  étroit,  confus,  bran- 
lant, embarrassé  de  multiples  ressauts  de  maisons 
et  de  replis,  les  piles  hérissées  d'écaeils.  —  Après 
de  longues  discussions  locales,  la  loi  du  4  jnio  1S46 
affecta  2  millions  à  l'œuvre  actuelle,  dont  Tadja- 
dication  eut  lieu  dès  le  10  août  suivant,  sur  les 
plans  et  la  conduite  de  l'ingénieur  en  chef  J.  Da- 
puit  et  de  l'ingénieur  ordinaire  Mabier.  La  pr«* 
mière  pierre  en  fut  posée  solennellement  le  4  «p- 
tembre  1847  par  le  Président  du  Conseil  gêoéral; 
—  et  l'œuvre,  inaugurée  par  deux  fêtes  succes- 
sives, les  6  mai  et  2  septembro  1849,  a  renonvel^ 


PON 


—  151  — 


PON 


le  pays  pAr  la  séenrité  et  l'aisance  d'une  large 
roia  ouverte  en  tout  tempe  aax  commnnications 
des  deux  rites,  en  mèmi^  temps  que  le  grand  pont 
da  centre,  seul  déplacé  et  reporté,  par  raisons 
d'économie,  à  80  métrés  en  amont  de  sa  direction 
antique,  transformait  la  ville  par  une  percée  non- 
relie,  rapidement  bordée  de  constructions  d'as- 
pect moderne  et  souriant.  Tout  du  long,  à  côté, 
sur  les  lerre-pleins,  s'entrevoient  en  oontre-bas, 
dans  l'alignement  délaissé,  les  vieilles  rues,  avec 
leurs  logis  dévoyés. 

Le  pont  des  Htizeries  s'achevait  dans  la  même 
campagne  (184^1848).  —  Les  ponts  de  décharge, 
pratiqués  dans  les  chaussées  des  deux  rives  du 
Looet,  deux  de  6  arches  à  droite,  deux  à  gauche 
de  9  arches,  n'ont  été  terminés  que  de  1861 
à  1865.  —  La  dépease  de  l'œuvre  entière  peut 
être  évaluée  à  3  millions. 

La  destruction  des  vieux  ponts,  commencée  en 
1854,  s'achevait  en  1856.  —  V.  une  aquarelle  dans 
les  dessins  de  Gaigniëres, — surtout  à  la  mairie  des 
PoDls-de-Cé  un  dessin  à  la  plume,  très-soigné  et 
très-eiact,  mesurant  en  quatre  parties  5  ou  6  mètres 
de  long,  par  M.  Fréd.  Lemaestre,  —  une  gravure 
do  poDt  St-Aubin,  par  Hawke,  dans  V Anjou  de 
M.  Godard,  dans  les  Guides-JoannCt  dans  La 
Loire  historique  do  Touchard-Lafosse,  dansX.es 
Villes  de  France  d'Ar.  Guilbert,  dans  l'Album 
Angevin  de  M.  T.  Abraham,  ~  une  photogra- 
phie du  pont  St'Maunlle  et  une  peinture  sur  bois 
par  Poocean,  an  Musée  d'Angers. 

A  distance,  en  amont,  de  1,500  mètres,  vient 
d'itrejetéen  mai -novembre  1876  un  viaduc  en 
fer  sur  13  arches,  dont  2  sur  le  Louet,  7  sur  la 
grande  Loire ,  2  sur  le  bras  de  Saint- Aubin, 
i  aatrea  sur  les  abords,  pour  le  passage  de  la 
ligne  départementale  d'Angers  à  Mootreuil-Bellay. 
Du  territoire  dépendent  les  viU.  et  ham.,  —  sur 
la  rive  gauche,  de  la  Roche-d'Erigoé  (pour  partie, 
5 mais.,  14  hab.),  des  Grandes-Plaines  (14  mais., 
45  bah.),  du  Louet  (4  mais.,  15  hab.),  du  Bois- 
Davaa  (17  mais. ,  59  hab.),  de  la  Haute-Copar- 
dière  (11  mais.,  41  hab.),  —  dans  l'tle  St-Mau- 
rille,  des  Aireaux  (12  mais.,  34  hab.),  -—  sur  la 
rive  droite,  de  la  Croix-Aveugle  (13  mais.,  41  hab.), 
de  Pottillé  (5  mais.,  iS  hab.),  de  Vernusson  (4  m., 
H  hab.),  de  Cessé  (4  mais.,  11  hab.)t  de  la 
Grande-Maison  (4  noais.,  11  hab.),  des  Ruelles 
•13  mais.,  36  hab.),  de  Tlmage-de-Horne  (4  mais., 
10 hab.),  des  Fauconneries  (3  mais.,  11  hab.),  de 
Boarg-la-Croix  (13  mais.,  41  hab.),  des  Ëclateries 
.8 mais., 32 hab.),  de  Hillepied  (18 mais.,  89  hab  ), 
de  la  Roche-Marotte  (7  mais.,  28  hab.),  des  Per- 
rios  (11  mais.,  38  hab.),  des  Ronciëres  (16  mais., 
51  hab.),  des  Maisons-Rouges  (8  mais.,  26  hab.), 
de  U  Chênaie  (5  mais..  25  hab.),  de  Belle-Poule 
(10  mais.,  59  hab.),  de  Ghampfleury  (7  mais., 
^  hab.).  de  la  Brosse  (8  mais.,  22  hab.),  du 
Poarry  (7  mais.,  24  hab.).  de  la  Fontaine  (12  m., 
4ihab.),  partie  du  vill.  de  la  Pyramide  (25  mais., 
131  bab.)  et  le  bouig  de  Sorges  (75  mais.,  242  h.), 
plus  une  quarantaine  de  fermes. 

Superficie  :  1,960  hectares  dont  26  en  vignes, 
10  eo  bois. 

Population  :  324  feus,^  dont  260  en  St-Mau- 


rille,  ^i,S00h.  en  1720-1726,  non  compris  Sorges. 

—  604  feux,  2f955  h.  en  1789,  non  compris  Sorges. 
"3473  hab.  en  l'an  XllL— 3,665  hab.  en  1831. 

—  3,879  hab.  en  1841.  —  3,839  hab.  en  1851.  — 
3,7^9  hab.  en  1861.  —  3,557  hab.  en  1866.  — 
3,397  hab.  en  1872,  dont  i,927  dans  l'agglomé- 
ration centrale  (5^  mais.,  660  ménages),  gai 
rendez-vous  des  jours  de  fêtes  et  promenade 
aimée  de  la  population  Angevine. 

La  route  nationale  des  Sables,  qui  en  forme  la 
traversée,  y  conduit  directement  d'Angers,  tout  du 
long  bordée,  presque  comme  une  rue  sans  fin,  de 
fermes,  de  pépinières,  de  villas,  de  haies  vives,  et 
dominant  à  plusieurs  reprises  la  petite  ville  qu'à 
chaque  pas  un  mobile  point  de  vue  renouvelle,  — 
dès  le  premier  pont,  le  vieux  bourg  et  la  vieille 
église,  —  dès  le  second,  la  Loire  avec  ses  grèves  et 
ses  luisettes  et  le  vieux  château,  faisant  face  à  la 
pompe  à  feu  établie  en  1855  pour  desservir  les  fon- 
taines d'Angers,  —  puis  la  ville  neuve  et  la  grande 
Loire  avec  ses  lies  nouvelles  et  le  panorama  de 
la  vallée,  la  chaussée  bordée  de  jardins,  d'hôtels 
et  de  maisons  blanches,  —  puis  les  méandres  du 
Louet  aux  bords  ombragés,  aux  hauts  coteaux 
sombres,  que  termine  vers  S.-O.  la  roche  histo- 
rique de  Mûrs,  —  et  si  l'on  gravit  la  côte,  l'ho- 
rizon immense,  à  perte  de  vue,  jusque  par  delà 
les  clochers  d'Angers. 

Nulle  foire,  à  cause  du  voisinage  d'Angers;  des 
marchés  seulement  le  vendredi;  —  mais  surtout, 
sans  parler  des  dimanches  et  du  mercredi  des 
Gendres,  où  l'on  se  portait  autrefois  en  foule  pour 
l'enterrement  du  carnaval,  deux  assemblées  — 
le  jour  de  l'Ascension,  dite  Baillée  des  Filles, 
qui  se  tenait  autrefois  sur  l'Ile  des  Aireaux,  od 
ce  jour-là  une  jeune  fille  avait  le  droit  de  jeter 
la  baillée  ou  filet,  —et  le  dimanche  do  la  St-Mau- 
rille,  dite  des  Pommes  Cuites.  —  Entre  toutes 
d'ailleurs  et  depuis  des  siècles  en  Anjou  est  réputée, 
pour  sa  grâce  et  son  humeur  «  godine  »,  la  jolie 
race  des  Ponls-de-Géiaises,  dont  le  visage  au  teint 
transparent,  d'un  type  bien  caractérisé,  s'om- 
brage d'un  si  joli  bonnet  fiottant  sur  les  tempes 
et  sur  le  front. 

A  ces  rendez-vous  populaires  se  fêtent  les  vins 
blancs  des  coteaux  voisins  et  les  houilletures, 
rivales  en  renommée  des  matelotes  d'Asnières.  — 
Il  n'est  plus  question  des  andouilles  du  pays, 
si  réputées  en  France  du  temps  de  Charles  Es- 
tienne. 

Recette  de  poste,  —  Chef-lieu  de  percep- 
tion pour  les  c°«*  des  Ponts-de-  Gé,  Mûrs,  Sainte- 
Gemmes  et  St-Jean-de-la-Croix. 

Mairie,  surmontée  d'armoiries  de  fantaisie,— 
avec  Ecoles  communales  de  garçons  et  de 
filles  —  et  Justice  de  paix,  —  le  tout  construit 
par  adjudication  du  1''  octobre  1848,  dont  les 
travaux  furent  reçus  le  21  mai  1851  (arch.  Geslin), 
—  et  restauré  en  1874.  —  Salle  cPasile  ouverte 
en  1858. 

La  commune  comprend  trois  paroisses  dont 
une  formant  un  écart  vers  N.-E.,  sur  la  rive 
droite,  a  son  centre  à  Sorges,  Y.  ce  mot  —  Les 
deux  autres  forment  la  ville,  —  St-Auhin,  com- 
prenant l'ancienne  ville  et  le  reste  de  la  campagne 


PON 


—  152  — 


PON 


de  U  rive  droite,  et  St'Mauriîîe,  le  faubourg 
et  la  campagne  de  la  rive  gauche. 

V Eglise  principale,  dédiée  à  St  Aubin  (cnre, 
19  brumaire  an  XI,  avec  vicariat,  8  septembre 
1830),  ne  comprenait  jasqn'an  xv«  s.  qoe  sa  nef 
actaeUe  (25  met.  31  sur  15  met.  13)  avec  le  clo- 
cher, véritable  basilique  carrée,  dont  le  mur  de 
gauche  laisse  apparaître  deux  baies  plein  cintre 
en  grand  appareil  roman  (xi«  s.).  —  En  1496  et 
1497  les  paroissiens  firent  constmîre  la  travée  du 
chœur,  surexhaussée  de  deux  marches,  avec  fe> 
nêtre  à  double  meneau  de  chaque  côté,  et  Tab- 
side  à  trois  pans  coupés,  dont  la  fenêtre  centrale  à 
double  meneau  évide  le  fond.  Tout  au  même  temps 
s'ajouta  une  chapelle  collatérale,  allongée  en  1510, 
aux  abords  du  portail,  d'une  chapelle  nouvelle, 
reliées  par  une  travée  intermédiaire  des  premières 
années  du  siècle  et  formant  ensemble  une  aile 
latérale  ressortant  en  dehors  par  un  triple  pignon 
et  consacrée  à  la  Vierge.  Outre  une  large  et  belle 
piscine  avec  fleuron  accolade  et  porte  de  bois 
chargée  de  délicates  moulures,  on  a  découvert 
sur  la  muraille,  dans  la  chapelle  centrale,  de  re- 
marquables peintures,  malheureusement  en  grande 
partie  effacées,  on  Ton  reconnaît  Touvroir  de 
St  Grépin  et  de  St  Crépinien;  —  et  pins  bas, 
un  curieux  portement  de  croix  par  des  chevaliers, 
des  moines,  des  prêtres,  du  populaire.— Les  vitraux 
de  ces  constructions  neuves  datent  de  1525.  Dans 
celui  que  cache  à  demi  Pautel  de  Notre-Dame  une 
inscription  rappelle  qu'ils  ont  été  posés  «  par  bon 
«  advis  de  Franc.  Boulomneau,  segraier  pour 
«  le  roy  de  BellepouUe  >,  le  20  décembre  1526. 
—  Ih  représentent  dans  le  chœur  et  l'abside  des 
histoires  de  l'ancienne  et  de  la  nouvelle  Loi,  un 
Calvaire,  un  prélat  et  un  chevalier  en  prière, 
Ezéchiel,  le  baptême  par  St  Jean,  Jésus  dans  la 
crèche,  l'éducation  de  la  Vierge,  une  Ascension, 
une  famille  de  donateurs,  avec  l'écusson  coupé 
en  chef  (Targentt  en  pointe  d'azur ^  entouré  d'un 
collier  d'ordre,  le  tout  incomplet,  pêle-mêle,  et 
ne  représentant  plus  à  peu  près  qu'un  assemblage 
de  débris,  dont  certaines  parties  pourtant  très- 
remarquables.  —  A  droite,  en  entrant,  la  chapelle 
actuelle  des  fonts  est  une  annexe  construite  aux 
frais  du  personnage,  qu'une  très-curieuse  pein- 
ture, découverte  en  avril  1847,  représente  en  cos- 
tume de  marchand,  à  genoux,  protégé  par  son 
patron  St  Jean-Baptiste  ;  au  bas  un  enfant  à  ge- 
noux; vis-i-vis,  le  martyre  de  St  Biaise,  nu, 
attaché  à  une  colonne.  Une  légende  de  14  vers 
français  nomme  Jean  Vachon,  «  marchand  de- 
«  bonnaire  qui  ceste  chapelle  fist  faire  »  et 
mourut  le  8  octobre  1543  ;  —  à  la  voûte  figurent 
la  Trinité,  le  Père  avec  la  fiare,  le  Fils  tenant 
la  croix,  et  la  colombe  symbolique.  Diverses 
statues  anciennes,  notamment  Ste  Barbe,  y  sont 
recueillies  dans  une  niche  centrale.  —  Plus  haut 
y  attient  une  seconde  chapelle,  avec,  fenêtre  à 
double  meneau,  édifiée  en  1514,  aux  frais  d'ho- 
norable homme  Jeun  Belot,  mort  en  juillet  1519, 
comme  le  rappelle  une  longue  inscription  encas- 
trée dans  la  muraille.  —  Le  grand  autel  actuel, 
ainsi  que  le  tabernacle  à  la  Romaine,  sont  l'œuvre 
du  sculpteur  Surugue,  à  qui  ils  furent  commandés 


en  1753,  comme  peut-être  aussi  les  statues  de 
St  Aubin  et  de  St  Jean-Baptiste  qui  bordeot l'en- 
trée du  chœur.  —  L'armoire  de  la  sacristie  porte 
gravés  sur  sa  corniche  ces  mots  :  Denis  Rafray 
et  André  Torchon  mon  faici  mettre  ciant 
le  22  décembre  i6i6.  —  De  la  même  date  est 
une  fondation  anniversaire,  une  autre  de  1611, 
l'une  et  l'autre  gravées  sur  ardoise  dans  l'é- 
glise; —au  mur  du  midi,  sur  un  cadran,  on  Ut  : 
F.  et  apossé  .  par  .  Claude  Amaury  .  Fatct 
Van  i.6.i.3;  —  du  même  côté,  sur  un  contre- 
fort,   l'épitaphe   de   Joachim    Gailliart,  158S; 
enfin,   sur  la  paroi  extérieure  de  l'abside,  de 
nombreux  graphites  de  mariniers.  —  Le  pignon 
versl'O.,  où  s'ouvre  l'entrée,  présente  encore  les 
assises  en  petit  appareil  de  l'œuvre  primitive, 
noyées  en  partie  dans  les  réparations  postérienres, 
mais  la  façade  entière  se  présente  déformée  pir 
un  portail  moderne,  qu'il  est  question  de  recons- 
truire dans  le  style  du  zv«  s.  pour  rendre  son  ca- 
ractère  artistique  à  cet  intéressant  édifice.— Une  vne 
extérieure  vers  S.  en  a  été  donnée  par  M.  Vétsall 
(Angers,  Barassé,  1867)  ;  —  et  des  dessins  d«5 
principales  peintures  par    M.    Morel  dans  ses 
Promenades   artistiques,    3*   année.  —  Us 
inscriptions  sont  relevées  dans  le  Répertoirt 
archéologique. 

Le  presSi/tère,  vendu  nat*  le  15  prairisl 
an  IV  à  l'ancien  curé  Simon,  devenu  institatenr, 
a  été  racheté  par  la  commune,  autorisée  d'nne 
ordonnance  du  24  mars  1819  —  et  reconstruit  sor 
le  même  emplacement  par  adjudication  du  14  mû 
1855. 

L'acquisition  du  nouveau  cimetière  daleda 
30  juillet  1860. 

VEglise  St-Maurille  (succursale,  30  septembre 
1807),  qui  s'élève  i  l'extrémité  du  faubourg  de  oe 
nom,  un  peu  à  l'écart  de  la  grande  route  déplacée. 
a  été  reconstruite  par  adjudication  du  21  joillet 
1840  et  le  clocher  ajouté  en  1860-1861.  U  ré- 
ception des  travaux  date  du  30  Juin  1863  (archit. 
Villers  et  Dainville).  Au  contraire  de  l'ancien  édi* 
fice,  son  portail  fait  face  à  l'orient.  On  y  a  con- 
servé l'épitaphe  sur  ardoise  de  Jeanne  Béreau, 
femme  de  Pierre  Rideau,  tailleur  d'habits,  13  join 
1604,  —  et  20  anciennes  stalles  Renaissance,  pro- 
venant du  prieuré  de  la  Haie-aux -Bons-Hommes, 
où  figurent  sculptés,  avec  leur  nom  gravé  mr 
l'agenouilloir,  les  quatre  Evangelistes,  sept  Pro- 
phètes, sept  Sibylles,  St  Pierre  et  l'Eglise,  qiii 
porte  pour  attributs  une  croix  et  un  livre;  aai 
miséricordes,  des  têtes  satyriques,  Ste  BabilU, 
en  religieuse,  qui  porte  un  cadenas  à  la  bonche, 
un  rat  rongeant  la  boule  du  monde,  un  centaure, 
deus  sirènes  mâle  et  femelle.  Le  lutrin  à  trépied 
est  armorié  d'un  écu  rond  de  ...  à  une  bande 
de  . . .  accostée  de  deux  traits  de  .  • . 

Sur  l'entrée  de  l'ancien  cimetière,  une  ins- 
cription sur  ardoise  rappelle  les  noms  des  procu- 
reurs René  Guérin,  apothicaire  »  et  de  Pierre 
Granry,  qui  l'ont  fait  faire  en  1654.  —  An-devanl 
du  parvis  s'élevait  un  if  antique  que  les  derniers 
travaux  ont  emporté  et  du  haut  duquel  on  racon- 
tait que  Marie  de  Médicis  avait  assisté  an  combat 
de  1620. 


PON 


—  153  — 


PON 


L'aoeienM eurca été  vendae nal*  le  9 pntirial 
uIV. 

n  n'est  pas  douteux  que  dès  les  temps  les  plas 
uliqoes  ees  rives  et  ces  lies  même  de  la  Loire 
oé  fassent  habitées.  On  D*en  peut  gaères  chercher 
de  inces  dans  ces  régions  que  le  fleuve  a  tant  de 
fois  bouleversées  et  transformées.  Non  loin  pour- 
tant de  TAuthion,  il  a  été  trouvé  en  janvier  1861 
DO  vase  en  terre  de  forme  grossière,  contenant 
10  bracelets  en  bronze,  de  grandeur  décroissante, 
ensemble  du  poids  de  2  kilog,  décorés  d'ornements 
en  loaoges  et  zigzags  variés,  qui  décèlent  l'art 
gaulois.  Cette  trouvaille  s'est  rencontrée  dans  un 
champ  dépendant  de  la  ferme  de  Fouillé,  Y.  ce 
mot,  située  précisément  à  portée  de  la  grande 
voie  d'Angers  à  la  Loire. 

Oq  a  discuté,  on  discute  encore  sur  la  sotte  in 
vention  des  lettrée  du  xvi*  s.,  qui  attribuent  l'on- 
poe  et  le  nom  même  des  Ponts-de-Cé  à  César.  Il 
est  probable  que,  depuis  tout  au  moins  la  fonda- 
tion d'Angers,  une  communication  était  établie 
nir  ce  point  même  avec  la  rive  gauche  et  il  est 
certain  qoe  dès  les  temps  gallo-romains  un  pont 
5  fot  construit  avec  piles  de  pierres,  dont  trois 
dites  de  la  Rahonnière,  —  en  face  de  l'ancienne 
tle  de  ce  nom  qui  fut  emportée  par  les  eaux  vers 
1665,  —  existaient  encore  en  1845.  Elles  étaient 
formées  d'un  noyau  d'amplecton  en  mortier  de 
chaof  môle  de  cendres  de  bois  et  de  parcelles  de 
(barbon,  revêtu  de  pierres  calcaires  en  moyen  ap- 
pareil, que  reliaient  des  crampons  de  fer.  avec  bec 
saillant  en  aval  et  en  amont,  le  tout  encaissé  au 
moyen-âge  dans  nne  enveloppe  d'ardoise  formant 
levée,  la  voie  mesurant  seulement  5™,15  de  lar- 
gear.  Au  centre  du  blocage  on  a  rencontré,  dans 
la  démolition,  une  médaille  de  Vespasien,  qui 
donne  la  date  de  cette  construction  première,  et 
tout  un  amas  de  pointes  de  flèches  en  bronze. 

Ces  pont3,  évitant  en  Sl-Maurille  l'énorme  butte 
d'Erigné,  formaient  zigzags  à  travers  l'Ile  des  Ai- 
reanx,  V.  ce  mot,  oà  se  voient  encore  à  la  pointe, 
vers  le  grand  bras  de  Loire,  deux  murs  paral- 
lèles, distants  de  11  pas,  l'un  à  fleur  d'eau,  de 
1^60  d'épaisseur,  l'autre  enterré,  de  1",10. 
La  chaussée  s'y  brisant  allait  aborder  aux 
Grandes-Plaines,  sous  le  village  dit  longtemps 
le  PoDt-de-Juigné,  dont  les  habitants  encore  en 
Tan  XI  sollicitaient  le  rétablissement  de  l'ancien 
passage  sur  les  fondements  alors  debout.  Une  par- 
tie des  pierres  fut  employée  à  la  confection  du 
cbemin  du  bouig  en  1810,  une  pile  emportée  par 
l'eaa  en  1825.  Berthe  a  dessiné  les  derniers  ves- 
tes en  1831  et  le  chenal  a  dû  être  en  partie  dé- 
blayé à  la  mine  en  1859. 

La  chronique  de  St-FIorent  raconte  que  Charles 
le  Chauve  y  fit  établir  une  place  forte  pour  cou- 
per le  passage  aux  Normands  —  et  l'on  voit  en 
«ffet  dès  la  fin  du  IX"  s.  la  villa  transformée  en 
coatrum,  d'où  Alain,  roi  de  Bretagne,  date  sa 
donation  de  l'abbaye  de  St-Serge  à  l'évèque 
d'Angers,  Rainon.  Elle  devient  dès  les  premières 
ttoées  du  X*  s.,  par  la  donation  sans  doute  des 
<»ffites,  un  fief  de  l'abbaye  St-Aubin  d'Angers, 
?û  7  constitue  une  paroisse.  Foulques  Narra 
^^^nfinne  et  signe  de  sa  croix  la  charte  solennelle 


qui  constate  la  construction  et  la  dédicace  par 
l'évèque  Rainaud  en  l'an  1003  de  l'église  élevée 
par  les  moines,  sous  le  vocable  de  leur  patron, 
dans  la  ville  de  Se,  m  villa  de  Saiaco.  —  Ce  nom 
comprend  dès  lors  les  deux  îles  dites  de  Sainte 
Aubin  et  du  Bourg  ou  Ile-Forte,  qui  consti- 
tuent exclusivement  à  elles  seules  jusqu'à  la  Ré- 
volution la  ville  des  Ponts-de-Cé.  L'ile  seule  aussi 
de  St-Aubin  était  entourée  d'une  enceinte,  dont 
quelques  murs  apparaissaient  encore  à  la  fin  du 
dernier  siècle  et  le  passage,  entre  les  deux  lies  relié 
et  commandé  par  un  chàteau-fort,  reconstruit  en 
1206  par  le  sénéchal  Guill.  Des  Roches,  occupé 
dans  l'année  même  par  Jean-sans-Terre  et  rasé 
par  Philippe-Auguste.  Relevé  tout  aussitôt  sans 
doute,  il  coupe  la  route  en  1356  à  l'armée  d*Henri 
de  Laneastre,  est  occupé  en  1369  par  les  Anglais 
jusqu'à  la  bataille  de  Ponlvallain,  et  en  1438 
sert  d'appui  à  l'armée  du  comte  de  Bueil,  qui  y 
met  en  déroute  une  de  leurs  bandes.  —  C'est  vers 
cette  époque  qu'il  fut  reconstruit,  tel  que  l'œuvre 
en  subsi&te  encore  mais  réduite  au  seul  donjon. 

Le  roi  René  s'y  plaisait  et  après  l'avoir  en- 
touré d'arbres  et  de  fleurs  s'y  était  fait  ouvrir 
vers  N.-E.  un  petit  réduit  pour  y  dîner  à  l'aise 
tout  en  plongeant  la  vue  tout  «  le  long  du  pont.  » 
—  La  Chambre  des  Comptes  y  tint  séance  en  1463, 
pendant  la  peste.  —  En  1562,  dans  la  nuit  du 
30  avril,  il  fut  surpris  par  le  capitaine  Des  Marais, 
que  les  habitants  expulsèrent  de  vive  force  au  bout 
de  10  jours.  —  En  1570  l'armée  royale,  rentrant 
de  sa  campagne  du  Midi,  y  passa,  traînant  à  sa 
suite  une  telle  horde  de  prostituées  qu'après  force 
avis  publiés,  le  commandant  Strozzi  en  ras- 
sembla 800  qu'il  fit  «  jeter  du  haut  en  b^  d'un 
c  coup  dans  l'eau  »  et  noyer  sans  pitié.  —  Le 
21  octobre  1671  le  roi  Charles  IX  y  coucha  une  nuit. 

Un  fait  d'armes  resté  populaire  dans  les  his- 
toires est  la  «  drôlerie  des  Ponts-de-Cé  »,  comme 
l'appellent  Talleroant  et  d'Aubigné  dans  son  Fœ- 
neste,  par  application  du  dicton  plus  antique  : 
c  la  drôlerie  des  Ponta-de-Cé  !  14  hommes  à 
«  porter  une  ardoise  /  »  —  La  garnison  composée 
de  3,000  fantassins  et  de  400  cavaliers,  avec  2  ca- 
nons sur  les  ponts,  défendait  la  place  pour  la 
reine-mère ,  quand  l'armée  royale ,  forte  de 
6,000  hommes  et  de  800  chevaux  et  commandée 
par  le  roi  Louis  XIII  en  personne  l'y  vint  atta- 
quer le  7  août  1620.  Au  premier  choc,  en  avant 
du  pont  Bourguignon  protégé  par  un  retranche- 
ment, le  duc  de  Retz  tourna  bride  en  criant  : 
Vive  le  Roi  ;  et  les  siens  se  débandant  allèrent  se 
faire  massacrer  dans  les  champs  par  les  paysans 
exaspérés.  La  lutte  fut  plus  vive  dans  l'Ile  et 
jusque  dans  l'église  St-Aubin,  où  l'armée  royale 
compta  de  2  à  300  morts.  Le  château  tint  jus- 
qu'au lendemain  et  se  rendit  avec  tous  les  hon- 
neurs, les  soldats  sortant  avec  armes  et  bagages, 
enseignes  déployées,  tambour  battant.  Trois  gra- 
vures par  Valdor  ont  illustré  ce  modeste  triomphe, 
l'une  représentant  le  plan  de  la  ville,  l'autre 
l'emplacement  des  troupes  pendant  le  combat  — 
qui  a  été  en  1874  reproduite  par  M.  Morel  dans 
ses  Promenades  artistiques,  —  la  3«  l'entrée 
du  jeune  roi,  qui  séjourna  quatre  jours  au  chà- 


PON 


—  154  — 


PON 


tean.  —  Il  y  revint  da  8  aa  11  ayril  1G22  et 
encore  le  l«r  juillet  1626,  où  la  jenne  reine  le  re- 
joignit vers  le  soir  pour  repartir  le  lendemain  vers 
Nantes.*—  Le  24  décembre  1651  le  duc  de  Bohan  mit 
garnison  pour  la  Fronde  dans  la  place,  que  l'armée 
royale,  commandée  par  d'Uoequincourt,  emporta 
d'assaut  après  une  vive  canonnade  le  3  mars  sui- 
vant. Lessoldatsyvécurentcinq  jours  sur  le  pays  li- 
vré au  pillage  et  dont  les  curés  rachetèrent  à  grand 
prix  les  égHses  déjà  dévastées.  Une  relation  de  ce 
combat  existe  imprimée  à  Angers  (P.  Avril,  in-4o 
de  7  p.).  —  La  paix  s'établit  enfin  et  les  habitants 
purent  respirer  sous  la  tutelle  désormais  pure- 
ment honorifique  d'un  gouverneur  de  parade, 
après  avoir  été  si  longuement  malmenés  par  tant 
de  capitaines  d'aventure.  —  J'ai  dressé  une 
liste  plus  ou  moins  complète  des  gouverneurs  du 
château  commissionnés  parles  ducs  ou  par  les  rois. 
Gouverneurs  :  Martin  L>andaiB,  dit  Gulant, 
1453.  —  Jean  de  la  Salle,  maître  d'hôtel,  con- 
seiller du  roi  René,  1475.  —  Cominea,  gouver- 
neur de  Ghinon,  1476.  ~  Philibert  d'Estenville, 
1485,  qui  y  amène  de  20  à  30  bons  canons.  — 
René  de  la  Bretonnière,  iS6±-^Puygaillard, 
1568,  9  juillet  1576,  en  l'absence  duquel  com- 
mande Armand  de  Bellot.  —  De  Vaumesnil, 
9  juillet  1576.  —  Jacq.  Clausse,  sieur  de  Néry, 
1577,  1582.  —  Jacq.  des  Vignes,  sieur  de  la 
Bastide,  maître  d'hôtel  ordinaire  du  roi,  1586, 
t  le  24  décembre  1603  à  la  Grossonnière.  II  avait 
pour  lieutenant  Anne  de  Goisnon,  sieur  de 
Briacé,  1586,  et  Julien  de  Peyne,  dit  Le  Brun,  1596. 

—  Jean  Lejeune  de  Bonnevau,  Y.  ce  nom, 
1604,  15  juillet  1619.  —  La  Mazure,  exempt  de 
la  compagnie  des  gardes,  15  juillet  1619.— Glaude 
de  Blécourt,  vicomte  de  Bétencourt,  3  août  1619. 
Dans  l'inventaire  dressé  lors  de  sa  prise  de  pos- 
session, figure  un  canon-révolver,  «  ung  faulcon- 
«  neau,  qui  tire  et  porte  trois  balles,  en  forme 
«  d'orgue,  en  un  seul  faulconneau.  »  —  Louis  de 
Meaulx,  sieur  de  la  Ramée,  lieutenant  d'artille- 
rie en  Normandie,  1624,  1631,  qui  a  pour  lieu- 
tenants Franc.  d'Aulne,  sieur  de  la  Vacherie,  et 
Ant.  Bachelier,  sieur  de  la  Folie.  —  René  Du- 
cerceau,  sieur  du  Vivier,  garde  du  corps,  1645. 

—  Ant.  Digner,  sieur  d'Orange,  1651.  —  Armand 
Gay,  sieur  des  Fontenelles,  maréchal  des  camps, 
1652.  — Jean  Tessé,  capitaine  exeçopt  des  gardes, 
1656.  —  Camus  de  Baignol,  1668,  qui  a  pour 
lieutenants  Mathurin  Legier,  dit  Bellerose,  1668, 
Jean  de  Tess^,  1679,  1683.  —  Guill.  Gouyon, 
commandant  de  la  grande  écurie  du  roi,  1721. 

Mais  déjà  depuis  près  d'un  siècle  tout  le  fief, 
dépendant  du  domaine,  avait  été  engagé  par  acte 
du  12  août  1586  pour  500  écns,  avec  faculté  per- 
pétuelle de  rachat,  à  René  Bertherean  et  à  Olivier 
de  Grespy.  Ge  dernier  céda  sa  part  à  son  associé, 
dont  l'héritière,  Anne  B.,  femme  de  René  Leroyer, 
transporta  ses  droits  à  Guill.  Bautru  de  Serrant 
le  7  mars  1645.  Il  était  échu  dans  la  succes- 
sion de  M"'*  de  Maulévrier  à  son  fils,  le  comte 
d'Estaing,  sur  qui  un  décret  l'adjugea  le  22  avril 
1752  à  Louis-Georges-Erasme  de  Gontades,  enga- 
giste  encore  à  la  Révolution. 

Le  château  même  formait  un  engagement  par-  | 


ticnlier,  concédé  par  acte  de  septembn  1786, 
au  profit  de  Jean-Marie-Gaspard  Ganvilli«r,  qui 
slntitulait  «  seigneur  du  château  et  des  Poote- 
«  de-Gé  »  ot  qui  le  revendit  le  22  prairial  ao  III 
an  citoyen  Ghiron.  G'est  de  son  gendre,  V.  La- 
fosse,  que  l'a  acquis  en  1854  M.  Thuaa.  H  n'en 
reste  plus  que  le  donjon,  haute  tour  penugonale, 
protégée  vers  l'E.  par  un  puissant  éperon,  pli- 
quée  vers  N.  d'une  cage  rectangulaire  d'esealier 
et  couronnée  d'une  bordure  de  mâchicoulis  for- 
mant chemin  de  ronde  que  domine  un  hani  bit 
d'ardoise.  Y  attenait,  outre  la  chapelle,  un  corps 
de  logis  en  équerre,  desservi  par  une  porte  bas», 
que  surmontait  une  haute  tourelle,  la  grande  fve 
vers  S.  accolée  au  centre  d'une  haute  tonr  carrée 
avec  créneaux.  D'un  côté  vers  l'O.  il  était  sépara 
de  rile-Basse  par  un  profond  canal  de  50  pieds 
de  large,  revêtu  de  murs,  — par  la  Loire,  vers  N., 
—  par  la  Boire-Salée,  vers  S. ,  ainsi  nommée  à 
cause  du  passage  des  bateaux  chargés  de  sel  qui 
remontaient  de  Nantes  à  Oriéans,  et  traversée  au- 
trefois par  3  arches,  ensemble  de  49  pieds,  que 
la  chaussée  nouvelle  a  comblées,  —  enfin  pard«$ 
douves  profondes  vers  l'E.,  que  franchissait  un 
pont-levis,  reliant  cet  Ilot  aux  grands  ponts.  - 
Au  devant,  sur  l'éperon  de  la  première  arche,  se 
dressait  le  gibet.  —  L'ancienne  esplanade  inté- 
rieure, transformée,  comme  toutes  les  dépen- 
dances, porte  aujourd'hui  une  jolie  maison  bour- 
geoise, où  est  recueillie  une  plaque  de  chemiDée 
aux  armes  de  France,  entourées  du  cordon  de 
St-Michel  et  du  St-Esprit. 

Plus  encore  que  le  château,  soumis  à  la  fortune 
du  château  d'Angers,  la  ville,  c'est-à-dire  St- 
Aubin,  et  la  paroisse  entière  jusqu'en  1789. 
dépendaient  absolument  de  la  ville  d'Angers  et 
faisaient  partie  intégrante  de  sa  municipalité. 
Ses  armoiries  étaient  les  siennes  et  le  maire 
d'Angers,  avec  le  Gonseil  de  ville,  s'y  transpor- 
tait à  certains  jours  pour  y  régler  la  police.  Us 
séances  se  tenaient  dans  une  maison  bâtie  snr 
pilotis,  adossée  au  pont  de  St-Maurille  ^  et  qu'em- 
porta Twondation  de  1711.  —  Les  rénnions. 
chaque  année  plus  rares,  eurent  lieu  eçsoile  daos 
le  bureau  ordinaire  du  receveur  de  la  Cloisoo, 
principal  revenu  communal  d'Angers  et  dooi  ce 
passage  formait  la  plus  importante  des  tioii 
recettes,  celle-ci  réservée  pour  partie  au%  restau- 
rations du  pont.  Le  premier  pont,  qui  commu- 
niquait de  la  terre  ferme,  était  entretenu  par  les 
riverains,  qui  jouissaient  des  prairies;  maiseo 
1502  la  ville  en  prit  la  charge  à  son  compte  et 
afferma  les  herbages.  —  Toute  la  partie  deci 
Loire  dépendait  de  la  Prévôté,  le  reste  de  U 
,  Sénéchaussée  d'Angers.  —  Le  roi  était  d'ailleurs 
seigneur  suzerain  direct  de  l'Ile  principale.  U 
surplus  formait  une  châtellenie,  appartenant  à 
l'abbé  de  St- Aubin,  dont  le  domaine  dépendait 
de  l'office  du  cellérier,  puis  fut  réuni  à  la  meose 
abbatiale.  L'abbé  encore  était  patron  présentateur 
de  la  cure  que  l'évèque  conférait.  —  Les  registres 
de  la  paroisse  ne  remontent  qu'à  1560  pour  les 
baptêmes,  à  1610  pour  les  décès. 

Curés  de  St-Auhin  :  Geoflfroy  Lebouvier. 
1444.  -  Jean  Brocier,  1458.  -Jeao  d^Autit 


PON 


—  155  — 


PON 


tard,  1515. —Jean  Laurelier,  lOOS.  —  L'évôqne 
tfiroo,  en  gaerre  avec  le  Chapitre  de  sa  cathédrale, 
y  mt  cette  année  célébrer  Toffiee  et  la  procession 
da  Sacre.  —  Fraoç.  Ciron,  1653,  démissionnaire 
eo  1703,  t  le  2  février  1704,  après  50  ans  decare. 

—  Denis  Chevalier,  précédemment  curé  de  Doné, 
mai  1703,  qui  résigne  en  1725.  La  même  année,  le 
18  décembre,  un  ouragan  emporte  la  bante  et 
beOe  flèche  en  ardoise  de  son  église.  —  Pierre 
Leroux,  4  juillet  1725.  f  le  25  avril  1764,  âgé 
de  75  ans.  —  Jaeq.  Ribault,  jnin  1764,  f  âgé 
de  ^  ans  le  22  janvier  1784.  —  Bertrand-Jean 
Asselinne,  avril  1784,  qui  résigne  en  février 
1787  et  meurt  à  Angers  le  6  juin  1790,  chanoine 
lie  SaiotLand  et  procureur  général  de  l'Uni- 
▼mité.  —  Frontault,  6  mars  1787,  mars  1791, 
qoi  après  son  refus  de  serment,  retiré  à  Issy,  fut 
emprisonné  aux  Carmes  et  échappa  an  massacre 
da  2  septembre  1792  en  s'évadant  par  dessus  les 
mars.  Son  vicaire  Nicolle  fut  transporté  en  Es- 
pacée. —  ....  Simon,  curé  de  St-Georges-des- 
Sept- Voies,  élu  le  21  mars  1791,  qui  abdique 
(oale  prêtrise  le  23  vent6se  an  II. 

L6  curé  présentait,  le  cellérier  de  St-Aubin 
institaatt  le  maître  d^ école  de  la  paroisse,  qu'on 
trouve  installé  dans  ces^conditions  dès  le  xv«  s.  : 
ï*  Jean  des  Acres,  «  m*  es  ars,  pour  tenir  et 
«  exeercer  les  escolles  en  Tisle  du  Pont  de  Sée  et 
■  y  enseigner  et  doctriner  les  enffans  dudit  lieu 
<  et  d'antres  qui  ilecques  afflueront  »  (7  mars 
1459);  —  et  après  lui,  Michel  Couillault,  1488. 

—  Julien  Beiulîn,  1491,  —  Nie.  Chevalier, 
nutif  d'Issoudun,  1729.  -f  \e  4  jnin  1733,  âgé  de 
65  ans,  ~  Gérard  Gougeon,  1761.  — •  Les 
naires  P.  Lévesque»  1595,  Serqu  et  Aubert, 
1615-1630,  tenaient  de  leur  côté  «  sous  leur 
'  érodition  »  des  internats  pour  les  jeunes  nobles 
du  voisinage.  —  On  trouve  aussi  tout  au  moins 
au  ivii*  s.  une  école  de  filles,  —  dont  est  mai- 
iressa  Marie  Chollet,  morte  le  14  mars  1715, 
^e^  de  62  ans,  —  Perrine  Gigault,  f  le  27  fé- 
^-rier  1758,  âgée  de  70  ans. 

Dans  Ille-Forte,  presque  sur  la  rive,  au  S.  du 
ehiteaa,  René  de  Roye,  sieur  de  la  Morinière, 
reeeTeur  des  Traites,  et  sa  femme,  Jacquette  Poi- 
rier, acquirent  en  1622  deux  maisons,  dont  ils 
lireot  don  aox  religieuses  Cordelières  de  Choie  t. 
£Ues  s'établirent  dès  le  13  mars  dans  la  chapelle 
Toisinede  Si-Sébastien  en  attendant  la  construc- 
tion de  leur  couvent,  où  elles  s'installèrent  le 
16  jnin.  La  première  messe  fut  célébrée  dans  leur 
chapelie  propre  le  27  novembre.  —  Leur  première 
sopérieure  Glande  Riolant  y  fut  inhumée  le  13  jan- 
^ri638;  la  dernière  était  en  1790  une  dame 
KaboDin.  —  Leur  aumônier  Etienne  Haye  fut 
déporté  en  Espagne  en  septembre  1792.  —  L'éta- 
bihseinent  formait  un  ensemble  de  bâtiments, 
oQvrant  partie  sur  la  rue  Bourgeois?,  la  rue  des 
^riers,  le  port  de  la  Grève,  avec  chapelle  dans 
ooe  des  cours,  couvent  de  13  cellules,  cloître  carré 
encadrant  un  parterre,  infirmerie,  pavillon,  jardin, 
ifi  loat  tendu  nat*  le 21  prairial  an  lY.  —  C'est  la 
Maison  dite  encore  des  Dames,  que  les  familles 
franger  et  Godard  viennent  de  donner  à  la  ville 
IBi  l'a  acceptée  par  délibération  du  9  février 


1873  pour  y  installer,  grâce  à  une  donation  anté- 
rieure do  30,000  fr.  par  M»*  Rontard  C22  no- 
vembre 1854),  un  hospice  de  vieillards  desservi 
par  le^  Sœurs  de  la  Forêt  d'Angers.  L'ancienne 
chapelle,  remplacée  par  un  petit  édifice  au  milieu 
du  jardin,  reste  abandonnée  en  hangar,  encore 
lambrissée,  avec  quatre  grandes  baies  à  gauche  et 
au  fond  une  tribune,  surmontée  de  grandes  fe- 
nêtres enmurées. 

Non  loin,  à  gauche,  presque  à  l'entrée  de  la 
grande  rue,  la  chapelle  St-Sébastien,  populaire- 
ment Basiien,  —  où  l'on  célébrait  encore  des 
mariages  au  xvni«  s.,  —  avec  tribune,  et  terrasse 
au-dessus,  petit  clocher  et  sacristie  qui  précédait 
une  cour,  fut  vendue  nat*  à  Louis  Godard  le 
7  prairial  an  IV.  C'est  un  petit  édifice  rectangu- 
laire du  xvi«  s.,  engagé  dans  les  maisons  de  la  grande 
rue,  le  portail  détruit,  la  voûte  à  trois  pans  lam- 
brissés. Dans  le  pignon  s'ouvre  une  fenêtre  à 
double  meneau,  surmontée  d'un  quadrilobe  où 
subsiste  un  soleil  rayonnant  dans  le  vitrail.  Dans 
un  coin  glt  la  pierre  de  l'autel;  au-dessus  figu- 
rait en  rétable  une  Annonciation  jadis  peinte, 
h  Père  Eternel  trônant  dans  une  gloire  de  chéru- 
bins ailés.  La  Vierge  a  été  recueillie  à  l'hôpital 
et  porte  une  sorte  de  costume  de  religieuse,  robe 
bleue,  guimpe  blanche.  Deux  statues,  dont  celle 
de  St  Sébastien,  ont  été  enmurées  dans  le  jardin. 

Il  existait  dès  le  xiii*  s.  une  léproserie,  puis 
une  aumônerie,  réunie  par  lettres  du  11  juin  1679 
à  l'ordre  de  St-Lazare,  par  suite  ruinée.  «  L'hos* 
s  pitalité  »  y  fut  rétablie  pour  les  pauvres  ma- 
lades de  St-Aubin  par  des  lettres-patentes  du 
6  juillet  1696,  qui  lui  attribuèrent  les  biens  et 
revenus  de  l'aumônerie  de  Brissac. 

La  paroisse  de  St-Aubin  comprenait  256  feux  en 
1789,  dont  140  dans  la  campagne,  à  4  ou  600  toises 
de  la  grande  et  unique  rue  qui  formait  la  ville  ;  —  à 
peine  700  boisselées  en  mains  de  fermiers  ou  de 
propriétaires,  la  moitié  du  sol  appartenant  aux 
moines,  un  autre  quart,  l'Ile  de  Belle- Poule,  au 
Domaine.  —  La  population  se  composait  encore 
au  XVI*  s.  de  nombreux  drapiers  drapants  et  de 
tisserands,  plus  tard  uniquement  de  mariniers, 
de  meuniers  et  de  manœuvres.  Duhamel  Du  Mon- 
ceau, dans  son  Traité  général  des  Pêches, 
donne  des  détails,  avec  deux  gravures,  sur  les 
procédés  et  les  engins  à  l'usage  des  habitants 
pour  la  pêche  importante  du  saumon  en  Loire, 
1773.  —  Une  ordonnance  du  roi  René  du  6  avril 
1442  y  avait  institué  une  maîtrise  de  11  bouchers 
dont  4  bancs  seulement  restaient  occupés  en  1780. 
—  La  boucherie  se  trouvait  dans  la  grande  rue 
de  rile-au-Bourg.  — A  côté,  l'auberge  des  Trois- 
Maures,  —  la  Tête-Noire,  —  puis  le  four  à 
ban,  sur  le  port  dHs  Grèves;  —  à  gauche,  sur  la 
même  rue,  en  entrant  vers  N.,  la  maison  avec 
porche,  dite  la  Fosse  au  prince  Michau;  — 
à  côté,  la  chapelle  St-Sébastien  ;  —  et  un  Jeu  de 
paume,  qui  donnait  son  nom  à  une  rue. 

Des  foires  et  des  marchés  y  avaient  été  créés 
par  Henri  IV  en  1604,  confirmés  par  Louis  XIV  en 
1689,  avec  la  faculté  de  bâtir  des  halles.  Mais 
les  réunions  marchandes  se  tenaient  vis-à-vis  les 
Cordelières»  sor  la  place  des  Grèves,  principal 


^'î 


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PON 


port  d'embarcpieinent  des  vins  et  des  ardoises. 

La  mesure  royale  d'Anjoa  était  donnée  à 
Tétalon  des  Ponts-de-Cé,  qui  comprenait  an  setier 
12  boisseaux  de  12  écnellées  de  12  cuillerées 
chacune,  —  dont  10  boisseaux  1/2  équivalaient  à 
12  de  la  mesure  ancienne  d'Angers. 

Le  bourg  ou  paroisse  de  St^ifaurille  formait 
jusqu'à  la  Révolution  une  agglomération  absolu- 
ment distincte  et  indépendante  de  la  ville  où  à 
peu  près  elle  est  arrivée  à  se  confondre.  Son  nom 
primitif,  qui  lui  reste  jusqu'aux  xv«  et  xvi*  s.,  est 
Esma,  ^  locu8  qui  vocitatur  Esma  1030-1031 
(l-r  Carlul  de  Sl-Serge,  p.  11).  —Villa  SancH- 
Maurilii  de  Esma  1250  circa  (Hss.  637,  f.  12). 
1314  (G  7.  f.  125).  —  Le  bourg  de  St-Mau- 
rille  d^Esme  1501  (G  196),  —et la  villa  faisait 
partie  dès  les  premiers  siècles  du  domaine  pri- 
mitif de  la  fondation  de  Tévèché  d'Angers.  L'é- 
vdque  resta  d'ailleurs  seigneur  suzerain  du  fief  jus- 
qu'en 1789,  quoique  dès  avant  1030  Hubert  de 
Yendème  eût  fait  don  de  Téglise  à  l'abbaye  St- 
Serge  d'Angers. 

L'évèque  Ulger  à  son  tour  donna  on  plutôt 
rendit  à  St-Serge  la  part  que  l'évèché  retenait 
dans  les  revenus  des  moulins  et  la  propriété  de 
l'écluse  du  grand  pont. 

C'est  ce  pont  sur  le  grand  cours  de  la  Loire, 
reliant  les  deux  principales  lies,  qui  donne  son 
nom  au  pays  et  qui  formait  le  principal  passage,  le 
fonds  du  revenu  le  plus  disputé  surtout  entre 
gens  puissants  de  main-morte.  —  Il  paraît  dé- 
truit au  milieu  du  x*  s.  quand  l'évèque  Néfingue, 
qui  partageait  le  droit  de  passage  avec  St-Aubin, 
concéda  à  Tabbaye,  moyennant  une  rente  de 
12  deniers,  le  privilège  exclusif  du  bac  entre  le 
port  de  Se,  appartenant  aux  moines,  portus  Sti- 
Alhini  qui  dicitur  a  Saiaco,  et  sa  villa  épisco- 
pale  d'Esme,  ad  villam  que  vocatur  Eama, 
La  construction  du  pont  par  les  comtes  modifia 
sans  doute  cette  situation  par  des  transactions 
restées  inconnues.  Mais  il  faisait  partie  du  do- 
maine de  la  comtesse  Eremburge ,  femme  de 
Foulques  le  Jeune,  qui  le  donna  vers  1115  à 
l'abbaye  de  Fontevraud,  avec  tous  les  droits  et 
revenus  qui  en  pouvaient  dépendre.  Le  comte 
Henri  II  confirma  vers  1170-1177  en  renouvelant  à 
cette  occasion  la  pancarte  on  taxe  des  péages  dont 
le  détail  offrirait  de  bien  curieux  renseignements 
h  recueillir.  St  Louis  reconnut  de  nouveau  cette 
concession  on  janvier  1230  d.  au«  tout  en  constatant 
le  droit  pour  St-Aubin  d'attacher  quatre  moulins 
aux  quatre  premières  arches,  domaine  propre  et 
réservé  des  moines.  —  Ce  fut  Charles  de  Valois, 
qui  par  acte  de  janvier  1294  b«  u.  racheta  de 
l'abbesse  de  Fontevraud,  pour  une  rente  de 
300  setiers  de  blé  sur  le  domaine  de  Beaufort. 
toute  l'ancienne  concession  des  comtes.  Il  n'eut 
plus  affaire  dès  lors  qu'aux  droits  de  l'évèque, 
qui  se  trouvait  réintégré  depuis  de  longues 
années  dans  le  privilège  d'établir  un  bac  en  cas 
d'avarie  du  pont.  Le  Livre  de  Guillaume  Le 
Maire  est  plein  des  contestations  qu'il  souleva 
pour  ce  même  péage,  que  rendaient  important 
les  ruines  presque  annuelles  des  arches  en  bois, 
formées  la  plupart  de  simples  charpentes  encha- 


pellées  sur  pilotis.  Les  finances  de  li  ville  ne 
suffisaient  pas  à  pourvoir  aux  frais  des  travaux 
incessants.  En  1624,  sur  l'offre  d'un  siear  Dobit 
d'en  entreprendre  la  reconstruction  complète  en 
pierre,  le  roi,  aux  instances  de  la  Mairie,  teoorda 
poni^'y  aider  un  impôt  spécial  sur  les  Généralités 
d'Orléans,  de  Tours  et  de  Poitiers,  ~  mais  saos 
qu'il  y  fut  donné  suite. 

L'abbé  de  St-Serge  présentait  la  cure  de  Sai&t- 
Maurille  que  conférait  l'évèque. 

Curés  :  Jean  Bouvet,  chanoine  de  St-Jeao* 
Baptiste  d'Angers,  1561,  qui  résigne  après  44  aoi 
de  règne  et  meurt  le  18  août  1605.  Par  son  lesu* 
ment  du  18  avril  1599  il  léguait  la  eloserie  des 
Aireaux  à  la  fabrique.  —  Guichet,  1605.  qai 
résigne  après  42  ans  de  cure.  —  Simon  Socquct. 
son  neveu,  maître  ès-arts,  licencié  ès-droits  eaoon 
et  civil,  juin  1647,  f  le  24  avril  1673.  Il  a  rempli 
de  copies  de  sermons  et  d'instructions  religieuses 
67  folios  du  registre  employé  après  lui  à  la  rédaction 
des  mariages  en  1674.  La  construction  da  grand 
autel  datait  de  son  règne,  comme  l'atteste  nne  ins- 
cription sur  tuffeau  du  21  août  1664,  recoeilHeas 
Musée  diocésain  d'Angers.  Il  fut  reconstruit  eo 
janvier  1724  aux  frais  de  Marie  Guério,  veave 
Guérinière.  —  René  Du  Mons  1673,  13  février 
1705.  —  Franc.  Gruget,  18  février  1705,  1738, 

—  Pierre  Fourmy,  anc.  vicaire  de  Tiercé,  ios- 
tallé  le  2  août  1738,  f  le  13  novembre  174i.  - 
Claude -Jean  Gamier,  janvier  1743|  qui  résigne 

—  et  meurt  le  27  avril  1782,  Agé  de  72  aiis.  - 
F.  Gazeau,  mai  1782,  qui  trace  en  1789  le  dessin 
et  le  plan  du  maltre-autel  de  l'Hètel-Dieo  de 
Beaufort.  Il  est  signalé  à  la  suite  de  l'armée 
vendéenne  lors  de  son  passage  à  Baugé  en  Tan  11 
Son  portrait  a  été  lithographie  par  Beanmont.  â 
l'âge  de  82  ans.  —  Le  vicaire  Jacq.  Marchand 
avait  été  déporté  en  Espagne  en  septembre  1792 

—  Refour,  vicaire  de  Saumor,  élu  constitutioo- 
nellement  le  21  mars  1791,  qui  abdique  touU' 
fonction  ecclésiastique  le  22  pluviôse  an  11  —  et 
néanmoins,  se  rétractant,  pratiquait  le  culte  eo 
l'an  YI  dans  la  chapelle  des  Noyers  en  Martign^ 
Briand. 

L'abbé  Pierre  Levesque  tenait  sur  la  paroisse 
une  sorte  de  petit  collège  en  1595  ;  —  plus  tard, 
Jean  Aubert,  un  pensionnat  de  jeunes  nobles, 
1619,  assisté  d'un  régent.  Au  même  temps  oa 
voit  Jacques  Serqu,  1624,  1636,  désigné  comiD^ 
a  l'un  des  maîtres  d'école  »  de  la  paroisse.  —  et 
Pierre  Roger,  «  professeur  de  lettres  s,  1635;  - 
Pierre  Vallée,  maître  d'école,  f  le  18  juin  1764. 
Agé  de  66  ans;  —  d'autre  part,  une  école  d< 
filles,  tenue  par  Jeanne  Cesbron,  f  le  4  sep- 
tembre 1674,  Agée  de  60  ans,  —  et  Marguerite 
Lamothe,  f  le  31  octobre  1677,  Agée  de  55  aas. 

La  paroisse  comptait  348  feux  en  1789  dont 
une  centaine  se  trouvait  chaque  année  en  peine 
de  payer  une  taxe  de  5  à  20  sous  ;  —  900  boisse- 
lées  de  terre  en  valeur,  pour  la  plus  grande  partie 
aux  mains  de  bénéficiers  étrangers,  tous  les  ha- 
bitants sans  exception,  vivant  tant  bien  que  mal 
de  leur  travail,  — •  et  l'hiver,  forcés  par  Tinooda* 
tion  de  se  réfugier  dans  leurs  greniers. 

Le  26  juillet  1793,  après  le  combat  de  la  Hocbe 


PON 


—  467  — 


POR 


de  Mûrs,  V.  t.  II,  p.  771,  le  boarg  de  St-Manrille, 
U  ville  et  la  rive  droite  môme  farent  délaissés 
an  Vendéens  par  la  lâcheté  du  bataillon  pari- 
sien, qui  avait  abandonné  sans  combat  la  batte 
d'Erigé;  mais  dès  le  jour  même  la  garde  natio- 
nale d'Angers  refoula  l'ennemi  jusqu'au  château 
et  le  surlendemain  l'armée  républicaine  reprenait 
possession  du  pays  pour  n'en  plus  sortir  durant 
toaie  U  guerre. 

Maires  :  Pierre  Frulon,  iO  messidor  an  VIII, 
t  en  1806.  —  Jean-René  Lhuillier  de  la  Cha- 
melle, 28  octobre  1808.  —  Franc.  Rontard, 
T  avril  1815  —  Franc.  Salomon,  12  juin  1815. 
-LhuiUier  de  la  Ch,,  12  juillet  1815.— Franc. 
Lertumnier,  23  juillet  1816.  —  J.  Ch.-Fr.  Siret, 
Il  janvier  1826.  —  Jean-Bapt.-Jacq.  Bouitori' 
Lévesque,  V.  ce  nom,  9  août  1830,  installé  le  13. 

-  Casimir  Boutillier  de  St-André,  décembre 

1816,  démissionnaire  en  octobre  1850.  —  Bout" 

(on-L.,  15  décembre  1850,  f  en  1870.  —  Etienne 

Thuau,  1870,  en  fonctions,  1876. 

Afch. de M.-«l-L.  3  Cahiers;  C  133  et  190;  G  7,  f.47, 
w  el  113;  H  St^Aubin,  Gellererie.  —  Arch.  mun.  d'Angers. 

-  Arch.  conmi.  Et-C.  des  Ponts-de-Cé— et  de  Varenne*- 
Nvs-JfoDliorMii  1619.  —  Cartol.  Saint-Anbin,  Mas.  745, 
(.  «3.  -  !•'  Cartol.  Saint-Serge,  p.  11  et  236.  —  Mss.  Va- 
l«k  f.  71.  —  Noie  Mss.  Aug.  Michel.  -  Cl.  Ménard, 
la.  875,  t.  Il,  p.  94.—  D.  Lobûieau,  t.  Il,  p.  36.—  Chron. 
^Ai/ra,  u  II,  p.  66  et  219.  —  Mém,  de  la  Soc,  d'Agr, 
fAMQtrf,  1.V,  p.  184.  —  NouoeUet  Arehéolog.,  n"  4, 
P  14;  18,  p.  7.  >  Berthe,  Mss.  896,  t.  I,  p.  12.  —  Bévue 
*Àfij(m,  t8&4,  I.  II,  p.  23;  1855. 1. 1,  p.  274, 300,  303 ; 
Ul.  p.  &0^.  60-61 ,  146, 278  ;  1856, 1. 1,  p.  883, 292-293  ; 
I  U.  p.  320,  347 ;  1857, 1. 1,  p.  142;  1875.  p.  328.  -  Ran« 
Ittrt.  Mss.  884.  —  Thorode.  Mss.  879.  —  Bépert.  areh,, 
>l|0.  p.  50;  1865,  p.  88;  1868,  p.  205.  215.  2»,  233, 248, 
"f  .b5,  263,  260.  304.  313.  sb.  -  U  Sanyagère,  He^ 
f^k.  hisi.^  p.  73  et  97  et  dans  le  /oum.  de  Verdun,  août 
JîjJ.P- 134.  —  Journal  de  Maine-et~L,  des  8  septembre 
^,  6  leplembre  1847,  8  mai  et  4  septembre  1849.  —  De 
^«M.  l  Anjou  (in-fol.).  —  Lecoy  de  U  Marcbe,  Bené 
f  fitfM.  u  I,  p.  553;  t.  II.  p.  85.  —  TV^sor  de»  Chartes, 
^  y*  H«;  l.  Il,  p.  170.  —  Roger.  HUt,  d'Anjou,  p.  25 
^3».  -  Abnan,  d'Anjou.  1790,  f.  172.  —  Affichée  du 


^e>,  PùuiUé,  BeUe-Poule,  Lvmesle,  MiUejrieds,  U» 
^iift,  Boig-J)a»au,  la  NouziUerie,  le»  Bivette»,  etc. 

Peats-LIbres ,   nom  des  Ponts-de-Cé,  on 

IT93. 

Peal-TUbaot  (le),  f.,  c»«  de  C^iantoc^.  — 
Am.  domaine  relevant  de  la  Guerche  en  Saven- 
ijères.  -.  En  est  sieur  L.  de  Lancrau  1511, 
fruç.  Pooquet,  bedeau  de  l'Université  d'Aingers, 
^,  Kath.  Tottblanc,  avocat,  1595,  Marc  Tou- 
Uue,  docteur  en  médecine,  1616.  n.  h.  Germain 
^U  1692,  Guy  Guillotin,  bourgeois  d'Angers, 
l'io,  Guy -Pierre  Bellœuvre,  son  neveu,  par 
^^t  du  2  novembre  1746,  Louis-Alex.  B.  1787, 

l^vMUTiibert  (le),  anc.  ham.,  c»«  de  Chan- 
ioceaux.  U  y  existait  un  anc.  pont  sur  la  Di- 
^^.  oà  Jean  Y,  duc  de  Bretagne,  fut  arrêté  par 
^Penthièvre  le  13  février  1420.  Il  n'y  reste 
M  que  quelques  poutrelles,  qui  servent  au  pas- 
^.  et  les  ruines  d'un  m*"  à  eau,  dans  un  site 

^^Mrl,  aa  fond  d'an  ravin  encaissé. 
'aiit«TrioB  (le),  ruiss.  né  sur  la  c"«  de  la 

ratherie,  qui  traverse  la  c»*  de  la  Potherie, 

^n^i  se  jette  dans  le  Grand-Gué  -,  —  a  pour 


alflaent  le  miss,  du  Pont-des-Motets  ;  —  8,800  mot. 
de  cours,  formant  en  partie  limite  de  la  Loire - 
Inférieure. 

Pont- Vert  (le),  f.,  c*«  d' Au  verse.  —  Gos- 
fredua  de  Convera  1055-1070 (Liv.  N.,  ch.  238). 

—  R.  de  Converaia  1055-1070  (Liv.  Bl.,  f.  41). 
^J.  de  Converao  1060-1082  (1*'  Cartul.,  St- 
Serge,  p.  302).  —  Convert  (Gass.). 

Pont-Vealay  (le),  f.,  c°*  de  Daumeray,  — 
Pontvellay  1626.  —  Pontvellet  1719  (El.-C.). 

Popetlére  (la),  f.,  c°*  de  Vemantea, 

Poplnlére  (la),  f.,  c"«  de  Bouille- Ménard. 

J»o|»llMsit,  PojsMliM.  —  V.  St'Philbert- 
du- Peuple. 

Poquerie  (la),  f.,  c"*  de  2a  Lande-Chaale . 

—  La  Poterie  (Gass.  et  £t.-M.). 

Poni^e  (le),  vill.,  c»«  û'Etriché  (16  mais., 
et  un  moulin,  55  hab.),  et  en  partie  de  Dau- 
meray (34  mais.,  114  hab.),  —  Molinum  quod 
vocatur  Gauterii  Rabioai  1050  circa  (Gartul. 
du  Ronc,  Rot.  1,  ch.  Z9.).^Portua  qui  a  Gau- 
terio  Rahiei  cognomen  acceperat  1060-1109 
(Ib.,  Rot.  2.  ch.  63).  —  Portua  Rahiei  (Ib.).— 
Terra  de  Portu  Rabiei  1140  circa  (Ib. ,  Rot.  2. 
ch.  72).  —  Rivalonua  de  Portu  Ragio  1064- 
1084  (Pr.  de  Daumeray,  ch.  14).  —  £xcluaa  et 
molendinua  de  Portu  Ragio  1154  (Cart.  du 
Ronc,  Rot.  5,  ch.  39).  —  Série  de  Port  Rage 
1281  (Gh.  de  Daumeray).  —  Le  moulin  dou 
Porrage..,  o  lea  chaucéea  et  ovecquea  lea 
peacheries  1367  (H  Port-l'Abbé).  —  Le  moulin 
et  le  port,  comme  ensuite  le  village,  ont  pris  le 
nom  de  Gautier  Rage  à  qui  ils  avaient  été  don- 
nés par  le  comte  Foulques  et  dont  la  veuve  gra- 
tifia l'abb.  du  Ronceray  en  y  consacrant  sa  fille 
Lisoie,  vers  le  milieu  du  xi«  s.  —  Les  moulins, 
la  closerie  et  les  prés  dépendaient  au  moins 
depuis  le  xiv«  s.  de  Port  l'Abbé,  domaine  de 
l'abbaye  de  la  Roë,  dont  les  archives  comprennent 
de  nombreux  baux  et  les  devis  des  travaux  d'en- 
tretien ou  de  réparation.  —  Une  partie  relevait  de 
Brissarthe. 

Por«lsl6re  (la),  ham.,  c°«  de  2a  Varenne» 

Porante,  f.,  prés  d'un  gué  sur  le  ruiss.  de 
Pouillé,  c°«  de  Durtal.  Il  a  été  trouvé  en  février 
1864,  dans  un  champ,  un  gisement  curieux 
d'ossements. 

Porche  (le),  cl.,  c*^*  de  Freigné,  vendu  nat* 
sur  Bourmont  le  7  ventôse  an  VI. 

Poreherale  (la),  f.,  c"*  de  Chazé-a,-A, 

Porcherie  (la),  f.,  t^*  de  Bégrollea,  dépen- 
dant de  l'abb.  de  Bellefontaine  ;  •»  L,  c"«  de 
Cheviré-le-R,;  ••  f.,  c"«  de  Feneu,  anc. 
domaine  de  l'Hôpital  général  d'Angers. 

Porchetlére  (la),  h. ,  c°«  du  FiefSauvin. 

—  La  met.  ou  hordage  de  la  P.  1540  (G  106, 
f.  316).  —  Y  naît  et  en  prend  le  nom  un  ruiss., 
qui  se  jette  à  700  met.  de  là,  dans  le  ruiss.  de  la 
Paillerie,  grossi  à  gauche  du  ruiss.  du  Petit- 
Nombault. 

Porchonnale  (la),  f.,  c°*  de  la  Pouèze. 
Porchonnléres  (les),  f.,  c^  de  Chigné. 
Pore  (le),   f.,    c»"  de   Tancoigné.   —   Le 
Potray  (Cass.).  —  Le  Pouré  (Et. -M  ). 
Porée  (la),  vill.  et  m^",  c"«  de  Brain-a.-VA, 


POR 


—  158  — 


POR 


(12  mais.,  40  hab.)  et  pour  partie  da  PUssis- 
Gram,  (3  mais. ,  7  hab.)*  —  X«a  Porree  in  domi- 
nio  d9  Brien  1200  (Ch.  de  Savigoy).  —  La 
Porree  1250  et  1268  (H.-0.  ii  5  et  A  1.  f.  27). 

—  i>  lieu  seigneurial  de  la  Haute  Porée 
1610  (E  1275).  —  Ane.  domaine  appartenant  au 
XIII*  s.  à  THôtel-Dieu  d'Aogers  qui  sans  doute 
i'arrenta.  An  t.  et  Bertrand  de  Besançon  le  veo- 
dirent  en  1474,  en  môme  temps  que  Briançon,  à 
Jacq.  de  Bueil.  —  En  est  sieur  en  1587  Jean  de 
Lancrau,  capitaine  d'un  régiment  entretenu  par 
son  frère  Tôvôque  de  Lombez.  —  il  y  meurt  le 
14  janvier  1616.  —  Son  fils  Jacq.  de  Lancraa 
vendit  la  terre,  avec  la  Jonaudière  et  la  Palud, 
en  1645  à  Jean  Ghantelou,  greffier  de  TElection 
d'Angers,  et  Jean  Jacques  Chantelou  de  Porte- 
bise,  en  1701,  aux  Cordeliers  d'Angers,  sur  qui 
elle  fut  saisie  et  vendue  nat^  le  9  février  1791. 
Le  château,  avec  cour,  grand  portail,  jardins 
importants,  était  desservi  par  une  jolie  cha- 
pelle, —  à  l'abandon  dès  le  ivii«  s.,  le  clocher 
tombé,  les  vitraux  en  partie  brisés.  Elle  sert 
aujourd'hui  de  pressoir,  le  chevet  muré,  la  porte 
en  arc  surbaissé  surmontée  d'une  dalle  où  appa- 
raît un  crucifix  mutilé  ;  une  autre  porte  eomuréo 
communiquait  à  la  ferme  qui  y  attient.  Dans  le 
hangar  voisin  gtt  en  partie  le  décor  en  bois  peint 
de  l'ancien  autel  —  Le  manoir  relevait  de  la  sei- 
gneurie de  la  Réalle,  domaine  de  l'abbaye  de  la 
Boissîére  et  est  aujourd'hui  démoli,  sauf  les  ser- 
vitudes; —  vill.,  c»«  de  Jumelles.  —  Le 
domaine,  fief  et  censif  appelle  la  Pourée 
1540  (G  105,  f.  36),  relevait  d'Avoir  et  appart. 
à  Jean  Lefévre,  bedeau  de  l'Université  d'Angers. 

—  Le  château,  sans  doute  de  date  postérieure, 
avait  une  chapelle  dédiée  à  N.-D.  et  à  St-Pierre; 

—  ff.,  c»«  de  Jumelles;  —  f.,  c"de  Trélazé. 

—  il  y  a  été  ouvert  une  carrière  en  août  1837. 
PoreCterie    (la),  cl.,  dans  le  bourg  d'Ar- 

mailU,  domaine  du  prieuré  de  la  Primaudière, 
depuis  1511  (Ë  1140;. 

Port  (le),  m»",  c»»  de  Concourson,  anc. 
point  d'embarquement  des  mines  sur  le  Layon, 
a  la  limite  du  canal  du  Layon;  »  c°«  de 
Contigné,  domaine  acquis  en  1365  par  J.  Le- 
moyne,  écuyer  (E  3136)  ;  »  f.,  c»"  de  Juigné- 
sur-X*.  ;—  ham.,  c"  de  Grez-Neuv.,  sur  la 
rive  gauche  de  la  Mayenne,  un  peu  en  aval  du 
bec  de  l'Oudon.  Vis-à-vis  sur  l'antre  rive,  un 
écriteau  peint  avertit  les  mariniers  que  sur  une 
largeur  de  10  met.  et  jusqu'à  200  met.  en  aval,  la 
navigation  le  long  de  la  rive  droite  est  rendue 
dangereuse  par  des  blocs  de  pierre  qui  encombrent 
la  rivière  ;  —  chat. ,  c°«  de  Miré,  —  En  est  sieur 
n.  h.  Jean  Yachereau  1508,  Franc,  de  Penuart, 
mari  de  Perrine  de  Uuatrebarbes,  1646,  René  de 
Pennart  1670,  qui  avait  épousé  le  15  novembre 
1650  Marie  d'Anthenaise,  Philippe  de  P.  1694; 

—  f.,  c"  de  Montreuil'S.-M.  ;  -^  f.,  c"«  de 
Pruillé,  appart  à  Franc-  Alexandre,  mari  de 
d""  Mario  de  Dieuxie  1540  (G  105,  1.  363)  ;  - 
f.,  c»«  deitocfte/brt-8.-JL.;'-vill.,c"'de  Vivy. 

Port  (le  Grand-),  ham.,  c»«  de  Murs;  »  f., 
c"*  de  Hochefort'S.'L.,  dans  l'anc.  Ile  Taneray  ; 
«-  (le  Petit-),  c"«  de  Bouchemaine.  —  L'Ebau- 


pinière  alioê  le  Petit  Port  iti-Xtii«  s.  (Chap. 
St-Laad).  —  En  est  dame  Françoise  de  Joigne  ; 

—  vill.,  c»«  de  Longue;  —  f.,  c»«  du  Aféntl. 
Portail  (le),  cl. ,  c"*  d'Anjjfers,  vendne  nat^  le 

22  février  1791  ;  -  f.,  c»«  de  Ùreil  ;  -  f.,  c»«  de 
Chambellay  ;  «•  f. ,  c"«  deDaumeray,  au  vill.  de 
Doussé,  résidence  au  xvii«  s.  du  sénéchal  de  Doiu- 
sé  ;  =  ham. ,  c"  •  de  Lézigné .— La  closerie  du  P. 
1679  (Et.-G.)  ;  -»  m»",  dans  le  bourg  de  Meigné- 
s.-D,  —  En  est  sieur  Pierre  Vallière  1673,  Ueoé 
de  Doué  1702,  Phil.-René  Thoreau  17:25;  «  h.. 
c»«  de  Mouliheme;  —  f.,  c*»«  de  Parce;  —  f., 
c»«  de  Querré;  =  f.,  c"«  de  St-Melaine,  anc. 
domaine  du  prieuré  vendu  nat*  le  18  avril  1791  ; 
»  f.,  C*  de  Sermaise,  vendue  nat^  sur  Alex.- 
René-Henri  Hardouin  de  la  Girouardière,  le 
22  pluviôse  an  III  ;  =  ham.,  c*"  de  Vemantes. 

PortaiI-de«Br|^né  (le),  ham.,  c"«  de  Ver- 
nantes. 

Portall^FoBda  (le),  f.,  c*«  de  Beaufort.  - 
Le  Portai-Fondu  1749  (Terrier  de  Be:jsé).  - 
Le  Port-Enfondu  1670  (G  Sl-Pierredu-Uc). 

—  Porta  Fondu  (Cass.), 
Portatl-Boui^e  (le),f.,  c"«de  Chaudefond». 
Portais  (les),  f.,  c»<  de  Gêné. 
Port-Albert  (le),  f.,  c»«  de  Feneu.  —  Lt 

P.  d'Albert  (Gass.).  —  Au  sommet  d'une  coarbe 
formée  par  la  Mayenne,  où  se  trouve  entre  Grei 
et  Epinard  le  principal  port  d'embarquement  oa 
de  débarquement  des  productions  et  des  engrus 
de  tout  le  pays  d'alentour,  soit  par  année  iu 
mouvement  moyen  de  plus  de  4,000  charrelét» 
de  marchandises.  Uu  règlement  municipal  da 
6  novembre  1858  réglemente  ce  trafic. 

Port-àpLIévre  (le),  c°'  du  Louroux^Béc. 

Port-ADolen  (le),  vill,  c°«  de  St-Jean-de- 
la-Croix. 

Portau  (Thomas),  imprimeur- libraire,  pro* 
testant,  a  Saumur,  mari  de  Madeleine  Uay,16UI. 
Leur  fille  atnée  Charlotte  est  présentée  au  Con- 
sistoire et  aussi  leur  fils  Philippe,  par  Duplessis- 
Mornay.  Ses  livres  ont  pour  marque  deux  portes 
ou  portaux.  —  11  meurt  le  20  janvier  1623.  Sa 
veuve  imprime  la  même  année  Les  Fortunes 
d'Alminte  par  le  sieur  des  Escuteaux  (1  vol 
in-12)  —  et  meurt  le  22  mai  1625. 

Port-Ayranlt  (le),  c»«  do  Villévique,  port 
sur  le  Loir  (Gass.). 

Port-Bltou  (le),  ham.,  c»«  de  Mozé.  —  U 
Porbitaux  1650  (Et.-G.),  avec  bac  sur  le  Looei 

Port-de-Bandon  (le),  f.,  c"«  de  Cantenay. 

Port^e-Cvras  (le),  f.,  c»«  de  Chemiré;  - 
f.,  c»«  de  Morannes.  —  Port  de  Gras  ancien- 
nement appelé  l'Estre  Parillé  (H  (Jrsoliues 
d'A.)-  —  Ces  deux  fermes  cc^rrespondent  sar  les 
deux  rives  de  la  Sarthe  à  un  ancien  bac  appart. 
au  Ghapilre  de  St-Maurice  d'Angers,  —  le  port 
d'Esgratz  1541  (Gr.  Bourse).  —  Porius  de 
Gratz  1562  (Ib.).  —  C'était  jusqu'au  xviii*  s.  nn 
passage  de  communication  constante  entre  Mo- 
rannes et  St-Denis-d' Anjou;  —  f.,  c"«  de  Grex-S 

Port-de-rAnerie  (la),  cl.,  c"*  de  Cha- 
lonnes-sur- Loire. 

Port-de-la^Plerre  (le),  c*«  des  Ponts-de- 
Cé,  «  là  où  esu>ient  anciennement  les  bois  de 


POR 


—  159  — 


POR 


I  révdché  emportés  par  les  eaax  il  y  a  an  siôole 
c  et  quelques  années  »,  dit  on  mémoire  Mss.  de 
b  fin  do  XVII*  s.  (St-AlmaD,  Domaine,  t.  II).  Il 
fl'ea  resta  pas  an  seul  chôoe.  Le  rocher  seal 
résista,  appelé  depuis  le  Port-de-U-Pierre,  en 
protégeant  les  terrains  inférieurs.  Tout  le  sol 
ao-devant,  sur  une  lar^nr  de  plus  de  3  à 
KX)  mètres  disparut  avec  les  arches  de  Juigné  et 
ia  chaussée  romaine  des  Aireaux,  Y.  ce  mot, 

Port-il«-riIe  (le),  auberge  et  bac,  C"  d'An- 
gers, dans  rtle  St-Aubin.  Les  dragnages  y  ont 
recueilli  un  magnifique  éperon  xiii*  s.  et  une 
coquille  d'épée  Renaissance. 

Port-de-Monisoreau  (le),  vill.,  c***  de 
Varennes-aous'Afontsoreau. 

Port*des-Prés  (le),  f.,  c»«  de  Corné, 

Portée-Vallée  (le),  ham.,  c'^*  de  Blaison 
et  par  extension,  de  St-SuZpice-s.-X.  —  Portua 
VaUie  1210  (Chaloché,  t.  iV,  fol.  35).  —  Por- 
tus  de  Valee  1215  (Ib.,  f.  22).  —  Il  y  existait 
au  péage  sur  les  bateaux  passants  qui  fut  sup- 
primé par  ordonnance  du  20  novembre  1631  — 
et  no  bac.  ~  On  y  voyait  en  1828  dans  la  maison 
du  poDtoDnier  un  agneau  de  tuf  en  relief  incrusté 
dans  le  mur  et  portant  au  cou  un  écusson.  — 
M°^*  Menuau  et  Malécot  y  avaient  créé  de  belles 
maïuaneries,  depuis  longtemps  disparues. 

Port-dlagrandes  (le),  f.,  c"«  du  Ménil. 

Porf-da-PAtls  (le),  ham.,  c°«  de  SUAuhin- 
dt'Luigné. 

Porte  (la),  cL,  €»•  de  Cheviré-leR,,  donnée 
eo  1602  par  Jérôme  Chaille,  avocat,  à  Tabb.  de 
Chaloché;  =»  m*",  c""  de  Dénezé-8.-le-L. , 
dofflaiue  de  l'abb.  de  la  Boissière  en  1790;  » 
f,  c»«  de  Gonnord;  —  f.,  c»"  de  Loire,  — 
U  lieu  et  fief  de  la  P.  avec  maison  seigneu' 
riale,  jardins,  vergers,  chesnaies,  plisses, 
garennes,  vignra  (C  106,  f.  15).  —  Relevait  de 
la  Roche-dlré  ;  —  en  est  sieur  Math.  Frogeart 
lUO.  n.  h.  Hector  Baudin  1551;  —  ham.,  c»* 
dei  iîosiers.  —  La  Porte  en  Vallée  1540  (Til. 
de  Trêves).  —  Ancien  fief;  «  f.,  c»«  de  Ste- 
Gtmmes-â^A,  (Cass.);  —  f.,  c"  de  la  Salle- 
dt-Vihiers, 

Porte  (la),  châl.,  c»«  de  Sermaise,  —  Ane. 
tief  et  seigneurie  avec  château,  chapelle,  fuie, 
TifMs,  domaine.  —  En  est  sieur  Daniel  Louet 
1^,  sa  veuve,  Marguerite  Odin,  1612,  n.  h.  René 
l^aet,  éeuyer,  1625,  veuf  en  1673  d'Anne  Renoul 
et  qui  y  meurt  prêtre  le  12  septembre  1678,  leur 
fils  Reué  L.  1682,  Galiot  Louet,  qui  y  meurt  le 
12  décembre  1731,  âgé  de  31  ans,  Claude- Joseph 
Kicher,  prêtre  oratorien,  son  neveu  et  son  héritier, 
qui  7  meurt  âgé  de  71  ans,  le  18  mars  1751, 
Jeao  Benjamin  de  U  Moite  d*Aubigné  1779, 1789, 
v«u(  de  Kenée-Louise-Suzanne  de  Hervé,  sur  qui 
^  terre  est  vendue  nat«  le  4  floréal  an  11.  »  Elle 
^t^it  de  nouveau  mise  en  vente  par  licilalion 
dass  les  premiers  jours  de  juillet  1830  et  fut 
Muse  par  M.  Georget,  de  qui  le  département  de 
Xaiue-et-Loire  en  afferma  le  principal  domaine, 
^vec  la  Colooiére,  par  bail  de  18  ans  en  date  du 
l*'  novembre  1838,  pour  y  fonder  une  ferme- 
J<*e.  Y.  le  Rapport  du  16  juin  1840  par 
V-  Leclerc-Thottin.  -^  L'établissement  officiel  a 


pris  fin  dés  1880.  —  L'habitation  forme  un  simple 
rez-de-chaussée  en  partie  du  xviii«  s.  entouré 
des  fermes  et  des  dépendances,  et  précédé  d'une 
longue  avenue  avec  une  ferme  neuve  en  tête,  — 
et  des  fours  à  briques  créés  en  1834. 

Porte  (la),  c°*  du  Vaudelenay,  dans  l'anc. 
paroisse  de  St-Hilaire  de  Rillé.  —  Porta  (Gos- 
bertus  de)  1087  (Dénezé,  ch.  or.).  —  La  Porte 
du  Vaudelenay  1476  (Chap.  de  Doué).  — 
L'hostel  et  terre  de  la  P,  1486  (E  Hontr.-B.). 

—  Le  fief,  maison  noble  et  seigneurie  de  la 
P.,  composé  de  maison  seigneuriale,  jar- 
dins, fuye,  préclosures  et  vignes  1540  (G  105, 
f.  226).  —  La  Porte  alias  le  Vaudelenay 
xvii*  s.  —  Ane.  terre  seigneuriale  de  la  paroisse 
du  Vaudelenay,  avec  château  relevant  de  Mon- 
treuil-Bellay  à  hommage  lige  et  3  mois  et  demi 
de  garde  par  un  gentilhomme  armé.  —  Le  sei- 
gneur levait  les  dîmes  et  prémices,  tant  de  blés 
que  de  vins,  dans  certains  cantons  des  paroisses 
de  St-Hilaire,  du  Vaudelenay,  de  St-Pierre  de 
Montreuil-B.,  de  Brossay  et  du  Puy-N.-D.  ;  il  les 
acquit  tout  entières  en  1577  de  l'abbé  de  St-Flo- 
rent  dans  la  paroisse  du  Vaudelenay  et  en  1583  de 
l'abbé  de  St-Nicolas  dans  celle  de  St-Uilaire  de 
Rillé.  —  On  voit  figurer  dès  1087  dans  une  charte 
de  Sl-Florent  sur  Ghâtelaison  et  Doué  (Liv.  N., 
ch.  13),  un  Gosbert  de  la  Porte,  G.  de  Porta, 
qu'on  retrouve  dans  les  chartes  de  Ghemiilô 
(Gartul.,  ch.  34)  et  de  Montrevault  (2>  CartuL  St- 
Serge,  p.  334).  —  En  est  sieur  messire  Louis 
Amenait  1476  ;  —  Catherine  de  la  Porte,  veuve 
de  Jean  Aménart,  chevalier,  1486  ;  -*  René  Pierres 
1540,  Antoine  Pierres,  écoyer,  1591,  Louis  Le 
Bigot,  par  acquêt  judiciaire  du  21  juin  1636, 
Pierre  Pierres,  par  retrait  féodal  en  1637,  Jacq. 
de  S(-Germain  1658,  mari  de  Marie  Pierres,  Abel 
de  St-Germain  1733,  René  Robin  de  la  Trem- 
blaie  1741,  Claude-Robin  de  la  T.  1754. 

Porte  {Guillaume  de  la),  autrement  dit  de 
la  Forest  on  Fils  de  Prêtre,  citoyen  d'Angers, 
fonde,  par  son  testament  de  mai  1346,  en  sa 
maison  de  ia  Forest,  à  Angers,  une  auménerie  de 
20  lits  garnis  pour  les  pauvres  passants,  sans 
faveur  aucune,  les  lépreux  exclus,  V.  ci-dessus,  1. 1, 
p.  96.  C'est  l'origine  de  l'Hôpital  Général.  Sa  sta- 
tue et  celle  de  sa  femme  Marthe,  en  pierre  cal- 
caire, s'y  conservaient  jusqu'à  ces  derniers  temps 
dans  la  chapelle  et  ont  été  recueillies  au  Musée 
d'archéologie. 

U.-D.  B  46,  f.  6.—Jiép^  areh,,  1865,  p.  90  ;  1867,  p.  100. 

Porte  {Pierre  de  la).  —  V.  Suardière  (la). 

Porte  (la  Grande-),  f.,  c°*  d'Andard,  anc. 
domaine  du  Chapitre  de  StMaurille  d'Angers, 
vendu  nal^  le  3t  août  1791  ;  »  f.,  C*  d'Angers, 
dans  le  faubourg  Si-Michel,  domaine  du  Chapitre 
Si-Maurice  ;  —  (la  Petite-),  cl.,  c"«  de  Gonnord, 

Porteau  (le),  vill.,  c°*  de  Chalonnes-s.-L,  ; 

—  f.,  c"«  de  Chigné;  —  f.,  c"«  de  Gohier. 
Porte-au-Cluil  (la),  f.,  c°«  d'Angers  E., 

près  les  Banchais.  —  Porta  Chaperon  1204 
(St-Aubin,  off.  cl ,  f.  281).  —  X.ocus  qui  dicitur 
la  Porte  Chaperon  1277  (Ib.,  f.  285).  —  La 
Porte  aux  Chapts  1752,  1780,  —  La  Porte 
au  Rat  1875  (Affiches).  ~  Domaine  d'une  cha*» 


POR 


—  160  — 


POR 


pellenie  desservie  dans  l'église  de  St-Maimbenf 
d'Angers. 

Portè-an-Holne  (la),  f.,  c"«  de  Beau  fort. 
—  La  maisùn,  terre  et  seigneurie  de  la  P, 
appart.  à  l'abbaye  da  Lonroux.  Le  domaine  éUiit 
entouré  de  marais,  repaire  de  loups  et  de  Yipéres. 
L'abbaye  Tarrenta  en  1507  à  charge  d'élargir  le 
Couesnon  et  d'en  border  la  rive  d'une  levée  pour 
protéger  les  terres  et  les  mettre  en  valeur.  ^ 
Vendu  nat^  le  24  février  1791. 

Porteaux»  vill. ,  c°*  des  Rosiers  et  par  exten- 
sion de  Beau  fort.  —  PorteauUe  1569  (Et.-C. 
Beaufort).  ^  Le  Porteaux  (Cass  ).  —  En  est 
sieur  Alexandre  Rolland  1651.  —  Le  pont  sur 
l'Aulhion,  emporté  par  l'inondation  de  1856,  a 
été  reconstruit  de  deux  arches  de  6  met.  d'ou- 
verture en  1861   La  voie  romaine  y  passait. 

Porteblse*  vill.,  c°«  de  Tiercé,  —  La  terre^ 
fief  et  seigneurie  de  P.  B.  1540  (G  106,  f .  168), 
relevait  de  Mathefelon.  —  Une  lie  du  Loir 
qui  en  dépendait,  relevait  de  Cimbré.  —  La 
maison  du  nom  était  de  la  plus  haute  noblesse 
d'Anjou.  Une  branche  alla  s'établir  en  Cham- 
pagne. Celle  d'Anjou  se  fondit  dans  la  maison  de 
la  Grandiére.  —  V.  Ménage,  Vit,  JSrod., 
p.  119.  —  Pierre  de  la  Grandiére  se  dit  tout 
nouvellement  seigneur  de  la  terre  en  1540;  — 
Guill.  Derouet,  écuyer,  1616,  Jean-Jacq.  Chan- 
telou,  procureur  du  roi,  1681,  messire  Philippe- 
Claude  de  la  Lande,  chevalier,  mari  de  Cathe- 
rine-Hélène de  la  Goupilière,  1748,  1762,  dont  la 
fille  Jacq.  Julie -Victoire  épousa  Paul-François 
Leshénault  de  St-Sauveur,  et  était  veuve  en  1789. 
La  terre  fut  saisie  pendant  son  émigration  et 
vendue  nat^  le  8  prairial  an  IL 

Porle-d'An^rs  (la),  vill.,  c"«  de  St-Lam- 
hert-des-Levées, 

Porte-de«Clefs  (la),  cl.,  c**  de  Vaulandry, 

Porte^e-Fléehe  (la),  cl.,  cP*  de  Vau- 
landry, 

Foite-Malbrèehe  (la),  cl.,  c"«  de  Jarzi. 

Porte-Picard  (la),  vill.,  c*«  de  Brézé, 

Porter  {Nicolas -Joseph),  chevalier  de  St- 
Loais,  1742,  ancien  capitaine  au  régiment  d'infan- 
terie irlandaise  de  Clare,  avait  pris  sa  retraite  à 
Angers  où  il  fut  élu  de  l'Académie  des  belles- 
lettres  le  15  novembre  1760  en  remplacement 
de  Boylesve  de  la  Morousière  et  installé  le  14  no- 
vembre de  l'année  suivante.  Il  y  donna  lecture  le 
3  juillet  1771  d'une  partie  de  la  traduction  de 
l'ouvrage  de  Walpoole  sur  les  Anecdotes  de  la 
Peinture  et  des  Arts  en  Angleterre.  Elu  à  l'unani- 
mité chancelier  le  14  novembre  1781,  il  faisait 
fonction  de  directeur  quand  il  prononça  le  20  no- 
vembre suivant  l'éloge  du  roi.  Il  mourut  à  Angers 
le  19  janvier  1784.  —  Coutouly  fut  chargé  de  pro- 
noncer son  éloge. 

Porterie  (la),  f.,  c**  de  la  Jumellière;  •- 
f.,  c««  de  la  Préoière;  —  cl.,  c»«  de  Pruillé, 

Porte-Boe«  c"*  de  Jallais.  —  Le  lieu,  do- 
maine  et  métairie  de  P.  (C  106,  f.,  466).  — 
Appartenait  en  1540  à  Maurice  Gourreau  et  rele- 
vait de  la  Roche-Baraton  et  de  la  Suplicière. 

Porte-Rov^  (la),  cl.,  C*  de  Fontaine-G,  ', 
■-  e\.,  c*«  de  St'Lambert'deS'L. 


Portes  (les),  miss,  qui  naît  sur  la  e^  de 
Vent,  coule  du  S.  an  N.,  pénétre  sur  la  c"«  de 
Marans,  en  se  rapprochant  de  la  roate  natio- 
nale de  Segré,  reçoit  à  droite  le  miss,  de  li  Gui- 
traie,  s'incline  brasquement,  comme  la  roate,  vers 
l'O.,  puis  remonte  avec  elle  vers  N.,  reçoit  à  dr. 
le  ruiss.  de  la  Contablaie  et  par  une  brusque 
courbe  se  jette  dans  l'Oudon  ;  12  kil.  ;  «  cl.,  c^ 
de  ChavagneS'S.-le-L.  ;  —  f.,  c»«  du  Guédi- 
niau;  —  f.,  c°*  de  Seiches.  —  En  est  sieor 
René  Quétier,  1600,  1616  ;  —  (les  Grandes),  f.. 
c»«  de  St-Ellier, 

Portes-de-lm-Haie  (les),  f  ,  c"«  de  St-C/trii- 
tophe-dU'Bois,  &  l'entrée  de  l'avenoe  de  U  Hue. 

Portes-Rou^s  (les),  f.,  c*«  de  St  Jean-dt- 
la-Croix. 

Port-Fenlilet  (Le),  h.,  c"«  de  St-Lambert- 
deS'Leoées,  qui  garde  le  nom  d'une  famille,  y 
résidant  an  xv«  s. 

Port-Gaborean  ae),  c>«  du  Mariïlai».  - 
Ane.  bac  et  passage  de  Loire  (StFlor.  A  2  et  B 1), 
avec  maison  disparue  dont  est  sieur  Pierre 
Quentin  1526,  Jacq.  Ménard,  écbevin  d'Angers. 

Port-CtaurioB  (le),  vill.,  c"«  de  Murs.  - 
Le  vill.  du  Port-Gorrion  16!1  (El.-C.).  -  Us 
municipalités  de  Denée  et  de  Hozé  s'y  étaient  ré- 
fugiées en  1793.  —  V.  Boire-Croissante. 

Port-Giranlt  (le),  f.,  c"«  de  Chalonnes^uT- 
Loire;  «  vill.,  c»«  de  St-Georges-s.-L,  - 
Sur  l'ancien  passage  et  au-dessus  du  débouché 
d'une  boire  de  Loire,  aujourd'hui  comblée,  siof 
ce  qui  forme  le  vaste  étang  de  l'Epinay. 

Port-Godard  (le),  ham.,  c°*  de  Denée.  - 
Avec  bac  sur  le  Louet,  affermé  1,200  fr.  avant 
l'ouverture  des  routes,  aujourd'hui  peu  disputé. 

—  Il  y  résidait  en  1720  une  brigade  de  gabelle. 
Port-GrattoB  (le),  ham.,  c"«  de  Varennes- 

souS'Mons.,  ancien  passage  de  FAuthion  vers 
Russe. 

Pot*^JV«Mtol{M«  —  y.  Za  Patache. 

Portières  (les  Grandes,  les  Petites-),  f..  e** 
de  St'Barthélemy .  —  La  Poiretère  1230,  la 
Porretière  1248  (H.-D.  B  82,  f.  116  et  120).  - 
Porreteria  1268  (Ibid.  A  1.  f.  27).  -  Ancien 
domaine  de  l'hôpital  Saint-Jean  d'Angers,  qa> 
l'arrenta.  —  En  est  sieur  Gabriel  Bourdonnière 
en  1627. 

Portinean  (le),  cl.,  c^  d'Angers  S. 

Por^Joret  (le),  vill.,  c"«  de  Juvardeil 

Port-loolaln  (ls)i  chat.,  c"«  de  Martin/. 

—  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Daoo  et  de 
la  Roche-de-Pommérieux  et  qui  garde  le  nom  à» 
Joulain  Du  Port,  seigneur  en  1396  et  foodatenr  le 
7  décembre  1428  de  la  chapelle  seigneuriale  sons 
l'invocation  de  St  Jean-Baptiste.  —  En  est  sieor 
Jean  Bineu,  chevalier,  1496,  1500,  dont  la  fiUe 
aînée  avait  épousé  Jean  d'Anthenaise.  Son  arriére 
petit-fils  Jean  d'Anthenaise,  rendant  aven  en  1539 
pour  <  ses  maisons,  granges,  estables,  cours,  p* 

<  rennes,  bois,  vignes,  moulins,  deffais,  garennes 
c  en  la  rivière  «,  déclare  tenir  du  roi  >  par  grâce 
c  spéciale  droict  de  maison  forte,  droict  de  jas- 

<  tice  patibulaire  et  droict  de  f  uye  avec  garenne 

<  deffensable  k  poil  et  à  plume  »  (C  106,  f.  fOr 
A  quelques  années  de  là,  on  voit  son  fils  Piern 


POR 


—  161  — 


t>OR 


d'Anthenaiseponniim  par  la  jastice  royale  pour 
ses  exploits  de  Ugnear  et  réduit  à  vendre  la 
terre  eo  1590  à  son  frère,  lieutenant  da  roi  k 
Crton,  cpii  fat  inhamé  dans  la  chapelle  le  17  mars 
1639.  —  Charles  d'Anlhenaise,  mari  en  1688  de 
Jeanne  Olivier,  mort  le  30  novembre  1700,  fit 
reconstruire  le  chAteau.  Il  avait  cinq  fils,  dont 
qaatre périrent  aux  armées,  le  cioqniôme  prit  l'ha- 
bii  de  Bénédictin.  Sa  fille  alnôe,  Marie-Marquise, 
hérita  de  la  famille  et  en  apporta  les  biens  par 
soD  mariage  à  Achille  Roland  fiarrin,  seigneur 
de  Fromeoteau,  de  qui  elle  était  veuve,  quand 
elle  moamt  le  18  septembre  1762,  âgée  de  74  ans  ; 
—  Achille-Marc  Barrin  de  Fromenteau  17d0.  — 
l'oe  nouvelle  alliance  apporta  le  cliàteau  &  la 
famille  de  Montbel;  —  de  qui  l'a  acquis  en  1865 
H.  Mai-Richard,  conseiller  général  de  Maine-et- 
Loire.  ~  L'habitation,  qui  couvre  et  domine  sur  la 
rire  même  un  des  coudes  les  plus  pittoresques  de 
la  Mayenne,  forme  un  grand  hôtel  rectangulaire 
surmonté  de  ses  anciennes  girouettes  armoriées, 
et  décoré  vers  N.  d'une  haute  terrasse  avec  balus- 
trade de  pierre.  —  Vers  l'E.  ressort  en  saillie  le 
pignon  du  chœur  de  l'anc.  chapelle,  éclairé  par 
ooe  jolie  fenêtre  à  meneau.  —  En  amont,  appa- 
raissent les  ruines  du  moulin,  où  campait  pen- 
dant la  chouannerie  un  poste  républicain.  Assailli 
CD  mai  1794  par  la  troupe  de  Goquereau,  il  le 
força  à  la  retraite,  mais  s'y  laissa  surprendre  le 
S  floréal  an  III  par  un  retour  des  bandes. 

Port-rAbbé  (le),  f.,  c»«  d'Etriché.  —  Prio- 
ratus  non  curatua  de  Portu  1352,  ^  Le 
Port  près  Chàteauneuf  1389,  —  La  terre, 
M  et  teigneurie  du  Port-VAbbé  1620 
iH  Al)b.  de  la  Roë).  —  Ane.  prieuré  régulier  de 
l'abbaye  de  la  Roë,  réuni  par  bulle  du  6  juillet 
13S3  à  la  mense  abbatiale.  Le  domaine  formait 
na  fief  et  seigneurie,  comprenant,  outre  l'habita- 
tioD  principale,  4  métairies,  2  closeries.  les  mou- 
lins da  Porage  et  d'importantes  prairies  ou  cul- 
tares  dans  les  paroisses  d'Etriché  et  de  Château- 
nenf,  le  tout  alTermé  1,510  liv.  en  1625,-1.650 1. 
eol628,~sonsla  réserve  d'un  logement  pour  l'abbé 
(t  les  religieux  en  cas  de  voyage.  La  maison 
d'Angers,  dite  le  Collège  de  la  Roë,  dans  la  rue  de 
ce  nom,  en  dépendait.  —  Les  dîmes  de  la  paroisse 
se  ramassaient,  à  frais  communs  entre  le  prieur- 
eoré  et  le  prieur,  dans  une  grange  commune  de 
la  première  cour,  et  là  étaient  partagées  entre  eux 
P^r  moitié.  Dans  la  même  cour  se  trouvait  la 
chapelle,  dédiée  à  St  Fort,  dotée  pour  le  service 
d'une  rente  de  20  liv.,  que  devait  le  tenancier.— 
Eq  dehors  s'élevait  la  chapelle  primitive  en  ruine 
dès  avant  le  xviii»  s.  —  Le  tout  vendu  nal«  le 
10  mars  1791.  —  Le  logis  antique,  avec  tourelle 
et  escalier  en  colimaçon,  conservait  il  y  a  20  ans 
de  remarquables  vitraux  aux  croisées  de  ses  salles 
Ilotes.  On  voit  encore  à  une  cheminée  l'écusson 
<^  ...  à  5  coquillèa  de  • . .  îeti,  adossé  à  une 
crosse  en  pal  el  à  dextre,  avec  l'inscription  : 
Vsaac  de  Lartigue,  abbas  B.  M.  de  Rota. 
*^,  nom  que  porte  aussi  un  verre  à  boire  avec 
la  date  de  1610.  —  La  chapelle  est  transformée 
tti  écurie. 
Afth.  de  M .-et-L.  H  la  Roe,  dont  le  chartrier  conUent 
lU 


46  vohimet  coneerBiiit  le  domaine.  —  Bépert.  arekioL, 
1863,  p.  263.  -  Arch.  de  la  Mayenne  H  ifUT 

Port-Lambert  (le),  vill.,c"«deS^JLam&6r^ 
deS'Leoéea. 

Por^l'Anbépin  (le),  cl.,  c"«  de  Mûrs. 

Port-lm-¥aiIée«  nom  donné  en  1793  &  la 
commune  de  St-Mathurin. 

Port-Hampoloit  (le),  ham.,  c"*  de  Varenneê- 
bou8-Mont8oreau, 

Port-Heslet,  f.,  c"«  d'Angers  N.  —  PortvLa 
MeaUt  in  Reculeia  1200  (Cartul.  du  Perray, 
f.  7)  ;  —  $le  Grand-),  ham.,  c"«  d* Angers  N. 

Port-Moreau  (le),  vill.,  c"«  de  Brissarthe; 
-■  f.,  c^  de  Juvardeil, 

Porl-IV«af  (le),  anc.  ham.,  c"«  de  Chanto- 
ceaux,  dont  les  dernières  masures  ont  disparu. 

Port-qut-'Treiiible  (le),  nom  du  bac,  au 
passage  de  la  rive  gauche  du  Louet  dans  llle 
des  Jobeaux. 

Portreaxy  f.,  c"*  de  Jallais. 

Ports  (les  Petits-),  f.,  c»«  de  St-Flarent-le- 
Vieil. 

Port-SalBt-Havr  (le),  vill.,  c*«  de  la  Mé- 
nitré.  —  Une  voie  directe,  dite  la  levée  de 
Beau  fort,  y  aboutissait  de  Beaufort. 

Port-Sain^VIneent  (le),  ham ,  c»*  de  Cha- 
lonnes-Bur- Loire . 

Port-Tldbaad  (le),  ham.,  c"«  de  Denée 
(6  mais.,  25  hab.).  —  On  réunit  souvent  sous 
cette  dénomination  commune  St-Ghhstophe,  le 
Pavillon,  la  Fouillarde  et  autres  localités  voi- 
sines, ensemble  25  mais.,  93  hab.;  —  ham.,  cv 
de  Mûr8. 

Port-Thiband  (le),  vill.,  c»«  de  Sainte- 
Gemmea-sur-Loire.  —  Portum  Theobaldi 
vocabant  et  antea  Geneatellum  1050  circa 
(Titres  Grille).  —  Terra  oui  nomen  est  Genes- 
tillium  ...  m  Angulata  1104  (Ibid.).  —  Por- 
tus  Theobodi  in  Angleia  1190-1190  (H.-D. 
B  46,  f.  1).  —  Au  Port'Thébaut  1289  (Ibid., 
B  21).  ~  Le  domaine,  qui  occupait  vers  la  Loire 
un  côté  et  la  pointe  de  l'angle,  Angulata,  An- 
gleia, formée  par  le  confluent  de  la  Maine,  s'ap- 
pelait de  son  nom  primitif,  qu'une  partie  con- 
servait encore  au  xviii*  s.,  le  Genneteil,  dû  aux 
genêts  sans  doute  qui  l'infestaient.  Il  appartenait 
au  XI*  s.  À  Thibaud  d'Orléans,  cousin  du  comte 
Geoffroi  Martel,  qui  y  avait  installé  des  colons, 
hospites,  à  charge  de  le  passer  sur  la  Loire, 
quand  il  se  rendait  &  sa  maison  de  Chauvon, 
ad  mansionem  suam,  eut  nomen  est  Calvor 
num,  sans  doute  située  dans  la  vallée  de  Fosse 
mais  depuis  longtemps  disparue.  C'est  ce  port  ou 
passage  qui  a  pris  le  nom  de  Thibaud  et  l'a 
donné  avec  le  sien  &  tout  le  canton.  Le  même 
seigneur  gratifia  quelque  temps  après  de  la  terre 
elle- môme  les  chanoines  de  St-Laud  d'Angers,  à 
qui,  atteint  d'une  maladie  grave,  il  vint  encore 
la  confirmer  à  rencontre  des  prétentions  injustes 
de  son  frère  Raynaud  le  Bourguignon.  Foulques 
Réchin  la  leur  avait  enlevée  pour  en  gratifier 
un  de  ses  fidèles,  mais  il  la  leur  rendit  le  jour 
de  la  dédicace  de  l'église  de  St-Laud  le  8  juin 
1104.  ^  Le  fief  formait  jusqu'à  la  Révolution 
un  des  principaux  domaines,  avec  Ruzebouc,  du 

il 


POS 


—  162  — 


POS 


Ch&ptlre,  qui  le  relevait  de  Ste -Gemmes.  —  Il  y 
résidait  aax  xvii-xviii«  s.  une  brigade  de  gabelles. 

—  Les  étagers  avaient  droit  de  mettre  chaean 
35  montons,  mais  non  davantage,  snr  les  communs. 

—  La  closerie  du  nom  appartenait  en  1588, 1602, 

à  la  famille  Amonreax,  en  1742  à  Marc-Antoine 

de  Lancrau  de  qui  l'acqnil  le  13  juillet  Pierre 

Cohn  dit  Davies,  V.  le  Vieux-P.-Th. 

Arch.  de  M.-^UL.  E  4441  ;  6  Gbap.  de  SULtud.  -  Bibl. 
d* Angers,  Titres  Grille,  —  Arch.  comiii.  de  Ste-<>«nunes- 
Bur-Loire  Et.-G.;  H.-D.  £  46,  f.  1  et  113. 

Porl-Toloop  (le),  f.,  c°«  de  Bauné.  —  jLe 
P.'Thuleau  (C.  C). 

Posstardière-dn-Logls  (la),  f.,  c^'  de  Si- 
Clément'de-la-Pl.  —  En  est  sieur  n.  h.  Jacq. 
de  la  Roche  1540,  qui  relevait  de  la  Plesse-Glé- 
rembault,  n.  h.  Martin  GauUier  1574,  n.  h.  Ant. 
Gaultier  1593,  Pierre  Brichet,  avocat.  1677, 1685, 
René  Brichet,  qui  épouse  le  23  avril  1759,  dans 
la  chapelle  de  la  Pointe,  Mane-Anne  Arbaleste 
de  Melun. 

Fossardlére-dn-Honllii  (la),  f.,  c°«  de 
St-Clément-de-la-Pl. 

Possardière-Loni^enée  (la),  f.,  c°*  de 
St-Clément'de'la'Pl. 

Possoimiëre  (la),  c»»  de  St-Georges-snr-Loire 
(7  kil.),  arr*  d'Angers  (17  kil.).  —  Pochoneria 
1083  (Gartul.  de  la  Roë,  ch.  1).  —  Pochonaria 
1105  (Ménage,  Sablé,  p.  134),  1160  (Sl-Melaine. 
ch.  or.).  —  Pothonaria  1100  circa  (Gartul.  de 
St-Nic,  p.  113).  —  Pocenaria  1109  (Mss.  624, 
p.  409).  —  Pocionaria  1139  (Gartul.  St-Aubin, 
f.  3),  1134-1150  (l«r  Gartul.  St-Serge,  p.  250, 
«52,  256).  —  PoceonaHa  1135  (Epll.  Sl-Nic, 
p.  57).  —  Potionaria  1159  (p  Gartul.  Sl-Serge, 
p.  16).  —  Poceneria  1221  (Ronc,  Laleu,  ch. 
or.).  —  Poconneria  1252  (p  Gartul.  Sl-Serge, 
p.  101),  1309  (G  7.  f.  142).  —  Piscionaria  1310 
(ArcA.  iVAnj.,  II,  92).  G'est  le  plus  ancien 
exemple  que  je  connaisse,  •—  encore  peut-il  être 
absolument  contesté, — de  l'interprétation  abusive 
donnée  populairement  au  radical  et  que  traduit 
en  français  la  forme,  la  Poissonnière  (Gass.),  fré- 
quente dès  le  XV*  s.  et  jusqu'à  ces  derniers  temps 
à  l'usage  des  Postes,  des  Ghemins  de  fer  et  de 
nombre  d'actes  officiels,  —  le  radical  véritable 
restant  d'ailleurs  inexpliqué.  —  11  ne  peut  être 
question  de  la  villa  Pociacensis  que  pour 
signaler  l'attribution  malavisée  qu'en  ont  faite  ici 
les  inventeurs  de  légendes,  Y.  Pocé  et  René  (Si). 

Sur  la  rive  droite  de  la  Loire,  —  entre  Saven- 
niôres  (2  kil.  1/2)  à  !'£.,  St-Georges  au  N.  et  à  l'O., 

—  Rochefort  et  Ghalonnes,  vers  S.,  séparés  par 
la  Loire,  dont  le  cours  pour  moitié  dépend  du 
territoire  et  qui  y  reçoit  le  ruiss.  de  la  Loge,  né 
sur  la  commune. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  d'Angers  &  Gha- 
lonnes dessert  le  bourg,  le  village  de  Laleu  et  le 
bas  du  coteau,  tandis  que  dans  la  partie  haute 
circule  de  l'O.  à  l'E.  le  chemin  d'intérêt  commun 
de  St-Georges  à  Savennières. 

Mais  ce  qui  a  surtout  modifié  profondément  les 
relations  de  la  commune,  c'est  la  voie  ferrée 
d'Orléans  à  Nantes,  qui  longe  la  rive  du  fleuve, 
en  se  prêtant  depuis  Angers  jusqu'au  vill.  de  Laleu 


au  parcours  de  la  ligne  de  Paris  à  Niort  La  gan 
primitive,  ouverte  à  l'E.  et  sous  le  bourg,  i  été 
transférée,  depuis  l'ouverture  de  cette  ligne  soa- 
velle,  à  Laleu,  où  la  voie  bifurquée  forme  angle 
d'one  part  vers  l'O.,  d'autre  part  se  recouriM  ven 
S.  et  traverse  la  Loire  sur  un  double  naduc. 
D'autres  voies  bien  sûr  viendront  sons  peu  w 
raccorder  vers  N.  à  ce  centre  nouveau,  de  crét- 
tion  inattendue  et  qui  envahit  tous  les  alentours. 

En  dépendent  le  vill.  de  Laleu  (107  ouds., 
359  hab.),  et  les  hameaux  ou  cantons  des  Naiei 
(7  mais.,  26  hab.),  du  Port-Giraud,  pour  partie 
(8  mais.,  47  hab.),  du  Gassoir  (6 mais.,  14 hab). 
des  Roussellières  et  de  la  Franchaie  ^21  mais., 
69  hab.)>  des  Molans  (6  mais.,  19  hab.),  de  Yaa- 
richard  (9  mais.,  44  hab.),  de  Villeneuve  (6  m., 
26  hab.)i  des  Gorrois  (10  mais.,  57  hab.),  de  l'Oi- 
sonnaie  (5  mais.,  25  hab  ),  des  Mares  (7  malv, 
25  bah.),  de  Brunessart  et  des  Fossés-Neols 
(14  mais.,  54  hab.),  les  châteaux  de  Belleloache, 
de  la  Grange,  de  la  Roussellière,  et  nombre  de 
jolies  maisons  bourgeoises  ou  de  cottages  répandus 
aux  abords  du  bourg  et  sur  le  flanc  du  coteau. 

Superficie  :  La  commune  n'a  été  constitaée 
par  distraction  de  Savennières  que  depuis  25  ans, 
en  vertu  de  la  loi  du  14  mars  1851,  obtenue 
après  de  longues  années  de  vives  querelles  entre 
les  habitants  des  deux  sections  et  de  dissenti- 
ments aujourd'hui  apaisés.  Le  rapport  du  direc- 
teur du  Gadastre,  à  la  suite  de  l'enquête,  lui 
attribuait  1,863  hect.  ;  —  le  rapport,  qui  a  pré- 
cédé le  vote  de  la  loi,  1,854  hect.  Les  documenti 
officiels  n'en  comptent  que  1,790,  —  dont  48  b. 
en  bois,  et  plus  de  300  hect.  en  vignes. 

Population  :  i,468hah,  en  1851.  —  iA^St 
en  1856.  —  1,378  hab.  en  1861.  —  i,566  hab.  eo 
1866.  —  1,428  hab.  en  1872,  dont  570  au  bourg 
(138  mais.,  185  mén.),  assis  à  mi-côte  en  pleine 
vue  de  la  vallée  de  la  Loire,  au  centre  de  la 
région  viticolo,  dont  les  produits  figurent  para» 
les  plus  réputés  de  l'Anjou  ;  —  dans  la  vallée  se 
cultivent  les  chanvres,  —  sur  le  plateau,  les  cé- 
réales. 

Recette  de  poste.  —  Perception  de  Saven- 
nières. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  acquise  en 
1846,  agrandie  en  1857  et  de  nouveau  en  juin  1874  — 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  la  Providence  do  Mans) 

VEglise,  dédiée  à  St  Jacques  le  Majeur,  a  été 
bâtie  en  1803  par  M.  de  Romain,  dans  son  parc, 
et  offerte  par  lui  à  la  c*^'  de  Savennières,  à  la 
condition  qu'elle  fût  érigée  en  succursale.  U 
décret  en  fut  obrenu  à  la  date  du  28  août  1^08. 
malgré  l'avis  contraire  du  Prélet  mais  sur  Tavis 
conforme  de  Tévêque  et  après  plusieurs  années 
de  violentes  querelles  entre  les  habitants  des 
deux  bourgs.  Augmentée  en  1825  d'un  clocher, 
elle  a  été  bouleversée  en  1860-1862,  par  Is 
reconstruction  du  chœur  et  des  transepts  (archi- 
tectes Duvêtre  et  Bonnet). 

Le  cimetière  nouveau  avait  été  acquis  dès  1814. 

Aucune  trace  antique  ne  subsiste  dans  ce  ^p 
transformé  par  une  culture  intense  et  qui  fat 
pourtant  aux  temps  gallo-romains  un  des  centres 
considérables   de  l'Anjou.   La  Possonniére  sa 


POS 


—  163  — 


POS 


ii(«  s.  encore  est  on  mnnicipe,  municipium, 
006  ville  coosUtnée  avec  enceinte,  et  sans  prendre 
même  an  pied  de  la  lettre  cette  expression  si 
rare  daas  nos  chartes  angevines,  Timportance  en 
m  autrement  attestée  par  l'existence  d'an  pas- 
sée, probablement  d'an  pont,  mettant  en  relations 
U  rive  gauche  et  la  rive  droite  de  la  Loire  poar 
la  voie  de  Cbalonnes  à  Angers,  via  qua  itur 
Andegavi  de  Calonna:  Elle  raaait  le  pied  du 
coteau,  encore  signalée,  à  Tentrée  de  Lalea, 
comme  «  la  grande  route  d'ingrandes  »  —  et 
probablement  emportée  par  les  moavements  de  la 
Uire,  qui  ont  boaleversé  la  vallée. 

ToQt  près,  sur  la  pente  da  coteaa  planté  dôs  lors 
et  depuis  longtemps  en  vigne,  s'élevait  l'église  dé- 
diée à  St  Jacqaes,  —  eccZesta  Sancti-Jacobi,  — 
l'église  et  chapelle  ancienne  de  Si- Jacques  et 
de St'Etienne,  est-il  dit  encore  au  miliea  duxv*  s. , 
—  dûDt  la  principale  fondation  était  due  au  sei- 
gneur du  fief.  Ne  pouvant  en  obtenir  l'érection  en 
paroisse,  il  en  fit  don  vers  1140,  sur  les  conseils 
de  Févèque  Ulger,  à  l'abbaye  de  St-Serge  d'An- 
gers, avec  une  partie  des  dîmes.  Les  moines  y 
établirent  on  prieuré,  que  leur  confirma  une 
bulle  de  1159  et  qui  fut  annexé  à  Toffice  du 
ehambrier  à  partir  des  premières  années  du  zv*  s., 
comme  l'atteste  une  transaction  du  19  juillet  1437. 
Outre  les  dîmes  des  blés,  lins,  chanvres,  vins, 
le  prieur  percevait  2  jallais  ou  22  pintes  par 
chaque  quartier  de  vigies.  —  Prieurs  :  Bernard 
Langlois,  Anglicus,  1160  circa.  —  Barthélémy 
MléCt  1320,  à  qui,  en  vertu  des  concessions 
précédentes,  le  seigneur  reconnaît  le  droit  de 
tenir  taverne  en  sou  prieuré.  —  Jean  de  Faye, 
1*16, 1419.  —  Thomas  de  Villars,  1437.  — 
Pierre  Perron,  1493.  —  Ant.  de  Tord,  1502. 
~  Jean  Chauminard,  1516.  —  Thomas  Du 
Plmis.  1536.  —  El.  Legrand,  1545,  1554.  - 
i'^raoç.  Legrand,  1597.  —  Jean  Bouchard, 
1607, 1620. 

U  logis  prieural,  avec  cour,  cave,  pressoir, 
cellier,  vignes  et  prés  en  dépendant,  fut  vendu 
QAi^  le  3  février  1791  au  citoyen  J.  Maugars.  C'est 
rbabiution  actuelle  de  M.  Plancbenault,  qui  l'a 
trauslormé  en  beau  logis  moderne,  eu  conservant 
seulement  les  anciens  murs  et  une  lucarne  datée 
1575?  Dans  le  vestibule  figure  une  reproduction,  de 
grandeur  égale,  de  la  Velléda  de  Maindron.  — 
Vers  N.  y  attenait  «  Véglise  de  la  chapelle  ^  St- 
Jacques  comprenant  une  nef,  un  chœur,  une 
ptiite  sacristie,  avec  une  place  de  25  pieds  de 
^Qgi  plantée  de  2  ormeaux,  au-devant  de  ren- 
trée. Vendue  nat^  le  18  germinal  an  II  au  ci- 
iojea  Gilbert,  elle  a  absolument  disparu. 

U  existait  une  petite  Ecole,  dont  la  maison 
était  voisine  et  fut  vendue  nat^  le  même  jour. 

1^  fief  est  constitué  dés  le  xii«  s.  et  forme  plus 
M  une  châtellenie  relevant  directement  du  châ- 
teau d'Angers.  —  Il  appart.  à  Renaud  de  Semur, 
chevalier,  en  1239,  puis  à  la  famille  de  Coulaines 
au  XV*  s.  —  Jeanne  de  Coulaines  fit  recons- 
truire le  château  en  1435.  —  Une  alliance  l'ap- 
l>orU  à  René  Chandrier,  1457,  sieur  de  Niort 
près  Taillebourg,  qui  vendit  le  domaine  à  réméré 
^  on  Beauvau  et  en  fit  retrait  pour  le  revendre 


le  15  mars  1457  à  Georges  de  La  Trémoille.  ~ 
En  est  seigneur  Philippe  de  Lévys,  mari  de 
Louise  de  la  Trémoille,  1551,  Jean  de  Lévys, 
maréchal  de  la  Foi,  1599, 1603,  Henri  de  Bourbon- 
Condé,  par  acquêt  de  la  comtesse  de  la  Tré- 
moille, princesse  d'Orange,  du  16  mars  1612, 
Louis  d'AUongny,  par  un  nouvel  acquêt  dont  il 
entre  en  possession  le  10  juin  1620,  Jacques 
Lecoigneux,  président  au  Parlement  de  Paris, 
mari  de  Marie  d'Allongny,  1661,  Madeleine  de 
Laval,  veuve  d'Henri-Louis  d'Allongny,  capitaine 
des  gardes,  maréchal  de  France,  1693,  Charles 
de  Roye  de  la  Rochefoucault,  mari  de  Marie - 
Henriette  d'Allongdy,  par  transaction  du  6  avril 
1695,  Franc  Rousselet  de  la  GravoUe,  par  acquêt 
de  1699.  —  Sa  fille  Marguerite,  femme  de  René 
Cesbron  de  la  Villette,  vendit  «  la  terre,  fief  et  sei- 
c  gneurie  »  par  acte  du  27  juin  1733  à  René 
Romain,  avocat  au  Parlement,  conseiller  et  échevin 
perpétuel  d'Angers,  dont  les  héritiers  directs  y 
résident  encore  dans  le  château  transformé.  Il 
présentait  autrefois  un  pentagone  avec  portail, 
précédé  de  fossés  et  d'un  pont-levis.  —  Une  gar- 
nison royale  l'occupa  en  1591.  Sommée  par  Bois- 
Dauphin,  au  nom  des  ligueurs,  le  14  octobre, 
elle  tint  tête,  —  mais  dut  se  rendre  le  25  dé- 
cembre suivant  devant  les  quatre  pièces  de  canon 
amenées  par  le  duc  de  Mercœur.  Toute  la  popula- 
tion, femmes,  enfants^  avec  les  meubles  et  les 
bestiaux,  b'était  réfugiée  à  Angers.  La  démoli- 
tion de  cette  place  forte,  rivale  de  Rochefort, 
fut  aussitôt  entreprise  par  Hurtault  de  Saint- 
Offange,  Y.  ce  nom  ;  mais  Pnicharic,  survenant  le 
31  janvier  vers  le  soir,  surprit  la  garnison  et  le  châ- 
teau. Six  mille  ligueurs,  dont  4,000  Espagnols, 
s'y  présentèrent  de  nouveau  le  28  décembre  1592, 
commandés  par  le  marquis  de  Belle-Ile  et  don 
Juan  d'Aquila  et  emportèrent  la  place,  dont  ils 
reprirent  la  démolition  par  le  feu  le  24  mai  sui- 
vant, pendant  que  4  à  500  hommes  de  pied  veil- 
laient cette  fois  à  toute  surprise.  La  tour  du  Pin 
fut  jetée  bas  la  prenùère,  puis  le  31  mai  deux 
autres  tours  du  portail.  «-  A  peine  s'il  subsiste 
augourd'hui,  avec  un  haut  pan  de  mur,  chargé  de 
lierres,  quelques  débris  sous  le  feuillage  et  l'es- 
planade, replantée  d'arbres. 

L'ancienne  ctiapelle  seule  de  St-René  reste 
debout,  sur  un  massif  de  ruines,  dont  les  caves  voû- 
tées forment  les  soubassements.  L'édifice  en  plan 
carré,  avec  auvent  moderne,  conserve  ses  voûtes 
du  XV*  s.,  à  chapiteaux  de  feuillage  et  culs-dc- 
lampe;  sur  l'autel,  pour  rétable,  une  Vierge 
moderne  dans  un  cadre  du  xvii*  s.;  un  tableau 
de  la  Samaritaine  sur  cuivre  ;  les  quatre  mau- 
solées des  trois  comtes  de  Romain  et  du  cœur  de 
l'archevêque  de  Tours,  Jean-Baptiste  Du  Ghilloau, 
f  le  28  novembre  1824  ;  près  l'autel,  deux  pis- 
cines dont  une  avec  pinacles  et  couronnement 
flearonné,  l'autre  sommée  d'un  écusson  lozangé 
fruste;  —  sur  les  murs,  se  lisent  appendues, 
diverses  pièces  manuscrites  ou  imprimées,  dont 
une  ordonnance  épiscopale  de  1509,  concernant 
le  culte  et  la  confrérie  de  St-René;  —  aux 
fenêtres  géminôos,  8  médaillons,  dont  5  du  xvi«  s., 
Ste  Catherine,  une  Vierge,  une  Adoration  des 


POT 


—  164  — 


POT 


Magea,  Ste  Barbe,  St  René,  3  du  xyii*  s.,  St 
Jude,  St  Thomas,  Ste  Marguerite,  —  Une 
vue  extérieure  da  monument  est  donnée  par 
Hawke  dans  l'Anjou  de  M.  Godard. 

Maires  .-  Félix  de  Romain.  24  août  1851, 
démissionnaire  en  novembre  1852.  —  Pierre  Ri' 
chard,  31  décembre  1852.  —  Gouhault,  1870. 

—  Richard,  1874,  en  fonctions,  1876. 

Arch.  de  M.-«t-L.  1*'  Cartnl.  St-Serge  —  et  Prieuré  de 
la  Possono. ,  dont  le  Ghartrier  comprend  10  toi.  et  4  liuses. 

—  Godard-F.,  rAniou,  t.  II,  p.  117,  Itt.  —  Note  Use.  de 
11.  Attf .  Michel.  —  Hiret,  p.  949.  —  Louvet,  dans  U  Bevuê 
d-Af^ou,  185i.  t.  II,  p.  17;  185, 187-189, 987,  988.  -  M- 
pert.  areh.,  1869.  p.  390.  —  Cl.  Ménard,  Peplus,  Mas.  875, 
t.  II,  p.  173.  —  D.  Bétaocourt.  —  Menace,  Sablé,  p.  184. 

—  A/fieheê  de  1891,  n*  83,  art.  de  BlortliiBr-L.  —  Four  lea 
localités,  toir  la  Rouitêlliére,  U  Boneeray,  Montagne, 
Betletouehe,  etc. 

Poste  (la),  f.,  c"*  de  la  Ménitrét  ancien 
relai  de  poste;  -«  f.,  c»«  de  St-Silvin. 

Postes  (les),  ham.,  c"*  des  Rosiers. 

Pot  (le),  f.,  c"«  d'AHonnea. 

Pot  (ThomoB),  peintre,  a  signé  avec  son  titre 
d'angevin,  une  Crucifixion  dont  l'existence  m'est 
attestée  an  Marillais.  Il  décore  de  fresques  en  1567 
la  salle  capitolaire  de  Fontevrand,  Y.  t.  II,  p.  171. 

Fot-à-IapBarbée  (le),  !.,  c"«  de  Longue, 

Pot-à-l'Ane  (\e),  t.,  c"«  de  Comité;  — 
donne  son  nom  au  rniss.  dit  aussi  de  Ponillé,  né 
sur  la  c*  de  Comillé,  qui  s'y  jette  dans  les  Anl- 
nais;  2,700  met.  de  cours. 

Potardière  (la),  f.,  c"«  de  St-Crépin;  — 
vill.,  c"«  de  St'Lambert'du-Latay,  —  Ane. 
fief  et  seigneurie  avec  maison  noble  dont  est  sieur 
Et.  Trottier  1546,  l'abbé  Lemasson  1696;  —  incen- 
diée en  janvier  1794;  —  ham.,  c°*  de  Ville' 
vêque.  —  En  est  sieur  Jean  Pillegaud  1677. 

Pot-aox-Oaatlles  (le),  f.,  c»*  de  Jumelles, 

Pot-Brùlé  (le),  f..  c"«  de  Baugi,  ancien  do- 
maine de  la  fabrique,  vendu  nalMe  17  du  2*  mois 
de  l'an  II. 

Pot-de»Fer  (le),  vill.,  c"*  de  Brain-sur-L. 

Poteau  (le),  m*"  à  vent.  c»«  de  St-Hi7atre- 
du'B.  (Gass.);  ■>  f.,  c"*  de  St-Lambert-des- 
Levées. 

PoteaiMl'Arrée  Qlo),  carrefour,  dépendant 
des  €***  de  Souzay,  Turquant,  Pamay  et 
Fontevraud,  —  Arregia  1119  (Font.,  Bulle).  — 
Auprès,  M.  d'Espinay  signale  trois  enceintes 
elliptiques  en  pierre  sèche,  dont  l'intérieur  est 
légèrement  en  contre-bas  du  sol,  Rev.  d^AnJ,, 
1876,  p.  127. 

Poteav«da*€lMuiip-Robln«  section  de  la 
forêt  de  Brignon  (56  hect.),  c*«  de  Nueil. 

Poteanx  (les),  f.,  c"*  de  Corzé, 

Potellerie  (la),  f.,  c"«  de  Freigné.  —  En  est 
sieur  René-Marie  Bongérard  1777 

Potof^o  (la).  —  y.  St-Lambert-dt-la-P. 

—  et  Za  Potherie^Challain, 

Poterie  (la),  f.,  c"«  à' Angers  N.-O.,  acquise 
en  février  1864  par  la  Congrégation  du  Bon-Pas- 
teur; -■  f.,  c"*  de  Brain-sur'Long.  ;  —  vill., 
e"«  de  Chanteloup,  avec  fabrique  de  briques 
et  tuiles  (3  fours);  -»  f.,  c»«  de  Contigné,  — 
En  est  sieur  Jean  de  Quellennee  1655,  Antoinette 
de  Quellennee  1685;  -«  f.,  c**  de  Durtal,  —  En 
est  sieur  Guill.  Berruyer  1659,  n.  h.  Jacq.  B., 


mari  de  Marie- Anne  MasIin,  1711  ;  i-  !..  c^de 
Feneu;  «  f.,  c»«  de  te  Jaille-7von\  - 
f.,  c««  de  Loire;  —  f.,  c"«  du  Louroux-Bic; 
-»  f..  c*«  de  Louvaines  ;  —  f.,  €••  de  Noyant- 
la-Crravoyère  ;  —  f.,  c"«  de  la  Poitevinim-, 
«  cl.,  c"*  de  Quincé;  —  ancienne  ferme.  c"*de 
St'Christophe-duBoiSf  disparue  depuis  1810; 

—  f.,  c»«  de  Sceaux.  —  L'herbergement 
1441.  —  la  maison  de  la  P.  1623  (E  1441). 

—  La  grande  P,  (Cass.).  —  Ane.  fief  et  lei- 
gneurie,  dont  est  sieur  Jean  Eon  1437.  Jean  Potrj, 
son  gendre,  1452,  Hamon  Bonsergent  1467,  qai  r^ 
levait  alors  de  la  Filotlière.  Jeanne  BoQsergeot, 
veuve  de  René  Gillet,  1532,  Hugues  BUncbart 
1542,  qui  à  cette  date  rend  aveu  à  Sceaux,  Jean 
Poulain,  écuyer,  1643,  Louis  Poulain,  écayer, 
1646.  qui  vend  le  16  novembre  1672  >  la  terre, 

<  fief  et  seigneurie  et  closeries  de  la  Grande  et 

<  Petite-P.  »,  avec  la  closerie  de  l'Allière,  à  Gay 
de  Bonnaire,  mari  de  Renée  Hullin ,  —  Perrine 
Filoche  en  1734;  —  vill.,  c»«  de  Tilliers,  centre 
d'une  fabrication  importante  de  briques;  »  (la 
Petite-),  f..  C"  de  Geste. 

Poteries  (les),  vill.,  c«*  de  la  Boissière-St- 
FI.  —  Le  chemin  des  P,  1480  (St^L);  -  rill, 
c"«  de  Nuaillé  (20  mais.,  20  mén.,  77  hab.).  et 
par  extension  de  Vézms  (48  mais.»  51  mén., 
190  hab.)  et  de  Chanteloup  (12  mais.,  12  méo., 
41  hab.)i  formant  un  groupe  de  80  mais.,  308  b.. 
distant  de  4  à  5  kil.  de  tout  bourg,  —  autrefois 
occupé  par  la  fabrication,  en  pleine  activité  aa 
XVII*  s.,  de  poteries  renommées,  qui  a  été  dé- 
laissée depuis  pour  celle  des  briques  et  des  tniles 
et  aussi  de  cuves  en  terre  remarquables  par  leur 
forme  et  leur  solidité  et  qui  alimentent  les  foires 
de  Montfaucon  et  de  St-Simphorien  près  Tiffao^- 

—  Parmi  les  familles  connues  de  potiers  on  cite 
aux  xvii-xviii*s.,  les  Tamisier,  les  Gandy,  les 
Gaudicheau,  les  Guignard,  —  et  enfin  la  famille 
Maurat  dont  le  départ  vers  1855  a  ruiné  cette 
industrie.  La  fabrication  seule  y  a  survécu  des 
grands  cuviers;  —  f.,  c»«  de  Trémentines,  double 
bordage  appartenant  en  1790  k  M.  de  Joncbéres. 

.Poterles-Roa^s  (les),  ham.,  c"«  du  Fui- 
let. 
Potevltal^fe  (la).  —  V.  la  Poitevinibre. 
Potherie  (la),  canton  de  Candé  (9  kil.),  an* 
de  Segré  (18  kil.);  —  à  46  kil.  d'Angers.  - 
Calen  1050  circa  {Arch.  d'Anj.,  II.  4).  - 
Calamne,  Calamna  1097  (D.  Houss.,  III,  1010). 

—  In  ChaUim  1126  circa  (Ronc,  Rot.  5,  ch.  50^. 

—  Chalein  112&-1130  (Cartul.  St-Nic,  p  36 
et  289).  —  Ecclesia  de  Chandula  lUl 
(D.  Houss.,  1653)'  —  Ecclesia  de  Chaleinim 
(Ib  ,  1977).—  Chalins  1243  (Candé,  Et  -G.  1773). 

—  Calanum  1596  (Et.-C.).  —  Challain  xvii'  <- 
(Et. -G.).  —  Nou8..n  érigeons  lad.  terre  en 
comté  sous  le  nom  de  la  Potherie.  A  Vtflti 
de  quoy  nous  avons  commué  led.  nom  de 
Chalain  en  celui  de  la  Potherie,  septembre 
1748  (Lettres  patentes).  —  Parochia  vulgo  de 
la  Potherie  alias  Challains  1700  (G  Gures).  - 
N.'D.  de  Chàlin,  Challins  1783  (Pouillé).  - 
Challain  1790-1825  (Annuaires).— X^PotAerU. 
par  arrêté  préfectoral  du  23  janvier  1816,  rendu  sur 


POT 


—  165  — 


POT 


la  émïïDÔe  dn  dépatô  Leroy  de  la  Potherie,  —  et 
aossi  da  oonieil  monicipal»  qni  depuis  par  deni 
délibérations  des  7  juillet  1834  et  6  février  1835  a 
réclamé  l'autorisalioa  de  reprendre  le  nom  de 
CKallain  on  tout  au  moins  de  l'adjoindre  au 
précédent.  —  De  fait,  on  dit  et  on  écrit  souvent, 
même  dans  les  actes  officiels,  la  PotheriCt  —  ou 
Ckallain,  *-  ou  mieux  encore  Challainrla-Po» 
therie  (Atlas  cantonal).  —  Sur  un  sol  découpé 
de  Dombreuses  petites  vallées,  —  entre  le  Trem- 
blay (6  kit.)  an  N.,  Loire  (6  kil.)  à  VE.,  Angrie 
(lOkil.)  an  S.-E..  St-Michel-et-Gh.  (8  kil.)  an 
N.-O.,  le  dép^  de  la  Loire-Inférieure  à  1*0.  et  au  S. 

La  roule  départementale  d'Ingrandes  à  Laval, 
qui  monte,  en  ondnlant  légèrement,  du  S.  au  N., 
croise  dans  le  bourg  le  chemin  de  grande  eommu- 
niation  de  la  MembroUe  à  la  Chapelle-Glain, 
sort  en  détachant  vers  N.-E.  le  chemin  de  grande 
communication  de  la  Potherie  à  ChAteaugontier  et 
ueontinue,  en  inclinant  vers  N.-O.  (9 kil.  500m.) 

Y  sait,  prés  le  bois  du  Ghardonnet,  la  rivière 
d'Argos,  qui  coule  du  S.-O.  au  N.-E.  jusqu'à  la 
roQle départementale,  en  se  rapprochant  jusqu'à  un 
kil.  da  bourg,  paisse  recourbe  vers  le S.-E.,  dans 
la  direction  du  chemin  de  la  MembroUe,  grossie 
do  miss,  de  la  Martioaie  et  de  ses  affluents  de  la 
Planche-Ronde ,  de  Lannay,  de  la  Planche- 
ChiDvin,  de  la  Grée  et  de  la  Pommeraie,  nés  sur 
la  e*«,  ainsi  que  les  miss,  de  la  Masse  et  dn 
Tertre,  du  Pont-Trion  et  du  Don,  qui  forme  en 
ptriie  limite  vers  S.-O. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Places 
(il  mais.,  35  hab.).  de  la  Huchedère  (14  mais., 
49  hab.),  de  la  Faverie  (7  mais.,  30  hab.),  des 
Ecotais  (S  mais.,  36  hab.),  de  la  Bessonnerie 
(6  mais.,  87  hab.),  du  Dauphin  (6  mais.,  i2  h.), 
delaBodinière  (9  mais.,  83  hab.)»  de  la  Loui- 
roaDière(4  mais.,  16  hab.),  de  Villate  (4  mais., 
Si  bab.),  do  la  Pinsonnaie  (4  mais.,  19  hab.),  de 
laïarière  (3  mais.,  11  hab.),  de  la  Gibourdière 
(4  oaîs.,  13  hab.),  du  Jeu—  ou,  suivant  le  Rec^ 
de  la  Jeue  (6  mais.,  24  hab.),  et  141  fermes 
OQ  écarts  dont  une  quarantaine  de  2  maisons. 

Superficie  :  4,788  bect.  dont  218  hect.  de  bois. 

Population  :  512  feux,  960  hab.  en  1720-1726. 
-  i,(ïï6  hab.  en  1790.  —  i,580  hab.  en  1831.  — 
i.754  bah.  en  1841.  —  i,944  hab.  en  1851.  — 
}.035  hab.  en  1861.  —  i,065  hab.  en  1866.  — 
^9^  bab.  en  1872,  dont  536  au  bourg,  tout  entier 
4e  construction  nouvelle  (136  mais.,  168  mén.), 
qui  compose  un  centre  assez  important  de  pas- 
sage et  d'animation,  dans  un  pays  transformé  et 
«  développement  constant  par  les  progrès  de 
l'agriculture. 

Fotrcs  autrefois  au  nombre  de  quatre,  les 
jOQfs  de  St- Vincent,  St-fiarnabé,  St-Roch  et  Ste- 
Catherine,  —  réduites  à  une  seule,  le  16  août,  jus- 
V^'tu  1875  II  en  a  été  créé  cette  année  une  se- 
conde à  la  date  du  1*'  mardi  d'avril.  —  Marché 
toas  les  mardis,  rétabli  par  arrêté  du  7  mars 
1857.  ~  L'ancienne  rncBure  locale  comptait 
6  boisseau  pour  12  des  Ponts-de-Gé. 

Perception  et  Bureau  de  po9te  de  Gandé. 

Mairie  tout  à  Tettrémité  du  bourg,  sur  le 

^^^ma  de  la  Chapelle-Glain,  avec  Ecole  de  gar- 


çons (Frères  de  St-Laurent),  construite  sur  un 
terrain  acquis  le  29  juillet  1839.  La  réception 
définitive  des  travaux  est  du  10  décembre  1841 
(arch.  Delètre).  —  Un  peu  en  avant  se  rencontre  la 
jfàntaine,  avec  petite  statue  moderne,  de  St- 
Ellier,  et  auprès,  un  lavoir  public,  installé  en 
1839,  reconstruit  en  1865.  —  Ecole  communale 
de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers). 

V Eglise,  dédiée  à  Notre-Dame  (succursale 
30  septembre  1807),  s'élève  au  centre,  agrandie 
et  transformée  par  l'adjonction  de  deux  collaté- 
raux et  l'addition  d'un  clocher.  L'adjudication  est 
du  15  mai  1862  (arch.  Dusouchay). 

La  cure  fait  face  au  chevet  et  attient  à  l'oran- 
gerie dn  château. 

On  signalait  en  1860,  près  la  Maussionnaie,  à 
3  kil.  vers  l'O.  de  l'église,  un  peulvan  de  2"*,50 
de  hauteur  hors  terre,  dit  la  Grosse-Pierre.  — 
Deux  grandes  voies  traversaient  le  territoire  vers 
la  Bretagne,  l'une  d'Angers  qui  forme  en  Loire  la 
limite  avec  Angrie,  l'autre  du  Lion-d'Angers,  qui 
sépare  la  Potherie  dn  Tremblay,  en  servant  de 
limite  à  deux  cantons,  —  reliées  sans  doute  par 
les  voies  transversales  qui  descendaient  à  Gandé. 

—  Nul  renseignement  n'existe  d'ailleurs  sur  l'ori- 
gine de  cette  vaste  paroisse  dont  fut  détachée  en 
1725  celle  du  Tremblay.  Elle  comptait  aupara- 
vant 2,000  communiants.  —  L'élise,  dès  les 
premières  années  du  xii*  s.,  avait  été  mise  par 
la  piété  des  seigneurs  dans  la  dépendance  de 
l'abbaye  de  Nyoiseau,  et  l'abbesse  en  conserva 
jusqu'en  1789  la  présentation.  —  Les  registres 
paroissiaux  remontent  à  1569. 

Curés  :  Yves  de  Tessé,  chanoine  de  St-Laud 
d'Angers,  1504.  —  Etienne  Faifeu^  qni  permute 
en  mars  1568  m.  ■•  pour  la  cure  de  Gorzé.  — 
Nie.  Bouvery,  1568.  —  Thib.  Charruau,  1569. 

—  Guill.  Luette,  1593,  1606.  —  Jean  Hiret, 
V.  ce  nom,  mars  1608-1634.  —  Jean  Hiret,  son 
neveu  sans  doute,  1634,  août  1665. — André  Lam- 
haré,  octobre  1665,  qui  résigne  en  avril  1703,  sous 
réserved'unepensiondeéOOliv.  etmeurt  le  7  mars 
1706,  âgé  de  75  ans.  —  Thomas  Bertrand,  1703. 
qui  permute  dans  la  même  année  contre  la  cha- 
pelle dn  Portguet  en  Gonrgueil.  —  Pierre  Maus- 
sion,  originaire  de  N.-D.-du-Pé,  âgé  de  27  ans, 
prend  possession  le  6  juin  1703.  Ses  registres 
abondent  en  notes  curieuses.  •—  Une  terrible  épi- 
démie de  >  pourpre  »  ravagea  la  paroisse  en 
1706.  Un  vicaire  en  meurt  ;  l'autre  et  le  curé  at- 
temts  en  réchappent,  — mais  la  dyssenterie  ajoute 
ses  ravages  dès  l'automne  et  durant  tout  l'hiver.  Elle 
reprend  en  1707  et  emporte  dans  les  deux  seuls 
mois  d'août  et  septembre  500  habitants  et  204  en- 
core le  reste  de  l'année.  Le  curé  appela  à  l'aide 
les  chanoines  du  Tremblay  qui  d'abord  répu- 
gnèrent, puis  sur  la  fin  firent  merveilles.  Assisté 
en  outre  de  deux  prêtres  et  de  ses  deux  vicaires, 
dont  aucun  ne  fut  malade,  il  se  prodiguait  avec 
un  dévouement  bien  rare.  On  ne  portait  plus 
d'ailleurs  les  morts  à  l'église  mais  directement 
an  grand  cimetière.  —  Le  12  mars  1731  il  com- 
mença à  frais  communs  avec  les  paroissiens  la 
démolition  du  clocher,  et  le  8  juin  la  reconstruc- 
tion dn  chœur  et  des  chapelles  collatérales,  qu'il 


POT 


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POT 


bénil  le  l  avril  suivant  et  en  septembre  1733  fit 
don  de  la  boiserie  et  des  stalles.  —  Il  meart  le 
24  mars  1746,  âgé  de  71  ans.  —  Philippe  Hervé, 
jnin  1746,  f  le  29  septembre  1783,  Agé  de  71  ans. 
~  Par  ordonnance  da  3  décembre  1771  l'évôqne 
avait  dû  interdire  l'église  dont  la  nef  antique 
s'écroulait  et  le  service  fut  transféré  aui 
Carmes.  Elle  était  réédifiée  et  bénite  le  25  février 
1775.  —A.  Drouin,  novembre  1783,  avril  1791, 
transporté  en  Espagne  en  septembre  1792.  — 
Turptn,  desservant  de  St-René  de  Chapes  en  Lon- 
gue, élu  le  2  avril  1791,  jusqu'au  14  octobre  1791. 

J'ai  trouvé  mention  en  1606,  1609,  de  matlre 
Michel  Rigault,  prêtre,  «  régent  »  ou  «  mattre 
<  d'école  s  —  et  de  Jeanne  Liger,  d'Angers,  mat- 
tresse  d'école,  morte  le  20  avril  1707,  âgéo  de 
30  ans. 

La  terre  de  Challain  formait  une  châtellenie 
relevant  du  chAteau  d'Angers  et  dont  le  domaine 
comprenait  au  xvi«  s.  trois  métairies,  une  closerie 
et  un  moulin  à  eau,  ^  avec  haute  et  basse  justice. 
—  En  est  seigneur  Olivier  de  l'Ile -Bouchard  1263, 
Jean  de  Chateaubriand  1460,  Marie  de  Château- 
briant,  veuve  de  Jacques  de  Chambes,  1519,  Loyse 
de  Chambes,  veuve  de  Jean  de  Halestroit,  1539, 
Jean  de  Chambes  de  Montsoreau  1572,  qui  au  nom 
de  ses  frères  et  sœurs  vendit  la  seigneurie  par  acte 
du  7  janvier  1574  à  Antoine  d'Estpinay,  sieur  de 
Bron.  —  Sa  veuve,  Jeanne  d'Espeaux  ou  de  Scé- 
peaux,  revendit  le  26  mai  liû)2  à  Christophe 
Foucquet,  président  à  Rennes,  man  d'Elisabeth 
Barrin,  mort  à  Paris  en  juin  1628,  quelques  mois 
après  sa  femme,  et  rapporté  inhumer  avec  elle  à 
Challain. 

Par  contrat  passé  avec  le  P.  Pbil.  Thibaut, 
V.  ce  nom,  supérieur  des  Cannes  de  Rennes,  le 
nouveau  seigneur,  au  lieu  de  faire  reconstruire, 
comme  il  le  projetait,  son  chAteau,  y  établit  tout 
auprès  une  maison  de  l'ordre  dont  la  première 
pierre  fut  posée  le  29  avril  1614,  et  que  bénit  le 
21  décembre  1618  Tévèque  d'Angers.  L'abbesse 
de  Nyoiseau,  Françoise  Roy  fit  à  ses  frais  cons- 
truire le  clottre  et  le  grand  autel.  On  y  comptait 
à  la  fondation  9  religieux,  —  réduits  à  3  ou  4 
dès  1722  et  en  contestations  incessantes  avec  le 
curé.  —  Il  ne  reste  plus  de  la  maison  qu'un  seul 
corps  de  bâtiment  rectangulaire,  xvii«  s.,  terminé 
par  un  étroit  pavillon  carré,  que  prolongeait 
directement  l'église,  rasée  en  1832.  La  chaire  en 
a  été  recueillie  dans  l'église  de  Loire,  trois 
tableaux  à  la  cure  de  Candé,  et  les  tombeaux  des 
La  Potherie  ont  été  transférés  vers  1840  an  cime- 
tière. Un  joli  jardin,  encore  terminée  par  une  anc. 
tonnelle  d'if,  était  encadrée  des  trois  autres  côtés 
par  le  cloître  ;  —  et  l'étang  du  chAteau  bordait 
l'enclos  vers  l'O.  La  maison  appartient  aujourd'hui 
par  héritage  de  M.  Jouneaux,  à  V^*  Lenoir, 
d'Angers.  On  y  conserve  deux  très-belles  plaques 
de  enivre,  avec  inscriptions  latines,  la  première 
posée  par  le  fondateur  Christophe  Foucquet  : 
Quod  Deua  Opt  Max,  nomen  augeat  et 
exùret,  profiteor  ego  Christ,  F.,  miles,  exci- 
tasse a  funjdamentis  et  supelleciilt  ins- 
truxisse,juxta  prœtorium  meum  de  Ckalain, 
basilicam  eellamque    oppendtcem,    ilîam 


sancti  Josephi,  hanc  saneti  Ckrisiophori 
memoriam,    cum   memhro  tam  triclinari 
quam  cubiculari  atque  ambitu  cryptopor- 
ticus,  qua  in  re  consilium  meum  fuit,  ut 
Deus,  quibus  ecclesia  solet,  rite  colatur  offir 
dis,  religiosorum,  duntaxat  virorum  ex  or- 
dine  Carmelitano,    qui    vitam    agant  ad 
canones  familiœ  Rhedonensis    et   suffra- 
gentur  mihi,    conjugi,   liberis,,»;  quibus 
legibus  et  conditionibus  in  publicis  tabulis 
recte  atque  ordine  exarrata  est  1616.  —  el 
contient  l'épilaphe  en  10  vers  hexamètres  latius. 
au-dessous   deux  écus  armoriés;  —  la  seconde 
par  Sébastien  Cohon,   mattre-école  de  Nantes, 
d'Elisabeth  Barrin,  morte  à  Paris  le  1*^  décembre 
1627,  et  qui,  comme  son  époux,  avait  concouru  à 
l'œuvre. 

Leur  fils  Christophe,  conseiller  du  roi  en  ses 
Conseils  d'Etat  et  privé,  président  du  Parlement 
de  Bretagne,  gouverneur  du  chAteau  de  Conear- 
neau,  mari  de  Mauricette  de  Quersandy,  obtint, 
par  lettres  patentes  de  novembre  1650,  l'érection 
de  la  chAtellenie  en  vicomte,  que  de  noavelles 
lettres  de  décembre  1657  érigèrent  en  comté  an 
profit  de  son  fils  Christophe,  mort  en  août  1692. 
premier   président  A  mortier  du  Pariement  de 
Bretagne.  Marie  Cupif,  sa  veuve,  resta  proprié- 
taire du  domaine,  comme  première  créancière  ins- 
crite aux  rôles  de  la  succession,  et  mourut  le 
19  novembre  1696  ;  —  après  elle  son  fils  Ber- 
nardin Fouquet,  dont  la  veuve  Catherine  Desnos 
était   donataire  en  1722  et  de  qui  acquit  on 
hérita    vers   1740  Urbain    Leroy,    sieur  de  la 
Potherie,  ancien  officier  au  régiment  de  Piémont- 
infanterie,  mari  de  Catherine  Cupif.  Le  titre  pri- 
mitif de  comté  s'étant  éteint  avec  la  lignée  masco- 
line  de  Fouquet,  il  en  obtint  une  érection  nouvelle 
par  lettres  patentes  de  septembre  1748,  enregis- 
trées A  Angers  le  20  mai  1749,  qui  commuaient  le 
nom  de  la  terre  de  Challain  en  celui  de  la 
Potherie,  —  Il  y  meurt  le  22  décembm  1768  an 
chAteau,  dont  jouit  sa  postérité,  jusqu'au  comte 
Louis  Leroy  de  la  P.,  mari  de  Louise-Thérèse 
Poulain  de  la  Marsaulaie,  mort  à  Paris  le  18  jan- 
vier 1847,  en  qui  s'éteint  la  famille.    Sa  fille 
Louise-Ida  avait  épousé  le  comte  Françob-Deni^- 
Heun-Albert  de  U  RochefoucauU-Bayers,  mort  le 
6  janvier  1854. 

C'est  lui  qui  a  fait  construire  le  château  actoel, 
l'œuvre  la  plus  considérable  qu'aient  vu  de  notre 
temps  entreprendre  l'Anjou  et  peut-être  la  pn>- 
vince,— commencée  en  1847,  terminée  pour  l>x- 
térieur  en  1851  et  pour  le  tout  seulement  en  185*, 
lourde  masse  de  style  bAtard,  dit  de  transition, 
que  flanque  A  chaque  angle  une  tour  puissante 
et  que  domine  au  centre  un  donjon  (60  met. 
sur  37,  et  45  met.  de  hauteur  du  sol  an  sommet 
des  poinçons,  en  tuffean  de  Saomiir  sur  soubas- 
sement en  granit  de  Bécon),  —  V.  an  dessin  de 
la  façade  Sud  dans  VAt\jou  do  M.  da  Winme^  ; 
—  rintérieur  paré  de  tout  le  luxe  et  de  tontes 
les  élégances  de  la  vie  moderne.  — -  Au-df'vant 
vers  N.,  s'ouvre  une  forte  porterie,  encadrée 
d'énormes  tours  avec  mur  d'enceinte  couronné  dt* 
larges  créneaux  ;  vers  l'O.  d'élégantes  servitude»  * 


POT 


—  167  — 


POT 


ftn  l'E.f  an  pavillon  avec  châleaa  d'eau  ;  el  une 
doove  vive,  traversée  par  un  pont  de  pierre  de 
S  arches,  jeté  sur  un  amas  de  rochers  factices  ; 
OD  peu  an-dessas,  on  élégant  moulin  neuf  en 
ibnne  deehalet;  —  vers  S.  un  joli  lac  et  d'admi- 
rables réserves  de  verdure.  Les  serres  et  de  belles 
dépendaDoes  s'étendent  extérieurement  de  l'autre 
c6\é  do  chemin  du  Bouiig-d'Iré,  avec  une  oom- 
ounication  souterraine. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Gandé, 
de  TEleclion  et  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à 
sel  de  Candé,  du  District  de  Segré.  On  y  voit 
foDctiooner  au  zviii*  s.  dans  le  bourg  une  fabrique 
d'étoffes  et  de  sergerie  qui  occupait  de  nombreux 
(isserandsetfllassiers.—  La  chouannerie  y  fit  rage. 

-  Eo  1815, 32  voitures  amenaient  au  bourg  les  ap- 
proTisioonements  de  guerre  déposés  par  les  Anglais 
à  la  Roche-Bernard  et  qui  furent  distribués  en  six 
caches.  ~  Un  de  ces  dépôts  fut  retrouvé  le  3  sept. 
183S  dans  le  jardin  de  l'ancien  maire  Provost.  Il 
eooteoait  deux  caissons  d'artillerie,  de  nom- 
breoses  dames-jeannes  et^éO  barils  pleins  de 
pondre,  des  gargousses,  des  boites  à  mitraille, 
one  demi-barrique  de  cartouches  à  balle,  14  obus. 
Le  7  jain  de  cette  année  un  combat  y  avait  lien 
contre  on  détachement  du  54*  de  ligne  ;  —  et  lo 
paji  avait  dû  ôtre  occupé  par  un  cantonnement 
militaire. 

Maire9  :  J.  Pitum,  1791.  —  Prégent  Brillet 
de  Villemorge^  démissionnaire  en  thermidor 
an  XL  —  Popin,  18  fructidor  an  XL  —  Prégent 
Brillet  de  Villemorge,  2  janvier  1808.  — 
Amant^fulien  Bodier,  7  avril  1815.  —  P.  B,  de 
VilUmarge,  12  juillet  1815.  —  René  Provost, 
33  janvier  1816.  démissionnaire  le  10  août  1830. 

-  Edouard  Pavage^  l«r  septembre  1830.  — 
PhiL  CatemauZt,  30  mars  1831.  démissionnaire 
le  9  janvier  1833  —  Parage,  l«r  février  1833. 
~  Catemault,  1835.  —  Parage,  «8  avril  1838. 

-  Pr.-A.  Brillet   de    Villemorge,  1841.   — 

Albert  de  la  Roche foucault,  élu  le  13  août 

1848.  —  J.-B.  Ménard,  installé  le  11  mai  1856. 

démissionnaire.  —  Aug.  Raimbault,  22  janvier 

1850.  insUUé  le  30,  en  fonctions.  1876. 
Arch.  de  M..«t-L.  G  108,  f.  884;  E  4S51.  —  Mat.  1067. 

-  Arcb.  comm.  EL-G.  —  Journal  de  Maine-et-L,  des  6 
«t Septembre  1839.  —  Bévue  d'Anjou,  1854,  t.  I,  p.  193. 

-  De  Wiimes,  r Anjou,  —  D.  Chamard,  Yiee  dee  SainU, 
>•  II.  p.  4».  -.  Journal  Usa.  de  Vilucbe,  f .  9  et  67.  — 
Pour  1«8  locaUlée,  yoir  le  Ménil.  le  Haut-Breil,  la  Roche- 
Xommd,  le  Tertre- Vallier,  Marte,  Beauvais,  les  Aul- 
««i»,  yuiatte,  elc. 

Pathler  (Edme),  peintre,  fils  d'un  pâtissier 

de  Troyes,  était  venu  demeurer  vers  1613  aux 

PoDts-de-Gé,  chez  le  cierger  Jean  Lagouz,  de  la 

famille  des  peintres  de    ce   nom ,  et  tint  sur 

1»  fonts  sou  fils  le  4  février  1614.  Il  était  attiré 

Ubteo  certainement  et  en  Anjou  par  les  instances 

da  maréchal  de  Brissac,  Charles  de  Gossé,  dont  on 

leYoUbientôt  le  peintre  en  titre  et  qui  le  20  juillet 

1631  sert  de  parrain  à  son  enfant.  G'est  l'artiste 

saos  doute  qu'il  employa  aux  peintures  faites  par 

son  ordre  et  récemment  retrouvées  dans  le  couvent 

<le  la  Baumette,  Y.  ce  mot,  et  qui  ne  sont  pas 

d'one  main    vulgaire.    Pothier  habitait  Angers 

^vec  sa  femme  Suzanne  Simon  en  1659,  comme 

i'atteste  le  bail  qu'ils  passent  celle  année  des 


moulins  de  Ghanzeauz.  —  Sa  signature  figure  aux 
registres  de  St-Haurille  des  Ponts -de-Gé  le  4  fé- 
vrier 1614  et  de  Brissac  le  21  février  1621. 

Potier  {Guillaume),  fils  de  Jean  P.,  sieur  de 
Bois,  ancien  échanson  du  duc  d'Orléans  et  neveu 
de  Simon  P.,  principal  du  collège  de  Bueil,  est 
reçu  docteur-médecin,  Angers,  le  31  mai  1679,  et  y 
épouse  le  11  février  1681  Perrine  Raimbault,  fille 
d'un  maître  apothicaire.  Il  fut  en  1683  adjoint 
temporairement  à  Hunault,  qui  ne  pouvait  suffire 
au  service  de  l'Hôtel-Dieu,  et,  sur  son  refus  de 
tout  honoraire,  l'administration  le  gratifia  d'une 
renie  d'un  boisseau  de  sel.  Il  y  fut  employé  de 
nouveau,  mais  en  service  ordinaire,  de  1691  à 
1694,  et  touchait  150  livres  de  gage.  —  Il  meurt 
le  17  janvier  1695. 

Potier  (Michel-Pierre),  —  en  latin  Pote- 
rtus,  qu'Hàller  traduit  peut-être  avec  raison  par 
De  la  Poterie,  —  s'intitule  en  1615  français, 
angevin,  médecin  et  conseiller  du  roi  très-chrétien. 
Il  pratiquait  en  Italie  où  il  fut  assassiné  par  un 
ami.  G'est  tout  ce  qu'on  sait  de  lui.  Un  très  beau 
et  grand  portrait  gravé,  sans  date,  le  représente 
âgé  de  53  ans.  —  Il  a  publié,  —  un  peu  en  ma- 
nière de  charlatanerie,  —  l'exposé  de  ses  cures,  où 
se  rencontrent  quelques  observations  curieuses, 
sous  ce  titre  :  —  Insignes  curationea  et  eingu- 
laree  ohservationes  centum  (Venise ,  1615, 
in-8o;  Bologne,  1622,  in-S»;  Gologne,  1616  et 
1628).  —  Une  seconde  centurie  avait  paru  à  Bo- 
logne dès  1612,  in-12,  et  à  Gologne,  avec  la  pre- 
mière, en  1625,  in-12.  —  Une  troisième  fut  impri- 
mée à  Bologne  en  1643,  in-4(».  —  Le  docteur  évitait 
avant  tout  la  saignée  et  parmi  les  cas  rares  ou 
singuliers,  il  cite  un  ulcère  cancéreux,  ouvert  par 
le  caustique  et  contenant  de  petits  vers  cylin- 
driques, une  tomeur  au  genou  contenant  un  petit 
vers  pourvu  d'un  aiguillon  noir,  la  parole  perdue 
à  la  suite  d'une  chute,  puis  recouvrée,  la  cécité 
guérie  par  une  cause  qu'il  appelle  suffnsion,  un 
suintement  de  sang  k  travers  tous  les  pores  de 
la  peau,  la  guérison  d'un  cancer  de  la  langue 
plus  gros  que  la  langue  et  déjà  ulcéré,  etc.  ;  — 
Pharmacopœa  spagirica,  id  est,  nova  et 
inaudita,  rariora  et  efficacissima  ad  gra- 
vissimos  quosque  morhos  remediaconficiendi 
ratio  (Bologne,  1622,  in-S»  et  1635,  in-4o  ;  Gologne, 
1624,  in-12).  G'est  ici  le  livre  des  secrets,  dont  il 
avait  commencé  par  produire  et  vanter  les  résultats  : 
des  décoctions,  des  infusions,  des  eaux  composées, 
des  extraits  de  vipères  et  de  grenouilles  préparés 
à  l'esprit  de  vin,  des  huiles,  des  sels,  —  le  sel  no- 
tamment du  sang  humain,  —  les  magistères,  les 
quintessences,  enfin  les  minéraux,  alors  très-rares  ; 
—  Fons  chemicus  (Gologne,  1637,  in -8®)  ;  —  Li- 
bri  II  de  Febrihus  (Bologne,  1643,  in-4o),  avec  ses 
trois  Genturies  et  la  Pharmacopée.  —  Il  attribue  les 
fièvres  à  l'effervescence  du  soufre  et  du  sel  et 
place  le  siège  des  fièvres  quotidiennes,  tierces  et 
quartes  dans  les  reins,  le  ventricule  et  le  foie.  — 
Ses  œuvres  complètes.  Opéra  omnia  medica  et 
chemica,  ont  été  réunies  et  plusieurs  fois  réim- 
primées (Lyon,  1645,  1653,  in-S»;  Francfort, 
1663,  in-S»;  1698,  in-4»).  Cette  dernière  édition 
est  accompagnée  de  notes  très -nombreuses  de 


1 


POU 


—  168  — 


POU 


Frèd.  Hoffmaoo,  qai  atteitent  en  quelle  estime 

il  tenait  notre  angerin  et  contiennent  en  snbslance 

toQt  le  système  de  sa  future  phannaoeutiqne. 

Halkr.  BibL  iÊéd.vat,,  i.  n,  p.  633.  —  KMtiwr.  Bibl. 
Méd.,  t.  I,  p.  f47,  ^4  et  6».  -  Spnogel,  BuL  de  la 
Méd.,  t.  V,  p.  16.  —  Mole  Uaê.  <b  dodear  Faife. 

Potier  (Urbain),  angeTin,  prêtre  et  principal 
du  collège  de  Bayenx,  à  Paris,  a  dédié  à  Tévôque 
Claude  de  Rneil  un  petit  ouvrage  :  Spéculum 
verœ  pcenitentiœ  (Paris,  1646,  in-8<>),  —  et  un 
commentaire  de  Jonas  sous  ce  titre  :  Jonaa  ad 
literanif  ad  alîegoriam  et  ad  morea  diatri- 
butim,  accurate  et  breviter  dilucidatiM...  ex 
vetuatis  patribus  et  graviaaimia  neotericia 
divinarum  literarum  interpretibua.  (Paris, 
Rob.  Sara,  1642,  io-8o). 

Potière  (la),  f..  c*»  de  Feneu. 

Potières  (les),  f.,  e»*  de  ZaPot/ierte. 

Potiers  (les),  ham.,  c"*  de  la  Henaudtère.— 
V.  lea  Landea  dea  P.  ;  ~  y  naît  et  en  prend  le 
nom  un  miss,  qui  se  jette  dans  la  rivière  de  la 
Vrenne.  sous  la  ferme  de  la  Vergne  ;  —  1,700  m. 
de  cours  ;  —  f..  c*«  de  Vemantee,  du  nom  de 
Jean  et  Et.  Potier,  qui  la  possédaient  en  1464; 
—  vendue  nat^  sur  Joseph-Marie  Cuissard  de 
Mareil  le  81  nivôse  an  III. 

Potlneav  (le),  cl.,  c"*  de  Carbay, 

Potlnlère  (la),  ham.,  c«  du  Voide,  —  Po- 
tinaria  1104  (Cart.  St-Aubin,  f.  32). 

PoUronnlère  (la),  f.,  c»*  d'Allençon;  — 
f..  c»«  de  Jarzé.  —  Terra  aita  à  la  Peiiro» 
nière  1254  (Gartul.  de  Monnais,  p.  97);  -"  bam., 
c»«  de  Maulévrier. 

Pottler  (Jacquea),  prêtre  et  c  prédicateur 
c  théologien  »  des  Cordeliers  d'Angers ,  y  est 
inhumé  le  26  mars  1686.  (GG  311). 

Ponaneé  (Canton  de),  borné  à  l'O.,  par  le 
département  de  la  Loire-Inférieure,  au  N.-O.  par 
le  département  de  l'IUe- et- Vilaine,  au  N.  par  le 
département  de  la  Mayenne,  au  S.  par  le  canton 
de  Candé,  à  TE.,  par  celui  de  Segré,  —  com- 
prend sur  une  superficie  de  24,767  hectares, 
14  communes  :  Armaillé,  Bonillé-Ménard,  Bonrg- 
l'Evèque.  Carbay,  la  Chapelle-HuUin,  Chaxé- 
Henri,  Combrée,  Grugé-l'Hôpital ,  St-Michel-et- 
Chanveaux,  Noellet,  Pouancé,  la  Prévière,  le 
Tremblay,  Vergonnes,  —  plus  deux  paroisses, 
l'Hôpital  de  Grugé  et  Saint-Aubin  de  Pouancé,  — 
et  une  population  de  i0,82i  hab.  en  1831,  — 
ii^eSi  hab.  en  1841,  —  i3M7  hab.  en  1851, 
^i3,0ô5  hab.  en  1861,  —  ii440  hab.  en  1866.  — 
iit98i  hab.  en  1872,  —  en  décroissance  depuis 
30  ans,  malgré  le  développement  de  l'agriculture. 

De  l'E.  à  l'O.  en  droite  ligne,  dans  toute  la  lar- 
geur passe  la  route  départementale  de  Rennes, 
prolongée  par  la  route  de  Chàteaubriant  et  rejointe 
an  chef-lieu  par  les  routes  d'Iograndes  et  de 
Nantes  à  Laval,  qui  montent  du  sud  confondues. 
En  rayonnent  vers  N.  et  vers  N.-E.  le  chemin  de 
grande  communication  de  Juigné  et  celui  de  la 
Potherie  à  Chàteaugontier,  qui  croise  à  l'angle 
N.-E.  le  chemin  de  la  Guerche. 

Une  double  voie  ferrrée  départementale  en 
constmction  doit  relier  Pouancé  vers  l'O.  à  Chà- 
teaubriant, ven  l'E.  à  Segré,  à  travers  un  pays 


essentiellement  agricole,  sans  autre  indnstris 
aujourd'hui  .que  des  fours  à  chaux  et  quelqiuf 
tuileries. 

PovABeé»  eheMieu  de  canton,  arrood.  de 
Segré  (23  kil.)  ;  —  à  60  kiL  d'Angers.  -  Poen- 
ciacum  1050  circa  (Arch,  d'Anj  ,  t  II.  p.l). 
^  Pauntiacum  1050  circa  (Ibid.,  p.  4  et  9). 

—  Poenct  1070  ciica  (Ibid.,  p.  10),  lO»V1096 
Cartul.  Sl-Nic,  p.  125).  —  Caatellum  Poen- 
cei  1080  circa  (Ibid.,  p.  14).  —  EccUaU  de 
Poentio  1090  (Marmout.,  ch.  or.  1).  —  Part- 
ehia  aancti  Albini  de  Poenceiaco  1090  cires 
(Ibid.  n*  2).  —  Pontiacum  1081-1105  (Car- 
tul. Sl-Aubin,  f.  53).  —  Poenceium  10T8- 
1105  (Arch.  cPAiy..  t  II,  p.  77).  1150  circa 
(Cartul.  de  la  Roë,  ch.  217  et  234).  -  Poenct 
1132  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  2,  eh.  35),  1168- 
1178  (Marmout.,  ch.  or.  4).  —  Poentium  1180 
circa  (Rob.  deThorigné.U,  45).  —  Poance  1190- 
1202  (1«'  Cartul.  St-Serge,  p.  49).  —  Poksn- 
eeium  caatrum  1207  (Ménage.  Sablé,  p.  143;. 

—  Caatrum  Poencéii  1220  circa  (Ch.  or.  8).  - 
Caatrum  dictum  Poenae  (Th.  Basin.  1, 151} 

—  Sur  de  hauts  coteaux,  inclinés  vers  une  valtie 
centrale,  —  entre  les  départements  de  la  Mayenne 
au  N.,  de  rille-el- Vilaine  au  N.-O..  de  U  Loire- 
Inférieure  à  rO.,  Carbay  (4  Idl.)  au  S.-O..  U 
Prévière  (2  kil.  600)  au  S.,  Armaillé  (5  kil  )  as 
S.E.  et  à  l'E..  Chazé-Henri  (6  kil.)  à  IX 

La  route  nationale  de  Nantes  à  Laval  nonle 
directement  du  Sud,  jusqu'à  la  ville  qu'elle  con- 
tourne pour  s'écarter  en  se  brisant  dans  la  diree- 
iion  du  N.-E.,  tandis  que  la  route  départemeotsle 
d'Ingrandes  qui  lui  a  emprunté  jusque  là  son 
parcours,  continue  directement  vers  N.  —  Trans- 
versalement de  l'E.  à  l'O.  la  route  dépaitemeotale 
d'Angers  à  Rennes  les  rencontre  dans  la  ville 
et  à  un  kil.  au  sortir  vers  l'O.  se  brise  pour 
remonter  vers  N.-O.,  au  point  même  où  s'amorce 
la  route  départementale  de  Chàteaubriant  —  De 
l'O.  à  l'E..  passe  vers  N.  à  2  kil.  500  m.  de  U 
ville  le  chemin  de  Villepot  qui  croise  et  relie  à 
kl  fois  la  route  de  Rennes,  le  chemin  de  grande 
communication  de  la  Guerche,  les  routes  d'In- 
grandes et  de  Laval.  ^  Un  chemin  de  fer  en  eoos- 
truction  va  dans  quelques  mois  se  rattacher  vers 
l'E.  à  Segré  et  vers  l'O.  à  Chàteaubriant 

Y  passent  de  l'E.  à  l'O.  le  rulss.  de  Sémeloo. 
qui  forme  limite  vers  N..  grossi  des  ruisselets 
des  Sénonettes  et  de  la  Boire-d'Anjou  ;  —  direcie- 
ment  de  l'O.  à  l'E.,  la  rivière  de  l'Araize.  -  et 
de  rO.  au  S.-E.  la  rivière  de  la  Venée.  qui. 
grossie  à  gauche  des  miss,  des  Soucis,  des  Ecre- 
visses  et  de  la  Ceriselaie.  son  affluent,  à  droite  do 
ruiss.  de  Neuville,  passe  sous  la  route  de  Rennes, 
traverse  l'étang  de  St-Aubin.  où  se  jettent  les 
ruisselets  do  la  Boharaie,  «le  la  Foultière,  de  Is 
Denilière  et  de  Griault.  en  sort  sous  la  ville 
qu'elle  contourne  à  l'O..  pour  repasser  sous  U 
route  de  Rennes,  puis  sons  celle  de  Laval,  tra- 
verser l'étang  de  Tressé  et  en  sortir  à  l'ettrimité 
S.-E.  du  territoire.  —  Y  naissent  en  outre  ser 
les  confins  extrêmes  les  ruiss.  de  rAnnée-Yingt, 
de  la  Trousselière  et  de  la  Mare  -Soreau. 

En  dépendent  les  ham.  et  vUl.  de  la  Gansais 


POU 


—  169  — 


POU 


(6  mais.,  SI  hab.)i  de  la  Goeonnerie  (3  mais., 
19  hab.),  de  GhamploQ  (4  mais.,  18  hab.).  de  la 
Cartaie  (6  mais.,  18  hab.)i  de  Neuville  (9  mais., 
{9  hab.)»  le  bourg  de  St- Aubin  (19  mais., 
7S  h.),  les  ham.  de  la  Boharaie  (9  mais.,  36  bab.), 
de  la  Bénécisaie  (6  mais.,  18  bab.)>  de  la  Fossaie 
(9  mais.,  40  hab.),  de  la  Hallerie  (4  mais..  90  h.), 
de  la  Boulaie  (5  mais.,  16  hab.),  des  Amban- 
diéres  (7  mais.,  S3  hab.),  de  la  Touche  (4  mais., 
16  hab.),  de  la  Gonpillère  (4  mais.,  25  hab.).  les 
cbâl  de  Tressé,  de  Daogé  et  de  Vangean  et 
143  fermes  ou  écarts  de  2  ou  3  maisons  pour  la 
plDparl. 

Superficie  :  6,768  hecl.,  dont  769  bect.  en 
prés,  SS8  hect.  en  bois,  1  heet.  à  peine  en  vignes, 
de  plantation  récente. 

Population  .-  428  feux  en  1699.  —  402  feux, 
i,85i  hab.  en  1730-17S6.— .340  feux,  i,992  hab. 
en  1789.  —  2,965  hab.  en  1826.  —  2,560  hab.  en 
183i.  —  2^2i  hab.  en  1841.  —  2,895  hab.  en 
1851.  -  3,227  hab.  en  1861.  —  3,266  hab.  en 
1866.  -  3,258  hab.  en  1872.  dont  i,907  hab. 
(376  mais.,  582  mén.)  au  chef-lieu. 

La  petite  ville  s'élève  au  centre  du  territoire  et 
des  grandes  voies  nouvelles,  qui  Tout  transformée 
en  la  découpant  par  de  libres  passages,  au  lieu  des 
étroiteset  dangereuses  trouées,  qui  la  rendaient  ina- 
bordable.  Deux  jolis  châteaux  modernes,  entourés 
de  verdure,  précédent  presque  à  l'entrée  V9rs  TE. 
la  grande  et  unique  rue,  parée  de  quelques  mai- 
sons neuves,  même  d'un  ou  deux  hôtels  élé- 
gants, qne  bordent,  vers  N.,  aux  abords  de  la  grande 
place,  la  vieille  ville  et  la  ruine  du  château.  Au 
sortir  vers  l'O.  plonge  &  pentes  rapides  la  vallée 
de  la  Verzée.  où  s'étale  sous  les  maisons  mêmes 
et  dans  de  sinueux  détours  le  vaste  étang  de  St- 
Auhin,  dit  dans  sa  partie  N  -E.  étang  de  St- 
Jacques  (56  bect.  non  compris  les  déris),  en  com- 
munication vers  S.  par  la  Verxée  avec  l'étang 
de  la  Forge  on  de  Tressé. 

Autrefois  8  Foires  :  le  jour  de  St-Aubin,  la  Mi- 
Carême,  la  foire  dite  Baben,  le  jeudi  après  l'As- 
eensioD,  la  Madeleine,  l'Angevine,  la  St-Martin 
dliiTer  et  la  St-André;  ^  aiyourd'hoi  12,  les 
l«*jeadis  de  janvier,  février,  mars,  la  Mi-Garéme, 
l6  2<  jeodi  d'avril,  le  l«r  jeudi  de  mai,  le  24  join 
-(aa  lieu  du  3*  jeudi,  depuis  1874),  — le  3«  jeudi 
dejnillet,  le  2*  jeudi  d'août,  les  3**  jeudis  de  sep- 
tembre et  d'octobre,  les  2**  jeudis  de  novembre 
dt  de  décembre.  —  Marchés  tous  les  jeudis, 
comme  autrefois. 

La  mesure  locale  comptait  8  boisseaux  pour 
16  des  Ponts-de-Gé. 

D«s  Courses  ont  lieu  depuis  1871,  chaque 
unée,  dans  une  belle  prairie  dépendant  de  la 
Bissachère. 

Commerce  surtout  de  farines  et  de  bestiaux, 
de  bœnfs.  vaches,  cochons  ;  —  beurre,  œufs. 

industrie  :  un  grand  moulin  à  farine  trans- 
formé en  1854  ;  —  une  tuilerie  et  2  tanneries  au 
Mt'MouUn.  —  Les  forges  si  importantes,  dites 
(2e  Pouaneé  et  qui  s'élevaient  en  partie  sur  la 
Prévière,  n'existent  plus.  Tous  les  livres  en  attri- 
buent l'installation  à  Gharles  de  Cossé-Brissac  en 
1655— quoique  vingt  ans  plus  tôt,  dés  1635,  je 


trouve  «  honorable  bomme  Calais  Belot,  maître 
c  des  forges  de  Pouaneé  »  et  Jacq.  de  Ghauvigné 
en  1646.  —  L'exploitation  que  de  nombreux  pui- 
sards et  d'importants  résidus  de  minerais  in- 
diquent de  beaucoup  plus  antique,  mais  pendant 
longtemps  aux  mains  d'ouvriers  de  passage,  se  dé- 
veloppa sans  doute  d'après  les  procédés  nouveaux 
vers  le  milieu  du  xvii«  s.  Elle  était  dirigée  en 
1686  par  Jacq.  Girard,  sieur  de  Ghasteauvieux,  en 
1716  par  n.  h.  Maurice  Barré,  président  en  môme 
temps  du  Grenier  à  sel.  f  le  14  décembre  1720, 

—  par  n.  h.  Jean  Boutiller  en  1720,  —  en  1775  par 
Julien-François  Journée.  —  en  l'an  XI  par  Louis 
Liberge,  f  à  Pouaneé  en  1811  ;  —  après  lui  par 
Jean-Amédée  Morean.  —  Elles  comprenaient  dans 
ces  dernières  années  deux  hauts  fourneaux,  deux 
forges  à  marteau  à  deux  fins  et  une  fonderie,  qui 
tiraient  leur  minerai  de  la  Loire-Inférieure.  Les 
deux  forges  de  Tressé,  sur  l'étang  dit  de  la  Forge, 
furent  supprimées  en  1849  et  les  bâtiments  même 
détruits.  Les  fourneaux  et  la  fonderie  de  la  Pré- 
vière  ont  pris  fin  avec  le  bail  de  M.  Garnier,  le 
30  juin  1866.  —  400  ouvriers,  à  l'aise  et  bien 
payés,  ont  dû  changer  de  métier  et  pour  la  plu- 
part se  sont  faits  maçons  on  terrassiers. 

Recette  de  poste,  —  Chef-lieu  de  percep- 
tion pour  les  communes  de  Pouaneé,  Armaillé, 
Garbay,  la  Ghapelle-Hallin,  Ghazé-Henri,  Saint- 
Michel,  la  Prévière  et  Vergonnes. 

Mairie,  avec  Justice  de  paix  et  autre- 
fois avec  école,  —  construite  par  adjudication 
du  21  février  1840.  —  Un  Bureau  télégra- 
phique y  a  été  installé  le  l*r  mai  1866. 

Beau  groupe  de  maisons  d'^coZc  de  garçons 
communale  laïque  et  d'J^coZe  libre  laïque  de 
filles  (subventionnée),  construit,  devant  le  champ 
de  foire,  par  adjudication  du  17  janvier  1867,  les 
travaux  reçus  définitivement  le  1*'  février  1869. 

—  Ecole  libre  de  garçons  (Frères  de  la  Doc« 
trine  chrétienne).  —  Ecole  congréganisle  de 
filles  (Sœurs  de  Saint-Vincent)  avec  Asile.  — 
A  St-Aubin,  .EcoZe  publique  mixte  (Sœurs  de 
St-Gharles). 

Le  territoire  se  partage  en  deux  paroisses  :  1»  La 
Madeleine  (cure,  19  brumaire  an  XI).  pour  la 
ville  et  la  partie  vers  S.  de  la  commune (2,^20  bab.). 

—  L'église  menaçait  ruine  et  fut  interdite  en 
octobre  1814.  Elle  fut  reconstruite  presque  en- 
tièrement par  adjudication  des  15  mars  et  8  mai 
1819,  dont  les  travaux  étaient  reçus  le  15  dé- 
cembre 1820.  Elle  a  été  de  nouveau  agrandie  en 
1860  et  n'offre  aucun  intérêt  d'art.  La  nef  centrale, 
voûtée  en  berceau,  se  termine  par  un  autel  «  pri- 
c  vilégié  à  perpétuité  »,  portant  un  grand  Gal- 
vaire,  dont  la  Madeleine  étreint  le  pied  ;  à  dis- 
tance, debout,  se  tiennent  St  Jean  et  la  Vierge  ; 
au-dessus,  dans  le  toit,  un  œil  de-bœuf  laisse 
tomber  sur  l'œuvre  une  lumière  vive  en  contraste 
violent  avec  l'abside  assombri  par  des  vitraux. 

—  Le  presbytère  y  attient  vers  S.,  acquis  le 
13  mai  1840,  restauré  en  1858-59. 

2»  Saint-Aubin  (succursale,  5  nivôse  an  XIII), 
comprend  les  deux  tiers  de  la  campagne  (9^  ha- 
bitants). Le  petit  bourg  s'aperçoit  de  loin 
sur  l'antre  bord  de  l'étang.  Au  centre  des  vieux 


POU 


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POU 


logis,  pointe  le  toit  aifn  de  Féglise.  entourée 
autrefois  da  cimetière  qui  forme  no  large  préan 
sorexhanssé  dans  l'angle  de  deux  chemins.  L'édi- 
fice, à  double  pignon,  plaqué  en  1826  d'une 
façade  et  déformé  par  des  replâtrages  modernes, 
comprend  une  nef  unique  sans  décoration , 
agrandie  à  gauche  par  un  retrait  carré  ;  sur  la 
droite,  un  autel  porte  une  statue  informe  de  saint 
Sébastien.  An  fond  plat  du  chœur,  s'étale  une 
Assomptiùn  signée  jF^*»  Deîavente,  Virœus, 
pinxit  iS07  ;  —  à  droite  de  la  porte  latérale, 
Ters  S.,  une  ardoise  encastrée  porte  Tinscrip- 
tion  gravée  :  Messire  Ollivier  Peccot^  firestre, 
chappelain  de  ceste  eaglize,  deceda  le 
30  jour  de  may  1640  est  a  faict  fondation 
a  perpétuité  d^une  messe  chantée  tous  les 
premiers  samediz  des  moye  et  autre  service 
mentioune^B  dedans  lad»  fondation  raportée 
M*  Mathurin  Dupont^  na^  royal,  en  dahte 
du  30»  juillet  1635  et  ceste  piere  posée  à  la 
diligence  de  Af«  Ollivier  Turpin,  greffier  de 
Pouencé,  nepveu  dud.  deffund.  —  Derrière 
le  chevet,  une  dernière  tombe,  celle  d'Anne  Rous- 
sier,  veuve  Gherruau  «  morte  le  . .  mars  182.  ». 

V Hôpital,  qui  se  rencontre  à  l'entrée  de  la  ville 
vers  TE.  doit  sa  fondation  à  Marguerite  de  Thierry 
de  Ix>ngeraie,  dame  de  laPrévalaie,  qui  y  mourut  le 
30  mai  1707.  Elle  y  avait  adjoint  une  Ecole  de 
pharmacie  pour  l'instruction  des  Filles  de  Cha- 
rité, que  les  seigneurs  laïques  ou  ecclésiastiques 
y  pouvaient  entretenir,  moyennant  10  livres  par 
mois,  et  répartir  ensuite  dans  les  paroisses.  Les 
pratiques  en  ont  été  publiées  sous  ce  titre  : 
Exercices  de  Charité  établis  dans  l'Hôtel- 
Dieu  de  la  ville  de  Pouaneé,  dioc.  d'An- 
gers {kDgevs,  P.  Dubé,  1755.  in-S»).— Par  lettres 
patentes  de  1779  rétablissement  y  fut  autorisé, 
à  la  requête  des  dames  Marie  Marais-  Grandpré  et 
Geneviève  Colas,  d'une  congrégation  particulière 
de  sœurs  de  charité,  connues  sous  le  nom  de 
Sceurs  de  la  Trinité,  soignant  les  pauvres  et 
tenant  école.  Leurs  statuts  furent  approuvés  de 
nouveau  par  décret  impérial  du  16  septembre 
1811.  —  Mais  des  abus  invétérés,  le  grand  Age 
surtout  des  titulaires,  qui  les  réduisait  à  n'em- 
ployer plus  que  des  domestiques,  sans  pouvoir 
recruter  un  noviciat,  les  ont  fait  remplacer,  en 
vertu  d'une  autorisation  ministérielle  du  16  no- 
vembre 1821,  par  les  Sœurs  de  St-Vincent  de- 
Paul.  —  Le  cimetière  particulier  de  l'hôpital,  qui 
avait  été  bénit  le  19  août  1780,  est  supprimé. 

Aucune  trace  antique  ne  subsiste  dans  le  pays, 
principal  passage  pourtant,  comme  aujourd'hui, 
des  voies  qui  communiquaient  avec  la  Bretagne, 
te  Maine  et  l'Anjou.  Aucun  renseignement  histo- 
rique n'apparaît  avant  le  xi*  s. 

A  celte  date  le  fief  et  la  paroisse  sont  certaine- 
ment constitués.  Celle-ci,  sans  doute  plus  antique, 
a  son  centre,  dans  la  vallée,  à  St-Auhin,  qui 
reste  jusqu'à  la  Révolution  Téglise-mère  et  jus- 
qu'en 1701  la  paroisse  unique.  L'évêque  d'Angers, 
Rainaud  de  Martigné  en  fit  don  vers  1100-1  ISO 
aux  religieux  de  Marmoutier,  déjà  richement  dotés 
par  les  seigneurs.  L'abbé  conserva  jusqu'au  milieu 
du  xYiii*  s.  la  présentation  de  la  cure,  advenue 


plus  tard  an  plein  droit  de  Tévèque,— mais  sans 
qu'il  y  ail  été  établi  de  prieuré.  On  y  voit  eo 
service  au  xvii*  s.,  outre  le  curé  et  le  vicaire, plos 
de  8  prêtres  habitués.  —  Une  confrérie  de  N.-D.- 
de-Loretle  y  fut  dotée  d'indulgences  pléoièm 
par  bulle  du  pape  Urbain  YIU  du  15  juillet  162S. 

Curés  :  J.  Pinson,  1604,  qui  en  1610  passe  à 
Carbay.  —  Nie.  Foutn,   1608,  1613.  —  Pierre 
Fouin,  aumônier  du  duc  d'Anjou,  1613,  7  eo 
1616.  —  Jacq.  Percauld,  installé  en  septembre 
1616,  «  intrus  de  force  et  violence  »,  disent  les 
registres,  et,  chassé  par  sentence  du  Châtelet  eo 
1618,  s'en  va  à  la  Prévière  en  novembre.  ~ 
P.  Supplice,  décembre  1618, 1621.  —  F.  Thou- 
min,  bachelier  en  droit  canon,  1623.  Dès  les  pie- 
miers  jours  de  janvier  1637  la  peste  éclate  dans  U 
paroisse,  surtout  dans  les  hauts  et  les  bas  fau- 
bourgs. Le  curé  en  meurt  le  25  novembre  et  le  pres- 
bytère en  reste  infesté.  Le  premier  qui  y  entre, 
meurt,  ainsi  que  la  servante.  Tons  les  offices  sont 
transférés  à  la  Madeleine,  et  le  desservant  Jean 
Boisnault,  meurt  à  son  tour,  c  pour  esire  illé 
c  avec   trop  de  précipitation  fouiller  dans  les 
c  bardes  et  livres  du  défunt  curé.  »  —  Le  mal, 
qui  semble  être  la  dyssenterie,  dura  intense  pen- 
dant plus  de  deux  ans  et  jusqu'en  janvier  1640. 
Le  vicaire  Letort  resta  pendant  cinq  ans  chargé 
des  fonctions  pastorales.    —   Franc.   Valtère, 
docteur  en  théologie,  doyen  de  St-Pierre  d'An- 
gers, 1642,  qui  résigne.  —  François  Dufraizier, 
16  février  1642,  f  le  2  mai  1649.  ~  Marin  Ferrand, 
natif  du  Mans,  1650,  f  le  18  septembre  1661.  àfé 
de  64  ans.  —  Pierre  Beauxamis,  1661,  f  i6 
19  juillet  1676,  âgé  de  65  ans.   —  Nie.  Lan- 
glois,  curé  de  St-Denis-d' Anjou,  maintenn  par 
arrêt  du  Parlement  de  Paris,  à  rencontre  de 
M.  Barré,  commis  par  l'évêque  et  qui  fonctionne 
à   ses    côtés  comme   curé  pendant  quatre  ans 
(1676-1680).— Lan^ lots,  qui  permute  en  1682  arec 
Yves  de  Villiers,  curé  de  Méral,  qui  permote 
aussitôt.  —  René  Marchandye,  avril  1683,  qni 
permute  en  juillet  1694.  —  Franc.  Cointet,  joillet 
1694,  t  le  15  juillet  1697.  Agé  de  51  ans.  -  Ma- 
thurin Delhommeau,  1698,  qui  s'en  va  cnré  au 
Pé.  —  Jacques  Desaulnais  de  Cremeur,  fèvrif r 
1703,  qui  résigne.  —  Claude  Gesnis,  juillet  1706, 
qui  résigne  au  profit  du  vicaire,  son  neveu,  en 
octobre  1732  et  meurt  au  presbytère  te  20  no- 
vembre 1734.  —  Clande-Marie  Gallier,  novembre 
1732,  t  le  27  juin  1766.  Agé  de  68  ans.  —  Glande- 
Sylvestre  Paulin,  licencié  es  lois,  octobre  1766, 
t  le  19  novembre  1779,  Agé  de  74  ans.  —  Ber- 
trand, précédemment  vicaire,  décembre  1779, 
28  novembre  1792,  qui  signe  les  jours  snivants 
c  curé,  faisant  provisoirement  les  fonctions  d'offi- 
c  cier  public.  » 

Le  curé  Paulin  avait  fait  bAtir  près  le  presby- 
tère, au  bord  de  l'étang,  une  chapelle  de  Saint- 
Sébastien,  qui  Alt  bénite  le  11  janvier  1778  par 
le  curé  de  Noellet.  —  Une  autre  chapelle  dédiée 
à  Noire -Dame  et  i  St  Jacques  existait  dans  le 
cimetière,  fondée  en  1503  par  Clément  Herbert, 
prêtre. 

La  paroisse  St-Aubin  formait  une  seignenne 
distincte  de  U  baronnie  de  Ponancé  et  qui  avait  été 


POU 


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distraite  an  xvi«  s.  de  la  seigneorie  de  Beaachesne 
an  profit  de  Jean  de  Lespine.  Elle  appartenait 
josqn'à  la  RÔYolntion  aux  seigneurs  de  Dangé. 

Dès  1090  le  seigneur  de  Pouancé  avait  doté 
les  moines  de  Marmoutier  de  dîmes  et  de  divers 
droits  paroissiaux  à  Pouancé,  à  la  Préviôre,  à 
SenoDoes.  En  1094  il  fonda  auprès  de  son  châ- 
(eaa  uoe  chapelle  sous  l'invocation  de  la  Ma- 
deleine, dont  il  leur  confia  la  desservance.  Il 
se  les  attacha  en  leur  donnant  l'étang  de  Breteau, 
la  dtme  du  poisson  péché,  le  bourg  même,  qui 
s'allait  former  autour  de  la  chapelle,  le  marché, 
on  lonr,  une  rue  et  toute  exemption  de  service 
militaire  pour  leurs  tenanciers.  Un  prieuré  y 
fat  en  conséquence  constitué,  où,  par  une  con- 
vention de  1178.  Tabbé  s'engagea  à  faire  résider 
4  religieux.  Il  attenait  vers  S.,  comme  aujour- 
dlioi,  la  cure,  à  l'aile  de  l'église,  avec  cour  débou- 
chant  à  hantear  du  portail  et  joignant  vers  TO.  la 
cour  du  four-à-ban. 

Prieurs  :  Guillaume,  1168-1178.  —  David, 
J200.  —  H. . ..  1281-1222.  —  Philippe,  1280.  — 
Nie.  Bourdequin,  1397.  —  Guyon  Louet,  1402. 

-  Et.  Guitois,  1406.  —  Guyon  Louet,  1410, 
1411.  —  Jean  Hegnauld,  1450.  Il  fit  cette  année 
maintenir  son  droit  de  nommer,  sur  la  présenta- 
don  dn  prieur  de  la  Rouaudière,  le  maître  d'école 
de  cette  paroisse.  —  Jean  Maschac,  1503.  —  Gas- 
ton de  Fagota,  1530, 1533.  —Jean  Marchesse, 
1569,  1579.  —  Rob.  de  Chazé,  1587.  —  J.-B. 
Lepeletier,  Y.  ce  nom,  1658,  septembre  1700, 
qui  fit  rebâtir  le  prieuré.  —  Franc. -Augustin  de 
Villiers,  1700.   —  Jacques  Barré,  1718, 1731. 

-  Qaude-René  Proust,  1741,  f  le  14  août  1772, 
â|é  do  70  ans,  aumônier  en  môme  temps  de 
IHôtel'Dîeu. 

Depuis  plus  d'un  demi-siécle  les  conditions  du 
bénéfice  s'étaient  profondément  modifiées.  Les 
habitants  de  la  ville  et  des  faubourgs  môme  en- 
vahissaienl  la  chapelle,  désertant  leur  église 
paroissiale  de  St-Aubin,  qu'il  fallait  gagner  entre 
deux  étangs,  par  une  chaussée  de  12  à  13  pieds  de 
large,  souvent  submergée  de  plus  de  4  à  5  pieds 
d'ean  et  en  toat  temps  à  peine  accessible  par  des 
éehaliers  et  des  planches  jetées  sur  les  ruisseaux.  Us 
obtinrent,  d'accord  avec  le  prieur,  devenu  com- 
mandataire,  une  ordonnance  épiscopale,  du  10 dé- 
eembre  1701,  confirmée  par  un  arrêt  du  18  juillet 
n04,  qui  érigea  la  Madeleine  en  chapelle  suc- 
cursale, avec  desservant  autorisé  pour  l'admi- 
nistration des  sacrements  sous  la  dépendance  du 
curé  de  St-Aubin.  Un  décret  nouveau  du  4  mars 
1770  érigea  le  prieuré  en  cure,  —  dont  sont  titu- 
laires Marc-Gabriel  Legueu ,  originaire  de 
Bovillé-Ménard,  f  le  22  septembre  1782,  âgé  de 
75  ans.  Pierre  Legueu,  son  parent  sans  doute, 
fie  16  février  1770  et  qui  l'y  précédait,  comme 
simple  desservant,  avait  en  1768,  sans  étude  sa- 
vante de  l'art  de  sculptnre,  façonné  les  diverses 
^tataes  nouvelles,  notamment  de  St  Sébastien  et 
de  la  Vierge.  —  C.-J.  Poilièvre,  7  octobre  1783, 

-  J.  Feusac,  juin  1791,  novembre  1792. 

On  trouve  dès  1626  Nie.  Letort,  prêtre,  qualifié 
^  «  régent  du  collège  de  Pouancé  »,  en  1722 
RompioD,  desservant  de  la  Madeleine,  «  principal 


<  du  collège  »,  qu'assistent  au  moins  trois  antres 
professeurs  ecclésiastiques;  — en  1791  Jos.-Séb.- 
Urbain  Gallet-Fleury,  maître  d'école. 

Le  château  forme  dès  les  premières  années  du 
XI*  s.  une  place  importantes  sur  les  limites  extrômes 
de  l'Anjou  et  de  la  Bretagne,  que  sans  cesse  mena- 
cent les  incursions  du  seigneur  de  Châteaubriant. 
Le  comte  Geoffroi  Martel  y  entretenait  un  capitaine 
du  nom  de  Landry  (1050  eirca)  et  d'autre  part 
il  avait  pris  soin  de  couvrir  ses  frontières  par 
de  larges  concessions  de  terres  aux  moines  de 
Marmoutier,  que  leur  caractère,  alors  si  honoré, 
protégeait,  V.  t.  I,  p.  552.  Les  seigneurs,  qui 
lui  succédèrent,  allaient  l'imiter  en  leur  attri- 
buant, avec  de  riches  dotations,  la  propriété  des 
deux  églises.  —  Dès  avant  1060  le  fief  est  aux 
mains  de  Sylvestre,  chancelier  de  Bretagne,  en- 
fant de  la  puissante  famille  qui  de  père  en  fils 
se  transmettait  l'évèché  de  Rennes.  Seigneur  en 
môme  temps  de  la  Guerche,  il  réunit  les  deux 
seigneuries  qui  jusqu'à  la  Révolution  ne  doivent 
plus  ôtre  séparées.  On  le  voit  assiégé  dans  Pouancé 
en  1065  par  le  roi  de  Bretagne,  Salomon,  —  puis 
il  passe  à  son  tonr  en  1076  à  l'évèché  de  Rennes. 
—  Son  petit-fils  Gautier,  surnommé  Haï,  Oditus, 
lui  succède  et  figure  dans  de  nombreuses  chartes, 
dont  une  aux  Archives  de  M  -et-L.  porte  sa  croix 
autographe.  Le  Cartulaire  de  la  Hale-aux-Bons- 
Hommes  donne  pour  armes  à  son  fils  Geoffroy 
de  gueules  à  2  léopards  d^argent  en  face.  — 
Juhel  de  Châteaubriant,  gendre  d'Haï,  devient  le 
chef  de  la  seconde  famille  de  Pouancé  et  de  la 
Guerche,  qui  s'éteint  avec  Geoffroi  III,  mari  d'Anne 
de  Montmorency.  Leur  héritière,  Jeanne  de  Châ- 
teaubriant, épouse  Jean,  vicomte  de  Beaumont, 
réunissant  ainsi  les  terres  de  Pouancé,  de  Marti- 
gnè-Ferchaud,  deSegré,  de  la  Guerche,  auxquelles 
le  mariage  de  leur  fils  atné  Robert  avec  Marie  de 
Craon  en  1299  ajoute  Graon,  Sablé  et  Chantocé. 
L'extinction  de  la  descendance  de  Jean  de  Beau- 
mont  apporta  l'héritage  à  sa  petite-nièce  Marie 
Chamaillard,  fille  de  sa  sœur  atnée  et  de  Guill. 
Chamaillard,  et  bientôt  après  dans  la  maison 
d'Alençon  qui  en  1379  céda  la  Guerche  et  Pouancé 
à  Bertrand  Du  Guesclin,  moyennant  une  rente 
de  1 ,300  livres.  Dans  l'année  môme  le  nouveau 
maître  y  fut  assiégé  et  pris  par  le  duc  de  Bre- 
tagne, Jean  V,  qui  ne  restitua  la  place  qu'en 
1381,  en  vertu  du  traité  de  Guérande.  Olivier  Du 
Guesclin,  frère  du  connétable,  hérita  des  deux 
terres  et  les  abandonna,  avec  Châteaubriant,  au 
duc  Jean  pour  la  somme  de  37,000  livres.  Le  traité 
de  Tours  de  1391  les  fit  attribuer  à  la  maison 
de  Penthièvre  contre  une  rente  de  1,200  1.  Elles 
devinrent  en  1396  la  dot  de  Marie  de  Penthièvre, 
pour  son  mariage  avec  Jean  de  Valois,  comte  d'Alen- 
çon,  qui  fut  tué  en  1415  à  Azinconrt.  —  Jean  II, 
le  compagnon  fidèle  de  Jeanne  d'Arc,  se  met  en 
guerre  avec  son  beau-frère,  le  duc  de  Bretagne,  qui 
la  veille  des  Rois  de  l'an  1432  le  vint  investir  dans 
Pouancé.  On  trouve  tous  les  détails  de  ce  siège  dans 
les  Preuves  de  D.  Lobineau.  Les  Bretons  durent 
décamper  le  26  février.  A  dix  ans  de  là  (1443)  ce  fut 
le  tour  des  Anglais  de  Sommerset  qui,  malgré  leur 
nombreuse  artillerie  et  tout  un  attirail  extraordi- 


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noire  de  siège,  forent  forcés  de  dégaerpir  bonteose- 
ment,  après  deas  semaines  ou,  suivant  d'autres, 
deux  mois  d'inutiles  assauts.  —  Anne,  seconde 
fille  de  Charles  IV,  le  dernier  duc  d'Alencon,  et 
de  Marguerite  d'Orléans-Valois,  eut  en  partage  la 
Guercho  et  Pouancé  qu'elle  apporta  à  son  mari 
Guillaume  VIII  Palôologue,  marquis  de  Monferrat. 
Leur  fils  étant  mort  sans  enfants,  Marguerite,  sa 
sœur,  épouse  de  Frédéric  de  Gonsague,  duc  de 
Mantoue,  hérita  d'eux,  et  après  elle,  son  second 
fils  Louis,  qui  céda  par  échange  les  deux  domaines 
le  l*r  janvier  15H2  n.  ■•  contre  la  terre  de 
Caluze  en  Italie  à  Charles  de  Cossé,  comte  de 
Brissae.  —  Pendant  la  Ligue,  le  château,  occupé 
en  1593  par  une  garnison  de  50  soldats  du  duc  de 
Mayenne  ,  fut  durant  cinq  ans  déclaré  place 
neutre  et  par  suite  épargné.  —  Le  maréchal  Franc, 
de  Neuville,  duc  de  Villeroy,  mari  de  Marie- 
Marguerite  de  Cossé-Brissac,  l'acquit  de  son  beau- 
père  par  contrat  du  21  avril  1678  ;  —  après  lui 
en  1708,  son  fils  Louis-Nic.  de  Neuville.  — 
Acquis  en  1806  par  le  journaliste,  plus  tard  dé- 
puté, Antoine  Feuillant,  il  fut  revendu  en  no- 
vembre 1819  an  marquis  de  Preaulx,  Y.  ce  nom, 
mari  de  Catherine  Félicité-Ambroisioe  Rouillé 
de  Boissy,  fille  du  fameux  marquis  et  pair  de 
France,  et  de  Catherine  d'Aligre.  Son  fils  aîné, 
le  marquis  Joseph-Hilaire  Geneviève,  époux  do 
Sophie -Nathalie-Marie  de  Gibot,  réside  au  châ- 
teau reconstruit  de  Tressé,  Y.  ce  mott  ancienne 
dépendance  du  domaine. 

La  seigneurie,  titrée  dès  le  xiv*  s.  de  baron- 
nie,  comprenait  outre  la  ville  et  les  faubourgs, 
la  juridiction  sur  les  paroisses  de  St-Aubin,  la 
Prévière,  Armai  Hé,  Senonne,  la  Renattdiére,  St- 
Herbloo,  Congrier,  Renazé,  la  Chapelle-Hullio, 
Grugé  et  Yergonne  et  sur  partie  des  paroisses 
de  Cuillé,  Ghazé-Henri,  Combrée,  Noellet,  Chal- 
lain  et  Noyant,  ~  une  maîtrise  d'eaux  et  forêts 
pour  la  régie  des  forêts  d'Ombrée  et  de  Lourzais 
et  de  nombreux  bois  et  garennes. 

Le  château,  qui  au  xv«  s.  ne  passait  pourtant 
que  pour  une  place  secondaire,  —  non  multum 
indigne,  dit  Th.  Basin, êedparvi  satis  momenti, 
—  offre  encore  un  aspect  imposant  et  qui  rappelle 
par  sa  masse  et  sa  situation  le  château  d'Angers. 
Campé  sur  l'angle  extrême  du  coteau  qui  regarde 
la  Bretagne,  au-dessus  du  ruisseau  qui  l'en  sé- 
pare, et  de  l'étang  qui  autrefois  le  couvrait,  il 
présente  une  enceinte  en  partie  ruinée  de  onze 
tours  démantelées  sans  créneaux  ni  mâchicoulis, 
dont  la  plus  haute  autrefois,  dite  Tour» 
Pointue,  est  aujourd'hui  presque  arrasée.  La 
vaste  cour  intérieure  s'est  divisée  en  petits  jar- 
dins et  en  logis  d'artisans.  L'entrée  vers  l'E.  forme 
un  porche  à  double  arceau  ogival  duxiv*  s.  avec 
traces  de  herse  et  de  ponts-levis,  et  attient  vers  N. 
à  de  hautes  courtines,  couvertes  de  lierre.  Elles 
plongent  dans  les  larges  douves,  transformées  en 
cultures,  même  en  partie  habitées,  où  descendent 
d'étroits  sentiers  tournants  à  travers  les  ronces. 
Une  poterne  s'ouvrait  vers  S.-O.  au  sommet  d'un 
hémicycle  défendu  par  6  tours,  —  Y.  une  gravure 
par  Uam'ke  dans  VAnjou  de  M.  Godard,  et  une 
lithographie  assez  informe  danslaJVotîce  de  M.  de 


Preaulx.  D'ailleiirs  nulle  trace  antique.  A  la  face 
S.-O.  seulement  deux  tours  et  des  arrachements 
de  murs  présentent  l'appareil  moyen  réguUer, 
dont  la  base  en  gros  blocs  taillés  est  évidée  par  des 
canaux  d'écoulement,  recouverts  d'arcs  de  dé- 
charge (xiii«  s.)-  —  Le  resie  de  la  construcUon  se 
compose  d'informes  moellons  et  de  débris  de 
schiste  empilés,  tout  au  plus  du  xiv*  s. 

De  la  courtine  N.  partait  vers  l'E.  une  seconde 
enceinte,  ouvrant  tout  aussitûl  veis  N.  par  une 
porte  dite  de  St-Auhin,  flanquée  de  deux  grosses 
tours,  —  et  un  peu  plus  loin  vers  l'E.  par  on 
porche  ogival  sous  un  haut  beffroi  xv*  s.,  encore 
debout,  mais  déformé.  Le  retour  de  la  muraille 
enclavait  la  Halle,  à  hauts  toits  d'ardoise  sor 
fourches  de  bois,  —  un  antique  logis  dit  la  Mai- 
sonprincipale,  et,  y  attenant,  une  petite  cAapeZZe 
de   St'Pierre,  aujourd'hui  utilisée   en  écurie, 
mais  reconnaissable  encore  à  sa  charpente,  à  sa 
grande  fenêtre  condamnée  vers  l'O.,  à  son  béni- 
tier, —  plus  une  place  et  une  rue  unique  en 
éqnerre,  —  sans  dépasser  la  route  acinelle  de 
Ghâleaubriant.  En  dehors  de  cette  enceinte  de  la 
ville  et  vis-à-vis,  s'élevait  sur  un  seul  cété  le  fau- 
bourg; vers  l'E.  l'hospice;  vers  S.  le  prieuré  de 
la  Madeleine,  le  tout  couvert  de  l'O.  à  l'E.  par  de 
larges  et  profonds  fossés,  dont  partie  existe  encore 
dans  le  jardin  de  Thospice,  —  avec  une  porte, 
enclavée  de  murs  de  défense,  vers  Segré  ;  —  et  à 
l'opposé,  à  l'extrémité  vers  S.-O.,  sons  le  bourg, 
un  haut  logis  fortifié,  protégeant  les  abords  et  le 
passage  des  anciennes  routes  de  la  Prévière  et  de 
Carbay,  qu'on  voit  encore  gravir  en   tournant 
dans  le  roc,  à  travers  de  misérables  masures, 
jusqu'à  la  place  de  l'église.  —  Le  nouveau  grand 
chemin  de  Craon  fut  ouvert  en  octobre  1767  et 
terminé  en  juin  1777. 

Outre  les  officiers  seigneuriaux,  une  capitaine- 
rie générale  dfs  fermes  et  des  gabelles,  le  con- 
trôle, le  Grenier  à  sel,  avec  deux  présidents  et 
deux  grenetiers,  peuplaient  le  bourg  de  fonction- 
naires. D'ailleurs  nulle  vie  ni  commerce.  ^  Nulle 
industrie  que  les  forges  seigneuriales.  ^  Envahi 
par  les  bois,  les  étangs,  les  landes,  les  bruyères, 
sans  chemins,  sans  rivières,  le  pays,  «  le  plus 
c  mauvais  sol  de  la  province  »,  restait  pour 
moitié  en  friche,  faute  de  bras,  et  pour  le  reste  ne 
produisait  que  de  menus  grains.  —  H  dépendait 
du  Doyenné  de  Candé,  de  l'Election  et  du  Prè&i- 
dial  d'Angers,  du  District  de  la  Flèche. 

Maires  :  Jean*Marie  Letort,  ancien  prési- 
dent du  Grenier  à  sel,  plus  tard  juge  du  District, 
1789.  —  iy^iZIertn,  1791,  179«.  —  J.-M.  U 
tort,  de  nouveau  le  7  germinal  an  X.  —  Bar- 
thélemy-Louis  Toudouge,  t  janvier  1806.  — 
J.-B.  Feuillant,  frère  du  député,  iO  février  1813. 
—  Jos.-Marthe-René-Gilb.  marquis  de  Preaulx, 
It  septembre  1823- 1848.  —  Jean  Baptiste  Co- 
ron, août  1848.  —  Yves  Jallot,  18S3.  ^  Ytctor- 
Augusie  LeclerCf  1855.  ^  Félix  Housêeau, 
1865.  —  Eugène  Dupré,  1868  f  en  1874.  âge 
de  72  ans.  —  Auguste  LemeeUt  1874,  en  fonc- 
tions, 1876. 

Aidl. de M.-«i-L.  C106,  f.âSS;  BllM.  f.808;  IISS, 
f.  tt6;  H  Minnoolisr.  ÎAt  tttm  dn  PriMcé  comwwBi 


POU 


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POU 


Ifi  pièeet,  dont  S  da  zi*  s.  et  9  da  ZUT  s.,  dont  3  ebarUi 
in^aisH  (1114-1281).  —  Arch.  comm.  Bt-G.  —  Areh.  de 
IlUtol-Dieo,  doot  1m  ragistrw  de  afonltWM  datait  ôb  i71<. 

-  BiU.  Nit,  CoUaet.  Doebaoe  LXXV,  f.  85.  —  D.  Houss., 
Xm.  150d.-llu.  956.— Cl.  Menant,  Peplus,  t.  II.  p.  184. 

-  D.  Lobioem,  MUi.  de  Bret,,  l,  97,  4n,  590-599,  8t9i; 
Prfmtâ,  1090.  —  D.  Morice,  I,  75,  364.  —  Marche^y, 
Ank.  â: Anjou,  1. 1,  p.  66;  t.  II,  p.  xxv  et  dans  le  Maine' 
tt-loire  du  tt  août  l645.  —  Th.  Basin,  Hi$t.  de  Louis  Xf, 
1. 1.  p.  151.  —  Notice  généaL  et  hi$t,  eur  Pouaneé  et  la 
Gnerdu  (1839f  fn-S"  de  81  p.,  par  le  manims  de  Preaulz). 
"  De  Wismet,  F  Anjou,  —  Lebaud,  Hist,  de»  barons  de 
Vitré.  —  Dtt  Pas,  Généalogie  de  plus,  tnais.  Ul.  de  Brtt. 

-  Rob.  de  Therifny,  t.  II,  p.  45.  —  Bévue  d'Anjou,  1854, 
L I.  p.  97;  t.  Il,  p.  305.  —  Hiret,  Ant.  cTA»}'.,  p.  907.  — 
Nom.  abnan.  kut,  de  M.-et-L.^  1875,  p.  46-47.  —  Pour 
kl  localités,  voir  Tressé,  Si-Mars,  St-André,  Dangé, 
Yngeau,  Bribocé^  Neuville,  etc. 

Poumeé  {Thihaud  de) ,  chanoine  de  Doli 
pais  doyen  de  St-Brieuc  1966,  chantre  de  l'église 
de  Reims  1970,  fat  envoyé  par  le  roi  en  Alle- 
magne (1976)  pour  consnlter  une  sorcière  snr  la 
conduite  de  la  reine  et  les  causes  de  la  mort  de 
900  fib  Louis.  Elu  en  juin  1980  évéque  de  Dol, 
Doo  sans  une  Tive  opposition  de  l'évoque  de 
Saiot-Brieuc,  il  paraît  avoir  été  de  nouveau  et 
maintes  fois  employé  aux  affaires  du  roi.  —  f  le 
27  février  1301. 

Pomeeloliére  (la),  h.,  C*  du  Puiset-Doré. 

PomcMUe  (la),  f.,  e"«  de  Chazé-Henri.  — 
La  Pouqueraie  (Gass.).  —  Ane.  maison  noble 
avec  chapelle,  convertie  aujourd'hui  en  grange; 

-  appartenait  en  1513  à  Jean  d'Andigné  du  Bois 
de  U  Court,  qui  la  céda  par  avancement  d'hoirie 
à  son  fils  Guillaume;  —  en  est  sieur  Hector 
d'Andigné  1614.  —  Il  y  existait  un  moulin  en 
1655. 

Poadret  de  Sevret  (René),  né  à  Niort  le 
S8  novembre  1775,  partit  le  96  avril  1799  simple 
soldat  au  9*  bataillon  de  volontaires  des  Deux- 
Sèvres,  où  il  fat  nommé  soas-lieutenant  le  94  oc- 
tobre suivant.  Fait  prisonnier  avec  la  garnison 
de  Denain,  et  envoyé  dix-huit  mois  en  Hongrie,  il 
entra  au  retour  dans  Tétat-major  d'abord  de 
Beroadotle,  puis  en  l'an  XI,  du  général  Frère, 
K  signala  à  Austerlitz  et  de  nouveau  fut  atta- 
ché à  Bemadotte ,  qu'il  suivit  en  Suède  le 
17  septembre  1807  à  titre  de  maréchal  du  palais. 
A  la  défection  du  roi,  il  rompit  sinon  avec 
i'uni,  du  moins  avec  le  prince  et  revint  prendre 
dn  service  dans  les  rangs  français^  pour  faire  la 
e^pagne  de  Russie  à  la  tète  des  voltigeurs  réunis 
de  la  13»  division  et  tomber  grièvement  blessé  à 
Ostrowna  (96  juillet  1819).  A  peine  rétabli,  il  fut 
nommé  le  11  mai  1813  colonel  du  106«  qu'il  avait 
réorganisé  en  Italie  et  reçut  un  coup  de  feu  au 
pùd  droit  au  combat  de  Castagnaro  sur  l'Adige. 
licencié  en  1815,  admis  à  la  retraite  en  1816.  il 
s'alliait  en  1817  à  Angers  à  la  famille  Cesbron  de 
U  Boche  et  se  fixa  dès  lors  dans  le  pays.  Il  y  or- 
ganisait en  1830  la  garde  nationale,  dont  il  fut 
colonel  pendant  plus  de  dix  ans  jusqu'aux  élec« 
lions  du  19  novembre  1843,  qui  lui  enlevèrent  le 
commandement.  Entré  en  1832  au  Conseil  muni- 
cipal, il  avait  pris  rang  dans  la  minorité,  plus 
Urd  victorieuse,  qui  soutenait  le  maire  Giraud.  Il 
en  sortit  avec  elle  en  1848,  —  en  même  temps  que 
da  Conseil  général  où  il  représentait  depuis  1835 
le  canton  de  Gbemiilé.  Élu  enfin  en  1839  député 


de  l'arrondissement  de  Beaupréau,  il  vota  la  lof 
sur  les  fortifications  de  Paris,  prit  parti  contre  le 
droit  de  visite,  —  fut  réélu  encore  en  1849  mais 
échoua  anx  élections  de  juillet-août  1846,  après 
un  second  tour  de  scrntin,  contre  le  comte  de 
Quatrebarbes.  —  Il  mourut  à  Epiré  le  31  juillet 
1851  et  fut  inhumé  à  Angers  le  9  août.  Il  a  laissé 
Mss.  un  Recueil  intéressant  de  sa  captivité  en 
Hongrie,  aux  mains,  croyons- nous,  de  sa  fille, 
Urne  veuve  de  Las  Cases.  —  Son  fils  unique,  Ernest, 
docteur  en  droit,  né  en  1818  à  Angers,  est  mort 
à  Passy  le  18  novembre  1869. 

Briquet,  Bist.  de  Niort.  —  Boatfllier  de  Saint-André, 
note  Hss.  —  Précurseur  de  F  Ouest  dn  3  août  1851.  — 
Maine-^t-Loire  des  17  jiûllet  1846,  4  et  19  août  1851. 

Poné»  f . ,  c^*  de  Chemiré,  —  PotZ  (Cass.  et 
plans  de  St-Haurice).  —  On  désigne  de  son  nom 
l'arche  de  pierre  qu'on  rencontre  au  sortir  du 
bourg  snr  l'ancien  chemin  de  St-Denis-d'Anjou, 
coupé  par  le  miss,  de  St-Martin. 

Ponet  (le),  f.,  C*  de  la  Renaudière, 
Ponets  (les),  cl.,  c"«  de  la  Pommeraie.  — 
Le  Pouez  1540  (G  105,  f.  S47),  relevait  Mon- 
taigu   et  appartenait  à   René  Erreau;  «   (les 
Petits-),  f.,  c°*  de  la  Pommeraie, 

Ponèze  (la),  canton  du  Lion  d'Angers  (19  k.). 
arrond.  de  Segré  (16  kil.);  —  à  95kil.  d'Angers. 

—  La  Poyza  1040-1055  (Liv.  N.,  ch.  961).  — 
Puzia  1060-1080  (Ronc,  Rot.  1,  ch.  54;  Rot.  3, 
ch.  15;  Cartul.  St-Nic,  ch.  104),  1084  (Gartul. 
de  la  Roë,  ch.  8).  —  Putia  1082-1093  (l*r  Cart. 
St-Serge,  p.  137).  —  Pocha  1134  (Hauréau, 
Pr.  155).  —  Poyza  1905  (H.-D.  B  30,  f.  916).  — 
La  Pouèze  1914  (l«r  Cartul.  St-Serge,  p.  944).  — 
Puzeia  1915  et  1936  (G  St-Pierre-Louroux).  — 
Poezia  1419  (D  8).  ^  La  Poèze  1667  et  1789 
(E  1441).  —  La  Pouèze,  la  Poèze  1783 
(Pouillé).  —  Sur  un  plateau,  animé  au  centre  par 
une  petite  vallée,  —  entre  Bécon  (6  kil.)  au  S., 
le  Louroux  (6  kil.)  au  S.-O.,  Vern  (5  kil.  1/9)  au 
N.  et  au  N.-O.,  St-Clément-de-la-Pl.  (5  kil.  1/9). 

La  route  nationale  de  Segré  &  Cholet  descend 
du  N.  jusqu'au  bourg,  —  où  elle  s'entrecroise  avec 
le  chemin  d'intérêt  commun  de  la  Gornuaille  au 
Lion,  —  détache  vers  S.-E.  le  chemin  de  grande 
communication  d'Angers  et  se  continue  vers  S. 
(6  kil.). 

Y  naissent  à  l'extrémité  S.-O.  la  rivière  d'Erdre  ; 

—  et  plus  près  du  bourg,  le  ruiss.  de  Brionneau 
et  son  petit  affluent  dit  misseau  de  la  Pouèze,  qui 
s'y  jette  à  3  kil.  de  sa  source. 

En  dépendent  les  vill.  ou  ham.  de  la  Fiogée 
(90  mais.,  85hab.),  de  Ste-Emérance  (90  mais., 
75  hab.),  de  la  Lande  (16  mais.,  61  hab.),  de  la 
Douelletaie  (5  mais.,  16  hab.),  des  Maisons- 
Neuves  (3  mais.,  10  hab.),  du  Grand-Chantepie 
(3  mais.,  9  hab.),  de  la  Frionnaie  (3  mais., 
8  hab.),  le  chat,  de  la  Villeuière  et  85  fermes  ou 
écarts  dont  8  de  deux  maisons. 

Superficie  :  9,913  hect.,  dontOOhect.  de  bois, 
le  quart  dépendant  de  la  forêt  de  Longuenée, 
5  ou  6  ares  de  vignes. 

Population  :  i4î  feux,  645  hab.  en  1790- 
1796.  —  165  feux  en  1789.  —  005  hab.  en 
1831.  —  i,i3i  hab.  en  1841.  —  i,i67  hab.  en 


POU 


—  174  — 


POU 


1851.  —  i,359  hab.  en  1861.  —  i,36i  hab.  en 
1866.  —  iMO  hab.  en  1872,  dont  600  hab.  an 
bonrg  (150  mais.,  182  mén.),  en  progression,  jus- 
qu'à ces  derniers  temps  constante  et  rapide  par 
le  développement  de  toutes  les  améliorations  agri* 
coles. 

Foires  le  16  avril  depuis  1874  et  le  24  août 
(St-Barthélemy),  celle  dernière  autrefois  tenue  sur 
la  lande  aux  alentours  de  la  chapelle  de  ce  nom. 
—  Une  troisième  du  23  janvier  (Ste-Emérance) 
est  tombée  depuis  40  ans. 

Elève  de  bestiaux,  surtout  de  races  bovines  et 
porcines,  dont  le  commerce  a  plus  que  doublé 
depuis  15  ans.  —  Vinduatrie  ardoisière,  qui 
animait  les  carrières  de  la  Fiogée,  de  TEspérance, 
de  Bellanger,  du  Glos-CoUas,  y  est  de  beaucoup 
réduite. 

Pereept,  de  Vern. —  Bureau  de  poste  du  Lion. 

Mairie,  avec  Ecole  communale  laïque  de 
garçons,  construite  en  1839,  par  adjudication  du 
10  novembre,  sur  un  terrain  disirait  du  presby- 
tère, et  agrandie  en  1864. —  Ecole  de  filles  (Sœurs 
de  St-Charles),  construite  par  adjudication  du 
20  septembre  1857. 

L'Eglise,  consacrée  à  St  Victor  (succursale, 
5  nivôse  an  XllI)  a  été  reconstruite,  sur  rem- 
placement de  l'ancien  édifice  ruineux,  par  adju- 
dication du  13  février  1838  (archit.  Dellètro),  — 
et  de  nouveau  sur  de  plus  vastes  dimensions  et 
dans  le  style  gothique  à  la  mode  (archit.  Tessier, 
de  Beaupréau)  par  adjudication  du  3  novembre 
1865.  De  celte  dernière  entreprise  le  chœur  seul 
à  cinq  pans  coupés  et  le  transept,  à  haute  voûte 
avec  clés  peintes,  sont  achevés,  se  reliant  dans 
l'attente  à  la  nef  de  l'œuvre  antérieure  voûtée  en 
berceau. 

Derrière  allient  le  cimetière,  où  sur  le  fût 
d'une  haute  croix  brisée  figurent  sculptés  un  ca- 
lice et  une  sorte  de  bourdon. 

A  l'ancienne  cure,  qui  sert  encore,  le  titulaire 
actuel,  M.  Tabbé  Nipont,  a  recueilli,  avec  un 
groupe  de  vieux  meubles  provenant  en  partie  de 
Jarzé,  11  portraits  d'abbés  de  Ste-Geneviève  de 
Paris,  provenant  de  l'abbaye  de  St-Georges-sur- 
Loire  et  d'Eventard,  —  et  une  pierre  qui  porte 
gravés  ces  mots  :  J'ai  été  posée  le  30  mai  1740 
par  in«  Louis  Maugars,  prêtre,  curé,  sei- 
gneur de  c^  paroisse.  C'est  la  date  de  la  cons- 
truction de  la  cure  actuelle  et  de  la  sacristie  an- 
cienne. 

Le  grand  chemin  d'Angers  à  Candé,  large 
encore  en  certains  points  de  30  mètres,  formait 
depuis  les  temps  antiques,  comme  aujourd'hui 
encore,  dans  tout  son  parcours  vers  S.  la  limite 
de  la  paroisse,  croisé  sans  doute  tout  près  et  à 
rO.  de  la  chapelle  St-Barthélemy,  V.  ce  mot,  par 
un  chemin  au  Louroux  au  Lion.  Tout  ce  pays  en 
pleine  lande  devenait  à  certains  jours  le  rendez- 
vous  d'importantes  assemblées.  —  Nul  renseigne- 
ment ne  m'est  venu  sur  la  fondation  de  l'église 
qui  doit  remonter  au  moins  au  xii«  s.  Mais  à  celte 
date  et  plus  tard  il  semble  que  son  autorité  fut 
réduite  par  l'existence  des  chapelles  presque 
paroissiales  de  Gevrant  et  de  St-Barthélemy.  Y.  ces 
mots. 


U  y  est  question  dans  une  charte  de  St-Aobin 
(Cartul. ,  f.  26)  d'un  chAteau  fort,  Castrum 
Putie,  pris  de  force  et  incendié  par  Geoffroi 
Rorgon  vers  1100.  On  n'en  rencontre  plus  ni  men- 
tion ni  trace,  si  ce  n'est  peut-être  à  l'entrée  do  bourg, 
vers  N.-E.  où  se  dresse  une  haute  motte,  mesonot 
à  son  pied  70  met.  de  longueur  de  l'E.  i  l'O.  sur 
une  largeur  moyenne  du  N.  au  S.  de  25  à  30  m., 
et  présentant  au  sommet  une  plate-forme  ellip- 
tique (30  met.  sur  16  de  diamètre),  avec  une  rampe 
en  pente  douce  de  27  met.  vers  l'E.  L'opinion  du 
pays  la  signale  non  comme  une  motte  féodale 
mais  comme  l'amoncellement  factice  des  débliis 
de  l'ancienne  expoitation  minière,  dont  un  fonds 
inondé  sert  encore  au  pied  de  lavoir.  ~  Le  fief  lei- 
gneurial  avait  son  manoir  à  Arquenay,  au  S.-E. 
de  l'église.  Il  réunissait  au  xv«  s.  les  tiefs  du  V&a- 
grèlé,  du  Goulet,  du  Clos,  de  la  Ville  et  de  la 
Marée,  avec  droit  de  haute,  basse  et  moyenne  jus- 
tice, four-à-ban  dans  le  bourg,  garenoe,  foie  et 
colombier,  droit  de  chasse  et  de  pèche  et  autres 
droits  de  coutume  et  de  piévôté.  Le  roi  Louis  \1  en 
fondant  Ste-Emérance,  V.  ce  nom,  comme  annexe 
de  la  cure,  acquit  ces  fiefs  et  en  gratifia  le  cure, 
qui  devint  ainsi,  comme  il  en  prend  le  titre  depuis 
lors  dans  nombre  d'actes,  «  seigneur  spirituel  et 
«  temporel  de  la  paroisse.  »  —  La  présentation  de 
la  cure  appartenait  au  Chapitre  St-Laud  d'Angen. 

—  Les  registres  datent  de  1593. 

Curés  :  Et.  Bellaud,  1419.  —  GUles  de  La- 
val, bachelier  ès-lois,  1466,  nommé  évèqoe  de 
Séez  en  1478.  —  Cosmas  Guymier,  de  Pari», 
licencié  ès-lois,  nommé  le  4  mai  1479,  qui  le- 
signe.  —  Thomas  de  la  Rivière,  bachelier  en 
théologie,  février  1482  lu  s.  —  Pierre  de  la 
VignoUe,  1502.  —  Malhurin  i>uoau,  1510.  - 
Jean  Duvau,  f  en  1553.  —  GuilL  NessefeU 
30  juUlet  1553.  —  Franc  Godebille,  f  en  1554. 

—  Geoffroi  Landais,  janvier  1555  m*  ik  —  iean 
de  la  Hune,  1569.  —iean  Janoier,  157.,  Math. 
Arcan  157.,  Jean  Chauvin,  1574,  resignent 
successivement  sans  résider.  —  Gilles  Dolbeau, 
septembre  1574.  —  Jacq.  Ogier,  chanoine  de 
St-Marlin  d'Angers,  1580,  f  en  novembre  1584. 

—  Marin  de  Raganne,  décembre  1584.  —  Th. 
Lefrançois.  1592.  —  Th.  Venelle^  qui  résigne 
en  1597.  —  Denis  Lefehvre,  octobre  1597.  - 
Denis  Bourdais,  1604,  1612.  —  Jean  Lecourt, 
novembre  1614.  Il  résigne  en  faveur  de  Pierrs 
ComiUeau,  en  déc.  1617,  qui  permute  en  1()19. 

—  Olivier  Mottin,  curé  de  Ste-Croix  d'Angers, 
juin  1619,  t  le  3  novembre  1626.  —  La  cure  vaque 
six  ans.  —  Pibrre  Lebatteur,  3  mars  1632,  f  le 
5  octobre  1634.  —  Christ.  Thion,  octobre  1<>34, 
qui  no  réside  pas.  —  Et.  Cosson,  licencié  en 
droit,  avril  1638.  f  le  i"  mai  16»9.  —  JuUen 
Dudoigt,  1649,  f  le  16  octobre  1669.  —  Frauç. 
Malville,  avril  1670,  f  le  12  janvier  1680.  U 
avait  résigné  le  4.  —  Pierre  Verdon,  7  janvier 
1680,  t  ie  2  mai  1715.  —  Jacques  Ragot, 
docteur  en  théologie  ,  mai  1715,  f  ^o  29  sep- 
tembre 1730,  âgé  de  45  ans.  11  avait  fait 
boiser  le  chœur,  et  planter  les  charmilles  et  U» 
noyers  du  presbytère.  —  Jos.  Buffebran-du- 
Coudray^  novembre  1730, 1 1^  i^  octobre  1732, 


POD 


—  475  — 


POU 


âgé  de  S7  aos.  II  avait  résigné  depuis  plusieurs 
mois  ao  profit  dn  chanoine  Omo,  son  oncle,  qni 
prit  possession  et  permuta  presque  immédiate- 
meot  contre  une  chapellenie  en  l'église  de  Nantes. 

-  Loais  Maugars,  mai  1733,  mort  en  mars 
1771,  probablement  à  Angers.  11  avait  transformé 
son  église  et  la  cure,  taillé,  doré  de  ses  propres 
mains  les  statues.  —  Le  20  juillet  1756,  la  foudre 
dévasta  le  clocher  en  tuant  le  fils  du  sacristain 
qoi  sonnait.  —  Louis  Cullerier,  vicaire  de 
ia  Trinité  d'Angers,  3  avril  1771,  qui  n'exerce  pas. 
-Jean  VetZ/on,  juin  1771,  f  le  9  octobre  1791, 
âgé  de  63  ans.  —  L'église  avait  été  volée  de  ses 
ornements  pendant  la  nuit  du  5  au  6  juin  1774. 

-  Le  vicaire  Aubry  signe  desservant  jusqu'en 
QOTefflbre  179S.  —  Après  lui  Roger ,  desservant, 
qui  signe  curé  en  décembre  et  à  partir  du  16, 
officier  public,  et  en  1793  curé,  officier  public. 
Il  renonce  à  toolea  fonctions  ecclésiastiques  le 
a  brumairB  an  IIL 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Candé, 
de  l'Election  d'Angers,  du  District  en  1788  de  St- 
Georges,  en  1790  de  Segré. 

Maires  :  Jacques  Guimier,  1792.  —  René 
Paulo,  l*r  février  an  Vlll.  —  Gabr.  Amys  du 
Ponceau,  93  aoAt  1815,  démissionnaire  en  sep- 
tembre 1830.  —  René  Paulo,  9  octobre  1830.  — 
Armand  François  Fouquet,  août  1840,  f  1^ 
36  octobro  1847.  ~  Pierre  Legendre,  élu  le 
15  août  1848,  -fiel  janvier  1861 .  —  Franc.  Le- 
page,  février  1861.  —  De  la  Rochebrochard, 
13  mars  1873,  en  fonctions,  1876. 

Areb.  dfi  M.-et-L.  C  493  ;  E  lUi  ;  6  588.  f.  09;  912-943  ; 
1238.  —  Arch.  commun.  Kt.-G.  —  Pour  les  localttét,  ▼oir 
ai^Emerance,  (j£vrant,  St-BartKélemy,  VAnjouêret  la 
ViUftàére,  VUletalottr,  ArnuxUlé,  Cios-Colku,  etc. 

PoDèie  (la),  bam.,  c"«  de  la  Poitevinière. 

-  Pozeia  1037-1060  (Pr.  de  St-Quent.,  ch. 
or.  36).  —  Puzia  1082-1094  (2«  Gartul.  Saint- 
^rs«>  p.  312).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  rele- 
nniduPetit-Montrevault  et  appartenant  aux  xv- 
xvi<  s.  à  la  famille  Turpin,  dont  l'héritière  l'ap- 
porta en  1550  à  Madelon  de  Brie  en  mariage,  et  de 
ocme  leur  fille  Marie  à  François  de  St-Offange  ; 

-  dès  1624  appart.  à  Philippe  de  St-Offange,  qui 
epOQse  dans  la  chapelle  du  château  de  Brissac  le 
^  jain  1632  Renée  Vexiau.  Après  le  décès  sans 
postérité  de  Jeanne  de  St-Offange  et  de  son  mari 
François  Ouplessis  de  Jarzé  en  1678,  la  terre  re- 
vint par  héritage  &  Marie-Urbain-Charles  de 
Maillé,  dont  le  fils  la  vendit  avec  la  Jousseliniôre 
1^  7  féTrier  1740  à  André-Edouard  Pissonnet  de 
Bellefoods;  —  aujourd'hui  par  alliance  à  la  fa- 
mille Lebault  de  la  Morioière.  —  Le  7  brumaire 
ioVUI  (29  octobre  1799)  une  colonne  républi- 
caine y  surprit  dans  le  bds  voisin  un  rassemble- 
nt! de  Chouans,  qui  laissa  sur  la  place  40  morts 
^  plos  de  100  blessés.  —  Il  n'existe  plus  rien  du 
(^biteau,  que  les  douves,  un  bâtiment  de  ferme 
dont  les  cheminées  sont  en  pierre,  et  une  butte 
de  terre  entourée  de  douves,  dans  un  pré  ;  —  f . , 
«■•  de  St'Michel-et'Ch.  —  En  est  sieur  Louis 
faraud  1676. 

Po«èae8(]es  Basses-),  ham.,  c"«  de  Saint- 
Pierre-Maul.^  où  il  existait  en  1601  un  moulin  ; 


-i  (les  Hautes-),  ham.,  c««  de  St^Pierre-Maul. 

—  Les  Pouèzes  (Et.-M.;. 

Pooillsde  (la),  ham.,  c°*  de  Ste-Gemmes- 
d'Andigné. 

PoaiUé  (le).  —  Le  ruiss.  de  Poullet,  —  de 
Pouillet  1504  (^E  467).  —  Ruiss.  né  sur  l'extrême 
confin  N.-O.  de  la  c^*  de  Jarzé,  qui  coule  du 
S.-E.  au  N.-O.  puis  pénètre  sur  Marcé,  traverse 
du  S.-O.  auN.-E.  Beauvau,  où  il  prend  le  nom 
d'Hay,  —  et  y  reçoit  à  gauche  le  ruiss.  de 
Richebourg,  —  entame  l'angle  N.  0.  de  Cheviré- 
le-Rouge,  —  traverse  Montigné  et  y  reçoit  à 
droite  le  ruiss.  de  Langotière,  où  il  reçoit  les 
ruiss.  de  l'Ermitaie,  de  la  Cohuëre  et  de  Tison, 

—  puis  les  Rairies  —  et  aux  abords  de  la  route 
départementale  de  Baugé,  se  recourbe  vers  N.-O. 
jusqu'au  Loir,  où  il  se  jette,  en  formant  la 
limite  du  territoire  de  Durtal,  à  1,200  met.  de 
la  ville.  —  Il  déborde  en  plusieurs  endroits  pen- 
dant les  quatre  mois  d'hiver,  à  la  suite  des  pluies; 

—  18,600  m.  de  cours. 

Poolllé»  ham.  ,  c"'  de  Comillé,  —  Le 
haut  de  P.  (Cass.);  —  donne  son  nom  au* 
ruiss.  dit  aussi  du  Pot-à-VAne;  =  vill.,  c°" 
de  Mazé.  —  Le  Bas  de  P.  (Cass.).  —  Le 
fief,  seigneurie,  domaine  du  P.  1540  G  105, 
f.  274).  —  Relevait  du  Vieil-Baugé  et  était 
annexée  au  xviii"  s.  à  la  terre  de  Montgeof- 
froy,  qui  en  relevait  une  partie  de  Milly-le- 
Meugon  ;  —  domaine,  c°«  des  Ponts-de-Cé.  — 
In  Saiaco,  inter  viam  puhlicam  que  ducit  ad 
Andecavem  civitatem  et  vineas  de  Poliaco 
1036-1049  (Cartul.  St-Aubio,  f.  91).  —  Culture 
de  Polleio  1257  (St-Aubin,  Sacristie,  t.  il).  — 
Ancien  domaine  gallo-romain  placé  sur  la  voie 
antique  d'Angers  aux  Ponts-de-Cé.  —  En  janvier 
1861  on  y  a  trouvé  dans  un  champ  une  urne  en 
terre  de  forme  grossière,  renfermant  9  bracelets 
de  bronze,  de  grandeur  inégale,  décorés  de  lo- 
sanges, de  zigzags  et  des  diverses  moulures  ordi- 
naires à  l'art  gaulois.  Un  dessin  en  a  été  publié 
(Angers,  Barassô,  1861,  signé  A.  Lagarde).  — 
Le  grand  et  le  petit  Pouillé  formaient  une 
des  principales  dépendances  de  l'abbaye  Sl- 
Aubin  d'Angers  et  furent  vendus  natale  10 février 
et  le  3  mars  1791.  ~  Le  domaine,  mis  en  vente 
en  1874,  par  les  héritiers  de  M.  Blancler,  com- 
prenait maison  de  maître,  ^pièce  d'eau,  jardin, 
verger,  deux  futaies  (2  hect.  73  ares),  et  près  do 
90  hectares  divisés  en  5  termes,  le  grand  et  le 
petit  P.,  le  Pavillon,  le  Pin  et  i'Aubépin.  —  Il  a  été 
acquis  par  M.  l'abbé  AUard  et  sert  aujourd'hui 
de  succursale  à  l'OrpheUnat  des  Plaines;  —  f., 
c"«  de  Savenniéres. 

Poaillet  (le),  ruiss.  né  sur  l'extrême  confin 
S.-O.  de  la  c"«  de  Meigné-le-Vic,  coule  du 
N.-O.  au  S.-O.,  traverse  Breil  et  s'y  jette  dans  le 
Lathan  ;  —  3,650  met.  de  cours.  —  La  Carte  can* 
tonale  rappelle  le  Caribot. 

Pooiiletterle  (la),  ham.,  c°«de  la  Chapelle- 
St-Laud. 

Poulllonx  (le),  f.,  c"«  de  Villévêque,  ven- 
due nal^  le  6  thermidor  an  YI  sur  l'émigré  de 
Falloux. 

Ponlnlère  (la),  f.,  c°«  de  Lir4, 


POU 


—  176  — 


POtJ 


PonlftlB  (Claudine),  veuve  de  Jean  Hnllin, 
sieur  de  la  Ghabossière,  est  la  principale  fonda- 
trice du  Bon- Pasteur,  à  qui,  outre  10,000 1.  et  tons 
ses  meubles  donnés  par  elle  aux  religieuses  pour 
leur  premier  établissement,  elle  légua  25,000  livres 
en  mourant  le  30  septembre  1709.  L'église  a  été 
construite  en  1710  sur  sa  sépulture. 

PonlalB  {François),  sieur  de  la  Foresterie, 
échevio  d'Angers  le  1*'  mai  1690,  conseiller  éche vin 
le  27  avril  1694,  fut  élu  maire  le  30  janvier  1703- 
1704,  continué  le  !•'  mai  1705-1706.  Il  agrandit  le 
cbamp  de  foire  par  l'acquisition  du  champ  Gla- 
tin  et  fit  replanter  le  grand  mail  décoré  d'ar- 
cades à  chaque  extrémité  pour  servir  d'abri  aux 
promeneurs,  tel  que  le  représente  son  jeton  avec 
la  devise  :  Urbia  omamento  et  deliciia  ci- 
vium  Prœfectura,  II,  1707;  sur  la  lace,  ses 
armoiries  :  de  sable  au  sautoir  d'argent 
chargé  en  cœur  d*une  étoile  d^or. 

PonlalB  (Germain  -François),  sieur  de  La 
Guerche,  fils  d'Antoine  P.  sieur  de  la  Tirlière, 
conseiller  juge  magistrat  au  Présidial  d'Angers  et 
subdélégué  de  l'intendant  de  Tours,  fut  nommé 
maire  d'Angers  le  l***  mai  1733  et  1734,  continué 
en  1785-1737,  puis  au  sortir  de  charge,  conseiller 
échevin  perpétuel  le  5  août  1738.  Son  jeton  porte  : 
d^argent  au  houx  déraciné  de  sinople,  au 
franc  quartier  de  gueules  chargé  d'une 
croix  engrélée  d'argent  ;  et  au  revers,  une  fon- 
taine composée  de  trois  danphins,  le  sommet 
composé  d'une  large  vasque  avec  gerbe  d'eau;  — 
pour  devise  :  Triplici  fluit  utilis  ore.  —  Prœ- 
fectura  II.  1737,  par  allusion  à  la  restauration 
de  la  fontaine  Godeline  pendant  son  second 
mairat.  —  On  lui  doit  aussi  la  réorganisation 
de  ia  milice  bourgeoise  —  et  l'ouverture  de  la 
place  Saint- Maurilie,  aujourd'hui  du  Ralliement, 
telle  qu'elle  exista  jusqu'à  la  Révolution.  —  Il 
avait  épousé  le  17  juin  1726  la  fille  de  Guillaume 
Riollan,  conseiller  assesseur  à  l'hôtel- de- ville. 

Ponlals  (Toussaint),  né  à  Angers  en  1724, 
ancien  officier  de  marine,  courrier  de  cabinet  à 
Brest,  meurt  à  Angers,  âgé  de  64  ans,  le  29  mars 
1788. 

PoalalBerie  (la),  f.,  c"*  de  Beaueouxé;^ 
ham.,  c*'*  de  Juvardeil.  —  Ane.  fief  et  sei- 
gneurie dit  primitivement  le  fief  d^Aversé,  rele- 
vant directement  du  château  d'Angers.  —  En  est 
sieur  Pierre  Poisson  1554,  Pierre  de  la  Chaume 
1664,  Christ,  de  la  Chaume  1707,  René  Richard 
du  Vinay  1737,  Louis  Richard  1744,  la  veuve 
Violas  1764  (E  338). 

P^alaln-Fnretlère  (Pierre-Louis),  né  à 
Chantoceaux  le  14  prairial  an  VIII,  y  meurt  le 
30  mars  1871,  maire  depuis  le  5  novembre  1830, 
conseiller  général  depuis  le  16  juin  1861.; 

Ponlarderle  (la),  f.,  c"*  de  Fontaine-G,  — 
La  P.  alias  le  Pré-Ferron  1741  (Terrier  de 
Brion).  —  Appartenait  à  Alex.  Danquetil  1715. 

Poolardlére  (la),  f.,  c»«  de  Meigné'le-V.\ 
••  f.,  c»«  de  Ste-Gemmes'S.'L,  —  La  P, 
autrement  les  Fourmalets  1548  (St-Aubin, 
Molicus,  t.  V).  —  La  Pouplardière  (G.  C). 
—  Appartenait  à  Julien  Thomas,  avocat,  en 
1579;  «  f.,  c**  de  Saint-GeorgeS'dU'Bois. 


—  En  est  sieur  Franc.  Lemoine  1536,  P.  Bel* 
noue  1627,  P.  Boucher  1628,  P.  Leboncher  1640, 
Hathurin  Faltonx  1715;  «  m«"  b.,  c*«  de 
StSilvin,  avec  réserves,  jardins,  futaies,  taillis 
(1873).  —  Y  résidait  en  1676, 1689  Joseph  Jallet, 
intendant  du  prince  de  Guéméné.  M*  Olivier 
Pannelier,  chanoine  de  St-Hauriile,  Tacquit  de 
lui  le  4  janvier  1689  et  la  revendit  le  17  janvier 
1692  à  son  Chapitre  (G  1221),  sur  qui  elle  fat 
vendue  nat<  le  7  avril  1791. 

Ponleet   (Nicolas),   peintre,  à  Angers,  en 
1565.  V.  Poncet, 
Ponlerie  (la),  ham.,  c°*  de  Parce. 
Ponletterie  (ia),  f.,  c""  de  fioucAenuiîne ; 

—  f.,  c"«  de  Meigné-le-V. 

PonllBière  (la),  ham.,  c"*  de  Bauné\  — 
f.,  c»«  de  Freigné  ;  -»  f .,  c»*  de  Montigné- 
lés'Rairies  ;  — •  f.,  c»«  de  Querré.  —  Le  lieu 
et  borderie  de  la  Poullenière  1539  (G  106, 
f.  50).  —  Du  nom  de  la  famille  Poullain  qui  la 
possédait  à  cette  date.  —  Elle  relevait  de  Laoti- 
velle  (E  1441).  —  En  prend  le  nom  un  miss,  né 
dans  un  marais  en  dépendajit,  qui  traverse 
Querré  de  l'E.  à  l'O.  et  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de 
la  Bacon  ne,  après  3  kil.  de  cours  ;  —  chat.,  C* 
de  St-Florent-le-Vieil.  —  L'hôtel,  mai- 
son, garennes  de  la  P.  1586.  —  Ancien  fief 
et  seigneurie  avec  château  appartenant  aux  xv- 
xvi«  s.  à  la  famille  Leveneux.  —  En  est  siear 
Mathurin  de  la  Brunelière  1577 ,  Paul  de  la  Brun. 
1668,  1712,  dont  la  femme  Marie  de  Saligné  y 
meurt  le  27  juillet  1697,  messire  André-Léonor 
Georges  de  Jacques,  chevalier,  marquis  de  la 
Borde,  1741,  1755.  —  Le  tenancier  devait  chaque 
fois  que  le  seigneur  de  la  Bernetière  partait  de 
St>Florent  pour  aller  en  guerro  contre  les  enne- 
mis du  royaume,  lui  porter  sa  bannière  depuis  le 
château  de  Sl-Florent  jusqu'à  Oodineau  ;  —  h., 
c"«  de  Ste-GemmeS'éPA.  ;  —  f.,  €■•  de  Martin- 
dU'B.  ;  —  h.,  c"«  de  Vemoil. 

Poallot  (....),  directeur  de  la  manufacture 
royale  de  Beaafort,  avait  établi  à  son  compte  en 
1764  une  pépinière  de  peupliers  d'Italie,  culture 
alors  nouvelle,  dont  il  fournissait  tontes  les  pa- 
roisses riveraines  de  la  Loire,  depuis  Saumnr 
jusqu'à  Nantes. 

Ponlaaie  (la),  f.,  c"«  de  la  Prévibre, 

Ponloterle  (la),  f.,  c"«  de  Fontaint-G.  — 
Le  curé  réfractaire  Giroust  y  fut  arrêté  en  1793. 

Pooltiére  (la),  f.,  c"«  de  Clefs. 

Ponpard  (Jean),  peintre  à  Loogaé,  en  1668, 
1672,  est  mentionné  dans  la  Dissert.  sur  le  mi- 
racle des  Ulmes  par  R.  Cerveau.  •»  (Michel  j» 
peintre,  Angers,  1659,  1671.  Sa  femme  a  nom 
Louise  Maussion. 

Ponpardière  (la),  chat.,  c"*  de  St-Martin- 
de-la-Pl.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  châ- 
teau, formant  au  xviii*  s.  un  corps  de  logis  régu- 
lier, avec  deux  ailes  rectangulairea  en  avancement, 
à  toits  en  cône  tronqué.  —  Ce  n'était  ao  xvi«  s. 
qu'une  métairie,  où  Jean  Charbonnier,  receveur 
des  tailles  à  Saumur,  fit  construire  le  grand  corps 
de  logis  vers  1568.  Y  réside  sa  veuve  François) 
Barguin  1574. 11  y  existait  une  chapelle  dès  1578. 


POU 


—  177  — 


POY 


<-  Eo  est  sieur  Phitippe  Charbonnier  1581 ,  Char- 
lotte da  Bellay,  Teave  en  secondes  noces  d'Ar- 
Uiosde  Rolland,  cheTalier  de  Tordre,  seigoeor 
des  Hert>iers,  1597,  1G06,  lenr  fils  Arthos  de 
fioUnd  1606.  Pierre  de  Caylus,  écnyer,  1612, 
1614,  Gilles  de  Giroys,  mari  de  Catherine  de 
Cajius,  1636,  mort  le  S3  novembre  1546.  Lear 
fiUe  Félice  y  épouse  dans  la  chapelle  seignea- 
risle  le  20  février  1648  Urbain  de  Salles,  sieur 
(le  St-Maeaire,  de  la  Plesse  et  de  la  P.,  1650, 
1690.  —  Tous  deux  morts  sans  enfants,  la  terre 
passa  aux  héritiers  d'Antoinette  de  Caylus,  femme 
Jen.  h.  Jean  Belon;  —  Charles  Belon,  commis- 
sûre-garde  de  l'artillerie  de  la  ville  et  du  cbâ- 
leao  de  Saumur,  mari  d'Elisabeth  Bontemps, 
1700.  —  Le  24  novembre  1705,  J.-B.  Leclerc, 
oratorien,  supérieur  du  collège  de  Saumur,  marie 
dans  la  chapelle  seigneuriale  Elisabeth  Belon 
avec  J.-B.  Boussard,  lieutenant  des  Eaux  et  Forêts 
de  Bangé.  —  En  est  sieur  et  y  réside,  comme  les 
précédents,  Charles-Gilbert  de  Foucault,  en  1715, 
mari  de  Marie  Provost,  qui  y  meurt  le  17  mars 
1770,  âgé  de  82  ans  ;  —  Charles-Louis  de  Fou- 
anlt,  lieutenant-colonel  et  capitaine  aux  grena- 
diers, 1762,  1772,  —  Charles-Louis-Marie  Depont 
eo  1818,  —  M.  de  Kerdenn  en  1849,  —  aujour- 
d'hui M.  Louis  Hayaud,  depuis  1855. 

Poapardrie  (la),  vill.,  c»«  de  la  Plaine;  » 
bam.,  c»«  du  Voide, 

Poujyindiére  (la),  f.,  c""  de  Neuvy. 

Poupelln,  ham.,  c"«  de  St-Philberi-du-P. 

PonpelleHe  (la),  f.,  c*«  de  Louvainea;  « 
f..  €■«  de  St-Sauveur-de-Flée. 

Poapia  (PolJ,  peintre,  Angers,  1657,  mari 
de  Françoise  Lejeune. 

PoapiBlère  (U),  f.,  c"«  de  Chaudron.  — 
La  Pépinière  1458.  —  Appart.  à  Thib.  d'Au- 
bigné. 

PoupUwdlère  (la  Grande,  la  Petite-),  ham., 
c**  de  Chantoceatuc, 

PoBplandiére  (la),  f.,  C*  de  St-Martin- 
du-Fouill,  —  Appart.  au  curé  de  Savenniëres, 
Tbomas  Mesnard ,  qui  la  donna  à  son  église  en  y 
Uant  une  chapeUenie,  vers  1525. 

PonpllMlère  (la),  f.,  c»»  de  SUGeorges-dw 
^y-de-la-G.  —  Terra  de  la  Popelinière 
1246  (Gartal.  do  Chemillé,  f.  99)  ;  -  f.,  c»*  de 
^(•i{émi/-en-Mau^e8,  àFranç.  Saudeleten  1633. 

Pouposaiére  (la),  f.,  c"«  du  Pin  ;  —  f.,  c°« 
^Torfau. 

^^^PVJ  fJeanJ,  né  à  Cheffes,  comme  son 
confrère  Cbesneau,  est  dit  «  marchand  libraire 
«  juré  ès-universités  de  Paris  et  d'Angers  et  Tun 
«  des  quatre  gardes  jurés  de  la  bibliothèque  et 
*  librairie  du  roi  Henri  III.  »  Son  ouvroir  de  la  rue 
!^-Jacqaes  de  Paris  portait  pour  enseigne  A  la 
^ihk  (for.  —  Sa  maison  à  Angers  se  trouvait  sur 
Il  place  du  Pilory.  ~  11  avait  épousé  Denise 
Ilottot,  de  Chartres,  et  fut  inhumé  le  7  décembre 
1585  dans  l'église  des  Cordeliers  d'Angers  «  sous 

<  ooe  peiite  ardoise  en  carré,  percée  par  le  mi- 

<  tien.  >  -.  Son  fils  Robert  tenait  dans  ce  temps 
Bse  étude  de  notaire  royal  à  Angers. 

^i  ^  '-~^^*  ^**^*  B  3  et  E  935.  -  Ar«h.  munie. 

m 


P*«qpellève  (la),  h.,  c"«  de  Landemoni. 

Ponqneaale  (la),  f.,  c»*  d*Armaillé.  — 
Appart.  à  la  famille  de  Gohier  au  xvi*s.  (E 1133). 
—  En  est  sieur  Bernard  Valette  1618,  Jacq.  Rous- 
seau, prôtre,  1712,  Franc.  Rousseau,  notaire 
royal,  1719;  —  ham.,  c"«  de  NoelUt;  —  f.,  c»* 
de  Vergonnes. 

Poimetl«v«  (la),  f.,  c"«  de  Saint-Pierre- 
Maulimart;  «  ham.,  c"*de  Vtlledteu. 

Povrry  (le),  ham.,  c>>*  des  Pont8-de-Cé\ 
i»  c""  de  St-Michel-et-Ch.  —  Ane.  étang  des- 
séché, donnant  naissance  et  nom  à  un  ruiss., 
qui  coule  du  N.-O.  au  S.-E.,  passe  sons  la  route 
départementale  d'Ingrandes  à  Laval  et  se  jette 
dans  le  ruiss.  de  la  Nymphe;  —  1,400  met.  de 
cours. 

Poasae^rty  m'**,  c"«  de  JLoureaee-JR.,  sur 
le  ruiss.  des  Fontaines-de-Doné. 

Ponssemotière  (la),  cl.,  c"*  d*Echefniré, 
dépendance  autrefois  de  la  seigneurie  de  Léchi- 
gné.  On  y  remisait,  difron,  les  charrues  du 
domaine,  d'où  lui  serait  venu  son  nom.  Acquis 
en  1815  de  la  famille  Luciot  par  la  famille  Papin 
qui  le  possède  encore,  le  logis  actuel,  récemment 
restauré,  porte  les  dates  de  1618  et  1620. 

Ponsaet  (le),  ruiss.,  dit  aussi  de  TAbreuvoir- 
dU'P.,  né  sur  la  c^*  de  la  Romagne,  au  N.  des 
Noues,  passe  au  S.  de  la  Renusière,  et  se  jette 
dans  le  ruiss.  de  la  Bégaudière  ;  —  2,150  met. 
de  cours. 

Poossière  (la),  f.,  c"«  de  la  Pommeraie  ; 
=  h.,  c«*de  St-Laurent-du-Motay» 

Poussières  (les),  cl.,  c<>«  de  Feneu. 

Ponssinlère  (la),  cl. ,  c^*  de  Juvardeil  ;  « 
f.,  c"«  de  Soucelles. 

Ponssivrie  (la),  f.,  c"«  de  St-Martin-du-B. 

Paotean  (le),  m»»,  c''*  de  Juigné-a.-L,, 
dans  le  vill.  de  Martigneau.  —  On  raconte  qu'à 
l'époque  des  paiements,  les  tenanciers,  qui  ne 
pouvaient  s'acquitter,  y  venaient  déposer  un  gage. 

Pontlère  (la), ham.,  c^*  de  Clefs;  —  ham., 
c»*  de  la  Comuaille.  —  La  Pouaaetière  xvi«- 
xvm«s.  ;  —  f.,  c"  de  Montigné-les-R.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Urbain  Arthus,  écuyer,  homme 
d'armes  de  la  compagnie  du  roi,  1614,  qui 
demeurait  à  la  Sionnière.  —  Il  est  dit  en  1650, 
maître  des  Eaux  et  Forôts  à  Baugé  et  marie  sa 
fille  le  24  novembre  à  J.-B.  de  Chouasnet, 
écuyer  ;  —  René  Quém,  écnyer,  commandant  du 
bataillon  du  Mans,  1758. 

Ponvell  (le),  ham.,  c««  d*Etriché. 

Ponvêrle  (la),  cl.,  c^*  d'Avrillé, 

Powya<  ÇLe).  -^  V.  Pouillé,  Pouillet. 

Povriers  (les),  cl.,  c»«  de  Contigné.  —  Les 
Poiriers  (Et. -M.). 

Payât*  ham.,  c"*  d'Andard.  —  Ancienne 
terre  et  maison  noble  dont  dépendaient  12  métai- 
ries ;  —  en  est  sieur  Sébastien  Raltier,  conseiller 
honoraire  au  Présidial,  1750,  Henri-Gaston  de& 
Hayes,  chevalier,  par  acquêt,  1764,  Pasqueraie 
du  Rouzay,  par  acquêt,  1770. 

Poyet  {Guillaume),  est  né  en  avril  1473,  non 
pas  au  manoir  des  Granges  en  St-Rémi-la-Va* 
renne,  -^  comme  le  prétendent  tous  les  écrivains 
moderneS|  —  mais  à  Angers  même ,  au  double 

li 


POY 


—  178  — 


POY 


témoignage  de  l'ÔTèqae  Olivier  et  de  Poyet  lai- 
môme,  qui  s'affirme  «  né  et  natif  de  cette  ville  » 
en  écrivant  à  Péchevinage  (BB  21,  f.  53  et  65).  Il 
était  nu  de  Guy  P.,  sienr  de  JapiUes,  avocat  et 
échevin  perpétuel,  mort  le  27  novembre  1509,  et 
de  HargneriteHeliand  de  Yalliéres,  —  et  frère  de 
Pierre  P.,  quatre  fois  maire.  —  Il  se  distingua  de 
bonne  heure,  comme  son  père,  au  barreau  d'An- 
gers et  fut  chargé  dès  1499  par  le  Chapitre  de 
St-Maurice  de  plaider  contre  Tévèque  de  Rohan.  — 
Son  début  au  barreau  de  Paris  en  1510  le  plaça  It^ut 
d'abord  au  premier  rang.  Sa  réputation  et  surtout 
aussi  sans  doute  ses  relations  angevines  l'avaient 
désigné  à  Louise  de  Savoie,  récemment  gratifiée 
par  le  roi  du  duché  d'Anjou,  qui  lui  confia  la 
cause  intentée  par  elle  au  cardinal  de  Bourbon 
(1521-1523).  Poyet  eut  occasion  d'y  déployer  à 
l'aise  toutes  les  ressources  de  son  talent  pratique, 
moins  doué  sans  doute  de  haute  éloquence  que 
de  souplesse  et  de  subtilité.  Ce  succès  assura  sa 
fortune.  Le  4  janvier  1529  des  lettred  patentes  lui 
attribuèrent  la  charge  d'avocat  du  roi.  Il  avait 
déjà  su  se  faire  gratifier  de  l'abbaye  de  Berdoue, 
qu'il  ne  garda  d'ailleurs  que  quelques  années. 
Vers  ce  temps  même  il  entra  au  Conseil  privé 
et  fut  employé  aux  affaires  politiques.  Il  assistait 
en  1533  à  l'entrevue  du  roi  avec  Clément  VII  à 
Marseille  et,  chargé  même  d'y  haranguer  le  pape, 
fut  forcé  de  passer  langue  à  l'évoque  Du  Bellay, 
faute  de  savoir  improviser  en  latin.  —  L'année 
suivante  on  le  trouve  mêlé  aux  négociations  avec 
l'Angleterre  et  au  retour  gratifié  d'une  présidence  à 
mortier  au  Parlement  de  Paris  (31  décembre  1534) 
et  presque  en  même  temps  de  la  charge  de 
premier  président  au  Parlement  de  Bretagne.  — 
En  1537  il  porte  à  Turin  les  revendications  de  la 
maison  de  France,  qui  préparaient  l'occupation 
projetée  des  états  de  Savoie.  —  Son  crédit  enfin 
se  met  hors  de  pair,  en  prenant  possession  de  la 
grande  chancellerie,  oùl'éièvent  des  lettres  patentes 
du  12  novembre  1538.  Dés  la  première  nouvelle 
révêque  d'Angers,  alors  présent  à  Paris,  écrivit  à 
son  Chapitre  et  à  la  Mairie,  en  les  conviant  à  célé- 
brer le  dimanche  suivant  une  procession  générale 
«  pour  sa  bonne  prospérité  »  et  le  Conseil  de 
ville  envoya  un  présent  de  300  livres  au  nouveau 
chancelier  «  duquel  l'on  espéroit  beaucoup  de 
«  biens  ».  —  Mais  les  influences  secrètes,  qui  avaient 
créé  sa  grandeur,  n'étaient  pas  pour  en  assurer 
la  durée.  Et  de  fait,  on  le  voit  vers  le  même 
temps  se  faire  recevoir  aux  ordres  sacrés,  comme 
une  garantie  suprême,  qui  en  effet  lui  sauva 
peut-être  la  vie.  Ses  lettres  témoignent  qu'entre 
tant  de  factions  qui  divisaient  la  cour  il  s'était 
donné  tout  entier  au  connétable  de  Montmorency. 
Il  lui  rend  compte  des  affaires  publiques,  prend 
humblement  ses  ordres,  s'excuse  d'un  retard,  pro- 
testant qu'il  ne  veut  s'adresser  jamais  «  qu'à 
c  lui  on  à  ceux  de  sa  maison  et  service  s,  et  lui  ex- 
pose avec  d'humbles  instances  sa  gêne  privée  et 
ses  besoins  d'argent,  sur  un  ton,  il  faut  le  dire, 
non  pas  seulement  respectueux  mais  tout  à  fait 
bas  et  servile.  Pourtant  Tannée,  que  signale  son 
avènement,  reste  vraiment  mémorable  et  les 
actes  s'jr  succèdent,  dont  plus  d'un  tient  date  dans 


le  renouvellement  de  la 
En  quelques  mois,  une  série  d'édits,  —  néi  de 
préoccupations  diverses  et  non  pas  toQjonrs 
désintéressées,  -*  crée  l'office  de  greffier  dv 
Chàtelet  (12  décembre  1538),  attribue  an  pcéTÔt 
des  maréchaux  la  connaissance  des  crimes  et 
délits  en  matière  de  chasse  (12  décembre),  inter- 
dit aux  frères  quêteurs  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem et  autres  de  publier  dans  le  royamne,  sias 
autorisation  royale,  et  d'affermer  les  pardons  et 
indulgences  du  pape  (12  janvier  1538  &  s.),  dé- 
fend de  loger  des  étrangers  sans  avis  préalabks 
aux  magistrats  (9  mai),  d'employer  le  chêne  i 
échalasser  les  vignes  (22  mai),  ~~  établit  la 
blanque  ou  loterie  royale  (mai),  expédient 
financier ,  imité  des  pratiquée  italiennes ,  «pe 
l'Etat  devait  exploiter  pendant  trois  siècles.- 
réunit  au  Domaine,  après  le  décès  des  donttair», 
les  terres  aliénées  par  le  rot  (30  mai),  —  penaet 
aux  juges  ordinaires  de  procéder  contre  les  Ivtbé- 
riens  (24  juin),  —  expulse  «  certains  personniges 
«  incognus  qui  se  font  appeler  Boesmiens  > 
(24  juin),  —  déclare  le  Domains  inaliénable 
(30  juin),  —  interdit  an  roi  et  révoque  loni  don 
d'amendes  judiciaires  etde  confiscations(2S  jniUeç. 

—  réglemente  la  juridiction  du  Grand  Consal 
(juillet),  et  celle  des  maîtres  des  requêtes  (août), 

—  étend  aux  fiefs  inférieurs  et  aux  meobles  les 
confiscations  pour  lèse-majesté  (10  ao4t),  —  et 
enfin  promulgue  la  fameuse  Gut2le2mtiie,  eomae 
ses  contemporains  appelaient  du  nom  du  chance- 
lier,' l'ordonnance  de  Villers-Cotterets  sur  le  fait 
de  la  Justice  (août  1539).  Elle  forme,  à  elle  senle, 
comme  un  code  confus  en  192  articles,  où  se  ren- 
contrent pêle-mêle,  avec  la  confirmation  d'abns 
antiques,  des  prescriptions  iospirées  par  no  v^ 
table  esprit  de  renaissance.  L'auteur  y  détermine 
de  façon  précise  les  limites  entre  les  juridictions 
séculières  et  ecclésiastiques,  prononçant  en  eis 
de  conflit  au  profit  dos  tribunaux  laïcs  e( 
du  même  coup  réduisant  des  deux  tiers  l'impor- 
tance des  officialités;  il  ordonne  la  tenue  des  re- 
gistres de  l'Elat-Civil,  tout  au  moins  ponr  les 
baptêmes,  et  la  rédaction  en  français  de  toos 
les  actes  notariés,   des  procédures,  des  arrèis- 

—  Une  même  pensée  impose  aux  juges  U  ré- 
sidence (23  novembre),  réunit  au  domaine  de  U 
couronne  toutes  les  justices  seigneuriales  de  Paru 
(16  février  1540  n.  su),  essaie  d'établir  par  loat 
le  royaume  l'uniformité  de  Kaunage  (atril). 

Mais  déjà  le  temps  était  venu  de  payer  la  raocoo 
de  son  élévation  suprême,  en  se  prêtant  ani 
vengeances  de  Montmorency.  Dés  son  entrée  s 
la  chancellerie,  il  avait  trouvé  engagée  depoii 
deux  mois  (23  septembre  1538)  une  enquête  se- 
crète contre  l'amiral  Chabot,  qui  avait  en  ponr 
résultat  le  16  février  suivant  un  ordre  d'anestar 
tion  et  le  3  novembre  1540  la  convocation  d'nne 
commission  extraordinaire.  Poyet  réclama  le  droit 
de  la  présider.  En  ce  même  temps  le  roi  le  pré- 
sentait, mais  inutilement,  au  pape  ponr  les 
honneurs  du  cardinalat.  Par  une  double  indignité, 
et  au  mépris  d'un  récent  édit,  le  chancelier  se  fit 
encore  allouer  à  l'avance  les  biens  à  confisquer 
sur  raccusé.  S'il  n'obtint  pas  Tarrêt  de  norv 


POY 


—  179  — 


POY 


((ù'oa  attaDdait,  la  senteBce^promnlgoée  soub  forme 
de  leUres  patentes  le  8  février  1541,  semblait  da 
najas  eonsommer  la  raine  de   l'amiral;  mais 
«Ue  ne  reçut  point  d'exécution  et  Chabot  était  à 
peine  réhabilité  dans  tous  ses  biens  et  honneurs 
;i3  mai  1542),   que  le  contre-coup  frappait  à 
soo  lûor  le  chef  de  ses  jages.  —  Les  intrigues 
des  main  esses  et  de  leur  entourage  se  trouvaient 
servir  à  souhait  les  haines  implacables  de  tant 
d'intérêts,  que  menaçait  sa  Guillelmino.  Dès  le 
i  août  un  ordre  royal  suspendit  Poyet  de  ses 
fonciiotts  et  le  faisait  arrêter  à  Argilly  en  Bour- 
gogne, où  se  trouvait  alors  la  cour.  On  le  voit  aussi- 
tôt homblement  écrire  au  cardinal  de  Tournon,  au 
roi,  même  à  son  ennemi  Tamiral,  pour  les  «  im- 
cportooer  de  sa  pauvre  affaire  »  et  obtenir  d'être 
iaCerné  dans  sa  propre  maison.  Il  n'en  resta  pas 
moins  oublié  deux  ans  à  Bourges  d'abord,  puis  à 
Paris  dans  la  BasUlle,  d'où  il  fut  transféré  le  28  avril 
1544  seulement  dans  la  Tour  du  Palais  pour  être 
interrogé  le  15  mai  solvant.  Contre  lui,  cooune  il 
avait  été  fait  pour  Chabot,  procédait  une  commis- 
sion  arbitrairement  formée,—  dont  il  avait  pu  pour- 
Uninicoser  les  premiers  membres,  —  un  président, 
gafé,  comme  loi»  à  l'avance,  par  les  confiscations 
pronises,  et  pour  dernière  honte,  François  I*', 
le  roi  même,    qui  vint   en  personne  déposer 
eontre  le  chancelier  et  l'accuser  d'avoir  falsifié  les 
sceaux  pour    s'attribuer    les    deniers    publics, 
(ioe  loi  reprochait-on  encore?  d'avoir  créé  à  prix 
d'argent  des  offices,  dépouillé  des  titulaires,  ex- 
lorqné  les  biens  des  condamnés,  falsifié  des  juge- 
ments, notamment  celui  de  Chabot,  suborné  des 
tilles.  A  ce  dernier  point  il  refusa  de  répondre, 
comme  aussi,  par  respect,  de  discuter  la  déposition 
dn  roi  ;  mais  snr  le  reste  il  fit  tête  «  aux  gens 
<  du  roi  »,  comme  il  les  appelait,  apportant  des 
Dotes  et  des  discours  écrits  à  l'avance,  avec  excuse 

•  d'ôtre  long  à  dire  et  à  remontrer  ce  qui  con- 
«  cerne  sa  cause  >  et,  il  faut  ajouter,  encouragé 
par  la  cour,  qui  lui  promettait  de  «  prendre  garde 

•  de  bien  l'entendre.  »  Le  24  avril  1545  un  arrêt 
te  déelara  inhabile  à  tenir  aucun  office  royal  et 
le  condamna  à  une  amende  de  100,000  liv.  parisis 
d  À  un  internement  de  5  ans  dans  telle  ville  «  et 

•  sons  telle  garde  »  qu'il  plairait  d'ordonner.  On 
«at  peine  à  apaiser  le  roi-chevalier,  lors  de  la 
leetore  à  Amboise  de  cette  sentence,  que  lui 
apportaient  trois  des  conseillers,  a  Un  chancelier 
"  qoi  perd  son  office,  devrait  perdre  la  vie  », 
leur  dit-il,  en  refusant  de  les  écouter.  —  En  réa- 
Hlè  l'arrêt  qui  condamnait  Poyet  loi  épargnait 
loQte  dégradation,  même  la  prison ,  à  la  seule 
ebarge  de  payer  une  amende,  qui  lui  fut  presque 
Muntût  remise,  et  sans  confiscation  aucune  de  ses 
biens  propres.  Il  lui  restait  en  Anjou,  comme  il  l'a- 
vait déclaré  lui-même  aux  juges,  8  à  9,000  livres  au 
moins  en  renies  de  son  patrimoine.  C'est  donc  lé- 
içnde  vaine  que  sa  prétendue  détresse  et  les  expé- 
dients qu'en  racontent  les  récits  angevins.  Presque 
Aassitêt  redevenu  libre  par  l'abandon  seulement 
des  biens  acquis  aux  jours  d'opulence,  il  se  retira 
^  Paris»  dans  son  hôtel  du  quai  des  Augustins. 
f^pais  longtemps  malade  d'une  rétention  d'urine, 
<»mine  on  le  voit  partout  s'en  plaindre,  il  y 


mourut  le  27  avril  1547,  —  et  non  1548,  eomme 
l'indiquent  toutes  les  histoires.  —  II  fut  inhumé 
aux  Grands- Augustins,  sous  une  tombe  sans  nom. 
Le  Chapitre  de  Saint-Maurice  d'Angers,  à  la 
prière  de  l'évêque  Bouvery,  son  neveu,  se  souvint 
de  lui  et  célébra  un  service  solennel  d'anniver- 
saire en  1548. 

Les  copies  des  actes  de  son  procès  existent  d'au- 
tant plus  nombreuses  que  durant  un  certain  temps 
on  chercha  à  les  supprimer.  On  en  trouve  des 
exemplaires  à  la  Bibl.  Nat.,  dans  le  fonds  Dupuy 
509,Brienne  247,  St- Germain  Franc.  576,  Fonds 
Français  18451,  etc.;  Harlay  58,  Fontanieu  anc. 
8431,  auj.  Fr.  3872,  Godefroy  253  A.  —  La  com- 
mission pour  saisir  ses  lettres  et  papiers  se  trouve 
au  Mss.  246,  p.  58,  du  fonds  Brienne,  —les  papiers 
saisis,  aux  Archives  Nat.  J  905;  —  les  pièces  du 
procès,  Ib.  K  719-722;  —  une  lettre  (copie  du 
temps),  par  lui  adressée  au  roi,  Bibl.  Nat.,  Mss. 
anc.  8505,  auj.  2980,  f.  55;  une  autre,  autogr.,  au 
cardinal  de  Tournon,  Mss.  Colbert  1,  p.  55;  une 
autre  à  son  frère,  Anc.  fonds  franc.  482,  f.  47.  — 
Deux  de  ses  plaidoyers  de  1523,  Colbert  anc. 
9485>,  auj.  Fr.  4644.  —  Jean-André  Pocquet  de 
Livonnière  avait  rédigé  un  Mémoire  historique 
pour  sa  justification t  qui  parait  perdu. 

Poyet,  quoi  qu'en  écrive  le  Gallia  Christiana, 
ne  semble  pas  avoir  jamais  été  marié.  —  Son  por- 
trait tait  partie  des  cuivres  gravés  pour  le  Peplus 
de  Cl.  Ménard,  et  il  en  a  été  dans  ces  derniers  temps 
reproduit  plusieurs  tirages  pour  le  Répert.Arch, 
et  les  Mém.  de  la  Soc.  Acad.  d'Angers.  Deux 
autres  types  s'en  rencontrent,  sans  aucune  authen- 
ticité meilleure.  —  Il  portait  des  armes  parlantes  : 
d^azur  à  3  poyets  ou  poteaux  d! argent  posés 
de  front  en  pal,  qui  est  de  Poyet,  écartelé  au 
2  ei  3  de  gueules  au  griffon  dPor,  qui  est  de 
Hellaud.  Devenu  chancelier,  il  remplaça  le  grif- 
fon par  des  lions  et  prit  pour  devise  :  Justitiœ 
columnam  sequitur  Uo. 

Jourdan,  Decrusy  et  Isambert,  Mec.  gén,  des  lois  franc., 
XII,  p.  547-888.  ^Guill.  Ribier,  Lettres  et  Mém.  it Estât, 
t.  h  p.  S64, 394-305, 549, 561-562. — Histoire  du  Procès  du 
chancelier  Poyet,  par  l'historiographe  aans  gages  (Londres, 
1776,  m-8*  de  360  p.).  —  Mém.  de  la  Soe.  Acad,  dTAng., 
1866,  et  tirage  à  part«  avec  portrait,  iii-8*  de  40  p.,  art.  de 
M.  Arm.  Parrol.  -  Sismondi,  XVI.  p.  474;  XVIL  p.  6247, 
249-S5i.  —  D.  Housseau,  XXIt,  p.  181.  ^  Répert,  arch., 
1860,  p.  S73,  avec  portrait.  —  Tesaereau,  Bist.  chron,  de 
la  CAane,  de  Fr.,U  1,^,99,^ Godefroy,  Hist.  des  Conné- 
tables, Chanceliers,  etc.,  p.  34,  107,  etc.  ~  Montfaucoa, 
Mon.  de  la  Mon.  Fr.,  IV,  p.  880.  —  MiUin,  Antiq.  Nat., 
1. 1,  paru  3,  p.  50,  W-Si.— Mélanges  dTune  grande  Bibl., 
XI,  87.  —  GaUia  Christ.,  t.  I,  p.  10S3.  —  F.  Blanchard, 
Les  Présid.  à  mortier  du  Parlement  de  Paris,  p.  157-1 58. 
—  Cl.  Ménard,  Peplus,  Mss.,  t.  I,  f.  169-173.  —  Floquet, 
Bist.  du  Parlement  de  Houen.  ^  Ducheane,  Bitt.  des 
Chanceliers,  p.  585-590.  —  Dumesnil,  Mss.  658,  p.  iS2.— 
Audouys,  Mss. 919,  f.  Ui.  —  Bev.  d'Anj.^  1855, 1. 1,  p.  117. 

P«7et  {Pierre),  sieur  des  Granges  et  d'Echar- 
bot,  frère  du  précédent,  juge  des  Traites  d'An- 
gers en  1515,  avocat  du  roi  à  la  Sénéchaus- 
sée en  151G,  échevin  le  8  octobre  1517,  fut 
élu  maire  le  1*'  mai  1519,  de  nouveau  le  l«r  mai 
1532  et  1533,  et  une  dernière  fois  le  l*'  mai  1541. 
Il  était  alors  conseiller  du  roi  et  lieutenant-général 
d'Anjou  depuis  1539.  Ce  fut  lui  qui  fit  bâtir  le 
portail  de  l'Hôtel-de- Ville,  l'auditoire  du  Palais 
de  justice,  l'Oratoire  en  1533  et  le  bel  hôtel  des 


PRÉ 


—  180  — 


PRË 


Granges,  dans  la  roe  Valdemaîiie,  maison  plus 

tard  des  Petits-Pères,  pois  pension  Advifle.  — 

n  moorut  en  charge   le  22  féTrier  1542  et  fat 

inhumé  dans  one  chapelle  de  l'église  St-Maurille 

où  on  le  voyait  dépeint  dans  le  Yitrail,  avec  sa 

femme,  &  genoai.  Bronean  de  Tartif.  donne  leurs 

portraits.  Leurs  deux  filles  avaient  épousé  l'une 

J.  Bouvery,  père  de  l'évoque,  l'autre  Phil.  Gour- 

reau.  —  U  portait  cFclzw  à  3  poyets  chargent 

posés  de  front  en  pal, 

Anh.  maak.  BB  22,  f.  95.  —  M«.  919,  f.  242  et  243.  — 
Bran,  de  T.,  Mbs.  871,  f.  339  et  344. 

P<»7et  (René),  bâtard  du  chancelier,  né  à 
Angers,  quitta  l'Anjou,  et  courut  le  monde,  vi- 
vant du  métier  de  cordonnier.  A  Genève  il  prit 
goût  aux  opinions  nouvelles  et  retint  au  pays. 
Arrêté  à  Saumur  comme  hérétique,  il  attesta  sa 
foi  et  fut  brûlé  vif  en  1552  avec  des  sentiments 
d'une  héroïque  constance. 

Crefpin,  Hist.  des  Marivn,  p.  253.  -  Hiret,  p.  484.  — 
Haeff,  t.  Vni,  p.  315. 

Poyevzf  vignoble,  c"«  de  Varrains,  cité  par 
la  statistique  Mss.  de  1802  parmi  les  premiers 
crus  du  Saumurois. 

Poyvet  {François),  natif  d'Angers,  docteur 
de  Sorbonne  et  jacobin,  prieur  d*abord  du  cou- 
vent d'Angers,  était  prieur  de  celui  d'Angoulôme 
en  1562  et  lors  de  la  prise  de  cette  ville  par 
Goligoy.  11  revint  alors  de  Chartres,  où  il  prêchait 
le  Carême  et  osa  provoquer  les  ministres  à  des 
controverses  publiques.  Assailli  bientôt  par  les 
soldats  fanatiques  et  traîné  hors  ville,  il  fut  jeté 
le  6  août  1568  dans  le  lit  presque  desséché  de  la 
Charente  et  achevé  à  coups  de  mousquets. 

Grandet,  Mss.,  t.  V.  —  D.  Gbamard,  t.  n,  p.  380.  —  Gh. 
Vincent,  Année  Dominicaine,  t.  XII,  p.  185.  —  Poeq.  de 
Uy.,  p.  140.  ^ 

JPrceMrfACtM.  —  y.  Prince. 

Praire  (la),  c*>*  du  Longeron, 

Prairie  (la),  ham.,  c»«  d'Auverse  ;  —  f.,  c"« 
de  Cholet;  —  m'»,  c»«  d^Ecouflant;  —  f.,  c»« 
du  Guédéniau  (Cass.). 

IPtHttmf  Pw^Uu  —  V.  Juigné  et  la  Prée. 

Pralean  (le),  f.,  c"«  de  Montreuil-s.-M,  — 
Une  petite  chapelle  voisine,  dite  populairement 
de  Grande 'Jeanne,  porte  au  fronton  la  date  1815; 
-■  f.,  c"«  de  St-GeorgeS'Sur-Loire. 

Pré  (le),  chat,  et  m<",  c"«  d'AZZonnes.  — 
Pratum  in  Valley  a  1346  (St-Maurice,  Anniv., 
t.  VIII).  —  Les  moulins  du  Pré  1494  (Ib.).  — 
Ane.  fief  et  seigneurie,  avec  manoir  reconstruit  en 
château  an  xviii"  s.  La  grande  dlme  de  la 
paroisse  en  dépendait  jusqu'au  xiii«  s.,  partagée 
depuift  avec  le  prieur  d'Allonnes  ->  En  est  sieur 
Pierre  de  Sacé,  chevalier,  1298,  Jean  de  Sacé 
1346,  Viennot  Aménart  1437,  «  honorable  homme 
<  et  saige  »  Pierre  Defay  1474,  Robert  Paillart 
1520,  René  du  Bellay  1595,  Jean-Franç.  Lépagneul 
de  la  Plante  1745,  1783,  qui  y  avait  fait  élever 
une  chapelle  consacrée  à  St  Jean-Baptiste  le  18  sep- 
tembre 1747.  Il  y  existait  en  1789  plusieurs  grands 
tableaux,  dont  une  Vierge  et  un  St  Jean-Bap- 
tiste,^  —  et  dans  le  château,  une  belle  toile,  le 
Sacrifice  d'Iphigénie,  deux  œuvres  flamandes, 
le  Joueur  de  cornemuse  et  Un  /t(meur«— et  de 
pombreuses  natures  mortes.  —  En  dépend  encore 


un  beau  moulin  i  eaa  ;= d.,  e^  d'Angers,  dans  le 
canton  de  Sl-Land  ;  —  domaine  de  St-l&aiice 
d'Angers,  vendu  nat*  le  12  avril  1791  ;  »  f..  c** 
d'AwriUé,  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  logis 
noble  du  xvr  s.,  qui  doooatt  son  nom  an  xm*  s. 
à  une  famille  de  chevalerie  ;  -»  f.,  c^  de  Bcau- 
préau  ;  «  f. ,  c»«  de  ComilU  ;  —  c»"  de  Bauné.  - 
Ane.  m»"  noble  près  l'église,  avec  porte  à  hoteaa 
d'ornementation  Renaissance  et  grande  chemiaée 
décorée  d'un  médaillon.  11  reste  des  fondation  de 
la  chapelle,  en  dépendant,  qu'on  appelait  U  Dtoe. 
et  sous  l'habitation,  des  caves  d'un  logii  plos  an- 
tique qu'on  prétend  avoir  appartenu  aux  éTèqoes 
d'Angers  et  où  mourut  peut^tre  l'évéqne  Gaill. 
Le  Maire.  —  En  est  dame  Sympborienne  Phelip- 
peau  en  1598;  —  en  est  sieur  René  Lebretoo. 
écuyer,  1604  ;  —  f.,  c»«  de  Coutures.  —Le  lieu 
et  seigneurie  du  Pré  1575.  —  Le  Pré  Beau- 
champs  1590,  1704,  —  La  terre,  maison  et 
seigneurie  du  Pré  Bonckamp  1718  (Chap.  de 
Blaison).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  le  logis 
fut  reconstruit,  ainsi  que  la  fuie,  vers  1570  11 
relevait  du  Chapitre  de  Blaison.  Le  domaine  ^Bt 
acquis  de  diverses  mains  par  n.  h.  Bertrand  Bos- 
cher  de  1569  à  1575  et  resU  à  sa  famiUe  dorant 
tout  le  zvii*  s.  Le  14  mars  1718  Charies  de  Bos 
cher  la  vendit,  mais  son  fils  Mathurin  de  B.  en 
fit  retrait  pour  la  revendre  le  7  décembre  soiTini 
à  François  Letessier,  par  un  contrat  de  même 
annulé.  —  En  est  sieur  encore  messire  M amert  de 
Boscher,  mari  de  Catherine  Camus,  1731.  C'est 
de  Françoise  de  la  Fontaine  de  Fontenay,  veave 
de  Nicolas  de  More,  que  l'acquit  Jacques  Letes- 
sier vers  1750,  qui  l'avait  vendue  avant  1776  à  René 
Conrjaret.  ~~  Elle  donne  son  nom  à  un  miss,  oc 
sur  la  c<*«,  qui  se  jette  dans  le  rniss.  de  Si  Aubin 
et  a  pour  affluents  les  miss,  de  Montaign  et  de 
Bille;  —  3,500  met.  de  cours;   «  cl.,  c<"  de 
GrezNeuv,  ;  —  f.,  c»«  de  Huillé  ;  «  f..  c«  de 
Lézigné,  —  En  est  sieur  maître  Florent  Ohard, 
commissaire  des  guerres  aux  revues  de  Bangê, 
1701  ;  —  cl.,  c»«  du  May  (Cass  )  ;  —  f..  c»«  de 
Mozé.  —  En  est  sieur  Math.  Boceau  1665;  •= 
ham.,  c**"  de  Rahlay  ;  —  donne  parfois  son  nom 
au  ruiss.  dit  aussi  des  Raimbaudiéres,  et  dans  U 
dernière  partie  de  son  cours,  de  l'Argonnette  ;  - 
f..  c»«  de  St-Clément-de-la-P,  —  Le  fief  du 
Pré  et   maison  seigneuriale    1540  (C  105. 
f.  288).  —  La  terre  de  Préjean  1754  (E  3478). 

—  Préjean  (Cass.).  —  Ane.  fief  avec  maison 
noble  et  chapelle,  qui  relevait  pour  le  domaine 
propre  de  la  Plesse-Clérembault  et  pour  le  lesV; 
dn  Plessis-Macé.  —  Il  donnait  son  nom  encore  sa 
XVI*  s.  à  une  famille  de  chevalerie.  —  En  est 
sieur  n.  h.  Jean  du  Pré  1513,  n.  h.  Louis  du  Pré 
1540,  n.  h.  Et.  Nepveu  de  la  Hamardière,  ({ui  y 
meurt  âgé  de  60  ans>  le  19  novembre  17io 

—  Sa  veuve  Antoinette  Gonrreau  le  donne  i 
leur  fils  Et.  Nepveu  de  la  H.,  dans  son  contrat  de 
mariage  du  6  décembre  1748  avec  Marie-Nicûle 
Collas  de  Léperonnière.  —  et  celoi-d  en  lui 
abandon  le  9  juillet  1754  à  René-Nic.  Nepven,  cun' 
de  Saint-Clément-de-la-Place  ;  =  f.,  c»«  de  Ste 
Gemmes-s.'L.  ;  «-  c"«  du  Toureil.  —  Le  Pti 
en  Vallée  xvii*  s.,  —  Le  Pri-Mur-Horeau 


PRÉ 


—  181  — 


PRÉ 


fT74  (Slrtfaiir).  —  Ane.  fief  et  seignenrie  rele- 

?aDt  de  Bessé.  Eo  est  sieur  n.  h.  Gilles  Carré 

1540,  sa  veuve  Françoise  Régnier  des  Loges  1559, 
Jacques  de  Brissac  1667  ;  —  Franchis  et  Louis 
GaDlierlT74;  -  f..  c»«  de  SUHilaire-St-FÎ.  ; 
«  ■»«,  c»«  du  Vieil'Baugé. 

Pré  0«  B*s-)i  cl.  c»«  de  Jarzé;  —  (le 
Grand-),  m«°,  c*»*  de  Doué\  «  ham.,  c^*  de  la 
Miniiré;  «  (le  Haut-),  ham.,  c»»  de  St- 
GeorgeB-8.'L.  ;  =»  (le  Petit-),  cl.,  c"*  de  Dau' 
meray.  —  En  est  sieur  n.  b.  Nie.  de  Torebard, 
1639;  —  ham.,  c"«  de  Noyant-s^-le-Lude. 

Pfé*Arelier  (le),  f.,  c"  de  Beaupréau.  — 
Acquise  le  29  octobre  1666  de  la  veuve  Gelineau  par 
Urbain  AUard,  notaire  du  duché  de  Beaupréau,  qui 
7  résidait  et  en  fit  don  le  16  février  1674,  ainsi  que 
da  bordage  annexé  de  la  Heuzardière,  à  son  fils 
Henri,  chanoine  de  St-Martin  d'Angers.  Le  logis 
date  encore  du  XTi*  s.  —  Il  a  emprunté  une  partie 
de  son  nom  à  une  fontaine  voisine  qu'on  voit 
mentionnée^  Fona  Archeriit  dès  le  xii^  s.  dans 
les  chartes  de  Ghemillé.  On  y  retrouve  encore  les 
traces  d'un  canal  souterrain,  d'une  époque  incer- 
binemais  très-antique,  qui  en  conduisait  les  eaux 
an  château  môme  de  Beaupréau. 

PréAB  (le),  f.,  c"  de  Miré.— Les  P.  (Cass.). 
,  Fréan  (Louis-Pierre),  né  à  Epemon  (Enre- 
'  ei-Loii)  le  12  octobre  1772,  retraité  le  11  décembre 
1833  avec  grade  de  colonel  d'artillerie,  officier  de 
laLé|ioo  d'honneur,  chevalier  de  St-Louis,  meurt 
à  Angers  le  2  novembre  1849>  veuf  d'Anne-Harie- 
Laore  Lefer  de  Chantelou. 

Préaaberi,  cl.,  C*  de  Daumeray .—Le  lieu 
deP.  1589  (Et.-C.).— JL«  Poirier  Auhert  (Et.-M .). 

Preaulx  (^Joseph-Marthe-René-Gilhert , 
marquis  de),  né  le  24  août  1787,  maire  de  Pouancé 
de  1823  à  1848,  conseiller  général  de  1830  à  1833, 
d'arrondissement  de  1836  à  1839,  de  nouveau 
conseiller  général  le  1*'  décembre  1839,  meurt 
k  Pouancé  le  11  novembre  1849.  —  Il  a  publié, 
s^ns  mettre  son  nom,  deux  brochures  :  De  la 
Charte  selon  la  monarchie  et  du  droit  cTtn- 
tervention  considéré  dans  ses  rapports  avec 
la  iùreti  générale  des  nations  (Paris,  C.-J. 
Trouvé,  1823,  in-8«)  ;  —  Notice  généalogique  et 
historique  sur  Pouancé  et  la  Guerche  (Paris, 
1832,  in^o  de  81  p.). 

PréMix,  f.,  c"«  d*Avrillé\  a  m»^,  dans  le 
bonrg  à*Ecouflant.  —  Ane.  fief  et  seignenrie 
avec  maison  noble  dont  est  sieur  Jean  Boucher 
1M3.  Jean  Fouchier,  f  en  1526,  dont  l'épitaphe 
se  Ut  dans  l'église.  Math.  Boucher  1536,  René 
Hiiet  de  Xalpaire  1610,  Guy  Lanier  de  la  Brosse 
p&r  acquêt  en  1640,  Christ.  Gupif  par  acquêt  en 
1653.  n.  h.  Jacq.  Belot  de  Marthou  1679,  1686, 
Gabriel  Yerdier  1700,  M.  Letoumeux  son  héri- 
tier, 1750.  qui  vend  le  domaine  à  David  Gilly, 
V.  ce  nom,  —  Jean  Gilly,  avocat,  1769;  — 
J  -Aimé-Denis. -Al.  Riffault  1777.  —  Le  logis  du 
iTiit*  s.  conserve  un  portail  armorié  du  xvi«  s., 
•mqael  attient  une  porte  basse  chargée  d'un  écus- 
âon  où  se  distingue  une  croix,  et  aux  deux  angles 
«périeurs  les  lettres  P.  B.  —  Une  chapelle  du 
Dom  était  desservie  dans  l'église  paroissiale  ;  ■» 
y- Préhaut. 


Préanx  (les),  f.,  c"«  de  la  Pommeraie  ;  «» 
ham.,  c»«  de  St-Philbert-du-P.  —  Les  Praux 
(Et.'M.);  =  (les  Petits-),  f..  c»*  de  la  Pom- 
meraie. 

Pré-aiTK-Catlles  (le),  champ,  c^*  de  Nueil. 

—  Le  procureur  de  Passavant  s'y  rendait  chaque 
année  avec  ses  assesseurs,  pour  recevoir  des 
habitants  de  Cléré  des  cailles  de  lait  ou  caille- 
bottes  qui  lui  étaient  présentées  sur  de  longues 
pelles  de  bois  et  qu'il  faisait  sauter  et  virer 
comme  des  crêpes.  Le  champ  était  alors  mis  au 
pillage  et  le  mattre  et  les  tenanciers  tenus  de 
poursuivre  à  coups  de  motte  de  terre  le  procureur 
jusqu'à  Passavant. 

Pré-Avrln  (le  Grand-),  f.,  t^*  de  Maulé- 
vrier  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruisselet,  affluent 
du  miss,  des  Chèvres  ;  —  (le  Petit-),  f.,  c»«  de 
Maulévrier.  donnée  par  H^**  Cossin  pour  la 
fondation  de  l'hôpital  et  de  l'école  de  Maulévrier 
en  1828. 

Prébandelle,  f.,  C"*  d'Angers  N. 

Prébant,  vill.,  c»"  de  Chénehutte-les-T. 

IPr^Beatschmnsp  (le).  —  V.  le  Pré,  c»« 
de  Coutures. 

Préblon*  f.,  c^^  de  la  Renaudière. 

PrébooTlère  (la),  f.,  c<^*  de  Marcé.  —  La 
Prestebouvière  1691  (Et.-C.)  et  1791  (Vent.  N.). 
Domaine  d'une  chapellenie  desservie  en  l'église 
paroissiale,  vendu  nat^  le  20  mai  1791.  —  Au 
grand  carrefour  vers  l'O.  une  croix  de  pierre 
porte  sur  le  fût  la  date  du  6  décembre  1805  et 
les  noms  de  René  Réf..,  maréchal,  et  de  J. 
Perdrau. 

Préeatolre  (le),  f.,  c»*  de  Mozé. 

Préoerron,  ham.,  c"*  du  Voide.  —  Per- 
ceron  (Cass.).  —  La  fontaine,  le  village  de 
Presseron  1760  (G  Cures). 

Pré-Chapeau  (le),  cl.,  c"«  de  la  Chapelle- 
Rouss.  —  Le  bordage  de  P.  1504-1778  (E  469). 

—  Le  Port  Ch.  (Et.-M.  et  Cad.). 
Pré-Chènean  (le),  viU.,  c»«  du  Fuilet  ;  » 

f.,  c"»«  de  Trémentines. 

Préelos-de-la^Vallée  (le),  ruiss.,  né  sur  la 
c"«  de  la  Chaussaire,  qui  se  jette  dans  le  miss, 
du  Verret  au-dessous  de  la  Roberdière;  — 
500  met.  de  cours. 

Préeor*  f.,  c»*  de  Vem.  —  Le  fief,  arrière- 
fief,  terres,  domaines  et  seigneurie  de  P. 
(C  106,  f.  4).  —  Avec  manoir  noble  et  deux 
étangs,  relevant  partie  de  Candé  et  de  Bécon.  En 
est  sieur  Guyon  de  Rochefort  1484^  1539,  René 
de  R.  16^5,  mari  de  Françoise  de  Langan  ;  — 
Michel  Gobin  de  Montreuil  1685,  de  qui  l'acquiert 
messire  An  t.  Simon  de  la  Bénardaie  1752. 

Pré-d'Asnlère  (le),  vill.,  c'*  de  Brain-sur- 
VAuthion. 

Pré-de-Croehe  (le),  m»».  c»«  d'Angers,  sur 
le  chemin  de  la  Meignanne,  dont  dépend  un  pré 
où  naît  la  fontaine  de  Croche,  V.  ce  mot. 

Pré-de-la-Lande  (le),  f.,  c»«  de  Chemillé. 

Fré-de-Ia«Savate  (le),  ham.,  c«"  de  Vem, 

Pré-de«la-SeIle  (le),  ham.,  c»'  de  Saint- 
Hilaire-dU'B.,  1461.1553  (Pr.  du  Coudr.-M.). 

—  Ane.  domaine,  avec  annexe  du  bordage  des 
Millonnes  ou  Treize-Vents. 


PRÉ 


—  182  — 


PRË 


Pré^es-Demoiselles  (le)»  rniss.  né  sur  la 
c«»«  de  Verrie,  traverse  St-Hilaire,  s'y  jette  dans 
le  Tboaet  ;  —  a  ponr  affluent  le  miss,  de  Har- 
solean  ;  —  3,500  met.  de  cours. 

Pré-des-Planehes  (le),  vill. ,  c"«  de  Mazé, 

Prédlon,  f.,  c"*  des  Cerqueux-s.-PaaB.  — 
Perguion  1603,  —  Le  bordage  de  Prœdion 
1703  (EI.-C.)  —  Préguion  (Cass.).—  Prediong 
(El.-Ji.).  —  Predoing  (C.  C). 

I»fee  aa).  —  V.  les  Tuffeaux. 

Prée  (la),  cl.,  c»«de  Bauné\  —  ff.,  c»«  de 
Beaupréau;  »  vill,  c""  de  C/iaZonnes-s.-X*. 

—  Au  faite  du  coteau  et  de  la  rude  rampe,  qui 
dominent  Texploitation  houillère,  a  été  construite 
la  chapelle  Ste-Barbo-des-Mines,  pastiche  romano- 
byzantin,  dont  la  desservance  a  été  érigée  en  suc- 
cursale par  décret  épiscopal  du  17  décembre 
1874;  •»  ham.,  c"*  de  Daumeray,  «  f.,  c" 
de  MiëZat/,  reconstruite  en  1865;  —  donne  son 
nom  à  un  miss,  né  sur  la  c""  de  Cossé,  qui 
forme  la  limite  de  Cessé  et  de  Hélay,  puis  de 
Chemillé  et  de  Gonnord,  coule  du  S.  au  N.  et  se 
jette  dans  l'Hirôme  en  face  le  moulin  d'Argonne  ; 

—  10,200  met.  de  cours  dont  4,800  entre  Cessé 
et  Mèlay.  —  Il  porte  aussi  les  noms  de  ruiss.  de 
la  Jolinière,  de  la  Malaiserie  et  de  la  Roche*Bar- 
doul  et  a  pour  affluent  le  ruiss.  des  Louettières. 

Prée  (la),  c"«  deMorannea,  ancien  centre  dis- 
paru, dont  le  nom  seul  est  resté  jusqu'à  ces  der- 
niers temps  attaché  i  celui  de  Juigné.  V.  ce  mott 
autrefois  Juigné-la-Prée,  et  qui  paraît  aux 
xiv-xvi"  s.  désigner  encore  tout  un  canton.  — 
Terra  quœ  vocatur  Prata  1010-1031  (St-Serge, 
l«r  Cartul.,  p.  11).  —  Juxta  la  Pratam  1052- 
1082  (Ib.,  p.  154).  —  M.  de  Predia  1082-1094 
(Ib  ,  2«  Cartul.,  p  296).— M.  de Praia  1095  circa 
(Daumeray,  ch.  or.).  —  M.  de  la  Prata  1102- 
1114  (Juigné,  ch.  or.).  —  A^pud  la  Pratam 
(2«  Cartul.  St-Serge,  p.  293).  —  En  la  Perroye 
1369  (Ch.  or.).  —  En  la  Prée  1565  (G  148). 

Prée  (la),  cl ,  c»«  de  St-Georges-Bur-L.  — 
La  Praie  (C.  C.)  ;  —  c»«  de  St-Georges-Chàt. 

—  On  y  désigne  de  ce  nom  un  moulin  en  1770, 
dit  aussi  de  la  Prée-de-Tigné  (Et.-C);  —  f., 
c»«  de  St-Martin-de-la-Place;  —  f.,  c"«  de 
Varennea-a.-M.  ;  =  (la  Basse-),  f.,  c»«  de 
Beaupréau;  —  ham.,  c"«  de  Daumeray  ;  « 
(la  Grande-),  ham.,  c"*  de  Daumeray  ;  -^  (la 
Haute-),  f.,  c^  de  Beaupréau. 

Prée-dlEIUer  (la),  c»«  de  la  Daguenière, 

JPrec.rfa-Hlow  (la).  —  V.  VEtang-de- 
Valienne. 

Prée-da«MeIlerlt  (la),  f.,  c"«  de  Mou- 
liheme. 

PréferroB  (le),  f.,  c»«  de  Mèlay,  dépen- 
dance de  la  chapellenie  de  ce  nom  desservie  en 
St-Léonard  de  Chemillé.  —  Y.  Précerrùn. 

Pré-FIenri»  nom  donné  en  1793  à  la  com- 
mune de  St-Germain-des-Préa. 

J»t^/bi»<alne.  —  V.  Treille  (la). 

Préfoaréf  ham.,  c»»  d'Anflrm. 

Préyas  (le),  c*"*  du  Lion-dAngera,  —  Lea 
Prégaa  (Et  M.).  —  En  est  sieur  et  y  meurt  le 
29  octobre  1704  n.  h.  Charles  Besnard  de  la 
Rivière. 


Pré-GftvdiB  (le),  f.,  e"«  de  Contigné.  -  Ed 
est  sieur  René  de  Pontoise  1577;  —  m«"  b.,  c** 
de  Dénexé'prèa-Doué,  reconstruite  en  1871. 

Pré-eantler  (\e),  f.,  c"»  de  St-André-de- 
lorMarche, 

Prégellne,  f..  c«»  de  Si-Sauveur-de-Fl - 
Poilgeline,  —  Veatang  de  Poiregeline  et  le 
vieil  chaateau  1622  (Arch.  de  la  Sarthe,  H 173). 

Pré-GorroB  (le),  cl.,  c"  de  Charcé. 

Pré-Grenier  (le),  f.,  c»»  de  Cheviréle-K 

Pré-Cruérlnette  (le),  f.,  c««  de  Mouliheme 

Préhant»  m»"  b.el  f.,  c"«  de  Briaaarthe;  « 
f.,  c»«  de  Pellouaillea.  —  V.  Préaux. 

Préhoost  (Marin),  sculpteur.  V.  Vallet. 

Préhnbert  (le),  f.,  c"«  de  Mozé. 

Rt^eem.  —  V.  te  Pré,  c»*  de  St-Clément- 
de-lorPlace, 

Prélong  Oe).  ham.,  c"«  d'Ecuillé, 

JPr^Maral*  (le).  —  V.  Vemon. 

Pré-Haorlee  (le),  f.,  c"«  de  Contigné. 

Pré-HoroB  (le),  ham.,  c"*  de  Beaufort.  - 
En  est  sieur  Jean  Trigueneau  1649. 

Prenant  (le),  f.,  c°*  de  Clefs.  —Adc.  do- 
maine de  la  mense  des  Hospitalières  de  la  Flèche, 
vendu  nat^  le  5  vendémiaire  an  Y. 

Prends-y-Garde*  cl.,  c<>«  d'Auverse,  — 
autrement  dit  Paaae-Vite;  —  f.,  c"  do  Lou- 
rouX'Béc. 

Prénean  (le),  f.,  c"«  de  la  Ckauaaaire,  bilie 
depuis  1833  ;  —  f.,  c''*  de  Montilliera. 

Prénenf»  ruiss.,  né  dans  un  pré,  c"«  de  la 
Chapelle-dU'Genêt,  qui  afflue  à  800  met.  de  U 
dans  le  rniss.  du  Noyer  ;  »  f .,  c*^  de  BouiUi- 
Ménard  ;  «  chat.,  c"«  d'Etriché.  —En eslsiear 
Pierre  Levau  1631  ;  —  appartenait  à  la  famille 
Hullet  de  la  Sauvagère  en  1756,  —  en  1876  aa 
baron  Octave  de  Cumont,  qui  y  est  mort  le  24  sep- 
tembre; -^  f.,  e*»*  de  Loire \  ■«  f.,  €••  de  Mozé. 

Prépantlére  (la),  f.,  c"«  de  Sceaux.  —  La 
Baipencière  1387,  —  la  Boipanceiere  1^ 
(H  St-Serge,  Sceaux).  ^LaPrépentière{C^iX 

Préparé,  f.,  c"*  de  Genneteil. 

JPfépoHn  (le).  —  V.  Chandelaia  {iorhi  ét\ 

Prés  (les),  cl.,  dans  le  bourg  de  Champignii 
=  cl.,  c»«  de  Cherré.  —  Ane.  domaine  des  Car- 
mélites d'Angers,  vendu  nat^  le  13  janvier  1791  ; 
—  m*»  b.,  c»«  de  Cléré;  —  f.,  c»«  de  Saint- 
Saturnin  \  —  f.,  c»«  de  Sceurdrea;  —  vill.,c« 
de  Varennea-a.'M.;^  (les  Grands-),  h.,  c"  de 
Vauchrétien ;  —  (les  Hauts-),  f.,  c"*  de  Saint- 
Georgea-aur-L.  ;  =  (les  Petits-),  ham.,  c»*  de 
Trélaxé.  —  Le  lieu  et  closerit  dea  P.  P- 
consistant  en  maiaona  ,  jardina ,  terret , 
vieillea  perrièrea  pleinea  d'eau  et  huttea  171? 
(E  571),  appartenant  à  Joseph  de  Bautni;  » 
ham  ,  c»*  de  Vauchrétien  ;  —  donne  son  nom 
au  ruiss.  né  sur  la  c***  qui  s'y  jette  dans  U 
Gruchère;  —  1,950  met.  de  eours. 

Présaadrie  Ga),  f.,  c»«  de  St^Michel-et- 
Chanvaux. 

Préa-Bondeaa  (les),  f.,  c°«  des  Roaiera. 

Presbytère  G^)*  h.,  e"«  de  Cuon. 

Prés-Chabot  (les),  ham.,  c"*  de  Brain-sur- 
Allonnea. 

Prés-Clos  (les),  f.,  €••  de StHilaire-du-B. 


PRE 


—  183  — 


PRE 


(las) ,  ham. ,  c""  de 
Fontevrajtd. 

Prés-de*la-I«onBaBdlère  (les  Petits-), 
miss,  né  sar  la  c"*  de  la  Chapelle'9,'0,,  qoi 
traverse  Andigné  et  s'y  jette  dans  TOadon  ;  — 
908  met.  de  cours. 

Fré»i]leiiiioB  (les),  h.,  c"«  de  St-Clément' 
dtt-L.  —  Prata  Dtmion  1304  (Cunaud,  1. 1, 
f.  100).  —  Prè9  le  Mion  (Cass.). 

IMo-CSanler  aes),  f.,  c»*  de  Nueil. 

Prés-Habert  (les),  f.,  c»«  de  Savennièreê. 

PNsIe*  aiine,  cB«de  Diatré,  dans  l'ancienne 
paroisse  de  Ghétigné.  —  Xes  maisons,  jardinB, 
courts  et  herbergements  de  P.,  vng  moulin 
tournant  par  eau  1547  (G  Cnres),  —  les  mou- 
lins tournants,  virants  et  moulants,  la 
maison  et  domaines  vulgairement  appelés 
Us  moulins  de  P.  1644  (H.-D.  B  156),  for- 
maient le  CAD  Ire  d'ane  terre  importante,  appar- 
tenant en  1547  à  dame  Perrine  Pelletier,  —  i  René 
de  la  Oufferie  en  1644,  qni  la  Tend  le  ai  octobre 
aamaréchaldo  Maillé-Brézé.  La  féodalité  dépendait 
de  la  Harielle  dont  le  seigneur  la  céda  le  14  janvier 
1662  an  seigneur  de  Milly,— avecla  propriété  même 
do  domaine  le  14  juillet  1684.  —  Le  12  juin  1754 
one  chapelle  y  fut  bénite,  dédiée  au  St-Sacrement- 
de-PAutely  «  que  l'on  porte  de  temps  immémorial 
<  dans  la  maison  de  P.  à  la  procession  de  la 
«  F6lB-Diea  ».  —  Un  plan  cavalier  de  1770  re- 
présente le  logis  principal,  à  deux  tourelles,  pré- 
cédé d'une  grande  et  haute  cour  à  double  portail 
avec  tour  d'angle.  —  Les  marais  dits  de  Presle 
ont  été  plantés  en  1825  de  6.000  peupliers  par  la 
commone. 

Preale  (la),  f.,  c»«  de  Durtal  —  G.  de  Pra- 
ttlîa  1147  (H  Gottis,  1,  15).  —  Praella  1314 
(G  341,  L  114);  -  ham.,  c»«  de  Quineé,  — 
Veodu  le  11  mai  1745  par  Et.  Lebtsau,  mari 
de  Françoise  Barbelevée,  à  Pierre  Ghanlmont, 
naîtra  en  chirurgie,  dont  la  fille  épousa  J.-B. 
Verry,  lieutenant  du  premier  chirurgien  du  roi. 

Freuae,  m»»,  c»«  de  St-Martin-deda-Pl, 

Pr««se«S«liard  (la),  f.,  c"«  de  Montjean, 

Preaaeliére  (la),  ham.,  c»*  de  Sceaux,  — 
La  Presteselière  zvi-xvii*  s.  (Et.-C).  —  Ane. 
maison  noble  avec  tourelle  d'angle  et  restes  de 
douves,  domaine  et  résidence  aux  xvi-zviu*  s.  de 
la  famille  de  Bonnaira  ;  —  de  nos  jours  à  Henri- 
Aobin  de  Narbonne,  V.  ce  nom,  et  à  M.  de 
Comont,  son  gendre. 

ProMiftI,  chit.,  c"*  de  Villivique.  — 
Prtssiat  xvi»  s.  —  Pretiart  1650.  —  Près- 
aiac  an  IV.  —  Ancien  fief  et  seigneurie,  rele- 
vant de  la  Berthiére,  avec  logis  noble  entre 
eoar  et  jardin,  douves,  charmilles,  précédées  de 
deai  avenues,  et  chapelle  seigneuriale  dans  la 
cour.  —  En  est  sieur  René  Guyot  de  Gantenay 
1357,  n.  h.  Ant.  Courault  1640,  sa  veuve  Barbe 
Verdier  1655,  —  René  (k>urault,  abbé  d'As- 
Dières-B.,  1655,  Jean  Courault,  chanoine  de  St- 
ManrioB  d'Angers^  1670,  Jean-Marie  d'Eseajeul, 
chevalier,  capitaine  au  régiment- dragons  de  la 
nioe,  mari  de  Jeanne-Jacquine-Yictoire-Mélanie 
Raimbault  de  la  Foucherie,  1751  ;  —  Auguste 
U  Xoihe  Baracé  1789,  sur  qfui  la  terre  est  vendue 


nat^  le  18  prairial  an  IV.  Elle  appartenait  en  1828 
à  Dandenac  aîné,  ancien  procureur  général  à 
Angers,  et  dans  ces  derniers  temps,  au  capitaine 
d'artillerie  Gaillard,  maire  de  Villévôque,  qui  à 
grands  frais  a  fait  reconstruire  l'habitation. 

ProMl^iié,  f.,  c"«  de  Saint  -  Silvin.  -^ 
Terra  de  Priscinniaco  1010-1031  (1*'  Gartul. 
St-Serge,  p.  11).  —  Poncellus,  pons  Pris- 
dniaci  1005  (Ibid.,  p.  308).  —  Terra  de  Pre- 
dniaco,  feodum  et  census,  —  Census  de  Pri- 
ciniaco  1180  circa.  —  Le  fief,  juridiction  et 
seigneurie  de  la  Noe  autrement  appelle  U 
fyé  de  Pricigné  1510,  —  Le  fie  f  et  sei- 
gneurie de  Pressigné  alias  la  Nœ  1735,  — 
Le  fief  et  seigneurie  de  la  Noe  autrement 
dit  Pricigné  qui  se  éxtend  en  ung  quartier 
de  pays  de  la  paroisse  St-Silvin  appelé  Pri- 
cigné 1511  (Ghap.  St-Laud  d'Angers).  —  Cette 
terre  faisait  partie  jusqu'au  xi*  s.  du  domaine 
propre  de  l'évèché  et  fut  donnée  à  l'abbaye  St- 
Serge,  avec  l'église  St-Michel-dn-Tertre ,  par 
l'évéque  Hubert  de  Vendôme  ;  mais  plus  tard 
elle  était  advenue  aux  mains  dès  c<omtes  d'Anjou. 
Geoffroy  le  Bel,  en  mariant  Foulques,  son  camé- 
rier,  lui  en  fit  don,  et  le  comte  Henri  II,  qui 
l'avait  pris  à  son  service,  lui  confirma  tous  ses 
droits  de  seigneurie  et  de  propriété,  fief,  cens, 
droits  de  ban,  de  chasses,  de  dîmes  que  le  dona- 
taire, en  mourant,  transféra  à  l'église  St-Laud 
d'Angers  pour  l'entretien  d'une  chapellenie  qu'il 
y  avait  depuis  longtemps  fondée.  Le  Chapitre 
l'arrenta  dès  le  xiv«  s.  —  En  est  sieur  Jean  de 
Bourillon  1486,  Jeannot  Dnbut,  canonnier  du 
roi,  1525,  Pierre  Grimaudet  1532,  Anne  Chariot, 
veuve  de  Franc.  Grimaudet  de  la  Groiserie,  1616, 
Hathurine  Aubin,  veuve  de  François  Davy,  1700, 
Perrine  Trochon,  femme  de  Davy  de  la  Roche, 
1741,  J.  Gilly,  avocat,  1774. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  1003-1009;  H  St-Aubio,  MoUêre$, 
t.  IV,  74  et  V,  73. 

Pressoir  (le),  ff.,  c^*  de  Beaupréau;  ^  f., 
c"*  de  Bocé;  —  ham.,  c""  de  Brissarthe;  « 
cl.,  c"«  de  la  Chapelle-s.-O.,  dépendant  de  la 
chapelle  Ste-Anastasie  desservie  en  la  Madeleine 
de  Segré  et  réunie  au  Séminaire  St-Charles 
d'Angers;  —  f.,  c»*  de  Chàtelais  ;  —  f.,  c»«  de 
la  Chaussaire  ;  «  f.,  c°*  de  Ckigné;  «■  f.,  c<^* 
de  Durtal,  anc.  domaine  du  prieuré  de  Gouis, 
vendu  natUe  3  mars  1791  ;  -«  h.,  c"«  d'Ecuillé; 
^  cl.,  c^  deFaye  (Cass.);  —  n'existe  plus;  —  f., 
c"«  du  Fuilet;  —  ham.,  c»«  de  Juigni-B.;  «  m«" 
b.,  c"*  de  laMeignanne,  —  Le  P,-aux-Cheva- 
liers  1451,  —  advient  cette  année  par  partage  du 
24  mai  de  la  succession  d'Isabeau  et  de  Jeanne 
d'Andigné  à  Hacé  de  la  Faucille,  mari  de  Marie 
d' Andigné;  —  f.,  c»«  de  Miré;  —  f.,  c»«  de 
Montigni-les-R,  ;  —  ham.,  c"«  de  Montjean, 
—  Dans  l'effondrement  du  sol  d'un  jardin  s'y  est 
ouverte  il  y  a  quelques  années  l'entrée  d'immenses 
et  longues  caves  dont  l'issue  reste  inconnue  ;  » 
cl.,  c"«  de  Morannes;  ■■  f.,  c"*  de  Ny oiseau, 
dans  la  paroisse  St-Aubin-du-Pavoil,  domaine  de 
la  chapelle  de  St-Pierre,  desservie  en  l'église  de 
Nyoiseau;  —  cl.,  c»«  de  Parci  ;  —  f.,  c»"  de  la 
Pouèxe;  «  f.,  c"  de  St-Christopht-la-C;  — 


PBE 


—  IM  — 


PRÉ 


Ch 


— '  Le  PreamT/rr-OoMàim.   in*  •  .,  —  éê, 

sf«  I  «  4»  ^w  nk  é<t«t  par  aam^e  à  U  U- 
«u'ie  ev«illtf^;  -^  ci  .  ^  4<  St-Piern-Maul. 
Ur:t.  «•>  AtisrBi'^;  —  d-,  c*»  *t  Segré,  —  «»- 
t«rMr  >(v  t':frmiHix'jm,  dt  fui  U  a  Fui  V,  ea  pn- 
fr-A  «cUr>Bu>  ;  «K  kia.,  c^  de  Venumiet  ;  « 
f  -  c*-  4fl  Fiea-âa«9^.  ^LePre^unT-TAbbé, 
-*  Ajk  dvMaix.e  4e  r«U»je  4e  Sl-Asbin  <r  As- 
lien  7»  rarre;.u  e»  1470  i  lean  Mainfoe.  ~  La 
Umcjfc  lÊ^^nckïA  V,  pMtoie  aa  xn*  s.,  et  il  dépea- 
4^t  a«  BMAt  depms  16^  de  la  »eiue  des  Ho§- 
fsulpeft*  4e  itovf «.  f«r  q«  fl  fat  veode  nat^  le 
i  tttff  I7W;  «  haa..  €••  da    Vtndt.  —  £« 

P  B<K«€iierll06^fU9:.^EneM9eariacq. 

Ib'.^acii 

>  Haat-),  e^  d'^agerv,  dans 
pu-'^fte  de  St-Ai^nstiD  :  —  apparteaait 
par  ae^faa  de  iywîs  ErB^>al  i  Saoïfon  Cbailland, 
^«î  v^vi  le  It  jaUlet  1553  à  OUner  Leraimier  el 
cels«<i  ie  S  ftovesbre  1562  â  Perrioe  Garreaa, 
veave  4e  a.  b,  Bené  Goassaali,  dool  la  fille 
rpciaje  a.  b,  Gajr  SiccpC.  ^  Ea  eit  sieer  sneces- 
iiireaeEit  a.  b.  Hatb,  Lepeitier,  aari  de  Franc. 
Si'»!,  Cbaflet  Mesoard,  auri  de  Pruçoûe  Le- 
peUîer,  Séb.  Vallére.  mari  de  Cécile  Méoard, 
Gérard  Cordoo  de  Longaebaie,  aiari  de  Marie 
ValUrre.  <fai,  dereaae  veoTe,  vend  le  9  jain  1T18 
à  fU4iert  Coqaerie,  auis  le  retrait  féodal  fat  exereé 
par  l.-B,  Doraod,  cbaooine  de  St-Martia,  qai  Far- 
renU  le  10  déceaibre  1736  à  P.-Vakntio  Baret,  U- 
eencié  évlois  ;  —  L,  c»«  de  Sfe-Oemmee-eur-JL. 
"  LtH.P.  alla»  St-Jean^deBeauvaU  1744. 
^  Logis  da  xvi*  s.,  doouiae  de  la  faoïille  Vol- 
laife  de  Vaogiraald  aox  xyii-xtui*  s. 

Praaaolr  (le  PeUl-).  c^  d'AngerB  N.-E.  ;  - 
cL.  c"«  de  HuilU. 

JPfweeoCnHI  (Le).  -^W.la  Chinurie. 

Praaaolr-BMiiKé  (le,  f..  c"«  de  Segré. 

Preaaalff^BMaalt  (le),  t.,  c"«  de  Segré. 

Pi«aa*lr-BU»e  (le),  c"«  de  BouziUé,  pres- 
soir fiastallé  dans  les  rignes,  sans  babitation. 

Freaaolff^BbuieTUIalB  (le),  bam.»  c**  de 
Chàteauneuf, 

Preaoalr-Caflla  (le),  f.,  c»« de  Cheviré-le-R. 
—  Da  nom  d*on  des  tenanciers  en  1530  (E  593). 

PMaaola-Conin  (le),  f.,  c»«  d'Angers  E. 

Preaa«lr-4e-FaBUiiae  (}e),  ham.,  c»*  de 
Beaufort. 

Preaaolr^FrMie  (le),  m»»  b.  et  f.,  c—  de  St- 

Barthélémy. ^-Le  domaine  échoit  dans  le  partage 
de  la  saccession  de  René  Legonz,  avocat,  1721,  à 
Jean  Boassac,  avocat,  mari  de  Suzanne  Gorse;  — 
passe  par  acquêt  du  7  Juillet  1788  sur  Françoise- 
Anne-Renôe  Commeau,  veuve  Ghemineau,  à  Victor 
Bodi,  avocat,  qui  y  possédait  une  bibliothèque  de 
1300  vol.  et  y  résidait  en  1790  rE  3106). 

PreaaoiiNiCliraad  (le),  f..  c»«  de  Roche  fort- 
B.'L.  ;  —  donne  son  nom  à  un  miss.,  né  sur  la 
c"*  et  qui  s'y  jette  dans  la  Loire;  <- 1,300  met.  de 
eours. 

Praaaolrie  (la),  f.,  c"«  de  Chigné,  vendue  nat* 
sur  de  Bouille  le  13  fructidor  an  IV  ;  ••  f.,  c"«  de 


—  Lm  JVeieaitfiie  (El-M.V 
>\  L,  c«  4s  Ditrtol, 
4e  la  rhiffls  Sl-Jeaa-Bapliste, 
:«  le  3  man  1791. 

le  .  L,  c«  4e  Durtal  - 
i>  P.  LojfOKU  1689  (iXX.\ 

V\  bam.,  c^  4e  BauxUU. 
1e\   haaL,  c~  de  Cha- 
lonMe^'tMr'L, 

f.,  c^  àe  BriMsartke;  —  vill-,  c"«  de  la 
Pommeraie  i^  l»Gra£4s-\  f..c-*deMûri. 
—  Leteaaacier  devait  chaqaeaaaée  aa  seigneur 
de  MArs.  payer  15  s.  S  4.  4e  eeas  et  de  plot  dire 
ane  cbaas^a  oa  payer  aa  tmige  d'amende. 

Piems  ^es BasKS-),  faits,  aé  sor  U c**  da 
Vaudelenay,  s'y  jette  daas  le  laiss.  de  U  Fod- 
taine-BlaDche  ;  —  3.100  mèC 

Peeatcw  [Olivier  Le},  Presfaris,  évèqse 
de  Syoo.  Sydoniemais^  pealès  da  eoaveol  de» 
Gordeliers  d'Aagers,  foadé  de  poavoirs  de  tSOB 
à  1530  de  Févèqae  d'Aagers.  de  Rohaa,  y  est  in- 
faamé  le  21  avril  15S0. 

Prêtas  ^e).  b»  à  eaa,  c-  de  St-EUier,  - 
Le  Piéton  .HecV- 

:ia),  f.,  e—  de  ConHgné. 
(la\  cL,  €■■  de  Corsé,  ane.  domaine 
da  Chapitre  St-Maaiiee  d'Aagers.  vendu  oai^  le 
9  jain  1791  ;  —  appartenait  à  Jastiae-Madeleioe- 
Looise  Delacroix,  ea  religion  soeor  Arténiidore, 
religieuse  de  la  Sagesse,  qai  Ta  vendue  en  1857  ; 
»  cl.,  c"**  de  Maulévrier. 

Praail,  viU.,  c-«  de  i^uetl.  -  PeruU  lOOS, 
PetroUum^  Petroillum  1030  cirea,  Perolium 
1093. 1106.  Periul,  Pertltum,  Aaiencus,  miU» 
de  Perilio  1120  circa  (Cari,  de  CbemiUé,  ch.  9. 
37,  5t,  64  et  84).  —  Aac.  tem  noble  avec  nu- 
noir,  tout  au  sortir  des  bois  et  les  dominant  do 
bant  de  la  côte.  L'habitation  a  été  réeenunfni 
transformée  par  l'adjonction  d'ailes  et  de  tous  ei 
par  rexhaussement  des  bitimenis,  les  coDStnc- 
lions  neuves  en  style  Louis  XIII  mêlées  de  briqnes 
rouges.  ~~  Sor  le  bord  de  la  route  se  dnat 
l'énorme  fuie  ronde  éventrée.  —  c  L'oustet  di 
c  Prueti  »  appartenait  au  xv*  s.  à  la  famille  de 
la  Haie-Passavant,  qui  le  relevait  de  Mootrenil- 
Bellay  (E  831).  —  En  est  sieur  Artus  de  Gbérité. 
qui  épouse  à  Saumur  le  14  février  1667  Marie- 
Elisabeth  d'Allongoy,  —  Charles-Prudent  de 
Charnières,  mari  de  Gabrielle  Drouineao.  1605. 
qui  y  meurt  âgé  de  58  ans.  le  19  octobre  11S0. 
Esprit  de  Charnières,  mari  de  Marie  Gbevaie. 
1740;  —  aujourd'hui  N.  de  la  Selle. 

PréTMill»  ham..  c"«  de  Noellet 

PréTereav»  ham..  c"«  de  St-Moeairt-en-M 

PréYerie  (la),  f..  c»«  de  Cholet,  vendue  nti* 
le  7  germinal  an  VI  sur  Lebascle  d'Argenteail 
Toutes  les  dépendances  avaient  été  incendiées 
dans  la  guerre.  —  Le  chemin  de  fer  y  a  tranche 
et  mis  à  nu  sous  les  haies  un  tronçon  important 
de  Tancienne  voie  romaine,  dite  Chemin  des 
Féee  ou  du  Diable  \  —  f. .  c««  de  JLa^;  -  ^ .  «"* 
de  Marcé,  an  carrefour  de  cinq  chemins.  -;'  En 
est  sieur  Macé  de  Beauvau  1405,  Guill.  Mondières 
1603,  n.  h.  Charles  Mondières,  sénéchal  juge  or- 


PRÉ 


—  485  — 


PRÉ 


dmaire  do  marquisat  de  Jané,  1643,  Nie.  Vieil 
ld63;  »  ham.,  c«*  de  Somloire\  «  t.,  c"*  de 
Tout- ?e-3f onde. 

PréTiève  (la),  canton  de  Pooancé  (2  kil.  600), 
arroDd.  de  Segré  (26  kil.)  ;  —  à  63  kil.  d'An- 
fxn.  —  Ecclesia  de  Pivreria  1090  (H  Pr.  de 
PoDancé,  ch.  or.  1).  —  Priveria  1095  circa 
(Cartol.  de  Redon,  ch.  380).  —  Preveria  1105 
cina  ([bid.,  cb.  369).  —  Piperiaria  1140  circa 
(Cartol.  Noir  de  St-Hanrice).  —  Piparia  1178- 
\m{Arch.  d'Anj.,  II,  77).  —  Parochia  de 
Piperia  1235  (Gai  ml.  de  Grandmont,  f.  72  v»). 

-  Sanctus  Laurentius  de  Piperia,  galice  de 
la  Previère  1581  (Et.-C).  —  L'Espervière 
1610,  la  Pervière  1615,  l'Apervière  1700 
(El.-C).  —  L'Eprevière,  l'Epervière  (E  1132). 

-  L'Epervière  (Cass.).  —  La  Previère  1779 
(EL-C  ).  —  Sor  une  colline  en  pente  vers  nord, 
bordée  de  bois  et  d'étangs  ;  —  entre  Ponancô  aa 
N.,  Carbay  (4  kil.)  et  le  département  de  la 
Loire-Inférievre  à  VO.,  St-Michel-et>Ghanvaiii 
(5  kil.  250)  an  S.,  Armaillé  (3  kil.)  à  VE, 

La  rente  nationale  de  Laval  à  Nantes  traverse 
en  droite  ligne,  empruntée  à  partir  dn  bonrg  par 
la  rente  départementale  d'Ingrandes,  qui  s'y  em- 
branche en  formant  angle  vers  S.-E. 

T  passe,  à  travers  les  étangs  de  Tressé  et  de  la 
Feodrie,  la  rivière  de  la  Verzée,  formant  bor- 
dare  vers  FE.  ;  —  y  naissent  les  niiss.  du  Four- 
Mixk,  des  Rochettes  et  de  la  Nymphe,  issus  chacun 
de  rétang  dont  ils  prennent  le  nom,  —et  celui  de 
la  Footaine-Jensaet. 

£o  dépendent  les  ham.  et  vill.  du  Fourneau 
J  mais.,  18  h.),  de  la  Gaultrée  (7  mais. ,  26  hab.), 
da  Bois-Gasnier  (3  mais.,  22  hab.),  le  chat,  de  la 
Primandière  et  25  fermes  ou  écarts. 

Superficie  .*  724  hect.  dont  65  en  bois. 

Population  :  52  feux,  238  hab.  en  1720-1726. 

-  5ô  feux,  980  hab.  en  1789.  —  312  hab.  en  1831. 
-375 hab.  en  1841.— 4iS5 h.  en  1851.— 422 hab. 
en  1861.  —  377  hab.  en  1866.  —  368  hab.  en  1872, 
dont  i28  hab  (34  mais.,  39  mén.),  composant 
rtgglomération  centrale. 

Une  foire  s'y  tenait  au  xvii«  s.  le  jour  de  la 
St-LaurenL  —  Nulle  industrie  depuis  Textinction 
des  forges  dites  de  Pouancé,  dont  le  fourneau 
àe  trouvait  sur  la  paroisse. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Pouancé. 

Le  bourg,  formé  par  la  rencontre  des  deux 
grandes  routes,  comprend  une  place  unique  rec- 
ungolaire,  ouverte  seulement  vers  TE.,  —  le  fond 
vers  FO.  fermé  par  le  large  bâtiment  de  VEcole 
mxte  (Sœurs  de  St-Vincent  de  Paule),  dont  le 
pignon  tronqué  se  prolonge  en  une  haute  tourelle 
^ë  ;  tout  à  cOté,  un  puits,  avec  une  seconde 
flèche  qui  en  forme  la  chapelle. 

La  Mairie  occupe  &  l'angle  vers  S.-E.  une 
chambre»  au-dessus  d'une  boutique.  —  Y  fait  suite 
i'EgHse,  dédiée  à  St  Laurent  (succursale,  5  ni- 
^àee  an  XIII),  nue,  longue  et  vide,  sans  trace  de 
décoration,  la  plus  laide  et  la  plus  misérable  du 
pays.  Lee  maçons  y  travaillaient  pourtant  en 
jaio  1875. 

Oo  ne  connaît  aucune  trace  antique  sur  le  ter* 
nioire,  quoique  Uraversé  tout  au  moins  par  un 


des  grands  chemins  montant  du  S.  vers  Pouancé. 
On  ignore  môme  l'emplacement  «  où  souloit 
«  avoir  maison  et  chastel  »,  —  comme  il  est  dit 
au  XVI"  s.,  —  centre  dès  le  xi  s.  d'un  fief  important. 
Il  appartenait  à  une  famille  de  chevaliers,  qui  en 
prenaient  le  nom  ou  eelui  de  la  Selle-Graonaise, 
leur  autre  domaine.  Jean  de  la  Selle  étant  mort 
en  1326  sans  postérité,  la  terre  échut  par  déshé- 
rence à  Robert  d'Alencon  et  fut  réuni  à  la  baron- 
nie  de  Pouancé. 

L'église  apparaît  fondée  dès  le  xi*  s.  et  fut 
donnée  en  partie  par  Aimeri  Chapeau  en  1090, 
en  partie  par  Hervé  de  la  Previère  et  son  fils,  vers 
la  fin  du  xii*  s.,  aux  moines  de  Harmoutier. 
L'abbé  garda  la  présentation  de  la  cure  jus- 
qu'au XVIII*  s.  Elle  tombe  alors  au  plein  droit  de 
l'évoque.  —  Les  registres  remontent  à  1581. 

Curée  :  Julien  Aobtn,  1581.  —  En  1592  il 
n'est  pas  enregistré  de  baptême  «  pour  raison  des 
c  troubles  et  guerres  ...  si  grands  qu'il  fallut  à 
c  tous  les  paroissiens  fuir  et  quitter  la  paroisse  ;  et 
c  aussy  en  icelle  année  nous  avons  enterré  la  plus 
«  part  desd.  paroissiens  ».  Suivent  22  noms  de 
décédés,  sans  autre  date.  —  Jacq.  Percault, 
1609, 1629.  Il  avait  tenté  de  s'emparer  en  1616 
de  la  cure  de  St  -Aubin  de  Pouancé  et  dut  reve> 
nir  en  1618,  expulsé  par  Justice.  —  Pierre  Piecot, 
1663.  —  N.  Hiret,  août  1673,  1679.  —  Maurice 
Barré,  1680.  —  Jacq.  Turpin,  1684,  f  le  9  dé* 
cembre  1692,  âgé  de  49  ans.  —  Charles  Rebellât, 
1693,  t  le  3  novembre  1721,  âgé  de  65  ans.  ^ 
J.-B  Bardin,  1722,  qui  résigne. — René  Heullin, 
mai  1722.  f  le  27  octobre  1734,  âgé  de  60  ans.  — 
Denis  Ravain,  novembre  1733,  f  le  27  janvier 
1745,  âgé  de  58  ans.  —  MauriUe  Vaugoyau, 
septembre  1745,  f  ^e  28  octobre  1758,  âgé  de 
58  ans.  —  Ant.  Poisson,  octobre  1759,  f  le 
28  janvier  1791.  Il  est  suppléé  depuis  1784  par 
des  desservants. 

Sur  les  confins  vers  S.-O.  se  trouvait  le  prieuré 
Grandmontain  de  la  Primandière,  V.  ce  nom. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Candé, 
de  l'Election  d'Angers,  du  District  de  Segré. 

Maires  :  René  Aubry,  1792.  —  Mayance, 
19  vendémiaire  an  X,  démissionnaire  le  25  février 
1807.  —  Mathieu  Nourry,  2  mars  1807,  f  le 
18  décembre  1810.  —  Louis-Pierre  Beenter, 
10  février  1813.  —  GaucAer,  30  mai  1831,  dé- 
missionnaire en  1842.  —  Jean  AUard,  17  jan- 
vier 1842.  —  Théod.  Cosnard,  1846.  —  Gau- 
cher, 1852.  —  Pierre  Mignot,  1854.  —  Marquis 

d'Aligre,  1865.— Esprit  BeZtonoer,  octobre  1876. 
Arch.  de  M.-et-L.  C194;  E  1138, 1140;  G  911.  —  Arcb. 
comm.  Et.-G.  —  D.  Houss.,  1S32  et  1925.  —  Pour  les  loca- 
lités. Toir  la  Primaudière,  la  Prév^aie,  le  Bois-Gamier, 
la  Gautrie,  Ut  RochetUa,  la  Nymphe,  etc. 

PréYost  {François),  né  à  Angers  le  28  jan- 
vier 1712,  fils  de  René  P.,  lieutenant  des  Eaux 
et  Forêts,  et  de  Marguerite  Goinoiseau,  fut  reçu 
licencié  en  droit  le  29  mai  1733,  avocat  en  1736, 
et  le  17  février  1738  soutint  sa  thè»e  pour  l'ag- 
grégation  et  le  doctorat  en  l'Université  d'Angers. 
En  1740  ayant  échoué  dans  le  concours  d'une 
chaire  devenue  vacante,  il  acquit  le  4  août  1742 
l'office  de  second  avocat  du  roi  au  Présidial  et 
ne  tarda  pas  à  y  acquérir  une  véritable  autorité. 


PRÉ 


—  186  — 


PRÉ 


Son  premier  discours  de  rentrée  eut  ponr  SDJel 
L* Amour  de  «on  état,  et  le  soccès  qu'il  obtint 
lui  imposa  ce  môme  honneur  presque  chaque 
année,  durant  40  ans,  comme  un  devoir  r^Uer 
auquel  il  ne  manqua  guère.  En  1T44  il  fut  reçu  de 
l'Académie  d'Angers  et  trouva  une  nouyelle  veine 
à  son  éloquence  monotone  et  sans  grand  éclat.  Il 
figure  aussi  parmi  les  premiers  fondateurs,  en 
1760,  du  Bureau  d'Agriculture,  où  il  avait  accepté 
une  part  dans  la  rédaction  projetée  de  l'histoire 
naturelle  de  la  province.  Des  lettres  patentes  du 
S2  janvier  1762  rappelèrent  enfin  à  l'honneur, 
qu'il  n'avait  cessé  d'ambitionner,  de  l'enseigne- 
ment public,  en  le  gratifiant  de  la  chaire  de  droit 
français,  vacante  par  la  démission  de  Gl.-Gab.  Poe- 
quet  de  Livonnière.  Dès  1744  sa  qualité  de  docteur 
lui  avait  valu  d'occuper  le  rectorat,  mais  non  sans 
une  vive  contestation,  suivie  d'un  arrêt  et  qu'il  a 
racontée  lui-même  à  la  suite  des  Concordats  et 
Règlements,  p.  34-46.  La  clarté  dans  l'exposition 
des  principes,  la  méthode  dans  la  dé  Juction,  une 
certaine  liberté  d'esprit,  qui  se  fortifiait  d'une  érudi- 
tion sérieuse,  donna  à  ses  cours  une  valeur  qu'attesta 
bientét  l'empressement  des  étudiants. —Le  6  juillet 
177S  il  fut  désigné  par  les  suffrages  de  ses  conci- 
toyens pour  l'office  de  conseiller  lieutenant  du 
maire,  ou  comme  on  disait,  de  vice-maire,  qu'il 
conserva  jusqu'en  1 781 .  Hais  cette  année,  le  Ojuillet, 
en  installant  les  officiers  municipaux  nouvellement 
élus,  il  fit  ses  adieux  à  ses  concitoyens,  annongantla 
résolution,  que  lui  commandaient  l'âge  et  ses 
forces  épuisées,  de  laisser  la  carrière  aux  jeun*>s 
gens,  après  cinquante  années  de  veilles  consacrées 
au  service  de  la  patrie.  Ileéda  son  office  du  Présidial 
à  M.  Bodard  et  sa  chaire  à  son  frère  Jacq.-L.  Prévost, 
emportant  dans  sa  retraite  l'expression  unanime 
et  vivement  exprimée  par  toutes  les  voix  autori- 
sées des  regrets  publics  et  de  la  reconnaissance 
de  la  province.  Quatre  ans  après,  le  12  novembre 
1785,  il  mourait  i  Angers  et  fut  inhumé  le  14  en 
l'église  St-Denis.  Il  avait  épousé  en  janvier  1744 
Catherine  Lesourd  de  la  Glémencière,  de  qui  il  ne 
laissait  pas  d'héritier.  —  La  plupart  de  ses  travaux, 
mémoires  et  discours  d'apparat  ou  d'étude  sont 
restés  inédits,  sauf  les  opuscules  :  Précis  des 
moyens  pour  établir  l'utilité  de  la  désunion 
des  fonctions  d  avocat -procureur  à  Angers 
(Barrière,  1764,  in-S»); — Nouvelles  observations 
des  officiers  du  siège  Présidial. . .  (Ib.,  1764. 
in-8»)  ;  —  Précis  des  Privilèges  des  profes- 
seurs de  droit  de  V  Université  (Angers,  Dubé, 
in-4«)  ;  —  Mémoire  pour  Augustin-Honoré- 
Marie  Lefehvre  de  Ckasles  (Angers,  Billault, 
1772,  in-4»)  ;  —  Discours  sur  le  Luxe  (1779, 
in-8»)  ;  —  Dtscoura  à  l'occasion  du  succès  de 
nos  armes  en  Amérique  (Angers,  Marne,  1781. 
in-8«)  ;  —  Dtscoura  sur  les  bienfaits  du  doute 
dans  Vexamen  des  affaires  (1782,  in^»)  ;  — 
Discours  sur  la  question  suivante  :  Les  lois, 
qui  défendent  aux  femmes  de  contracter 
sans  être  autorisées  de  leurs  maris,  ne 
devraient-elles  pas  être  réformées?  (Angers. 
27  juin  1783,  in-8o).  —  et  diverses  ordonnances, 
rendues  sur  ses  réquisitions,  contre  les  Jésuites, 
qall  malmena  radement,  —  et  pour  l'assistaDce 


des  Enfants  trouvée.  —  La  Bibliolhèque  d'Angers 
possède  de  lui  en  manuscrits,  presque  tous  lolo- 
graphes,  52  discours,  éloges  ou  disiertstions, 
dont  10  lus  à  l'Académie  d'Angers  (lis.  493 
et  495),  39  prononcés  aux  rentrées  du  Présidial 
du  15  novembre  1745  au  13  novembre  1780 
(Mss.  493,  497,  408),  3  dans  des  séances  de  l'Uni- 
versité (Ifss.  494);  —  un  Mémoire  sur  Us 
libertés  de  l'église  Gallicane  (Mss.  578),  * 
trois  Traités  de  la  Communauté  entre  maris 
et  femmes,  —  sur  le  contrat  de  mariage^  — 
des  Successions  (Mss.  350).  Une  copie  de  ee 
dernier  existe  à  la  Bibl.  de  Tours,  Mss.  665  ;  - 
une  ReqiLête  adressée  au  roi  contre  (es 
agents  de  la  gabelle  (Mss.  834,  autog.  de  S7  fol.). 

—  Il  a  été  vendu  en  décembre  1814,  dans  la 
bibliothèque  du  président  Delaunay,  un  TraiU 
de  la  Jurisprudence  de  la  campagne,  cous 
professé  par  Prévost  en  1775,  Mss.  in-4*  de  31S  p., 
acquis  alors  par  M.  Jubin,  juge,  et  dont  j'i|Dore 
le  sort,  —  en  prenant  garde  de  ne  le  pas  eon 
fondre  avec  son  Ordonnance  pour  la  cam- 
pagne, qu'a  publiée  la  Revue  de  V Anjou 
en  1854. 

Quérard  se  trompe,  dans  son  supplément,  sor 

la  foi    de  Grille,   en   attribuant  deux  de  ses 

ouvrages  à  son  frère,  Prévost  de  la  Chanvellière, 

qu'il  prend  pour  son  fils. 

Arcta.  munie.  BB  tii,  114  et  198.  ^  Afftekêt  fkwjm, 
17  juillet  1773,  7  et  9  aoAt  et  18  novembre  1776, 13  iuiUet 
et  17  août  1781  et  10  novembre  1785.— .LemarchaiMl,  Cûtal 
det  Mss.  —  A.  Bigot,  Discours  à  Vaudienee  dé  rentrée  it 
la  Cour  Impériale  (Angen,  8  novembre  1865,  Laioi,  ta-S* 
de  55  p.).  --  Revue  ^Aniou,  1875,  p.  836.  —  Çfémd, 
France  ÎÀttér.,  t.  XI,  p.  532  et  534. 

Prévost  {Jacques-Lauis),  sieur  de  la  GbM- 
vellière,  frère  du  précédent  et  que  les  notices 
Angevines  donnent  pour  son  fils  ou  son  neveu, 
né  i  Angers  en  1717,  docteur  de  la  Faculté  de 
droit  d'Angers ,  marié  en  secondes  noces  a 
Angers  le  15  septembre  1760  avec  Perrine  Loi- 
seau  de  Mauny,  rempUça,  le  SKI  juillet.  1781,  en 
la  chaire  de  droit  français,  son  frère  démii* 
sionnaire.  —  Il  prêta  le  serment  constitutionoel 
le  23  avril  1791,  et  mourut  le  18  pluriése  an  XI. 
«  {Jacques),  fils  du  précédent,  né  le  17  juillet 
1764,  à  Angers,  avocat  en  1784,  docteur  en  droit 
en  1785,  membre  le  16  fruaidor  an  XII  du  Con- 
seil général,  dont  il  était  secrétaire  en  l'an  XllI. 
conseiller  municipal  le  19  avril  1806,  juge-aadi(eor 
à  la  Cour  d'Appel  d'Angers  en  1808,  y  fut  appelé 
en  1811  à  la  charge  d'avocal-général  qu'il  occu- 
pait encore  en  1828. 

PréTOSt  {Jacques  Le),  docteur-médecin, 
Angers,  1540. 

PréTotaie  (la),  f.,  c^  de  Noyant-la-Gr.; 

—  f.,  c»*  de  la  Prévière. 

Prévôté  (la),  ham.,  c«*  à'Angrie.  *-  Uher- 
bergement  et  domaine  de  la  Provasté, 
composé  de  3  maisons  couvertes  d'ardoises 
et  enceintes  de  douves  1407.  »  Ancienoe 
terre  noble ,  dont  est  sieur  Jean  de  la  Her- 
bertière,  mari  de  Perrine  d'Andigné,  1400,  veuTe 
en  1407.  —  Le  seigneur  tenait  de  son  susersin 
d'Angrie  la  sergenterie  du  bourg  avec  le  droit  d'y 
lever  à  son  profit  sur  chaque  feu  un  boisseau  de 


PRÉ 


—  187  — 


PRI 


grosse  avoine  par  an.  —  Il  y  a  existé  une  anc. 
carrière,  aujourd'hui  abandonnée. 

PréTOlé(la),  t,  c»*  de  Beaufort,  appartenait 
en  1764  à  H.  Leseillier  de  Monplacé,  qui  cette 
année  y  flt  bénir,  à  l'entrée  du  chemin,  une  croix 
dite  la  Croix-Maure f  détruite  pendant  la  Ré- 
vololion  et  rétablie  par  le  propriétaire  M.  Lenoir 
de  laCochetière.  Elle  est  signée  :  A.  Beignet,  ar- 
chitecte, 1868  \  —  cl.,  c»«  de  C/iantocé.— Acquise 
de  Marin  Bastonné,  sergent  de  la  baronnie  de  Bo- 
hardy,  par  Franc.  Gohier,  élu  d'Angers,  1648,  qui 
la  revend  en  1662  à  Julien  Leprélre  ;  —  appart. 
en  1752  à  Perrine  de  Scépeaux;  »  ham.,  c^«  de 
Freigné;  «  f.,  c»«  de  Montpoîlin'j  =»  f..  c»«  de 
St'Lamhert-deS'L.  :  —  f.,  c»«  de  St-MicheU 
et-Cfc.— En  est  sieur  Franc.  Ernoull704;  =  f.,  c«« 
de  St'Sigismond  ;  -»  f.,  c**«  de  Vemantes; 
«  (la  Hante-),  vill.,  c"«  de  la  Comuaille. 

Préfrèté-d'Aneaa  (la),  ham.,  c°*  de  la  Cor^ 
nuaille. 

PréToterle  (la),  c°«  de  Chalonnes-aur-L. 

—  En  est  sieur  Jean-Michel  de  Roye,  chevalier , 
1738 ;  i-  chat. ,  c"*  du  Louroux-Béc.  —  Le  lieu, 
domaine,  métairie  et  garennes  de  la  Provos- 
ttrie  1563  (E  109).  --  £«  lieu  seigneurial  de  la 
Provosterie  1622  (Et.-C).  —  Construction  mo- 
derne d'un  seul  étage,  avec  petit  corps  central  en 
avancement  sur  la  façade,  qu'exhausse  une  haute 
Incarne  à  double  meneau  et  le  couronnement  du 
toit  en  fer  forgé.  —  En  est  sieur  n.  h.  Pierre 
Chaponeau,  écuyer,  1527,  Louis  Ghap.  1563, 
Guy  d'Andigné  1599,  messire  Ant.  Legras  1639, 
n.  b.  Franc.  Denault  1648,  n.  h.  Claude  de  Roye 
1661,  qui  y  meurt  frappé  d'apoplexie  en  mai 
1685.  Jean-Mich.  de  Roye  1735,  Armand-Frang. 
Bidon,  écuyer,  1753,  mari  de  Charlotte-Marie  de 
Roye,  1767,  —  leur  fils,  François  Marie  Bidon, 
qui  fît  une  première  fois  rebâtir  le  château  en 
1782  et  en  1793,  y  avait  établi  un  haras.  Né  le 
10  février  1758,  marié  le  13  mai  1788  avec  Vic- 
toire Olivier  de  la  Plesse,  il  fut  élu  dès  1789 
commandant  de  la  garde  nationale  du  Louroux, 
pnis  le  9  décembre  1792  juge  de  paix  du  canton, 
plas  tard  président  de  l'administration  cantonale, 
membre  du  Conseil  d'arrondissement  (16  fructidor 
an  XI),  conseiller  de  préfecture  le  3  juillet  1811  jus- 
qu'en 1815  et  est  mort  à  Angers  le  29  février  1819. 
n  avait  vendu  la  terre  en  1823  à  M.  de  Cumont; 

—  elle  appartient  aujourd'hui  à  M.  Joseph  do 
Xienlle,  conseiller  général  ;  »  f . ,  c">  de  Pouancé, 

Prérarie  (la),  cl.,  c"«  de  St-Martin-du-B. 

—  La  Prérurie  (Cass.). 

Prés«l«  (la),  ham*.,  c"«  de  Jarzé.  —  La 
Poyreraye  1363.  —  L'herhergement  de  la 
Pereroie  1368.  —  La  terre  et  domaine  de  la 
Preraye  1458,  —  la  Peraye  1457,  —  la  Pre- 
zaytUSQ  (H.-D.  d'Angers).  —  Anc.  fief  et  do- 
maine importants,  que  Louis  d'Anjou,  par  lettre 
«latée  de  Tabbaye  de  Boulogne-sur-Mer,  juillet 
1363,  confisqua  sur  le  seigneur  son  vassal,  qui 
s'était  emparé  par  surprise  du  château  de  Ville- 
véqae.  Le  duc  les  donna  à  son  chambellan  Pierre 
d'Avoir.  Celui-ci,  en  fondant  une  chapellenie  en 
l'Hétel-Dien  d'Angers,  la  dota  de  ce  domaine 
(décembre  1368),  que  FH^tel-Dieu  conserva  jus- 


qu'à la  Révolution.  Il  a  été  vendu  nat^  le  27  ven- 
tôse an  in.  —  En  dépendait  au  xiv«  s.  un 
moulin  à  draps  dont  le  roi  en  1458  autorisa  la 
reconstruction,  «  pour  ce  que  autour  le  pays  de 
c  la  Prezaye  y  a  plusieurs  gens  de  pals  «larchans 
«  et  autres,  qui  font  et  font  faire  grant  nombre  de 
«  draps  de  laine  pour  enlx  vestir  et  pour  vendre  » 
(H.-D.  B  140-146).  C'est  le  moulin  de  Rogé, 
V.  ce  nom, 

Prézaye  (la),  f.,  c»«  de  Vivy,  —  Anc.  ma- 
noir noble,  sur  les  bords  de  l'Authion,  composé 
d'un  grand  corps  de  logis,  avec  bel  escalier  en 
spirale  de  larges  dalles  d'ardoise,  le  faite  sur- 
monté de  deux  lucarnes  rondes  géminées  à  cou- 
ronnement en  style  Louis  XII).  Vers  N.  y  attient  un 
bâtiment  d'aspect  plus  antique,  xv*  s.,  avec  belle 
cheminée  à  incrustations  d'ardoise,  les  portes  et 
baies  extérieures  en  partie  enmurées  ou  réduites  ; 

—  vers  S.  une  très-belle  chapelle  fondée  sous  le 
vocable  de  St  Martin  le  2  mars  1512.  Elle  sert  auj. 
de  grange,  voûtée  de  deux  travées  à  nervures  pris- 
matiques avec  rosaces  et  écussons ,  le  fond 
autrefois  découpé  de  meneaux  flamboyants.  Sur 
les  bords  se  reconnaissent  quelques  traces  de 
fresques,  et  à  côté  sur  une  planche,  un  grand 
Christ  peint  de  grandeur  naturelle,  xvi*  s.  ;  — 
plus  loin,  la  fuie  dont  la  porte  est  surmontée  d'un 
écu  martelé,  avec  casques  et  doubles  lambre- 
quins. —  La  terre  appartenait  au  xvi«  s.  à  la  fa- 
mille de  Coesmes,  puis  aux  Dubreuil,  et  dès  la 
première  moitié  du  xvii*  s.  aux  Rueil  de  Ruzé. 
Claude  de  Rueil,  évoque  d'Angers,  qui  y  tenait 
souvent  résidence,  y  baptisa  dans  la  chapelle  le 
8  novembre  1632  l'enfant  du  fermier  ;  —  Henri 
de  Rueil,  marquis  de  Ruzé,  gentilhomme  ordi- 
naire de  la  Chambre,  et  sa  femme,  Gabrielle 
Licquet,  y  voient  naître  au  moins  quatre  de  leurs 
enfants,  Henri,  Louis,  Claude  et  François-Martin  ; 

—  Louis- Auguste  de  Ruzé  y  réside  eh  1733, 
Auguste  de  Guillot  de  la  Bardouillère  en  1761  ; 

—  aujourd'hui  à  M.  de  la  Motte.  —  Le  fer- 
mier, Boucher  père,  y  a  péri  assassiné  le  11  sep- 
tembre 1857. 

Prézeline*  f,  c"«  de  St-Sauveur-de  FI.  ~ 
Prageline  (Cass.).  —  Prégeline  (Et. -M.). 

Prézellnière  (la),  ham,,  c°«  de  Montreuil- 
eur-M,  —  La  Presselinière  (Cass.). 

Priante  (la),  ham.,  c**"  de  St-Laurent-des- 
AuteU,  —  V.  la  Priouté. 

Prières,  clos,  c"»  de   Ste-Gemmes-aur-L. 

—  Anc.  domaine  de  l'abbaye  de  Prières,  de  Pre^ 
ctbiis,  au  diocèse  de  Vannes. 

Rnîet  (M.).  —  V.  Pancelot. 

Fnîeuiéè  (la).  -  V.  le  Prieuré. 

Prieor*  famille  de  maîtres  orfèvres,  Angers. 
~  {Guillaume),  fournit  de  sa  façon,  en  1497,  au 
Chapitre  de  St-Jean-Baptiste  une  statue  en  argent 
de  St  Julien,  —  en  1551,  au  Conseil  de  ville  les 
coupes  données  en  présent  à  la  reine.  —  Il  était 
protestant  et  c'est  chez  lui  que  se  réunissaient  les 
assemblées  et  les  prêches.  Condamné  en  août 
1556  à  être  brûlé,  il  se  réfugia  à  Genève;  mais 
étant  revenu,  il  fut  pendu,  au  rapport  de  Louvet, 
sur  le  carroi  de  la  Porte-Chapelière  en  mai  1562. 
(BB  27;  f.  62*63;  GC  10,  f.  97).  «  (Jacques), 


PRI 


-188  — 


PRI 


nevea  da  précédent,  nitif  d'Angers ,  mais  établi 
an  Mans,  sollicitait  en  1564  (f  être  reçu ,  comme 
son  onele,  malIre-graTeor  en  la  Monnaie  d'An- 
gers. 11  est  dit  maître  juré  et  garde  de  l'état 
d'orfèvre  à  Angers  en  1574.  —  V.  Leprieur. 

PHear  fCharUêJ,  né  à  Mirebean  (Vienne),  le 
8  féTrier  1751,  maire  et  chanoine  de  Ménigonte, 
fat  éln  le  14  mars  1791,  an  refos  dn  cnré 
Jallet,  éTèqne  constitutionnel  des  Denx-SèTres 
par  87  snff^iges  snr  131  votants  ;  mais  quoiqu'il 
eût  accepté  le  lendemain  «  avec  reconnaissance  », 
l'amour  dn  repos  et  une  certaine  indécision  de 
caractère,  comme  il  l'avouait  Ini-môme,  lui  firent, 
dés  les  premiers  jours  de  mai,  donner  sa  démis- 
sion. Lié  plus  tanl  d'une  amitié  intime  avec  le 
nouvel  évèque  d'Angers,  Montault,  son  ancien 
collègue  constitutionnel  de  la  Vienne,  il  l'accom- 
pagna en  sa  résidence  nouvelle  à  titre  de  vicaire- 
général  et  pendant  trente  ans  devint  le  confident 
honoré  par  tout  le  diocèse  et  l'aide  dévoué  de 
toutes  ses  enivres.  U  est  mort  à  l'Evdcbé  d'An- 
gers le  12  octobre  1831. 

Froch'Verbal  paprimèl  de  Vauemblée  det  BUeteun  du 
département  de$  Deux^Sèvree.  ^  Noie  llss.  de  11.  Dacier, 
de  Niort  —  Doinool,  Vie  de  tMque  Montault,  p.  IS, 
180,  S38.  -nr  r 

Prienr^Dnpemiy  (Michel),  géomètre-dessi- 
nateur, à  Sanmur,  en  1744,  fut  chargé  cette  année 
par  le  Conseil  de  ville  de  lever  un  plan  de  la 
ville,  des  faubourgs,  des  lies  et  bras  de  la 
Loire.  Sa  carte  devait  mesurer  8  à  9  pieds  de 
long.  S'il  l'acheva ,  elle  paraît  perdue.  Il  est  dit 
en  1745  géomètre-arpenteur  du  roi  et  épouse 
cette  année  te  27  avril  à  Cunaud  Louise-Fran- 
çoise Emoul,  fille  de  l'imprimeur  saumurois.  — 
Il  fut  nommé  le  3  mars  1762  arpenteur- priseur 
de  la  ville  et  sénéchaussée  de  Sanmor;  —  en 
1766,  des  eaux  et  forêts  de  la  maîtrise  de  Baugé  ; 
—  en  1771,  arpenteur-général  des  forêts  de  la 
Généralité.  *  fAïtcheUAntoine-Charles) ,  son 
fils,  arpenteur  du  roi  à  la  maîtrise  de  Ghinon, 
1771.  «  fGahrieULouis-François) ,  frère  du 
précédent,  arpenteur-géomètre  en  1783  à  Saumur, 
fut  employé  à  l'armée  de  Vendée,  comme  ingé- 
nieur, pendant  les  mois  de  mars,  avril,  mai  1793 
et  perdit  même  tous  ses  bagages  dans  la  déroute 
de  Vézins.  —  Plus  tard  ingéniear-géograpbe  à 
Niort,  il  revint  en  1809  à  titre  de  géomètre  de 
Ire  classe  du  Cadastre  enH.-et-L.  et  professait  à 
Saumur  un  cours  pratique  de  topographie  pour 
former  des  élèves  géomètres. 

Prienré  (\e).  —  On  prononce  encore  et  les 
anciens  textes  écrivent  souvent  le  Prieulé,  la 
Prioulée;  —  vilL,  c»«  d'AmbiZZou;  «  cl..  c"« 
d^Avrillé.  —  Ane*  habitation  du  prieur  de  la 
Haie-aux-Bons- Hommes ,  formant  un  domaine 
distinct  de  l'habitation  conventuelle.  —  La  mai- 
son, composée  d'un  corps  central  et  de  deux  ailes 
légèrement  saillantes,  a  été  reprise  sur  les  murs 
d'une  construction  du  xvi*  s.,  qu'indiquent  les 
moulures  des  fenêtres  et  l'escalier  de  la  tourelle. 
Sous  l'appui  de  la  fenêtre  centrale,  à  la  façade 
orientale,  figure  un  écusson  entouré  de  deux  rin- 
ceaux de  palmes  et  d'un  chapelet  ;  derrière,  un 
bâton  de  chantre  ;  potir  armoiries,  de  ,•»  à  la 


fasce  chargée  de  5  losangcê,  au  lamhtl  à 
3  pendants  de  ...  en  chef  et  à  Véioilt de,., 
en  pointe.  Aux  deux  angles  de  la  coor  d'ao- 
trée  s'élevaient  un  pavillon  à  droite,  la  chapelk 
à  gauche,  l'un  et  l'autre  rasés  à  3  mètres  do  sol 
et  transformés  en  terrasses.  De  nombreni  débris 
sculptés,  provenant  de  l'ancien  autel  xvii*  s.,  sont 
recueillis  dans  le  grenier  ;  «  f . ,  c*«  de  Chacé  ;  « 
f.,  c»»  de  Chantoceaux;  —  f.,  c»«de  Char- 
trené,  qui  servait  en  1840  et  années  suivantes  de 
mairie;  *«  f.,  c"«  de  Dénezé-ë.'D)  »  cl,  c>*  de 
Durtal;  «  ham.,  c»»  d'Eehemiré;  «  f.,  c"«  de 
la  Ferrière;  -  f.,  c-«  de  Huillé;  -  f„  c«*  de 
Juvardeîl.  ~  Sur  une  dépendance,  au  Grand- 
Bongreau,  ont  été  extraites  les  pierres  pour  la 
construction  de  l'église  paroissiale  en  1857  ;  « 
ham..  c»*  des  Aosters,  V.  le  Mou  ;  -■  hain.,c** 
de  St'Georgea-des-Sept'V.   —  Le  prinâpal 
domaine   appartenait  à  M.  Rousseau,  qui  y  a 
etj[>érimenté  et  introduit  toutes  les  amélioratioDS 
agricoles,  la   charrue  en  fer,   la  cultare  par 
planches,  le  colsa,  la  vigne,  etc.  H^  de  Caeo. 
cousine  et  héritière  de  M"^  Rousseau,  en  a  fait 
don  au  Département  pour  y  établir  une  (enne 
modèle,  qui,  avec  la  ferme  des  Gaudrais,  com- 
prend 48  hect.  dont  28  de  bois  et  8  de  vignes; 

—  f.,  c»»  de  la  Séguinière;  —  f.,  c««  de  Tiercé; 
«  f.,  c"«  des  Ulmes;  —  chat.,  c"  de  Ville- 
moisant. 

Rw'Umwé^m'Baîs  Çié).  —  V.  Bots  (le). 
PriffBé  Ge  Bas,  le  Haut-),  ff.,  e^  de  Seiches 

—  Le  domaine,  fief  et  seigneurie  de  Pri- 
gnais  1479.  —  Prignais,  Prignes  1482  (Titres 
du  Verger).  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  relevant  de 
Vieillevilie  et  appartenant  au  xv«  s.  à  la  famille 
de  Prince,  au  xvi*  au  seigneur  de  Durtal  qui  le 
céda  par  échange  le  29  décembre  1580  au  Cha- 
pitre de  St-Laud  d'Angers. 

Prisses»  m*""  sur  le  Loir,  dépendant  des 
communes,  l'un  de  Baracé,  l'autre  de  Seiches.  — 
Afo2endtnu8  versum  Petrignas  1036-1049  (St- 
Aubin,  Meuse  conv.,  t.  I).  —  Appartenaient  en 
partie  à  l'abbaye  de  la  Roo  qui  céda  ses  droits 
en  1478  au  Chapitre  de  St-Laud  d'Angers  ;  une 
maison  d'habitation  y  fut  construite  en  1527  ;  - 
en  1775  ils  étaient  exploités  comme  papeterie  par 
Simon  Gherouvrier,  aujourd'hui  par  M.  Bilbille 

Prillére  (la),  f.,  c"*  de  C?iavagneS'le$'E. 

—  PeHlUria   1125   (Clyp.   Fonteb.,  t.  U, 
p.  425). 

Prinuiadaie  (la),  f.,  c"«  de  Beaucouxé.  — 
Une  mestairie  appellée  la  P.  1343,  —  la 
grande  et  la  petite  P.  alUxs  VEcorcherie, 
avec  maison  de  maître,  closerie,  bois  taillis 
1737  (St-Nic,  Celiererie).  —  Acquise  en  1343 
de  Guill.  de  la  Plesse  par  le  cellerier  de  l'ab- 
baye St-Nicolas  et  depuis  arrentée,  —  appar- 
tenait à  Jean  Belotaie  1596,  Jean  Bessonneaa 
1542,  René  Ghesneau,  par  acquêt  en  1731  de 
Perrine  Olirier,  veuve  Aubry,  Pierre  Rousseau 
par  acquêt  en  1757;  —  (la  Petite-),  cl.,  c"*  do 
Beaucouzé» 

Prlnuradale  {Pierre  de  La),  sieur  de  la  Pri- 
maudaie  et  de  la  Barrée,  né  en  Anjou  en  1546 
d'une  famille  angevine,  figure  comme  gentilhomme 


PRI 


—  189  — 


PRI 


ordinaire  de  la  Chambre  d'Henri  III  en  1583,  con- 
seiUer  et  maître  d'hôtel  d'Henri  IV  en  1597.  Les 
armoiries  de  sa  famille  portent  9fimé  de  France, 
à  Vécussan  émargent  chargé  d^une  patte  de 
griffon  de  gueules,  posée  sur  un  tourteau  de 
sable.  Il  professait  la  religion  réformée  et  est  dit 
K  ftacien  de  Téglise  de  Sanmnr,  honorable  gentil- 
c  homme  et  craignant  Dieu  »,  dans  Tacte  de  sa 
sépaluire,  à  Saumur,  le  6  décembre  1619.  C'est 
loQt  ce  qne  j'ai  appris  de  lui.  M.  Haag  loi  doone 
foatre  fils  de  son  mariage  avec  Catherine  de 
Plays,  Eléazar,  qn'on  voit  député  en  1614  an 
synode  de  Tonneins  par  la  province  d'Anjoo, 
Pierre,  Samuel  et  Philippe,  dont  il  n'est  rien 
diL  —  Un  ouvrage  lui  avait  acquis  en  son  temps 
nne  haute  réputation  ot  témoigne  pour  nous  en- 
core d'un  noble  esprit,  qu'élève  et  rassérène,  au 
milieu  des  turbulences  politiques,  l'étude  des 
lettres  antiques  et  sacrées.  Il  a  pour  titre  :  L'Aca- 
démie française,  en  laquelle  il  est  traicté  de 
Vinstitution  des  mœurs  et  de  ce  qui  concerne 
le  bien  et  heureusement  vivre  en  tous  estais 
et  conditions  par  les  préceptes  de  la  Doc- 
trine et  les  exemples  de  la  vie  des  anciens 
tagts  et  hommes  illustres  (Paris,  Guill.  Chau- 
dière, in-fol.,  1577).  —  L'épttre  dédicatoire  au 
roi  Henri  III  est  datée  de  la  Barrée,  février  1577. 

—  La  3*  édition  de  1581,  après  quelques  vers 
élogieux  des  contemporains,  donne  le  portrait  en 
médaillon  de  l'auteur,  tète  sévère  et  réfléchie,  avec 
la  toqae  de  coar  et  la  haute  collerette,  tel  qu'on 
le  trouve  reproduit  dans  le  Promptuaire  des 
médailles,  p.  299.  En  légende  on  lit  :  jEtatis  39, 
anno  ÎS78  et  pour  devise,  l'anagramme  exact  de 
'on  nom  :  Par  la  prière  Dieu  m'ayde.  —  11 
donna  en  1580  la  seconde  partie  ou  Suite  de 
VAcadémie  françoise ,  en  laquelle  il  est 
traicté  de  l'homme  et  comme  par  une  his- 
toire naturelle  du  corps  et  de  Vâme  est  dis- 
couru de  la  création,  matière,  composition, 
forme,  nature,  utilité  et  usage  de  toutes  les 
parties  du  hastiment  humain  et  des  causes 
naturelles  de  toutes  affections  et  des  vertus 
et  des  vices  et  singulièrement  de  la  nature, 
puissance,  ceuvres  et  immortalité  de  Vâme 
^Paris,  GuilL  Chaudière,  —  et  1593,  in-8°,  sans 
lien,  pour  Jacq.  Chouet).  La  dédicace  au  roi  est 
'i^Dée,  en  l'absence  de  l'auteur,  par  le  libraire  ; 
la  lable  rédigée  par  Pierre  Moreau,  tourangeau. 

-  Une  troisième  partie  parut  à  Genève  traitant 
dn  «  macrocoame  ou  du  ciel  et  de  la  terre  » 
vt^,  iQ-8<>).  —  L'œuvre  enfin  se  complète  par 
^Philosophie  chrestienne  de  VAcadémie 
françoise  ;  des  vrais  et  seuls  moyens  de  la 
vie  hienheure%ue  (Paris,  Marc  Orry,  1598,  petit 
ui8*  de  280  fouillets,  plus  19  ff.  non  cotés  en 
<éle  et  11  ff.  à  la  fin  pour  les  tables,  etc.).  L'au- 
lenr  a  imité  la  méthode  antique  des  sages  et  par 
nne  Qction  aimée  du  xvi*  s.  met  en  scène  ses 
propres  pensées  dans  la  causerie  familière  d'un 
dialogue  idéal.  Ses  «  entreparleurs  »  ont  pour 
noms  Amana  (vérité),  Aram  (sublimité), 
Achiiob  (frère  de  bonté)  et  Aser  (félicité).  — 
C'est  ce  dernier  qui  représente  le  maître.  Il  rap- 
pelle ici  que  son  Académie  date  <  de  sa  plus  tendre  I 


«  jeunesse  »  et  que  <  ses  petits  labeurs  »  ont  été 
si  bien  accueillis,  que  les  étrangers  ont  traduit 
son  ouvrage.  Après  avoir  parlé  de  l'homme,  de 
la  terre  et  du  del,  il  veut  l'achever,  en  traitant  de 
l'œuvre  de  Dieu  et  du  salut  de  l'homme,  «  et 
«  ainsi  accomplir  son  estude  académiqfue  et  chres- 
«  tienne  et  ainsi  avoir  repos.  »  —  Son  but  est 
surtout  «  de  former  générâlement  les  affections 
a  de  l'âme  à  l'amour  de  la  piété  ».  La  seconde 
partie  de  ce  dernier  livre,  spécialement  consacré 
«  à  la  vie  contemplative  »,  se  termine  par  une 
série  de  méditations  sur  les  prières  et  sur  les 
dogmes,  suivies  de  Cent  soixante  Quatrains  de 
la  Philosophie  chrestienne  de  Dieu  et  de  ses 
oeuvres,  dont  il  existe  à  part  une  édition  «  en  vers 
a  latins  et  français  »,  in-S»,  sans  lieu  ni  date.  — 
Le  tout  a  été  réuni  dans  une  édition  complète 
à  Saumur  (Th.  Porteau,  1613,  4  t.  en  un  vol. 
in-40  et  Cologne,  1617,  3  vol.  in-8«>).  —  On  con- 
naît encore  de  notre  auteur  Cent  cinquante 
Quatrains  sur  les  Psaumes  de  David  (Paris, 
Richer,  1581,  in-S»);  —  et  Cent  Quatrains 
consolatoires  (Lyon,  Ben.  Rigaud,  1582,  in-8<>, 
cotés  par  Brunet  id  fr.,  vendus  32  fr.  50  en  1841, 
120  fr.  en  1867).  Lacroix  du  Haine  en  signale 
une  édition  antérieure  (Paris,  Pierre  Lhuillier), 
sans  date.  Ces  derniers  ont  été  réimprimés  à  la 
suite  des  Quatrains  du  président  Faure,  sans 
nom  de  lien,  1609,  in-S**;  —  Examen  de  la 
réponse  de  Sponde  (1595,  in-12);  —  Advis 
sur  la  nécessité  et  forme  d^un  concile  pour 
l'union  des  églises  chrestiennes  en  la  foy 
catholique  (Saumur,  1611,  in-12). 

Grofie  de  Saumur.  ~  Arch.  de  M.-et-L.  E  3691.  —  ^- 
node»  Prot.,  Mss.  805.>-Haag,  France  ProU,  VI,  327-329. 
—lloréri.— Brunet,  Manuel,  III,  837.— Cafoi.  de  la  Val- 
Hère,  IV,  14406.  —  Catal,  Yéménis,  1810. 

Primmadière  (la),  f.,  c»«  de  Comhrée  ;  «> 
c"*  de  Durtal.  —  Ane.  manoir  noble,  aujourd'hui 
détruit,  où  la  famille  de  la  Rochefoucault  avait 
fondé  une  aumènerie  de  4  lits.  Il  se  présentait 
attenant  presque  au  château  de  Durtal,  vis-à-vis 
le  pont  du  Loir;  —  f.,  c"  de  Grez-N.  ;  —  f., 
en*  de  Jallais.  —  Le  hordage  de  la  Pinar* 
dière,  de  la  Pinaudière,  de  la  Primaudière 
XVII*  s.  (E  468-469).  —  Dépendance  de  la  terre 
de  Cierzay,  qui  y  avait  anciennement  ses  ga- 
rennes ;  >a  cl.,  c"*  de  la  Possonnière,  cens* 
truite  dans  un  clos  de  vignes  vers  1855. 

Prlnuiadière  (la),  chat.,  c»«  de  la  Pré-^ 
vière.  —  Primauderia  1095  circa  (Cartul.  de 
St-Jouin).  ^  Locus  qui  dicitur  Primauderia 
1208  (Cartul.  de  Grandmont).  —  Le  prieuré  ou 
correctorerye  de  la  Primaudière  1685  (Pouillé, 
Mss.).  —  Ane.  domaine,  créé  au  xi*  s.  sans  doute 
par  un  Primaldus,  dont  il  conserve  le  nom,  sur 
les  confins  et  dans  les  dépendances  de  la  forêt  de 
Juigné.  Le  seigneur  de  Ponancé,  Gautier  Haï, 
s'en  empara  vers  1080  de  vive  force,  «  au  fer  de 
a  sa  lance  et  au  prix  du  sang  des  siens  et  «les 
a  autres  >,  disait-il  lui-môme.  En  mars  1206 
B.  s.  Geoffroi,  seigneur  de  Chateaubriand,  et 
Guillaume  de  la  Guerche,  seigneur  de  Ponancé,  en 
firent  don  aux  moines  de  Grandmont,  avec  le 
bois  et  les  terres  en  dépendant  et  tout  droit  d'usage 


PRI 


—  190  — 


PRI 


dans  la  forèl,  plus  10  livres  de  rente  sor  les 
péa^s  de  ChAteanbriant,  25  l.  sur  les  fermages  de 
Ponancô  et  le  privilège  de  libertés  et  d'imninnités 
spéciales  pour  nn  bourgeois  des  moines  à  Ghà- 
teaubriant»  à  Ponancé,  à  Segré,  à  la  Gaerche  et 
à  Martigné.  Les  moines,  comme  ils  y  étaient 
tenus  pour  |p  repos  de  l'âme  des  fondateurs,  y 
construisirent  un  prieuré  habité  encore  an  iiv*  s. 
par  six  religieux.  Le  principal  manoir  et  la  cha- 
pelle, dédiée  à  N.-D.,  se  trouvait  en  Anjou,  et, 
par  suite,  dans  le  diocèse  d'Angers,  tandis  (jue 
partie  du  couvent  et  de  la  première  cour,  de  la 
maison  plus  tard  convertie  eo  cabaret,  du  jardin 
et  des  trois  étangs  en  dépendant,  se  trouvait  en 
Bretagne,  le  ruisseau  de  la  Nymphe,  qui  passe 
sous  la  salle  du  prieuré,  formant  la  séparation 
des  deux  provinces.  Les  laïcs,  attachés  an 
domaine,  faisaient  leurs  Pâques  à  volonté  soit  i 
la  Prévière  soit  à  JTuigné.  —  On  y  venait  en  pro- 
cession des  paroisses  voisines  le  jour  de  la  Made- 
leine. —  Le  bénéfice  fut  annexé  vers  le  milieu  du 
XIV"  s.,  par  le  pape  Jean  XXll,  au  prieuré  de 
Montgnilion,  près  Mayenne;  puis  en  1770  les 
revenus  en  furent  attribués  au  Séminaire  St- 
Charles  d'Angers.  Les  deux  métairies  enfermées 
dans  l'enclos  étaient  grevées  de  l'obligation  de 
fournir  bœufs  et  charrettes  aux  gens  du  roi  pour 
le  transport  des  galériens  et  autres  corvées 
publiques. 

Prieuré  :  Macé  Morel,  1400.  —  Robert 
Dubois,  1450.  ~  Richard  Dubois,  1502.  — 
Anceau  de  Vaubemier,  1511.  —  Jean  du  Mas, 
doyen  d'Angers,  1543.  —  Louis  Leguédois, 
1624.  —  Halbert  Didier,  1667.  —  Henri  Fouque, 
1683.  —  René  Boistard,  1712.  —  J.  Buard, 
1736.  —  Franc.  Gayon,  1753.  —  F.  Chaigneau, 
1768.  Il  se  retira  à  Brives  avec  une  pension 
de  1,200  Uv.,  qui  lui  était  servie  encore  en  1790 
sur  les  revenus  du  Séminaire. 

Vendue  nationalement,  Téglise  fut  convertie 
par  M.  François  Maslin  en  un  établissement  de 
verrerie  pour  cristaux,  gobelets  et  verres  blancs, 
autorisé  par  ordonnance  du  2  mars  1836,  — 
et  qui  ne  dura  qu'une  vingtaine  d'années.  Son 
long  vaisseau  rectangulaire  (environ  40  mètres) 
précédé  d'un  pignon  avec  haute  et  étroite  fenêtre 
ogivale,  se  termine  par  un  chevet  éclairé  de  trois 
hautes  fenêtres  et  voûté  de  8  pans  d'ogive  à  ner- 
vures saillantes,  les  murs  peints  d'un  semis  de 
fleurettes.  La  première  partie  de  la  nef  est  con- 
vertie en  é table,  avec  un  plancher,  formant  gre- 
nier; le  reste  nu  et  vide.  Au  fond  du  chœur  s'est 
installé  nn  four;  au  devant,  s'ouvre  l'ancien 
caveau  funéraire,  avec  escalier  de  8  ou  10  marches. 
La  principale  iK)rte  latérale  est  couronnée  de  deux 
beaux  arceaux  ogivaux  xiii*  s.,  séparés  par  une 
moulure  ronde  et  portés  sur  des  colonnettes  à 
chapiteaux,  dont  le  pied  est  à  demi  enterré.  Une 
petite  porte  d'un  seul  arceau  communiquait  dans 
le  bel  enclos  du  prieuré,  dont  l'habitation,  édifice 
du  xviti*  ».,  attient  vers  S.  à  Féglise,  avec  jar- 
din, verger,  orangerie,  pièce  d'eau,  futaies,  allées 
de  châtaigniers,  taillis,  prés,  deux  fermes,  dont 
une  dans  l'avant-cour,  le  moulin  à  vent  du  Châ- 
telier  et  trois  étangs  encore,  animant  aujourd'hui 


deux  minoteries  d'installation  réeenle,  ~  le  toat, 

ensemble  de  170  hectares,  vendu  en  mars  1874. 

Arch.  de  M.Hst-L.  E 1139,  4140;  G  Mi  ;  R  Copfui.  de 
tabb,  de  Grandfnont,  f.  40-9t,  427-177.  —  Arch.  conn. 
EL-C.— Mss.  Tl9,—Mém.  aur  les  priatréi  de  M&ntgu^M 
et  de  la  FrinuiudUre  (1763,  in-fol.  de  48  p.).  -  hwu  de 
r  Anjou,  1876.  p.  982.  —  Millet.  Indicat.,  i.  U,  p.  S9S.  - 
Ménage,  Sablé,  p.  142.  —  D.  Lobineaa,  Bitt.  de  Bnt., 
t  n,  p.  330. 

PHnuiadiAre  (la),  ham.,  c»  de  ViHemoi- 
sant  ;  *  (la  Haute-),  f.,  c"*  de  Villemoitant. 

PrlnMindières  (les),  h.,  c"*  de  Chaumont; 
*  f.,  c°*  de  Jarzé,  —  En  est  sieur  Jean  de  VieU 
mont  1510,  qui  relevait  de  la  Préude. 

Primetiére  (la),  ham.,  e*«  de  Jarxé.  - 
Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maison  noble  dont 
est  sieur  messire  Pierre  de  la  Marqueraie,  écuyer. 
capitaine  au  régiment  de  Lannay,  qui  y  meurt  le 
22  juillet  1701,  âgé  de  69  ans.  11  avait  éponsé  à 
Angers  le  18  novembre  1695  la  veuve  de  René 
Gochelin  ;  «-  (la  Petite-),  f.,  c"*  de  Jarté. 

Primouy  m«",  c'«  de  Villévique.  —  Aoe. 
fief,  divisé  en  deux  parties,  distantes  de  pins  de 
1/2  lieue,  la  plus  forte  vers  Jambon,  l'antre  près 
Pellotiaille,  et  enclavant  la  lande  de  Payer,  ao 
bout  de  laquelle  vers  S.  se  trouvait  la  mtison; 

—  l'abbesse  du  Perray  y  avait  droit  de  dlme  à 
raison  de  la  13«  gerbe. 

Prln,  ham.,  c»«  de  Tancoigné.  —  Print 
(Cass.).  —  Prun,  Pruns  1461,  PrunU  1545, 
Prungs  1592, 1612.  Pruins  1739  (G  St-Mauricc). 
~  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est  seigneor  ea 
1461  Jean  Barbot  et  qui  appartient  dès  au  moins 
1475,  au  Chapitre  de  St-Maurice  d'Angers. 

Prineé,  f.,  c"*  de  Beaufort,  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  maison  noble  dont  est  sieor  n.  h. 
Roland  de  Fourasteau  1576,  —  n.  h.  Jean  de  F  , 
mari  de  d"«  Louise  de  la  Croix.  1607,  n.  h.  Franc- 
GuUlot,  mari  de  d"*  Louise  Jousse,  1652,  CUade 
Legros  1654,  Charles  L.,  écuyer,  commissaire  or- 
dinaire des  guerres,  1699,  et  ses  héritiers,  sur  qni 
la  terre  fut  vendue  nat^  le  15  frimaire  an  111. 

—  Une  chapelle  y  fut  bénite  le  18  août  1709 
par  lo  prieur  de  Caignon  ;  »  ham.  et  château,  c"* 
de  Champigné.  —  Prisciacus  1050  cires 
(Cartul.  Sl-Aubin.  f.  26).  —  J>«  Princtp» 
(Ët.-M.  et  C.  C).  —Ane.  fief  relevant  de  laBou- 
guérie,  avec  maison  noble  dont  est  sieur  n.  h. 
Georges  d'Orange  1513,  Franc.  d'Or.,  chevalier, 
1539,  Foulques  Sibille  1628,  Guy  de  Lesnitr<)0; 

—  f.,  c»*  de  Chaudefonds.  —  Ane,  mai*oo 
nobl'3  acquise  en  1618  de  François  de  Cessé- 
Brissac  par  Louis  Vexiau,  écuyer;  —  vendue  en 
1753  par  Charlotte-Marie  Garciau,  veuve  de  Jacq. 
de  Garimoo,  à  J.-B.  Roussel,  exempt  des  gardes 
du  gouverneur  d'Angers  ;  —  donnée  en  1778  par 
M.  de  Romain,  en  échange  du  fief  de  Lalen,  as 
Ronceray  d'Angers,  sur  qui  elle  fut  vendue  nat*  le 
7  avril  1791.  —  C'est  ici  et  non,  comme  le  disent 
tous  les  livres  angevins,  à  Pierrecou,  qu'il  faut 
placer  le  Prœsciacus  de  la  légende  de  St  Maa- 
rille.  Le  récit  nous  montre  la  coUine  chargée 
d'autels  d'idoles,  diversis  idolorum  titulis  de- 
coratus,  qui  tombent  à  la  voix  de  l'être.  — 
Auprès  on  montre  encore  la  Pierre-St-Manrille. 
rocher  élevé  sur  le  bord  du  Layon,  où  Ton  pré* 


PRI 


—  191  — 


PRO 


teod  que  prêchait  St  MoiiriUa,  mais  nulle  pan 
D'à  é(é  encore  rencontré  aucune  trace  antique. 

Priaeéf  f.,  c''*  de  Durtal,  —  Ane.  fief  lele- 
vaot  d*Aligtiô.  -—  En  est  sieur  n.  h.  Gilles  De»- 
cbamps  1632,  Jean  de  Laval-Boisdauphin,  1680. 

Frineét  f,,  c°*  de  JSuillé,  —  Ane.  fief  et  sei- 
goearie  avec  maison  noble  relevant  d' Anvers  en 
Oartal.  —  En  est  sieur  Thibault  Rabinard  1423, 
(îiUes  de  la  Rainaie»  éeuyer,  mari  de  Marie 
de  Feaqnerolles,  1654,  Jean  de  FenqueroUes, 
capitaine  du  château  de  Durtal,  1655,  Franc,  de 
F ,  écayer,  sénéchal  de  Durtal,  1662, 1676,  Jean 
d'0ostell681. 1682,  Mich.  Aubert  de  la  Richar- 
dière  1751. 
E  519-510.  - Arch.  de  Durtal.  Lésifvé,  Hnlllé  ei  Banieé. 

PriHeé,  f.,  c"«  de  JLosse.  —  En  est  sieur 
Beoé  da  Rideo  1664.  1671,  Franc. -Bem.  Bris- 
sonnet  d'OjsonviUe  1734  ;  ^  ham. ,  C*  de 
iiarcé,-'  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  logis  noble 
reiefant  de  DartaL  —  En  est  sieur  Guillaume 
Mellet.  éeuyer,  1491.  François  tfellet  1503, 1539, 
n.  h.  Zacharie  Galiehon  1630,  sa  veuve  Charlotte 
fiîtaait  1635,  Louis  G.,  mari  de  Françoise  de 
St-Aobin,  1638,  conseiller  du  roi  en  ses  conseils, 
pràsideot  à  morlier  au  Parlement  de  Metz,  che- 
vaUer  de  l'ordre  de  St-Michel,  mort  à  Angers  le 
8  juin  1664,  Claude  G.,  mari  de  Claude  de 
flooanld,  1681,  messire  Louis-Pierre  Lecornu  du 
Piessis  de  Cosme,  chevalier,  qui  réside  avec  sa 
femme  Rose  Lecharpentier,  1704;  leur  fille  Marie- 
Rose-Elisabeth  y  épouse  le  16  janvier  1715  dans 
U  chapelle  seigneuriale  Louis  Domaigné  de  la 
Rochehae  (E  2277)  ;  —  Henri-Emmanuel  Lecornu, 
cberaUer,  mari  de  Françoise  de  Moléon  de  Gali- 
ptti.  1735,  dont  la  fille  Françoise  y  épouse  dans 
la  chapelle  le  26  mai  1750  Gabriel-Henri  de  la 
I^oèie,  chevalier,  sieur  de  la  Collaissiére.  — 
En  l'an  Y  et  en  Tan  VI,  Potery,  curé  constitu- 
Uonnel  de  Corzé,  ayant  abjuré  son  serment,  y 
réunissait  clandestinement  ses  fidèles.  —  Le 
^  actuel,  avec  deui  tourelles  à  un  bout,  est 
ose  construction  neuve  du  dernier  propriétaire 
K.  Oavrard.  -<  II  y  existe  un  souterrain  voûté, 
ûfl  l'on  pénétre  par  une  rampe  de  13  à  14  met. 
^  profondeur  et  qu*on  prétend  communiquer  avec 
If  Verger,  distant  de  4  kilomètres.  —  Auprès 
j^lk  006  belle  source,  V.  la  Fontaine;  — 
b  et  m^n  à  vent,  c»«  de  Mûre,  —  Le  principal 
^aam»  qui  relavait  d'Erigné  et  de  St-Jean- 
is-Xanvreu,  dépendait  de  Tabbaye  de  Fonte- 
'TMd  et  fut  vendu  nat*  le  16  mars  1791.  —  Un 
utre  logis  appartenait  au  zvu'  s.  à  la  famille 
Caérin;  *  m*»»,  e»«  des  Rairies;  «  f.,  c»*  de 
^'^ielaine,  dépendance  du  prieuré  vendue  nat^ 
te  18  avril  1791;  —  (le  Petit-),  ham.,  e»»  de 
Beaufort.  —  Il  y  existait  une  chapelle. 

PHoMliéres  (les),  f.,  c»«  de  Montpollin,^ 
^Preuclière  (Cass.).— ia  Prtceiière  (EI.-M.). 
^Hmemgm  (tes).  —  V.  Prince. 
Primées  (les),  ham.,  c"*  de  Chanieloup,  — 
^  Prinz€8  (Case.)  ;  —  c»«  de  St-Jean^dea-M, 
-  Emplacement  près  le  bourg  où  se  rencontrent 
*i  abondance  et  sur  une  étendue  considérable 
^  briqoes  romaines,  attestant  une  importante 
wwmiclionj  —  V.  io  Pris*. 


(le),  ham.,  c"*  de  SUGermam- 
lè^M.i  —  (le  Petit-),  f.,  e"  de  St-Germain- 
lèa-M. 

Primze  (la),  ham.,  c°*  de  Chanteloup, 

Prionlerie  (la),  f.,  c»«  de  Miré.  —  La 
Prouillene  (C.  C). 

Prioallère  (la),  f.,  c^*  de  Bauné,  vendue 
nat^  sur  la  Motte-Baracé  le  7  messidor  an  IV. 

Prlonté  (la),  ham.,  c^""  de  Chazé-Henri-, 
«  f.,  c««  de  Drain,  anc.  domaine  du  prieuré  de 
Ghantoceaux. 

Priontes  (les),  h.,  c"*  de  Sœurdres. 

RwHmeîniaeu»»  ~  Deux  villas  voisines 
d'A?i^ers  portaient  ce  nom.  —  L'une,  apparte- 
nant à  l'abbaye  Sl-Aubin,  formait  une  dépen- 
dance de  la  villa  Ladriacua.  Elle  lui  avait  été 
donnée  par  l'abbé  Lambert,  comte  de  Nantes,  qui 
la  tenait  du  roi,  vers  le  milieu  du  ix*  s.  L'abbaye 
Tarrenta  dès  le  zi«  s.  (C!art.  de  St-Aubin»  f.  3  v» 
et  5).  —  Son  nom  reste  au  faubourg  Bressigny 
d'Angers^  qui  fait  suite  à  la  rue  St-Aubin.  — 
L'autre  est  Pressigné,  V.  ce  nom,  en  St-Silvin. 

Prise  (la),  f.,  c"«  de  Beaufort;  —  f.,  c»« 
de  Châtelaiaon  ;  «  t.,  c**'  de  Clefa,  -—  La  Priae 
de  Clefa  (Gass.)*  —  Domaine  de  l'abbaye  de 
Mélinais,  vendu  nat^  le  3  mars  1791  ;  «  f.,  c"* 
du  Fuilet  ;  —  chat. ,  c"*  de  Loire.  —  La 
Prinze  1634 (EL-C);  —  f..  e««  de  St'QuenUn- 
en-M.  —  V.  lea  Princea,  la  Prinze. 

IPtHse^Chmw^iiew»  (la).—  V.  Charbon-Blanc. 

Prlsea-Neaves  (les),  f. ,  cn«  de  Vemoil. 

Prlvlnlère  (la),f.,  c^'de  Villemoiaant. 

Pr9fondeTa««  cl.,  e»*  de  Mouliheme» 

Progeries  (les),  f.,  c«*  de  Méon. 

Prollère  (la),  ham.,  c»»  de  Cholet. 

Promeiiade  (la),  m»",  c°«  d'Allençon,  bâtie 
en  1846  ;  *  ham.,  c°*  de  Beaulieu  ;  »  t.,  c»* 
de  Beaupréau;  «»  cl.,  c"«  de  Bouillé-M.  ;  •» 
cl.,  c"*  des  Cerqueux-a.'Paas.  ;  =  cl.,  c»*  de 
Chanteuaaé;  '*  cl.,  c"*  de  Chûteauneuf\  * 
ham.,  c°«  de  Chàtelaia;  *  auberge,  c*'  de 
Chemillé;  «  cl,  c"  de  Chemillé;  —  cl.,  c»« 
de  Contigné;  »•  ham.,  c°«  de  Durtal;  *  cl., 
c»«  de  Grugé;  —  cl.,  c»«  de  Loire;  =»  vill., 
c»*  de  Longue;  —  cL,  e"«  de  Marcé;  —  f., 
c°*  de  Mont  Jean  ;  —  vill.,  c»»  de  Noyant-la- 
Gr.;  —  cL,  c"  de  la  Plaine;  —  cl.,  c"»  de 
Pouancé;  —  f.,  c^*  de  St-Macaire-en-'M. , 
avec  m^"  à  vent  tont  près;  •»  f.,  c°*  de  Tilliera; 
—  f.,  c"»  de  Torfou  ;  —  f.,  c°«  de  Trémen- 
tinea,  bâtie  depuis  1812. 

ProBs  (les),  f.,  e°«  du  Ménil.  —  En  Pront 
en  la  vallée  de  Montjean  1656  (Et..G.). 

Prosperins»  évèque  d'Angers,  d'après  les 
anciens  catalogues  qui  ne  citent  que  son  nom,  en 
le  plaçant  après  St  Apothème,  vers  389. 

Prot  (....),  vitrier  et  peintre,  Angers,  fut 
chargé  en  1367  de  peindre  les  salles  du  château  de 
la  Roche-aux-Moines. 

Prou  fLouia-MarieJ,  né  au  Cap-Français  en 
St-Domingue  le  25  octobre  1787,  ancien  élève  du 
Prytanée  de  Gompiégne,  puis  de  l'Ecole  des  Arts 
et  Métiers  de  Châlons,  fut  attaché  le  11  octobre 
1811  comme  chef  des  travaux  à  l'Ecole  des  Arts 
et  Métiers    de  Beaupréau.    U  suivit  avec   les 


PRO 


—  192  — 


PRO 


fonctions  l'école  à  Angers ,  quand  elle  y 
fnt  transférée,  et  y  est  mort  le  7  février  1843. 

—  fEmUe-CharieêJ,  fils  da  précédent,  né  à 
Beaopréan  le  19  janvier  1815.  débata  an  bar- 
rean  d'Angers  en  1840  et  s'y  fit  rapidement  une 
place  considérable  au  premier  rang  par  sa  Tcrve 
snrtont  et  par  son  entrain  et  la  souplesse  d'an  ta- 
lent toujours  sympathique,— en  police  correction- 
nelle, par  sa  bonne  humeur,  son  habileté  et  les  res- 
sources  inattendues  surtout  de  ses  répliques  dans 
les  causes  civiles,— aux  Assises  par  l'aibondance  de 
l'émotion  et  parfois  l'élévation  d'une  parole  infa- 
tigable à  solliciter  l'indulgence  ou  la  pitié.  Il  est 
mort  frappé  en  pleine  force,  après  deux  ans  de 
souffrances,  le  5  janvier  1865,  à  Angers.  Il  avait, 
presque  an  sortir  du  collège,  publié  dans  diverses 
revues  de  littérature  à  l'usage  des  enfants  et  des 
écoliers,  5  on  6  récits  et  quelques  petits  vers,  qu'il 
réunit  dans  le  temps  sous  le  titre  de  NouvelUê 
et  chroniques  (Angers,  1836,  Launay-Gagnot, 
in-12,  avec  2  lith.).  —  Ha  aussi  donné  en  1838 
une  Epitre  à  MaZuotsine,  sous  le  pseudonyme 
de  Bonvoisin  (Pigné-Ghàteau,  in-8«),  en  réponse 
à  Grille  qui  sollicitait  les  secours  de  la  reine 
Amélie  pour  l'église  de  Bonchemaine.  Dans  un 
antre  genre  et  parmi  plusieurs  mémoires,  qu'il 
prépara  et  écrivit  sans  doute,  il  faut  signaler  son 
Mémoire  à  cotiêulter  à  propos  de  la  suc- 
cession de  M"«  de  la  Terrandière  (Angers, 
Gosnieret  Lach.,  1846,  in-8«  de  123  p.),  qui  fut 
répandu  en  noinbre  et  qui  visait  surtout  l'opi- 
nion publique. 

Maine^t-L.  des  iO  février  1842, 9  août  1845,  et  13  jan- 
vier 1865,  avec  le  discours  prononcé  par  M.  Guitton  jeune. 

—  anèrard,  t.  W,  p.  540. 

PronUleCs  (les),  f.,  c""*  de  Si-Georges  s.-L. 

Proust  (Jean),  c  angevin,  a  écrit  des  anno- 

c  tations   et  brièves   expositions  sur   quelques 

c  passages  poétiques  les  plus  difficiles,  contenus 

«  aux  livres  de  Joach.  Du  Bellay,  imprimées  à 

«  Paris  chez  Guill.  Gavelat  en  1459  ». 

BnuL  de  Tarttf.,  Mta.  87V,  f.  1152.  —  Louvet,  1. 1,  Ca- 
talogue de$  Autewi. 

Proast  {Joachim),  fils  de  Joseph  P.,  maître 
apothicaire  et  de  Rosalie  Sartre,  né  à  Angers  le 
96  novembre  1751,  y  étudia  chez  les  Oratoriens, 
pour  succéder  à  son  père.  Son  frère  atoé  Fran- 
çois-Jacques —  et  non  Jean,  comme  l'appelle 
Grille,  --  né  le  25  septembre  1756,  avait  été  ré- 
duit h  quitter  la  maison  commune,  rendue  inha- 
bitable par  l'humeur  acariâtre  et  l'avarice  des 
parents,  et  rassemblant  une  petite  pacotille,  de- 
vait aller  s'établir  à  l'Ile-Bourbon ,  s'y  marier 
et  y  mourir  jeune  encore,  maire  de  Maurice. 
Joachim,  en  proie  aux  mêmes  ennuis,  s'enréla 
dans  le  régiment  de  Piémont-infanterie  et  tint 
quelque  temps  garnison  en  Corse.  Redevenu 
libre  et  rebuté  d'une  courte  visite  à  Angers,  il  alla 
rejoindre  à  Paris  son  plus  jeune  frère  Joseph  dans 
aa  pharmacie  de  la  Salpètrière,  puis  entra  chez 
Rouelle  et  s'y  rompit  à  toutes  les  pratiques  de  la 
science.  Sa  mère  morte  (6  octobre  1786),  son 
père  tombé  en  enfance,  il  revint  à  Angers,  reprit 
par  vole  de  justice  Touvroir,  vendu  sous  main  à 
■0  étranger;  —  et  bientôt  la  place  Ste-Croix  devint 
irofi  petite  pour  les  éclats  de  sa  verve  agressive. 


tout  entière  an  service  de  la  Révolution  novvelle. 
~  Montant  à  l'occasion  sur  une  borne  on  ntr  on 
tonneau,  pour  lancer  plus  loin  ses  harangves,  il 
devient   bientôt   dans  son  quartier  et  dans  la 
ville  une  véritable  autorité  populaire.  Dès  1788 
c'est  lui  qui  organise  ce  «  bal  masqué,  précédé 
«  d'une    cavalcade    masquée    par    les   jeunes 
«  citoyens  d'Angers  »,  la  fameuse  Barque-à- 
Caron,  comme  l'appellent  les  contemporains  et 
dont  le  retentissement  courut  dans  tous  les  jour- 
naux d'Europe.  Le  programme  en  reste  impriné 
sous  ce  titre  :  Le  Triomphe  de  la  Philoto- 
phie  ou  la  réception  de  VoltiUre  et  de  J.-J, 
Rousseau   aux   Champs   Elysées    (Angers, 
Pavie,  1789.  in-12  de  15  p.),  suivi  de  trois  chan- 
sons chantées  par   Henri   IV,   Diogène  et  on 
Paysan.  Elu  en  1790  membre  du  premier  Conseil 
municipal,  il  y  prononce  le  12  juillet  un  discoon, 
que  contient  tout  entier  le  registre  des  delibén* 
tions,  pour  proposer  de  distribuer  chaque  année 
une  couronne   cirique  aux    deux  citoyens  les 
mieux  méritants,  —  motion  adoptée  mab  qu'il 
fallut  ajourner  le  suriendemain,  tante  de  s'accorder 
sur  deux  noms.  Le  18  juin  1791,  il  soumet  et  fait 
accepter  un  projet  «  pour  dégager  l'église  cathédrale 
c  de  St-Maurice  d'une  grande  quantité  de  petits 
«  bâtiments,  qui  cachent  ce  monument  snperbe, 
«  y  faire  un  parvis  proportionné  à  ses  vastes  di* 
«  mensions,  qui  s'étendrait  jusqu'à  la  fontaine 
«  Pied-Boulet  inclusivement ,  en   formant  une 
a  division   d'environ  200  marches  asses  prati- 
«  quable  pour  que  les  chevaux  puissent  y  passer 
«  commodément.   »  L'idée,  reprise  depuis  par 
d'autres,  attend  encore  l'exécution.  —  Un  arrêté 
des  représentants  du  8  juillet  1793  l'appela  à 
faire  partie  du  premier  comité  révolutionnaire. 
Il  en  sortit  dès   le   premier  septembre  et  fot 
chargé  de  l'organisation  des  fabiiques  depoudrt*s 
et  salpêtres.  Ce  service  prit  sons  sa  direction  une 
intensité  étonnante,  que  surexcitait  son  ardente  ac- 
tivité. ^  Mort  aux  tyrans.  Liberté,  égalité! 
Paix  aux  chaumières.  Simplicité,  <iliriti, 
sûreté  dans    les  moyens,    Joach.   Prou$i, 
agent  pour  le  salpêtre,  et  président  de  la 
société  populaire  dP Angers.  Salut  et  frater- 
nité.  Avis  de    la    livraison    de    salpêtre. 
Réquisition  d^hommes  pour  la  fabrication 
des  salpêtres  et  poudres  de  la  République. 
Frimaire  an  II  (in-fol.  de  8  p.),  tel  est  le 
titre  d'un  de  ses  comptes-rendus  aingiiliers,  dont 
les  exemplaires  se  recherchent  aujourd'hui  arec 
curiosité.  Dans  ses  Obseroations  sur  le  mou- 
vement révolutionnaire  des  salpêtres  dans 
le  District   d'Angers,   adressées   an  District 
(3  prairial  an  II,  7  p.  gr.  in-fol.),  il  développait 
les   principes  posés  par  «  d'excellents  artiste* 
«  républicains.  »  —  «  Il  n'est  point  à  dire.  Il  faai 
«  brûler  une  forêt  et  mettre  à  part  le  bois  de 
«  construction  ».  Entre  temps,  et  au  lendemain 
du  siège,  un  arrêté  nouveau  des  représentants  do 
15  frimaire  an  II  (5  décembre  1793)  l'avait  appelé 
à  la  présidence  d'une  seconde  commission  mili- 
taire chargée  de  suivre  les  armées  avec  la  guil- 
lotine. Il  arriva  le  26  frimaire  au  Mans  et  n'y 
siégea  qu'un  jour,  pour  acquitter  cinq  Vendéens 


PRO 


—  193  — 


PRO 


elqoatre  militaires.  Appelé  à  Laval,  il  y  remplit 
sa  redoatabie  mission  da  2  au  iS  nivôse  (22  dé- 
eembn^l  janvier)  et  prononça  en  font  28  con- 
danuiatioDS,  après  de  très-nombreux  acqnitte- 
nents.  Dès  le  premier  jonr  tontes  les  femmes 
araient  été  épargnées.  Il  ne  s'arrêta  qu'an  jour 
i  Sablé  pour  rendre  la  liberté  à  des  prévenus  et 
était  de  retour  à  Angers  le  25  nivôse  (14  janvier 
1794).  On  ne  voit  pas  que  dans  ces  diverses  fonc- 
doDs  terribles,  auxquelles  le  désignait  son  empor- 
tement révolutionnaire,    aucun   des   souvenirs 
inexpiables,  qui  poursuivent  tant  d'autres  noms, 
se  soit  attaché  au  sien,  et  ses  contemporains 
ont  oublié  volontiers  Texaspération  de  certaines 
heares,   dont  les  archives   rendraient  tant  de 
témoignages,  pour  rappeler  surtout  sa  nature 
iuunaine  et  douce,  née  pour  l'indulgence  et  la 
paix.  U  en  donna  une  preuve  nouvelle  presque  à 
son  retour  le  17  février,  en  se  présentant  sponta- 
nément devant  le  tribunal  chargé  de  juger  Dieu- 
iie,  Brevet  de  fieanjour  et  autres  Angevins,  qu'il 
cTBt  on  instant  pouvoir  sauver.  —  Les  temps  apai- 
sés, il  revint  à  sa  pharmacie,  non  sans  plus  d'un 
découragement,  et  à  l'heure  où  se  rouvraient  les 
élises,  U  essaya  encore  de  ranimer  Tesprit  pu- 
blie par  une  boutade,  L'Apothéose  <V Arlequin 
Disant,  mascarade  astronomico-comique,  par 
des  comédiens  ruinés,  qu'il  dut  se  borner,   ne 
la  pouvant  plus  mettre  en  scène  dans  la  rue,  à 
faire  imjMimer  (Jahyer,  an  X,  in-8«  de  12  p  .)• 
-  U  avait  depuis  plusieurs  années  quitté  son 
ma^in  pour  se  retirer  dans  sa  campagne,  à 
Briohy^  quand  il  y  est  mort  le  26  août  1819, 

Le  Journal  des  Mines  a  publié  de  lui  (1812, 
B<>*  190-191)  deux  Mémoires  sur  la  poudre  à 
canon, 

Areh.  de  If  .-«t>L.  Série  L.  ~~  Arch.  munie,  d' Angers, 
Dâib.  1790 ,  f.  415  et  GG  2f 0.  —  Bertbe.  Mss.  1069,  t  93. 
-Bhrdier^L.,  Angers  et  le  Départ.^  X,  I,  p.  405.  —  Th. 
liirei,  Gverree  de  rOueet,  t.  I,  p.  439.  —  Chardon,  Leê 
Vfnéiéeni  dans  la  SartKe,  t.  II,  p.  245-248.  ^  Orillo,  La 
Mendie,  t.  lit,  p.  S16,  256;  Volontaires,  t.  II,  p.  7-8  et 
Jfkttn  UUérairee,  t.  Il,  p.  21S.  —  Y.  Besnard,  Mémoires 
Vis.,  p.  158.  ~  Quérard,  Frcmce  Litt,,  XI,  p.  558-559. 

Pv^ast  {Joseph-Louis),  frère  du  précédent,  né 
A  Angers  le  96  septembre  1754,  était  destiné,  restant 
%al  dans  la  famille,  à  succéder  à  son  père.  Il  n'en  eut 
qœ  pins  de  peine  à  obtenir  d'aller  se  perfectionner 
i  Paris  où  il  s'attacha  aux  frères  Rouelle,  puis  au 
^«me  des  hôpitaux.  Lavoisier,  qui  l'avait  remar- 
ié, Je  rencontrant  le  jour  même  où  s'ouvrait  le 
^eours  pour  la  place  de  pharmacien  en  chef  de 
^  SAlpètrière,  Vj  amena  avec  lui,  et  notre  ange- 
^t  qû  ce  s'y  était  pas  même  fait  inscrire, 
"^t  le  premier  rang.  C'est  vers  ce  temps  qu'il 
^alra  en  relations  suivies  avec  le  célèbre  physi- 
QHk  Charles.  U  travailla  aux  apprêts  de  la 
faineaie  ascension  aérostatique  du  2  août  1783 
et  U  mâoie  année  en  décembre  essaya  de  la 
ftfiOQvelar  à  Angers.  M.  d'Autichamp  offrit  l'en- 
^<e  du  château  et  un  appel  fut  adressé  pour 
'^^ivmi  les  frais  de  l'expérience  à  des  souscrip- 
(ean,  qui  d'abord  trop  peu  nombreux  furent 
««iiés  À  doubler  leurs  cotisations.  Pendant  les 
i^'épamifa  de  cette  entreprise,  oà  tout  était  alors 
■créer,  et ponr  faire  prendre  patience,  le  jeune 

"Aszni  Uuçait  des  ballons  perdus  et  professait  un 
lU 


cours  dans  la  chapelle  du  château  sur  la  théorie 
des  gaz.  En  fin  de  compte  il  dut  abandonner 
sa  tentative.  Mais  le  23  juin  suivant  il  montait, 
avec  Pilastre  du  Rozier,  la  montgolfière  qui  s'en- 
leva à  Versailles,  sous  les  yeux'  de  la  cour,  pour 
aller  descendre  à  Chantilly.  —  Présenté  en  1787 
à  l'ambassadeur  d'Espagne,  il  accepta  la  chaire  de 
chimie  à  l'école  d'artillerie  de  Ségovie  et  partit  pour 
l'Espagne.  Il  y  devait  rester  vingt  ans  et  s'y  maria 
dès  le  20  juin  1798  avec  une  française  réfugiée.— 
Le  roi  Charles  IV,  en  fondant  l'Ecole  de  Madrid, 
l'y  appela,  pour  le  combler  de  prévenances  et  de 
dons  magnifiques.  On  cite  le  laboratoire,  propriété 
du  professeur  et  dont  le  principal  mobilier  était 
en  platine.  Proust,  qui  à  son  arrivée  ignorait  l'es- 
pagnol, s'était  rapidement  mis  en  état  d'enseigner 
avec  une  facilité  et  une  élégance  qui  retenaient  à 
ses  leçons  un  auditoire  d'élite,  plus  curieux  d'ail- 
leurs, comme  le  maître  ne  l'ignorait  pas,  de  belles 
expériences  que  de  transcendantes  théories.  —  11 
était  depuis  deux  ans  en  congé  en  France,  quand 
la  gnerre  vint  ruiner  sa  fortune,  en  lui  ôtant  toute 
idée  de  retour.  La  populace  espagnole,  en  haine 
des  envahisseurs,  saccagea  sa  maison,  au  mo- 
ment où  Madrid  se  vit  investie  par  l'armée  fran- 
çaise (1808);  ~  et  il  fallut  plus  tard  de  longues 
négociations  pour  recueillir  quelques  rares  débris. 
Sans  ressources  assurées  et  presque  dégoûté  de  la 
science,  il  se  réfugia  dans  la  petite  ville  de  Craon 
où  quelques  années  plus  tard  le  venaient  chercher 
les  sollicitations  affectueuses  de  Bosc  et  d'illustres 
amis  qui  le  pressaient  de  se  laisser  présenter  à 
l'Académie  des  Sciences  pour  la  succession  de  Gui- 
ton-Morveau.  Il  y  fut  élu  le  12  février.  1816  par 
47  voix  sur  53  votants,  toute  candidature  s'étant 
retirée  devant  la  sienne,  qu'une  tolérance  tacite 
avait  exemptée  de  l'obligation  de  la  résidence  à 
Paris.  Il  devait  surtout  sa  grande  notoriété  et 
l'estime  particulière  des  savants  à  la  lutte  cour- 
toise qu'il  avait  soutenue  pendant  dix  ans  contre 
Berthollet,  en  développant  la  fameuse  théorie  des 
équivalents  chimiques,  qu'il  fit  admettre  viciorieu- 
sement.  L'occasion  s'y  irouvaponr  lui  d'exposer  une 
de  ses  principales  découvertes,  celle  des  hydrates 
on  coQibinaisons  de  l'eau  avec  les  oxydes  métal- 
liques. —  L'idée  aussi  lui  était  venue  de  s'appliquer 
à  la  fabrication  d*un  sucre  de  raisin,  dont  il  pré- 
senta dès  1799  des  échantillons  à  ses  auditeurs  de 
Madrid.  La  théorie,  qu'il  en  adressa  à  l'Institut 
en  1805,  avec  l'explication  des  ressources  qu'elle 
offrait  à  l'industrie,  appela  sur  l'inventeur  l'inté- 
rêt du  ministre  de  l'Intérieur,  Montalivet,  qui  par 
décret  du  18  juin  1810  lui  fit  allouer  une  somme 
de  100,000  fr.  à  charge  d'installer  une  fabrique. 
Mais  il  refusa  celte  entreprise,  comme  il  ne  voulut 
entendre  à  aucune  des  sollicitations  qui  le  pres- 
saient de  s'établira  Paris.  Devenu  veuf  en  1817,  il 
rentra  à  Angers  dans  la  petite  maison  du  Chau- 
mineau,  sur  la  route  des  Ponts-de-Cé,  où  la 
croix  d'honneur  le  vint  chercher  en  1819  ;  puis  en 
mars  1820  il  reprit  le  titre  et  l'état  même  de 
pharmacien  pour  prêter  son  nom  à  la  veuve  de 
son  frère  Joachim.  Il  se  rapprocha  en  même 
temps  de  la  place  Ste-Croix,  en  venant  habiter 
dans  la  cité  l'ancien  prieuré  de  Saint-Aignan  où 

19 


PRO 


—  194  — 


PRD 


il  moornt  le  5  jaillet  1826.  Travailleur  modeste 
anUnt  que  désintéressé,  d'espril  vif  et  libre, 
qu'aignisait  aux  bons  jours  une  pointe  de  f^eté 
cordiale,  son  masque  de  savant,  sa  figure  osseuse 
à  brusques  saillies,  son  front  plissé  par  la  ré- 
flexion, son  regard  pénétrant,  tous  ses  traits 
revivent  dans  les  trois  types  accomplis,  qu'en  a 
laissés  David  d'Angers,  dessin,  médaillon  el  buste 
en  bronze,  ce  dernier  fondu  aux  frais  d'une  sous- 
cription publique  ouverte  le  28  septembre  1824. 
Le  dessin  vient  d'être  reproduit  par  M.  Horel  dans 
ses  Promenades  artistiques. 

On  a  de  JTos.  Proust  :  Recherches  sur  l'éta- 
mage  du  cuivre^  la  vaisselle  d^étain  et  le  ver- 
nissage (Madrid,  1803,  imp.  royale,  in-S»).  Le 
livre  est  écrit  en  espagnol;  —  Recueil  de  diffé- 
rentes observations  de  Chimie,  dans  le  1. 1  des 
Savants  étrangers  de  V Institut  (1805);  — 
Mémoire  sur  le  sucre  de  raisin  (Paris, 
D.  Colas,  1808,  io-8»)  ;  —  Sur  une  analogie 
remarquable  entre  les  eaux  de  quelques 
parties  du  golfe  de  Californie  et  celle  des 
lacs  de  Sodome  et  d*Urmia  en  Perse,  dans  le 
t.  Vil  des  Mém.  du  Muséum,  1821  ;  —  Sur 
Vexistence  vraisemblable  du  mercure  dans 
les  eaux  de  VOcéan  (Ib.,  p.  479);  —  Essai 
sur  une  des  causes  qui  peuvent  amener  la 
formation  des  calculs  (Angers,  Pavie,  1824, 
in-8«  de  36  p.);  ^Recherche  sur  le  meilleur 
emploi  des  patates  ou  pommes  de  terre 
(Paris,  Hozard,  s.  d.,  in-S»  de  66  p.)  ;  ~  dans 
le  Journal  de  Physique,  des  Recherches  sur 
le  Bleu  de  Prusse  (1794  et  1799);  —  Sur  les 
oxydations  de  l'Arsenic  (1799)  ;  —  Sur  VEtain 
(1800)  ;  —  Sur  les  Sulfures  métalliques  (1801)  ; 

—  Pour  servir  à  l'histoire  de  V Antimoine  ; 

—  Sur  les  Sulfures  natifs  et  artificiels  de  fer 

—  et  Sur  VUrane  (1802)  ;  —  dans  les  Annales 

de  Chimie,  de   Physique,  —  Analyse  de 

VOrge  avant  et  après  sa  germination  (t.  V, 

p.  337),  —  Sur  le  principe  qui  assaisonne  les 

fromages  (t.  X.  p.  29),  —  Sur  les  tablettes  à 

bouillon  (t.  XVIII,  p.  170),  elc. 

A.  Bosfy.  Notice  néerol.,  dans  le  Joum,  de  Pharmaeie, 
XII,  379  (1826).  ^  Uogier,  Nécrologie,  dans  le  Joum,  de 
Chimie  médic,  1828,  t.  II,  p.  405.  —  Godard-F.,  Nouv. 
Areh,,  D*  32.  «  Berthe,  llss.  i069.  f.  93. —/ourn.  deM- 
et'L,,  14  iuUlet  1826.  —  Annuaire  de  M.-et^L.»  1931, 
p.  176.  -  Affiches  d'Angerê,  décembre  1783.  -  BhIUU  de 
la  Soe.  Induit.,  1832,  p.  260. 

JPront  ("Antoine),  sculpteur  et  architecte  & 
Luigné,  mari  de  Jacquine  Liger,  1711,  et  en 
secondes  noces  de  Marie  Lebreton  (18  août  1721), 
t  le  15  juillet  1756,  âgé  de  72  ans. 

Pronlaie  (la),  ham.,  c»«  de  Bouzillé.  - 
Les  Proutais  (Cad.). 

Pronterle  (la),  f.,  c°«  d'AIIonnes,  acquise 
en  1658  de  la  veuve  Lehou  par  Mie.  Bérault, 
lieutenant  criminel  de  Saumur;  •»  f.,  c"«  de 
Boc^;  «  f.,  c"«  de  la  Pommeraie. —La  Plau- 
terie  (C.  C).  ^  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  du 
Plantis.  —  En  est  sieur  Pierre  Chapperon  1459, 
Gilles  Clérembault  1485,  Agnès  de  Maigné  1518, 
n.  h.  Julien  Varlet  1685,  Ant.  Varlet  1714  (E 1047). 

rMuilère  (la),  f..  c»«  de  BIou.  —  Ane. 
Duùson  noble  dont  est  sieur  Louis  Dubellay  1540, 


n.  h  Franc.  Boumean,  conseiller  secrétaire  do 
roi,  1632,  Nicolas  de  Noyelles,  éeuyer,  1670;  - 
f.,  c***  de  Chemillé.  —  Ane.  fief  dont  est  sienr 
Jacq.-Simon  Legouz  de  Vaux  1752;  «  f.,  c"*  de 
Cholet,  la  seule  qui  dépendit  de  U  paroisso 
Notre-Dame,  parce  qu'elle  appartenait  au  prieuré; 
=  ham.,  c»«  de  St-Christophe-du-B.  —  La 
Proulière  (Cass.  Et. -M.).  —  Avec  chapelle  da 
XVII*  s.,  où  l'on  se  rend  encore  en  pèlerioa|e 
pour  guérir  de  la  peur.  —  En  est  sienr  An- 
toine de  Santo-Domingo  1680.  —  Sur  le  bord  da 
chemin  qui  y  conduit,  il  a  été  tiiouvé  vers  1865, 
un  cercueil  en  pierre  de  Mortagne,  renfennant 
encore  un  squelette  entier. 

ProaCoIre  (la),  f.,  c**  de  la  Pèlerine. 

Provendrle  (la),  vill.,  e««  de  Trémont. 

Provldenee  (la),  f.,  c**  de  Botz,  bitit  de- 
puis 1827;  -»  f.,  c»*  de  Mêlay. 

Provosty  fours  à  chaux ,  C*  de  Noellet, 
construits  en  1825,  les  plus  anciens  du  canton  de 
Pouaocé. 

i>sH»votf«le  (la).  —  Y.  la  Prévoté. 

Pradhomme  (Jean-François-LouiB-Ma- 
rie),  né  à  La  Floche,  le  13  mars  1755,  employé 
dans  les  Aides  jusqu'à  leur  suppression,  membre 
du  Directoire  du  District  de  Châteauneaf,  js^e 
suppléant  au  même  District,  puis  membre  du 
Collège  d'arrondissement,  conseiller  général  le 
10  ventôse  an  XII  jusqu'à  sa  mort,  juge  de  paii 
de  Durtal  depuis  1797,  y  meurt  le  28  mars  1813. 
Les  Affiches  du  3  août  1807  ont  publié  une  cha- 
rade (22  vers)  de  sa  façon. 

Pradhomineple  (la),  ham.,  c"*  de  SainX- 
Augustin-du-B. 

Prallléf  canton  du  Lion-d'Angers  (8  kiL}i 
arrondi  de  Segré  (25  kil.)  ;  —  à  17  kil.  d'An- 
gers. "  Prulliaco  (6.  de)  1058  (Cart.  N.-D.  de 
Saintes).  —  PrutUtoco  (B«  de)  1114-1134  (2P  GarL 
St-Serge,  p.  279).  —  Prulliacensis  ecclesia 
1114-1134  (Ibid.;.  —  Ecclesia  de  Pruliaco 
1159  (!•'  Carlul.  St-Serge,  p.  16).  —  Parockia 
de  Prulle  1268  (Grea-N.,  ch.  or.).  —  Pr^^- 
leyum  1532  (St-Serge).  —  Preuillé  1689  (Mira- 
mesnil)  et  depais  1830  dans  nombre  d'actes  offi- 
ciels. —  Sur  le  coteau  de  la  rive  droite  et  dans 
la  vallée  de  la  rive  gauche  de  la  Mayenne.  — 
entre  Grez-Neuville  (3  kil.)  au  N.  et  à  fO., 
Feneu  (6  kil  )  à  l'E.,  la  MembroUe  (3  kil.)  an  S. 

La  route  nationale  d'Angers  à  Caen  coupe  da 
S.  au  N.  l'extrémité  du  territoire,  à  1,500  net. 
de  l'église. 

La  Mayenne  descend  presque  au  centre,  du  N. 
an  S.-E.,  traversée  par  un  bac.  —  Y  affluent  snr 
la  gauche  les  ruiss.  de  la  Fontaine-de-rHomme. 
et  des  Places;  sur  la  droite  les  ruiss.  de  Choi* 
seau,  de  la  Roussière  et  de  Montigny. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Vivetières 
(6  mais.,  20  bab.),  de  la  Plesae  (3  mais.,  14  h.), 
des  Briançons  (9  mais.,  17  bab.),  des  Places  (6  m. , 
19  hab.),  des  Oatiniôres(3mais.,10hab.),doHo- 
deray  (5  mais.,  17  hab.),  du  Tertre  (38  mais , 
101  hab.),  les  chat,  de  la  Chênaie  et  des  Grandes- 
Maisons,  et  52  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,265  hect.,donl  30  hecl.  en  bois. 
1  hect.  en  vignes. 


PRU 


—  195  — 


PRU 


PofuîatUm  :  i04  feux,  469  hab.  en  17204726. 
-  m  feux.  550  hab.  en  1789.  —  643  hab.  en 
1831.  -  ^^  h.  en  1841.  —  640  hab.  en  1851.  — 
^hab.  en  1861.  —  607  h.  eD  1866.  —  58%  h.  en 
1872,  dont  fi%  an  bonrg  (54  mais  ,  58  mén.),  petit 
groupe  de  masures,  la  plupart  antiques,  perdu  dans 
Qoe  position  charmante,  à  la  crête  du  coteau, 
d'où  Vou  embrasse  à  perte  de  vue  la  vallée  de  la 
M&yeooe.  On  y  gravit  d'en  bas  par  un  sentier  pro- 
fondément raviné,  qui  tourne  rapide  et  tout  d'un 
eoup  «e  relève  en  abordant  le  débouché.  Des  ha- 
bitations se  sont  installées  presque  tout  le  long 
des  flancs  du  rocher,  qu'exploite  une  carrière. 
Assemb/ée  le  10  aodt. 

Perception,  du  Lion-d'Angers.  —  Bureau  de 
poste  de  la  MembroUe. 

Mairie  installée  dans  un  petit  logis,  sur  la 
place.  —  Ecole  mixte  (Soeurs  de  Torfou). 

VEgliee,  sons  le  vocable  de  St  Symphorien 
(sDcearsale,  5  nivôse  an  XIII),  est  un  édifice  du 
xii'  8.  mais  qui  a  perdu  par  une  restauration  ré- 
cente tout  son  caractère  antique.  Le  clocher,  cons- 
troit  par  adjudication  du  8  mai  1851,  forme 
porche  sur  l'entrée  de  la  nef  unique,  sans  chœur, 
abside,  chapelles  ni  autels  secondaires.  Sur  le 
fond  s'ouvre  une  fenêtre  à  meneau  avec  vitrail  de 
ia  Vierge  et  de  St  Pierre,  signé  :  Truffier, 
Martin,  Duvau,  Angen,  i868  ;  à  droite  et  à 
gaoche,  deux  statues,  et  encore  un  tableau  mo- 
derne,  La  Visitation,  donné    par  M.  Louvet. 

—  On  y  a  recueilli  l'épitaphe  sur  marbre  noir  de 
messire  Gabriel  Mauxion,  écayer,  sieur  du  Jon- 
cheray,  mort  le  35  septembre  1781.  —  A  la  porte 
de  la  sacristie,  dans  l'ancien  cimetière,  un  cadran 
verucal  en  ardoise  est  daté  i673  avec  l'inscrip- 
UoD  :  Voua  qui  par  ici  passé  \  Pries  Dieu 
pour  laie  [trespassez]. 

Le  Presbytère,  vendu  nat^  le  5  fructidor 
an  IV,  a  été  racheté  par  la  commune  en  mars 
1813  et  reconstruit  par  adjudication  du  9  no- 
vembre 1858. 

Nulle  trace  d'antiquité  n'est  signalée,  sauf  de  la 
grande  voie  d'Angers  qui  forme  la  limite  avec  le 
Plessis-Macé  à  partir  de  la  Membrolle.  —  De  ce 
point  aussi  vers  N.-Ë.  se  détachaient  passant  par 
ia  Chênaie,  le  Hoderay,  la  Grandiôre,  le  chemin 
de  Neuville,  —  tandis  que  sur  la  rive  gauche  de 
la  Mayenne,  une  autre  grande  voie  d'Èpinard  à 
Cbiielais  remontait  la  rivière,  qu'elle  coupait  an- 
dessus  du  Bec-d'Oudon. 

La  fondation  de  l'église  remonle  au  xi*  s.  — 
Elle  était  encore  en  partie  en  mains  laïques  dans 
les  premières  années  du  xii*  s.  et  fat  donnée  à 
l'abbaye  St^Serge  d'Angei's,  à  qui  le  pape  la  con- 
firma en  1158.  L'abbé  en  conservait  encore  la 
présentation  à  la  Révolution. 

Curés  :  Lucas  St- Berge,  1468,  qui  résigne. 

-  Gnill.  St'Berge,  maître  ès-arts,  2  juillet  1468. 

—  Pierre  hecomtt,  chanoine  de  St-Jean-B. 
d'Angers,  1530.  Il  était  de  plus  curé  de  Seiches. 

-  Pierre  Juffé,  1560.  —  Jean  Huilier,  1617.  — 
Kené  Hamelin,  1631,  f  lo  S7  octobre  1639.  — 
Franc.  Mabit,  juillet  1640,  f  ^^  ^^  novembre 
1662.  Accosé  d'avoir  tué  un  lièvre,  il  lui  en 
^ùia  4,0UO  livres  de  frais.  Miromesnil  cite  ■  son 


c  cas  9  comme  exemple  des  friponneries  judi- 
ciaires. —  René  de  Breslay,  1663,  1706.  — 
Jean  Gandon,  docteur  en  théologie  d'Angers,  oc- 
tobre 1706,  t  le  15  août  1738.  —  Pierre  Letour- 
neur,  docteur  en  théblogie,  mai  1738,  f  le  28  dé- 
cembre 1762,  âgé  de  63  ans.  Il  avait  résigné  dès 
1755.  —  Franc.  Letoumeur,  juillet  1755,  f  le 
15  avril  1772,  âgé  de  60  ans.  —  Jos.  Letour- 
neur,  mai  1772,  f  le  14  septembre  1786,  âgé  de 
44  ans.  ^  Lebreton,  novembre  1786,  jusqu'au 
9  juin  1791.  Il  est  déporté  en  Espagne  en  sep- 
tembre 1792.  —  J.-P.  Péton,  5  août  1791,  jus- 
qu'en décembre  1793.  Il  tenait  en  l'an  IV  un  petit 
commerce  d'épicerie  à  Angers. 

Le  fief  seigneurial  relevait  de  Nenville-sur- 
Maine,  où  rend  aveu  en  1465  Pierre  de  la  Jaille 
pour  ses  maisons,  granges,  «  courtils,  mes,  etc. 
c  de  sa  terre  de  Pruilié  »,  —  René  de  la  Jaille  en 
1519,  —  Marin  Gerizay,  marchand  d'Angers,  1559, 
René  Flenriot,  écuyer,  1627,  Pierre  Fleuriot  1643, 
Pierre  Lemaistre,  chevalier,  1650,  mari  de  Ga- 
brielle  Joubert,  René  Moreau  1667,  René  Moreau, 
juge  au  Présidial  d'Angers,  1775,  Pierre  Leroy  de 
la  Potherie  1782-1789. 

lia  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Gandé, 
de  l'Election  d'Angers,  du  District  en  1788  de 
St-Georges-sur-Loire,  en  1790  de  Ghâteaunenf. 
~  6  habitants  seulement  se  trouvèrent  en  état  de 
signer  le  Cahier  de  1789. 

Maires  :  Joseph  Devaille,  démissionnaire  en 
1813.  —  Gabr. -Camille  Mauxion  du  Jonche" 
ray,  27  avril  1813.  —  Marin  Richou,  16  no- 
vembre 1830.  —  Michel  Herguais,  8  octobre 
1844.  —  Raoul  Mauxion  du  Joncheray,  élu 
le  13  août  1848,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  do  M.-et-L.  B  Cahiers;  C 193:  H  St-Serge.-Arch. 
comm.  Et  .-G.  —  Arch.  d'Anjou,  1, 147.  ~~  Répert.  arch,^ 
1868,  p.  383: 1869,  p.  55.  —  Pour  les  localités,  voir,  à  leur 
article,  la  Chênaie,  la  Grandière,  Vaiue,  la  Pletse,  les 
Granaet^Maisong,  etc. 

Pnilllé,  ham.,  c»«  d'Armaillé.  —  Villa 
que  dicitur  Pruille  1105  circa  (Cartul.  de 
Redon,  ch.  369).  —  X.ocu8  qui  dicitur  Prul- 
liacus  in  pago  Andegavensi  1141  (Ib.,  ch.  381  j. 
—  Antique  village  dépendant  dès  le  xi«  s.  de  la 
paroisse  d'ArmaiUé,  mais  où  antérieurement  avait 
existé  déjà  une  chapelle  ou  église  dépendant  de 
St-Sauveur  de  Redon.  L'autel  en  restait  aban- 
donné dans  un  emplacement  désert,  in  eadem 
villa,  in  loco  désert o,  sous  les  ronces.  Les  habi- 
tants le  recouvrirent  d'un  petit  sanctuaire,  loceU 
lus,  et  de  l'aveu  de  leur  seigneur  y  rappelèrent 
dans  les  premières  années  du  xii"  s.  un  moine 
pour  le  desservir.  C'est  la  chapelle  qui  au  xv*  s. 
était  devenue  annexe  et  dépendance  du  prieuré 
de  Juigné  des  Mouliers  en  Bretagne,  comprenant 
«  tant  nef  que  chanzean,  avec  une  quantité  de 
«  maison,  sise  sur  mur,  couverte  d'ardoise,  partie 
«  doublée  de  plancher,  rue  et  issue  au  devant  », 
plttsun  petit  logis,  des  jardins,  prés,  terres  en  la- 
bours, pâtures,  landes,  une  rente  delOboisseaux  de 
seigle  sur  les  moulins  d'ArmaiUé  et  d'un  jallais  de 
vin  le  jour  du  mesnrage  des  dîmes.  Le  prienr  y 
devait  la  messe  chaque  samedi  et  était  tenu  d'y 
célébrer  la  grand'messe  et  d'y  conduire  ses  parois- 
siens en  procession  les  dimanches  après  la  Petite- 


PRU 


—  196  — 


PRU 


cMe  et  U  Trinité.  En  1765  il  fit  élever  dans  la 
nef  on  imir  de  séparation  qui  la  réduisit  de 
façon  gênante  pour  les  fidèles.  Il  en  résulta  nn 
procès  (E  1132).  —  Le  fief  avait  été  acqnis  en 
1670  da  baron  de  Ponaneé  par  le  seigneur  d'Ar- 
maillé.  —  Un  rmss.  en  prend  le  nom,  qui  se 
jette  dans  le  miss,  de  Merdereau,  à  600  met.  de 
sa  source. 

ProlUé,  c"«  du  Tremblay.  ~  Prullier 
(Et. -H.).  "  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maison 
noble,  jardinsy  vergers,  garennes,  cbènaies,  vignes, 
étang,  moulin,  relevant  de  Gballain.  ~  En  est 
sieur  Raoul  de  Poncé  1540,  François  de  Juigné 
1599. 1620,  Claude  de  J.  1535,  Gabriel  de  ViUiera. 
mari  d'Hélène  de  Cbonppes,  1650,  René  de  V., 
écuyer,  1703. 

Pralnas  (\e),  cbAt.,  c»«  de  St-Germain-deB- 
Préê.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  du  châ- 
teau d'Ingrandes  et  dont  est  seigneur  n.  h.  Brient 
1415,  Jean  Pellaud  1477,  Ant.  PeUaud  1499, 
Franc.  Cuissard  1546.  Acquise  en  1624  de  Louis 
Cuissard  par  Hervé  Guilbaud  de  la  Boulaisière, 
marchand,  la  terre  appartenait  à  la  fin  du 
XVII"  s.  k  n.  h.  Mathieu  Renou  de  la  Féauté,  qui 
fit  reconstruire  le  manoir  vers  1690  avec  une 
petite  chapelle,  vers  Tangle  ouest,  bénite  le 
21  août  1692  sous  Tinvocatton  de  la  Vierge  et  de 
St  Charles  Borromée.  Il  y  meurt  le  21  janvier 
1739,  âgé  de  72  ans  et  a  pour  héritière  Madeleine 
Renou,  sa  femme,  qui  épouse  le  18  juillet  1741 
Jean-Charles  de  Cumont.  Leur  fils  Jean-Charles- 
Marie  de  Cumont  y  nait  le  17  juin  1742  et  y  rési- 
dait en  1790.  —  Le  château  fut  vendu  nal^  par 
trois  actes  des  l*r  thermidor  et  19  messidor  an  IV 
et  du  7  germinal  an  VI.  Il  a  été  complètement 
rebâti  depuis  par  M.  Avenant;  —  (le  Bas-),  f., 
c»«  de  St-Germain-dea-P. 

PrttN.  —  V.  Prin, 

Pnuaay*  f.,  c"«  d'Allençon.  ^  U  y  existait 
un  terrain,  dit  le  château,  enclos  d'une  douve, 
et  qui  conservait  sons  les  ronces  des  restes  de 
vieux  murs,  le  tout  aplani  en  1847  et  transformé 
en  jardin. 

Prnnlersy  bourg,  c''*  de  Bauchemaine,  — 
Prunariiis  769  (Cart.  de  Sl-Aubin,  f.  3).  — 
Manêile  quod  dicitur  Prunariuê  1015  circa 
{Très,  deê  Ch.,  1. 1,  p.l7).  ~  jLocus  qui  dicitur 
Prunariu*  (Cart.  St- Aubin,  f.  32).  —  Ad  Pru- 
nariaê  1117  (Ibld  .  f.  36).  —  Apud  Prunerios 
1073-1103  (Ronc,  Rot.  3,  ch.  66).  1030-1047 
(Epît,  St'Nic,  p.  45).  —  Versus  Prunero» 
1073-1081  (Ronc,  Rot.  1,  ch.  2). -- Prunerium 
1077  (CartnI.  St- Aubin,  f.  6).  —  Prugners  1132 
(Ronc,  Rot.  2,  ch.  35).  —  Pruniers  1250  (Sl- 
Aubin,  Molières,  I,  19).  ~~  Burguê  eeu  villa 
de  Pruniers  1319  (G  772).  —  La  Ville  de 
Pruniers  1326  (Ibid.).  —  Ane.  domaine  royal, 
situé  sur  le  coteau  de  la  rive  droite  de  la  Maine, 
que  traversait  la  voie  triomphale,  via  trium- 
phalis,  d'Angers  à  Chalonnes  et  à  Nantes.  Il  avait 
été  attribué  dès  le  milieu  du  viii*  s.  par  le  roi 
Pépin  aux  moines  de  St- Aubin,  i  qui  Charle- 
magne  le  confirma,  —  avec  la  forêt,  silva,  qui  y 
aliénait  vers  N.  et  s'étendait  jusqu'au  delà  de 
Çoinosert,  V.  ce  mot.  Les  comtes  s'y  étaient  néan- 


moins installés  d'autorité  et  Foulques  Nerra,  dé- 
frichant aux  abords  de  la  voie,  y  avait  créé  on 
domaine  propre,  une  culture  de  réserve,  Y.  la 
Couture,  que  son  fils  Geoffroi  donna  aux  moines 
de  St-Nicolas.  —  Les  moines  de  St-Aubi^  protes- 
tèrent et  il  fallut,  pour  confirmer  U  restitotioii 
tout  au  moins  de  la  forêt,  obtenue  en  1098,  one 
assemblée  solennelle  d'abbés  et  d'évèques  snffn- 
gants  de  l'archevêché  de  Tours,  qui  affirma  l'au- 
thenticité des   titres   produits  par  Si-\nbin  et 
contestés  par  St-Nicolas.  —  Dès  les  premières 
années  tout  au  moins  du  xi*  s.  l'abbaye  Saiat- 
Aubin  y  avait  constitué  un  prieuré  avec  cha- 
pelle, érigée  bientdt  en  cure  paroissiale  et  des- 
servie par  un  vicaire  perpétuel  jusqu'à  la  Révola- 
lion.  L'église,  la  maison  priorale  avec  jardins, 
parterres  et  fours  banaux,  le  cimetière,  le  prss- 
bytère  faisaient  partie  du  domaine.  U  avait  poor 
annexe  la  petite  chapelle  de  Sichillon,  auj.  le 
Chillon,  dans  la  paroisse  du  Louroux,  et  fut  rtani 
avec  elle  au  grand  Séminaire  d'Angers  vers  t7SS. 
Prieurs  :  Paganus,  1117.  —  Jean  de  Sou- 
tré,  1319.   —  Rob.  Quatrebarhes,  1348.  - 
Colas  Leroy,  1410.  —  Galien  Simon,  1437.  - 
Jean  Epiart,  1438.  —  JuUen  de  Villiers,  1461 

—  Jean  Massé,  1465.  ~  Jean  Barthélémy, 
1467,  1480.  —  René  Leliepvre,  1527,  1542.  - 
Jean  Dumas,  baron  de  Durtal,  1553.  —  Jacques 
Nouel,  1569.  —  Arthur  Verge,  1579.  —  Pierre 
de  Monty,  1585.  —  René  Bault,  1618,  1653. 

—  Gabr.  Boylesve  de  la  Gillière,  1570,  qui 
obtint  du  pape  en  1681  des  reliques  des  saints 
Célestin,  Eusèbe,  Fortunat,  Marcel,  Placide  et  de 
Ste  Vénérande.  —  Louis  Boylesve  de  la  Gil- 
lière, 1685, 1708.  —  Jos.  Grandet,  directeur  da 
grand  Séminaire,  1710, 1728. 

La  cure,  à  la  présentation  de  l'abbé  do  Saint- 
Aubin,  à  la  nomination  de  l'évèque,  était  an 
des  plus  pauvres  bénéfices  de  l'Anjou.  La  pre- 
mière pierre  du  presbytère,  reconstruit  i  neuf, 
fut  posée  le  21  novembre  1746.  —  La  paroisse, 
pour  moitié  en  landes,  bois  et  rochers,  comptait  à 
peine  50  feux,  360  hab.  en  1789.  Elle  apparte- 
nait à  des  ecclésiastiques  pour  les  trois  quarts, 
^  dont  la  moitié  en  bois  à  St- Aubin.  La  dlme, 
que  l'abbaye  et  le  Séminaire  y  prélevaient  sar 
les  vignes,  était  abonnée  an  taux  le  plus  fort,  qui 
fût  en  Anjon,  soit  un  guibourg  de  raisin  par 
quartier  de  25  cordes,  évalué  à  40  pintes  de  vin. 
La  concession,  récemment  accordée  par  le  princif 
apanagiste  à  un  particulier,  des  prairies  rive- 
raines de  la  Maine,  menaçait  de  ruiner  les  habi- 
tants, pour  la  plupart  déjà  dans  la  misère  et  sans 
secours.  —  On  y  voit  en  1641  entreprendre  les 
premiers  travaux  d'une  mine  de  cuivre,  qui  ne 
parait  avoir  laissé  aucune  trace. 

Curés  :  Lucas  Bourgoignon,  1529.  —  Goill- 
Goddes,  1541.  —  Louis  Richaudeau,  1624. 
1651,  qui  résigne.  —  F.-Guy  Gaxeau,  1652, 
1656.  —  Urbain  X.ecerc2er,  1656,  1659.- 
Charles  Sigogne,  1659,  f  le  2  décembre  1660 
^  On  voit  par  deux  lettres  d'Henri  Amauld 
qu'Etienne  Baluxe,  le  savant  fameux,  fut  gra- 
tifié par  lui  de  la  cure  le  15  décembre  1660 
sur  la  recommandation  de   rarcbevêque  Pierre 


PUI 


—  197  — 


PDI 


de  Marca;  mais  il  est  certaio ,  non- seule- 
meni  qu'il  ne  la  desservit  pas,  mais  qae  dès 
janvier  1661  figare  en  titre  Mathurin  Lambert» 
jasqn'en  166S.  —  Franc.  Aousson,  jnin  1663.  — 
René  Guyet,  1673,  f  le  12  octobre  1678.  ^ 
Christ  Leliépvre,  octobre  1678.  -f  le  H  jaillet 
1717,  âgé  de  66  ans.  ~  J.  Foucault  de  la 
HauU'Butte,  jaillet  1717.  mars  1718.  — 
J.  Cherbonnel,  janvier  1720.  —  Franc.  Bou- 
logne^ octobre  1720,  f  ^^  ^^  "^^i  ^''***  M  de 
50  ans  passés.  —  Jean -Franc.  Moutardeau, 
aodt  1744,  f  1^  8  avnl  1769.  âgé  de  60  ans.  — 
L.-M.  Loyau,  chanoine  de  St-Pierre,  juin  1769, 
février  1770.  —  Jean  Gihert,  récollet,  février 
1770, 1791.  —  Déporté  en  Espagne  (septembre 
1792).  U  résidait  en  Tan  VIII  à  St-Jacques  de 
Compostelle  et  était  réclamé  par  ses  paroissiens, 
qui  ravaient  éla  pour  maire  en  1790. 

Les  bâtiments  du  prieuré  et  son  enclos  furent 
vendus  nat'  le  13  janvier  1791  à  Torfèvre  Yiot  fils 
et  forment  aujourd'hui  une  habitation  charmante, 
appartenant  à  H.  Mordret  fils.  L'église,  sous  le 
vocable  de  St  Aubin,  consacrée  comme  oratoire 
par  le  décret  du  9  avril  1791.  supprimée  par 
ofdonnaoee  de  Tévôque  du  20  janvier  1809.  a  été 
rétablie  en  succursale  le  26  décembre  1843.  Res- 
taurée dés  1842,  elle  a  été  l'objet  en  1855  d'une 
recouslructioD  presque  complète  en  style  roman, 
comprenant  l'établissement  de  la  voûte  en  brique. 
le  rallongement  de  la  nef.  l'adjonction  d'une 
chapelle  et  la  construction  d'un  clocher  sur  la 
façade  avec  flèche  en  bois  (archit.  Delestre). 

La  paroisse  comprend  74  mais..  74  mén., 
256  hab.,  dont  22  mais  ,  69  hab.  au  bourg. 

Ardi.  de  ll.-et  L.  B  7iMtii.  du  PréHd.,  99  aoOt  1641  ; 
CIW;  G7î2.7»0.-Arch.  comm.  Et-G.— ileo.  d'Anjou, 
1873.  p.  35.  •' 

Pvanlers  (les),  ham..  c»«  de  St-Martin-de- 
la-Pl  —  La  levée  y  rompit  le  1"  octobre  1866. 

Pt^sw.  —  V.  Prin.  * 

PitftfafaM.  —  V.  St'Philbert'du-Peuple, 

PneeHe  (la),  t.,  c"  de  Montjean. 

Pucle  (le),  viU.,  c"«  de  Freigné.  —  Pecu- 
lata  1094  (Pr.  de  Pouancé.  ch.  3).  —  Le  vilL 
de  la  Pugle  1669.  1771.  —  de  la  Puille  1672, 
1676,  —  de  la  PuUe  1686  (El.-C.);  -^  f.,  c"- 
de  Vaulandry. 

PnlelbaWe.  —  V.  Donadieu. 

PaiUe,  ham  ,  c"«  de  Vemantes, 

Polsard  (Charlee-François  Michel  de),  né 
à  Larehamps  (Mayenne),  le  9  mars  1767,  com* 
miisaire  do  roi  près  le  tribunal  du  District  de 
Mayenne  le  1*'  octobre  1790.  président  du  Tribu- 
nal  le  8  octobre  1794,  juge  au  Tribunal  de  cassa- 
tion le  9  avril  1797,  est  attaché  au  Tribunal  d'appel 
d'Angers  comme  substitut  le  30  avril  1800.  de- 
vient avocat  général  le  2  avril  1811,  président  de 
Chambre  le  8  décembre  1818  et  y  meurt  doyen 
des  présidents  le  13  août  1834,  veuf  d'Emilie- 
Claire  Ghabrun  de  la  Carlière.  —  (Charles- 
Pierre  Michel  de),  né  à  Mayenne  le  24  sep- 
tembre 1786,  marié  à  Angers  avec  Anne-Emilie 
Bnboys  le  1"  février  1823,  y  meurt  le  16  jan- 
vier 1850,  conseiller  honoraire  et  ancien  député 
de  la  Mayenne. 


Polset  (le),  ham..  c"<  de  Landemont  —  Le 
Puisot  (Cass.).  —  Le  Puisay  (Cad.  et  Et.-M.). 

Polset  (le),  f.,  c«>«  de  Parce,  anc.  fief  et  sei- 
goeurie  avec  grand  corps  de  logis  double  et  fuie 
seigneuriale,  domaine  de  l'abbaye  de  Bourgueil. 
vendu  nal*  le  9  brumaire  an  IV  ;  *  (le  Haut-),  h., 
c»«  du  Ménil. 

Paiset  (le),  bourg,  c»'  du  Puiaet-Dori.  — 
Puziacum  1052-1082  (2<  Gart.  St-Serge,  p.  360). 

—  Capella  Puziatum  1052-1082  (Ib  ,  p.  353). 

—  Puterlua  1614  (Arch.  du  Ooy.  de  Jallais).  — 
Au  centre  d'un  pays  autrefois  couvert  des  forêts, 
formant  un  massif  unique,  de  Leppo.  de  Glé- 
rembaud  et  de  la  Foucaudière.  à  travers  lequel 
circulait  du  S.-E.  au  N.-O.  la  grande  voie  de 
Tiïïauges  à  Ghantoceaux.  par  la  Bouinière,  la 
Houssaie.  les  Humeaux.  les  Landes,  la  Demère. 
Il  y  existe  une  paroisse  constituée,  avec  église, 
dès  au  moins  les  premières  années  du  xi*  s.  A 
défaut  de  renseignements  on  peut  supposer 
qu'elle  dut  être  pendant  les  premiers  temps  attri- 
buée aux  moines  de  St-Serge.  comme  le  Doré, 
son  annexe.  La  pauvreté  des  deux  bénéfices  les 
fit  réunir  sons  une  cure  unique,  dont  l'évèque  au 
XVII*  s.  disposait  de  plein  droit. 

Curés  :  André  Bérault,  pourvu  le  3D  octobre 
1599.  t  le  19  décembre  1633.  —  Jean  Martin, 
dès  1631,  fie  4  novembre  1638.  —  Jacq.  Jamin. 
1638. 1665.  —  Pierre  Cheané,  1665,  f  on  juin 
1694.  —  Guill.  jRobtn.  son  neveu,  1695,  1716. 

—  GouUard,  décembre  1731.  —  JBemier. 
mai  1748.  juillet  1751.  —  Aubert,  février  1754. 
1784.  ~  GuigneuXt  1784,  qui  fit  agrandir  les 
deux  églises  et  construire  la  maison  et  le  jardin 
de  la  cure.  Il  refuse  le  serment  et  reste  dans  le 
pays.  —  Dupont,  vicaire  du  Fnilet.  élu  le  2  mai 
1791.  mais  qui  n'apparaît  guères. 

Nulle  maison  noble.  ^  La  paroisse  avait  pour 
seigneur  le  seigneur  du  Grand-MontrevauU.  Elle 
dépendait  du  Doyenné  des  Mauges,  de  l'Election 
et  du  Présidial  d'Angers,  du  District  en  1788  de 
Beaupréau.  en  1790  de  St-Fiorent.  Infestée  de 
faux  saulniers  et  de  gabelous.  elle  comptait 
nombre  de  pauvres  et  demandait  en  1789  la 
création  d'écoles  sur  le  revenu  des  communautés 
religieuses  supprimées. 

L'ouverture  de  nombreuses  voies  ont  renouvelé 
le  bourg,  inaccessible  il  y  a  20  ans,  en  y  créant 
un  passage  actif  vers  la  Loire,  et  vers  les  centres 
voisins.  Hontfaucon.  Montrevault.  Tiffauges. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Christophe  (succursale. 
5  nivèse  an  XIII).  vient  d'être  reconstruite  (1875. 
arch.  Tessier.  de  Beaupréau)  en  style  ogival  du 
XI v«  s.,  à  trois  nefs,  avec  vitraux  de  St  Chris- 
tophe, de  la  Vierge  et  de  St  Joseph.  L'ancien 
édifice,  transformé  en  1787-1788.  tombait  en 
ruine  dès  1810.  D'affreux  bas-côtés,  faisant  office 
de  contreforts,  s'égayaient  de  grossières  statues 
en  terre  cuite  ;  dans  le  chœur  aussi  figurait  un 
piètre  rétable  du  xvii«  s.,  et  au-dessus,  à  la 
fenêtre,  un  vitrail  carré,  représentant  le  Christ 
en  croix  ;  à  gauche,  un  personnage  agenouillé, 
en  robe  violette,  avec  surplis  blanc  sur  une 
seconde  robe  courte;  derrière  et  &  sa  gauche, 
deux  personnages  debout,  la  tête  nimbée  ;  au  bas 


PDI 


—  IM- 


POT 


uo  écusson  avec  les  initiales  I.  B.  P.  ;  au  fond, 
Jérosalem. 

Le  lerritoiro  paroissial  comprend  tonte  la 
partie  de  la  commnne,  renfermée  à  TE.  du  chemin 
du  Fniltit  et  d'une  ligne  qui  enclave  le  Pinier,  la 
Pimpiniëre,  avec  retour  vers  le  moulin  Pâqfue- 
reau  et  laisse  au  Doré  la  plupart  des  grands  viU 
lages  et  toute  la  région  industrielle. 

Piilset*Doré  (le),  canton  de  MontrevauU 
(6  kil.  500),  arr.  de  Gholet  (32  kil.)  ;  —  à  42  kil. 
d'Angers.  —  Commune  formée  des  deux  bourgs 
paroissiaux  du  Puiset  et  du  Doré,  V.  ces  moia. 
—  Sur  un  haut  plateau  (103-108  met.),  découpé 
d'étroites  vallées,  —  entre  St-Christophe-la-Cou- 
perie  (6  kil.)  au  N.  et  à  l'O..  le  Fuilet  (6  kil.)  et 
St-Rémy-en-M.  (5  kil.  500)  au  N.,  St-Rémy  et  le 
Fief-Sauvin  (7  kil.)  à  l'E.,  Geste  (6  kil.  1/2),  la 
Ghaussaire  (6  kil.  1/2)  au  S.  et  le  Départ,  de  la 
Loire -Inférieure,  au  S.  et  à  l'O. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Beau- 
préau  à  St-Laurent-des-Antels  traverse  de  TE.  à 
ro.,— est  rejoint  à  un  kil.  après  son  entrée  par  le 
chemin  de  grande  communication  de  MontrevauU 
à  Vallet,  qui  s'en  détache  vers  S.  an  bourg,  —  et 
monte  vers  N.-E.,  en  reliant  à  2  kil.,  à  gauche, 
le  chemin  d'intérêt  commun  de  la  Goitonnerie  à 
la  Moslière,  qui  descend  vers  S.-O.,  à  droite  le 
chemin  de  grande  communication  du  Fuilet,  qui 
gravit  directement  vers  Nord. 

Y  naissent  vers  N.,  près  la  Maison-Neuve,  la 
Divatte,  qui  forme  limite  vers  N.  et  vers  0.,  les 
miss,  du  Déduit,  du  Lac-Roger,  du  Verret,  de  la 
Hardière,  des  Belottières,  de  la  Trézenne  ^  et 
du  Puiset-Doré,  affluent  du  Verret,  né  à  un  kil. 
vers  VE.  du  bourg,  dans  les  landes  des  Bourdaines. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Galine 
(42  mais.,  168  hab.),  des  Blottières  (90  mais., 
71  hab.).  du  Butté  (14  mais.,  53  hab.),  des 
Landes  (15  mais.,  61  hab.),  de  la  Bouinière 
(15  mais.,  57  hab.),  de  la  Deruëre  (10  mais., 
37  hab.),  du  Pin  (4  mais.,  20  hab),  de  la  Noue- 
Girou  (5  mais.,  30  hab.),  de  la  Pétinière  (6  mais., 
28  hab.),  du  Plessis-BeUir  (3  mais.,  12  hab.),  de 
la  Bénardière  (4  mais.,  31  hab.),  de  la  Bouinière- 
du-Doré  (4  mais.,  27  hab.),  de  la  Piltière  (5  m., 
30  hab.),  de  la  Cataudière  (3  mais.,  14  hab  ),  de 
la  Drouinière  (10  mais.,  43  hab.),  de  Haute- 
Folie  (11  mais.,  34  hab.),  des  Hauts-Champs 
(5  mais.,  30  hab.),  de  la  Papinière  (4  mais., 
20  hab  ),  des  Humeaux  (3  mais.,  22  hab.),  de  la 
Basinière  (3  mais.,  17  hab.),  des  Cormiers 
(3  mais  ,  15  hab.),  de  la  Baratonnière  (4  mais., 
23  hab.),  le  ehàt.  du  Doré  et  43  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,262  hect.  dont  15  en  vignes, 
130  en  bois  taillis,  dont  32  h.  dépendant  de  la  forôt 
de  Leppo,  —  320  hect.  de  prés,  le  reste  en  labours 
y  compris  les  200  hect.  en  landes  il  y  a  40  ans. 

Population  :  iOOfenx  en  1789.  —  i,î38h9h. 
en  1821.  —  i,227  hab.  en  1831.  —  i,i68  hab.  en 
1841.  —1,365  hab.  en  1851  —  i,350  hab.  en 
1861.  —  i,390  hab.  en  1866.  —  U369  hab.  en 
1872,  —en  progrès  lent  mais  continu,  —  dont 
i4i  au  principal  bourg. 

Ni  marché  ni  foire. 

Fabrique  de  poteries,  concentrée  à  la  Gatine, 


et  de  tuiles  et  briques  aux  alentours  ;  >-  com- 
merce de  céréales  et  de  bois,  d'animaux  gras, 
surtout  de  vaches  ;  —  2  moulins  à  vent. 

La  Mairie  est  au  bourg  du  Puiset,  constmita, 
avec  Ecole  laïque  de  garçon$,  par  adjudication 
du  14  octobre  1849.  —  Ecole  publique  laïque  de 
filles  an  Puiset,  —  et  depuis  le  V'  janvier  1876, 
Ecole  libre  de  filles  au  Doré  (Sœurs  de  la 
Pommeraie)  dans  un  local  bâti  en  1875  par  les 
soins  do  curé. 

Maires  :  Julien  Nau,  !•'  messidor  an  VIU. 

—  Jacq.-René  Barbier  du  Doré,  novembre 
1805.  —  Jacq.  Bourget,  15  septembre  1830.  — 
Jeannin,  1835.  —  Julien  Rivet,  janvier  1844. 

—  Franc.  Bourget^  25  septembre  1846,  installé 
le  18  octobre.  —  Guitton,  1871  1876.  —  Martin, 
1876,  en  fonctions,  1877. 

Polseaxy  f .,  c»*  de  Grez  -  Neuville,  — 
Terra  de  Puteolis  1040-1047  (!•'  Cartul.  St- 
Serge,  p.  142).  —  Rich,  de  Pauseolis  1050- 
1068  (Ibid.,  p.  148).  —  de  PuteolU  1077  (Cart. 
St-Aubin,  f.  80).  —  Puseaus  1114-1134  (2«  Cart. 
St-Serge,  p.  287).  —  Puseus  1114-1134  (Ibid., 
p.  234).  —  PuUeus  1114-1134  (Ibid.,  p.  266). 

—  Puiseuls,  Poiseos,  —  Poisos  1134-1150 
(Ibid.,  p.  264  et  269).  —  Poiseux  (Et.-M.). 

PoIsBoimerie  (la),  f.,  c««  de  Cossé  (Ca&s.). 

IPuitm  Oe).  V.  le  Puy,  ce  nom,  pour  le  plus 
grand  nombre  des  localités,  dérivant  non  de 
puteus  mais  de  podium. 

Pulto  aes),  f.,  c»«  de  Grex-Neuville.  —  En 
est  sieur  Marc  de  Belin,  page  du  baron  de  Saini- 
Thénis,  1633;  *  ham.,  c"«  de  la  Plaine 

Pallnalre  (la),  cl,,  c"«  de  St'GeorgeS'S.-L. 

Runge  (le).  —  V.  Zc  Ponge, 

Pniil^enile  (la),  f.,  c»  de  la  Pouèze. 

Porg^atolre  (la),  cl,  c^"*  de  la  Pommeraie  ; 

—  c"«  de  Thouarcé,  V.  ct-<2essus,  p.  49. 
Pnrln  (le),  cl.,  c»«  de  Brain-sur-Z^ng . 
Rut^iihv^  (la).  —  V.  la  Perrotière. 
PtcMière  (la).  —  V.  la  Bécussière. 
Patean  de),  t.,  c"«  de  St-Germain-lès-M . 

—  Ane.  fief  et  seigneurie,  aux  mêmes  mains  que 
la  Perrinière  dès  le  xvii«  s.  (E  1148). 

Patlbalf  cl.,  C^^  de  Daumeray,  dépendance 
du  prieuré,  vendue  nat*  le  17  février  1791. 

Pntifàie  (la),  f.,  c»-  de  la  Perrière.  —  Il  y 
existe  dans  un  petit  bois  un  dolmen  fomé  d'un 
large  toit  porté  sur  4  blocs  de  pierre. 

autisme.  —  V.  Pétigné. 

Putille,  ham.,  c"*  de  la  Pommeraie.  — 
R.  de  Putill...  1208  (Pr.  de  Montj..  ch.8).  — 
La  terre  et  seigneurie  de  P.,  compoaée  de 
maison  seigneuriale  close  àdouveset  éPautres 
maisons  anciennes  contigues,  jardins,  ver- 
gers, bois,  taillis,  garennes  1540  (G  106.  f.  85>. 

—  En  est  sieur  Robert  de  Ghazé  1540.  Ysab«aa 
Chenu,  princesse  d'Yvetot,  veuve  de  Martin  Du 
Bellay,  Jean  de  Hillerin  1613, 1636,  Louise-Franc, 
de  Hillerin  1685,  Pierre-Mario  Irland  de  Baioges, 
chevalier.  1789  (E  1149-1150).  —  L'anc.  logis 
XVII*  s.  présentait  un  corps  rectangulaire  eog agô 
dans  deux  ailes  carrées,  en  saillie  de  doux 
mètres  sur  les  deux  faces,  avec  toits  détacbés. 
Les  douves  sont  à  peu  près  eomblées  von  l'E  ei 


PUY 


—  199  — 


PUY 


len  N.  par  des  murs  de  soutAnemeiil,  écrovlés 
comme  la  pins  grande  partie  da  logis  lai-mème. 
La  chapelle  occupait  l'aile  orientale  ;  la  pierre 
d'autel  glt  à  terre  auprès  de  la  porte  ;  des  soupi- 
raux, ouvrant  dans  les  douves,  laissent  entrevoir 
des  cavee  vo^es.  —  Trois  ou  quatre  fermes  qui 
Favoisinent  vers  l'O.  se  sont  bâties  avec  les  débris. 

PiifHèi«(la),  ham.,  c»«  deMorannes. 

Pa¥l|l^oii,ham.,  c»«  de  Montreuihsur-M. 

-  Peuvignon  (Cass.).  —  Puvigneau  (Recl*). 

-  Tout  auprès,  sur  la  roule  de  Ghambellay, 
s'élève  un  petit  édicule  neuf  (1869),  à  peine  grand 
assez  pour  contenir  un  autel  avec  le  groupe  de 
Notre-Dame-de-Ia-Salette.  Le  pignon  extérieur  a 
pour  tout  ornement  à  droite  et  à  gauche  un  petit 
pilier  à  chapiteau  roman.  C'est,  suivant  la  tradi- 
tion du  pays,  l'emplacement  où  un  hussard  répu- 
blicain, envoyé  en  vedette  du  Lion  à  Châteaugon- 
lier,  fut  pris  et  fusillé  par  les  Chouans. 

Poiriniére  (la),  f.,  c"«  de  Villemoîsant,  anc. 
domaine  du  prieuré,  vendu  nat'  le  17  mars  1791. 

Foy  (le),  cl.,  c"  de  la  Chapelle  R.  (Casa.); 
=  cl.,  c»«  de  Chênehutte-les-T.  ;  —  f.,  c»»  de 
Cherré;  «=  f.,  c"«  de  Contigné;  —  ham.,  c»* 
de  DurtaL  —  Terra  ad  Puteum  1050  circa 
(Cari.  St-Aubin,  f.  94)  ;  «  h.,  c»»  de  la  Plaine; 
=  cl.,  c»»«  de  Contigné;  «  f.,  c»«  de  St-Lau- 
rent-de-la-Pl.  ;  —  f.,  c"«  du  Voide,  domaine 
jusqu'en  1813  de  la  sénatorerie  d'Orléans. 

Puy  (le  Grand-),  f.,  c»«  de  la  Perrière  ;  «•  (le 
Petit-),  ham.,  c»«  de  Chênehutte-lea-T.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Antoine  de. Berlin  1571,  Pierre 
Grelier,  contrôleur  du  Grenier  4  sel  de  San- 
mnr,  1601  ;  «  vill.,  c"»  de  Fontevraud;  * 
ham.,  c°«  de  Saumur^  —  précédemment  de 
la  paroisse  et  de  la  c°«  de  Dampierre,  dont  il 
a  été  distrait  par  arrêté  du  Département  du 
3S  fructidor  .  an  IV.  —  En  est  sieur  Ant  de 
Bertin  1580»  n.  h.  Noël  Moreau»  protestant,  mari 
de  Uarie  de  VUlemereau,  1660, 1669,  gentilhomme 
ordinaire  de  son  A.  R.  Msr  le  duc  d'Orléans, 
Marc  Lebœuf,  inhumé  le  19  janvier  1689  en 
l'église  de  St-Cyr-en-Bourg. 

Poj-iiiaeeaa  (le),  m*»,  c***  d* Angers  S.  -> 
Domu8  vocata  Puys  Ensault  1415  (6  404, 
f.  49).  —  Puys-en-Sault  1508  (GG  197).  — 
Puys  Ansault  1545  (Ghap.  Saint-Martin).  —  Le 
Puisensault  1550  (Mén.,  Vit  G.  3fen.,  p.  321). 

-  Puyz-Anczault  1687  (Sl-Aubin ,  Déclar  , 
t.  XIV).  —  En  est  sieur  M*  Etienne  Migon  1508, 
Jean  Dolbeau  1550,  Jean  Goujon,  secrétaire  du 
Conseil  d'Etat,  on  1710,  par  acquêt  sur  Gabriel 
Raimbault,  conseillera  la  Prévôté,  —  Et. -Paul 
Tûisonnier,  avocat,  ancien  écbevin,  1768,  qui  la 
vendit  cette  année  à  J.  Gachet.  —  Il  y  a  été  trouvé 
en  janvier  1858,  285  deniers  d'argent  de  Louis  VII, 
Philippe-Auguste,  Louis  VIII,  Louis  IX  et  des 
pièces  seigneuriales  du  Mans,  Chartres,  Meaux, 
Tours,  Toulouse,  Blois,  Arras,  Chàteaudun,  Pro- 
vins. —  V.  Soc.  d'Agr.  d'Angers,  1858,  p.  99- 
103  et  Répert.  arch,,  1858,  p.  61. 

Pay-Aaser  (le),f.,c°«  de  Trémentinea.  — 
Aujourd'hui  détruite. 

^mj^wMweton  (le),  c»«  de  Trémentinee, 


bordage  annexé  à  la  Goindrie.  —  Podium  Bri- 
tania  1418  (TiL  du  Prieuré).    • 

Pasr-mn-Braii  (le),  f.,  c»»  de  Cerqueux-e.- 
Maul. 

PByaa-Holiie  (le),  ham.,  c»«  de  Montih 
liera,  —  Terra  in  Poio  Pillato  1060-1070 
(Liv.  N  ,  ch.  165).  —  Domaine  donné  an  prieuré 
de  Montilliers  dès  sa  fondation  et  qui  par  suite 
changea  son  nom.  —  Le  herbetgement  do  Put 
au  Moenea  1317  (Pr.  de  Montill.,  I,  f.  2). 

Pay-Rarbot  (le).»f.,  c»«  de  Loire, 

Pay-Banrot  (le).  c»«  de  St-Queniin. 

Pay-Banehard  (le),  quartier  de  la  ville 
de  Beaufort, 

PayHertin  (le).  viU.,  c««  de  Brézé, 

Puy-Blenireiia  (le),  f..  c»*  de  Daumeray 
1636  (Et.-C.). 

Pny-Boasa,  cl.,  c»«  de  Soulaire,  appart.  en 
1790  au  curé  du  Plessis-Grammoire,  Baillif. 

Puy-Branld  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c"*  de 
la  ChapelU-St-Laud.  —  Puihrault  (Gass.).  — 
Brault  (Et.-M.). 

Pny-€adoret  (le),  f  ,  c"«  de  St-Hilaire-du- 
Bois,  —  En  est  sieur  n.  h.  Pierre  Moreau  1625,  Jean 
Moreau,  écuyer,  1669,  messire  Joseph  M.  1749 

Pay^Davlére  (le),  f.,  c»«  de  St-Paul-du-B. 
-^  LeP.de  Viere  (Cass.).  —  Le  P,  d'Arière 
(Et.-M.)*  —  Une  gaignerie  vulgairement 
appellée  le  Puy  Deahuèrea  i4SS,  le  Puy 
Deavière  1676  (Pr.  de  la  Fougerense). 

PnyHle-€assé  (le),  f.,  de  la  Jaille-Yvon. 

Pay-de-la-Bosae  (ie),  canton  do  la  forêt  de 
Vézins  (6  hect.),  sur  la  c»*  de  Chanteloup, 

Paynle-la^Garde  (le),  vill.,  c"*  de  St- 
Georgea-du-Puy-de-la-G.,  et  aussi,  c»*  des 
Gardes,  pour  la  partie  qui,  avant  1853,  dépendait 
de  la  Tour-Landry.  C'est  celle  qu'en  sépare 
vers  S.  la  grande  voie  de  la  Salle-de-Vihiers  au 
May.  Dans  le  groupe  principal  s'élève  l'anc.  manoir 
seigneurial  du  Puy  (xvi*  s.),  dont  une  fenêtre  a 
conservé  son  grillage.  —  Le  fief  du  Pied  de  la 
G.  1539  (G  105.  f.  144)  relevait  du  Uvouer  et 
primitivement  de  Ghemillé.  En  est  sieur  Aimé  de 
la  Roche  1450.  Franc.  Savary  1501,  Claude  S., 
qui  en  vend  la  moitié  en  1605  à  Marguerite 
Danldin,  sa  tante,  —  Ch.-Jacq.  de  Goulaines, 
mari  de  Marie-Françoise  Dubois  de  la  Fenon- 
nière,  1735, 1765,  —  Mie.  Gesbron  de  la  Roche  1777. 
—  La  métairie  dépendait  autrefois  du  domaine 
de  la  Giraudière  et  à  ce  titre  le  curé  de  la  Tour- 
Landry  y  prélevait  la  dtme. 

Pay*de-la-Raolie  (le),  quartier  du  bourg  de 
Jallais. 

Pny-de-la^ Ville  (le),  f..  c^'  de  Mctrana.  ~ 

Appart.  en  1790  à  Louis-Hector-GIément  Boguais. 

Pny-de-l'Eptne  (le),  c»*  d'ilngrers  E. 

Pay-dea-Bois  (le),  cl.,  c»  de  St-Barthé- 

lemy.  ^  11  y  a  été  trouvé  vers  1825  cinq  celtœ 

en  pierre. 

Pny-diea-Féea  (le),  nom  d'un  des  dolmens  de 
la  Perrière, 

Pay-Dovx  (le),  f.,  c"«  de  St-Clément-de- 
la-PL  —  En  est  sieur  Pierre  Fresneau  1642. 

Pny-Dreaaé  (le),  ham.,c"«  de  Ste-Gemmea- 
a.-L.  —  Puteua  de  Lece  1307  (G  1234).  —  Le 


PUY 


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PUT 


dm  de  Pcuoir  Dtieêêé  1489.  —  ClauÊUB  tmU 
gaUter  dietu»  du  Pouair  DelatBsé  1491.  — 
Ijc  Puy  dPEmé  (Cass  ).  —  Xe  Puits  Dreêsé 
1791  (Ec.-€.  et  Vent.  N.).  —  Enclos  donné  par 
Jean  Fallet  pour  la  fonidation  primitiTe  de  sa 
chapelle  à  Angers,  qjiii  fat  pea  après  transformé 
en  one  closerie,  possédée  au  xyiu«  s.  par  l'ab- 
baye de  Clannont  sur  qui  elle  fat  vendae  nat*  le 
24  féTrier  1791.  —  C'est  encore  on  logis  avec 
porte  et  fenêtres  da  zvi*  s. ,  dont  le  pignon  se 
cache  toat  enveloppé  de  lierre. 

Pa7*F«Mdrier  (le%  profonde  excavation  an 
centre  de  la  forêt  de  Brossay  dans  le  calcaire 
jorassiqae,  où  s'engouffrent  tontes  les  eanx  pla- 
viales,  quelquefois  très-abondantes»  de  la  plaine 
environnante,  sans  issne  connue. 

!Pmf0^minm9^.  —  V.  Léaumont. 

PmjJQmrmimr  (le),  f..  c"«  d'Angers  E.  — 
Poiz  Garner  1199-1908  (H.-D.  B  8S.  f.  181).  — 
Domaine  appart.  en  1655  à  Franc.  Arthaud,  et 
acquis  en  1836  par  la  ville  d'Angers,  avec  Pitrate, 
pour  réiablissement  du  cimetière  de  la  rive 
gauche  ;  -»  €■•  de  Chantocé.  —  Pré  G.  (Cass.). 
—  Pé  Gamier  1438, 1656  (E  705  et  G  Cures).  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Chantocé  par 
le  moyen  de  Bécon.  —  En  est  sieur  L.  de  Lan- 
crau  1511,  Etiennette  Rolland,  veuve  Delisle, 
1656,  Henri  de  Poirier,  gendarme  de  la  reine, 
mari  d'Anne  Lemercier,  héritière  d'Anne  Rol- 
land, sa  mère,  1672,  n.  h.  Guill.  Pissonnet  de 
Bellefonds  1694.  ^  Le  seigneur  était  tenu,  con- 
curremment avec  celai  de  Blilandre,  de  présenter 
chaque  année,  au  château  de  Bécon,  une  paire 
d'éperons  dorés,  à  mollettes  noires  garnies  de  cuir, 
à  l'ancienne  coutume,  le  jour  de  Pâques  fleuries. 

Pay-Gasnler  (le),  t.,  c»*  de  Chazé-B.-A. 

Pay-GIg^ad  (le),'ham.,  C^*  deJarzé. 

Pay-GIravlt  (le),  ham.,  c>«  de  St-Hilaire' 
St'FL  —  Pigereau  (Cass.).  —  Ane.  m»»  noble, 
dont  l'ancienne  chapelle  sert  de  fruiterie  dans  un 
jardin,  —  avec  parc  et  jolie  fontaine  inépuisable 
aménagée  en  plusieurs  bassins.  —  Dans  une  car- 
rière à  tnffeau  y  naît  une  source  incrustante  des 
mieux  caractérisées,  formant  un  dépét  d'un  blanc 
pur  et  qui  a  couvert  la  paroi  intérieure  de  la 
carrière  d'incrustations,  de  stalactites  et  de  stala- 
gmites. V.  Beanregard,  Statistique  de  M.-et'L., 
p.  204.  —  En  est  sieur  Ant.  de  Thianges  1625, 
Silvain  de  Thianges  1667,  Jean-Jacob  de  Tigné 
1706,  René-Joseph  Jacob  de  Tigné  1720,  Paul- 
Glaude-François  Desmé,  mari  d'Adélaïde  Pupier, 
1778  ;  —  par  héritage  des  Besmé,  i  M.  de  Mont- 
lanr  en  1855. 

Poy-€ioanBoii  (le),  f.,  c"*  de  Cholet,  —  Le 
Pié  G.  (Et.-H.).  —  Ane.  domaine  du  prieuré  de 
la  Haie  eo  St-Christophe-du-Bois;  —  donne  son 
nom  à  un  ruiss.  qui  y  naît,  coule  vers  N.  et  se 
jette  dans  la  Moine  à  l'E.  du  Grand-Bodin  ;  ^ 
900  met.  de  cours. 

Puy-ChreBOB  (le),  d.,  c«*  de  Cherté. 

Poy«4}nérlB  (le),  c"*  de  Brain-s.-VA,,,  anc. 
domaine  de  l'Hépital  Général  d'Angers. 

Puy-Crullbanlt  (le),  m*"  b.,  c««  de  Tré- 
mentines,  ^  Le  P,  Gihaut  (Ët.-M.).  —  Anc. 
fief  et  seigneurie  avec  manoir   dont   est  sieur 


Pierre  de  Caimionl.  mari  de  Françoise  de  Jané. 
1663,  sur  qui  elle  fut  adjugée  judiôairBoeot  le 
24  avril  1687  à  l'abbé  René  Jacq.  Moreaa,  pnenr 
de  Trémentines.  Cest  dans  l'avenue  que  les  Bon- 
veaux  mariés  de  l'année  venaient  tirer  la  ipiiii- 
taine,  le  lendemain  de  la  PentedVte,  devant  U 
poteau  aux  armes  seigneuriales.  Chaque  marié 
pauvre  présentait  trois  pelottes  blanches  au  repré- 
sentant du  seigneur,  qui  les  lui  jetait  et  qa'il 
devait  recevoir  sur  une  palette.  Ceux,  dont  les 
femmes  avaient  des  héritages,  devaient  à  cheval 
rompre  une  lance  sur  l'écusson  seigneurial. 
(Minutes  Loiseau,  de  Cholet.)  —  Appart.  i 
il.  Cassin,  maire. 

Pay-GolDer  (le),  vill.,  c"«  deJuvardeil,- 
dont  une  closerie,  acquise  du  sieur  Homean  do 
Marais  le  19  mars  1639  par  Claude  de  Gharnacé, 
fut  donnée  par  lui  le  21  juin  1641  à  U  care 
de  Champigné. 

Piiy-Ha«me  (le).  cL,  c»  de  St-Barthélemy 
—  Puyhaume  1748,  —  Puy  Homme  1791, 
^  Puiaume  (C.  C).  —  Domaine  d'une  chapelle 
desservie  en  l'église  St-Pierre  d'Angers,  qui  (a( 
vendu  nat<  le  15  mars  1791. 

IPmj'Mmvmrd  (le),  vill.,  c"'  de  Gée. 

Pay-Hervé  (le),  c»*  de  Brain-s.'lAng., 
petite  chapelle  du  xvii*  s. .  peut-être  du  xvi'  s., 
bâtie  auprès  d'une  fontaine  sur  un  terrain  autre- 
fois communal,  réuni  par  acquêt  à  la  ferme  de 
la  Maraudière.  On  s'y  rend  en  pèlerinage  pour  la 
guérison  des  fièvres ,  et  en  procession  pour 
implorer  la  pluie  ou  la  sécheresse. 

Pay-Hneliec  (le),  f.,  c"«  de  BratRrS.-rA. 

Pay4a«]Iomtiigne  Ge),  nom  donné  en  1793 
au  Puy 'Notre-Dame. 

Pny-Llbeau  (le),  ham.,  c"«  du  Champ.  ^ 
Le  lieu  du  Petit  Prezlihaut  1540  (C  105}.  - 
Relevait  en  partie  de  Vaux  et  de  la  Chaperon- 
nière  ;  ~  apparu  en  1540  à  Françoise  de  la  Jaille, 
veuve  de  Jacq.  du  Pineau,  —en  1790 à Bamesnii 
du  Pineau,  sur  qui  elle  fut  vendue  nat*  en 
l'an  VII.  Les  bâtiments  avaient  été  d'ailleors 
totalement  incendiés. 

Puy-Hatftta  (le),  c"*  de  Rochefori,  hante 
butte  chargée  de  sapins,  —  dite  anj.  Pi^ue- 
Martin.  —  La  motte  appellée  la  Motte  du 
Puy  Martin,  «  avec  les  bois  taillis  i  l'en- 
a  tour,  auquel  lieu  est  une  des  petites  garennes 
c  à  connins  ;  et  an  haut  de  la  motte,  est  le  lien 
c  ordonné  de  tout  temps  à  asseoir  la  justice  pati- 
«  bulaire  de  Rochefort,  à  4  piliers  et  à  liens  par 
c  dessus  et  par  dessous  »  1536  (Aveu  de  Roche- 
fort).  —  Cassini  y  figure  encore  les  fourches  pati- 
bulaires. 

Pay-Hasean  (le),  f.,  c"*  du  May. 

Puy-Holsy  (le),  cl.,  c"«  de  Brain'eA'A., 
au  vill.  de  la  Coutardière,  anc.  domaine  de  St- 
Maurice  d'Angers. 

Puy-Hontbanlt  (le),  f.,  c»<  de  Sf-Hitotre- 
du'B.  —  Territorium  et  terrœ  de  PuUo  1297 
(Pr.  du  Coudray).—  Mîmbeault (Cass.).  —  Anc. 
fief  et  seigneurie,  appartenant  dès  le  xiii*  s-  mi 
seigneurs  du  Coudray-Montbault  ;  —  en  1592  à 
Guy  du  Verger,  mari  de  Louise  de  la  Haie-Mont- 
bault,  en  1770  à  J.-B.  de  la  Haie-Montbault.  - 


PUY 


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PUY 


L'anden  manoir  est  détruit,  mais  la  chapelle  anx 
fenèlras  ogivales  existe  encore,  transformée  en 
écotie. 

Pay-Nenf  (le),  vilL.  c"«  de  Clefs. 

Pay-Notre-Dame  (le),  petite  ville,  canton 
de  flootreail-Bellay  (6  kil.  900),  arrond.  de  San- 
mar  (23  kil.)  ;  _  à  49  kil.  d'Angers.  —  P.  de 
Podio  IfOO-llSO  (Liv.  B.,  f.  8).  —  Ecclesia  de 
Podio  heaUe  Mariœ  liaO-1130  {Gall.  Christ. 
No9.,  u  II).  ^  Puy "la-Montagne  1793.  — 
Dans  Qoe  plaine  (46-59  met.)  qne  dominent  trois 
baates  bnttes  (9S,  101, 103  met.),  ^  entre  Van- 
delenay  (3  kil.  900)  an  N.  et  à  l'E.,  Montrenii-B. 
à  TE.,  les  Verchers  (6  kil.  700)  an  N.-O.,  Saint- 
Hacaire  (5  kil.)  i  TO. ,  le  Dépajiement  des  Denx- 
Sèvres  an  S.  et  au  S.-E. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Doué 
à  Argenton,  descendant  directement  du  Nord, 
tiaoe  nn  zigzag  à  travers  la  ville,  croisé  dès  l'en-. 
trée  dn  N.-O.  au  S.-E.  par  le  chemin  de  Mon- 
treail  i  Vihiers,  ~  pour  se  confondre  à  Textrôme 
limite  vers  S.  du  territoire  avec  le  chemin  de 
frtiide  commanication  de  Montreuil  à  Argenton, 
qoi  en  dessert  la  partie  orientale. 

Une  courbe  du  Thouet  forme  an  S.-E.  la  limite 
iotérieore  vers  les  Deux-Sèvres,  extérieure  vers 
Nootrenil-B.  —  Y  passent  les  ruiss.  de  TËtang- 
de-firignon,  qui  limite  vers  S.  le  Département,  du 
Grand -Bray,  du  Petit-Bray,  de  la  Fontaine-de- 
Cii,  des  Marais-de-Ghavannes,  de  la  Fontaine- 
de-Nadouet,  de  la  Raye. 

En  dépendent  les  vill.  de  Ghavannes  (79  mais., 
3S4  hab.),  de  Sanziers  (67  mais.,  195  hab.),  de 
Cil  (34  mais.,  114  hab.),  de  la  Raye  (22  mais., 
69  hab.),  des  Caves  (14  mais.,  40  hab.)  et  le 
chii.  dn  Lys  et  4  ou  5  écarts. 

Superficie  :  1,609  hect ,  dont  570  en  vignes 
et  149  en  prés. 

Pùpulatiùn  :  473  feux,  Î43S  hab.  en  1720- 
nS6.  -  i,534  hab.  en  1790.  —  i,559  hab. 
CD  1831.  —  i.556  hab.  en  1841.  —  i,5^0  hab. 
CD  1851.  —  i,5î8  hab.  en  1861.  —  i,55i  hab. 
eo  1866.  ~  i,506  hab.  en  1872,  dont  836  à 
l'agglomératioa  principale  (262  mais.,  273  mén.), 
{roQpée  sur  la  première  crôte,  d'où  elle  domine 
de  trois*  côtés  rhorizon ,  dominée  vers  l'E. 
par  U  double  hauteur  qui  la  sépare  des  gros 
Mliages  de  Ghavannes  et  de  Sanziers.  Eclairée 
par  le  passage  des  voies  nouvelles,  la  petite  ville 
i  prdé,  dans  ses  vieux  quartiers  à  rues  étroites, 
bordées  de  logis  avec  fenêtres  à  meneaux  ou 
Mtels  à  grands  portails,  une  certaine  physio- 
nomie, qu'accentue  mieux  encore  du  dehors  les 
iuQts  pans  de  murs  de  l'antique  enceinte, 
presque  entière  et  surtout  apparente  vers  S.,  en 
forme  de  trapèze  irrégulier,  percée  de  cinq  portes 
et  de  dix  guichets,  chacun  autrefois  flanqué  d'une 
posse  tour. 

Vastes  et  nombreuses  carrières  de  tuffeau  dont 
^  ]nys  tout  entier  est  souterrainement  sillonné 
«lepnis  les  temps  antiques,  et  pour  partie  encore 
Matées  en  caves.  —  Commerce  de  vins.  ~  6  mou- 
tiss  à  vent,  1  moulin  à  eau. 

Les  Almanachs  d'Anjou  indiquent  par  erreur 
U  tenue  de  quatre  foires  royales  aux  9  février. 


l*r  avril,  22  août  et  15  décembre.  —  La  foire 
unique  de  la  St-Louis  (25  août)  fut  créée  par 
lettres  patentes  de  Louis  XIII  en  juin  1619  avec 
des  marchés  tous  les  jeudis.  La  grande  assem- 
blée de  l'Angevine  formait  le  8  septembre  comme 
une  seconde  foire  non  moins  fréquentée.  —  Un 
arrêté  du  Département  en  date  du  24  pluviôse 
an  II  fixa  le  marché  au  premier  jour  de  la  décade. 
—  Avyourd'hui  les  foires  ont  disparu;  les  mar- 
chés même,  revenus  aux  jeudis,  tombent;  — 
deux  Assemblées  seulement  se  tiennent  le 
l«r  dimanche  de  mai  pour  gager  les  domestiques, 
et  le  dimanche  après  la  St-Louis  d'août.  —  Une 
troisième  s'est  rétablie  le  8  septembre  à  la  suite 
de  l'essai  de  restauration  du  pèlerinage. 

Chef-lieu  de  Perception,  comprenant  le  Poy, 
Saint-Macaire  et  Vaudelenay.  —  Recette  de 
poste. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  communale  de 
garçons,  construite  par  adjudication  du  16  no- 
vembre 1859  (arch.  Joly-Leterme).  —  Ecole  pu- 
blique de  filles  (Sœurs  de  Ste-Marie  d'Angers). 

L'Eglise,  dédiée  à  Notre-Dame  (succursale, 
30  septembre  1807),  est  un  édifice  classé  depuis 
1846  parmi  les  monuments  historiques  et  par  son 
ampleur  et  sa  hardiesse  un  des  plus  remarquables 
du  pays.  Hawke  en  a  donné  une  vue  extérieure 
dans  l'Anjou  de  M.  Godard.  Sa  vaste  et  haute 
nef,  bordée  de  deux  nefs  latérales,  ensemble  de 
15  met.  de  largeur  sur  50  de  longueur,  se  déve- 
loppe Sur  six  travées,  formées  chacune  d'un  pilier 
à  lozange  d'un  mètre  de  côté,  où  s'engagent  sur 
chaque  face  une  grosse  demi-colonne  et  trois 
légères  colonnettes  portant  les  arcs  doubleaux  et 
les  nervures  de  la  voûte,  divisée  en  8  comparti- 
ments avec  figurines  curieuses  aux  retombées  et 
à  la  clé.  Le  long  des  murs  des  bas-cêtés  circule 
un  premier  ordre  de  fausses  arcatures,  suivant 
tout  le  pourtour  de  l'édifice,  dont  le  plan  va  dé- 
croissant dans  le  rapprochement  insensible  des  co- 
lonnes et  l'abaissement  proportionné  de  la  voûte 
pour  l'effet  calculé  de  la  perspective.  De  hautes 
fenêtres  i  légers  meneaux  et  à  rosaces  évident 
les  murs,  <—  le  chœur  à  fond  plat,  ainsi  que 
le  transept,  éclairé  par  de  grandes  baies  avec 
verrières  modernes  en  style  xiii*  s.,  comme 
l'œuvre  principale  de  l'église.  —  G'estla  date  qu'in- 
dique sans  hésitation  possible  la  forme  des 
colonnes  à  senties  profondément  refouillées,  à  tores 
aplatis,  les  chapiteaux  à  crochets  et  à  feuilles 
détachées,  les  arcs  de  la  voûte  i  ogives,  formerets 
et  tiercerons,  l'arcature  aveugle  du  rez-de-chaus- 
sée, la  découpure  des  meneaux.  L'œuvre  a  de  plus 
cet  intérêt  particulier  d'offrir  dans  sa  nef  et  jusqu'à 
la  coupole  centrale  une  réduction  évidente  de  la 
cathédrale  de  Poitiers,  à  tel  point  qu'elle  reproduit 
même  l'expédient  disgracieux  qui  a  essayé  de 
racheter  la  différence  de  hauteur  entre  les  voûtes 
des  bas-côtés  de  la  nef  et  de  la  coupole  par  un 
mur  droit  portant  sur  l'arc  doubleau  séparatif 
des  nefs.  Par  contre,  dans  les  arcs  du  transept  et 
dans  l'abside,  on  trouve  appliqués  les  procédés  de 
style  Angevin-Poitevin,  qui  compense  ici,  comme 
à  St-Serge  d'Angers,  le  défaut  des  angles  par  de 
petites  voûtes  découpées  sur  le  carré  du  plan. 


PUT 


—  aœ  — 


PUT 


A  Taxlrémité  de  la  nef,  vers  S.,  a  été  accolé,  an 
railien  du  xf  *  s.,  un  hant  clocher  avec  flèche  de 
pierre,  dont  le  pied  formait  l'ancienne  sacristie. 
En  arant  s'ouvre  une  salle,  servant  il  y  a  quelcjnes 
années  de  corps-de-garde  et  qu'on  désigne  dans 
le  pays  comme  l'oratoire  de  Louis  XI  ;  --  du 
même  temps  date  la  salle  capitulaire,  sacristie  ac- 
tuelle, occupée  jusque  vers  1830  par  la  mairie,  et 
qui  forme  absidiole  rectangulaire  sur  le  côté  Sud 
du  chœur,  avec  son  ouverture  primitive  dans  le 
bras  droit  du  transept.  —  Deux  autres  petits 
clochers  carrés,  à  flèche  de  pierre,  flanquent  la 
façade  rectangulaire,  surmontée  d'un  couronne- 
ment en  colonnade  ajourée.  Au  portail  figure  la 
Vierge  entre  deux  anges  adorateurs.  Le  populaire 
appelle,  on  ne  sait  pourquoi,  ce  groupe  Les  Trois 
Vierges  martyres  et  vient  s'y  agenouiller  par- 
fois sur  le  coup  de  minuit. 

Une  Assomption  remarquable,  signée  Johan- 
nés  Boucher  Bitur,  Invenit  et  fecit  i6[44], 
décore  l'aile  gauche  du  transept.  —  La  restaura- 
tion du  monument,  affreusement  badigeonné  par 
un  curé  de  jaune,  de  rouge  et  de  bleu,  a  été 
commencée  en  1852,  sous  la  directioD  de  H.  Joly- 
Leterme,  éprouvé  déjà  par  tant  d'autres  grands 
travaux.  Elle  présentait  un  danger  extrême. 
La  reconstruction  des  piles  et  des  colonnes,  déga- 
gées par  le  pied  de  remblais  maladroits,  a  dû 
être  reprise  en  sous-œuvre  jusqu'aux  chapiteaux 
et  la  voûte  maintenue  en  suspens  sur  un  système 
aussi  hardi  qu'ingénieux  de  cintres  et  d'écha- 
faudages. Une  partie  du  dallage  a  été  fournie  par 
les  tombes  du  cimetière  abandonné.  L'installa- 
tion nouvelle  a  fait  mettre  aussi  au  rebut  l'ancien 
autel,  qu'on  voit  recueilli  à  l'entrée  de  la  nef  ;  il 
porte  l'inscription  :  Fait  par  moy  J.  Gautier, 
ce  il  mars  i770,  —  et  avec  lui  l'informe  lam- 
bris du  jubé,  de  l'orgue  et  du  chœar,  44  stalles 
et  les  2  statues  en  bois  de  St  Pierre  et  de  St  Paul, 
le  tout  du  plus  bas  style  xvi«  s.  et  d'exécution 
grossière.  —  La  sacristie  possédait  en  1790  la 
statue  (13  ponces  de  hauteur)  de  St  Sébastien 
et  un  St  Jean  en  argent,  une  représentation  de 
la  Sainte-Chapelle  de  Paris  en  vermeil  (90  pouces, 
pesant  10  marcs  6  onces)  et  une  ancienne  châsse 
en  vermeil,  haute  de  9  pieds  sur  6  pouces  de  lar- 
geur, qui  contenait  2a  sainte  Ceinture  de  la 
Vierge. 

On  ignore  absolument,  malgré  tontes  les  inven- 
tions des  hagiographes,  qui  l'ont  confondue  souvent 
avec  celle  de  Loches,  l'origine  de  cette  relique. 
Le  Chapitre  an  xviii*  s.  affirmait  qu'elle  n'exis- 
tait pas  dans  le  trésor  de  l'église  avant  la  fin  du 
XV*  s.  Il  se  trompait.  J'ai  trouvé  dans  ses  propres 
archives  un  inventaire  inconnu  du  1*^  avril  1391, 
dont  le  premier  article  mentionne  «  une  sainture, 
«  laquelle  est  appelée  la  ceinture  Notre-Dame,  la- 
«  quelle  est  dedans  un  vaisseau  d'argent  doré  ». 
C'est  tout  ce  qu'on  en  pentdire.  Aucun  document  n'y 
atteste  une  dévotion  particulière  avant  la  fin  du 
XV*  s.  On  lui  attribue  alors  des  vertus  qui  la  font  em- 
prunter en  septembre  1495  pour  la  reine  Anne,  alors 
en  mal  d*enfant  ;  mais  quand  le  héraut  Etampes 
revint  à  Tours,  après  4  jours  de  voyage,  le  fils 
de  France  était  né.  Elle  fat  envoyée  plus  à  propos 


à  la  râne  Anne  d'Autriche  le  2f  janrier  latt  «t 
revint  au  Puy  le  26  mars  «  dans  une  chasae  d'a^ 
c  gent  vermeil  doré,  à  jour,  ornée  d'une  image  ds 
a  la  Vierge,  en  haut  d'icelle,  avec  une  petite 
c  cassette  d'argent  »,  don  du  roi  Louis  XUi  re- 
connaissant, —  qui  de  nouveau  l'emprontait  le 
7  août  suivant,  aux  approches  de  la  délivraoee 
de  la  reine,  —  et  encore  deux  ans  plus  tard  pour 
la  naissance  d'un  second  fils.  —  De  nos  jours  oo 
sait  que  l'envoi  en  fut  offert  vainement  à  l'impéra- 
trice Eugénie.  —  Toute  dévotion  même  locale  était 
d'ailleurs  depuis  longtemps  tombée.  RaeoeîUiB  à 
terre  en  1793  par  un  sieur  GuiUon  et  rendue  vers 
1802  à  la  fabrique,  la  relique  est  restée  pendant 
plus  de  cinquante  ans  à  peu  près  délaissée  jus- 
qu'à ces  derniers  temps  le  rétablissemeot  da  p6- 
lerinage  a  essayé  de  renouer  les  fils  brisés  de  U 
tradition.  —  C'est  une  bande,  tissue  de  lin  et  de 
soie,  longue  de  1  met.  60,  large  de  4  eentiffl.. 
dans  un  filet  à  mailles  serrées,  qu'on  entrevoit 
par  deus  ouvertures,  munies  de  chatons  conve&ei 
en  cristal,  sous  une  enveloppe  d'étoffes  et  de 
moire  d'argent   à  galon  d'or.  Aux  extrémilés, 
deux  ferreu  plats  en  vermeil  et  d'un  travail  très- 
délicat  de  la  fin  du  xv*  s.  portent  gravées  d'an 
côté  les  armes  de  France  et  celles  du  Chapitre  ; 
de  l'autre,  la  Salutation  de  la  Vierge  et  la 
Nativité  du  Christ.  Elle  est  exposée  daes  un 
beau  reliquaire  en  cuivre  doré,  don  de  M.  Loavet, 
comme  les  vitraux  du  chœur. 

Vers  N.  attenaient  à  l'église  les  bàtimenU  dépen- 
dant du  prieuré,  qui  communiquait  i  l'église  près 
du  transept  i  hauteur  du  premier  étage,  elaussi  près 
l'entrée  par  un  escalier  k  vis,  placé  dans  le  pre- 
mier contrefort  du  collatéral.  Ces  constractioos 
ont  été  emportées  en  partie  par  l'ouverture  de  U 
route  de  Montreuil,  en  partie  par  la  création  d« 
la  place  du  marché,  dans  laquelle  on  a  oonsenré 
le  puits  des  religieux.  —  En  pratiquant  des 
fossés  d'écoulement  le  long  des  murs  latéraai  se 
sont  rencontrés,  jusque  dans  les  fondations  mêmes, 
des  cercueils  en  pierre  coquillière,  dont  plusieurs 
contenaient  trois  corps,  avee  des  vases  en  terre 
grossière  percés  de  trous. 

A  l'entrée  de  la  ville  vers  N.  s'élevait,  entre 
deux  mares,  la  chapelle  de  la  Palaine,  V.  ce 
mot,  démolie  en  1833  pour  faire  place  libre  ani 
exerciees  de  la  garde  nationale. 

Dans  le  cimetière  existe  encore  la  chapelle 
St'Sauveur,  dotée  autrefois  de  plusieurs  presti- 
monies.  Par  déUbération  du  28  février  1853  le 
corps  du  curé  Gallais,  mort  en  1824,  y  a  été 
transféré  aux  frais  de  la  commune,  en  recon- 
naissance de  la  tradition  populaire  qui  lui  attri- 
buait, —  sans  preuve  aucune  —  le  rachat,  la 
conservation  et  le  don  de  Téglise.  Je  n'ai  pe 
trouver  trace  ni  de  la  donation  ni  de  la  vente. 

L'Hôpital,  dont  l'existence  a  été  reconnue  seule- 
ment par  lettrés  patentes  d'octobre  1775  et  de  non- 
veau  par  décret  de  1806,  doit  sa  fondation  à  Tous- 
saint Brunean,  bourgeois  du  Poy ,  qui  fit  dès  17i4 
les  frais  de  la  construction  des  deux  salles  et  à  Harie- 
Elisabeth  Lebascle,  veuve  de  René-Luc  Gtbot  de 
Moulin-Vieux,  qui  s'y  retira  en  prenant  la  direc- 
tion, comme  supérieure,  d'une  coomutnauté  de 


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dftHMs  de  la  Charité  Tonées  à  la  desservir  et  qui  y 
moonit  le  t9  août  1741.  Elle  avait  posé  le  10  dé- 
cembre 1727  la  première  pierre  de  la  chapelle, 
oonsaerée  â  Ste  Anne,  St  Claude,  Ste  Elisabeth 
et  St  Bmoo,  qni  fal  bénite  le  10  décembre  soi- 
vaot.  On  y  voit  an  tableau  de  Ste  Anne,  signé 
Padiolltau^  peintre,  à  T/iouars,  une  Notre- 
Dame^U'Rosaire  et  nne  remarquable  Des- 
cente de  Croix,  dont  les  tôtes  des  anges  surtout 
sont  d'une  vive  expression. 

\\  n'est  pas  rare  de  rencontrer  dans  le  pays 
des  ceUœ  ou  pierres  de  tonnerre,  sans  qu'au- 
cQDe  autre  trace  antique  y  ait  été  signalée,  non 
plus  que  des  grandes  voies  dont  une  certaine- 
ment traversait  de  TE.  à  l'O.,  de  Montreuil  à 
Vibiers  par  Nueil.— Les  origines  même  de  l'église 
HODt  inconnues,  si  l'on  se  garde  de  tenir  aucun 
compte  des  confusions  et  inventions  que  répètent 
i  l'envi  les  légendaires.  La  villa  Puteoli  notam- 
ment, qu'ils  citent,  est  Pouzeaux  en  Vouoeuil. 
Contre  Ions  leurs  dires,  la  première  mention  cer- 
laine  s'en  trouve  au  xii*  s.  seulement  dans  la  bulle 
da  31  mars  1133,  par  laquelle  le  pape  Galixte  II 
confirma  à  l'abbaye  de  Montiemeuf  l'église  Notre- 
Dame  du  Puy,  ecclesia  heaiœ  Mariœ  de 
Podio.  C'est  l'église,  autour  de  laquelle  s'était 
constituée  la  paroisse  et  que  les  Bénédictins  firent 
desservir  d'ahord  par  un  prieur,  assisté  de  reli- 
fneux,  pois  par  un  curé  on  vicaire  perpétuel.  Dès 
le  XV*  s.  le  bénéfice  était  tombé  en  commande . 

Prieure  :  Jean  Bonnefoi,  1490  ?  —  Etienne 
Thaxteau^aihhé  de  la  Vernisse  et  de  St-Benott- 
de-Quineay,  4438,  1491.  11  avait  obtenu  du  pape 
Innocent  en  novembre  1489  la  réunion  de  la  cure  à 
son  bénéfice,  acte  que  l'évèque  contestait  comme 
illicite  et  qu'une  bulle  nouvelle  d'Alexandre  VI,  du 
19  déoensbro  1405,  approuva,  quoiqu'elle  n'ait 
pas  été  maio  tenue.  —  René  Cailléy  abbé  de  Mon- 
tiemeuf, est  le  seul  qui  prenne  le  titre  de  prieur- 
earé,  1506, 1S09.  —  loach.  de  Marecollea ,  abbé 
de  Montiernonf,  1505.  —  Urb.  de  Rortais,  abbé 
de  Beaulien,  1591,  1605.  —  Charles  de  Sallea, 
1613, 1616.  —  Valentin  Pélion,  1625.  —  Franc. 
Palustre,  1633  —  René  Palustre,  abbé  de 
Chambonneau.  1659,  1677.  —  Claude-Victor 
Pélisson,  1684,  1689.  ->  Prançois-Mathurin 
PéUsêon,  1734,  1740.  —  Gab.  Barbier,  1760. 
—  Franc,  de  Cressac,  1775,  qui  dépose  le 
!23  pluviôse  an  II  ses  lettres  de  prêtrise. 

Curés:  Du  Peyrat,  1481.  —  Louis  Galet, 
1516.  —  Jean  Miette,  1585.  —  Mie.  Foumter, 
1604.  —  Joseph  de  Salles,  1611.  —  Mlc.  Far- 
deau, natif  de  Chanzeaux,  1617,  f  le  SI  sep- 
tembre 1648.  —  Franc.  Blouin,  dès  1647,  qui 
devient  enié  de  N.-B.  de  Chemillé  en  1665.  — 
iacques  Courault  de  Pressiat,  prieur  de  St- 
Georges-da-Bois,  mars  1665.  —  Tristan-Jacq. 
Dartois,  1678,  1699.  —  Pierre  Hénault,  précé- 
demment earé  de  St-Hilaire  de  Rillé,  1701, 1734. 
~  Jean  Falloux,  1735,  mars  1755.  —  Le- 
peultre,  mai  1755,  1756.  —  Jean -Vincent 
Boblam,  oatif  de  Montmorillon,  mars  1756,  avril 
iTSé  —  Pierre-Sébastien  Rohlain,  mai  1784,  qui 
signe  «  ofikier  publique  »  en  mai  1793.  Arrêté 
b  18  frimaire  an  II,  la  commune  le  réclame 


comme  «  bon  républicain,  imperturbable  dans  ses 
«r  devoirs  de  citoyen  »,  ayant  par  deux  fois  rempli 
avec  léle  les  fonctions  de  maire  et  dès  les  pre- 
miers jours  de  la  guerre  fait  boulanger  à  ses 
frais  pour  les  gardes  nationatfx. 

Louis  XI,  qui,  comme  on  sait,  s'était  voué 
d'une  piété  particulière  aux  sanctuaires  de  la 
Vierge,  se  prit  à  fréquenter  le  Puy-NotreDame 
dans  les  temps  où  il  surveillait  de  près  la  trans- 
mission du  vicomte  de  Thonars.  Il  y  entendit  la 
messe  le  15  octobre  1475  et  après  y  a  avoir  faict, 
«  fondé,  donné,  légué  et  aulmosné  en  plusieurs 
c  beaux  dons  d'or,  argent,  drois,  devoirs,  privi- 
«  léges  »,  s'acquitta  par  une  fondation  dernière 
en  ajoutant  à  la  cure  et  au  prieuré  la  création 
d'un  Chapitre  royal  composé  de  13  chanoines, 
de  13  vicairies,  d'une  psallette  avec  un  mattre  et 
6  enfantit  de  chœur.  L'acte  est  daté  de  Thouars, 
janvier  1482  n*  s.  et  approuvé  le  19  mars  1483 
n.  8-9  par  une  bulle  du  pape  Sixte  IV.  Le  pape 
Alexandre  confirma  le  16  janvier  1493  les  statuts, 
rédigés  sur  le  modèle  de  ceux  de  la  Sainte-Cha- 
pelle de  Paris.  Des  arrêts  du  Parlement  régle- 
mentèrent le  service  religieux  réparti  entre  le 
curé,  le  prieur  et  le  Chapitre  (1495-1500)  ;  mais 
ce  dernier,  après  la  mort  du  roi,  ayant  été 
dépouillé  des  principaux  domaines  de  sa  dota- 
tion, se  tint  bientôt  pour  dégagé  de  ses  obli- 
gations. —  Les  vicairies  ou  semi  -  prébendes 
furent  supprimées  par  lettres  royaux  de  mars 
1715  et  de  nouveaux  statuts  homologués  par 
le  Parlement  le  5  janvier  1760.  —  La  fonda- 
tion première  prescrivait  l'usage  en  commun 
pour  le  curé,  le  prieur  et  les  chanoines  des  orne- 
ments aux  offices,  tout  en  conservant  la  distinc- 
tion des  revenus.  Une  longue  contestation  s'en- 
gagea dès  les  dernières  années  du  xvii*  s.  pour 
le  partage  précisément  des  offrandes  déposées 
par  les  pèlerins,  dévots  à  la  Sainte  Ceinture.  Une 
décision  d'arbitres  en  attribua  définitivement  la 
garde  et  l'exposition,  avec  ses  profits,  au  curé  et 
au  sacriste,  à  tour  de  rôle,  chacun  leur  mois. 

Le  Chapitre  portait  de  gueules  à  une  Notre- 
Dame  avec  VEnfant  dans  ses  bras,  assise 
dans  une  niche  à  la  gothique  d^or,  ayant  à 
ses  pieds  un  écusson  chargé  de  3  fleurs  de 
lys  d'or,  posées  i  et  1,  et  un  dauphin  de 
mime  posé  en  cœur.  —  Son  trésor  contenait 
d'admirables  œuvres  d'art,  joyaux ,  trophées, 
reliquaires,  que  le  duc  de  Mercœur  emporta  en 
156S  dans  son  château  de  Champigny  et  fit 
fondre  en  partie  pour  les  besoins  de  son  armée. 
Des  lettres  royaux  d'abolition  du  28  septembre 
1579  le  couvrirent  contre  toute  revendication,  à 
charge  par  lui  d'employer  une  somme  égale  à  la 
restauration  de  l'église.  On  y  montrait  encore  au 
xvit*  s.  les  statuettes  en  argent  de  Louis  XI  et 
de  ses  trois  fils,  pesant  ensemble  161  marcs. 
C'est  sur  l'ordre  même  de  Louis  XIV  et  par 
injonction  directe  de  l'official  du  diocèse  (12  no- 
vembre 1690)  que  le  Chapitre  fut  obligé  de  les 
envoyer  à  la  Monnaie  de  Poitiers  avec  «  un  prie- 
«  Dieu  d'argent  et  un  chapeau-couronne,  branches 
a  pendants  à  lad.  couronne,  des  Heures  et  une 
a  épée,  pesant  58  marcs,  et  une  table  d'argent 


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PYR 


«t  fleardelysée  de  108  marcs.  »  —  La  Révolation 
prit  le  reste,  réduit  à  quelques  statuettes  de  saints. 

La  psallette  était  désignée  souvent  du  nom  de 
Collège,  dont  la  charge  de  principal  était  con* 
fiée  d'ordinaire  à  un  chanoine,  puis  à  un  chape- 
lain, enfin  à  un  simple  laïc,  gratifié  par  an  de 
100  livres  et  d'un  petit  domaine  en  terre  et  vigne. 
La  maison  apparaît  inhabitable  en  1616.  L'œuvre 
fut  reprise  à  grand'peine  par  le  curé  dans  les 
premières  années  du  xviii*  s.  — Une  maison  de  re- 
ligieuses Cordelières,  dit-on,  établie  à  une  date  in- 
certaine «  un  peu  au  delà  de  Féglise,  en  descen- 
c  dant  à  Gix  »,  —  les  quatre  murs  se  voient  encore 
de  la  chapelle  transformée  en  grange,  —  tenait  un 
pensionrtat  de  jeunes  filles;  —  et  une  école  gra- 
tuite s'ouvrit  en  1724  dans  l'hdpital  sous  la  direc- 
tion de  deux  sœurs  de  la  Providence  de  Saumur. 

De  nombreux  maîtres  maçons,  sergers,  salpô- 
triers,  un  maître  chapelier  représentent  au 
xviii"  s.  toute  l'industrie  locale.  —  Huit  ou  dix 
gentilshommes  résident  et  font  valoir  leurs  terres, 

—  sans  compter  les  chanoines. 

La  paroisse  dépendait  du  Diocèse  de  Poitiers, 
de  rArchiprètré  de  Thouars,  de  l'Election  de 
Montreuil-Bellay,  du  District  en  1788  de  Mon- 
treuil-B.,  en  1790  de  Saumur.  —  Sise  en  marches 
communes  de  Poitou  et  d'Anjou,  avec  juridiction 
contestée  entre  les  seigneurs  de  Loudun  et  de 
Montreuil-Bellay,  elle  s'était  trouvée  sur  le  che- 
min des  principales  guerres.  Occupée  dès  1859  et 
au  moins  jusqu'en  1364  par  les  Anglais,  saccagée 
à  deux  siècles  de  là  par  les  bandes  huguenotes 
ou  ligneuses,  elle  se  vit,  tout  aux  premières 
heures  de  la  Vendée,  traversée  à  double  et  triple 
reprise  par  les  combattants  et  par  les  fuyards. 

Maires  :  Biteau,  démissionnaire  en  frimaire 
an  X.  —  Félix  Pelletier,  brumaire  an  X,  démis- 
sionnaire en  l'an  XL  —  ADt.-Jos.  Gourdault, 
fructidor  an  XI.  -»  Jean-René  de  VielblanCt 
2  janvier  1808,  démissionnaire  le  1*'  février 
1813.  —  Jean  Gueniueau,  20  février  1813.  — 
Thibault,  19  octobre  1814.  —  A.-Jos.  Gour- 
dauU,  1  avril  1815.  —  Thibault,  12  juillet 
1815,  t  le  29  avril  1819.  —  Joseph  Abraham, 
12  juillet  1819.  —  Louis  Leroy,  2  février  1831. 

—  Charles  Gay,  installé  le  «5  février  1835.  — 
Franc.  Chevallier,  12  décembre  1843,  installé 
le  22.  —  Charles  Nau,  25  mars  1848.  —  Louis 
Jouault,  octobre  1870.  —  Charles  Nau,  mai 
1871,  t  le  S  octobre  1874.  —  Jean-Mathurin 
Guyard,  11  décembre  1874,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  55et  193  ;  E  581  ;  6 10.  f.  5  ;  H  Abb.  de 
Montierneuf.— Arch.  oomm.  Et-G.~Z.  Bedouet,  Pèlerinage 
de  la  sainte  Ceinture  (Paris,  s.  d.  [1870].  in-i2  de  106  p.). 

—  GalL  Christ,,  t.  II, p.  i^S&d.  — Semaine  Relig.  d'Ang., 
août  1873,  art.  de  D.  ûhamard.  ~  Louvet,  dans  la  Bevw 
d'Anjou,  1854,  t  I,  p.  M9  et  1856.  t.  II.  p.  S89.  -  Lace, 
Duauesclin,  t.  I.  p.  482.  —  Le  P.  Louis  [Lamoureui],  Pé~ 
lertnage  de  St^oseph-du-Chéne  (1866,  m-12),  p.  310^13. 

—  BuU.  de  la  Soc,  Ind.,  1857,  p.  147.  —  Marcbegay,  iVo- 
tices,  t.  II,  p.  48-49.  — Oodard-F.,  Nouv.  Arch. ,  n*  Il ,  p.  21 . 

—  Bépert.  archéoL,  1865,  p.  101  et  115:  1868,  p.  SB7.  — 
Grandet,  Notre-Dame  Angevine,  Mss.6l0,  p.  142.  —  Bo- 
dia,  Saumur,  p.  374.  ^  Jal,  Dict.  Crit.,  p.  435.—  Congrès 
areh,,  1862,  p.  272.  —  Bévue  d'Atnou,  1855,  t.  II,  p.  115; 
juillet  1869.  p.  21>30.—  Priv,  de  l'Evéché,  Mss.  WT,  f.  60. 

—  D.  FoDienaau,  1.  XIX.  p.  599  et  609.  —  Pour  les  locali- 
tés, Toir,  à  leur  article,  le  Lys,  iionxiert,  ta  Baû,  Cha- 
vannes,  Cix,  etc. 


Pay-Bagot  (le),  usine.  c««  de  St-Germain- 
lèS'M.,  sur  le  miss.  d'Aignefoux.  ~  Eneststenr 
Jacq.  Margariteau  en  1673. 

Pay-Rangeard  (le;,  vill. ,  c"«  de  Cemusion. 

—  En  est  sieur  Mathieu  GuioUé  1537,  messin 
René  GuioUé,  bourgeois  d'Angers,  1669-1699. 

Pay-Rftleaa  (le),  t.,  c»«  de  Cizay, 

Pay-Ravaait  (le),  ham.,  c>*«  de  Torfou.  — 
Purveaux  (Cad.). 

Poy-Rlehftrd  (le),  f.,  c»«  d'ArmailU.  -En 
est  sieur  n.  h.  Math.  Provost  1633, 1644. 

Pny-Rond  (le),  f.,  c»«  d'Angers  N.-O.;  - 
f.,  c»«  d'Angers  N.-E. 

Puy-Roalllom  (le),  f.,  c^"*  de  Denée;  - 
donne  souvent  son  nom  auruiss.  delaGenaadière. 

Pay-SAlnle-Harie  (le),   f.,  c»«  d'Angen. 

Pay-Salnt-Hartla  (le),  cl. ,  c»*  d'Angers  S.-O. 

—  Vinee  de  Juncheres  i208.  —  La  cloterie 
nommée  et  appellée  Jonchères,  composée  dt 
maison,  jardins,  vignes  en  St-Laud  1521.— 
Le  lieu  du  Puy  1738,  —  Le  Puits  St-MarHn, 
1763,  1784  (Chap.  Saint-Martin).  —  Elle  a 
changé  son  nom  vers  le  milieu  du  xvi*  s.  poar 
celui  de  son  propriétaire  Pierre  Dapny^  nés- 
sager  des  Universités  de  Paris  et  d'Angers,  qoi 
la  légua  au  Chapitre  St-Martin  pour  la  fondation 
d'une  chapelle,  unie  en  1670  au  Chapitre,  —  «i 
fut  vendue  nat^  le  17  août  1791. 

Pay-Salat-Haurlee  (le),  f.,  c"*  d*Anger$ 
S.-O.,  anc.  domaine  du  Chapitre  St-Maarice 
d'Angers,  vendu  nat*  le  12  avril  1791. 

Pay-Salatoa  (le),  t,  c^*  de  Forges. 

Pay-Saiat-ThoBiaSf  c*'*  de  Bouchemaine. 

—  Le  rocher  appelle  le  Puits  St-Th.  en 
Ruzebouc  1582  (Chapitre  St-Laud).  —  Il  y  exis- 
tait au  xvi«  s.  un  moulin  à  eau  qui  fat  emporté 
par  l'inondation  de  1582.  Le  Chapitre  de  St-Laud 
autorisa  le  tenancier  à  le  remplacer  par  ud  m^"  i 
vent  (23  novembre  1582). 

Pazeanz*  vill.,  c*">  de  Mûr»,  ^  Puiteauz 
(Et.-M.). 

Pazellerle  (la),  f.,  c^  du  May.  —  La 
Pliusellerie  (Cass.). 

Pssziat  V.  la  Pouèze  ;  —  MHsHmemêf  V.  le 
Puiset-Doré. 

Pyramide  (la),  f.,  c"  de  Jarzé;  -•  rilL, 
pour  partie  des  Ponts-de-Cé  (25  mais.,  131  hab.) 
et  de  Trélazé  (113  mais.,  594  hab.).  U  tire  soo 
nom  d'une  pyramide  de  pierre,  autrefois  snmoo- 
tée,  dit-on,  d'une  fleur  de  lys  et  portant  sur  oju 
des  faces  une  inscription  disparue.  —  Quand 
l'empereur  Napoléon  lU  fit  visite  en  1856  sn\ 
ardoisières  inondées,  il  s'informa  avec  curiosité 
auprès  du  préfet  Vallon  de  l'origine  do  oe  monn- 
ment,  que  personne  ne  put  indiquer.  Mandé  le 
lendemain  au  cabinet,  je  fus  chargé  d'en  faire  U 
recherche  et  mon  Rapport  a  été  publié  par  la 
Revue  d  Anjou.  Le  populaire  y  voit,  comme 
partout,  un  monument  romain,  mais  l'opimon 
générale  des  savants  en  attribuait  l'érectioa  an 
souvenir  du  combat  Uvré  en  1620  aux  Ponts-de- 
Cé,  V.  et -dessus,  p.  153.  Des  fouiUes  dans  le 
socle  et  à  la  base  ne  donnèrent  aucun  résultai  : 
mais  diverses  inductions  et  la  connaissance  de 
certains  usages  me  permirent  dès  lors  de  pro- 


QOA 


—  20S  — 


QUA 


poser  vue  coDjeckure,  que  le  classement  des  ar- 
cJùves  municipales  m'a  fourni  depuis  le  moyen 
d'affirmer  comme  une  cerdCude.  Il  résulte  des 
détibératioDS  de  la  ville  d'Angers  (BB  113,  f.  24) 
goe  ce  petit  monument,  d'ailleurs  sans  aucun 
intérêt  d'art,  a  été  élevé  en  1743,  sons  la  direc- 


tion de  l'architecte  Louis  Launay,  V.  ce  nom, 
pour  constater  Tachèvement  de  la  grande  levée 
de  la  Loire.  C'est  depuis  ce  temps  seulement,  que 
le  pays,  jusqu'alors  désert,  s'est  transformé  de 
fond  en  comble  et  recouvert  d'habitations. 
Pyre,  FyrelttiM.  —  V.  Empiré, 


Q 


Qaaruitalme  (la),  f.,  c"«  de  Denée.  —  En 

esi  sieur  Pierre  Loloyer,  conseiller  au  Présidial 
d'Angers,  1604,  mari  de  Jeanne  Cornilleau,  mes- 
ure Franc.  Gheverue,  chevalier,  1747,  Fr.-Paul- 
Ambr.  de  Gheverue  1770  ;  —  donne  son  nom  à 
on  ruisseau,  qui  naît  sur  la  c"«,  coule  de  l'E.  au 
S  -0.  et  se  jette  à  1 ,500  met.  dans  le  miss,  de  la 
Béoaiderie. 

QoaFte  (la),  f.,  c»«  d'Andard.  -^  Ancien 
domaine  relevant  d'Aupignelle  en  Gheviré-le- 
RoDge.  —  En  est  sieur  Guy  on  Le  Hacon  1405 
^Chaloché,  II,  154),  Jean  de  Bonneau,  sénéchal  de 
Sanmnr,  mari  de  Julienne  Bon  voisin,  1495,  Jean 
Bineal,  chevalier,  1500,  Jacquette  Lecomte,  veuve 
de  Jean  Bonvoisin,  1567,  Fr.  Gollin,  écuyer,  eon- 
séUer  an  Parlement  de  Bretagne,  1631,  de  qui 
l'acquiert  cette  année  Jacq.  de  Lancrau,  é«'.uyer 
(H.-D.  B  75);  -»  vilL,  c"  de  Dénezé-s.-D.  — 
Qmrtœ  Daieeœ  1050  circa  (Liv.  N.,  ch.  230). 
-  Terra  de  Quarta  1063  (Gh.  de  Doué,  t.  I.). 
~  Ane.  domaine  d'abord  de  l'abbaye  de  St-Flo- 
rent,  puis  du  Chapitre  de  Doué. 

Quarte  (la  Grande-).  c«»«  ù* Angers.  —  Terra 
quœ  didtur  Quarta  1165  circa  (Gartul.  Noir  de 
SiMaurice).  -^  I^reaaorium  de  la  Carte  1236 
;Chalocbé.  II,  70).  —  Qualta  1350  (Hss.  916, 
(•  I}.  —  Ane.  villa  dans  le  quartier  et  devant 
l'ane.  dmetiére  de  St-Land,  sur  le  grand  chemin 
«leFrémur.  Donnée  par  les  rois  de  France  au 
Chapitre  de  St-Haurice,  elle  avait  fait  retour  au 
(loniaine  des  comtes  avant  le  xiv*  s.  Jeanne  de 
^ral  Tendit  «  le  dit  lieu,  terre  et  seigneurie  > 
le  2  nars  14SS  à  M*  Jean  Breslay,  licencié  ès- 
lûis,  mari  de  Jeanne  Grespin,  dont  la  ? uccession 
éclmt  par  Isabeaa  de  Breslay,  femme  de  Jean  de 
BUtoo,  le  S  juillet  1507,  à  Bertrand  de  Blavon. 
U  seigneur  du  fief  avait  le  droit  de  faire  courir 
la  petotte,  «  un  esteuf  neuf  de  cuir  blanc  v,  par 
W  Boaveaux  mariés  des  paroisses  de  St-Germain 
en  Si-Land  et  de  Ste-Gemmes  et  par  les  étagers 
^i'Empiré  le  jour  de  la  St-Harc,  au  carrefour  de  Fré- 
iBar.^La  terre  «  avec  houstel,  pressoir,  herberge- 
*  aat  »  appartient  à  Perrine  de  Blavon,  veuve  de 
Q  h.  Et.  notais,  en  1554;  —  à  Donatien  Goiscault 
^  1609.  —  Le  partage  de  sa  succession  en  1611  en 
fi<  dépecer  le  fief  qui  fut  reconstitué  par  la  con- 
^iîdation  en  domaine  de  la  closerie  de  la  Bijou- 
^f  dépendance  de  Ghâteaubriant.  L'ancien 
â^ttaine  du  nom,  la  closerie  de  la  Quarte,  restée 
^J«aa  Guiscaolt.  fut  acquis  de  ses  héritiers  le 
4  novembre  1694  par  les  Yisitandines  et  vendu 
airelles  nat^  le  S3  mars  1791.  11  y  a  été  trouvé 
e&  tS39  une  belle  urne  funéraire  en  cuivre,  haute 
^  SS  cenlifflètres,  où  sur  l'anse  figure  représenté 


Harpocrate,  —  sur  le  goulot  une  feuille  de  lotus,  — 
et  sur  la  partie  supérieure  un  signe  qu'on  prétend 
être  l'Ascta  ;  —  plus  une  sépulture,  avec  deux 
squelettes  et  un  fragment  de  chaîne  en  fer. 

D.  Houss.,  XIII.  1537.  —  Arch.  de  M.-^t-L.  E  1690; 
H.-D.  B  31,  36,  137,  178.  —  Mm.  916,  t.  I,  f.  19,  etc.  — 
BmUHin  de  la  Soc.  Ind,,  1840,  p.  38.  —  Bwue  d'Anjou, 
1871,  p.  859  et  371. 

Qoarte  (la  Petite-),  cl.,  c»*  d'Angers,  dans 
le  quartier  de  St-Laud,  domaine  du  Chapitre  de 
Si-Martin,  vendu  natale  11  mai  1791.  La  maison, 
incendiée  pendant  le  siège  du  château  en  1589, 
avait  été  reconstruite  en  1603  avec  le  produit  de 
la  vente  des  vignes. 

Qaarteron  (le),  ham.,  c»«  à'Andrézé.  — 
Ane.  maison  noble  relevant  de  Marcillé  ;  —  en  est 
sieur  Guill.  Amyot,  écuyer,  1515.  —  Vers  1830 
on  y  a  trouvé  dans  le  jardin,  comme  à  la  Para- 
gére,  les  dalles  de  l'ancienne  voie  de  Nantes  à 
Poitiers; — donne  son  nom  à  un  miss,  qui  coule 
de  l'O.  à  l'E.  et  qui  se  jette  dans  le  ruiss.  de 
la  Surviniére;  —  900  met.  de  cours;  »  f., 
c"«  de  Beaupréau.  —  Terra  quedam  que 
didtur  Quarteriolus  1052-1082  (2«  Gartul.  St- 
Serge,  p.  348),  près  Villeneuve.  —  Ane.  dépen- 
dance du  Collège,  incendiée  pendant  la  guerre  et 
vendue  nat*  le  17  germinal  an  V;  —  n'eûsteplus  ; 
■-  ham.,  c°ede  Bouzillé  ;  —  cl. ,  c°*de  Chalonnea- 
8,'L.^Un  hordage  appelé  le  Q.  1493  (E  613). 
—Le  Carteron  (Cass.)  ;  —  vill.,  c»«  de  Chanto- 
ceaux;  «»  f.,  c"*  de  Cholet.  —  Le  ténement 
du  Quarteron  appelle  le  Quartheron  de 
Bodin  1521  (E  804-806).  —  En  est  sieur  Jean 
Blouin  1511,  Jacq.  Grolleau,  son  gendre,  1521, 
Jean  Ouvrard  1528,  mari  de  Jeanne  Blouin  ;  » 
m*»,  c"  du  Fuilet\  —  f.,  c"  de  Geste;  « 
ham  ,  c"«  de  Landemont\  —  ham.,  c^*  de 
Lire  ;  »  quartier  du  bourg  de  Montfaucont  qui 
prend  son  nom  d'une  petite  borderie  dépendant 
en  1792  de  la  Perrinière  et  relevant  censivement 
de  la  Gommanderie  de  Yilledieu  ;  —  aujourd'hui 
m*»»  b.,  à  M.  Ad.  Dupouet;  ■»  f.,  c"«  du  Pin; 
-»  f.,  c°«  de  la  Poitevinière  ;  —  f.,  c"«  de  la 
Pommeraie;  =•  ham.,  c»«  de  St-Laurent' 
des- Autels  ;  =  f.,  c»«  de  St-Léger-du-May .  — 
JLe  Q.  des  Bois  (Cass.).  —  La  Bétuselerie 
alias  le  Quarteron  Boisseau  xv-xvi«  s. 
(E  1397).  —  Relevait  pour  moitié  de  la  Séverie. 
—  En  est  sieur  Bertrand  Foucher  1499,  Jean 
Gourreau  1542,  1565,  Phil.  Licquet  1615,  Charles 
Lelièvre,  mari  de  Françoise  Licquet,  1617,  Pierre 
Payneau  de  Pégon  1683;  =»  ham.,  c**"  de  Saint- 
Rémy-en-M.  ;  «  f.,  c»«  de  Tïlliers;  =-  ham., 
c»«  de  Trémentines.  —  Le  Carteron  Brioul 


QUA 


—  206  — 


QUA 


1539  (G  105,  f.  S191).  —  Ane.  fief  dont  est  sieur 
n.  b.  Jeao  de  Brioul  1552,  Simon  de  Brionl  1574, 
dont  la  fille  dandine  épouse  en  premières  noces 
César  de  Bngnon,  1609,  et,  devenne  venve  1618, 
François  d'Aobigné  ;  —  Louis,  Gay  et  François 
d*Aabigné,  leurs  fils,  y  naissent  de  1619  à  16S3; 

—  Guy  d'Aubigné,  f  en  1670.  —  Le  principal 
logis,  qui  sert  de  ferme,  conserve  encore  partie 
de  ses  antiques  douves. 

Quarteron  (le  Bas,  le  Haut-),  ff.,   c"«  de 
Chantoceaux. 
QnarteroB-de8-Me8lea  (le),  f.,  c*>«  du  May. 

—  Le  Petit'Q.  (Cad.). 
QaarteroB-Delbeaii  (le),  f.,  c»*  du  May. 
QuarteroB-VaslIii  (le),  bam.,  c»«    de   la 

Pommeraie,  —  Le  Cartron  Yalin  (Cass.). 

Quartier  (le),  cl.,  c""  de  Bouzillé. 

Qu9trtiew  fRenéJ,  m*  peintre,  à  Saumnr,  1659. 

Quartier  -  Baron  (le) ,  c""  de  Bouche- 
maine,  annexe  du  vill.  de  la  Pointe,  qui  con- 
serve le  nom  d'un  ancien  maître  boulanger,  pro- 
priétaire sur  la  fin  du  zviii*  s. 

Quartier-de-Grau^ard  (le),  f.,  e^  de 
Cholet. 

Quartler»Maltre  (le),  carrefour,  c"*  de 
Cemusson,  sur  la  route  de  Cholet. 

QnarUera  (les),  f.,  c"«  de  Nuaillé;  —  cl., 
c»«  de  Parce. 

Quarts  (les),  nom  commun  à  un  grand  nombre 
de  champs  et  à  quelques  fermes,  où  la  redevance 
était  due  au  quart  sur  les  vignes,  les  volailles,  ou 
les  fruits  ;  --  f.,  c»»  de  Noyant-». -Îe-L.  ;  =  f., 
C**  de  Parce,  vendue  nat^  le  6  thermidor  an  VI 
sur  Gab.-Harie  de  Contades  ;  —  f.,  c*'«  du  Vieil- 
Baugé. 

Quarts  (les  Grands-),  h.,  c>*«  de  Soulangi.  — 
Les  Gr.  Q.  où  on  a  anciennement  tiré  du 
charbon  1770  (E  520)  ;  —  (les  Petits-),  bam.,  c"« 
des  Vercher; 

Quarts- de -Béllgné  (les),  f,  c»«  de 
Thouarcé,  —  avec  vignoble  renommé,  sur  le 
plateau. 

Quarts-de-fThannae  (les),  c"«  de  iioc^ie- 
fort.  —  Vignoble  renommé,  d'environ  15  bect., 
aux  alentours  du  vill.  de  Chaume,  dont  les  vins 
blancs  sont  dits  de  3*  classe,  dans  le  Mémoire 
de  1787.  —  Depuis  1860  on  y  récolle  aussi  un 
excellent  vin  rouge.  —  C'est  dans  les  vignes 
mêmes  que  campait  le  bataillon  parisien  lors  de 
la  bataille  du  pont  Barré.  Il  y  reste  encore 
quelques  murs  de  la  maison  de  TEcharderie, 
anc.  logis  noble,  avec  pressoir,  détruit  à  cette 
époque. 

Quatrebarbes  (Théodore,  comte  de),  fils 
d'Hyacintbe-Charles-René  de  Q.  et  de  Marie 
Le  Roi  de  la  Polherie,  est  né  à  Angers  le  8  juillet 
1803,  d*une  antique  famille  de  Montmorillon,  ins- 
crite dans  la  Salle  des  Croisades.  Son  nom  ac- 
tuel, qui  n'est  qu'un  surnom  acquis  par  quelque 
exploit  de  guerre,  se  trouve  porté  dés  iiss  par 
Bernard,  seigneur  de  /allais.  Sa  descendance 
se  fixa  depuis  dans  le  Maine;  mais  alliée  par 
de  nombreux  rameaux  à  l'Anjou,  elle  est  deve- 
nue surtout  angevine  avec  ses  derniers  représen- 
tants Son  écusson  porte  de  aahle  à  la  bande 


d^argent  accompagné  de  deux  eotices  de 
mêmet  et  la  devise  :  In  alti»  non  defieio. 

Elevé  au  collège  de  Beaupréau,  puis  chet  les 
Jésuites  de  Montmorillon,  il  entra  en  18tt  i 
Saint-Cyr,  en  sortit  dans  l'état- major  en  18S4 
avec  son  ami  le  futur  général  Bedeau,  et  fut 
envoyé  à  l'armée  d'occupation  d'Espagne.  <  A jinl 
«  remporté,  >  —  comme  il  l'écrit,  —  «  d'un  voyage 
c  à  Grenade  un  bras  cassé  et  la  jaunisse  et  oe 
c  sachant  comment  trop  employer  ses  heures  d'ÎD- 
c  somnie  »,  il  composa  en  dix-sept  jours,  à  Xérès, 
par  ordre  du  colonel  du  34«  de  ligne,  une  tragé- 
die en  deux  actes,  Le  siège  de  Corinthet  tiré 
de  lord  Byron,  qui  fut  représentée  à  San-Fer- 
nando  (lie  de  Léon)  et  traduite  en  espagnol,  poar 
une  fôie  donnée  par  le  régiment;  mais  elle  ne  fat 
jamais  imprimée.  C'est  l'auteur,  qui  donne  ces  dé- 
tails en  tôte  du  manuscrit,  dont  il  a  gratifié  plas 
tard  la  Biblioth.  d'Angers  (Mss.  547,  in-fol.,  an- 
togr.,  de  18  p.).  —  Presque  au  retour,  il  prit  part  i 
l'expédition  d'Alger,  où  il  devait  poor  la  prenkière 
fois  rencontrer  Lamoricière,  —  et  fut  mis  à  l'ordre 
du  jour  après  l'affaire  de  Biidah.  —  Mais  la  Ré- 
volution de  1830  lui  fit  briser  son  épée.  —  U  se 
retira  en  Anjou  et  se  plaisait  dès  l'année  sui- 
vante à  raconter  dans  un  récit  rapide  et  intéres- 
sant ses  Souvenirs  de  la  Campagne  d^ Afrique 
(Angers,  ChAteau,  1831,  in-8o  de  116  p.),  réédité  la 
même  année  avec  additions  (Paris,  I)entu,in-8*de 
148  p.).  Peu  de  jours  après  il  se  trouva  mêlé  avec 
son  ardeur  naturelle  à  la  tentative  insurrection- 
nelle qui  agita  quelques  mois  le  pays  des  Manges. 
Son  mariage,  le  14  octobre  1832,  avec  sa  consine, 
M*^  Marie-Rosalie  Gourreau,  dernière  héritière 
de  ce  nom  si  angevin,  l'avait  rapproché  de  cette 
Vendée  qu'il  devait  exalter,  et  la  reconstruc- 
tion du  château  de  Cbanzeaux  l'y  fixa.  11  d^ 
vint  en  quelques  années  l'homme  le  plus  popa- 
laire  et  le  plus  vénéré  du  pays.  Dès  1837  il  don- 
nait son  histoire  d*Une  Commune  vendéenne 
sous  la  Terreur  (Angers,  Launay-Gagnot  et 
Paris,  Dentu,  in-12  de  337  p.),  dont  la  3*  édition, 
dédiée  en  1838  i  la  duchesse  de  Berry,  et  la  4^ 
parue  en  1857  ont  pour  titre  :  Une  Paroi»e 
vendéenne  sous  la  Terreur  (in-lS  de  552  p.)- 
C'est  la  légende  vendéenne  de  la  paroisse  même  de 
Cbanzeaux,  «  écrite  sous  l'inspiration  du  cœur», 
qui  transfigure  si  facilement  l'histoire  en  épopée 
et  tous  ses  personnages,  de  vertu  si  inégale,  en 
héros  ou  en  martyrs.  Il  en  faudrait  de  heaucoup 
rabattre  et  l'auteur  lui-même  se  prêtait  avec  son 
bon  sourire  à  ce  qu'on  le  lui  démontrât.  *-  L'on* 
vrage  ne  devait  former  d'ailleurs  que  le  dernier 
chapitre  d*un  Voyage  historique,  commencé  en 
1833  «  sous  les  verrous  de  la  geôle  »,  mais  qui 
n'a  pas  été  autrement  publié.  —  C'est  le  mène 
enthousiasme  de  passion  chevaleresque  et  naïve, 
qui  anime  son  introduction  des  Chronique»  d< 
Bourdigné,  —  édition  aussitôt  épuisée,  qu'il 
donna  eo  1842,  au  profit  des  réfugiés  cartist^^ 
espagnols,— et  la  biographie  et  les  notices  en  léte 
des  Œuvres  complètes  du  roi  René,  réunie^ 
par  ses  soins  avec  un  zèle  de  piété  touchante  et 
une  générosité  infatigable  (Angers,  Gosnier  et  L  , 
4  vol.  in-4«,  1844-1846).  L'année  même  où  s*a- 


QUA 


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QUA 


eboTait  eetto  publication,  il  entrait  à  la  Chambre, 
élu,  après  an  premier  échec  (1843),  par  l'anon- 
dissement  de  Beaapréan,  contre  Lamoridère,  qn'il 
recommandait  quelques  jours  plus  tard  aux  élec- 
teurs de  Saint-Calais.  De  rares  discussions  l'ap- 
pelèrent à  la  tribune,  où  sa  voix  mâle  et  ferme  et 
sa  décision  vive  lui  auraient  vite  acquis  toute  au- 
torité. U  y  débuta  tout  à  l'improviste  par  la  glori* 
fication  de  la  première  insurrection  vendéenne,  en 
réponse  aux  assertions  d'un  député  de  la  Vendée 
(17  avril  1847).  —  Quelques  jours  après  il  dépo- 
sait une  proposition,  en  commun  avec  M.  de 
Falloux,  pour  la  modification  de  la  loi  sur  les 
chemins  vicinaux  (24  avril).  On  se  souvient  aussi 
de  son  intervention  pour  la  défense  des  chrétiens 
de  Syrie  et  au  soutien  de  la  propagande  catholique 
en  Algérie  (11  juin).  Ses  Discours  et  opinions 
pendant  cette  session  si  agitée  ont  été  d'ailleurs 
recueillis  (Angers,  Gosnier,  1847,  in-8o  de  viii- 
108  p.).  —  Dès  le  lendemain  de  la  révolution  de 
février,  il  fut  envoyé  par  ses  amis  de  Paris  dans 
la  Bretagne  et  la  Vendée  pour  conjurer  toute  agi- 
tation. Elu  «  à  son  insu  »  par  le  Département  du 
Finistère  à  la  Constituante,  il  vit  son  élection 
cassée  pour  un  vice  de  forme  et  ne  fut  pas 
nommé  à  la  Législative.  Il  représentait  depuis 
1845  le  canton  de  Chantoceaux  au  Conseil  gé- 
néral; il  en  sortit  en  1852  et  reprit  alors  sa 
vie  de  gentilhomme  campagnard,  animée  par 
Tétude  des  lettres  et  par  les  dévouements  les 
plus  généreux.  Un  vaillant  cœur,  qui  le  connais- 
sait bien  et  qu'il  aimait,  BordiUon ,  V.  ce  nom, 
alors  préfet  républicain  de  Maine-et-Loire,  ne  fit 
pas  appel  à  d'autres,  quand  il  s'agit  d'organiser 
les  secours  dans  le  malheureux  village  de  Beau- 
lieu  dévasté  par  le  choléra,  V.  1. 1,  p.  249-250.  Un 
arrêté  du  5  septembre  1849  en  confia  la  tâche  au 
noble  comte,  qui  vint  s'installer  au  foyer  du  mal 
et,  pendant  deux  mois,  paya  d'un  admirable 
exemple.  Une  de  ses  plus  vives  fêtes  fut  l'inau- 
guration le  6  juin  1853,  à  Angers,  vis-à-vis  sa 
demeure,  de  la  statue  du  roi  René,  fondue  par 
David  avec  le  produit  de  l'édition  de  ses  Œuvres, 
généreusement  complété.  —  Une  autre  et  dernière 
joie  lui  fut  donnée,  quand  il  reçut  de  Lamoriciére, 
en  mai  1860,  la  sommation  fraternelle  de  lui 
venir  donner  «un  coup  de  main  »  pour  la  défense 
du  Irène  ponUfical.  lï  s'embarquait  le  26  juillet  à 
Marseille,  recevait  Is  30  la  bénédiction  de  Pie  IX, 
et  le  16  août  prenait  à  Ancône  les  fonctions  de  ca- 
pitaine d'état-major  et  de  major  de  défense,  puis  le 
7  septCTobre  de  gouverneur  civil  de  la  ville  et  de  la 
province.  Cinq  de  ses  proches  tenaient  en  même 
temps  la  campagne,  dont  deux  y  devaient  mourir, 
son  fils  d'adoption,  Bernard  de  Qoatrebarbes  et 
Georges  d'Héliand.— Le  18  le  siège  commençait,  où 
il  se  prodigua  avec  son  intrépidité  et  sa  bonne  hu- 
meur des  grands  jours,  jusqu'à  la  reddition  le  29. 
Il  a  raconté  ces  derniers  coinbats  dans  ses  Souve- 
nirs tf  Ancône.  —  Siège  de  i860(Psns,  Douniol, 
1866,  i»-8o  de  298  p.,  avec  un  plan).  Un  grand  ta- 
bleau de  Tom  Drake  le  représente  tirant  le  dernier 
coup  de  canon.  ~  De  retour  à  Chanzeaux,  il  y  est 
mort  le  Jeudi-Saint  6  avril  1871  et  y  fut  inhumé  au 
milieu  d'un  véritable  deuil  public.  L'évèque  d'An- 


gers prononça  dans  l'église  son  oraison  funèbre  et 
rappela  «  cette  bonne  fortune  »  qu'avait  eue  l'An- 
jou «  de  voir  un  homme  affirmer  hautement  ses 
c  opinions  politiques  pendant  près  d'un  demi-siècle 
tt  sans  ménagement  ni  réliceUce  et  se  concilier  néan- 
«  moins  le  respect,  Taffection  de  tous  les  partis.  » 
Son  secret,  qu'il  aurait  fallu  proclamer  bien  haut 
pour  la  leçon  et  pour  l'exemple,  H.  de  Falloux  l'a 
indiqué  ailleurs,  en  rappelant  que  «  sans  conces- 
a  sion  ni  complaisance  sa  franchise  ignorait  l'a- 
«  mertume,  l'injure  ou  même  l'insinuation  mal- 
c  veillante.  »  C'était  un  cœur  d'or  et  une  con- 
science, qui  faisaient  fête  et  honneur  à  tons  les 
bons  cœurs  et  à  toutes  les  consciences. 

Outre  les  livres  cités,  on  a  de  lui  :  Précis 
généalogique  de  la  famille  de  Quatreharhes 
(Angers,  Pigné^h.,  1839,  gr.  in-8»  de  80  p.), 
tiré  à  50  exemplaires;  —  Réclamation  contre 
le  projet  de  canalisation  de  la  Sarthe,  du 
Loir  et  de  la  Mayenne  (Angers,  Pigné-Châ- 
tean,  1840,  in-8»  de  7  p.)  ;  —  Pétition  collec- 
tive des  propriétaires,  commerçants  et  inté- 
ressés à  la  direction  des  voies  de  communi- 
cation dans  le  périmètre  de  la  presqu'île  de 
Briolay  (1841,  in-S»  de  20  p.  avec  un  plan);  — 
Réponse  à  la  lettre  de  M.  Vahhé  Bemier, 
vicaire  génércd  d'Angers,  sur  le  Jouma" 
lisme  religieux  (Angers,  Figné-Gh.,  in -12  de 
12  p.,  datée  du  Plessis-Ghivré,  16  juin  1845).  U 
y  fut  répliqué  par  des  Observations  à  M,  le 
comte  de  (^atrebarbes  sur  sa  Réponse 
(Angers,  Barassé,  1842,  in-12  de  12  p.);  — 
Mémoire  sur  Vimpôt  du  Sel  (Angers,  1845, 
in-8o);  —  Mémoire  sur  les  Irrigations 
(Angers,  Pigné-Gb  ,  1846,  in-8o  de  17  p.)  ;  — 
Discours  prononcés  par  MM.  de  Quatre- 
barbes  et  de  Falloux  dans  la  réunion  élec- 
torale du  i2  mars  1848  (Angers,  Pigné,  in-4o 
de  4  p.)  ;  —  Notice  sur  les  Œuvres  du  bon 
roi  René,  extraite  de  Vintroduction  des 
Chroniques  de  J.  Bourdigné  (Angers,  Pigné- 
Ch.,  1842,  in-8o  de  31  p.);  —  Notice  sur  le 
procès  intenté  par  M.  Raymond  de  la 
Béraudière  à  M.  de  Quatrebarbes  (Angers, 
Pigné-Gh.,  1852,  in-4o  de  16  p.)  *,  —  Histoire 
de  René  d'Anjou  (Angers,  1853,  in-12,  de 
288  p.,  avec  une  Ulh.);  —  ATotice  sur  M.  le 
comte  de  Romain  (Angers,  Laine,  1858,  in-18 
d'une  feuille)  et  de  nombreux  articles  dans 
V  Union  de  VOuest,  notamment  sur  M"*«  de 
Gambourg  (28  novembre  1855)  et  sur  Myionnet 
(3  mars  1870). 

Moniteur,1846,v.Sid,  BM,  843, 922, 1500, 1520, 1886, 
t888;  1848^  p.  518.  i576, 15T7.  —  fréeiê  généah  de  la 
fam,  des  Quatreb.,  p.  44-47.  —  Desprez,  Joum.  <f  «n  offi" 
cier,  p.  250.  —  Grille,  Miette»  littéraires,  t.  II,  p.  845.  — 
Quérard,  I^ranee  littér,,  t.  XI.  p.  98^.— Union  de  t Ouest, 
12  avril  1871.  —  Revue  d'Aniou,  1853.  t.  II.  d.  170.  — 
Maine-et-Loire  du  14  avril  1871,  art.  de  M.  L.  Cosnier.  — 
Jievue  de  Bret.  et  Vendée,  avril  1871,  art.  de  M.  de  la 
6o«uiierie.  —  Senuiine  Relig,  d'Angers,  30  avril  1871 .  art. 
de  M.  Yves  de  Korsabiec.  —  Mém.  de  la  Soe.  d'Agr»,  Se» 
et  Arts  d'Ang.,  1872,  p.  77.  art.  de  H.  de  Falloux.— Ôrai- 
son  funèbre  du  comte  de  Q.  par  M"  Freppel  et  diverses 
autres  Notices  (Angers,  Lacbdse,  Bell,  et  D..  1872,  in-g*  de 
75  p.)  A  la  suite  du  premier  Discours,  sont  réunis  les  articles 
ci>dessus  cités  des  Journaux  et  des  Revues  et  quelques  lettres 
d'amis.  —  L'abbé  Le  Tellier,  Notice  sur  Bernard  de  Qua- 
trebarbes (1868,  in-8*). 


QUE 


—  208  — 


QUE 


Qnalre-CheadBs  (les),  h.,  c"«  d'Andard  ;  — 
m'",  c"*  de  Brain-a.'VA.;  -■  f .,  c»*  da  Longeron  ; 
=»  h.,  c"*  de  Neuillé;  —  f.,  c***  de  Soulainea. 

Qofttre-Chéiies  (tes),  f.,  €»•  de  St-Chria- 
tophe-^U'  Bois.        * 

Qnatre^rolx  (l^)t  ham.,  c<**  de  Saint- 
Saturnin.  —  Le  chemin  des  Quatre  Croix 
à  Failles  1581  (E  550).  —  An  faite  da  cotean, 
avec  des  moalins  à  veot  —  et  ooe  chapelle  récem- 
ment reconstruite. 

Quatre-EUdeiia  (les),  f.,  e*»*  de  St- André- 
de-la-M.  ^  Leê  Quatre  Ethalons  (Cass.).  — 
Donne  son  nom  à  an  roiss.  qui  naît  sur  les  con- 
fins de  la  c"«  de  St-André  et  de  St-Macaire, 
entre  la  Ghaloire  et  le  Pré-Gaatier,  forme  la 
limite  des  deax  commanes,  passe  à  la  Néraa- 
dièro  et  se  jette  dans  la  Moine  soas  la  Grande- 
Brétellière  ;  —  3,900  mot.  de  cours. 

Qnatreiiimlllére  (la),  f.,  c»«  de  Chaudron. 
^  La  Quatmaillère  (Cass.\  —  Les  Quatre- 
mailles  (Et.-M.).  —  En  est  siear  Louis  Leroy  de 
la  Potherie,  qui  relevait  de  la  Morousière,  1767 
(E  913). 

QnatreinlMit ,  maîtres  architectes  d'Angers. 

—  (ClaudeJ,  1640,  mari  de  Jacquine  CSrosnier, 
t  le  96  septembre  1676,  Agé  de  80  ans.  -*  (Nico* 
l<isjt  fils  da  précédent,  né  le  1*^  septembre  1640, 
mari  de  Perrine  Piouvier  (24  août  1662)  et  en 
secondes  noces  d'Anne  Legris  (31  jaillet  1667), 
t  en  1710.  —  (Nicolas  II),  veuf  d'Anne  Avril, 
1697.  —  (Denis),  mari  d'Anne  MéUyer,  1709, 
t  le  2  juin  1719,  Agé  de  45  ans,  19  jours  après  sa 
femme. 

Qoatre-MoiilIiiB  (les),  quartier  de  Che- 
millé,  où  s'est  établie  en  1847  la  filature  de  Un 
de  MM.  Gourdon  frères.  —  C'est  le  nom  en 
l'an  IV  d'un  moulin  à  eau  sur  l'Hlrùme,  attenant 
aux  murs  du  château  ;  il  appart.  à  M.  d'Havre 
sur  qui  il  fut  vendu  nat*  le  6  thermidor 

Qaatre-Monllses  (les),  ham.,  c"*  du  Lon- 
geron, avec  m'"  sur  la  Sèvre  et  chaussée  ser- 
vant d'ancienne  date  de  communication  vers  la 
rive  gauche  ;  au-dessous,  un  gué  pour  les  char- 
rettes ;  —  f„  c"«  de  Maulévrier. 

Qafttre-Planehefli  (les),  miss,  né  sur  la  c^* 
de  Bécon,  s'y  jette  dans  la  Ghaussée-Hue  ;  — 
3,000  met.  de  cours. 

Qvatre-RealeB  (les),  f.,  c»«  de  CheTré\  — 
ham.,  c»«  as  St-Pierre-Maulimart, 

Qofttre-Raesi  (les),  f.,  c*^«  de  St-Satumin, 

—  Quatre  Reux  (Cass.). 
Qnalre-Saplas  (les),f.,  c"*  de  Chanteloup. 
Qnatre-VenUi  (les),  cl.,  c""  d'Andard^  « 

—  cl.,  c"«  de  la  Daguenière  (Cass.);  «cl., 
c"«  de  Jumelles;  —  f.,  c"«  du  Louroux-Béc. 

QaéeheiuUére  (la),  ham  ,  c"«  de  Charcé, 

—  La  terre,  domaine,  fief  et  seigneurie  de 
la  Quichonnière  1540  (C  106,  f.  52).  —  L'hos- 
tel  de  la  Quechonnière  1571.  —  La  maison 
seigneuriale  de  la  G.  1630  (Notes  Raimbault), 

—  La  Q,  altos  la  Ligouaiserie  1758  (Chap. 
Si-Pierre).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  du 
GroUay  à  une  paire  de  gants  de  service.  En  est 
.sieur  n.  h.  Pierre  Tillon  1462,  René  Tillon  1578, 
de  qui  l'acquiert  n.  h.  Jean  Morineau  de  la  Garde 


le  29  novembre  1586  (E  4066),  Noël  Fréaont. 
procureur  au  Parlement  de  Paris,  1630,  Jacq. 
Yolaige  1720,  M"«  de  TaUleprés  1775. 

QaediKtee  /t?iit22aume^,  chirurgien  ordinaire 
du  maréchal  de  Brissac,  à  Briâsac,  1610-1624.  Ss 
femme  a  nom  Perrine  Guitonnière. 

Qoefirj  (.Alexis-Claude),  dit  Aornotn,  «  di^ 
«  tillateur  >  1745,  «  chimiste  »  1747,  au  Vieil- 
Baugé.  —  Il  signe  Quefry-Romain,  et  sa  famille 
supprime  même  le  premier  nom. 

QoeUle  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c"*  de 
C^ateZats  ;  —  donnent  leur  nom  à  un  niiss.  né 
dans  le  Départ,  de  la  Mayenne,  qui  traverse 
Chatelals  et  s'y  jette  dans  l'Oudon  ;  —  4,350  nè(. 
de  cours. 

QoéUiy  (le  Bas,  le  Haut-),  d .,  c"«  de  Saint- 
Crépin,  —  Haut  et  Bas  Quillay  (Cass.).  - 
Quailay  (Et. -M.). 

Qoéllii  (Pierre),  né  aux  Ponts-de-Cé  le  31 
décembre  1787,  mort  à  Angers  le  22  mars  1851. 
s'était  formé,  avec  beaucoup  de  peine  et  de  sacri- 
fices, un  cabinet  d'amateur,  qui  comprenait  eo 
somme,  sans  compter  les  gravures,  les  meaUes, 
les  statuettes  de  marbre  ou  de  bois,  les  émaux  et 
autres  curiosités,  plus  de  300  tableaux  on  des- 
sins, dont  quelques-uns  de  maîtres.  La  vente  a 
eu  lieu  le  23  juin  1851  sur  CatoZo^ue  imprimé 
(Angers,  Cosnier  etLach.,  in-8o  de  49  p.). 

Qaéleuse  (la),  f.,  c»«  de  Meigné-U-V.  - 
La  Tillouze  1577  (Et.-C.). 

Qoémandlére  (la),  f.,  c"«  de  Combrée;  - 
f.,  c"«  du  Fuilet, 

QaeBlllére  (la),  h.  et  m*»,  c»*  d'Angers  N. 

Qoéalelale  (la),  f.,  c»«  du  Lion-dA.  - 
Ane.  domaine  de  la  chapelle  de  St-Thenis.  —  Le 
11  ventôse  an  VU  la  caisse  du  reoevenr  de 
Segré,  quoique  protégée  par  un  détachement  de 
la  10*  brigade  y  fut  enlevée  par  un  parti  di> 
Chouans,  au  nombre  de  21,  qui  avaient  passô 
rOudon  à  la  Raimbaudière  et  s'en  firent  le  par- 
tage dans  la  maison  du  Poirier. 

QoenenUlére  (la),  vilL,  c"*  de  Brain-s.-L. 

Qoentln  (Mathurin),  docteur  en  médecine, 
curé  de  Cuon ,  1553.  —  (Jean),  docteur-méde- 
cin, Angers,  reçu  le  25  décembre  1572. 

Quemilmiè»^  (la).  —  V.  la  Cantinièrt. 

QiteVay.  —  V.  Cri,  Querré. 

finerbelsaeav,  f.,  c»*  du  Vieil-Baugé.  - 
En  est  sieur  Jean  Leblanc,  élu  d'Angers,  1532. 

Qmerdoiit  f.i  c*"  de  Fougère. 

Qnéreaax  (les),  ham. ,  c'^  de  Montigné-s.'M 

Qoer fessloii  (la),  cl. ,  c"«  de  Montillùrê. 

Qnerren,  f.,  c"«  de  Chigné.  —  Querfour 
(C.  C).  —  Ancien  domaine  de  l'abbaye  de  U 
Boissiëre. 

Qaérie  (la),  chAt.  et  f..  c"«  de  Soulain-et- 
Bourg.  —  La  Kaérie  1552,  —  La  Quehtrie 
1565,  —  La  Chaérie  1577,  —  La  Quehairie 
1596,  —  La  Caherie  1602,  —  La  Querrie 
1623  (Et-C).  —  Le  lieu  seigneurial  dt  la 
Cahérie  1609  (G  Cures).  —  Quéry  ^El.-M.).  - 
Adc.  maison  noble  dont  est  sieur  n.  h.  René  de 
Mauviel,  mari  de  Françoise  d'Andigné,  1552. 
1583,  Marguerite  de  Mauviel,  leur  fille.  1596. 
René  Pierres  1602,  mari  de  Renée  Carlier.  qui 


QUE 


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QDE 


foDdft  b  chapelle  St-René  en  l'église  paroissiale 
le  15  déeembre  1609,  à  chaiige  par  le  chapelain 
de  tenir  Técole,  Guy  Pierres,  mari  de  Franc,  de 
Gbanteloii,  1618,  1635,  Nie.  Rabion,  écuyer, 
1667,  n.  h.  Laurent  Rabion  1677,  René  Viel 
1685,  Jos.  Berthelot  1760,  sur  qui  elle  est  vendue 
nat*  le  17  thermidor  an  IV  ;  —  aujourd'hui  à  la 
famille  Du  Plessis. 

faerquenU»  c"«  d'Angers.  —  Carcum, 
Carcoî  1206  (H.-D.  B  29,  f.  3).  —  Carcaheu 
1210-1215  (Ib.,  B  97,  f.  1}.  —  Charcum  1231 
(Ib.,  B  21,  f.  19).  —  Karcum  1239  (Ib.,  B  29, 
f.  25).  —  Ane.  fief  sans  manoir,  comprenant  une 
importante  censive  dans  la  ville  d'Angers  et  par- 
ticulièrement en  Reculée.  Il  appartenait  an 
Domaine  et  fut  aliéné  ou  engagé  par  acte  du 
14  novembre  1575  au  profit  de  Claude  Haran, 
garde  de  la  Monnaie,  —  et  vers  1638  à  Franc. 
Goddes  de  Yarennes,  seigneur  de  la  Perrière 
d'AvrUlé  (C  129-130). 

flaenéy  canton  de  Ghflteauneuf  (11  kil.),  arr. 
de  Segré  (23  kil.)  ;  —  à  28  kil.  d'Angers.  — 
Ecclesia  in  loco  qui  dicitur  Creretum  f  1040- 
1060  (G  785,  ch.  or.  4).  —  Crere  1111  (1«'  Cart. 
St-Serge,  p.  194).  —  Ecclesia  Sancti  Martini 
de  Crerdo  1159  (Ib.,  p.  16).  —  Parochia  de 
Querreyo  1384  (G  732,  f.  90).  —  Queré  1600, 
lti90,  Querré  1692  (Et.-G.).  —  La  prononciation 
locale  dit  Cri.  —  Dans  un  pays  boisé  et  mon- 
meux,— entre  Marigné  (4  kil.  300)  au  N.,  Gham- 
pigné  (4  kil.)  à  l'E.  et  au  S.-E.,  Sceaux  Çî  kil.) 
an  S..  Ghanteussé  (3  kil.)  à  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Ghampigné  à 
(Siambellay  traverse  du  S.-E.  au  N.-E.  le  terri- 
toire, en  desservant  le  bourg.  Au  sortir  y  aboutit 
Ters  l'O.  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Thorigné. 

Y  passe  en  bordure  vers  N.  et  en  partie  vers 
ro.,  le  miss,  de  la  Baconne,  où  afflue  celui  de  la 
Poulinière,  né  à  un  kil.  à  l'E.  du  bourg;  —  nom- 
breuses sources. 

En  dépendent  33  fermes  on  écarts,  sans  aucun 
château  ni  hameau. 

Superficie  :  1,241  hect.  dont  3  hect.  en  vignes 
tï  960  en  bois. 

Population  :  9S  feux,  498  hab.  en  1720-1726. 

—  89  feux,  4iO  hab.  en  1789.  —  89i  hab.  en 
1831.  —  36Î  hab.  en  1841.  —  349  hab.  en  1851. 

—  368  hab.  en  1861.  —  389  hab.  en  1866.  — 
383  hab.  en  1872,  dont  i97  hab.  au  bourg  (63  m., 
66  mén.),  peuplé  de  vieux  logis  du  xvi*  s.,  dont 
UD,  la  Grand-Maison,  ancien  hôtel  des  d'An- 
éigné,  montre  encore  ses  croisées  à  meneaux  de 
pierre,  encadrées  d'élégants  festons  ;  —  de  l'autre 
l)orddelarue,  l'immense  hôtel  dnPlat-d'Etain; 

—  vis-à-vis  l'église,  la  vieille  Cour-de-Querré 
manoir  à  lucarnes  avec  fenêtres  à  meneaux.  Une 
antre  maisonnette,  (ju'on  dit  une  dépendance  de 
t'aocienne  c^apelZe  de  N.-D.-de-Consolationf 
sur  la  place,  derrière  le  chevet,  porte  encastrée 
au-  dessuB  de  l'entrée,  l'inscription  sur  luffeau  : 
te  7  juillet  1839  fay  esté  posée  par  M.  Ma- 
thurin  Le  Tessier,  p.  chapelain. 

Assemblée  le  19  juin.  —  Commerce  de  blés 
et  de  bestiaux.  —  Une  concession  de  mtnee  de 
fer  y  a  été  accordée  en  1875. 

m 


Bureau  de  poste  de  Ghampigné.  —  Percep" 
tUm  de  Ghambellay. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite par  adjudication  du  8  août  1875,  à  la  sor- 
tie du  bourg,  vers  S.  (archit.  Meignan,  d'Angers).— 
Ecole  publique  de  filles  (Sœurs  de  la  Pommeraie) . 

VEglise,  dédiée  à  St  Martin  de  Vertou  (suc- 
cursale, 5  nivôse  an  XIII),  a  été  restaurée  et  en 
partie  reconstruite  par  adjudication  du  25  juin 
1873  (archit.  Meignan).  La  nef  unique  est  neuve, 
de  2  travées  en  style  xiv*  s.,  avec  chapiteaux 
bruts  et  non  encore  dégrossis,  écussons  vides  aux 
retombées  des  fenêtres.  Elle  s'interrompt  brus- 
quement à  un  arceau  ogival,  ouvrant  sur  un 
chœur  de  deux  travées,  dont  la  première  pierre 
fut  posée  le  1*'  juin  1768  ;  l'œuvre  était  achevée 
en  septembre.  Au  fond  de  l'abside  à  trois  pans 
coupés,  rayonne  une  Assomption  sous  un  éclai- 
rage de  lumière  jaune,  théâtralement  disposé  ;  — 
à  droite  et  à  gauche  les  Quatre  Evangélistes, 
dans  les  vitraux.  A  la  sacristie  sont  recueillis 
deux  petits  reliquaires  et  les  statues,  xvii®  s. ,  de 
la  Vierge  et  de  St  Sébastien. 

La  première  pierre  de  la  cure,  qui  sert  encore, 
fut  posée  le  20  juillet  1753  ;  la  dernière  le  10  oc- 
tobre, dans  la  façade  vers  l'O. ,  au-dessus  de  la 
porte  d'entrée,  avec  l'inscription  :  Franciscus 
Follenfantt  hujus  parochiœ  rector,  hanc 
fsumptibus  suis  liherej  construxit  œdem 
anno  Domini  1753, 

Dans  le  cimetière,  une  cAapeZ2e  du  xviii*  s. 
a  été  restaurée  en  style  romano-gothique. 

Nul  vestige  antique  que  la  trouvaille  en  1873 
d'un  Antonin  en  or.  —  On  voit  mentionné  encore 
au  xv«  s.  c  le  grand  chemin  comme  l'on  va  d'An- 
«  giers  à  Ghasteaugontier  > ,  qui  traversait  la 
paroisse  et  le  bourg.  —  L'église  appartenait  au 
xi«  s.  à  l'abbaye  St-Serge  d'Angers,  à  qui  une 
bulle  de  1159  la  confirma. 

Dès  le  xi«  s.  l'existence  y  est  constatée  d'une 
autre  église,  ecclesia  quœdam,  que  possédait 
Geoffroi  le  Grand,  frère  du  seigneur  de  Ghe- 
millé.  Il  en  fit  don  en  1050  à  l'abbaye  de  Mar- 
montier,  qui  ne  parait  pas  l'avoir  conservée 
longtemps.  G'est  l'ancien  prieuré  de  St-Eloi, 
autrement  dit  de  St-Gilles.  Ambrois  Chauvin 
en  est  titulaire  en  1541.  Les  titres  modernes  n'en 
font  plus  mention,  que  comme  d'une  chapelle 
régulière.  L'abbé  de  St-Serge  en  possédait  la  pré- 
sentation ainsi  que  de  la  cure.  Il  en  reste  à 
peine  quelques  pierres  et  un  tronc  de  statue. 

Curés  :  Jean  Bertron,  1519.  —  Olivier 
Jourdan,  1527.  —  Jean  Gauvain,  1540,  1543. 
—  Pierre  Letessier,  1617,  1644.  —  René 
Bodrais,  1648.  —  Portin,  1649.  —  Jacq.  jLoi- 
seau,  1651.  —  Pierre  Lemotteux,  1653,  1669, 
en  même  temps  curé  de  Ghanteussé.  —  Jacq. 
Béron,  pourvu  le  !«'  juin  1671,  puis  nommé  curé 
de  Ghanteussé  en  1679,  —  René  I^uai/er,  février 
1679,  t  le  16  janvier  1680,  âgé  de  39  ans.  — 
Duchatel,  mars  1680.  —  Louis  Jouin,  avril 
1681.  —  Jean  Boulleau,  1683,  1706.  —  Franc. 
de  Longueilt  septembre  1706,  qui  résigne  en 
novembre  1739  et  meurt  le  24  novembre  1744, 
âgé  de  73  ans,  —  Jacq.  Clavreuil,  novembre 

14 


QUE 


—  210=- 


QUE 


1739,  t  la  l«  novembre  1742.  —  Franc  Follen- 
famt,  décembre  1742,  octobre  1770.  -*  Louis- 
Mie.  Hayer,  janvier  1771.  jwn  1791,  qui  reste 
cMbé  dans  le  pays.  —  Joseph-Franc.  Chaudtt, 
ioitaUé  eonstitationnellement  le  26  jnin  1791.  — 
Dés  le  4  aodt  il  écrit  an  Département  qne  sa 
vie  est  en  danger,  qne  ses  fidèles  sont  poursuivis 
d'iojores  et  qu'il  a  été  obligé  de  fermer  la  cha- 
pelle du  cimetière  qui  devenait  pendant  les  offices 
le  rendez-vous  des  dissidents. 

Par  testament  du  14  août  1771,  Julie  Henriette- 
Jeanne  Lechat  donna  la  Grand-MaUon  avec 
trois  Jardins  dans  le  bourg  et  une  somme  de 
4,000  livres  pour  la  fondation  d'une  école  de 
fUlf  &  Querré,  dont  la  maîtresse  devait  de  plus 
soigner  les  malades  de  Querré,  Marigné,  Gham- 
bellay  et  Ghanteussé  ;  mais  les  habitants  refu- 
sèrent «  pour  n'estre  d'aucune  utilité  aux  dites 
c  filles  et  de  nul  secours  pour  les  pauvres,  vu 
«  l'éloignement  el  le  passage  des  eaux  »;  etla 
valeur  du  legs  fut  réparti  outre  les  quatre 
paroisses. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  d'Ecuillé,  de 
l'Election  d'Angers,  du  District  de  GbAteauneuf. 

—  Elle  avait  pour  seigneur  le  châtelain  de  Vemée. 
Envahie  par  les  landes,  elle  ne  suffisait  pas  à 
nourrir  ses  pauvres.  —  Le  19  fructidor  an  II  une 
bande  de  Ghouans  y  surprit  une  colonne  du 
bataillon  des  Ardennes  et  incendia  l'église  ;  mais 
la  fusillade  appela  une  seconde  colonne  qui  leur 
tua  40  hommes. 

Afafres  .•  René  Cupi/,  1789-1792.  —  Glaude 
GMnier,  1792-1795.  -  Pierre  Gasnier,  an  Viil. 

—  Louis-Adolphe  de  Gohin,  26  juin  1813,  — 
Gentilhomme,  7  avril  1813.  —  L.-A.  de  Gohin, 
12  juillet  1815,  démissionnaire  on  1817.  —  Aug.- 
Isidore-René  de  Gohin,  21  juillet  1817.  -  René 
Cupif,  24  avril  1824.  —  René  Aubry,  25  sep- 
tembre 1830.  -  Gtaude  Gentilhomme,  18S3.  - 
Louis  Coiietn,  1846.  —  Noël  Marchand,  1852. 

—  Louis  Saunier,  1856.  -  Charles  Potiron, 
1864,  en  fonctions,  1877. 

Ji!^:^  ^'*!r^C  ^  *^«  'i.**i.  G  785,  et  Cum;  H  Si- 

]^^^^^J».^n€Kenièr0,  la  ComtriM,  la  i>o«^ 
liM&9,  êê  Qrand-'MmUé,  eto. 

Qacnuupdrie  (la),  four  à  chaux,  c»*  de  la 
ComuailU.  —  La  CuissardHe  ou  la  0. 1872 
{Affichée),  ^ 

Qmsmt  *e  S«lsMte«wla  (JRobert- 
l^rançote-JoaepA),  né  à  Valendennes,  le  23  jan- 
vier 1751 ,  petit-flls  du  célèbre  chef  de  la  secta  des 
Economistes,  fut  d'abord  employé  par  Turgot,  puis 
nommé  conseiller  à  la  Gourdes  Aides  en  1776  et  pré- 
âdenl  vers  1787  de  la  cour  souveraine  des  gabelles 
étabUe  à  Sanmur.  Il  vint  vers  cette  date  résider 
dans  le  Saumnrois,  à  sa  terre  des  Eassauges.  Le 
9jiiin  1784  il  avait  prononcé  eo  séance  publique  à 
Paris  un  iHacoura  pour  eervir  à  Véloge  de 
Court  de  Gibelin.  qn'U  fil  imprimer  (Paris, 
I   .    n:*'.^®  *®  P>'  -  ^«  >•«  premières  heures 

«!L  *'^'  **  ^^  •**•  d'adhésion  par  un 

S??**  *ï.  **  *^'^»  ww  ce  Utre  anonyme  : 
^r^crtiutruclîona  et  fiounoîrs  généraux 
«n>*«a|«  à  donner  par  les  eommiinee  de 
paye  créiection  à  Icure  députée  aux  Etatê 


Généraux  (Philadelphie.  1189,  »-•>  de  74  p.). 
Il  servit  mieux  encore  sa  popalarilé  lecafe  pir 
ses  Réflexions  eur  la  dinimon  de  la  Franet 
en  80  départements  et  observationa  eur  l'uti- 
lité, la  possibilité  et  même  la  nécessité  de 
choisir  la  ville  de  Saumur  pour  chef-lien 
d'un  de  ces  départements  (SaQmBr,1789,  i»8" 
de  29  p.),  brochure  imprimée  aux  firais  de  la 
ville  et  envoyée  à  l'Assemblée  oonstitaanie.  Ela 
juge  et  bientôt  président  du  tribunal  de  Sannrar. 
il  fut  délégué  à  plusieurs  reprises  à  Paris.  Oo  le 
voit  notamment  se  présenter  à  la  barre  de  l'As- 
semblée le  19  octobre  1790  pour  faire  prodaner 
que  tout  prêtre  marié  conserverait  son  traiieneot, 
et  le  9  novembre ,  pour  que  les  frais  d'amte- 
ment  des  frontières  fussent  prélevés  sur  les  biens 
des  émigrés.  Il  arriva  en  batlotage  pour  la  dépo- 
tation  de  l'Assemblée  Législative  dès  TélectioD  da 
troisième  député  et  ne  passa  pourtant  qu'an 
dixième  rang  et  avec  une  majorité  relaiife  de 
246  voix  sur  450  votante  (10  septembre  1792).  11 
alta  s'asseoir  à  la  droite  extrême  et  s^rèi  le 
10  août  revint  se  faire  oublier  en  sa  terre  de 
Bassauges  où  il  est  mort  le  8  avril  1805.  Il  avait 
repris  depuis  le  18  brumaire  an  VUI  ses  fonc- 
tions de  président  du  tribunal  civil  de  Saamar. 

Quénrd.  fiance  littér.,  VII.  384  et  XI.  (MM .  —  Bimh 
d'At^ou,  1851,  t.  Il,  p.  196.  --  Areh.  de  M.-et-L.  Série  L. 

Qaétier  {Claude),  prévôt  des  maréebaox, 
1554,  signalé  par  Louvet  parmi  les  chefs  hugue- 
note de  la  Journée  des  Mouchoirs  (14  octobre 
1560).  —  (Marc),  sieur  des  Portes,  recevenr  des 
tailles  et  aides  en  l'Ëlection  d'Angers,  élu  échefin 
le  28  juiUel  1537,  maire  le  1*'  mai  1551.  résicne 
sa  charge,  pour  cause  de  maladie,  le  9  octehre  sui- 
vant et  meurt  en  avril  1552.— Il  portait  d'azur  au 
pin  d'argent,  garni  de  ses  noix  dor,  accosté 
de  deux  lions  affrontés  d'argent,  armés  de 
sable  et  lampassés  de  gueules,  à  deux  étoiles 
dPor,  posées  l'une  en  chef  et  Vautre  en  pointe. 
Mtt.  919,  f.  245.  -  itevuê  <tAr^ou,  1854, 1. 1.  p.  «M, 
974.  —  Th.  da  Bèie,  Hist.  Eeel,,  L  II,  «un.  1563. 

QaétiM  ( ),  «Angevin;  a  fait  imprimer 

«  le  Véritable  récit  de  Daphnie  le  Berger 
tt  sur  l'heureuse  arrivée  de  la  Royne  mire 
«  au  pals  et  duché  d^At^jou,  chez  Ant,  Her- 
«  nault  en  1619,  outre»  chez  led.  Hernault,  pla- 
«  sieurs  Noels  »,  au  témoignage  unique  de  ira- 
neau  de  T.,  Mss.  870,  f.  1142. 

QvéUneaw  (PterreX  fils  de  Pierre  Q.  et  de 
Charlotte  Robinet  du  Bouijoly,  né  le  25  aodt  1756. 
au  Puy-N.-D.,  s'était  marié  dès  YAgs  de  23  ans 
au  Vaudelenay  (6  juillet  1779}  et  vivait  dans  la 
maison  de  son  père,  marchand  et  syndic  de  la 
ville  du  Puy.  Engagé  volontaire  dès  la  formation 
du  bataillon  des  Deux-Sèvres,  il  y  fut  élu  capi- 
taine des  grenadiers  et  fit  les  campagnes  de 
Champagne  et  de  Belpque,  jusqu'au  grade  de 
Ueutenant-eolonel  sous  Dumonriea,  pour  qui  il 
professait  alors  le  plus  vif  enthousiasme  et  dont 
il  donna  le  nom  au  baptême  à  son  premier-né. 
Il  était  revenu  en  Aiyon  pour  prendre  quelque 
repos,  au  moment  même  o*  édata  ta  guerre  de 
Vendée.  II  tat  aussitôt  employé  à  ta  défense  dn 
pays,  qu'il  devait  connaître  mievs  que  personne. 


QUE 


—  211  — 


QUI 


et  il  se  trouva  sans  antre  titre  qu'on  brevet  de 
lieateaant-€ok>Del  de  volontaires,  qu'il  tenait  de 
rAdministration  départementale  (25  mars),  — 
il  protestait  plus  tard  énergiquement  contre 
celui  de  général  que  la  calomnie  affectait  de  lui 
attribuer,  — '  à  la  tète  des  bandes  désorgani- 
sées, de  paysans  en  réquisition  et  de  troupes 
effarées  par  les  premières  épreuves  d'une  in- 
sarreclion  victorieuse.  Mis  en  pleine  déroute  le 
13  avril  aux  Aubiers,  réduit  à  l'impuissance  par 
la  débandade  et  la  désorganisation,  il  fut  réduit 
à  se  renfermer  dans  Thouars,  qui,  défendue 
par  des  forces  suffisantes,  aurait  été  inattaquable  ; 
et  là  même,  abordé  par  une  armée  de  20,000  pay- 
sans bien  commandés,  dut  se  rendre  avec  ses 
3,000  hommes  et  une  douzaine  de  canons,  mais 
seulement  après  un  combat  de  13  heures  et  une 
triple  brèche  ouverte  (5  mai  1793).  Il  lui  avait  fallu 
de  sa  main  arborer  le  drapeau  blanc  pour  la  red- 
dition de  la  place.  Bonchamps  voulut  partager 
sa  chambre  avec  lui  ;  Lescnre,  qu'il  avait  épar- 
gné 4  Bressuire,  Beauvollier,  La  Rochejacquelein, 
tons  les  chefs,  l'entourant  de  prévenances >  le 
sollicitèreDt  en  vain  de  prendre  parti  avec  eux  et 
lui  rendirent  la  liberté  le  8  mai  sans  lui  deman- 
der aucun  serment  et  sous  la  seule  condition 
de  ne  point  servir  en  Vendée  jusqu'à  un  prochain 
échange.  Quétineau  alla  immédiatement  se  pré- 
senter au  général  Leygonnier,  qui,  sur  la  réqui- 
sition des  commissaires  civils  d'Indre-  et-Loire  et 
pour  mieux  le  protéger,  le  fit  conduire  sous  escorte 
s  Saumnr  (10  mai).  Le  représentant  Carra,  con- 
vaincu de  sa  loyauté  et  connaissant  personnelle- 
ment à  quelle  armée  il  commandait,  se  contenta 
de  lui  donner  la  ville  pour  prison,  mais,  tout  en 
protestant  pour  lui  et  en  le  couvrant  de  son  auto- 
rité, il  dut  céder  bientôt  aux  dénonciations  et  aux 
invectives  et  l'interner  au  château.  Quélineau  en- 
voya le  21  mai  à  l'Administration  départemen- 
tale un  Mémoire  imprimé  pour  sa  défense,  qu'il 
priait  de  répandre,  en  attendant  le  jour  de  sa 
réhabilitation.  Cet  exposé  sincère  de  la  si- 
tuation ne  pouvait  qu'irriter  les  inimitiés.  La 
prise  de  Saumur  le  livra  de  nouveau  aux  Ven- 
déens qu'il  refusa  encore  de  suivre.  Défendu  avec 
constance  par  Carra,  poursuivi  avec  une  violence 
aveugle  par  Phelippeaux,  il  fut  envoyé  à  Paris  et 
comparut  le  26  ventôse  an  II  (16  mars  1794)  de- 
vant le  tribunal  révolutionnaire,  qui  malgré  ses 
protestations  le  condamna  à  mort,  comme  cou- 
pable de  connivence  avec  les  brigands.  Il  fut 
exécuté  le  lendemain.  —  Sa  femme,  Marie- Anne- 
Catherine  Robert,  de  la  Treille,  près  Montreuil- 
Bellay,  avait  été  arrêtée  à  Tours,  mise  en  liberté 
par  Tallien  (8  jnin  1793)  et  de  nouveau  in- 
carcérée à  Paris.  Elle  comparut  au  tribunal,  im- 
pliquée misérablement  dans  la  conspiration  d'Hé- 
bert, de  Cloolz,  de  Momoro  et  fut  condamnée  avec 
eux  le  5  germinal  an  II  (25  mars  1794).  Au 
départ  pour  l'échafaud  elle  se  déclara  enceinte  et 
obtint  un  répit  de  quelques  jours,  puis,  ayant 
fait  une  fausse  couche,  elle /Ut  exécutée  le  22  flo- 
réal (11  mai),  en  vertu  d'un  simple  arrêté  de 
la  Chambre  du  GonseiU 
Areh,  de  M.-et-L.  Série  L.  —  Ghsinreau,  Vie  de  Son-^ 


champt,  p.  94-06.—  Sénart,  Afém.»  p.  980.  ^  BotnehsmM, 
Guerre  de  Vendée,  t.  I,  p.  i09.  —  Boamûeaia,  Hiat.  dee 
Guerres,  t,  I,  p.  358,  86S-363,  876-378;  t.  III.  p.  278-281. 


— Savary,  1. 1, p.  iiO,  206-910.-  Grétineati-Joly,  éd.  1848, 
t.  I,  p.  106-109,  -  -  ■       -    - 

p.  245  et  947. 


Gampardon,  Le  Iribunal  Jiéwl.,  1. 1. 


Qaétiiilère  (la),  cl.,  c"«  de  Juvardeil, 
vendue  nal*  sur  Duverdier  de  Genouillac ,  le 
19  prairial  an  IV. 

Qnetterie  (la),  f.,  c"«  de  la  Pouèze. 

Qaeae-de-Bmyère  (la),  cl.,  c""  de  Saint' 
Saturnin.^  La  Queulx  de  Bruère  1552(Ë550) . 

Qoene-de-Levrler  (la;,  h.,  c»«  de  Feneu. 

Qnene-de-llle  (la),  cl.,  c°«  de  Montjean; 
■■  vill.,  c"  des  Hoei'ers. 

Qaeoe-de-LoIre  (la),  ruiss.  né  sur  la  c"« 
de  Chaudron,  s'y  jette  dans  le  ruiss.  du  Pont- 
Laurent;  —  1,100  met.  de  cours. 

Qoene-de-Mar^erie  (la),  c"«  de  Cha- 
2onne8-sur-Z..,  canton  dans  l'Ile,  dont  le  nom 
seul  rappelle  l'existence  de  la  forêt  de  Margerie, 
haute  et  et  antique  futaie,  conservée  inexploitée 
jusqu'à  la  fin  du  xiu"  s.,  et  pour  partie  détruite 
par  les  officiers  du  comte  pendant  les  vacances 
de  l'évèché,  après  la  mort  de  Nie.  Gellent. 

Qaeoe-de-SalHt- JesiH  (la),  prairie,  c"« 
d'^22onnea,  anc.  dépendance  de  la  Gommanderie 
du  Temple  de  Saumnr. 

Qneae-de-Vean  (la),  pâtis,  c^«  de  Freigné. 

QnUlftudrte  (la),  ham.,  c"«  de  7a  Plaine. 

Qaillesi  (les),  ham.,  c>*  de  Vauchrétien.  — 
Esqueille  1347,  UEsqueiîie  1444,  Esquille 
1540,  1640,  —  Vill  et  moulin  des  QuHUb 
1617  (Notes  Raimbault). 

QalmpelUére  (la),  f .,  c««  de  Cherré. 

Qolneéy  canton  de  Thouarcé  (12  kil.),  arrond. 
d'Angers  (19  kil.).  —  Quinceium  1143-1153 
(Gart.  St-Nic,  p.  323).  —  Pour  partie  dans  la 
vallée  de  l'Aubance  ou  sur  la  pente  (50-67  m.), 
qui  y  descend  du  S.  au  N.  —  Entre  Brissac  (1  kil.) 
au  N.,  Allencon  (5  kil.  14/)  et  les  Alleuds  (4  kil.) 
au  S.,  Charcé  (2  kil.  1/4)  à  l'E.,  Vauchrétien 
(4  kil.)  à  rO. 

La  route  départementale  des  Poots-de-Cé  à 
Londun  y  monte,  à  travers  le  bourg,  du  N.-E.  au 
S.-O.  en  droite  ligne  (2  kil.).  S'en  détachent 
vers  TE.,  dans  le  bourg  même,  le  chemin  d'intérêt 
commun  de  Gbemeliier,  —  et  à  200  met.  au  sortir 
versI'O.  la  route  départementale  d'Angers  à  Niort. 

Le  chemin  de  fer  départemental  de  Hontreuil- 
Bellay  à  Angers  y  a  établi  une  station. 

Vers  l'E.  et  N.  l'Aubance  forme  bordure,  où 
affluent  les  rmss.  de  la  Huberdrie  —  et  de  l'Etang- 
de-Montayer,  qui  descend  du  S.  au  N.  avec  ses 
affluents  de  l'Etang-aux-Moines  et  des  Courtillers. 
—  Une  fontaine  ferrugineuse  natt  an  bourg  dans 
VHôtel  même  des  Voyageurs  ;  —  une  autre 
à  la  Grange-Ferrée,  par  trois  sources,  dont  la 
principale  est  abritée  d'une  niche  carrée  et  de 
hauts  peupliers. 

En- dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Huberdrie 
(12  mais.,  30  faab.),  de  la  Gachetière  (7  mais., 
22  hab.),  de  St-Blaise  (7  mais.,  14  hab.),  de  la 
Gonordrie  (5  mais.,  18  hab.),  de  la  Landoirie 
(3  mais.,  9  hab.),  de  la  Réauté  (4  mais.,  13  h.), 
de  la  Boulaie  (5  mais.,  20  h  ),  de  la  Clergeaudrie 


QUI 


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QUI 


(4  mais.,  il  hab.).  de  U  Mariagère  (3  mais., 
11  hab.),  de  la  Presle  (3  mais.,  8  hab.).  de  la 
Hoinerie  (3  mais. ,  8  hab.)  et  17  fennes  ou 
écarts. 

Superficie  :  901  hect.  dont  100  en  vignes, 
180  en  bois.  —  Le  vaste  étang  de  Brissac 
(60  hect.)  s'étendait  loat  entier  snr  le  territoire. 
Il  avait  été  créé  en  lliO  par  le  comte  Geoffroi, 
qui  en  échangea  le  terrain  avec  Tabbesse  da 
Ronceray  (Çariul.,  Rot.  2,  ch.  36).  —  Le  des- 
sèchement en  fut  opéré  en  1783-1785.  Avant  de 
l'entreprendre,  on  en  fit  monter  l'eau  à  pleins 
bords,  pour  en  fixer  la  démarcation  des  rives, 
centre  aujourd'hui  d'admirables  cultures  maraî- 
chères. 

Population  :  56  feux  en  1720.  —  SS5  hab.  en 
1796.  —  63i  hab.  en  1831.  —  64f  hab.  eu  1841. 
—  654  hab.  en  1851.  —  6U  hab.  en  1861.  — 
620  hab.  en  1866.  —  608  hab.  en  1876,  dont 
354  au  bouig  (99  mais.,  132  mén.),  qui  forme, 
-^  sans  autre  séparation  que  le  pont  de  pierre  sur 
l'Aubance,  —  un  véritable  faubourg  de  Brissac. 

Assemblée  le  15  août. 

Commerce  de  blés,  beurre,  légumes.  —  Tein- 
turerie établie  vers  1840. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Brissac. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  sur 
la  route.  —  Nulle  EcoU  de  filles, 

La  paroisse  a  été  supprimée,  sur  l'avis  con- 
forme du  District  et  du  Département,  par  la  loi 
du  19  octobre  1791  et  réunie  à  la  succursale  de 
Brissac  par  ordonnance  épiscopale  du  20  février 
1809.  —  L'ancienne  Eglise,  dédiée  à  St  Alman, 
subsiste  encore  à  200  met.  à  l'écart  du  bourg 
vers  S.-O.,  servant  de  grange  à  la  cure,  qui  est 
transformée  en  habitation.  L'édifice  est  antique 
et  construit  en  partie  de  petit  appareil  irrégnûer 
(xii«  s.). 

Dans  le  bourg  môme,  un  logis  du  xviii*  s. 
porte  un  cadran  solaire  avec  l'inscription  :  Qui 
rodit,  roditur. 

Aucune  trace  antique  ne  subsiste  sur  le  terri- 
toire que  traversaient  les  voies  abordant  à  Bris- 
sac ;  aucun  titre  sur  la  fondation  de  la  paroisse, 
antérieure  certainement  au  xiii*  s.  Le  seigneur  de 
Brissac  y  céda  le  2  mai  1487  tout  son  droit  de 
dîme  au  curé,  qui  du  reste  était  en  ce  même 
temps  absolument  à  son  service  et  remplissait 
les  fonctions  de  gouverneur  du  château.  La  pré- 
sentation en  appartenait  pourtant  à  l'abbessj  de 
Saint- Avit  prés  Chartres,  qui  possédait  sur  la 
paroisse  le  prieuré  de  St- Biaise,  V.  ce  mot.  — 
Les  registres  remontent  à  1571. 

Curés  :  Jean  Gristier,  1412.  —  Jean  Beu- 
vereau,  1448,  1476.  ^  Jean  Prévost,  1485, 
1504.  —  Martin  Funet,  1517.  —  Jean  Doineau, 
iHaS.  —  René  Baratte,  1562.  —  René  Corbt- 
neau,  prieur  en  môme  temps  de  St-Georges-des* 
Sept-Voies  et  plus  tard  des  AUeuds,  1568,  f  le 
5  janvier  1607.  —  Pierre  Nauteau,  1607.  — 
Franc.  Z^ucoa,  1624,  1631.  --  Jacq.  Plessis, 
1639, 1673.  —  André  C/iauueau,  1675,  f  le  19  dé- 
cembre 1694,  âgé  de  58  ans.  —  Marin  Labhé, 
installé  le  5  janvier  1695,  décembre  1714.  il  avait 
fait  à  ses  frais  en  1706  décorer  les  fonts,  en 


1702  placer  des  stalles  dans  le  chœur  et  en  1713 
une  croix  avec  un  coq  sur  le  doeber.  —  Charles 
Héruet,  bachelier  de  Sorbonne,  chanoine  de 
Ghâteaudnn,  1715,  f  le  6  novembre  1741.  — 
Gabr.  Vallée,  septembre  1742,  f  le  24  juillet 
1753,  âgé  de  53  ans.  —  Franc.  Maussabré,  dé- 
cembre 1753,  juillet  1776.  —  Claude  Aioto,  pré- 
cédemment curé  de  Brissac,  novembre  1776,  qui 
résigne  en  avril  1782  et  meurt  le  7  janvier  1783. 
— •  P.-L.  Bailly,  anc.  vicaire  de  Ste-Croix  d'An* 
gers,  août  1782,  1791. 

On  trouve  en  1490  Lézin  Gamier,  écuyer,  sei- 
gneur «  du  féage  de  Quincé  et  Charcé  »,  rendant 
«veu  à  Brissac  dont  tout  le  territoire  dépendait. 

La  paroisse  fait  partie  de  l'Archiprôtré  da  San* 
mur,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  en  1788 
de  Brissac,  en  1790  de  Thouarcé.  Elle  se  plaint 
dans  son  cahier  de  1789  de  l'excessive  plantation 
de  vignes  sur  des  terrains  môme,  où  le  blé  con- 
viendrait mieux.  —  Du  reste  le  travail  n'y  man- 
quait pas  aux  pauvres. 

Maires  :  Urb.-Pierre  VersilU,  i*'  messidor 
an  111.  —  Mathurin  Z«emotne,  23  janvier  1816. 

—  J. -Henri  Benoist,  14  janvier  1826.  —  Jean 
Flou,  17  décembre  1830,  démissionnaire  le 
26  février  1837.  —  René  Deniau,  5  avril  1837. 

—  Franc  Héryr^  avril  1843.   —   Eugéne- 

Louis-Alex.  Barré,  1850.    —  Olivier  Texter, 

29  août  1859.  —  ReuUié,  1870,  en  fonctions, 

1877. 

Arch.  de  M.-«t-L.  B  Cahiers;  G 191.  —  Areb.  coamn. 
Et.-C.  —  Topogr.  Grille.  —  Répert,  arch.,  1889,  p.  7.  — 
Note  Mes.  iUîmiMult.  —  Mém,  de  ta  Soc,  Aoad.  d^Ang,, 
1. 11,  p.  145.— Pour  les  localilée,  Toir  V Etang,  tErmUage, 
St^msoloê,  St'Elaiêe,  ia  Oaehetiére»  la  Brosêc^  «te 

QalBcé,  f.  et  m*",  c*«  de  Feneu.  —  Quv%' 
tiacus  1052-1082  (2«  Cart.  St-Serge,  p.  105).  — 
Anc  maison  noble  dont  est  sieur  Maurice  de  Vil- 
leprouvée  1566,  inhumé  aux  Augnstins  d'Angers 
le  11  mai  1599,  Aimé  de  V.,  parrain  eo  1612  de 
la  grosse  cloche  de  l'église,  mari  d'Héiie  de  la 
Conssaie ,  Jean  Gaultier  de  Brulon ,  mari  de 
Suzanne  de  Villeprouvée,  1664,  Geoffroi-Mic. 
Ganlt.  de  B.  1686^  mari  de  René^Lonise  Boy- 
lesve  de  la  GalaLsière,  mort  à  Brulon  et  inhumé 
le  29  juin  1699  dans  l'église  de  Fenen,  —  Jean- 
Franc.  G.  de  B.,  né  au  manoir  le  16  octobre 
1696,  qui  épouse  à  St-Hilaire-St-Florent,  le 
19  juillet  1723,  Urbaine-Anne  Duboul  de  Cintré; 

—  Goddes  de  Varennes  sur  qui  elle  est  vendue 
nat^  le  12  thermidor  an  IV. 

fto^^  (Jacques-Alexandre),  né  à  San- 
mur  le  24  décembre  1752,  assiste  comme  inspec- 
teur du  Canal  de  Monsieur,  à  la  bénédiction  le 
23  décembre  1776,  des  premiers  bateaux. 
QalneTert,  f.,  c«»  de  Durtal, 
Qnlnfenale  (la),  f.,  c"«  de  Chazé-s.-A. 
Qulnlére  (la),  f.,  c»«  de  Drain, 
Qnlnolerle  (la),  ham.,  c"«  à'Andigné, 
Qalnqaeiiapois»  m*i*,  c*^*  de  Ste-Gemmes- 
d'And.  ;  —  cl.,  c°*  de  Soulaire,  dépendance 
d'une  chapelle  desservie  en  l'église  de  Bourg,  1761. 

Qulmqnet  ( )*    directeur   des  Aides  à 

Angers  on  1756-1781,  avait  rédigé  un  Mémoire 
historique  qu'U  adressa  à  F.  Morant,  de  l'Aea- 


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demie  des  Sciences,  sur  les  divers  impôts  qui 
s€  percevaient  autrefois  en  Loire, 
Leelere,  Mss.  lilt,  p.  37. 

QtttBaouaa  {Emmanuel-Victor  Pourbot 
DE  l'AuberiviArb,  comte  de),  général  de  brigade, 
né  à  Grenoble  le  3  décembre  1775,  est  mort  le 
90  mars  1853  à  Beaopréau.  Il  résidait  d'ordi- 
naire à  Brangues  (Isère). 

QalBtalae  (}a),  bam.,  c"«  de  Milay.  — 
Appart  ao  seigneur  de  BoaziUé  qni  y  faisait  tirer 
sa  qniniaine  et  qui  vendit  la  terre  en  1643  à  René 
Morean^  écuyer.  —  André  Morean  et  Urb.  Far- 
deau la  donnèrent  le  7  jnin  aux  Oratoriens  d'An- 
gers (E  193). 

QaUiiaiuiely  f.,  c»*  dn  Louroux-Béc.  — 
Ane.  domaine  de  Vshb.  de  Pontron. 

QalBtoiuUèro  (la),  f.,  c»«  de  la  J aille- Y, 

—  En  est  sienr  Jean  Basourdy,  f  le  7  décembre 
1648. 

Qalnts  (les),  f .  et  m'"  à  vent,  c"*  du  Puy- 
N.'D,,  q&i  donnent  leur  nom  à  tout  un  canton 
du  pays. 

ÔiilBxé  (le  Grand-),  f.,  c^*  du  Louroux-B, 

—  En  est  sieur  P.  Brouanlt,  mari  de  Micbelle 
Mosset,  1535»  Jacq.  Lhermilte  1563  ;  —  la  famille 
de  la  Grandiôre  en  1790.  ~  Il  y  existe  des  traces 
d'anciennes  exploitations  d'ardoise  presque  &  fleur 
de  terre;  —  (le  Petit-),  f.,  c»«  de  Bécon.  —  Le 
lieu,  fief,  domaine,  herhergement  de  Q.  1540. 
-!-  En  est  dame  Marie-Marguerite  Talour  de  la 
Carterie,  veuve  de  Gilles-Franc,  de  la  Gran- 
diôre, 1773,  —  vendue  nat^  le  8  tbermidor  an  IV 
sur  sa  descendance. 

Qolnxe-Deiilera,  m*»,  c»«  de  St-Ellier, 
construite  vers  1860.  —  On  y  a  découvert  à  plu- 
sieurs reprises,  dans  le  préau,  grand  nombre  d'osse- 
ments incrustés  dans  le  falun  et  le  34  janvier  1876 
on  squelette  complet,  couché  sur  le  côté  gauche,  la 
BMin  droite  sur  la  6gure,  la  tète  et  la  main  recou- 
verts par  un  gobelet  en  grossière  terre  noire,  qu'on 
dirait  do  plomb  (11  et  18  centimètres  de  dia- 


mètre sur  6  de  profondeur).  Le  masque  ressortait 
en  relief  complet,  et  comme  recouvert  de  son  épi- 
derme,  avec  la  mâchoire  entière,  mais  les  dents 
usées,  quelques-unes  jusqu'à  la  racine,  par 
l'habitude  de  ronger  des  os.  Trois  autres  sque- 
lettes rencontrés  depuis  présentent  les  mêmes 
caractères  d'une  race  de  stature  moyenne,  de 
corps  grèle,  la  tète  intelligente  et  développée, 
contemporaine  de  celle  qui  a  peuplé  les  cavernes 
dn  Périgord.  Outre  le  petit  pot  de  terre,  resté 
unique,  —  et  que  j'ai  adressé  avec  le  cr&ne  au 
Musée  de  St-Germain,  ->  il  a  été  trouvé  dans  la 
dernière  fouille  une  hache  de  pierre  en  silex,  me- 
surant 88  millimètres  sur  40.  V.  Rev.  des  Soc. 
savantes,  1876. 

Qalqneiigrogne*  m*<>,  c"*  de  Rochefort 
1535  (Minutes  Robinet)  \^t,  c»*  de  Vemantes, 

Qalqnère,  vill.,  c***  de  Corné,  —  sur  une 
haute  butte  qni  formait  la  bifurcation  de  la  voie 
antique  d'Angers  à  Tours  et  à  Baugé.  On  y  a 
trouvé  aux  lieux  dits  Ze  Champ-de-la-Ville  et 
les  HautS'Ckamps,  de  nombreuses  briques  et 
des  tombeaux  formés  de  trois  grandes  ardoises 
brutes.  —  C'est  à  la  Gagnerie-de-Quiquère, 
^  et  non  ici,  —  que  j'aurais  dû  mentionner  la 
rencontre  faite  en  janvier  1847,  à  38  centimètres 
en  terre,  d'un  vase  de  terre  ronge  très-fine,  sans 
ornements,  en  forme  d'urne  à  col  étroit,  qui  con- 
tenait 458  pièces  d'or  représentant  une  valeur 
métallique  de  10,335  fr.,  à  l'efflgie  de  13  person- 
nages, dont  5  femmes,  de  dates  comprises  entre 
les  années  97  et  193  de  l.-G.  Pour  le  détail,  voir 
Bull,  de  la  Soc.  Ind.  d*Angers,  t.  XVIII, 
p.  85;  Nouv.  Arch.  de  Godard-F.,  n»  3.  p.  9  et 
Répert.  arck.,  1863,  p.  54. 

Qalqnetterle  (U),  f.,  c»*  de  St-Silvin. 

Qalrlale  (la),  f.,  c"«  d'Angrîe;  —  f.,  c"«  de 
St'Martin-du-Bois. 

Qaltterle  (la),  f.,  c^*  de  Maulévrier.  ^  La 
Quillerie  (Et.-M.). 

Qnoqaeraie  (la),  f.,  c**  A*Andigné. 


R....  (M... )> d'Angers,  théologien,  a  donné 
nn  Traictédes  Dismes,  auquel  clairement 
est  monstre  que  de  tout  droict  et  raison 
tous  chresUens  sont  tenus  de  payer  les 
dismes,  etc.  (Paris,  Nie.  Rousset,  1618,  petit 
ia-8»  de  119  p.^ 

Rftbaeherie  (la),  f.,  c*"*  de  Sf-St^tsmond. 

RftbMuder  (le),  m»**  b.,  c***  de  la  Posson^ 
nitre,  avec  jardin,  vignes  et  petit  parc 

Rabatév  m'"  à  eau,  c"«  de  Montsoreau.  — 
Molendinus  de  Rahaste  (Fontev.,  Gartul.  619). 
—  L'abb.  de  Fontevraud  acquit  de  Madeloo  du  Vau 
de  Chavagnes,  le  34  avril  1665,  ce  moulin,  con- 
sistant en  deux  roues,  l'une  à  froment,  l'autre  à 
mouture,  —  et  qui  fut  vendu  nat*  le  37  juin  1791. 

Bsibttté«  c"*  de  Segré,  anc.  chaussée  dépen- 
dant dn  domaine  seigneurial  de  Segré  au  xvi«  s. 
et  portant  trois  moulins  dont  deux  à  blé  et  fro- 
ment, un  troisième  à  drap,  avec  deux  portes. 


l'une  sur  la  rivière  d'Oudon,  l'autre  sur  celle  de 
Verzée  (E  1393).  —  Elle  était  divisée  eu  xviii*  s. 
et  en  partie  aliénée. 

Rftbalé,  m»",  c"«  de  Souzay.^Rocha  Ra- 
hâte  1383  (Fontev.,  ch.  or.).  —  Rahasté-aux- 
Coustaux  1556  (Ibid.).  —  Rahasté  alias  la 
Bonne  xvii-xviii*  s.  (Ibid.).  —  Fief  simplement 
censif  jusqu'au  xvii*  s.,  dont  est  sieur  Charles  de 
Maillé  1556,  René  de  la  Touche,  mari  de  L.  de 
Maillé,  1559.  —  L'abbaye  de  Fontevraud  l'acquit 
de  Christ,  le  Pauvre  en  1653,  et  y  fit  bAtir  au 
xvni*  s.  une  maison  seigneuriale  qui  s'y  voit 
encore,  un  peu  en  avant  dn  bourg  de  Souzay. 

Rabfttellerie  (la),  ham.,  c"«  de  St-Lau- 
rent-des-A.  ;  «  f.,  c"«  de  la  Varenne. 

Rabatière  (1a)i  f*.  c»«  de  Bouillé-M.  ;  » 
f.,  c*'  de  Rahlay.  —  Le  domaine  hommage  du 
lieu  et  met.  de  la  R.  1540  (C  105,  f.  313).  — 
JL'Aostel,  herbergement,  iardin,  etc.,  de  laR. 


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1630  (Ghartr.  de  Brissac,  d'après  une  nota  Raim- 
banlt).  -^  Relevait  da  Piaeau.  —  En  est  siear 
GayoQ  Legay  1473,  Marie  Legay  1514,  René 
Foaqnely  1525,  Jacq.  de  Montoors  1535,  Jean 
Barbot»  écuyer,  1540,  par  sa  femme  Jeanne  de 
Monteurs,  Claude  de  M.  1648,  Joseph-Et.  de 
Brie-Serrant  1786  ;  —  Da  Verdier  de  la  Sorinière 
1810,  qui  vend  le  19  novembre  1816  à  Anne- 
Félix  Grimandet  de  la  Rocbebouet. 

Rabalrie  (la),  quartier  de  la  ville  de  Beau- 
fort',  ^  dans  le  bourg  de  Blaiaon.  —  I^es 
maaerila  où  souloit  avoir  une  maison 
nommée  la  Rah.  1469.  -^  La  terre,  fief  et 
seigneurie  de  la  R.,  à  Charles  de  LongueU  en 
1781;  -  f.,  c"«  d'JScuîné. 

AatesMle.  —  V.  t.  Il,  p.  353. 

lUbanlty  vill.,  C"*  de  Mûrs  ;  —  ham  ,  c<>« 
de  Vivy.  —  Le  fief,  la  seigneurie  du  lieu  de 
Rabault  1547  (E  1151).  —  Rabet  (Cass.).  — 
Raimbault  (£t.-M.)«  —  Ane.  fief  avec  «  maison 
«  seigneuriale  »  relevant  d'Avoir,  dont  est  sieur 
Franc.  Ammonnet,  avocat,  par  sa  femme  Made- 
leine Besnart,  1505,  Franc,  de  Marmin,  man  de 
Marg.  de  Brégeon,  1592,  Gabriel  Mestayer, 
licencié  ès-lois,  1698,  qui  vend  le  15  septembre 
1714  à  Madeleine-Françoise  et  Marie  de  Rongé, 
Timoléon  Leroux  1750,  par  sa  femme  Marie- 
Jacquine  de  Bellère,  donataire  de  Mane  de 
Rougé  (E  1151-1155). 

lUibaaU  (Pierre),  maître  architecte,  Angers, 
transforme,  en  1734,  à  la  moderne  l'église  de 
Gherré,y  fait  les  deux  chapelles  et  les  deux  au- 
tels, —  et  en  1738  le  grand  autel  de  Brissarthe. 

Rabee  (Jean),  natif  de  Cerisy-Montpinsoo, 
et  religieux  profës  des  Gordeliers  de  Vire , 
s'était  converti  au  calvinisme,  et  après  avoir 
repris  et  achevé  ses  études  à  Lausanne  et  à 
Berne,  revint  prêcher  la  nouvelle  loi  à  Angers, 
puis  à  Chàteaugontier,  où  il  fut  arrêté  et  ramené 
à  Angers  (août  1555).  11  témoigna  hardiment  de 
sa  foi  et  appela  de  la  sentence  de  TOfflcial  (24  oc- 
tobie)  au  Parlement  de  Paris.  Un  ordre  du  Con- 
seil privé  du  24  mars  1556  n.  «•  prescrivit  de 
procéder  à  sa  dégradation,  dont  on  a  conservé  le 
curieux  procès- verbal  (10  avril),  qui  contient  ses 
protestations  indignées  ;  —  puis  il  fut  livré  au  bras 
séculier  et  brdlé  le  24  avril.  Sa  constance  devant 
les  juges  et  son  enthousiasme  de  martyr  au  mi- 
lieu des  flammes  émurent  profondément  la  foule. 

Artaud,  Mm.  624,  t.  III,  jM99.  ~  Rangeard,  Hiat.  du 
Caltdmsme  en  Anjou,  Mts.  893,  p.  il.  —  Théod.  de  Bèse, 
sut.  de  VEglite  réf,  (Lille,  1841).  1. 1,  p.  68.  -  Mourin, 
La  Ligue  en  Ai^'ou,  jp.  4.  — >  TresTanz.  Hwi.  du  Diocèee 
d^Angere,  t.  l,  p.  S4o.  ~  Hitt.  de$  Martyre» ,.  pour  la 
vérité  de  VEtangUe  (lo-fol.,  1606),  fol.  379. 

Raberderiesi  (les),  ham.,  c*'*  de  Chaoagnes- 

leS'Eaux. 
Raberlea  (les),  ham.,  c*'*  de  Montpollin, 
Rftbière  (la),  f.,   c»*  de   Clefs.    ^    Lm 

Rabiers  1694  (Ét.-G.). 

Rabin  {JFrani;ois),  né  à  Coron,  vers  1740, 
après  de  brillantes  études  à  Angers,  où  il  prit  le 
grade  de  docteur  en  théologie,  fut  d'abord  vicaire 
de  Maulévrier  (novembre  1771- août  1772) ,  puis 
nommé  à  la  cure  de  Rochefort-sur-Mer,  qu'il  per- 
iqata  en  1774  pour  la  cure  de  Notre-Dame  de  Cho- 


let.  Très-allaché  à  ses  devoirs  et  néaDm<nDs  aai 

du  monde  où  il  brillait,  il  se  prononça  résola- 
ment  pour  la  Révolution  et  fut  éln  le  3*  député 
du  Clergé  à  l'Assemblée  Constituante.  Des  pre- 
miers il  se  réunit  à  l'Assemblée  commune,  mais 
dès  le  10  octobre  1789,  soit  dégoût  de  la  vie  pa- 
blique,  soit,  comme  il  l'allégua,  défaut  de  santé, 
il  cessa  d'assister  aux  séances  et  revint  à  Cholel. 
Il  refusa  le  serment  et  se  mit  à  prêcher  panoat 
la  résistance.  En  juin  1791  on  le  voit  arrêté  saoi 
mandat  par  la  garde  nationale  qui  le  relâcha  sur  sa 
parole  de  dire  la  messe  dans  une  église  de  la  vilto; 
mais  à  peine  libre  il  réclama  par  voie  de  justice  une 
indemnité  de  20,000  fr.  Il  se  trouvait  malbea- 
reusement  sous  le  coup  de  dénonciations  pressantes 
et  le  Département,  tout  en  reconnaissant  l'illégaliié 
de  sa  courte  détention,  donna  l'ordre  de  le  pour- 
suivre. Réduit  à  une  position  précaire,  il  reçut  asile 
dans  la  maison  d'une  veuve.  M"**  Hérault.  Arrêté  ds 
nouveau,  il  fut  conduit  à  Nantes,  en  janvier  1793, 
et  s'évada  du  Bouffay  avec  l'aide,  dit-on,  da 
concierge  et  du  greffier,  revint  dans  le  pays, 
suivit  les  Vendéens  outre  Loice  et  périt,  croit-on, 
de  misère  et  de  dyssenterie  dans  une  ferme  de 
Pellouailles  aux  environs  d'Angers. 

Moniteur,  —  Areh.  de  M.-el-L.  Série  L.  —  Retue 
d'Anjou,  1855,  1. 1,  p.  91  —  Mém,  Mm.  de  M.  Tafabé 
Bovlulier  de  Saint-Anoro. 

Rablnean  (Trançois-René)  ,  a  fait  impri- 
mer une  curieuse  pièce  en  forme  de  lettre  :  A  la 
vierge  Marie ...  en  VEmpiréepour  présenter 
à  son  trèS'honoré  fils  (in-8«,  s.  1.  n.  d.  [1789]). 
pour  être  délivré  «  de  toute  mauvaise  action,  de 
a  tout  péril,  de  toute  garde  nationale,  de  tous  les 
a  maux  de  la  langue  »,  etc. 

Rftbinean  (Jean),  prêtre  angevin,  moine  da 
St- Serge,  docteur  en  décret,  régent  et  antécesseor 
de  l'Université  d'Angers,  professait  le  droit  dans 
son  abbaye,  où  il  mourut  le  6  septembre  1460.  U 
fut  inhumé  dans  la  chapelle  de  la  Vierge  à  St- 
Serge  d'Angers.  —  Bruneau  l'appelle  Rabanfso 
et  la  Revue  des  Soc.  Sav.,  Babineau. 

Brun,  de  Tart.,  Mst.  871,  part.  II,  f.  il4.  —  D.  Foene- 
reau.  dans  U  Revue  des  Soc.  Soo.,  1870,  p.  380  et  3%  — 
Répert.  areh.,  1868,  p.  143. 

RftblBière  (la),  f.,  c»«  de  la  ComuaUUi^^ 
f.,  c"*  de  la  Salle- Aubry,  avec  moulin  i  eaa, 
vendue  nat^  le  17  floréal  an  VI  sur  M.  de  Rongé. 
—  V.  les  Robinières. 

RabioB,  moulin  à  eau,  c"*  de  Méon,  sur  le 
Lathan,  près  d'une  exploitation  de  calcaire;  ** 
ham.,  c"«  de  Noyants. -le- Lude. 

Rftbloiudère  (la),  f.,  c"«  de  Botx.  — 
Décima  Rabineriœ  1178-1179  (1«'  Cartnl.  St- 
Serge,  p.  278).  ^  Domaine  de  la  chapelle  Saiote- 
Catherine,  desservie  dans  l'église  paroissiale. 

Rftblt  (Louis),  peintre,  cité  en  1533,  pour  des 
travaux  à  Nueil-sous-Passavant. 

Rftblale  (la),  f.,  c"«  de  Bécon;  —  bam.,  C* 
de  la  Boissière-St-FLi  —  f.,  c"«  de  Chaxé- 
s.' A.  ;  —  donne  son  nom  à  un  miss,  qui  s'y 
jette  dians  l'Argos;  —  1,500  met  de  cours;  -•  f-* 
c"«  du  Fief-Sauvin,  au  milieu  des  bois.  —  l^ 
terre  et  seigneurie  de  la  R.  1540  (C  106, 
f.  316),  relevait  du  Petit-Montrevaolt  el  appari. 


HAB 


—  215  — 


RAB 


dtfpnis  le  xn«  s.  à  la  fouttille  Terrien,  dont  an 
membre,  AnC.  Terrien,  était  cQrô  de  la  paroisse 
en  1SS7,  —  pois  anx  de  Rongé,  seigneurs  de  la 
Bellièro.  —  Yendn  nat^  le  17  floréal  an  VI,  le 
logis  a  été  remplacé  par  la  ferme  neuve,  qni  porte 
ss  date  :  1843.  Quelques  traces  à  peine  restent 
des  fossés;  yers  TE.,  une  tonr  dont  Tescalier  est 
tombé,  on  portail  et  nne  porte  cintrée  ;  yers  N. 
la  chapelle,  aatrefois  conmmniqnant  anx  appar- 
tements, le  chœur  à  trois  pans  coupés,  avec 
fenêtres  cintrées,  celle  du  milieu  encore  ornée  de 
trèfles,  la  porte  à  cintre  surbaissé  ;  à  l'intérieur 
un  charmant  bénitier  octogonal  en  granit  et  une 
petite  crédence  à  double  arcade  (xvii®  s.),  la  voûte 
effondrée,  te  tout  abandonné  aux  ronces;  «-  f., 
c»*  de  Vem. 

WLtMmte  (la  Basse-),  c>«  de  StJean'dea-M., 
près  le  vill.  de  St-Alman.  —  Ane.  maison  noble 
avec  chapelle,  cour  et  jardins  enclos  de  murs.  — 
En  est  sieur  Et.  Girauld  1446,  René  Guyet  1583, 
Jean  de  la  Noue  1624,  Jacq.-Audouin  de  Danne 
1685,  mari  de  Françoise  de  la  Noue,  de  gui  l'ac- 
quiert n.  h.  Anselme-Et.  Pasqueraie  du  Rouzay  ; 
—  (la  Haute-),  c"«  de  Si-Jean-^a-M,  —  La 
H.  R.  alias  Predgahet  xviii*  s.  —  En  est 
sieur  Jean  de  Vallée,  écuyer,  1443,  Et.  Girault 
1446.  Georges  Rasteau  1454,  Fr.  de  la  Ville  1533, 
Vincent  Portel  1541,  Jean  de  la  Noue  16S4  ;  — 
puis  le  domaine  passe  aux  mêmes  mains  que  le 
précédent.  —  Ils  donnent  leur  nom  au  miss,  né 
sur  la  e^  de  St-Jean-des-M. ,  qui  s'y  jette  dans 
la  Loire  ;  —  3,000  met.  de  cours. 

BAblafserie  (la),  f.,  c"«  de  Chartrené, 

WLÊMmj  ,  canton  de  Thouarcé  (7  kil.),  arr. 
d'Angers  (23  kil.).  —  Arrahletum  1087-1105 
(Cart.  St-Aubin,  f.  101;  2«  Gartui.  St-Serge, 
p.  295).  —  Eccleaia  de  Arrahleio  1150 
d'r  Cartul.  St-Serge,  p.  16).  —  Arrahleyum 
1419  (D.  8).  —  I.a  paroisse  d^Arrablay  1457 
(H  Pr.  de  Doua).  —  La  ville  de  Rahlay  1536 
(Aveu  de  Rochefort).  —  Sur  la  rive  gauche  du 
Layon  et  sur  le  plateau  bordé  par  deux  de  ses 
affluents.  —  Entre  Faye  (4  kil.  1/4)  et  Beaulien 
(2  kil.)  au  N.  sur  la  rive  droite,  le  Champ 
(2  kiL  1/2)  à  l'E.  et  au  S.,  Chanzeaux  ÇJ  kil.)  à  l'O. 

Le  chemin  de  grande  communicat.  de  Roche- 
fort  à  Vihiers,  franchissant  le  Layon  sur  un 
pont  de  pierre  de  trois  arches,  y  gravit  la  côle  à 
travers  le  bourg,  croisé  de  VO.  à  TE.  par  le 
chemin  d'intérêt  commun  de  St-Lambert  à 
Thouarcé,  et  se  continue  du  N.  au  S. 

Y  passent  vers  l'E.  les  miss,  du  Pré  ou  des 
Raimbaudiéres  formant  limite,— de  Doua  vers  i'O. , 
avec  ses  affluents  les  misselets  des  Landes  et  de 
la  Hossaudière,  nés  sur  la  c"«  ;  —  au  centre  et 
sous  le  bourg,  le  rniss.  de  la  Rabatière,  affluent 
direct  du  Layon,  qui  forme  tout  entu)r  vers  N. 
la  limite  intérieure. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Roche 
(14  mais.,  55  hab.),  de  Doua  (6  mais.,  27  hab.), 
de  la  Touche  (4  mais.,  13 hab.),  du  Niau  (4  mais., 
12  hab),  du  Pré  (3  mais.,  11  hab.),  de  laBaran- 
gerie  (3  mais.,  13  hab.),  de  la  Chevalerie  (3  m., 
8  hab.),  les  chit.  de  la  Girardière  et  de  Mirebeau 
et  11  fermes  ou  écarts. 


Superficie  :  744  hect.  dont  190  hect.  en  vignes 
10  hect.  en  bois. 

Population  :  i36  feut,  6i5  hab.  en  1720- 
1726.  —  iSO  feux,  58i  hab.  en  1789.  —  S3i  hab. 
en  1831.  —  S95  hab.  en  1841.  -  ôid  hab.  en 
1851.  —  595  hab.  en  1861.  —  54î  hab.  en  1866. 

—  534  hab.  en  1872,  — '  en  décroissance  depuis 
20  années,  après  avoir  progressé  pendant  20  ans  ; 

—  dont  3i8  hab.  (96  mais.,  119  mén.)  au  bourg, 
groupe  de  vieilles  masures  au  bas  de  la  côte  qui 
borde  le  Layon  ;  au  centre,  se  rencontre  là  Mai- 
son de  la  Dime,  ancien  logis  avec  porche  de  bois. 

Assemblées  le  lundi  de  PAques  et  le  jour  de 
la  St-Jean. 

Commerce  de  blés  et  de  bestiaux  ;  -*  vins  blancs 
renommés. 

Chef -lieu  de  perception,  comprenant  les  c^** 
de  Beaulieu,  le  Champ,  Chanzeaux,  Faye,  Rablay 
et  St-Lambert-du-Latay. 

Bureau  de  poste  de  St-Lambert-du-Latay. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  dans 
un  vieux  logis  attenant  à  l'église,  acquis  par 
ordonnance  du  4  mai  1839,  transformé  en  1847. 

—  Ecole  laïque  de  filles. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale,  5  ni- 
vôse an  XIII),  parait  n'avoir  conservé  d'antique 
que  quelques  parties  des  murs  latéraux.  La  nef 
unique,  nue  et  vide,  lambrissée  en  carène  de 
navire,  s'éclaire  de  quatre  immenses  fenêtres  car- 
rées, que  parent  des  rideaux  rouges;  ni  cha- 
pelles, ni  trace  de  transept  ;  au  fond,  à  droite  et 
à  gauche  s'encadrent  les  autels  de  St-Lubin  et  de 
la  Vierge,  avec  statues  du  xviii*  s.  Sur  le  plat 
du  chœur  s'applique  le  grand  autel  en  rétid>le, 
couronné  d'un  fronton  ;  au-dessus,  la  statue  de  la 
YisTge,  et  celles  de  St  Pierre  et  St  Paul,  dans  des 
niches  xviii*  s.  —  Deux  épitaphes  y  sont  recueil- 
lies. Tune  du  curé  J.-B.  de  la  Noue  «  bienfaicteur 
«  de  cette  eglisse,  1763  »,  —  l'autre,  avec  cou- 
ronne de  comte  et  écusson  armorié,  de  Louis- 
Auguste- Jean  de  Hillerin,  seigneur  de  la  Grignon- 
nière  au  bas  Poitou,  mort  au  château  de  Doua 
le  16  janvier  1775.  —  La  cloche,  datée  de  1508, 
a  été  emportée  à  Maulévrier. 

Le  presbytère  a  été  acquis  par  la  commune, 

—  autorisée  d'une  ordonnance  du  23  mai  1837; 

—  le  cimetière,  transféré  dès  1810,  sur  un 
terrain  acquis  seulement  en  vertu  d'une  ordon- 
nance du  20  septembre  1828. 

Au  S.  du  bourg  et  sur  le  sommet  du  coteau, 
s'élève  une  petite  chapelle  dite  de  Mission^ 
accostée  d'une  hante  croix. 

Larévellière-Lépeaux,  dans  sa  ^oftce,  y  indique 
un  dolmen,  dont  il  n'existe  plus  traces,  s'il  n'a 
fait  confusion  avec  celui  de  Beaulieu.  —  Des 
voies  sans  doute  devaient  communiquer  le  long 
du  Layon  avec  Thouarcé  et  vers  S.  avec  Joué  et 
Gonnord.  —  L'église,  sans  qu'aucun  renseigne- 
ment existe  sur  sa  fondation,  appartenait  au 
XII*  s.  à  l'abbaye  de  St-Serge  d'Angers,  à  qui 
une  bulle  de  1159  la  confirme.  L'abbé  en  con- 
servait la  présentation  encore  è  la  fin  du  xviii*  s. 

Curés  :  Jacq.  Leclerc,  Clerici,  1419.  —  Jean 
Cailleau,  1459, 1483.  —  Bertrand  de  la  Cha- 
pelle, 1499.  —  Christ,  de  Champeigné,  1504. 


RAB 


—  2i6  — 


RAG 


—  Jean  Gillain,  1509.  —  lean  Bléreau,  1529. 

—  Et.  Boucault,  1532,  qui  permute  contre  la, 
cnre  de  St-Lambert-du-Latay  en  décembre  1540. 

—  Martin  de  la  Lande»  1540,  1543.  —  Joachim 
Fradin,  1587, 1610.  —  Jean  Delaunay,  1613 
1647,   —  François  Delaunay ,  1648-1656.  — 
Franc.   Thihaudeau,  1666.  —  Julien  Henry» 
1670.  —  Pierre  Ogier,  1670,  f  en  février  1703. 

—  L.  Serqueu,  ancien  vicaire,  janvier  1705, 
1713.  —  Thomas  Leduc»  février  1714,  f  le 
7  juillet  1728,  âgé  de  61  ans.  —  Jean-Baptiste 
de  la  Noue»  juillet  1729,  f  1«  i"'  janvier  1763, 
âgé  de  75  ans.  --  Franc.  Vallée»  bachelier  de 
Sorbonne,  docteur  en  droit  civil  et  canon,  avocat 
en  Parlement,  et  noble  chevalier  romain,  comte 
de  Latran,  installé  le  11  février  1763.  jusqu'en 
1791 .  Il  prêta  le  serment  constitutionnel  le  6  février 
mais  «  avec  une  réserve  expresse  du  spirituel  », 
qai  le  fit  annuler.  —  Valleray»  installé  constitu- 
tionnellement  le  5  juillet  1791.  —  Phelipon  lui 
succède  et  renonce  à  tout  culte  le  18  frimaire  an  II. 

La  paroisse  avait  pour  seigneur  le  baron  de 
Thouarcé.  —  Elle  dépendait  du  Doyenné  de 
Chemiilé,  de  l'Election,  des  Aides,  du  Grenier  à 
sel  d'Angers,  du  District  en  1788  de  Brissac,  en 
1790  de  Vihiers.  La  moitié  des  habitants  en  1789 
était  en  peine  de  vivre.  Le  cahier  des  doléances 
est  des  plus  remarquables  et  forme  comme  une 
constitution  complote,  où  Ton  réclame  la  liberté 
«  entière  et  définitive  »  de  la  presse  et  un  impôt 
unique  sur  le  revenu. 

Maires  :  Jean  Vaillant»  1789.  —  Jacques 
Dugué»  1791.  —  Fardeau»  1«'  messidor  an  VIII. 

—  Jacob  Dehaa»  17  novembre  1806.  —  Pierre 
Lemonnier»  21  janvier  1809.  ^  De  la  Sori- 
nière»  10  février  1813.  —  Louis-André  BUt- 
teau»  avril  1815.  —  P.  Lemonnier,  23  août 
1815.  —  Gh  -Louis  Ganne»  10  septembre  1816. 

—  Berthelot»  14  janvier  1826,  démissionnaire 
le  16  septembre  1830.  —  Jacob  Dehas,  13  no- 
vembre 1831.  fie  12  juillet  1842.  — Théod.  Latte» 
9  août  1842,  installé  le  5  septembre.— Hipp.  Four- 
nier»  29  novembre  1853,  installé  le  5  décembre. 

—  Théod.  Ponceau»  21  août  1855,  installé  le  26. 

—  François  Bourreau»  1868,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  Cahiers:  G 199^  D  8;  G  Cures.  — 
Arch.  commun.  El.-C.  —  Note  Mss.  Raunbault.  —  Répert, 
arch,»  i86i,  p.  185  ;  1868,  p.  83  et  47. —Pour  los  locaJitéi, 
Tolr,  à  leur  article,  la  Barangére»  Doua»  Briançon»  Ut 
JRo€M»  Mirtbeau»  la  Girardière»  etc. 

Rahte  (le).  —  V.  Erable  (V). 

Rabonalére  (la),  anc.  Ile  de  Loire,  dans  la 
traversée  des  Ponts-de-Gé,  emportée  par  une  inon- 
dation vers  1655.  V.  ci'dessua,  p.  153.  Le  nom  en 
restait  à  trois  arches  des  grands  ponts  et  à  la 
grande  maison,  bâtie  au  xvii«  s.,  au  coin  de  la 
grande  rue  pavée  de  St-Maurille.  —  Le  lieu 
et  appartenances  de  la  saulaie  de  la  Rahon- 
nyère  1546,  —  La  Rabouinitre  (zvii*  s.). 

RaboBBlère  (la),  ruiss.,  né  sur  la  c°*  du 
Coudray-M.»  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  la  Gra- 
velle ,  —  a  pour  affluent  la  Fontaine- de-Cour- 
champs;  —  650  m.  de  cours  ;  —  b.,cB«de  Tho- 
rigné.  —  La  Raboannière  1282  (2*  Gartul. 
Stp^iSenge).  —  Feodum  de  la  Rahoennière  1336 
(Pr.  de  Thorigné),  du  nom  d'André  Raboam,  son 


propriétaire  an  xiii«  s.  ;  —  donne  son  nom  à  un 
ruiss.  né  sur  la  c»*,  qui  coule  de  l'E.  à  l'O.  puti 
du  N.  au  S.,  puis  du  N.-E.  au  S.-O.  en  formant 
limite  entre  Grez-Neuville  et  Pruillé,  jusqu'à  son 
confluent  dans  la  Mayenne;  —  y  affluent  les 
ruiss.  des  Rigaudières  et  des  V enottières  ;  — 
5,200  mot.  de  cours. 

Rabottlère  (la),  vill.,  c*^*  de  Lire;  «  htm., 
cB«  de  Marans  ;  *-  cl.,  c"«  du  May  ;  -»  ham., 
c»«  de  Tiercé. 

Babottléres  (les),  c"«  de  Roussay.  —  En 
est  sieur  Gh.  Rivet,  sénéchal  de  ViUedieu,  16T7, 
inhumé  le  17  juin  1682,  René  Girard,  greffier  en 
chef  de  Monifaucon,  f  en  1714,  Simon-René 
Duouet,  docteur  médecin  1755,  n.  h.  René  Du- 
pouet  1783. 

RabonlB  (le),  ham.,  c"*  de  Chalonnes'S,-L. 

Rftbvère  (la),  f.,  c"«  de  Pouancé. 

Rftbnt  (Jean)»  prend  le  titre  de  docteur-ré- 
gent en  la  faculté  de  médecine  d'Angers  dans  son 
acte  de  mariage  avec  Marguerite  Robert  le  25 
novembre  1679.  Il  avait  alors  28  ans.  Le  registre 
D26  n'indique  pourtant  sa  réception  qu'au  24 
mai  1680  II  entra  au  service  de  l'H6tel-Diea  en 
1691,  et  était  doyen  de  la  Faculté,  au  moment  de 
sa  mort,  le  24  octobre  1724,  alors  âgé  de  74  ans. 

Rabatterie  (la),  f  ,  c»*  de  Neuillé. 

Raeapellerte  (la),  f.,  c»*  du  Ménil. 

Raeappé  (Henri-François  de),  marquis  de 
Meignane,  né  en  1664»  au  château  d'Echarbotprès 
Angers,  qui  appartenait  à  sa  mère,  Geneviève  Cor- 
nuau  de  la  Grandière,  se  prit  de  dévotion  et,  devenn 
veuf,  se  rendit  à  Rome  en  1729  auprès  du  p^» 
Benoît  XIII,  qui  l'engagea  à  re&ter  dans  le  monde 
et  à  la  cour  pour  y  témoigner  par  ses  exemples 
et  ses  ouvrages.  On  a,  en  effet,  de  lui  quelqaes 
petits  livres  comme  un  traité  I)e  la  grandeur 
d'âme  (in-12;.  C'est  à  son  influence  qu'est  dû 
l'établissement  des  missionnaires  à  Saint-Laurent 
où  il  mourut  le  19  mars  1750  âgé  de  86  ans.  II 
avait  aussi,  avec  M"*"  de  Bouille,  procurô  ani^ 
Filles  de  la  Sagesse  leurs  maisons  de  Rennes  et  de 
Poitiers. 

Rftcan  (les),  f.,  c»*  de  Fontevraud»  dans 
la  forêt  ;  —  acquise  le  15  avril  1856  par  l'Etat. 

Rftehère  (la  Grande-),  f.,  c*«  de  Noellet-  - 
En  est  sieur  n.  h.  René  de  Ballodé,  mari  de 
Louise  de  la  Forêt,  1606, 1616,  n.  h.  J.-Jnles  de 
Ballodé  1634,  qui,  avec  les  cohéritiers  de  Franc- 
Lepelletier  et  de  Marg.  Davoines,  fit  construire, 
pour  acquitter  leur  fondation,  la  chapelle  de  Sta* 
Marguerite  de  St-Denis  de  Gandé  (juin  1641)  ;  — 
Madeleine  de  la  Poèze  en  1659. 

Raehéres  (les  Petites),  f.,  c«»  de  Noellet. 

Raelaay  (le),  c»»  de  Mouliheme.  —  R<^^' 
netum  juxta  Molikemam  1190-1195  (H.-D. 
E  1,  f.  2).  -  Terra  de  Racineto  1220  (Ibid-. 
B  114,  f.  2).  -  La  terre  de  ce  nom,  où  rHôW- 
Dieu  d'Angers  dès  son  origine  avait  des  droitSt 
fut  partagée  avec  le  seigneur  d'An  verse  eo  1210 
par  moitié,  le  ruisseau  descendant  de  l'éiang  vers 
la  forêt  formant  la  séparadon.  A  l'Hétel-Diea 
échut  la  partie  du  côté  de  la  forêt,  qui  garda  is 
nom  ancien,  tandis  que  le  reste  du  domwo« 
prit  celui  de  la   Blancbardière.    Le    RacioaJ^ 


RAC 


—  217  — 


RA6 


n'était  plos  au  xvi*  8.  qu'an  petit  fief  relevant 
de  raommelais  en  Aaverse  et  appart.  à  Gabrielle 
Binet,  veuve  de  n.  h.  Joachim  de  Villeneuve. —  Son 
nom  reste  auj.  seulementan  misseaa,  né  snr  la  c"*, 
qai  coule  du  N.-O.  au  S  -0.,  pénètre  sur  Jumelles, 
traverse  la  forêt  deMonnais,  en  se  rapprochant  du 
chemin  de  grande  communication  des  Rosiers, 
borde  durant  deux  kil  la  c««  de  Longue  vers  N.  et  y 
pénètre  en  passant  sous  la  route  nationale  de 
Bordeaux,  puis  presque  aussitôt  sous  le  chemin 
de  Cheviré-le>Rouge  et  sous  la  route  départe- 
mentale des  Ponts-do-Gé,  coule  durant  4  kil. 
parallèle  au  Lathan  et  s'y  jette  à  1,500  met.  de 
son  confluent  dans  TAuthion;  —  y  affluent  à 
droite  les  nûss.  du  Pàtis-Nonnain,  de  la  Mothaie 
et  des  Haies.  —  Une  boire,  dite  de  la  Curée,  le 
prolonge  à  3  ou  4  kil.,  en  prenant  souvent  son 
nom. 

Raelne  (Pierre)  ^  mat  ire  architecte  à^San- 
mur,  1637, 1643. 

BaolAlére  (la),  f.,  c"«  d'Auverse.  —  En  est 
sieur  Martin  Duval  160S,  1612. 

BjMoappean  {Etienne) ,  vitrier  -  peintre  , 
fournit  en  1484  les  quatre  vitraux  de  la  Chambre 
du  Conseil  de  ville,  —  En  1501  et  151411  restaure 
ceux  du  chevet  de  Téglise  Saint-Pierre  d'Angers. 
»  {Jean),  son  fils  sans  doute,  restaure  de  même 
en  15â2  ceux  de  l'église  Saint-Laud.  —  Peut-être 
est-ce  un  autre  membre  de  la  môme  famille  que 
signalent  les  initiales  P.  R.  inscrites  sur  un  vi- 
trail, possédé  par  M.  Thierry,  d'Angers ,  où  sont 
représentés  Ué  Anges  portant  les  instrumenta 
de  la  Passion  (xvi«  s.). 

Raerle  (la),  ham.,  c"*  de  Bourgneuf  ;  —  c»« 
de  Chaudron,  —  La  Raquerie  (Gass.). 

RadiellMia  (G. ..).  peintre,  fournit,  en  174S, 
divers  tableaux  au  prieur  de  St-Hippolyte-s.-I>ive. 

Radolr  (Jié),  f.,  c*^«  de  la  Pouèze.  —  La 
Rodoire  (Et.-M.). 

Radota  (le)>  f-*  C"*  de  Bouillé-Min.  —  Le 
vilh  de  la  Vadois  1725  (Et.-C.)  ;  -  f.,  c"  de 
Fougère;  —  ham.,  c»«  de  Gée\  =>  m»",  c»«  de 
St-Martin-de-la-Pl-t  acquise  en  1675  par  le 
prieur  de  Chènehutte. 

Raterdiére  (la),  f.,  c««  de  Lire, 

Ralln*  f.,  c"*  de  Trèves-Cunault. 

Rafonx  (le),  ham.,  c"«  de  Tilliers. 

Rafoox  (les),  h.,  c***  d'Avrillé.  —  Gaut.  de 
Rafo  1160-1188  (Cart.  du  Ronc,  Rot.  4,  cb.  80). 
—  Les  Raffoura  (Et.-C).  —  Les  Baffoux 
1601  (Et.  C).  —  En  est  sieur  François  de  Gondy 
1535.  n  h.  Cl.  Sagnyer  1616;  —  f.,  c««  de  St- 
Lambert-la-P.  1601  (Et.-G.). 

Rafralre  (la),  ham.,  t^  de  Tilliers;  —  f., 
€■•  de  Vem. 

Rafmy,  ham.,  c«*  de  Mûrs.  —  Le  clos  de 
Rafroy  1471  (E  472).  —  Le  villaige  de  R, 
1545  (E  473).  —  Les  logeys  de  Raffray  joi- 
gnant aux  aireaux  communs  dudit  R.  1565 
(E  5021).  —  Maison  noble  appartenant  en  1710 
à  François  Caternault,  ancien  curé  du  Lion-d'A., 
avec  petite  chapelle,  établie  sur  un  cellier,  où  fut 
célébré  le  6  novembre  1747  le  mariage  du  doc- 
teur J.-B.  ôaudin  du  Plessis  avec  d"«  Marie  Pas- 
qoeraie  de  IfouziL 


Ra^^alfoii,  f.,  c"«  dsJarxé, 

Rabane  (Pierre  de),  originaire  du  Maine, 
religieux  de  Tordre  des  Frères-Mineurs,  célèbre 
par  sa  doctrine  et  par  son  éloquence,  directeur  du 
couvent  de  La  Flèche,  puis  de  celui  derla  Baumette, 
près  Angers,  fut  choisi  par  l'é  vèque  Bouvery  comme 
son  suffragant  et  consacré  à  ce  titre  évèque  in 
partihus  de  Rouenne,  siège,  suivant  les  uns, 
d'Angleterre,  suivant  d'autres,  relevant  d'Athènes. 
Charles  IX  le  nomma  son  aumènier  en  le  grati- 
fiant de  l'abbaye  de  St-Mévent  an  diocèse  de 
Saint-Malo.Le  2  mai  156211  fut  reçu  et  installé 
au  doyenné  de  St-Laud  d'Angers.  Il  était  à  cette 
époque  au  service  du  prince  de  La  Roche-sur- 
Yon,  qui  obtint  pour  lui  libre  faculté  de  s'absenter 
d'Angers.  On  le  trouve  mêlé  activement  à  toutes 
les  œuvres  religieuses  sous  les  épiscopats  de  Bou- 
very, de  Ruzé  et  même  de  Miron.  Il  fut  inhumé 
en  l'église  Saint-Laud  le  4  novembre  1595.  — 
Son  neveu,  sans  doute.  Marin  de  Ragane ,  meurt 
doyen  de  Saint-Laud,  le  29  novembre  1639. 

Ragaaerie  (la),  f.,  c»*  de  Rochefort-s^-L. 

RacoB»  f.  avec  m'"  à  eau,  c***  du  Lion-d'A. 
—  Bera  de  Ragon  1229  (Pr.  de  Thorigné).  -^ 
Le  moulin  Ragon  (Gass.).  —  Sur  une  boire  de  la 
Mayenne,  formant  au  xviii«  s.  une  petite  Ue,  de- 
puis supprimée. 

Ra^anlére  (la),  f.,  c"«  de  Beaupréau.  — 
Ragonaria  1150circa(2«  Gartul.  St- Serge,  p.  27)  ; 
»  f.,  c"«  de  la  Meignanne.  —  Acquise  le 
26  mai  1594  de  René  Bréhot,  notaire,  mari  d'An- 
toinette Jourdan,  par  Jean  Pichon. 

Ranosfserle  (la),  ham.,  c"*  de  Maulivrier. 

Ra^t*  h.,  c^'  de  Faye,  —  Ragette  (Gass.). 

Ragot  (le),  cl.,  c"«  du  Minil\  »  (le  Petit-), 
f.,  c"»  de  la  Daguenikre, 

Ranot  (Jean),  connétable  de  la  porte  Saint- 
Aubin,  marchand  drapier,  ouvrier  en  la  Monnaie 
d'Angers,  le  12  juin  1478,  fut  élu  maire  le  !«'  mai 
1516.  Il  portait  d'argent  à  3  rats  de  sable, 
îetl.  Sa  postérité  n'accepta  pas  la  noblesse  et 
continua  la  draperie. —  Un  des  siens,  sans  doute, 
«  un  Ragot  d'assez  bonne  famille  d'Anjou,  s'est 
(E  mins  à  guentter  à  Paris  vers  1550,  avec  tel  arti- 
«  fice  qu'il  a  esté  créé  Roy  des  Gueux  et  à  peine 
c  on  pouYoit  le  laisser,  sans  Iny  jetter  quelque 
«  denier;  gueu  qui  avait  salle  et  chambres  tapis- 
«  sées  et  qui  se  servoit  de  vaisselle  d'argent.  »  — 
Un  autre,  docteur  en  théologie,  cordelier  et  cha- 
noine de  la  Trinité  d'Angers,  y  meurt  en  odeur 
de  sainteté. 

Attdouys,  Mss.  910,  f.  S4i.  —  Brun,  de  Tartif.,  Mss.  870, 
fol.  1164.  —  Mss.  761,  p.  104. 

Rag;ot  (Jean),  docteur  en  médecine,  Angers, 
1665.  —  (Pierre),  docteur  en  médecine,  Angers, 
reçu  en  la  Faculté  le  13  juillet  1679,  mari  d'Anne- 
Marguerite  Gourdon,  1682,  était  de  service  à 
l'Hôtel-Dien  en  1687,  1692,  avec  Rabut  et  Bes- 
nard  et  meurt  âgé  de  76  ans,  le  8  juin  1725,  doyen 
de  la  Faculté. 

Ra^otterle  (la),  ham.,  c***  de  Beaucouzé, 
anc.  domaine  du  prieuré,  vendu  nat'  le  22  août 
1791. 

Ragotlesi  (les),  f.,  c^"  de  Gennes\  «  cL^c^* 
de  Jarzé  ;  =  f . ,  c»«  de  Marcé, 


RA6 


—  218- 


RAO 


Ragottière  (la),  cl. ,  c*«  de  Chanieuêêê;  >*  f. , 
o"  de  Chigné;  —  f.,  c*«  tf  Jïcoii/tonf  ;  —  f., 
c**  de  2a  JaiUe-Tvon.  —  En  est  siear  Jean- 
Bertrand  larcin,  qui  y  réside  aTec  sa  femme 
Marie  Boneaiild,  i(Â7,  René-Mathnrin  Boncauld, 
conseiller  général  de  TK>Uce  de  Châteangontier. 
1747  ;  —  f..  c«»«  de  Marigné.  —  La  terre,  fief 
et  seigneurie  des  R.  1540  (G  105,  f .  184),  avec 
manoir  seigneurial  et  cnapelle  de  Ste-Hargaerite 
fondée  en  août  1450  par  n.  h.  Jean  Daehesne  et 
dont  Faatel  fat  décoré  en  17V6  par  un  scnlptenr 
da  nom  de  Golombeaa.  L'ancienne  motte  féodale 
existait  encore  an  xvii«  s.  dans  les  jardins,  en- 
tourée de  fossés,  —  le  tout  relevant  partie  de  la 
Perrine  et  du  Fief-Gherpy.  —  En  est  sieur  n.  b. 
Jacq.  Duehesne  1540,  f  ^^  ^<^  >  —  n.  h.  Louis 
d'Andigné,  mari  de  Jacquine  Lemaire,  1576,  Jean 
d'Andigné,  mari  de  Françoise  de  Léthoré,  1603, 
Guy  d'Andigné,  commissaire  provincial  de  Tar- 
tillerie  de  France,  mari  de  Françoise  Courtois, 
1680,  Guy  d'And. ,  leur  fils,  marié  le  16  juillet 
1704  à  Feneu  avec  Marie-Anne  de  la  Grange  de 
Yaubussin.  Le  seigneur  percevait  dans  les  pa- 
roisses de  Sœurdres  et  de  Marigné  d'importantes 
dîmes,  qu'il  vendit  le  S3  avril  1425  au  Ronceray 
d'Angers  (Invent  du  Ronc,  f.  61)  ;  »  f.,  c"«  du 
Aîay  ;  —  f.,  c"*  de  2a  JRenauiftère,  anc.  dépen- 
dance de  la  Perriniére;  »  f.,  c^*  de  St-Léger- 
du'May.  —  La  R,  des  Bois  (Cass.)> 

Ragotciérea  (les),  f. ,  c"*  de  B^con.  — 
I.0CU8  qui  dicitur  les  R.  1315  (H  Abb.  Saint- 
Nicolas). 

R«govlet«  (les),  taillis,  c**  de  Trêves^' 
Cunaud,  de  22  hectares. 

RagoulièM  (la),  f.,  c»*  du  Fief-Sauvin, 

—  La  Rigoulière  (Cass.). 
Rsiraeltnlère  G»).  '-.  C  de  SUPierre-M. 

—  Anc  «  maison  seigneuriale  »,  appart.  en  1599 
à  n.  h.  Louis  Blénonveau,  qui  y  réside.  —  Il  y 
existe  un  moulin. 

leaale  (la),  f.,  c**  de  Carbay. 

va  (le),  f.,  c"«  du  May,  —  Pa- 
gneau  (Cass.).  —  Raigueiiot  (Cad.).  —  Rai- 
gunot  (Et. -M.). 

i.  —  V.  t.  I.  p.  611. 
ku  (ToussaiTit'Simon),  né  à  Vil- 
ledieu  en  1773,  capitaine  dans  l'armée  de  Char- 
reue,  f  en  1850.  Son  portrait  a  été  dessiné  par 
David. 

Rsgsenerie  (la),  f.,  c"«  de  SUPhilhert- 
dU'Peuple. 

Ragnenet  (le),  cl.,  c»*  de  iloc^efort-s.-jL. 

Raipaeiilère  (la),  vill.,  C*  de  St-Georges- 
Châtelaison. 

Raffaenlèrea  (les),  f.,  c*«  de  Bocé. 

Ragnerie  (la),  f.,  c^*  de  Comhrée,  —  En  est 
sieur  Math.  Loison  1609,  Franc.  L.  1636. 

Hm^uMettu*  —  Y.  2e8  Granges, 

Raguldeaa  (JeanJ,  prêtre,  maître  es  arts  et 
licencié  en  théologie,  occupa  pendant  de  longues 
années  une  régence  en  la  Faculté  de  théologie 
d'Angers  et  fut  chargé  par  les  trois  facultés  de 
Théologie,  de  Médecine  et  des  Arts  de  soutenir 
leur  prétention  de  partager  les  dignités  de  TUni- 
versité  que  contestait  la  faculté  de  Droit.  Il  gagna 


leur  cause  au  Pariement  de  Paris  et  ftit  le  pre- 
mier que  la  faculté  4e  Théologie  fit  élever  au  rec- 
torat. Il  était  en  même  temps  chapelain  de  Saint- 
Maurice  et  curé  des  Rosiers  et  n'oublia  aocone 
des  deux  églises,  non  plus  que  l'Université,  dans 
son  testament.  II  mourut,  âgé  de  80  ans,  le  10  jnin 
1545,  à  Angers.  Brun,  de  Tartif.  donne  son  épi- 
taphe..  Mss.  871,  f.  120. 

Rag^ln,  ham.,  t^  à^Angrie.  —  Les  Ra- 
guins  (Cass). 

Ragniiiy  f.,  c<*«  de  Chazé-sur-Argos.  — 
Anc.  château  seigneurial  de  la  paroisse,  qui  rele- 
vait de  Précort.  —  En  est  seigneur  Pierre  HatoD 
1462,  Olivier  Haton  1484,  Jean  Haton  1502,  - 
Pierre  Auvé  1539.  Y.  sur  cette  famille  les  Mém. 
de  la  Soc.  Archéol.  du  Vendomois,  1869, 
p.  157  ;  —  Barbe  d'Aulniéres,  veuve  de  Robert  des 
Rotroux,  1546,  Jean  d'Andigné  1555.  Louise  Haioa 
1558,  Pierre  du  Bellay  de  la  Courbe,  capitaine  d'une 
compagnie  des  gardes,  mari  de  Barbe  d'Aulniéres, 
1600,  1605.  n  meurt  à  Bordeaux  et  est  rapporté 
inhumer  dans  l'église  de  Chaié  le  24  mars  1616; 
^  après  lui,  Guy  du  Bellay,  mari  de  Marie  de 
Pluvinel.  Ce  fut  lui  qui  obtint  de  son  sueraio 
l'autorisation  d'enclore  la  maison  et  d'y  placer 
un  pont-levis  (25  mai  1619).  Le  manoir  allait 
subir  une  transformation  complète  pour  se 
prêter  à  toutes  les  magnificences  de  la  grande  vie 
des  cours.  Grandet  parie  des  deux  famensas 
oc  chambres  dorées,  qui  coûtèrent  12  on  15,000 1.  > 
et  aussi  par  contraste,  de  la  chapelle,  constniite 
au  même  temps,  mais  «  d'une  malpropreté  époa- 
«  vantable,  le  plus  vilain  lieu  de  la  maison  >,  d'ail- 
leurs sans  fondation  pour  en  assurer  le  service.  — 
En  revanche  et  comme  les  Gossé-Brissac,  le 
seigneur  entretenait  une  compagnie  d'Egyptiens 
avec  un  capitaine,  Charles  de  la  Roche  en  1645. 
Cette  année  même  le  6  juillet  Marie  de  Pluvtoel 
mourut  en  voyage  à  la  Daguenière  ;  Guy  da  B. 
lui  survit  jusqu'au  23  avril  1666.  —  Dens  mois 
après  lui  le  13  juin  y  meurt  au  château  Madeleioe 
de  Beanvau,  femme  d'Ant.  du  B..  qui  y  résidait 
depuis  au  moins  20  ans.  —  Le  domaine  fat  veodn 
en  1667  sur  les  héritiers,  par  contrat  ratifié  le 
12  juillet  1681,  à  Michel  Gohin  de  Montreuil. 
mari  de  Françoise  Donblard.  Mais  à  la  lequéle  de 
René  Héard  de  Boissimon,  il  fut  saisi  par  les 
créanciers  de  l'acquéreur  et  ac^'agé  de  nonvean 
judiciairement  à  Thomas  Nepveu,  sieur  d'llrt>é. 
conseiller  au  Pariement  de  Bretagne,  le  27  sep- 
tembre 1692,  avec  les  fiefs  d'Ingrande,  da  Lande- 
ronde,  de  la  Brosse  et  de  Précort,  les  terres  nobles 
de  Champiré,  de  Bellefontaine,  de  la  Biscaie  et 
17  métairies  en  Chazé.  plus  la  Fonrerie  sar  la 
Pouèze.  —  Y  meurt  le  21  octobre  1713  Made- 
leine Nepveu,  veuve  de  Pierre  Grespin,  âgée  de 
75  ans.  —  En  est  sieur  Louis-Georges-Erasne 
de  Contades  en  1728  ;  —  aujourd'hui  M'»  àt 
Plouer. 

Sur  la  cour  ouvre  un  haut  portail  de  pierre, 
attenant  à  droite  à  de  vastes  servitudes,  avec 
larges  fenêtres  et  portes  à  linteaux.  Vers  la  gauche, 
à  distance,  se  présente  le  château,  construit  dans 
les  premières  années  du  xvii*  s.  sur  un  manoir 
plui  antique,  et  dont  les  magnificences  s'entre- 


RA6 


—  a*9  — 


RAI 


voient  encore  malgré  les  nntilatîons  qui  l'ont 
dévasté.  La  £içade  vers  S.,  toute  déformée,  con- 
serve k  droite  une  jolie  baie  à  mi- cintre  surl^ainsé, 
avec  pilastres,  et  de  grandes  fenêtres  à  meneaox 
brisés  ;  à  ganche  une  hante  lucarne  ornementée, 
chargée  d'an  mascaron.  Snr  un  petit  avancement 
circulaire,  qui  relie  le  bâtiment  actuel  de  la  bou- 
langerie, un  taffeaà  déplacé  porte  la  date  1601, 
qui  est  celle  des  premières  reconstructions  ;  — 
une  autre,  au-dessous,  1733,  indique  les  der- 
nières  transformations.    Vers  YE.,   attient    au 
pignon  un  haut  corps  carré  en  avancement,  cou- 
ronné par  une  belle  lucarne;  dans  l'angle,  une 
grosse  tour  avec  toit  d'ardoise,  surajoutée  au 
xvui*  8.,  qui  se  termine  en  cul-de -lampe;  au 
pied,    dans   la  cour,  git  l'ancien  boisseau  sei- 
gneurial, en  bronze,  avec  poignées.  Un  second 
corps  carré  s'appUque  vers  nord,  laissant  libres 
à  peine,  de  droite  et  de  gauche,  trois  étages  de 
fenêtres,  accouplées  sur  la  droite.  —  Vers  N.-O. 
et  vers  TE  les  vieux  murs  s'enchevêtrent  dans 
une  confusion  complète  à  des  constructions  plus 
modernes,  en  partie  écroulées  ou  envahies  par  la 
verdure,  mais  de  ce  côté,  bordées  encore  par  les 
larges  douves  pleines  d'eau.  -^  A  l'intérieur,  le 
rez-de-chaussée  est  nu  et  vide,  sans  décoration  ; 
deux  des  grandes  salles  se  communiquent  par  un 
étroit  arceau  ogival  (xv«  s.).  Un  large  escalier  de 
pierre  conduit  à  quatre  étages,  surmontés  d'un 
grenier,  dont  le  plancher  s'écroule,  les  salles 
pavées  d'un  petit  carrelage  appareillé  en  losanges, 
formant  dans  leur  disposition  des  dessins  variés. 
Toute  trace  de  luxe  et  d'élégance  a  disparu  du 
haut    en    bas ,  sauf  au   2«  étage ,    aux    deux 
<  chambres  dorées  »,  qu'on  peut  aJmirer  encore, 
peintes  tout  entières  en  grisaille  snr  fonds  d'or» 
—  la  première,  lambrissée  par  panneaux  variés 
où  s'entremêlent  des  enroulements  d'acanthe,  des 
vases  de  fleurs,  des  paysages,  des  marines,  des 
bustes  de  personnages  antiques,  iules  César, 
i€Ua  Petina,   Livia  Lepiila,  Tiberius,  Domitia; 
sur  le  manteau  de  la  cheminée,  la  place  restée 
vide  d'un  grand  tableau  ;  dans  un  petit  cadre,  le 
globe  naissant  du  soleil  avec  la  devise  :  jEUmo 
ptrque  puro.  —  Vis-à-vis,  l'alcéve  porte  à  son 
cintre,  Técn  avec  lambrequins,  cimier  d'or  et 
couronne  d'or  de  7  perles,  parti  de  Du  Bellay 
et  de  Btauvau,  Sous  le  cintre  intérieur  d'une 
fenêtre,  se  retrouve  l'écu  de  Beauvau;  à  l'autre, 
celui  des  Du  Bellay.  —  La  seconde  chambre  fait 
suite,  décorée  de  même  et  avec  une  élégance  de 
délicatesse  peut-être  plus  raffinée.  Dans  un  petit 
cartouche,  à  la  cheminée,  est  peint  un  globe  de 
fer  qui  éclate  et  laisse  échapper  quatre  jets  de 
flamme,  avec  la  devise  :  No  se  inaierra  ;  à  cété, 
la  vaste  alcôve,  semée  de  monogrammes  com- 
prenant en  quelques  enlacements  les  noms  com- 
plets des  Beaavfiu  et  des  Du  Bellay.  Les  pan- 
neaux divers  sont  remplis  par  des  lettres  couron- 
nées, que  portent  ou  font  rouler  devant  eux  des 
Amours.  Un  joli  groupe  surtout  se  joue  avec  le 
monogramme  0  E  T  B. 

Artb.  de  U.-éir-L.  B  1371;  1899;  iM,  f.  83;  8478.  — 
Arch.  conun.  Bt.-<i.  —  Top.  Grille. 

RmgndJÊiére  (la),  f.,  c"*  de  St-Sauveur-de- 


Fiée,  --  LaR,  <f  OZtoet  xvi«  s.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  manoir  noble  relevant  de  Bouillé- 
TévaL  —  En  est  sieur  messîre  Jean  Yalleanx, 
chevalier,  1448,  Jean  de  Poncé  1480,  mari  de 
Jeanne  Yalleanx,  René  de  Juigné,  écuyer,  ISOO, 
mari  de  René  de  Poncé,  Pierre  d'Héliand,  mari 
de  Renée- Augustine-Elisabeth  de  Juigné,  qui  la 
vend  en  1741  à  messire  Pierre  de  la  Barre  du 
Tilleul  et  René  de  la  Barre  de  Préaux.  Retrait 
féodal  en*  fut  opéré  en  1742  par  le  seigneur  de 
Bouillé-M.  ;  —  f. ,  c"*  de  MontguiUon,  —  La 
Grande,  la  Petite-Rag. -Gelée  xvi-xviu*  s. 
(E  188^90).  —  Ane.  fief  avec  maison  noble  rele- 
vant de  Bouillé-Téval.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Louis  Lemaire  de  la  Rochejacquelin  1509,  n.  h. 
Alex.  L.  1540,  Charles  de  la  Roche,  écuyer,  1620, 
1646,  Jean  Pilastre,  notaire.  1705,  Jean  de  la 
Saugère,  chevalier,  par  acquêt,  1710, 17S9,  Franc- 
Nie.  Pierres,  chevalier,  par  héritage,  1737;  —  f., 
c»*  de  PellouailleB  ;  —  (les  Basses-),  ham.,  c°« 
de  Noyant-a.-le-L. 

WMgrmMneua  (le),  vill.,  c**  du  Ménil.  ^ 
Une  motte  où  aplacement  de  iogia  eUe  au 
lieu  du  Ray-Gr.  autrement  l'aireau  de  la 
Bourdelière  1619  (St-Flor.  F  9).  —  Le  Soie- 
Granneau  1610.  —  Le  vill.  du  Ray  ;  —  du 
Ray-Granneau  164H,  1713,  1718,  sans  doute 
du  nom  d'une  famille  Granneau  qui  en  possé- 
dait la  plus  grande  partie  —  V.  2e  Ray-de* 
l'Ouche,  le  Ray  ;  —  cl.,  c»«  de  Montjean. 

Kaillard  (Joseph),  est  le  peintre  ordinaire 
pendant  vingt  ans  (1733-1752)  de  la  mairie  d'An- 
gers, qu'il  sert  de  toute  main.  En  1733^  il  peint  le 
portrait  de  l'évéquedeVaugiraud,  fournit  à  la  vill« 
celui  de  l'échevin  Dupont  et  restaure  les  tableaux 
de  la  grande  salle;  en  1734  il  livre  les  portraits 
de  l'ancien  maire  Boucault,  des  échevins  Paalmier, 
Yersillé,  de  Mauny,  en  1747  celui  de  l'échevin 
Bodron  et  se  retrouve  sans  cesse  occupé  à  des 
travaux  de  décoration.  —  Il  est  inhumé  le  3  avril 
1752,  âgé  de  62  ans. 

Ralllère  Qa),  m»»  b.  et  f.,  c'«  de  Corzé.  ^ 
Ane.  fief  et  m^"  noble,  avec  pavillon  servant  de 
fuie,  relevant  du  château  d'Angers  et  qui  avait  pour 
fiefs  Epluchard  et  la  Brisepotière.  —  Partie  des 
cens  et  rentes  dus  à  la  recette  se  percevaient  les 
jours  de  la  Toussaint  et  de  l'Angevine  dans  la 
galerie  de  l'église  Saint-Pierre  d'Angers.  —  En 
est  sieur  Olivier  Tillon  1452,  Ant.  Tillon  1590  et 
leurs  successeurs  dans  la  terre  de  la  Berthièrs, 
où  le  fief  est  réuni  depuis  le  xvi*  s.  ;  -<«  f., 
c""  de  Jallais,  —  Ane.  maison  noble,  acquise  le 
20  juillet  1613,  d'Adam  de  Grassal  par  Julien 
Bouteiller,  et  advenue  par  le  mariage  de  sa  fille  à 
son  petit-fils  le  docteur  Simon  Baillif. 

RaiUdres  (les),  f.,  c»*  de  St-Chrietophe' 
du'Boia.  —  En  est  sieur  n.  h.  Henri  Herbert 
1773,  président  au  Grenier  à  sel  de  Gholet.  — 
V.  les  Rallièrea, 

Raimbaadière  (la),  c°«  de  Ckaudefonds, 
fief  censif  relevant  de  la  Basse-Guerche.  —  En 
est  sieur  Jean  de  Gierzay  1470,  Robert  Legay, 
écuyer,  1580  (E  630);  -  f.,  c»-  du  May,  app» 
en  1612  à  Charles  de  Goyon,  —  en  1660  à  Gb.- 
Alex,  de  G.,  qui  épouse  dans  l'église  de  Ville* 


RAI 


—  220  — 


RAI 


neuve  Jacqnine  Pionneao,  d'Angers;  ■■  yHX.,  e"* 
de  Montigné-sur-M.  ;  —  ff.,  c*«  de  la  Salle- 
Auhry  ;  «  vill.,  c»«  de  St-PanUdu-Boia, 

RaimlMindlère  (la  Grande-),  f.,  c^  du 
C/iamp.— Ane.  m»"  noble  relevant  de  la  baronnie 
de  Gilbonrg.  —  En  est  sieur  Gnill.  Du  Cazeau  1407, 
1440,  J.  Comilleau  1441,  Geoffroy  du  Cazeau  1469, 
Louis  de  Villeneuve,  mari  de  Marguerite  D.,  qui 
vendent  le  20  février  1599  à  Gilles  de  Goyon, 
chevalier,  capitaine  au  régiment  d'Albigeois, 
1693;  —  Louise  Suzanne  Goujon,  veuve  P.-F. 
Dirodey  qui  lègue  la  terre  en  usufruit  le  2  avril 
1743  à  Suzanne  HiUon  de  la  Terraudière  ;  -> 
(la  Petite-),  f.,  c»«  de  Rablay,  autrefois  la  Pe- 
lite-Florencière  ;  —  donnent  leur  nom  à  un  ruiss 
dit  aussi  du  Pré  ou  de  TArgonnette,  qui  naît  sur 
l'extrême  confln  des  c*^**  du  Champ  et  de  Chan- 
zeaux,  coule  du  S.-O.  au  N.  -E.  en  formant  li- 
mite entre  Rablay  et  le  Champ  et  se  jette  dans 
le  Layon;  —  6  kil.  de  cours. 

RaimbaadléMs  (les),  ham.,  c"«  d'Ecuillé; 
«  ham.,  c^  de  Gée  ;  —  c"«  de  St'  Georgea-du- 
Boia;  ^  (les  Grandes,  les  Petites-),  ff  .  c<^*  de 
Jallaia,  —  Le  lieu,  domaine,  fief  et  aeigneu- 
rie  dea  Grana  R.  1540  (C  105,  f.  4),  relevait  de 
laChaperonniôre.  —  En  est  sieur  Guy  de  Conques- 
sac,  écnyer,  1540,  —  Franc.  Davy  de  Cha vigne, 
maître  ordinaire  de  la  Chambre  des  Comptes, 
1777 ,  qui  vend  à  René-Henri  de  la  TuUaie 
(B  1003). 

Ralmbaiidrle  (la),  ham.,  c»*  A'Andrézé;  » 
f.,  dans  le  bourg  de  Jallaia. 

WLmÈmhÊOiMd  (FrançoiaJ ,  sieur  de  la  Fouche- 
rie,  avocat  en  Parlement,  banquier  en  cour  de 
Rome,  où  il  amassa  une  fortune  opulente,  marié 
le  13  octobre  169S  à  Jacqueline  Courault  de 
Pressiat,  fut  le  premier  maire  perpétuel  d'An- 
gers, établi  en  vertu  de  l'édit  du  mois  d*aoùt  1692, 
vérifié  en  Parlement  le  27  de  ce  mois.  Il  prêta 
serment  à  Paris,  le  9  mars  1693,  et  fut  installé  le 
20  avril.  II  avait  acquis  l'office  50,000  livres,  aux 
gages  de  2,000 1.  par  an^  plus  10,543  1.  pour  les 
droits  royaux  et  les  frais  des  provisions  et  d'ins- 
tallation qui  lui  furent  remboursés  par  la  ville 
sur  les  octrois.  Deux  arrêts  du  Conseil  des  31 
décembre  et  10  janvier  1702,  rendus  sur  les  ins- 
tances du  Corps  de  ville,  rétablirent  la  mairie  élec- 
tive, comme  elle  l'était  précédemment.  François 
Raimbauld  fut  alors  continué  maire  par  l'élection 
du  1"  mai  1702.  C'est  l'année  même  où  il  décéda, 
âgé  de  63  ans,  le  7  novembre,  à  Beanpréan,  où  il 
voulut  être  enterré  ;  mais  son  cœur  fut  apporté  le 
15  novembre  à  Angers  et  reçut  les  honneurs  so- 
lennels rendus  à  la  sépulture  des  maires.  —  En 
démolissant  en  1863  l'église  Notre-Dame  de  Beau- 
préau,  sa  tombe  a  été  retrouvée  dans  l'enclos  des 
fonts  baptismaux,  couverte  d'une  dalle  (1™,06  sur 
0^,90),  armoriée  à  ses  armes  et  à  celles  de  sa  femme 
avec  une  épitaphe  du  magistrat,  «  estimé  du  souve- 
«  rain  Pontife,  aymé  des  cardinaux,  considéré  des 
«  grands,  respecté  du  peuple,  chéry  des  pauvres, 
«  regretté  de  tous,  à  Rome,  &  Paris ,  &  Angers.  » 
—  Il  portait  d^axur  à  3  loaangea  d'or  rangea 
en  faace,  accompagnéa  de  3  trèflea  de  même, 
2  en  chef  et  i  en  pointe.  —  Son  jeton  de  1696 


montre  au  revers  une  femme,  appuyée  sur  un  soc 
de  charrue  et  tenant  une  gerbe  d'épis  ;  avec  la 
devise  :  Annoitam  reatituit,  souvenir  des  me- 
sures prises  par  lui  pendant  la  disette.  —  Sur 
celui  de  1693  figure  la  façade  du  Collège  d'Anjou, 
qu'il  avait  fait  reconstruire,  et  la  devise  :  CoUtg. 
Andino  œdific. 

Mm.  919,  f.  856;  949.  ~  Toisonnier,  Mas. 8BS.  ~  Arch. 
mun.  GG.  148.  —  EI.-G.  de  Notre-Dame  de  Bet^préin. 

Raimbanld  {François-Julien),  proeursnr 
du  roi  à  la  Monnaie  d'Angers  en  1763,  fiU  de 
Pierre- Jean  R..  a  publié  un  Recueil  de  Poéaie» 
(Angers,  Marne,  1781,  in-18). 

Raimbanld  (Jean-Françoia),  sienr  de  U 
Douve,  avocat  à  Angers  en  1759,  fils  de  Re&é< 
Charles  R.,  est  l'auteur  du  Mémoire  pour  l'Hô- 
pital d'Angera contre  René  Bardoul,  avocat,  elle 
sieur  Cl.  Aug.  Fourmond,  notaire  royal  (Aogen. 
Jahyer,  1775,  in-4o),  et  des  Ohaervationa  dans 
la  même  affaire  (Angers,  Billault,  1777.  in4*). 

RalmberdièM  (la),  c»»  de  Chàteaune^f. 

Raimbergerie  (la),  f.,  c"«  du  Louroux-B. 

Raimbeniève  via),  f.,  c"«  de  Contigni\  » 
ham.,  c^*  Avl  Longeron  i  -■  f.,c««de  SoiiU- 
Sigiamond, 

Raimboojrgère  (la),  f..  c<^  de  la  Tu- 
aoualle. 

Ralmbouri^rie  (la),  ham.,  e"*  àaBotz.  — 
Les  vignes  qui  y  existent  en  1641  sont  dites  da 
plants  de  Bourgogne  (St-Flor.  F  5,  f.  21);  »  d.. 
c***  de  St'Sigiamond, 

tÊminnu^  —  V.  Renaud,  Regnaud. 

Rmlnandf  «  homme  d'un  rare  exemple  »,  formé 
à  l'école  de  Fulbert  de  Chartres,  paraît  avoir  d*a- 
bord  joui  d'une  prébende  en  l'église  St-Martio  de 
Tours  et  fut  appelé  sans  doute  k  Angers  en  mène 
temps  que  Béranger,  avant  1040.  Il  prend  le  titre 
de  chancelier  de  l'église  d'Angers  vers  1037,  de 
maître  école  ou  grammairien  vers  1041,  d'archi- 
diacre  vers  1040  et  il  remplissait  cette  double 
charge  encore  en  1074.  Il  est  mort  sans  doute  avant 
1077.  —  Il  avait  composé  une  Relation  des  mi- 
racles de  St-Florent  arrivés  du  temps  de  l'abbé 
Frédéric  (1023-1055),  avec  de  nouveaux  répons 
pour  l'office  du  Saint  et  deux  hymnes  à  sa  louai^, 
qui  sont  perdus  ;  mais  on  a  conservé  l'importante 
Chronique  de  St-Maurice,  dite  commnnémeoi 
de  Rainaud,  parce  qu'il  en  a  rédigé  la  partie 
la  plus  considérable,  de  976  à  1075.  Elle  fait 
partie  du  Recueil  dea  Chr. ,  publié  par  la  Société 
de  VHiatoire  de  France,  —  L'évéque  Baadr|, 
de  Dol,  a  composé  par  trois  fois  l'éloge  do  l'aa- 
teur  sous  forme  d'épitaphe  en  distiques  latins,  ci 
il  célèbre  surtout  sa  rigidité  de  mosurs  qui  lui 
rappelle  les  Gâtons. 

LepelleUer,  Eptt.  St-Nieol,  p.  7  el  07.  ~  CArtwiciié» 
d'Anjou,  t.  II,  p.  m-vl,  836-137  et 887.  —  Lhr.  R.,  f.  S7.— 
Ménage,  Not,  in  Vit.  Math.  Men.,  p.  83.  —  Hint,  p.  SIS. 
—  Ducbesne,  Bitt.  Franc.,  t.  IV,  p.  855.  -  Ubhc  A<w- 
Bîb.,  1. 1,  p.  888.  —  RangMfd,  Hitt.  de  rUniveraité,  t.  FI, 
p.  14-19.  —  Mebillon,  Nouveau  l^aHédu  Diphn.,  t  H, 
p.  489  et  446.  —  Pooq.  de  L.,  Mss.  1068,  p.  7t:  —  JbMUe, 
Introduct.  aux  Chron,  d^ Anjou,  t.  Il,  p.  iv-v. 

Rainaadf  fils  de  Berlay  de  Montrenil  et  de 
Graecie,  qui  plus  tard  épousa  Geoffroi  Martel,  était 
trésorier  de  St-Martin  de  Tours  en  1083,  quand 
il  fut  élu  archevêque  de  Reims.  En  1088  le  pape 


RAI 


—  224  — 


RAI 


lui  aecordft  la  privilège,  ainsi  qa'à  ses  sucées- 
seurs,  de  porter  le  pallium,  le  titre  de  primat  de 
la  seconde  Belgique  et  le  droit  de  sacrer  le  roi.— 
U  monrat  le  SI  janvier  1096  à  Arras. 

HsiiBJiad,  premier  évèqne  d'Angers  do  nom, 
est  inscrit  sur  les  anciens  catalogues  des  xu*  et 
xiii*  s.  entre  Rothard  et  Hervé,  avant  999.  Son 
nom  même  est  omis  par  le  Gallia  Christiana 
des  Bénédictins. 

Rainand  II»  évoque  d'Angers,  fils  de  Rai- 
nand  surnommé  Torencb,  seigneur  de  Doué, 
succéda  à  Néfingue  en  973.  Ami  de  la  religion  et 
de  la  discipline,  amator  religUmis  et  tnves- 
tigaiorrestauratiofiU,  il  établit  la  monse  capi- 
lulaire  en  son  Chapitre  de  St-Maurice  et  lui  fit 
don  en  lOOi  des  églises  de  Douces  et  de  Montfort 
que  ses  parents  avaient  acquises  à  prix  d'argent, 
ainsi  que  de  divers  domaines  dans  les  Mauges, 
Y.  t.  11,  p.  738  et  730.  En  1005,  déjà  très-vieux,  il 
vodIuI  accompagner  le  comte  Foulques  ,  ou , 
suivant  d'autres  textes,  le  vicomte  Fulcodius 
ao  vojage  de  Jérusalem,  mais  arrivé  à  Em- 
brun, il  dut  s'arrêter  malade  et  y  mourut  le 
11  juin.  Il  y  fut  inbumé  dans  l'église  de  St-Mar- 
eéL  —  Il  avait  désigné  pour  son  héritière  l'église 
d'Angers  par  testament  de  l'an  1003,  30*  de  son 
épiscopat.  Cette  date  saoule  une  viaisemblance 
de  plus  à  celle  de  sa  mort,  telle  qu'elle  est  donnée 
par  la  Chronique  de  St-Florent  et  par  le  Nécro- 
loge même  de  St-Maurice,  quoique  nombre  d'an- 
leurs  la  reportent  à  1010. 

D.  Boom.,  XVI.  lOS.  —  f  «•  Cartul.  StSerge,  p.  13.  — 
Ms«.  »4-eâ6.  -  Haïuéitt,  GaU,  Christ.  —  Chron.  d'An-- 
jout  II,  187. 

nmlwuBwi  BMB.  —  Y.  MarHgné  (R.  do). 

HaiiidroB,  vilL,  c**»  de  Blaison.  —  Ane. 
fief  eensil,  sans  mouvance  ni  domaine,  dans  les 
paroisses  de  Blaison  et  de  Chemellier.  Il  dépendait 
jusqu'à  la  fin  du  xvii*  s.  du  Vau  de  Ghavagnes. 
Suzanne  Clausse,  femme  de  Jean  d'Aubignô,  le 
vendit  en  1603  à  Gh.  Goddes,  commissaire  ordi- 
naire des  guerres,  Fr.  de  Lesperonnière  en  1688 
a  Louis  de  Cbeveme,  qui  le  réunit  à  sa  seigneurie 
de  Chôment.  —  Une  voie  antique  y  passe,  mon- 
tant de  Longueville  à  la  Loire  et  dont  on  retrouve 
le  pavement  à  1  mètre  sous  terre  dans  le  canton 
des  Goniniéres. 

Ralnerie  (la),  f.,  o»«  du  Longeron;  —  f., 
c««  de  la  Tour-Landry,  —  Y.  te  Rénière. 

Ralnflroy,  Raginfredus^  maire  du  palais 
de  Chilpéric  U,  roi  de  Neustrie,  depuis  715,  s'é- 
tait retiré,  vaincu  à  deux  reprises  par  Charles- 
Martel,  dans  la  ville  d'Angers  en  719  et  l'occupa 
jusqu'en  724.  Assiégé  alors  par  Charles  en  per- 
sonne, il  capitula,  mais  en  conservant,  de  l'aveu 
du  vainqueur,  le  gouvernement,  sa  vie  durant, 
d'une  partie  de  l'Anjou,  ctoitos  AndegavensU, 
et  d'une  partie  même  de  l'Aquitaine,  au  dire  du 
moins  des  Annales  de  Metz,  qu'ignore  le  conti- 
nuateur de  Frédégaire.  ~  11  y  serait  mort  en  731. 
—  Une  confusion  de  Bourdigné,  qu'a  relevée 
M.  d'Espinay,  lui  fait  attribuer  la  reconstruction 
de  fEvèché,  ~  et  j'ai  eu  le  tort,  comme  tous  les 
lifies,  de  reproduire  cette  erreur,  t.  I,  p.  51. 

O.Booq.,  I.  n,  p. 659.684,  elc— Digot,  Hiit.  du  royaume 
d:iuM(ra9ie,  p.  i3&.i4é.— AnrM  d'Aiyow,  1872,  p.  195-196. 


Halmindrie  (la),  f.,  c»  de  Brissarthe,  — 
Ane.  m»^  dont  est  sieur  Jean  de  la  Corbière  1604. 
Sa  veuve  Elisabeth  du  Mortier  y  meurt  en  1037. 

BaIaom*  originaire  d'Orléans,  fut  élevé  dans 
les  écoles  de  St-Martin  de  Tours,  dont  son  frère 
Adalard  était  archevêque,  et  en  occupait  une 
prébende  quand  il  fnt  élu  pour  succéder  A  Dodon 
en  l'évèché  d'Angers  en  880  ou  881.  —  En  895 
il  reçut  du  roi  Eudes  pour  lui  et  son  Chapitre  le 
don  de  la  terre  d'Epinats;  et  on  attribue  à  notre 
prélat  la  distinction  définitive  des  domaines 
propres  de  l'Evèché  et  de  l'évoque  jusqu'alors 
confondus.  C'est  de  son  temps  aussi  que  l'ab^ 
baye  de  St-Sergefut  annexée  pour  près  d'un  siècle 
à  l'Evèché.  J'ai  indiqué  déjà,  Y.  t.  U,  p.  627,  la 
part  qu'il  prit  à  la  rédaction  nouvelle  de  la  vie 
de  son  prédécesseur  St  Maurille,  en  l'an  905, 
comme  il  l'indique  lui-mèma,  25"  année  de  sou 
ordination. 

D.  HouM.,  XVI,  88-09.  —  Mm.  618, 634-630. 

RsOnsoniilère  (la),  f.,  c"«  de  St-Paul-du-B. 

RalnUère  (la),  f.,  c»*  de  la  Potherie. 

Ralrle  (la),  f.,  c>«  de  Faye. 

Ralriea  (les),  canton  de  Durtal  (3  kU.  500), 
arr.  de  Baugé  (15  kil.)  ;  —  à  41  kil.  d'Angers.  — 
Herbergamentum  quod  vocatur  la  Raierie 
•  • .  quondam  defuncti  Stephani  Le  Reier  in 
parochia  de  Montigne  1271  n.  ■•  (Chaloché, 
il,  21).  —  L'hébergement  de  la  Raerie  1429 
(Ib.^  I,  f.  73).  —  Le  domaine  ancien,  autour 
duquel  l'agglomération  s'est  formée  sur  l'ancienne 
voie  de  Gré  à  Marcé,  conserve  le  surnom  du  plus 
ancien  propriétaire  connu,  qui  sans  doute  y  fit 
construire  le  premier  logis,  Etienne  le  Reieur,  ou, 
comme  nous  dirions  aujourd'hui,  le  Barbier.  11 
en  fit  don  en  mourant  à  l'abbaye  de  Chaloché, 
qui  l'arrenta.  C'était  au  xv*  s.  un  manoir  noble, 
avec  fuie  à  pigeons  et  garenne,  appart.  au  che- 
valier Olivier  Cleréau.  Dès  cette  époque  les  pro- 
duits spéciaux  du  pays  étaient  renommés  et  le  roi 
René  employait  en  1465  «  la  chaux  de  la  Rahe  « 
aux  réparations  des  Poots-de-Cé.  Un  centre  indus- 
triel important  s'y  est  peu  à  peu  développé  sur 
un  gisement  considérable  de  calcaire  jurassique 
exploité  en  galeries,  dont  quelques-unes  d'une 
longueur  de  300  met.  à  10  met.  en  contrebas  du 
sol.  Une  partie  s'emploie  pour  pierre  à  bâtir,  de 
taille  facile  et  qui  durcit  à  l'air,  mais  qui  aussi 
gèle,  fraîchement  exposée  ;  le  reste  eàt  converti 
en  chaux  par  quatre  fours.  Deux  autres  fours 
pour  poteries  vernissées  fonctionnent  depuis  1816, 
dont  un  aux  Hardouinières,  un  troisième  depuis 
1848  à  la  Huberdière,  —  et  de  nombreuses  bri- 
queteries. —  Tout  ce  territoire,  habité  par  une 
population  ouvrière,  formait  jusqu'à  ces  temps 
une  section  de  la  c***,  tout  agricole,  de  Mondgné. 

Dès  1841,  une  école  avait  été  installée  auxHai* 
ries,  agrandie  par  acquêt  nouveau  du  18  janvier 
1843  et  reconstruite  en  1873. 

VEglise,  avec  sacristie,  fut  construite  au 
bourg  par  adjudication  du  9  février  1845,  ter- 
minée en  1847  (archit.  Duvètre),  et  érigée  en  suc- 
cursale par  ordonnance  royale  du  16  juin  1846. 
—  Un  cimetière  avait  été  acquis  en  avril  1848.  — 
Le  presbyth-e  s*éleva  en  1858.  —  Enfin  une 


RAM 


—  222  — 


HAM 


ordonnance  royile  dn  8  février  1865,  détachant 
860  hectares  de  Montigné,  a  constitaé  tonte  la 
partie  N.  en  commune  indépendante  sons  le  nom 
des  Rairieit  comptant  i,i8i  hab.  en  1866, 
i,i94  bab.  en  1872,  dont  807  hab.  (200  mais., 
284  hab.)  an  bourg. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Meaulne  à 
Durtal  la  traverse  du  S.-E.  au  N.-O.,  longé  vers 
rO.  par  le  miss,  de  PouiUé. 

Perception  e\  Bureau  de  poste  de  Durtal. 

En  dépendent  les  vill.  ou  ham.  des  Caves 
(27  mais.,  96  hab.),  des  Buttes  (6  mais.,  35  h.), 
des  Levrauderies  (3  mais.,  12  hab.),  des  Hardoui- 
niéres  (10  mais.,  36  hab.),  de  la  Faronnière 
(4  mais.,  12  hab.),  le  château  de  la  Hnberdière 
et  33  fermes  ou  écarts,  dont  nne  douzaine  de 
2  maisons. 

Maires  :  Beaussier,  1865.  ^Anthime  Ft2fon, 
1870,  en  fonctions,  1877. 

Ralriea  (les),  cl.,  c"«  de  Sermaiae,  acquise 
le  15  avril  1666  de  Louise  Riffanlt,  veuve  Faifeu, 
pard"*  Jacqueline  de  Foudon,  et  de  celle-ci  par 
Catherine  Lecamus,  veuve  de  Claude  CoiiTé, 
écuyer.  Messire  Jules  Duperray,  chevalier,  leur 
gendre,  l'aliéna  de  nouveau  le  28  novembre  1684 
à  Michel  Riobé.  —  Partagée  en  1726,  elle  appar- 
tenait en  1760  à  Jérôme  Bahonneau. 

Rais  (les),  ham.,  c"«  de  Bocé.  —  Le  Ray 
(Et. -M.). 

llAlett  f.,  c>>*  de  Pasêavant,  vendue  nat*  sur 
Colbert  de  Haulévrier  le  7  messidor  an  lY. 

RAletfèM  (la),  f.,  c»*  de  Lasse, 

RaUerie(la),  f.,  c»*  de  Brissarthe;  »  f., 
c"«  de  Chemillé. 

Rallière  (la  Haute,  la  Basse-),  ff.,  c"«  de  la 
Renaudière,  1394  (E  517).  —  La  Basse  (Rect*). 
—  Dépendance  de  la  Perrinière,  vendue  nat^  le 
17  prairial  an  VI.  —  Z.e  lieu,  domaine,  mit 
de  la  H,'R.  1540  (C  105,  f.  19),  appartenait  k 
Anceau  Fradio,  qui  relevait  de  la  Machefoliére. 
V.  Raillère  (la). 

RalUéMs  (les  Grandes,  les  Petites-),  vill.  et 
ham.,  c"«  de  Drain.  —  Une  métairie  appelé 
la  grant  R.  1540  (G  105,  f.  380),  —  &  Franc. 
Chaperon,  écujer. 

iboalUére  (la),  f.,  c"*  de  la  Séguinière, 
(la),  quartier  d* Angers  E.  -^  Iter 
per  quod  itur  de  Andeg.  apud  la  Rame  1415 
(G  404,  f.  67).  —  La  closerie  1519,  le  patis 
de  la  R,  1618  (Chap.  St-Martin).  —  Appartenait 
an  XVII*  s.  au  Temple  d'Angers.  Y.  le  Terrier  de 
1660  avec  plans.  Il  en  dépendait  des  prés  au 
Port-Thibault.  —  C'était  jusqu'à  ces  derniers  temps 
encore,  une  colonie^  comme  on  disait,  divisée  en 
49  petits  jardins,  plantés  d'arbres  à  fruits,  d'ar- 
bustes et  de  fleurs,  les  principaux  pavillons  en 
maçonnerie,  dix  ou  douxe  en  planches,  loués 
pour  la  plupart,  quelques-uns  vendus  k  des 
négociants  ou  à  des  artisans  d'Angers,  qui  s'y 
venaient  ébattre  le  dimanche.  Une  grande  partie 
a  été  envahie  récemment  par  la  manufacture  Bes- 
nard;  —  (la  Petite-),  cl.,  c»«  d* Angers, 

Banean  (le),  f.,  c"«  de  Gée. 

WLmmée  (la  Grande,  la  Petite-},  ff.,  c>«  de  la 
Poitevini&e   et  de  la  paroisse  de  N.^^D.-des 


Manges.  —  La  Ramée-Grelier  (Cass.).  ^  Y. 
aussi  la  Gontardière. 

RsuneffoH»  ham.,  c"«  de  fi2o«.  —  Ramus 
fonis  1070-1080  (GartuL  St-Auhin,  f.  81), 
108M085  (Uv.  Bl.,  f.  50),  1096  (l**  Cartel.  Si- 
Serge,  p.  88  et  176).  1159  (Cartul.  du  Rooc, 
RoU  3,  ch.  31),  1198^200  (H.-D.  B,  f.  97).  - 
G.d€JRamt7ortell20(Cart.St-Maur,ch.36et41). 
—Hamefort  1178-1197  (Cart.  deHonnais,p.356). 
—  Romefort  1190-1195  (H.-D.  E  1,  f.  2).  - 
Raimefort  1195  (Ibid.  B  52,  f.  2).  —  Aeme/ort 
1197-1198  (Ibid.  B  18.  f.  3).  —  Aemtu  fwtis, 
villa  de  Remefort  1225  (Ibid.).  —  Remefort 
1200  (St-Aubin,  ch.  or.),  1213  (H.-D.  B  52,  f.  5).  - 
Feudum  de  Rameforti  1208(H.-D.  A 1,  f.26).  -- 
Remefor  1253  (H.-D.  B  21,  f.  43).  -  CosteUa- 
nia,  "  villa  de  RameForti  1308  (G  7).  -La 
chateUeme  de  Rameffort  1447  (G  192).  —  La 
baronnie  ou  ckatelîenie  de  Romefort  1760 
(G  172).  —  Romfort  (Et.-M.).  —  Yulgairement 
Romeforty  —  d'où  l'étymologie  naïve,  Roma- 
norum  fortis,  —  que  contredisent  direcle- 
mont  tontes  les  formes  antiques  du  mot,  sans 
en  donner  une  explication  suffisante.  Y.  poor- 
tant  l'art.  Rohrica.  —  C'est  ici  dès  le  xt*  s.  an 
centre  considérable,  dont  la  principale  maisoo, 
major  domus,  avec  chapelle  dédiée  à  St  Jalieo, 
sert  de  résidence  à  l'évèque.  La  terre,  traversée 
par  les  deux  grandes  voies  de  Longue  i  Bourgueil 
et  à  Sanmur,  —  «  le  grand  chemin  Angevin  de 
Ramefort  à  Saumur  »  est-il  dit  encore  en  1494, 
^faisait  en  effet  partie  de  la  dotation  del'Evèché 
et  à  partir  du  xni*  s.  du  domaine  propre  de  révëqne. 
il  s'y  tenait  des  marchés  an  profit  desquels  te 
comte  Geoffroi  vers  1149  supprima  celui  même  de 
Longue,  pour  compenser  au  prélat  la  perte  des 
revenus  que  lui  causait  à  Morannes  la  constnc- 
tion  par  le  comte  dn  pont  et  du  fort  de  Châieao- 
neuf.  C'est  un  véritable  village  au  xiv«  s.  avec 
rues  et  carrefours  bâtis  et  marché  hebdomadaire 
le  jeudi.  Le  château  s'élevait  a  150  met.  entiroo 
vers  N.-E.  dn  chemin  de  Blou,  vis-à-vis  la  Hode- 
taie  et  les  religieux  de  Monnais  y  trouvèrent  plu- 
sieurs fois  refuge  pendant  les  courses  des  Anglais, 
notamment  en  1442,  sous  la  garde  de  Jean  de 
Nesde.  —  a  La  maison,  chasteau  et  place  fort, 
c  circuit  d'eau  &  doubles  fossu  avec  ponts-levis, 
«  planchette  et  ponts  dormants  »  s'accrut  eooore 
d'  «  un  bon  fors  et  gros  logis  »  par  les  soias  de 
l'évèque  Jean  deRély,  qui  laissait  en  mourant  nne 
grosse  tour  do  15  pieds  de  large  inachevée.  Le  tovt 
est  dit  dans  des  actes  du  zviii*  s.  abattu  «par  ordre 
«  supérieur  »  et  les  fossés  dès  lors  comblés, 
l'avenue  envahie  par  les  pousses  d'arbres  et  les 
buissons.  L'enceinte  avec  meurtrières  en  existait 
encore  en  1840  et  a  depuis  été  rasée.  L'empla- 
cement complet  est  converti  en  un  champ  de  blé. 

La  terre,  qualifiée  de  châtellenie  jusqu'au  xt*s.i 
prenait  abusivement  le  titre  de  baronnie.  £11« 
possédait  une  mouvance  étendue  dans  les  pa- 
roisses de  Blou,  Vivy  et  Neuillé,  mais  moicelée 
et  de  beaucoup  réduite,  quand  révèqne  arrenta 
le  fief  par  acte  du  24  mars  1760  i  Anne  Boy 
lesve,  sieur  de  la  Hodetaie.  Celui-ci  s'associa  en 
1771  le  seigneur  de  Blou  et  le  partagea  avec  loi 


HAN 


—  2Î3  — 


RAN 


6n  denx  tenoMs  que  détanyiîaait  te  chemin  du 
Pelit-Pavé. 

La  fanne,  avec  petite  maison,  qui  senle  con- 
senre  anjoiird'hiii  le  nom,  est  Tancienne  Coût- 
dC'JRainefort,  placée  à  2  kil.  au  moins  de  dis- 
tance et  à  l'opposé  du  chemin.  C'est  le  domaine 
qui  appartenait  an  xiii*  s.  à  une  famille  da  nom, 
alliée  an  fondateor  de  FHôtel-Dien  d'Angers, 
Etienne  de  Marsay,  et  aux  familles  de  Beaupréau 
et  Da  Bellay.  £lle  portait,  an  dire  de  Trincant, 
bandé  ttor  et  cTorur .— En  est  sieur  Pierre  Odard 
1266.  Olivier  de  la  Porte  1429,  Jeanne  Aménarde, 
tutnce  de  son  fils  René  de  Fontaines,  1435,  René 
Maudet  1554,  Anne  de  Bueil,  veuve  d'Honorat  de 
Bneii  1594  et  les  seigneurs  de  la  Hodetaie.  —  Le 
Chapitre  de  St-Pierre  de  Saumur  y  possédait 
aussi  on  domaine  au  xvi*  s. 

Arcb.  4b  m .-el>L.  G  7, 178,  9M  ;  H  Cartul.  de  Mmnaù, 
p.  ».  339;  H..D.  B  18,  78, 8f  i.  —  Arch.  conun.  Bt.-G.— 
Triocant,  Mm.  989, 1 119.  —  Mss.  917,  f.  S72;  084,  t.  II, 
f.  190.  ^ 

RameCoH»  ham.,  c»*  de  ChenilU .  —  Le 
lieu  de  RovnmtffoH  1540  (C  106,  f.  105).  •* 
Le  lieu  des  Rome  fora  1661,  aux  Hommefora 
en  Changé  i66S.  —Levill.  de  RomefortiG9i, 
de  Raimefora  1696  (Et-G.).  — -  Groupe  de 
vieilles  masures  de  fermes  en  partie  seulement  re- 
maniées, sans  aucun  autre  caractère  pourtant  que 
de  vétusté.  L'ancien  chemin  de  Changé  à  Chenille, 
passe  au  travers  et  s'y  enchevêtre,  coupé  au  sor- 
ur  vers  N.  par  la  route  neuve  de  Chamhellay.  — 
En  est  sieur  en  1540  Jean  Bourdon,  écuyer. 

Haaaellerte  (la),  f.,  c"*  de  Beaucouxé,  du 
nom  do  la  famille  Rameau  qui  la  possédait  en 
1421,  1473,  Math.  Gandon  1495,  Jean  de  Lépine 
1558,  Jacq.  Ganguet  1595,  Catherine  d'Oostel  1678, 
M.  d'Oosiel,  veuve  Copif ,  remariée  à  Leroy  de  la 
Potherie  1738,  Boy  les  ve  de  la  Horonsière  1780. 

Ramiers  (les),  f.,  c"«  de  St-Auguatin-dea- 
Bois.  —  Le  lieu,  nutiaon,  aireau,  jardin  dea 
R.  1503  (£  109).  —  Dépendance  &  cette  date  du 
domaine  de  la  haronnie  de  Bécon.  La  maison 
minée  et  inhabitable  fut  vendue  en  1610  à  Malhu- 
rio  et  Mathieu  Froger;  —  elle  appartenait  en 
1790  à  P.-Ambr.  de  Meaulne  sur  qui  elle  fut 
vendue  nat^  le  14  thermidor  an  lY. 

Ruie^M,  cl.,  c"«  du  Vieil'Baugé,  —  Ranco 
1095  (Pr.  de  Mont.-BeUay,  t.  I). 

(le),  cL,  c"«  de  Vauchrétien. 
(les),  ham.,  c^*  de  Maxé. 
(la),  ham.,  c"*  de  Mozé, 
(le),  vilL,  c"«  de  Cernuaaon. 

f.,  c»*  du  Tremblay;   —    (le 
Petit-),  m»»,  0»*  des  Alleuda,  bâtie  en  1863. 

Raa^eard  iJacquea),  fils  de  Jacq.  R.,  m*  cor- 
donnier, et  de  Marie  Pignou,  né  à  Angers  le  17  mai 
1723,  dut  k  la  protection  d'un  ecclésiastique,  ami 
de  son  oncle  l'abbé  Pierre  R.,  Y.  ci-après,  d'être 
élevé  aux  Oratoriens  de  Saumur,  puis  dés  l'Age 
de  14  ans,  une  bourse  au  Petit-Séminaire  d'An- 
gers. 11  avait  reçu  dès  lors  la  tonsure,  non  sans 
quelque  répqgnance  d'ailleurs  pour  les  études 
théologiques.  Ses  examens  passés,  il  entra  comme 
préeepieur  d'abord  dans  la  maison  de  Pocquet 
de  Livoooière,  pois  fut  cha^é  de  l'éducation 


d'un  jeune  seigneur  italien,  et  enfin  ordonné 
prêtre  en  1747  et  nommé  secrétaire-archiviste  du 
Chapitre  de  St-Maurice.  Ces  fonctions,  bien  ren- 
iées, lui  assuraient  surtout  l'accès  libre  et  facile 
an  milieu  de  documents  inappréciables  pour  les 
travaux  historiques  dont  il  avait  pris  le  goût  de 
bonne  heure.  Son  projet  était  dès  lors  arrêté 
d'écrire  l'histoire  d'Anjou,  tant  de  fois  déjà  tentée 
avant  lui  et  qui  reste  encore  à  réaliser.  Une 
belle  lettre  qu'on  a  de  ce  temps-là,  à  lui  adressée 
par  le  bénédictin  Dom  Colomb,  loi  donne  des 
conseils  et  des  indications  pour  l'étude.  Mais 
sa  notoriété  déjà  grande  était  due  surtout  à 
ses  relations  du  monde  et  plus  encore  aux  pe- 
tits vers  ingénieux,  dont  il  animait  les  réu- 
nions élégantes.  Il  leur  dut  d'être  élu  le  16  août 
1752  à  l'Académie  des  Belles-Lettres  d'Angers, 

I  où  dès  le  29  novembre  il  lisait  une  EpUre 
à  aa  Muae^  11  prononça  le  17  janvier  sui- 
vant son  discours  de  réception.  Chaque  séance 
dès  lors,  ou  peu  s'en  faut,  l'y  voit  produire 
quelque  œuvre  de  sa  façon,  —  le  6  mars  1754, 
une  Epitre  à  M™«  d'Autichamp,  le  24  avril 
suivant,  un  i>t8C0ur8  sur  le  manque  d^hiaio- 
riena  et  les  débuts  de  son  histoire  angevine,  qu'il 
continua  dans  denx  lectures  nouvelles,  avec  un 
Diacoura  aur  lea  pronoatica.-^La  19  novembre 
1755  il  en  fut  élu  chancelier.  Yers  ce  temps  même 
sa  position  sociale  s'était  trouvée  compromise. 
Accusé  d'avoir  communiqué  à  l'évêque,  sans 
l'aveu  du  Chapitre  de  St-Maurice,  une  pièce  déci- 
sive dans  une  instance  pendante  entre  le  Chapitre 
et  l'évêque,  il  avait  dû  donner  sa  démission. 
L'évêque  de  Grasse,  d'abord  désireux  de  se  l'at- 
tacher comme  secrétaire,  put  à  peine  le  gratifier 
du  très-mince  bénéfice  du  prieuré-cure  de  St- 
Aignan  d'Angers.  Le  nouvel  académicien  y  signe 
les  actes  comme  desservant  dés  le  14  juin  1755  et 
à  partir  du  13  août  à  titre  de  prieur-curé.  —  En 
juin  1760  il  fut  un  des  quatre  fondateurs  du 
Bureau  d'Agriculture  et  s'y  réserva,  dans  l'his- 
toire naturelle  de  la  province,  l'étude  des  can- 
tons de  Candé,  de  la  Cornuaille  et  du  Lion-d'An- 
gers. Son  zèle  d'ailleurs  ne  se  ralentissait  pas 
pour  les  séances  de  l'Académie.  Il  en  a  rédigé  pen- 
dant 10  ans  (1754-1764)  les  procès-verbaux,  où 
figurent  les  mentions  nombreuses  de  ses  lectures, 
diverses  fables  (28  avril  1756-16  novembre 
1757),  une  Diaaertation  sur  le  patriotiame 
(25  août  1756),  la  Vie  de  Foulquea-Nerra 
(15  novembre  1758),  une  Epitre  à  M.  Fau-^ 
chard  de  Grandmeanil  <16  avril  1760),  impri* 
mée  dans  le  Mercure  de  juillet  1761,  IHiatoire 
de  Vordre  du  Croiaaant  (13  août  1760),  une 
Diaaertation  aur  Vantiquité  de  l'égliae  St» 
Pierre,  imprimée  dans  VAlmanach  d*Angera 
de  1765,  p.  95-117,  en  réponse  à  celle  de  Claude 
Robin ,  la  Vie  de  Fou2quee  Richin  (18  no- 
vembre 1761),  un  Diaooura  aur  le  génie 
(13  avril-16  novembre  1763),  VHiatoire  de 
l'Académie  (2  mai  1764\  le  Panégyrique  du 
roi  (14  noveoàbre).  A  partir  de  cette  époque  et 
pendant  près  de  dix  ans,  la  maladie,  peut-être 
la  gêne,  aussi  d'autres  devoirs  l'éloigoent  des 

I  séances.   En  lt^7  seulement  la  vacance  de  la 


RAN 


—  224  — 


RAM 


riche  cnre  d'Andard,  aonexe  de  rarchiprètré  d'An- 
gers, avait  permis  enfin  à  l'évôqae  d'assurer  à  son 
protégé  ane  situation  digne  de  ses  talents,  qui  s'em- 
ployaient régulièrement  à  son  service  pour  la  ré- 
daction des  circulaires  et  des  allocutions  épisco- 
pales.  Rangeard  prit  possession  de  ce  bénéfice  dès 
les  premiers  jours  d'avril  et  s'acquitta  de  ses  fonc- 
tions nouvelles  avec  la  dignité  d'une  vie  régu- 
lière et  considérée.  L'indépendance  de  son  esprit 
était  loin  d'aller  jusqu'à  l'incrédulité  et  ses  poé- 
sies, parfois  quelque  peu  légères,  ne  parvinrent 
jamais  à   compromettre  le  bon  renom  de  ses 
mœurs   aussi    simples    que    modestes.    11    re- 
prit depuis  1774  son  assiduité  aux  séances  aca- 
démiques, et  le  détail  de  ses  travaux  se  complé- 
tera plus  loin  dans  le  relevé  de  ses  pièces  im- 
primées   ou    manuscrites.     Ses    confrères    qui 
l'avaient  chargé  en  1770  avec  Narcé  et  l'abbé 
Gttillot  de  préparer  un  Recueil  des  ouvrages 
de  VAcadémie^  lui  refusèrent  en  1782  l'autori- 
sation  d'imprimer,   sans  l'avis  de  l'évèque  et 
comme  morceau  détaché  de  l'histoire  angevine, 
VHistoire  des  saints  évêques,  —  qui  ne  devait 
paraître  qu'en  1854  dans  la  JRevue  de  V Anjou, 
Dès    les   premiers   mouvements  de  l'opinion 
publique,   on  le  voit  prendre    parti  pour  «  la 
<  grande  révolution  qui  s'apprêtait  »,  en  répu- 
diant les  jours  passés  du  fanatisme  et  de  la  per- 
sécution et  en  conviant  les  corps  privilégiés  au 
sacrifice  de  leurs  immunités.  £lu  député  à  la 
Constituante,  il  fut  des  premiers  à  voter  la  réu- 
nion de  son  Ordre  au  Tiers-Etat  et  prit  rang  à  la 
gauche  de  l'Assemblée,  sans  se  mêler  d'ailleurs 
jamais  aux  discussions  publiques.  Le  12  avril 
1790  il  vota  contre  la  proposition  de  D.  Gerle  de 
rétablir  une  religion  d'Etat,  et  le  27  septembre 
suivant  prêta    le  serment  constitutionnel   avec 
l'abbé  Grégoire,  en  se  refusant  à  toutes  les  ins- 
tances d'accepter  un  des  évèchés  vacants.  Il  con- 
tinuait d'ailleurs,  an  milieu  même  de  ces  ardentes 
crises  politiques,  de  courtiser  les  Muses  et  joi- 
gnait depuis  1789  à  son  titre  de  député  celui  de 
«  président  de   la  Société  nationale  des  Nenf- 
«  SiCBurs  »,  qu'il  entretenait  de  l'arriéré  de  ses  poé- 
sies.— ^A  son  retour  en  Anjou  il  trouva  sa  paroisse 
d'Andard  accrue  en  partie  de  celle  de  Brain-sur- 
i'Authion  supprimée,  mais  par  suite  en  proie  à  des 
exaspérations   qui  allaient  jusqu'à  menacer  la 
vie  du  pasteur.  Il  dut  attendre  l'apaisement  et 
s'établir  à  Angers  dans  sa  petite  maison  du  fau- 
bourg Bressigny.  Quand  la  haine  publique  s'at- 
tacha même  aux  sermentaires,  il  déposa,  sur  la 
sommation  du  représentant  Francaslel,  tous  ses 
titres  de  prêtrise  et  le  fit  par  une  déclaration 
bimple  et  digne,  sans  désavouer  les  convictions 
de  sa  vie  entière,  «  fortifiées  par  l'étude  et  la 
«  réflexion  ».  A  sa  modeste  pension  ecclésiastique 
et  au  revenu  d'une  fortune  bien  réduite,  il  put 
peu  après  ajouter  un  emploi  secondaire  dans 
i'admiuislration  du  triage  des  titres  ;  —  mais  dès 
que  la  loi  redevint  tolérante,  il  annonça,  par  une 
déclaration  nouvelle  du  15  thermidor  an  iV,  qu'il 
entendait  reprendre  l'exercice  du  culte  en  l'église 
St-Maurice  d'Angers,  —   et  retourna  voir   de 
temps  en  temps  ses  paroissiens  d'Xndard. 


Le  28  floréal  an  IV  (17  mai  1796)  sur  les  sept 
heures  du  soir,  sa  cure  y  fut  envahie  par  qua- 
torze Chouans  armés,  qui  abattirent  de  deux  coups 
de  feu  les  deux  prêtres  ses  assistants,  Boalieauel 
Lelièvre,  et  cherchèrent  en  vain  le  curé  absent.  U 
dut  se  résigner  à  n'y  plus  reparaître.  Président 
du  Presbytère  d'Angers  en  1797,  il  n'avait  pas 
répondu  à  l'Encyclique  de  l'évèque  Grégoire  pour 
le  Concile  constitutionnel  et  mourut  peu  de  jours 
avant  la  réunion,  dans  Tannée  même,  le  31  mars, 
laissant  un  souvenir  respecté,  «  constamment 
«  l'ami  d'une  sage  liberté,  —  écrit  Larevelliëre- 
c  Lépeaux,  —  et  qui  jusqu'à  sa  mort  honora  U 
«  cause  populaire  qu'il  avait  embrassée.  »  Son 
nom,  oublié  jusqu'à  ces  temps  par  tons  les  bio- 
graphes, même  par  les  bibliographes,  est  de  ceux 
qu'on  cite  en  Anjou  à  côté  des  noms  de  Ménage, 
de  Pierre  Rangeard,  de  Pocquet  de  Livonnière,  et 
ses  travaux,  dont  les  plus  importants  restent 
manuscrits,  ont  fourni,  mieux  préparés  que  tout 
autres,  la  trame  et  les  broderies  aux  livres 
modernes  et  en  particulier  à  Bodin,  qui  a  pris  U 
une  bonne  part  de  sa  science.  On  peut  leur  repro- 
cher une  affectation  de  style  académique,  jointe 
à  un  certain  pédantisme  philosophique,  qui  en 
rend  la  lecture  souvent  fatigante. 

Franc.  Grille  est  le  premier  qui  dans  le  sap- 
plément  à  la  France  littéraire  de  Quéràrd,  ait 
prononcé  le  nom  de  Rangeard  et  donné  quelques 
titres  de  ses  ouvrages.  Il  le  confond  sur  la  fin 
avec  son  oncle  et  ne  connaissait  pas  ses  manaa- 
crits.  La  nomenclature  suivante,  —  en  y  ajoutant 
les  indications  déjà  données  dans  la  Notice,  — 
en  comprend,  je  crois,  une  liste  à  peu  près  com- 
plète et  sûre  de  ses  travaux,  à  l'exception  sans 
doute  de  nombre  de  petites  pièces,  la  plupart  ano- 
nymes, éparses  et  perdues  dans  les  Recueils  : 

Eloge  de  Le  Corvaisier,  secrétaire  perpé- 
tuel de  l'Académie  dP Angers,  dans  V Année 
litt.  de  Fréron,  1761,  t.  III,  p.  241  ;  —  Anec- 
dotes pour  Vhist.  du  Calvinisme  dans  V An- 
jou, dans  VAlmanach  hist.   d^Anjou,  1766» 
p.  97-134.  La  suite  annoncée  pour  VAlman,  de 
1769  n'y  a  pas  paru;  —  Epître  à  un  ami,  qui 
l'engageait  à  se  livrer  à  la  Poésie,  dans  les 
Affiches  de  1779  ;  •—  Fragments  d'histoire  de 
la  Province  d* Anjou  (tbid.,  au  dire  de  Grille, 
quoique  j'y  aie  vainement  cherché  ce9  deux  ar- 
ticles); —  Lettre  sur  un  empoisonnement  par 
les  champignons,  dans  les  Affiches  du  24  no- 
vembre 1780  ; — Vers  à  M"**  la  duchesse  de  Br, , 
ci-devant  de  C,  dans  les  Affiches  du  3  soûl 
1781  ;  —  Acte  public  de  la  naissance  de  Afc  le 
Dauphin,  tiré  des  archives  du  Parnasse,  lu 
le  14  novembre  1781  et  pubUé  dans  les  Affidtes 
du  23  novembre  et  à  part,  Marne,  in-8«  ;  —  Ré- 
flexions  philosophiques  et  patriotiques  sur 
la  présente  guerre  avec  la  Grande-Bretagne, 
et  celles  qui  l'ont  précédée,  lues  dans  la  séance 
du  ii  juin  de  V Académie  d^ Angers  (Angers , 
iahyer,  1781,  in-8»  de  44  p.).  V.  un   Compte- 
rendu,  dans  les  Affiches  du  27  juillet;  — 
J^Zo^e   de    Le    Royer    de   la    Sauvagtre , 
prononcé  le  S7juin  i783  (Angers,  Marne,  in-**)  : 
—  Fables,  dans  l^s  Affiches  du  6  avril  1785; 


hAN 


—  2âîi  - 


RAN 


^  Allégorie  :  le  ConsetZ  des  Dieux  (Ibid., 
S3  juillet)  ;  —  Voyage  d'Henri  le  Grand  à  An- 
gers dans  Vannée  i598,  lu  le  19  novembre  1777, 
imprimé  dans  les  Affiches  du  14  avril  au  26  mai 
1786  ;  —  Epître  à  M^  le  duc  de  Praslin,  pair 
de  France,  président  de  V Assemblée  PrO' 
vinciale  d'Anjou  (  Angers  ,  Mame ,  1787 , 
in -S»)  ;  —  Droit  exclusif  des  Curés  aux 
dixmes  de  leurs  paroisses  ou  Lettre  à  M  de 

Gr pour  être  présentée  à  V Assemblée 

des  États  de  la  nation  (anonyme,  s.  I.  n.  d., 
in-8*).  L'exemplaire  que  j'ai  sous  les  yeux  porte 
une  nota  anlogr.  de  Rangeard,  qui  s'en  reconnaît 
l'auteur.    C'était  une   réponse  à  la   Lettre   à 
M.  Vabbé  Rangeard  sur  les  Etats-Généraux 
(8  octobre  1788),  provocation  d'un  anonyme  ;  — 
A  nos  seigneurs  de  V Assemblée  nationale. 
Mémoire  pour  Pierre-André-Charles,  comte 
de  Chavaignes- Maillet  détenu  par  ordre  du 
gouvernement  à  la  Bastille  depuis  le  S4  dé- 
cembre nSJ  (s.  d.,  in-8^  chez  Baudouin,  im- 
primeur de  l'Ass.  Nat.)t  «  fait  par  moi  Rangeard,  » 
—  dit  une  note  autogr.  sur  l'exemplaire  de  la 
Bibl.    d'Angers;   —  Lettre   à  M.  l'abbé  de 
M***  par  des  curés ,  députés  aux  Etats* 
Généraux  (in-8o,  s.  1.  n.  d.,  —   d'après  une 
note  autogr.)  ;  —  Prière  à  Dieu  [en  vers]  pour 
être  présentée  au  Roi  et  à  V Assemblée  na^ 
tionale  (1789,  in  8«  de   7  p.,  s.  1);  —  Dia- 
logue  {jon  vers  libres]   entre  Henri  IV  et 
Sully,  qu'on  suppose  se  rencontrer  près  du 
Louvre  au  moment  où  les  Etats-Généraux 
vont  être  assemblés  (s.  1.  n.  d.  [1789],  in-8o 
de  10  p.)  ;  —  Extrait  du  Tribut  de  la  So- 
ciété des  Neuf^Sœurs,  14  octobre  1790,  ^ 
Discours  sur  le  Progrès  des  Sciences  et  des 
Arts  sous  le  règne  de  Louis  le  Grand  (F.  Didot, 
jeune,  1790,  in-8<>).  —  Extrait  du  Tribut  de 
la  Société  des  Neuf-Sœurs,    14  novembre 
1790.  "  Révolution  frappante  dans  l'Etat  et 
les  mœurs  des  femmes  (en  vers)  (F.  Didol,  1790, 
ia-8').  L'auteur  s'excuse  dans  une  note,  sachant 
qu'il  se  doit  à  de  plus  grands  intérêts,  mais  l'ou- 
vrage est  d'un  an  antérieur  à  la  convocation  des 
Euts-Généraux.  —  Extrait  du  Tribut  de  la 
Société  des  Neuf-Sœurs,  14  octobre  1791.  — 
Le  lion  et  les  animaux   assemblés  (Paris, 
in-«*,  1791}  ;  —  Procès- verbal  historique  des 
actes  du  Clergé,  député  à  rassemblée  des 
Etats-Généraux  des  années  1789-1790  (Paris, 
imp.  Nat.,  1791,  in^<>  de  166  p.,  anonyme).  «  Cet 
«  ouvrage,   qui  porte,  comme  on   le  voit  à  la 
«  page  165  le  nom  de  M*  Oudot  et  le  mien,  »  ^ 
dit  une  note  autogr.  de  R.,  —  «  n'a  rien  de  ce  curé 
«  député  que  des  mémoires,  qu'il  m'a  fournis 
c  et  sur  lesquels,  ainsi   que  sur  les  miens  et 
c  quelques  autres,  j'ai  rédigé  ce  procès-verbal  de 
c  nos  assemblées.  La  lettre  qui  le  précède  est  en- 
«  Uèremenl  de  moi.  ».  —  Ode  contre  Vintolé' 
rance  en  nuztière  de  religion  et  de  culte 
(Angers,   Mame,    messidor  an   III,   in-8^);   — 
Hymne  à  la  Liberté  (9  strophes  de  8  vers); 
dans  lu  recueil  de  chants  pour  la  (été  des  9  et 
10  thermidor  (Angers,  Mame,  in-8o,  s.  d.);  — 
/^  Préposée  au  triage  des  titres  tt  papiers 

m 


nationaux  du  département  de  Maine-et" 
Loire,  à  leurs  concitoyens  (Angers,  Mame, 
frimaire  an  IV,  in-8«  de  16  p.,  imprimé  aux 
frais  du  Département),  mémoire  destiné  à  accom- 
pagner un  Rapport,  signé  Desbié,  Renault  et  Gas- 
tineau,  28  prairial  an  IV,  dont  le  Mss.  original 
est  tout  entier  de  sa  main,  en  réponse  au  compte- 
rendu  du  cit.  Villiers  lu  le  12  prairial  au  Conseil 
des  Cinq-Cents  ;  —  Les  Britanniques,  ode  de 
11  strophes,  publiée,  avec  addition  de  3  strophes, 
par  Touss.  Grille  dans  les  Affiches  du  5  janvier 
1798.  —  J^pttre  à  sa  maison  du  Chaumineau, 
dans  les  Affiches  du  6  août  1822. 

Les  manuscrits,  recueillis  par  son  ami  Toosi. 
Grille,  ont  passé  à  la  Biblioth.  d'Angers.  Us  com- 
prennent, —  sans  citer  ceux  des  mémoires  on 
p(»èmes  déjà  indiqués  :  —  Discours  historique 
sur  les  commencements  des  quatre  maisons 
souveraines,  qui  ont  gouverné  ou  possédé 
V Anjou,  Mss.  985,  in-4o,  de  13  ff.  papier.  U 
est  mentionné  par  le  P.  Lelong,  III,  425  ;  —  His- 
toire  civile  et  ecclésiastique    de  V Anjou, 
Mss.  887,  autogr.  de  214  p.,  qui  s'interrompt  an 
milieu  du  xiii*  s.  Des  rédactions,  remaniées  par 
l'auteur,  en  existent  aux  Mss.  888, 889,  890,  —  et 
un  résumé  jusqu'en  1109  au  Mss.  891  ;  —  Mé- 
moires  pour  servir  à  VHist,  du  Calvinisme 
et  de  la  Ligue  en  Anjou,  Mss.  893,  in-4o,  autogr. 
de  440  p.  ;  —  Etat  historique,  ecclésiastique 
et  civil  de  V Anjou  avant  la  Révolution  de 
1789,    Mss.  894.  in-fol.  de  72  p.  ;  —   Vie  de 
Vévéque  Jean  Michel,  Mss.  633,  précédé  d'une 
lettre  au  rédacteur  des  Affiches,  oà  il  a  été 
sans  doute  imprimé  en  1790,  et  Mss.  577,  in-foL  ; 
•—  CEttures  diverses  en  prose,  Mss.  577,  antog. 
in-foL  comprenant  17  pièces  dont  une  jDîssert* 
sur  V origine  des  rois  Capétiens,  une  autre 
sur  Vorigine  des  levées  de  la  Loire,  VHist 
des  épiscopats  de  Jean  de  Beauvau  et  du 
cardinal  Balue,  des  Mandements  rédigée 
pour  Vévéque  de  Grasse,  les  Eloges  de  Vabbé 
Riffault,  de  la  Sauvagère,  Cl.-Gab.   Poe 
quet    de  Livonnière ,  P,-J,  Lecorvaisier , 
Math.  Poncet,  Cotelle,  —  et  VHUtoire  de 
V Académie  des  Belles-Lettres;  —  Poésies 
lyriques,  fables,  épitres  et  allégories,  Mss.  521 
autogr.,   in-40  de   131   feuillets;.  —  Poésies 
diverses,  Mss.  520,  in-8«.  autogr.  de  194  p.;  — 
Les  Philosophes  du  club  des  Jacobins  de 
Paris,  comédie  en  5  actes,  en  vers,  Mss.  540, 
autogr.,  in-4o  de  48  p.  —  Le  dépôt  récent  par  les 
héritiers  de  M.  Toussaint  Grille  de  divers  loU  de 
manuscrits  ont  ajouté  à  ce  premier  fonds  une 
Histoire  des  Evéques  SAngers,  fragmenU 
autogr.  de  3  cahiers  in-fol,  et  in-4»,  —  un  ca- 
hier de  poésies  ;  —  un  petit  registre  in-12  por- 
tant pour  titre  :  Poésies  deM.  R.P,  D.  S.  A.| 
autogr.,  contenant  des  vers  dans  la  premièrt 
manière  de  l'auteur,  de  1750  à  1756,  des  chan* 
sons,  d98  épigrammes,  des  calotines  et  anticalo* 
tines,  le  Panégyrique  burlesque  de  Méraine, 
concierge  de  V Académie,  etc.,  une  épigramme 
sanglante  contre  le  curé  Robin;  —  et  un  fouiUif 
confus  de  fragments  poétiques  et  de  brouilioni 

inachevés,  où  se  rencontrent  in  ccènes  entièrcf 

i9 


tlAN 


—  â26  — 


t\AN 


d'une  tragédie  en  cinq  actes,  La  Mort  dt 
Louis  XVI,  avec  les  deox  Robespieire,  Domont, 
Fardin»  Armand  pour  personnages;  —  mais  je  n'y 
ai  pas  retrouvé  la  correspondance  ni  les  pièces 
originales,  qu'a  eues  en  mains  M.  Bougler. 

Le  portrait  de  Rangeard  a  été  gravé  par  Ser- 
gent et  dans  la  collection  de  Déjabin.  —  Grille  en 
possédait  un  sur  toile,  qui  est  passé  au  Musée 
archéologique  d'Angers. 

Areh.  de  M.-et-L.  Série  L.  —  Quérard,  France  Littér., 
t.  XI.  —  Bougler,  Mouvement  Provincial,  1. 1,  p.  30-47  et 
dans  la  Bévue  d'Anjou^  1855, 1. 1,  p.  80.  —  Fr.  ôrille,  Do- 
eum.  sur  la  guerre  C'vite.  p.  4  et  Lettre  à  Walckeuaer, 
p.  100.  —  Lemarchand,  Cotai,  des  Bfu.  —  Tresvaux,  Bist, 
du  Dioc.  d'Anvers,  t.  II.  p.  506.>-Af#m.  delà  Soe.  Arad. 
d'A  ngere,  18M,  p.  158  et  \m,^Prorès-verbaux  de  l'Aead. 
d'AngerStUM.i02lf,—'Pro€èÊ  verbaux  du  Bureau  d^Agri- 
culture,  Mm.  t034.  —  Marchegay,  Notices,  t.  II,  p.  1.  — 
Monrb,  La  Réforme  et  ta  Ligue,  p.  xii. 

Rangeard  {Pierre),  fils  de  Pierre  R.,  maître 
èordonnier,  et  de  Marie  Vincent,  est  né  à  Angers, 
dans  la  rue  Baudriôre,  le  S  novembre  1691.  La 
recommandation  de  son  noble  parrain ,  Pierre 
Malbranche,  et  surtout  la  protection  de  Tabbé 
Chollet,  V.  ce  nom,  lui  valurent  d'être  admis  aux 
études  à  la  suite  desquelles  il  fut  ordonné  prêtre 
et  gratifié  d'une  demi-prébende  en  f  église  d'Angers, 
comme  simple  habitué,  libre  pour  la  prédication 
«t  les  catéchismes,  où  il  se  prodiguait.  Epris  d'une 
passion  ardente  pour  l'histoire  angevine,  il  s'était 
attaché  d'abord  à  Joseph  Grandet,  Y.  ce  nom,  qui 
mit  à  sa  portée  une  bibliothèque  riche  en  Mss. 
comme  en  livres.  Reçu  procureur  de  la  nation 
d'Anjou,  il  obtint  le  27  avril  1719  de  l'Univer- 
sité la  communication  de  ses  archives,  pour  se 
vouera  la  rédaction  de  son  histoire  ;  mais  Grandet 
obtint  de  lui,  par  acte  régulier  du  17  juin  1723,  en 
lui  assurant  de  son  fonds  uut*  pension  de  300  liv., 
qu'il  délaisserait  cette  étude  spéciale,  après  avoir 
raconté  rétablissement  de  la  faculté  de  théologie, 
pour  se  consacrer  tout  entier  à  l'histoire  générale 
de  la  province.  Rangeard  entia  même  en  corres- 
pondance pour  une  collaboration  avec  D.  Hous* 
seau.  De  son  c^té  Pocquet  de  Livonnière  l'encoure- 
feait  de  son  mieux  contre  les  ennuis ,  les 
railleries,  la  malveillance  même  i  laquelle  tous 
Ces  beaux  desseins  se  heurtaient.  Le  27  avril 
1735  Rangeard  fit  la  remise  i  l'Université  de 
son  chartner  tt  fut  continué  pour  deux  ans  dans 
la  charge  de  procureur  de  la  nation  d'Anjou; 
mais  déjà  sa  vue  s'était  perdue  au  travail,  où  il 
consacrait  le  meilleur  de  ses  nuits,  sans  antre 
distraction  que  la  rédaction  d'un  ouvrage  contre 
la  schisme  d'Angleterre,  approuvé  par  neuf 
évèques  et  qui  paraît  perdu.  Ces  fatigues  excès- 
sives,  la  pauvreté,  les  disgrâces  l'accablèrent  vite. 
Pris  a  la  Toussaint  de  1726  d'une  fièvre  violente, 
il  mourait  quelques  jours  après,  le  17  novembre, 
Agé  seulement  de  35  ans.  Tous  ses  M^s.  furent 
payés  250  livres  à  ^es  héritiers  par  l'Université, 
et  en  dernier  lien  ont  été  acquis,  à  la  vente  du 
eabinet  Grille,  par  la  Biblioth.  d'Angers.  Restés 
jusqu'à  ces  derniers  temps  inédits,  ils  témoignent 
d'une  science  sérieuse,  d'une  critique  calme  et 
lpyale,qui  rattache  directement  l'auteur  à  l'école  Bé- 
nédictine. Ils  ont  pour  titre  :  Discoure  hUioriquê 
If  friti^U9  sur  It»  écrivains  ^  }'hi9toir€ 


<r Anjou,  imprimé  à  bon  droit  en  tète  et  eomms 
introduction  à  l'Htafoire  cC Anjou  du  moine 
Aoger  par  les  éditeurs  de  la  Revue  tT Anjou 
(1852).  Le  Mss.  en  existe  en  minute  aato- 
graphe  et  en  double  copie  à  la  Biblioth.  d'Angers 
(Mss.  853-855)  ;  —  Histoire  généalogique  de$ 
quatre  maisons  d* Anjou  (Mss.  986,  in-4«, 
pap.,  de  182  p.,  avec  annotations  de  C.-G.  Poc- 
quet de  Livonnière  et  de  Jacques  Rangeard, 
inédit);  —  Histoire  de  l'Université  d'Angers 

2  vol.  autographes,  le  1«'  de  473  p.,  le  2*  de 
425  p.,  incomplet  de  quelques  pages  [après  la 
page  271],  qui  se  retrouvent  dans  une  copie 
(Mss  1023).  Ce  beau  travail,  publié  intégrale- 
ment par  la  Revue  d*Anjou  et  tiré  à  part, 
forme  deux  volumes  in-8<*  (Angers,  Barassé,  1875- 
1877),  avec  une  ample  table  des  matières,  pré- 
cédée des  pièces  justificatives,  que  Rangeard  avait 
jointes  à  chaque  volume  et  réunies  de  plus  en  an 
Recueil  (Mss.  1026,  in-4o,  de  49  f.).  —  Le  dernier 
livre  est  consacré  à  de  courtes  notices  biogra- 
phiques sur  les  plus  illustres  professeurs,  depuis 
le  XI*  s.  jusqu'à  la  fin  du  xiv*.  L'histoire,  mal- 
heureusement interrompue  au  xv*  s.,  a  été  con- 
tinuée, mais  bien  imparfaitement,  par  Cl.-G.  Poc- 
quet de  Livonnière  (Mss.  1027)  ;  —  elle  vient  d'être 
reprise  sur  des  données  nouvelles  et  d'après  des 
recherches  originales  par  M.  de  Lens,  ancien  ins- 
pecteur de  l'Académie  d'Angers  ;  — •  Préfacedune 
nouvelle  histoire  de  Béranger,  archidiacre 
cP Angers,  et  de  son  hérésie  (Mss.  802,  autogr. 
de  10  p.,  inédit). 

Arch.  mon.  6G  103.  —  Pocq.  de  LIv.,  ffist.  de  r^Aitp., 
Mm.  f Of7  et  les  Illustres,  Mss.  1068.—  Lemarehand,  CatoL 
des  Mu,  et  Notice  en  tète  de  TéditioD  de  VBùt.  de  CUniv. 

Rai^geardlére  (la),  c"«  de  Bouchemaine' 
—  Le  lieu  et  closerie  vulgairement  appelée 
la  Rang,  enRuzehouc  (Ghap.  St-Laud),  acqais 
le  16  juillet  1541  par  sire  Jacq.  Richard,  mar- 
chand, de  n.  h.  Louis  Baratou  et  de  sire  René 
Furet. 

Rangeardlére  (la),  t.,  e««  de  Fontaine- 
Guérin.  —  En  est  tienr  n.  h.  Michel  Baranger, 
mari  de  d"«  Madeleine  de  Belin,  1590,  n.  h. 
Georges  Lonet,  président  i  l'Election  de  Baogé, 
1635,  1663.  Il  y  existe,  sur  une  hauteur,  au  mi- 
lieu des  bois,  un  dolmen,  dont  le  toit  mesure 

3  met.  sur  2.  Les  côtés  sont  formés  de  deux  blocs 
de  2  met.  50  de  largeur  sur  2  met.  de  baaiear. 
Deux  quartiers  de  roc,  couchés  à  terre,  indiquent 
l'existence  d'un  vestibule;  «  (la  Grande,  U 
Petite-),  ff.,  c»«  du  Guédéniau. 

Raageardièrea  (les),  m«"b.  etf.,c**deSt- 
Barthélemy.  »  Le  herbergement  appelé  la 
Renjardiere  1353.  —  Le  lieu  des  H.,  mai- 
sons de  maître,  closerie,  grange,  pressoir, 
écurie,  jardins,  vivier,  vergers,  etc.  178S 
(Ghap.  St-Laud).  —  En  est  sieur  Guill.  de  U 
Fontaine,  chevalier,  René  Roustille  1522,  Louis 
Cooeffé,  notaire,  par  acquêt  le  28  mars  1654. 
de  n.  h.  Pierre  et  Michel  Blouin,  Anne  Pinard, 
veuve  René  Cousin  1697,  Rob.-Nic.  Leroysr 
de  Ghantepie  1745.  —  Sa  veuve  Nicole  Sebo- 
lasttqne  Boyaais  et  ses  enfants  vendent  «  te 
cUfQ  des  R,  ntee  maison  do  naître  t,  lelé  f^ 


tlAT 


—  827  — 


RAtI 


tambre  1771,  à  Pierre  Lesonrd,  recevear  de  la 
capitation.  Il  a  été  acquis  en  1819  de  M.  Parait, 
payeur,  à  Angers,  par  H.  Pavie  père,  Y.  ce 
nom,  et  reveoda  à  sa  mort  par  M.  Théodore 
Pavie.— C'est  de  ce  logis,  qoe  Sainte-Beuve,  dans 
ses  PeriBées  dCaoût,  date,  le  4  août  1835,  sa  belle 
pièce,  A  Victor  Pavie,  le  soir  de  son  mariage  ; 
—  f.,  c"«  de  Villéoêque. 

Raagée  (b).  ham.,  c*'*  de  Cheviré-le-R.  ; 
»  f ,  c"«  de  VaudeUnay. 

Riuilone  (la),  mo»  b.,  c°*  de  St- Barthélémy, 
^  La  R.  alias  la  petite  Cheminée  1539 
(G  105).  —  La  Harenloue  1607,  la  R.  alias 
Ccutouarde  1608  (Ghap.  St-Laad),  avec  grand 
corps  de  logis,  pressoir,  conrs,  jardins,  vignes, 
le  tout  enclos  de  mars.  —  En  est  sieur  François 
Dogratl541.  Isaac  Foaqaet  1600,  de  qui  Tacqaiert 
en  1608  Hatbiea  Fortin,  Jean  Gberoavrier  des 
Grassières  par  acquêt  de  René  Monnet,  notaire, 
et  par  un  nouvel  acquêt  en  1708  Pierre  Nicolas, 
tiear  des  Tbibaudières,  anc  consul  des  mar- 
chands, —  les  héritiers  de  Prévost  et  de  Jeanne 
GohoD  en  1759. 

Saoul  dJean),  sieur  de  la  Gnibourgère,  doc- 
tear  in  utrbque  de  l'Université  d'Angers,  surtout 
célèbre  dans  l'enseignement  du  droit  canon,  mari 
de  Marguerite  de  Plaincbesne  1551,  f  en  janvier 
1578.  Le  Reg.  du  Ghapitre  St-Maurille  contient 
des  vers  latins  à  son  éloge,  G  1103,  fol.  147. 

■aplnière  Çisî),  f.,  c"«  de  Baracé.  —  En  es} 
sienr  René  de  la  Baboulière,  qui  relève  de  la 
Motfe-Baracé,  1530;  —  cl.,  c^*  d*Ecouflant, 

Haptteliére  (la),  L,  c<**  de  Montilliers, 

RaréeoarCf  chat.,  c''*  de  Chantoceaux, 
reconstruit  sur  l'emplacement  de  Tanc.  manoir 
de  la  Bretesche,  V.  ce  mot,  par  M™"  veuve  de 
Pimodan,  qui  lui  a  imposé  le  nom  patrimonial 
de  sa  famille. 

Rmsibna,  m»",  c'«  de  St-Léger^es-B.,  près 
Fancien  bourg  des  Essarts,  acquise  en  15S6  par 
Jean  Samson  qui  la  relevait  de  la  Brientaie. 

Rat  (le),  cl.,  c>>«  de  Mêlay  ;  ->  ham.,  c"«  de 
la  PotheHe.  —  Le  vill.  du  Rat  1763  (Et.-G.). 

Ratand-DoplaiSf  famille  de  chirurgiens  et 
de  médecins,  originaires  du  Berry.  -^  (Charles), 
fils  de  Marc  R.,  maître  chirurgien,  natif  de  Gluys 
en  Berrj,  épouse  à  Angers  le  8  mai  1730  Jeanne- 
Rose  Bréhin,  f  le  13  février  1771,  âgé  do  60  ans 
L'acte  de  décès  l'appelle  «  noble  homme  »  et 
d'autres  actes,  «  notable  bourgeois.  »  —  Son  frère 
Gabriel  exerçait  à  Villévèque  et  y  mourut  le 
S3  juin  1773,  âgé  de  70  ans.  ■■  {Henri-Marc), 
fils  de  Gharles  R.  et  de  Jeanne-Rose  Bréhin,  doc- 
teur en  médecine,  épouse  à  Angers  le  10  février 
1766  Marie  Lesourd ,  dont  il  devient  veuf  le 
i3  juin  1775.  —  {Charles-Gabriel),  frère  da 
précédent,  né  à  Angers  en  1732,  reçu  maître  en 
chirurgie  à  Angers  le  90  janvier  1758,  et  docteur 
«o  médecine  en  TUniversité  de  Caen  le  4  sep- 
tembre 1775,  professait  depuis  plusieurs  années 
avant  la  Révolution  des  cours  publics  d'anatomie 
et  de  ehiruifie  pratique  et  dès  les  premières 
élections  fut  nommé  chirurgien  major  de  la  garde 
nationale.  Il  soiUciuit  en  1791  les  mêmes  fonc* 
tiouf  au  i*r  iNrtaiilofi  des  Volontaires,  et  tn  obtint 


la  charge  au  3«  bataillon  en  août  179S.  Il  perdit 
tous  ses  bagages  dans  la  déroute  de  Dinan.  Il 
avait  épousé  le  10  juillet  1764  Jeanne-Elisabeth 
Vallée,  de  Gandé,  morte  le  4  avril  1787,  et  en  se- 
condes noces  Marie-Anne  Dubois,  avec  qui  il  di- 
vorce le  18  fructidor  an  III  —  et  meurt  à  Angers 
le  22  novembre  1806. 

Râteau,  cl.,  c«*  d'Etriché;  —  f.,  c««  de 
Rochefort-sur^Loire. 

RateUerie  (\s),  t.,  c««  de  Montignés.-M.; 

—  cl.,  c»«  de  Mozé;  ■■  ham.,  c»«  de  Saint- 
Sigismond.  —  Il  y  existait  aa  zviii*  s.  une 
chapelle  de  St*  Gilles. 

RatelliéM  (la),  f.,  c»«  de  Faye;  —  cl.,  c»« 
de  St-Quentin-en-M.  ;  —  h.,  c"«  de  Sceaux; 

—  f.,  c°«  de  ThoHgné. 

Ratelllérea  (les),  ham.,  c"«  de  ^uetl,  et  au 
spirituel,  de  la  paroisse  de  Trémont, 

Ralerie  (la),  cl.,  c>>«  de  Chantocé,  —  En  est 
sieur  René  Delisle,  écuyer,  receveur  de  la  seigneu- 
rie de  Ghantocé,  1635; «f., c»«de  Vauchrétien, 

Rateriea  (les),  ham.,  c"*  de  JLtnières-B. 

llaUèM  (la),  ham.,  c"*  à*Andard;  «>  f., 
c»«  de  TrèveS'Cunaud, 

Ratoaaitoe  (la),  f.,  c««  de  la  Séguinière. 

—  Y  naît  un  ruisseau,  qui  en  prend  le  nom,  coule 
du  N.  au  S.  et  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Mar* 
baillou  ;  —  1,350  met.  ;  —  f.,  c»«  de  Somloire. 
Anc.  domaine  de  la  chapelle  N.-D.-des-Moreanx. 

RatUer  {Louia-Charles-Auguêté),  desser- 
vant de  Blou  jusqu'en  1812,  a  publié  un  Nouvjfi 
abrégé  de  la  Grammaire  prançaise  (Saumur, 
Degouy,  an  VI,  in-12  de  39  p.). 

RatUer  (Michel),  né  à  Angers  vers  1600, 
chanoine  de  St-Laud  en  1645,  curé  de  la  Trinité, 
fut  nommé  en  1645  à  la  seconde  chaire  de  théo- 
logie récemment  créée.  Il  se  démit  de  sa  prébende 
sur  le  refus  du  Ghapitre  de  l'autoriser  &  la  pré- 
dication des  carêmes.  Durant  la  Fronde,  il  avait 
résolument  prêché  TAvent  en  ville  et  recommandé 
le  parti  du  roi. 

Pocq.  de  Lit.,  Mh.  4068,  p.  159. 

Rattler  (Sébastien),  sieur  de  la  Guittonnièret 
conseiller  au  Présidial  d'Angers  en  1742,  possé- 
dait de  très-belles  collections  de  livres  et  de  Mse. 
sur  l'Anjou  et  a  fourni  des  renseignements  et 
plusieurs  articles  sur  les  Angevins  à  l'abbé  GoU'* 
jet  pour  le  supplément  de  1735  au  Dictionnaire 
de  Moréri. 

Randerie  (la),  ham.,   c*«  de  Chên€hutt€é 

Raodlére  (la),  f.,  c^  dos  Cerqueux-B.-P. 

Randlére  (la),  ham.,  c»"  de  Huillé  ;  —  ch., 
cn«  de  Miré,  —  Anc.  fief  et  seigneurie,  avec  an* 
tique  château  et  chapelle  fondée  le  15  mai  1504 
par  Renée  Duchesae,  dame  de  Miré,  femme  de 
René  Frézean.  La  terre  appartenait  aux  seigneu* 
ries  de  Miré  jusqu'aux  premières  années  du 
zvi*  s.  et  fut  de  nouveau  réunie  par  Victor  Gohon 
du  Parc  qui  en  exerça  le  retrait  féodal  en  1606 
sur  Vincent  Béron,  acquéreur  cette  même  année 
de  René  Hamon.  »  Elle  appartenait  en  dernier 
lieu  à  0enis-£d.-René-Xavier  Ameiot  du  Gné- 
péan,  mort  le  15  juin  1832  à  Beanpréau  et  a  été 
acquise  de  set  béritien  le  90  mai  1833  par  M.  Et. 
Lemonnier  d«  Lorièiv,  propriétaire  à  LaTsl  ^  m 


raV 


—  228  — 


tlÉA 


t.,  c"*  de  St'GeorgeS'du'Boia.  —  Acquise  en 
1540  de  Math,  de  Montalais  par  n.  h  Jean 
Fonseher;  ^  ham.,  c"*  de  Villemoiaant. 

RaoU  (. . .  Oi  peintre,  est  occupé  à  divers  tra- 
vaux par  THôtel-de-Ville  d'Angers,  eu  1738. 

HAntière  (la),  yIU.,  c*'*  de  Morannes.  —  La 
Rotière  (Cass.). 

HAvaiilère  (la),  f,  c"«  de  Chaudron;  — 
donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui  natt  sur  la  com- 
mune, au  N.  de  la  route  départementale  n»  17, 
passe  au  S.  de  la  ferme  et  se  jette  dans  le 
ruiss.  du  Pont-Notre-Dame  i  la  Boulaie,  grossi  à 
gauche  du  ruiss.  de  la  Houssetière  ;  —  2,700  m.  ; 
■■  ham.,  c"«  de  la  Memhrolle. 

Ravalrle  (la),  t.,  c^*  de  la  Jaille-Yvon\ 
■■  f.,  e"*  de  Loire;  —  donne  son  nom  à  un 
ruisselet,  qui  se  perd  à  200  met.  dans  TArgos. 

Rairardlére  (la),  f.,  c''*  de  Chalonnes- 
êur- Loire.  —  En  est  sieur  messire  Jacq.  de 
Voleine  1669  ;  —  ham.,  c"*  de  Marana.  —  Y  est 
mort  Âgé  de  62  ans,  le  19  août  1852,  le  capitaine 
Jean-Joseph-Paul  Ripert,  ouvrier  typographe 
jusqu'à  20  ans,  soldat  en  1812.  lieatenant  en 
1827  dans  la  campagne  d'Espagne,  blessé  à  la 
prise  d'Alger,  et  dans  les  derniers  temps  capitaine 
d'élat-major  des  places  à  Brest  jusqu'à  sa  re- 
traite en  1844.  V.  le  Maine-et-Loire  du  27  août 
1852;  ->  ham.,  c"«  de  St-Sauveur-de-lMnâ. 

Ravanltt  ham.,  c"«  de  Blou;  ->  f.,  c"** 
de  V  Hôtellerie 'de -Fiée;  —  vill.,  c"*  de 
Ldmgué.  —  La  terre  et  seigneurie  de  Ra- 
vault  relevait  de  la  Roche  de  Gennes.  —  En  est 
sieur  n.  h.  André  de  Champagne  1540,  Louis  de 
Guyon,  écuyer,  mari  de  d"*  Marie  de  Champagne 
1612,  Franc.  Lefevre  de  la  Guîberderie  1750. 

Raverlea  (les),  f.,  c"*  de  Villévêque. 

Ravi  {Dominique-Thomaa- Marie) ,  né  à 
St-Servan  vIHe-et-Yilaine^  le  9  avril  1785,  et  ins- 
crit comme  enfant  de  troupe  au  3^  régiment  de 
ligne  le  1*'  avril  1790,  avait  fait  les  campagnes 
d'Italie,  d'Allemagne,  do  Prusse  et  de  Pologne, 
quand  il  fut  envoyé  à  l'armée  d*Espagne  avec  le 
grade  de  lieutenant  adjudant-major  an  130*  de 
ligne  le  l'rmai  1811.  Le  5  août  suivant,  dans  une 
sortie,  il  se  trouva  abandonné  avec  120  hommes, 
dans  une  ville  ouverte  à  l'attaque  de  1.500  espa- 
gnols et  s'y  maintint  pendant  5  jours  jusqu'à 
rarrivée  des  secours.  Capitaine  le  12  juillet  1812, 
il  prit  dans  la  retraite  à  Sarre,  devant  Rayonne, 
le  commandement  de  l'arriére -garde  et  fit  face 
aux  Anglais  durant  toute  la  journée,  quoique 
atteint  successivement  de  quatre  coups  de  feu. 
La  maréchal  Soult  le  nomma  sur  le  champ  de 
bataille  chef  de  bataillon,  en  le  portant  à  l'ordre 
de  l'armée  (11  novembre  1813).  Il  avait  déjà  été 
grièvement  blessé  à  Austerlilz,  à  Friedland,  à 
Essling.  Mis  en  non  activité  au  licenciement  de 
1815,  il  fut  I  appelé  comme  major  à  la  légion  du 
Lot  le  26  mai  1816.  passa  chef  de  bataillon  au 
S*  léger  le  6  novembre  1826,  lieutenant-colonel 
au  13*  léger  le  13  avril  1830,  enfin  colonel  au 
8*  de  ligne  le  26  mai  1832  avec  lequel  il  fit  la 
campagne  de  Belgique.  Une  ordonnance  royale 
du  10  novembre  1840  l'éleva  au  grade  de  maré- 
chal de  oaop  et  il  avait  conmao4é  à  ce  titre 


plusieurs  départements  quand  il  viol  prendre  le 
commandement  de  Maine-et-Loire.  Il  y  pos- 
sédait le  château  de  la  Yiolaie  et  accepu  de 
l'élection  les  fonctions  de  maire  da  Louroui- 
Béc.  (15  août  1848),  dont  il  se  démit  le  5  janvier 
1850.  —  Il  y  est  mort  le  5  octobre  1853.  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  depuis  le  7  août 
1809,  commandeur  du  l*'  mai  1834 

Ray  (le),  ruiss.  né  sur  la  c^*  da  MéniU  dans 
la  vallée  intermédiaire  à  la  levée  et  à  la  boire  de  la 
Tau,  dans  laquelle  il  se  jette,  coulant  do  N.-E.  au 
S.-O,  un  peu  en  amont  du  ruiss.  de  Vaufiranld. 

Ray-de-rOoehe  (le),  cl.,  c»*  da  MéniL 

Raye  (la),  vill.,  c»«  du  Puy-^.-X>.  —  Avec 
anc.  chat.,  rebâti  vers  1810,  en  forme  de  rectangle 
couronné  d'un  fronton  sur  chaque  face  latérale. 
Uneaîle,  aujourd'hui  détruite,  formait  éqoerre  vers 
nord  ;  à  l'angle  S.-E.  subsiste  une  fuie  eo  forme 
de  tour  carrée  ;  un  incendie  vers  1828  a  détruit 
les  servitudes.  La  grille  d'entrée  passe  pour  être 
l'ancienne  grille  du  chœur  du  Puy-N  -Ù,  —  En 
est  sieur  n.  h.  Jean  de  la  Court,  écuyer,  1478; 
—  Pierre  de  la  Court-Bellière  1540,  mari  de 
Louise  Aménard  ;  -^  puis  la  famille  Guéoiveao 
depuis  au  moins  la  moitié  du  xvu*  s.  jusqu'en 
1845.  —  Il  a  été  à  cette  époque  acquis  par 
M.  Louve  t.  —  Il  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qoi 
natt  sur  l'extrémité  vers  l'O.  de  la  C*  et  forme 
limite  avec  St-Macaire-du-B.  jusqu'à  son  con- 
sent dans  le  ruiss.  de  l'Etang-de-Brignon. 
'  Vers  S.,  à  moins  de  100  met.,  et  communiquant 
au  chemin  par  une  belle  avenue,  se  trouve  la 
Cour-de-la-Raye,  domaine  en  1780  de  Jacq. 
de  Rongé,  mari  de  Suzanne  de  Brie. 

Rayer,  c^*  de  Genneteil. 

Razilly»  C*  de  Chemillé,  anc.  fief  et  seîgneo* 
rie  dans  la  paroisse  St-Pierre.  —  Razilli  1209 
(Tit.  Dupuy-Charlem.).  —  Racilleium,  Ratil- 
leium  1228  (H  Savigny,  ch.  12).  —  En  est  sieur 
Anne  Boyieâve  du  Plantis  1715. 

Raziily  {Madeleine  de),  nommée  abbesse  de 
Nyoiseau  le  15  août  1700,  insUllée  le  24  février 
1701,  t  le  27  octobre  1719,  âgée  de  70  ans  9  moU. 
Le  P.  Philippe  de  Saint- Joseph,  carme,  prieur  de 
Challain,  prononça  son  Oraiaon  funèbre,  qui 
est  imprimée  (1720,  in-4<>). 

Réale  (la),  f.,  c«  de  Brain-a.-l'A.  —  Avec 
chapelle,  y  attenant,  dédiée  à  Notre-Dame.  — 
Le  domaine  se  nommait  primitivement  la  Jouas- 
série,   terra  de  Juaaaeria,  et  appartenait  à 
Hubert  de   Champagne,    seigneur   de    Durial. 
Richard  Cœur  de  Lion ,  comte  d'Anjou ,  le  lei 
acheta  et  en  fit  don  en  1189  aux  religieux  de  la 
Boissiére  qui  y  bâtirent  un  petit  couvent,  centre 
d'un  fief  important,  et  une  potite  chapelle,  dont 
le  nom  nouveau  rappelait  la  munificence  royale, 
Regalia,  la  Reiau  1301  (G  340.  f.  90).  —  ^ 
maison  était  depuis  longtemps  donnée  en  ferme 
et  la  chapelle  transformée  en  étable,  quand  une 
suite  de  miracles  en  provoquèrent  la  restauration- 
En  1690  notamment,  le  curé  de  Sarrigoé,  Ree^ 
fiouerre,  y  fut  guéri  d'une  paralysie  et  fit  don 
d'un  tableau  où  il  figurait  couché  sur  son  Ut  de 
souffrance.  Un  autre  représentait  l'abbé  Oraod0^ 
déposant  le  Séminaire,  qu*il  avait  fondée  ^ 


RÉA 


—  229  — 


HEB 


pieds  de  la  Vierge.  —  Henri  Arnauld  s'opposa 
absolument  aa  rétablissement  du  culte,  à  moins 
d'ane  fondation  qui  en  assurât  le  service.  Ce 
fut  Tabbô  de  St*Anbin,  Ch.  Lepell^^tier ,  qui» 
goéri  d'un  uleère  à  la  joue,  obtint  de  l'évèque, 
son  frère,  la  consécration  nouvelle  de  Tédi- 
flee  en  1697.  Le  curé  de  Brain  y  venait  chaque 
année  le  25  mars  célébrer  l'office,  ^  et  de 
nombreux  pèlerins  y  faire  dire  des  Evangiles. 
—  Une  assemblée  s'y  tint  encore  en  1792  le 
8  mars,  mais  dès  le  7  février  1791  la  ferme  avait 
été  vendue  nat*  sur  les  religieux.  —  Une  rente  de 
125  Uv.  y  avait  été  assignée  par  eux  le  12  dé- 
cembre 1780,  une  autre  de  100  liv.  le  27  mars  1781 
aa  profil  des  pauvres  de  Rochefort-sur-Loire.  — 
Dès  1803  ce  fut  le  curé  du  Plessis-Grammoire, 
qui  revint  desservir  la  chapelle,  plus  propre  et 
mieux  munie  d'ornements  que  son  église.  Elle 
esc  restée  depuis  entretenue,  et  même  avec  un 
soin  particulier  par  ses  derniers  maîtres.  Le  petit 
édifice  sur  plan  rectangulaire,  17  met.  sur  12, 
s'éclaire  de  deux  baies  latérales  et  d'une  fenêtre 
aa-desius  de  la  porte.  L'autel  principal  tout 
moderne  renferme  une  statue  du  Christ,  reste  de 
la  Pieta  miraculeuse.  L'autel  ancien,  restauré 
sans  style,  est  accosté  des  statues  de  Si  Louis 
et  de  Se  Augustin.  Le  rétable  est  rempli  par 
QM  Pieta  neuve,  en  pierre  peinte,  qui  attire 
peu  de  fidèles  ;  >-  sur  les  murs,  un  St  Louis, 
portant  la  mouche  et  la  moustache  Louis  XlIIfi 
XVII*  s.,  —  Jésus,  Marthe  et  Marie  xvi*  s., 
vo  Ecce  homo  xvii*  s.  et  une  Ste  Geneutèue, 

xviii*  t 

Arch.  de  M .-et-L.  Séries  G  Caret  et  L  et  Q.  —  Grandet, 
Notrt-Dame Angevine,  Un.  6SI,  f.  171.  -Notes Mas.  de 
MM.  l'abbé  Allard  et  Aug .  Michel. 

Réanté  (la),  f ,  c»»  de  Brissarthe.  —  Rega- 
litoB  1309  (G  7.  f.  142).  —  Ancien  fief  et  seigneu- 
rie avec  manoir  noble,  qui  donnait  jusqu'au 
XV*  s.  son  nom  k  une  antique  famille.  —  En 
est  sieur  en  1544  Jean  de  Champagne  qui  en  fit 
abandon  iJean  et  François  de  Ch.,  ses  frères 
cadets,  —  Anne  de  Ch.  1618,  —  Urbain  Lecornu, 
mari  de  Marguerite  de  Rongé,  1031,  Henri  Lee., 
chevalier,  premier  capitaine  du  régiment  de  Cré- 
quy,  1657,  dont  la  fille  Anne  épouse  le  21  aodt 
1662  Ch.  Sibille  de  la  Buronnière.  —  La  terre 
fut  acquise  en  1698  par  Louis-Anne  Roger  de 
Campa^oUe,  gouverneur  de  Brest,  qui  vient  en 
1703  se  fixer  en  Anjou  et  meurt  le  7  avril  1707, 
inhumé  dans  la  chapelle  du  Plessis-Chivré.  — 
Lèon-Franç.  Roger  de  C.  y  est  arrêté  en  1730 
par  une  lettre  de  cachet  du  18  août  et  conduit 
ehei  les  Frères  de  Charenton.  —  Louis-Anne 
Roger  de  Camp.,  son  frère  aîné,  mari  de  Fran- 
çoise-Claude de  Montplacé,  fil  décorer  le  château 
d'une  façade  nouvelle  à  fronton  et  construire  l'es- 
calier d'honneur,  sur  les  dessins  de  leur  ami  et 
voisin,  Pierre-Guill.  Huilin  de  la  Maillardière. 
Les  travaux  furent  dirigés  par  i'ar^itecte  Fr.  Bes- 
nier,  de  la  Flèche.  —  La  première  pierre  en  fut 
posée  le  2  avril  1737,  comme  l'indiquait  une  ins- 
cription latine  sur  l'entrée.  Le  château,  aujour- 
d'hui complètement  rasé,  était  en  1815  le  centre 
d'une  réunion  de  nouveaux  Chouans. 

Aich.  de  M.-«l-L.  E  348,  ilS7*1158, 3881-3833. 


Réaaté  (l&).  f»  c»*  de  Feneu  —  En  est  sien^ 
Franc.  Lecordier,  receveur  général  des  domaines 
d'Anjou.  1585;  —  f.,  c»*  de  Freigné;  —  f.,  c" 
de  Pouancé.  —La  Royauté  (Cass.);  ■■  ham., 
cB«  de  Quincé.  —  En  est  sieur  n.  h.  Jean  du 
Breuil,  gentilhomme  servant  du  maréchal  de 
Brissac,  f  en  1638;  «  f.,  c*"  de  Ste-Gemmes' 
d^A.  «En  est  sieur  n.  h. René  de  Diensie  1641, 
1659;  -  f..  c"  de  St-Florent-le-V.  —  Ane. 
dépendance  de  la  terre  de  Maumouliers;  ■■  f., 
c"*  de  2a  Salle- Aubry,  vendue  nal^  le  7  floréal 
an  VI  sur  M.  de  Rougé. 

Réanté  {Gilles  de  la),  originaire  de  Vitré  en 
Bretagne,  licencié  ès-lois,  conseiller  du  roi  de 
France  et  du  duc  d'Anjou,  juge  ordinaire  du 
pays  d'Anjou  et  du  Maine  en  1434,  maître  des 
requêtes,  chevalier  du  Croissant,  mort  en  1453 
et  inhumé  à  Angers  dans  l'église  Ste- Croix.  «- 
(Jean  de  la),  fils  du  précédent,  prêtre  du  diocèse 
de  Rennes,  et  sans  doute  né  à  Vitré,  comme  son 
père,  étudie  le  droit  et  prend  le  bonnet  de  docteur 
à  Paris,  où  il  plaide  avec  réputation.  —  Il  profes- 
sait le  droit  à  Angers  dès  au  moins  1447  jusqu'à 
sa  mort,  avec  titre  de  conseiller  du  roi  René,  cha- 
noine de  St-Laud  d'Angers  depuis  1448,  conseiller 
du  roi  Charles  VJI,  1459,  président  au  Parlement 
de  Paris,  1469.  1473,  chapelain  de  St-Denis  en 
l'église  Ste-Geneviève  de  Paris  par  échange  en 
1478  avec  son  neveu  S.  Gélin  de  sa  prébende  de 
St'Laud,  tout  en  conservant  un  canonicat  à  St-Mau* 
rice.  —  Il  avait  été  un  des  auteurs  de  la  consul- 
tation qui  provoqua  la  restitution  des  biens  de 
Jacques  Cœur  à  ses  enfants  (février-août  1457). 
•*  Il  fut  inhumé  à  Angers,  dans  la  chapelle  des 
chevaliers  du  Croissant  le  29  octobre  1481. 

Arch.  de  M.-et-L.  Reg.  Cap.  de  St-Laud  G  913.  —Brun., 
de  T. ,  Mm.  871 ,  f.  170  vo.—Arch.  mun.  CC  3,  f.  57  et  74  v*. 
-  Ménage,  VU.  Math.  Men.,  p.  77-78. 

ileè«iM4ière  (la).  —  V.  VArboudière  et  la 
Herbaudière. 

Rebellerle  (la),  f..  c"«  de  NueiL  —  La 
Robellerie  (Cass.). 

Réblllairdiére  Çia),  c°*  de  Marigné,  ane. 
cl.,  détruite  au  xvii*  s.  et  réunie  au  domaine  de 
Port-Joulain.  —  A  un  bout,  sur  les  prés,  avait  été 
bâti  un  petit  corps-de -garde  de  gabeloux. 

Réblliardrie  (la),  f.,  c»«  de  St-Germain- 
deS'P.  —  La  Billarderie  (Cass  ).  —  Donne 
son  nom  à  un  ruiss.  dit  aussi  de  Pontron,  qui 
natt  sur  la  c"',  traverse  celle  de  Chantocé  et  en 
forme  limite  jusqu'à  son  débouché  dans  le  miss, 
de  la  Loge;  —  2,700  met.  de  cours. 

ReblUére  (la),  f.,  c»«  de  Faye.  —  L'Her- 
bilière  1690  et  Rec^  »  En  est  sieur  n.  h.  Claude 
Dupas  1665j  1690  ;  —  Gourreau  en  1790,  sur  qui 
elle  est  vendue  nat*  le  6  thermidor  an  IV. 

Reblllères  (les),  f.,  c»«  de  la  Lande- Ch. 

RéblB  {Mathurin),  maître  architecte,  à  Brio- 
Uy,  1745,  ainsi  que  François  R.,  son  frère,  ar- 
chitecte comme  lui,  en  1764. 

Réblnerle  (la),  f.,  c»«  de  Querré. 

RébioBBlère  (la)»  vill.,  c»«  du  Fuilet.  -* 
La  Rébouinièrc  (C.  C). 

Rébonraerie  (la)»  f«  c»*  du  Pin. 

RebooB  {François)  9  né  vers  1620,  dans  Je 


REG 


—  230  — 


REG 


dioeèsa  de  Séez,  était  rectear  de  l'Université 
d'Angers  an  moment  des  tronbles  soulevés  par 
l'enseignement  de  la  philosophie  de  Dftseartes, 
dont  il  sa  prêta  à  proscrire  renseignement  an 
profit  des  doctrines  d'Aristote.  Il  mit  la  mÔme 
ardeur  k  expolfter  le  jansénisme  et  monrat  après 
80  ans  de  profession,  le  14  mai  1680,  récemment 
gratifié  par  le  roi  d'an  canonicat  de  St-Laud. 
Poeq.  de  L.,  Mtt.  1068, 1. 1,  p.  1T7-179. 

Rebonserle  (la),  f.,  c"«  de  Tiercé. 

Reboosslère  G&)t  cl.,  c"«  de  St-Martin- 
dU'Bois. 

Reboato  (la),  m«*  b.  et  f.,  c»«  de  Faye,  ^ 
VArhouate  17Î3  (Et.-C).  —  Larhoute  (Cass.), 

—  La  BouUe  1811  (Et.-C.).  —  Appart.  à  la 
famille  Binet  aux  xvi*-xvii*  s.,  a  passé  partie 
par  alliance  on  par  acquêt  à  la  famille  Guinoi- 
ttan  vers  la  fin  du  ivii»  s. 

Rebretiére  (la),  vill.,  c"«  de  Joué-Et.  — 
Une  met.  appelée  la  R.  1539  (G  105,  f.  107), 
dont  est  sieur  n.  h.  Louis  Martinean. 

Reehangerle  (la),  t,  c"*  des  Rairies, 

Réehaassé,  m*",  c"*  de  Doué.  —  A 
Rechaussé  1498,  —  Le  moulin  à  blé  de  R. 
tournant  par  eau  1540  (Doué,  Chap.,  t  IV- V). 
»  Le  moulin,  la  chapelle  de  R.  1547  (E  563). 
La  maladrerie  de  R,  sur  le  chemin  de  Doué 
à  Angers  (Ib.)* 

Réebaassé*  e**  de  Lézigné,  anc.  fief  et  sei- 
gneurie appart  en  1539  à  Louis  de  Grouillon  et 
dont  le  nom  même  est  disparu. 

Réebanssëe  (la),  f,  e***  de  Chavagnes- 
ê.'le-L,  ^  Le  lieu,  fief  et  domaine  1540 
CG  105,  f.  484  \o),  relevait  de  Rillé.  —  En  est 
sieur  Jean  Binel  1540,  dame  Charlotte  Hauviel 
1595.  dame  Marguerite  de  Gennes  1636 

Réebaasserie  (la),  ham..  c°«  de  ^i/oiseau. 

RéohaaaalAre  (la),  f.,  c"*  de  Châtelais» 

Réebère  (la),  f.,  c'«  de  Chazé- Henri. 

RéehlifBolale  (la),  f.,  C*  de  Freigné. 

Reeoina  (les),  vill.,  c°*  du  Fuilet,  formant 
une  importante  agglomération  (287  hab.),  centre 
depuis  au  moins  le  xvi*  s.  de  nombreuses 
fabriques  de  poterie  commune.  —  La  source 
voisine  de  la  Divatte  en  prend  quelquefois  le  nom. 

Réeompense,  f.,  c"*  de  St-Quentin. 

Reeordellère  (la),  f.,  c°*  du  Bourg-d^Iré; 
•  f.,  c"«  de  Pouancé;  «  V.  Ricordelière. 

Reeonlière  (la),  ham.,  c"*  de  Jallais;  — 
f.,  €■•  de  Somloire.  —  Une  gaignerie,  lieu, 
domaine,  vulgairement  appelé  la  Recoul- 
Hère  1496,  acquise  le  3  mai  par  Th.  de  Daillon, 

—  relève  de  la  Ghassée. 
ÊÊeeauarmnÉ  (ie),  —  Y.  2a  Divatte. 
Reeoavranee»  vill.,  c"*  d*Allonnes.  —  Il 

formait  le  temporel  et  a  gardé  le  nom  d'une  an- 
cienne chapelle  de  N.-D.-de-Recouvrance,  sise  à 
t  kil.  du  bourg  d'Allonnes  et  que  la  tradition 
populaire  indique  comme  Téglise  primitive.  Elle 
comprenait  un  corps  de  bâtiment  (xvi*  s.),  accolé 
d'une  sacristie  avec  un  puits  au-devant  ;  le  lin- 
teau de  la  porte  orné  d'une  ogive  creusée  en 
accolade;  ie  pignon  vers  l'E.  percé  d'une  grande 
fenêtre,  le  toit  en  ogive  avec  charpente  sculptée, 
le  tout  aujourd'hui  coupé  de  cheminées  et  de 


.  planchers.  Le  bénéfice  n'était  plus  desservi  su 
XVIII*  s.  qu'à  la  paroisse  et  fut  vendu  nat^  le 
15  thermidor  an  IV.  G*est  aujourd'hui  une  mai^n 
bourgeoise.  Il  s'y  tient  encore  une  aasembl^e  le 
dimanche  qui  suit  la  St-Sébastien  (20  janvier). 

Reenlée»  faubourg  d'Angers,  qui  borde  ver^ 
N.-E.  la  rive  droite  de  la  Maine  en  amont  de  Is 
ville.  —  Apud  Reculandam  1058  (Cartul.  do 
Bonc,  Bot.  1,  ch.  40).  —  Regulata  1067 
(Mss.  651,  f.  47.  d'après  le  Gartul.  N..  on  1077 
Bangeard,  Hist.  de  VUniv.,  II.  159).  —  A 
parte  Reculeiœ  1188  (H.-D.  B  18.  f.  1).  —  In 
Reculea  1206  (Ib.,  B  9.  f.  3).  —  In  Recultia 
1286  (Ib.,  f.  6  et  B  18,  f.  7).  —  Apud  RecuUe 
1285  (Ib..  B  24).  —  I^  lieu  vulgairement 
appelé  Reculée  1383  (Ib.)-  —  Ce  nom  emprunté, 
comme  il  apparaît  par  une  charte  du  xii*  s., 
V.  ci-après,  p  231.  col.  1.  1.  46-48.  au  lan^rafre 
populaire,  pourrait  bien  conserver  le  souvenir  do 
siège  d'Angers  en  873.  On  sait  que  les  Normands, 
établis  comme  à  demeure  à  Angers,  y  furent  investis 
sur  la  rive  gauche  de  la  Maine  par  les  troupes  du 
roi  de  France,  sur  la  rive  droite  par  l'armée  bre- 
tonne. L'assaut  étant  impossible,  les  Bretons, 
pour  ruiner  la  flottille  de  l'ennemi  amarrée  soas 
le  château,  eurent  l'idée  de  détourner  le  courant 
de  la  rivière  et  se  mirent  à  creuser,  parallèlement 
au  lit  ancien  de  la  Maine,  un  chenal  immense  en 
long  et  en  large,  fossam  mirœ  magnitudinis  et 
latitudinis,  qui  créait  un  nouveau  lit.  Les  Nor- 
mands, sans  attendre,  s'empressèrent  de  traiter  avec 
le  roi;  —  et  il  se  pourrait  que  l'Ile  St-Jean,  par 
exemple,  eût  été  formée  par  ce  travail  qui  sem- 
blait recuZer  la  rive  voisine.  —  L'abbaye  do 
Bonceray  avait  fondé  dans  le  village,  sur  le 
bord  de  la  Maine,  une  chapelle  de  Sainte' 
Apolline,  desservie,  diebua  servilibus,  pour 
la  commodité  des  habitants  d'alentour  et  en 
temps  de  grandes  crues.  Buinée  par  l'inondation 
de  1652,  elle  fut  presque  immédiatement  rebAlie. 
Le  portail  en  a  été  encore  restauré  tant  bien  que 
mal  en  1820.  La  sainte  avait  surtout  le  don  de 
guérir  du  mal  de  dents.  Un  «  voyage  »  y  était  fré- 
quenté le  9  février  de  chaque  année.  —  On  montre 
encore,  enchâssé  dans  un  linteau  de  porte,  au 
milieu  du  village,  un  chapiteau  xii*  s.  qu'on  dit 
provenir  du  Bonceiay,  où  figurent  les  deax 
oiseaux  buvant  dans  la  coupe  eucharistique.  Les 
francs-macons,  prétend-on,  s'y  rendent  en  pèle- 
rinage, y  attachant  un  sens  maçonnique.  —  Co 
1465  le  roi  Bené,  qui  aimait  la  pèche  et  les 
pécheurs,  y  acquit  sur  le  bord  de  Teau  diverses 
maisons  appartenant  à  des  marchands,  une  tXo' 
série  i  Ghrist.  de  la  Tour  et  en  1466  un  éung  ou 
petit  vivier  «  très  séant  et  propice  ».  Il  l'agrandit 
en  supprimant  le  chemin  public,  qui  servait  en 
temps  d'hiver,  et  dans  Tannée  même  y  fit  bilir  par 
son  maître  d'œuvres,  Jean  Gendrot,  un  manoir  avec 
une  chapelle,  précédée  d'une  salle  de  jeu  de  pauma 
en  forme  de  galerie  de  32  pieds  de  large,  que,  suivant 
la  légende,  il  enlumina  de  sa  main  royale  de  cfaaof- 
ferettes,  de  charbons  en  feu  et  de  la  devise: 
Ardent  désir.  G'est  le  manoir  connu  longtemps 
sous  le  nom  de  Roi  des  Gardons  et  de  nos 
jours,  le  Roi  de  Sicile.  Bené,  après  «on  départ 


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REG 


définitif  pour  la  Profence,  y  installa  l'ancien 
^arde  de  ses  oiseaux,  Bertrand  Gosme.  Le  logis 
vit  encore  en  1480  la  réception  par  Margaerite 
d'Anjoa  des  ambassadeurs  d'Angleterre,  et  en 
1487  la  fête  donnée  par  la  ville  aux  ambassa- 
deurs de  Hongrie.  Vendu  bientôt  après  par  le 
Domaine,  il  appartenait  en  1621  à  Bavy  d'Ar- 
geotré,  qui  le  vendit  à  Renée  de  Charnières, 
femme  de  Biianlt  de  Cbisé.  Simple  auberge  au 
xwui*  s.  c'est  en  1810  un  atelier  de  charpentier 
en  bateant,— aujourd'hui  un  charronnage.  Berthe 
an  donne  un  dessin  pris  vers  1830.  —  Non  loin, 
René  avait  installé  l'ermite  Bûcheron,  V.  ce  nom, 
dans  un  petit  réduit,  qui  fit  place  en  1578  au  cou- 
vent des  Capucins,  V.  t.  I,  p.  71.  —  Les  pécheurs  du 
pays  jouiiisaient,  comme  les  habitants  de  la  ville, 
du  droit  de  vendre  en  la  Poissonnerie  d'Angers.  Ils 
avaient  d'ailleurs  une  réputation, —  que  n'ont  pas 
perdue  les  jolies  guinguettes,  animées  par  les 
noces  oo  le«  banquets  des  canotiers,  —  «  d'accom- 
m  moder  mieux  le  poisson  que  pâtissiers,  cuisi- 
«  niers,  ni  autres  qui  soient  en  Anjou  ».  Bruoeau 
de  Tartifnme  leur  prête  aussi  l'habitude,  aujour- 
d'hui disparue,  «  d'un  aultre  langage  différent 
«  d'accent  de  prononciation  à  celui  des  habitants 
«  de  la  ville  ».  —  Berthe  donne  encore  une  vue 
panoramique  de  tout  ce  canton. 

Il  a  été  trouvé  à  l'entrée  du  village  des  débris 
de  poteries  gauloises  et  romaines,  et  près  la  cha- 
pelle, deux  sceaux  ronds,  du  xiii*  s.  dont  un  il- 
lisible, l'autre  porte  au  centre  un  arbre  surmonté 
d'un  nid;  en  l^ende  :  S.  Willemhloia. 

Ckroti.  d'Anjou,  t.  Il,  p.  432.  —  BibL  de  l'Ec.  dea  Ch., 
i"  férié,  1. 1,  p.  348-359.  —  D.  Bouq.,  VII,  2t2.  —  D.  Ifo- 
rice,  HiMt,  de  Bref.,  I,  p.  53.  —  Lecoy  de  U  M.,  Le  Boi 
René,  L  II.  p.  39.  ->  Berthe.  Mas.  898,  f.  74  et  IM.  — 
Brun,  de  Tart..  Mss.  870, p.  317.— Péan  de  U  T.,  Deacript. 
d'Àngeri,  nom.  édit..  p.  537-53t\  ~  Roger,  But.  d'ÂnJ., 
p.  873.  ^Bourdigné,  t.  Il,  p.  216.  —  Bévue  d* Anjou  1854, 
1. 1. jp.  SI8-828.~Arcb.  mun.  d*Ang.  BB  5,  f.  85;  49«  f.  78; 
58,  r  75.  —  Noie  Mm.  Aug.  Michel. 

Reealée,  cl.,  c°«  de  Beauase  ;  «  (la),  vill., 
c»«  de  Mazé;  «  f.,  c"«  de  la  Prévière.— 
Reculei  1090  eirca  (Pr.  de  Pouancé,  ch.  S^  ;  » 
ham.,  c"«  de  St-Georgea  des-Sept-Voies, 

Reenlée  (la;,  f.,  c°*  de  St-Quentin-^n- 
Mauges.  —  Borderia  quam  utique,  salva 
monastici  ordinis  reverencia,  vulgarea  ho- 
mines,  patema  seu  materna  lingua,  quasi 
balbutiendo,  eorum  abutena  (sic)  eloquio, 
lieculatam  nuncupant  1120  circa  (Gart.  de 
Chemillé,  ch.  69). 

Reealière  (la  Grande-),  m^*'  b.  et  f.,  c°« 
A'Ecauflant.  —  La  Rigoulière  1^200  (Gartul. 
du  Perray,  f.  9).  —  JLa  Recueillère  (Cass.)  ;  -» 
(la  Petite-),  f.,  c***  d*Ecouflant,  autrefois  avec 
chapelle,  toutes  deux  appartenant  à  la  famille 
Courtillé  xv(ii*s.  V.  les  plans  de  l'abb.  du  Perray. 

RéensBOB»  f.,  c°*  du  Tremblay,  —Y  meurt 
le  10  février  1761  Jeanne  Veillon ,  veuve  de 
J.  Richard,  sieur  de  la  Plante. 

JBéiileèsit^e,  —  Y.  Ardebarge, 

Redes^  ham.,  c***  d'Angers  S.  —  Domus 
abbatis  de  Rodonio  1272  (G  322).  -^  Locus 
de  Redon,  —  de  Redonis,  —  domiLS,  presso- 
rtum  abbatU  de  Redonio  (G  404,  f.  49).  — 
Ancien  manoir  et  domaine  appartenant  dès  le 


xiii*  s.  et  encore  au  xv«  à  l'abbé  de  Redon,  doni 
elle  garde  le  nom.  —  En  est  sieur  Guérin  Denais, 
licencié  ès-Iois,  qui  l'arrenta  le  25  juin  1483  à 
André  Bergier,  M«  Louis  Renault,  f  en  1533, 
dont  les  béritiers  vendent  le  7  juillet  de  cette 
année  à  Marin  Gerizay  a  la  terre  et  lieu  de  R.  qui 
a  est  une  belle  et  grousse  clouserie  composée  de 
a  10  ou  12  quartiers  de  vigne  et  plusieurs  terres.  9 
En  est  sieur  en  1618  Pierre  Leioyer,  par  sa  femme 
Jeanne  Gornilleau,  —  d'où  souvent  le  nom  de  la 
Comeleverie,  donné  à  la  terre,  —  en  1668  n.  h. 
Galien  Gallisson,  mari  de  Madeleine  Leioyer,  — 
Galisson,  chanoine  de  St-Martin,  en  1714,  qui 
vend  le  27  février  à  M.  de  Gheverue.  -~  C'est 
d'ailleurs  dès  le  ivii*  s.  un  petit  village  de  plu- 
sieurs tenures.  dont  une  est  vendue  nat^  sur  le 
Chapitre  de  St-Martin  le  12  juillet  1791  ;  —  (\e 
Petit-),  cl.,  c"«  d'Angfcrs,  avec  lucarne  datée 
1681.  —  En  est  sieur  Geoffroy  Orioust  1535. 

Redonolère  (la),  cl.,  c^*  de  Seiches, 

Redoaet,  f  ,  c°*  de  Vernantes. 

RedooeUChallIon  (le),  vill.,  c»*  d'Allonnes, 

RedouetN  (tes),  ham.,  c<**  d'AHonnes;  ■■ 
vill.,  c"»  de  Varennes-souS'Montsoreau. 

Reduehére  (la),  f.,  c**«  de  Clefs. 

Réet  (le),  f..  c»«  de  Freigné,  —  Le  Reet 
(Cass.).  —  Le  Réel  (Et.-M.). 

Refoox  (les),  vill.,  c°«  de  St-Melaine,  avec 
usine  sur  l'Aubance.  —  Y.  les  Rafoux. 

Rég^etchât.,  à  l'entrée,  vers  l'O.,  du  bourg  de 
Chambellay.  —  La  maison  de  la  Roche 
Chesneau  alias  la  R,  1769.  —  Construction 
moderne  de  forme  rectangulaire,  où  s'encadre 
dans  un  angle  un  corps  de  logis  du  xvi*  s.  avec 
croisées  armoriées  et  tourelle  ronde  surmontée 
de  girandoles.  En  dépendent  de  vastes  et  vieux 
bâtiments  de  ferme  rajeunis,  dont  le  chevet  vers 
le  château  est  surmonté  d'un  clocheton  et  sert  de 
boulangerie.  —  En  est  sieur  en  1769  n.  h.  Fran- 
çois Letellier  de  Grandval,  qui  le  vendit  le 
7  février  au  sieur  du  Bois-Montboucher,  mais  il 
en  fut  fait  retrait  le  4  avril  1770  par  dame 
El.-Jeanne  Poulain  de  Bouju,  veuve  d'Andigné; 
—  appart.  aujourd'hui  &  M.  de  Charnacé  du 
Bois-M.,  par  héritage  de  M.  d'Ambray  ;  «i  f., 
c°«  de  GreZ'N,  —  La  Rigale  (Et.-M.). 

Réffalerie  (la),  f.,  c»«  de  St-Christopht- 
du- Bois. 

Regard  (le),  ruiss.,  autrement  dit  de  la  Brosse, 
qui,  né  en  partie  dans  les  marais  de  Brion,  descen- 
dait par  les  met.  des  Ouches  et  de  Monquartier 
en  Beaufort  jusqu'à  travers  les  communaux,  lon- 
geait le  Rozeray,  le  Pré-Moron,  et  inondait  les 
prés  et  marais  du  canton  de  Bousseline,  faute 
d'un  écoulement  suffisant  dans  le  Couesnon. 
L'assèchement  de  la  vallée  par  le  canal  de  l'Au- 
thion  l'a  supprimé. 

Regnard  {François-Etienne),  né  à  Angers, 
un  des  élèves  les  plus  distingués  de  l'Ecole  Cen- 
trale d'Angers,  estropié  par  un  accident  de 
chasse,  meurt.  Agé  de  20  ans,  d'après  Fr  Grille, 
en  1804.  Il  est  l'auteur  de  plusieurs  pièces  de 
poésies,  dont  une  Idylle,  insérée  aux  Affiches 
et  à  part  (Boutron,  Angers,  an  YII). 

Regaart  {Jean),  sieur  de  la  Minguetière,  et 


REO 


^  232  — 


REG 


fliésigné  le  plus  tonvent  sous  le  oom  de  capitaine 
Minguetiére,  est  resté  à  peo  près  inconnu  aut 
documents  angevins.  Son  nom  même  est  omis 
dans  le  P.  Leiong.  II  parait  natif  d'Angers  ou  des 
environs.  Engagé  dès  les  premières  guerres  civiles 
dans  le  parti  protestant,  on  le  trouve  mentionné 
dans  Tenquète  de  156S  parmi  les  chefs  huguenots 
qui  dirigent  les  pillards  de  Tabhaye  St-Florent. 
Il  se  retira  à  Poitiers  après  U  prise  du  cbAtean 
d'Angers,  revint  avec  d'Andelot,  fut  fait  prisonnier 
en  septembre  1567  au  combat  des  Rosiers  et  par- 
vint à  s'évader.  Il  se  signala  en  1569  au  siège  de 
Poitiers  et  la  même  année  fut  chargé  de  la  dé- 
fense de  Marenn<>s.  Forcé  d'abandonner  la  place, 
il  se  réfugia  à  la  Rochelle  et  bientôt  après  était 
envoyé  gouverneur  à  Tile  de  Ré.  II  commandait 
en  juin  1570  l'expédition  contre  l'Ile  d'Oléron, 
d'où  il  emmena  à  la  Rochelle  les  principaux  ha- 
bitants prisonniers.  En  1571  Coligny,  voulant 
opérer  une  diversion  en  Amérique,  lui  confia  le 
commandement  de  l'escadre  dirigée  contre  les 
établissements  espagnols  de  St-Domingue.  Mais 
des  avis  secrets  de  la  cour  de  France  firent 
échouer  l'expédition,— et  la  petite  troupe,  avec  son 
chef,  y  fut  tout  entière  massacrée.— Regnart  avait 
donné  dès  1553  Les  cinq  premiers  livres  de 
VHistoire  Françoise,  traduits  en  français 
du  latin  de  Paul  uEmile  (Paris,  in-S»,  réim- 
primé en  1555  et  de  nouveau,  en  1573,  petit 
in-fol.),  avec  dédicace  au  connétable  de  Mont- 
morency. La  traduction  complète  de  Touvrage  fut 
publiée  après  sa  mort,  avec  la  continuation  d'Ar* 
noul  Le  Ferron,  sous  ce  titre  :  L'Histoire  des 
faids,  gestes  et  conquestes  des  roys,  princes, 
êtigneurs  et  peuples  de  France,  descripts 
en  X  livres,  etc.  (Paris,  F.  Morel,  1581,  in-fol. 

**  et  1587.  1598,  1602. 1609. 

Haag,  France  Prot.,  YIII.  407.  —  Dmrerdier.  Bibl.  /V., 
t.  T,  p.  156.  —  D.  Clément.  Bibl.  Curieuse.  —  Bnin.  de  T., 
Mm.  870,  f.  1155.  —  Roger.  Bût.  d^A^jou,  p.  434  et  464. 
«-  Quénurd,  France  litt,  XII,  S8. 

Reguaold  {Mathieu),  de  Gorse  en  Lorraine, 
bachelier  en  théologie,  docteur  in  utroque  de 
l'Université  de  Pont-à-Mousson ,  professeur  de 
rhétorique  au  Collège  d'Anjou  à  Angers,  a  pu- 
blié deux  années  de  suite  un  recueil  des  vers 
français,  latins  ou  grecs,  composés  par  lui-même 
ou  par  ses  élèves  pour  la  fête  de  St  Lézin,  patron 
de  la  Nation  d'Anjou.  Le  premier  a  pour  titre  : 
Horœ  suhsecivœ  D.  Lezino  Andeg.  episcopo 
dicatœ  (Angers,  Ant.  Hernault,  1611,  petit  in-4o). 
Après  la  dédicace  à  Lanier  de  Ste-Gemmes,  plu- 
sieurs poésies  célèbrent  Tauteur  dont  ce  livre  était 
le  début.  —  Le  second  est  intitulé  :  Stemmato- 
glyphica  Licynialium  (Angers,  Ant.  Hernault, 
1612,  petit  in-4o  de  16  p.)-— La  signature  de  Tau- 
teur  figure  à  un  acte  de  1618  du  registre  GG  100. 

Beg^anld  (Robert),  grand  bedeau  en  1433 
de  l'Université  d'Angers,  a  laissé  une  ballade  sur 
la  campagne  de  Normandie  de  1449  et  une  com- 
pilation, sous  le  titre  de  Chronique,  de  pièces  re- 
latives au  règne  de  Charles  VII,  que  la  Revue 
anglo-française  a  publiée  (t.  III.  p.  112,  117). 
M.  Geffroy  signale  aussi  de  lui  à  la  Bibliothèque 
de  Copenhague  un  «  Lay  de  confession  »,  poème 
de  33S  vers  français.  —  L'auteur  vivait  encore  en 


1453.  —  Sa  signature  existe  à  an  titre  des  Ar- 
chives de  M.-et-L.  E  358.  —  Son  fiU  Hervé  fat 
un  des  18  premiers  échcvins  créé^  pour  la  fon- 
dation de  la  mairie  d* Angers.  Y.  lei  Mim. 
de  la  Soc.  des  Antiq.  de  Normandie,  S*  sé- 
rie, in-4»,  t.  VU,  1847,  p.  380,  —  et  Rev.  d'Anj, 
1876,  p.  205. 

Ré^er,  m^»  à  eau  et  f.,  c"*  de  Chemillé. 
—  Molendinu^  de  Reigner,  —  Moiendiniu 
Rainardi  Regnerii  1150  (Chemillé,  Cartel, 
ch.  115  et  ch.  or.);  —  vill.,  avec  m'°  i  eau, 
c»«  de  Vézins.  —  L'Eau-de-Ré  (Cad.).  - 
Reygnîer  fEt.-M.).  —  En  est  sieur  messiro 
Charles  Lucas,  capitaine  de  gabelles,  1686  ;  — 
donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui  s'y  jette  daes 
l'Evre  ;  —  2.000  met.  de  cours  ;  —  V.  Rénier  (le). 

Régnier  {Félix- Jean-Louis),  fils  d'un  pro- 
cureur au  Parlement  de  Bretagne,  né  à  Rennes 
(lUe-et- Vilaine)  le  10  février  1787,  mort  doyeo 
des  conseillers  de  la  Cour  d'Appel  d'Angers,  le 
25  mai  1855,  veuf  de  Perrine- Aimée  Gamon,  t 
fait  insérer  plusieurs  Nouvelles  et  des  comptes- 
rendus  de  théAtre  au  Journal  de  Maine  et- 
Loire.  Grille  dit  que  dans  sa  jeunesse,  poor 
échapper  à  la  conscription,  il  s'était  engagé  dans 
une  troupe  de  comédiens,  V.  Quérard,  t.  XII.  p.  41. 
<—  Il  a  laissé  des  Mémoires  Mss.  ou  tout  au 
moins  un  Recueil  curieux  de  notes  et  d'anec- 
dotes d'audience,  qui  ont  dA  rebter  aux  maios  de 
M"*  veuve  de  Coutailloux. 

Reifnottf  {Guillaume),  sieur  du  Puy,  origi- 
naire du  Poitou,  reçu  docteur  en  médecine  à  An- 
gers en  1527,  était  doyen  de  l'Université  en  1540. 
Sa  fille  Jeanne,» et  non  Marie,  comme  le  dit  Mé- 
nage, —  avait  épousé  vers  1549  le  savant  Jean 
Butin,  y.  ce  nom,  qui  dans  la  dédicace  de  ses 
Aphorismes  d'Hippocrate  en  novembre  1553 
vante  la  doctrine,  la  vertu,  Téloquenee  singulière, 
la  divine  perspicacité  de  son  beau-père,  récem- 
ment décédé,  —  quoique  Ménage  le  fasse  vivre 
encore  en  1559.  V.  Rev.  d^Anj.,  1872,  p.  144.  — 
{Pierre),  fils  du  précédent,  né  le  23  mars  1526.  est 
dit  «  scientifique  maistre  docteur  en  médecine  »ea 
1557.  U  demeurait  vers  la  fin  de  sa  vie  à  Ch&teau- 
gontier  et  était  décédé  avant  1600.  —  {Catherin], 
docteur  en  médecine,  à  Boaufort,  1554. 

Renfondrle  (la),  f.,  c»*  de  Verrie. 

Reffrippiére  (la),  vil!.,  c"«  de  la  Chaus- 
saire.  —  Masura  terre  Regreperie  nomi- 
nata  in  quadam  regiuncula  nomine  Esai- 
hlant  11081124  (Fontev  ,  Cartul.,  f.  685)  —  If 
vill.  est  coupé  en  deux  par  le  ruiss.  dit  autrefois 
de  Chaiseau  (Mss.  923),  auj.  de  la  Regrippière, 
qui  naît  à  la  Fosse-aux-Chiens,  près  le  moalio 
fourneau,  dans  les  Landes-d'Anjou,  et  se  jette 
dans  la  Sangoèze,  à  3.300  met.  de  sa  source,  for- 
mant la  séparation  des  départements  de  Maine- 
et-Loire  et  de  la  Loire-Inférieure.  La  rive  gaocb* 
dépendait  de  l'Anjou  et  du  diocèse  d'Angers;  U 
s'y  tenait  une  foire  à  la  St-Luc.  ~  C'est  sur  la 
rive  droite,  dans  le  diocèse  de  Nantes  et  en  Bre- 
tagne, que  s'élevait  le  prieuré  de  Fontevraud,  -7 
«  belle  petite  abbaye  de  religieuses  »,  —  où  le  roi 
Charles  IX  coucha  le  9  octobre  1565,  —  eiantoeî 
duquel  s'est  formée  l'agglomération. 


I 


RÉL 


—  233  — 


RÉL 


BélioHe  (la),  ham.,  e"«  de  St-Sauveur'de' 
FUe. 

mmimetHe   (la).    —   Y.    la   Rénerie,   la 
Rénière. 

néÎÉ^(\a),  —  y.  Zea  RitéB. 

Helats,  f. ,  c"«  de  Marcé. 

RélléFe  (la),  f.,  c"*  da  Lion'â*Angerê, 

Rellitlére  (l(a,  f  ,  e"«  de  Loire. 

Réiy  {Jean  de),  Dé  à  Arras  (Pas-de-Calais), 
▼ers  1430-1435,  fat  reça  le  15  février  1471  licen- 
cié et  le  18  mai  1478  docteur  en  la  Facalté  de 
théolo^e  de  Paris.  Quelque  tempsi  après  il  était 
chanoine,  même  archidiacre  de  N.-D.  de  Paris, 
pais  reeteur  de  l'Université  et  évèque  nommé 
d'Evreux,  dont  il  ne  parait  pas  avoir  occupé  le 
siège.  Député  par  la  province  de  Paris  aux  ElaLs- 
Généraux  do  Tours  de  1484,  il  dut  à  sa  répu- 
tation d'éloquence  de  porter  la  parole  au  nom 
des  Trois-Etats  devant  le  jeune  roi  Charles  VIII, 
dont  il  était  dès  lors  le  confesseur.  Chanoine  de 
8l-Martin  de  Tours  en  août  1490,  il  en  fut 
nommé  doyen  en  juillet  1491.  Son  J^iscours  en 
trois  journées  c,  pour  réformer,  réprimer  et  abo- 
«  lir  inflniz  abus  et  désordres,  tant  en  l'état  sécu* 
«  lier  qu'ecclésiastique  »,  a  été  souvent  cité  et 
réimprimé.  La  même  année  et  dès  la  première 
nouvelle  de  la  mort  de  Balue,  évoque  d'Angers, 
des  lettres  expresses  du  roi,  s'autorisant  de 
Faveu  du  pape,  furent  adressées  à  tous  les  ordres 
de  la  ville  (16  octobre  1491)  et  de  nouveau  au 
dernier  moment  une  députation  de  sept  de  ses 
plus  intimes  conseillers  (^  novembre)  vint  re- 
quérir, sous  menace  de  déplaire  et  avec  les  ins- 
tances les  plus  vives,  l'élection  de  Jean  de  Rély, 
conna  par  «  ses  grans  sens,  science  en  la  Fa- 
«  cal  té  de  théologie,  bonne,  calholicque  vie, 
«  renommée  et  honeste  conversation  et  autres 
c  grans  vertus  ».  L'assemblée  de  la  ville,  «  an- 
«  qael  estoit  réuni  un  grand  nombre  de  notables 
«  docteurs  de  l'Université,  bourgeois  etmarcbunds, 
m  jusquos  au  nombre  de  350  personnes  et  plus  », 
honorée  du  choix  «  d'un  tel  homme  »,  envoya 
denx  députations  auprès  du  Chapitre,  qui,  à 
l'unanimité,  moins  Jean  Deslandes,  acclama  le 
candidat  «  si  fort  désiré  du  peuple  »  et  de  la 
cour  (l*r  décembre).  —  Le  roi  en  reçut  la  nou- 
velle à  Baugé;  et  de  Rély,  qui  l'accompagna  jus- 
qu'à Langeais,  vint  prendre  possession  solennelle 
le  14  octobre  1493.  Malgré  le  dire  royal,  le  pape 
Innocent  VIII  avait  précisément  soulevé  une 
compétition  et  nommé  de  son  autorité  à  l'évèché 
vacant  le  cardinal  Caretto.  Ce  ne  fut  que  sous 
ion  successeur  Alexandre  YI  et  par  arrêt  du 
Parlement  d'aoAt  1496,  qu'une  possession  paisible 
fut  assurée  à  Jean  de  Rély.  A  peine  d'ailleurs  s'il 
tient  résidence  en  1493,  pendant  sa  première  an- 
née d'occupation,;  mais  cette  année  même,  dans 
le  synode  de  la  St*Luc,  il  revit  la  collection  des 
Statuts,  réunis  par  Guill.  Le  Maire  et  dès  lors  en 
partie  délaissés  par  la  pratique  et  par  la  doctrine, 
extra  observantiam,  extra  usum  et  commu- 
netn  acientiam,  recueillit  dans  les  cures  et  les 
abbayes  d'anciens  statuts  incorrects,  négligés  et 
pour  la  plupart  Ignorés,  les  résuma,  les  mit  & 
la  portée  de  son  clergé  et  des  habitudes  prises 


et  en  fit  comme  un  code  renouvelé,  dont  il  dis^ 
tribua  des  copies  nombreuses  où  se  rencontrent 
les  plus  curieux  renseignements.  —  Mais,  quoi 
qu'en  dise  son  successeur  Henri  Arnauld,  qui  les 
fit  imprimer,  il  se  tint  quitte  dès  lors  envers  son 
diocèse,  qu'il  devait  à  peine  revoir.  ^  A  partir  des 
premiers  jours  de  1496  le  prélat  avait  repris  son 
service  de  cour  et  abandonné  l'Anjou.  Il  accom- 
pagne Charles  VIII,  à  titre  d'auménier,  en  Italie. 
Il  assiste  à  Amboise  à  ses  derniers  moments  (avril 
1498)  et  prononce  son  oraison  funèbre  &  St-De- 
nis.  —  Rondu  alors  seulement  &  ses  devoirs  d'évê- 
que,  il  se  trouvait  en  tournée  dans  le  Saumurois, 
quand  an  retour  de  Fontevraud  il  fut  pris  d'un 
mal  subit  à  Saumur  et,  recueilli  dans  une  maison 
particulière  le  2  février  1499  n.  s««  y  mourut  le 
37  mars.  —  Par  son  testament  de  l'avant-veille,  il 
léguait  au  Chapitre  de  St-Maurice  ses  beaux 
livres  de  choix,  les  autres  aux  Gordeliers  de  la 
Bauroette  et  de  la  Flèche.  Son  corps  fut  inhumé 
dans  sa  cathédrale,  en  la  chapelle  dite  de  Saint- 
Michel,  où  l'archidiacre  d'outre-Loire,  Vast  de 
Brioys,  son  neveu,  lui  fit  élever  un  magnifique 
tombeau.  Tout  au  sommet  du  grand  pignon, 
figurait  une  statue  équestre  de  saint  Martin  ;  au- 
dessous  le  blason  du  mort  :  d^or  au  chevron 
d^axur,  au  chef  de  même,  chargé  de  trois 
étoiles  d^or;  ^  plus  bas,  la  grotte  sépulcrale, 
creusée  dans  la  muraille,  le  ciel  peint  en  bleu, 
semé  de  fleurs  de  lys  d'or,  le  fond  déeoré  du  por- 
trait de  Tévêque  à  genoux,  assisté  de  son  frère, 
curé  de  Villévêque,  et  de  l'apétre  St  Paul;  vis-à- 
vis  Jésus  portant  sa  croix,  suivi  par  la  Vierge. 
Le  sarcophage  entouré  d'une  grille  de  fer,  portait 
dans  des  niches  8  statuettes  de  chanoines,  et  sur 
la  table  en  marbre  noir,  bordée  par  une  épitaphe 
latine,  la  statue  en  bronze  du  prélat.  Elle  fut  fondue 
en  1592  par  les  huguenots.  Gaigoières  a  conservé 
de  l'œuvre  entière  une  image  coloriée,  qui  vient 
d'être  reproduite  par  M.  de  Farcy;  —  et  Bruneau 
de  Tartifnme  un  dessin  au  trait.  On  en  peut  voir 
encore  en  place  les  deux  pignons  supérieurs,  les 
pinacles  latéraux,  la  grotte;  le  parement,  orné  de 
statuettes,  employé  au  pavage  de  l'église,  a  été 
déposé  depuis  à  l'Evèché  et  un  fragment  de  la 
table  de  marbre  noir  au  Musée  diocésain.  La 
tombe  ouverte  en  1794  livra  le  corps  presque 
intact  dans  un  double  cercueil  de  plomb  et  de 
bois,  avec  un  calice  et  une  patène,  cinq  bagues  à 
pierres  de  couleur,  un  bassin,  deux  burettes, 
un  trépied  de  fer-blanc,  portant  une  lampe  de 
verre,  et  une  botte  contenant  la  tunique,  la 
mitre,  la  crosse  de  bois,  les  gants  et  les  pan- 
toufles du  prélat.  ^  Son  portrait  figure  encore 
dans  une  œuvre  admirable,  au  bas  du  vitrail 
gauche  de  la  grande  fenêtre  de  l'aile  N.,  dans 
la  cathédrale  Saint-Maurice,  à  genoux,  chape, 
mitre,  devant  un  prie-Dieu  armorié;  derrière  lui 
St  Paul  debout,  qui  le  recommande  à  la  Vierge, 
tenant  le  Sauveur  inanimé  sur  ses  genoux  Un 
autre  portrait  le  représente  en  buste,  chappé,  la 
tête  nue  et  rasée  en  couronne,  parmi  les  cuivres 
de  Stuerhelt  gravés  pour  les  Pandectes  de  Mé- 
nage, dont  il  a  été  fait  un  tirage  pour  le  Ap- 
pert, archéol.  de  1861.  Le  Cabinet  des  Estampes 


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—  ?34  — 


REN 


))0S8ède  de  plas  mi  portrait  au  crayon,  sans  oom 
d'aateor. 

Arch.  de  If  .-«t-L.  6  V7i,  p.  489,  et  6  34i  M  Cbtp.  St- 
Pierre  do  Sinmur.  LiTru  de  recette  4487-4650,  fol.  9  v*.  — 
Arch.  munie.  BB  8.  f.  SA  et  86.  -  Brossier.  Mss.  A50,  t.  I, 
f.  856.—  U.  Housseeu,  XVI,  p.  907.  — Lehoreau,  Mm.,  1. 1, 
p.  501  ;  t.  II,  p.  196  -  Brun,  de  Tartif .  Mss.  R7I .  f  90.  — 
Bévue  d'Anjou 1 4858.  p.  80  el  87.  -  Grandet,  Notre-Dame 
Angevine,  Un,  694,  f.  94  v*.-  Ménard,  Mss.  875,  f.  60  v*. 

—  Bépert.  arch,,  4864,  p.  97  et  4863,  p.  980.  —  Cbalmel, 
Sût.  Mu,  du  Chapitre  de  St-Atartin  de  Tourg,  p.  79,  à 
la  Biblioth.  de  Tonrt,  n*  4 164.  -  Guy  Arthaud,  Mss.  698.  — 
Lacroix  du  Maine,  1. 1.  p  581.  —  Bev.  de»  Soe.  Sav.,  4860, 
t.  IV.  p.  506.— Bourdigiié.~Goniinines. —5to/ul»  du  Dioe, 
é^Anqer»,  p.  434-179.  —Mém.  de  VAead.  d'Arras,  1866, 
t.  XXXVIIl,  notice  de  l'abbé  Proyart,  rwroduite  dains  les 
Afém.  de  la  Soc.  d'Agr,,  5c.  et  Art»  d*Ang., 4867,  p.  499. 
'-Journal  de»  Etatê^Généraux  de  1484,  dans  la  collect. 
des  Dœum.  Inédit»^  p.  748.  —  Ordre  tenu  ef  gardé  en  la 
notable  et  quasi  divine  attemblée  de  7biir«(4548.PariB.6. 
Dupré,  in-4*).  Cette  brochure  contient,  avec  le  discours  de 
J.  de  Rëly.  les  Bemonstranee»  faite»  par  la  Court  au  roi 
Loui»  Xf,  qui  lui  ont  été  souTOot  attribuées,  bien quHl  ne  fAt 
pas  dn  Parlement.  —  De  FarCT,  Not.  arch.  »ur  le»  lomb. 
de»  Bvéq  (Angers,  1877,  in-8*  de  61  p.,  avec  atlas  in-fol.). 

Reman^rie  (la),  h.,  c"«  de  Chàteauneuf, 
.   Remardiéro  (la),  f..  c"«  du  Bourg- dire. 

RémaroaClére  (la),  cl.,  c"*  de  Champigné. 

Remées  (les),  c»*  de  Verrie,  anc.  seignearie 
avec  château  disparu  depuis  le  xvii*  s.  et  dont 
remplacement,  indiqué  par  des  restes  de  masures 
et  un  puits,  est  envahi  par  un  taillis  de  chênes. 

Rémendliitére  (la),  f.,  c"«  de  Cherré. 

Rémeitoatiére  (la)>  '•*  c°*  de  Clefs. 

Rémoadière  (la),  f.,  c^*  de  Seichtê. 

Remoaflardyf.,  c""  de  Blou, 

Remasiére  (la),  f.,  C*  de  Chavcignes-a,' 
U'L,  —  La  Prémusière  (Gass.). 

Renalssaiiee  (la),  cl.,  c"*  de  Marcé;  ■- 
auberge,  c"*  de  S/-Afarttn-du-F. 

Renard  (le),  f.,  c»«  de  Pouancé. 

Reoard  (Urbain),  a  laissé  un  nom  populaire 
par  la  composition  de  Noëls  pleins  d'abandon  et 
d'un  charme  naïf  mais  qui  n'ont  rien  de  littéraire. 
La  Grande  Bible  de  Jahier  (Angers,  1774,  in-19 
et  1780)  en  contient  (rois,  sans  doute  les  plus 
populaires  et  qui  le  méritent  par  leur  originalité 
et  par  leur  intérêt  presque  historique  :  le  Noël 
angevin  sur  le  Chxint  du  Chapelier,  qui  met  en 
scène  les  diverses  paroisses  d'Angers  (23  couplets)  ; 

—  VEloge  de  Végliêe  St-Maurice  (22  couplets), 
où  sont  décrites  les  cérémonies  de  la  cathédrale 
et  du  Sacre  ;  —  le  Noil  des  Métiers  (22  cou- 
plets), où  chaque  quartier,  chaque  rue,  chaque 
métier  vient  présenter  à  l'enfant  Jésus  un  petit 
présent;  ^  quelques  autres  peut-être  encore, 
mais  les  deu\  premiers  seuls  portent  le  nom 
de  l'auteur,  qui  n'est  pas  autrement  connu. 

Mém,  de  ta  Soc,  d'Agr,,  Se,  et  Art»  (TA.,  t.  V,  9"  série, 

I.  99-98.  —  L'abbé  Grimanlt,  Noil»  Angetnna  (Barassé, 
876,  ln-4-). 

Reaarderie  (la),  f.,  c^  de  Gonnord;  » 
f.,  c"«  de  St'Georgea'S.-L. 

Renardière  (la),  ham  ,  c**  de  Chaudron; 
M  f.,  c"«  de  Marigné.  —  Anc.  logis  noble  avec 
chapelle  et  dépendances  sur  les  deux  bords  de 
ranciOD  chemin;  »f.,  e"*  de  Miré;  —  f.,  c"«  de 
Seuillé,  ^l^n  est  d.  h.  Jean  Durand,  capitaine, 
1571  ;  —  f.,  c»*  de  la  Poitevinière;  —  f-,  c»« 
de  la  Pommerait;  —  f.,  c**  de  St-Ftorent- 


Ze- V.— Anc.  fief  et  seigneurie  avec  maison  noble, 
relevant  pour  moitié  de  l'abbaye  St-Florent  et  de 
la  prévOté  de  St-Laurent-du*H.  —  Appart.  i  Jo- 
seph Beaumont  d'Autichamp  par  succession  de 
Pierre  Binet,  son  grand-père,  1729;  «  f.,  c**  de 
St'Lamberi-deS'Lev,;  •»  f.,  c»«  de  St-Lam- 
bert-la-P,;  —  vill..  o"«  de  St-Philbert-du-P.; 

—  f.,  c»«  de  SeîcA€8;  —  vill..  c»«  de  la  Va- 
renne  ;  —  f. ,  c»*  du  Vieil-Baugé. 

Renardières  (les),  /.,  c**  de  CAeutr^le* 
Rouge;  ^  f.,  c"  de  Meigné;  =■  f.,  c"«  de  St- 
Jean-de-Linières  ;  —cl.,  c»«  de  Tiercé;  — 
f.,  c"«  de  Vaulandry,  anc.  domaine  de  Tabb. 
de  Mélinais,  vendu  nat^  le  9  décembre  1791. 

Renards  (les),  f.,  c"*  de  Vernantes,  vendue 
nat^  sur  Cuissard  de  Mareil  le  4  thermidor  an  IV. 

Renaud  {Jacgues),  orginaire  de  Touraina, 
sieur  du  Bignon  en  Jarzé.  chanoine  de  Langres, 
docteur  régent  en  la  Faculté  de  droit  d'Angers,  a 
laissé  un  traité  latin  de  droit  sur  les  matières 
d'intérêt.  Tractatus  de  eo  quod  interest  ad 
legem  unicam  Cap.  de  Sententiia,  quœ  pro 
eo  quod  interest  proferuntur  (publié  à  Angers 
aux  Irais  des  quatre  libraires,  impensis  Clem, 
Alexandrie  Caroli  de  Bogne,  Joh.  Varice 
et  Titi  Courooyer,  petit  in-4o,  1596).  •;-  Cer- 
tains exemplaires  contiennent  trois  dédicaces  à 
Jean  Cadu,  i  Franc.  Boyer,  doyen  de  Tours,  i 
Jean  de  Beaumont,  archidiacre  de  Langres; 
d'autres,  à  Nie.  de  ChÂteaubriant,  chanoine  d'An- 
gers, et  à  Héiie  de  Tinléniac. 

Pocq.  de  Liv.,  Mss.  1097,  p.  81. 

Rennndale  (la),  f.,  c"«  d*ArmaHlé.  —  En 
est  sieur  Math.  Gault,  m*  apotbicaire,  1616, 1649. 

Renanderle  (la),  f.,  c"«  de  Blou;  —  f., 
c"  de  Brain-s.-All.;  —  f..  c»*  de   Coutura, 

—  Anc.  maison  noble,  appart.  à  Math,  el  Phi- 
lippe Sailland,  qui  y  demeurent  en  1731  ;  >«  f.» 
t^*  de  St'Michel-et'Chanveaux. 

RenandeC   ( ),    pasteur   en  l'église  de 

Saumur,  y  meurt  le  9  septembre  1616.  Un  «  pro- 
c  fesseur  »  de  ce  nom  figure  encore  sur  le  rêle 
des  tailles  de  1686. 

Renandière  (la),  canton  de  Montfaaeon 
(6  kil.),  arrond.  de  Cholet  (18  kil.)  ;  —  à  54  kil. 
d'Angers  —  EccUsia  de  Renauderia  1179 
(Carlul.  de  StJouin,  p.  40).  —  La  Regnaul- 
dière  1562  (Et-C).  -  La  Renaudière  1S66 
(Ib.).  —  Sur  un  plateau  en  pente  dn  N.  au  S. 
(104-89  met.)  vers  la  Moine,  —  entre  Geste 
(9  kil.),  Villedieu  (4  kil.  1/2)  el  St-PhUbert 
(5  kil  1/2)  au  N.,  St-Macaire  (6  kil.)  à  l'E . 
Roussay  (4  kil.)  au  S.,  Si-Germain  (5  kil)  il'O. 

Le  chemin  de  grande  commanieation  de  Gbolel 
à  Vallet  traverse  par  le  cenlie  de  l'E.  i  TO. 
(4  kil.),  croisé  &  1  kil.  au  N  du  bourg  par  le  che- 
min d^intérêt  commun  de  Beaupréau  àtorfou.  qui 
monte  dn  S.  au  N.  (7  kil.)  dans  toute  la  tongoenr. 

Y  passent  les  ruiss.  du  Garrot,  —  de  la  Vareooe 
ou  de  Gaigné  —  et  de  la  Riverelle  ;  —  y  naissent 
les  ruiss.  du  Pont-i-l'Ane,  des  Potier^  de  la 
Bonducière,  de  la  Sanguèie  et  de  U  Planche- 
Branger,  »  La  Moine  forme  limite  ven  S.,  la 
Yrenne  vers  N. 

En  dépendent  les   ham.   de  U   Boadaeièie 


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(4  mais.,  23  hab.)»  des  Landes  (6  mais..  18  hab.), 
de  la  Rafotière  (3  mais.,  31  hab.),  du  Pont-Ger- 
millon  (6  mais.,  38  hab.),  de  la  Haillardiëre 
(4  mais.,  18  hab.),  de  la  Bretandière  (3  mais., 
96  hab.),  de  la  Chevailerie  (3  mais.,  22  hab.)*  de 
rSrable  (3  mais.,  22  hab.),  de  Gharbonneau 
(3  mais.,  27  hab.),  du  Grand-Aunay  (3  mais., 
19  hab.).  de  la  Douinière-Yieille  (3  mais.,  20  h.), 
le  chAt.  de  la  Machefolière  el  43  fermes  ou  écarts 
dont  ane  douzaine  de  2  maisons. 

Superficie  :  2.145  hecC.  dont  11  hect.  en 
Tignes,  97  hect  en  bois  taillis.  20  en  futaie,  3  en 
ehâlaignèraio,  360  hect.  en  labours,  y  compris 
les  120  hect.  en  landes  il  y  a  40  ans. 

Population  :  400  communiants  en  1683.  — 
iOO  fcQX,  455  hab.  en  1720-1726.  —  iOi  feux 
en  1789.  —  $69  hab.  en  1821.  ^  738  hab. 
en  1831.  —  76Î  hab.  en  1841.  —  819  hab.  en 
1851.  —  88i  hab.  en  1861.  —  849  hab.  en  1866. 

—  922  hab.  en  1872,  —  en  progression  rapide  et 
constante,  sauf  durant  ces  dernières  années,  ^ 
dont  îOi  hab.  (57  mais.,  57  mén.)  au  bourg, 
épars  sans  ordre  sur  le  versant  méridional  du 
plateau,  où  se  remarque  à  peine  un  vieux  logis 
à  meneaux  de  pierre  (xvi*  s.),  appelé  le  Chiron, 

Marché  le  mardi.  —  Gommerce  de  bestiaux 
gras,  de  céréales,  de  bois;  —  fabrique  pour 
Cholet  et  saboterie  ;  ^  5  moulins,  dont  1  à  eau 
sur  la  Moine. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Montfancon. 

Il  n'existe  pas  de  Mairie.  Les  documents 
publics  trouvent  asile  chez  le  secrétaire,  auber- 
giste et  buraliste.  —  Ecole  libre  de  garçons, 
fondée  et  dirigée  par  le  curé.  —  J?co{e  libre 
de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers),  ins- 
tallée dans  les  dépendances  de  l'anc.  église, 
appropriée  à  cet  effet  par  les  soins  du  curé. 

VEglise^  dédiée  à  Notre-Dame,  —  et  non  à 
St  Martin  de  Verlou ,  comme  l'indiquent  les 
Fouillés  Nantais  —  (succursale,  30  septembre 
1807),  —  tombait  en  ruines  el  a  été  reconstruite  en 
1854-1855  à  trois  nefs  ogivales,  en  syènite  rose 
du  pays,  dans  l'ancien  cimetière  et  sur  partie  du 
jardin  de  la  cure,  d'après  les  plans  de  M.  Simon, 
architecte  à  Gholet,  et  sous  la  direction  du  curé 
Ch.  Berthelot.  en  fonctions  depuis  1825.  Un  béni- 
tier y  est  recueilli  en  granit  sculpté  dn  xiii*  s., 

—  et  à  la  sacristie,  un  calice  en  argent  doré, 
où  figurent  gravés  les  instruments  de  la  Passion, 
le  voile  de  la  Véronique,  des  tètes  d'anges,  etc., 
-^  une  croix  en  argent,  ornée  de  tètes  d  anges, 
et  sur  le  fond,  de  quintefeoiiles  et  de  gnillochés; 

—  un  ciboire  en  argent,  on  se  lit  sous  le  pied 
l'inscription  circulaire  en  creux  :  .La.Regnauh 
dière,  E,  P.  R,  f  0^4,  —  initiales  d'Etienne  Por- 
cher, recteur,  —  el  une  patène  en  argent  doré. 
Un  dessin,  par  Gaston,  de  Gholet,  conservé  à  la 
cure,  représente  l'ancienne  église,  qui  s'élevait  sur 
le  terrain  voisin  vers  N.  Il  n'en  reste  plus  debout 
qu'une  chapelle  relativement  moderne,  trans- 
formée en  bûcher  pour  les  Sœurs  de  l'école,  et 
où  sont  déposées  sous  les  fagots  diverses  pierres 
de  tombes.  A  l'angle  S.  un  cadran  vertical  sur 
ardoise,  porte  l'emblème  du  soleil  avec  la  devise  : 
Oeeidam  et  resurgam. 


Le  Cimetière  a  été  transféré  par  échangé 
autorisé  le  25  octobre  1854. 

Le  presbytère  est  l'ancienne  cure  bâtie  en  1760. 

Sans  parler  du  prétendu  rouler  de  Norman- 
deau.  qni  est  sur  St-Germain,  Ihs  monuments 
dits  celtiques  abondent  dans  le  pays  :  ~  à  la  Bre* 
taudière,  un  peulvan,  dit  Pierre-Levée,  V.  1. 1, 
p.  487,  au  flanc  S.  d'un  mamelon  de  91  met.  de 
hauteur  ;  —  au  Pont-Germillon,  près  le  carrefour 
des  Trois-Ghènes,  sur  le  bord  du  ruisseau,  la 
Pierre-qui-Toume,  énorme  bloc,  long  de  9  met. 
sur  8,  qui  à  midi  s'en  va  boire,  au  dire  des 
croyants  ;  —  dans  le  pré  voisin,  deux  peulvans 
abattus,  dont  le  principal  mesure  4  met.  35  sur 
2  met.  50;  —  sous  le  ham.  de  la  Douinière,  près 
le  ruisseau,  la  Pierre-Drot \  —  près  le  moulin 
à  vent  de  la  Colle,  un  peulvan  brisé;  —  un 
autre  près  la  ferme  de  l'Erable  ;  —  enfin  sur  un 
espace  de  près  de  10  hectares,  dit  le  Champ- 
deS'Pierres  ou  de-la-Creux,  entre  la  Moine 
vers  S.  et  le  miss,  du  Pont-à-l'Ane  vers  l'E.  et 
deux  chemins  à  l'O.  et  au  N.,  se  rencontrent 
de  nombreuses  pierres,  simples  blocs  erratiques 
peut-être,  dont  l'ensemble  et  le  détail  mérite- 
raient pourtant  d'être  étudiés,  sans  parti  pris 
de  grand  système.  ^  Placé  an  centre  de  l'an- 
tique Tiphalie,  le  territoire,  habité  dès  les  pre- 
miers âges,  était  traversé  par  de  nombreuses 
voies  entre  lesquelles,  au  centre,  passe  la  grande 
voie  de  Ghantoceaux  &  Montfancon,  qui  vient  de 
Villedieu,  laisse  la  fiaubrie  à  l'O  ,  et  passe  entre 
la  Perrinière  et  le  Grand- Aunay  et  le  Vigneau,— 
croisée  par  la  voie  de  St-Macaire  vers  Nantes,  <— 
dans  la  partie  S.  par  la  voie  de  Montfancon  le 
long  de  la  Moine,— et  du  S.  au  N.  probablement 
par  celle  de  Tiffauges  à  Beanpréau. 

Il  y  existe  du  xii*  au  xv«  s.,  deux  paroisses, 
celle  de  N.-D.-du-Plantis,  V.  ce  nom,  formant 
comme  un  écart  circulaire  au  N.-O.,  que  relie 
une  étroite  bande,  vers  le  Ghène-au-Loup. 
L'une  et  l'autre  église  dépendaient  de  l'abbaye  St- 
Jouin  de  Marnes,  à  qui  une  bulle  d'Alexandre  III 
les  confirma  en  1179.  La  suppression  du  Plantis 
fit  attribuer  au  seigneur  de  la  Thévinière  et  plus 
tard  du  Plessis  de  Geste  le  droit  de  présentation  de 
l'église  principale  en  partage  alternatif  avec  l'abbé 
de  St  Jouin  el  pins  tard  avec  l'évèque  de  Nantes. 
Le  curé  d'ailleurs  ne  percevait  la  dlme  qu'à  peine 
sur  5  ou  6  métairies,  le  reste  appart.  au  comman- 
deur de  Villedieu,  au  prieur  de  Montfaucon  ou  à 
divers  chapelains. 

Les  registres  sont  conservés  à  la  cure  et  re- 
montent à  1561.  —  Curés  :  Jean  de  Mons,  1518. 
—Morinière,  1550,1568.— Michel  Baraud.  1572. 
1598.  ~-  Pierre  Durand,  1598,  qui  résigne  vers 
1610  et  meurt  le 28  avril  1616.  —Etienne  Porcher, 
vicaire  dès  1605,  curé  en  1610,  f  le  24  janvier  1642. 
—  Jacq.  Bouyer,  anc.  vicaire  et  enfant  du  pays, 
1642,  t  le  3  juillet  1671  —  M.  Loquet,  août 
1671.  —  Gharles  Cousturier,  novembre  1671, 
janvier  1672.  —  Jacques  Adam,  qui  quitte  pour 
la  cure  de  St-Glément  de  Graon  celle  de  la  Renan* 
dière,  déclarée  vacante,  per  desertionem,  après 
deux  ans  d'absence,  —  Jean-Baptiste  Moussay^ 
vers  1690,  qui  résigne  en  faveur  de  son  neveu  ei 


REN 


-^  236  -^ 


HEN 


toeurt  le  S  septembre  1706.  —  Jean-Baptiste 
Mousêay,  1705, 1715.  —  René  Guillùn,  1714, 
t  le  23  avril  1744.  —  André  Guillon,  son 
nevea,  1747,  f  I«  13  décembre  1776.  —  Franc. - 
René  Poitvin,  vicaire  dd  Neavy,  installé  le 
6  janvier  1777.  En  1793  il  suivit  l'armée  ven- 
déenne et  ne  revint  pins. 

La  paroisse  dépendait  do  Diocèse  de  Nantes, 
da  Doyenné  de  Clisson,  de  l'Election  et  des  Aides 
d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de  Cbolet,  du  Dis- 
tnct  en  1788  de  Beaupréau,  en  1790  de  Cholet, 
du  canton  en  1790  de  St-Hacaire,  et  depuis 
l'an  VIII  de  Hontfaucon.  ~  La  principale  terre 
seiinieuriale  était  la  Machefolière,  quoique  la 
juridiction  ressortit  de  Hontfaucon.  Perdu  au 
milieu  de  chemins  absolument  impraticables, 
en  autre  saison  que  Tété,  môme  à  dos  de  che- 
val, le  bourg  était  presque  tout  entier  babité 
par  une  population  de  pauvres  et  de  mendiants. 

Maires  :  Bretaudeau,  1790.  —  Brébiond, 
an  VIII.  —  René  Baraud,  10  février  1813.  — 
Gillaizeau,  27  septembre  1830.  •—  Jean  Chiron, 
1837.  —  Pierre  HériBsé,  novembre  1843.  — 
Jacq.  Esicul,  29  janvier  1847.  —  Hicb.  Ambron, 
Juillet  1852.  —  René  Baudry,  21  août  1855.  — 
Pierre  Brin^  1861.  en  fonctions,  1877. 

Arcb.  àb  M.-ei>L.  C  191.  —  Cartutairt  de  Saint'-Jouin 
(Niort,  in-a*.  18S4,  de  434  p).  —Notice  Mss.  de  M  Spal. 
—  Notée  Mss.  de  MM.  BouUlUer  de  St^ André  et  Brault.  — 
Pour  les  localités.  Tolr  le  Plantit,  la  Machefolière,  la 
Poiuonnièrê,  le  Boiê-Charrierf  la  Bagotiére,  la  Bondun 
eUret  etc. 

R«iMiadière  (la),  ham.,  c^*  de  Charcé\  --  f , 
€■•  de  Cizay,  —  f.,  c"«  de  Freigné;  -■  ham  , 
€■•  de  Grugé'VH.  ;  —  f.,  c»«  de  Jumelles. 
— >  En  est  sieur  n.  h.  Guill.  Gouppel,  écuyer, 
1697;  V  f.,  c"«  du  Longeron,  —  Le  lieu  et 
métairie  noble,  acquis  en  1750  de  Louis  Cres- 
leau  et  de  Mie.  Boucbereau  par  Augustin  de 
Tréband,  relevait  pour  moitié  de  Pellouaille  eu 
St-Christophe  et  de  la  Pépinière.  M"*  Lofficial 
l'avait  chargé,  par  testament  du  9  mars  1805, 
d'une  rente  de  99  décalitres  et  plus  de  blé-seigle, 
au  profil  de  l'Ecole  de  ûllesdeMontigné.quiaété 
amortie  en  1846  par  M"*  de  Chabot;  «-  ff.,  c»"  de 
Vemantes  ;  ■-  ruiss.  né  sur  la  c***  de  St-Augustin- 
dcB'B.,  traverse  la  c<>*  de  St-Georges-s.-L.,  St- 
Germain-des>Prés  et  se  jette  dans  la  Loire;  ~ 
7,900  met.  de  cours;  »  ruiss.  né  sur  la  c^*  de 
St-Sigismond,  s'y  jette  dans  le  ruiss.  de  la 
Coubaudiére;  —  1,200  met.  de  cours. 

ReiMiadléres  (les),  f.,  c"*  de  Montigné-leè- 
Rairies. 

ReBaadiiiléres  (les),  ham.,  c^'  de  J^ou- 
géré,  —  La  Regnaudinière  1662  (Et-C.)  ;  — 
f.,  c»«  de  Maulévrier.  —  Les  Petits  R, 
autrement  la  Rufferie  1539  fi  105,  f.  328).  — 
En  est  sieur  Louis  Janet,  écuyer. 

Reiiaads  (les),  f.,  c"*  de  Moulikeme. 

Reaaaleaa*  f.,  c^*  de  Brigné;  ^  donne 
son  nom  à  un  ruiss.,  né  sur  la  c°*,  qui  se  jette 
dans  le  Layon  ;  >-  5,500  met.  de  cours. 

Renavlt  (J. ..)i  vicaire  de  Jnigné-sor-Loire 
en  1782,  s'était  fait  une  réputation  dans  la  pa- 
roisse par  son  talent  de  peintre  et  de  sculpteur. 
Grille  lui  attribue  les  deux  statues  de  Minerve  et 


d'Apollon  du  château  d'Eventard,  sujet  dont  il 
semble  s'être  fait  une  spécialité.  Une  lettre  auto- 
graphe de  l'artiste,  que  j'ai  sous  les  yeux,  traite 
aussi  pour  la  peinture  d'un  Apollon  et  d'ane 
Minerve,  c  J'en  vais  faire  d'autres,  écrit-il, 
c  qu'on  me  demande  en  attendant  votre  déei- 
«  sion  »  (7  juin  1782). 

RenaalC  (LouiS'Pierre) ,  né  h  Angers  le 
10  décembre  1785  et  parti  comme  fifre  dans  It 
musique  du  102*  de  ligne  le  5  février  1805.  fait 
les  campagnes  de  Calabre,  de  Naples  et  d'Alle- 
magne, passe  sous-lieutenant  en  1810  à  l'armée 
de  la  Méditerranée  ,  est  envoyé  en  Espagne, 
passe  lieutenaAt  après  l'assaut  de  Torti>se  et, 
prisonnier  à  Ribas  le  7  mai  1813,  n'est  délivré 
que  le  4  juin  1814.  Chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur le  9  octobre  suivant,  il  avait  depuis  le  16  jnin 
1819  le  grade  de  capitaine,  quand  il  prit  sa  re- 
traite le  16  juin  1835  à  Angers,  où  il  est  mort  le 
31  décembre  1852.  —  Y.  une  Notice  par  Léon 
Cosnier  dans  le  Maine-et-L.  du  21  février  1853. 

Renault  (Pierre),  de  Saumur,  construit  en 
1716  les  trois  autels  de  l'église  d'Allonnes.  ■■ 
(Aené)..mattre  architecte,  à  Brain-sur-Allonnes, 
mari  de  Madeleine  Jacob,  1718, 1723. 

Renaalt-le-Dne»  croix  de  carrefour,  c"*  da 
May  (Cass.). 

Reaasé  (le  Grand,  le  Petit-),  ff..  c"«  de 
Bouillé-Ménard, 

Rendus  (les),  ham.,  c*«  de  Mazé,  avec  m*** 
à  vent.  —  Les  Rendusses  (Rec*). 

René  (Saint)  serait  né,  suivant  sa  légende,  i 
la  Possonnière  d'une  dame  de  haute  naissance, 
nommée  Bononia,  femme  d'Honoré  Cathèdre, 
qui,  âgée  et  stérile,  obtint  cet  enfant,  par  l'inter- 
cession des  prières  de  St  Maurille.  Voué  d'avance 
au  service  des  autels,  mais  n'étant  pas  encore 
baptisé  ou,  suivant  d'autres,  confirmé  à  l'âge  de 
14  ans,  il  meurt  sous  les  yeux  de  St  Maurille.  qui 
s'enfuit  de  douleur  et  ne  revient,  après  de  longs 
voyages,  que  pour  le  ressusciter,  lui  confier  la  di- 
rection de  l'église  de  Chalonnes-snr- Loire  et  enûn 
le  choisir  pour  successeur.  A  peine  installé 
en  cette  charge  suprême,  René,  à  son  tour,  se  ré- 
fugie en  Italie,  gagne  Rome  et  s'établit  ermite 
auprès  de  Sorrente,  dont  les  habitants  le  viennent 
chercher  pour  le  placer  sur  la  chaire  archiépis- 
copale. Il  y  serait  mort  le  6  octobre  450  et  ses 
reliques  auraient  été  restituées  tout  an  moins  en 
partie  à  sa  primitive  église  d'Angers.  ~  Launaj 
a  fait  raison  de  «  ces  fables  insipides  >,  —  dit 
Dom  Rousseau,  ^  «  dans  une  belle  et  luminease 
«  dissertation  >.  Le  catalogue  des  évèques  d'An- 
gers du  IX*  s.  et  bien  plus  tard  encore  le  mar- 
tyrologe romain  ignorent  le  nom  même  de  saint 
René.  Tout  ce  qu'on  raconte  de  lui  en  Aitjoa 
n'est  tiré  que  d'un  épisode  ajouté  par  l'évéqae 
Rai  non,  de  son  propre  aveu,  k  la  Vie  primitive 
de  saint  Maurille  et  dont  les  hagiographes,  les 
plus  résolus  i  tout  croire,  n'ont  pas  osé  tout  ac- 
cepter. Belleforest  et  René  Benoist  sont  les  pre- 
miers qui  l'aient  détaché  pour  en  composer  une 
histoire.  Une  ignorance  même  des  premiers  légen- 
daires, que  tons  les  livres  répètent  et  qui  n'a  ja- 
mais encore  été  relevée,  bouleverse  tout  l'échafau* 


UEN 


—  231  — 


UEN 


âge  i  sa  base.  Un  seul  trait  en  effet  est  em- 

ruDté  à  la  Vi«  originale  de  saint  Maarille  et 

béroloe  même  n'y  est  pas  nommée  ;  or  c'est  dans 

mlla  Poctacencis,  c'est-à-dire  à  Pocé,  qne 

scèoe  se  passe,  —  et  non  pas  à  la  Possonnière, 

ot  on  a  fait  par  ce  contre-sens  philologique  le 

lire  du  culte  do  Douveau  saint.  —  Celte  erreur, 

U  safSl  de  coostater,  détruit  toute  idée  d'une 

JitioD  anligue.— Il  n'est  pas  davantage  constant 

'  J'église  de  Sorrente  ait  été  gouvernée  par  un 

(é|  fugitif  des  Gaules  ;  et  les  Sorrentins  ont 

'*  ours  sonteDu  posséder  les  reliques  de  leur 

'  levêqne.  11  est  néanmoins  établi  que  des  re- 

3S  existaient  au  xi«  s.  dans  l'église  St-Mau- 

d'Angers,  auxquelles  le  clergé  d'Anjou,  au 

8  depuis  Viger»  attribua  le  nom  de  StRené, 
*     doute  en  conférant  à  ce  trésor  inconnu  le 

Ice  de  quelquHs  souvenirs  populaires.  La 
atîon  en  fat  faite  dans  ce  temps  môme  en 

9  cathédrale  et  des  reconnaissances  succès- 
'    10  eurent  lien  en  1012,  en  108S,  en  1151,  en 

La  châsse  d'argent  doré  fut  brisée  par  les 
^  lots  danf  la  nuit  du  11  au  12  avril  1562  et 

0meDt3  brûlés  sur  le  placitre  St-Haurice. 

'on  en  prétendit  avoir  recueilli,  déposé 

u  nouveau  et  modeste  reliquaire,  a  disparu 
f^ivolatioa.  —  La  léte  du  saint  se  célèbre 

M  le  12  novembre  ;  —  à  Sorrente  le  5  oc- 
^    —Sa  légende,  en  vers  français,  était  peinte 

cathédrale  tout  autour  de  l'autel  qui  lui 

^    Dsacré  ;  Bruneau  de  Tartif ume  l'a  repro- 

,    it  entière  et  Lehoreau  la  décrit  encore  d'a- 

^      restes  qu'on  en  voyait  en  17 17. —L'image 

figure  dans  les  vitraux  du  Bofamois. 

Uio  dvplext  una  de  auetore  vitœ  SH  MaurilUj 
-nati  hUtoriam  atHngenSt  auetore  J.  Delaunoy 
30,  in>8*).  —  Apologia  Capit.  Ecoles,  Andeg, 
•nato  (Anvers.  P.  Avril,  I6C0.  in  8*).  —  Baillet, 
oxnu^  t.  lll,  p.  xm  et  168-169.  —  Raageard,  Vt« 
Evéque*,  dans  la  Rev,  d'Aïu.,  18&i,t.  I,  p.  10. 
S.  M.  —  Hauréaa,  Gallia  Chrùt.  —  Lehoreau, 
p.  SSS.  —  Alman,  d'Anjou^  1740.  —  D.  Houss., 
et  146.  —  Bruneau  de  Tartif.,  Mss.  871,  Angers, 
00  ▼«.  971-273.  -  Ménard,  Peplus,  Un,  875, 
—  Arch.  de  M.-et-L.  Reg.  Capitul.  de  Saint- 
If  09.   f.  f O&-106.  —  Bépert.  archéoL,  1868, 
0.  Chamard.  Vies  des  Saints,  t.  1,  p.  180-191  et 
•  Godard-P  ,  l'Ai^ou  et  ses  Mon.,  t.  II,  p.  117- 
ndet,   Mn.  886.  -  BoUand,  Acta  SS.,  t.  III, 
380-395  —  L'abbé  Fletleau,  Sur  les  angines 
misme  en  Af^ou,  p.  37. 

liTAnJon*  second  fils  de  Louis  II  d'An- 

ilande  d'Aragon,  est  né  au  château  d'An- 

i  le  manoir  qui  avoisioait  la  chapelle, 

ier  t409  a«  ■•, —  comme  l'attestent  les 

s  de  la  Chambre  des  Comptes  d'Anjou. 

ioïs  et  les  habitants  votèrent  un  don  de 

à  la  jeune  mère,  mais  la  misère  était 

fa'fls  en  purent  à  peine  payer  la  moitié. 

it  ailaicé»  comme  sa  sœur  aînée  Marie, 

ine   Maogin  ou  la  Maugine,  à  qui  plus 

JLÎI  ériger,  «  par  grand  amour  de  nour- 

oa  coox I>eau  dont  l'inscription  subsiste 

troisième  pilier  de  la  nef  de  NanliUy 

,  l>es  1*  A^e  de  4  ou  5  ans,  il  eut  pour 

de    jeax    le  futur  roi  Charles,  son 

élevé  à  Angers,  auprès  de  sa  fianeée. 

,eJ^n^%~il    l'âge  de  10  ans  qu'un  eon- 

mars  ^^tS  le  fiançait  à  son  tour  areo 


Isabelle  de  Lorraine,  fille  aînée  et  héritière  du 
duc  régnant,  Charles  IL  René,  à  qui  la  mort  de 
son  père  venait  de  laisser  le  comté  de  Guise, 
Chailly  et  Longjumeau  (S9  avril  1417),  recueillait 
dans  celte  alliance,  outre  les  droits  d'Isabelle, 
ceux  du  cardinal  Louis,  duc  de  Bar,  qui,  par  acta 
du  13  août  1419,  assura  au  jeune  prince,  son  petite 
neveu  maternel,  l'héritage  du  duché  de  Bar  et 
du  marquisat  de  Pont-à-Mousson  Un  second  acta 
même  du  31  octobre  remit  en  ses  mains  ce  der- 
nier fief  par  avancement  d'hoirie.  Dans  l'annéa 
même,  dès  le  13  juin,  René  avait  quitté  l'An- 
jou; mais  la  bénédiction  nuptiale  ne  fut  don- 
née que  le  24  octobre  1420  dans  l'église  do 
Nancy  aux  deux  enfants,  l'un  âgé  de  moins 
de  12  ans,  l'autre  de  10  à  peine.  Le  28  juin,  le 
cardinal  concéda  an  nouvel  époux  le  titre,  qu'U 
s'était  jusqu'alors  réservé,  de  duc  de  Bar,  en 
l'associant  à  l'administration  du  duché.  René 
s'habitua  dès  lors  à  la  brillante  cour  de  Nancy, 
assisté  toujours  de  son  précepteur,  le  chevalier 
Jean  de  Proissy,  qu'on  voit  à  quelques  années  de 
là  chargé  de  la  défense  de  la  ville  de  Guise  contre 
les  troupes  anglaises  et  réduit  à  capitulation 
(18  septembre  1424).— Mais  ce  fut  bientôt  la  succès* 
sion  même  de  Lorraine,  avant  qu'elle  fût  ouverte, 
qu'il  s'agit  de  maintenir  contre  les  prétentions  du 
comte  Antoine  de  Vaudemont,  neveu  de  Charles  IL 
Il  contestait  le  testament  du  prince,  quoique  celui» 
ci  eût  pris  soin  de  le  renouveler  formellement  (13 
janvier  1425)  dans  un  acte  solennellement  approuvé 
par  une  assemblée  de  la  noblesse  (13  décembre 
1425)  comme  conforme  à  la  coutume  antique. 

Pendant  que  le  jeune  prince  faisait  ses  premièreâ 
armes  contre  de  petits  vassaux,  la  duchesse  lui 
donnait  son  premier  né,  Jean  (2  août  1426;.  Mal*' 
gré  les  sentiments  que  ses  panégyristes  de  notre 
temps  aiment  à  lui  supposer,  on  le  voit  en  1429| 
à  l'heure  où  la  fortune  de  la  France  tremble  incer* 
taine,  autoriser  son  oncle  le  cardinal  à  prêter  en 
son  nom  foi  et  hommage  entre  les  mains  de 
Bedfort  ^5  mai)  pour  le  duché  de  Bar  et  recevoir 
du  roi  anglais  Henri  VI  une  pension  de  2,000  fr.;  — 
puis,  quand  le  succès  est  venu  au  roi  de  France,  il 
rejoint  Charles  VII  à  Reims  (16  juillet)  et  assiste  an 
Sacre  et  deux  semaines  plus  tard  répudie  l'hom* 
mage  prêté  à  l'ennemi.  C'est  alors  qu'il  devient  un 
des  plus  ardents  chevaliers  de  Jeanne  d'Arc,-»qu'il 
avait  eu  l'occasion  de  voir  dès  les  premiers  jours 
à  la  cour  de  Lorraine,  —  et  le  compagnon  de 
Barbaian,  avec  qui  il  conquiert  la  Champagne  et 
bat  le  maréchal  de  Toulongeon  à  Chappe  (mai 
1430). 

La  mort  de  son  oncle  (23  juin)  le  rappela 
vers  ce  temps  dans  son  duché  et  bientôt  celle 
dé  son  beau-père  (25  janvier  1431  n.  %•)  le  mit 
en  possession  complète  de  sa  fortune.  L'enlhott<« 
siasme  populaire  faisait  fête  au  nouveau  règnoi 
bientôt  troublé.  Le  prétendant,  de  Vaudemont^ 
avait  pour  appui  le  duc  de  Bourgogne;  René 
invoqua  le  secours  du  roi  de  France.  Le  2  juillet 
1431  rartillerie  bourguignonne  décidait  la  rie-» 
toire  à  Bulgnéville.  René,  atteint  de  trois  blessures 
dont  deux  au  visage,  fut  lait  prisonnier,  et  Bbx* 
baian  gisait  panai  les  morts  avec  la  fleur  de  1|| 


RëN 


—  238  - 


RBN 


noblesse.  Enfermé  dans  la  forteresse  de  Talent, 
près  Dijon,  pais  à  Bracon-snr-Salins,  pais  à  Ro- 
chefort  près  Dâle  et  enfin  an  château  de  Brancion 
à  Dijon,  lo  captif  obtint  pourtant,  malgré  les  ri- 
gueurs d'une  rude  prison,  ~  sous  la  garantie 
d'ailleurs  de  30  gentilshommes  et  la  remise  en 
otage  de  ses  deux  fils,  ^  un  an  de  liberté  (!«'  mai 
143S-1433)  pour  pourvoir  à  la  détresse  de  son 
duché.  La  question  d'hérédité  fut  en  même  temps 
déférée  au  tribunal  de  l'empereur,  qui  le  24  avril 
4434  se  prononçait  en  sa  faveur.  René  déjà 
l'avait  prévenue  en  unissant,  par  un  accord  du 
13  février  1433  et  le  l*'  juillet  par  uu  con- 
trat de  manage»  sa  fille  Yolande  avec  le  fils  de 
Vaudemont.  De  son  côté,  le  «lue  de  Bourgogne 
laissait  entrevoir  l'intention  de  se  rapprocher  de 
Charles  VII  et,  sur  l'invitation  même  du  roi,  René 
se  rendit  à  Ghambéry,  où  il  espérait  s'aider  de 
rinflnence  du  duc  de  Savoie.  Le  Congrès  d'Arras, 
qui  suivit  ces  ouvertures,  n'eut  d'autre  résultat 
pour  lui  que  de  rouvrir  sa  captivité.  Après 
deux  ans  de  répit,  il  dut  reprendre  prison  le 
i«r  mars  1435  et  le  duc  Philippe,  en  traitant  avec 
Charles  VII  le  21  septembre  suivant,  réserva 
expressément  tout  son  droit  sur  le  vaincu.  Il 
tenait  surtout,  semble-t-il,  à  la  rançon  et  par 
sorcroit  réslamait  la  cession  du  duché  de  Bar. 
René  tint  bon  et,  au  bout  de  15  mois  de  captivité, 
se  retrouva  libre  (8  novembre  1436)  en  abandon- 
nant Cassel  et  quelques  domaines  de  Flandres  et 
moyennant  400,000  écus  d'or,  somme  énorme, 
dont  la  dette  devait  entraver  toute  sa  vie,  comme 
eette  délivrance  tardive  avait  compromis  déjà 
toute  ane  fortune  inespérée. 

La  mort  de  son  frère  aîné  Louis  III  (12  no- 
vembre 1434)  et  le  testament  de  Jeanne  de  Si- 
dle,  morte  aussi  le  2  février  1435,  en  lui  laissant 
l'héritage  de  Duras  et  de  la  première  dynastie 
angevine ,  lui  avaient  apporté  presque  tout 
d'un  coup  un  comté,  la  Provence,  un  second 
duché,  l'Anjou,  un  royaume,  la  Sicile.  Déjà 
Isabelle  avait  dû  partir,  munie  de  ses  pouvoirs, 
pour  prendre  possession  du  royaume.  René  s'oc- 
cupa d'abord  de  réaliser  quelques  ressources, 
puis,  après  avoir  constitué  un  conseil  de  régence 
et  fondé  dans  l'église  de  Vauconleurs  une  chapelle 
M  mémoire  de  Barbaxan,  il  quitta  Nancy  avec 
Félite  de  sa  chevalerie  et  vint  au  passage  prendre 
possession  de  l'Anjou.  Sa  première  entrée  à 
Angers  date  de  la  fin  de  mars  1437  et  le  2  avril 
il  y  célébrait  le  mariage  de  son  fils  Jean,  futur 
duc  de  Calabre,  avec  Marie  de  Bourbon,  nièce  du 
due  de  Bourgogne.  Il  se  trouve  encore  une  fois 
ters  ce  temps  mêlé  aux  intrigues  des  ducs  de 
Bourbon  et  d'Alençon,  qu'il  accompagne  au- 
près du  duc  de  Bretagne.  Pourtant  il  prit 
eongé  du  roi  à  Gien  en  juillet  et  régla  avant 
•on  départ  le  parta^  de  l'héritage  paternel  avec 
Ma  frère  Charles,  qui  devait  posséder  le  comté 
dn  Maine»  moins  Sablé.  —  £n  Provence,  la  même 
Joie  populaire  lui  fit  fête.  —  C'est  seulement  le 
12  avril  1438  qu'il  put  mettre  à  la  voile  pour  son 
nonveaa  royaume.  Mais  ici  encore,  malgré  ses 
droits  irréonsables,  il  allait  trouver  en  face  do  loi 
pa  oompéittew,  Alphonse  d'Aragon,  aatorisé  d'an 


premier  testament  de  Jeanne.  —  René,  débarqué 
à  Gènes  le  15,  y  fut  retenu  deux  semaines  et 
n'arriva  que  le  19  mai  à  Naples.  Dès  le  18  octobre, 
pendant  qu'il  se  perdait  dans  les  Abrazzes,  son 
rival  assiégeait  sa  capitale  et  en  occupait  les  ap- 
proches. Mais  la  reprise  de  Casiel-Nuovo  et  da 
château  de  l'OEuf  (11-12  juin  1439)  rendit  aa 
instant  à  René  ses  principales  chances.  Enfin, 
après  force  traverses,  subies  av9c  cette  gatté  et 
cette  bonhomie  chevaleresque  qui  n'ôlait  rien  à 
sa  dignité,  trahi  par  son  principal  lieutenant, 
Caldera,  duc  de  Bari  (1440),  exploité  par  les  Gé- 
nois, ses  alliés,  desservi  par  le  pape,  il  se  vit  à 
son  tour, — ayant  tout  d'abord  renvoyé  en  Franee 
la  reine  Isabelle  et  ses  enfants,  —  assiégé  dam 
Naples  (novembre  1441),  puis,  la  ville  épuisée  par 
de  longs  mois  de  famine  et  prise,  réduit  le  2  joîa 
1442  à  se  réfugier  dans  le  Castel-Nnovo,  qu'il 
quittait  le  lendemain  sur  des  galères  génoiseï 
pour  chercher  asile  à  Florence  auprès  du  pape  et 
dés  la  fin  d'octobre  regagner  la  Provence,  sani 
autre  conquête  de  toute  cette  campagne  vaine, 
que  le  seul  titre  de  roi  de  Sicile. 

Quinze  jours  à  peine  après  son'débarqneoMnt, 
il  recevait  à  Marseille  la  nouvelle  de  la  mori  de 
sa  vaillante  mère  Yolande  (14  novembre  t44S). 
Il  lui  fallut  se  préparer  dès  lors  à  regagner  l'An- 
jou. Chemin  faisant  il  rejoignit  la  cour  et  le  roi  i 
Toulouse  (mars  1443),  s'arrêta  pour  les  fêles  et  di- 
vers voyages  en  Touraine  et  ne  rentra  qu'au  mois  de 
juin  en  son  château  d'Angers.  Avec  lui  revenaient 
le  mouvement,  l'éclat  et  comme  one  renaissance 
dans  tout  le  pays.  A  quelques  mois  de  là,  sa  fiUe 
Marguerite*,  dotée  à  peine  de  droits  incertains 
sur  le  royaume  de  Majorque  et  de  Minorqae,  y 
était  fiancée  par  le  chef  d'une  ambassade  an- 
glaise au  roi  d'Angleterre  Henri  Yi.  A  ces  fêtes 
succèdent  celles  du  mariage,  depuis  si  longtemps 
accordé,  d'Yolande  avec  Ferry  de  Vaudemont. 
Dans  l'intervalle,  une  misérable   querelle  avait 
retenu  René  pendant  sept  mois   (août  1444-fé- 
vrier   1445)  en  guerre  contre  ses  créanciers,  les 
bourgeois  de  Metz,  qu'il  ne  put   réduire  qu'aidé 
des  forces  dn  roi  de  France.   Oa  attribue  ven 
cette  époque  à  son  influence  directe  les  ordon- 
nances royales  d'avril  et  de  juin  1445  qui  de- 
vaient transformer  la  constitution  de  l'armée  na- 
tionale. Avant  de  rentrer  en  Anjoa,  il  obtint 
aussi,   grâce  à  l'intervention  royale,  la  remise 
par  le  duc  de  Bourgogne  de   l'arriéré   encore 
impayé  de    sa   rançon,   plus  de  80,000  èeas 
(6  juillet  1445). 

L'année  suivante  René  célébrait  dans  la  plaine 
de  Launay  près  Saumur,  le  fameux  Pa»  du 
Perront  resté  celebie  par  touie«  ie^  prouesses 
fastueuses  de  la  chevalerie.  De  février  1447  s 
juillet  1449  il  résida,  avec  son  gendre  Ferry,  en 
Provence,  à  Aix,  à  Tarascou,  à  Pertuis,  à  Mar- 
seilioi  où  il  reçut  la  visite  du  dauphin  Louis.  Le 
11  août  1448,  il  y  fondait  l'Ordre  du  Croissant* 
placé  sous  le  patronage  de  St  Maïuioe,  avec  obli- 
gation de  tenir  les  assises  annuelles  des  cheva- 
liers dans  la  cathédrale  d'Angers. — fin  juin  1449 
eut  lien  à  Tarascon  la  célébration  d'osé  nouvelU 
fêle  çbevalerstqne,  le  Pa$  dt  la  Btrgère. 


RM 


—  239  — 


KÈK 


La  reprise  de  la  gaerre  anglaise  rappela  René 

tnprès  da  roi.  Il  le  rejoignit  à  Lonviers  et  fit  à 

ses  côtés  la  glorieuse  campagne  de  Normandie, 

en  empronlant  snr  gages  500  éens  au  Chapitre  de 

Stioi-MaDriee.  —  Il  séjourna  quelques  mois  en 

Anjou  et  avait  regagné  la  Provenee,  quand  il  fut 

nppelé  en  hâte  à  Angers,  où  la  reine  Isabelle, 

tnnsportée  du  manoir  de  Launay,  mourait  le 

S8  février  1453.  On  connaît  asses  Téclat  et  la 

vivacité  de  sa  douleur  bruyante.  Il  avait  eu  d'elle 

loQlao  moins  quatre  enfants, — sinon  neuf,  comme 

quelques  auteurs  le  prétendent,  —  Jean  et  Louis, 

Yolande  et  Marguerite.  Dès  le  second  mois  de  son 

veuvage,  René  remit  à  son  fils  aîné  Jean  les  droits 

de  sa  mère  et  les  siens  propres  sur  le  duché  de 

Lorraine  et  en  1456,  par  la  nomination  de  son 

gendre  Ferry  au  gouvernement  du  duché  de  Bar, 

il  allait  enfin  se  détacher  de  tout  souci  de  ces 

possessions  lointaines,  dés  lors  étrangères  à  son 

cœur.  Une  chance  tout  au  môme  temps  le  venait 

tenter  de  ressaisir  la  fortune  en  Italie.  Florence 

et  Milan  appelaient  le  roi  de  France  contre  Venise 

et  son  rivai  d'Aragon  (i«'  février  1452)  et  René, 

chargé  par  le  roi  de  la  conduite  de  la  guerre, 

avait  eu  soin,  par  traité,  de  garantir  ses  propres 

interdis  (11  avril  1453).  —  Le  4  mai  quittant  de 

Bouvean  Angers,  il  abordait  le  1*'  août  à  Vinti- 

mille,  mais,  arrêté  en  plein  succès  par  l'hiver  et 

bientôt  enveloppé  d'intrigues,  il  était  réduit  à 

/eveoirie  3  janvier  suivant,  le  cœur,  dit-on,  plein 

de  d^godt,  mais  peut-être  aussi  préoccupé  d'un 

noBveaa  souci  d'amour  entrevu. 

Il  s'arrêta  pourtant  six  mois  en  Provence  et  ne  fit 
sa  rentrée  à  Angers  que  le  90  août  1444.  Treize  jours 
après,  ses  délégués  traitaient  en  son  nom  avec  le 
comte  de  Laval  du  mariage  de  sa  fille  Jeanne 
qui   allait  remplacer   À  jamais  le  souvenir  si 
soJennisé  d'Isabelle.  La  cérémonie  fut  célébrée  le 
10  septembre  en  l'église  St-Nicolas  d'Angers,  — 
et  dés  lors  eomme  une  nouvelle  vie  commence 
arec  une  épouse  de  cœur  simple  et  tendre,  où  la 
politique   d'aireatore     et    les    grandes   guerres 
cèdent  la  place  aux  fêtes  intimes,  aux  divertisse- 
ments champêtres,  aux  calculs  joyeux  d'amé- 
nageffleiil  des  manoirs  angevins  de  Chanzé,   la 
Aire»  Lannay,  les  Pâtis,  Reculée,  Rivettes,  les 
Ponts-de>Cé,  Epluchard.  —  £n  1457  seulement 
les  deux  époux  partirent  pour  la  Provence.  -*  En 
1461  René,  ehargé  par  le  roi  de  réprimer  une  ré- 
volte de   Géues»  n'arriva  juste  à  temps  sous  les 
remparts  que  pour  assister  du  haut  de  ses  vais- 
seaux au  massacre  de   la  garnison  et  repartir 
sans  loi  pouvoir  porter  secours  (17  juillet),  mais 
non  sans  y  avoir  compromis  dans  la  mémoire 
populaire  son  renom  do  chevalerie. 

A  cinq  jours  de  là  (122  juillet)  ses  relations  en  cour 
étaient  bouleversées  par  la  mort  de  Charles  VII. 
Presque  au  même  temps  (1-S  septembre  1461),  la 
misère  de  sou  duché  d'Anjou  y  soulevait  cette  insur- 
rection de  la  Tricoterie,  V.  1. 1«  p.  38>  qui  fut  ven- 
gée par  tant  de  supplices.  Le  nouveau  roi,  qui  assu- 
rait par  tant  de  rigueurs  implacables  Tautorité  de 
ses  officiers,  préparait  autrement  ses  visées  futures 
sa  anissant,  par  contrat  du  S7  novembre  suivant. 
M  fille  Anna,  eneore  m  berMMt  ateo  le  petit-flli 


de  René,  Nicolas,  à  peine  âgé  de  treize  ans,  élevé 
à  Angers,  fils  de  Jean  de  Galabre,  dont  les  der- 
nières espérances  allaient  bientôt  périr  en  Italie. 
De  son  côté  René,  dès  les  premiers  mouve- 
ments de  la  Ligue  du  Bien  public  et  quoique  son 
autre  fils  Louis  eût  pris  parti  parmi  les  me- 
neurs, s'était  tout  d*abord  déclaré  pour  le  roi  et 
employé  comme  négociateur,  Y.  la  Roche'de' 
Serrant  Plus  tard  pourtant ,  et  sans  qu'on 
puisse  rien  expliquer,  sa  conduite,  au  moment  où 
l'action  s'engage,  témoigne  d'une  certaine  hésita- 
tion. —  Les  esprits  étaient  à  peine  remis,  qu'une 
députation  vient  lui  offrir  le  trône  d'Aragon.  Il 
l'accepte  (octobre  1466)  et  charge  de  la  lieute- 
nance  générale  et  de  l'occupation  du  pays  son 
fils  le  duc  Jean,  qui  s'y  installait  heureusement 
quand  sa  mi^rt  subite  (16  décembre  1470)  ruina 
l'entreprise.  René,  resté  on  Anjou,  avait  fait  face 
pour  son  compte  aux  Bretons,  pendant  que  le 
roi  soutenait  la  lutte  contre  le  duc  de  Bourgogne 
(1468).  En  juin  1470  il  reçut  la  visite  de  Louis  XI 
lui-même  à  Angers,  et  un  peu  plus  tard  fut  ho- 
noré du  collier  de  l'ordre  de  St-Michel  ;  mais  ces 
faveurs  commençaient  à  cacher  des  projets  per- 
fides; —  et  c'est  vers  ce  temps  même,  sans  plus  at- 
tendre, que,  soit  lassitude,  soit  sentiment  des  in* 
triguos  secrètes  qui  l'enveloppaient,  soit  nécessité 
de  veiller  de  plus  près  à  ses  intérêts  d'Italie  et 
d'Aragon,  ou  tout  simplement  sa  santé  compro* 
miso  et  les  sollicitations  de  la  reine,  qui  s'habi- 
tuait mieux  à  la  douce  vie  de  la  Provence,  René 
prit  le  parti  de  quitter  à  jamais  Angers.  Il  fit 
dresser  l'inventaire  de  ses  divers  domaines,  ré* 
digea  i  nouveau  son  testament  (14  juillet  1471) 
dicté  depuis  18  ans,  et  emmenant  avec  lui  ses 
officiers,  ses  tapisseries,  ses  livres,  tout  son  mo- 
bilier chobi,  il  partit  en  octobre  1471  de  Rangé, 
pour  aniver  en  novembre  à  Tarascon.  Il  ne  devait 
plus  revoir  l'Anjou. 

La  nouvelle  vint  bientôt  le  chercher  dans 
sa  retraite  de  la  mort  de  son  dernier  fils  Ni-* 
colas  (27  juillet  1473).  Il  restait  dès  lors  sans 
autre  descendance  directe  que  ses  deux  filles« 
Marguerite  et  Yolande,  dont  la  dernière  seule 
avait  un  fils.  Par  un  nouveau  testament  du 
22  juillet  1474,  il  légua  à  son  petit-fils  Re* 
né  II  le  duché  de  Bar,  à  son  neveu  Charles  le 
comté  de  Provence  et  le  duché  d'Anjou.  Mais 
Louis  XI  surveillait  de  près  l'héritage.  Ses 
largesses  savaient  où  s'adresser  et  petit  à  petit, 
surtout  depuis  le  départ  du  prince,  préparaient 
facilement  les  visées  de  sa  politique.  Dès  le  dernier 
testament  connu,  il  fit  saisir  les  deux  duchés, 
occupa  le  château  d'Angers,  octroya  à  la  ville  une 
charte  de  mairie,  on  sait  à  la  suite  de  quelles 
menées,  Y.  t.  I,  p.  39;  et  comme  le  bruit  se 
répandit  que  René,  pour  se  venger,  songeait  ù 
donner  sa  Provence  au  duc  Charles  de  BourgognSi 
le  roi  par  lettres  du  6  mars  1476  réclama  att 
Parlement  sa  mise  en  accusation,  qu'un  arrêt 
prononça  le  6  avril.  En  même  temps  pourtant  il 
faisait  solliciter  une  entrevue  avec  son  onele. 
Elle  eut  lieu  à  Lyon  le  4  mai  et  réconcilia  les 
deux  princes.  La  saisie  de  TAnjou  fut  levés  et  ses 
rçvsDiii  rendui  à  René  ^  mai),  ^  dg  wn  oêlf 


kEN 


—  240  — 


REN 


reconnnt  la  création  de  la  mairie  el  la  nomination 
par  le  roi  du capitainedncfaâteau.  Ilavait d'ailleurs 
énergiquement  revendiqué  et  maintenu  ses  droits 
eur  ses  domaines,  mais  à  c6ié  de  lui  des  accords 
secrets  engageaient  à  Tavance  TAnjou  et  mémo 
la  Provence  qui  à  vrai  dire  ne  s'appartenaient 
plus,  quand  René  rentra  à  St-Rémi  (18  juin). 

Il  mourut  au  ch&tean  d'Aix  le  10  juillet  1480. 
Son  corps  fut  déposé  dans  la  métropole  d'Aix,  et 
pour  le  transférer,  suivant  ses  vœux,  à  St-Maurice 
d'Angers,  sa  veuve  dut  ruser  avec  l'affection  pu- 
blique et  le  faire  enlever  de  nuit.  Le  cercueil  resta 
dissimulé  durant  tout  le  trajet  dans  la  garde-robe 
île  la  reine  II  fut  reçu  le  18  août  de  nuit  à  An- 
gers et  les  obsèques  célébrées  solennellement  le 
lendemain.  Le  cœur  fut  déposé  aux  Cordeliers  en 
grande  pompe  le  21,  dans  la  chapelle  royale  de 
St-Beroardio,  où  cette  relique  vénérée  demeura 
jusqu'à  la  Révolution  et  alors  «  je  Tai  vue,  dit 
«  Blordier-Langlois,  servir  de  jouet  à  des  ma- 
«  nœnvres  qui  se  la  jetaient  les  uns  aux  autres  » 
Le  mausolée  représentait  le  roi  couché  et  sur  la  pa- 
roi voisine  figurait  son  portrait  en  relief  avec  celui 
de  Jeanne  de  Laval.  Bruneau  de  Tarlif.  en  donne 
le  dessin,  Hss.  871,  f  402,  comme  il  donnait 
aussi  celui  des  vitraux,  représentant  toute  la 
famille  royale  angevine,  aux  fol  407-412,  qui 
ont  été  arrachés  du  Mss.  Dès  1445,  René  avait 
préparé  l'édifice  de  son  tombeau  même  à  Saint- 
Maurice,  et  l'œuvre  était  en  grande  partie  ter- 
minée pour  les  sculptures  en  1452  par  Pons 
Poncet  et  Jacques  Moreau.  Les  peintures  par 
Goppin  Delf  ne  purent  être  commencées  qu'en 
1472.  L'œuvre  en  somme  restait  encore  inachevée 
quand  le  corps  du  roi  y  vint  rejoindre  celui 
d'Isabelle.  Les  dessins  qu'en  donnent  Bruneau 
de  Tartifume,  Gaignières,  Lehoreau,  attestent 
qu'on  y  dut  travailler  jusqu'après  1540  puisqu'on 
y  voit  figurer  les  nouveaux  clochers  dans  le 
tableau  de  l'arcade  centrale,  attribué  universelle- 
ment à  Vandeland,  «  un  grand  tableau  à  buille, 
«  dans  lequel  est  représentée  une  Mort  [le  roi 
«  lui^môme]  —  assise  en  un  throne  royal,  cou- 
«  verta  et  affublée  d'un  grand  manteau  de  drap 
«  d'or  frizé  et  fourré  d'armines ,  descendant 
«  jusque  sur  ses  pieds  et  ayant  les  deux  coudes 
«  sur  les  deux  bras  dud.  throne.  De  son  chef  un 
«  peu  panché  semble  tomber  une  couronne  d'or  et 
«  auprès  de  ses  pieds  gist  un  sceptre  et  un 
«  monde  renversé  >.  <—  Sur  la  table,  en  marbre 
noir,  reposaient  les  statues  en  marbre  blanc  du  roi 
et  de  la  reine,  et  sur  trois  laces  décorées  de 
pilastres  se  détachaient  deux  écussons  aux  armes 
d'Anjou  et  de  Lorraine  ;  plus  bas  une  table  d'or 
en  fond  d'azur  portait  inscrit,  outre  la  chaufferette 
symbolique,  qui  se  retrouve,  avec  la  devise  : 
dardent  désir,  aux  pilastres»  latéraux,  sept  vers 
latins  de  méditation  philosophique.  Le  tombeau 
mesurait  3  pieds  en  hauteur  sur  8  de  longueur  et 
6  à  6  de  largeur.  11  s'élevait  sur  un  des  côtés  de 
l'abside,  dans  un  enfoncement  à  la  gauche  do 
grand  autel.  Des  dessins  en  existent  dans  Brun. 
da  Tartif.,  Mis.  871.  f.  77;  Berthe«  Mss.  897, 
t  II  p*  74 1  Gaignières,  coll.  d'Oxford,  reproduit 
^ui  IM  Mém.  d€  la  Soci  dAgr,^  Se*  ttArU 


d*Ang,  en  1866.  -^  Y.  aussi  Hontfancon,  t.  III. 
pL  XLVII,  p.  254  etVilleneuve-B.,  t.  III,  p.  178, 

—  mais  le  meilleur  reste  inédit  au  tome  III  da 
Mss.  de  Lehoreau.  Lors  de  la  transformation  du 
chœur  à  la  romaine  le  monument  devint  gênant 
pour  les  projets  du  Chapitre,  qui  obtint  en  sep- 
tembre 1779  l'autorisation  de  le  déplacer.  Il  fut 
transféré  en  janvier  1783  dans  la  nef,  sous  une 
arcade  fermée  d'une  grille,  avec  le  tableau,  qui 
fut  pour  sa  destination  nouvelle  raccoarci  par 
un  menuisier  (G  272,  p.  349),  —  ce  qui  dèmontrs 
amplement  qu'il  ne  s'agit  pas  d'une  fresque 
comme  l'ont  prétendu  Bargemont  et  Quatrebaibes, 

—  le  tout  détruit  en  1793  et  les  marbres  employés 
plus  tard  pour  partie  à  la  confection  des  che- 
minées de  la  Préfecture;  mais  le  caveau  qui  coor 
tenait  les  corps,  dès  lors  oublié  k  distance  du  tom* 
beau  et  caché  par  la  boiserie  du  nouveau  chœur,  y 
abrite  encore  intact  et  scellé,  comme  au  premier 
jour,  son  trésor  ignoré  même  des  Angevins. 

Ce  résumé,    que  des   travaux  récents  m'oat 
rendu  facile,  rend  mal  en  son  aridité  l'idée  d'une 
vie  tout  à  la  fois  si  agitée  et  si  brillante  mais 
qu'ont  travestie  à  plaisir  la  fade  admiraiion  46 
ses  nobles  historiens.  On  a  fait  de  René  un  type 
d'idéal  paladin,  doublé  d'un  troubadour  senti- 
mental, qui  ne  quitte  la  lance  et  la  lyre,  voire  la 
houlette,  que  pour  venir  rendre  la  justice  on  se- 
mer des  bienfaits.  Je  l'imagine  un  tout  antrs 
homme,  de  jeunesse  ardente  et  vive,  mais  égoïste 
et  réfléchie,  vaniteux  et  prodigue,  ami  des  aven» 
tures,  insouciant  des  affaires,  de  foi,  quoi  qu'on 
en  ait  dit,  peu  sûre,  incertain  dans  ses  entreprises, 
brusque  et  fantasque  à  les  violenter;  et  la  mak 
chance  constante,  qui  mit  à  tant  d'épreuves  son 
courage  éclatant  de  chevalier,  lui  conquit,  mieux 
que  le  succès  sans  doute,  les  sympathies  popu- 
laires.  Il  en  dut  une  meilleure  pari  encore  à  sa 
galanterie  et  à  son  amour  des  danaes,  —  «  damoi- 
«  selles  et  bourgeoises  >,  il  l'avoue,  —  qu'il  ser* 
vait  d'ailleurs  sans  étalage  ni  affiche,  et  comme 
il  le  dit  lui-même  en  «  coquin  d'amours  »,  à  la 
douce  merci  de  sou  cœur.  Au  milieu  même  de  tas 
élans  de  tendresse  pour  Isabelle,  il  avait  eu  de 
maîtresses  inconnues  deux  filles  tout  le  moins. 
Blanche^  V.  ce  nom^  mariée  à  B.  de  Beauvao, 
et  Madeleine,  mariée  à  Louis  de  Bellemare,  plus 
un  fils  Jean,  le  bâtard  d'Anjou,  gratifié  par  loi 
du  marquisat  «le  Pont  et  mort  dès  1536.  —  L'ige 
transforma  cette  tendresse  en  une  bonhomie  sou- 
riante, de  bienvenue  facile,  qui  alliée  aux  goûta 
tranquilles  de  sa  nouvelle  épouse,  le  fit  s'habituer 
aux  plaisirs  nouveaux  des  loisirs    champêtres, 
c  comme  planter  et  enter  arbres,  édiffier  tonnelles, 
c  pavillons,  vergiers,  galleries  et  jardins,  faire  bes- 
c  cher  et  profondir  fosses,  viviers  et  piscines,  pont 
c  nourrir  poissons  et  les  veoir  nager  et  esbatre  par 
c  l'eau  clèro,  avoir  oyseaulx  de  diverses  manières 
«  en  buisions  etarbresseaux  pour  en  leur  chaulxia 
«  délecter;  et  pour  certain,  il  fut  le  premier  qui 
«  d'estrange  pays  feist  apporter  en  France  paooi 
c  blancs,  perdris  rouges,  connilz  blancs^  noirs  et 
«  rouges,  fleurs  de  osUleiz  de  ProYenoe.  roses  de 
c  Provins  et  de  muscadets  ai  plasietm  aatrei 
a  lingulATiteif  ignorées  en  Anjoa  aoparaTant  »* 


REN 


—  241  — 


REN 


Lei  environs  d'Angen  et  de  Saomar   se  peu- 
pièreot  poDr  ses  plaisirs  de  gentils  castels  ou 
coostroitsàneaf  ou  transformés,  Ghanzé,  Reculée, 
Rivettes,   Epluchard.   les   Ponts-de-Cé,   Baugé, 
Lauaay,  la  Ménitré,  —  pour  ne  parler  que  de  TAn- 
joo,  —  de  style  sans  aucune  originalité  nouvelle 
mai»  dont  la  décoration  pourtant  semble  lui  tenir 
plos  à  cœur  que  l'administration  de  son  duché, 
dévasté  par  les  bandes  anglaises.  En  son  château 
d'Angers  seulement,  —  qu*il  n'habita  guères,  —  on 
loi  voit  entretenir  une  véritable  ménagerie  de  dro- 
madaires,  de  chèvres   sauvages,  de  sangliers, 
cerfs,  singes,  paons,  autruches,  un  renard  blanc, 
des  lions  en  nombre,  des  léopards  dont  un  étran- 
gla son  gardien.  —  Là  aussi  s'entretient  sabiblio 
théqoe,  où  sont  rassemblés,  avec  l'Ecriture  Sainte 
et  ses  commentaires,  les  Pères  grecs  et  latins, 
Platon,  Hérodote,   Gicéron,    Tite-Live,   Boèce, 
Dante  aussi  et  Boceace,  des  livres  d'astronomie 
et  d'histoire  naturelle,  en  italien,  en  anglais,  en 
espagool,  en  allemand,  même  une  vingtaine  do 
Mis.  turcs  ou  arabes  et  16  incunables.  Ailleurs, 
c'est  la  fête  même  des  champs  qui  l'attire,  ses 
jardins,  ses  vignes,  le  calme  de  la  vie  intime,  les 
causeries  aa  bon  soleil,  dans  l'angle  d'un  vieux 
mur.  En  ces  jours-là,  abordé  par  les  enfants 
d'aleotour  ou  par  les  pauvres  gens  de  métier,  la- 
boureurs de  bras  ou  pécheurs,  il  s'apitoyait  aux 
misères,  se  montrait  aumônier  à  quelque  famille 
et  apparaissait  dans  ce  prestige  de  bonté  naïve 
qui  a  fait  oublier  tant  de  prodigalité  el  d'incurie, 
c  £t  pour  conclusion  »,  —  c'est  Bourdigné  qui  le 
^t,  —  «  oncques  prince  n'ayma  tant  snbjectz, 
<  qu'il  ayoQoit  les  siens  et  ne  fut  pareillement 
«  mienlx  aymé  et  bien  voulu  qu'il  estoit  d'eulx  *. 
Aacnn  nom  n'est  resté  en  Anjou  plus  réelle- 
ment populaire  que  le  sien.  Toute  origine  dou- 
teuse de  qaelque  bienfait  lui  est  acquise  et  il 
n'est  pas  jusqu'à  la  cage  de  fer  où  fut  enfermé 
Balue,  que  Ton  n'ait  montrée  jusqu'aux  derniers 
jours,  comme  une  prétendue  «  prison  de  la  reine 
«  Sécile  »,    mise,  selon  la  légende,  en  chartre 
privée  par  son  tendre  époux.  Sou  goût  si  vif  pour 
les  beaux-arts  s'est  prêté  surtout   à  toutes  les 
imaginations.  Sans  parler  d'anecdotes  puériles,  il 
n'est  tableau  ancien  qu'on  ne  lui  ait  attribué  en 
Anjou,  comme  plus  tard  à  David  père  tontes  les 
boiseries  ornementées.  René,  à  n'en  pas  douter, 
d'après  l'examen   minutieux  de   ses   comptes , 
savait  peindre  et  enluminer.   Il  avait  reçu  les 
leçons  des  maîtres  flamands  à  la  cour  de  Bour- 
gogne et  depuis  il  eut  l'occasion  à  Naples  et  en 
Provence  d'apprendre  aux  artistes  italiens  certains 
procédés  de  la  peinture  à  l'huile.  La  tradition  lui 
attribuait  la  décoration  disparue  de  ses  manoirs  de 
Chanzé,  de  Reculée,  de  Launay ,  et  dans  les  châteaux 
de  Baugé  et  d'Angers,  «  la  chambre  aux  cfaauf- 
«  ferettes, — aux  sèches,— aux  groseilles  rouges  », 
travail  à  peine  peut-être  d'artiste.  -*  On  a  au 
moins  une  lettre  des  Frères-Mineurs  de  Laval, 
qui  le  remercient  d'avoir  pris  la  peine  de  leur 
«  composer  ung  image  de  Pitié  portant  la  croix^ 
«  le  plus  pilenlx,  le  mieux  portraict  ».  —  Mais 
c'est  là,  malgré  tant  de  légendes  affirmatives  et 
incore  en  circulation,  le  p9u\  texte  un  peu  précis 

m 


qui  soit  allégué,  et  il  reste  à  démontrer  qu'aucune 
œuvre,  entre  les  peintures  connues,  ait  quelque 
vraisemblance  de  lui  appartenir.  Le  Roi  Mort^ 
que  M.  Lecoy  de  la  Marche  et  d'autres  bons  juges 
reconnaissent  à  peu  près  pour  le  seul  type  incon- 
testé, est  à  mon  avis  le  premier  tableau  à  exclure, 
qui  a  pour  auteur  Gilbert  Yandeland.  Le  peintre 
aussi  du  tableau  des  Chartreux  de  Villeneuve  est 
connu  et  ni  l'admirable  Buiaaon  ardent  d'Aix, 
ni  la  Prédication  de  la  Madeleine  du  Mu- 
sée de  Cluny  ni  une  médiocre  toile  du  Musée  de 
Rennes  ne  souffrent  l'examen  sérieux  de  la  cri- 
tique, qui  les  reconnaît  de  date  antérieure  même 
ou  postérieure.  Il  en  faut  dire  autant  des  7  ou  8 
livres  d'heures  qui  lui  sont  attribués,  à  Vienne,  à 
Aix,  à  Angers,  à  Poitiers,  et  dont  deux  à  peine,  — 
les  Mss.  lat.  Bibl.  Nat.  1156  et  17333,  —  ont  pu 
être  décorés  non  de  sa  main  mais  pour  son  ser* 
vice.  —  Ce  qu'il  est  permis  d'affirmer,  c'est  qu'il 
entretenait  auprès  de  lui  une  véritable  «  école  » 
d'artistes  peintres,  tapissiers,  orfèvres,  sculpteurs, 
qu'il  savait  apprécier,  diriger,  commander  et  à 
qui  plus  d'une  fois  sans  doute  il  dut  tracer  de  sa 
main  l'idée  première  des  chefs-d'œuvre. 

On  peut  au  moins  lui  accorder  avec  plus  de  cer- 
titude, sur  la  foi  de  manuscrits  contemporains  qui 
portent  son  nom,  toute  une  série  d'œuvres  litté- 
raires, où  l'originalité  fait  défaut  mais  non  la  grâce 
et  Tenjouement.  Elles  se  trouvent  réunies  dam 
l'édition  qu'en  a  donnée  M.  Th.  de  Quatrebarbes  : 
Œuvres  eomplètes  du  Roi  René  avec  une 
biographie  et  des  notices  ...  et  un  grand 
nombre  de  dessins  et  ornements  d'après  Zee 
tableaux  et  Mss.  originaux  par  M.  Hawke 
(Angers,  Gosnijr  et  Lachèse,  1844-1846,  4  vol. 
in-40).— Cette  collection  comprend  :  Le  Traictié 
de  la  forme  et  devis  comme  on  faict  les  tour» 
nota,  composé  vers  1451-1452  pour  l'instruction 
de  son  frère  Charles  d'Anjou.  La  Bibliolh.  NaL 
en  possède  cinq  Mss.,  dont  trois  du  xv*  s., 
que  décrivent  M.  Paulin  Paris  dans  l'édition 
de  Quatrebarbes,  t.  II,  p.  cv-cx  et  Lecoy  de 
la  Marche,  t.  Il,  p.  154.  —  Vulson  de  la  C.  l'a 
compris  dans  son  Théâtre  d' honneur ^  et  une 
reproduction  magnifique,  avec  iO  pi.  coloriées,  en 
a  paru  en  1896  par  les  soins  de  M.  Cbampollioui 
grand  in-fol. ,  sous  ce  titre  :  Lee  Tournois  du 
roi  René.  Une  très-rare  suite  de  15  pièces  existe 
aussi,  gravée  au  xvii*  s.  par  Melchior  Tavernier 
pour  une  édition  projetée  de  l'ouvrage  d'après 
les  Mss.  2692  et  2693;  —  Le  Mortifiement  de 
vaine  plaisance,  dialogue  mystique  entre  l'àme 
et  le  cœur,  où  intervient  l'auteur,  en  prose  mêlée 
de  vers,  écrit  en  1455  et  dédié  à  Jean  Bernard» 
archevêque  de  Tours.  Deux  Mss.  en  existent  à 
la  Biblioth.  Nat.  dont  le  n»  19038  Fr.  contient 
un  portrait  de  René  écrivant  son  livre,  reproduit 
dans  de  Quatrebarbes,  t.  IV,  p.  1,  et  avant  lui  dans 
Willemin,  Monum.  Franc,  inéd.,  pi.  GXVI| 
—  JLe  Livre  du  Cueur  d'amours  espris,  songe 
poétique,  mi-partie  vers  et  prose,  dicté,  comme 
l'indique  le  dernier  vers,  en  1457,  où  se  rêvent 
les  aventures  d'un  cœur  perdu  à  la  conquête  de 
Douce-Merci.  Deux  Mss»  s'en  conservent  à  la  Bi« 
bliotht  Hat*  avec  mioiatures  dont  ane  représenta 


REN 


—  242  — 


RBN 


llené  endormi,  reproduit  dans  Qaatrebarbes  « 
t  Ifl,  p.  1  ;  un  troisième  &  la  Biblioth.  da  Ya- 
lioan,  n»  1629.  —  MM.  Villeneuve-Bargemont,  de 
Quatrebarbes,  Qaérard,  Brunet  en  citent  une  édi- 
tion qui  en  aurait  paru  d6s  1503,  in-4».  mais  UDique- 
ment  sur  le  témoignagne  de  Duverdier;  —  He- 
gnauU  et  Jeanneton,  idylle  en  vers,  composée 
en  1457  on  1458  sur  les  amonrs  «  du  berger  et  de 
«  la  bfrgeronne  »,  Jeanne  de  Laval  et  René,  que 
leurs  armoiries  indiquent  en  tête  du  livre,  aussi 
bien  que  leurs  prénoms.  Un  seul  Mss.  en  est 
connu,  qui  des  Bibliothèques  de  Coislin  et  St- 
Germain-des-Prés  est  advenu  à  celle  de  St-Péters- 
bourg.  Une  copie  moderne  en  est  déposée  à  la 
Biblioth.  Nat.  ;  —  VAbuzé  en  court,  dialogue 
mi-partie  vers  et  prose,  terminé  le  12  juillet  1473, 
où  un  pauvre  vieillard  désabusé  raconte  à  l'au- 
teur ses  déceptions^  Mss.  du  xv*  s.  La  Biblioth. 
Nat.  en  possède  quatre,  dont  un  attribue  l'ou- 
vrage à  un  Charles  de  Rochefort.  Deux  éditions 
en  ont  été  données  en  1475  et  1484,  deux  autres 
encore  plus  tard  sans  lieu  ni  date,  V.  Brunet, 
Manuel,  t.  I,  p.  23,  et  Debure,  Biblîogr,  InS' 
truct.  »  Enfin  six  Rondeaux  de  René  se  trou- 
vent encore  dans  Ieilect/et7des  œuvres  de  Charles 
d'Orléans,  Mss  Fr  25458,  —  dont  quatre  publiés 
par  M.  Champollion,  un  cinquième  par  M.  de  Qna- 
trebarbes,  le  dernier  par  X.  Lecoy  de  la  Marche.— 
Lacroix  du  Maine  lui  attribue  de  plus  des  Can- 
tiques sur  les  hauts  faits  de  sa  fille  Marguerite 
et  des  Distiques  sur  la  Passion,  qu'on  lisait 
dans  la  chapelle  de  St-Bernardin,  à  Angers.  Une 
eopie  en  existe  dans  le  Mss.  763  de  la  Bibl.  de 
Troyes.  —  Jean  Bouchet,  dans  ses  Ann.  cTAqutt., 
le  fait  aussi  auteur  de  plusieurs  Mystères,  et  Ton 
dit,— > en  forçant  peut-être  le  sens  des  mots,  —  qu'il 
aida  ou  tout  simplement  qu'il  dirigea,  pour  les 
fêtes  données  de  son  temps  à  Angers,  les  poètes 
Le  Prieur  et  Jean  de  Hurion,  V.  ces  noms.  — 
La  Biblioth.  de  Marseille  possède  un  Registre- 
copie  de  288  de  ses  lettres  acquis  par  elle  en  1855 
de  M.  Lautard  pour  450  fr. 

Les  portraits  de  René  ont  été  longtemps  com- 
muns en  Anjou.  Le  Musée  en  possède  deux,  dont 
un,  du  xtii*  s.  peut-être  mais  copie  d'un  original 
plus  antique,  a  été  récemment  lithographie  par 
M.  Horel  dans  ses  Promenades  artistiques 
(S*  année).  Outre  les  miniatures  et  dessins  indi- 
qués déjà,  et  ceux  reproduits  par  Villeneuve,  par 
de  Quairebarbes,  —  on  peut  citer  notamment  une 
miniature  du  Voyage  d^Ehingen  dans  l'/co- 
nographie  histor.  de  M.  Vallet  de  Viriv.,  1854, 
in-4*.  f.  907,  —  trois  médailles  ou  médaillons  dans 
le  Trésor  de  Numism.,  méd.  ital.,  2«  part., 
pi.  XIY,  ^  un  médaillon  du  Cabinet  des  Antiques, 
reproduit  dans  le  Magasin  Pitt.,  1853,  p.  208. 
qui  a  donné  aus^i  un  crayon  du  xvi"  s.,  1844, 
p  400,  -*  un  médaillon  en  bois  scnipié  xv«  s.  au 
Musée  du  Louvre ,  —  une  miniature  inédile  au 
Mss.  1212  de  la  collecl.  Clairembault,  —  une  autre 
dans  Gaif  mères.  Il,  13,  d'après  le  vitrait  des  Cor- 
deliers  d'Angers;  —  el  M.  Lecoy  de  la  M.  signale 
entre  toutes  comme  la  plus  remarquable  celle  du 
Registre  da  U  eoofrérif  da  8t-Martin  à  Naples. 
Mt  Fillon  a  aipof4  aa  Con|«lf  arebéolofiqae  da 


Fontenay  en  1864  une  fayence,  où  le  rci  fignrs 
sur  son  trône,  entouré  de  mosiciens.  Paini  les 
œuvres  modernes,  je  me  borne  i  citer  Le  roi  Reni 
peignant  son  ipitaphe,  par  Savouré,  au  Musée 
de  Saumur,  —  un  buste  et  deux  statues  de  David 
a'Angers,  Tune  en  armure  de  chevalier  (broriie), 
sur  la  place  du  ohAteau  d'Angers,  l'antre,  en  cos- 
tume de  roi  (marbre)  à  Marseille.  —  Une  fonttiae 
inaugurée  à  Baugé  le  20  décembre  1863  porte  son 
médaillon  par  un  autre  David,  Y.  1. 1,  p.  2i4.-» 
Nombre  de  pièces  de  théâtre  aussi,  dont  Qoérard 
cite  quelques  litres,  se  sont  inspirés  du  nom  dn 
roi  René,  que  les  Angevins  n'oublieront  pas. 

Vt>  de  Reni, roi  de  NapUê  {par  Legomrello]  (  Angen,  ITSt , 
ia-4»  de  39  p.).—  Le  P.  Hugo,  liiat.  de  lienê  J",  Jean.  Ni- 
colas, iifné  //,e/e..  Mss.  io-i*.  pap.,  de  ^(84  p.,  k  la  Biblioth. 
de  Nancy.  — i.-B.  Loclerc,  Jtené  d'Ânjon,  roi,  due,  eumtt, 
peintre,  poète,  m-tsitien  et  fifuriste,  Mis.  V.  d-denia, 
t.  II,  p.  476.  —  Christ.  VlUenenTe  de  Bargcaiont,  /Yetti 
Aist.  mr  René  d'Anjou  (Mareiille,  1817,  in-«)-  deS6p.et 
Aix.  1880,  in-8*)  —  L  -Fr.  VilleneuTe  do  B..  ^ùf.  de  Mené 
tTAujou  (Parif,  18i5,  8  vol.  iii-H*,  avec  17  pi.).  —  /oitr- 
nal  de»  Hnoants,  f8il,  p.  417;  18S5,  p.  5l9.  arlicles  d« 
Raynouard  sur  les  deux  précédents  ouvrages. —  P.-E.  Guil- 
laume,/Vo/fc«  «ur  Vhist.de  fit^ié  d'Attjou par Al.de  \Hlt» 
neuve,  lue  à  rAcadéniie  de  Besançon  (MMançoii,  1826,ia^). 
"  Portrait  et  histoire  des  Hommes  utiUë  (1841),  oolke 
par  M.  Durosoir.  —  i'iutarque  Franc.,  t.  Il,  p.  UÔ.  noliot 
par  M.  do  Vlilencuve-Trans  (184H)  —  Cordelicr-Dclaiioaa, 
René  d'Anjou,  (Tours,  185i,  8'  édlt.,  ia-18.  avec  A  gr.i.-> 
Th.  da  Qualrebarbcs.  Rtogr.  de  René  d'Anjou^  en  tête  ds 
ses  Œuores  complètes,  —  et  tirée  à  part,  in^lS,  de  88Mp. 
—  Lecoy  de  la  Marche,  Le  Roi  René  (1874.  8  vol.  lo-g*), 
ouvrage  lionoré  du  gi-and  prix  Gobert  en  187&.  —  V.  dss 
Comiites-reDdtts  dans  le  Journal  Officiel  du  3  iuin  IgîS, 

Çir  M.  Ed  de  Barthélémy;  dans  la  Presse,  par II  Marias 
opin,  surtout  dans  la  nevue  Critique  ée^  30  octobre  at 
fi-li  novembre  1875,  par  MM.  Fagnies  et  A.  Giry  *  Leeey 
de  la  M.,  Extraits  des  Comptes  du  roi  René  (gr.  in-4% 
187.4,  de  XVI  368  p.)  -  et  dans  le  Journal  Offinel  des  31  oc- 
tobre et  1**  novenabre  1873,  Rapport  sur  sa  mission  en  Rth 
Ue.—  Blordier-L.,  Angers  et  ù  Réparl.  de  Al.^t'^L.,  X.  \ 
p.  324,  et  iln^era  rt  VArsjou,  p.  1-18.  —  Vallel  de  Viriv., 
Hist  de  Chartes  V//.  t.  111,  p.  70  et  suit.,  —  et  dans  la 
Biogr.  Génér.^Th.  Basin,  hist.  de  Louie  XI,  11.  cli.  10; 
IV.  85  ;  V,  ïO— Quicherat,  hroeès  de  Jeitnne  d'Are,  X.  IV, 
83. 88, 70.  >  Efp.  David,  Explie,  deseérém.  delà  Féie^lHem 
d'Aix  (1777,  iii-18).  -  Bouson  de  Lasaalle,  E*sai  sur  If 
comtes  souverains  de  Prooenee  (Aix,  1821 ,  in-8*)  -^  et  Ici 
bisloirps  généraks  de  Provence.  -  Qauda  MénardL  Pefhit, 
Mss.  875.  t.  Il,  p.  iiO.  —  Alman.  d: Anjou,  1788.  p.  ita.- 
Rullet.  de  la  ^oe.  Ind.  d'Angers,  1839,  p  84vf,  notice  par 
Grllleet185J,p.  58,  notice  par  M.  Marcbegay  —Roger,  R%Mt. 
d'Anjou,  p.  330-378.— Bourdigné.  lit* part.,  cli.  xiv-xx.- 
Mosaïque  de  l'Ouest,  8«année.  p.  838  —  Rev.  d'A  njou,  1861 . 
t.  Il,  p. 480.- Pélrineau  des  N  , Mss.  1070.— /7e/ar. du  stège 
d*  Mrtx  en  14SS....,  publiée  par  M.  de  Sanlcy  et  Hagne- 
■lin  (Metx,  in^S",  1835.  avec  pi.  et  cartes).  —  Arcb.  ■»- 
nie.  d'Angers  CC  8,  f.  133.  ss  Snr  les  tableaux  om  Utu 
qu'on  lui  attribue,  Lecoy  de  la  Marche,  t.  Il,  OU,  75,  et  daas 
la  Reoue  des  Quest.  Aûl.,  janvier  1870.  p.  170-183.— Jtcvitf 
Critique,  novembre  1875.  ~  Renonvier,  Les  Peintre»  et 
Enlumineurs  du  roi  René  (Montpellier.  1S57,  ia-4%a«« 
une  plioîogr.).  —  A/#tn.  de  V  Institut,  Classe  de  iÀH,,  t.  V, 
exlr.  du  Mém.  de  Lectere.  —  Miliin,  Voyage  dans  les  dé* 
p*trL  du  Atidi.  t.  11.  p.  343-351  et  pi.  XLIX.  —  Alex.  If 
noir.  Mon.  des  Ans  lih.,  p.  46.  pi.  XIV.  —  Btbl.  de  VEc, 
des  Ch.,  V  série,  t.  III,  p.  07  et  448  —  Boiaser^.  HuU, 
du  Corn,  hist.,!,  106.-  Chaumelbi,  Très.  d'ArU  de  /Voa. 
(Marseille,  1K08,  p.  107-118.  -  Revue  de  Bref.,  novembre 
l8i>l,  p.  371.  —  Réperl.  arch.  de  M.^t-^L.,  1804.  u.  387. 
^Arch.  ;e  l'Art  J-rahÇ..  I.  881  ;  V.  80i>-8U.     Catul  U 
Vailiére,  1,1 3  et  U.^Mtm.delaSfte.ilttt.  de  JJnrstiîle, 
HflA,  t.  XXXV.  p.  138.  •  Champollion.  A'b^'  sur  te  iHur- 
nat  du  roi  René  [il].  —  Hi-niim,  JJon.  Franc.,  VI.  p.  M8 
et  suiv.  =s  Sur  ses  éciils,  Unniut,  A/an.  du  Lia,,  IV,  «231. 
"  Baibier.  ilnon  .1.49  —  Reoue  des  Soe.  Har.,  18«9, 
p.  14;  1873.  p.  548;   1875.  p.  118-113.  ^  Eibiù»gr.  dm 
livres  d'amour,  V.  343. -Qoérard,  Fronce  Litt ,  XII.  138. 
-  G.  Bmoet,  la  France  Itliér,  auXV**.  (1865,  in*^).— 
GoDJst.  t.  IX.  0.  M6.  —  Bihl,  de  rSe,  détÇh.,  r  sArK 
^  If  p«M7*998»49PnMriMpoftiiiiirNilis4MMifliMM9l 


RÊN 


—  243  — 


REN 


I  ignrfa,  —  oatrt  1m  initteatioiis  d^à  donnéet.  — 
Moaifiuicoa,  Altmum,  de  la  Mon,  Franc,  (édit.  1131).  ITI, 
pi  XLVK.  p.  SS4.  —  Musée  de  VenaUles.  n*  WiS.  —  Gai- 
mèrm.  Bar..  d'Oxfèrti,  1. 11.  -Lehoreeu.  Mat.  de  rSTéchtf 
d'Aocff*.  t  ni.  p.  SS^ — Joum,  de  M.-êt-L,  des  85  juillet 
•I 30  «oât  VSS^.^M^m,  de  la  Soc.  d'Àgr, ,  Se.  et  A  rts  d  An- 
çfn,  iMff,  p.  5-140.  —  Nouvelle»  areh.,  n*  S3.—  Bép^'t. 
erth.,  18fU.  p.  «8  et  8i7.  ^  ifeoue  arehélol .  1847.  p.  755. 
—  l'étude U  Tnill .  De  eript.  d'Anger»,  nouT.  édit ,  p.  ne, 
173-l75.>Mmin.  Voyage  dan»  le»  d^art.  du  Midù  t.  II, 
p.  SI.  pi.  XXXll.  —  Fmris  de  Si- Vincent.  Ree,  de  dioert 
■WflMN.  (iA-4*,  1815).— DttMNDflierird,  LêeArUau  Moyen 


Âge,  9-  idrie,  p.  XXXV.  —  Hucher,  Bwd  evr  thist.  et  le» 
menum.  d^  la  Snrthe,  p.  71 . — M^m.  de»  A  ntia  de  fOue*t, 
1SBI,p.397.ssSuriesmonnaiei,PétrineBudesN.,llM.961, 
Monnaie»  d^Amjou. —  De  Seuley;  Beeh,  »ur  le»  monn.  de» 
iuc»  de  lorraine,  pi.  X-XI.  et  Bech.  »ur  les  monnaie»  de» 
comtes  et  due»  de  Bar,  ni.  VU.  ~~  Revue  NunUsm.,  1840, 
p.  Sn  et  18U,  p.  886.— Tobiesen-Duby,  Monnaie»  de»  bt-^ 
ront,  pi.  XCIX.  — D.  Calmet,  ffiet.  de  Lorraine^  II,  pi.  II; 
V,  pi.  II  -VerRan,  Monete  del  reano  di  NapnU,  p.  47-49. 
->  Manlori.  Antiq.  liai .  t  I,  p.  31.  =  Sur  ses  sceaui  et 
bliisnos.le  P.  Ménétrier.  L'Art  du  Blaeon  ju»H/lé,  p  171.  • 
BlAoeard.  feonoç.  de»  Seeauv  iu  Dépari,  de»  Bouehe^^dU' 
Jthdne,  pl.  XX'XXII.  —  Douet  d*Are,  Cnllect.  de»  Sceaux 
de»  Archive»,  n*'  800-811.— D.  Calmet,  Bi»t,  de  Lorrains, 
n^pl.  IV:  V.  pl.  II.  "  Rufil,  Hiet.  de  Mar»eilU,  I,  866- 
Sin:  874.  406.  etc. 

■éBeg*«lt«  groupe  de  4  moulins  à  vent,  e"* 
de  Vergonnes. 

Béaerle  C^)*  '•»  o"«  d'AuDeree  (Cass.).  — 
VAmerie  (Et.-M.);  ^  f.,  c"*  de  Chanteusêé; 
•■  f.,  €••  de  Cholet,  —  La  Fennerie  (Cass.).  — 
La  Aentere   (Et.-M.)  ;  —  f.,  €■•  du  May.  — 
La  Regneris  (Case.);  —  vill.,  c"«  de  {a  Tour- 
Landry;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur 
/i  e"',  près  le  willage,  qui  se  jette  dans  le  miss,  de 
U  tfaitière,  après  1,500  met.  de  parcours  sur  la 
e**  eo  forman  t  limite  avec  Coron. 
■éB«vff(le),  f..  c"*  de  Champigné. 
BeBfmlrle  0a).  ham.,  c"*  de  Moxé. 
Bénie»  (le) ,  C*  de  Dénezé-êous-le-L,  — 
La  Reinière  (Cass.);  •■  f..  c"«  de  Segré.  — 
Renier  (Cass.  et  Et  -H.).  —  En  est  sieur  n.  h. 
Pierre  Bodry  1631  (Ei.-C.);  ■•  V.  Régner. 

Béaiére  (la),  cl.,  c»*  de  Briolay,  —  En  est 
fieur  Th.  Guichet  16S0;  •*  ham.,  c"«  de  Cherré; 
■>  f.,  c"«  de  Corté.  ^  En  est  sieur  J.  Lemasson 
1505;  •*  f..  c"*  de  DurtaL  —  En  est  sieur  n  h. 
Heoé  Honstreol  1686,  Mic.-René  Brouard»  maître 
taeneur,  1767 1  —  f.,  c»*  de  Grex-N.  —  Ane. 
Daison  noble,  dont  est  sieur  Jacq.  de  Sacy,  1601, 
mari  de  Françoise  do  Bardon;  •*  f.,  c»*  de 
Jarté.  -^  En  est  sieur  Jos.  Drouineau,  licencié 
ès-lois,  1716,  1720.  mari  de  Madeleine  Boury  ; 

•  f.,  c"«  du  Pleeeie-Gr.  ;  =  c"«  àtPontiqnii 

•  f.,  €■•  de  Vaulandry,  —  La  Peignière 
(EJL'U.);  —  r.,  c"  de  PruilU;  -  f.»  c»«  de 
St'Hilairt'^U'B.  —  Le  lieu  et  hoBtel  de  la 
Rainerie  1484  (Pr.  du  Goudray-M.).  —  Ancien 
fiel  U«^pendaot  du  prieuré  de  N.-D.  de  Vihiers 
1680;  »  bam..  o"*  de  St-Rémy-la-V,  —  La 
Rionelière  xvii*  s.,  —  la  Reunelière  1780 
(Eu-Cy.  —  La  Réomelière  (Cass.)  ;  —  m»».  c»« 
de  Seiches.  —  Eo  est  sieur  et  y  meurt  en  1719 
l'abbé  Louis  Toché,  chapelain  en  Téglise  parois- 
siale ;  «  f  ,  c"«  de  Samloire» 

Béaléfes  0es).  tt.,  c"«  de  Bouillé-M,,  avec 
petite  chapelle  en  forme  de  grotte  sur  la  place  d'un 
Tlim  ebéM  détntit,  f|iii  portait  dans  nue  niche 
vue  itotwno  d#  Viorfi.  On  j  fient  en  péleriDagi 


ponr  la  gnériaon  de  tous  les  maux;  —  (les 
Grandes-},  m«"  b.  et  f..  c"«  de  Bouzilli.  — 
Appartenait  à  Marie  Gnineau  de  Si-Martin,  inho* 
mée  i  Tâge  de  90  ans  le  14  septembre  1748  daes 
l'église  de  Bousillé;  —  en  1781.  àBrichet,  prési- 
dent au  Grenier  à  sel  de  St-Florent,  qui  l'aliène 
le  18  avril;  —  (les  Petites-)  m«"  b.  et  f.,  e"«  de 
Bouzillé, 

.     Rennale  (la),  c>«  du  Bourg-d'Iré;  •■  f.,  e>« 
de  Loire  ;  —  f.,  c'«  de  Ste-Gemmea-d^A. 

Rennes  {Guillaume  de),  sieur  de  Lille,  eoo« 
sellier  du  roi  i  Saomur,  où  il  était  né,  a  chanté 
en  vers  Lea  Merveillea  et  Miraclea  tant 
naturela  que  aumaturela  de  la  terre,  arbrea, 
plantea,  pierrea,  minéraux,  animaux  rai* 
aonnahlea  et  irraiaonnablea  de  la  mer,  dea 
eaux  et  fontainea,  de  Vair,  du  feu,  dea 
deux  et  dea  aatrea^  recherchez  en  confirma» 
tion  de  ceux  qui  ae  font  journellement  en  la 
chapelle  de  N.-D.  dea  Ardilliera  lèa  Saumur 
(Saumur,  1628.  P.  Godeau).— J'ai  aussi  sons  lei 
yeux  une  petite  plaquette  in-24  de  11  p.  qui  a 
pour  titre  :  Stencee  aur  Vantiquité  de  la  cha- 
pelle  de  N.-D.  dea  Ardilliera  et  en  quel 
tempa  l'image  de  la  Vierge  fut  trouvée.  — 
Au  verso,  figure  une  dédicace  à  la  Vierge  en  forme 
d'inscription  latine  par  Guill.  de  Rennes,  une 
antre  à  l'abbé  de  Boorgueil  par  Timprimear 
René  Hemanlt  (8  août  1619)  qui  se  réjouit  d'a- 
voir obtenu  du  poète  les  vers  qu'il  voulait  dé« 
truire.  Suivent  l'Htetoire  et  deacription  c2ea 
Ardilliera  (14  stances  de  6  vers)  et  84  Stances 
à  la  Vierge  on  il  exalte  et  décrit  la  merveille 
incompréhensible  de  la  Conception  immaculée.  — > 
On  trouve  encore  du  même  auteur  un  sonnet  en 
tôle  du  Déluge  de  Bourneau,  V.  ce  nom. 

RénoUére  (la).  m«"  b.,  c"*  de  la  SéguU 
ntè«-c.  <—  L'hoatel  noble  de  la  grande  et 
petite  R,  1540  (G  106.  f.  341).  —  Eo  est  sienr 
Hubert  Trochard,  écuyer,  1540,  Léonard  Sapi- 
naud>  écuyer,  1678,  f  1®  31  ^'^  ^^^  ".  h.  René 
Loriot  1714,  1731,  Jacq.-Loois  Bourassean  1740» 
mari  de  Gath.-Jeanne  Poupard.  1749.  mort  en 
1781.  -^  L'habitation  porte  la  date  de  1753.  Elle 
a  dA  remplacer  une  plus  ancienne  construction 
dont  subsistent  trois  pierres  encastrées  dans  le  clô* 
cheton  aux  armes  des  Lyrot,  des  Bontiller  et  des 
Montalais,  et  les  colonnes  monolithes  de  la  gale- 
rie. -«  La  plaque  en  fonte  de  la  cheminée  porte 
aussi  l'écnsson  des  Bontiller  :  de  gueulea  à  troia 
botttetZZee  d^argent  poaéea  f  et  i. 

Renotlerie  (la),  L,  c"*  de  Villemoiaant^  — 
Appartenait  en  1450  à  Yvon  d'Andigné. 

Renottiére  (la),  f.,  c'«  de  Freigné, 

Renoa»  cl  «c**  de  Bocé,  près  Changé,  acquise 
le  19  mari  1639  de  Jean  Meffray  par  J.  HimauUi' 
vicaire  de  Nantilly.  et  détruite  dès  le  xviii*  s.  ; 
«  f.,  c**  de  St'Hilaire^du^B,  —  La  Renom 
1787  (El.-G).  ^  Un  engagement  y  eut  lien  le 
20  juin  1831  entre  un  détachement  de  ligne  et  • 
des  réfractaires.' 

Renom  (Denie-Jocçues),  d'Angers,  vicaire 
de  Gheviré-le-Ronge,  élu  cnré  eoniUtnlioanel  de 
Cbdonnei'inr-Loire,  le  22  mars  1791,  renonça 
le  28  frimaire  »d  U  mx  fooctioiit  da  enlte.  «« 


RËN 


-  2U- 


llEN 


C*esl  le  môme,  je  crois,  «  le  révolotionnaire  D.-J. 
«  Renou,  capitaine  de  chasseurs  »,  comme  il  s'in- 
tilitle,  qui  cette  année  même,  le  20  prairial,  four- 
nit les  deux  Hymnen  pour  la  fête  de  VEtre 
Suprême  (Angers,  Hame,  in-8<»  et  in-4«  —  et 
in-12  do  12  p.,  avec  les  poésies  de  Desforgs  et 
de  Goutouly)  ;  —  et  aussi  :  A  toué  Uê  fanatiques 
qui  ont  encore  un  peu  de  raison  et  en  parti- 
culier à  cevx  de  la  Vendée,  couplets  sur  Tair 
de  Pauvre  Jacques  —  et  A  tous  les  despotes 
ligués  contre  la  République.  —  Il  vivait  ma- 
rié à  Angers  en  Tan  IV  et  avait  pris  Tétat  d'hor- 
loger. 

Renoo  (François),  «  imprimeur  du  Roi  et 
c  du  Collège  »,  à  Saumur,  1666. 

Renou  {François),  —  on  Renoul,  —  sieur 
de  la  Riperaie,  conseiller  du  roi,  receveur  des 
Tailles  d'Anjou,  signe,  n'étant  encore  qu'écolier, 
auditor  classtcus,  une  épigramme  de  six  vers 
latins  (1611)  en  tète  du  Stemmata  de  son 
maître  de  rhétorique.  Math.  Regnauld,  V.  ce 
nom.  Il  a  publié  plus  tard  un  traité  sur 
L'Afrique  et  ses  merveilles  (Angers,  Ad. 
Hauger,  1635,  in-8»),  «  et  autres  sujets  où  il  a 
«  éclalrci,  —  dit  Roger,  Hist.  cTAiy.,  p.  527.— 
m  quelques  antiquités  ».  <—  J'ai  vu  citer  de  lui 
des  EUmens  de  géographie  méthodique  et 
curieuse,  —  des  Entretiens  des  Mortels,  — 
voire  un  Livre  des  Etymologies  des  villes  et 
villages  de  l'Anjou,  dont  on  ne  peut  affir- 
mer ni  nier,  qu'ils  soient  inédits  ou  imprimés. 

Renoo  {Guillaume),  docteur  en  médecine, 
Angers,  mari  de  Roberte  Lecomte,  mort  en  mars 
1563.  Un  de  ses  fils,  François,  était  curé  de  Seiche.). 

ReaiNi  (J...).  Dé  au  May,  a  publié  L'Hy- 
gimédie  ou  le  Monde  médical  réformé, 
poème  en  14  cLanu  (Paris,  Trouvé,  1828  et 
Angers,  Lannay-Gagnot).  —  11  y  attribue  l'état 
maladif  de  l'homme  à  son  passage  de  l'état  de 
nature  à  l'état  civilisé,  assigne  les  diverses  causes 
des  maladies  d'après  l'habitation,  l'éducation,  la 
profession,  la  pauvreté,  la  richesse,  les  excès,  etc., 
puis  ajoute  des  conseils  pour  la  santé. 

Renoa  {Joseph-Etienne),  fils  de  Joseph  R.. 
chirurgien,  et  de  Clémcnco  Jonbert,  né  à  la  Pom- 
meraie le  31  janvier  1740,  était  dès  1755  élève  en 
pharmacie  &  Ghâteaugontier.  Il  se  rendit  à  Paris 
le  27  septembre  1756  et,  âgé  de  17  ans.  partit  en 
1757  pour  l'armée  de  Hanovre,  où  il  se  lia  d'une 
amitié  intime  avec  Parmentier.  On  a  de  cette 
époque  conservé  leur  correspondance.  Il  y  fut 
employé  comme  lui,  en  qualité  d'aide-apothicaire 
en  chef,  puis  dans  les  hôpitaux  de  Kirberg  ^20  sep- 
tembre 1758«l«r  mai  1759),  de  Wurtsburg  et  de 
Gotliogue  (1760  et  1761),  enfin  dans  les  fonc- 
tions de  sous-aide-major  au  qpartier  du  prince 
de  Sonbise  et  du  duc  de  Broglie.  Vers  la  fin  de 
1762  il  revint  suivre  les  cours  de  chirurgie  à  Paris 
et  obtint  le  17  août  1764  à  Angers  son  diplôme 
lie  maître  chirurgien  II  s'établit  alors,  comme  son 
père,  à  la  Pommeraie,  et  sa  pratique  journalière 
oe  l'empêchait  pas  de  poursuivre  de  curieuses  re- 
eborehes,  dont  il  inséra  las  résultats  dans  le  Joum, 
de  Physique  de  l'abbé  Rosier,  dans  le  Aec.  du 
fioria^,  çhim,  de  Model,  traduit  par  lOo  ami  Pap 


mentier,  et  dans  le  Dict.  d^hist.  nat.  de  Vahnout 
de  Bomare,  notamment  le  compte-rendu  d'expé- 
riencossur  les  charbons  de  terre,  sur  l'ergot  du  blé, 
sur  la  ciguë,  l'observation  d'une  famille  de  seidi- 
gitaires,  la  description  des  fossiles  de  TAdjou.  des 
observations  sur  le  tonnerre,  la  description  d'as 
champignon  vénéneux»  un  mémoire  sur  l'eau  de 
la  Loire,  des  remarques  sur  la  pratique  de  U  mé- 
decine dans  les  campagnes,  —  un  mémoire  encore 
sur  l'histoire  naturelle  de  l'Anjou.  Il  refusa  en  1715 
l'offre.que  lui  transmettait  Parmentier,  d'une  chaire 
de  chimie  à  Berlin,  mais  il  accepta  en  1777  la  di- 
rection des  mines  de  StGeorges-Châtelaison  et  da 
Canal  de  Monsieur,  qu'il  conserva  jusqu'en  1784. 
II  avait  pris  vers  le  même  temps  la  ferme  géné- 
rale de  la  seigneurie  de  Putilles. —Nommé  en  1787 
syndic  de  la  paroisse  et  colonel  de  la  milice 
nationale  de  la  Pommeraie,  qu'il  avait  organisée, 
il  se  démit  et  fut  élu  le  11  avril  1791  procnrenr 
syndic  du  District  de  St-Florent,  fonctions  qu'il 
remplit  jusqu'à  l'insurrection  du  12  mars  1793, 
qui  le  força  à  se  réfugier  à  Angers.  —  Il  en  sortit 
avec  les  administrateurs  à  l'approche  des  Ven- 
déens et  donna  sa  démission  le  10  octobre,  pour 
prendre  la  charge   d'apothicaire  aide-major  de 
l'armée  des  côtes  de  Brest  qui  le  fixa  quelques  mois 
à  Nantes.  Nommé  pharmacien  en  chef  le  30  floréal 
an  m,  il  se  trouva  chargé  du  service  de  vingt  hô- 
pitaux en  plein  blocus  et  pressé  de  famine.  U  refu- 
sait pourunt  le  25  floréal  an  IV  les  fonctions  de 
commissaire  exécutif  du  canton  de  Montglonne.— 
Le  2  fructidor  an  Y  il  fut  appelé  par  l'administra- 
tion départementale  à  la  chaire  d'histoire  natu- 
relle dans  l'Ecole  Centrale  d'Angers.  Son  discours 
d'ouverture  existe  en  Mss.  autographe  aux  Ar- 
chives de  M.-et-L.,  ainsi  que  la  grande  et  curieuse 
carte  minéralogique  dont  il  annonçait  alors  s'oc- 
cuper depuis  plusieurs  années  et  pour  laquelle  il 
convie  ses  auditeurs  à  lui  apporter  des  échantil- 
lons avec  la  mention  exacte  et  topographique  des 
lieux  de  rencontre.  Il  renouvela  cet  appel  dans 
VAlmanach   de   chaque  année    an    profit   du 
Muséum  d'histoire  naturelle  adjoint  à  l'Ecole.  11 
y  ajoutait  de  toutes  mains  les  collections  qu'il 
pouvait  réunir  et  fut  assez  heureux  pour  faim 
acquérir  par  la  ville  le  cabinet  de  Merlet  la  Bou- 
laie.  A  partir  de  la  mort  du  peintre  Mercier  la 
charge  même  lui  incomba  encore  du  Musée  de 
tableaux. 

Il  mourut  le  7  juillet  1809,  libre  depuis  la  sup- 
pression  de  l'Ecole  en  1804  de  poursuivre  ses 
études  toutes  désintéressées.  Il  a  laissé,  outre  on 
cabinet  de  médailles  et  des  collections  de  tout 
genre,— où  figuraient  notamment  la  croix  épisco 
pale  d'H.  Amauld,  des  tableaux,  des  dessins  de 
Marchand,  des  livres,— plusieurs  recueils  sur  les 
Antiquités  de  V Anjou,  sur  l'histoire  natu- 
relle  de  Maine-et-Loire,  sur  la  Statistique, 
qui  se  trouvent,  quelques-uns  perdus,  les  autres 
disséminés  en  diverses  mains.  Il  préparait  aos»i 
une  Histoire  de  la  guerre  de  Vendée,  dont 
j'ai  entrevu  et  recueilli  quelques  fragments  in- 
formes. M.  Guillory  cite  de  lui  un  mémoire  ré- 
lumant  les  procédés  de  viticnitar«  «t  da  vinifica* 
tioUp  où  il  recominande  aoummont  l'introdiictioq 


RBN 


—  24S  — 


RÉT 


de  U  charrae  dans  les  vignobles. «-Il  avait  époasé 

la  fille  de  Bertrand  de  la  Ghcsnaie,  qui  loi  donna 

toat  an  moins  deux  fils. 

Areh.  de  M.-ei-L.  Séries  L  et  T.  —  Répert.  areh,,  i80^ 

p.  405-416,  art.  de  M.  Renault.  >-  Guillory,  Calendr.  du 

vigneron,  p.  T7.  —  Blordier-Lang.^  Angerg  et  le  Départ., 

L  u,  p.  i67.  -  Aiuittoire  de  i^.  p.  40.  —  Altnan.  de 

Fan  Vn,  p.  66. 

RenoB  {Louiê),  «  architecte  et  maltre-macon  », 
mari  de  Jeanne  Le  Loyer,  1628, 1640. 

ReBon  {Mathieu),  sieur  de  la  Féauté.  mari 
de  Charlotte  Gailbault,  conseiller  juge  magistrat 
an  Prôsidial  d'Angers,  maire  le  !•'  mai  1685- 
1686,  continua  le  i*^  mai  1687-1688  et  nommé 
échevin  perpétuel  le  7  juin  1689.  —  C'est  sous 
son  premier  mairat  que  fut  obtenue  par  la  ville 
la  création  d'une  Académie  royale  de  Belles- 
Lettres  (join  1685).  Il  lui  fit  disposer  au  fund  du 
jardin  de  râôtel-de*  Ville  un  pavillon  pour  les 
séances,  dont  on  voit  figurer  le  dessin  au  revers 
de  son  jeton,  avec  la  légende  :  Domus  hoêpita 
Musis;  —  sur  la  face,  ses  armes  éPor  au  pin 
de  sinople  fruité  éPor.  —  Mort  le  9  décembre 
1711.  âgé  de  68  ans. 

Renonmrdaie  (la),  f..  c"«  de  la  Poitevi- 
fiière. 

Renouardlére  (la),  vill.,  c^^*  de  Briasartfie  ; 
■■  f.,  c»*  de  la  Poitevinière.  —  La  Noir- 
dikre  (Et.-lf .).  —  La  maison,  fief,  seigneurie 
€t  domaine  de  la  Regnouardière  1540  (G  105, 
f.  90),  relevant  de  Launay-Gobin,  avec  château 
dont  Une  reste  plus  Irace,  sauf  peut-ôtre  quelques 
Tesrïges  des  douves.  —  En  est  sieur  Phil.  Bérart 
dès  1314,  Franc.  Bérart,  1459,  Claude  Chenu  en 
1514,  dont  la  fille  épouse  Jean  Deshommeaux,  — 
René  de  Bouchet,  mari  d*Anne  Chenu,  comme 
eorateur  des  enfants  de  ladite  dame  et  de  Jean 
Deshommeaux,  1607,  René  Chenu,  sieur  de  la 
Frétellière,  à  défaut  d'héritier  direct,  dont  la  fille 
unique  se  marie  en  1648  avec  Jacq.  de  Vaugirauld 
de  Rochebonnp;  —  Marie-Augustine  de  Y.,  épouse 
en  1739  de  Louis  Legouz  du  Plessis;  Jacq.  de 
Vaugirauld  1790.  —  La  tradition  prétend  que  le 
manoir  aurait  été  incendié  et  par  suite  abandonné 
par  ses  maîtres  qui  auraient  emporté  de  la  cha- 
pelle seigneuriale,  dédiée  à  la  Madeleine,  le  ré- 
table sculpté  qu'on  voit  encore  dans  le  chœur  de 
l'église  paroissiale,  —  V.  ci- dessus,  p.  135  et 
rectifier,  —  don  en  réalité  d'un  Saint-Offange, 
contemporain  sans  doute  des  autels,  qui  portent 
leur  date  :  1654.  —  Les  chapelains  résidaient 
au  bourg  dans  la  maison  dite  encore  de  la 
Madeleine, 

RenoBardUéres  (les),  ham.,  c*>*  de  CAeutré* 
U' Rouge. 

RenoBllére  (la),  f.,  c"«  de  Trémentines. 

RenoaTellerle  (la),  cl.,  c**"  de  Loire. 

ReDOBTeUIAre  Ga)»  f.,  c"«  de  Clefs  1611 
(Et-C). 

RenoiUK  {Jean- Baptiste),  né  à  Angers,  moit 
à  Laon,  où  il  était  supérieur  de  l'Oratoire,  le 
S6  décembre  1701,  a  laissé  dent  ouvrages  publiés 
par  le  P.  Lelong  :  Méthode  nouvelle  pour 
apprendre  facilement  les  langues  hébraïque 
et  chaldaXque,  avec  le  Dictionnaire  des  ra- 
tines hébraïques  et  chaldaXque^  (Paris,  Col- 


lombat,  1708,  in-8»)  ;  —  ^ouneau  Dictionnaire 
hébraïque,  contenant  les  racines  et  dérivée 
de  cette  langue  en  vers  français  (Ibid.,  1709. 
in.8o). 

Renuaière  (la),  f.,  c^^"  de  Maulévrier  ;  «i 
ham.,  c""  de  la  Rom,agne.  ^  Les  Hemua- 
stères  (Cass.). 

Renvoyé  (Jean),  maltre-horloger,  Angers, 
mari  de  Jeanne  Bellœuvre,  1594. 

RéoUes  (les),  c»«  de  St-Martin-de-la-PL 

Ai^itelKène  (la).  —Y.  la  Rénière. 

RéoadeC  (le),  cl.,  c>«  de  Noyant'S.-le-L, 

Repairon  (la),  ham.,  c»*  de  la  Jumellière. 

Reparaie  (la),  f.,  c»*  de  Grugé-VH. 

Repeanellére  (la),  cl.,  c"«  de  Marcé  1693 
(Et.-C.). 

Repentir,  cl. ,  c"'  des  Verchers, 

Repeteiiière  (la),  f..  c»«  de  Montilliers. 

—  La  Rapitelière  (Et.-H.). 
Répiellerle  (la),  ham.,  c»"  de  Mon^ean, 
Réplére  (la),  f.,  c"«  de  ta  Pommeraie. 
Repos-du-Chassear  (le),  cl.,  c"*  de  la 

Plaine. 

Reposoir  (le),  chapelle,  c«"  de  Dampierre^ 
sur  la  route  de  Saumur  à  Chinon,  appartenant  à 
rOratoire  de  Saumur  et  qui  fut  vendne  nal^  le 
9  fructidor  an  IV. 

Répussardière  (la),  f.,  c»*  de  Corzé.  — 
Ane  domaine  de  la  chapelle  de  Voisin,  puis  de 
la  cure  de  Briançon,  vendu  nat^  le  9  juin  1791. 

RépassarC  (Julien),  maître  chirurgien  ordi- 
naire de  l*abbaye  de  Fontevraud,  1610,  1623. 

Répnsserie  (la),  cl.,  c***  de  Loire. 

Résistade  (la),  cl.,  c"«  de  ta  Pommeraie. 

Rest«anc.  rill.  gallo-romaine,  plus  tard  prieuré 
bénédictin  dont  la  chapelle  sert  aujourd'hui  d'é- 
glise paroissiale  à  la  ville  de  Montsoreau,  V. 
t.  II.  p.  734. 

Rétail  (le),  f.,  c*«  du Xon^eron;  »  f.,  c"*  de 
ta  Romagne  ;  —  f.,  c°*  de  St-André-de-la-M. 

RétaiUandlére  (la),  f.,  c»*  de  ta  Tes- 
soualle. 

RêtalUerie  (la),  f.,  c"«  du  Marillais. 

RétalUiaa  (Augustin),  né  à  Cholet  le  9  no- 
vembre 1767,  négociant  jusqu'en  1793.  puis  com- 
missaire des  guerres  à  la  suite  d'une  dirision 
active  pendant  la  guerre  de  Vendée,  se  démit  en 
1794  pour  cause  de  maladie,  et  rederint  négo- 
ciant jusqu'en  l'an  XII.  Membre  de  la  Commis- 
sion des  Hospices,  il  entra  au  Conseil  général  le 
28  août  1808  et  en  sortit  par  démission  en  1822. 

—  (  Victor),  fils  du  précédent  et  de  Joséphine 
Conibault,  né  à  Cholet  le  18  février  1809,  prit 
part  en  1831 ,  comme  enseigne  sur  ta  Béamaiset 
à  la  prise  de  Boue,  dont  une  rue  conserve  encore 
son  nom,  et  après  de  nombreux  voyages  dans  les 
mers  du  Sud,  il  commandait  le  narire  station- 
naire  à  l'entrée  do  la  Gironde,  quand  il  fut  appelé 
à  un  emploi  supérieur  dans  les  bureaux  de  la 
marine  à  Rochefort.  Il  avait  épousé  le  28  sep- 
tembre 1840,  à  Cholet,  Marie-Louise  Richard  et 
s'y  retira  pour  diriger  une  maison  de  com- 
merce. Il  est  mort  d'un  accident  de  voiture  &  Cau-. 
terets,  dans  les  Pyrénées,  le  9  août  1861.  » 
(Auguste-Edouard),  petit-fils  d'Augustin  R.,  né 


REU 


—  246  — 


RÉV 


à  Angvrs  le  8  join  i83S,  capitaine  commandant 
l'artillerie  an  Mexique,  meail  dn  Tomito  à  la 
Véra-Cruz  le  17  jnin  1864.  Agé  de  3S  ans. 

Rétandière  (la),  f..  c"*  de  Beaupréau,  — 
Restauderia  1150  cirra  (2*  Cartnl.  Sl-Serfe. 
p.  13)  ;  —  ham.,  c"«  de  Broc;  —  liam.,  c"«  de 
la  Varenne,  -^  La  Ruiaudière  1506  (Sl-Flor., 
Rot.  I).  —  Terre  et  domaine  de  la  Rit  1511, 
•^  appartenait  à  Jos.  Beanmont  d'Aiitichamp 
1749  par  béritaxe  de  son  grand-père  P.  Bioet; 
•■  f..  c^  de  Vihierê,  dépendance  de  la  core  do 
St-Nicolas  de  V.,  par  acquêt  en  1638  de  d"*  Franc. 
Pouillolle,  vea?e  Herberean. 

Réteaa,  f.,  c"«  d'Yzemay. 

Retenoe  (la),  f.,  c"«  de  Carbay, 

Rétiiais  (les),  f..  c"«  de  la  Pommeraie;  — 
el.,  c»«  de  Montjean  ;  —  (les  Bas-),  f.  et  cl.,c»« 
de  la  Pommeraie. 

Réthoreri«  (la),  f..  c«*  da  Ménil. 

Réthorie  (la),  cl.,  c^'  de  St-Macaire-en-M. 

Rétière  (la),  f.,  €«•  du  May  ;  —  f.,  c"«  de 
Sk'Christophe-dU'B. 

Réiif  {ÉliBée-Martin),  néi  Cbambon  (Loir* 
•l-Cher),  le  11  novembre  1864,  d'abord  instituteur, 
pais  direcCear  de  la  Société  d'assurances  V  Union 
ùCcidentaUt  à  Angers,  y  avait  fondé  on  journal- 
afflcbes  bi>hebdomadaire.  la  Renommée,  dont 
le  premier  numéro  date  du  3  août  1845  et  qui  prit 
fln  en  1848.  *-  En  mars  1818.  il  se  porta  can- 
didat, comme  tant  d'autres,  à  la  députation  et  fit 
ta  profession  de  foi  le  11  mars  dans  un  Appel 
au  peuple  (Gornilleau,  in-8«  de  4  p.^Il  est  mort 
aliéné  en  l'hospice  d'Angers  le  10  avril  1851. 

Rétifs  (les),  r,  c"*  de  St-Martin-d'Arcé. 

Retlnerie  (Ia)«  hana.,  c"«  de  la  Perrière. 

Réilnièra  (la),  ham.,  c**  de  Thorigné, 

Rétlvr«aB  {Jean),  maître  architecte,  Angers, 
1698,  mari  de  Cath.  Crasnier. 

Rétlvrlére  (la),  f.,  c"*  de  Bécon\  —  c»«de 
BlaiBon,  —  Certaines  terres,  bois,  mazeriê, 
freaehes,  où  aultrefoys  y  avoit  des  maisons, 
jardins  et  appartenances,  le  tout  appelle  la 
fresche  de  la  Rét,  près  le  Tertre  Rouault 
1606  (Ghap.  de  Blaison)  ;  —  vill.,  c"«  de  Cham- 
pigné;  —  f.,  c>«  de  Chigni. 

Rétt¥iéres  (les),  bam..  c*«  de  Genneteil  ; 
«i  bam.,  c"*  de  Thorigné. 

RéCora»  f..  c*«  de  Geste.  —  Ritort  1458 
(E  Bobard  y),  relève  de  fiobardy.  —  Y.  Rutort. 

RéMe  (la),  f.,  c"«  de  la  JumelUère;  -»  f., 
c^  de  la  Pommeraie. 

Rétaére  (la),  f.,  c"«  dn  Voide\  —  donne 
ion  nom  i  un  petit  cours  d'eau,  qui  se  jette  dans 
le  miss,  du  Co'sil,  —  et  non  dans  le  Lys,  comme 
il  esi  dit  ailleurs. 

RétOMrie  (la),  m«'>  b.,  c>*  de  la  Perrière, 
tout  à  l'entrée  du  bourg,  k  droite,  vers  l'O. 

Rétasiéres  (les),  bam.,  c"«  de  Briolay,  -> 
Cest  le  même  que  l'Artuetère,  Y.  ce  mot,  dont 
partie  est  sur  Tiercé. 

Reaf  aé»  bam.,  C**  de  Villévéque.  —  JRui- 
gniaeum  1109  (Mss.  6i4,  1. 1.  f.  489).  —  Ruin- 
niacum  1036-1056  (Si  Serge,  !•'  Cartul.,  p.  67). 
-»  Reunier  (Et.-M  ).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
doot  est  sieur  en  1674  Jean  de  Gollaa,  lieutenant 


particulier  i  Baugé,  n.  h.  Christ  Troehon  et 
1770. 

Reallléra  (la),  bam.,  c"«  de  St-Laurcat- 
dU'Motay. 

Reaffardidras  (les),  c"*  de  Thorigné.  — 
fferbergamentum  quod  oulgariter  nuncu- 
patur  la  Rusardière  1317  (Pr.  de  Thor.).  — 
Domaine  donné  au  prieuré  de  Th.  par  la  fllle  da 
Robin  Rn.<tsard,  dont  il  conserve  le  nom. 

Reassiéres  clés),  vill. ,  c»«  de  Soulaire-et-B. 
—  En  est  sieur  n.  h.  Ant.  Gonrault  de  Pre^NiAt 
1669. 

Reatièra  (la),  f.,  c"«  de  l'Hôtellerie-^e-F. 

Rea¥es«  f.,  c"*  de  Chambellay.  —  La 
Rouvre  (Et.-M.).  —  Le  Reuoe  (G.  G.). 

Reax  (la),  f..  e^*  de  Marigné.  —  La  méi. 
de  la  Roè  1540  (G  106,  f.  293)  ;  «  f.,  e»  de 
Saint' Barthélémy.  -~  Le  lieu  et  cl.  de  la 
Reue  1650,  de  la  Reux  alias  la  Rue  1G97 
(Ghap.  St-Laud).  -*  La  Reux  (Gass).  —  Eo 
est  sieur  Briand  Gocbtlin^  sur  qui  elle  est  vendoe 
judiciairement  en  16SI  à  Pierre  Goicaud  et  Elis 
Bavard.  -^  Pierre  Landévy  1650;  —  Franc.  Bunet, 
consul  des  marchands,  par  acquêt  le  i4  no- 
vembre 1674  d'Elle  de  Landevy. 

Reax  (les),  c^  de  St-Sihyin.  ~  La  grande, 
la  petite  Roue  (Gass.V  —  Le  lieu  censif  dt 
la  Roe  ou  de  la  grande  Roe,  avec  maison 
de  maître,  chapelle,  avenue,  cour,  vivier 
1786  {Affiches);  —  Y.  Za  Roue,  la  Roe,  la 
Rue. 

Reazérieax,  f.,  c*«  de  Chemiré-s.-S. 

Reaaérleax,  f.,  c>«  de  Morannes,  au  pas- 
sage sans  doute  du  pont  antique  et  plus  lard  da 
bac  de  Brissartbe,  où  se  continuait  Tancienns 
grande  voie  encore  reconnaissable  i  sa  chaussée 
sorcKhaussée  et  pavée  de  gros  blocs  de  pierre 
entremêlés  de  blocage.  ~  L'habitation  comprend 
deux  vieux  corps  de  logis,  reliés  par  un  pont  de 
trois  arches  plein  cintre  formant  écoulement  k  la 
prairie.  Il  y  existait  deux  antiques  moulins,  auj. 
détruits,  appartenant  en  partie  au  Honceray  d'An* 
gers  au  xit*  s.,  puis  à  l'aumônerie  de  Cbàteauoeul 
depuis  le  xiii*  s.  —Molendini  de  Rosserio  llOt- 
11S4  (Gartul.  dn  Bonc.  Rot.  S.  ch.  63).  —  Mo- 
lendini  de  Roserols  1114-1134  (p  Cartnl.  Si- 
Serge,  p.  168).  >-  Molendinus  de  Roserolis 
1114-1134  (Ibid..  p.  169).  —  Molendinus  de 
Roserellis  1190-1300  (Pr.  de  iuigné-le-P..  cb. 
or.).  —  Molendini  elemosinarie  de  Castro 
Novo  in  aqua  Sartœ  ad  beriam  de  Roust- 
reux  1S94  (Pr.  de  Séronnes,  ch.  or.).  —  Le 
Chapitre  de  St-Maurice,  qui  en  était  devenu  pro- 
priétaire au  XV*  s.,  arrenie  en  1477  «  une  place 
«  où  eust  anciennement  deux  moulios  . . .  près 
«  la  ville  de  Brissartbe  en  une  boyie  de  la  ri- 
m  vière  de  Sarthe ,  nommez  vulgammeot  les 
«  moulins  de  Bousereux  ».  —  On  les  voit 
reconstruits  dès  avant  1505  et  repris  par  le  Cha- 
pitre sur  le  tenancier  Guyon  Pouquet  pour  défaut 
de  paiement  de  la  rente  (G  562,  f.  57  et  65). 

ReTaehére  (la),  f.,  c"«  de  la  Potherie.  — 
La  Révadière  (Cass.  et  Cad.). 

Révallalèra  (la),  castel  et  ml*  à  eau,  e*«  de 
Brain-sur-AU.  —  La  Valinière  (Cass.). 


RÉV 


-  247  — 


RÉV 


ftevudUère  (U),  f.,  c"*  de  la  Vartnne, 

RevfiBlC«  h.,  avec  m^"  à  eaa,  c»*  de  St-Rémy- 
Ïa-V.  ^  Molendinus  qui  Rehellia  nominatu» 
€ét  1075  (Cari.  St-Aubin.  f.  (>0).  —  MoUnus  qui 
dicitur  RebellU  1070  (Ibid..  f.  60).  —  Rouuau 
(C.  C).  —  Ce  nom,  qui  sent  la  guerre,  lui  vieut 
s«ns  doolo  des  discn-'^ions  qu'y  provoquèrent 
entre  les  moines  de  Si- Aubin  et  le  Chapitre  de 
St-Martin  d'Angers,  la  cooslruction  du  moulin  au 
XI*  s  ,  puis  sa  translation  par  les  moines  sur  un 
terrain  laissé  vacant  par  le  départ  des  habitants, 
que  décimaient  la  misère,  le.')  guerres  ou  les  im- 
pôts. —  Un  tertre  voisin  semble  indiquer  l'em- 
placement d'un  moulin  à  vent  de  date  bien  pos- 
térieure, aujourd'hui  disparu. 

Réveilehleit  (Denis),  mettre  architecte,  An- 
gers, mari  de  Marie  Davy,  1705,  f  le  6  novembre 
1733.  âgé  d<>  60  ans. 

Revelllére  (la),  vill.,  e"«  de  St-PauZ-du-B.  ; 
*  f.,  c"'  de  la  Teasoualle. 

Ré¥cilloii,  f. ,  c"«  de  St-Germain-des-P,  ; 

—  donne  son  nom  à  un  roiss.  né  tout  auprès 
vers  S.,  qui  coule  du  N.-E.  au  S.-O.  rtse  jette 
dans  lo  ruiss.  de  la  Loge  ;  ^  4,500  met.  de 
cours;  ■-  ham.,  c°«  de  Villemoisant  ^  Le 
Heu,  domaine  et  métairie  des  R.  1563  (E  109). 

—  En  est  sieur  Pierre  de  Clermont,  qui  le  relevait 
de  Bécon  ;  -»  V.  Révillon» 

Réveletle  (la),  h.,  c"*  de  St-PauUdu-B. 

Bévelliére  (Jean-Baptiste-Louis  de  La), 
ûh  atné  de  Jeao-Bapii^te-Joseph  de  la  R.,  juge 
des  Traites  et  maire  de  Montaigo,  et  de  Marie- 
Anna  Maillocheau,  né  à  Montaigu  le  21  sep- 
tembre 1751,  fut  élevé  à  Beaupréau,  pois  à  Angers, 
où  il  prit  ses  grades  de  droit.  11  alla  ensuite  prêter 
son  serment  d'avocat  à  Paris  et  revint  à  Angers, 
Un  petit  vignoble ,  qu'il  possédait  au  village 
de  Chaume,  le  mit  en  relation  avec  M.  Barrin 
de  la  Galiâsonnière.  qui  le  9  novembre  1776  le 
nomma  sénéchal  de  son  marquisat  de  la  Guerche. 

—  Le  31  août  1784  il  épousait  à  Angers  Victoire- 
Marie  Bergf^r,  flile  du  docteur  François  Berger, 
qui  lui  apportait  en  dot  la  belle  propriété  du  Flô- 
ebay.  La  môme  année  il  avait  acquis  une  charge 
de  juge  magistrat  au  Présidial.  —  Elu  en  1790 
président  du  District  d'Angers,  il  fut  nommé 
membre  du  Directoire  du  Département  en  dé- 
cembre 1792  et  s'employa  avec  ardeur  aux  mis- 
sions les  plus  pénibles.  Du  6  au  13  avril  1793  il 
était  attaché  comme  commissaire  civil  à  l'armée 
de  St-Lambert-du-Latay.  Du  9  mai  au  l'^"  juin 
des  pouvoirs  spéciaux  le  déléguèrent  auprès  de 
TAssemblée  Nationale  pour  presser  les  envois 
de  troupes  et  obtenir  la  révocation  de  Berruyer. 
Il  avait  fait  route  dans  ce  voyage  depuis  Tours 
avec  le  futur  maréchal  Berthier,  alors  aide-major 
de  Leygonnier.  —  A  partir  du  1*'  juin  on  le 
trouve  à  Tours,  puis  &  Amboise,  avec  Turpin  et 
Ollivier,  pour  recueillir  et  diriger  sur  Ang  rs  des 
subsistances.  De  retour,  la  présidence  lui  fut  dé- 
férée du  Tribunal  criminel  du  Département.  — 
Mais  rarrèté  des  représentants  en  date  du  5  oc- 
tobre 1793  le  destitua,  «  cdmme  un  de  ceux  qui 
c  ont  le  plus  contribué  à  égarer  l'opinion  pq- 
«  bUqne  ».  locareéré  on  mois  plus  tard,  il  fut  dirigé 


sur  Amboise,  lié  à  la  tète  d'un  convoi  de  prison''' 
niers,  c  avec  ces  êtres  »,  —  écrit-il  dans  sa  protes- 
tation, —  c  auxquels  il  ne  ce.sse  de  faire  la  guerre 
c  depuis  quatre  ans  et  pour  lesquels  il  a  la  plus 
c  sincère  horreur  >.  On  lui  reprochait  surtout 
son  modérantisme  et  en  particulier  d'avoir  signé 
l'adresse  du  31  mai.  ^  Conduit  à  Paris,  il  y  fut 
condamné  avec  Brevet  de  Beanjour  et  Dieusie, 
sur  le  rapport  de  Fouquier-Tinville  le  26  germinal 
an  II  et  exécuté  le  môme  jour. 

Arch.  de  M.-el-L.  Série  L.  —  Mém,  de  la  Soc.  Aead», 
18J4.  p.  S46. 

Révelliére  {Viciorin  de  La),  troiMème  fils 
du  précédent,  né  à  Angers  le  9  avnl  1791.  fit  ses 
études  de  droit  à  Paris  avec  son  cousin  O.isian  et 
revint  s'établir  i  Angers,  où  il  entra  en  août  1830 
dans  la  Commission  municipale  provisoire.  Trois 
élections  successives,  de  1830  h  1834,  l'envoyèrent 
représenter  le  pays  i  la  Chambre  des  députés. 
Ren  ju  à  la  liberté  de  ses  études  littéraires  et  de 
ses  goûts  artistiques,  il  se  prit  i  parcourir  l'Eu- 
rope, l'Italie  surtout,  en  touriste  et  a  laissé  de 
ses  voyages  une  rédaction  Mss.  dont  un  fragment 
a  paru  dans  les  Mémoires  de  la  Société  aca^ 
démique  d^ Angers,  t.  XX,  p.  1,  sous  le  titre 
d'Essai  sur  la  canalibation  de  l'Ehre.  La 
même  compagnie  avait  eu  communication  dans 
une  précédente  séance  d'une  étude  intéressante 
sur  la  prétendue  conspiration  des  Fédéralistes  en 
Maine-et-Loire  (1864.  t.  XV,  p.  264),  où  il  cite  à 
plusieurs  reprises  des  passages  inédits  des  Mé- 
moires  Uss.  de  La  Révellière-Lépeaux,  son  oncle, 
qui  lui  avait  confié  le  soin  d'en  surveiller  la  pu- 
blication. Elu  le  27  août  1848  membre  du  Conseil 
général  jusqu'en  1851.  maire  d'Avrillé  du  13  no- 
vembre 1830  au  24  février  1848  et  de  nouveau 
du  10  août  1848  i  1852,  vice -président  de  la  So- 
ciété d'Horticulture  en  1865,  président  en  1866, 
il  n'avait  pas  de  passion  plus  vive  que  la  cul- 
ture des  lettres  et  des  arts.  Lié  d'une  ami- 
tié tendre  avec  David  et  Bodinier ,  il  acquit 
à  la  vente  de  la  duchesse  d'Orléans,  pour  la 
somme  de  8,000  francs,  VAngelus  de  ce  der- 
nier maître  dont  il  a  fait  don  au  Musée  d'Angers 
le  14  février  1865.  11  est  mort  dans  un  court 
séjour  au  6ué-du-Berge  en  Thouarcé  le  9  janvier 
1865  et  fut  rapporté  inhumer  le  12  à  Avrillé.  — 
On  a  de  lui  Aux  Electeurs  de  Maine<t' 
Loire  (Nantes,  V.  Mangin,  1829,  in-8«  de  15  p.); 
—  Discours  de  M.  Victor  (sic)  La  Réoellièréf 
député  de  M.-et-L.  (Angers,  Ern.  Lesourd, 
s.  d.  (1831),  in-8o  de  6  p  )  ;  ^  Extrait  du  Mo^ 
niteur  du  iO  mai  i837.  Discours  de  M,  Vie- 
torin  La  Révelliére  (Paris,  Agasse,  in-8*  de 
7  pO-  C'est  le  Discours  prononcé  aux  obsèques  de 
Félix  Bodin  ;  —  A  Messieurs  les  Electeurs  du 
Collège  extra-muros  d'Angers  10  février  1839 
(s.  1.,  in-4»  de  3  p.). 

Révelilère-Lépeaiiz  {Louis-Marie  de  La), 
frère  de  Jean -Baptiste-Louis  de  La  R.,  est  né  te 
24  août  1753  &  Montaigu  (Vendée)  et  mort  à  Paris 
le  27  mars  1824;  mais,  quoique  son  cœur,  comme 
il  en  témoigne  dans  ses  écrits,  fût  resté  jusqu'au 
dernier  jour  Poitevin,  et  que  sa  vie  l'ait  entraîné 
dens  le  grand  courant  des  lattes  lointaines,  son  dob 


RÉV- 


'__â48- 


RÉV 


h«  doit  pas  manquer  dans  ane  biographie  de  l' An- 
jou où  le  rattachaient  tant  d'affections  et  les  sou* 
yénirs  de  sa  jeunesse  militante. — Après  une  année 
passée  en  troisième  au  collège  de  Beaopréau,  il 
vint  en  1767  achever  ses  études  à  l'Oratoire  d'An- 
gers, y  prit  ses  grades  de  droit  en  l'Université, 
puis  alla  à  Paris,  comme  avait  fait  son  frère  atné, 
prêter  le  serment  d'avocat  au  Parlement.  Il  y  resta 
deux  ans  chez  un  procureur.  8*y  dégoûta  de  la 
procédure  et,  tout  épris  des  idées  nouvelles, 
songeait  à  partir  pour  les  Etats-Unis,  puis 
après  une  on  deux  amourettes,  revint  s'éta- 
blir à  Angers,  où  l'appelaient  ses  amis.  Pi- 
lastre et  Leclerc.  —  Une  autre  liaison  devait 
l'y  retenir  mieui^  encore.  Le  13  février  1781 
il  épousa  à  Faveraie  Jean ne-Marie-Mélanie- Vic- 
toire Boyleau  de  Chandoiseau,  sans  bien  grosse 
dot,  mais  d'esprit  élevé  et  digne  de  lui.  C'e^t 
d'elle  qu'il  reçut  les  premières  leçons  de  la  bota- 
nique, dont  il  s'enthousiasma  bientôt.  Associé  aux 
BotanophiUs  le  14  mai  1784,  il  fut  convié  par 
les  confrères  en  1787  à  continuer  le  cours  inter- 
rompu par  la  mort  de  Burolleau  et  le  nouveau 
professeur  s'y  mit  tout  d'un  coup  en  évidence 
par  un  talent  de  parole  qui  le  signalait  à  tout 
avenir.  Elu  tout  d'abord  syndic  de  sa  commune 
de  Paye  et  le  premier  des  électeurs  chargé  de  la 
rédaction  du  cahier,  il  publia  avec  son  frère 
et  leur  ami  commun,  le  docteur  Tessié,  un 
Modèle  de  Doléances  pour  les  paroisses  de 
VAnjou  (i.  1.  n.  d.,  in-S^  de  12  p.,  anonyme). 
L'assemblée  baillagère  adopta  ce  projet  de  cahier 
pour  base  du  sien  propre  et  désigna  le  principal 
auteur  pour  membre  du  corps  électoral.  Il  prenait 
part  en  même  temps,  mais  sous  le  voile  de  l'ano- 
nyme, à  la  propagande  active  des  idées  nou- 
velles, par  de  vives  brochures,  jetées  à  tous  les 
vents  du  combat,  telles  que  la  Lettre  à  un  sei- 
gneur d^ Anjou  accusé  de  tromper  le  peuple 
(s.  1.  [Angers],  S8  février  1789,  in-8o  de  11  p.). 
signée  :  <  les  associés  pour  la  défense  du  peuple 
«  et  l'instruction  des  paysans  »  ;  —  Adresse  au 
Clergé  etàla  Noblesse  de  la  province  d*  Anjou 
(s.  I.  n.  d.,  in-8o)  ;  —  Plaintes  et  désirs  des 
communes  et  des  habitants  des  campagnes 
(s.  L  n.  d.)  ;  —  Doléances  et  pétitions  pour 
les  représentants  des  paroisses  par  un  la- 
boureur^  un  syndic  et  un  bailli  de  cam- 
pagne ^s.  1.,  1789,  in-8«),  cette  dernière  en 
société  avec  Pilastre  et  Leclerc.  —  Il  fut  élu  le 
troisième,  après  Milscent  et  Volney,  député  du 
Tiers  aux  Etats-Généraux.  Il  y  vota  constam- 
ment avec  la  gauche  de  l'Assemblée,  et  le  détail 
de  ses  opinions,  sur  le  veto,  sur  la  suppression 
des  ordres  de  chevalerie  est  recueilli  dans  la  Cor- 
respondance des  Députés  d^ Anjou,  rédigée  par 
les  amis  Leclerc  et  Pilastre.  Nommé  secrétaire  de 
l'Assemblée  et  dès  le  premier  jour  membre  du  Go- 
mité  des  pensions,  il  raconte,  dans  ses  Mémoires, 
la  vive  altercation  qu'il  eut  i  soutenir  contre  Nec- 
ker  dont  le  plan  primitif  de  finances  maintenait 
l'odieuse  gabelle,  partout  où  elle  était  établie,  et, 
dans  ses  lettres,  comment,  parti  d'Angers  royaliste 
et  constitutionnel,  il  s'engageait  peu  à  peu  chaque 
jour  de  plus  en  plus  dans  les  convictions  républi-  | 


caines  par  la  vue  des  fautes  du  roi  «  et  de  son 
«  indigne  cour  ».  A  son  retour  à  Angers,  nommé 
membre  de  l'Administration  départementale,  il 
refusa  la  charge  de  maire  (nov<»mbre  1791)  et  fat, 
à  titre  de  président  élu  du  Club  ambulant,  chargé 
de  parcourir  en  véritable  missionnaire  patriotique 
tout  le  pays  fanatisé  des  Manges.  Sa  relatioa. 
qu'il  lut  à  la  Société  populaire  d'Angers,  sons  le 
titre  :  Rapport  du  voyage  des  commissaire» 
de  la  Société  des  Amis  de  la  Constitution  au 
Club  ambulant  établi  dans  les  Mauges  (s.  l, 
fr  avril  an  IV  (1792)  in-4«),  reste  un  des  plos 
curieux  témoignages  qu'on  puisse  lire  sur  la  si- 
tuation du  pays  et  la  diversité  des  passions  qni 
animaient  les  esprits.— Des  dangers  sérieux  enton- 
raient  de  même  les  fonctions  qu'il  accepta,  comme 
délégué  de  l'Administration  départementale  poor 
faire  respecter  et  appliquer  les  lois  de  l'organisation 
nouvelle  des  communes  ou  des  paroisses,  notam- 
ment à  St-Sauveur-de-Landemont  et  i  Gonnord. 
Il  siégeait  comme  juré  auprès  de  la  haute  cour 
d'Orléans,  quand  les  élections  de  la  Convention  le 
ramenèrent  de  nouveau  en  pleine  mêlée  poliuqne, 
en  l'éloignant  désormais  de  notre  histoire  provin- 
ciale, pour  le  placer  un  instant,  sous  le  Direc- 
toire, au  faite  suprême.  Toutes  ses  lettres  intimes 
témoignent  d'une  intégrité  de  conscience,  d'une 
volonté  énergique  de  dévouement,  d'une  candevr 
de  convictions  désintéressées,  qui  laissent  de  lui 
dans  l'esprit,  après  tant  d'indignes  injures  des 
partis,  l'idée  de  ce  type  rare  :  «  l'honnête  homme». 

—  Rendu  plus  tard  à  l'étude,  il  a  publié  dans  les 
Mém.  de  l'Académie  Celtique  (t.  II)  une  Notice 
des  monuments  celtiques  visités  dans  le  dé- 
partement de  Maine-et-Loire,  avec  ses  amis 
Pilastre  et  Leclerc  en  octobre  1806.  Il  a  surtoat 
laissé  d'importants  Mémoires,  communiqués  dis 
1827  à  M.  Thiers,  en  1848  à  Lamartine,  impri- 
més de  1870  à  1873  par  son  fils  et  communiqués 
en  épreuves  à  Hichelet,  mais  dont  la  publication, 
par  un  scrupule  de  délicatesse  extrême,  est 
encore  retardée.  Ils  forment  trois  volumes,  dont 
deux  de  texte  (440  p.  et  511  p.)  et  le  troisième 
(481  p.)  de  pièces  justificatives  et  de  correspon- 
dance (Paris,  Hetzel,  1873).  —  Gérard  a  retracé 
ses  traits  dans  un  admirable  tableau,  donné  an 
Musée  d'Angers  par  son  fils,  où  il  est  figuré  assis, 
tenant  un  bouquet  de  fleurs  qu'a  peint  Van 
Spaendonck.  David  d'Angers  à  son  tour  l'a  repré- 
senté en  buste  (marbre  1825  et  bronze  1831)  et 
en  médaillon  1837.  Une  gravure  du  temps  dn 
Directoire,  d'après  un  dessin  de  BonneviUe,  le 
montre  en  grand  costume  de  directeur,  une  autre 
aussi  par  Couché  fils.  —  Sa  signature  a  plusieurs 
fois  varié.  L'acte  du  mariage  de  son  frère  porte 
L.-M.  de  La  Réveillère  de  Lépeaux  (GG  302), 

—  ce  dernier  nom  est  celui  d'une  petite  ferme 
près  Montaigu,  —  et  plus  tard,  sous  le  Directoire, 
il  écrit  Revellière-Lépeaux ,  sur  des  lettres 
même  dont  l'en-tête  imprimé  porte  Réveillère-L. 

Pour  ne  citer  que  les  docomenls  proYindaiu,  outre  ki 
Arcli.  de  M.-et-L.,  Toir  le  Journal  au  Départ,,  à^inhifat, 
1701-1799,  >  le  Main^-et-Loirt  des  7  et  94  féTrier,  19  tt 
91  VMT*  1843,— le  Préeunevr  deti  18  février,  1*'  et  1 4  man 
1843.  —  Grille,  E$»ai iurlavieet  les œuvreg  de  La  Bév, 
(Angers,  ln-8*  de  94  p.,  1840)  et  La  Vendée,  t  UU  p.  ^9, 


1 


RÉV 


—  24Ô  — 


REV 


—  B8>h  d'Ane.,  Mis.  «058.  —  Beniârd,  Uémoiret  Mm.  — 
Diws  éa  Radl«r,  t.  III  (SuppMnent,  p.  68S).  —  Beouê 
d" Anjou,  1855.  t.  II,  p.  336.  -  (La  Rérallière-L.  fil»]  Bio- 

ripAiV,  dans  YÂnnuaire  Nécrofogigue  do  18ft4  et  en  (dte 
h  réhapresiion  éeïtNotieentr  le  patois  Vancf^m  (Niort, 
1809,  in-o"),  tirue  à  part  des  Mém.  de  la  Soe.  des  Deus^ 
Sivres.  —  Boof  1er,  Mouvement  Provintial,  1. 1,  p.  189. 

Kévellière*E>épeaax  (Osëian  de  La),  fiU 
do  précédent,  nA  à  Paris.  le  13  germinal  an  V 
(S  avnl  1797),  fat  éle^é  par  son  père,  dans  son 
petit  domaine  de  Sologne,  pois  amené  à  Paris 
poor  passer  ses  examens  de  droit.  Reçu  licencié, 
il  se  présentait  eo  1819  à  la  barre  pour  prêter  le 
serment  d'avocat,  simple  formalité  après  la  véri« 
flcalion  de  ses  titres  réguliers,  —  mais  sur  l'appel 
do  prénom  d'Ossian  :  «  Qn'est  cela?  dit  le  prési- 
«dent  Ségnier.  Je  ne  connais  pas  ce  saint  la, 
c  moi  I  Remis  à  huitaine  1  »  Ni  le  procurenr-général 
Bellarl  ni  le  ministre  de  Serre  n*earent  le  cou- 
rage de  réparer  cette  iniquité  qui  arrêtait  le  jeune 
homme  i  rentrée  de  sa  carrière.  11  se  livra  dès 
lors  tout  entier  aux  lettres  et  à  la  botanique,  non 
lus  de  vifs  retours,  dans  la  rédaction  des  jour- 
naox  les  plus  agressifs,  contre  ce  gouvernement 
de  combat.  Xe  Miroir,  la  Pandore,  surtout 
V Impartial^  dont  il  fut  un  des  fondateurs,  ont 
publié  de  lui  de  nombreux  articles.  Après  la 
Révolotioo  de  1830,  qui  comblait  tous  ses  vœux, 
il  prit  006  part  de  collaboration  active  à  VEncy- 
clopédit  dea  Gens  du  monde  (1833-1844),  o& 
il  se  Croovait  à  l'aise  pour  développer  ses  théo- 
ries convaincues  sur  l'excellence  du  gouveme- 
meot  eonslitationnel.  —  Il  a  donné  aussi  la  tra- 
doction,  mus   anonyme,  de  deux  ouvrages  de 
MO  ami   le  général  anglais  Arthur  Gondorcet 
O'Gonnor  :  Lettre  au  général  Lafayette  sur 
Ub  causes    qui  ont  privé   la  France   des 
avantages  de  la  Révolution  de  juillet  i830 
(Paris,  Mesnier,  1831,  in-8«  de  130  p.);  -r  et  Le 
Monopole,  cause  de  tous  les  maux  (Paris, 
1848-1850,  3  Yol.  in-S»).  —  Il  a  revu  aussi  et  cor- 
rigé la  traduction  par  J.-G.  P[agès]  de  l'Exa- 
men historique  de  la  Révolution  espagnole 
par  Ed.  Blaquière  (Paris,  18^.  S  vol.  in-S»).  — 
11  était  revenu  s'établir  en  1847  au   Gué-du- 
Bergp,  en  Thouarcé,   pour  se  préparer  à  son 
grand  voyage  dans  l'Amérique  du  Sud  et  dans 
rinde  anglaise,  d'où  le  rappela  la  nouvelle  de  la 
Révolution  de   1848.   C'est  à  son  retour  seule- 
ment qu'il  s'aperçut  que  dans  son  déménage- 
ment de  Paris  il  avait  égaré  on  laissé  dérober 
une  caisae  qui  ne  s'est  pas  retrouvée  et  qui  con- 
tenait les  plus  précieux  papiers   de  son  père. 
Toujours  ardemment  dévoué  au  culte  de  cette 
mémoire  chère,  il  adressait  au  Maine-^t-Loire 
dès  1844  une  réponse  à  des  attaques  de  Freslon, 
publiées  dans  le  Précurseur,  —  et  plus  récem- 
ment relevait  encore,  avec  une  indignation  contenue 
mais  pénélrante,  dans  la  Revue  d* Anjou  (1856, 
p.  1Î4)  les  insinuations  perfides  de  la  Notice  de 
M.  Bougter.  —  Il  est  mort  au  Gué-du -Berge  le 
37  septembre  1876.  —  Sa  joie  dernière  eût  été  de 
rendre  public  le  manuscrit  des  Mémoires  de  l'an- 
cien chef  du  Directoire  républicain  qui  lui  restait 
confié;  mais  après  quarante  ans  d'attente,  •* 
quand    enfin  l'œuvre  était   prête  pour  l'appel 


suprême  à  l'opinion,  —  homme  avant  tout  dé 
scrupuleux  devoir  et  de  sentiment  généreux, 
il  a  cm  interpréter  mieux  les  recommandations 
de  son  père,  en  retardant  même  à  son  détriment 
l'heure  de  la  justice,  pour  ne  pas  risquer  de 
nuire  à  la  cause  qui  par- dessus  tout  lui  restait 
chère  et  dont  il  n'avait  jamais  désespéré. 

ReTerdrie  (la),  cl.,  c>>*  de  Faye. 

RèTeries  (les),  cl.,  c"*  d'Angers  N.-O. 

Réirilloii,  f.,  c««  de  Chartrené.  —  Révilon 
(Gass.).  —  Elle  conserve  le  nom  corrompu  du 
miss.,  torrens  Rivillon,  1080  circa,  qu'une 
charte  du  Gartul.  St-Aubin  (f.  83)  dit  voisin  de 
la  voie  de  Baogé.  —  On  trouve  aussi  un  Garin 
de  Rivillon  1093  (Pr.  de  Bocé,  ch.  10).— V.  Ré- 
veillon  ;  —  cl.,  C*  du  Lion-tT Angers.  —  Ré* 
vion  (C.  G.). 

Reyneaa  (Charles),  maître  chirargien  du 
duc  de  Brissac,  à  Brissac  1647,  f  le  18  décembre 
1680,  âgé  de  56  ans.  —  {Charles-Reni^,  fils  du 
précédent  et  de  Jeanne  Chauveau,  né  à  Brissac  le 
11  juin  1656.  entra  4gé  de  tO  ans  à  l'Oratoire 
pour  s'y  pénétrer  à  fond  de  piété  et  de  littératunr 
plutôt  que  dans  l'intention  d'y  rester.  Il  y  pril 
parti  pourtant  et,  ses  vœux  prononcés,  fut  envoyé 
professer  d'abord  la  philosophie  à  Toulon  et  & 
Pézenas,  puis  revint  à  Angers  pour  succéder  an 
P.  Prestet  dans  la  chaire  nouvelle  de  mathéma- 
tiques, 1683,  où  il  s'acquit  une  véritable  réputa- 
tion. Le  14  mai  1694  l'Académie  d'Angers  se 
l'associa ,  par  une  exception  unique  qu'elle 
n'admit  plus  pour  aucun  membre  de  congréga- 
tion. Il  résigna  sa  chaire  en  1704  et  vint  s'établir  en 
1706  à  Paris  dans  la  maison  de  la  me  St-Honoré,* 
auprès  de  son  intime  ami  Jacques  Lelong,  \t 
bibliothécaire,  dont  il  accepta  peu  après  la  siic« 
cession.  En  1715,  il  fut  nommé  associé  libre  par 
l'Académie  des  Sciences,  succédant  à  Malebranche, 
dont  il  se  professait  le  disciple  et  l'ami.  D'ailleurs 
«  une  grande  simplicité  dans  une  science  décisive^ 
c  une  modestie  polie  dans  la  plus  haute  répu- 
«  talion,  une  piété  tendre  malgré  les  études 
«  arides,  une  soumission  parfaite  pour  les  décl- 
<  sions  de  l'Eglise,  l'amour  de  la  retraite  et  même 
«  de  la  pauvreté,  formaient  son  caractère  »,  dii 
Cl. -G.  Pocquet  de  Livonnière  qui  l'a  familière- 
ment connu  et  qui  prononça  son  Eloge  à  l'Aca* 
demie  d'Angers,  comme  Fontenelle,  à  l'Académie 
des  Sciences.  —  Reyneau  monrat  à  Paris  le  14  fé^ 
vrier  1728.  On  a  de  lui  l'Analyse  démontrée  ou 
Manière  de  résoudre  les  problèmes  des 
mathématiques,  par  un  prêtre  de  l'Oratoire 
(Paris,  1708,  in-40  .  et  1736-1738.  2  vol.  in-4o, 
avec  les  remarques  de  Varignon  ;  ^  La  Science 
du  Calcul  des  grandeurs  en  général  ou  Elé* 
ments  de  mathématiques  (Paris,  1714-1735, 
S  vol.  in -4»,  fig.,  dont  le  2*  publié  après  U 
mort  de  l'auteur  par  le  P.  de  Masières,  son  suc- 
cesseur au  collège  d*Aojou,  est  précédé  de  son 
éloge  par  l'abbé  Goujet).  —  La  Bibliothèque 
d'Angers  possède  en  outre  manuscrit  un  Traité 
de  Marine  (Mss.  469,  in-40  pap.  de  57  fol.)  ;  — 
un  Traité  des  forces  mouvantes  des  liqueurs 
(Mss.  458,  in-40  pap.  de  114  p.  et  17  pi.)  ;  —  un 
Traité  de  la  Perspective  (îfss.  158,  in-4*  pap. 


ftifi 


—  450  — 


RIB 


èé  IT  p.  M  3  p1.)f  rédigés  d*aprèi  ses  cours  do 

1896  et  1697  par  un  do  ses  élèves.  R.  Prévost, 

•-  ^l  I*»  Masée  d'AnR#»r«,  son  portrait. 

BIbl.  d*An|r..  Un.  7W.  -  Poei|.  de  L.,  Mw.  4<MS  p.  479 
Il  1017.  p.  atKt.  ~  BihI.  N«t .  Mm  ,  Corr''tpônd.  du  prén» 
d§nt  ^ouAi«T.  IcUre  X  de  De«roatain«i.  —  w^.  d  *  la  Soc, 
Amd.  «TArrfl^»,  iWi,  p.  74.  —  KonleneHe,  Floges.  - 
UoniHcle,  m<>l.  <f#«  .l/alAAn.,  t  II.  p.  litO.  —  Journatdê 
Tr^Meotts,  août  1709.  p.  1438,  et  «eptembre  1714,  p  10S7. 

—  Ranipeard.  Mm  577,  HUt.  de  l'Aead.  <f  Anp.— Moréri. 

Itejnean  {Pierre  Olivier),  doctear-médecin, 
reçu  en  la  Facullé  d'Angers  le  13  février  1741, 
mari  de  Marthe  Lemotheux  en  1760 .  inhumé  le 
Vf  mai  1780,  âgé  de  71  ans  «  en  présence  de  la 
«  grande  commanaaté  da  Clergé,  des  R.  P.  cor- 
^  deli<*rs,  augostins,  minimes,  des  enfants  de 
«  l'hApital  général  do  la  Facalté  de  médecine  et 
m  d'on  convoy  général  de  (on  te  la  ville  ». 

Itésean^m*"  b.  et  f. ,  c**d*Andard,  à  M.  Hprvé. 
maire.  — Ane  mai^n  noble,  appartenant  en  1595 
à  n.  h.  Jean  Meunier,  docteur  ès-droit«,  régent  en 
l'Université  d'Angers,  ^  vers  1690  a  Daniel  Ave- 
line, absent  du  royaume  pour  fait  de  religion  et 
dont  les  biens  furent  saisis  par  le  roi.  Une  ordon- 
nance de  l'intendant  en  rendit  la  jouissance  aux 
parents  du  proscrit,  les  sieurs  de  la  Houssaie  et 
de  Wimers,  en  1708.— Marie-Dorothée  Belbomme, 
veuve  Marie  Lesellier,  la  possédait  en  1790  sur 
qni  elle  fut  vendue  nat^  le  18  thermidor  an  IV. 

—  Lo  Ba!«-R.  appartenait  au  xtii*  s.  à  la  famille 
de  la  Marqueraie. 

Ites-Profond  (lo)»  niîs^.,  né  sur  la  Loire- 
Inférieur»,  traverse  St-Sigismond  et  s'y  jette 
dans  l'Auxanee;  —  %  kil.  de  cours.  —  Le  ruiss. 
da  Gué-Anssant  On  Jallais  prend  aussi  parfois  ce 
«cm. 

Rhône,  ham.,  c"*  du  MéniL 

Rhortot,  bois.  c"«  de  St-Paul-du-B. 

Rhnnte  (le  Grand,  le  Petit-),  ff..  c»*  de  St- 
Florent'U'V.  ^LtGr.  Runte  1436  (St^Flor. 
AS). 

Riadln,  f.,  e"*  de  Thùrigné.  —  Riaden 
1082-1093  (2«  Cartul.  St-Serge.  p.  116  et  17S).  — 
Ridehen  1100  cirea  (Cartnl.  St-Aubin,  f.  53).  — 
Riadenium  1104-1190  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  S, 
eh.  31).  —  Une  métairie  vulgairement  ap^ 
pellée  Riadain  1540  (C 103,  f.  196).  —  Riadom 
1675.  Hiadain  1677  (Et.-G.)  —  Relevait  do 
Hoges  et  appartenait  en  1567  à  Georges  Avril, 
contrôleur  aux  Ponts-de-Cé. 

Rlafflacidfère  (la),  f..  c»*  Je  Mûrs. 

Itliiillerle  (la),  ham..  c**  de  Cemusson.  — 
La  Liaillerie  (Gass.).  -^  Le  vilL  de  la  R. 
170S  (Et.-C.).  —  En  est  dit  sieur  Jean  Desma- 
liéres,  receveur  du  marquis  de  Tigné.  171S.  — 
et  n.  h.  Hich.  Guyonneau  1704  et  1716. 

RlfiBses  (les),  f..  e"*  de  Bréxé,  aujourd'hui 
détruite  et  dont  l'emplacement  est  recouvert  par 
w  bois. 

mimuté  (la).  -*  V.  la  Réauté. 

Riteller  (  Séraphin  ) ,  docteur  -  médecin , 
«  homme  poli  et  d'un  grand  savoir  et  qui  exerça 
m  U  médedoo  avec  réputation  à  Angers  et  au 
«  Haas  »,  «  dit  Gilles  Ménage,  soa  contompo- 
roio,  —  vors  1640. 

m**  et  f..  OM  da  ViêUrBaugé.  — 


Une  mette,  par  laquelle  on  vait  à  R.  1456 
(E  534).  ^  Leê  prés  des  moulÛnt  de  Ji  1518 
(Ibid.).  —  JLes  moulins  d^Arribart  1617 
(E  535).  ^  JLes  maisons,  tournons,  otraïu. 
porte  et  cours  d'e^tu  d:s  mouZins  dt  Ribarà, 
grange  emuite,  où  est  le  moulin  à  mouturt, 
un  autre  bâtiment  où  était  le  mounn  à  /ro- 
ment.  1756  (E  537). 

]|lbardi«r«  (la),  cl..  c"«  d'Andigni;  -  (Is 
Grand*»-),  f..  c»'  fVAndigné, 

Itiballère  (la),  f..  c"«  de  Pouancé, 

Rlbandlépe  (la),  f.,  c"«  de  CAâteZats.  —  Eo 
est  sieur  M*  Jules  Legras  1709;  —  f.,  c"*  ds 
Gêné,  —  En  est  sieur  n.  h.  Pierre  de  la  Cba- 
bosselaie  1506,  J^an  Leroyer  1640, 1660. 

Rlbuadléres  (les),  ham..  o"«  de  Feneu.  — 
Le  vill.  des  R  1537  (Et.-G.). 

RIbelllerie  (la),  ham.,  c"«  de  Mozé. 

RlberdlAre  (la),  f..  c"«  de  Jumelles,  ^  La 
Ribergère  (Cass).  —  JLes  Ribergères  (C.  C). 

Ribergerle  (la),  f.,  c»«  do  Bocé, 

Rlberolle  (. . . .).  peintre,  prolestant,  i  Sso- 
mur,  1661. 

Rlbert,  f.,  e««  de  Pontigné. 

Riblard,  m»"  b.,  C**  de  Soucelles,  dans  la 
vill.  de  Rochefoulques.  En  dépendaient  au  xviii*s, 
une  métairie  et  quatre  closeries  et  ane  futaie  dits 
les  Ecobuts. 

RIbot  (CAarfes-XrOuis) ,  ancien  lionteD&ot 
général  criminel  an  Présidial  de  la  Flèche,  f  ^ 
Lézigné,  Agé  de  78  ans,  le  16  octobre  1761. 

RIbotelière  (la),  f.,  c"«  de  Noyant-sous-U" 
Lude;  —  f..  €••  d'Yzernay, 

Ribotte»  f.,  c"«  de  St'Florent'le-V.^Ribot 
(Cad.)  -^  En  est  dame  en  16S6  Franc.  BiUnU, 
veuve  de  n.  h.  Guill.  Morin;  «■  (la  PetiteOi  d  • 
c»»  de  St'Florent'le-V. 

Rib<|tte«a  (Jean),  maître  imprimeur-libraire, 
protestant,  à  Saumur,  mari  de  Madeleine  Les- 
nier,  fille  de  Jean  W  L.,  son  confrère.  1650. 1671 

RIboa,  chat,  c"«  de  Gêné,  —  Atboul  1S63 
(Et. -G.).  ^  Ane.  fief  et  seigneario  relevant  dt 
Gêné,  avec  manoir  «  clos  et  circuit  de  muraillM 
«  et  fossés  par  haute  et  basse  eonr,  retrancbe- 
m  ment  et  pont-levis ,  rues ,  issues,  chesnaies, 
c  jardins  >,  au  xvii*  s.  (G  1346),  dont  partie 
des  douves,  le  pont-levis  et  un  reste  d'eneeioie 
existaient  encore  en  1840.  ^  En  est  sîpur  Ces- 
bron  de  Villeprouvée  1453,  Gédéoii  de  Ville- 
prou%ée  1465.  Fr.  d'Orvaux  1504.  Jean  d'0^ 
vaux  1538.  Charlotte  de  Cotteblanche  1563. 
Franc  d'Andigné  1597,  J.-B.  d'Andigné.  f  le 
30  octobre  1613,  Loais  d'A.  1700,  mari  de  Mi- 
ehelle  Anbron,  René  d'A.,  qui  y  meort  le  3  aoAl 
1716.  âgé  de  44  ans  ;  —  Marie-Aono  d'Andifoé, 
veuve  de  Damien  d'Epinay  de  Villattas,  1734;  — 
messire  René-Damiea  d'Epinay,  mari  d'Aimée- 
Jalie-Louise  de  Varice.  1736,  qui  vendent  U 
terre  en  1745  à  P.-Martin  Bossoreillo,  jo|0  a« 
Présidial  d'Angers.  Elle  fut  vendue  nali  ser 
René  Bossoreillo  le  l''  thermidor  an  IV  et  a  de* 
puis  fait  retour  i  la  famille.  ^  Le  château,  tout 
voisin  da  bourg,  forme  un  rectaagle  à  haut  (oit 
oeatral  on  c6no  Ironqaé,  dominé  par  aa  petit 
toit  pointa,  —  avoc  deox  poviUoas  oraderoos,  à 


RIG 


—  151  — 


RIG 


fronton,  en  »?»neement  ;  -^  k  gauche,  vers  S.-O. 
pointe  an<>dessns  de  la  verdure  le  bant  elocbe- 
lon  d'nne  chapelle  construite  en  1844  et  qui  n'e»t 
plus  desservie;  —  au-devant  s'étale  une  belle 
prairie. 

Riboalaie  (la),  ham.,  e"*  de  Bratn-e.-AZZ. 

Kibonlle  {Robert),  chanoine  de  St-Maurice 
et  secrétaire  du  duc  d'Anjou,  f  le  6  mai  1517. 

Bicardetle  (la),  cL,  c"«  de  Deaupréau, 
Dès  1624. 

Bleaserle  (1a)>  f-t  c"*  de  la  Jumeîlière. 

Bic««di  ( ),  adresse  à  l'abbé  Rangeard, 

«  prince  dn  parnasse  angevin  »,  une  éptire  de  sa 
façon  assez  gentiment  tournée,  dont  le  Mss.  ant. 
est  parmi  les  Mss.  Gnlle. 

Rlcliard  iAnatoU-PauUn),  fils  de  Louis  R. 
et  de  llarie-Rose  Roffay,  frère  du  maire  de  Gbolet, 
Z,ottfs-  Guêtav^  R . ,  mort  en  1869,  naquit  à  Cholet, 
le  13  février  18IS.  Elevé  au  collège  de  Nantes,  il  en- 
tra en  1834  à  TEcole  polytechnique  pour  en  sortir 
aui  premiers  rangs  dans  TEcole  des  ponts  et 
chaussées.  Il  fut  chargé  en  1839,  résidant  & 
Napoléon  ville,  de  la  direction  des  travaux  du 
canal  du  Blavet  et  d'nne  partie  de  ceux  du  canal 
de  Nanlea  à  Brest.  Appelé  en  1844  à  Ancenis,  il 
s'y  trouva  attaché  &  la  fois  an  service  de  la  navi- 
gation de  la  Loire  et  à  la  construction  do  che- 
min de  fer  de  Tours  à  Nantes,  dont  Tachève- 
menl  lui  valut  le  grade  d'ingénieur  de  première 
classe.  C'est  k  ce  titre  qu'il  vint  à  Angers  diriger 
Je  service  de  la  Txiire.  Le  18  novembre  1851  il  s'y 
alliait  avec  la  famille  Laroche.  En  1853  la  cons- 
trnetion  lui  fut  confiée  du  port  militaire  de 
Cherbourg,  du  grand  hépital  militaire  et  de 
l'entrepAt,  avec  la  consolidation  de  la  digue.  Il  y 
mérita  le  titre  d'ingénieur  en  chef  et  la  croix  de 
chevalier,  comme  en  1858  la  croix  d'officier  de 
la  Légion  d'honneur  par  la  confection  du  grand 
baitsin  Napoléon  III.  11  obtint  en  1861  de  revenir 
à  Angers,  où  il  fut  promu  le  l"  décembre  1865 
&  la  1'*  classe  d'ingénieur  en  chef  -*  et  y  est 
mort  en  pleine  force  le  5  janvier  1867.  Y.  dans 
le  Maine-et-Loire  du  8  janvier  le  discours  pro- 
noncé sur  sa  tombe  par  U.  l'ingénieur  Dojardin. 

Richard  (Çharlea-Pierre),  né  le  18  octobre 
1779  à  Antony,  près  Paris,  sortit  de  l'Ecole  poly- 
technique en  1802  dans  l'artillerie,  et  après  avoir 
fait  les  grandes  campagnes  de  l'empire,  y  com- 
pris celle  de  Russie,  commandait  en  1821  l'Ile  de 
Ré.  —  Nommé  en  18S8  lieutenant-colonel,  il  était 
Boaa-directeur  de  l'arsenal  de  Rennes  quand  il 
prit  sa  retraite  et  vint  s'établir  en  Anjou,  à  la 
Roche-Janet  en  Rochefortrsur-L.  où  il  est  mort  le 
S4  mai  1850,  ftgé  de  71  ans.  Il  avait  été  fait 
officier  de  la  Légion  d'honneur  à  Eylau. 

Hlehard  (Didier),  né  à  Angers  en  1533  et 
profès  dn  couvent  des  Carmes  et  docteur  en  théo- 
lof ie  de  Nantes,  occupa  successivement  les  pre- 
mières charges  de  son  ordre  et  fut  nommé  prédi- 
catear  dn  roi  et  de  la  cathédrale  de  Rennes. 
Cliarifé  de  la  direction  de  deux  paroisses,  il  se 
troava  en  butte  à  de  vives  attaques,  qu'il  réfuta 
par  son  Apologie  (Paris,  Et.  CoUo,  1603,  in-8*). 
^  U  meurt  à  Rennes  en  1607. 
BfJUiotk.  Cûrma,,  i,  l,  coL  J88-MT. 


Blchard  (Jacques),  sieur  do  Bois-Traveri 

et  du  Ruis^au«Ooré,  marchand  à  Angers,  élu 
consriller  é'thevîn  le  81  février  1561,  maire  le 
l'r  mai  1565  et  continué  en  1566,  fit  commencer 
en  juillet  le  quai  de  la  Poissonnerie.  Il  portait 
d*agur  au  chevron  d*or,  accompagné  de 
3  roses  d^or,  i  en  chef  et  i  en  pointe.  Il  si^ga 
comme  juge  con«nl  de^t  marchands  en  1568.  •■ 
{Jean),  sieur  de  Bois-Travers,  fils  dn  précédent, 
conseiller  trésorier  de  France  et  général  des  fi- 
nances du  roi  en  Bretagne,  fut  élu  échevin  d'An- 
gers le  l«r  mai  1581,  maire  le  1*r  mai  1586  et 
1587.  On  lui  dut  la  construction  de  la  casemate 
qui  regardait  les  Minimes.  Sa  fille  Sébastienne, 
née  en  1581.  se  retira,  après  la  mort  de  ses  pa- 
rents, dans  leur  domaine  de  Châteaubriant  prèi 
la  Baumettf»,  pour  s'y  vouer  à  toutes  le^  pratiques 
de  la  piété  la  plus  austère.  Lors  de  U  réforme  in- 
troduite par  le  Père  Chapon  in,  elle  se  mit  sous  sa 
direction,  devint  la  dame  de  charité  de  ses  Ré- 
collets et  fut  inhumée  le  SI  octobre  1661  dana 
leur  église.  Mss.  1067,  p.  311. 

Ricliard  (Jean),  d'Ecbemiré,  «  matirs 
«  tailleur  de  pierres  »,  à  Cheviré-le>Rouge  1699* 
meurt  à  Sermaise  «  en  faisant  les  images  de 
c  l'église,  et  avoit  déjà  faict  St-Hylaire,  un  ma- 
«  lade  des  yeux  à  deux  genoux,  les  mains  jointes* 
c  et  plus  du  demy  l'image  de  Ht  Clair  ».  Il  fut 
inhumé  le  19  mars  1654.  »  (René),  sculptenri 
mari  de  Marie  D^bray,  à  Longue,  mort  avant  1696. 

Richard  (Jean-Antoine-Reni),  ilH  de  Jean- 
René  R.,  jnge  au  Gn^nier  à  sel  de  St-Florent,  né 
le  29  juillet  1744  à  St-Laurent-du-Molay,  était 
&  25  ans  et  jusqu'à  la  Révolution  auditeur  à  la 
Chambre  des  Comptes  de  Bretagne,  —  élu  en  1790 
maire  de  SuFlorent-le-Vieil,  le  13  septembre  1792 
membre  du  Directoire  du  Département,  conseiller 
général  en  l'an  VIII,  jusqu'en  1804,  fut  de  nou- 
veau nommé  maire  de  St-Florent  le  24  août  1810 
jusqu'en  1812  et  alors  presque  aveugle.  —  Il  y 
meurt  le  9  septembre  1821. 

Rlehard  {Jean-Baptiste),  né  à  Reims  le 
30  novembre  1787,  sergent-major  dans  la  vieille 
garde  en  1810,  décoré  et  nommé  officier  au  retour 
de  Moscou,  assistait  à  Waterioo  et,  en  sa  qualité 
d'officie^payeur.  sauva  la  caisse  de  son  régiment 
Etabli  négociant  à  Paris,  chef  de  bataillon  de  la 
garde  nationale,  officier  de  la  Légion  d'honneur 
(14  novembre  1834),  il  fut  attiré  par  le  mariage 
de  ses  deux  enfants  à  Angers,  où  il  occupa  .surtout 
son  activité  au  développement  des  société»  fra- 
ternelles de  secours,  d'épargne,  de  bienfaisance. 
Il  y  est  mort  le  24  septembre  1859.  V.  le  Maine- 
et'ijoire  du  29. 

Rlehard  (Léonard),  fondeur,  k  Saumur, 
1660,  dont  la  cloche  de  St- Nicolas  de  Saumur 
porte  le  nom  avec  la  date  i656.  ■■  (ReniS, 
sieur  de  La  Vergue,  docteur-médecin,  fils  d« 
sénéchal  de  la  Commanderie  de  Clisson,  épouse 
à  Roussay  Marie- Agathe  Dupouet,  1723,  et  à 
Cholet,  en  1738,  Marie-Charlotte  Houdet. 

Rleiiard  (Pierre),  libraire,  Angers,  1553, 
1568. 

Rlehard  (Pierre-Toussaint),  né  k  Trémen- 
tines  le  20  mai  1784«  fut  nommé  was-Ueatomnt 


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^  JB/  -^      .^  jittAetieu  (Trévoux  [Paris],  1704 
/  /  C^^^'i*}^  plDflleors  fois  réimprimé  en  Hol- 
^ I et*^  trlàûii  eo  espagnol;  —  ParaXVklt  du 


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01 


«^•'JSi^'-  ^"^frioa  affaire  criminelle  .. 

'C^-^^iliri-^^  P'*^"^^  de  Sl.Didier 

^'^iiiéf».  J^^^befort.  enfin  le  Utre  d'hu- 

J^  VB^pi^^Z^ffa^eû  et  de  censeur  royal.  11 

toriogr^P^pItfis  ea  IW.  le  SI  août,  oa.  sni- 

^oarat  •  '^  .^  .  d'an  bon  cœur,  dit-il  lai- 

faoc  Û"*'J^  ite  do  Véritable  Père  Joseph , 

*  i»éiB«  •     sincère  el  souvent  la  dupe  de  sa 

*  """"iiise    on  P*°  critique ,  mais  sans  envie 

*  Œler'..  -  Sou  portrait  a  été  gravé  par 

*  008ro6bers.  avec  un  quatrain  français  de  sa 
fgtoa,  où  il  t»ii  «on  propre  éloge,  —  et  encore, 
g^ê  nom  d'artiste,  avec  une  légende  allemande  — 
Ses  ouvrages  très-nombreux  ne  justifient  guères 
«otiement  que  par  leurs  hautes  visées,  ces  faveurs 
exceptionnelles.  Ils  ont  pour  titres  :  Mcucimes 
chrétiennes  pour  les  demoiselles  de  St-Cyr 
(1684,  in-lS)  ;  —  Le  Choix  d'un  bon  direc- 
teur, dédié  aux  demoiselles  de  Saint-Cyr 
(Paris.  1686,  in-lS);  —  Lettre  sur  le  re- 
tranchement de  la  coupe  {Mercure ,  juin 
1690);  ~  Critique  des  Préjugés  légitimes 
de  Jurieu  (Paris,  1690,  in -4»)  ^-^  La  Vie  de 
messire  Jean^ Antoine  Levachet,  instituteur 
des  SoBurs  de  VUnion  chrétienne  (Paris,  1692, 
in-13),  dédié  au  P.  de  La  Chaise  ;  «  Discours  sur 
thistoire  des  fondations  royales  et  des  éta- 
blissements  faits  par  Louis  XIV,  etc.  (Pa- 
ris ,  1695 ,  in-13)  ;  ^  Traité  des  pensions 
royales  où  il  est  prouvé  que  le  roi  a  le  droit 
de  donner  des  pensions  sur  les  bénéfices  de 
sa  nomination,  même  à  des  laïques  (Paris, 
1695.  et  1719.  in-lS),  dédié  à  d'Argenson  ;  —  His- 
toire de  la  vie  du  R.  P.  Joseph  Leclerc  Du 
Tremblay,  capucin  (Paris,  170S.  S  vol.  in-12 
avec  portrait,  et  la  Haye.  1705,  in-S»)  ;  --  Le 
véritable  père  Josef,.,,  contenant  V histoire 
anecdote  du  cardinal  de  Richelieu  (St-Jean- 
do-Vaurienne  |  Paris],  1  vol.,  1704,  et  1750  9  vol. 
in-lS,  «  et  Genève.  1704.  ia-lS).  C'est  la  contre- 
partie du  panégyrique  précédent  et  il  en  fit  Ini- 
néme  une  critique  anonyme  la  même  année  : 
Réponse  au  livre  intitulé  le  véritable  Joseph 
(Paris,  1704,  in-lt),  ajouté  à  l'édit.  de  Genève; 
—  Parallèle  du  cardinal  Ximenèê  et  du 


^0f  ^LfLm-  15jSr/ **fS«i/rf«  RichelUu  et  du  cardinal  Maza- 
•JJ;»,-^  j^J5J?>**^i»  /  ^«ris,  1704,  in-l«  —  et  1716),  dédié,  comme 
J'^TzLit^  m^.M*^'   ^  ' ^^éeéàMkX^  au  duc  d'Orléans  et  augmenté  d'nn 

jitU  important  où  l'auteur  met  le  public  au 
cooraot  de  ses  querelles  domestiques  avec  son 
oeven,  Basin.  clerc  tonsuré  d'Angers,  pour  s'e\- 
coser  de  n'avoir  pu  encore  donner,  comme  il  se 
proposait,  le  parallèle  «  de  Ions  les  premiers  mi- 
«  nistres  de  Louis  XIV,  des  deux  derniers  areho- 
«  vèques  de  Paris,  des  deux  derniers  évèques  de 
c  Veaux,  des  deux  derniers  évèques  d'Orléans, 
a  des  deux  derniers  évèques  d'Evreuz,  des  deux 
<  derniers  confesseurs  du  Roy.  »  Il  répondit 
aussi  par  une  Apologie  du  Parallèle  à  la  cri- 
tique des  Nouvelles  littéraires  de  la  Haye, 
t.  IV,  1716  et  réimprima  son  livre  modifié  sous 
le  titre  :  Coup  d'estat  des  cardinaux  Ri- 
chelieu et  Mazann,  etc.  (Paris,  1723  [Hoi 
lande],  in-12);  —  Dissertation  sur  Vindult  du 
Parlement  contenant  les  expédients  sHirs 
den  rendre  la  jouissance  prompte  etutile,  etc. 
(Paris,  1723,  in-8o)  ;  —  Lettre  de  consolation 
à  une  dame  de  qualité  ....  en  date  du  10 juin 
1688  (Paris.  1723.  in-è»  de  12  p.)  ;  —  divers 
Mémoires  judiciaires  (in-4«,  1716),  et  une  Dis- 
sertation sur  la  coutume  de  la  primitive 
Eglise  de  n*enterrer  les  morts,  qu'après  leur 
avoir  mis  VEucharistîe  dans  la  bouche  ou 
sur  Vestomac,  restée  probablement  manuscrite. 

Pocq.  de  Liv..  Usa.  1067.  f.  309  et  t068. 1. 1,  p.  171.  - 
Voréri.  édit.  de  ilSd.-Joumal  de  Verdun,  t.  vfll.  p.  75. 

-  Mém,  pour  VHist.  Beclét,  du  XVIIl*  #.,  t.  IV.  p  1». 
—Joum,  de  IrtfuoKJ?,  janvier  1724,  p.  96;  uptembre  1793, 
p.  1655;  février  1782. p.357; jaiivMrf7a3,p.24;  nudlTOé. 
p.  388;  janvier  1705,  p.  76. 

Rlchardale  (la),  f ..  c»«  de  Bécon.  —  Acquise 
en  1619  de  J.  d'AiUebons,  écuyer,  par  Cl.  Roi- 
rand,  veuve  de  Jacq.  Dubouchet;  •«  f..  c"*  de 
Gêné  ;  —  f ..  c"«  de  VHôtellerU-de-FUe.  - 
Ane.  fief  et  seigneurie  détaché  de  la  chàtelleoie 
de  la  Perrière  et  qui  relevait  de  Vortiercrolle.  — 
En  est  sieur  Cesbron  de  Villepronvée  en  1437, 
Honorât  d'Acigné,  mari  de  Jacqueline  de  Laval, 
1627.  qui  vend  le  19  août  à  n.  h.  Jean  Gabory, 
maréchal-des- logis  de  la  reine,  et  celoi-ci  le 
16  avril  1636  à  n.  h.  Jean  Trouillault,  mari  de 
Renée  Chevallier.  Il  réunit  le  fief  à  la  Drooeiiaie. 
d'où  Julien  Hullin,  son  gendre,  le  détache  en  le 
cédant  i  Pierre  Vauvif  de  la  Plante,  mari  de 
Gabrielle  Copif.  et  où  le  rattache  de  nouveau  le 
6  juin  1741  un  second  acquêt  sur  n.  h.  Ren4 
Boisard,  mari  de  Gabrielle  Vauvif  —  Elle  dooDS 
son  nom  à  un  miss,  né  sur  la  c"«.  qui  s'y  joil0 
dans  le  ruiss.  de  la  Grée;  •«  f.,  c"«  de  Soulain, 
dans  la  paroi<ise  de  Bourg.  —  En  est  sieur  Za- 
charie  Viel  1638.  n.  h.  Nie.  Viel  1659. 1674. 

Rieharderle  (la),  f.,  c"*  de  Maulévrier. 

Itlehardière  (la).  m«"  b. ,  c"*  d'Angers,  prés 
l'étang  St-Nicolas,  avec  jardins  et  enclos  de  vignes; 

—  cl.,  c"*  de  Beatiuau.  —  En  est  sieur  Jean  Le- 
dolleux  1597,  François  LedoUenx  1614. 1640;  - 
f..  c»«  de  Brain-sur-VAuth.  —  Appartenait  ao 
docteur  Vath  -Louis  Béliard-Delisle  en  1757;  «• 


RIC 


—  283  — 


RIC 


f  ,  c"»  de  Briasarthe  ;  —  f.,  c»«  de  Champi- 
gni,  —  Ane.  domaine  da  prieuré,  ▼enda  naU  le 
SI  avril  1791  ;  »  f.,  c"«  de  Chantocé,  acqaise 
en  1692  par  Fr.  de  Moncelet  de  Tabbé  Lévesqne  ; 

—  f.,  €"•  de  Chaudefonds  ;—•&.,  c"«  de  Cho- 
îet,  dont  une  dépendait  do  prieuré  de  la  Haie 
en  St-Ghristophe-du-Bois  ;  —  f.,  c^^deFou^er^; 

—  ham.,  €"•  du  Longeron;  —  f.,  c»*  de  Lon^ 
gué.  —  Ancienne  terre  en  roture,  anoblie  par 
concession  d'Hilaire  de  Laval,  du  24  janvier  1639, 
an  profit   de  d^^*  Henriette  Marchand,    veuve 
Bossoreille,  en  faveur  du  mariage  projeté  entre 
sa  fille  Hilarine  et  René  de  VaugirauU.  Ils  y  ré- 
sidaient en  1654  et  leur  fils  René-Charles  de  V. 
en  1680,  dont  les  enfants  y  naissent.  Ce  dernier, 
remané  en  3*  noces  à  Anne  Delormeau,  y  meurt 
le  25  septembre  1711.  La  terre,  advenue  plus  tard 
à  l'evèque  d'Angers,  Jean  de  V.,  fut  arreotée  par 
lui  an  comte  de  Trêves  en  1756,  puis  donnée  ao 
SémiDaire  de  St-Charles  d'Angers,  sur  qui  elle 
a  été  vendue  nat^  le  22  juillet  1791.  —  La  maison 
et  partie  des  dépendances  ont  été  reconstruites  en 
1859;  —  f.,  c*«  de  Miré;  —  t.,  c»«  de  Montilliers. 
—Ancien  fief  et  seigneurie ,  relevant  du  Goudray- 
aox-Roux,  avec  maison  noble,  dont  est  sieur  Jean 
du  Verger  1452,  Françoise  de  Dureil,  veuve  de 
René  Tillon,    1621,   Marguerite    Tillon    1657, 
René  BuroUeau,   docteur  en  médecine,    1705, 
—  sa  flUe  eu  1750  (E  505);  —  f.,  c"*  de  MonU 
poUin;  =  m»»  b.  et  f. ,  c»«  de  Montreuil- 
BUT'L.,  avec  jardins,  prés,  bois,  sapinières  ;  •« 
cl.,  c"*  des  Rairies.  —  Domaine  d'une  chapelle 
desservie  en  l'église  de  Montigné,  vendu  nat^  le 
15  janvier  1791  et  de  nouveau  sur  l'acquéreur, 
alors  émigré,  le  12  fructidor  an  IV  ;  •«  cl.,  c*"* 
de  Si-Barthélémy  ;  ■-  f.,  c»*  de  Sœurdres.  — 
En  est  dame  Marguerite  Tillon,  veuve  de  Franc, 
de  la  Chapelle,  1619;  —  en  1792  à  l'émigré  La 
Moussaie,  sur  qui  elle  fut  vendue  nat*  le  17  ven- 
tôse an  VI;  »»  vill.,  c»«  de  Tilliers-,  —  f.,  c»« 
de  Vemantea;  «  ham.,  c"*  de  Villemoiaani; 
-*  ham.,  c»«  ù'Yzemay, 

UÈehmrdàére  ^la  Grande,  la  Petite-),  ff..  c»« 
de  St-Lézin. 

RicteardUère  (la  Petite-),  f.,  c»*  de  Fougère, 

RtelMadale  (la),  f.,  c"«  du  Tremblay  e.  — 
£o  est  sieur  Pierre  Rousseau  1600,  qui  épouse  en 
1618  Esther  de  Juigné. 

Hlehmadieaa  (Jean),  sieur  du  Tremblay, 
avocat  au  Présidial  d'Angers,  puis  installé  en  1506 
substitut  de  l'avocat  du  roi  de  la  Sénéchaussée, 
est  élu  maire  d'Angers  le  l*'  mai  1527.  —  Il  porte 
d^azur  à  une  quintefeuille  d^or,  accompagnée 
en  chef  de  deux  étoiles  de  mime  et  d^un 
croissant  montant  d'argent  en  pointe. 

Mm.  919,  f.  843  ci  583;  Mst.  1008,  t.  II. 

Hlckandlére  (la),  bam.,  c°«  de  St-Lézin; 
->  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c"*  de  la  Poitevi- 
nière,  —  La  Richoudière  Bérard  accumulée 
de»  deux  borderies  de  la  Guillaudière  et  de 
la  PetiU'Vrennière  1540  (G  105.  f.  90)  relevait 
du  Chapitre  de  St- Léonard  de  Ghemillé  et  appar- 
tenait à  René  Deshommeanx,  écuyer;  «•  ff.»  e** 
ûê  St^Sauvtur-de-L,  —  La  terre,  herberge' 
mentf  cici,  vulgairemint  appelée  la  Rkhiu* 


dière  1453  (B  236).  -En  est  sieur  Guill.  Lecointfé» 
qui  relève  de  Chantoceaux,  1453,  René  delaChes- 
naie  1500,  mari  de  Jeanne  d'Iliers. 
Riehandiières  (les),  ham.,  c"«  de  BégrolUs. 

—  Les  Bichoudières  (G.  G.). 
Richanmerle  (la),  f.,  c*'*  de  Bocé. 
Klehe  (Jean-François),  né    à  Angers   en 

1736,  négociant,  comme  son  père,  administrateur 
des  hospices  et  juge  consul  au  tribunal  d'Angers, 
s'était  signalé  par  son  ardeur  libérale  dans  les 
débats  préparatoires  des  élections  de  1789  et  fut 
le  premier  élu  par  la  ville  d'Angers  à  l'Assem- 
blée baillagère  et  le  cinquième  député  du  Tiers 
à  l'Assemblée  Constituante.  Il  y  demanda  Tabo* 
lition  de  la  vénalité  des  charges  judiciaires  et 
votait  d'ailleurs  constamment  avec  la  majorité, 

—  «  esprit  médiocre,  mais  brave  homme  »,  a  dit 
de  lui  La  Révellière-Lépeaux.  —  Oublié  depuis, 
il  était  rentré  dès  1792  au  Tribunal  de  commerce 
et  y  siégeait  encore  en  1809.  —  Son  portrait  in-4* 
figure  dans  la  collection  des  Constituants  de  Le- 
vaehez,  en  deui  tirages  noir  et  bistre,  gravé 
par  Sergent. 

Berne  d'Anjou,  1856,  t.  Il,  p.  837. 

Rlchebonrcy  vill.,  c^*  de  Beauvau;  — 
donne  son  nom  à  un  miss,  né  sur  la  t^  de 
Marcét  qui  traverse  Beauvau  et  se  jette  dans  la 
Pouillé;  —  3,518  met.  de  cours.  —  Burguê 
Haimeri  Divitis  1100  circa  (Gartul.  St-Aubin, 
f.  29).  —  Capella  de  Divite  Burgo  1159 
(l*r  Cart.  St-Serge,  p.  16).  —  On  y  a  signalé  sur 
le  coteau,  borné  an  N.  par  la  forêt  de  Chambiers, 
au  S.  par  le  ruiss.  du  Pouillé,  à  l'O.  par  les  marais 
de  Bonnepeine,  un  camp,  supposé  romain,  en 
forme  de  carré  long,  dit  le  Gbamp-de-Porte,  pro- 
tégé par  un  large  fossé,  qui  s'étend  depuis  les 
marais  jusqu'à  la  petite  lie  dite  du  Champ-du- 
Grez.  Plus  de  300  médailles  romaines  impériales 
des  trois  premiers  siècles  y  ont  été  trouvées  dans 
les  défrichements,  mêlées  à  quelques  monnaies 
gauloises,  la  plupart  dispersées,  quelques*unes 
recueillies  dans  le  temps  même  par  M.  Lesassier, 
de  Durtal,  et  M.  Ouvrard;  —  dans  l'Ile,  des  fon- 
dations d'une  tour  en  amplecton.  Au.\  abords  s'en- 
trecroisaient  les  voies  antiques  venant  de  Marcé  et 
de  Beauvau.  Il  y  existait  dès  le  zii«  s.  une  chapelle, 
desservie  au  même  titre  que  l'église  de  Beauvau  et 
qui  fut  donnée  avec  elle  à  TabblÉiye  St-Serge  d'An- 
gers. Elle  a  été  détruite  pendant  la  Révolution.  — 
En  est  sieur  n.  h.  Claude  de  Chardon  en  1613;  — 
f.,  c"*  de  Louresse*Rochem.  —  En  est  siemr 
n.  h.  Yves  HameliUi  lieutenant  au  régiment  de 
Vendôme,  1605,  René  Ham.  1639,  Maurille  Ha- 
melin  1680,  Renée  Bry,  veuve  Jean  Duroeher, 
1691,  Pierre  Bry;  —  ham.,  c"«  de  MontsoreaUé 

Rieheboarg*  vill.,  c"*  du  ToureiL  — 
Richebor  1105  (G  851,  f.  196:.  —  Dives  bur* 
gus  1115-1124  (Uv.  Bl. ,  f.  48),  1130-1143 
(Liv.  d'A.,  f.  75).  —  Aic^ieborc  1150  circa  (Pr. 
des  Loges,  ch.  or.).  —  Ancienne  villa,  formant 
le  centre  d'une  seigneurie  dont  le  ressort  aa 
XII*  s.  s'étendait  jusqu'à  Grésillé.  Le  seigneur 
Geoffroi  et  sa  femme  Agnès  y  avaient  oonstniit  ^1 
fondé  en  l'hooneor  de  Notre-Dame  vere  1115  uaa 
église,  eeçkêia  Divitis  Burgi,  el  pMièreii| 


RtC 


—  284  — 


RIG 


eontendon  •iec  Tévôqae  poar  y  eonstiCuêr  une 
defservanea  Le  prêtre  et  son  vieaire,  êacerdos  et 
eoadjutor  illius,  reçan^nl  des  terres  snr  les 
deaxri?esde  la  Loire  à  safflsaneepoor  l'entretien 
d*an  troupeau,  des  droits  de  dimes  snr  la  pèche, 
la  chasse  et  le  mouUn,  et  fareot  assurés  d'une 
place  à  la  table  du  château,  pendant  la  résidence 
des  seigneur^,  victum  in  curia  domini  et  domi" 
ne,  quamdiu  in  villa  permanerent.  L'érôque, 
sans  érifier  une  paroisse,  y  appela  des  moines 
de  St-Florent,  qui  presque  aussiidt,  comme  l'at- 
teste la  bnlte  de  1186,  la  délaissèrent  en  ratta- 
chant le  service  de  la  chapelle,  capella  Sanctt 
Marie^  au  prieuré  de  St-Georges-des*Sept-Voie8. 
L'office  ne  fut  bientôt  plus  célébré  que  les  veilles 
des  quatre  grandes  fêles  annuelles  et  le  jour  de 
l'Assompiion.  Encore  fallnr-il  en  1610  et  16S8 
des  arrêts  pour  y  contraindre  le  curé.  —  On  y 
eélèbre  de.4  baptêmes  et  des  mariages  au  xvii*  s., 
même  des  sépultures  en  temps  d'épiJémie,  et  les 
aetes  parlent  «  de  la  paroisse  Notre-Dame  »,^  en 
qualifiant  l'église  de  succursale  de  St-Georges, 
fans  qu'elle  eût  aucun  prêtre  poarlant  à  lési- 
deuee.  Deux  registres  en  existent  de  1574  à  1638. 
«>  L'église  est  aujourd'hui  transformée  en  mai- 
son d'habitation  et  méconnaissable,  sur  le  che- 
miû  qui  borde  la  Loire  à  100  pas  du  bourg  du 
Toureil. 

A  SOO  met  Yen  S.  se  dresse  encore  la  basa 
d'une  tour  à  peu  près  carrée,  dont  les  murs  en 
masse  d'amplecton ,  épais  de  3  met.  50,  avee 
revêtement  de  moyen  tuffeau,  sans  trace  do 
briques,  mesurent  4  à5  met.  de  hauteur;  — 
ruine  des  druides,  au  dire  des  paysans  et  des 
tatants  d'il  y  a  quinte  ou  vingt  ans,  *  ruine 
romaine,  au  dire  encore  de  la  Carte  cantonale, 

—  en  réalité,  restes  de  l'ancien  donjon  féodal, 
c  le  donjon  et  tour  ancienne  vulgairement  ap- 
c  pelée  le  donjon  et  tour  du  chastel  de  Riche- 
«  mond  »,  dit  l'aveu  de  1449,  — ^  et  ce  son- 
Tenir  sans  doute  du  connétable,  mort  due  de 
Bretagne,  s'est  confondu  dans  le  nom  aujour- 
d'hui incompris  de  Tour  de  Oalles,  An  xvii*  s. 
encore  subsistaient  les  vestiges  du  pont-tevis, 
les  fossés,  les  jardins  ;  —  rien  de  plus  au- 
jourd'hui, que  cette  ruine  des  guerres  anglaises. 

—  En  est  seigneur  Renaud  de  Maulévrier  I383| 
mari  de  Béatrice  de  Craon,  Franc,  de  Montbron, 
comme  tuteur  de  leurs  enfants,  1393.  Beaudouia 
de  Tncé  1419,  14S8,  Franc,  de  Montbron  1449, 
Sioiin  Brébier,  argentier  du  doc  d'Anjou,  1500, 
René  Bréhier  1539, 1582.  La  terre,  qui  se  dédouble 
alors  en  deux  parts  avee  celle  do  Tooreil,  ne  forme 
ens<>mble  encore  qu'une  châlelleiiie,  qui  prend 
titre  au  xvri*  s.  de  baronnie,  aux  mains  des 
Cossé-Rrisnae.  Le  Toureil  appartient  indivis  en 
1673  au  seigneur  de  Cumeray .  Pois  la  terre  e^t  éri- 
gée en  comté  sous  le  titre  de  Rielieboorg-le-Tou* 
reil,  an  profit  d*Anne<fc Louis  Goislard  de  MonUa- 
bert  paf  lettres  de  décembre  17.M  mai  1756.  qui  y 
ratlacbaîent  Hontsabert  et  Baillé,  dans  It  mou- 
Tante  do  château  de  Saumur.  Le  ressort  ombras* 
lall  le»  paroiisos  de  St-Georges  et  du  Tonreii 
•I  pour  pailk  celle  de  Coatores,  aTcc  tuseraiueté 
fil  If  pftoiié  d'AHanncfi  mIi  il  u'tilititl 


plus  d'autre  manoir  seigneurial  que  Montsabert 
Arch.  de  B^-tt-L.  B 1419;  H  SunorMt.— Anh.  cmm. 
Bt-C  —  Béptrt  anh.,  186),  p.  155. 

Richrl^oarg»  f.,  c"«  de  Trémentineê.  — 
Acquise  un  15i5  de  Guill.  de  Mêlay  par  n.  h. 
Guili.  de  l'Esperonniêre  ;  ■■  f.,  c"«  de  Véxinê, 

—  DtDee  BurguB  1130  circa  (Cartul.  de  Ch»- 
millé,  ch.  103). 

Itiehellére  (la),  f.,  c"«  de  St-Georges-ê.'JL 
^Metereia  de  la  A.  1S08  (Chart.  da  l'Epioay). 
—Domaine  au  xvii*  s.  de  la  famille  Toublane. 

lllchellea*  f.,  c"*  de  Jumelles;  —  e"*  de 
Mazét  anc:  ferme,  appartenant  aux  st-xti*  s. 
au  seigneur  de  Fontaine-Guérin,  qui  en  dota  ven 
1630  la  chapelle  Saint-Sébastien,  desservie  tm 
l'église  paroissiale  de  Fontaine-Guérin.  Les  bâti* 
ments  en  étaient  depuis  longtemps  détruita  en  1750. 

Rleher  {Marie-Madeleine),  peintre,  An- 
gers, demeurait  avant  1695  dans  la  rue  Traver- 
sante. —  Elle  quitta  cette  année  la  paroisse  Sc- 
Aignan  pour  rentrer  en  ville.  Elle  est  qualifiée 
«  demoiselle  »  et  dite  âgée  seulement  de  40  ans 
dans  son  acte  de  décès.  Elle  fut  inhumée,  par  la 
faveur  d'une  autorisation  spéciale,  dans  la  cav€ 
on  chapelle  St  Aubin  de  St-Pierre  d'Angers,  to 
8  mare  1708  (GG  178  et  Reg,  capit.  de  Saiot- 
Pierre). 

Rleher  (^icoZoa),  conseiller  à  l'Eleetioa 
d'Angers  en  1535,  fut  élu  échevin  le  l**  avril  1543, 
maire  le  1*'  mai  1554  et  continué  en  1555.  —  Il 
porte  d'axur  à  la  croix  abaissée  d^argent^ 
plantée  sur  une  base  de  trois  degrés,  sur* 
montée  d^un  soleil  dtor  et  accostée  de  deuac 
étoiles  de  même. 

Un.  919,  f.  S45  etSGO.  —  Aivk.  mm.  BB  56-61 

Rlehersde  (la),  f.,  c"*  tï'Angrie  ;  ••  f.,  e— 
de  la  Possonnière,  vendue  nat^  le  3  novenlir* 
1791  ;  —  f  .  c»«  de  la  Potherie, 

Ricberle  (la),  ham.,  c"«  de  Jumelles  i  ■•  f.. 
c"«  de  Vem\  •«  ham.,  c"«  de  Vemantcf. 

RIehnadiéro  (la),  f.,  c"«  du  May. 

Itleordesint  m'",  c"*  de  Broc^  sur  le  ruiss. 
de  Meaulne.  «  Les  moulins  de  IL  1566  (Ec-G.) } 

—  f.,  c»«  de  Pouancé» 

RtoMrdellére  (la),  L,  c"*  da  i>aicmefay. 

—  Ricordeleria  1«84  (Ghaloché,  t.  I.  f.  S7).  ~ 
Ane.  maison  noble,  appartenant  à  Simon  Gupif, 
conseiller  à  la  Prévêté  d'Angers,  mari  de  Made- 
leine Neveu  Leur  fils  y  natt  le  3  novembre  1696, 
pendant  la  grande  peste  d'Angera,  qu'ils  avaient 
fuie.  —  En  est  sieur  Gh.-Louis-Jos.-Alex.  de 
Canonville  de  Raffetot  en  1754;  «■  V.  JRécorde- 
Hère  (la). 

Rleordièrea  (les),  ham.,  e"*  de  Bauné.  — 
En  e.tt  sieur  n.  h.  Franc.  Sorée  1616. 

Rleoadale  (ta\  f..  c"«  de  Loire. 

Rleool  (Fran(ota),  maître  ès-arts«  est  reça 
docleor^médecin  en  la  Faculté  d'Angers  le  11  man 
1765;  —  il  exerçait  à  Saumur  en  1775-1781. 

Rleonlsile  (la),  f.,  r"«  de  BUm.  —  En  est 
sieur  H«  Pierre  Basson  1639,  1655;  ^  f.,  c—  es 
Loire. 

RleovHère  (la),  f ,  e"*  de  JaUaU  (Can.). 

—  la  A^c.  (Et.»M.).  —  La  gagnerU  i9  la 
iUcouI^èri  1476  (I  469),  retoTMi  d6  Qmsj^ 


ruF 


—  255  — 


Rllf 


—  La  moitié  des  dtmei  appartenait  an  saorîste 
de  Bellefontaine,  qq  quart  au  prieur  de  Tré- 
Dentines  ;  -■  t.,  c"«  de  Juvardeil,  vendue  nat* 
sur  Doboi»  de  Maquilié,  te  8  messidor  an  iV. 
BldttadiAre  (la),  f.,  c"«  de  Bicon. 
Bideaa  (le),  m***,  c"«  de  Montreuiî-ê.'M, , 
sur  la  Mayenoe;  ■■  ham.,  c"«  de  St-Philhert" 
du'Peuple, 

RidMia  (Jean),  •  mattre  vitrier  »,  fournit  en 
158S  le  vitrail  du  gfrand  autel  de  Brion. 

Bldean-HIneC  (le),  m*",  c°«  de  Thorigné, 
sur  ta  Maine,  1678  (Ét.-G.).  —  On  trouve  un 
Etienne  du  Rideau,  de  Ridello,  à  Thorigné  en 
1318  (Cil.  du  prieuré). 
RIdereaa  (le),  liam.,  c^  à'Andard. 
llldoaet  (le  Bas-),  f.,  c*"*  de  Montigné-leB' 
Rairies, 

Rtolle  (la),  liam..  c"«  de  St-Florent-le-V.^ 
avec  deux  moulins  &  vent.  —  La  Haute  et 
Basse-R.  1466.  ~  Les  Hautes  et  Ûasseë-R, 
1515  (St-Plor.,  f.  5).~S'y  trouve  le  cromlech  dit 
deBotz  et  vulgairement  de  Pierre-dea- Meules, 
formant  autrerois  une  enceinte,  longue  de  8  met. 
sur  3  de  largeur  dans  oeuvre  ;  quatre  pierres  pla- 
cées sur  cliamp  aux  df>n\  bouts  et  vers  VO.  en 
indiquaient  encore  les  dimension  en  1848;  vers 
VE.  trois  pierres  gisent  renversées;  i  la  tète  un 
haut  peulvan  de  forme  parallélipipède  est  tombé 
à  demi-couche  sur  deux  pierres  coniques.  Au- 
dessous  M.  Lebeuf  a  recueilli  i  1  met.  de  pro- 
fondeur des  fragment  d*un  vase  noir  en  terre  gros- 
sière et  une  pierre  ponce  ;  dans  le  champ  voisin 
une  belle  hache  en  silex  pyroroaque.  de  20  cen- 
timètres. —  Le  ham.  donne  son  nom  an  roiss.  qui 
forme  la  limite  de  la  c"«  de  St-Florent-le-V.  vers 
TE.  et  vient  se  jeter  à  S  kil.  au  S.  du  bourg  dans 
les  douves  des  prés,  contigus  à  la  Loire. 

RIffflarderle  (la),  f.,  c*  de  St-Georges' 
Chat.  —  JLe  grand  chemin  de  St-Denis  de 
Doué  à  la  Ruffaudière  1451  (G  1546). 

Siffandiére  (la),  ham. .  c^  de  la  Chapelle- 
du'Genét.  ^  En  est  sieur  Henri  Bixot,  gendarme 
de  la  garde  du  roi,  1681,  —  Gourreau  en  1790, 
sar  qui  la  terre  est  vendue  nat*  le  S3  pluviôse 
aa  VI  ;  «  cl.,  e"«  de  Soucelles, 

BiflmiiH  {CharleS'René'Marie),  reçu  doe- 
teur  en  médecine  à  Angers,  le  19  novembre  1792, 
7  professait  en  venièse  an  XII  un  cours  public  de 
pathologie  inieme,  auquel  il  joignit  en  l'an  XIII 
des  leçons  de  latin  et  de  grec  pour  les  étudiants 
arriérés  dans  leurs  études. 

Bifraalt  (François -Dents),  docleur-méde- 
ein,  nort  vers  1766,  mari  de  Catherine  Gosnard. 
Lear  Glle  Catbe:ino  épousa  le  26  mai  1767  à 
Fomevraud  Paul-AlexNudre  de  Chalingnac  de 
Coudé ,  ancien  capituine  de  carabiniers,  «a 
(/*rançots-/>en£s),  dit  Riffault  de  Sautret, 
né  à  Saomur  le  9  janvier  1750,  reçn  docteur- 
mé'teeia  à  Angers  le  2  avril  1772,  avait  publié  dès 
Vàgn  de  18  ans  à  Parts  deui  pièces  de  vers  ilans 
le  goût  Ja  temps  s  Lettre  de  Rosette  à  VaU 
court  et  Réponse  de  Valcourt  à  Rosette, 
uùwum  de  poésies  fugitives  (in-8».  17^,  de  170  p«); 
U  plopsKt  d9S  pidoet  lonC  adressées  à  M.  de  la  So» 
rinito,  df  rAMdémia  d'Aogiri^  d'où  Qo^mrd  a  pt 


croire  à  tort  que  Tauteur  en  avait  fait  parliez  ^ 
puis.  Le  Tribut  du  cœur  sur  Vavènement  de 
Louis  (Saumur,  1774,  in-4«  de  4  p.).  —  Elu  offi- 
cier municipal  de  Saumur  en  1790,  il  fut  nommé  sue- 
cessivement  procureur  syndic  du  District,  mem- 
bre du  Comité  révolutionnaire  (V  juillet  1793), 
fonctions  qu'il  n'accepta  qu'en  protestant  (25  juil- 
let), puis  membre  du  jury  d'instruction  du  District 
(pluviôse  an  III).  L'Adresse  qu'il  publie  en  cette 
qualité  le  14  germinal  an  III(Degooy,io-4*de4p  ), 
fut  distribuée  par  le  District  aux  77  communes. 
Il  est  démissionnaire  le  2  thermidor  suivant  et  de- 
vient commissaire  du  Directoire  exécutif  près  l'Ad- 
ministration municipale  (29  pluviôse  an  Y),  puis 
membre  du  Conseil  d'arrondissement  en  l'an  VIIL 
~  On  a  de  lui  pendant  la  période  révolution* 
naire  des  Hymnes  patriotiques  par  le  repu* 
blicain  Riffault,  agent  national  près  le 
District  et  président  de  la  Société  des  AmU 
de  la  liberté  et  de  l'égalité  de  Saumur^ 
chantées  en  séance  publique  extraordinaire 
le  décadi  iO  nioàse  ;  ...  en  réjouiMOnce  de 
la  reprise  de  Toulon  (Sanmur,  an  II,  Degony, 
in-8°  de  8  p  ).  La  plaquette  ne  comprend  que 
deux  pièces  dont  une  pour  l'inauguration  du  buste 
de  Marat,  l'autre  à  la  Liberté, — et  plus  tard,  dans 
un  autre  genre,  un  Discours  prononcé  dans  la 
séance  du  R.\  CD  St-Jean  sous  le  titre  dit- 
tinctif  de  St-Napoléon  de  la  Gloire  à  V0.\ 
de  Saumur  ..,par  le  T.\  C.\  Fr.  Riffault 
S.'.  C.\  D,\  r.-..  orateur  de  la  R.\  □  (De* 
gony-Delaroche,  in-8^  de  22  p.,  15  juillet  1810). 
—  Il  mourut  à  Saumur  le  1*'  janvier  1815. 

Itl  rranl t  {Jean'  René-Denis-A  lexandre) , 
dit  Riffault  des  Etres,  frère  du  précédent,  aè 
&  Saumur  le  2  mai  1752,  licencié  en  droit,  et  en 
même  temps  voué  i  l'étude  des  sciences,  de- 
vint commissaire  en  1794  de  la  poudrière  du  Ri- 
paull  prés  de  Tours,  où  il  appliqua  plusieurs 
procédés  nouveaux  pour  l'épreuve  du  salpêtre  et 
la  manipulation  des  pondres.  Député  par  le 
département  d'Indre-et-Loire  au  Conseil  des 
Cinq-Cents,  dont  il  devint  secrétaire  le  21  juillet 
1798,  il  reprit  après  le  coup  d'Etat  de  brumaire, 
ses  fonctions  qu'il  exerça  à  Paris,  avec  titre 
d'administrateur  général  des  pondres  et  sal- 
pêtres jusqu'à  la  seconde  restauration.  U  mountl 
à  Paris  la  7  février  1826.  —  On  a  de  lui  on 
Traité  de  Vart  de  fabriquer  la  poudre  à 
canon  (Paris,  1812,  in-4o),  avec  la  collaboratioa 
de  Bouée  de  Toulmont,  ainsi  que  L'Art  du  5nl- 
pétrier  (Paiis,  1813,  in-4*);  ^  et  encore,  quatre 
Manuels  de  la  eollpction  Roret.  entre  autres  le 
Manuel  de  chimie  (1825,  1829.  in-18)  et  pla« 
sieurs  traductions  d'ouvregns  anglais  .le  Thom:<on, 
de  Paikes,  d'Accum,  d'Ure,  de  Marcet.— Un  article 
lui  est  consacré  dans  les  Annales  Oiogr.  de  I8i9< 
Riffault  (Jean),  matire  orfèvre,  Angers^ 
passe  marché  le  21  février  1511  avec  le  Chapitre 
Sl-Uaimbeuf  ponr  la  couverture  en  argent  doré 
d'un  Evarigéliaire  qui  devait  porter  d'un  cAté 
un  Christ  en  croix,  une  Notre* Dame  et  un  St  Jean, 
de  Tantre,  Saint  Maifflheuf.  —  Il  fourail  en  ISIt 
la  eroix  proeesiionnelle  go  aigeot  doié  d»  régUÎf 
d0  Battfe, 


hiG 


—  256  — 


RI6 


KlffAi«lt  {Rtni),  arehitect0,  Angers,  mari 
(TAnoe  Mahier,  1720.  —  Sa  venve  est  iobamée 
U  30  joillet  1758  à  VUlév6qii6  par  l6  earé.  leur 
fils.  «»  iReni),  frère  do  docteur  Charles-René- 
Marie  R.,  né  à  VilléTêqae,  professait  les  langues 
anciennes  à  l'Ecole  Centrale  de  Maine-et-Loire 
et  y  a  prononcé  dans  les  cérémonies  publiques 
et  ans  séances  de  rentrée  plusieurs  Discours 
qu'ont  insérés  les  Affiches  d'Angers.  Celai 
Sur  la  fête  de  la  Gloire  et  de  Vlmmortalité 
(10  playiése  an  VI)  forme  ane  brochare  (Marne, 
in-8*).  —  J'ai  aussi  sous  les  yeux  one  plaquette 
io-4*  de  2  p.  à  dens  colonnes.  Couronnement 
de  V Empereur  t  poème  héroUque  latin- 
prançais.  Inséré  primiti?ement  aux  Affiches, 
le  poème  fut  transformé  par  l'anlenr  en  é  chants 
de  840  vers  formant  avec  la  traduction  en  regard 
un  Mss.  de  61  p.  in-é»  :  Napoleo  Magnus, 
inunctus  atque  solenni  ritu  inauguratus. 
L'œuvre  est  restée  inédite. — L'auteur,  homme  re- 
muant et  surtout  renommé  par  une  laideur  insigne, 
était  desservant  de  Cizay  de  1811  à  1813. 

Riffrenls  (le),  t.,  c>*«  de  Contigné, 

Rlfferto  (la),  f.,  c»«  de  Contigné;  —  f..  c»« 
du  Lion-dPA.  —  A  M.  de  la  Barre  du  Tilleul  en 
1780. 

Rifflères  (les),  landes,  c"«  de  Freigné, 

Rifonl*  f..  e"«  de  ComilU.  —  Refoulle 
(Cass.). 

Itf four  (Gabriel),  ->  et  non  Riffault,  ^  An- 
gers, mari  de  Marie  Dufresne.  Des  deux  actes,  où 
je  le  rencontre.  Ton  l'appelle  sculpteur  1690 
(GG  154),  l'autre  peintre  1703  (Corné  El.-C). 

RlgsU*  f.,  c**  de  Chalonnes-^n^le-L.  ;  ■■cl., 
e«*  de  la  Chapelle-St-Fl  ;  —  f..  c»«  de  Con 
cour  son,  ^  Le  lieu  appelé  Rigalle  près  le 
lieu  de  Savonnières  1780  (E  561),  joignant  le 
grand  chemin  de  Doué  à  Ligné -Godard.  ^  En 
est  dame  Louise  Béganlt  1619.  —  On  y  a  trouvé 
en  1858,  sur  la  droite  du  chemin  alors  en  cons- 
truction de  Coneourson  aux  Verchers,  une  ving- 
taine de  cercueils  de  pierre  en  forme  d'auges  et 
nne  sorte  de  cave  qui  s*enfoncai(  sous  le  coteau  ; 
■■  viU.,  c"*  de  Saint' Aubin- de-Luigné.  ^ 
Régalle  (Cass.). 

Blipallerie  (la),  f.,  c"*  de  St-Christophe- 
dU'Bois.  anc.  domaine  du  prieuré  de  Mortagne. 

UssiQdale  (la),  f.,  c"«  de  Lotré. 

Ussi«dl«re  (la),  f ,  c"<  de  Chanteussé.  ^ 
Le  lieu  de  la  Rigauldière  1540  (C  106.  f.  852). 
—Du  nom  d'une  famille  Rigauld,  qui  la  possédait 
encore  au  zvii*  s.  (Mss  917,  f.  659  et  662);  — 
vill.y  t^*  de  Chavagnes'leS'E.  —  Ancien  fief 
relevant  du  Lavoir.  ^  En  est  sieur  Math.  Brion 
1554,  Marie  Hardy,  son  arrière-petite- fille ,  en 
1604,  qui  le  vend  à  Pierre  Paulmier  le  6  avril, 
n.  h.  Franc.  Prévost  1675;  —  f.,  c"*  de  Saint- 
Laurent'de-la-PL,  cédée  vers  1666  à  M.  de 
Banne  par  le  prieur  de  St-Maurille  de  Chalonnes  ; 
—  n'existe  plus;  —  f.,  c"«  de  Thorigné;  — 
donne  son  nom  à  un  ruiss  qui  naît  sur  la  e"*  et 
se  jette  dans  la  Rabonnière  ;  -^  8«300  met.  de 
eours;  •■  f.,  c'«  de  la  Tour-Landry.  —  Il  y 
•Siste  OD  pâilvan  de  8  met.  10  do  hauteur  sur 
Jf  net.  10  de  drconférenoe,  à  1  met.  10  ea  dMsui 


du  sol  II  porte  au  faite  une  haute  croix  de  piem. 

BlSWidléres  (Les),  m«*  b..  c»*  d'AUoanes, 
avec  joli  chalet  et  moulin  à  vent,  monté  vers  1851 
sur  une  tour  de  8  à  10  mèL  de  haaiear,  pou 
aider  à  pomper  l'eau. 

UssiwMe  (U).  viU..  c-«  d'EpUds.  -  Anc. 
fief,  relevant  de  Bizay,  av^  manoir  noble.  ~  Eo 
est  sieur  Mich.  Nau,  avocat  au  siège  royal  de 
Chinon,  mari  d'Andrée  de  la  Noue,  1606,  qoi 
vendent  le  81  septembre  1629  i  n.  h.  Balihuar 
BuTBon,  conseiller  et  avocat  du  roi  en  l'Eleciion 
de  Saumur.  Sa  fille  Françoise  hérite,  mariée  à 
n.  h.  René  Valette  de  Champflenry,  dont  la  des- 
cendance le  possède  encore,  représentée  per 
M*^  Couscher.  —  Y  meurt  le  30  novembre  1762, 
Clément-Jean  Valette,  garde  du  corps  eo  170, 
qualifié  officier  de  Fontevraud  en  1733.  officier 
de  la  compagnie  des  bas^>fflcicrs  invalides  ds 
château  de  Saumur  en  1745,  capitaine  des  bas- 
officiers  invalides  du  château  de  Nantes  en  1761 

lllcaadrie  (la),  m*«,  c**  de  Longue.  - 
Anc.  gentilhommière  du  xvi*  s.,  tout  à  l'entrée 
du  faubourg  vers  S.,  autrefois  bordée  de  pro- 
fondes douves,  dont  la  route  a  empoité  la  meil- 
leure part  vers  l'E.  et  les  deux  ponts-levis.  (Joe 
partie  des  bâtiments  aussi  est  supprimée,  comnie 
il  apparaît  aux  logis  carrés  des  angles,  qui  ne  le 
relient  plus  au  corps  central.  —  «  La  R.  vnlgaiie- 
«  ment  appellée  la  Grande-Maison,  anciennement 
«  des  Bobèches  »,  est-il  dit  en  1734,  devait  oi 
dernier  nom  i  nne  nombreuse  famille  Bobèche, 
dont  un  membre,  Guillaume,  était  curé  en  1S36, 
un  autre  Jean  B.  en  1581.  maréchal-des- logis  de 
la  reine-mère.  Le  manoir  appartint  pins  tud 
sous  son  nom  actuel  à  la  famille  de  Boissard, 
dont  une  branche  y  réside  au  moins  depuis  1516 
jusqu'à  nos  jours;  il  a  été  vendu  récemment  par 
M"^*  de  Bondonville.  —  Une  fonderie  de  cuivre  y 
fonctionne. 

Rigpamdrie  (la),  bam,  c"«  de  Rou-Mar$M 

RIgaadries  (les)«  f.,  c»«  de  Noellet. 

Ricanld  (Jacques),  fils  de  Jacques  R.  et  de 
Claude  Seguin,  reçu  en  1630  avocat  au  Présidial 
d'Angers,  a  publié  le  Tombeau  de  diefunct  met- 
sire  Fr,  Lasnier,  sieur  de  Ste^ame  ...• 
(in-4o,  s.  I.  n.  d.  [Angers],  1676),  dont  la  der- 
nière strophe  surtout  est  remarquable  : 

Digne  François  de  nom,  d'effet  plus  digne  sBcortf 

Grand  soleil  qd  ta  vaa  cachant, 
Noua  ne  te  perdooa  pas.  Ta  noua  laiaae  voa  aarore 
Qni  vient  relater  ton  conehaiit. 

De  lui  aussi  se  lit  une  épigramme  latine  es 
l'honneur  de  Gabr.  Dupinean  en  tète  de  la  Cou- 
tume  d'Anjou  de  Pocq.  de  Livonnière. 
Ri^eardlère  (la),  f.,  c»«  de  Linières-B, 
Rl^mét  ham.,  c°*  d'Échemiré.  — Reignia- 
eus  1077  (Gart.  de  St-Aubin,  f.  80).  —  Regnia- 
eus  1081-1105  (Ibid.,  f.  86).  —  Renniaeus  106!- 
1105  (Ibid.,  f.  87).  -  Reigne  1S91  (G  7).  - 
Anc.  bourg  avec  église  paroissiale  soiu  le  vo- 
cable de  Si  Jean -Baptiste.  Le  comte  Foalqeei 
Réchin,  qui  détenait  la  ctire,  en  fit  restitution  eo 
1119  à  l'évèque  d'Angers,  qui  la  présentait  et 
nommait  de  plein  droit  jusqu'à  la  Révoluiion. 
-^  La  8eigD9ari0  de  la  paroisse  élaîl  «aie  dès  If 


RIG 


—  287  — 


RIL 


XTi<  S.  à  celle  de  Moulines  et  passa  avec  elle  en 
f  69S  aax  de  Broc,  seigneurs  d'Echemiré. 

Curés  :  Jean  Chrétien,  Christiani,  1S81. 
—  GuiU.  (VAndart,  1291.  —  André  Mar- 
quet,  1568.  —  J.  Chrestien,  1603.  mort  le 
25  décembre  1611.  —  René  Sophier,  1613.  — 
Jean  Boreau,  pourva  le  8  novembre  1617.  — 
Franc.  Pinson,  décembre  1624,  f  le  25  sep- 
tembre 1667.  —  Matborin  Cocu,  1667,  flsAié- 
vrier  1708.  —  René  Poitevin,  mars  17U9.  ^ 
Bonaventure  Buigné,  décembre  1709,  qui  fonda 
un  lit  le  7  juin  en  i'hôpiial  de  Uaugé,  pour  les 
pauvres  de  sa  paroisse.  Il  résigne  en  1753.  •— 
Jaci|.  Guiteau,  installé  le  11  décembre  1753,  qui 
résigne  eu  1781  et  meurt  le  17  mars  1782,  âgé  de 
75  ans.  —  Laurent  Guiter,  1781.  qui  devient 
maire  en  1790. 

La  petite  paroisse,  de  15  feux  à  peine  en  1789, 

fut  réunie   pour  le  spirituel  à  Ecbemiré,  mais 

érigée   eu  commune,    doal    est   maire,    après 

Guiter,  Jean   Drouineau,   1791.  —  Boisard, 

août  1791.  —  Jacq.  Foret,  an  VllL  —  Franc. 

Fisson,  18  frimaire  an  XIV.  —  Jacq.  Foret, 

30  janvier  181b,  eu  Tunciions,  âgé  de  84 ans,  en  1837. 

Coite  année,   par  ordonnance  du  14  mai,  et 

malgré  les  réclamalious  du  Conseil  municipal,  la 

eoinuittiie,  qui  comptait  seulement  180  hectares, 

87  bab.  eu  1831.  88  h.  en  1836,  —  fut  supprimée 

et  réunie,  comme  Tétait  la  paroisse,  à  Kchemiré. 

L'Eglise,  transformée  en  ferme  et  divisée  par 
des  murs  eu  trois  compartiments,  présente  un 
rectangle  régulier  de  deux  caractéras  bien  distincts. 
La  parue  vers  TO.,  voûtée  en  lambris,  remonte  au 
moàii:»  au  xu«  s.  par  sou  petit  appareil  régulier  et 
irréguiier,  dont  quelques  assises  offrent  la  dispo- 
siuou  en  arôte  de  poisson,  et  ses  petites  et  étroites 
fenêtre»,  à  plein  cintre,  sans  décoration.  Deux 
pilastres,  portant  une  arcade  plein  cintre  à  cla- 
veaux réguliers,  la  séparent  de  la  partie  la  plus 
moderne,  voûtée  en  pierre,  de  deux  travées  re- 
posaut  sur  des  colonneties  à  hauteur  des  murs. 
Nulle  trace  du  clocher,  qui  contenait  en  1790  deux 
cloches  et  que  la  foudre,  dit-on,  aurait  aljattu.  Les 
ailes  du  transept  aussi  sont  rasées  et  n'apparaissent 
qu'a  la  double  ouverture  latérale,  murée  d'une  part, 
de  l'auiro  ouvrant  sur  un  hangar.  A  Tintérieur, 
soas  le  plâtras  des  murs,  a  été  découvert  l'ancienne 
litre  seigneuriale,  chargée  de  29  écussons  intacts, 
aux  armes  des  de  Broc  et  des  Girouardiére,  et  de 
leurs  alliances,  Halhefelun,  Montbron,  Grandet, 
Mouimorency,  Champagne,  Du  Tertre  de  Mée.  — 
Sous  Tautei,  au  rapport  du  fermier  (1871),  trois 
corps  50  sont  trouves  dans  un  petit  caveau  cons- 
truit en  forme  de  cercueil;  —  en  dehors  de 
l'église  et  aussi  de  l'anc.  cimetière,  plusieurs 
tombes  eu  arduise;  —  au  S.  du  bourg,  en  deux 
endroits  sur  le  chemin  d'Ecbemiré,  dans  un  sol 
dur,  formé  de  débris  coquilliers,  dos  fosses  pro- 
foudes  d'environ  1  melre  sur  un  diamètre  égal, 
tres-regulicres,  remplies  de  cendres,  de  chariiOn, 
de  pieireit,  de  débris  de  vases  en  terre  grine  (1808). 
Arch.  de  M.*et-L.  C 190 ;  (S  5tf7. 945-9ù5.— Arch  comm. 
Si.-C.  —  Noie  Mm.  de  M.  l'abbé  CoUcreau.  —  Carlul.  de 
Sl-Aubia,  M«s.  lAb.^Hép.  orcA.,  ivM,  p.  31.— Mn.  6i8. 

Ri^letterie  (la),  cL,  c"*  de  Lasse,  domaine 
111 


de  la  mense  des  Hospitalières  de  Baugé,  vendu 
nat<  le  28  décembre  1792. 

RlgpoUére  (la),  f.,  c"*  de  Freigné. 

Rig^nnerie  (la),  c<<«  de  Gonnord. 

Rigotterle  (la),  f.,  c"«  du  Vieil-Baugé, 

Rigoarde*  f.,  c°*  de  Mazé,  domaine  aa 
xvii-xvui*  s.  de  l'hospice  de  Mazé. 

Rigueur  (Jean-Baptiste),  maître  fondeur, 
originaire  de  Lorraine,  fond  la  grosse  cloche  de 
St-Pierre  de  Montrenil-Bellay  en  1728,  puis  celle 
de  la  Blouére  en  1730,  de  Bessé  en  1734,  de 
St-Hichel  de  Fontevraud  en  1748,  de  Tbâpiial  de 
Beaufort  en  1749,  des  Ulmes  en  1750,  de  Cheviré- 
le-R.  en  1754. 

Rliavcau»  bam.,  c»*  de  Bocé.  —  Le  chemin 
de  Rillaoau  aux  Chaudières  1411  (Gart.  de 
Vendangé,  f.  37). 

Rlllé*  anc.  bourg,  dont  le  nom  môme  ne 
subsiste  plus  qu'attaché  à  celui  de  la  commune 
du  Vaudelenay  Riilé.  —  Jn  villa  Riliaco 
845  ^Carl.  St-Maur,  eh.  19).  —  Ecclesia  Sancti 
Hilarii  de  Relieio  lo90  circa  (G  St  Nie,  Mon- 
treuil-B.,  H,  109).  —  JE:cc/e8ia  de  Rilliaco  1097 
n.  s.  (Ëplt.  St'Nic,  p.  62),  1150  (ibid.,  p.  76).  -* 
Prioratus  de  Relleyo  1238  (G  Cures).  —  La 
villa  restait  encore  eu  partie  inculte  au  ix*  s.  et 
ce  ne  fut  que  yen  la  seconde  moitié  du  x*  que 
Girard,  tiU  d'Hamenon,  seigneur  du  domaine,  y 
lit  construire  une  église,  sous  le  vocable  de  saint 
Uilaire,  par  un  prêtre  du  nom  de  Bernard,  à  qui 
il  céda,  sa  vie  durant,  le  tiers  des  dîmes.  Quelque 
temps  après,  vers  1090,  il  abandonna  tous  ses 
droits  sur  l'église,  y  compris  la  présentation  de 
la  cure,  fevum  presbiterale,  et  ce  qu'il  avait 
retenu  ou  cédé  de  ses  dîmes,  à  l'abbaye  de  St- 
Nicolas  d'Angers.  Foulques  de  Mauléou,  seigneur 
du  fief,  de  cujus  casamento  erat,  approuva 
cette  donation  et  la  lit  confirmer  par  son  suzerain 
le  vicomte  de  Thouars.  Le  seigneur  de  Montreuil- 
Bellay,  Richard,  neveu  de  Berlay  II,  y  ajouta 
sans  doute  quelques  biens,  puisqu'il  prenait  le 
titre  de  fondateur,  ecciesice  Sancti  Hilarii  de 
Regliaco  fundator,  au  témoignage  de  son 
épitaphe,  visible  jusqu'au  xviii*  s.  dans  la  sa- 
cristie lie  St-Nicolas  d'Angers.  —  Cette  préten- 
tion néanmoins  fut  contredite  par  plusieurs 
arrêts  au  profit  du  seigneur  du  Vaudelenay,  qui 
en  1583  racheta  de  l'abbaye  toutes  les  dîmes  et 
fit  en  1703  restaurer  Tégltse.  Saccagée  à  tous  les 
passages  des  gens  de  guerre,  elle  avait  été  aban- 
donnée absolument  en  1682  et  le  service  transféré 
dans  celle  du  Vaudelenay,  puis  dans  une  cha- 
pelle installée  à  la  cure.  11  fut  reporté,  par  or- 
donnance épiscopale  du  20  décembre  1703,  dans 
l'ancienne  église,  qu'une  cérémonie  consacra  de 
nouveau  le  13  janvier  1704.  Ou  comptait  à  cette 
époque  dans  la  paroisse  30  feux. 

Les  moûies  bénédictins  y  avaient  tout  d'abord 
constitué  un  prieuré,  existant  encore  au  xiv*  t. 
mais  détruit  au  xvi*  et  réduit  à  une  simple  cure. 
Les  registres  conservés  ne  remontent  qu'à  1692. 

Curés  i  Louis  Dunohier,  1600.  —  Guy 
Goury,  1671,  1694,  mort  curé  de  Thouars  U 
10  mai  1704.  —  P.  Hénault^  1694,  1697.  — 
Olivier  Guillott  1706,  f  le  ^  juin  1740,  âgé  de 

17 


kiM 


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RIO 


T8  ans.  —  Joseph  Guillot,  son  neveu,  août  1740, 
f  &gé  de  41  an.H,  le  30  avril  1748.  L'église  avait 
été  pi.lée  dans  la  nuit  du  28  au  29  novembre  1746. 

—  René-Urbain  Bariller,  de  Doué,  juin  1748.  f  le 
11  juin  1765.  —  Dretault,  août  1765.  février  1792. 

L^égli^e,  fermée  le  10  avril  1792,  fut  vendue 
nal^  et  ra^ée.  Il  n'en  reste  plus  trace.  Elle  s'éle- 
vait à  rextrémilé  actuelle  de  la  longue  rue  du 
Vaudelenay  et  les  deux  bourgs  se  confondaient 
sans  aucun  intervalle.  Tous  deu\  dépendaient 
du  diocèse  de  Poitiers  et  de  TA rchi  prêtre  de 
Thouars,  mais  le  Vaudelenay.  compris  dans  le 
Poitou,  relevait  de  l'Election  de  Thouars,  tandis 
que  Rillé  faisait  partie  de  l'Anjou  et  de  l'Elec- 
tion de  Monlreuil-Bellay.  Le  premier  était  re- 
dimé  pour  le  .sel,  le  second  soumis  à  la  gabelle 
mais  déchargé  en  partie  d'impôts,  par  suite 
.tous  deux  en  proie  à  une  confusion  d'intérêts 
et  de  misères  ineilrîcables ,  que  l'organisa- 
tion de  1790  menaçait  d'éterniser  en  assignant 
encore  Rillé,  avec  l'Eleciion  de  Thouars ,  an 
département  des  Deux-Sèvres.  La  loi  du  25  mes- 
sidor an  V,  obtenue  sur  les  vives  instances  des 
habitants,  fit  cesiser  cette  anomalie,  en  suppri- 
mant simplement  la  commune  de  Rillé  et  en  rat- 
tachant le  territoire,  comme  l'était  dcja  la  paroisse, 

à  la  commniie  dite  dès  lor<t  du  Vaudelenay -Rillé. 

Areh.  de  M.-eUL.  G  Cures;  H  Sl-Nic.  Pr.  de  Montrenii- 

Belley.  II,  109-1 15.  -  Hfvue  d'Anjou,  1855.  t.  11.  p.  118* 

il9.  ~  Arch.  commun,  du  Vaudelenay  et  de  Brossay,  Et  -G. 

—  Eptt,  at'Me  ,  p.  86  et  76. 

Rimodan,  ham.,  c"«  do  St-JuBt-sur-Dive, 
sur  la  rive  droite  du  Thouet,  —  avec  moulin,  c"* 
du  Coudray-Mac,  sur  la  rive  gauche,  vendu 
nat*  le  4  thermidor  an  IV  sur  la  Trémouille. 

Rlmodfére  (la),  vill.,  c*>*  do  Dénezé-s-.D. 

RlmonDerle  (la),  vill.,  c"«  du  Fui7et.  — 
Terra  de  Grigminneria  1040-1049  (Cart.  de 
Toussaint).  —  Domaine  donné  au  prieuré  du 
Lac-Roger  par  ses  premiers  fondateurs. 

Rlmonnlére  (la),  f.,  e"«  de  Louvaine8\  « 
t.,  c»»  de  Montiliiera.  —  Le  fief,  terre  et 
seigneurie  de  la  H^monnière- 1540  (G  105, 
f.  146),  relevait  de  Vihiers  et  appartenait  dès  le 
zvi*  s.  à  la  famille  Hector,  de  qui  vers  1840 
l'a  acquise  M.  Onillon,  ancien  pharmacien  à  Vi- 
hien;  «  bam.,  c°*  de  la  Plaine.  —  Remone^ 
via  1184-1197.  ^  La  méaon  de  la  Resmo" 
nière  1396.  ^  La  terre  et  seigneurie  de  la 
Raymonnière  1541  (Kontev.).  —  Ane.  domaine 
de  l'Evèché  de  Poitiers,  qui  à  partir  au  moins 
du  XIV*  s.  appariieni  à  l'abbaye  de  Fontevraud. 
La  logis  seigneurial,  souvent  désigné  du  li<.re  de 
prieuré,  comprenait  une  chapelle  dédiée  à  saint 
Marc,  deux  corps  de  logis,  dont  un  reconstruit  en 
1630,  cour,  jardins,  taillis,  une  futaie  sur  le  che- 
min de  Vihiers,  deux  petits  viviers.  —  En  dépen- 
daient les  bordages  du  Petit-Etang,  de  la  Riffau- 
dière  et  de  la  Guériniere  et  dus  le  xvi*  s.  trois 
moulins  dont  deux  à  eau.  —  La  terre  éiait  réunie 
à  la  meiise  abbatiale  et  sous  la  régie  d'une  reli- 
gieuse, plus  souvent  d'un  religieux  qui  prenait  le 
tiire  de  «  gouverneur  et  administrateur  perpé- 
«  tuai  »  de  la  R.  —  Au  xviii*  s.  elle  était  aban- 
donné*  à  «oe  ferme  générale,  La  chapelle  eiC 
dite  en  ITW  •  depoii  lonpis  nnnéei  déiraiie.  v 


Rlmonnléres  (les),  c"«  de  Longue,  —  Vieux 
logis  qu'on  prétend  dans  le  pays  une  ancienne 
demeure  de  moines  et  qui  appartenait  à  H*  Oli- 
vier Carlinr,  notaire  royal,  en  1692. 

Rlmonx.  ham.,  e"*  do  Corné. 

Rinale  (la),  f..  c"*  de  Freigné.  —  En  «st 
sieur  Jean  Berthelot  1576. 

Rincerle  (la),  f.,  C*  d'Angrie. 

RInebandaie  (ta),  f.,  c»«  d'An^rte.  —  Lm 
Reine  baudais  [Et. -H.). 

Rinler  (le  Bas-),  cl.,  c"«  de  St-Barthélemy . 

—  Clauseria  vocata  Rigne  apud  Bouche to9 
1335  (G  71.  f.  15). 

RInlére  (la),  f.,  c"*  d'Angrte;  -*  donne  son 
nom  à  un  ruiss  ,  né  sur  la  C*,  qui  y  afflue  dans 
le  ruiss.  du  Fief-Brilant  ;  —  2,000  met.  de  coars  ; 

—  f.,  c»»  de  Chaudron;  —  f.,  c»«  de  Cheffes. 

—  UArhinière  (Cass.)  ;  -«  f.,  c"«  de  la  Cor^ 
nuaille  ;  —  f.,  c"*  du  jLouroua:-/?^c.,  domaine 
de  la  chapelle  de  la  Gachetièro.  vendue  nai^  le 
19  avril  1791  ;  —  ham.,  c"*  de  Mon  (tV;  né-sur  « 
Aloine.  —  Le  lieu  et  gaignerie  de  la  A«2t- 
ntère  1540  (G  105.  f.  24).  —  En  est  sieur  René 
Mauviel,  écuyer,  1540;  —  Catherine  Margarileau 
1675;  «  f.,  c»»  de  la  Potherie. 

RInaaadiére  (la),  f.,  c°"  de  Bouzillé. 

RIobé  {Frédéric),  fils  de  Jean  R.,  négociant, 
et  de  Marie  Logerais,  né  h.  Angers  le  30  septembre 
1796,  inscrit  au  tableau  des  avocats  en  1823.  y 
est  mort  le  19  février  1845,  connu  surioat  dans  le 
monde  angevin  par  son  vif  esprit  cl  sa  verve  en- 
traînante. Il  avait  publié  un  Petit  Catéchisrru 
à  V usage  des  électeurs  (Angers,  Mame,  18t20, 
in-8o)  et  l'année  suivante  dans  les  Affiches  d'An- 
gers une  Description  en  vers  du  Musée.  Uo 
Dialogue  en  vers  est  conservé  de  lui  dans 
les  Mss.  de  la  Bibliothèque  d'Ai  gers  (.Mss.  1067^ 

RIobé    {Jean'/iaptiste'Charles),    fils     de 
Jean  R.,  négociant,  et  d'AdeUïde  Bayon,  né  a 
Angers  le  9  janvier  1811,  y  lut  iu.scrit  au  tableaa 
des  avocats  le  10  octobie  1835  et  des  ce  temps 
même  portait  son  épi  au  recueil  angevin  de  JLa 
Gerbe  où  il  a  donné  Une  Peinture  chrétienne. 
Dans  l'hiver  de  1837,  il  professait  au  Mans   on 
cours  public.  Deux  ou  trois  brochures  le  mirent 
un  instant  en  évidence  :  —  Art  lyrique.   Ihs 
Drame  lyrique  et  de  Don  Juan  de  Mozart 
(Angers,  Lauuay-Gagnot,  1838.  in-8«  de  33  p  )  ;  — 
£/oquence  judiciaire.  Eugène  Janvier  (An- 
gers, Launay-G..  1838,  in  8»  de  30  p  );  —  J^es 
mœurs,  de  L'esprit  public  et  du  gouvernement 
en  France,  dans  \e  Journal  de  Maine-et-Loire 
des  22  et  24  juin  1838.  Nommé  substitut  a  Baugé 
en  1839.  il  épousa  celte  année  même  la  tille  da 
savant  De^jobert  au  Mans,  où  il  passa  substitut 
en  1842.  puis  fut  envoyé  en  1851  procur<>ur  de  la 
Rêpultlique  a  la  Flèche.  11  se  dOniil  de  ses  to.'.c* 
lions  en  1856  pour  cuiise  de  sanie  et  est  mort  à 
Uayenne  le  5  mai  1868.  Nous  connai«soua  eiicore 
de  lui  :  Réflexions  sur  Chistoire  et  l'impor' 
tance  de  la  procédure  criminelle  (Lo  Mans, 
1846,  in-8o  de  32  p.);  —  Etudes  de  philoso' 
phie  catholique  sur  l'Art»   Tragiqueê  fran* 
çaiir  ComeilUt  Racine^  Voltaire^  VtrgUâ 
(in»8a,  1847);  «•  EiquiêêiB  it  impruêionê  d4 


RIO 


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RIO 


voyage.  Du  Mann  à  Toulon  par  Lyon,  de 
Toulon  au  Mans  par  Bordeaux  (Paris,  Pal- 
mé, 1862,  in-18  de  106  p-,  tiré  à  100  ex.);  — 
Etude  8ur  Virgile,  précurseur  du  christianisme 
(1862,  iiJ-S»  de  64  p.):  —  Notice  sur  ma  fille 
(Le  Mans,  Mon  noyer,  1863,  in-S^  de  fjJ)  p.,  ano- 
nyme); —  Etudes  chrétiennes  sur  Vantiquité 
païenne.  Sophocle  (Paris,  in-8°,  1863,  de  88  p.); 
— Du  règne  intellectuel d'Aristote  au  mOi^en- 
âge  (Le  Haas.  12  p.  in  8»,  1863)  ;  —  Le  Laocoon 
et  la  statuaire  Grecque  (Pari^,  186*,  in-8'»  de 
"7  P);  —  Quelques  jours  en  Suisse.  La  Na^ 
iure  et  VArt  (1864.  Paris.  in-8«  de  121  p  );  — 
L'Eglise  et  la  civilisation  (Paris,  1867,  in-18 
de  321  p.).  ouvrage  resté  inachevé  et  dont  la  pre- 
mière partie  seule  a  paru.  La  plupart  de  ces  der- 
nières lirochures  sont  des  tirages  à  part  d'articles 
parus  dans  le  journal  Le  Mon  de ^  de  Paris 

A/fickes  et  Maine'^t" Loire,  nolamment  2  et  15  mara 
18^.  —  Hevtte  d'Anjou,  1868,  p.  474.  —  Quérard,  t.  XII. 

—  Joum  de  la  Librairie, 

RIobé  (iVf. ..),  d'Angers,  remporte  le  prix 
d'anatomie  et  de  physiologie  et  partage  celui  de 
chimie  en  la  Faculté  de  médecine  de  Paris  le 
23  Doveoibre  1812.  Il  a  publié  un  mémoire,  sou- 
vent encore  cité  avec  honneur,   sous  ce  titre  : 
Observations  propres  à  résoudre  cette  ques- 
tion :  V Apoplexie  dans  laquelle  il  se  fait  un 
épanchement  de  sang  dans  le  cerveau  est-eile 
susceptible  de  guérisonf  (Paris,  iu-4odel6p.) 

Blobë  (A...)*  sculpteur,  pose  en  1789  les 
dent  autels  collatéraux  de  1  église  de  Brion. 

RIobé  {René-Olivier),  né  à  Baugé  le  27  mai 
1795,  chef  de  bureau  en  1824  et  chef  de  division 
en  1825  de  la  Préfecture  de  Maine-et-Loire,  puis 
de  la  Mayenne  en  1826,  démissionnaire  en  1830, 
notaire  à  Argentré  (Mayenne)  en  1837,  revint  en 
1844  s'établir  à  Angers  où  il  est  mort  le  29  janvier 
1871.  11  y  remplissait  en  ces  derniers  temps  les 
fonctions  de  trésorier  de  la  cathédrale  et  direc- 
teur-gérant des  fabriques  réunies  et  a  publié  : 
Observations  sur  l'Administration  des  fabri- 
ques  en  matière  de  pompes  funèbres  et  sur  les 
avantages  de  l'administration  des  fabriques 
par  elles-mêmes  (Angers,  Lemesle.  1865,  in-4<> 
de  29  p.  et  in-8«,  1868,  Barassé,  3*  édit.  de  46  p.). 

RIolée  (la),  f.,  c°*  de  Passavant. 

Riollet,  f.,  c"«  de  Soulaines. 

RloUére  (la),  f.,  c°*  de  Bouillé-M.  (Et.-G.); 

—  ham.,  c»«  d'/nflfranrfes  ;  —  (la  Petite-),  f., 
€■•  de  Feneu. 

Riotléres  (les),  ham.,  c"*  de  Feneu. 

Rlxiu,  c°«  do  Doué.  —  Le  Petit-R.  alias 
la  Galonnière,  auc.  (ief  et  seigneurie  dans  la  pa- 
roisse de  la  Ghapelle-s.-Doué,  avec  manoir  noble 
relevant  de  Launay-Savoie.  —  Eu  est  sieur  André 
Falijjan  1600,  1607,  n.  h.  Franc.  Romain,  con- 
trôleur à  Moutieuil-Bellay,  Franc.  Reguard,  mari 
de  Andrée  Marcelle,  1650,  Marie  Regnard.  femme 
d'Yves  Lemaire,  qui  vend  le  20  décembre  1073 
au  Chapitre  de  St-Maurice  d'Angers. 

Rl««9  vill.,  C*  do  RoU'Marson,  formant 
une  longue  rue,  où  l'on  arrive  par  la  pente  ra- 
pide d'un  chemin  pavé,  creusé  dans  les  flancs  da 
coteau»  C'est  la  voie  Mliqoa  de  Doua  à  Sanmar 


encore  fréquentée  au  xviii«  s.  —  A  4  on  500  m. 
du  village  dans  le  champ  des  Pierres- Longues, 
s'élevait  un  peulvan  détruit  vers  1820.  On  y  a 
trouvé  au  pied  les  débris  de  deux  squelettes.  — > 
Au  sortir,  vers  l'O.,  s'aperçoit  la  belle  maison 
avéc  parc  et  jardin  de  M.  Basile.  —  11  existait 
dans  le  village  une  chapelle  régulière  ou  prieuré 
St'Nicolas,  dépendant  de  l'abbaye  de  Métinais. 
dont  on  trouve  pour  prieurs  :  Pierre  Cheva" 
lier^  1482.  —  Jean  de  la  Rue,  1493.  —  Pierre 
Chevalier,  nommé  en  1493,  1498.  —  Roland 
d'Aubigny,  1564.  —  Nie'  Nau,  1681.  1697;  — 
sur  le  chemin  de  Saumur  à  Doué,  ane  chapelle 
de  Notre-Dame 'de-Pitié,  avec  titulaire  à  Ja 
nomination  de  l'abbé  de  St-Florent. 

Le  village  était  contesté  pour  la  desservance 
entre  le  curé  de  Chéligné  et  le  vicaire  de  Mar- 
son.  Les  habitants,  par  acte  notarié  du  19  no- 
vembre 1715,  prétendirent  relever  de  Marson, 
mais  le  curé  obtint  sentence  contraire.  Le  manoir 
seigneurial,  dont  il  8ubsi.^tait  encore  jusqu'en  ces 
dernières  années  d'épaisses  murailles,  avait  été 
acquis  vers  1313  par  l'abbé  de  St-Fiorent.  11  for- 
mait le  centre  d'  «  un  grand  et  heau  llef  et  hosiel 
«  noble  9,  arrenté  à  la  famille  d'Aubigné  an 
xv«  s.,  doal  est  sieur  en  1635  Elys,  maire  d'Angers. 
—  L'organisation  nouvelle  en  1790  réunit  le  village 
à  celui  de  Marson  pour  en  constituer  une  commune 
sous  le  nom  de  Riou-Marson,  V.  ce  mot, 

Rlou,  h.,  c"  du  Voide.  —  Ane.  tief  et  sei« 
gneurie  avec  manoir  noble,  relevant  du  Bellay, 
tief  annexe  de  la  baronnie  de  Vihiers.  £n  est 
sieur  Jean  Rouault,  mari  de  Jeanne  du  Bellay, 
qui  périt  à  la  bataille  de  Verneuil  en  1424, 
Jacques  Rouault  1447,  1486,  seigneur  aussi  de 
Riou  en  Tigné,  Louis  Rouault  1495,  n.  h.  Jean 
Claude  Bérault  1507,  qui  rend  aveu  pour  <  son 
c  lioustel,  court,  jardrius,  tects,  loges  et  granges, 
c  enfermotz  de  foussez  anciens  où  il  y  a  de 
«  l'eau  9,  sa  veuve  Luce  Savary  1538,  Hardi 
Bérault  1628,  Louis  Bérault,  chevalier,  1691,  Hardi 
Petit,  chevalier,  marquis  de  la  Guerche.  cham- 
bellan du  duc  d'Orléans,  1709,  de  Glaçon,  baron 
dd  la  Severie,  1770,  Abel-Franç.  Jameron  1780. 

Arcb.  de  M.-et-L.  E  1159-1164.  —  Arch.  conim.  Et.-C. 

RIou  (le  Grand-),  f.,  c"«  de  Tigné.  —  Ane. 
fief  et  seigneurie,  avec  château,  commandant 
l'anc.  grande  route  de  Chemilléa  Doué  au  passage 
du  ruiss.  de  Valliennes.  il  relevait  de  la  sei* 
gneurie  de  l'Assay.  —  En  est  sieur  Thomas  da 
Tail.  chevalier,  1400,  1409,  Jean  du  Tail  1451, 
n.  et  puis.sant  Jacq.  Rouault  1409,  1511,  Thib. 
Ruuault  1531,  1551,  René  Blactot,  mait  de  Gas- 
par  Je  Bodin,  1598,  René  BilauU  1638,  Jacq. 
Biiault  1665,  1676.  Sa  lemme.  Madeleine  de 
Coulanges,  était  fille  de  Toussaint  de  C,  qui, 
devenu  veuf,  se  fit  prêtre,  entra  à  l'Oratoire  de 
Paris  et  mourut  à  Rome  le  12  octobre  1670.  Lear 
trois  filles  s'y  marient  successivement  dans  la 
chapelle,  Marie-Madeleine  Bitault,  le  18  novembre 
1687,  avec  Georges-Henri  do  Clermout  d'Amboise, 
Marguerite,  le  17  janvier  1695,  avec  Charles  Oa- 
bos  de  StrCloud,  Thérèse,  le  25  août  1685,  avec 
Jean-Bapliste-Mane  de  Villieri  do  TeiL  C'est  A 
ce  dernier  que  pMsa  la  Urre.  U  était  remarié  dèi 


RIÛ 


—  260  — 


RIP 


1724  avec  Marie-Anne  de  Lesperonnidre,  qai  y 
meurt  en  couches  cette  année  le  30  décembre, 
âgée  de  27  ans.  et  est  inhumée  dans  la  chapelle 
Ste-Anne  de  Téglise  paroissiale,  enfea  des  sei- 
gneurs. ~  Harie-Jacques  de  Villiers  émigra  en 
1792  et  le  château  fut  incendié.  Le  domaine  passa 
à  Marie-Fraiiçoise-Madeleine-Rose  de  Villiers, 
mariée  en  1781  avec  Erasme- Gaspard  de  Con- 
tades,  —  puis  à  leur  descendance,  qui  Ta  vendu 
en  avril  1870  À  des  marchands  de  biens  pour 
être  dépecé.  11  comprenait  encore  206  hectares. 
Un  four  à  chaux  y  existe  depuis  1822 

Le  vaste  manoir  formait  par  sa  situation  môme, 
en  saillie  sur  l'horizon  vide  de  tout  ce  pays,  par  sa 
masse  imposante,  par  l'élégance  de  sa  décoration 
une  des  plus  belles  mines  de  l'Anjou.  Le  principal 
corps  en  vient  d'être  jeté  basen  1876.  V.  une  gravure 
par  Hawke  dans  V Anjou  de  M.  Godard.—  Un  élang 
avec  moulin  banal  le  couvrait  vers  10  au  xv*  s. 
On  en  voit  encore  la  longue  et  haute  chau/ssûo  en 
pierre,  percée  au  centre  d'une  large  brèche,  pour 
l'écoulement  du  ruisseau  qui  l'aUmeutaii.  Vers 
S.-E.  se  rencontrent  une  vaste  esplanade,  plantée 
de  noyers,  et  les  restes  d'une  avenue  d'antiques 
buis,  qui,  coupés  ras,  ont  repoussé  en  buis.>ons 
coniques.  —  Une  enceinte  carrée  en  pierre,  haute 
de  6  a  7  mètres,  enveloppait  le  château,  bordée  de 
mâchicoulis  à  triples  ressauts  et  encore  flanquée 
aux  angles  S.-O.  et  N.-O.  de  deux  grosses  tours 
rondes  à  mâchicoulis.  L'habitation  comprenait 
quatre  corps  de  logis,  divisés  en  trois  étages,  où 
j'ai  compté  les  72  marches  d'un  large  et  grand 
etfcalier  en  pierre,  tournant  en  éventail.  A  l'inté- 
rieur, du  haut  en  bas  la  ruine  est  complète. — La 
façade  vers  TE.  porte,  à  hauteur  du  premier 
étage,  une  bordure  de  mâchicoulis,  et  à  son  faite 
un  couronnement  de  trois  lucarnes  à  choux  ram- 
pants.  A  l'angle  vers  N.,  le  logis  se  termine  par 
une  grosse  tour  ronde.  Le  portail  d'entrée  date  du 
XTii*  s.,  l'œuvre  dans  son  ensemble,  du  xv«.  —  Au- 
devant  plongent  de  larges  et  profondes  douves, 
transformées  pour  parue  en  jardins,  que  tra- 
versa un  pont  en  pierre  de  deux  arches. 

A  SO  mètres  vers  S.,  hors  de  l'enceinte,  s'éle- 
vait la  ckaptUe  seigneuriale  dédiée  a  St  Fort, 
étroit  rectangle  teruiiné  par  deux  pignons,  avec 
quatre  fenêtres  dont  deux  ogivales,  xv«  s.,  comme 
la  porte,  les  deux  autres  plein  cintre,  xvu*  s.,  le 
foiid  vers  TE.  autrefois  évidé  par  une  très- large 
baie  ogivale,  avec  autel  élevé  en  16&8,  d'après  une 
inscription  récemment  recueillie,  et  une  hanta 
niche  surmontée  d'un  écusson  armorié  qu'entourait 
le  cordon  de  St-Michel;  i  droite  de  l'autel,  une  jo- 
lie pi»cine  accoladée,  xv*  s.,  —  le  tout  abattu  en 
septembre  1876  — >  La  chapelain  avait  le  droit  d'y 
célébrer  le  service  complet  de  U  paroisse,  mais 
pour  la  famillo  seulement  du  château.  —  Tout  le 
pays  raconte,  qu'en  partant  pour  l'émigration,  le 
dernier  seigneur  enfouit  dans  la  chapelle  un  tré- 
lor,  que  sa  veuve,  suivant  les  uns,  revint  chercher 
d  Espagne  vers  1810,  et  qui,  suivant  d'autres, 
fol  dépisté  par  des  mains  {.«connues. 

Areb.  do  ll.-«t*l«.  6  422  et  Curts.  -  Arch.  comm.  Rt.<^, 
»>lléMge,  Vtl.i'.^>otfu,p.2Ui.-Mol«AlH.H«iiiib«at. 

fllo«  (la  Petit-),  ham.,  e^  da  Tifné*  —  Aoc. 


fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble,  dont  est 
sieur  Jean  Aménard,  qui  le  vend  le  30  novembcs 
1448  à  Gilles  de  Maillé,  son  gendre;  —  Guy  Da- 
pont,  receveur  des  décimes,  1598.  1616,  PhiL 
Varice,  écuyer,  mari  de  Françoise  Dupont,  1633, 
1S45,  qui  #n  fonde  la  chapelle  seigneuriale  la 
19  octobre  1625,  Jacq.  Bitautt  1676,  seignenren 
même  temps  du  Grand-Riou,  —  comme  aprèi 
lui,  la  famille  de  Villiers. 

Rion-Harsoii»  commune  formée  en  1790  di 
la  réunion  des  villages  de  Riou  et  de  Mar$on, 
V.  ces  mots,  —  Elle  comprenait  088  hectares,  — 
Î80  hab  en  1831,  274  hab.  en  1841.  —  Réunie 
dès  le  20  février  1809  pour  le  spirituel  à  la  eom- 
mune  de  Rou,  une  ordonnance  royale  du  8  man 
1846  l'y  a  confondue  au  civil,  en  constituant  qm 
commune  nouvelle  sous  le  nom  de  JRou-ifarton, 
V.  ce  mot,  —  Uue  partie  des  landes  en  avait  élé 
réunie  à  St-Hilaire-St-Florent  par  orduoniac« 
du  26  août  1817. 

MairtB  :  Jacq.  Dandenac^  V.  ce  nom,  16  flo* 
réal  an  X.  —  Jos.-Fr.  Baillou  de  la  Broue, 
14  février  1826.  —  Paul  Baziie,  5  novembre 
1830,  qui  passe  en  1846  à  la  manie  de  Rua. 

aiouti«re  (la),  f.,  c"«de  la  Chap.-St-Laitd. 

aipailie  (la),  ham.,  c"«  da  Brézi  - 
RipaiU  (Cass.)*  —  En  partie  habité  en  caves,  — 
avec  anc.  logis  noble  modernisé,  o&  s'accole  sar 
la  face  principale  vers  N.-O.  uue  belle  toarelle 
d'escalier,  à  baies  ogivales  fleuries  du  xv*  s.;  - 
tout  autour,  des  Cosses,  qui  donnent  accès  aoi  a- 
ves;  non  loin,  une  fuie  ronde  du  xvi*  s.^lùi  1860 
une  jolie  chapelle  en  style  xv*  s.  a  remplaeé 
l'ancienne,  restée  inachevée  â  l'intérieur,  et  qse 
certains  textes  qualifient  d'église.  Elle  est  dediee 
à  St  Sébastien.  —  Le  domaine  appai  lient  à  Et. 
Rondeau  en  1354,  Arnoul  Augier  en  1481,  GqiIL 
Bonnerrier  en  1516,  Louis  Boiinerrier  eu  iiSA, 
1573,  Louis  Houssault  1656,  René-Pierre  Moaf- 
sault,  gentilhomme  de  la  Chambre,  1665,  René  M-, 
anc.  président  au  Gienier  à  sel  de  Saumur,  f  le 
21  juin  1688,  Philitipe  Poussineau  de  Vandenvre, 
maii  de  Françoise  Lejumeau,  1737,  qui  uMoit 
le  5  mai  1779,  âgé  de  81  ans.  Les  habitants,  sv 
la  recommandation  de  M.  de  Brexé,  lui  avaient 
accorde  un  banc  dans  la  nef  â  perpétuité,  vis-à- 
vis  l'autel  du  Rosaire,  ~  PhtI.  Poussineau,  che* 
valier  de  St-Louis,  1780  —  et  par  acquêt, 
W^  Gouscher;  —  auj.  H.  Monlaubin-Allau- 
Tai*gé.  '-  Le  vignoble,  an  dépendant,  donne  u 
des  meilleurs  vins  du  Saumurois. 

Arch.  comm.  Et.-C  —  Jiépert.  arch,,  1863,  p.  ttS.^ 
Noie  Jiu.  KaitnbftuU. 

Hipaudiere  (la),  f.,  c"^  de  Chaudron.  — 
Anc.  domaine  da  la  chapelle  de  Putiile,  quiîs 
relevait  de  la  Alorouj>ière. 

Itipeiliore  (la),  l,  c"*  de  Ste-Gemmeê-d^A* 
—  Le  lieu  et  mit.  de  la  R.  1540  (C  1U6, 
t.  206).  —  Appart.  à  n.  h.  Jean  de  Dieusie. 

Ripetle  (ta),  f.,  c"de  Tierce. 

Hin^BÊfU  —  S.  la  RavarUtèrei 

&liiolleile(la),  f.,  c"«de  StSdvin,  dcmaîM 
de  l'aiib.  du  Perray,  vendu  nat^  le  29  uov.  17tf3' 

iUpjiéf  f.,  c'**  Ua  Jarséi  vai^dn  im>  m 
l'émigré  Gollasseiia  la  17  floréal  an  Vl« 


RIV 


—  261  — 


RIV 


ttlral«  (la),  nll.,  fi"*  de  Chalonnéi-i^^Loire. 
RIrea  (les),  cl.,  c"»  de  Marcé. 
WLMn  (le),  vlll.,  c"««  de  Comiîlé  et  de  Mazé\ 
■•  m'*  à  ean.  €■•  de  Mélay.  —  Le  Ry  (Cass.)  ; 
■•  f.  c»«  de  St-Georgf-du-P.'de^la-G, 
Itlseampai^ne*  cl.,  c"*  d'Auoerse. 
Rtseonet  (...)*  peintre,  fournit  en  1738  à  la 
mairie  d'Anxers  ie  portrait  de  Marchand  de  la 
Rorhf>  (CG  21). 
Rltale  (la),  f..  c°«  de  Louvainea. 
Rites  ries),  ham. .  c"*  de  Champigné,  —  Le 
fief  et  seigneurie  de  la  Réiié  (E  S9i)  relevait  de 
Javardeil  et  fit  longtemps  partie  de  la  Buronniôre  ; 
il  dépendait  an  xviii*  s.  de  la  Hamonnière.  — 
En  e<t  sienr  Georges  de  la  Ronaiidiôre  1520»  Et 
Rojrnard  1542,  Margnerite  Delaonay,  sa  venve, 
1565,  Ant.  de  Brie  1540,  Christ.  Giranlt  de  Mozé 
1691,  Marie-Jeanne  Gir.  de  M.,  veave  de  Michel- 
René  Falloax  dn  Lys.  1761. 
Ritiféres  (les\  vill.,  c»«  de  SUSilvin, 
Rllas(les),  bain.,c"«de  Thouarcé,— L'Ere- 
tM$  (€ass.).  —  L'ancien  moulin  est  détruit. 

RWa^e  (le),  f..  c"*  de  Denée;  ■»  quartier 
dv  honrg  de  Montjean  ;  •«  f..  c"*  de  Somloire, 
Rlvalnerle  (ta),  f..  c»*  de  Chemiré, 
RlMillon.  —  V.  Guill.  de  Dol. 
RlTAiidi^rle  (la),  f.,  c"«  de  Durtal,  anc. 
domaine  de  la  chapelle  de  Danne,  vendu  nat^ 
lu  3  mars  1791 . 

Rivaadiére  (la),  ham.,  c"*  d'Angrie.  — 
La  met  de  laRivauldièreiJMO  (G  106.  f.  207); 
V  f..  e***  de  la  Jaille-Yvon.  —  Le  tenancier 
était  obligé,  avec  deux  autres  voisins,  à  fournir 
chaque  année  20  hommes  pour  réparer  les  plesses 
et  garennes  et  rhabiller  lés  chaussées  de  la  Jaille 
et  lie  Chenille;  »  f..  c»«  dn  Ménil;  —  f..  c"« 
de  Noellet  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui 
natt  sur  la  c**,  à  la  fontaine  de  ce  nom.  et  se 
jette  dans  la  Honssandière,  en  formant  limite 
vers  Tangle  S.*E.  ;  —  800  met.  de  cours. 

RlTandléres  (les),  cl ,  c"«  d*Andard\  »  f., 
€»•  de  la  Jaille-Yvon. 

RIt«  (la),  f.,  e»*  de  Bouchemaine,  sur  la 
rive  droite  de  la  Haine.  —  Burgus  qui  de  Ripa 
dicitur  1034  (H  St-Aubin,  Modères,  t.  I.  p.  1). 
~  Ripa  1060-1081  (Cartul.  St-Aubin,  f.  22 
et  84),  1081  (Liv.  Bl.,  f.  51).  —  C'était  un  gros 
domaine,  bur^ua,  au  xi*  s.  appartenant  à  un 
négociant  d'Angers,  mercator,  Haimeri,  qui  on  fit 
don  en  1034  à  l'abbaye  de  St-Aubin  d'Angers. 
Mais  les  religieux  de  St-Serge  réclamèrent  et  un 
duel  allait  s'en  suivre,  quand  sur  l'intervention 
de  révèque,  St-Aubin  put  prendre  possession  en 
payant  à  St-Sei^e  une  somme  de  500  sous.  La 
terre  fut  aliénée  plus  tard,  mais  le  tenancier 
restait  tenu  de  passer  gratuitement  d'une  rive  à 
l'autre  les  gens  de  l'abbé,  —  et  non  d'antres,  —  le 
droit  de  bac  appartenant  au  Chapitre  de  St-Laud, 
qui  le  fit  constater  judiciairement.  --  «  La  mêlai- 
«  rie  nommée  la  Rive  »  fut  vendue  en  1421  par  Jean 
de  la  Touche  i  Jean  Guérin,  ~  en  1451  par 
Thévenine,  yeuve  de  Jean  Henry,  à  la  duchesse 
Jeanne  de  Laval,  qui  s'y  plaisait  ;  et  on  y  prétend 
montrer  eneore  «  la  grotte  de  la  reine  Cécile  », 
linpla  «Afoncôment  du  roc  où  sont  entaillés  deux 


sièges  de  pierre,  avec  une  fontaine  c  de  Ste-Cécile  ». 
Le  logis  faisait  face  d'ailleurs  au  manoirde  Chanzé, 
qui  avait  le  môme  «  concierge  »,  et  au  couvent  de 
la  Baumette:— En  1541  Charies  de  Piédouault.  valet 
tranchant  de  la  reine,  possédait  à  la  fois  la  Rive 
et  Chanzé,  tout  au  moins  la  moitié  de  l'un  et  de 
l'autre  domaine,  qu'il  vendit  à  Pierre  de  Beau- 
vois,  receveur  ordinaire  d'Anjou.  La  Rive  seule 
avait  passé  tout  entière  quelques  années  plus  tard 
aux  mains  de  René  Challopin,  .sieur  des  Landes, 
qui  la  vendit  le  14  décembre  1586  à  Christ.  Fou- 
quet,  avocat.  Angers.  La  petite  fille  de  celui-ci, 
mariée  à  Michel  Gonezault  en  1596,  revendit  le 
4  juillet  1639  à  Noël  Herbereau,  capitaine  et  che- 
valier dn  guet  d'Angers,  qui  acquit  le  22  janvier 
1643  le  moulin  voisin.  —  Elle  passe  par  héritage 
en  1692  à  Jul.  Fresneau,  —  par  acquêt  sans 
doute  dès  le  17  août  1720  à  Maih.  Pays-Mellier, 
anc.  jnge  consul,  et  dès  avant  1746  à  n.  h.  Nie. 
Berthelot,  anc.  capitaine  au  quartier  du  Fort- 
Dauphin  de  Sl-Domingne.  —  Les  prés  avoisinants 
avaient  été  en  partie  envahis  par  la  Maine  et 
transformés  en  marais.  —  Il  s'y  tenait  au  xviii*  s. 
un  poste  de  gabelle.  —  Un  mur  avec  tours  couvre 
vers  TE.  l'enclos,  que  contourne  au  S.  et  à  1*0. 
un  chemin  profondément  taillé  dans  le  roc  et  qui 
a.ssurément  est  de  la  plus  haute  antiquité.  Une 
ancienne  levée,  presque  nivelée,  se  dirige  do  la 
rivière  pour  se  bifurquer  à  cent  pas,  d'un  cdté 
vers  Angers,  de  l'autre  sur  le  chemin  creux  vers 
Pruniers.  —  Le  bâtiment  des  servitudes  porte  la 
date  1641.  La  ferme  a  été  récemment  construite. 
—Auprès,  en  1876,  un  souterrain  s'y  est  effondré, 
venant  do  la  rivière,  et  qu'on  n'a  pu  explorer 
que  sur  une  longnfitr  dfl  200  pieds. 

Arcb.  de  lÉ.-et-L.  G  772-775  et  Chep.  de  SUUud  G  953  ; 
H.-D.  fr  4A  et  tW.  —  Lecoy  de  la  M.,  Exir,  d^a  Comptas, 

£404  et  27A.  ~  et  Z«  Roi  René,  h  103;  H,  38.  —  Note 
«8.  Aug.  Michel. 

Rive,  f..  c°«  du  Lion-d'Ang,,  dépendance 
en  1780  de  la  Roche-aux-Fètes  ;  »  (Haute-),  t., 
c»»  de  Ponti^né. 

RlTeaot  f.,  c°*  de  S^con,  anc.  domaine  de 
la  commanderie  de  Villemoisant. 

Rivellerle  (la),  f.,  c"«  de  Drain,  local 
actuel  de  l'école  des  filles,  à  1  kil.  du  bourg. 

aiverale  (la),  f.,  c"*  de  la  Cornuaille.  ^ 
Le  feu  la  détruisit  le  10  février  1632.  —  En  est 
sieur  Jean  Bon  voisin  1567;  —  f.,  c""  de  Fret- 
gné\  -  f.,  c»«  de  Noellet;  —  f.,  c"  de  Vem, 

Rlverette  (la),  ruiss.  né  sur  la  c"*  de  la 
Renaudière,  dans  les  prés  du  Pont-Germillon, 
coule  du  N.  au  S.,  passe  à  l'Erable  et  se  jette  en 
face  de  la  Bretaudière  dans  le  ruiss.  de  Garot  ;  — 
a  pour  affluent  le  ruisselet  du  Gbiron;  —2.600  m. 
de  cours.  —  On  lui  donne  aussi  le  nom  de  Belair. 

Rlverle  (la),  f.,  c"«  de  la  ChapelleSt-Fl.  ; 
a  f.,  c°*  du  Tremblay,  domaine  de  l'hôpital 
de  Candé. 

Rlverole  (la),  ruiss.  né  sur  l'extrême  confin 
S.-O.  de  la  c**  d'Auverse,  coule  du  N.-E.  au 
S-  0.,  pénétrant  presque  immédiatement  en 
Mouliherne,  traverse  le  bourg,  à  Ja  pointe  de 
l'angle  formé  par  la  roncontre  des  chemins  de 
grande  communication  de  Baugé  à  Bourgueil  et 
des  Rosiers  an  Lude,  eotre  lesquols  il  se  continua 


RIV 


—  262  — 


RIV 


6D  droite  ligne,  jasqn*à  wn  confinent  dans  le 
Lathan,  à  2  met.  en  aval  da  moalin  Jasneau  ;  — 
a  poor  affinent^  snr  Aaverse  l*»s  rui*s.  de  Gra- 
voaillard  et  du  Creux;  —  14.500  met.  de  cour«. 

—  «  La  rivière  appellée  de  RiveroVe,  —  dit 
«  le  Gartnlaire  de  Monnais.  p.  378,  —  est  nne 
«  bonne  rivière,  où  affluf^nt  et  entrent  grnnl 
«  qnanlité  d'eaues,  îaqu**!!*»  Perroi  Lcndry  de^^riva 
«  de  son  cours  en  Tan  1414,  iellement  que  Teau 
«  cessa  par  l'espace  de  pins  de  trois  mois  de 
«  Tenir  aux  molins  du  prieuré  ».  Une  sentence 
do  segraier  de  la  forêt  ordonna  de  rétablir  l'an- 
cien lit  (22  janvier  1426). 

Rives  (les),  f..  c»«  de  St-Martin-de-la-PL, 
comprime  autrefois  dans  l'enclave  de  la  paroisse 
des  TufTeaux. 

Rivet  (le),  f.,  c»«  de  de  Linières-B  ;  =  f., 
c»«  de  Vernoil, 

RIvetterle  (la),  f.,  c»«  àeSt-Germain-lès-M. 

Risettes,  m»»  b.,  c"«  des  Ponts-dc-Cé,  dans 
l'ancienne  paroisse  de  St-Augustin.  —  Rivetœ 
1242  (H  Si-Anbin.  Déclar. ,  V,  293).  —  Rivetes 
1288  (G  St-Maimbeuf).  —  Rivoetes  xv«  s. 
(Comptes).  —  Le  grand  chemin  par  lequel  on 
vat  du  pavé  des  Ponts-de-Cé  à  Rivectea 
1486  (H.  St-Aubin.  Sous-Aumôn  .  I,  131).  — 
Ancien  domaine  du  Chapitre  de  Saint-Maim* 
beuf  d'Angers ,  qui  le  donna  en  1288  par 
emphytéose  perpétuelle  à  Michel  Lelong.  Il  était 
divisé  au  xv*  s.  en  deux  importantes  tenures 
avec  manoirs,  qui  furent  alors  de  nouveau  réunies. 

—  a  Le  manoir,  métairie  et  domaine  de  Bivettps  » 
oa  des  grandes  Rivettes.  appart.  en  1423  à  Robert 
Bontevilain ,  chanoine  do  St-Maurice .  ancien 
«  serviteur  de  la  duchesse  Marie  »,  qui  fonda 
cette  année  le  28  décembre  un  service  h  la  cathé- 
drale en  l'honneur  de  sa  bienfaitrice.  La  terre 
fat  acquise  par  deux  actes  successifs  de  Guille- 
mine  Blanchet  en  1443  par  Jean  Breslay,  licencié 
ès-loi.s,  qui  la  revendit,  avec  la  maison,  y  atte- 
nant, duCheminean,le8juinl455pourl,2l6écus 
d'or  au  roi  René.  Quelques  jours  auparavant  le 
31  mai,  le  roi  venait  d'acquérir  le  second  domaine 
voisin,  la  Cour-de-Rivett(*s,  pour  1,455  livres,  du 
segrayer  de  Beaufort.  Brianl  Buynard.  —  Tout 
aussitôt  les  architectes  Guill.  Robin  et  Robert  du 
Pont  furent  mis  à  transformer  le  principal  logis 
et  à  y  construire  une  chapelle.  Le  nouveau  mattre 
y  installa,  sans  compter,  comme  il  avait  fait  à 
Epluohard,  ses  fantaisies,  et  les  poules,  qui  s'y 
élevaient,  étaient  de  telle  race,  que  la  reino  de 
France  en  voulut  posséder.  —  Le  vin  de  ses 
vendanges  est  de  ceux  qu'il  fait  venir  pour 
sa  table  en  Provence.  —  Mais  le  domaine  mal 
administré  ne  suffit  pas  aux  frais,  et  René  en 
abandonna  les  revenus  en  1471  à  son  intendant 
Jacquemin  Polus,  et  la  propriété  môme,  après  sa 
mort,  à  Jean  Beselin  dit  Jarret,  sous  réserve  d'un 
prix  de  rachat  pour  2.000  écus  (Marseille, 
Itr  septembre  1475).  —  La  reine  Jeanne  approuva 
ce  don  le  18  juillet  1480,  et  racheta  peu  après 
la  moitié  par  Indivis  du  domaine,  puis  le  4  mars 
1492  l'autre  moitié  «  des  lieux,  domaines,  terres, 
«  du  Graod'Rivectes  et  du  Petit  et  da  Cbaumi- 
<  neaa  »,  qu'avait  acquise  de  Jarret,  trois  ans 


anparavant,  pour  800  florins  de  Provence.  Antoine 
de  la  Croix,  écuyer.  Puis  par  acte  du  20 août  1495, 
la  reine  donna  le  tout  à  St-Maurice  pour  la  fonda» 
lion  (]**-<  chapelles  (|ps  Grande  et  P«uiie-Rivetii»$ 
en  IVglise  cathédral**.  —  Le  roi  François  T', 
avant  <on  entrée  à  AngTs,  s'arrèti  an  manoir 
pour  y  dtner.  avec  sa  mère  Lonise  de  Snvoi#,  le 
6  juin  151  S.  —  «  Le  Gra>id  et  le  Petit-Rivet  » 
furent  vendus  nal'  le  8  avril  1791.  le  premier  à 
Laurent  Bougëre.  le  second  à  H.  Griveu  Le 
premier,  acquis  de  M.  Raimbault  par  l'abbé  Uoo- 
gazon- vers  1835.  forme  aujourd'hui  la  campa^rne 
du  Petit-Séminaire  d'Angers.  Le  logis  principal, 
entouré  d'une  enceinte  carrée,  conserve  son  por- 
tail crénelé,  avec  tourelle  d'angle  en  encorbelle- 
ment et  lucarnes  en  style  Louis  XllI,  la  façade 
à  triple  étage  de  croisées  de  pierre,  celle  du  miliea 
sommée  d'un  fer  à  cheval,  enfermant  un  écu-^^oa 
char$;6  d'un  chevron  et  de  trois  pièces  posées  2  ell  ; 

—  à  rintérieur  les  cheminées  datent  dnxvi*s.;  — 
dans  la  cour,  les  servitudes  et  un  puits  à  chape 
du  XVIII»  s.;  —  auprès,  vers  l'O.,  l'étroite  cha- 
pelle sur  plan  carré,  avec  abside  à  trois  pans,  le 
cintre  de  la  porte  décoré  d'un  mascaron  à  la  clé 
et  de  patères  dans  les  tympans.  Une  tète  de  ehi- 
mère  supporte  le  clocheton  ruiné  ;  sur  les  cété<, 
six  contreforts  avec  pinacles.  A  l'intérieur,  la  voAte 
s'entrelace  de  nervures,  qui  se  terminent  dans  les 
murs  en  consoles  fleuronnées.  L'autel  ancieû 
est  paré  d'un  rétable  moderne  ;  an-dessus,  la  clé 
feuiltagée  porte  un  écn  en  bannière  parti  aot 
armes  du  rot  René  et  de  Jeanne  de  Laval.  ->  Çà 
et  là  apparaissent  les  croix  de  consécration. 

Sur  les  dépendances  a  été  entreprise  une  car- 
rière d'ardoise,   dont  la  déclaration  d'ouverture 
date  de  novembre  1833. 
•     Arch.  de  M.-et-L.  G  37S.  f.  322;  613,  p.  179;  725-731. 

—  Lecoy  de  la  M.,  Bené  d'Anjou,  t.  H,  p.  43. 

Rivettes  (les),  ruiss.  dit  aussi  des  Bidereties. 
né  sur  la  c°*  d^Angrie,  s'y  jette  dans  le  Graoïi* 
Gué  ;  —  4.600  met. 

RIvelles  (les  Grandes,  les  Petites),  hh.,  c"' 
de  Chantocé. 

Rivière  (la),  m«»,  c°«  d*Andrézé Vhotel 

noble  de  la  R,  1540  (G  106.  f.  642\  -  avec 
dépendances  sur  les  paroisses  de  Beanpréau  et 
d'Andrézé,  —  appartenait  à  Hubert  Torchart, 
écuyer.  et  fut  acquis  en  1550  par  le  seigneur  de 
B«*aupréau.  —  Il  n'en  reste  plus  traces  que  des  son- 
terrains  dans  les  champs,  dont  l'entrée  en  forme  de 
grotte  est  formée  de  deux  pierres;  •»  f.,  t** 
d*Armaillé.  —  Le  lieu,  met.,  domaine  ti 
seigneurie  de  la  R,  1762  (E  1137),  est  acquis 
le  24  mars  de  Charles  Alasneau,  bourgeois 
d'Angers,  et  autres,  par  François  de  la  Forêt 
d'Armaillé;  —  f.,  c«»«  d'Auuerae.  —  En  est 
sieur  J.-B.  Gérard,  écuyer,  directeur  des  Aides 
d'Angers,  1743  ;  —  f.,  c»«  de  Bégrolles ;  -  vill.. 
c»«  de  Brain-s.-VAuth.;  —  ham..  c"  de 
Brain-s.'Long.  —  La  croix  du  chemin  y  a  été 
renouvelée  et  bénite  le  19  juin  1859;  =  m**  i 
eau,  c*'*  de  Brian,  vendu  nal<  le  17  messidor 
an  IV  sur  Legros  de  Prince;  —  ham.,  c"*  de 
Chantoceaux;  i-  ham.,  c^  de  la  Chapelle- 
Hullin,  *->  En  est  sieur  René  AUueau  1618,  foo 


RIV 


—  26S  -- 


ttlV 


ll^^ndre,  Georges  Menant,  proenreur  du  roi  aa 
Grenier  à  sel  de  Pouan'^é,  1620;  —  c"«  de 
Cholet  —  Le  lieu,  fief,  domaine  de  la  R. 
15i0  (C  105.  f.  2:)\  —  En  est  sieur  n.  h.  René 
Haiivie!  ;  »  cliàt.,  c"«  de  la  Comuaille,  — 
donc  l'avenue  sur  la  rive  dr.  de  TEnlre  vif^nt 
aboQtir  toot  ô  l'entrée  et  presque  dan»  ia  ville 
mô.j^o  de  Candé.  —  Eu  est  sieur  en  1789  Charles 
Antoine  Gandin  de  Boisrobert;  auj.  a  H.  Atlain- 
Targé;  —  vill..  c««  de  Corzé;  —  m»"  b.  et  f.,c"« 
à'Ecouflant,  vendue  nal*  snr  Boisjourdan  le 
i5  measidor  an  IV  ;  •«  f.,  c^  de  Fougère  ;  -•  f. , 
c*«  de  Grez-Neuv.,  vendue  nal^  le  29  fructidor 
an  IV  sur  Leroy  de  Mancy  ;  •«  f.,  c**"  de  Loire 

—  En  est  sieur  Claude  Brillet  1675.  marié  le 
5  JDin  1680  avec  Renée  Dumortier,  mort  le  2  sep- 
tembre 1686.  âgé  de  65  ans  ;  —  f..  c"«  de  Nyoi- 
aeau  ;  —  vill.,  c"  de  Parce.  —  En  est  sieur 
Laurent  Du  Boul  1723;  —  f..  c»«  de  la  Potherie. 

—  En  est  sieur  Louis  Bourbeau  1672;  »  f.,  c**-* 
de  Pouancé,  dont  une  vendue  nai*  le  23  fruc- 
tidor an  IV  sur  Thierry  de  la  Prévalaie  ;  »* 
bam  ,  c"*  àe  St-Laurent'deS'A,,  anc.  domaine 
du  prieuré  de  Chantoceaux  ;  »  m***  à  eau,  c»*  de 
Saint'Philbert'dU'P,  —  Le  fief  et  censîf 
de  la  R.  comprins  le  moulin  1540  (C  105, 
I.  65).  —  En  est  sieur  à  celte  date,  n.  b.  René 
Goulart.  —  Le  '  fief  et  seigneurie  de  la  R. 
avec  baole,  moyenne  et  basse  justice,  garennes 
à  coonils,  droit  de  poche  faisait  partie  au 
xvfii*  s.  du  marquisat  d'Etiau;  »  m'°,  c*>*  de 
Segré,  sur  la  rive  gauche  de  TOudon  ;  —  donne 
son  nom  à  un  ruis».  qui  s'y  jette  dans  l'Oudon  à 
1  kil.  de  sa  source;  ->  cl.,  c°'  de  Soulaire- 
et'B.  —  En  est  sieur  Abraham  de  Portebise,  qui 
meurt  le  1*^  octobre  1626,  «  converti  et  repentant 
«  de  son  hérésie  dans  laquelle  par  plusieurs  fois 
«  es  toit  retombé  »  ;  •-  ham.,  c°«  de  Villemoi- 
sant;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui  coule 
de  l'Ë.  à  rO.  et  se  jette  dans  la  Loge;  —  1,500  m. 
de  cours;  «»  ham.,  c"*  du  Voide. 

Rivière  (la  Basse-),  f.,  c"«  d*Armaillé\  » 
f.,  c"  de  Ste-Gemmes-d'And.  —  autrement  la 
Riv.  Veillon  —  du  nom  de  la  famille  qui  y 
ré:>ide  aux  xvixvii*  s.  —  Anc.  fief  et  seigneurie 
avec  maison  noble,  dont  est  sieur  n.  h.  Hic. 
Veillon  1577,  mari  de  Madeleine  de  Cbeverue, 

—  Jean  Veillon,  mari  de  Jeanne  Cbevreul,  1620, 
parrain  le  18  mars  1635  de  la  cloche  de  Feneu, 
t  le  17  avril  1640.  —  Leur  fils  René  y  fonde  une 
chapelle  en  l'honneur  de  son  patron  le  31  octobre 
1642;  —  y  demeurait  Jules-César  Leclerc  de  la 
Perrière  en  1785. 

Rivière  (la  Grande-),  ham.,  c"«  de  Cholet, 
anc.  domaine  de  l'abbaye  de  Mortagne,  acquis  par 
Lebasele  d'Argenteuil  et  vendu  nal^  le  22  frimaire 
an  VI;  -•  f.,  c»«  de  StGeorges-du-Puy-de- 
la-G,  —  La  Rivière  Baré  1540  (C  105.  f.  31). 

—  A  o.  h.  Guyon  Bouhei  ;  »  f  ,  c°*  de  Saven- 
mères;  -»  ham.,  c'«  de  TillierB, 

Rivière  (U  Haute-),  c°«  de  Chazé^Bur- 
ArgoB,  m}^  à  eau  sur  TArgos,  et  m***  à  vent, 
système  anglais. 

Rivière  (la  Haute-),  f.,  c^  de  Ste^Gemmes" 
é^A,  —  Anc.  fief  et  seigneurie  avec  château, 


appart.  du  xvi*  an  itiii*  s.  à  la  famille  de  l'Es« 
pinay.  —  En  est  sieur  n.  h.  François  de  TEs- 
pinay,  mari  de  d"*  Jeanne  de  Dicuâie,  1534, 
René  de  l'Espinay.  mari  d'Anne  Hunault,  1576,  — 
dont  le  fils  Michel  est  assa<$siné  par  les  gabelous 
dans  le  bourg  :1e  Vitu  en  1622.  —  Jean-B.de  l'E. 
1605.  mari  do  Judith  du  Gran-Jmoitlin,  René  de 
l'E.  1635,  qui  mcuit  le  29  octobre  à  Ste-Menehould 
au  retour  de  l'armée  de  lorraine.  —  En  1638  la 
peste  est  dans  le  château  où  trois  personnes  en 
meurent;  —  la  fille  de  René,  Marie  de  l'Epinay, 
fnyant  le  mal,  l'emporta  avec  elle  au  vill.  du 
Chesne  en  Chazé  où  elle  meurt  à  son  tour,  âgée 
de  20  ans.  Sa  môre,  Perinne  de  Cerisay,  se 
remarie  le  13  juin  1640  à  René  de  Dieusie;  — 
Nie.  de  TEspinay,  marié  le  27  novembre  1657  à 
Marguerite  de  Domaigné;  —  René  de  l'E.,  mari 
de  Françoise  de  la  Saugére,  1657,  1683  ;  —  sa 
veuve  meurt  à  la  Chau  fou  maie  le  22  janvier 
1709;  —  leur  fille  Angélique  avait  épousé  le 
27  octobre  1683  messire  Guy  Gandouard.  —  La 
terre,  avec  maison  seigneuriale,  jardins,  do- 
maines, 8  métairies,  deux  moulins,  dont  1  à  eau, 
appartenait  en  1740  à  Gabriel  de  Scépeaux  et 
Marie-Madeleine  Hullin ,  qui  la  vendirent  le 
30  septembre  au  Chapitre  de  la  Trinité  d'Angers. 
—  Le  curé  de  Harans  devait  au  seigneur  4  deniers 
et  un  torchis  de  cire  jaune  d'un  pied  1/2  de  long 
le  jour  de  la  Chandeleur. 

Arch.  comm.  de  Ste-Gemmes-d'A.  et  de  Chazé  Et.-C.  — 
Arch.  de  H.-et-L.  E  1170. 

Rivière  (la  Petite-),  f.,  c»  de  VHàtellerie- 
de-F.  —  Acquise  le  23  février  1599  n.  s.  de 
Pierre  de  la  Faucille  par  Denis  Lenfantin  ;  —  en 
est  sieur  René  Binet  1733,  Jean-Toussaini  Binet 
1766;  —  f.,  c°«  d'Ingrande8\  -•  f.,  c»«  de 
J allais;  —  f.,  c"«  du  May\  -^  f.,  c°«  de  St- 
GeorgeS'du-Puy-de-la  G.  —  Anc.  domaine  des 
bénédictins  de  Lévière,  vendu  nat^  le  2t  fructidor 
an  IV  et  de  nouveau  le  7  floréal  an  VI  ;  »  chat., 
c°*  de  Savennièrea,  jolie  habitation  moderne  en 
forme  de  chalet,  avec  élégantes  servitudes  domi- 
nant la  vallée  et  les  coteaux  d'un  vignoble  renommé. 

Rivière  (Charles-Cosme) ,  né  à  Angers, 
rue  Baudrière,  le  11  octobre  1785,  suivit  les 
cours  de  l'Ecole  Centrale  d'Aligers,  où  Duboys 
enseignait  le  droit.  Reçu  avocat  en  1806,  il  fut 
nommé  en  181  f  substitut  au  Mans,  —  où  il 
se  maria  le  11  mai  1814,  —  et  eut  le  bon- 
heur et  le  courage  pendant  les  Cent-Jours  de 
délivrer  son  ancien  maître  emprisonné  par  les 
royalistes.  Destitué  quelques  jours  après,  il  se  fixa 
à  la  Flèche,  à  titre  d'avoué  plaidant  jusqu'en  1830. 
Le  nouveau  pouvoir  l'appela  comme  juge  d'ins- 
truction à  Angers.  11  se  trouvait  par  suite  chargé 
de  diriger  les  procédures  contre  les  manœuvres 
insurrectionnelles  de  la  nouvelle  Vendée.  L'afTai- 
blissemeut  de  sa  vue  l'obligea  de  demander  eu 
1839  sa  mise  à  la  retraite,  qu'il  obtint  avec  le 
titre  honoraire.  Il  occupa  ses  loisirs  forcés  par 
l'étude  des  lettres,  dictant  à  sa  sceur  de  nom- 
breuses poésies,  restées  presque  toutes  iné- 
dites. Il  mourut  le  13  février  1859.  Le  Précur^ 
seur  de  VOuest  a  publié  de  lui  (13  et  14  oo- 
vembre  1844),  deux  L€tCres  importantes  pour  la 


RIV 


—  164  — 


RIV 


défense  du  géDéral  Ledni  des  Essarts,  attaqué 
par  le  National  et  par  l'historien  Vaolabeîle. 
Ses  ouvrages  Mss.  ont  pour  titres  :  L'hnmœopa- 
ihie,  comédie  en  3  actes,  en  vers;  ~  Cantates: 
— -  Epttres  aux  anciens  satiriques,  —  à 
un  jeune  avocat,  -*  à  M,  Grille,  —•  au 
Directeur  du  Jardin  botanique  d^ Angers, 

—  aux  Divinités  mythologiques,  —  à  An- 
gers,  sur  son  château  ;  —  des  traductions  des 
Hymnes  de  l'église  ;  —  nombre  de  poésies  fugi- 
tives et,  entre  autres  œuvres  inachevées,  deux 
actes  d'un  Tiberius  Gracchus,  —•  La  Biblio- 
thèque d'Angers  possède  de  lui  une  lettre  auto- 
graphe an  carton  572.  —  V.  Qnérard,  t.  XII,  p.  485. 

RUIére-Bénard  (la).  c"«  d'Angrie.  —  Un 
minerai  de  fer  s'y  montre  presque  i  fleur  de  terre 
et  traverse  la  c<*«  de  l'E.  i  TO.  sur  une  largeur 
de  plus  de  30  met.,  donnant  40  pour  cent  de  fer. 
V.  Millet,  Indic,  t.  II,  p.  408. 

Rlviére-Besnier  (la),  f.,  c"^*  de  la  Chapelle- 
Hullin.  —  Ane.  domaine  de  l'abb.  de  Nyoiseau  ; 

—  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  la  c*>*,  qui 
traverse  celle  de  Grugé  et  s'y  jette  dans  l'Araise  ; 

—  950  met. 

Riviére-Breaa  (la),  f..  c"*  de  Nyoiseau, 
du  nom  d'un  rui.s«.  dont  la  source  est  voisine,  qui 
eoule  de  l'O.  à  TE.,  jusqu'à  la  route  de  Rennes, 
puis  vers  S.  en  pénétrant  sur  Ste-Gemmes-d*A. 
pour  s'y  jeter  dans  la  Verzée. 

RlvIérc-Cormler  (la),  f.,  c"*  de  Combrée. 

—  Ane.  fief  et  maison  noble  relevant  du  Bourg- 
d'Iré.  il  conserve  le  nom  de  la  famille  qui  le  pos- 
sédait au  XVI*  s.  —  En  est  sieur  Jean  Cormier, 
écuyer.  1540,  Louis  d'Acigné,  chevalier,  1630, 
Paul  Avelot  1643,  qui  fonde  en  mourant  une 
chantrerie  dans  l'église  paroissiale  le  jour  des 
Innoc'*nts,  Julien  Veillon,  écuyer,  1695.  mort  4gé 
de  30  ans  on  1713,  Julien  Y.  1732,  qui  est  par- 
rain de  la  grosse  cloche  de  la  paroisse  en  sep- 
tembre 1766.  Le  logis  date  encore  du  xvi*  s. 

Rivlére-Coolon  (la),  f.,  c"*  de  Chatelais. 
»  Ane.  fief  et  seigneurie  vendu,  avec  le  Cha- 
longe,  par  Gabriel  Baraton  et  René  Furet,  le 
27  octobre  1534,  à  Philippe  Cheminard  ;  —  Pierre 
Cheminard,  écuyer.  1575. 

RivIére-d'Orvanx  (la),  chat..  c"«  de  Loire. 

—  Ane.  flef  avec  maison  seigneuriale,  relevant 
de  la  Roche-d'Iré  et  appart.  en  1539  à  Yves  et 
Renée  d'Orvaux.  sous  la  tutelle  d'Urbain  Tillon. 

—  En  est  sieur  René  d'O^^ron  1626.  1628,  par 
indivis  sans  doute  avec  René  Turpin  de  Crissé 
1627,  —  Charles  Turpin  de  Crissé  1673.  qui  est 
inhumé  le  11  février  dans  la  chapelle;  — 
Lancelot-Urbain  Turpin  de  Crissé,  mesire  de  camp 
de  cavalerie.  1719;  —  Jacq.-UrbainTurp.  deC. 
t  à  Angers  le  26  mai.  Agé  de  68  ans;  —  auj. 
encore  à  la  famille.  —  Le  château,  reconstruit 
par  l'architecte  Hodé,  était  encore  inachevé  quand 
il  a  été  vendu  sur  licitation  entre  mineurs  en  1863. 

—  Il  donne  son  nom  à  un  ruiss.,  qui  natt  sur  la 
e**  et  se  jeite  dans  TArgos  ;  —  2,000  m.  de  cours. 

RIvIére-GablIloB  (la),  f.,  c*  de  St-Léger- 
du- May. 

Rlvlére«IIearUiad  (la),  f.,  c"«  de  la  Pré- 
vière»  ^  En  est  sieur  n.  h.  Franc.  Provost,  mari 


de  Marie-Aimée  de  la  Martinière,  1658.  Hené- 
Pierre  de  Yillpmoreau  1679. 

Rivlére-Maiiiear  (la),  f..  c"«  du  flourj- 
d^Iré  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qni  nstt 
sur  la  c"*  du  Tremblay,  traverse  la  e**  da 
Bourg- d'Iré  et  se  jette  dans  la  Yerzée;  —  a  poor 
affluent  le  ruiss.  de  la  BijoUière;  —  5,600  met. 
de  cours.  . 

Riviére-Msrteaa  (la),  f..  c"«  de  Bréxl^ 
Ane.  fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble  sar 
l'emplacement.  paraU-il,  d'anc.  ruines  romaiobs; 
on  a  trouvé  aux  alentours  des  vases  et  des  mé- 
dailles recueillies  au  château  de  Brézé.  »  U 
terre  appart.  au  xv*  s.  à  la  famille  Sarrasin.  JodS' 
selin  Sarrasin  obtint  en  1422  du  roi  l'aotoriu- 
tinn  de  mettre  en  état  de  défense  son  château  et 
de  faire  travailler  aux  fortifications  le!i  habit&nu 
du  pays  qui  y  devaient  trouver  refugt\  —  Robert  S. 
en  rend  aveu  à  Berrie  en  1445.  Looh  de 
Bournan  en  1501.  Charles  de  B.  vend  le  fief  le 
15  mars  15t4  à  Guill.  de  la  Grandière  sar  qsi 
Guy  de  B.  fit  retrait  le  3  juillet  1518.  pour  le 
céder  par  échange,  à  Guy  de  Maillé-Brézé.  Il 
appartient  jusqu'en  1701  aux  seigneurs  de  Brézé 
qui  l'arrentèrentà  Jacq.  Mangard.  —  En  estsifor 
René-Franç.  Dutertre  en  1759,  Franç.-Loois  D. 
1767,  qui  le  31  mai  1791  le  revendit  au  siearde 
Brézé.  L'habitation  porte  la  date  de  1775.  Lei 
plus  anciennes  con.«irnc(ions  remontant  an  XTii*  %. 
Bépert,  arch.,  i863.  p.  234,  art.  de  M.  Rairabault. 

Rivière-Morema  (la),  h. .  c"«  de  la  Ferrière. 

Rivières  (les),  f..  c"«  du  Bourg-d^Iré,^ 
f..  c»«  de  GreZ'N.  ;  —  vill..  c"»  de  StOtr- 
main'lèS'M  ;  •—  f..  c"*  du  Vieil-Baugé ,  ^^ 
où  le  Couesnon  forme  deu\  boire^^.  qui  se  réa* 
ni«sent  à  Boucleillon  ;  *»  (les  Basses-),  haro.,  e"* 
de  Vivy  ;  =  (les  Hantes-),  vill.,  c"«  de  Vity. 

Riviére-Sauvagemo  (la),  f.,  c"«  de  Cholet, 
autrefois  dans  la  paroisse  Sainl-Melaine.  — 
Donnait  au  seigneur  et  à  ses  enfants,  frèm  et 
gens  do  sa  maison  le  droit  de  chasse  à  ronrre 
dans  les  garennes  de  Cholet.  ^  En  est  sieur  en 
1787  Anne-Louis  de  Beauvau.  —  Elle  donne  md 
nom  à  un  ruiss.  né  au  N.  du  ham.  de  la  Toi- 
lerie, qui  traverse  la  rout<>  de  Bf>aii préau,  l'étaoi 
de  Mocrat,  où  la  blanchisserie  l'utilise,  la  route 
de  Nantes,  et  se  jette  dans  la  Moine,  au-dessus  de 
St-Melaine  ;  —  2.500  met.  de  cours. 

iilvièt-e»S^Ntelotatae(la).  —  \,Sémelon. 

RivIéres-MoatoiisCles).  ham..  c*^«  do  Lion- 
d^Ang.  —  Le  lieu  et  cl.  de  la  Riv.  A/.  1519 
(G  Insin.).  —  Le  lieu  1683.  le  village  1694 des 
R.  M,  1780  (Et.-C).  comprenait  au  zviii*  i. 
trois  closeries,  dont  une  dépendait  du  vicariat  de 
la  Chapelle 'd'Aligné. 

Rlviére-Tier«é  (la),  vill.,  c»«  da  Bourg- 
d'Iré. 

Rlvière-TarboB  (\a),  ham.,  c^  de  Lou- 
vaines. 

Rivlére-Vallesn  (la),  ham.,  c««  de  VHéteî' 
lerie-de-Fl.  —  La  terre  et  seigneurie  de  Ul 
R.  V.  avec  maison  seigneuricdt,  pourprins, 
deux  petits  étangs,  etc.  1540  (G  106,  f.  411) 
—  Appart.  à  Catherine  de  St-Aigoan,  veuve  de 
J.  Leroux;  ~  à  René  do  U  Faucille,  1605. 


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JN^Aa-^-VellloM  (la).  -*  V.  la  Basse* 
Rioière, 

Hlvlére-Verron  (la),  f.,  e"«  de  Noeîlet  — 
Danx  QD  fossé  da  pâlis  en  dépendant  furent 
enterré»,  les  3  et  4  novembre  1603,  Fr.  Coconnier, 
sa  femme  et  an  de  lears  enf^inLs,  morts  de  peste, 
et  <|o'on  refusa  Je  porter  à  l'église. 

Robsnaerie  (la),  t.,  c"«  de  Pouancé, 

Robelarft  (Jean  de),  a  peintre  très  excellant, 
m  flaman  de  nation,  natif  de  la  ville  d'Anvers  », 
est  inhumé  à  Angers  le  16  novembre  1594  (GG 
ilS).  C'est  nn  nom  san^  doute  à  recueillir. 

Hobelllalère  (la),  f.,  c"«  de  St-Chriêtophe- 
du'Boiê  1619.  -«-  aujourd'hui  détruite. 

Robeloft  {Gaspard),  maître  architecte,  d'An- 
gers, est  l'auteur  du  maltre-autel  de  l'église  St- 
Jean  de  Beré.  près  Ghàteaubriant,  oq  il  travailla  six 
Années.  Cet  ouvrage  remarquable  par  son  ensemble 
et  la  richesse  des  détails  a  été  restauré  eo  1841. 

Hol^rde  (la),  t.,  e***  de  Mazières, 

Roberderie  (la),  f.,  c"*  de  Grez  N.i'^f., 
c**  de  Grugé' VH.  ;  •-  f  ,  C"  du  LourouX'B,  ; 
-•  f.,  €*•  de  Savennières. 

Roberderles  (les),  ham.,  c"«  de  firoc,  avec 
vignoble  blanc  e««timé  le  meilleur  du  pays. 

RoherdiAre  (la),  f.,  c"«  des  Cerqueux-s.- 
Maul.i  B-  ham.,  c°*  de  la  Chaussaire;  — 
donne  paKois  son  nom  au  ruiss.  du  Pré-Clos;  »* 
f  ,  c"*  de  Chaxé-s.'A.  —  En  est  sieur  n.  h.  Ant. 
/aequio;-»  f.,  c*^*  de  MontreuiUs.'Loir  ;  ^ 
f.,  c"»  de  Montreuil'Sur-M.  ;  —  f.,  c"«  de 
Segréi  »■  f.,  c»»  de  la  Teasoualle;  —  f.,  c"» 
de  Tiercé;  -•  f.,  c"*  de  Vaulandry,  anc.  do- 
maine de  l'abbaye  de  Mélinais,  vendu  nai*  le 
13  janvier  1791.  —  On  y  a  trouvé  plusieurs!  tombes 
et  des  reMes  de  constructions. 

Raberdl6r«s  (les),  ham.,  c""  de  Noyants,- 
U'Ludt. 

Robergère  (la),  m»"  b.,  c"*  de  la  Posson- 
nière,  —  par  corn* pt ion  au  xviii»  s.,  VAuber- 
gère,  dans  le  village  de  Laleu,  appert,  en  1660 
au  docteur  Franc.  Ruellan. 

Robert,  f.,  e"«  de  Comhrée.  —  Le  doux 
de  Robert  1496  (E  542). 

Robert,  doyen  de  Saint-Maurice  d'Ange" rs  en 
1072-1075,  devait  ce  titre  à  sa  réputation  comme 
professeur  en  droit  civil,  quoique  Marbode,  dans 
l'épitaphe  qu*il  lui  consacre,  ne  désigne  pas  dans 
quelle  école  il  enseigna  ni  si  ce  fut,  comme  il  est 
invraisemblable,  à  Angers. 

Bitd^.  et  Afarbod,  opéra,  "a,  1621,  pr.  7.  -^  Rangetrd, 
Bût,  de  VUniv,,  U  I,  p.  58-59;  II,  18, 161. 

Robert*  dit  VAngevin,  frère  du  maître  école 
Bernard,  fut  nommé  abbé  de  Gormery  en  1047 
dont  il  fit  reconstruire  et  consacrer  en  1054 
l'église.  —  t  vers  1060. 

Robert*  premier  abbé  de  Toussaint  d'Angers, 
1118-1141.  Son  corps  a  été  découvert  le  11  mars 
1845  à  l'angle  S.-O.  de  l'église,  dans  une  tombe 
formée  de  plusieurs  pierres  de  tuffeau  réunies 
avec  du  mortier  de  chaux  et  couvertes  d'une  ar- 
doise. Elle  renfermait  sa  crosse  en  cuivre  doré  à 
volute  octogone,  qui  a  été  déposée  au  Musée  des 
Antiquités.  La  veille  et  tout  à  eété  avait  été 
retrdavé  un  autre  cercueil  (xiii*  t.),  renfermant 


de  même  ane  crosse  en  cuivre  émaillé,  qn'oil 
croit  être  celle  dp  son  successeur,  Robert  II,  qua- 
trième abhé  de  Toussaint. 

Bépert.  areh..  1K67,  p.  99  et  201.  —  Bufht.  du  Comité 
de  tffutrucl.  publique,  1857.  p.  461.  523,  760. 

Robert  ( ),   dit    le  Marquis  de  Ca- 

rabas,  cabaretier  à  la  Poitevinière,  «  brave  et 
a  intrépide  capitaine  de  sa  paroisse  et  des  plus 
a  entratnans  du  pays  »,  an  témoignage  de  M.  da 
Romain,  dans  la  première  gnerre  de  Vendée,  — 
c  l'un  des  plus  dangereux  scélérats  du  canton  », 
au  dire  des  Bleus,  aide-de-c.imp  de  Stofflet  en 
l'an  y,  —  fnt  arrêté  le  27  fructidor  an  VI  et  con- 
duit lans  la  priston  d'Angers.  Debout  en  armes, 
dè^  le  début  des  Gent-Jours,  il  fui  tué  au  premier 
combat  'lans  une  rencontre  prè<  Jallais. 

Arcb.  de  M.-et-L.— De  Romain,  Béeit  de  quelquet  faittt 
p.  73. 

Robert  (Philippe),  frère  du  maire  René  R., 
était  supérieur  de  la  petite  communauté  de  Si* 
Sulpiee  dans  le  cul-de-sac  Ferou,  à  Paris,  quand 
11  mourut  i  Angers  le  30  novembre  1736.  L'in- 
ventaire de  ses  meubles  et  de  ses  livres  est  au 
dossier  E  3814. 

Robert  (René),  sieur  des  Marchais,  61s  de 
René  R.,  .sieur  de  la  Barre,  sénécbal  de  Craon,  et 
d'Anne  de  Grespy,  docteur  professeur  en  droit  de 
rUnivprsi lé  d'Angers,  nommé  con.seilleréchevin  per- 
pétuel le  22  juillet  172i,  fut  élu  maire  le  30  juillet 
1715  et  continué  par  sept  lettres  de  cachet  en  sa 
charge  jusqu'au  12  mai  1729.  Getie  année  même 
la  ville  rentra  dans  son  ancien  privilège  d'élire 
les  officiers  municipaux.  —  On  lui  doit  la  rectifi- 
cation de  la  rue  Gordetle  et  de  la  place  Neuve, 
des  projets  presque  réalisés  pour  le  rétablis- 
sement de  la  Monnaie  et  pour  la  fondation  d'une 
Bourse  d3  commerce,  de  casernes  sur  l'avant- 
Mail,  d'une  Académie  de  musique,  le  nettoiement 
du  port  Ayrault  et  la  plantation  le  long  du  canal 
de  rangées  d'arbres  dit  de  son  nom  le  mail  Robert. 
— On  connaît  de  lui  trois  jetons  portant  sur  la  face 
ses  armes  :  Coupé  d'azur  et  d'argent,  le  pre» 
fnierau  lion  passant  d*or  armé  et  lampasséde 
gueules,  le  second  à  3  roses  de  gueules  po- 
sées îet  i;  —  aux  revers  figurent,  sur  le  premier, 
frappé  en  1720  pour  son  second  mairat,  l'église 
Saint-Maurice,  partie  de  rEvècbé  et  la  tour  Saint- 
Aubin,  avec  la  devise  :  Unus  homo  restituit 
rem,  —  sur  le  second,  en  1724  pour  son  qua- 
trième mairat,  une  éclipse  de  soleil,  avec  la 
devise  :  Formas  te  reddo  priori;  —  enfin 
sur  le  troisième,  en  1729  pour  son  septième 
mairat,  un  aigle  échappé  d'un  filet,  avec 
la  devise  :  Esto  jam  libéra.  —  Il  est  l'auteur 
de  la  compilation  des  Privilèges  de  la  ville 
d'Angers ,  connue  sous  le  nom  de  Billot  et 
imprimée  aux  frais  de  la  ville  chez  Barrière 
(in-é"»,  1748).  Il  s'y  employa  pendant  trois 
années.  Le  Conseil,  sur  la  proposition  du  maire, 
son  successeur,  lui  fit  présenter  par  nue  députation 
a  des  flambeaux  d'argent  d'un  travail  reeherché, 
«  gravés  aux  armes  de  la  ville  »  (23  mars  1748). 
—  Une  délibération  du  19  septembre  1773  ordonna 
la  continuation  de  ce  travail  et  l'impression  d'un 
supplément  qui  n'a  pas  paru.  —  Quelques-ans 
lui  attribuent  aaisi,  à  tort,  je  crois ,  V Histoire 


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du  dissertation  êur  l'ancienneté  de  V  Univer- 
sité d'Angers,  suivie  des  chartes,  édits,  arrêts 
et  règlements  concernant  ses  privilèges  (Aii- 
gerK,  vHiive  Olivier  Avril,  1736.  in-4o).  hoberl 
avait  époii!ié  le  3  novembre  170J  Louise  Ernaiill 
de  Vaufoiilon,  de  qui  il  eut  trois  fils  et  ane  fille, 

—  et  en  seconde.^  noces  la  dame  veuve  Hector.  Il 
mourut  on  1753  Son  petit-fils,  Jacques-Claude, 
marié  à  Paris  avec  une  d"*  Boutiller  de  la  Mé 
nardière,  eut  le  malheur,  dit-on,  de  tuer  en  duel 
un  gentilhomme  et  dut  s'expatrier.  Il  est  mort 
juge  le  6  juillet  1812  à  StLouis  de  Ghandernagor, 
d'une  indigestion  d'ananas. 

Robert  le  Fort*  le  chef  de  la  maison  de 
France,  est  indiqué  d'origine  saxonne  par  Aimoin 
et  par  Richer.  auteurs  de  la  fin  du  x*  a.  Ce  der- 
nier même  lui  donne  pour  père  le  fameux  Witi- 
kind,  et  c'est  l'opinion  la  plus  accréditée,  qu'a- 
doptent formellement,  après  le  plus  grand  nombre 
des  historiens  français,  les  derniers  venus  de  la 
critique  allemande.  Abbon  se  borne  à  le  dire 
Neustrien,  c'est-à-dire  dans  le  langage  de  son 
temps,  originaire  d'entre  la  Seine  et  la  Loire. 
Pour  concilier  ces  témoignages,  les  Bénédictins 
notamment  et  aussi  Michelet  le  font  naître  dans 
la  colonie  saxonne ,  que  Charlemagne  avait 
transplantée  en  Normandie.  Em.  Mabille.  —  de 
si  regrettable  mémoire,  —  et  M.  Anatole  de  Bar- 
thélémy, qui  a  surtout  en  ces  derniers  temps 
ranimé  cette  question  des  origines,  le  croient  de 
race  franque,  et  le  premier,  —  comme  d'ail- 
leurs J.-G.  Eckart,  ~  l'affirmait  de  la  maison 
des  comtes  de  Tours,  Hugues  et  Robert  (811- 
822).  Il  n'est  que  sage,  je  crois,  de  s'en  rap- 
porter jusqu'à  preuve  nouvelle  à  Raoul  Gla- 
ber,  qui  se  refuse  à  rien  dire  de  sa  race,  parce 
qu'il  n'y  trouve  qu'obscurité,  et  à  Auberi  do 
Trois-Fontaines,  qui  déclare  de  même  qu'il  ne 
sait  rien  de  plus  que  les  historiographes  d'avant 
lui,  qui  n'ont  rien  su.  —  il  est  certain  et  par 
le  silence  du  plus  grand  nombre  et  par  les 
affirmations  précises  de  deux  ou  trois  textes 
mieux  informés,  que  Robert  n'était  pas  de  sang 
royal,  mais  le  fils  de  quelijue  leude  parvenu  et 
investi  de  hautes  fonctions.  —  Le  premier 
domaine,  que  les  actes  lui  assignent,  se  trouve 
dans  le  Blésois,  —  en  pleine  Neustrie,  si  l'on  veut; 

—  il  parle  aussi  du  Blésois  comme  de  son  comté, 
en  H65.  —  Douze  ans  auparavant,  dès  853,  c'est 
lui  sans  doute  que  l'on  voit  chargé,  peut-être 
comme  comte  de  Blois  et  d'Oriéans,  d'une  mis- 
sion avec  Dodon  ,  évèquo  d'Angers ,  dans  les 
pays  d'Anjou,  du  Maine  et  de  Séez.  —  En  858  il 
est  délégué  par  le  roi  à  la  défense  des  marches 
d'Anjou,  où  il  succède  sans  doute  au  comte  Eudes. 

—  Il  semble  à  la  fin  de  859  qu'il  a  fait  défection 
et  pris  le  parti  de  Pépin  d'Aquitaine  contre 
Charles-le-Chauve.  —  Il  est  investi  pourtant 
en  861  à  Uehun-sur-Loire,  du  duché  de  Paris, 
c'est-à-dire  d'un  commandement  suprême  de  guerre 
entre  la  Seine  et  la  Loire  en  remplacement  du 
comte  Lambert.  Durant  toute  l'année  suivante, 
il  combat  les  Normands  unis  aux.  Bretons  et 
Ml  prince  Louis,  ->  encore  en  864  et  en  865, 
où  il  eet  vainqueur,  pois  Taiocu  et  s'en  revient 


blessé.  En  865,  sans  motifs  eonnns,  il  est  envojé 
dnns  une  autre  marche,  en  Autunois,  pendant 
que  Louis,  fils  du  roi.  reste  chargé  de  la  défense  de 
l'Anjou  ;  mais  les  Normands  en  |*rofiient  cl  l'ar- 
rivée  il'Haslii  gs  fait  ra[ipelej>  Rol)ert  qui  dè^  866 
a  r(*pris  son  commandement  et  est  tout  ao  mènie 
temps  gratifié  de  l'abbaye  de  llarroootier.  — 
Assisté  de  Rannulfe,  comte  de  Poitiers,  il  eoart 
couper  la  route  à  une  bande  de  cavalerie  net- 
mande  qui  revenait  de  piller  le  Mans.  La  ren- 
contre a  lieu  à  Brissarthe.  Les  Normands,  ayant 
franchi  la  rivière,  s'enferment  dans  une  Taste 
villa  qui  commandait  le  passage.  ExpuUës  de 
vive  force,  ils  se  réfugient  dans  l'église,  alors 
par  exception  bâtie  en  pierre.  On  était  aux  plus 
longs  jours  de  juillet  ou  d'août.  L'attaque  déci- 
sive est  remisQ  au  lendemain.  Robert,  épuisé  de 
chaleur,  avait  ôté  casque  et  cuirasse,  et  se  repo- 
sait sous  un  arbre,  quand  les  Normands  par  niie 
sortie  .subite  envahissent  le  camp.  Sans  reprendre 
son  armure,  il  se  précipite  dans  la  môlée  et  tombe 
blessé  à  mort  dès  le  |fremier  choc. 

Les  historiens  varient  sur  la  date  du  combat  qce 
plus  d'un  reculent  d'une  année,  mais  que  le  témoi- 
gnage notamment  d'Hincmar  assigne  à  l'an  SCS. 
Robert  laissait  deux  fil^,  le  futur  roi  Eudes  ei 
Robert,  duc  de  Bourgogne,  plus  une  fille,  Ricbild«^ 
mère  de  Thibaud  lo  Tricheur;  mais  on  ignore 
même  le  nom  de  sa  femme,  —  que  deux  lettres 
de  Peiresc,  nulle  part  encore  citées,  prétendent, 
d'après  un  fragment  de  chronique,  entrevu  et  vai- 
nement, il  est  vrai,  recherché  par  lui,  être  la  fille 
d'Hugues  l'Abbé.  M.  Anat.  de  Barthélémy  me  pa- 
rait absolument  s'égarer  en  lut  donnant  une  se- 
conde femme  Adélaïde,  devenue  veuve  de  Conrad, 
comte  de  Paris,  en  866  seulement,  c'est-à-dire 
l'année  même  de  la  mort  de  Rubert  et  quand 
elle  avait  au  moins  50  ans. 

Or  ignore  co  qu'il  advint  du  corps  du  héros 
et  s'il  fut  môme  inhumé,  —  quoi  qu'en  aient 
conté  tous  les  faiseurs  d'historiettes  ou  de  ha- 
rangues qui  décrivent  sa  sépulture  soit  à  Se- 
ronues,  dont  aucun  récit  de  ce  temps  n'a  même 
prononcé  le  nom,  soit  à  Châteauncnf-sur-Sarthe, 
qui  n'evisiait  pas  encore.  Grâce  pourtant  à  la  lé- 
gende, récemment  renouvelée  par  Bodin  et  depuis 
par  tant  d'autres,  c'esl  sur  le  pont  de  CL&tean- 
neuf-sur-Sarthe ,  qu'une  souscription  voulait 
élever  en  18!28  une  statue  nationale.  La  Révolution 
de  1830.  autorisée  par  un  vote  du  Conseil  muni- 
cipal, employa  les  modestes  fonds  déjà  versés  à 
l'équipement  des  gardes  nationaux.  —  Le  projet 
a  été  repris,  mais  sans  grand  retentissement  en 
1874-1875,—  à  l'heure  où  l'on  pouvait  croire  que 
les  circonstances  politiques  s'y  pouvaient  prêter 
mieux,  —  par  une  commission  de  la  Société  d'A- 
griculture, Sciences  et  Arts  d'Angers,  —  et  a'aura 
pas  d'autre  suite.  —  David  d'Angers  a  compris 
d'ailleurs  la  statuette  en  bronze  de  Robert  le 
Fort  dans  la  décoration  du  piédestal  da  monu- 
ment de  René  d'Anjou. 

Il  faut  mentionner  parmi  les  hounears  rendus 
à  sa  mémoire,  la  représentation,  le  dimanche 
9  mars  1788,  à  Angers,  d'un  drame  en  trois 
actes,  en  Ters,  à  grand  spectacle,  inlitolé  IM>€rt 


noB 


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ROB 


te  Fort,  premier  comte  <P Anjou,  ou  le  Siège 
cTAnger»,  •-  doDt  j'ai  rafficlie  et  le  programme 
sons  le«  yenx.  La  pièce  est  anonyme  et  ne  paraît 
pas  a%'oir  éftMmprimre. 

D.  KouqiMt.  t.  VI,  p.  9i.  15i.  17?.  f04,  etc.;  VTI,  75.  78, 
M.  98.  elc;  VIII.  f.  607;  X.  Pr^fncfi.  -  F'mceroa^a. 
Mém  de  tA ^nd.  //"*  Inxcript . .  > X ,  548  —  M abillon    \nn. 
ùT.  S.  »<..i..  I.  XXXV,  5*.  -  M6natre.  Sahi^.  I.  p.  fiO.  — 
D.  Morica.  Pn>"M«.  I.  I,  p.  14.- Anal,  de  Barthélémy,  Ut 
Oriq.dn  la  MnUnn  de  Fronre,  dans  la  Reo.  des  Quest.  fiiêt., 
}mv.  I8'3  et  lira|re  ï  part  de  37  p  .  In -8»  —  f  >v  *  'rit. ,  9août 
i873.  art.  de  M.  Ilonod.  —  Louis  Rtoult  de  Neuville,  dani>  les 
Àf^m.  de  In  >or.  an'h.  du  Midi  de  la  France,  t.  X  el  tir.  à 
part,  Toulouse.  1H73.  ^-4".  d4>36  p  —Cl.  Ménard,  Mss.  875, 
t.  I.  p.  81  ▼-.  —  Karl  V.  KalckMefn,   /Môtï  der  Tnpfere, 
(Berlin.  Lœwenslein,  1871.  in-8^  de  163  p.).  —  Mabille.  /n- 
trnduet  oyx  Chron.  d'Anjou,  t.  I,  p.  Llv-LV.— D.  Piolln, 
Jfisf.  de  l'Eglise  du  Mans.  t.  Il,  p.  39t.  —  Haurëau,  dans 
rAffieneum  du  i5  aoât  1855.— TArotii^.  de»  ducs  de  Nor- 
mandie, I.  in,  vers  418H5.  —  Blbl.  de  Carpentrss,  lettres 
de  PoiresG  à  Lanicr  de  Leffretière.  l-t5  janvier  16âl.— ATo- 
niteir  du  30  oclobre  t8f8,  p.  XC^hH  —Plutarque  Français, 
i.  I.  p.  fil.  —  D.  Housscau,  t.  XX«,  p.  78;  t.  XXI,  f.  59; 
t.  XXIV,  p.  7.  9  1î.  —  Mourin.  Les  Comtes  de  Pnris  — 
B^ue  d'Anjo»,  1^7i,  juin,  art  de  M.  Bourcicr.—  Ms».  577. 
Origine  des  Capétiens.  -  Ponn  de  la  Châlaigneraye,  Letfre 
marédoniqne  aux  roopératevrs  des  maisons  historiques  de 
France  sur  Voriqine  de  Robert  le  Fort,  entrelardée  de 
brUtes  drolatiquett  juridiques,  etc.  (Paris,  1838,  ia-8*'). 

Robe!,  m*"*  à  vent,  c^*  de  Maulévrier. 

Roblehmrd,  f..  c°«  de  Jumellen,  domaine 
de  Vabb.  du  Louroux,  vendu  nal^  le  S7  avril  1791. 

R«bldelll«re  (la),  f ,  c^'  de  Chazé-Henri. 
^  En  eftt  sieur  de  Montgazon  1691. 

RoblAres  ^les  Baises,  les  Grandes,  les  Hautes-), 
fff.,  c»»  de  St'Florent'U'Vieil. 

Bobille  (la),  rniss.  né  sur  la  c"*  de  St-Lau^ 
rent'deS'A.,  s'y  jette  dans  le  Pas-Noir;  — 
600  met.  de  cours. 

Kobla  (Amable),  chevalier  de  la  Tremblaie, 
troisième  fils  d'Henri-Renê  B.  de  la  T.  et  d'Anne- 
Hargaerite  Delaa^e  de  Bivau,  né  en  1739  sans 
doute  au  château  de  la  Tremblaie,  fut  destiné 
par  son  père  à  la  carrière  ecclésiastique.  Son 
esprit  facile  et  gracieux,  ses  goûts  de  lettré  et 
d'homme  du  monde  le  portaient  ailleurs.  Le 
3  mai  1761  il  remporta  un  prix  aux  Jeux  floraux 
pour  une  Ode  sur  la  Jalousie  et  renouvela  en 
1763  et  1763  ce  succès  alors  non  sans  gloire  pour 
ses  odes  Sur  7es  cfiarm.es  de  V amour  con* 
jugalf  le  Misanthrope,  V I mag inatiojt  et  une 
épttre  A  ma  fontaine.  Sa  vocation  religieuse 
ne  paraissant  pas  suffisante,  il  entra  l'année  sui- 
vante dans  l'Ordre  de  Malte  (9  janvier  1764). 
Quelques  mois  après  il  était  reçu  par  Voltaire, 
dans  aa  voyage  à  Feniey,  et  établissait  dès  lors 
avec  le  patriarche  de  la  philosophie  une  liaison 
affectueuse,  qui  s'entretint  par  un  échange  de 
lettres  et  de  petits  vers,  il  le  revit  en  1771  et  a 
rendu  compte  lui-même  de  ses  impressions  et  de 
ses  divers  voyages  dans  son  livre,  mi-partie  vers 
et  prose  :  Sur  quelques  contrées  de  VEurope 
ou  Lettres  du  chevalier  de  ***  à  la  comtesse 
de  *••  (Londres.  1788,  2  vol.  in-8^).  —  D'abord 
eothou^iaste  de  la  Révolution,  puis  apaisé,  il 
vivait  i  Paris,  mais  non  si  bien  oublié,  qu'il  put  évi- 
ter d'être  arrêté  et  détenu  dans  cette  pnson  presque 
aimable  des  Oiseaux  que  la  Terreur  épargna. 
C'est  dans  ce  séjour  qu'il  composa  un  poème, 
Amable  et  Jeannette,  inspiré  d'une  amourette 
de  jeanesso.  où  il  décrit  ses  souvenirs  et  les 


paysages  du  Choletaîs.  Menacé  de  déportattoil 
sous  le  Directoire,  il  sortit  heureusement  de  ce 
nouveau  dnngnr  et  mourut  à  P.iri^  en  1807.  Agé 
ào  68  ans,  laissant  de  nombreux  mann<criis  litlé- 
raires.  •—  Son  plus  jeune  frèr#».  Charles- Eugène, 
acquéreur  de  la  terre  de  Mortajrnp,  dont  il  pre- 
nait le  nom.  était  parii  pour  St-Domingne.  où  il 
avait  épousé  Miccessivpment  deux  créole**,  de  qui 
il  avait  hérité  8  millions,  et  en  troisièmes  noces 
M"*  de  Paroi,  avec  qui  il  revint  en  France  II 
pas<iait  à  Saumur  le  même  jour  que  l'empereur 
Joseph  II  et  n'y  fit  pas  moins  sensation  par  le 
luxe  de  se3  équipages  et  la  beauté  de  sa  compa- 
gne. Belourné  en  179â  en  Amérique,  il  y  périt 
massacré  par  les  nègres  révoltés.  C'est  son  fils, 
recueilli  et  élevé  par  son  oncle  Amable,  qui 
publia  par  reconnaissance  pour  son  bienfaiteur, 
les  Œuvres  posthumes  du  chevalier  de 
Latramhlaye  (Pari^,  Debray,  1808,  2  vol. 
in-12).  comprenant  Amable  et  Jeannette,  des 
contes,  des  fables,  des  Lettres  sur  l'histoire 

de  France  et  sur  Vhistoire  d'Anglet**rre. 

Bévue  d'Anjou.  18fi9,  p.  30  et  1870.  p.  \%^.  art.  de 
M.  Broque.  —  Sapinaud,  Voyage  en  Vendée,  p.  S33  935  et 
866.  —  Recueil  des  ounmqes  qui  ont  remporté  le  prix  aux 
Jeux  floraux  (Paris.  1743,  ia-8<*  de  40  p.). 

Robin  (^André),  maître- vitrier,  Angers,  est 
l'auteur  des  vitraux  de  St-Maurice,  qui  existent 
encore  dans  la  chapelle  des  Evêques  et  des  Che- 
valiers. Il  en  passa  marché  le  20  juillet  1451 
avec  le  Chapitre,  s'engageant  à  y  figurer  le  Juge- 
ment avec  les  XII  signes  du  Zodiaque,  comme 
ils  s'y  voyaient  auparavant  «  et  les  deux  vitres 
a  des  coustez  de  lad.  crouezée  historiée  à  histoire 
«  ou  ymaiges  revestues  de  chappiteaulx  >  Dans 
la  quittance  qu'il  donne  le  28  octobre  1452,  la 
place  du  Zodiaque  est  indiquée  comme  elle  se 
voit  encore,  dans  la  rose  du  côté  du  Chapitre, 
tandis  que  le  devis  l'indiquait  dans  l'aile  opposée. 
La  môme  année  il  avait  décoré  la  chapelle  du 
château  d'Angers  pour  le  compte  du  roi  Bené.  On 
retrouve  notre  André  mentionné  plusieurs  fois 
dans  les  comptes  du  Chapitre  de  1453  et  1454  et 
peut-être  est-ce  lui  déjà  le  <  Robin,  vitrier  d'An- 
«  gers  »,  qui  avait  «  radoubé  »  en  1393  les 
vitraux  de  St-Florent-le-Vieil.  V.  Répert  arch., 
1865.  p.  218-222;  —  Thorode,  Mss.  879.  p.  109; 
—  Arch.  de  M.-etL.  H  St-Florent.  -»  {Guil- 
laume), «  maître  des  œuvres  d'Angers  »,  — 
ailleurs  «  maisire  d^s  œuvres  du  roi  de  Sicile  », 
fait  en  1451  les  autels  de  St-Maurice  qu'avait 
décorés  le  précédent,  son  frère  peut-être,  et  en 
1452  par  marché  du  29  février,  la  chapelle  du 
château,  achevée  en  octobre.  C'est  à  lui  qu'est  dû 
l'admirable  escalier,  encore  existant  au  château 
de  Baugé,  qu'il  construisait  en  1456.  V.  un  dessin 
dans  l'Anjou  de  H.  de  Wismes.  —  Il  travaillait 
en  1454  au  manoir  de  la  Ménitré.  Tannée  sui- 
vante au  manoir  do  Bivettes.  Sa  maison  ou  tout 
au  moins  sa  cave  fut  pillée  par  «  les  compa* 
a  gnons  9  durant  l'émeute  dite  du  tricotage, 
mais  la  ville  l'indemnisa  en  1462.  —  Il  est  dit 
décédé  en  avril  1463.  V.  Lecoy  de  la  Marche, 
René  d^Anj.,  t.  II.  p.  65  etBxtr.  des  Comptes, 
z=i  (René),  maître  maçon-architecte,  mari  de  Pho* 
rienne  Rousseau ,  1631 ,  mort  avant  1657.  m 


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ROB 


(Pierre),  maître  scalpteur  et  architecte,  Angers, 
1655.  t  le  27  février  1673.  Agé  de  57  ans.  »  (René), 
architecte,  1658.  1667.  -«  (Mathurin),  «  maître 
«  maçon  senlpeteur  »,  mari  de  Francoix  HoassPt, 
1660  C'e5t  Ini  ou  quHqu'an  des  précédents,  qui 
chargé  en  1659  par  la  fabrique  de  la  Trinité 
d'Angers  de  sculpter  les  armes  de  France  an  grand 
an  tel,  et  n'ayant  pas  mis  celles  dn  Roncoray,  dut 
pour  éviter  les  menaces  de  mort  de  Tabbesse,  se 
réfugiera  Fontevraud,  d'où  il  obtînt  des  lettre  dn 
roi  qui  le  prenait  à  sauvegarde  (Ballain.  Mss.  910, 
p.  482).  •"  (Pierre),  architecte  d'Angers,  auteur 
du  grand  autel  de  Villévèqne  dont  la  première 
pierre  fut  posée  le  17  septembre  1773. 

Robin  (Claude),  fils  d'un  commerçant  en 
fers,  blés  et  charbons  de  St-Florent-le- Vieil,  y 
naquit  le  15  décembre  17U,  dans  une  maison  de 
U  place  Haubert,  qu'on  y  montre  encore. 

Au  lettres  àérùoé  dès  Tige  le  plat  tendre, 
BeanprMtt  Ait  le  musée,  où  j'allai  les  apprendre, 

dit-il  lui-même,  —  et  il  ajoute  : 

Sans  peine  j*écUpsai  des  autres  le  succès. 

n  sut  bientôten  effet  le  grec,  l'hébreu,  l'italien.  Son 
père,  qui  le  destinait  d'abord  an  sacerdoce,  vou- 
lait ensuite  le  retenir  auprès  de  lui  ;  mais  les 
goûts  du  jeune  homme  s'étaient  déclarés  et  il 
persista  à  s'engager  dans  les  ordres.  Il  revint 
den\  ans  vicaire  &  St-Florent  même,  pa^sa  en 
1740  à  St- Pierre  de  Saumur,  et  dès  le  31  octobre 
1743  signait  au  même  titre  jusqu'au  26  novembre 
1746  à  Rochefort-sur-Loire.  Il  avait  pris  en  1745 
le  bonnet  de  docteur  en  la  Faculté  de  théologie 
d'Angers  et  rêvait  alors  les  triomphes  de  la  prédi- 
cation ;  mais  le  don  de  la  modeste  cure  de  Chêne- 
butte  le  fljia.  Il  on  prit  possession  dès  les  premiers 
jours  de  décembre  1746  et  ne  songea  plus  qu'à 
réaliser  son  plus  vif  désir,  le  voyage  de  Rome.  Il 
partit  le  15  juin  1750,  feignant  de  gagner  seule- 
ment Paris.  Au  Mans,  il  dut  s'arrêter  milade.  Il 
avait  pris  pour  compagnon  de  route  un  ami.  l'abbé 
Pierre- Mathieu  Rigault,  qui  après  l'avoir  quitté  à 
plusieurs  reprises,  mourut  en  chemin ,  sans  qu'on  on 
ait  pu  donner  nouvelles  sûres.  Robin  prit  à  cœur 
en  diverses  occasions  de  s'en  expliquer;  mais 
son  ignorance  ne  cessa  de  lui  être  vigoureusement 
reprochée,  d'autant  mieux  qu'il  s'était  fait  grati- 
fier par  le  pape  des  bénéfices  i^cclésiastiques  de 
son  compagnon.  Il  repartit  de  Rome  le  23  août  et 
revint  par  Viterbe,  Sienne  et  Florence.  La  rela- 
tion, qu'il  avait  rédigée  de  son  voyage,  est  per- 
due mais  il  la  communiqua  dans  le  temps  «  à 
«  plusieurs  personnes  de  considération  ».  Il  rap- 
portait de  Rome,  avec  de  nombreuses  reliques 
des  SS.  Félicien,  Dieudonné,  Candide  et  Ste  In- 
nocence, qu'il  distribua  aux  églises  de  St-Pierre 
de  Saumur,  de  Chênehutte  et  de  Distré,  le  titre 
de  pèlerin  apostolique,  dont  il  affectait  fort  de 
se  targuer.  Dès  son  retour  (6  octobre)  il  entra 
en  quelque  procès  avec  les  moines  Bénédictins, 
de  qui  dépendait  sa  cure;  puis  il  s'occupa  de 
rebâtir  à  la  Romaine  le  chœur  de  son  église 
(décembre  1750).  s'am usant  le  dimanche  à  ap 
prendre  le  pUin-ehant  aux  enfants  et  après 
vêpres  à  faire  des  lectures  au  peuple  et  de  belles 


instructions  dans  la  Bible  de  Royaornont.  ^  Le 
25  juin  1751  il  fut  nommé  à  an  eanonicat  de 
Saint-Manrille  d'Angers  et  en  prit  po^nession  le 
25,  laissant  sa  cure  à  an  parent,  vicaire  de 
Sa ven nieras;  —  mais  au  bout  dn  six  moii  à 
peine,  il  échangeait  sa  prébende  le  3  janvier  175S 
contre  la  cure  de  St-Pirrre  d'Angers,  où  il  fot 
installé  le  15.  Le  jour  même  et  sur  l'invitation  du 
grand  archidiacre,  il  sollicita  du  Chapitre  de 
St-Pierre  le  titre  de  chanoine  honoraire,  dont  ses 
fonctions  se  trouvaient,  croyait- il.  naturellement 
pourvues.  L'inimitié  personnelle  d'un  chanoine  le 
lui  fit  refuser  et  accorder  à  son  vicaire.  C'était 
une  déclaration  de  guerre.  Des  procédures  sans 
fin  se  poursuivirent  devant  rOfflcialiié.  Toos  les 
prétextes  y  devaient  suffire.  La  principale  querelle 
s'engagea  sur  le  droit  à  la  sépulture  des  chanoines, 
que  prétendait  le  curé,  que  loi  refusa  le  Chapitre, 
et  où  le  premier  et  le  dernier  mot  appartint  à 
l'huissier.— Après  une  paix  de  douze  ans,  obtenue 
par  des  concessions  réciproques,  la  querelle  s'en- 
venime de  nouveau  en  1768  sur  l'occasion  de  la 
bâtisse  de  la  sacristie,  autorisée  d'abord,  pois  in- 
terdite par  les  chanoines.  Cette  petite  maison,  de- 
venue célèbre  en  ville,  portait  sur  sa  façade  cinq 
vers  latins  où  Robin  célébrait  son  triomphe.  Il 
faut  lire  aussi  les  faclums  de  notre  curé  pour 
voir  comme  il  y  dépeint  ses  confrèras  !  —  et  l'on 
peut  l'en  croire  tout  au  moins  pour  ce  qu'ils 
pensaient  de  lui.  —  «  Nous  lui  ferons  vendre  JQS- 
c  qu'à  sa  marmite  I  •  ;  c'était  le  cri  de  guerre  de 
ses  ennemis;  et  de  peu  s'en  fallut  qu'ils  eu 
eussent  la  joie  —  Robin  rappelle  plus  tard  avec 
une  tristesse  douloureuse  la  saisie  de  ses  meubles, 
qui  sur  l'heure  même  ne  l'avait  fait  que  rire 
aux  larmes,  —  et  dont  un  ami  le  préserva. 
Entre  deux  procès,  nommé  recteur  en  1761,  il 
se  vit  suspendre  le  12  février  de  ses  fonctions 
par  le  Conseil  même  de  l'Université  sur  le  re- 
proche d'une  amende  encourue  en  justice  pour 
la  mauvaise  tenue  de  ses  registres  de  paroisse. 
Un  appel  au  Parlement  lui  allait  donner  gaiu  Je 
cause,  mais,  sans  l'attendre,  l'Université  le  réta- 
blit dans  tous  ses  droits  en  payant  les  frais 
(3  mars  1763).  —  Personnage  singulier!  —  et  le 
type  le  plus  bizarre  et  le  plus  populaire,  dont  se 
souviennent  le  mieux  par  une  tradition  très- vive 
les  petits-enfants  de  ses  anciens  paroissiens.  Lui- 
même  h'est  décrit  en  maintes  pages  dans  ses 
livres,  avec  la  finesse  naïve  d'un  connaisseur  et 
la  sincérité  d'une  confession  publique, —c  prompt, 
«  vif,  impatient,  délicat,  sensible,  sans  mélan- 
«  colle,  tans  ennuis,  sans  chagrin,  né  avec  une 
«  gatté  légère,  badine  et  ouverte,  quoique  rè- 
c  veuse  parfois,  peu  sérieuse,  peu  grave,  pen 
«  mystérieuse,  qu'on  aime  d'abord ,  qu'on  ne 
«craint  pas  assez,  qu'on  méprise  ensuite  ei 
«  qu'on  hait  enfin,  —  quoique  très-sociable,  sA- 
«  paré  des  quelques  sociétés  où  il  devrait  avoir 
«  sa  place,  parce  qu'il  y  manque  de  façons,  — 
«  par  suite,  exempt  des  fêtes,  des  festins  •,  ^  et, 
si  l'on  comprend  bien,  tenu  à  l'écart  par  ses  con- 
frères et  par  le  monde  pour  ses  allures  débraillces 
sa  tenue  mal  séante  «  dans  les  rues,  dans  les 
«  places,  à  sa  porte,  à  sa  fenêtre  ■«  son  amour 


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€  de  la  raillerie  el  des  gentils  mots  »,  comme  il 
dit  après  Brantôme,  mais  il  faut  ajouter  aussi 
des  mots  gros  et  gras,  dont  il  égaie  ses  fréquen- 
tations populaires,  oà  spn  caractère  se  discrédite, 
->  renié  ainsi  par  ses  confrères,  méprisé,  haï, 
persécuté,  —  il  ne  s'en  cache  guères,  —  sans 
qu'on  rende  justice  «  à  sa  dmiture,  à  son  huma- 
«  oité,  à  sa  bonté,  jointes  à  des  défauts  et  à  des 
<  talents  »,  11  connaissait  et  enseignait  ses  de- 
Toirs  de  pasteur  : 

N«  pas  ieukbiJiser»  c*Mt  It  moindre  parlie.... 
et  il  avoue  qu'il  scandalisait.  Ses  mœurs  môme 
étaient  dénoncées.  11  reste  contre  lui  des  épi- 
grammes  sanglantes  de  Montgodin,  de  Rangeard,  et 
il  dut  une  fois  comparaître  devant  l'évèque  Vau- 
girauld  avec  une  jeune  fille  de  haute  noblesse, 
Mauoo  de  Lestoile,  qu'il  avait  recueillie  à  son 
presbytère  et  qui  contre  tous  y  resta.  Un  de  ses 
anciens  Yicatres,  Besuard,  raconte  dans  ses  Mé- 
moires maintes  amusantes  anecdotes  et  Ton  se 
souvient  des  prédications,  qu'il  interrompait  — 
soit  pour  renvoyer  les  assistants  trop  nombreux  à 
l'église  voiiiue,  celle  du  Chapitre,  «  où  il  y  a  de 
«  la  placo  »,  —  soit  pour  faire  rappeler  par  quelque 
fernuer  a  sa  servante  d'Empiré  le  menu  du  dîner 
du  soir.  —  Il  possédait  là  une  maisonnette,  qu'au 
plus  fort  de  ses  débats,  en  1768.  il  avait  fait  éle- 
ver, surmontée  de  son  buste  et  de  celui  de  son 
père,  et  accostée  d'une  chapelle  oà,  dans  le  ves- 
tibule, sa  tombe,  avec  une  épilapbe  en  vers  la- 
tins, Tattendit  longtemps.  Brave  et  digne  homme 
en  somme,  «  d'un  tempérament  heureux  »,  et  à 
qui  la  bourrasque,  comme  il  s'en  vante,  donnait 
des  ailes.  Les  mauvais  jours  venus,  il  paya  de 
fermeté  et  d'amples  aumônes  et  risqua  sa  vie  le 
6  septembre  1790  en  tenant  tète  â  50  femmes 
ameutées,  pour  protéger  la  maison  de  l'apothi- 
caire Guubault,  blessé  dans  la  révolte  des  per- 
rayeors.  Attaché  de  cœur  aux   réformes  qu'il 
avait  solUciiées  depuis  si  longtemps,  il  ne  de- 
mandait encore  en  mars  1791   qu'a  rester  dans 
son  presbytère;  mais  alors  circonvenu  de  toutes 
parts,  choyé,  convié  par  un  zèle  tout  nouveau  à 
toutes  les  nobles  tables,  —  et  en  fin  do  compte, 
oe  pouvant  obtenir  du  Département  la  reconnais- 
sance formelle  de  son  titre  de  «  premier  curé  car- 
c  dinal  »,  qui  lui  tenait  seul  a  cœur  aprè»  tant  de 
procédures,  il  refusa  le  serment  et  dut  quitter  la 
place,  —  BolutuB  cura,  non  curis,  disait-il  à  son 
ami  Besnard.  it  fut  enfermé,  comme  les  prêtres 
sexagénaires,  à  la  Kossignolerie,  délivré  par  l'en- 
trâe  en  ville  des  Vendéens,  et  de  nouveau  arrêté 
à  £mpiré  dans  l'été,  croit-on,  de  1793.  On  sup- 
pose, sans  en  rieu  savoir  d'assuré,  qu'il  fut  trans 
porté  à  Manies  et  périt  dans  une  des  noyades 
de  1794. 

Ses  ouvrages,  devenus  rares,  donnent  bien  l'idée 
an  vif  de  l'auteur.  C'est  un  mélange  cuiifus  de 
paraduves  historiques  et  d*observations  précieuses, 
de  burs-d'œuvre  malavisés  et  de  Ûaei  saillies, 
où  le  st)le  tout  d'un  coup  h'aiguiso  et  péi.ètre. 
On  possède  de  lui  :  L'Ami  des  PeupUê  ou 
Ménioirt  aareêsé  à  M**  i'Evéque  d* Angers 
in  î7tiQ  (teumur,  veuve  F.  de  Gouy,  et  An« 
|ers,  Ch.  Boatm^i  1764,  in-8»  de  58  pO<  —  il  y  | 


démontre  la  nécessité  de  succursales  nouvelles, 
rinégalité  des  cures,  les  paroisses  vides  on  encom- 
brées de  prêtres,  et  la  misère  du  clergé  rural  ;  — 
Le  camp  de  César  au  village  d'Empiré  ou 
Dissertation  sur  l'antiquité  de  l'église  de 
St-Pierre  (Saumur,  veuve  de  Gouy,  1764,  in-8* 
de  108  p.,  non  compris  l'avant-propos  de  17  p.}* 
—Rangeard  a  contredit  sa  thèse  sur  St-Pierre  dans 
l'Afm.  d^Anj.  de  1765,  —  mais  plus  d'un  argu- 
ment resterait  encore  à  réfuter  ;  —  Oratio  pas-- 
toralis  habita  in  synodo  Andegav,  anno  i7S0 
(Angers,  Billault,  1776,  inli  de  48  p.).  Une 
traduction  en  vers  français  en  existe  Hss.  par 
Leroy,  V.  t.  II,  p.  506,  sons  ce  titre  :  L'Art 
pastoral;  —  Le  Montglonne  ou  Recherches 
historiques  sur  l'origine  des  Celtes,  Ange» 
vins.  Aquitains,  Armoriques  et  sur  la  rt* 
traite  du  premier  solitaire  des  Gaules  au 
Montglonne  (Paris,  Valade,  1774.  S  vol.  in-lS). 
il  s'y  attaque  à  la  Sauvagère  qui  lui  répondit 
dans  son  Rec.  de  Dissertât ,  p.  3  ;  —•Prospectus 
de  laSuite  du  J/oitfi^/onne  (Angers,  Marne,  1778^ 
in -12  de  6  p.)f  projet  d'une  véritable  histoire  de 
l'Anjou  et  en  particulier  de  l'abbaye  St- Florent. 
—  il  y  annonçait  en  même  temps  l'impression 
de  ses  sermons  et  de  ses  instructions  pasiotales, 
que  la  mort  de  l'imprimeur  Billault  empêcha;  — 
Outdianum  de  m*r*  CUiude  Robin,  curé  dt 
St'Pierre,  avec  l'origine  de  la  fondation, 
l'exemption  et  la  description  de  St-J^'lorent» 
U' Vieil,  Vétymologie,  la  nature,  la  pro^ 
priété  du  terrain  de  ce  pals  et  des  excellens 
vins  qui  y  croissent  (Angers,  Marne,  178i,  in- 13 
de  24  pO*  —  11  aurait  pu  ajouter  :  et  l'autobio- 
graphie en  vers  de  l'auteur,  qui  occupe  trois  pages 
de  distiques  latins  ; 

Jlle  ego,  qui  m«  ipwm  teribmdo  pingtre  ec^, 
Quem  Ugi»,  ut  uoris,  aeeipe,  poëleriUu,.,, 

Suit  un  bref  du  pape  obtenu  par  l'auteur  à  l'oc« 
casion  de  son  Oraison  pastorale,  —  Une  tra- 
duction en  vers  français  existe  de  l'Outdtanum 
(in-lS  de  8  p.j,  par  M***,  qui  doit  être  Cl.  Robin 
lui-même.  Elle  rend  en  français  plusieurs  vers 
latins  qui  manquent  dans  l'élégie  originale.  — 
Exposé  signifié,  suivi  de  la  demande  en 
complainte  contre  les  doyen,  chanoines  et 
chapelains  de  St-Pierre  (Angers,  Mame,  1785, 
in-12  de  168  p.).  —  C'est  le  principal  de  ses 
Mémoires  judiciaires,  écrit  «  d'un  style  gai,  léger, 
«  précis  et  quelquefois  badin,  »  disent  les 
Affiches  du  23  décembre  1785;  —  Mémoire 
adressé  à  Mv  I'Evéque  d'Angers,  à  MM,  les 
habitants  .. .,  concernant  le  Champ  du  Ma» 
rais  qui  sert  de  cimetière  (s.  1.  n.  d.  [1790, 
Angers,  Mame.]  in-12  de  7i  p.,  y  compris  les 
pièces  justificatives).  L'auteur  y  plaide  pour  la 
conservation  des  anciens  cimetières,  ou  tout  au 
moins  pour  uite  appropriation  meilleure  du  nou- 
veau. —  il  avait  conserve  manuscrit,  quoiqu'il  (ùi 
autorisé  a  l'imprimer,  comme  il  le  rappelle  dans 
son  Exposé,  p.  78,  son  Plan  de  riforme  qui 
lui  avait  valu  les  avanies  de  ses  collègues  de 
rUuiversiié  d'Angers  —  et  que  possède  la  BiblioUl< 
d  Angers,  au  tome  1  du  Mss.  I0u9. 
Us  aatrts  Mm.  pour  l'impreisioii  dtif  a#ls  i| 


ROB 


—  270  — 


llOB 


avait  traité  dès  1778  avec  rimprimpur  BiUault,  et 
doot  il  proposait  encore  en  i7m  Timpression  aa 
Déparlement,  paraissent  perdas.  L'édition  devait 
comprendre,  outre  la  Suite  dcbon  MoniglonnCt 
<  un  grand  nombre  de  discours  latins  et  français 
«  pour  servir  de  modèles  aux  émdianls  et  de 
«  preuves  pour  les  ji^unes  ecclésiastiques,  et  enfin 
«  son  Voyage  de  Rome^  intitulé  le  Pèlerin 
«  apostolique,  en  forme  de  lettres  et  de  ré- 
«  flexions,  qui  formeraient  plusieurs  volumes  ». 
—  Ses  registres  paroissiaux  sont  chargés  de 
notes  intéressantes  et  entremêlés  de  factums 
imprimés,  parmi  lesquels  le  Mémoire, . .  contre 
m*  Jacques  Richard,  prêtre,  ...  m«  Ch, 
Pierre  Cesbron  d*Argonne,  etc.  (Angers,  P.-L. 
Dubé,  [1753],  in-fol.  de  8  p.)»  où  il  s'explique 
sur  les  circonstances  de  ses  relations  avec 
l'abbé  RigauU,  et  un  autre  encore  du  même  temps 
rédigé  sur  ses  notes  par  Tavocat  Texier  et  signé 
Combanlt.  11  avait  d'une  autre  façon  pris  soin  de 
veiller  à  la  conservation  de  ses  ouvrages  en  faisant 
sceller  des  exemplaires  dans  la  façade  de  la  mai> 
ton  vis-à-vis  l'église  St-Pierre  et  dans  le  mur  de 
sa  maison  d'Empiré,  comme  il  en  donne  en  ces 
registres  la  désignation  précise. 

Un  de  ses  nombreux  neveux,  Cl.-P.-Flor.  Man- 
riceau,  élevé  par  lui,  conservait  encore  son  por- 
trait, en  18i5,  à  St-Lambert-du-Lalay.  C'est  celui 
sans  doute  que  possède  aujourd'hui  M.  l'abbé 
Conin.  11  est  daté  de  1760.  —  On  trouve  aussi 
notre  curé  ligure  sur  des  assiettes  de  faïence, 
avec  la  légende  :  Claude  Robin,  curé  cardinal 
d^  Angers, 

Quérard,  dans  sa  France  Littéraire,  a  con- 
fondu notre  auteur  avec  un  homonyme  et  rectifié, 
sur  les  indications  de  François  Grille,  son  article 
dans  le  Supplément. 

Cl.  Robin,  Omdianum,  —  Dûsert.  sur  Végl.  St' Pierre, 
.  10  et  'i\.—£xpo8é,  p.  73.  surtout  Mnnglonne,  l.I,p.207- 
1t.  >•  Arch.  de  M.  et-L.  Série  G  1170-1171  et  L.— Arch. 
mon.  d'Ani^ers  GG  180-183.  -  Arch.  coiiim.  de  Chénehulte 
El.-G.  —  Affi'h'*  d'Angers.  —  Y*es  Besnard,  AJémoire* 
Mss.,  p.  80.  —  Péan  de  la  Tuil.,  Descriitt.  d  Angers,  nouv. 
éJit.,  p.  171.  300-31  »,  331-3.i3.  —  iVobo.  arrhéoL,  n*  Ai  et 
46-47,  de  M  Godard-F.  —  Hepert  arch  ,  1805,  p  i07.  — 
Mevue  d'Anjou,  1875,  t.  11.  p.  336.  —  Quérard,  France 
Littér.,  t.  Vlll,  p.  8i;  t.  XII,  p.  565.  —  bibi  d'Aiig.,  Mst. 
iOCO,  1. 1.  —  Cl.  Koadeau.  L'église  St-I'ie.re  et  ie  curé 
Ao6tn,dans  les  Aiém.  de  la  Soc.  d'Agr.^  Se.  et  Arts  d'An-^ 
gerM^  186U,  et  tirage  à  part  in-S',  de  3J  p.,  comprenant  un 
texte  on  peu  différent  de  celui  des  Mémoires, 

Robin  (D,,.),  chanoine  de  Saint-Maurille 
d'Angers,  signe  un  quatrain  latin  en  tôle  du  livre 
de  Math.  Regnauld,  V.  ce  nom. 

Hoblsi  (Jean),  né  à  Chalonnes-sur-Loire  le 
S6  ventôie  an  V  (18  mars  1797)  d'une  pauvre 
famille  d'ouvriers,  fut  appel-j  à  Paris  par  son 
onrle,  riche  banquier,  qui  aprési  ses  éludes  faites, 
le  laissa  entrer  dans  l'atelier  du  peintre  Guérin, 
puis  de  Gros,  ^»  et  plus  tard  le  lll  son  héritier. 
A  un  taleal  aimable,  dont  il  sentait  l'insufiisance, 
Tariiste  put  alors  joimlre  les  godis  du  coll'.'clion- 
dtfur.  11  en  a  fuit  proliier  soa  pays  d'origine  en 
constituant,  à  sa  mort  (19  novembre  18(>4),  la 
ville  d'Angers  légataire  de  10  tableaux  à  choisir 
dans  sa  galerie  pour  le  Musée  qui  s'est  enrichi 
Ainsi  de  trois  esquisses  de  TiepolOi  de  Proudlioo, 
4«  Booebé,  d'ans  natart  morte  d»  Véluqaes,  d« 


s 


deux  paysages  de  Bergbem  et  de  Vécheung,  et 

d'une  Vierge  de  Raphaël. 

La  Lecture,  d*Angers,  19  JUTier  IMS.  —  Catalaçiu  iê 
Musée,  p.  79.  —  Maine^l  Loire  do  18  ttvrier  18G&. 

Robin  (Pascal),  sieur  du  Fau\  en  Ville vèqQ^ 
y  est  né,  au  témoignage  de  son  ami  Lacroii  da 
Haine,  le  30  mars  1539  n.  s.  Il  avait  épousé  en 
premières  noces  Julienne  Sibille.  de  la  mab>on  de 
la  Buronnière  en  Châleauneuf,  et  asl  qualiôé 
«  licencié  ès-lois  »  dans  l'acte  de  donation  mu* 
tuelle  que  pasi^ent  les  deux  époux  le  17  juilifl 
1574.  —  La  môme  année  il  eut  d>Ue  un  fils,  Ua- 
thurin,  baptisé  le  19  septembre  à  Cbampigne-^ur- 
Sarthe.  Sa  femme  mourut  à  Paris  le  3  janvier 
1578  et  fut  inhumé  dans  l'église  des  Grands-Ai> 
guslins.  Ménage,  dans  son  Sablé,  donne  surcett* 
mort  une  lettre  en  vers  français  de  G.  du  Tron- 
chay .  —  Robin  se  remaria  dès  l'année  suivante  avec 
d"«  Jacqueline  Duval,  de  qui  il  eut  un  premier 
fiU  le  28  janvier  1580.  baptisé  le  26  février  a  St- 
Germain  de  Daumeray.  —  la  signature  du  père 
figure  à  l'acte  de  baptême,  —  et  un  second  tils, 
Jacques,  le  12  mars  1581,  baptisé  le  16.  —  Uir^ 
nous  indique  sa  mort  en  janvier  1593  et  je  «jm 
inhumer  sa  veuve  à  Horaones  le  8  février  1615. 
Ces  menus  faits,  qui  ont  au  moins  le  raétiie  de 
la  précision,  sont  les  seuls,  que  j'aie  pu  réunir  a 
graiid'peine  sur  un  personnage  fort  vante  par 
ses  contemporains  et  du  reste  à  peu  près  ignnr*, 
«  homme  curieux  mais  comme  tel  connu  parmi  les 
«  doctes  V,  dite.  Ménard,  —  «  le  plus  élégant d^ 
«  historiens  de  son  temps  »,  écrit  Ménage,  ~  «  >a- 
a  vant  en  toutes  sortes  de  sciences  »,  «iitBmneao 
de  Tartifume,  —  et  Lacroix  du  Maine  :  «  bornait 
«  fort  docte  en  grec  et  en  latin,  grand  hisiorieuet 
«  poêle,  . . .  doué  d'une  merveilleuse  promputnda 
a  d'esprit  et  d'une  mémoire  singulière  »,  —  el  U 
ajoute  une  liste  de  ses  ouvrages  imprimes,  simples 
plaquettes  pour  la  plupart  devenues  introuvables, 
quoique  Urunet  dédaigne  de  les  mentionner  : 

Monodie  sur  le  trespas  de  messire  Franc, 
de  Lorraine,  duc  de  Guise  (Paris,  1S63.  Tu> 
mas  KicUard,  in-i»  de  8  fol.,  en  vers  de  it  >}!• 
labes,  précédés  d'une  pièce  en  vers  latins,  M^uts 
de  son  nom)  ;  —  Elégie  sur  le  trespas  de 
mre  Ch.  de  Cossé,  premier  comte  de  Brissac, 
...  (Ibid.,  in-40,  1564)  ;  —  Regret  sur  le  très- 
pas  de  tiir*  Séb.  de  Luxembourg,  vicomte 
des  isles  Martigues  (Paris,  J.  Hulpean,  1569;  ; 
—  Regret  sur  le  trespas  de  m'"  Tymoleon 
de  Cossé  ...  (Ibid..  1569);  --  Sonnets  d'ts* 
trenes,  ensemble  plusieurs  vers  latins  et 
français  sur  V anagramme  et  allusions  aux 
noms  de  divers  hommes  et  femmes  illustres 
(Angers,  157i,  Uené  Picqueiiot)  ;  —  Lea  Ven* 
danges  et  plusieurs  autres  poésies  ^Nantes, 
Jacques  Housseaui  1572);— >  Discours  gentil  et 
proufitable  sur  Vtxcellence  et  antiquité  du 
pays  d* Anjou  et  princes  qui  y  ont  commandé 
et  en  sont  sortis,  servant  d'avancoureur  à 
V histoire  entière^  avec  les  regrets  sur  U 
trespas  de  Msr  le  mareschal  de  Cosèé  •  •  • .  y 
;otnt  l'épitaphe  de  Claude  de  Brie,  • . .  dédli 
à  Mit  de  Serrant  $ . ,  (Paris,  Emm&o,  Richard, 
15DS,  paat  iD-8»).  Suit  on  fow-titrt  ;  Briif 


RGB 


—  271  — 


ROfi 


Diêcour$  aur  /'excellence  grandeur  et  anti- 
quité de   la  maison  royale  d* Anjou   pour 
priparatif  de  Vhiatoire  à  imprimer  ....  — 
qai  a  fait  prendre  ce  petit  livrot  pour  deax  oo- 
vrages  distincts  par  tous  ceux  qui  eu  ont  parlé  ; 
—  Histoire  admirable  et  véritable  d'une  fille 
d'Angers,   laquelle   a  été  quatre  ans  sans 
prendre  de  nourriture,  que  de  peu   d*eau 
commune  (Paris.  1587,  in- 12).  —  Il  avait  en- 
trepris avec  Reoé  Benoist  et  Fr.  Grandin  une  ré- 
daction nouvelle  des  Légendes,  qui  ne  fut  pas  ter- 
mince,  mais  dont  plusieurs  Vies  se  trouvent  dans 
les  Vies  des  Saints  du  P.  Yiel  (Paris,  Chesaeau, 
1578»  3  vol.  in-fol.)>  notamment  la  Vie  de  saint 
Hermelan,  extraite  des  Archives  du  chap.   de 
St-31aimbenf,  d'Angers,  —  et  dans  les  Vtes  des 
Saints  de   Jacques  Tigeou,  éditées   par  René 
Benoisl  (Pari.s,  1601,  4  vol.  in-fol.),  notamment 
la  Vie  de  St  Loup,  qu'il  dit  rédiger  en  1580,  celle 
de  St  Maimheuf,  —  et  celle  de  St  Marcoul,  cu- 
rieuse par  ses  détails  sur  les  écrouelles.  —  On  y 
trouve  aussi  de  lui  an  V^  vol.,  p.  123,  une  traduc- 
tion du  Cantique  d'Erasme  en  Tbonnenr  de  sainte 
Geneviève,  imprimée  dès  1586  dans  VHist.  de  Ste 
Gtntviève  de  1- terre  Lejuge  (Paris,  H.  Coypel, 
in-ie,  fol.  124).  — D'ailleurs  à  chaque  pas  dans  les 
livres  contemporains  se  rencontrent  des  vers  de  sa 
facon.sigoés  d'ordinaire  de  ses  initiales  P.  R.  D.  F., 
DOlammenl  en  tète  du  Bréviaire  des  Nobles  de 
Leoiasle,  des  Œuvres  et  mélanges  de  Leloyer, 
des  (radaeiions  de  la  Cité  de  Dieu  de  Gentian 
Ucruet.  de  la    Perfection   de    Gilbert   de   la 
Brosse,  etc.  —  Belleforest  tenait  de  lui  tout  ce 
qu'il  a  dit  de  l'Anjou  dans  sa  Cosmographie 
et  lui  en  exprioie  sa  reconnaissance,  comme  à 
c  homme  diligent  en  l'histoire  et  studieux  ama- 
<  teur  de  bonnes  lettres  »  ;  —  et  le  plan  de  la 
Tiiie  d'Angers  y  porte  avec  les  initiales  de  Robin 
un  c  e\ir«ut  de  son  Histoire  d'Anjou  non  im- 
«  primé  >.  —  Ce  dernier  travail,  qu'on   truuve 
dans  son  temps    parlout  vanté,   parait  perdu, 
tous  «  ses  méaioires  »  étant  tombés  en   mains 
«  qni  les  retiennent  comme  ensepveliz  »,  dit  le 
bon  Bruueau  de  Tartifume.  Lacroii  du  Maine 
en  donne    le    litre  :    Histoire  et   cronicque 
du  pays  et  duché  d^ Anjou,  ensemble  un  re- 
cueil des  généalogies  des  plus  illustres  mai* 
90ns  du  pays  et  autres  voisins.  —  Mais  son 
principal  effort  parait  s'être  porté  sur  son  An- 
giade,  «  poème  héroïque,  figuré  sur  le  modèle 

>  des  vers  d'Homère  et  de  Virgile,  fait  en  vers 
c  latins  et  françois,  correspondans  en  sens  et 

>  nombres  les  uns  aux  autres  »,  où  il  poétisait 
le>  faits  historiques,  en  leur  donnant  pour  préli- 
miuaires  ses  opuscules  en  prose.  Ce  manuscrit 
est  |jerdu,  —  comme  sa  tragédie  û'Arsinoé, 
reijrtf»euice  dans  la  salle  du  ColU'ge  d'Anjou,  à 
Angers,  en  157i,  —  ses  Elégies  sur  les  omours 
de  Rosine,  —  ses  Sonnets  sur  les  amours  de 
Marguine,  -^  ses  Fatras  sur  les  amours  de 
Hené.  —  et  V Hymne  au  roi  Charles  JX 
préteutée  à  son  entrée  à  Angers  le  6  novembre 
1565.  On  cita  encore  de  lui  un  Discours  au 
Aoi  %ur  Uê  machinationê  des  huguenote  en 
Tan  im  t\  m  JWicourf  à  maiêtrc  P,  Ay- 


rault,  lieutenant  criminel,  touchant  U$  an* 
tiquitez  d'Anjou,  que  personne  n'a  jamais  vus, 
s'ils  ont  jamais  été  imprimés. 

Arch.  de  M.-et~L.  B  fntin.  du  Prés.,  6  septenbra  1574. 
—  Arrh.  comm.  de  Morannes,  de  Daumeray,  m  Cliampigné* 
rar-Sarthe.  El.-G.  —Brun,  de  Tarlif.,  Mm.  870  p.  451  et 
1136— Ménage.  Vit.  jErodii,  p.  89  et  106  et  Sablé,  p.  76- 
77.  —  Lacroix  du  Maine,  Bibliot„  t.  Il, p.  218  et  295.  — 
Diiverdier.  t.  V,  p.  173 .  —  Belleforest,  Cosmographie.  -^ 
Claude  Robin,  Jifvh^che^  sur  nos  Originn,  t.  Il,  p.  5.  ~ 
R^^pert,  arrh.,  18A1,  p.  11-19.  —  Leva»seur.  Annales  de 
Noyon,p.  147.—  Hiret,  Antiq.  d'Anj.,  édil.  1610,  p.  503  et 
5Ï2.  —  Ménage,  Vit,  P.  y£r.,  p.  «7.  —Afénagwna.  — 
Portai,  Hiat.  de  l'Anatovtie,  t.  V.  p.  604.  ^  Cl.  Ménard, 
HisUde  Duguesclin,  préface. 

Robin  (Pierre),  originaire  d'Anjou  et  sans 
doute  parent  des  maîtres  d'œuvres  de  ce  nom, 
était  le  médecin  en  titre  du  roi  René  et  en  1471 
avait  sa  cbambre  an  château  de  la  Ménitré  11  fut 
comblé  par  son  maître  de  bienfaits  pour  l'avoir 
soigne  «  curieusement  o  toute  diligence  tant  d« 
«  jour  que  de  nnyt  »  et  qualifié  notamment  des 
châteaux  de  St-Marc  et  de  Yauvenargues  en  Pro- 
vence. L'acte  de  donation  le  gratifie  de  famosta* 
simus.  —  Il  demeura  dans  ce  pays,  y  devint  con- 
seiller de  Charles  111,  comme  il  l'avait  été  de  René, 
et  y  laissa,  après  lui,  sa  descendance,  4  laquelle 
prétendaient  se  rattacher  en  Anjou  les  Robin  da 
la  Tremblaie. 

Lecoy  de  la  Marche,  Extr,  des  Comptes,  p.  886  et  Jtené 
d'Anj.,  t.  I,  p.  500. 

Roblnale  (la),  vilL,  c"*  de  Brain*s.'Long,\ 
^  f.,  c***  de  la  Cornuaille.  —  Ane.  domaine 
appart.  en  1466  à  Et.  de  TËpervière  dont  la  filla 
Renée  épouse  Jacq.  Cupif,— V.  Ménage,  Vit.jEr.^ 
p.  290.  —  mort  à  Mazé  le  30  septembre  1581  *,  — 
n.  h.  Claude  Cupif  1617  ;  »  b.,  c***  de  Juigné- 
Béné;  «  f.,  c"«  de  Vern.  —  Auc.  maison 
noble,  dont  est  sieur  Marie  de  Chazé,  veuve 
Guill.  de  la  Yaliniëre,  148i.  Jeanne  Hullin  1512, 
Lancelot  de  la  Yalinière  1539,  Jeanne  Lecourt, 
veuve  Pierre  Gaultier,  1649. 

Robinesa  {Marie^Toseph'Louis- Jérôme), 
fils  de  Joseph  R.,  seigneur  de  Bouguenais,  mous- 
quetaire du  roi,  et  de  Louise- An toinette-Marie- 
Michelie  de  Lesperonnièro  de  Vriiz,  né  k  Bougue- 
nais (Loire-Inférieure)  le  21  avril  1778,  se  retira 
avec  le  grade  de  capitaine  du  génie  en  son  abbaye 
du  Pontron,  V.  ce  nom^  transformée  en  chJLteaUi 
dans  la  commune  du  Louroux-Béconnais,  dont  il 
fut  nommé  maire  dès  le  10  février  1813,  quoique 
installé  seulement  le  15  février  1814.  Il  ne  devait 
être  remplacé  en  ces  modestes  fonctions  qu'après 
32  ans  de  service,  le  15  octobre  1846  pour  les  re* 
prendre  encore  quelques  mois  en  1848  sur  les 
instances  du  préfet  Bordilloa.  Il  fut  nommé 
conseiller  général  aux  élections  du  6  novembre 
1836  et  siégea  jusqu'en  1848.  Esprit  ferme 
autant  que  conciliant,  caractère  résolu,  d'une 
ardeur  infatigable,  que  tem|)éraient  surtout  là 
bienveillance  et  la  générosité,  il  avait  été  dèi 
les  premières  heures  de  la  Révolution  de  Juillet 
désigné  pour  la  députai  ion  et  s'y  porta  eu  au^ 
nonçant  sa  foi  dans  le  progrès  constant  et  ses 
intentions  de  ne  se  prêter  à  aucune  défaillance. 
Elu  en  1831  et  1832  en  Maine-et-Loire,  il  brigua 
et  obtint  eu  juin  1834  les  suffrage!  do  collège  de 
CbAteaobriaot  (Loire-Iafèrieore),  wrint  tn  nt* 


ROB 


—  272  — 


ROB 


Tembre  1837  et  on  1839  aui  éloeteart  de  Maine- 
et-Loire  et,  après  avoir  rarement  abordé  la  tribune, 
donna  sa  démts:$ion  pour  raison  de  santé  le 
16  mai  18il.  —  Il  est  mort,  à  dix  ans  de  là,  le 
12  mai  1851,  en  sa  terre  du  Pontron,  âgé  de 
73  ans.  Son  Discoure  prononcé  le  5  février 
i834  dans  la  discussion  du  projet  de  loi  re- 
îatif  à  l'augmentation  de  V effectif  de  la 
gendarmerie  est  imprimé  à  part  (in-S»  de  8  p., 
Paris),  —  ainsi  qii*un  Rapport  sur  les  tau- 
reaux et  vaches  Durham  dans  les  DuUet, 
de  la  Soc,  Industrielle  d'Angers  de  1838. 

Roblneaox  (lei),  f.,  c"*  de  Tiercé. 

Robinelale  (la),  f.,  c"*  de  Noellet\  -•  f., 
e""  de  St-Martin-du-Fouilloux, 

Robinet  {Urbain),  docteur  de  Sorbonne,  cen- 
seur royal,  chanoine  et  grand  vicaire  de  Paris,  est 
né,  dil-on,  &  Ingrandes  en  1683,  mais  je  l'y  ai 
vainement  cherché  et  même  sur  la  paroiitse  voi- 
sine de  Varades.  On  a  de  lui  :  Compendiosœ  ins- 
titutinnes  excerpiœex  contractis  prœlectioni- 
hus  M.  Honorati  Tournely  (Paris,  1731.  2  vol. 
in-8o),  ane  Lettre  à  un  ecclésiastique  où  Von 
expose  le  plan  d'un  nouveau  bréviaire  (... 
Ia*4»),  —  lei  Bréviaires  de  Paris,  Ureviarum 
ecclesiasticum,  clero  propositum  (Paris,  1745, 
4  vol.  Jn-12)  et  de  Rouen,  lireviarium  Rutho- 
magus  (1733,  1736,  1744,  4  vol.  in-12.  Ruuen), 
—  et  un  Mémoire  pour  prouver  la  nécessité 
de  l'évocation  générale  des  appels  comme 
d'abus  (iiHio).  —  f  le  29  septembre  1758. 

Quérard.  France  LUL^  Vill,  85. 

Roblnels  (Iks),  f.,  c°«  de  Drain;  »  f.,  c"« 
de  Lire;  —  donne  son  nom  à  un  raiss.  dit  aussi 
du  PonceaUt  du  Moulin- Boissard,  du  Pont- 
Renaud,  on  du  Douet-de-Loupt  né  sur  la  c"", 
non  loin  de  la  Flagetliere,  sur  Lire,  à  Texlréme 
confin  de  St-Laorent-des-A.,  limite  cette  commune 
pendant  plus  de  6  kil.,  puis  Orain  sur  une  longueur 
de  5  kil.  500  met.,  passe  sous  le  pont  Renaud, 
dont  il  prend  le  nom,  parcourt  les  prairies  de 
Drain«  reçoit  à  droite  les  ruisselets  du  Piiis  et  de 
la  Grosse-Noue,  nés  dans  les  prairies  voisines, 
à  gauche  les  ruiss.  du  Pas- Noir  et  de  la  Foi  —  et 
te  J«*tte  dans  la  Loire,  après  un  cours  d'environ 
12  kil.  —  Son  ancien  nom  est  Censiva,  la  Cen- 
sie,  re.<té  à  un  h am.  de  Drain. 

Roblnlére  (la),  c"*  de  Broc  et  pour  partie 
de  Chalonnes-s.-le-L.  —  Le  vill,  de  la  Robe 
linière  1450  (E  653).  —  En  est  sieur  Jean  de  la 
Poèae  1592;  —  f.,  c"de  Cheffes;  —  f.,  c»»«  de 
Contigné;  -■  ham.,  c"«  de  Durtal;  —  f.,  c" 
de  Huillé,  anc.  domaine  de  la  cure  vendu  nai^ 
le  7  mars  1791  ;  -■  f.,  c"*  du  Longeron  ;  »  cl., 
€■•  de  Marcé  ;  -■  f.,  €••  de  la  Pommeraie, 
ane.  domaine  de  la  chapelle  St-Gilles,  vendu 
nai^  le  19  thermidor  an  IV;  —  auj.  détruite;  — 
ham.,  €■•  de  St^EUier;  —  f.,  c»«  de  St^Georges- 
dU'U.imm  f.,c°«  de  St-^ ean-de-Linières ;  ■- 
f.,  c»«  de  Seiches;  »  (la  Petite-).  L,  c»  de 
St'-CeorgeS'du-hois. 

RobiMiéres  (les),  ham.,  c"*  de  Brion  ;  ■■  f , 
C**  da  Feneu  ;  ■•  ham.,  c"*  de  MontpolUn,  — 
tA%  Rab,  (ReeO  ;  «-  f .,  c"»  de  StLéger-des-B. 

^•Mbui  (i«),  f.,  e"«  da  Breilt  vanda  nai«  sur 


Pays  de  Lathan  le  16  thermidor  an  IV;  ■■  vill, 
c»  de  Roche forts.-L,^La  Rue  des  A.  (Rec*). 

RobiBBardiére  (la),  f.,  c"«  à'Etrichi,  - 
Le  lieu  de  la  Robidasitre  1479  (H  URoe].- 
Anc.  domaine  du  prieuré  de  Ferriéres. 

Robomiére  (la),  ham.,  c^*  de  Thorigni. 

iioèa^Oy  nom  d'une  des  quatre  ttauoos 
des  voies  romaines,  inscrites  par  la  carte  de 
Peulinger  sur  le  territoire  de  TAnjou,  et  certai- 
nement une  des  plu^  difficiles  à  déterminer.  EUa 
est  indiquée  sur  la  route  de  Tours  à  Angers,  à 
29  lieues  gauloises  (62  kil.)  de  Tours.  &  17  iiesei 
(38  kil.)  d'Angers.  Ces  donnéas  sont  les  seoles 
dont  la  recherche  dispose.  —  La  principale  diffi- 
culté, qui  n'a  pas  été  franchement  discutée,  m 
parait  être  tout  d'abord  de  faire  choix  entre  la  di^e^ 
tion  par  la  rive  droite  ou  par  là  rive  gauche  de  li 
Loire.  La  Commission  de  la  Carte  des  Gaules,  qui 
certainement  repréiiente  la  science  sérieuse  àua 
son  indépendance  surtout  des  petites  rivdUieido 
enquêtes  locales,  suit  décidément  la  rive  drgiie 
pour  c«^tie  raison  notamment  que  le  tracé  l'effl' 
pmnte  depuis  Roanne.  Pourtant,  comme  Sansoo, 
Kalaucsick,  Boreau,  elle  avait  d*aborii  (icsifo^ 
Saumur,  qui  se  trouve  sur  la  rive  gauche ;ei  il 
est  certain  qu'aux  temps  romains  et  jusqoaa 
X*  s.  la  rive  gauche  est  sur  le  prineipil  courant  de 
rhistoire  angevine.  Les  traces  romainei  y  abon- 
dent et  n'eût-on  que  la  ville  de  Gennes  avec  soo 
théâtre,  Chènehutle  et  soa  oppidum,  St-Hav. 
Saini-Macé,  Saiul-Rémy,  Cuiiaud,  on  poerriii 
affirmer  qu'une  voie  importante  de>senui  1< 
coteau  et  la  vallée.  Les  vies  des  Saints  da  i^ 
au  iz«  s.,  les  chartes  des  comtes  l'aftiiiDeDl 
encore ,  et  de  fait  on  la  pouvait  suivre  jtu- 
qu'en  ces  derniers  temps ,  reconoaissable  par 
tronçons,  d'Angers  à  Munet,  sous  le  eoufloeat 
de  la  Dive  et  du  Tiiouet,  et  en  relation  arec 
Doué  et  le  Poitou  par  trois  voies  directes,  Fe^ 
pendiculaires  ou  transversales,  -^  d'Angers,  de 
Gennes,  de  Saumur.  —  Sur  cette  voie  certaine  li 
doute  reste  complet  malheureusement  pour  ûier 
un  point  de  concordance  exact  entre  Tours  et 
Angers.  Saumur,  Cbénehulte,  Bagneux  ont  ^te 
proposés  sans  satisfaire  aux  données  connues  ei, 
pour  ne  pas  mieux  faire,  je  m'étonne  que  pa* 
sonne  n'ait  songé  à  Munet,  autrefois  Vau-Muoet, 
au  carrefour  de  la  voie  de  Tours,  et  à  Aoo,  cet 
autre  carrefour  si  voisin,  centre  antique  qui  sem- 
blerait conserver  le  nom  primitif  du  pays.  -  Sur 
la  rive  droite  la  Commission,  laissant  le  Goé* 
d'Arcis.  proposé  par  MM.  Godard  et  Mauy  d«  U 
Tour,  se  fixe  aujourd'hui  à  Vivy.  LadisUuceesi 
exacte,  si  l'on  part  de  Tours  ;  <^  mais  il  faut,  poar 
atteindre  Angers,  consentir  à  modifier  le  chiffre 
indiqué  des  xvii  lieues  gauloises  eu  zxii,  c'e»(-^ 
dire,  recourir  a  une  conjecture,  raiaouuahie.  » 
l'on  veut,  mais  qui  6te  a  la  solution,  en  suppri- 
mant une  des  deux  seules  données  coonae».  u)ot 
caiactére  de  conviction  scientifique.  — *  Ajootonf 
d'ailleurs  que  la  encore  le  problème  se  com- 
plique. Même  sur  la  rive  droite  il  existait  as 
moins  deux  gcttudes  voies  d'Aigers  à  Toarsi 
et  l'on  peut  douter  que  la  voie  la  plut  rapprocha 
df  U  v«Ué#  fût  U  pluf  fréquMtée  ai  tv*  >  ' 


ftOC 


-  273  - 


ROC 


qnand  on  voit  encore  à  la  fin  du  xiii*  s.  l'évoque 
d'Âogers,  Goill.  Le  Maire,  prendre,  pour  aller  se 
faire  consacrer,  la  route  de  Tours  par  Brion, 
Bonrgudil  et  Langeais.  C'est  celle  qui  passait  par 
Longue  et  à  4  kilomètres  de  là,  par  Rametort.  Or 
Ramefort,  ce  me  semble,  et  autant  qu'on  peut 
l'affirmer  en  ces  sortes  de  calculs,  est  le  point 
exact  de  concordance  tant  avec  Tours  qu'avec 
Angers  pour  les  deux  dislances  indiquées  par  le 
document  unique,  qui  nous  sert  de  renseignement 
La  localité  certes  est  antique,  —  et  le  bourg  forme 
durant  tout  le  moyen  Age  un  des  principaux 
domaines  de  l'Evôché,  un  centre  important  de 
commerce  et  d'activité,  protégé  par  un  puissant 
chiteau.  Danville  et  après  lui  Lapie  et  Ukert  s'ar- 
rêtent à  Longue,  —  dont  ils  ignoraient  la  déno- 
mination antique,  Athan,  Athenœ;  —  Valcke- 
naer,  Bodin,  la  Saavagère,  au  Pont-de-la-Tronne; 
—  aucune  carte  n'ayant  pu  signaler  dans  la  di- 
rection de  leurs  recherches  une  localité  depuis 
longtemps  disparue.  —  C'est  une  simple  indica- 
tion que  je  fournis  aux  recherches  nouvelles,  sans 
aneon  parti  pris,  sans  confiance  même  qu'une 
lolution  puisse  être  admise  avant  la  production 
de  quelque  donnée  nouvelle. 

DurrfUe,  Not.  de  la  GauU,  p.  557.  —  Walckenaer, 
Gtfoor.  def  (r.»  III,  p.  59  et  Mém.  de  VJLead,  des  Itueript., 
VI,ll|.~LaSaiiTagère,  Beeh,  erit.  et  hUt,,  jp.  ii^iil 
^BecitDiiterL,  p.  lOS.—Godard-Fanltrier,  Mon.  Ant, 
de  fAivM.  >  Mém.  de  la  Soe.  Aead.,  V,  5:  IX,  44,  art. 
de  M.  Borna.  —  Brn.  Deiiardins,  La  Table  de  Peutinger, 
hhM.,  tm,  p.  87.  •  Al.  Bertrand,  Les  VoUe  romofiie» 
tnGule{l9M,  iii-8*  da  61  p.),  p.  8. 

Roe  (le),  vill.,  c^*  de  CkalonneB-'a.'L,  —  Le 
viH  du  Roc  1615  (E  625). 

RoeavdIAre  (la),  f.,  c"«  de  Freigné. 

Roe-en-Pallle*  vill.  avec  fours  à  chaux,  c"* 
de  Chalonnes  (19  mais.,  70  h.). — Roc-en-Paille 
alias  le$  Rocheê  1789.  —  Le  docteur  Farge, 
d'Angers,  y  a  reconnu  et  signalé  un  dépôt  d'os- 
sements brisés  et  de  pierres  taillées,  traces  d'une 
colonie  humaine  remontant  à  la  période  du 
mammouth.  V.  son  Mémoire  dans  le  Coti' 
grès  archiol  éP Angers,  1871,  p.  38-52.  J'avais 
la  chance  de  l'y  accompagner  dans  sa  première 
excarsion.  —  C'est  le  seul  fait  de  ce  genre  encore 
constaté  jusqu'à  présent  (1877)  en  Maine-et'Loire. 

RoehalniB  (les),  c°*  de  Chacé,  ensemble 
d'nne  cinquantaine  de  caves  et  perrières,  sous  le 
moulin  a  veot  de  Saumoussay,  domaine  autrefois 
de  l'Oratoire  de  Saumur.  Trois  ou  quatre  en  ont 
été  explorées  par  M.  Courtiller,  de  Saumur,  sans 
grands  résultats,  sauf  quelques  ossements  et  des 
cendres  sous  une  couche  de  8  met.  de  sol  rapporté. 

RochamlMially  m»"  b.,  c^*  de  Soulainee, 
de  construction  moderne. 

Boeluurdiére  (la),  f.,  c"«  de  Jaîlais. 

Roehart»  m*»  &  eau  et  f.,  c"*  de  St-Lau- 
rent-de-la-Pl,,  sur  le  ruiss.  du  Jeu.  ■—  Moleri' 
(tinua  de  Rupe  1030  circa  (Cartul.  de  Chemillé, 
eh.  67).  —  MolendinuB  de  Rochart  (Ib.)  ;  — 
m»»  et  f.,  €»•  de  SUPierre-MauL,  sur  l'Evre; 
-•  f.,  c»»  de  Trémentinee. 

(le).  -  V.  U  Rocher. 
(miss,  de  la}*  —  Y.  le$  Ecrenne$, 

Raelia,  l,  e^  de  Marigni,  -^  Le  fief  et 


seigneurie  des  Roches  1540  (G  105,  f.  103).  — 
Les  terres  et  fiefs  de  R.  1687  (Et.-C.).  —  Ane. 
logis  noble  subsistant  encore  auprès  de  la  ferme, 
et  qui  conserve  au  rez-de-chaussée  une  cheminée 
du  xvi«  s.  avec  manteau  droit  à  tableau  mouluré 
et  un  élégant  landier  en  fer  armorié  d'un  lion 
rampant.  Au  premier  étage,  une  autre  cheminée 
servit  pendant  un  an  de  cachette  an  maître, 
revenu  d'émigration  ;  —  autrefois  avec  chapelle 
dans  un  coin  du  jardin,  consacrée  le  4  novembre 
1682  et  auj.  démolie.  —  En  est  sieur  Renée 
Lecouvreux,  veuve  Guill.  Deslandes,  1540^  mes- 
sire  Jean  Jacquelot  1687,  Ch.-J.-B.  de  Jacquelot 
1787;  —  en  1840  M.  Ouvrard,  qui  cède  le 
domaine  le  11  décembre  &  M.  Ch.  Du  Bourg  de 
Courchamp  en  échange  de  la  Soardière  ;  —  aqj. 
an  comte  Du  Bourg,  de  LavaL 

aoehe  (la),  f.,  c"«  d'Allonnes  ;  »  ham.,  e» 
d*Andrézé.  —  La  Roche-Beauchéne  1632 
(Et.-C),  du  nom  d'un  énorme  chêne  placé  sur 
un  petit  tertre  au  débouché  du  chemin  qui  mène 
à  Bellefontaine  ;  le  tonnerre  l'a  décapité  en  1859. 
—  La  principale  ferme  fut  vendue  en  1717  par 
Lézineau,  doyen  de  Saint- Maurice  d'Angers,  à 
Franc.  Herbert  des  RaiUières  -,  —  f . ,  c"«  d'An- 
grie;  —  f.,  c"«  d'Auneree;  —  f.,  c"»  de 
Bourgneuf;  —  c"*  Je  Broc.  —  Ancien  do- 
maine avec  maison  noble  possédé  aux  xvt*- 
XVIII*  s.  par  une  branche  de  la  famille  de  Broc  et 
vendu  en  détail  vers  1825.  Près  des  ruines  du 
manoir  qu'un  souterrain,  dit-on,  reliait  sous  le 
bourg  à  l'église,  s'élève  une  chapelle  de  Saint' 
Louis,  avec  anc.  statue  du  patron,  bâtie  en  1815. 
restaurée  en  1865.  —  En  est  sieur  Et.  d'Alaocé, 
mari  de  Françoise  de  Ver,  1575;  -•  m»"  b.,  c«« 
de  Cantenay-Ep.  —  Anc.  domaine  de  l'abb. 
du  Ronceray,  vendu  nat'  le  13  janvier  1791;  » 
m«<>  b.,  &  l'entrée  du  bourg  de  Cemuaeon.  — 
En  est  sieur  Claude  Guyonneau,  licencié  ès-lois, 
1686;  —  f.,  c"«  de  ChalonneS'S.-le-L.  ;  — 
écluse,  c<**  de  Chamhellay,  sur  la  rive  dr.,  et 
vieux  moulin  xvi«  s.  sur  la  rive  gauche  de  la 
Mayenne.  —  MoUndinue  de  Rupe  1124-1140 
(Caitol.  St-Aubin,  f*  56).  —  Les  moulins  de 
la  R.  1540  (C  106,  f.  239).  —  Le  moulin  de  la 
Grande-Roche  était  le  moulin  banal  de  la  soi* 
gneurie  do  Chambellay.  Le  moulin  de  la  Petite'* 
Roche  n'existait  plus  en  1710;  «  t.,  c"*  de  la 
ChapelLe'St'Fl.\  —  c"«  de  Charcé,  V.  la  R.- 
CherUdé\  —  f.,  c"«  de  Chef  f  es.  ^LaR.  Cour* 
sillon  (Cass.)  ;  —  f..  c»«  de  Chemillé;  —  .,  c»« 
de  Cholet;  -  f.,  c"«  de  Clefs.  ^  Alias  le  Fief 
de  Sellières  1760.  —  Anc.  maison  noble,  cons- 
truite vers  1520  par  Guill.  Dosdefer,  dont  la 
famille  possédait  la  terre  jusqu'au  xvii*  s.  ;  — 
Nie.  Dosdefer,  f  en  1639,  était  <  domestique  »  et 
écuyer  du  seigneur  de  Jarsé,  et  lui  avait  servi  de 
second  en  1625  dans  son  duel  avec  le  sieur  de  la 
Rochehue.  V.  Rev.  d'Anj.,  1854,  t.  I,  p.  117.  — 
En  est  sieur  en  1641  Florimont  Havard,  avocat  du 
roi  à  la  Flèche,  Ant.  H.,  élu  à  Rangé,  1672,  mari 
de  Marie  Denais;  —auj.  à  rHôteUDien  de  Baugé; 
.  c>*«  de  Daumeray,  Y.  la  Roche^acqueUni 
^  c"«  à'EcuilU,  \.  la  Roche-d^EcuilU. 

Ho«he(la)^  ham.,  c"*  deFaye.  —  La  Roche 

i9 


tlOÛ 


—  214  — 


ROC 


Godelier  (Raimb.);  «-  ham.,  c"*  de  Feneu  ;  « 
m»"  b.,  c»«  de  Fougère,  avec  de  corienses 
cryptes,  qa'oo  prétend  avoir  servi  de  refuge 
pendant  les  troubles  religieux;  <*  f. ,  c"«  de 
Juigné'Béné  ;  -•  cl ,  c"«  du  Longeron  ;  -• 
ham.,  c»«  de  Louerre;  -•  €"•  de  Mazé,  V. 
Za  Aoc/ie-aux-Afoînes  ;  «  f.,  c""  de  la  Met- 
gnanne,  à  4  kil.  du  bourg,  vers  l'O.,  sur  la  rive 
gauche  du  Brionneau.  Le  coteau  s*y  élève  raide  et 
aride,  semé  de  roches  granitiques.  A  mi-côte,  se 
dresse  un  peulvan  de  forme  trapézoYde,  mesurant 
4  met.  50  sur  3  met.  à  la  base  et  2  met.  à  la 
pointe,  avec  1  met.  40  d'épaisseur  moyenne, 
porté  sur  2  pierres,  Tune  d'un  met.  cube,  l'antre 
de  3  met.  sur  1  met.  50  de  largeur  et  1  met. 
d'épaisseur.  —  Au-dessus,  à  1  met.  50  de  dis- 
tance, une  énorme  roche  soit  de  terre,  mesurant 
18  met.  de  tour  sur  3  met.  50  de  hauteur  ;  —  à 
50  met.  encore,  sur  la  crête  du  coteau,  une 
seconde  pierre  de  12  met.  de  tour  sur  2  met.  50 
d'épaisseur,  la  face  supérieure  légèrement  bom- 
bée ,  repose  sur  4  pierres  dont  2  d'environ 
1  met.  50  de  longueur  sur  80  cent,  de  largeur, 
1  met.  de  hauteur.  On  l'appelle  dans  le  pays  le 
Trône,  On  prétend  qu'entre  ces  deux  masses 
existe  un  immense  souterrain,  qu'indique  le  reten- 
tissement du  sol  ;  ««  c"*  de  Montilliers,  V.  la 
R.-Brochard\  -■  c»*  de  Montrevault,  V.  la 
R.'Gautron ;  —  c"  de  Neuillé,  V.  la  R- 
Chardonnet. 

Hoehe  (la),  chat.,  c»»  de  Noyant-la-Gr.  — 
La  terre  et  seigneurie  de  la  Roche  de 
N'ayant  1539  (C  105,  f.  337).  —  La  Roche- 
Noyant  (Cass  ).  —  Ane.  fief  seigneurial  de  la 
paroisse,  relevant  de  la  Roche-d'Iré  et,  pour  partie 
seulement,  delà  Gravoyèro.  Il  appart.  jusqu'au 
milieu  du  xiv"  t.  à  la  famille  de  Noyant;  ~  Marc 
de  N.  encore  en  1300,  dont  l  héritière  avait 
épousé  avant  1368  N.  Le  Provost;  —  Jean  le 
Provost  1407,  —  son  gendre,  Briant  de  la  Rivière 
avant  1442,  Joachim  de  la  Riv.  1515,  1525,  — 
n.  h.  Pierre  de  la  Barre,  son  neveu  et  son  héri- 
tier, 1526,  mari  de  Marie  de  Champaigné,  et  de 
qui  hérite  avant  1561,  à  défaut  d'enfants,  Jac- 
quemine Pelaud,  femme  de  n.  h.  Franc.  Lailler; 

—  leur  flis  Ant.  Lailler  de  l'Epinay,  mari  de 
Catherine  de  Mondomé,  1578;  —  Guy  L.,  mari 
d'Anne  Pierres,  1602,  qui  acquit  le  26  janvier 
1619  la  terre  et  chàtellenie  de  la  Gravoyére,  — 
V.  ce  mot  et  rectifier.  —  Il  en  réunit  le  domaine 
et  détruisit  le  manoir,  qui  relevait  de  Pouancé. 

—  A  sa  mort,  survenue  dans  l'année  même,  la 
terre  passa  à  son  frère  Jacques,  qui  la  laissa 
à  sa  nièce  Renée  Lailler,  mariée  vers  1633  à 
Charles  de  Scépeaux.  Le  château  comprenait  sur 
la  fin  du  XVII*  s.  un  grand  corps  de  logii  entre 
deux  grands  pavillons  terminés  par  deux  tours, 
avee  cour  pour  les  servitudes,  basse-cour  pour  la 
chapelle,  dédiée  à  St  Martin,  et  portail  surmonté 
d'une  fuie,  le  tout  enclos  de  fossés  ;  —  en  dépen- 
daient les  métairies  du  Bourg,  du  Grand-Friche, 
du  Piessis,  de  la  Corbière,  de  la  Saulaie,  la  clo- 
lerie  de  la  Guyonnaie  et  la  maison  de  la  Provoté. 

La  terre  fut  adjugée  judiciairement  inr  Ber* 
fnnd  de  Seépeaox  \»  14  «rril  1767  à  mo.-Jean- 


Damien  de  Chandennier,  qui  céda  son  acquisition 
le  15  juin  1773  &  Louis  de  Dieusie,  V.  ce  nom, 
mari  d'Angélique  Turpin  de  Crissé,  pour  la 
somme  de  150,000  liv.  Le  nouveau  propriétaira 
fit  raser  l'habitation,  dont  une  seule  tour  reste,  et 
y  entreprit  en  1788  la  construction  à  grands  frais 
du  château  actuel.  Les  soubassements  en  seul 
remarquables  par  leur  élégance  et  par  la  soli- 
dité des  voûtes  on  belles  briques  du  pays.  Deux 
vastes  salons  se  décorent  de  précieuses  boiseries 
sculptées;  et  de  larges  corridors  desservent  aux  deux 
premiers  étages  pins  d'une  trentaine  de  chambres 
sur  toute  la  longueur  de  l'édifice.  Les  bosquets, 
les  étangs,  les  bois,  qui  l'entourent,  en  font  une 
des  plus  agréables  demeures  du  pays.— Dieusie  j 
avait  créé  en  même  temps  deux  fabriques,  l'une 
de  poteries,  l'autre  de  briques  et  carreaux,  eu 
pleine  activité,  quand  ses  héritiers  vendirent  le 
domaine  par  acte  du  12  juillet  1802  k  Charles- 
Clovis  Brillet  de  Candé.  Son  fils,  M.  Prosper  B. 
de  Candé,  y  fit  construire,  vers  1818,  des  fours 
i  vaisselle  dont  les  produits  étaient  recherchés. 
Un  des  ouvriers,  M.  Soleau,  y  moula  même  des 
statues  en  terre,  entre  antres  la  Vierge,  le  St 
Jean-Baptiste  et  le  St  Georges,  qui  figurent 
encore  dans  l'église  paroissiale.  L'entreprise  cessa 
vers  1835.  —  En  1860,  les  trois  vieux  fours,  trop 
voisins  de  l'habitation,  ont  été  rasés  et  un  grand 
four  construit  sur  le  bord  de  la  route  départe- 
mentale, à  25  met  du  gisement  de  l'argile,  qui 
fournit  la  brique,  les  carreaux  et  les  tuyaux  d» 
drainage. 

Roche  (la),  chat.,  c"*  de  Parce.  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  avec  maison  noble,  dont  est  sieur 
n.  h.  André  Jousseaume  1658,  mari  de  Catherine 
des  Herbiers  de  l'Etanduère,  1694,  Ch^-Marin 
Héard  de  Boissimon,  mari  de  Sophie  Poulain  de 
Vaujoie,  1760,  sur  qui  elle  est  vendue  nat*  le 
12  thermidor  an  IV  et  adjugée  à  leur  fils  Charles» 
Marin  U.  de  B. ,  —  acquise  depuis  de  M.  de 
Rhodan  par  M.  de  Contades  et  revendue  par  ca 
dernier  &  M.  Juchault,  conseiller  général  du  canton  ; 

—  c»«  du  Pin,  V.  la  R.-Ferrière',  —  vilL,  c»«  d« 
Rahlay.  —  Le  fief  appelé  les  R.  de  Rablay, 
1540  (C  105,  f.  358).  —  Les  Roches  xvi-xviii«  s. 

—  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maison  de  maître 
moderne,  jardin  anglais,  pièce  d'eau,  dominant 
la  vallée  du  Layon,  appart.  au  xvi*  s.  à  la  famille 
Boylesve,  de  qui  l'acquiert  le  26  avril  1625  Clauds 
de  Montours  ;  —  en  est  sieur  en  1694  Jacq.  Morean, 
prieur  de  Trémentiocs,  qui  le  vend  le  15  juillet 
à  Jos.-Ant.  Pannetier;  «  f.,  c"*  des  Aatrtes,  au 
centre  principal  du  gisement  exploité  de  calcaire 
jurassique. 

Roche  (la),  f.,  c««  de  St- Aubin- de- Luigni. 

—  La  Roche-Serpillon  1493-1504.  —  La 
Roche  1656.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant 
de  la  Basse -Guerche  et  pour  partie  de  la  Masora 
et  annexé  â  la  Grande-Guerche  le  17  Janvier  1505 
a«  9»f  par  échange  de  la  Boussardièra  en  Trè* 
mentines(E  624-630);  —  f..  c»*  de  StChriê* 
tophe-du-Bois.  —  La  R.  des  Landes  (Cass.)  ; 
M  ham.,  C"*  de  Ste-Gemme^^ur-L,  ^  La  R, 
alias  Pierre  Aiguë*  —  Une  pierre  y  indiquait 
U  limite  des  drofit  do  Chapitre  9(-Uad  d'Aq« 


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ROC 


gers  en  amont  dans  les  eaux  de  Loire.  —  En  est 
lienr  en  1668,  n.  h.  René  Avril,  mari  de  Gene- 
TÎèTe  Ménardeaa,  en  1728  Emmanuel  Detmur, 
curé  de  Teille  en  Bretagne,  —  Pierre  Delmnr.  par 
acqnôl,  le  29  août  17SI  ;  -»  c»«  de  St-Georgea- 
du'BoiB,  Y.  la  Roche- Ah\Un\  —  f.,  c"»  de 
Si-GeoTgei'du-Puy-de-la'G.  \  —  vill.,  c"«  de 
Si'Gtorges-dinSe^t'y.  —  La  tradition  pré- 
tend que  les  sœurs  d'Urbain  Grandier  s'y  réfu- 
gièrent et  y  moururent;  —  f.,  c"»  de  St'Ger- 
main-des-P.  ;  —  f.,  c"«  de  St-Hilaire-du-B.; 

—  €»•  de  St-Jean-de-L.t  V.  la  R.-au'Breuili 

—  f.,  c"  de  St-Macaire-en-M.  —  En  est  sieur 
Loois  de  Rangot,  f  le  23  octobre  1733  ;  »  ham., 
c»«  de  St'PauldU'Bois  ;  «  f.,  c»«  de  St-Pierre- 
Maul,  —  La  Roche  Grelepoix  (Cass  )  ;  •»  c"« 
de  St-Rémy-en-M.,  V.  la  R.-Poiné  et  la  R.- 
PinaTd;  —  c"«  de  la  Salle  Aubry,  V.  la  R.- 
Vitelé;  —  f.,  c"  de  Som/oîrc.  —  Les  dtmes  en 
avaient  été  donnnées  à  la  cure  en  1420. 

Roebe  (l&)»  bam..  c"*  de  Tiercé.  —  La 
Roche  Fourmont  1585.  —  I*a  Jl.  F.  autre- 
fois la  R.  Guerrier  1726  —  Ane.  maison  noble 
relevant  de  la  Motte.  —  En  est  sieur  Jacq.  Fro- 
ment, écuyer,  1575,  1585,  n.  b  Martin  do 
Domaigné  1610,  n.  b.  Robert  Gouezault,  élu  en 
meeUoD  d'A. ,  1633,  n.  b.  Rob.  G.  1670  ;  —  sa 
fille  Elisabetb  y  épouse  le  3  septembre  1691  n.  b. 
Jean  Goeniveaiu;  —  n.  b.  Robert  6.,  mari  de 
Vade/eine  Regnault,  1719,  Françoise  G.  1726  ;  — 
cl.,  €■•  de  Vergonne.  —  En  est  sieur  Pierre 
Coarbet,  mari  de  Mad.  Godier,  1597,  mort  en 
jaiQ  1616.  C'était  un  ancien  tailleur,  originaire 
d'Angoumois  et  ami  intime  du  curé,  qui  le  fit 
inhumer  dans  l'église. 

Ro«he  (la),  chat.,  c»«  de  Vemoil-le-F,  —  Le 
lieu  et  domaine  delà  R.  et  le  fief  dudit  lieu 
1540  (C 105,  f.  267),  —  La  R,  Noyau  1575, 1780 
(Et. -G.).  —  En  est  dame  Jacquelte  de  Blavon, 
veave  de  René  de  Fondettes.  —  En  est  sieur 
Samson  de  l'Espine,  par  acquêt  le  21  avril  1575 
de  Gatberine  de  Fondettes,  veuve  de  René  Cor- 
nuau  ;  ^  Anno  Pierres  1619.  ^  Appart.  dés  le 
XVII"  s.  à  la  famille  de  Broc.  Jacq.  de  Broc,  f  le 
23  août  1737,  en  avait  fait  bâtir  la  cbapelle;  sa 
tombe  86  voit  encore  dans  le  cimetière  ;  —  à  Josepb- 
Cb.  de  Bellère,  mari  de  Franç.-Louise  Dubois  de 
Maquillé,  en  1784.  Le  domaine  est  passé  de  M.  de 
fiellëre,  vers  1820,  en  plusieurs  mains  succes- 
sives, notamment  aux  Leroux  de  Mazé,  en  der- 
nier lieu  à  la  famille  Lemonnier.  L'babitaiion 
actaelle  est  un  lourd  pavillon  du  xvii*  s. ,  sans 
style,  construit  sur  les  mines  de  l'ancien  manoir, 
dont  partie  des  murs  apparaissent  vers  S.-E., 
avec  fenêtres  des  xv*  et  xvi«  s.;  —  vers  N.  une  tou- 
relle, à  l'extrémité  d'une  esplanade.  Tout  autour 
plongent  de  larges  douves,  où  s'ouvrent  des  caves 
creasée.«  en  plein  tuffeau  et  jadis  habitées.  Deux 
compartiments  principaux  les  divisent,  soutenus 
par  des  piliers  puissants  et  où  se  rencontrent  les 
débouchés  enmurés  de  galeries  interdites. 

Roche  (la  Basse-),  f.,  c»»  de  Gêné;  —  m*", 
e"  de  Pontigné;  —  f.,  c"«  du  Tremblay. 

Roeke  (la  Grande*)»  f»  c"*  d'Andard;  —  f., 
C**  de  Chambtllay.  —  Appart.  en  17(»  à  n.  b. 


Séb.-Fr.  Letellier  de  Granval,  en  1770  à  dame 
Elis.-J.  Poulain  de  Bouju,  veuve  d'Andigné,  V.  la 
Roche  ;  -■  f. ,  c"«  de  Jallais.  —  Un  combat  y 
eut  lieu  le  10  juin  1832  entre  une  compagnie  de 
grenadiers  du  54*  et  une  bande  de  600  Chouans 
qui  fut  mise  en  fuite  ;  ««  f. ,  c»*  de  Longue.  — 
Ane.  domaine  de  l'abb.  du  Louroux,  vendu  nat* 
le  3  mars  1791  ;  =  f.,  c»»  de  Maulévrier;  — 
f.,  cn«  de  Thouarcé;  —  f.,  c««  d'Yzernay  — 
La  Roche  Guérivière.  —  Ane.  chAteau-fort 
avec  tours,  douves  et  souterrains,  dont  il  reste  à 
peine  quelques  traces  ;  —  appart.  à  M.  Cocaolt, 
de  Gholet,  en  1825. 

Roehe  (Haute-),  f..  c»«  d'Angers  E.,  près  la 
Lycée,  sur  le  chemin  de  St-Léonard,  domaine  de 
la  famille  Davoie  au  xviii*  s.  ;  «>  chat. ,  c»*  de 
Beaucouzé,  avec  belle  charmille,  jardins,  ter* 
rasses,  chapelle  et  vieilles  servitudes  rajeunies, 
sur  la  route  de  Nantes,  à  l'entrée  du  chemin  de 
Beaucouzé;  —  à  M"«  Masurier  en  1828;  —  en 
1860  à  M.  Durand-Brager ,  de  qui  l'acquiert 
M.  Grosbois  vers  1868.— Derrière  existait  une  belle 
futaie  de  chênes  abattue  en  1662.  —  L'hôte  d'un 
cabaret  voisin  sur  la  route.  An  t.  Joubert,  fut 
assassiné,  le  22  novembre  1791,  avec  sa  femme 
et  sa  fille,  par  une  bande  de  brigands  ;  —  f.,  c"* 
de  Beaupréau\  —  c»«  de  Chemillé;  —  f.,  c** 
de  Clefs,  domaine  en  1790  de  l'Hôtel-Dieu  do 
Baugé;  -•  ham.,  c*»«  de  Feneu;  -•  f.,  c»»  du 
Lion-d'Ang.,  appart.  à  M.  de  Lancrau  1780;  « 
f.,  c»«  de  Pontigné  ;  —  f .  c»«  du  Tremblay, 

Roche  (la  Petite-),  f.,  c»«  d*Andard\  ^  t, 
c»«  de  Chambellay,  V.  la  Roche  ;  —  f.,  c"«  d« 
Feneu.  —  En  est  sieur  René  Yeillon,  chevalier 
1670;  —  f.,  c»«  de  Jallais,  —  La  Pet.-R. 
Montetais  1780  (E  468-469),  appartenait  pour 
moitié  au  prieuré  de  St-Pierre  de  Chemillé  et 
pour  le  reste  à  Cl.  et  à  Gab.  Pocq.  de  Livonniêre 
en  1722,  à  Cesbron  de  la  Rogerie  en  1780;  -* 
donne  son  nom  à  un  miss,  qui  s'y  Jette  dans  le 
miss,  du  Jallais-de-Montetais  ;  —  700  met.  do 
cours;  ■■  h.,  c^'de  Longue.  —  Ane.  domaine 
de  l'abb.  du  Louroux  vendu  nat*  le  1*'  avril  1791, 
On  y  a  trouvé  de  nombreux  tombeaux  de  pierre 
coquillière  en  forme  d'auges  rectangulaires.  ^  On 
en  conserve  une  à  la  Cirottière  qui  sert  au  puits; 
—  vill ,  c»«  de  Neuillé;  —  t.,  c»»  de  St-Lézin; 
m^  m'»,  c"  de  Savennières  ;  —  cl.,  c"«  de  la 
Séguinière,  détruite  depuis  1790;  ■■  c"*  de  Som» 
loire.  ^  Le  lieu,  village  et  tenement  de  la 
P.  R.  1540  (C  106,  f.  265).  —  En  est  sieur  Pierr« 
Petit,  écuyer;  »  f.,  c"«  de  Thouarcé-,  -•  f.  et 
m'°  à  vent,  c"«  d'Yzernay. 

Roehe*iiblleii  (la),  f.,  c°*  de  St-Georgtê' 
dU'B.  —  Rocha  Chabilan  1190-1200  (Cbaloc., 
t.  Il,  p.  17).  —  Rocha  Chalibon  1250  (Ib.,  1. 1» 
p.  26).  —  Xa  Roche  Chabillan  xvi«  s.  (Ib.,  il, 
163).  —  X<a  Roche  Abilen,  Abilan  xv-xviii«  s. 
(Chartrier  des  Haies).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
relevant  primitivement  pour  partie  de  Beaupréaa 
et  plus  tard  du  château  du  Vieil-Baugé,  de  Fon- 
taine-Guérin  et  de  Lavau-Fèlu.  Acquis  de  Jeanne 
de  la  Roche-Abilen  par  le  Chapitre  St-Maurice 
d'Angers,  il  fut  revendu  vers  1370  à  Guill.  Poin* 
teau,  mari  de  Jeanne  de  Soucellet,  dont  la  fillf 


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avait  épousé  a  vaut  1410  Ambroise  de  Montalais. 
Françoise  de  Montalais,  fille  de  Mathurin  de  M., 
rapporta  vers  1550,  par  son  mariage,  à  Jean  de 
Baeil.  dont  elle  éiait  veuve  en  1564;  —  et  après 
lui,  aux  seigneurs  de  Fontaine-Milon.  —  Le  sei- 
gneur avait  droit  de  garennes  à  lièvres,  coonins, 
perdrix,  et  tous  les  tenanciers,  mariés  sur  le 
fief,  lui  devaient  le  jour  des  noces,  un  g&teau  de 
froment  du  prix  de  2  s.  6  den.  et  une  longe  de 
porc.  —  Son  écusson  figurait  dans  un  des  vitraux 
de  Téglise  paroissiale,  par  accord  passé  avec  le 
seigneur  de  St-Georges-du-Bois  le  3  août  1486. 
-^  Le  manoir  était  dès  le  milieu  du  zvii*  s. 
donné  à  bail,  et  à  ce  litre  habité  eu  1669  par 
Alexandre  Danquetil  de  Ruval,  —  plus  tard 
réduit  en  simple  habitation  rustique,  dont  le 
tenancier  bourgeois,  —  Michel  Maillard,  lieute- 
nant particulier  criminel  de  Baugé,  eu  1750,  — 
résidait,  comme  aujourd'hui,  à  la  maison  voisine 
de  la  Demaisonnerie. 

Le  manoir  est  situé  à  mi  côte,  sur  le  versant 
oriental  d'une  haute  butte  boisée,  que  gravit  et 
redescend  une  longue  avenue  depuis  le  chemin  des 
Rosiers  à  Sablé.  La  principale  façade  du  corps 
central  xvi*  s.,  avec  larges  croisées  à  meneaux 
de  pierre,  s'encadre  entre  deux  tours,  l'une  car- 
rée, l'autre  pentagonale,  servant  d'escalier,  qu'é- 
clairent d'étroites  rainures.  L'intérieur  se  divise 
en  deux  vastes  salles  tant  au  rez-de-chaussée 
qu'an  premier  étage,  avec  cheminées  à  large  man- 
teau sans  décoration  ;  aux  deux  bouts  s'ajoutent 
deux  pavillons.  Le  préau,  qui  les  relie  vers  N.-E., 
est  voûté  d'arcs  ogivaux  saillants,  avec  clé  ronde 
XT*  s.  —  Vers  S  -£.  le  corps  en  retrait,  à  demi- 
abattu,  —  «  où  il  paroit  y  avoir  esté  autrefois  une 
«  chapelle  et  à  présent  servant  de  celliers  >, 
dit  on  dès  1752,  —  conserve  sa  voûte  de  bois  en 
carène  de  navire.  Au-dessous  l'ancieu  enfeu  sert 
de  cave,  où  descend  un  escalier  de  pierre  —Au-des- 
sous encore,  plongent  les  carrières  qui  exploitent 
la  butta  voisine  et  dont  on  entend  par  l'orifice  du 
puits  et  jusque  dans  les  chambres  le  sourd  reten- 
tissement. —  il  a  été  trouvé  vers  1848,  non  loin 
du  logis,  deux  cadavres,  liés  par  une  chaîne  de  fer. 

Areh. de  M.-et-L.  H  Cbalocbé.  —  Arch.  eomm.  Et.-G.— 
Chartrier  dn  chàteui  des  Haiw  en  Brioiu  —  Areh.  de  la  Ik- 
BiU*  d'Andlgné. 

Boche* Aime  (la),  met.,  c»*  de  St- Aubin- 
dt'L,  —  L'Arche  Airault  (Cass.)<  <—  Le  moU' 
lin  de  la  Rechairue  1671  (Et.-G.  Chalonnes). 
-—  JLe  lieu  et  moulin  de  la  Roche  Airue  1759 
(E  702-713).  —  L'Archerue  (Et. -H.),  dépendait 
du  domaine  du  Jeu  ;  —  vendu  nat^  le  12  ther- 
midor an  lY  sur  Barrin  de  la  Gai.  —  Ne  pas  con- 
fondre avec  V Arche- Airault  en  Rochefort. 

Roebe-AllMi  (la),  f.,  c"«  de  la  Chapelle- 
dU'Genét, 

Hoebe-AUarl  (la),  c"«  de  Fontaine-Guér. 
—  Ane.  ttfi^  noble  sise  près  la  Tremblaie,  app* 
en  1608, 1658  à  la  famille  de  la  Gaubertière  et 
détruite  dès  la  fin  du  xvii*  s. 

HoclM-aB»Breall  (la),  vill.,e"«  de  St-Jean^ 
de  Linièree.  —  Le  Haut  Breut'I,  la  Roche  et 
Roehère  1429.  —  La  Roche  Hault-Breil  1617 
(Et.  G }«  «—  La  principal  domaine  appart.  à  la  fin 


dn  XVIII*  s.  à  M">*  Planchenault  de  la  Chcialeria 
née  Lepage,  qui  le  donna  à  sa  fille,  femme  de 
Couraudin  de  la  Noue,  en  avancement  d'hoirie; 

—  en  ces  derniers  temps,  à  H.  Deruinean,  ¥  u 
nom.  La  clef,  au  sommet  du  portail,  coosene  la 
date  17ÎÎ,  dans  une  couronne  de  chêne.— A  l'angi» 
du  chemin  de  Linières,  une  croix  de  bois,  sur  oi 
socle  de  pierre,  porte  la  date  1806.  -^  C'était  m 
des  plus  importants  relais  de  poste  de  rAojoo. 
dont  étaient  maîtres  :  N.  h.  Franc.  Dupin,  16i6; 

—  Jacq.  Gamier,  f  le  17  septembre  1639;  - 
Et.  Chardon,  1654;  —  Nie.  Avril,  f  le  *7  sep- 
tembre 1691;  —  Pierre  Coullion.  1693;  -Jic^. 
Avril,  1698;  —  Clauae  Avril,  1783. 

Roehe-Aobry  (la\  ham.,  c"«de  Thouard. 
—•  Ane.  domaine  de  l'abbaye  St-Serge  d'Angen, 
arrenté  le  28  juin  1749  A  André  Chasloo.  Sar  le 
mur  d'enceinte,  à  droite  du  chemin  du  Méul. 
s'élève  une  croix,  sur  un  petit  autel  exhaossé  de  | 
plusieurs  marches  et  au  lias  duquel  est  éerit: 
Fait  par  moi  ChaUm  i84i  Pierre  a  g  fû  ' 
D74, 

RaehmHm'Mkue  (la).  —  V.  la  R-deSer- 
rant 

Roche»«a«l.all  (la),  c»*  de  Cantenay-Ep. 

—  Haute  motte  élevée  à  l'extrémité  d'un  eoteas 
coquillier  et  couverte  de  vignes,  qu'on  iBdiqv 
comme  habitation  des  fées.  Du  sommet  rboriûs 
est  superbe. 

Roehe-au-Mm^OB  (la),  cl.,  c"<  dn  Liom-d'i- 
Roehe-ma-Sarrasla  (la),  vill.,  c"*  ^ 
Mozé.  —  Le  chemin  de  la  Roche  au  Sar* 
raein  1437  (E  472),  avec  m*>*  à  vent;  —  aspré^ 
un  puits,  dont  la  chapelle  est  datée  1779;  - 1*. 
c»»  de  Mûrs. 

Roehe-aax-Fers  (la) ,  vign.,  c"«  ds  Cha- 
lonnea-s.'L. — La  Roche  AuféeB,^aux  Faix, 

—  aux  Fées  1519  (St-Serge)  ;  «-  chit.  c»  ds 
Lion  d'Angers,  de  construction  moderne,  i 
M.  Hérault  de  St-Donis.  —  La  Rockt  aux 
Fats  1628.  —  LaR,  aux  Fesles  1630.  IT» 
(Et.-G.).  —  La  maiêon  seigneuriale  delaH 
au  Fesle  1665.  —  La  Roche- aux-Fer»  1760 
(Et.-G.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  maisoi 
noble,  appart.  depuis  le  milieu  au  DÔios  dt 
XVII*  s.  jusqu'à  la  Révolution  à  la  famille  Ber- 
nard de  Boismarais  ;  ^  bois,  c"*  de  la  Mtm- 
hrolle,  vendu  nat^  le  23  fructidor  an  lY  lor 
Varice  de  Marcillé. 

Roehe*max«Xolnes(la),  vill.,  c"*de  AfoW- 

—  Rocha  Monachi  juxta  Fontem  MiU»^ 
1501  (G  17).— ia  Roche-auX'MoinesprèêFi»' 
taine-Millon  1685  et  1783  (Fouillés). ->I.a  Rochi 
(Rec*).  —  Doit  son  nom  primitif,  anjoord'boi 
presque  oublié,  à  un  prieuré  bénédictin,  du  ûtttdi 
Notre-Dame,  fondé  en  1041  par  la  comtesse  Hil- 
degarde  et  donné  par  elle  aux  religieux  de  B»^' 
lieu  près  Loches.  Le  bénéfic-^  fut  réuni  de  boDSt 
heure  à  la  piuncerie  de  l'abbaye  et  le  serfie* 
transféré  en  l'église  paroissiale.  Le  enré  su 
xvia*  s.  y  venait  seulement  dire  encure  la  me*** 
dans  la  chapelle  le  mardi  des  Rogations.  Le  do* 
maine  a  été  vendu  nat^  avec  la  closehe  deslUo* 
champs,  le  7  brumaire  an  IV  au  larmitr  Usebskt' 

Roehe*««x«RolBes  (la),  f.,  o"*  isNevillii 


HOC 


—  277  — 


ROC 


—  Le  grani  chemin  de  la  Roche  au  Moyne 
au  Gué-Fourreau  i486  (6  81S).  —  Hocha 
moTuuihi  juxta  Nulleium  1501  (G  17).  — 
Ane.  prieuré  bénédictin,  sons  l'invocation  de 
St  Gervais  et  St  Protais,  dont  la  fondation  est 
ignorée.  Il  dépendait  de  Tabbaye  de  Boargueil. 

—  En  est  prienr  Christ,  de  Villemereau,  1030, 
Léger  de  Villemereau,  1678.  Claude  Cherrier, 
bachelier  en  théologie  do  collège  de  Navarre, 
1710.  —  La  maison  actuelle  est  d'aspect  moderne 
XTii-iviit*  s.  mais  la  chapelle,  à  demi- en  terrée, 
qui  y  attient  vers  S.-O.,  conserve  son  chevet 
éclairé  par  une  fenêtre  ogivale,  au-dessus  de  la- 
quelle apparaissent  les  traces  d'anciennes  baies 
romanes.  A  l'intérieur  l'autel  porte  une  statue  de 
Sainta  zvi*  s.,  sans  signe  caractéristique.  Un  joli 
tableau  repréàenle  une  religieuse  Fontevriste  à 
genoux  devant  sa  patronne  Ste  Catherine,  qui 
s'appnye  sur  une  épée  nue  et  qu'un  ange  cou- 
ronne :  —  i  droite  une  toile  du  xviii*  s.  figure  la 
Conversion  de  St  Paul,  —  On  y  vient  dire  la 
messe  encore  aux  Rogations 

Roeke-Aux-Moliies  (la),  vill.,  c"*  de  Saven- 
nières,  —  dans  la  paroisse  d'Epiré.  —  Z^ocus 
gui  vocatur  Rocha  1135  iEpit  St-Nic. ,  p.  57). 

—  Rocha  monachorum  1281  (H  St-Nic).  — 
Lea  étagers  de  la  Roche  aux  Moines  1444 
(Top.  Grille).  —  Le  fief  et  seigneurie,  —  le 
vill.  de  la  Roche-aux-Moines,  —  et  très-sou- 
vent, de  la  Roche-au^Moine  (xy-xyiif  s.  (H  Stp 
Tiic).  —  La  Roche  Vineuse  1793.  —  Ancien 
domaine  du  chevalier  Bnhard,  qui  en  fit  don  vers 
1130  aux  moines  de  St- Nicolas  d'Angers,  dont  le 
fief  dominé  par  une  roche,  prit  dès  lors  son  sur- 
nom. —  il  faisait  partie  de  la  dotation  de  la  cel- 
lererie,  annexe  de  la  mense  conventuelle,  et  avait 
pour   manoir  seigneurial  une   grande   maison, 
reconstruite  sur  la  fin  du  xviii*  s.,  avec  cour 
d'entrée,  bas  et  hauts  jardins,  et  parterre  vers  N. 

—  A  l'entoor,  dans  cet  admirable  pays,  en  pleine  . 
vue  de  Tboriion  de  la  Loire  s'était  groupé  en 
haut  et  en  bas  un  double  village,  formé  presque 
entièrement  de  gentilhommières,  plus  tard  de 
maisons  de  plaisance,  habitées  par  la  bourgeoisie 
angevine,  —  en  haut,  la  Maillardière,  à  Ch. 
Gontard,  la  Petite-Maison,  au  chapelain  de  St- 
Hichel  de  Serrant,  la  Saillardrie,  au  chapelain 
de  Notre-Dame,  Belair,  à  ErnauU  de  Vaufoulon; 

—  en  bas,  la  Huguenotterie  et  la  Rehusière, 
aux  Bardoul,  la  Barre ,  à  M™*  Touraton,  la 
Monnaie,  à  l'apothicaire  Goupil,  la  Pinotterie, 
à  M"'*  Gandin,  —  pour  ne  citer  que  quelques 
noms  de  la  fin  du  xviu*  s.  —  L'hôtel  des  reli- 
gieux, vendu  nal*  le  29  mars  1791  à  Léonard- 
Jean  Chevallier,  —  aujourd'hui  à  H.  de  la  Fleu- 
riaie,  son  gendre.  —  a  été  transformé  par  des 
appropriations  nouvelles  et  des  plantations  char- 
mantes.— Sur  le  flanc  même  du  coteau,  vers  S.-O., 
bordé  d'un  étroit  sentier  raviné,  s'élève  un  joli 
chalet  qui  domine  l'horizon.  C'est  sur  ce  do- 
maine qui  réunit  actuellement  Belair  et  la 
Barre  que  M.  GutUory,  poursuivant  des  ex 
pérJences  en  grand  sur  la  culture  surtout  des 
vins  rouges,  alors  nouvelle  en  Maine-et-Loire,  a 
installé  yûts  184S  comme  une  école  d'observation 


des  principaux  cépages.  Il  en  retint  le  Gamay- 
Malain,  le  Gamay-de-Liverdun,  et  particulièrement 
le  Carbenet-Sauvignon ,  qui  de  chez  lui  s'est 
répandu  en  Anjou.  Une  partie  des  cultures,  orga^ 
nisées  par  une  distribution  habile  en  belles  ter- 
rasses à  gradins,  donnent  ces  vins  fins,  qui  ont 
valu  en  1860  au  président  de  la  Société  Industrielle 
d'Angers  la  médaille  d'or  du  Concours  général 
d'Agriculture  de  Paris.  —  V.  la  R.-de-Serrant. 
Arcb.  de  M.-et-L.  H  St-NlcoUs;  Q  n*  8«.  —  Guyot.  Sur 
la  Vitic,  du  N.-O.  de  la  France,  1807,  ln-4^,  p.  48, 85, 87. 

AoeJbe-à-Fétttf.  —  V.  Rocher-Huon, 
Rocbe*B«ratoii  (la),  ham.,  c"*  de  Beau» 
préau,  au  faite  d'un  coteau,  dominant  l'Evre  et 
dont  le  roc,  taillé  en  divers  endroits  de  main 
d'homme,  présente  des  entrées  de  souterrains.  — 
Il  formait  un  ancien  fie!  e^  seigneurie  apparte- 
nant jusqu'aux  premières  années  du  xvi*  s.  à  la 
famille  qui  lui  donne  son  nom,  plus  tard  à  la 
branche  des  d'Aubigné,  qui  possédait  la  jousseli- 
nière.  —  Il  ne  reste  du  manoir  seigneurial,  à  l'O. 
du  hameau,  qu'une  portion  de  bâtiment  annexée 
à  la  ferme,  avec  fenêtres  à  cintre  surbaissé,  dont 
une  grillée,  un  vaste  portail  en  granit,  et  un  long 
souterrain  circulaire.  La  chapelle,  consacrée  & 
St  Jean-Baptiste,  présentait  encore  il  y  a  quatre 
ou  cinq  ans  la  pittoresque  ruine  d'un  édifice  du 
milieu  du  xvi«  s.  (6  met.  25  sur  4  met.  45),  en 
granit,  sans  toit,  avec  ses  deux  pignons,  celui 
du  chœur,  très-aigu,  percé  d'une  étroite  baie  ogi- 
vale entre  deux  hauts  éperons,  la  porte  ancienne- 
ment ogivale,  refaite,    à  cintre   surbaissé;    à 
gauche,  en  entrant,  un  petit  bénitier  hexagonal 
en  granit,  plus  loin  une  niche  rectangulaire  ;  deux 
consoles  de  statues,  aux  deux  côtés  de  l'autel, 
dont  la  pierre  en  granit  avait  été  jetée  bas  par 
un  vigoureux  cerisier,  né  dans  la  maçonnerie 
même  du  tombeau.  —  Une  chapelle  neuve  en  style 
ogival  (archit.  Tessier)  s'est  élevée  tout  récem- 
ment sur  ces  décombres.  —  Le  pèlerinage,  au- 
trefois très- fréquenté,  est  à  peu  près  tombé. 
Roebe-Bsrdoal  (la),  f.,  c°«  de  Chemillé. 

—  La  maison  noble  de  la  R.  B,  (C  105, 
f.  186).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  qui  garde  le 
nom  de  la  famille  seigneuriale  au  xiv*  s.  Jeanne 
Bardoul,  dame  de  la  Roche,  fille  unique  de 
Uath.  B.  et  d'Avoie  de  Puignon,  apporta  la  terre 
en  mariage,  le  samedi  avant  la  Quasimodo  de  1357, 
àHardouinde  l'Esperonnière,  dont  la  descendance 
la  possède  jusqu'au  zvui*  s.  —  En  est  sieur  en 
1789,  Antoine  de  Sanlo-Domingo,  sur  les  héri- 
tiers de  qui  elle  est  vendue  nat^  le  2*  jour  com- 
plémentaire de  l'an  lY.  Le  château  féodal,  cons- 
truit au  XV*  s.,  avait  été  détruit  pendant  les 
guerres  du  xvi*.  Il  en  reste  encore  un  pan  de 
murs,  avec  un  débris  de  mâchicoulis,  debout 
dans  un  champ.  —  A  50  pas,  une  vaste  fuie  se 
dresse,  ouvrant  par  un  large  arceau  ogival,  que 
surmonte  un  tuffeau  entaillé  d'une  figure  informe. 

—  A  distance  subsiste  l'enceinte  en  pierre  sèche 
du  domaine.  ~  Il  donne  son  nom  à  une  partie  du 
ruiss.  de  la  Malaiserie  ;  •-  f.,  c^*  de  Chavagnes- 
leS'E.f  dans  le  vill.  de  Millé-les-Loges,  appart. 
au  XVI*  s.,  comme  le  précédent  fief,  aux  l'Espe- 
ronnière (G  1120). 


ROC 


-  278  — 


ROC 


Eoehe-Bellenone  0^  Grande-),  f.,  c"*  de 
Thouarcé. 
Roehe-Blancbe»  f.,  c»*  de  St-Georges-a.-L. 

—  En  est  sieur  Chalopin,  élu  d'Angers,  1610.  — 
Elle  fut  réunie  à  la  terre  de  Chevigné  par  acquôt 
du  12  septembre  1632,  aliénée  le  !•'  février  1726 
et  rachetée  de  Mich.  Ollivier  le  12  janvier  1732. 

Roche-Bordeaa  (la),  m»"  b.,  c"«  de  la 
Possonnière,  dans  le  vill.  de  Lalen,  avec 
Jardin,  terrasse  et  vignoble. 

Roohe-BoaeC  (la),  chat.,  c°*de  Chaumont 

—  Terra  de  Rocha  1080-1081  (V  Cartul.  de 
Sl-Serge,  p.  52).  —  Rob.  de  Rocha  1134-1150 
ab.,  f.  55).  —  La  Rochehouet  1281  (H  Cha- 
loché,  I,  117).  —  La  maison  seigneurial, 
court,  seigneurie,  domaine  de  la  R.  1539 
(C  105,  f.  15).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  apparl. 
vers  la  fin  du  xi«  s.  à  Jean  de  Jalesnes,  et  rele- 
vant de  Durtal  par  Tintermédiaire  de  Mathefelon. 

—  En  est  sieur  Samson  de  Cens  1450, 1460,  n.  h. 
Jean  Bourel  1510,  n.  h.  Olivier  Bourel  1529,  qui 
par  testament  du  26  décembre  1540  fonda  la 
chapelle  du  manoir,  sous  le  vocable  de  St  Pierre, 
dotée  de  nouveau  le  13  janvier  1550  par  Charles 
de  Feschal  ;  —  Claude  Bourel  en  1583  —  Pierre 
de  la  Haie,  mari  de  Renée  d'Antenaise,  vend  la 
terre,  y  compris  le  domaine  annexé  de  Rouvaux, 
par  acte  du  29  juillet  1595,  &  Franc.  Grimaudet. 
gienr  de  la  Croiserie.  Le  9  février  1687  s'y  marie 
dans  la  chapelle  Charles  de  Villeneuve,  chevalier, 
BÎear  du  Cazeau,  avec  Geneviève  de  Grimaudet. 
Y  meurent  le  2  juin  1742  Franc,  de  Grimaudet, 
âgé  de  92  ans,  veuf  depuis  12  ans  de  Jeanne- 
Marie-Thérèse  du  Verdier,— et  le  18  octobre  1766, 
Harie-Anne-Mc'lanie  de  Bonétat,  femme  de  Fran- 
çois-Julien de  Grimaudet,  âgée  de  55  ans.  Fran- 
Cois-Julien- René- Jean  de  Grimaudet,  conseiller 
au  Parlement  de  Bretagne,  s'y  retire  «  exilé  »  en 
juin  1772. 

Roehe-Bougré  (la),  vign.,  c^*  de  Brain-s.- 
VAuthion, 
Roehe-Boaja,  f.,  c**'  de  Maulévrier, 
Roehe-Boasseiio  (la),  ham.,  c°*  de  Nueil, 
avec  m*"  à  eau  et  m***  à  vent.  —  Ane.  fief  et  sei- 
goenria,  avec  château,  appart.  depuis  au  moins 
le  XV*  s.  à  la  famille  de  Souvigné,  qui  avait  banc 
et  enfeu  dans  les  églises  de  Nueil  et  de  Trémont. 
Aimery  de  Souvigné  en  fonda  la  chapelle  sei- 
gneuriale sous  l'invocation  de  sainte  Catherine  le 
18  novembre  1433  —  Charles  de  Souvigné,  aid«^ 
de  son  fils,  y  assassina  sa  seconde  femme  Yolande 
Bourré,  fut  poursuivi,  condamné  à  mort  et  exé- 
cuté en  effigie  à  Angers  en  août  1597.  —  II  n'en 
était  pas  moins  remarié  en  troisièmes  noces 
quatre  ans  plus  tard  avec  Louise  de  la  Porte  et  ne 
mourut  qu'en  1623.  Sa  euccossion  donna  lieu  à  un 
procès  célèbre  que  rapporte  Pocquet  de  Livon- 
Dière;  —  Urbain  de  Souvigné,  chevalier,  qui 
prend  le  titre  de  baron,  raari  de  Madeleine  de 
Meanssé,  1640, 1660;  —  Louis  de  S.,  leur  fils,  qhi 
prend  le  titre  de  comte,  1696;  ~  Artus  de  S., 
bachelier  en  Sorboone,  1712,  connu  sous  le  nom 
d'c  abbé  de  la  Rochebousseau  »,  1712,  f  à  Pas- 
Mvant  le  1"  avril  1719.  âgé  de  59  ans  ;  ^  Louis- 
loseph  de  Fesques  1725,   fils  de  Jean-Charles 


de  F.  et  de  Marie*Madeleine  de  Soov.,  mariés  te 
5  mars  1685  dans  la  chapelle  ;  —  Lonis-Vtrie- 
Franç.  de  Fesques  1790,  sur  qui  la  terre  est 
vendue  nat^  le  8  messidor  an  IV.  Le  manoir  cod- 
servait  alors  encore  ses  tours  et  ses  tonnelles  dans 
une  enceinte  de  murs  et  de  grands  fossés,  mais  U 
démolition  en  avait  commencé  dès  l'an  U.  —  Eo 
vendémiaire  an  III,  l'ancien  vicaire  des  Gerqueui- 
sous -Passavant ,  chanoine  de  Martigné-Briaot, 
Paul-Denis  Catrou.  fils  du  fermier,  s'y  élût 
enfermé  avec  huit  patriotes  et  soutint  par  trois 
fois  l'assaut  des  bandes  vendéennes.— U  n'y  reste 
plus  trace  ni  de  la  chapelle  ni  du  château. 

Arch.  de  M.-et-L.  E  133,  1180-4199;  G  Cures;  et  L.  - 
Arch.  comm.  de  Trémont,  Nu«I,  PeMav«at,Bt.-G.— Poeq. 
de  Lit.,  Couiume  d'Anjou,  t.  U,  p.  1158. 

Roehe-Brard  (la),  f..  c>«  de  NeuilUi^ÇA 
Petite-;,  f..  c»*  de  Neuillé. 

Roehe-Broehard,  ham.,  c"«  de  MontiU 
liera,  —  La  R,  Brossard  (Gass.).  —  La  Urrt, 
fief  et  seigneurie  de  la  R.  Brochard  1540 
(C  106,  f.  242),  avec  manoir  noble,  relevant  dv 
Coudray-Montbault,  appart.  dès  1502  à  la  famille 
de  Brie.  Charles  de  Brie-Serrant  les  vendit  eo 
1575  à  Jean  Lemeignan.  —  En  est  sieur  n.  h. 
René  L.  1601,  mari  de  Claude  Lebigot.  1613. 
1640.  Claude  Lem.  1678,  da  Pontreau,  conseiller 
au  Présidial  d'Angers,  1723. 

Roehe-Broehard  (1&  Petite -)t  bam.,  c"*  de 
Montilliers.  —  «  Autrefois  la  Picaudière  ; 
est-il  dit  en  1570.  —  Ane.  fief  avec  maison  noble, 
qui  devait  à  mutation  de  seigneur  une  pain 
d'éperons  dorés  au  Coudray-Montb.  En  est  sieer 
J.  B.  de  la  Haie-Montb.  1570;  —  Jos.-Ch.  Bi- 
ritault  1770. 

Roche-Chardonnet  (la),   m«»  b.,  c*"  de 

Neuillé.  —  La  Roche  Chat  CEt.-M.).  -  Anr. 
fief  avec  m^»  noble,  dont  est  sieur  n.  h.  Denis 
Garnier  1550,  Louis  de  Chalopin,  écuyer,  1611. 
Jean-Jos.  Bernard,  mari  d'Henriette  de  Hégoyon, 
1764,  J.-B.  Bernard,  mari  de  Renée  Qq^îv, 
1770,  Jos.-Jacq.-Phil.-Mic.  Bernard,  né  à  Angers 
le  30  janvier  1736,  officier  au  régiment  d'Arma- 
gnac, marié  le  5  mars  1787  avec  Marie- Amie- 
Céleste  Ledoyen  do  Clenne,  retiré  &  la  Rocbe  «n 
1780,  commandant  de  la  garde  nationale  patriote, 
président  de  l'Assemblée  cantonale,  et  comoûv 
saire  plus  tard  pour  le  cadastre.  ~  Une  enceinte 
avec  porte  ogivale  et  poterne,  entoure  encore  le  ' 
domaine.  —  L'habitation  date  tout  au  plas  da 
xvm*  s.  —  Vers  l'entrée  à  gauche,  s'y  élèw  U 
chapelle,  oik  le  7  novembre  1785  Jacq.-Pliil.-J'^* 
Franc.  Bernard  de  la  Barre  épousait  Varie 
Jeanne-Henriette  Bernard  de  la  Roche.  La  porte 
style  Louis  XIII  est  précédée  d'un  petit  porche 
à  deux  colonnes.   L'intérieur  sert  de  hangar. 

• 

avec  voûte  en  bois  peinte  d'azur  et  d'an  seau 
d'étoiles  d'or.  L'autel,  en  forme  de  tripliqoe.  porte 
dans  trois  niches,  au  centre,  une  Vierge,  dont  te 
type  flamand  semble  indi({uer  un  portrait;  s  dr, 
une  Sainte  dont  l'inscription  conserve  les  lettre 
jvLi...  de  type  identique,  quoique  plus  jeonei 
les  cheveux  bouclés  à  la  Vallière,  relonabanl  eo 
flocons  sur  ses  épaules,  —  tandis  que  ceoi  de  U 
Vierge   s'enroulent  autour  du  front,  saof  uo6 


ROC 


—  279  — 


noc 


tonife  erranid  qa*eHe  retient  sur  son  seÎD  de  la 
main  gauche  ;  —  à  gauche  un  St  Paul,  barbu, 
chevelu,  tenant  un  livre,  la  tunique  délabrée  et 
laissant  voir  la  poitrine;  —  le  tout  en  partie 
mulilé,  mais  les  têtes  de  femmes  encore  intactes 
et  superbes,  les  vêtements  peints  ainsi  que  les 
chairs.  —  A  l'édifice,  d'ailleurs  dans  un  complet 
abandon,  atlient  un  petit  logis  nommé  Suzon.  — 
Sar  le  chemin  qui  longe  l'enclos,  s'ouvre  vers 
N.-E.  l'entrée  d'immenses  carrières.  ~  Tout  le  can- 
ton, autrefois  de  la  paroisse  et  de  la  commune  de 
Vivy,  en  a  été  détaché  par  la  loi  du  25  juin  1811. 
Roehe-Chénedé  (la),  vill.,  e»*  de  Charcé, 

—  Ane.   fief  et  seigneurie  avec  maison  noble 
appart.  au  xvii*  s.  à  la  famille  Chénedé,  dont  elle 
retient  le  nom,  —  puis,  partie  par  héritage  vers 
1720  de  Louis-Anne  Cbénedé,  partie  par  acquêt 
en  1737,  échu  à  Joachim-Phil. -Bernard  de  Bois- 
marais,  capitaine  au  régimont  de  Bellune,  de  qui 
l'acquiert  le  23  avril  1750  Jacq.-Séb.  Loir  de  la 
Chesnaie,  mari  d'Etiennetle  Vienne.  Leurs  héri- 
tiers vendirent  la  terre  à  M.  Franc.  AUain,  de 
St-Salurnin,  de  qui  elle  passa  par  mariage  à  la 
famille  Lefeohvre,  et  fut  vendue  le  18  septembre 
1846  à  Eugdae  Lieutaud,  notaire  à  Alger,  qui  la 
céda  en  1854   à  M.  Gab.- Jules  Brunet  de  Mon- 
trwiil,  et  celui-ci,   en  1857,  à  Pierre-Clément- 
MahoPoequetdeLivonnière.  Sa  veuve,  Antoinette- 
MadeUine>Léonie  Lebeau,  propriétaire  par  acte 
do  9  janvier  t866.  a  revendu  le  29  juin  suivant  à 
U,  Franp.-P&scal-Edouard  Tonnons,  qui  y  réside. 

—  Le  château  tout  nouvellement  restauré  com- 
prend on  corps  de  logis  i  double  étage,  encadré 
de  deux  ailes  rectangulaires,  le  tout  en  cône 
tronqoé  couronné  de  ferrures  et  d'un  petit  cam- 
panile, —  serre,  parc  entouré  de  murs  et  planté 
partie  en  jardin  d'agrément,  partie  en  pelouse  et 
vignes,  pota4;er,  pièce  d'eau  vive,  ferme  au  S.-O. 

—  L'escalier  passait  avant  la  Révolution  pour  un 
des  pins  beaux  ouvrages  en  ce  genre  de  l'Anjou, 
et  la  rampe  en  fer  ouvragé  en  était  estimée  de  4  à 
5,000  livres.  Une  chambre  au  rez-de-chaussée, 
remplace  l'ancienne  chapelle  détruite  et  conserve 
nne  inscription  commémorative  des  fondations 
faites  par  les  Cbénedé.  —  Un  rétable  splendido 
en  bois,  xv*  b.,  en  provenant,  a  été  vendu  à 
Paris  en  1865;  le  marchepied  composé  de  17  mé- 
daillons en  tapisserie,  représentait  des  scènes  do 
l'Ancien  Teatament;  le  devant  d'autel  en  chêne 
sculpté  de  ronde  bosse,  8  médaillons,  épisodes  de 
la  vie  de  la  Vierge  ;  la  table  en  vieille  tapisserie, 
10  médaillons  de  la  Passion.  —  Une  copie  exacte 
en  a  été  prise,  qui  décore  la  chapelle  du  château 
de  H.  de  Falloux,  au  Bourg-d'Iré. 

MaiHê-€i-Loir€  des  17  ioUlet  1886,  31  octobre  et  20  dé- 
tmhn  186S,  43  man  1847, 16  joilUt  1845.  —  Affiehet  du 
3  mii  1807.— Notes  Mm.  Bibnbiuit.— Arch.  comm.  Ei.-C. 

llaeJba-Cft««fee«tt.  —  Y.  la  Régale. 

Reelie«hoaart  de  Mortemart  {Marie- 
Madeleine-Gabrielle  de),  fille  du  duc  Gabriel 
de  R.-H.  et  de  Diane  de  Grandseigne,  née  en 
1645  aux  Tuileries  et  élevée  avec  le  duc  d'Or- 
léans, (ut  mise  à  onze  ans  à  l'Abbaye-aux-Bois, 
où  en  queïquas  années  elle  sut  l'italien,  l'espagnol, 
mène  la  ûti  n  de  façon  i  pouvoir  tenir  tète  an 


médecin  du  roi  Vallot.  Ses  grâces  rappelaient  à 
briller  dans  les  cours  ;  elle  fut  destinée^  contre 
toute  vocation,  au  cloître,  prit  l'habit  à  19  ans, 
le  19 février  1664,  prononça  ses  vœux  le  1*^  mars 
de  l'année  suivante,  et  avait  accompagné  M"'*  de 
Gbaulnes  en  son  abbaye  de  Poissy,  quand  sa  no- 
mination vint  l'y  trouver  le  18  août  1670  au  titre 
d'abbesse,  chef  et  générale  de  l'ordre  de  Fonte- 
vraud,  que  lui  valait  le  crédit  de  sa  sœur.  M™*  de 
Montespan,  alors  la  maîtresse  déclarée  du  roi.  Le 
nonce  écrivit  lui-même  au  pape  Clément  X  pour 
presser  les  trois  dispenses  nécessaires  à  une  reli- 
gieuse qui  n'avait  ni  vingt-cinq  ans  d'âge,  ni 
cinq  ans  de  profession  et  qui  de  plus  devait 
quitter  l'ordre  des  Bénédictines.  —  Consacrée 
à  Paris,  aux  Filles-Dieu,  le  8  février  1671,  la  jeune 
abbesse  fut  installée  le  19  mars  suivant  à  Fonte- 
vraud.  Elle  arrivait,  réunissant  contre  elle,  qu'on 
savait  plus  belle  môme  que  la  favorite,  plus  spiri- 
tuelle qu'aucune  des  Mortemart,  toutes  les  pré- 
ventions de  ce  petit  monde,  effarouché  de  son 
origine  peu  canonique.  Elle  apaisa  tout  sans  latte 
et  imposa  doucement  l'autorité  même  de  son 
charme  souverain  et  de  sa  raison  sereine,  par  un 
rare  esprit  de  gouvernement  tempéré  de  réserve 
insinuante  et  d'affabilité.  Dès  1675  la  maladie  de 
son  père  la  rappela  à  la  cour.  Elle  y  resta  sept 
mois,  mêlée  à  l'intimité  scandaleuse  de  Louis  XIV 
etde  laMontespan,  et  compagne,  désirée  par  le  roi, 
de  toutes  leurs  fêtes,  d'où  elle  rapporta  des 
présents  splendides.  Elle  y  revint  en  1679,  en 
1695,  en  1700,  refusant  eu  fin  de  itompte,  avec 
une  résolution  constante,  de  quitter  Fontevraud 
et  de  se  rapprocher  de  Versailles,  et  prenant 
goût  par  raison  «  à  lire,  à  bâtir,  à  jardi- 
«  ner  ».  Dès  les  premiers  jours  elle  s'était  remise 
aux  lettres,  à  l'étude  de  l'histoire  de  France 
surtout,  qu'elle  ignorait  le  plus,  et,  après  l'étude 
des  Pères,  aux  orateurs,  aux  poètes  latins  et 
grecs,  qu'elle  pouvait  lire,  quoi  qu'on  en  ait  dit, 
sinon  sans  aide,  au  moins,  tant  bien  que  mal, 
dans  leur  langue.  Elle  avait  traduit  les  premiers 
chants  de  VIliade  et  aussi,  —  par  une  bizarrerie, 
que  ses  panégyristes  avouent  à  grand'peine  et 
qui  donne  le  ton  de  ce  grand  siècle,  —  le  dialogue 
entier,  —  non  du  Phédon,  comme  le  dit  M.  de 
Noailles,  —  mais  du  Banquet  de  Platon,  un  de 
cet  livres,  dont  une  femme  ne  lit  pas  facilement 
toutes  les  pages;  —  joignant  d'ailleurs  à  ce 
goût  d'humeur  aventurée  un  respect  particulier 
pour  la  morale  austère  de  Port-Royal  et  se  ratta- 
chant d'autre  part  au  monde  par  le  sentiment 
profond  des  délicatesses  littéraires.  Amie  de 
M"«*  de  Sablé  et  de  La  Fayette,  de  Daniel  Huet, 
de  Segrais,  de  Rapin.  de  Boileau,  de  Racine,  et 
dans  les  dernières  années,  de  Gaignières,  elle 
entretenait  avec  cette  élite  un  commerce  de  lettres, 
appréciait  de  haute  main  les  chefs-d'œuvre  nais- 
sants et  payait  de  son  côté  ces  communications 
familières  par  un  échange  de  petits  essais  de 
casuistique  mondaine  ou  de  morale  ingénieuse, 
qui  pour  la  plupart  se  sont  perdus,  par  son 
insouciance  peut-être  4  les  conserver.  Si  Racine 
retouchait  ses  traductions,  elle  faisait  représenter 
à   Fontevraud  même   (juillet  1689)  et  par  ses 


ROC 


—  280  ~ 


ROC 


religieuses  l'œurre  commandée  à  Racine  par 
M««  de  Maintenon,  Esther,  —  Elle  retrouvait 
en  temps  voaln  son  grand  air  pour  la  présidence 
des  thèses  de  ses  religieux,  qu'elle  écoutait  en 
silence,  jugeant  les  beaux  parleurs  et  les  em* 
ployant  ensuite  suivant  leurs  talents.  Tout  une 
école  de  lettrés  et  de  prédicateurs  se  formait  ainsi 
à  Fontevraud  sons  son  influence  dominatrice. 
Elle  eut  d'ailleurs  fort  à  faire  de  sa  plume  pour 
ses  circulaires  à  ses  innombrables  couvents  et  pour 
les  procédures  sans  fin,  où  l'engageaient  la 
rébellion  de  ses  nonnes  ou  les  envahissements 
des  évéques  notamment  de  St-Flour  (1672),  de 
Poitiers  (1684)  et  de  l'archevêque  de  Reims  (1696), 
qui  s'attaquaient  à  des  privilèges  séculaires. -••  On 
la  voit  se  prodiguer  à  ces  luttes,  qui  deviennent  sa 
passion  dernière,  multipliant  les  lettres,  avec  les 
mémoires  judiciaires,  aux  grands,  aux  puissants, 
au  roi,  à  W^  de  Maintenon,  qui  s'y  emploie  et 
fait  décider  pour  elle.  —  Le  18  août  1704,  le  roi, 
à  son  petit  coucher,  annonça  à  ses  courtisans  la 
mort  de  l'abbesse  de  Fontevraud.  Depuis  long- 
temps elle  souffrait  et  n'avait  rapporté  de  plu* 
sieurs  voyages  aux  eaux  de  Bourbon  que  des 
soulagements  momentanés.  Prise  soudain  de 
fièvre  le  7  août,  le  13  de  délire,  elle  venait  de 
s'éteindre  doucement  le  15,  à  peine  Agée  de 
59  ans.  ^  Ses  contemporains  sont  à  peu  près 
unanimes,  —  M™«  de  Sévigné  seule  est  à  excepter. 
'—  pour  exalter  les  louanges  de  cette  «  reine  des 
c  8j)besses  »,  —  «  une  des  plus  spirituelles  et 
c  des  plus  respectables  abbesses  de  l'ordre  »,  dit 
Tacte  même  de  sa  sépulture,  également  souveraine 
et  dans  les  splendeurs  de  la  cour  et  dans  les 
solennités  du  cloître.  On  se  la  représente  facile- 
ment, grAce  aux  nombreuses  images  qui  nous 
restent  d'elle,  le  visage  plein,  arrondi,  la  bouche 
fine  et  souriante,  l'œil  calme  et  doux.  Mignard  a 
peint  son  portrait  en  1680  à  l'Age  de  35  ans. 
Gaucherel  l'a  gravée  &  48  ans  en  1693;  Gai- 
gnières  a  conservé  un  dessin  colorié,  in-4*  de 
la  scène  où  elle  était  représentée  dans  la  salle 
capitulaire  de  Fontevraud,  ~  et  les  Fontevristes 
de  Chemillé  possèdent  encore  un  tableau  mys- 
tique où  elle  figure,  auprès  de  l'autel,  y  appuyant 
sa  crosse  et  au-dessous  son  écusson  fascé,  onde, 
endenté  d^ argent  et  de  gueules  de  6  pièces, 
abaissé  sous  le  chef  de  Vordre,  A  Angers, 
l'avocat  Jubien  possède  deux  portraits  d'elle, 
dont  un,  longtemps  appendu  dans  un  café  de 
Varennes-sous-Hontsoreau,  nous  la  montre  dans 
un  coin  réservé  de  son  jardin  abbatial,  avec  le 
vers  si  connu  d'Horace  : 

Jlle  terranan  mihi  prœter  omnes 
Angultu  ridet. 

M.  Lair,  de  Blou,  a  recueilli  aussi  deux  belles 
toiles,  qu'il  attribue  &  Mignard  et  à  Nocret,  comme 
on  attribuait  A  Rigaud  celui  qui  appartenait  en 
1838  A  M.  Mabille-Ouvrard. 

C'est  en  173S  seulement,  28  ans  après  sa  mort, 
que  fut  donnée,  par  une  indiscrétion,  prétend-on, 
de  l'abbé  d'Olivet,  sa  traduction  du  Banquet, 
sous  ce  titre  :  Le  Banquet  de  Platon,  traduit 
un  tiers  par  feu  Racine»  de  l'Académie 
françoise  et  le  reste  par  M*"  de  ***  (Paris, 


F.  Gandoin,  in»12).  ^  En  tète  se  trouve  une  lettre 
de  Racine  A  Boileau ,  qu'on  voulut  faire  passer  pou 
apocryphe  mais  qui  est  reconnue  de  toute  aatben« 
ticité,  comme  la  traduction  même,  —  bien  qu'elle 
trouble  quelque  peu  les  admirateurs  idéalistes  ds 
notre  abbesse.  La  Bibliothèque  d'Angers,  —  ssni 
autre  preuve,  ^  possède  d'elle  et  l'exemplaire  de 
son  Platon  grec  et  latin  A  ses  armes  et  quatre 
pages  autographes  de  sa  traduction.  Qooi  qa'en 
prétende  M.  Cousin,  «  elle  a  traduit,  »  —  c'est 
Racine  même  qui  le  dit ,  —  «  le  discours 
c  d*Alcibiade  ;  elle  l'a  rectifié,  je  l'avoue,  par  va 
c  choix  d'expressions  fines  et  délicates ,  qai 
c  sauvent  en  partie  la  grossièreté  des  idées  >,  — 
mais  qui  n'empêcha  pas  ses  éditeurs  de  le  sop- 
primer.  —  On  a  d'elle  encore  un  petit  Traité  : 
Question  sur  la  politesse ,  résolue  par 
M"»  l'ahhesse  de  F.  (4  pages),  dans  le  Recueil 
de  divers  écrits  sur  Vamour  et  l'amitié,  etc. 
(Paris,  Pissot,  et  Bruxelles,  Foppens.  1736, 
in-12),  et  réimprimé  par  H.  Clément.  Cet  ao- 
teur  a  joint  A  son  Etude  sur  notre  abbesM 
70  lettres  d'elle,  5  importants  mémoires  jadi- 
ciaires,  18  lettres  A  elle  adressées  par  Louis  XIT, 
M™«  de  Maintenon,  M»«  de  Sablé,  Gaignièr«s,  et 
la  circulaire  sur  sa  mort  par  Louise-Françoise  de 
Rochechouart.  M.  Tamisey  de  Larroqne  a  dooné 
aussi  deux  de  ses  lettres  dans  le  Bullet.  du  Bi- 
bliophile, li  ne  serait  pas  difficile  d'angmeater  ce 
contingent  littéraire  avec  le  ehartrier,  eoeore 
inexploré,  de  Fontevraud,  que  conservent  les 
Archives  de  Maine-et-Loire;  mais  ses  discoors 
d'apparat,  ses  traités  de  piété,  de  morale,  ses 
essais  académiques,  ses  panégyriques  et  rbisloin 
projetée  par  elle  de  Robert  d'Arbrissel  sont  perdos, 
sans  qu'il  faille  exagérer  outre  mesure,  comme 
on  l'a  fait,  les  regrets  de  cette  littérature  en  soffloe 
très-secondaire.  —  Son  Oraison  fiinèbre,  par 
Antoine  Anselme,  abbé  de  St-Sever,  est  im- 
primée (Paris,  1705,  in-40  de  50  p.,  non  compris 
la  lettre  circulaire  et  un  article  préparé  pour  le 
journal  de  Trévoux). 

Arch.  de  M.-«t-L.  B  Slit7.  —  Gallia  ChristioM,  L  H, 
p.  365,  preuves.  —  Btblioth.  d'Anfert.  lits.  37S. — Bariwr, 
Dictionnaire  det  Anonymet,  p.  38i.  —  Dreoi  du  Raditf. 
Bibl,  du  Poitou,  IV,  355.  —  V.  Cousin,  Platon,  VI.  *lt. 

—  De  Barthélémy,  Les  AmÎM  de  AP^  d*  SahU,  -  M**  de 
Maintenon,  Lettre;  —  Saint-Simon,  Ménunre»,éià^ 
Hachette,  V,  209  ;  et  Journal  de  Dangeau,  X,  199;  XVI, 
51.  —  népert.  archéoL,  1863.  p.  358.  ^  ^ou»etta  d«  U 
Bépub.  des  Lettrée,  avril  1680.  -  La  llainfenne,  Cl^tp- 
Fonteb.n  p.  193-103.  ~  Journal  de  TYéooux,  déeeabra 
1704,  p.  fil  18.  —  Ménage,  Hiet,  mulierumvhiloeophanm. 

—  Gaulay,  Soui>enire  Saumuroit-  —  II**  de  Séripe, 
Lettres,  éd.  Hachette.  Il,  55  ;  TU,  477,  478  ;  IV.  149,  M, 
V,  i49.  —  Racine,  édit.  Hachette.  V.  430.  451.  451- 
Gomte  de  Rochechouard,  Hitt.  de  la  maieon  de  JiocM' 
chouard  (Paris,  1859,  in-4*,  S  vol.).  *  Joum.  de  Maine- 
et-L.  du  16  octobre  1871.  —  Bullei.  du  BibUôphile,  dé- 
cembre 1872,  p.  387  et  509.  *  GrUle.  Lettre  û  M.  deU 
Porte.  -  De  llonviUe,  Vie  de  Mignard,^,  106.  -  Oé- 
ment.  Une  abbesse  de  Fontevraud,  Gabrielle  de  Boche- 
chouard  (1869,  in-8*  de  406  p.,  avec  portr.). 

Roeheehoaart-Mortemiarl  {Louise-Fran- 
çoise de),  fille  du  maréctal  duc  de  Vivonoe  et 
nièce  de  la  précédente,  fut  élevée  depuis  l'âge  de 
six  ans  à  Fontevraud  et  en  était  grand'prieore 
depuis  1694  au  décès  de  sa  tante.  Elle  fut  de< 
mandée  pour  lui  succéder  par  une  reqnéie  signM 
de  toute  la  commiuauté.  Uue  lettre  du  rpi  es 


ROC 


—  281  - 


ROC 


date  do  ^  AoAt  !704  l'informa  de  sa  nomination 
en  lai  rappelant  les  maximes  et  les  exemples  de 
sa  deraneière.  Installée  le  3  décembre,  elle 
rimiia  de  son  mieux  par  la  régularité  de  sa  con- 
dolte  et  son  exacte  piété,  et  sut,  comme  elle, 
maintenir  d'une  main  ferme  tes  privilèges  et  ses 
droits,  mais  non  pas  non  plus  sans  procès.  Celui 
contre  les  Filles-Dieu  de  Paris  lui  fournit  Toecasion 
de  rédiger  notamment  deux  mémoires  qui  sont 
imprimés  :  Au  Roy  Vahhesse  de  Fontevraud 
contre  les  re^ij/teicses  de  la  communauté  de$ 
FiUeê'Dieu  de  la  ville  de  Parié  (1737  et  1738. 
in-fol.  Paris),  en  réplique  aux  libelles  des  reli- 
gieuses. Le  rot  Louis  XV  lui  fit  Thooneur  de  la 
charger  de  l'éducation  des  filles  de  France  et  & 
cette  occasion  la  nomma  duchesse,  pour  qu'elle 
eût  le  droit  de  s'asseoir  devant  elles.  —  Elle 
mourut  avant  leur  sortie,  le  16  février  1642, 
ftgée  de  78  ans. 

OéamH,  Une  abbêuê  de  Femtevraud,  p.  869.  —  Bêwê 
^At^Wf  1868,  p.  67. 

B^elM-CléremlMioU  (la),  m»»  b.  et  f.,  c»* 
de  Villévêque,  —  L'kehergement  de  la 
Roche  près  Villeveieque,  1374,  la  terre  et 
seigneurie  de  la  Roche  Cléremhault  1505 
(G  S3T).  —  A  l'entrée  du  bourg,  vers  TO  ,  sur  la 
.  haateor  de  la  rive  gauche  du  Loir,  vieux  logis 
modemué  et  blanchi,  qui  ne  conserve  plus 
aucone  trace  du  manoir  fortifié.  La  ferme  même 
asi  détachée  du  domaine  et  en  mains  étrangères. 

—  Aoe.  fief  et  seigneurie,  appartenant  dès  avant 
le  xiT*  s.  et  jusqu'à  la  fin  du  xvi*  à  une  famille 
de  chevalerie  dont  elle  garde  le  nom,  seigneur 
en  même  temps  de  la  Plesse  et  du  Piessis.  Le 
tenancier  devait  «  40  jours  et  40  nuits  de  ligesse 
«  en  son  dit  hébergement  »  à  Tévèque  d'Angers, 
comme  seigneur  de  VlUévèque,  et  de  plus  fournir 
de  meuniers  les  moulins  de  la  châtellenie,  avec 
droit  d*y  percevoir  pour  leurs  gages  le  quart, 
et  i  pvtir  de  1498  le  tiers  du  revenu.  —  En  est 
sieur  Jean  de  Rochechouard  1602,  Guy  de  Laval, 
mari  de  Françoise  de  Sesmaisons,  1666.  En  1715 
et  1717  Jean  de  Saligoac,  avec  Marie-Anne  d'Aixe, 
sa  femme,  résident  au  château  où  naissent  deux 
de  leurs  enfants,  qui  ont  pour  parrains  Charles  de 
Grimandet  et  le  comte  de  Laval;  —  Ignace 
Chanvel  de  la  Boulaie  par  acquêt  du  12  juillet 
1717  de  Guy- And  ré  de  Laval  ;  —  Pierre-Guill. 
Pissonnet  de  Bellefonds,  mari  d'Anne-Renée  Gho- 
lard,  par  acquêt  judiciaire  du  15  juin  1764;  ~ 
Pierre-Louis  P.  de  Bellefonds,  mari  de  Marie- 
Jeanne-Claire  de  Kermel,  1786. 

Afch.  de  M.-et-L.  B 1001  et  3619;  G  299-949.  —  Arcb. 
comiB.  BU-G. 

noelie-CochaaU  (la),  ham.,  c°«  de  St- 
PauUdu-B.  —  La  R,  Couchau  (Cass.). 

Iloelie^^rbiii  (la),  c>>«  de  Savennière», 
ligne  de  rocher  précédant  la  Roche-de-Serrant  et  en 
avancement  sur  la  Loire,  qu'a  coupée  la  voie  ferrée. 

noelie-Carboii  Ga),  c"«  de  Moranneê,  -^ 
Ans.  maison  noble  attenant  an  petit  cimetière; 

—  en  est  sienr  Jean  Gilbert  1575,  Balth.  Musard, 
procnrenr,  1736,  René  Berthe,  maître  maçon,  1753. 

KoAe*Comlllott9  f.,  c"«  de  CheffcB.  — 
Aae.  fief  et  seigneurie  dont  est  sieur   Tngal 


Aubin,  prêtre»  1540,  n.  h.  Jean  du  Pian  i&ii, 
t  i  Paris  le  28  décembre  1639,  égé  de  78  ans.  Il 
avait  rétabli  en  1626  l'ancien  grand  chemin  entre 
Juvardeil  et  Ecuillé,  qu'avaient  déplacé  ses  pré- 
décesseurs et  que  réclamaient  les  paroMsiens.  — 
J.-B.  du  Serreau,  écuyer,  1697,  f  le  12  sep* 
tembre  1716  ;  —  et  la  famille  jusqu'en  1790. 

Arth.  comnnm.  Et- G.  —  Arch.  de  M.-el-L.  B  IndB.  da 
Préttd.,  20  avrU  1026;  G 105,  f.  1S2. 

Ro«]ie<Coataiit«  vill.,  c"*  de  Tigné.  —  La 
R.  Corland  (Cass.).  —  Ane,  fief  avec  maison 
noble  et  chapelle  de  Saint-Jacques  et  Saint- 
Jean,  dans  la  grande  cour,  fondée  le  28  mars 
1689  par  Fr.  Lehoux  du  Piessis,  avocat  au  Par- 
lement et  aux  sièges  royaux  de  Saumur,  mari  de 
Jeanne  Texier.  ^  Elle  est  démolle.  —  En  est 
sieur  Zorobabel  Nicolas  1590,  Franc.  Lecointre, 
mari  de  Cath.  Nicolas,  1620,  Jacq.  Lehoux,  mari 
de  Cath.  Lecointre,  1647,  Sylvestre  Berthelot  do 
Grandmaison ,  mari  d'Anne-Françoise^acquine 
Lehoux,  1770.  —  Le  haut  et  vieux  logis  du 
XVI*  s.  a  été  tout  modernisé  ;  dans  la  tour  d'esca- 
lier, se  lit  pourtant  encore,  gravée  en  relief  à  la 
première  porte,  la  date  iS79.  —  Vers  l'E.,  sur 
l'entrée  parée  d'un  fronton  triangulaire  xvii*  s., 
figure  l'écttsson  sculpté  d'azur  au  chevron 
d^or  accompagné  de  deux  étoiles  en  chef  et 
d'une  merlette  en  pointe  t  qui  est  des  Lehoux. 

Roehe-dnEeolUé  (la),  chat.,  c"«  d'Ecuillé. 
—  Ancien  fief  et  seigneurie  où  étaient  annexés 
les  fiefs  du  Mortier  et  de  Monterbaut.  —  En  est 
sieur  n.  h.  Simon  de  Chivré  1539,  Ant.  de  Brie, 
mari  de  Marguerite  Sébille,  1567,  1575,  Ant.  de 
Brie  1580, 1585,  n.  h.  Guill.  Lefebvrel617,  Claude 
Lef.,  maître  d'hètel  ordinaire  du  roi,  mort  en  1673, 
Louis  Lef.^  chovalier,  f  le  13  août  1695  ;  —  Pierre 
Ayrault,  lieutenant-général  criminel,  Angers, 
1667.  Une  ordonnance  épiscopale  du  29  janvier 
1704,  renouvelée  le  18  novembre  1723,  l'autorisa 
à  transférer  dans  sa  chapelle  seigneuriale  le  ser- 
vice de  la  chapelle  Sl-Jean-l'Evangéliste  de  l'é- 
glise paroissiale;  —  René-Pierre-Guill.  Ayrault 
1780,  qui  y  réside  avec  sa  femme  Julie- Jeanne- 
Henriette  de  la  Forêt  d'Armaillé  ;  —  aujourd'hui 
M.  de  la  Bastide,  héritier  des  Ayrault,  par  M"*  de 
Villoutreys,  sa  femme.  ~  Le  château,  modernisé, 
domine  la  côte,  vers  l'O.  du  bourg,  et  un  peu  à 
l'écart  du  chemin.  —  Sur  la  face  vers  S.-O.  s'en- 
gagent deux  tours  à  toit  pointu  avec  couronne- 
ment de  mâchicoulis;  vers  N.  a  été  ajouté  un 
grand  corps  rectangulaire,  avec  toit  en  cône 
tronqué  ;  vers  S.  une  aile  basse.  Sur  une  chemi- 
née du  portail  du  xvii*  s.  on  remarque  un  écusson, 
sculpté  en  relief,  portant  au  centre  un  lion  pas- 
sant couronné,  avec  une  barre  chargée  de  trois 
pies  ?  le  tout  sommé  d'une  fleur  de  lys  et  encadré 
d'une  jolie  bordure  de  fleurettes  et  de  bandelettes 
flottantes,  où  se  lisent,  adroite  :  Sequiturpalma 
victoriam;  à  gauche,  Contemptus  erigit  pal- 
mas;  au-dessus,  un  monogramme  A.M. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  106.  f.  151:  B  Ayrault.  —  Aroh. 
eomm.  do  SouLdre,  Fenaa,  Ecuillé,  Bt.-G. 

Roche-de^alifiié  (la),  m«>»  b.,  c**  de 
Mûrst  avec  ancienne  chapelle  et  dépendances 
par  .extension  en  Mozi. 


ROC 


—  282  — 


ROC 


lUieheiide-Cieiiaest  m»»  b.,  dans  le  bonrg 
de  GtnneB.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  hôtel 
noble,  dont  les  seignenra  avaient  an  enfea  dans 
le  chœnr  de  St-Easébe.  —  En  est  etear  René  de 
Boarnan  1528,  René  de  B.  1563,  n.  h.  Jean  Pes» 
eherat  1613,  René  de  Pescherat  on  de  Peseherard, 
inhamé  le  20  septembre  1676  dans  l'église  de 
Cornillé,  âgé  de  75  ans  ;  ~  Charles  de  P.,  juge 
magistrat  an  Présidial  d'Angers,  inhamé  le  5  oc- 
tobre 1683  dans  la  nef  de  St-Mainbeuf  d'Angers 
le  6  octobre  1682,  n.  h.  Pierre  de  Moulins,  mari 
de  Marie  de  Pescherat,  1683,  Hardonin  de  M., 
inhamé  le  9  juillet  1742  dans  le  chœur  de  St- 
Eusèbe,  âgé  de  67  ans  ;  —  Loais  de  M.,  mort  le 
11  avril  1788,  âgé  de  74  ans,  veuf  depuis  le 
18  août  1786  de  Marie-Jeanne  de  Ck)urval  ;  — 
anj.  à  M.  Charles  d'Achon. 

Roehe«de-LIiie,  m***  et  vignoble,  c"*  de  la 
PoBsonnière,  —  Vineœ  apud  Rocham  Adde- 
UU  1105  (l«r  Cartul.  St-Serge.  p.  250. 

aoelbe-€le.MAtv.  —  Y.  Mûrs, 

Roche-de-RibalIeC  (la),  h.,  C**  de  Cholet, 
avec  beau  peuluan  en  pyramide  irréguUére, 
haute  de  3  met.  90.  de  6  met.  de  circonférence, 
à  1  met.  30  du  sol  V.  t.  I,  p.  702.  —  Un  dessin 
en  existe  au  Musée  d'ADgers. 

Roehe-d'Erl^iié  (la),  vill.,  c"«*  de  Mûrs  et 
des  Pont9'de-Cé  (5  mais.,  14  hab.).  —  Walte- 
riuêdeRocha  1134-1150  (2*  Carinl.  St-Serge, 
p.  225).  —  Le  chemin  y  fut  ouvert  jusqu'au  clos 
de  Haute-Perche  en  octobre  1763  par  les  corvées 
des  sept  paroisses  circon voisines,  ^  en  1764  jus- 
qu'à la  mare  de  la  Lande. 

Roohe-Derrl«re  (la),  f..  c"«  de  St-PauU 
du'B,  —  Une  gaignerie  vulgairement  nom' 
mée  la  Roche- Derière,  le  vill,  de  la  R.  Z). 
1485.  —  Appart.  à  la  Madeleine  de  la  Fouge- 
reuse. 

Roehe^es-Aoble»  (la),  f.,  c°«  de  Coron, 
--  L'hoetel  et  maison  forte  de  la  R.  d.  A. 
avecques  la  closture  d^icelui  et  douves,  mut 
railles^  ponts  Zents,  jardins,  1539  (C  106, 
f.  277).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  appart.  jusqu'au 
ziv*  s.  à  la  puissante  famille  de  la  Jumellière. 
Jeanne,  la  dernière  héritière,  l'apporta  vers  1390 
à  Geoffroy  Leroux.  Leur  descendance  y  réside 
jusqu'au  milieu  du  zvii*  s.  dans  un  des  plus  forts 
châteaux  du  pays,  dont  le  domaine  comprenait 
11  bordages  ou  métairies.  René  Leroux,  en  1570, 
soutenant  procès  contre  sa  mère,  la  chasse  et  la 
dénonce  aux  gens  du  roi  comme  huguenote  ;  —puis, 
poursuivi  à  son  tour  par  sa  mère,  s'y  enferme 
avec  une  garnison  et  sème  la  terreur  aux  alen- 
tours. Il  est  enfin  arrêté,  conduit  à  Angers,  jugé, 
décapité  au  Pilori  le  10  mai  1571  et  inhumé  aux 
Gordeliers.  âgé  de  23  ans.  La  sentence  ordonnait 
de  raser  son  château  et  d'y  fonder  une  chapelle 
&  rinlenlion  des  âmes  de  ses  victimes.  Les  héri- 
tiers obtinrent  sans  douta  quelque  accommode- 
ment. —  Y  réside  en  1588,  avec  sa  femme  Marie 
Hurault.  Charles  Leroux,  dont  le  tombeau,  con- 
servé dans  l'église  de  Coron,  fut  transporté  en 
1793  au  District  de  Vihiers  et  dépecé  pendant  la 
guerre  ;  <—  Jacq.  Hurault,  comte  d*Oiizain,  1638, 
mé  à  Arras.  ^  Sa  veuve,  Augastine  Leroux,  jolie 


et  coquette,  était  remariée  dès  1640  à  Abel  ServMs. 
ministre  d'Etat,  qui  aurait  pu  être  son  grsDd-pire. 
Elle  mourut  pourtant  avant  lui  le  17  janvier  16SS 
et  fut  inhumée  aux  Ardilliers  de  Saumor.  L'é- 
vèque  Henri  Arnaud  s'empressa  de  venir  ta 
château  porter  ses  consolations  à  Servieo.  * 
Henri  Lenoir  Hurault ,  marquis  de  Vibrai» , 
1713,  lieutenant  générd  des  armées,  mari  de 
Françoise-Julie  Adhémar  de  Monteil  de  Grigoan 
—  La  terre  est  acquise  le  28  janvier  1739  par 
Eustache-Guill.  Leroy,  écuyer,  sieur  de  la  Rocbf 
Yérouillère,  qui  y  vient  résider  avec  sa  feouM 
Marie-BIadeleine  Ménage.  Leur  fille  Marie>Mada- 
leine-Sophie  y  épouse  dans  la  chapelle  le  10  jan- 
vier 1747  Franç.-Henri  de  Lormeroo.  chevalier, 
sieur  de  St-Cyprien.  et  leur  fils  Eustache-GuilU 
César  se  marie  &  Angers  le  1*'  féviier  1751  avM 
Gertrude  Chapotin,  veuve  de  Bonchaud  de  la  Pi- 
gnunnière;  —Jacq.  O'Kelly,  religieux  càrme,  est 
aumônier  au  château.  —  Mais  un  retrait  lipafer 
sans  doute  fit  rentrer  le  domaine  dès  avant  1713 
aux  mains  de  Louis  Hurault,  marquis  de  Yibni«, 
brigadier  des  armées  du  roi,  mari  de  Marie*Loois«> 
Félicité  Amyraud.  Ils  résidaient  encore  à  U 
Révolution  sur  la  terre  dont  dépendaient  alors 
36  métairies  ou  closeries.  rapportant  19,000  Ht. 
de  revenus.  Le  marquis  les  réclamait,  bien  en  vain 
sans  doute,  en  1796,  dans  une  lettre  adressée  à 
l'abbè  Bernier  de  Londres,  où  il  se  trouvait,  r&fs- 
gié  seul  en  Angleterre,  avec  an  enfant  de  13  sai. 
ses  deux  autres  fils  au  service  étranger,  et  sa 
femme,  sans  pain,  au  fond  de  l'Allemagne.  Mais 
tout  le  château  avait  péri  incendié  et  ce  qui  res- 
tait des  ruines  fut  vendu  nat^  le  28  vendémiain 
an  VI  (29  octobre  1797)  avec  l'étang  (15  boiiselées) 
et  le  marais  (4  boisselées). 

La  puissante  forteresse  comprenait  deux  grands 
corps  de  bâtiments  formant  un  quadrilatère  flan- 
qué de  quatre  tours,  qu'encadrait  une  coor  d'boo- 
neur  et  dont  il  ne  reste  plus  que  les  débris  dé- 
chiquetés de  la  façade  méridionale;  à  distance 
de  10  met.,  un  haut  contrefort  isolé;  ris-à-vis,  à 
l'opposé,  le  pied  d'une  tour  d'angle  carrée  xit*  s. 
De  vastes  douves  formaient  une  première  enoeiote, 
communiquant  avec  l'étang  (2  hect.),  avijourd'bu 
desséché,  qui  la  couvrait  vers  S  -0.  —  Un  poDt 
de  pierre,  actuellement  de  deux  arches  plein  cintre 
XVII*  s.,  relie  vers  l'Ë.  la  vaste  basse-cour  d'en- 
trée que  protège  un  haut  pavillon  précédé  autre- 
fois d'un  pont  levis.  La  porte  ogivale,  munie  d'an* 
herse,  s'encadre,  avec  son  guichet,  entre  dent 
grosses  tours  rondes,  celle  de  gauche  en  corres- 
pondance avec  une  tour  d'angle  du  château  ponr 
couvrir  en  même  temps  l'entrée  et  le  passafe  do 
pont  intérieur.— A  droite  attiennent  les  bâtio^ou 
découronnés  des  servitudes  et  une  haute  et  vaste 
enceinte  extérieure  avec  une  seconde  bordure 
d'immenses  douves,  embrassant,  l'étang  compris, 
environ  10  hectares  Les  rebords  de  Téungei 
l'intérieur  des  douves  sont  soutenus  d'une  véri- 
table muraille  de  4  &  5  met.  de  hauteur,  formée 
d'énormes  blocs  de  pierre,  et  la  crête  extérieure 
bordée  de  hauts  et  beaux  arbres,  implantés  d'em- 
mèmes  au  hasard  des  veuts. 

L'emplacement  même   de  U  chapelle  resta 


ROC 


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ROC 


ignoré.  L'encadrement  scolpté  de  la  porte,  les 
montants,  la  clé,  datée  1626,  et  le  linteaa  en  pierre 
se  trouvent  reportés  à  aoe  des  étables.  —  Du  do- 
maine dépendent  encore  24  métairies,  la  plupart 

sur  Chant*>Ionp. 

Arch.  de  H.-et-L.  G  106,  f.  277  ;  E  3150-3160;  et  Q.  — 
AHh.  oomm.  Bt.*^. —  Correspondance  de  Charrette^  etc., 
1. 1,  p.  337.  -  Taliemant  dei  R..  IV,  408-411 ,  édit.  P.  Pa- 
rit.-—  Retu»  d'Anjou,  1854, 1. 1,  p.  303-304. 

Roclie-de»SerraiiC  (la).  c°*  do  la  Posaùn^ 
nière.  —  Castrum  quod  Rupes  Aîonachi  vo- 
eatur  1214  {Chron,  d'Anj.,  11.  58>.— Castrum 
quod  vocatur  Rocha  Monachorum  (D.  Bonq., 
XVIII,  721).  —  Les  étagera  de  la  Roche-aux- 
Moinea  et  la  chàtellenie  de  la  Roche-au^Duc 
1444  (Top.  Grille).— I-a  Roche-Serrant  nommée 
autrefois  la  Roche-au-Duc  et  auparavant 
la  Roche-auX'Moines  1481  (D.  Bét.).  —  Le 
ckastel,  chaatellenie,  fief,  terre  et  seigneurie 
de  la  Roche  de  Serrant  1539  (C  106,  f.  241). 
^  Hant  rocher  dominant  la  rive  gauche  de  la 
Loire,  et  qui  venait  au  zii"  s.  de  prendre  le  nom 
de  Roche  aux- Moines»  V.  ce  mot,  par  suite 
de  la  donation  récente  du  domaine  d'alentour 
aQ%  moines  de  St-Nicolas,  quand  le  sénéchal 
Goill.  Desroches  y  éleva  sur  l'extrême  faite  un  puis- 
sant château,  avec  ou  sans  le  consentement  des  reli- 
gieox.  dont  les  agents  et  étagers  restèrent  exempts 
de  tout  guet  et  garde.  La  forteresse  avait  sur- 
tout pour  but  de  protéger  la  route  d'Angers  à 
Aaotes,  infestée  par  les  rapines  du  châtelain  de 
Kocbefort.  Ce  dernier  y  fut  blessé  à  mort  sous  les 
murs,  pendant  le  siège  qu'y  vint  mettre  le  roi 
Jean  sans  Terre  en  1214  et  le  roi  lui-môme  y 
faillit  périr.  Le  château  soutint  l'attaque  pendant 
deux  mois,  jusqu'à  l'approche  du  fils  de  France, 
Louis,  avec  une  armée  qui  le  délivra  (17  juillet). 
Une  bulle  du  pape  Honorius,  partisan  du  roi 
d'Angleterre,  en  ordonne  en  vain  la  destruction 
en  1220.  Guillaume  de  Craon,  héritier  par  al- 
hance  de  Desroches,  vendit  en  1370  au  duc 
Lonis  II  d'Anjou,  la  terre,  qualifiée  de  chàtellenie 
et  qui  prit  dès  lors  le  nom  do  la  Roche- au^ 
Duc.  Elle  fui  léguée  &  vie  en  1383  à  Pierre  d'A- 
voir par  son  nouveau  maître.  —  En  1410  la  du- 
che»se-veave,  Yolande  d'Anjou,  céda  la  terre  à 
Charles  de  la  Tour,  mari  de  Jeanne  de  Souday, 
pour  la  somme  de  11,000  1.  et  sous  la  condition 
de  faculté  perpétuelle  de  rachat.  Jean  de  la  Haie, 
fienr  de  la  Salle,  acquit  au  même  titre  en  1417 
de  Jeanne  de  Souday  et  y  tenait  résidence  en 
1428  avec  une  forte  garnison,  commandée  par  le 
capitaine  Jean  de  Brissay.  Du  consentement  de  la 
duchesse  Yolande,  il  revendit  à  son  tour  en  mai 
1431  pour  5,044  royaux  d'or  à  Jean  de  Brie,  mari 
d'Ysabeau  de  Maillé,  c  les  chastel,  chasteilenie, 
c  terres  de  la  Roche-an-Duc  et  de  Souvigné  ». 
~  En  mars  1465  une  réunion  s'y  tint  des  ducs 
de  Berry  et  de  Bretagne  avec  Dunois  et  les  autres 
seigneurs  en  guerre  contre  le  roi  Louis  XI,  qui  y 
reçurent  les  conseils  de  paix  du  roi  René.  —  En 
1481  Louis  XI,  reconnaissant  des  services  de 
^ontus  de  Brie,  lui  remit  la  servitude  du  rachat 
maintenue  dans  les  divers  contrats  et  voulut  que 
U  terre  prit  le  nom  de  la  Roche-de-Serrant 
aux  maiiifl  de  ses  nouveaux  maîtres,  seigneurs  en 


même  temps  de  Serrant.  —  Elle  relevait  direote^ 
ment  du  château  d'Angers  et  jouissait  surtout  de 
droits  étendus  sur  la  Loire,  où  son  domaine  com- 
mençait vis-à  vis  le  clocher  de  St-Saturoin,  jus- 
qu'aux  Lambardières.  en  traversant  vis-à-vis  le 
clocher  de  Savennières  et  en  remontant  la  rive 
droite  jusque  sous  la  roche  du  Port-Thibaut, 
sauf  diverses  réserves  an  profit  des  seigneu- 
ries riveraines.  —  En  1589  la  garnison  de  ligueurs 
qui  occupait  le  château  se  rendit  le  13  dé- 
cembie  aux  soldats  de  Puicbari/:,  qui  à  leur  tour 
le  25  décembre  1591  durent  remettre  la  place  au 
duc  de  Uercœnr.  Celui-ci  fit  abattre  et  sauter  les 
défenses  à  la  mine,  n'y  laissant  qu'un  débris  du 
donjon,  qu'il  pensait  inhabitable  Mais  les  royaux 
y  revinrent  bientôt  et  s'y  établirent  de  façon  à 
incommoder  sans  cesse  la  garnison  de  Roche- 
fort.  Le  marquis  de  Belle-Ile,  lieutenant  d« 
Mercosur,  avec  les  bandes  espagnoles  de  D.  Juan 
d'Aquila,  y  revint  mettre  le  siège.  La  garnison 
obtint  d'en  sortir  tambour  battant  mèche  allu- 
mée, avec  tous  ses  équipages;  mais  tout  aussitôt 
des  corvées  d'habitants  furent  reqnises  dans  les 
paroisses  pour  achever  de  ra*ier  la  place,  dont 
les  murs  épais  étaient  de  force,  dit  Louvet,  «  et 
«  suffisant  d'endurer  plus  de  quatre  mille  coups 
<  de  canon  >.  —  On  y  gravit,  tout  au  sortir  de  la 
station  môme  des  Forges,  le  long  du  coteau  bordé 
par  une  rampe  de  pierre,  d'où  l'on  domine  la  vallée, 
jusqu'à  la  motte  ronde  en  terre,  encore  entourée  de 
ses  douves  étroites  et  profondes.  Un  couloir  voûté 
communiquait  du  donjon  à  travers  le  fossé  jus- 
qu'au bastion  avancé  sur  l'enceinte.  Un  dernier 
pan  de  murs  se  dresse  au-dessus  de  la  voie  ferrée, 
qui  a  achevé  de  dévaster  la  ruine.  Berthe  donne 
un  desiin  de  ce  qu'il  a  pu  voir  encore  il  y  a  50  ans« 
une  double  courtine  avec  trois  tours  à  demi-ra- 
sées,  et  la  base  d'un  pavillon  rectangulaire,  cou- 
vrant l'entrée  vers  l'Orient.  —  Les  anciennes  ser- 
vitudes sont  converties  en  ferme. 

Arch  de  M.-«l-L.  C  106.  f.  241  ;  E  2824;  6  194-495.  - 
D.  Bouquet.  XVTI,  92-93,  245,  403-404,  715;  XVIII,  298, 
Zn,  605;  XIX  614;  XX,  757.  -  Chron.  d'Anj,,  II.  58.- 
Berthe,  Mss.  896,  t.  Il,  f.  25.— i^rautf  d'Anjou,  1874,  t.  II, 

fel68,  188,  283.  ~  Roger,  Bût.  d'Anjou,  p.  155,  261, 
2,  450,  45«.  —  Lecoy  de  U  M.,  Eené  d'A  njou,  l,  19  ;  II« 
309-312.  —  Affichée  d'Angers,  31  juillet  1^1.  —  Société 
Industrielh  d'Angers,  XIII,  549.  -  Cl.  Ménard.  Peplui^ 
Mss.  875,  t.  II,  f.  167. 

Roehe-des*Rtvlère»  (la),  ham.,  c°'  à'Yzer* 
nay.  —  La  R,  Guérivière  zvii-xviii*  s.  —  La 
R,  des  Rivières  ^Gass.).  —  Ane.  fief  et  sei- 
gneurie avec  château  en  ruines,  tours,  douves, 
souterrains.  —  Ce  nom  comprend  aujourd'hui 
tout  un  ensemble,  embrassant  le  m'**  de  la  Roche, 
la  Petite  et  la  Grande-Roche,  et  le  logis  de  la 
Roche,  mon  i^^  moderne. 

Roeheodiré ,  vill.  avec  château ,  c**'  de 
Loiri,  —  Ire  1126  circa  (Gartul.  du  Roneeray, 
Rot.  3,  ch.  4,  Rot.  5.  ch.  50).  —  Rocha  dire 
1198-1240  (l«r  Gart.  Sl-Serge,  p.  239).  —  Rupen 
de  Ireio  1218  (H  Pontron).  —  Rocha  Dyrei 
(Ghaloché,  II,  66).  —  Rocha  de  Yreio  1299 
(H  Pontron).  —  Fortalicium  de  Rocadirt 
1379  (D.  Lobin,  I,  p.  222).  —  Ane.  fief  et  sei- 
gneurie, titré  au  zv«  s.  de  chàtellenie,  et  qui 
parait  dès  le  xu«  dominer  le  pays.  U  donne  ton 


ROC 


—  284  — 


ROC 


hom  jasqu'an  xiV  s.  à  une  famille  de  chevalerie, 
qoi  porte  pour  armes  de  sable  chargé  de  fleurs 
de  lys  d^argent  sans  nombre  et  sur  le  tout 
un  lion  montant  d'argent,  griffât  lampassé 
et  couronné  d^or.  La  forteresse,  sise  sur  les 
confins  de  T Anjou  et  de  la  Bretagne,  se  trouvait 
sur  le  chemin  de  tous  les  combats  et  fut  occupée 
en  1359  par  les  Anglais.  Le  traité  de  Brétigny  en 
stipula  l'évacuation.  Les  Bretons  s'y  installèrent 
de  vive  force  en  1379  et  n'en  sortirent  pas  de 
longtemps.  Elle  appartenait  dans  les  premières 
années  du  zv*  s.  î  Jean  de  Bougé,  mort  le  6  fé- 
vrier 1415,  en  qui  s'éteint  la  branche  atoée  delà 
famille.  Sa  sœur  Olive  apporte  la  terre  en  ma- 
riage à  Jean  du  Perrier;  ~  Tristan  du  Perrier 
1450,  1456  ;  —  Pierre  de  Rohan,  mari  de  Jeanne 
du  Perrier  1488,  1500;  —  Guy  de  Laval  1508, 
1521  ;  ~  Franc,  de  la  Trémouille  ,*  man  de 
Jeanne  de  Laval,  1526;  —  Louis  de  la  Trémouille, 
marquis  de  Noirmootiers,  1609,  de  qui  l'acquiert 
en  1655  M.  de  Servien  ;  —  Christ.  Fouquet,  comte 
de  Ghallain,  1667, 1691.— Bernardin  Fooquet,  son 
héritier,  vendit  la  terre  à  Jean-Ch.-Jos.  d'Andigné, 
marquis  d'Angrie,  vers  1700.  Elle  appartient  à  Jos.- 
Charles-Franc.  du  Hellaud  en  1776, 1790  ;— jusqu'à 
ces  derniers  temps,  i  Frédéric  Parage,  Y.  ce  nom, 
qui  avait  fait  du  domaine  une  exploitation  mo- 
dèle comprenant  un  ensemble  de  12  métairies, 
sur  505  hect.  dont  114  drainés  par  le  proprié* 
taire  et  découpés  de  larges  chemins,  avec  talus 
plantés  de  pommiers,  tous  les  bâtiments  d'ex- 
ploitation reconstruits  à  neuf  en  manière  de 
chalets,  pierre  et  brique,  types  d'élégance  et  de 
simplicité,  comme  l'habitation  principale,  destinée 
dans  les  projets  de  la  première  heure  à  servir  de 
servitudes  à  un  château  futur  que  la  mort  du 
maître  laisse  à  construire.  —  La  terre  était  en 
vente  en  septembre  1874  —  Il  ne  reste  du  donjon 
primitif  que  la  motte  antique,  entourée  autrefois 
de  trois  rangs  de  douves,  dont  deux  encore  ap- 
parents. Le  manoir,  occupé  en  mai  1594  par  les 
troupes  royales  en  course  contre  les  ligueurs,  a 
dû  être  ruiné  dans  les  premières  années  du 
XVII*  s.  ^  La  chapelle  dite  de  la  Quarte  n'en 
a  été  détruite  qu'en  1822.  ^  Il  se  tenait  dans  la 
prairie  à  l'Angevine  (8  septembre)  une  des  prin- 
cipales foires  d'Anjou,  qui  n'a  été  transférée  i 
Loire  qu'en  1860.  —  La  mesure  locale  comptait 
deux  boisseaux  pour  un  des  Ponts-de-Gé. 

Dès  le  XI*  s.  l'existence  y  est  constatée  d'une 
chapelle  de  Notre-Dame,  fondée  sans  aucun  doute 
par  les  seigneurs  à  portée  de  leur  château  et 
donnée  par  eux  à  l'abbaye  Si -Serge  d'Angers. 
Des  dons  particuliers,  notamment  celui  par  Rai- 
naud  de  la  Roche-d'Iré  de  la  petite  dtme  de 
Loire,  l'enrichirent,  à  la  charge  d'y  entretenir 
régulièrement  deux  moines. 

L'abbé  y  constitua  un  prieuré  qui  fut  supprimé 
et  réuni  à  la  cure  paroissiale  par  ordonnance  de 
l'évèque  du  27  septembre  1733,  confirmée  par 
lettres  patentes  du  5  septembre  1736,  à  la  charge 
de  payer  i  l'abbaye  de  St-Serge  une  rente  de 
40  liv.  L'habitation  et  la  chapelle,  en  totale  ruine, 
furent  vendues  nat^  le  14  frimaire  an  V. 

Prieurs  :  Jean  Baehelot,  1469, 1486.  —  Yves 


de  Tessé,  1526,  protonotaire  du  St-Siége.  - 
Jean  de  Tessé,  1526,  1536.  —  Pierre  Aforicet, 
1569.  —  Gaspard  Moricet,  1587.  —  L&oeelot 
d^Andigné,  1609.  ~  Claude  Ligier,  Y.  ce 
nom,  qui  l'échange  contre  le  doyenné  da  Cha- 
pitre de  Saini-Marceau  de  Paris  avec  Lixare  de 
Broussel  en  1632.  —Jean  Lelaboureur,  aumô- 
nier du  roi,  protonotaire  du  S(-Siége.  1697. 1694. 

Arch.  de  M  -et-L.  H  Abb.  de  Saiot-Serce  et  de  Pootroo; 
Q  0*  t090.  —  Arcb.  Nat.  JJ  104,  pièce  i64.-Afeh.  cooim. 
de  LoCré  Bt.-G.  —  Arch.  mun  d'Angers,  BB  45.  f.  9.  -  D 
Houfseau,  n*  2492.  —  Rymer,  III,  347.  —  D.  Lobinen.  I. 
482  et  845  ;  II,  n.  785.  -  Mu.  Valucbe.  —  Maùie-^Lim 
da  27  avril  1868.  —  Miromeenil,  Rapport,  p.  S. 

Roehe»Ferrlére  (la),  f.,  c»*  du  Ptn-en-tf. 

—  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  du  Peiit-Mos- 
trevauit  et  qui  avait  pour  annexes  dès  le  xv*  t. 
les  seigneuries  de  Launay-Gobin  et  de  laMioièrv, 
le  tout  appart.  i  Jean  de  Daillon  en  146S,  —«ta 
partir  du  xvi*  s.  à  une  branche  de  la  familk 
d'Aubigné,  distincte  de  celle  de  la  Joossetinièn. 

—  Y  meurt  le  16  août  1645  Claude  d'Aubigné, 
mari  de  Jeanne  Tiraqueau,  Agé  de  80  ans,  de  qui 
hérite  son  fils  aine  Claude,  mari  de  Jeanne  Cha- 
rette  ;  —  Louis  d'Aub.  en  fonde  la  chapelle  du 
manoir  sous  l'invocation  de  St  Louis  le  13  man 
1680.  Veuf  le  30  décembre  1689  de  Marie  BUo- 
chard,  remarié  le  17  janvier  1707  avec  Jeaiuie 
Bompas,  il  y  meurt  Agé  de  80  ans,  le  24  janvier 
1713.  Uno  transaction  du  31  décembre  1721.  con- 
senlie  par  Louis-François,  comte  d'Aobifné, 
reconnaît  le  legs  fait  par  Jeanne  Bompas.  an  profit 
de  Joseph  Du  Bois,  de  la  terre  de  la  Roebe,  qui 
pourtant  dès  1732  avait  fait  retour  à  la  famille  e( 
passe  vers  1740,  par  une  venta  sans  doute,  aox 
mains  d'André-Léonor  de  Jacques,  chevalier, 
maistre  de  camp  de  cavalerie.  Celui-ci  afferma  le 
château,  d'ailleurs  alors  en  complète  ruine,  saas 
autre  réserve  qu'un  pied  A  ti*rre  et  le  droit  de 
chasse. ~  Son  gendre,  Louis>Henri  de  la  Forêt  d'Ar* 
maillé  possède  la  terre  depuis  1772  jusqu'à  U 
Révolution.  —  Il  ne  reste  rien  qu'une  fenneet 
partie  de  l'étang. 

Arcb.  do  H.-et-L.  E  1200^1216.  —  Arch.  oona.  B.-C. 

Roehe-Folssard  (la),  chAt.,  c^^de  GeKM»> 
dans  la  paroisse  St-Véterin  et  enr  le  bord  de  U 
route  de  Cunaud.  —  Ane.  «  hostel  ■  noble  dout 
est  sieur  Guill.  Bégeon  1469.  Franc.  Bégeoo. 
écuyer,  1558,  1599,  Madeleine  Rommier.  ptr 
acquêt  le  5  juillet  1602  de  ses  héritiers,  Pierrf 
de  Billonnet  1632,  P.  Débonnaire,  mari  de  ]lad^ 
leine  Bill,  qui  est  inhumée  le  S  novembre  1654 
dans  l'église  paroissiale  «  sous  la  tombe  de  9es 
c  ayeux,  devant  l'autel  de  la  Vierge  >,  n.  b. 
Urbain  Du  Laurent,  sieur  du  Joreau,  par  acqsM 
du  21  février  1688;  —  Pierre  du  L.  1735;- 
aiy.  à  M.  Raymond  d'Achon,  qui  terminait  en 
1866  la  restauration  du  logis  en  style  du  iv*  s 

—  Il  y  a  été  trouvé  pendant  les  travaux  sœ 
meule  romaine. 

Roehefort-siar^LoIre»  canton  de  ChalooDes 
(9  kil.),  arrond»  d'Angers  (20  WL).  -  Hocc 
forti  (L.  de)  1030  circa  (Gartul.  St-Maur,  ch.  13 

—  Ecclesia  Sancti  Simphoriani  de  H»?'- 
forti  1072  (1«  Cartul.  St-Serge.  p.  261).  - 
Domus  Sancti  Simphoriani   de  Avpe/orft 


ROC 


—  288  — 


hOC 


lOeo  circa  (Ibid.  26i).  —  Prepositua  Rupia 
fortis  1060-1080  (Cartal.  du  Ronc,  Rot.  1, 
ch.  52).  —  Rupes  Fortis  supra  ripam  Lige- 
ris  108i  (Cartal.  do  GhemiUé,  ch.  4).  —  Cas- 
teUum,  quod  Rupes  Fortis  vocatur  (Ronc, 
Rot.  3,  ch.  79).  —  Rochia  fortis,  Roca  Fortis 
1098  (Cart.  St-Nic. ,  p.  5  et  103).  —  Burgus 
Sancte  Crucis  1080  (!•'  Cart  Sl-Serge.  p.  262;, 
1104-1120  (Cartal.  da  Rooc.  Rot.  2,  ch.  99).  — 
PrepositJis,  obedienciaria  Cruci»,  in  Ligeri 
jua:ta  Crucem  de  Rupeforti  1142-1145  (Ibid., 
Roi.  4,  ch.  79).  —  Déserta  sub  Rupe  Forti 
1181-1183  (H.-D.  B  6).  —  Castrum  inexpu- 
gnabile  quod  vocatur  Rupes  Fortis  (0.  Rouq., 
XYil.  93).  —  Villa  Sancte  Crucis  de  Rupe 
Forti  1264 (H.-D.  B  21,  f.  29).  —  Rupes  Fortib 
super  Ligerim  1319,  Roche ffort  sur  Loyre 
1338  (RoQceray).— Dans  la  vallée  et  sar  le  coteaa 
de  la  rive  gauche  de  la  Loire;  —  entre  Denée 
(4  kilo  à  r£.  et  au  N.-E.,  Mozé  (10  kU.  aa  S.-E., 
Beaaliea  (7  kil.  1/2)  et  St-Lamberl-da-L.  (8kil.) 
aa  S.,  St-Aobin-de-Laigné  (4.kil.  200  m.)  et  Cha- 
lonnes  à  TO. 

La  Loire,  qui  dépend  pour  moitié  da  terri- 
toire, eo  forme  toat  da  long  (5  kil.)  la  limite  vers 
N.,  le  séparant  des  communes  de  Réhoard  et  de 
la  Possoanière,  et  pénétrant  dans  les  terres  par 
une  loDgoe  boire,  —  qui  en  détache  les  anciennes 
lies,  aojoord'hai  réunies,  de  Taocré  et  des  Ver- 
deaiu,  —  et  jusque  sous  le  bourg,  par  le  bras  da 
Louet,  qoi  s'y  divise  en  formant  deux  lies  de 
grandeur  inégale.  Un  pont  suspendu  l'y  traverse, 
de  30  met.  50  de  longueur,  construit  par  adjudi- 
cation da  29  avril  1837  et  dont  les  travaux  furent 
reçus  pai  procès-verbal  du  3  mars  1838. 

Y  naissent  les  ruiss.  du  Pressoir-Giraad  et  de 
la  Guimonnière,  affluent  du  Layon,  dont  un 
coude  forme  un  instant  la  limite  intérieure  vers 
Textrôme  Sud.  —  Y  passe  du  S.-E.  au  N.-O.  le 
roisa.  de  la  Planche-de-Mozé. 

La  route  o«  14  de  la  Varenne  à  Saumar  longe 
tout  du  long  le  coteau  et  la  rive  du  Louet,  nulle 
part  ailieurs«plas  charmante  en  ses  horizons.  Au 
bourg  y  aboutit  du  Sud  le  chemin  de  grande 
communication  de  Vihiers,  duquel  part  vers 
S.-O..  à  800  mètres  de  Téglise,  le  chemin  d'in- 
térdt  conunun  qui  rejoint  la  roule  départementale 
de  Chantoceaux. 

En  dépendent,  ^  dans  la  Vallée  (206  mais., 

Sli    mén.,  693  hab.),   les    ham.    et  vill.    de 

Creosil  (15  mais.,   55  habO»  de  TAireau-des- 

Joalaina  (6  mais.,  21  bab.),  du  Râteau  (4  mais.» 

SO  hab.).du  Grand-Aireau  (42  mais.,  135  bab.), 

des  Robins  (15  mais.,  44hab.)>  des  Chauvelleries 

(5  mû».,  19  bab.),  de  la  GhapeUe  (47  mais., 

165  hab.),  de  la  Ciretterie  (8  mais.,  24  hab.),  des 

Lambardières  (39  mais.,  108  hab.)»  du  Port  (6  m., 

SU  h.),  les  chàL  de  St-Symphorien  et  de  Dieusie 

et  9  ou  10  iermes;  —  dans  les  Champs  ou  sur  le 

Coteau  (151  mais.,  161  mén.,  576  hab.),  les  vill. 

ou  ham.  des  Loges  (15  mais.,  42  hab.),  de  la 

Vote  (5  mais.,  16  habo«  de  la  Guillaumerie 

(3  mais.,  10  hab.),  du  Rourg-Chevreau  (6  mais., 

27  bab.),  de  la  Giraadrie  (4  mais.,  16  bab.),  de 

|a  Moassonnière  (4  mais.,  16  bab.)»  da  Haat- 


Piégu  (5  mais.,  15  hab.),  de  la  Garde  (3  mais., 

8  hab.),  de  la  Bénarderie  (10  mais.,  30  hab.),  de 
la  Ménaudière  (3  mais.,  13  hab.),  de  Pont- 
Perrault  (5  mais.,  24  hab.),  de  Hidion  (13  mais., 
40  hab),  de  Chaume  (16  mais.,  59  hab.).  de  la 
Barre  (4  mais.,  13  habOi  les  chat,  de  Believue, 
de  Piégu,  de  l'Eperonnière,  de  la  Guimonnière, 
et  37  fermes  ou  écarts,  dont  4  moulins  à  vent. 

Superficie  :  2,780  hect.  dont  550  en  vignes  et 

9  en  bois,  509  hect.  en  prairies. 
Population  :  391  feux  en  1699   ^  4iS  feux, 

i,9iS  hab.  en  1720-1726.  —  530  feux  en  1789.  — 
1,047  hab.  en  1793.  —  %Aii  hab.  en  1831.  — 
iM4  hab.  en  1841.  ^  !t.600  hab.  en  1851.  — 
2.4i0  bab.  en  1861.  —  2,299  hab.  en  1866.  — 
i,i96  hab.  en  1872,  dont  917  h.  au  bourg  (269  m., 
347  mén.),  campé  le  long  de  la  rive  et  sur  la 
première  pente  du  coteau,  —  en  décroissance  ra- 
pide depuis  l'ouverture  du  chemin  de  fer,  qui  a 
ruiné  la  batellerie.  —  L'entrecroisement  de  larges 
voies  nouvelles,  la  reconstruction  des  bâtiments 
communaux  ont  frayé  de  larges  abattis  à  travers 
les  vieux  logis  qui  s'étouffaient  autour  de  Téglise 
et  de  la  mairie  ;  mais  tout  le  long  de  Teau  encore 
et  dans  la  montée  des  anciennes  voies  se  dressent 
de  nombreux  pignons,  entremêlés  de  tourillons 
pointus,  de  fenêtres  à  meneaux,  de  lucarnes 
écussonnées  et  de  maisons  à  prétentions  modernes 
mais  dont  la  silhouette  reste  d'aspect  antique. 

Culture  de  chanvres,  lins,  froment,  Jardinage; 
vins  blancs  estimés,  surtout  vers  Chaume. 

Foires  au  xvu*  s.  le  24  février  (S t-Mathias)  et 
le  3  mai  (invention  de  la  Croix)  ;  —  aujourd'hui 
les  24  février,  3  mai,  20  juin,  14  septembre.  — 
Marchés  au  xvii«  s.  tous  les  lundis,  aujourd'hui 
tous  les  vendredis.  —  L'ancienne  mesure  locale 
comptait  12  boisseaux  au  selier,  équivalant  à  15, 
ou  suivant  d'autres,  à  16  des  Ponts-de-Cé. 

Chef-lieu  de  Perception  pour  les  communes 
de  Rochefort,  Denée  et  St-Aubin-de-Luigné.  — 
Recette  de  poste. 

La  Mairie,  ^  installée  d'abord,  avec  les  écoles 
et  un  hospice,  dans  l'ancienne  maison  de  VAb* 
baye,  vendue  nat*  le  16  prairial  an  IV,  rachetée 
par  la  commune  le  11  août  1849,  ~  a  été  transférée 
dans  une  vaste  construction  monumentale,  ache« 
vée  en  1870  (arch.  de  Coutailloux,  —  avec  Ecoles 
communales  de  garçons  et  de  filles  et  Asile,  — 
le  tout  composant  ensemble  un  bâtiment  rectan- 
gulaire encadre  de  deux  ailes  en  avancement, 
que  précédait  une  vaste  place  malheureusement 
réduite  par  les  constructions  de  la  nouvelle  église. 

VEglise,  sous  le  vocable  de  Sainte-Croix 
(succursale  5  nivôse  an  XII,  avec  vicariat,  10  dé- 
cembre 1818),  formait  il  y  a  quarante  ans  a 
peine  un  petit  édifice,  —  Rerthe  en  donne  un 
dessin,  Mss.  896,  t.  II,  f.  27,  —  avec  curieuse  gale- 
rie romane,  flanquée  d'un  clocher  du  zvi*  s. 
et  dallée  en  partie  de  tombes  avec  inscriptions. 
Elle  a  été  remplacée  vers  1840  par  un  immensa 
vaisseau  allongé  d'un  chœur  rond,  semblable  à 
un  four  à  chaux.  A  l'intérieur,  rien  à  remarquer 
qu'un  groupe  sculpté  de  VExaltation  de  la 
Croix,  un  curieux  Ecct  homo  du  xri*  s.,  not 
Résurrection  dt  Laxart  xyii*  s»  dont  oag  ou 


ROC 


—  286  — 


ROC 


deux  tètes  sont  remarquables,  un  Baptême  du 
Christ  zviii*  s.  et  on  Christ  au  roseau,  toile 
distinguée  du  zyii*  s.,  peint  dans  an  enroulement 
de  roses.  Sur  une  sorte  de  piédestal  on  Ut  : 
Quid  Ht  amor  CkrUti^  çuid  sil  tutu,  improbe,  speeta. 
Quem  laniùM  spinii,  spargit  et  ilU  rotas. 

—  L'œuvre  fait  place  en  ce  moment  môme»  par 
adjudication. du  17  janvier  1876,  à  une  construc- 
tion nouvelle,  sur  un  plan  transversal  et  d'orien- 
tation différente.  Le  clocher,  dernier  vestige  du 
précédent  édifice  et  qui  forme  actuellement  une  aile 
du  transept,  reste  seul  conservé  et,  après  trans- 
formation complète  notamment  par  l'addition 
d'une  haute  flèche  de  pierre,  va  s'encadrer  de 
deux  chapelles  et  devenir  l'entrée  pnncipale  de 
la  nef,  précédée  d'un  porche.  Un  vaste  chœur 
couronne  l'œuvre,  entouré  d'un  élégant  déambu- 
latoire avec  sacristies  en  forme  de  chapelles,  dans 
le  style  mis  à  la  mode  par  la  construction  du 
Sacré-Cœur  de  Paris,  qui  essaie  de  mélanger  les 
pratiques  du  roman  et  du  i^othique  aux  élégances 
de  la  Renaissance  (arch.  Beignet). 

Le  Presbytère,  racheté  en  1807  par  la  com- 
mune, a  été  traversé  par  la  route  départementale 
n*  14  —  et  transféré  dans  la  maison  du  Vau,  ac- 
quise le  10  juillet  1858  pour  cette  destination. 

Nulle  trace  celtique  n'est  signalée  dans  le  pays. 

—  La  grande  voie  par  la  rive  gauche  de  la  Loire, 
d'Angers  à  Ghalonnes,  y  longeait,  comme  au- 
jourd'hui, le  pied  du  coteau,  rejointe  au  sortir 
vers  rO.  par  la  voie,  formant  aujourd'hui  la 
limite  communale  vers  TO.,  de  Vihiers  à  Gha- 
lonnes par  Beaulieu.  Le  chemin  de  Rochefort  à 
St-Âttbin  la  rejoignait  sous  l'Eperonnière  et  vers 
l'entrée  le  premier  pont,  qu'on  y  rencontre,  est 
formé  d'une  dalle  tumulaire  où  se  lit  encore  : 

Cy  gist  Guille Ichu,  bourgeois  de  Saint- 

Malo,  qui  trespassa  le  dernier  jour  d*avril 

Van  mil  cinq  cents  g lui/  ...  p...  nés.  — 

Au  témoignage  d'enquêtes  (28  avril  1S94  et  29  mai 
1669)  et  d'arrêts  formels  notamment  du  5  avril  1738 
le  Louet  séparait  à  peine  par  un  mince  filet  d'eau 
la  vallée  du  coteau,  jusqu'en  1588  où  le  chantier 
de  la  levée  de  Juigné,  cédant  &  une  violente  crue, 
ouvrit  passage  à  un  courant  nouveau ,  qui  s'y 
forma  un  large  lit.  ~  Dans  la  vallée  même  s'était 
constituée,  sinon  l'agglomération  primitive,  au 
moins  le  premier  centre  féodal.  Par  un  phéno- 
mène étrange,  au  milieu  de  l'alluvion  féconde, 
trois  énormes  blocs,  soulevés  en  triangle  par  une 
irruption  volcanique,  s'y  dressent  abrupts,  les 
flancs  découpés  i  pic,  le  sommet  ras  et  aplani. 
Sur  le  premier  vers  l'E.  s'éleva  le  château  fort, 
rupes  fortis,  dominant  la  Loire  et  les  routes 
des  deux  rives  ;  ~  dans  son  ombre,  et  sur  le  se- 
cond rocher  vers  l'O.,  dit  primitivement  rocha 
de  Wascognia,  1072,  séparé  à  peine  par  un 
étroit  encaissement  du  sol,  était  campé  le  bourg, 
eoavert  par  une  enceinte  de  pierre,  qui  longeait 
les  replis  de  la  crête  et  abritait  l'église  parois- 
siale, dédiée  à  St  Symphorien  ;  —  sur  le  troi- 
sième vers  S.-O-  Dieusie,  V.  ce  mot,  dont  l'in- 
dépendance causa  rapidement  la  ruine. 

Le  comte  d'Anjou,  Foulques- Réehin,  fit  don  de 
)'é|li9e  ptroisffalp  do  St-Symphorien,  avec  ses 


dépendances  i  l'abbaye  StrSerge  d'Angers  eolOTS; 
et  un  prieuré-cure  y  fut  constitué,  mais  uns 
revenus  à  sulfisance ,  pour  l'entretien  des  d«Di 
moines  qui  y  étaient  venus  s'établir.  Le  coré 
était  forcé  de  délaisser  son  église  et  de  se  meUn 
aux  gages  d'autres  curés  pour  vivre.  Dès  la  fin 
du  XIII*  s.,  l'évèque  en  dut  détacher  le  service  pi- 
roissial ,  en  laissant  au  prieur  la  charge  de  d«oi 
messes  par  semaine  dans  son  église,  rédaiie  dès 
lors  an  rang  de  simple  chapelle.   —  Lon  de 
la  destrnction  du  bourg  au  xvi*  s.,  elle  fat  rt- 
construite  à  distance  sur  un  emplacement  donné 
par  les  paroissiens,  telle  qu'on  l'y  voit  eDcore,  - 
au  centre    d'un  petit  village,  nouveau  comne 
elle,  ouverte  aujourd'hui  à  tous  les  vents,  simple 
rectangle  avec  chevet  rond,  les  fenêtres  ogiules 
vides,  les  murs  à  demi-effondrés,  le  sol  no  et  dé- 
carrelé; —  sur  le  toit,  une  Vierga  de  pUire; 
autour  du  cintre,  un  St  Etienne  et  les  consoles 
de  six  autres  statues  disparues.  —  Prieun  dt 
St'Symphorien  :  Guill.    Muesfou,  1281.  - 
Guill.  Leroi,  Régis,  1372.  -  Guill.  de  Beau- 
vais,  1407.   —   Jean    ^ourel,   1427.   -  El 
Nicolas,  1435,  1436.  —  Guill.  Lebaube,  1461. 
—  P.  de  Dlavon,  1569.  —  Rob.  de  la  Rot, 
1577.  —  Jean  Breslay,  1616.  —  Et.  Breslay, 
1636, 1643.  -  Nie.  Sonnet,  1679, 1688.  -  Jnnien 
Ribault,  1745,  1763.  -  J.-B.  Labiche,  1770 

Le  pays  d'alentour  semble  avoir  été  évugé- 
Usé,  comme  Ghalonnes,  par  saint  Maurille,  mai> 
c'est  à  tort,  je  crois,  que  le  titre,  —  mais  non  le 
texte,  —  d'un  diplôme  du  x*  s  place  sur  U  me 
gauche  de  la  Loire,  à  l'emplacement  da  boorf 
actuel  de  Rochefort,  l'existence  d'un  châtein  et 
d'une  église  de  Notre  Dame,  que  la  vraisembltnee 
semble  reporter  aux  Chàteliers  de  Mûn,  V  « 
mot.  --  A  la  fin  do  xi«  s.  tout  le  coteau  ne  forae 
encore  qu'un  riche  domaine,  que  la  libéralité  «ie* 
comtes  attribua  alors  à  l'abbesse  do  Roocenj 
d'Angers.  G'est  la  Cour-de- Pierre,  V.  ce  mot,  qoi 
devint  bientôt  le  centre  d'une  ch&telleoie  impor- 
tante dont  dépendait  presque  toute  la  rive  gauche 
et  une  partie  même  de  la  vallée.  La*cbapeile  de 
Ste-Croix,  qui  s'élève  alors  près  l'A  66aî/e,comœ« 
on  appelle  encore  le  logis,  attira  autour  d'elle 
une  agglomération,  rivale  de  celle  du  châtean  »ot- 
sin,  mais  d'abords  et  d'expansion  plus  libres.  Oof 
voit  dès  les  premières  années  au  moins  do  zni'i* 
une  paroisse  constituée,  dont  les  curés,  dotés  de 
riches  revenus,  dominent  et  déjà  parfois  cumnleal 
en  leurs  mains  la  desservance  de  la  paroûs^  •P' 
pauvrie  de  Saint-Sjmphorien.  Une  ordonnance  de 
l'évèque  N.  Gellent,  profitant  de  la  vacance  de 
cette  dernière  cure,  l'unit  en  juillet  1282  à  la  esn 
de  Ste-Croix,  dont  le  titre,  jusqu'au  xvi*  s..  «»• 
comme  4  Fougoré,  à  Morannes,  à  Houliheme,  eo 
nombre  d'autres  paroisses  d'Anjou,  semble  rester 
commun  à  deux  prêtres  simultanément  en  Iodc- 
lions. 

Curés  de  Ste-Croix  :  P.  curatus  Sanc^t 
Crucis,  1229.  —  Jean  de  Seiches,  de  Cepia, 
1254.  Son  testament  est  du  mois  de  novembre 
1264  et  indique  un  homme  d'imporUnce.  —  J'f^ 
Ativeles,  son  exécuteur  testamon taire,  y  est  ail 
caré  de  St-Symphorien  et  de  Ste-Croix,  12N  ' 


ROC 


-.  287  — 


noG 


Gaufriduê,  1319.  —  Jean  Lepaneur,  qui  ré- 
signe 60  août  1455.  —  Jean  de  la  JumeZh'ère, 
24  août  1455.  —  Guill.  Girard,  qui  permote  le 
l*r  mars  1466  lu  s*  avec  Jean  Girard,  qui  ré- 
signe le  9  mars  saivaot  au  profil  de  Pierre 
Girard,  Ce  dernier  afferme  l'églife  et  ses 
revenus  à  un  desservant ,  1473.  ~  Charles 
Lemarchand,  16  mars  1517.  ~  Briant  Le- 
marchand^  f  en  septembre  1529.  —  Vincent 
Lavocatt  présenté  le  8  octobre  1529,  installé  le  11 , 
non  sans  contestation.  Il  permute  pour  la  cure  de 
Chemellier  le  18  décembre  1537.  —  Charles  Cor- 
duanier,  décembre  1537,  qui  résigne  en  1539. 

—  Robert  Chevalier,  5  septembre  1539, 1547.  ~ 
Goj  Pierres,  chanoine  de  St-Maurice,  26  mai 
1541.  —  Pierre  Fradin,  juin   1564.  —  René 
Pinault,  mai  1566.  —  Pierre  Allard,  octobre 
1567.  ^  Jean  Cambroia,  sacrisle  du  Ronceray, 
mai  1569,  qui  résigne.   Son   testament  est  du 
4  jailiet  1576.  —  Claude  Belot,  mort  en   no- 
vembre 1560.  —  Jacques  Vieilleville,  novembre 
1560.  —  Léger  Petit,  qui  résigne  en  juin  1S63  an 
profit  d'Et.  Miry,  et  celui-ci  en  mai  1566  an 
profil  de  René  Pineau.  ~  Anselme  Gamier, 
1579,  qni  résigne.   —  Gervais  Marchais,  août 
1519.  —  Franc.  Gaudin,  docteur  en  théologie, 
mon  en  1613.  ~  Jean  Delafosse,  docteur  en 
théologie,  novembre  1613,  f  ^n  août  1628.  — 
Goill.  Lehouc,  1628.  —  Delafosse,   1649. 

—  De  Vaucené,  1653,  qui  passe  à  la  cure  de 
Saiiit-Lambert-du-L.  —  Etienne  Alaneau,  oc- 
tobre 1654, 1667.  —  Pierre  Alaneau,  1670, 1672. 

—  Néraud,  février  1672,  novembre  1674.  — 
M.  Gautheu,  mars  1675.   —  J.   Godier,  mars 
1676.  —  P.  Letort,  de  Brissac,  mai  1678,  mars 
1689.  —  Jean  Dupont,  avril  1689,  f  le  1  avril 
nos,  âgé  de  48  ans.  ^   Lonis  Dupont,  avril 
1703,  1723.   —  Dominique  Dupont,  1723,  f  *« 
19  février  1767,  âgé  de  78  ans,  après  44  ans  de 
cure.  —  Louis  Dupont,  l'ancien  curé,  signe  en- 
core les  actes  jusqu'en  septembre  1782  et  meurt 
le  3  janvier  1786,  âgé  de  79  ans.  Il  était  origi- 
naire de  Tarbes.  —  P.  Boulloys,  juin  1784, 
3  février  1791.  Il  refusa  le  serment  et  fut  en  sep- 
tembre  1792    déporté    en    Espagne    avec   son 
vicaire  Jean  Marais.  —  René  Moreau,  curé  de 
Béhaard,  est  élu  constitntionnellement  le  22  mars 
1791  —  et  renonce  à  toute  fonction  ecclésiastique 
le  4  nivôse  an  II. 

C'est  en  l'absence  du  curé  Boalloys,  à  son  refus 
peut-être,  que  fut  bénit  le  30  août  1789  par  le 
frère  capucin  Benoist  de  Beaujeu  le  drapeau  de 
la  milice  nationale,  en  présence  du  colonel  Gou- 
jon, chevalier  d'épée,  du  major  MoUat-Jourdain, 
receveur  des  Domaines,  de  l'aide-major  Chau- 
veau,  des  capitaines  Bonneau  et  Lemay,  no- 
taires, Lemée,  chirurgien,  Denis  Amant*  J.  Far- 
deau et  Moron  et  du  porte  drapeau  Lheureux.  — 
Eq  octobre  1789  les  enfanu  de  Lemée  et  do 
Bonneau  «ontc  baptisés  iK)ns  les  drapeaux  de  la 
<  milice  »,  -^  Le  18  juillet  1790  une  fédération 
7  fat  aussi  célébrée  par  les  jeunes  citoyennes, 
%n  avaient  pour  secrétaire  Modeste  Boroilean. 

Des  Ecoles  de  chant  et  de  grammaire,  scolm 
grammaticaUê  et  cantu$,  esisteot  à  9te-Crois 


dès  au  moins  le  xv*  s.,  dont  l'abbesse  du  Ronee- 
ray  présente  le  maître,  Guill.  Lecourt  en  1438, 
Et.  Bonrseau,  maître  ès-art,  1478,  Maurice  Gar« 
nier,  maître  ès-arts,  1403.  —  Elles  paraissent 
prétendre  au  xvi«  s.  à  un  enseignement  un  peu 
supérieur  et  s'intitulent  scolœ  grammaticaleê 
nec  non  ceterarum  artium  liberalium,  sons 
la  direction  en  1556  du  laïc  Pierre  Auffredi,  — 
même  se  qualifient  collège,  avec  Jean  Dumay, 
régent  laïc  et  marié,  en  1580,  —  simple  école  en 
1790.  —  On  trouve  au  xvii*  s.  aussi  la  mention 
d'une  Ecole  de  filles. 

Tout  le  pays  dépendait  au  ix«  s.  du  domaine 
des  comtes  qui  l'inféodèrent  seulement  au  zi*  t. 
—  Une  charte  de  941 ,  que  transcrit  Ménard  et 
qu'accepte  Pocquet  de  Livonniére,  est  de  toute 
fausseté  évidente  mais  dès  le  zii*  s.  une  puis- 
sante famille  y  est  établie  sur  les  rocs,  qui  do- 
minent la  vallée,  le  fleuve  et  les  routes  riveraines, 
et  que  tient  vainement  en  bride  le  château  rival 
de  la  Possonnière.  Les  deux  flefs  sont  un  instant 
réunis  aux  mômes  mains  par  la  mort  du  sénéchal 
Payen  de  Rochefort,  oncle  de  Guy  de  la  Posson« 
nière,  sans  héritier,  1222,  puis  séparés  par  le 
mariage  de  la  fllle  aînée  d'Olivier  de  Rochefort, 
qui  apporte  la  terre  à  la  maison  de  l'Ile-Bouchard 
vers  1250,  —  et  pour  deux  siècles.  —  Le  château 
fort,  campé,  comme  il  est  dit  déjà,  sur  le  pre- 
mier rocher  vers  l'E. ,  enveloppait  dans  son  en- 
ceinte  un  premier  groupe  d'habitations,  la  ville, 
~  tandis  que,  à  l'extérieur,  la  roche  voisine  por- 
tait l'église  et  le  bourg,  reliés  par  un  pont  an 
château  et  dans  la  Basse^our  par  un  groupe 
pressé  d'habitations  encloses  de  douves  et  fermant, 
comme  le  château,  â  ponts-levis  et  murailles.  Tous 
les  tenanciers  à  demeure  dans  cette  triple  enceinte 
étaient  exempts  des  tailles.  ^  La  terre,  titrée 
de  châtellenie,  avait  sa  justice  patibulaire  plan- 
tée sur  la  motte  du  Puy -Martin.  —  Elle  relevait 
du  château  d'Angers  et  devait  an  comte  40  jours 
de  garde  dans  l'hètel  de  Rochefort  sis  près  la 
porte  Toussaint.  Le  fief  était  séparé  du  fief  da 
Ronceray  sur  le  coteau  et  dans  le  bourg  de  Sainte- 
Croix  par  le  chemin  de  Beaulieu,  qui  monte  de 
la  rivière,  bordé  encore  &  dr.  par  la  maison  de  la 
Baronnie  et  passait  devant  l'église.  -^  En  1424  la 
terre  passe  par  le  mariage  de  Catherine,  fllle  de 
Bouchard  de  Lisle  à  Georges  de  la  Trémouille, 
grand  chambellan  du  roi,  à  qui  Charles  VII  en 
1431  concède  le  droit  d'établir  un  péage  de  6  de- 
niers tournois  par  pipe  de  vin  descendant  la 
Loire  et  par  mine  de  sel  remontant  do  Nantes. 
Une  famille  nouvelle  s'y  établit  par  le  mariage 
en  1538  de  Louise  de  la  Trémouille  avec  Philippe 
do  Lévis,  baron  de  Mirepoix.  —  C'est  à  peine  si 
durant  ces  siècles  l'histoire  mentionne  une  fois  la 
puissante  forteresse  pour  en  signaler  la  destrue- 
lion  en  1214  par  Louis,  fils  de  France.  Presque 
aussitôt  reconstruite  et  de  nouveau  comme  ou* 
bliétf  aux  mains  des  feudataires,  amis  des  princeSi 
elle  prend  rang  tout  d'un  coup  parmi  les  pln^ 
menaçants  repaires  dès  les  premières  henrea  des 
guerres  du  xvi*  s.  En  1562  c'est  St-Aigoan,  V.  ce 
nom,  avec  sa  bande  huguenote,  qni  y  tient  tête 
$M  usauts  de  Puygtillard.  En  159Q  «n  f^ 


noc 


—  288  — 


ftoc 


traire  lei  lîgaeun  s'y  iDstallent  et  y  foot  rage, 
commandés  par  les  frères  St-Oifange,  V.  ce  nom. 
Dès  le  l**"  mars,  Rochepot,  avec  les  troupes 
royales,  oecope  Bébuard  ellesLambardières,  le  5 
le  boorg  et  Téglise  Ste-Croii,  qu'il  saccage  ;  mab 
la  place  bieo  gardée  reste  inabordable  même 
à  la  trahison.  La  Tille  d'Angers,  importunée  par 
les  coarears  ennemis,  suppliait  en  juillet  1591  le 
prince  de  Conti  d'y  mettre  le  siège  en  règle, 
offrant  de  défrayer  l'armée;  mais  l'entreprise 
fat  renvoyée  encore  à  l'année  suivante.  «  Il  est  de 
m  Rocfaefort.  Il  se  fait  tirer  l'oreille  »,  disait  le 
proverbe  angevin. 

Dès  le  14  septembre  1592  Du  Plessis-Momay  y 
vint  prendre  position  avec  deux  canons,  80  gentils- 
hommes et  900  arquebusiers  ;  le  lendemain  15,  le 
prince  de  Conti  et  le  maréchal  d'Anmont  amenèrent 
3,500  hommes  de  pied  et  3  à  400  chevaux.  Mais 
le  maréchal,  au  lieu  de  pousser  l'attaque  à  la- 
quelle quatre  canons  pouvaient,  en  ce  temps-là, 
suffire,  crut  devoir  attendre  l'arrivée  de  toute 
son  artillerie,  et  quand  au  bout  d'un  mois  il  Teut 
ious  la  main,  la  surprise  était  manquée.  Au  lieu 
encore  de  s'attaquer  directement  à  St'Sympbo- 
rîen,  qui  commandait  le  château  et  dont  l'abord 
était  praticable,  on  se  contenta  d'occuper  de  vive 
force  un  petit  fortin  sur  un  ressaut  de  roc,  dit  au- 
joordhui  le  Mitoine,  dominé  par  le  feu  des 
assiégés  et  dont  la  phse  n'aboutit  qu'i  se  faire 
narguer  par  eux  ;  et,  malgré  l'avis  de  Du  Plessis- 
Mornay,  qui  rappelait  l'expérience  du  siège  de 
1562,  les  principales  batteries  furent  hissées  sur  le 
plateau  de  Dieusie  et  de  là  le  feu  dirigé  sur  le  château. 
Tous  les  paysans  d'alentour,  les  marchands  mêmes 
venus  aux  foires  d'Angers,  furent  enlevés  et  con- 
duits liés  deux  à  deux  pour  ouvrir  les  tranchées  et 
planter  des  échelles  ;  mais  deux  sorties  comblèrent 
les  ouvrages  ;  la  brèche  d'ailleurs,  facilement  ou- 
verte par  le  canon,  restait  inabordable  au  faite  du 
roe  escarpé.  L'effort  du  siège,  reporté  alors,  mais 
trop  tard,  sur  St-Sympborien,  s'y  acharne  impuis- 
sant. Après  deux  jours  de  canonnade  «  en  grande 
«  fone  »,  où  les  dernières  munitions  s'épuisent, 
un  assaut  décisif  est  tenté,  qui  échoue  encore.  On 
annonçait  l'approche  de  Mercosur,  et  déjà  la  Loire, 
plus  redoutable  peut-être,  commençait  à  grossir. 

Dans  la  nuit  du  1*^  au  2  décembre,  les  assi^ 
géants,  réduits  de  moitié,  décampèrent,  aban* 
donnant  une  partie  do  l'attirail  du  siège  et  des 
approvisionnements  de  guerre.  —  Les  pillages 
reprirent  de  plus  belle,  garantu  môme  par  un 
•emblant  d'administration  régulière.  Une  ordon* 
nance  de  Meroœur  avait  transféré  à  St-Sympho- 
rien  le  siège  du  Présidial  d'Angers  et  le  Bureau 
des  finances  pour  les  recettes  des  Traites  et  des 
Tailles.  C'est  seulement  à  six  ans  de  là,  la  paix 
faite  et  la  Ligue  morte,  qu'à  prix  d'argent,  payé 
comptant,  la  place  fut  rendue  le  3  juillet  1598 
par  les  St-Offange,  qui  n'y  laissèrent  que  les 
murs.  Le  même  jour  la  démolition  en  commen- 
çait sous  la  surveillance  du  gouverneur  d'Anjou 
et  des  capitaines  de  la  ville  d'Angers;  elle  se  pour- 
•aivit  pendant  dix  mois.  —  La  principale  tour 
UDta  à  la  mine  en  présence  du  lieutenant  général 
f\  dn  maire  le  15  mai  1599.  ~  La  famille  dû  la 


Trémottille  avait  été  indemnisée  et  la  chipelk 
St-Symphorien  reconstruite  dans  la  vallée. 

c  Les  terre,  baronnie,  fief  et  seignearie  de  RocIm- 
«  fart  »,  telles  quelles  et  dès  lors  sans  nuDoir  H 
bien  réduites,  étaient  advenues  avant  1615i  Heoii 
de  Bourbon -Condé,  qui  les  vendit  en  1620  i  Loiis 
d'Allongny,  mari  de  Marie  Habert,  et  celai-à  k 
25  février  1639  à  l'abhesse  du  Ronoeray.  Elle  fa- 
nait d'acquérir  Dieusie  en  1625  et  sa  chiiel- 
lenie  de  la  Goui-de  Pierre  formait  en  réalité  is 
principal  fief  du  pays.  Des  lettres  rojMx  de 
mars  1639  réunirent  en  un  même  ressort  la 
deux  justices  des  deux  fiefs,  en  coocédiot  es 
même  temps  la  tenue  de  quatre  foires  in  bo«i|. 
—  Deux  petites  maisons  servant  l'one  de  pr^ 
toire,  l'autre  de  prison,  formaient  avec  l'Abbaye, 
le  manoir  seigneurial  et  furent  ensemble  vendu 
nal^  le  16  prairial  an  IV.  —  St-Symphorien  tnt 
14  boisselées  de  te  ne  et  des  pâturages  snilétt 
adjugé  dès  le  17  mars  1791  au  citoyen  Foomoii 
et  est  advenu  à  M.  Guérin  de  Nenvy,  son  gendit. 
qui  y  réside  dans  un  joli  château  modenu  es 
style  xv«  s.  à  tourelles  et  pavillon  (arch.  Tendroo:  i 
au  bas  subsistent  les  douves,  entourées  de  Bon 
et  un  puits  comblé  de  débris,  dont  li  chapetli 
porte  la  date  1597,  une  croix  de  Lorraine  el  di- 
vers noms  inscrits.  En  gravissant  la  botte,  sppi- 
ralt  la  base  de  la  fortification  avec  partie  des 
tours  vers  S.,  servant  de  fondement  su  cobi- 
tractions  nonvelles  ;  —  au  centre  du  plitan,  im 
excavation,  à  demi  fouillée,  marque  l'empUo^a^' 
de  l'église;  aux  abords  de  l'entrée  sont  Hft^^ 
débris  de  tombes  en  pierre  coquillière,  tnsvèei 
au  bas  du  roc,  dans  la  première  eDeeio(e;M 
M.  Guérin,  quia  autrefois  lithographie  ase t« 
panoramique  du  château  et  de  la  Vsilée,  nostR. 
dans  son  atelier  d'artiste,  des  celtœ,  oo  calM 
en  plomb,  des  carrelages  vernissés  des  xin  ^ 
XIV*  s.,  un  disque  en  os,  dessinant  deos  eerdei 
concentriques,  que  sépare  un  rang  de  perlis* 
avec  un  dragon  au  centre  qui  se  mord  U 
queue,  des  fragments  d'armes  et  d'astennlei 
des  xv-zvii*  s.  et  autres  débris  provensot  des 
fouilles.— Sur  le  roc  voisin,  resté  vide  et  qa'oo  dé- 
signe dans  le  pays  du  nom  de  St-Of fange,  appa- 
raît d'en  bas  vers  S.,  semblable  à  un  peaWan  ia- 
mense,  un  pan  dn  donjon  bizarrement  décbiqwi^ 
où  s'applique  un  arceau  ogival  (ziv*  s.)  ;  desbï^ 
de  murs  s'y  rattachent  le  long  des  rebords  da  roc 
et  plus  loin  vers  N.  de  longs  pans  de  coortîfi'^ 
éboulées,  an  travers  desquels  on  grarit  par  t» 
ravine.  Vers  Sud,  les  fiancs  en  sont  déjà  profoo* 
dément  entamés  par  une  carrière  qu'y  tol^  ^ 
commune.  Sur  le  plateau  de  surface  in^e  P^ 
parsemés  d'énormes  blocs,  en  petit  appareil  d** 
çonné  d'épais  ciment,  qu'a  soulevés  la  Dioe,  itf 
l'un  desquels  est  gravé  un  jeu  de  marelle  avec  U 
date  1597;  ^  au-dessous,  dans  le  chenûD  ^ 
contourne  le  roc,  a  roulé  la  masse  boulerersée  de 
la  poterne.  —  V.  une  gravure  par  Hawke  dis» 
VAr^ou  de  M.  Godard,  —  une  lithographie  ptf 
H.  de  La  Tourette  (1671,  io-S»,  Barassé),  "^ 
dessin  dans  Berthe,  Hss.,  t  II.  Un  caooo  de  w* 
trouvé  dans  une  anfraetore  do  rocbefi  tsl  i** 
cueilli  aa  Moiég  d'Angen. 


ROC 


—  289  — 


ROC 


La  paroisse  Sainte-Croix  dépendait  des  Haates- 
Maages  et  da  Doyenné  de  Jallals,  de  TElection 
d'Angers,  du  District  en  1788  de  Brissac,  en  1790 
d'Angers.  Elle  avait  ponr  dame  Tabbesse  dn 
Ronceray  et  servait  12,000  livres  de  rentes  en 
main-morte.  En  1789  on  y  comptait  400  pauvres, 
«  qu'on  ne  pouvait  soulager  qu'en  temps  de  mois- 
«  son  ».  —  Son  Cahier  demande  la  construction 
d'une  levée  le  long  de  la  rive  et  d'un  pont  sur  la 
Loire  ....  à  Ste-Gemmes. 

Maires  :  Martin  fils,  1792.  —  Benoit-Louis 
Lardin,  né  à  Paris  le  SI  juin  1767,  avocat  an 
Parlement  de  Bretagne  en  1787,  plus  tard  conser- 
vateur des  hypothèques  à  Angers  jusque  vers 
Tan  II,  installé  maire  le  10  pluviôse  an  X.  — 
Philippe- Isidore-Raymond  de  St-Jean,  28  sep- 
tembre 1815,  nommé  percepteur  en  1816.  —  Nie. 
Nourryt  notaire,  24  juillet  1816.  —  Grég.-Aug. 
Thomassin,  14  janvier  1826.  —  Aug.-Armant 
Tharreau,  29  juillet  1828.  ~  Joseph  LangloiSf 
11  octobre  1828,  installé  le  29,  f  en  novembre. 

—  Ch. -Franc.  Lucas,  6  décembre  1828,  installé 
le  15,  t  en  janvier  1833.  —  G.  Guittard,  2  fé- 
vrier 1833.  —  L.  Jousaelin,  juillet  1836,  démis- 
sionnaire le  26  février  1843.  ~  Morin,  15  jan- 
vier 1844.  —  Franc.  Lucas,  13  août  1848.  — 
Paul-Camille  Pousset,  21  octobre  1849,  en  fonc- 
tions, 18rn. 

Arch.  d«  V.-et-L.  B  Cahiers;  G  102;  E  1U2  et  4068; 
H  St-Serge,  R9ehefort,  et  Ronceray,  Invent.,  f.  8-20  et  67, 
6l  LaJeu:  Q  n*  32  et  750.  -^  Arch.  munie.  d'Angers  BB  29, 
34,  37,  49,  etc.;  GO  151  (15  septembre  1592),  170-172, 179, 
183,  S5-S45.  —  knh.  comm.  Et.-G.  —  Revue  d'Anjou. 
1854,  t.  I,  p.  188;  t.  II.  p.  879-977,  313.  —  Hiret,  Antiq, 
tr Anjou,  p.  240-949,  949.  —  Leclerc,  Mss.  1149,  p.  101- 
104.—  Cl.  Ménard,  Mss.  875,  t.  Il,  f.  151.— D.  Bouq.,  XVII, 
93,  247,  403;  XIX,  714.—  D.  Bétanconrt.  —  D.  Iloiisseiu, 
n*  3122.*ilreA.  d'Anjou,  t.  II,  p.  219.— A/ilcAe«  d'Ans., 
16  octobre  1891  et  6  mai  1893.  —  Dupiessifr-Momay,  Mém., 
1. 1,  p.  245-247  et  t.  V, p. 379-384.  -  Théod.  de  Bèxe,  Hist, 
<i»  Egl.  réf.,  édit.  de  1841.  in-S*,  t  II,  p.  343-344.  —  De 
Tboa,  Hùt,  Univ.,  1.  XXX,  p.  109;  l.Cni.  p. 934-935.  - 
Roger,  Hùt,  d' Anjou,  v,  425,  453-454.  —  Rangeard.  Hist, 
du  Calvinisme,  Mss.  m,  p.  49.— David  de  Lacques,  d.  187- 
190.— Mourin,  Bist.  de  la  Ligue  en  Amou,  p.  50-53, 980- 
290.  —  Topog.  Grille.— /?<^t.  arch.,  1868,  p.  937  et  443. 

—  Gnilbert,  Villes  de  F^anee^  t.  III,  p.  515.  —  Pour  les 
localités,  voir  Dietisie,  les  Lambardiêres,  VEperonnière, 
Covr-dê-Pierre,  la  Guimonnière,  Piégu,  etc. 

noelMfort,  cl.,  c"«  d'Yzemay. 
llo«heffov,  ham.,  c"*  de  St-Geor^es-s.-L.  ; 

—  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  l'extrôme 
conGn  S.-E.  de  St-Augustin,  dont  il  forme  la  li- 
mite sur  3  kiU,  prend  son  cours  directement  du 
S.  au  N.  et  sépare  St-Germain-des-Prés  et  St- 
Georges,  en  passant  sous  la  route  nationale  de 
Nantes  et  sous  le  chemin  de  fer,  jusqu'à  son  con- 
fluent dans  le  ruiss.  de  la  Loge,  à  700  met.  à  l'O. 
du  château  de  TEpinay;  —  8  kil.  de  cours;  .» 
(le  Petit-),  f.,  c»«  de  St-Georges-s.'Loire. 

Roehe-Foalqnes  (la),  vilt.,  c^*  de  SoU' 
celles.—Fulco  deRocha  1140  circa  (2*Gart.  Sl- 
Serge,  p.  55).  —  Ane.  fief  et  chàtellenie,  autrefois 
avec  château  dominant,  au  passage  du  Loir,  le  car- 
refour de  deux  grands  chemins,  qui  descendent 
de  Baracé  et  de  Tiercé.  -^  Le  manoir  n'était  plus 
au  XVI*  s.  qu'  «  un  herbergement  avec  cour  et  jar- 
«  din  »,  relevant  de  Ghâteauneuf  et  apparlenaot 
à  la  famille  de  Montalais.  Hathurin  de  Mootalais 
avait,  par  un  premier  acte  aussitôt  annulé,  vendu 

1U 


la  terre  vers  1536  à  Marguerite  Lohéac,  veuve 
de  Jean  Gohin,  puis  le  14  juin  1543  à  Gabriel 
de  Pon toise,  Y.  ce  nom,  docteur-médecin,  sur 
qui  en  fut  fait  rescoua^  en  1549  par  Gatherine 
de  Laval.  Elle  fut  acquise  définitivement  sur 
Robert  de  Montalais  et  Françoise  du  Puy  du  Fou 
le  i*r  février  1552  n.  s.  par  Renée  Fouroier.  pour 
son  fils  Christophe  de  Pincé.  —  Une  foire  s'y 
tenait  la  veille  et  le  jour  de  St-Julien  (27  janvier) 
et  ce  jour  le  seigneur  devait  faire  présenter  à 
Ghâteauneuf  une  paire  de  gants  blancs  de  la  va- 
leur de  6  deniers  au  curé  de  Soucelles  et  une 
pipe  de  vin  à  la  prieure  de  la  Lande-aux- Non- 
nains.  —  Madeleine  Prévost,  veuve  de  Pierre  de 
Pincé,  revendit  le  domaine  le  11  février  1622  à 
Gédéon  de  Soucelles,  seigneur  de  Soucelles;  —  et 
ses  successeurs  en  héritèrent  après  lui  jusqu'à  la 
Révolution.— Auprès  du  château,  mais  en  dehors 
pourtant  de  l'enceinte,  avait  été  fondée  en  1158 
par  Foulques  de  Cleers  et  son  fils  Geoffroy,  une 
chapelle  de  Ste-Croix ,  en  l'honneur  de  la 
Vraie  Croix,  dont  une  parcelle  y  fut  déposée.  Il  y 
était  célébré  au  xviii*  s.  encore  deux  messes  par 
semaine,  outre  les  services  des  fêtes  et  dimanches, 
et  les  baptêmes,  mariages  et  sépultures,  comme 
dans  une  véritable  succursale  ou  fillette  de  la  pa- 
roisse. La  cloche  en  avait  été  bénite  le  8  mars 
1622.  —  Le  dernier  chapelain  titulaire,  Joseph- 
Pierre  Ghaudet,  fut  déporté  en  Espagne  en  sep- 
tembre 1792.— La  chapelle,  supprimée  par  arrêté 
du  2  février  1791,  a  été  vendue  nal*  le  16  fructidor 
an  lY.  Elle  appartient  actuellement  à  la  famille  de 
Roincé  et  la  messe  n'y  est  plus  dite  que  deux  fois 
l'an,  aux  Rogations  et  à  la  StnJulien.  On  y  voit  en- 
core un  beau  bénitier  en  marbre  noir,  portant  l'ins- 
cription :  Hemault  dédit,  dominua  de  Monti- 
ron,  anno  1784,  avec  l'écu  de  . . . . ,  sommé  d'un 
casque  fermé  et  de  lambrequins  ;  —  dans  le  mur 
reste  encastrée  Tépitaphe  d'  «  honorable  homme 
«  René  Aubert,  sieur  de  la  Briandièro  et  de  l'Ours, 
«  qui  déséda  le  27  may  1611  »  ;  —  dans  le  cime- 
tière, plusieurs  croix  de  pierre,  aussi  avec  épi- 
taphes,  les  unes  debout,  comme  celles  d'  «  Anne 
c  de  Gemmerai,  d'Armaillé,  damoiselle,  décédée 
c  en  1726  »,  —  d'  «  honorable  homme  Jean  Go- 
«  léon,  vivant  sergent  royal,  qui  décedda  le  18  oc- 
oc  tobre  1626,  et  Anne  Martineau,  son  épouse,  qui 
«  décedda  le  2  juin  1635,  et  André  Souvestre,  leur 
«  gendre,  marchand,  qui  décedda  le  9  septembre 
«  1640  9  ;  —  du  chapelain  Jean  Lefaucheux,  dum 
viveret,  hujuH  loci  sacerdos  pacifieus,  operi- 
hus  bonis  plenus.  Ohiit  anno  Domini  i763, 
mensis  aprilis  25,  œtatis  vero  64;  —  deux 
autres,  renversées,  de  «  Marguerite  Malville,  fille, 
«  décédée  le  20  août  1754,  âgée  de  84  ans  »,  et 
d'  «  Anne  Berruer,  veuve  Etienne  Garnier  de  la 
«  Rousbière  »  ;  —  une  tombe  plate,  portée  sur 
quatre  bas  piliers,  la  dalle  sculptée  d'une  croix, 
avec  une  inscription  gravée  autrefois  sur  le 
rebord  latéral  des  parois,  où  se  lit  encore  : 
...  devo»,,,  sacerdos,  pauperum  parens  et 
omnia  omnibus  . .  •  DCLXX  V  ;  —  enfin  une 
autre  tombe  du  même  siyle^  qu'on  dit  celle  du 
dernier  chapelain  ou  curé.  Un  très-curieux  reli- 
quaire en  forme  de  croix,  à  double  branche,  de 

19 


ROC 


—  290  — 


ROC 


cuivre  doré,  filigrane,  appli({aô  sur  boif ,  a  été 
veoda  par  la  fabrique  et  acquis  par  le  Masée 
d'archéologie  d'Angers. 

L'ancien  cbftceaa,  qui  malgré  ses  énormes  mu- 
railles menaçait  mine,  est  rasé  depnis  environ 
trente  ans.  Le  domaine  en  a  été  vendu  en  1866  à 
des  marchands  de  biens  par  la  famille  de  Roincé 
el  racheté  par  M.  Gnill.  Bodinier,  propriétaire  déjà 
par  héritage  du  domaine  voisin,  acquis  le  29  avril 
1754  de  Marie- Anne  Ponllain,  veuve  de  Jean- 
Loui%  de  Gheverue,  par  Anselme  Papiau  de  la 
Verrie.  Une  terrasse  est  installée  sur  l'emplace- 
ment des  constructions  seigneuriales  et  de  là  dé- 
couvre dans  une  perspective  charmante  les  co- 
teaux du  Loir,  chargés  de  vignes  ou  de  bois,  les 
détours  des  eaux  vives,  les  prairies,  le  moulin  de 
Pont ,  les  clochers  de  Villévèque ,  d'Angers , 
d'Avrillé,  de  Hontreuil-Belfroy  et  de  Briolay. 

Arcb.  de  M.-et-L.  E  «itf,  8654;  G  i05,  f.  50.  —  InTent. 
dtt  Roncflny,  f.  906.  —  Note  Hw.  de  MM.  G.  Bodinier  et 
E.  Leloog. 

Roehe-Fonqnerie  (la),  c^*  de  Château' 
neuf,  logis  et  domaine  près  le  portail  de  Séronne. 

Hoefce-FtHMMotttf.  —  V.  2a  Roche,  c'"  de 
Tiercé. 

Roehe-Fronln  (la),  ham.,  c^«  de  Paye, 

Ro€he-Ci«llee  (la),  f.,  c°*  de  Ste-Gemmea- 
a.'L.^CUiuaum  de  Boche  Galice  1415  (G  404). 
—  Ane.  dépendance  de  la  terre  de  Vernusson  ap- 
part.  au  chapelain  de  St-Séréné  des  Valleaux, 
qui  l'arrenta  en  1690  au  seigneur  de  Yernusson. 

Roehe-GAtevin  (la),  f.,  c"«  de  Pontigné. 
-^  Ane.  fief  et  seigneurie,  dans  la  mouvance  du 
chat,  de  Baugé  et  dont  est  sieur  Franc.  Guérin, 
chevalier,  1530,  Ambroise  G.,  mari  de  Marie  de 
Gravant,  1584,  1590,  Pierre  Rabinard  1590,  sa 
veuve  Guillemine  de  Gourtarvel  1598.  René  de  Pi- 
gousse  1598,  Jacq.  de  Pigousse,  par  sa  femme 
Marguerite  de  Gomilleau,  héiitière  de  Marthe  de 
Boumois,  1616,  1634,  Raoul  Legouz  de  Bordes 
dés  1639,  —  et  après  lui,  jusqu'à  la  Révolution, 
la  famille,  sur  qui  le  domaine,  réduit  à  un  mou- 
lin à  eau,  est  vendu  nat*  le  1*'  thermidor  an  IV. 
Le  reste  était  réuni  à  Yernusse. 

Areh.  de  M.-«t-L.  E  186:  G  836,  f.  1150.  —  D.  Bétan- 
court.  —  Arch.  comm.  Bt.-C. 

Roehe-Gantler  (la),  f ,  c"«  de  St-Germain- 
de^-Préa, 
ilo«fce-C(«tt€rota.  ^  V.  la  Grellerie. 
Roehe-Gmew^w*^  (la).  —V,  AocAe-  Thierry, 
Roehe-Hébert,  f.,  e>«  de  Meigné-le-V,  — 
Ane.  m»"  noble  dont  est  sieur  Louis  de  Savon- 
nières,  qui  y  meurt  le  S7  mai  1655. 
Ro«he«Héroii  (la),  f.,  c»«  du  Vieil-Baugé, 
Roche^Rne  (la),  château,  c^  de  Cheviré- 
le-Rouge.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  qui  donne 
son  nom  jusqu'au  milieu  du  xiv*  s.  à  une  famille 
de  chevalerie.  Guyon  de  Domaigné  en  hérite  par 
son  mariage  le  96  décembre  1365  avec  Margue- 
rite de  la  Roche-Hue,  —  et  après  lui  jusqu'au 
milieu  du  iviip  s.  sa  descendance,  qui  porte 
dTargent  fretté  de  gueules  de  6  pièce».  Le 
seigneur  prenait  le  titre  de  fondateur  de  l'église 
paroissiale  et  avait  banc  et  enfeu  dans  le  chœur. 
A  la  suite  de  querelles  et  de  longs  procès  contre 
le  seigneur  de  iarzé,  son  suzerain,  qui  y  récla- 


mait l'usage  de  ses  droiu,  le  Jeune  fils  dePiem 
de  Domaigné  se  fit  tuer  en  duel  à  Paris,  ai  Prêtai- 
Clercs,  par  François  Ou  Plessis  (S5  juillet  le»). 
^  En  est  sieur  Jean  -Baptiste-Louis  de  Donaigaé 
en  1787,  mari  de  Madeleine-Aimée  Martifieas,  - 
et  en  môme  temps,  sans  doute  par  alliuKe, 
Louis-Michel-René  de  Pérusse,  marqaii  des  Can 
de  St-Ibars,  ancien  capitaine  de  cavalerie.  Cest 
de  cette  dernière  famille  que  M.  de  la  Booillerit 
a  acquis  vers  1860  le  château,  haut  logis  rectaa- 
gulaire,  reconstruit  an  xvii*  s.  à  quelque  diitaoce 
de  l'habitation  antique  à  peu  près  minée.  Il  cob- 
prend  d'un  cété  un  soubassement  et  dem  éU|n 
dont  le  premier  à  l'opposé  se  trouve  au  rei-de- 
chaussée  ;  sur  un  des  cétés  s*accole  ud  étruit 
pavillon,  à  toit  détaché  ;  au  bas  de  la  céte.  s'é- 
tendent des  eaux  vives,  et  à  l'horizon  la  fve  de 
Jarzé  et  de  la  forêt  de  Chambiers.  —  L'babitatiofl 
doit  être  reconstruite  et  en  ce  moment  se  ponnait 
la  création  d'un  beau  parc. 

Areh.  de  M.-et-L.  B  2977,  S309.  —  Areh,  d'ii/M.H 
819.  ~  Beoue  d'Anjou,  1855, 1 1,  p.  100.  —  Ard).co«. 
de  Jarié  et  de  Cheviré  Bt.-G. 

Roehe-Rnet  (la),  h.,  c>«  de  la  TeMoualU. 
—  On  dit  populairement  Roche-Guet. 

Roehe-Jaeqneleiia  (la),  chftt.,  c"* de  Dom- 
meray.  —  Ane.  fief  avec  château,  qui  daneaii 
partir  de  176S  le  manoir  seigneurial  de  la  paroiise 
de  St-Germain-sous-Daumeray.  Il  apprrieoaii  pro- 
bablement dès  le  XIII*  s.  à  la  famille  Le  Maire,  qrn 
le  possède  encore  à  la  fin  du  xvi«  s.  C'est  aa  maoûi/ 
qu'a  dû  naître  Tévèque  Guill.  Le  Maire,  f  en  1317 
^La  chapelle  en  fut  fondée  le  3  juillet  1503  ei  de 
nouveau  le  24  octobre  1506  sous  le  vocable  de  Si 
Julien  et  de  St  Claude  par  Jean  Le  Maire  et  u 
femme,  Isabeau  de  Quatrebarbes,  dont  le  fib  eo 
1525  restait  prisonnier  sur  le  champ  de  balaille  de 
Pavie.  Leur  fille  avait  épousé  en  1521  Reoé  de 
Meaulne.  —  En  est  sieur  Alexandre  Le  Maire  ea 
1670,  qui  est  inhumé  le  10  décemhrs  1671  au 
Récollets   de   Chambiers;    sa  veuve  Matbniioe 
Abraham  épouse   le   3  août   1682  François  de 
Montplacé.  —  La  terre  passe  alors  dès  169S  » 
n.  h.    François  Bachelier,  garde  du  roi,  sun 
d'Anne  Bachelier,  par  donation  de  Jeanne  U 
Maire,  sa  belle-mère,  qui  meurt  an  cbâteai  le 
14  mai  1709,  âgée  de  77  ans.  Anne  Bachelier. 
veuve  depuis  1705,  y  réside,  remariée  depnis  u 
moins  1715  avec  Gaspard-Claude  Bommier,  sieer 
de  la  Conillère.    Son  fils  Louis   y  épouse  ie 
2  juillet  1731  Marie  Hannequin  de  FleurviUe  d 
le  27  juillet  1733  vend  le  domaine  à  Charte»- 
Jacques-Louis- François  Richer  de  Neuville,  imh 
de  Marie-Françoise  de   Montplacé    Le  nouvel 
acquéreur  fit  reconstruire  le  château,  oA  son  por- 
trait se  conserve  encore  avec  plusieurs  antres  <Je 
la  famille  Lejeune.  —  A  sa  mort,  le  5  mai  i'^^ 
il  eut  pour  héritière,  à  défaut  d'enfants,  sas«sr. 
mariée  depuis  1730  avec  François  Lejeune  de  l* 
Fuijonnière,  dont  le  fils,  François-lxHiis'llanii. 
né  à  la  Flèche  le  31  mai  1731,  capitaine  de  ava- 
lerie  au  régiment  de  Languedoc,  puis  de  cavalerie 
au  Royal-Champagne  en  1761,  aida-maréebal  de 
logis  aux  armées  de  Flandres  el  chevalier  de  Si- 
Louis  en  1763,  mari  d'Adelaïde-Louise  de  Fiue 


ROC 


—  291  — 


tlOC 


de  Soney,  mearl  en  1817.  Sa  fille  aniqae,  Adé- 
Uîde-Renôe-Loaise,  avait  épousé  en  1799  Eagène 
de  la  Booniniëre,  vicomte  de  Beaamoftt,  doat  le 
fils  habile  encore  le  cbftleau. 

Le  18  nivôse  an  lY  un  parti  de  300  Chouans, 
qui  s'y  était  installé,  fut  surpris  par  Taide-de- 
camp  Ferriéres,  débusqué  de  vive  force  et  rejeté 
dans  une  embuscade,  sous  le  feu  d'une  colonne 
venne  de  ChÂteauneaf,  qui  en  fit  carnage.  —  Le 
chapelain  Brébard  avait  été  déporté  en  Espagne 
en  179S. 

Arch.  de  M.-et-L.  Série  L.  ~  Arth.  de  Danmeray  Et.-G. 

Roek^^Suwtei  (la).  —  V.  Piégu. 

Roche-JemMietle  (la),  usine,  c^*  de  Che- 
mille,  sur  l'Hirôme. 

Roehe-Jonlaln  (la),  c^«  de  Feneu.  —  Ane. 
«  châtellenie,  terre,  fief  et  seigneurie  »,  compre- 
nant, comme  annexes,  la  maison  de  la  Cheva- 
lerie et  le  fief  de  Lorière  autrement  dit  le  Port- 
Herbert,  et  dont  la  mouvance  s'étendait  dans  les 
paroisses  de  Soulaire,  Harans  et  Ste-Gemmes- 
d'Andicné.  En  était  dame  Philippe  de  Montes- 
pédon,  veuve  de  René  de  Montjean,  qui  le 
U  juillet  1534  la  vendit  à  Jean  Gourrean,  sieur 
de  Pégoo.  II  en  rend  double  aveu  en  1S39  au  roi  et 
i  l'évèque  d'Angers;  —  mais  un  jugement  décide 
en  1141  qu'elle  relève  de  l'abbaye  St-Aubin.  La 
tene  fat  aequise  de  Jean  Gourreau  de  la  Prous- 
tiére  le  8  février  1620  par  René  Leclerc  de  Sautré 
et  passa  avec  Sautré  aux  Goddes  de  Varennes. 
£nire  les  met.  de  la  Herse  et  de  Planche,  au 
milieo  des  vignes,  à  TE.  de  la  moite  féodale 
encore  debout  du  manoir  primitif,  se  rencontre 
rancienne  chapelle  dédiée  à  Ste  CatherinCf 
avec  les  restes  d'un  autel  accosté  des  statuettes  en 
tene  de  la  patronne  et  de  la  Vierge;  dans  le 
DQf  du  fond,  deux  blasons. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  105,  f.  12;  E  2686.  ^  Arch.  eomm. 
EL-C.  -  Andonys,  Mss.  1005. 

Roehe«Laarlor  (la),  bam.,  c>*«  de  ^uetZ. 
-LaR.  VOrière  (Cass.).  —  Vendu  nal*  sur 
Colbert  de  Haulévrier  le  15  messidor  an  IV 

Boehellaolt,  c"*  de  St-Clément  de-la-Pl. 
—  Un  petit  fief  vulgairement  appelle  le  fief 
de  A.  1S40  (C  105,  f.  290).  dont  est  sieur  n.  h. 
Louis  Moreau. 

Rochelle  (la),  bam.»  c»«  d*Yxemay\  «-  (la 
Pelite-),  cL,  c»«  de  Blou. 

Rochelleraie  (la),  f.,  c"«  de  CAâteZate. 

RoelMUerle  (la),  f.,  c"«  de  Corzé.  —  La 
Prochellerie  (Et.-M.).  —  En  est  sieur  Urb.  Cor- 
vai^ier,  chirurgien,  1648. 

Roehelleiies  (les),  f.,  c"*  de  Durtal  —  En 
est  sieur  Urbain  Lecorvaisier  1621  ;  —  cl.,  e»« 
du  Guédéniau. 

Roehe-MA^OB  (la),  f.,  c°*  du  Lion-â^A,  — 
La  R,-au-MaB8on  1710  (Et.-C). 

Roehe-MahoB  (la),  f.,  c"«  de  Milay  ;  —  f., 
c"«  de  Souzay. 

Roehe-MalUet  (la),  bam.,  c"«  de  Blou.  — 
£n  est  sienr  Pieire  fiaudry,  conseiller  en  la  Séné- 
chaussée d'Angers,  1683.  1694,  Boylesve  do 
Plantis  1789,  sur  qui  le  domaine  est  vendu  nat^ 
^^  27  pluviôse  an  VII  à  Pierre  Menoir-Langottière. 

Roche-MallIeC  (la),  m»"  b.,  c»'  du  Champ, 


—  Un  petit  fief  appelle  la  JR.  compoeé  d'une 

petite  métairie  et  quelque  peu  de  ceneif  1539 

(C  105,  f.  76).  -^La  maison,  fief  et  seigneurie 

de  la  R.  (Ibid.,  p.  168).  —  Ane.  maison  noble, 

relevant  de  Vaux,  avec  un  petit  fief  relevant  de 

Gilbourg,  et  appart.  par  acquêt  d'Ant.  Turpin  en 

1453  à  la  famille  Michel,  V.  ce  nom,  qui  prend 

rang  dans  la  magistrature  et  dans  les  lettres  au 

zvi*  8.  Christophe  Micbel,  curé  de  St-Pierre  de 

Doué,  en  1602,  est  le  fils  de  René  H.  qui  meurt 

en  la  maison  le  9  novembre  1604.  —  En  est  sieur 

Pierre  de  Nancel  en  1609,  Robert  Leroyer,  mari 

d'Anne  Fromageau,  1670,— Nie.  Leroyer  de  Chan- 

tepie  1766,  Louis-Pierre  Leroyer  de  Cb.  1776.  Le 

manoir,  brûlé  en  1793,  a  été  démoli  vers  1810  et 

conservait  encore  on  1840  ses  douves  vers  N.  et 

vers  ro.  Une  allée  y  menait  de  la  Bougrie.  — 

H.  Lecointre,  acquéreur  en  1845,  a  fait  restaurer 

ce  qui  restait  des  bâtiments  secondaires,  pour 

y  habiter. 

Arch.  de  M.-ei-L.  G 105,  f.  76  et  168.  —  Areh.  comni. 
Et.-G.  ^  Note  Raimbault. 

Roehe-Malard  (la),  f.,  c»*  de  Mêlay.  —  Le 
lieu,  domaine,  terres  de  la  R,  M,  1540 
(C  105,  f.  88),  appart.  à  René  Desbommeaux, 
écuyer,  qui  le  relevait  en  1558  de  Razilly  en  Cbe- 
millé  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  près  le 
Bois-Giraud,  à  la  limite  des  c"**  de  Mèlay  et  des 
Gardes,  qu'il  sépare  quelque  temps,  comme  plus 
loin  St-Georges>du-Puy-de-la-Garde,  et  tombe  sous 
TEpinay  dans  l'Hirôme,  avec  ses  affluents,  les 
ruiss.  de  Bouzillé  et  du  Ry  ;  —  5,400  met.  de  cours. 

Roehe-Marie*  ancien  fief,  c»*  de  Brissac^ 
dans  le  faubourg  vers  N  -E.  dont  une  me  en  con- 
serve encore  le  nom,  —  autrefois  avec  manoir  et 
cbapelle,  dédiée  à  St  Guérin,  —  le  tout  dépen- 
dant du  fief  d'Orgigné  qui  appartenait  a  l'abbaye 
du  Ronceray  d'Angers.  Il  en  est  fait  mention 
dans  une  charte  de  1045,  locus  de  Rocha  Sancte 
Marie, .  • .  prope  castellum  de  Brachesac,  où 
elle  est  dite  sous  le  vocable,  unique  en  Anjou,  de 
St  Guérin,  cum  capella  sancti  Guarini,  in 
eodem,  de  Rocha  loco  constructa»  Quoique 
l'acte  porte  tous  les  caractères  évidents  de  faus- 
seté, il  suffit  à  attester  l'existence  an  moins  au 
ziii*  s.  du  sanctuaire. 

Roehe«Marie  (la  Grande-),  m»",  dans  le 
bourg  de  Brain-s.  VA.  —  Appart.  à  n.  b.  René 
Ganne  en  1750.  —C'est  encore  un  logis  du 
zvu'  s.  avec  fuie.  On  y  conserve  un  beau  coffre 
en  bois,  avec  chef-d'œuvre  de  serrurerie,  daté  i640 
et  armorié  de  »,,  à  un  arbre  de  . . • ,  dans  un 
cartouche  entouré  d'un  rinceau  de  palmes;  ■■ 
(la  Petite-),  maison  dans  le  même  bourg,  porte  à 
une  lucarne  la  date  1613  ;  —  à  l'intérieur,  une 
cheminée  à  manteau  droit  avec  ovale  sculptée 
entourée  de  deux  rinceaux  de  palmes. 

Roelie-Marotte  aa),  h.,  c"«  des  Ponts-de-Cé. 

Roehe-Manbert  (la),  cl.,  c"*  de  Jarzé. 

Roehemeaa»  cl.,  c°*  de  St-Martin-dU'B, 

—  En  est  sieur  Louis  de  Guyard,  écuyer,  1623. 

—  Dépendait  en  1769  de  la  Gercouère. 
Roeheménlerf  c"*    de    Louresse^Roche* 

ménier.  —  Rupes  Mainerii  1238  (H  fireuil- 
Bell.,  ch.  or.).  —  ilocAementer  1273  (E  853).— > 


ROC 


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ROC 


Manerium  propt  capeîlam  apud  Rocheme- 
nier  «313  (G  732.  f.  2).  —  Terra  de  Roca 
Minori  1532  (G  701).  ^  Bourg  antique  el  d'as- 
pect étrange»  habité  toal  entier,  —  ou  peu  s'en  faot, 

—  dans  de  profondes  caves,  que  soutiennent  d'é- 
normes et  fantastiques  piliers,  découpés  en  plein 
roc.  En  haut,  sur  le  rebord,  cantonné  d'étroites 
rampes  de  pierre,  circulent  les  sentiers  à  peine  car- 
rossables. Au  centre  s'élôve  une  petite  chapelle,  re- 
faite au  zvii*  s.,  la  façade  soutenue  el  comme  en- 
foncée dans  deux  larges  et  épais  supports  plats,  qui 
enserrent  le  portail  récemment  restauré,  ouvrant 
par  une  voussure  ogivale  à  fleuron  renaissance, 
style  zvi*  s.  ;  au-dessus,  une  fenôtre  et  un  cam- 
panile à  double  bretèche.  L'intérieur,  paré  dans 
le  goût  moderne,  conserve  trois  ou  quatre  vilaines 
statues  de  Saints.  —  Antique  mais  de  fondation 
inconnue,  elle  devient  chargée  du  service  parois- 
sial dans  les  dernières  années  du  xvi*  s.  pour 
remplacer  l'église  primitive  de  Varennes,  ruinée 
de  fond  en  comble  en  1567  par  les  huguenots. 
Elle  lui  emprunte  alors  le  vocable  de  la  Made- 
leine et  de  St  Jean,  laissant  tomber  celui  de  Ste 
Emerance,  dont  le  culte  y  resta  seulement  en 
honneur  privilégié.  On  y  invoque  encore  la  Sainte, 
surtout  pour  éloigner  le  tonnerre,  et  une  aêsem- 
hlée  s'y  tient  le  Jour  de  la  fête  de  cette  patronne 
primitive,  le  23  janvier. 

Je  note  ici  d'une  môme  liste  les  curés,  que  j'ai 
pu  rencontrer,  tant  de  Varennes  que  de  Rochemé- 
Dier,  ce  dernier  nom  d'ailleurs  qualifiant  souvent 
la  paroisse,  même  avant  le  xvii*  s.  ;  Ecclesia 
parochialis  et  curata  beatœ  Magdalenœ  de 
Rochemenier  1497,  ~  et  dans  le  premier 
registre  conservé  :  la  Mcuieleine  de  Varennes- 
sùuS'Doué-aliaS'Roch.  1593,  —  comme  parlent 
d'ailleurs  encore  les  Fouillés  du  zvii*  et  du 
xviii*  s.  :  La  cure  de  la  Madeleine  de 
Varenne  aliaa  Roch.  1685  et  1785. 

Curés  :  Jean  Bohic,  1463, 1465.  —  Pierre  Bou- 
chier,  1498.  —  Jacq.  Lemesle,  secrétaire  de 
révoque.  1518, 1519.  —  Jean  Esnault,  1558.  — 
Math.  Perre,  1572.  —  Charles  Regnault,  1574. 

—  André  Pelé,  1600.  —  Mich.  Duparc,  1608, 
1619.  —  Jean  Emery,  1620.  1627.  —  Jean  Sou- 
rice,  '  1630.  —  Aimé  Bouquet,  1643.  —  Jean 
Gigault,  1661,  1687.  —  Elie  Guibert,  1692  — 
Franc.  Créteau,  1694.  1701.  —  Franc.  Bédu- 
gneau,  1709.  —  Franc.  Juniot,  1718.  —  E.  Bel- 
langer,  précédemment  curé  de  Baracé,  avril 
1719. 1743.  —  Pierre  Malineau,  1754^  1758.  — 
Pierre-Franc.  Pauvert,  1765,  1788.  —  Alex. 
Renault,  1789,  déporté  en  septembre  1792  en 
Espagne.  —  Boulnoy,  1790. 

La  paroisse,  qui  relevait  du  Doyenné  de  Che- 
millé,  ne  fut  supprimée  qu'en  1809  par  une 
ordonnance  épiscopale  du  20  février,  qui  la 
réunit  à  Lonresse.  —  Elle  avait  été  érigée  dès 
l'organisation  nouvelle  en  commune,  dont  le 
territoire  comprenait  738  hect.  —  et  une  popula- 
tion de  iôO  hab.  en  1790,  —  i86  hab.  en  1831, 

—  3î8  hab.  en  1841.  —  Une  loi  du  4  juin  1842. 
rendue  sur  l'avis  du  Conseil  général,  contre  le 
vœu  des  habitants  et  l'avis  du  Conseil  d'arron- 
dissement, l'a  réunie  &  la  commune  de  Louresse. 


Maires  :  Augustin  GHgnon,  1789-1796.- 
Pinson,  l*'  messidor  an  Vlll.  —  André  Cour- 
jaret,  2 'janvier  1808.  —  Camille  Aferlet.  ao«( 
1832.  "  André  Pinson,  installé  le  7  février  1840 

Areh.  de  M.-ei-L.  G  333  ;  H  St^Florent.  —  Arch.  cmb. 
Et.-G. 

Roelie*Moreav  (la),  t,  c"*  de  St-AubiiKte-L 

Roehe-MoroB  (la),  chat.,  c"*  deBochefort- 
s.-Z/.  —  Il  y  a  été  trouve  plusieurs  biches  et 
couteaux  en  silex. 

Hoelbeiitofle  (de).  —  Y.  Bouc^ereau. 

Rooheiuurdt  carrière,  c"«  de  Mont»oreo%, 
ouverte  en  1848,  à  l'E.  de  la  roule  de  Fonlevnod. 

Roehe-Nolre  (la),  petite  chapelle,  dédiée  a 
la  Vierge,  c"«  de  Mûrs,  sur  le  versant  Dord  di 
coteau  de  l'Aubanee.  Elle  était  desservie  aa  xti*  s. 
par  un  ermitage  y  attenant,  où  l'on  voit  ooonr 
Jean  Commeau  le  13  janvier  1677,  Jeaa  Serisur 
le  17  février  1681  et  se  marier  le  28  novembre  16fO 
Matfaurin  Nicollon,  sieur  de  Ghanzé,  avec  à^^lK- 
quine  Caternault.— L'édicule  actuel  tootmodene 
suffit  à  peine  à  abriter  un  petit  autel  avec  sUiaetie 
de  Vierge  et  quelques  ex-voto,  déposés  là,  eoam 
l'indiquent  nombre  de  graphites  sur  les  mors, 
par  de  jeunes  couples  en  quête  d'amour  os  de 
fiançailles. 

Roehe-Norauuid  (la),  ham.,  c>«  de  Ver- 
gonne.  —  Ane.  fief  dont  tssi  sieur  Cbariet  de 
Monteclerc  1458,  Claude  d'Avaugour  1586.  Lo«u 
Leroy  de  la  Poterie  1791. 

Hoefcc-Jroymi.  —  V.  la  Roche,  t"  àe 
Vernoil, 

Roehe-Onreean,  f.,  c»«  de  2a  Tour-Lan- 
dry. —  La  Roche-sur-Sant  (Eu-M.).  "  l^ 
R.'Sur-Seau  (Rec^). 

Roche-Palliard  (la).f  .  c>«  de  MauZ^vrier 

Roche-Pasqnier  (la),  ham.,  c"«de  Véxtai 

Roche-Péaii  (la),  ham.,  c^^  de  Daumera^i 

Roche-Pelaad,  vill.,  c"«  de  la  Salle-dt-y 
—  Le  moulin  à  vent  noble  de  la  R.  PtllA\id 
1677  (G  Cures)  dépendait  de  la  terre  du  Toor 

Roche-Perron  (la),  c"«  de  Baugé,  ao  N 
de  l'AUée-Parage.  —  Ane.  fief  avec  bétel  ooble 
détruit  dès  le  xv*  s.  et  dont  les  tenues  priou- 
pales  se  trouvaient  en  ville  et  jusque  dansTeo- 
ceinte  du  vieux  château. 

Roche-Piaa  (la),  chat.,  c"*  de  Jarsi*  > 
gauche  sur  la  route  de  Seiches,  domaioe  ds 
général  Dulac.  V.  ce  nom. 

Roehe-Pied  (la),  f.,  c"«  du  PUssis-Mati 

Roche-Pinard  (la),  f.,  c»*  de  St-Rémy-ei^' 
A^auges.  —  Domaine  acquis  le  17  déceobre 
1647  de  Ch.  Dubois,  chevalier,  par  René  Lcpj. 
et  revendu  en  1655  à  FI.  Subleao,  trésorier  giaè* 
rai  de  la  Maine. 

Roehe-Pinçon*  c»«  d'Angers,  près  Si-t^* 
nard,  anc.  ardoisière  exploitée  dans  les  première) 
années  du  ivi*  s.  (E  53). 

Roehe-Poiné  (la),  f..  c»«  de  St-Rémy-in- 
M.—X  Jacq.  Bicot  en  1601,  i  Ch.  Noblet  eo  1739. 

Roehe-prés-SnIni-Lésin  (la),  f..  c"  de 
Chemillé. 

Roehe-Qnentln  (la),  chat  moderne  et  f . 
c»«  de  la  Poitevinière,  —  Anc.  fief  «  «*»• 
gneurie  avec  maison  noble  relevant  de  Cbolet  (]tti 


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appartenait  an  xv«  s.  à  la  famille  de  Daillon. 
Elle  échut  par  héritage  à  René  de  la  Chesnaie, 
dont  la  ^ewre  épousa  Marin  des  Hayes;  siear  de 
Fonienelle.  1513.  ~  En  est  siear  Franc.  Mesnard 
1598,  Joachim  Volaige,  soppôt  de  l'Université 
d'Angers,  1609.  AUain  Davy,  conseiller  an  Prési- 
dial  d'Angers,  par  sa  femme,  Marg.  Volaige,  1624, 
AUain  Davy  1680,  Charlotte  Gaotreaa  1775. 

Boehcr  (le),  miss.,  né  an  Rocher,  c"«  des 
Echaubrognes  (Deux-Sèvres),  coule  du  S.-O.  an 
N.-O.,  forme  la  limite  de  Maulévrierot  des  Deux- 
Sèvres,  et  afflue  à  gauche  dans  le  Trézon,  vis-à- 
vis  la  Roche- Bouju  ;  —  1,450  met.  de  cours  sur 
la  limite  de  Maine-et-Loire. 

Rœlier  (le),  t.,  c^*  d'Andigné;  »  ham.,  c"« 

de  Beaucouzé.  —  Les  clouseries  et  borderies 

appellées  le  R.  1548  (St-Nic);  —  f.,  c*"*  de 

ChalonneB-s.'JL  ;  »  f.,  c^*  de  ChanteuBsé;  «■ 

hun.,  e>«  de  la  (Thapelle-du-G.,  à  1,900  met. 

an  N.-E.  du  bourg.  —  Ane.  logis  dont  le  pignon 

vers  la  rivière  conserve  une  fenêtre  avec  tore  et 

accolade  du  xti«  s  —  Appart.  en  1595  à  n.  h. 

Amanry  Legraa  et  à  partir  au  moins  du  miUeu 

dn  XVII*  s.  anx  seigneurs  de  rËpinay-Grnffler, 

dont  il  devient  une  annexe  ;  «-■  c"  de  Chazé'9.» 

Argoê,  emplacement  actuel  de  la  Mairie  et  de 

l'Eoold,  sur  ua  roc  de  schiste  ;  -«  f.,  c"*  de  Che- 

miré;-if.,  c"«  de  Cuon;  —  c"«  de  Gêné.  — 

Le  lieu,  doTnaine ,   fief  et    seigneurie   de 

Rochez  1540  <C  106,  f.  362).  —  Appart  à  n.  h. 

Adr.  Peland  ;  —  vill.,  c"  de  GoAter  ;  —  f.,  c»« 

do  LUm-d^Aing.  —  En  est  sieur  J.  GoUereau, 

maître  chirur^en,  1700  ;  «  cl.,  c°*  de  Loire i 

•>  f..  c^a  de  Mjowaaines't  «  cl.,  c"*  du  May\ 

—  cl.,  c"*  de  Noellet.  —  JLes  Rachères  (Gass.). 

—  Les  Roedières  (Et. -M.);  -■  f.»  c"  de 
Pouancé.  —  En  est  sieur  Pierre  Laceron  1634  ; 
«  ham.,  e*^*  de  la  Pommerait  ;  —  ham.,  c^* 
àib  SUGeorgeS'S.'L,  \  «  ham.,  c"«  de  Saint" 
Saturnin  \  «  f.,  c"«  de  Segré^  par  distraction 
delà  Chapelle-s.-Oudon  en  1867  ;  »  vill.,  c°*  de 
Tiercé;  —  f. ,  c»«  du  Tremblay;  —  cl.,  c»« 
de  Vergonnes, 

Boeher  Qo  Bas-),  t.,  c»*  de  Chenille;  »  f., 
€»•  d' Ingrandes. 
Rocher  (le  Grand-),  f.,  e^*  de  Beaupréau. 

—  Le  G.  À.  Gaeaelin  xviii*  s.,  appart.  aux 
Pocq.  de  Livonnière,  qui  le  relevaient  des  Haies- 
Gasselin;  «  f.,  c"*  de  Champigné.  —  En  est 
sieur  n.  h.  René  de  Ghamacé  1598  ;  «  vill.,  c"* 
d'Ingrandes. 

Boeker  (le  Haut-),  f.,  c°*  d'Angers  N.  ;  « 
ham.,  e"«  de  Chenille.  —  Le  Rocher  Bourdon 
1539  (G  105),  du  nom  de  Jean  Bourdon  qui  le 
relève  en  partie  de  Fontaines  ;  ^  ham.,  c°*  d'/n- 
grandes,  où  l'hospice  de  Ghantocé  possède  une 
ferme,  incendiée  dans  la  nuit  du  28  au  29  dé- 
cembre 1858. 

Roclier  (le  Petit-),  f.,  c"«  d'Angers  N.  ;  « 
f..  c«»«  d'Angers  N.-E.;  -»  f.,  c"  de  Beau- 
préau; •-  f.,  c"*  de  Champigné,  domaine  du 
prieuré,  vendu  nat^  le  21  avril  1791  ;  ^  cl.,  c"« 
de  St-GeorgeS'S.'L.;  —  fif.,  c"  de  Trélazé. 

Rocher-BéBlt  (le),  c"«  d'Angers.  —  Roche 
i  pic  qui  domine  le  vallon,  au-dessus  du  barrage 


de  Brionneau.  La  légende  raconte  qu'il  s'y  livra 
un  combat  entre  les  moines  de  St-Nicolas  et  ceux 
de  la  Haie  qui  furent  vaincus.  L'abbé  de  St- 
Nicolas  vint  bénir  le  rocher  où  le  propriétaire 
actuel  a  placé  une  petite  madone. 

Roeher-de-BeUeTue  (le),  m»"  b.,  c"*  de 
Grugé. 

Rocher»da-V«nioa  (le),  ham.,  c"«  de  Ut 
Pommeraie. 

Roelier«aa  (le),  m*",  e"«  de  St-Rémy-la- 
Var.;  —  f.,  c»«  de  Somloire. 

Roehereanx  (les),  domaine,  c^*  de  la 
Breille. 

Roeherenll  (le),  ham.,  c"*  de  Marcé,  ~ 
Rocha  Radulphi?  1260  (Ghaloch.,  II,  105).  — 
Rochelieu  (Gass.). 

Roelier^Hnoii  (le),  f.,  c"*  de  St-GeorgeS' 
le-T.  —  Rocha  Huon  1330,  —  JLe  lieu  du 
Rochay  Huon  tyulgairement  appelle  la  Fri- 
louzière  1493,  —  Le  R.  Huan  1571  (Abb.  St- 
Maur).  —  Le  Rocha  Huan   1711   (Et. -G.). 

—  Les  deux  closeries  de  Roche-et-Huan 
1749  (Ins.  Eccl,  t.  III,  f.  115).  ^  JLe  JRocAer- 
à'Huon  (Gass.).  —  JRocHavent  (Rec*).  —  Do- 
maine an  XVIII*  s.  de  Tabb.  de  St-Haur-s. -Loire. 

Hœke^mbmMMet  (la).  —  V.  la  R.-de-R. 
Roeherle  (la),   f.,  c*'*  de  St-Georges^du- 
Puy-de-lorG.  ;  «  vill.,  c>«  de St  Jean-cte-Lîn.  ; 

—  f.,  c"«  de  St'Macaire;  «  cl.,  c»«  de  Tho- 
rigné;  «  f.,  c"  de  Vaulandry;  —  (la  Pe- 
tite-), cl.,  c»«  de  Thorigné. 

Roeher-Morean  (le),  f.,  c"«  de  Maulévrier. 

Roehera  (les),  cl.,  c''*  d'Angers,  dans  l'anc. 
paroisse  de  St-Samson.  —  Les  R.  alias  les 
Quatre  Vents  1603,  appart  à  S.  Lerat,  greffier 
de  la  Prévôté  ;  -  f.,  c»«  de  St-Hilaire-St-Fl. 

Roehes  (les),  f.,  c"«  de  Blaison,  avec  m«" 
noble  (Gass.);  »  ham.,  c"*  de  Bocé.  —  En  est 
dame  Jacquette  Gautier  1480;  en  est  sieur  Jean 
de  Jousselin  1706;  Louis  de  J.  1760;  «  f.,  c^* 
de  Bouillé'M.  ;  -•  c^*  de  Brézé.  —  JLes  mai- 
sons,  met.  et  fief  des  JR.  de  Brézé  1517,  —  sont 
acquis  le  14  janvier  1517  de  Jeanne  Tillon,  veuve 
Leclerc,  par  Guy  de  Maillé;  «  ham.,  c"«  do 
Chambellay;  »  ham.,  c<**  de  Chanteussé;  — 
f.,  c"*  de  Châteauneuf;  «  ham.,  c"*  de  Cha- 
lonneS'Sur-L,  —  Avec  anc.  maison  noble 
(Gass.)  ;  —  ham.,  c"*  de  ChoUt.  -^Les  R.  Pa- 
niers (Gass.).  —  Non  loin,  à  droite  de  la  route 
de  Ghâtillon,  à  1  kil.  de  Gholet,  s'élève  une  sorte 
de  dolmen  dit  Pterre-du-JDta&le,  mesurant 
8"*, 30  de  longueur,  2<»,50  de  hauteur  au-dessus 
du  sol,  sur  une  largeur  de  4  met.  60  à  4  met.  90, 
les  pierres  sillonnées  de  profondes  stries,  et  la 
face  supérieure  portant  une  longue  cavité.  Dans 
le  même  champ  à  distance,  gisent  de  gros  blocs 
parallélipipèdes  percés  de  trous.  Tout  auprès  du 
dolmen  se  construisent  en  ce  moment  (avril  1877) 
les  casernes  de  la  garnison  future  de  Gholet;  « 
c»*  de  la  Comuaille,  culture  de  pépinières  ;  « 
ham.,  €■•  de  Corzé;  —  c»«  de  Fontaine-G.^La 
maison  des  R,  au  quartier  de  Marigné 
XVII*  s.  (Et. -G*.).  —  En  est  dame  Jeanne  Rogier 
1601,  Marie  do  la  Beausse,  femme  d'Honorat 
Sigonneau,  qui  y  meurt  et  est  inhumée  dans 


ROC 


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ROC 


l'église  de  Sobs  le  8  février  1693.  Honorât  Sigon- 
neaa  y  réside  en  1703,  1706,  remarié  à  Marg.- 
Gabr.   de  Champagne.    Le   fief    dépendait  de 
l'Hôtel-Dien  et  avait  été  réuni  par  arrentement  à 
la  terre  de  Monnet  en  1691  ;  —  vill. ,  c"*  de  Fon^ 
tevraud;   «-  c"«    de    la  Fosse  -  de -Tigné, 
V.   les  Roches-Chapelain;   «  vill.,   c°«  de 
Gennes,  —   En   est  sieur   en   1535   René  de 
Beau  van.  Un  four  à  chaux  y  a  été  construit  en 
1856;  «  ham.,  c"«  de  Gennes.  ■—  En  est  sieur 
Jaan  Le  Geleux,  mari  de  Jeanne  Vaudadein  alias 
de  la  Prée,  dont  la  fille  a  pour  parrain  Henri  de 
Ruzé,  1563.  —  Le  23  mars  1702  le  feu  se  mit  à 
la  ferme  et  fermier  et  servante  y  périrent;  «  h., 
€■•  de  la  Jaille-Yvoni  —  h.,  c^  de  Jumelles. 
Roohes  (les),  chat.,  c*>«  de  Morannes.  — 
La   maison,  portai,   pigeonnier,    chapelle, 
pressoir,  court  des  Roches  1611  (H  Ursulines). 
—  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  château  appart. 
aux  iv«-xvi*  s.  à  la  puissante  famille  Lederc 
des  Aulnais  et  de  Santré,  —  dont  Pierre  Leclerc, 
lieutenant  en  1480  du  château  de  Sablé.  ^  Il  échoit 
dans  la  succession  de  los.  Gaillard,  prieur  de 
Fonlenay,  en  février  1697,  à  Françoise  Gaillard, 
femme  de  Louis  Leroy,  qui  vend  le  10  janvier 
1728   à  Franc.-Pascal  Gaudicher,   président  de 
l'Election  d'Angers.   Il  y  meurt  le  16  septembre 
1757,  âgé  de  79  ans  ;  —  en  1789  à  messire  Jean- 
Marie  Gaudicher;  —  V.  un  plan  dans  l'atlas  du 
fief  de  la  Motte-de-Pendu  (Arch.  de  M.-et-L.  Ursu- 
lines) ;  —  aujourd'hui  à  M.  de  Quatrebarbes,  qui 
l'a  fait  reconstruire.  La  chapelle  en  avait  été 
bénite  le  2i  décembre  1638  mais  n'était  fondée 
encore  d'aucuns  revenus.  —  Elle  fut  bénite  de 
nouveau  le  30  août  1737.  —  La  terre  relevait  de 
la  Motte-de-Pendu  et  devait  à  son  suzerain  une 
paire  de  gants  blancs  et  deux  estoufs  neufs.  Une 
partie  rendait  aveu  à  la  Ghevriére.  —  Il  y  a  été 
découvert  en   1847  une  sépulture  franque,  de 
pierre  de  grès,  en  forme  d'auge,  qui  contenait  un 
guerrier  avec  des  restes  d'armes.  —  Son  nom  se 
donne  à  un  ruiss.  qui  naît  sur  la  c^  et  se  jette 
dans  la  Sarthe;  —  4,800  met.  de  cours;  »  vill., 
C*  de  Mozé.  —  Le  fief  et  maison  seigneu- 
riale des  R.  1782,  appart.  à  J.-P.  Guérin,  qui 
les  relevait  du  Van  de  Denée.  —  Trois  maisons 
s'y  remarquent,  l'une  de  la  fin  du  zv«  s.  avec 
fenêtres  en  are  accolade;  — vis-à-vis,  un  logis  du 
zvii*  s.,  avec  une  fuie  datée  au  pignon  1638;  — 
un  peu  plus  loin,  un  grand  hôtel  avec  deux  ailes 
en   avant-corps,  dominant  l'Aubanee;  aux  lu- 
carnes, la  date  1748;  au  portail,  1753;   à  une 
petite  porte,  1736.  —  C'est    l'ancienne    habi- 
tation  de    M.  de   Caqueray,    qui    en  1831  y 
donna  le  premier  refuge  au  préfet  Frottier  de 
Bagneux,  lors  de  son  évasion  du  château  d'An- 
gers. Elle  fut  envahie  et  saccagée  par  les  gardes 
nationaux  de  Brissac,  d'Angers  et  des  alentours  ; 
-«  vill.,  c''*  de  Neuillé,  détaché  par  la  loi  du 
25  juin  1841  de  Vivy;  »  ham.,  c^^*  de  Neuvy; 
—  c"«  de  St-Lamhert-des-Lev,  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  dont  est  sieur  Macé  de  Maçon  1462, 
Louis  Boumeau  1611,  qui  y  meurt  le  17  dé- 
ceoibre  1629;  —  ham.,  c"*  du  Vaudelenay.  -* 
A  la  famille  Thoreau  au  xviii*  s. 


AoeJbe»S«t«r««lia  (la).  ~  V.  la  K-auS. 

Roelses-ChapelalB  (les),  vill.,  c"*  d«  la 
Fosse-de-Tigné,  bâti  sur  un  gisemeat  de  saUs 
calcaire  exploité  pour  engrais  dans  d'èDoraes 
excavations.  —  Il  formait  le  centre  d'un  ancien 
fief  et  seigneurie  relevant  de  Vihiers,  avee  maison 
seigneuriale  dite  autrement  des  Rochts-Gwit. 

—  En  est  sieur  n.  h.  Jacq.  Gurie,  élo  et  cou- 
tréleur  à  Mon  treuil-Bellay,  1628,  n.  li.  Fnac. 
Gurie,  premier  président  en  l'Election  de  Hoo* 
treuil-Bellay,  1648,  sa  veuve  Claude  Cerqa«u, 
1694,  sur  qui  la  terre  est  vendue  jodiciairefflenl 
le  21  janvier  à  Louis  d'Aubigné,  sieur  de  Tifné, 
mort  en  1723.  En  dépendaient  au  xviii*  s.  qutn 
fiefs  et  dix  closeries.  M*"*  de  Toulongeon,  née 
d'Aubigné.  revendit  vers  1780  à  M"«  iillio- 
Grandmaison,  de  qui  par  acquêt  du  13  messidor 
an  XII  le  domaine  est  advenu  à  M.  Geodroa. 
grand-père  de  M.  Carré,  propriétaire  actoel.Le 
manoir  est  un  grand  logis  du  xvi*  s ,  remanié  u 
XVI II*  s.  et  transformé  récemment  par  des  addi- 
tions considérables,  notamment  par  la  plaotattoa 
d'un  joli  jardin,  où  se  remarque  un  pin  d'oM 
forme  singulière.  La  chapelle,  à  droite  en  eniraat 
dans  la  cour  de  la  ferme,  sert  de  hangar  et  n't 
rien  conservé  que  sa  porte  xvii*  s.  éenssonnéed^u 
écu  parti  de  . . .  à  3 cAeorona  de  ...  etde ... 

Roelies-de-lIoBtplaeé  (les),  C*  ûeJarsi 

—  Ane.  maison  noble  sans  caractère,  sauf  laiovr 
d'escalier  et  le  porche;  —  appart.  jasqo'u 
XVII*  s.  à  la  famille  de  Montplacé  qui  y  /oodi 
une  chapelle  de  N.-D.  en  1450  et  de  ocutsu  m 
1510,  à  desservir,  si  elle  n'était  bientôt  coostniu. 
dans  l'église  de  Jarzé  ;  —  au  xvii*  s.  i  lafamUe 
Lesellier;  —  plus  tard  à  M.  Gailleao,  pnisi» 
fille  M"^*  la  comtesse  de  Kermel,  qui  l'i,  ^*^ 
ces  derniers  temps,  vendue  à  M.  Goirand. 

Ao«Jke-SerpllloM  (la).  —  V.  la  Roche,  m 
St-Aubin-de-Luigné. 
Ao«Ke«-€htrl«(les).^V.  lesR  -Chapelaw 
Roehe-sar^Cosaé  (la),  f..  c"«  de  la  Twr- 
Landry.  —  Appartenait  en  1540  an.  h.  Anioioe 
de  l'Esperonnière. 
iioeJbai«««r-Se«M  (la).  —  V.  la  A.-Ovrceou- 
Roehe-Tabntean  (la),  ham..  c"*  de  Beau- 
préau.  —  La  R.-Tahateau  (Cass.).  —  lo^ 
R.'Tabuteau  xvii*  s.  —  Ane.  fief  et  seigwarie 
avec  maison  noble  et  vaste  étang,  aojoord'bii 
desséché,  de  près  de  3  hectares.  —  En  est  sienr 
Guill.  Legras  1470,  Jean  Legras  1558,  GoilUoae 
Legras,    de   qui    est   veuve  en  1569  Jaeqaeue 
Chapperon,  Renée  Malineau  1631,  qui  l'apporte 
en  1635  à  René  de  la  Rivière,  mort  en  1648;  - 
Georges  de    la    Rivière  1651 ,  qui  époase  k 
19  juillet  1692  Charlotte  Camus  de  VilleforC- 
Marguerite-Marquise  Poutière  1705.  Ledomaiot  pa- 
rait avoir  ensuite  passé  aux  seigneufs  de  la  loff- 
Roehe-Tameliére  (la),  t.,  c"*  de  Sai"(* 
Clément-de'la'Pl 
Roelieteaa,  f. ,  e»«  de  St-Clémtntde-Ui'P^ 
Roebetcaii*  f.,  c"*  de   Vézins.  —  En  ««> 
sieur  Jean  Boutereau,  qui  relevait  de  Forges  eo 
la  Pommeraie,  1439,  René  Biton,  sergeoi  rayai. 
1596,  de  qui  l'acquiert  le  19  janvier  René  Lbs»q. 
sergent  et  notaire  de  la  baronnie  de  Véiias.  Le» 


ROC 


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ROC 


béritiera  la  vendirent  le  7  mars  1650  à  Math.  Goar> 
doo,  caré  de  Cessé,  qni  la  légoa  à  la  chapelle 
des  GoardoDS,  fondée  par  lai  en  son  église 
(Tit.  de  la  Biiolière).  —  Le  3  juillet  1791,  au 
momeot  où  le  fermier  et  sa  famille  commençaient 
la  prière  da  soir  en  commun,  la  maison  fat  en- 
vahie par  cinq  brigands  qui  massacrèrent  à 
coops  de  hache  le  père  et  la  mère,  le  fils  et  sa 
femme,  mariés  depuis  15  jours,  et  la  servante. 
Seul  an  enfant  échappa,  inaperçu  sous  le  corps 
de  son  oncle  qui  l'avait  couvert  en  tombant,  tes 
assassins  emportèrent  pour  tout  butin  6  francs. 
Roeke-Tldliaalt  (la),  f.,  c>>«  de  Jarzé.  — 
Rocha  Theobaldi  1845. 1280  (Ghalocbé  11.117; 
XV.  122),  1314  (G  340.  f.  112).  —  La  Roche- 
Tybault  iS93,  Rupes  T/ieobaIdtl360(G660). 

—  Ane.  fief  et  seigneurie,  dont  portait  le  nom 
jusqu'au  xiv*  s.  une  famille  de  chevaliers.  Il 
appartenait  au  xv*  s.  au  chancelier  Lemacon,  qui 
le  légoa  à  ses  deux  neveux,   1437.    René  de 
Daillon,  évèque  de  Bayeux  en  1591,  l'acquit  d'un 
Preieao;  —  François  de  Daillon  la  vendit  le 
24  avril  1604  &  André  de  Gontades,  écuyer  de  la 
petite  écarie  da  roi  (E  2070),  et  ce  fut  le  pre- 
mier pied-à-terre,   qui   fixa  cette  famille,  plus 
tard  si  puissante,  en  Anjou.  —  Auprès  du  ma- 
noir était  fondée  une  chapelle  plébéienne  de 
Saint  -  Jean ,  où  sa  fille  Françoise  fut  tenue 
sur  les  fonts   le  30  juillet  1631   par  le  comte 
Timoléoo  de   Daillon  du  Lude  et  Françoise  de 
Scbomberg.     Le  90   novembre  1656  s'y  marie 
Charles  du  Hardas  de  Hauteville  avec  Gharlotle 
de  Contades.   On  y  voyait  en  1790  deux  belles 
Vierges  peintes  et  un  très -ancien  calice  en  ar- 
gent doré,  portant  trois  tètes  d'anges  et  sur  la 
patte  une  croix  gravée.  Elle  fut  vendue  nat^.  avec 
le  domaine  qui  en  dépendait,  le  16  juin  1791.  — 
Le  clocher  en  a  été  abattu  vers  1860.  lors  de  sa 
transformation  en  grange  par  suite  de  la  division 
de  la  terre  en  cinq  ou  sii  lots.  Le  principal  ma- 
noir eiiste  encore  en  forme  de  gros  logis  carré 
avec  toit  en  e6ne  tronqué.  ~  Il  donne  son  nom  à 
un  dolmen,  sur  le  bord  escarpé  de  la  route  de 
Jarsé,  d'une  seule  chambre,  formée  de  4  pierres 
de  grès  dont  une  pour  le  fond,  une  autre  pour 
le  toit  ~  et  mesurant  à  Tintérieur  3  met.  48 
de   longueur    sur    2    met.    48    de    largeur    et 
1  met.  65  de  hauteur.  —  A  quelque  distance,  de 
l'autre  côté  de  la  route,  caché  par  un  replis  de 
terrain,  s'élève  le  château  moderne  appartenant 
kH'^  Dulac,  veuve  du  général  de  ce  nom. 

B«elac-Tlalen7  (la),  f .  c<>«  de  Beaupréau, 
populairement  la  Roche-Guerry. 

Roebeclére  (la),  f.,  c»«  de  VHôtellerie'de' 
Fiée  ;  —  f..  c»«  de  St-Germain-lès-M,  —  La 
R.'Ti€rB  (Cad.  et  Rec»).  —  En  est  sieur  Phil. 
Domaigné  1646,  héritier  de  sa  nièce  Suzanne 
de  Gulant. 

Roehetteale  (la),  f.,  c"«  d^Andard, 

RoelMCto  (la),  vill.,  c»«  d*Andigné;  —  f.,  c»« 
•yAngrie.  —  C'était  primitivement  et  encore  au 
ivit«  s.  «  la  cour  et  ménagerie  »  du  château  sei- 
gneurial (Ë 1429)  ;  —  f.,  c"«  de  Ckalonnes-e.-le-L. 

-  Rocket,  Rochette  1680,  1711  (Et.-C.)  ;  — 
doune  sou  nom  à  un  ruiss.  dit  aussi  des  Grez-Ronds, 


qui  naît  sur  la  commune  et  se  jette  dans  le  Bon- 
net; »  f.,  c''*  de  Daumeray  ;  »  c'^*  du  Lion- 
d^ Angers i  —  f.,  c"«  du  Louroux-Béc.  ;  —  f., 
c»«  de  Marigné.  —  Le  logis  de  la  R.  1618 
(Et.-G.);  —  ham.,  c»«  do  Mon^ean;  —  f.,  c»« 
de  Morannes  ;  —  f.,  c»«  de  la  Pouèze ;  —  f., 
c»«  de  St-Clément'de-la'PL  ;  —  f .  et  m*"  à 
eau,  c»«  de  St-Georges-du-B.  ;  —  donne  son 
nom,  Rocheia  rivus  xvii*  s.  (Mss.  875),  à  un 
miss,  dit  aussi  du  Moulin  ou  de  Jarzé,  qui  naît 
près  et  au  N.-E.  du  bourg,  sous  Montplacé,  coule 
du  N.  au  S  ,  passe  sous  la  route  départementale 
au  Vieux-Moulin,  puis  de  l'O.  à  i'E.  et  du  N.  au 
S.  formant  limite  avec  Echemiré,  puis  entre  Ser- 
maise  et  le  Vieil-Bangé,  entre  St-Georges-du-Bois 
et  Fontaine^ruérin ,  passe  sous  le  chemin  de 
Longue  et  se  jette  dans  le  Couesnon  ;  —  a  pour 
affluents  les  ruiss.  de  l'Echigné,  de  Moulines,  de 
la  Goupillière  et  de  Glené  ;  —  13,800  met.  de 
cours. 

RochetteN  (les),  étang  dépendant  en  partie 
des  c»"  de  la  Privière  et  d'Armaillé.  —  Il  est 
entouré  d'un  vaste  parc  en  taillis  do  chêne  et 
bordé  vers  N.,  sur  la  Prévière,  d'un  élégant  ma- 
noir, 6  M.  d'Aligre,  qui  a  fait  ériger  dans  le  bois, 
sur  la  c***  d'Armaillé,  une  Madone  des  Ro- 
chetteSf  petit  monument  hexagone  en  pierre  de 
Tonnerre,  porté  par  une  colonne  dont  un  amas 
de  blocs  schisteux  forme  le  socle.  ^  On  y  a 
sculpté  en  relief  vers  S.  Msus-Christt  au-dessous 
la  Vierge,  entre  St  Joseph  et  St  Etienne  ;  sur 
un  plan  plus  élevé,  les  statues  de  St  Charles, 
St  Eloi,  St  Nicolas;  vers  nord  sont  figurés 
Ste  Nathalie  et  St  Laurent  ;  sur  le  socle  vers  S. 
se  lisent  des  vers  de  M.  Ch.  Thenaisie  et  la  date  i85i. 
—Ce  monument,  dû  au  ciseau  du  statuaire  Yarain- 
Ghaumont,  a  été  érigé  en  1850  et  inauguré  le 
15  août  1851  par  un  pèlerinage  et  la  distribution 
d'une  médaille.  —  Vers  S.-O.,  dans  le  même  parc, 
sur  la  lisière  de  la  route  de  Pouancé,  se  rencontre 
un  autre  petit  monument,  haut  de  2  met.,  connu 
dans  le  pays  sous  le  nom  de  Tombe-de- 
l'Emigré,  sépulture  d'un  faiconnu,  —  vendéen  ou 
patriote,  on  ne  sait,  —  trouvé  mort  en  1794  dans 
le  bois  de  Gomillé.  On  en  trouve  un  dessin  dans 
une  brochure  de  Ch.  Thenaisie,  qui  a  débité 
sous  ce  titre  :  la  Tombe  d'un  Vendéen  (Paris, 
in-8o.  1849,  de  53  p.,  avec  4  iith.),  une  de  ses 
plus  fades  inventions.  —  A  I'E.  et  près  la  bonde 
de  l'étang,  naissent  deux  sources  très-fortement 
ferrugineuses,  V.  Millet,  t.  1,  p.  171  et  t.  II,  p.  530 
et  533.  —  Un  fort  ruiss.  vers  N.-E.  sort  de  l'étang 
dont  il  prend  le  nom  et  qui,  formant  limite  entre 
les  communes  de  la  Prévière  et  d'Armaillé,  se 
jette  sur  cette  dernière  dans  la  Yerzée,  après 
2.200  met.  de  cours. 

Rookettes  (les),  f.,  c"«  d'Aviré.  —  En  est 
sieur  Charles  du  Rasteau  1666. 

Roehetles  (les),  vill.,  c>>*  de  Concourson, 
-^  La  terre  et  seigneurie  des  R.  1540  (G  106, 
f.  262),  relevait  partie  de  Doué,  partie  des 
Touches,  de  Ligné-Godard  et  de  Cessé.  —  En 
est  sieur  Pierre  de  Cierzay  1443,  Thomas  de 
Gierzay  en  1469.  qui  le  12  mai  vend  le  domaine 
an  roi  Louis  XI  pour  la  dotation  de  l'église  de 


ROD 


-  296  — 


ROG 


Béhnard.  Il  appartenait  en  1520  à  Gnill.  Menoir, 
cellerier  de  St-Nicolas  d*Angers,  pour  on  tiers, 
et  pour  les  deox  antres,  à  Jean  Fonmier,  cnrô  de 
Denée,  qui  acquit  le  dernier  tiers  le  18  février 
et  réunit  le  tont  au  temporel  de  sa  cure  dont  «  les 
«  maisons,  terres,  vignes,  bois,  courts  »  de  la  dite 
seigneurie  dépendaient  encore  an  xviii*  s. 
(G  Cures).  —  Une  croix  de  pierre  y  fut  élevée  sur 
le  chemin  en  1637  anx  frais  d'Anne  Sorin,  veuve 
d'Ant.  Faligan  (E  2423;  G  Cures). 

Roehettes  (les),  f.,  c>>«  d*Echemiré,  do- 
maine primitivement  d'une  chapelle  de  ce  nom, 
fondée  en  1350  par  Jean  Lecamus  alias  Bodiau 
en  l'église  de  Rigné,  —  attribué  en  1746  à  la  cha- 
pelle de  Moulines  —  et  vendu  nat*  le  22  juillet 
1791  ;  -■  f.,  c*>«  de  JuvardeiL 

Roehetles  (les),  c"«  de  St-Barthélemy.  — 
Rochetœ  1190-1195  (H.-D.  E  1,  f.  2).  1209 
(Chaloc,  III,  44).  —  Villa  de  Rochetia  1208 
(H.-D.  A  1,  f.  16).  ^Feodum  de  Rochetis 
1212vChaloc  ,  1. 1).  1232 (H.-D.  H  56.  f.  45).— Ao- 
c^ettea  1237  (Ibid.  B  56.  f.  46).  —  Ane.  domaine 
donné  à  THétel  Dieu  d'Angers  par  le  fils  de  son 
premier  fondateur,  Philippe  de  Ramefort;  « 
ham.,  c"*  de  St-Jean  des-M.,  avec  m*°  à  vent. 

—  Le  champ  des  Rochelles  alias  la  Venelle- 
auX'Pauvres  1744  (G  712);  «  chat.,  c"«.de 
Ste- Gemmes •8ur-X«.— Domaine  acquis  par  n.  h. 
Laurent  Davy  le  4  mars  1599  de  Jean  Landais  et 
réuni  depuis  à  la  terre  dtf  Béligan  ;  —  l'habitation 
actuelle  construite  en  1867  en  style  Louis  XIII 
comprend  deux  pavillons  à  pignon,  encadrant  un 
corps  de  logis  avec  perron,  pignon  et  clocheton, 
reposant  sur  un  soubassement  ;  les  servitudes  qui 
font  face  datent  du  xviii*  s.  ainsi  qu'un  pavillon 
dans  l'angle  de  l'eiiclos. 

Roekettes  (les  Grandes,  les  Petites-),  ff.,  c»* 
de  Mozé. 

Roehe-Verdoii(la),h  ,  c<^*de  Trémentines, 

Roehe-Vételé  (la),  f.,  t^  de  la  Salle- 
Aubry ,  vendue  nat'  sur  Boucault-Méliant  le 
27  ventôse  an  VI. 

Roehe-Vla«    (la),  f.,  c"«  de  Chanteloup. 

—  En  1795  le  fermier  et  toute  sa  famille  y  furent 
massacrés  par  une  bande  de  chauffeurs. 

RoehéTière  (la),  ham.,  c*  de  la  Pomme" 
raie, 

RoeJbevIlle.  —  V.  RougevilU. 

Roellnerle  (la),  f.,  c"«  de  St-Rémy-enM. 

Rodan»  f.,  c''*  de  Savennières,  dans  la  pa- 
roisse d'Epiré.  —  Le  lieu  et  closerie  de  Ro- 
dain  1568  (St-Nic).  —  Rodan  1618  (Et..C.). 
comprenait  deux  maisons  dites  au  xvi*  s.  l'une 
la  Grande-Maison,  l'autre  la  Chauminette,  —  au 
XVIII*  s.  le  haut  et  le  bas  Rodan,  —  et  cinq 
jardins,  appartenant  aux  familles  Poulain  xv*  s. 
et  Lenfant,  1509,  1659,  ~  à  Jean  Avril  en  1650. 
M™«  veuve  du  Tremblier,  1764,  René-Franç.  du 
Tremblier,  chanoine  de  St-Haurice,  1776. 

Rodes  {René  de),  «  enlumineur  »,  Angers, 
1552. 

RodiTeaa  (le),  miss,  né,  —  non  dans  la 
Sartbe,  comme  l'indiquent  les  documents  officiels, 

—  mais  sur  La  c»«  de  Daumeray,  vers  l'extrôme 
limite  orientale,  coule  de  l'E.  au  S.-O.,  passe 


sons  la  route  nationale  de  la  FUefae,  reçoit  à 
gauche  le  miss,  do  Grip,  à  droite  celui  de  Soil, 
prend  sa  direction  vers  S.,  reçoit  à  gtocbe  k 
miss,  du  Roquet,  sous  le  moulin  d'AlUncé,  ta 
point  même  où  il  pénètre  sur  la  C*  de  Bancé, 
descend  à  200  met  à  l'O.  du  bourg,  où  en  pasuai 
sous  le  chemin  de  grande  communicttioQ  d« 
Durtal,  il  s'incline  vers  l'O.  pour  se  jeter  dans  k 
Loir  sous  le  ham.  de  laBuhardiëre;  —  17  kil.«k 
cours;  —  ham.,  c"«  de  Villévique.  —  Le* 
Bàdivaux  (Et.-M.). 

Rodoir  (le),  f.,  c»*  de  la  Poukxe.  —En est 
sieur  n.  h.  Nicol.  Duchastei  1705,  messire  Toosi 
Ambr.  Talour,  mari  d'Anne-Michelle  de  l'Estoil^, 
1776, 1782;  «  f.,  c»«  de  Soulaire-et-B.  -  U 
JRodoué(Rectt). 

Hodoiphc.  —  y.  Score. 

Rodoyer  (Pierre),  né  à  Angers  en  1641. 6b 
d'un  marchand  de  draps  de  soie,  chanoine  réfa- 
lier  de  la  Congrégation  de  France,  prieur  àt 
Toussaint  d'Angers  pendant  90  ans,  pois  visilnr 
de  son  ordre  et  employé  par  le  roi  à  U  pacifies- 
tion  du  Languedoc ,  meurt,  âgé  de  67  ans.  U 
20  octobre  1708,  à  Ste-Calherine  de  Laval  dooiil 
était  prieur  depuis  un  an.  Tonss.  Grille  possédaii 
son  portrait  acquis  par  lui  de  la  famille.  —  Poc- 
quet  de  Liv  donne  son  épîtaphe  en  Iitin,  qm 
contient  de  lui  un  long  éloge,  Mss.  1068,  p.  190 

Roè  (la),  vill.,  c"«deSt-Jean-d€-la-Cn)ix; 
«-  c»*  de  Seiches,  tle  du  Loir,  au-dessons  des 
moulins  de  Setaigne  1615  (Aveu  du  Verger);  « 
m«»  b.,  c»«  de  Saint-Silvin.  -^  La  R.  alùula 
Grande-JR.,  avec  chapelle,  avenue,  jardin, vim. 
La  grande,  la  petite  Roue  (Cass.).  -  Les 
Roe  (C.  C.)  ;  -  vill.,  c»«  de  Tréteri.  -  V  b 
Reue,  la  Roue,  la  Rue. 

Rogé,  f.,  c»«  de  Juigné-Béné.  -  DoBw»' 
de  J.  Berthelot,  clerc,  qui  le  donna  en  1370  i 
l'Hôtel-Dieu  d'Angers  pour  s'affranchir  d'oo« 
rente  hypothécaire,  établie  par  Harguerile de Rogé. 
de  Rougeio,  dame  de  Bithoire,  au  profit  d'ooe 
chapelle  fondée  parelleenl'Hôtel-Dieu.sarqaii] 
fut  vendu  nat*  le  13  thermidor  an  III  (H.-D.  B  i']- 
—  V.  Rougé  et  Ste- Catherine ,  c"«  d'£<rk« 
miré. 

Roseard  (Le  Petit-),  cl.,  c*«  de  St-Ge<^ts- 
sur-Loire,  domaine  de  l'abbaye  de  Sl-GeofT*» 
vendu  nat*  le  13  mars  1791. 

Roffellère  (la),  f.,  c"  de  St-Jean-dn- 
Mauvrets.  —  Le  lieu  et  maison  noble  ai.  le 
Ray  1540  (C  106,  f.  199).  —  En  est  sieur  p»r  « 
mère  Benoiste  Girarde,  Jacq.  Urvoy,  chevalier, 
dont  le  fiU  René  le  vendit  en  1550  à  l'Hôtel-Diffl 
d'Angers.  —  V.  la  Rogelière. 

Roffellns  (les),  f.,  c«e  de  CAoci ;-^  ham  .c" 
de  Varrains.  —  En  Rogelain  1343. 

RogemoBt,  f..  c"«  de  St-Quentin-en-M. 

Roger  (Barthélémy),  petit-fils  de  Tojw- 
saint  R.,  qui  se  signala  en  1562  parmi  les  catho- 
liques à  la  reprise  de  la  cité  d'Angers  sur  les  bo- 
guenots,  entra  dans  l'abbaye  bénédictine  de  Sl*>i' 
colas  d'Angers  vers  le  temps  où  Guill.  Ay»"* 
V.  ce  nom,  y  établissait  la  réforme;  nais  n 
en  sortit  lors  de  l'introduction  dans  le  nw»»*** 
tère  de  la  nouvelle  observance  de  Sai]it-ll«''f  < 


R06 


—  297  — 


ROG 


se  retira,  sans  pourtant  changer  d'ordre,  dans 
l'abbaye  de  chanoines  régnliers  de  St-Georges- 
snr-Loiie.  —  Il  ftit  poonra  en  1660  da  prieuré- 
cure  des  Essarts,  qu'il  occupait  encore  en  1672. 
Vers  cette  époque  et  déjà  vieux,  il  vivait  à  Angers 
près  Lévière,  avec  une  pension  de  SOO  liv.,  tout 
occupé  de  la  rédaction  d'une  histoire  d'Anjou,  à 
laquelle  il  travaillait  depuis  40  ans.  Il  dit  lui- 
môme  (p.  187  et  S44)  y  avoir  travaillé  du  temps 
qu'il  était  religieux  dans  le  prieuré  St^Pierre  de 
Monbreuil-Bellay,   c'est-à-dire  sans  doute  à  ses 
débuts  monastiques.   11   se  proposait  Je  partir 
pour  Paris  où  il  la  devait  faire  imprimer,  quand 
il  mourut  le  9  novembre  1694.  Il  ne  laissait  que 
des  dettes;  —  et  son  manuscrit,  in-fol.  de  520  p., 
d'une  écriture  menue  et  pénible,  dut  rester  aux 
mains  de  ses  héritiers,  pois  fut  retrouvé  par  Artaud, 
frère  de  Tarchidiacre,  et  successivement  possédé 
par  Pétrineau,  Pocquet  de  Livonniére,  l'arcbi- 
prôtre  Rangeard  et  Toussaint  Grille,  est  advenu 
enfin  â  la  Biblioth.  d'Angers.  La  Revue  d'Anjou 
a  inauguré  sa  publication  en  donnant  tout  entière 
cette  œuvre  d'un  style  lourd  et  diffus,  mais  remar- 
quable par  une  science  sérieuse,  une  véritable 
curiosité  archéologique,  une  critique  sincère  et 
suffisamment  éveillée  et  une  abondance  en  cer- 
tains points  de  renseignements  qui  supplée  aux 
documents  perdus.  Elle  forme  un  grand  volume 
compact,  in-8o  de  531  pages,  accompagné  du 
DUcouTB  9ur  les   historiens  d^ Anjou  de  P. 
Rangeard,  qui  lui  décerne  le  prix  sur  tous  ses 
devanciers,  d'une  Notice  et  d'une  Tahle,  par 
M.  Lemarchand.— Mais  ce  n'était  à  vrai  dire  que 
le  premier  Uvre  d'un  grand  ouvrage  dont  le  projet 
en  comprenait  trois,  —  le  second  consacré  à  l'his- 
toire particulière  des  villes  et  des  seigneuries,  le 
troisième  à  l'histoire  généalogique  des  maisons 
illustres  d'Anjou.  Roger  renvoie  par  deux  fois  à 
cette  dernière,  aux  pages  27  et  295  de  son  travail 
imprimé.  Le  reste  parait  perdu,  sauf  un  fragment 
du  deuxième  livre  sur  les  villes  de  Hontreuil- 
Bellay,  Doué,  Yihiers,  Thonarcé,  Vézins,  dans 
la  Topog.  Grille,  un  Armoriai  très-sommaire 
(Mss.  995),  des  copies  de  chartes  ou  des  extraits 
CMss.  793-860)  et  des  listes  généalogiques  (Hss. 
987  et  1003),  —  simples  notes  de  travail. 

Roger  (Claude),  signe  de  son  nom,  avec  la 
date  1683,  le  Hss.  in-4o  d'un  St-Alexis,  tragédie 
en  cinq  actes,  en  vers,  acquis  1  fr.  75  à  Angers, 
à  la  vente  De  Béer,  par  M.  Aug.  Michel. 

Roger  (Daniel),  docteur  en  médecine,  mari 
de  d"«  Marie  de  Bron,  1604,  à  Montreuil-Bellay. 
^  (Jean),  chanoine  prébende  en  l'église  de 
l'ours  et  médecin  ordinaire  du  roi,  figure  comme 
parrain  à  Turquant  du  fils  d'Urbain  Roger,  son 
frère  sans  doute,  le  S9  janvier  1648  et  de  nou- 
veau en  1676.  Il  est  dit  en  1678  résider  à  Fon- 
levraod.-»  (Pierre),  médecin  du  duc  d'Alençon, 
à  Saumnr,  fonde  un  anniversaire  en  l'église  de 
Montreuil-Bellay.  le  4  juillet  1450. 

Roger  (Pierre),  élu  pape  sous  le  nom  de 
Grégoire  XI.  V.  ce  nom  et  la  Haie-aux-Bons* 
Hommes,  t.  II,  p.  342,  dont  il  avait  été  prieur. 

Roger  (P,'J.),  est  l'auteur  d'une  chanson  en 
10  couplets  :  Aux  Angevins,  sur  la  levée  du 


siège  de  leur  ville  (Angers,  Marne,  in-8o  de  4  p  • 
an  II).  —  Peut-être  est-ce  le  môme  qui  avait 
remporté  en  1788  un  accessit  au  concours  de 
poésie  de  l'Académie  de  la  Rochelle. 

Rogerle  (la),  ham.,  c<>*  de  Durtal;  »  c"« 
de  Jallais.  ~  Le  lieu,  domaine,  bois,  ga- 
rennes delaR.  1540  (G  105,  f.  313).  -  Appar- 
tenait au  XV*  s.  à  la  famille  de  Gierzay,  à  Jean 
Bahourd,  écuyer,  en  1549,  qui  relevait  de  la 
Ghauvière  et  de  Gierzay  ;  —  dépendait  primitive- 
ment de  la  Frémondiè*'e  (E  469)  ;  ^  f.,  c""  de 
Mozé,  V.  laJRou^erte;  —  f.,  c»«  de  Tout-le- 
Monde;  —  (la  Basse-),  f.,  c"«  d'/ngfra»idc8 ;  =* 
(la  Haute-),  f.,  c»«  d'/ngfrandee.  —  Acquise  le 
30  juin  1714  d'Anne  Lebreton  par  Franc.  Goué, 
concierge  des  prisons  d'Angers;  «  (la  Grande,, 
la  Petite-),  ff.,  c°«  de  St-Laurent-de-la-Pl. 

RogeroB  (Hélie),  a  donné  une  épigramme 
latine  en  tète  de  la  Coutume  de  Pocquet  de  Li- 
vonniére. 

Roget  (le),  cl ,  c»«  de  la  Pommeraie. 

Rognardlère  (la),  f.,  c"«  de  Baracé. 

Rognerles  (les),  f.,  c"*  de  Chaumont. 

Rognlère  (la),  ham.,  c"«  de  Cuon. 

Rognon  (le  Grand-),  ham.,  c"*  de  la  Pom- 
meraie.  —  L'hébergement  appart.  à  Jeanne  de 
Saint-Denis  qui  en  fit  don  en  1377  à  Payen  de 
Maillé.  V.  le  Chêne-du-R,  \  -  (le  Petit-),  f,, 
c"«  de  la  Pommeraie.  —  Le  hordage  appelé 
vulgament  le  P.  Rouygmons  1441  (Tit.  de  la 
Bizolière). 

RogoCs  (les),  f.,  c***  de  Juuardetl. 

Rogne  (....},  agréé  pour  plaider,  dès  l'âge 
de  17  ans,  au  Gonsulat  d'Angers  et  associé  au 
Bureau  d'Agriculture,  a  publié  un  traité  de 
Jurisprudence  consulaire  et  tnstructton  des 
négociants,  ouvrage  utile  aux  marchands,  ban- 
quiers, etc.  (Angers,  Jahyer,  1773, -2  vol.  in-12). 
—  Le  livre  est  dédié  aux  Gonsuls  d'Anjou.  G'est 
un  résumé  de  la  juiisprndence  commerciale,  dont 
deux  manuscrits  de  rédaction  différente,  sous  le 
titre  de  Bibliothèque  consulaire  et  de  Prin- 
cipes consulaires  existaient  aux  mains  de 
M.  Béraud.  —  Rogue  a  laissé  aussi  un  ouvrage 
inédit  intitulé  Loix  des  bâtiments,  divisé  en 
trois  sections,  dont  une  comprend  des  séries  de 
prix.  —  V.  Rogues. 

Afém,  de  la  Sœ.  d'Agr.  d'Angers,  t.  V,  p.  301-303,  et 
p.  39  des  Proc-verb. 

Rognenety  ham.,  c"«  de  Mélay;  »  f., 
c"«  de  la  Salle'de-Vihiers.  —  Rognette 
(Gass.). 

Rognerie  (la),  f.,  c"«  d'£^trîcAé.  —  Ancien 
domaine  de  la  chapelle  de  la  Bouchetiëre  fondée 
en  l'église  de  St- André  do /Ihâteauneuf;  — vendu 
nat»  le  21  avril  1791  ;  —  c"«  de  Seiches. 

Rognerles  (les),  c"«  de  Lue, 

Rognes  (François),  docteur-médecin,  reçu 
en  l'Université  d'Angers,  le  10  novembre  1550.  — 
V.  Rogue. 

Rohnn  (François  de),  fils  de  Pierre  de  R., 
maréchal  de  Gié,  et  de  Françoise  de  Penhoet, 
était  né  à  Paris  en  1480  et  pourvu  tout  enfant 
de  l'abbaye  St- Aubin  d'Angers  en  commande. 


ROH 


—  398  — 


ROI 


malgré  Texistence  d'an  abbé  régulier ,  avait 
à  peine  18  ans,  quand  sur  la  première  nouvelle 
de  la  mort  de  Tévèque  Jean  de  Rély,  une  lettre 
du  roi,  reçae  en  Chapitre  le  1*'  avril  1499 
B.  ■•,  le  présenta  avec  instances  ans  chanoines 
poar  le  faire  élire  évéqne  d'Angers.  Le  Chapitre, 
par  délibération  da  24  mai,  renvoya  la  décision 
au  Souverain  Pontife,  et  dès  le  19  juin  un  bref 
revenait  de  Rome,  avec  lettres  de  provisions  de 
l'évèché  pour  le  jeune  candidat,  sous  le  simple 
litre  d'administrateur  du  spirituel  et  du  temporel. 
Dès  1500,  âgé  de  19  ans,  il  reçut  par  deux  nou- 
velles bulles  datées  du  même  jour,  le  9  décembre, 
l'autorisation  d'accepter  aux  mêmes  conditions 
l'archevêché  de  Lyon,  tout  en  conservant  son 
évêcbé.  —  Dès  qu'il  eut  l'âge  canonique  il  se  fit 
consacrer  dans  la  chapelle  Ste-Croix  du  Veiger  le 
17  juin  1504. —A  partir  de  1506  il  eut  pour  repré- 
sentant à  Angers  un  prélat  in  partibua,  Pres- 
teur  ou  Le  Presteur,  V.  ce  nom.  Il  présidait  pour- 
tant en  1510  le  concile  de  Tours  et  fit  de  fréquents 
séjours  en  Anjou.  Tout  d'abord  il  avait  délégué 
à  ses  vicaires  généraux  le  soin  de  tenir  les 
synodes,  dont  quelques  statuts  conservés  sont  des 
plus  curieux.  L'obligation  y  est  indiquée  dès  1504 
et  rappelée  en  1527  de  tenir  des  registres  de 
baptêmes,  —  comme  aussi  en  1523  de  détruire 
les  œuvres  et  les  livres  de  Luther.  Ailleurs  en 
1527  il  y  est  fait  défense  de  jouer  des  moralités 
dans  les  églises  et  dans  les  cimetières,  in  eccîe- 
sîa. . .  et  cimeteriis  jocoa  seu  facettas,  etiam 
nias,  quas  vulgo  moralitates  vocant,  ac  alioa 
ludoB  inhonestOB  ludere.  La  plupart  d'ailleurs 
des  prescriptions  s'attachent  à  réformer  la  vie 
désordonnée  du  clergé  angevin  ;  — •  et  l'on  peut 
juger  sous  l'influence  de  quels  exemples,  quand 
on  voit  le  fils  même  de  notre  évêque  requérir 
du  Chapitre  une  prébende  (23  septembre  1531), 
et,  refusé  par  les  chanoines  pour  son  indignité 
originelle,  être  gratifié  par  son  père  d*nne  cha- 
pelle. 

Dès  1518  le  roi  et  la  duchesse  d'Anjou  avaient 
rois  en  campagne  leurs  officiers  pour  dresser 
enquête  contre  ce  prélat  de  mauvaise  vie  «  si 
«  notoirement  et  publiquement,  tant  pour  ne 
«  donner  exemple  aux  autres  prélatz  d'eulx 
«  ruyner  en  semblables  crimes  et  délits  que 
c  aussi  pour  la  révérence  que  nous  avons  à  la  foi 
«  catholique  »,  —  Le  Conseil  de  ville  d'Angers, 
avec  l'Eglise  et  l'Université,  durent  rendre  leur 
témoignage,  —  sans  que  l'affaire  paraisse  avoir 
en  aucune  suite.  Las  d'une  guerre  incessante  avec 
son  Chapitre,  Rohan  permuta  en  1532  son  évêcbé 
d'Angers  pour  l'abbaye  Saint-Hédard  de  Sois- 
sons  —  et  mourut  à  Lyon  en  1536.  II  y  fut 
inhumé,  dit-on,  dans  la  nef  de  la  cathédrale, 
quoique  une  lettre  du  roi  en  date  du  3  septembre 
1540  le  dise  formellement  inhumé  aux  Augustins 
de  Paris.  —  Il  avait  entrepris  en  1510  la  cons- 
truction, qu'il  laissa  inachevée,  du  grand  escalier 
de  Tévêché  d'Angers,  et  son  blason  y  a  été  replacé 
en  1852.  Son  Chapitre,  qui  s'épuisait  à  terminer 
ses  constructions,  l'accusait,  avec  quelque  exagé- 
ration, en  1533  de  n'avoir  jamais  employé  «  un 
«  denier  »  à  l'entretien  ou  aux  réparations  du 


temporel  épiscopal.  —  C'est  sous  son  èiriseopat 
que  fut  imprimé  le  premier  missel  angevio,  i 
Rouen,  chei  M.  Morin,  pour  S.  Alexandre,  7  Uni. 
octob.  iS04,  —La  Bibliothèque  Nationale  possède 
parmi  ses  Mss.,  anc.  fonds  français,  n«  18TI,  U, 
Livre  nommé  Fleur  de  vertu,  trantlaU  H- 
talien  en  françoye,  par  Françoya  de  Rohan, 
archevesque  de  Lion,  primat  de  France  tt 
éveaque  d^Angiers,  sur  velin,  avec  miuitam 
et  lettres  ornées,  xvi*  s.,  qui  atteste  an  moiss 
des  goûts  littéraires  de  l'auteur.  —  Gaignièns. 
t.  VU,  p.  106,  a  conservé  an  dessin  de  si  slitM, 
de  grandeur  naturelle,  à  genoux,  en  habits  poa- 
tificaux,  qu'on  voyait  autrefois  dans  le  saoctnain 
de  la  chapelle  Ste-Croix  du  Verger.  —  Son  scmq 
porte  écartelé  aux  i  et  4  contr&écarteU  de 
Navarre  et  d^Evreux,  aux  f  et  S  de  gueula 
à  0  macleB  éPor,  3,  3  et  3,  qui  est  de  Rohsa, 
sur  le  tout  émargent  à  la  guivre  iavir,  ti- 
eant  de  gueules,  couronné  d'or,  qui  est  de 
Milan,  Vécu  brisé  éPun  lambel  d'argent  dt 

Areh.  de  M.  ^t^L.  G  964.  —  Mes.  OU,  «B  el  03.-Dt- 
mesnil.  Mm.  658  j».  I7i — Arch.  num.  d'Ang.  BB 17.  f.  71- 
74.  —  Grandet.  Hiit.  Feel.,  t.  IV.  —  Tresfva.  Bitt.  à 
IHoe,  d'Ang,,  p.  391-329.— SfoAilt  du  Dit»,,  p.  9BMN. 

—  Privilègei,  Mis  687.  f.  98-«4.  -  D.  Houi..  »*  400.- 
Bépert,  areh.,  1868,  p.  281.  —  GaU.  Chrùt,,  t  IV,  p.  l» 
et  t.  XIV,  p.  583. 

Roké»  f.,  c»«  de  Boulanger,  —  A  Rohei 
1511.  —  SurRohée  1515,  —  bois  près  RohtU 
1555  (Doué,  Chap..  t.  IV).  —  Les  traces  j 
subsistent  de  l'ancienne  voie  à  Angers  per  Ji 
Grésille.  —  En  est  sieur  n.  h.  Jean  Sorgean,  éeojer, 
159îr,  1617,  n.  h.  René  Lecomte  1650,  d""  Iim 
Franc.  Lecomte  de  Laubrière  1702.  —  Lelopsesi 
une  gentilhommière  du  xvi*  s.,  plus  tard  résoi  i 
la  terre  de  Soulanger. 

Rohoot  ham.  avec  m*"  à  eau  et  m**  à  veol. 
c"«  do  St'Laurent'dU'M.  —  Le  moulin  ât 
Rohou  1570.  —  La  maison,  jardin,  etc.  dt 
moulin  de  Rohoul  1650  (St-Flor.).  ~  La  met 
de  la  Roholière  1708  (Ibid.).  —  Le  grojU 
moulin  à  eau  de  Rohou,  est  vendu  nat*  s^' 
Gourreau  de  la  Houssaie  le  27  brumaire  an  VI. 

—  L'abbé  de  St-Florent  s'était  opposé  en  HOSà 
ce  que  le  propriétaire  y  ouvrit  une  perrière  et  y 
élevât  une  tour  de  moulin  à  vent.  -^  Toot  près 
vers  rO.  naît  une  source  ferrugineuse,  autrefois 
recouverte  d'un  dême. 

RolUl^re  (la),  cl.,  c"«  de  Cheviré-le-K 

Rolnanlt,  f.,  c>«  de  Aftré. 

Rolneé,  f.,  c>«  de  Chanteussé,  —  En  e4 
sieur  h.  h.  Léiin  Boreau,  mari  de  Thérèse- 
Henriette-Louise  Fautrier,  1772.  —  Y.  Roiseé. 

Rolnelère  (la),  f.,  c««  de  St-Germain-da- 
Prés,  vendue  nat*  sur  Cumont  de  Pruinss. 

Rolnet  f.,  c"«  de  Jumelles,  —  Roene  1910- 
1215  (H.-D.  B  97,  f.  2).  —  La  terre  et  seigneu- 
rie de  Royne  1549  (C  105,  f .  65).  -  Rouem 
(Cass.).  —  Rouen  (Rec»).  —  Ancien  logis,  as»»- 
fois  avec  douves,  qui  relevait  de  la  terre  do  Bout 
et  dépendait  du  marquisat  d'Etiau. 

Rolnelliére  (la),  f.,  c"«  de  Cheffes.  -  E« 
est  sieur  n.  h.  Franc.  Audebert;  ■•  f.t  c"  ^ 
Chetnré'U'R.  —  La  Roueneliire  1504.  -  ^ 


ROI 


—  299  — 


ROL 


Rùynelière  1669  (E  467).  —  Ea  est  siear  Jean 
d8  Laceal  1545. 

Rolnerie  (la),  f.,  c»*  de  J allais. 

Rolnléres  (les),  ham,  c"*  de  Chantocé. 

Roirie  (la),  f.,  c»«  de  la  Ferrière  ;  —  f.,  c»« 
du  FuiUt.-^Terra  de  Boeria  1210  (!•'  Cartul. 
Sl-Sei|ge,  p.  131)  ;  =  f.,  c»«  du  Guédéniau,— En 
est  sienr  Franc.  Gbappelais,  mari  de  Catherine 
Uoqaedé,  1598.  —  Lenr  fils  Urbain,  baptisé  le 
5  juillet  en  l'église  paroissiale,  y  a  pour  parrain 
Ambroise  Hoquedé,  «  prince  de  la  triomphante 
«  et  magnifique  basoche  de  Baugé  »,  assisté  de 
son  lien  tenant  et  de  son  grand  chancelier;  -■  f., 
c»«  do  Juvardeil. 

Rolrle  (la),  ch&tean,  C"  da  Lion-d' An- 
gers. —  Xa  terre  et  seigneurie  de  la  Roye- 
rie  1530  (G  105,  f.  363),  relevait  des  Clavé- 
ries.  Le  naanoir,  aujourd'hui  tout  modernisé  avec 
d'importantes  dépendances  agricoles ,  formait 
c  une  grande  maison  »  déjà  ancienne  au  xvi*  s., 
à  fossés  et  douves,  transformée  an  xviii"  s.  en 
maison  seigneuriale  avec  cour,  portail,  chapelle, 
pdtis,  vivier.  —  En  est  sieur  Jacques  de  la  Aoche- 
Lambert  1433,  Simon  de  Glers  14T7,  par  sa  femme 
Marie  de  la  Chapelle,  Geoffroy  de  Glers  1479, 
Jeao  de  Clers  1539,  François  Grimaudet,  écuyer, 
168S,  1709,  Franc.-Gabr.  Parfait  de  Gr.  1769.  — 
Les  seignears  avaient  doté  l'abbaye  de  Nyoiseau 
d'uDB  reole  d'un  setier  de  froment  et  d'une  mine 
de  seigle  à  l'Angevine  et  devaient  recevoir,  en  la 
^•ajaDi,  des  religieuses  «  un  gros  busseau  carré 
«  de  fil  blanc  retors  ployé  dans  la  guimpe  de 
a  Tabbesse  ». 

Roirie  (la),  ham.,  c"«  de  Mozé;  —  f.,  c"« 
de  la  Potherie  ;  •-  chat.,  tout  à  l'entrée  vers  TE. 
de  la  ville  de  Pouancé;  —  à  H.  Emile  Belot; 
-»  f ,  c"*  de  Quincé.  —  Ane.  domaine  réuni  par 
acquêt  sur  n.  h.  Pierre  Petit  le  27  mars  1514  à  la 
terre  de  Brissac;  »  ham.,  c"*  de  Tiercé;  « 
f.,  c"«  de  Tigné.  —  Le  fief  et  seigneurie  de 
la  R.  (G  105,  f.  39).  —  Ane.  maison  r.oble  possé- 
dée depuis  le  xv*  s.  par  la  famille  Petit,  qui  la 
vendit  en  1683  à  Lemaitre  de  Monlsabert. 

Roirie  (la  Basse-),  f.,  c"«  de  Haint-Léger- 
deS'Bois,  —  Une  croix  y  est  bénite  le  8  juin 
1788  par  le  curé  du  Petit-Paris,  dans  le  pAtis 
qai  séparait  sa  paroisse  de  celle  de  St-Léger  ;  = 
(ia  Haute-),  f.,  c''*  de  St-Jean-de-Unières. 

Roirles  (les),  vill.,  c»*  de  Maté',  »  (les 
Basses-),  c»«  de  St-Martin-du-F.;  —  (les 
Grandes,  les  Petites-),  hh.,  C^^  de  Lire, 

Rois  (les),  e"«  de  Bourgneuf.  —  Le  bor^ 
daige  feu  Jehan  Leroy  1498.  —  Un  hardaige 
vulgairement  appelé  le  hourdaige  au  Boy 
1507.  —  X^  hordage  des  Boys  en  la  paroisse 
de  Boumeu/'1532  (Pr.  de  Chai).  —N'existe  plus; 
■=»  b.,  c"«  de  CerniLsson,  —  Le  vill.  de  Boys 
1694  (Et.-C).  —  jLcs  JRom  (Gass.);  «  m'",  c»« 
de  Neuoy. 

Rolsaé»  f.,  c»«  de  Brei7.—  Bouasée  (Gass.). 
Bouassaia  (Et.-M.).  —  JRoteee  1130  (Fonlev., 
Cariul.,  f.  730);  «  (le  Bas-),  f.,  c»«  de  Brain- 
iurVAuthion.  —  Le  lieu  et  closerie  du 
BoiS'Roincé  1736  (G   613,   f.    66);    -   (le 


Grand,  le  Petit-),  ff.,  c»*  de  Daumeray,  —  En 
est  sieur  Urbain  de  Meaulne,  écuyer,  1624;  «■ 
(le  Haut-),  ham.,  c"*  de  Brain-sur-VAuth.  — 
Ane.  maison  noble  avec  chapelle  fondée  le 
29  mars  1684  par  H«  Math.  Richard,  huissier 
audiencier  en  la  Sénéchaussée  d'Anjou. 

Roland  (....),  de  Beaufort,  écrit  le  18  avril 
1767  à  un  correspondant  inconnu,  qu'il  est  en 
train  d'imprimer  vn  Traité  d^ Agronomie  et  de 
taille  des  arbres  :  —  «  Grâce  à  H.  l'abbé  Raa* 
«  geard,  mon  petit  ouvrage  est  en  état  d'être 
«  exposé  au  grand  jour.  Voulez-  vous  bien  lui  en 
«  faire  mes  très  humbles  remerciements  puisque 
«  la  Société  [d'Agriculture  T]  semble  désirer  qu'il 
«  paraisse  sous  mon  nom...  J'avais  commencé 
«  a  étendre. . .  le  dernier  chapitre  de  la  maladie 
c  des  arbres  et  leurs  remèdes  Je  me  suis  rappelé 
«  que  le  Jardinier  solitaire  avait  traitté  cette 
«  question.  »  —  Je  n'ai  pu  trouver  ni  l'ouvrage 
ni  le  titre  exai;t  du  livre,  qui  reste  inconnu  à  la 
Bibliothèque  spéciale  et  si  complète  sur  l'horti* 
culture,  réunie  à  Angers  par  André  Leroy  et  au- 
jourd'hui conservée  par  H.  Loriol  de  Barny  — 
L'auteur  doit  être  Charles- André  R.,  avocat, 
maire  de  Beaufort  pendant  10  ans  (1758-1768)  et 
mort  le  29  novembre  1781 ,  âgé  de  84  ans. 

Titres  Grille.— Denais,  Notre-Dame  de  Beaufort,  p.  311. 

Roland  (Armande),  née  Chédanne,  de  Ville- 
bernicr  près  Sanmur,  épouse  divorcée  de  M.  Ba- 
reiron,  directeur  de  l'enregistrement  à  Paris, 
1795,  et  remariée  à  M.  Roland,  directeur  de 
l'enregistrement  à  Turin,  a  publié  sous  ce  dernier 
nom  une  série  de  romans,  aujourd'hui  bien  oubliés. 
Yves  Besnard  indique  dans  ses  Mémoires  Mss. 
qu'il  s'était  chargé  de  les  revoir  et  d'en  négocier 
l'impression  avec  les  éditeurs  de  Paris.  En  voici 
les  titres  :  Palmira  (Paris,  1801,  4  vol.  in-12); 
--Mélanie  de  Bostange  (1807  et  2«  édit.,  1809, 

3  vol.  in-12);  «  Alexandra  ou  la  Chaumière 
russe  (1806  et  1810,  3  vol.;  1824.  3*  édit.,  4  vol. 
in-12)  ;  ^  Adalbert  de  Mongelaz  (1810,  3  vol. 
in-12)  ;  —  Emilia  ou  la  ferme  des  Apennins 
(3  vol.  in-12.  1812);  —  Lydia  Stevil  ou  le  Prû 
sonnier  français  (1817,  3  vol.  in-12);  —La 
Jeune  Bostonienne  (1820,  2  vol.  in-12)  ;  —  Fré- 
dérique  ou  le  Trésor  de  la  famille  (1824, 

4  vol.  in-12);  —  La  Comtesse  de  Melcy  ou  le 
Mariage  de  convenance  (1824,  4  vol.  in-12).— 
Ce  dernier  ouvrage,  quoique  publié  sous  son 
nom,  est  de  son  amie,  Alida  de  Savignac. 

Roland  ^Jacques),  sieur  de  Belesbat,  1615, 
1630.  a  publié  plusieurs  ouvrages  singuliers  qui 
ont  pour  titres  :  Orchitomologie  ou  Discours 
de  Vamputation  des  testicules  (Saumur,  1615, 
in-12);  —  Lanti-loimie  ou  contre -peste, 
ceuvre  chirurgique,  qui  traite  des  moyens 
de  préserver  et  de  guérir  chacun  de  la  ma- 
ladie pestilentieuse  (Saumur,  1625,  et  Rouen, 
1630,  in-8o)  ;  •—  Aglossostomographie  ou  des- 
cription d^une  bouche  sans  langue,  laquelle 
parle  et  faict  naturellement  toutes  ses 
autres  fonctions  (Saumur,  pour  Claude  Girard 
et  Daniel  de  TErpinière,  1630,  petit  in-S»  de 
12  ff.  et  79  p.).  Ce  dernier  ouvrage  a  été  traduit 
en  latin  par  Gh.  Rayger  et  inséré  dans  ses  Ephé- 


ROM 


—  3d0  — 


mér.  nat  curiat.,  àèt.  I,  ano.  3  app.  -^  Oo 
trovTa  en  1631  on  Guillaume  R.,  oiallre  ehi- 
niifieii,  son  fils,  saos  dovte,  à  Sanmitr. 

R«lard«  niits.  né  an  Marais,  e*«  de  Ver- 
ffonneê,  traverse  une  baode  da  territoire  de 
Noellet,  pénètre  en  Armaillé  et  s'y  jette  dans  la 
Verzée  ;  —  1,900  met.  de  cours. 

Rolkui4  {Joêeph),  de  Beaufort-en -Vallée, 
maître  chirurgien  de  robe  longue  de  la  Faculté 
de  Pari4,  y  meurt  le  3  février  1739,  âgé  de  60  ans. 

RolUui4  {Paul-Emile),  né  à  Cholet  le  15  jan- 
vier 1815,  fils  de  Henri  R.  et  de  Modeste-Louise 
Lehou&,  chef  de  bataillon  au  0*  d'infanterie  de 
ligne,  fut  atteint  d'un  coup  de  feu  à  l'épaule  le 
24  juin  1850,  sur  le  champ  de  bataille  de  Soifé- 
ri  no,  et  mourut  à  Brescia  le  8  juillet.  Il  avait 
épousé  la  fille  de  M.  Guérin  de  Neuvy,  de  Rocho- 
fort-sur-Loire.  V.  le  Maine-et-Loire  des  8  et 
15  juUlet  1850. 

Rollandlére  Oa)>  c"«  de  Tiercé.  —Ane.  fief 
et  seigneurie,  autrefois  avec  manoir  dont  il  ne  reste 
|)lus  trace,  près  la  Bennerie.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Charles  de  la  Roussière,  mari  de  Marie  du  Breil, 
1578,  Chartes  de  la  Roussière,  mari  de  Jeanne  de 
la  Tour,  qui  est  inhumée  à  Brissac  le  14  no- 
vembre 1631,  François  Le  Petit,  écuyer,  1693,  — 
et  les  seigneurs  de  la  Bennerie,  après  lui. 

Rolléet  faubourg  de  Brissac.  —  La  fon- 
taine de  RoUée  1555.  —  X«es  moulins  de  R. 
1438.  —  L'e\isteoce  y  est  constatée  sans  in  ter 
rnption  depuis  les  premières  années  du  xv«  s.  de 
monlins  à  tan,  puis  à  froment  et  à  seigle,  puis  de 
nouveau  à  tan  depuis  le  xviii*  s.,  sur  l'Aubance. 

Rolletf  m'*  à  eau,  c"«  de  la  Chaussaire, 
sur  le  Verret. 

Rollet(l6),  ruiss.  ditautrement  de  la  Planche- 
de-Mozé,  né  sur  la  c<^«  de  Faye,  dans  l'Etang- 
Neuf ,  au  cœur  de  la  forêt  des  Marchais,  coule  du 
S.  au  N.>  puis  de  l'E.  à  TO.  en  pénétrant  sur 
Mozé,  reçoit  à  gauche  le  ruiss.  de  la  Boderie, 
passe  sous  la  route  nationale  des  Sables,  pénètre 
en  Rochefort,  en  remontant  vers  N  -0.,  reçoit  à 
droite  le  ruiss.  de  la  Quarantaine,  contourne 
Piégu,  la  Roche-Moron,  traverse  le  ham.  de  la 
fiônarderie,  qui  lui  donne  souvent  son  nom, 
franchit  la  route  départementale  n»  14,  sous  un 
pont  dont  la  tradition  du  pays  attribue  la  cons- 
truction première  à  Louis  XI,  et  se  jette  dans  le 
Louet,  à  1  kil.  en  amont  de  Rochefort;  —  14  kil. 
de  cours. 

Ronagne  (la),  canton  de  Montfaucon  (10 kil.),' 
arrond.  de  Cholet  (11  kil.);  -  à  63  kil.  d'An- 
gers. —  Jl?ccleeta  de  Romania  iUfî  (Gartul.  de 
St-Laon  de  Thouars,  p.  5).  —  J^cclesta  Sancti 
Romani  de  Romania  1118  (ibid.,  p.  3).  — 
J?ccleeia  Romagnie  1132  circa  (Ibid.,  p.  10-11). 
"Ecclesia  de  Romagne  xiii«  s.  (Grand -Gautier, 
p.  64).  —  Sur  un  haut  plateau  (108  met.),  incliné 
vers  la  Moine,  —  entre  Roussay  (4  kil.)  et  Saint- 
André -de -la-M.  (5  kil.)  au  N.,  la  Séguinière 
(6  kil.  Il/H)  au  N.  et  à  l'E.,  St-Ghristophe-du- 
Bots  (7  kil.  1/2)  à  l'E.  et  au  S.,  le  Longeron 
(6  kil.)  au  S.  et  à  l'O.  et  Torfou  (9  kil.)  à  l'O. 

La  route  départementale  de  Cholet  à  St-Jean- 
de-Mout,  traverse  par  le  centre,  de  TE.  à  l'O. 


ROM 


(4,390  met),  fonuBt  n  aafle  vers  S.4>.  aa 
sortir  du  bomg,  entreeroîsée  du  S.  an  N.  dans  k 
bourg  par  le  cheoiii  de  grande  eomamikatioa 
du  IÂ>ngeron  à  Beaupréan  (3  kil.  l/S)  et  formaDt 
tout  an  sortir  un  angle  vers  S.-O..  au  potulmème 
où  s'en  détache  vers  N.-O.  le  chemin  de  grande 
communication  de  Montfaueon  (2  kil.). 

La  Moine  forme  la  limite  inlérieure  TersN.-E, 
depuis  le  confluent  du  ruiss.  de  la  Bégaudière, 
grossi  du  Pousset,  qui  limite  ven  TE.  et  S.-E . 
jusqu'au  confluent  du  miss,  des  Baibières,  q«i 
limite  en  partie  vers  N.-O.  —  Entre  deux,  y 
affluent  les  ruiss.,  nés  sur  la  commune,  de  TE- 
tang-des-Landes  et  des  Rues,  grossi  du  misselet 
de  la  Peltière.  —  Y  passe  le  ruiss.  de  Bignon. 
qui  naît  sur  le  Longeron  dans  un  élang  dessé- 
ché, coule  du  S.  au  S.-0.,  passe  au  S.  de  la 
Polonière  et  de  l'Armandière,  forme  un  instant 
limite  avec  Torfou  et  se  jette  dans  la  Digue. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  da  U  Peltière 
(9  mais.,  46  hab.),  de  Beauséjour  (5  m.,  19  b  ). 
de  l'Abbaye  (3  mais.,  90  hab.),  du  Bignon  C3  m.. 
18  hab.),  de  la  Bégaudière(3  mais..  27  hab.}.  de 
la  Rennssière  (3  mais.,  25  hab.),  de  la  Grande- 
Bonnière  (3  mais..  14  hab.),  de  la  Gouronnière 
(4  mais.,  21  hab.),  et  25  fermes  on  écarts  dost 
9  groupes  de  2  maisons,— sans  châteaux  ni  mai- 
sons bourgeoises. 

Superficie  :  1,593   hectares,  dont  35  en  bois 
.  divisés  en  deux  principaux  massifs  à  la  Bouterie 
et  à  la  PoloDière  ;  des  taillis  vers  S.  forment  les 
derniers   restes  de  la  forêt  du  Longeron,  qui 
couvrait  au  xvii*  s.  encore  tout  le  pays. 

Population  :  iiS  feux,  575  hab.  en  1720-1726 
^ÎOO  feux  en  1789.— 7:^4  hab.  en  1821.— «57  h. 
en  1831.  —  9i8  hab.  en  1841.  —  i,080  hab.  en 
1851.  —  i,î68  hab.  en  1861.  —  i,i83  hab.  en 
1861.  —i,iSM  hab.  en  1872.  —  i, 279 hab.  en  1876. 
—en  augmentation  d'nn  tiers  depuis  40  ans.  grice 
an  développement  constant  des  progrès  agricoles. 

Le  bourg  (810  hab.,  116  mais.,  219  mén.\ 
comprend  une  partie  antique,  &  maisons  basse» 
et  pauvres,  dont  plusieurs  datent  du  xti*  et  même 
du  XV*  s.  au  N.  de  la  route  départementale  et 
jusque  par  delà  l'église;  —  l'autre  partie  ah- 
gnée  le  long  de  la  route,  en  constructions  mo- 
destes mais  d'aspect  jeune  et  propre. 

L'/rufustrîe  du  tissage  du  fil  —  et  non  plus, 
depuis  la  crise  de  1862,  du  tissage  en  coton  — 
pour  Cholet  occupe  3  maîtres  et  350  hab.,  plus  du 
tiers  ;  —  nombreux  ouvriers  maçons  ;  —  l  mou- 
lin; —  le  reste  de  la  population,  près  de  U 
moitié,  tout  agricole  ;  —  commerce  de  bœufs  et 
de  moutons  engraissés  dans  les  prairies  de  U 
Moine  ;  —  blés,  pommes  de  terre,  avoine,  cotta, 
lin  en  abondance  ;  —  carrières  de  granit. 

Six  foires,  créées  par  arrêté  du  26  aoAt  1875. 
le  l*r  vendredi  de  janvier,  février,  mars,  avril, 
mai  et  juin.  —  Marché  tous  les  vendredis. 

Chef-lieu  de  Perception  pour  les  cooimunes 
de  la  Romagne,  le  Longeron,  Roussay,  Saint- 
André-de-la-M.,  St-Macaire  et  Torfou.  —  Fac- 
teur-boîtier, 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de 
garçons,  dans  une  maison  construite  par  la  fa- 


ROM 


—  301  — 


ROM 


hrignepoor  Finslallalion  primitiYement  d'une  école 
de  filles  et  acquise  par  la  commiine,  aatorisée 
J'ane  ordonnance  du  25  juin  1843,  ~  agrandie 
en  ia55.  ~  Ecole  libre  de  filles  (Sœurs  de  Tor- 
foQ),  avec  Salle  d'ost'le  libre,  fondée  en  1846. 
L'Eglise,  dédiée  à  St  Romain  (succursale,  5  ni- 
vdse  an  XIII),  a  été  reconstruite  en  1841  (archit. 
Ferd.  Lachèse),  sans  conserver  rien  de  Tancienne. 
L'intérieur,  dans  ces  dernières  années  (1866-1867) 
en  a  été  décoré  de  peintures,  œuvre  de  Dom  Bou> 
rigault,  moine  de  Solesme,  frère  du  curé,  qui  a 
représenté  au-dessus  du  portail  le  Christ  légis- 
lateur, sur  les  panneaux  de  la  nef  centrale  les 
Pères  de  VEglise  grecque  et  de  VEglise  la- 
tine; au  plafond  du  chœur,  le  Triomphe  des 
Elus. 

Le  cimetière  a  été  transféré  en  1868  du  centre 
do  vieux  bourg  sur  le  chemin  de  St-André-de- 
ia-Harche. 

Il  n'existe,  quoi  qu'on  en  dise,  aucun  monu- 
ment celtique  sur  le  territoire.  —  La  voie  de 
Moollaacon  à  Mortagne  traversant  du  N.-O.  au 
S.-E.,  pénétrait  au  S.  des  Barbières  et  de  l'Ab- 
baye, au  N.  du  Bois-Gharruau,  entre  la  Bouterie 
et  le  Petit-St-Laurent,  longeait  à  la  Bouterie, 
V.  ce  mot,  un  établissement  qu'on  croit  des  pre- 
miers temps  gallo-romains;  —  et  plus  tard,  à  St- 
Lauent,  V.  ce  mot,  un  important  prieuré  dépen- 
dant, comme  l'église   paroissiale,  de   l'abbaye 
Augnstine  de  St-Laon  de  Thouars.  On  ignore  la 
date  de  ces  deux  fondations. 

Une  biiile  da  29  août  1118  confirme  l'église 
paroissiale  aux  religieux  de  St-Laon  et  l'abbaye 
de  Lnçon  leur  en  céda  vers  1132  la  part  qu'elle 
lepait  depuis  la  fih  du  xi«  s.  de  la  libéralité  du 
seigneur  de  Hontfaucon.  Un  prieuré-cure  y  fut 
éubii  pour  le  desservir,  dont  les  bâtiments 
farent  construits  vers  1250.  Les  revenus  en  étaient 
à  peu  près  épuisés  au  xvii*  s.  et  d'un  tiers  infé- 
rieurs à  ceux  de  St-Laurent.  —  Les  registres  en 
sont  détruits.  —  On  connaît  comme  Prieurs- 
Curés  :  René  Hullin,  août  1613,  octobre  1614. 

-  Et.  Jouineau,  février  1617.  —  Claude  Ber- 
lin, septembre  1640, 1648.  —  René  Pasquereau, 
1668.  t  le  16  octobre  1680.  Agé  de  62  ans.  — 
iean  Gourand,  1679.  —  Anl.  Cholet,  1682, 
1691.  —  Pierre  Sire,  1698,  qu'on  trouve  mort  le 
2  mars  1705  sur  un  chemin,  où  il  gisait  depuis 
^is  jours.  —  Ant.  Cholet,  de  nouveau  en  1706, 
qui  se  retire  en  1727  à  Montreuil-Bellay  et  y 
menrt  le  21  septembre  1729,  âgé  de  72  ans.  — 
i^q.  Afosson,  1711,  f  à  Angers  le  27  décembre 
1719.  -  F.  Poncet,  1724,  f  le  9  novembre  1734. 

-  YvesOean  ArchamhauU  de  la  Noue,  19  dé- 
cembre 1734,  t  le  26  mars  1776,  âgé  de  82  ans. 

-  Claude-Louis  Archamhault,  mars  1776, 
qnt  resta  dans  le  pays  durant  la  guerre  et  reprit 
sa  cure  en  1802. 

La  paroisse,  une  des  plus  petites  de  la  Géné- 
ratité  de  Tours  et  qui  comptait  à  peine  15  ou  16 
«ûétairies,  se  trouvait  «  en  pays  de  marche  de 
*  Poitou,  Anjou  et  Bretagne  »,  exempte  de  toutes 
tulles,  bans  et  arrière-bans,  et  de  salages,  mais 
Ht  suite  en  proie  au  passage  des  gabeloux  et 
^^  faux  saukiers.  —  Elle  faisait  partie  de  la 


baronnie  de  Hontfaucon  et  dépendait  de  l'Evéché 
de  Poitiers  jusqu'en  1317,  de  HaiUezais  jusqu'en 
1648,  et  plus  tard  de  la  Rochelle,  —  du  Doyenné 
de  St-Laurent-sur-Sèvre ,  de  l'Election  et  des 
Aide^de  Mon  treuil-Bellay,  de  la  Sénéchaussée 
et  du  Présidial  d'Angers,  du  District  en  1788-1790 
de  Gholet,  et  fut  le  centre  jusqu'en  l'an  X  d'un  can- 
ton.—Le  tiers  du  terrain  y  restait  encore  inculte 
en  landes  et  bruyères.  —  Les  mendiants  y  abon- 
daient en  1789.  —  Son  Cahier  de  doléances  ré- 
clame l'emploi  d'une  partie  des  revenus  des  bé- 
néficiers  à  l'entretien  d'écoles  gratuites. 

Maires  :  Albert,  démissionnaire  en  l'an  XIII. 
—  Franc.  Braud,  24  vendémiaire  an  XIII.  — 
Pierre  Birot,  25  mai  1821.  —  Pierre  Norman- 
din,  1835.  —  Isaac  Durand,  octobre  1843.  — 
Armand   Dents,  14   juillet  1850,    instaUé   le 

18  août.   —  Birot,  1865.  —   Tijou,  1870,  en 

fonctions,  1877. 

Arch.  dsM.-et-L.  B  Cahiert;  G 106.  f.  305;  G  192.  — 
NoUce  Mm.  de  M.  Spal.  —  Notes  Mas.  de  M.  BontiUier  de 
St-André.— Arch.  miin.  d'Angers  GG 125  et  de  Montredl-B. 
Et.>G.  —  BibL  de  l'Ee.  det  Ch.,  1875,  p.  431.—  Congre» 
areh,  de  iSU,  p.  56.  —  Pour  lei  localités,  voir  la  Boute- 
rie, le  Petit^St-Laurent,  Beaumtmt,  la  Barbière,  Boû» 
Chorruau,  etc. 

Romagpie  (la  Grande,  la  Petite-),  domaine 
avec  mo<*  b.  et  f.,  c'«  de  Villemoisant,  entouré 
de  fermes  et  de  beaux  bois.  Il  appartenait  autre- 
fois à  l'abbaye  et  en  particulier  à  la  cure  de  St- 
Georges-sur-Loire  et  fut  vendu  nal^  le  17  mars 
1791  ;  —  aujourd'hui  à  H.  de  Margadel. 

Romain  {René),  sieur  de  la  Possonnière,  fils 
de  René  R. ,  sieur  du  Perray,  et  de  Catherine  Du- 
port,  né  à  Angers  le  25  novembre  1691 ,  échevin 
le  l«r  mai  1723,  conseiller  échevin  perpétuel  le 

19  mars  1726,  fut  nommé  maire  par  le  roile  14  avril 
et  installé  le  1«'  mai  1743-1744  et  continué  en 
mai  1745-1747.  —  Dans  les  derniers  mois  de  ce 
second  mairat,  la  ville  fit  abattre  deux  maisons 
vis-à-vis  l'ancienne  porte  Girard  et  former  une 
petite  place  qui  garde  encore  le  nom  de  Place 
Romain,  comme  on  appelait  Mail  JRomatn  le 
mail  des  fossés,  depuis  la  porte  Neuve  jusqu'à  la 
porte  St-Michel ,  qu'il  avait  fait  planter  et  border  d'un 
mur  en  1747.— Son  jeton  en  argent,  frappé  au  sortir 
de  charge,  porte  émargent  à  Vaigle  à  S  têtes 
éployée  de  sable,  et  au  revers  un  Romain  portant 
Taigle  et  appuyé  sur  un  bouclier,  avec  la  devise  : 
Romanis  decus  unde  fuit,  qui  rappelle  l'origine 
municipale  de  la  noblesse  de  la  famille.  «^  (JRené- 
Marie),  fils  du  précédent,  né  en  1725  à  Angers, 
capitaine  au  régiment  d'Anjou,  fut  arrêté  par 
mesure  de  sûreté  générale  le  8  octobre  1793  et 
conduit  de  prison  en  prison  à  Chartres,  où  il 
resta  détenu  7  mois  dans  le  couvent  des  Jaco- 
bins. Il  était  parvenu  à  y  organiser  une  filature 
de  cotons,  fils  et  laines,  où  200  femmes  prison- 
nières travaillaient  et  gagnaient  leur  vie.  — 
Rendu  à  la  liberté  le  2  brumaire  an  III,  il  est 
mort  à  Savennières  le  15  avril  1812.  »  {Félix, 
comte  de),  fils  du  précédent,  né  à  Angers  le 
15  juin  1766,  élève  d'artillerie  le  l*'  septembre 
1782,  lieutenant  en  second  surnuméraire  le 
6  septembre  1785,  capitaine  en  second  le  25 
juillet  1791  dans  la  compagnie  où  servait  comme 


ROM 


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ROBt 


lieutenant  Napoléon  Bonaparte,  refa^a  le  ser- 
ment à  la  constitution  et  émigra  snr  Wonns,  où 
le  prince  de  Gondé  lui  donna  un  brevet  de  four- 
rier dans  la  compagnie  des  officiers  d'artillerie. 
Il  ne  rentra  en  1801  qu'après  avoir  fait  foutes 
les  campagnes  de  l'armée  d?s  princes.  A  peine 
de  retour  en  Anjou,  il  épousait  à  Poitiers,  le 
13  janvier  1802,  Anne-Amélie-Dominique  du 
Ghilleau,  transformait  son  manoir  antique  et  réé- 
difiait la  chapelle  de  la  Possonnière  pour  y  faire 
créer  une  succursale.  Aux  Cent- Jours,  il  prit  rang 
dans  l'insurrection  Vendéenne,  avec  le  grade  de 
major  général  de  l'armée  d'Anjou,  sous  les  ordres 
de  d'Autichamp.  —  Nommé,  après  la  Restaura- 
tion, membre  de  la  commission  des  secours  aux 
Vendéens  de  la  grande  guerre,  il  eut  l'honneur 
de  présenter  les  survivants  le  2S  juin  1828  à  la 
duchesse  d'Angoulème,  lors  de  son  passage  à  St- 
Florent.  Il  était  retraité  comme  chef  de  bataillon  et 
c'est  au  souvenir  personnel  de  Louis  XVIII  et  du 
comte  d'Artois,  qu'il  dut  sa  nomination  de  colo- 
nel d'artillerie  (l^'  février  1816),  d'inspecteur  géné- 
ral des  gardes  nationales  du  Département  (16  mars 
1817)  et  son  titre  de  comte  (24  mai  1824),  dont  les 
lettres  patentes  rappellent  avec  ses  services  ceux 
de  son  beau-père,  le  comte  du  Ghilleau,  tué  au 
combat  d'OberkamIach.  MôIé  de  nouveau  à  l'in- 
surrection Vendéenne  de  1832  et  réduit  à  quitter 
la  France,  il  parcourut  avec  son  fils  l'Allemagne 
et  la  Suisse.  —  Il  est  mort  à  Angers  le  8  mars 
1858,  âgé  de  92  ans.  Lui-même  a  raconté  ses  im« 
pressions  de  jeunesse  dans  ses  Souvenirs  d'un 
Officier  rot/aliate^  contenant  son  entrée  au 
service,  ses  voyages  en  Corse  et  en  Italie, 
son  émigration,  ses  campagnes  à  V armée  de 
Condé  et  ceUe  de  18i5,  dans  la  Vendée,  par 
H.  de  R. ..,  ancien  colonel  d'artillerie  (Paris, 
în-8»,  t.  MI,  Egron,  1824;  t.  III,  1829,  Pihan  de 
Laforèt),  ouvrage  dédié  par  l'auteur  à  son  fils 
et  écrit,  comme  il  l'annonce,  uniquement  pour  ses 
enfants.  La  II*  partie  du  t.  III  porte  une  pagi- 
nation particulière  avec  le  titre  de  Récit  de 
quelques  faits  concernant  la  guerre  de  la 
Vendée,  relatifs  seulement  aux  habitants 
de  V Anjou  qui  y  prirent  part,  etc.  (248  p.). 
On  y  trouve  joint  d'ordinaire  un  Appendice  aux 
Souvenirs  d'un  Officier  royaliste  (Angers,  G. 
Pignet,  1849,  in-8»  de  63  p.). 

Areh.  de  U.-H-L,  Série  B  884S— «t  L.— D«  Quatrabarties, 
Notice  ntr  le  comte  de  Bomain,  dans  tVnion  de  VOueet, 
■Tec  tirage  à  pari  (in -19  de  S4  p.,  Angera,  Laine,  1858).  — 
D*Autieliamp,  Mém,  tur  la  guerre  de  Vendée  (1815,  in-8*, 
p.  143).  —  Th.  Anne,  Hi$t.  de  tOrdre  de  Sl-Louit,  t.  III, 
p.  54.  —  Quéraid,  Stmerch.  Utt.,  t.  Il,  p.  1896.  —  WaUh, 
Jielat,  de  voyage,  p.  80. 

RomalBe  (la),  m»"  b.,  c"*  de  laMeignanne, 
~  Le  lieu  et  appartenence  de  Romaine  1540 
(G  106,  f.  85).  —  Rommaigne  1563  (E  109). 
—  Romagne  xvii-xviii*  s.  (El.-M.).  —  Relevait 
de  Bécon  et  appartenait  en  1540  à  n.  h.  Robert 
de  Chazé,  en  1563  a  sa  veuve  Jeanne  Grespin,  en 
1698  à  n.  h.  Et.  Erreau,  avocat,  en  1729  à  n.  h. 
Pierre  Errean,  qui  épeusa  le  25  octobre  à  Bourg- 
d'Iré  Anne  HulUn  de  la  Gondre. 

RonuiBerie  (la),  f.,  c>«  de  Contigné.  — 
Abc.  maison  noble  avec  cour  enclose  et  portail. 


flanquée  d'une  demi-tourelle.  —  En  est  sieur 
Gabriel  de  Pontoise,  V.  ce  nom,  1552,  conseiller 
et  médecin  ordin.  du  roi  et  du  dauphin  ;  —  René 
de  Pont.  1580,  mari  de  Françoise  Sallais  ;  —  Mar- 
quis de  Pontoise  1630.  Sa  femme,  Marie  de  Billoo. 
abjura  le  protestantisme  à  Angers  le  20  mars  1635. 

Romanerie  (la),  chat  et  f.,  c"*  de  Saint- 
Barthélémy,  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 
manoir,  pièce  d'eau,  parc,  et  chapelle.  —  En  est 
sieur  Gharles  Trochon  1594,  Rob.  Thévin  1605. 
Nie.  Louet,  écuyer,  sur  qui  la  terre  est  vendoe 
judiciairement  à  Gharles  Louet,  écuyer,  sieur  de 
Ghauvon,  le  21  juillet  1697  (H  .-D.  B  82)  ;  —  René-Nic. 
Louet,  marié  le  17  décembre  1725  avec  Marie- 
Adélaïde  de  Gheverue  et  mort  le  13  août  1772,  — 
et  la  famille  encore  jusqu'à  la  Révolution.  —  Le 
logis  sans  caractère  a  été  rebâti  en  1804;  les 
servitudes,  formant  double  aile,  sont  datées  i757 
au  montant  d'une  porte.  —  Dans  la  salle  à  man- 
ger se  conservent  trois  portraits  au  pastel  de 
M™*  Louet  et  des  deux  Louet  morts  à  Quiberoo. 
dont  un  vêtu  en  officier  ;  dans  le  salon,  la  plaque 
de  cheminée  est  aux  armes  des  Boylesve  et  des 
Lechat.  —  La  chapelle,  empruntée  sur  les  servi- 
tudes, porte  sur  l'autel  un  rétable  de  PhiL  de 
Ghampagne,  et  le  Saint  Augustin  en  extase, 
de  Grayer,  copies  de  M.  de  Ghemellier;  —  sur 
une  dalle,  une  inscription  en  rappelle  la  dédi- 
cace à  saint  Joseph  le  29  octobre  1832.  «  par 
«  R.  L.  S.  Louet  pour  le  repos  de  l'âme  de  mes- 
«  sire  Jean-Jos.,  comte  de  Diensie,  son  époux. 
«  décédé  à  la  Romanerie  le  21  juillet  1830  >,  avec 
l'écusson  d'azur  à  3  coquilles  cfor  «fui  est  de 
Louet  et  d*argent  au  lion  de  gueules  passant 
en  bande  sur  un  tronc  écoté  de  . . .  oecontpa- 
gné  de  3  étoiles,  S  en  chef,  i  en  pointe,  qui 
est  de  Dieusie,  avec  couronne  de  comte,  rinceani 
de  feuillage,  croix  de  St-Louis  ;  —  dans  la  cour, 
une  grande  plaque  de  cheminée  partie  de  ... 
à  3  trèfles  fteti  et  partie  de  ...  à  5 roses  de 
gueules  2,  2  et  i  en  sautoir. 

Romans  (les) ,  f . ,  c»«  de  St-JErtlatre>St*F2or. 
—  Sur  la  voie  romaine,  vis-à-vis  Terrefort  et  le 
Marsolean.  -^  Ane.  maison  noble  avec  colombier 
et  hautes  et  basses  cours  encloses  ;  —  acquise 
vers  1660  par  Pierre  Bizard,  avocat  à  Saumnr,  et 
passée  à  son  gendre  Franc.  Ragonneau,  éla  i 
Richelieu,  1663.  —  Il  y  a  été  découvert  une 
grotte  antique  et  des  sépultures  gallo-romaines. 

Romans  {Charles,  baron  de),  né  le  22  oc- 
tobre 1771  au  château  de  Flines  en  Martignê-B., 
entra  au  service  en  mai  1788  dans  le  régiment  ds 
fieauvaisis,  émigra  en  juillet  1791  à  l'armée  de 
Gondé  et  ne  revint  en  France  après  le  18  fructidor 
que  pour  se  réunir  à  la  division  des  Chouans  de 
son  parent,  M.  de  Rochecote,  dans  le  Maine.  Il 
fut  nommé  maire  de  Martigné-B.  le  15  avril  1813 
et  en  remplit  les  fonctions,  —  sauf  llnterrupiion 
des  Gent-Jours,  où  il  fut  blessé  au  combat  de 
Trémentines,  dans  l'état-major  de  d'Autichamp, 
Y.  Ganuel,  Mém.  sur  la  Vendée,  p.  2U2,  •— 
jusqu'à  sa  mort  le  6  février  1830.  Il  était  membre 
du  Gonseil  général  depuis  le  30  septembre  1814 

Rombot»  cl.,  c**  de  Cherré. 

Romegoa  (••••)»  ^^  ^  Angers,  où  son  nom 


RON 


—  303  — 


RON 


est  absoiimieiit  inconnn»  a  pablié  ane  Epîtrt  à 
S,  M.  VEmpereur  de  Ruasie  (Paris,  1820, 
io-S»  de  4  p.)  ;  —  Ulysse  et  Pénélope,  tragédie 
en  cinq  actes  (Paris,  1823,  iD-8o). 

B^mery  (François),  médecin  de  Tabbesse 
de  Fontevraad,  1551. 

RomfMrtf  maison  dans  le  bourg  de  la 
Pouèze,  à  Pierre-Charles  deTerves  1788.  V.  Ra- 
mefort. 

Jl««»l«an.  -—  V.  la  Dromière. 

Romler  {Raphaël),  docteur  en  médecine, 
reça  en  la  faculté  de  Montpellier  en  1511,  était 
originaire  d'Avignon.  Le  roi  Henri  II  lui  accorda 
en  1519  des  lettres  de  natnralilé.  II  vivait  à  Sau- 
mnr  en  1529, 1541,  marié  à  Jeanne  Regnault.  =» 
{François),  sieur  de  la  Hotte-Guenet,  leur  fils, 
reçu  docteur  «médecin  en  la  faculté  d'Angers  le 
13aûùt  1562(026),  —quoiqu'il  porte  déjà  ce  titre 
dans  des  actes  de  1560,  —  mari  de  Jeanne  de  St- 
Deois,  lègue  par  son  testament  d'août  1583 
diverses  rentes  aux  Jacobins  d'Angers. 

Homme»  nom  anc.  du  miss,  de  la  Chaussée* 
Hue, 

Rompmre  (la),  cl.,  e"*  de  Chantoceaux,  an 
passage  d'une  ancienne  boire  supprimée;  »  ham., 
c*  de  St'Lanibert'des* Levées,  sur  le  point 
où  la  Loire  en  1481  rompit  la  levée  et  emporta 
8  maisons. 

BtMe  (la),  f.,  c"«  de  Châteauneuf.  —  En 
osl  sieur  Julien  de  la  Gbauvière  1602.  Dans  un 
pré  en  dépendant  naît  une  fontaine  incrustante. 

lloncer«y  (le),  abbaye,  V.  1. 1,  p.  69. 

Roneeray  (le),  f.,  c"*  de  Beausse  ;  »  ham., 
c"«  de  Bouchemaine»  —  Anc.  maison  noble 
avec  jardin,  verger,  haute  fulaie  et  chapelle  où  Ton 
voit  célébrer  encore  un  mariage  en  1735;  —  ap- 
parleDait  à  la  famille  Bernard  aux  .xvii-xviii«  s. 
et  fut  vendue  par  Cath.- Virginie  Bernard,  pension- 
naire à  la  Fidélité  d'Angers,  à  Franc.  Gandin 
Daplessis  le  27  juillet  1767  ;  —  aujourd'hui  trans- 
formée en  beau  château  moderne  à  M.  C^m.  Ba- 
ranger;  —  f.,  e»«  de  Bourgneuf;  —  cl.,  c»«  de 
Cantenay-Ép  ,  domaine  de  l'abb.  du  Ronceray, 
vendu  nat'  le  13  janvier  1791  ;  »  ham.,  c"«  de 
Durtal;  —  f.,  c»«  de  la  Jumellièrei  —  c»« 
de  NoelleL  —  Tenementum  quod  vocatur 
le  Ronceray  in  parochia  de  Noelleto  1244 
(D.  Houss.  2930);  «  ham.,  c"«  de  Si- Laurent- 
de-îa-Pl  —  Le  Rouzeray  xvii*  s.  —  Anc. 
maisoD  noble  qui  donnait  le  droit  de  présenter  à 
la  chapelle  Sainte-Barbe  en  l'église  paroissiale. 
~  En  est  dame  Jacquioe  Jubin,  veuve  de  n.  h. 
Henri  Drouet,  qui  le  donne  à  son  fils  Henri  D. 
en  le  mariant,  1690;  «-  (le  Bas-),  ham.,  c»«  de 
Bouchemaine,  —  V.  Zc  Roseray. 

RoBccrte  (la),  f.,  c»«  de  Daumeray, 

Rouées  (les),  f.,  c"«  d'Allençon. 

Roseiére  (la),  t.,  c»«  &  Angers  S.-O. 

Roaeléres  Qes),  f.,  c»«  de  Cuon, 

RoBeières  (les),  prés  et  m*",  c»«  de  la 
BohalU,^  vill.,  c"  des  PontS'de-Cé. 

Roii4ardl,  m'»»  à  vent  et  à  eau,  c»«  de 
GréBillé.  —  Le  moulin  de  R.  1353.  —  Les 
moulins  à  eau  et  à  vent  de  B.  1538  (Tit.  du 
Pimpéan).     —  Le    doit    de  Rondart  1531 


(E  456).  —  Acquis  le  6  mai  1548  de  Louis  Saa- 
cereau  par  René  de  Beauvau,  sieur  du  Pimpéan. 

Ronde  (la),  miss.,  né  sur  la  c"*  d'Angers, 
à  la  Fontaine,  route  des  Ponts-de-Gé,  coule  de 
l'E.  à  l'O.,  puis  se  recourbe  du  N.  au  S.  en  tra- 
versant la  c^**  de  Ste-Gemmes  pour  se  jeter  dans 
la  Loire  au  débouché  du  canal  de  l'Authion  ;  -^ 
a  pour  affluent  le  miss,  du  Grand-Vernusson  ;  — 
4,800  met.  de  cours;  —  f.,  c"«  de  Contigné,  — 
jLe  lieu  appelé  le  Tay  alias  la  R,  1404.  — 
Les  maisons,  jardins,  estraige  et  terres 
appelé  le  Tay  autrement  la  R.  1552.  ^  Anc. 
dépendance  de  la  seigneurie  du  Vivier;  »  f., 
c>«  de  Grésillé.  —  La  Ronde  1531  (E  456).  — 
A  Julien  Guérin  en  1650,  mari  de  Renée  Bon 
neau  ;  »  h.,  c"«  de  Vioy,  un  peu  à  l'écart  et  à 
ro.  du  carrefour  de  ce  nom,  centre  d*un  canton 
tout  renouvelé  par  le  percement  de  pituieurs 
chemins  et  l'établissement  espéré  d'une  gare  de 
chemin  de  fer.  —  Anc.  fief  et  seigneurie  dont 
le  manoir  et  la  chapelle  datent  des  xvii-xviii*  s., 
avec  doubles  Incarnes  et  enclos  de  murailles, 
qui  dominent  les  prés  dits  Marais-de-la» 
Ronde,  compris  entre  le  lit  et  une  boire  de 
l'Authion.  —  En  est  sieur  n.  h.  Conrad  De- 
Ihommeau  1555,  1564,  Phil.  D.  1611,  mari 
d'Anne  Esperon,  1620,  1635.  Jean  Poitras  de 
la  Hiltiéro  1694;  —  Jean-Jacques  Haupassant 
1812;  —  aujourd'hui  à  M»«  veuve  Robert,  par 
héritage  de  M"'^  Laborie,  née  Haupassant;  «■ 
(la  Basse-),  ham.,  c"«  de  Chemellier;  »  (la 
Grande-),  domaine,  c^  de  Pontigné,  —  vendu 
nat^  le  17*  jour  du  2«  mois  de  l'an  II  sur  les 
Hospitalières  de  Baugé  ;  —  (la  Haute-),  ham.,  c>>« 
de  Chemellier.  —  Tout  auprès  on  a  rencontré 
de  nombreuses  sépultures  creusées  en  forme 
d'œufs  dans  le  tuffeau,  et  des  dépôts  d'ossements  ; 
—  (la  Petite-),  f.,  c»«  de  Pontigné, 

Rondeau,  f.,  c>«  de  la  Séguinière, 

Rondelle  (la),  f.,  c"«  de  St-Georges-du-P,' 
delà  G.  ^  La  Boutinerie  alias  la  Petite- 
Arondelle  1414.  —  L* hôtel,  aireau,  maison, 
étage,  loges  et  vergers  du  lieu  de  VAron* 
délie  1530  (E  469).  —  La  Rondelle  (Gass.).  — 
La  met,  des  Arondelles  1780  (E  468).  —  Ires 
Arundelles  (Gad.).  —  L'Hirondelle  1831 
{Journ,  de  M. -et-IiOtre).— Appartenait  à  Louis 
Binet  1703,  à  Cesbron-Lamotte,  de  Jallais,  1780.  -- 
Tout  auprèi,  dans  le  bois  du  Fouy,  un  combat  y 
fut  livré  le  4  novembre  1831  entre  un  détache- 
ment de  grenadiers  et  une  bande  de  chouans 
commandés  par  H.  de  Caqueray  qui  y  fut  pris, 
y.  le  Journal  de  Maine-et-L,  des  6  et  9  no- 
vembre 1831  ;  —  y  natt  auprès  un  ruisseau  qui 
en  prend  le  nom,  coule  de  l'O.  à  l'E.,  limite 
au  N.  la  c"«  de  St-Georges  sur  tout  son  parcours 
avec  Ghemillé  et  se  jette  dans  THiréme  au-dessus 
du  moulin  de  l'Epinay  ;  —  3,000  met.  de  cours. 

RondeUlére  (la),  t.,  e»«  de  Fougère.  —  La 
Raudellière  (Et.-M.);  ->  f.,  c"*  de  Noellet; 
«  f.,  c"*  de  Pontigné,  —  Ane.  domaine  dont 
furent  démembrées  vers  1580  les  terres  qui  cons- 
tituèrent le  fief  et  le  domaine  de  Grésillon.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Julien  Lebigot  1590,  sa  veuve 
Angélique  Bellet,  1634,  qui  le  relevaient  du  fief 


ROQ 


—  304  — 


ROS 


des  Rosiers;  —  donne  son  nom  à  un  miss,  né 
sur  la  c»«  à  reitrémité  N.-E.,  qui  coule  de  l'E.  à 
rO.  en  formant  limite,  passe  à  la  Motte,  dont  il 
avivait  les  donves,  à  la  RondeUère,  et  un  peu  an- 
dessous  de  Grésillon  se  jette,  grossi  à  gauche  de 
la  Vieille-Coulée,  dans  le  ruiss.  de  l'Altrée.  —  On 
l'appelle  aussi  à  tort  ruiss.  des  Capucins  ;  — 
300  met.  de  cours;  —  f.,  c^*  du  Tremblay. 

Ronderle  (la),  f.,  c"*  do  Morannes. 

Rondlére  (la),  f.,  c"*  de  Louvaines.  — 
Appart.  à  Lemarié  de  l'Epinay  1752  (E  518)  ;  - 
f.,  c»«  de  Pruillé;  -  c»«  de  Chênekutte,  V.  SU 
Jean. 

Rondléres  (les  Grandes-),  f.,  C*  de  Fayei 

—  (les  Petites-),  f.,  €"•  de  Thouarcé. 
Rondlnlère  (la),  f.,  c"*  de  Chantocé.  »En 

est  sieur  i.  Dubonchet  1656  ;  «  f.,  c"^  de  Loire. 

Roadtvelle*  cl.,  c"*  de  Louerre,  en  ruines. 

Rond-Point  (le),  f.,  c^*  de  Feneu.  —  Le 
Point'Rond  (Affiches,  1877). 

Rondmy  (le),  ham.,  c>>*  de  St-Paul-du-B, 

—  1res  deux  tenements  du  R.  1480  (Arch.  des 
Landes-Buget). 

Rontardlère  (la),  f.,  c"«  de  Cholet.  — 
L'kostel,  lieu  et  domaine,  hois  et  garennes 
de  la  R.  1540  (G  105,  f.  220).  —  Ane.  fief  et 
maison  noble  relevant  de  Cholet  ;  —  dont  est  sieur 
n.  h.  Louis  de  Cieiïay  1540,  par  sa  iemme  Renée 
Dolbeau,  —  Franc.  Colasseau  1572,  qui  le  vend 
le  5  octobre  1572  à  Renée  Du  Cazeau.  —  Il  y 
existait  une  petite  chapelle  ou  arceau  avec  statue 
de  St  Jean.  —  La  légende  prétend  qu'elle  remplace 
un  ancien  couvent,  —  et  que  non  loin  de  là,  vers 
la  Sulpicière,  une  bataille  terrible  y  aurait  été 
livrée  aux  Normands. 

Ronipére  (la),  ham.,  c^*  de  Botz;  —  f.,  c<^« 
de  Champigné;  «-  chat.,  c'*^  de  Juigné-Béné, 
quoique  attenant  au  bourg  de  Hontreuil-Belfroi. 

—  Ane.  maison  noble  appart.  au  xv*  s.  à  la 
famille  de  Quatrebarbes;  —  Marie,  fille  de  Jean 
de  Q.,  l'apporta  à  Pierre  de  Chazé  vers  1490.  — 
En  est  sieur  Jacq.  Gohier,  par  acquêt,  1547,  n.  h. 
Henri  Gaudouin,  mari  de  Math.  Gohier,  1705  ;  ^ 
Marie  Gaudouin,  veuve  de  Franc.  Renou,  1756  ; 

—  aig.,  par  acquêt  de  M.  Collet,  à  M.  Passe,  qui 
a  fait  reconstruire  l'habitation  (archit.  Roques), 
au  milieu  de  jolies  plantations  d'arbustes  et  de 
fleurs,  égayées  d'une  petite  pièce  d'eau  ;  —  f., 
c"*  de  Sceaux. 

Roparderie  (la),  f.,  c"«  de  Montjean. 

Roplon»  ham.,  c<^  des  Verchers,  —  deman- 
dait en  1864  sa  réunion  à  Goncourson. 

Roptiére  (la)»  ham.,  c"*  de  Chaudron. 

Roqaépine»  cl.,  c^'*  d'Angers  N.-O.,  sur  la 
rive  gaucho  de  l'étang  St-Nicolas.  Elle  tient  son 
nom  du  roc  schisteux  d'alentour,  exploité  en 
longues  épines  de  pierre  pour  tuteurs.  —  On 
l'appelle  aussi  populairement  les  Allumettes, 
parce  qu'il  y  a  existé  une  fabrique  incendiée 
vers  1860,  —  on  to  Maison-du-Dimanche, 
parce  qu'on  la  prétend  rebâtie  par  un  journalier 
qui  ne  pouvait  disposer  que  de  son  dimanche.  — 
Un  cbevaUer  pourtant  de  ce  nom  était  inhumé  à  la 
Haie-aux-Bons-Hommes  et  représenté  en  courte 
jaquette  de  mailles,  l'épée  au  c6té,  sur  la  dalle 


de  son  tombeau,  qui  a  été  employée  an  trottoir 
d'une  maison  de  la  me  Bourgeoise,  à  Angers. 

Roqnefionris,  m*',  c<>«  de  Nueil,  sur  k 
Layon. 

Roqaet*  f.,  c^*  de  Barcuié;  —  donne  son 
nom  à  un  ruiss.  dit  aussi  de  la  Fontaine- 
Secrète,  qui,  né  sur  la  c"*,  se  jette  dans  le 
Rodiveau  ;  —  a  pour  affluent  le  miss,  de  la  Beu- 
verie ;  «  f.,  c''*  de  Beaucouzé.  —  Domaine,  avec 
maison  de  maître,  aux  xvi-xvii*  s.  de  la  famille 
Lepelletier  et,  par  alliance  des  Lemarié  ;  —  ea 
est  sieur  n.  h.  Charles  MarsolUer,  président  aa 
présidial  de  la  Flèche,  mari  de  Perrioe  Lemarié, 
dont  les  enfants  le  vendirent  en  1651  i  Guyonne 
Delaroehe,  veuve  de  Toussaint  Hardy,  maître  o^ 
fèvre;  —  Pierre  Besnard,  peintre,  Y.  ce  nom^  l'ac- 
quiert le  12  juillet  1687;  —  appart.  en  1741  à 
J.  B.  Mézeray,  bourgeois  d'Angers. 

Rorale  (la),  f .,  c"*  de  Neuvy.  —  La  Leho- 
raie  (Gass.).  —  La  Rébaraie  (Et.-M.). 

Rorgon»  —  Rorgo,  Rortgo,  —  fils  de  GauliD 
et  d'Adeltrude ,  mari  de  Bilechilde,  prend  le 
titre  de  comte  dans  une  charte  de  l'abbaye  de  St- 
Maur  du  U'  mars  839.  Il  était  eonsin  de  l'abbé 
Gausbert,  et  son  fils  Gauslin  y  avait  pris  rhabïL 
—  Une  autre  charte  du  même  Cartulaim  (1036}, 
le  qualifie  de  noble  et  très-riche  personnage,  à 
qui  l'abbaye  devait  sa  reconstraction  complète.  H 
possédait  dans  le  Poitou  un  des  fiscs  royaux,  le 
Bois,  Boscus,  —et  dans  la  Bretagne  le  vasie 
domaine  de  Brennoven  (BoUand,  janvier,  i  U. 
p.  336).  —  C'est  le  même  sans  ancun  douie  que 
le  comte  du  Mans  de  ce  nom. 

Rortay  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  e^  de  la 
Poitevtntère,  dans  la  paroisse  de  Notre-Dame- 
des-Mauges.  —  G.  <2e  Roorte  1195  (GartnL  de 
Chemillé,  ch.  78).  —  Siméon  de  Roorte  IttS 
(Ib.,  ch.  155).  —  En  est  sieur  Ch.  Griffon  1704. 

Rorthe  (la).  c»«  de  Mélay.  —  G.  de  Roorta 
1080-1096  (H  StNic,  Montr.-B.,  I,  f.  16).~Aii€. 
fief  avec  «  hostel.  grande  brosse,  bois,  garenne, 
«  étang  »  et  moulin  dit  dès  le  xvi*  s  du  Cerisier, 
nom  qu'il  conserve  encore.  Les  étagers,  à  dis- 
tance d'une  lieue,  étaient  tenus  d'y  venir  moudre.^ 
Appart.  en  1535  au  seigneur  de  Chemillé  par  hé- 
ritage de  Raoul  de  Beaumont  (Aveu  de  CbeiikiUe<. 

RoselUet  fille  de  Garnier  et  de  Tescende, 
femme  du  comte  Foulques  le  Roux,  V.  ce  nom. 

Rose  (la),  cl.,  c"«  dé  Miré;  »  c"«  de 
Longue,  anc.  auberge,  en  aval  du  m*"  de  la  Ville. 

Rosé,  f.,  c"«  d'Avrillé.  —  La  chapelle  de 
Rouzée  1665  (Et.-C.)  ;  —  vill.,  c"«  de  Braia< 
sur-VAuth.  —  Le  Rosay  1558,  —  Roissi 
XVII*  s.  (Et.-C.).  —  Le  Rouzay  au  Mirouer 
1623,  —  Le  Rouzay  xvii<  s.,  —  I.e  grand,  le 
petit  R.  (Cass.).  —  En  est  sieur  Pierre  Frogier, 
par  acquêt  sur  P.  Bouju,  1552,  Charles  de  ¥er,  de 
qui  l'acquiert  le  5  mai  1623  Jean  Pasqueraie, 
avocat,  —  n.  h.  Et.  Pasqueraie,  ancien  frenetier 
du  Grenier  d'Angers,  1658,  Fr.-Ch.  Maunotr,  anc 
capitaine  du  régiment  Lyonnais -infanterie,  1784. 

Rosé  (le),  f.,  c"«  de  Feneu.  —  Les  R. 
(Et.-M.  et  Cass.).  —  La  terre  de  Rosaix  1540 
(C  106,  f.  121).  -^  Le  lieu  seigneurial  des 
Rouzais  1616  (Et.-C).  —  Les  Rozai»  ;UiO. 


ROS 


—  308  — 


ROS 


comprenant  an  manoir  déjà  ancien  an  xti*  s., 
deux  métairies  et  deux  closeries  et  relevant  de 
Saoïré.  —  En  est  sieur  n.  h.  Jacq.  Hamelin  1540, 
n.  h.  Fr.  Lévesqne  1601,  René  Leclerc  de  Saatré 
16M;  —  f.,  c*«  da  Vaudtlenay,  —  Rozay, 
Rosaay  XTii*  s.  (Et-G.  St-Cyr).  —  C'était  au 
XI*  8.  nn  centre  assez  important  pour  avoir  ane 
église,  dédiée  à  St  Jean,  eccleaia  Sti  Johannis 
de  Routo,  que  Guy  de  la  Prée  ?  de  Parafa, 
chevalier,  donna  pour  moitié  à  l'abbaye  de  St- 
Florent  de  Saumur  (Liv.  Noir,  f.  119).  —  La 
mention  s'en  retrouve  dans  les  bulles  du 
siècle  suivant,  ecclesia  de  Linaio  cum  capeîla 
de  Roteto,  comme  une  sorte  de  succursale  ou 
fillette  de  la  paroisse,  dont  je  ne  trouve  plus 
souvenir  à  partir  du  xiv"  s.  —  La  terre  forme  un 
fief,  avec  manoir  noble  et  chapelle  dont  les  vitraux 
portaient  un  écusson  écartelé  à  droite  de  trois 
chevrons  brisés^  à  gauche  de  trois  merlettes, 
comme  le  banc  seigneurial  dans  l'église  parois- 
siale. —  En  est  sieur  n.  h.  Philippe  Malivemé, 
séoéchal  de  Saumur,  1637,  1649,  —  Marguerite 
BlacTod  1657,  René-Luc  Gibot.  mari  d'Elis. 
Lehasele,  1741.  Luc-René  Gibot  1789,  sur  qui  la 
lerre  est  vendae  nat^  le  SI  fructidor  an  IV  ;  — 
!..  c"«  de  Villedieu,  avec  étang,  desséché  dès  le 
xvni»  s. 

Roaé  {Guillaume-Françoia),  originaire  de 
Paris,  ittaché  en  1769  à  la  Psallette  de  la  cathé- 
drale d'Angers,  fat  nommé  le  15  mai  1793  du 
Comité  de  surveillance  révolationnaire.  Il  avait 
acquis  à  la  mort  du  chanoine  Poulain  de  la  Fo- 
rétrie  son  cabinet  d'histoire  naturelle  et  d'anti- 
quités, remarquable  pour  l'époque.  —  Il  ne  faut 
pas  le  confondre  avec  Nicolas  Rozé,  prêtre  du 
diocèse  de  Chàlons-sur-Saône,  qui  fut  appelé  à  la 
direction  de  la  Psallette  d'Angers  le  l«r  juin  1770, 
congédié  sans  raison  connue  le  24  octobre  1772, 
réiutégrô  le  29  janvier  1773  et  que  sa  réputation 
fit  appeler  en  1775  à  Paris,  où  il  est  mort  en  1819. 

Rosean  (le),  f.,  c"*  de  Chavagnes-les-E.  ; 
»  cL,  c°«  du  jF'utZet;  ~  en  1719  à  René  Haut- 
bert,  cnré  du  Fnilet. 

Rosée  (la),  c"«  de  ChalonneS'$ur»L,  —  JLo 
fontaine  de  Rouaée  1545  (E  645). 

Roselliére  ^a),  f.,  c»*  de  Brion,  dite  la 
Rosellière-leS'Douves.  —  Ancien  domaine  des 
Hospitalières  de  Rangé,  vendu  nat*  le  7  mars  1793, 
aotrefois  avec  vieux  logis  et  curieuse  cheminée  du 
XVI*  s.,  récemment  démolis;  «  m*»",  c"«  et  dans  le 
honrg  de  Brion,  vis-à-vis  Rlonines.  —  La  Ro- 
idlière-les- Caves,  i  cause  de  ses  caves  im- 
menses. —  Ancien  logis  seigneurial  du  xvi*  s. 
arec  jolis  pignons  fieuronnés,  accostés  d'animaux 
accroupis,  et  fenêtres  à  meneaux  de  pierre,  le 
rebord  supérieur  aiguisé  légèrement  en  fines  ac- 
colades; —  appartenait  au  zvii«  s.  à  la  famille 
de  Charnières,  --  à  Louis  de  Gh.  1658,  —  Gabr. 
de  Gh.  1659, 1670,  mari  de  Marie  de  Champagne, 
—  Jean-Louis  de  Charnières,  marié  le  9  février 
1682  avec  Héiène-Perrine  Parage,  —  Lucrèce  de 
Charnières  1719,  —  et  vers  le  milieu  du  xviii»  s. 
fat  réuni  au  domaine  des  Haies,  dont  il  dépend 
fincore. 

Roaeray  (le  Petit,  le  Grand-)f  m»»  et  f.,  c»« 

m 


de  Beaufort.  —  Le  Ronceray,  —  le  Rou- 
zeray  zvii*  s.  (Et.-C).  ~  En  est  sieur  n.  h. 
Jacq.  Dumesnil  1619;  —  sa  veuve  Guyonne 
Delaunay  1626.  —  V.  le  Ronceray. 

Roserie  (la),  f.,  e"*  de  Louvaines,  —  La 
Rouserie  1540  (C  105,  f.  268);  »  f.,  c»'  de 
Montjean, 

Rosier  (le),  cl.,  c»«  d'Angers  E.  ;  —  cl.,  c»« 
de  Charcé. 

Rosière  (la),  f.,  c»«  de  Jarzé,  —  Roaeria 
de  Parvo  Bosco  1291  (Chaloché,  t.  I,  f.  29).  — 
La  Rouxière  en  Jarzé  1440,  —  La  Rouzière 
144«,  1477  (Ib.).  —  Dans  la  forôt  du  Petit-Bois. 

—  En  est  sieur  Jean  Lemoine,  1444,  par  acquêt 
de  Jean  Boivin,  n.  h.  Jean  Tahureau  1477,  n.  h. 
Et.  Garnier,  président  au  Grenier  à  sel  de  Candé, 
1635, 1643,  qui  la  relevaient  de  Chaloché;  «  f., 
c"«  de  St-Quentin-en-Mauges, 

Rosiers  (les),  c*^  N.-O.'  et  arrond.  de  Sau- 
mur (17  kll.)  ;  —  à  31  kil.  d'Angers.  —  JRosers 
(Th.  de)  1240  (H.-D.  B  188).  —  Ecclesia 
Beatœ  Mariœ  de  Yalleia  1267  (Mss.  636).  — 
Nostre-Dame  des  Rousiers  1368  (H  St-Aubin, 
Aumôn.,  I,  23).  —  Parochia  de  Rosariis  1378 
(Ibid  ,1,6).—  Rector  de  Rosariis  1419  (D  9). 

—  Les  Rouzières  1617  (St-Jean-des-M.  Et.-C). 

—  Les  Rosiers-sur- Loire  (Postes).  —  Ce  nom 
rappelle  non  des  rosiers  imaginaires,  mais  les 
ronces  qui  couvraient  autrefois  le  pays  tout  en 
taillis.  —  Sur  la  levée  de  la  rive  droite  de  la  Loire, 
entre  la  Hénitré  (7  kil.)  au  N.  et  au  N.-O.,  Beau- 
fort,  au  N.-E.,  Longue  (10  kil.)  et  Saint-Clément- 
des-Levées  (3  kil.  1/2)  à  l'E. 

L'Authion  forme  la  limite  iotérietiire  vers  E. 
et  N.-E.,  —  et  la  Loire,  tout  du  long  vers  S.  et  S.-O. 
dépendant  pour  moitié  du  territoire,  qu'elle 
sépare  des  communes  riveraines  de  Gennes  et  du 
Toureil.  Un  double  pont  suspendu,  à  péage,  cons- 
truit par  autorisation  du  27  juillet  1839,  livré  en 
1842,  relie  directement  les  deux  bourgs  de  Gennes 
et  des  Rosiers. 

Le  long  de  la  Loire  et  bordant  presque  partout 
la  rive,  circule  la  grande  levée,  avec  quai  cons- 
truit de  1850  à  1855  au-devant  du  bourg.  En  part 
vers  N.  le  chemin  de  grande  communication  de 
Sablé,  d'où,  à  1  kil.,  se  déUche  vers  l'E.  le  che- 
min de  grande  communication  du  Lude,  l'un  et 
l'autre  franchissant  à  distance  l'Authion  sur  un 
pont  de  pierre.  Us  encadrent,  à  1 ,700  met.  du  bourg, 
la  station  de  la  voie  ferrée  d'Orléans  à  Nantes,  qui 
monte  du  S.-E.  au  N.-O.  sur  une  étendue  de  6  kil. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Sablon 
(78  mais.,  260  hab.),  de  Villeneuve  (17  m.,  66  h.), 
de  la  Vieille-Poste  (13  mais.,  35  hab.),  du  Mottay 
(5  mais.,  20  hab.),  de  Ghandoiseau  (3  m.,  14  h.), 
de  la  Gttignairie  (4  mais.,  13  hab.),  du  Cadran 
(3  mais.,  14  hab.),  de  Honcoltier  (19  mais., 
70  hab.)i  de  la  Poste  (3  mais.,  12  hab.)»  des 
Loges  (12  mais.,  32  hab.),  de  la  Motte-Maillet 
(5  mais.,  24  hab.),  des  Boires  ^12  mais.,  39  h.), 
de  la  Prée  ((5  mais.,  12  hab.),  du  Clairet  (18  m., 
68  hab.),  de  Champillon  (11  mais  ,  32  hab),  de 
la  Blairie  (7  m.,  31  h.),  des  Iletles  (18  m.,  52  h.), 
du  Grand-Clos  (4  mais.,  12  h.),  de  la  Forêt  (9  m., 
41  hab.),  de  Porteaux  (15  mais.,  71  hab.),  du 


ROS 


—  306  — 


nos 


Prieuré  (3  mais.,  12  hab.).  de  la  Maison-Neuve 
(3  mais.,  12  hab.)»  de  la  Chaîne  (4  mais.,  10  h.), 
de  Pontforêt  (12  mais.,  32  hab.),  du  Petit-Bois 
(20  mais.,  76  hab.),  du  Piroir  (9  mais.,  27  hab.), 
du  Bas-Moul  (4  mais  ,  17  hab.),  de  la  Boire-au- 
Ladre  (3  mais.,  6  hab.),  de  la  Ghalouserie  (7  m., 
24  hab.).  des  Postes  (4  mais.,  15  hab.),  des  Va- 
rennes  (3  mais.,  11  hab.),  de  la  Grande-Rue 
(14  mais.,  36  hab.),  des  Champs-Girard  (33  m., 
105  hab.),  de  St-Nicolas  (25  mais.,  80  hab.),  de 
la  Rue-aux-Chôvres  (10  mais.,  34  h.),  de  la  Tour- 
Durand  (8  mais.,  27  hab.),  un  groupe  de  trois 
moulins  à  vent  et  5  ou  6  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,599  hect.  dont  une  vingtaine  en 
vignes. 

Population  :  660  feux,  i^^TS  hab.  en  1720- 
1726.  —  686  feux,  3,84^  hab  en  1791.  —  ft,7i0  h. 
en  1831.  —  iJSO  hab.  en  1841.  —  9,874  hab.  en 
1851.  —  fJ74  hab.  en  1861.  —  ftJiS  hab.  en 
1866.  —  ftM^  hab.  en  1872,  —  dont  624  au 
bourg  proprement  dit  (162  mais.,  212  mén.), 
qui  avec  ses  annexes  de  la  Queue-de-nie 
(40  mais.,  108  hab.),  de  la  Rue-Quarte  (40  mais., 
96  hab.)  et  de  la  Rue-de-la-Croix  (15  mais., 
49  hab),  forme  une  agglomération  de  877  hab., 
reliée  encore  pres(|ue  sans  vide  aux  groupes  im- 
portants qui  l'entourent.  Au  bout  du  bourg,  vers 
TE.  le  joli  château  de  M™*  Baiilergeau  attient 
à  un  vaste  enclos,  dont  les  murs,  comme  l'in- 
diquent des  repères,  furent  baignés  par  l'inon- 
dation du  6  juin  1856  jusqu'à  la  4*  assise;  — 
vis-à-vis,  l'habitation  de  M.  Tessié  de  la  Hotte, 
dont  dépend  une  lie  de  Loire  jusque  vers  St-Clé- 
ment;  —  à  l'opposé,  vers  l'O.  le  logis  du  château, 
hôtel  du  zviii*  s.  avec  balustrades,  —  et  tout  le 
long  de  la  rive,  les  vieux  logis  entremêlés  aux  cons- 
tructions neuves  sur  les  rebords  de  la  vieille  et  de  la 
nouvelle  levée.  ~  Au  printemps,  c'est  comme  un 
jardin  ininterrompu  jusqu'à  Saint-Clément,  avec 
un  rang  à  gauche  de  maisons  jeunes  ou  vieilles, 
dont  le  pied  plonge  en  contrebas  et  le  toit  émerge 
à  peine  au  niveau  du  chemin,  —  à  droite,  les 
bouillards,  les  ormes,  les  peupliers,  qui  s'étagent 
ou  pointent  d'en  bas  sur  les  talus,  —  et  vis-à-vis, 
le  coteau  de  Saint-Eusébe  de  Gennes,  qui  suit  de 
loin  le  voyageur. 

Les  Foires  de  1800  à  1819  se  tenaient  le  der- 
nier lundi  de  mars  et  de  septembre.  La  première 
fut  transférée  au  dernier  lundi  d'avril  par  une 
ordonnance  du  26  juin  1821,  qui  en  a  créé  deux 
nouvelles  an  premier  lundi  de  mai  et  de  juillet  ; 

—  aujourd'hui  Assemblée  le  lundi  de  Pâques. 

—  Marché  tous  les  lundis. 

Culture  importante  de  chanvres  et  de  produits 
maraîchers;  —  pépinières. 

Perception  de  Saint-Lambert-des-Levées.  — 
Recette  de  poste. 

Mairie  en  construction  par  adjudication  du 
24  septembre  1876  sur  un  devis  de  66,150  francs. 

—  écoles  communales  laïques  de  garçons, 
construites  par  adjudication  du  2  avril  1863,  en 
même  temps  que  VEcole  communale  de  filles 
(ScBurs  de  St-Charles),  avec  Asile  établi  en  1865 
et  Hospice  de  vieillards  (femmes). 

Sur  la  place,  an  bout  du  pont,  a  été  installée, 


le  17  octobre  1875,  une  fontaine,  surmontée  de 
la  statue  de  Jeanne  de  Laval,  V.  t.  II,  p.  466. 

U Eglise,  dédiée  à  Notre-Dame  (cure,  10  no- 
vembre 1802),  date  pour  la  meilleure  part  de  U 
fondation  même  de  la  paroisse  an  xui*  s.  Le  clo- 
cher, plus  moderne,  s'accole  an  N.-E.  de  laoef, 
en  fordle  de  tour  carrée,  flanquée  de  trois  baoti 
contreforts  plats,  qu'un  cordon  relie  sur  chaqoe 
lace,  avec  deux  fausses  baies  plein  cintre,  inter- 
calées de  pilastres,  à  la  partie  supérieure  ;  as- 
dessus,  un  petit  toit  en  charpente.  Sar  la  face 
N.-O.  ressort  une  petite  cage  carrée  d'escalier, 
avovS  petites  fenêtres  rectangulaires  superposées 
dans  une  décoration  continue  de  haut  en  bas,  b 
plus  haute  surmontée  d'un  fronton  coachoïde,  la 
deuxième  d'un  fronton  triangulaire,  perlant  sor 
la  plinthe  un  cartouche  sculpté  avec  la  daie 
1538;  au-dessous,  deux  bustes,  dont  un  de  fenuae, 
en  ronde  bosse,  —  le  tout  rappelant  exactemeot 
l'œuvre  et  le  style  du  clocher  de  Beaufort.  soocod- 
temporain.  —  L'entrée  de  l'église  est  sarmootée 
d'une  coquille,  que  couronne  un  arceau  aigaÎ9ée& 
fleuron  et  cantonné  de  gracieux  montants.  U 
façade  à  pignon  s'éclaire  à  peine  d'une  loegoe  ti 
étroite  fenêtre  entre  deux  hauts  contreforts,  à 
double  étage,  comme  ceux  qui  soutienneol  tosi 
les  angles  de  l'édifice.  Dans  le  mur  S.-O.i'oQvre 
une  porte  à  triple  voussure  du  xiii*  s.,  accostée 
d'une  plus  petite  baie  enmurée,  qu'enveloppe  u 
encadrement  symétrique.  La  nef  unique,  animée 
vers  S.  par  des  fenêtres  à  meneaux  trèfles  ifw- 
tant  des  quatrefeuiiles,  est  aveuglée  versN.  ei 
parait  avoir  eu  sa  voûte  de  pierre  rainée.  D«a 
belles  chapelles  à  nervures  prismatiques  ivi*  s 
forment  transept  avec  élégants  autels  à  gaadie 
de  Ste  Marthe,  à  droite  de  la  Vierge.  —  Ab  fond 
du  chœur,  un  vitrail  en  style  du  xiu*  s.  r^P^^ 
sente  J.-C.  et  la  Vierge,  œuvre  moderne,  conn^ 
les  boiseries,  les  stalles,  la  chaire  et  les  aateli 
—  U  y  existait  une  vieille  statue  de  Ste  NardK. 
qu'en  temps  d'inondations  les  paysans  venaient 
chercher   pour  lui   tremper   les  pieds  dans  U 
Loire  ;  un  des  derniers  curés  l'a  fait  déposer  dans 
la  cour  de  l'Ecole  des  filles  ;  —  mais  on  vient  en- 
core à  l'église  invoquer  Ste  Baudruche  denol  U 
statue  de  la  Vierge. 

Le  cimeftère  a  été  transféré  sur  U  ronle  de 
Sablé,  au  N.  du  bourg,  dans  un  terrain  acqvè 
par  acte  du  4  mars  1836,  en  vertu  d'une  ordon 
nance  du  31  janvier  précédent. 

Le  preshyth'e,  vendu  nal»,  a  été  donné  à  U 
commune  par  actes  des  2  novembre  et  1*'  d^ 
cembre  1807 ,  autorisés  d'une  ordonnance  ds 
20  juillet  1808.  —  La  restauration  date  de  1863. 

Le  pays  tout  entier  était  couvert  par  la  forèide 
Beaufort,  qui  venait  s'y  confondre  avec  celle  ée 
Bellepoule.  Le  défrichement  en  fut  poussé  active- 
ment à  partir  du  milieu  du  xii«  s.,  V.  1. 1,  p-  ^ 
et  peu  après,  l'achèvement  des  levées,  V.  t.  U. 
p.  535,  y  amena  sur  la  turcie  même  et  aux  ^^' 
tours,  supra  turseiam  et  circa  eam,  une  pe- 
pulation  nouvelle,  très-nombreuse  dès  lexui'  Si 
qu'aucune  église  ne  desservait  et  que  revendi- 
quaient sous  leur  autorité  les  paroisses  de  U  riv<? 
gauche.  L'évêque  Michel  ViUoiseau  en  avril  M^ 


ROS 


—  307 


ROS 


concéda  tontes  les  dîmes  DOTales  des  cantons  dé- 
frichés i  son  Chapitre  de  St-Hamice,  et  son  suc- 
cesdeor  Nie.  Gellent  autorisa  les  chanoines  à  y 
élever,  dans  an  emplacement  à  leur  choix,  une 
chapelle  on  nne  église,  qui  deviendrait  paroissiale 
sons  la  charge  par  le  Chapitre  d'y  instituer  un 
vicaire  perpétuel,  pourvu  de  revenus  à  suffisance 
(décembre  1268).  Cette  année  mémo,  en  avril,  Jean 
Giffard  et  Pierre,  son  fils,  chevalier,  venaient  de 
faire  don  d'une  rente  et  d'un  terrain  pour  agrandir 
une  petite  c^apeZle  dite  du  Patoil  ou  du  Rosier, 
qui.  transformée  aussitôt,  devint  l'église  et  le 
eentre  du  bourg  actuel.  L'évèque  y  rattacha  tous 
les  habitants  de  la  rive  droite  en  indemnisant  les 
corés  de  G«nnes,  de  St-Haur,  du  Toureil  et  de 
Gobier.  Celui  seul  de  Bessé  s'y  refusa  et  conserva 
jusqu'à  la  Révolution  sur  les  deu.\  rives  son  étroit 
ressort,  qui  sur  la  rive  droite  formait  une  en- 
clave. Le  Chapitre  de  St-Haurice  se  trouva  pour 
les  Rosiers  aux  droits  du  prieur  de  St-Eusèbe, 
curé  primitif,  et  y  fut  maintenu  par  arrêts  de  la 
Sénéchaussée  de  Beanlort  des  S  juillet  1713  et 
8  juillet  1715.  Il  présentait  à  l'évèque  le  vicaire 
perpétuel  ou  curé,  qu'on  voit  toujours  assisté 
d'aÛIeurs  de  6  ou  7  prêtres  habitués. 

Curée  :  Etienne  de  Volée,  1419.  —  Jean 
Hogutdeau,  V.  ce  nom,  f  le  10  juin  1545.  — 
loûs  de  Bots  joreau,  1569.  —  Et.  Lepic,  158S. 
—  Piene  Bellanger,  1598,  1609,  —  lean  Le- 
pelletier,  docteur  en  théologie,  1618,  «  homme 
«  de  bien  et  de  mérite  ».  Il  fut  appelé  pour  prê- 
cher devant  le  Roi  à  l'armée  de  la  Rochelle  et  en 
revint  malade  le  96  mai  1628  pour  mourir  le 
4  juin  suivant.  —  Laurent  Hiret,  1629,  qui  est 
dit  en  1630  encore  étudiant  à  la  Flèche,  1642.  — 
Lézin  Aucent,  1644,  1666.  —  René  Fillon, 
1671,  f  le  21  août  1672.  —  Pierre  Margeriat, 
décembre  167S,  f  1^  29  mars  1691.  —  Gilles 
Limiers,  1691,  mai  1704.  —  Louis  Nielle,  mai 
1704.  t  le  4  jain  1744,  Agé  de  72  ans.  —  Michel- 
Charles  Trockon,  12  juin  1744,  originaire  de 
Cbâteaugontier,  f  le  10  septembre  1783,  âgé  de 
79  ans.  —  Mich.  Caillou,  originaire  de  Puigné, 
diocèse  de  Toul,  présenté  le  13  septembre  1783. 
11  arbora  la  cocarde  blanche  et  suivit  les  Ven- 
déens à  leur  passage  en  septembre  1793.  Son 
vicaire  Grellier  avait  été  l'année  précédente  en 
septembre  déporté  en  Espagne. 
Un  prêtre  en  1680  y  tenait  une  école. 
Le  bourg,  pendant  les  guerres  de  la  fin  du 
xvi«  8.  devient  un  point  de  passage  visé  par 
tes  deux  partis.  En  1568  les  protestants  y  éta- 
blissent on  poste,  commandé  par  Franc,  de  la 
iNoue,  qui  en  est  débusqué  par  Hartigues.  —  Le 
14  octobre  1585  Condé,  avec  les  comtes  de  Laval 
et  de  Rohan,  y  franchit  la  Loire,  marchant  sur 
Angers.  —  Le  20  septembre  1587  le  roi  Henri  lY 
y  jette  un  pont  de  bateaux  et  surprend,  avec 
300  gentilshommes  et  un  corps  d'arquebusiers,  le 
duc  de  Mercosur,  qui  s'enfuit  laissant  tout  son 
hagage.  -—  En  1615  encore  un  poste  de  royaux 
y  campait,  surveillant  la  Loire.  —  Le  5  avril 
1619  la  reine-mêre,  revenant  du  pèlerinage  des 
Ardilliers,  y  aborda,  pour  se  rendre  au  Verger, 
Attendue  sur  la  rive  par  tous  les  carrosses  de 


la  noblesse  et  par  la  cavalerie  de  Saumur.  - 
D'autres  souvenirs  se  rattachent  aux  désastres 
des  inondations  et  on  a  conservé  la  date  des 
ruptures  de  la  levée  sur  la  paroisse  le  15  mars 
1615  à  Chandoiseau  et  à  la  Motte-Richard,  le 
10  février  1618  sous  le  bourg.  —  Un  capitaine 
général  des  fermes  y  résidait  aux  xvii-xviii*  s. 
et  un  capitaine  des  gabelles,  —  avec  un  des  prin- 
cipaux relais  de  poste,  qui  vit  passer  le  16  juin 
1777  l'empereur  Léopold  II,  le  21  juin  1782  le 
grand- duc  Paul  de  Russie,  et  en  1788  l'ambassade 
des  Indes.  Il  était  tenu  en  1575  par  Franc,  de 
Vaucelles,  en  1635  par  Jean  Pelé,  en  1669  par 
Vincent  Troussart,  en  1676  par  Jean  Loyau  —  et 
depuis  1730  au  moins  par  la  famille  Tessier. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprêtré  de  Bour- 
gueil,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  en  1788 
d'Angers,  en  1790  de  Saumur.  Elle  forma  quelque 
temps  en  1790  le  chef-lieu  d'un  canton,  qui  com- 
prenait la  Ménitré,  Saint-Clément  et  St-Martin- 
de-la-Place. 

Maires  :  Louis -André  Tessié  du  Motay, 
né  aux  Rosiers  en  1735,  négociant,  puis  fermier 
des  fermes  générales  et  garde-haras  de  la  sub- 
délégation, maire  en  1789,  commandant  de  la 
garde  nationale  deux  fois  mis  en  activité  de  ser- 
vice dans  la  Vendée,  démissionnaire,  mort  en 
1805.  —  Gilles-Toussaint  Tessié  de  la  Motte, 
l*r  fructidor  an  VIII,  f  le  25  décembre  1811.  — 
Pierre  Robert,  25  janvier  1812.  — Louis  Dahu- 
ron,  4  février  1826.  —  Eugène-Marie  Tessié 
de  la  Motte,  18  août  1830,  ancien  député,  en 
fonctions  depuis  47  ans,  sauf  un  interrègne  de 
quelques  mois  en  1870,  rempli  par  M.  Dahuron, 

Arch.  de  M.-ei-L.  G  386.  —  Topogr.  Grille.  —  Areh. 
oomm.  Et.-G.  des  Rosi«rt,  de  St-Mathurln,  de  Sl-CIément 
et  de  Vareon6»40ii»-llonts.  —  Louvet,  dans  la  Rev.  d'Ani., 
1854,  t.  II,  p.  62;  1855, 1. 1,  p.  190;  1856.  t.  I,  p.  142.  - 


ch.  xm  ou  XV  (édit.  ifM).—Mém.  de  la  Ligue,  U  II,  p.  19. 
—  Grandet,  Notre-Dame  Angevine,  Mm.  620,  f.  158.  — 


Jiev.  d^ Anjou,  1877,1. 1,p.  18-20.—  Pour  lea  localités,  voir, 
à  tour  article,  St-Nieolas,  le  Moul,  la  Motte^Maillet,  etc. 

Rosiers  (les),  ham..  c"«  du  Vieil-Baugé.  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  dépendant  de  la  Roche- 
Gàtevin  en  Pontigné,  qui  le  relevait  de  Fougère 
(E  186). 

Rossay  (le),  logis  et  f.,  c»*  de  St-CUment- 
de  la-PL  —  Terra  de  Roceio  1096-1110  (Car- 
tul.  St-Nic,  p.  121).  —  Le  lieu,  terre  et  sei- 
gneurie de  R.  avec  vignes,  estangs,  jardins 
1540  (C  106,  f.  290).  —  La  maison  seigneu- 
riale de  Rossay  xvii*  s.  (Et.-C.).  —  Acquis  au 
XI"  s.  parTabb.  de  St-Nicolas,  le  domaine  avec  anc. 
manoir  noble  et  chapelle,  dédiée  à  StLéobin,  rele- 
vait de  Rithoire,  et  appartenait  à  n.  h.  Louis 
Moreau  1542,  puis  à  n.  h.  Jean  de  la  Bergerie, 
dont  la  femme  Catherine  Dupré  est  inhumée  en 
avril  1626  ;  —  la  même  année,  sans  doute  par 
acquêt,  à  Urbain  Du  Cbasteiet,  —  Jean  Du  Chas- 
telet  en  1698;  ~  Thouin  de  la  Thibergére  en 
1789;  —  auj.  à  M.  de  la  Monneraye.  —  La 
maison,  du  xviii*  s.,  a  été  transformée  récem- 
ment en  château  par  l'adjonction  de  deux  ailes 
(arcbit.  Beignet). 


nos 


—  308  — 


HOT 


(la),  ham.,  c*«  da  Bourg-éPTré. 
I,  f.,  €■•  de  Daumeray.  —  Vinea 
ad  Rosceel  1031-1063  (Pr.de  Danmer.,  ch.  1*0. 

—  RuBceel  1155-1162  (2«  Cart.  St-Serge,p.  96). 

—  Ruscal  XII*  s.  (6  801). 

Rosseaa  (le),  Yill.  avec  chftt.  et  f.,  c"*  de 
Brain-Bur-VA.  —  Rocetum  1260  (E  3851).  « 
Ane.  fief  et  seigoearie  relevant  en  franc  allend  da 
ch&tean  d'Angers,  c  sans  foi,  sans  loi,  sans 
«  amende  du  roi  ».  Il  appartenait  an  xiii*  s.  à 
une  famille  da  nom,  qai  en  1260  foomit  nn  ar- 
chidiacre à  l'église  St-Maarice.  —  LancelotFrézeaa 
et  Marie  Papin,  sa  femme,  donnèrent  la  moitié 
da  fief  le  16  avril  1429  et  vendirent  le  reste 
quatre  jours  après  poar  200  écus  d'or  aax  reli- 
gieux de  rHôtel-Diea  d*Angers.  Ceux-ci  annexèrent 
la  partie  donnée  à  leur  terre  d'Aigrefom  et  reven- 
dirent, le  30  août  1134,  l'antre  moitié  à  n.  h. 
Louis  de  la  Croix,  mari  de  Marie  de  Domaigné, 
qu'on  voit  veuve  en  1479.  —  En  est  sieur  n.  b. 
Ambroise  de  la  Croix  1491,  n.  h.  René  Clérem- 
bault  1519,  par  sa  femme  Marguerite  de  Con- 
quessac,  qui  vendit  la  terre  en  1542  à  Pierre 
Poyet.  sieur  des  Granges,  et  en  fit  retrait  pour 
la  revendre  à  Jean  Dolbeau  et  Pierre  Simon  en 
1544.  Elle  était  passée  dès  les  dernières  années 
du  XVI*  s.  à  la  famille  Verge.  —  n.  h.  Pbil. 
Verge  en  1592.  —  Guiil.  Verge,  dont  le  cœur  est 
inhumé  dans  Féglise  de  Brain  et  le  corps  dans 
celle  de  Morannes,  30  juillet  1660,— puis  par  ac- 
quêt de  ses  héritiers  le  16  avril  1666,  à  la  famille 
Pays  ;  —  à  Franc.-Charles  Pays  Du  Vau,  V.  ce  nom, 
qui  y  réside  jusqu'à  la  Révolution;  —  auj.  par 
héritage  de  H"*  Pays  Du  Vau,  la  famille  de  Senot. 

Le  manoir  comprend  un  corps  de  logis  xvii*  s. 
entre  deux  ailes,  dont  une  à  l'O.  ajoutée  vers 
1750  —  Deux  corps  détachés  logeaient  à  l'E.  la 
boulangerie  et  le  chenil,  à  l'O..  les  écuries;  au- 
devant,  une  coar  «  en  forme  de  pelouse  »  abritait 
dans  un  angle  la  chapelle,  auj.  détruite;  — 
derrière,  une  basse-cour,  avec  la  fuie  et  la 
ferme,  le  tout  enceint  autrefois  de  larges  fossés 
pleins  d'eau,  franchis  par  on  pont  de  bois  et  par 
un  pont  de  pierre,  avec  un  enclos  muré,  de  34  ar- 
pents, comprenant  les  jardins,  les  bosquets,  l'an- 
cienne garenne  et  une  pièce  d'eau.  Une  grande 
avenue,  bordée  de  prairies,  conduisait  au  vieux 
chemin  de  Beaufort  à  Angers.  —  A  l'intérieur, 
desservi  par  un  immense  escalier  en  bois  ajouré, 
le  salon  conserve  encore  à  sa  cheminée  une  grande 
plaqae  aux  armes  des  La  Motte-Baracé  de  Senonnes; 
sar  les  murs,  des  tapisseries  xvii*  s.,  et  les  por- 
traits de  M.  de  Balleroy,  chef  d'escadre,  et  de 
Louis  XV  enfant,  de  M»«  Pays  Du  Vao  et  de  son 
fils,  xvii*  s.,  de  MM.  de  fioylesve  et  de  Chamousset, 
en  costume  de  Parlement,  xviii*  s.,  —  de  M*^*  de 
Senot  par  M.  Lobiez,  d'Angers;  —  un  médaillon  en 
bronze  de  Geneviève  Pays  Du  Vau,  comtesse  d'An- 
digné,  née  le  l«r  septeoibre  1761,  f  à  Angers  au 
Bon-Pasteur  le  18  avril  1843,  signé  JL,  mono- 
gramme de  Léon  de  ioannis  ;  —  et  un  beau  dessin 
d'ornements  d'architecture  et  trophées,  signé  Ant. 
Lamy,  avec  dédicace  à  M.  et  M»*  Pays  de  Lathan. 

Arcb.  d«  M-el -L.  B 1 179  et  88SI  ;  6  339  ;  H.-D.  a  10  et 
M.  -  Arçb.  coma.  Bl.-€.  ~  Moi«  Aug.  Mlcliel. 


(le),  c*«  de  TréîcLzé,  haute  tour 
octogone  à  quatre  étages,  surmontées  d'une  ter- 
rasse à  claire- voie  avec  plinthe  ornementée,  les 
fenêtres  supérieures  ornées  seules  d'un  fronton  et 
toutes  aujourd'hui  du  haut  en  bas  enmurées.  Elle 
est  comprise  dans  l'enclos  du  chftt.  de  la  Plaine, 
V.  ce  mot,  et  fut  construite  vers  1775  par  l'ar- 
chitecte Bordillon  pour  les  nouveaux  acquéreurs 
du  château,  qui,  venus  da  Rosseau  en  Brain- 
sur-l'Authion,  y  laissaient  des  affections  et  espé- 
raient encore  de  là  entrevoir  la  maison  et  les  si- 
gnaux des  cœurs  amis.  C'est  du  moins  la  légende 
très- vraisemblable,  qu'on  raconte  dans  le  pays. 
Rossignol  (le),  f.,  c"«  d'Aviré.  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  avec  maison  seigneuriale  et  impor- 
tant domaine,  formant  en  ces  derniers  temps  deax 
fermes,  récemment  réunies.  —  Elle  appart  jus- 
qu'au XV*  s.  à  une  famille  da  nom,  alliée  aox 
Quatrebarbes  et  qui  portait  dtargent  à  troii 
roBsignoU  de  sable  hecqués  et  pattes  éCor 
(Mss.  991,  p.  18).  —  En  est  sieur  Pierre  Bache- 
lard, mari  de  Marguerite  d'Andigné,  1624  ;  — 
Ant.  Legras,  mari  de  Charlotte  de  Bachelard, 
1539,  —  Guill.  Louet,  qui  y  réside,  1661 ,  1682,  avee 
sa  femme  Marie  Grimaudet,  et  y  meurt  le  21  fé- 
vrier 1721,  Agé  de  68  ans,  —  Guy  Lebel  de  la  Jait- 
1ère,  par  son  mariage  le  2  février  1712  avee  leur 
fille  Marie  Louet,  qui  y  était  née  le  3  mai  1693  ; 

—  sa  sœur  Gabrielle  y  épouse  le  6  juillet  1717 
dans  la  chapelle  Hercules  Leshénault  de  Bouille  ; 

—  Gay-Marie-Franç.  Lebel,  chevalier,  1739;  — 
Ch.-Pierre  Leb.  de  la  Jaillère,  chevalier  de  St- 
Jean  de  Jérusalem,  1750  ;  —  aqj.  à  M.  de  Danne. 
par  M.  de  Contades,  de  Montgeoffrol;  —  (le 
Haut-),  f.,  c''*  de  Louvaines.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avee  maison  seigneuriale,  relevant  da 
château  d'Angers.  —  En  est  sieur  René  de  Cham- 
pagne 1570,  1597,  Fianç.  de  Champagne  1611, 
Ant.  Lailler,  qui  vend  la  terre  en  1633  ft  Nie. 
Déan,  mari  de  Jeanne  Ernye,  et  leurs  héritiers 
en  1642  à  Jean  de  Blain,  écayer;  —  n.  h.  Jean 
Bourdin,  grand  exempt  des  gardes  du  corps,  1657. 

Rossignol  dn  Pare  {Charles),  notaire 
royal  et  greffier  en  chef  des  sièges  de  TEIectioD  et 
du  Grenier  à  sel  do  Saomur,  fat  dépaté  par  la 
corporation  des  notaires  â  l'Assemblée  da  Tiers 
réani  pour  la  rédaction  des  Cahiers.  Il  y  pro- 
nonça le  5  mars  1789  un  Discours  qui  est  im- 
primé (in-8*,  s.  1.  n.  d..  de  26  p.).  11  était  plos 
tard  porte-drapeau  du  bataillon  des  grenadiers  et 
se  fit  tuer  â  l'affaire  du  Boisgrolleau  (19  avril  1793^. 

RoBSIpaolerie  (la),  f.,  c"«  de  Beaupréau; 
-*f.,  c"«  de  ChalonneS'-sur'L,  ;  —  !.,  c**  de 
Freigné;  —  f.,  c"«  de  la  Pommeraie, 

RoulpaollAro  (la),  f.,  c««  de  Clefs, 

Rotelller,  f .,  c"«  de  la  Jumellière  (Cass.)  ; 
'—  n'existe  plus. 

Aotfe...  (la).  —  V.  la  Route. •. 

Rote-qal-Géle  (la),  cl.,  c"«  de  Bousillé, 

Rotes  (les),  f.,  c»«  de  Parce, 

BoSÊkmimemms.  —  V.  Roussay. 

Rotiuufdas  figure  sur  les  anciens  Catalogaes 
des  évèques  d'Angers,  entre  Rainon  et  Ray- 
oauld  I«r  et  est  dit  mort  le  17  janvier,  sans  doute 
vers  905-915. 


ROU 


—  309  — 


ROU 


Botifl  (les),  cL,  t^*  de  Daumeray;  -«  f.. 
c"*  de  Seiche». 

Botrie  (la),  f..  c**  du  Louroux-Béc.  —  Le 
lieu  et  hébergement  de  la  Rocterie  1444,  La 
Roieterie  1473  (H  Ponlron)  ;  «  cl.,  c»»  de  Str- 
maise,  domaine  légoé  vers  1580  par  Pierre  Lau- 
zeré,  chanoine  de  Jarzé,  à  son  Chapitre  sur  qui 
il  est  venda  nat*  le  17  février  1791. 
Rotriet»  cl. ,  e"«  de  Jarzé. 
Bon,  bourg,  c<*«  de  Rou-Marson.  —  Eccle- 
sia  de  Ruu  980  circa  (Uv.  N-,  ch.  57  et  or.).  — 
Rou  (Odila  de)  980  circa  (Cb.  or.).   ^  Villa 
quœ  dicitur  Ruu  1035-1055  (Liv.  N.,  ch.  60). 
—  Roi  (Odo  de)    1087   (Gartulaire  de    Saint- 
Aubin,  f.  73  vo).   —  Rool  (V.   de)  1070-1118 
(Uv.  Bl.,  f.  16).  —  Ru  (F.  de)  1070-1118  (Ib  , 
f .  37).  —  EccleBia  de  Ru  1130-1143  (Liv.  d'A., 
f .  75) .— Via  Rodoensis  1252  (H  Pr.  de  Gourcham  p , 
l,  f.  12).  —  Parrochia  de  Rou  1283  (6  449. 
f.  15).  —  Villa  loci  de  Rou  1428  (H  St-Maur, 
Cm,  t.  I,  p.  4).  —  La  ville  de  Rou  1445 
(H   Distré,   t.   I,  f.  30).  —  Roui  1605  (Hiret, 
p.  290).  —  Le  pays  de  tout  temps  habité,  quoiq[ne 
autrefois  couvert  de  bois,  conserve  encore  trois 
dolmens,  dont  deux  au  N.-O.  du  bourg»  —  le 
plus  éloigné,  près  la  Rigaudrie,  dans  une  vigne, 
composé   de  6  pierres,  dont  une  pour  le  toit 
(5  met.  sur  3  met.  90)  et  deux  formant  une  sorte 
de  vestibule  ;  —  le  second  à  300  met.  entre  le 
précédent  et  le  bourg,  dans  une  vigne,  la  chambre 
tonnée  de  4  pierres,  le  toit  de  2  pierres,  dont 
une  abattue  (5  met.  84  sur  4  met.  70)  touche  le 
sol  ;    —  un  troisième  dans  une  vigne,  plus  près 
de  Riou,  et  sur  le  bord  vers  N.  du  chemin  de 
Marson,  composé  d'une  dizaine  de  pierres,  aux 
deux    tiers  enfouies  dans  la  terre  et  sous  les 
épines,  letoits'élevanlàpeined'un  met.  et  mesurant 
4  met.  de  longueur  ;  —  et  aux  environs,  dans  le 
champ  des  PierreS'Longues,  plusieurs  peulvane , 
dont  le  dernier,  abattu  vers  1820,  recouvrait  les 
ossements  de  deux  sépultures.  ~  La  grande  voie 
rx>maine  de  Saumur  à  Doué,  fréquentée  jusqu'à 
la  fia  du  xviJi*  s.  par  les  marchands  du  Poitou, 
du  Maine  et  de  la  Normandie,  traverse  du  N.-E. 
au  S  -0.  tout  le  territoire.   On  en  suit  encore» 
presque  an  sortir  de  Saumur,  la  large  chaussée, 
en  blocage  de  menus  cailloux,  recouverte  de  silex 
informes,  qu'ont  soulevés  les  roues  en  traçant  un 
double  et  profond  sillon.  Elle  longe  vers  N.-O.  le 
village,  où  la  rejoignaient  les  voies  transversales 
vers  rO.  de  Martigné  ou  Thouarcé  par  la  Grésille 
et  Dénezé,  —  vers  l'E.,  de  Lézon  et  Munet  par  le 
Coudray-Hacouard  et  Distré.  Au  milieu  de  cette 
région,  si  animée  aux  temps  antiques,  aujour- 
d'bai  si  délaissée,  ce  dut  être  là  un  centre  de 
passage  important,  et  il  est  singulier  que  dans  la 
recherche  si   bruyante  de  l'introuvable  station 
Ro-brica,  personne  encore  n'ait  songé  à  alléguer 
tout  au  moins  ce  nom,  le  seul  connu,  qui  se 
rapproche  directement  du  radical-type.  Il  y  a  été 
troQvé  dans  le  village  même  en  1863  une  mé- 
daille de  César  en  argent,  à  fleur  de  coin.  —  Dès 
le  X*  8.  la  villa  possédait  une  église,  qui  appar- 
tenait aux  seigneurs  laïcs.  Une  dame  Odile  fit 
don  de  la  moitié  à  l'abbaye  de  St-Florent,  qui  dès 


avant  le  milieu  du  xi*  s.  avait  acquis  le  reste  de 
sa  famille.  L'évèque  Ulger  en  confirma  la  pro- 
priété aux  religieux  v^rs  1140.  La  présentation 
en  appartint  pourtant  plus  tard  à  l'archiprètre  de 
Saumur  et  la  nomination  à  l'évèque.  La  moitié 
des  dîmes  était  prélevée  par  l'abbaye  de  Fonte- 
vraud,  à  cause  de  son  minage  de  Saumur. 

Curés  :  Jean  Huet,  1457.  —  Franc.  Mtc/ieZet, 
1528.  —  GUles  Hervé,  1574.  -  Math.  Voisin, 
1605,  1611.  —  Mathurin  Sameon,  1616,  f  le 
3  avril  1663,  comme  l'indique  encore  son  épi- 
taphe  dans  l'église.  Son  testament  est  du  15  août 
1658.  —  Séb.  Véret,  1666,  septembre  1690.  — 
Roland  Quinot,  novembre  1690,  f  le  24  mars 
1728,  Agé  de  64  ans.  —  Franc.  Boutin,  1728, 
f  le  6  novembre  1782,  Agé  de  85  ans.  —  Julien - 
Mich. -Charles  Renault,  natif  de  Saint-Lambert- 
du'L.,  1782,  t  le  16  février  1791,  âgé  de  74  ans. 
•»  J.-B.  Hardouin,  desservant  jusqu'en  1792. 

Le  fief  formait  au  xvii«  s.  une  chAtellenie  rele- 
vant de  la  baronnie  de  Cinq-Mars-la-Pile  en  Tou- 
raine.  Le  manoir  seigneurial,  aujourd'hui  détruit, 
était  situé  à  l'E.  du  boarg  et  néanmoins  com- 
pris dans  le  ressort  de  la  paroisse  de  Chètigné, 
comme  neuf  autres  maisons  du  bourg  même.  — 
En  est  sieur  Jean  Douay  1386,  Jean  de  Fromen- 
tières  1470, 1495,  qui  laissa  longtemps  son  nom 
au  domaine  ;  on  dit  encore  au  xvii*  s.  «  le  fief 
c  et  seigneurie  de  St-Snlpice  de  Rou  alias  Fro- 
c  mentières  »  ;  —  Guy  on  de  From.  1499  ;  — 
René  de  Thory  1565,  —  Ant.  de  Thory  1570,  — 
Pierre  Leroux  de  la  Tour  de  Ménive  1634, 
Urbaine  des  Ecotais,  sa  veuve,  1659,  Hercules  de 
Launay,  qui  avait  épousé  leur  fille  Suzanne  le 
26  juin  1661,  et  est  inhumé  dans  l'église  le 
29  octobre  1702,  ftgé  de  67  ans  ;  —  Alexandre 
Duboul,  marié  le  27  septembre  1694  avec  Urbaine 
de  Launay;  —  Ch.-Fr.  de  Salles  1717;  —  Louise- 
Charlotte  Leroux  des  Aubiers,  son  héritière,  par 
sa  mère ,  et  femme  d'Augustin  de  Racappé , 
1744  ;  —  Marie-Françoise  de  Menon  de  Chanizay, 
1776, 1789. 

La  paroisse  contenait  92  feux  ou  familles  pour  la 
plupart  de  vignerons  en  1697,  comprenant  97  com- 
muniants, —  19Î  hab.  en  1726.  Elle  restait  couverte 
vers  ro.  et  vers  N.  de  taillis  et  de  bruyères,  — 
et  pour  partie  en  terres  basses  et  marécageuses 
qu'on  n'ensemençait  que  deux  ans  sur  trois.  On 
raconte  que  jusqu'au  xv*  s.,  en  temps  d'été,  elle 
était  régulièrement  dévastée  par  des  tempêtes  de 
grêle  et  de  tonnerie,  dont  l'évèque  Jean  Michel 
délivra  le  pays  par  une  procession  solennelle,  où 
l'un  des  assistants  fut  tué  d'un  coup  de  foudre.  Lou- 
vet  de  son  côté  rapporte  un  autre  miracle,  d'ex- 
plication facile  de  nos  jours  à  la  science  :  une  pluie 
de  pierres  «  cheuttées  du  ciel  »,  blanches  et  assez 
dures  pour  graver  le  verre  et  semblables  à  des 
cristaux,  qui  furent  recueillies  «  à  pleines  poches 
«  et  dans  des  chappeaulx  »,  le  12  février  1617. 

U Eglise,  dédiée  à  St  Sulpice  (succursale, 
26  décembre  1804),  présente  le  plan  rectangu- 
laire, légèrement  brisé  par  l'inclinaison  symbo- 
lique du  chevet,  avec  une  nef  unique,  dont  les 
murs  en  petit  appareil  sont  éclairés  vers  N.-E. 
de  trois  petites  tenètres  plein  cintre  xi*  s.,  et  vers 


ROD 


—  310  — 


ROD 


S.-O.,  de  grandes  fenêtres  ogivales.  Le  pignon 
de  la  façade  principale  parait  avoir  été  recons- 
truit an  XIII*  s.  ;  le  pignon  N.-O.  se  prolonge  d'an 
couronnement  percé  de  deux  baies,  dont  une 
avec  clocher.  —  A  rintérieur,  rien  n'est  à  signaler 
que  quatre  statues  de  bois  des  xv«  on  xvi*  s.,  le 
grand  autel,  portant  la  date  de  sa  construction, 
1751,  sur  le  pied  de  la  petite  croix,  —  et  à  l'entrée 
du  chœur,  la  tombe,  servant  de  marche,  du  curé 
M.  Samson. 

La  commune,  érigée  en  1790,  a  été  réunie  par 
ordonnance  du  8  mars  1846  à  la  commune 
voisine  de  Riou-Marson,  sons  le  nom  nouveau 
de  RoU'MarBon,  Y.  ce  mot 

Maires  :  Et.  Gasnauît,  1790.  —  Jean  Fou- 
cault, 1«'  fructidor  an  VIII.  —  Jos.-Marie-Saint 
Verry,  17  novembre  1815.  —  Urb.  Guittièret 
9  décembre  1815.  —  Verry,  90  mai  1816,  ins- 
tallé le  5  juin.  —  Et.  Gasnault,  25  mai  1821 .  — 
Jean  Foucault,  4  février  1826.  —  Loir-Mon- 
gaxon,  15  novembre  1830.  —  Peaucellier,  jnin 
1832.  "  Mathieu  Mbgut'n,  28  janvier  1836,  ins- 
tallé le  7  février.  —  Mic-Vincent  Rousseau, 
13  septembre  1837,  installé  le  22,  jusqu'en  1846. 

Arch.  de  M.-6i-L.  G  96;  E  ii9M128;  6  Gares;  H  St- 
Florent,  Distré,  et  Dom  Haynas,  Mu.,  f.  66;  H.-D.  B 158- 
ili. ^Bépert  arcA.,  1866.  p.  60-80;  1868,  p. 312.  -Arch. 
comm.  de  Rou  et  de  Dlstré  Bt.-G.  —  Loavel,  dam  la  Bévue 
d'Ar^ou,  1855.  t.  I,  p.  187.  —  Tretvanx,  But.  du  Dioe, 
d'Ang..  1 1.  p.  988.^Roger,  Hist  d'Anjou,  p.  340^1.— 
Hiret,  Antiq,  d^ Anjou,  p.  290.  —  Bodin,  Saumur,  chap.  n. 

Rona^  Ge),  ham.,  c"*  de  Brain-sur-VA. 
—  Le  lieu  du  Rouaige  1620  (El.-C). 

Ronag«8  (les),  vill.,  c*  de  Cornié. 

Roiiaadlére  ^la),  f.,  c<*«  de  Cherré.  —  En 
est  sieur  Jacq.  Lemotheux  1637;  «  f.,  c"*  de 
Grugé'VH.;  -»  f.,  c»«  de  VilUmoisant,  vendue 
nat*  le  4  frimaire  an  Y  sur  Thér.  Lefévre  de  Man- 
repart.  —  En  est  sieur  le  docteur  Yves  Pélion  qui 
y  mourut  le  30  octobre  1583,  en  instituant  par  son 
testament  un  anniversaire  solennel,  avec  une 
rente  pour  le  maître  d'école  qui  devait  conduire 
ses  élèves  à  la  cérémonie  et  leur  donner  à  chacun 
un  liard  ;  »  Y.  2a  Ruaudière. 

Bots«isM.  •»  Y.  Ruau. 

RovAult»  f.,  c°«  de  Durtal.  —  Ruault 
(El.-M  );  —  m»»,  c»«  de  St-Martin-du-F. 

Roaaoll  {Etienne),  mort  curé  des  Alleuds, 
le  22  juillet  1836.  à  TAge  de  32  ans,  s'était  acquis 
une  notoriété  par  son  sèle  pour  l'agriculture, 
qu'il  enseignait  le  dimanche,  dans  son  presbytère, 
aux  paysans,  et  par  l'invention  d'un  semoir  en 
bois,  honoré  d'une  médaille  d'honneur.  Y.  BulUt. 
de  la  Soc,  Ind,,  Y,  154,  et  Guillory,  Mélanges, 
l,  137. 

Roaaoll  (Jean),  religieux  Augustin,  docteur 
en  théologie,  «  très-parfaict  en  chaire,  momrs  et 
cvye  »,  nommé  en  1520,  à  la  prière  de  M.  de 
Rohan,  suffragant  de  l'évèque  d'Angers  et  évoque 
de  Rouenne,  Rovanensis,  en  Angleterre,  curé  de 
Rocheménier  le  18  mars  1521,  fut  inhumé  aux  Au- 
gnstins  d'Angers,  dont  il  était  prieur,  sous  une 
tombe  de  pierre  blanche,  où  on  le  voyait  représenté, 
dans  ses  habits  ôpiscopaux.  Brun,  de  T.  (Mss.  871, 
p.  203)  donne  le  dessin  de  sa  tombe  et  celui  de 
ses  armoiries  placées  sur  la  chaire  ainsi  que  son 


épitaphe  en  vers  francùs  qui  indique  u  non  u 
8  juin  1537. 

Rove  (la),  f.,  e««  de  Ckantoci.  Y.  la  Roe. 
la  Rue;  «  (U  Grande-),  ham.,  c*«  de  Jf<»vlt* 
Aeme;  «  (la  Haute-).  Y.  Hautroux, 

Ronellond  ( ),  sieur  de  la  Rouellondiên, 

—  localité  inconnue,  ~  se  dit  originaire  de  Qio- 
let,  —  et  c'est  tout  ce  qu'on  sait  de  loi,  - 
en  tète  d'une  Prophétie  dont  le  Mss.  (xvi*  s.) 
a  été  édité ,  avec  préface  et  renseignements 
bibliographiques  sur  les  prophéties  historiques, 
par  E.  Auger,  mon  ancien  condisciple  de  l'Ecoh 
des  Chartes  (Lyon,  Perrin,  in-8*,  1861,  tiri  s 
150  ex.). 

Rouen  (Guillaume  de),  médecin,  mediciu, 
à  Angers,  1276  (H.-D.).  —  Sa  femme  s  non 
Sezilla. 

Ronen  (Jean),  sieur  de  la  Barre-Rouen,  «  a 
c  escrit  plusieurs  poèmes  francxois  et  quelqnes 
«  vers  sur  les  Commandements  de  Dieu.  S«c 
c  œuvres  sont  escriptes  à  la  main.  Il  fotioé«a 
«  l'an  1567  >,  ditLouvet.  Mss.  862, 1. 1,  p. 206.  - 
Brunean  de  T.  (Mss.  870,  f.  1 140)  et  Roger,  p.  463, 
le  mentionnent  aussi  sans  non  dire  davanUfe. 

—  Un  Emery  Rouen,  avocat,  demeurait  en  1SS8 
an  Ré-St-Aubin,  près  la  porte  Girard. 

AottetuteiCèe^  (la).  •—  Y.  Za  Aotn... 

Révère  (la),  f..  c"«  de  Paye;  —  f.,  c"de 
NeMioy.  —  Ancien  domaine  dépendant  de  U 
Poilevrière  et  relevant  du  Lavoir.  —  Eo  est 
sieur  André  Jousseanme  1582,  André  BoQhier. 
écuyer,  contrôleur  de  la  grande  chancellerie  de 
France,  fils  du  second  mari  de  la  veuve  d'André 
J.,  1599,  Jean  Drouet  1629,  Jnl.  Gault,  mande 
Gath.  Dr.,  1679,  J -Ch. -Marie  de  Gumontl?». 
L.-P.-Cl.  Habille  de  la  Panmelière,  nisri  de 
Ros.-Yictoire  de  Brissac,  1765. 

Reneralére  (la),  cl.,  c**  de  Bégrollu. 

Reaet  (le),  ham.,  c"«  de  St-Georj;e»««T^L- 

Aossete  (les).  —  Y.  les  Rois, 

Reii«ze  (la),  f.,  c«*  de  Miré.  —  La  Roite 
(Et.-M .)  —  La  Rouette  1657  (Et-H.  Cheoirê* 

Ronllerle  (la),  f.,  c""  de  St-Martin-durB. 

Reogé,  f . ,  c»*  de  Cuon  ;  »  f. ,  e"*  de 
Jarxé.  —  Le  Rodget  (Et.-M.).  —  Rogthum 
1296  (G  7).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  annexé  des 
le  XVI*  s.  à  la  seigneurie  de  U  Fresnaie  (E  S93- 
525).  —Y.  Rogé;  —  (le  Petit-),  f.,  c«« de  Ciwm. 

Rongé  (Gabrt'eZ-Françots,  comte  de),  na- 
quit le  26  mai  1729,  dit-on,  à  la  Bellière  es  Si- 
Pierre-MauUmart,  —  dont  les  actes  pour  eene 
année  sont  perdus.  —  Nommé  lieutenant  de 
Yermandois  en  1743,  capitaine  en  1746,  lieutenant- 
colonel  en  1747,  il  se  signala  en  montant  le  pre- 
mier à  l'assaut  du  fort  Philippe  on  1756  et  ttçi\ 
à  cette  occasion  la  croix  de  St-Louis.  Golooel  dn 
régiment  de  Foix  en  1758,  du  régiment  de 
Flandres  et  brigadier  en  1761 ,  maréchal  de 
camp  en  1767,  lieutenant  général  en  1784.  U 
avait  pris  une  pari  active  i  toutes  les  guerres  de 
son  temps.  —  L»  15  man  1760  le  roi  et  la  famiHe 
royale  signaient  son  contrat  de  mariage  avec  Vi- 
rie-Anne-Cbristino-Joséphine  Croî  d'Havre,  peUie 
et  contrefaite  de  taille.  Il  était  dès  ce  temps  li- 
gueur de  la  Fribaudière  et  du  Longeron,  lorsqne 


ROU 


—  311  — 


IIOU 


soD  beao-père  acheta  poar  sa  fille  en  1763  le 
marquisat  de  Cholet,  le  comté  de  Chemillô,  les 
baroDnies  da  May  et  de  Montfaucon.  Mais  c'est 
Cholet  qu'il  aimait  sartoot  et  où  il  s'établit  sur  la 
fin  à  demeure,  propageant  dans  le  pays  l'expérieDce 
de  ses  voyages,  à  l'aide  de  fermiers  et  de  domes- 
ti4^es  amenés  de  l'étranger.  C'est  ainsi  qu'il  y  intro- 
duisit la  pratique  inconnue  des  prairies  artifi- 
cielles. —  Il  avait  à  la  Fribaudiére  un  haras  des 
pins  beUes  races  de  chevaux,  de  bœufs,  de 
mérinos.  La  principale  transformation  de  Cholet 
s'opéra  sous  son  influence.  Il  préparait  dans  son 
château  les  constructions  et  les  approvisioone- 
meots  pour  une  fabrique  de  porcelaine,  dont 
longtemps  encore  après  la  Révolution  on  y  re- 
troQvait  des  dépôts  de  kaolin.  Nombre  d'ouvriers 
ei  d'artistes  vivaient  de  ces  travaux  dirigés  par  un 
architecte  en  titre  du  nom  de  Janet.  —  En  fin  de 
compte  le  grand  seigneur  mourut  obéré  de  dettes  le 
20  septembre  1786.  Le  cortège  des  obsèques,  formé 
par  la  ville  tout  entière,  mit  trois  heures  à  se  rendre 
(Je  l'église  Notre-Dame  au  cimetière, qu'il  venait  de 
donner  À  la  paroisse  et  que  sa  sépulture  inaugurait. 
—  Sar  sa  tombe  devait  être  construite  une  chapelle, 
que  la  mort  de  la  comtesse  empêcha  d'entreprendre. 
U  pierre  tumtxlaire,  gravée  à  son  nom  et  à  ses 
anoes,  envoyée  de  Paris,  resta  par  même  raison 
OQbliée  à  Chalonnes,  sans  être  réclamée. — Le  mo- 
bilier da  château  fut  vendu  et  approvisionna  durant 
de  longues  années  les  salons  bourgeois  du  pays. 

Notés  Usa.  de  M.  BoutilUer  de  Saint-André.  —  Th.  Aiue, 
Sût.  di  r Ordre  de  St-LouU,  1. 1,  p.  MO.  -  Reo.d'Anj,, 
1853,  t.  II.  p.  173.  —  De  Wiimes,  VA.fùou,  art.  de  to 
Bellihe.  ^  Roger,  HiâU  de  FAnj,,  p.  503-504, 5iO. 

Bo«^  {Paul),  imprimeur,  Angers,  place  Ste- 
Croix,  1714, 1750,  dit  aussi  libraire  en  1746,  mari 
de  Marguerite  L<*coq. 

aongemrdi  (le  Haut-),  f.,  c»*  d*Echemiré. 

BoBgebergq^  e'*  de  Fontaine-G.  -^  Le 
fief  et  seigneurie  de  R.  alitu  la  Motte  de 
Marigné  (Terrier  de  F.-6.),  dépendait  du  fief 
de  Vilgué  et  était  tenu  à  foi  et  hommage  de 
Fontaine- G.  et  à  un  baiser  de  service.  —  Eo  est 
dame  Catb.-€barlotte  d'Andigné  1715. 
B«tee*  —  V.  Bouc-Rouge, 
(la),  f.,  c"*  de  Soucellea. 

Rooige-Ecat  f->  c"*  de  Chàtelais,  récem- 
ment reconstruite  près  l'emplacement  d'un  an- 
cien logis,  encore  entouré  de  douves  que  rem- 
plit souvent  le  ruiss.  de  Chalonge.  Le  chef  de 
chouans,  Lecomte,  y  fut  livré  par  son  lieutenant, 
Caniche,  à  an  détachement  de  la  garnison  de 
Craon  (février  1796). 

Roa^Uére  (la),  f.,  c"*  de  Baracé,  vendue 
oat^  sur  la  Rochefoucault  le  19  messidor  an  IV. 

Ron^ellerle  (la),  f.,  c*«  de  MontreutZ-eur- 
Maine.  —  Le  lieu  de  la  Rougeullerie  1476,  à 
dame  Robine,  veuve  Jollivet  (Mss.  917,  f.  572). 

Roagemont^f.,  c<**  de  St-Georgea-Chàt.  — 
En  est  sieur  Ant.  Fillon,  marchand  à  Vihiers,  par 
acquêt  du  30  octobre  1567  sur  Ysabeau  Lecoutu- 
ner,  veuve  Pantin,  Nie.  Fillon,  élu  en  l'Election  de 
Montreoil-BeUay,  1612, 1642,  Nie.  Bariller  1705. 
Nie.  Morant  de  l'Epinay  1717,  Nie.  Dupont, 
maître  Terrier,  originaire  de  Tessé,  au  Maine, 


qui  y  meurt  le  24  mai  1721,  P.  Théoph.  de  Morant 
1782,  sur  qui  elle  est  vendue  nal^  le  1"  thermidor 
an  IV.  —  V.  Rogemont, 

RoaneonBlére  (la),  f.,  c"  de  Pruillé,  ven- 
due nat*  sur  Leroy  de  Mancy  le  5  fructidor  an  IV. 

Roagerale  (la),  ham.,  c''*  d'Armaillé.  — 
Avec  moulin  à  tan  sur  la  Verzée  en  1660  (E  1137). 
—  Dans  les  sablières  voisines  ont  été  enterrés, 
raconte-t-on,  nombre  de  Vendéens,  échappés  à 
la  déroute  du  Mans.  —  La  Haute-R.  autre- 
ment la  Haute-Rivière  R.,  dans  le  ham.  de  la 
Rougeraie,  appartenait  en  1662, 1690  à  la  famille 
de  la  Chaussée,  plus  tard  et  aujourd'hui  encore 
à  la  famille  Letort  ;  «  f .,  c^*  de  la  Potherie. 

Roa§^re  (la),  f.,  c»"  de  Sceaux.  —  La  mé- 
tairie, fief  et  seigneurie  de  la  Rogëre  1540 
(C105,  f.  364),  relevait  de  Crissé  et  de  Soudon 
et  appartenait  à  Jean  de  Glers. 

Roagerie  (la),  f.,  c**  à'Armaillé;  »  logis, 
c"«  de  Doué,  dans  le  bourg  de  la  Chapelle-s.-D., 
1603  ;  «  f,  c»«  de  Chazé-Henri;  —  f.,  c»«  de 
Lire.  —  Ane.  fief  dont  rend  aveu  Guill.  Fleurie 
à  Chantoceaux,  1450;  ^  f.,  c<»  du  MarillaiSf 
appartenait  en  1682  à  Gab.  d'Escoubleau  ;  »  f., 
c*«  de  Savennières;  »  ham.,  c^«  de  Soulaire- 
et'Bourg.  —  Il  comprenait  en  1661  trois  closeries 
dont  deux  appartenaient  à  Nie.  Nepveu,  docteur 
en  médecine  qui  acquit  la  troisième  le  4  mai  des 
héritiers  Mahé.  —  Olivier  Pannetier,  bourgeois 
d'Angers,  est  dit  posséder  la  R.  qu'il  vend  en  1744 
à  Anselme  Coulon,  mégissier.  —  V.  la  Rogerie. 

Rougerlea  (les),  f.,  c***  de  Gennetet'L 

RougevUle*  vill.,  e"*  d'Artannes,  autrefois 
en  partie  de  la  paroisse  de  St-Hippolyte.  — 
Prata  de  Ruhea  Villa  1383  (G  St-Pierre  de 
Saumur).  —  Rocheville  (Cass.  et  Raimb.).  — 
Rogeville  aliaa  Tiremouche  xvii-xviii*  s. 
(E  Montr .-Bellay).  —  En  est  sieur  Fr.  Fouschier 
1504,  Brandelis  Fouscher  1530,  J.  Lecompte  1754. 

Ronhavlt  (Jean),  peintre,  Angers,  1762, 
1766.  —  V.  Rouault. 

Ronlllardlère  (la),  ham.,  c»«  de  Brion  ;  — 
tire  son  nom  d'une  fontaine  ferrugineuse.  —  Il  y 
existe  tout  auprès,  sur  le  bord  du  chemin,  un 
champ  de  sépultures  en  pierres  coquillières  de 
Doué,  près  lequel  M.  Lebeuf  a  trouvé  des  débris 
de  tuiles  à  rebord  et  une  pièce  de  Néron  ;  «• 
ham.,  e"*  de  St-Quentin-en-M,  —  En  rendent 
aveu  à  Ste-Christine  Jacquine  Turquand,  veuve 
de  Vast  de  Blavon,  1543,  René  Ernou,  mari  de 
Marie  Ménard,  1620,  Fr.  Graverant,  marchand 
de  toiles,  1702. 

RonlIUuiaerie  (la),  f.,  e**  du  Louroux-B., 
domaine  au  xvu*  s.  de  l'abbaye  du  Pontron. 

Rouille  Oft)t  ^>  c"«  de  Clefs,  —  Ancien  do- 
maine de  l'abbaye  de  Mélinais,  vendu  nat^  le 
28  janvier  1791  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss. 
dit  aussi  la  Fontaine-St-René,  né  sur  la  c"*, 
qui  se  jette  dans  le  ruiss.  de  Mélinais;  — 
1,450  met.  de  cours. 

RoniUerie  (la),  f.,  e"  de  Bécon,  «  La 
Rouglerie  1592  (Et. -G).  —  En  est  n.  h.  J.  Sar- 
rasin, écuyer,  mari  de  Perrine  du  Breil,  1585, 
Hector  de  Sarrazin,  mari  de  Fr.  Amoureux,  1616, 
Jacq.-Gabr.  de  S.  1719.  —  V.  la  Roulière. 


KOU 


—  312  — 


ROD 


Ronilles  (les),  ham.,  c"«  de  Soulaire-et-B. 

RoulUon,  f.,  c""  de  Blou.  —  Ane.  fief  et 
seigneane  appartenant  à  Phil.  Marais  1616,  pins 
tard  et  durant  tous  les  x?ii-x?iii«  s.  à  la  famille 
Eslys.  —  Jacq.  Eslys  de  la  Renardière,  sénéchal 
de  Blou,  y  meurt  le  9  août  1749,  âgé  de  84  ans. 
~  Le  logis  actnel  conserve  encore  son  caractère 
de  gentilhommière  des  xyi-xvii«  s.,  formé  de 
quatre  pavillons  avec  douves  et  les  cheminées 
armoriées;  ^*  appartient  à  H.  Lair;  «  f.,  c*** 
de  Villévêque,  —  Roillum  1104-1124  (Cartul. 
du  Ronc  ,  Rot.  4,  ch.  41).  —  Royllon  1336 
(G  Gnres).  —  Le  grand  chemin  comme  Von 
va  de  Rouillon  à  Villévêque  1472  (Ibid.).  — 
Le  lieUf  fief  et  seigneurie  de  Roullon  1539 
(G  105,  f.  292  vo).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 
manoir  noble,  relevant  de  Tévôque,  seigneur 
baron  de  Villévêque,  «  à  un  baiser  de  bouche  et 
«  les  mains  ».  —  En  est  sieur  Michel  de  Cherbaie, 
1451,  Thomas  Jamelot,  échevin  d'Angers,  1474, 
n.  h.  Anceau  Jamelot  1539,  n.  h.  Franc,  de  la 
Roussardiëre  1602, 1664,  Marguerite  Gazet,  veuve 
en  premières  noces  de  Franc,  de  la  Roussardière, 
remariée  avec  Jean-Elisabeth  de  Reclèves,  cheva- 
lier, qui  vend  à  Gharles  de  Grimaudet,  chevalier, 
vers  1701  ;  —  Charles-Louis  Volaige  de  Vaugi- 
raull  1780,  —  et  encore  aujourd'hui  à  la  famille. 

Roajoa*  vill.,  c^^  de  Beaufort.  —  Compre- 
nait en  1687  40  quartiers  tout  en  vignes,  fors  une 
dizaine  en  seigle  (CG  1,  Beaufort);  «  f.,  c°"  de 
Drain.  —  Ane.  domaine  de  l'école  paroissiale, 
vendu  nat^  le  9  vendémiaire  an  IV;  «  ham.,  c^* 
du  Guédéniau;  ■-  f.,c°«  de  Turquant. 

Roajoax  (les),  cL,  c'**  de  Bouzillé,  détruite 
depuis  1827. 

Roal  {Michel),  maître  brodeur,  1554,  men- 
tionné dans  les  comptes  de  la  cnre  de  Gée. 

Roalale  (la),  f.,  c"«  du  Bourg-d'Iré  ;  «  f.,  c°« 
de  la  Prévière.  —  Acquise  de  M.  de  Seilloos  le 
7  février  1747  par  René  Lescouvette;  —  en  est 
dame  en  1778  sa  veuve  Louise  Vallas. 

Rovlay  (le),  vill.,  c^  des  Cerqueux-de-M. 

Rouleaa  (le),  cl.,  c*^*  d* Angers  N.-O. 

Ronleerote*  ham.,  c<*«  de  Parce. 

Roiilerle  Ga),  cl,  c"  du  Bourg-d*Iré\  — 
f.,  c««  du  Champ.  —  En  est  sieur  Gabr.  de 
Carrion,  chevalier,  mari  de  Gath.  de  Rougé,  1658; 
—  elle  appartient  encore  aux  de  Rougé  en  l'an  V 
et  est  vendue  nat*  le  11  germinal;  i-^  f.,  c"«  de 
Chemillé.  —  La  Raolleriei$40  (G  105,  f.  304). 
à  René  de  la  Fontaine,  écuyer;  «  f.,  c"*  de 
Combrée.  —  La  Raoulerie  1581  (E  542),  du 
nom  de  la  famille  Raoul  qui  la  possédait  an 
xv«  s.  (E  540)  ;  —  f.,  c"  de  la  Pommeraie  ;  •= 
chAt.,  c"*  de  St-Aubin-de-Luigné  —  Ancien 
fief  et  seigneurie  dont  est  sieur  Guillaume 
Bautru  de  Ghérelles,  mari  de  Franc.  Brichet, 
1663,  Guill.  de  B.,  mari  de  Marguerite  de  la 
Pallue,  1681,  Joseph  de  B.  1751  ;  —  donne  son 
nom  à  un  ruiss.  né  sur  la  c***,  qui  s'y  jette  dans 
le  Pissot;  —  250  met.  de  cours.  ^ 

Roolet  (le),  ruiss.  dit  aussi  de  Couagache, 
né  sur  la  c"«  de  Charcé,  coule  de  l'E.  au  S.  et 
se  jette  dans  le  ruiss.  de  la  Serruère  —  2,000  m. 
de  cours. 


Rovletlère  Ga),  h..  c"«  de  BretZ.  -  La 
Routetière  (Cass.)  ;    —  cl.,  €■•  de  Fougère. 

Rooletterle  (la),  f.,  c°*  de  Bicon.  —  Ane. 
domaine  comprenant  en  1783  4  grosses  métairies 
et  5  closeries,  bois  taillis,  prés,  étangs.  —  Il  y 
existait  une  chapelle  desservie  clandestinement 
en  l'an  II  et  où  la  gendarmerie  et  la  garde  na- 
tionale vinrent  enlever  tous  les  attribats  do 
culte. 

Roulettes  Ges).  f.,  c"«  de  St-Germainrlà- 
Montfaucon,  bâtie  depuis  1835. 

Roallére  (la),  f.,  c"«  d'AIlonnes;  »  f ,  c** 
à'Aviré;  —  vill..  c»«  de  Bauné;  —  f.,  c"  de 
Beaupréau;  —  f.,  c"«  de  la  Chapelle^u-G.; 
■-  f.,  c^«  de  Chanzeaux  ;  ■=  ham.,  c»«  de  Cha- 
vagne-s.-lC'L.  ;  =f.,  c»«  de  Chazé-Henri;  - 
f.,  c"  de  Cholet  ;  —  f.,  c»«  de  Contigné;  - 
f.,  c"*  de  Fontaine-G.  —  En  est  sieur  par 
héritage  de  Gharles  Curieux,  Guill.  Riolaod,  con- 
seiller au  Présidial,  de  qui  l'acquiert  en  1715  le 
sieur  de  Fontaine-G.  ;  -=  f.,  c»«  de  Genneteil-^ 
mm  cl.,  c"«  du  Guédéniau;  «-  f.,  c"«  du  Guédé- 
niau ;  -=  f . ,  c"«  de  Joué-Etiau  ;  ■=  f .,  c»«  da 
Longeron  ;  -■  h.,  c"«  de  Maulévrier.  —  La  R. 
du  Bois  (Cad.).  —  Les  R.  de  St-Louis  (RecSl  - 
C'est  à  une  des  fermes,  près  le  bois  de  St- Louis, que 
se  prenait  le  repas  de  laitage  offert  par  la  reine 
de  la  bachelerie  à  son  roi  et  à  ses  bacheliers  Je 
lundi  de  la  Trinité,  V.  la  Touche-Manoir  ;  — 
il  donne  son  nom  à  un  petit  ruiss.  dit  aussi  des 
PetiteS'Granges,  affluent  de  la  Moine,  qui  fonne 
en  partie  limite  avec  Yzeraay;  «  f.,  c"*  de 
Meigné-souS'Doué  \  —  ham.,  c"*  de  Mém; 
«  f.,  c"«  de  Montrevault;  —  donne  son 
nom  à  un  ruisseau  né  sur  la  c"  de  Saint- 
Rémy-en-M. ,  entre  les  vill.  des  Landes  ei 
de  la  Roulière,  qui  coule  du  S.-O.  au  If.'O-, 
traverse  le  chemin  du  Poiset-Doré  et  se  jette  ûua 
l'Evre  sur  le  territoire  de  Montrevault,  à  l'extré- 
mité de  la  presqu'île  de  St-Nieolas,  grossi  do 
ruiss.  du  Carrefour- St-Dard  ;  —  1,700  met.;  «> 
ham  ,  c"«  de  Mozé.  —  La  Bouillère  (Cass.) 

—  JL€8  Roches  autrefois  la  R.  1567  (E  988\ 

—  Le  fief  et  seigneurie  de  Nouzil  alias  la 
R.  1640  (Ibid.).  —  En  est  sieur  Claude  Haran, 
échevin,  garde  de  la  Monnaie  d'Angers,  1567, 
Jean  Gradé,  marchand,  1641,  Franc.  Gr.  1683. 
René  Pasqueraie,  conseiller  du  roi,  1780.  —  U 
dépendait  de  la  grande  maison  du  Temple;» 
vill.,c"«  de  Neuillé;  —  t.,  t^*  du  Puisei-Doré , 
=»  f.,  c»«  de  Roussay  ;  —  f .,  €■•  de  St-CU- 
ment-de-lorPl.  ;  —  ham.,  c"«  de  St-Germain 
lèS'Montf.  —  La  Raoulière  xr»  s.  —  Anôeo 
maison  noble,  relevant  de  la  Thévinière  (C  105. 
f.  14)  et  appartenant  aux  familles  Tessier,  1460, 
1518,  et  Garnier  1549;  —  Jeanne  de  Mooi- 
cudié,  veuve  de  Gharles  Garnier,  se  remarie 
vers  1675  avec  Etienne  de  Carray  ;  —  Franc,  de 
Carray,  écuyer,  garde  du  corps,  1682.  lieutenant 
de  la  maréchaussée  d'Angers,  y  meurt  en  1687; 
sa  veuve,  Marie  Legascoin,  y  réside  1688i  ^^  ^ 
remarie  en  1690  à  Mich.  Malineau  ;  —  Jacq^^' 
Trochard,  mari  de  Louise-Anne  Legascoin;  — 
Luc-René  Gibot  1785.  sur  qui  elle  est  vendue 
nat»  le  19  frimaire  an  V;  =  f.,  c»«  dôSt-Lam- 


ROU 


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ROU 


hert-de-la-P.,  légnée  à  la  cure  par  TaDcien 
coré  J.  Legros,  décembre  1446,  et  fendoe  nat^ 
le  S8  décembre  1791  ;  —  ham.,  c"*  de  Thori- 
gné;  «  miss.,  né  sur  la  c>>"  de  Trémont, 
cotfle  da  S.  an  N.  et  se  jette  dans  la  Siogôre  ;  — 
m  met.;  —  G»  Petite-),  t.,  e"«  de  Saint- 
Germain'lèS'M,,  bAtie  depais  1835. 

aonlIére-de-Robet  ÇiB),  t.,  c'«  de  Mauli- 
vrier. 

aonllères  (les),  m*°,  c"*  d'Andard;  —  h., 
€■•  de  Tiercé. 

Ronller-Fran^ls  (le) ,  cabaret ,  c"'  de 
Cholet 

Honlleaiiz  (ThomcLs),  c  peintre  »,  signe  le 
25  mars  1715  à  Angers  l'acte  de  baptême  de  son  fils 
Thomas-Jacqaes,  qui  apoar  parrain  le  sculpteur 
Dnbois.  Il  a  un  second  fils,  Jean-Aimé,  le  3  avril 
1717.  et  meurt  le  23  mars  1719,  âgé  de  31  ans. 
Son  acte  de  décès  l'appelle  «  peintre-scalpteur  ». 
Il  laissait  une  veuve  de  27  ans,  Perrine  Bâtonnet, 
qui  parait  l'avoir  oublié  gaiement. 

Roalonnière  (la),  f.,  c"«  de  St 'Laurent- 
de-la-Plaine. 

Ron^Harsoiit  canton  Sud  et  arrond.  de  Saa- 
mor  (8  kilo,  à  48  kil.  d'Angers,  a  été  formée  par 
ordonnance  du  S  mars  1846  de  la  réunion  des 
c***  de  Rou  et  de  Rion-Marson,  Y.  ces  mots,  —  la 
première  comprenant  664  hectares,  la  seconde 
588  hect.,~ ensemble  de  1»352  hect.,— avec  centre 
administratif  au  bourg  de  Rou,  qui  représentait  une 
agglomération  du  double  plus  considérable  que 
chacun  des  dea\  anciens  bourgs  de  Riou  et  de 
Marson  ;  —  entre  Verne  (4  kil.  1/2)  au  N.-O.,  les 
Ulmes  (2  kil.  1/2)  au  S.-O.,  Distré  (4  kil.  1/2)  au  S. 
et  &  !*£.,  St-Hilaire-St-Flor  (10  kil.  1/2)  au  N.  -E. 

Le  cbemin  d'intérêt  commun  d'Ambillou  à 
Saamur  traverse  le  bourg  de  Jlon,  se  confondant 
à  nn  kil.  vers  S.-E.  avec  le  chemin  de  Marson, 
qoi  son  du  territoire  au  point  môme,  où  il  croise 
la  route  nationale  de  Saumur  aux  Sables. 

Y  natt  le  ruiss.  dit  des  Harais-de-Rou  ;  •»  y 
passent  ceox  de  la  Fontaine>de&-Ulmes  —  et  de 
Verrie,  sorti  de  Tétang  de  Marson. 

En  dépendent  les  trois  bourgs  de  Rou  (82  mais., 
Si  mén.,212bab.).  de  Marson  (48  mais.,  48mén., 
129  hab.)  et  de  Riou  (28  mais.,  28  mén..  79  hab.), 
etdea\  fermes. 

PopulaHon  :  547  hab.  en  1846.  —  Sif  hab. 
en  1851.  —  4S8  hab.  en  1861.  —  469  hab.  en 
1866.  —  433  hab.  en  1871,  —  sans  pauvres,  et  la 
plupart  des  ménages,  dans  l'aisance. 

La  Mairie,  édifice  neuf,  avec  Ecole  mixte, 
est,  comme  l'église  paroissiale,  au  bourg  de  Rou. 

Af aires  :  Paul  Bazile,  maire  de  Riou  lors  de 
la  réonion,  mars  1846.  —  Edmond  Baillou  de 
la  Brosse,  20  août  1848.  —  Moquin,  1867.  — 
Bazile,  1870.  en  fonctions.  1877. 

Rooneaa»  f.,  c»«  de  Clef  a. 

Roonat  (Constance),  recollet,  décédé  au 
courent  de  Chambiers  près  Durtal  en  1690,  a 
publié  des  Sermons  pour  l'octave  de  VAs- 
iomption  de  la  Vierge,  preschés  à  Paris 
^ns  Véglise  de  St-Paul  (Lyon,  Comba,  1682, 
^>i-lS).  dédiés  &  Tabbesse  de  Fontevraud. 

ftonrie  (la),  f ..  c»»  de  Cholet. 


(la),  f.,  c"«  du  LourouX'Bie.  — 
En  est  sieur  Jos.-Fr.  Périeur  1717. 

Roassatière  (la),  ham.,  c^  de  Tôt  fou.  — > 
La  Roussalière  (Cass.  et  Et. -M.). 

Roossay*  canton  de  Montfaucon  (6  kil.  1/2), 
arrond.  de  Cholet  (16  kil.)  ;  —  à  64  kil.  d'An- 
gers. —  Gortiacum  vel  ut  nunc  dicitur  Ro^ 
tiacum  xii«s.  (Chron.d^Anj.,  t.  II,  p.  165).— 
Très  ecclesiœ  de  Rothai  1107  (Cart.  de  St-Laon 
de  Thouars,  p.  5).  —  Ecclesiœ  de  Rothaiaco 
1118  (Ibid..  p  3).  —  Ecclesia  Sancti  Salva^ 
toris  Rociacii,  —  de  Rociaco,  ecclesie  de 
Rochei,  —  Ecclesia  Sancti  Pétri  Rociaci 
1132circa  (Ibid.,  p.  10.  et  Bibl.  de  TEc.  des  Ch., 
1875,  p.  431).  —  Ecclesia  de  Rochayo  xiii"  s. 
(Gr. -Gauthier).  —  Ecclesia  de  Rossaio  (Pouillé 
de  Maillezais,  La  Curie,  p.  359).  —  Sur  le  ver- 
sant N.  du  coteau  (107-115  met.)  incliné  vers  la 
Moine,  —  entre  la  Renaudière  (4  kil.)  et  Saint- 
Macaire  (6  kil.  1/2)  au  N.,  Saint-André-de  la-M. 
(5  kil.  1/2)  au  N.  et  à  l'E. ,  la  Romagne  (4  kil.)  à  l'E. 
et  au  S. ,  Torfou  an  S  et  Montigné  (7  kil.  1/2)  à  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Beaupséau  à 
Torfou,  pénétre  en  franchissant  la  Moine  sur  un 
pont  de  pierre  construit  en  1843,  se  continue  par 
le  centre  du  territoire  et  le  bourg,  où  il  rallie  le 
chemin  de  la  Romagne,  et  sort  en  croisant  le 
chemin  de  grande  communication  de  Cholet  qui 
forme  tout  du  long  vers  S.  la  limite  extérieure. 

La  Moine,  aux  rives  abruptes  chargées  par  in- 
tervalles d'amoncellements  de  hauts  rochers , 
borde  intérieurement  le  territoire  vers  TE.  et  vers 
N.,  depuis  le  confluent  du  ruiss.  des  Barbières, 

—  qui  limite  avec  la  Romagne,  —  jusqu'à  celui 
de  la  Basse-Boissière,  qui  limite  avec  Montigné. 
Entre  deux  y  afflue  le  ruiss.  de  l'Ergulière,  grossi 
du  ruiss.  de  Douet-Aubert  ou  des  Houliéres,  tous 
deux  nés  sur  Torfou. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Vigneaux 
(6  mais.,  28  hab.),  de  la  Graliére  (4  m.,  36  h.), 
de  l'Ergulière  (4  mais.,  31  hab.).  de  l'Anjougerie 
(6  mais.,  28  hab.),  de  la  Chaise  (3  mais.,  17  h.), 
de  la  Guimbretière  (3  mais.,  20  hab.)  et  19  fermes 
ou  écarts  dont  8  groupes  de  2  maisons. 

Superficie  :  1,099  bect.  dont  170  en  prés  et 
893  hect.  en  labours.  Ni  bois,  ni  vignes. 

Population  :  560  hab.,  iU  feux  en  1720- 
1726.  "  951  hab.  en  1790.  —  930  hab.  en  1821 

—  i,004  hab.  en  1831.  —  974  hab.  en  1841.  — 
i,i58  hab.  en  1851.  —  i,fi3  hab.  en  1861.  — 
i,i84  hab.  en  1866.  —  i,it9  hab.  en  1872,  dont 
767  au  bourg  (205  mais.,  216  mén.),  assis  an 
sommet  du  coteau  et  en  partie  habité  par  des 
tisserands. 

Plusieurs  logis  du  xvi"  s.,  ici  comme  à  la  Ro- 
magne et  à  Saint-André ,  s'enchevêtrent  aux 
constructions  neuves,  l'un  d'eux,  dans  la  rue 
môme  qui  mène  à  l'Ecole,  avec  ses  fenêtres 
garnies  de  grilles  dont  les  verges  se  recourbent 
en  crocs  aigus,  et  dans  la  salle,  sur  une  poutre,  une 
inscription  gravée  en  creux  :  Michau  Temple- 
reau  MDIX  Feist  bastir  ce  logis  neuf.  — 
Suivent  six  noms  d'enfants  de  la  famille  Tem- 
plereau  et  deux  lignes  de  sentences  de  l'Ecriture- 
Sainte.  C'était  au  xvii*  s.  l'habitation  de  Mau- 


ROU 


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ROU 


rice  Bontîller  du  Coin,  qui  y  meart  \e  17  no- 
vembre 1701  et  elle  resta  dans  la  famille  jnsqae 
vers  1865  qu'elle  fut  alors  vendue  par  Zozime 
Bureau  à  M.  Du  Pouet;  —  aujourd'hui  à 
H.  Griffon. 

Elève  de  bestiaux,  surtout  de  bœufs  ;  —  cul- 
ture de  betteraves,  choux,  maïs  et  céréales  ;  — 
carrières  de  granit  ;  —  2  moulins  à  eau,  1  moulin 
à  vent. 

Assemblées  le  jour  de  la  St-Sauveur  et  le 
lundi  de  Pâques,  cette  dernière  dite  des  Pâtés- 
de-Chat. 

Bureau  de  poste  de  Montfaacon.  —  Percep- 
tion de  la  Romagne. 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de 
garçons  construite  en  1859  (archit.  Humeau).  — 
Ecole  libre  de  filles  (Sœurs  de  Torfou),  avec 
Asile  libre  fondé  en  1847  par  M"«  Brin. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale,  5  ni- 
vôse an  XIII).  a  été  reconstruite  on  1860  par 
souscriptions,  entièrement  en  granit  du  pays,  de 
8tyle  ogival,  à  trois  nefs  (archit.  Simon).  Il  ne 
reste  pas  vestige  de  Tancienne,  incendiée  en 
1794,  agrandie  de  deux  chapelles  en  1837  par 
l'archit.  F.  Lachèse  et  dont  le  curé  Pineau  avait 
dû  en  1819  reconstruire  &  ses  frais  le  clocher, 
pour  l'avoir  fait  jeter  bas  sans  raison. 

Sur  la  porte  du  presbi/tère,  édifice  délabré, 
qu'on  reconstruit  en  ce  moment  même  (mars 
1877),  on  lit,  vers  le  jardin  :  René  Griffon, 
1706.  —  On  y  conserve  un  calice  du  xvii*  s.  en 
argent,  dont  la  coupe  porte  gravés  les  instruments 
de  la  Passion,  et  sur  la  patène,  St  Jean  et  la 
Vierge;  —  dans  la  cour,  la  cuve  circulaire,  en 
granit,  xiii*  s.,  d'anciens  fonts  baptismaux  et 
deux  pierres  de  tombes,  dont  une  porte  dessinée 
au  trait  une  pointe  de  flèche,  l'autre  la  date  du 
23  octobre  1781  et  le  nom  du  curé  Perron. 

Le  cimetière  forme  un  vaste  enclos,  en  plein 
bourg,  devant  l'église.  La  chapelle,  qui  y  existait 
au  XTii*  s.  a  disparu. 

Le  territoire  était  compris  dans  l'antique  Tif  • 
falie,  dont  le  nom  se  conserve  à  Tiffauges  ;  mais  il 
n'a  gardé  aucune  trace  des  Ages  primitifs,  quoique 
tout  un  canton  s'appelle  encore  la  Pierre- 
Levée,  la  Grande-Pierre-Levée.  Plusieurs 
voies  devaient  passer  sur  l'emplacement  du  bourg, 
dont  une  montant  de  Tiffauges  et  passant  à  Glisson, 
une  autre  longeant  la  rivière  depuis  M ontfaucon  ; 
une  troisième  dans  la  direction  de  Montigné  et 
qui  forme  encore  la  limite  S.-O.  et  S.  Le  pays, 
qui  a  échangé  vers  le  x*  s.  son  nom  primitif  de 
Gorzay,  Gortiacus,  en  celui  qu'il  a  conservé, 
n'était  qu'une  vaste  solitude.  Au  dire  de  l'histo- 
rien de  St-Florent,  il  fut  évangélisé  par  St  Maeaire, 
qui  le  sema  de  fondations  monastiques,  saccagées 
au  IX*  s.  par  les  Normands.  On  y  trouve  men- 
tionnées dès  la  fin  du  xi*  s.  trois  églises,  dont 
deux  seulement  sont  connues,  St- Pierre  et  St- 
Sauveur,  constituées  sans  doute  par  les  sei- 
gneurs de  Montfaucon. 

Maurice,  l'un  d'eux,  donne  vers  1082-1090 
Véglise  St-Pierre  à  Tabbaye  de  Luçon,  qui  vers 
le  milieu  du  siècle  suivant  on  fit  cession  à  Tab- 
baye  Sl-Laon  deThonars.  Celle-ci  y  possédait  déjà 


certains  droits  et  y  établit  un  prieuré-ciin  régu- 
lier, d'un  revenu  en  1648  de  1.000 1.,  ila  présen- 
tation de  l'abbé.  Les  registres  n'en  remoDleot 
qu'en  1668.  —  Prieure-Curés  :  J.  Gourdon, 
1655.  —  Julien  Jamin,  1668,  f  le  15  juin  1690. 
âgé  de  68  ans.  —  Mathurin  Jamin,  1690.  t  ^ 
24  juillet  1702.  Il  était  neveu  du  précédeot,  qui 
s'était  demis  en  sa  faveur  depuis  léè&,  du  prieûi 
mais  non  de  la  cure.  —  René  Griffon,  aoAl 
1702.  t  le  18  juin  1738.  âgé  de  68  ans.  —  Charles 
Griffon,  son  neveu,  1738,  f  le  16  février  1741, 
âgé  de  51  ans.  —  Vincent  du  Perron,  mus 
1742,  t  le  23  octobre  1781.  âgé  de  72  ani.  Cest 
la  pierre  de  sa  tombe,  qni  se  trouva  dans  la  oov 
de  la  cure.  —  Guy-Jos.-Mic  Du  Boueix,  V.  ce 
nom,  novembre  1781-1791. 

La  seconde  église,  Saint-Sauveur,  apparte- 
nait dès  les  premières  années  du  xii*  s.  à  l'ab- 
baye St-Laon  de  Thouars  et  fut  cédée  vers  llSl 
par  les  religieux  à  Notre-Dame  de  Lucod  dooi 
elle  resta  une  annexe  à  la  présentation  de  l'évéqoê 
de  Luçon.  Le  service  en  était  acquitté  par  b 
curé.  C'est  de  ce  prieuré  que  dépendait  la  sti- 
gneurie  de  la  paroisse,  avec  un  foor  basai. 
L'église  existe  encore,  presque  intacte,  dans  le 
bourg  et  attenant  i  la  cure.  Cest  un  édifice  lott 
en  granit,  composé  d'une  nef  unique,  avec  abside 
circulaire  à  petites  fenêtres  romanes  cintrées 
XII*  s.,  et  qu'on  désigne  du  nom  de  «  la  grande 
«  chapelle  s  ou  de  «  Notre-Dame -de-Pitié  >,  a 
cause  d'une  statue  en  terre  cuite,  qu'on  y  véoére 
On  y  voit  aussi  plusieurs  tombes,  dont  4  avec 
inscriptions  effacées  ;  sur  l'une  figurent,  tncèi 
au  trait,  la  croix,  le  calice,  un  livre,  attiibou 
d*un  prêtre;  sur  une  autre  la  date  1601  et  le  non 
de  René  Levraut;  enfin  l'épitapbe  de  Marie 
Jamin,  femme  de  Boutiilier  de  la  Chèxe.  none 
le  24  juillet  1824. 

Le  vocable,  au  contraire,  de  Saint-Sauveur 
s'applique  aujourd'hui  à  une  chapelle,  tooi 
forme  d'un  petit  arceau,  dans  le  chemin  de 
Clopin,  construite,  dit-on,  pour  l'acquit  d'oo  vei 
fait  par  une  dame  Oupouet,  échappée  ani  vas- 
sacrns  révolutionnaires.  Elle  s'élève  sar  l'empU- 
cement  d'un  calvaire  érigé  par  le  P.  Grignon  de 
Montfort,  et  l'on  y  montre  une  statuette  de  Vierge 
qui  lui  aurait  appartenu. 

Par  testament  du  19  avril  1741  une  renie  de 
40  écus  fut  fondée  par  Marie  Boutiilier,  veore 
de  Franc.  Boutiilier  du  Fresne,  pour  l'établisse- 
ment d'une  école  de  filles,  dont  la  maltrew 
devait  être  choisie  préférablement  dans  le  paji 

La  paroisse  dépendait  du  Diocèse  de  Poitiers 
jusqu'en  1317,  puis  de  Maillezais  jusqu'en  1648 
et  enfin  de  celui  de  la  Rochelle,  de  rArchidia- 
coné  de  Thouars,  du  Doyenné  de  Saint-Laoreot- 
sur-Sèvre.  du  Présidial  et  de  la  Sénéchaais^ 
d'Anjou,  de  l'Election  de  M ontreuil-BeUaj.  da 
District  de  Cholet,  du  canton  de  la  Romagoe 
jusqu'en  l'an  X.  —  Elle  comptait  à  pei» 
15  métairies  en  1789,  comprenant  en  loail9oQ 
20  charrues.  Exempte  de  l'impôt  du  sel,  comme 
en  marche  commune  du  Poitou  et  d'Anjoa. 
mais  écrasée  d'impôts,  séquestrée  de  tout  cm- 
merce  avec  la  Bretagne  par  une  ligne  de  borean^ 


ROC 


—  315  — 


ROD 


do  Traites,  multipliés  à  dessein,  elle  était  remplie 
de  misère,  le  bourg  surtout,  quoique  résidence 
de  den\  notaires.  —  La  snieraineté  en  était  par- 
tagée f>ar  moitié  entre  les  seigneurs  de  Tiffauges 
et  de  Montfaucon.  —  En  janvier  1794,  la  colonne 
du  général  Cordelier  y  passa,  massacrant  tout. 
De  28  prôtres,  surplis  dans  un  champ,  un  seul, 
dit-on,  s'échappa  en  traversant  la  Moine  à  la 
nage. 

MaxTt»  :  Luc  Dupouei,  1789-1792  et  l*'  mes- 
sidor an  VIIL  —  Jean-Mathurin  Griffon,  5  oc- 
tobre 1813,  démissionnaire.  —  Pierre  Brin, 
25  mai  1821.  —  Jean  Mathieu,  25  octobre  1830. 

—  François  Griffon,  23  août  1848.  —  Jean- 
Malh.  Griffon,  juillet  1852,  f  le  27  janvier  1858. 

—  Jean  Griffon  fils,  février  1858,  f  ▼ers  1868. 

—  R.  Griffon,  1871 ,  démissionnaire  en  1874.  — 
AUereau,  1874,  en  fonctions.  1877. 

Ar«h.  da  M-at-L.  B  Cahiers;  G 199.  —  Notice  Mm.  de 
M.  Spd.  —  Noie  Mss.  de  M.  BootOlier  de  SainUAndré.  •- 
Bibl.  derScole  det  Ch.,  1875,  p.  431.  -  Cartul  de  Si- 
Laan  dé  Ihovart.-^  Chrcn.  <t Anjou,  L  II,  p.  366.  —  D. 
Clianiard,  1. 1,  p.  40.  —  Pour  les  localités,  voir  la  Chaiêe, 
la  CouraHère,  etc. 

RoBsaaj*  ham.,  c"*  de  Clefs,  avec  m*»"  b. 

—  A  100  met.,  au  débouché  du  chemin  de  Vau- 
landry.  une  croix  de  pierre  porte  la  date  de  1688. 

Ronom  (la),  ham.,  c"*de  CourUon;  —  m*" 
et  f  .  c"*  de  Dénezé'8.'Doué.  —  Ane.  logis  tout 
emboeagé.  du  xvi*  s.,  bordé  à  l'O.  par  un  double 
rang  de  douves  vives,  —  dont  une  fort  large  au- 
devant  baigne  la  maison,  —  et  vers  l'E.  de  restes 
d'une  anc.  enceinte.  —  En  est  sieur  n.  h.  Franc. 
Morabin  1646. 

Rovsseaa  (François -René- Alexandre) , 
ûeur  des  Ruaux.  échevin  d'Angers  le  1*'  mai 
1748»  fut  nommé  maire  le  l«r  mai  1767-1768  et 
continué  en  1769-1770.  Il  meurt  le  9  mars  1782, 
âgé  de  71  ans  et  demi,  veuf  de  Marie-Thérèse 
Daboron  de  Mantelon  ;  —  il  portait  de  gueules  à 
la  rose  d^or. 

Romaeaa  {Jacques),  «  sculpteur  du  Roi  ; 
fils  de  Jacques  R.,  marchand  à  Paris,  épouse  i 
Angers  le  26  septembre  1688  Marguerite  Leroy 
et  y  meurt  le  13  octobre  1714.  chez  ses  tantes, 
les  dames  Placé,  marchandes.  Il  est  dit  dans  cet 
acte  «  sculpteur  ordinaire  chez  le  Roy,  demeu- 
«  rant  an  Louvre  à  Paris  ».  —  On  trouve  aussi 
vers  le  même  temps  à  Angers  un  Jules  Rous- 
seaox  (sic)  «  sculpteur  des  bâtiments  du  Roy  ». 

—  Enfin  on  montrait  aux  Jacobins  d'Angers 
jusqu'à  la  Révolution  une  chaire  datant  de  1712 
et  décorée  de  bas- reliefs  et  d'ornements  d'une 
rare  perfection,  qu'on  attribuait  de  tradition  à  un 
frère  du  couvent,  nommé  Joseph  Rousseau  et 
qui  pourrait  bien  n'être  qn'im  de  nos  deux 
artistes. 

Roasseav  (Jean),  marchand  libraire  juré  de 
rUoiversilé.  en  la  Chaussée-Sl-Pierre.  Angers, 
1608.  1641.  «•  {François),  fils  et  successeur  du 
précédent,  né  le  27  octobre  1611,  est  dit  libraire 
eu  1645.  1647. 

RousseAu  (Marie-Gahrielle) ,  née  à  Graon 
le  10  juillet  1625.  y  avait  fondé  un  hôpital, 
quand  elle  fut  appelée  à  Angers  sans  doute  par 
l'abbé  Lasnier  de  Vaux,  son  parent.  Elle  y  ouvrit 


une  école  rue  de  l'Hommean,  et  avec  Anne 
Biotteau,  V.  ce  nom,  y  installa  la  première  mai- 
son de  la  Providence,  chargée  de  recueillir  et  de 
placer  les  servantes  à  leur  sortie  de  l'hépital. 
Elle  en  partit  bientôt  pour  fonder  une  communauté 
des  Filles  de  la  Trinité,  ou  Filles  de  la 
Croix  ou  de  la  Propagation  de  la  Foi. 
Quoique  destinée  spécialement  i  l'instruction 
des  jaunes  converties,  elle  accepta  en  même  temps 
la  direction  des  hôpitaux  de  Craon  et  de  Durtal. 
—  Elle  mournt  à  Angers  le  26  juin  1714.  âgé  de 
89  ans.  —  Grandet  avait  rédigé  en  partie  sa  vie, 
conservée  Mss.  dans  la  maison  de  la  Providence 

D.  Ghamard,  t.  III,  p.  300.  —  Areh.  conun.  GG  133.  — 
Leboreaa,  Mss..  t.  III,  p.  165  et  241.  —  D  Pfolin,  HiH. 
àe  VEgl,  du  Mont,  t.  vf,  p.  193.— Pocq.  de  L.,  Mss.  1068. 

Rousseau  {Mathieu),  est  cité  par  Roger, 
p.  462,  sans  autre  renseignement,  parmi  les 
Angevins  qui  ont  cultivé  les  lettres  au  xvi*  s. 

RoBSsean  (Pierre),  «maître  vitrier  et 
«  peintre  »,  pictor  etvitrarivs,  restaure  et  peint 
en  1502  les  c  images  »  de  l'église  Saint-Julien 
d'Angers. 

Rousseau  (Pierre),  né  à  Angers  le  20  floréal 
an  XII  (10  mai  1804).  revint,  après  un  court 
séjour  à  Paris,  fonder  à  Angers  un  des  établisse- 
ments qui  ont  pendant  longtemps  honoré  le  plus 
l'horticultnre  angevine.  On  lui  doit  l'introduction 
des  premiers  Camellias  et  des  Géranium,  —  et 
l'idée  des  collections  choisies,  qui  lui  valurent 
une  renommée  spéciale  pour  les  Rhododendrons 
et  les  Azalées,  chercheur  curieux  de  nouveautés 
et  créateur,  par  d'heureux  semis,  de  charmantes 
variétés,  notamment  de  roses,  telles  que  l'Aci- 
dalie  et  la  Fénehm.  —  Mort  le  9  juin  1859. 
y.  dans  le  Maine-eM.otre  du  20  août,  un 
article  de  M.  Tavernier,  et  les  Annale»  du 
Comice  horticole,  1859.  p.  215. 

Rousseau  {René),  né  le  22  avril  1780  à 
Saint-Georges-des-Sept- Voies,  remplit  les  fonc- 
tions de  maire  de  la  commune  de  1815  à  1830  et 
plus  tard,  durant  15  années,  celles  de  président  du 
Gomice  agricole  du  canton  de  Gennes.  dont  il 
aida  avec  un  intelligent  dévouement  à  trans- 
former les  pratiques  routinières  par  l'introiuction 
des  prairies  artificielles  et  la  culture  des  plantes 
et  racines  fourragères .  l'amélioration  de  la 
charrue  Dombasle.  dite  de  son  nom  l'aratre 
Rousseau,  le  remplacement  du  fléau  par  le 
rouleau  pour  le  dépiquage  des  grains.  —  homme  de 
bien  par  excellence,  de  cœur  simple  et  vaillant, 
mort  le  16  mai  1857.  Y.  le  Bullet.  de  la  Soc.  Ind. 
d'Angers,  1842.  p.  89  et  1857.  p.  353.  et  ci- 
dessus,  p.  188.  »  {René- Achille),  fils  du  pré- 
cédent, né  à  Saint-Georges 'des-Sept- Voies .  le 
17  thermidor  an  XII  (4  mars  1805),  dans  le  vieux 
logis  du  Prienré,  fut  élevé  dès  l'enfance  à  la 
Jean-Jacques,  dans  la  libre  vie  des  champs,  puis 
plus  âgé,  envoyé  à  Bnchène  près  Brissac  et  à  An- 
gers, chez  des  professeurs  particuliers,  oà  son 
caractère  vif  et  enthousiaste,  sa  gaieté  originale^ 
sa  curiosité  ardente  s'exaltèrent  sans  mesure  ni 
direction.  Confié  aux  soins  de  parents  maternels, 
qui  habitaient  Paris,  il  s'abandonna  de  plein  cœur 
aux  séductions  des  lettres  et  des  arts  ;  et  sa  corres- 


ROD 


—  316  — 


ROU 


pondance  eonservôa  de  ce  temps-là  (1M3-1825) 
vit  encore  par  la  sincérité  de  ses  épanchements  sur 
Shakespeare,  Corneille.  Racine,  Talma,  II"*  Mars, 

—  surtout  aussi,  il  faut  le  dire,  par  Tindignation 
concentrée  on  tout  d'un  coup  éclatante  contre  Té- 
louffement  envahissant  des  libertés  politiques.  Au 
sentiment  le  plus  généreux  des  aspirations  nouvelles 
s'allie  en  lui  un  amour  ardent  des  classes  popu- 
laires, comme  l'atteste  en  sa  poésie  mystique  son 
premier  livre  anonyme  :  La,  Madeleine  (Paris, 
Desessarts,  1825,  2  vol.  in-S»),  qui  comprend  JLa 
M<ideleine  Courtisane  et  La  Madeleine  Par^ 
donnée.  Doux  autres  volumes  ;  La  Madeleine 
Apôtre  et  La  Madeleine  au  DéBert,  devaient 
développer  l'idée  première  et  n'ont  pas  paru.  Il  don- 
na en  revanche  un  volume  de  Rêveries  poétiques 
et  Elégies  nationales  (Bruxelles,  1887.  in-lS), 
puis  un  autre  encore,  sous  le  titre,  qui  semble  déjà 
attardé,  de  :  Début  poétique  (Paris,  18S8,  in-K 
de  36  pO>  Pour  se  distraire  d'un  découragement 
insurmontable ,  l'auteur  se  prit  alors  à  voyager,  visita 
l'Angleterre,  la  Suisse,  l'Allemagne,  l'Italie.  — 
A  peine  de  retour,  il  acclamait  la  Révolution  de 
1830,  «  le  plus  utile,  le  plus  beau,  le  plus  glorieux 
«  événement  des  fastes  de  l'humanité  »,  qui  réa- 
lisait c  si  instantanément,  si  vite,  si  glorîeuse- 
«  ment  la  vœu  de  toutes  ses  pensées,  le  but  de 
«  tous  ses  travaux  »  —  et  il  prit  part  à  «  ce 
«  concert  éternel  de  bénédictions  et  de  fêtes  s  par 
la  publication  de  sa  France  Nouvelle^  pré' 
lude  romantique  (Angers,  novembre  1830, 
Lesonrd,  2  vol.  in-18  de  12  ff.),  où  il  consacre 
notamment  quelques  vers  à  la  mémoire  de  son 
ami  Dovalle.  L'avenir  lui  semblait  dès  lors  con- 
quis et  il  rêvait  une  transformation  complète  de 
la  société  nouvelle,  qu'il  voulait  préparer  tantôt 
parle  théâtre,  sur  les  conseils  notamment  de  Bal- 
lanche,  avec  un  grand  drame,  sans  cesse  pris  et  re- 
pris et  toujours  in  achevé,  tantôt  par  la  prédication 
active  de  ses  espérances  et  de  ses  jeunes  convic- 
tions. C'est  à  cette  heure  même  que  le  Saint- 
Simonisme,  qui  rallia  dans  sa  contagion  en- 
traînante tant  d'âmes  généreuses,  l'enrôla.  Il 
prit  rang,  sous  la  direction  d'Enfantin,  dans  la 
réunion  de  Ménilmontant,  et  nul,  plus  que  lui, 
n'y  apporta  une  ardeur  plus  naïvement  appli- 
quée, suivant  la  doctrine  du  maître,  au  travail 
manuel,  qui  lui  rappelait  ses  débuts  champêtres. 
Avant  la  dissolution  légale  du  groupe,  il  se  mit 
par  les  chemins,  avec  deux  ou  trois  compagnons, 
pour  répandre  l'enseignement  nouveau  par  la 
parole  et  par  l'exemple,  vêtu  de  ce  grand  costume 
solennel  des  Templiers  du  moyen  âge,  que  je  me 
rappelle  encore  leur  avoir  vu,  tout  enfant.  Il 
séjourna  quelque  temps  à  Lyon,  gagnant  sa  vie 
le  jour  dans  un  atelier  de  chaudronnier  et  chan- 
tant ses  poésies  en  l'honneur  du  peuple  et  du 
travail,  dont  Félicien  David  avait  pour  la  plupart 
composé  la  musique  ;  puis  il  passa  en  Bavière  ; 

—  mais  au  premier  mot  la  police  allemande  le 
conduisait  en  prison  et  de  là  à  la  frontière.  — 
Rendu  libre  par  la  dispersion  de  l'Ecole  et  de 
retour  en  Anjou,  il  essaya  bientôt,  après  quelque 
repos,  d'organiser  à  Angers  même  des  cours 
publics  d'histoire  (juin  1838-31  janvier  1839) ,   | 


dont  le  Journal  de  Màtne-et-IiOtrc  do  tmpi 
analyse  les  premières  et  les  dernières  leçons. 
Le  cours  repris  au  printemps  de  1840  tniuit 
des  rapports  du  théâtre  et  de  la  société  (tl mu%\\ 

—  et  se  renouvela  encore  à  trois  ans  da  U  i 
Saumur  et  à  Angers  (février  1843).  mis  laot 
grand  succès.  Sa  propagande  se  consaeia  plus  urd 
presque  uniquement  à  l'enseignement  popoUin 
de  la  musique,  courant  de  ville  en  ville,  mais  ploi 
particulièrement  en  Suisse,  où  ses  libres  ebiiBb 
trouvaient  des  voix  pour  les  répéter,  sympsibiqw 
d'ailleurs  à  tons  par  son  air  de  douceur  et  de 
loyauté,  sa  sensibilité  communicative,  sa  voii 
pénétrante,  l'entrain  constant  de  son  (iévoo^ 
ment  toujours  prêt  à  tous  les  sacrifices.  Des  tasm 
vinrent  pourtant,  où  les  haines  politiques  lai 
firent  un  devoir,  dans  l'intérêt  de  sa  famille,  de 
s'attarder  loin  du  pays.  Sur  les  deroiers  temps, 
après  les  travaux  de  la  ferme,  qu'il  avait  repris, 
il  se  délassait  à  la  pratique  de  l'art  da  modelegr 
et  il  a  laissé  ainsi  un  certain  nombre  demédailloos 
d'une  ressemblance   et  d'un  sentiment  remar- 
quables. Celui  du  peintre  Hawke  a  para  à  l'Ex- 
position  d'Angers   de  1843.   Il  préparait  ausi 
une  histoire  du  Saint- Simonisme,  qui  promettait 
par  l'honnêteté  et  l'abondance  des  sonveoirs  loe 
œuvre  rare  et  curieuse.  Elle  est  restée  ioacheiée 
aux   mains  de  M^^^  de  Caen,  héritière  de  sa 
mère,  —  avec  tous  les  manuscrits  de  l'aateor  qii 
risquent  d'être   perdus.   .—  Rousseau,  doot  la 
santé   s'était  épuisée  depuis  longtemps  par  la 
fatigue  et  les  vives  émotions,  est  mort  le  13  aolt 
1857  à  Martigné-Briant  où,  suivant  son  f en.  il 
a  été  inhumé.  —  Sous  le  nom  du  docteur  Girmy. 
c'est  le  héros  qu'a  mis  en  scène  M.  BooDemère, 
dans  le  roman  des  Déclassés,  où  se  déroulefit 
une  partie  de  ses  romanesques  aventures. 

Journal  de  M.-et^L,  des  14, 21,  30  juin,  11  )«]lèt.  fi  A- 
eembre  1838,  31  janvier  1839.  —  Préewneitr  de  rOfimt  (h 
10  mara  1843.  —  Grille,  Bouquet  de  Violettet,  p.  S-14.  - 
Notice  Mas.  de  M.  Girauld-Usoord. 

Ronssema  {Théodore-Auguste  Harcxà» 
dit),  fils  naturel  d'Anne- Julie  Marchand,  oé  i 
Saumur  le  14  octobre  182S,  s'étant  fait  remarquer 
tout  enfant  par  ses  heureuses  dispositions  poar 
le  dessin,  reçut  de  la  ville  de  Saumur  une  peu- 
sion  de  500  francs  et  entra  en  1841  à  Paris  dans 
l'atelier  de  Léon  Gognet.  V.  VEcho  Saumurois 
du  19  novembre.  — *  C'est  vers  ce  temps  qu'il 
envoya  à  sa  ville  natale  les  deux  tableaux,  qo'y 
conserve  le  Musée  :  La  Paix  ramenant  V Abon- 
dance et  une  copie  de  Prudhon,  la  Vengeana 
et  la  Justice  poursuivant  le  Crime.  Sii 
autres  de  ses  tiÀleaux  décorent  le  choeur  de 
l'église  St-Nicolas  :  David  jouant  de  la  har^, 

—  Ste  Cécile,  —  Ste  Catherine,  —  la  Made- 
leine, copies  d'après  les  maîtres,  ^  St  Nicohu 
et  St  Augustin,  Il  se  laissa  malheureuiemeat. 
en  1854,  embaucher  par  une  société  d'Américaios. 
qu'il  suivit  aux  Etats-Unis.  Epuisé  bientôt  et  dé- 
pouillé de  toute  ressource,  il  partait  pour  la  Ha- 
vane, où  la  fièvre  jaune  l'emporta  en  mars  1857. 

Rousseau  de  Pumtlpiy  {Nicolas-Reni), 
docteur  en  théologie  d'Angers,  curé  de  Ch«ntoce 
de  novembre  1730  à  juin  1732»  chanoine  de  St- 


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Maurice  d'Angers  le  16  février  1732  par  la  rési- 
gnation en  sa  fayear  de  François  Babin,  —  syn- 
dic, puis  doyen  de  la  Facalté  de  théologie  et 
chanoine  honoraire  en  1780,  —  meurt  le  27  fé- 
vrier 1787,  Agé  de  83  ans,  léguant  24.000  livres 
pour  la  décoration  de  la  cathédrale. 

Roasaeaaz  (tes),  ham.,  c"*  de  la  BoianèrC' 
St-FL;  »  f.,  c»«  de  Moulihemfi;  —  f.,  c" 
de  Vernantes. 

Boasael»  émailleur ,  Angers ,  est  nommé 
exempt  des  gardes  du  gouvernement  d'Anjou  le 
19  juillet  1751. 

Roiiaael  {Charleà),  d*ane  ancienne  famille 
de  marchands  de  la  ville  d'Angers,  honorée  cons- 
tamment des  charges  consulaires,  y  naquit  le 
4  février  1741.  A  peine  &gé  de  21  ans,  il  prit 
du  service  dans  la  marine  de  la  Compagnie  des 
Indes  et  s'embarqua  à  Lorient,  le  2  février  1762, 
en  qualité  de  volontaire  à  bord  du  vaisseau  le 
Massiae,  capitaine  Wioslou.  Le  27  juin,  faisant 
roule  pour  Batavia,  il  fut  nommé  second  enseigne, 
par  M.  de  St-Georges,  chef  d'escadre,  comman- 
dant général  des  vaisseaux  de  la  Compagnie  des 
Indes.  Rentré,  après  avoir  quitté  le  service  en  1770, 
chez  son  père,  marchand  de  draps  de  soie  et 
changeur  royal  des  monnaies,  il  lui  succéda  en 
1775  et  fut  en  1776  élu  commissaire  près  la  juri- 
diction consulaire  d'Angers,  en  1779  juge-consul, 
en  177M2  promu  au  grade  de  capitaine  de  la 
2*  compagnie  de  milice  bourgeoise  de  son  quar- 
tier, et  dans  la  même  année  appelé  aux  fonctions 
d'échevin  de  la  ville  d'Angers  et  continué  jusqu'en 
1787.  Le  3  mars  1789  il  était  choisi  par  les  assem- 
blées primaires  pour  faire  partie  des  30  députés  dé- 
signés pour  rélection  des  reptésenlants  de  Tordre 
du  Tiers  aux  Etato-Généraux.  Le  19  juillet,  il  fit 
partie  du  comité  de  sûreté  publique  de  la  ville.  Le 
1*'  férrier  1790,  il  fut  élu  premier  officier  muni- 
cipal avec  M.  de  Houillères,  maire,  qu'il  eut 
soovent  à  suppléer  au  milieu  des  circonstances 
difficiles  qui  se  produisirent  sous  leur  adminis- 
tration, notamment  la  révolte  des  perrayeurs. 
En  1792,  lors  de  l'organisation  des  tribunaux  de 
commerce,  en  conformité  de  la  loi  du  16  août 
1790,  il  fut  nommé  président  du  tribunal  de 
commerce  de  l'arronctissement  d'Angers,  où  il 
contribua  puissamment  jusqu'à  ses  derniers 
moments  à  rétablir  cette  branche  de  la  justice 
alors  Complètement  désorganisée.  Il  mourut  le 
27  juin  1806,  frappé  d'apoplexie  sur  la  prome- 
nade des  Lices.  Le  reste  de  ses  loisirs  s'em- 
ployait à  l'administration  de  l'hôpital  des  Incu- 
rables d'Angers,  qu'il  présidait  depuis  1797. 

RouBselAie  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c** 
de  la  Pouèze, 

Rovaselet  (le),  f.,  c"«  d'Andard. 

Roasaelet  {Antoine),  imprimeur  et  libraire 
prolestant,  à  Saumur,  1G59.  Sa  femme,  Anne 
Lesnier,  mourut  le  19  août  1657. 

RoBsaelInale  (la),  f.,  c"*  de  Loire;  >*  f., 
e»«  du  Tremblay. 

Ronsselle  (la),  f.,  c>*  de  Savennières.  — 
«  La  terre  delà  R.  avec  maisons,  garenne» 
■  et  ménagerie  à  connils  »,  relève  de  J^avau,  à 
i|ni  rend  aveu  n.  h.  Jacq.  Constantin  1642,  doyen 


des  Comptes  de  Bretagne,  —  sa  veuve  Jeanne 
Hartineau  1681. 

RoasBellerle(la),  f.,  c»*  de  Chanzeaux,  — 
Ancien  domaine  des  Calvairiennes  d'Angers,  qui 
l'avaient  acquis  le  28  septembre  1718  des  héritiers 
d'André  Moreau,  chanoine  de  St-Léonard  de  Che- 
millé. 

RonaBellIèrOff.,  c*""  de  Chanteloup;  —  f., 
c»«de  la  ChapelU-HuL — f.,  c»«  de  Chazés.'A.  ; 
—  f.,  c»«  de  Chemillé;  —  f.,  c"«  de  ChoUt  ;  — 
f..  €»•  de  Corzé  ;  —  f.,  c"«  de  Durtal  :  —  f.,  c»« 
de  la  Jaille-Yvon;  —  dépendait  du  Bonlay 
dans  la  paroisse  de  Molières  et  relevait  de 
Chambellay,  xvi*  s.  -,  —  f.,  c*"*  de  JLasse  ;  »  f., 
c"  de  Loire;  —  f.,  c»«  du  Longeron  ;  —  f.,  c»« 
de  Marcé;  ■»  m»",  c»«  de  MontreuiUBellay , 
dans  le  vill.  de  la  Salle,  dont  est  sieur  Pierre 
Blesteau,  f  le  24  janvier  1665;  —  f.,  c»*  de  Mo- 
rannes.  —  Appartenait  à  Marie  Guibert,  femme 
de  Pierre  Ayrault,  par  qui  elle  advient  à  Guyenne 
Ayrault ,  femme  de  Guill.  Ménage ,  sieur  de 
l'Anerie,  où  elle  reste  réunie. 

Roasselllére  (la),  vill.,  c»*  de  la  Posson* 
mère.  —  Ane.  terre  noble,  avec  manoir,  daté 
i7î7  sur  quatre  fenêtres,  cour,  fuie,  chapelle  et 
vignoble  renommé.  —  En  est  sieur  Georges  Avril 
1567,  Geoffroy  A.  1575  ;  —  Jean-André  Pocq.  de 
Livonniôre  1726,  N.  Lemarié  1773,  —  aujourd'hui 
M.  Gabriel  Billard,  par  héritage  de  M.  Guépin, 
son  grand-père.  —  Auprès  s'élève  la  chapelle 
Saint-Roch,  édifice  rectangulaire  à  deux  pignons, 
celui  de  l'entrée  chargé  d'ane  tourelle  hexagonale  a 
demi-engagée,  qui  sert  de  clocher.  Il  était  autrefois 
précédé  d'un  porche.  Sur  une  dalle,  traces  d'un 
écusson  mutilé  ;  à  l'intérieur,  charpente  et  lambris 
apparents,  et  plusieurs  statues  deStRoch,  dont  une 
en  pierre  peinte,  vêtue  en  pèlerin,  chargée  d'ex- 
voto;  —  l'autre,  sur  un  socle  près  l'autel,  jambes 
nues,  chausses  molles  et  tombantes,  grande  robe 
ouverte,  long  manteau  flottant  et  chaperon 
retroussé,  xvi*  s.  — La  fondation  date  du  4  juillet 
1634  et  en  est  due  à  l'avocat  Froger,  mari  d'une 
Gourreaa,  qui  y  établit  deux  messes  par  se- 
maine dont  une  le  dimanche.  Un  arrêt  de  la 
Sénéchaussée  du  9  janvier  1762  obligea  les  pro- 
priétaires à  en  laisser  l'entrée  libre,  et  en  cas 
d'absence,  à  faire  tenir  les  clés  disponibles.  Le 
titulaire,  en  même  temps  chapelain  de  Laleu, 
sollicitait  en  1770  la  suppression  d'une  des  deux 
messes  (G  Chapelles).  —  Un  pèlerinage  s'y  réunis- 
sait, pendant  longtemps  très-fréquenté. 

Roasselliére  (la),  f.,  c"*  de  St- Augustin- 
deS'B.  ;  »  f.,  c"«  de  la  Salle^e-V,  —  Ancien 
domaine  relevant  du  Grollay  ;  —  en  est  dame 
Perrine  Deffays  1599  ;  —  châL,  c°«  de  Soulaire- 
et-B.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  la 
commanderie  du  Temple  d'Angers,  avec  maison 
seigneuriale,  haute  et  basse-cour,  jardins,  enceinte 
de  douves  et  de  fossés,  droit  de  ponts-levis, 
haute  et  basse -justice,  —  et  chapelle  bénite  le  9  dé- 
cembre 1677  et  fondée  le  15  mars  1701,  par 
Jeanne  Gilles,  veuve  d'Et.  Duverdier.  —  EÎn  est 
sieur  n.  h.  Pierre  Lemal  1615  ;  —  messire  Julien 
Yerdier  ou  Duverdier,  écuyer  ordinaire  du  roi, 
1656,   mari   de    Renée  Rubion,    1677  j    il    y 


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meort,  âgé  de  70  ans,  le  23  novembre  1693  ;  -—  son 
fib  Etienne,  mari  de  Jeanne  Gilles,  le  28  mai 
1698;  —  Lonis-Armand-Pierre  Duverdier  1706; 

—  J.-B.-Mario  Delaonay,  écuyer,  f  le  9  no- 
vembre 1742,  Agé  de  43  ans;  —  Franç.-Jean  D., 
doclenr-médecin,  qui  y  épouse  le  18  septembre 
1780  Rose-Marg.  Gilly  ;  —  JasteJean  Boncanlt, 
écayer,  mari  de  Fr.-Urb.-Macée  des  Bois,  qni  y 
meort  le  17  novembre  1788;  —  ff.,  c"*  de  la 
TesBOuaîU;  •-  vill.,  c<**  des  Ulmes.  —  En  est 
sienr  n.  h.  Phil.  Bertaolt  1480,  Pierre  Bertault 
1600,  Marie  de  Meanlne,  sa  venve,  qui  se  remarie 
le  28  mai  1607  avec  Louis  Gbarondean  ;  —  Paul 
Bertault  1664. 

RousselUères  (les),  bam.  et  cl.,  c*"  de 
Chigné\  ■»  bam.,  c"«  de  Vaulandry.  —  La 
Guyardière  aliaa  la  Rouaaellière  1583  (St- 
Anbin,  Aveux,  f.  190;.  ~  Les  lieux  et  cZose- 
ries  des  RousselUères  alias  Guyardières 
1779  (St-Aubin,  Censif,  t.  I,  f.  22).  —  En  est 
sienr  Mich.  Sigonneau  1536,  Louis  Janvier  1583, 
Franc.  Adam  d'Estaigne  1770;  —  f.,  c^^  du 
Vieil-Baugé.  —  Uoustel  et  appartenance  feu 
Macé  Hervé  près  la  Jarriaye,  appelle  la  R, 
1439. 

Ronsserie  (la),  bam.,  c"«  du  Louroux-Béc. 

—  Du  nom  de  la  famille  Leroux,  seigneur  du 
lieu  au  xv«  s.  L'abbaye  de  Pontron  y  possédait 
un  domaine  au  xvii*  s. 

Rovsses  (les),  c»*  d'Amhillou.  —  Le  fief 
appelle  le  fief  des  R  1540  (G  105.  f.  314), 
relevait  de  la  Grésille  et  avait  son  manoir  dans 
le  vill.  de  Sourcbes.  —  En  est  sieur  Jean  Cadu 
1530;  —  sa  veuve  Renée  Lebreton  1540;  —  Nie. 
Herbereau  1622,  n.  b.  Jean  Herb.^  avocat  an 
Présidial  d'Angers,  mari  de  Modeste  Yvain,  1677, 
1696,  Jacq.  Legros,  chanoine  de  la  Grésille,  1702. 

Roassier  {Michel),  né  le  2  juin  1750,  maire 
de  Louvaines,  ancien  juge  de  paix,  conseiller 
général  en  l'an  VIII,  en  était  le  doyen  d'âge  en 
l'an  IX;  —  meurt  le  18  octobre  1807. 

Rouflsler  (Pierre)  d'Angers,  docteur  de 
Sorbonne,  meurt  curé  de  St-Gervais  prés  Nanteuil- 
en-Vallée  (Charente)  en  1630,  âgé  de  55  ans. 
Son  épitapbe  est  recueillie  au  Musée  des  Anti* 
quités  de  Poitiers  Une  antre,  encastrée  encore 
dans  un  pilier  de  son  église,  le  qualifie  de  très- 
célébre,  celeherrimus,  sans  en  justifier  autre- 
ment. 

RoansiAro  (la)«  f.,  c"«  de  Châtelais,  —  En 
est  sieur  Claude  Arnoul,  avocat  au  Présidial  de 
Châteaugontier,  1643, 1660;  =  f.,  c"«  de  Che- 
viré'le-R.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  manoir 
noble,  dont  est  sienr  messire  Hector  de  Domaigné, 
chevalier,  1452  (E  947),  n.  h.  ...  de  la  Courant 
1550,  son  gendre  Pierre  Poullain  1557,  n.  h. 
Franc,  de  la  Courant  1565,  Jein  Besvaulx, 
écuyer,  1635,  Pierre-Tbéoph.  Morant  de  l'Epinay 
1759,  sur  les  héritiers  de  qui  la  terre  est  vendue 
nat*  le  9  vendémiaire  an  III;  —  ehât.,  c»« 
fX'Echtmiré.  —  Rosseria  1089  (Pr.  d'Echem., 
ch.  or.).  —  Ruseria  1154  (Ib.).  —  La  Rous- 
•l'ère  1264  (2*  Cartul.  St-Serge,  Hommages).  — 
Le  lieu,  fief  terre  et  seigneurie  de  la  R, 
1539  (C  105,  f.  348).  —  A  nn  kil.  du  bourg,  dans 


une  jolie  plaine.  —  La  terre  appart.  encore  an 
xv«  s.  à  une  famille  du  nom  et  passe  aux  Lebigot 
vers  1460,  —  Charles  Leb.  la  vend  en  1G03  à 
Thomas  Dupont  d'Aubevoie,  dont  la  famille  U 
possède  jusqu'à  la  Révolution.  —  Dans  la  cha- 
pelle s'y  marie  encore  le  13  août  1668  René  Le- 
bigot, chevalier,  sieur  de  Linières,  avec  Anse 
Dupont  d'Aubevoie.  —  Jusqu'en  1858  le  domaine 
appartenait  à  M.  Gendron,  qui  avait  fait  recons- 
truire l'habitation  vers  1830  sur  l'emplacement  de 
l'ancienne  serre.  Elle  a  été  agrandie  par  des 
constructions  postérieures  et  restaurée  en  1860. 
—  La  ferme  et  le  vieux  manoir  dit  la  VieiUe- 
Roussière  subsistent  encore  entourés  de  dooves 
vives,  traversées  par  un  pont  de  pierre  ;  au-devant, 
sur  la  façade  principale,  apparaît  la  trace  peinte 
d'un  blason  ;  dans  la  chapelle,  située  à  nn  angle 
de  l'enceinte,  trois  antres  blasons  dont  un  des  De 
Peigne,  d*azur  au  peigne  d^ argent  accompagné 
de  trois  étoiles  d^or,  sur  dos  plaques  de  coiTre, 
au  sommet  du  lambris  ;  —  il  ne  reste  que  reoca- 
drement  du  tableau,  qui  décorait  l'autel;  —  aaj. 
k  M.  Moriceau;  —  f.,  c»«  du  Fief-Sauwn ; - 
f.,  c"«  de  Gonnord. 

Roussière  (la),  bam.,  e»*  de  Juvardeil  - 
Les  R.  (Rec^).  —  Ane.  fief  relevant  de  Jovardeil 
avec  maison  noble,  dont  est  sieur  Jean  d'Aol- 
nières  1456,  N.  Lévesque,  mari  de  Jeanne  d'A., 
1579,  René  Sérezin  1632,  Louis  Goislard  de  Vont- 
sabert,  qui  vend  le  10  novembre  1766  à  Olivier- 
Jean  Pannetier  et  celui-ci  le  87  novembre  1767 
au  conseiller  Brouard;  —  appart.  en  1790  i 
Dubois  de  Maquillé,  sur  qui  il  est  vendu  nai^  1« 
l«r  thermidor  an  IV  ;  «»  f.,  dans  le  bonrg  de 
Louvaines;  «■  ham.,  c»»  de  la  Memhrolle, 
avec  minoterie.  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  antre- 
fois  avec  château-fort  dont  une  tour  subsistait 
encore  au  commencement  du  xvi«  s.,  sur  one 
haute  motte  dominant  la  rivière  ;  —  au-dessns, 
sur  la  chaussée  d'un  double  étang,  deux  moo- 
lins  bannaux  à  blé  (£  1141:.  —  Le  domaine, 
réduit  à  une  simple  métairie,  dépendait  en  1499 
de  la  terre  du  Plessis-Macé,  et  appart.  plus  \srà 
à  l'Hôtel-Dieu  qui  fit  reconstruire  les  moalins  en 
1758  (H.-D.  E  9)  et  les  vendit  en  1780  au  coffli^ 
de  Serrant,  et  celui-ci  en  1811  à  M.  Ricbos. 
V.  Gasté  etBasin,  les  Grandes  Indust,,  p.  i6.  - 
Il  y  résidait  aux  xvii'Xviii*  s.  une  brigade  de 
gabelle  ;  —  f.,  c»«  de  Martigné-B  ,  près  U  viU. 
de  la  Vilaine.  —  La  métairie  de  Turcar  aliat 
la  R.  1567.  appart,  à  Pierre  Petit;  —  vill.,  c**  de 
la  Ménitré;  —  bam.,  c»«  de  Montreuil'B.'M'* 

—  f.,  c»«  du  Puiset'Doré,  —  Tailleia  de  Ru- 
seria, —  terra  de  Roseria  1140  circa  (Cart. 
de  Toussaint).  —  Ancien  domaine  de  l'abba^ede 
Toussaint.  —  La  basse  R.  relevait  de  Bobardy  ; 

—  en  est  sieur  Et.  de  Léperonnière  1458  ;  «-  Un  • 
c»«  de  StGeorges^U'P.-de-la-G,;^  f..  c"*** 
St'Léger-dU'May  ;  —  donne  son  nom  à  nn  ruiss. 
qui  se  jette  dans  le  Chiron  à  350  met.  de  sa  sooree; 
— c"  de  St-Pierre^Maul  -  Le  lieu  noble  di 
la  Roussière-Vaudeguibert  1540  (C  iO<>. 
f.  459).  "La  R.de  Vaugihert  1584,  - Ttk' 
vait  du  Grand-MontrevaulL  —  En  est  sietr  n.  b 
Julien  Simon  1540,  Jeanne  de  Blednouvean  1584, 


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qai  à  ce  titra  avait  la  présentatioii  de  la  chapelle 
N.-D.  en  Téglifle  de  Si-Nicolas  de  la  paroisse  ;  » 
f .,  c"  de  St-Quentin-lè^B.  ;  —  f ..  c»«  de  la  Salle- 
Aubry  ;  —  raiss.  né  sur  la  c»*  de  Sceaux,  tra- 
verse Pniillé,  s'y  jette  dans  la  Mayenne;  — 
â,450  met.  de  cours;  »  f.,  c"*  de  la  SéguU 
nière  ;  —  donne  son  nom  k  nn  miss,  né  sur  la 
c"*  de  Cholet,  à  gauche  du  chemin  de  St-Chris- 
lophe,  qui  coule  du  N.  au  S.  et  limite  dans  sa 
partie  inférieure  Cholet  et  la  Séguinière,  passe  à 
la  Roussière  et  se  jette  dans  le  miss,  du  Pont-de- 
la-Rousse;  —  1,560  met.  de  cours;  -■  f.,  c""  de 
Seiches,--  Rusaeria  1050  (Cart.  St-Aub. ,  f .  27  v»). 

—  C'est  Tanc.  manoir  seigneurial  de  Mathefelon, 
après  la  destraction  du  manoir  féodal  et  la  réu- 
nion da  fief  primitif  à  Durtal.  La  terre  rele- 
vait de  Baugé  et  donnait  son  nom  jusqu'au 
XVII*  s.  à  une  famille  qui  prétendait  se  rattacher 
à  celle  des  premiers  comtes.  —  René  de  la  Rous- 
sière la  vendit  avec  tous  ses  droits  et  honneurs 
en  1649  à  Louis  de  Rohan,  qui  la  rénuit  au 
domaine  alors  très-circonscrit  du  Verger  et  la  re- 
vendit avec  lui  en  1765.  —  Le  logis  rectangulaire, 
flanqué  d'une  tourelle  en  cul-de-Iampe  dont  le 
pied  conserve  un  reste  de  gargouille,  s'ouvre 
presque  an  centre  par  une  belle  porte  Renais- 
sance en  anse  de  panier,  les  pieds-droits  ronds, 
décorés  de  lozanges  et  de  rondelles,  avec  ban- 
deau supérieur  formé  d'une  feuille  épanouie  qui 
s'allonge  en  cordon  de  feuillage  ;  au-dessus  une 
double  ouverture  cintrée,  encadrée  de  pilastres  ; 
pais  une  corniche,  surmontée  d'une  frise  portant 
an  centre  un  écnsson  mutilé  dans  une  couronne 
de  feuillage  ;  au-dessus  encore,  une  belle  fenêtre  gé- 
minée avec  montants  fouillés  de  lozanges  et  de  ron- 
delles. La  lucarne,  qui  en  formait  le  prolongement, 
est  rasée,  comme  tout  le  couronnement  supérieur 
du  toit  porté  encore  sur  un  reste  d'entablement  avec 
modillons.  —  A  côté,  vers  TE.,  deux  hautes 
fenêtres  sans  décoration  éclairent  un  vaste  esca- 
lier de  pierre  en  zigzag,  qui  conduit  dans  la  salle 
supérieure,  longue  au  moins  de  14  met.  sur  7  de 
largeur  ;  an  fond,  —  ainsi  qu'au  rez-de  chaussée, 

—  s'y  dressent  de  vastes  cheminées  avec  manteau 
en  encorbellement.  Un  long  vestibule  conserve  ses 
portes  antiques  et  sa  voûte  découpée  par  des 
arceaux  surbaissée  en  saillie  avec  retombée 
sculptée;  —  vers  l'O.  l'immense  grange  ;  —  vers  N. 
Técarie,  dont  le  mur  extérieur,  reste  de  l'enceinte, 
montre  une  belle  porte  condamnée  et,  à  l'angle, 
le  pied  d'une  tour  en  encorbellement. 

Roasal«re  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c"«  de 
St-Laurent-de-la-Pl.  ;  —  (la  Grande-),  f.,  c»« 
de  Souiaire^t'B,  —  Les  Rusaières  (Cass.); 

—  (la  Hante-),  f.,  c"  de  la  Memhrolle, 
Roossléres  (les),  ham.,  c»*  de  Bauné  ;  «> 

f.,  c**"  de  Montguillon, 

aoussIUat  (le),  ham.,  c"«  de  Parce.  —  Le 
RouMillac  (Cass.). 

RovBsinlére  (la),  vilL,  c"*  de  Couturée.  — 
La  Rousselinière  1593 ;  ««  f .,  c""  de  Fougère-, 
«■  f.,  c"  du  Landemont;  —  m«"  b.i  c"*  de 
Montreuil'S.-L.  —  Appart.  en  1705  à  Toui- 
gneau,  avocat  au  Présidial  de  Saumnr,  qui  la 
relevait  de  Marolies  en  Seiches. 


Roauon»  c''*  de  Brain-êur-VA,  —  Ancien 
fief  avec  maison  noble  reconstruite  au  xviii*  s. 

—  Deux  portraits  de  cette  époque  y  sont  .con- 
servés, dont  un  d'un  magistrat ,  l'autre  de  sa 
femme.  ,—  En  est  sieur  Jean  fionvoisin  1567, 
messire  Pierre  Malbranche  1658,  Jérôme  de  M., 
t  en  1704;  —  aujourd'hui  M.  Hervé-Bazin;  — 
mo"  b.,c»"  deJarzét  anc.  domaine  des  Chon- 
dieu  et  des  Hossard. 

RousUllerie  (la),  f.,  c««  de  Vauchrétien, 
•—  La  cloaerie,  maison,  etc.,  appelée  la 
Bésuère  1540.  —  Le  hordage  appelé  la  Be- 
suère  1540,  —  Le  vill.  de  la  B.  1628, 1764,  — 
Le  vill  delà  3.  alias  la  Roustillerie  1633, 
1693  (Censif  de  la  Baste).  —  Ce  dernier  nom,  qui 
lui  est  resté,  lui  advient  de  Pierre  Roustille  qui 
l'avait  acquise  le  28  mars  1540. 

Note  Hm.  Rumbault. 

Roate  (la),  vill.,  c'«  du  Coudray-M.  ;  •>  (la 
Grande-),  ham.,  c°«  de  Jumelles. 

Roate-au-Loap  (la),  m»»,  c°«  de  Cha- 
lonnes-sur-L.,  dans  la  grande  lie.  —  En  est 
sieur  Jacq.  Drouet  1669,  Cherbonneau  en  1790  ; 

—  Leclerc  raconte  dans  ses  Chroniq.  Mss.  d'un 
petit  village,  p.  211,  qu'elle  aurait  été  cons- 
truite sous  Louis  XIV  par  un  sieur  Martin 
L'Opéra,  qualifié  du  prétendu  titre  de  maire  de 
Chalonnes;  »  cl ,  c»*  du  Ménil\  »  h  ,  c°«  de 
St-Clément'deS'L,  ;  —  cl.,  c^  de  St-Georges- 
s.-L.,  centre  d'un  gisement  de  houille  signalé  en 
1828  et  dont  l'exploitation  fut  autorisée  par  or- 
donnance du  17  juin  1829  au  profit  de  la  compa- 
gnie Lebreton. 

Rouvema,  cbàt,  c»*  de  Chaumont  —  RoU' 
voltz  (Affiches  de  1871).  —  Anc.  fief  et  seigneurie 
dont  est  sienr  René  Boissart  1565,  Perrine  de 
Domaigné,  sa  veuve,  1570,  n.  h.  Jean  de  Car- 
bonnier,  1598,  mari  d'Anne  de  la  Roche,  f  le 
31  mars  1621  ;  —  leur  fils  François  de  C,  marié 
le  7  juin  1622  avec  Louise  de  Lescrivain  ;  il  est 
veuf  le  21  octobre  1636  et  meurt  le  4  avril  1653  ; 

—  Charles  deC,  mari  de  Malhurine  du  Tertre, 
1657.  —  La  terre  est  acquise  de  la  famille  Car- 
bonnier  par  nn  Grimaudet  par  acte  du  23  dé- 
cembre 1678;  —  Francois-Julien-René-Jean  de 
Grimaudet,  s' de  laRocbebouet,  y  réside  en  1751  ;  — 
et  encore  svj.  sa  descendance.  —  Presque  i  l'entrée 
du  bourg  de  Chaumont,  vers  l'O.,  une  belle  allée 
tournoyante,  bordée  de  hauts  et  vieux  arbres,  le 
long  d'une  pièce  d'eau ,  conduit  an  château,  qui 
domine  la  vallée  et  à  l'horizon  Lue,  la  Tnf- 
fière  et  les  toits  lointains  des  Bruères  en  Bauné  ; 
une  autre  avenue  vers  Cornillé  débouche  par  nn 
arceau,  avec  petit  tourillon  crénelé,  entre  deux 
pavillons.  —  Le  manoir,  d'apparence  moderne, 
porte  à  chaqne  angle  une  tour  pentagonale  à  toit 
pointu,  de  deux  étages,  que  prolonge  un  rang  de 
lucarnes  ornementées,  la  façade  vers  S.-E.  pré- 
cédée d'un  perron  à  la  française  et  décorée 
de  médaillons  à  l'antique;  —  le  corps  central 
terminé  par  nn  groupe  de  deux  fenêtres  avec 
colonnade  à  chapiteaux  et  fronton;  au-dessus, 
une  haute  et  large  cheminée  style  Renaissance  ; 

—  la  façade  vers  N.-O.  précédée  d'un  portique 
avec  élégant  balcon  à  balustrade  ^  —  entre  les 


ROT 


—  320  — 


ROY 


tours,  sur  les  bas-côtés,  se  prolonge  ane  galerie 
couverte  ;  —  les  portes  et  les  façades,  sculptées 
aux  initiales  des  propriétaires,  G.  R.  —  Vers  S. 
se  cachent  dans  la  verdure  les  servitudes,  Vécurie, 
la  porte  sculptée  d'un  cheval  en  bas  relief,  et 
vis-à-vis,  les  ruines  du  manoir  antique,  aux  murs 
éventrés  et  blottis  dans  le  Uerre. 
Roaveaa,  h.,  c"«  de  Sermaise,  avec  m»"  b. 

—  Ane.  logis  noble  dans  une  enceinte  de. douves 
vives,  précédé  de  trois  belles  avenues,  —  dont  est 
sieur  n.  h.  Adrien  de  Houdon,  mari  de  Catherine 
de  Grasmesnil,  1601,  René  de  Houdon,  mari  de 
Catherine  Louet,  1612,  1623,  Claude  Coueffé, 
prévôt  des  maréchaux,  à  Baugé,  par  son  mariage 
le  9  février  1644  avec  Jacqueline  de  Houdon,  — 
Julie  Scbewanster  du  Perray,  écuyer,  par  son 
mariage  le  30  septembre  1665  avec  Jacqueline 
Coueffé,  —  Gédéon-Amaury-René  de  Ridouet  de 
Sancé,  chevalier,  par  son  mariage  avec  Marie- 
Renée  Scbewanster,  le  23  octobre  1743  ;  —  Louis- 
Augustin  de  R.  de  S.,  marié  le  11  juin  1782  avec 
Claudine-Louise  de  Russon;  —  vendu  en  1829 
par  H.  Bariller,  avocat,  Angers,  à  M.  Dutier, 
ancien  notaire. 

Rovirrale  (la),  f.,  c"*  de  Brain-s.'Ijong.  — 
La  court,  tnaitona,  vergers  de  la  R,  cîr- 
cuite  et  encîoBe  de  fosBez  1540  (C  106,  f.  105). 

—  En  est  sieur  n.  b.  Jean  Bourdon,  écuyer, 
1539, 1553,  qui  était  tenu  de  fournir  an  sieur  de 
Fontaines,  son  suzerain,  en  tous  besoins  un  exé- 
cuteur de  justice  et  un  sergent  de  pied  ;  «  f., 
c""  de  Chazé'Henri.  —  Vieux  logis  noble, 
dans  la  cour  duquel  s'élève  encore  Tancienne  motte 
féodale  ;  «■  ham.,  c"*  de  Coron,  —  Gaagneria 
que  dieitur  la  Rovreie  1235  (Pr.  du  Coudr.- 
Montb.).  —  En  est  sieur  Jean  du  Bois-Béranger 
1705, 1710. 

Ronvray,  cl.,  c'«  de  Loire.  —  Le  Rouvray 
(Cass.).  —  En  est  sieur  Mie.  Laubin,  procureur 
fiscal  de  Candé,  1605,  Ant.  Laubin  1658. 

RoaimdB  (les),  bois,  c"*  de  Montguillon. 

—  Au  milieu  y  existent  deux  enceintes  formées 
par  des  fossés,  encore  assez  larges  et  profonds,  où 
se  tenaient,  dit-on,  les  plaids  et  assises  de  la 
seigneurie. 

Roaxt  f.,  t^*  de  Chantocé,  vendue  nat^  sur 
Armand  de  Boissard  le  22  frimaire  an  VI. 

Roaz  (Jean),  dit  Oysonville  ou  Auzon- 
ville,  —  il  signe  des  deux  façons,  —  chirurgien 
du  maréchal  de  Brézé  à  Milly,  1645,  1649.  - 
(Jean),  son  fils  sans  doute,  «  chirurgien  major 
«  des  gardes  du  prince  de  Condé  »,  épouse  à  Milly 
Catherine  Bellanger,  veuve  Boulet,  le  18  janvier 
1661. 
MÊomitay»  —  V.  Rosée, 
R#asc«at  f.,  c"*  de  JumelUs, 
RoaxIéreSt  m*".  C*  de  la  Bohalle, 
Roy  {Françoise),  religieuse  bénédictine  de 
N.-O.  de  Nevers,  où  elle  était  entrée  dès  1690  et  où 
elle  avait  fait  profession  à  16  ans  en  1698,  fut  nom- 
mée abbesse  de  Nyoiseau  par  bulles  du  29  juillet 
1616  -,  mais  elle  eut  à  lutter  contre  de  nombreuses 
résistances  tant  des  seigneurs  laïcs,  que  des  reli- 
gieuses, à  qui  elle  apportait  la  réforme.  Consacrée 
à  Poitiers  le  20  mars  1618,  elle  prit  possession 


le  6  avril,  interdit  immédiatement  Pentrée  de  b 
maison  aux  sécuUers  et  fit  établir  la  clAtme. 
Mais  les  religieuses,  aidées  des  gentilshommes, 
l'expulsèrent  de  force  ;  et  elle  dut  se  retirer,  avec 
trois  compagnes  seulement,  dans  un  eraûtafe 
voisin,  où  les  rebelles,  touchées  de  sa  détre&u, 
la  revinrent  chercher,  lui  cédant  la  plaça  et  se 
retirant  dans  le  prieuré  de  la  Lande-aox-Nonaios. 
Rétablie  maîtresse,  elle  fit  reconstruire  les  dor- 
toirs, bâtir  un  côté  du  cloître  et  rinfirmerie. 
et  Tordre  intérieur  assuré,  installa  des  distribo- 
tions  gratuites  de  remèdes  aux  pauvres  et  poonut 
à  la  dignité  du  service  paroissial  en  obteDant, 
par  décret  épiscopal  du  24  mars  1631,  la  réonion 
en  une  seule  cure  des  quatre  bénéfices  eo  dtre 
qui  s'en  disputaient  les  fonctions.  Par  ses  soins 
l'église  paroissiale,  ainsi  réorganisée,  fat  recons- 
truite dans  la  partie  haute  du  bourg  et  consacrée 
en  1640.— Elle  mourut  peu  après,  1«  21  mai  1643, 
âgée  de  61  ans.  —  Sa  vie  par  Grandet  est  con- 
servée Mss.  au  Séminaire  Saint-Sulpice  de  Faris. 

—  Son  Oraison  funèbre  par  le  P.  Lena  «ie 
Sainte-Scholastique  est  imprimé  (1644,  in-S^}- 
Son  épitaphe  se  trouve  a  la  fin  de  l'Orotaon 
funèbre  de  Louise  Du  Bellay. 

Bévue  â: Anjou,  i853,  p.  87.— D.  Ghamard,  1 11,  p. i!?. 

Roye  {François  de),  né  à  Angers  en  1617,  fils  de 
Claude  deR.,  conseiller  au  Présidial,  et  deFr.Daiy 
d'Argenté,  s'appliqua  à  l'étude  de  la  jurisprodeoee 
et  brigua  successivement,  —  à  Bourg  d'abord,  pois 
en  décembre  1649-mar8  1650  à  Angers,  en  1652  i 
Orléans,  —  une  chaire  de  droit  qu'il  obtint  défisi- 
tivement  à  Angers  en  1655  et  qu'il  occapa  jnsqa'i 
sa  mort.  On  dit  même  qu'il  refusa  de  l'échanger 
pour  une  chaire  qui  lui  aurait  été  offerte  à  Paris 
lors  du  renouvellement  de  la  Faculté.  Il  prit 
quelque  part  à  la  fondation  do  l'Académie  d'An- 
gers en  1685,  où  il  eut  à  peine  le  temps  da 
siéger.  Il  mourut  le  24  janvier  1686  et  fat  iDhtuDc 
aux  Cordeliers.  —  Il  a  fait  imprimer  :  Dixur- 
tatio  triplex  de  art.  I,  transfugam  Si  D.  dt 
Aq....  (Orléans,  1652,  in-4»),  thèse  de  coDOoars; 

—  Ad  Çan.  Ego  Berengarius  4i,  De  coMt 
erat.  Distinct,  f.  Ubi  Vita,  hœresis  et  pani- 
tentiaBerengarii,  Andeg.  arckidiaconi.Etad 
FL  Josephi  locum  de  X>,  Jesu  Christo  (An- 
gers, P.  Avril  et  J.  Le  BouUenger,  1656).  peut 
in-4«  de  80  p.  et  de  25  p.,  les  deux  traités  sur 
Bérenger  et  celui  sur  le  texte  célèbre  de  R 
Joseph  ayant  une  pagination  distincte,  avec  dédi- 
cace à  l'évèque  Arnauld,  un  avis  au  lecteur  et 
une  liste  des  auteurs  cités  (4  p.  sur  dea\  co- 
lonnes) ;  —  Ad  capita  super  Spécula  W  « 
privilegiis  et  excess.  privil.  apud  (?reg.,«w 
ilpolo^ettcus  pro  omnibus  Galliarum  o»^ 
cessoribus  contra  Parisiensis  canonicip^^ 
professorcs  (Angers,  P.  Avril,  1665,  in-*»);  "7 
Ad  titulum  De  jure  patronatus  libro,  tertio 
Decretalium,  Ejusdem  de  Juribus  honort- 
ficis  in  EccUsia  libri  duo ,  dédié  à  De»» 
Talon  (Angers,  1667,  in-4»,  chaque  traité  a»ec 
pagination  distincte,  247  p.  et  104;  Nantes.  \'^ 
in-40  avec  une  vie  de  l'auteur)  ;  —  De  Misi^ 
dominicis,  eorum  officio  et  potestaU,  ^^} 
multa  ad  ecclesiastieam  fortnsem  diicipl* 


RUA 


—  321  — 


RUE 


nam  (Angers,  P.  Avril,  1672,  in-4*  de  152  p.  et 
Lipâae,  éd.  Nenhaas,  1744,  pet.  in-^»),  sayante  ôtade 
historique,  dédiée  à  l'intendant  Ribeyre  et  que  le 
Catal,  dcB  livres  de  la  maison  professe  des 
ci-devant  Jésuites  (Paria,  1763,  in*8S  P-  62), 
prend  poor  on  traité  de  théologie  ;  —  Panegy- 
ricus  L0udovico  magno  dictus,  ad  ejus  edic- 
tum  de  studio  utriiisque  juris,  .*•  in  majO" 
ribus  Andium  scholis  (Angers,  Olivier  Avril, 
1680,  in-40  de  11  p.)  ;  —  Canonid  juris  insti- 
eiitionumlxbri  très  (Paris,  1681,  in-12de  478  p.). 

—  Toussaint  Grille  possédait  de  lui  un  Com- 
mentaire Mss.  sur  les  Institutes  de  Justi- 
nien  en  4  livres  in-4o  (1682-1683),  qui  n'est  pas 
entré  à  la  Bibliothèque  publique,  —  et  M.  Godard 
décrit,  en  le  lui  attribuant,  un  recueil,  qu'il  pos- 
sède, de  Remarques  en  français  sur  les  prin- 
cipaux Conciles, 

Moréri.— Pooquat  de  Liv.,  Mss.  1068.  -  Rangeard,  Mé- 
langes Académiques,  Mss.  577.— Godard,  Now.  arehéoL, 
n*  19.  —  Ardu  comm.  GG  128. 

Royera  (les),  ham.,  c"«  de  StSulpice-s.-L, 
Royné  (René),  libraire,  Angers,  1611,  mari 
de  Goillelmine  Giguet. 
—  Y.  ilos^. 
lardrie  (la),  f.,  c"«  du  Lion-d^ Angers, 
(le),  ff.,  c»*  de  Bauné;  «■  ham., 
c"*  de  Blou,  —  En  est  sieur  Laurent  Buignet 
1614,  Eustache  Chol  1666;  —  cl.,  c"«  de  Bouillé- 
Ménard;  —  vill.,  c"«  de  Brain-s.-VAuth.  ;  ■— 
c"«  de  la  BreilLe,  Y.  Loges  (ruiss.  des)  ;  —  cl., 
c"*  de  Cfianzeaux'f  «  m*»"  b.,  c"  de  Charcé; 
^  f.,c"»de  Ckavagnes-les-E.\  —  cl.,  c»«  de 
Concourson;  »  ham.,  c°«  de  Denée.  —  En  est 
sieor  Guiil.  de  la  Cotiniôre,  écuyer,  1648;  — 
\ilL.  c»«  de  Mazé.  —  Le  Petit  JR.  —  Apparl. 
aux  flospiutiéres  de  Beaufort  et  fut  vendu  nat^ 
le  26  avril  1793;  —  cl.,  c»"  Je  Morannes',  — 
chat.,  c<>*  de  Mozé,  —  Ane.  manoir  caché  par 
U  verdure,  sur  la  droite  de  la  route  de  Denée,  — 
où  résidait  n.  h.  Jean-Fraiiç.  Duieau  de  Biernay 
et  sa  femme  Renée-Françoise  Taulpio  vers  1760; 

—  auj.  à  M.  Théob.  de  Soland  ;  »  vill.,  c«*  de 
Mûrs;  —  ham.,  c"«  de  Parce;  —  cl.,  c"  de 
St-Lamhert-des-L.  ;  —  f.,  c"«  de  Somloire; 

—  f.,  c"«  de  Vemantes;  -■  Y.  Rouault, 
(le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c»«  d'Andrézé. 

idiére  (la),  f.,  c»«  de  Champigné,  Y.  la 
Rouaudière;  ^  h.,  c"«  de  St-Georges-du-B. 
anaaté   (la),  f.,    c»*  de   TiLliers.  —  La 
Voctée  (Cass.). 

Raaax  (les),  ff.,  c"«  de  Brain-s.-All.  — 
Ane.  domaine  du  couvent  fontevriste  des  Loges  ; 
=  ham.,  c°«  de  Ckalonnes-sur-Loire, 

VLumux,  (les),  ham.  et  chat.,  c***  du  Coudray- 
Mac,,  —  avant  la  Révolution,  de  la  paroisse  de 
St-Just-sur-Oive.  —  Locus  qui  Rivus  sancti 
Martini  vocatur  1155,  —  Molendinum.  quod 
dicitur  molendinum  de  Ruiau  1247  (Prév. 
d'Anioigné).  —  Le  terrain  appartenait  au  Chapitre 
de  St-Martin  de  Tours,  sieur  de  la  prévôté  d'An- 
toigiié,  qui  en  1155  le  céda  aux  religieux  d'Asnières- 
belUy  pour  y  bâtir  des  moulins  qui  appartien- 
draient en  commun  au  Chapitre  et  à  l'abbaye.  —  U 
n'y  existait  qu'un  moulin  au  xiii*  s.  sur  lequel  le 

III 


Chapitre  céda  sa  part  de  propriété  contre  une 
redevance.  —  Il  existe  encore.  —  Uu  manoir  aussi 
s'y  était  élevé,  appart.  aux  xvii-xviii*  s.  à  la 
famille  Tréton,  avec  «  jardin  au  devant,  au  bout 
c  duquel  est  une  chapelle  nouvellement  cons- 
«  truite  »,  est-il  dit  en  1774,  et  autrefois  un  vaste 
étang  et  un  moulin  à  godet;  —  «  délicieuse 
«  maison  de  campagne  »,  écrit  encore  en  1820 
Yves  Besnard  dans  ses  Mém.oires,  —  et  qui 
appartenait  alors  à  M.  Delage,  anc.  receveur  des 
Tailles  de  l'Election;  —  auj.  élégant  château 
moderne,  comprenant  un  grand  corps  de  logis 
central  entre  deux  corps  carrés,  les  toits  détachés 
en  cône  tronqué,  avec  couronnement  de  fonte  et 
girandoles,  et  à  demi-enveloppé  de  verdure  ;  —  à 
M.  Combier  fils. 

Ruaax  (les) ,  m»"  n . ,  c»*  de  Mazé  (Cass.)  ;  —  f .« 
c"*  de  la  Meignanne  ;  «•  cl.,  t^*  de  Morannes, 
acquise,  avec  la  Chevrie,  de  Martin  Préau,  cha- 
noine de  Craon,  le  19  juin  1773  par  Nie.  Hou- 
démon. 

Rnaax  (les),  chat.,  t^*  de  Soulaire-et-B.  •— 
Les  GrandS'R.  1760  (Censif  de  Briolay).  — 
Anc.  maison  noble  avec  portail,  cour,  jardin, 
vignoble,  —  appartenant  en  1660  à  Nie.  Mesnard, 
de  qui  l'acquiert  vers  1667  Pierre  Prévôt.  —  En 
est  sieur  René  Rousseau  de  Pantigny  en  1690, 
qui  le  7  octobre  1692  en  fit  bénir  la  chapelle  sous 
le  vocable  de  la  Yierge  et  de  St  Nicolas  ;  —  Mar- 
guerite Bachelot,  veuve  de  n.  h.  Franc.  Rousseau, 
Y.  ce  nom,  meurt  le  2  octobre  1767,  à  Denée, 
âgée  de  83  ans;  —  René- Alexandre  Rousseau, 
leur  fils,  maire  d'Angers  en  1769,  dont  la  fille 
Françoise  épouse  Michel-Jean  Laboureau  des 
Bretesches.  Ce  dernier  fit  rebâtir  l'habitation  et  y 
résidait  en  1807,  étant  maire  de  Soulaire.  — 
Restauré  de  nouveau,  ainsi  que  la  chapelle,  le 
manoir  domine  la  côle  et  s'entrevoit  longtemps 
et  de  fort  loin  sur  la  ligne  du  chemin  de  fer  du 
Mans,  il  appartient  à  M.  de  Bernard.  —  Yis-à- 
vis  le  portail,  se  dresse  une  croix  dont  le  pied 
conserve  encastrée  la  pierre  d'autel  de  l'ancienne 
chapelle  Ste-Anne,  Y.  ce  nom. 

Rabaimerle  (la),  f.,  c°«  de  St-Lézin,  —  La 
Rahannerie  (Et.-M.). 

Rnbierale  (la),  f.,  c""  de  la  Pouèze. 

Rubrajon  (la),  f.,  c"*  de  Chanteussé, 

RuchéBlére  ;la),  f.,  c»*  de  Châteauneuf, 
—  Anc.  fief  et  maison  noble  appart.  du  xvi«  au 
xviii*  s.  à  la  puissante  famille  Oumortier,  et  en 
dernier  lieu  aux  Amelot  sur  qui  elle  fut  vendue 
nat'  le  2  ventôse  an  il.  —  La  tenue  d'un  prêche 
huguenot  y  fut  autorisée  en  mars  1571,  puis 
interdite  avant  même  l'ouverture. 

Rue  (la).  —  Y.  VAireau,  la  Roi,  la  Roue. 

Rue  (la),  f.,  c»«  d'An^ere  N.;  —  f.,  c"«  de 
Bocé;  »  f.,  c***  de  Chalonnes-s.-L.  ;  —  ham., 
c"*  de  Chanteussé.  —  En  est  sieur  René  Gilles 
1625;  »  m«",  dans  le  bouig  du  Coudray-Mac., 
appart.  en  1583  à  Jean  Lebeuf,  juge  de  la  Pré- 
vôté de  Saumur;  »  vill.,  c°*  de  Dénezé-'S.-le- 
Lude.  —  La  Ruée  (Cass.);  -  f.,  c««  de 
Dénezé'S.-D.,  avec  abondante  source  sur  le 
chemin,  sous  une  grotte  de  Inffean ;  <»  ham.,  c"* 
de  Drain, 

Bt 


RUE 


—  382  — 


RUE 


R«e  (la),  Yill.,  c»*  de  GrUillé,  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  autrefois  tenu  à  foi  et  hommage  de 
Trôves,  et  appert,  ans  xt*xti*  s.  à  la  famille  de 
RooiUoD.  Jean  R.,  mari  de  Mathnrine  Lefèvre, 
réchange  avec  Jaeq.  CoUassean,  licencié  ès-Iois, 
le  11  décembre  1545,  de  qui  l'acqaiert  Vincent 
Taugoardeau  le  20  mars  1617.  Franc,  de  la  Hune 
en  obtint  le  retrait  lignager  en  novembre  et  le 
céda  à  René  Barjot,  seigneur  du  Pimpéan,  qui 
fit  réunir  les  deux  fiefs  sous  un  même  hommage- 
lige  par  acte  du  18  août  1635.  Le  seigneur  devait 
fournir  prison  pour  les  botes  saisies  dans  les  bois 
et  un  lit  garni  au  garde  attardé,  —  et  le  seigneur 
de  Trêves  lui  devait  aux  fôtes  de  Toussaint,  Noël, 
de  St-Hi!aire,  Pâques  et  Pentecôte  une  charretée 
de  bois,  et  quand  on  y  faisait  la  buée  ou  le  feu 
au  four,  une  charge  de  deux  chevaux. 

Arch.  de  M.-et-L.  E  Trètet,  et  da  Pimpéan,  t.  m. 

Roe  (la),  c"«  de  Luigné,  V.  la  Rue^deSaulgé  ; 

—  f.,  e"»  de  Noyant'8,'îe'L.  ;  —  f.,  c»»  de  St- 
George8-^e8-Sept-V.\  —  vill.,  c»«  des  Ulmea, 

—  Ane.  fief  relevant  du  château  de  Doué  à  foi 
lige  et  40  jours  de  garde.  —  En  est  sieur  Jean 
de  Mandon  1430,  André  de  Villetremaise  1443, 
H"«  de  Clermont^ndé  1740  (E  580)  ;  —  f.,  c»* 
du  Vaudelenay.  —  Ane.  fief  relevant  de  Mon- 
treuil-Bellay  1509. 

Rne  (la  Basse-),  vill.,  c»«  de  Pamay. 

Rue  (la  Grande-),  vill.,  c"«  de  la  BokalU; 
-•  f.,  c»«  de  Brain'8ur'Allonne8.  —  La 
gr.  R.  au  canton  de  Jarie  1676  (Et.-C.)  ;  — 
vill..  e»»  de  Maeé\  —  vill..  c"«  des  Rosiers  ;  « 
vill..  c»«  de  St'Cyr-en-B,;  —  vill..  c»«  de  St- 
Mathurin;  «■  vill..  c"  de  Varennes-s.-M.  ; 

—  vill.,  c"«  de  Villebemier. 

Rue  (la  Haute-),  f^c""*  de  NeuilUi  -»  f.,  c"« 
de  Souzay  (Cass.). 

Rue  (^Alain  de  la),  en  latin  de  Vico  et  de 
son  vrai  nom  breton  Kerazred,  étudia  le  droit  à 
Angers  et  avait  déjà  été  mis  en  évidence  par  plu- 
sieurs missions,  quand  il  s'y  fit  recevoir  docteur 
en  droit  canon,  puis  docteur  en  droit  civil,  et 
dans  la  séance  môme,  où  il  conquit  ce  dernier 
grade,  le  16  avril  1398,  fut  créé  recteur  «  de  l'au- 
«  torité  du  roi  »  par  les  commissaires  réforma- 
teurs. Il  occupa  sa  double  chaire  durant  huit 
années,  —  et  fut  élevé  en  1411  à  Tévôché  de  St- 
Pol-de-Léon,  qu'il  échangea  en  1415  pour  celui 
de  St-Brieuc.  Il  y  mourut  le  4  juin  1424,  léguant 
à  l'Université  d'Angers,  en  souvenir  de  ses  études 
et  de  son  long  enseignement,  tous  ses  livres,  pour 
former  le  premier  fonds  de  la  bibliothèque  de  la 
Faculté  de  droit. 

Bev,  d'An;,,  1875.  t.  Il,  p.  331,  art.  de  M.  de  Lens.  — 
Raageard,  But  de  tUniv,  d'à.,  t.  I,  p.  381.  —  Arch.  de 
ll.-ei.L.G1180. 

R«e»Mix- Chèvres  (la),  vill.,  e"*  des 
Rotien, 

Rae-Aoac-Lovpa  (la),  cl.,  e"«  de  Cheffe8\ 
•—  ham.,  c°«  de  SM^mbert-dea-X.€t)ées. 

Rae-anx-Oies  (la),  f.,  c"«  de  la  Comuaille, 
vendue  nat^  le  17  fructidor  an  IV  sur  M.  de 
Livenais. 

Rae^AVX-Plehons  (la),  c"«  de  St-JLam- 
\^^rt'd^S'L,  1607  (Et.-C). 


«SvMMDK  (la),  vill.,  €"•  de  Mxé. 

—  Le  hameau  nommé  la  Rue  1799  (Et-C.). 
Rae-RaiidoalB  (la),  cl.,  c"*  deSottIatre-ct-0 

(la),  vill.,  c"«  de  Magi. 
(la),  f.,  c»*  de  CourWm,  diu- 
chée  en  1836  de  Yernoil. 

Rae-Roire-Nette  (la),  ham.,  c»  de  Sotnt- 
Lamhert-deB-Levèes, 

Rae-Roajean  (la),  ham. ,  c**  de  yernoil. 

Rae-Rréon  (la),  f.,  c"«  de  Chanteu$Ui9Sè, 
1768  (Et.-C).  —  La  Rue  Bruon  (Cass).  -La 
R.  Brayon  (G.  G.). 

Rae-Rrétenlt  (la),  vill.,  e»«  de  MaU.  - 
La  R.'Benault  (Gass.). 

Rae-BroBsler  (la),  f.,  e"*  de  VemoiU 

Rue-Cendreuse  (la),  vill. ,  c>«  de  la  Bohtûk. 

Roe-ChèTre  (la),  f.,  c"«  d'Angers  0..  prèi 
la  Musse.  —  Un  herhergement  nommé  Rn- 
chièvre.  —  La  rue  appelle  Rue  Chiefve  par 
laq.  on  va  delà  rivière  au  grand  chtmÂdi 
St'Laud  1481  (Ib.).  —  Vendue  judiciaireneBi 
sur  Denis  Salmon  le  5  août  1617  à  Ant.  Lebir- 
bier,  —  et  acquise  de  Jean  Crosnier  et  Jeio  Bnlt 
de  Beaumont  le  28  juillet  1670  par  Louis  Ro«lkto 
(Su Aubin,  Villechien,  f.  253  et  261);  -  f..  c"< 
d'Angers  S.  —  Dépendance  d'une  chapelleo» 
de  St-Maurice  d'Angers;  —  cl.,  c»«  de  la  Pm- 
meraie. 

Rae-Cllnehe»  cl.,  c''*  de  Soulaire-et-B. 

Rae-Colln  (la),  vill.,  c»«  du  MariUaU. 

Rue-Covrbée  Oa),  f.,  e»»  de  St-Germaa- 
deS'P,  ^  La  R.  Courbe  (Cass.).  -  Vendo* 
nat^  sur  Cnmont-Pruinas  le  13  messidor  se  IV  et 
le  22  frimaire  an  VI. 

Rne-Coarte  (la),  ham..  c»*  de  la  BohaUi. 

Rae-Creuse  (la),  cl.,  e"*  de  Baugé,  dmot 
la  grande  porte  de  l'enclos  des  Hospitalières,  sv 
qui  elle  fut  vendue  nat*  le  26  avril  1793;  *  f . 
c"«  de  Cantenay-Ep,  ;  c  ham  ,  c"  de  CUf^', 
»  ham.,  c"«  de  Fontaine-Guérin. 

Rne-d'Ardenay  (la),  ham.,  c""  de  Cha- 
lonnes-a.-L,  —  Une  exploitation  de  charboi  ^ 
terre  y  est  constatée  dés  1511-1514.  Ret.  d:Ànj., 
1876,  t.  II,  p.  105. 

Rve-d'Athée  (la),  ham.,  c"«  de  Lonpé, 
1618  (Et.-0.).  —  LaR,de  Hathée  (Casi.). 

Rae-d*Avml  (la),  cl.,  c>«  de  Carbaïf,  Ifi^O 

(Et.-C.). 
Rae-de-ReaaToyer,  c**  de  Villebemier, 

1431  (Chap.  St-Mainbeuf). 

Rae-de-ChampeaiuK  (la),  ham.,  c"  ai 
Longue. 

Rve-de-Craon,  cl.,  e>*  de  St-Cyrt^^ 
(Cass.). 

Rae-de-G««re  (la),  vill.,  e»«  de  Varennif- 
»OU8-Mont8oreau. 

Rne-deJsi-CroIx  Ga).  vill-»  c**  des  Rwieni 

—  vill.,  c"«  de  St'Mathurin  ;  —  ham.,  «■•  ^ 
Varennee^ouS'MontBoreau^ 

Rne-de-la-SsblomOéve  (la),  han.,c««dela 
Bohalle. 

Rae-de-rOrmeMi  (la),  viU..  c*«  de  Corni. 
--LaR,  de  VHumeau  (Cass.).  —  Eo  est  sieer 
Urb.  Quiquère  1648. 

Rve-Déniav  (la),  cl.,  c**  du  MiniU 


RUE 


—  323  — 


RUE 


(la),  vill.,  c»«  de  Luigné 
(9  mais.,  23  hab.)  et  de  Saulgé  (10  mais.,  83  b.). 
i-Bols  (}a),  vill.,  c»* de  Pellouaille». 
(la),  vill.,  c»«  de  Comillé. 
Rae-des*Deiiz«DeiilerB»  c'^'  de  Varennea 
(Cass). 
Hueméem'Fw^deuwB .  ^  V.  t.  I,  p.  368. 
Rae^es-Ctiffards  (la),  C"*  de  Rochefort, 
m«»  noble  (Gass.). 

Rae^es-HartlBs,  f.,  c"«  de  Breil,  vendue 
nat^  sur  Jacq.  Pays  Latban  le  21  floréal  an  III. 

Rne-dea-Hartyrs  (la),  vill.,  c'*^  de  Tur- 
quant. 

Rae-des-Hoossards  (la),  bam.,  c»*  de  Va- 
renneS'90U»'Mont90Teau . 

Rae-des-RoblBS»  c''^  de  Rochefort,  m<»^ 
noble  (Cass.). 
Rae-des-Rols (la),  bam.,  C^^de  Vemantea, 
Rnc-Dorée  (la),  f.,  c°*  d'il 2£onnes. 
Rne*da-Ree  (la),  m»"  n.,  c"«  de  Saint-Ma- 
thurin  (Cass.). 

R«e-da-Rols,  m»"  noble,  c»«  de  Beaufort 
(Cass.).  —  Vicus  vulgariter  appellatua  Vicus 
de  Nemore  13i5  (Ghalocbé,  Laanay,  t.  I).  — 
Le  bois  d'alentonr  venait   à  cette  date  d'être 
défriché  par  Tabbaye  de  Ghalocbé. 
Rne-da-Rols  (la),  f.,  c°«  de  Mozé. 
Rue-da-Rrlfl^ùd,  cl.,  e»*  do  St-Jean^de- 
la-Croix  (Cass.). 
Roe-diiiCoteaa  (la),  vill.,  c»«  de  Turquant 
■oe«da«Gœuvre (kl),  h., c«e  de  Za  Ménitré. 
Roe-do-Gaé  (la),  f.,  c"«  de  Fougère. 
Ra«-ila«Ratean  (la  Grande,   la  Hante,  la 
Petite-),  vill.,  c"*  de  St-Mathurin. 
Rtt«-dtt-Réxeaa  (la),  vill.,  c"«  d'Andard. 
Rae-do-Sanlt  (la),  bam.,  c"«  de  Varennes- 
sou9-Mont8oreau. 

Rae-Foneanlt  (la),  vill.,  c°«  de  St-Cyr-en- 
Bourg. 

Rae«Freslard  (la),  bam.,  c"«  de  Varennea- 
aou8-Montaoreau, 

(la),  bam.,  c»*  de  Contigné. 
(la),  cl.,  c"«  de  Soulaire-et- 
Bourg. 

Rne-Craadla,  c"«  de  St'Germain'dea-Pr.^ 
maison  noble  (Cass.). 

Rne-€rlrard  (la),  bam.,  c"*  da  Marillaia. 
—  Le  grand  chemin  dea  Granta  Saullea  à  la 
R.  G,  1470  (H  St-Flor..  B  3). 

Rne-Raate  (la),  vill.,  e"«  de  Fontevraud; 
=  vill.,  c"*  de  Pamay. 

Rneil  (Claude),  fils  d'an  président  de  la  Cour 
des  Monnaies  et  de  N...  Boneherat,  né  à  Paris 
et  orphelin  dès  son  enfance,  fat  élevé  à  Angers 
chez  i'évôqae  .  de  Razé,  oncle  de  sa  mère.  De 
bonne  heare  il  se  fit  connaître  par  ses  saccès  de 
parole,  qai  l'appelèrent  à  prêcher  devant  les  rois 
Henri  XV  et  Lonis  XIII.  Nommé  grand  archidiacre 
rie  Tours,  il  fat  appelé  en  1621  à  l'évêché  de 
Bayonne  et  attaché  à  la  nouvelle  reine  lors  de 
sa  première  venue  en  France,  pais  transféré 
dès  1628  à  l'évêché  d'Angers  où  il  entra  le 
5  juillet  et  fut  installé  le  lendemain.--  Il  s'efforça 
d'apaiser  par  sa  douceur  et  son  affabililé  les 
esprits  irrités  et  dut  soutenir  un  procès  contre  le 


grand  archidiacre  Garande.  -^  Son  principal  règle- 
ment, qni  compte  86  articles,  a  pour  but  la  réfor- 
mation des  abbayes  de  son  diocèse.  Il  y  essayait 
notamment  de  leur  créer  un  noviciat  commun 
pour  préparer  leur  réunion  future  et  parvint  tant 
bien  que  mal  à  introduire  la  réforme  à  St-Serge, 
à  St-Florent,  à  Bourgueil.  —  On  a  de  lui  une 
lettre  à  Gnpif,  V.  ce  nom,  et  en  1641,  à  pro- 
pos du  Jubilé,  une  Doctrine  du  Jubilé  et  dea 
indulgencea  (in-i»  de  24  p.).  —  Une  de  ses  or- 
donnances fulmine  contre  la  coutume,  introduite 
par  les  jeunes  gens,  de  donner,  pendant  la  pro- 
cession du  Sacre,  des  aubades  «  à  celles  qu'ils 
«  appellent  leurs  maîtresses  »  (15  avril  1642). 

Il  moorut  le  20  janvier  1649,  figé  de  74  ans, 
suivant  Lehoreau.  ou  de  80  ans  au  moins,  au  dire 
de  nombreux  témoignages.  Ses  obsèques  forent 
célébrées  le  28,  et  la  Harangue  funèbre  pro- 
noncée par  le  R.  P.  Hége,  prédicat sar  ordinaire 
du  roi  (Angers,  René  Hemault,  in-4<>  de  42  p.,  y 
compris  la  dédicace  à  Yvonne  de  Maillé -Brézé, 
abbesse  du  Ronceray),  a  été  imprimée.— Le  récit 
de  sa  sépulture  est  au  Registre  du  Présidial, 
Hss.  926  et  aussi  à  celui  des  actes  de  la  paroisse  de 
Ste-Croix,  GG  202.— Par  son  testament  du  7  juillet 
1648,  il  demandait  que  l'on  confondit  ses  anniver- 
saires avec  ceux  de  ses  bons  oncles,  l'évoque  et  le 
secrétaire  d'Etat,  et  que  le  cceur  de  l'évêque  fût  ex- 
humé et  réuni  an  sien  ;  puis,  tous  ses  biens  étant 
d'église  et  devant  y  retourner,  il  se  bornait  à  divers 
legs,  —  sans  qu'il  soit  question  de  cette  fameuse 
robe  de  Jupiter,  dont  Tallemant  conte  Tbistoriette, 

—  donnant  à  sa  nièce  a  la  chaise  roulante 
«  propre  pour  les  femmes  qui  ont  force  enfants  », 

—  un  souvenir  à  ses  vieux  domestiques,  à  ses 
deux  aumôniers,  aux  Pères  de  l'Oratoire,  —  au 
P.  Bonichon,  son  cher  ami,  c  tous  ses  livres  ar- 
(T  moriés  »,  —  ses  manuscrits  à  son  secrétaire- 
aumônier  Descharmes,  qui  avait  reçu  des  instruc- 
tions particulières,  sans  doate,  pour  les  détruire, 

—  sa  bibliothèque  an  Chapitre,  avec  mission  de 
lui  élever  un  tombeau  près  celai  de  l'évêque  Oli- 
vier et  «  de  la  même  forme  et  structure  ».  On  l'y 
voit  encore,  restauré  en  1851,  avec  sa  staiue  de 
marbre  blanc  par  Buyster,  —  de  belles  inscrip- 
tions reproduites  dans  le  Gallia  ChriaU  et  ses 
armoiries  d*or  à  troia  aiglea  éployéea  et  abaia- 
aéea  de  gueulea,  au  franc  quartier  d^azur 
chargé  d'un  lion  paaaant  d^or,  —  qui  figurent 
au  frontispice  du  Miaael  angevin  imprimé  en 
1644.  Un  dessin  en  a  été  reproduit  par  Ballain 

—  et  tout  récemment  par  M.  de  Farcy.  ^  Son 

portrait  existe  gravé  par  Moncornet. 

Arch.  comm.  GG  438  et 202  et  Mss.  094,  f.  334-360;  209, 
Mas.  629.  —  Ballain,  Usa.  867,  p.  481.  —  Brun,  de  Tartlf., 
Mm.  871,  p.  154.  —  Lettres  de  Gosiar.—  Statuts  du  JHoc., 

&41.— TresTaux,  Hut.  du  Dioc.,ïi,  p.  37-75.— Lehoreaa, 
88.,  U  II,  p.  129  et  131.  —  Répert.  areh.,  1863,  p.  280. 

—  Bévue  dr Anjou,  1858,  p.  238.  —  Tallemant  dea  R.,  V, 
p.  69.  —  De  Farcy,  Notice  arcA.  sur  le»  Ttnnb,  de*  Èv., 
p.  4849. 

Roellan  {Guillaume),  docteur-médecin,  reçu 

en  la  faculté  d'Angers,  le  5  jnilletl581 ,  avait  épousé 

Marie  Froger,  1685,  de  qui  il  eut  au  moins  onze 

fils  et  deux  filles.  —  Le  second,  René,  a  pour 

parrain  le  fameux  René  Benoit  (9  février  1587). 

Françoia,  son  autre  fils,  né  le  10  octobre  1594, 


RUE 


—  321  — 


RUE 


est  dit  «  conseiller  da  roi  et  médecin  de  son 
«c  artillerye,  docteur  en  médecine,  demeurant  Àn- 
«c  gers  »  en  1624,  quoique  le  registre  D  26  ne 
porte  sa  réception  qu'an  24  novembre  1627.  —  Il 
avait  épousé  le  15  février  de  cette  année  Jeanne 
Pélion.  Employé  au  service  de  THôtel-Dieu  vers 
1640,  il  se  démet  «  à  cause  de  son  indisposition  » 
le  2  janvier  1648.  —  Il  est  inhumé  le  9  avril 
1652,  sa  veuve  le  10  juillet  1678,  âgée  de  75  ans. 
Raelle  (la),  cl.,  c°«  d'Angers,  au  carrefour 
de  Frémur.  —  Ruella  1276  (Chaloché,  t.  III, 
f.  8).  —  Apud  la  Ruella  1307  (G  1234).  — 
Domaine  du  Chapitre  de  St-Pierre  d'Angers, 
vendu  nat«  le  12  avril  1791. 
RoeUe^^Garean  (la),  f.,  c»*  de  Bécon. 
Raelles  (les),  vill.  et  moulin  à  eau,  c"* 
de  Clefs,  —  Les  Ruettea  (Gass.);  •»  vill., 
c»e  des  Pontè-de-Cé.  —  Terra  de  Ruelles 
1236  (H.-D.  B  120).  —  Une  closeHe  vulgaU 
ment  appelle  la  Ruelle  1472  (St-Àubin,  Mo- 
Hères,  t.  III,  f.  22).  —  Le  principal  domaine 
avait  été  donné  par  Guill.  de  Sorges  à  l'H.-D. 
d'À.  qui  Tarrenta.  —  En  est  sieur  René  Berte- 
rean,  avocat  au  Parlement  de  Paris,  1600, 1613, 
mari  de  Sainte  Pescherat;  —  Marie-Marguerite 
Ghaillou,  femme  de  Franc.  Aucent,  avocat,  1705 
(H.-D.  B  124);  »  cl.,  c»«  de  St'BarthéUmy. 

Rac-HareluuBd  (la),  vill.,  c"«  de  Ver- 
nantes.^JLea  Aireaux-Marchands  1776  (H.-D. 
B  103).  —  La  R.  des  Marchanda  (Et.-G.). 

Roe-Rartliilére  (la),  f.,  c»*  de  Rochefort- 
aur-L,,  dépendait  de  St- Pierre  de  Gbemillé  et 
était  complètement  en  ruine  quand  elle  fut  ven- 
due nat^  le  5  thermidor  an  IV. 
Rne-Rassé  (la),  f.,  c««  de  Parce. 
Rne-Rau^^  (la),  vill.,  c»*  de  la  Bohalle,  et 
pour  partie  de  St-Mathurin, 
Rne-Rorette  (la),  f .,  c»«  de  St-Florent-le-V, 
Rae-RoniUée  (la),  ham.,  c»»  de  Mazé, 
Rae-Nenve  (la),  vill.,  c»»  de    Varennes- 
soua-Montsoreau, 

Roe-Perrier  (la),  vill..  c»«de  Villebemier. 
—  A  Perrier  1550.  —  Le  lieu  appelé  Perrier 
1564.  —  Le  carrefour  du  P.  1416.  —  La 
Rue-P.  1665  (Ghap.  St-Maimbeuf). 

Roe-Perrlére  (la),  f,,  c"«  de  Chalonnes- 
sur  Loire.  —  La  R.  Perrière  (Et.-M.).  — 
L'osche  Périer  1579  (E  614).   —  jLea  iloc- 
périèr«1618(E  615).  —  La  Rue  PerHer  {C.  G.). 
Rae-Piehon  ^la).   ham.,  c»«    de  St-Lam- 
bert-dea-L.  —  La  Rue  au  Pichon  (Gass.). 
Rne-PInean  (la),  bam.,  c»«  de  Vemoil, 
Rne-Pla«ea«(la),  f.,  c"«  de  Varennea-a.-M. 
Roe-PIate  (la),  f.,  c»»  de  Parce. 
Bne^tumrU»  (la),  vill.,  c»«  des  jRosters.  — 
Le  lieu  de  la  Rue-Carte  en  la  paroisse  et 
près  le  hourg  des  Rouziers  1594  (G  339).  — 
Ge  nom  parait  alors  de  date  récente.  —  En  1622 
le  terrain  était  ensablé  par  suite  d'une  rupture 
récente  de  la  levée.  —  Le  26  décembre  1780  y 
fut  bénite  une  chapelle  de  N.-D.-de-Bon-Secours, 
fondée  par  Marie  Verry,  veuve  Jayer. 
Rae-Ron^  (la),  vill.,  c»«  de  Bagneux, 
Rae-RoalUard  Ga),  h.,  c»«  de  Varennta- 
aoua-Montsoreau. 


Rues  (les),  miss.,  sort  de  l'étang  de  l'Abbaje 
(96  ares),  c"«  de  laRomagne,  passe  an  Forfes, 
à  la  Fontaine-des-Basses-Rues ,  an  N.  de  h 
Ghupière,  de  la  Maraterie  et  afflue  dans  U  Moi», 
au-dessous  du  moulin  de  Bouchot,  grossi  i  dr. 
du  ruisselet  de  la  Peltière. 

Rues  (les),  bam.,  c**  de  Bocé;  ^  f.,  c"'âe 
Chartrené. 

Rues  (les)  cbât.,  c"«  de  CheiiilU'Chxmgi 
—  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de  Marigné  et 
appartenant  jusqu'aux  premières  années  di 
zvi«  s.  à  une  famille  du  nom,  —  Goillot  des  Rnw 
encore  en  1415,  Pierre  des  Rues  en  1507,  -peu 
dès  avant  1530,  aux  cadeu  de  la  famille  de 
Rongé,  qui  par  la  mort  de  Jean  de  Roogé,  sieii 
de  la  Roche-dlré,  sans  enfants,  devinreDi  b 
représentants  uniques  de  la  maison;  —  Cbules 
de  Rongé  en  1539,  —  André  de  R.,  iohoaé  i 
fieaufort  le  1"'  octobre  1652,  —  Pierre-View 
de  R.,  qui  se  noie  par  accident  à  Monceau  et  est 
inhumé  le  20  décembre  1720.  —  La  derniw 
héritière  de  cette  branche,  Georgine-Fraoçoue- 
Eugénie  de  R.,  née  le  20  septembre  1725.  neoitb 
18  avril  1807  et  lègue  la  terre  an  comte  CasuUa 
de  R.,  qui  l'a  assignée  à  son  quatrième  fils,  nam 
avec  M"«  de  Gbarnières. — La  chapelle  seigoeonafe 
en  fut  bénite  par  le  curé  de  Ghâleaogontitf  ie 
18  août  1693  —  et  de  nouveau  le  10  ooninbK 
1786.  S'y  était  marié  le  15  novembre  176i 
Augustin-Achille  de  Rongé,  enseigne  de  vaissau. 
avec  Jeanne-Rosalie  de  Rougé,  veuve  en  1789  « 
qui  y  tenait  résidence.  —  On  aperçoit  le  chitoi 
en  plein,  tout  éclatant  et  fraîchement  restauré  pir 
Tarchitecte  Hodé,  d'Angers,  sur  le  bord  de  la  rix 
gauche  de  la  Mayenne,  dont  il  n'est  séparé  qoepv 
les  chemins  et  un  long  préau  de  verdure.  Le  pa^^- 
lon  central  se  couronne  d'un  pignon,  parédecbotx 
rampants,  et  d'un  haut  fleuron ,  entre  deoi  locania 
ornementées  de  même.  Aux  angles  ressorteat  ta 
saillie  deux  demi-tours  à  créneaux  et  macbicoolu. 
auxquelles  attiennent  les  servitudes  modernes. - 
Les  salons  intérieurs  ont  hérité  d'une  partie  de  U 
galerie  du  château  de  Sablé,  entre  autres  uùitf. 
les  portraits  de  M>»«  Colbert,  marquise  d'Ao»- 
zume,  Afo>«  de  Torcy  en  Madeleine,  Colbert, 
évoque  de  Montpellier,  par  Raonx,  M^  di  Coi- 
gny  de  Torcy,  par  Nattier,  croit-on,  —  one  ido- 
rable  Louise  de  France,  du  même  aitisle.  cbel* 
d'œuvre  exquis  de  grâce  et  de  délicatesse,  " 
Amauld  d*Andilly,  cetatia  80,  anno  i^l 
admirable  toile,  signée  du  monogramme  PX)C  de 
Philippe  de  Ghampagne,  Votstit,  chancelier  de 
France,  par  Largillière,  Henri  Amauld  étodiast 
au  milieu  des  ruines,  Amauld  de  PompWMi, 
Le  Maistrede  Sacy,  AT"»*  de  Montbourcher, 
Colbert  de  Croissy,  par  Rigaud,  M' et  M^d^ 
la  Porte,  pastel,  et  une  Vue  du  château  de 
Sablé. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  105,  f.  181 .  ^  Arch.  conm.  ik  O 
nillé  EI.-C.  —  De  WUines,  ronron,  art.  rar  la  B«Ui*»:7 
lie  Goorcellet,  Miit,  gêner,  du  Paire,  t.  XI. — «•*•  ■*• 
Aug.  Michel. 

Raes  (les),  f.,  c»«  de  Jarzé;  —  L.  C  *** 
Juvardeil.  —  Le  lieu,  fiefet  domaine  de*  R- 
(G  105,  f.  369).  —  Ane.  fief  avec  maiseo  noble 


RUI 


—  325 


RUS 


releTant  de  Javardetl.  —  En  est  sienr  Jean  Len- 
faDt  1490,  René  L.  1540,  Jacq.  Conrnez  1517, 
Guill.  Pasqneraie  1561,  Harie-Jeanne  Girault  de 
Moz6,  veuve  Nie. -René  Fallons,  1760;  —  c"*  da 
Lionrd'A.  -^  En  est  sieur  Pierre  Basourdy  1624, 
Mie.  Basourdy,  prêtre,  1629;  —  t.,  c"*  de  Méon; 
=  m»"  b.,  c"«  de  Miré.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Franc.  Sibel,  tué  avec  son  serviteur  à  Horannes  et 
inhumé  avec  lui  à  Angers  le  9  mai  1613;  •»  f., 
c^  de  SermaîBe, 

Roes  (los  Basses-)  •  vill.,  c<>«  de  VaTenneH" 
souS'M.  ;  -s  (les  Petites-) t  cl.,  c"»  de  Juvar- 
deiît  domaine  d'une  chapellenie  paroissiale, 
vendu  nat*  le  21  janvier  1791 . 

Roe-Sale  (la),  ham.,  pour  partie  sur  les  c»** 
de  St-George8'8,-L.  (6  mais.,  33  hab.),  et  de 
St-Germain-dea-Prés  (3  mais.,  10  hab.). 

Rae-SanUile  (la),  vil!.,  c»* de  VtUe&emier. 

—  La- Saulaie  1440  (G  738). 
Raes-Calé  (les),  f.,  c"«  de  Bocé, 
Raes-de^Chemant   (les),   m<»^  n.,  c»«  de 

Corzé  (Cass.). 

Rae-Thibaiilt  (la),bam.,  c"«  de  St-Martin» 
de-la-Pl 

Rae-Tronillard  (la),  vill.,  c"«de  la  Bohalle. 

Raette  (la),  f.,  c°e  de  la  Jumellière. 

Rnette  ( ).  —  La  Bibliothèque  de  Mou- 
lins (Allier)  possède  parmi  ses  Mss.  V Histoire 
de  ThéoduU  et  son  heureux  malheur,  en- 
semble Flaminio  ou  le  beau  changement  de 
la  droicte  de  Dieu,  par  Ruette,  Angers,  ce  der- 
nier jour  d^ octobre  1656  (Mss.,  papier,  în-8»  de 
4  foL  prélim.,  13  ff.  non  chiffrés,  176  f.  paginés). 

—  Ce  Mss.  qui  parait  autographe  porte  encore 
sur  la  feuille  de  garde  :  Ex  libris  Ruette.  Il 
est  dédié  au  frère  de  l'auteur,  l'un  et  l'autre  abso- 
lument inconnus. 

Rnettorte  (la),  ham.,  c*'"  de  Grésillé. 
Rnettes  (les),  vill.,  c««  de  Chacé;  =  f.,  c«« 
de  Corné,  domaine  du  Chapitre    de  St-Pierre 
d'Angers,  vendu  nat^  le  21  juillet  1793  ;  —  f.,  c»* 
deGrez-N.;  *=  f-,   c"«  de  Savennières;  — 
m*»»  b.,  c»»  de  St-Barthélemy  ;  «  f.,  c»«  de 
Tiercé.  —  En  est  sieur  Franc.  Herbereau  de  la 
Chaise  1711. 
Rvettiére  (la),  f.,  c»«  de  la  Romagne. 
Roe-l^albniii  (la),  vill.,  c»*  de  Pamay. 
Rae«Vallée  (la),  f.,  t^» de  Montigné-les-R. 
RofTerie  (la),  f.,  avec  étang,  c"«  de  Maulé- 
vrier.  —  La  Russerie  (El. -M.). 

Riafflm  (Firmin),  «  imprimeur  et  libraire 
c  juré,  demeurait  à  la  Colombe,  à  Doué  »,  en 
1G29.  s'il  faut  en  croire  le  titre  d'une  éditlen, 
iaconnue  à  Brunet,  du  Rabelais  réformé  (in-8« 
de  178  p.).  N'est-ce  pas  Douai,  qu'il  faudrait 
comprendre  f 

Rnflnsie  Ha),  f.,  c»*  de  Segré,  —  La  Refî- 
nais (Cass.).  —  La  Aa/înais  (Et.-M.). 
MêwH^fmUieuiÊU  —  V.  Reugné. 
Raine  (la),  f.,  e°*  de  Quincé,  sans  trace  au- 
cune de  mine. 

RvlMindlére  (la),  ham.,  c««  de  Bouxillé. 
RnlfliseAO  (le),  ham.,  C  d'Andard;  —  h., 
c»*  de  Morannes  ;  —  cl. ,  c»«  de  St-Lézin. 

kU-Rlot  (le),  f.,  c"«  de  Villebemier. 


Rulssean-Doré  (le),  vill.,  c»  de  Sainte- 
Gemmes-sur-Loire,  —  Rivus  Dore  1230  (St- 
Nic,  Brionneau).  —  Ruissellus  Deauratus 
1264  (Ibid.).  —  Apud  Russeau  Dorei  1276 
(H.-D.).  —  Le  chemin  appelé  leR.-D.  comme 
Von  vient  de  la  rivière  de  Maienne  au  bois 
de  Lespau  xv«  s.  (Mss.  916,  t.  I,  f.  45).  —  Ce 
nom  se  donne  à  un  groupe  espacé  de  6  fermes 
alignées  au  bas  du  champ  des  Châteliers,  entre 
la  voie  ferrée  et  le  chemin  descendant  de  Fré- 
mur.  Elles  bordent  vers  N.  le  chemin  creux,  où 
court  en  hiver  et  dans  la  saison  des  pluies  un 
ruisseau  qui  va  se  jeter  dans  la  Maine  à  2  kil. 
200  met.  de  son  point  de  formation  et  dans  lequel 
se  dégorgeaient  les  canaux  des  bains  romains.  La 
maison  la  plus  centrale  et  la  plus  rapprochée  des 
fouilles  est  un  logis  du  xvii*  s.,  où  dans  le  pignon 
figure  encastrée  une  tète  romaine  assez  informe, 
qui  en  provient  sans  doute  ;  —  au-dessous,  une  croix 
grecque,  avec  les  lettres  P  £  et  la  date  i6i0;  — 
même  lettre  et  môme  date  au  pignon  opposé,  avec 
une  croix  de  calvaire.  La  ferme  voisine  vers  l'E., 
construction  du  xvi«  s.,  comme  l'attestent  ses 
portes  et  fenêtres  enmurées,  est  dit  en  effet  en  1564 
«  naguères  édiffiée  de  neuf  »  —  et  appartenait 
à  cette  date  à  Jean  Lefrère,  dont  la  veuve  Marie 
Richard  la  vendit  le  10  septembre  1572  à  n.  h. 
René  Verge.  Elle  fut  acquise  au  xviii*  s.  par 
les  Visitandines  d'Angers  et  vendue  nat^  le  15  mars 
1791.  —  Entre  temps  on  trouve,  comme  proprié- 
taires et  seigneurs  du  Ruisseau-Doré,  n.  h. 
Adrien  Brossais,  mari  d'Anne  Fradin,  1578,  René 
Hiret  1607,  Jeanne  Dinan  1610,  Jacq.  Gourreau, 
son  héritier,  mari  de  Françoise  Pescherad,  1611, 
Marie-Phil. -Gilles  de  Grassigny,  veuve  J. -Franc. 
Duboul  de  Cintré,  1744,  Mie.  Ghartier,  docteur- 
médecin,  —  sans  qu'il  soit  possible  d'affirmer 
qu'il  s'agit  du  même  domaine.  —  On  désigne 
aussi  de  ce  nom  jusqu'au  xviii*  s.  la  ferme  dite 
aujourd'hui  la  Grenouille,  V.  ce  mot,  sur 
l'autre  côté  de  la  voie  ferrée.  Elle  avait  été 
donnée  à  l'abbaye  St-Nicolas  d'Angers  en  1264 
par  un  clerc,  Pierre  Laceron. 

Ruisseaux  (les),  nom  en  1793  de  St-Paul- 
du-Bois  ;  —  f.,  c»»  de  Contigné;  —  vill ,  c»« 
de  Corné.  —  En  est  sieur  Mich.  Lemacon,  mort 
en  1653. 

Rollerte  (la),  f.,  c^*  de  Coron,  —  La  Reu- 
Urie  (Et. -M.). 

Runthe  Çie  Grand,  le  Petit-),  hh.,  c»«  de  St- 
Florent-le-Vieil. 

Rnssé,  bourg,  c"*  d'Allonnes.  —  Boscus  de 
Ruisse  1180  circa  (L.  Bl.,  f.  51).  —  Construit 
sur  l'emplacement  d'un  ancien  bois,  dans  la 
vallée  entre  l'Authion  au  S.  et  son  affluent,  le 
Doil,  au  N.  Le  seigneur  de  Montsoreau,  en  dotant 
l'église  d'AlIonnes,  en  avait  réservé  la  propriété  et 
l'usage  pour  ses  propres  tenanciers.  La  terre  fut 
convertie  dès  avant  le  xvi*  s.  en  prés  et  en  pâturaux 
qu'on  mettait  en  cultures  au  zvii*  s.,  et  les  biens 
de  cette  enclave  étaient  appréciés  à  valeur  double 
de  celle  du  reste  des  paroisses  de  la  BreiUe  et 
d'AlIonnes  pour  les  blés,  chanvres,  lins,  fèves.  — 
En  est  seigneur  Charles  Bourceau,  protestant,  1596, 
-^  Jean  de  Cantineau  1618.  —  Jean  Texier,  mari 


RDS 


—  326  — 


RUZ 


d'Yolande  Manolle.  1614.  —  Phil.  Texier  1GS3. 
f  le  16  novembre  1639  assesseur  en  l'Election  de 
Sanmar;  —  Louis  Texier,  prienr  d'AUonnes,  son 
frère,  1639  ;  —  Foornier  de  Bois-Ayraolt  1694. 
qui  donne  la  terre  et  la  maison  de  R.  en  dot  à  sa 
fille  en  la  mariant  à  Henri  de  Bonchamps;  — 
Glande-César-Marie  Budan  1774.  1789,  grand 
voyer  du  bureau  des  finances  de  Poitiers. 

c  L'enclave  et  isle  »  comptait  dès  la  première 
moitié  du  xvii*  s.  de  100  à  120  ménages,  qui  en 
temps  d'hiver  s*y  trouvaient  comme  bloqués 
et  en  peine  de  sortir  môme  en  bateau.  Les 
habitants  entreprirent  d'y  édifier,  à  leurs  frais  et 
au  prix  de  lourds  emprunts,  une  chapelle  dans 
un  p&tis.  qui  fut  donné  par  Louis  Hersard,  —  et  le 
seigneur  Louis  Texier.  prieur  d'Allonnes.  la  fonda 
d'une  messe  par  dimanche  le  2  novembre  1641. 
en  obligeant  le  desservant  à  résidence.  —  La  pre- 
mière pierre  en  fut  posée  par  lui  le  16  septembre 

1642  et  l'œuvre  était  bénite  le  19  mars  1643  «  sons 
«  le  vocable  de  N.-D.  de  Garisou  »,  Une  bulle  da 

1643  y  institua  un  pèlerinage  en  l'honneur  de  la 
vierge  Marie,  de  St  Marconi  et  de  St  Roch.  Louis 
Texier  y  ajouta  le  11  août  1647  la  fondation 
nouvelle  d'une  messe  à  19  fêtes  désignées  avec  le 
don  d'un  pré  «  pour  obliger  le  chapelain  à  tenir 
«  l'escolle,  recevant  et  prenant  le  payement  rai- 
«  sonnable  de  ses  salaires,  et  instruire  les  enfants 
«  à  prier  et  servir  Dieu  ».  Une  ordonnance  épis* 
copale  du  16  janvier  1694  érigea  de  fait  la  chapelle 
en  succursale  en  constituant  dans  l'église  d'Allonnes 
deux  vicaires,  dont  un  chargé  de  la  desservance 
de  Russe.  —  Le  plus  grand  nombre  des  baptêmes 
néanmoins  se  célèbrent  en  l'église  de  Brain.  — 
Le  chapelain  même,  J.-B.  Gourdinean  est  inhumé 
dans  le  cimetière  de  Brain  le  8  septembre  1739  ^ 
et  quand  en  1790  Russe  est  érigé  à  la  fois  en  com- 
mune et  en  paroisse,  Benoist-Louis  Roche,  son 
premier  curé,  atteste  sur  les  registres  de  Brain 
que  jusqu'alors  l'enclave  en  avait  dépendu. 

Lasuccursale.  supprimée  et  réunie  à  Allonnes  par 
ordonnance  épisoopale  du  90  février  1809,  s'est  vue 
rétablir  par  une  nouvelle  ordonnance  du  3  mai 
1846.  L'église  a  été  restaurée  et  agrandie  en  182(6 
(arch.  Joly-Leterme) .  avec  clocher  neuf.  La 
grande  inondation  du  4  juin  survint  pendant 
les  travaux.  —  Sur  un  mur,  à  l'extérieur,  une 
date,  un  mot  rappellent  un  même  désastre,  à 
deux  siècles  de  distance  :  L'eau,  1659.  ^  A  la 
cure  sont  recueillis  un  calice  «  donné  par  Franc. 
«  Secomgor,  écuyer,  chapelain  de  SaintrDenis  » 
xvii«  s.  comme  l'indique  une  inscription  sur  le 
pied,  —  et  la  première  pierre  d'un  autel,  posée  le 
23  août  1785.  —  Une  autre  ordonnance  épiscopale 
du  25  avril  1860  a  essayé  de  restaurer  le  pèleri- 
nage qu'y  attirait  la  Vierge  de  Russe,  Pieta 
informe  du  xiii«  s.  en  bois,  dont  le  Répert,  arch. 
a  donné  un  dessin,  modifié  avec  intention. 

La  commune,  qui  s'était  maintenue  après  le 
suppression  de  la  paroisse,  comptait  604  hect., 
263  hab. 

Maires  :  Lamoureux,  l«r  fructidor  an  VIIL 
—  Jean  Moreau,  2  janvier  1806.  —  Louis- René 
Millerand,  10  février  1813.  —  Math.-Jean 
Houdoyer,  17  octobre  1829. 


Elle  a  été  réunie  à  Allonnes  par  ordoonanes  dv 
18  juin  1842.  La  Conseil  d'arroodissenwBt  a 
appuyé  pendant  plusieurs  années  à  ranininité 
le  vœu  des  habitants  pour  en  obtenir  le  réta- 
blissement ;  en  1851  le  Conseil  génénl  es  n- 
connut  la  nécessité  absolue.  Le  Conseil  d'Eiai 
fut  d'avis  contraire  et  y  persista  en  1853. 

Arch.  de  M.-et-L.  6  Cotm.  —  Arch.  oommw.  Bt.-C.  éi 
Brain  et  d'Allonnes.  —  Texier,  Diteoun  tovcAciU  la  fvh 
dat,  de  la  chapelle  N.-D.  de  GuarUon  à  Runé  (Sosir, 
ln-12,  1648),  léimprfané  en  1800  (Annn,  Làaè,  'n-iî  àt 
42  p.)  sous  ee  titre  :  Pèlerinage  de  rf.-D.  de  uidrim  i 
Busse.  —  Répert.  areh.,  1800.  p.  247;  1808,  p. 311, 4SS; 
1809,  p.  59.  -  Echo  Saumurais,  1"'  juOletlOSO. 

Rnaselée  (la),  ham.,  c^^  de  Moranw».  - 
La  Ruisselée  (Gass.). 

Russie  (la),  vill..  c»« de  Vivy.  —  La Fin 
le  Bois-dU'Mont  (G.  G.). 

Rossonniére  (la),  f  ,  c^*  de  Jumelles;  • 
f.,  c"«  de  Mouliheme,  domaine  de  l'abbaye  do 
Louroux,  vendu  nat'  le  l«r  avril  1791. 

Rusterie  (la),  f.,  c»*  du  Louroux-Béc.  - 
Le  propriétaire  Mich.  Girard,  capitaine  de  h 
garde  nationale  du  Louroux,  y  fut  assassiné  e< 
sa  maison  pillée  par  une  bande  de  5  choaaiii  h 
9  thermidor  an  IL 

Rnteiie  (la),  ham.,  c**  de  Beaupréau. 

Ratort«  auberge,  c"*  de  ChemilU,  qui  con- 
serve le  nom  d'un  ancien  bois,  boscus  de  Ri- 
tort  (1246,  ch.  or.  Ghemillé),  existant  sur  ren- 
placement  au  ziii*  s.,  mais  dès  lors  en  défncb^ 
ment.  —  Il  reste  aussi  à  un  ruisseau  né  sur  U 
commune  entre  les  fermes  de  l'Etang  el  de  ii 
Petite-Martinière,  qui  limite  dans  la  partie  sopé- 
rieure  Ghemillé  et  Gbanzeaux,  coule  de  rO.  à  TE , 
traverse  Chanzeaux  et  se  jette  dans  l'Hiréme  ao- 
dessus  du  moulin  de  Drapras  ;  —  7,100  net.  de 
cours;  —  f.,  c»«  de  Grez-N,  —  Le  lieu  dt 
Retort  1540  (G  105,  f.  218).  —  A  RenéLesaire. 
contre^ar  le  de  la  Monnaie  d'Angers;  «-  rui$$-  ^ 
sur  la  c»«  de  Grugé,  —  Rivus  Tortua  1145  dra 
(Gart.  Noir),  —  qui  traverse  Grugé,  Bourg- rEvèqoe. 
Bouille  et  se  jette  dans  l'Araise  ;— 3.350  n4L  de 
cours,  —  porte  en  Bouillé-M.  le  nom  des  Pierres- 
V.  Retort. 

RnTai,  c"«  de  Mazé,  ancien  manoir  de  b 
famille  d'Anquetil  xvii-zviii*  s. 

Rué  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c^  de  Bawi 

Rusé  (Guillaume),  né  à  Paris,  ÛU  à^ 
Guill.  R . ,  sieur  de  Beaulieu,  maire  de  Tours  eo  1533. 
et  de  Marie  Testu.  était  docteur  de  la  Société  de^i- 
varre,  et  figure  dès  1542  comme  prieur-cor^  de  St 
André-des-Gombes,  au  diocèse  de  Saintes.  Plosurd 
confesseur  d'Henri  II  et  précepteur  de  Charles  fi> 
il  venait  d'être  nommé  à  l'évècbé  de  St-Halo.  qsAod 
il  fut  appelé  à  celui  d'Angers.  Consacré  à  Psriik 
24  août  1572,  le  jour  même  du  massacre  de  U 
Saint-Barthélémy,  il  prit  possession  par  pn>- 
cureur  dès  le  29,  et  en  personne  le  22  septflal^- 
Il  avait  dès  le  24  mai,  trois  mois  avaut  st  oossé- 
cration,  donné  à  bail  le  temporel  de  soo  éréd^ 
—  En  réalité  il  ne  quitta  la  cour  que  vers  15W. 
date  de  sa  première  ordonnance  épisoopale.  H  n' 
député  en  1572  à  l'assemblée  de  Blois  qe'il  o«vî«i 
par  un  sermon  plein  de  fermeté.  En  1583  il  ^^' 
tait  an  Concile  provincial  de  Tours»  qB«  1*  1^ 


SA6 


—  327  — 


SAB 


fil  (nuuférer  à  Aogors.  Le  règlement  qui  y  fot 
aiTôlé  et  qu'une  grande  partie  de  la  France 
adopta,  est  imprimé  par  ses  soins,  et  se  retrouve 
dans  le  recueil  des  Mémoires  de  la  Ligue, 
sons  ce  litre  :  Manière  de  profession  d$  foi, 
que  doivent  tenir  ceux  du  diocèse  d? Angers, 
qui  se  voudront  remettre  au  giron  de  notre 
Mère  Sainte  Eglise,  catholique,  apostolique 
et  romaine,  —  Il  mourut  dans  un  yoyage  à 
Paris  le  28  septembre  1587  et  fut  inhumé  à  St- 
Paul  dans  Tenfeu  de  sa  famille,  qui  allait  s'é- 
teindre ayec  son  frère  puîné,  Martin  R.,  secré- 
taire d'Etat.  Son  cœur  fut  rapporté  à  Angers 
dans  la  chapelle  des  Evèques,  où  son  portrait 
figurait  au-dessus  du  cénotaphe ,  ainsi  qu'au 
tombeau  de  son  petit-neveu,  l'évèque  de  Rneil. 
—  Il  avait  fait  imprimer  en  1560  chez  Mich.  Vas- 
cosan  (Paris,  in-8<*}  la  traduction  du  Commoni" 
torium  de  Vincent  de  Lérins,  souvent  réimprimée 
depois.— Le  seul  de  ses  statuts  conservés  est  pour 
interdire  aux  curés  et  chapelains  de  laisser  jouer 
daos  les  églises  ou  cimetières,  aucune  c  farce, 
«  comédie,  sceine  ou  hisioire  9,  avant  qu*elle 
6At  été  communiquée  et  approuvée  par  l'évoque 


ou  ses  vicaires  (1586).  —  Il  portait  de  gueules 
au  chevron  fascé  et  onde  d'argent  et  d'azur 
accompagné  de  trois  lionceaux  d^or,  ft  af- 
frontis  en  chef  et  i  en  pointe,  blason  qui  se 
voit  encore  à  l'église  de  St-Cyr-sur-Loire  près 
Tours. 

Mm.  014,  t.  II,  p.  S»-2S0;  Mu.  989.  —  Hépert  areh., 
1863.  p.  984.  —  TrwTaïK.  HUt.  du  Dioe,,  1, 364-376.  — 
Lacroix  du  Maine,  p.  1059.— Brun,  de  T.,  Mm.  87t,  p.  146.— 
Mém.  de  la  Ligue,  1. 1,  p.  S78-ttt  (ln-4*,  il^).—Beeueil 
des  StatuU,  p.  309-319.  —  Ballain,  Mm.  867,  p.  447.  — 
Perroniana,  p.  i(V-ll.  —  Mém,  de  la  Sœ,  Àren.  de  lou- 
raine,  t.  X,  p.  109, 199.  —  Carré  de  BnsseroUe,  Armor, 
de  Tour.,  p.  870  et  951.  ~  Bibl.  de  Tours,  Doc.  Gén.,  par 
Lambron  de  Lignium,  Mm.  1448,  t.  II.  —  Note  Mm.  de 
M.  MobiUean. 

iltt;reèotie.  ^\.  la  Pointe, 
RiiBeiiiboarff»  f.,  c^*  de  Vergonnes. 

Rjy  f.,  c"«  de  Mélay,  qui  prend  son  nom  du 
ruiss.  ou  plutôt  d'une  simple  dérivation  naturelle, 
sur  la  c"*  de  Mèlay,  du  ruiss.  de  Bouzillé,  aidée 
peut-être  par  quelques  travaux  Le  cours  s'en  dé- 
tache au-dessous  du  moulin  du  Cerisier  et  va  se 
jeter  dans  le  ruiss.  de  la  Roche-Malard,  en  animant 
sur  la  rive  droite  le  moulin  Georges,  sur  sa  gauche 
le  moulin  de  Ry  ;  —  700  met.  de  cours. 


sr,  D.  L.  D.  C.  —  V.  Séquélas. 

SalNirdlère  (la),  f.,  c"«  de  Durtal. 

Sabart  (Jean),  fils  de  Simon  Sahart,  contrô- 
leur au  Grenier  à  sel  et  échevin  d'Angers,  fut 
reçu  monnayer  en  la  Monnaie  d'Angers  le  3  oc- 
tobre 1482,  et  élu  maire  pour  un  an  le  l*r  mai 
1499-1500.— Ses  armoiries  sont  restées  inconnues 
à  Andonys,  comme  à  Lambron  de  Lignim. 

Sabattler  (Antoine),  «  mattre  horloger  »  de 
l'abbaye  et  de  l'abbesse  de  Fontevraud  1653. 

SahUumm.  —  V.  Ponts-de-Cé. 

Sable  (la)^  ham.,  e^*  de  Feneu,  —  (Cass.  et 
Rec*).  —  Le  SahU  (Et.-M.).  7-  La  SahU  1644, 
1700  (EI.-C.),  1788  (G  Coudray).  —  V.  le  plan 
(G  446);  —  (la  Petite-),  f.,  c»«  de  Feneu;  — 
f ,  c»"de  Freigné, 

Sablé  (le),  f.,  c"«  de  Beaupréau.  —  En  est 
sieur  n.  h.  Pierre  de  la  Dive  174S,  Pierre  Moreau 
eo  1760. 

Sablère  (la),  f.,  c"*  de  St-Aubin-de-L. 

Sables  (les),  f.,  c**  de  Chavagnes-les-E.  ;  » 
landes,  c^  de  Freigné;  —  f.,  c"*  de  Longue; 

—  cl.,  c»»  de  Mazé\  —  d.,  c»«  de  Montjean; 

-  f.,  c»«  de  Neuillé\  —  f.,  c»«  de  Saint- 
Florcnt-Ze-V.  ;  —  ham.,  c»«  de  St-Lambert- 
deS'Levies;  »  f.,  c"*  de  Vauchrétien\  »■ 
vill.,c»>«  de  Varennes'S.'M.;  —  vill.,  c»«  de 
ViUebemier. 

Sablea-de-Hoié  (}es),  ham.,  c"*  de  Saint- 
Clément'deS'L. 

Sablière  (la),  d.,  c»«  de  Chemillé;  —  f.,  c«« 
du  Pin.  —  La  Sablère  (Cass.).  ^  En  est  sieur 
Franc.  Gabory,  qui  la  tenait  de  Jeanne  Caille, 
dame  du  Pineau,  1430;  —  Geoffroy  Turpin,  par 
acquêt,  1438;  —  relevait  de  Launay-Gobin  ;  — 
t. ,  CM  de  Trêves-  Cunaud, 


Sabloii  (le),  f.,  c"«  de  Beaupréau  \  —  f.,  c"« 
de  Breil',  «->  vill.,  c*»*  de  Faye,  adhérant  au 
bourg.  —  Lm  Sablonnière  (Cass.).  —  La  Ré- 
vellière-Lépeaux  avait  là  sa  première  maison 
angevine,  que  les  Vendéens  incendièrent;  » 
ham.  et  m>"  à  vent,  c"«  de  la  Fosse-de-T,  ; 
a  vill.,  c*>*  de  Grésillé,  partie  en  caves,  avec 
une  carrière  de  tuffeau.  —  Ane.  fief  censif  sans 
manoir  ni  domaine,  dépendant  du  Pimpéan  et 
relevant  de  la  Bruère*  —  La  mairie  et  l'école  des 
garçons  y  sont  installées  depuis  1872  ;  «>  ham. 
et  t.,  c»«  de  Louresse  ;  -•  f.,  c»*  de  Noyant- 
s.-le-L.  ;  =  f.,  c»«  de  la  Poitevinière  ;  —  (le 
Petit-),  f.,  c"«  de  Chavagnes-les-Eaux. 

Sablonnière  (la),  f.,  g"«  d'AUençon.  —  En 
est  sieur  Louis  Chotard,  secrétaire  des  comman- 
dements du  prince  de  Gondé,  1671.  H*  Ant. 
Pelletier,  avocat,  1698;  «  quartier  de  la  ville  de 
Beaufort,  du  nom  d'une  ferme  qui  appartenait 
au  XVII*  s.  à  l'Hétel-Dieu  de  Beaufort  ;  —  f.,  c"* 
de  Beaupréau  ;  — •  f.,  c"«  de  Boc^  ;  -■  vill.,  c»* 
de  la  Bohalle.  —  Il  n'y  existait  encore  au 
zvii«  s.  qu'une  maison  servant  de  haras  royal, 
et  une  croix  de  pierre,  qui  fnt  renouvelée  par 
ordre  des  commissaires  des  Levées  et  bénite  le 
3  novembre  1683.  — >  Y  résidait  n.  h.  Jacq.  Pelé, 
garde  du  corps  de  Monsieur  en  1671, 1689;  »  f., 
c»«  de  Durtal;  —  f.,  c»«  de  Gêné;  —  f.,  c"  du 
Lion-éPA.,  domaine  du  prieuré  de  Montreuil- 
sur-M.  ;  —  cl.,  c"«  de  Marigné;  —  cl.,  c"«  de 
Montigné'leS'R.  —  Un  morceau  de  terre 
appelle  la  S.  1632  (E  466)  ;  «  f.,  c"'  de  Parce; 
■■  f.,  c»«  de  Querré;  ■■  f.,  c»«  de  Ste-Gemmes- 
d^A,  —  Appartenait  en  1610  à  Pierre  de  Laval; 
qui  la  relevait  de  la  Touchebureau  (E 1274,  f.  15); 
—  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  la  c"«,  qui 


SAG 


328  — 


SAI 


se  jeile  dans  la  Verzôe  ;  —  2.000  met.  de  coan. 

Sabloaniéres  (les),  f.,  c"«  de  Brain-Bur- 
Jjongutnée. 

Sablons  (les),  f.,  c^*  de  Bouchemaine.  11 
y  a  été  trouvé  un  Gordien  le  Pieux,  bronze;  «- 
viil.,  c^*  de  ChavagneS'leB'E.  —  Tout  prés,  aux 
Châtres,  V.  ce  mot^  ont  été  rencontrés  d'impor- 
tantes mines  antiques  et  le  fameux  sacellnm  ro- 
main ;  -■  f.,  c"«  de  Corné;  —  f.,  €■•  de  Jarzé; 
"  cl.,  tP*  de  Longue,  —  Appartenait  en  1650  à 
Louis  Boileau,  plus  tard  au  temporel  d'nne  chapelle 
du  nom,  vendu  nal^  le  12  août  1791  ;  —  ha  m.,  c"« 
de  Montigné''leB'R.  ;  »  cl.,  c"«  de  la  Pos- 
aonnière;  —  vill.,  c"  des  jRosters;  «  cl.,  c"« 
de  Tiercé;  —  cl.,  c*«du  Vieil-Baugé. 

Sabomie  (la),  f.,  c^*  de  St-Germain-des» 
Prés.  —  Une  bande  de  chauffeurs  y  pénétra 
dans  la  nuit  du  5  au  6  ventôse  an  V  et  s'en  allait, 
après  avoir  tout  pillé,  quand  les  voisins,  avertis 
par  une  servante,  échappée  en  chemise,  les  ren- 
contrèrent et  après  quelques  coups  de  feu,  les 
forcèrent  4  abandonner  leur  butin.  Deux  des 
bandits  furent  arrêtés  le  matin  même  au  Horison. 

Sabotière  (la),  nom  de  la  pointe  inférieure 
de  rile  de  St-Jean-de-la-Croix. 

Sabonlard,  f.,  c»«  de  Nuaillé. 

Saboulardiére  (la),  ham.,  c"«  de  Villedieu, 
—  La  Sohoulardière  (Cass.).  —  Vendue  nat* 
sur  Luc-René  Gibot  le  17  prairial  an  VL 

Sae  (le  Petit*),  cl.,  c»*  de  Soulairc-et-B., 
appartenait  au  notaire  Bl.  Picard  en  1689,  qui  la 
relevait  de  Tessecourt  (Mss.  917,  f.  39). 

Saoé,  c»«  de  Bauné.  —  Saciacua  1060-1080 
(l«r  Cartul.  St-Serge,  p.  154).  -^  ,SaceiacuB 
1096  (Ibid.,  p.  88).  —  Saceium  1126  (Gart.  du 
Ronc,  Rot.  3,  ch.  4).  —  Sace  1165  (2*  Gart.  St- 
Serge,  p.  363).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 
manoir  noble  appartenant  au  xiv*  s.  à  la  famille 
des  Aubiers.  —  En  est  sieur  dès  1400,  par  acquêt 
de  Glément  des  Aubiers,  n.  h.  Olivier  Tillon, 
Urbain  T.,  chevalier,  «  écuyer  d'écurie  de  M™«  la 
«  Dauphine  et  de  Marguerite,  filles  du  roy  », 
1539  (G  105,  f  30)  —  et  pour  partie,  Jean  de 
Grespy,  bourgeois  (Ibid.,  f.  97  v»).  Il  en  dépen- 
dait au  XVI*  s.  outre  un  grand  logis,  de  beaux 
jardins,  une  chapelle,  plusieurs  moulins  à  vent  et 
une  vieille  forge  ruinée,  le  tout  vendu  judiciaire- 
ment sur  Gharlotte  de  Saincton,  et  adjugé  le 
l«r  mars  1627  à  la  dame  de  Briancon. 

Saeéf  forêt,  c"«  de  Brain-sur-AlL,  encore 
existante  en  1706,  auj.  disparue. 

(le  Petit-),  ham.,  c»»  de  Corné, 
(U).  —  V.  te  Segrairie, 
>,  f.,  c»«  d'Auuersc. 

Saei^w*.  —  V.  SatriuB, 

Saes  (les  Grands-),  ham.,  c"«  de  Noyant- 
80U8'le-L. 

Sagéro  (la),  f.,  c"«  de  Vem,  —  Saxeagera 
1126  clrca  (Gart.  de  Ghemillé.  ch.  8). 

Saget  (Emery),  de  Saumur,  a  mis  quatre 
vers  latins,  en  tête  de  la  traduction  par  Gentien 
Hervet  de  la  Cité  de  Dieu  (Paris,  1570,  in-4*). 

Sagnlor  (Simon),  sieur  de  Gbaigné,  docteur^ 
médecin,  Angers,  mari  de  Jacquine  Furet,  1534, 
élu  i  l'unanimité  le  8  octobre  1540,  échevin  en 


remplacement  du  P.  Grlmaudet  —  U  denearait 
place  Neuve  encore  en  1559. 

Saffoier  (Simon),  sieur  de  la  Dainerie,  fils 
du  précédent  et  mari  de  Françoise  Lasnier,  con- 
seiller au  Présidiai  d'Angers,  fut  élu  échevin  le 
11  novembre  1585,  et  maire  le  1*'  mai  1590  pov 
une  année,  une  des  plus  tourmentées  de  la  guerre 
civile.  U  meurt  le  17  août  1598,  «  grandement 
«  déploré  des  habitants  de  la  duché  d'Anjou  >. 
—  Il  portait  d^argeni  au  chevron  d^atur, 
accompagné  en  chef  de  deux  soleils  rayon- 
nans  de  gueules,  et  en  pointe  d'une  tète  de 
maure  coupée  de  sable,  tortillée  d^argent, 
au  chef  d^azur  chargé  de  trois  étoiles  dw 
rangées, 

Mss.  919.  f.  948.  —  Arch.  eomman.  éo  St-Umbert^H 
Poth.  Et.-G. 

SalmtM.  —  V.  Ponts-de-Cé, 

Sailland  (Ernest-Emile),  né  à  Sanmor  le 

19  février  1841,  mort  à  Glerval,  près  Besancon,  le 

20  janvier  1871,  pendant  les  désastres  de  l'année 
terrible,  était  ingénieur  civil  à  Bordeaux  pour  le 
dragage  de  la  Garonne,  quand  il  fut  enrôlé  comme 
officier  du  génie  civil  au  15*  corps  de  l'armée  de 
Bourbaki  II  s'était  signalé  dès  le  début  de  a 
première  jeunesse  à  Angers  par  une  bonne  vo- 
lonté au  travail  et  un  certain  esprit  d'initiative 
littéraire,  qui  l'auraient  bientôt  fait  distinguer.  Les 
journaux  du  temps  ont  publié  de  lui  de  nombreux 
articles,  la  plupart  non  signés,  sur  la  Boucherie 
angevine,  l'Exposition,  le  quartier  de  la  Doutre, 
l'Octroi  et  le  Libre  échange,  TEnquête  agricole,  la 
Distillerie;  et  il  avait  commencé  une  série,  qui 
promettait  d'être  intéressante,  de  petites  brochures 
historiques  sur  les  Curiosités  de  V Anjou,  dont 
deux  seulement  ont  paru  :  La  Cathédrale  (An- 
gers, Lemesle,  in-32  d'une  feuille,  1868);  —  Le 
Château  d^ Angers  (Ibid.). 

Sailiaad  (Jacques),  curé  de  Vioy.  V.  et  moi. 

SaUland  (Pierre-Henri-Joseph),  né  à  Par- 
nay  le  28  octobre  1757,  fils  de  Pierre  S.,  avocat 
en  Parlement,  et  d*Anastasie  Desmé,  d'abord 
avocat,  comme  son'père,  puis  juge  conseiller  à 
la  Sénéchaussée  de  Saumur,  fut  nommé  suc- 
cessivement, au  courant  de  la  Révolution,  com- 
mandant de  la  compagnie  de  cavalerie  du  Dis- 
trict, commissaire  pour  la  levée  des  chevaux  de 
luxe,  pour  la  perception  de  l'impôt  du  trentième 
sur  les  communes,  pour  la  réquisition  des  armes, 
pour  le  recrutement  et  la  remonte  des  trente  mille 
hommes  de  cavalerie,  pour  l'approvisionnemeot 
de  Saumur.  pour  la  vente  du  mobilier  des  émi- 
grés, membre  du  District»  officier  municipal  i 
trois  reprises,  commissaire  au  triage  des  papiers, 
meuibre  du  Conseil  d'arrondissement  le  12  prai- 
rial an  VIII,  et  de  nouveau  le  11  fructidor  an  XI, 
maire  de  Varrains  dès  l'an  VlU  jusqu'en  mai 
1808,  maire  de  Saumur  le  18  mars  1806,  installé 
le  13  mai.  Il  exerça  l'intérim  des  fonctions  de 
sous-préfet  du  28  février  au  16  avril  1810  et  da 
8  octobre  au  11  décembre,  et  fut  nommé  en  titre 
à  la  sous-préfecture  le  26  décembre  1811  et  ins- 
tallé le  30.  II  mourut  en  fonctions  le  22  mai  1814 

SalUsuid  (Reni),  docteur  m  utroque,  ins- 
tallé doyen  de  St-Pierre  d'Angers,  le  23  juillet  1755. 


SAI 


—  329  — 


SAI 


SailUuidiéras  (les),  f.,  c»<  de  Beaufort.  — 
Appartenait  à  Jaq.  Avril,  earé  de  Gorzé  qoi  la 
vendit  le  24  mars  1791  à  J.-B.  Ponllot,  négociant 

SailUuidrle  (la),  m*",  c»*  de  Beaulieu  ;  — 
donne  son  nom  à  un  rniss.  dit  aussi  de  Saint- 
Martin,  qui  natt  sur  la  c"«  de  Faye  et  forme 
limite  avec  les  deux  communes  depuis  le  chemin  de 
grande  communication  jusqu'au  Layon  où  il  se 
jette  vis-à-vis  le  bourg  de  Rablay  ;  —  1,500  mot. 
de  cours. 

SalUard  (Marc),  «  maître  maçon  et  sculp- 
«  teur  9,  à  Gennes,  16S4. 

SaUlére  (la),  f..  c»*  de  Châtelaia.  —  Il  y 
etiste  encore  visible  un  tronçon  de  la  voie  ro- 
maine de  Craoo  ;  —  m°»  b.,  c»*  de  jPeneu.  — 
Une  croix,  dans  le  chemin,  y  fut  bénite  le 
15  août  17S3. 

SailUe  (la),  t.,  c»«  de  la  Plaine;  «  f.,  c"« 
de  SUBarthélemy, 

Saine*  cl.,  c"«  de  Feneu.  —  Seine  (Gass.) 
—  Petite  maison,  dépendant  de  Sautré,  vendue 
nal'  sur  Goddes  de  Varennes  le  14  messidor 
ao  IV;  —  donne  son  nom  à  un  miss,  né  sor  la  c*** 
de  Sceaux,  à  Textrémité  S.-E.,  qui  coule  de  VE. 
à  ro.,  reçoit  à  500  met.  du  bourg  le  ruiss.  de 
Sinetle,  passe  sous  le  chemin  de  grande  commu- 
nicatioD  n»  24,  coule  dôs  lors  du  N.  au  S.,  passe 
aa  château  de  Hontriou,  puis  entre  Quincé  et  les 
Poots-Chignons,  descend  parallèlement  à  la  route 
départementale  n»  9,  à  TE.  de  la  Tremblaie,  des 
Pêcheries,  s'incline  a  1*0.  des  Touches,  du  Haut 
et  du  Bas-Coadray,  à  TE.  de  Beauvais,  reçoit  à 
droite  le  ruiss.  de  la  Fontaine-Rooillée  et  se  jette 
sous  le  chit.  de  Sautré,  devant  le  moulin,  dans 
la  Mayenne;  —  7,500  met.  de  cours. 

Salnes-Eoiaxy  vill.,  c"*  de  Vem,  —  SeneB- 
teau  (Cass.  et  Et.-M.). 

SaiBl-iUg'iiaiit  c"*  du  Bourg-d'Iré.  —  Les 
fUfs,  juridiction  et  seigneurie  appelle  les 
fiefs  deSt-A.  1441  (Arch.  d'Àndigné,  p.  48).  — 
Appartenait  A  la  famille  d'Ajidigné  ;  •»  terres, 
c"«  de  Brigné;  —  c»«  de  Vauchrétien,  V.  la 
Houssate;  -»  c"«  du  Plessis-Grammoire.  — 
Aoc.  petit  fief  réuni  dès  le  zv*  s.  à  la  chAtellenie 
de  Foudon. 

Saiiif-A.if;Ban  {HerculeSt  ou  suivant  d'au- 
tres, Jacques  de),  seigneur  du  Marais  en  la 
paroisse  de  Faveraie,  et  par  suite  connu  sous  le 
nom  de  capitaine  Desmaraîs,  se  signala  dès  les 
premiers  troubles  civils  comme  un  dès  chefs  les 
plos  entreprenants  des  protestants  d'Anjou.  Il 
était  du  coup  de  main,  qui  leur  livra  pour 
quelques  jours  Angers,  le  22  avril  1562.  Dans  la 
nuit  du  mardi  au  mercredi  30  du  môme  mois,  il 
sarprit  le  chAteau  des  Ponts-de-Cé  et  désarma 
les  habitants  de  la  ville,  mais  il  n'en  fut  pas 
moins  expulsé  de  vive  force  et  se  rejeta  sur 
Rochefort-sur-Loire,  où  il  s'établit  dans  le  châ- 
teau, malgré  l'occupation  d'Angers  par  les  ca- 
thoUques.  De  là  il  tenait  les  champs,  courait  sus 
au  moines  et  poussait  jusqu'aux  portes  de  la  ville. 
le  15  mai  le  duc  de  Montpensier  sortit  avec 
^  hommes  et  du  canon  pour  l'en  débusquer. 
Une  tentative   d'escalade   ayant  été  rudemeut 


reponssée,  il  fallut  entreprendre  le  siège  en  règle. 
Le  21  mai  une  capitulation  fut  acceptée,  qui 
garantissait  à  St-Aignan  et  à  huit  des  siens  vie 
sauve  et  libre  sortie  «  avec  épée  et  poignard, 
«  arquebuses  sur  l'épaule  et  morion  en  tète  »,  à 
charge  de  rendre  sous  quatre  jours  la  place. 
Son  fils,  Agé  de  quatre  ans,  fut  livré  en  otage, 
et  descendu  dans  un  panier  par  une  corde, 
avec  défenses  terribles  à  l'enfant  de  jamais  n'en- 
tendre messe.  St-Aignan,  averti  sans  doute  de 
quelque  piège,  au  jour  venu  de  partir,  refusa 
net  et  se  fortifia.  —  Une  heureuse  sortie  dé- 
concerte un  instant  les  assiégeants.  Il  en  pro- 
fite pour  eourir  à  Saumur  chercher  quelques  ren- 
forts pour  sa  bande  épuisée  et  revient,  malgré  les 
instances  de  ses  amis,  reprendre  son  poste  de 
guerre.  En  chemin  ses  recrues,  prises  de  peur,  se 
dispersent  ;  lui-même,  il  a  peine  à  rentrer  dans 
la  place  investie  de  plus  près  par  Montpensier 
en  personne,  assisté  de  Puygaillard.  Le  31  juin 
le  canon,  amené  de  Nantes  et  d'Angers,  est  monté 
sur  le  roc  de  Dieusie  et  attaque  les  murs,  mais  sans 
effet,  de  trop  loin.  La  batterie  est  alors  reportée  sur 
le  roc  de  St-Sympborien  et  le  2  juillet  la  brèche 
s'ouvre  à  l'assaut  qui  par  deux  fois  est  repoussé.  Le 
feu  reprend  pendan  t  huit  jours,  sans  que  les  assiégés 
acceptent  de  se  rendre  à  discrétion.  Tandis  que  le 
vaillant  capitaine  faisait  tète  aux  assaillants  sur 
la  brèche,  la  trahison  de  deux  soldats,  Pouvert 
et  Laguette,  —  ils  furent  pendus  pour  tout 
salaire,  —  livre  une  poterne.  Réfugié  dans  une 
tour.  Desmarais  tient  seul  encore  avec  un  dernier 
compagnon,  qui  tombe  mort  bientôt  à  ses  côtés,  et 
il  ne  se  rend  épuisé  que  sur  la  foi  de  Puygaillard 
qui  lui  garantit  la  vie  (10  juiUet).  Mais  à  Angers, 
Montpensier,  qui  était  aux  vêpres  de  sa  paroisse, 
refusa  même  de  le  voir  et  le  renvoya  an  bour- 
reau avec  deux  de  ses  lieutenants.  St-Aignan  fut 
rompu  sur  une  croix  et  exposé  vif  sur  la  roue.  Il 
y  vécut  six  heures,  demandant  en  vain  qu'on 
l'achev&t.  Son  corps,  attaché  à  l'instrument  du 
supplice  et  traîné  jusque  sur  la  roche  de  St-Sym- 
phorien,  y  resta  exposé  en  face  du  château  de 
Rochefort,  «  où  les  corbins,  »  dit  une  relation  con- 
temporaine inédile,  «  ont  chanté  pour  lui  et  l'ont 
a  mangé  ».  —  Son  fils  avait  été  dès  le  25  juin 
conduit  à  St-Maurice  et  tenu  sur  les  fonts  par 
l'aumônier  et  un  domestique  du  duc  de  Mont- 
pensier. 

JowimI  de  Louvet,  p.  960-870,  dans  la  Heviu  d'Anjou, 
4854,  t.  I.  —  Roger,  Bist.  d'Anjou,  p,  486.  —  Tbéod.  de 
Bèie,  Hiit.  des  Eglises  réformées,  t.  Il,  p.  844.~Dfl  Thou, 
I.  XXX.  p.  109.- Grandet,  Hist,  BeeL  é^Atdou,  Usa,  618, 
t.  X,  p.  d4.— GrespiD,  Bist.  des  Martyrs,  1.  VIII,  fol.  583  v*. 
—  La  Popelinière,  Bist,  des  Troubles,  t.  I,  p.  309.- Arch. 
mun.  d'Ang.  BB  99.  ~  Monrin,  La  Réforme  et  la  Ligue  en 
Anjou, y,  49-53.  —  Arch.  de  M.-eV-L.  B  3894.  —  Arch. 
ntim.GG99. 

SaUnt-iUinsuiff  anc.  bourg,  C^*  de  St-Jean- 
des-Mauvrets,  confondu  aujourd'hui  au  bourg 
communal,  à  l'entrée  vers  1*0.  —  Sanctus  Aie- 
mandus  1081-1085  (Liv.  Bi.,  f.  51),  1164  (Ronc, 
Rot.  3,  ch.  87).  —  Sanctus  Alemannus  1160 
circa  (l«r  Cartul.  St-Serge,  p.  252).  —  Parochia 
Sancti  Alemandi  1260  (G  871,  f.  57).  —  La 
ville  de  St-Alman  1328  (H  Toussaint,  St^/ean- 
deS'M.),  —  JLe  temporel,  fief  et  seigneurie 


SAI 


—  330  — 


SAI 


de  la  ékapelle  de  SirAlman  t6M  (H  Onloin). 

—  Ija  ckâtellenie,  fief  et  teigneurie  de  St- 
Alman  1786  (G  S30).  —  Si-Alemand  (Cass.). 

—  St'Amant  (Et.-M.)  —  La  localité  eonsenre  le 
non,  dit-oo,  d'un  évéqiM  anglais,  réfugié  en 
Anjoa  et  qui  7  aurait  fondé  dans  la  paroisse  de 
SuJean-des-MauTrels  une  chapelle,  formant  une 
sorte  d'endaTO  avec  les  privilèges  et  le  titre 
même  de  paroisse.  On  7  vénérait  comme  reliq[nes 
ane  partie  de  son  crâne  et  no  bras,  et  la  paroisse 
voisine  de  Qaincé  l'honorait  aussi  ponr  patron  et 
célébrait  sa  fête  le  4  avril.  Le  saint,  qui  tenait 
tons  ses  biens  de  la  libéralité  des  comtes  d'Anjou, 
les  légDA  i  l'évêché  d'Angers  dont  par  la  suite 
cette  terre  formait  uo  des  plus  riches  domaines, 
qualifié  de  châtellenie  et  centre  d'une  importante 
mouvance,  embrassant  la  paroisse  de  St-Maurille 
d'Esme  ou  des  Poots-de^.  —  La  mesure  du  fief 
comptait  au  septier  19  bobseaux  pour  13  3/4 
de  la  mesure  ro7ale.  —  D'immenses  bois,  la 
plupart  emportés  par  la  Loire,  et  de  vastes  com- 
muns en  dépendaient,  —  où  les  usagers,  au 
nombre  de  151  en  1620,  avaient  le  droit  de  mettra 
chacun  96  montons,  —  avec  un  moulin  banal 
sur  un  étang,  que  détruisit  Tévêque  de  Rohan 
en  supprimant  la  chaussée,  et  un  pressoir  à 
ban.  Le  manoir  épiscopal,  dit  la  Salù,  tombait 
en  ruine  dés  le  milieu  du  zvi*  s.  —  Y  attenait 
d'un  côté  et  d'un  bout  Véglise  ou  chapelle,  joi- 
gnant de  l'autre  bout  au  presbytère,  qui  ouvrait 
sur  la  grande  rue;  >— sur  la  grande  rue  aussi  une 
aumônerie,  attenant  à  la  maison  dite  de  la  Fosse, 

—  plus  loin,  V école  et  aurdevant.  le  cimetière.  La 
paroisse  comprenait  13  on  14  maisons  délimitées 
par  le  ruiss.  dit  de  la  Fonlaioe-Sl-Alman,  et  dont 
il  fut  fait  un  relevé  contradictoire  entre  les  curés 
de  St-Alman  et  de  St-Jean-des-Mauvrets  en  1509. 

—  Du  fief  de  la  cure  relevaient  590  sujets  dans  les 
paroisses  de  Juigné,  St-Jean-des-Mauvrets,  St- 
Maurille,  Erigné.  ^On  trouve  qualifiés  du  titre  de 
curés  :  Laurent  Chimier,  1496.  —  Gervais  Jaril, 
15U6.  —  Thomas  Aic^er,  chanoine  de  St-Mau- 
rille, 1567.  ~  Jean  Chevallet.  chantre  et  cha- 
noine de  la  chapelle  de  musique  du  roi,  1578.  — 
L'église,  avec  tous  ses  droits,  fut  affectée  vers  1690 
à  La  dotation  de  l'Oratoire  d'Angers,  dont  les 
religieux  s'intitulent  dès  lors  «  curés  ou  chape- 
«  lains  de  St-Alman  ».  Elle  fut  rebâtie  et  bénite 
à  nouveau  le  10  juin  1797  par  le  curé  de  Si-Jean- 
des-Mauvrets,  —  et  vendue  nat^  le  7  ventôse  an  11 
à  Louis-Franc.  Serrean  avec  deux  boisselées  de 
terre  c  hors  d'état  d'être  cultivées  », 

Arch.  de  M.-et-L.  6 194-f34j  R  TooMaiiit  et  Oratoire 
d'Angov.  —  Arch.  eomm.  Et  .-G.  —  D.  Ghamaid,  Vie  de» 
SaitUi,  1. 1,  p.  418.  —  Grandet,  Notes  Mss.  880. 

Salnt-Ambroine,  vill.,  c"*  de  Chanzeaux. 

—  V.  un  plan  ancien  G  548.  —  En  est  dame  en 
1634  Suzanne  Dubois.  —  Une  chapelle  y  existait 
qu'on  prétend  avoir  été  paroisse.  Elle  a  été  rebâtie 
en  1863.  On  y  a  rattaché  au  nouvel  autel  deux 
statues  de  Saints  provenant  de  l'ancien. 

Sttint-André  c"<  é*Epied8,  anc.  chapelle, 
près  Douvy,  encore  existante  au  xvni«  s.  mais 
dont  il  ne  reste  plus  trace  ni  souvenir  même  dans 
le  pays;  —  f.,  c»«  de  Powineé,  sur  la  route, 


vers  S.-E.,  autrefois  avec  chapeUe  dlspene;  - 
f.,  c*«  de  la  Salle- Auhry. 

SeâmUJkmëré'^toAmr^Mmrékn^  o*  de  Iobi- 
fancon  (19  idl.),  irrond,  de  Cholet  (19  kil);  - 
à  63  kil.  d'Angers.  —  Parochia  Sancti  An- 
drée 1959  (E  1933),  xiii*  s.  (Grand-Gaethier).  - 
Parochia  Sancti  Andreœ  de  Marchia  (La- 
curie,  Hist,  de  MaillegaiB,  p.  360).  —  Sur 
un  haut  plateau  de  granit  (104-113  met  ),  iocbsé 
vers  S.  ;  —  à  l'extrémité  orientale  du  csoloi. 
entre  Roussay  (6  kU.)  à  l'O.,  St-Maeaire(3  kâ.) 
à  l'O.  et  au  N..  la  Ségninière  (8  kil.)  à  FL, 
la  Séguinière  et  la  Romagne  (5  kil.)  au  S. 

Le  chemin  de  grande  communicatbn  du  Loog»- 
ron  à  Beaupréau  monte  en  tournoyant  da  S.  lo 
N.  (5  kil.)  et  traverse  le  bourg,  d'où  se  détochttt 
les  chemins  vicinaux  de  la  Séguinière,  de  b 
Renaudière  et  de  St-Philbert. 

La  Moine,  aux  détours  sinueux,  forme  bor- 
duro  extérieure  vers  S.  et  vers  S.-O.  et  7  n^ 
sur  sa  rive  droite,  dès  l'entrée,  le  ruiss.  do  Un 
ou  du  Pas-d'Agré, — qui  forme  la  limite  orientale, 
avec  son  affluent  de  la  Planche.  —  et  les  miss,  de 
la  Moinie  et  des  Quatre-Etalons,  qui  forme  h 
limite  vers  N.-O.  et  vers  N.,  tous  cours  d'eao  nés 
sur  la  commune. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Creuliére 
(11  mais.,  49  hab.),  de  la  Biroterie  (10  mais.. 
51  hab.).  de  la  Gouberte  (9  mais.,  69  hab.),  de 
la  Petite-Maison-Neuve  (6  mais.,  97  hab  ).  de  la 
Courantière  (6  mais.,  35  hab.),  de  U  Croix 
(6  mais.,  99  hab.),  du  Coureau  (4  mais..  S3  h.\ 
du  Vivier  (4  mais..  91  hab.).  du  Logis  (4  mais.. 
94  hab.),  de  la  Boulinière  (4  mais.,  16  hab).  dt 
Pas-d'Agré  (4  mais.,  93  hab.),  de  Bel-Air  (3  m . 
14  hab.),  de  la  Caltière  (3  mais.,  99  hab.).  de  b 
Blouère  (3  mais.,  99  hab  ),  du  Retail  (3  mais.. 
6  hab.).  de  la  Gerclaie  (3  mais.,  18  bab).  M 
18  fermes  ou  écarts  dont  8  de  deux  maisons. 
.  Superficie  :  1 ,103  hect.  —  et  non  9,733.  eomme 
le  porte  la  Carte  Cantonale,  —  dont  180  beet.  eo 
prés,  le  reste  en  labours,  y  compris  les  SO  beei 
de  landes  existant  encore  en  1834.  —  Ni  bois,  ni 
vignes. 

Population  :  iSO  feux,  990  hab.  en  17)0>t7tf . 
— na  feux  en  1789. — 8i0  hab.  en  1806.-  8»  bab. 
en  1891.  —  i,049  hab.  en  1831.  —  i.M9  bab.  eo 
1841.  —  i,ii4  hab.  en  1851.  —  iJOS  bab.  eo 
1856.  —  1439  hab.  en  1861.  —  f,i49 bab.» 
1866.  —  i4S7  hab.  en  1879.  —  en  développemeoi 
rapide  pendant  trente  ans,  puis  slationnaire 
depuis;  —  135  mais.,  135  mén.,  505  bab.» 
bourg,  presque  entièrement  transformé  dans  tti 
derniers  temps,  quoiqu'il  s'y  rencontre  eocore 
quelques  vieux  logis  du  xvi"  s. 

La  moitié  de  la  population  vit  de  l'industrie  di 
tissage  ;  -^  un  moulin  à  eau,  cinq  moelins  i 
vent  ;  —  exploitation  de  granit  à  la  Caltière. 

Marché  de  menues  denrées  le  mercredi. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  U  Ro- 
magne. 

Mairie  avec  J^coZe  publique  laïque  de  gar- 
çons dans  une  mai&on  acquise  le  3  septembre 
1838  et  appropriée  par  adjudication  do  31  mai 
I  1840,  reconstruite  en  1855  (arehit.  HnmeaB).  - 


SAI 


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SAI 


Ecole  libre  de  fiHee,  dirigée  jusqu'en  1876  par 
ooe  association  locale  dite  des  Sieurs  de  St- 
André  on  de  St^François^Xavier,  qui  vient 
de  se  réunir  à  Tordre  de  Ste  Marie  de  Torfon,  -^ 
avec  Salle  dPaeile  libre,  bâtie  vers  1870  (arcbit. 
Prisset,  de  Cholet).  —  La  maison  des  Sœnrs  a  été 
recoostmite  en  1874-75  ;  la  chapelle  ogivale  est 
àe  qoelqnes  années  antérieure. 

VEglise,  dédiée  à  St  André  (saccursale  5  ni- 
v^  an  Xlll).  remonte  à  peine  à  1835-1840  et 
forme  nne  simple  croix  latine  avec  deux  ailes  de 
largeur  égale  à  celle  de  la  nef.  On  y  a  recueilli 
une  Pieta  en  terre  cuite  (xviii*  s.),  qui  déco- 
rait la  C^peUe,  récemment  détruite,  de  iV.-D.- 
de-Pitié,  à  l'entrée  du  bourg  vers  N. 

Tout  prés  a  été  reconstruit  en  1870  un  vaste 
presbytère  et  par  les  soins  du  curé  un  local  pour 
la  Société  des  Jeunes  gens. 

De  nombreuses  traces  celtiques  signalent  l'exis- 
tence d'un  centre  antique  dans  le  pays.  J'ai  dé- 
crit t.  I,  p.  389  le  peulvan  de  la  Blouère  et 
indiqué  les  lieux  dits  de  noms  significatifs  qui 
l'environnent  ;  —  entre  la  Cerclaire  et  le  Cou- 
reau,  un  champ  de  88  ares  porte  encore  le  nom 
de  la  Pierre'Levée.  —  La  voie  romaine  de 
Hortagno  croisait,  en  pénétrant  par  le  pont  du 
Laça,  la  voie  transversale  de  Cholet  —  et  mou- 
lant an  Pas-d'Agré,  passait  entre  la  Bouliniére  et 
le  bordage  des  Landes,  où  l'on  cite  encore  le 
Payé,  le  Pré-du-Pavé,  —  pouf  aborder  près  St- 
Macaire  la  voie  de  Nantes. 

Aoeun  renseignement  n'existe  sur  la  fondation 
de  la  paroisse  ou  la  construction  de  la  primilive 
église.  La  cure  était  au  patronage  du  doyen 
de  St-Laurent-sur-Sèvre  et  valait  an  xvii«  s. 
400  livres  de  revenu.  ~  Curés  :  René  Lam- 
prière,  1610.  f  en  1627.  —  Jean  Guicheteau, 
1634,  t  en  1662.  —  Franc.  Guicheteau,  ancien 
cnré  de  St-Georges-des-Plaines,  janvier  1662, 
t  le  23  janvier  1684,  âgé  de  77  ans.  -^  Mathieu 
Hurtault,  dés  le  l«r  janvier  1694.  f  le  8  juin 
1732.  —  G.-H.  Gillebert,  juillet  1732,  décembre 
1739.  —  Jacq.  Châtain,  janvier  1740,  f  le  9  avril 
1746,  âgé  de  58  ans.  —  Jacques  Poirier,  juillet 
1746,  résignataire  en  mai  1754,  meurt  le  1*'  oc- 
tobre 1787,  âgé  de  81  ans.  -^  Pierre  Delavau, 
jain  1754,  f  le  15  septembre  1783,  âgé  de  73  ans. 
^  René-Franç.  Durand,  ane.  vicaire,  1783,  qui 
périt  pendant  la  guerre.  Son  vicaire,  Urb.-Gharles 
Favereau,  reste  dans  le  pays  et  lui  succède  en 
1802 

La  terre  dépendait  de  la  seigneurie  de  la 
Treille  et  fut  comprise  en  1744  dans  le  marquisat 
de  Beauvau.  —  Deux  tanneries  au  xvii"  s  ,  trois 
fabricants  pour  le  tissage  en  1789  entretenaient 
quelque  industrie  an  bourg,  malheureusement 
sans  cesse  visité  par  les  pestilences. 

Le  tiers  du  pays  était  en  biens  de  main-morte. 
40  ménages,  le  sixième  de  la  population,  vivaient 
de  misère.  Le  Gabier  de  1789,  que  signe  le 
vicaire  Favereau,  est  remarquable  par  un  plan 
complet  d'organisation  administrative  et  demande 
notamment  l'établissement,  dans  toutes  les  pa- 
roisses, de  maîtres  et  de  maîtresses  d'école  et  la 
création  de  collèges  et  séminaires. 


La  paroisse,  sise  comme  son  nom  l'indique,  en 
pays  de  marches  communes  d'Anjou  et  de  Poitou, 
dépendait  du  Diocèse  de  Poitiers  jusqu'en  1317, 
de  Haillezais  jusqu'en  1648,  plus  tard  de  la  Ro- 
chelle ;  —  du  Présidial  et  de  la  Sénéchaussée 
d'Angers  depuis  la  déclaration  royale  de  1640, 
de  l'Election  et  des  Aides  de  Mon  treuil-Bellay,  -^ 
en  pays  redtmé  de  gabelle  mais  saccagé  par  le 
pillage  des  faux  sauloiers  et  des  gabeloux  dont 
une  brigade  y  tenait  résidence  ;  —  du  District  en 
1788-1790  de  Cholet.  Elle  devient  chef-lien  d'un 
canton,  comprenant  la  Séguinière,  la  Renaudière, 
St-Philbert  et  St-Hacaire,  jusqu'à  l'arrêté  du 
27  brumaire  an  X. 

Maires  :  J.  Chupin,  an  VIII,  démissionnaire 
en  l'an  XL  —  Chevallier,  démissionnaire  en 
l'an  XIL— Jacques-Charles  Lefeuvre,  2  fructidor 
an  XII,  t  le  7  septembie  1807.  —  Pierre  Pas- 
quier,  28  mai  1808.  f  le  20  septembre  1809.  — 
Jos.  Foumier,  26  décembre  1809.  —  Jacq. 
Griffon,  17  janvier  1826,  installé  le  12  février. 
—  Foumier,  16  novembre  1830.  —  Raim- 
hault,  1833.  —Jacques  Griffon,  1837.  —  Honoré 
Chevallier,  5  novembre  1848,  démissionnaire  en 
mai  1852.— Jean-B.  Griffon,  17  juillet  1852,  ins- 
tallé le  23,  t  le  3  février  1870.  —  Jacq.  Griffon, 

1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  CaHiars;  G  198.  —  Notice  Mm.  de 
M.  Spal.  —  Notes  de  M.  BoutUlier  de  St-André.  —  Pour  les 
localités,  voir,  à  leur  article,  la  Blouère,  la  Courantière,  le 
Vivier,  les  Quatre-Etaloru,  etc. 

Saint-Antoine,  f.,  c^  de  Beaupréau;  « 
f.,  c»«  de  Cholet;  —  chapelle,  c»»  de  Un 
Pouèze,  en  forme  de  petite  logette  insignifiante, 
le  fronton  surmonté  d'un  crucifix,  sur  le  rebord 
du  chemin  du  Louroux;  =3  cl.,  c**«  de  Saint- 
Pierre-Maul.,  sur  les  confins  du  faubourg  de 
Montrevault.  Il  y  existait  au  xvi*  s.  une  anc. 
chapelle  auj.  détruite,  et  tout  auprès  se  dresse 
encore  une  haute  butte,  de  pente  très- rapide, 
enclose  d'un  large  fossé,  qu'on  indique  comme  un 
tumulus  celtique  et  qui  est  plus  probablement 
une  motte  féodale. 

Saint- Antoine -dn  -Désert  •  c"«  d'An- 
gers N.,  ancienne  chapelle  détruite  en  Recalée, 
dépendance  du  Ronceray. 

Saint-Armel»  c»*  de  SouceZles.  —  Saint- 
Amant  ou  Saint-Armand  (Garrère.  Catal. 
rais,  des  ouvr.,  p.  466).  —  St-Hermel  (Millet, 
Indic,  t  I,  p.  362).  —  St-Hermel  (Mém.  de 
la  Soc.  Acad.  d^Ang.,  t.  II.  p.  144).  —  Source 
minérale,  à  mi-côte,  dont  l'eau  abondante  fournit 
à  deux  énormes  bassins.  On  j  vient  en  pèle- 
rinage. 

Salnt-Anbln,  miss.,  né  sur  la  c^'*  de  Saint» 
Rémy-la-V.,  traverse  Gohier,  se  jette  dans  la 
Loire  ;  —  a  pour  affluents  les  miss.  duPatouillet, 
de  la  Fontaine-du-Pré,  de  la  Couture  ;  —  8,1S0  m. 
de  cours;  —  vill.,  c««  d'Allonnes,  —  Le  Petit, 
le  Grand'St' Aubin  (Cad.).  —  Remplace  un 
bois  qu'on  défrichait  an  moins  en  partie  dès 
1475.  —  La  principale  métairie  appartenait  en 
1636  à  Phil.  Texier  ;  —  ham.  et  f.,  c««  de  Ny oi- 
seau ;  —  vill. ,  c"«  de  Pouancé» 

Salnt-Anbln-de-Lul|rné«  canton  de  Gha- 
lonne8*>snr*Loire  (8  kil.),  arrond.  d'Angers  (26  kO* 


SAI 


—  332  — 


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—  Eccletia  de  Luinniaeo  zi*  s.  (l«r  Gartnl.  St- 
Sarge,  p.  182).  —  il.  de  Luiniaco  1095-1101 
(Carml.  St-Aabin,  f.  66).  —  Eccleaia  Sancti 
Alhini  de  Ligniaco  1158  (1*'  Cariai.  St-Serge, 
p.  16).  —  Preabiier  Sancti  Alhini  de  Lui- 
niaco 1166  (Ghemillé,  ch.  or.\  de  Linniaco 
(Carml.,  ch-  104).  —  Luine  1167  (Cartal.  dn 
RoDC,  Rot.  3,  ch.  99).  —  Burgua,  parochia 
Sancti  Alhini  de  Luigne  1S16  (SuSerge,  Cha- 
lonnea,  ch.  or.).  —  Luigneium  (Saint-Serge, 
Rochefort,  ch.  or.  4).  -^  Luigné^aur'le'Layon 
1793.  —  Sur  les  hauts  coteaux,  entrecoupés  de 
nombreuses  vallées  transversales,  qui  bordent  le 
Louet  (89  met.)  et  le  Layon  (95-104  met.),  — 
entre  Rochefort  (4  kil.  SOO  met.)  à  l'E.  et  au  N., 
Saînt-Lambert-dn-Latay  (5  kil.)  et  la  Jumellière 
(8  kU.  1/2)  an  S..  Chandefonds  (3  kil.)  à  TE. 

La  route  départementale  n«  14,  de  Saumnr  à 
la  Varenne,  traverse  dans  sa  largeur  (2  kil.)  Tex- 
trémité  vers  N.,  dominant  les  vallées  du  Louet, 
puis  de  la  Loire,  tandis  que  la  route  départe- 
mentale de  Chantoceaux  &  St-Lambert  coupe 
l'extrémité  S.  (3  kil.  800  m,),  croisée  par  le  che- 
min d'intérêt  commun  qui  du  S.  au  N.  traverse 
le  territoire  jusqu'à  Rochefort.  Il  franchit  le 
Layon,  en  abordant  le  bourg  sur  un  beau  pont, 
construit  en  1875,  do  3  arches,  les  cintres  et  les 
parquets  en  granit,  les  pleins  en  marbre  du  pays. 
Il  a  remplacé  un  vieux  pont  de  8  arches,  dont 
5  se  prolongeaient  sur  les  deux  rives,  ensemble 
de  86  pieds  d'ouverture,  mais  si  basses,  qu'à  toute 
crue  l'eau  débordait  par  dessus  les  chaussées.  Un 
chemin  vicinal  en  part  à  travers  le  bourg  pour  le 
rattacher  à  la  route  départementale  du  Nord  et 
par  un  embranchement  au  bourg  de  Chandefonds 
sur  un  second  pont. 

Le  Layon,  pénétrant  par  le  S.-E.,  traverse  par 
le  centre  de  l'E.  à  l'O.  en  traçant  une  double 
courbe  sinueuse,  chargée  sur  sa  rive  gauche  de 
bois  et  de  taillis,  dont  le  second  repli  forme  limite 
avec  Chandefonds.  S'y  jettent  à  gauche  les  ruiss. 
de  la  Saulaie  et  des  Buhards,  grossi  de  TOrchère; 

—  à  droite,  des  Malécots,  de  la  Hérissée,  de 
Chantemerle,  de  Pissot  et  de  la  Roulerie.  -^  Au 
nord,  le  Louet  forme  bordure,  rejoint  à  travers 
les  prairies  par  la  boire,  qui  s'en  est  détachée  à 
Rochefort,  et  par  le  ruiss.  du  Vauguet. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Haie- 
Longue  (51  mais.,  314  hab.),  des  Barres  (24  m., 
106  hab.),  de  Rigal  et  de  la  Saulaie  (ensemble 
16  mais.,  79  hab,)>  du  Grand-Beauvais  (10  m., 
44  hab.),  du  Petit-Beauvais  (12  mais.,  40  hab.), 
de  la  Gourdiniére  (10  mais.,  27  hab.),  de  la 
Roche-Àiranlt  (6  mais.,  31  hab.),  de  la  Thébau- 
derie  (6  mais.,  20  hab.),  de  la  Guiberdiére  (6  m., 
24  hab.),  des  Essarts  (8  mais.,  24  hab.),  de  la 
Petila-Brosse  (4  mais.,  18  hab.),  du  Port-du- 
Pâtis  (3  mais.,  16  hab.),  des  Nonlis  (3  mais., 
14  hab.),  les  chftt.  de  la  Fresnaie,  de  la  Genaise- 
rie,  de  l'Aiglerie,  du  Pâtis,  de  Belle  vue,  de  la 
Roulerie  et  27  fermes  ou  écarts  dont  10  ou  12  de 
2  maisons. 

Superficie  :  1,520  hectares  dont  80  en  vignes 
et  70  en  bois. 

Population  :  304  feux  en  1720.  —  Î93  feux, 


i,400  hab.  en  1789.  —  i,300  hab.  en  1806.  - 
i,504 h. en  1831.  — i, 027  h.  en  1841.  -1,945  k. 
en  1846.  —  i,8i6  hab.  en  1851.  —  i,SiB  hib.  ea 
1861.  —  i, 070  hab.  en  1866.  —  f,528hab.e& 
1871,  —  de  progression  subitement  aeerœ  m 
réduite  selon  l'activité  dn  travail  des  mines  et  de 
l'industrie  locale. 

Le  bourg  (102  mais.,  148  mén.,  429  hib.}. 
s'allonge  le  long  de  la  rive  droite  du  Layon,  u 
débouché  vers  S.-O.  d'une  petite  vallée  eoln 
deux  hauts  coteaux,  rendez- vous  antrefoii  de 
nombreux  cadets  de  noblesse,  tout  peuplé  aa- 
core  de  gentilhommières  armoriées  du  xvi*  i , 
—  dont  une,  avec  deux  grosses  tours  rondes  à 
l'entrée  de  la  cour,  -^  une  autre,  vis-à-vis  l'éflise, 
occupée  en  partie  par  l'école  des  filles. 

La  concession  houillère  de  Layon-et-Loire  a 
son  centre  à  la  Haie-Longue,  Y.  ce  mot;  —  deoi 
importantes  entreprises  de  fours  à  chaux  fonc- 
tionnent, dont  une,  dépendant  dn  château  de  la 
Fresnaie,  V.  ce  mot  ;  —  commerce  considérable 
de  vins  blancs  du  pays,  répulés  entre  les  meil- 
leurs vins  d'Anjou. 

Perception  de  Rochefort.  —  Bureau  de  ^posU 
de  Chalonnes. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  acquise  par 
ordonnance  du  26  septembre  1837  —  et  traoïféréa 
dans  une  maison  nouvelle,  par  acquêt  autorisé  le 
13  août  1859.  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  Sie- 
Marie  de  Torfou). 

Salle  d'aaile  ouverte  en  1861 . 

VEgliae,  sous  le  vocable  de  St  Aubin  (svecir- 
sale  5  nivôse  an  XIII),  se  termine  par  une  abside 
à  pans  coupés,  voûtée  en  coquille,  dont  les  dnq 
contreforts  supportent  les  Anges  avec  les  iostn- 
ments  de  la  Passion.  Deux  chapelles,  eostjk 
Renaissance  flauiboyante,  forment  les  transepu 
de  la  nef  unique,  dont  la  charpente  apparente,  î 
tirants  sculptés,  porte  des  écussons  aux  armes 
de  France  et  au  monogramme  de  la  Vierge.  Sor 
la  porte  vers  l'O.  se  lit  le  début  du  psaume 
Introîho,  avec  la  date  i58î.  Les  trois  autels  pla- 
qués  avec  élégants  rétables,  où  les  fleurs  et  les 
fruits  s'enroulent  délicatement  fouillés  dans  la 
pierre,  sont  du  xviii*  s.  —  Le  long  dn  mur  nord  dn 
chœur,  on  a  accolé  sur  champ,  derrière  le  banc,  la 
pierre  tumulaire  de  René  de  la  JumcUière. 
inhumé  en  1519.  où  il  figure  gravé,  armé  de  toute» 
pièces,  les  pieds  sur  un  lion,  les  mains  jointes, 
le  surcot  armorié  d'un  écu  écarteU  aux  i  et 
4  de  ...  à  une  croix  à  triple  eroiaiUon, 
ancrée  de  ...  ;  aux  2  et  3  de  ••,  à  3 roaea di 
...  î  et  i.  Les  rebords  de  la  dalle  étaient  autre- 
fois contournés  par  nn^  bande,  probablement  de 
cuivre,  qui  portait  une  inscription.  Un  estanapefs 
existe  au  Musée  d'Angers  de  ce  curieux  monu- 
ment qu'on  a  eu  la  maladresse  de  mutiler,  potr 
ouvrir  la  porte  de  la  sacristie,  et  de  peindre 
d'un  enduit  rouge,  comme  la  boiserie,  pour 
que  la  vue  l'y  confonde.  Il  esta  désirer  au  miàai 
qu'il  soit  conservé  dans  la  reconstruction  nou- 
velle de  l'église,  dont  le  projet  est  à  l'étude.  - 
Sous  le  porche  vers  S  ,  s'élève  la  tombe  do  csr^ 
Deniau,  f  en  1815,  dont  l'épitaphe  se  lit  sur  une 
croix  encastrée  dans  la  muraille. 


Ski 


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SAI 


Le  presbytère,  qui  i^tpartient  à  la  fabrique, 
est  un  charmant  édifice  du  xvi«  s.,  remanié  au 
XTiii*  8.  et  plus  récemment  encore,  qu'encadre 
ane  tonr  pentagonale  d'escalier  et  une  gracieuse 
toarelle  d'angle  en  cal-de-lampe.  La  Incarne 
snpérieare  porte  les  armoiries  sculptées  du  pape 
Alexandre  VI,  ce  qui  en  assigne  sans  aucun  doute 
la  construction  à  Jean  de  Pontoise,  V.  ce  nom, 
curé  en  1521.  On  les  retrouve,  à  Tin  teneur,  sur 
une  admirable  cheminée,  parée  de  toutes  les 
délicatesses  de  l'art  de  la  Renaissance,  avec  deux 
autres  écussons  dontun ,  au  centre ,  d^or  à  une  aig  le 
éplayée  de  sahUt  et  neuf  médaillons  dont  ceux  de 
Julius  [Cœsar],  Romulus  et  Domtct^anus]  ; 
—  une  plaque  de  fonte,  datée  de  1619,  conserve 
les  armes  des  Gossé  avec  deux  aigles  qui  tiennent 
te  bâton  de  maréchal. 

A  l'entrée  du  bourg,  vers  l'E.,  une  croix  de 
pierre,  sur  son  socle,  porte  la  date  i874;  sur  les 
hauteurs,  en  dehors,  une  maisonnette  de  culti- 
vateur a  inscrit  au  linteau  de  sa  fenêtre  :  Veri- 
tatiê  fabricaior. 

Dans  ime  vigne,  vers  Rochefort,  on  montre  ta 
Fontaine  diiQ  de  St-Lizin,  que  le  saint,  passant 
dans  le  pays,  fit,  dit-on,  jaillir  sous  ses  pieds. 

L'ancien  cimetière  a  été  aliéné  le  SO  sep- 
lempbre  1874. 

Aucune  trace  celtique  n'est  signalée  sur  le  terri- 
toire. —  Deux  grandes  voies  le  traversaient,  -^ 
celle  d'Angers  à  Nantes,  longeant  les  coteaux  de 
la  Loire,  —  et  celle  de  Vihiers  à  Ghalonnes,  s'y 
reliant  a  la  Haie-Longue  et  formant  de  tout  temps 
la  limite  de  la  paroisse  et  de  celle  de  Rochefort. 
L'église  existait  dès  les  premières  années  du 
XI*  s.  Sigebrand,  fils  d'Haton,  en  se  faisant  moine 
à  St-Serge,  en  donna  la  moitié,  qu'il  possédait,  à 
l'abbaye.  —  Elle  appartenait  tout  entière  aux 
moines  et  le  pape  la  leur  confirma  en  1159.  —  Us 
s'en  réservèrent  le  patronage,  c'est-à-dire  la  pré- 
sentation, en  cédant  en  1216  tous  leurs  droits 
seigneuriaux,  tant  dans  le  bourg  que  dans  la 
parois.se,  au  seigneur,  Mathieu  de  Savennières, 
chevalier.  —  Les  revenus  de  la  cure  montaient 
en  1790  à  6,314  1.,  y  compris  la  valeur  d'environ 
120  barriques  de  vin,  provenant  de  la  dlme. 

Curés  :  Laidetus,  1166.  —  Pierre  Hubert, 
licencié  ès-lois,  1462.  —  Jean  de  Pantoise,  1521. 

—  Un  de  ses  successeurs,  dont  Louvet  ne  dit  pas 
le  nom,  fut  rançonné  en  mars  1568  par  les  Hugue- 
nots, qui  pillèrent  l'église.  —  Pierre  Guignard, 
1630.  —  Jacq.  Basourdy,  1669,  septembre  1684. 

—  Bernard,  du  BreU,  août  1685,  f  le  26  août 
1711,  âgé  de  52  ans.  —  Jean  Bouland,  docteur 
en  théologie,  septembre  1711,  1730.  —  Jacques 
Biguer  d^Orange,  mai  1731,  inhumé  à  Bouche- 
maine  le  5  février  1761  «  âgé  de  63  ans.  -^ 
Charles  Tusseau  de  Maisontiers,  1761,  f  le 
31  décembre  1786.  —  Guill.-Franç.  Avril  de 
BouHgny,  installé  le  19  février  1787.  —  Il  fut 
transporte  en  Espagne,  avec  son  vicaire  Davy,  en 
septembre  1792.  —  Antoine-Claude  ^esnarif, 
vicaire  de  Brain-sur^l'Authion,  élu  le  22  mars 
1791,  —  qui  délaissé,  injurié,  menacé  par  ses 
paroissiens,  abdique  toute  fonction  ecclésiastique 
k  18  pluviôse  an  il. 


Le  fief  appartenait  à  ime  famille  du  nom,  qui 
se  confond  vers  1220  par  le  mariage  de  llargue- 
rite,  la  dernière  héritière,  avec  celle  de  Saven- 
nières.  Depuis  lors  il  reste  aux  droits  des  sei- 
gneurs de  la  Grande- Guerche,  V.  ce  mot,  réuni 
au  domaine  depuis  tout  au  moins  le  zvi«  s.  et 
dans  la  mouvance  de  Rochefort. 

La  paroisse,  comprise  dans  les  Hautes-Mauges, 
dépendait  du  Doyenné  de  Jallais,  de  l'Election 
et  du  Grenier  à  sel  d'Angers,  du  District  en  1788 
de  Brissac,  en  1790  d'Angers.  —  On  y  comptait 
en  1788  cinquante  familles  de  mendiants.  La 
moitié  du  pays  était  dès  lors  cultivée  en  vignes. 
Une  petite  «  usine  à  charbon  »  y  fonctionnait, 
jugée  «  aussi  nuisible  que  profitable  ».  Le  Cahier 
des  doléances  demande  l'exemption  des  impôts 
pour  les  mines  de  charbon,  au  moins  à  leur  début, 
«  parce  qu'on  été  de  la  terre  au  hasard  et  que 
«  quelquefois,  croyant  gagoer,  on  s'y  ruine.  * 

Maires  :  Courtin,  notaire,  agent  national  de- 
puis germinal  an  VI,  nommé  maire  le  10  messi- 
dor an  Vill,  installé  le  20,  démissionnaire  le 
10  prairial  an  XI.  —  Franc.-Louis  Babin,  origi- 
naire de  Feneu,  8  janvier  1807,  démissionnaire. 

—  Franc. -Pierre  Dumergey,  15  novembre  1809, 
t  le  20  juin  1817.  —  Albert-Joseph  Z^goux 
du  Plessis,  18  février  1818,  démissionnaire  le 
20  septembre  1830.  —  Pierre-Jean  Gastineau, 
V  octobre  1830,  f  !«  ^^  ^^"^  ^^M-  —  Charles 
de  Jourdan,  13  juillet  1854,  installé  le  26  juin. 

—  Tijou,  1867,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  ll.-et-L.  B  Cahiers  ;  G  192;  B  i44i,  Aveu  de 
Rochefort,  et  387S;  H  St-Sarge,  Cvtabdres,  et  Jnvent.  du 
BonCt  f.  13 1*;  et  L.  —  Arch.  comm.  de  St-Anbin-de-L. 
et  de  Bouchemaine,  Bt.-G.  —  Méperl.  arch,,  1860,  p.  10, 
en  prenant  garde  que  rautenr  s'est  servi,  par  confusion,  dCune 
séné  de  titres  relatilB  au  fief  de  Luigné,  simple  fief  censif, 
appert,  k  l'abbaye  St-Aubin,  dans  la  banlieue  d'Angers.  — 
Hevu»  d'A  njou,  1854, 1. 1 ,  p.  28t{  et  S89.-  Pour  les  localités, 
voir  la  Grande^Guereke,  £u  Noulit,  la  Turmniire,  la  Tet- 
série,  les  Barres,  la  JHoehe-SerpUUm,  la  Frênaie,  les  Bs- 
sards,  la  Haiê^Longue,  la  Masure ,  la  Biquerie,  la  Ger- 
vaiserie,  etc.,  etc. 

Salnt-Aobin-dn-PaTolI ,  bourg,  c>>«  de 
Segré,  —  Ecclesia  de  Paveio  1096  (Très, 
des  Ch.,  t.  I,  p.  31).  —  ecclesia  Sancti 
Albini  de  Paveio  1110  circa  (D.  Houss., 
XX,  1436).  —  Ecclesia  Sancti  Albini  de  Pa- 
veitleio  (Ib.,  1977).  —  Parochia  Sancti  Albini 
de  Paveto  (Arch.  de  la  Mayenne,  U  180,  f.  9). 
-^  Parochia  Sancti  Albini  dou  Paveil  1260 
(Ibld.).  —  Ancienne  paroisse  constituée  au  milieu 
des  bois,  dès  le  xi«  s.,  sur  la  rive  droite  et  dans 
une  courbe  de  TOudon.  Elle  comprenait  le  terri- 
toire dont  fut  détachée  celle  de  Nyoiseau,  et  le 
fondateur  de  Tabbaye  n'y  put  construire  qu'eu 
obtenant  le  consentement  du  seigneur  de  St- 
Attbin,  seignenr  en  même  temps  de  Bouille.  — ' 
Une  bulle  du  pape,  —  si  le  texte  est  bien  lu,  — 
en  confirme  la  propriété  à  l'abbaye  de  Saint- 
Nicolas  d'Angers  en  1096.  Il  est  certain  que  dix 
années  plus  tard  elle  était  en  mains  laïques  et 
fut  donnée  lors  de  la  consécration  de  l'abbaye  de 
Nyoiseau  aux  religieuses  pour  moitié  par  Suard 
Borrat  et  Geoffroi  Ëschivard  (1109-1110),  de 
l'aveu  d'Yves  de  la  Jaille.  L'abbesse  dès  lors  eut 
la  nomination  de  la  cure  avec  droit  de  dlme  sur 
les  deux  tiers  de  la  paroisse.  On  prétend  qu'elle 


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a'étandait  primilivemeiit  le  long  de  TOndon  jusque 
viB-à-vis  le  ehâteau  de  Segré,  sur  la  paroisse 
actnelle  de  la  Madeleine.  Le  curé  de  St-Aubin 
allait,  jusqu'en  1790  du  moins,  chanter  la  messe 
dans  cette  dernière  église  aux  Rogations.  Depuis 
aussi  le  zv*  s.,  le  service  de  la  chapelle  de  St- 
Vincent,  V.  ce  moi,  était  transféré  à  St-Aubin. 

Curéa  :  Jean  Tréhandeau,  pénitencier  d'An- 
gers, écolier  en  l'Université,  1448.  —  Jean  Payet, 
150S.  —  André  Despréa,  1554.  —  Toussaint 
Gouyet,  1598.  —  Pierre  Gaachot,  1616,  rési- 
gnataire en  1634.  —  Franc.  Rabory^  1634, 1654, 
—  Jacq.  HunauU,  1656,  f  le  6  décembre  1613  — 
Pierre  Hunault,  son  neveu,  1674, 1715.  -^  Jacq. 
Behfioe,  anc.  vicaire,  juillet  1715,  qui  devient 
directeur  du  Séminaire  d'Angers.  —  Franc. 
htlnoe,  1739,  qui  dès  cette  année  put  faire  res- 
taurer l'église  à  l'aide  d'une  donation  du  seigneur 
de  la  Faucille  et  construire  la  charpente  de  la  nef 
et  le  clocher  avec  30  des  plus  beaux  chênes  de  la 
terre  de  la  Planchette.  Le  29  avril  1743  il  posait 
la  première  pierre  du  nouvel  autel  de  la  Vierge, 
construit  à  ses  frais  par  l'architecte  Et.  Chentrier 
d'Angers.  Les  statues  de  la  Vierge  et  de  St  Fort 
étaient  l'œuvre  des  d'^*  Bidard,  de  Laval  —  Il 
résigne  en  octobre  1769  et  est  inhumé  le  27  avril 
1770.  -^  Jacq.  Pleasia,  ancien  vicaire,  décembre 
1769,  qui  résigne,  malade,  en  décembre  1784  et 
est  inhumé  le  5  octobre  1789,  âgé  de  61  ans.  — 
André  P^sis,  janvier  1785.  2  juin  1790.  il  avait 
en  1786  remplacé  le  vieux  chœur  par  un  chœur 
plus  spadeux  cantonné  de  deux  chapelles,  le  tout 
béni  le  5  décembre.  —  Cosson,  vicaire  de  la 
Baconnière,  est  élu  le  2  avril  1791,  —  et  sur  son 
refus,  Maupoini,  le  30  juin  1791.  -^  Le  curé 
Plessis,  avec  le  vicaire  de  St-Sauveur,  Bertry, 
figurait  en  thermidor  an  II  dans  la  bande  de 
Chouans,  commandée  par  Diensie. 

La  seigneurie  de  la  paroisse  appartenait  aux 
seigneurs  de  i'Ile-Baraton,  dont  les  droits  étaient 
advenus  à  ceux  de  la  Faucille,  ils  avaient  leur 
enfeu  dans  le  chanzeau  do  chœur.  —  La 
paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Craon,  de 
l'Election  d'Angers,  du  District  de  Segré. 

EUe  fut  érigée  par  la  Révolution  en  commune, 
qui  eut  pour  maires  :  Jean-Charles  Esnault  de 
la  GauUrie,  1789-19  prairial  an  II,  ancien  mar- 
chand de  blés,  puis  juge  au  Tribunal  de  Segré 
en  l'an  XI,  et  qu'à  maintes  reprises  Bancelin 
malmène  dans  ses  brochures.  —  Catemault, 
l«r  messidor  an  VIII.  —  Julien  Duprez,  7  fé- 
vrier 1806.  —  Mathurin  Bellouit,  10  février 
1813.  —  Pierre  Bellier,  25  mai  1821.  —  Pierre 
Parage,  18  octobre  1830.  —  Jean-Franc.  Bodin, 
16  novembre  1830. 

La  veille  même  de  celte  dernière  nomination 
le  drapeau  blanc  avait  été  arboré  au  sommet  du 
clocher.  La  commune  pendant  deux  ans  forma  un 
centre  de  résistance  ingouvernable.  Une  ordon- 
nance du  12  juin  1833  en  obtint  raison  en  la  sup- 
primant, du  consentement  même  du  Conseil  mu- 
nicipal (29  juillet  1832).  —  EUe  comprenait,  -* 
sans  autre  groupe  au  bourg  que  l'église  et  le 
presbytère,  —  une  population  de  i,050  hab , 
répartis  en  il  villages  ou  hameaux,  sur  2,685  hec- 


tares dont  1,074  hect.  furent  attribués  à  Ryoi- 
seau,  1,611  hect  à  Segré. 

La  paroisse  seule  resta  conservée.  L'église,  qu 
menaçait  ruine,  a  été  récemment  reeoostrait» 
de  fond  en  comble,  en  style  du  xiii*  s.,  fonstni 
une  nef  de  quatre  travées,  avec  chapelles  de  St- 
Joseph  et  de  la  Vierge  dans  les  bras  do  inuisept. 
chœur  et  abside  pentagonale,  décorée  de  Titnni. 
L'œuvre  a  été  consacrée  le  31  juillet  18S7  pir 
l'évêque  de  Malis»)ur,  assisté  de  l'évêque  d'Angers 

Aux  abords  s'est  formé  un  villsge  tout  emkr 

neuf  ou  rajeuni,  desservi  par  un  pont  de  3  arches 

sur  l'Ondon,  qui  anime  sur  la  paroisse  3  nos* 

lins  à  eau. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  194  et  Série  M.  -  ArA.  C0iut  <fe 
NyoiMtu  Bt.-G.  —  Notice  Mti.  ma  Arch.  de  YMdbà.  - 
D.  HouM.,  1436  et  1977.  —  Mn.  793.  -  BibL  dt  rEc.  ia 
CA..  1875,  p.  495.  —  Teulet,  Tréêùr  des  Ck,,  1.1.  p.  31. 
—  RêVHe  (T Anjou,  1858,  t  II,  p.  80. 

Salnt-AogrBstf*  »  vill*  i  c***  d'Angers.  - 
Parrockia  Sancti  Augustini  juxta  Ande- 
gavum  1230  (H.-D.  B  31,  f.  463).  —  Domu 
de  Sancto  Auguatino  1253  (H  Toussaint:.  - 
Le  prieuré  de  St-Auguatin  de  Sée  12S3. 1330 
(Gartul.  de  Toussaint,  fol.  61).  —  Saint  Aout^ 
près  Angera  1399  (6  SinJulien,  Rentes),  1439 
(H  Toussaint).  —  St  Outin  zvii*  s.  (MabiUon. 
Afin.  Ben.,  t.  I,  p.  242).  --  Peu-de-fondt  a 
1793.  —  Le  nom  de  cette  localité  ne  rappelle  pu 
le  grand  évèque  d'Hippone  mais  le  missiooiiiff^ 
anglais,  premier  archevêque  de  Cantorbéry,  qu 
passa  dans  le  pays  avec  une  troupe  de  pèlerios, 
sous  l'épiscopat,  dit-on,  de  St  Léân.  Poorsoi^ 
et  menacé  par  des  bandes  de  femmes,  le  saiot 
fut  forcé  de  quitter  les  Ponts-de-Gé,  où  il  oonpOK 
passer  la  nuit,  et  de  se  réfugier  en  pleine  campagoe. 
au  milieu  des  huées  de  ces  mégères  exaspérées.  A  on 
moment,  son  bâton,  qu'il  levait  pour  se  défendre, 
s'échappa  de  sa  main  et  alla  tomber  à  distance  daof 
un  champ,  où  jaillit  sur  l'heure  une  source  d'eao 
vive.  Après  son  départ,  les  habitants,  convertis  pat 
ce  miracle,  y  construisirent  une  petite  chapelle» 
qui,  transformée  au  xi«  s.  en  église,  derioi  le 
centre  d'une  paroisse.  Mais  l'entrée  en  resta  loof- 
temps,  par  punition,  dit-on,  interdite  aux  femmes, 
qui  n'avaient  non  plus  pas  le  droit  de  puiser  à  U 
fontaine.^ L'église  appartenait  au  xii*  s.  à  GitaH 
de  Corzé,  qui  en  fit  don  vers  1120  non  ani  ^^ 
dictins,  comme  le  dit  Mabillon,  mais  aux  cha- 
noines réguliers  de  Toussaint  d'Angers.  On  y  ▼oîi 
installé  au  ziii«  s.  un  prieuré,  dont  la  cure  était 
unie  et  incorporée  à  la  mense  abbatiale  de  Toa^ 
saint  d'Angers.  L'abbé,  ou  son  mandataire,  y 
administrait  les  sacrements.  Ce  n'est  qu'en  f33i> 
qu'il  y  institua,  de  l'aveu  de  l'évêque,  poor  9 
décharger  de  ce  service,  un  vicaire  perpétuel,  a 
qui  il  donna  un  revenu  de  rentes  foncières  de  4  a 
500  liv.,  en  retenant  néanmoins,  même  sur  le 
domaine  de  la  cure,  tout  droit  de  dîmes  et  de 
novalles  dans  toute  la  paroisse,  «  qui  est  defraoi 
«  estendue  et  fort  laborieuse,  eu  laquelle  habile 
c  un   grant  nombre   de  peuple,  qui  sont  tous 
c  pauvres  gens,  qui  ne  possèdent  et  n'ont  rieo 
c  propre  à  eulx,  aucuns  biens  meubles  on  ifi* 
c  meubles,  parce  qu'ils  sont  tous  pouvres  closiers 
«  et  mestaiers  des  bourgeois  et  gens  d'Anfiers  •. 


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Prieurê'CuréB  :  Robert  Fougeraj^tt  1330  — 
Toao,  ThudualduB  Le  Vesuille ,  1480,  qui 
résigne  en  1488.  —  Pierre  Fallet,  sacriste  de 
St-Jean-de-Mélinais,  1488.  —  Michel  Passin, 
doctenr  régent  en  droit  de  TUnivereité  d'Angers, 
1521.  —  Nicole  LemaUtre,  1543.  —  Gilles 
Chauveau,  1575,  1588.  —  Ific.  Amys,  1603, 
t  le  10  décembre  1647.  Le  8  août  1614  le  roi 
Lonis  XIII  passa  devant  l'église  et  s'arrêta  ponr 
coUationner  sur  une  des  pierres  de  l'entréo  du 
grand  cimetière.  —  Glande  Fouseier,  1648,  qui 
résigne  en  1665.  Pendant  le  siège  d'Angers  en 
1652,  le  jenne  fils  dn  maréchal  d'Hocqaincoiirt, 
tné  d'an  conp  de  fauconneau  en  traversant  la 
rue  du  fanboorg  Bressigny,  y  fut  porté  inhumer 
dans  l'église.  —  Jacques  Marie,  1665.  —  René 
Moron,  1690,  1700.  —  J.  Chevalier,  1729,  qui 
fait  restaurer  l'église,  refaire  4  l'entier  le  grand 
aatel ,  bAtir  la  sacristie ,  et  meurt  le  15  juin 
1759.  —  MieUe  de  la  Planche,  1665, 1781.  — 
Saget,  1782,  déporté  en  Espagne  en  septembre 
1792. 

La  paroisse  faisait  partie  de  la  baronnie  de 
Ste-Gemmes-snr-Loire.  Elle  comprenait  184  feux 
et  fut  durant  deux  ou  trois  ans  érigée  en  com  • 
mune,  pour  être  presque  aussitôt  supprimée.  Le 
prieuré  fut  vendu  nat«  le  17  août  1791,  à  Gh.-P. 
Rogeron.  Il  avait  été  sursis  à  la  vente  de  l'église, 
sur  la  requête  des  officiers  municipaux,  qui  en 
avaient  fait  un  rendez- vous  de  conciliabules 
contre-révolutionnaires.  Sur  la  plainte  de  l'ac- 
quéreur du  prieuré  et  par  arrêté  du  21  mars 
mars  1792,  elle  lui  fut  adjugée  nat^  le  19  février 
1793,  k  la  charge  de  la  démolir.  —  L'édifice  est 
encore  debout  pourtant  et  transformé  en  écurie 
et  en  grenier.  M.  Morel  en  donne  un  dessin  dans 
ses  Promenades  artistiques  (3*  année).  —  Le 
portail  seul  d'ailleurs  est  antique  avec  ses  élé- 
gantes voussures  plein  cintre  en  retrait  (xii*  s.), 
dont  las  retombées  portent  sur  les  chapiteaux  A 
feuille  d'eau  de  légères  colonnettes,  Tarchivolte 
supérieure  décorée  de  dents  de  scie.  Sous  le  toit 
apparaissent  les  antiques  fenêtres  romanes,  cou- 
ronnées d'un  fer  à  cheval.  —  Une  partie  des 
murs  se  cache  sous  le  lierre  et  les  plantes  grim- 
pantes, le  faite  surmonté  d'une  terrasse  avec  ba- 
lustrade à  jour,  —  l'intérieur  nu  et  délabré. 

En  1664  François  Martin,  prieur  de  la  Ghar- 
treusa  de  N.-D.-du-Parc  au  Maine,  avait  été  auto- 
risé par  la  ville  d'Angers  à  établir  sur  la  paroisse 
une  Chartreuse  que  prétendait  doter  le  curé  Sail- 
lart,  de  St-Melaine  ;  mais  le  projet  n'eut  pas  de 
suite. 

Areh«  de  M.-et-L.  G  H  Tounaint.  -D.  Honas.,  40626, 
10713, 10793.— Arch.  mm.  d'Aneen  BB  90,  f.  108;  06 15- 
27.  —  Brosder,  Hh.  656.  —  BoTland.,  mai,  t.  VI,  p.  877. 
—  MalnUpD,  Ann.  Benêi,,  1. 1,  p.  842  —  et  Acta  SS.  or, 
S.-B.,t.I,p.507-508. 

Saiat-Aiisiisaii*  f ,  c"«  du  Fuilet. 

SalBl»A«giwCi«^e8-Bois«  c«»  du  Louroux- 
Bée.  (11  lui.),  arrond.  d'Angers  (19  kil.}.  —  La 
ville  de  St  Aoustin  des  Boys  1405  (E  109).  — 
Grand  Bois  en  1793.  —  Sur  un  plateau  à  demi- 
boisé,  entre  Bécon  (5  kil.)  au  N.,  St-Léger-des- 
Bois  a  kil.)  à  l'fi.,  St-Martin-du-Fouill.  (8  kil.) 
au  S.-E.,  St-Georges-sur-Loire  (6  kil.  400  m.)  et 


St-Germain-des-Prés  (6  kil.)  au  S.,  Ghantocé 
(8  kil.  1/2)  au  S.-O.  et  Villemoisant  (Kkil  )  A  l'O. 

La  route  nationale  de  Segré  à  Gholet  descend 
directement  du  S.  Dans  le  bourg  même,  et  au 
point  où  elle  se  brise  légèrement  pour  incliner 
vers  S.-O.,  s'y  entrecroise  de  l'O.  à  TE.  le  chemin 
d'intérêt  commun  de  St-Sigismond  4  la  Roche  et 
se  détache,  en  formant  angle  aigu  vers  S.-£.,  la 
route  départementale  de  GhemiUé. 

Le  ruiss.  de  la  Goudre,  où  afflue  le  ruisselet  de 
rOogeraie,  limite  vers  N.  le  territoire,  —  le  miss, 
de  la  Ghaussée-Hue  vers  l'O.,  —  le  miss,  de 
Rochefou  l'extrême  S.-E. 

En  dépendent  les  vill.  et  hameaux  du  Mortier 
(12 mais.,  32  bab.),  delà  Jalliêre  (9  mais.,  34  h.), 
du  Boulay  (9  mais.,  33  hab.),  de  la  Hante  et  de  la 
Basse-Boisemeniêre  (7  mais.,  23  hab.),  du  Bois- 
Gautier  (7  mais.,  33  hab.),  de  la  Botellerie 
(6  mais. ,  29  hab.),  de  l'Abbaye  ou  de  Bonconseil 
(6  mais.,  23  hab.),  de  la  Pradhommerie  (5  mais., 
16  hab.),  de  la  GoUetterie  (4  mais.,  15  habOt  de 
la  Bénardière  (4  mais.,  21  hab.),  du  Jannay 
(3  mais.,  25  hab.)  et  48  fermes  ou  écarts  dont 
2  moulins. 

Superficie  :  2,728  hect.  dont  123  hect.  en  bois. 

Population  :  iOft  feux  en  1720.  —  460  hab. 
en  1758.  —  600  hab.  en  l'an  XIII,  dans  54  fermes 
à  bœufs  et  chevaux.  —  650  hab.  en  1826.  — 
6Sa  hab.  en  1832.  —  775  hab.  en  1841.  —  BSi  h. 
en  1851.  —  904  hab.  en  1861.  —  9i0  hab.  en 
1866.  —  87i  hab.  en  1872,  —  en  progression 
constante,  qui  l'a  accrae  d'un  tiers  depuis  40  ans 
et  plus  que  doublée  depuis  la  Révolution;  — 
206  mais.,  216  mén.,  871  hab.  au  bourg,  trans- 
formé par  les  grandes  routes  qui  ont  renouvelé 
le  pays  et  l'agriculture. 

Culture  de  céréales,  lin,  chanvre,  pommes  de 
terre  ;  fruits  en  abondance  ;  —  commerce  de  fil 
et  de  grains. 

Foire  le  28  janvier. 

Bureau  de  poste  de  St-Georges.  -^  Percep- 
tion de  Bécon. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  constmite 
par  adjudication  du  19  octobre  1845  (archit. 
Richou).  -~  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  la  Pom- 
meraie). 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Augustin  (succursale, 
5  nivôse  an  XIII),  date  des  dernières  années  du 
zviii*  s.  et  n'offre  aucun  intéiêt,  —  simple  nef 
(15  met.  de  longueur  sur  7  met.  40),  avec  chœur 
(4  met.  sur  3  met.  25)  et  sanctuaire  (2  met.  sur 
4  met.  20). 

Le  presbytère  a  été  acquis  par  la  commune 
en  1825;  —  le  cimetière  transféré  hors  du  bourg 
en  1808. 

Aucune  trace  êeltique  n'y  est  signalée.  —  Une 
grande  voie  à  travers  la  forêt  de  Bécon,  entamait 
la  partie  Sud  du  territoire,  croisée  sans  doute 
vers  le  Jaunay  par  une  antre  voie  montant  à 
Bécon  à  travers  le  bourg,  qui  jusqu'à  la  Révolution 
reste  le  grand  chemin  des  vins  de  Savenniêres  et 
de  St-Georges  pour  \a  Bretagne.  —  Aucun  indice 
n'existe  sur  la  fondation  primitive  de  la  paroisse 
ou  de  l'église,  qui  reste  perdue  jusqu'au  xvi*  s. 
au  milieu  des  bois.  Les  premiers  titres  connus  la 


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montrent  aux  mains  des  abbés  de  St-Georges,  qni 
y  avaient  constitué  un  prieuré  avec  une  desser- 
vanoe.— Les  registres  paroissiaux  datent  de  1592, 

—  avec  lacune  de  16S3  à  1675. 
Prieura-cwréa  :  Jean  Delaharre,  chanoine 

de  St-Maurice,  1569.  —  Georges  Ragot,  1605. 
-^  Marc  Touhlanc,  1653.  —  Gauches,  1690.  — 
Simphorien  Pigeon,  frère  du  curé  de  Ghâtelais, 
1785,  t  le  11  novembre  1748.  —  Laurent  Ber- 
thelot,  qui  fit  vers  1760  reconstruire  l'église,  en 
1765  refondre  les  deux  cloches,  refaire  en  1779 
le  grand  autel  et  en  1781  les  croix  procession- 
nelles ;  f  le  11  février  1784.  —  Antoine  Panay 
de  Champoiier,  originaire  du  Bourbonnais, 
anc.  vicaire  de  Yiilemoisant,  mars  1784.  A  partir 
de  juillet  1790  il  signe  tout  simplement  Panay, 
jusqu'au  27  novembre  1792  comme  curé,  plus 
tard  comme  officier  civil.  Le  26  novembre  1793 
il  épouse  une  jeune  ouvrière  du  pays  et  le  6  fri- 
maire an  II  renonce  à  toute  fonction  ecclésiastique. 

—  Il  périt  assassiné  avec  René  Audouin,  officier 
municipal^  par  les  Chouans,  le  26  mai  1794,  à 
l'entrée  de  la  forêt  de  Bécon.  Il  avait  continué  à 
résider  au  prieuré  qu'il  avait  fait  magnifique- 
ment reconstruire  et  dont  il  venait  d'acquérir  nal< 
le  17  mai  1791  le  domaine,  comprenant  un  petit 
bois  de  quatre  arpents,  verger,  jardin,  champs. 
Un  beau  pastel  s'y  conserve  encore,  qui  le  repré- 
sente de  physionomie  ouverte  et  sérieuse,  l'air 
honnête  et  patriarcal,  en  habit  gris  et  gilet  à 
rayures  rouges  et  bleues. 

Un  autre  prieuré  de  St-Georges-snr-Loire 
existait  depuis  le  xiv«  s.  au  Jaunay  ;  —  un 
troisième,  à  Bonconaeil,  V.  ces  mots,  relevant 
de  Nyoiseau. 

La  paroisse  faisait  partie  de  la  baronnie  de 
Bécon.  Elle  dépendait  du  Doyenné  de  Gandé,  de 
l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à 
sel  d'Ingrandes,  du  District  en  1788  de  St-Georges, 
en  1790  d'Angers.  —  Le  cinquième  des  terres  et 
des  bois  restait  en  mains- mortes.  —  Les  pauvres 
abondaient  non-seulement  dans  la  classe  des 
chanvriers  et  filassiers,  mais  aussi  parmi  les  do- 
siers  et  métayers,  clairsemés  au  milieu  des  landes 
et  des  bois  seigneuriaux,  d'où  s'abattaient,  comme 
s'en  plaint  le  Cahier  des  doléances,  «  les  biches, 
«  ceris,  blaireaux,  sangliers,  lapereaux,  perdrix, 
«  lièvres,  hôtes  à  plumes,  pigeons,  toutes  sortes 
«  d'oiseaux  de  rapine,  qui  détruisent  les  biens 
«  des  campagnes.  » 

Maires  :  Louis  Vion,  ancien  brigadier  des  ga- 
belles, puis  agent  municipal,  10  messidor  an  YiU. 

—  Jean  DeLhoste,  précédemment  percepteur, 
2  janvier  1808,  démissionnaire  en  janvier  1841. 

—  Ollivier-François  Charon,  2  février  1841.  — 
Delhoste,  1843.  —  Pierre-René  de  Meaulne, 
13  août  1848.  —  Nie-Louis  Mondain,  2  juillet 
1855.  —  Urbain  Martin,  août  1861,  en  fonc- 
tions, 1877. 

Arch.dell.-et-L.BGidiiflni  G190;  E109,756;HAbb. 
SI-G«orgw,  -  Apch.  commun.  Bt.-G.  —  Kevne  a' Anjou, 
1854, 1. 1,  p.  iW;  iae»,p.  313.  —Képert.  archéol,,  1858, 
p.  35.  —  Savrace,  Un  Canton  de  l'Af^'ou,  p.  27.  —  Pour 
tes  localilés,  voir  le  Jaunay,  BoneonteU,  la  derrière,  la 
ColUiterie,  la  Chauuée^Hvê,  la  Courie,  la  Bureiliére,  la 
Mou$$aiê,  le  Boië^Gamier,  tic. 


SalBi-BarBAbé»  t.,  c"«  de  Contigiié.  - 
St'Bamabé'deS'Bois  1786  (G  373).  -  Abc. 
maison  noble,  avec  chapelle,  doot  le  QiapitTe  de 
St- Maurice  d'Angers  autorisa  la  démolition  le 
8  juillet  1786  et  fit  transférer  le  service  en  l'éflûc 
paroissiale.  Le  domaine  en  tm  venda  nsl*  le 
24  mars  1791;  —  ham.,  c"«  As  MouUhene, 
avec  m^"  b.  -^  Anc.  domaine  de  la  chapelle  de 
ce  nom  desservie  en  Vég^ae  paroissiale,  Teodoe 
natMe27  février  1791. 

Saint-Barthélémy»  canton  N.-E.  et  vmé. 
d'Angers  (5  kil.).  —  EccUsia  SancU  Bartho- 
lomei  de  Verreria  1178  (Bulle).  —  Parrochia 
Sancti  Bartkolomei  juxta  AndegaoumWfi 
(H  Savigny,  ch.  or.).  —  Parrochia  capdU 
Sancti  Bartholomei  1210  circa  (H  Ghaiœhé. 
111,  45).  —  Beati  Bartholomei  ecclesia  lS4i 
(G  Haie-aux-Bons-H.,  ch.  or.).  —  Sainet  Berthe- 
lemer  des  Landes  près  d^ Angers  12G9  (G  St* 
Maurice,  Ann.  fond.,  t.  I,  f.  39).  —  Parodùa 
Sancti  Bartholomei  de  JLandis  1319  (G  Si- 
Julien  d'A.).  —  St  BarthelUmer  des  Landes 
1329  (H  Fonlev.,  la  Pignonn.),  1392  (G  Chap.  Si- 
Martin).  —  St  Barthelemer  près  Angien  IKH, 
1481  (G  Ghap.  Saint-Pierre),  1517  (G  Cires).  > 
St  Bertholomer  de  C/iaufour  1549  (Mss.  923). 
—  St  Béthellemy  1630  (GG  78).  —  St  Bartki' 
lemy  des  Perrières  1652  (GG  Ponts-deCé)  - 
St  Barthélémy  des  Ballays  1721  (H  Pr.  de 
Ballée).  —  St  Barthelemi-lès-Angers  alioi 
St  B.  des  Landes  et  anciennement  St  B.  dt 
Verrières  1778  (Mss.  680).  —  Bon-Air  1793.  - 
Sur  un  plateau,  entre  Angers,  à  l'O.,  Trélaié 
(3  kil.)  au  S.,  Brain-surl'A.  (7  kU.  200)  et  (e 
Plessis-Grammoire  (7  kil.)  à  l'E.,  Saint-SUno 
(8  kU.)  au  N. 

Le  chemin  de  grande  communicalioD  d'Anfers 
à  Baugé  passe  par  le  centre  de  TO.  à  l'E.,  dsBS 
la  plus  grande  largeur,  longeant  vers  S.  le  bonrg, 
où  s'y  entrecroise  le  chemin  d'intérêt  commao  de 
St-Silvin  à  Trélazé.  -^  Le  chemin  d'intérêt  oob- 
mun  de  Fontaine-Milon  forme  la  limite  vers  Nord 
avec  SirSilvin. 

Sur  l'extrémité  S.  traverse  de  l'E.  à  l'O.  U 
ligne  ferrée  d'Orléans  à  Nantes,  sans  s'arrêter 
autrement  que  pour  un  simple  embarcadère 
d'ardoises  à  la  Paperie. 
Y  naît  le  petit  ruiss.  de  Malembert. 
En  dépendent  les  ham.  et  vili.  de  la  Manriee- 
rie  (12  mais.,  68  hab.),  du  Grand-Bouc  (5  mais., 
30  hab  ),  de  l'Aiglerie  (6  mais.,  26  hab.),  de  1» 
Paperie  (3  mais.,  8  hab.),  de  la  Gilotiére  (3  mais.. 
15  hab.)«  de  la  Persillére  (3  mais.,  29  hab.),  d« 
Yillechien  (3  mais.,  26  hab.),  des  Bancbsis 
pour  partie  (3  mais.,  17  hab.),  de  la  Grande- 
Glavehe  (5  mais.,  26  hab.),  des  Hardoiiiaièr<« 
(5  mais.,  dont  1  moulin,  14  hab.),  des  Bolientf 
(4  mais.,  19  hab.),  des  Ambillons  (4  mais.,  18  b  ). 
les  chat,  de  PigneroUes,  de  la  Marmitiére,  d«  ^ 
Glaverie,  de  la  Romanerie,  de  la  Venaiserte, 
nombre  de  maisons  bourgeoises  et  une  soixaDUii><^ 
de  fermes. 

Superficie  :  1,432  hecK.  dont  175  hect.  e& 
vignes,  125  hect.  en  bois. 
Population  :  i44  feux,  650  hab.  en  ÎT^ 


SAI 


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SAI 


1196.  —  i42  feax,  77S  hab.  eo  1789.  —  P90  b.  | 
eo  laOi.  —  i,074  hab.  eD  1831.  —  i.ff5  bab. 
an  1841.  —  i4(f^  bab.  en  1851.  —  i,fÈ60  hab.  en 
1861.  —  ifîôd  hab.  en  1866.  —  i,i55  hab.  en  187S. 
—  i,f02  hab.  en  1876,  —  dont  $78  hab.  au  bonr^g 
(67  mais.,  98  mén.)»  aligné  du  S.  an  N.  vers  la 
partie  agricole  de  la  eommone.  La  ronte  d'Angers 
et  mieiix  encore  le  chemin  de  fer  d'Orléans  la  sé- 
parent des  exploitations  ardoisières,  cantonnées 
dans  la  partie  sud  en  prolongement  snr  Trélazé. 
V.  Ub  Frênaie^  la  Paperie,  le  Grand-Boue, 
les  PerêUlèreB,  Paimpont,  etc. 

A  cette  industrie  considérable  s'ajonte  la 
cnltare  de  la  vigne,  dont  les  vins  blancs  renom- 
més sont  classés  an  second  rang  des  vins  d'An- 
joo.  Depois  15  ans,  des  plantations  importantes 
ont  en  lien  aussi  de  vignes  ronges  ;  •—  gisement 
de  marbre  et  de  calcaire  anciennement  exploité  à 
Chaofonr  et  à  Pihardy. 

Astemblie  le  dimanche  qui  suit  le  S4  août. 

Perception  de  Trélaié.  —  Bureau  de  poête 
d'Angers. 

U  Mairie  sfétait  installée  en  1896  au-dessus 
da  porche  de  l'église,  dans  une  chambre  de  la 
galerie  atlenaot  au  pignon.  —  Elle  se  transporta 
ensuite  avec  l'école  dans  l'ancien  presbytère, 
racheté  le  31  mars  1849,  par  acte  approuvé  le 
7  avril.  Des  Eeoîeê  communales  pour  garçons 
tt  pUtê  ont  été  construites  par  adjudication  du 
»  janvier  1850. 

Presbj^tère  neuf,  acquis  par  acte  autorisé  le 
31  décembre  1838. 

VEgliae,  dédiée  à  St  Barthélémy  (succursale, 
5  niTésa  an  Xlil),  a  perdu  tout  son  caractère  primitif 
de  constructioii  romane.  La  nef  unique  (14  mèL 
sur  8),  s'est  agrandie  en  1840  de  deux  chapelles 
formant  transept  et  est  précédée  d'un  petit  vesti- 
bnle  qni  abrite  les  fonts  baptismaux,  avec  portail 
à  dooble  archivolte  concentrique  décorée  de  dents 
de  loap,  et  d&ns  le  tympan,  une  croix  fleuronnée 
entre  l'A  et  TO  symbolique.  Au-dessus  une  grande 
baie  s'encadra  de  deux  fenêtres  enmurées,  sous 
an  triple  fer-A^cheval  décoratif.  —  La  vodte  date 
de  1844.  Le  clocher  qni  domine  le  pignon  a  été  res- 
Uorô  en  1851  ;  il  est  éclairé  sur  chaque  face  d'une 
leoètre  géminée  portant  un  oculns  de  6  lobes.  Sur 
la  flèche  en  ardoise  tréne  une  statue  dorée  de  la 
Vierge.  Le  chœur  comprend  deux  travées,  dont 
une  terminée  en  cul-de-four  et  couronnée  d'une 
iérie  d'arcatures,  sur  lesquelles  reposent  les  co- 
lonnes géminées  à  chapiteaux  de  feuillage,  qui 
encadrent  les  fenêtres.  Des  vitraux,  de  Truffier, 
Angers,  1875,  y  représentent  St  Joseph,  la 
Vierge,  St  Barthélémy,  aux  armes  des  Delaage, 
donateurs.  —  A  l'entrée  du  trausept  gauche,  un 
bénitier  elliptique  (xviu*  s.),  porte  écrit  :  donné 
par  Perrine  Lamber,  veuve  de  Math.  Auher, 
Vis-à-vis  se  cache  un  admirable  tableau,  œuvre 
d'an  véritable  maître  du  xvii«  s.,  qui  provient 
sans  donte  de  la  chapelle  de  la  Pignonnière.  Il 
représente  la  mort  d'une  abbesse  de  Fontevraud, 
qui  se  soulève  à  demi  sur  son  séant  avec  l'aide 
de  son  ange  gardien.  Un  religieux  debout,  vêtu  de 
blanc,  soutenant  la  crosse  abbatiale,  recommande 
ta  mourante  à  la  Vierge,  qui  porte  le  Christ  mort  sur 

m 


ses  genoux  ;  au  pied  du  lit  prient  des  religieuses  : 
— dans  l'antre  aile  du  transept,  une  autre  jolie  toile 
italienne,  où  figure  la  Vierge,  tenant  Jésus  assis; 
A  côté  joue  St  Jean,  qui  met  un  doigt  snr  sa  bouche 
pour  recommander  le  silence;  —  au-dessous, 
encastrée  dans  le  mur  l'épitaphe  d'  «  honorable 
c  homme  Jean  Pineau,  né  à  Changé  près  Laval, 
c  curé  de  St-Barth.  qui  décéda  le  5  avril  1829  > 
<—  et  celle  d'Anne- Suzanne  Touchet.— Au-dessus 
du  transept,  apparaît,  plus  qu'à  demi-effacé,  un 
grossier  Calvaire  du  zviii*  s.  —  Sous  les  bancs 
de  la  nef,  repose  la  dalle  tumulaire  de  «  maistre 
«  Pierre  Audouys,  advocat  au  Parlement ...  dé- 
m  cédé  en  sa  terre  de  la  Jaudette  le  6  janvier 
«  1712  >.  ~  Sur  le  mur  extérieur,  un  cadran 
solaire  en  ardoise  est  signé  :  Séhault  i777.  — 
Deux  châsses  en  bois  doré,  provenant  des  Minimes 
d'Angers,  contiennent,  dit-on,  un  os  de  sainte 
Valentine,  un  os  de  Ste  Théodore.  On  amène  aussi 
aux  reliques  de  St  Barthélémy  les  enfants  chétifs 
et  sur  leur  tête  on  récite  des  Evangiles  pour  les 
guérir  de  la  peur. 

Le  cimetière  a  été  transféré  hors  dn  bourg  en 
1841,  enclos  en  1846. 

La  voie  d'An^rs  à  Tours  par  Brion  et  Longue 
a  été  retrouvée  lors  de  la  confection  en  1845  du 
chemin  d'intérêt  commun  n«  16,  —  et  deux  haches 
de  pierre  près  Pignerolles.  Tout  le  pays  n'était 
jusqu'au  XII*  s.  qu'une  forêt,  s'étendant  depuis  la 
Loire  jusqu'au  Loir  et  à  la  Sarthe  et  dont  le  nom 
seul  reste  à  la  ferme  de  Verrières,  V.  ce  tnoU 

Le  comte  Geoffroi  Martel  l'attribua  en  1009  au 
Chapitre  qu'il  fondait  pour  desservir  la  chapelle 
Ste-Geneviève  du  château  d'Angers  et  qui  fut 
plus  tard  transféré  à  St-Laud.  -^  La  construc- 
tion d'un  oratoire  aida  au  défrichement  de  ces 
solitudes,  rendez-vous  de  chasse  du  comte  ;  —  et 
bientêt  une  paroisse  y  fnt  érigée,  par  distraction 
du  territoire  de  St-Silvin,  dont  le  curé  percevait 
des  chanoines,  en  reconnaissance  de  son  droit 
primitif,  une  redevance  de  quatre  pipes  de  vin. 

—  Le  Chapitre  de  St-Land,  par  acte  dn  25  avril 
1778,  vendit  à  Marcel  Avril  de  Pignerolles  «  le 
c  fief,  seigneurie,  haute  justice  et  seigneurie  de  la 
«  paroisse  »,  de  réservant  seulement  son  propre 
domaine  et  la  présentation  de  la  cure.  11  est 
même  encore  en  1788  qualifié  seigneur  et  déci- 
malenr.  —  Les  registres  de  la  cure  ne  remon- 
tent qu'à  1679  et  s'interrompent  de  1680  à  1711. 

Curés  :  Jean  Mingon,  1520.  —  François 
Moreau,  1535,  qui  résigne.  —  Jean  Cailleau, 
6  juillet  1535.  —  Mich.  Lefort,  f  «^  1556.  — 
Robert  CaiUeau,  f  en  1561.  —  fit.  Mautar- 
deau,  1608,  qui  résigne.  —  Symph.  Mautar- 
deau,  9  septembre  1608,  f  io  6  septembre  1613. 

—  Jacq.  Nourry,  f  en  novembre  1614.  — 
Michel  Leveau,  1614.  —  Jacq.  Jouenneaux, 
t  le  13  juin  1616.  —  Ant.  Chartrain,  1624,  qui 
résigne  en  1629.  —  Franc.  Hermange,  janvier 
1629,  qui  résigne.  —  Claude  Rabory,  1637.  — 
Franc.  Bodart,  1660,  1671,  qui  fait  refaire 
l'autel  et  la  menuiserie  du  chœur.  Malade,  il 
est  suppléé  à  partir  du  l**  mars  1687  par  Louis 
Fourmond,  —  Pierre  Boullet,  1715,  en  même 
temps   curé  de    VUlévêque ,    qui    résigne    le 


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SAI 


23  avril  1723.  —  Et.  Chauviri,  1731>  1736.  — 
Moriceau,  1760.  —  Rousêeau,  1779.  ~  Marc- 
René  Gillier  de  la  Chevrolaiê,  f  le  24  no- 
vembre 1784,  âgé  de  45  ans.  —  René-Gédéon 
Elias,  juin  1787.» Da  2  mai  au  12  juin  les  actes 
sont  tenus  parBemter.le  fameux  curé  de  St-Laud. 

La  paroisse  dépendait  de  FArchidiaconé,  de 
l'Election,  des  Aides,  du  Grenier  à  sel,  du  District 
d'Angers,  —  de  la  Quinte  de  Brain-sur-l'Authion. 
Le  bourg  en  1789  ne  comptait  encore  que  4  mai- 
sons, dont  un  cabaret,  le  presbytère  et  la  maison 
«  de  la  dévote  »,  qui  tenait  l'école  et,  après  la 
messe,  donnait  des  remèdes  et  des  consultations 
aux  pauvres,  d'après  un  legs  de  M.  Basourdy 
(15  septembre  1722),  ancien  avocat  du  roi  au 
Présidial.  Les  asseo^lées  des  habitants  se  te- 
naient sous  la  galerie  de  l'église,  où  se  perce- 
vaient les  capitations  et  les  tailles.  11  était  payé, 
pour  la  dtme  des  vins,  20  pintes  par  chaque 
quartier  de  25  cordes,  quelle  que  fût  la  récolte. 

Maires  :  Aimé-Jean-B.  Durocher  des  Fave^ 
ries,  ancien  officier  retiré  en  1784,  10  messidor 
an  VIII,  installé  le  10  thermidor.  —  Joseph-Jean 
de  Dieusie,  ancien  capitaine  au  régiment  de  la 
Couronne,  10  février  1813.  —  Guillin,  30  juin 
1815.  —  J.-J.  de  Dieusie,  14  août  1815,  démis- 
sionnaire en  1818.  —  Thomas-René  Gendron, 
fils,  24  juin  1818,  installé  le  9  juillet,  démission- 
naire en  1830.  —  Pierre-Ant.  Blancler,  12  août 
1834-1862.  —  Louis  Fétu,  1862.  —  Richou, 
1868,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  Gahien;  G  190;  6  Chapitre  de  Sl- 
Laud  et  Cures;  H  Chaloché  et  Savigny.  —  Arch.  commiia. 
EU-C.^  Bépirt,  arch.,  1861,  p.  389.  —  Mss.  680,  cart.  2*. 
~  Note  Mas.  Aug.  Michel.  —  Ponr  les  localités,  Toir,  à  leur 
article,  la  Rangeardiére,  Chaufùur,  le  Grand^Boue,  lu 
PertiUêres,  la  Papene,  la  Mormitière,  la  Claverie,  Pi- 
gnerolUi,  Vaugoyau,  Mongaxon,  la  Chamàreriê,  la  Jau^ 
dette,  St-Mah,  la  Romanerie,  la  Pignonnière,  la  Péle^ 
rinOre,  lee  Fremais,  la  Baie^le-Roi,  Bois^BauUay,  etc. 

Saint-Barthélémy,  c"«  de  Chantocé.  — 
Les  maisons,  jardins  et  herhergement  de 
St'B,  1553.  —  La  maison  noble  de  St-Bar- 
tholomy  des  Vignes  avec  terres,  prés,  bois 
taillis,  chapelle  à  côté,  1696.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  manoir,  dont  est  sieur  n.  h. 
Franc.  Rousseau  1553,  René  de  Rouxelé  1580» 
qui  vend  la  terre  par  contrat  du  5  avril  1585  à 
Pierre  de  Quatrebarhes ,  sous  une  réserve  de 
réméré  qu'il  abandonne  en  1586  (E  3875).  -* 
Renée  de  Quatrebarhes  l'apporte  en  mariage  vers 
1630  à  n.  h.  Jean  du  Bouchet.  —  Y  décède  le 
5  janvier  1686  Charlotte  du  Bouchet,  femme  de 
Renée  du  Plouer,  écuyer  ;  —  en  est  sieur  Charles- 
Antoine  de  Mouilbert,  chevaUer,  qui  épouse  à 
Vernantes  le  29  juin  1693  la  fille  de  Jacq.  Denais, 
doyen  des  conseillers  de  Baugé,  et  vend  la  terre 
en  1696  à  Et.  Errault,  avocat.  ^  La  chapelle 
datait  sans  doute  de  la  fin  du  xvi«  s.  ;  «  f , 
c—  de  la  Pouèxe,  avec  ancienne  chapelle  que 
Louis  XI  avait  gratifiée  d'une  statue  en  ar- 
gent du  patron.  Elle  fut  reconstruite  et  bé- 
nite le  10  août  1724  par  le  curé  en  présence 
d'une  grande  partie  de  la  paroisse.  —  Gaill.  de 
Bautru  de  Chérelles  s'y  était  marié  le  6  juin  1662. 
—  En  est  sieur  Jacq.-Gharles  de  Scépeaux  en 
1704.  —  Une  petite  croix  surmonte  le  pignon  vers 


ro.  de  la  chapelle  récemment  refaite  tnprèf  da 
bâtiments  neufs.  L'autel,  à  rintérieur,  dateennR 
du  commencement  du  xvii*  s.  Au-devut  puM 
l'anc.  grand  chemin,  en  partie  sealemeat  tnas- 
formé,  le  reste  encore  tout  verdoyant  —  Cm 
grande  foire  se  tenait  dans  les  landes  Toisiaes, 
reportée  au  bourg  depuis  les  défrichemeDU. 

SmiwU^Ba9»éhéiitmff,  anc  paroisse.  -  Y 
St'Florent-de-Saumur  et  St-Hilain-St-Fl 

SatnÉmBenéU  (G.  de).  —  V.  L'fiperm- 
nière  (G.  de). 

Salnt-BlaUe»  f.,  e««  de  Durtal,  ue.  do- 
maine du  prieuré  de  ce  nom,  V.  t.  U,  p.  90  ;  - 
f.,  c"  de  Nbj/ant-Za-Gr.—C'est l'anc. logi», anc 
fenêtres  à  meneaux  de  granit,  du  pneoré  anc> 
nant  à  une  chapelle,  auj.  détruite,  dont  ilconsem 
le  nom  et  dont  le  sol  garde  encore  le  eamlaie, 
V.  la  Gravoyère,  t  il,  p.  297-298.  —  Loèis- 
Pierre  Charlery  de  l'Epinay  prenait  titre  mat 
de  prieur  en  1789;  >»  ham.,  c"«  de  Quinci- 
St'Blaise-lèS'Brissac  1618  (H  St-Avit).  -  La 
Madeleine  alias  St-Blaise  de  la  Boite  178 
(Pouillé).  —  Anc.  prieuré  de  Bénédictiiies,  de 
fondation  inconnue,  réuni  dans  les  prenières 
années  du  xvii*  s.  à  la  menae  abbatiale  de  Saiot- 
Avit-lès-Châteaudun,  diocèse  de  Chartres.  D  j 
résidait  une  prieure,  Gillette  La  Housse  1434, 
1447,  Jeanne  Lajeune  1459, 1464,  JesùntGui- 
berd  1488,  Marie  de  Téligny  1516, 1541,  A^nà 
de  la  Trye  1556, 1567,  Jeanne  de  St-Auhin  156, 
Alphonsine  de  Lizine  1614,  —  avec  une  on  deii 
religieuses,  dont  une  y  est  encore  inhomée  s 
1624.  Une  nuit,  le  sieur  de  la  Giraudiéie  tsf^ 
l'entrée  el  se  porta  aux  derniers  oolrsfes.  Il 
fut  poursuivi  à  la  requête  de  Tabbesse  el  peidi 
en  effigie.  Les  pièces  de  cette  procédure  resuieni 
conservées  au  xviii*  s.  encore  à  la  cars  de  Jù- 
gné.— La  Vierge  de  l'église  de  Quincé  y  tété  trass- 
portée  en  1697;  «  c"*  du  Louroux-Béetfnna», 
anc.  chapelle  auj.  détruite,  près  l'abb  dePootne 
Elle  tombait  déjà  en  ruine  en  1500  et  ose  htSk 
du  14  octobre  accorda  100  jours  dlodolfeoce 
aux  visiteurs  qui  auméneraient  pour  la  reslaiRf 

Salnt^Brlene,  f.,  C*  de  Chalonnes-vtr^l- 
—  Domuncula  seu  manerium  dt  Saitd 
Briheu  1533  (St-Serge.  Ghalonnes).  —  Su  u 
plateau  entre  St-Maurille  et  Notre-Dame  de  Gha- 
lonnes. —  Ancien  logis  appartenant  à  l'éTèqiH 
d'Angers  qui  le  donna  en  1533  à  l'abbaye  SaiBi- 
Serge  d'Angers  avec  deux  Ilots  de  Loire,  —  cm» 
duobus  insululis,  gallice  petit  isleanx,  vue 
nuncupata  le  Buisson,  m  capite  du  Chapeu 
stta,  —  en  échange  du  Bois-1'Abbé  près  Eva- 
tart.  Les  religieux  l'avaient  aliéné  en  157$  à  Aot 
de  la  Roussière,  mais  ils  réclamèrent  leur  droi 
de  retrait  en  1654  et  firent  rebâtir  l'habitttioo  ei 
la  closerie  en  1774,  —  le  tout  vendu  nat»  le  C«- 
vrier  1791.  —  Une  fontaine  voisine,  entoorte 
d'une  margelle  circulaire  en  moellons,  fosni^ 
une  eau,  de  couleur  nacrée,  qu'on  dit  mioénJe- 

Ai«h.  de  ll.-et-L.  H  SI- Serge,  CbahoBie.  —  A^'* 
arcA.,  1860,  p.  171. 

Saint-Calals,  vill. ,  c««  de  Chavagnes-l»-^ 

-^Locus  Sancti  Carilefp.  1H9  (Clyp.  FùnUh., 

t.  II,  p.  425).  —  Sanctus  Kcrilefus  1183.  - 


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St  Raies  1445  (H  FonteT.)-— Ane.  domaine  donné 
dans  les  premières  années  dn  xii*  s.  à  FonteTrand 
par  Chaslon  de  Blaison.  —  Un  prieuré  de  l'ordre 
y  fnt  établi,  avec  chapelle,  où  se  conservait  an 
XYiii*  s.  une  statne  de  St  Nicolas  et  peut-être  nn  des 
tableaux  actuellement  dans  Téglise  d'AIengon.  — 
On  trouve  pour  prieurs  :  Gérauld  1183,  prieur 
en  même  temps  des  Ponts-de-Cé,  Jean  du  Temple 
1445.  Jean  de  Buache  1458,  Pierre  Richard 
1493.  Les  biens  en  furent  vendus  nat*  le  9  février 
1791  k  Marie- René-Franc.  Verdier  de  la  Miltière. 
—  Le  principal  domaine  en  dépendant  au  moyen 
âge,  la  Ledetière,  VAirtière,  la  Littitre,  dé- 
truit et  transformé  en  fresche  au  xvii*  s.,  com- 
prenait partie  tout  au  moins  des  Châtres,  dn 
Sablon,  des  Encloses,  des  Fosses,  où  se  sont  ren- 
contrées de  nos  jours  les  mines  d'un  temple  romain. 

Salat-CharleSf  f.,  c"*  de  Durtal;  —  t.,  c"« 
de  St'Georgeê'des'Bois. 

Salm^hrlstophe»  f.,  c"«  de  Durtal, 

S«liiUdirlslophe-da«Bols,  canton  et  arr. 
de  Cholet  (6  kil);  —  à  66  kil  d'Angers.  — 
Ecclesia  êancti  Christofori  de  Bosco  1197 
(Bulle,  dans  Lacorie,  Histoire  de  Maillexais, 
p.  284).  —  Saint-ChHstophe-deS'Bois  1845 
(M  Statistique).  —  Sur  un  plateau  en  pente  du 
S.  an  N.  vers  la  Moine  (94-f^  met.),  à  l'extré- 
mité S.-O.  dn  eanton;  —  entre  la  Séguinière 
(4  kil.  1/î)  au  N.  ;  —  le  Longeron  (11  kil.)  et 
U  Romagne  (9  kil.)  à  l'O.;  —  la  Séguinière, 
Cholet  et  le  départ,  des  Deux-Sèvres  à  l'E.  ;  — 
le  départ,  de  la  Vendée  an  S. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Cholet  an  Lon- 
geron traverse  par  le  centre,  de  l'E.  à  l'O.  (5  kil. 
300  m.)»  la  commune  et  le  bourg»  reUés  —  vers  N. 
par  les  chemins  vicinaux  à  la  route  départemen- 
tale de  Cholet  à  St-Jean-du-Mont,  qui  dessert  les 
confins  (2  kil.),  —  vers  S.  aux  deux  routes  natio- 
nales de  Poitiers  à  Nantes  et  de  Saumur  au\ 
Sables,  qui,  formant  un  angle  à  Mortagne,  enta- 
ment presque  aussitôt  l'une  vers  l'O.,  l'antre  vers 
l'E.  des  points  extrêmes  dn  territoire. 

La  frontière  vers  N.  est  bordée  de  l'E.  k  l'O. 
(3  kil)  par  les  courbes  sinueuses  de  la  Moin«,  où 
affluent  le  ruiss.  du  Pont-de-la-Rousse,  —  qui 
forme  limite  vers  TE.  avec  Cholet  (2,100  met.)  et 
avec  la  Séguinière  (3,240  met.) ,  —  et  le  miss. 
dn  Pont-de-la-Bougaudière  qui  limite  dans  toute 
sa  longueur  à  TO.  —  Entre  deux  naissent  et  se 
jettent  vers  l'E.  le  miss,  dn  Pont-de-la-Sori- 
nière,  limite  avec  le  Puy-St*  Bonnet,  et  ceux  de 
la  Charonnerie  et  de  la  Pierre-Folle;  —  vers 
l'O.,  le  miss,  de  la  Ganvrière  et  de  la  Lardière. 

En  dépendent  le  vill.  de  St-Lazare  il4  mais.^ 
57  hab  )  et  les  ham.  du  Bordage  (7  mais.,  26  h.), 
de  la  Proutière  (4  mais.,  29  hab.),  de  la  Favrie 
(4  mais.,  22  hab.),  des  Qnatre-Chènes  (3  mais., 
18  hab.),  de  la  FoUe-Manceau  (4  mais.,  12  hab.), 
de  la  Grange  (3  mais.,  16  hab.)  et  45  fermes  on 
écarts  dont  une  quinzaine  de  2  maisons. 

Superficie  :  2,106  hect.  dont  16  en  bois  taillis, 
300  en  prés,  le  reste  en  labours,  y  compris  les 
118  hect.  de  landes  existant  en  1810;  —  nulle 
vigne. 

Population  :  69  feux,  3i5  hab.   en  1720- 


1726.  —  iOO  feux  en  1789.  —  700  hab.  en  1806. 
—  805  hab.  en  1821.  —  790  hab.  en  1831.  — 
870  hab.  en  1841.  —  872  hab.  en  1851.  —  97i  h. 
en  1861.  ~  938  hab.  en  1866.  —  9i8  hab.  en 
1872.  —  938  hab.  en  1876,  —  en  progression  lente 
mais  constante. 

Le  bourg,  situé  sur  le  plateau  (108  met.), 
groupe  autour  de  l'église  ses  maisons  basses  en 
granit  (72  mais.,  72  mén.,  270  hab.),  dont 
quelques  logis  du  xvi«  s. 

Ni  foire  ni  marché,  —  Le  tissage  pour  Cholet 
forme  la  principale  industrie  ;  —  avec  une  tren- 
taine d'ouvriers  sabotiers. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Cholet. 

Mairie  avec  Ecole  publique  de  garçons 
(frères  de  St-Gabriel),  bâtie  par  adjudication  dn 
28  juin  1852  (archit.  Davian,  de  Cholet),  refaite 
en  partie  en  1875. 

Ecole  publique  de  filles  (Sœurs  de  Torfou).  Elle 
a  été  construite  en  1868-1869,  sur  l'emplacement 
de  l'ancienne  église,  incendiée  par  les  huguenots, 
et  réédifiée  en  partie  an  xvi«  s.,  mais  dont  le 
chœur  conservait  encore  les  caractères  de  l'archi- 
tecture du  XI*  s  ,  avec  des  traces  de  peintures 
murales.  On  y  remarquait  plusieurs  pierres  tom- 
bales, dont  une  chargée  d'une  croix  flenronnée, 
une  autre  d'un  bAton  fleurdelisé  ;  —  une  autre 
encore  avec  épitaphe  «  de  n.  h.  N.  Cherbonnier, 
c  • . .  sieur  des  Villendières  et  de  la  Byllouère, 
c  procureur  dn  roy,  advocat  en  Parlement,  dé- 
»  cédé  le  26  mai  1655  »  ;  —  le  tout  brisé  ou  uti- 
lisé dans  la  constmcUon  de  l'œuvre  nouvelle. 

Le  presbytère,  qui  datait  du  xvi*  s.,  avec 
une  curieuse  cheminée  de  cette  époque,  est  en  re- 
construction (avril  1877). 

Le  cimetière,  autrefois  autour  de  l'anc.  église, 
avec  chapelle  dédiée  k  St  Gilles,  a  été  transféré 
sur  un  terrain  acquis  en  1866. 

U  Eglise  actuelle,  dédiée  à  St  Christophe 
(succursale,  5  nivôse  an  XIII),  a  été  bâtie  à  peu 
de  distance  de  l'ancienne,  mais  de  l'autre  côté  de 
la  cure,  par  adjudication  dn  22  novembre  1860 
(archit.  J.  Simon);  mais  l'œuvre  n'en  fut  terminée 
qu'en  1864,  le  plan  ayant  été  profondément 
modifié  au  courant  dn  travail  et  l'orientation 
même  changée.  L'édifice,  de  style  ogival,  se  ter- 
mine par  un  chœur  à  pans  coupés,  avec  vitraux 
de  la  Vierge  au  centre,  entre  St  Christophe  et  St 
Louis,  signés  Thierry,  d'Angers,  i887,  — 
mattre-antel  en  marbre  blanc  sculpté  de  la  lé- 
gende du  Sacré-Cœur  ;  ~  dans  la  nef,  statues  de 
St  Christophe  et  de  St  Jean  (de  Chapeau,  d'An- 
gers), chaire  en  pierre,  à  panneaux  ogivaux, 
bénitiers  elliptiques  pédicules  et  toute  la  décora- 
tion dans  le  goût  archéologique  à  la  mode  ;  — 
pour  tout  tableau,  une  copie  du  Christ  en  croix, 
de  Phil.  de  Champagne,  par  Jacqnême,  1872. 

Sans  parler  des  prétendus  menhirs  de  la 
Limousinière,  V.  ce  mot,  il  existait  à  la  Flèche 
plusieurs  peulvans  dont  le  dernier,  détruit  en 
1863,  mesurait  plus  de  4  met.  50  de  hauteur, 
comme  à  l'Antrinière  un  bloc  couché  d'égale 
dimension.  Le  nom  de  la  ferme  de  la  Pierre- 
Folle  rappelle  sans  doute  un  monument  sem- 
blable dispara,   comme  le  Champ-Rond,  vaste 


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terrain  eUiptiqae  de  4  heet.  1/2,  l'emplacement 
Mns  doute  de  qnelqne  témëne. 

Une  double  vole,  partant  de  Mortagne,  traver- 
sait le  pays,  Tnne  montant  da  S.  au  N.  et  bifur- 
quant probablement  à  la  Courtison  pour  se  conti- 
nuer d'une  part  directement  par  les  Etrepoix 
et  passer  la  Moine  en  amont  des  Châteliers,  d'autre 
part  vers  le  bouiig,  qu'elle  laissait  un  peu  sur 
l'O.,  gagnant  le  May;  —  l'autre  se  dirigeant  au 
N.-E.  par  TOgerie  vers  laRomagne  ;  —  croisées  du 
N.-E.  au  S.-O.  par  la  voie  de  Gholet  à  Tiffauges. 

On  ignore  la  date  de  la  fondation  de  la  paroisse 
et  de  l'église,  qu'une  tradition  locale  attribue 
sans  explication  à  St  Maurille.  L'œuvre  récem- 
ment détruite  en  attestait  la  construction  tout  au 
moins  au  xi*  s.  De  nombreuses  tombes  en  pierre 
coquillière  ou  en  granit  y  ont  été  rencontrées  pen- 
dant la  démolition,  comme  aussi  dans  les  champs 
le  long  des  chemins.  Elle  appartenait  au  xn*  s. 
à  l'abbaye  de  Maillezais  et  fait  partie  des 
domaines,  que  la  bulle  de  Gélestin  111  (1197)  con- 
firme aux  religieux.  —  La  cure  était  plus  tard 
an  patronage  de  l'abbé  de  St-Michel-en-1'Herm 
et  d'un  revenu  au  xvii*  s.  de  3  on  400  livres. 
J'ignore  à  quelle  époque  l'abbaye  de  Maillezais 
s'en  dessaisit,  si  ce  n'est  peut-être  lors  de  la  créa- 
tion de  l'évêché  (1317). 

Curée  :  Jean  BonBeîier,  1419.  —  Jacques 
Bienaaais,  qui  passe  à  la  cure  de  Beancouzé  le 
11  février  1469  n*  s*  —  Denis  Eatoumean^ 
1581,  1591.  —  Phil.  Germain,  anc.  vicaire, 
8  mars  1591,  qui  résigne  en  mars  1629.  —  Simon 
Germain,  1629,  qui  résigne  en  juillet  1647  et 
meurt  le  11  janvier  1661.  —  Mie.  Normandin, 
juillet  1647, 1 1«  9  mai  1677,  âgé  de  60  ans.  — 
Henri  Guihéry,  juin  1677,  qui  résigne  en  mars 
1713  et  meurt  le  26  novembre  1715,  âgé  de 
71  ans.  La  paroisse  avait  été  dévastée  dans  l'au- 
tomne de  1686  par  une  effrayante  épidémie.  On  y 
compte  du  l*'  septembre  au  13  novembre  105  dé- 
cès ;  —  68  encore  en  1702  pour  les  seuls  mois  de 
septembre  et  d'octobre.  ~  Henri  Ménard,  dé- 
cembre 1714,  t  le  2  juillet  1747,  âgé  de  73  ans. 
—  Franc.  Geneat,  originaire  de  Durtal,  installé 
le  16  mars  1746,  f  le  17  mars  1761,  âgé  de 
50  ans.  Il  avait  fait  décorer  à  sa  manière  l'église, 
placer  la  chaire,  boiser  le  chœur,  refondre  les 
cloches  (1754),  monter  uoe  horloge  dans  le  clocher 
(1760).  —  Pierre  Merlet,  installé  le  8  avril  1761, 
t  le  20  mars  1777,  âgé  de  63  ans.  —  Jacq.-Lonis 
Rouêêellih'e,  mai  1777,  qui  signe  encore  le 
26  septembre  1791,  et  est  transporté,  en  septembre 
1792,  avec  le  vicaire  Fournier,  en  Espagne  ;  mais 
il  était  de  retour  dans  le  pays  dès  l'an  V.  — 
Jean-Jacques  Maurin,  fils  d'un  armateur  de 
l'Ile  de  Rbé,  élu  constitutionoellement,  signe  curé 
en  octobre  1791.  mais  cède  aussitôt  la  place.  Il 
était  en  avril  1793  procureur  de  Mortagne,  —  et 
arrêté,  comme  affilié  aux  brigands,  se  recom* 
mandait  de  l'évoque  Pelletier,  qui  rendit  témoi- 
gnage pour  lui. 

La  paroisse  comprenait  aussi  le  riche  prieuré 
de  la  Haie,  dépendance  de  la  Reau,  et  la  cha- 
pelle de  St'Laxare,  V.  ces  moU,  —  et  de 
nombreuses  terres  nobles,  mais  elle  dépendait  de 


la  baronnie  de  Mortagne,  dont  ven  te  S.  efli 
atteignait  les  maisons.  Autrefois  des  Marcha 
communes,  rattachée  en  1641  pour  la  joridieiiM 
supérieure  au  Présidial  d'Angers,  elle  relenit 
de  la  subdélégation  de  Ghâtillon  et  étût  rédiiiee 
de  salage,  quoique  s'approvisionnanl  ao  Gnuer 
de  Mortagne; — des  Aides  de  Mauléoo,  de  rOo- 
tion  et  du  District  de  Gholet,  et  jusqu'en  Paaldi 
canton  de  la  Romagne  ;  —  au  spirituel,  de  l'ETècbe 
de  Poitiers  jusqu'en  1317,  de  MaiUeiais  josqi'ea 
1648,  de  la  Rochelle  jusqu'à  la  Révolatk».  <li 
l'Archidiaconé  de  Tbouars,  du  Doyenné  de  Si- 
Laurent-sur-Sèvres.  —  Le  tissage  pour  Cbolei 
depuis  la  fin  du  xvii*  &.,  quelques  bUncfaissenei, 
une  poterie,  surtout  la  taille  des  pierres  u 
XVIII"  s.  y  entretiennent  quelque  industrie;  wm 
les  faux-saulniers  y  résident  à  demeure  et  porteti 
partout  le  désordre  et  le  pillage.  Dans  sa  déiR» 
un  des  vœux  de  son  cahier  de  1789  est  pocr 
l'établissement  d'écoles  publiques. 
Maires  :  Jean  Brouard,  !*>'  messidor  an  TUL 

—  Séb.  Mineau,  23  janvier  1816.  insuUè  i' 

27  février.  —  Joseph  Baudry,   1834.  -  Âiecs 

Marchand,  23  août  1848.  —  Jean  AudM' 

installé  le  6  février  1853.  ~  Manceau,  1861.  « 

fonctions,  1877. 
Arch.  de  M.-et-L.  Séries  B  et  L.— Notiee  Mm.  de  M.  SpL 

—  Notes  MsB.  de  H.BoatiUier  deSUAndré.  —  PosriMk»- 
ealités,  Toir  la  Baie,  Ireixe-  Vents^  Courtisa»,  St-Uurt. 
la  Grange,  ta  Gawmére,  PeUouaUU,  etc. 

Sabit»Ghiistopftîe-UipCoapeffle«  canun  ds 

Ghantoceaux  (12kil.),  arrond.  de  Gholet  (40  kiL. 

—  à  72  kil.  d'Angers.  ^  Sanctue  Chritiofons 
1082-1094  (2*  Gart.  St-Serge,  p.  315).  —  SatM- 
Chriatophe-de-la-Couperie  1877  (Postes).  - 
Sur  un  haut  plateau  boisé  (105  mèL),  iocbséda 
N.-O.  au  S.-E.,  à  l'extrémité  S.  du  canioo.  - 
entre  St-Laurent-des-Autels  (4  kil.)  aa  N ,  ^ 
Puiset  (6  kil.)  à  l'E.  et  au  S.,  Landemont  (5  loi 
à  ro.,  le  département  de  la  Loire-lnfériiere  ta 
S.  et  à  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  St-Lftveti- 
des-Auiels  à  Vallet  descend  du  N.  par  le  eeout 
à  travers  la  forêt  de  la  Foucandière,  pisse  si 
bourg  et  se  recourbe  vers  l'O.,  reliant  par  no  src 
de  cercle  sur  deux  points  extérieurs  à  U  cob- 
mune  la  route  départementale  de  Mootaip  t 
Ancenis,  qui  en  longe  et  entame  à  peine  l'es* 
trême  confin  vers  l'O.  —  A  l'opposé  vers  IX  le 
chemin  de  grande  communication  de  Beaopr«s 
coupe  en  zigzag  une  pointe  lointaine,  en  se  reliaoi 
par  le  chemin  vicinal  du  Fuilet  au  boorf.  ^ 
d'autre  part  le  chemin  vicinal  n*  4  rattache  direc- 
tement à  la  route  départementale. 

Y  passe,  formant  la  limite  vers  l'E.  et  vers  S . 
la  rivière  de  la  Dlvatte,  dite  ici  ruiss.  des  Re- 
coins ou  de  la  Macraisière,  qui  reçoit  à  droi» 
les  petits  ruiss.  de  la  Foucaudière,  des  Béroer 
nières,  dit  aussi  de  la  Gouperie,  et  de  Vkubet' 
dière,  limite  en  partie  avec  la  Boissièra-do-lK)r^ 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Grand-Ul»! 
(18  mais.,  73  hab.),  du  Peti^LaUy  (18  n*»* 
44  hab.),  des  Héronnières  (10  mais.,  40  bib.).  de 
i'Auberdière  (8  mais.,  38  hab.),  des  Blaneries 
(7  mais.,  27  hab.),  de  la  Glergeonnière  (6  dûs  • 
19  bah.),  des  Thibourgêres  (7  mais.,  30  hab.'* 


SÂI 


—  341  — 


SAI 


de  la  Blanehetière  (5  mais.,  90  hab.)«  de  la  Ma- 
craisière  (5  mais.,  24  hab.).  des  Grayandières 
(4  mais.,  10 hab.),  de  la  Garillère  (4  mais.,  17  h.), 
de  la  Galerie  (4  mais.  26  hab.),  de  rAudardière 
(5  mais.,  17  hab.),  de  la  Couperie  (3  m.,  14  h.), 
de  Moquesouris  (3  mais.,  12  hab.),  et  12  fermes 
oa  écarts,  —  sans  châteaa  ni  maison  bourgeoise. 

Superficie  :  829  boct.,  -«  216  en  bois,  formant 
deox  principani  massifs,  — 193  hect.  dépendant 
de  la  forêt  de  la  Foncaadière,  qui  se  continue 
sur  St-Laarent-des-Aatels  ;  —  95  hect.  en  prés, 
11  hect.  en  vignes  ;  —  le  reste  en  labours,  y 
compris  les  30  hect.  de  landes  encore  existant  il 
y  a  40  ans. 

Population  :  400  communiants  en  1683.  — 
69  feux,  3iô  hab.  en  1720-1726.  —  80  feux  en 
1789.  —  934  hab.  en  1793.  —  3ii  hab.  en  1806. 
-5i5  hab.  eo  1821.  —  567  hab.  en  1831.  — 
S66  hab.  en  1841.  —  58i  h.  en  1851.  —  575  h. 
eDl861.— ffiO  hab.  en  1866.— 584  h.  en  1872.— 
590h  eo  1876,— en  progression  lente  mais  continue. 

Le  bourg,  le  plus  infime  de  l'arrondissement, 
comprend  à  peine  une  douzaine  de  maisons 
(15  mén.,  56  hab.)  alignées  sur  un  seul  côté  vers 
l'E.  du  chemin  et  qui  jusqu'à  ces  dernières  an- 
nées est  resté  en  dehors  de  toute  communication. 

9  fours  à  briques  et  à  tuiles  ;  —  2  m*"*  à  vent. 

Bureau  de  poête  de  St^Laurent-des-Autels. 
—  Perception  de  Ghantoceaux. 

Ni  foire  ni  marché. 

Un  bâtiment  communal  indigne,  dont  une 
chambre  fait  office  de  Mairie,  sert  à  VEcole 
laïque  des  garçone.  —  Ecole  publique  de 
fiHes  (Sœurs  de  la  Pommeraie)  dans  un  réduit 
pris  à  loyer.  Des  projets  sont  à  l'étude,  dont  l'ad- 
judicaliou  doit  être  bientôt  publiée. 

VEglise,  dédiée  à  St  Christophe  (succursale, 
5  Divése  an  XllI),  s'élève  à  l'écart  entre  le  bourg 
et  le  presbytère  et  ne  présente  aucun  intérêt  d'art. 

Presbytère  ancien  avec  beau  domaine. 

Cimetière  neuf  sur  le  chemin  de  St-Lanrenl- 
des-Autels. 

NoUe  histoire.  Nulle  trace  antique,  le  pays 
restant  en  dehors  de  tout  passage.  Nul  indice  de 
la  fondation  de  l'église,  qui  n'est  sans  doute, 
comme  l'indique  la  tradition,  que  la  chapelle 
primitive  du  chAteau,  absolument  disparu,  dont 
elle  garde  le  nom.  Jusqu'à  la  dernière  moitié  du 
XVIII*  s.  le  territoire  n'est,  comme  la  Boissière- 
da-Doré,  qu'une  annexe  de  la  paroisse  de  la 
Remaudière  (Loire-Inférieure),  distante  de  6  kilo- 
mètres, dont  aucun  chemin  ne  rapproche.  On 
constate  à  peine  à  partir  du  xvii*  s.  l'existence 
d'an  vicaire  ou  chapelain.  Par  décret  épiscopal 
seulement  du  4  février  1766,  une  paroisse  dis- 
tincte y  fut  constituée,  dont  le  premier  curé  est 
Michel  GuéHn,  installé  le  15  février,  f  le  4  jan- 
vier 1789.  —  Pierre  Mégrau  lui  succède,  origi- 
naire de  Sautron  (Loire-Inf.) .  Il  reste  dans  le  pays 
pendant  la  Révolution  et  reprend  sa  cure  en  1802. 
Ed  1775  l'abbé  Amable  Lefebvre,  seigneur  de  la 
Bmlaire,  avait  fait,  à  ses  frais,  allonger  de 
15  pieds  l'église,  à  qui  son  frère  donna  en  même 
temps  une  croix,  un  calice,  et  un  ostensoir  en 
argent.  On  vient  tout  récemment  de  les  vendre. 


La  paroisse,  quoiqu'on  y  signale  dès  le  xii*  s. 
les  manoirs  de  la  Cour-de-Blois  et  de  la  Couperie, 
habités  par  des  familles  de  chevalerie,  avait 
pour  seigneur  le  baron  de  Chantoceaux.  Elle  re- 
levait de  l'Evèché  de  Nantes,  du  Doyenné  de 
Glisson,  de  la  province  d'Anjou,  du  Présidial  et 
de  l'Election  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de  St- 
Florent,  du  District  de  Beaupréau  eu  1788,  de 
St'Florent  en  1790. 

En  1788  l'église  était  en  ruine,  la  cure  sans 
presbytère  ;  —  les  bois  infestés  de  brigands  et 
tout  le  pays  de  vagabonds  ;  —  les  deux  tiers  des 
habitants  à  la  mendicité. 

Maires  :  Jean  Gerfault,  1789.  —  Rivet, 
an  VIII,  démissionnaire.  —  Louis  Bidet,  3  bru- 
maire an  XIII.  —  Julien  CUmot,  24  novembre 
1814.  —  René-Clément  Digeard,  25  octobre  1830. 

—  Porcheret,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-efr-L.  B  Cahiers  el  G 191.  —  Notice  Mas.  de 
M.Spd.  — Ilsa.9a3. 

Salat-Clesiialt»cL,  c"*  de  St-Georges^u- 
Bois,  —  Les  caves  de  St  Cicault  proche  la 
Roche  1655,  —  La  closerie  de  St  C,  1729 
(Et.-C.).  —  Il  y  existe  de  curieuses  caves  qui  à 
l'approche  de  l'invasion  prussienne  avaient  en 
1871  fourni  refuge  au  mobilier  des  paysans  d'alen- 
tour. —  On  descend  dans  une  première  cave, 
d'où  avec  une  échelle  on  pénètre  dans  une  salle  ; 
un  corridor  de  3  met.  de  long  y  ouvre  à  gauche  sur 
un  autre  corridor  où  sur  la  gauche  encore  se  trouve 
un  petit  cabinet,  sur  la  droite  une  descente,  par 
où,  croit-on,  accédait  l'entrée  primitive.  —  Deux 
mètres  plus  loin,  se  rencontre  une  seconde  salle  ; 

—  à  gauche  une  autre  salle  moins  grande  ;  —  en 
revenant  à  l'entrée  du  premier  couloir,  une  salle 
à  gauche  communique  à  un  nouveau  corridor 
(7  à  8  met.)  qui  conduit  à  la  chapelle  ronde  et 
voûtée,  comme  une  masse  de  four,  avec  des  bancs 
entaillés  dans  le  tuffeau;  au  fond,  s'appuyait 
l'autel,  entouré,  dit-on,  de  peintures. 

Saint-Glande*  chap.,  c'«  de  Chazé-Henri, 
informe  édicnle  abandonné,  qu'il  est  question 
de  reconstruire  en  grand. 

SsUntCiénaent,  cl.,  e^*  de  Noyant'S.-le-L. 

Salnt-€Iénaent-de-lsipPIaee  9  canton  du 
Louroux-Béc.  (11  kil.  1/2),  arrond.  d'Angers  (16  k.). 
-^  Terra  de  Platea  1115  (Cart.  St-Nic,  p  308). 

—  EccUsia  Sancti  démentis  1124-1135 
(D.  Houss.,  Xm,  1509).  —  Preshyteratus 
Sancti  ClemenUs  1136  (Cart.  St-Nic,  p.  299). 

—  Ecclesia  Sancti  démentis  de  Platea 
1149  circa  (G  352,  f.  296).  —  J^ccZesta  de  Sancto 
Clémente  1150  (JEpît.  StNic,  p.  76).  — 
St  Clément'de-la-Place  1626  (Et.-C).  — 
St  d.  de  la  Plesse  1657  et  xvm*  s.  (Et-C. 
et  pcusim).  —  La  Place  1793.  —  Entre  la 
Meignanne  (8  kil.)  à  TE.,  Saint-Lambert-de-la- 
Potherie(8  kil.)  au  S.,  la  Membrolle  (7  kil.)  et 
Brain-sur-Longuenée  (8  kil.  1/2)  au  N.,  la  Pouèse 
(5  kil.  1/2)  auN.-O.,  Bécon  (5  kil.)  à  l'O. 

Le  chemin  de  grande  communication  d'Angers 
à  la  Pouèze  traverse  du  S.-E.  au  N.-O.  (9  kil. 
500  met.),  emprunté  à  partir  du  bourg  même  par 
le  chemin  d'intérêt  commun  de  la  Membrolle. 

Y  passe  du  N.-O.  au  S.-E.  le  miss,  de  Brion- 


SAI 


—  342  — 


SAI 


nean  ;  y  naf  t  le  nûss.  de  Longaenée  et  deux  aatres 
roisselets  sans  nom. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  St-Jean-des» 
Marais  (il  mais.,  52  hab.)i  des  Malonniôres 
(Il  mais,  38  hab.)i  de  la  Honssaie  (5  mais., 
IShab.),  de  la  Naissance  (3  mais.,  9  hab.),  da 
Hoax  (3  mais..  12  bab.),  de  la  Nalaie  (3  mais., 
16  hab.),  de  la  Haie  (3  mais.,  29  hab.),  du 
Pay-Doux  (3  mais.,  10  hab.).  le  château  de  Bois- 
Travers  et  de  la  Plesse  et  87  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  3.233  hect.,  dont  246  en  bois,  — 
168  hect.  dépendant  de  la  forêt  de  Longaenée,  et 
le  reste,  de  l'antique  forêt  des  Echats,  —  404  en 
prairies,  105  en  landes,  le  reste  en  labours,  sauf 
à  peine  moins  d'un  hectare  en  vignes. 

Population  :  i3%  feux.  600  hab.  en  1720- 
1726.  —  i486  hab.  en  1790,  avec  St-Jean-des- 
Marais.  —  i,î96  hab.  en  1831.  —  iM9  hab.  en 
1841.  —  iM7  hab.  en  1851.  —  i,i84  hab.  en 
1861.  —  i,i86  hab.  en  1872.  —  i,3if  hab.  en 
1876,  —  à  peu  près  stationnaire  depuis  50  ans, 

—  dont  441  hab.  au  bourg  (80  mais.,  142  mén.). 
Ni  marché  ni  foire.  —  Assemblée  importante, 

qui  dure  deux  jours  le  l^r  dimanche  et  le 
l«r  lundi  d'octobre.  —  Culture  de  froment,  pommes 
de  terre,  lin,  chanvre. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Bécon. 

Mairie  avec  £^co{e  communale  de  garçons, 
sur  un  terrain  acquis  par  ordonnances  des  23  oc« 
tobre  1843  et  29  janvier  1844,  construite  en  1857. 

—  £^coZe  de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers), 
1844,  dotée  en  1855  par  l'ancien  maire  Raffray 
et  devenue  communale  en  1866. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Clément  (succursale, 
5  nivôse  an  Xlll),  date  à  peine  de  1864  (archit. 
Ern.  Dainville)  et  a  remplacé,  à  distance  d'une 
cinquantaine  de  mètres,  un  édifice  insignifiant 
rasé  en  1868.  La  première  pierre  en  a  été  re  • 
cueillie  à  la  mairie.  On  y  lit  :  J*ay  été  posée 
par  m**  Jacques  Chamacét  prestre,  curé 
de  cette  paroisse  en  i683.  —  Une  autre  ins- 
cription s'est  perdue,  formée,  qu'elle  était,  de 
lettres  détachées  sur  des  petits  carreaux  vernissés 
avec  un  encadrement  de  lozanges. 

On  ne  connaît  aucune  trace  antique  sur  le  terri- 
toire, si  ce  n'est  de  la  grande  voie  d'Angers  à  Candé 
par  la  rive  droite  de  l'Erdre,  c  le  grand  chemin 
«  d'Angers  ou  de  St-Clément  à  St-Barthélemy  j», 
est-il  dit  encore  en  1782.  L'abbaye  de  St-Nicolas 
d'Angers,  s'il  faut  en  croire  un  acte  d'authenticité 
assez  incertaine,  avait  acquis  dès  l'an  1115  la 
terre  de  la  Place,  alors  inféodée  à  deux  cheva- 
liers, Bernonin  et  Etienne,  qui  sans  doute  aussi 
possédaient  au  moins  pour  partie  l'église. 
Foulques  de  Noellet  gratifia  quelques  années  plus 
tard  (1124-1135)  St-Manrice  d'Angers  et  l'évèque 
Ulger  de  sa  propre  part,  c'es^à-dire  du  tiers  de  l'é- 
glise même  et  du  6"  de  la  dtme  de  la  paroisse. 
L'évèque  Ulger  par  son  testament  reporta  ce  don 
à  l'abbaye  de  St-Nicolas,  qui  déjà  sans  doute 
avait  acquis  le  reste  d'autres  mains,  puisque  dès 
1150  une  bulle  du  pape  Eugène  lui  confirma  la 
propriété,  sans  réserve  aucune,  de  l'église.  —  Un 
vicaire  perpétuel  y  fut  établi  dans  la  cure,  dont 
l'abbé  garda  la  présentation  jusqu'en  1789. 


Les  registres  de  la  paroisse  remontent  à  tos 

Curés  :  Séréné  du  Tilleul  1510.  1543.  - 
Jean  Fouveille,  1569.  —  Jean  Botem,  XWi.  - 
Martin  Pommier,  chanoine  de  St4faiirioo  d'An- 
gers, 1615.  —  Jean  Martin,  1623,  juin  1635. U 
paroisse ,  de  septembre  à  décembre  16K,  «t 
visitée  par  la  pestilence.  Le  premier  qui  a 
meurt  est  le  chapelain  Robard,  le  9  septembR; 
le  lendemain,  la  servante  du  curé,  qve  den 
prêtres  enterrent  dans  le  jardin.  —  Jeu  Car- 
reau,  curé  en  même  temps  de  St-rfîcolu  d'Aa- 
gers,  1636,  1656.  —  Nouvelle  contagion  de 
dyssenterie;  du  26  juillet  1639  an  29  novembif, 
j'ai  compté  104  décès,  la  plupart  de  femoMs  ei 
d'enfants.  —  Jean  Bouhourd,  1656.  —  Piem 
Boyer,  1671.  —  J.  Chamacé,  1676.  10  avril 
1694.  —  Jacq.  Maugars  de  la  Gaucherit, 
26  avril  1694,  f  à  Angers  le  15  septembre  ITI6, 
âgé  de  50  ans.  ^  L'église  est  restaurée  en  17U 
et  1714,  —  R.-N.  Nepveu  de  la  Hamarditn, 
10  novembre  1716,  octobre  1755.  —  JeaD-K* 
chel  Corhin,  frère  sans  doute  du  curé  de  Saint- 
Jean-des-Marais.  février  1756,  f  à  Savennières  le 
10  janvier  1786,  âgé  de  72  ans.  Il  avait  résigné 
au  moins  depuis  1784.  —  François  Pouytt,  aôéi 
1784.  jusqu'en  1791.  —  François-Gilles-Etieiffle 
Pouyet,  né  à  Segré  en  1748,  qui  signe  Tteaire 
depuis  1781,  est  élu  curé  le  2  avril  1791.  !>? 
Journal  du  Département  raconte  qn'intezros^ 
par  les  paysans  s'il  était  vrai  que  l'Asiemblèe 
Nationale  voulût  «c  rogner  la  religion  »,  -  ^ 
leur  répondit  :  «  On  n'a  rogné  que  nos  Daraitaii 
c  il  noua  reste  assez  pour  donner  du  bomUooaiii 
«  pauvres  ».  —  Il  signe  à  partir  du  27  décembre 
1792,  «c  officier  public  »  et  est  qualifié  eo  l'an  U 
c  notable,  curé  et  capitaine  de  garde  s.  —  H  n- 
nonça  cette  année  même  en  brumaire  à  toute  fooctiOD 
ecclésiastique  et  se  mariait  à  Angers  le  7  itHI  1794 

Une  partie  de  la  région  orientale  du  temkttn 
actuel  formait  la  paroisse  de  St-Jean-des-larau. 
V.  ce  mot,  supprimée  en  1790. 

La  paroisse  de  St-Clément  empruntait  son  vo- 
cable qualificatif  au  manoir  seigneurial  de  b 
Plesse,  dont  le  nom  se  maintint  sous  cette  (otm 
corrompue,  quand  celui  de  la  paroisse  se  fixa. 

Elle  dépendait  du  Doyenné  de  Candé,  de  TEIm 
tion  d'Angers,  du  District  en  1788  de  Sb-Georfes, 
en  1790  d'Angers.  Sise  dans  un  terrain  U$. 
humide,  de  terres  fortes  et  rudes  vers  N.,  v*^' 
mées  vers  S.  dans  les  meilleun  champs  de  fffi 
blocs  erratiques  où  se  brisait  la  charme,  eU< 
se  divisait  en  nombreuses  mais  ehétives  métainfî 
—  et  comptait  50  pauvres  ménages  pour  le  moîDi. 
Le  passage  des  faux  saulniers  et  des  gabelosi 
exposait  d'ailleurs  à  toutes  les  misères.  —  De^^ 
nue  dès  les  premiers  jours  un  des  centres  de  U 
chouannerie,  elle  fut  pillée  en  fructidor  an  D  p>' 
les  bandes ,  qui  assassinèrent  l'agent  nahûoal 
Auger,  puis  le  23  brumaire  an  HI  le  jn^èGMàa 

Dans  la  nuit  du  21  messidor  an  III  (9  joilift 
1795)  le  général  Lebloy  y  surprit  le  eamp  de  Sc^ 
peaux  et  du  chevalier  Turpin,  emporta  le  drapeso 
blanc  fleurdelisé  et  poursuivit  les  fuyards  josqnt 
Bécon. 

Maires  :  Tkouin  de  la  Thihtrgerit,  IW 


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—  L.  DeliêU,  1703  —  René  MétivUr,  nommé 
le  10,  installé  le  30  fructidor  an  VIII.  —  Alex.- 
Jos.  éfAndigné  de  Beauregard,  10  février  1813. 
démissionnaire.  —  Gny  OUivier  de  la  Pleêee, 
a  janvier  1815.  —  Vicaire,  ancien  oapitatne 
d'artiUerie,  12  jnin  1815.  —  6.  Ollioier  de  la 
Pleaêe,  19  juillet  1815,  démissionnaire.  ~  Vi- 
caire, S3  mai  1890.  —  Pierre  Monnier,  25  mai 
i8Sl,  démissionnaire  le  18  juillet  1826.— Besnard 
AicAou,  22  décembre  1827.  —  Mercier-Lari" 
ç<m,  1832.  —  Cady^  1833.  —  Pierre  Raffray, 
1834,  t  le  6  septembre  1865  —  Grignon,  1865. 

—  Beêêonneau,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Af€h.  de  U^tA-L.  G  193;  G  358  et  H  Gutnl.  Sl^icolas. 

—  Ajtb.  comm.  Et.-G.  —  Mm.  024,  t.  II,  fol.  517  et  538. 

—  D.  Honssean,  XIII,  1509.  •—  SauTtge,  Un  Canton  de 
V Anjou,  p.  40.— /ovm.  du  Départ^  9  février  1791.— Pour 
1m  loeaUlés,  voir  Boiê^Traoên,  St-'/êan-deê-Marai»,  la 
Plm»,  le  Fineiier,  le  Botaay,  let  BchaU,  la  ChifoUère, 
U  Gdtf  let  Broete»,  la  Meignannerie,  la  BUoùre,  etc. 

S•lllt-€Jlé■llellt-d«B-£fevées^  canton  N.-O. 
et  arr.  de  Sanmnr  (13  kil)  ;  —  à  36  kil.  d'An- 
gers. —  La  chapelle  de  St-Clément  en  Vallée 
1685  (Poaillé,  Mss.).  —  La  chapelle  St-Clé- 
ment,  enclave  de  Trêves  1696  (EL -G.).  —  St- 
Clément  de  Trêves  en  Vallée  1721, 1769,  — 
Ecclesia  Sti  Clementis  vulgo  de  Trêves  1785 
(Et. -G.).  —  Sar  la  levée  qui  borde  la  rive  droite 
de  U  Loire  et  dans  la  vallée  que  borde  au  N. 
TAnthion,  —  entre'  Trêves  (1  kil.)  au  S.  et  sur 
la  rire  gaucbe,  les  Rosiers  (4  kil.)  au  N.  et  à  l'O., 
Longue  (7  kil.)  au  N.-E.,  St-Martin-de-la-Place 
(3  kil.)  À  l'E. 

La  route  nationale  forme  la  levée,  sur  laquelle 
s'alifne  le  bourg  en  une  rue  presque  ininter- 
rompoe  jusqu'aux  deux  bouts  du  territoire  et  où 
abordent  quatre  chemins  vicinaux.  Le  chemin 
d'intérôt  commun  de  Longue  y  aboutit  devant 
l'église,  reliant  le  groupe  principal  à  la  voie 
ferrée  d'Orléans  à  Nantes,  qui  passe  du  N.-E.  au 
S.-O.  sur  une  longueur  de  3  kil.  —  Une  gare  de 
voyageurs  et  marchandises  y  a  été  inaugurée 
U  1''  juillet  1876,  sur  les  instances  de  la  com- 
mane,  qui  en  avait  combattu  tout  d'abord  il  y  a 
25  ans  l'établissement,  pour  sauvegarder  les  inté- 
rêts de  la  marine,  aujourd'hui  absolument 
anéantie  et  par  conséquent  hors  de  cause. 

Eq  dépendent  les  vill.  ou  ham.  des  Sables 
(5  mais.,  16  hab.),  du  Plessis  (7  mais.,  25  hab.), 
dn  Bont-des-Voies  (16  mais.,  39  hab.),  de  la  Rue- 
Thibault  (10  mais.,  24  h.),  de  l'Onssiére  (14  m., 
47  hab.),  des  Pâtures  (8  mais.,  34  hab.),  des 
Prés-Démion  (15  mais.»  55  hab.),  des  Granges 
{*0  mais.,  115  hab-),  du  Bourg- Joly  (8  mais., 
23  hab.).  de  Mallay  (18  mais.,  58  hab.),  de  la 
Béziotterie  (7  mais.,  25  hab.),  des  Buttes  (6  m., 
S2  hab.),  de  Fosse-Morte  (8  mais.,  25  hab.),  le 
cbàt  de  Combres  et  9  écarts. 

Superficie  :  1,022  beet.,  dont  près  de  800  en- 
semencés, la  valeur  de  14  bect.  en  vignes  en  ran- 
gées dans  les  champs  ;  —  le  reste  en  prairies. 

Population  :  i,73i  hab.  en  1830.— i,74dh.  en 
1841.— i.675  hab.  en  1851.— i,59d  hab.  en  1861.— 
f  .434  hab.  en  1866.— i,ai6  hab.  en  1872.-i.2i0  h. 
en  1876,  —  dont  plus  de  la  moitié  (631  hab., 
244  mais.,  264  mén.),  agglomérés  au  bourg  on  le 


long  de  la  levée.  -»  EUe  a  déehu  pour  le  moina 
du  quart  depuis  l'ouverture  du  chemin  de  fer. 

Culture  de  fèves,  blé,  chanvre,  fruits  en  abon- 
dance; —  autrefois  exportation  importante  de 
pommes  par  la  marine,  industrie  à  peu  près  dis- 
parue, quoique  le  port  d'embarquement  ait  été 
agrandi  en  1862. 

Assemblée,  depuis  1800,  le  dimanche  qui  suit 
le  15  août.  Elle  se  tenait  précédemment  à  Gunand. 

Bureau  de  poste  des  Rosiers.  '^  Perception 
de  St -Lambert. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  construite 
par  adjudication  du  11  septembre  183is.  —  Ecole 
de  filles  (Sœurs  de  Ste-Anne  de  Saumur),  cons- 
truite par  adjudication  du  20  septembre  1860. 

Au  fond  de  la  principale  place  s'élève  l'église 
neuve  (succursale,  30  septembre  1807),  attenant  à 
droite,  par  un  mur,  à  la  mairie,  à  gauche  au  pres- 
bytère, reconstruit  en  1843,  et  faisant  face  à  la 
Loire,  le  sol  remblayé  d'un  mètre  au-dessus  de 
la  levée  et  de  5  met.  50  au-dessus  de  la  vallée, 
sur  un  terrain  acquis  par  actes  des  26-29  juin 
1843.  L'adjudication  des  travaux  date  du  25  août 
1844  et  leur  réception  du  12  avril  1849  (archit. 
Joly-Leterme).  Mais  l'exhaussement  de  la  cons- 
truction première  et  la  suppression  des  conu«- 
forts,  qu'avait  dû  subir  le  projet  par  ordre  du 
Gonseil  des  bâtiments  civils,  sans  tenir  un  compte 
suffisant  de  la  mobilité  du  terrain  toutd'alluvion, 
avaient  si  bien  compromis  la  solidité  de  l'oBuvre 
qu'elle  dut  être  étayée  dès  1851  et  pour  partie 
reconstruite,  notamment  la  voûte,  en  1854-1855. 
EUe  fut  inaugurée  cette  dernière  année  le  2  août. 
—  Les  boiseries,  les  stalles,  le  mattre-antel  pro- 
viennent des  ateliers  Moisseron  et  Esnanlt  d'An- 
gers (décembre  1865-juiUet  1867). 

La  modeste  chapelle,  qu'elle  remplace,  s'élevait 
orientée  de  l'E.  à  l'O.,  en  contrebas  de  la  levée. 
Allongée  en  septembre  1610,  rebâtie  presque 
entièrement  en  1723,  de  nouveau  en  1747  et  on 
1807,  elle  a  été  démolie  en  1848.  Tout  ce  pays 
de  la  rive  droite  de  la  Loire  dépendait  de  la 
paroisse  de  Trêves,  sur  la  rive  gauche.  Inhabité 
à  peu  près  jusqu'au  zii*  s.,  il  était  couvert  presque 
entièrement  par  des  bois,  dont  faisait  partie  la  forêt 
de  Mallay,  appartenant  partie  au  comte,  partie  aux 
religieux  de  Gunand,  qu'on  voit  occupés  à  défricher 
dès  1290-1300.  Une  chapelle  ne  tarda  pas  à  y  être 
construite  pour  l'usage  des  habitants,  bientêt  réunis 
en  nombre  sur  le  grand  passage  de  la  levée  et  que 
trop  souvent  les  grandes  eaux  empêchaient  de 
communiquer  avec  l'église  paroissiale.  Par  acte 
du  15eeptembre  1505,  Etienne  Girard,  curé  de 
N.-D.  de  Sablé  et  prieur  commendataire  de 
Trêves,  en  assura  le  service,  en  la  dotant  d'une 
maison  et  d'un  petit  domaine.  Dès  le  zvii*  s. 
cette  annexe  comprenait  dans  son  ressort  près  de 
200  feux,  tandis  que  la  paroisse  de  Trêves  en 
comptait  à  peine  une  trentaine,  et  une  ordon- 
nance épiscopale  du  6  mars  1696  y  autorisa,  avec 
l'établissement  d'un  vicaire,  tous  les  services 
d'une  succursale  régulière.  —  Des  fonts  baptis- 
maux y  furent  bénits  le  3  avril  suivant  par  l'abbé 
Gaspard  de  Contades.  Les  registres  remontent 
même  à  1691,  mais  tenus  à  cette  date  par  le  curé 


SÂI 


—  344  — 


SAI 


de  Trèyes.  —  Le  dernier  dessenranl,  Pierre 
Morigné,  prêta  le  serment  constitntionnel.  Sommé 
par  les  Vendéens,  lors  de  Toccapation  de  Saa- 
mnr,  de  se  rétracter,  il  protesta  n'être  pas  sorti 
de  l'église  catholique  romaine,  et  néanmoins,  sons 
la  menace  d'ôtre  ramené  pieds  et  poings  lié^  dans 
sa  paroisse,  il  monta  en  chaire  :  «  Si  je  suis 
«  sorti  de  l'église,  dit-il,  comme  on  m'en  accuse, 
«  je  me  rétracte  ».  11  comparut  le  11  septembre 
1793,  pour  rendre  compte  de  sa  conduite,  au  Tri- 
bunal révolutionnaire. 

On  y  trouve  dès  la  fin  du  xviii«  s.  une  Ecole 
tenue  par  Et.  Milot  en  17T7,  Jean-Franç.  Lévéque 
en  1780. 

Une  partie  du  territoire  dépendait  de  la  Séné- 
chaussée de  Beaufort,  le  reste  de  celle  de  Saumur. 

Maires  :  Florent  Comilleau,  i^  fructidor 
an  VIII.  —  Héard  de  Boiêêimon,  17  novembre 
1815.  —  Nie.  Nouzilleau,  4  décembre  1815.  ~ 
Charles  Héard  de  Boiasimon,  14  mai  18S3,  dé- 
missionnaire en  décembre  1835.  —  Blich.  Des- 
peignée,  1836.  ^ Jacq.  Choyer,  10  janvier  1838, 
installé  le  18,  démissionnaire.  —  Louis  ÇomiU 
leaut  9  octobre  1840,  installé  le  28,  mort  en 
1843.  —  Michel  Despet^nes,  U  février  1843.  — 
Nie.  Nouzilleau,  25  septeml)re  1843,  installé  le 
5  novembre.  —  René  Despeigneê,  S  septembre 
1848,  démissionnaire  en  1860. — Clément  Choyer, 
nommé  le  24  mars,  installé  le  10  avril  1860.  — 
Charles  Haran,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-el-L.  Série  L  et  G  8M,  f.  09-100.  ~  Arch. 
commun,  de  Trèree  et  de  SUOémont,  Et.-G.  —  Note  Ifss. 
Raimbault.  —  Pour  les  localités,  Tolr  Combrei,  U  Pâtit' 
Cunaud,  MaUay,  la  Grange-de^wuiud,  Ut  Gramget" 
ZMnioii,  etc. 

8€titU^iéÊÊtmmÉtm*  —  V.  Trêves. 

SsUnt-Grépln,  canton  deMontfaucon  (7  Idl.), 
arrood.  de  Cholet  (27  Idl.)  ;  —  à  60  kil.  d'Angers. 
—  Ecclesia  Sancti  Cri»pini  1179  (Cartul.  de 
StJouin  de  Marnes,  p.  40).  —  St-Crespin  1876 
(Annuaires,  Postes).  —  A  l'extrémité  S.-O.  du 
Département,  sur  des  coteaux  (92-93  mot.)  en 
pente  vers  la  Moine,  —  entre  Tilliers  (6  kil.) 
au  N.,  St-Germain  (6  kil.)  à  !*£.  et  le  dépar- 
tement de  la  Loire- Inférieure  au  S.  et  k  l'O. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Mont- 
faucon  au  Pallet  traverse  par  le  centre,  de  TE.  à 
rO.,  le  territoire  (6,190  met.),  croisé  par  le  che- 
min d'intérêt  commun  de  Gétigné  à  la  Regrippière, 
qui  gravit  par  une  double  courbe  le  coteau  de  la 
Moine,  traverse  le  bourg  et  se  continue  du  S. 
au  N.-E.  sur  une  longueur  totale  de  près  de 
4  kil. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Audinières 
(15  mais.,  68  hab.),  du  Perreau  (10  mais.,  35  h.), 
de  la  Chalonère  (14  mais ,  60  hab.),  du  Bois- 
Bruneau  (6  mais.,  34  hab.),  de  la  Garnière  (8  m., 
32  hab.),  de  la  Verrie  (52mais.,  37  hab.),  de  la 
Fosse  (4  mais.,  20  hab.),  de  la  Vincendelière 
(5  mais.,  16  hab.),  du  Bois-Bruneau  (5  mais., 
34  hab.),  de  Frémont  (4  mais..  16  hab.),  le  petit 
château  de  Beauchéne  et  30  fermes  ou  écarts 
dont  19  de  2  ou  3  maisons. 

La  Moine  forme  limite  vers  S.  sur  7,560  met. ,  y 
animant  les  moulins  de  Gaudu,  de  Frémont  et  du 
Tail.  —  T  affluent  les  miss,  de  la  Chenillère, 


qui  forme  lioiite  avec  St-Germain  du  N.<0.  u 
S.-O.  (4,100  m.),  —  de  rEtang-de-BUndunets. 
grossi  de  l'Etang-de-la-None,  —  et  de  la  dimoin, 

—  nés  sur  la  commune,  comme  le  misi.  ds  Petii- 
Bois-Bruneau ,  affluent  de  la  Saoguèse,  et  «m 
affluent  le  ruiss.  de  la  Caillotière. 

Superficie  :  2,010  hect.,  dont  154  heei.ei 
vignes,  40  en  taillis,  avec  principal  massif  (24 h), 
au  grand  bois  du  Bordage,  —  300  hect.  de  prés, 

—  le  reste  en  labours,  y  compris  50  beet.  eocsn 
en  landes  en  1835. 

Population  :  500  communiants  en  1683.  - 
i94  feux,  868  hab.  en  1720-1726.  ~  190  feu  en 
1789.  —  778  hab  en  1806.  —  975  hab.  en  Ittl. 

—  985  hab.  en  1831.  —  i,087  hab.  en  1841.  - 
i,i45  hab.  en  1851 .  —  i,f93  hab.  en  1861.  - 
i,2î0  hab.  en  1872.  ^  iJtU  hab.  en  1876.  - 
accrue  presque  du  double  depuis  la  RévolntioB, 
d'un  quart  môme  depuis  40  ans. 

Le  bourg,  d'aspect  misérable  et  confos,  groa^ 
au  faite  d'un  mamelon  (77  met.),  dominé  parles 
3  mouUns  i  vent  de  Gaudu,  ses  maisons  basses. 
couvertes  en  tuiles  (158  nuiis.,  158  mén.,540b.). 
entre  lesquelles  ressortent  quatre  on  cinq  neti 
logis,  dont  un  du  xvi*  s.,  près  l'église,  avec  esca- 
lier de  pierre,  ~  un  antre,  au  centre,  à  l'angle  di 
chemin  de  Tilliers,  avec  charpente  datée  de  1511, 
^  et  à  l'angle  du  chemin  de.  CUsson,  la  maison 
d*un  patriote,  construite  à  la  veille  de  la  gnode 
guerre,  comme  l'indique  l'inscription  :  fait  pet  ; 
Pierre  \  Dugaat  \  marchand  |  Van  i79î. 

3  moulins  à  eau  ;  7  moulins  à  vent  ;  —  qnekive 
métiers  de  tisserands  pour  Cholet;  —  uoe  ceotiine 
d'ouvriers  ou  maîtres  menuisiers,  charpeniîen, 
sabotiers. 

Ni  foire  ni  marché. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Mont- 
faucon. 

Mairie  avec  Ecole  publique  lalqoe  de  gar- 
çons, la  classe,  construite  sur  un  terrain  acqvU  le 
6  octobre  1862  en  vertu  du  décret  do  A  anil 
précédent,  et  par  adjudication  dn  15  oeiobft 
(archit.  Simon).  —  Ecole  libre  de  filles  ($<t«n 
de  St-Oildas),  bâUe  en  1869. 

VEglise,  dédiée  à  St  Crépin  (succursale.  5  ai 
vôse  an  XIII),  est  un  édifice  de  style  ogival,  i 
chœur  carré  de  deux  travées,  à  triple  oef  àt 
6  travées,  que  précède  le  clocher  carré  avec  fitàf 
en  pierre.  L'adjudication  des  travaux  date  d'oc- 
tobre 1866  (archit.  Tessier,  de  Beaupr&an).  Bk  » 
remplacé  un  édifice  du  xiii*  s.,  plusieurs  (oii 
remanié,  où  dans  la  chapelle  de  la  Vierge,  d< 
construction  toute  moderne,  se  remarquaient  daei 
blasons,  l'un  sur  l'arceau  de  l'entrée  :  parti  àt 
..,  à8  hillettes  [ou  vannets],  3  en  chef, '.^ 
et  i  en  pointe,  et  un  éctisson  posé  en  ccmr  ^ 
de  .  •  •  au  lion  de  • .  •  ;  ~  l'autre  à  un  vitrai)  : 
d^azur  au  lion  d^or,  couronné  de  même- 

Dans  le  cimetière,  sis  à  l'extrémité  ooest  dt 
bourg,  plusieurs  rieilles  tombes,  dont  me  vtef 
l'épitaphe  de  en.  h.  Rémy  Clémot  de  U  Nîool- 
«  lière,  ancien  sénéchal  de  Beaupréan,  seigoevr 
<  de  la  Noe  Rocquet,  décédé  le  26  mars  ITH, 
c  âgé  de  67  ans  »  ;  les  antres  illisibles.  —  l"*^ 
vaste  et  hante  chapelle,  dite  au  xvii*  ^  ^ 


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-  348  — 


SAI 


Ecluseaux,  s'y  élèTe,  en  moyen  appareil  de 
granit,  à  fenêtres  étroites  et  cintrées  yers  N., 
chœur  circnlaire,  récemment  déformé  à  Tintérienr 
pour  l'installation  d'un  autel  de  la  Salette, 
l'œnvre  entière  datant  de  la  fin  du  xii«  s.  peut- 
être  on  des  premières  années  du  xiii*  s.  A  l'en- 
trée, le  seuil  franchi,  une  dalle  porte  une  croix 
roAde.  avec  un  éensson  chargé  de  trois  fascea 
(iT*  s.)  ;  —  le  môme  écusson  se  reproduit  à  la 
Toûte  du  chœur,  auprès  d'une  Pieta,  portée  par 
deux  consoles  où  se  lit  la  date  iS7i  ;  —  à  droite, 
une  statue  de  St  Crépin,  —  à  gauche,  un  moine  ; 

—  une  autre  tombe  forme  la  marche  du  chœur, 
chargée  d'une  croix  et  d'un  écusson  écartelé 
i  et  4  de  ...  à  troiê  faaces  de  . . .,  2  et  3  de 
...  à  une  épie  de  .  • .  pos^e  en  handet  accom- 
pagnée de  3  fleure  de  lis  de  ...  posées  9  en 
chef  et  i  en  pointe, 

A  une  centaine  de  mètres  vers  l'O.,  sur  le 
flanc  du  coteau  chargé  de  vignes,  que  traverse  le 
chemin  de  Clissoo,  l'eiistence  est  signalée  depuis 
bien  longtemps  d'un  antique  cimetière,  peuplé 
d'aoges  en  pierre  coquillière,  avec  couvercle, 
mais  où  l'on  n'a  jamais  recueilli  aucune  médaille 
OD  objet  mobilier,  qui  permette  de  lui  assigner 
nne  date,  comme  on  le  prétend,  gallo-romaine.  — 
C'est  au  moins  le  seul  vestige  antique  qui  subsiste 
dans  le  pays.  Les  voies  de  Montfaucon  —  à  Clisson 
le  long  des  coteaux  de  la  rive  droite  de  la  Moine, 

—  et  à  Vallst  par  la  Lorière  et  Boisanne,  la  voie 
de  Clisson  à  Montrevault  le  sillonnaient  par  les 
flancs  et  par  le  centre,  mais  aucun  document 
n'eiiste  sur  son  histoire.  L'église,  de  fondation 
inconnue,  appartenait  à  l'abbaye  St-Jouin  de 
Marne,  à  qui  une  bulle  la  confirma  en  1179  et 
dont  l'abbé  en  conservait  la    présentation  au 

X¥»«  s. 

Curés  :  N.  Moreau,  1676.  —  J.  Poinaud, 
1680.  —  Joulin,  1683.  —  Jacq.  Teester,  f  le 
1«'  février  1709.  —  Lambert  Hallereau,  f  le 
18  mars  1714.  âgé  de  42  ans.  —  De  Fagondo, 
1714.  ^  P.  iMunay,  1730.  —  Franc.  Hervois, 
1731,  t  le  SS  avril  1749,  âgé  de  47  ans.  ~  Bour- 
geois, 1750.  —  Lévêque,  1755, 1764.  —  F.  An- 
dré, 1771.  —  P.  Gouja,  1780.  —  Douis, 
janvier  1790. 

La  même  abbaye  y  possédait  aussi  un  prieuré, 
d'origine  également  inconnue,  dont  los  bâtiments, 
reconstruits  au  xvii"  s.,  subsistent  en  partie.  Le 
bénéfice  valait  encore  1,100  1.  en  1698.  Les  seuls 
prieurs ''connus  sont  Noîet,  1698.  —  Lambert 
Hallereau,  1712,  en  même  temps  curé,  mort 
en  1714. 

La  paroisse,  peuplée  de  nombreuses  maisons 
nobles,  faisait  partie  de  la  baronnie  de  Mont- 
faucon.  Quoique  située  dans  le  bas  Anjou,  elle 
dépendait  de  l'Evèché  de  Nantes,  du  Doyenné  de 
Clisson,  mais  de  la  Sénéchaussée,  du  Présidial, 
de  l'Election,  des  Aides  et  do  Grenier  à  sel  d'An- 
gers, du  District  en  1788  de  Beaupréao,  en  1790 
de  Gholat.  Envahie  par  les  landes,  les  marécages, 
les  étangs,  elle  restait  peu  peuplée,  découpée  en 
grandes  métairies,  qu'alimentait  le  commerce 
des  grains,  seigle  et  froment  et  surtout  des  bes- 
tiaux ;  -^  et  chargée  de  pauvres  en  nombre. 


Maires:  Gourdon,  1789.  —  Jean  Crahil^ 

ancien  agent  municipal,  10  thermidor  an  IX.  ~ 

Louis  Sécher,  30  brumaire  an  XIII.  —  Jules 

Desmelliers,  18  octobre  1815.  --  Pierre  Suteau, 

25  septembre  1830.  —  Jacques  Chupin,  27  avril 

1834.  —  Louis  Suteau,  24  septembre  1848.  — 

Pierre  Fonteneau,  juin  1855.  —  Dents,  1870, 

en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  G 191.  ~  NoUce  Mas.  de  M.  Spal.  » 
Notes  Mss.  de  MM.  BooUUier  de  St-André  et  Tr.  Martin.  — 
Cariul,  de  St-Jouin,  p.  40.— 5oe.  Aead.  de  Nantet,  1809 , 
p.  181.  — >  Pour  les  localités,  voir,  à  leur  article,  la  Cha- 
iouère,  la  Verriê,  laGauoriire»  Beavehéfu,  Boisanne,  Btc, 

SalBt^Cyr^en-Boorg,  canton  de  Mon  treuil- 
Bellay  (11  kil.),  arrond.  de  Saumur  (9  kii.)  ;  — 
à  58  kil.  d'Angers.  —  Prope  villam  que  voca- 
tur  Salmunciacus»,,  eccUsia  sancti  Cirici 
1096  (Cartul.  St-Maur,  ch.  30).  —  Ad  Salmun- 
dacum  ecclesia  Sti  Cirici  1105  (Ib.,  ch.  25).— 
Ecclesia  parochialis  et  curata  sancti  Cirici 
in  Burgo  1559  (H  St-Haur).  —  Sur  les  coteaux 
de  la  rive  droite  du  Thouet  et  du  confluent  de  la 
Dive,  dont  les  vallées  dépendent  de  Ghacé  ;  — 
entre  Ghacé  (2  kil.)  au  N.  et  à  1*0 ,  Souzay 
a  kil.)  au  N.-E.,  Fontevraud  (9  kil.)  à  l'E., 
Brézé  (3  kil.)  au  S. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Sau- 
mur à  la  Motte-Bourbon  traverse  du  N.  au  S  le 
coteau,  détachant  au  bourg  même  sous  l'égUse 
un  chemin  vers  Champigny  et  Souzay,  et  croisé 
sur  la  frontière  vers  S.  par  le  chemin  d'intérêt 
commun  de  Montreuil-B.  à  Fontevraud.  —  A  ce 
carrefour  môme  pénètre  sur  le  territoire  le 
chemin  de  fer  départemental  de  Poitiers  à  Sau- 
mur, qui  traverse  du  S.  au  N.  par  une  courbe, 
sans  s'arrêter,  quoique  la  station  la  plus  pro- 
chaine ait  nom  Brézé-St-Cyr. 

Le  miss,  de  la  Bournée  coupe  à  peine  l'angle 
extrême  vers  S.-O.  et  s'échappe  aussitôt  sur  Ghacé. 

En  dépendent  les  vill.  de  Saumoussay  (pour 
partie,  31  mais.,  88  hab.),  de  la  Hunaudière 
(12  mais..  39  hab.),  de  la  Bruère  (4  mais., 
154  hab.)  et  4  ou  5  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  863  hect.  dont  120  hect.  en  vignes. 

Population  :  U9  feux,  540  hab.  en  1720- 
1726.  —  i60  feux,  705  hab.  en  1790.  —  899  hab. 
en  1831.  —  8ii  hab.  en  1841.  —  895  hab.  en 
1851.  —  844  hab.  en  1861.  —  876  hab.  en  1872. 

—  843  hab.  en  1876. 

Le  bourg,  au  sommet  du  coteau,  forme  nne 
longue  rue  (227  mais.,  261  mén.,  743  hab.)* 
bordée  en  partie  de  murs  blancs,  où  s'entrouvrent, 
de  formes  diverses,  des  puisards,  les  hottes,  — 
comme  on  les  appelle,  d'où  l'on  vide  la  ven- 
dange directement  dans  la  cave  et  dans  le  pressoir. 

Le  vin  en  effet  est  la  principale  richesse  du 
pays  et  réputé  pour  des  premiers  du  Saumurois  ; 

—  quatre  carrières,  d'un  tuffeau  remarquable 
par  sa  blancheur  e*.  sa  pureté,  fournissent,  avec 
celles  de  Montsoreau,  au  plus  grand  nombre  des 
constructions  dans  les  départements  riverains. 

Bureau  de  poste  de  Saumur.  —  Perception 
de  Brésé. 

Mairie,  construite  en  1875.  —  Ecole  de  gar- 
çons, acquise  par  acte  du  15  mars  1840,  autorisé 
le  3  juin  1844,  -^  et  appropriée  en  mars  1845. 


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—  Ecole  de  fillee  (Sœurs  de  la  PréMolatbn  de 
Tours),  dans  une  maison  donnée  par  II  de  la 
Roche-Pamay. 

L'Eglise,  dédiée  i  St  Gyr  (succursale,  96  dé- 
cembre 1804),  comprend  une  nef  aoique  relati- 
vement moderne,  avec  chapelle  en  prolongement 
dn  sanctuaire,  formant  le  chœur,  terminé  en  cul- 
de-four,  où  apparaissent  extérieurement  quelques 
modillons  à  iormes  de  monstres  Vers  S.-E.  s'y 
applique  la  tour  carrée  du  clocher  à  fenêtres  plein 
cintre,  que  surmonte  une  pyramide  en  charpente. 
Il  y  existait  en  1790  pour  tout  mobilier  remar- 
quable un  beau  bénitier  de  marbre  et  une  As- 
êomption  sur  un  des  petits  autels. 

Le  presbytère  a  été  acquis  par  ordonnance  du 
16  décembre  1819. 

Le  ctmettère  entourait  autrefois  l'église  et  sur- 
montait de  2  métrés  au  moins  le  sol  de  la  route. 
Supprimé  en  1823,  il  fut  transformé  en  1835  en 
place  publique,  mais  les  habitants  se  refusèrent 
à  en  utiliser  la  terre  pour  leurs  cultures  et  se 
firent  un  devoir  et  un  honneur,  par  un  concours 
volontaire,  de  le  transporter  dans  le  cimetière 
nouveau,  acquis  au  canton  dn  Moutier  par  ordon- 
nance du  90  août  1899. 

En  déblayant  le  terrain,  on  y  trouva  sous  les 
couches  de  tombes  superposées  le  cimetière  gallo- 
romain  primitif,  avec  de  nombreuses  médailles, 
des  débris  d'idoles,  notamment  une  Vénus,  coupée 
à  mi-cuisse  et  la  tète  brisée,  le  tout  recueilli  au 
Musée  de  Saumur.  —  Il  est  probable  qu'aux  âges 
antiques  la  plupart  des  habitants  vivaient  dans 
ces  caves  on  grottes,  —  qu'une  fouille  devrait 
explorer,  —  à  entrées  semi-circulaire  de  9  à 
3  met.,  terminées  en  cul-defour,  qu'on  voit 
encore  alignées  dans  le  canton  appelé  des  Roches 
et  i  Saumoussay,  sur  le  flanc  du  coteau  taillé 
droit  à  pic,  à  une  hauteur  de  6  à  7  met.  La 
croupe  supérieure  est  surmontée  d'un  tumulus 
ou  plutôt  d'une  sorte  de  galgal,  en  partie  détaillé 
pour  macadamiser  la  nouvelle  route. 

Il  est  certain  que  le  centre  primitif  est  Sau- 
moussay, dont  le  territoire  garde  le  nom  jusqu'au 
XII*  s.  Le  bourg  se  forme  alors  autour  de  l'é- 
glise, dont  le  vocable  t'impose  à  lui.  Elle  était 
placée,  comme  aujourd'hui  encore,  sur  les  con- 
fins des  trois  évèchés  de  Tours,  d'Angers  et 
de  Poitiers,  in  confinio  trium  epiacopatuum, 
mais  dans  le  ressort  de  celui  de  Poitiers.  Le  sei- 
imeur  de  Saumoussay,  beau-frère  du  seigneur  de 
Trêves,  Hugues,  à  qui  elle  appartenait,  en  fit  don 
en  1096  on  1097  à  l'abbaye  de  St-Maur-sur-Loire 
avec  un  terrain  y  attenant  et  un  emplacement, 
près  le  cimetière,  suffisant  pour  construire  dix 
habitations,  hoepicia.  Tout  ce  pays  alors  et  pen- 
dant longues  années  encore  devait  être  couvert 
par  la  vaste  forêt,  dite  aujourd'hui  de  Fonte- 
vraud,  mais  jusqu'au  xv*  s.  la  forêt  de  Sort 
ou  de  Bour,  Bomum,  dont  le  nom  reste  attaché 
comme  un  souvenir  perdu,  à  celui  de  la  com- 
mune. —  Le  grand  chemin  de  Saumur  à  Loudun, 
passant  à  900  mètres  de  l'église,  vers  l'orient, 
s'entrecroisait  au  carrefour  dit  du  Bellay,  ~  que 
commandait  au  moyen  âge  le  château  de  la  Bou- 
chardiêre,  —  avec  le  grand  chemin  de  StJnst  à 


Fontevraod,  dont  on  a  retrouvé  en  18S6  le  psvaft 
enterré  à  40  ou  50  centimètres  dans  les  chisfi 
depuis  Beauregard. 

L'abbaye  de  St-Maur  constitua  auprès  de 
l'église  un  prieuré  simple  régulier,  doot  fibbé 
conserva  la  présentation. 

Prieure  :  Macé  Lallemant,  1418,  14S9. - 
Jean  Eanard,  chanoine  de  S(-Denis  de  Dosé. 
1579.  —  Cosme  Patin,  1586.  —  Pierre  Jtd- 
lienne,  1587.  —  Cosme  Patin^  1605.  —  Glasd«> 
Madelon  de  St-Offange,  1616.— PetituaZ,  mort 

en  1651. Christ,  de  Madkault,  chevilMr, 

sieur  de  Chambon,  capitaine  des  chasses  dn  ni 
an  duché  d'Oriéans,  1658.  —  Claude  de  St-Of- 
fange,  1681. — Pertat  de  Villemarie,  chsBoiM 
de  N.-D.  de  Paris,  1687.  —  Henri  Lebeuf.  17» 
~  Marc-Ant.  Bemardeau,  curé  de  St-Martia- 
d'Auché,  1789. 

La  paroisse  était  desservie  par  un  vicaire  per- 
pétuel ou  curé  à  la  présentation  jusqu'au  xvni*  i, 
de  l'abbé  de  St-Maur  et  plus  tard,  au  plein  droit 
de  l'évêque.  —  Les  registres  datent  de  1598. 

Curés  :  Jean  Claveurier,  1437.  —  Piem 
Bouachart,  1444. 1459.  —  Jean  Davort,  iosUUé 
le  95  décembre  1480,  1487.  —  Georges  Dawfrt. 
1525,  qui  en  1535  avait  résigné  et  était  étodiaot 
en  l'Université  d'Angers.  —  Nie.  Baseher,  IMS» 
1558.  —  Arthur  Picard,  1579,  1586.  -  déneot 
de  la  Haie,  1591,  qui  résigne.  ^  René  Dezi, 
installé  le  8  avril  1593,  1631.  —  Bartbéleny 
Mauxion,  1633,  qui  résigne  en  1638.  —  Bartlié- 
lemy  Rousseau,  septeiiû)re  1638,  qui  résifi* 
vers  1650.  —  Georges  LebreUm,  qui  permote  es 
1654  pour  la  cure  de  St-Maurioe-la-Fougerfose. 

—  Jean  JLosne,  novembre  1654,  mars  1699.  - 
Florent  Selon,  90  avril  1659,  f  le  93  mais  1677. 

—  Jean  Rouillé,  avril  1677.  f  le  15  oclobn 
1707,  âgé  de  64  ans.  ^  Gondouin,  man  1708. 
t  le  5  décembre  1734,  âgé  de  57  ans.  —  Phil 
Lévêque,  mai  1734,  qui  bénit  le  10  avril  1710  le 
grand  autel,  de  la  façon  du  sculpteur  Loulkt,  de 
Ghinon.  Il  cesse  de  signer  en  mars  1776  stneeit 
le  8  juillet,  âgé  de  74  ans.  —  Philippe  Jkzé, 
juillet  1776.  qui  signe  c  officiel  publie  et  curé  ■  i 
partir  du  6  novembre  1799  et  renonce  le  9  pis* 
viêse  an  II  à  tout  exercice  du  sacerdoce. 

La  terre  formait  au  zvit*  s.  une  chiteUanîe 
dont  le  manoir  seigneurial.  «  hôtel  noble  vieil 
c  et  ancien  »,  existe  encore  dans  le  bourg,  t^i 
son  nom  primitif  de  la  Grilloire  alias  It  Viefll*- 
Roche ,  —  avec  cave ,  fuie ,  jardin ,  droit  de 
mesure,  de  boucherie,  de  pèche  dans  la  Dive,  de 
tous  les  honneurs  dans  l'église.  Il  relevait  dt 
château  de  Saumur.  —  En  est  tieur  FnaçiÀi 
d'Allègre  1487,  mari  de  Jeanne  de  Brété,  —  ^^ 
Savary  1496,  Catherine  de  Montours  1506,  Umi 
de  Vendel,  1548,  qui  le  96  novembre  veod  ■  U 
«  terre  et  seigneurie  »  à  Louis  de  Battes,— Jeao  de 
Gourseul,  lieutenant  de  la  vénerie  dn  roi,  gendre 
de  Gilles  de  Battes,  président  au  Parienent  de 
Rouen,  1609,  ~  Alcibiade  de  Conrseul,  son  fiU, 
lieutenant  de  la  vénerie,  1634.  qui,  avec  ««s 
frères,  vendent  le  19  janvier  à  Urbain  de  Hiill^. 
—Jean  de  Gorraux  1657,  1660,  Louis  de  Boorboo- 
Condé  1669  et  les  seigneurs  de  Bréxé  jusqu'en  179 


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La  paroisse  dépendait  de  l'Arebiprêtré  de 
Londan,  de  l'Evôché  de  Poitiers,  quoique  sise  en 
Anjou,  de  l'Election  et  du  District  de  Saumnr, 
du  canton  de  Chacé  en  1790. 

Maires  :  Jacques  Villemet,  f*  messidor 
an  Yni,  t  le  5  août  1806.  —  Jos.-Renô  Jacob 
de  Tigné,  29  août  1806.  —  Et.  Dubois,  12  juin 
1815.  —  J.  de  Tigné,  13  juillet  1815,  démis- 
sionnaire.—Jacq.-Yictor-Amédée  Favre,  10  mars 
1890.  ~  Pierre  Chevallier,  1832.  —  Jean  £pou- 
dry-Lemoine,  installé  le  17  septembre  1843.  — 
Félix  Couscher,  8  juillet  1852.  installé  le  23.  — 
Prosper  Gigot,  1865,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-el-L.  G  104;  H  St-Mnr  et  Gartul..  eh.  95 
et  30.  —  Arch.  coaunim.  Et.-G.  — •  Note  Mss.  Riimbault.— 
Bépert.  areh.,  1863,  p.  904.  —  Bodin,  Saumwr,  p.  87.  — 
D.  B^tancourt,  t.  II,  p.  70.— Pour  lesloealités,  Toir,  à  leur 
article,  Sammouisoif,  la  Bouekardière,  ta  Hunaudiêre,  etc. 

SmlBt-Denls,  miss,  né  sur  la  c"*  de  Dour- 
gneuf,  sépare  la  Pommeraie  de  St-Laurent-de- 
la-Plaine  et  de  Chalonnes,  reçoit  à  gauche  le  miss, 
des  Houlios,  à  dr.  celui  de  Chftteaupanne  et  se 
jette  dans  la  Loire  ;  ~  10,250  met.  de  cours  ;  » 
m<>"  b.  et  f.,  c**  de  Breil,  avec  jardins,  bos- 
quets, douves  vives  empoissonnées,  vignes,  taillis, 
sapinières  ;  —  autrefois  avec  chapelle,  titrée  de 
prieuré,  à  la  présentation  de  l'abbesse  de  Nyoi- 
seau,  —  prior  sanctt  Dyonisii  prope  Latan 
1626  (PouilU  général,  p.  319).  Le  Pouillé  Hss. 
de  1685  doute  de  son  vocable  et  l'intitule  de  8te- 
Geneviève  ou  de  St-Denis,  en  ignorant  même  en 
quelle  paroisse  il  se  trouve.  Le  Pouillé  de  1783 
l'inscrit  sous  le  titre  unique  de  Ste-Geneviève  et 
le  dit  réuni  k  l'abbaye  ;  «  c'«  de  Bréxé.  — 
UftoBtel  et  appartenances  de  St-D.  en  Vile 
de  Meigné  1411 ,  à  Jacq.  de  Montalembert 
(Cbartr.  de  Brézé)  ;  —  (le  Petit-),  f.,  c"«  de  BreiL 

SminUl^nim^mmTei%.  —  V.  le  TeiL 

Sflrfwtf^Howeeliw.  —  Y.  la  Pierre-St-D. 

Sainte- Anne*  c''*  d'Angers  S.-O.;  —  cha- 
pelle, c"*  de  Beaupréau,  au  sortir  du  bourg  de 
St-Hartio,  joli  petit  édifice  neuf  eu  style  xiv«  s. 
sar  la  droite  de  la  route  de  Jallais  ;  *  c"*  de 
Chalonnes-sur-L.  ~  Ane.  chapelle,  où  Claude 
Delannay.  avocat,  administrateur  de  FHépital 
général  et  ancien  échevin  d'Angers,  fut  inhumé 
le  22  avril  1740,  Agé  de  43  ans.  C'est  aujourd'hui 
remplacement  d'un  four  à  chaux;  —  c»*  de 
Grugé'VH.,  chapelle  à  TE.  du  bourg;  ^  t.,  c"* 
du  Lourou3>Béc.,  à  l'entrée  du  parc  du  Chilien  ; 
—  cl.,  c**  de  Mouliheme,  ancien  domaine  de 
la  chapelle  de  ce  nom  desservie  en  l'église  parois- 
siale ;  *  puits  de  mine,  c"«  de  Mon^ean,  — 
comprenant  deux  gisements,  tous  deux  verticaux 
mais  distants  de  plus  de  30  met.  et  ne  montant  pas 
jusqu'au  jour.  —  Le  feu  prit  dans  le  premier 
le  12  octobre  1810.  En  novembre  1811  il  brûlait 
encore  malgré  tous  les  travaux  faits  pour  l'éteindre 
et  on  le  suivait  pied  à  pied.  On  n'en  fut  maître 
absolument  qu'en  juin  1812.  —  L'exploitation 
était  en  activité  en  1813  ;  *  cl.  et  m*",  c»«  de 
St'Saiumin.  -^  Le  moulin  s'appelait  en  1703  le 
moulin  de  Repentance  et  doit  son  nom  actuel 
à  une  petite  chapelle  voisine,  aujourd'hui  détruite. 

SatBte-Aaae,  f,  e»*  de  St-Stli>tn,  sur  l'em- 
placement d'un  ancien  village,  avec  chapelle  plé- 


béienne, près  el  an  S.-O.  d'Echarbot,  bâtie  à  une 
lieue  de  l'église  paroissiale.  La  fondation  pre- 
mière en  remontait  à  Mathieu  Gâtevin,  sieur 
d'Echarbot,  vers  1280,  et  il  n'est  pas  rare  de  la 
voir  qualifier,  quoique  abusivement,  de  paroisse, 
1540  (C  106,  f.  155).  Pocquet  de  Liv.,  en  tète  de 
son  Pouillé,  exprime  formellement  le  vœu  que  le 
titre  lui  en  soit  attribué.  —  Le  domaine  apparte- 
nait à  Donatien  CoiscauU,  avocat  d'Angers,  mort 
en  1611  et  échut  dans  sa  succession  à  l'abbé  Jean 
Goiscault,  curé  en  1635  de  Fresnay  dans  le  Maine, 
plus  tard  de  St-Maurille  d'Angers,  qui  y  tenait 
résidence  et  y  est  inhumé  le  19  décembre  1619.  Il 
y  établit,  par  testament,  20  messes  par  an,  dont 
16  les  jours  de  fêtes  et  dimanches  pendant  le 
temps  des  récoltes  et  des  vendanges,  à  célébrer 
par  les  chanoines  de  St-Haurille.  ^  La  chapelle  a 
été  complètement  rasée  vers  1795,  mais  avec  les 
débris  on  a  coostmil  la  ferme  qui  porte  son  nom. 
Dans  la  façade  est  encastrée  une  figure  de  Saint 
Sébastien  (1  met.  de  hauteur),  et  un  groupe 
(1  met.  15)  de  Ste  Anne,  avec  la  Vierge  à  dr. 
portant  l'Enfant  Jésus.  Vers  l'E.,  la  fenêtre,  an 
pignon  de  l'étable,  est  bouchée  par  une  des 
14  stations  d'un  Chemin  de  Croix,  joli  bas-relief 
monolithe,  autrefois  peint  et  doré,  d'une  grande 
finesse  d'exécution  (95  cent,  de  haut,  sur  à),  re- 
présentant le  Portement  de  Croix,  en  tout 
13  personnages,  Jésus  aidé  par  Simon,  6  gardes 
dont  2  à  cheval,  4  saintes  femmes,  dont  la  Vierge 
et  la  Madeleine,  de  type  et  de  conservation  vrai- 
ment remarquables.  Cette  œuvre,  déjà  trop  muti- 
lée, aurait  dû  trouver  sa  place  depuis  longtemps 
an  Musée  d'Angers. 

Arch.  de  M.-ei-L.  —  Areb.  comm.  Et.-G.  — •  Notes  Mas. 
de  MM.  Desmé  et  Aug.  Michel. 

Sal]ile-AiiB« ,  c^  de  Soulaire-et-Bourg, 
carrefour  à  l'embranchement  des  chemins  de 
Feneu  et  de  Soulaire,  emplacement  d'une  an- 
cienne chapelle  détruite,  que  rappelait  une  croix 
de  pierre,  remplacée  récemment,  aux  frais  de 
la  commune,  par  une  croix  de  mission.  V.  les 
Ruaux;  *  chapelle,  c"«  de  Vaulandry,  au- 
trefois dans  un  pitis  non  enclos,  appartenant 
à  la  fabrique  et  qui  est  devenu  le  cimetière 
actuel.  C'est  un  petit  édifice  carré  sans  ornemen- 
tation (6  met.  50  sur  4),  construit  aux  frais  de 
Jacq.  Davy,  prêtre,  et  bénit  le  26  juillet  1708.  Les 
habitants  y  ont  une  grande  dévotion  à  la  patronne 
qui  protège  la  paroisse  contre  la  grêle  et  les 
orages. 

SmUsÉmmMssssm  (de).  —  V.  Lechat. 

Sainte- Anne  {Mathurin  de),  angevin,  nom- 
mé professeur  dans  l'ordre  des  Carmes  à  Rennes,  le 
29  mars  1631,  a  traduit  en  français  (Paris  1651, 
in-4«)  la  Vie  et  les  maximes  spirituelles  et 
mystiques  de  Jean  de  St'Samson,  d'après  le 
P.  Math.  Pinault  (Lyon,  1554,  in-4»),  et  publié 
un  traité  de  la  Providence  de  Dieu  sous  ce  titre  : 
VOrdre  tiré  du  désordre  ou  le  désordre 
ordonné  (Paris,  1669,  in-4<>).  »  Il  est  mort  à 
Tours  le  13  novembre  1682. 

Salnte-Apolilne*  auberge,  c**  d'Angers  N., 
souvenir  de  l'anc.  chapelle  de  ce  nom,  V.  Ref- 
oulée, ci-dessus,  p.  230;  —  f.,  c"«  de  Ste- 


SÂI 


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SAI 


Gemmes-sur-L.,  Y.  les  ChàttUerê,  1. 1,  p.  613. 

Salnte-Avole»  chapelle,  c"«  de  St-Rémy' 
efi'M.f  près  le  Grand-Perray  et  les  monlinsde 
la  Voie  •  «  f.,  c^  de  St-SUvin,  près  le  Grand 
et  le  Petit-Perray  (Caas.)-  '—  En  est  siear  n.  h. 
Phil.  de  Gbérité  i64S. 

Sainte-BAme*  cl.,  c"«  de  NueiL  —  La  mai- 
son, terrea^  logements  dépendant  de  St-Basme 
1728.  —  SU'Barbe  (Et  -M).  —  Petit  domaine 
formant  le  temporel  d'une  chapelle  du  nom  des- 
servie dans  Téglise  paroissiale  et  qualifiée  souvent 
de  prieuré,  à  la  présentation  alternative  des  sieurs 
de  la  Grise  et  de  Vaillé-Brézé,  à  la  collation  de 
révèqne  de  Poitiers.  —  Les  revenus  s'élevaient  à 
164  livres,  les  charges  à  89  1.  10  s.  en  1728. 

Note  Mas.  de  M.  Richard,  de  Poitiers. 

Sainte-Barbe,  f . ,  c"*  de  Docé  ;  «  logis,  c"«  de 
Chanteussé,  à  toit  pointu,  surmonté  d'une  croix, 
tout  an  sortir  dn  bourg  à  gauche  en  allant  vers  Gham- 
pigné.  ^  c  La  maison,  cour  et  jardins  de  la  chapelle 
«  Stfr-Barbe  »  étaient  occupés  à  louage  en  1780  par 
la  marqube  d'Autichampet  dépendaient  d'une  cha^ 
pellenie  desservie  dans  l'église  paroissiale  dont 
était  titulaire  à  cette  date  Harie-Alexis-Jérôme 
Nioche  de  la  Brosse,  chanoine  de  St-Haurice  ;  « 
m»",  c"*  de  Ckaudefonds,  avec  cour  enclose, 
dépendant  dn  bénéfice  de  ce  nom,  vendue  nat^  le 
19  juillet  1791;  «  mine,  c"*  de  Concourson;  -s 
puits  de  mine,  c"*  de  Montjean,  anciennement 
fouillé,  repris  sur  de  fausses  indications  et  aban- 
donné en  1812;  *  c««  de  Nueil,  V.  Ste-Bâme; 
«  m»",  dans  le  bourg  de  Parce,  dépendant  de  la 
chapelle  de  ce  nom  et  vendue  nat^  le  26  février 
1791  ;  *  cl.,  c"^  de  St-Silmn,  au  haut  du  vill. 
de  la  Haie-ionlain  ;  —  appartenait  en  1782  an 
docteur  Gabr.  Chondiea.  »  Elle  tirait  son  nom 
d'une  chapelle  construite  à  l'angle  de  l'ancienne 
route  de  Paris,  et  où  s'arrêtait  cnaque  année  la 
procession.  Tombée  à  peu  près  en  mine,  elle  fut 
reconstruite  en  1780  par  le  charpentier  Daguin, 
soutenu  par  les  paroissiens,  d'où  grand  procès 
avec  le  docteur,  qui  fut  débouté  de  son  opposition 
(6  mars  1782). 

Salate-Barlie-lea-lIlaes*  chapelle,  c^*  de 
ChaUmnes'Sur'L»,  érigée  en  succursale  par  dé- 
cret du  17  décembre  1874,  —  petit  édifice  neuf 
de  quatre  travées  avec  étroit  pignon,  cantonné  de 
deux  petits  tourillons  pointus  ajourés  —  et  chœur 
rond,  de  style  romano-bysanlin,  percé  de  six  fe- 
nêtres. 

SalnCe-BaiidFiiehey  croix  de  pierre,  c"« 
des  Rosiers,  au  carrefour  des  chemins  de  grande 
communication  des  Rosiers  an  Lnde  et  i  Sablé, 
avec  maison  bourgeoise  construite  en  1874.  La 
Caite  Cantonale  dit  la  Croix-Maurt.  ^  Y.  a- 
des9us,  p.  306. 

Salnte-Catherlae «  cl.,  dans  la  ville  de 
Baugé,  domaine  de  la  chapelle  de  ce  nom, 
vendu  nat*  le  28  janvier  1791  ;  *  ham.,  c°«  de 
Bouxillé,  avec  chapelle  dépendant  autrefois  de 
l'abbaye  Toussaint  d'Angers  qui  en  laissait  le 
temporel  au  curé  i  charge  d'une  rente  ;  >«  cha- 
pelle, c""  de  Chalonnes-sur-L,,  à  la  tète  en 
amont  de  l'Ile,  —  édifice  à  chevet  carré  avec  fenêtre 
flamboyante  à  double  meneau,  dont  les  grossiers 


chapiteaux  représentent  ane  sirène,  on  èvèqw. 
un  homme  barbu,  une  reine.  —  La  ftçade  eo  a 
été  refaite  en  1676  ;  on  y  mariait  encore  en  t75S. 
Abandonnée  depuis  et  trop  souvent  submergée  pu 
la  Loire,  elle  fût  pendant  la  Révolntioa  saocafée 
et  transformée  en  prison.  Elle  était  lonée  6  francs 
par  an  par  la  fabrique  de  St-Hanrille  à  qui  eDe 
avait  été  vendue  en  1804  et  qui  obtint  en  1B08 
l'autorisation  de  l'aliéner  pour  aider  aux  restau- 
rations urgentes  de  son  église.  La  charpente,  op 
vale,  à  tirants,  sablière  et  poinçons  moolnrés,  gtt 
4  terre,  ainsi  que  l'autel  autrefois  adossé  aa  ctM- 
vet.  —  Certains  documents  du  xviii*  s.  la  dé- 
signent à  tort  comme  une  ancienne  église  parois- 
siale supprimée.  Le  pèlerinage,  qui  y  affinait  i« 
jour  de  la  fête  de  la  patronne,  s'est  traosfonné 
en  foire  encore  fréquentée.  Y.  Répert.  anK 
1860,  p.  180  et  235;  ->  f.,  c"«  de  Corzi,  en 
construction  en  l'an  IV  et  vendue  nat'  le  8  mes- 
sidor, comme  temporel  de  la  chapelle  d'Ârdaooe. 
Salnte-CSaUierliae,  vill.,  c>«  d'£c^mtré, 
dominant  à  l'E.  un  vallon  profond,  autrefois  avec 
antique  chapelle.  —  Auprès  existait  encore  u 
XVIII*  s.  un  manoir  noble,  dont  le  nom,  attaebé 
souvent  à  la  chapelle,   —  Ste-Catherint  dt 
Rogié  1460  (H.-D.  B  140).  —  désignait  aussi 
depuis  le  xv*  s.  le  moulin  à  draps  de  Rogi, 
autrefois  dit  de  la  Préxaie,  Y.  ce  nom,  détroit 
pendant  les  guerres  et  reconstruit  par  antori»- 
tion  royale  en  1458.  Il  avait  été  donné  en  1414, 
par  Jean  du  Plessis-Barbe,  à  l'Hôtel-Diea  d'.4fi' 
gers,  qui  l'arrenta  en  1510,  et  qui  en  1748,  le 
tenancier  étant  miné,  en  fit  exponce  pour  ru- 
nexer  au  domaine  de  la  Prézaie.  Il  ne  reste  plos 
trace  ni  dn  manoir,  qui  avait  été  acquis  le  S4  sep- 
tembre 1545  de  Julien  de  la  Chapelle,  sienr  de 
Léchigné,  par  Jean  de  Daillon,  ni  dn  moulin  oi 
de  U  chapelle  détruite  vers  1860  et  dont  la 
cloche,  portant  les  noms  de  ses  parrains,  a  été 
transférée  dans  l'église  paroissiale.  Auprès,  a  été 
retrouvé  le  cimetière  primitif  qne  rien  n'aonoDoe 
d'ailleurs  antérieur  an  xiii*  s.  Y.  Savigné. 

Arch.  de  M.-el-L.  B  526;  H.-D.  B  140-146.  -  BépeU 
areh.,  1864,  p.  39. 

SalBte-Catherlne,  f..  c««  dn  Fîe/-Sauvm: 
»  cl.,  c"«  de  Lézigni,  domaine  d'une  chapet* 
lenie  de  ce  nom,  vendu  nat*  le  12  mai  1791  ;  « 
quartier  de  la  ville  de  Maulétyrier-,  «■  quartier 
de  la  ville  de  Montfauconi  ■-  f .,  c»«  de  to  iî^ 
naudtère;  «  m*"»,  c""  de  ilocfceforf-s.-L.; - 
cl.,  c»«  de  St'Florent,  près  la  Boutouehère.  - 
Ane.  dépendance  d'une  chapellenie  desserrie  es 
St-Lanrent-dn-Hotay;  —  m»>,  dans  le  boargde 
SoulaineM,  dépendant  d'une  chapellenie  de  ce 
nom,  vendue  nat*  le  11  mai  1791  ;  —  c*»  de  Va- 
renne».8.-Af.,  Y.  Ile-Oger  (X)  ;  =  cl.,  c«"  do 
Vieil-Baugé,  dépendance  de  la  chapelle  de  Vil- 
gué,  vendue  nat*  le  16  septembre  1791. 

Sainte-Catherine  (la  Grande-),  d.,  c^  de 
Baugé.  —  Domaine  d'une  chapellenie  de  ce  ooo* 
desservie  en  1516  dans  l'église  paroissiale  de 
Baugé,  et  au  xvii«s.  dépendance  de  la  chapelle  di 
Petit-Mont.  La  maison  servait  depied-i-teireeide 
rendez- vous  aux  grandes  chasses  royales  daos  la 
forêt;  «  (1»  Petite-),  cl.,  c»«  de  Baugé,  fom^ 


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an  XVI*  8.  par  démembrement  des  Grands-Champs 
et  appart  en  1616  à  René  de  Man^rs,  en  1634  à 
Franc,  de  Mangars.  de  qui  l'acquiert  le  9  février 
Jean  Ravenean,  marchand 

Sttinte-CatherlMe  {Irénée  de),  carme  ré- 
formé de  la  province  de  Toaraine,  a  publié 
VOraison  funèbre  de  très  noble  et  très  ver- 
tueuse  dame  Louise  Du  Bellay,  abbesse  de 
Nidoiseau  (Angers,  P.  Avril,  1645,  in-4<»  de  46  p.)  ; 

—  Entretiens  ou  Conférences  cfun  voyageur 
avec  un  kabitant  d'Angers  touchant  le  culte 
des  Saintes  Images  et  principalement  de  la 
Vierge  (Angers,  Yvain,  1657,  in-S»  de  314  p., 
non  compris  l'avis  au  lecteor  et  la  dédicace  à 
Guy  da  Bellay). 

Salnte-Catherliie«Ui*lIa|«iure«  cl.,  c"«  de 
Brain-sur-AlL,  domaine  d'one  chapellenie  de 
ce  nom,  venda  nat*  le  4  février  1791. 

Salate-Céelle»  ham.,  t^  des  Cerqueux-a,- 
Pass.,  par  distraction  de  Naeil  depuis  1861  ;  — 
r.,  c"«  de  C/aolct. 

Sainte-Cluriitfiie,  c«»  de  Chemillé  (14  kil.). 
arrond.  de  Ciiolet  (S8  kil.)  ;  —  à  35  kil.  d'An- 
gers. ~  Apud  Sanctam,  Chriatinam  u"  s. 
(!*'  Cartul.  St-Serge,  p.  176).  —  Villa  de 
Sancta  Christina  1211  (Ghaloones,  St-Maurille, 
ch.  or.).  —  Sainte  Crétine  129S  (E  1048).  — 
La  ville  de  Sainte-Christine  1385  (Ib.,  f.  18). 

—  Sar  un  haut  plateau  (99-122  met.),  entouré 
de  nusseaux,  à  l'angle  N.-O.  du  canton  ;  —  entre 
Boargneuf  (3  kil.)  au  N„  St-Laurent-de-la-Pl. 
(5  kil.)  à  l'E.,  Meuvy  (3  kil.)  au  S.,  St-Quentin- 
eo-M.  (5  kU.)  à  l'O. 

La  route  départementale  n»  15  de  Gholet  à  St- 
Angostin,  qui  dessert  du  S.  au  N.  le  territoire 
(3,280  met.),  y  traverse  presque  à  son  entrée  le 
boarg,  d'où  se  détache  le  chemin  d'intérêt  com- 
man  de  Chemillé.  La  route  départementale  de 
Gbantoceaux  à  St-Lambert  coupe  à  peine  un  coin 
(ttO  met.)  de  l'extrême  Nord,  avant  d'aborder 
Boargneuf. 

La  rivière  du  Jeu,  dite  ici  dans  son  parcours 
(5.100  met.)  le  miss,  de  l'Etang-de-la-GiUère, 
forme  limite  vers  S.  entre  Neuvy  et  anime4  mou- 
Uus.  Elle  reçoit  dès  son  entrée  le  ruiss.  du  Pas- 
(le-Chevreau,  ^  qui  sépare  vers  l'O.  St-Quentin 
(3,100  mèL),  grossi  lui-même  à  gauche  du  ruiss. 
des  Chalonges ,  limite  vers  N.  de  Bourgnenf 
sar  un  parcours  de  1,900  met.  —  et  à  sa  sortie, 
le  miss,  du  Jaret,  qui  forme  limite  vers  l'E.  avec 
St-Lanrent-de-la-Plaine  (4,800  met.). 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Chapelle  (5  m., 
38  hab.),  de  la  Bénivière  (3  mais.,  13  hab.)j  les 
cbât.  du  Martray  et  du  Plantis,  les  usines  du 
Jumeau,  des  BrifBères,  Turpin,  Clopeau  et  de 
l'Epme,  et  20  fermes  ou  écarts. 

Super/Zcte  :  951  hect.  dont  60  hect.  en  bois 
divises  en  trois  principaux  massifs  ;  —  100  hect. 
en  prés  ;  —  nulle  vigne. 

Population  :  48  feux,  ftiS  hab.  en  1720- 
Htt.  —  92  feux  en  1789.  —  773  hab.  en  1792. 

—  772  hab.  en  1806.  —  S20  hab.  en  1826.  — 
775  hab.  en  1831.  —  900  hab.  en  1841.  —  982  h. 
eo  1851.  —  i, 000  hab.  en  1856.  —  943  hab.  en 
i^i.  -  9^  hab.  en  1866.  -  869  hab.  en  1872. 


»  87ft  hab.  en  1876,  —  à  peu  près  stationnaire 
depuis  30  ans. 

Le  bourg,  qui  comprend  les  deux  tiers  de  la 
population  communale  (140  mais.,  177  mén., 
567  hab.),  s'agglomérait  primitivement  vers  l'E. 
autour  de  l'égUse  et  s'est  rapproché,  en  se  trans- 
formant, de  la  percée  ouverte  par  la  route  nou- 
velle, le  long  du  coteau  en  pente,  qu'abritent  vers 
N.  et  vers  l'E.  les  bois  du  Plantis. 

Les  quatre  foires,  qui  se  tenaient  jusqu'à  hi 
Révolution  les  mardis  de  la  St-Marc  (25  avril), 
de  la  St-Barnabé  (11  juin),  de  la  St- Laurent 
(10  août)  et  de  la  St-Luc  (18  octobre),  n'existent 
plus^  quoiqu'on  disent  lesalmanachs,  —  non  plus 
que  les  marchés. 

Fabrique  de  pelles  ;  — >  deux  moulins  de  défilo- 
ebage  de  laines  au  Jumeau  et  à  l'Epine  ;  — 
pépinières  et  jardinage.  —  Le  tissage  pour  Cholet 
n'a  plus  d'importance. 

Perception  de  la  Jumellière.  —  Bureau  de 
poste  (facteur  bottier). 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  bâtie 
par  adjudication  du  30  décembre  1856,  terminée 
en  septembre  1858  (archit.  Hnmeau).  ~  Ecole 
libre  de  filles  (Sœurs  de  la  Pommeraie),  avec 
classes  bâties  en  1863  par  les  soins  de  la  fabrique. 

L'Eglise,  sous  le  vocable  de  Ste  Christine 
(succursale,  3  nivôse  an  XIII),  date  encore  tout  au 
moins  du  xii*  s.,  comme  l'atteste  son  portail 
roman,  mais  déformé,  ainsi  que  l'œuvre  entière, 
par  une  série  de  restaurations  ou  de  construc- 
tions, notamment  par  des  bas-côtés  appliqués  à  la 
nef.  Le  fond  plat  du  chœur  est  rempli  par  un 
Taste  rétable  (xvii*  s.),  installé  sans  doute  en 
même  temps  que  l'autel  ancien  mais  refait  il  y  a 
quelques  vingt  ans  et  dont  on  recueillit  alors  à 
la  sacristie  la  première  pierre  posée  par  «  Louis 
c  Boilesve,  sieur  du  Planty,  seigneur  de  Ste- 
c  Christinne.  • .  le  8  juin  1665  ». 

Le  presbytère  est  ancien  et  s'élève  au  S.  de 
l'église  ;  —  le  ctmettère  ancien  aussi,  au  N.-E. 
du  bourg,  avec  quelques  tombes  du  xviii*  s. 

Nulle  trace  antérieure  à  l'ère  romaine.  —  Mais 
deux  voies  descendaient  alors  de  Chalonnes  et  de 
Montjean.  Cette  dernière,  passant  an  bourg,  rejoi- 
gnait la  précédente  en  Neuvy  au-dessus  des 
Roches  et  un  peu  plus  loin  la  route  de  Chemillé, 
qui  lui  donne  son  nom  au  xiii«  s.,  ad  exitum 
ville  Sancte  Christine  juxta  viam,  Chimi- 
Itocensem  1211  (H  St-Serge,  Chalonnes). 

Nul  renseignement  sur  la  fondation  de  la 
paroisse  ni  de  l'église,  dont  la  présentation  appar- 
tient jusqu'à  la  Révolution  à  l'abbé  de  St-Serge 
d'Angers  et  la  collation  à  l'évêque.  C'était  jus- 
qu'au XVII"  s.  un  des  sièges,  où  se  tenaient  les 
assises  et  les  synodes  du  Doyenné  des  Mauges. 
Les  registres  en  sont  détruits. 

Curés  :  Thomas  Brunessart,  1600.  —  René 
Boullay,  1621  ~  Charles  Aunillon,  vers  1625. 
—  René  Lussier,  1630.  ~  Franc.  Fradin, 
1633.  —  René  Belon,  1663,  1666.  —  Jean  Sou- 
rice,  1668,  f  le  18  novembre  1680.  —  Pierre 
Gourichon,  1681, 1691.  —  Franc.  Vallin,  f  le 
23  septembre  1717,  âgé  de  57  ans.  ~  Claude 
BéhitTt  1717,  qui  passe  à  U  cure  de  Sl-Hicbel- 


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U-Piliid  d'Angers  en  août  17t4  et  y  meurt  le 
23  janvier  1760,  âgé  de  73  ans.  ^  F.  Fradin, 
1724,  t  Je  18  jniUet  1749.  Agé  de  70  ans.  — 
Jolien  DeUzunay,  1749,  f  le  5  juillet  1777.  Agé 
de  60  ans.  —  Lefhire,  1777,  1781.  —  Malo, 
t  en  octobre  1785.  —  Mic.-René  Ménard,  1786, 
qoi  est  transporté  en  Espagne  en  septembre  1792 
et  réintégré  en  1802.  —  HuZtn,  coré  constita- 
tbnnel,  senraii  comme  canonnier  dans  Tartillerie 
nantaise  en  l'an  II. 

L'ancien  cnré  Cl.  Béhier,  après  avoir  fondé 
den\  écoles  de  charité  en  sa  nouvelle  paroisse,  à 
Angers,  se  sonvint  de  Ste-€hristine,  et  par  acte 
da  15  septembre  1754  céda  à  la  fabrique  une 
rente  de  1,600  liv  sur  le  Clergé  de  France  pour 
l'établissement  d'une  Ecole  de  filles,  dont  la  mat- 
tresse,  à  la  nomination  du  seigneur  et  du  curé, 
devait  apprendre  aux  enfants  la  lecture,  l'écri- 
ture, les  prières  et  le  catéchisme,  —  et  aussi  soi- 
gner les  pauvres  malades. 

La  terre  formait  un  flef  important,  dont  est 
seigneur  Guill.  de  Brézé,  par  sa  femme,  Mai^e- 
rite  de  la  Jumellière,  1435,  veuve  en  1440,  Jean 
Tuipin  1453,  René  Fresneau,  écnyer,  1483,  qui 
vend  la  terre  et  seigneune  le  l«r  avril  1484  n*  a. 
à  n.  h.  Jean  du  Plantis.  Elle  reste  dès  lors 
inféodée  au  Plantis,  dont  le  seigneur  jouit  dans 
l'église  de  tous  droits  de  fondation  et  de  préémi- 
nence, de  moulin  et  four  banaux,  de  justice  pati- 
bulaire à  trois  piliers  et  relève  le  tout  de  la 
baronnie  de  Chalonnes. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Jallais, 
de  l'Election  et  de  la  Sénéchaussée  d'Angers,  du 
Grenier  à  sel  d'Ingrandes,  du  District  en  1788  de 
Beaupréau,  en  1790  de  St-Florent,  chef-Ueu,  de 
1790  au  27  brumaire  an  X,  d'un  canton,  com- 
prenant Ste-Ghristine,  St-Quentin.  Neuvy,  la  Ju- 
mellière, le  Pin  et  la  Poitevinière.  ~  Exposée, 
par  sa  proximité  avec  la  Bretagne,  aux  ravages 
des  fanx-saulniers  et  des  gabeloux,  elle  comptait 
en  1789,  16  ménages  de  pauvres  à  la  mendicité. 

Maires  :  Jacq.  Cadix,  1789-1792  —  D'An- 
digne,  an  VIII.  —  Gaspard  de  Çontadee,  14  flo- 
réal an  XII.  —  Louis  Leray,  25  novembre  1806, 
démissionnaire.  —  Thomas  Pionneau,  3  février 
1815.  —  Jacq.  Angihault,  7  avril  1815.  —  Th. 
Pionneau,  12  jaiUet  1815.  —  Mène  de  Con" 
tadea,  30  juin  1821.  ~  Pierre  Bondu,  10  no- 
vembre 1824.  ~  René  Pasquier,  20  janvier  1831. 

—  Jacq.  Leray,  28  janvier  1834,  démissionnaire. 

—  René  Baatard,  24  octobre  1840.  —  Jacq.  Mo- 

reau,  15  octobre  1848.  —  Fouchard,  1848,  en 

fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-el-L.  G 191  ;  B  1048, 1114;  6  95-96;  H  SU 
Serge,  Chalonnet.  -  Notice  If  m.  de  M.  Spel.  —  Noies  Un. 
de  M.  BottUUler  de  S(-Aodr4.— iïé^f.  oreh.,  1868,  p.  814. 

—  Areh.  munie.  d'Angen  GG  158-24  Juirier  1760.  —  Pour 
let  loceliléf ,  voir,  à  leur  article,  le  Martran,  U  Plantia,  la 
Croche  tiére,  lee  Briffièret,  taFoutelaiê,la  Béniviére,  etc. 

Salnte-Craix»  nom  donné  par  M.  de  Beau- 
Yoys  i  son  habitation  du  prieuré  du  Verger,  V.  ce 
mot  —  V.  aussi  VAumànerie,  c»«  de  St-Flo- 
renUle-VieiL 

Satate-EUsaliethy  four  à  chaux»  e*«  de 
ChinehuUe'leê'T.  1871. 

vill.,  e**  de  la  Pouèxe, 


attenant  au  bourg  vers  S.  et  se  pfoloDfeant  Jus- 
qu'aux abords  d'une  petite  chapelle  CTO  pieds  de 
longueur  sur  26,  dans  œuvre)  dont  la  eonstmctioA 
parait  en  l'état  actuel  remonter  à  la  fin  du  xv*  s. 
Elle  est  attribuée  avec  quelque  vraisemblaoce  à 
Louis  XL  Pris  de  coliques  dans  une  chasse  u 
Plessis-Hacé,  il  se  voua,  dit-on,  à  ta  sainte,  hono- 
rée dans  la  chapelle  la  plus  voisine,  et  après  gué- 
rison .  combla  le  petit  édifice  de  ses  libéralités.  Jeaa 
Du  verger,  bourgeois  d'Angers,  son  a^ent  en  pla- 
sieurs  affaires,  reçut  1,900  éeus  d'or  pour  les 
employer  à  la  dotation  nouvelle.  Cette  sonune  Un 
appliquée  notamment  à  l'achat  de  la  leigneohe 
d'Arquenay,  que  le  roi  ratifia  par  lettres-patent» 
de  décembre  1466  et  qui,  attribuée  au  profit  de  U 
cure,  pour  subvenir  à  la  desservanœ  de  la  cha- 
pelle, donnait  an  curé  le  seigneurie  de  la  parois» 
de  la  Pouèze.  —  Le  roi  envoya  de  plus  des 
reliques  et  une  statue  en  argent  de  U  sainta, 
mesurant  2  pieds  6  pouces  de  hauteur ,  qui  fut 
fondue  pendant  la  Révolution.  Il  annonçait  aussi, 
s'il  faut  en  croire  Hiret,  l'intentiony  qui  o'eui 
pas  de  suite,  d'y  fonder  un  Chapitre.  —  L'édific«. 
porté  sur  quatre  assises  en  moyen  appareil  régu- 
lier, forme  un  vaste  rectangle  avec  portail  cou- 
ronné d'une  belle  accolade  à  chou  frisé,  entre 
deux  montants  fleuronnés  ;  —  au-dessus,  un  large 
œil-de-bœuf  et  le  pignon  tout  refait  à  neuf, 
autrefois  éclairé  de  den\  baies  plein  cintre  gémi- 
nées, aoû.  avec  niche,  statuette  et  petit  docbeioD. 
—  Vers  S.  s'ouvre  une  porte  latérale  de  décora- 
tion identique;  —  à  l'intérieur,  deux  travées, 
voûtées  en  croisées  d'ogive  à  saillie  plate,  avee 
les  armes  de  France  à  une  clé,  écartelées,  s 
l'autre  clé,  des  armes  du  dauphin;  —  sur  les 
murs,  les  croix  de  consécration.  Dans  la  seconde 
travée  un  retrait  forme  une  chapelle  secondaire 
avec  autel  aiy.  de  la  Vierge,  autrefois  de  Ste-Anoe. 
Une  troisième  et  large  travée  forme  le  chœur, 
dont  le  fond  par  une  singularité  bien  rare  se 
termine  en  angle  aigu,  contrebutté  d'un  puissant 
contrefort,  les  deux  pans,  éclairés  chacun  par 
une  fenêtre  ^  double  meneau,  décorée  autrefois 
de  beaux  vitraux  où  figurait  notamment  le  portrait 
de  Louis  XI,  actuellement,  si  je  ne  me  trompe,  dans 
la  collection  de  M.  Mordret;  —  à  gauche,  la  porte 
d'un  sacraire,  en  accolade  fleuronnée.  —  L'autel 
conserve  son  ancien  rétable  en  pierre,  flanqué  de 
deux  pinacles  fuselés,  avec  large  bordure  fouillée 
des  plus  délicates  guirlandes  de  fleurs,  de  pampres 
et  d'arabesques.  Le  tombeau  seul  est  relativemeBi 
moderne  et  provient  de  l'autel  de  Ste-£méranoe« 
dans  l'ancienne  église  de  Vern.  ^  On  s'y  rendait 
en  grand  pèlerinage  le  23  janvier.  —  Tout  autour 
de  la  chapelle  se  sont  rencontrées  des  sépultures, 
jusqu'aux  rebords  de  la  mare,  qui  s'étend  devaat 
le  portail.  —La  maison,  vis-à-vis,  au  premier  coin 
du  chemin,  s'appelle  V Oie-Blanche  et  porte  4 
sa  cheminée  des  sculptures  qui  rappellent  celles 
du  rétable.  —  Une  vue  de  la  chapelle,  anté- 
rieure à  la  restauration  récente,  est  donnée  par 
Hawke  dans  VAi^ou  et  ses  monument»  de 
M.  Godard. 

Areh.  comm.  de  la  Poaiie  Bt.-C.  — •  Rogw.  ITiiT.  ^Ân» 
ioii„p.858. -•Hir0t,p.468.-TrBSvaiB,iriif.<fai  " 


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d:Âng§t»,  1 1, 1».  Si3-8U.— De  WimiM,  i'Ai|;ou.  art  dn 
Pfeffiff-Afoetf.-^Bodiii,  Angtr».  p.  187.~AeoiM  ^Anjou^ 
4853,  t.  II,  p.  187-iOl ,  triiele  bntabbte  de  M.  Vkt.  Pairie. 

SAtate-Foy,  yUI.,  c"«  de  St'Lamhtrt'du' 
Laiay.  ~  Eccleaiola  Sanctt  Fidei  in  paro- 
chia  Sancti  Lamherti  martiria  1090-1103 
(Cartal.  da  Ronc,  Rot.  3,  ch.  59).  —  Ecclesia 
9ante  Fidis  1110  circa  (Ibid.).  —  Viculaa 
aante  Fidis  1119  (Ibid.,  cb.  78).  ^  Parochia 
curata  Sanctt  Fidia  in  Maugia  intra  metaa 
parochiœ  Sancti  Lamherti  de  Lataio  1617 
(H  Ronc,  Présentât.).  —  Ste-Foy-en-Maugea 
xvii-xTiii*  s  (H  Ronc.  et  £l.-G.)  —  Ane.  centre 
d'ane  petite  paroisse,  eccZeatoZa,  créée  vers  les 
dernières  années  da  xi*  s.  par  Tabbesse  du  Ron- 
ceray,  Richilde.  dans  une  lande  inculte  et  inha- 
bitée, in  îoco  inculto  et  aspero,  au  milieu  des 
bois,  sans  doute  pour  y  retenir  quelques  pauvres 
bûcherons.  Le  petit  hameau,  viculua,  qui  s'y 
forma,  obtint  du  comte  Foulques,  par  l'interces- 
sion de  la  fondatrice,  une  immunité  complète  de 
toute  servitude  et  impôts  extraordinaires,  seul 
attrait  qui  put  y  attirer  et  retenir  quelques 
pauvres  familles,  quod  aliter  non  poaaet  qui' 
btLalibet  pauperibua  locum  illutn  incolere. 
Ces  privilèges  furent  confirmés  successivement 
par  les  comtes  et  par  les  seigneurs  de  Rocbefort. 
La  paroisse  comprenait  la  Braudrie,  les  Gats, 
TAugeardière,  la  Musse,  le  Glotereau,  Haute-Folie, 
les  Salels,  —  25  feux  en  tout,  60  communiants  en 
1766.  Le  presbytère  se  trouvait  dans  le  bourg 
même  de  Saint- Lambert,  —  et  sert  encore  de 
cure.  —  L'église  présentait  un  rectangle  terminé 
par  un  chœur  circulaire  (20  met.  sur  5  met.  50), 
avec  grand  autel  reconstruit  au  xvii*  s.  et,  sur 
les  côtés  de  l'abside,  autels  de  la  Vierge  et  de 
S  te  Emérance;  —  petit  clocher  sur  le  portail  ;  — 
au-devant,  le  cimetière.  La  paroisse  s'étendait 
aux  extrémités  de  St-Aubin-de-Luigné ,  Ghan- 
zeaux»  la  Jumellière  et  St-Lambert,  participant 
des  quatre  paroisses  et  donnant  refuge  et  secours 
aux  faibles  et  aux  infirmes  pour  les  offices  et  les 
communions.  —  Elle  n'avait  d'ailleurs  avec  St- 
Lambert-du-Latay  qu'un  même  lôle  de  taxes  et 
même  dès  le  xvii*  s.,  dénuée  de  fonts  baptismaux 
et  de  ciboire,  était  desservie  en  réalité  dans  l'é- 
glise de  St-Lambert.  —  Elle  avait  pour  seigneur 
lo  châtelain  des  Buhards,  cessionnaire  des  droits 
honorifiques  de  l'abbesse  du  Rooceray  par  acte 
da  8  juin  1696,  sauf  la  présentation  de  la  cure, 
que  s'était  réservée  l'abbesse  ;  —  mais  elle  fut 
supprimée,  malgré  toutes  protestations  du  sei- 
gneur et  du  curé,  par  l'ordonnance  épiscopale 
du  15  septembre  1768,  qui  érigeait  la  chapelle 
de  Beaulieu  en  église  paroissiale.  Pourtant  le 
Fouillé  de  1783,  d'ailleurs  si  rempli  d'erreurs, 
l'inscrit  encore. 

Curéa  :  Jean  Rontard,  atné,  qui  résigne, 
1468.  —  Jean  Rontard,  le  jeune,  10  octobre 
1468.  »  Jean  Davy,  1511.  -<-  l^tanç.  Challot, 
1544,  qui  résigne.  —  GuiU.  Bonhomme,  docteur 
en  théologie,  janvier  1545  a*  ••«  qui  résigne.  — 
Jean  Fruchaut,  4  septembre  1545.  —  Louis 
Hamonett  f  en  1557.  ~  Thomas  Sachet,  ins- 
tallé le  17  octobre  1557.  —  René  Bardaut,  mai 


1569,  qui  résigne.  •—  Jean  JLe&oucAer,  mars 
1572  M*  8.  -^  GodefMy  Loriot,  chanoine  de  St- 
Martin  d'Angers,  avril  1572.  —  Trottier,  1585. 

—  Gilles  JDuvau,  f  en  1617.  —  Alexandre 
Macé,  novembre  1617.  —  Pierre  Racapé,  1622. 

—  Jean  jL<  Houdayer,  1645,  qui  résigne.  — 
Jaeq.  Parent,  juillet  1649.  Son  testament  est  du 
15  août  1681.  Il  meurt  le  surlendemain,  âgé  de 
78  ans.  —  Briaudeau,  1681.  —  Jean  Blouin, 
qui  bénit  le  27  septembre  1695  les  fonts  parois- 
siaux, construits  aux  frais  du  seigneur  Gharles  du 
Bellay,  donateur  en  même  temps  du  ciboire  et  du 
tabernacle.  Il  reçoit  en  1698  pour  l'église  une 
petite  fiole  du  sang  de  St  François  de  Sales.  — 
11  résigne  et  se  retire  à  Joué  vers  1718.  —  Jean 
Jollivet,  1720,  1730.  —  Joachim-Pierre  Char- 
tier,  1739.  1760.  —  Pierre  Hermenot,  ancien 
aumônier  de  l'Hôtel-Dieu  d'Angers,  1762. 11  avait 
refusé  le  serment  en  1791,  fut  arrêté  à  Angers, 
condamné  par  la  Commission  militaire  le  14  ni- 
vôse an  II  (l'r  janvier  1794)  et  exécuté. 

Le  domaine  propre  de  la  cure  et  du  Ronceray 
a  été  vendu  nat^  le  15  messidor  an  IV. 

L'église  tombait  en  ruine  dès  lemiUeuduxvui*s. 
Lors  de  la  suppression  du  culte  elle  donna  refuge 
aux  curés  de  Chaudefonds,  Quincé,  Goncourson 
et  autres  réfractaires  d'alentour,  et,  an  lieu  de  s'ou- 
vrir, comme  autrefois,  à  peine  les  dimanches  et 
fêtes  pour  la  messe,  elle  «  était  devenue  une  eathé- 
c  drale  ».  Les  soldats  de  Gordelier  y  mirent  le  feu 
en  janvier  1794;  mais  l'incendie  fut  éteint.— L'em- 
placement tel  quel  a  été  aliéné  par  la  commune 
le  18  décembre  1833  et  est  aujourd'hui  occupée 
par  une  habitation  particulière.  —  Au  N.-O. 
s'élevait  jusqu'en  1840  un  tertre  régulièrement 
circulaire,  terminé  en  cône  tronqué,  de  50  met. 
de  diamètre  i  la  base  sur  5  à  6  met.  de  hauteur, 
avec  fossé  d'enceinte,  reste  sans  doute  d'une 
motte  féodale  récemment  déblayée  par  les  mé- 
tayers ;  —  vers  S.  plongent  des  excavations  larges 
et  profondes  et,  à  distance  de 200  met.,  un  réser- 
voir, entouré  de  terres  élevées,  qui  laisse,  aux 
sécheresses  de  l'été  apparaître  l'entrée  d'une 
voûte,  de  forme  plein  cintre,  et  qu'un  second 
souterrain  coupe  à  distance  à  angle  droit;  — > 
dans  un  bois,  à  500  met.  de  là,  s'en  rencontre 
un  troisième. 

Une  croix  de  pierre,  élevée  solennellement  en 
1843,  au  carrefour  des  chemins  de  la  Jumellière, 
de  St^Foy  et  du  Landreau,  rappelle  seule  l'exis- 
tence de  la  paroisse.  Une  des  faces  dn  piédestal 
porte  encastrée  Tépitaphe  du  curé  Parent,  sur 
une  plaque  de  cuivre,  qui  figurait  autrefois  au- 
dessus  de  sa  tombe,  à  la  gauche  de  l'autel. 

Notas  Mas.  du  curé  Gooin.  —  Arch.  de  M.'el-L.  H  Rob« 
caray  et  Inventaire,  p.  103  ;  et  Série  L.  —  Arch.  oonon* 
Kt.-C.  —  GartnI.  du  Ronc,  Rot.  8,  ch.  50  et  78. 

SalBte-Foy,  f.,  e">  de  St-Paul-du-Boia. 

Saiaaia-Foyy  pseudonyme  de  Joseph  Grandet 
et  d'Eloy  Jourdain. 

8alBte«Cieiiimi«Bi>d*ABdUg^é»  e^  et  arr.  de 
Segré  (2  kil.)  ;  —  à  38  kil.  d'Angers.  ^  Eccleaia 
de  Sancta  Gemma  1096  {Tréa.  deaCh  ,Uh 
p.  31),  1121  (Gart.  St-Nic,  p.  247).  —  Sonda 
Gamma  1150  circa  {Epit.  Sî-Nic..  p.  76).  -^ 


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Altare  Sanctt  Gemme  apud  Segredum  1180 
drca  (Garml.  St-Nic,  p.  95).  —  Sancta  Gemma 
prope  Segreium  1419  (D  8).  —  Sancta  Jama 
1449  (G  9,  f.  11).  —  Sainte  Jame  près  Segré 
1534  (Et. -G.).  1610  (G  9.  f.  212).  —  SU  Gemme 
de  Ribou  1682  (Et. -G.;.  —  Ste-Gemme  d^An^ 
digne,  depuis  1747  date  de  Téreclion  de  la  terre 
de  la  Blanchaie  en  comté  d'Andigné.  ~  Sar  an 
plateau,  bordé  par  les  vallées  de  la  Verzée  et  de 
rArgos,  —  entre  Segré  et  Nyoisean  (8  kil.)  an 
N..  la  GhapeUe-s.-Oiidoa  (6  kil.)  à  TE.,  Marans 
(6  kil.)  an  S.-E.,  Ghazé-snr-Argos  (7  kil.)  au  S., 
Loire  (18  kil.)  au  S.-O.,  Boarg-d'iré  (7  kil.  1/2) 
àl'O. 

La  route  nationale  d'Alencon  à  Nantes,  descen- 
dant du  N.,  y  relie,  presque  i  son  entrée,  sur  sa 
droite  le  chemin  de  Noellet,  franchit  tout  aussitôt 
la  Verzée,  à  quelques  mètres  en  amont  du  con- 
fluent de  TArgos,  trayerse  le  bourg,  détache  tout 
au  sortir,  vers  S.,  sur  sa  gauche  le  chemin  du 
Louroux  et  s'incline  en  continuant  vers  S.-O  — 
tandis  que  vers  S.-E.,  s'en  séparant  dans  le  fau- 
bourg de  Segré,  descend  sur  la  rive  droite  de  la 
Verzée  la  route  nationale  de  Cholet. 

La  Verzée  monte  en  courbes  tourmentées  du 
S.-O.,  reçoit  à  droite  le  miss,  de  laMiltière  ou  des 
Vieilles- Villes,  à  gauche  ceux  de  la  Sablonnière 
et  de  rEbaupiniëre,  et  presque  sous  le  bourg  s'y 
grossit  à  droite  de  l'Argos,  qui  descend  du  S.  en 
nombreux  replis,  accru  sur  la  commune  des 
ruiss.  à  gauche  de  la  Réauté,  à  droite  du  Bauné. 
—  Vers  N.-E.  la  pointe  extrême  du  territoire 
s'allonge  au-dessus  de  Segré  jusqu'à  la  rive  droite 
de  l'Oudon  et  par  delà  le  nouveau  pont  de  la 
route  départementale  de  Rennes. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Pouillaie 
(5  mais.,  13  hab.),  de  l'Anglucberie  (3  mais., 
9  hab.),  du  Bois-Eperon  (3  mais.,  14  hab.),  de  la 
Bourbansaie  (3  mais.,  10  hab.),  du  Frileux 
(11  mais.,  32  hab.),  de  Piedgermé  (6  mais., 
32  hab.),  de  la  Boullière  (3  mais.,  12  hab.),  de 
la  Mollière  (3  mais.,  13  hab.),  du  Giand-Bonneao 
(5  mais  ,  15  hab.),  de  Bauné  (5  mais.,  28  hab.), 
de  la  Godivrie  (3  mais.,  14  hab.),  de  la  Gerbn- 
seliëre  (3  mais.,  23  hab.),  de  la  Petite-Gachetière 
(4  mais.,  20  hab.),  de  laBrosse(7mais.,  18bab.), 
les  chat,  de  la  Ghétardière,  de  la  Blanchaie,  de 
Dieusie,  et  80  grosses  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,565  hect.,  ~  41  hect  en  ayant 
été  distraits,  en  vertu  de  la  loi  du  22  mars  1865, 
au  profit  de  la  commune  de  Segré  ;  —  30  hect. 
en  bois,  2  hect.  50  en  vignes  de  plantation  récente. 

Population  :  fSO  feux,  i^iSO  hab.  en  1720- 
1726.  —  t60  feux,  i,300  h.  en  1789.  —  i4S0  h. 
en  1831.  —  i,3i3  hab.  en  1841.  —  i,35t  hab. 
en  1851.  —  i,4i2  hab.  en  1856.  —  i,348  hab.  en 
1861.  —  i,300  hab.  en  1866.  —  iMi  b.  en  1872. 

Le  bourg  (56  mais.,  122  mén.,  353  hab.),  trans- 
formé par  la  percée  de  la  route  nouvelle,  se 
groupe  au  débouché  du  pont  de  la  Verzée,  qui 
laisse  en  amont  à  une  vingtaine  de  mètres  Tan- 
eien  pont  d'une  seule  arche  plein  cintre,  surmonté 
d'un  vieux  logis  modernisé  et  sans  autre  issue 
actuelle,  qu'une  mare.  —  En  avant  des  dernières 
maisons  vers  S^  se  rencontre  la  chapelle  d'un 


puits  avec  fronton  et  niche  de  Vierge,  qvî  porte 
inscrit  Joseph  i864  Robert. 

Les  foires  du  16  août  (St-Roch).  du  21  jein 
(St-Meen),  les  marchés  du  mercredi  sont  tombés 
par  le  voisinage  de  Segré.  —  Commerce  ds 
céréales  ;  ~  élève  de  bestiaux  ;  —  5  moulins  à 
eau  ;  —  carrières  de  pierre  à  bâtir. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Segré. 

Mairie  avec  EcoU  commnnale  de  garçoms 
(Frères  de  St-Gabriel  de  St-Laurent  snr-Sèvre). 
dans  une  maison  acquise  par  décret  du  18  juillet 
1860.  —  Ecole  de  filles  attachée  par  une  food^ 
tion  à  l'hospice,  sous  la  direction  des  Sœurs  de 
la  Sagesse  de  St-Laurent-sur-Sèvre. 

Hospice  fondé  par  un  legs  de  H.  lallot  (18  ao4t 
1810),  portant  donation  d'une  maison,  d'un  petit 
domaine  et  de  la  met.  de  la  Bellangerie. 

VEglise  (succursale,  30  septembre  1807)  est 
un  bel  édifice  à  flèche  de  pierre  élancée,  qui  rem- 
place depuis  1865  la  vieille  église  trop  étroite, 
dont  partie  remontait  au  xii*  s.  L'adjadicatioB 
des  travaux  date  du  l*'  désembre  1864  (arch. 
Tessier,  de  Beaupréau). 

Le  pres&2^tère  a  été  construit  en  1842. 

On  y  montre  encore,  sur  l'extrémité  vers  ro. 
du  territoire,  dans  une  prairie  dépendant  anj.  de 
rOlivraie,  à  4  ou  500  met.  au  N.  de  la  VisseolJe. 
six  pierres  levées,  de  caillou  blanc,  espacées  de 
quelques  mètres  en  ligne  droite  et  dont  la  pris 
cipaie  mesure  2  met.  60  de  hauteur,  une  antre 
1  met.  60,  les  autres  à  peine  quelques  décimètres 
hors  terre.  —  Les  voies  de  Segré  à  Pouancé  de 
l'E.  à  l'O.,  et  à  Gandé  du  N.-E.  au  S.-O.  trater- 
saient  certainement  le  territoire,  sans  qu'aocua 
vestige  en  ait  été  reconnu.  —  Le  domaine  appar- 
tenait vers  1060  à  Robert  do  Briançon  et  à  Rentia. 
sa  femme,  et  sur  leur  dernière  prière  leur  fib 
Orne  Leroux  de  Chemillé  en  fit  don  à  l'abbaye 
St-Nieolas  d'Angers.  —  Dès  1099  une  bulle  de 
pape  confirma  la  propriété  de  l'église  aux  reli> 
gieux.  Le  prieuré,  qui  y  fut  constitué,  so«s  le 
vocable  de  St  Roch,  formait  le  temporel  de  Tof- 
fice  claustral  de  la  Ghambrerie  et  fut  réuni,  avec 
tous  les  offices  claustraux,  à  la  mense  convenliieOe 
au  plein  droit  de  l'abbé,  en  exécution  d'an  anétdu 
Parlement  de  1672,  par  décret  épiscopal  du  7  fé- 
vrier 1750.  Son  domaine  comprenait  une  maison 
d'habitation  près  l'église,  avec  grange,  cours, 
colombier,  jardin,  vergers,  les  dîmes  grosses  et 
menues  de  la  paroisse,  le  moulin  a  eau  de 
l'Homme,  les  met.  de  Binfeu  et  de  la  Poisson- 
nière en  Ste-Gemmes,  de  la  Jobrée  en  Marans. 
des  Hautes  et  Basses-Bénaudières  en  la  Met- 
gnanoe.  —  Quelques  restes  des  dépendances  se 
groupent  encore  à  quelques  mètres  de  l'église  et 
im  peu  plus  loin  le  grand  logis  de  Vabba:^» 
comme  on  l'appelle. 

Prieurs  :  Georges  Muîon,  1351.  —  Jean 
Noelet,  1419.  —  Pierre  Rousseau,  aurnOoier  du 
roi,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Nantes,  1583- 
—  Séraphin  Violle,  1633.  —  Ant  Brugiire, 
1636,  1650.  —  Gabr.  BoiUsve,  évéque  d'Avimn- 
ches,  1656.  --  Jean-Baptiste  LiepeleUer,  V.  ce 
nom,  1681,  1700. 

La  cure  était  à  la  présentation  de  l'abbé  de  Si- 


SAINTE-6 


—  353  — 


SAINTE-6 


Kieolu.  —  Les  regisires  datent  de  1534^  mais  on 
n'y  rencontre  que  des  vicaires  jnsqa'en  1623. 

Curés  :  Jean  E9chaîart,  1419.  —  I>enis 
Guy  ter  est  le  premier  qui  signe.  Il  meart  le 
25  décembre  1646.  —  Jacq.  Loyer,  bachelier  en 
théologie,  mars  1648,  qui  en  1657  passe  à  la  cnre 
de  Viliévéqne.  —  Jean  Nicolas,  février  1658, 
novembre  1679.  —  Jean  Sadet,  novembre  1679, 
juillet  1689.  —  René  Gohitr,  décembre  1686, 
t  âgé  de  70  ans,  le  28  janvier  1731.  —  Ricoul 
de  Rouvray,  septembre  1731,  f  1®  26  mars  1755. 
Il  était  né  à  Ronvray  en  Loire.  C'est  à  lai  qu'é- 
tait due  la  construction  de  la  cnre,  dont  il  posa 
la  première  pierre  le  27  février  1747.  —  Tons- 
saint  Chédanne,  curé  de  St-Nicolas  d'Angers  et 
frère  du  curé  de  St-Léger-des-Bois,  1*^  juin  1755, 
t  le  11  mars  1763.  U  avait  élevé  en  1759  la 
sacristie,  restauré  en  1761  les  autels.  —  Gri- 
gnon,  janvier  1764,  qui  résigne  en  novembre 
1771.  —  Lemotheux,  novembre  1771,  mars 
1778.  —  Bouchet.  mars  1778  jusqu'en  mai  1781. 
Il  avait  pour  vicaire,  Plessis,  l'ancien  curé  de 
Bourgueil.  —  Franc.  Charron,  juin  1781,  qui 
dès  1782  fait  jeter  bas  les  greniers  du  prieuré 
adossés  aux  murs  du  chœur,  pour  y  bâtir  une 
chapelle  terminée  en  1783.  —  U  reçut  le  3  mai 
1784  de  H»*  Jallot  le  don  d'une  Vraie  Croix,  qui 
fut  installée  en  grande  pompe  par  22  prêtres. 
En  1784  a  Ueu  la  pose  des  fonts  et  du  béni- 
tier en  marbre,  en  1785  du  tabernacle  et  d'un 
autel  en  marbre,  en  1787  des  statues  du  grand 
autel  et  des  stalles  du  chœur.  —  Nommé  en  1789 
maire  de  Ste-Gemmes,  il  avait  protesté  à  diverses 
reprises  contre  tout  soupçon  d'hostilité  aux  idées 
noavelles  ;  mais  dès  le  7  novembre  1791,  il  monta 
en  chaire  et  annonça  pubUquement  à  ses  admi- 
nistrés et  â  ses  paroissiens  qu'il  refuserait  l'ab- 
solotion,  même  à  l'article  de  la  mort,  à  tout  acqué- 
reur de  biens  nationaux.  Dénoncé  par  le  Dis- 
trict, il  fut  suspendu  de  ses  fonctions  de  maire, 
décrété  de  prise  de  corps  et  s'enfuit.  On  le 
retrouve  en  Tan  III  dans  la  bande  de  Hénard  dit 
Sans-Peur,  ancien  tonnelier  illettré,  qu'il  assistait 
de  ses  conseils  et  de  sa  plume  pour  correspondre 
avec  rétat-major  de  Bourmont,  —  trouvant  refuge 
an  besoin  à  la  Basse-Rivière  en  Marans  ou  môme 
jusqu'à  Beaupréau,  dans  sa  famille,  ^  «  regardé 
«  coDune  le  pape  du  pays  b,  dit  une  lettre  de 
l'an  VI.  —  Il  rentre  dès  le  Concordat  dans  sa 
cure  pour  y  mourir  le  16  avril  1825.  —  René- 
Jacques^hil.  Collas,  chanoine  régulier,  élu  le 
5  juin  1791,  avait  abdiqué  le  11  frimaire  an  II 
toate  fonction  ecclésiastique. 

Le  prieur  était  seigneur  tout  au  moins  du 
bourg,  quoique  le  seigneur  de  la  Blanchaie  jouit 
des  honneurs  dans  l'église.  Par  acte  du  23  dé- 
cembre 1583  ce  dernier  acquit  du  prieur,  en 
échange  du  lieu  et  doserie  de  la  Poissonnerie,  le 
fief  et  seigneurie  du  bourg  de  Ste-Gemmes,  qui 
fat  compris  avec  les  terres  de  Ste-Gemmes,  de  la 
Blanchaie,  de  la  Touchebureau,  les  fiefs  de  l'Au- 
binière,  de  la  Masure  et  de  la  Baudouinaie  dans 
l'érection  du  comté  de  Ste-Gemmes -d'Andigné 
par  lettres-patentes  d'avril  1747,  enregistrées  au 
Parlement  le  22  juillet  suivant  et  en  la  Séné- 
JU 


chaussée  d'Angers  le  2  août  1748,  au  profit  de 
Charles-François  d'Andigné,  mort  à  Angers  le 
10  juin  1780,  âgé  de  85  ans.  —  Le  comté  relevait 
du  château  d'Angers. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Candé,  de 
l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à  sel 
de  Châteaugontier,  du  District  de  Segré.  —  Son 
Cahier  requiert  surtout  la  construction  d'une 
route  de  Candé  à  Châteaugontier  et  la  canalisa- 
tion de  l'Oudon.  Peuplée  de  nombreux  manoirs, 
elle  devint  un  des  principaux  centres  de  la 
chouannerie.  Le  prieuré  avait  été  transformé  en 
caserne  et  était  occupé  en  l'an  IV  par  une  bande 
qui  y  fut  attaquée  et  détruite  le  12  pluviôse  par 
l'adjudant  général  d'Alancourt. 

Maires  :  Jallot,  1*'  messidor  an  VIII.  — 
Paul-Marie-Céleste  d^Andigné  de  la  Blanchaie^ 
V.  ce  nom,  2  janvier  1808.  —  Charles-François 
d^Andigni  de  la  Chétarditre,  12  janvier  1822, 
démissionnaire  le  8  aoât  1830.  •»  Etienne  Aubert, 
26  août  1830,  installé  le  12  septembre.— Boreau 
de  Roincé,  installé  le  27  août  1837.  —  Pierre 
Meignan,  6  septembre  1840,  démissionnaire  le 
20  novembre  1845.  —  Charles-François-Marie- 
Forluné  d^Andigné,  1846.  —  Guill.  Roussier, 
9  août  1859,  démissionnaire  le  15  décembre  1861. 

—  J.-Vincent  Raheau,  1862.  —  D'Andigné, 

1870,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-«i4«.  B Cabian;  G 194;  B 1155-1883 ;  G MS, 
f.  977  ;  H  St-Nieolas;  L  Rérolvtioa.— Areh.  eonua.  Bt.-G. 
— AyrauU,  Mm.  998. — Journal  du  Z^épart,,  1791.  —  TrM- 
vau,  ffiit.  du  Dioc,  d^Ângen,  II,  376.  —  Panlouin,  La 
Chouannerie,  1. 1,  p.  10(M9i.  —  Pour  Im  loctUléf,  voir,  à 
leur  irticle,  la  Cotinaia,  la  BkuuKaie,  la  floeilUère,  TAif- 
fttfti^,  Dieusie,  le»  E^uononi,  la  Daoiaie,  la  Chétardière^ 
la  Briauiaie,  Champiré,  etc. 

Salnte-CleBiaies-siir-Loire  9  canton  des 
Ponts-de-Cé  (3  kil.),  arrond.  d'Angers  (6  kil.).  — 
Terra  Sancte  Gemme  1009  (G  943).  —  Sancta 
Gemma  1081-1101  (Cartul.  St-Aubin,  f.  78). 
1089  (Pr.  de  Champigné,  Domaine,  f.  13),  zi*  s. 
(l*r  Cartul.  St-Serge,  p.  176).  —  Sacerdoe  de 
Sancta  Gemma  xii*  s.  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  3, 
ch.  85).  —  Parochia  de  Sancta  Jema  1266 
(G  958,  f.  7),  1307  (G  1234).  —  Sancta  Gemma 
supra  Ligerim  1329  (G  959).  —  Sancta  Jama 
supra  Ligerim  1346  (H.-D.  B  46),  1415  (G  404). 

—  Le  pavé  par  lequel  on  va  de  la  ville 
d^Angere  à  Sainte  James  1367  (G  1021).  — 
Iter  per  quod  itur  de  Andeg,  apud  eanctam 
Jamam  1415  (G  404).  —  Sainte  Jame  1379 
(H  Chaloché,  t.  II,  p.  144).  —  Sainte  Gemme 
eur  Loyre  1399  (G  661).  —  Jl^eelesta  beatœ 
Virginie  et  martyris  Gemmœ  eupra  Lige- 
rim 1583  (Et.-C.).  —  Sainte  Jamme  eur 
Loyre  1604  (GG  85).  —  Le  bourg  Saincte 
James,  —  de  S.-J.-sur-Loire  1616  (Joum. 
de  Louvet).  —  Mont-Joli  1793.  —  Sur  le  coteau 
qui  descend  en  pente  douce  Jusqu'au  confluent 
de  la  Maine  et  de  la  Loire,  —  entre  Angers  au 
N.-E.,  les  Ponts-de-Cé  à  l'E.,  Mûrs  (3  kil.)  et 
S^ean-d»  la-Croix  (4  kil.)  au  S.,  outre  Loire, 

—  Bouchemaine  (4  kil.)  à  l'O.  et  au  N.-O.,  outre 
Maine. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  des  Ponts-de-Cé 
à  Bouchemaine  circule  de  l'E.  à  l'O.  sur  l'ex- 
trême S.  le  long  de  la  rive  droite  de  la  Loire,  où 


SAÎNTE-Û 


-354  — 


SAtMTE-Q 


aboatissent  perpendieolairemenl  d'Angers  trois 
chemins  vicinaux,  le  premier  à  TE.  trayersant 
le  bourg,  le  dernier  à  VO.  coupé  à  mi-côte  par 
la  Yoie  ferrée  d'Orléans  à  Nantes,  qui  descend 
du  N.-E.  et  forme  une  courbe  pour  franchir  la 
Maine  sur  un  viaduc  de  5  arches,  Y.  t  I,  p.  426. 

La  Loire  forme  tout  du  long  bordure  vers  S. 
en  embrassant  la  grande  Ile-aux-Chevauxet  deux 
petits  Ilots  sous  le  bourg;  —  vers  TO.,  la  Maine, 
qui  s'y  réunit  vis-à-vis  la  pointe  S.-O.  du  terri- 
toire en  communication  par  un  bac  avec  Bouche- 
maine;  —  y  naissent  les  petits  ruisseaux  de 
Vernusson  et  du  Ruisseau -Doré;  —  y  passe  le 
ruisseau  de  la  Rondei 

Le  canal  de  l'Authion  débouche  à  l'extrémité 
S.-E.  dans  la  Loire,  un  peu  au-dessus  du  bourg. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Port-Thibault 
(33  mais.,  101  hab.).  d'Empiré  (14  mais..  42  hab.) 
de  la  Roche  (7  mais.,  22  hab.),  de  Frémur 
(5  mais.,  25  hab.),  du  Ruisseau- Doré  (6  mais., 
14  hab.)»  du  Moulin-Carré  (0  mais.,  27  hab.), 
de  la  Galonniére  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Joli- 
vetterie  (5  mais.,  18  hab.),  de  Bel-OEil  (5  mais., 
24  hab.),  de  Bel-Air  (4  mais.,  24  hab.).  llle-aux- 
Ghevaux  (7  mais.,  32  hab.),  les  châteaux  de 
Ghâteaubriant,  du  Hutreau  et  62  fermes  ou 
écarts,  dont  nombre  de  maisons  bourgeoises,  par- 
semées dans  les  replis  des  chemins  et  aux  rebords 
de  la  crête,  d'où  la  vue  plonge  sur  un  charmant  ho- 
rison  bordé  par  les  hauts  coteaux  des  deux  rives. 

Superficie  :  1,411  hect.,  dont  167  h.  en  vig[nes, 
218  hect.  en  prairies,  3  hect.  en  bois. 

Population  :  Ï5i  feux.  i.id5  hab. en  1720-1726. 
^107  feux  en  1759.  ^  i,if5  hab.  en  1806.  dont 
X50  au  bourg.  >-  i,i75  hab.  en  1831.  —  i,i57  h. 
en  1841.  —  i,5S7  hab.  en  1851.  —  i,770  hab.  en 
1856.  —  i,64â  hab.  en  1861.  —  i,883  hab.  en 
1866.  —  i,840  hab.  en  1872.  —  i,8î4  hab.  en 
1876,  dont  659  à  l'Asile  DépartemenUl  ~  et 
393  au  bourg  (87  mais.,  107  méo.).  placé  sur 
une  petite  éminence,  qu'animent  un  groupe  de 
moulins  à  vent  et  la  libre  vue  des  PontsAie-Cé 
et  des  lies  de  la  Loire. 

D'immenses  et  luxuriantes  prairies  bordent  la 
rive  gauche  de  la  Maine  depuis  la  Baumette 
jusque  vis^-vis  Bonchemaine  ;  —  dans  les  autres 
parties  basses  du  territoire  se  cultivent  le  chanvre 
et  le  lin  ;  —  dans  les  hauts,  le  froment  renommé  dit 
de  St-Laud,  si  recherché  pour  semence  ;  ~  et  les 
cultures  intenses  pour  primeurs  de  choux-fleurs, 
d'artichauts,  de  pois,  de  fraises,  de  choux-brocolis, 
objet  d'un  commerce  considérable  pour  Paris; 
—  de  vastes  pépinières  d'arbres  à  fruits  de  pleine 
tige,  —  et  les  productions  variées  de  la  culture 
maraîchère,  malheureusement  en  détresse  d'eau, 
dans  les  années  de  sécheresse.  Un  projet  de  canal 
d'irrigation,  depuis  longtemps  étudié,  qui  s'ali- 
menterait à  la  Loire  ou  à  la  Maine,  reste  subor- 
donné dans  les  délibérations  du  Conseil  général 
(1872-1874)  par  suite  des  dépenses  excessives,  à 
l'établissement  prévu  d'un  barrage  en  Loire,  an 
Port-Thibault. 

.    Perception  et  Bureau  de  poète  des  Ponts- 
de-Cé. 

Mairie,  avec  les  deux  maieone  <f  école,  cons- 


truite par  adjudication  du  13  mai  1838  (srIûl 
Thierry,  d'Angers). 

VEgliee  (succursale,  5  nivôse  an  XIII)  con- 
serve après  tous  ses  remaniements  un  choar  de 
style  plantagenet  de  la  fin  du  zii*  s.,  ainsi  qw 
le  clocher,  à  base  carrée,  décorée  de  faotses 
arcatnres  romanes.  Dans  la  première  arcade  de 
la  voûte  apparaît  une  sorte  d'are  triomphal, 
dont  la  première  pierre  fut  posée  le  19  férner 
1710  par  Henri-Franc*  de  Racappé.  marqmi  de 
Meignanne.  en  présence  du.  baron  de  Saisie- 
Gemmes,  M.  de  Lusigny  ;  à  droite  et  à  gaacbe 
deux  médaillons  figurent  sans  doute  leon  por- 
traits en  relief.  La  nef  avait  été  augmentée  a 
1575  d'une  seconde  nef  et  consacrée  à  nooTeu 
le  l*r  mai  par  Pierre  Raganne,  évoque  de  Roneose. 
Elle  a  été  transformée  réoemment  par  l'additii» 
d'un  collatéral  vers  S.  et  le  remaniement  de  rœnra 
entière,  la  construction  des  autels,  la  restaora- 
tion  des  parties  conservées.  L'adjudication  des 
travaux  date  du  15  juillet  1860  (archit  Roqaei). 
la  consécration  du  5  novembre  1862.  —  l'œ 
inscription  sur  enivre  en  lettres  minnscoJei,  en- 
castrée dans  la  muraille,  mentionne  la  foadatioB 
de  divers  services  par  Pierre  Bougère  et  Jeaaae 
Fauvean,  17  juin  1653;  —  deux  autres,  snr  v- 
doise,  des  fondations  de  messes  par  Math.  M- 
bau,  sous-chantre  de  St-Mumbenf,  vers  1690,  ei 
Mie.  Rouanlt,  prêtre,  1797  ;  —  dans  une  fesitn, 
un  joli  vitrail  xvii*  s. 

Tout  près,  vers  N.,  une  chapelle  dite  4i 
Ste-Marguerite,  édifice  du  un*  s.,  sert  l^ 
tuellement  de  grange. 

Le  nouveau  cimetière  a  été  acquis  par  ordon- 
nance du  12  février  1823  et  agrandi  en  1890-18$! 

L'ancien  château  seigneurial,  vendu  le  S  bo- 
vembre  1806  par  la  famille  Beanmoot  d'Ain- 
champ  à  M.  Hayon,  anc.  directeur  de  la  fabriqae de 
Tournemine,  a  été  acquis  de  ses  héritien  le  i  no- 
vembre 1842  par  le  Département  de  Maine-«i- 
Loire  pour  y  installer  dans  ce  site  isolé,  en  plei« 
perspective  d'un  admirable  pays,  à  Pair  fif  etpif 
de  la  Loire,  V Asile  départemental  i^AlvtU% 
L'œuvre  y  a  été  inaugurée  le  17  janvier  1844.  L'c- 
difice  se  présente  en  façade,  le  long  dn  flenve. 
bordé  en  contre-bas  sur  la  rive  d'noe  banie  ^ 
longue  grille  de  fer.  Un  escalier  en  demi-lue,  eo- 
tièroment  voûté  et  qui  parait  eonçu  sar  vn  pltf 
plus  vaste  que  les  proportions  de  l'enseaUt* 
monte  des  jardins  au  rez-de>chanssée  de  ninai 
avec  de  snperbes  terrasses  latérales,  qui  portent  le 
dépendances  et  divers  étagements  de  tilJenU  ^ 
de  platanes  en  massifs.  Sur  la  façade  oppoM* 
vers  M.,  la  cour  d'honneur  s'encadre  de  denx  aile 
régulières,  où  aboutissait  autrefois  à  traders  » 
parc  une  vaste  avenue.  —  Le  quartier  d(< 
hommes,  établi  primitivement  dans  l'oraoïene  é 
alors  accru  d'une  ligne  de  bâtiments  panll^ 
doit  être  reconstruit  cette  année  mène  Ci8TT  •  * 
et  plus  tard  l'habitation  des  pensionnaires  er 
tretenus. 

Une  haute  levée  de  terre,  reposant  sur  vatcrtit 
naturelle  de  rocher,  forme  en  droite  ligne,  depaH 
la  Baumette  jusqu'au  débouché  de  rABthins.  U 
base  d'un  vaste  triangle,  enserrant  presque  ioi^ 


SAINTB-Û 


—  â58  — 


SAINTfi-6 


leme^t  le  territoire  de  la  commune  actaelle  et  tont 
le  eanton  eélèbre  dans  Thistoire  angeTÎno  sous  le 
Dom  de  Frêmur.  J'ai  résnmé  à  ce  mot  toas  les 
éléments  historiques  qui  s'y  rattachent  et  donné 
le  détail  des  fouilles  récentes  qui  depuis  deux 
ans  ne  paraissent  avoir  fourni  aucun  résultat 
noayeau.  Y.  aussi  Empiré,  Ste- Apolline t  Zes 
Châtéliers.  Tout  ce  que  je  veux  répéter  ici,  ^ 
sans  espérance  d'étouffer  jamais  la  l^ende  popu- 
laire, ~  c'est  qu'il  n'y  faut  chercher  trace  au- 
cune ni  d'un  camp  de  César  ni  d'un  camp  romain, 

—  mais  que  le  seul  fait  constaté  de  science  cer- 
taine est  l'existence  d'un  vaste  établissement  de 
bains.  Le  reste  est  encore  laissé  à  la  conjecture. 

Le  pays,  envahi  dès  le  zi*  s.  par  les  bois,  était 
devenu  la  propriété  des  comtes.  Foulques  Nerra 
en  donna  toutes  les  dîmes  au  Chapitre  Saint- 
Martin  d'Angers  et  les  chanoines  y  provoquèrent 
sans  doute  la  fondation  d'une  église,  dont  l'exis- 
tence ne  parait  pas  antérieure  à  la  fin  du  u*  s. 
Le  centre  primitif  était  à  Empiré,  dont  le  canton, 
par  une  particularité  déjà  signalée  et  caractéris- 
tique, se  rattachait  encore  au  zviii*  s.  à  la 
paroisse  St-Pierre  d'Angers.  Par  contre,  celle  de 
Sainte-Gemmes  s'étendait  sur  les  lies  et  jusqu'à 
la  rive  gauche  de  la  Loire  comprenant  St-Jean- 
de- la-Croix,  qui  n'en  fut  détaché  qu'en  1727. 
La  cure  était  au  patronage  du  Chapitre  de  Saint- 
Martin,  à  la  désignation  du  chantre,  à  la  présen- 
tation du  Chapitre. 

Curés  :  Aubin  Lenfant,  1440,  1479.  11  y 
était  né  en  1404.  ~  Franc.  Farion  1535.  — 
René  Mestreau,  chanoine  de  St-Martin  d'Angers, 
1575.  — Charles  Cothereau,  chanoine  de  Saint- 
Laad  d'Angers,  1583, 1588,  —  Nie.  Bertin,  1599, 
t  le  21  juillet  1616.  --  Pierre  Constant,  1624. 

—  Phil.  Marchais,  chanoine  de  Sl-Maurille, 
1627,  qui  résigne  en  1645  et  meurt  en  1649,  âgé 
de  76  ans.  —  Jean  Voisine,  1645,  f  le  14  fé- 
rrier  1652,  âgé  de  38  ans.  ~  Jean-Baptiste  Bou- 
reau,  1654,  f  le  8  octobre  1662,  âgé  de  32  ans. 

—  Franc  Coustard,  décembre  1662.  ~  F.  Bom- 
pas,  1668,  résignataire  en  avril  1671.  —  Franc. 
Bidet,  bachelier  en  théologie,  f  le  27  mai  1685, 
âgé  de  57  ans.  —  L.  Joullain,  mai  1685,  juin 
1686.  —  N.  h.  Franc.  Boylesve,  août  1686,  f  le 
14  janvier  1697,  âgé  de  64  ans.  ~  Pierre 
Béguytr,  janvier  1697,  février  1699.  —  N.  h. 
Franc.  Bréhier,  originaire  d'Etriché,  juillet 
1699,  qui  résigne  en  1738  et  est  inhumé  à  St-Laud 
d'Angers  le  19  février  1744,  âgé  de  76  ans.  L'inon- 
dation de  1711  dépassa  de  12  pieds  les  plus 
hantes  terres  des  lies  et  de  la  vallée  et  amena  un 
pied  d'eau  dans  la  cour  du  presbytère.  —  Jacq. 
Bréhier,  juin  1738,  f  le  8  mars  1760,  âgé  de 
68  ans.  —  Jean  Béxiau,  ancien  vicaire,  avril 
1760,  qui  permute  le  10  octobre  1789  sa  cure 
poar  U  chapelle  Ste  Barbe  de  Chalonnes,  —  et 
meart  dès  le  21  février  1790,  âgé  de  78  ans.  Il 
était  enfant  de  la  paroisse.  —  Pierre  Rihault, 
de  Cbalonnes-snr-Loire,  installé  le  14  décembre 
1789,  qui  signe  Jusqu'au  12  mars  1791  et  est 
déporté  en  Espagne  en  septembre  1792.  —  Noël- 
Pierre  Benoistt  vicaire  de  St^Macaire,  élu  cons- 
titationnellement  le  21  mars  1791.  A  partir  de  1792, 


il  signe  c  curé  fonctionnaire  public  »  et,  forcé 
de  quitter  la  paroisse,  soulevée  contre  lui  par  les 
menées  de  son  prédécesseur,  abdique  toute  fonc- 
tion ecclésiastique  le  1*'  frimaire  an  IL 

La  terre  durant  tout  le  moyen  âge,  parait  de 
peu  d'importance  et  se  confond  avec  le  domaine 
de  St-Augustin  ou  des  Perrios.  On  la  voit  quali- 
fiée de  châtellenie  au  zv«  s.;  —  mais  c'est  seulement 
au  XVI*  qu'en  passant  aux  mains  d'une  des  plus 
puissantes  familles  de  l'Anjou,  elle  parvient  à  se 
dégager  de  la  suprématie  ecclésiastique  et  à  se 
constituer  en  fief  et  domaine.— En  est  sieur  Nicolas 
de  Chentousé  1379,  Jeanne  Auvrée  1413,  Pierre 
Bodiau  1437,  1466,  Jean  Chérité  1472,  sire  Jean 
Lasnier,  inhumé  le  6  août  1522  en  l'église  Saiot- 
Jean-Baptiste  d'Angers.  Jean-Jacques  Lasnier  de 
Leffretière  1584,  Franc.  Lasnier,  mari  de  Jeanne 
Licquet,  1640.  Cette  année,  par  acte  du  12  février, 
le  Chapitre  de  St-Martin  d'Angers,  qui  revendi- 
quait les  droits  et  les  honneurs  seigoeuriaui  dans 
l'église  et  sur  la  paroisse,  abandonna,  en  échange  de 
la  terre  de  Viviers,  toute  prétention  même  sur  Tile 
et  les  bois,  appelés  Bois-de-St-Marlio,  et  sur  la  mai- 
son dans  le  bourg,  dite  maison  du  Chapitre,  sauf  ses 
droits  de  curé  primitif  et  les  dîmes  capilnlaires.  Des 
lettres  patentes  d'avril  1646  érigèrent  la  terre  en  ba- 
ronnie,  avec  hante,  moyenne  et  basse  justice,  à  re- 
lever du  château  d'Angers.  Le  27  mars  1650  Las- 
nier y  reçut  le  due  de  Rohan,  nommé  gouverneur 
d'Anjou,  qui  y  résida  deui  jours  avant  son  entrée 
en  ville  et  y  fut  félicité  par  les  chefs  et  les  dé- 
putés de  toutes  les  compagnies  de  la  ville.  Jean* 
Jacques  Lasnier,  mari  de  Louise  de  Méguyon, 
vendit  la  terre  en  1698  à  Philippe  Guillemot  de 
Lusigny,  receveur  du  Grenier  à  sel  d'Angers, 
mari  de  Marie  Chasteau,  qui  fit  immédiatement 
reconstruire  l'habitation,  comme  l'atteste  la  date 
1701,  inscrite  encore  à  son  fronton.  Il  avait  eu 
pour  héritière  dès  avant  1729  sa  nièce,  Françoise 
de  Boussé,  mariée  le  8  octobre  1714  avec  Claude- 
Pierre  Luthier  de  la  Richerie,  et  inhumée  à  An- 
gers le  4  janvier  1733.  Ce  dernier  vendit  le  do- 
maine par  acte  du  5  octobre  1748  à  Georges-Ni- 
colas Baudard  de  Vaudésir,  mari  de  Marguerite 
Baudry  et  fils  du  receveur  des  tailles  de  l'Election 
d'Angers,  à  qui  il  avait  d'abord  succédé,  pour  de- 
venir bientét  trésorier  général  des  colonies  fran- 
çaises. Il  portait  cPazur  au  dard  d^or,  posé  en 
pal,  la  pointe  en  haut,  —  Des  lettres  de  dé- 
cembre 1755  renouvelèrent  à  son  profit  le  titre  de 
baronnie.  -^  Ami  des  lettres  et  des  arts,  et  parti- 
culièrement lié  avec  Florian  et  Marmontel,  il  se  fai- 
sait fête  de  les  recevoir  à  son  château  d'Anjou  et  ce 
dernier  a  raconté  dans  ses  Mémoires,  qu'un  jour 
d'août  1760,  une  fête  y  convia  en  son  honneur  «  la 
«  fiear  des  beaux  esprits  de  l'Académie  Angevine.  > 
Son  fils  Claude,  très-connu  à  la  cour  et  dans  les 
salons  financiers  de  Paris  sous  le  nom  de  M.  de 
Ste-Gemmes,  on,  comme  on  l'écrivait  le  plus  sou- 
vent et  comme  on  prononce  encore,  de  Ste-James, 
était  aussi  trésorier  des  colonies,  lors  de  la  sup- 
pression de  cette  charge.  Il  reçut  pour  compen- 
sation celle  de  trésorier  général  de  la  marine, 
qu'il  perdit  en  1780.  Ce  financier,  qu'avait  presque 
illustré  la  magnificence  de  sa  Folie-Ste- James 


SAÎNTE-G 


—  356  — 


SAINT-Ë 


près  Nenilly  at  dont  le  nom  se  trouva  mêlé  à  faf- 
faire  dn  collier,  monnit  miséraUemenl  à  la  Bas* 
tille,  après  une  banqueroute  de  90  millions  (1787). 
—  Dans  la  liquidation  de  sa  succession  le  châ- 
teau échut  par  contrat  du  7  mai  1788  an  comte 
d'Autichamp.  —  Le  domaine  comprenait,  outre  la 
métairie  des  Loges,  toutes  les  lies  de  la  Loire, 
couvertes  d'épaisses  futaies,  «  servant  de  déco- 
«  ration  >  au  château,  mais  surtout  aussi  jusqu'au 
XVII*  s.  de  repaire  aux  loups,  —  13  petites  close- 
ries  et  divers  fiefs  dans  les  paroisses  de  St-Hichel- 
la-Palud  et  de  St-Laud  d'Angers,  de  St^-Aubin 
des  Ponu-de-Gé,  de  St-Léonard  et  de  St-Augus- 
tin,  de  Bonchemaine  et  de  Pruniers,  ^  avec  droits 
de  quintaine,  four  et  moulin  banaux,  et  privi- 
lège de  pèche  depuis  les  arches  des  Ponts-de-Cé 
jusqu'à  rile  Ghevrière.  —  La  mesure  locale  con- 
tenait 12  boisseaux  pour  15  des  Ponts-de^é.  — 
Les  bouchers  du  bourg,  nommés  par  le  seigneur, 
lui  devaient  à  la  Trinité  un  1/S  quartier  de  mou- 
ton et  recevaient  de  lui  un  chapel,  c'est-à-dire 
une  couronne,  à  deux  rangs  de  roses.  ~  La  terre 
en  somme  rapportait  en  1789,  6,000  livres  de  re- 
venus ;  mais  les  flefs  en  étaient  souvent  onéreux, 
à  cause  du  grand  nombre  d'enlànts  exposés,  — 
25  en  certaines  années,  —  dont  la  charge  revenait 
au  seigneur.  —  Le  château,  d'ailleurs  modeste- 
ment meublé,  contenait  15  à  18  chambres  de 
maîtres.  Il  devint  dès  les  premiers  jours  de  1792 
un  rendez-vous  et  un  refuge  pour  les  prêtres  ré- 
fractaires.  Saccagé  en  juillet  1793  par  le  bataillon 
de  Paris,  qui  campait  sur  la  prairie  voisine,  puis 
par  les  gendarmes  de  Paris,  qui  y  prirent  gite, 
puis  par  un  détachement  de  la  Sarthe  et  de  Pa- 
ris, qui  y  vint  relever  les  gendarmes,  il  reçut  le 
96  juillet  1793  la  visite  d'une  bande  vendéenne, 
commandée  par  le  propriétaire  même,  M.  d'Au- 
tichamp, qui  y  demeura  deux  jours  et  en  fit  em- 
porter tout  ce  qu'il  put  Treiae  tableaux  en  restaient 
pourtant  encore  en  septembre  1793,  repréeentant 
la  Nouvelle  HéloUe,  Putiphar,  VAmour  et 
VénuB,  etc.  67  énormes  caisses,  trouvées  dans 
l'orangerie  et  restées  plus  tard  sans  adjudicataire, 
furent  amenées  par  eau  à  Angers  et  y  arrirèrent 
la  veille  du  siège,  juste  à  point  pour  alimenter  le 
feu  des  soldats;  les  troncs  des  arbres  furent  em- 
ployés an  château  d'Angers  en  manches  d'outils 
pour  l'arsenal. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaconé,  de 
l'Archiprêtré,  des  Aides,  de  l'Election,  du  Gre- 
nier à  sel  et  du  District  d'Angers.  L'ouverture  du 
canal  de  l'Authioni  en  coupant  la  prairie  par  le 
centre,  en  avait  enlevé  25  arpents  et  desséché  le 
reste  à  l'excès.  Les  habitants  s*en  plaignent  dans 
leur  Gabier  de  1788,  comme  aussi  de  ia  régle- 
mentation des  marchés  d'Angers  pour  les  chanvres 
et  filasses.  —  Le  tiers  des  biens  était  possédé  en 
mainmorte* 

Maires  t  Toussaint  ChaloUt  1790.  ^  Jacq.- 
Franç.  Béxiau,  10  messidor  an  VIIL  —  Jacques- 
lIarieBIorv2ter,31  octobre  1811.  -^ S»-?. Béxiau, 
avril  1815.  —  De  la  PoêtandHe,  13  juin  1816, 
installé  le  26.  —  Pierre  Mariet,  23  mai  1820. 
insUUé  le  31,  f  en  août  1824.  —  Florent  Bé 
fiau,  19  novembre  1824.  ^  Jean-René  Lehou 


vier,  90  janvier  1841.  —  Jaeq.  Boucfcet,  1816, 
démissionnairs  le  92  septembre  1848.  —  Feue- 
Planchenault,  15  octobre  1848.  —  Edouard- 
Joseph  cPAndigné,  13  juiUet  1851.  —  FruAcoU 
PlanehenaulU  1863,  en  fonctions,  i8T7. 

Arch.  de  ll.-ei-L.  B  Githim;  G  186^90;  G  éM-MS. 
VS^Jm,  1064;  H  Ghiloehé,  H,  lU;  IL-D.  B 12, 26,  IM- 
185.  —  Arch.  eomm.  EL-G.  —  Mm.  920, 1. 1, 1 9.— Grilb. 
Mss.  'm,—Répert,  are*.,  1860,  p.  811  ;  1808.  p.  419;  «H. 
p.  808.— Andonjt,  Mm.  1006,  t.  IV,  p.  119.  —  MansoMci. 
Mém,,  L  VIII,  t.  H,  p.  15  (Paris.  Udon,  18n).  —  Ckmi 
de  SUFargera,  /Mel.,  t  III.  p.  85.  —  Marne  et^Lmet  ém 
8-5  aeptembra  1838,  art.  de  M.  Maillard,  —21  «l2i  i^- 
tambre  i8U,  art  de  M.  Bloufai,  —  98  el  80  jvBet  18S2. -. 
C.  Robin,  DiMtert,  sur  l\oUiq.  de  St-Pierre,  p.  80-81.  - 


-i 


Ponr  1m  localitéf ,  Toir,  à  leur  article,  P^émm;  Bwmiré,  iet 
ChAtelien,  Châteaubrimtt,  U  Pon^TkibtmU^  rfie-^^ki^ 
nriére,  BéUgan,  iet  ChoMaeiai»,  U  HnArem,  CioD^ 
Charlee,  Ste-ApoUme,  BelmU  CÂaUeké,  U  /hrfwMi. 
Doré,  la  Boule,  le  Mur-Blane,  U  Chêne,  ClaaioreHU,  «Se. 

SsUate-Iié^Ble,  f.,  c"«  de  Geeté. 

Sala^EUIer,  canton  de  Thouareé  (15  lôL;. 
arrond.  d'Angers  (24  kil.).  —  Capelio,  qiur 
vocatur  SanetuB  Heleriuê  987-996  (Liv.  M  . 
ch.  150).  1122  (Liv.  d'A.,  foL2et3).—  EceUsia 
SancH  Heleri  1146  (Liv.  d'A.,  f.  4).  —  T<rra 
Sancti  HilaH  1035-1055  (Liv.  N ,  eh.  52).  - 
Presbtter  de  Sancto  Helerio  1035  (Ib.,  ch.  55) 

—  Eccleeia  Sancti  Elerii  1036-1055  (Cart.  Si- 
Aubin.  f.  64).  —  Sanctuê  EUnu  i035-l<» 
(Uv.  N.,  ch.  56).  —  Parochia  de  Sancto 
Eligio  1087  (Gartul.  StAubin.  f.  64).  —  EceU- 
sia Sancti  Heleri  1146  et  1156  (Uv.  d'A.,  f .  4-6  . 

—  Ecclesia  Saneti  Elerii  alias  Saint-EsUer 
1571  (G  Gures).  —  Saint  Thelier  1579  c(Urte>  - 
Saint'Eslier,  Saint-Eslier  en  Vallée  16BS 
{PouilU  Mss.).  -  Saint'Elier  1783  {PauilU 

—  Haut-Coudray  1793.  —  Entre  Gharoé  (2  kil 
à  l'O..  Blaison  (7  kU.)  au  N.  et  à  TE..  CheaeUiet 
(3  kil.)  au  S.-E.,  les  AUeuds  (5  kiL)  au  S. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Brissac  à  Oke> 
mellier  traverse  de  l'O.  à  l'E.  par  le  centre  «< 
dans  sa  largeur  (1  kil.)  le  territoire,  laissant  i 
quelques  pas  le  petit  bourg. 

Y  passe,  en  travers  de  même,  du  S.-E.  aa 
N.-O.,  dans  la  partie  méridionale,  la  rivière  d'Aï- 
bance,  oà  afflue  le  miss,  de  Patouillei,  qui  Ictmm 
en  partie  la  Umite  orientale. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Sl-Frèsp 
(10  mais.,  24  hab.),  des  Goudrais,  pour  paru 
(15  mais.,  36  hab.),  de  LongueviUe  (10  majâ. 
24  hab.),  des  Gaves  (4  mais.,  12  hab.>.  de  h 
Forge  (5  mais.,  18  hdb.),  de  la  Snblerie  (6  tsêis  . 
20  hab.),  17  fermes  ou  écarts,  un  moulm  à  esa 
et  un  moulin  à  vent. 

Superficie  :  553  hect.  dont  71  hect.  en  vignes. 
35  hect.  en  bois,  le  reste  en  labours. 

Population  :  70  feux,  3i8  hab.  en  172CM'716.  — 
d56hab.  en  1790.  —  â57  hab.  en  1831. »30t hal- 
en  1841.— 293  hab.  en  1846.— 279  hab.  «a  1851 

—  8fi4  hab.  en  1861.  —  207  hab.   an  1866.  - 
2f5hab.  en  1872.— 135  hab.  en  1876,  — «a  pleii 
décadence  surtout  depuis  trente  ans.  A  pcene  os: 
douxaine  d'habitants  résident  an  petit  haaeaa  q« 
porte  le  nom  du  boufg  communal  (3  mats. ,  3  méo 

La  Mairie  a  été  construite,  avec  EeQle  di 
garçons,  par  ad|judication  du  12  avril  1S74,  a» 
vill.  des  Voudrais.  «^  La  paroisse  mèane,  snp- 


SAINT-E 


—  357  — 


SAlNT-E 


primée  par  la  loi  dn  19  octobre  1791,  n'a  pas  été 
rétablie,  la  c*«  rele?ant  an  spirituel  de  la  paroisse 
de  Gharsé,  ^  dont  VEcole  eommimale  de  /lUee 
sert  aussi  à  St-Ellier. 
Bureau  dt  poste  et  Perception  de  Brissae. 
J'ai  sifnalé  déjà  en  détail  la  découverte  récente 
aax  Qainze-Deniers,  Y.  ce  mot,  d'an  Yéritable 
cimetière  celtique.  Le  déblaiement  du  terrain,  qui 
à  cette  beure  même  (février  1877)  vient  d'y  ôtre 
repris,  découvre  fréquemment  des  corps  qui  s'ef- 
fritent, comme  le  falua.  où  ils  reposent,  sans 
qu'il  soit  possible  d'en  rien  conserver.  Le  28  jan- 
vier dernier  un  second  vase  en  terre  noire  a  été 
rencontré,  mais  d'une  forme  différente  de  celui 
déjà  décrit,  la  panse  presque  ronde  (0^,51  de  tour) 
avec  deux  boutons  sur  chaque  flanc,  percés  d'un 
trou,  le  collet  (0^,33  de  tour)  évasé  et  percé  à 
l'orifice  de  6  petits  trous,  avec  un  petit  cou- 
-vercle  détaché,  le  tout  d'une  hauteur  totale  de 
485  millimètres. 

D'autre  part  il  est  certain  qu'une  voie  perpen- 
diculaire à  la  Loire  partait  de  Longueville  et  se 
dirigeait  par  les  cantons  de  la  St-Frère  et  de  la 
Crannière,  bordée  de  nombreuses  maisons  dont 
on  retrouve  les  foyers  avec  d'immenses  briques 
romaines  et  de  beaux  débris  d'amphores.   On 
prétend  môme  dans  le  pays  que  la  tradition  y  a 
gardé  mémoire  d'une  grande  bataille  livrée  en 
cet  temps  antiques  sur  les  hauteurs  de  la  Loire. 
Au  z*  s.,  le  territoire  fait  partie  du  grand  do- 
maine de  Capriniacuêt  Gharcé,  et  fut  donné  en 
même  temps  vers  990  à  l'abbaye  St-Florent,  à 
qui  les  bulles  des  papes  le  confirment.  Le  comte 
Geoffroy  Martel  reconnut  les  droits  des  religieux 
et  y  abolit  toutes  les  coutumes  abusives  sur  les 
tenanciers,  qui  ne  devaient  plus  être  tenus  à 
d'autres  corvées  que  pour  aider  à  la  construction 
de  châteaux  sur  la  Marche  angevine,  et  même  en 
ces  occasions,  sous  la  conduite  d'agents  de  St- 
Florent.   L'église,  simple  chapelle,  fut   consti- 
tuée en  paroisse  au  xi*  s.  par  l'installation  d'un 
prieuré,  habité  par  deux  moines,  ^  avec  assis- 
tance d'un  vicaire  perpémel  ou  curé,  à  la  no- 
mination de  l'abbé,  pour  la  desservir. 

Le  prieuré,  en  commende  dès  le  xv*  s.,  s'ad- 
joignit comme  annexe,  vers  1390,  du  temps  de 
l'nbbé  Milet,  le  petit  prieuré  de  Ballée,  Y.  ce  mot, 
autrement  dit  de  St-Jacques-du-Buisson,  près 
Angers.  —  H  aurait  été  annexé  à  son  tour  à  Lé- 
vière,  —  comme  il  est  dit  ailleurs  et  s'il  fallait 
en  croire  des  indications  inscrites  sur  la  cou- 
verture des  registres  de  son  chartrier  ;  mais  il 
ne  m'est  apparu  de  ce  fait  par  le  contexte  d'an- 
ciao  titre  jusqu'en  1789,  ~  et  te  contraire  semble 
attesté  par  le  Fouillé  du  diocèse  et  par  les  dé- 
clarations du  fief. 

I^rieure  :  NicoUu,  12S6.  —  Jean  Lefkvre, 
ITcLhH^  1419.  —  Guill.  Cliczon,  1459,  1461.  — 
Giaill.  Du  Vau,  1482.  —  Jean  Charbonnier, 
%4Ai.  —  Guill.  Du  y  au,  1493.  —  Jacq.  de 
Adfaillé,  1804,  1511 .  —  Thib.  de  Rotaye,  1534. 
—  Simon  de  Maillé,  évèque  de  Viviers,  1545, 
15(56.  —  Jacq.  Patin,  1570, 1607.  —  Jean  Caza- 
w^€M.n,  1610.  —  Pierre  Lehascle,  1613,  1651.  — 
R.en6   Lehaecle,  1680,   demeurant  d'ordinaire 


à  St-Lonant  en  Touraine,  dans  sa  terre  du  Pin. 

—  Pierre-Franc.  Morange,  secrétaire  de  l'arche- 
vêché de  Paris,  1693.  ^  Jacq.  de  Briancion, 
1703.  —  Jacq.-Louis  Moncheux,  1710,  1719.  — 
Jean-Bapt  de  la  Combe,  1727.  ^  Pierre 
Lebaecle,  1734.  —  Jacq.  VaUt,  1750, 1775.  — 
Gaspard  Maupassant,  1775,  curé  en  même 
temps  depuis  1774.  —  Emmanuel-Marie  Pio- 
laine,  1781-1789,  qui  résidait  en  l'abbaye  St- 
Nicolas  d'Angers  et  relevait  son  fief  et  seigneurie 
de  Brissae,  n'ayant  d'ailleurs  d'autre  droit  que 
la  justice  foncière. 

La  maison  d'habitation,  avec  murs  d'enceinte 
et  haut  portail,  cantonné  d'une  fuie,  attenait  vers 
l'E  à  l'église  et  fut  vendue  nat*  le  19  mai  1791. 

—  Il  n'en  reste  plus  trace,  non  plus  que  du  petit 
bois  en  dépendant  et  qu'on  a  achevé  de  mettre 
en  culture  en  1876. 

Curés  :  Jean  Du  Hallay,  1467,  f  en  juin 

1468.  —  Pierre  Sidoine,  licencié  en  théologie, 
juin  1468,  qui  résigne.  —  Louis  Breton,  janvier 

1469,  a.  SI.  —  André  Dubleau,  1478.  —  Louis 
Lebreton,  1480.  ^  Franc.  Baudouin,  1497, 
1516.  —  Louis  BégauU,  1533.  —  Jacq.  Delà- 
roche,  1554,  1560.  —  Phil.  Chevalier,  1566. 
1568.  —  Hervé  Poyet,  qui  résigne  en  1571.  — 
Jean  Legay,  juin  1571,  qui  résigne.  —  Et.  Méry, 
avril  1574.  —  Macé  Marquie,  1588.  —  Pierre 
BéHtault,  1601,  1621.  —  Mie.  Laurelier  ou 
Laurier,  1628,  1661.  —  Nie.  Guinaia,  fils  d'un 
maître  chapelier  du  bourg,  1667,  f  le  28  sep- 
tembre 1692,  âgé  de  68  ans.  —  Franc.  Ciret, 
octobre  1692,  f  1^  7  octobre  1695,  âgé  de  33  ans. 

—  Jacq.  Perrin,  mai  1696,  f  le  31  janvier  1717, 
âgé  de  53  ans.  —  Tristan  Palluau,  installé  le 
13  février  1717,  f  le  21  août  1762,  âgé  de  78  ans. 

—  Jacques  Ptuquier,  installé  le  18  septembre 
1762,  t  le  20  janvier  1774,  âgé  de  63  ans.  — 
Maupaeeant,  docteur  en  théologie,  aumônier 
du  château  de  Saumur,  installé  le  17  février 
1774,  t  io  23  janvier  1779.  —  Joseph-Franc. 
Mesnard,  mars  1779,  qui  prêta  le  serment  cons<- 
titutionnel  et  en  l'an  IV  vivait  à  Angers  de  sa 
modeste  pension  et  du  métier  d'imprimeur. 

L'égUse  fut  vendue  nat*  le  17  messidor  an  lY  au 
cit.  Jacq.  Dures,  avec  la  cure  et  le  cimetière.  C'est 
aujourd'hui  une  habitation,  où  dans  le  chœur 
rectangulaire,  divisé  par  un  double  plancher,  une 
cheminée  remplace  l'autel.  Toute  trace  du  clocher 
a  disparu  ;  la  nef  sert  d'étable,  précédée  sur  le 
côté  S.-O.  d'un  avant-corps  à  portail  plein-cintre 
surbaissé,  daté  i747;  —  à  la  face  N.-E.,  attient 
la  sacristie  — Sur  le  milieu  de  la  nef,  apparaît  une 
grande  porte  enmurée  à  fronton  arqué,  où  sur  un 
cartouche  est  écrit  :  Gault,  couvreur,  i78î. 
Dans  les  greniers  on  prétend  lire  par  deux  fois 
la  date  i44i.  —  Vers  N.-E.  la  cure,  convertie  en 
ferme  et  qu'on  désigne  aujourd'hui  comme  le 
prieuré,  conserve  sa  porte  plein  cintre,  déformée 
par  l'addition  de  jambages  et  d'un  fronton  ;  — 
aux  deux  fenêtres,  le  monogramme  T.  P.,  dn 
curé  Tristan  Palluau,  dont  la  pierre  mmulaireen 
ardoise,  trouvée  dans  l'ancien  cimetière,  git  dans 
la  cour  et  l'indique  comme  ayant  reconstruit 
«  cette  maison  et  en  partie  l'église  et  les  autels  >  ; 


SAINTE-M 


—  358  — 


SAINTE-M 


^  à  chacoDa  des  quatre  Inearnes  nn  des  chiffres 
de  la  date  :  17f7. 

L'abbaye  de  St- Aubin  possédait  aussi  sur  le 
territoire  nn  prieuré  de  sa  dépendance,  à  Saulgé* 
anx*Hoines,  Y.  ce  mot. 

La  paroisse  dépendait  de  rArchiprètré  de  Sau- 
mur,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  en  1788 
de  Brissac,  en  1790  de  Vilûers. 

MaireB  :  Jean  Courtin,  i*'  messidor  an  VIII, 
démissionnaire  en  1817.  —  Augustin  Thibault, 
13  février  1817.  —  Jacques  Poitevin,  1826.  — 
Vinç.  Priou,  1832.  ^  Louis  Béritault,  3  sep- 
tembre 1848,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-ei-L.  H  St-norant.  D.  HoyiMs,  f.  f  36  et  Pr. 
de  St-EIUer  (8  reg.,  1  liasse).  ~  Arch.  commim.  Bt.-G.  ~ 
Note  Mss.  Raimbault.  —  Pour  les  localités,  voir  Cré,  Lon-' 
gueville.  Saulgi-aux^Mainet ,  les  Quinxt'Déniert,  let 
Coudroiê,  la  Saint-^Frère,  etc. 

Saint-Eloi,  yign.,  c"«  de  Montreuil-Bell., 
conservant  le  nom  d'une  antique  chapelle,  Captlla 
Ste  Eligii,  non  longe  ah  eccleaia  heate  Marie 
di9tan$  (G  1330),  reconstruite  en  1472,  dont  les 
masures  en  ruine  existaient  encore  au  xvii*  s.  . 

Sainto-Madeleliie  {Bernard  de),  né  dans 
les  environs  de  Saumur  en  1588,  prit  l'habit  des 
Carmes  h  Rennes  en  1610,  renouvela  en  1611  ses 
vœux  solennels  entre  les  mains  de  Philippe  Thi- 
bauld,  réformateur  de  l'ordre,  et  devint  bien- 
tôt son  auxiliaire  le  plus  dévoué.  Nommé  supé- 
rieur de  la  maison  d'Angers  en  1615,  il  y  inau- 
gura dans  l'ordre  du  Garmel  la  dévotion  plus  tard 
si  répandue  de  la  Sainte-Enfance  de  Jésus,  fut 
en  1629  élu  provincial  de  Touraine  et  présida  en 
cette  qualité  à  la  fondation  des  couvents  de  la 
Flèche  (1629)  et  des  Billettes  de  Paris  (1631).  Ses 
trois  ans  de  charge  achevés,  il  se  consacra  pendant 
15  ans  à  l'enseignement  des  novices  et  mourut  à 
Tours  le  6  aodt  1669.  —  Il  avait  mis  en  ordre  et 
rédigé  les  instructions  du  Directoire  des  No- 
vices, dont  6  volumes  ont  paru,  et  composé  des 
Mémoires  sur  la  vie  du  R.  P.  Philippe  Thi- 
bault, que  cite  son  biographe,  Hugues  de  St- 
François. 

Sibliotk,  Carmelit,,  t.  I,  p.  175-176.  —  D.  CSumard, 
t.  II,  p.  472.  —  Speeul.  CarmelU,,  t.  Il,  p.  1069,  n*  3830. 

8iiliito«MArie»  fours  à  chaux,  c"*  d'Angrie, 
Y.  la  Fresnaie;  «  f«,  c"*  de  Beaucouzé;  «■ 
f.,  c»*  de  Cholet  —  La  Sainte-Marie  (Cass.); 
-•  f.,  c»«  de  Geste;  ^  f.,  c"  de  2a  Juhaudière, 
bâtie  depuis  1835;  «  ham.,  c"«  de  Lire;  «  f., 
c"  des  Rairies  ;  —  f . ,  c»»  de  St-Germain-lès-M. , 
bâtie  depuis  1835;  —  f.,  c"*  de  St-Quentin-en- 
Manges  ;  -«  c"«  de  Seiches,  V.  le  Verger  ;  -« 
fours  à  chaux,  c"*  de  Vem,  au  vill.  des  Haies. 

Salnte-Hflirle-Eiicéiiie*  ardoisière,  c>»  de 
Vem.  Elle  atteignait,  en  1870, 30  met.  sur  60  de 
largeur  et  16  met.  de  profondeur  et  était  en  vente. 

fitafaito-MarClM  (Gaucher  de),  écuyer,  sieur 
de  ViUedan,  de  Lernay  près  Montreuil-Bellay,  du 
Chapeau  près  Saumur,  était  fils  de  Louis  de  Ste- 
Marthe,  sieur  du  Chapeau,  et  de  Marie  du  Treuil. 
Au  lieu  de  suivre  les  armes,  comme  ses  ancêtres 
qui  s'étaient  signalés  dans  les  guerres  anglaises  et 
d'Italie,  il  se  fit  recevoir  docteur  en  la  Faculté 
de  médecine  de  Paris  et  fut  attaché  à  ce  titre,  par 
lettres  du  29  mars  1507  n.  s.,  à  l'ahbesse  de  Foa- 


tevraud.  Renée  de  Boniiion.  II  lut  dépèdié  m 
octobre  1533  pour  porter  la  nouvelle  de  la  owrt  de 
sa  noble  cliente  au  roi  François  I*',  qui  le  nonma 
son  médecin  et  le  renvoya  à  l'abbaye  eo  lui  rs- 
commandant  d'avoir  les  mêmes  soins  de  la  nou- 
velle abbesse  Louise  de  Bourbon.  Il  y  monnit  le 
14  janvier  1551,  âgé  d'environ  80  ans.  el  fut  in- 
humé entre  le  chosur  et  le  sanctuaire,  aous  une 
tombe  surmontée  de  son  image  gravée  siur  cuivre, 
qui  fut  enlevée  du  temps  de  l'ahbesse  J.-B.  de 
Bourbon.  —  Il  avait  eu  de  sa  femme  Marie  Mar- 
quel  douxe  enfants.  «  (Louis  de),  fils  alaé  du 
précédent,  né  en  1509  à  Fontevraud,  se  flia  à 
Loudnn  par  son  mariage  en  octobre  1534  avec 
Nicole  Lefèvre  de  Bizay.  Il  mourut  le  1**  septembre 
1566  en  voyage  auprès  du  roi  Charles  IX  pour 
traiter  des  affaires  du  pays.  Macrin  fait  son  éloge 
dans  ses  Poésies,  Son  fils  est  le  fameux  Seévole, 
qui  appartient  au  Poitou.  «  {CharUs),  second 
fils  de  Gaucher,  né  à  Fontevraud  en  1512,  fut  reço 
docteur  en  droit  à  Poitiers  et  s'attacha  à  Tétad^ 
de  la  théologie,  dont  il  fit  même  des  leçons  pu- 
bliques en  1537.  Avide  de  renommée  populaire 
et  accusé  d'opinions  nouvelles,  il  fut  forcé  de 
s'enfuir  à  Grenoble  et  là  même  arrêté  et  déiena 
en  une  étroite  prison.  C'est  dans  cette  uâsttt 
qu'il  publia,  avec  une  dédicace  à  la  duchesse 
d'Etampes,  son  livre  de  La  Poésie  françoise, 
divisée  en  trois  livres,  plus  un  LÂvre  des 
amis  (Lyon,  1540,  Le  Prince,  petit  in-8*  de  237  p  ). 
recueil  d'épigrammes  amoureuses,  de  ballades  tt 
de  rondeaux,  d'épltres  et  d'élégies,  conspoeé  pen- 
dant les  transes  de  quatre  années,  qu'il  rappelle. 
Quatre  ins  y  a  que  joure  et  aniet  j'eaeottlta, 

—  et  dans  une  détresse,  contre  laquelle  il  implore 
des  protecteurs,  voire  même  de  l'argent  : 
Faute  d'argent  fait  perdre  tooto  honte, 

dit-il  lui-même,  en  se  recommandant  pour  ee  qui 
est  de  son  livre  à  Marot,  «  son  père  d'alliauee  >. 
Ajs  de  ton  file,  4  père,  eonreDanee. 

Il  attribue  son  malheur  au  courage  qu^  a  mH  i 
défendre  contre  «  un  sot  étranger  », 

.M.  Jéeus  prenaièreiBeat 
Gomme  eoa  Dion,  le  rtA  ■^^m'^'iini— '! 
Comme  loo  prince..** 

^  Le  Livre  des  amis,  qui  fait  suite  à  ses  poé- 
sies, est  la  réunion  de  vers  adressés  à  l'auteur  per 
ses  amis  Tolet,  Chausson,  Roboam,  1.  Beaac*  de 
Villeneuve,  Ch.  Du  Puy,  et  que  précède  une  lettre  à^ 
Léon  de  Ste-More  dit  de  Monthozier.  Le  prisonnitf 
n'obtint  pourtant  sa  liberté  qu'en  simulant  la  lobe 
Un  accueil  meilleur  l'attendait  à  Lyon,  od  il  pfv- 
fessa  au  collège  l'hébreu,  le  grec,  le  latin  et  le  fraa 
çais.  Des  lettres  datées  de  Tours  le  18  mai  1S4S 
l'appelèrent  i  l'office  de  procureur  général  do  nou- 
veau duché>pairie  de  Beaumont  dans  le  Maine,  qui 
en  le  rapprochant  de  la  libre  société  de  la  peciu 
cour  d'Alençon,  lui  assurait  dès  lors  des  pr& 
lecteurs  autorisés.  Antoine  de  Navarre  coofinna 
en  les  accroissant,  les  privilèges  et  les  honnean 
de  sa  charge  par  brevet  du  7  janvier  1550.   I> 
poète  avait  à  peine  eu  le  temps  d'en  tènoigur; 
sa  reconnaissance  par  des  hommages  publics  < 
ses  bienfaiteurs,  lorsqu'il  mourut  de  la  rupture 


SAINTE-M 


—  359  — 


SAINT-P 


d'on  anéfiisme  à  Alençoo,  en  1855.  âgé  senlement 
de  43  ans  at  sans  postérité— On  a  de  lui  encore  : 
InpBalmum  septimum  et  ptalmum  XXXIII 
paraphroBiê  (Lyon,  1543,  petit  in-8»,  venda 
49  fr.  Yéméniz),  souvenirs  de  sa  captivité  ;  —  In 
P».  XC  tneditatio  (s.  1.  n.  d.,  petit  in-8o);  — 
In  ohiium  ineomparahilië  Margaritœ,  Nav, 
regincB,  Oratio  funehrU  (Paris,  Reg  Calderii, 
1550,  in-4*),  éloge  accompagné  d'an  recneil  d'épi- 
taphes  par  des  savants  en  renom.  —  L'anteur  en 
a  donné  la  même  année  une  traduction  française 
(Paris,  R.  Ghaudiôre,  in-4»,  vendn  251  fr.  So- 
Ur)  ;  —  Oraison  fiinèhre  sur  le  tresptu  de 
trèi-haute  et  tris-iUustre  princeêëe  Fran- 
çoise d^AUnçon,  ducheBse  de  Beaumont.,* 
(Paris,  1550,  in-8»).  —  Il  indique  de  plus  dans 
l'avertissement  de  sa  Poésie  un  ouvrage  sur  la 
Conjonction  des  quatre  tangues,  qui  a  dû  rester 
Mss.  —  Scévole  de  Ste-Harthe  dans  ses  Eloges 
loi  attribue  aussi  des  commentaires  intéressants, 
De  re  sepulcrali,  que  je  ne  trouve  nulle  part 
pobliés.  -r  (Jacques),  sieur  de  Chandoiseau  et 
de  la  Guéritière,  troisième  fils  de  Gaucher,  né  à 
Fontevraud  le  29  septembre  1517,  étudia  succes- 
sivement avec  la  même  ardeur  les  langues 
grecque  et  latine,  puis  les  mathématiques  et  la 
médecine.  Il  prit  le  grade  de  docteur  en  la  Faculté 
de  Paris  et  succéda  en  1551  à  son  père,  comme 
médecin  en  titre  du  roi  Henri  II,  honneur  que  lui 
conservèrent  les  rois  François  II  et  Henri  III,  sans 
le  détacher  de  son  service  auprès  des  princesses 
Louise  et  Léonor  de  Hourbon,  abbesses  de  Fonte- 
vraud. Des  lettres-patentes  l'avaient  aussi  main- 
tenu, quoique  absent,  dans  tous  les  droits  et  privi- 
lèges des  docteurs  exerçant  à  Paris.  Il  était  d'ail- 
leurs tout  à  la  fois  le  procureur  de  l'abbaye,  avec 
litre  d'Elu  à  Sanmur,  et  l'agent  consulté  en  toute 
affaire.  —  Lié  tout  enfant  avec  Budé,  il  a  écrit 
sa  Vie.  D  traduisit  aussi  du  grec  en  latin  et 
annota  les  Oracles  de  Zoroastre,  Zoroastri  mcL- 
gica  oracula  (Paris,  l.-L.  Tiletan,  1538-1539, 
in-4«),  insérés  par  I.  Obsopœus,  dans  son  Re- 
cueil (Paris.  1549.  part.  II,  p.  12S).  —  Il  avait 
épousé  vers  1555  Renée  Le  Proust,  morte  en 
1608  et  de  qui  il  eut  cinq  enfants.  —  Il  mou- 
rat  i  Fontevraud  le  21  septembre  1587  et  fut  in- 
hnmé  auprès  de  son  père.  Ménage  prétend  sans 
ancone  vraisemblance,  que  Rabelais  pensait  à  lui 
en  traçant  son  type  de  Picrocole.  —  {Louis  II 
de),  fils  du  précédent,  sieur  de  Chandoiseau,  né 
i  Fontevraud  en  1575,  avocat  au  Parlement  de 
Paris,  puis  au  grand  Conseil,  parvint  à  la  charge 
de  lieutenant-général  en  la  connétablie  et  maré- 
chaussée de  France.  Lettré,  comme  toute  sa 
famille,  il  a  laissé  un  poème  latin  adressé  à 
Marie  de  Médicis,  un  autre  an  président  de 
Verdun,  des  vers  dans  le  Recueil  sur  la  mort  de 
Scévole  de  St-M.,  deux  pièces  à  l'éloge  de  Jeanne 
d'Arc  dans  le  Recueil  de  Charles  de  Lys  (Paris, 
1628,  in-4*).  —  Meurt  i  Paris  le  25  décembre 
1640.  —  {Ren€)t  sieur  de  Chftteaunenf,  qua* 
trième  fils  de  Gaucher,  né  à  Fontevraud  en  1521 , 
a  inséré  de  sa  façon  quelques  épitaphes  latines 
de  Maiguerite  de  Valois  dans  le  Recueil  composé 
par  son  frère  Charles.  —  Il  avait  épousé  en  1554 


Anne  Percheron,  fille  du  procureur  du  roi  de  Poi- 
tiers. —  Meurt  en  1572.  —  {Joseph  de),  cin- 
quième fils  de  Gaucher,  né  à  Fontevraud  en  1518, 
élevé  au  Collège  de  Navarre,  meurt  vers  1568  i  la 
Guéritière,  où  il  s'était  retiré,  tout  entier  dans 
la  piété  et  l'étude  des  livres  saints.  Dreux  du 
Radier  publie  de  lui  deux  lettres  intéressantes  en 
latin,  où  il  mentionne  notamment  des  sermons 
qu'il  aurait  écrits. 

Dreoxdu  Radier,  t.  V.— Goi^et,  t  XI,  p.  430.»  Mleeroa, 
t  Vin,  p.  12.  —  G.  Miehal  de  la  Roeha-Maillet,  Vie  de 
Seévolê  de  SU-M.  —  Scévole  de  Ste-Martbe,  Shgia.  ^ 
Haag«  France  Proteitante.  —  Menagiana,  U  II,  p.  276. 

Satate-BAdégondef  petit  pavillon,  c**  de 
CAéne^utte-Zes  T.,  à  2kil.  vers  l'E.  du  bourg, 
sur  la  crête  du  coteau  de  la  Mimerolle.  Il  a  rem- 
placé un  ermitage,  dont  la  collation  appartenait 
à  l'abbé  de  St-Florent  et  la  présentation  au  sei- 
gneur de  la  Mimerolle  et  plus  tard  de  Trêves, 
suivant  la  volonté  du  fondateur  Jean  Berruel,  en 
1482  (D.  Huynes,Mss. ,  f .  xxx).  En  dépendait  un  clos 
de  vignes  dont  les  chapelains  titulaires  au  xvii*  s. 
se  contentaient  de  partager  les  revenus,  sans  y 
habiter,  avec  un  ermite  à  leur  choix  qui  vivait 
des  quêtes.  Le  dernier  bénéficier,  Dumas,  vers 
1680,  laissa  tomber  le  gite  en  ruines.  A  cété  s'éle- 
vait une  chapelle,  avec  petit  clocher  à  flèche 
élancée,  que  le  nom  de  Ste-Radégonde  garda  en 
vénération.  Les  pèlerins  qui  l'y  venaient  invo- 
quer, devaient  pénétrer  sous  l'autel  en  se  bais- 
santy  par  une  porte  d'un  mètre  à  ppine  de  hau- 
teur, et  s'y  tourner  et  retourner  dans  un  petit 
caveau.  On  y  voit  encore  la  niche  où  flgurait  la 
statue,  les  banquettes  taillées  dans  le  roc.  des 
arcades  et  des  colonnettes  bien  conservées.  Le 
jour  de  la  fête  réunissait  une  assemblée  joyeuse. 

Smiwsie^aehoMa9ÉUlu0  {L.  de).  —  V.  Vir- 
doux. 

Sttiat-Bvtrope,  c"«  de  Huillé,  chat.  (Casa.). 

—  En  est  sieur  Franc,  des  Aubiers  1630. 
Salnt-Flaere»  cl.,  c»«  de  Bocé,  domaine  de 

la  chapelle  de  ce  nom  desservie  en  l'église  parois- 
siale, —  vendu  nat^  le  17  février  1791. 

Salnt-Floreat-de-Sannaiir.  ^  Monaste- 
rium  Sancti  Florentii  juxta  castrum  Sal- 
murum  1142, 1186,  Monasterium  Sancti  FlO" 
reniii  Salmuriensis,  ahbas  et  monachi  Sal- 
murienses  xii-xvi*  s.  (Bulles,  Liv.  Rouge,  etc.), 

—  St-Florent-lès-Saumur,  —  St-Florent-lC' 
Jeune,  -^  Bourg,  réuni  à  la  c"«  de  St-Hilaire- 
St-Florent  et  qui  doit  son  nom  et  son  origine  à 
la  fondation  de  la  seconde  et  de  la  troisième  ab- 
baye de  St-Florent,  fille  et  petite^Ue  de  l'abbaye  du 
Montglonne,  auj.  St-Florent-le-Vieil,  V.  ce  mot. 

Quand  le  moine  Absalon,  V.  ce  nom,  revint  en 
Anjou  avec  les  reliques  du  saint  patron  qu'il 
avait  dérobées  aux  moines  de  Toumus,  ^  pour 
répéter  une  légende  dont  les  dates  sont  inaccep- 
tables, —  il  s'arrêta  et  prit  refuge  dans  une  cave, 
au  bord  de  la  Loire,  dans  le  pays  absolument 
déserté,  que  dominait  la  tour,  appelée  Truncus, 
château  primitif  de  Saumur,  alors  appartenant  au 
comte  de  Blois,  Thibault.  Celui-ci,  averti  bientèt, 
l'autorisa  k  s'établir  avec  son  trésor  et  un  petit 
groupe  de  religieux  dans  l'enceinte  même  du 


SAINT-P 


—  360  — 


SAINT-F 


chitean,  appela  de  St-Flenry-^iir-Loire  une  colo- 
nie de  19  moines  bénédictins  et  obtint  de  l'ab- 
baye de  Tonrnns  la  restitution  des  vases  sacrés 
et  de  partie  des  livres  et  des  chartes  antiques 
du  Montglonne  (937  circa).  Hélie,  le  premier  com- 
pagnon d*Absa1on,  reçut  la  direction  suprême  de 
l'œuvre  nouvelle  et  put  dès  le  2  mai  950  assister 
à  la  consécration  de  la  basilique,  dont  l'abside 
seule  encore  et  le  transept  étaient  voûtés.  Un 
cloître  splendide  venait  d'àtre  ajouté  au  monas- 
tère, quand  un  incendie  le  détruisit  avec  partie 
du  château.  A  deux  ou  trois  ans  de  là  (1025),  le 
comte  d'Anjou,  Foulques  Nerra,  vint  surprendre 
la  place  sur  son  ennemi  le  comte  de  Blois.  Les 
moines,  défendant  la  cause  de  leur  maître  et 
suzerain,  portèrent  les  reliques  sur  la  brèche, 
invoquant  les  foudres  du  ciel  contre  l'Ange- 
vin. Après  l'assaut  victorieux  et  l'incendie,  ils 
se  refusèrent  absolument  et  malgré  les  plus 
brillantes  promesses,  à  l'établissement  nouveau 
qui  leur  était  offert  î  Angers.  Laissés  libres  enfin 
danA  leur  résistance,  ils  allèrent  se  fixer  dans  un 
de  leurs  anciens  domaines,  acquis  par  échange 
dès  849,  près  l'église  St-Hilaire-des-Grottes. 

Six  d'entre  eux  obtinrent  même  de  rentrer  dans 
le  château  de  Saumur  reconstruit  et  d'y  édifier 
une  modeste  chapelle,  que  consacra  l'évoque  d'An- 
gers. Geoffroy  Martel  voulait  de  plus  rétablir  la 
fondation  dans  sa  splendeur  première  ;  mais  dé- 
pité par  le  refus  de  l'abbé,  il  fit  place  nette  au 
profit  de  chanoines  nouveau  venus.  Geoffroy 
le  Barbu  k  son  tour  les  en  chassa,  pour  rappe- 
ler les  religieux,  qui  y  furent  maintenus  défi- 
nitivement par  Foulques  Réchln  (11  mars  1069 
B.  m.);  mais  ce  n'est  plus  là  dès  lors,  qu'un  éta- 
blissement secondaire,  bientôt  réduit  au  titre  de 
simple  prieuré,  dit  U  prieuré  du  Château,  et 
réuni  même  en  1333  à  l'office  du  chambrier, 
quoique  la  cure  en  dépendant  prétendit  contre 
Nantilly  la  préséance  sur  les  curés  de  la  ville. 
«  Maintenant,  —  dit  vers  1646  D.  Huynes,  f .  85,  — 
c  on  se  contente  de  monstrer  la  place  et  de  dire  : 
«  là  autrefois  estoit  l'abbaye  St-Florent.  »  La  cha- 
pelle pourtant  de  proportions  très-exiguës,  sert 
encore  aujourd'hui  de  caserne,  sans  conserver,  il 
est  vrai,  rien  d'antique  que  son  pignon  vers  l'E.^ 
des  débris  du  mur  M.,  et  vers  N.  encore  un  antre 
mur,  reste  probablement  d'une  abside,  le  tout  en 
petit  appareil  régulier  du  z«  ou  du  xi«  s.  Dans  le 
mur  S.-E.  des  bâtiments  de  la  cour  actuelle  du 
château,  à  droite,  des  arcades  apparaissent,  qui 
ont  dû  faire  partie  des  cloîtres  ou  du  monastère 
primitif.  Une  vue  extérieure  en  est  donnée  dans 
Bodin,  pi.  VL 

Le  principal  groupe  des  religieux,  sans  oublier 
cet  essaim  fidèle  du  second  St-FIorent  ni  l'antique 
Montglonne  transformé,  s'était  installé,  après  la 
prise  de  Saumur  par  Foulques  Nerra,  presque 
vis-à-vis,  sur  l'autre  rive  du  Thouet,  à  mi-côte 
du  coteau  qui  en  domine  le  confluent  dans  la 
Loire,  an  passage  d'un  gué  important,  dans  le 
canton  appelé  alors ,  comme  aujourd'hui ,  le 
Ghardonnet,  Camput  SpinoBus,  pour  y  créer 
de  fond  en  comble  un  Saint-Florent  rajeuni. 
L'église  de  St-Hilaire-des-Grottes  permettait  aux 


religieux  d'attendre  l'achèvement  des  coastnctioni 
nouvelles,  qui  furent  entreprises  dès  la  ■ttoâi 
10S6.  Le  S  mai  1030  les  reUques  étaient  tnailè- 
rées  dans  l'aile  droite  de  l'édifice  encore  iatebtvéL 
La  consécration  en  eut  lien  le  15  octobre  1040  w 
présence  de  l'archevêque  de  Tours,  4t  tim 
évèques  et  du  comte  d'Anjou.  ^  Le  moDttfèn, 
que  peu  à  peu  chaque  âge  complète,  derisDtdès 
lors  et  durant  tout  le  xi*  s.  et  une  partie  dn  xit"  i 
l'asile  de  la  prière,  de  la  science  et  des  mindss, 
sous  le  gouvernement  d'une  suceesôoo  de  iiiBn, 
et  comme  un  centre  de  vie  où  se  recnileiit  en 
nombre  les  abbés,  même  les  évèques.  Un  inpoitui 
concile  politique  s'y  réunit  le  34  juin  1004  et 
plusieurs  autres  encore  dans  les  siècles  qoi  sn- 
virent.  Dès  le  xil*  s.  l'église  était  devenue  innlfi- 
sante  et  fut  reconstruite  par  l'abbé  Mathiee  k 
Loudun  ;  le  porche,  le  réfectoire,  l'infinnene»  le 
parloir  dataient  de  la  fin  du  siècle.  Dès  le  nti* 
l'abbaye,  enrichie  de  toutes  mains,  esten  pones* 
sion  de  ses  principaux  bénéfices. 

L'abbé  conférait  ^  dans  le  diocèse  dAngm, 
les  prieurés^curee  dn  Petit-MontrevaQlt ,  d« 
Beausse,  de  St-Laurent-du-Motay,  les  priiurét 
simples  et  les  cureB  de  St-Florent-dn-Chiless, 
de  Nantilly,  deRest,  d'Allonnes.  de  St-Laobirt- 
des-Levées,  de  Ghènehntte,  de  Verrie,  de  Déiwi^ 
sous-Doué,  de  Saint-Georges-des-Sept-Yoies.  de 
Thouarcé,  de  Gonnord,  de  St-EUier,  de  Chu- 
tocé,  de  St-Georges-Ghâtelaison,  les  prieuré»  ii 
St-Vincent  près  Saumur,  d'Offart.  de  St-iaeqnes- 
du-Bois,  des  Ulmes,  de  Meigné,  de  Distré,  ds 
Richebourg,  d'Herbaull,  de  Ballée,  les  cures  de 
St-Barthélemy  près  l'abbaye,  de  St-Hiliir»465- 
Grottes,  de  St-Martin-de4a-Plaoe,  de  S^PhiIb«rt- 
en-Mauges,  de  St-Florenule-Vieil  avec  sob  tsni- 
toire  exempt,  de  Gourcelles,  d'Ampotgné,  les  cka- 
pelles  de  la  Madeleine  dn  Boumois  et  de  St-LoaiB 
en  Thouarcé,  les  ermitageB  de  St4ean  ée  li  Rob* 
dière  et  de  Ste-Radégonde  ;  —  dans  le  diocèuét 
Tours,  les  prieurés  et  les  curée  de  St-Loiut 
près  Chinon,  de  St-Ghristopbe,  de  Villeboormn, 
des  Ulmes*  Robert,  le  prieuré  de  St-Eloiprti 
Tours,  la  cure  de  Saint-Oaen  de  GoureeUes;  - 
dans  le  diocèse  de  Bourges,  le  prîeitréstis 
cure  de  Saint-Gondon  ;  ^  dans  le  diocèse  dt 
Paris,  les  prieurés  de  Duoil,  qui  présentai 
cinq  cures,  de  Bruyères,  de  Sceaux,  de  Goneii, 
de  Ghevreuse  ;  —  dans  le  dioeèse  du  Afaiii.ltf 
prieurés  et  les  cures  de  Co8sé-le-Yi?ien  et  de 
Placé  ;  —  dans  le  diocèse  de  Séez,  le  pneir^ 
et  la  cure  de  Briouse,  les  curée  d'Eoouclij.  de 
St-Denis  près  Briouse,  de  Pointai,  de  Conrteilles; 
—  dans  le  diocèse  d'Aoranchee,  le  pritMfiàf 
Ceaux;  —  dans  le  diocèse  de  Rennes,  k 
prteuré-cure  de  Remasis,  les  prieurés  et  le* 
cures  du  Tremblay,  de  St-Briee,  de  St-Jetihfir- 
Goisnon,  de  St-Ghristophe-du-Bois,  d'isiy.  de 
Livré,  les  curée  de  St-Georget-d»Gbâlilloa.  de 
Saint-Germain-d'Aubigné,  d'Antrain  ;  —  dins  l< 
diocèee  de  Dol,  le  prieuré  el  les  cures  de 
Dol,  de  Trémeheuo,  de  la  MadeleiM  dn  Poet^- 
Dinan,  le  prieuré  de  Brégain,  de  SaintJleen«  de 
Lanvallay,  de  Miniac,  de  Pleise-Foufère,  é# 
Rimou^   de  Ras-Landrioe,  de  la  Boassac;  - 


SAINT-P 


—  361  — 


SAlNT-P 


dans  le  cUocèt€  de  St-Maîo,  la  prieuré  et 
U  cure  de  St-Salîmc,  la  cure  de  LaoTigan  ;  — 
aa  dioeèee  de  Vannée,  le  prieuré  de  Château- 
Doae,  la  cure  de  Braoloy  ;  —  dans  le  diocèse  de 
Nantes,  le  prîeuré-cure  de  Bonneuvre,  les 
prieuréê  et  les  curée  d'Escoablac,  de  Kesdon, 
de  YoiiTaotes,  de  Melleray,  de  Nozé,  de  Saint- 
Erblon,  de  Concelles,  les  cures  de  S(- André  près 
Gaéraode,  de  Loifer,  âp  Joné,  de  Haumasson,  de 
Joigne,  de  la  Roossière,  de  Saim-Vincent-des- 
Landes;  —  dans  le  diocèse  de  Bordeaux,  le 
prieuré  et  la  cure  de  CastilloD»  la  cure  de  St- 
Séverin  de  Castillon;  —  Uans  le  dtocèee  de 
Périgueux,  les  prieuré  et  les  cures  de  Mont- 
earret,  de  Pellegme,  le  prieuré  oa  ahhaye  de 
St-Ferme,  les  curée  de  Picon,  Bran,  Brétenor, 
S(e-Eolalie,  Montpeyroni  ;  ^  dans  le  dtocèee 
d^Angouléme,  les  prieurés  de  la  Rochefoa* 
canlt,  de  Lossac,  de  Lanonère  et  Ussel  ;  ~  dans 
le  diocèse  de  Saintes,  le  prieuré-cure  de 
Pons,  les  prieurés  et  les  cures  de  St-ViTien-de- 
Pons,  de  Bonlan,  de  St-6eor^s-de-Tesson ,  les 
prieurés  de  St-Gilles,  de  la  Rochelle  et  de  Saint- 
Sérerin  ;  ^  dans  le  diocèse  de  Poitiers,  les 
prieurés  et  les  cures  de  Passavant,  de  Norton, 
de  YenierSy  de  St-Anloine  de  Varède,  de  Gon* 
tores,  da  Yaadelenay,  les  prieurés  de  Sept-Fonts 
etdeTrainel,  les  cures  de  Yeners,  de  Chives,  de 
Loogré,  de  Sammarcolles,  de  Meigné-sous-Doné  ; 
—  dans  le  diocèse  de  Maillezais,  précédem- 
ment de  Poitiers,  pins  tard  de  la  Rochelle,  les 
prieurés  et  les  cures  de  Hontilliers,  de  Trémont, 
de  la  Fosse-de-Tigné,  de  Tréoaentines,  de  Saint- 
Clémentin-4'Aigenton,  les  curée  de  Gemosson, 
dn  Pio,  de  Maatravers  ;  —  dans  le  diocèee  de 
Luçofi,  précédemment  de  Poitiers,  le  prieuré 
et  les  trois  cures  de  la  Ghaise-le-Yicomte,  le 
prieuré  de  St-Laorent-de-Fongeray  en  Logé,  la 
cure  de  la  Limonsinière  ;  —  enfin  en  Angle- 
terre, les  prieurés  de  Monemnt,  d'Andevord,  de 
Selle,  d'Esparlay,  et  une  dizaine  de  cures  ;  — 
sans  compter  dans  ces  divers  diocèses,  nne  quan- 
tité de  chapelles,  telles  que  N.-D.-des-Ardilliers 
à  Saumur,  Meigné  en  Brézé,  N.-D.-des-Yertus  près 
Paris,  dépendances  directes  de  prieurés  voisins. 
Mais  dès  le  xiii*  s.  le  relâchement  de  la  disci- 
pline s'est  introduit  dans  Tabhaye  ;  et  le  pape  an 
XIV*  s.  y  signale  de  nombreux  désordres.  Les 
gneires  anglaises  transforment  la  maison  en  une 
véritable  forteresse,  que  visitent  tour  à  tour  les 
bandes.  Les  religieux  montent  la  garde  et  des 
lettres  royaux  du  ié  novembre  1369  obligent  tous 
les  habitants  de  la  turcie  sur  la  rive  droite  à  y 
venir  faiie  le  guet  nuit  et  jour,  les  Anglais  étant 
maîtres  du  pays  jusqu'à  5  lieues  alentour.  Les 
abbéi  Jean  et  Louis  du  Bellay  réparent  les 
raines,  reconstruisent  église  et  couvent  ;  mais  une 
misère  plus  grande  s'introduit  bientôt  après  eux 
ftvec  la  commende.  Les  prieurés  tombent  aux 
mains  de  séculiers  ou  «  de  religieux  qui  ne  val- 
<  laient  pas  mieux  b,  dit  D.  Huynes ,  même 
d'hérétiques;  et  les  chapelles  des  obédiences 
désertes  sont  transformées  en  greniers  ou  en  écu- 
ries. A  l'abbaye  même  le  désordre  est  complet  et 
s'envenime  de  procédures  entre  abbés  et  religieux.  | 


Le  lundi  de  Pâqnee  1562  un  Gordelier,  qui  y 
prêche  dans  l'église  abbatiale  est  grossièrement 
injurié  et  menacé  de  mort  par  les  fermiers 
mêmes.  Quelques  jours  après,  le  15  mai,  le  couvent 
est  envahi  par  le  lieutenant  Bourneau,  de  Sau- 
mur, avec  divers  officiers  royaux  et  une  bande 
huguenote,  qui  mettent  la  maison  et  l'église  an 
pillage,  s'habillent  en  prêtres,  «  huants  et  braiant 
«comme  des  asnes  »,  brisent  les  châsses,  les 
autels  et  font  brûler  les  reliques^  l'orgue,  les 
boiseries.  Les  religieux  se  réfugient  oà  Us  peuvent, 
jusqu'à  l'occupation  de  Saumur  par  Montpensier; 
et  malgré  les  gardes,  organisées  de  nouveau  par 
lettres  royaux  du  IS  octobre  1567,  l'abbaye  est 
prise  de  vive  force  le  3  janvier  1569  par  les 
huguenots  et  encore  en  avril  1576,  sans  que  Pny- 
gaillard  puisse  lui  porter  secours.  Une  garnison 
royale  occupe  pourtant  la  place  en  1585,  encore  en 
1593,  aux  frais  des  religieux.  La  paix  revenue,  toute 
règle  est  brisée  et  la  vie  commune  même  presque 
délaissée.  L'évêque  de  Rneil,  qui  veut  restaurer 
la  discipline,  constate  dans  une  visite  et  malgré  les 
moines,  les  19-21  avril  1657,  l'état  d'abandon  du 
tabernacle,  des  autels,  des  châsses,  «  aussi  sales 
«que  le  tabernacle. •• ,  l'église  toute  remplie 
c  d'araignées...,  décarrelée,  sans  crucifix,  sans 
c  orgues,  sans  confessionnaux,  sans  drap  mor- 
«  tuaire;  —  la  Bibliothèque,  nous  la  visitâmes 
«  point,  car  il  n'y  en  a  point.  »  Le  règlement 
qu'il  rédigea  pour  les  religieux  fut  rejeté  par  eux. 
Us  préférèrent  passer  traité  (31  octobre  1637) 
avec  la  nouvelle  congrégation  de  St-Maur  et  l'intro- 
duire  dans  la  maison  à  charge  d'être  payés  d'une 
pension  viagère.  On  y  comptait  encore  de  39  à 
35,000  livres  de  revenus  dont  1S,000  au  profit 
de  l'abbé.  —  Mais  de  36  religieux  qui  y  vivaient 
avant  la  Réforme,  le  nombre  était  réduit  à  10  ou 
IS  dès  le  temps  où  écrivait  Roger,  par  «  l'afl'ec- 
«  tion  qu'ils  ont,  dit-il,  de  thésauriser  >.  —  Les 
revenus  en  1790  se  montaient  à  60,813  livres  en 
argent.  3,6èé  boisseaux  de  grains,  100  de  fèves, 
193  barriques  de  vin,  25  charretées  de  foin, 
100  aunes  de  toile,  le  tout  réduit  par  les  charges 
à  36,490  livres.  Onze  religieux  y  résidaient  encore 
dont  six  n'avaient  pas  trente  ans,  un  septième, 
trente-deux  ans  ;  trois  réclamèf  ent  leur  liberté, 
parmi  lesquels  le  cellerier  D.  René  Joubert,  âgé 
de  63  ans.  Les  antres  réservèrent  leur  décision. 
—  Il  y  existait  à  cette  époque  une  bibliothèque 
de  6,000  volumes,  et  5  Mss. 

Suit  la  liste  des  abbés,  dont  la  plupart  ont  leur 
article  dans  ce  livre. 

Ahhés  :  Hélie  /•%  de  Ligné  près  Doué,  mort 
d'une  chute  de  cheval  le  13  mars  955.  —  Amal- 
hert,  955,  f  le  11  avril  986.  —  Robert,  de 
Blois,  986,  t  le  8  août  1011  à  Micy  dont  il  était 
en  même  temps  abbé  depuis  10  ans.  —  Adhé" 
bert,  de  Ghinon,  f  le  8  avril  1013  -^Géraud,  Ge- 
raldus,  1013,  f  l0  5  novembre  1013  sur  la  route 
de  Jérusalem.  —  Frédéric,  dernier  abbé  du  châ- 
teau de  Saumur,  élu  dès  le  i7  août  lOiS,  f  abbé 
de  St-Florent-le-Jeune  le  S8  septembre  1055.  ^ 
Sigo,  élu  le  30  octobre  1055.  f  le  IS  juin  1070. 
^  Guillaume  Rivallon,  fils  du  seigneur  de 
Dol,  1070,  t  le  30  mai  1118.  —  Etienne  Bric- 


SAINT-F 


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SAINT-P 


Huê,  19  juin  1118,  f  le  7  avril  1128,  qnoiqu'ane 
chronique  Ini  attribne  13  ans  de  régne  et  qu'une 
autre  le  fasse  mourir  en  1133.  —  Mathieu  de 
Loudun,  rers  la  fin  de  1128,  élu  en  1155  évdque 
d'Angers.  —  Et.  de  la  Rochefoucaultt  prieur 
claustral,  61n  en  1155,  mais  avant  sa  consécration 
promu  évoque  de  Rennes.  —  Oger,  qui  ne  siège 
que  26  jours,  f  le  19  juillet  1156.  —  Philippe  de 
Saumur,  1156,  f  le  12  mai  1160.  Sa  tombe  en 
ardoise  fat  retrouvée  en  1718  sous  les  dalles  de 
la  salle  du  Chapitre.  —  Froger,  dit  Petit, 
2  juin  1160,  t  en  1174  —Raoul,  précédemment 
prieur  de  Thouarcé,  élu  abbé  dans  les  premiers 
mois  de  1174,  f  le  23  juin  1176.   —  Mainier, 

29  octobre  1176,  f  le  16  avril  1203.  —  Michel, 
1203,  f  h  Angers  le  4  juillet  1220  ^  Jean  de 
Loudun,  auc.  prévôt  de  Saint-Laurent-duMotay, 
1220,  mort  an  bout  de  4  mois  de  règne.  —  Nicolas 
Olivier,  f  le  13  ou  14  août  1221,  après  9  mois 
de  règne.  —  Itier,  1221 ,  f  à  la  Rochefoncault  où 
il  était  né,  le  28  août  1223.  —  Geoffroy,  ancien 
prieur  de  St-Louant,  1223,  qui  se  démet  après  un 
règne  de  4  ans.  —  Geoffroy,  ancien  cellerier, 
originaire  de  Vendôme,  1227,  qui  résigne  en 
1249.  —  Rainaud,  1250,  f  en  mai  1253.  — 
Pierre  Monsnter,  ancien  prieur,  1253,  mort 
aveugle  en  1255.  —  Roger,  ancien  cellerier, 
1255,  dont  l'élection,  annulée  par  l'évèque,  est 
confirmée  par  l'évèque  d'Avranche,  arbitre  délé- 
gué par  le  pape,  f  le  30  mars  1270.  —  Geof- 
froy Moretel,  f  le  24  octobre  1271,  d'après  une 
charte  citée  par  D.  Huynes,  f.  221  r>.  —  Guill. 
Lorier,  qui  ne  siège  que  18  mois.  —  Gnlll.  de 
la  Couture,  Poitevin,  que  l'évèque  expulse  de 
son  siège  et  qui  meurt  pendant  l'appel  en  cour  de 
Rome  le  27  novembre  1281  on  1282.  —  Renaud 
de  St'Rémy,  1283,  qui  résigne  en  1318  et  meurt 
le  28  juin  1311.  —  Jean  Mt7et,  1309,  f  le  30  sep* 
tembre  1324.  —  Bertrand,  novembre  1324,  im- 
posé d'autorité  par  le  pape  aux  religieux  qui 
avaient  élu  Michel,  Y.  ce  nom,  de  Baugé,  consa- 
cré même  déjà  par  l'évèque,  —  f  le  24  novembre 
1333.  —  Hélie  de  St-Yrieix,  docteur  en  dé- 
cret, juin  1335,  qui  passe  à  l'évèché  d'Uzès 
en  1344.  Son  portrait  est  gravé  dans  VHiat, 
des  Card,  Franc.  —  Pierre  Dupuy,  13  sep- 
tembre 1344,  qui  devient  abbé  de  Marmou- 
tier  en  1353.  —  Jean  III,  1353,  qui  en  1354 
passe  à  l'abbaye  de  Tiron.  —  Guill.  de  Chanac, 

30  avril  1354,  nommé  évèque  de  Chartres  le 
23  septembre  1368.  —  Guill.  Duluc,  de  Luco, 
juin  1368,  qui  passe  le  27  mai  1390  à  l'abbaye 
de  Grasse.  —  Jean  Gordon,  27  mai  1390,  ins- 
tallé le  14  août,  f  le  20  septembre  1404.  —  Jean 
du  Bellay,  26  novembre  1404.  installé  le  16  fé- 
vrier 1405,  qui  résigne  en  1431.  —  Jean  du 
Bellay,  le  jeune,  neveu  du  précédent,  30  avril 
1431,  installé  le  10  juillet,  qui  résigne  le  16  no- 
vembre 1474.  —  Louis  du  Bellay,  son  neveu, 
novembre  1474,  f  le  7  septembre  1504.  —  Jean 
de  Mathefelon,  12  octobre  1504,  f  \e  9S  août 
1518.— 'Jacq.  Leroy,  4  octobre  1518,  qui  résigne 
en  1637,  dernier  des  abbés  réguliers.  —  François 
de  Toumon,  cardinal,  archevêque  de  Bourges, 
premier  abbé  commendataire,  1537,  qui  résigne 


en  1538.  —  Jacques  de  Caetelnau  de  Cltmud, 
par  bulles  du  6  décembre  1538,  f  le  6  septeobn 

1586.  —  François  de  Joyeuse,  cardinal.  18  man 

1587,  qui  résigne  en  1605.— Oiarles  de  BourJxm, 
1605,  t  en  1610.  —  Gilles  de  Souuré,  SSjuQ 
1610,  installé  le  8  décembre,  f  le  19  septembre 
1631.   —   Charles  Bouvard,  mars  1632,  t  k 

11  mars  1645.  —  Jules  de  Mazarin,  cvdiBil, 

26  juin  1645,  installé  le  15  octobre,  qui  résipw 
en  1653.  —  Jérôme  Grimaldi,  cardinal,  initallé 
le  15  septembre  1655,  f  le  4  novembre  1685.  - 
Franc.  d'Anglure  de  Bourlemont,  1685,  f  k 

27  juin  1711.  Son  Oraison  funèbre  a  été  im- 
primée in -4*  par  le  P.  Hyacinthe  Avril.  —  Pnoc. 
de  Bertons  de  Grillon,  14  août  1711,  instillé  l« 
23  novembre  1713,  f  en  1721.  —Joseph  Thiari 
de  Bissy,  1721,  qui  résigne  en  1729.  —  Micbd 
Poncet  de  la  Rivière,  évèque  d'Angers,  17S9- 
1730.  —  Andr^Bemard -Constantin  de  Forhk 
d^Oppède,  1730.  Son  portrait,  œtatia  suce  oitiio 
6f,  avec  armoiries  dans  l'angle  supérieur,  est  oob* 
serve  à  la  Bibliothèque  de  Saumur.  —  Ângasle, 
comte  de  Beiliardi,  1767, 1790. 

L'abbaye  portait  d^or  à  pièces  empwiia 
sans  nombre  de  gueules,  chacune  soutciunt 
un  grillet  émargent,  écartelé  de  gueula  à 
3  pals  de  voir  et  un  chef  (for  chargé  à 
dextre  d'une  merlette  de  sable  et  sur  2«  toit 
de  gueules  à  4  fasces  d'argent  ;  —  et  la  com- 
munauté des  roligieux,  d^axur  à  la  crosse 
d^or  posée  en  pal,  accostée  à  dextre  cTunc 
cU  d^argent  et  à  senestre  d^une  fleur  de  lys 
d*or,  comme  elles  sont  dessinées  en  tète  da  I». 
original  de  D.  Huynes,  et  quoi  qu'en  indiquent  u 
contraire  d'autres  livres 

Un  mur  d'enceinte  crénelé  formait  l'enelos  de 
l'abbaye,  —  la  Belle  d^ Anjou,  comme  oo  rappe- 
lait, —  avec  un  chemin  de  ronde  intérieur,  qw 
coupait  vers  l'Est  une  haute  tour,  ayant  nt 
sur  la  ville  de  Saumur  et  où  l'abbé  avait  le 

12  avril  1740  fait  bénir  au  second  étage  tue  cha- 
pelle de  St- André.  Il  n'en  reste  plus  que  U  base. 

Au  pied  fut  consacré  le  25  juin  ITH  m 
nouveau  cimetière  pour  la  petite  paroisse,  qse 
desservait  la  chapelle  de  St-Barthélemy  y  n* 
tenant.  Elle  est  mentionnée  dans  les  balles  de 
1142-1186,  sans  que  rien  en  indique  l'origiM. 
postérieure  certainement  i  la  construction  de 
l'abbaye,  et  ce  n'est  guères  qu'aux  environs  ds 
XVII*  s.  qu'on  y  établit  des  fonts  baptimam. 
Encore  le  service  n'en  était-il  fréquenté  que  psf 
les  habitants  de  l'enclos  conventuel.  Le  desser- 
vant avait  dû,  et  depuis  an  moins  le  xv«  t.,  *  k 
fantaisie  de  quelque  abbé  le  titre  de  curé,  satf 
qu'il  en  eût  le  rang  ni  la  qualité  ni  aucun  droit 
d'assistance  aux  synodes  de  l'fivèché.  La  fête  même 
patronale  restait  celle  de  Sl-Hilaire,  comme  dans  b 
véritable  église  paroissiale,  qui  desservait  le  boorf 
et  tout  l'extérieur  de  l'enclos.  Aujourd'hui,  tout 
an  contraire,  Téglise  St-Hilaire  est  délaissée  fl 
celle  de  Barthélémy  sert  à  la  commune  de  St- 
Hilaire-Saint-Florent,  V.  ce  mot.  —  Curù  it 
St'Barthélemy  :  Jaeq.  Maei,  1593.  -  M 
Lucas,  1596,  1640.  —  René  An^ot,  1651.  t  k 
7  septembre  1686,  âgé  de  64  ans.  —  JsMb  V^ 


SAINT-P 


—  363  — 


SAlNT-P 


loys,  octobre  1686,  jnio  1699.  —  Durson  cTAu- 
bigny,  juin  1699.  —  Et.  Garreau,  décembre 
1718.  ^  Glément-Hatharin  Salmon,  bachelier 
de  Sorbonne,  juin  1724  f  le  14  avril  1740,  à  San- 
mnr,  âgé  de  42  ans,  et  inhnmé  dans  l'église 
Saint-Pierre  dont  il  était  chapelain.  Il  était  de 
plos  prieur  da  Coadray-Maconard  et  de  Gbam- 
pigné-le-Sec.  —  André  Gaanier,  prieur  en  même 
temps  de  Passavant,  janvier  1741,  f  le  26  dé- 
cembre 1772.  —  P.-P.  Léger,  18  février  1773, 
janvier  1793. 

L'église  de  St-Barthélemy  présente  extérieure- 
ment un  haut  mur  nu  en  moyen  appareil  régu- 
lier, plaqué  jusqu'au  toit  de  trois  énormes 
contreforts.  Une  fausse  et  profonde  arcatore  les 
relie,  sous  laquelle  s'ouvrent  les  fenêtres  plein 
cintre  et  dans  la  première  travée  une  porte  ro- 
mane. —  y.  un  dessin  dans  le  Congrès  archéol, 
de  1862.  —  Autrefois  une  ligne  de  créneaux  et  de 
mâchicoulis  formait  le  couronnement  dont  par- 
tie subsiste  encore  au-dessus  du  chœur.  —A  l'in- 
térieur s'ouvre  une  double  nef  de  3  travées,  dont 
la  première,  qui  comprend  le  portail  et  le  clocher, 
est  de  construction  toute  récente.  Une  quatrième 
travée  s'ajoute  à  la  nef  de  gauche  et  constitue  un 
chœur,  à  fond  plat,  évidé  d'une  large  fenêtre  que 
cache  un  tableau  :  la  Présentation  au 
Temple  ;  —  à  cêté,  le  portrait  d'un  moine,  ex 
vota,  un  petit  St  Jean,  un  tableau  aussi  de  St 
Michel,  signé  Emou,  i679.  -^  Sur  la  nef  de 
droite,  apparaissent  les  arceaux  de  deux  portes 
condamnées,  qui  ouvraient  dans  le  couvent,  l'une, 
basse,  plein  ciotre,  l'autre  élevée,  ogivale;  — 
un  tableau,  le  Baiser  de  Judas,  signé  Brunet 
Roque,  i84i;  —  à  l'entrée,  un  bénitier  de 
pierre  à  8  lobes,  et  une  charmante  tête  de  Vierge, 
du  XVII*  s.,  œuvre  d'on  vrai  maître;  —  une  autre 
médiocre,  signée  Vaillant,  1846. — Trois  médail- 
lons très-remarquables  en  pierre  dure,  xv*  s., 
provenant  d'un  ancien  tombeau,  représentent 
J.-C.  chassant  les  vendeurs  du  Temple, 
r Ascension,  et  J.-C,  brisant  les  portes  de 
VEnfer,  La  sacristie  possède  aussi  un  encensoir 
pyramidal  signé  et  daté  :  D.  Lascuche,  1761, 
—  La  cloche  provient  de  Fontevraud  et  porte  le 
nom  de  l'abbesse  Eléonore  do  Bourbon  avec' la 
date  1580. 

L'église  de  St-Barthélemy  formait  à  demi  le 
côté  d'un  vaste  cloître  carré,  aujourd'hui  disparu. 
Sur  l'autre  côté  correspondait  l'admirable  église 
abbatiale,  refaite  en  partie  au  xv«  s.  Le  couvent, 
qui  y  attenait  sur  la  face  opposée,  encadrait  un 
second  carré  avec  cloître  intérieur,  dont  les  bâ- 
timents avaient  été  reconstruits,  sauf  la  face 
vers  N.,  en  1787  ou  1788.  Le  domaine  entier  fut 
attribué  en  1803  à  la  Sénatorerie  d'Orléans,  dont 
était  titulaire  le  poète  Lemercier.  L'église  fut  dé- 
molie, jusqu'aux  fondations,  en  1806.  Tout  ce 
qui  restait  debout,  aliéné  par  l'Etat  en  1833,  fut  ra- 
cheté, dit-on,  pendant  l'œuvre  même  de  la  destruc- 
tion par  H"'*  d'Andigné  de  Yilleqoiers,  qui  en 
fit  don  à  la  Communauté  du  Bon-Pasteur. 
Rien  ne  subsiste  plus  d'antique  que  le  narthex 
de  l'église  abbatiale  (xni*  s.) ,  couvert  d'une 
belle  voôte  en  coupole  ogivale  sur  plan  carré,  — 


une  immense  arcade  xii*  s.,  formant  l'ancienne 
entrée,  à  claveaux  ciselés  de  riches  et  curieux  dé- 
tails de  sculptures, —  et  la  magnifique  crypte  du 
chœur,  recouverte  d'arbustes  et  de  plantes  ;  elle 
comprend  trois  nefs  à  voûte  d'arête,  en  dur  et 
massif  blocage,  portées  sur  20  courtes  colonnes  à 
larges  chapiteaux,  xi«  s.  —  En  dehors  de  l'enclos 
l'ancien  logis  abbatial,  que  flanquent  4  petits 
pavillons,  xvi«  s.,  fut  v-^ndu  tout  d'abord  nal^  et 
est  advenu  aux  Sœurs  de  Ste-Anne,  qui  l'ont 
transformé  par  la  construction  d'une  chapelle  et 
d'un  cloître.  —  Une  vue,  mais  inexacte  et  incom- 
plète, a  été  gravée  au  xviii*  s.  pour  le  recueil  de 
D.  Germain  et  reproduite  par  la  jRetme  d'An- 
jou en  1875.  Une  aquarelle  de  1699  existe  aussi 
dans  les  dessins  de  Gaignières. 

Le  chartrier  de  l'abbaye  St-Florent-de-Saumur 
est  entré  presque  tout  entier,  avec  celui  de  Saint- 
Florent-le- Vieil,  aux  Archives  départementales  et 
en  forme  le  fonds  le  plus  considérable  et  la  plus 
précieux  par  le  nombre  et  l'antiquité  des  docu- 
ments. V Histoire  même  de  V Abbaye  Sattit- 
Florent  Qnsqa'en  1645),  par  D.  Huynes,  s'y 
est  retrouvée  en  Mss.  onginal  autographe  de 
446  folios,  malheureusement  incomplet  de  quelques 
pièces  préliminaires  et  des  8  ou  10  derniers 
folios  du  texte,  qui  ont  pu  être  retranscrits  d'après 
une  copie  du  cabinet  Grille,  conservée  actuelle- 
ment à  la  Bibl.  munie.  d'Angers,  Mss.  769.  Un 
Hss.  autographe,  qui  semble  la  rédaction  primi- 
tive du  travail,  plus  tard  refondu  et  considérable- 
ment augmenté,  existe  à  la  Biblioth.  Nat.,  an- 
cien Résidu  Si-Germain  A  8,  auj.  19,862  fr. 
L'auteur,  qui  avait  terminé  son  œuvre  vers  1646 
ou  1647,  se  rend  témoignage  «  de  n'y  avoir  rien 
«  mis  qu'après  y  avoir  pensé  mûrement...  et*sur 
«  une  attentive  lecture  des  archives  l'espace  de 
c  quatre  ans  ». 

Arch.  de  M.-et-L.  Série  H  Chartrier  de  St-Flor.  et  Bitt, 
de  l'Abb.,  par  D.  Huynes  ~  et  Série  L.  ->  Areh.  comm.  de 
St-HUaire-St-Flor.  Et. -G.  —  Hauxéau,  Gall,  Cktitt,-' 
Chronig.  it Anjou,  1. 11,  p.  xx-xxx  et  180-3S8.  -  Roger, 
Hiit.  d'Anjou,  p.  85-87.  ~  Congriâ  arehéoL,  1868,  p.  f45- 
148.  8f4.  —  Mm.  895.  —  Répert.  archéol.,  1865.  p.  403; 
1868,  p.  S40;  1869,  p.  28.  —  Bévue  d'Anjou,  1854,  t.  IL 
p.  25;  1859,  t.  Il,  p.  331  ;  1875.  p.  265,  »5-3S3.  — Mar- 
chegay,  Arch.  d^ Anjou,  1. 1,  p.  230. 

t*etatf-fe-#ettMe.->y.  St-Florent  de-Saumur, 
Salnl-FlorenMe-Vleil  (Canton  de),  for- 
mant l'angle  N.-E.  de  l'arrond.  de  Gholet,  bordé 
par  les  cantons,  à  l'E.,  de  Chalonnes,  au  S.,  de 
Ghemillé  et  de  Montrovault,  —  à  l'O,  par  le  dé- 
partement de  la  Loire-Inférieure,  —  au  N.  par  la 
Loire  sur  une  longueur  de  24  kil.  1/2,  avec  trois 
passages  sur  la  rive  droite  par  les  ponts  suspendus 
de  St-Florent,  d'Ingrandes  et  de  Montjean.  Il 
comprend  18,881  hectares  répartis  entre  11  com- 
munes, St-Florent-le-Vieil,  Beausse,  Botz,  Bour- 
gneuf.  la  Ghapelle-St-Florent,  St-Laurent- de- la- 
Plaine,  St-Laurent-du-Hottay,  le  Marillais.  le  Mé- 
nil,  Montjean,  la  Pommeraie,  —  et  12  paroisses 
en  y  ajoutant  la  Boutouchère,  annexe  de  St-Flo- 
rent, —  pour  une  population  de  14,93î  hab.  en 
1821,  —  15,6îl  hab.  en  1831,  — 16^058  hab.  en 
1841,  —  15,426  hàb.  en  1851,  —  17,650  hab.  en 
1861.  —  17,155  hab.  en  1872,  —  16,848  hab.  en 


SAINT-P 


—  364  — 


SAINT-P 


1876,  —  dont  las  3/4  viTODt  de  Tagricaltare;  — 
en  dteroiisance  depuis  dix  ans. 

Un  illettré  snr  3  conscrits  I 

Il  est  desservi  dans  tonte  sa  largenr,  snr  le  faite 
extrême  de  la  côte  qni  domine  la  Loire,  par  la 
ronte  départementale  n«  14,  à  laquelle  aboutissent 
du  S.  à  Montjean  et  à  St-Florent  les  deux  routes 
départementales  de  Gholet  ;  —  entre  deux,  de  nom- 
breux chemins  d'intérêt  commun,  descendant  au 
cœur  des  Mauges;  —ainsi  qu'une  dizaine  de  forts 
ruisseaux,  affluents  de  la  Loire.  —  et  à  l'extré- 
mité vers  rO.,  la  pittoresque  rivière  d'Evre,  na- 
vigable en  partie  sur  le  territoire. 

C'est  le  canton  le  plus  petit  de  l'arrondissement, 
après  celui  de  Ghantoceaux,  —  et  l'un  des  plus 
riches,  —  gr&ce  à  l'opulente  vallée  de  la  Loire 
(plus  de  3,000  hect.)  et  aux  plantureuses  prairies 
des  vallées  secondaires,  —  aux  cultures  de  lin,  de 
chanvre,  —  sur  les  coteaux,  de  vignes  blanches, 

—  à  l'élève  du  bétail,  —  aux  mines  de  houille, 
aux  fours  à  chaux  et  à  la  batellerie,  dont  le 
centre  d'activité  est  à  Montjean. 

Saint-Floreat-le-VlelIy  petite  ville,  cbeMieu 
de  canton,  arrood.  de  Gholet  (39  kil.);  ~  à  43  kil. 
d'Angers.  —  Sanctus  Florentiua  de  Glonna  in- 
fra  pago  Pictavo  718  circa  {Diplom.  Chart., 
II,  450).  —  M(mcuierium  quod  est  ëitum  in 
territorio  Pictaven»e  »upra  rippam  Ligeria, 
quod  dicitur  Glonna  sive  sanctua  Florentius 
824  (Liv.  N.,  f.  1).  —  Basilica  aandi  Flo- 
rentii,  quœ  dicitur  Glomna  832  (Ib.,  f.  105). 

—  Monaaterium,  quod  vulgari  nomine  dici- 
tur Glomna  847  (Ib.,  f.  105).  —  Monaaterium 
quod  dicitur  Glanna  848 (Ib.,  f.  2).  —  Monaa- 
terium aancti  Florentii  conatructum  auper 
alvtum  Ligeria  in  pago  videlicet  Medalgico 
843  (Ib.,  f.  4).  —  Glonna  locua  pulcherrimua 
IX*  s.  (Chron.  d^Anjou,  II,  203).  —  Caatel- 
lum,,9  circa  monaaterium  aancti  Florentii 
quod  Vetua  dicitur  1061  (Liv.  Noir,  f.  119; 
liv.  R.,  f.  28).  —  Sanctua  Florentiua  Vetulua 
1090  circa  (D.  Lobineau,  II,  185).  —  Mota 
caaUlli  aancti  Florencii  Veteria  1130  (Liv. 
d'A.,  f.  48).  —  Montglonne  1793.  —  Sur  un 
haut  plateau  (62-108  met.  au  S.),  qui  va  s'abais- 
sant  vers  N.  jusqu'à  22  met.  avec  un  ressaut  vers 
N.-E.  (48  met.)  à  pic  le  long  de  la  rive  gauche 
de  la  Loire.— Entre  St-Lanrent-du-Mottay  (6  kil.) 
et  Beausse  (10  kil.)  à  l'E.,  Beausse  et  Botz 
(7  kil.)  au  S.,  la  Ghapelle-St-FIorent  (6  kil.)  et 
le  HarillaU  (5  kil.)  à  l'O.,  la  Loire  au  N.  et 
Varades  (3  kil.)  sur  la  rive  droite,  dans  le  dé- 
parlement de  la  Loire-Inférieure. 

La  route  départementale  de  Gholet  à  St-FIorent 
pénètre  par  le  S.  en  traversant  le  ruiss.  de  Ton- 
chette,  gravit  par  un  demi-cercle  la  rude  côte 
du  Grand-Moulin  (82  met.),  monte  directement 
vers  N.,  presque  au  centre  du  territoire,  et  aboutit 
sous  la  ville  (4  kil.  500  met.)  à  la  route  départe- 
mentale n«  14,  qni  dessert  le  plateau,  dans  sa 
largeur,  de  l'E.  à  l'O.  (4  kil.  600  met.). 

La  Loire  forme  limite  vers  N.  sur  4  kil.  1/2  de 
longueur,  contenue  à  distance  sur  3  kil.  par  la 
levée  de  Montjean  à  St-Florent.  A  500  met.  en 
aval  y  débouche,  sons  le  vill.  du  Pont-de-Vallée, 


un  ancien  bras  dit  la  Boire-aux-AmU,  qui  le 
prolonge  sous  différents  noms  jusque  Yen  Moau 
Jean.  —  Trois  tlots,  en  amont  de  la  villa,  dépen- 
dent du  territoire,  tandis  que  la  grande  lie  Batail- 
leuse, dont  ils  se  sont  détachés,  reste  anie  i  U 
Loire-Inférieure.— Un  double  pont  saspendv,— de 
3  arches  sur  le  premier  et  le  plus  petit  bras  de 
Loire  vers  St-Florent,  de  4  arches  snr  le  grand 
bras  vers  la  Meilleraie,  ensemble  de  800  mètres,— 
relié  à  travers  l'Ile-Batailleuse  par  une  lerée  cur- 
viligne de  300  met.  (ingénieurs  Escaragoel  et 
Desse),  —  rattache  la  ville  à  la  station  étraDgère  de 
Varades  (1,500  mètres).  Il  a  été  inauguré  le 
6  mai  1852.  —  Forment  limite  vers  l'O.  la  rivièn 
d'Evre  dont  les  rives,  ailleurs  abruptes  et  nues, 
s'aplanissent  et  verdoient  aux  approches  de  la 
Loire  ;  —  vers  S.  le  miss,  de  Touchette  ;  —  ven 
l'E.,  en  partie,  le  miss,  de  la  RieUe,  affluent  de 
la  Boire-aux-Avrils,  comme  les  ruisselets  de  U 
Grande-Vacherie  et  du  Grand-Godelin ,  —  ce 
dernier  né  sur  la  commune,  ainsi  que  le  ruiseeUt 
de  l'Hugerie,  affluent  de  l'Evre. 

En  dépendent  le  bourg  de  la  BootoiichèrB 
Çli  mais.,  278  hab.),  les  vill.  et  ham.  de  la  Joli- 
vière  (8  mais.,  43  hab.),  de  l'Etrie  (8  mais.. 
34  hab.),  de  Marigné  (6  mais.,  41  bab.)>  de  Beau- 
chène  (6  mais.,  22  hab.),  de  Ribotte  (5  mais., 
26  hab.),  de  la  Grande-Vacherie  (5  mais.,  S6  b.), 
de  la  Rielle  (4  mais.,  24  hab.),  du  Grand-Runthe 
(4  mais.,  27  hab.),  du  Pont-de-Vallée  (4  mais., 
19  hab.),  de  l'Humeau  (3  mais.^  18  hab.],  de  U 
Petite-Hugerie  (3  mais  ,  16  hab.),  du  Petit-Breil 
(3  mais.,  19  hab.),  de  la  Baffrie  (3  mais.,  90  h.), 
de  Vaugarreau  (3  mais.,  20  hab.),  de  la  RieUe 
(3  mais.«  11  hab.),  de  la  Réauté  (3  mais.,  15  h.), 
les  châteaux  de  l'Onvrinière,  de  Maumontier  et 
54  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,468  hect,  —  et  non  2,343  beet^ 
comme  l'indiquent  même  des  docimients  officiels, 

—  dont  84  en  vignes,  50  en  taillis  à  l'E.  et  à  FO., 

—  7  en  Inisettes  et  annales,  360  en  préa,  le  resta 
en  labours.  —  Les  lies  Bigeard,  V.  t.  II,  p.  381, 
Buzel  et  Gâche  ont  été  réunies  au  territoire  et 
détachées,  par  décret  du  31  janvier  1814,  de 
Varades,  qui  possédait  même  à  cette  date  use 
prairie  sur  la  rive  gauche. 

Population  :  450  feux  en  1789.  —  i,00i  hab. 
en  1821.  —  fJOf  hab.  en  1831.  —  Î,0f5  hab.  en 
1841.  —  Î,3i8  hab.  en  1851.  —  i,368  hab.  en 
1861.  —  Î,3t7  hab.  en  1866.  —  2,220  bab.  en 
1872.  —  2,209  bab.  en  1876,  —  en  diminati<» 
lente  mais  continue  depuis  15  ans.  —  La  ville 
surtout— 1.053  hab.  en  1861,  i,034  hab.  en  1866. 
964  hab.  en  1872,  958  hab.  en  1876.  —  a  souf- 
fert par  suite  de  la  détresse  de  la  marine,  depuis 
l'ouverture  du  chemin  de  fer.  Les  maisons,  foules 
de  constmction  moderne,  et  quelques-unes  de 
belle  apparence,  s'étagent  partie  le  long  du  quai 
neuf  ou  des  voies  qui  découpent  le  pUteau;  le 
reste,  formant  le  principal  groupe,  concentre  les 
établissements  communaux,  le  long  des  pentes 
rapides  qui  gravissent  l'ancien  Mont-Glonne.  Au 
faite  un  vaste  préau,  qu'on  appelle  la  Cour, 
planté  d'arbres  et  soutenu  vers  N.  par  on  mur  à 
pic  snr  le  rocher,  avec  parapets  de  schiste  décoo- 


SAINT-P 


—  365  — 


SAÎNT-F 


pés  de  ressauts  reetoDgalaires  on  en  demi-oerele, 
domine  un  horison  splendide,  qui  n'a  d'égal  en 
Maine-eU  Loire  qne  les  perspeetiTes  deGenneset 
de  Ghanlooeanx. 

Une  tannerie,  deux  eorderies,  nne  fabrique  de 
chandelle,  qaelqnes  métiers  pour  le  tissage  des 
chanTres,  nn  reste  de  batellerie  animent  tonte 
rindnstrie  locale;  —  plusieurs  pépinières. 

Centre  du  pays  de  la  production  du  chanvre, 
qui  se  récolte  en  abondance  dans  les  lies  et  les 
▼allées  de  la  Loire,  passage  et  rendez-Tous  des 
éleveurs  des  magnifiques  toufs  gras  si  recher- 
chés par  la  boucherie  parisienne,  —  tandis  que 
la  Loire  seulement  sépare  le  pays  de  la  contrée 
des  bœufs  maigres,  —  un  marché  spécial  y  a  été 
créé  pour  la  vente  des  bestiaux  par  arrêté  du 
2  septembre  1865  pour  se  tenir,  indépendamment 
du  marché  hebdomadaire,  le  i«'  et  le  3«  vendredi 
de  chaque  mois,  pendant  9  mois,  d'octobre  à  juin 
inclusivement,  en  concurrence  malheureusement 
avec  les  foires  d'Ingrandes;  — un  autre  marché, 
pour  le  commerce  du  chanvre,  le  3*  vendredi 
des  mêmes  mois,  par  arrêté  du  7  octobre  1867. 

Foires,  sur  un  vaste  champ  admirablement 
situé,  le  samedi  de  la  Passion  et  les  derniers 
samedis  de  juin  et  d'août. 

Recette  de  poste.— CAef-Zteu  de  perception 
pour  les  c"««  de  Beausse,  Botz,  la  Ghapelle-St-Flo- 
rent,  le  Marillais,  St-Florent  et  St-Laurent-du-M. 

Mairie  avec  Justice  de  paix  et  Ecole  laïque 
de  garçons,  construite  en  1864-1865  (archit.  Bi- 
bard).  —  Ecole  libre  de  filles  (Sœurs  de  Saint- 
Chartes  d'Angers),  avec  Salle  éPasile  libre,  créée 
vers  1856  par  M.  de  Quatrebarbes,  faisant  emploi  du 
legs  de  H.  et  de  M"^  Baudouin,  dont  les  portraits 
y  sont  conservés,  avec  un  grand  médaillon  carré 
signé  A.  Belloc,  qui  représente  le  comte  Théod. 
de  Quatrebarbes.  La  même  main  a  fait  élever  en 
1856  dans  le  jardin  des  Sœurs  une  chapelle,  en 
forme  de  croix  latine,  avec  péristyle,  bénite  le 
5  octobre  1858.  Dans  le  bras  droit  de  la  croix  y 
reposent  les  restes  des  deux  Cathelineau  sous  un 
double  sarcophage  en  pierre  blanche,  couvert  de 
deax  drapeaux  croisés  aux  armes  de  France  ;  à  la 
tête  se  dresse  la  statue  de  Cathelineau  par  Molchnet, 
copie  du  monument  mutilé  du  Pin-en-Manges. 

Le  territoire  communal  est  divisé  en  deux 
paroisses  dont  une  affectée  à  la  section  de  la 
Bontonchêre,  V.  ce  mot,  par  ordonnance  du 
19  juiUet  1816. 

La  paroisse  de  St-Pierre,  dont  dépend  la  ville, 
est  desservie  dans  l'anc.  église  abbatiale  (cure, 
19  brumaire  an  XI),  qui,  voûtée  en  pierre^  avait 
mieux  résisté  aux  incendies  do  la  guerre  civile, 
quoique  restée  k  peu  prés  inhabitable,  les  murs 
criblés  de  balles  et  de  boulets,  les  voûtes  décou'* 
vertes,  les  fenêtres  vides,  pendant  plus  de  vingt 
ans.  Une  partie  des  baies  durent  être  enmurées 
en  1806.  Dans  les  premiers  travaux  de  réparation 
exécutés  en  18SS  il  en  fut  fait  autant  des  deux 
arcades  ouvrant  de  la  nef  sur  les  bas-côtés, 
dont  la  partie  vers  N.  fut  consacrée  au  logement 
du  sacriste  avec  une  cheminée  installée  dans  le 
mur.  Une  restauration  générale  en  a  eu  lieu  par 
adijadieation  du  90  mars  1859  (archit.  Et.  Lebou- 


cber),  qui  assure  au  moins  la  conservation  de  ee 
vaste  édifice,  debout  dans  une  situation  superbe, 
sur  la  créle  du  rocher,  en  vue  de  tout  l'horizon. 
V.  une  lithographie  de  Méliand  dans  les  Vues 
pittoresques  (Paris,  Héquignon,  in-fol.  obl.)i  on 
autre  par  de  Wismes,  dans  L'Anjou  (in-fol.  ,1862). 
Il  est  formé  de  deux  parties  de  dates  bien  dis- 
tinctes. —  A  l'entrée  s'ouvre  un  péristyle  voûté 
ou  narthex,  dont  la  frise,  autour  du  plafond,  est 
décorée  de  calices,  de  crosses,  de  burettes,  d'os- 
tensoirs et  de  gerbes  de  blé,  de  grappes  de  raisins, 
de  guirlandes  d'élégants  rinceaux,  avec  écussons 
intercalés.  Au-dessus  s'élève  la  façade  en  haut 
pignon,  où  figure  dans  un  ovale  le  profil  de 
Louis  XIV  en  perruque,  que  la  tradition,  —  ainsi 
qu'on  la  fait  parler  partout,— montre  conmie  le  por- 
trait de  Gharlemagne.— Au  sommet  la  devise  béné- 
dictine Pcuc,  dans  une  couronne.— La  tour  octogone 
du  clocher  xvii*  s.,  qui  domine  au  centre,  haute  au- 
trefois de  80  pieds,  sur  une  base  du  xiii«  s.,  a  été 
décapitée;  elleportaitpourcouronnementunetiarB, 
symbole  de  l'indépendance  antique  de  l'abbaye. 
La  vaste  nef,  d'aspect  nu  et  délabré,  se  prolonge 
enure  les  places  vides  de  quatre  autels  latéraux  ;  — 
puis  le  transept,  découpé  par  un  mur  transversal 
en  quatre  chapelles,  avec  statues  et  tableaux  mo- 
dernes, sans  aucun  style,  et  les  autels  de  la  Saletle 
et  de  l'Immaculée-Conception;  dans  la  seconde,  à 
gauche,  statue  de  St  Mauron  en  terre  cuite  peinte, 
et  des  reliques  de  St  FlorenL  Toute  cette  partie  de 
l'église  date  de  la  reconstruction  qui  eut  lieu  en 
1702.  On  acheva  alors  de  détruire  une  admirable 
chapelle  souterraine  de  la  Vierge,  déjà  saccagée 
en  1640  par  les  religieux  et  dont  on  avait  à  cette 
date  démoli  les  trois  autels  pour  en  employer  une 
des  pierres  à  la  tombe  du  cellerior,  l'autre  au  dal- 
lage.—Le  reste  de  l'œuvre  date  de  1280;  mais  à 
peine,  pour  le  transept,  entrevoit-on,  sauf  à  l'exté* 
rieur,  où  apparaissent  les  baies  enmurées,  qu'on  a 
conservé  quelques-uns  des  murs  remaniés.  Le  style 
du  XIII*  s.  se  reconnaît  aux  9  fenêtres  ogivales  du 
chœur,  à  fond  plat  rectangulaire,  plus  large  que  la 
nef;  mais  la  voûte  en  est  cachée  par  un  replâtrage  et 
de  faux  arcs  doubleaux  avec  colonnes  appliquées 
aux  murs.  —  Derrière  le  mattre-autel,  une  ins- 
cription sur  marbre  blanc  «  recommande  aux 
«  prières  du  lecteur  l'Ame  de  messire  Jacq.  Flo- 
«  riot  de  la  Freurière,  anc  chevalier  de  StpLouis, 
«  capitaine  de  cavalerie  sous  Louis  XVI  et  depuis 
«  commandant  général  de  la  cavalerie  vendéenne, 
«  inhumé  dans  le  cimetière  de  ce  lieu  et  mort  en 
«  1793  des  blessures  qu'il  a  reçues  au  siège  de 
«  Nantes. . .  >.  Une  des  marches  de  l'autel  con- 
serve aussi  les  restes  d'une  épitapiie  à  la  date  du 
23  avril  1629  avec  deux  écussons  :  part»  d'argent 
à  la  fasce  lozangée  de  ... ,  qu'on  retrouve  sur 
un  autre  fragment  de  dalle  à  la  fasce  loxaiigée 
de  m.,  accompagnée  de  3  fleurs  de  lys,  îencheft 
ienpointe;  —d'autres  dalles  encore  se  rencontrent 
sous  le  narthex  et  à  l'entrée  de  l'églÎM,  mais  ab- 
solument effacées.  C'est  au  fond  du  chœur,  que 
se  cache  le  tombeau,  tant  de  fois  décrit,  de  fion- 
champs,  V.  ce  nom,  chef-d'œuvre  de  David,  où 
se  rendent  en  pèlerinage  tous  les  amis  des  arts  et 
des  grands  souvenirs.  Il  est  malheureosementi  mal- 


SAINT-F 


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SAINT-P 


gré  la  conceptioD  éyidenle  de  l'artiste,  adossé  k  la 
mnraiUe  et  par  suite  à  demi-dérobé  à  radmiration. 
Des  quatre  bas-reliefs,  qui  devaient  décorer  le  socle, 
la  Foi,  la  I>ouleur,  la  France,  la  Religion, 
les  deux  premiers  seuls  ont  pu  être  mis  en  place  ; 
Ids  deux  autres  gisent  à  Tabandon  dans  un  grenier. 

L'ancienne  église  paroissiale,  sous  le  vocable 
de  St  Pierre,  située  sur  la  grande  rue,  vis-à-vis 
la  place  du  Marché,  n'était  pas  voûtée  et  par 
suite  resta  complètement  à  découvert  après  l'in- 
cendie. La  population  en  sollicita  pendant  plus 
de  SO  ans  la  restauration,  dans  l'espérance  d'ob- 
tenir l'installation  de  quelque  grand  établissement 
d'instruction  ou  d'industrie  dans  l'abbatiale.  — 
Le  choix  fait,  la  démolition  de  l'église  condamnée 
fut  entreprise  en  partie  après  1830  ;  dans  la  nuit 
du  13  au  14  mai  1836  le  clocher  s'écroula.  Il  ne 
reste  plus  qu'une  aile,  formant  autrefois  la  c/ia- 
pelle  de  Monmoutier  et  de  Montifroy,  comme 
l'indiquait  une  lame  de  marbre  noir,  au-dessus 
de  la  porte  dans  un  double  cartouche  avec  la  date 
1666,  entourée  du  collier  de  l'Ordre.  Cette  ruine  a 
été  englobée  en  1874  dans  la  bâtisse  d'une  chapelle 
du  Sacré'Cceur  de  forme  rectangulaire,  de  trois 
travées  avec  ares  doudieaux  plein  cintre,  les  cinq 
fenêtres  assombries  de  vitraux  signés,  H.  Ely, 
de  Nantes,  le  tout  d'un  luxe  plus  prétentieux 
qu'artistique.  Sur  la  porte  figurent  les  deux  dates, 
1674-1874,  la  première  modifiée  sans  antre  façon 
pour  la  symétrie.  —  £Ue  fait  partie  des  dépen- 
dances de  la  cure,  une  des  plus  belles  du  diocèse. 

Dans  le  cimetière,  qui  domine  l'horizon  vers 
Sud,  s'élève  une  charmante  chapelle  de  Saint- 
Sauveur,  œuvre  des  premières  années  du  xvi«  s., 
s'il  en  faut  reporter  la  construction  à  l'abbé  Jean 
de  Mathefelon,  dont  les  armes  figurent  encore  à 
une  des  voûtes  :  d^or,  à  6  écuatona  de  gueules, 
3,îetl.  L'édifice,  rectangulaire  (7"»,92  sur  3",96), 
comprend  trois  travées,  de  8  nervures  à  la  voûte, 
réunies  autour  d'une  clé  armoriée  et  entrecroi- 
sées par  des  nervures  transversales  sur  de  char- 
mantes rosaces;  —  de  chaque  côté,  s'ouvrent  deux 
hautes  fenêtres,  à  meneaux  brisés;  une  cinquième 
au  fond  du  chœur  ;  au-dessous,  les  restes  d'un 
rétable  (2b,60  sur  1"',40),  portant  au  centre  un 
médaillon  du  Christ  bénissant,  et  deux  statuettes 
mutilées;  la  porte  d'entrée  en  anse  de  panier 
surmontée  de  crochets  et  de  choux  fleuris  ;  près 
du  seuil,  la  pierre  tumulaire  de  Jos.-Aug.  Ces- 
bron  de  la  Guérinière,  V.  ce  nom.  Autrefois  à 
la  présentation  et  à  la  collation  des  religieux, 
la  chapelle  a  été  déclarée  communale  par  dé- 
cision ministérielle  du  15  octobre  1842,  et  vers 
ce  temps  restaurée  en  partie  avec  une  allocation 
du  Conseil  général.  Elle  tombe  de  nouveau  en 
ruines  et  est  délaissée.  Y.  un  dessin  dans  Berthe, 
Hss.  896,  t.  II,  f.  as,  et  une  gravure  par  Hawke 
dans  l'Anjou  de  M.  Godard. 

Tonte  cette  région  dut  être  un  centre  considé- 
rable dès  les  premiers  tges,  quoiqn'à  peine 
quelques  traces  visibles  en  restent  à  signaler. 
C'est  à  des  temps  inconnus  que  se  reporte  le 
cromlech  du  coteau  de  la  Rielle,  V.  ce  mot 
La  grande  voie  de  Tours  à  Nantes ,  péné- 
trait vers  l'E.  à  U  Petite-Vacherie  et  traversait 


par  Hayet  et  les  abords  du  bourg  jusqu'au  Maril- 
lais,  rejointe  à  la  ferme  de  la  Voie  par  la  grand 
chemin  de  Chemillé,  qui  descend  dea  coteaux  de 
Marigné  et  de  Maumoutier.  Il  ne  peut  faire  doute 
qu'une  troisième  voie  ne  se  dirigeât ,  comme 
aujourd'hui,  vers  S.  au  cœur  des  HaogBS  ;  — 
mais  la  principale  agglomération  primitive  parait 
s'être  réunie  dans  la  vallée,  au  débouché  de 
l'Evre.  Le  pays  fut  évangélisé  sur  la  fin  proba- 
blement du  IV*  s.  par  St  Florent,  qui  s'établit  aux 
flancs  du  Montglonne  avec  une  colonie  d'apôtres, 
et  fonda  l'église  primitive  de  la  paroisse  Saint- 
Pierre,  où  devait  reposer  son  tombeau.  St  Mauron 
rallia  vers  la  fin  du  vii«  s.  les  solitaires  dispersés 
et  fut  inhumé  dans  l'église  St-Sanveur,  première 
église  monacale,  dédiée  plus  tard  à  St  Sanvenr 
et  à  St  Florent  et  dont  la  chapelle  du  dmelièrs 
garde  encore  le  vocable  antique.  ~  C'est  seu- 
lement sur  la  fin  du  viii*  s.  avec  Ahaldus, 
qu'on  y  trouve  organisée  sous  une  règle  oertainc, 
une  communauté  religieuse.  Charlemagne,  ma 
certainement  par  quelque  pensée  politique,  aptes 
s'être  entendu  avec  cet  abbé,  fit  reconstruire  de 
fond  en  comble  en  marbre  le  monastère  et  y  consti- 
tua sous  son  influence  directe  comme  on  ceniie 
d'action  sur  le  pays  des  Mauges,  qu'il  donna  en 
toute  propriété  aux  moines,  en  leur  assorant  une 
immunité  complète  de  toute  justice,  de  tout  impôt, 
de  toute  redevance  ou  servitude  de  maître  étran- 
ger: Entre  autres  privilèges,  l'abbaye  reçut  de 
plus  le  droit  de  libre  circulation  sur  tontes  las  ri- 
vières de  l'empire  pour  quatre  de  ses  balaanx. 
Louis  le  Débonnaire  continuant  l'œuvre  de  son 
père,  fit  revenir  exprès  d'Italie  des  moines,  qu'il 
y  avait  envoyés,  avec  leur  abbé  Frotbert»  et  les  y 
installa  pour  inaugurer  la  règle  bénédietina  (8U). 
Vers  ce  temps  florissaient  tout  à  l'antonr  <k 
petits  groupes  religieux  d'hommes  et  de  fisiiuBes, 
qu'un  même  désastre  allait  disperser,  sans  laisser 
d'eux  aucun  souvenir.  Toutes  les  cbroniqoes  et 
les  chartes  vantent  alors  la  beauté,  la  riebesse, 
la  fertilité  de  cette  région  privilégiée,  que  reven- 
diquaient les  souverains  de  la  Bretagne.  Dès  le 
début  de  la  guerre  contre  Charles  la  Chauve,  No- 
ménoé  y  fut  accoeilli  avec  honneur  par  les  moines, 
qu'il  combla  de  ses  largesses  et  qui  élevèrent  sa 
statue  au  faite  de  leur  église  ;  mais  l'abbé  Didoa. 
parent  de  l'empereur  et  placé  là  sans  aucun  doute 
pour  servir  les  intérêts  de  l'empire,  lafit  jeter  bas 
et  donna  l'alarme  aux  Francs.  Le  Breton  averti 
revint  à  temps  et  mit  alors  tout  en  feu  (vers  845\ 
Le  don  par  Charles  le  Chauve  de  la  villa  de 
St-Jean  et  de  plusieurs  fiscs  royaux  apportèrent 
à  ce  désastre  une  première  compensation,  com- 
plétée par  une  faveur  suprême.  Le  pays,  dépen- 
dant de  Saint-Florent,  relevait,  comme  toutes  les 
Mauges,  de  l'évèché  de  Poitiers.  Un  diplôme  im- 
périal du  8  juin  849,  donné  de  l'aveu  et  même, 
est-il  dit,  à  la  prière  de  l'évèque  et  avec  Tap* 
probation  dos  prélats  de  Tours,  d'Angers»  de 
Limoges,  de  Nantes,  de  Périgueux,  d'Angouléme, 
déclara  le  territoire  des  moines  exempt  de  toutes 
exactions  synodales,  indépendant  par  suite  du 
pouvoir  épiscopal,  comme  il  l'était  déjà  à  peu 
près  du  pouvoir  civil.  *  Mais  à  peine  la  monas* 


SAINT-P 


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SAINT-P 


tère  était-fl  neonstrait  avec  ane  opulence  nou- 
velle, grâce  aux  dons  de  Charles  le  Ghanve  et 
même  de  Noménoé,  blessé  à  la  caisse  dans  son 
expédition,  qu'apparaissent  les  hordes  normandes 
(853).  Les  moines  s'enfaient  avec  les  reliques.  De 
retour  dès  avant  860,  ils  se  réfugient  de  nouveau 
en  865  à  St-Savin,  en  866  à  St-Gondon,  qu'un 
diplôme  leur  oclroie  ponr  retraite  et  oà  ils  rési- 
daient encore  en  881.  —  On  les  trouve  enfin  à 
Toornus,  sans  qne,  —  malgré  des  récits  de  pore 
fable,  on  sache,— et  la  chroniqne  môme  du  couvent 
déclarait  l'ignorer  dès  le  zi«  s.,  —  quelles  tra- 
verses les  avaient  amenés  ainsi  jusqu'en  Bourgogne. 

Ahhéë  du  Montglanne  :  Mauron,  f  vers 
690-700.  —  Abaldtts,  799,  810  drca.  —  Ar- 
nulfuB,  890  circa.  —  Hilboldua,  dont  le  nom 
seul  est  mentionné.  —  Frotberiua,  8Sé.  — 
ArualduB,  830  circa.  —  Gauëbertus,  ....— 
JDidon.843,  f  en  mai  849.— ilaouZ,  Radulfus, 
juin  849.  -  Hecfreduë,  866.  —  Raoul II,  s'il 
fanr  en  croire  on  dipléme  de  Garloman,  que  sa  date 
paraît  assigner  au  5  juin  881,  quoiqu'elle  soulève 
bien  des  difficultés.  D.  Huynes  l'assigne  i  l'année 
850  et  ne  reconnaît  qu'un  seul  abbé  Raoul. 

La  communauté,  au  retour  de  l'exil,  se  recons- 
titua dans  le  château  de  Saumur.  —  St-Florent- 
le^eune  remplace  alors  St-FIorent-du-Hon talonne, 
qui  devient  St-Fiorent-Ie- Vieux  et  descend  au  rang 
de  simple  prieuré,  quoique  en  gardant,  par  tra- 
dition, le  titre  d'abbaye.  Dès  950  un  moine  dé- 
voué, Gualo,  y  avait  été  envoyé  avec  qualité  de 
prieur,  pour  sauvegarder  la  propriété  commune 
et  empêcher  qu'aucun  ordre  étranger  ne  s'y  éta- 
blit après  le  départ  des  Normands.  Sur  le  pla- 
teau dévasté  un  seul  homme  avait  survécu,  se 
cachant' dans  les  cavernes,  couchant  sur  les  arbres, 
traqué  par  les  barbares,  à  l'aide  de  chiens  dressés 
pour  cette  chasse.  Le  moine  dégagea  des  décombres 
les  cryptes  sacrées,  s'occupa  de  recruter  une  nou- 
velle clientèle  de  chevaliers  pour  protéger  son 
œuvre  et,  d'après  la  chronique,  aurait  même  en- 
voyé chercher  tout  d'abord  â  Nantes  une  sauve- 
garde auprès  du  chef  normand  Hasting,  alors  de- 
puis longtemps  disparu.  Après  la  ruine  du  mo- 
nastère du  cbâteau  de  Saumur,  V.  ci-dessua, 
p.  360,  Pabbé  Frédéric  se  réfugia  quelques  mois, 
avec  le  prieur  Létard  et  7  frères,  à  St-Floreni-le- 
Vieil,  où  il  revint  encore  en  1036  pour  la  dédi- 
cace de  la  nouvelle  église. 

Vers  ce  temps  même  le  comte  Foulques,  de 
l'aveu  de  l'abbé,  venait  d'élever  sur  la  crête 
occidentale,  au  faite  d'une  haute  motte,  un  puis- 
sant donjon.  Geoffroi  Martel  y  ajouta  une  en- 
ceinte enveloppant  l'abbaye  et  le  bourg  des 
moines,  à  qui  en  resta  confiée  la  garde.  Geoffroy  le 
Jeune  en  1061  leur  reconnut  expressément  ce  droit, 
s  la  charge  de  ne  remettre  la  place  aux  mains  d'au- 
cun maître,  sous  peine  de  forfaiture,~et  Geoffroy 
Plantagenet  en  1130  prit  l'engagement,  pour  lui 
et  ses  successeurs,  de  n'établir  jamais  dans 
l'étendue  du  territoire  de  St-Florent  aucun  muni- 
cipe  (Liv.  d'A.,  f.  48  v»).  —  En  14i8  les  habi- 
tants mirent  1,000  livres  à  la  disposition  de  l'abbé 
pour  restaurer  les  défenses  ruinées  du  château  en 
we  de  la  guerre  imminente  ;  et  bien  en  prit,  car 


le  jour  de  la  St-André  1426  une  bande  de  rou- 
tiers, trouvant  les  portes  closes  de  la  ville,  esca- 
lada les  murs,  mais  fut  tenue  en  bride  par  la 
garnison  qui  les  força  à  dégueri>ir.  —  L'abbaye 
n'en  fut  pas  moins  à  plusieurs  reprises  investie 
et  pillée  par  les  bandes,  notamment  pendant  la 
Ligue,  fin  1591,  la  place  était  occupée  par  une 
garnison  royale  quand  l'armée  du  duc  de  Mer- 
cœur,  en  partie  composée  d'Espagnols,  l'y  vint 
investir,  y  pénétra  d'assaut  le  18  décembre  et 
n'en  sortit  qu'après  avoir  abattu  toutes  les  dé- 
fenses. —  La  motte  du  château  existe  encore 
en  partie  ;  les  dernières  constructions  ont  été  n^- 
sées  vers  1806. 

L'abbé  de  St-Florent-le-Jeune  restait  seigneur 
temporel  et  spirituel  du  «  territoire  exempt  >  de 
St-Florent-le- Vieil,  qui  comprenait  dix  paroisses, 
déclarées  de  nul  diocèse,  nuHtue  dîocests,  et  ne 
relevant  que  du  pape  directement  :  St-Florent-le- 
Vieil,  avec  son  annexe  de  la  Boutouchère,  leMénil, 
Bouzillé,  St-Laurent-du-Mottay,  Boti,  le  Marillais. 
la  Ghapelle-St-Florent,  Beausse,  la  Boissière  et 
St-Macaire-en-Mauges.  Pour  plus  grande  re- 
marque d'indépendance,  la  fête  même  de  St 
Maurice,  patron  du  diocèse,  n'y  était  pas  célébrée 
dans  le  ressort  de  l'abbaye.  Au  xiii*,  au  xiv*  s. 
surtout,  les  évêqnes  d'Angers  revendiquèrent  en 
vain  l'exercice  de  leur  suprématie  impuissante. 
C'est  par  transaction  seulement  du  23  juin  1673, 
que  le  droit  de  la  juridiction  épiscopale  futreconnu, 
sous  la  condition  que  le  prieur,  chargé  de  la  di- 
rection spirituelle  des  religieux,  serait  institué  en 
titre  vicaire  général  né  et  irrévocable  de  l'évèque 
pour  le  territoire  qui  conserva  en  même  temps 
son  offlcialilé  propre.  Trois  autres  officiers  de- 
puis le  XI*  s.  s'y  partageaient  les  pouvoirs  de 
l'abbé  :  ~  le  prévôt,  de  qui  relevait  la  féodalité 
de  l'abbaye,  —  le  ceîlerier,  chargé  de  l'admi- 
nistration de  la  maison  et  du  temporel  et  de  la 
distribution  des  auménes,  comprenant  quatre  bois- 
seaux de  blé  trois  fois  par  semaine  et  la  nourri- 
ture chaque  jour  d'un  pauvre,  sans  compter  la 
grande  aumône  du  Vendredi- Saint  ;  ^  le  ea- 
crtste,  à  qui  appartenait  la  juridiction  spirituelle 
de  tout  le  territoire,  et  en  particulier,  comme 
matlre-école,  êcolatticus  et  adminiêtrator  to^ 
dua  apiritualitatiê  territorii,  la  nomination 
des  maîtres  d'école.  On  lui  voit  exercer  ce  droit 
par  acte  du  8  avril  1438  au  profit  de  Jacq.  Fres- 
nais,  clerc,  à  qui  il  attribue  l'enseignement  sur 
tout  le  territoire,  regimen  acolarum  ville  et 
foetus  tem'tortt.  Le  logis  dit  de  l'Ecole  «  pour 
«  l'exercice  et  instruction  de  la  jeunesse  »,  s'éle- 
vait devant  la  porte  même  de  l'abbaye.  Il  avait 
été  rasé  dès  avant  1599.  —  On  voit  pourtant  le 
l<r  janvier  1660  Martial  Gollineau  nommé  à  cette 
charge  pour  St-Floreot,  et  un  second  maître,  Jean 
Pivert,  le  24  novembre,  le  premier  ne  suffisant 
pas  à  la  ville.  —  Il  n'existait  plus  ni  école  ni 
bureau  de  secours  pour  les  uuilades , .  quand 
d^*«  Anne  Macé,  résidant  à  Angers  mais  originaire 
de  St-Florent,  y  fonda  le  9  octobre  1757  une 
école  de  filles  pauvres,  admises  sur  la  désignation 
du  curé,  ainsi  que  la  maltresse,  qui  avait  chftrgQ 
aussi  de  pratiquer  la  pharmacie. 


SAINT-P 


—  368  — 


SAINT-P 


Ces  qofttra  offices,  aatrefoîs  à  la  discrétion 
complète  de  l'abbé,  étaient  devenus  pen  à  pea  de 
▼éritables  bénéfices.  Après  l'entrée  de  la  congré- 
gation de  St-Manr,  le  priear  prit  le  titre  de 
prteur-sacrtsfe  et  conféra  tons  les  bénéfices 
simples  du  territoire.  L'abbé  conférait  de  plein 
droit  les  cures  et  notamment  celle  de  St-Pietre 
de  St-lrlorent,  dont  les  religieux  étaient  curés 
primitifs,  comme  le  décida,  après  de  longs  procès, 
un  arrêt  définitif  du  Présidial  d'Angers  du 
6  mai  1716. 

Curée  :  Guill.  Cardin,  1512.  —  Pierre 
Libeau,  1603,  1631.  —  Pierre  Delaunay , 
1642-1663.  —  Pierre  Letheulle,  1673,  1680.  — 
Pierre  Bonvalet,  1688, 1703.  —  Clément  Vételé, 
1711,  1718.  —  Jean-Bapt  Rigault,  1721,  1742. 
—  Alexandre-Jos.  Richard  de  Longerie,  1755, 
qui  résigne  en  1783.  —  Mich.-Franç.  Gruget, 
anc.  vicaire,  installé  le  24  mars  1783,  f  en  fonc- 
tions le  20  avril  1825,  âgé  de  81  ans,  comme 
l'indique  l'inscription  de  sa  tombe  dans  le  cime- 
tière. 

A  l'extrémité  vers  TO.  et  sur  la  crête  du 
rocher,  qui  domine  le  vieux  bourg  du  Marillais 
s'élevait  jusqu'à  la  Révolution  la  chapelle  de 
Si'Nicolas,  mentionnée  dans  la  bulle  de  1186, 
comme  dépendance  de  N.-D.-du-Harillais,  mais 
qui  depuis  longtemps  au  xvii*  s.  était  à  la  pré- 
sentation et  A  la  collation  des  religieux.  Elle  restait 
ouverte  à  tous  les  vents  sans  porte  ni  fenôtre  dès 
le  xviii*  s.,  et  le  service  en  fut  transféré,  malgré 
toutes  protestations,  à  f  église  paroissiale.  —  Le 
chemin,  le  coteau,  le  port,  les  moulins  en  con- 
servent le  nom.  De  1842  à  1844  les  ouvriers,  en 
abaissant  le  chemin,  qui  descend  de  St-FIorent, 
mirent  à  jour  sur  le  rebord  vers  N.  plusieurs 
doubles  alignements  symétriques  de  tombes  en 
pierre,  renfermant  chacune  deux  sépultures.  Une 
fibule  en  or,  dit-on,  et  diverses  médailles  en  pro- 
viennent, dont  je  n'ai  pu  avoir  le  signalement. 

Vers  1641  s'établit  en  ville  une  maison  de 
religieuses  Cordelièreê  du  Tiers-Ordre  «  sons  le 
«  titre  de  Ste-Elisabeth  »,  au  nombre  d'une  qua- 
rantaine en  1667,  réduites  à  20  en  1699,  —  ayant 
église,  cloîtres,  dortoirs  et  des  revenus  à  suffi- 
sance, —  entre  autres  domaines,  la  closerie  de  la 
Pierre.  —  En  est  supérieure  en  1789  Renée  Gau- 
treau.  —  C'est  aujourd'hui  la  maison  des  Sœnrs 
de  St-Charles.  —  Auprès  s'élevait  une  maison  de 
Sceura  paroissiales  dites  de  Ste-Croix,  conver- 
tie en  1793  en  hôpital  militaire  et  où  fut  recueilli 
et  mourut  Cathelinean. 

La  chfttellenie,  qui  constituait  le  domaino  des 
religieux,  avait  ses  prisons,  sa  mesure  de 
16  boisseaux  pour  13  des  Ponts-de-Cé,  sa  cour 
de  justice  et  ses  fourches  patibulaires  à  la  Croix- 
de-Justicion,  sur  le  coteau  de  St-Nicolas.  —  La 
main  mise  par  les  moines  sur  tout  le  domaine  y 
avait  empêché  la  création  d'une  juridiction  royale  ; 
—mais  il  y  fonctionnait  un  important  Grenier  à  sel, 
dont  les  bâtiments  s'élevaient  à  l'E.  de  la  ville,  près 
le  Petit-Pont.  Il  approvbionnait  30  paroisses. 

La  paroisse  dépendait  dès  an  moins  les  pre- 
mières années  du  xi«  s.  de  l'Anjou,  de  l'Evêché 
de  Poitiers  jusqu'en  849,  plus  tard  de  nul  diocèse, 


eonune  il  est  dit,  jusqu'à  la  transaction  de  len, 
qui  la  soumet  à  l'Evêché  d'Angers,  in  District 
en  1788  de  Beanpréau.  Elle  devient  chef-lien  tfm 
District  en  1790  et  d'un  simple  canton  en  l'in  Vm 

L'abbaye  en  1789  était  à  peu  près  vide,  et  dé» 
1748  une  enquête  constatait  qu'il  n'y  résidait  plu 
que  huit  religieux.  Les  bâtiments,  formant  éqoem 
vers  l'E.  et  vers  S.,  avec  cloître  intérieur,  étaiat 
fermés  vers  N.  par  l'église  et  s'ouvraient  i  TO. 
sur  une  grande  cour,  bordés  dans  toute  leor  ku- 
gueur  sur  la  grande  me  par  de  hautes  terrasses, 
que  surplombaient  les  jardins  et  la  basse-coor. 
Le  district,  la  mairie,  la  gendarmerie,  U  prisos 
trouvèrent  à  s'installer  dans  ses  dépendances. 
L'emplacement  de  l'abbaye  fut  venda  nat^  b 
19  vendémiaire  au  lY  au  ciL  Gaxean,  d'Angers. 

Dès  le  10  et  le  11  mars  1793  llnsurrectioD,  qu 
couvait  depuis  deux  ans,  avsdt  éclaté  et  fait  des 
victimes  à  Geste,  à  Jallais,  à  Chameaux,  i  God- 
nord,  à  Yarades.  Elle  prit  un  corps  et  une  direc- 
tion le  12  à  St-Florent.  Dès  9  heures  du  matin  U 
ville  se  trouva  investie  de  toutes  parts,  par  bo 
rassemblement  armé,  de  5  à  6,000  hommes,  qù 
paraissait  dirigé  surtout  par  les  domestiqaes  de 
la  Hauvoisinière.  150  gardes  nationaux  i  peioe, 
dont  60  seulement  armés  de  fusils,  tons  époûès 
déjà  par  une  journée  d'alarme  et  une  nnit  ce 
veille,  protégeaient  le  District  assemblé,  avec 
deux  petits  canons.  Un  officier  municipal,  Jacob. 
qui  veut  haranguer  la  foule,  est  massacré;  su 
autre  manqué  d'un  conp  de  feu;  les  dtojeas 
Audiganne  et  Lemotheux,  commis  du  District, 
sont  blessés  à  mort,  les  deux  canonnien  Masse, 
filassier,  Dalaine,  ferblantier,  tués  sor  leon 
pièces,  et  la  petite  troupe  de  patriotes  estrédoîM 
à  se  débander  après  une  heure  et  demie  de  latte. 
Quatre  insurgés  avaient  péri  et  40  gisaient  bief* 
ses  pour  la  plupart  mortellement.  L'adtaisii* 
tration  fut  mise  au  pillage,  caisse,  meubles 
et  papiers,  et  le  lendemain  13,  les  maisons  di 
procureur-syndic  Renou ,  du  commandant  de 
la  garde  nationale  Letoumean  et  de  l'sBbir- 
giste  Guilloteau ,  saccagées  de  la  cave  an  {re- 
nier. —  Les  troupes  nationales  ne  rentrèrent 
en  ville  que  le  12  avril.  On  sait  que  le  18  octobre 
suivant  une  partie  de  la  grande  armée  vendéense, 
Y.  t.  I,  p.  410,  y  franchissait  la  Loire.  -  Le 
25  frimaire  an  II  la  ville  fut  occupée  par  sae 
division  sous  le  commandement  de  Cbapron,  qv 
reliait  ses  opérations  à  celles  de  Grignon  et  de 
Delmas.  —  Encore,  après  eux,  le  27  prairiil 
an  II  une  bande  vendéenne  vint  incendier  les 
maisons  des  patriotes  et  notamment  les  éfiises 
et  le  couvent,  qui  servaient  de  casernes.  Beft^ 
des  chefs,  qui  vers  le  soir  étaient  aDés  naipef 
sur  le  rivage  la  barque  canonnière,  furent  atteints 
et  blessés  à  mort  par  des  coups  de  feu.  On  pré- 
tend qu'après  tous  ces  désastres  il  ne  resu 
debout  qu'une  seule  maison  ;  10  on  12  seolea^ 
étaient  rebâties  en  l'an  XIII.  -  En  1816  toos 
les  esprits  y  furent  surexcités  par  les  recherches 
d'un  prétendu  trésor,  poursuivies  sur  les  ré«if 
tions  d'un  brigadier  de  gendarmerie  et  reprises 
de  nouveau  en  pure  perte  pendant  3  joon  '^ 
juillet  1821  par  les  conseillers  Janvier  et  Bisar^ 


SAINT-P 


—  3é9  — 


SÀtNT-â 


et  Toopeliii,  propriélaire.  —  Le  SS  septembre 
I8S3  la  dacbesse  d'Angoolème,  allant  de  Nantes 
à  Angers,  se  détourna  nn  instant  ponr  s'arrêter 
à  St-Florent.  C'est  en  soavenlr  de  cette  visite 
qu'a  été  élevée,  en  18S6,  sur  l'ancienne  motte  da 
cbAtean  féodal,  une  colonne  d'ordre  dorique,  en 
taffeau  blanc,  sur  piédestal  en  granit  de  Bécon, 
d'une  bautenr  totale  de  près  de  17  mètres  (areb. 
Villers),  avec  des  inscriptions  commémoratives, 
qui  furent  abattues  après  1830.  —  Le  11  juillet 
1825  avait  eu  lieu  l'inauguration  du  monument  de 
Boncbamps,  qu'aucune  révolution  ne  mutilera. 

Maircê  :  Boêile,  ancien  feudiste.  —  Ban'é, 
l«r  messidor  an  YIU.  —  Josepb-Franc.-Harie 
Cesbron-Guérinière,  anc.  lieutenant  d'artillerie 
an  S"  bauiilon  de  Maine-et-Loire,  S  janvier  1806, 
installé  le  22  avril.  —  Jean-Ant.-René  Richard, 
V.  ce  nom,  24  août  1810.  —  Simon-Pierre 
ATartin,  anc.  notaire,  puis  administrateur  du 
District,  1812.  —  Louis-Franc. -Marie  X«ecoq, 
SI  mars  1815.  ^  Claude-Louis  Gagtau,  23  août 
1815.  —  Auguste  Ceabron-Guérinière,  11  sep- 
tembre 1831,  t  en  1841.  ^  Jos.-François-Marie 
Cesbron-Guérinièrt,  2  août  1841,  démission- 
naire le  20  juin  1857.  —  Edouard  Lefebvrt, 
10  novembre  1857.  —  Armand  Rabouin,  1862. 

—  Gazeau,  1870,  en  fonctions,  1877. 

AKh.dsM.-«i-L.  CiOl  et 900;  H  Charirier  de  l'abb.  St^ 
rioreBt«  Boiamnient  le  Livre  Mouge,  fol.  19, 20,  S8  et  98  ?•, 
Livn  Noir,  f.  119,  Livre  Blane,  f.  S  et  97  iT— et  Série  L. 

—  NoUee  Mn.  de  M.  Spel.  —  CArmt^  d'AiyVw,  L  II, 
p.  xxvm,  981-189.^  D.  Unynes,  Mût.  Mn.  de  Si-Florent, 
notnuneot  p.  294 1*.  ^  Hauréni,  QalL  Christ,  —  D.  Bou- 
quet, t.  Vnl,  p.  501.  —  Roger.  Bitt.  d^Afijou,^.  78-87.- 
D.  Chemerd,  1. 1,  p.  46-iei.— Louvet,  dtni  le  ileviiecf'Ai»- 
fo«,  1854,  t.  II,  p.  187.  -  De  Wtomee,  La  Veitdée  (t.  d  , 
Nantee,  ia-fol.let  TAiifOtt  (io^ol,  1883).  —  Gdibert,  Eût. 
de»  YUke  de  France,  i.  III,  p.  506.  ~  Toncbanl-Lif.,  La 
Lmre  kiet.,  t.  VIII,  p.  908-912.  —  Anbertln,  Mémùiree, 
I.  I.  p.  50^1.  —  Mém,  de  la  Soc,  Aoadéndonte  d^Angere, 
1806,  art.  de  M.  Pirrat.  — Poofllé  de  1783.  p.  128-181. - 
Maine^-Lotre  en  14 JoDlet  1828.  —  Blordier-L.,  Angere 
et  le  /Mporl.  de  M.-eî-L.,  t.  II,  p.  999  et  886.— Godaid-F., 
JVbveelZM  oreA^i.,  tt*  98.  —  Revue  dT Anjou,  1877,  p.  50- 
S5,  art.  de  M.  de  U  Sieotière.  —  ZTmoN  de  rOiMf/ du  13  oc- 
tobre 1858.—  Pour  les  localllét,  voir  la  BomtoucMre,  ifra- 
mcÊOitre,  tOnvriniire,  la  FoUmère,  etc. 

SftiBt-Fnumb4»«lU« ,  vill.,  c"«  de  Mou- 
liheme.  ^  Landeê  et  bruyères  près  la  Fan^ 
bcylle  1461,  —  pr^ê  de  la  fontaine  de  la 
FauboulU  1461  (H.-D.  B  98  et  102).  —  La 
fontaine  de  la  Frambouille  1746  (Ib.). 

SsUat-Frui^is»  bam.,  c"«  de  Douces.  — 
L'hôtellerie  de  St  François  1714.  —  Y.  le 
Plessie-Mesle. 

SAlnt-Fvére  (U),  vilL,  c"«  de  St-EHier.  — 
Quidam  fontes  siti  apud  la  Saint  Fraiere 
1283  (H  St-Aubin.  SacrisHe,  1, 184).  —  La  Cinq- 
Frères  1720-1740  (Et.-C).  —  Sur  le  passage  de 
la  voie  romaine  montant  de  Longoeville  à  la 
Loire.  Les  tronçons  en  ont  été  détruits  en  1874 
et  présentaient  encore  une  épaisseur  de  plus  d'un 
mètre  de  macadam,  épais,  compact  et  qu'on  put 
encore  utiliser.  —  Un  des  vieux  logis,  qui  forment 
le  principal  groupe,  porte  la  date  1670  à  la  lucarne 
supérieure.  —  Des  sources  y  naissent,  qui  au 
XIII*  s.  formaient  cinq  fossés  d'eau  vive  animant 
le  moulin  du  prieuré  St-£Uier.  La  propriété  en 
appartenait  au  prieuré  de  Saulgé  et  l'usage  en 

Dl 


fut  concédé  par  les  religieux  de  St-Aobin  aux 
moines  de  St-Florent  en  1283. 

Salaatf-««Hms.  —  V.  t.  Il,  p.  424. 

SsOnti^aBaer,  f.,  c»«  de  Tiercé,  —  Ancien 
domaine  d'une  petite  cbapelle  y  attenant,  qui 
dépendait  de  Port-1'Abbé  et  de  l'abb.  de  la  Ro8. 

—  On  trouve  qualifiés  de  prieurs  les  titulaires 
Jean  Huault  1609,  Martin  Huault  1625, 
inbumé  le  avril  1642  dans  l'égtise  d'Etricbé, 
Franc.  Maurille  Dumesnil  tPAussigné,  clerc 
tonsuré ,  mort  Agé  de  18  ans  le  19  janvier 
1720  à  Beaupréau,  où  il  était  pensionnaire  étu- 
diant en  seconde  au  collège,  René-Nic.  ^epueu 
de  la  Hamardière,  curé  de  St-CIément-de-la- 
Place,  1737,  Prosper-Pierre- Franc,  de  CoHoê" 
seau,  qui  résidait  au  cbàteau  de  la  Bennerie, 
1760.  —  La  ferme  est  dite  en  1790  dépendre  du 
temporel  de  la  cbapelle  d'Aussigné. 

Sadiit-Georyesy  f.,  c"«  de  Freigné,  an  bord 
d'un  vaste  étang,  aujourd'hui  desséché.  ^  On  y 
bénit  le  13  avril  1782  une  croix  de  bois,  plantée 
aux  frais  du  marguillier  J.  Andouin  ;  »  d.,  dans 
le  bourg  de  SouceZ2es,  dépendance  d'une  cha- 
pelle desservie  en  l'église  paroissiale;  »  (le  Petit-), 
cl.,  c>>«  de  St  Silvin,  prés  l'ancienne  chapelle 
Ste-Anne,  appart.  en  1641  à  Guill.  Boumeau 
(Mss.  917,  f.  115). 

Salnl>^org«8»CliAtelAlseB  »  canton  de 
Doué  (8  kil.)»  arrond.  de  Saumur  (25  kil.)  ;  —  à 
45  kil.  d'Angers.  —  In  pago  Andegavo,  in 
poteatate  Sancti  Georgii,  quœ  subjacet  juri 
monasterii  Sancti  Florentii  980  circa  (Liv.  N., 
ch.  47).  —  Potestas  Sancti  Georgii  martyris 
987-1011  (Ibid.,  f.  45).  —  Parochia,  potestas 
Sancti  Georgii  1040  (Ibid.,  f.  46).  —  Terra 
Sancti  Georgii,  possessio  Sancti  Florentii 
1060-1070  (Ibid.,  ch.  48).  —  Villa  Sancti 
Georgii  1070-1118  (Liv.  Bl.,  f.  8  v»).  —  Bru- 
ciœ  et  terra  Sancti  Georgii  1105  (Ibid.  f .  7  v*). 
— Stus  Georgius  de  Castro  Anseris  1324  (G  16). 
—St'Georges  de  Chostettatson  1435  (H  Prieuré 
de  St-G.,  1. 1,  f.  1).— St-Geor^es  de  Chastelai- 
son  seu  Chasteloyson  1629  {huile), -r-St-Georges 
de  Chastelloyson  1645  (D.  Hnyoés,  f.  133).  — 
£ccZesta  divi  Georgii  de  Castro  AsseruU 
vulgo  de  Chastelaison  1652  (Et.-G.).  —  Saint- 
Georges'Chàtelaison  1703  (Ibid.).  ^  Georges- 
Us-Mines  1793.  —  Sur  les  deux  rives  du  Layon, 

—  entre  Brigué  (6  kil.)  au  N.,  Louresse  (6  kil.  1/2) 
au  N.-E.,  Soulanger  (5  kil.)  à  l'E.,  Gonconrson 
(3  kil.  1/2)  au  S.,  Tanc'oigné  (7  kil.),  la  Fosse 
(6  kil.  1/2)  et  Tigné  (5  kil.  1/4)  à  l'O. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Cbe- 
miUé  à  Doué,  passant  par  le  centre  de  l'O.  à  l'E., 
franchit  le  Layon,  s'incline  vers  N.-E.  et  traverse 
le  nord  du  bourg,  —  emprunté  depuis  le  pont  du 
Layon  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Lt* 
niéres  à  Antoigoé  qui  descend  directement  du  N. 
au  S.  et  s'en  détache  sous  l'église,  pour  se  re* 
courber  au  sortir  du  bourg  vers  S.-E.  et  longer 
d'en  haut  la  rivière.  ^  Le  cAemtn  de  fer  dépar» 
temental  de  Hontreuil-Bellay  à  Angers  a  établi 
une  station  an  Grand-Moulin,  à  1,500  met.  au  N. 
de  l'église. 

Le  LayoDi  pénétrant  par  le  S,-£.|  forme  une 

94 


saint-g 


—  «0  — 


SAiNT-G 


dooble  eoube  à  tnàYen  le  territoire,  qnil  divise 
per  le  eentre  en  deux  parties  presque  égales,  re- 
lites  à  distance  par  trois  ponts  dont  deux  presque 
sons  le  bonrg;  nn  quatrième  livre  passage  an  che- 
min de  fer  ;  —  7  afflne  à  droite  le  miss,  de  la 
Fontaine-de-Donô,  qui  forme  limite  vers  N.-E. 

—  et  sur  la  rive  gauche  le  miss,  du  LIrier, 
limite  vers  ro. 

Eo  dépendent  les  rill.  et  ham.  de  Chitelaison 
(26  mais.,  84  hab.),  de  la  Raguenière  (15  mais., 
49  hab.).  de  Ïambe-Sèche  (13  mais.,  33  hab.), 
de  Méa  (21  mais.,  60  hab.),  de  la  Lnne-de- 
Vaille  (5  mais.,  17  hab.),  de  FongeroUes  (4  m., 
28  hab.),  du  Petit  et  du  Grand-Champlouin 
(7  mais.,  39  hab  ),  de  Haury  (5  mais.,  21  hab.), 
du  Fourneau  (6  mais.,  31  hab.),  des  Varennes 
(4mais.,  12  hab.),  de  Fougerolles  (4  mais.,  28  h.), 
de  Brétignolles  (3  mais.,  13  hab.),  de  la  Bonde 
(3  mais  ,  6  hab.)  et  15  fermes  ou  écarts,  dont 
4  groupes  de  2  maisons. 

Superficie  :  2,250  hect.  dont  100  hect.  en 
▼ignés,  72  hect.  en  bois,  230  hect.  en  prairies 
naturelles. 

Population  .•  i53  feux  en  1720.  —  830  hab. 
en  1790.  —  935  hab.  en  1831.  —  OOi  hab.  en 
1841.  —  9i5  hab.  en  1854.  —  9S0  hab.  en  1861. 

—  93ft  hab.  en  1866.  —  9t7  hab.  en  1872.  — 
9i7  hab.  en  1876.  dont  4ti  au  bourg  (133  mais., 
138  mén.). 

Bons  vignobles  blancs  sur  les  ^teaux  du 
Layon;  —  élève  de  bestiaux  ;  -^  vastes  pépinières 
d'arbres  à  fruits  et  de  peupliers  ;  ^  céréales  ;  — 
exploitation  de  molasse  coquillière  où  abondent 
les  fossiles  curieux  ;  —  foars  à  chaux  dont  2  à 
briques  et  à  carreaux  ;  —  1  moulin  à  eau,  3  à  vent. 

Mines.  —  La  principale  industrie  du  pays 
consistait  en  importantes  mines  de  houille, 
dont  le  gisement,  partant  de  Baugé-Menuau, 
s'étend  en  ligne  droite  du  S.-E.  au  N.-O. 
jusqu'à  Ingrandes.  La  concession  comprenait, 
depuis  Goncourson  jusqu'au  Poot-Barré,  15  couches 
dont  12  exploitées  par  des  puits.  ~  L'exploitation 
en  grand  du  minerai  date  d'enriron  1735,  sous  la 
raison  sociale  Bacot  et  C*«,  représentant  une 
association  de  marchands  de  Tours,  qui  occu- 
paient des  ouvriers  Allemands  pour  le  plus  grand 
nombre,  Bretons  ou  Lorrains,  sous  la  direc- 
tion en  1761  de  Jean-Jos.  Nauraine.  ~  En  1769 
David,  ancien  valet  de  chambre  d'un  contrôleur 
général,  s'en  rendit  acquéreur  pour  19,700  liv.  et 
eut  la  chance  de  rencontrer  une  veine  heureuse. 
Le  succès  de  l'exploitation  attira  la  cupidité  de 
Foullon,  qui  s'en  fit  attribuer  le  privilège  à  titre  de 
seigneur-baron  du  fief  et  exigea  une  redevance  de 
1.200  1.  Darid,  poar  tenir  tète,  mit  en  1771  l'en- 
prise  en  actions.  La  Compagnie  nouvelle,  dont 
lean-fiapt.  Bourguignon  était  directeur,  dut  con- 
sentir un  second  tribut  de  2,000  liv.,  mais  dès  1774 
elle  céda  ses  droits  à  une  société  sous  le  nom  de 
Puissant  et  Vorat.  Son  privilège,  reconnu  le  27  mai 
1775,  comprenait  depuis  le  bourg  des  Yerchers 
Jusqu'au  bois  de  St-Georges.  puis  de  là  à  Hartigné 
et  au  coteau  de  Thouarcé,  de  là  à  Beaulieu  jus- 
qu'au chemin  de  St-Lambert  et  sur  Tautre  rive 
jusqu'au  olocher  de  St-Lambert  et  de  Faveraie, 


de  là  à  Aubîgné  en  suivant  le  eotsai,  |ttsjti> 
qu'à  Tigné  el  de  Tigné  aux  Yerchen,  nr  k 
coteau,  à  10,000  mètres  du  clocher,  «nviroiM  U 
carrés.  los.-Et.  Renou,  Y.  ce  nom,  en  prit  b 
direction  de  1777  à  1784.  —  Par  eootni  4i 
24  septembre  1785  Ant.  PnissaaUÏBlaadt.  M 
de  pouvoirs  d'Eutrope  Crnssac,  fnaoaà^m 
Cucu-Derouville  et  Jean  Yallat  et  asûriiè  pv 
assemblée  générale  du  10  aoét,  veadii  i  Aii- 
Jean-François  llégret  et  Franç.-Jaoqies-Ctarie! 
Chouix,  sous  le  nom  de  Pierre  Gouillird-IjbaRk, 
les  bâtiments  et  les  dépendances  de  châten,  i: 
droit  à  l'ezplottation  des  mines  de  Sfr^eMfB. 
conformément  à  l'arrêt  du  Conseil  do  fT  nii  1713, 
le  droit  à  l'exptoitation  des  mines  dans  les  panîM 
de  Doué,  Concourson,  laCh^MllecédésUSooék 
par  Foullon,  tous  les  produits  et  instrasMoa  in- 
dustriels et  même  les  bateaux  servant  ai  icrn»ù 
Canal  de  Monsieur.  Le  même  jour  les  aopénn 
subrogèrenten  leur  nom  BonavenUirePaalj.AeHK 
époque  les  travaux,  poussés  à  8  on  900  pi^ 
de  profondeur,  donnaient  400,000  boiflttn  k 
charbon  par  an.  Les  découvertures  ni  les  fosn» 
ne  furent  pas  heureuses  et  le  gouveneomt  k 
son  côté  fit  défaut  à  payer  l'indemnité  qs'ilin^ 
promise  pour  activer  l'ouvrage  pendant  h  p^ 
d'Amérique.  En  1788  et  1789  l'eitradiM  <&>: 
tombée  de  moitié;  elle  augmente  d'ootûna 
1790,  retombe  en  1791.  La  guerre  de  la  Ye«ke; 
met  tout  au  pillage,  brûle  les  chantiers,  kn« '«« 
machines  d'épuisement,   met  en  réqnisitioi  W 
chevaux  et  les  ouvriers.  Il  restait  4  hoon»  sr 
les  travaux  en  l'an  IL— L'ingénieur  D«bsud,<^ 
l'Académie  des  Sciences,  envoyé  poer  j  ^^ 
ordre,  y  séjourna  deux  mois,  requérant  i  » 
tour  les  foins,  les  fourrages,  le  pain,  laotnie^ 
même,  sans  cesse  en  grève,  et  conseilla  des  r- 
cherches  nouvelles  par  des  puits  tnasTOsai^ 
Panly,  dégoûté,  rendit  l'entreprise  \t9è9Êsààs 
an  Vl  pour  200,000  francs  à  Ant.  Rivaslt-V«r 
originaire  de  Bellac,  autorisé  par  décret  4i  l  ^ 
vôse  an  YII  ;  mais  les  puits  Beaujouao  et  è  h 
Sagesse  étaient  épuisés  ;  le  puits  GoustaBoe,  t^- 
4  années  de  fouilles,  poussées  jusqu'à  S0  p^* 
perpendiculairement,  ne  fournissait  pies;  Urvr 
du  canal  d'ailleurs  entravait  tous  les  transpo^ 
Le  nouvel  acquéreur,  impuissant  à  s'acfsriv 
fut   débouté  judiciairement    et  un   déoft  tf* 
26  avril  1808  y  réintégra  Pauly,  à  qui  •  «o<o>^ 
«  circonstances,— écrit  en  1812  le  Préfet,-d«  *• 
c  timents  d'honneur  et  de  loyauté  avaieBtaq»> 
c  l'estime  et  la  considération  publiques-  *  ^•' 
gendre,  H.  de  Monli,  vendit  les  mines  «10 1 
une  puissante  Compagnie  de  Paris,  diri^M  p»* 
le  général  Evain,  Y.  ce  nom,  qui  avait  tf^ 
également  celles  deHontjean;  —  mû»tXk»P 
faire  face  aux  frais  de  l'achat,  des  fouilles  a  è" 
travaux.  Le  25  août  1833  l'entreprise  roi»^  ^' 
rachetée  à  Saumur  par  le  vendeur  mèBe.  K-  ^t 
Monti,  qui  la  rétablit  en  quelque  lempi  ^  *^ 
bon  pied  d'activitéi  puis  l'a  de  nouveau  rtfis^ 
à  H.  de  Las  Cases,  en  se  résemnt  n  àamms 
et  le  château  des  Mines,  jolie  constrseiifla  m- 
derae  dominant  le  haut  du  coteau  en  pla»f  ^ 
de  la  vallée,  avec  pavUlon  neuf  sv  le  eh«iB  * 


SAINÏ-G 


-m  - 


âAm'r.ô 


Coneonrson,  que  borde  une  douTe  irive,  tout  au- 
près de  l'ancien  logis  de  la  direction  des  Mines. 

—  Depuis  pins  de  15  ans  tout  traTail  y  a  absolu- 
ment cessé.  Il  n'existe  plus  un  senl  mineur  sur 
la  commune;  -^  mais  les  facilités  nouvelles, 
fournies  aux  transports  par  la  voie  ferrée,  per- 
mettent d'espérer  la  reprise  prochaine  et  si  dési- 
rée des  travaux. 

AssembUeB  le  23  avril  et  le  !•'  dimanche  de 
septembre. 

Bureau  de  poste  de  Doué.  —  Perception 
de  Louresse. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons  reconstruite 
par  adjudication  du  SI  juillet  1844.  ^  Ecole  de 
filles  (Sœurs  de  la  Pommeraie). 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Georges  (sQCcursale, 
26  décembre  1804),  a  été  reconstruite  par  adju- 
dication  du   22  août  1882  (arcbit.  Dainville). 
L'édifice,  qu'elle  a  remplacé,  prenait  rang  parmi 
les  plus  antiques  du  diocèse.  V.  un  dessin  par 
Havke  dans  V Anjou  et  ses  Monum.,  et  con- 
servait encore  il  y  a  vingt  ans  une  porte  laté- 
rale, à  multiples  voussures  décorées,  dit-on,  dans 
le  style  ornemental  des  ix*  et  x*  s.  A  l'intérieur 
les  chapiteaux  représentaient  les  douze  Apôtres, 
▼ètns    d'une    sorte    de   chlamyde,   descendant 
jusqu'aux  genoux.  Elle  a  été  complètement  rasée, 
sauf  le  clocher  carré  xii*  s.,  à  petites  fenètre# 
romanes  divisées  par  un  meneau,  avec  flèche 
hexagonale  en  pierre,  cantonnée  de  clochetons  à 
fausse  arcature  tréflée.  II  portait  autrefois  sur  un 
des  bras  du  transept  et  se  trouve  acraellement 
occuper  la  droite  du  portail  de  l'œuvre  nouvelle 
à  trois  nefs,  de  style  roman-gothique,  construite 
sur  le  prolongement  du  chœur  de  l'ancienne.  Un 
mur  seulement  reste  de  la  nef  primitive,  où  appa- 
raissent encore  les  anciennes  baies.  Il  ferme  vers 
Sud  l'enclos  de  la  chapelle  du  prieuré,  attenant 
autrefois  à  l'église  et  dont  subsiste  une  tourelle 
hexagonale  avec  porte  ogivale  xv«  s. ,  surmontée 
d'une  petite  baie  en  accolade  naissante  ;  aux  deux 
faces,  un  écusson  fruste.  Un  petit  logis  en  dépen- 
dait pour  l'auditoire  de  la  justice.  —  Sous  une 
▼oûte,  y  naît  une  fontaine  qui  alimente  encore 
un  lavoir. 

Sur  le  chemin  de  St-Georges  an  pont  de  Méa  se 
trouvait  le  vieux  eimetière,  depuis  longtemps 
abandonné  et  vendu  oat^  le  28  nivôse  an  V. 

En  février  1878,  an  versant  de  la  côte  de  Piémont 
que  borde  le  miss,  du  Livier,  dans  un  terrain  sa- 
blonneux creusé  circulairement,  ont  été  rencon- 
trés, avec  des  ossements  d'animaux,  trois  silex 
taillés  et  des  débris  de  poteries  en  argile  micacée. 

—  La  grande  voie  de  Doué  à  Ghemillé  passait  à 
quelques  mètres  au  N.  du  bourg,  que  traversait 
au  contraire  du  S.-E.  au  N.-O.  la  voie  montant 
de  Concounon  le  long  de  la  rive  droite  du 
Layon.  — -  Le  domaine,  potestas,  qui  prenait  le 
nom  sans  doute  de  quelque  chapelle  antique,  de- 
vait à  son  saint  patron,  ob  honorem  sanctissimi 
martyris,  d'être  resté  jusqu'au  x*  s.  exempt  de 
toute  action  d'agent  laïc  secondaire  et  sous  l'auto- 
rité immédiate  des  comtes.  En  1040  encore  le  comte 
Geoffroi  Harieli  dans  un  plaid  général,  rendit  rai- 
son sur  ce  point  aux  moines  de  St-Florent,  à  qui 


appartenait  de  temps  immémorial  ce  territoire, 
soumis  aux  prétentions  néanmoins  des  seigneurs 
de  Doué  et  de  Vihiers.  A  ce  dernier  château  tous 
les  tenanciers  devaient  chaque  année  venir  tra- 
vailler pendant  8  jours  aux  réparations  des  mu- 
railles. Le  comte  Foulques  Réchin  leur  remit 
cette  corvée.  —  Pour  en  administrer  les  rerenus, 
l'abbé  y  avait  établi  un  moine  qui,  peu  à  peu, 
par  accord  direct  ou  tacite,  prit  te  titre  de  prieur. 
Il  avait  tout  droit  de  haute,  moyenne  et  basse  jus- 
tice et  le  relevait  de  Vihiers,  Undis  qu'il  rendait 
aveu  pour  son  temporel  au  château  de  Saumur. 
Le  flef  embrassait  la*  plus  grande  partie  de  la 
paroisse  et  prenait  titre  au  xvii*  s.  de  chAtellenie. 
Les  Oratoriens  d'Angers  en  firent  l'acquisition 
vers  1630  et  l'échangèrent  contre  le  prieuré  de  la 
Haie-aux-Bons-Hommes  vers  1655,  acte  approuvé 
par  bulles  du  l*'  avril  1664  et  confirmé  par 
lettres  patentes  d'octobre  1664.  Un  très-beau  plan 
en  existe  dressé  par  Chesneau  en  1776,  —  et  la 
matrice  du  sceau  a  été  acquise  récemment  par 
M.  Belouin,  d'Angers.  Elle  porte  parti  et  coupé 
au  i«r,  en  chef,  de  croix  recroisetées  au  pied 
fiché;  en  pointe,  de  ...  à  une  croix  ancrée; 

—  au  2*,  à  un  oison  au  vol  éployé;  sur  le 
tout  une  couronne  d*épines  renfermant  Jé- 
sus Maria  ;  —  en  légende  :  châtelîenie  de  St- 
Georges  Çhateloison.  —  Le  prieuré  accolé  au 
XIV*  s.  à  Téglise  fut  saccagé  par  les  protestants 
vers  1570.  La  maison  telle  quelle,  avec  jardins, 
vergers,  prises  d'eau,  dans  une  enceinte  de  douves 
et  de  murs,  a  été  vendue  nat*  le  18  prairial  an  lY. 

Prieurs  :  Americus,  1070-1100.  —  Rotro- 
dus,  1105.  —  Guérin  Bouesseau,  1449.  — -  Louis 
Gamier,  1498, 1504.  —  lacq.  Leroy,  abbé  de 
St-Florent,  qui  résigne  au  profit  de  son  neveu, 
1561.  —  Jacques  de  Prunelles,  1561.  —  Jean 
Hamelin,  1569, 1570.  —  Jacq.  Maillard,  1572, 
t  le  18  juin  1582.  —  Louis  de  la  GrésilU, 
1599.  —  Gilles  Lecotnte,  1619,  qui  permute  en 
1629  pour  le  prieuré  de  la  Haie-aux-Bons-Hommes, 

—  Franc.  Menant,  juin  1629.  ^  Guill.  Ber- 
nard, 1650. 1658. 

La  construction  de  l'église  atteste  une  paroisse 
constituée  dès  au  moins  le  x*  s.  La  cure  reste 
jusqu'à  la  fin  du  xviii*  s.  à  la  présentation  de 
l'abbé  de  St-Florent. 

Curés.— Les  registres  commencent  en  1575  mais 
on  n'y  rencontre  pas  trace  durant  près  d'un  siècle 
de  la  présence  active  du  titulaire  :  —  Nicolas  Li- 
gatz,  f  en  1595.— Nicolas  Bégault  exerce  dès  au 
moins  1627.  Accusé  d'avoir  lancé  quelques  paroles 
trop  vives  contre  M.  de  Comminges,  gouverneur 
du  château  de  Saumur,  il  y  fut  amené  par  les 
archers  et  si  bien  traité  qu'en  peu  de  temps  il  y 
mourait  le  28  octobre  1652.  Son  corps  fut  recon- 
duit processionnellement  inhumer  le  lendemain 
en  son  église  ;  mats  la  cure  fut  attribuée  au  pré- 
cepteur des  enfants  du  gouverneur.  —  Louis 
Toute,  ancien  curé  de  Vaulandry,  mai  1653, 
t  le  24  février  1697,  âgé  de  78  ans.  —  Noei 
Foumier,  qui  signe  dès  le  28  février  1697,  mais 
reste  deux  ans  en  contestation  pour  le  bénéfice 
avec  Jacob  de  Tigné.  Il  résigne  en  1699.  —  Tho- 
mas Jaunay,  août  1699,  f  l^  ^^  novembre  1732, 


SAÎNT-G 


—  3tâ  — 


SAlNT-G 


Agé  de  S5  ans.  —  Louis  GilUt,  8  décembre  173S, 
t  le  S3  mars  1755,  Agé  de  56  ans.  —  Simphorien 
CUrmont,  15  aTril  1755,  t  ^^  iO  mars  1781, 
Agé  de  61  ans.  —  Audio,  mai  1781,  4  novembre 
1791.  —  J.  Goulfaut,  décembre  1791.  —  Son 
vicaire  Gendron  est  transporté  en  Espagne  en 
septembre  1792 

La  paroisse  dépendait  dn  Doyenné  de  Che- 
millé,  de  TËlection  de  Saomor ,  dn  District  en 
1788  de  Doué,  en  1790  de  Vihiers.  Une  partie  en 
restait  délaissée  inculte  tant  dans  la  plaine  que 
snr  le  cotean.  Mais  l'exploitation  des  mines  et  le 
canal  dn  Layon  y  entretenaient  une  certaine  ani  • 
mation  disparue. 

Maireê  :  Rivaud^  l*r  messidor  an  VIIL  ^ 
Augustin  Grignon,  anc.  maire  de  Rocheménier, 
7  février  1806.  —  Fidèle  de  Afontt,  4  février  1896, 
installé  le  S8,  démissionnaire  le  7aoAt  1830.— Félix 
Btaumont,  13  septembre  1830.  —  Auguste  Boi" 
vin,  1861.  '  Gendron,  1870,  en  fonctions  1877. 

Ardi.  da  M.-et-L.  G  193  ;  H  Sunt-Flonoi.  Les  titrât  du 
prieuré  comptent  SS  liasies  oa  registres,  mais  miiqaement 
de  titres  de  propriété  xv-xvn«  s.  ;  —  Séries  M  Statist.  de 
1809,p.li0;  Ql"'orig.,  n>Si:  SMiiies.~D.HimMe,£rtsl. 
de  St-Flùr.,Uu.,  fol.  133-135, 363.  —  Utto  Noir.  f.  74. 
—  Livre  Blanc,  f.  8-0.  —  Areh.  comm.  Et-C.  -  Gasté  et 
Hervé,  Let  Inàuatnn,  p.  150.  —  Pour  les  localités,  voir 
ChàieUânm,  /ambe^Sèehê,  BrétigwUm,  iféa,  Ut  Four- 
neaaix^etc 

SalB^Georgpes-dtta-Sept-Voles,  c«b  de 
Gennes  (6  kil.),  arr.  de  Saumur  (21  kil.)  ;  —  à 
S8  kil.  d'Angers.  —  Capella  quœ  vocaiur 
vulgo  Savoia  987-996  et  112S  (Uv.  d'A.,  f.  1,  S 
et  3;  Liv.  R.,  5,  6,  51).  —  Terra  de  Savoiiê 
1035-1155  (Liv.  N.,  ch.  52).  —  EccUêia  eancti 
Georgii  de  Saooio  1146  et  1156  (Liv.  d'A., 
f.  4  et  6).  —  Septem  Vie  1326  (G  16).  —  St- 
GeorgeB^ê-Sept-Voies  xiv«  s.,  1569,  1602, 
1669  (H  Prieuré).  —  St-Georgeê-^Savoie  1339 
(G  105,  f.  189).  —  St'Georgee-de9^voies 
1669  (Minutes  Fresneau).  —  St-Georgeê-aur  • 
Sept'Voieê  1683  (GrésiUé,  Et.-C.).  —  Il  est  in- 
téressant de  bien  faire  observer  que  le  nom  actuel 
n'est  qu'une  corruption,  vieille  déjà  de  cinq  siècles, 
dn  nom  primitif,  qui  est  Savoie  et  qu'il  n'y  faut 
voir,  quoique  en  répètent  les  plus  récentes  pu- 
blications Angevines,  aucun  souvenir  de  voies 
antiques.  ^  Sur  un  plateau  boisé,  ~  entre  le 
Toureil  (3  kil.)  au  N.-E.  et  à  l'E.,  Gennes  au 
S.-E.  et  au  S.,  GrésUlé  (5  kil.)  au  S.-O.,  Ghe- 
meltier  a  kU.  1/2)  à  1*0.,  St-Rémy-la-Yarenne 
(6  kil.  1/2)  au  N.-O. 

La  route  départementale  n»  14  traverse  de  l'E. 
à  l'O.,  -*  en  laissant  le  bourg  vers  S.  à  1  kil.,  — 
la  partie  N.  du  territoire,  dont  le  S.  est  desservi 
par  le  cbemin  d'intérêt  commun  de  Grésillé  à 
Gennes. 

Y  naissent  les  raiss.  de  la  Couture  et  de 
Cumeray. 

En  dépendent  les  vill.  et  bam.  de  St-Pierre-en- 
Vaux  (42  mais.,  127  bab.),  de  la  Genandière 
(^  mais.,  84  hab.),  de  l'Orbièie  (20  mais., 
60  bab.),  du  Sale- Village  (17  mais.,  53  hab.).  de 
Cumeray,  pour  la  plus  grande  partie  (17  mais.^ 
45  hab.),  de  U  Roche  (21  mais.,  26  hab.),  de  la 
Lucière  (18  mais.,  63  hab.),  de  la  Boirie  (8  m.. 
24  bab.),  du  Pleisis-Thionr  (9  mais.,  30  bab.). 


dn  Hant-Plossis  (10  mais.,  40  hab.X  de  Nenux 
(5  mais.,  15  hab.),  du  Grei  (4  mais.,  13  hab.;. 
de  Vendor  (6  mais.,  25  hab.),  de  Bds-iU|Uftt 
(3  mais.,  9  hab.),  de  la  Ganvenièn  (6  sais., 
23  bab.),  de  la  GoisiUerie  (5  mais.,  14  hih.].  de 
Gaigné  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Pilouserie  (3  b., 
6  hab.),  les  chAt.  de  Vendor  et  du  Pleitis-Thisar 
et  14  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,226  hectares  jusqu'en  1810.  - 
La  commune  a  été  réimie  à  cette  époqoe  fu  h 
loi  dn  15  juillet  aux  c»«*  de  Bessé,  de  S(-Mav. 
du  Toureil,  de  St-Pierre-en-Vanx,  mhu  k  mb 
de  St-Georgeê-le-Toureil,  V.  ce  mot  -  U 
loi  du  28  juin  1873  l'en  a  détachée,  avec  St- 
Pierre-en-Vaux  et  partie  du  village  de  CoBanj, 
en  lui  attribuant,  suivant  les  doeumeats  de  Fct- 
quête,  1,229  hect.  66  ares  70  cenL,  -  doat 
270  hect.  en  Uillis  et  futaies,  155  eo  Usdase 
broussailles,  150  hect.  en  vignes. 

Bureau  de  poète  et  Perceptûm  de  GeoBM 

Population  :  188  feux  en  1720.  -  m  luk 
en  1790.  —  9Si  hab.  en  1831.  -SÔÏhûn 
1840.  —  84ft  hab.  en  1876. 

La  principale  agglomération  se  gieape  à  St* 
Pierre-en-Vaux,  où  se  tient  une  assem6UeU 
dimanche  qui  suit  la  St-Barnabé  (11  jois).  - 
puis  à  U  Genaudière.  à  la  Roche,  à  l'Orbièie.  11 
«'existe  auprès  de  l'église  communale,  qie  k 
logis  du  prieuré,  —  et  à  100  met.  raaiwgc  ^ 
Chantepie. 

La  Mairie,  avec  les  deux  EcoUi  dt  9V- 
çonê  et  de  filles,  a  été  bâtie  à  la  SaB8<MuiNR 

L* Eglise  (succursale,  30  septembre  1807)  cofr 
prend  une  nef  relativement  nsodene,  ajottée  i 
l'édifice  primitif.  L'ancien  porche  romsa  font  i 
l'intérieur  l'entrée  du  transept,  où  i^oovnii  > 
droite  la  porte  du  prieuré.  Au-dessus  s'élèn  k 
clocher  carré,  à  deux  étages  éclairés  par  liU-lwi 
baies,  arcades  ou  fenêtres  en  plein  cistit,  dont 
un  des  chapiteaux  figure  le  combat  d'on  Iîm  ^ 
d'un  serpent.  La  porte  latérale  consens  U  due 
de  sa  restauration  :  1777.  Le  chœur  ne  csm^ 
qu'une  travée  voûtée  en  croisée  d'ogives  ;  de  clivée 
c6té,  une  haute  et  étroite  baie  en  plein  de» 
s'y  encadre  dans  un  large  formeret  ogival  xti*!-' 
L'abside  parait  complètement  refaite.  —  Uob»i 
tabernacle  en  bois  sculpté  et  doré,  doo  es  iTti 
du  chanoine  Cassin,  V.  ce  nom,  ceDlisat  de» 
reliquaires,  qui  y  furent  transférés  le  4  soit  1^ 
avec  les  reliques  dans  l'un  des  saints  Qè^n- 
tian,  Vénérand  et  Victorin,  dans  l'antre  de  lu» 
Léon,  martyr. 

Sur  le  préau  verdoie  encore  au  priirienp! 
lu  magnifique  ormeau  de  SuUy,  Bessiu^ 
9  met.  60  de  droonférence.  dont  le  irooe  cKtt 
ser^  de  remise  aux  marchands  forains. 

La  cure,  précédemment  installée  à  IfideTeSe, 
vient*  d'être  transférée  provisoirement  depv-* 
1875  dans  la  maison  dn  prieuré. 

Aucune  région  de  l'Anjou  n'abondait  dsns' 
tage  en  monuments  celtiques,  qui  peu  à  pes  dû* 
paraissent.  Un  dolmen  subsiste  encore  u  £>*• 
—  un  peulvan  à  Nidevelle,  —  un  antre,  es  5 
de  Saint-Gondon.  *•  Deux  grandes  foisii  - 
l'one  vers  S.  montant  de  Brissac  par  LcBitt- 


SAÏNT-G 


—  373  — 


SAINT-G 


ville  et  St-Piem-en-Vanx  jasqa'à  Gennes,  l'antre 
desserrant  les  abords  de  la  Loire,  dont  on  a 
trouvé  des  tronçons  sar  le  coteau,  notamment  anx 
approches  du  Boarg*Neaf,  —  traversaient  dans 
tonte  la  largeur  de  l'O.  à  l'E.  ce  vieux   pays, 
peoplé  d'étâ>lissements  antiques.  A  ta  Croix- 
Rouge,  des  restes  de  briques  à  rebord  indiquent 
quelque  eonslmetiony  voisine  du  cimetière  gallo- 
romain,  eroit^n,  de  TOrbière;  —  tout  auprès, 
une  cave  taillée  en  coupole  semi-sphérique  dans 
le  rocher  (4  met.  60  de  diamètre  de  l'E.  à  l'O.  sur 
4  met.  90  du  N.  an  S.)  passe  pour  une  chapelle 
primitive.  —  Dès  le  x*  s,  les  bulles  mentionnent 
la  ehapelle  de  Savoie,  de  Savoia.  C'est  alors  une 
simple  dépendance,  comme  St-Ellier,  de  l'église 
de  Charcé,  qui  a  pour  patron  aussi  St  Georges,  et 
dont  tout  le  domaine  appartient  à  l'abbaye  de  St- 
Florent.  Simple  chapelle  encore  en  1122,  elle  dut 
être  vers  ce  temps  érigée  en  cure  ;  car  dès  1146 
elle  figure  comme  église  et  sous  son  vocable 
aetnel  dans  la  bulle  d'Eugène  III.  L'histoire  dès 
lors  en  reste  ignorée.  Le  prieuré,  établi  par  les 
moines,  dépendait  de  la  cellererie  de  l'abbaye  et 
fut  réuni  vers  le  milieu  du  xviii*  s.  au  temporel 
de  l'Oratoire  d'Angers.  Vendu  nat*  et  advenu  à  la 
famille  Rousseau,  Y.  ce  nom,  il   vient  d'être 
légaé,  Y.  ci-dessus,  p.  186,  au  Département,  pour 
l'installation  d'une  ferme-modèle,  d'un  ensemble, 
avec  ses  dépendances,  de  86  hectares. 

I^eura  :  Jean  Girardeau,  1468.  —  Nie. 
Chemelier,  1485,  1494,  f  en  1501.  —  Jean  de 
Mathefilon,  avril  1501.  —  Hathurin  de  Torcé, 
j  en  décembre  1508.  ~  Christ,  de  Mousaay,  dé- 
cembre 1506.  —  Jean  Doadefer,  1550,  1557.  — 
Jfltcq.  Maillard,  1569,  1572.  —  Louis  de  Clé- 
rembauli,  1575.  — René  Corhineau,  1581,  curé 
en  même  temps  de  Quincé.  —  Pierre  de  Che- 
vertu,  1602, 1608.  —  René  Boisseau,  1611, 1617 
—  René  Lefebvre,  1638, 1646.  —Noël  Bernard, 
1666,  1672.  —  Jean-B.  Lemarchand,  1704.  — 
Jos.-Marie  Mocet,  chanoine  de  Tours,  1753. 

La  cure,  à  la  nomination  primitivement  du 
prieur,  était  revenue  à  la  présentation  de  l'abbé 
de  St-Florent  et  rendait  hommage  pour  son  tem- 
porel A  la  baronnie  de  Trêves.  Une  chapelle  y 
fat  bénite  le  24  janvier  1757  et  des  fonts  baptis- 
maux le  6  décembre  1776.  ~  Elle  fut  vendue  nal* 
le  16  messidor  an  lY,  comme  deux  jours  plus 
tard  la  maison  de  la  vicairie,  qui  s'élevait  à 
Nidavelle,  l'une  et  l'autre  acquises  par  Franc.  L6- 
picier,  de  Chemellier. 

Curés  :  Jean  Grail,  1521.  —  Simon  Rigauld, 
\SS9.  —  Et.  Thibault,  1579.  —  Jean  Boucler, 
1609.  —  René  Morin,  1618,  1625.  —  Guill. 
Chesneau,  chanoine  de  St-Martin  d'Angers, 
1646.  —  Charles  Reverdy,  1658,  1687.  —  Pierre 
Foret,  docteur  en  théologie,  f  le  15  février  1705, 
âgé  de  43  ans.  —  Adrien  Canas,  1706,  mort  vers 
1750,  pourvu  de  nombreux  bénéfices.  —  Simon, 
qui  fit  eonstruire  A  ses  frais  la  sacristie  en  1780 
et  en  1788  restaurer  l'église  avec  l'aide  de  47  pa- 
roissiens, dont  les  noms  sont  inscrits  A  son  re- 
gistre des  baptêmes. 

Les  seigneurs  barons  de  Trêves  jouissaient  des 
droits  seigneuriaux  dans  l'église.  Par  transaction 


du  19  mars  1636,  ils  les  abandonnèrent  an  sei- 
gneur du  Plessis-Thiour,  A  qui  l'acte  attribue  la 
fondation  primitive  de  l'église  ;  mais  cet  accord 
souleva  une  vive  procédure  de  la  part  du  sei- 
gneur du  Toureit  qui  possédait  les  3/4  de  la  pa- 
roisse. La  foire  même,  qui  se  tenait  devant  l'é- 
glise le  jour  de  la  St-Georges,  appartenait  an 
seigneur  du  Toureil,  qui  seul  y  avait  droit  de 
vendre  vin  en  détail  depuis  la  veille,  aux  vêpres, 
jusqu'aux  vêpres  de  la  fête. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Arehiprêtré  et  de 
l'Election  de  Sanmur,  du  District  en  1788  de 
Doué,  en  1790  de  Saumur. 

Maires  :  Claude  Meslon ,  l*»  fructidor 
an  YIII.  —  Goislard  de  Montsahert,  2  janvier 
1808.  —  C.  Meslon,  29  octobre  1806.  —  Le- 
maiire,  2  février  1815.  —  René-Hathurin  Rous" 
seau,  7  avril  1815.  —  Lemaitre,  12  juillet  1815. 

—  René-H.  Rousseau,  août  1815.  —  Mathurin 
Meslon,  22  juillet  1830.  ^  Louis  Chawoeau, 
30  noveiEkbre  1830,  qui  est  continué  A  la  mairie  de 
St-Georges-le-Toureil.  —  Martin^  1873,  précé- 
demment maire  de  St-Georges-le-Toureil ,  en 
fonctions,  1877. 

Arch.  de  If.-ei-L.  E 1317, 1331. 1839, 1300;  H  St-Plo- 
NOl,  D.  HnyiiM,  f.  858;  et  St-Mtor.— Arch.  conm.  ISt.-C 

—  Béperi,  areh,,  1800,  p.  160.  —  BuU,  de  la  Soe,  Ind, 
d^Ançerê,  1876.  p.  146.— Pour  les  loealiléi,  iroir  tOrhOn, 
Vmdcr,  SoSnt^Pierre  ■eit~  Vaux,  Cumeray,  Nidtoette,  la 
SùMomnirê,  9llc* 

Salnl-G«orKeshdii-Bolat  canton  de  Bean- 
fort-en-Yallée  (8  kil.),  arrond.  de  Baugé  (11  kil.)  ; 

—  A  31  kil.  d'Angers.  —  Sanctus  Georgius  de 
Bosco  1326  (G  16).  —  St-Georges-des-Bois 
1783  (Pouillé).  —  St-GeorgeS'dU'Bois  1804- 
1876  (Annuaires  et  Postes).  —  Dans  ime  plaine 
(44-48  met.),  encadrée  de  deux  ruisseaux  et  que 
domine  au  N.-E.  une  côte,  surmontée  d'une  étroite 
butte  (84  met.). —Entre  Fontaine-Milon  (1  kil.  1/2) 
au  N.-E.  et  Sermaise  (3  kil.)  au  N.,  le  Yieil- 
Baugé  i9  kil.)  an  N.-O.,  Fontaine-Guérin  (3  kil.) 
A  l'E.,  Gée  (5  kil.  1/2)  an  S  ,  Mazé  (6  kil.  1/2) 
an  S.-O. 

Le  chemin  de  grande  communication  des  Ro- 
sif^rs  A  Sablé  gravit  du  S.  au  N.,  en  s'inclinant 
légèrement  vers  TE.  anx  approches  du  bourg, 
qu'il  longe  sans  y  pénétrer ,  croisé  tout  an 
sortir  du  territoire  par  le  chemin  de  grande 
communication  d'Angers  A  Baugé,  qui  forme  snr 
1,200  met.  la  limite  intérieure  vers  N. 

Y  passe  du  N.  au  S.,  presque  parallèle  au  che- 
min de  Sablé  vers  l'O.  le  ruisseau  de  Terry,  où 
afflue  sur  la  droite  le  miss,  de  Fontaine-Milon  ; 

—  vers  l'E.  descend  le  miss,  de  la  Rochette, 
affluent  du  Couesnon. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Mottais 
(10  mais.,  27  hab.),  des  Raudières  (5  mais., 
12  hab.),  du  Boulay  (5  mais.,  14  hab),  des 
Yarennes  (4  mais.,  10  hab.),  les  chAleaux  de  St- 
Georges  et  de  Lavan-Fêtu  et  73  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  956  hect.  dont  51  en  vignes  et 
90  en  bois. 

Population  :  400  communiants  en  1559.  — > 
3S0  commimiants  en  1613.  —  304  communiants 
en  1620.  —  i3i  feux,  405  hab.  en  1720-1726.  — 
537  hab.  en  1765,  dont  84  ménages,  iî  veufs. 


SAINT-G 


—  374  — 


SAINT-6 


14  Tenres,  iS7  enfants  an-dessons  de  12  ans, 
59  domestiques.  —  i35  feax  en  1788.  —  S5Î  h. 
en  1831.  —  583  bab.  en  1841.  ~  545  bab.  en 
1851.  —  554  bab.  en  1861.  —  556  bab.  en  1866. 
—  524  bab.  en  1872.  —  53i  bab.  en  1876,  — 
dont  72  an  bourg  (28  mais.,  31  mén.),  placé  sur 
une  colline,  à  TO.  d'une  baute  butte  boisée,  et 
en  debors  du  grand  passage. 

Asêenthlée  le  dimancbe  qui  suit  la  Si-Georges 
(23  a?ril),  —  comme  à  Corné. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Beaufort. 

Mairie  et  Ecole  mixte,  construite  par  adju- 
dication du  21  mars  1847,  dont  les  travaux 
furent  reçus  définitivement  le  15  mars  1850,  — 
au  carrefour,  sur  la  droite,  vers  Baugé. 

L'Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  cam- 
pée, ainsi  que  le  bourg,  au  faite  de  la  côte,  pré- 
sente une  façade  à  pignon  de  moyen  appareil 
régulier,  comme  l'œuvre  entière,  avec  portail 
roman  de  trois  arcbivoltes  concentriques  à  grosses 
moulures  rondes,  la  plus  grande  terminée  en  fer- 
à-cbeval  ;  au-dessus  une  fenêtre  moderne,  qu'en- 
serre le  fer-à-cbeval  de  la  fenêtre  primitive.  — 
La  nef  unique,  lambrissée  avec  charpente  ap- 
parente, montre  à  l'entrée  un  vieux  bénitier 
quadrangulaire  avec  anses  en  saillie  et  double 
bec  d'épancbement;  sur  le  mur,  à  gauche,  res- 
sortent  deux  beaux  et  larges  arceaux  ogivaux  de 
décharge,  dont  un  autrefois  encadrant  une  porte 
depuis  longtemps  condamnée.  Au-dessus  dans  un 
cartouche  on  Ut  :  M,  François  Charanton, 
natif  et  curé  de  cette  paroisse,  a  fait  faire 
la  décoration  de  cette  église  par  moi  Louis 
Lemoine,  peintre,  l'an  iSiS.  Les  traces  qui 
apparaissent  de  ces  peintures  suffisent  à  dé- 
montrer le  bon  goût  du  curé  qui  les  a  fait  dispa- 
raître. -^  Le  chœur,  carré,  d'une  seule  travée, 
remplie  par  une  double  fenêtre  ziv*  s.,  avec  culs 
de  lampe  modernes,  conserve  une  belle  Vierge 
(zvii*  s  ),  dont  la  tête  est  charmante  mais  le  reste  de 
l'œuvre  absolument  détérioré.— Devant  l'autel  une 
curieuse  pierre  tumulaire  représente  au  trait  une 
femme  en  costume  du  xvi*  s.  les  mains  jointes, 
les  pieds  sur  une  levrette,  avec  chaperon,  colle- 
rette droite ,  chaîne  dorée  ;  aux  angles ,  des 
écussons,  les  uns  vairés  pleins,  les  antres 
partis  vairés  et  semés  de  larmes  au  lion 
rampant  couronné  et  lampassé,  avec  l'inscrip- 
tion :  Cy  gist  noble  damoiselle  Ambroise  de 
Maillé,  dame  de  St-Georges,  en  son  vivant 
espouse  de  noble  homme  Jacques  de  Périers, 
sieur  du  Boucket,  laquelle  décéda  le  8  f/- 
vrier  1573.  Priez  Dieu  pour  son  âme-  — 
Entre  le  chœur  et  la  nef,  la  base  intérieure  du 
clocher  enclave  un  transept  carré  A  coupole  in- 
forme, que  soutiennent  quatre  doubles  arceaux  ogi- 
vaux sans  moulure.  A  droite  et  à  gauche  s'ouvrait 
une  fenêtre  dont  une  condamnée  abrite  une 
statue  de  Ste  Emérance,  l'autre  apparaît  exté- 
rieurement avec  cintre  roman  à  claveaux  régu- 
liers, fer-à-cbeval  et  corniche  décorée  de  billettes. 
Au-dessus  s'élève  la  tour  carrée,  à  demi-envabie 
par  ta  toiture  et  formant  sur  chaque  face  un 
premier  ordre  de  quatre  fausses  doubles  arca- 
tures  avec  arcbivoltes  en  dents  de  scie,  surmonté 


d'un  second  ordre  d*nne  double  mignil^ii 
fenêtre  romane  à  triple  voussure  de  âsnts  da  « 
et  de  zigzags  avec  colonnettes  à  ehipiteui 
feuillages,  le  tout  encadré  d'un  fer-i-ehevil  qui 
se  prolonge  en  corniche  jusqu'aux  eolonaes  dei 
angles;  —  au-dessus  encore,  une  comichf,  dé- 
corée de  corbeaux  à  tètes  grimaçaDtes,  poitt 
un  second  rang  de  fenêtres  à  doiîble  uehiTolie 
mais  d'une  ornementation  rudimentaire,  cul^ 
térisée  par  un  simple  fer-à-cbeval,  quacouroiuie 
une  dernière  co.  niche  avec  corbeaux  i  pciat 
moulurés,  les  angles  du  haut  en  bu  éuyésdt 
petites  colonnes  à  chapiteaux  (xu*  s.).  -  U 
chevet  extérieur  du  chœur,  terminé  par  on  ttèh 
haut  et  large  pignon,  qui  domine  le  toit  di 
transept  et  de  la  nef,  est  couronné  de  modilioftî 
taillés  en  simple  bizeau  et  s'éclairait  jadis  d* 
deux  hautes  fenêtres  légèrement  ogiTales  eso- 
drées  d'un  fer-à-cbeval  ;  mais  il  a  dû  être  sootBaa 
au  centre,  à  la  suite  de  tassement,  par  an  inoni 
éperon  qui  les  envahit  presque  entières.  -  Ub 
cadran  en  ardoise  sur  le  mur  est  daté  1637. 

L'ancien  cimetière  a  été  vendu  le  21  déceubn 
1863. 

Il  a  été  découvert  en  1857,  au  bas  da  bon;. 
sur  la  pièce  du  Moulin,  un  cercle  de  pioiti 
brutes,  enterré  de  50  centimètres.  Une  de  Saèi, 
contenant  un  amas  d'ossements  bomaÎAS  d 
d'animaux  recouvert  de  terre  et  de  trois  on  qstiR 
grosses  pierres  frustes  ;  —  dans  la  mèine  dtaïf . 
des  briques  à  crossettes  et  des  vestiges  d'osé  fok 
romaine,  suivis  jusqu'à  la  Sicardière,  oà  les  iî- 
bris  se  multiplient.  Cette  voie  bien  connue,  d'Aï- 
gers  au  Vieil-Baugé,  pénétrait  sur  la  ceoBatî 
au  Gruteau,  passait  par  la  Petite-Sicardière,  es 
droite  ligne ,  jusqu'au  Gué-de-Vené.  —  Sur  U 
plateau  et  sur  la  pente,  près  la  butte  qui  dosiss 
le  bourg,  au  milieu  des  bois  taillis,  oo  nusosir. 
fréquemment  des  sépultures,  formées  d'us  lit  ^ 
menues  pierres,  encadrées  d'ardoises  fiebée»  « 
terre  et  de  larges  et  épaisses  tuiles  à  rebord.  - 
ou  presque  à  fleur  du  sol,  de  longs  oercseilf  es 
auges  de  pierre  coquillière,  avec  couvercle  d'aï- 
doise  brute  posée  à  plat,  U  tête  du  squelette  as 
un  enfaiteau  de  terre  cuite  rouge,  le  (oot  ^ 
rieur  seulement  au  xi*  s.,  comme  l'atiesle  ûm- 
contre  d'un  grossier  crucifix  en  bronze.  kWwèf. 
au  N.  du  bourg  se  cachent  les  curieuses  avn  <^ 
St'Sicot,  Y.  ce  mot. 

Je  n'ai  pu  recueillir  aucune  notion  sorlafoo^ 
tion  de  la  paroisse.  L'antiquité  même  de  Tosnt 
actuelle  de  l'église  démontre  suffisameteat  b 
fausseté  de  l'opinion,  qui  placerait  l'église  priv* 
tive,  aux  environs  de  la  Sicardière.  Elle  dattui 
aucun  doute  sa  fondation  aux  seigneurs  dn  chi- 
teau,  qui  en  avaient  fait  don  tout  an  plas  urd 
dès  les  premières  années  dn  xiii«  s.  i  rabUT* 
de  Toussaint  d'Angers;  car  on  voit  dès  lil'et 
1829  la  dame  Haois  et  le  seigneur  de  Bloadoi^r 
de  divers  dons  et  dîmes  le  prieur é'-curt  ^^ 
religieux  y  avaient  constitué.  Le  titulaire  dt 
bénéfice  était  à  la  nomination  dn  seigneur  et  i  » 
présentation  de  l'abbé. 

Prieurs-Curés  :  Jean  X.ouet,  t  ««  ***  ' 
I  Guy  Binclf  abbé  de  Toussaint,  ÎS  nonmsi 


SAINT-G 


—  375  — 


SAINT-G 


«486.  —  Reaé  de  Périera,  1537,  1557.    — 
Gabriel  de  Périers,  1561, 1565.  l'un  et  l'aulre, 
enfants  de  la  famille  seigneuriale.  Ce  dernier 
résidait  à  St-Serge  d'Angers.  —  Marin  Gaultier, 
«583^  1585.   —  Franc.  Champion,  1605.  t  lo 
±  1  avril  1653.  —  Pierre  Leheu,  mai  1654,  f  le 
96  mai  1664.  —  Pétrineau,  juiUet  1665,  juin 
1667.  —  Franc.  Pétrineau,  1669,  janvier  1691. 
—  Et.  Legaigneux,  juillet  1667,  1668.  —  Ant. 
JBussonnaiê,  juillet  1692,  f  le  S5  Janvier  1714. 
Agé  de  67  ans.  —  Madelon  Duvau  de  la  Genne- 
vraie,  f  et  inhumé  le  4  juin  1714  à  St-Pierre- 
en- Vaux.  —  Madelon  Duvau  de  Chavagnea, 
a.oAt  1714  jusqu'au  11  septembre  1732.  ~  Ant. 
VaucelUa,  qui  fut  établi  en  possession  après 
18  ans  de  procédures  contre  le  précédent  et  qui 
loi  consentit  l'abandon  de  9,000  livres  de  revenus 
dont  Tanôt  lui  accordait  le  remboursement.  Il 
résigna  en  1753  et  fut  inhumé  le  12  mars  1754. 
—  André  Benoiat,   de  la  famille  des  B.  de  la 
Motte-Baracé.  juin  1753,  f  le  18  octobre  1781, 
&gé  de  56  ans.  Il  avait  dès  la  fin  de  1767  entre- 
pris la  démolition  de  l'ancien  prieuré,  «  composé 
«  d'une  grande  salle  de  23  pieds  sur  20  ouverte 
«  aa\  quatre  vents  >.  et  posa  la  première  pierre 
le  3  février  1768,  du  nouvel  édifice,  dans  l'angle 
vers  N.   sur  la  gauche  de  la  salle.  Elle  porte 
cette  inscription  :  Auxiliante  Deo,  aumpiibua 
«t  cura  A,  Benoiat,  prioria,  architecture  R,  de 
T^xunay,  angularem  auper  me  prodiit  iata  do- 
mua  die  3  fehruarii  anno  vere  aalutia  1768, 
Magna  erit  gloria  noviaaimœ  plua  guam 
primœ.  -^  Jérôme  Charton,  ancien  prieur  de 
Gée,  mars  1782,  23  avril  1792.  —  Math.  Auger, 
avril  1792,  qui  signe  officier  public  à  partir  du 
^  décembre.  —  Charton  s'était  retiré  à  Angers 
et  y  renonça  à  tout  exercice  du  culte  le  22  frimaire 
an  II. 

L'ancien  curé  Auger  avait  fondé  à  St-Georges 
pendant  la  Révolution  un  pensionnat,  qu'il  con- 
tinua de  diriger,  quand  il  eut  repris  sa  cure  en 
niv6se  an  XI. 

Le  fief,  titré   de  chfttellenie  et  aux  xvii«  et 
XVIII*  s.,  mais  par  abus,  de  baronnie,  relevait  de 
Blou.  Il  avait  son  château  dominant  l'église,  sur  la 
crête  de  la  butte  voisine.  C'est  encore  un  vieux  logis 
rectangulaire  à  deux  pignons,  zvi*  s.,  qui  s'élève  à 
la  sortie  du  bourg,  récemment  restauré  et  trans- 
formé, la  principale  façade  vers  S.  couronnée  par 
un  rang  de  faux  mâchicoulis  et  découpée  par  un 
double  rang  de  4  fenêtres,   que  prolonge  une 
iacarne  ornementée  avec  tympan  armorié.  Il  était 
autrefois  entouré  de  fossés,  flanqué  de  tours  et 
repose  encore   sur  les  fondements  du  manoir 
primitif.   A  l'intérieur  une   curieuse  cheminée 
conserve  son  manteau,  orné  de  devises  et  d'ar- 
moiries et  porté  à  droite  et  à  gauche  sur  trou 
colonnes  groupées  2  et  1  ;  au  centre,  sous  le 
timbre  à  lambrequins,  avec  le  grand  collier  de  St- 
Michel  et  deux  lions  pour  supports ,  figurent  les  de- 
vises :  Ex  ungue  leonem,  et  :  Dextera  Domini 
facit  vtrtvtem;  à  droite  les  blasons  unis  des 
Périers  et  des  Maillé  ;  —  à  gauche,  deux  blasons 
inconnus  et  la  devise  .*  ^ec  imhelUm  générant 
aquilœ  columham. 


La  terra  appartenait  dès  an  moins  1318  à  Payen 
de  Maillé  et  à  sa  famille  jusqu'au  commencement 
du  XVI*  s.  Il  passa  alors  à  la  famille  de  Périers  par 
le  mariage  de  Jacques  d  e  Périers,  sieur  du  Bouchot, 
avec  An^roise  de  Maillé,  veuve  dès  avant  1535 
et  morte  en  1573.  Les  héritiers  de  Louis-Ambroise 
de  Périers  vendirentla  terre,  qui  comprenait  Origné, 
la  Fosse,  la  Guignardière.  Montais,  Lavau-Fètu. 
la  Basse-Ferrière.  etc.,  le  17  mars  1704  à  Urbain 
de  Laurens.  sieur  de  Joreau,  dont  la  famille  le 
possédait  à  la  Révolution. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de 
Bourgueil,  de  l'Election  et  du  District  de  Baugé 
en  1788-1790.  —  J'y  vois  résider  en  1695  un 
marchand-ouvrier  en  drap  d'or,  argent  et  soie, 
honorable  Jean  Duhoux. 

Mairea  :  Franc. -Jean  Chaillou,  maire,  1792, 
puis  agent  municipal,  puis  de  nouveau  maire. 
1*T  messidor  an  YIII,  installé  le  30  thermidor, 
f  en  1807.  -^  Charles  Marie-Adam  Leaeiller, 
2  janvier  1808.  installé  le  1*'  mai.  — Pierre  Boia- 
nard,  11  novembre  1830.— Franc.  Baillif,  13  août 
1848  —  Louis  Richard,  1849.— Pierre  Godron, 
96  février  1852,  démissionnaire  en  septembre 
1857.  —  Louis  Cellier,  18  septembre  1857.  — 
Louis  Richard,  1860.  —  Franc.  Baillif,  1862. 

—  Frémont,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arcb.  de  M.-eUL.  C 105.  f.  i04;  190;  E  160-176,  1071, 
1133,  8850;  G  91  et  660,  f.  40-97;  H  TooMalnt.  —  Areh. 
comm.  Bt.-G.  —  D.  Houm..  10707-10706.  —  Mu.  777.  — 
Bépert.  arch.,  1860,  p.  24,912-295;  1868.  p.  924-296; 
1869,  p.  57.  —  Affichée  du  4  niTtee  an  XI.  —  Notes  Mu. 
de  MM.  fUimlMndt  et  Lebeuf .  —  Poar  les  locaUtét,  voir 
Lavai^Fétu,  la  Boehê^Ahilen,  Baiielair,  Axé,  la  Baron." 
niêre,  la  CouMÙnière,  St'Sieot,  etc. 

SaInt-Georgea-da-Pay-de-la-Garde»  c»" 
de  Chemillé  (7  kil.),  arrond  de  Cholet  (15  k.  1/2)  ; 

—  à  45  kil.  d'Angers.  —  Eccleaia  aancti 
Georgii  de  Podio  de  Guarda  1107  (Cart.  de 
Chemillé,  ch.  16).— Sanc/us  Geor^tus  de  Podio 
Garde  1107  (Ib.,  ch.  17).  —  Sanctua  Georgiua 
de  Podio  quod  dicitur  de  Garda  1120  (Ibid.. 
ch.  20).— Sanctus  Georgiua  ad  montem  de  la 
Guarde  1231  (Chemillé.  ch.  or.).  —  Saint- 
Georgea-du-Puy-de-la-Garde  1476  (Ib.,  Cart.. 
pap.,  ch.  108).  —  En  partie  sur  la  crête,  dominée 
par  les  Gardes  (210  met.),  qui  va  s'abaissant  jus- 
qu'à la  plaine,  du  Sud  (170  met.)  au  N.  et  au 
N.-O.  (132-120  et  même  102  met.).  —  Entre 
Chemillé  et  Môlay  (7  kil.)  au  N..  Mèlay  et  les 
Gardes  (2  kil.)  à  l'E..  les  Gardes,  la  Tour-Landry 
(5  kil.  1/2)  et  Trémenlines  (4  kil.  1/2)  au  S.. 
Tréroentines  et  la  Chapelle-Rousselin  (9  kil.)  à  l'O. 

La  route  nationale  d'Angers  aux  Sables  des- 
cend en  droite  ligne,  le  long  de  la  partie  orien- 
tale du  N.  au  S.  jusqu'au  bourg,  où  elle  s'incline 
au  sortir  par  un  angle  vers  S.-O.  (6,060  met.). 
S'en  détachent  au  bourg  même  les  chemins  vici- 
naux de  Mélay  et  de  la  Chapelle-Rousselin.  — 
Le  chemin  de  fer  de  Niort  forme  une  courbe  de 
6  kil.  à  travers  le  territoire  vers  l'O.,  sans  s'y 
arrêter. 

Y  naît  tout  près  et  à  l'E.  du  viU.  du  Noyer,  à 
un  kil.  à  l'O.  du  bourg.  la  rivière  de  l'Hirôme. 
qui  coule  du  S.  au  N.  (6  kil.).  reçoit  à  droite  le 
miss,  de  l'Aunay.  grossi  du  ruisselet  de  la  Blot- 
dère,  et  le  miss,  du  Houx,  né  sur  la  c>^.  anime 


SAINT  G 


—  376  — 


SAINT-G 


à  dr.  la  foige  des  Planches,  à  ^nebe  le  Monlin- 
Blonin,  reçoit  à  ganche  le  rniss.  de  la  Rondelle, 
limite  de  la  c"*  sur  2,050  met.  vers  N.,  et  pénètre 
en  Chemillé,  au  point  même  où  afflae  à  droite  le 
miss,  de  la  Roche-Halard,  venant  des  Gardes  et 
qni  forme  limite  entre  Hèlay,  snr  on  parcoors  de 
S, 400  met.  -^  Y  naissent  encore  les  rniss.  des 
Lantrais  et  de  la  Singère,  qui  s'échappent  aussitôt 
Ton  snr  Jallais,  l'antre  snr  Trémentines. 

En  dépendent  les  ham.  du  Puy-de-la-Garde 
(8  mais.,  28  hab.),  la  Méliniëre  (6  mais.,  41  h.}, 
i'Annay  (9  mais.,  42  hab.).  le  Plessis-Macé 
(5  mais.,  29  hab.),  les  Landes  (4  mais.,  14  hab.), 
Landefolle  (4  mais ,  25  hab.),  le  Fony  (3  mais., 
25  hab.)»  la  Haison-NenYe  (3  mais.,  13  hab.),  la 
Lisardière  (3  mais.,  9 hab.)  et  46  fermes  on  écarts 
dont  19  groupes  de  2  maisons.  —  Ni  château  ni 
maisons  bourgeoises. 

Superficie  :  3,226  hect.,  ^  la  loi  du  3  mai 
1853  en  ayant  détaché  182  hect.  95  a.  pour  aider 
à  former  la  nouvelle  commune  des  Gardes,  — 
dont  35  hect.  en  bois  taillis,  330  hect.  de  prés, 
le  reste  en  labours,  y  compris  les  200  bect.  de 
landes  encore  en  friche  en  1827.  —  Nulle  vigne. 

Populati(m  :  ifO  feux.  540  hab.  en  1720-1726. 

—  227  feux  en  1789.  —  906  hab.  en  1806.  ^ 
iJIBÔ  hab.  en  1821.  —  i,d8Shab.  en  1831.  — 
1,400  hab.  en  1841.  ~  i,03i  hab.  en  1851.  — 
i4B4  hab.  en  1856.  —  i,07S  hab.  en  1861.  — 
iM4  hab.  en  1866.  —  9tS  hab.  en  1872.  — 
OSO  hab.  en  1876,  —  réduite  de  plus  du  quart  en 
1853  et  depuis  en  décroissance  constante. 

Le  bourg  (91  mais.,  94  mén.,  326  hab.),  aligne 
sur  le  versant  N.  du  coteau,  de  chaque  côté  de  la 
route  nationale,  ses  maisons  neuves,  couvertes  en 
tuiles  rouges,  tandis  qu'un  peu  à  Técart  vers  l'E. 
se  tient  l'ancien  groupe  autour  de  l'église  ;  —  le 
plus  grand  nombre  des  habitants  de  la  commune, 

—  sauf  une  centaine  d'ouvriers  tisserands,  — 
vil  des  revenus  du  travail  agricole,  céréales, 
fourrage,  élève  de  bestiaux,  sur  un  sol  très-ferlile 
et  bien  cultivé,  en  opposition  d'intérêts  avec  les 
Gardes,  centre  surtout  industriel.  —  Une  forge 
pourtant  existe  aux  Planches  et  une  usine  au 
moulin  de  Blouin,  aidée  de  deux  moulins  i  vent. 

Bureau  de  poste  de  Chemillé.  —  Perceptiùn 
de  la  lumeUière. 

Ni  foire  ni  marché. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons.  — 
Ecole  publique  de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de- 
Yihiers),  bâtie  en  1860  (archit.  Simon)  sur  un 
terrain  acquis  de  la  fabrique  (ordonnance  du 
11  septembre  1859). 

VEgliu,  dédiée  à  St  Georges  (succursale, 
5  nivôse  an  XIII),  vient  d'être  entièrement  re- 
construite en  style  ogival,  avec  belle  flèche  de 
pierre  (arch.  Dusouchay),  l'œuvre  entière  due  aux 
libéralités  de  H"«  Elisabeth-Marie  Poudret  de 
Sevret,  veuve  d'Emmanuel-Pons-Dieudonné  de 
Las  Cases,  dont  elle  porte  les  armes  et  la  devise  : 
Semper  paratus,  —  L'ancienne  église  placée 
en  avant  avait  été  vendue  nat*  avec  la  cure,  le 
25  mai  1792,  an  citoyen  Duchesnay,  de  Cholet, 
rachetée  ver&  1811  par  la  commune,  restaurée  en 
1816,  agrandie  et  décorée  d'un  clocher  en  1828, 


pour  être  définitivement  délaissée  en  ilT6  a 
bientôt  Jetée  bas.  C'est  une  croix  UtÏM,  dool  k 
chœur  à  fond  plat,  éclairé  autrefois  d'ans  jolie 
baie  ogivale  à  meneaux  xv«  s.,  consem  sd  ré- 
table du  XVII*  s.,  chargé  des  statues  iaforaesdf 
St  Pierre  et  de  St  Jean  avec  un  St  Georgo 
à  cheval,  emportant  en  croupe  la  fille  da  ni  de 
Cappadot*^  ;  —  i  droite  et  à  gauche,  les  lUtoeâ 
peintes,  en  bois,  de  Ste  Barbe  et  de  Ste  Clairt, 
XVIII*  s.  ;  —  près  du  grand  autel,  les  sutoes  di 
St  Jacques  et  de  St  François  dt Assise \  pr^ 
de  la  chaire,  St  Sébastien;  vis-à-vis,  StLouû. 

—  On  a  employé  dans  le  dallage  deux  uUei 
d'autels  en  granit  et  trois  tombes  sans  ioiehptiQA 
mais  gravées  l'une  d'une  croix  pattée,  l'uun 
d'une  croix  potencée  à  pied«  la  troisième  (fonte 
de  lance  et  d'une  sorte  de  houe. 

Par  acte  notarié  du  21  août  1874,  dost  m 
décret  du  26  février  1876  a  autorisé  l'acceptstiui, 
la  même  bienfaitrice  a  fait  don  à  It  (abrifu 
d'une  somme  de  270,000  fr.,  dont  250,000  fr.  à 
convertir  en  rentes,  et  d'un  groupe  d'immesblei 
estimés  173,000  francs  pour  la  fondation  d'ia 
hospice  d'au  moins  16  vieillards,  à  choisir  diu 
des  proportions  déterminées  sur  les  comfflBBai 
des  Gardes,  de  St-Georges,  de  St-Lérin  et  ém- 
tuellement  de  Jallais.  L'édifice  forme  une  nsu 
construction  rectangulaire  avec  deux  ailes  m 
retour,  sur  le  fianc  du  coteau,  au  S.-E.  dabovif, 
et  doit  prochainement  recevoir  son  instalUtioa. 

Aucun  monument  antique  n'est  signalé  rar  \f 
territoire,  dont  la  grande  voie  du  Vaj  à  Vibien 
forme  encore  en  partie  la  limite  vers  S.,  trafer- 
sant  le  village  du  Pny-de-la-Garde.  Une  antre, 
descendant  de  Chemillé  à  Cholet,  le  1od|  de  U 
rive  droite  de  l'Hirôme,  passait  à  quelque  mettes 
à  TE.  de  la  Landefolle.  —  Dès  le  xi«  s.  t'égiisey 
apparaît  construite  au  milieu  du  cimetière,  dans 
lequel  id,  comme  presque  partout  ailleors  en  An- 
jou, se  groupent  les  premières  habitations  dire- 
tiennes  ;  —  toutauprès,  le  château,  dont  le  seipear, 
Sigebran.  fils  de  Garin  le  Borgne,  y  app^a  te 
moines  de  Harmoutier,  en  les  gratifiant  de  u« 
les  revenus  de  la  cure,  d'un  emplacement  suffi- 
sant pour  bâtir  un  bourg  et  de  toutes  les  neaiai 
dîmes.  Les  religieux  occupaient  à  cette  époque  i« 
la  paroisse  même  une  antique  petite  chapelle. 
Notre- Dame-dU'  Genêt,  capelia  de  Mtrita, 
de  Genesta,  —  origine  sans  doute  de  la  chapelle 
actuelle  des  Gardes,  V.  ce  mot,  —  qu'ils  eéditeat 
alors  aux  Bénédictins  de  St-Nioolas  d'Angers.  A 
la  mort  de  Sigebran,  Gausbert,  son  frère,  inite 
de  ce  marché  secret,  reprit  de  force  la  donatioa  de 
l'église  paroissiale,  qui  ne  fut  rendue  ans  iDoiaes 
qu'en  1107  par  son  héritier.  Dans  l'interralle  U 
guerre  entre  les  seigneurs  de  Maulévrieret  de  Che- 
millé avait  détruit  le  bourg  et  l'église,  qui  fareei 
reconstruits  par  les  moines  en  1110,  et  sansd<niu 
ruinés  de  nouveau  durant  les  guerres  angUises 

Curés  :  Guill.  Frapin,  licencié  en  décrets. 
1476. 1484.  —  V.  ce  nom,  car  c'est  lui  sans  aaeaa 
doute  c  ce  vieux  oncle  >,  dont  parle  Rabelais, 
auteur,  comme  son  successeur,  de  faxneiix  Noêls- 

—  Lucas  Lemoigne,  V.  ce  nom,  vers  15^7 
Jacq,  Humeau,  1609,  août  1637.  —  itsA  0*»- 


SAINT-G 


—  377  — 


SAlNT-G 


vier,  ancien  Tleaire,  août  1637,  qui  résigne  en 
1643  et  meurt  te  29  mars  1654.  —  Mathien 
Gourdon,  1645,  1648.  —  Claade  Lemaire, 
mars  1649;  son  testament  est  du  2  avril  1675, 
aecm  d'an  codicille  le  9  septembre  1679-  -^ 
Mich.  Leliepwre,  décembre  1679.  —  Lebreton, 
d'Angers,  janvier  1691,  octobre  1697.  —  L.  Ma- 
reschal,  décembre  1697,  mars  1698.  -~  Ant. 
Coueffard,  septembre  1698,  f  le  5  décembre 

1733,  âgé  de  65  ans.  —  Glande  Àfondain,  février 

1734,  t  le  16  jnillel  1741,  âgé  de  46  ans,  oncle 
dn  cnré  dn  Fief-Sanvin.  —  Delà  fosse  ^  17  jaillet 
1742,  t  le  17  mars  1763,  âgé  de  78  an^.  —  Louis 
Hichard,  1763,  f  le  23  joillet  1771,  âgé  de 
49  ans.  —  Prosper-Panl  de  la  Morlaie,  Y.  ce 
-nom,  originaire  de  Geste,  1778-1791.  ^  Mar- 
tineau,  cnré  constitutionnel,  septembre  1791. 

La  paroisse  dépendait  dn  diocèse  de  Poitiers 
josqu'en  1317,  de  Vaillezais  jnsqu'en  1648,  et 
pins  tard  de  la  Rochelle,  dn  Doyenné  de  Vihiers, 
du  Présidtal  et  de  la  Sénéchaussée  d'Angers,  de 
l'Election  et  des  Aides  de  Mon  treuil-Bellay,  du 
Grenier  à  sel  de  Cholet,  —  du  District  de  Cholet, 
du  canton  de  Ghemillé.  Elle  se  plaint  dans  son 
cahier  d'être  taxée  au  moins  à  la  moitié  du  revenu 
réel  des  biens  fonds.  Elle  comptait  alors,  mais 
en  y  comprenant  les  Gardes,  9  fabricants  de 
toiles,  2  maréchaux,  1  meunier,  31  métayers, 
6  bordiers,  4  journaliers.  On  voit  par  ailleurs, 
qu'elle  était  très-pauvre  et  couverte  de  mauvais 
herbages  infestés  de  maladies  particulières,  qui 
décimaient  les  bestiaux.  —  En  1791  le  siège  en 
fut  transféré  aux  Gardes,  où  un  nouveau  cime* 
tière  fut  bénit  le  19  septembre  par  le  curé  consti- 
tutionnel. 

Lo  château  féodal  a  disparu  dès  avant  le 
XIV*  s.  La  «"igneurie  du  pays  appartenait  au 
comté  de  Ghemillé. 

C'est  par  confusion  avec  le  Puy-N.-D.  que 
Miromesnil  y  mentionne  en  1699  un  couvent  de 
Cordelières. 

Maires  :  Plessis,  démissionnaire  an  XlII. 

—  Franc.  Hilaire,  25  vendémiaire  an  XIU.  — 
iaeq.  Brunet,  25  mai  1821.  —  Franc.  Hilaire, 
16  novembre  1821.  —  Pineau,  30  octobre  1830. 

—  Jos.  ifarttneau,  1834.  —  Georges  Ckailîou, 
23  août  1848.  —  L  Martineau,  17  juillet  1852, 
insullé  le  25.  —  Poudret  de  Sevret,  1865.  — 
Gareau,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Afch.  de  M.-et-L.  B  Cahlm;  G  499;  H  Ifannoatiar,  Pr. 
de  ChemilU,  cb.  orig.  et  Gntul.  ^  Arch  eomanm.  Itt.-C. 
^  Notice  Mm.  de  M.  Spel.  —  Notes  Mm.  de  M.  BoutUlier 
de  St-André.— Pour  les  localitét,  voir  le  Puy-dMa-Garde, 
lêXToux,  le  Fouift  1$  PletsU'Maeé,  Lande fàlU,  etc. 

««{Mtf-CtoOf-fM-lM-lffiMM.     —     V.     St- 

GeorgeS'Châtelaison, 

SaiBt>€(eorK«8»le*Tovrell,  anc.  commune 
formée^  par  la  loi  du  15  juillet  1840,  de  la  réu- 
nion des  cinq  communes  de  Bessé  (424  heet.), 
St-Georges-des-Sept-Yoies  (1 ,226  heet.),  St-Haur 
(371  heet.),  St-Pierre-en-Yaux  (293  heet.)  et  le 
Tonreil  (265  hectares),  comprenant  ensemble 
2,580  bect.  et  une  population  de  i,7f4  hab.  en 
1841.  —  i,8fti  hab.  en  1851.  —  i,8t3  hab.  en 
1861.  —  i,50i  hab.  en  1866  ;  —  avec  deux  églises 
paroiidales  à  St-Georges-des-Sept-Yoies  et  au 


Toureil.  Le  centre  communal  était  fixé  au  Tonreil. 

L'opposition  constante  entre  les  intérêts  de  la 
région  riveraine  de  la  Loire  et  de  la  région  des 
plateaux,  devait  amener  après  de  longues  et  vives 
enquêtes,  la  dissolution  de  ce  groupe  factice. 
Elle  a  été  prononcée  par  la  loi  du  28  juin  1873, 
qui  a  reconstitué  deux  communes,  distinctes 
comme  les  deux  paroisses,  sous  les  noms  de  St- 
Georges^sSept'Voies  et  du  Toureil,  Y.  ces 
mots. 

Maires  :  Louis  Chauveau,  précédemment 
maire  de  Saint-Georges-des-Sept-Yoies,  jusqu'en 
1842.  —  Pierre  Martin,  1843.  —  floiiaeeaii- 
Robin,  1846-1848.  —  Louis  Chauveau,  16  sep- 
tembre 1848,  démissionnaire  le  16  octobre  1850. 

—  Jules  Potteoîn,  1851,  f  le  25  janviei  1869. 

—  Martin,  1870.  —  Chauviré,  1871.  —  Mar- 
tin,  1874. 

Salnl-Cieorges-sartel^olre  (Canton  de) , 
borné  par  les  cantons  N.rO.  d'Angers  à  l'E.  et  dn 
Louroux-Béconnais  au  N.  et  i  PO.;  —  pour  partie, 
à  ro.  par  le  département  de  la  Loire-Inférieure, 

—  au  S.  par  la  Loire,— comprend,  sur  17,702 heet., 
10  communes,  Béhuard,  Chantocé,  St-Georges, 
St-Germain,  Ingrandes,  St-Jean-de-Linières,  St- 
Vartin-du-Fouilloux,  Savennières,  la  Possonnière 
et  St-Léger-des-Bois,  —  plus  la  paroisse  d'Epiré, 

—  et  une  population  de  ift,ii3  hab.  en  1831,  — 
itSie  hab.  en  1841,  —  iî,743  hab.  en  1851,  — 
i3,875  hab.  en  1861,  —  if, 773  hab.  en  1866,  — 
if,î86  hab.  en  1871,  —  11,241  hab.  en  1876,  — 
en  décroissance  lente  mais  continue  depuis  15 ans. 

La  Loire  l'enveloppe  tout  du  long  de  l'E. 
à  ro.  (17  kil.)  dans  une  large  courbe  bordée 
par  de  hauts  coteaux  vers  S.  et  par  d'opulentes 
prairies,  formées  d'alluvions,  vers  TE.,  et  où  se 
rallie  l'eau  de  nombreux  ruisseaux,  dépendant 
des  plateaux  supérieurs.  Sur  le  pied  du  coteau 
circule  de  l'E.  au  S.  et  du  S.  à  l'O.  la  voie  ferrée 
d'Orléans  qui  s'y  repose  en  six  stations  —  et 
d'où  se  détache  vers  S.,  à  Laleu,  la  voie  de  Niort. 

—  La  route  nationale  de  Paris  à  Nantes,  les  deux 
routes  départementales  de  Cholet  et  de  nombreux 
chemins  d'intérêt  commun  desservent  le  centre  dn 
territoire,  essentiellement  agricole,  qu'entament  à 
peine  aux  extrémités  vers  N.-E.  la  route  natio- 
nale de  Rennes,  vers  S.-O.  la  route  départemen- 
tale de  Candé. 

Salnt-CSeorges*  sur  •Loiret  chef-lieu  de 
canton,  arrond.  d'Angers  (16  kil.).  —  Eeclesia 
sancti  Georgii  1118-1138  (Kptt.  St-Nic, 
p.  89).  —  Altare,  parochia  sancti  Georgii 
1150  circa  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  1,  ch.  68).  — 
Abbas  sancti  Georgii  supra  Ligerim  1163 
(Ib  ,  Rot.  5,  ch.  91).  —  Beau-Site  1793-an  IX. 

—  Sur  le  coteau  incliné  en  pente  douce  (76-23  met.) 
vers  la  vallée  de  la  rive  droite  de  la  Loire,  — 
entre  St-Augustin-des-Bois  (6  kil.  400^  au  N.,  St- 
Vartin-du-Fouilloux  (5  kil.)  au  N.-E.,  Saven- 
nières (9  kil.)  à  l'E.,  la  Possonnière  (7  kil.)  au 
S.-E.,  Saint^rmain-des-Prés  (5  kil.  800)  à  l'O., 
Ghalonnes  (6  kil.  700)  au  S.  et  outre  la  Loire. 

Au  bourg,  c'est-à-dire  au  centre  même  du  ter- 
ritoire, s'entrecroisent  les  routes  nationales  de 
Paris  à  Nantes,  qui  traverse  du  N.-E.  à  l'O.,  et 


SAINT-G 


—  378  — 


SAINTE 


de  Cholet  à  Segré,  qui  monte  du  S.  an  N.  et  de 
la^pielle  se  détache  soas  le  bourg  le  chemin  d'in- 
térêt commun  de  St-Georges  à  Savennières.  •> 
A  S  Idl.  fers  S.  s'y  embranche,  pour  remprunter 
pendant  S  kil.,  le  chemin  d'intérêt  commun  d'An- 
gers à  Ghalonnes.  —  Presque  à  leur  rencontre,  est 
établie  une  êtation  du  chemin  de  fer  d'Orléans  qui 
traverse  le  territoire  dans  toute  sa  largeur  (4  kil. 
300  met.).  Elle  desservait  en  même  temps  Gha- 
lonnes avant  l'ouverture  du  chemin  de  fer  de  Niort. 

La  Loire  forme  limite  tout  du  long  vers  S.,  tra- 
versée par  un  pont,  commun  pour  moitié  avec 
Ghalonnes,  et  retenue  vers  la  vallée  par  la  levée 
dite  du  Port-Girautt  qui  s'étend  en  dehors  depuu 
St-Germain-des-Prés  jusqu'à  Laleu. — Entre  la  le- 
vée et  la  ligne  ferrée  s'étale  la  vaste  boire  Giroir, 
auj.  très- réduite,  sur  laquelle,  vis-à-vis  le  vill. 
de  la  ViUette,  a  été  jeté  un  pont  construit  d'un 
seul  bloc  de  béton  Goigniet  et  inauguré  le  29  sep- 
tembre 1867.  Le  miss,  de  la  Loge  la  traverse,  — 
et  le  ruiss.  de  Rochefou  y  descend  de  St-Augus- 
tin,  formant  la  limite  vers  l'O. 

En  dépendent  les  vilL  et  ham.  de  la  Salle,  avec 
2  m'"'  à  vent  (7  mais.,  39  hab.),  des  Landes 
(12  mais.,  37  hab.).  de  la  Virandaie  (5  mais., 
17  hab.),  de  Haié  (16  mais.,  37  hab.),  de  la 
Bougraie  (6  mais.,  21  hab.).  de  l'Aubriaie  (6  m., 
23  hab.),  de  Victeul  (15  mais.,  36  hab.),  du 
Frêne  (7  mais.,  25  hab.),  d'EcnUrd  (5  mais., 
14  hab.),  de  la  Haute- ViUette  (6  mais.,  16  hab.)» 
de  la  ViUette  (19  mais.,  64  hab.),  de  la  Guimel- 
liêre  (9  mais.,  26  hab.),  des  Vemettes  (5  mais., 
12  hab.),  du  Haut-Pré  (8  mais.,  25  hab.),  du 
Rouel  (5  mais.,  18  hab.),  de  l'Oie-Pelée  (7  mais., 
22  hab.),  de  la  Villenoyée  (10  mats.,  41  hab  ), 
de  Villeneuve  (9  mais.,  21  hab.),  de  la  Rue-Sale 
(6  mais.,  33  hab.),  de  la  Boire-Bruneau  (10  m  , 
39  hab.),  de  la  Guibrette  (10  mais.,  40  hab.),  du 
Bout-du-Bois  (7  mais.,  20  hab.),  de  la  Thiellerie 
(5  mais.,  19  hab.),  du  Port-Girault  (55  mais., 
194  hab.),  les  chat,  de  Serrant,  de  Ghevigné,  de 
l'Epinay,  de  la  Bénandiêre  et  plus  d'une  centaine 
de  fermes  ou  de  petits  groupes  écartés 

Superficie  :  3,336  hectares,  —  dont  81  hect. 
en  vignes,  325  en  prairies,  131  en  bois;  — 
6  étangs,  ensemble,  avec  la  boire  de  l'Epinay, 
de  105  hectares. 

Population  :  348  feux,  1,470  hab.  en  1720-1726. 
—  ÎM9  hab.  en  1790.  —  Î.3f0  hab.  en  1806.  — 
i,53î  hab.  en  1832.  —  2,7i0  hab.  en  1841.  — 
2.725  hab.  en  1851.  —  2,707  hab.  en  1861.  — 
f,698  hab.  en  1866.  —  2,502  hab.  en  1871.  — 
f,509  hab.  en  1876,  dont  i,027  hab.  (305  mats., 
352  mén.)  de  population  agglomérée,  -^  en  dé- 
croissance lente  mais  continue. 

Trois  Foires  royales  y  furent  créées  par 
lettres-patentes  de  mai  1637,  à  tenir  au  bourg  les 
jours  de  la  St-Blaise  (3  février),  de  la  St-Georges 
(23  avril)  et  de  la  St-Hichel  (29  septembre).  —  La 
fête  patronale  fut  même  pour  cette  raison  déplacée 
depuis  1732  par  décret  épiscopal  et  reportée  au 
dimanche  qui  suivait  la  foire  d'avril.  —  L'arrêté 
des  Gonsuls  du  20  vendémiaire  an  XI  indique  quatre 
foires  :  au  2*  jeudi  de  vendémiaire,  au  2«  jeudi 
de  plaviêse,  au  l**  jeudi  de  floréal,  au  dernier 


jeudi  de  thermidor,  qui  équivalent  an  1**  jsidi 
de  février,  dernier  jeudi  d'avril,  denxiêne  jasdi 
d'août,  1»  jeudi  d'octobre.  —  L'arrêté  préfèetonl 
du  28  février  1806  a  reporté  les  trots  foiras  intiqiei 
à  leur  date  primitive,  en  en  créant  une  noavoUs 
an  16  août.  —  Elles  sont  à  peu  près  tombées,  as 
profit  de  tnarchéê  hebdomadaires,  ftiés  par  lo 
lettres-patentes  de  1637,  au  lundi,  jour  oà  ie 
tenait  alors  la  juridiction  seigneuriale  de  Semai, 
—  reportés  en  1806  au  jeudi,  —  et  accrus,  pu 
arrêté  ministériel  du  9  mai  1854,  de  12  mardiés 
nouveaux  de  bestiaux  et  de  grains  pour  le 
l«r  jeudi  de  chaque  mois,  qui  forment  de  mias 
foires,  d'importance  três-inégale ,  suivaiit  kt 
saisons. 

Important  commerce  de  vins,  chanvres,  blé,  lia. 
bétail,  chevaux,  au  centre  d'un  pays  easeotieU^ 
ment  agricole,  où  les  grands  propriétaires,  noiaia* 
ment  celui  de  la  Bénandiêre,  V.  ce  moi,  paiest 
d'exemple.  —  Toute  industrie  y  a  cessé  à  pea 
près,  par  suite  de  l'abandon  des  mines,  depuis 
plus  de  30  ans,  et  de  la  magnanerie  de  Serraat 

Recette  de  poste.  ^  Chef-lieu  de  perap- 
tion  pour  les  c"«*  de  Saint-Georges,  (3iaaiocé, 
Ingrandes  et  St-Germain-des-Prés. 

Le  bourg  s'étend  le  long  des  deux  ronles.  eoas- 
truit  en  partie,  vers  l'entrée  orientale,  do  inaiaoas 
uniformément  régulières,  et  présentant  en  un 
longue  et  triple  façade,  à  l'arrivée  vers  S.,  ssr  le 
sommet  de  la  colline,  l'alignement  monaoeaial 
et  d'aspect  pittoresque  d'une  abbaye  génovélaÎBe, 
dominée  vers  N.  par  le  clocher  paroissial. 

La  Mairie  y  a  été  installée  en  1824  daoi  os 
bâtiment,  formant  retour  d'éqnerre,  venN.,inaS' 
formé  en  1859  (arch.  Tendron),  et  dont  une  part» 
est  occupée  par  le  prétoire  de  la  Justice  de  paiz 

Ecole  communale  laïque  de  garçonê,  daas 
une  maison  acquise  le  25  août  1843,  a|raodii 
par  adjudication  du  31  janvier  1864.  -^  Ecok 
libre  de  frères  de  St>*Laurent-8nr-Sêvre.— Pca* 
sionnat  d'Ursulines  de  Jésus  de  Chavagaei, 
avec  écoleê. 

VEgliee,  dédiée  à  St  Georges  (cure.  19  br«- 
maire  an  XI,  avec  vicariat,  10  septembre  iSiS*. 
est  un  édifice  de  style  néo-grec,  coostniit  pv 
adjudication  du  22  février  1824.  Les  tnnai. 
interrompus  par  la  modificatioD  du  plan  ei  r^ 
des  tassements  de  l'œuvre,  n'étaient  lersis^ 
qu'en  décembre  1829  (arch.  Binet).  —  Unclocber 
y  a  été  ajouté  par  adjudication  du  20  avril  ItSî 

Le  cimetière  a  été  transféré  en  1857,  i  h 
sortie  du  bourg,  vers  l'E. 

An  sortir,  à  l'opposé  vers  l'O.,  se  reocooireaiî 
la  gauche  une  maison  de  construction  moderae, 
où  sur  la  porte  a  été  conservé  un  cadre  ^ 
pierre.  On  y  voit  sculpté  debout,  à  mi-corps,  u 
docteur-médecin,  en  son  costume  du  xvn*  ^' 
montrant  du  doigt  un  verre  sur  une  table  afsc 
la  potion  à  prendre. 

G'est  dans  la  vallée  et  sur  les  dernières  psiie> 
que  parait  s'être  constitué  le  premier  eeotre 
antique,  comme  aujourd'hui  encore  les  piiodpais 
groupes  habités.  A  l'Aubriaie  ont  été  renooBCrii 
des  murs  en  blocage  et  les  restas  d'an  fis^ 
I  bassin  en  ciment  et  briques,  de  fa^oo  faAo- 


SAINT-G 


—  379  — 


SAINT-G 


romaine,  —  aax  alentours  du  moulin  Bachelot, 
nombre  de  cereneils  en  pierre,  des  briqnes,  des 
tronçons  de  maratUes;  —  entre  Eenlard  et  la 
gare,  en  1876,  nne  monnaie  mérovingienne  por- 
tant une  tdte  grossière  et  la  légende  Andccavia; 
an  revers,  nne  croix  pattée;  légende  :  Ocopo.mo. 
—La  tradition  populaire  place  près  de  li,  A  Een- 
lard, la  primitive  église.  Il  est  certain  tout  an  moins 
q[ue  la  grande  voie  d'Angers  à  Nantes  longeait  d'as- 
ses  près  la  Loire,  qni  a  bonleversé  trop  souvent  ses 
rives  et  fait  disparaître  ici  tout  vestige  antique.^ 
Snr  la  fin  dn  XI*  s.  l'église  existe  an  bonrg  actuel 
et  appartient  à  l'abbaye  de  St-Nioolas  d'Angers, 
sauf  quelques  revenus  en  mains  laïques,  donnés 
plus  tard  à  Tabbesse  du  Ronceray  et  cédés  par  elle. 

Le  seigneur  du  Plessis-Macé  dont  tout  le  pays 
dépendait,  renouvelant  toutes  les  constructions,  y 
appela  vers  1150  les  religieux  de  la  Roë,  qu'il 
dota  à  sutflsance  pour  y  fonder  une  abbaye 
nouvelle  A  ses  libéralités  s'ajontèrent  celles  des 
seigneurs  de  Bécon,  de  Hontjean,  de  Serrant,  de 
Candé^  de  Champcbevrier.  La  consécration  de 
l'église  et  des  bâtiments  fut  célébrée  vers  1180 
par  l'évèque  GuiU.  de  Beaumont.  Le  premier  abbé 
fat  le  curé  de  la  paroisse,  Herbert,  qui  s'agrégea 
à  Tordra  des  chanoines  réguliers,  sans  quitter  sa 
eue,  et  son  titre  resta  à  ses  successeurs,  qui 
Tabandonnèrent  dès  le  xiii*  s.  an  sacriste.  L'abbé 
exerçait  tous  les  droits  de  justice  sur  ses  vassaux, 
mais  réduit  toujours  à  un  rôle  secondaire  par  le 
patronage  trop  immédiat  du  Plessis-Macé  et  le 
voisinage  de  Serrant,  qui  à  partir  de  164S  réunit 
tous  les  privilèges  seigneuriaux  par  cession  de 
Charles  du  Bellay.  —  L'abbaye  était  tombée  en 
commende  à  partir  de  1534,  et  son  histoire 
d'ailleurs  reste  absolument  sans  éclat,  —  comme 
las  noms  de  ses  abbés  : 

Ahbé9  :  Herbert,  1150  circa.  —  Jean,  1163. 

—  Daniel 9   —    Guillaume,    — 

Garin, —  Mathieu,  ISOS,  embarqué  en 

1S18  avec  les  Croisés.  Il  figure  en  1S19  dans  une 
charte  de  St>Haimbeuf  d'Angers,  G  725,  f.  8.  — 

Guillaume  II —  Giraud,    — 

I^ierre,  1S75.  —  Robert  Thomaê  ou  Thomé, 

—  me.  de  Za  Salle,  de  Aula,  1334.  — 

Jean  Mahier,  1347.  —  Maurice  Mervotte  ou 
Memotte,  f  en  1363.  —  Hugues,  prieur  de 
Ghaié-snr-Argos,  nommé  pape  le  3  juillet  1363. 
^    GuiU.    Guillopé,   1389.   —   Pierre   d'An- 

digne —  GuiU.  Brient,  1410,   143S.  — 

P.  Bonhomme,  1439.*  —  Maurice  de  Saint- 
Quentin,  ^Auger  de  Brie,  S6  octobre 

1446.  y.  ce  nom.  —  Antoine  de  Brie,  1499. 

—  Payen  de  Brie,  f  le  id  mai  1504.  —  Louis 
Sameon,  1517,  153S.  -~  Auger  Sameon,  1526. 

—  Jean  CAaudron,   premier    commendataire, 

1534.  -  GuiU.  Millet —  Aot.  MilUt, 

1547, 1574.  —  Jean  de  Vae$é,  1577,  1585.  — 
Silvin  Tha bautt,  1586.— Ant.  Pot  deRhodeê, 
1005,  qni  abdique  et  se  fait  capucin.  —  N.  Pot 

dU  Hhodee,  —  Nie.  Tudert,  doyen  de 

N.-D.  de  Paris,  -fleltD  mars  1651.  —  Gab.  Boy- 
leafoe,  V.  ce  nom,  nommé  le  26  novembre  1650, 
qui  permute.  —  Roger  d^Aumont,  précédem- 
ment évèque  d'Avranches,  janvier  1651»  t  le 


23  mars  1653  à  Paris.  -*  Jaeq.-Adhémar  de 
Monteil  de  Grignan,  1654,  f  le  13  septmnbre 
1674.  —  Louis-Joseph-Adhémar  de  Monteil  de 
Grignan,  son  neveu,  qui  permute  en  1687,  pour 
l'abbaye  de  St-Hilaire  près  Garcassonne.  —  Jean- 
Baptiste  de  Lully,  fils  du  fameux  musicien, 
1687.  —  Jean-Lonis-Gaton  de  Court,  8  sep- 
tembre 1695,  t  le  31  août  1732,  V.  ce  nom. 
—  Nic.-GuiU.  de  Bautru  de  Vaubrun,  Y.  ce 
nom,  docteur  do  Sorboane,  1732,  f  ^^  i^M*  — 
De  Beaupoil  de  St-Aulaire,  1747,  1766.  — 
Luc  de  Salles,  chanoine  de  Lescar,  eonseUler  du 
Parlement  de  Paris,  1766,  f  en  -son  palais  abba- 
tial le  9  septembre  1786,  Agé  de  77  ans.'  —  Jean- 
François  de  Maillan,  1787,  député  en  1788  à 
l'assemblée  provinciale  d'Anjou. 

L'abbé  présentait  les  prieuréê- cures  de 
Chazô-sur-Argos,  de  Saint-Augustin-des-Bois,  de 
ChAteaupanne  et  de  Mée,  les  prieurés  de  l'Epi- 
nay,  du  Jaunay,  de  Chônembaull,  des  ChâteUers 
en  Frémur,  les  chapelles  de  Saint-Hervé,  de  la 
Salie,  du  Colton  et  des  Hantes-Brosses  et  la 
chapellenie  des  Fougerais,  maigres  bénéfices,  si- 
tués tous  dans  le  diocèse  d'Angers. 

Il  possédait  seul  tous  les  revenus  et  les  reU- 
gienx  n'étaient  que  ses  pensionnaires,  vivant, 
avant  la  réforme,  chacun  dans  leur  domicUe  par- 
ticuUer,  conservant  leur  patrimoine  et  l'augmen- 
tant comme  titulaires  d'offices  et  de  chapelles 
claustrale.s.  Quand  du  consentement  de  l'abbé 
Jacques  de  Grignan  les  chanoines  régnUers  de 
la  congrégation  de  France  introduisirent  la  ré- 
forme, un  concordat  en  date  du  9  juiUet  1658, 
homologué  par  arrêt  du  Pariement  du  6  mars 
1660,  réunit  le  revenu  des  offices  claustraux  à  la 
meuse  conventuelle  et  stipula  que  l'abbé  servi- 
rait aux  reUgieux  nne  pension  de  2,000  liv.  En 
1715  un  concordat  nouveau  divisa  les  biens  en 
trois  parts,  dont  une  fut  attribuée  aux  religieux. 

Les  fonctions  de  la  paroisse  sont  tenues  par  le 
sacriste,  dont  le  bénéfice  a  pour  annexe  la  cnre. 
Les  actes  remontent  à  1527  et  les  baptêmes  sont 
rédigés  réguUèrement  en  français  à  partir  de  juin 
1589  —L'un  des  curés,  Jean  Maulay,  fut  assassiné 
vers  1530,  par  le  seigneur  de  la  Grande-Ghan- 
vière,  Y.  le  Cotton,  1. 1,  p.  764.  Le  dernier,  ins- 
taUé  constitutionneUement ,  Angustin-Gharles- 
François-de-Panle  Gonrnay,  était  l'ancien  prieur 
administrateur  de  l'abbaye.  Il  renonça  à  toute 
fonction  ecclésiastique  le  25  ventôse  an  II. 

J'y  vois  mourir  le  25  avrU  1740  Jean  Nail, 
«  clerc  tonsuré  et  maître  des  écoles  »,  Agé  de 
60  ans;  —  et  avant  lui,  Catherine  Ravigné, 
«  maltresse  d'école  de  St-Georges  »,  où  elle  était 
née,  et  où  elle  fut  inhumée  le  22  décembre  1687 
en  présence  de  tout  le  Chapitre  «  avec  l'estime  de 
«  tous  les  paroissiens  pour  tous  les  bons  offices 
c  de  charité,  qn'eUe  rendoit  à  un  ehascun  », 

Outre  Yhàpital,  desservi  en  St-Germain-des- 
Prés  dans  la  maison  de  la  Bonlairie,  V.  ce  mot, 
on  uouve  en  1682  <  l'hôpital  de  M.  l'abbé  GaU- 
«  lard,  —  la  Charité  des  pauvres  de  M.  Tabbé  G., 
«  —  l'hopiul  du  petit  Serrant  ».  —  Une  sentence 
de  la  Sénéchaussée  d'Angers  du  31  décembre  1785, 
ravivant  sans  doute  des  fondations  onbUées,  cens- 


SAÎNT-G 


—  380  — 


SA!NT-C 


titaa  mi  BoreiQ  de  Charité,  que  eonfinm  on 
arrêt  do  Parlenent  do  SS  fémer  raîTiiit. 

Les  armet  da  l'abbaye  portent  :  d^atur,  êemé 
de  fleurs  de  lyê  dTargent  à  un  St  Georges  à 
cheval  d^argent,  perçant  avec  ta  lance  un 
dragon  d^or  à  ses  pied».  —  La  matrice  en 
coÎTre  en  est  eoDsenrée  aa  Hoiée  d'Angen. 

Qoatie  relipeax  senlenent  y  rendaient  avec  le 
prienr  en  1790.  lU  réinsèrent  de  livrer  lenrs 
registres  eapitolaires,  —  qui  sont  sans  dovte 
détroits,  —  et  se  partagèrent  les  portraits  des 
abbés  de  Ste-Generiève,  qoi  décoraient  la  grande 
salle  et  dont  nne  partie  est  actoellement  advenoe 
à  la  core  de  la  Pooèze,  Y.  ci-dessus,  p.  174.  La 
▼ente  do  mobilier,  —  qu'on  prétend  avoir  été 
incendié  par  les  habitants,  —  eot  lieo  le  31  août 
1791  et  produisit  2,543  livres.  La  bihliotbèqne 
ne  contenait  plus  que  des  rebuts,  vendus  par  lots. 
— Une  vue  de  l'abbaye  est  donnée  par  Gaignières, 
une  autre  qui  comprend  l'église,  se  trouve  dans 
un  angle  du  plan  Mss.  de  la  seigneurie  de  la 
Lande  1677,  par  J.  Legendre. 

La  maison  conventuelle  comprenait  on  grand 
corps  de  bâtiment  (130  pieds  sur  30),  la  façade 
formant  deux  ailes,  avec  corps  avancé  en  im- 
périale, précédé  d'un  grand  escalier;  vers  S. 
la  terrasse,  et  aux  deux  bouts,  d9s  pavillons,  dont 
un  comprrâait  le  billard,  l'autre  la  sellerie;  au- 
devant,  les  jardins  avec  charmille  vers  l'O.  ;  — 
vers  N.  la  cour  d*honneur,  encadrée  à  demi  par 
les  servitudes.  —  Le  parioir  des  moines  commu> 
niquait  vers  N.  à  la  hante  église  conventuelle 
(100  pieds  sur  50),  de  trois  nefs,  dont  une  vers 
nord  débordait  sur  la  grande  route;  le  clocher  s'y 
accolait  vers  l'O.,  la  sacristie  vers  S.— Le  tout  fut 
vendu  nal*  le  18  messidor  an  lY,  pour  la  somme 
de  9,000  liv.  aux  cit.  Puny  et  Gourdon,  qui  abat- 
tirent l'église  conventuelle.  Divers  débris  sculptés 
en  proviennent  qu'a  recueillis  le  Musée  d'Angers. 
^  Un  reliquaire  xvi*  s.  avec  statuette  de  St  Sé- 
bastien, en  cuivre  argenté  et  doré,  a  été  acquis  en 
1975  par  M.  Aug.  Michel.— L'épZtse  parotsstaZe 
se  reliait  par  des  cloîtres  è  l'abbaye  Conservée  pour 
le  culte  et  toute  délabrée,  elle  fut  vendue  par  la 
c"*  et  démolie  par  adjudication  du  30  novembre 
1994,  avec  les  cloîtres,  deux  pavillons  et  la  cha- 
pelle dite  du  Boitier,  ancien  dépôt  des  chftsses, 
pour  construire  Téglise  nouvelle. 

Vahhatiale  continuait  la  ligne  des  bâtiments 
conventuels  vers  l'O.  et  fût  vendue  nat*  le  23  fé- 
vrier 1791  au  cit.  Péan,  procureur  de  la  commune, 
pour  15,000  livres,  revendue  par  lui  le  17  no- 
veoibre  1792  au  dt.  J.-B.  Giraud  et  par  les  hé- 
ritiers de  ce  dernier  le  19  mars  1822  à  M.  de  Ser- 
rant. —  Abbaye  et  abbatiale  existent  encore 
presque  intactes.  Cette  dernière  sert  d'habitation 
au  maire  M.  Suaudeau,  conseiller  général  depuis 
1877,  et  porte  la  date  i999.  Le  bâtiment  qui  forme 
écurie  vers  l'E.  passe  pour  l'ancien  réfectoire  et 
conserve  encore  partie  de  ses  murs  du  zii«  s.,  où 
apparaissent,  à  l'angle,  des  cordons  de  briques, 
deux  fenêtres  romanes  enmurées  et  nne  fenêtre  à 
double  meneau  croisé  du  xvi*  s.  Le  bout  de  la 
salle  vers  l'E.  est  rempli  par  une  cheminée  monu- 
mentale, à  manteau  droit.  Sur  la  corniche  on  lit. 


en  lettres  d'or  sv  fond  Ueo  :  Jésus  dtscambe- 
bat  cum  diseipuUs:,.  [etc.]  Mathlen,  xxtl  — 
Au-dessoos  :  Hœe  fadebat  Antonius  MûHi- 
tus,  divi  GeorgU  abhas,  anno  Dombd,  1573. 

—  Ao  bout  de  la  salle,  vers  rO.,  l'écosiOB  de 
Pabbé,  d^axur  au  lion  der  au  chef  de  ^uevlcs 
à  deux  traits  échiquetés  dTor,  samml  if «ne 
crosse,  couronne  nne  porte  eomnrée,  eetn 
deux  cartouches  de  piene,  oA  sont  gravées  da 
sentences  morales,  —  i  droiie  :  Magis  nceesss- 
rium  est  mederi  animœ  quant  cerpori.  Mcri 
enim  melius  est  quam  maie  vivere  ; — à  gncbe 
le  texte,  martelé  en  snreharge  par  one  inicripttos 
noovelle,  laisse  à  peine  lire  :  ^osce  Deiim. 
Cansummata  jtutitia  est,  et  ilUus  tntd' 
Uxisse  potentiam  radix  est  tmmortab'totii. 

—  On  y  a  trouvé,  en  baissant  le  sol,  ds  bob- 
breuses  tombes  en  pierre  coqviilière  avec  eoi- 
vercie  d'ardoise,  d'antres  formées  de  siaplcs 
dalles  d'ardoise.  —  Le  plancher  supérieur,  soa- 
lenu  par  de  belles  poutres  autrefois  doréei  •( 
peintes,  porte  le  grenier  dont  la  forêt  du  xfi*  s. 
est  Intacte.  En  y  montant,  vers  l'O.  on  rencoaln 
à  droite  une  salle,  ornée  d'une  cheminée  noot- 
mentale  à  manteau  droit,  déeoré  de  pilastrei  «t 
d'un  cartouche  lauré. 

L'Abbaye,  qui  y  attient  vers  l'E.,  est  divisée 
en  deux  parties  é^es  par  un  grand  esealiar.  U 
partie  vers  l'O ,  acquise  par  la  commoofl  h 
30  juillet  1824,  sert  de  presbytère.  Sur  no  cor- 
don de  pierre,  à  l'extérieur,  vers  rO.,  on  fil  : 
Deus  fecit  hœe  omnia  i69i» 

La  paroiése  dépendait  de  l'Arehidiaoonéd'Oetit- 
Maine,  du  Doyenné  de  Candé,  de  l'Eleetioo.  des 
Aides  et  du  Présidial  d'Angers,  du  Grenier  i  lel 
d'Ingrandes,  chef-lien  d'un  District  en  1788,  ris- 
nie  au  District  d'Angers  en  1790.  Elle  était  ebsr- 
gée  de  pauvres,  —  et,  sans  regret  aueno  de  U 
disparition  des  moines,  prit  résoiumeni  parti 
pour  la  cause  patriote  contre  les  Vendéens  d'Olllr^ 
Loire  et  les  Chouans  de  Candé  et  du  Loorovi.*- 
Lora  du  passage  de  la  Loire  par  l'armée  ▼»• 
déenne,  une  avant-garde  se  dirigea  vers  Stini- 
Georges,  comme  pour  marcher  snr  Angers,  puis 
le  lendemain  matin  prit  la  roule  de  la  BretsfM. 

ilfatrés  .-  Avril  des  Monceaux,  1790.  —/eu 

Renou,  ancien  chirurgien,  percepteur  en  1789- 

1790,  puis  procureur  de  la  c"«  de  St-Quenda-eB- 

Mauges,  en  1792  soldat,  puis  jnge  au  tribesal 

militaire  d'Angers  en  1794,  agent  munidptl  d« 

Chalonnes,  enfin  maire  dé  St-Georges  le  10  nés* 

sidor  an  VlII.  —  De  Boissard,  2S  avrU  1808- 

Jnlien-Alexis  Faugeron,  chirurgien,  24  novembre 

1809.  —  P.-Franç.  Oger,  23  août  1815.  —  Coau 

Walsh  de  Serrant,  14  Janvier  1826.  iosttflé 

le  30.  —  Beaumanoir,  1832,  démissionBsirB 

le  5  juillet  1835.  —  Comte  Walsh  de  SerreMi. 

28  août  1835.  ^  Elle  Jlfeslier,  doctenr^édecin. 

30  janvier  1836.  —  Séréné  Faugeron,  snrt 

1848.  ^Dela  Tourette,  1869.  —  Monprefit, 

1870.  —  Suaudeau,  1871,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-«i-L.  B  Àêa.  eu  FréiUiûl,  tgjnthr  fOSi 
G  493:  H  Aèè.  de  St-^dêorgn,  U  Ghartriereaiivf^i 
p«faie  30  registrae  oa  UiiNS. — Anh.  oona.  KL-£.  '  Ijf- 
gar.  Ei»t.lrAnfou,  p.  950^158.  ^  T«pof .  GriDc  -  ff* 
rat,  Antiq.  d^Ânjim,  p.  159.  —  Bépert.  wrtkMu  W^ 


SAINT-G 


—  381  — 


SAîNT-G 


p.  »-46  ;  I88B,  p.  »4.-^Mot6  Mas.  Aaff.  Ifièhal.-*  CartuL 
du  Momeerau,  Hol.  %, .  ch.  !*1  el  Rot.  3i  eh.  68.  —  Bevuê 
dTAnjoUf  in6,  t.  I,  p.  190.  —  Pour  les  loealités,  Toir 
Beulmtd,  le  PHU'Gaboreau,  Serrant,  la  Bénaudièrê, 
rEpina^,  le  CoUom,  la  Brouêt  Chem§né,  la  SaUê,  «le. 

S«lntf-4ïeraMilM.  -^  V.  SUGermain-êouê" 
Daumeray. 

SalBl-Oenuifai,  c«"  de  Montfaacon  (3  kil.), 
ammd.  de  Chôlet  (i3  kil.)  ;  —  à  58  kil.  d*AD- 
gers.  —  EccUaia  SU  GermarU  1070  circa  (Haa* 
réan.  Pr,,  p.  173).  —  Ecclesia  heati  Germani 
cum  capella  nancti  Egidii  1179  cCart.  St-Jonio 
de  Marne,  p.  10).  ^  Ecclena  SU  Germani 
prope  Montem  Falcon,  1448  (6  Cures).  — 
EceUêia  êancH  Germani  Montis  Faleonii 
16S9  (El. -G.).  —  St-Germain  de  Montfaucon 
1683  (Arch.  de  la  Loire-Inf..  G  Visites  Pasior.). 

—  St'Germain  près  Montfaucon  xvi-xyii*  s. 

—  Saint-Germain  XTiii-xa*  s.  (Annuaires  et 
Poates).  —  St'Germain-lèê'Monif.,  dans  ce 
Dictionnaire,  pour  le  distinguer,  comme  il  fau- 
drait faire,  de  tant  d'homonymes.  —  Sur  un  pla- 
teau éle?é  (100-108  met  )  en  pente  vers  S.-O.  et 
aplani  vers  S.  (91-81  met.).  —  Entre  Tilliers 
C5  kil.  1/S),  Geste  (9  kil.  1^)  el  la  Renaudiôre 
(6  kil.  1/S)  au  N.,  la  Renaudiôre  à  TE. ,  Von- 
tignô  (5  kil.),  Montfaucon  et  le  département  de 
la  Loire-Inférieure  an  S.,  St-Crépin  (6  kil.  1/2)  et 
TUtiert  à  l'O. 

Le  chemin  de  grande  communical.  du  Fuilet  à 
Tiffauges  pénétrant  par  le  N.-E. ,  est  presque  aus- 
sitôt traversé  de  TE.  à  VO.  par  le  chemin  de 
grande  communication  de  Gholel  à  Vallet,  —  qui 
dessert  dans  tonte  la  largeur  (4,S00  met.)  Tex- 
trémité  N.  du  territoire,  —  descend  du  N.  an  S. 
jusqu'à  St-Gilles  el  traverse  la  ville  de  Mont- 
faucon. Dans  la  ville  même  il  s'embranche  sur  la 
route  départementale  de  Beaupréau  à  Clisson  qui, 
croisant  dès  l'entrée  même  du  territoire  le  che- 
min de  Cholet,  descend  du  N.-E.  au  S.-O.  en 
droite  ligne  (4,S00  met.).  A  l'entrée  du  pont  de  la 
Moine  se  détache  le  chemin  de  grande  commu- 
nication de  Montfaucon  à  Vallet,  qui  circule  à 
Il  avers  la  partie  Sud  occidentale  (3,S00  met.). 

La  Moine  forme  la  limite  intérieure  tout  du  long 
(9,300  met.)  vers  S.,  y  animant  les  m'"*  de  Pin- 
sard  et  de  Bodin.  Y  alflnent  les  ruiss.  du  Douel- 
de-l'Aune,  —  avec  la  Barboire  et  la  Ghignardière, 
ses  affluents,  —  de  la  Foliette,  —  d'Aiguefou  ou 
de  Rigné,  avec  le  Livois  el  les  Rocheltes,  ses 
affluents,  ^  et  de  la  GheniUère,  -^  tous  nés  sur 
le  territoire  ;  —  y  passent  les  ruiss.  de  la  Brau- 
dière  el  de  la  Giganne,  dit  aussi  de  l'OUvière. 

Une  source  minérale,  sensiblement  ferrngi- 
oeuse,  est  signalée  dès  le  xviii*  s.  dans  un  pré 
bas  sur  le  chemin  de  St-Grépin. 

£n  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  St-Gilles 
(U  mais.,  78  bah.),  de  la  Terrionnière  (15  m., 
51  babOi  de  Bourg-Hardy  (14  mais.,  60  hab.), 
des  Rivières  (13  mais.,  37  hab,)f  de  Ghanle- 
merle  (10  mais.,  34  hab),  des  Maisons  (9  mais., 
31  hab.),  de  la  Paperie  (8  mais.^  19  hab.),  de  la 
Ronlière  (7  mais.,  45  hab.)i  de  la  Grande-Foi 
(5  mais.,  5N  hab.),  du  Prinsou  (5  mais.,  S4  h.), 
de  Boispoison  (4  mais.,  19  h.),  du  Grand-Logis 
(4  mais.,  14  hab.)i  de  la  Vannerie  (4  mais., 


19  hab.)*  de  la  Bavière  (4  mais.,  tt  hab.),  de 
Livois  (4  mais.,  33  hab.),  du  Bordage  (4  mais., 
29 hab),  de  Pinsard  (4  mais.,  19  hab),  delà 
Brétinière  (3  mais.,  32  hab.),  de  Beaulieu  (3  m., 
31  hab.),  de  la  Niponnière  (3  mais.,  18  hab.),  de 
la  Clergerie  (3  mais.,  18  hab.),  de  la  Lorlière 
(3  mais.,  15  hab.),  de  la  Gauvrière  (3  mais., 
19  hab.\  de  la  Brelauderie  (3  mais.,  13  hab.),  de 
la  Petile-Largère  (3  mais.,  11  hab.),  les  chat,  de 
la  Perrinière  et  de  la  Jarrie  et  56  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,679  hecl.  dont  42  hect.  en 
vignes,  122  hecL^en  bois,  dont  13  en  châtaigne- 
raies, 450  hect.  en  prés,  le  reste  en  labours,  y 
compris  les  190  heet  encore  en  landes  il  y  a 
cinquante  ans. 

Population  :  630  communiants  en  1683.  — 
ÎOÎ  feux,  9iî  hab.  en  1720-1726.  —  i30  feux, 
MO  hab.  en  1789.  —  i,(ïï4  hab.  en  1806.  — 
i,359  hab.  en  1821.  —  i,499  hab.  en  1831.  — 
i,34i  hab.  en  1841.  —  i,487  hab.  en  1851.  — 
i,ôi3  hab.  en  1861.  —  i,603  hab.  en  1866.  — 
i,6ii  hab.  en  1872.  —  i,563  hab.  en  1876,  —  en 
progression  rapide  il  y  a  trente  ans,  aujourd'hui 
plus  lente  mais  continue. 

Le  bourg  (119  mais.,  120  mén.,  377  hab.), 
groupé  dans  un  vallon,  dont  le  fond  est  occupé 
par  un  étang,  a  dû  sa  transformation  heureuse 
au  nivellement  de  l'ancien  cimetière,  qui  crée 
une  belle  place  centrale  au  devant  de  l'église, 
abordée  par  des  rangées  de  blanches  maisonnettes, 
parées  de  verdure  et  de  fleurs. 

Bureau  de  poête  et  Perception  de  Mont- 
faucon. 

Nulle  foire.  —  Marché  le  vendredi,  —  et  non 
le  samedi,  comme  l'indique  la  Poste,  —  créé  par 
arrêté  du  21  janvier  1868. 

La  richesse  du  pays  est  tout  agricole  ;  l'indus- 
trie occupe  une  centaine  de  tisserands,  8  maîtres 
sabotiers,  4  m'"*  &  eau,  10  m'"*  à  vent. 

Mairie  avec  Ecole  publique  de  garçonê 
(Frères  de  Si-Gabriel),  reconstruite  par  adjudi- 
cation du  15  mars  1853.  —  Ecole  libre  de  filleê 
(Sœurs  de  St*Giidas),  bâtie  et  fondée  en  1835. 

L'Eglise,  dédiée  â  Si  Germain  l'Auxerrois  (suc* 
cursale,  5  ni  vtee  an  XIII],  a  été  reconstruite  de  1847 
à  1852  (arch.  Liberge,  de  Nantes).  Le  chœur  circu- 
laire est  décoré  de  vitraux,  —  St  Louiê  et  Ste 
Anne,  St  Jean  el  Ste  Marie  M<ideleinet--eide 
très-belles  stalles  formant  boiserie,  —  l'autel,  d'un 
Christ,  de  Bouriché,  et  des  statues  de  St  Ger- 
main, de  St  Pierre,  de  St  Jean,  de  Ste  Anne 
et  de  St  Sébastien,  —  D'autres  vitraux  dans  la 
nef  figurent  à  droite  V Immaculée-Conception, 
St  Georges,  St  Théophile  i  —  â  gauche  St 
Joseph,  le  Baptême  de  Jésus,  VAnnoncia' 
tion.^k  la  sacristie  sont  conservés  une  navette, 
un  encensoir,  une  croix  processionnelle  en  ar- 
gent à  hampe  fleurdelysée  xviu*  s.,  une  ban- 
nière, datée  1787.  Une  vaste  dalle,  sans  inscrip- 
tion, mais  portant  un  écusson  en  cœur  avec 
8  vannets  en  orle,  3  en  chef,  2  el  2  el  1  en  pointe, 
s'y  voyait  il  y  a  quelques  années  à  la  porte  laté- 
rale de  gauche  et  reste  enfouie  sous  le  sol.  ^  Uno 
autre  apparaît  encore  à  la  porte  de  l'Ecole  des 
fiUes,  avec  on  écoseon  rond,  çhwrgé  d'OQ  lion 


SAINT-G 


—  382  — 


SAINT-6 


patMnt  en  ehef ,  le  reste  effâcé  ;  —  av-deesoos  : 
Cy-gUt .  L,  Béraut .  chevalier .  êeigneur .  de 
la .  Gauvrièrt .  décédé ,leîi.  may .  i7i8. 

De  l'ancienoe  église,  d'ailleurs  sans  anenn 
intérêt  d'art,  il  ne  re«te  qn'nne  partie  de  la  nef 
convertie  en  habitation  et  annexé»  an  presbytère. 

Des  céliœ  ont  été  recueillies  à  la  Foi,  an  Pny- 
Ragot,  autour  des  divers  étangs  ;  —  près  le  bourg 
on  voit  encore  la  table  éboulée  d'un  dolmen }  -^ 
sur  une  éminence  de  85  met.,  à  la  Davière,  le  rou'- 
1er  déjà  décrit,  V.  t.  II,  p.  16,  masse  de  5  met.  de 
longueur  sur  2  met.  40,  en  fuseau,  qu'un  brusque 
effort  fait  osciller,  ainsi  que  deux  ou  trois  antres 
pierres  du  groupe  qui  l'entoure  ;  —  plus  à  l'E.  et 
dans  le  chemin  même,  un  peulvan,  la  Petite- 
Pierre^Levétt  haute  de  2  met  sur  une  largeur 
moyenne  d'un  met.,  la  face  sillonnée  par  une 
rigole  ;  —  au  S.  dans  le  milieu  du  champ  de  la 
Grande-Pierre-Levét,  deux  peuZuane,  abattus 
par  la  foudre,  dit-on,  il  y  a  vingt  ans,  dont  un 
mesure  4  met.  80  de  longueur  ;  l'autre  est  brisé  ; 
—  près  du  monlin  à  vent  de  Normandeau,  un 
peuZvan  (6  met.  30  de  longueur  sur  l"^,tO), 
tombé  en  travers  d'un  fossé  et  dont  on  a  fait  un 
rouler,  parce  qu'en  effet  on  peut  parvenir  a 
l'ébranler  ;  —  enfin  sur  une  étendue  de  plusieurs 
hectares,  entre  la  Moine,  le  chemin  au  S.  du  m*" 
de  Normandeau  et  la  limite  de  la  Renandière,  un 
semis  d'énormes  blocs  irréguliers,  couchés  ou 
debout,  qui  se  prêtent  aux  conjectures  de  tous  les 
systèmes. 

On  y  a  vu  jusqu'aux  mines  d'une  antique  cité 
des  tribus  aryaques.  J'aime  mieux  me  borner  à 
signaler,  d'après  mon  ami  Spal  et  le  dessin  qu'il 
m'en  envoie,  une  de  ces  pierres  d'un  groupe  vers 
l'E.,  de  forme  cubique  (3  met.  10  de  longueur  sur 
1  met  de  large  à  l'une  des  extrémités  et  1  met. 
90  de  hauteur)  qui  présente  sur  sa  face  supérieure 
une  excavation  circulaire  (0^,50  de  profondeur, 
sur  0^,60  de  diamètre),  communiquant  par  un 
petit  canal  à  une  double  rigole,  œuvre  évidente 
de  main  d'homme. 

Tout  le  territoire  faisait  partie  du  vaste  canton, 
curtis,  dont  le  oteue  de  Chassé,  Chaatiacuê, 
auj.  Montfaucon,  V.  ce  mot,  formait  le  centre.  Il 
n'en  fut  détaehé  à  demi  que  par  la  constitution 
du  château  féodal.  —  Plusieurs  églises  y  existent 
dès  le  xt«  s.,  dont  une,  St'-Gillea,  est  réduite  dès 
le  xii«  s.  an  rang  de  simple  chapelle,  eapella 
êancti  Egidii  (Gartul.  Saint- Jonin  de  Marne, 
p.  40).  Détruite  A  la  Révolution,  elle  n'a  laissé 
d'autre  trace  que  son  nom  à  un  village  formant 
faubourg.  —  L'église  paroissiale  appartenait, 
comme  les  trois  églises  de  la  ville,  à  l'abbaye  St- 
ionin  de  Marne,  qui  en  conserva  jusqu'à  la 
Révolution  le  patronage.  ^  Les  registres  en 
existent  à  la  cure. 

Curée  :  Alain,  1368  (E  lit3).  —  Macé 
Pineau,  15S9>  156S.  ^  Laurent  Raffegeau, 
1580,  mars  1618.  —  lacq.  Gourdon,  avril  1618, 
mai  1637.  —  René  Thibault,  mai  1638,  août 
164i.  -^  Guy  Jfdrtceatti  décembre  1643,  1653. 
--  René  Thaudùn,  1606.  —  F.  BonfiU,  août 
1668,  en  contestation  avec  Jean  Xienoble,  qui 
l'emporte  ei^  mars  1674  et  y  est  inhumé  le  15  août 


1704,  Agé  de  09  nos.  -*  L^eune,  1704.  -Bcié 
Nepveu,  1790,  inhumé  le  18  déoeabre  175i 
après  34  ans  de  règne  et  Agé  de  78  ans.  ^  Lse 
Tharreau,  janvier  1755.  1790- 

Une  chapelle  de  Notre-Dame  de  fien-Sfceim 
fut  bAtie  en  1668  près  la  Niponnière  et  fondée 
par  testament  du  19  mars  1747  par  FnacoîN 
Rigandeau,  veuve  Goquerie.  Elle  a  été  mturée 
vers  1860  en  style  ogival,  par  les  soins  de  VûM 
Bourges. 

La  paroisse,  comprise  dans  la  beronnie  de 
Montfancon,  avait  pour  maison  prindpile  U  lUr- 
boire,  quoique  les  honneurs  seignenrianx  fosseot 
attribués  en  1786-1789  au  seigneur  de  litoii, 
Pierre-Louis  de  Beaucorps,  capitabe  de  dn|OQS. 
—  Elle  dépendait  de  l'EvAché  de  Nantes,  di 
Doyenné  de  Clisson,  de  l'Election  etdn  Présdiil 
d'Angers,  du  District  en  1788  de  Beaoprè&v,  es 
1790  de  Cholet.  »  Isolée  dans  les  terres,  enlooféi 
de  chemins  inabordables,  pour  la  moitié  en  lasda 
et  bruyères,  dont  il  avait  fallu  abandonner  k 
défrichement,  elle  se  trouvait  de  plus  eneUvéc 
entre  quatre  bureaux  des  Traites,  aux  confiai  de 
l'Anjou  et  de  ta  Bretagne,  sur  le  passage  des  fi* 
beloux  et  des  contrebandiers,  -^  ravagée  sain 
par  les  loups  —  et  au  demeurant  peuplée  de 
pauvres  métayers  ou  d'artisans  désoenvrés,  lus 
aucun  bourgeois  à  résidencoj  ^  le  tiers  des  hi- 
bilan  ts  A  la  mendicité. 

Maires  :  Félicité-Marie  Courtoux^  1"  ther- 
midor an  XI,  démissionnaire  en  1814.  —  M» 
Dents,  87  septembre  1814.  —  F. -M.  Courtota, 
7  avril  1815.  —  J.  Dénie,  12  juillet  iS15.  - 
Julien  Bouyer,  S5  mai  1891.  —  J.  Guûhaul 
installé  le  13  octobre  1835.  —  Jos.  GciUarl 
30  octobre  1846,  installé  le  29  novembrt  - 
Armand  Denis,  3  septembre  1848.  ^  ChirWt 
1865.  —  Mabit,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-«t.L.  BGahien;  C  191;  GC0«i.--X^ 
tiee  Un.  de  M.  Spal.  —  Nol«  Mm.  de  M.  Boolflficr  di  »• 
André.  ^  Mém,  de  la  Soc.  dTAgr..  Se,  et  Un.  iim^ 
t.  VI,  p.  lis.  —  Répert.  arck.,  1860,  p.  89«t4l-^ 
Aead:de  Nantei,  1869,  p.  188.  -  Pour  )m  loctUldi.  kv. 
à  leur  artide,  la Damêre,  UoaU,  la  Jarrie, laf»,U^ 
riniêre,  la  Boulière,  la  GauvHère,  ele. 

Salnf-eenBala,  ham.,  c"«  de  BoU,  i  fei- 
trémité  vers  TE.  du  territoire.  —  Centre  sutà^, 
autrefois  avec  église,  sur  le  versant  do  cotesi. 
qui  descend  au  ruisseau,  et  cimetière  donlls 
débris  jonchent  le  sol.  On  y  croit  voir  la  ps- 
roisse  primitive,  d'origine  inconnue,  dont  le  serricf 
aurait  été  transféré  tout  au  moins  dès  le  zif  s>  ' 
St-6illes  de  Bolz.  Le  curé  resta  tenu  jssqs'is 
XVII*  s.  d'y  venir  célébrer  la  messe,  de  quinniv 
en  quinxaine,  les  jours  de  dimanche  et  de  fitas, 
même  la  veille  et  le  jour  de  St-Germaio.  —  Su 
seigneur  du  fief  Huguet  de  St-Germain  1318.  ^ 
Jean  Leveneux  1478,  —  Gnill.  de  la  Rm^x 
1541,  1550,  —  Gilbert  Chenu  1641,  ^élMf^ 
lui  les  seigneurs  du  Bas-Plessis,  qui  esc<TS><"' 
dans  la  chapelle  tous  droits  exclusifi  de  fosdi- 
tion  et  do  seigneurie.  Ils  firent  remise  aa  ciréd« 
ses  obligations  en  échange  de  raatorisalwB' 
accordée  par  Tabbé  de  St-Florant,  de  pUotf  tff 
l'église  paroissiale  une  litre  A  leurs  aivsi,  \»^ 
au  dehors  qu'A  l'intérieur,  et  un  banc  avec  leosi- 


SAINT-G 


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SAINT-G 


doir  dans  la  ebiBiir,  da  côté  de  réyangtle  (7  sep- 
tembre 1641).  On  peut  croire  que  dès  lors  la 
chapelle  de  St-Germain  élait  inhabitable  au 
culte  ;  car  Tavea  de  1714  la  déclare  à  cette  date 
depuis  loi^mps  «  démolie  pendant  les  guerres 
«civiles  X.  La  cure  y  attenait  vers  S.  et  de 
grands  lauriers  en  indiquent  encore  les  jardins. 
—  Le  nom  se  donne  à  un  ruiss.,  né  tout  près  et 
an  S.-O.  du  ham.,  à  la  limite  de  Beausse,  qui 
coule  du  N.-O.  an  S-O,,  sépare  au  S.  Bots  de 
Chaudron,  traverse  l'étang  du  Bas-Plessis,  anime 
le  Moulin>Neuf  et  se  jette  dans  le  ruiss.  du  Pont- 
Notre-Dame,  à  5  kil.  de  sa  source. 

Saint-Gemudm,  f.,  c"«  de  Freigné  —  Ane. 
prieuré,  dépendant  de  l'abbaye  bénédictine  de 
SMitldas-au-Bois.  La  fondation,  de  date  incon- 
nue, en  était  due,  comme  il  apparaît  par  les 
aveux,  aux  seigneurs  du  Breil.  Le  prieur,  gra- 
tifié d'importantes  dîmes,  était  tenu  envers  eux 
de  trois  messes  par  semaine  «  à  jour  non  précis  ni 
«  limité  ».  Il  avait  droit  «  à  estre  quotidianement 
«  commensal,  avec  ce  estre  couché  »  chex  le 
prieur  et  dans  le  prieuré  de  Freigné ,  à  charge 
de  célébrer  chaque  dimanche  la  première  messe. 
Du  temporel  de  la  chapelle  dépendaient,  outre 
rbabitation,  entourée  de  murs,  des  pitis,  bois, 
chênaies,  futaies,  prés,  landes,  frous,  garennes, 
pêcheries,  et  le  quart  des  moulin,  chaussée  et 
étang  de  Freigné.  Le  bénéfice  était  en  commende 
dès  le  XVI*  s.,  —  et  je  n'ai  rencontré  qu'un  seul 
nom  de  prieur  :  Julien  Fyot,  1559.  —  La  cha- 
pelle, autrefois  attenant  à  un  cimetière  et  qui  fut 
bénite  de  nouveau  solennellement  par  le  curé  le 
3  février  1788,  sert  actuellement  de  hangar.  Deux 
grossières  statuettes  en  bois  y  sont  conservées, 
qu'on  y  vient  invoquer  encore,  l'une  de  St  Marc, 
pour  préserver  le  bétail  des  mouches,  l'autre  de 
St  Germain,  pour  guérir  les  enfants  de  la  co- 
lique, avec  l'aide  de  linges  trempés  dans  une 
source  Toisine. 
8«iBt*>€lermaiii9 1,  c"*  de  Somloire. 
SalBt-Cleniisdii-des-Prés,  cant.  de  Saint- 
Georges-sur-Loire  (6kil.)i  arr.  d'Angers  (24  kil.). 
—  Altare  ecelenie  eanctt  Germani  1073-1103 
(Cartul.  du  Ronc,  Rot.  i,  ch.  68).  —  SUGer- 
tnaen  de  la  Varenne  1260  (Gh.  or.  du  Plessis- 
Macé).  —  Sanctue  Germanus  de  Varenna  1387 
(G  16).  —  La  Ville  de  St-Germain  1401  (H  Ahb. 
de  St-Georges-s.-L.«  ch.  or.).  —  Eccleaia  pa- 
rochialie  etcurata  sancti  Germani  de  Pratis 
1453  (H  Ronceray).  ^  St-Crermain^^dee-Prez 
1690  (G  21),  1685  (Pouillé  Mss.).  —  Pré^-Fleu- 
ris  1793-an  VL  —  Dans  la  vallée  et  sur  le  coteau 
en  pente  (64-33  mètres)  vers  la  rive  droite  de  la 
Loire.  —  Entre  St-Georges  à  TE.,  SaintrAugustin 
(6  kU.)  au  N..  Chantocé  (2  kil  1/i)  à  TO..  la 
Loire  et  sur  la  rive  gauche,  Montjean  (4  kil.)  et 
Chaloones  (12  kil.)  au  S. 

La  route  nationale  de  Paris  à  Nantes  traverse 
en  droite  ligne  de  l'E.  à  l'O.  par  le  centre  du 
terriloire,  laissant  quelques  mètres  au  N.  le  bourg, 
▼is-à'vis  duquel  s'y  embranche  la  route  départe- 
mentale de  St-Augustin-du-Bois  à  Cholet.  D'autre 
part,  Ters  S.,  passe,  au  ras  des  maisons,  le  che- 
min de  fer  d'Orléans,  qui  monte  du  S  -E.  pour 


ne  s'arrêter  que  sur  Chantocé,  à  égale  distance 
des  deux  bourgs  (1,200  mètres). 

La  Loire  forme  la  limite  tout  du  long  vers  S., 
eneadrant,  sauf  une  pointe  vers  l'E.  qui  dépend  de 
St-Georges,  l'Ile  Monsieur,  formée  de  deux  ilôts, 
à  demi-désunis  josqu'à  ces  derniers  temps  par  la 
boire  Girouard  ;  —  y  passe,  presque  parallèle,  de 
l'E.  à  l'O.,  le  ruiss.  de  la  Loge,  où  affluent  du  N. 
les  ruiss.  de  Rochefou,  —  qui  limite  vers  l'E. 
avec  St'Georges,  —  de  la  Missonnière,  de  Réveil- 
lon et  de  la  Rébillardrie,  qui  limite  vers  l'O.  avec 
Chantocé. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Boire-Boi« 
leau  (15  mais.,  54  hab.),  des  Maisons-Rouges 
(6  mais.,  22  hab.),  du  Grand-Aireau  (17  mais., 
151  hab.),  de  la  Boire-aux-Jnbins  (4  mais.,  16  h.), 
de  la  Boire-Guyard  (10  mais.,  31  hab.),  de  la 
Petite-Missonnière  (6  mais.,  16  hab.),  de  la  ûoix- 
Verte  (7  mais.,  22  hab.),  de  la  Corvée  (19  mais., 
60  hab.),  de  Cœur-de-Roi  (8  mais.,  28  hab.),  de 
la  Boire- aux-Doneaux  1(9  mais.,  23  hab.),  du 
Marronnier  (4  mats. ,  13  hab.),  de  la  Grande-Boire 
(8  mais.,  24  hab.),  des  Closeaux  (12  mais.,  46  h.), 
de  la  Rue-Sale  (4  mais.,  10  hab.),  de  la  Petite- 
Touche  (12  mais ,  30  hab.),  du  Moulin-au-Gras 
(4  mais.,  23  hab.)«  de  la  Grouas  (10  mais.,  42 h.), 
de  la  Haie  (8  mais.,  29  hab.),  des  Noues-Rondes 
(5  mais.,  24  hab.),  des  Breils  (8  mais.,  30  hab.), 
des  Landes  (6  mais.,  18  hab.),  de  la  Janière 
vl8  mais.,  54  hab.),  de  Boyau  (5  mais.,  26  hab.), 
de  la  Morinière  (4  mais.,  17  hab.),  les  chit.  de 
la  Touche,  de  Pruinas,  de  la  Chanvière  et 
70  fermes  ou  écarts  dont  une  trentaine  de  petits 
groupes  de  deux  maisons. 

Superficie  :  1,976  hectares,  dont  50  en  vignes, 
20  en  bois  et  440  en  prairies,  dont  111  en  prai- 
ries communes. 

Population  :  S70  feux  en  1699.  —  îiO  feux, 
950  hab.  en  1720-1726.  —  iâO  feux,  i,4fi  hab. 
en  1789.  —  808  hab.  en  1802.  —  i,496  hab.  en 
1830.  —i,4^ hab.  en  1841.  —i,4«i  hab. en  1851. 
—  i,49î  hab.  en  1861.  —  i,54ô  hab.  en  1866.  ^ 
i,50i  hab.  en  1872.  —  i,5(n  hab.  en  1876,  --- 
dont  289  au  bourg  (80  mais.,  86  mén.),  —  d'un 
développement  rapide,  qui  parait  airèté.  En  proie 
à  des  fièvres  paludéennes,  il  a  été  assaini  par 
le  dessèchement,  au  moins  aux  basses  eaux,  de 
la  prairie  voisine  et  surtout  par  les  travaux  qui  ont 
transformé  la  vallée  et  livré  passage  à  la  voie  ferrée. 
Une  levée  insubmersible,  qui  se  termine  à  la 
Boire-Boileau,  continuant  celle  du  Port-Giranlt, 
a  été  construite  par  adjudication  du  13  avril  1845 
et  terminée  en  1847.  Tout  du  long,  dans  la  Va- 
renne,  comme  on  dit,  s'échelonnent  presque  sans 
interruption  les  maisonnettes  et  les  villages. 

Une  concession  de  mines  de  houille,  demandée 
le  27  juillet  1838  par  MM.  Ondot  et  FaUgan,  fut 
autorisée  vers  1840.  Elle  comprenait  des  gisements 
communs  à  St-Georges  et  à  St-Germain  et  avait 
son  siège  au  bourg  de  St-Germain.  De  1840  à  1852 
un  demi-million  s'épuisa  en  travaux  à  la  Rote^ 
au-Loup  et  surtout  à  la  Corvée,  dont  le  puits  esl 
aujourd'hui  comblé.  Par  décret  du  20  août  1864 
la  concession  a  été  réunie  à  celles  de  GMooiita 
et  du  Désert, 


SAINT-G 


—  384- 


SAlNT-6 


Nulle  indostrie  maû  un  important  commeree 
de  bestiaux,  de  cheTanx,  d'oies  élevées  dans  les 
▼astes  communs;  —  céréales,  lins  et  chanyres; 
foorrages  divers. 

^otre  pen  importante,  créée  par  arrêté  da 
28  février  1806  à  la  date  da  l«r  août  et  reportée 
an  S*  landi  d'avril. 

Perception  et  Bureau  de  poatt  de  Saint- 
Geoffes-sor-Loire. 

Mairie,  avec  Ecole  communale  laïque  de 
garçons,  construite  en  1857  (archit.  Chesneau), 
sur  le  bord  du  chemin  de  fer.  ^  Ecole  de  fillêe 
(Sœurs  de  St-Gharles),  construite  en  18é0. 

Bureau  de  bienfaisance  fondé  par  donation 
de  M.  Heurtelou,  autorisée  d'une  ordonnance  du 
10  septembre  184S. 

L'Eglise,  sous  le  patronage  de  St  Germain 
d'Auxerre  v'nccursale,  30  septembre  1807,  avec 
vicariat,  10  septembre  1818)  a  été  reconstruite  de 
1846  à  1849,  les  travaux  reçus  par  procés-verbaux 
du  1*'  janvier  185S  et  du  S6  janvier  1853.  C'est 
le  type  de  l'architecture  néo-grecque,  la  nef  voû- 
tée en  berceau,  portée  par  un  double  rang  de 
cinq  colonnes  et  par  un  pilier  carré  au  transept. 
Deux  couloirs  forment  les  nefs  latérales,  avec 
chœur  &  la  romaine,  grand  autel  par  Thomas,  de 
Nantes,  chaire  ronde,  œuvre  de  l'Ecole  des  Arts 
d'Angers,  boiseries  jaunies,  statues  et  décoration 
à  l'avenant— sauf  un  joli  St  Sébastien,  Les  fonts 
baptismaux  sont  un  «  don  de  M*^  Jamet,  1778.  », 
comme  l'indique  une  inscription.  Le  chemin  de 
croix  est  l'œuvre  d'un  élève  de  Delacroix,  Fer- 
dinand Dubois,  mort  en  1851  à  St-Germain  des- 
Prés,  et  a  été  terminé  par  le  peintre  Magu,  fils 
du  tisserand-poète. 

On  peut  visiter  tout  auprès  une  curieuse  épave 
du  régime  déchu,  qu'on  n'irait  pas  chercher  là. 
La  colonne  de  pierre,  surmontée  autrefois  de 
l'aigle  impériale,  qui  rappelait  sur  la  route  d'In- 
grandes  le  passage  de  Napoléon  111,  V.  t.  Il,  p.  385, 
vendue  avec  la  grille  d'enceinte  par  le  Domaine, 
a  été  transformée  par  l'acquéreur  en  cippe  funé- 
raire et,  surmontée  d'une  urne,  figure  sur  une 
tombe  du  cimetière. 

Aucune  trace  antique  n'existe  sur  le  territoire, 
dont  la  partie  basse  a  été  jusqu'en  ces  derniers 
temps  profondément  bouleversé  par  la  Loire. 
Toussaint  Grille  possédait  pourtant  une  petite 
médaille  gauloise  en  or  fin,  trouvée  près  du  bourg. 
—La  grande  voie  de  Nantes  passait  dans  la  vallée 
et  n'a  pas  laissé  de  traces. — La  tradition  du  pays 
raconte  qu'il  n'y  existait  sur  le  bord  de  la  Loire 
qu'une  maison  de  batelier,  et  que  des  pèlerins, 
sauvés  des  eaux,  bâtirent  sur  le  coteau  une  cha- 
pelle de  Notre-Dame,  englobée  bientôt  dans  une 
église.  —  L'existence  de  la  paroisse  est  constatée 
dès  le  milieu  du  xi*  s..  Les  dîmes  tout  au  moins 
appartenaient  à  Joubert  le  Borgne,  Bomio,  qui 
en  fit  don  par  parties  à  l'abbesse  du  Ronceray. 
Au  milieu  du  xviu*  s.  encore,  on  retrouvait  sous 
quatre  couches  de  pUtre,  outre  les  croix  de  con- 
sécration, toute  la  décoration  primitive  de  la  nef 
et  du  chœur,  où  apparaissaient  représentés  les 
mystères  de  la  religion,  Jésus-Christ,  la  Vierge, 
les  Apôtres,  des  Anges  «  de  la  hauteur  d'hommes, 


«  dont  la  structure, —dit  le  curé,— etlapéaiinui 
«  paraissent  ètrede  la  même  façon  qw  les  8giM... 
c  dans  l'église  St-Laurent  d'Angen  et  dus  U 
«  chapelle  de  St-Sauveur  »,  c'est4-dire  do  u*  i 

—  Des  reliques  de  St  Fanstin  forent  placées  m 
17S9  dans  la  première  pierre  du  mor  da  Doaid 
autel.  —  L'abbesse  du  Ronceray,  en  woÊtmax 
la  présentation  de  la  cure,  céda  en  1765  a 
curé  son  droit  de  dtme  contre  une  rente  de 
42  setien,  mi-partie  de  seigle  et  de  bU.  -  Les 
registres  de  la  paroisse  ne  datent  pins  que  de 
1677  mais  au  zviii*  s.  encore  étaient  eoosenés 
depuis  1540. 

Curés  :  Jean  Périet,  liél.  —  Jeao  Bricd. 
t  en  1453  —Jean  Troteneau,  présenté  le  19  so- 
vembre  1453  —  Nicolas  Dubuat,  f  en  l^»  " 
René  Jou»seaume,  maître  ès-arts,  bachelier  ea 
droit,  4  avril  1467.  —  Jean  Btrtran,  qai  rési|M 
en  15S9.  —  Abel  de  la  JaiUe,  octobre  iStf .  fii 
permute  presque  aussitôt.  —  Pieire  Ltf»ck, 
prieur  de  l'Epinay,  IS  novembre  15S9,  qnisMort 
dans  le  mois.  —  Franc,  de  la  Hune,  déeenUe 
1529.  —  Et  Grignon,  qui  permute  en  1544.  - 
Matburin  X.ebascZe,  juin  1544,  fen  1558. -Ea- 
bert  Leroy,  juin  1558,  qui  résigne.  —  JeuHv- 
nault,  février  1560  ■•  b.  —  Robert  Peni  oo 
Pérou,  1581,  t  vers  1595.  —  Jean  de  la  Jdu» 
nière,  1598,  f  en  1617.  Son  presbytère  fit  nt 
cage  en  1600  par  les  soldats  royans.  — ie» 
Vtoten,  avrU  1617,  f  le  10  août  1661  et  iaksw 
dans  l'ancien  chomr.  —  Jean  Grandtii,  1661. 
qui  prit  possession  en  1670  du  prieuré  de  Vill^ 
moisant  et  se  démit  de  sa  cure  en  favear  de  soi 
neveu  Urbain  Lelarge.  Celui-ci,  refusé  pirt'évéfv 
H.  Arnaud  à  raison  de  son  ignorance,  ttt  cobi*' 
raltre  à  Tours,  sons  son  nom,  un  sieur  Isrichal. 
prêtre,  docteur  d'Angers,  qui  subit  pour  loi  Teu- 
men  et  lui  rapporta  un  brevet  de  capacilé;  Biis 
la  fraude  fut  découverte,  Lelarge  chassé  et  Ucare 
attribuée  à  EUenne  Chartier,  qui  la  des«mii 
11  enterra  son  père  le  30  mai  1687  et  les  fUn* 
beaux  du  service  funèbre,  jetés  mal  éteinis  perk 
sacrisie  dans  un  vieux  coffre,  mirent  le  feo  u  ca- 
cher, qui  fut  consumé.  Chartier  avait  résigiéd^ 
1688  et  mourut  le  S7  décembre  1683,  âgé  de  55  is^ 

—  Jean  Belot,  1697,  f  le  14  octobre  17il.  i|é<l< 
61  ans.  Le  clocher  avait  été  reconstruit  veis  1104 
En  mars  et  février  1711  les  eaux  moolémt  i 
4  pieds  dans  la  salle  du  presbytère.  —  Mi*" 
Michel  Bancelin,  V.  ce  nom,  installé  le  it  oc- 
tobre 17S1  [et  non  1722],  et  inhumé  le  18  sfiil 
1733.  —  René  Nau,  24  avril  1733.  f  le  19  wn» 
1762,  âgé  de  62  ans,  résignataire  depuis  iî«< 
mois.  —  Ant.-Pierre-Marie  Ckéiou,  janvier  i'^ 
t  le  l«r  mars  1774.  Agé  de  54  ans.  —  René  (ha- 
bret,  1774,  t  le  12  juillet  1785.  Agé  de  53  soi - 
Jean-Baptiste  de  Vaufleury,  1785,  f  le  8  s»- 
vembre  1790,  âgé  de  38  ans.  —  Jaeq.  Besnm 
ancien  vicaire,  élu  le  21  mars  1791.  L'aetn  n- 
Caire  JDeschampe  fut  transporté  en  Espap^  ^ 
septembre  1792.  —  L'église,  le  presbytère  «(It 
petit  cimetière  furent  vendus  nat*  le  19  "«^^ 
an  I¥  au  notaire  Georges  Béranlt,  pour  1,800  ur 

11  existait  un  hôpital  de  fondation  incoanee  i 
U  Boulairie,  V.  ce  mot,  où  les  naïades  pw»»^ 


SAINT-G 


—  385  — 


SAINT-G 


éiAîent  reçus  dans  ane  caye  voûtée.  Les  chanoines 
de  St-Geoiges»  chargés  da  service,  Tavaieut,  au 
dire  da  caré  Bancelin,  miné  dès  1690.  Une  cha- 
pelle y  était  desservie  et  Ton  voyait  encore  sur 
le  domaine,  il  y  a  30  ans,  de  beaax  restes  d'ane 
charmille  et  an  magnifique  bais  arborescent. 

René  Béguin,  prêtre,  fonda  le  16  juillet  1655 
ane  chapelle  de  VEcolty  qui  était  à  la  présenta- 
tion du  curé  et  de  dix  paroissiens. 

Le  fief,  qualifié  parfois  de  châtellenie,  faisait 
partie  de  la  baronnie  de  Ghantocé  et  fut  adjugé 
avec  elle  à  Jeanne  de  Baulru  de  Vanbrnn,  veuve 
d'Annibal  d'Estrées.  Elle  appartient  depuis  lors 
aux  seigneurs  de  Serrant.  Le  seigneur  de  TEpinay 
avait  aussi  une  mouvance  jusque  dans  le  bourg.— 
La  nouvelle  route  d'Angers  à  Nantes  y  fut  tracée  en 
1763  et  terminée  en  1772.  —Le  6  septembre  17(^ 
la  milice  nationale  fit  bénii*  solennellement  à 
Féglise  le  drapeau,  donné  par  son  commandant, 
René-Gérard  Hunauld  de  la  Chevalerie,  en  pré- 
sence de  MM.  de  Gumont,  de  Boissard,  Bérault, 
Belleuvre  et  de  tous  les  habitants  réunis. 

La  paroisse  comptait  un  grand  nombre  de  très- 
pauvres  ménages.  —  Elle  dépendait  du  Doyenné 
de  Candé,  de  rEJection  d'Angers,  du  Grenier  à 
sel  dlngrandes,  du  District  en  1788  de  St-Georges, 
en  1790  d'Angers. 

Maires  :  Georges  Bérault,  10  floréal  an  VIII, 
t  le  9  germinal  an  XL— René-Fr.-Marie  RodayB, 
6  fructidor  an  XL  —  Louis  Gharles-Emmanuel 
de  Jousaelin,  25  prairial  an  XIIL  —  Charles- 
César,  comte  de  DoUsard,  ancien  capitaine  d'ar- 
tillerie, 2  janvier  1808.  —  L.-Ch.-E.  de  Jousse- 
lin,  10  février  1813.  —  Rodays,  7  avril  1815.— 
René  Bérault,  26  mai  1815.  —  L.-Ch.-E.  de 
Jousselin,  12  juillet  1815,  démissionnaire  le 
4  janvier  1822.  —  René  Leduc,  12  janvier  1822. 
—  Benj.  Belleuvre,  25  février  1831.  —  René 
Bérault,  1832.  —  Charles  de  Boissard,  V.  ce 
nom,  août  1843.  —  Belleuvre,  10  avril  1844.  — 
Ch.  de  Boiésard,  10  septembre  1848,  f  le  5  oc- 
tobre 1872.  —  Arthur  de  Boissard,  1872,  en 
fonctions,  1877. 

Areh.  de  ll.-«t>L.  B  Cahiers;  G  193;  H  Roneeray,  In- 
veni.,  fol.  60  et  Préientai.,  Reg.  I-IV;  Q  533. 1"  orig.  - 
Arch.  commuo.  Et.-G.  —  Cartal.  du  Ronceray,  Mss.  760, 
Rot.  1,  ch.  68.  —  Note  Mss.  de  M.  Dutertre.  —  Pour  les 
localités,  Toir  la  Chaumêre,  la  Missonniére,  la  Vareime, 
la  GodinOret  la  Touche,  Pntinas,  ete. 

S€tit^É»09nmsain''tè9mMonÉpmHeon»  —  Y. 

St'Germain,  canton  de  Monlfaucon. 

SalnC-Germain-Bons-IHinmerayy  bourg, 
c»«  de  Daumeray.  —  Parochia  sancti  Ger- 
mani  1063  (H  Pr.  de  Daumeray,  ch.  or.  9).  — 
Ecclesxa  sancti  Germant  1080  circa  (Ib.,  ch.  15). 

—  St-Germain  près  Daumeray  1468  (G  10). 

—  X-€»  haronnies  de  St-Germain  de  Rais 
et  Craon  1628  (El.-C).  —  La  baronnie  de  St- 
Germain  de  Rais  et  Craon  1666,  les  baron' 
nies  de  St-Germain  1685, 1758,  les  baronnies 
de  St-Germain,  Rais  et  Craon  1700,  1766 
(Ibid.).  —  St'Germain  de  Daumeray  1775 
[C.  26).  —  St-G,  lez  Durtal  1781  (Carte  Delisle). 

—  St'G.  près  Daumeray  1685  (Pouillé  Mss), 
1783  (Pouillé;.  -^  St-G,  sous  Daumeray  1783 
(Table  du  Pouillé),  1786  (Almanach).  —  Ane.  fief 

III 


dont  est  sieur  en  1455, 1459  Jacq.  de  Surgères,  — 
plus  tard  aux  seigneurs  de  Rais  ou  Retz  et  de 
Craon,  comme  le  rappellent  ses  surnoms,  —  puis 
aux  Rohan  dès  le  xvi*  s.,  notamment  à  l'évoque 
d'Angers  de  ce  nom  (1504-1552).  Jules -Hercules  de 
Rohan  le  vendit  par  acte  du  15  juin  1762,  pour 
la  somme  de  20.000  livres,  à  Charles  Richer  de 
Neuville,  qui  mourut  le  6  mai  1766  en  son  châ- 
teau de  la  Roche- Jacqueleio,  Y.  ce  mot,  en 
laissant  pour  héritière  sa  sœur,  mariée  à  Franc. 
Lejeune  de  la  Fnrjonnière.  —  En  est  seigneur  en 
1789  Franç.-Louis-Marin  Lejeune,  qui  s'intitule 
comte  de  Daumeray. 

La  terre  de  St-Germain  relevait  de  Sablé.  Elle 
était  qualifiée  de  baronnie  et  donnait  la  seigneurie 
des  deux  paroisses  de  Daumeray  :  —  St-Martio, 
dont  le  bourg  principal  restait  le  domaine  propre 
et  privilégié  des  moines  de  Marmoutier,  —  et  St- 
Germain  dont  le  bourg  était  devenu  tout  seigneu- 
rial, quoique  d'origine  presque  identique. 

On  y  trouve  une  paroisse,  constituée  dès  le  mi- 
lieu du  XI*  s.  L*église  appartenait  à  Marcoard 
de  Daumeray  quit  blessé  d'un  coup  d'épée,  fut 
guéri  par  les  moines  de  Marmoutier  qu'il  avaitpour- 
tant  souvent  offensés.  Touché  de  reconnaissance,  il 
la  leur  donna  tout  entière,  construction  et  revenus, 
casam  et  altare,  mais  elle  sortit  de  bonne  heure 
de  la  main  des  moines,  retirée  peut-être  par  le  sei- 
gneur-évèque  de  Rohan,  pour  en  gratifier  son  Cha- 
pitre. La  présentation  depuis  au  moins  le  xvi*  s. 
en  appartenait  au  grand-archidiacre  de  l'église 
d'Angers .  Elle  resta  desservie  jusqu'à  la  Révolution . 

Curés  :  Et.  Dubreil,  1467,  qui  permute.  — 
Laurent  X«e6ouc/ker,  chapelain  de  St-Jean-sur- 
Erve,  avril  1468.  —  Mie.  Juffé,  1541.  —  René 
Bertrand,  1565.  —  Jean  Bertrand,  chanoine 
de  St-Maurice,  qui  affermait  la  cure  à  des  des- 
servants, 1575.  Son  testament  est  du  26  février 
1580.  —  Pierre  Drouart,  1580,  f  le  l«r  avril 
1589.  —  Jean  Houesnard,  1610,  1614.  -^  An- 
selme Juffé,  1632,  qui  résigne  en  1654  et  meurt 
le  22  septembre  1666.  —  Anselme  Gabeau,  oc- 
tobre 1654,  t  le  12  novembre  1688.  —  Pierre  Ga- 
beau, ancien  vicaire,  14  novembre  1688,  inhumé 
le  29  octoBre  1705,  âgé  de  42  ans,  dans  le  grand 
cimetière,  «  es  sépultures  d'Anselme  Juffé  et 
c  d'Anselme  Gabeau,  ses  oncles.  »  —  Gab.  Gas- 
nier,  décembre  1705,  qui  résigne  en  septembre 
1747  et  meurt  le  19  mai  1753,  âgé  de  85  ans.  — 
Pierre  Bourdon,  ancien  vicaire,  septembre  1747, 
f  le  l*rsept.  1774,  âgé  de  58  ans. —Jacq .-Stanislas 
Lefebvre,  novembre  1774,  qui  refuse  le  serment, 
est  détenu  au  Séminaire  d'Angers  et  périt,  dit-on, 
dans  une  noyade  à  Nantes  ou  k  Montjean. 

Jl  avait  dès  ses  premiers  mois  de  règne  requis 
la  reconstruction  sur  un  terrain  plus  élevé  de 
l'église  qui  menaçait  ruine.  L'adjudication  en  fut 
donnée  le  13  décembre  1775  à  Pierre  Jousseaume 
mais  annulée  pour  l'insuffisance  du  devis,  qui 
fut  dressé  à  nouveau  le  6  mars  1779^  avec  plans, 
par  Simon,  architecte  du  collège  de  la  Flèche.  La 
première  pierre  des  constructions,  placée  dans 
l'angle  du  côté  gauche  de  la  porte,  fut  bénite  le 
31  juillet  1786,  et  l'œuvre  terminée  le  14  mai  1787  ; 
mais  l'entreprise  avait  été  de  beaucoup  réduite 

S9 


SAINT-G 


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8A1NT*G 


et  l'église  primilÎTe  n'a  pas  été  rasée,  comme  l'en- 
tendait le  projet.  —  La  nef,  senle  avec  son  por- 
tail, date  de  ces  travaux,  mais  le  chœnr,  pins 
étroit,  sontenn  extérieurement  par  de  nombreux 
contreforts  à  deux  étages,  remonte  au  xiv«  s. 
L'intérieur  reste  absolument  nu,  décoré  seulement 
d'autels  modernes  dans  la  nef;  celui  du  chœur, 
dont  le  fond  est  rempli  par  une  Résurrection 
de  JisuS'ChriBtt  d'après  Raphaël,  copie  signée 
J,  Carpantier,  i788,  est  en  tuffeau  taillé  de 
gracieuses  moulures  et  de  guirlandes  de  feuillages. 
Il  a  été  construit  de  fond  en  comble  en  1629,  aux 
frais  de  Renée  Germain,  veuve  de  Michel  Guéhéry, 
sieur  de  la  Boureliëre,  qui  fit  don  du  tabernacle 
doré  encore  existant,  comme  l'indique  l'épitaphe  de 
la  bienfaitrice  dans  le  mur  oriental  de  la  nef.  A  côté 
se  lisent  celles  d'Espérance  Monteul,  épouse  d'Et. 
Nail,  1636,  de  Catherine  Legrand,  femme  de  Gilles 
Delahaye,  16S6,  de  Claude  Madré,  veuve  de  n.  h. 
Claude  Legoui,  sieur  de  la  Coste  et  de  Cordelfol, 
1648,  «  et  une  donation  de  G.  Delahaye,  1631  ; 
ces  cinq  inscriptions  gravées  sur  pierre  sont  iné- 
diles ,  mais  sans  autre  intérêt.  —  L'ancienne 
cure,  à  droite  derrière  Téglise,  contenait,  contient 
peut-être  encore  des  portraits  d'anciens  curés.  — 
Derrière  l'église  même  se  trouve  le  château  de 
iiellefontaine,  V.  ce  mot, 

La  paroisse  fut  un  instant  érigée  en  commune 
et  avait  pour  maire  en  1790  Jacq.  Tonnelier.  La 
commune  presque  aussitôt  sut>primée,  la  succur- 
sale à  son  tour  fut  réunie  par  ordonnance  épis- 
copale  du  90  février  1809  à  Daumeray  ;  mais  elle 
a  été  rétablie  par  une  ordonnance  nouvelle  du 
19  juillet  1826.  Le  cimetière,  vendu  nat^,  a  été 
racheté  en  1840  par  une  collecte  volontaire  des 
habitants,  sans  intention  de  le  faire  servir  aux 
inhumations,  mais  par  respect  pour  leurs  morts. 

Arch.  de  M.-ei-L.  G  96;  H  Marmoutier^  Daumeray.  — 
Uinotes  YalUn,  à  Seiches.  —  Arch.  comm.  Et.-€. 

SAlnt-ivemUst  miss,  né  sur  la  c''*  de 
Sceaux,  traverse  Ghampigné,  Ecuillé,  Cheffes, 
et  se  jette  dans  la  Sarthe  ;  —  a  pour  affluent  le 
ruiss.  du  Plessis-Bourré  ;  —  6,200  met.  de  cours  ; 
—  porte  le  nom  d'une  chapelle  reconstruite  dans 
le  bois  du  Plessis-Bourré  et  dont  la  bénédiction 
eut  lieu  le  24  juillet  1740. 

SalnUGlIles,  cl.,  c°*  d'Angers,  dans  le 
canton  de  St-Laud,  avec  m^"  de  maître,  dépen- 
dant de  la  chapellenie  de  ce  nom,  et  vendue  nat< 
le  16  février  1791  ;  —  c««  de  Baracé,  anc.  cha- 
pelle au  bas  du  bourg,  dépendant  de  la  seigneurie 
des  Loges.  —  Elle  était  desservie  jusqu'au  milieu 
du  XVII*  s.  et  fut  de  nouveau  autorisée  par 
l'évêque  en  1726  pour  la  célébration  quotidienne 
des  offices,  les  dimanches  et  fêtes  exceptés  ;  » 
quartier  de  la  ville  de  Beaupréau;  «*  quar- 
tier de  la  ville  de  Chemillé  ;  ^  ham.,  c^*  de  la 
Comuxiille,  —  La  chapelle  du  nom  en  fut 
détruite  en  1616  par  les  religieux  Augnstins  ;  — 
ham.,  c"*  de  Corzi.  —  Len  moulim  dt  St-G. 
1725  (El-C.)  ;  —  ham.,  c»*  de  Durtal.  —  La 
ferme  du  grand  St-Gilleê  en  la  forêt  de 
Chambiera  1776  (Et.-C).  —  Dans  la  paroisse 
St-Léonard,  à  l'extrémité  Sud.  —  Une  commn- 
lianté  de  Récollets  y  fut  constitQée  en  1625  par 


Charles  de  Schomberg.  Elle  abudonot  le  4  uii 
1789  la  maison,  faute  de  sujets  pou  se  ncrater. 
Elle  avait  alors  pour  supérieur  le  P.  TiuqUoi 
Goulfault.  Le  curé  de  St-Léonard  de  Ihirul  nçii 
commission  de  l'évêque  de  s'y  ttwuportv  pouf  a- 
humatton  des  corps  enterrés  dansl'égliw,  le  âme- 
tière  et  le  cloître.  Il  y  remplit  deux  coffrei  d'osse- 
ments, qu'il  déposa  en  son  cimetière, oAfQtâevf  m 
petit  monument.  —  La  maison  était  deveone  en 
1791  l'habitation  du  garde  de  la  forêt  deChunbien 

Salnt-illlles»  bourg,  c««  de  GrugirïEôfi- 
tal.  —  St'GilUs  de  VHôpitaldt-BouilU  m, 
St'G.  près   VHôpUal  1731,  1746,  St4i.  it 
Bouille  1773,  St-Gilles,  succursale  de  rflopi 
tal-dt'BouilU  1753  (Et-C.).  -  Saint-Gifia- 
des- Bouts    (Cass.).    —    L'fcôpttol  Sont- 
Gilles  1789  (B  Cahiers).  —  Aneieo  bomi.  a 
sommet  d'uno  haflte  butte,  sur  latisièredesbois. 
qui  autrefois  l'enveloppaient  —  UfonDÛtor" 
dépendance  de  la  paroisse  de  raôpital-de-Boiiilk, 
au  patronage  du  commandeur  du  Temple  d'As 
gers,  avec  simple  chapelle,  qualifiée  plat  tardai 
fillette  et  succursale  avec  fonts  bapdiaaBi'  b 
desservant,  qui  prend  le  titre  de  curé,  toncbiit 
90  livres  de  portion  congrue  et  percevûi  à  m 
profit  les  dîmes  :  Jean  Beu,  natif  da  Senoiies. 
1703,  t  le  30  avril  1754,  âgé  de  90  aas.  fl  w& 
fait  à  ses  frais  rebâtir  en  1721  le  cloeber,  Fr 
glise  presque  entière  et  le  presbytère.  *  Loaii* 
François  de  St-Gilles,  avril  1755. 1 1»  ^S  ini 
1759,  âgé  de  67  ans.  ^  Franc  Gautier,  tatl 
de  Vire,  28  avril  1769,  i  le  96  octobre  ir^^- 
de  35  ans.  —  i.  Moriseeau,  juin  1T73.  -* 
David,  juillet  1781,  1792.  —  U  paroi»,  n- 
vagée  par  les  bêtes  fauves,  ne  compreaùis 
1789  que  35  feux.  Elle  demande  dans  soo  Cibie' 
que  le  Tiers-Etat  soit  représenté  à  la  coor  p' 
un  ministre  â  demeure,  chargé  de  aonteniT  1^ 
doléances,  et  que  le  roi  s'empare  «  dei  biet 
«  des  religieux  et  des  religieuses...  qoi  sod^^ 
c  plus  souvent  employés  à  des  bombanoeinp^' 
c  hues,  souvent  même  scandaleuses  > 

L'église,  transformée  dans  lesprenièrcsasBé 
du XVIII*  s., n'est  qu'un  long  rectangle  ea bo^-* 
informe,  surmonté  d'un  petit  clocheton  d'srdois?.» 
miUeu  d'un  vaste  préau.  A  l'intérieur  etto  o'^'' 
rien  qu'une  nef  nue  avec  autels  de  la  Yieigect^ 
St  Paul,  et  aux  angles  d'anciennes  staiaes  é^' 
une  toute  mutilée  ;  sur  l'autel  du  àM*  ^^ 
Crucifixion  peinte,  et  au-dessous  :  Sikvt 
mortel,  en  présence  de  ton  Dieu,  fu>tn  i» 
veur,  i760i  —  une  jolie  sUtnetle  de  SieAir 
en  terre;  —  une  stame  de  St  Gilles,  -^et*^ 
fonts  à  double  cuve  dans  on  carré  loog.-^ 
l'enclos  attient  la  cure,  maison  bans  et  ^' 
d'âne,  bâtie  en  1721  ;  —  et  tout  au  sortif  vi 
préau,  à  gauche,  l'ancien  chàtea»,  heBUf  v 
noir  formé  de  trois  logis  bout  à  boot,  ve^  ^ 
dos  d'âne,  de  hauteur  décroissante.  ^  Le  ?^^ 
nage  de  la  fête  patronale  (1"^  eeplembiv:  ^  ' 
peu  près  tombé,  comme  VassemhUe  di  àim^' 
qui  précédait  la  fête. 

Salnt-GlUes,  c»»  de  Querré,  V.  ci-desr* 
p.  209;  -  vill.,  c»«  de  St-Germain-lès-^f^- 
V.  ci'deseust  p>  382,  col.  1* 


SAINT-H 


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SAINT-H 


Statet-Gilly  {J,'B,'C,  de),  a  publié  Les 
HommageB  de  ThétU  ou  de  la  mer  et  des 
fieuvta,  suivis  de  leurs  nymphes,  à  la  Seine, 
poème  héroïque  sur  les  plus  beaux  évene- 
mens  du  règne  de  Louis  XIV  jusqu*à  la 
paix  de  Nimègue  en  touchant  les  affaires  du 
nouveau  siècle  (Angers,  J.  Habault,  1701,  in-foL). 
Salnf-Gondoii*  t.,  c^*  da  Toureil,  aa  ver- 
sant N.-E.  d'une  haate  butte  semée  de  blocs 
énormes  de  pierre.  Les  textes  y  mentionnent  une 
ebapelle  dès  le  milieu  du  xii*  s.,  capella  Sti 
Gundulfi  1150  {Epît,^  St-Nic,  p.  76).  comme 
une  dépendance  du  Toureil.  On  y  conserve  en- 
core dans  un  coin  de  la  ferme,  à  peu  près  à  l'a- 
bandon, c  une  affreuse  petite  statue  en  bois  »  dite 
de  Ste  Radégonde,  Répert.  arch  ,  1860,  p.  168. 
C*est  en  réalité  le  tronçon  d'une  ancienne 
Yierge-Mère,  habillée  en  poupée.  Nulle  trace  au- 
cune ni  souvenir  même  local  de  la  chapelle.  Rien 
non  plus  à  signaler  à  la  ferme  qu'un  large 
trèfle  de  pierre,  incrusté  dans  la  muraille,  qui 
encadre  un  écusson  effacé.  —  A  100  mètres  en 
contre-bas,  au  pied  du  coteau,  naît  une  fontaine 
où  Ton  vient  en  grande  pompe  tremper  la  statue 
pour  obtenir  de  la  pluie.  Les  paroisses  de 
Gennes,  Grésillé,  Coutures  et  Saint-Georges-des- 
Sept- Voies  s'y  sont  rendues  encore  en  1870.  — 
Pins  haut  vers  S.  à  500  met.  sur  le  coteau  et  sur 
le  chemin  du  Bois-Davy  un  peulvan  triangu- 
laire de  3  met.  de  hauteur  sur  2  de  largeur. 

Sain^AéiilSt  château,  c^*  é!Andigné.  — 
Sainténis  1622  (H  Cordeliers).  —  Saint-Denis 
(Cass.).  —  Souvent  et  à  toute  date,  St- Trente.  — 
C'est  le  manoir  nouveau  de  l'ancienne  seigneurie 
du  Bois-de-la-Court,  V.  ce  mot.  —  St-Tenis 
alias  le  B.  delà  C.  est-il  dit  encore  en  1658, 
150S  (£t.-G.),  —  qui  appartient  jusqu'au  milieu  du 
XVI*  s.  aux  d'Andigné.  Jean  d'Andigné  en  fonde 
le  14  juillet  1526  la  chapelle,  dédiée  à  St  Sébas- 
tien, qu'augmente  le  1*'  janvier  1529  Jean  Ba- 
rilleau.  —  La  terre  est  acquise  d'Aveline  de  la 
Garanne  le  2  man  1622  par  Anne  de  Franquetot, 
écajer  ordinaire  de  la  reine,  qui  lui  donne  son 
nouveau  nom  et  le  titre  de  baronnie;  —  sa  femme, 
Françoise  de  Montbourcher,  1629,  1635;  —  leur 
fils  atné  Guy  de  F.,  écuyer  ordinaire  de  la  reine, 
1640,  16M.  mari  de  Marie  de  Liscouet;  —  Guy 
de  F.p  leur  fils,  f  le  18  mars  1702,  âgé  de  63  ans; 
—  pois  par  acquêt  sans  doute  vers  1710-1720  à  la 
famille  Ayrault,  qui  le  possède  encore  ;  -^  Pierre 
Ayraalt,  qui  épouse  à  la  Pouèze  le  l'^*  décembre 
1750  Marie- Anne  Triberge;  —  Anne-Françoise- 
Céleste  Ayrault,  mariée  le  3  avril  1788  avec  Au- 
gas Un-René  de  Gohin.  —  Le  manoir  se  présente 
entouré  de  vastes  douves,  que  franchit  actuelle- 
ment an  pont  de  pierre,  défendu  par  deux  fortes 
tours  rondes,  récemment  reconstruites,  auxquelles 
alUennent  divers   bâtimenls.    Le  portail,  avec 
petit  guichet,  autrefois  armé  de  herse  et  ponts- 
levis  ,    dont  on   a  reproduit  les  rainures ,   est 
décoré    d'un   encadrement  rectangulaire  conte- 
nant   au  centre  une  statue,  sous  laquelle  on 
lit  :   Vincit  omnia  Pallas.  Au  couronnement 
sapérîenr  figure  l'écu  à  la  croix  pattée  d'ar- 
cent  sur  fond  de  sable.  Au  fond  d'une  vaste 


cour  rectangulaire  s'élève  l'habitation,  dont  la 
partie  vers  S.-O.  conserve  seule  l'aspect  des  cons- 
tructions du  XVI*  s.  et  reste  d'ailleurs  vide  à 
l'intérieur  et  délabrée.  Le  centre  du  bâtiment 
et  la  partie  vers  N.-E.  ont  été  transformés  à  la 
moderne  et  surexhaussés  d'un  étage.  —  A  gauche 
et  presque  à  l'entrée  de  la  cour  se  dresse  une 
haute  chapelle  xvi*  s.,  qui  sert  de  hangar;  — 
vis-à-vis,  vers  N.,  attientune  seconde  cour  avec 
les  servitudes.  —  Sur  les  dépendances  de  la  terre 
existent  des  carrières  de  pierre  à  bâtir. 

SoiMi-liefem  (de).  —  V.  Mfmtmorin. 

Saint-Hervé»  f.,  c"«  de  C/iaZonnes-tur-Z*., 
à  laquelle  l'a  réunie  une  ordonnance  du  6  mars 
1828,  par  distraction  de  la  c"«  de  Montjean.  Elle 
tient  son  nom  du  saint  solitaire,  Y.  t.  Il,  p.  358, 
qui  y  mourut  en  1119  et  y  fut  inhumé  dans 
l'oratoire,  primitivement  dédié  &  St  Eutrope.  Ses 
disciples  y  maintinrent  une  communauté  de  clercs 
réguliers,  qui  formait  à  partir  du  ziii*  s.  un 
prieuré  annexe  de  Châteaupanne,  dépendance 
de  Saint-Georges-snr-Loire.  —  On  trouve  qua- 
lifiés prieurs  de  Saint-Hervé  Charles  Moreau, 
1638,  ~  Jean  Boisineux,  1642,  —  André  Delà- 
noue,  1673, 1715.  —  Le  domaine  appartenait  en 
1790  au  conventionnel  J.-B.  Leclerc.  —  La  cha- 
pelle primitive  existe  encore,  formant  un  carré 
long,  terminé  par  une  étroite  abside  ronde 
orientée,  les  fenêtres  modernisées,  sauf  une,  vers 
N.,  étroite  et  longue,  du  zii«  s.  La  porte  vers  S., 
le  rétable,  les  deux  niches  près  l'autel  datent  du 
XVII*  s.  Sur  la  paroi  vers  N.  une  arcade  ogivale 
du  XV*  s.  porte  l'inscription  Requiescat  in  pace, 
indice  de  quelque  enfeu  de  seigneur  on  de  cha- 
pelain, qu'on  montre  comme  l'emplacement  du 
tombeau  du  saint  patron.  Des  lozanges  rouges, 
avec  semis  de  fleurs  et  de  monogrammes  du 
Christ,  couvrent  les  murs,  et  dans  le  fond  de 
l'abside  apparaissent  les  traces  de  fresques 
plus  qu*à  demi-effacées,  mais  où  l'on  peut  recon- 
naître l'ermite,  nimbé,  assis  dans  une  chaire,  dic- 
tant à  ses  clercs,  et  lire  encore  quelques  mots  de  la 
légende  :  .• .  aps. . .  |  se  moquoic, . .  |  Heroée 
demore,.,  \  cornent..,,  — Auprès  s'élève  le 
prieuré  du  xvti"  s.,  converti  en  habitation. 

Roger,  Hist.  d'Anjou,  p.  926.  —  Bépert.  areh.,  1858, 
p.  39-41  ;  1880,  p. 237-240.  —  D.  Cbamard,  Viei  des SS,, 
l  II,  p.  117-118. 

SsUnt-Herré,  cl.,  c"«  de  Pellouailles,  do- 
maine de  la  cbapellenie  de  ce  nom,  réuni  à  la 
cure  de  la  Trinité  d'Angers  et  vendu  nat^  le 
23  février  1791.  —  Tous  les  bâtiments  en  avaient 
été  abattus  dès  1785. 

Ssdiit-HIlaire»  champ,  c««  d*Etriché;  •• 
cl.,  C*'  de  Montfort,  dont  dépendent  Téglise 
primitive,  le  presbytère  et  le  cimetière  de  l'an- 
cien Saint-Hilaire-d'Epinats,  aujourd'hui  Mont- 
fort,  V.  ce  nom,  ruinés  pendant  la  guerre  de 
1568.  -—  Elle  appartenait  en  domaine  aux 
curés.  —  Les  terres  voisines  s'appelaient  Entre 
les  deux  voies.  —  De  l'antique  église  (xi*  s.) 
les  parois  latérales  vers  N.-E.  et  N.-O.  et  le 
pignon  S.-O.  de  la  nef  existent  encore,  en  pe* 
tit  appareil  régulier  de  pierre  coquitlière.  ^  Le 
chœur,  vers  N.-E.,  montre  deux  petites  fenêtres 


SAINT-H 


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SAINT-H 


romanes  enmarées,  comme  Tarcade  plein  cintre, 
qni  le  sépare  de  la  nef;  il  servait  de  grange  et 
a  été  transformé  en  1876  en  chambre  d'habita- 
tion et  la  nef  en  écurie.  Le  champ  vers  N.  formait 
le  cimetière,  et  même  en  dehors  de  la  clôture  se 
rencontrent  aux  abords  et  le  long  du  chemin  de 
nombreux  tombeaux  de  pierre  coquillière,  sans 
aucune  poterie  ni  médaille  ;  »  c<>«  de  VarraitiB, 
domaine  de  TOratoire  de  Saumur. 

SalMtf.«lalra-<le-Allle:  —  V.  Rilîi. 

Sa<M^0{lalt>0*€le«-JBeJUiMèno5Me0.  — 
V.  Tout-U'Monde. 

5a<M^VIIalre-«lee*«no<te«.  —  V.  SU 
Hilaire'VAhhaye. 

Salnt-Hllalre-da-Bots»  canton  de  Vibiers 
(3  kil.),  arr.  de  Saumur  (43  kil.)  ;  —  à  50  kil. 
d'Angers.  —  Parochia  sancti  Hiîarii  1078 
(Cartul.  de  St-Jouin,  p.  22).  —  Parochia  sancti 
Hilarii  de  Bosco  1293  (E  802).  —  Sur  de  hauts 
plateaux  découpés  par  le  Lys  et  ses  affluents,  — 
entre  Vibiers,  Montiliiers  (7  kil.)  et  Cemusson 
(7  kil.)  au  N.,  le  Voide  (5  kil.)  au  N.-E.,  Saint- 
Paul-du-Bois  (5  kil.  1/2)  au  S.,  les  Gerqueux- 
sons-Passavant  (6  kil.),  Cernusson  à  TE.,  Goron 
(9  kU.)  à  rO.,  la  Plaine  (9  kU.)  au  S.-O. 

Par  le  centre  du  territoire  monte  directement 
du  S.-O.  la  route  départementale  de  Ghâtillon  à 
Vibiers,  qui  se  brise,  en  inclinant  vers  N.,  dans 
le  bourg  même.  Dans  la  partie  orientale,  passe  à 
2  kil.  500  met.  de  l'église,  la  route  départemen- 
tale de  Niort  à  Angers,  empruntée  durant  presque 
tout  son  parcours  sur  le  territoire  par  le  chemin 
de  grande  commnnicat.  de  Vibiers  à  Thouars,  qui 
s'en  détache  en  se  continuant  vers  S.-E.  —  A 
l'opposé,  la  route  nationale  de  Saumur  aux 
Sables  dessert  l'extrême  confin  N.-O.,  confondue 
avec  la  route  de  Saumur  à  Nantes,  qni  s'en 
détache  vers  N.-O.,  au  point  môme  où  aborde 
un  chemin  vicinal,  qui  franchit  la  Lys,  traverse 
le  bourg  et  rejoint  à  TE.  la  route  de  Niort. 

La  Lys,  qui  forme  quelque  temps  une  bordure 
sinueuse  vers  0.,  pénètre  de  l'O.  à  l'E.  et  se 
replie  vers  N.  à  un  kil.  du  bourg  jusqu'à  son 
passage  sous  la  route  de  Saumur,  —  grossie  à 
gauche  par  le  ruis.  de  la  Lansonnière,  à  droite 
par  le  miss,  de  Beloup,  qui  forment  limites  entre 
Goron.  ^  Y  nattle  ruiss.  du  Pont-Moreau,  affluent 
du  Layon. 

En  dépendent  de  nombreux  ham.  et  vill.  que 
les  recensements  groupent  dans  les  cantons  du 
Bourneau  (40  mais.,  187  hab.),  des  Amioos 
(30  mais.,  169  hah.),  de  la  Qnartrôche  (11  mais., 
71  hab.),  du  Plessis  (30  mais.,  116  hab.),  de  la 
Guichardière  (38  mais.,  132  hab.),  du  Domino 
(62  mais.,  234  hab.),  sans  autre  château  que  le 
Coudray-lfontbaull. 

Superficie  :  Avant  1854  elle  comprenait 
4,080  hect.,  s'étendant  jusqu'à  l'entrée  du  boiug 
des  Gerqueux  et  enveloppant  à  demi  Vibiers.  La 
loi  du  29*  juin  1854  lui  a  enlevé  au  profit  des 
Gerqueux,  744  hectares,  —  lui  laissant  encore 
3,335  hect.  31  ares  50  centiares. 

Population  :  ii7  feux,  990  hab.  en  1720- 
1726.  —  fSO  feux,  it4î7  hab.  en  1789.  — 
i,356  hab.  en  1831.  —  i,3S3  hab.  en  1941. 


: 


i,S73  hab.  en  1851.  —  1,456  hab.  en  18S6,  par 
suite  de  la  réduction  du  territoire.  —  i,5i4  hab. 
en  1861.  —  i,483  hab.  en  1866.  —  i,36i  hab.  ci 
1872.  ^  i^5i  hab.  en  1876,  —  en  développe- 
ment continu  pendant  30  ans,  qui  parait  arrSti 
depuis  15  ans. 

Le  bourg  (134  mais.,  145  mén.,  443  hab.)  se 
groupait  primitivement  à  l'entour  de  Téglûe,  i 
l'O.  de  la  roule  sur  laquelle  s'alignent  les  maisons 
neuves  uniformes,  basses,  les  angles  bordés  de 
briques  sombres,  le  tout  chargé  de  briques  rouges. 

Nul  commerce  que  de  productions  agricoles  et 
de  bestiaux  engraissés. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Tihiers. 

La  Mairie  occupe,  dans  un  jardin,  iu  petit 
pavillon,  d'ailleurs  propre  et  bien  tena,  oè  le 
cabinet  du  maire  est  installé  dans  une  «moire, 
—  avec  table  et  rayons  à  l'intérieur,  —  qii 
s'ouvre  sur  un  côté  et  de  l'autre  est  éclairé  pv 
un  étroit  carreau. 

Ecole  laïque  de  garçons,  —  Ecole  de  fiUes 
(Sœurs  de  la  SalleHie-Vihiers).  ^  Satie  d'asiU 
construite  en  1874. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Hilaire  (soecorsale . 
30  septembre  1807),  conservait  jusqu'à  ces  der> 
nières  années  son  portail  roman,  relié  par  des 
assises  de  pierre  en  arôte  de  poisson  (xt*  s.).  U&e 
restauration  en  1864  a  transformé  et  allongé  U 
nef,  ne  laissant  debout  que  les  derniers  mors  aa 
pied  du  clocher  et  le  chœur  terminé  en  pîgnoi. 
le  fond  éclairé  à  peine  d'une  longue  et  étroite  fe 
nôtre,  sans  moulure,  toute  la  partie  ancienne  coot- 
truite  en  petit  appareil  de  blocs  de  schiste  tirégs- 
tiers,  régulièrement  alignés  dans  un  lit  de  eimem. 

Le  territoire  est  un  des  centres  les  plas  ancien- 
nement habités,  quoiqu'il  n'y  subsiste  aacnnc 
trace  antique.  La  haute  motte,  dit  la  Motte- 
deS'Fées,  dont  le  pied  vers  l'O.  se  prolonfe  ea 
pente  abrupte  jusqu'à  la  Lys,  V.  t.  II,  p.  751  .col  2, 
a  fourni  matière  à  force  légendes  populaires,  qui 
y  voient  un  repaire  de  fées  impénétrable,  «ae 
cache  de  trésors.  Bodin  et  d'antres  après  lui  ea 
ont  fait  une  tombelle  celtique.  Ge  n*est  à  vrai  dire 
qu'un  soulèvement  naturel  de  rocher,  exploité  en 
partie  vers  N.  et  que  contourne  un  étroit  sencûr 
jusqu'à  une  double  plate-forme  inégale,  oè  anl 
vestige  historique  n'a  jamais  été  reoeontié.  — 
Les  grands  chemins  de  Ghâtillon  et  de  Thouars 
se  rencontraient  sous  l'égUse,  dont  la  foodatiM 
doit  dater  des  premiers  âges  de  la  prédication 
chrétienne.  L'on  sait  que  jusqu'au  xi*  s.  elle  fat 
le  siège  d'un  doyenné  transporté  à  Vihiers, 
lors  de  la  fondation  du  chfttean  par  les  comxe* 
(1016).  La  cure  resta  par  suite  une  annexe  da 
Doyenné  de  Vibiers.  —  «  L'houstel,  maison. 
«court,  jardrins,  dove,  vivier,  ...  appelé  U 
c  Doyenné  »  joignait  l'église  et  le  cimetière . 
et  d'autre  part  le  grand  chemin  de  la  Salle- de- 
Vibiers.  Dans  un  champ,  près  le  bourg,  on  cos- 
naît  encore  la  Cave-au-Doyen,  bordée  d'un 
banc  circulaire  de  pierre  avec  voûte  et  autel. 
L'entrée  en  a  été  seulement  recouverte  ven  iSS^ 
de  branchages  et  d'une  couche  de  terre. 

Les  registres  de  la  paroisse  ne  reoianlcnt  pa» 
avant  1751.  -^  Curés-doyene  :  Kerre  Mar* 


SAINT-H 


—  389  — 


SAINT-H 


tineau,  1594.  —  Charles  Coi»caultt  1624, 
164S.  —  Bouchiron,  1669.  —  Louis  •Aimé 
Moreau,  1751,  f  le  30  janvier  1786,  âgé  de 
59  ans.  —  Jacques-Joseph  Prudhomme,  mars 
1786,  déporté  en  Espagne  en  septembre  1792.  — 
J.  Regnard,  installé  constitationnellement  au 
simple  titre  de  cnré. 

Y  meurt  le  5  novembre  1751  Marie  Girard, 
veave  de  Jean  Coumeaa,  âgée  de  90  ans  passés, 
«  dont  la  mémoire,  —  dit  Pacte  de  sépnltare,  — 
«  doit  être  préciease  à  la  paroisse  par  l'établis- 
«  sèment  des  écoles  pour  les  filles  et  do  soin  des 
«  pauvres  malades.  » 

La  paroisse  n'a  pas  d'autre  histoire  que  celle 
de  la  baronnie  de  Yihiers  où  elle  se  confond.  — 
A  l'extrémité  vers  N.  s'y  élevait  le  prieuré  du  Cou- 
dray-Montbault,  V.  ce  mot.  —  Elle  dépendait  du 
diocèse  de  Poitiers  jusqu'en  1307,  du  diocèse  de 
M aillezais  jusqu'en  1648  et  plus  tard  du  diocèse 
delà  Rochelle,  de  l'Election  et  des  Aides  de  Mon- 
irenii'BelIay,  du  ressort  judiciaire  d'Angers,  fors 
les  quartiers  du  Ples&is,  des  Amiens,  des  Plau- 
dières  et  partie  du  Domino,  c'est-à-dire,  la  partie 
à  rfi.  de  î'anc.  route  de  Ghâtillon,  qui  ressortis- 
sait  de  Saumur  ;  —  du  District  de  Montreuil-Bellay 
en  1788,  de  Yihiers  en  1790.  —  A  peine  s'il  y 
reste  trace  aujourd'hui  des  bois  qui  la  recou' 
vraient  autrefois,  comme  le  rappelle  son  nom.  — 
La  commune  était  menacée  en  l'an  X  d'être  réunie 
à  Yihiers. 

Maires  :  Louis  Gentil,  précédemment  agent 

municipal,    l«r  fructidor  an  YIIL  —  François 

Chalet,  2  janvier  1808.  —  Louis  Guilbault, 

8  juin  1816.  —  Marc  Aabter,  9  mai  1826.  — 

Chalet,  2  février  1831.  —  René  Bourgeois, 

janvier  1835,  f  le  15  juin  suivant.  —  Franc.  Guil- 

hault,  3  septembre  1835,  installé  le  20,  f  le  12 

avril  1841.  —Jean  Bodet,  installé  le  13 juin  1841. 

—  Jean  Poupard,  22  janvier  1859,  installé  le 

l«r  février.  —  Maurat,  1865,  en  fonctions,  1877. 

Arcfa.  de  U.-et-L.  G  193.  —  Areh.  commun.  Et.-G.  — 
Mm  933.  —  TLibaodeaa.  Hiit.  du  Poitou,  édH.  1840, 1. 1. 
p.  422.  —  Cartul.  de  St-Joum  de  Marne»,  p.  m  et  22.  — 
Bépert.  areh.,  1860»  p.  5.  —  Ponr  lee  locaiités,  voir  Guil- 
leron,  la  Grmde-Carrée,  le  Coudray'MoHtbault,  la  Té- 
laeKère,  le  Zkmino,  etc. 

Saint-HIlfOre-rAbbaye,  c"«    de    Saint- 
Milaire-bt-Florent.  —  In  pago  Andecavo  in 
loco  qui  dicitur  Criptas  849  (Liv.  N.,  f.  3; 
Liv.    R.,  f.  21  j  Liv.  d'A.,  f.  24).  —  écoles îa 
sancti  Hilarii,  quœ  dicitur  Criptas  super 
Toarum,  905-920  (Liv.  N.,  fol.  169).  —  Sanctus 
Hilarius  de  ScHptas  1030  {Chron,  d^Anj., 
t.   II,  p.  188).  —  £:ccZe8ta  sancti  Hilarii  ad 
locum  cui  Criptas  nomen  est  impositum  xPs. 
ribid.,    p.    213).   —   Scriptas   ad   ecclesiam 
sancti  Hilariixi»  s.  (Ibid.,  p.  389).  —  JE:ccZe8ta 
sancti  Hyllarii  1146  (Liv.  R.,  f.  10).  —  Sanc- 
tus Hilarius  de  Ahbatia  1630  (G  21).  —  St 
Hillaire  de  VAhhaye  1685  (PouiUé  Mss.).  — 
Saint-Hilaire-VAbbaye  près  Saumur  1783 
(Pooillé).  —  Hilaire  près  Florent  1793.  — 
Ane.   domaine,  qui  doit  son  nom  antique  aux 
profondes   grottes    d'habitation ,    Criptœ ,    ou 
caves  de  carrières,  antra  propter  œdificium, 
excisa,    creusées  de   toute  antiquité  dans  le 


coteau.  Un  dolmen  y  existe  i  un  kil.  du  bourg 
et  du  Bois-du-Feu,  Y.  ce  mot,  t.  I,  p.  395  ;  un 
peulvan  dit  la  Pierre-Courte  est  mentionné 
aussi  i  maintes  reprises  dans  les  textes  non  loin 
de  la  Tonr-de-Ménives  ;  et,  à  l'extrémité  S.-E.  du 
territoire,  sur  une  crête  extrême,  Gassini  indique 
encore  la  Pierre-St-Julien,  cromlech  auj.  abso- 
lument disparu,  qui  comprenait  12  pierres  debout 
disposées  en  cercle  autour  d'une  treizième,  de 
beaucoup  plus  élevée.  —  Le  domaine  fut  donné 
en  840  à  l'abbaye  Saint  -  Florent  -  le  -  Yieil  par 
Gaubert,  un  des  fidèles  du  roi  Gharles  le 
Ghauve.  Les  religieux  y  firent  presque  aussitôt 
construire  une  église  qui  devint  le  centre  d'une 
paroisse,  pour  rallier  les  habitants,  d'ailleurs 
rares  et  dispersés  dans  le  pays,  rari  habita^ 
tores  et  procul,  sauf  aux  alentours  de  l'embou- 
chure du  Tbonet  qu'elle  domine.  Après  la  ruine 
de  St-Florent-le-Yieil,  puis  de  St-Florent-du- 
Ghâteau,  l'abbé  Frédéric  choisit  cet  emplacement 
nouveau,  au  passage  d'un  gué  important  et  dans 
une  vue  superbe,  pour  l'édification  de  l'abbaye, 
dont  les  moines  tenaient  à  ne  pas  quitter  le  Sau- 
murois.  Il  trouva  dans  le  sol  même  tons  ses  maté- 
riaux. L'église  paroissiale  recuten  dépôtles  reliques 
des  Saints  et  s'ouvrit  aux  offices  des  religieux 
jusqu'à  la  consécration  de  l'église  monastique, 
pour  prendre  bientôt  après,  devant  cette  souve- 
raine toute-puissante,  un  rang  secondaire  et  tout 
plébéien,  la  grande  église  de  l'abbaye  servant 
aux  religieux,  et  la  chapelle  annexe  de  St-Bar- 
thélemy  ayant  même  petit  à  petit  acquis,  au 
profit  d'un  petit  groupe  privilégié,  des  droits  de 
cure,  sans  titre  d'ailleurs  bien  reconnu.  St-Hilaire, 
quoique  ainsi  bien  déchu,  restait  encore  pourtant 
jusqu'à  la  Révolution  l'unique  paroisse  du  pays, 
dont  le  titulaire  était  à  la  présentation  de  l'abbé 
de  St-Florent. 

Curés  :  Robert  Fresnaie,  mort  en  janvier 
1468  n.  tu—  Jean  Gautier,  février  1468  n.  s. 
—  Jean  Vassoult,  1517.  •—  Pierre  Desportes, 
1571.  —  Maria  Delagrarde,  1610,1629.  —  Pierre 
Delagarde,  1629,  f  1^  ^^  novembre  1678.  — 
Jean  Guillé,  novembre  1678,  i  le  9at  août  1703, 
âgé  de  73  ans.  —  Glande  Troussard,  novembre 
1703,  t  le  8  mars  1729,  âgé  de  60  ans.  —  Mich. 
Fougeau  de  Moralec,  avril  1729,  f  le  30  aofit 
1776,  âgé  de  75  ans.  ~  Pierre-Hippolyte  Pas- 
tourel,  qui  signe  souvent  Pastourel  de  Flo^ 
rensac,  septeoôbre  1776,  octobre  1792.  U  prête 
serment,  se  rétracte,  reste  dans  sa  paroisse,  est 
arrêté,  conduit  à  Paris,  condamné  et  exécuté  le 
2  brumaire  an  II  (23  octobre  1794). 

La  pauvre  église,  placée  au  pied  du  co- 
teau, sous  le  remous  du  Thouet  à  toute  crue 
de  Loire,  était  abordée  chaque  année  par  les 
eaux.  En  1615  le  20  mars  elles  dépassèrent  partie 
des  autels,  le  grand  bénitier  et  les  fonts.  En 
1638,  le  5  février,  pendant  un  baptême,  la  crue 
se  déclara  si  subite,  que  le  curé  n'eut  qu'à  se 
réfugier  dans  la  chapelle  St-Gilles,  laissant  deux 
pieds  d'eau  derrière  lui.  En  1755,  le  1*'  dé- 
cembre, l'inondation  couvrit  de  4  pouces  la 
deuxième  marche  de  la  chapelle  St-Gilles  et 
même  en  février  1770  la  troisième  marche,  c  éve- 


SAINT-H 


—  390  — 


SAINT-H 


«  nement  inouï  da  mémoire  d'homme  ».  On  corn- 
prend  qa'ainsi  sans  cesse  menacée,  la  vieille 
église  ait  dd  être  de  nos  joars  délaissée,  quoique 
aujourd'hui  mieux  abritée.  Vendue,  ainsi  que  la 
cure,  le  15  messidor  an  IV,  les  habitants  la  rache- 
tèrent par  acte  du  16  pluviôse  an  XI  et  avaient 
entrepris  d'y  entretenir  un  prêtre,  en  réclamant 
vainement  qu'on  rétablit  ta  succursale. 

A  l'écart  aujourd'hui  du  principal  centre,  son 
antique  clocher  carré  se  dresse,  précédé  d'un 
long  porche  à  portail  plein  cintre,  reste  de  l'édiflce 
primitif,  qu'ont  transformé  des  reconstructions  du 
XIV*  s.  ou  plus  récentes.  La  première  travée  de  la 
nef.  sans  voûte,  s'ouvrait  de  droite  et  de  gauche 
par  deux  arceaux  ogivaux,  celui  de  droite  enmuré, 
celui  de  gauche  formant  une  chapelle,  où  par 
terre  gisent  des  fonts  baptismaux  creusés  dans 
le  chapiteau  d'une  colonne  antique;  dans  la 
deuxième  travée,  deux  autres  chapelles,  dont  une 
vodtée d'arcs  d'ogive,  formerets,  tiercerons,  liernes. 
Une  troisième  travée  sert  de  chœur,  voûté  d'arceaux 
d'ogive  entrecroisés  et  que  continue  une  absidiole 
d'aspect  informe,  ^  le  tout  misérable  et  à  l'aban  • 
don.  Rien  autrement  ne  s'offre  à  signaler  que 
l'épitaphe  de  «  dame  Valantine  La  Roe,  dame  de 
«  la  Tour-de-Menives,  vivante  espouze  de  def- 
«  funct  messire  Charles  Leroux  »,  f  le  10  avril 
1658,  •—  et  dans  le  pavé  celle  de  «  Joseph-René 
«Jacob,  vivant  seigneur  de  Tigné,  du  Puigi- 
«  rault,  etc  »,  f  le  6  janvier  17..,  âgé  de 
60  ans. 

Ce  dernier  y  est  qualifié  de  C07seigneur  de  la 
paroisse  pour  sa  terre  du  Puygirault,  avec  le  sei- 
gneur de  la  Tour-de-Ménives.  Elle  dépendait  de 
l'archiprètré  et  du  ressort  administratif  et  judi- 
ciaire de  Saumur. 

Arch.  de  M.-et-L.  H  St-Floreot  et  D.  Hoyoes,  Mn.  — 
Arch.  commun,  de  Sl-Hilaire-St-Flor.  Et.-G.  —  Ckronig. 
d'Anjou,  t.  II,  p.  213-214. 

Saiiit*HIUilre-Ie-Doyeii,  c"«deMontreiiî2- 
Bellay,  —  Capeîla  Sancti  Hilarii  de  Aent 
1175  circa  (H.  Pr.  de  Montr.-B.,  t.  I,  f.  15).  — 
EccUaia  Sancti  Hilarii  Decani  1300  circa 
(Pouillé  du  Grand-Gauthier,  p.  69).  —  Captl- 
lanuB  Sancti  Hilarii  Decani  1383  (Arch.  de 
la  Vienne  G  Décimes).  —  Hilaire-ù-Coteau 
1793.  —  Ane.  bourg,  dont  il  ne  reste  trace  au- 
cune ni  souvenir  même  dans  le  pays.  J'ai  dû, 
dirigé  par  divers  textes  relativement  modernes, 
aller  chercher  l'emplacement  de  l'église,  au- 
jourd'hui occupé  par  un  champ  de  blé,  dit 
des  Vaudelles.  C'est  celui  qui  borde  vers  Sud 
le  petit  enclos  de  la  chapelle  Aumétayer,  V.  ce 
mot.  Le  village  s'étendait  jusqu'aux  environs  de 
la  fontaine  de  l'Aubier.  On  suit  encore  à  travers 
champs  le  chemin ,  qui  se  dirigeait  le  long  du 
parc  de  la  Durandière  à  la  Dive.  A  l'entrée,  près 
la  chapelle  actuelle,  on  montre  un  bloc  de  pierre 
presque  enterré,  dit  la  PierreBénitCt  dont  les 
paysans  font  faire  trois  fois  le  tour  à  leurs  bes- 
tiaux pour  les  préserver  de  la  colique.  C'était  le 
socle  d'une  croix;  un  autre  tronçon  sert  tout  à 
côté  de  borne  à  un  champ. 

Le  vocable  seul  de  la  paroisse  et  surtout  son 
surnom,  —  si  ce  n'est  pas  une  corruption  d'un 


vocable  celtique,  de  Aent,  —  lai  attribnenl  me 
origine  des  plus  antiques  et  pennettnientd'y  voir 
le  centre  primitif  du  pays,  déplacé  par  li  foodttioD 
du   tout-puissant  château  de  Montreoil-Bellayi 
mais   absolument  aucun  renseigoement  n'i  été 
recueilli  sor  son  histoire  ni  sur  l'église.  Od  ignore 
même  l'époque  précise  de  sa  destruction.  Il  m  dit 
pas  doute  pourtant  qu'elle  ne  soit  dneau  nsi^ 
des  protestants.  Une  déclaration  du  eoré  Qoéd- 
neau  en  1796  la  reporte  à  l'an  1585.  —  U  réu 
en  fut  complète.  ~-  Dès  que  le  nom  de  Siiot- 
Hilaire-le-Doyen,  depuis  lors  absolament  dispui 
sans  laisser  vestige  ni  tradition,  reparaît  dus 
les  actes,  c'est  au  vill    de  la  Salle,  sur  l'aoïfe 
rive  de  la  Dive,  qu'il  s'appUque,  et  c'est  le  Till 
de  la  Salle,  V.  ce  mot,  que  désignent  encore  de 
ce  nom  Cassini ,  le  Cadastre,   l'Eut-lajor  (^ 
toutes  les  cartes  modernes. 
Ilexistaitàla  Salle  une  ancienne  chapelle seignei- 

riale  où  dès  les  dernières  années  du  xtp  s.  sooI 
reportés  les  services  de  la  paroisse.  Hle  hi 
agrandie  et  resUiurée  en  1683,  aux  frais  de  h 
baronne  de  Montreuil-Bellay  pour  conserver  sob 
droit  de  dame  de  paroisse  et  remplacer  fégliv 
ruinée.  La  cloche  du  prieuré  de  Panreai.  é^ 
ment  détruit  par  les  huguenots,  y  fut  traospônée 
à  cette  occasion.  —  L'église,  leê  paroûneu, 
Ze  curé  de  la  Sale,  l'église  de  la  Sak  e^ 
la  paroisse  de  Satne-Hilaire-le-Deyev. 

—  l'église  St-Hilaire-le- Doyen  au  viU.  deh 
SalU  1694  (Montreuil-B.,  Et.-C.).  -  St-HiWrt- 
le-Doyen  alias  la  Salle  1717  (PoyN.D. 
Et.-C),  a  conservé  ses  registres  depnis  16S3.  ' 
La  présentation  en  appartenait  au  prieur  de  S(- 
Pierre  de  Montrenil-Bellay,  la  ooUation  à  l'abbd 
de  Saint-Nicolas. 

Curés  :  Marin  More,  1535.  —  Jacques  Du 
pré,  m"  ès-arts,  régnnt  en  la  Faculté  de  Paiv. 
1595.  —  Mathurin  Pinsonneau,  1606, 1637.  - 
Charles  Berthelot,  chanoine  de  MontreoiMI. 
1653, 1666.  —  Mathurin  Bodet,  1672, fleU»" 
1678.  —  Jean  Chalon,  juillet  1678.  -  Low» 
Cochon,  1683.  —  P.  Cockon,  1703.  -  Im^ 
QuéHneau,  1713,  f  le  1^  octobre  1738,  ifê  et 
80  ans.  Il  signe  comme  curé  Jusqu'au  29  jaB>iii 
1737.  —  Louis  Gurye,  avril  1737,  f  1«  *^  *^ 
tembre  1782,  âgé  de  74  ans.  —  Alexis  MoUia- 
Rihet,  octobre  1782,  octobre  1792. 

La  paroisse  comptait  i40  hab.  en  1726,  ^^^^ 
en  1788,  dont  8  de  mendiants  et  le  reste  deseon^ 
dans  des  caves.  Le  curé  résidait  à  MoBtravl.  E!^ 
fut  supprimée  par  ordonnance  épiscopale  ^ 
20  février  1809  et  l'église  fermée  au  culte  en  iOS. 

—  Elle  avait  été  érigée  en  commune  sons  son  dc« 
antique  et  comprenait  421  hectares  et  120  bii 
seulement  en  1840.  Elle  a  été  réunie  par  ordtf- 
nance  royale  du  16  août  1841  à  Montreoil-Selb? 

Maires  :  Franc.  Bourgeois-Cigogne^i}*^' 
rier  1808.  —  Félix  de  la  Rosière,  2  mai  IMl 

—  Franc.  Aubelle,  avril  1815,  installé  le  I  i^ 
-^V.  delà  Rosière,  12  juillet  1815.  - 1^" 
Nie.  Maugeais,  23  janvier  1816,  nomoi  ]««- 
de  paix  en  1817.  —  Urb.  Guiltière,  S  m"  1^^^ 

—  Morillon,  15  novembre  1830.  -  Gav^' 
31  décembre  1834,  installé  le  19  janrier  1839 


SAINT-H 


—  39!  — 


SAINT-H 


Safail-lIilalre-SttlBt-Floreiii ,  canton  et 
arrood.  Sad  de  Saumiir  (4  kil.)  ;  —  à  46  kil. 
d'ÀDgen.  —  Gommane  formée  des  deux  pa- 
roisses de  Saine-Florent  et  de  Saint-Hilaire-des* 
Grottes,  sur  le  coteaa  (7S-87  met.)  de  la  rive 
gauche  et  dans  les  vallées  (25  met.)  dn  Thoaet, 
et  de  la  Loire»  entre  Sanmar  &  TE.,  Bagnent 
(3  kil.),  Rou-Harson  (iO  kil.)  an  S.-O.,  Verrie 
(6  kil.  1/2)  à  rO..Gh6nehatte-les-Taffeaax(5kil.) 
an  N.'O. ,  Saint-Lambert-des-Levées  et  Saint- 
Hartin-de-la-Place,  outre  Loire,  au  N. 

La  Loire  y  forme  bordure  vers  N.-E.  et  N.-O. 
enclavant  8  ou  9  Ilots  dont  le  plus  important 
est  rile-Boacber.  Vis-à-vis  la  pointe  extrtme  et 
un  peu  en  aval  du  bourg  y  débouche  le  Thouet, 
qui,  depuis  le  pont  Fouchard,  descend  du  S.-E. 
an  N.-O.,  traversé  aux  abords  du  bonig  par  un 
pont  avec  levée,  communiquant  directement  à 
l'Ecole  de  cavalerie  de  Saumur  et  qui  est  affranchi 
de  péage  depuis  le  14  juin  1877. 

Le  miss,  du  Pré-des-Demoiselles,  grossi  à  dr. 
dn  ruisseau  de  Marsolean,  s*y  jette  sous  les  der- 
nières maisons,  descendant  de  Verrie  à  travers  le 
Bois-du-Feu. 

La  route  départementale  n»  14  longe  le  Thouet, 
près  la  Loire,  traversant  le  bourg  et  rasant  le 
pied  dn  coteau,  rejointe,  près  Tancienne  église 
de  St-Hilaire,  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
Chemellier,  qui  descend  en  droite  ligne  de  l'O., 
avec  un  crochet  vers  N.-E.  pour  relier  la  route. 

En  dépendent  les  viil.  et  ham.  de  la  Tour-de- 
Hénives  (15mais.,  63  hab.),  de  VillemoUe-rAu- 
mônier  (17  mais.,  63  hab.),  dnPoitrineau  (15  m., 
58  hab.),  de  Fline  (15  mais.,  62  hab.),  Terrefort, 
Bois-Brard,  Pont-Fouchard  et  le  Vau-Langlais 
(ensemble  88  mais.,  206  hab.)  et  une  quinzaine 
d'écarts. 

Superficie  :  Réduits  de  86  hectares,  attribués 
à  la  conunune  de  Bagneux  par  la  loi  du  20  avril 
1854,  elle  compte  encore  1,788  hect.  dont  190  en 
vignes,  294  hect.  en  bois,  190  hect.  en  prairies. 

rapulation  :  733  hab.  en  1831.  —  i^OiO  h. 
en  1841.  —  i,i7i  hab.  en  1851.  —  956  hab.  en 
1856.  —  975  hab.  en  1861.  —  i,i69  hab.  en  1866 
—  i,3i0  hab.  en  1872.  —  i,344  hab.  en  1876,  — 
en  progression  constante  et  rapide  qui  Ta  presque 
d câblée  depuis  1830,  quoiqu'ayant  été  réduite 
toat  d'un  coup  d'un  tiers  (240  hab.)  par  la  loi 
de  1854. 

Le  bourg  (150  mais. ,  818  hab.)  forme  comme 
an  riant  faubourg  de  Saumur,  aligné  le  long  de 
la  route  départementale  et  sur  le  coteau  que  do- 
aiinent  l'ancienne  abbaye,  l'église,  et  la  triple 
terrasse,  avec  admirables  ombrages,  du  château 
de  Bellevue,  jolie  construction  moderne  style 
XVI*  s.,  dont  une  cuisine  conserve  une  cheminée 
datée  1572. 

Industrie  de  vins  champagnisés,  qui  trouve  à 
son  service  de  précieuses  et  immenses  caves, 
ouvertes  en  plein  tuffeau  par  d'anciennes  car- 
rières ;  —  fabrique  de  carreaux  et  de  tuiles  ;  ^- 
m*"*  à  eau;  — -  fonderie  de  fer;  —  brasserie;  — 
fabrique  de  chapelets. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Saumur. 

La  Mairie  est  installée  au  centre  du  bourg 


dans  un  petit  logis  ;  —  Ecole  communale  laïque 
de  garçofiB;  —  Ecole  de  fUles  (Sœurs  de 
Ste-Anne)  dans  une  maiM>n  donnée  par  M.  de 
la  Frégeolière  el  appropriée  par  adjudication  du 
10  octobre  1853. 

Le  service  de  la  paroisse  est  installé  dansl'anc. 
église  paroissiale  de  l'abbaye  St-Florent,  dédiée  à 
St  Barthélémy  (succursale,  26  décembre  1804), 
dont  le  ressort  avant  la  Révolution  se  bornait  à 
peu  près  à  l'endos  et  au  personnel  de  l'abbaye, 
V.  ci-de88U8,  p.  362-363. 

L'ancien  presbytère,  vendu  nat*  le  15  messi- 
dor an  rv,  a  été  racheté  par  la  commune,  auto- 
risée d'une  ordonnance  dn  11  décembre  1822,  — 
et  revendu  le  15  avril  1877,  pour  ôtre  reconstruit. 

A  l'extrémité  du  bourg  vers  l'O.,  formant 
comme  le  centre  d'un  petit  groupe  alNindonné, 
se  rencontre  sur  le  bord  de  la  route  neuve  l'an- 
tique église  de  St-Hilaire-des-Grottes,  V.  ce  mot. 

Maires  :  Fouqueteau,  19  fructidor  an  XL  — 
Louis-Guill.  Papin,  V.  ce  nom,  23  hrum.  an  XIV, 
démissionnaire  en  1810.  —  Samuel  Allotte, 
25  novembre  1810.  —  Jos.-Fréd.  Bonnecarrère 
de  Montlaur,  14  mai  1822.  —  Clément,  15  no- 
vembre 1830,  t  en  1841.  —  L.-J.-F.  B.  de  Mont- 
laur, 20  janvier  1841,  installé  le  30.  —  Just-Joseph 
Vaillant,  22  août  1843,  installé  le  5  septembre. 

—  Ant.  Poitou,  20  août  1848,  démissionnaire 
en  1852.  —  B.  de  Montlaur,  installé  le  26  sep- 
tembre 1852,  démissionnaire.  —  Maxime  Bernard 
de  la  Frégeolière ,  18  juin  1853,  installé  le 
10  juillet,  démissionnaire  le  23  octobre  1856.  — 
Jean-Fréd.  Sourdeau  de  Beauregard,  12  no- 
vembre 1856,  t  le  28  novembre  1859>  V.  ce  nom. 

—  M.  B.  de  la  Frégeolière ,  24  mars  1860, 
installé  le  V  avril.  —  Vaillant,  1865.  —  Poi- 
tou, 1870,  en  fonctions,  1877. 

Pour  les  localités,  voir  VUlemoUe,  Boit'Brard,  Ut  Ro- 
mans, la  Tmtr-de-Jféntvet,  le  Pujf-GirauU,  Boti-durFeu* 

Salnt-Hippolyte^iir-Dl¥e«  c"«  de  Saint- 
Just-sur-Dive.  —  Terra  apud  portum  Sancti 
Ypoliti  1080  circa  (Cartul.  Saint-Aubin,  f.  76). 

—  Ancien  bourg  paroissial,  dont  il  ne  reste 
plus  vestige.  Le  territoire  dépendait  encore  au 
X*  s.  de  la  viguerie  de  Ghônehutte.  L'église  dut 
sans  doute  son  origine  aux  moines  de  Saint- 
Florent,  qui  vers  cette  époque  devinrent  pro- 
priétaires du  domaine.  Elle  s'élevait  sur  l'empla- 
cement de  l'ancienne  et  importante  villa  romaine 
de  Lézon,  V.  ce  mot,  au  confluent  de  la  Dive  et 
du  Thouet  :  St'Hippolyte  sur  Dioe  et  sur 
Thouet,  est-il  dit  en  1614  (St-Aubin,  Voie  Arten., 
l,  124).  Vers  S.-O.  se  trouvait  le  cimetière,  entre 
deux  chemins,  dont  le  plus  éloigné  est  dit  encore 
la  Haute-Voie.  Il  n'avait  plus  à  la  fin  dn  xvii*  s. 
ni  clôtures,  ni  murs,  servait  à  la  pâture  des  bes- 
tiaux et  fut  réduit  de  moitié  pour  être  arrenté.— 
Le  seigneur  de  Montvau,  V.  ce  mot,  dont  le  ma- 
noir encadrait  l'église,  était  seigneur  de  la  petite 
paroisse  —  34  feux  en  1790,  —  comprenant  la 
Motte,  Bron  et  partie  de  Rogeville.  —  On  ignore  à 
quelle  époque  elle  passa  aux  droits  de  la  Trinité 
de  Mauléon,  qui  y  constitua  un  prieuré-cure  -^ 
et  non  une  simple  cure  comme  l'indique  le  Ponillé 

'  de  1783,  ~  à  la  présentation  de  l'abbé,  dans  le 


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SAINT-J 


ressort  du  Diocèse  de  Poitiers,  de  l'Archiprètré 
de  Thonars,  de  TEIeclion  de  MoDlrenil-Bellay,  da 
Grenier  à  sel  de  Saumar,  da  District  en  1788  de 
Montreuil-B.,  en  1790  de  Sanmar. 

Prieure-Curés  :  GaiU.  Robinet,  iUS.  — 
Jean  Angevin,  1529.  —  Franc,  de  la  Cour, 
1573.— Pierre  Chevreau,  1573.— Gab.  Théard, 

religieux  de  Toussaint  d'Angers —  Pierre 

Cerveau,  1597, 1608.  —  Franc.  Cerveau  on  de 
Cerveau,  1618.  —  Jean  Moyré,  prieur  de  Mont- 
soreau,  1625.  —  Mic.  Masaon  ou  Lema»8on, 
1630.  —  Franc .  Lemaiatre,  religieux  de  Belle- 
branche.  1642,  1675.— Jacq.  Guillot,  1678, 1684. 
—  Franc  Jousselin,  1686,  1708.  —  R.  de  to 
Coste,  1719.  —  Jacq.  Chevalier,  1735, 1763.  — 
Benjamin  Gigault  de  Targé,  1776, 1786. 

L'église  comprenait  une  étroite  nef,  ajoutée  à 
la  chapelle  primitive,  à  fond  plat,  formant  chœur, 
et  fut  vendue  natS  avec  le  cimetière,  le  22  fruc- 
tidor an  IV.  Elle  a  été  démolie  vers  1845.  La 
ferme  actuelle  de  Gâtines,  V.  ce  mot,  a  été  cons- 
truite à  50  mètres  vers  N.  avec  partie  des  débris. 
Nulle  autre  habitation  ne  subsiste  plus  jusqu'au 
bourg  de  St-Just,  Y.  ce  mot.  A  quelques  mètres, 
en  amont,  on  s'occupe  en  ce  moment  (juin  1877) 
de  jeter  un  pont  de  pierre  sur  le  Thouet. 

Arcb.  de  M.-et-L.  H  U  Trinité  de  Mauléon  et  Q  n*  939.— 
Arch.  comm.  de  St-Just-sur^Dive. 

SfUnt-Hnbert»  rendez-vous  de  chasse,  c""  de 
Freigné,  V.  ct-desaue,  p.  182;  —  f.,  c»«  de 
St-Georgea-du-Puy-de-la-Garde. 

Salntier,  cl.,  c»"  de  Brissarthe,  —  Sain- 
tier  (Cass.).  —  Saintquier  (Vent.  nat.).  — 
Vendue  nat^  sur  les  héritiers  de  Roger  Gampa- 
gaoUe  le  9  messidor  an  IV. 

Saint* Jaequest  cl.,  c"*  de  Durtal;  »  f., 
c»«  de  Gonnordi  —  f.,  c»«  de  St-Hilaire-St- 
Florent.  —  Sanctue  Jacohus  de  Boaco,  St- 
Jacquea-dU'Boiè,  auj.  Sainte-Jammea  1645 
(0.  Huynes)  —  Ane.  prieuré  de  l'abb.  St-Flo- 
rent,  uni  à  l'office  du  sacriste  par  l'abbé  Jean 
Hilet  vers  1315;  —  f.,  c"«  de  St-Lambert-dea- 
Lev,  —  En  est  sieur  h.  h.  Guill.  Bobèche  1597  ; 
=-  (le  Petit-),  f.,  c»»  de  Gonnord. 

StiinÉmJfmeques^^m^Huisëoak,  —  cIm- 
Lntaff.  —  V.  Ballée,  le  Latay, 

Smint-Jean,  vill. ,  c"*  d*Angrie  ;  —  cl.,  c»«  de 
Beaupréau  ;  —  f .,  c»«  de  laBoisaière-St-Fl.,  hk- 
tie  en  1857;  —  c«*  du  Bourg-d^Iré,  V.  Bourg- 
dHIré',  —  vill.,  c»«  de  Brigné.  —  Ancien  fief  et 
seigneurie,  relevant  de  la  châtellenie  de  Brigné 
et  du  fief  de  Riou.  En  est  sieur  Guill.  de  la  Haie, 
mari  de  Jeanne  de  Beaussé,  1444, 1466;  —  J.  de 
la  Haie,  écuyer,  1495,  Hercules  du  Tour,  mari 
de  Jeanne  de  la  Haie,  1599,  1611.  Claude  de 
Grinais  1621,  mari  de  Radegonde  de  Routier,  sur 
qui  il  fut  vendu  judiciairement  en  1628  à  Jacq. 
Guéniveau,  marchand  ;  —  n.  h.  Nie.  Guéniveau, 
contrôleur  et  élu  de  Montreuil-Bellay,  1635,  Franc. 
Guén.  1667,  Pierre  Foumier  de  Boisairanlt  1686, 
qui  le  donna  en  dot  avec  les  fiefs  de  Laleu  et  de 
la  Chaperonnière  à  sa  fille  par  son  mariage  avec 
Henri  de  Bonchamps  le  19  avril  1694  ;  —  Duclos 
de  Kerpont  1738,  —  et  les  seigneurs  de  Maure- 
part;  •-  f.,  c»*de  Chàteauneuf, 


Salat-Jema»  vill.,  c"«  de  Chének^tttUt-T. 

—  Captlla  Saneti  Johannia  1146  et  US6(Ut. 
d'A.,  4  et  6).  —  Capella  vulgariier  appeUata 
St  Jean  de  la  Rondière  1445  (St-Flor.).  -  Ane. 
chapelle  aujourd'hui  en  ruine  «  assise  s«r  roc  M 
«  montagne  »  au-dessas  du  bourg  et  dont  rens* 
tence  est  constatée  dès  le  xii>  s.  dans  les  bvUes. 
Au  zv*  s.  le  prieur  et  le  curé  s'en  dispataicotUs 
offrandes  qui  furent  par  sentence  de  roffidil 
attribuées  au  curé.  La  nomination  en  tpptn»- 
nait  an  seigneur  de  Trêves  qui  la  conveitit  en 
ermitage.  Il  héritait  des  hardes  de  ses  hôtes.  7  n- 
sident  en  1525  Guill.  de  Bailleu,  en  163!  Ift  R.  P. 
Taillefer ,  prédicateur  renommé.  —  Le  l**  dé- 
cembre 1677  Guill.  LemacoD  et  sa  fense 
firent  une  fondation  spéciale  pour  obliger  le  tiu- 
laire  à  un  certain  nombre  de  messes  et  de  ler- 
vices  pour  l'instruction  des  habitants  «  vieu  et 
«  jeunes  »  de  Trêves  et  de  Ghènehulte.  C'est  dès 
lors  comme  une  véritable  chapellenie,  attritnée 
en  bénéfice  au  curé,  qui  y  conduisait  sa  pa- 
roisse en  procession  le  24  mai.  —  Pendtot  les 
dernières  années  du  zvii*  s.,  on  voit  eoooR 
frère  Noël  Delaunay,  ermite,  qui  y  est  iobonê 
le  3  janvier  1680,  âgé  de  72  ans,  -  Gabriel 
Thomas,  qui  résidait  au  couvent  des  Loges,  160, 

—  et  Etienne  Godebin ,  dit  Frère  PacAoe, 
mort  le  28  juillet  1692,  âgé  seulement  de  31  va 

—  Une  petite  chapelle  y  a  été  constmile  sv  V. 

bord  de  la  route  par  autorisation  du  16  juillet  itt4. 

Arch.  comm.  de  GhAoehatta  Bt.-G.  —  Areh.  4e  JL-é^ 
Trêves  B  1359. 

Salat-Jeaiif  c"*  de  Germes,  V.  Sarri;  - 

quartier  du  bourg  de  Jallaia,  V.  t.  U.  p.  39S; 

—  c»9  de  St-Lézin,  V.  St'J€an'd:Au}mtt; 
=-  f.,  c»«  de  St-Pierre-MauL,  V.  t.  il,  p.  "01; 
»  c***  de  Vemantea,  chap.  (Cass.). 

Salnt^ean  (le  Haut*),  ham.,  e"«  de  Stgri, 
par  distraction  récente  de  Ste-Gemmes^ii^ 
Autrefois  avec  chapelle  dépendant  du  Tempk  de 
Bouille,  desservie  d'une  messe  chaque  seoûM 
par  le  curé  de  Saint^Sauveur  de  Se^- 

Salnt-Jeaia  (le  Petit-),  c"«  d'An^rt  E.. 
V.  Champigné;  —  ham.,  c»«  de  JVeyfl»H- 
U'Lude  ;  -  f  ,  c»«  de  St-Uzin-d^Aubanu 

SainUJeaia  (le  Petit-),  f.,  c"  de  Saott- 
Gemmea-aur-Loire.  —  Prata  apud  Pirtitm 
1187  (H-D.  B  31,  f.  403).  —  Le  lieu  du  P<t^' 
St-Jean  aliaa  Pire  1744  (Titres  Laine).  -  Aw 
domaine  de  l'hdpital  de  Saint-Jeao  d'Aoger, 
avec  cellier,  pressoir,  vignes  II  en  dépeDdaij 
spécialement  un  parc  ou  bergerie,  cobiku^ 
en  1536 ,  de  28  toises  de  long  sur  tô  ^ 
large,  oii  étaient  gardés  et  élevés  les  DOit<^ 
destinés  à  la  nourriture  des  pauvres,  a^^ 
heureusement  il  était  exposé  aux  grandes  eau  ^J 
la  Maine,  —  et  aussi  aux  loups  qui  infestaieet  t? 
pays  et  se  réfugiaient  dans  les  lies.  Aossi  k 
closier  avait-il  le  droit  par  faveur  spéciale  de  if 
servir  d'armes  k  feu  et  un  arrêt  du  18  jaovi<r  t«^ 
lui  fit  rendre  une  arquebuse  i  ronet,  q««  '< 
voyeur  des  eaux  et  forêts  lui  avait  iiKtdw"» 
confisquée.  -  Le  11  mai  1593  Pnycharic  y  cc«^ 
truisit  un  fortin  pour  couper  le  passa|8  de  i» 
rivière  aux  ligueurs  de  Rochefort  et  pTéserva  l** 


SAINT-J 


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SAINT-J 


faobonigs  d'Angers.  La  garnison  en  fat  attaquée 
le  16,  sur  les  deax  heures  dn  matio,  et  tint  bon; 
mais  sur  l'avis  que  Tennemi  revenait  en  force 
avec  canon  et  cavalerie,  elle  décampa  le  24  en 
mettant  le  fen  aux  défenses,  qae  Pnicharic  fit  ré- 
tablir en  joillet.  On  n'en  retrouverait  pas  traces, 
si  ce  n'est  peut-être  un  reste  de  talus,  appuyé  à 
la  maison,  et  un  pan  de  mur  le  long  des  prés.  La 
ferme,  dont  le  corps  central  avec  éperons  exté- 
rieurs remonte  au  xv*  s.,  a  été  à  plusieurs  reprises 
remaniée.  Sur  un  fronton,  dans  la  cour,  on  lit  : 
BC  i747\  —  sur  la  façade,  vers  le  chemin, 
IBIT,  1666 ,  avec  une  Vierge  sous  le  dais 
d'une  niche  —  Au-devant,  le  curé  Robin,  Y.  ce 
nom ,  éleva  en  1765  une  croix  de  pierre , 
dans  laquelle  il  avait  placé,  comme  il  l'indique 
lai-mème,  un  exemplaire  de  sa  Diuertation 
sur  l'anùquité  de  St-Pierre, 

AKfa.  de  M.-et-L.  H.-D.^  30, 31,36. 116, 180.  -  Aich. 
miin.  d^Anfen  GG  180.  '-  Journal  de  Louvet,  dans  la  Rn. 
dTAnj,  1854,  t.  II,  p.  886-887  et  891.—  Noie  Aug.  Michel. 

Saint- Jeaa-d'Anbanee*  h.,  c"*  de  Saint- 
Lézin-éPAubance,  «  sur  le  grand  chemin  comme 
«c  l'on  vient  de  Jallais  »  à  la  Jumellière,  est-il 
dit  en  1599,  aujourd'hui  sur  le  chemin  neuf  de 
Nenvy.  CL  Ménard  raconte  que  de  son  temps  on 
y  retrouvait  dans  les  champs,  sous  le  sol  cultivé, 
des  salles,  des  caves,  des  voûtes  à  lambris,  mines, 
k  son  dire,  d'un  ancien  palais  seigneurial,  établi 
au  milieu  des  bois  et  des  étangs.  Une  chapelle  y 
était  bâtie,  remplacée  par  une  ferme,  qui  garde 
encore  une  longue  cave  voûtée  de  quatre  travées 
d'ogives,  portées  chacune  par  un  arc  doubleau 
en  granit.  Vis-à-vis  s'ouvraient  de  longs  souter- 
rains aujourd'hui  comblés  et  aboutissant  jadis  à 
an  ancien  étang  converti  en  prairie.  En  dépen- 
daient les  bordages  dn  la  GAchetiére,  de  la  Cor- 
narderie  et  de  la  Pêcherie  et  le  droit  pour  le 
titulaire  de  prendre  et  faire  prendre,  à  la  foire  de 
l'Angevine,  à  Chemillé,  une  poignée  de  chaque 
douzaine  de  lin  exposée  en  vente.  La  fondation 
en  est  inconnue  et  son  vocable,  très-rare  en 
Anjou,  qui  est  St  Jean -Porte-Latine,  patron  des 
imprimeurs  et  des  parcheminiers ,  permettrait 
peut-être  d'y  voir  quelque  œuvre  du  Doyenné 
de  Chemillé,  annexe  depuis  1337  de  la  Maître- 
Ecole  d'Angers.  Il  est  certain  qu'elle  fut  unie  par 
décret  épiscopal  du  22  juin  1723  au  temporel  de 
la  Faculté  de  Théologie  d'Angers  et  desservie 
depuis  lors  dans  l'église  paroissiale.  La  légende 
du  pays  en  fait  une  habitation  de  trappistes  et 
abonde  en  histoires  de  pure  invention. 

Saiat-Jeaa-de-la-CAte*  ham.,  C*"  de  Che- 
mille,  autrefois  St'Jean'de-la-Gohette,  anc. 
maladrerie. 

Salni^eaii-de-la-€rolx,  canton  des  Ponts- 
de-€é  (6  kil.),  arrond.  d'Angers  (9  kil.).  — 
En  Vallée  de  Fosae,  le  village  de  la  Croix 
paroiêse  de  Ste-Gemme  1593,  1601  (Sainte- 
Gemmes,  Et.-C.),  1669  (Denée,  Et.-C.).  —  La 
chapelle  aituée  au  village  de  la  Croix  du 
Port- Thibault  de  Fosse  en  Vallée  en  cette 
paroisse  de  Ste-Gemme  1704  (Et.-C.)  —  Saint- 
Jean-Baptiste  du  Port-Thibault  1704  (Ibid.). 
—  La  Croix  en  Vallée  1764  (Cl.  Robin,  l'Ami 


des  Peuplée,  p.  21).  —  Vile-  VerU  1793.  —  Au 
centre  et  sur  le  rebord  nord  d'une  lie  de  Loire 
longue  de  10  kil.  sur  1  kil.  de  largeur,  que  se 
partagent  quatre  communes  et  dont  la  pointe  orien- 
tale porte  la  ville  des  Ponts-de-Cé,  —  entre  Mûrs 
(3  kil.  1/2)  à  l'E.  et  au  S.-E.,  Mozé  (7  kil.)  au  S.. 
Denée  (4  kil.)  à  l'O.,  Sainte-Gemmes  (3  kil.) 
au  N.  Outre- Loire. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  du  bourg  aux 
Ponts-de-Cé  longe  la  Loire  depuis  le  vieux  Port- 
Thibault,  formant  une  levée,  construite  en  1695,  de 
nouveau  en  1783  par  l'administration  des  Ponts- 
et-Chaussées  aux  frais  des  habitants  et  à  propor- 
tion de  leur  domaine. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  du  Vieux-Port- 
Thibault  (21  mais.,  61  hab.),  de  la  Roe  (13  m., 
38  hab  ).  du  Grand-Port  (9  mais.,  28  hab.),  de 
l'ancien  Bas-Bourg  (5  mais.,  9  hab.),  du  Petit- Vil- 
lage (4  mais.,  13  hab.)  et  6  ou  7  fermes  on  écarts. 

Le  centre  s'est  déplacé  par  suite  de  la  recons- 
truction des  édifices  communaux,  laissant  au 
Vieux-Bourg  27  mais.,  89  hab.,  pour  reformer 
à  200  met.  vers  S.  le  nouveau  bourg  (8  mais., 
24  hab.). 

Superficie  .*  184  hect.,  sans  vignes  ni  bois. 

Perception  et  Bureau  de  poste  des  Ponts- 
de-Cé. 

Culture  de  chanvre  et  lin  renommés  ;  —  pêche 
et  marine. 

La  Mairie,  jusqu'à  ce  jour  dans  un  pauvre 
galetas,  plongé  dans  l'eau  des  grandes  crues,  vient 
d'être  mise  en  reconstruction  par  adjudication 
du  28  janvier  1877  (archit.  Beignet),  sur  un  ter- 
rain exhaussé. 

V Eglise,  sous  le  vocable  de  la  Décollation  de 
St  Jean-Baptiste  (succursale  5  nivôse  an  XIII), 
avait  la  première  déserté  la  place,  où  de  novembre 
1855  à  mai  1856  seulement  l'inondation  l'avait 
envahie  à  six  reprises.  Ce  n'était  d'ailleurs  qu'une 
simple  nef,  dont  les  murs  ruineux  mesuraient  à 
peine  4  mètres  de  hauteur,  et  qui  a  été  rem- 
placée par  un  vaste  édifice  de  style  uéo-golhique 
(archit.  Delestre  et  de  Coutailloux),  construit  en 
1860^861. 

Le  presbytère  a  été  donné  à  la  fabrique  par 
acte  privé  du  8  janvier  1808.  ^ 

Le  pays  n'a  pas  d'histoire.  11  faisait  partie  de 
la  vallée  de  Fosse,  où  se  concentrait  une  impor- 
tante agglomération  antique,  depuis  longtemps 
disparue  et  que  se  disputaient  les  paroisses 
riveraines.  Dans  la  partie  attribuée  à  Denée 
s'éleva  au  xvi*  s.  la  chapelle  des  Jobeaux,  V.  ce 
mot.  Le  reste  en  amont  vers  N.-E.  dépendait 
jusqu'au  xviii*  s.  de  Ste-Gemmes-sur-L.  et  restait 
trop  fréquemment  abandonné  loin  de  tout  secours. 
En  1704  Jean  Gandin,  prêtre  habitué  de  l'église 
paroissiale,  y  fit  construire  au  village  dit  «  de  la 
«  Croix  du  Fort-Thibault  de  Fosse  en  Vallée  » 
une  chapelle,  bénite  le  29  août.  Dès  le  18  dé- 
cembre un  bref  spécial  de  l'évêque  l'autorise  à  y 
installer  un  tabernacle,  à  y  donner  les  instruc- 
tions à  la  messe  matutinale,  à  y  chanter  vêpres, 
à  confesser  et  catéchiser.  Dès  1707  on  y  célébrait 
des  mariages,  des  sépultures,  dès  1709  des  bap- 
têmes ;  —  et  une  desser  vance  y  fut  installée  en  titre 


SAIMT-J 


—  394  — 


SAINT-J 


le  7  août  17tt.  ~  On  y  voyait  en  1787  nn  bean 
tableau,  VHiêtoire  des  Digciples  dtEmmaiU 

—  et  dans  l'église  neove,  ont  été  recaeillîes  deux 
pierres,  trouvées  dans  l'ancien  clocher,  dont  une 
porte  inscrit  :  D,  O.  M,  Et.  in  honorem  BB, 
Marie  virginis  hanc  lapidem  poauit  PP. 
D.  F.  Bréhier,  D.  J.  Gaudiais,  hujiaee  loci 
fundaioriB  vidua^  d.  Sah.  m.  J.  ÎÔ  a,  d, 
i777;  —  l'antre  :  D.  O.  M.  fô  septembre  1778 
cel  pierre  a  été  bénie  par  V.  et  d.  messire 
J»  Béxiau,  curé  de  Ste-Gemme-aur- Loire. 
Elle  a  été  pozée  par  hault  et  puiâBant  sei- 
gneur messire  V.  G.  Valsh,  comte  de  Ser- 
rant, seigneur  de  ce  lieu,  assisté  de  k.  et  p. 
seigneur  messire  C.  Baudard  de  Vaudésir, 
baron  de  Ste-Gemmes,  par  les  soins  de 
M.  Courballay,  curé  de  cette  paroisse.  —  Ce 
dernier  cnré,  Courbalay,  homme  distingué  et 
qui  avait  été  reçu  en  1789  dans  la  Société  des 
Botanophiles ,  refusa  le  serment  et  s'associa  à 
toutes  les  menées  de  résistance,  organisées  par  le 
titulaire  des  Jobeaux,  contre  son  successeur  cons- 
titutionnel. Franc. -Joseph -Fidèle  Faucheux, 
ancien  vicaire  de  Lesvière,  qui  renonça  à  toutes 
fonctions  ecclésiastiques,  le  4   frimaire  an  II. 

La  terre  faisait  partie,  comme  les  Jobeanx,  des 
dépendances  du  comté  de  Serrant.  En  mai  1837 
Guill.  Bautru  obtint  même  des  lettres  patentes 
pour  la  création  d'une  foire,  à  tenir  dans  la 
vallée  de  Fosse  le  lendemain  de  la  St -Barnabe 
(11  juin),  mais  qui  ne  tint  pas. 

Maires  :  Jean  Peltier,  10  messidor  an  VIII, 
démissionnaire  le  27  décembre  1825.  —  Jean 
Périgault,  14  janvier  1828,  démissionnaire  le 
10  septembre  1830.  —  Pierre  Dolbeau,  capitaine 
retraité,  15  septembre  1830.  —  Jean-Pierre  Ba- 
zouge,  8  juillet  1852,  installé  le  8  août,  démis- 
sionnaire en  1856.  —  Mathurin  Périgault, 
22 novembre  1856.  —Etienne  Trottier,  28 juillet 
1858,  installé  le  8  août,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  da  M.-et-L.  B  Présidial,  96  jaiiTler  1639;  6 194.— 
Arch.  eonmi.  de  Ste-Gemmet-s.-L.  Et.-G.  —  Revue  d'Âti- 
jùu,  18S»,  p.  48.  —  PonUlé,  Mtt.  648.— Usa.  il 42.  p.  121. 

Salnt^ema-de-LIiilères^  canton  de  Saint- 
Georges-sur-Loire  (9  kiL  1/2),  arrond.  d'Angers 
(9  kil.).  —  Décima  de  LineHis  1098  (Epît. 
St'Nic,  p.  38).  —  Bosctts  Lineriarum  1156 
(Gartul.  St-Nic,  f.  12).  —  Lineriarum  boscua 
et  terra  1136  (Epît.  St-Nic,  p.  70).  —  Ca- 
pella  de  Lineriis  1150  (Ib.,  p.  76).  —  M.  de 
Lyneres  1228  (H.-D.  B  21,  f.  17).  —  Saint- 
Jean-de-Lignières  1429  (G  Gures).  —  Linières 
1652  (Gart.  d'Arthaud).  —  La  Forestrie  1793. 

—  Entre  Beaueouzé  (3  kil.  1/2)  à  l'E.,  Bouche- 
maine  (6  kil.)  au  S.-E.,  Saint-Lambert-de-la- 
Poterie  (3  kil.)  au  N. ,  Saint-Léger-des-Bois 
(3  kil.  700  m.)  à  l'O.,  Saint- Martin-du-Fouilloux 
(4  kil.  1/2)  au  S.-O.,  Savennières  (9  kil.)  au  S. 

Ensemble  y  pénètrent,  en  s'entrecroisant  sur 
la  limite  môme  vers  l'E.,  la  route  nationale 
d'Angers  à  Rennes,  qui  file  directement  (3  kil), 
du  S.-E.  au  N.-E.,  et  la  route  nationale  de 
Paris  à  Nantes,  qui  descend  par  le  centre  du 
territoire  de  l'E.  au  S.-O.  c2  kil.  500),  reliée 
presque  à  l'entrée  par  les  chenûns  d'intérêt  com- 


mun à  droite  de  Sc-AugostiD,  à  gauche  es  Bov- 
ehemaine. 

T  natt  le  miss,  du  MouUnel,  affluent  du  Boulet 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Boche- 
au-BreuÛ  (15  mais.,  63  hab.),  de  la  Boisoiéfe 
(9  mais.,  19  hab.^  de  la  FréoMudarie  O  mais., 
23  hab.),  des  Rocheries  (11  mais.,  31  hab.},  de  la 
Mare  (3  mais.,  12  hab.),  de  la  Saulaie  (4  auis., 
5  hab.),  de  Belair  (6  mais.,  23  hab.),  de  l'Abattoir 
(3  mais.,  10  hab.)  et  24  fermes  ou  écarts  doat 
10  groupes  de  2  maisons. 

Superficie  :  866  hect.  dont  6  heet.  en  vignes  et 
200  en  bois,  le  principal  massif  formant  la  foréi 
de  Linières,  dans  laquelle  M.  le  baron  de 
Herissem  a  fait  bAtir  nn  rendes-vons  de  chasee. 
arec  écuries,  chenils,  maisons  de  piqoear  et  de 
jardinier,  1875  (archit  Beignet). 

Population  :  53  feux  en  1720.  —  73  feux, 
3i8  hab.  en  1789.  —  S7  feux,  337  h.  en  IB06.  — 
380  hab.  en  1831.  —  403  hab.  en  1841.  —  440  h. 
1851.  —  416  hab.  en  1856.  —  4i5  hab.  en  1861. 
—  390  hab.  en  1866.  —  398  hab.  en  1872.  — 
369  hab.  en  1876. 

Bureau  de  poste  d'Angers.  —  Perception 
de  Savennières. 

Assemblée  le  24  juin,  souvenir  d'une  an- 
cienne foire  déchue. 

Il  n'existe  à  proprement  parler  pas  de  bourg 
(5  mais.,  5  mén.,  19  hab.).  —  La  Meûrie,  avec 
Ecole  mixte,  construite  par  adjudication  du 
20  mai  1839,  s'élève  au  village  de  la  Rocfae- 
au-Breuil,  au  carrefour  des  deux  routes. 

VEglise,  dédiée  à  St  Jean-Baptiste  (succur- 
sale, 5  nivôse  an  XIII),  est  perdue  dans  les  champs 
à  500  met.  k  l'écart  de  la  route  actuelle,  à  1  kil. 
de  la  Roche-au-Breuil,  enclavée  à  demi  dans  les 
dépendances  d'une  grosse  ferme,  les  bAtiments  et 
le  jardin  de  la  cure.  —  Vendue  nat*  avec  le  ciaie> 
tjère  le  12  septembre  1792  pour  la  somme  de  250 1. 
à  Julien  Chevallier  et  rachetée  le  19  venl6se 
an  VU  par  Jacq.  M acé,  maire,  et  Jean  Bourgonnier, 
c  chirurgien-restaurateur  »,  elle  a  été  donnée  par 
ces  derniers  à  la  commune,  autorisée  par  arrêté 
du  17  messidor  an  X,  à  la  charge  d'y  enlrelenir 
le  culte  catholique.  L'édifice  (20  met.  sur  T 
n'offre  qu'une  seule  nef,  d'aspect  moderne,  avec 
clocher  carré  du  zviii"  s.  formant  porche. 

La  commune  a  racheté  le  presbytère  le  4  août 
1817  des  héritiers  Préaubert.  Une  statue  de  saiet 
Jean -Baptiste  xviii*  s.  y  est  recueillie  sur  la  cha- 
pelle du  puits. 

La  grande  voie  d'Angers  à  Rennes  traversait, 
comme  aujourd'hui,  toute  la  partie  orientale  du 
territoire,  longeant  à  l'O.  et  de  très -près  la  roate 
actuelle  et  se  détachant  en  dehors,  dès  la  Gnûx- 
Neuve,  de  la  route  de  Nantes,  dont  la  direction  n*a 
été  modifiée  qu'à  la  fin  du  xviii"  s.  Entre  deni, 
ce  semble,  s'échappait  une  large  voie,  dont  la 
chaussée  traverse  les  bois,  encore  rooonnaissable 
sur  Linières  et  formant  limite  entre  Savennièm 
et  St-Léger.  Elle  se  poursuivait  par  Jannay  et 
Bon-(k>nseil  probablement  jusqu'à  Chantoeé.  ~ 
En  1762  une  buire  romaine  avec  couvercle  a  été 
rencontrée  dans  les  travaux  de  la  roule.  — 
Jusqu'à  la  fin  du  zi*  s.  tout  le  pays,  couvert  par  la 


SAINT-J 


—  395  — 


SAINT-J 


grande  et  antique  for6t  qui  forma  plas  tard  les  bois 
des  Eehats,  du  Fonillonx,  de  Béeon,  de  Longue- 
née,  restait  habité  à  peine  par  des  huttes  éparses 
de  bûcherons,  sans  agglomération  ni  église  et 
dispaté  déjà  entre  les  moines  de  St-Nicolas  et 
les  chanoines  de  St-Land.  Un  jugement  du  comte 
décida  Ters  1095  que  les  bois  contestés  se  par- 
tageraient par  moitié  et  qu'en  cas  de  création 
d'une  paroisse,  la  présentation  de  la  cure  ap- 
partiendrait alternativement  aux  moines  et  aux 
chanoines.  —  Une  chapelle  y  existe  dès  le  mi- 
lieu du  xii*  s.,  dont  une  bulle  reconnaît  la  pro- 
priété à  l'abbaye  de  St-Nicolas  ;  mais  elle  n'était 
plus  au  XV*  s.  qu'une  simple  annexe  du  ch&teau, 
quand  Anne  de  Bretagne,  dame  du  pays,  «  voulut  et 
«  ordonna  »  l'érection  en  cure,  par  distraction  de 
la  paroisse  de  St-Lambert-de-la-Poterie.  Suivant 
la  convention  primitive,  la  présentation  alter- 
native en  fut  attribuée  au  Chapitre  de  Saint- 
Laud  et  à  l'abbaye  de  St-Nicolas,  jusqu'à  une 
transaction  du  4  juin  1524  qui  l'affecta  au  pa- 
tronage unique  de  St-Laud. 

Curée  :  Pierre  Commier,  1529,  précédemment 
chapelain.  —  Jean  Boureau,  14/09,  qui  permute 
pour  la  cure  de  Soulaire.  —  Jean  de  Hamillon, 
alias  de  Mante,  mars  1471  n.  s.  —  Pierre 
François,  f  en  1524-  —  Jean  de  Bourdigné, 
V.  ce  nom,  11  avril  1524.  —  Mathurio  de  Lu- 
cigné,  f  en  1559,  qui  permute  en  1571  pour  la 
cura  de  Gromières.  —  Thomas  Richer,  février 
1571  n*  n*,  qui  résigne.  —  Pierre  Couyz,  juin 
1573,  f  en  1576.  —  Geoffroy  Landais,  août 
1576.  —  Symphorien  Moutardeau,  1584.  — 
Biaise  Davy,  1587.  —  Simon  Thibault,  qui 
résigne  en  1593.  —  Pierre  Derequtn,  mars 
1593.  —  Mathurin  Lambert,  qui  résigne  en  1601 . 
Sa  tombe,  placée  au  pied  de  la  croix  stationale 
du  cimetière,  portait  gravé  un  ancien  calice  «  et 
«  pour  symbole  ou  armoiries  un  ehevreuil  sous 
«  un  grand  arbre  ».  Elle  fut  employée  à  faire 
la  dernière  marche  en  1774  du  grand  autel.  — 
Piene  Crannier,  juillet  1601,  f  le  26  juin  1612. 

—  Jean  Cosnard,  29  juin  1612,  f  en  février  1614. 

—  René  Boyvin,  17  février  1614.  —  La  cure 
est  déclarée  vacante  par  arrêt  du  Parlement  du 
18  janvier  1618.  —  Pierre  Gaignard  y  est 
présenté  le  25  janvier  et  se  démet  en  novembre 
suivant.  —  Franc.  Buffé,  novembre  1618,  f  en 
1024.  —  Ambrais  Marteau,  décembre  1624.  — - 
René  Boultai»,  1627,  f  le  25  août  1641.  Le 
5  août  1634  il  avait  fait  un  accord  avec  le  curé 
de  Saint-Martin-dn-Fouilloux,  pour  la  délimita- 
tion des  deux  paroisses.  —  Jean  Godevier, 
27  août  1641,  qui  permute  en  septembre.  — 
Claude  Clermont,  septembre  1641.  —  P.  Cher^ 
bonneau,  1642,  f  le  26  janvier  1670.  —  Gervais 
Rouseon,  1671,  1674.  —  Pierre  Baillif,  1676, 
-f  le  29  septembre  1677.  —  Jean  Duc^eene,  de 
Paris,  où  il  résidait,  1677,  qui  se  démet  en  mai 
1678.  —  Jean  Fourmy,  1678,  qui  résigne  en 
1693  et  meurt  le  15  janvier  1695.  —  Bernard 
Fourmy,  son  fière,  janvier  1693,  inhumé  le 
14  février  1712,  devant  la  grande  tombe  de  l'é- 
glise, sous  une  tombe  d'ardoise.  —  Jacq.  Le- 
clerc,  15  février  1712,  installé  le  18,  jusqu'en 


novembre  1748.  —  Loiis-Tranquille  X.eroy , 
installé  le  5  janvier  1749,  f  le  24  octobro  1765. 
Il  avait  permuté  dans  l'année  même  pour  la  cha- 
pelle Sain  te- Anne  desservie  à  St-Pierre  d'Angers. 

—  François  Bourgonnier,  natif  de  Gossé4e- 
Yivien,  octobre  1765.  Il  refusa  le  serment  en 
1790.  II  ne  faut  pas  le  confondre,  comme  j'ai  fait, 
t.  I,  p.  455,  avec  son  frère,  Jean-B.  «  maître 
«  chirurgien  restaurateur  »,  qui  assiste  avec  lui 
le  4  octobre  1786  à  la  sépulture  de  leur  père, 
mort  aux  Landes,  et  qui  plus  tard  racheta  l'église. 

—  Notre  curé  avait  fait  bâtir  en  1768  la  pre- 
mière sacristie,  refaire  en  1773  les  trois  autels, 
allonger  en  1778  l'église  de  17  pieds  vers  l'O.  et 
bâtir  la  tour  du  clocher.  On  prit  partie  des 
pierres  dans  les  murs  de  l'ancien  donjon  du 
château. 

c  La  châtellenie ,  terre ,  fief  et  seigneurie  » 
dépendait  à  partir  du  xiv»  s.  de  la  baronnie  du 
Plessis-Macé  et  avait  dans  sa  mouvance  directe 
les  paroisses,  en  tout  ou  en  partie,  de  Bouche- 
maine,  de  St-Georges,  de  Savennières,  d'Epiré, 
de  Saint-Martin-du-Fouilloux,  des  Essarts,  de 
St-Léger.  du  Petit-Paris,  de  St-Glément  et  de  St- 
Lambert  Un  puissant  château,  enveloppant 
l'église,  commandait  l'embranchement  des  trois 
principaux  chemins.  D'énormes  douves  en  existent 
encore  et  la  haute  tour  carrée  du  donjon  en  ruine 
n'a  achevé  de  disparaître,  dépecée  pierre  à  pierre, 
que  depuis  un  demi-siècle.  —  En  est  sieur  Pierre 
de  Boille  ou  de  Bouille,  valet,  en  1333,  qui  rachète 
le  17  novembre  au  seigneur  de  la  Roche-aux- 
Moines  une  part  du  domaine  ;  —  la  famille  de 
Rohan  vers  le  milieu  du  xvi«  s.  jusqu'aux  der- 
nières années  du  xvii«  s.,  —  plus  tard,  les  sei- 
gneurs de  Serrant. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Arehidiaconé  d'Outré- 
Maine,  du  Doyenné  de  Candé,  de  l'Election  et 
des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  d'Ingrandes, 
du  District  de  St-Georges  en  1788,  d'Angers  en 
1790. 

Maires  :  Paul  Vételé,  1790,  1793.  —  Jacq. 

Macé,  10  messidor  an  YIII.  —   André-Louis 

Launay,  2  janvier  1H08.   —  Marais,  avril 

1815.  —  J.-B.  Fétu,  12  novembre  1817.  —  Mor- 

dret,  13  novembre  1830.  —  Hobé,  1832.  — 

René  François,  1840.  —  Jacques-Maurice  De- 

ruineau,  Y.  ce  nom,  août  1860.  —  Doisneau, 

1871,  en  fonctions,  1877. 

Aich.  de  M.-et-L.  103;  G  912-842  et  Garas.  —Arch. 
comm.  Bt.-G.  —  Tooogr,  Grille.  —  Lepéletier,  SpiMt.  SH 
Nieolai,  —  Bodin,  Bai' Anjou,  i.  I,  p.  53.  —  Pour  les  lo- 
càlitéi,  V.  la  RocKe-au^Breuil,  la  DoUée,  etc. 

Salnt-Jean-des-Harals ,  vill.,  c°«  de  St* 
Clément-de-la-PlaM,  —  Décima  des  Mares 
1096  (Eptt.  St-Nic,  p.  38).  —  Capella  des  Ma- 
rays  1326  (G  16).  —  St-Jean-Baptiste  des 
Marais  1783  (Pouillé).  —  Ane.  bourg,  dont  le 
nom  ne  s'explique  guères  dans  un  pays  de  ro- 
chers et  de  rares  sources.  —  Une  chapelle  y 
existe  dès  le  xiii*  s.,  sous  le  vocable,  comme  à 
Linières,  de  saint  Jean-Baptiste,  qui,  ainsi  qu'à 
Linières,  se  trouve  érigée  en  cure  tout  au  moins 
dès  le  XV*  s.,  à  la  présentation  alternative  du 
Chapitre  de  St-Laud  et  de  l'abbaye  de  St-Nicolas. 
Cette  dernière  reste  seule  autorisée,  sans  partage. 


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par  la  transaction  dn  4  juin  1524  qui  attribue  le 
patronage  exclasif  de  Linières  à  St-Laad. 

Les  registres  conservés  ne  remontent  qu'à 
1691.  —  Curés  :  Jean  Davy,  1472.  —  Jean 
Chenon,  1477,  qui  permate  poar  la  chapellenîe 
de  Tartifame  en  l'église  de  la  Trinité  —  Franc. 
Bégouin,  i*^  noyembre  1477.—  Geoffroi  Cham- 
pion, 1521.  —  Jean  Deamaraia,  1567.  —  Jean 
Delanoë,  1574.  —  Godin,  1579.  —  Jean  Gar- 
dais, 1622.  1640.  —  André  Cadotz,  1657,  — 
Jean  Gardais,  1664.  —  M.  Horeau,  1691,  mort 
le  3  avril  1698  «  pour  avoir  pris  an  éqoiproco, 
«  c'est-à-dire  72  grains  de  lait  tartre  métiqne 
«  toat  d'un  coup,  qui  le  bruslôrent  et  firent  mou- 
«  rir  en  24  heures,  »  âgé  de  35  ans.  —  Pierre 
Blanvillain,  chapelain  des  Godins  en  Gonnord, 
de  St-Lérin*en  Bessé,  de  St-Jean-Baptiste  en  la 
Jnbaudiére,  août  1696,  f  le  13  août  1716,  âgé  de 
48  ans,  c  décédé  en  une  heure  d'une  attaque 
c  d'apoplexie,  qui  le  prit  à  Fessine,  sans  le 
M  laisser  parler  ».  Il  avait  fait  en  1697  enclore 
le  petit  cimetière,  repaver  la  nef  et  partie  du 
chœur,  refaire  la  charpente  du  clocher  et  la  flèche, 
enclore  en  1698  le  grand  cimetière,  «  qui  estoit 
c  comme  un  commun  et  pasty  »,  et  en  1699  pla- 
cer la  statue  de  St  Sébastien,  la  seule  qui  fût 
dans  l'église.  —  G.  Coustard,  août  1716.  — 
Philippe  Lehouvier  de  la  Coutardière,  sep- 
tembre 1716,  t  le  29  octobre  1726,  âgé  de  36  ans. 
Guy  Portier,  installé  le  27  mars  1727,  f  le 
25  décembre  1743.  —  J.  Braconnier,  janv.  1744, 
février  1746.  —  Jean-Francois  Corhin,  mai  1746, 
t  le  11  décembre  1782,  âgé  de  77  ans.  —  René 
Bouvier,  mai  1783,  qui  bénit  le  20  janvier  1786 
le  cimetière  nouveau  «  sis  au  bout  du  Pré  de  la 
«  Chapelle  »  et  assiste  le  16  janvier  1787  à  la 
pose  de  la  première  pierre  de  la  nouvelle  église. 
Elle  est  consacrée  dès  le  29  janvier  et  la  flèche 
dn  clocher  placée  le  3  octobre  suivant. -*- Le  curé 
Bouvier  refusa  le  serment  et  fut  transporté  en 
Espagne  en  septembre  1792.  Ses  meubles  furent 
vendus  nat^  le  18  prairial  an  II. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaconé  d'Outre- 
Maine,  du  Doyenné  de  Gandé,  de  l'Élection  et  des 
Aides  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  d'Ingrandes.  dn 
District  de  St-Georges  en  1788,  d'Angers  en  1790, 
Elle  comptait  60  feux,  250  hab.  en  1788,  dont  un 
tiers  réduit  à  l'aumône.  Conservée  comme  ora- 
toire par  le  décret  du  9  avril  1791,  elle  fut  sup- 
primée et  réunie  à  St-Glément  par  ordonnance 
épiscopale  dn  20  février  1809. 

La  commune,  érigée  en  1789,  disparut  dès 
l'an  VHI.  En  est  maire  R.  Guérin,  en  1790;  — 
René-Guy  Avril,  en  1793,  qui  est  assassiné  dans 
l'ancienne  cure  par  les  Chouans  le  18  novembre 
1794.  —  L'église  venait  d'être  reconstruite  au 
moment  de  la  Révolution  et  n'avait  même  pas  en- 
core son  carrelage.  Délaissée,  elle  ne  recevait 
plus  depuis  lors  de  visite  qu'aux  Rogations  une 
fois  l'an.  Elle  a  été  rasée  en  août  1864  et  les 
matériaux  utilisés  pour  l'église  neuve  de  Saint- 
Clément-de-la-Place. 

Salnt-JeaB-des-HaaTFetSt  c»"  des  Ponts- 
de-Gé  (8  kil.) ,  arr.  d'Angers  (18  kil.).  —  De 
parte  Malvereti  1040  circa  (Gartul.  dn  Ronc  , 


Rot.  1 ,  ch,  23).  —  /n  parochia sancU  JoHomus 
9uper  Ligerim,..  au  Mauverei  IttS  (Cht- 
locbé,  II,  57).  —  Ecclesia  saneH  Joannti  cU 
Malveretis  1264  (H  Toussaint).  -  SonOu 
Johannes  des  Mauvrez  1292,  1310  (Rodc, 
Orgigné).  —  Parochia  sancti  Jok.  des  Maat- 
vereiz  1299  (H.-D:  B,  f.  68).  —  St  JéhaniAla 
Maulverez  1491  (Mss.  858).  —  Si  Jean  dn 
Mauvraictz  1685  (Pouillé  Mss.).  -  St  Jtan 
des  Mauvrais  1783  (Pouillé).  —  Les  Mou- 
vrais et  les  Mauvrets  1793-1802.  —  St-JeaK- 
deS'Mauvrets  1802, 1877  (Alman.  etPo8tes\~ 
Sur  les  hauts  coteaux  qui  bordent  la  rive  g&vdM 
de  la  Loire  avec  extension  jusqu'aux  faobouis 
de  Brissac,  —  entre  Brissac  (5  kil.),  VaachrétieD 
(8  kil.)  au  S.,  St-Satnrnln  (700  met)  à  VL), 
Juigné  (2  kil.  1/2)  et  St-Helaine  (4  kU.  1/2)  i  l'O. 

La  Loire  forme  la  limite  vers  N.,  en  ntUduDi 
au  territoire  la  grande  lie  presque  entière  à» 
Belle-Ile.  —  Une  levée  syndicale  de  2  kil.  600  m., 
construite  en  1856,  abrite  la  rive  depuis  Saisi- 
Sulpice  jusqu'au  Bois-d'Angers.  —  Souslebooif, 
passe  le  ruiss.  dit  de  St- Alman,  qui  descead  ds 
la  Rogellière  et  alimentait  autrefois  an  étsof, 
réservoir  du  moulin  de  Pistray. 

La  route  départementale  n«  14  traverse  sor  te 
coteau  du  S.-E.  au  N.-E.  (2,800  met.),  rejointe 
presque  à  son  entrée  vers  S.  par  le  chemio  d'in- 
térêt commun  de  Brissac  et  dans  le  bourg  mèDe, 
vers  N.  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Genoes 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  dn  MonliD-Nevf 
(4  mais.,  9  hab.),  des  Rochelles  (6  mais.,  17  h). 
de  Pistray  (8  mais.,  25  hab.),  du  Bois-d'AofeB 
(11  mais.,  31  hab.),  du  Petit-Pavé  (15  mais.* 
43  hab.),  de  la  Rogellière  (4  mais.,  12  hab.},  de 
la  Magaudière  (4  mais.,  17  hab.),  de  Bacbèse 
(16  mais.,  49  hab.),  de  l'Humois  (67  mia., 
172  hab.),  de  Beaumont  (6  mais.,  18  hab).  de 
Versillé  (10  mais.,  31  hab.),  de  Glabeau  (5  nais.. 

14  hab.),  de  la  Gottencière  (8  mais.,  18  hab  ).  de 
Mauny  (11  mais.,  29  hab.),  de  la  Bâte  (3  mais.. 

15  hab.),  du  Pavé  (9  mais.,  23  hab.).  les  cUt 
de  St-Jean-des-M.  près  le  boniig  et  d'Avrilié,  et 
4  ou  5  écarts. 

Superficie  :  1,243  hect.,  dont  "360  hec(  en 
vignes,  150  hect.  en  prairies,  470  h.  en  labours 

Population  :  iù4  feux,  9f5  hab.  en  1720- 
1726.  —  i,i5i  hab.  en  1790.  —  i,iS7  hab.  en 
1831.  —  i,i3i  hab.  en  1841.  —  i,iS9  hab.  es 
1851.  —  i,i99  hab.  en  1861.  —  i,M  bab.  eo 
1866.  —  i,095  h.  en  1872.  —  i,057hab.  eo  1876; 
—  en  décroissance  lente  mais  constante,  —  doni 
4S7  hab.  au  bourg  (159  mais.,  173  hab.\  pe»  > 
peu  reporté,  avec  les  bâtiments  communaas,  ie 
long  de  la  route  nouvelle.  L'ancien  groupe  con- 
serve encore  plusieurs  logis  du  ivr  s.,  dont  do 
sur  le  chemin  du  cimetière  avec  grands  galbes 
feuillages,  décorés  de  choux  et  d'animaaxi  » 
coin  de  l'enclos,  reste  d'une  grosse  toor  n^^ 
meurtrières. 

Assemblée  le  dimanche  après  le  24  jais-  " 
Exploitation  de  schiste  ardoisier  poor  écbalas  di 
vignes  ou  marches  d'escalier. 

Bureau  de  poste  de  Brissac.  —  Perceptw» 
de  Juigné. 


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Mairie  avec  EcoU  de  garçons,  construite 
par  adjudication  du  38  mai  1848  (arch.  Lannay- 
Pian).  —  Ecole  pnbliqne  laïque  de  filles  et 
Ecole  libre  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers). 

VEglise,  dédiée  à  St  Jean-Baptiste  (succur- 
sale, 5  nivôse  an  XIII),  a  été  installée  sur  la  crête 
da  coteau  et  reconstruite  par  adjudication  du 
23  septembre  1859  (arch.  Duvètre),  en  style  du 
xifi*  s.,  le  chœur  décoré  de  vitraux  de  Thierry, 
d*An|^r8,  1862»  représentant  le  Bon-Pasteur, 
St  Pierre  et  Si  Louis  ;  —  près  la  porte,  une 
IHeta  peinte,  zvti*  s.;  —  vis-à-vis,  un  saint 
Sébastien,  signé  Barrôme,  Angers,  1855.  — 
L'édifice  primitif  situé  à  l'extrémité  N.-E.  de 
l'ancien  bourg  et  &  un  kil.  à  peine  de  la  Loire, 
n'était  qu'une  antique  petite  chapelle  zi*  s., 
décorée  au  xii*  s.  d'une  façade  à  pignon  et  d'un 
clocher  roman  avec  flèche  de  pierre,  et  au  zv*  s. 
agrandie  d'un  chœur  à  fenêtres  d'ogive  flam- 
boyante. Au  fond,  au-dessus  de  la  corniche  du 
maître- autel,  trônait  un  Père  Eternel  dans  un 
encadrement  de  pierre;  —  l'aile  S.  formait  la 
chapelle  Ste-€athenne ,  enfeu  des  seigneurs  de 
Mécrin.  —  En  déblayant  le  chœur,  a  été  décou- 
vert un  caveau,  voûté  en  moellons  d'ardoise 
(zvi«  s.)  et  qui  contenait  5  cercueils  de  plomb, 
dont  deux  chargés  d'une  longue  croix,  indice  de 
sépultures  ecclésiastiques.  Un  plan  de  cette  trou- 
vaille, déposé  par  M.  Duvèlre  au  Musée  d'ar- 
chéologie, est  reproduit  dans  le  Répert.  arch., 
1864,  p.  293,  ainsi  que  le  dessin  d'un  tufléau 
portant  sculpté  un  semis  de  fleurs  de  lys  sur 
fonds  de  gueules,  qui  est  de  GhAteanbriant.  — 
—  Une  croix  processionnelle  du  xvi*  s.  a  été 
aussi  recueillie  au  Musée  d'Angers. 

Elle  abritait  tout  à  côté  la  chapelle  de  N.-D.  de 
Lorette,  petit  oratoire  (9  met.  22  sur  4  met.  5),  cons- 
iruit  en  briques  par  Franc,  de  Ghâteaubriant,  doyen 
de  la  cathédrale  d'Angers,  à  son  retour  en  1517 
d'un  voyage  d'Italie,  pour  déposer  une  tuile,  qu'il 
rapportait  de  la  Santa  Casa.  —  L'autel  en  bois 
est  orné  de  peintures  médiocres  ;  derrière,  dans 
une  niche  à  pinacles  gothiques,  une  Vierge  en 
bois,  zvi*  s.,  —  et  un  tableau.  —  Eglise  et  cha- 
pelle ont  été  vendues  par  la  commune  &  M.  Pas- 
qneraie  du  Rouzay,  propriétaire  du  château 
▼oisin,  sous  l'obligation  seulement  de  conserver 
&  la  chapelle,  enfermée  dans  l'enclos,  son  afléc- 
tation  religieuse.  —  L'église  a  été  rasée  dès  1862. 

Aucune  trace  celtique  n'est  signalée  sur  le  ter- 
ritoire. ^  La  grande  voie  de  Tours  à  Angers  par 
la  rive  gauche  le  traversait,  longeant  le  déclin 
du  coteau,  —  «  le  grand  chemin  comme  l'on  vait 
«  par  la  rivière  aux  Ponts  de  Se,  >  est-il  dit 
encore  au  xv"  s.  (G  201,  f.  15),  tandis  que  de 
l'église  un  autre  grand  chemin  reliait  le  bourg 
par  Buchène  à  Brissac.  ^  La  paroisse,  sans  titre 
connu  de  fondation,  date  au  moins  du  xi*  s.  *-- 
Elle  fut  donnée  par  l'évoque  Ulger  vers  1149  à 
l'abbaye  de  Toussaint  d'Angers  qui  y  constitua 
un  prieuré-cure.  Le  domaine  comprenait  unique- 
ment l'habitation  avec  jardin  et  verger,  enclavés 
entre  l'église  et  la  chapelle  de  Lorette,  sur  le 
chemin  de  Brissac.  Le  prieur  jouissait  de  plus 
des  revenus  du  four  à  ban  que  lui  avaient  cédé  les 


seigneurs  pour  le  rachat  d'une  rente  de  deux 
setiers  de  froment 

U  faut  se  rappeler,  —  Y.  t.  II,  p.  3,  —  que  jus- 
qu'au zvii*  s.  tout  le  district  actuel  de  la  Dague - 
nière,  sur  la  rive  droite  de  la  Loire,  dépendait 
exclusivement  delà  paroisse  de  St-Jean-des-M .,  qui 
resta  même  seule  en  titre  et  avec  ses  droits  supé- 
rieurs incontestés  jusqu'à  la  Révolution.  —  Par 
contre  un  petit  canton,  tout  à  côté  du  bourg,  for- 
mait comme  une  enclave,  affectée  dans  le  domaine 
propre  de  l'évéque,  puis  de  l'Oratoire  d'Angers, 
au  ressort  de  la  chapelle  de  St-Alman,  V.  ct- 
dessus,  p.  329. 

Les  Registres  de  la  paroisse  remontent  &  1578. 

Prieurs-curés  :  Martin,  1325.  —  Gervais 
Regnart,  1421,  1433.  —  Jean  Ckasteau,  1477, 
1486.  —  Pierre  Laisné,  docteur  régent  en  l'Uni- 
versité d'Angers,  natif  de  Fougères  en  Bretagne, 
chanoine  de  St-Pierre  et  de  St-Maurille,  f  ^^ 
19  septembre  1491.  —  Pierre  d^Aulnières,  1501, 
1507.  ~  Jean  de  Chateaubriand,  1547.  —  Jean 
Henry,  1572,  1610:  —  Franc  Rivault,  1617, 
t  le  27  mars  1646.  —  Gharles  Gaultier,  1647, 
t  le  4  septembre  1683,  Agé  de  74  ans.  —  Franc. 
Chapillon,  1685,  f  le  29  septembre  1724.  ftgé 
de  78  ans.  —  Franc. -Esprit  de  Berry,  origi- 
naire de  Dinan,  installé  le  16  janvier  1725,  qui 
résigne  en  1746  et  est  inhumé  dans  le  caveau 
des  seigneurs  de  Mécrin  le  2  juin  1773,  âgé  de  87  ans. 
^  René  Quénion,  originaire  d'Erigné,  1746, 
qui  résigne  en  aoAt  1784,  après  56  ans  de  charge, 
dont  20  ans  comme  vicaire,  et  est  inhumé  le 
5  octobre  1786.  —  René  Gasteceau,  anc.  vicaire, 
septembre  1784.  Il  est  dit  paralytique  depuis 
plusieurs  années  en  1791.  —  Serreau,  vicaire 
de  Fontevraud,  élu  le  22  mars  1791,  qui  renonce 
à  toute  fonction  ecclésiastique  le  27  pluviôse 
an  II. 

Je  constate  l'existence  tout  au  moins  au  xviii* 
s.  d'une  Ecole  de  filles  dont  la  maîtresse  Marie 
Thimonier  est  inhumée  le  2  mai  1754,  âgée  de 
66  ans. 

La  terre  seigneuriale  formait  une  châlellenie, 
détachée  dans  les  premières  années  du  xn«  s.,  par 
des  partages  de  famille,  de  la  baronnie  de  Brian- 
çon ,  où  elle  continua  à  rendre  hommage.  Le  château, 
autrefois  fortifié,  s'entourait  encore  au  xviii*  s., 
quoique  presque  en  ruines,  de  larges  douves  et 
fossés  autrefois  à  ponts-levis  avec  un  grand 
enclos  de  murs,  ancien  parc  alors  transformé  en 
jardin.  U  en  dépendait  une  mouvance  importante 
sur  les  paroisses  de  St-Jean,  Juigné,  Brissac,  St- 
Sulpice,  St-Saturnin,  Blaison.  -^  Le  châtelain 
présentait  le  prieur-curé  et  seul  avait  un  enfeu 
dans  l'église  même.  U  avait  droit  de  haute,  moyenne 
et  basse  justice  «  et  toutefois  et  quanles  qu'il  y  a 
c  des  maryées  »,  elles  lui  devaient  une  chanson, 
c  après  avoir  reçu  la  bénédiction  nuptialle  *.  -«- 
En  est  seigneur  en  1442  Jean  de  Ghâteaubriant, 
veuf  de  Louise  de  Longny,  Jean  d'Ingrandes, 
mari  de  Louise  de  Ghâteaubriant,  1488,  — 
Suzanne  de  Montausier,  veuve  de  Jean  de  Ghâ- 
teaubr.,  dès  1598  et  encore  usufruitière  en  1641. 
Dès  cette  époque  les  flefs  de  Glervaux,  Pel- 
louailles,  le  Pavement  et  la  majeure  partie  de  U  sei* 


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gneaiio  de  Joigne  étaient  réunis  à  la  chAtellenie. 
—  Lonise  de  GhAteanbriant,  fille  de  Jean  de  Gh. 
et  de  Suzanne  de  Montansier,  avait  épousé  le  5  dé- 
cembre 1601  Jean  de  Maillé  de  la  Tour-Landry, 
comte  de  Cbâteauroux,  marquis  de  Giibourg, 
sieur  de  Bourmont,  principal  héritier  des  princes 
du  Bas-Berry,  gentilhomme  de  la  Ghambre,  qui 
mourut  à  Paris  le  30  novembre  1635  des  suites  de 
blessures  reçues  au  combat  de  Négrepelisse  et  fut 
apporté  inhumer  dans  l'église  paroissiale  le 
25  décembre.  —  Le  SO  mai  1690  lui  succède 
dans  l'enfeu  seigneurial  sous  le  chœur,  le  comte 
André  de  Maillé  de  la  Tour-Landry,  mari  de 
Louise  Petit.  La  terre  fut  vendue  judiciairement 
sur  leur  fils  Charles- André,  marquis  de  Maillé, 
et  adjugée  le  1*^  février  1716  à  Jean -François 
Lecorvaisier,  chevalier,  sieur  de  St-Vallay,  grand 
maître  enquêteur  des  £aux-et-Forôts  de  France 
an  département  de  Touraine,  Maine  et  Anjou, 
qui  prit  résidence  au  chAteau.  Le  partage  de  sa 
succession  Tattribua  vers  1735  à  n.  h.  Pierre 
Pasqueraie  du  Rouzay,  conseiller  du  roi  en 
l'Election  d'Angers,  marié  à  Renée  Bûcher  du 
Gerisier;  ^  après  lui  son  fils,  Anselme-Etienne 
P.  du  R.,  marié  le  19  juin  1764  avec  Marie- 
Madeleine-Renée  de  Mailly-de-Montjean ,  mort 
le  35  janvier  1765,  Agé  de  56  ans  ;  —  et  la  famille 
encore  aujourd'hui,  —  le  domaine  formant  le  ma- 
jorât, créé  par  lettres-patentes  du  6  juillet  1826, 
au  profit  de  Louis- Anselme-François  Pasqueraie 
du  Rouzay,  pour  l'investiture  du  titre  de  comte. 
Le  chAteau  actuel  a  été  reconstruit  en  1810  et 
contient  notamment  deux  beaux  tableaux  de 
bataille  de  Michel-Ange  Gerquozzi,  1640. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprétré  de 
Saumur,  de  l'Election  et  du  Présidial  d'Angers, 
du  District  en  1788  de  Brissac,  en  1790  d'Angers. 
Be  son  immense  vallée  commune,  bouleversée 
depuis  des  siècles  et  en  partie  emportée  par  la 
Loire,  il  lui  restait  encore  A  la  fin  du  dernier  siècle 
80  arpents,  dont  le  tiers  ensablé.  —  Son  Gabier 
se  plaint  particulièrement  de  l'engouement  qui 
portait  à  planter  outre  mesure  de  la  vigne. 

Mairea  :  Pierre- Jacques  Rottier,  né  au 
Grand-Lucé  (Sarthe)  en  1767,  médecin  avant 
1789  et  prévôt  de  la  Faculté  d'Angers  jusqu'en 
Van  III,  maire  le  10  messidor  an  VIII.  —  Louis- 
Anselme  -  François  Pasqueraie  du  Rotucay, 
2  janvier  1808.  —  Rottier,  7  avril  1815.  — 
P.  du  Rouzay,  15  juillet  1816,  démissionnaire 
le  12  septembre  1830.  —  I<emercier,  15  sep- 
tembre 1830.  —  Urb.  Urêeaut  1832.  —  Jean 
Rozé'Vétault,  24  mars  1834.  —  Lebreton, 
1840.  ^  Toussaint  Voisin,  4  septembre  1841, 
installé  le  19,  démissionnaire  le  3  janvier  1856. 
^  Pierre-Eugène  Lebreton,  10  février  1857, 
installé  le  15  février.  —  DUmeau,  1870,  en 
fonctions,  1877. 

Areh.  de M.-ei-L.  B  Cahiers;  G 192;  E 189S-4854. 1953, 
3067;  H  Toussaint.  —  Arcb.  comm.  de  St-Jean-des-M.  et 
de  SUSalaroin,  Et  -G.  —  Note  Aug.  Michel.  —  Grandet, 
Notre-Dame  Angevine,  Mss.  69»,  f.  814.  —  Roger,  Mût, 
d'Anjou,  p.  394.  —  Bourdigné,  t.  II,  p.  317.  —  Jievue 
d'Anjou,  1858,  p.  80.  -  hépert.  arch,,  1863,  p.  300; 
1864,  p.  203  ;  18»,  p.  S&3.  —  Noweltes  orcA.,  I,p.  iO.  — 
Hiret,  Antiq.  d'Anjou,  p.  235.  -^  Pour  lea  localités,  Toir, 
k  leur  article,  tHumvi»^  ÀSeaumont,  Pittrag,  Méerin,  Ver^ 


riUé.  St'Ahmoi,  Bwchéne,  la  MorMèrt,  Cm^ÀH 
Chaioehé,  etc. 

Sa<it<i#pgai*Jti«CosfH.  —  V.  PArctim. 

SjdBfi^eaB-dii»IIarillais  »  nom  noaveu 
du  vill.  des  Gourbillonnières,  devenu  dapiii 
1860  le  principal  bourg  de  la  c^*  du  ManUait. 

SefitU-JéaMOf oaUft-iloiue.  —  V.  Moulu- 
BrûU. 

SalBfi^eaii-siir-LoIre»  ham.,  c"*  de  St- 
Rémy-lc^Varenne.  —  Territorium  toncti 
Johannis  1090  (Gartul.  St-Manr,  cb.  45).  - 
^ccZesta  eancti  Johanni»  super  Ligerim 
1093  (H  St- Aubin,  St-Jean-s.'L.  L  I.  f.  4}.  - 
Ecclesia  Sancti  Johanni»  que  est  super  Li^e- 
rim  1093  (Ib.,  f.  1).  -^Sanctu»  JoKanneM  vdtr 
Stuni  Remigium  et  Stum  Maurum  lili)- 
1130  (Gartul.  St-Aubin,  fol.  60).  -  Parochia 
Sancti  Johannis  super  lÂgerim  1264,  IStfî 
(H  St-Aubin,  St-Jean,  II,  f.  1  et  2).  -  Ou 
église  y  existe  dès  le  xi*  s.  qui  appartenaii  i 
Tabbaye  de  Vendôme  et  qui  fut  attribuée  par  vue 
décision  du  pape  Urbain  II  à  Tabbaye  St-AslùB, 
en  échange  de  tout  son  droit  prétendu  su  l'égiiM 
St-Clément  de  Graon  (1093).  Certains  aeles  u 
XIII*,  au  XIV*  s.  la  qualifient  de  paroisse,  la  prinr 
ayant  tous  les  droits  de  curé  en  titre  dus  soi 
église  et  sur  son  fief,  sauf  à  en  payer  qd6  nd^ 
vance  de  2  setiers  de  blé  au  curé  de  St-Rèiiy. 
La  fondation  en  est  attribuée  dans  les  actes  di 
XIV*  s.  au  seigneur  de  Sanzay  près  ArfenloQ,  rt 
c'e.4t  à  lui  sans  doute  qu'était  dû  le  don  âe$ 
reliques  de  saint  Julien,  martyr,  de  qui  U  (a- 
-mille  se  prétendait  descendue.  Le  corps  da  saut 
y  fut  conservé  jusqu'aux  guerres  du  xvi*  s-  ^ 
recueilli  alors  dans  l'église  paroissiale  de  St-Réay- 
la-Varenne,  y  resta.  Une  parcelle  seulement  en  fit 
rendue  par  décret  épiscopal  du  7  novembre  1660  - 
C'est  au  seigneur  de  Sansay  que  rend  aves  ii 
titulaire  du  prieuré,  constitué  par  les  moines  de 
St-Aubin,  pour  son  église  «  on  repose  U  corps  de 
c  St  Julien,  martyr,  vostre  parent,  —  dil-i|i' 
c  le  logis  prieural,  fuie,  prisons,  jardins,  cne- 
c  tière,  les  moulins  tant  &  vent  qu'à  eas'  ^ 
c  Loire,  garenne  deffénsable  à  connils  et  ^ 
c  autre  droit  de  garenne  tant  au  poil  qn'^  ^ 
c  plume  depuis  le  ciel  jusques  en  la  terre  >f  droit 
de  justice  haute  et  basse,  droit  de  litre,  d'épavt 
et  d'aubaine,  de  prév6té,  de  foire,  de  mesores,  de 
iour  banal,  de  banvin  (1315).  —  Le  prieuré  panii 
avoir  été  uni  quelques  années  à  celai  de  St-ieao 
de  Ghâteaugontier,  dont  il  fut  déuché  de  DoaT»« 
par  acte  capilulaire  de  1410. 

Les  guerres  du  xvi*  s.  ruinèrent  tout.  D«f#M* 
la  paix  revenue,  il  ne  restait  debout  que  le  eboar 
où  se  continuait  le  service  des  deux  messes  par 
semaine,  qu'était  tenu  d'y  célébrer  le  caré  de 
St-Rémy  ;  —  de  c  l'hostel  prierai  »,  à  peio«  ^ 
fondements,  ruinés  par  les  inondations  ds  U 
Loire  ;  —  des  moulins  nulle  trace  ;  —  An  re»** 
de  rares  épaves  ;  —  et  c'est  l'époque  pouruoi  ^ 
le  fief  prend  durant  quelques  années  le  titr»  de 
baronnie,  dont  le  tenancier  est  qualifié  pnsBi^ 
baron  de  l'abbé  de  St-Aubin,  et  tenu  à  VinsoSy 
tion  de  son  suzerain  de  porter  un  des  pilieis  do 
poêle.  ^  La  chapelle  fut  remise  en  étal  eo  il^ 


SAINT-J 


—  399  — 


SAINTJ 


et  bénite  de  nonveaa  le  4  octobre  par  Tabbé  de 
St-Manr,  à  titre  de  vicaire  général  de  révdqne  et 
non  comme  abbé  de  Saint-Maor,  le  bénéfice 
n'ayant  jamais,  quoi  qu'en  disent  les  livres 
angevins,  dépeoda  de  Saint-Maur  mais  jusqu'à 
la  Révolution,  de  l'abbaye  Saint-Aubin  d'An- 
gers. —  Vendue  nat*  le  37  pluviôse  an  III  au 
cUoyen  Frauç.  Manon,  juge  de  paix  de  Saint- 
Georges-des-Sept-Y.  pour  la  somme  de  3,000 1.,  la 
cbapelle  restait  délaissée  à  vide  et  plus  qu'à  demi- 
écroulée  depuis  un  demi- siècle,  quand  elle  a  été 
restaurée  en  1881.~AU'devant  de  la  porte  s'y  te- 
nait an  XVIII*  s.  encore  uoe  foire  et  cLasembUe  le 
jour  de  la  fête  patronale,  «  où  plusieurs  personnes 
c  se  rencontrent  tant  pour  le  voyage  à  St-Jean 
«  que  pour  le  trafic  et  particulièrement  de  vin  et 
«  autres  vivres  pour  la  nourriture  des  assistans.  » 

Prieurs  :  Lucas  Bernard,  abbé  de  St-Aubin, 
1455.  —  Louis  Thibauldeau,  1569.  —  Daniel 
Lemaçarit  1575.  —  Franc.  Langevin,  1598, 
1601.  —  Charles  I^enmx,  1609.  —  Adrien  MU 
dorge,  1634,  1640.  —  Jean  Lévesque,  installé 
le  96  juillet  1640.  —  Claude  de  Beaulieu,  1647, 
qui  résigne  en  1674.  U  était  prieur  en  môme 
temps  de  Saint-Martin-des-Champs  de  Paris.  — 
Gilbert  Bourges,  février  1674,  1698.  —  René 
Joaaeaume,  installé  le  7  novembre  1693,  qui  ré- 
sidait à  Marmoutier.  —  Jean  Gamier,  installé 
le  17  janvier  1711,  qui  résidait  à  St-Florent-de- 
Saumur.  —  Gilles  de  Gennes,  novembre  1725, 
ÎDsiallé  em  mai  1736,  qui  résigne.  —  Claude- 
Franc.  (Chevallier,  pourvu  le  14  septembre 
1755,  qui  résigne.  —  Claude  Z>ubu»88on,  pourvu 
le  il  déc:embre  1775,  qui  résigne.  —  Gabriel 
Hognes   Waudet,  pourvu  le  9  décembre  1788. 

La  petite  chapelle,  campée  sur  le  pied  en  saillie 
dn  coteau,  forme  un  rectangle  à  double  pignon, 
où  apparaissaient  encore  avant  la  restauration 
à  l'angle  S.^0.  des  traces  de  l'appareil  réticulé  ;  — 
aujourd'hui  d'aspect  tout  rajeuni,  mais  dont  la 
voûte,  à  tores  ronds,  couserve  encore  sa  clé,  historiée 
d'an  saint  Jean,  au  nimbe  crucifère,  et  tous  les 
caractères  du  style  Plantagenet  du  xiii*  s.  ;  des 
poteries  du  même  temps  ont  été  recueillies  tout  à 
l'entour  dans  les  tombes  du  cimetière.  —  Jus- 
qu'aux combles  monte  un  petit  escalier,  dont  la 
porte,  exhaussée  de  plus  de  3  mètres,  n'offre 
d'accès  que  par  une  échelle  mobile.  Il  en  est  de 
même  à  Sanlgé-l'Hôpital. 

Plus  bas,  au  bord  même  de  la  rivière  et 
sur  partie,  je  crois,  du  domaine,  s'était  élevée  au 
XVII*  s.  une  belle  maison  de  maître,  dite  de 
St-Jean,  avec  cour^  terrasso,  jardin,  double 
verger,  vignes,  taillis  et  un  joli  fief  en  dépendant 
du  nom  de  Pape-Jean,  En  est  sieur  en  1664 
Pierre  de  la  Jaille,  —  en  178S  d"*  Marie  Filocbe, 
<pû  vendit  l'habitation  et  ses  dépendances  le 
18  juillet  à  Jean-Thomas  Dupont,  greffier  en  chef 
des  Eau\  et  Forêts. 

Arch.  de  M.-et-L.  H  St-Aubin,  Pr,  de  St-Jean,  Le  fonds 
comprend  4  Tolumes  de  titres,  dont  4  pièces  du  xi*  s.  —  et 
0/t.Clmut,,  IV,  14-31.  ~  Arch.  comm.  de  Si-Rëmy  Bl.-€. 
-  Mpert,  arch,,  1883,  p.  2^.— Affiches  du  13  mai  1780. 

^^aiiiujoseph»  c^**  de  Beaucougé,  anc.  cha- 
pelle, encore  desservie  au  xvii^  s.  ;  —  f.,  C»  des 
J^iries, 


Sei{ta<-#ogg|ifc.rftf.Cfcatf.-V.  ViUedieu, 

Salat-JoMe*  c"«  de  Saint-Georgea-le-T,, 
petite  chapelle  tout  près  la  Genevraie. 

Salnt-Jalien.  m»"  b.  et  f.,  c"«  de  Chàte- 
lais,  —  Sur  l'emplacement  d'un  anc.  prieuré, 
Sanctus  Julianua  de  Civitate  1218  (Saint- 
Aubin,  Molières,  Domaine,  fol.  16),  Saint- 
Julien-Lardais  ,  1693 ,  Saint-J  .-Lardeux  , 
St-Jul,  Ardent,  V Ardent,  1680(Et.-C.),  dépen- 
dant de  l'abbaye  St-Aubin  d'Angers  et  réuni  à 
l'office  de  la  cellererie  par  délibération  du 
2  mars  1468.  Il  fut  annexé  plus  tard  en  juillet 
1731  au  collège  de  Ghâteaugontier  et,  vendu 
natS  appartient  aujourd'hui  à  M.  Aubert.  Une 
partie  de  la  chapelle  en  existe  encore,  trans- 
formée en  écurie;  mais  chapelle  et  habitation 
doivent  être  incessamment  remplacées  par  des 
constructions  nouvelles,  sur  les  plans  de  M.  Bi- 
bard,  architecte. 

Prieurs  :  Pierre  Dufay,  15i5,  f  en  1832.  — 
Tbéaude  deJonc^ères,  1533.  ^  Jean  Chardon, 
1551.  —  Vinc.  Michot,  1569.  —  Séb.  Guiton, 
1614,  1618.  —  Joseph-Auguste  Yvelin,  conseiller 
du  roi  en  ses  conseils,  commandeur  de  son  ordre, 
1672, 1686. 

Le  prieuré  lui-même,  dont  la  fondation  est 
inconnue,  s'était  installé,  ~  ici  comme  k  Fré- 
mur,  à  Lézon,  à  Chênehutte,  —  sur  les  ruines 
de  quelque  établissement  plus  antique.  Encore 
au  XVII*  s.  la  tradition  en  reste  si  vive  que 
c'est  encore,  pour  le  livre  des  Assises  de  1601, 
«  Saint 'Julien- la -Citté'lèS'Chastellay  s  ». 
—  Il  s'élevait  au  centre  d'une  vaste  enceinte 
que  l'opinion  banale  désigne  ici,  comme  par- 
tout, pour  un  camp  romain,  mais  qui  bien  cer- 
tainement protégeait  une  agglomération,  autre- 
ment primitive,  l'oppidum  celtique  que  l'occu- 
pation romaine  devait  reconstituer  à  1,200  met. 
de  là,  à  Ghàtelais.  Un  double  sillon  d'immenses 
fossés,  étreignant  un  haut  et  large  rempart  de 
terre  intermédiaire ,  enveloppe  d'une  enceinte 
ovale,  aujourd'hui  plus  qu'à  demi  bouleversée 
par  la  culture,  la  crête  d'un  haut  coteau  (86  m.), 
à  pic  vers  N.  sur  un  coude  de  l'Oudon.  De  ce  côté 
nulle  autre  défense  que  l'escarpement  naturel  du 
terrain ,  tandis  que  vers  l'O.  apparaît  encore 
le  double  vallum  sur  une  longueur  de  plus  de 
200  pas.  Le  fossé  se  retrouve  dans  les  taillis  jus- 
qu'à la  descente  d'une  ancienne  carrière  d'ar- 
doises qui  brise  la  ligne.  A  300  ou  400  pas  de  là 
la  direction  change  et,  quittant  le  rebord  de  la 
rivière,  remonte  vers  le  couchant.  Tout  au  travers 
et  par  le  plus  grand  diamètre  de  l'ellipse  passe 
le  grand  cbemin  de  Ghàtelais  à  Graon  par  Ghé- 
rancé,  traversant  l'Oudon  en  amont  de  Marcillé, 
presque  au  point  où  en  ce  moment  même  est  jeté 
un  pont  à  tablier  de  fer  de  deux  arches  (avril 
1877). 

Aucun  débris  antique  n'a  encore  été  recueilli  à 
ma  connaissance  dans  ce  pays  inexploré. 

SalAt-Jolien»  ham.,  c»"  d*Ingrandeê;  » 
c»«  de  Saint-Hilaire-Saint'Florent,  —  La 
Court  Saint-Julien  en  Terrefort  1518  (Saint- 
Florent,  Yarrains,  t.  I).  —  La  Pierre-Saint" 
Julien  (Raimb.}.  V.  ci-dessus,  p.  389;  ->  ham., 


SAINT-J 


—  400  — 


SAINT-J 


c"*  de  St-Pierre-Maul.  chap.  et  chAt.  (Gass.). 

Saint-Jast,  e»«  de  St-Pierre-Maul,  anc. 
chapelle  desservie  jusqu'au  xyiii*  s,  par  an  prôtre 
résidant,  à  la  présentation  des  seignears  de  la 
Ménantière. 

Saint- JoBt  (Guillaume  de),  recteur  de 
l'Université  d'Angers  en  1443.  chanoine  et  chantre 
de  St-Mauhce,  f  en  1460.  V.  Revue  éP Anjou, 
1875,  p.  333. 

SminUMmsÉmdeM'Verehe»^  —  Y.  Ver- 
chera, 

Salnt-Jast-vur-DIve»  canton  de  Hontreuil- 
Bellay  (7  kil.),  arrondiss    de  Saumar  (11  kil.)  ; 

—  à  56  kil.  d'Angers.  —  KccZesta  Sancti  Justi 
de  Ypolito  1300  circa  (Pouillé  dit  Gr. -Gauthier). 

—  L'herbergement  de  Satnt-Ju8t-8ur-i>tve, 
la  ville  de  St-Just  1353  (E  8i5).  —  Pa- 
rochia  de  Ponte  Sancti  Justi  1373  (G  1624). 

—  La  paroisse  de  St-Just-sur-Dive  1406 
(E  813).  —  Ecclesia  Sancti  Justi  supra 
Divam  1604  (H  St-Aubin,  Petit  Couv. .  f.  355). 

—  St-Just-et'Bron  1781  (Carte).  —  Au  con- 
fluent de  la  Dive  dans  le  Tbouet,  dans  une  val- 
lée qui  va  s'exhaussant  vers  Sud  (638  met.); 

—  entre  Artannes  (4  kil.)  au  N.,  Chacé  (5  kil.) 
au  N.-E.,  Brézé  (3  kil.  1/9)  au  S.-E),  Héron 
(5  kil.)  au  S. ,  le  Goudray-Mac.  (3  kil.)  au 
N.-O.  et  à  rO.,  sur  l'autre  rive  du  Thouet. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Montreull  à 
Fontevraud  y  circule  du  S.-O.  au  N.  à  travers  le 
nouveau  et  l'ancien  bourg,  se  brisant  au  sortir 
de  ce  dernier  par  un  angle  droit  vers  l'E.  pour 
s'échapper  en  franchissant  la  Dive. 

Le  Thouet  et  la  Dive  qui  se  réunissent  à  l'ex- 
trémité N.-E.  encadrent  Tun  à  l'O.,  l'autre  à  l'E., 
le  territoire  de  la  commune  et  l'envahissent  pour 
partie  à  toute  crue.  —  A  3  ou  300  met.  en  amont 
de  leur  confluent  on  va  terminer  dans  cette  cam- 
pagne (1877)  la  construction  d'un  pont  de  trois 
arches,  sur  le  Thouet,  presque  sur  remplace- 
ment des  anciennes  piles  romaines. 

En  dépendent  le  village  de  Molay,  3  fermes  et 
une  habitation  d'édusier. 

Superficie  :  783  hect.,  dont  35  hect.  en  vignes 
et  14  hect.  en  bois. 

Population  :  75  feux,  340  hab.  en  1730-1736. 

—  iOO  feux,  440  hab.  en  1790,  —  non  compris 
St-Hippolyte,  i3i  hab.,  ensemble  573.  —  386  h. 
en  1831.  —  39Î  hab.  en  1841.  —  393  hab.  en 
1851.  —  366  hab.  en  1861.  —  370  hab.  en  1866. 
»  369  hab.  en  1873.  —  350  hab.  en  1876.  — 
dont  39  seulement  (11  mais.,  11  mén.)  à  l'anc. 
bourg  de  Saint-Just,  l'agglomération  principale 
s'étant  reformée  à  1  kil.  de  là,  au  village  de 
Molay  (109  mais.,  115  mén.,  399  hab),  c'est-à- 
dire  hors  de  la  portée  des  inondations. 

Elève  de  bestiaux  ;  —  commerce  important  de 
fourrages. 

Assemblée,  entre  les  deux  bourgs,  le  dimanche 
avant  l'Ascension. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Brézé. 

Mairie,  avec  EcoU  mixte,  construite  au  vil- 
lage de  Molay  par  adjudication  du  33  février  1845, 
agrandie  en  1857. 

VEglise  (succursale,  36  décembre  1804),  au 


centre  primitif  de  la  paroisse,  menaesit  raine, 
quand  on  l'a  restaurée  tant  bien  que  nsl  en 
1855.  Construite  en  moellon  tendre  et  en  mortier 
de  terre,  sur  un  sol  d'alluvion,  toutes  les  emes 
l'abordent  et  l'ébranlent,  et  les  inondations  entre 
autres  de  1843  et  de  1866  dépassèrent  le  carre- 
lage de  plus  d'un  mètre,  comme  l'indiquent  des 
repères  sur  les  murs  et  tout  le  long  du  chemin 
qui  y  amène.  L'appareil  du  choeur  en  est,  dit-on, 
des  plus  antiques,  ix«-x*  s.,  mais  caché  sons  dn 
plâtras,  —  la  voûte  remplacée  par  un  plafond  en 
bois,  avec  des  fenêtres  de  façon  vulgaire  ;  —  Paotel 
en  rétable ,  flanqué  de  grossières  statues  de  St 
Paul  et  de  St  Just  ;  —  la  nef  nue,  vide,  humide, 
avec  un  autel,  que  précède  une  large  dalle  tomo- 
laire  :  Ci  gist  le  corps  de  Marie  Lejewu, 
épouse  de  .  • . . ,  le  reste  et  la  date  illisibles  ; 
—  le  tout  pauvre  et  délabré  sans  mobilier  inté- 
ressant, si  ce  n'est  le  bénitier  dont  le  bassin  est 
creusé  en  forme  de  quadrilobe  dans  le  tronçon 
d'une  énorme  colonne  antique  (1  m.  15  de  ditm.), 
sculptée  extérieurement  de  rangs  d'écaillés  on 
d'oves  imbriquées,  de  dessin  identique  abiolo- 
ment  au  bénitier  d'Epiré,  Y.  t.  II,  p.  113. 

Le  presbytère,  beau  logis  du  xviii*  s.,  l'en- 
veloppe à  demi  vers  N.  de  son  bel  enclos, 
vendu  nat*  au  dernier  curé  Juteau  et  racheté  dt 
ses  héritiers  (38  décembre  1841  et  33  février  1842) 
par  la  commune,  autorisée  d'une  ordonnance  dn 
17  octobre  1841. 

Le  petit  coin  de  terre,  où  viennent  se  rencontrer 
les  deux  rivières  Poitevines,  formait  avant  laRéfo- 
lution  l'étroite  paroisse  de  Saint-Hippolyte-snr- 
Dive,  V.  ci-dessue,  p.  391 ,  et  est  célèbre  parmi 
les  antiquaires  angevins.  C'est  remplacement  de 
la  villa  de  Lézon,  Y.  ce  mot,  qui  a  fourni  à 
elle  seule  les  principales  collections  dn  Musée 
de  Saumur,  —  sans  peut-être  s'y  épuiser.  A  celte 
heure  même  les  fouilles  pour  la  construction  dn 
pont  nouveau  amènent  nombre  de  débris  on 
des  monnaies  impériales,  qui  avidement  recher- 
chées disparaissent  de  main  en  main;  —  et  les 
tranchées  surtout,  que  nécessite  l'abord  des  che- 
mins, vont  se  poursuivre  à  pleins  aillons  dans  les 
terrains  connus,  où  le  sol  cache  à  peine  les  fon- 
dations et  les  ruines,  à  demi  inexplorées.  —  Un 
pont,  débouchant  un  peu  en  aval  de  la  fera»  de 
Gatine,  fournissait  passage  de  la  rive  gauche  dn 
Thouet  aux  voies  de  Saumur  et  de  Doué  pendant 
que  de  la  rive  droite  de  la  Dive  aboutissaient 
sous  Lézon,  avec  l'autre  voie  de  Sanmar,  Is 
grande  voie  de  Fontevraud,  magnum  iter  per 
quod  itur  a  ponte  sancti  Jttsti  ad  Ufcum 
Fontis  Ewraudi\4S0,  le  grand  chemin  à  aller 
à  Fontevraud  1487  (G  Cures),  qui  sert  encore 
de  limite  entre  St-Cyr  et  Bréié.  ^  Leur  par- 
cours confondu  jusque  sous  l'église  de  St-Jost  se 
divisait  au  sortir  de  «  la  ville  »  vers  Montrenil- 
Bellay  et  vers  St-Jonin.  —  Dans  la  prée  de 
Molay,  sur  le  chemin  de  Bois-Cherest,  subsistait 
au  xviii*  s.  encore  un  peulvan  dit  la  GrosH- 
Bonne. 

La  paroisse  doit  dater  des  premiers  temps  dn 
christianisme  et  la  construction  de  l'église  toni  su 
moins  du  x«  s.  Aucun  document  ne  m'est  conns 


SAINT-L 


—  401  — 


SAlNT-L 


sur  son  histoire.  Les  premiers  actes  da  zt«  s. 
la  montrent  dans  la  dépendance  et  à  la  pré- 
sentation da  prieur  de  St-Pierre  de  Montreoil- 
Bellay,  sans  ancon  antre  renseignement.  Les 
registres  ne  datent  que  de  1632.  —  Curéa  : 
Jean  Benoit,  1448, 1465. ~  Mathieu  Priouleau, 
150S,  1504.  —  Jean  Olivereau,  1512.  —  Gnill. 
de  la  Grue,  1539.  —  Gnill.  PilUt,  1561.  —  René 
I>ezé,  1584.  — Mathnrin  Dexé,  1590.  — R.  Synet, 
1646  —  P.  Tirault,  1663,1670.— Franc  Jouase- 
lin,  1680.  —  R.  Foureau,  1687.  —  Louis  Henri, 
i€9i,  f  le  ^  décembre  1693,  âgé  de  28  ans.  — 
Franc*  Jousaelin,  décembre  1693.  —  Gh.  Ri» 
Chardin,  1694.  —  René  Challet,  1710,  f  le 
17  septembre  1752,  Agé  de  81  ans.  —  P.  Thi- 
baulUChamhault ,  octobre  1752,  f  le  4  sep- 
tembre 1770,  Agé  de  48  ans.  —  P.  Trouvé, 
1770,  mars  1778.  —  Chevreau,  mars  \778.  Il 
prôta  serment,  acheta  nat^  la  cnre  et  resta  dans 
le  pays,  aimé,  honoré  de  tons  jnsqn'an  rétablisse- 
ment da  cnlte,  réinstallé  alors  dans  son  église, 
cnré  tout  à  la  fois  et  maire,  «  homme  de  mérite 
«  et  instruit,  »  dit  nne  note  du  temps.  H  mourut 
d'une  ehule  de  cheval  vers  Tan  VU;  et  Ton  fut  si 
bien  en  peine  pour  le  remplacer  que  la  commune 
faillit  du  coup  être  réunie  A  Brézé. 

Le  fief  formait  une  simple  tenure  avec  herber- 
gement  et  four  à  ban  seigneurial  «  dans  la  ville  » 
de  St-Just.  —  Eo  est  sieur  Raoul  de  la  Grésille 

1352,  Jacq.  Ribalet  1469,  Briant  de  la  Court 

Madeleine  de  la  Court,  veuve  Lebascle,  1675,  — 
les  seigneurs  de  Brézé  depuis  la  fin  du  xvii*  s. 
Il  relevait  du  baron  de  Montreuil-Bellay,  qai  lui 
concéda  par  acte  du  19  août  1694  les  honneurs 
seigneuriaux  dans  l'église,  sauf  en  sa  présence. 

La  paroisse,  quoique  comprise  dès  les  plus 
anciens  temps  dans  TAnjou,  dépendait  du  Diocèse 
de  Poitiers,  de  TArchiprètré  de  Thouars,  de  l'Elec- 
tion de  Montreuil-Bellay,  du  District  en  1788  de 
Montreuil-Bellay,  en  1790  de  Saumur.  Ses  vastes 
prairies  devenaient  communes  pour  la  seconde 
herbe  mais  se  trouvaient  alors  trop  arides  pour 
suffire  aux  élevages;  —  les  pauvres  y  ahon- 
d aient,  les  domaines  s'y  trouvant  surchargés  de 
redevances,  dîmes,  terrages,  rentes  ecclésiastiques 
sans  nombre. 

Mairee  :  Juteau,  1*'  fructidor  an  VIII.  -— 
F^nc-  Duvau,  21  novembre  1808.  —  Jean- 
Charles  de  Crozé,  23  janvier  1816.  —  Fr.  Du- 
vau, 27  août  1830.  —  Napoléon*François  De- 
ruet,  21  août  184a  —  Jean-Charles  de  Crozé, 
installé  le  3  octobre  1852.  —  Jacques  Maslard, 
1862.  ^Dubois,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-eUL.  B  8iS,  885;  H  Abbaye  de  Manléoo. 
—  Arch.  cominim.  Et.-G.  —  Pour  les  loûdités.  yclir,  à 
leur  article,  les  Bimboirea,  Beauvais,  Molay,  la  Fontaine, 
St-Bippolyte,  fortoat  Léxon  et  lee  Bourcei  qui  y  sont  in- 


S»iiilpl«aiiiberty  f.,  e"*  de  Broc,  avec  petite 
chapelle  en  plein  champ,  rebâtie  en  1603  sur 
remplacement,  dit-on,  d'une  plus  antique,  par 
Franc,  de  Broc,  nue,  voûtée  en  bois  et  délaissée 
dès  les  premiers  temps  presque  à  l'abandon,  faute 
d'une  dotation  pour  entretenir  le  cnlte  et  l'édi- 
fice. —  «Et  néantmoins,  dit  une  note  de  1630, 
c  la  messe  s'y  célèbre  ».  —  On  a  transporté  vers 

m 


1868,  au  cimetière,  les  ossements  des  sépultures 
qui  l'entouraient.  —  On  y  voit  encore  deux  gros- 
sières statues  de  St  Lambert  et  de  St  Sébastien, 
un  Christ  en  bois  et  sur  le  portail  les  armes  des 
de  Broc  et  des  Lavardin  ;  -»  f.,  c"*  de  la  Jaille- 
Yvon. 

Salat-Lambert  -  de  -  la*  Poterie  t  canton 
N.-O.  et  arrond.  d'Angers  (9  kil.).  —  KccZesta 
de  nomine  Sancti  Lamberti,  quœ  canonico- 
rum  Sancti  Maurilii  videtur  esae  1050-1075 
{Epit.  Sti'Nic,  p.  66).  —  Presbyter  Sancti 
Lamberti  1093  (H  St-Florent,  Chantocé).  — 
Pernona  Sancti  Lamberti  1211  (6  1119, 
f.  53).  —  Eccleaia  beati  Lamberti  de  Pote- 
ria  1212  (G  119,  f.  1),  1496  (G  1100,  f.  50.  — 
Dominus  Sancti  Lamberti  de  la  Potherie 
1230  (Ronceray,  ch.  or.).  —  Sanctue  Lamber^ 
tua  de  PoteHU  1576  (G  1103).  —  St-JLom&ert- 
de-la-Potherie  1419  (D  8)  et  zvi-xviii*  s.  (Et-C.) 
et  jusqu'en  1830.  —  St-Lambert-de-la-Pothe- 
rie  XVII»  s.  (G  1119).  —  La  Potherie  1793.  — 
St-Lambert-la- Poterie ,  le  plus  souvent  de- 
puis 1802  et  encore  aujourd'hui  Postes,  An- 
nuaires et  Rec^  —  L'emploi  de  la  préposition 
est  constant  du  xvi«  s.  à  1793;  —  Tintercalla- 
tion  de  Vh,  la  Potherie,  rare  au  xviii"  s.  et 
aujourd'hui  ordinaire,  est  sans  raison.  —  Entre 
la  Meignanne  (4  kil.)  au  N.,  Beaucousé  (4  kil.) 
à  l'E.,  St-Jean-de-Linières  (3  kil.)  et  St-Léger- 
des-Bois  (3  1/2  kil.)  au  S.,  Bécon  (10  kil.)  à  l'O., 
St-Clément-de-la-Place  (8  kil.)  au  N.-O. 

Le  chemin  de  grande  communication  d'Angers 
à  la  Pouèze  traverse  du  S.-E.  au  N.-O,  croisé  à 

1  kil.  au  N.  du  bourg  par  le  chemin  d'intérêt 
commuD  de  la  Meignanne  à  St-Georges.  Ce  dernier 
descend  du  N.  au  S.,  traverse  le  bourg  et  rejoint 
au  sortir  même  du  territoire  la  route  nationale 
d'Angers  à  Rennes,  qui  forme  tout  du  long  bordure 
extérieure  vers  S.-O.  et  par  deux  fois  entame 
les  points  extrêmes  du  territoire. 

Nui  cours  d'eau  que  quelques  ruisselets,  formés 
en  temps  d'orage  ou  qui  s'échappent  des  étangs. 

En  dépendent  les  ham.  de  Terrière  (7  mais., 
19  hab.),  et  de  la  Beliangerie  (3  mais.,  12  hab.), 
les  chat,  de  la  Chaussée  et  de  la  CoUetterie,  un 
moulin  et  31  fermes  ou  écarts,  dont  2  groupes  de 

2  maisons. 
Superficie  :  1|381  hect.  dont  50  en  vignes  et 

380  en  bois. 

Population  :  66  feux,  300  hab.  en  1720- 
1726.  —  93  feux,  406  hab.  en  1789.  —  400  hab. 
en  1804.  —  4i4  hab.  en  1831.  —  4i0  hab.  en 
1841.  —  484  hab.  en  1851.  —  SOS  hab.  en  1861. 
—  500  hab.  en  1866.  —  493  hab.  en  1872.  — 
49S  hab.  en  1876,  dont  iSO  hab.  (75  mais., 
83  mén.)  au  bourg,  composé  de  vieux  logis  ré- 
crépis et  entouré  de  grosses  fermes,  qui  gardent 
encore  leur  apparence  de  gentilhommières. 

Foire  le  18  septembre,  créée  en  1840. 

Bureau  de  poste  d'Angers.  ^  Perception 
d'Avrillé. 

McUrie  avec  Ecole  de  garçons,  construite  en 
1847.  —  Ecole  libre  de  filles  (Ursulines). 

VEglise,  dédiée  à  St  Lambert,  évêque  de 
Maëstricht  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  montre 

20 


SAINT-L 


—  402  — 


SAINT-L 


eneoro  axtériaoremaoC  vers  N.  au  mnr  de  la  nef 
le  petit  appareil  régulier  dn  xi*  s. ,  percé  antre- 
fois  de  trois  étroites  baies  romanes.  A  Tintérienr 
Tœavre  entière  est  modernisée.  Denx  chapelles 
forment  transept.  On  y  a  reporté  les  denx  autels 
de  la  nef,  construits  en  1717  par  Tarchitecte 
Poisson  et  le'  sculpteur  Dubois;  —  à  gauche, 
autel  de  la  Vierge,  avec  remarquable  statue  de 
St  Maurille  ;  —  à  droite,  autel  de  St  Joseph  avec 
statue  de  St  Maurice.  —  Le  chœur,  voûté  en  croi- 
sée d'ogives  à  meneaux  saillants,  sans  clé,  est 
éclairé  par  un  médiocre  vitrail  moderne.  —  Une 
lourde  travée,  en  avant  do  la  nef,  porte,  accolé 
de  quatre  énormes  contreforts,  le  clocher  recons- 
truit en  1828  par  Tarehitecte  François. 

Elle  était  entourée  avant  la  Révolution  dn  petit 
cimetière,  distant  de  500  met.  du  grand  cimetière, 
que  bordaient,  sur  le  chemin  d'Angers,  des  fossés 
profonds  et  des  haies  vives,  ^  et  qui  fut  vendu 
nat^  le  4  thermidor  an  IV. 

Un  doZmen  existe  encore  à  laCoUetterie. — L'an- 
tique forêt  des  Echats,  aii^oard'hui  presque  dis- 
parue, couvrait  toute  la  contrée,  mais  parait  avoir 
été  de  bonne  heure  défrichée  de  ce  côté.  L'église 
de  St-Lambert  est  une  des  premières  qu'on  y 
trouve  constituées,  sur  le  bord  même  des  cultures 
nouvelles,  dès  le  milieu  du  xi«  s.  Elle  appartenait 
au  Chapitre  de  Saint- Maimbeuf  par  le  don  des 
comtes  et  des  rois,  et  lui  fut  confirmée  vers  1154 
par  le  pape  Adrien  IV.  L'évèque  Guillaume  de 
Beaimiont  reconnut  les  droits  des  chanoines  en 
1S12,  à  charge  par  eux  de  réserver  sur  les  reve- 
nus 100  sols  de  rente  pour  la  fabrique  et  autant 
pour  le  f étage  des  chanoines  qui  venaient  celé* 
brer  le  service  aux  grandes  fêtes.  Les  deux  tiers 
des  dîmes  appartenaient  d'ailleurs  aux  chanoines 
qui  abandonnaient  à  leur  vicaire  perpétuel  ou 
curé  l'autre  tiers  et  le  revenu  des  novales. 

Curéa  :  Albertus,  presbyter,  1093.  —  Afar- 
tinuB,  peraona,  1211.  —  Jean  Legroa,  GroaaU 
chanoine  de  St-Pierre  et  de  St^Maurille  d'Angers, 
1419,  qui  lègue  à  la  cure  par  testament  du  16  dé- 
cembre 1446  les  terres  de  la  Rouillière  et  de  la 
Bellangerie.  —  Jean  Servant,  1448.  —  Georges 
Rouaud,  qui  résigne  en  1496  en  échange  d'une 
chapelleoie  et  d'une  pension.  —  Laurent  Er- 
nault,  âgé  seulement  de  18  ans,  1496.  —  Guill. 
de  Chantepie,  1541,  qui  permute  pour  la  cure 
de  Beaumont  —  Jean  de  Seillona,  décembre 
1541,  qui  permute  pour  la  chapelle  de  Sonvigné 
en  Marigné.  —  René  de  Seillona,  janvier  1554 
B*  8*,  t  en  1555.  —  Jean  Cacheau,  novembre 
1555.  —  Phil.  Lancelot,  in  aacra  pagina 
licentiatua,  mai  1557.  —  Franc.  Foumier, 
1561,  qui  résigne.  —  Geoffroy  Landaia,  1561. 
—  Jean  Meanier,  1576.  —  Adrien  de  la  Groye, 
1578,  qui  résigne.  —  Christ.  Oger,  1588,  qui  ré- 
signe. ^  Pierre  TKoiênault,  octobre  1590.  ^ 
René  RabineaUt  «  docteur  régent  en  la  Faculté 
«  de  Paris  »,  prend  possession  au  nom  du  précé- 
dent le  4  novembre  1590  et  signe  curé  en  son 
propre  nom  à  partir  de  1591  ;  il  résigne  dans  les 
premiers  jours  d'avril  1613.  En  avril  1596  il  avait 
fait  refaire  les  vitraux  en  partie  rompus  «  prin- 
«  ci  paiement  la  Passion  du  grand  autel  et  la 


«  Transfiguration,  dont  à  lad.  Passion  y  Uojt 
«  l'image  de  N.-D.  et  de  St  Jean  avec  la  pied  de 
c  la  Croix.  ».  Ia  même  année  fut  reiliBrto  U 
croix  sur  le  clocher  avec  un  coq  «  pour  senir  df 
«  guide.  >  —  Gilles  Rabineau ,  qui  ckssK  a 
première  messe,  comme  curé»  le  7  avril,  jour  de 
Pâques  1613  et  résigne  en  mai  1621  —  Vue 
Rabineau,  mai  1622.  —  Pierre  Bmonmau. 
janvier  1625,  octobre  1663.  —  Symph.  Rtnari 
janvier  1664,  f  le  7  mars  1678,  âgé  ds  51  uu 
—  Vincont  Renard,  juillet  1678, 1 1«  8  sofenbcf 
1693,  âgé  de  49  ans.  —  Georges  Coustard,  u- 
vembre  1693,  qui  résigne  dans  les  derniers  josn 
de  1739  et  est  inhumé  le  18  juillet  1743.  ifé  àt 
76  ans.  Il  avait  fait  en  1730  carrsier  et  Un- 
brisser  l'église,  en  1732  remplacer  la  diaire,  a 
1737  reconstruire  la  grande  porte.  —  iodit 
Ganné,  anc.  vicaire,  originaire  de  Soordeval 
diocèse  d'Avranches,  1*'  janvier  1740,  qsi  ta 
1746  réédifie  de  fond  en  comble  la  carc.  D 
résigne  en  1761  et  meurt  le  12  avril  17ï9.  ifé  de 
81  ans.  —  J.  Ganné,  anc.  vicaire,  i*'  jâDvier 
1762,  t  le  14  décembre  1790,  âgé  de  5S  sas.  - 
Auguste-Pierre  Retureau,  vicaire  de  U  la- 
goanne,  élu  le  21  mars  1791,  qui  signe  eouK 
officier  public  à  partir  de  1792  et  abdiqae  M» 
fonction  ecclésiastique  le  8  frimaire  an  IL 

Je  rencontre  à  la  fin  dn  xv*  s.  la  mention  d'é- 
coles primaires,  acoUe  grammaticaUa,  teB«^ 
par  un  clerc,  â  la  nomination  dn  Chapitre  Siiit- 
Maurille. 

Le  Chapitre  de  Saint-Maurille  d'Ângen  ëiu! 
seigneur  spirituel  et  temporel  de  la  parotw  e. 
avait  érigé  dès  le  xiv«  s.  des  fourches  patiboliire 
c  en  signe  de  justice  à  sang  ».  Pourtant  k  d>r 
maine  terrier  semble  n'avoir  été  qu'on  déo» 
brement  de  la  seigneurie  de  Bellenoue  et  en  de 
pend  encore  au  xiii*  s.  Tandis  que  les  ebiMitft 
rendaient  aveu  à  Candé,  la  terre  et  aeiisesrû 
de  SuLambert-d[e-la-P. ,  titrée  de  châteUtfK. 
relevait  de  Neuville  et  avait  pour  manoir  dui  1^ 
bourg  même  un  logis,  nommé  le  Temple.  -  Es 
est  sieur  en  1536  René  Vallin,  docteur  ès-drous, 
régent  en  l'Université  d'Angers,  —  René  le  Poilus 
en  1563.  Le  Chapitre,  par  acte  dn  23  sef^ewiitt 
de  cette  année  lui  céda  tous  ses  droits,  pois  eoii 
rescousse  un  mois  plus  tard,  le  21  octobre,  fl  1^ 
affirma  par  suite  et  les  fit  reconnaître  par  jsstiet 
à  rencontre  de  Simon  de  Chivré,  mari  de  )><' 
quine  de  Vaugirand,  qui  avait  installé  os  but 
seigneurial  dans  le  chœur  (1586).  —  Le  wê^ 
fut  acquis  en  1595  par  n.  h.  Claude  Sagnier.  qv 
en  prit  possession  le  6  janvier  suivant  ^  ^ 
Elle  de  Fay  s'intitule  en  1599  <  seigneir  d< 
«  la  châtelleoie  de  St-L.-de-la-P.  »  et  vend  !« 
l«r  juillet  1608  c  la  châtellenie,  terre.  M  '• 
«  seigneurie  »  â  Claude  Lasnier,  sieur  des  &ttes 
Elle  appartient  dès  les  premières  anaées  do 
XVIII*  s.  et  jusqu'à  la  Révolution  à  U  f>w^ 
Boylesve  qui  possédait  déjà  la  CoUetierie.  M  ' 
Honoré  Boylesve,  sieur  de  la  Morosière,  acbetiu 
moyennant  1,000  livres  et  par  une  transaciioo. J^ 
droit  de  seigneurie  que  lui  oonleslaieni  eocor»»* 
chanoines  de  St-Manrille.  U  8  mai  1776  Man^ 
Augnstin'e-Edmée  do  Boylesve  épousa  dans  b 


SAINT-L 


—  403  — 


SAINT-L 


chapelle  du  manoir,  —  aujourd'hui  absolament 
dispam,  —  Jacq.-Gaill.  de  Seoot,  choYalier. 

La  paroisse  dépendait  de  TArchidiaconé  d'Outre- 
Maine  et  du  Doyenné  de  Gandé,  de  VElection  et 
des  Aides  d'Angers,  du  District  en  1788  de  Saint- 
Georges,  en  1790  d'Angers.  L'assemblée  pour  la 
rédaction  de  son  Cahier  en  1789  se  composait  de 
14  métayers,  de  8  fermiers,  et  pour  le  reste  de 
filassiers,  de  couvreurs,  de  maréchaux,  de  jour- 
naliers —  et  la  déclare  <  presque  tout  entière 
«c  remplie  de  pauvres  et  de  malheureux.  »  —  Une 
brigade  ambulante  des  fermes  y  résidait  depuis 
aa  moins  1718. 

J^aires  :  Nie.  Huteau,  1789.  —  N.  Tansin, 

1790.  —  Toussaint  Jouanneau,  10   messidor 

an  YIIL  —  Marin  de  Boylesve  père,  S  janvier 

1808.  insullé  le  12  avril,  f  en  1810.  —  Marin  de 

Bcyleave  fils,  7  septembre  1810,  installé  le  17, 

démissionnaire  le  16  septembre  1811.  —  Tonss. 

J'ouanneau ,  20  janvier  1812.  —  Franc.  Ri- 

VTon,  25  mai  1821.  —  René  Saulnier,  17  avril 

18S7.    démissionnaire  en  1851.  —  Franc.  Ri" 

lyroii,  6  avril  1851,  en  fonctions,  1877. 

Ai«h.deM.-ei-L.  BCahien;  C 106,  f.  126;  G  ilOO-lliO. 
— >  Arch.  comm.  Et-C.  —  Louvet,  dans  U  Revue  d^ Anjou, 
1854.  t.  n,  p.  17.  —  Ponr  1m  localités,  voir  la  CkauMsée, 
la  Colletterie,  Pont-Perrin,  la  Feuardièrt,  etc. 

8aiBt«littiiibert-des«£ieTée8  9  canton  et 
arrond.  de  Saumur  (3  kil.),  —  à  45  kil.  d'An- 
gers —  Parrocchia  Sancti  Lamherti  1066 
(Liv.  N.,  f.  198).  —  Ecclesia  Sancti  Lamherti 
1146,  1156  (Bulles,  Liv.  d'A..  f.  4  et  6).  — 
Sanctus  Lambertus  de  Leveta  1326  (G  16). 
^  Si'Lamhert'deS'Levées  1406  (G  St-Pierre 
de  Saumur,  Rentes).  —  Sanctus  Lambertus 
de  Levatis  1501  (6  17).  —  St-Lambert-lez- 
Saumur  1608  (Et.-€.).  —  Dans  la  vallée,  entre 
la  Loire  et  l'Authion  ,  —  entre  Vivy  (7  kil.) 
an  N.,  Saint-Martin-de-la-Place  (6  kil.)  à  l'O., 
AUonnes  (10  kil.)  à  TE.,  ViUebemier  c5  kil.) 
an  S.-E.,  Saumur  au  S. 

La  route  nationale  n9  152  de  Briare  à  Angers 
forme  levée  le  long  de  la  Loire,  descendant  du 
S.-E.  au  N.-O.  (5  kil.).  longée  vers  S.,  à  distance 
en  certains  points  de  quelques  mètres,  par  le  che- 
min de  fer  d'Orléans  à  Nantes,  qui  passe  sans 
s*y  arrêter,  la  station  de  Saumur  étant  installée 
sur  Teitréme  confin  de  la  commune. 

La  Loire,  qui  dépend  pour  partie  du  territoire, 
le  limite  du  S.-E.  au  N.-O.  et  enclave,  an-devant 
et  en  aval  du  bourg,  la  grande  Ile-à4'Abbé, 
réunie  en  amont  à  Tlle  Ponneau. 

En  dépendent,  —  outre  la  ligne  presque  inin- 
terrompue de  nombreux  petits  groupes  plus  ou 
moins  pressés  le  long  de  la  levée,  depuis  la  Groix- 
Gourdon  jusqu'à  la  Rue-Pichon,  —  une  trentaine 
de  hameaux  ou  villages  espacés  la  plupart  le  long 
des  chemins  vicinaux  dans  la  direction  de  l'Au- 
thion, avec  quelques  écarts  dans  la  vallée. 

Superficie  :  2,134  hectares  dont  1,200  hect.  en 
labours,  500  hect.  en  cultures  maraîchères,  1  hect. 
à  peine  de  vignes  formant  clos,  mais  partout, 
dans  les  champs,  s'alignent  des  rangs  de  ceps, 
dont  la  production  est  évaluée  à  celle  de  23  hec- 
tares; —  prairies  le  long  de  l'Authion. 
Poputotton  .*  i,ii5  hab.   en  1720-1726.   — 


474  feu,  i,4fS  hab.  en  1790.  —  i,$iS  hab.  en 
1831.  —  i,707  hab.  en  1841.  —  i,^Ohab.  en 
1851.  —  i,9U  hab.  en  1861.  —  i,998  hab.  en 
1872.  —  i,972  hab.  en  1876,  —  accrue  d'un 
développement  aussi  rapide  que  régulier,  favorisé 
encore  par  l'appoint  des  diverses  dépendances  de 
la  gare  de  Saumur. 

AsBemblée  le  dimanche  qui  suit  la  St-Lambert 
(17  septembre). 

Culture  de  froment,  de  fèves  et  de  pommes  de 
terre  dans  la  partie  S.-O.,  —  de  jardinage  et 
plantes  sarclées  au  centre  et  dans  la  section  dite 
du  Chapeau. 

ChefAieu  de  Perception  pour  les  communes 
des  Rosiers,  St-Martin,  St-Clément  et  StrLambert. 
—  Bureau  de  poste  de  Saumur. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  construite 
par  adjudication  du  15  juillet  1839,  d'où  l'Ecole 
a  été  transférée  dans  un  bâtiment  annexe,  cons- 
truit en  contre-bas  vers  1852  et  que  l'inondatfon 
de  1856  envahit  à  mi-hauteur.  —  Ecole  libre  de 
filles  (Sœurs  de  St- Laurent),  avec  pensionnat, 
dans  une  maison,  an  milieu  d'un  bel  enclos, 
donné  par  M^**'  Dupin. 

L'^^Ztse  (succursale ,  30  septembre  1807) , 
n'offre  d'antique  que  le  cintre  de  son  abside  ro- 
mane, avec  ses  trois  fenêtres  à  légères  colonnettes 
et  chapiteaux  feuillages  xii«  s. ,  qu'assombrissent 
des  vitraux  de  Truffler  et  Martin,  d'Angers.  —  La 
voûte  du  chœur  a  été  construite  en  1539,  le  clo- 
cher de  1513  à  1521  et  porte  à  ses  fenêtres  aceoa* 
plées  des  écnssons  jadis  armoriés,  et  aux  piliers 
et  contreforts  de  gracieuses  niches  fleuronnées. 
L'édifice,  après  de  nouveaux  remaniements,  fut 
bénit  en  1563.  —  Une  petite  tribune  avec  orgue  y 
a  été  ajoutée  en  1752-1754.  Le  grand  autel  en 
marbre  est  l'œuvre  de  René  Hanuche,  de  Sablé, 
qui  prit  modèle  sur  celui  de  St-Pierre  de  Sau- 
mur, en  décembre  1761. 

L'ancien  presbytère,  vendu  natS  avait  été  ra- 
cheté et  donné  par  une  main  anonyme  à  la  com- 
mune en  1811.  —  L'élargissement  de  la  levée 
l'ayant  entamé,  il  a  dû  être  reconstruit  par  adju- 
dication du  17  mai  1856  et  bénit  le  23  juin  1858. 

La  translation  du  cimetière  a  eu  lieu  en  1862 
sur  un  terrain  acquis  le  1*'  décembre  par  auto- 
risation du  27  octobre  précédent.  L'ancien  cime- 
tière est  conservé,  attenant  vers  l'E.  à  l'église. 

Tout  le  territoire  jusqu'au  xiii*  s.  formait  une 
forêt  en  pleine  vallée,  exposée,  ce  semble,  à  tons 
les  débordements  de  la  Loire  et  pourtant  en 
partie  habité  dès  les  temps  antiques,  comme 
l'attestent  des  débris  tout  au  moins  gallo- 
romains  rencontrés  à  la  Grange-Renaud,  —  et 
même  des  vestiges  d'habitations  primitives  à  la 
Pelouse.  —  L'abbaye  St-Florent  de  Saumur,  pro- 
priétaire du  pays,  commença  à  le  faire  mettre  en 
prairies  dès  le  z"  s.,  et  les  habitants  étaient  ex- 
emptés pour  leurs  provisions  du  péage  dos  ponts 
de  Saumur.  Ils  devaient  par  contre  une  livre  de 
chanvre  chaque  année  au  seigneur  de  Neuillé 
pour  passer  an  pont  de  Vivy,  droit  supprimé  par 
la  construction  au  xvii"  s.  de  la  nouvelle  levée. 

La  paroisse  et  la  construction  de  l'église  datent 
évidemment  de  l'époque  du  défrichement  de  la 


SAINT-L 


—  404  — 


SAlNT-L 


Tallée.  L'abbaye  y  avait  oonstitné  un  priearé, 
dont  le  titre  fat  éteint  par  décret  épiseopal  dn 
iS  janvier  1751  et  les  revenas  nnis  à  la  mense 
conventuelle.  —  On  loi  attribue  des  armoiries  de 
ainople  à  un  bâton  prieural  d^or,  accosté 
des  deux  lettres  S  et  L  de  même.  —  L'habi- 
tation, convertie  en  ferme,  est  encore  an  logis 
da  xvi«  s.,  qui  attient  vers  N.  à  l'église  —  et  ap- 
partient à  M.  de  Perrochel. 

Prieurs  :  Jean  Chaumn,  li63.  La  Biblioth. 
d'Angers  possède  an  beaa  Mss.  d'an  ouvrage  de 
St  Thomas  qui  lui  a  appartenu,  Mss.  199.  — 
Jean  de  Gatineau^  1513.  —  Louis  de  Brisay, 
1533.  —  Claude  Babelot,  doyen  de  Ghampigné, 
1656.  —  Pierre  Archamhauîd,  1569.  —  Franc. 
Peyraud,  f  le  10  jaiUet  1632.  —  Louis  de 
Lespine,  f  en  janvier  1659.  —  J.-B.  Duhamel, 
1688,  1709. 

Le  curé  ou  vicaire  perpétuel  des  moines  était 
à  la  présentation  de  l'abbé  de  St-Florent.  —  Les 
registres  de  la  paroisse  remontent  à  1535. 

Curés  :  Pierre  Gastille,  1450.  —  Yves  Lé- 
vesque,  1455,  1464.  —  René  Du  Bellay,  qui 
résigne  en  novembre  1480.  —  Yves  Lemaçon, 
qui  permute  pour  la  cure  de  Montreuil -sur-Maine 
le  13  janvier  1481  n.  s.  —  Amaury  de  la  Lu  - 
xeme,  148S.  —  Jean  de  Linaye,  1492.  —  Jean 
de  Riaillé ,  1504.  —  Math.  Rondes,  1529.  — 
Nie.  Bourdin,  1535, 1545.  —  Math.  Hay,  1556. 
—  Mich.  de  Brénezay,  1570.  —  Jaeq.  jLamtche, 
1576,  t  le  16  décembre  1607.— Pierre  Bouchery, 
avril  1608,  f  le  12  septembre  1619.  —  Jacq. 
Beauté,  1619,  f  en  novembre  1656.  —  Jean 
Gaudon,  grand  vicaire  de  l'abbé  de  St-Jouin  de 
Marnes,  protonotaire  apostolique,  docteur  en 
théologie,  mai  1658,  qui  résigne  en  1665.  — 
Florent  Chapelle,  février  1665,  qui  résigne  en 
décembre  1672.  —  Michel  Chapelle,  docteur 
en  théologie,  f  le  6  octobre  1710,  âgé  de  63  ans. 
•-•Martin  Terrien,  octobre  1710,  1722.— Joseph- 
Alexis  Terrien,  1722,  qui  résigne  dans  les  der- 
niers jours  de  1730  et  meurt,  ftgé  de  31  ans,  le 
19  janvier  1731,  chez  son  oncle,  au  prieuré  de 
Jumelles.  —  Ant.  Fouqueteau,  janvier  1731, 
t  le  16  juin  1759,  âgé  de  67  ans.  —  R.-J. 
Blouin-Destaillais  ,  juillet  1759  ,  novembre 
1763.  —  P.  Pinson,  précédemment  curé  de 
Nancré,  février  1764.  —  Le  vicaire  Quincé,  élu 
par  trois  fois  à  diverses  cures,  refuse  et  est  trans- 
porté en  Espagne  en  septembre  1793. 

J'ai  constaté  l'existence  d'une  école  tenue  par 
M*  Gabriel  Retay  en  1633.  —  Michel  Texier, 
1636,  —  Ant.  Macé,  1643,  —  Franc.  Sapt- 
naud,  1704,  —  Louis  Bertry,  en  l'an  lY,  ancien 
capucin,  alors  âgé  de  67  ans  et  qui  faisait  en 
môme  temps  fonctions  de  curé. 

Les  droits  honorifiques  et  les  droits  de  chasse 
dévolus  au  roi,  comme  successeur  des  comtes, 
furent  aliénés  par  le  Domaine  le  6  mai  1767  au 
profit  de  Jean-Marie  Descajeuls,  seigneur  de  la 
Motte,  qui  en  fut  solennellement  investi  le 
25  juillet  par  le  curé. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprétré  de  Bour- 
gueil,  de  t'Archidiaooné  d'Angers,  de  l'Election 
et  du  District  de  Saumur.  Une  partie  même,  vers  | 


l'E.,  la  Groix-Yerte,  Y.  ce  mot,  faisait  partie  a 
réalité  de  l'agglomération  urbaine  et  y  foi  ofl- 
ciellement  rattachée  en  1790.  —  La  popalalioD 
au  XVII*  s.  comprenait  surtout  des  pèdieon  ei 
des  pileurs  de  chanvre.  —  Le  bourg  en  1190 
forme  le  centre  d'un  canton ,  comprenant  Siiot- 
Martin-de-la-Place  et  Yivy. 

Des  nombreuses  ruptures  de  la  levée,  qui  for- 
ment les  principales  époques  de  l'hisloire  di 
pays,  on  a  conservé  le  souvenir  seolfoeot  des 
désastres  de  la  Boire-Salée  le  15  mars  161$  et 
de  la  Marmillonnière  le  11  janvier  1661. 

Maires  :  Etienne  Barré,  démissionnain  k 
18  ventôse  an  XI.  —  Jean-Loois  Ponmau, 
11  prairial  an  XI.  —  Et.  CastilU,  avril  1815.- 
J.-L.  Ponneau,  12  juillet  1815.  -  Gautier- 
Tribert,  15  novembre  1830.  —  Charles  Gcml- 
tier,  installé  le  18  janvier  1835.  —  Et  Barré, 
21  octobre  1837,  démissionnaire  le  30  mai  1S41. 

—  Henri  Pichon,  10  septembre  184S,  installé  le 
28,  démissionnaire.  —  Et.  Barré,  10  février 
1845.  installé  le  18  janvier  1846.  démissioQiiaiR. 
"  Jacques  Gamier,  15  avril  1857.  installé  le  ST. 

—  Legeard,  1860  —  Fr.-J.-N.  Simon,  1863.  - 
Legeard,  1870.  —  Lepot,  1871.  -  Bouju.  1816. 
en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  H  St-Florant.  —  Afdi.  coam,  BL-C 
~  Bevuê  <r Anjou,  1854, 1. 1,  p.  flOO.  ~  Pov  les  loeiliK>i 
Toir  la  Motiê-itAuMgné,  la  MotU,  Briaei,  Sl-J*i>Mi 
la  Croix-  Verte,  la  Grange-Bomreau,  la  Pelont,  k 
CAopeoii,  etc. 

SalsaC-Lanabert-da-Lalmy*  canton  de 
Thouarcé  (14  kil.),  arrond.  d'Angers  (S4  kil.; 

—  Parochia  Sancti  Lamberti  1080  ârti 
(ftonc,  Rot.  3,  ch.  59).  1196-1200  (Di..  RoL  1 
ch.  69).  —  Vicaria,  Bailla  Sancti  Lamberti 
1115  circa  (Ibid..  Rot.  2.  ch.  83;  RoL  5. eh.  100 

—  La  paroisse  de  St-Lambert  don  U^ 
1299  (E  1048).  —  Sanctu»  LambertitM  de  U- 
Uio  1324  (G  16).  —  La  Ville  de  St-Lomhen 
1366  (H  Ronceray).  —  Tous  ceulx  de  la  rtilU 
de  St'Lambert-duLatay,  tant  gens  de  jw- 
tice  que  de  mestier,  bourgouaises  et  auiw 
femmes  1543  (El.-C).  ^  Lattay  ou  St-Lpn- 
bert  1726  (Sangrain).  —  Sur  les  hants  eoteisi 
de  l'Hirôme  et  du  Layon ,  —  entre  Rocbefoft 
(8  kil.)  au  N..  BeauUeu  (4  kil.)  an  fi-t, 
Chanzeaux  (6  kil.)  au  S.-E.  et  au  S.,  la  Jamei- 
lière  (9  kil.)  au  S.-O..  Saint-Aubin-de-UifBe 
(5  kil.)  à  rO. 

La  route  nationale  d'Angers  aux  Sables,  tracée 
avant  1789  et  terminée  seulement  en  1890,  T  P^ 
nétre  an  sortir  du  pont  Barré,  gravit  en  droite 
ligne  depuis  le  Layon  jusqu'au  bourg  ÇÊOSi  d.\  J 
rallie  devant  l'église  la  route  départeneDlale  Je 
Chantoceaux,  —  ouverte  en  1838  et  qui  viefii  de 
l'ouest  (2  kil.),  —  et  continue  en  montant  «p 
S.-O.  jusqu'au  sortir  du  territoire. 

Le  Layon,  aux  pittoresques  rives,  le  borde  » 
partie  vers  l'E.  et  tout  du  long  ven  N.,  Craod» 
sur  ce  parcours  par  trois  ponts.— Y  afllnept  lHi* 
r6me,  qui  forme  limite  sur  près  de  3  kil.  a^e^ 
Chameaux  et  anime  une  douiaiae  de  neeliv* 
grossie  A  droite  du  ruiss.  des  Bouillons,  i  gaoeb' 
des  ruiss.  des  Tailles  et  de  Paimparé,  nés  sor  U 
commune  j  ^  et  le  ruiss.  de  Sie-Foy,  oé  as  vill 


SAINT-L 


—  405  — 


SAINT-L 


de  ce  nom  qui  coule  du  S.  aa  N.,  grossi  des 
roisselets,  à  g.,  de  la  Brandrie,  à  dr.,  do  Cloteaa. 

En  dépendent  les  yill.  et  ham.  des  Grandes- 
Tailles  (45  mais.»  130  hab.).  da  Plessis  (33  m., 
96  hab.)i  do  Layon  (14  mais.,  41  hab.)*  de  la 
Potardiëre  (14  mais.,  41  bab.),  de  la  Vieillère 
(10  mais.,  32  hab.),  de  Ste-Foy  (é  mais.,  21  h.), 
de  la  Gbanvière  (6  mais.,  25  hab.),  de  TAola- 
liëre  (6  mais.,  18  hab.),  des  Hardiôres  (6  mais., 
25  hab.),  des  Petites-Tailles  (7  mais.,  17  hab.), 
de  la  Gautrie  (4  mais.,  13  hab.),  da  Coin- 
d'Hirôme  (4  mais.,  21  hab.),  de  la  VôrolUôre 
(4  mais.,  13  hab.),  de  Ghanvean  (3  mais.,  10  h  ), 
da  Landrean  (3  mais.,  12  hab.)  et  20  fermes  ou 
écarts  dont  5  ou  6  de  deux  maisons. 

Superficie  :  1,443  hect.,  dont  332  en  vignes, 
114  en  prés,  862  en  labours,  9  en  bois  taillis  à  la 
Potardière,  à  la  Ifidonnière  et  à  la  Grolerie. 

Population  :  370  feux,  i,680  hab.  en  1720- 
1726.  —  S74  feux,  i.iSO  hab.  en  1790,  par  suite 
de  la  distraction  de  Beaulieu.  —  400  hab.  à 
peine  en  1796,  après  la  guerre.  —  667  hab.  en 
1800,  dont  110  veuves.  —  i,273  hab.  en  1831.  — 
i,S95  hab.  en  1841.  —  i,35î  hah.  en  1851.  — 
i.349  hab.  en  1861.  —  i,380  hab.  en  1866.  — 
i,345  hab.  en  1872.  —  i,308  hab.  en  1876.  — 
accrue  d'un  développement  rapide  pendant 
40  ans,  mais  qui  parait  suspendu. 

Le  bourg  (167  mais.,  222  mén.,  622  hab.), 
déblayé  par  l'ouverture  des  routes,  offre  encore 
des  groupes  de  logis  bas  et  sombres,  dont  un,  la 
JF^restimonie,  entouré  d'un  bel  enclos,  ancienne 
habitation  des  chapelains  de  l'autel  des  Mesnard, 
conserve  une  cheminée  du  xv*  s. 

En  1791,  le  Gonseil  municipal,  prétendant  ré- 
tablir d'antiques  usages  «  abolis  par  le  régime 
m  féodal  »,  créa  7  Cotres  au  bourg  et  des  mar- 
chés  de  bestiaux  tous  les  premiers  mercredis  du 
mois.  Mais  il  ne  parait  pas  qu'ils  aient  duré.  — 
Il  n'existe  plus  ni  marché  ni  foire. 

L'élève  des  bestiaux,  la  culture  de  la  vigne, 
forment  les  principaux  revenus  des  habitants.  — 
10  moulins  à  eau,  9  moulins  à  vent;  —  un  four 
à  chaux  près  le  pont  Barré,  dont  le  gisement  fut 
découvert  par  Joachim  Proust,  d'Angers.  —  Une 
société  formée  en  1834  pour  l'exploitation  de  la 
houille,  s'est  dissoute  dès  1838. 

Recette  de  poste.  —  Perception  de  Rablay. 

Mairie  avec  Maison  d'école  de  garçons, 
acquise  par  acte  du  27  septembre  1843,  approuvé 
le  2  octobre,  —  et  reconstruite  par  adjudication 
dn  26  mai  1872  (arch.  Bibard).  —  Ecole  de 
filles,  bénite  pour  l'installation  des  sœurs  de 
St-Gildas  le  7  novembre  1858.  —  Près  l'enclos  de 
la  communauté,  l'abbé  Soyer  a  fait  bâtir  dans 
son  propre  jardin,  une  petite  chapelle,  consa- 
crée par  l'évèque  le  24  septembre  1864. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Lambert,  évéque  de 
Maëstricht  (succursale  5  nivôse  an  XIII,  avec 
vicariat,  10  septembre  1818) ,  ne  conserve  plus 
d'ancien  qu'un  pilier  et  une  partie  du  mur  de  la 
oef,  où  apparatt  encore  une  étroite  fenêtre 
romane  du  xii"  s.  Le  chœur  présente  en  plan 
l'inclinaison  mystique,  et,  comme  le  transept,  pa- 
rait remonter  au  commencement  du  xv*  s  ,  avec 


ses  croisées  à  meneaux  de  pierre,  aujourd'hui 
brisés.  —  L'édifice  fut  converti  en  corps  de  garde 
et  en  écurie  en  1793,  puis  en  club  et  fut  incendié 
le  7  avril  1794.  —  Au  retour  du  culte,  la  cha- 
pelle des  Boucault,  qui  forme  comme  im  bas-côté 
de  la  nef,  ayant  conservé  sa  voûte  en  pierre, 
avec  élégantes  nervures,  xvi*  s.,  servit  aux 
offices.  —  La  reconstruction  du  reste  de  l'œuvre 
fut  entreprise  par  les  habitants  en  1808.  —  La 
voûte  à  l'entrée  du  chœur  à  gauche  porte  la  date 
1813.  —  En  1815  furent  acquises  les  statues  de 
St  Roch  et  de  St  Lambert ,  en  1817  celles  des 
quatre  angles  du  transept,  la  Vieige  et  le  St  Jean, 
en  1818  le  tabernacle.  —  Une  chapelle,  dite  de 
Ste-Foy  et  correspondante  à  celle  des  Boucault,  fut 
édifiée  en  1838  par  le  tailleur  de  pierres  Fernay 
et  restaurée  en  1851.  —  Autels  et  statues  ont  été 
refaits  ou  restaurés  en  1860.  —  Le  clocher  qui 
datait  de  1740,  détruit  par  l'incendie  de  1794, 
était  en  reconstruction  en  185tl  sur  les  plans  de 
l'architecte  Boutreux,  d'Angers,  et  n'attendait  que 
sa  corniche,  quand  il  s'affaissa  dans  la  nuit 
du  4  au  5  février  1822.  Il  fut  repris  en  février 
1824  et  terminé  en  juin  1825.  Le  jour  même  de 
la  fonte  des  cloches  mourait  le  curé  Ghampion, 
qui  l'avait  fait  construire  (18  janvier  1826). 

Le  Presbi/tère  est  installé  en  dehors  du 
bourg,  dans  l'ancienne  cure  de  Sie-Foy, 

Un  Calvaire  a  été  élevé  en  mai  1849  sur  la 
route  de  Ghantoeeaux. 

Tout  le  pays  était  couvert  primitivement  et 
jusqu'au  zv*  s.  par  la  vaste  forêt  du  Latay,  V.  ce 
mot,  dont  il  n'est  resté  à  peu  près  que  le  nom. 
L'abbaye  du  Ronceray  d'Angers  y  fut  investie, 
dès  sa  fondation,  par  la  comtesse  Hildegarde, 
de  tous  les  droits  seigneuriaux,  mais  elle  eut 
grand'peine  à  les  défendre  contre  les  réclamations 
des  comtes  ou  les  envahissements  du  seigneur  de 
Rochefort.  Les  défrichements  s'en  poursuivirent 
plus  ou  moins  rapides  à  partir  du  xi*  s.,  atti- 
rant peu  à  peu  les  populations  et  la  richesse,  et 
Tabbesse  parvint  à  y  maintenir  l'intégrité  de  ses 
droits  en  s'opposant  à  la  construction  par  Geof- 
froi  Martel  le  jeune  d'une  maison -forte,  qui  eût 
bientôt  réduit  sa  suzeraineté,  comme  dame  chAte- 
laine  de  la  Gour-de-Pierre,  Y.  ce  mot, 

La  paroisse  apparaît  fondée  par  elle  dès  le 
milieu  du  xi"  s.  et  desservie  par  un  vicaire  perpé- 
tuel ou  curé  à  sa  présentation.  A  l't^glise  attenait 
un  cloître,  qui  la  reliait  à  un  prieuré,  habité 
jusqu'au  xviii*  s.  par  une  ou  deux  religieuses,  — 
et  dont  les  bâtiments  furent  vendus  nat*  le  6  avril 
1791 .  —  On  lui  attribue  des  armoiries  d'azur  à 
un  bâton  prieur  al  d'or  en  pal,  accosté  des 
deux  lettres  S  et  L  de  même.  —  La  prieure 
percevait  les  dîmes  sur  les  terres  placées  au-delà 
de  l'Hirôme,  l'abbesse  sur  le  reste  de  la  paroisse. 
—Aucun  seigneur  laïc  n'y  jouissait  de  droits  im- 
portants de  féodalité. 

Prieures  ;  Rensendis,  1115  circa.  *  Har- 
douine  Leffant,  1381.  —  Philippe  du  Bellay, 
1429,  qui  résigne.  —  Renée  Sarrasin,  octobre 
1446.  —  Marguerite  de  la  Godière,  1447,  qui 
résigne.  —  Louise  de  la  Béraudikre,  janvier 
1469  B.  8.,  t  en  1483.  —  Franc,  du  Bellay, 


SAINT-L 


—  406  — 


SAINT-L 


!•*  avril  1483.  —  Madeleine  de  Clinckamp,  qai 
résigne  en  arril  1505.  —  Louise  LeroMX,  1505, 
qui  résigne.  —  Françoise  Dubois,  jnin  1510.  — 
René  de  la  Porte,  octobre  1512.  —  Françoise 
DuboU,  1518. 1520.  —  Renée  Brahier,  1521. 

—  Catherine  de  Beauvau,  1534,  f  en  1557.  — 
Aliéner  de  Valory ,  qni  prend  possession  le 
18  janvier  1558  n.  s*  et  est  dépossédée  par  juge- 
ment au  profit  d*Anne  Errauît,  1558,  morte  en 
15é2.  —  Renée  X^esirier,  décembre  1592, 1620.— 
Suzanne  Lesirier,  janvier  1621,  f  en  juin  1645. 

—  Gbristophette  de  Boisjourdan,  juillet  1645, 
f  en  janvier  1646.  —  Marie  de  la  Roe,  janvier 
1646.— Marguerite  de  Cumont  du  Puy,  1715.— 
Marie-Anne  Hardouin  de  la  Girouardière,  1724. 

Curée  :  Gilles  de  Bérue»  1419.  —  Raoul 
Cerisay,  qui  permute  en  février  1438  n.  s.  — 
Jean  Levitrier,  février  1438  —  Guill.  Char- 
tier,  nommé  en  1447  évoque  de  Paris.  —  Jean 
Turpin,  licencié  en  décrets,  qui  résigne  en  no- 
vembre 1455.  —  Louis  X«ecomu,  licencié  és-lois, 
précédemment  curé  de  Beaumont-Pied-de-Bœnf, 
novembre  1455.  —  Guill.  Rontard,  f  en  1531. 

—  Et.  Bléreau,  mai  1531.  —  Ant.  Delalande, 
chanoine  de  St-Marcel  de  Paris,  décembre  1539, 
qui  permute  pour  la  cure  de  Rablay.  —  Etienne 
Boucault,  décembre  1540.  —  Pierre  Foumiert 
f  à  Angers  en  1575.  —Pierre  Fourmy,  1576,  f  à 
Angers  le  16  juillet  1584.  —Franc.  Fourmy,  1584, 
en  môme  temps  prieur  de  Bonconseil  et  qui  réside  à 
la  Meignanne,  où  il  meurt  le  20  janvier  1603.  — 
Jacq.  Verdier,  1604. 1606— Franc.  Janeteau, 
installé  le  10  février  1607,  f  en  1623.  —  Franc. 
Cupif,  V.  ce  nom,  1623,  1629.  —  René  Jou- 
bert,  docteur  ès-droits,  installé  le  29  novembre 
1629.  t  à  Angers,  le  25  avril  1630.  —  Marin  Nor- 
mand,  avril  1630,  f  en  1654.— Jean  de  Vauce- 
né,  mai  1654,  qui  permute  pour  la  cure  de  Gom- 
brée.  —  Franc.  Tandon,  1666.  —  Jacques  Far- 
deau, 1691.  —  Jean-François  Soyer,  1703,  f  le 
9  décembre  1739.  —  René-Jean-François  Soyer, 
1739,  t  le  18  décembre  1774,  âgé  de  62  ans, 
après  35  ans  de  cure.  Il  avait  fait  recons- 
truire le  clocher  en  1740,  restaurer  le  presbytère 
en  1742,  ouvrir  une  porte  dans  la  sacristie  en 
1745,  c  avec  une  espèce  de  turcie,  qni  conduit  à 
«  la  cure.  »  —  Ribay,  1774,  démissionnaire  en 
1785.  On  le  retrouve  dans  la  déroute  du  Mans, 
où  il  est  fait  prisonnier  et  envoyé,  dit- on,  mourir 
à  Nantes.  —  Charles  Champion,  1785,  qni  bénit 
le  11  décembre  1788  le  drapeau  de  la  garde  natio- 
nale, présenté  par  son  colonel  Duverdier  de  la 
Sorinière.  Il  refuse  pourtant  le  serment  en  mai 
1791  et  émigré,  pour  revenir  seulement  en  1802. 
Son  vicaire  Manrier  avait  été  déporté  en  Espagne 
en  septembre  1792.  —  Pierre-Bernard  Dubourg, 
curé  constitutionnel ,  en  fonctions  depuis  le 
l«r  juin  1791,  au  péril  de  sa  vie,  sous  la  menace 
et  les  insultes  de  ses  paroissiens,  «  tous  aupara- 
«  vaut  patriotes  et  amis  de  la  Constitution  »  mais 
soulevés  contre  lui  par  Tancien  curé,  sauf  huit 
familles.  Il  ne  quitta  la  place  qu'en  mars  1793  et 
renonça  à  la  prêtrise,  «  comme  un  républicain  », 
le  10  pluviôse  an  IL 

Aux  IV*  et  XVI*  s.  des  écoZes  fonctionnent, 


tenues  par  des  maîtres,  à  la  nomination  d«  Fib- 
besse  du  Ronceray,  écoles  de  grammaire  H  de 
chant,  scolœ  grammaticales  et  eantuê^  1441, 
même  de  «  grammaire  et  ars  libéraux  »  1530. 1SS7. 

La  paroisse  avait  pour  fillettes  jnsqn'sn  1*68 
l'église  Ste-Foy  et  la  chapelle  de  BMaties,  h 
première  supprimée  par  l'ordonnance  épiseopale 
qui  érigeait  la  seconde  en  succursale.  —  Elleéuit 
comprise  dans  les  Hautes-Mauges  et  dépendait  <te 
l'Archiprètré  de  Ghemillé,  du  Doyenné  de  JiUùs, 
de  l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  î 
sel  d'Ingrandes,  du  District  en  1788  de  Brisnc, 
en  1790  de  Vihiers.  —  Un  quart  des  habiuais 
vivaient  de  mendicité  1  —  Toute  la  fareardeli 
guerre  s'y  porta,  au  passage  le  plus  important  di 
Layon,  limite  des  deux  partis.  J'ai  raconté  tillears 
le  fameux  combat  du  pont  Barré,  V.  ce  wA, 
t.  I,  p.  211.  —  Une  première  rencontre  fariii 
précédé  le  29  mars  1793  entre  les  Btens  et  les 
troupes  de    Stofflet  aux    Grandes  -  Tailles.  Le 
23  janvier  l''94  le  bourg  fut  incendié  par  la  co- 
lonne de  Gordelier .  Une  nouvelle  Intte  s'y  lina  en- 
core le  30  mars  1795.— Après  la  paix  da  t  nai,  te 
pays  reste  occupé  par  les  troupes  régulières  et» 
repeuple.  —  Le  28  août  1799  quatre  bandits  ar- 
més Vont  égorger  dans  sa  maison,  sons  les  yen 
de  sa  femme,  l'agent  municipal,  ancien  maire, 
ancien  procureur  fiscal   des   religieuses,  René 
Hudault,  et  emmènent  un  autre  patriote,  Gantier. 
qu'ils  assassinent  dans  un  carrefour.— Aux  Ceat- 
Jours,  comme  en  1793,  le  bourg  fut  occopé  pir 
un  parti  de  royalistes,  et  vis-à-vis,  à  Barré,  l'élt- 
blit  un  campement  national.  —  En  1832  la  garde 
nationale  d'Angers  y  vint  hrûler  le  drapean  blanc 
sur  la  place  p!â)lique. 

Maires  :  Barth.-Marie  Androuin,  1*'  ses- 
sidor,  an  VIII.  —  Soyer,  10  février  1813.  - 
Macé'Desbois,  7  avril  1815,  nommé  chef  di 
bataillon  de  la  garde  nationale  en  mai.  —  Ba^ 
thélemy-M.  Androuin,  12  juin  1815.  —  Soyer 
aine,  12  juillet  1815.  —  Jacq.-Mathias  Gautier. 
10  septembre  1816,  f  en  1818.  —  RenéJe$ 
Clémot,  28  juillet  1818,  démissionnaire  le 
20  août  1830.  —  René  Godillon,  août  1830  - 
Eugène-Benjamin  Réthoré-LaujardièreM^^ 
1852,  installé  le  18  juillet.  —  Courtin,  187«,  eo 
fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-eUL.  B  Cahiers;  G  191;  H  Roeenr.- 
Plns  de  100  liasMs  ou  TolimiM  dn  eharlrier  munrwf  Bfr- 
chefort,  Saint^Lambert  et  U  Goor-de-Pierre  ;  —  Sérit  L  - 
CartuL  du  Bone.,  Rot.  2,  ch.  09 et  83 ;  Rot  5, cà.  M^ 
et  Inventaire,  n,  73  ei  97.  —  Notes  Mm.  de  curé  CaâL^ 
Arch.  comm.  BL-G.  —  Poleus,  Aet.  for^  VIIl,  55.—  Pnr 
les  localités,  voir,  à  leur  article,  Stê-Fof,  U  PltÊnt,ir 
PetUea-TaiHes,  let  Grandeè-TnUeM,  la  Gautrit,  le  P*- 
tardière,  ta  Chauvière,  etc. 

Saliit*LaBib«rt-dn»PAIis,  c"«  d'Avifé. 
maisonnette  isolée. 

Saint-Laurent  (rnlss.  de).  •—  V.  Sr-Or- 
main  ;  -»  ruiss,,  né  sur  la  c"»«  de  St-Laurtni- 
deS'A.,  auprès  et  à  l'O.  du  bourg,  entre  les  ^^ 
et  la  Pigrisière,  coule  du  S.  an  N..  se  jette  dans 
le  ruiss.  de  la  Foi  en  faoe  les  Coteaai;  - 
1,100  met.  de  cours;  »  ruiss.,  né  sur  la  e**  de 
Saint-Laurent'dt'la'Plaine,S .  Pont-Palais, 
—  cl .  c»»  de  Cheviré-le-R.,  domaine  d'ane 
chapellenie  paroissiale,  vendu  nat'  le  29  avril  17^  • 


SAINT-L 


—  407  — 


SAlNT-L 


Saln^Lanrent  i^le  Petit-),  f.,  c"«  de  la 
Romagne,  —  Sanctus  iMurentiua  de  Roma" 
nia  XIII*  s.  (Gr.-Ganthier).  ~  C'est  rancien 
prieuré,  aatrefois  avec  chapelle,  dont  il  reste  à 
peine  quelques  traces,  dite  des  Allouettes  on 
des  Alîouets,  dépendante  de  St-Laon  de  Thonars 
et  ineendiée  pendant  la  guerre.  —  Il  avait  pour 
annexe  la  chapelle  de  la  Madeleine  sur  la  Ségui- 
nière.  —  Le  Pouillô  de  Bordeaux  de  1648  lui 
attribue  1.800  liv.  de  revenu,  c'est-à-dire,  un 
tiers  de  plus  que  la  cure  paroissiale.  On  ignore 
la  date  de  la  fondation  qui  remonte  au  moins  au 
xti*  8.  Il  était  situé  sur  la  grande  voie  de  Mont- 
faucon  à  Mortagne,  au  faite  d'une  côte,  d'où  la 
vue  plonge  sur  un  horizon  vers  S.-E.  de  10  kil. 
d'étendue.  La  chapelle  servait  encore  au  xvii*  s. 
à  la  célébration  de  mariages.  En  est  prieur 
Choîtt  1717.  —  Laurent  Sastier,  doyen  de 
Monlreuil-Bellay.  1752,  —  Archambault  de  la 
Faye  1776,  —  Marc-Jean-Acbard  JLauost.  17... 

Salnt-LÎinreBt  {Jean  de),  médecio,  physi- 
eus,  et  chapelain  en  l'église  d'Angers,  mort  en 
1337,  léguant  partie  de  sa  fortune  à  l'Hôtel-Dieu. 
—  Il  ne  m'étonnerait  pas  que  ce  fût  le  moine  Jean, 
de  St-Nicolas  d'Angers,  neveu  de  Riehard-Leclerc, 
qui  s'intitule  dans  son  testament  (1304)  «  Phy- 
«  stcus  de  Tertro  Sti-Laurencii  Andeg.  •  et 
qui  l'y  mentionne.  (D  H.-D.  B 1  et  18,  f.  8.  — 
Harchegay,  Notices  et  Doc,  p.  394.) 

Saliil-Laarenf«4e-la«Plalne»  canton  de 
St-Florent-le-Vieil  (21  kil.).  arrond.  de  Cholet 
(33  kil.)  ;  —  à  33  kil.  d'Angers.  —  Sanctus 
JLaurentius  de  Plana  1517  (6  1214) ,  1676 
(Chart.  du  Lavoir,  t.  H).  —  Sur  de  hauts  coteaux 
(109-93  met.)  inclinés  vers  N.-E.  et  de  l'E.  à  l'O. 
suivant  le  cours  des  eaux,~entre  Chalonnes  (6kil.) 
au  N.,  Ghaudefonds  (7  lui.  1/2)  et  la  Jumellière 
(7  kil.)  à  l'E. ,  la  Jumeiyère,  Neuvy  (6  kil.  1/2)  et 
Ste-Chrisiine  (5  kil.)  au  S.,  Bourgneuf  (2  kil.  1/2) 
à  l'O.,  la  Pommeraie  (6  kil.)  au  N.-O. 

La  route  départementale  de  Ghantoceanx  &  St- 
Lamber(-du-Latay  passe  de  l'O.  à  l'E.,  dans  toute 
la  largeur  (4,150  met.),  empruntée  jusqu'au  bourg 
par  la  route  départementale  de  Gholet  à  Gha- 
lonnes,  qui  s'en  détache  au  sortir  du  bourg  dans 
la  direction  du  N.  (1  kil.). 

Forment  limite  —  vers  S.  et  S.-E.  la  rivière  du 
Jeu,  entre  Neuvy  et  la  Jumellière,  —  vers  S.-O., 
son  affluent,  le  ruiss.  du  Jnret,  entre  Sle-Ghris- 
tine,  —  vers  N.-E.  le  ruiss.  de  St-Denis-dn-Teil, 
entre  la  Pommeraie,  —  avec  son  affluent  le  ruis- 
selet  de  la  Ghapelle.  •—  Y  naît  le  ruiss.  du  Pont- 
Palais  ou  de  St-Laurent,  qui  coule  du  S.  au  N., 
passe  au  bourg  et  incline  vers  N.-E.  pour  péné- 
trer sur  Ghalonnes. 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Philippière  (6  m., 
15  hab.),  de  la  Grande-Lande  (5  mais.,  19  hab.)> 
de  la  Godinière  (5  mais.,  15  hab.),  de  laBohar- 
diére  (4  mais.,  19  hab.),  de  la  Grande-Roussière 
(3  mais.,  23  hab.),  de  la  Brunetière  (3  mais., 
14  hab.),  du  Grand-Groseiller  (3  mais.,  15  hab.), 
de  l'Epine  (3  mais.,  12  hab.),  de  la  Braudière 
(4  mais.,  18  hab.),  les  chat,  du  Pineau  et  du 
Plessis-Raymond  et  53  écarts  ou  fermes  dont 
4  groupes  de  deux  maisons. 


Superficie  :  Elle  est  dite  en  1865,  dans  les 
enquêtes  officielles,  de  2,196  hectares.  —  La  loi 
qui  érigea  la  commune  de  Bourgneuf,  en  a  détar 
ché  406  hect.  ;  —  pour  en  laisser  à  St-Laurent 
1,790  hect.  —  En  réalité  la  rédaction  primitive 
du  Cadastre  communal  lui  attribuait  2,264  hect. 

—  et  le  territoire  actuel  doit  en  compter  1,858. 
Population  :  iSi  feux,  8i6  hab.  en  1720-1726. 

—  i,6i0  hab.  en  1790.  —  i,4i4  hab.  en  1821.  — 
i,497  hab.  en  1831.  —  i,693  hab.  en  1841.  — 
i,7ii  hab.  en  1851.  —  i,7î9  hab.  en  1861.  — 
i,ti5  hab.  en  1866,  par  suite  de  l'érection  de 
Bourgneuf.  •*-  i,i67  hab.  en  1872.  —  i,iîi  hab. 
en  1876,  —  en  décroissance  sensible;  —  dont 
458  hab.  (122  m.,  552  mén.)  au  bourg  en  grande 
partie  reconstruit ,  qui  s'aligne  en  longue  rue 
sinueuse  sur  la  route  départem>«  de  Ghantoceaux. 

Marché  de  menues  denrées  tous  les  jeudis.  — 
Les  deux  tiers  des  habitants  vivent  de  l'agriculture. 

—  6  moulins  à  eau  sur  le  Jeu  et  une  fabrique 
de  pelles  à  Baudry;  —  tissage  de  lin  et  de 
chanvre.  —  Les  tanneries,  qui  existaient  il  y  a 
deux  siècles,  ont  disparu. 

La  foire  de  la  Saint-Laurent  qui  existait  au 
XVII*  s.  est  tombée. 

Bureau  de  poste  de  Ghalonnes.  —  Percep- 
tion de  Montjean. 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de  gar- 
çons, bâtie  par  adjudication  du  28  mars  1860 
(archit.  Humeau).  —  Ecole  publique  de  filles 
(Sœurs  de  la  Pommeraie),  dans  une  maison  ac- 
quise par  autorisation  du  28  février  1857. 

L'Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  incen- 
diée pendant  la  guerre  de  Vendée,  fut  rétablie 
telle  quelle  dès  la  paix  par  les  habitants,  moins 
une  chapelle  latérale,  qui  servait  de  bas-côté.  Le 
plan  actuel  forme  une  croix  imparfaite,  avec  deux 
chapelles  inégales  de  hauteur  et  de  profondeur. 
A  celle  de  droite  attient  le  clocher,  masse  carrée, 
surmontée  d'une  flèche.  —  Sur  les  murs  appa- 
raissent les  traces  de  la  litre  seigneuriale.  — 
La  chaire  date  de  1832.  —  Deux  croisées,  au 
pignon,  portent  des  vitraux,  représentant  Saint 
Laurent  et  la  Vierge,  de  Thierry,  d'Angers, 
1840.  Une  dernière  restauration  en  1849  a  trans- 
formé sans  goût  la  façade.  Le  seul  intérêt  de 
l'œuvre  est  dans  l'appareil  des  murs  latéraux 
de  sa  nef  en  petits  moellons  réguliers,  cou- 
ronné à  la  partie  supérieure  vers  Sud  d'un 
double  cordon  en  arrêtes  de  poisson  et  près  la 
façade,  le  cintre  enmuré  d'une  fenêtre  romane  ; 

—  dans  le  mur  N.  deux  autres  fenêtres  sem- 
blables et  une  porte  à  claveaux  réguliers,  seuls 
restes  de  l'œuvre  primitive  du  xi*  s. 

A  2  kil.  à  l'O.  du  bourg,  s'élève  encore  la  cha- 
pelle Notre-Dame-de-la-Charité,  centre  d'un 
très-ancien  pèlerinage.  L'édifice  rasé  en  1791,  fut 
reconstruit  en  1817  sur  l'ancien  emplacement, 
aux  frais  des  paroisses  circonvoisines  et  bénit  le 
7  août  1820.  Il  mesure  9  met.  20  sur  6  met.  et 
11  met.  de  hauteur  dans  œuvre.  —  L'autel,  pla- 
qué sur  fond  circulaire  en  marbre  noir  veiné  de 
blanc,  contient  en  rétable  une  niche  centrale,  avec 
statue  de  Vierge;  —  dans  deux  autres  niches  avec 
chapiteaux  en  relief,  les  statues  de  St  Joseph  et 


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de  St  Jean.  Une  sacristie  y  a  été  ajoatée  en  1848. 

Aacane  trace  antique  n'est  signalée  snr  le  ter- 
ritoire. —  La  voie  de  Ghalonnes  à  Jallais  passait 
à  la  Pbilippière,  à  TE.  da  bonrg,  entre  le  Pinean 
et  le  Plessis-Raimond,  entre  le  Gast  et  la  Guéne- 
raie  ;  —  nne  antre  Yoie,  gagnanf  la  Brissonniôre, 
se  dirigeait  par  St- Quentin  snr  Montrevault. 

Aucun  document  ne  renseigne  sur  la  fondation 
de  la  paroisse,  que  l'œuvre  même  de  l'église 
atteste  au  moins  du  xi*  s.  Les  honneurs  seigneu- 
riaux y  furent  maintenus,  par  transaction  après 
procès  du  9  septembre  1630,  au  seigneur  de  la  Jal- 
tière,  qui,  réunie  au  xvii*  s.  au  Pineau,  appar- 
tint successivement  aux  familles  de  Montonrs, 
de  Samson,  de  Meaussé  et  Lefebvre  de  Gbasles. 
~  La  cure  resu  jusqu'à  la  Révolution  au  plein 
droit  de  l'évoque. 

Le  S5  mai  1707,  Henri  de  Samson  y  avait 
fondé  une  école. 

Les  Registres  de  la  paroisse  sont  détenus  à  la 
cure  et  remontent  à  1644.  —  dont  le  dernier  coté 
et  paraphé  par  l'abbé  Bernier,  «  commissaire  gé- 
«  néral  pour  le  roi  dans  l'Anjou  et  le  haut  Poitou, 
«  à  Neuvy  le  28  juillet  1794.  l'an  II  du  règne  de 
«  Louis  XVII  9,  Bourigault  desservant. 

Curés  :  Maurice  Lambert,  anc.  vicaire,  1500. 
— Julien  itatm&ert,  1610.— Jean  Baudn/,  1619. 

—  Hardi  Raciquot,  1630, 1694.  -  Henri  Patrix, 
1664,  t  le  13  mars  1675,  Âgé  de  54  ans.  —  Henri 
Houstin,  juillet  1675,  f  le  20  décembre  1683.  — 
P.  Jollivet,  1684, 1701.  —  Malfilâtre,  janvier- 
juin  1702.  —  Jacq.  Myionnet,  juillet  1702, 
1724.  Son  règne  fut  éprouvé  en  1707  par  une 
épidémie  terrible  qui  dans  les  trois  mois  d'août, 
septembre  et  octobre  emporta  102  paroissiens.  — 
P.  Levacher  du  Coudray,  ancien  vicaire  de 
Brain-sur-Longuenée  et  de  St-Léonard  près  An- 
gers, janvier  1725.  —  Mathurin  JLemonnter, 
installé  le  19  février  1741 ,  qui  résigne  en  octobre 
1755.  —  Franc.  Helbert,  ancien  vicaire,  ins- 
Ullé  le  19  octobre  1755,  f  le  14  juin  1759,  âgé 
de  38  ans.  —  Léon-René  Marchandye,  juillet 
1759,  t  le  2  mars  1780,  âgé  de  54  ans.  —  Gharles- 
Gervais  Bourdais,  juin  1780. 1790.  —  Pirault, 
élu  conslitutionnellement ,  y  est  installé  le  30  octobre 
1791  par  les  curés  Renou  et  Coquille  de  Gha- 
lonnes et  de  Beaupréau,  sous  la  protection  de  la 
garde  nationale  de  St-Florentet  «  sans  difficulté» 

—  dit  le  procès-verbal,  —  «  excepté  les  bruits 
«  dans  la  rue,  les  hurlements  et  mots  :  cocous, 
c  intrtu,  et  autres  injures  »,  les  aubergistes  refu- 
sant même  de  vendre  à  manger  et  à  boire  aux  soldats. 

Le  28  août  précédent,  les  commissaires  du  Dis- 
trict de  St-Florent,  accompagnés  des  curés  de 
Montjean  et  de  la  Pommeraie,  de  divers  détache- 
ments de  gardes  nationales  et  de  la  brigade  de 
gendarmerie  de  Montrevault,  s'étaient  transpor- 
tés à  la  chapelle  Notre -Dame-de-la-Charité, 
devenue  le  rendez-vous  de  rassemblements  tu- 
multueux. Le  maire  Gilbert  requis  livra  les  clés  ; 
les  deux  curés  emportèrent  les  vases  consacrés  et 
la  Vierge.  U  fut  immédiatement  procédé  sans 
désemparer  à  la  démolition;  mais  les  pèlerins 
de  25  lieues  à  la  ronde  ne  cessèrent  pas  d'affluer 
autour  d'un  vieux  chêne  creux,  où  ils  préten- 


daient voir  l'image  miraculeuse,  et  La  Réveilièfe 
décrit  dans  ses  Mémoires,  t  I,  p.  ^96,  b 
spectacle  de  cette  foule  fanatisée,  à  tnfcn 
laquelle  il  fut  obligé,  se  rendant  à  Beaopriu, 
de  se  frayer  passage,  avec  8  ou  10  patriotes,  le 
sabre  au  poing,  «  quittes  pour  d'affrenses  impté- 
c  cations  ». 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  des  Naoc«, 
de  l'Election  et  du  Présidial  d'Angers,  da  Gresur 
à  sel  d'Iograndes,  du  District  en  1788  de  Beu- 
préau,  en  1790  de  Saint-Florent,  du  canton  de  U 
Pommeraie  jusqu'à  l'arrêté  du  27  bromure  aa  X. 
Une  brigade  de  gabelle  y  réside  dès  la  fis  di 
xYii*  s.  —  Elle  se  plaint  surtout  dans  soo  Ca- 
hier du  mauvais  état  des  chemins  et  des  dégiis 
commis  par  le  gibier  seigneurial;  —  en  somae. 
chargée  en  1789  de  nombreuses  familles  néces- 
siteuses mais  sans  mendiants. 

Maires  :  Gilbert,  1791.  —  Séb.  Cody. 
Vr  messidor  an  VIII,  révoqué  le  21  juillet  1817 

—  Louis  Barault,  23  février  1818,  installé  U 
30  mars.  —  Jacq. -Charles  Lefebwe  dt  Mavn- 
part,  janvier  1826.  —  Jacques  Gabory,  U  oc- 
tobre 1830,  jusqu'en  1876.  —  Humeau,  \m, 
en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-«t^L.  B  Cahiers;  C  191  ;  E  6S0-6QI.  1487; 
6  ETéclié,  Ghalonnes.— Arch.  comm.  Bt.-€.— Noikeli». 
de  M.  Spal.  —  Nota  Msa.  dn  eoré  Réthoré,  an  Aicfa.  4e 
l'ETêché.  »  J.-B.  Leclerc,  Mss.  IIM,  p.  56.  -  Fnr  k* 
localités,  voir  le  Pineau,  le  Plessie-Bapiumd,  le  Pktnh 
Beuwon,  le  Teil,  VBpinay,  la  laitière,  etc. 

SaliiC«LaareiiC*de8-A.atel89  canton  de 
Chantoceaux  (8  kil.  1/2),  arrond.  de  Cbolet 
(40  kil.);  —  à  68  kil.  d'Angers.  -  Ecdm 
Sancti  Laurencii  de  Mtaribu»  1100-1190 
(Cartul.  de  Chemillé,  ch.  76).  —  ^'Laurent- 
des-Aultiers  1539  (C  105,  f.  58).  ~  Sor  on  hanl 
plateau  (93-98  met.),  au  S.  et  au  centre,  iodué 
vers  N.,  —  entre  Drain  (7  kil.  200)  et  Lin 
(7  kil.  500)  au  N.,  Lire  à  l'E.,  Si-Christophe^- 
Gonperie  (4  kil.)  au  S.,  Landemont  (4  Idl.  500.. 
Saint-Sauveur-de-Landemont  (6  kil.)  et  Drain  i 
l'Ouest. 

Toutes  les  routes  du  canton  forment  an  boott 
comme  un  carrefour  commun  où  s'entrecroM 
les  routes  départementales.  Celle  de  NaotM  à  Ai:- 
cenis  monte  du  S.-O.  au  N.-E.  (4,100  met),  re- 
jointe à  l'entrée  même  du  bourg  vers  S.  par  U 
route  départementale  de  Montaigu.  Celle  de 
Chantoceaux  à  Saint-Lambert  du  N.-O.  ao  S.-E, 
descend  et  remonte,  pour  aborder  le  bonrg,  om 
double  côte  (53-90  met.)  et  se  continne  de  TO. 
&  l'£.,  détachant  tout  au  sortir,  à  droite  le  che- 
min d'intérêt  commun  de  Vallet  et  800  m^-  P^'' 
loin  reliant  le  chemin  de  grande  conuBtuioMS 
de  Beaupréau. 

Y  passe,  en  bordure,  du  S.  au  N.,  toot  le  loo^ 
de  la  frontière  orientale,  le  ruiss.  du  Pooceti. 
autrement  dit  des  Robinets  on  du  Ponl4(eDiB^i 

—  y  naissent  ses  affluents  les  ruiss.  do  ?tySoii 
et  de  la  Foi.  —  les  miss,  de  la  Grellerie  et  H  b 
Michelièro  et  des  Gats  ou  de  Saint-Lsonot. 
affluents  de  la  Foi,  —  et  le  miss,  dos  Bahll^nei. 
affluent  de  la  Grellerie. 

En  dépendent  les  vill.  ou  ham.  da  Bsibotio 
(68  mais.,  286  hab.),  de  la  Bodinière  (12  mai$ . 


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36  hab.),  de  la  Grande-Hoadiôre  (9  mais.,  38  h.), 
des  Barilleries  (8  mais.,  S8  hab.)»  de  Malvoisiae 
(6  mais.,  S8  hab.)t  du  Quarteron  (6  mais.,  2S  h.), 
de  la  Dnrandière  (6  mais.,  35  hab  ),  du  Grand- 
Pas-Noir  (5  mais..  22  hab.),  du  Moulin-de-Ia- 
Croix  (5  mais.,  23  hab.),  de  la  Harlière  (5  mais., 
11  hab.),  de  Faradon  (4  mais.,  35  hab.),  de  la 
Priante  (4  mais.,  20  hsib.),  des  Croix  (4  mais., 
16  bab.)t  de  la  Rivière  (3  mais.,  31  hab.),  dos 
Fourches  (3  mais.,  28  hab.)»  de  la  Ferdioiére 
(3  mais.,  23  hab.),  de  la  Gagnerie  (3  mais., 
20  hab.),  7  antres  groupes  de  3  maison?,  le  châ- 
teau du  Poncean  et  37  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,858  hect.,  dont  274  hect.  vers  S. 
en  bois  taillis,  dépendant  pour  la  plus  grande 
part  de  la  forôt  de  Ut  Foncaudière  (ào  hect.)  et 
du  bois  du  Ponçeau  (33  hect.), — 170  hect.  en  prés, 
4  hect,  en  vignes,  le  reste  en  labours,  y  compris 
les  55  hect.  de  landes  d'il  y  a  45  ans. 

Population  :  i08  feux.  486  hab.  en  1720-1726. 
~  fiO  feux,  i,009  hab.  en  1789.  —  1444  hab. 
en  1821.  ^i,i54  hab.  en  1831.  —  i,290  hab. 
en  1841.  —  iAi6  hab.  en  1851.  —  i,43i  hab. 
en  1861.  —  i,487  hab.  en  1866.  —  i,534  hab. 
en  1872.  —  i,530  hab.  en  1876,  —  en  déve- 
loppement constant  et  rapide,  qui  Ta  accrue  de 
plus  d'un  quart  depuis  un  demi-siècle. 

Le  boui^  (351  hab.,  79  mais.,  86  mén.)  a  été 
rajeuni  complètement  par  le  passage  des  voies 
nouvelles  sur  lesquelles  il  s'aligne.  Un  centre 
presque  égal  s'est  formé  au  Barbotin  pour  la 
fabrication  de  poteries  communes ,  tuiles  et 
briques  (9  maîtres);  —  5  moulins  à  vent;  — 
commerce  important  de  bétail  engraissé  et  de 
produits  agricoles. 

Foires  le  3"  mardi  de  janvier,  février  et  dé- 
cembre, le  mardi  de  la  Semaine-Sainte,  le  2* 
mardi  de  mai. 

Recette  de  poste,  —  Perception  de  Chan- 
toceaux. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons  et 
J?coIe  de  filles  (Sœurs  de  St-Charles),  cons- 
truite en  1860,  au  fond  d'une  belle  place  (archit. 
Oeiestre  et  Coutaillonx). 

V Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  dont 
la  reconstruction  complète  a  été  commencée  en 
1851  et  terminée  dans  l'année  même  (archit. 
Oeiestre),  présente  une  large  façade  encadrée  de 
deax  tours  carrées  avec  flèches  en  pyramides 
octogonales,  et  à  l'intérieur,  trois  nefs,  chœur, 
abside  et  double  absidiole,  le  tout  en  style  du 
xiu*  s.,  autel  de  Vierge  avec  statue  des  ateliers 
de  Chapeau,  d'Angers,  grand  autel,  chaire  et 
confessionaux  des  ateliers  de  Tabbé  Choyer. 

Cimetière  neuf  sur  la  route  de  Chantoceaux. 

Presbytère  bâti  en  1872,  qui  a  remplacé 
l'ancien,  daté  sur  la  porte  :  i779. 

Nulle  trace  antique  sur  le  territoire,  sauf  de  la 
voie  de  Montfaucon  à  Chantoceaux,  visible  encore 
au  N.  et  près  le  Barbotin,  qui  passait  à  l'E.  du 
bourg,  Iranchissait  le  ruiss.  de  la  Foi  et  se  con- 
tinuait par  la  Lande-du-Pavé,  le  long  de  la 
forêt  du  Parc.  —  Le  nom  des  Autels,  des  Au- 
tiers  indique,  ici  comme  partout,  une  chapelle 
inférieure,  une  succursale,  qui  resta  ainsi  isolée 


et  à  l'écart,  sans  antre  desservant  qu'un  vicaire, 
jusqu'au  milieu  du  xviii*  s.,  dans  la  dépendance 
de  Drain.  Ce  n'est  qu'en  1770  qu'elle  en  fut  dé- 
tachée et  prit  le  titre  de  paroisse.  Elle  reçut 
pour  premier  curé  à  cette  date  Coenuel,  qui  re- 
fusa le  serment  en  1791  mais  resta  dans  le  pays 
en  continuant  à  y  rédiger  les  actes.  Le  vicaire 
de  Fontevraud,  Nau,  avait  été  élu  en  sa  place 
le  22  mai  1791  et  fut  remplacé  le  2  octobre 
à  son  refus  par  le  vicaire  du  Fuilet,  Dupont.  — 
Un  ancien  vicaire,  Jean  Barbin,  arrêté  sur  la  pa- 
roisse, fut  fusillé  à  Saint-Malo  le  2  nivôse  an  II. 

La  paroisse  dépendait  du  grand  Archidiaconé 
de  Nantes,  du  Doyenné  de  Clisson,  de  la  Séné- 
chaussée, de  l'Election,  des  Aides  d'Angers,  du  Gre- 
nierà  sel  de  St-Florent,  du  District  en  1788de  Beau- 
préau,  en  1790  de  St-Florent.  Elle  relevait  de  la 
baronnie  de  Chantoceaux  mais  avait  pour  sei- 
gneur direct  le  seigneur  du  Ponceau,  Augustin- 
Joseph  de  Goyon,  maréchal  des  camps,  en  1789.— 
On  y  comptait  à  cette  date  au  moins  80  pauvres. 

Maires  :  André-Félix  Chevalard,  1"'  mes- 
sidor an  VIII.  —  Jacq.  Pineau,  5  avril  1809.  — 
René  Moreau,  28  décembre  1809.  ~  Pierre 
Moreau,  10  février  1813.  —  René  Moreau^ 
2  juin  1821.  —  Louis  Vincent,  janvier  1835.  — 
Henri  Pellerin,  15  septembre  1848,  démission- 
naire en  février  1852.  —  René  Chevalier, 
26  février  1852,  démissionnaire  le  22  novembre 
1859.  —  Pierre  Sécher,  19  janvier  1860,  installé 
le  29.  —  Le  baron  Bertrand-Geslin,  1871,  en 
fonctions,  1877. 

Arch.  deM.-et-L.  G  191.  —  Arcb.  commun.  Et.-G.  '- 
Notice  Mss.  de  M.  Spal.  —  Pour  lee  localités,  voir,  à  leur 
article,  le  Poneeau,  le  Barbotin,  la Bodinière,  let  Fovrehei, 
le  PaS'Noir,  etc. 

SalBt-£.aar6Bt-da*Motta7«  eant.  de  Saint- 
Florent- le-Vieil  (6  kil.) ,  arrond.  de  Cholet 
(39kil.);  —  à  38  kil.  d'Angers.  —  Sanctus 
Laurentius  de  Moteio  1041  (Chron,  d^Anj,, 
II,  320).  —  Ecclesia  Sancti  Laurentii  1146 
et  1156  (BuUes,  Liv.  d'A.,  f.  4  et  5).  —  Saint- 
Laurent'du'Motail  1539  (C  106,  f.  106).  — 
St-L.'du-Mottay ,  du  Motay  xvi-xviii«  s. 
passim,  —  St-L.-du-Mottay  1877  (Postes  et 
Annuaire).  —  Sur  le  coteau  de  la  rive  gauche 
de  la  Loire  en  pente  du  S.  au  N.-O.  (134-78  m.), 
pour  s'abaisser  jusqu'au  bord  de  la  vallée  (17  m.). 
—  Entre  le  Ménil  (2  kil.)  et  Beausse  (4  kil.),  à 
l'E.,  Beausse  et  St-FIorent-le- Vieil  au  S.,  Saint- 
Florenl-le-V.  à  l'O.,  la  Loire  au  N.  et  le  dé- 
partement de  la  Loire-Inférieure  outre-Loire. 

La  route  départementale  n»  14  dessert  de  l'E. 
à  l'O.  sur  2,300  met.  le  N.  de  la  commune,  reliée 
au  bourg  (2  kil.  500)  par  le  chemin  d'intérêt 
commun  du  Pin-en-Hanges,  qui  traverse  du  N. 
au  S.-E.  le  territoire.  Au  bourg  l'entrecroise  le 
chemin  d'intérêt  commun  du  Ménil  à  Botz  qui 
descend  du  N.-E.  au  S.-O. 

La  Loire  forme  tout  du  long  (2  kil.)  la  limite 
vers  N.,  bordée  par  la  levée  de  Montjean  à  St- 
Florent.  —  Entre  le  coteau  et  les  prairies  une 
large  boire  parallèle,  dite  de  la  Binaudière,  reçoit 
du  S.  le  ruiss.  de  l'Epinay,  qui  limite  Beausse 
et  en  partie  le  Ménil,  grossi  des  ruisselets  du 
Vernay  et  de  l'Aunay,  —  le  ruiss.  de  la  Houssaie 


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—  et  le  rniss.  de  la  Grande-Vacherie,  qui  forme 
limite  avec  St-Florent. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Reallière 
(7  mais.,  25  hab.)t  de  la  Bônandiôre  (7  mais., 
24  hab.),  de  l'Alea  (7  mais.,  31  hab.).  de  la  Pan- 
vrière  (5  mais.,  20  hab.).  de  la  Papinière  (4  m., 
22  hab.).  de  la  Vinsonniôre  (4  mais.,  23  habOi 
du  Petit-Cbâtelier  (3  mais.,  17  hab.),  de  la  Pous- 
sière (3  mais.,  25  hab.)*  du  Vernay  (3  mais., 
17  hab.),  dn  Mottay  (3  mais.,  23  hab.),  de  la 
Limonsiniére  (3  mais.,  17  hab.),  de  la  Marche- 
boire  (3  mais.,  20  hab.),  dn  Van  (3  mais. ,  17  h.), 
de  Foncanlt  (3  mais.,  8  hab.),  de  la  Tannerie 
(3  mais.,  7  hab.),  de  TIle-Bigeard  (3  mais., 
15  hab.).  les  chAt.  de  la  Barre  et  de  la  Honssaie 
et  43  écarts  dont  4  de  2  et  3  maisons. 

Superficie  :  1,463  hect ,  dont  78  en  vignes, 
11  en  chAtaigneraies,  49  en  laisettes  ou  en  taillis, 
264  hect.  en  prés  dont  plus  dn  quart  en  vallée, 
le  reste  en  labours. 

Population  :  iiSienx,  Si8  hab.  en  1720-1726. 

—  i30  feu\  en  1789.  —  i45i  hab.  en  1821.  — 
iJSi  hab.  en  1831.  —  i.idi  hab.  en  1841.  — 
i,fOîhab.  en  1851.  —  i.fOî  hab.  en  1861.  — 
i444  hab.  en  1866.  —  1.090  hab.  en  1872.  — 
it038  hab.  en  1876,  —  en  décroissance  rapide 
depuis  15  ans. 

Le  bourg  (93  mais  ,  108  mén.,  306  hab.)  con- 
serve plusieurs  vieux  logis,  qui  s'entremêlent  aux 
constructions  neuves,  entre  le  joli  château  de  la 
Barre  qui  se  présente  à  l'entrée  vers  l'E.  et  l'église 
nouvelle,  qui  domine  à  l'O.  la  vallée  de  la  Loire. 

Marché  le  jeudi.  —  Elève  du  bétail  ;  —  nulle 
industrie  que  la  meunerie  qui  anime  9  moulins 
à  eau  et  2  moulins  à  vent. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  St-Florent. 

Mairie^  installée  dans  le  vieux  logis  de  la 
Prévôté,  par  acquêt  du  19  novembre  1846,  — 
avec  Ecole  publique  laïque  de  garçons,  — 
Ecole  publique  de  filles  (Sœurs  de  la  Sagesse), 
annexée  à  un  petit  hospice ,  fondé  par  testament 
de  M<^  Florence  de  Longerie  du  31  janvier  1835 

V Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  a  été 
reconstruite  en  style  ogival,  d'une  seule  nef 
(arehit.  Delestre),  par  adjudication  du  26  avril 
1856,  dans  le  jardin  du  presbytère.  Il  ne  reste 
de  l'ancienne,  attenant  à  la  Prévôté,  qu'un  mur, 
formant  vers  S.  la  clôture  de  l'Ecole,  d'appareil 
informe  et  où  sur  la  face  N. ,  &  la  partie  supé- 
rieure, se  montre  un  cordon  de  pierre  en  feuilles 
de  fougère.  L'édifice  reposait  sur  un  terrain  ex- 
trêmement mobile,  miné  par  de  profonds  sou- 
terrains, où  à  plusieurs  reprises  s'étaient  pro- 
duites des  excavations  menaçantes.  -^  La  cloche 
conservée  porte  la  date  de  1771  et  le  nom  du 
curé  Gourgeon  de  la  Saulaie. 

Le  même  nom  avec  la  date  1767  se  retrouve 
sur  la  porte  de  la  cure  même,  que  précède  une 
vaste  cour,  avec  beau  domaine,  en  pleine  vue  de 
i'horixon. 

La  chapelle,  aujourd'hui  ruinée,  du  cimetière, 
avait  été  construite  en  1822  aux  frais  du  sieur 
Arcendeau,  autorisé  d'une  ordonnance  du  24  juil- 
let de  cette  année. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  reconnue  sur  le 


territoire  ;  mais  il  reste  à  explorer 
l'emplacement  du  Grand-Ghâtelier,  où  l'on  dit 
avoir  trouvé  une  mosaïque  itmaine  et  qui  pt- 
ratt  avoir  été  un  centre  celtique.  La  grudi 
voie  romaine  de  la  rive  gauche  de  la  Loin  eoa- 
pait  l'extrémité  N.,  se  dirigeant  du  Ménil  à Sud(> 
Florent,  presque  parallèle  à  la  route  députeneo- 
taie.  —  L'élise  fut  consacrée  en  1041  par 
Gaultier,  évêque  de  Nantes,  à  son  retour  à  travat 
les  Hauges,  le  lendemain  de  la  dédicace  de  Té^ 
de  Saint-Florent. 

La  paroisse  dépendait  du  territoire  exempt  d« 
l'abbaye  et  formait  le  siège  de  la  prévôté,  dont 
le  titulaire  avait  en  charge  l'administratioB  des 
fiefs  de  tout  le  ressort  monastique.  Je  trooTe  eo 
titre  :  Jean  Du  Bellay,  1429.  —  Pierre  Lam- 
hen,  1502,  1521.  —  Arthur  Du  ffardos.  1519. 
1552.  —  Pierre  Rousseau,  chanoine  de  Na&les, 
1554.  1580.  —  Pierre  Besnard,  avocat  an  Pul^ 
ment  à  Paris,  1603,  1613.  —  Pierre  Forget, 
1615.  —  Daniel  Forget,  1623.  1648.  -  ht 
Chiavary,  docteur  en  droit,  abbé  de  N.-D.  de 
la  Réalle  de  Perpignan,  conseiller  dn  Parleoeot 
de  Roussillon.  1668,  1673.  —  Charles  Attçvy, 
bachelier  en  droit  canon,  1685.  —  Louis  Gui- 
rault,  anc.  abbé  du  Val-des-Vignes,  1692, 1701 
—  Pierre-Jean-Martin  de  Bérulle,  abbé  de  Si- 
Pierre  de  Lezat,  1726.  —  Pierre-Paul  Vrayd, 
docteur  de  Sorbonne.  Après  quoique  résistaoee, 
il  se  démit,  moyennant  une  rente  de  4,400  tines, 
de  tous  ses  biens  et  revenus,  pour  faciliter  la  sop- 
pression  de  son  office  et  sa  réunion  à  la  messe 
abbatiale.  Elle  fut  décrétée,  après  enquèlei  par 
ordonnance  épiscopale  dn  24  février  1748,  coo- 
firmée  par  lettres  patentes  du  mois  de  man,  ee- 
registrées  le  3  septembre  suivant  au  Pariemeoide 
Paris. 

Le  domaine  comprenait  l'habitation  avec  le  jardii 
et  un  petit  bordage,  la  métairie  de  la  Picardie^, 
le  bordage  du  âos-Pouzet  ou  du  Pressoir,  des 
bois,  une  boire  de  Loire  dite  de  St-Laareot,  en 
Ilot  dit  de  la  Prévôté  sur  le  Ménil,  le  droit  de 
passage  en  franchise  au  port  d'Ingrandes,  la  sei- 
gneurie de  l'église  et  de  la  paroisse  de  St-Lannoi. 
avec  la  présentation  des  chapelles  de  Saisie' 
Catherine  et  de  St-Michel.  Le  droit  de  haote  et 
basse  justice  était  contesté  par  Fabbé. 

La  mesure  locale  comptait  16  boisseau  posr 
13  des  Ponts-de-Gé. 

Le  logis  dn  prévôt  existe  encore  tout  dâabré 
mais  intact  et  fait  office  de  mairie  et  d'école  di 
garçons.  Il  comprend  deux  corps  de  bitimeott 
en  équerre,  dont  l'angle  intérieur  est  reopU  ptf 
une  tourelle  octogonale  engagée,  contenant  ïty 
calier  en  éventail,  avec  porte  à  cintre  serbaissé 
et  accolade  fleuronnée  xvi«  s.,  les  feoètres  de 
la  façade  vers  l'O.  à  cadre  rectangulaire  et  ne- 
neaux  transversaux.  La  salle  principale  dares- 
de-chaussée ,  réduite  an  xvii*  s.  par  on  bv 
transversal,  sert  de  classe.  Une  vaste  chemioM 
remplit  à  demi  la  paroi  vers  S.,  préseotaoi  es 
bordure  dans  l'encadrement  10  médaillons  scalp- 
lés,  2  à  droite,  chenus,  barbus,  2  i  gauche,  tbf 
velus  et  drapés  à  la  romaine,  6  en  ligne,  affrooi^ 
deux  par  deux,  et  qui  ne  me  semble  préseoter 


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que  le  eaiMtère  des  imitations  antiques  da  xri*  s. 
»  et  nullement  de  portraits.  Au  centre,  sur  on 
large  manteau  droit  rectangulaire,    figure  nne 
Annonciation;  à  gauche,  l'archange  Gabriel  de- 
bout présentant  une  fleur  brisée;  à  droite,  la 
Vierge,  à  corsage  carré  décolleté,  la  jupe  en  sur- 
plis flottant  retenue  drapée  de  la  main  gauche  à 
haoleur  des  genoux;  ^  entre  deux,   le    vase 
d'élection.  Sur  les  parois  latéraux  ont  été  décou- 
vertes  dans  rintervalle  de    mes   deux   visites 
(7  juin  1868-4  mai  1877) ,   des  peintures  à  peu 
prés  détruites  à  gauche  et  aujourd'hui  emplâtrées, 
mais  conservées  à  dr.  très-distinctes  et  où  se  re- 
connaît un  personnage  debout,  vêtu  d'une  robe 
blanche,  brodée  au  collet  et  sur  les  manches  d'un 
liseret  noir,  la  main  gauche  sur  son  aumônière,  qui 
pend  à  sa  ceinture,  la  droite  tenant  une  banderoUe, 
on  se  lit  encore  :  Virgo  conctptet...,  premiers 
mots  du  verset  connu  qui  fait  allusion  à  la  grande 
scène  voisine.  Le  reste  des  murs  parait  d'ailleurs 
avoir  reçu  une  décoration  identique.— Le  plafond 
est  formé  de  SO  belles   solives  en  chône,  jadis 
dorées  et  gracieusement  cannelées.  Au  centre,  une 
admirable  poutre  forme  saillie,  les  arêtes  décorées 
d'oves,  de  feuilles,  de  cordons  perlés,  et  chaque 
face,  d'une  série  de  médaillons  circulaires,  inscrits 
dans  de  larges  couronnes  laurées  et  fichés  dans 
le  bois  par  des  pointes  ;  sur  la  face  S.,  8  mé- 
daillons, —  un  9«  est  disparu  et  les  deux  cadres 
des    extrémités  sont  détruits,  —  représentent 
diverses   têtes  ,  l'une    casquée ,  une   autre  de 
femme,  2   singes  affrontés,  un  chérubin  bouffi, 
une  belle  flgure  Renaissance  ;  —  sur  le  plat  infé- 
rieur de  la  poutre,  9  autres  médaillons,  plus  les 
cadres  extrêmes,  un  griffon  dont  le  ventre  est  à 
figure  humaine,  une  face  grimaçante,  la  bouche  ti- 
raillée à  deux  mains,  une  chimère  menaçante  dont 
le  postérieur  est  un  visage,  une  sirène  redressant 
sa  queue  de  la  main  gauche  et  tenant  de  la  droite 
une  espèce  de  miroir,  un  second  griffon  ailé,  un 
double  fleuron  à  6  feuilles,  un  personnage  nu 
terminé   en    oiseau   fantastique,  qui  tient  une 
massue  et  un  bouclier,  un  limaçon  à  tète  humaine, 
à    pattes  de  chien;  --   enfin  sur  la  face  N., 
11  autres  médaillons,    dont  2  disparus,  7    à 
figures  humaines,  plus  un  chien,  un  aigle.  Toute 
cette  décoration,  d'effet  superbe,  est  contempo- 
raine de  celle  de  la  cheminée  et  peut-être  supé- 
rieure comme  art  à  la  sculpture  de  la  principale 
scène.  L'œuvre  entière  doit  remonter  aux  pre- 
mières années  du  xvi*  s. 

Le  curé,  vicaire  perpétuel  des  moines  et  à  la 
nominatiDU  directe  de  l'abbé,  relevait  pour  partie 
son  temporel  des  seigneurs  du  Mottay  et  de  la 
Houssaie. 

Curés  :  Mathurin  Viault,  1509.  —  Olivier 
Joîivet,  promoteur  en  même  temps  de  Saint- 
Florent-le- Vieil,  1570, 1589,  mais  c'est  le  vicaire 
Jacques  Jolivet,  son  neveu,  qui  rédige  la  plu- 
part des  actes.  —  Louis  Bigeard,  frère  du  prieur 
de  Villemoisant,  1600,  qui  résigne  en  décembre 
1634.  Il  continue  de  signer  comme  prêtre.  — 
René  Poupard,  janvier  1635,  1672.  —  René 
JLevoyer,  mars  1672,  f  à  Angers  le  17  avril  1694 
et  inbamé  le  19   à  St-Laurent-du-Hottay.  — 


Pierre- Joseph  Delaunay^  avril  1694,  jusqu'au 
13  octobre  1721.  —  Pierre -Hippoljte  Delaunay, 
15  octobre  1721,  f  le  2  janvier  1760,  âgé  de 
64  ans.  —  Louis  Courgeon  de  la  Saulaie, 
installé  le  16  janvier  1760,  f  le  18  février  1786, 
âgé  de  54  ans.  —  P.-P.  Oger,  7  mars  1786,  jus- 
qu'au 8  mai  1792. 

La  paroisse,  chargée  de  pauvres  et  de  men- 
diants, dépendait  au  temporel  de  la  Sénéchaussée 
et  du  Présidial  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de 
St-Florent,  du  District  en  1788  de  Beaupréau, 
en  1790  de  St-Florent  et  fut  la  seule  du  District 
qu'épargna  le  passage  de  la  guerre  civile  en 
1793  ;  —  mais  dans  la  Vendée  nouvelle  de  1832, 
elle  fut  visitée  le  11  juin  par  une  bande  qui  pilla 
la  maison  du  maire. 

Maires  :  Jean  Piton,  1*'  messidor  an  VIU. 

—  Franc.  Arcendeau,  2  janvier  1808,  23  août 

1815.  —  Marc  Piton,  1815.  —  Marc  Juhin, 

13  février   1818.  —  Desroèiera,  16  novembre 

1830,  t  le  18  décembre  1844.  —  Jean  Mercier, 

12  mars  1845.    —   Joachim-Laurent   Leguey, 

7  septembre  1846,  installé  le  22,  f  le  26  avril 

1857,  V.  le  Journal  de  Maine-et-Loire  du 

30  avril.  —  Mathurin  Sécher,  installé  le  31  mai 

1857.  —  Albert,  1870.  —  Mercier,  1872,  en 

fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  Cahiers;  G  191  ;  H  Saint-Florent 
F 17,  etc.— Arch.  oomm.  Et.-G.— Notice  Mu.  de  M.  Spal. 
—Ckron,  d^Anj.,  II.  8t0.— D.  Ghamaid.  Yiet  de»  SatnU, 
t.  I,  p.  101.  —  Répert.  arch.,  1869,  p.  27  et  48.  —  Pour 
les  localités,  voir,  a  leur  article,  la  Barre,  le  Moulin-Ga- 
bary,  la  Boussaie,  le  Mottay,  la  Vinsonnière,  la  Papi" 
niàre,  la  Boulaitiére,  le  Grand-ChàteUer,  etc. 

Saint-LaEare»  vill..  c°«  de  St-Chriatophe- 
du'Boia,  sur  les  confins  et  pour  partie  de  la 
commune  de  Mortagne,  tire  son  nom  d'une  lépro- 
serie dont  la  chapelle,  actuellement  dédiée  à  la 
Vierge,  était  autrefois  à  la  présentation  du  doyen 
de  St-Laurent-sur-Sèvre.  On  s'y  rendait  en  grand 
pèlerinage  pour  la  guérison  des  maladies  de  peau. 

Salii^Lé|^r«  cant.  de  Beaupréau  (14  k.  1/2), 
arrond.  de  Gholet  (4  kil.)  ;  —  à  57  kil.  d'Angers. 

—  St-IAger-dU'May,  dans  ce  Dictionnaire, 
pour  le  distinguer,  comme  il  faudrait.  —  Au 
sommet  d'un  haut  plateau  (138-124  met.)  qui  va 
s'abaissant  vers  N.  et  N.-E.  (112-107  met.),  tra- 
versé par  plusieurs  vallées.  —  Entre  Bégrolle 
(6  kil.)  et  le  May  (5  kil.)  au  N.,  le  May  et  Gholet 
à  l'E.,  Gholet  et  la  Ségninière  (4  kil.  1/2)  au  S., 
la  Ségninière  et  Bégrolle  à  l'O. 

Les  routes  départementales  de  Gholet  à  Saint- 
Florent  et  à  St-Augustin-des-Bois,  confondues 
jusqu'au  bourg,  s'y  divisent  dans  le  bourg 
même  en  angle  aigu,  pour  se  diriger  vers  N.-O. 
(2,200  met.)  et  vers  E.  (2,500  met.).— Le  chemin 
de  grande  communication  de  Vallet  s'y  rattache 
au  sommet  de  l'angle  et  à  la  pointe  extrême  vers 
S.  du  territoire. 

Y  naissent  les  ruiss.  du  Beuvron  et  son 
affinent,  le  ruiss.  du  Landreau;  -^  y  passent, 
à  l'O  ,  formant  limite  tout  du  long  avec  Bégrolle 
le  ruiss.  de  l'Epinette,  —  et  à  l'angle  S.-E.,  le 
ruiss.  duGazeau. 

En  dépendent  le  vill.  du  Bas- St- Léger  (12  m., 
20  mén.,  43  hab.),  les  ham.  de  la  Goularderie 


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(3  mais.,  IS  hab.)t  de  la  Buffeaamoine  (3  mais., 
21  hab.)f  àjx  Pootrean  (3  mais.,24hab.)  le  chAt. 
du  Landreaa  et  one  trentaine  de  fennes  ou 
écarts  ;  —  3  moulins  à  vent. 

Superficie  :  1,107  hectares. 

Population  :  67î  hab.  en  1866.  —  68f  hab. 
en  187S.  —  688  hab.  en  1876.  La  moitié  des 
habitants  i3i(f)  résident  au  bonrg  (53  mais., 
82  mén.),  situé  à  Textrôme  confln  S.,  sur  le 
plateau  (138  met.),  qui  domine  tout  le  pays,  le 
long  des  routes,  qui  le  découpent,  sauf  un  petit 
groupe  vieilli  à  Técart,  retenu  là  par  Tancienne 
église  et  par  la  cure.  Une  centaine  d'artisans  tra- 
vaillent pour  Gholet.  Le  reste  vit  de  Tagriculture. 

Bureau  de  poste  de  Gholet.  —  Perception 
de  Jallais. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  bâtie 
par  adjudication  du  25  janvier  1866  (archit. 
Benéteau,  de  Gholet).  —  Ecole  publique  de 
filles  (Sœurs  de  St-Gharles),  bâtie  par  adjudi- 
cation du  27  octobre  1855  (archit.  Hnmeau). 

A  distance  de  l'ancienne  église,  aujourd'hui 
détruite,  simple  rectangle  allongé,  couvert  en 
tuiles,  avec  deux  ailes,  sans  aucun  intérêt  d'art 
et  tout  au  plus  du  xviii*  s.,  a  été  reconstruite  vers 
1865  en  style  ogival  (archit.  Simon,  de  Gholet) 
une  Eglise  neuve,  sur  le  bord  de  la  route  et  de  la 
crête  extrême  vers  fi,,  l'abside  pentagonale,  accos- 
tée de  deux  absidioles  où  s'abritent  les  autels  à 
droite  de  St  Joseph,  à  gauche  de  la  Vierge,  ce 
dernier  décoré,  à  hauteur  de  la  main,  d'une 
grosse  pendule. 

La  grande  voie  de  Poitiers  à  Nantes,  qui  a  été 
rencontrée  et  mise  à  découvert  à  la  Préverie, 
par  la  tranchée  du  chemin  de  fer  de  Gholet,  pas- 
sait près  et  à  l'O.  du  Pontreau,  à  l'E.  de  la 
Ronssière  et  pénétrait  aux  Brosses  sur  le  May, 
désigné  en  diverses  parties  de  son  parcours  par 
le  nom  du  Petit  ou  Grand-Chemin- de-Fer  on 
Chemin-Perdu.  —  Tout  le  territoire  dépendait 
d'ailleurs  du  May  jusqu'à  la  Révolution  et  ce 
n'est  que  vers  le  milieu  du  xvu*  s.  qu'on  trouve 
mention  de  la  chapelle  de  St -Léger,  désignée 
au  xviii*  s.  comme  annexe,  avec  chapelain  et 
desservant,  mais  dont  l'origine  reste  ignorée.  — 
La  partie  seulement  dite  du  Bas-St-Léger,  par 
opposition  an  Haut-St-Léger,  qui  est  le  bourg 
actuel,  dépendait  de  la  Généralité  de  Poitiers.  — 
Il  y  existait  une  Ecole  de  filles,  dont  la  mat- 
tresse,  Françoise  Mézières,  périt  sur  l'écbafaud  à 
Angers  le  25  juin  1794. 

«  L'hostel  noble  de  Saint-Léger  »  formait  au 
\vi*  s.  avec  le  bordage,  y  attenant,  de  la  Fari- 
nière  un  fief  compris  dans  la  baronnie  de  Mor- 
tagne  et  réuni  au  xvii*  s.  à  la  terre  du  Landreau. 

Le  «  Haut-St-Léger  »  fut  réuni  en  août  1791  à 
la  paroisse  de  la  Séguinière,  puis  érigé  avec  le 
Bas-St-Léger  par  décret  épiscopal  du  16  juillet 
1803  en  paroisse,  supprimée  le  20  février  1809, 
rétablie  le  19  juillet  1826,  sur  des  délimitations, 
qui  ont  servi  de  base  à  la  constitution  de  la  com- 
mune. 

C'est  seulement  par  décret  du  14  décembre  1863 
que  le  territoire  a  été  détaché  du  May  et  érigé 
en  commune  indépendante.  —  Maires  :  Louis 


Gouraud,  f  le  19  avril  1867.  —  Borrau,  ltt7, 
démissionnaire.  —  Rousselot,  1870,  eo  lbec> 
lions,  1877. 

Salat-Lécer,  f.,  e»«  de  CAoIet;  -  (le  Bu-), 
vill.,  c»«  de  St-Léger-du-May. 

Salal^Léger-des-Bola  9  canton  de  Saiit- 
Georges^nr-Loire  (9  kil.) ,  arrond.  d'Àspn 
(12  kil.).  -^  R,  de  Sancto  Ligeriof  1190-1199 
(H.-D.  B  46,  f.  1).  —  Sanctus  Leodegariu 
1324  (G  16).  —  St-Ligier  1607  (Meraator).  - 
Beau-Chêne  1793.  —  Entre  StJean-de-LinièRs 
(3  kil.  700)  à  l'E.,  St-Augustin-des-Bois  a  kil) 
à  l'O.,  St-Lambert-de-la-P.  (3  kil.  1/i)  u  N., 
Bécon  (8  kil.  1/2)  au  N.-O.,  St-Martin-do-FosU- 
loux  (3  kil.  1/2)  au  S. 

Les  chemins  d'intérêt  commun  de  St-Sigisnood 
à  la  Roche-au-Breuil  et  de  la  Meignanne  à  Saint- 
Georges  s'entrecroisent  dans  le  bourg  et  par- 
courent de  part  en  part  le  territoire. 

Y  naît  le  ruiss.  de  la  Goudre,  qui  y  prend  sob 
cours  du  S.-E.  au  N.-O. 

En  dépendent  les  viU.  et  ham.  du  Pâtis  (6  bl. 
25  hab.),  des  Petites-Ferrières  (9  mais.,  96  i). 
des  Aireaux  (7  mais.,  28  hab.),  des  HÔletteries 
(8  mais.,  21  hab.),  du  Moulinet  (3  mais.,  13h.\ 
du  Pertuis-Ghailiou  (4  mais.,  18  hab.),  des  Go- 
dilleries  (6  mais.,  23  hab.),  des  Essarts  (8  mais., 
28  hab.).  du  Fourchet  (8  mais.,  29  hab). des 
Landes  (4  mais.,  21  hab.),  le  chat,  de  It  Hsoie- 
Bergerie  et  18  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,542  hect.  dont  468  en  bois.  - 
Nulle  vigne,  quoique  cette  culture  s'y  reneostre 
mentionnée  jusqu'au  milieu  au  moins  daiviii*^ 

Population  :  S8  feux,  iôS  hab.  en  iltt- 
1726.  —  60  feux,  334  hab.  en  1790.  -488  hab. 
en  1804.  —  6i9  hab.  en  1831 .  —  668  hab.  «s 
1841.  —  7i5  hab.  en  1851.  —  7i  7  hab.  eo  Ittl 
—  768  hab.  en  1866.  —  7i5  hab.  en  1871  - 
727  hab.  en  1876,  dont  i06  h.  an  bonrg  (2S  nais . 
32  mén.). 

Géréales  et  élève  du  bétail.  —  Nulle  indosuie. 

Bureau  de  poste  de  St-Geoiges.  —  Percep- 
tion de  Savennières. 

Mairie  neuve  avec  Ecole  de  garçon»,  i 
l'entrée  du  bourg  sur  la  route  de  St-Gaorfei. 
construite  en  1874  (archit.  Beignet).  —  Googièp- 
tion  de  Sœurs  établies  près  l'église,  dsas  os 
vaste  bâtiment,  avec  Ecole  libre  de  filles. 

V Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIID.  dé- 
truite par  un  incendie  le  27  juillet  184S,  &  été 
reconstruite  par  ac^udieation  du  30  juillet  ISél 
(archit.  Dellôtre)  et  était  terminée  en  1847. 

Le  Presbytère,  vendu  nat^,  a  été  rachelé  par 
la  commune,  autorisée  d'une  ordoimanee  da  5  lé- 
vrier 1823,  en  novembre  1825. 

Aucun  renseignement  absolument  ne  fs*fsx 
venu  sur  ce  pays  perdu  jusqu'à  ces  derniers 
temps  au  milieu  des  bois.  —  De  nombreoses 
traces  y  attestent  pourtant  l'exploitation  antûpuds 
forges  de  fer  à  l'aide  de  moulins  k  bras,  dont  les 
scories  se  rencontrent  aux  Ferrières,  aux  Ec«1ûo>< 
au  moulin  de  la  Baratta. 

La  paroisse  ne  parait  pas  s'être  constitoée  an- 
térieurement au  XIII*  s.  La  cure  est  an  xvu*  s. 
au  plein  droit  de  l'évèque.  Les  Registres  inéiDe 


SAINT-L 


—  413  — 


SAlNT-L 


d'ajllean  en  sont  perdas,  sauf  deax  liasses  de 
1634  et  1738. 

Curés  :  Franc,  de  la  Porte,  chanoine  de  la 
Gri&ille,  1517.  1540.  —  Ant.  Landry,  doc- 
teur en  théologie ,  prieur  en  môme  temps 
de  Javardeil ,  inhumé  dans  l'église  le  10  mai 
1609,  âgé  de  96  ans.  —  Jean  Dolheau,  1669.  ^ 
René  Bernard,  1730,  1739.  —  Félix  Leroy er, 
t  le  6  janTier  1750.  —  André  Chédanne,  pré- 
cédemment caré  de  St-Nicolas  d'Angers,  1750. 
1766.  —  Coquereau,  1771.  —  Claveau,  1779, 
1787.  —  Nie.  Guillot,  1788.  déporté  en  Es- 
pagne en  septembre  179S.  —  Gabriel  Guihert, 
ancien  prieur  des  Essarts.  natif  de  Brissae,  élu 
en  1791,  qui  résigne  toute  fonction  ecclésias- 
tique le  14  pluviôse  an  II. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaconé 
d'Ontre-Maine,  du  Doyenné  de  Gandé,  de  l'Elec- 
tion et  des  Aides  d'Angers,  du  District  en  1788 
de  St-Georges,  en  1790  d'Angers.  —  au  milieu 
de  la  forêt  infestée  par  les  loups,  qui  empé- 
ehaient  toute  élève  de  moutons,  ou  par  les  botes 
fauves  des  garennes  seigneuriales  de  Serrant,  les 
biches,  les  sangliers,  surtout  les  lapins,  qui  dé- 
vastaient toat.  Son  Cahier  de  1789.  un  des  plus 
naïfs  que  j'ai  rencontrés,  s'en  plaint  fort  et  les 
vœux  de  cas  pauvres  paysans  sont  modestes  : 
«  Je  soiierions.  -^  disent-ils.  —  avoir  la  permis- 
«  sien  de  porter  seuliement  le  fus!  depuis  la 
«  maison  jusqu'à  son  ensemancé  et  le  raporté  en 
«  la  maison .  > 

Le  territoire  de  la  commune  actuelle  comprend 
celui  de  la  petite  paroisse  des  Essarts.  Y.  ce 
mot,  supprimée  dès  1790. 

Maires  :  Jos.-Symph.  Boumier,  syndic  et 
agent  municipal  avant  et  depuis  1789.  démis- 
sionnaire le  96  mai  1812.  —  Thomas -Paul 
VéteU,  l*r  janvier  1813.  -^  Jacq.  Macé,  ins- 
tallé le  96  juillet  1816.  démissionnaire  le  15  jan- 
vier 1899.  —  Dominique  Bommier,  99  janvier 
1822.  —  Jacques  Macé,  1846.  démissionnaire  le 
25  avril  1851.  —  Louis-Franc.  Talour,  11  mai 
1851.  —  Ch.-Guill.  Rochard,  8  juillet  1859. 
installé  le  95,  démissionnaire  le  99  juin  1854. 
~  KAndré  Château ,  15  juin  1855 .  installé  le 
l**  juillet,  t  le  16  août  1858.  —  Jean  Juin, 
7  décembre  1858.  —  Louis  Pineau,  1861.  — 

Château,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  Cahiort:  G  103.  —  Arch.  eonmim. 
<le  SUUger  et  de  St-Lambert,  Èt-G.  —  Pour  1m  locaUtés. 
voir,  à  lenr  article,  lea  SuarU,  la  Haute^Bergêre,  It  Pf  • 
tit'Candé,  la  Tbticike-aïue^ilfieff.  etc. 

SflrfMi.JU%ea-4eMM«y.  —  Y.  St-Léger, 
canton  de  Beaupréau. 

Salai-Léonard,  viU..  c»«  d'Angers.  — 
Vinee  de  Sto  Leonardo  1900  circa  (H  Pontron), 
1965  (H.-D.  B  91.  f.  40).  —  Fruits  sucrés  1793. 
~  Ane.  paroisse,  créée  prindtivement  à  l'extré- 
nité  de  la  paroisse  Si- Jean- Baptiste  d'Angers  et 
sur  le  domaine  de  l'abbaye  St-Aubin.  L'abbé 
percevait  le  tiers  de  la  dlme.  le  Chapitre  de  St- 
Jean  les  deux  autres  tiers. 

Curés  .-  Jean  Milier,  1434.  —  Jean  Mar- 
pault,  1484.  —  Guill.  Lelardeux,  1590,  qui 
permute.— René  Haultarhre,  février  1595  ■•  s., 
t  en  juUlet  1555.  —  Pierre  Bouglier,  iuillet  1555, 


qui  permute  en  novembre.  —  Jacq.  Godineau, 
novembre  1555,  1561.  —  Hardouin  de  La  Noe, 
1573.  —  Jean  Girault,  1589.  —  Anceau  Geof- 
frault,  1604.  —  Jean  Chetoul,  f  en  août  1630. 
—  Et.  Jahier,  août  1630. 1644.  —  Franc.  Du- 
pont, îBSS.^Ragaigne,  1767,  f  le5  décembre 
1784.  âgé  de  54  ans.  —  Gabriel  Poilu,  natif  de 
Jallais,  déporté  en  Espagne  en  septembre  1799. 

Le  domaine  formait  un  fief  et  seigneurie, 
qui  jouissait  des  droits  de  fondation  et  de  préé- 
minence dans  l'église.  Il  appartenait  au  xvi*  s. 
à  la  famille  de  Pincé  et  fut  vendu  par  d"«  Jeanne 
de  Pincé  le  31  mars  1655  à  Noël  Herbereau, 
sieur  des  Ghe'mineaux,  président  du  Grenier  à  sel 
d'Angers.  —  Noçl  Herbereau,  sieur  de  Beauvais, 
son  petit-flls,  revendit  la  terre  le  94  octobre  1719 
à  Charles-François  Lefebvre,  qui  la  réunit  à  son 
marquisat  de  l'Aubrière. 

La  paroisse  comptait  97  feux  en  1789.  Elle  fut 
un  instant  érigée  en  commune  et  eut  pour  maires  : 
Fahre  en  1789-1790.  —  Poirier,  jusqu'en 
l'an  II.  —  La  cure  avait  été  vendue  nat*  dès  le 
18  octobre  1791,  l'église  et  le  cimetière  le  17  ven- 
tdse  an  II.  mais  la  paroisse  a  été  rétablie  par 
ordonnance  du  5  nivôse  an  XIII.  — Y.  1. 1.  p.  54. 

En  1773  une  ouverture  de  carrière,  tentée  sur 

un  terrain  de  la  cure,  à  l'E.  de  la  Chanterie.  se 

trouva  immédiatement  arrêtée  par  la  mauvaise 

qualité  du  rocher.  —  Sur  les  confins  extrêmes,  à 

l'E.  du  beau  ctmettère  actuel,  qui  borde  la 

route,  dans  un  angle  formé  par  deux  chemins, 

limite  de  St-Barthélemy.  a  été  établie  la  scierie 

mécanique  de  la  Commission  des  Ardoisières. 

Arch.  de  ll.-eUL.  B  58,  9840;  Q 15S  et  2115.  —  Arch. 
munie.  d*Aiigen  GG  78-81.  —  Péan  de  la  Tuil.,  Deêcript. 
d'Angers,  2*  édtt.,  p.  199.  —  Guté  et  Baxin,  la  Grondée 
Industries,  p.  137. 

SsUnt-IiéoBard»  quartier  de  la  ville  de 
Chemillé',  —  c"«  de  Durtal,  —  La  terre, 
fief  et  seigneurie  de  St-L.  1530  (E  519)  com- 
prenait la  paroisse  de  ce  nom,  faubourg  actuel 
de  Durtal.  délaissé  par  la  construction  du  pont 
nouveau.  —  En  est  sieur  Jean  de  Champagne 
1434.  Hervé  Errault  de  Chemens.  par  acquêt  des 
seigneurs  de  Durtal,  à  qui  le  fief  fait  retour  par 
droit  de  réméré,  exercé  le  14  décentbre  1530.  -^ 
Deux  fours  à  chaux  et  deux  fours  à  briques  y 
fonctionnent,  avec  maison  de  maître,  maisons 
d'ouvriers  et  carrière  de  calcaire  desservie  par 
des  rails. 

Salnt-Léalii»  vill.,  c"«  de  Trélazé,  construit 
autrefois  dans  un  petit  bois  aux  abords  d'une 
chapelle  dont  il  a  pris  le  nom.  —  La  chapelle 
de  la  Brosse-St'Lézin  1454.  —  La  chapelle 
Mt  St'Lizin  dicte  de  la  Brosse  1599  (U.-D. 
H  49).  —  La  chapelle  Saint-Lézin  alias  de 
Broche  1685  (Pouillé  Mss.).  —  Au  carrefour 
des  chemins  d'Angers  ut  du  St-Léonard  à  Tré  • 
lazé.  Elle  s'élevait  sur  le  fief  de  Tirepoche,  appar- 
tenant à  l'Hôtel-Dieu  d'Angers,  dont  le  prieur  en 
conservait  la  présentation,  et.  depuis  la  réforme 
du  XVII*  s.,  fut  réunie  à  l'Hôtel-Dieu  même,  qui 
la  faisait  desservir  par  le  prieur  de  Trélazé. 
L'évêque.  par  ordonnance  du  3  juillet  1737,  en 
réduisit  le  service  à  deux  messes  par  mois.  Elle 
ne  figure  plus  au  Pooillé  de  1783.  Le  petit  édifice 


à 


SAINT-L 


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SAINT-L 


actuel  est  tout  moderne  et  bAti  à  qnelqve  dis- 

lanee  de  l'aneiea  empUoement.  —  Une  poire  An- 

fBTÎne  porte  le  nom  dn  Tîllage,  où  elle  a  été 

Honvée  dans  on  des  jardins. 

Afch.  de  ll.-«i.L.  HM>.  ^  49.  foL  g  ;  n,  r.  447  :  ».  488. 
-^  Répert,  areh.^  4861 .  p.  42i. 

SftlBt-Lézia-d'AsbaBee,  c»"  de  Chemillé 
(6  kU).  arrood.deCholet(S8kU.i/2);— i34kiL 
d'Angers.  —  Capella  SancH  Licinii  1090- 
illO  (Chemillé,  cb.  or.  22).  —  Captlla  Sancti 
Licinii  juxta  ho»cum  Alhancie  1100-1120 
(Castolaire  de  Chemillé.  cb.  30).  —  Capella 
Alhancie  (Ibid.)-  —  Pre»hittr  de  Alhancia 
1130  drca  (Ibid..  cb.  103).  —  SancUu  Liciniuê 
de  Boêco  AuhencU  1467  (G  Evéché).  —  Saint- 
L£gin'dU'Bois-<VAuhance  1535  (Aven  de  Che- 
miUé).  —  SM^rtn-du-Boi/8  1539  (C  105.  f.l34). 

—  St-Lézin-d'Aubance  1020  (Et.-C.)  .  1685 
(Ponillé  Hss.)  et  zvii-xYiii*  s.  dans  les  Aima- 
nachs  d'Anjoa  et  dans  la  plupart  des  actes.  — 
St'Lézin  1877  (Annuaires  et  Postes).  —  Entre 
Nenvy  (4.500  met.)  et  la  Jumellière  (4,600  met.) 
au  N..  Chemillé  à  TE.  et  an  S.,  la  Chapelle-Rons- 
selin  au  S.,  Jallais  (10  kil.  1/2)  et  Neuvy  à  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Ste-Cbrisline 
à  Chemillé  passe  dn  N.-O.  au  S.-E.  par  le  bonrg. 
où  s*en  détache  vers  N.-E.  le  chemin  d'intérêt 
commun  de  St>Lézin  à  la  Jnmellière.  La  route 
nationale  de  Segré  à  Cholet  rase  intérienrement 
du  N.  an  S.  l'extrême  limite  orientale  (1.500  m.). 

T  naissent  la  petite  rivière  de  l'Anbance,  re- 
nommée pour  ses  écrevisses,  -^  et  les  miss,  de  la 
Gautrie  et  de  la  Berchotiêre.  qui  forme  limite  entre 
la  Jnmelliêre  jusqu'à  la  route  départementale. 

—  T  passe  le  miss,  de  la  Hervourie. 

En  dépendent  les  ham.  du  Bois  (5  mais.,  13  h.), 
du  Cramail  (5  mais..  18  hab.),  de  la  Mariolaie 
(4  mais..  22  hab.).  de  la  Gautrie  (4  mais..  19 h.), 
des  Grandes- Noues  (3  mais..  26  hab.).  des  Lon- 
geais (3  mais.,  9  hab.),  de  la  Petite-Richardiêre 
(3  mais..  9  hab.),  de  la  Gachetiêre  (3  mais., 
10  hab.)  et  40  fermes  ou  écarts.  —  Ni  château 
ni  maison  bourgeoise. 

Superficie  :  1,307  hect.,  dont  120  en  bois, 
150  hect.  en  prés,  1.020  hect.  en  labours,  y  com- 
pris les  133  hect.  de  landes  d'il  y  a  50  ans. 

Population  :  8it  hab.  en  1826.  —  876  hab. 
en  1831.  —  854  hab.  en  1841.  —  965  hab.  en 
1851.  —  9i9  hab.  en  1861.  —  954  hab.  en  1866. 

—  93f  hab.  en  1872.  —  9i8  hab.  en  1876. 

Le  bourg,  pen  à  peu  transformé  par  des  cons- 
traclions  nouvelles  (486  hab. .  117  mais. ,  127  mén.). 
s'allonge  au  bas  d'une  côte  rapide ,  snr  les 
rives  de  l'Aubance.  bordées  de  verdure  et  qu'y 
traverse  un  pont  élevé  en  1872.  —  Un  tiers  des 
habitants  vit  de  la  fabrique  de  tissus  de  la  laine 
ou  dn  lin  ;  --3  maîtres  sabotiers  ;  —  une  tui- 
lerie aux  Petites-Noues. 

Bureau  de  poste  de  Chemillé.  —  Perception 
de  la  Jnmelliêre. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçonê,  bâtie 
en  1842  et  qui  doit  être  agrandie.  —  Ecole 
publique  de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers). 
bâtie  par  adjudication  du  31  janvier  1859  (archit. 
Simon,  de  Cholet),  avec  Asile,  fondé  en  1873. 


L'Egltse  (soecoisale,  5  nivâae  an  XUl),  vicot 
d'être  reconstruite  en  style  ogival  par  adjidifii- 
tion  da  28  janvier  18T5  (arehit.  Dusoncbiy^  «r 
un  devis  de  66.874  francs  et  terminée  en  1876. 
L'édifice  qu'elle  remplace  avait  été  tnasfomé 
au  XVIII*  s.  par  des  travaux  dont  la  prenièR 
pierre  fut  posée  solennellement  en  juin  ÎTR.  EUi 
conservait  aa  fond  du  chœur  un  rétabk  (orné  de 
3  niches,  encadrées  de  colonnes  eorintiiiMite^, 
avec  une  Pieta  au  centre,  entre  les  sutoes  à  g.  de 
St  Lérin,  à  dr.  de  St  Nicolas;  dans  la  chajieDe 
centrale,  une  Vierge  avec  l'Enfant  et  un  StlatkB- 
rin.  vêtu  en  prêtre,  avec  barbe  et  mouiticto  H 
qui  semble  être  le  portrait  dn  vicaire,  ceavre.  cosne 
les  précédentes,  de  Glédu,  V.  ce  nom,  oê  le  mé- 
rite de  l'ouvrier  n'apparatt  que  dans  l'agenoeBest 
des  draperies,  peintes  d'ailleurs  et  omeseBiées 
dans  le  style  de  Biardeaa.  Un  St  Edenne  et  n 
St  Sébastien,  aux  deux  angles  du  chceor.  pt- 
raissent  des  travaux  de  même  main.  ->  Les  an- 
ciennes statues  furent  alors  enmutées  dus  k 
tombeau  dn  maître -autel. 

Presbytère  ancien  avec  beau  domaioe;  - 
Cimetière  transféré  dés  1738  à  ^embnlicb^ 
ment  de  la  route  de  la  Juoiellière,  sur  la  fsnche , 
à  l'entrée  du  bourg.  —  avec  petite  chapeUt,  it- 
construite  par  le  curé  Bouasicaud  et  bénite  le 
6  mai  1772  en  l'honneur  de  la  Vierge,  qooûp» 
connue  sous  le  nom  de  cAapeZZe  de  St-Jem  n 
des  Landes.  Elle  est  précédée  d^ine  allée  de 
6  ormeaux.  A  l'intérieur,  on  remarque  db  n** 
table  et  3  statuettes  en  terre  cuite,  peiotes.  Ii 
Vierge  an  centre,  St  Joseph  à  droite,  et  le  pa- 
tron, St  Jean,  couvert  d'ex-voto,  œuvres,  coome 
celles  de  l'église,  de  Glédu.  On  s'y  rend  encore  le 
6  mai  en  nombreux  pèlerinages. 

Aucnne  trace  antique  n'est  signalée  sor  le  ter- 
ritoire, qu'entamait  à  peine  en  bordore  ven 
Vangle  S.-O.  la  voie  de  Chemillé  à  Sl^renL 
Dès  le  milieu  du  xi«  s.  au  bord  des  bois,  la  d»- 
pelle  de  St-Léân  y  existait,  desservie  paru 
prêtre  à  résidence,  cum  domo  sacerdoti»,  et 
que  le  seigneur  de  Chemillé,  Sigebrand,  doooa 
anx  moines  de  Marmontiers.  Mais  l'aggloBen- 
tion,  perdne  sans  doute  h  l'écart  des  cheniB^ 
dans  les  landes  et  les  bots,  n'arriva  pas.  faott 
d'habitants  sans  doute,  à  se  constituer  eu  paroisse 
jusqu'à  la  Révolution.  Elle  reste,  —quoi  qn'eo  in- 
dique la  carte  d'Arthand  de  1654,  —  une  sinple 
annexe  de  la  Chapelle-Rousselin.  Par  une  sio|i- 
larilé  rare  pourtant  c'est  à  St-Lésin  que  réside  le 
curé,  assisté  même  d'un  vicaire ,  tandis  qa'v 
antre  vicaire  réside  à  la  Chapelle-Ronsselifl. 

Curés  de  la  Chapelle-Rousselin  et  de  St-Léna  : 
René  Loiseau,  1558.  —  Jean  Bompas,  1604. 
1613.  —  Michel  Denion,  1617»  qui  résipe  eo 
1652  et  meurt  le  29  avril  1653,  âgé  de  73  ass.- 
Gervais  Hériault^  son  neveu,  janvier  I6S3. 
janvier  1667.  —  Luc  Ctreul,  février  16G9.  t  ^ 
9  février  1697,  âgé  de  54  ans.  —  Jacq.  li^ 
ton,  octobre  1697.  qui  résigne  en  1717  etsmrt 
le  3  février  1732,  âgé  de  91  ans.  —  Paul  Bomir 
caud,  août  1717.  qui  résigne  en  déoembr»  i^^ 
et  meurt  à  Angers  le  22  octobre  1746.  â|è  de 
58  ans,  directeur  des  Pénitentes  (GG  258'  -* 


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Reaé  Ogtrtau,  mars  1745,  qui  résigne  en  août 
1759  et  meurt  le  11  décembre  1761,  Agé  de  60  ans. 

—  Nic.-Clément  Boussicaud,  août  1759,  qui 
meurt  le  7  novembre  1791,  Agé  de  66  ans.  Il  avait 
k  ses  frais  fait  rebâtir  en  totalité  ou  en  partie 
l'église  de  St-Lézin  et  la  Ghapelle-Rousselin  et 
la  chapelle  de  St-Jean.  —  Pilard,  avril  1792, 
qui  abdique  toute  fonction  ecclésiastique  le  3  fri- 
maire an  III.  —  Morin,  qui  s'intitule  en  1795 
«  desservant  ».  Je  ne  sais  si  c'est  lui  que  désigne 
Grille  dans  ce  «  curé  de  St-Lézin  »  qui,  déguisé 
en  chaudronnier,  suivait  les  Vendéens,  les  exhor- 
tant à  ne  faire  aucun  quartier  et  achevant  les 
blessés  à  coups  de  crucifix. 

A  1,100  met.  du  bourg  s'élevait  une  chapelle 
de  Si' Jean,  dont  l'origine  inconnue  s'est  prêtée 
à  toutes  les  fables,  Y.  St-Jean-d^Aubance. 

Le  pays,  couvert  longtemps  de  taillis  et  de 
futaies,  était  en  partie  défriché  dès  le  xiv*  s.  — 
Un  notaire  résidait  au  bourg  en  1669  —  et  un 
garde  de  gabelle  en  1693. 

Le  territoire  fut  détaché  de  la  Ghapelle-Roussetin 
et  constitué  en  commune  distincte  dès  l'organi- 
sation nouvelle  et  compris  dans  le  District  de 
Cholet  et  le  canton  de  ChemiUé. 

Maires  :  Jean  Provost,  1792.  —  Mingot, 
1793,  an  IV.  —  Jos.  Gourdon,  21  octobre  1806. 

—  J.  Mingot,  3  février  1815.  —  Jean-Louis 
Gourdon,  7  avril  1815.— Jean  Mingot,  12  juillet 
1815.  —  Franc.  Gourdon,  23  juin  1830.  —  Pro- 
vost,  2  novembre  1830.  —  Bodet,  1834,  révoqué 
le  6  juillet  1835.  —  Jos.  Gourdon,  25  septembre 
1835.  —  Germain  Véron,  5  septembre  1843,  ins- 
tallé le  U.—Sourice,  1874,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  H  Ghemillé,  CartnlAire,  ch.  80  et  31 
et  ch.  or.  29.  -^  Arch.  commun.  EU-C.  -^  Notice  Use. 
H.  SmI.  —  Grille,  La  Vendée,  1. 1,  p.  84.  —  Pow  les  lo- 
celitéi,  voir  I^Angeoinière,  le  Boiê,  la  Boitellerie,  la  CUr- 
çeaudière,  la  Guiberdière,  la  Mariolaie,  etc. 

Salmt-£4»«Ui,  f.,  c»*  de  Chàteauneuf\  « 
f ,  €"•  des  Rairies  ;  —  c»«  d'Y^emay,  V.  BoU- 
de-SULouis,  t.  I,  p.  394.  —  On  y  indique  l'em- 
placement d'une  chapelle  dédiée  à  St  Louis,  que 
le  Fouillé  de  1648  désigne  du  nom  de  Prieuré 
de  PUxcy,  dépendance  bien  ignorée  de  l'abbaye 
de  St-Jouin  de  Marnes,  croit-on. 
Salnt-Lonla  (le  Petit-),  ham.,  e»«  de  NueiL 
Salnt-Macalre-da-BoUi,  c«»  de  Montreuil- 
BeUay  (11  kil.),  arrond.  de  Sanmur  (25  kil  )  ;  — 
à  52  kil.  d'Angers.  ^  Ecclesia  Sancti  Ma- 
charii  1300  circa  (Ponillé  du  6r. -Gauthier).  — 
St'Macaire-dU'Bois  xvii-xvm*  s.  (Et. -G.).  — 
St-M{icaire  sous-Doué  xvii*  s.  (Doué  et  Gon  • 
conrson,  Et.-C.).  —  St-Macaire  1783  (Pouillé). 

—  St'Macaire-près'le'Puy  1790  (Le  Puy, 
El.-G.).  —  Sur  un  plateau  (66-67  met.),  —  entre 
le  Pny-N.-D.  (5  kil.)  à  l'E.,  les  Verchers  (4  kil.) 
aa  N.,  Nueil  (6  kil.)  à  l'O.  et  le  dépaitement 
des  Deux-Sèvres  an  S. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Mon- 
treoil-B.  à  Vihiers,  traverse  le  territoire  dans 
toale  sa  largeur  (6  klL  500  m.)  vers  N.,  de  l'E.  à 
rO.,  croisé  du  S.  au  N.,  dans  le  vill.  de  l'Hu- 
meau-de-Bray,  par  le  chemin  d'intérêt  commun 
d'Argenton  à  Doué. 

Y  naît  le  miss,   de  l'Etang- de-Brignon,   qui 


coule  de  l'O.  à  l'E.  et  se  détourne  au  sortir 
vers  S.  pour  affluer  dans  l'Argenton. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  l'Humean- 
de-Bray  (16  mais.,  49  hab.),  des  Bouchettes 
(24  mais.,  68  hab.)»  de  Ghambemon  (42  mais., 
108  hab.).  de  la  Baffrie  (18  mais.,  44  hab.).  de 
la  Minauderie  (11  mais.,  20  hab.),  de  la  Bournée 
(8  mais.,  16  hab.),  de  la  Planche  (9  mais., 
(26  hab.),  des  Egeons  (8  mais  ,  23  hab.),  de  la 
Gottefraiche  (6  mais.,  14  hab.),  de  la  Batardière 
(6  mais.,  15  hab.).  des  Mousseaux  (14  mais., 
53  hab.),  de  Grenouillon  (7  mais.,  15  hab.),  de  la 
Vouie  (3  mais.,  8  bah  ),  du  Bois-Ménard  (3  m., 
7  hab.),  des  Haies  (4  mais.,  17  hab.),  de  Pancon 
(3  mais.,  8  hab.)  et  3  grosses  fermes. 

Superficie  :  1,305  hect.  dont  224  en  vignes, 
212  en  bois,  dépendant  de  la  forêt  de  Brignon, 
qui  se  continue  sur  Nueil. 

Population  :  908  feux  en  1699.  —  728  hab. 
en  1831.  —  6H  hab.  en  1841.  —  636  hab.  en 
1851.  —  609  hab.  en  1861.  —  579  hab.  en  1866. 

—  57a  hab.  en  1872.  —  588  hab.  en  1876,  dont 
35  seulement  au  bourg  (10  mais.,  10  mén.),  une 
des  moindres  agglomérations  de  la  commune,  que 
retient  groupée  seulement  le  voisinage  de  l'église. 

Commerce  et  industrie  du  bois  ;  —  2  fours  à 
chaux  ;  —  1  moulin  à  vent  ;  —  élève  de  bétail  ; 

—  céréales. 

Bureau  de  poste  et  Perception  du  Puy- 
Notre-Dame. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons  dans 
le  village  de  l'Humeau-de-Bray,  acquise  et  appro- 
priée on  1844,  —  reconstruite  et  agrandie  par 
adjudication  du  18  mars  1860  (archit.  Joly- 
Leterme).  —  Ecole  communale  laïque  de  filles 
installée  au  bourg. 

L'Eglise  (succursale,  30  septembre  1807), 
présente  une  nef  unique  de  deux  travées,  voû- 
tées de  bandeaux  saillants  d'ogive  avec  ares 
doubleaux.  La  retombée  des  arceaux  du  transept 
porte  sur  des  chapiteaux  romans  i  tètes  gro- 
tesques du  XII*  s.  Une  large  fenêtre  ogivale  à 
double  meneau  trilobé  éclaire  le  fond  du  chœur 
récemment  restauré  et  qui  se  prolonge  extérieure- 
ment en  pignon.  Le  portail  est  de  façon  moderne  ; 
mais  on  voit  encore  aux  murs  latéraux  le  petit 
appareil  de  moellon  irrégulier,  avec  une  fenêtre 
romane  du  xi*  s.;  — >  sons  le  confessionnal,  la  pierre 
tumulaire  avec  ôpitaphe  de  M.  de  Bucy,  sieur  de 
Fontaine  et  Maison-Neuve,  mort  en  1615;  —  dans 
le  chœur,  une  Annonciation  du  xvii*  s.,  curieuse 
par  sa  naïveté  et  le  ton  vif  de  son  coloris,  —  et 
un  Martyre  de  sainte  Emérance.  Le  clocher, 
avec  tourillon  carré  d'escalier  en  limaçon,  con- 
serve une  cloche  fondue,  comme  l'indique  une 
inscription,  par  Rigueur  en  1765. 

Dans  le  cimetière  y  attenant,  est  recueillie 
une  statue  de  Vierge  du  zvii*  s.,  autrefois  logée 
dans  un  arbre  de  la  forêt  de  Brignon. 

Le  presbytère  a  été  acheté  par  la  commune 
autorisée  d'une  or«2onnance  du  27  octobre  1824. 

Le  pays,  couvert  autrefois  entièrement  de  bois, 
était  traversé  par  les  deux  grandes  voies  oe 
Mon  treuil-Bellay  à  Vihiers  et  à  St-Pierre-à-Ghamp, 
que  coupait  du  S.  au  N.  la  voie  montant  d'Ar- 


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genton  sar  Doué.  Encore  aujourd'hui  dans  la 
plaine  dite  le  Champ-Noir,  an  milieu  de  laquelle 
s'élôve  rôglise,  se  rencontrent  en  bâchant  des 
fondations,  des  débris,  indiquant  remplacement 
d'habitations  disparues.  L'édifice  tel  quel  en 
partie  du  xi*  s.  parait  môme  rebâti  sur  des 
assises  d'une  construction  antérieure.  Quelques 
auteurs  en  font  dds  l'origine  le  siège  primitif  de 
l'immense  archidiaconô  de  Thouars  La  cure 
n'était  plus  au  xvi*  s.  qu'une  simple  annexe  de 
l'Archiprôtré,  dont  le  titulaire  déléguait  un  curé 
ou  vicaire  perpétuel,  tout  en  venant  aussi  fré- 
quemment officier  en  personne  et  môme  en  cer- 
taines années  y  résider.  —  On  prétend  que  les 
huguenots  y  tinrent  leur  proche  et  incendièrent 
l'église  en  septembre  1S69. 

Les  registres  datent  seulement  de  1646. 

Curé8  :  Sébastien  Vaillant,  est  le  premier 
qui  signe  recteur  ou  vicaire  perpétuel,  janvier 
1677,  février  1679.  Il  passe  à  la  cure  de  Genneton. 
—  Madelon  JDrouet,  mars  1679,  mai  1687.  — 
Louis  Bourgeteau,  1688,  f  le  17  juin  1725, 
âgé  de  73  ans.  —  A.  de  Charnières,  janvier 
17Î6.  —  Ch€L8tenet,  1728.  —  Pierre  Lambal- 
lais,  infirmier  de  l'abbaye  de  Ferrières,  fait  les 
fonctions  curlales  jusqu'en  1732.  —  Jean-Ant. 
Collin,  novembre  1732,  novembre  1754.  — 
L.  Péan^  janvier  1755,  qui  résigne  en  avril 
1758.  —  Lambert  de  GourviUe,  1758,  qui  signe 
du  13  janvier  1759  au  28  mai  «  curé  de  St-Ma- 
tt  caire  et  de  Genneton.  »  —  JDroutn,  juin  1759, 
avril  1767.  —  Pierre-René  Paulouin,  novembre 
1767,  qui  à  partir  du  5  juillet  1774  jusqu'en  1778 
ajoute  à  sa  signature  «  doyen  du  Chapitre  de 
«  Thouars  »,  f  le  12  novembre  1784,  âgé  de 
54  ans.  —  Lière,  janvier  1785,  15  mars  1792.  Il 
refuse  le  serment  et  est  transporté  en  septembre 
en  Espagne.  —  R  Texier,  prêtre,  fait  les  fonc- 
tions jusqu'en  octobre. 

A  l'extrémité  S.-E.  de  la  paroisse,  dans  la 
forôt,  s'élevait  depuis  le  xii*  s.  l'abbaye  de  Bri- 
gnon,  V.  ce  moi,  et  tout  près,  mais  en  dehors, 
l'abbaye  de  Ferrières. 

c  La  terre,  fief  et  seigneurie,  domaines,  mô- 
»  tairie,  closerie,  vignes,  terres,  bois,  étangs,  ga- 
«  rennes  de  St-Macqueire,  sise  au  pays  d* Anjou  > 
relevait  des  baronnies  de  Doué  et  de  St-Mars-la- 
Pile  et  fut  vendue  le  7  mai  1552  par  René  de 
Sanzay,  chevalier,  mari  de  Renée  du  Plantis,  à 
d"*  Françoise  Bourgeois,  femme  de  n.  h.  Elle 
Dufay ,  sieur  du  Jau.  —  La  seigneurie  est  in- 
divise durant  tout  le  xvii*  s.  eatre  les  Gencian  et 
les  de  Salles,  héritiers  communs  des  Dufay.  Mais 
le  logis  seigneurial  est  habité  par  Urbain  de 
Salles,  qui  y  meurt  le  7  mars  1693  et  son  fils 
Urbain  le  28  février  1695,  sans  enfant  de  Glande 
Nao  de  Cordais,  sa  femme.  —  La  terre  fut 
adjugée  par  décret  du  11  avril  1719  à  Gibot  de 
Moulin-Vieux;  mais  un  arrôt  du  10  décembre 
1722  l'en  évinça  pour  Taltribner  par  retrait  li- 
gnager  &  M"^  la  marquise  de  Gencian,  qui  en 
est  dame  encore  en  1746. 

La  paroisse,  sise  dans  la  Marche  angevine,  dé- 
pendait de  l'Evôché  de  Poitiers,  de  l'Archidia- 
coné  de  Thouars,  de  l'Election  de  Loudun,  du 


District  en  1790  Je  Saumnr  et  fut  réclamée  en  nia 
à  cette  date  par  le  département  des  Deu-Sènes, 
comme  lui  appartenant;  —  nul  autre  eoouBem 
qu'au  marché  du  Puy  le  dimanche;  —  deu 
fours  A  chaux  et  à  tuiles  en  activité  en  1189.  - 
Les  habitants,  isolés  à  grande  distance,  finieBl 
de  leur  récolte  —  et  se  trouvaient  en  pleine  mi- 
sère dans  les  années  de  disette.  —  Les  bestiau 
pour  la  culture,  achetés  aux  foires  du  Poiloe,  se 
revendaient  ensuite  à  perte.  La  grande  ressooro 
était  l'exploitation  du  bois  de  charpente  et  de 
chauffage. 

Maires  :  Franc.  Jarry,  1792,  f  m  iW6-  - 
Louis  Abraham,  22  mai  1806.  —  René  Robert, 
2  janvier  1808,  f  le  13  juin  1814.  —  René 
Champion,  2  février  1815.  —  Louis  Cator, 
17  avril  1815.  —  Champion,  12  juillet  1815.  - 
Louis  Abraham,  17  novembce  1815.  ^  R.-F.-Al 
Dubois,  25  mai  1821.  —  Louis-René  Mardu- 
teau,  mai  1835,  démissionnaire  en  octobre  1851 

—  René  Champion,  installé  le  22  décembre 
1852.  ^  Jean  Billy,  installé  le  28  septembre 
1855.  —  Champion,  1865,  en  fonctions,  1817. 

Arch.deM.-et.L.E2B16«S6i8,39iS.-Aith.coaiiiLBL-€. 

—  Thibaudeiu,  Hitt.  du  Poitou,  nom.  édtt ,  t.  I,j.  40. 

—  Note  Mm.  du  oiré  Rdne.  1849,  ma  Arch.  de  l*Ei«dié. 

—  Diifast-Matifei»,  Etat  du  Poitou,  p.  514.  —Pour  to 
localités,  voir,  à  lenr  article,  Chambentou,  BrigtÊM,  k 
Grand-Bray,  la  GuériOère,  etc. 

Saimt-Maeaire  -  em -Manges  f  canton  de 
Montfaucon  (12  kil.  1/2) .  arrond.  de  Gkolel 
(11  kil.  1/2)  ;  —  à  60  kil.  d'Angers.  -  EctUiia 
beati  Macharii  de  Spevano  1119  (Liv.  d'A., 
f.  13  vo).  .  Ecclesia  SancH  Mâchant  1146. 
1156  (Bulles,  Liv.  d'A.,  f.  4  et  6).  -  ApudEt- 
petvain,  monachi  Espetvan  degentes,  —  ^ <- 
pevan,  Espetvan  parockia  xii*  s.  (CKroft. 
d*Anj.,  II,  216,  266.  281).  —  SancUu  Mm- 
rius  de  territoHo  Sancti  Florentii  1390  (H  St- 
Florent).  ~  Saint-Macquaire  1685  (Poeillé 
Mss.).  —  St'Macaire  1783  (PouiUé).  -  S«r  U 
ligne  de  faite  des  eaux  de  la  Moine  et  de  l'Etre. 

—  entre  Villedien  (10  kil.),  St-Philbert  (4  kfl  . 
Andrézé  (7  kil.)  an  N.,  BégroUes  (5  kil.).  b 
Séguiniére  (9  kil.)  à  l'E.,  la  Séguinière,  Saiot- 
André-de-la-Marche  (3  kil.  400),  Roussay  (8  iôl.) 
au  S.,  la  Renaudiére  (6  kil.)  à  l'O. 

Les  chemins  de  grande  oommnnieatioD  do 
Longeron  à  Beaupréau  (4  kil.)  de  Choisi  à  YtU<t 
(5,575  met.)  s'y  entrecroisent  au  bourg.  A  iev 
rencontre  môme  se  détache  vers  N.-E.  le  chemio 
d'intérêt  commun  de  Yézins. 

La  Yrème,  née  sur  BégroUes,  traverse  de  TE-  > 
l'O.,  dans  toute  la  largeur,  sous  les  noms  de 
ruiss.  des  Aiguillonniéres,  puis  de  laBernardi^Bt 
grossie  à  gauche  des  ruiss.  de  la  Goujonniire. 
né  sur  la  Séguiniére,  de  la  CheniUiére.  des  Peau- 
Champs,  du  Bordage  et  du  Tail,  nés  sur  U  eoo* 
mune,  à  droite  du  ruiss.  des  Haies,  et  pénètre  te 
Sl-Philbert  après  plus  de  8  kil.  d'un  cours  umr- 
menté.  —  Le  ruiss.  de  la  Yarenne,  où  afflse  1« 
ruiss.  de  Garot,  forme  limite  vers  S.*0.  tvec  U 
Renaudiére,  —  comme  vers  S.  entre  St*Andcè,  ie 
ruiss.  des  Quatre  -  Etalons.  —  Sur  rextr£a< 
confîn  N.-E.  naît  le  ruiss.  de  Merveille:  -  * 
l'angle  N.-0.>  passe  le  ruiss.  de  l'Annsiére. 


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Eo  dépendent  les  ham.    de  la  Goiffardière 

(S  mais.,  3S  bab.)t  de  la  Terre-Gnibert  (7  mais., 

t9bab.),  de  la  Moncellière  (7  mais.,  47  hab.)» 

dn  Moalin-Garreaa  (6  mais.,  38  hab.).  de  la  Gha- 

loire  (5  mais.,  S8  hab.),  du  Grand-Bois-Girard 

(4  mais.,  30  hab.),  de  la  Yarenne  (4  mais.,  32  h.), 

de  la  Grande-Bretellière  (4  mais.,  35  hab.),  de  la 

Biiiaadiftre  (4  mais.,  S7  hab.),  de  la  Ménardière 

(4 mais.,  18 hab.),  de Bouzanne  (4 mais.,  29  h), 

de  la  Maacoiilière  (4  mais.,  16  hab.),  de  Belair 

(3  mais.,  13  hab.),  de  la  Nôraudidre  (4  mais., 

19  hab.),  da  Verger  (3  mais.,  15  hab.),  de  la  Bli- 

nière  (3  mais.,  SI  h.),  de  la  Pinellière  (3  mais., 

13  hab.).  du  Tail  (3  mais..  Si  hab.),  de  la  Ceri- 

série  (3  mais.,  17  hab.),  des  Bruyères  (3  mais., 

9  hab.),  —  le  chàteaa  de  la  Bemardière  —  et 

48  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  S,733  hect.  dont  1  hect.  seulement 
eo  TÎgnes,  culture  plus  répandue  aux  zvi*  et 
XVII*  s.,  40  hect.  en  bois,  460  hect.  en  prés,  le 
reste  en  labours,  y  compris  SO  hect.  de  landes 
défrichées  depuis  un  demi-siècle. 

Population  :  US  feux  en  1790.  —  i,454  hab. 
en  1821.  —  i,S5i  hab.  en  1831.  —  2,0^  hab. 
en  1841.  —  2,204  hab.  en  1851.  —  i,337  hab. 
en  1861.  —  f,37i  hab.  en  1866.  —  S48i  hab.  en 
1871.  —  Î,i9i  hab.  en  1876,  —  en  progression 
constante  jusqu'à  ces  derniers  temps  et  pendant 
quelques  années  très-rapide,  — -  dont  i,29i  hab. 
(342  mais.,  360  mén.)  an  bourg,  situé  dans  une 
dépression  de  terrain,  entre  la  Yréme  et  la 
Moine,  le  long  du  chemin  de  Gholet,  avec  quelques 
lo^  eneore  des  xvt*  et  xvii*  s.  La  moitié  des 
hs^itants  du  bourg  vivent  du  tissage  pour  Gho- 
let; —  le  reste  de  la  population,  de  Tagriculture. 
Foires  les  premiers  vendredis  de  mars,  mai 
el  septembre.  —  Marché  de  menues  denrées 
ions  les  vendredis. 

Perception  de  la  Romagne.  —  Bureau  de 
poète  de  Gholet. 

Mairie  avec  Ecole  publique  de  garçons 
(Frères  de  St- Gabriel),  sur  les  dépendances  de 
l'ancienne  cure.  —  École  publique  de  filles 
(Sœurs  de  la  Pommeraie),  avec  salle  dasile, 
dana  l'ancienne  cure. 

U Eglise,  sons  le  vocable  de  St  Macaire  en 
Manges,  —  il  n'y  a  pas  40  ans  qu'il  a  remplacé 
celui  de  St  Macaire  d'Egypte  —  (succursale  , 
S6  décembre  1804),  est  un  édifice  en  granit  du 
pays,  construit  de  1858  à  1861  (archit.  Liberge, 
de  Nantes),  à  trois  nefs  de  style  ogival  avec 
chœur  et  absidioles  à  pans  coupés.  On  y  ajoute 
en  ce  moment  même  (1877)  un  clocher.  —  L'an- 
cienne église  joignait  la  cour  du  presbytère  sur 
la  place  actuelle. 

Bean  Cimetière,  à  la  sortie  du  bourg,  vers 
l'O.,  installé  en  1758  sur  l'emplacement  de  l'anc. 
chapelle  de  la  Conception. 

Lte  territoire  était  peuplé,  comme  tout  le  can- 
ton de  Montfaucon,  de  monuments  mégalithiques, 
que  rappellent  encore  les  noms  de  la  Pierre- 
î^oilette,  la  Pierre-Charruée ,  la  Pierre^ 
JPlate  ,  la  Pierre  -  Encreoée ,  la  Pierre- 
Taillée,  dolmens  on  peulvans  disparus,  dont  il 
ne  reste  plus  debout  que  la  Pierre-Levée  de  la 

m 


Pelite-BrételUère,  V.  ce  mot,  un  des  plus  beaux 
peulvans  connus.  —  Deux  grandes  voies  s'entre- 
croisaient l'une  de  l'E.  à  l'O.  venant  du  May  vers 
Nantes  par  la  Moncellière  et  le  Tail,  évitant  le 
bourg  actuel  vers  N.,  l'antre  y  montant  dn  S., 
de  Mortagne  à  Beaupréau,  par  la  Bruyère 
jusque  entre  l'Aunay  et  la  Pinelière.  Tout  ce 
pays,  dont  le  nom  celtique  est  Spivan,  Espi- 
oan,  n'oflfrait  plus  qu'une  vaste  solitude,  "oatis- 
sima  solitudo,  quand  St  Macaire,  disciple  pro- 
bablement de  St  Florent,  mais  qui  n'a  pas  même 
de  légende,  —  on  assigne  sans  raison  connue  sa 
fête  au  2  janvier,  —  y  vint  vers  le  v*  siècle  ins- 
taller des  colonies  de  moines  dans  des  logis 
construits  auprès  d'oratoires,  diversa  cum  ora^ 
toriis  construxit  kahitacula.  Trois  siècles 
plus  tard  le  domaine,  comprenant  140  mansoi 
d'un  seul  tenant,  potestas  quœ  centum  qua-< 
draginta  terrœ  mansuras  contiguas  habehat^ 
appartenait  à  nn  leude  de  la  cour  de  Gharlemagne, 
du  nom  de  Polierne.  Il  en  fit  don  avec  toutes  ses 
dépendances  à  l'abbaye  St-Florent,  centre  actif 
de  l'influence  franque  sur  le  pays  des  Manges 
que  se  disputaient  Angevins,  Bretons  et  Poitevins. 
Un  abbé  indigne,  Giraud,  livra  une  partie  du 
pays  au  comte  de  Thouars,  mais  la  construction 
de  Montfaucon  par  le  comte  Foulques  Nerra, 
assisté  des  moines  fidèles  d'Ëspivent  on  de  St- 
Macaire,  qui  vinrent  diriger  las  travaux,  assura 
la  domination  angevine.  L'église,  primitivement 
en  pierre,  ruinée  par  les  Normands,  avait  été 
réédifiée  au  ix«  s.  en  bois  sur  de  plus  grandes  di- 
mensions et  fut  de  nouveau  reconstruite  en  pierre 
et  consacrée  par  l'évêque  d'Angers,  délégué  ex- 
pressément par  le  pape  (S3  septembre  1119). 
Elle  jouissait  en  efl'et  des  immunités  du  terri- 
toire de  St-FIorent,  exempt  de  tout  pouvoir  dio- 
césain. Le  prieuré  formait  au  xvi«  s.  une  chfttel- 
lanie  relevant  du  château  d'Angers,  dont  le 
titulaire  était  seigneur  spirituel  et  temporel  de  la 
paroisse.  L'habitation  attenait  par  deux  cours  à 
l'église  et  s'élevait  au  fond  de  la  principale,  qu'on 
ne  pouvait  aborder  soit  i  pied,  soit  en  charrette, 
qu'en  traversant  le  petit  cimetière. 

Prieurs  :  Jean  Péan,  Paganus,  1390.  — 
Pierre  Lambert,  prévôt  de  Saint-Laurent-dn- 
Moltay,  1515, 1521.  —  Pierre  Bochard,  1569. 
—  Franc.  Tremblier,  1644.  —  Glaude  Mes- 
nard  de  la  Courésière,  aumônier  de  Saint- 
Florent-de-Saumur,  1656, 1665.  —  Jean  Robiou, 
1668, 1680.  —  Allain  Jumeau,  1717.  —  Augustin 
Gregson,  religieux  Bénédictin  de  la  congrégation 
d'Angleterre,  qui  résidait  au  monastère  de  Saint- 
Laurent  de  Diencourt  près  Verdun,  1732. 

La  cure  était  distincte  du  prieuré  et  desservie 
par  nn  vicaire  perpétuel  à  la  nomination  de 
plein  droit  de  l'abbé  de  St-Florent. 

Curés  :  René  Gendry,  fils  d'un  célèbre  chi- 
rurgien d'Angers,  Y.  ce  nom,  t.  II,  p.  843,  avril 
1675,  avril  1690.  —  François  du  Hallay,  neveu 
du  précédent  et  fils,  comme  lui,  d'un  chirurgien, 
installé  le  25  avril  1690,  f  le  6  janvier  1708.  — 
A.  Terrien,  février-août  1708.  —René  Verdon, 
septembre  1708,  août  1723.  —  Jacq.  Verdon, 
son  frère,  août  1723,  f  le  6  septembre  1749,  âgé 

87 


SAINT-M 


—  418  — 


SAINT-M 


de  60  ans.  —  Séb.  Soyer,  décembre  1749,  f  ^ 
11  octobre  178S,  Agé  de  68  ans.  —  Fleury, 
1782,  1784.  —  Louis  Delacroix,  1«'  janvier 
1785,  décembre  1791.  Il  suivit  l'armée  ven- 
déenne, passa  la  Loire  avec  elle,  se  réfugia  à 
Nantes,  fut  arrêté  à  Ingrandes  et  interrogé  le 
16  prairial  an  II,  n'ayant  d'autre  papier  sur  lui 
qu'une  lettre  écrite  par  la  Sainte  Vierge.  Il  périt 
guillotiné  à  Angers  le  9à  prairial  suivant.  — 
Son  successeur  constitutionnel,  Pierre-Charles 
BoilUt,  entre  en  fonctions  dés  le  22  décembre 
1791,  jusqu'en  1792.  Il  annonçait  posséder  un 
remède  pour  la  guérison  du  mal  caduc  et  prenait 
des  pensionnaires.  Il  renouvela  le  17  prairial 
an  II  son  abdication  de  toute  prêtrise. 

Il  existait  dans  le  bourg  une  Chapelle  de  Ste- 
Marguerite,  enfen  des  seigneurs  de  la  Bernar- 
dière,  que  le  curé  fut  autorisé  à  reconstruire  en 
1714. 

La  paroisse,  sise  sur  les  Marches  communes 
d'Anjou  et  do  Poitou,  dépendait  du  Présidial,  de 
la  Sénéchaussée,  de  l'Election,  des  Aides  d'An- 
gers, du  Grenier  à  sel  de  Gholet,  —  de  la  baron- 
nie  et  de  la  juridiction,  en  première  instance,  de 
Montfaucon,  — du  District  en  1788  do  Beaupréau, 
en  1790  de  Gholet  et  jusqu'en  l'an  X  du  canton 
de  Saint-André-de-la-Marche.  Envahie  par  les 
landes  et  les  eaux  croupissantes,  dévastée  par 
les  faux-saulniers ,  elle  comptait  en  1788,  au 
bourg  seulement,  environ  40  ménages  de  men- 
diants, et  une  trentaine  d'autres  dans  ses  trois 
uniques  villages.  Elle  prit  rang  au  début  de 
la  guerre  parmi  les  patriotes  et  fournissait 
près  de  40  hommes  de  gardes  nationaux  déter- 
minés. Plus  tard,  elle  servit  de  centre  de  réunion 
aux  chefs  de  la  dernière  insurrection  et  on  y 
montre  encore  la  Maison  de  la  Comité,  où  fut 
a  arrêtée  unanimement  »  le  4  mars  1795  et  signée 
par  Stofflet  et  54  chefs  l'Adresse,  en  forme 
d'affiche,  du  Conseil  militaire  des  armées 
réunies  aux  habitants  du  pays  conquis,  en 
réponse  à  celle  des  ci^devant  chefs  de  la 
Vendée,  devenus  républicains  (Imprimerie 
royale  de  Maulévrier,  Glambart,  imprimeur). 

Maires  :  P.-J.  Mondain,  an  VIII.  —  Aimé- 
Thomas  Maugars,  24  juin  1807.  —  Jean  Cour^ 
tais,  25  septembre  1815.  —  Franc.  Métayer, 
16  novembre  1830.  —  André,  démissionnaire  en 
mars  1843.  —  Auguste- Aimé  Mondain,  26  oc- 
tobre 1843,  installé  le  5  novembre,  démission- 
naire le  27  avril  1851.  —  Jean-Franç.  Courtais, 
11  mai  1851.  —  De  Bossoreille,  1870,  en  fonc- 
tions, 1877. 

Arcb.  de  M.-«t-L.  G  191  ;  H  Salnt-Floreat-le-VieO  ;  Dom 
HuyaM,  f.  40  f  ;  LW.  d'A.,  f.  13  :  Lhr.  R.,  161.  6  et  54.  - 
Notice  Mst.  <le  M.  Sptl.  -  Moles  IIm.  de  M.  BoutiUier  de 
Si-André.  ^  D.  Cbamaid,  Vies  des  Saints,  1,  40  et  Oria, 
de  VEgl,  de  Poitiers,  p.  390.  -^  Chron.  d'Anjou,  II,  216, 
206  et  981.  »  Revue  dTAfuou,  1861,  p.  495-416.  -  Pour 
les  localités,  voir,  à  lenr  article,  la  Batardière,  la  Breta» 
liére,  le  Tail,  la  Bemardiére,  Bousatme,  etc. 

Sftlat-Maeé»  m»",  près  le  bourg  des  Rosiers, 
appart.  en  1662  à  Suzanne  Guérin,  veuve  Boireau. 

8sdat-Maeé«  f  ,  c*«  de  Trèves-Cunaud.  — 
Ane.  prieuré  fondé  en  1106  par  Geoflfroi  Fnlcrade 
sous  le  vocable  de  St  Mathieu  ou  Macé  et  du  bon 


larron  Dimas,  pour  le  rspos  de  son  lae  et  de 
celle  de  ^on  bienfaiteur  le  eomte  FoolqnasKé- 
chin,  qui  l'avait  gratifié  du  château  de  Trèm.  D 
augmenta  sa  fondation  en  1141  et  eneon  «01143 
et  fit  don  notamment  au  premier  prie»,  Geifio, 
d'un  vase  d'argent  rapporté  par  lui  de  la  Tem- 
Sainte.  Le  prieur  était  tenu  i  trois  messes  par 
semaine  dans  sa  chapelle  ou  dans  l'égUsa  parois- 
siale. Encore  an  zvii*  s.,  il  percevait  lelS>d^ 
nier  sur  le  péage  des  bateaux  passant  en  Loin, 
sur  les  foires  de  Trêves  les  premieis  5  leo  de 
la  recette  et  le  12"  du  reste  des  dioiu.  ate 
entièrement  tous  les  droits  à  la  foire  da  Jeidi- 
Saint,  —  et  la  dlme  du  four  à  ban.  —  Il  denii 
par  contre,  le  jour  de  la  foire  des  joon  iras,  a 
sergent  du  seigneur,  chaiigé  de  la  pereeplkm  or- 
dinaire, une  longe  de  porc  rôtie,  que  le  serpii 
était  tenu  de  manger  debout,  sur  le  fût  da  pc»- 
soir,  sans  serviette  et  sans  sel.  —  La  processido 
de  Gunaud  se  rendait  i  la  chapelle  le  joor  i» 
Rogations,  mais  dès  le  xvii*  s.  elle  iroan  m- 
vent  porte  close  et  dut  revenir  sans  messe. 

Prieurs  :  Guérin,  1140  circa.  —  René  Thi- 
bault, 1645, 1559— Louis  Dreux,  1663.-0»* 
Dreux,  1623.  —  Claude  Leroux,  grand  lïcki- 
diacre  de  Paris,  1627.  —  Urb.  Fonteiuiy,  ifi» 
—  Urb.  Bidault,  1671. 1681.  —  Loois  Codm, 
religieux  d'Asnières-Bellay.  1765, 1772. 

La  ruine,  d'ailleurs  sans  autre  histoire,  ot 
une  des  plus  intéressantes  de  l'Aojoo,  dd)oat  sn 
la  crête  d'un  haut  coteau  encadré  de  deux  étnriti 
et  profonds  vallons  aux  pentes  boisées.  -  Tk 
épaisse  muraille,  abattue  vers  l'E.  et  vers  > . 
mais  longue  encore  de  18  met.  sur  une  htauv 
au  moins  de  3  met.,  quoique  partout  décoaroa* 
née,  dessinait  une  enceinte,  en  forme  d'os  ocio- 
gone  presque  régulier,  dont  les  fondatuns  re- 
posent sur  le  roc.  Le  mur  en  est  divisé  dan  U 
hauteur  en  trois  parties  à  peu  près  égales,  \» 
assises  inférieures  de  grand  ou  moyen  apptml 
régulier  portant  des  assises  de  petit  appaml.  o» 
s'intercalent  de  6  en  6  rangs  des  cordons  d'é- 
paisses briques  à  rebord,  plaquées  par  fra|ottt» 
dans  les  joints  plut6t  qu'engagées  soi»  Ttsast 
G'est  une  imitation,  —  comme  on  la  retroiw  i 
l'Evôchô  d'Angers,  —  et  une  simple  reprodocofifl 
quoi  qu'on  en  dise,  et  qui  n'en  est  pts  is«e> 
curieuse,  des  constructions  gallo-rosatînes,  d»; 
on  a  tout  auprès  de  si  beaux  spécimens  à  Siai* 
Eusèbe  de  Gennes.  —  Rien  ici  dans  tost  res- 
semble ne  me  parait  antérieur  au  xi*  s. 

G'est  la  date  probable  des  eonstmclioBS  1» 
plus  anciennes  de  la  petite  église  ou  ehipe&f 
qui  s'y  installe  transversalemenl,  déeeupu'^ 
deux  l'enclos,  dont  l'enceinte  vers  FE.  eitml» 
est  aujourd'hui  abattue.  Deux  belles  wéesrc 
mânes  d'arceaux  concentriques  plein  cintre,  i»« 
colonnes  et  chapiteaux  décoratifs.  —  V«  !•  "^ 
sins  dans  Bodin,  pi.  V  et  V Anjou  de  M.  fi**"* 
— lui  forment,  accolées  sur  le  flanc  oriental,  eo«B' 
un  porche  on  le  côté  unique  d'un cloïtts^^^ 
longeait  vers  N.  et  vers  S.  par  deux  V^f^^ 
vers  N.  ouvrant  dans  l'habitation  dont  fsBstw 
seule  est  antique.  De  ce  côté,  en  dehors,  à  *w^ 
sur  le  linteau  de  la  porte  de  U  ferme,  oa  ht  «> 


SAINT-M 


—  419  — 


SAINT-M 


earaeidns  gravés  da  zii*  s.  :  ....i  bb  lorio  dédit 

ET  AUA.  SI  QVIS  VERO  HVIC  ECCLESIE  HEC  AVrE...ER 
(sic),  CELESTE  REGIfVH  El  AVFERATVR.  A  l'oppOSé, 

dans  le  cloître,  sur  la  porte  intérieure,  à  gauche 
de  Tarceau,  qui  attient  k  Tabside  et  qu'encadre  une 
archivolte  sculptée  d^admirables  rinceaux  :  ra- 

GIÏVAVDVS  DIE  (Stc)    REMIS  ARCBIEPISCOPVS  BASILI- 

CAR  ISTAM  DEDiCAViT.  Cette  inscription,  intacte 
encore ,  quoiqu'une  description  récente  la  pré- 
tende effacée,  donnerait  la  date  approximative  de 
l'œuvre,  s'il  faut  voir  dans  le  nom  de  ce  consé- 
crateur  celui  de  Rainaud  de  Martigné,  évèque 
d'Angers  d'abord,  puis  archevêque  de  Reims. 
(11S5-1138). 

L'édifice,  terminé  vers  N.  par  un  pignon  avec 
longue  fenêtre,  s'ouvre  à  l'E.  par  une  porte  plein 
cintre  à  claveaux  réguliers  chargés  d'élégantes 
moulures,  comme  ceux  de  la  haute  et  étroite 
baie  romane  à  bordure  dentelée,  qui  y  attient. 
L'intérieur  comprend  trois  étroites  travées,  sépa- 
rées par  des  bandeaux  plats,  plus  une  abside 
demi-circulaire,  le  tout  autrefois  couvert  de  pein- 
tures. On  y  croit  reconnaître  encore   le  Christ 
dans  une  auréole  elliptique ,  entouré  des  sym- 
boles des   évangélistes  ;  —  à  gauche,  le  Christ 
ressuscitaat  Lazare;  —  sur  un  arc  doubleau,  un 
personnage  enveloppé  d'un  manteau  et  offrant 
une  gerbe  ^  sur  un  autre  arceau,  un  personnage 
vétn  d'une  double  robe  entr'ouverte,  entre  deux 
arbres,  et  des  chérubins  planant  à  la  voûte  ;  — 
sur  les  mars  six  croix  de  consécration.  Le  carre- 
lage est  remarquable  et  formé  de  petits  moellons 
découpés  «n  forme  de  hachette,  les  uns  blancs, 
les  autres  noircis.  —  Une  large  dalle  remplit  à 
demi  le  sdl  de  la  seconde  travée  et  couvrait  une 
sépulture  tout  récemment  fouillée,  sans  autre  ren- 
contre qae  des  ossements.  —  L'abside  ronde, 
cooronnée  extérieurement  de  modillons  noirs  et 
blancs,  comme  le  carrelage,  intercallés  de  mou- 
lures rondes  et  striées,  s'engage  à  demi  dans  le 
mur  de  l'enceinte  imbriquée,  que  tout  à  côté  vers 
S.-O.  pénétre  une  large  baie  à  double  archivolte, 
M  prolongeant  en  couloir  voûté  sans  aucune  im- 
brication, avec  trois  niches  pleines  de  chaque 
cété,  dont  une  ouvre  sur  la  chapelle.  Le  mur  du 
fond  éboulé  donne  accès  dans  l'enclos  carré,  où 
l'on  entrait    par  une    porte  voisine    en   plein 
cintre  roman.  L'église  forme  un  des  cAtés.  Le» 
trois  antres  sont  espacés,  sur  leur  mur  intérieur, 
de  petites  niches,  6  vers  S.,  8  à  l'O.,  3  ou  4  en- 
core au  N.,  qui  donnent  à  cette  enceinte  l'aspect 
d'nn  Campo  Santo  italien.  C'est  le  sentiment 
d'ailleurs  de  M.  Joly-Leterme,  qui  inchne  à  con- 
sidérer la  chapelle  comme  une  simple  chapelle 
funéraire,  de  dimensions  trop  restreintes  pour 
avoir  pu  servir  aux  offices  même  d'une  commu- 
nauté de  moines.  Cette  opinion  pourrait  s'autoriser 
d'une  curieuse  inscription  latine,  entaillée  en  belles 
nttjnscnles  romaines  sur  les  assises  de  deux  faces 
du  mur  même,  mais  dont  je  n'ai  plus  retrouvé 
k  mes  dernières  visites  (SO  avril-12  juin  1877) 
qu'une  seule  ligne  sous  le  pignon  N  ,  le  salpêtre 
et  les  pluies,  qui  s'abattent  de  l'O.,  ayant  dé- 
truit tout  le  reste.  A  grand'peino  déjà,  j'y  avais 
PR  lire,  il  y  a  plus  de  30  ans,  en  juillet  1854  : 


Memo{rtUé\  priorêi 

Ymmvf  Afu  /  jMtftr,  mala  mors  t  fidmuiqve  quod  ettU 

Nat volis  .......  eaveatit, 

ViximMii  .  .  .  êdimutt  Hblmtu  èciif ,  non  êod  M^im 

lAtaùmu itrie  midaoimitf  odât 

Pro  magnù  mûmma»,  pro  tam  tubUmi^iu  hnoi. 
^ot  guoquê  nunc  ediiit,  bUntii 

Mais  cette  inscription,  sans  parler  des  chartes, 
y  atteste  la  résidence  de  religieux  et.  si  je  la 
comprends  bien,  indiquerait  par  une  interpréta- 
tion nouvelle  leur  sépulture,  non  pas  tant  dans 
l'enclos  même,  qu'au  pied  peut-être  du  coteau, 
edes  pro  tam  Buhlimibua  tmos,  an  bas  de  ces 
hauteurs,  d'où  les  religieux  disent  être  descendus. 
En  contournant  les  bâtiments  vers  N.-O.,  vis-à-vis 
le  pignon  N.  se  présentait  jusqu'à  ces  derniers 
temps  une  vaste  niche  arrondie,  dont  le  fond  en- 
mnré  s'est  laissé  abattre  pierre  à  pierre,  devant 
moi,  sous  le  simple  effort  d'une  canne  et  de  la 
main.  C'était  l'issue  de  l'enclos,  d'où  descend  un 
étroit  escalier  de  pierre  en  spirale  aboutissant 
au  pied  des  murailles  extérieures  et  en  commu- 
nication avec  un  second  escalier.  J'ai  vainement 
cherché  l'entrée  de  souterrains,  dont  M.  Joly  m'a 
parlé.  —  Des  tombeaux  en  forme  d'auge  avec 
petits  pots  en  terre  et  charbon  ont  été  rencon- 
trés dans  la  vigne,  au-devant  de  la  fenne;  — 
d'autres  encore  à  l'entour  d'un  petit  iumuluB, 
que  surmontait  une  croix  au  détour  du  chemin 
qui  y  conduit. 

Arch.  de  M.-ei-L.  B  13iS,  f.  S;  1360,  p.  44-49:  GGa* 
nand.  t.  I,  p.  S70.  -  Mst.  775.  —  Godani,  rXi^OM.  1. 1, 

Î.  988  -«  Bodin,  Saumur,  t.  I,  p.  887.  —  Réptrt,  arch,, 
B6i,  p.  iSI  ;  1868.  p.  ttl  ;  1868,  p.  18S.  —  Congrif  arch, 
de  Saumur,  186S.  p.  141-143.  —  Congrét  archéol.  cTAfi- 
gert,  1871,  p.  175.  —  Jlevtte  d'Anjou,  1876,  p.  168. 

Salnt-Malmboeaf»  c"*  de  FontevraiLd, 
anc.  chapelle  et  fontaine  au  N.  du  bourg. 

Salmt-Maln,  miss,  né  sur  la  c***  de  Lasse, 
s'y  jette  dans  le  Couesnon  ;  —  770  met.  de  cours. 

Saint-Halo»  f.,  c»«  de  MontreuihB.-M.  — 
St'Maleu  (Cass.).  —  Avec  anc.  petite  chapelle 
de  ce  nom,  aujourd'hui  sous  l'invocation  de  la 
Vierge;  —  f.,  c"*  de  Si- Barthélémy,  —  Anc. 
domaine,  herhergamentum ,  avec  vignes  et 
manoir,  manerium,  acquis  d'un  clerc  nommé 
Jean  Verrier  on  Lever rier  par  l'évêque  de  Saint- 
Malo,  Nicolas,  et  accru  par  diverses  acquisitions 
de  son  successeur,  Simon  de  Clisson,  à  qui 
l'Hôtel-Dieu  d'Angers,  seigneur  du  fief,  aban- 
donna tout  son  droit  de  rachat,  sous  la  charge 
d'une  rente  de  SO  s.  à  mutation  d'évêque  (1264). 
Le  lieu  s'appelait  alors  Tropafenes  ou,  comme 
tout  le  pays.  Verrières,  et  est  désigné  de  son  nom 
actuel  dès  le  commencement  du  ziv*  s.  —  Apud 
Tropafenes  prope  domum  episcopi  Maclo- 
viensis  1263,  —  Apud  Verreres  prope  man€' 
rium  episcopi  Macl.  1264,  —  L'hébergement 
à  Vévique  de  St-Maîo  1346.  —  Le  chemin  de 
St'Malo  1404  (H.-D.  B  27,  82;  A  i;.  —  Il  ap- 
partenait encore  à  l'évêque  en  1545.  —  Au  xvji*  s. 
il  était  passé  en  mains  laïques.  Un  Mauxion  le 
vend  en  1665  à  René  Moreau.  —  En  est  dame 
Marie  Garnier,  veuve  Delhommeau,  1698,  — 
Jean  Delhommeau  1732,  —  Henri  Moreau  1752> 
par  acquêt.  --  On  y  exploite  aujourd'hui  une 
carrière  de  marbre. 


SAINT-M 


—  420  — 


SAINT-H 


SidAC-HarOff  chap.,  e"*  des  Aostert,  Y.  le 
Moul 

SmiaMÊmrm  (le  6rand-)f  ni**  b.  et  f.,  e*«  de 
Pouancé.  —  Le  lieu,  fief,  domaine  et  êei- 
gneuHe  de  St-Man  1540  (G  105,  f.  74).  —  St- 
Marc  (Gau.).  —  Fief  et  seignearie  relefaot  à 
hommage  lige  de  Ponaneé,  doot  est  sieur  n.  h. 
Pierre  Dolbean  1540.  Il  y  existait  «  dans  le  grand 
c  pré  9  une  chapelle  dépendant  du  bénéfice  de  ce 
nom,  Tendue  nat*  le  5  Tendémiaire  an  VI  à  Yinc- 
Franç.  Hangars  pour  la  somme  de  108  fr.  Long- 
temps convertie  en  grange,  elle  vient  d'être  res- 
taurée et  sert  de  station  à  la  procession  paroissiale 
des  Rogations  ;  —  (le  Petit-),  c"«  de  Pouancé, 
—  Le  Petit  St-Mare  1613  (Et.-C).  —  Le  hae 
vill  de  St'Mar»  1638  (Et -G.). 

SalBt-Hartiii*  anc.  paroisse  et  partie  du  bourg 
de  Beaupréau;  —  m«"  b.,  c"«  de  Chantocé;  «> 
c—  de  Concourêon.  —  Sanctua  MarUnue 
eupra  Aetam  1368.  —  St-Martin-sur-Air 
zvi-zTii*  s.  (St-Manr).  —  Ane.  prieuré,  avec  cha- 
pelle, de  l'abbaye  de  St-Maur-sur-Loire,  réuni  par 
décret  de  l'évéque  de  Poitiers  au  prieuré  de  Gon- 
courson  le  8  septembre  1368.  —  La  chapelle 
passait  dans  la  tradition  locale  pour  l'église  pri- 
mitive de  la  paroisse.  Elle  a  été  détruite  vers 
1850.  ainsi  que  tous  les  bâtiments;  -»  f.,  c"*  de 
la  Comuaille.  —  Terra,  quœ  de  feodo  beati 
Martini  ab  indigenis  loci  ejuêdem  vocita- 
tur,  in  epiêcopatu  Nannetensi,  in  parochia  de 
Comulia  IISO  circa  (Pontron).— Ancien  domaine 
avec  chapelle,  donné  par  PétroniUe,  première 
abbesse  de  Fontevraud,  à  l'abbaye  de  Pontron 
vers  llSO.  Il  fut  adjoint  plus  tard  à  la  métairie 
de  Fource  à  charge  par  le  fermier  de  rebâtir 
la  métairie  de  la  M essière,  les  closeries  de  Saint- 
Martin  et  de  la  Melletière.  —  La  chapelle  et  le 
logis  seuls  étaient  sur  la  Gomuaille,  le  reste  du 
domaine  sur  le  Lonroux  ;  —  chapelle ,  c"*  de 
Mariigni'Briant,  sur  la  rive  droite  du  Layon, 
au  flanc  d'un  coteau  escarpé,  à  un  kil.  du  village 
des  Noyers  qui  lui  prête  souvent  son  nom,  — 
Saint'Martin'de8'Noyer$.  —  Au-dessus  de 
la  porte  plein  cintre  est  inscrit  le  chiflfre  1791, 
date  des  travaux  d'agrandissement.  La  clé  de 
l'ogive  était  sculptée  aux  armes  des  Monti- 
court.  Les  noms  des  visiteurs,  des  vers  im- 
provisés ,  surtout  la  mousse  et  l'herbe  cou- 
vraient les  murs  récemment  récrépis.  —  L'autel, 
chargé  dex-voto,  porte  un  saint  Martin  en  ha- 
bits pontificaux,  qui  a  remplacé  une  vieille  et 
grossière  statuette  de  St  Martin  à  cheval,  coupant 
son  manteau.  Vis-à-vis,  une  étroite  passerelle 
en  bois  rejoint  les  deux  rives.  Entre  les  fentes 
du  rocher  s'épanche  en  cascade  une  claire  fon- 
taine, née,  suivant  la  légende,  sur  l'ordre  de  saint 
Martin.  Après  les  prières  et  l'offrande,  les  pèle- 
rins y  viennent  chaque  année  plonger  des  che- 
mises destinées  aux  malades  rongés  de  fièvres 
rebelles.  Mais  cette  source,  qui  passait  pour  inta- 
rissable, a  été  profondément  troublée  et  en  partie 
desséchée  par  les  profondes  entailles  qu'a  fait 
subir  au  roc  l'exploitation  voisine  des  fours 
&  chaux,  dont  un  bâti  en  1818,  l'autre  en  18S1, 
les  deux  derniers  en  1856,  comme  l'indique  une 


inscription;—  f.,e"*deAftr€;— douetoiiiM 
à  un  miss.,  dit  aussi  de  BeUAxr  ou  de  Pm^ 
qui  naît  à  l'extrême  eonfin  de  la  eomsn»  ie 
Conligné,  coule  du  S.  au  N.  sur  Miré  ea  format 
limite  jusqu'à  la  route  de  Laval,  qull  tnvcne» 
entame  à  peine  la  commune  de  Goatigiié  a  pé- 
nétrant sur  celle  de  Ghemiré,  traverse  le  cbeuiD 
n«  S  et  la  route  de  Ghâteaugontier  ponrse  jeterdui 
le  ruiss.  de  la  Savennière  ;  — 1,400  m.  de  eoen; 

—  c»«  de  Noyant-lorGrr^  —  f.,  c»*  de  P<u- 
savant  ;  ■»  f..  c"«  de  Soulainee.  —  L'iboitei 
et  chapelle  vulgairement  appelée  la  chapdU 
St'Martinrdu-Boys  1464.  —  Anc.  fief  etiei- 
gneurie  avec  chapelle  distincte  située  sor  Viiiii- 
chrétien,  le  chemin,  qui  la  sépare  de  la  ferw 
actuelle,  formant  la  limite  des  deux  commonei;- 
autrefois  au  milieu  du  bois  dlJssé  ou  de  Lstij; 

—  le  tout  formant  une  annexe  et  dépendaM 
du  prieuré  de  la  Colombe,  qui  en  retenait  de  irè}- 
beaux  droits  de  chasse  sur  les  terres  de  Briis»e 
et  dans  la  forêt.  Les  tenancieri  étaient  obli|és  i 
fournir  le  pain  pour  les  chiens,  à  asôster  a» 
aux  chasses  avec  arbalètes  et  bâtons  à  deox  bosu, 
quelques-uns  même  c^inservant  le  droit  de  l'eo 
servir,  la  chasse  finie,  pour  défendre  leurs  csl- 
tures  contre  les  bêtes.  —  Le  domaine  et  Uchapefle 
furent  vendus  nat^  le  90  septembre  1791.  La  cha- 
pelle tombait  en  ruine  et  a  été  démolie  ven  189 
Une  avenue  a  été  ouverte  au  N.  jusqn*aa  carr^ 
four  et  on  y  a  construit  en  187â  un  pied-à-tem. 

SsJnt-HartiB-d'Areé,  canton  et  trroai  d< 
Baugé  (3  kil.)  ;  —  à  43  kU.  d'Angers.  —  EceU- 
eia  Sancti  Martini  de  Aretheio  1095  ciica 
(Hauréau ,  Pr. ,  p.  671).  —  Parrockia  di 
Arreaci  1095  circa  (Gartnl.  de  St-Nii*..,  p.  H<} 

—  Ecclesia  de  Arreceio  1096  (Très,  des  Ci, 
1. 1,  p.  31).  -^G.de  Noeriaco  1133  (D.  Hoossean. 
no  1560).  —  Capella  de  Aretio  1150  [E^tn 
St-Nic,  p.  76).  —  St-Martin  dArrtce  M 
(Bilard,  n«  554).  —  St  Martin  de  la  Novmyt 
prèe  Baugé  1443  (E  559,  p.  43).  —  St  Uitr^ 
de  la  Noiraye  près  Baugé  1540  (G  106.  f.  17$' 

—  Sanctuê  Martinua  de  Arce  13i6  (G  16).  - 
SanctuB  Martinus  de  Arceyo  1501  (G  IT).  - 
St'Martin-d'Arcé  ou  de  Narcé  1788  (C  tSO; 

—  Sur  de  hauts  coteaux  (74-88  met.),  déeeept^ 
vers  S.  et  vers  l'E.  par  des  vallées  profondea.  - 
entre  Vaulandry  (5  Idl.  an  N.  et  aa  N-K.. 
Montpollin  (4  kil.)  et  Gheviré-le-Rooge  (9  kil 
à  l'O.,  PonUgné  (3  kU.  1/2)  à  TE. ,  Baugé  ao  S. 

La  route  nationale  de  Bordeaux  à  Ronen  tra- 
verse en  droite  ligne  du  S.  au  R.,légèieBflB^ 
inclinée  vers  l'E.  et  rejointe  à  100  met.  avant  «a 
entrée  sur  le  territoire  par  le  chemin  d'iol^ 
commun  de  Bazouges,  qui  coupe  l'angle  eitrta* 
vers  S.-O.;  —  à  l'opfHwé  vers  S.-E.  etssriw 
confins  circule  le  chemin  de  grande  coBunaeiea- 
tion  de  Beanfort  au  Lude,  d'où  se  déladir.  pov 
remonter  le  long  de  la  frontière  orientale,  le  àt 
min  d'intérêt  commun  de  Baugé  à  Thorée. 

Y  passent  les  ruiss.  de  l'Allrée,  du  PoX-^' 
rOie  et  de  l'Ane. 

En  dépendent  lej  ham.  de  Hnbean  (Sbsis., 
S9  hab.),  des  Monneries  (3  mais.,  7  hib).  ^ 
Déhaiseries  (3  mais.,  14  hab).  le  ehâiesi  à» 


SAINT-M 


—  42i  — 


SAINT-M 


Sancé  et  56  fermes  oa  éearts  dont  2  de  3  maisons. 

Superficie  :  1,318  hect.,  dont  SO  en  fignes  et 
230  en  bois. 

Population  :  S7  feux  en  1780.  ^  65  fenx, 
230  hab.  en  1788.  —  3i9  hab.  en  1831.  — 
J&3  hab.  en  1841.  —  3S0  hab.  en  1851.  — 
m  hab.  en  1861.  —  3S8  hab.  en  1866.  — 
366  hab.  en  187S.  —  333  hab.  en  1876.  — 
dont  17  seulement  an  bonrg,  petit  groupe  (13  m., 
13  mén.),  an  fond  d'nn  gentil  vallon,  où  l'on 
descend  da  hant  de  la  côte  par  les  détours  d'un 
chemin  creusé  à  travers  l'ancien  cimetière. 

Une  jolie  maisonnette  y  loge  la  Mairie^  cons- 
truite par  adjudication  du  5  mai  1850  (archit. 
Gottin)  ;  —  au  sortir  du  bourg ,  vers  l'O. , 
VEcole. 

Perception  de  Clefs.  —  Bureau  de  poête  de 
Bangé. 

Exploitation  du  bois  de  charpente,  sapins,  châ- 
taigniers, noyers  ;  —  carrières  de  jaspe. 

La  paroisse  fut  supprimée  et  réunie  à  Baugé 
par  ordonnance  épiscopale  du  SO  février  1809, 
mais  les  habitants  prirent  à  cœur  presque  cons- 
tamment d'entretenir  à  leurs  frais  un  desservant. 
Elle  a  été  rétablie  comme  succursale  le  22  juillet 
1846. 

VEgliee,  dédiée  à  St  Martin,  est  un  édifice  du 
zii*  s.  (23  met.  50  sur  4  met.  30),  dont  la  voûte 
en  pierre  avait  été  remplacée  depuis  des  siècles 
par  un  lambris.  Des  travaux,  dont  l'adjudication 
date  du  30  avril  1848  (archit.  Gottin)  ont  tout 
transformé,  en  ajoutant  une  nef  ;  mais  la  voûte 
s'est  écroulée,  et  l'œuvre  est  en  ce  moment  re- 
prise en  briques  plates^  avec  adjonction  d'un 
clocher  en  prolongement  (archit.  Beignet).  A  l'en- 
trée se  dresse  un  Calvaire  xvin*  s.  avec  deux 
grandes  statues  de  la  Vierge  et  de  St  Jean.  Deux 
petits  réduits  latéraux  dessinent  les  bras  d'un 
transept.  Un  chœur  allongé  y  fait  suite,  terminé 
en  demi-cercle  et  qui,  comme  à  Montpollin,  for- 
mait la  chapelle  primitive.  Les  colonnes  et  les 
chapiteaux  romans  qui  l'entourent  sont  anciens 
mais  en  partie  refaits  ;  les  baies  intérieures  sont 
de  fa(H)n  moderne;  le  tout  d'ailleurs,  piliers, 
murailles  et  chapiteaux,  peint  du  haut  en  bas. 
Les  vitraux  portent  la  signature  de  Lohin,  de 
Tours,  i867.  —  A  l'extérieur,  d'énormes  contre- 
forts s'accumulent  surtout  autour  du  chœur,  dont 
un,  par  une  maladresse  insigne  et  singulière- 
ment rachetée,  s'applique  en  plein  centre  et  a 
dû  être  percé  d'une  fenêtre  pour  remplacer  celle 
qae  sa  masse  envahit. 

Y  attient  la  Cure,  vendue  nat*  le  13  thermidor 
an  iV,  avec  la  grange  et  la  métairie  en  dépendant, 
et  acquise  en  1843  par  la  commune  qui  l'a  fait 
reconstruire;  —  vis-à-vis,  le  nouveau  Cime- 
tière. 

Un  peulvan,  dit  Pierre-Frite,  existe  à  1  kil. 
vers  N.  de  l'église,  dont  l'Atlas  de  Desvaux  donne 
une  lithographie.  —  M.  Lebeuf  a  trouvé  à  25  m. 
du  bourg,  dans  une  excavation  circulaire  de  3  m. 
de  diamètre,  en  plein  sable  d'alluvion,  trois 
belles  haches  polies  intactes,  dont  deux  seule- 
ment ont  pu  être  recueillies.  La  troisième,  dont 
la  trace  est  perdue,  portait,  -^  dit-on,  —  une 


image  informe  entaillée  avec  de  grandes  oreilles. 

—  Entre  le  bourg  et  la  Motte,  deux  grands 
bronzes  romains  ont  été  aussi  rencontrés,  —  et 
sur  plusieurs  points,  des  amas  de  briques  à  re- 
bord, même  une  clé  en  bronze,  qui  indiquent 
d'antiques  habitations. 

11  y  existe  une  église  dès  le  milieu  du  xi*  s. 
construite  au  milieu  des  bois  pour  rallier  sans 
doute  le  dimanche  les  bûcherons  épars  sur  le 
pays.  Elle  appartenait  au  seigneur  de  Doussé, 
près  Durtal,  Girard,  qui  en  fit  don  vers  1090  aux 
moines  de  St-Nicolas  d'Angers^  avec  tout  droit 
d'usage  dans  les  bois  pour  leurs  constructions  et 
leur  chauffage,  et  l'autorisation  de  bfttir  un  bourg 
dont  les  hiiiitants  ne  reconnattraient  d'autre 
seigneur  que  l'abbé  ou  ses  moines  et  ne  lui  de- 
vraient d'autre  taille  qu'une  mine  d'avoine  par  an. 
(voscelin  de  Doussé ,  son  fils  sans  doute ,  et  sa 
femme,  y  cédèrent  à  leur  tour  leurs  droits,  notam- 
ment les  dîmes  (1100).  —  Le  prteur^-cure,  qui  y 
fut  constitué,  resta  jusqu'à  la  Révolution  à  la 
présentation  et  dans  la  dépendance  de  l'abbé  de 
St-Nicolas  d'Angers,  —  sans  que  les  archives  en 
aient  conservé  aucun  document.  —  Les  Registres 
de  la  paroisse  remontent  à  1570. 

PrieurS'Curéa  :  Nie.  Jouys,  1584.  —  Pierre 
de  Lamécourt,  docteur  en  théologie,  1624.  — 
Pierre  Orgery,  1636,  1646.  —  HUaire  Votstn, 
docteur  en  droit  canon,  1655,  f  le  12  avril  1686. 

—  César  Le  Camus,  1736.  —  Jacq.  Pontonnier, 
1785,  t  le  12  juin  1786.  Agé  de  66  ans.  —  Jean- 
Nicolas-Albert  Gausset.  1786.— Pierre  DrouauZt, 
1789. 

A  une  époque  indéterminée,  mais  récente, 
l'abbé  de  St-Nicolas  avait,  sans  doute  par  tran- 
saction, cédé  ses  droits  seigneuriaux  an  seigneur 
de  Marolles.  M.  Crochard  de  Milon  les  lui  con- 
testait en  1789. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  du 
Lude,  de  l'Election,  des  Aides  et  du  District  de 


Maires  :  Doienau,  an  II.  —  René-Armand 
Ridouet  de  Sancé,  !•'  messidor  a-  VHI.  — 
Raveneau,  10  février  1813.  —  Lemercier- 
Pommeau,  30  juillet  1813.  —  René  Bachelier, 

7  décembre  1815,  installé  le  23.  -^  Mercier, 

8  septembre  1831.  —  René  Lesieur,  1832-1856. 
—  Maugars,  1856.  —  Raveneau,  1870,  en 
fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-ei-L.  G  25  et  iSH);  H  Gartnl.  de  St-Nioolai, 
p.  164  et  258.  —  A^mH.  arehéol.,  1863,  p.  53.  —  Tenlel, 
l)ré»or  de»  Ckartet,  I.  31.  —  Pour  les  loealités,  voir  5iiii^ 
eé,  le  GohU,  la  Chalopiniire,  la  Grandê'Broue,  le 
Grand-Chemant,  etc. 

Ssdat-Martln-de-laFPlaee»  canton  N.  -0.  et 
arrond.  de  Saumur  (10  kil.);  —  à  38  kil.  d'An- 
gers. —  Preshiter  de  Platea  966-1011  (Liv.  N., 
f.  260).  —  Villa  de  Platea  986-1011  (Ibid., 
f.  261).  —  Prata  apud  Plateam  1055-1070 
(Liv.  Bl.,  f.36).  ^ParrœchiaSancti  Martini 
de  Platea  1066  (Liv.  N.,  f.  196),  1112-1126 
(Liv.  Bl,  f.  45).  -  Villa  quœ  dicitur  Platea 
cum  ecclesia  Sti  Martini  et  pertinentiis  ^us 
1122  (liv.  R.,  f.  5  et  6).  —  Ecclesia  Sancti 
Martini  de  Platea  cum  capella  de  Bomeia 
1146, 1156  (Uv.  d'A.,  f.  4-6).  —  Duo  oppida 


SAINT-M 


—  422  — 


SAINT-M 


quœ  Platea  et  Cosdretua  nuncupata  aunt 
1147  (Chron.  dAnj.,  t.  I,  p.  283).  —  Platea 
1326  (G  16).  —  Dans  les  vallées  de  la  rive  droite 
de  la  Loire  et  de  la  rive  gauche  de  TAnthion.  — 
entre  St-Lambert-des-Levées  (7  kil.)  à  l'E.,  St- 
Glément-des-L.  (3  kil.)  à  l'O. ,  Longné  (7  kil.) 
an  N.,  St-Hilaire-Sl-FIorent  et  Ghènehatte-les- 
TufTeaux  outre-Loire. 

La  route  nationale  de  Briare  à  Angers  forme 
la  grande  lerée  et  borde  le  territoire  vers  S., 
coupée  k  2  kil.  du  bourg  par  le  chemin  de  fer 
d'Orléans  à  Nantes,  qui  y  fait  station,  à  100  m. 
de  l'église.  —  De  la  levée  môme,  devant  Téglise, 
part  le  chemin  d'intérêt  commun  de  St-Martin  à 
Longue. 

La  Loire,  dont  le  cours,  dans  sa  largeur,  dé- 
pend en  partie  de  la  commune,  y  forme  deux 
grandes  lies,  l'Ile  Pistolet  et  Ttle  Languineau  on 
de  Boumois.  —  Entre  deux  et  vis-à-vis  les  Tof- 
feaux,  est  établi  un  bac,  —  L'Authion  forme 
bordure  intérieure  vers  N.,  franchi  par  le  pont 
du  chemin  de  Longue  à  3  kil.  1/2  du  bourg. 

En  dépendent  les  viU.  ou  cantons  de  la  Croix- 
Rouge  (65  mais.,  171  hab.),  de  la  Martinière 
(20  mais.,  55  hab.),  des  Forlineries  (8  mais., 
31  hab.),  des  Pâtures  (30  mais.,  100  hab.),  du 
Glos-Marsais  (32  mais.,  98  hab.),  du  Gué-du- 
Frône  (15  mais.,  68  hab  ),  des  Rioles  (10  mais., 
37  hab.),  des  Monts  (9  mais.,  27  hab.\  de  Ville- 
neuve (11  mais.,  36  hab.),  des  Grands -Ghamps 
(8  mais.,  26  hab.),  du  Gué-d'Arcis  (25  mais., 
86  hab.),  de  Boumois  (53  mais.,  160  hab.),  les 
châteaux  de  Boumois  et  de  la  Poupardière  et 

5  ou  6  écarts. 

Superficie  :  1,473  hectares,  dont  1  en  bois, 

6  en  vignes,  sans  compter    les  rangées  sans 
nombre  parmi  les  arbres  dans  les  champs. 

Population  :  800  communiants  en  moyenne, 
de  1594  à  1615.  —  iôi  feux,  730  hab.  en  1720- 
1726.  —  9ii  hab.  en  1791.  —  i,i93  hab.  en 
1831.  —  i,304  hab.  en  1841.  —  i,306  en  1851.  — 
i4S4  hab.  en  1861.  —  i4i9  hab.  en  1866.  — 
i,08t  hab.  en  1872.  —  i,07i  hab.  en  1876,  — 
en  décroissance  rapide  depuis  l'établissement  du 
chemin  de  fer,  qui  a  presque  anéanti  la  ma- 
rine. 

Le  bourg  (60  mais.,  68  mén.,  176  hab.),  bordé 
vers  N.  par  la  voie  ferrée  et  la  station,  s'étend  le 
long  de  la  levée,  d'où  la  vue  plonge  sur  les  lies 
et  les  coteaux  de  la  rive  gauche.  —  La  richesse 
du  pays  réside  dans  ses  productions  agricoles,  ses 
chanvres,  ses  lins,  ses  froments,  sa  culture  ma- 
raîchère, —  et  la  vente  de  ses  fruits,  notam- 
ment de  pommes,  surtout  de  prunes,  exportées 
sous  le  nom  de  pruneaux  de  Tours. 

Bureau  de  poste  des  Rosiers.  —  Perception 
de  St-Lambert-des-Levées. 

Mairie  et  Maison  d^ école,  construite  par 
adjudication  du  19  octobre  1834,  ~  et  de  nouveau 
par  adjudication  du  6  mars  1858  (archit.  Joly). 
—  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  St-Gharles). 

V Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  Xlll),  adossée 
à  la  levée  que  le  clocher  envahit  de  toute  sa  lar- 
geur, présente  en  plan  un  rectangle  sans  cha- 
pelles  latérales,    allongé   après   coup  de  7    à 


8  met.,  et  de  nouveau  augmenté  d'un  ehawr  n 
rond-point  par   adjudication    du  7   mii  1820 
(archit.  Prieur-Duperray  l'ainé).  Cest  rsneie&M 
chapelle  St- Etienne ,  bâtie  au  xvi*  s.  pow 
suppléer  durant  les  grandes  eaux  an  service  de 
l'église  paroissiale  qui  se  trouvait  dés  lors,  par 
suite  de  la  construction  de  la  levée  et  du  remou 
des  crues,   détachée  en  pleine  Loire  et  ch^Qe 
année  assaillie  par  les  flots,  qui  définitîTene&t 
l'ont  emportée.  Un  plan  du  fleuve,  daté  de  1668. 
la  montre  encore  dans  sa  masse,  rasée  i  haoteu 
d'homme ,  sur  une  haute  motte ,  dont  l'effoodis- 
ment  l'entraîna  avec  les  deux  cimetières  aodtpies  ; 
—  et  le  passeur  du  bac  ne  manque  pis  de  fiire 
résonner  encore  de  son  pic  ferré  les  dernières  fut- 
dations,  qu'il  y  peut  sonder  aux  eaux  basses.  Cesi 
en  l'an  1610  que  la  communion  pascale  fatdoaoée 
pour  la  première  fois  dans  la  chapelle  St-Etienoe. 
Jusqu'en  1610  on  enterrait  dans  l'église  et  du» 
les  «  cimetières  d'amont  et  d'abas  »,  qui  TeoUM- 
raient  ;  l'hiver  de  1626  ruina  église  et  cLmetièm 
Une  dernière  sépulture  y  fut  pourtant  encore  célé- 
brée le  31  août  1637.  Le  dernier  baptême  dat&itdii 
8  décembre  1626.  —  Dès  le  11  février  16S7  de> 
fonts  avaient  été  bénis  dans  la  chapelle  Saut- 
Etienne.  Elle  remplace  depuis  lors  l'église  parois- 
siale dont  le  clocher  apparaissait  debout  eocon 
en  1640.  —  Le  23  juin  1634  le  curé  posa  la  pre- 
mière pierre  du  nouveau  clocher,  où  les  cloches 
furent  suspendues  la  môme  année,  la  veille  de  U 
Toussaint.    L'œuvre,  «  qui   est  tout  de  piem, 
«  même  la  flèche,  attire  l'admiration  de  tOBS  Is 
«  passants  »,  dit  une  note  des  Registres,  -  et 
non  sans  raison.  N'était  l'appareil,  on  croinit 
voir  au  premier  regard  un  clocher  roman.  la  piéiê 
des  fidèles  ayant  sans  doute  essayé  de  reproduire 
l'ancien  clocher  paroissial.  —  La  chapelle  de 
N.-D.-des-Anges,  qui  y  altieot.  fut  coostniite  es 
1665  et  depuis  1720  sert  de  sacristie. 

L'ancien  presbytère,  vendu  nat*,  a  été  racbei^ 
par  le  curé  Michel-Pierre  Launay  et  légaé  par 
lui  le  25  juillet  1813  à  la  commune,  aatoriste 
par  ordonnance  du  9  octobre  1817. 

Le  terrain  du  nouveau  Cimetière  a  été  acquis 
en  1835. 

Tout  le  pays  n'était  qu'un  bois  encore  u 
XI*  s.  qu'entamaient  de  profonds  défricbeDeo^, 
sous  l'action  des  moines  de  St-Florent,  proprié- 
taires de  la  vallée  par  donation  des  comtes.  D  est 
certain  que  tout  au  moins  les  abords  do  firave 
étaient  habités  dès  les  temps  galle  -  romais>< 
comme  l'attestent  les  ruines  trouvées  à  l'EnclsTe. 
V.  ce  mot.  L'existence  d'une  paroisse  est  aoi- 
tatée  dès  la  fin  du  x*  s.  Une  transformation  pf^ 
fonde  surtout  s*est  produite,  à  la  suite  des  tf>- 
vaux  d'ensemble  poursuivis  sous  le  comte  Heari  II 
pour  l'achèvement  des  levées.  —  Dans  cette  t aU^ 
aujourd'hui  si  aplanie,  GeoCTroi  Plantagenet  choiatt 
au  milieu  du  xii*  s.  un  emplacement,  pourra  de 
défenses  naturelles,  difficultate  locontm,  V^ 
y  créer  un  oppidum  fortifié,  poste  awo<* 
entre  Monireuil  et  Doué,  halte  de  gaerre  eatre 
Saumur  et  Angers  (1647).  que  derait  coofrir  $*w 
aucun  doute  la  haute  motte  où  jusqu'au  xvu*  s 
resta  campée  l'église.   Il  fut  délaissé  avec  l» 


SAINT-M 


—  423  — 


SAINT-M 


paix  et  de  bonne  heare  duparal,  remplftcé  à 
distanfie  et  dans  des  eonditions  noafoUes  par  le 
manoir  de  Boamois.  —  L'abbé  de  Sl-Florent, 
seigneur  da  pays,  devait  an  corô  une  rente  an- 
nnelle  de  106  boisseaux  de  blé.  moitié  méteil  et 
froment,  et  le  prieur  de  la  Madeleine,  12  bois- 
seaux de  froment,  12  de  méteil,  12  d'orge  et  de 
fèves. 

Curée  :  Jacq.  iMndeur,  1467.  —  Jacques 

léemercier, —  Ant.  Lebeneiix,  1534.  — 

Jeau  Demyon,  ^  Jean  Daudouet,  qui 

passe  en  juillet  1545  à  la  cure  de  la  Jnbaudiàre. 

—  Jacq.  Regnard,  1560.  —  Franc,  de  Thory, 
en  même  temps  cuié  de  Yivy,  f  ^o  ^i  ^oAt  1663. 

—  Jacq.  Ogier,  1564.  f  le  4  janvier  1593.  — 
Gilles  Texier,  neveu  du  précédent,  f  ^^  ^  ^^P" 
tembre  1623.  *-  Sylvestre  Solduboia,  neveu  du 
précédent.  1623,  f  le  4  novembre  1650.  11  fait 
cette  remarque  sur  ses  registres,  qu'en  1626,  le 
jour  de  la  St-Martin  d'hiver,  Taffluence  fut  si 
grande  «  qu'il  se  trouva  pour  le  salaire  et  offrande 
«  des  Evangilles  environ  de  8  1.  3  s.  t.  »  — 
Innocent  SolduboU,  neveu  du  précédent,  ins- 
tallé le  11  septembre  1648,  f  le  24  septembre 
1670.  —  Ant.  Verrier,  de  Saumur,  1670,  qui 
permute  avec  le  sacriste  de  St-Plerre  de  Saumur. 

—  Charles  Cocquard,  1677.  f  le  22  février  1686. 
âgé  de  67  ans.  —  Charles  Panneau,  février 
1686,  t  le  <S  m&i  ^706.  âgé  de  57  ans.  —  Urbain 
Pelé,  son  neveu,  originaire  de  Tigné,  15  mai 
1706.  t  le  30  mai  1721.  Agé  de  47  ans.  —  Louis 
Parent,  d'Angers.  25  juillet  1721.  f  le  !•'  mars 
1734,  âgé  de  55  ans.  -^  Franc.  Baraie,  d'Angers, 
mars  1734.  qui  résigne.  —  Franc.  Auger,  de 
Saumur,  Ticaire  de  Parnay,  installé  le  l'r  juin 
1756,  qui  résigne.  ~  Mic.-Pierre  Launay  de  la 
Flèche ,  vicaire  de  Yarennes-sous-Montsoreau , 
installé  le  1"  mars  1779,  qui  signe  en  novembre 
1790  «  curé  et  maire  >.  puis  curé  jusqu'au 
90  septembre  1792,  jour  de  la  remise  des  registres 
à  la  commune. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprôtré  de  Bour- 
gaeil,  de  l'Election  et  du  District  de  Saumur. 
fille  n'a  guère  d'autre  histoire  que  le  passage  des 
troupes  ou  des  inondations.  En  1568  le  15  sep- 
tembre le  capitaine  Martigues,  parti  d'Angers 
pour  gagner  Saumur  tout  le  long  de  la  levée  à 
travers  les  postes  huguenots,  trouva  le  dernier, 
campé  dans  l'église  de  St -Martin  et  l'en  expulsa 
à  la  pointe  de  l'épée.  En  mars  1598  tout  le  pays 
était  livré  aux  tours  et  retours  des  gens  de  guerre. 

—  Le  15  mars  1615  la  levée  y  rompt  sous  le  flot; 
quelques  mois  après,  le  13  août,  un  incendie  dé- 
truit la  moitié  du  bourg.  •—  Le  20  août  1616 
nouvelle  venue,  pour  passer  la  Loire,  des  com- 
pagnies de  M.  de  Longueville.  —  Le  2  décembre 
1628.  la  levée  ayant  rompu  entre  Chouzé  et  la 
Chapelle,  l'eau  arrive  dans  le  bouig  entre  11  h^** 
et  minuit  et  montait  déjà  sous  les  lits,  quand  les 
habitants  dormaient  encore.  Un  grand  nombre  de 
fermes  furent  ruinées,  fermiers  et  bestiaux  noyés. 
Le  13  février  suivant  le  flot  revient  par  la  même 
brèche  et  empêche  les  semailles  du  printemps. 
Le  12  janvier  1649.  par  suite  de  la  rupture  de  la 
brèche  Pitot.  elle  monte  d'un  grand  pied  plus 


haut  à  St-Martin  qu'en  1615-  —  En  novembre 
1710,  la  vallée,  envahie  à  la  Chapelle-Blanche, 
reste  un  an  à  la  merci  de  tonte  crue.  Chaque 
paroisse  y  envoie  en  1711  un  travailleur  pour 
combler  la  brèche.  --  En  1724  et  1725  la  levée 
fut  exhaussée  et  élargie  depuis  la  sortie  du 
bourg  jusqu'un  peu  au  delà  des  Fortineries.  En 
décembre  1744  l'eau  monta  encore  jusqu'à  la 
4*  marche  de  la  cuisine  de  la  cure.  —  Y  séjour- 
naient au  bourg  une  brigade  de  gabelle,  ^  et  un 
relai  de  poste  dont  est  maître  Math.  Duboys  en 
1636,  René  Herpin  1662,  Louis  Baranger  1701, 
Claude  Petiteau  1716. 
Maires  :  Launay,  curé  et  maire ,  juin  1790. 

—  René  MiUonneau,  ancien  capucin,  1790- 
1794.  Il  animait  d'une  énergie  révolutionnaire 
toute  la  commune  et,  au  moment  du  siège  d'An- 
gers, quand  on  ne  savait  si  les  Vendéens  se  re- 
pliaient sur  Saumur,  il  avait  entravé  tous  les 
passages  avec  des  charrettes  et  des  abatis.  — 
Urbain  Delamotte,  1*'  fructidor  an  Vlll.  — 
Pierre  Grandmesnil,  29  octobre  1808.  —  U.  De' 
îamotte,  avril  1815.  —  P.  Grandmeënil, 
12  juillet  1815.  —  U.  Delamotte,  17  novembre 
1815.  mort  le  30  avril  1820.  —  René  Bour- 
gery,  30  août  1820.  *-  Jacq.  Deelandea,  30  no- 
vembre 1830.  —  Honoré  Hanry,  installé  le 
9  janvier  1835.  —  Eutrope  Bouché,  1840.  — 
Beaudouin,  1846.  —  Seichet,  1847.  —  Louis- 
Alex.  Allotte,  20  août  1848.  —  Léon  Mayaud, 
14  février  1856,  installé  le  12  mai.  —  Leroux, 
1870,  en  fonctions,  1874. 

Afcb.  de  M.-al-L.  G 194  ;  H  Abb.  dfl  St-Florant,  od  oom- 
prond  Si  volumes  nir  le  domaine  de  St^Martin;  LiTre  N., 
f.  198.  S80,  961.  —  D.  Huvnes,  Mas.,  f.  8S-â.  —  Areh. 
eomm.  Et.-C.  ->  Roger,  Htêt,  it Anjou,  p.  435.  —  CAro». 
d^ Anjou,  I.  888.— Pour  les  loealitea.  voir,  à  leur  article, 
Boumpit,  la  Poupardiére,  les  ForHneriei,  la  Âfadeleine, 

Salnt-Martln-da-BalSf  c»"  et  arrond.  de 
Segré  (11  kil.)  ;  —  à  32  kil.  d'Angers.  —  Ec- 
clesia  Sancti  Martini  de  Bosco  1070  (1*'  Cart. 
St-Serge.  p.  266).  1149  circa  (G  352,  f.  295).  — 
Terra  Sancti  Martini  de  Nemore  1268 
(D.  Houss.,  1071).  —  La  paroisse  de  St  Martin 
dou  Boeis  1315  (Mayenne,  H  180,  f.  14).  ^ 
Sanctus  Martinus  de  Bosco  1326  (G  16).  — 
Entre  Chambeilay  (4  kil.  3/4)  à  l'E.,  Montreuii- 
sur- Maine  (7  kil.  1/2)  au  S.-E.,  la  JaiUe-Yvon 
(6  kil.)  au  N.-E.,  Mootguillon  (2  kil.)  au  N.,  le 
Lion-d'Angers  (9  kil.)  an  S.,  Aviré  (3  kil.  1/2)  et 
Louvaines  (5  kil.)  à  l'O. 

La  route  nationale  d'Angers  à  Caen  Bionte 
directement  du  S.  au  N.  (2  kil.  800  met.)  sur  les 
confins  orientaux  du  territoire,  croisée  à  son 
entrée  même  par  le  chemin  de  grande  communi- 
cation de  Segré  à  Miré,  qui  vient  de  l'O.  à  TE., 

—  et  rejointe  presque  à  sa  sortie,  à  la  Fleur-de- 
Lys,  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Yem, 
qui  monte  du  S.-O.  au  N.-E.  et  s'est  entrecroisé 
avec  le  précédent  dans  le  bouig. 

L'Oudon  forme  la  limite  intérieure  vers  S.  ;  — 
y  naissent  les  ruiss.  de  la  Yauvelle,  limite  en 
partie  vers  l'E.,  de  Danne,  de  Chambeilay,  de 
Beauchène  et  de  la  Courie. 

En  dépendent  les  chat,  de  la  Lizière,  de  Danne, 
du  Percher  et  du  Coudray,  et  71  fermes  ou  écarts. 


SAINT-M 


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SAINT-H 


•  Superficie  :  2,175  heet  dont  58  en  bois. 

PopuîatUm  :  i9t  feox,  875  hftb.  en  1790- 

1796.  —  9M  feu,  1,096  bab.  en  1789.  —  i.05i  h. 

en  1831.  —  i.Oftt  bab.  en  1841.  —  i,i04  bab.  en 

1851.  —  i4iS  b.  en  1861.  —  i,i44b.  en  1866. 

—  ijOS9  h.  en  1879.  —  iJ068  bab.  en  1876,  — 
dont  438  an  bonrg  (131  mais.,  168  mén.),  vienx 
centre  en  partie  seolement  transformé,  qni  garde 
encore  sa  physionomie  antiqne  et  pittoresque  et 
des  files  de  sombres  logis  &  baots  toits  en  dos 
d*Ane,  à  façades  caractérisées,  dont  on,  à  l'entrée, 
Ters  le  Lion-d'Angers,  avec  large  auvent  en 
aTancement  arrondi  et  fenêtre  à  menean  de 
pierre. 

Assemblée  le  dimancbe  le  pins  prôcbe  de 
l'Angevine  (7  septembre). 

Perception  d'Aviré.  —  Bureau  de  poète  dn 
Lion-d'Aiigers. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  acquise  par 
acte  dv  6  décembre  1844,  autorisé  le  4  novembre 
précédent,  et  appropriée  par  adjudication  dn 
97  mars  1845.  —  Ecole  de  fillee, 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Martin  de  Tours  (suc- 
cursale, 5  nivôse  an  XIU),  est  aujourd'hui  (1877) 
en  pleine  reconstruction  (archit.  Beignet),  dans 
le  style  de  transitioD  ximiii*  s.  enjolivé  de 
larges  emprunts  à  la  décoratioo  byzantine  et  de 
la  Renaissance,  —  sur  trois  nefs  et  en  conservant, 
pour  obéir  à  des  exigences  locales,  l'ancien  clo- 
cher, d'ailleurs  sans  style.  Elle  ne  présentait 
plus  qu'un  édifiée  informe,  à  nef  unique  lam- 
brissée en  caréné  de  navire,  avec  entrails  et 
poinçons  apparents,  où  dans  les  murs  latéraux 
seulement  se  montraient  les  traces  d'étroites 
fenêtres  romanes  nues,  sans  moulnre  (xi«  s.); 

—  aux  bras  du  transept,  deux  chapelles,  dont 
une  du  ziv*  s.  à  droite  portant  le  clocher,  ^ 

—  l'autre  à  gauche,  consacrée  à  la  Vierge,  se 
continuait  le  long  du  chœur,  la  voûte  décorée  des 
multiples  complications  de  l'ogive  du  xv*  s.  ;  au 
fond,  un  second  autel  de  la  Vierge,  chargé  d'une 
ridicule  Pieta,  entre  une  Madeleine  eiSt  Jean. 
C'était  l'ancienne  chapeUe  seigneuriale  du  Percher. 

—  Le  grand  autel,  appliqué  au  fond  du  chœur 
en  manière  de  rétable,  comprenait  dans  deux 
niches  les  statues  grotesques  de  St  Jean  et  de 
St  Martin  xviii*  s.;  —  au-dessus,  le  Père 
Etemel,  du  même  style;  -^  mais  dans  le  corps 
central,  figurait  une  Réeurrection  du  Christ, 
remarquable  bas-relief,  dont  les  têtes,  pleines  d'une 
expression  vive  et  vraie,  attestaient  la  main  et  le 
style  d'un  artiste,  absolument  étran<rer  au  reste 
de  la  bâtisse.  C'était  sans  doute  là  tout  ce  qui  res- 
tait de  l'œuvre  élevée  en  1707  par  les  frères  Saint- 
Simon  ;  et  ce  spécimen  si  rare  de  l'art  angevin  a 
été  abattu  et  brisé,  sans  qu'il  se  soit  trouvé  dans 
le  pays  un  amateur  éclairé  pour  le  protéger  ou  le 
recueillir,  sinon  dans  l'église  nouvelle,  au  moins 
dans  quelque  collection ,  —  ne  fût-ce  qn'au 
Miuée  d'Angers,  qui  possède  déjà  depuis  long- 
temps des  fonts  baptismaux  du  un*  s.  provenant 
de  la  même  église. 

Cimetière  neuf  sur  un  terrain  acquis  le 
90  mars  1838,  l'ancien  aliéné  le  !•'  juillet  1837, 
par  autorisation  du  94  avril. 


D  n'y  existe,  quoi  qu'on  en  ait  écrit,  m  dolMi 
ni  autre  trace  antique.  —  si  ce  n'esta  reitriwii 
vers  S.,  de  l'B.  à  1*0..  la  trace  paifailsmest  n- 
connue  de  la  voie  romaine  d'Angers  à  Châlebis, 
qui  n'a  été  détruite  qu'il  y  a  quelques  tîbi^ 
ans.  —  L'église  appartenait  an  xo*  s.  à  Tfsi  ée 
la  JaiUe,  qui,  partant  pour  la  croisade  ven  Ittt 
et  en  peine  d'argent  pour  le  voyage,  en  fit  dos  i 
l'évêque  Ulger  et  reçut  de  lui  300  sols.  L'éfêqpM. 
à  son  tour,  légua  l'église  à  son  Chapitre  (1149  et 
la  cure  est  restée  jusqu'à  la  Révolulîott  à  la  pré- 
sentation dn  chanoine  semainier  de  l'église  d'As- 
gers. 

Curée  .*  Raoul  de  Karadec,  cousin  pmâs 
du  professeur  de  ce  nom,  1386.  —  Henri  Costric. 
qui  permute,  1468.  —  Jean  Louet,  licencié  es* 
lois,  mars  1468  ■«■•-*  René  ^Andigni,  155i 
qui  résigne.  —  Guy  d'Andigné,  nommé  par 
bulles  du  96  mai  1555.  —  Geoffkoy  Moreoa, 
originaire  de  Daon,  où  il  avait  été  vicaire  donat 
90  ans.  1585,  f  le  5  décembre  1013.  Son  registre 
ne  tient  mention  des  décès  qu'à  partir  de  1601  et 
sur  l'ordre  formel  de  l'archidiacre  en  tonnéi.  - 
Geoffroy  Jouenneaux,  1614.— Jean  Ctreu2.164S. 
f  le  98  février  1658.  —  René  Lerojer,  1661.  - 
Alexandre  Dean,  1663,  f  le  19  octobre  1618.  - 
Pierre  Audouin,  1680,  f  le  17  janvier  1682.  - 
Jean  Sureau,  1^9,  qui  résigne  à  la  fin  de  1101. 
11  venait  cette  année  même  de  faire  reconstnire 
le  grand  autel  dont  la  première  pierre  fet  poiie 
le  l«r  mai.  Il  meurt  le  9  juin  1709.  —  Jeta 
Sureau,  son  neveu,  décembre  1707.  f  le  3  dé- 
cembre 1798.  —  Jacq.  Sureau^  vicaire  de  Is 
Chi^Ue-sur-Oudon,  autre  neveu  de  Jeu 
Sureau,  6  décembre  1798,  f  le  97  juia  lléS, 
igé  de  69  ans.  —  Mathieu-René  Sureau  du 
Chasulet,  juillet  1745,  i  le  U  août  1771.  M 
de  54  ans.  —  Louis  Cullerier,  10  oclobfe  1145. 
t  le  14  juin  1790,  âgé  de  53  ans.  —  Jean-Pion 
Lemay,  vicaire  de  St-Pierre  d'Angers,  juia  1190, 
jusqu'au  19  avril  1791,  déporté  en  Sspsgnefle 
septembre  1799.  —  Bourd^t,  vicaire  de  Bnie- 
sur-Longueoée,  élu  le  9  avril  1791. 

Guill.  de  Beaumont  y  possédait  en  1968  u 
domaine  qu'il  donna  au  prieur  et  couvent  d'Avrilk 
en  Beanfort,  acte  conflnné  par  une  bulle  dt 
17  février  1973  Le  prieur  à  ce  titre  y  prétendait 
jusqu'au  xvii*  s.  la  seigneurie  de  panûssi  «t 
céda  ven  1695  tous  ses  droits  pour  une  renie  ast 
seigneurs  du  Pereher  et  de  la  Motte-Fercbani 
seigneurs  pour  moitié  du  fief.  —  En  1788  le  m- 
gneur  du  Pereher  était  seul  reconnu  en  titre. 

La  paroisse  dépendait  de  rArchidiaeonéd'0«tre> 
Maine,  du  Doyenné  de  Graon,  de  l'Ekc* 
tion  d'Angers,  des  Aides  pour  partie  d'Angenet 
de  Chftteaugootier,  du  Grenier  à  sel  de  Gnoa,  di 
District  en  1788-1790  de  Segré.  —  Six  bénéBoen 
s'en  partageaient  les  dtmes,  le  curé,  le  pnMi 
d'AvriUé,  le  collège  de  la  Flèche,  l'abbaye  Siiirt^ 
Aubin  d'Angers,  le  prieur  de  Montrênil-sBr- 
Maine  et  le  chapelain  de  Ste-Barfae. 

Maires  :  René  BriUet,  an  VIII,  défûsnoa- 
naire  en  1813.  —  Jacq.-Joseph-Charles  Bemerd 
de  Danne,  30  avril  1813,  démissionnaiiv  la 
17  septembre  1830.  —  X.emeretcr,  6  odobn 


SAINT-M 


—  426  — 


SAINT-M 


1830.  —  Bauêêon,  1830.  -^  Françoiê,  1844.  — 
Henri  de  Tridem,  1847,  dômisnonnaire  en 
1853.  —  Charles  Bauêsan,  18  mai  1853,  démis- 
sionnaire en  1856.  —  Frano.  Thibault,  8  no- 
▼embre  1856,  installé  le  99.  —  Franc.  Rongère, 
1863.  —  Vieomie  de  Trédem,  1870,  en  fonc- 
tions, 1877. 

Ardi.  de]l.-«l-L.  G  194;  6  35S,  f.S95et914,  f.  18.  — 
Aith.  commim.  Bt.-0.  —  D.  Hoiut.,  9214  et  10717  et  XVI, 
f.  145.— Mbs.  9iS.  —  BiblioL  de  VEt,  de»  Charte»,  1875, 
p.  439.  -^  Pbnr  lei  localités,  voir,  à  leur  artide,  le  Per~ 
cher^  la  Luièrê,  Vilgré,  le  Coudrait  Damu,  la  Charte» 
maie,  etc. 

SsdBt-MarilB-da-FonlllMix,  canton  de  St- 
Georges-snr-Loire  (5  kil.),  arr.  d'Angers  (13  kil.). 

—  Ecelesia  Sancti  Martini  de  Boeco  que  eet 
iuxta  Bellam  Noam  1148  (G  351,  f.  196).  — 
Xa  Ville  de  St-Martin-du-Fouilloux  1333 
(Top.  Grille).  —  Le  Fouilloux  1793.  -^  Du  nom 
d'an  bois  presque  absolument  détruit.  Boscub 
^olZtosus,  qni  couvrait  le  pays,  V.  t.  H,  p.  187. 

—  Sur  an  plateau  boisé,  —  entre  Saint-Jean- 
de-Linières  (4  kil.  1/1)  au  IV.-E.,  Savennières 
au  S.,  Saint-Léger-des-Bois  (3  kil.  1/1)  et  Saint- 
Augustin-des-Bois  (8  kil.)  an  N.,  Saint-Georges- 
sor-L.  à  ro.  et  au  S.-O. 

La  route  nationale  de  Paris  à  Nantes  passe  du 
N.-E.  au  S.-O.,  laissant  à  distance  de  500  met. 
le  bourg  et  reliant  presque  à  sa  sortie  le  chemin 
d'intérêt  commun  de  la  Meignanne,  qui  l'emprunte 
jusqu'à  St-Georges. 

Y  naît  rers  N.  le  miss,  du  Boulet,  affluent  de 
la  Loire. 

En  dépendent  les  bam.  et  vill.  du  Petit-Paris 
(tt  mais.,  104  hab.).  de  l'Olivraie  (16  mais., 
70  hab.),  des  Frémalidres  (9  mais..  14  hab.),  des 
Abattis  (7  mais  ,  13  hab  ),  du  Frêne  (8  mais., 
16  hab.),  de  l'Aubinidre  (9  mais.,  33  hab.).  de  la 
Beulière  (6  mais.,  14  hab.).  des  Maisons-Neuves 
(4  mais.,  17  hab.),  de  la  Griserie  (5  mais.,  18  h.), 
de  la  Bigourne  (4  mais.,  15  hab.),  des  Basses- 
Rairies  (5  mais.,  11  hab.),  de  l'Outinière  (4  m., 
16  hab.),  de  la  Perraudièro  (4  mais.,  19  hab.),  de 
la  Moinerie  (6  mais.,  15  hab.)  et  46  fennes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,481  hect  dont5  hect.  en  vignes, 
185  en  bois. 

Population  :  494  hab.  en  1790.  —  800  hab.  en 
1806.  —  SS7  hab.  en  1831.  —  Si3  hab.  en  1841. 

—  84i  hab.  en  1851.  —  7S8  h.  en  1861.  — 
807  hab.  en  1866.  —  78i  hab.  en  1871.  —  8U  h. 
en  1876,  dont  iOt  hab.  au  bourg  (18  mais., 
35  hab.). 

Bureau  de  poste  de  St-Georges-snr-Loire.  ~ 
Perception  de  Savennières. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite par  adjudication  du  10  décembre  1861 
(arcbit.  Heulin).  —  Ecole  communale  laïque  de 
filUs, 

L'Egliee  (succursale,  5  nivôse  an  XIII)  com- 
prenait une  seule  nef  à  longues  et  étroites  fenêtres 
romanes,  la  façade  à  pignon  restauré  en  1706, 
comme  l'indique  une  date,  avec  portail  à  mul- 
tiples archivoltes  en  retrait,  formées  de  gros  tores 
ronds  xi*  s.  Au-dessus,  dans  un  petit  cadre, 
une  statuette  informe  de  St  Martin  donnant  son 
manteau  à  un  pauvre  ;  —  à  rentrée,  deux  anciens 


bénitiers  de  granit  ;  ^  au  fond  du  chœur,  de 
grossières  peintures  modernes.  Un  bas-côté,  en 
forme  d'appentii  porté  sur  des  poutres  reliées  par 
des  lattes  et  du  bousiUage,  y  a  été  ajouté  en  1813 
avec  les  démolitions  provenant  de  l'église  du 
Petit-Paris,  dont  on  y  apporta  même  la  cloche, 
fondue,  comme  l'indique  une  inscription,  par 
Labry  en  1784.  —  Des  travaux  récents,  doni 
l'adjudication  date  du  16  septembre  1876,  sont 
en  train  de  tout  agrandir  et  transformer. 

Le  Cimetière,  qui  joignait  l'église  vers  l'O., 
a  été  transféré  hors  du  bourg,  sur  un  terrain 
acquis  par  ordonnance  du  11  juillet  1848. 

11  n'existe  ni  peulvan  ni  dolmen  sur  le  terri- 
toire ;  mais  une  grande  voie  pénétrant  vers  l'E. 
aux  Basses-Rairies  et  qui  se  continue  le  long  du 
bois  jusqu'à  la  chaussée,  forme  encore  aujour- 
d'hui limite  au  N.  avec  SirLéger.  L'ancienne 
grande  route  de  Nantes  passait  aussi  par  le  bourg 
même,  jusqu'à  la  construction  au  xviii*  s.  de  la 
route  nouvelle.  —  Sur  le  chemin  du  bourg  à 
Chevigné  il  a  été  trouvé  trois  hachi>s  en  bronze. 

L'église,  dont  la  construction  primitive  peut 
remonter  au  zi*  s.,  appartenait  au  xii*  à  l'évêque 
Ulger,  qui  la  légua  vers  1149  à  son  Chapitre. 
Elle  resta  à  la  présentation  du  chanoine  semai- 
nier de  St-Maurice. 

Curés  :  Jacq.  Richaudeau,  1617.  —  Zacharie 
Ouvrard,  1630.  —  AlaneaUt  1639.  —  Pierre 
Duhouiat,  1654,  1656.  —  Claude  Grézil,  1656, 
1666.  —  i.  Allouet,  janvier  1667.  —  Lel^eu, 
1675,  f  le  10  décembre  1690,  âgé  de  64  ans.  — 
Sylvestre  Jouffray,  1690,  qui  passe  en  1691  au 
prieuré  des  Essarts.  —  P.  Delahaie,  1691, 
mort  en  mai  1695.  —  Charles  Tripier,  garde- 
reliques  du  Chapitre  Sl-Pierre  d'Angers,  mai' 
1695,  t  le  18  janvier  1719,  âgé  de  68  ans.  — 
J.-B.  Chartier,  aoAt  1719,  f  le  17  mai  1756, 
âgé  de  60  ans.  —  Jacq.  Béron,  nommé  le  H  mai 
1756,  t  le  8  mai  1774.  —  Jacq.  Houet,  mai  1774, 
t  en  juillet  1781.  —  Gilles  Houet,  précédem- 
ment vicaire  de  son  oncle,  installé  le  11  juillet 
1781.  Il  refusa  le  serment  et  fut  déporté  en 
Espagne  en  septembre  1791. 

La  paroisse  relevait  de  l'Archidiaconé  d'Outre- 
Maine,  du  Doyenné  de  (^ndé,  de  l'Election  et  des 
Aides  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  d'Ingrandes,  du 
District  en  1788  de  SMîeorges,  en  1790  d'Angera. 

Presque  jusqu'au  milieu  du  bourg  son  ressort 
était  resserré  et  depuis  le  xii*  s.  au  moins 
amoindri  par  le  voisinage  de  la  paroisse  du  Petit- 
Paris,  y.  ce  mot,  qui  y  a  été  réunie  définitive- 
ment mais  seulement  au  Concordat  —  et  non 
sans  de  vives  prétentions  à  la  supplanter. 

Maires  :  Viens  Minard,  10  messidor  an  ViU. 
—  Boumier,  1831.  —  Franc.  Coltn,  1834.  — 
V.  Martin,  1837,  démissionnaire  le  10  août 
1840.  —  Fr.  Méron,  octobre  1840.  —  Benj. 
JLe^ueu,  8  juillet  1851.  installé  le  15,  démission- 
naire le  1  juin  1857.  —  Mich.  Ménard,  4  juin 
1857,  insullé  le  9.  —  Portier,  1865,  en  fonc- 
tions, 1877. 

Areb.  d»  M.-ei-L.  G  191  ;  G  SSt,  f.  996.— Aétoorr  areh, 
1860,  p.  58.— Areh.  oomm.  Bt.-G.^Note  Mm.  dB  M.  l'abbé 
AUard.  —  Pour  les  localités,  iroir  BeUeonme,  Petù-Pmrie, 
VGlivrme,  tes  FrémaUèree,  rEpmaïf,  la  Bsnnetrie,  etc. 


SAINT-M 


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SAINT-M 


SalBt-MAtlnivlB ,  canton  des  Ponls-de-Cé 
(i7  kil.).  arrond.  d'Angers  (21  kit.).  —  L'iglitt 
et  aumoïïnerit  de  M^  Si  Maturin  en  la 
paroiêse  de  St-Rémy^la-Varenne,  ou  pays 
de  vallée  1401  (G  Gares).  —  St-Mathurin  sur 
la  levée  1504  (G  Ghap.  St-Maimbenf)-  —  Véglise 
parochial  de  SUMathurin  sur  la  levée  1574 
(G  Gares).  —  Sancti  Mathurini  supra  leva- 
tam  parochia,  Balle  de  1654  (Ibid.).  —  La 
paroisse  de  St-Rémy  en  Vallée  autrement 
St-Mathurin  1668  CEe.-G).  —  Port-la-Vallée 
1793.  —  Sur  la  le? de  et  dans  la  yallée  de  la  rive 
droite  de  la  Loire,  ~  entce  la  Ménitré  (4  kil.) 
à  VE.,  la  Boballe  (6  kil.  1/2)  à  rO.,  Gomô 
et  Mazé  (7  kil.)  aa  N.,  Gohier  et  Saint-Rémy 
snr  la  rive  gauche  de  la  Loire  qai  forme  la 
limite  vers  S. 

Un  pont  saspenda  Ty  traverse,  vis-à-vis  le 
bourg,  -^  dont  la  construction,  autorisée  le  11  mai 
1839,  a  coûté  375,000  fr.  —  Un  péage  y  a  été 
concédé  par  ordonnance  du  21  mars  1840  pour 
85  ans  à  partir  de  1845.  —  La  route  nationale 
de  Briare  borde  la  rive,  longée  à  distance  de 
100  à  800  met.  par  le  chemin  de  fer  d'Orléans 
qui  établit  une  station,  derrière  le  bourg,  vers 
Nord.  T  aboutit  le  chemin  de  grande  communica- 
tion de  Mazé  à  Beaulieu,  et  plus  loin  vers  TO. 
le  chemin  d'intérêt  commun  de  Corné. 

En  dépendent  les  ham. ,  vill.  on  cantons,  moins 
en  groupes  que  par  rues  alignées  le  long  des  che* 
mins,  du  Yoisinay  (45  mais.,  125  hab.)t  de  la 
Marsaulaie  (94  mais.,  237  hab.),  de  Charbonnier 
(16  mais.,  40  bab.)i  de  la  Rue-Maugin  (11  mais., 
34  bab.)i  de  la  Bougette  (9  mais.,  29  hab.),  da 
Palluau  (10  mais.,  23  hab.).  de  la  Rue-du-Bec 
(10  mais. .  20  hab.),  du  Carrefour  (7  mais.,  20  h.)» 
du  Gravier  (4  mais.,  11  hab.),  de  la  Grande- 
Rue  (39  mais.,  92  hab.),  de  la  Courte-Rue 
(19  mais.,  57  hab.),  du  Chemin  -  du  -  Moulin 
(25  mais.,  80  hab.),  de  Bonrgnabeau  (3  mais., 
9  hab.),  de  la  Cbalolière  (8  mais.,  31  hab.),  de  la 
Courtinière  (10  mais.,  27  hab.),  des  Ganandières 
(15  mais.,  42  hab.),  des  Coins  (17  mais.,  56  hab.), 
de  l'Herbelolière  (3  mais.,  9  hab),  de  la  Rue- 
de-la-Croii  (30  mais.,  97  hab.)i  du  Grand-Che- 
min (I  mais.,  9  hab.),  du  Pitolay  (7  mais.,  33  h.), 
du  Pont-Foulon  (7  mais.,  19  hab.),  do  Subidor 
(4  mais.,  10  hab.),  de  Bellenone  (47 mais.,  134 h.), 
de  Brault  (19  mais.,  56  hab.),  de  la  Frênaie 
(6  mais.,  24  hab.),  de  la  Petite-Rue-du- Râteau 
(25  mais.,  73  hab.),  du  Patis-Potier  26  mais.,. 
74  hab.),  de  la  Grande-Rue-du-Rateau  (21  mais. , 
70  hab.),  de  la  Roulière  (10  mais.,  25  hab.),  du 
Gué-de-i'Aune  (15  mais.,  44  hab.),  des  Boires 
(11  mais.,  37  hab.),  de  la  Grande-Levée  (42  m., 
133  hab),  du  Boorg-Joly  (30  mais.,  79  hab.)  et 
3  ou  4  écarts. 

Superficie  :  1,951  hectares,  dont  5  hect.  en 
vignes,  sans  compter  les  rangs  alignés  dans  les 
champs. 

Population  :  t,345  hab.  en  1793.  —  f,950  h., 
en  1806.  —  2.702  hab.  en  1831.  —  tJ63  hab.  en 
1841.  —  2,0^1  hab.  en  1851.  —  Î,92S  hab.  en 
1856.  —  t,860  hab.  en  1861.  —  Î,7i8  hab.  en 
1866.  —  i,5$0  hab.  en  1872.  —  S,S09  hab.  en 


1876,  —  en  déeroissaDce  depuis  28  ans,  •  dosi 
601  btf>.,  153  mais.,  212  mén.)  au  booif,  eoos- 
truit  tout  entier  sur  la  levée  où  aboatismi  b 
long  de  la  Loire  les  chemins  qui  le  rttttehsat  ni 
cantons  champêtres. 

Opulentes  cultures  de  céréales,  ~  snrtott  4b 
chanvres,  qui  atteignent  3  à  4  met  de  his- 
teur  ;  —  minoterie  à  vapeur  établie  eo  IMO  i 
VE.  du  bourg. 

Marché  tous  les  vendredis.  —  Assemblée  le 
dimanche  qui  suit  la  St-Mathurin  (9  mai). 

jRecette  de  poste,  —  Chef-lieu  de  percep- 
tion pour  la  Boballe,  la  Daguenière,  la  Méoilré, 
et  St  Mathurin. 

Mairie,  avec  Ecole  eommunale  de  j^orçont, 
construite  par  adjudication  du  2  juillet  18M.  - 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  U  Salle  de  Vilûen, 
construite  en  1850. 

L'Eglise,  succursale  ^5  nivêse  an  Xlli,  avec 
vicariat,  10  septembre  1818)  s'élève  sur  la  lefée, 
au  fond  d'une  place,  faisant  face  au  S.  Un  arrM 
du  12  mai  1838  en  mit  la  construction  aa  cos- 
cours,  où  le  projet  de  M.  François  Ville»,  qui  i 
été  exécuté,  obtint  le  premier  rang.  Il  cosprad 
une  basilique  à  3  nefs,  précédée  d'un  péristyle, 
la  façade  principale  surmontée  d'un  doeber  arec 
dôme  et  lanterne,  le  chœur  circulaire  et  de  dia- 
mètre réduit.  Les  travaux,  adjugés  le  13  aoAi 

1840,  furent  abandonnés  dés  octobre  1843  pir 
les  entrepreneurs  et  continués  jusqu'en  1846  par 
la  commune.  L'œuvre  en  souffrit  et  dot  èin 
presque  aussitôt  consolidée.  A  l'intérieur,  riso  i 
signaler  qu'une  médiocre  Adoration  des  Ber- 
gers. 

L'ancienne  église  orientée  formait  l'angle  S.-0. 
de  la  place  acmelle,  sur  la  me  même,  qa'efle 
envahissait  à  demi.  Un  dessin  par  M.  E.  Dais* 
ville  la  représentait  à  l'Exposition  d'Aogen  de 

1841.  Elle  a  été  détruite  en  juin  1856. 

Le  Presbytère,  acquis  le  26  décembre  iW. 
a  été  restauré  et  agrandie  en  1864. 

Le  Cimetière  a  été  reporté  du  centre  es 
bourg  sur  le  terrain  de  la  Vilaine,  acqaisptr 
autorisation  du  8  juin  1825.  L'enclos  a  été  re- 
construit en  1865  avec  grille  en  fer  entre  dess 
élégants  piliers. 

J'ai  décrit  déjà  la  découverte  faite  an  Ckar- 
donnet,  V.  ce  mot,  t.  I,  p.  626,  de  12  tombeaai. 
dont  5  au  moins  chrétiens,  et  probablesssnt  d« 
IV*  au  V*  s.  Un  dessin  a  été  donné  de  la  pris- 
cipale  sépulture  par  le  Bulletin  du  ComiU 
dt archéologie,  1853,  p.  41. 

Mais  tout  ce  pays,  aujourd'hui  si  opulent,  restut 
jusqu'au  xv*  s.  habité  «  de  moult  povres  leai  * 
en  peine  de  vivre,  épars  sur  la  tarde  ou  dsas  les 
défrichements  humides  de  la  vallée.  Un  eaotrede 
secours  spirituel  s'était  établi  depuis  1335  à  U 
Marsaulaie.  Le  seigneur  du  Verger,  près  Seiches, 
Philippon  Desvaux  ou  Desbans,  fonda  sor  U 
levée  même  dans  les  derniers  jours  du  :uv«i. 
«  une  povre  chapelle  ou  aumosnerie  »  ane  as 
chapelain,  à  qui  par  «  grant  pitié  qui  f ost  io<^ 
«  solitaire,  en  temps  d'iver,  il  n'avoit  poer  soj 
c  reconcilier  et  conforter  aucun  autre  ehapeUu 
«  de  son  estât  et  pour  raccroiisement  de  dins 


SAINT-M 


—  427  — 


SAINT-M 


«  serfice  et  poar  réconciliation  de  tont  le  peuple 
«illeeqves  environ  habitant  et  aussi  poar  la 
«  réception  et  norrissement  des  pauvres  >,  il 
donna  par  ane  fondation  nouvelle  an  compagnon, 
lenn  de  chanter  messe  et  de  résider  avec  lai. 
Il  devait  de  plus  «  introduire  en  la  foy  les  en- 
«  fens  qui  illecqnes  vendront  et  desquels  il  sera 
«  requis ,  c'est  assavoir  leur  apprendre  pour 
«  nyent  le  A.  B.  G.  D.,  le  Pater  noster,  Ave 
«  Maria,  Credo,  Benedicite,  Te  agimus,  le 
•  Misereaiur,  le  Confiteor,  les  Sanctus,  les 
«  Agnue  et  le  DominuB  pronua,  tant  qu'ilz  le 
c  sachent  par  cuer,  ...  et  s'il  est  requis  de  plus 
«  avant  les  introduire,  non  mie  qu'il  y  soit  tenu, 
«  si  non  o  salaire  compectant  ».  Le  bienfaiteur 
pensant  aux  pauvres  gens  qui,  en  temps  de 
carême  «  et  allant  k  la  cuillecte  »,  étaient  obligés 
d'emprunter  le  blé  «  dont  ils  vivent  à  moult  grant 
c  douleur  et  peine  »,  prescrit  encore,  qu'on  divise 
eu  deux  parties  le  plus  grand  grenier  de  sa  grange 
et  qu'on  y  tienne  en  dépôt  dans  Tune  6  setiers  de 
seigle,  et  dans  l'autre  6  setiers  de  fèves,  pour  les 
prêter  aux  pauvres  gens  à  raison  de  6  ou  13  bois- 
seaux, c  selon  la  charge  d'enfans,  aux  plus  £oaf- 
c  f retoux  »,  sans  aucun  salaire  ni  intérêt  et  sous  la 
seule  promesse  «  en  bonne  foy  »  de  le  restituer 
à  la  récolte  prochaine  ou  même  «  jusqu'à  ce  que 
n  Dien  leur  donne  de  quoy  ou  à  eulx  ou  à  leurs 
<  héritiers  »,  avec  défense  expresse  de  réclamer 
la  dette.  Je  ne  me  souviens  pas  avoir  rencontré 
nulle  part  à  pareille  date  aucane  fondation  de 
sentiment  aussi  charitablement  inspiré. 

La  chapelle  de  l'auménerie,  ainsi  constituée, 
fat  érigée  en  cure  par  décret  épiscopal  du 
2S  mars  1406,  —  mais  bien  que  plus  tard  encore 
des  titres  et  même  des  actes  d'autorité  souve- 
raine lui  attribuent  ce  titre  et  qu'elle  y  possédât 
des  fonts  baptismaux  depuis  environ  1570  et  un 
cimetière,  elle  reste  tout  au  moins  à  partir  du 
xyf  s.,  absolument  réduite  au  rôle  de  simple 
fillette  de  la  paroisse  riveraine  de  St-Rémy-la- 
Varenne  et  de  fait  qualifiée  telle  ou  annexe  dans 
les  visites  de  l'archidiacre.  Un  simple  vicaire  y 
réside,  un  desservant  sans  autre  qualité,  et  le 
curé  de  St-Rémy  reste  le   titulaire  incontesté. 

La  chapelle  a  été  rebâtie  en  «  1548,  la  vigille 
«  sainct  Laorens,  de  ceste  nef  furent  pris  les 
«  fondemeos  »  ;  —  de  nouveau,  en  partie  tout  au 
moins,  en  1598,  —  comme  l'indiquent  les  inscrip- 
tions recueillies  au  Hasée  d'Angers.  —  Le  clocher 
en  fut  construit  en  1604,  le  lambris  commencé 
en  1612  par  Potier,  maître  menuisier  de  Beau- 
forl ,  la  première  pierre  du  grand  autel  k  la 
Romaine  posée  le  17  juin  1761,  en  présence  du 
syndic  André  Amonet,  les  fonts  de  marbre  le 
90  juin  1763. 

Le  premier  curé  Gervais-Marie  Lejau,  élu 
constitutionnellement  en  1791,  se  démit  de  toutes 
fonctions  ecclésiastiques,  avec  son  vicaire  Dra- 
peau, le  15  pluviôse  an  II. 

l'y  trouve  en  1579  Germain  Bichon,  «  tenant 
c  les  escoles  »,  en  1598  Ant.  de  Yallières,  prêtre, 
chapelain  et  principal  du  collège,  inhumé  le 
30  mai  1707,  —  René-Et.-Jos.  Langlois,  laïc, 
maître  d'école  en  1774. 


Nulle  autre  histoire  d'ailleurs  oomme  pour 
toutes  les  paroisses  de  la  Levée,  que  te  passage 
des  gens  de  guerre  ou  la  crue  du  flot.  —  La  place 
devient  un  point  important  de  défense  pendant 
les  guerres  religieuses.  Beaumanoir-Lavardin  et 
Montgommery,  qui  l'occupent  avec  les  Huguenots, 
en  sont  expulsés  en  septembre  1568  par  les  ca- 
tholiques de  Martigues  et  de  Puygaillard.  En  mai 
1593  Pnicharic  y  élève  une  redoute  pour  couper 
le  chemin  aux  ligueurs.  —  En  1615  un  autre 
poste  y  campe  pour  empêcher  le  passage  du 
prince  de  Gondé.  —  Le  16  juin  1619,  Marie  de 
Médicis,  revenant  du  Verger,  se  repose  à  YEcu 
de  France  et,  sans  pouvoir  s'arrêter,  pour 
être  marraine  de  l'enfant  de  Pierre  Lorier,  se  fait 
représenter  au  baptême  par  Charles  de  la  Gran- 
dière,  seigneur  de  Montgeoflfroy,  et  sa  femme.  — 
Sans  parler  des  désastres  du  pays  d'amont,  qui 
ravagent  toute  la  vallée,  la  levée  rompt  sur  la 
paroisse  même  le  15  mars  1615  an  Port-Pi|^ault, 
—  le  5  février  1638  en  deux  autres  endroits,  — 
dans  la  nuit  du  20  au  21  janvier  1669,  sur  trois 
points,  à  la  Grande-Levée,  sous  le  presbytère  et 
au  milieu  du  bourg,  emportant  le  logis  de  l'hô- 
pital et  partie  du  Lton-d'Or- 

La  paroisse  faisait  partie  du  comté  de  Beau- 
fort  et  avait  pour  seigneur  en  1789  Monsieur, 
frère  du  Roi.  --  Elle  dépendait  de  l'Election,  du 
Grenier  à  sel  et  du  District  d'Angers  et  devint  le 
centre  d'un  canton  en  1790,  comprenant  Sorges, 
la  Dagueoière  et  la  Bohalle.  —  Le  sol  encore  à 
cette  date  formait  un  cloaque,  infestant  la  vallée  de 
maladies  épidémiques.  —  Une  brigade  des  fermes 
résidait  au  bourg  depuis  le  zvii*  s.  Le  pays  était 
accablé  surtout  par  le  logement  des  soldats  de 
passage.  —  Ce  fut  sous  la  Révolution  une  des 
communes  les  plus  patriotes,  dont  la  garde  natio- 
nale demanda  dès  les  premiers  jours  de  l'insurrec- 
tion vendéenne,  d'aller  tenir  garnison  à  Saumur. 

La  paroisse  ou  enclave  de  la  Marsaulaie,  Y.  ce 
mot,  y  a  été  réunie  définitivement  dès  avant  le 
Concordat.  Par  contre  une  partie  du  territoire  a 
été  détachée  en  1824  pour  constituer  la  commune 
de  la  Ménitré. 

Maires  :  Daniel-Louis  Daillé,  an  III.  ^ 
Anne-Julie-Pierre  Rogeron,  notaire  depuis  1776, 
membre  du  District  d'Angers  en  1790,  destitué 
par  arrêté  des  représentants  du  peuple  du  6  oc- 
tobre 1793,  président  du  canton  en  l'an  IV,  nommé 
maire  le  10  messidor  an  VIII.  —  D.  L.  Daillé, 
avril  1815.  —  Rogeron,  12  juillet  1815.  — 
Jean  Emery,  l"  juin  1816.  —  Jos.-Anne  Le 
Gaigneux,  23  juillet  1816,  insUllé  le  19  août 
—  Mathurin  Emery,  14  janvier  1826,  démission- 
naire le  29  septembre  1832.  —  Elie  PeU , 
24  octobre  1832.  —  Toussaini-Louis  Joulain, 
2  août  1843.  —  Victor  Ogereau,  3  avril  1844.  ^ 
T.-L.  Joulain,  8  août  1848,  démissionnaire  en 
1853.  —  Pierre  T\jou,  12  décembre  1853,  ins- 
Ullé le  16.  —  Pinault,  1867,  en  fonctions, 
1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  24  et  190:  G  Gutm.  —  Arch.  comiii* 
Et  .-G.  —  Ghartriw  dn  cliât  do  verger.  -^  Nouo.  archéoL, 
n-90el48.— Bodfai,  t.  I.  p.  998-290.  —  Ménige,  JSrùf. 
de  Sablé,  p.  935.  —  Bépert,  artkM.,  1860,  p.  961  ;  1609. 
p.  4045  et  391-395  ;  mi,  p.  106-107  ;  1868,  p.  919  et  934* 


SAINT-M 


—  «8  — 


SAINT-M 


hw II  Amm  é'A^hm,  ftti,  1. 1,  p.  SB9;  L  D, 
"Bmikt.  eu  Cam.  Stt.,  fftt,  p.  41.  ^  liofar, 
"Ai^.  p.  m-^U.  "  Afch.  aH-ÏAMn  ]»Vs. 
r.  SSw  —  PMr  l«  loealiiés.  iroir ,  à  tev  artfdaTte  lte«m- 
Mf.  le  CAtf^eomwf ,  TBec^Hùm»,  U  Etrbeiùtiire,  fa  Xé- 
èrmirie,  la  ComHidèrt,  Im  VmMtièm,  dUi. 


(le  Petit-),   aatremeDt   la 
Croix 'Jonchbre,  V.  ce  mot. 

talat-MMUP,  TiU.»  e**  da  Toureil.  —  /n 
Andegaoensem  pagum  in  moiuuterio,  quod 
dicitur  Glannafolium,  in  quo  venerabiliB 
Maunu,  patrie  Benedictidùcipulus,...vide' 
fur,.,  prœeêêe  500  cirea  (Gart.  St-Manr.  fol.  16; 
Bodin,  Saumur,  l,  530).  —  Prœdium  quod 
Glannafolium  dicehatur  ti«  s.  (Bolland,  jan- 
vier. II,  328).  —  Cella  nomine  Glannafolium 
1036  (Cart.  de  Sl-Manr,  ch.  33).  —  Sanctuê 
Mauruê  in  Glannafolio  185S  (Haoréaa, 
fol.  784).  —  En  Poitou  ...  cilz  mosfera  ... 
appelé  Glannefouele9  ...  (D.  Boaqnet,  in,S96). 

Son  vocable  primitif  est  Glanna  on  GUmna, 
—  comme  celai  de  St-Florent-le-Vieil,  —  accru  ici 
d'une  déêinence  popalaira,  Glannafolium,  in- 
diquant fans  doate  les  bois  d'alenCoar,  —  comme 
à  Sl-Florent,  on  snflfixe  indiquait  la  montagne, 
monê  Glonna.  —  Le  pays  doit  son  nom  non- 
▼ean  an  grand  saint,  qui  le  premier  en  France 
▼int  inangorer  là,  dans  ce  petit  vallon  aojoor- 
dlioi  si  onbiié,  la  grande  règle  Bénédictine,  mère 
de  tant  d'œavres  illnstres.  Né  vers  51S  dans  une 
famille  patricienne  de  Rome,  il  fat  confié  à  Tige 
de  IS  ans  à  St  Benott,  qui  se  l'associa  bientôt  et 
tout  jeane  encore  dans  la  direction  da  monastère 
da  Mont-Gassin.  En  décembre  541  une  dépata- 
tion  l'y  vint  trouver  de  la  part  de  Tévèque  du 
Mans,  qui  sollicitait  l'envoi  d'une  colonie  de  reli- 
gieux, avec  toute  promesse  de  bienvenue.  Saint 
Manr  fut  désigné  par  son  maître  et  partit  le 
S  Janvier  54S,  avec  4  compagnons,  Antoine, 
Constantinien ,  SimpUcien  et  Faustus.  Ce  dernier 
devait  revoir  l'Italie  et  plus  tard  raconter  le 
voyage  et  l'œuvre  de  la  mission.  A  Orléans  la 
petite  troupe  apprit  la  mort  de  l'évèque  qui  les 
avait  conviés ,  et  son  remplacement  par  un 
ennemi;  mais  Harderade,  qui  conduisait  les 
apôtres,  leur  offrit  une  retraite  sûre  et  honorée 
sur  le  domaine  de  son  cousin  Florus,  homme 
puissant  à  la  cour  du  roi  d'Auslrasie,  Théode- 
bert.  C'était  le  seigneur  de  Glanfeuil,  qui  les 
reçut  avec  des  larmes  de  joie.  Florus  fit  un  don 
solennel  du  domaine  à  St  Maur,  lui  confia  le 
lendemain  son  fils  Bertulfe,  âgé  de  8  ans,  et 
lui-même  bientôt  prit  l'habit  monastique,  en  pré- 
sence du  roi  Théodebert  qui  voulut  assister  à  la 
cérémonie.  En  même  temps  s'élevaient  des  cons- 
tructions dignes  de  l'œuvre  nouvelle  et  qui  com- 
prenaient 4  églises,  dédiées  la  première  à  St  Martin, 
la  deuxième  et  la  principale  à  St  Pierre,  la  troi- 
sième à  St  Séverin,  la  quatrième  à  St  Michel, 
dans  une  tour  carrée,  qui  gardait  l'entrée  du 
monastère.  L'évèque  Eutropc  vint  bénir  en  551 
l'achèvement  des  travaux,  entrepris  depuis  8  ans. 
Vers  560  la  maison  reçut  la  visite  du  roi  Glolaire, 
qui  reconnut  aux  religieux  le  privilège  d'élire 
leur  abbé.  —  Vers  le  même  temps  mourut  Florus 
(91  août  560),  dont  le  nom  fut  inscrit  sur  la 


fiste  dfls  oMDliBwevx.  Poor  téptK  et  coeluii  It 
dévebppemeiit  de  sa  fondatioB,  St  Iw  ma 
aiTêté  à  140  le  càiflre  des  frères.  Um  épidteii 
en  enleva  aoas  ses  yeux  en  cinq  moii  116,  doit 
deax  des  quatre  Italiens,  ConstiatiBieD  et  àt- 
toine.  —  Enfin,  rœsvre  die  nouveau  usarée  pir 
de  nombreuses  reemes,  il  déposa  en  S80  toiiB 
autorité  et  d'un  eonsentement  comatB  dénpi 
pour  lui  succéder  Bertulfe,  le  fils  de  lev  biet* 
faiieur  ;  puis  il  se  retira  avec  deuxdisciplei,  dus 
une  humble  retraite,  domimcula,  qi^il  Vtert 
fait  bâtir  près  l'église  Saint-Martin.  Il  j  Boanit 
le  15  janvier  583  ou  884.  âgé  de  11  tas.  et  ht 
inhumé  dans  Féglise  St-Martin.  au  eèlé  dniidi 
grand  autel.  —  Sa  vie,  racontée  par  Fiastas. 
n'a  été  connue  en  Gaule  qu'au  ix*  s.  et  bim  « 
lumière  par  l'abbé  Eudes,  (Mo,  qii,  Fijui 
acquise  par  hasard  d'un  clerc,  eut  le  toit  d'y 
ajouter  des  élégances  et  quelques  détails  errooèa. 
qui  n'en  peuvent  infirmer  raulbenlieilé.  Bunf 
^en    est  pourtant    autorisé    pour  lier  uèae 
l'existence  de  St  Maur;   Baillet,  au  eoainiie. 
en  reconnaît  deux,  en  niant  que  le  eecoad  fit  k 
disciple  de  St  Benoit  ;  —  mais  Oom  Ruiaiit  «lia- 
billon  ont  su  défendre  et  maintenir  la  tndiiioi 
Bénédictine. 

L'œuvre  se  continua  prospèie  jusqu'au  règaedi     < 
Pépin  le  Bref,  qui,  s'emparant  des  biens  (féiliK. 
fit  don  de  Glanfeuil  à  Gaidulfe,  de  Raveiw 
Celui-ci  se  plut  à  persécuter  les  moiaes,  qui.  ré- 
duiu  à  14,  quittèrent  leur  règle,  prirent  l'hibii 
des  chanoines  et  furent  expulsés  au  profit  dfu 
petit  groupe  de  clercs  séculiers.  Gaidulfe  bieaiai 
abattit  égUses  et  monastère  et  emporta  à  Ao|«n 
le  mobilier  des  autels  et  les  chartes ,  mais  U  périt 
dans  un  banquet,  frappé  par  le  poignard  Tesfetf 
d'un  des  religieux.  La  ruine  était  complète,  qiuB^ 
le  comte  Roifo,  gendre  de  Ghariemagne,  rebiiii 
l'église  sous  le  vocable  de  St  Sauveur,  et  j  (il 
venir  des  moines  d'abord  de  Marmoutier,  pou  di 
St-Pierre>des-Fo8sés  près  Paris,  où  son  ooosu 
Gausbert  était  religieux.  L'abbé  Ingelbert  j  tîbi 
installer,  sous  la  direction   de  ce  denier,  itf 
colonie  nouvelle,  tout  en  réservant  dès  lors  à  son 
abbaye,  s'il  fallait  en  croire  divers  actes  d'alto* 
rite  incertaine,   une  suprématie   entière.  Casi 
pourUnt  plutôt  à  fabbaye  du  Mont-Casân,  qee 
devait  revenir  cette  suaeraineté  et  sur  sa  réeliB»* 
tion  elle  en  obtint  la  reconnaissance  de  U  ooor 
romaine  et  de  l'Empereur. 

Sous  le  gouvernement  de  l'abbé  Ebrou 
(840  cirea),  Saint-Maur  reprend  un  reste  d*iO' 
dépendance  sans  qu'on  le  trouve  autrement  qv* 
lifié  que  d'un  humble  titre,  monostertohim 
L'invasion  normande  anéantit  touL  Le  pessaf* 
des  barbares  pendant  cinquante  ans  (853-90S)  j 
fait  place  nette.  Les  moines  fuient  dès  U  pn* 
mière  heure,  emportant  les  reliques  du  foadsMr- 
Réfugiés  d'abord  en  Bourgogne,  Chartes  le  CbiBM 
les  rappelle  à  SuPierre-des-Fossés,  qui  prend  dès 
lors,  comme  l'abbaye  Angevine,  le  nom  dn  mîbi 
patron.  Elle  devait  conserver  pendant  près  de 
IX  s.  sa  châsse  vénérée,  qui  ne  fut  transférés  ^e 
le  30  août  1750  à  St-Germain-des-Prés  et  s'j 
trouvait  encore  à  la  Révolution. 


I 


SAINT-M 


—  429  — 


SAINT-M 


L'orage  passé,  un  petit  groupe  revint  camper 
an  bord  de  la  Loire,  dans  les  mines,  et  ré- 
tablir une  modeste  chapelle,  simple  annexe  des 
Fossés,  sons  la  direcdon  d'an  simple  prieur, 

—  Durand,  vers  1005,  Guillaume, Ca- 

dilon,  iOéS,  Durand,  1066,  Pierre,  1067,  qoi 
dans  certains  actes  est  même  qualifié  abbé,  Mah 
heri,  1090.  —  Dès  les  premières  années  da  xi*  s. 
l*abbé  des  Fossés  arait  reconstruit  les  bâtiments  mo- 
nastiques et,  à  sa  prière,  l'éTÔque  d'Angers,  Hubert, 
les  Tint  consacrer  en  1039  sous  l'invocation  de  St 
Sauveur,  que  devait  remplacer  bientôt  le  nom  popu- 
laire de  St  Maur,  en  présence  du  comte  Geoffroy, 
de  la  comtesse  Agnès  et  des  grands  «  de  son 
«  royaume  » ,  regni  aui.  Le  pape  Urbain  II, 
s'y  arrêta,  se  rendant  au  Concile  de  Tours,  et  les 
religieux,  le  comte,  l'évèque,  le  pressèrent  de 
rendre  à  la  maison,  pillée  par  des  étrangers,  sa 
dignité  abbatiale  en  renouvelant  ses  relations  an- 
tiques avec  l'abbaye-mère  du  Mont-Gassin.  Une 
bulle  du  SI  mars  1096  ii«  s.,  rendue  après  une 
discussion  solennelle  dans  le  Concile  même,  con- 
sacra ces  vœux,  déjà  exaucés  depuis  1095  par  la 
nomination  d'un  abbé  en  titre,  Gérard,  prieur  de 
l'abbaye  St-Aubin  d'Angers.  —  Le  3  septembre 
1119  le  pape  Callixte  II  consacra  l'église  re- 
construite et  célébra  la  translation  des  reliques 
retrouvées  des  premiers  religieux;  —  mais  le 
principal  trésor,  le  corps  du  fondateur,  restait  en 
pays  lointain  et  par  suite  s'étaient  perdus  la  fer- 
veur des  foules  et  le  renom  des  miracles.  L'abbaye 
même  au  xiii*  s.  n'occupe  que  le  dernier  rang 
dans  les  synodes.  En  1S71  elle  obtient  de  se  dé- 
gager de  la  suprématie,  devenue  importune,  du 
Mont-Gassin  et  de  rentrer  sous  l'autorité  immé- 
diate de  l'évèque,  mais  sans  y  trouver  chance 
meilleure  de  prospérité.  Les  misères  des  temps 
s'y  joignirent,  puis  les  guerres,  qui  dans  sa  situa- 
tion, dominant  le  grand  passage  de  deux  routes 
et  de  la  Loire,  en  faisait  un  point  désigné  à  toute 
occupation  militaire.  —  Chassés  de  Saumur  en 
1369,  les  Anglais,  commandés  par  Cressewelle  et 
Calviley,  prirent  logis  à  St-Maur  et  pendant  un 
an  rançonnèrent  le  pays.  Après  la  victoire  de 
Pontvallain,  Dugut^lin  vint  en  force  faire 
sommation  aux  deux  chefs,  qu'il  avait  connus 
aux  guerres  d'Espagne.  Il  manda  tout  aussitôt 
Gressevrelle  à  sa  tente  et  Froissard  fait  do  leur 
entrevue  tout  un  beau  conte,  qu'ont  répété,  que 
répètent  sans  exception  tous  les  livres,  —  M.  llar- 
chegay,  comme  les  autres,  — où  Ton  voit  le  conné- 
table jurant,  menaçant,  terrifiant  l'ennemi  de  si 
belle  peur,  que  l'Anglais  s'engage  à  rendra  la 
place,  si  elle  n'est  secourue  dans  un  prompt  délai, 
et  qui  en  fin  de  compte  l'évacué  en  l'incendiant. 
L'histoire  est  autrement  faite.  Duguesclin  traita 
tout  simplement  avec  les  «  ennemis  du  royaume  » 
et  leur  «promit  et  accorda  ...  pour  rendre  et 
c  délivrer  le  fort  de  Sl-Mor  qu'ils  tenoieot  »,  une 
forte  rançon,  qu'il  garantit  avec  le  sire  de  Bueil, 
et  dont  il  prit  soin  de  se  rembourser  en  établissant 
m  certain  subside,  trespas  ou  acquêt  sur  les  mar- 
«  chandises  montans,  descendans  et  traversans 
<  par  la  ririère  de  Loire  entre  Gandes  et  Chanto- 
c  cesox  ».  G*est  l'origine  du  Trépas-de-Loire, 


dont  les  ducs  et  les  rois  tiraient  profit  encore  au 
XVII !•  s.  —  Les  Anglais  bien  payés  partirent  en 
mettant  le  feu  à  rû>baye.  Les  moines  s'y  réta- 
blirent tant  bien  que  mal  et  par  lettres  du  15  juin 
1434,  confirmées  le  18  par  le  roi  Charles  VU, 
furent  autorisés  à  la  «  clorre,  fortiffter,  et  em- 
c  parer  de  murs,  fosses,  paUz,  portaux,  tours, 
cguarites,  eschiffles,  bsrlacanes,  pons-leveys 
c  et  autres  fortifficacions  et  emparemens  néces- 
c  saires  à  forteresse  ;  »  —  attirail  dangereux  en 
somme  plutôt  que  protecteur ,!bon  à  donner  quelque 
abri  contre  les  coureurs  mais  à  attirer  l'assaut  des 
gens  de  guerre.  Oublié  à  peu  près  pendant  un 
siècle,  St-Maur  est  par  trois  fois  en  40  ans  mis  au 
pillage  pendant  les  luttes  religieuses,  en  1568  par 
d'Andelot,  en  1585  par  la  Boulaie,  lieutenant  de 
Gondé,  en  1589  par  Duplessis-Mornay,  qui  expulse 
de  vive  force  le  poste  de  ligueurs.  Pendant  ce 
temps  les  religieux  erraient  tantôt  à  Angers, 
tantôt  à  Saumur,  réclamant  par  justice  quelque 
refuge  et,  à  peine  rentrés  à  la  paix,  obligés  de 
faire  guet,  avec  l'épée  on  l'arquebuse.  Le  gou- 
vernement réparateur  de  l'abbé  de  St-Offange 
rétablit  la  règle,— et  la  réforme  complète  s'intro- 
duisit le  6  novembre  1668  par  convention  du 
6  août  précédent,  conclue  avec  les  religieux  de 
la  nouvelle  congrégation  de  Saint-Maur.  Les 
anciens  obtinrent  de  rester  dans  la  maison,  où 
le  dernier.  Franc,  de  la  Grandière,  mourut  en 
1713,  âgé  de  94  ans.  Dès  le  11  juin  1685  un 
marché  passé  avec  l'architecte  Parage,  d'Aogers, 
traita  pour  la  reconstruction  du  monastère,  dont 
la  première  pierre  fut  posée  le  15  juillet;  l'œuvre 
était  achevée  en  1690.  De  1690  à  1697,  Violette, 
de  Saumur,  éleva  les  cloîtres.  L'église,  ornée  en 
1672  d'une  grande  statue  de  Vierge  par  Plourier, 
fut  voûtée  en  1700-1701  ;  —  tous  les  bâtiments 
restaurés  —  et  la  dernière  pierre  mise  aux  mu- 
railles du  jardin  le  17  novembre  1709.  —  Une 
vue  d'ensemble  en  est  gravée  dans  le  MonetBti-- 
cum  Benedictinum  ;  —  un  dessin  du  temps  s'en 
conserve  au  Musée  archéologique,  —  un  autre 
dessin  dans  les  Mss.  de  Berthe,  t.  II,  f.  20. 

L'œuvre  nouvelle  d'ailleurs  est  presque  tout 
entière  encore  debout  et  ressort,  au  pied  du  coteau, 
au  bord  de  la  Loire,  sur  le  fond  de  la  verdure 
sombre  des  vignes  et  des  taillis.  Sur  la  façade 
vers  N.,  an  fronton  du  bâtiment  conventuel,  se 
lisent  les  dates  1687-1743,  —  plus  haut,  quelques 
lettres  d'une  inscription  effacée  :  Sanctue  Mou- 
rus •  •.  Benedict,»,  apostol...  Rien  à  l'inté- 
rieur à  signaler  qu'un  plan  Mss.  du  domaine 
signé  Juteau,  de  Nantes.  Des  cloîtres  qui  y 
attenaient  vers  S.  subsistent  seulement  l'aile  N., 
décorée  d'un  cadran  solaire  avec  l'inscription  : 
Sol  rapit  me,  vos  umbra;  et  plus  bas  :  Ho* 
ram  expecia  ;  plus  bas  encore  :  Joseph  Bor» 
nery  hanc  fecit  anno  Domini  i789;  —  et 
l'aile  vers  TO.,  où  se  rattache  extérieurement 
l'abbatiale,  reconstruite  en  1710  et  bien  conservée. 
La  galerie  vers  l'E.  a  disparu,  avec  la  sacristie, 
les  dortoirs  et  la  bibliothèque  garnie  de  livres  en 
1701  ;  —  l'hôtellerie  reste  debout.  L'aile  S.  fermait 
l'endos  en  se  complétant  dans  l'alignement  par  la 
grande  église,  rasée  comme  elle,  sauf  les  dernières 


SAINT-M 


—  430  — 


SAINT-M 


assises  du  mur  vers  S.  de  la  nef,  qui  sanrent  en- 
core de  dâtnre  —  et  le  pignon  vers  l'O.,  enga|[é  à 
demi  dans  le  bAtiment  voisin.  Le  portail,  sur- 
monté  d'ane  grande  fenêtre  cintrée,  s'oavre  dans 
une  baie  de  quatre  archivoltes  ogivales  concen- 
triques, reposant  sur  des  colonnettes  avec  chapi- 
teaux à  dent  de  scie,  précédant  nn  long  porche, 
qoi  sert  aujourd'hui  de  cellier. 

Suit  une  liste  des  Ahhéa,  dressée  d'après 
M.  Hauréau,  qui  discute  et  rectifie  nombre  de 
textes  faux  ou  confus.  J'ai  ajouté  ce  que  j'ai  pu  : 
^  St  Maur ,  543-580.  —  Bartulfe ,  fils  de 
Florus,  580-586.  —  Florian,  ....  —  Gaus- 
bert,  835.  —  Ehroin,  840,  nommé  évèque  de 
Poitiers  vers  841.  —  Goalen,  fils  du  comte  Ror- 
gon,  neveu  de  l'abbé  Gausbert,  845,  qui  devint 
abbé  de  Saint-Germain-des-Prés,  puis  évoque  de 
Paris.  —  Theodradus ,    ....    —    Godefroi, 

Godofreduê plus  tard  abbé  de  St-Maur- 

des-Fossés.  —  Eudes,  Odo,  qui  émigré  avec  les 
reliques  devant  l'approche  des  Normands  et  se 
réfugie  à  Saiot-Maur-des-Fossés  (868).  où  un  di- 
plôme impérial  réunit  St<Maur-sur-Loire  (869) 
pour  plus  de  deux  siècles.  —  Gérard,  prieur 
de  Saint-Aubin  d'Angers,  consacré  abbé  en 
1095  {Chron.  d'Anj.,  II,  14).  —  Galtran, 
Waltrannua,  1099.  —  Ramnulfiia,  1105, 
1123.  —  Gérard  II,  1134,  1129.  —  Dreux, 
Drogo,  1183.  —  Guill.  de  Gascogne,  1138.  — 
Guill.  de  Normandie,  moine  de  St-Florent, 
1202.  —  Hamericus,  f  en  1234.  —  EHenne, 
avril  1234,  f  en  1240.  —  LUiard  ou  Hyscard, 
décembre  1240,  qui  abdique.  —  Pierre,  pourvu 
par  bulle  du  15  mai  1248.  —  Etienne  II,  1271, 
t  en  1287  le  samedi  après  la  Saint-André.  — 
Jean  Houdry  on  Heudry,  élu  le  dimanche 
avant  Noël  1287,  1293.  —  £:ttenne  ///,  1320. 

—  Guillaume  III,  1344.  —  Denis  Vaalin, 
1357,  t  vers  1363.  —  Geoffroy,  pourvu  par 
bulle  le  12  juin  1363.   —  Jean  II,  1398,  1404. 

—  Jacques,  1409.  —  Guillaume  IV,  1427, 
qui  résigne  en  novembre  1450,  infirme  et  Agé  de 
70  ans.  —  Charles  I'*,  précédemment  abbé  de 
N.-D.  de  Turpenay,  bachelier  en  décrets,  no- 
vembre 1450,  t  en  1463.  —  Hamelin,  pourvu 
par  bulle  du  28  novembre  1463,  qui  résigne  en 
1477.  —  Hilaire  Ragot,  par  bulle  du  12  février 
1477,  t  le  24  mars  1496.  —  Guy  de  la  Roche, 
1497,  qui  résigne  en  1518,  f  le  1*'  septembre 
1533.  —  Guyon  —  et  non  Jean  —  de  la  Roche,  son 
neveu,  1518, 1532.  —  Franc.  Maurice  —  et  non 
Maurier,  ^  1538, 1548.  —  Eustsche  Du  Bellay, 
commendataire,  comme  les  trois  suivants,  1544, 
qui  devient  évèque  de  Paris  en  1550.  —  Louis 
Gamier,  1564,  f  en  1571.  — -  Jean  Pierres, 
V.  ce  nom,  déjà  abbé  du  Perray-Neuf,  21  sep- 
tembre 1571,  1584.  —  Claude  de  Salles,  3  oc- 
tobre 1585,  1591.  —  Glande  de  St-Offange, 
V.  ce  nom,  abbé  régulier,  1591,  qui  résigne 
en  1626.  ^  Glaude>Madelon  de  St-Offange, 
1626,  qui  résigne  en  1671,  f  le  24  avril  1682.  — 
René-Madelon  de  St-Offange,  commendataire, 
1671,  t  le  8  avril  1707.  —  Jean-François  Mar* 
tineau,  archiducre  d'Angers,  23  avril  1707,  t  le 
Il  décembre  1719.  *-  Charles-Louis  de  Froullayt 


8  janvier  1721,  qui  résigne  en  1728»  «n  leeepuni 
l'abbaye  de  la  Couture.  Il  était  évèque  da  lui 
depuis  le  17  octobre  1723.  —  Martin-lauieft  de 
Lossendière,  chanoine  de  Nancy,  1729.^hii1ct> 
Marc  de  lAvenne,  chanoine  de  Saintes,  qui  btoit 
l'église  paroissiale  le  12  avril  1753.  —  EUsdk 
Delisle,  1754,  1765.  —  Gaspard  Heori-Fruçois 
Lejeune  de  Créquy,  1765.  t  on  août  1773.  - 
Eustache  Lejeune  de  Créquy,  1773-1790. 

Le  domaine  abbatial  comprenait,  outre  d'in- 
portants  vignobles  et  de  vastes  taillis,  les  inéui- 
ries  de  Beaulieu  et  des  Guets  et  l'Ile  de  St-Jean  a 
Loire,  avec  plujtieurs  petits  Ilots  et  droit  d'herbage 
et  d'usage  dans  les  bois  de  vallée,  saos  antre  rede- 
vance à  la  recette  du  comté  qu'un  fromage  et  on 
pain  de  deux  deniers  le  jour  de  la  Sl-Jean-BtptiMe 

L'abbé  présentait  dans  le  diocèse  cTAngen.- 
outre  le  prieuré  de  l'Ile,  dans  la  grande  UeSeiat 
Maur,  dont  la  chapelle  était  dédiée  à  Notre-Dwe 
et  à  Mfirie-Madeleine,  —  les  prieurés  de  Denée 
et  du  Moul,  les  cures  de  St-Maur,  Bessé,  St- 
Yétérin  de  Gennes,  Coutures  et  Denée,  —  dus 
le  diocèse  de  Poitiers,  les  prieurés  de  Coo- 
courson,  de  la  Chapelle-sous-Doué,  de  BooruD, 
de  St-Cyr-en-Bonrg  et  de  St-Maur  de  Loedio. 
et  les  cures  de  Concourson,  de  la  Chapelle,  de 
StCyr,  de  Bournan  et  de  St-Jnst-des-Veithers; 

—  dans  le  diocèse  de  Maillezais,  les  prieurii 
de  Faveraie  et  du  Coural  et  la  cure  du  Voide. 

On  donne  pour  armoiries  à  l'abbaye  :  étazur 
à  7  fleurs  die  lys  d^or  posées  3,  3  et  i.  —  S» 
mesure  seigneuriale  comptait  12  boisseaux  pov  10 
et  un  quart  1/2  des  Ponts-de-Cé. 

Un  peu  à  l'écart  vers  S.  s'élève  la  petite  tfiK 
de  St- Martin,  Sanctus  Martinus  pvope  Sanc- 
tum  Maurum  1640  (G  Cures),  restée  mleda 
quatre  églises  antiques.  L'œuvre ,  en  appueil 
régulier  du  xiii*  s.,  repose  au  chevet  sur  uo  noyas 
en  ample^ton  d'un  édifice  plus  antique,  dont 
il  a  été  recueilli  un  curieux  chapiteau,  leulpu 
d'une  syrène  tenant  d'une  main  le  poisioo 
mystique  et  de  l'autre  sa  queue.  Elle  conpned 
deux  nefs  ou  chapelles,  accolées  paraUèlemeot  et 
communiquant  par  une  arcade  ogivale,  chscsse 
d'une  seule  travée  avec  une  abside  semi-eircsbHv 

—  La  nef  vers  N.,  plus  longue,  avec  le  fresd 
autel,  s'éclairait  autrefois  de  irob  fenètrei  ploa 
cintre,  longues  et  étroites;  celle  vers  S.  ùo» 
un  autel  de  la  Vierge,  dont  le  rétable  Boiire 
des  traces  de  peintures  à  peu  près  disparues.  Ci 
vulgaire  appentis  y  a  été  ajouté  sur  tonte  U  li- 
gueur, du  N.  au  S.,  et  l'église  reçut  une  bénédic- 
tion nouvelle  le  12  avril  1753,  date  inscrite  iir 
l'arcade  intermédiaire.  —  A  hauteur  dlioaB^ 
sur  le  mue  N.,  a  été  encastrée  une  inscripiieBtfi 
lettres  gothiques  du  xv*  s.  : 

j|ic  set  tecse 
Vbl  erabat 
9.  Jtavntf 

J|f  Jlarim 
sans  qu'aucune  trace  exista  exlérieomikeBi  di 
l'oratoire  détruit.  —  A  l'oppoeé,  sur  le  pi«l  ds 
pilier,  qui  sépare  les  deux  nefs,  une  sotte 
pierre  porte  écrit  : 


SAINT-M 


—  431  — 


SAINT-M 


f 'M  «ii  UI«  n  ta  iiêMê 

Ici  JAii|l09f  If  liftif 
CriffiMle  (t  Carvallay 

La  da|a  doDnéo  ici  est  ineiaete,  mais  le  fait  est 
▼rai,  comme  je  l'ai  raconté ,  et  M.  Fillon  a 
publié  les  sceaux  des  deux  chefs  mentionnés.  — 
Vis-à-Tis,  une  pensée  ingénieuse  et  patriotique  a 
fait  placer  un  autre  fragment  recueilli  dans  les 
décombres,  qui  rappelle  la  délivrance  de  la  patrie. 
Il  n'en  reste  que  ces  mots  : 

.  r . .  vînt  une  i^ucellt 

[qui  )'9rlc]anf  ina  U  n}$t. 

Dans  le  carrelage,  la  pierre  tumnlaire  «  de  dame 
I  Marie  Catherine  delà  Vi\  llarmois,  veve 
de  mesBi  \  re  François  de  St-Offan  \  ge,  che- 
vallier, seigneur  de  |  la  J aille,  ...  et  mère 
de  M^  i  Magdelan  de  St-Of  j  fange,  à  pri- 
sent abbé  de  \  céans ,  laquelle  dece  |  da  le 
i2*  mars  iS79  | ,  aagée  de  40  ans  j  six 
moix  ...  ;  à  côté,  celle  du  curé  Bernardin 
Belliatd,  —  et  la  dalle  armoriée  d'an  abbé, 
portant  écartelé  au  i*r  d'une  croix,  cantonnée 
de  4  roses  T  au  3*  bandé  de  iO  fasces,  au  2* 
loxangé  de  ...  au  franc  quartier  d^hermine, 
au  4*  cPhermine  à  î  fctsees  de  ...  ^  Une 
statue  de  St  Fiacre  et  deux  belles  châsses,  récem- 
ment restaurées,  décorent  un  autel. 

C'était  là  l'église  paroissiale,  fondée  en  543  et 
la  plus  ancienne,  peut-être,  qui  ait  été  dédiée  à 
St  Martin  dans  le  diocèse.  Elle  était  desservie 
d'abord  par  les  religieux,  qualifiés  jusqu'à  la 
RévolutioD  du  titre  de  curés  primitifs.  Ils  insti- 
tuèrent plus  tard  un  vicaire  perpétuel  ou  curé, 
dont  la  résidence  était  à  un  quart  de  lieue  perdue 
an  milieu  des  bois. 

Les  registres  datent  de  1598. 

Curés  :  Denis  Tessier,  1547.  —  Guill.  Gar- 
nier,  f  le  30  octobre  1608.  —  Jean  Mouton, 
1603,  1625.  —  Pierre  Perrault,  1642,  qui  rési- 
dait à  St-Rémy  et  y  faisait  office  de  maître 
d'école.  —  Abraham  Aotcsaeau,  1660,  qui  ré- 
signe en  1662.  ^  Urbain  Perrault,  nommé  le 
30  décembre  1662,  f  le  12  octobre  1709,  âgé  de 
7S  ans.  —  Louis  lAberge,  vicaire  de  Brain-sur- 
Longuenée,  installé  le  8  novembre  1700  et  qui 
s'en  retourne  mourir  le  19  à  Brain,  âgé  de  43  ans. 
—  Toussaint  Bouffard,  installé  le  8  juin  1710, 
qui  résigne.  —  Simon  Sigougne,  originaire  de 
Gbemellier,  installé  le  4  novembre  1714.  Il  n'avait 
racn  encore  que  les  ordres  mineurs.  —  Claude 
J>udoyer,  mort  le  20  novembre  1721,  au  château 
de  Gonnord.  dont  son  père  était  receveur.  — 
Hilaire  Mesnard,  1721,  f  le  2  décembre  1736, 
Âgé  de  50  ans.  —  Bernardin  BeUiard,  1736. 
*f-  le  3  octobre  1738,  âgé  de  63  ans,  comme  l'in- 
dique son  épitaphe  dans  l'église.  —  Franc.  De- 
rtouault,  installé  le  8  octobre  1738.  —  Florent 
Lemoint,  1768,  f  le  22  février  1772,  âgé  de 
46  ans.  --Hardy,  1772,  1786.  —  Pointau, 
originaire  de  RocheforWsnr-Loire,  1787,  qui  sui- 
vit l'armée  vendéenne  en  1793  outre-Loire,  re- 
vinl  se  cacher  à  St^Lambert-du-Latay  et  y  est 
mort  le  19  juillet  1828,  âgé  de  75  ans,  en  léguant 
S5,O00  fr.  à  St-Lambert. 


La  chapelle  fut  supprimée  comme  sueeursale 
et  le  service  réuni  par  ordonnance  épiscopale  4u 
90  février  1809  au  Toureil,  où  furent  transportas 
les  ornements  du  culte.  La  chapelle  vide  et  déla> 
brée  fut  même  délaissée  à  partir  de  1857  par  la 
procession  des  Rogations.  On  a  commencé  à  la 
restaurer  en  1862  avec  une  première  allocation 
votée  par  la  Société  archéologique  de  France 
dans  sa  réunion  de  Saumur,  -^  et  depuis  lors 
avec  des  offrandes  particulières. 

La  paroisse  comptait  43  feux  en  1748,  — 
37  feux  en  1793.  Elle  fut  érigée,  comme  ses  voi- 
sines, en  commune,  comprenant  371  hect.,  et  eut 
pour  mxiires  :  Blanchet,  an  11-1808.  —  Avril, 
2  janvier  1808.  —  Pierre- Charles  JLeDeux, 
10  février  1813,  installé  le  22,  démissionnaire  le 
15  mars  1822.  —  René  Artif,  14  mai  1822.  — 
Pierre  Martin,  8  février  1830. 

La  loi  du  15  juillet  1840  l'a  réunie  à  Saint- 
Georges-le-Toureil,  d'où  Ta  détachée  de  nouveau 
la  loi  du  18  juin  1873,  pour  former  avec  le  Tou- 
reil et  Bessé  la  commune  du  Toureil. 

Deux  Assemblées  s'y  tiennent  le  24  juin  et  le 

25  août,  qui  ont  remplacé  les  foires  antiques. 

Arch.  da  Mw-ei-L.  C  198  «t  496;  B 1806;  H  Abbtjv  da 
Saint-Manr.  Son  Chartrier  eomprand  50  Tolumès  cm  re- 
gistres, une  qoarantaioe  de  liasses,  et  on  enrfeax  petit  car- 
tnkira  xn*  siéele,  de  29  foUos  à  2  eolomies,  avee  la  repro- 
dnetioo  des  monogrammes  et  des  destins  des  sceaux,  aj>- 
peodus  primitirement  au  chartes  originales  (560-1147). 
U  a  été  pubUé  par  M.  Marehegay,  t.  1,  p.  253-403  de  ses 
Archives  d-Atnmt.  V.  anasi  1. 1,  p.  193-850 :  II,  887  et  Nùt. 
et  Docmu,  p.  870.  —  BoUaad,  janvier,  1. 1,  p.  4049;  t.  II, 

S.  3i9;  t.  III,  p.  414.  —  MabUlon,  Pnefatianet  Actit 
S.  ord.  S,  Ben,  (Rouen,  1739,  in-4»).  ch.  v,  p.  49-25.— 
D.  Ruinard,  Apologie  de  la  miition  de  St  maur  (Paris, 
1709.  in-8*  de  180  p.  —  ublp.  449UbnUe  dUriMÎn  II.  ~ 
L*abbé  Ansard,  BUt.  de  St  Maur  (Paris,  4779,  in.l9).  ~ 
D.  Bastide,  De  Ordimê  S,  Benod,  propagat,  (Auxerre^ 
4653,  in-4*).  -  St  Maur  et  le  eanetuaire  de  Glanfeuil  en 
A^jou  (par  D.  4aasions]  (Angers,  4868,  iii-4^.  »  D.  Gha- 
mard,  Yiet  des  Saints  de  f  Anjou,  t.  I,  p.  937-994.  — 
Journal  de  Maine-et-Loire.  94-93  février  4843. — Répert, 
arekéol, iMO,  p.  158, 460-465;  4865, p.  404;  1868, p.  480. 

—  (^odard-Fanltrier,  Nounelles  arekéoL,  nT  50,  —  et  f  An- 
jou et  ses  Monum,,  1. 1,  p.  435-445;  t.  II,  p.  809-304.  — 
Beoue  de  r  Ouest,  t.  III,  p.  900,  art.  de  M.  Beqj.  FUlon.  — 
Roger,  Hist.  d'Anjou,  p.  51-54,  297-989.  »  Bodin.  1. 1, 
p.  959  et  580.  —  Comité  hist,  des  ArUet  Monum,,  48U, 
t.  III,  p.  407. — But,  liUéraire  de  la  France,  U  V,  p.  384. 

—  D.  Martdne,  Hitt.  de  Marmoutier,  I,  464.  —  Beoue 
iTAfvott,  4869,  p.  49-90;  4876,  p.  470.  —  Mém.  de  to 
Soc.  d'Aorte.,  Se.  et  Arts  dl' Angers,  t.  II,  p.  451.  — 
Berthe,  Mis.  896,  t.  II,  p.  20.  —  Grandet.  Noies  Mss.  - 
Eût,,  Mss.  779,  de  ràbb,  de  St-Maur, 

Saln^-Hédsurd,  f.,  c»*  de  Cheviré-le-R,, 
domaine  d'une  cbapellenie  paroissiale,  vendu 
natMe  18  février  1791. 

SalBt-HelalBe  f  canton  des  Ponts •  de -Gé 
(7  kil.),  arrond.  d'Angers  (14  kil.).  ^  Bccle^ 
sia  Sancti  Melanii  ultra  Ligerim  096-1010 
(l*rCartol.  St-Serge,  p.  13).  —  Sanctus  Mêla- 
nius  1035-1060  (Ibid.,  p.  269).  —  ObedienUa 
Sancti  Melanii  1160  circa  (Si-Serge,  ch.  or.).  - 
Prioratus  Sancti  Melanii  prope  hraschasa» 
cum  1291  (G  7,  f.  25).  —  Prior  SancH  Me- 
lani  1449  (G  9).  —  Aubanee  1793.  —  Sur  les 
hauts  coteaux  des  deux  rives  de  l'Auhance  et 
sur  le  plateau  de  la  rive  droite,  —  enchevêtré  par 
des  découpures  bisarres,  entre  StJean-des- 
Mauvrets  (4  kil.  1/2)  à  l'E. ,  Juigné  (6  kiiO  au  N.-£.> 
les  Poots-de-Gé  au  N.,  Mûrs  (6  kil.)  auTT.-O., 


SAINT-M 


—  43â  — 


SAINT-M 


Stnlaines  (S  kil.  1/1)  à  1*0.»  Yanchr^en  (5  kil.) 
aaS. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Denée  à 
Brissac  aborde  en  même  temps  la  commune  et  le 
boaxy  qui  le  traverse  da  N.-O.  an  S.-E.  Il  est 
croisé  dans  le  bourg  même  par  le  chemin  d'inté- 
rêt common  de  Vanchrétien,  qui  monte  da  S.  an 
N.  et  rejoint  extérieurement  la  route  départe- 
mentale des  Ponts-de-Cé  à  Loudun,  qui  a  traversé 
l'extrême  S.  de  la  commune. 

L'Aubance»  dont  une  large  coart>e  forme  en 
partie  limite  avec  St-Jean-des-Manvrets  vers  S.-E., 
traverse  directement  par  le  centre  et  au  point  le 
plus  étranglé  (300  met.)  du  territoire  ;  —  y  afflue 
à  gauche  le  ruiss.  de  la  Gour-des-Brosses. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Brosses 
(SO  mais.,  59  hab.).  de  Haute-Perche  (16  mais., 
56  hab.),  des  Refonx  (19  mais.,  50  hab.),  de  la 
Mare-Biote  (9  mais.,  85  hab.),  de  l'Epinay  (9  m.. 
t3  hab.),  de  la  Gachetiêre  (8  mais.,  31  hab.), 
de  la  Mécriniêre  (6  mais.,  14  hab.),  de  Touche- 
ronde  (5  mais  ,  14  hab.),  de  la  Hurliêre  (3  mais., 
11  hab.),  et  9  fermes  ou  écarts  dont  6  de  deux 
maisons. 

Superficie  :  510  hectares,  dont  90  hectares  en 
vignes  et  10  en  bois. 

Population  :  9i  feux,  4iî  hab.  en  1790- 
1726.  —  5i0  hab.  en  1793.  —  5îi  hab.  en  1831. 
—  soi  hab.  en  1841.  —  5i7  hab.  en  1851.  — 
465  hab.  en  1861.  —  4S3  hab.  en  1866.  —  444  h. 
en  1879.  —  4âî  hab.  en  1876,  —  dont  US  au 
bourg  (41  mais.,  42  mén.),  b&ti  à  une  centaine  de 
mètres  de  la  rivière  et  traversé  par  les  deux 
grands  chemins. 

AsêembUe,  depuis  1831,  le  3*  dimanche  de 
mai. 

Percepfton  de  Jnigné.  —  Bureau  de  poste 
des  Ponts-de-CSé. 

Mairie  avec  Ecole  mixte  communale,  cons- 
truite par  adjudication  du  17  juin  1860  (archit. 
Bibard).  —  Ecole  libre  de  filles  (Sœurs  de  la 
Salie-de-Vihiers). 

VEglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII)  mena- 
çait ruine  et  dut  être  interdite  par  arrêté  préfec- 
toral du  27  octobre  1820.  Elle  fut  restaurée  et 
mise  en  état  par  adjudication  du  3  mai  1823. 
La  porte  s'ouvre  sous  une  arcatnre  romane,  sur- 
montée d'one  fenêtre  plein  cintre  à  voussures 
concentriques,  intercalées  de  briques,  xi*  s.  Le 
mur  aussi  de  la  nef  unique  vers  N.  con&erve  son 
appareil  de  même  date  et  à  l'intérieur  de  Téglise 
laissait  apercevoir  des  peintures,  notamment 
une  Vierge,  recouverte  aujourd'hui  par  le  badi- 
geon. Le  reste  de  l'œuvre  absolument  modernisée 
présente  un  édifice  informe  et  sans  intérêt.  Sur 
l'entrée  de  la  sacristie,  ancien  chœur  des  moines, 
une  croix  de  pierre  entaillée  porte  la  date  1735. 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  terri- 
toire.— La  paroisse  en  était  constituée  dès  le  x*  s.  et 
l'église  en  appartenait  alors  à  l'évêque,  qui  en  gra- 
ti&ivers  995-1010  rabbaye  de  St-Serge  d'Angers, 
don  confirmé  quelque  temps  après  par  le  roi 
Robert.  L'abbé  y  établit  aussitôt  un  prieuré,  à  qui  le 
comte  Geoffroi  fit  remise  de  toutes  ses  redevances 
sur  14  arpents  de  vignes  dépendant  de  son  do- 


maine, et  de  ses  divers  droits  lor  lei  hikiiantiéi 
bourg,  sauf  pour  eux  l'obligation  de  répoadn  à 
l'appel  en  cas  de  gneire  générale  pour  b  déteiM 
du  royaume  ou  du  prince.  Le  fief  l'éte&dût  ssr 
8  paroisses  et  il  devint  assez  important  pnr 
s'attribuer  le  titre  de  baronnie  ayant  droit  de 
haute  et  basse  justice,  avec  un  notaire  i  risi- 
dence  dans  le  bourg.  Le  domaine  eomprasiii, 
outre  la  maison  priorale,  une  fuie,  jardins,  ver- 
gers ,  labours  ,  bois  taillis ,  garennes ,  Tignei 
et  4  quartiers  de  prés  sur  rAubanoe.^Le  prieu 
devait  au  chAteau  de  Brissac,  à  chacune  des  fdin 
de  PAques,  de  Toussaint,  de  Noël,  trois  écbaadés 
et  trois  quartauts  de  vin  bon  et  bien  blanc,  pii- 
sente  par  homme  suffisamment  housé  de  honzeaai 
tout  neufs,  sur  cheval  ferré  des  quatre  pieds, 
sans  y  faillir  fer  ni  clou,  et  sellé  d'une  selle  eodèn. 

Prieurs  :  Gautier,  1160  circa.  —  NUoIm, 
1419.  —  Jean  Anglaz,  1461.  —  Mereare  Fn- 
cher,  1477,  1482.  —  Jean  Leroux,  1563^  - 
Robert  de  Dureil,  1567.  —  Adam  de  la  Bam, 
grand  doyen  d'Angers,  1587.  —  N.  h.  Chvki 
Bautru,  bachelier  en  théologie,  lieendéès-droia, 
professeur  en  philosophie,  1614,  1626.  —  H.  k 
Ant.  de  Briolay,  1650,  f  à  Angen  le  11  joillM 
1664  d'une  colique  de  miserere  (G6  SOS).  - 
Franç.-Pierre  de  la  Foreet  d^ArmaiUé,  16T3. 
1677.  —  René  Charlery,  de  Gandé,  1698.  - 
Louis  Boylesve,  1692. 1715.  —  Henri-Hubert  de 
Courtarvel  de  Pezé,  aumônier  du  roi,  sbbé  de 
Beaupré  et  de  Saint-Jean-d'Angély,  1731  - 
André  SoZom^,  1768.  —  GoiU.  Lejfèbvrt,  ré- 
sidant à  St-Vincent-du-Mans,  1788. 

La  maison  du  prieuré  fut  vendue  natale  26  piii- 
rial  an  lY.  La  fuie  qui  encombrait  le  diema 
avait  dû  être  abattue  dès  1792. 

La  cure  resta  jusqu'à  la  Révolution  à  h  pré- 
sentation de  l'abbé  de  St-Serge  ;  le  presbytin  fat 
aliéné  nat^  le  13  messidor  an  IV.  —  Les  registre« 
remontent  à  1595. 

Curés  :  Ruellan,  1290.  ^  GniU.  de  /«<^ 
tignUt ,  1300.  —  Math.  Ponon ,  1320.  - 
Michel  Soui,  1621,  f  le  20  novembrs  i&l 

—  Laurent  Saillart-Dumont ,  janvier  iMt 
t  le  17  avril  1674.  —  Piene  Paré,  avril  l^i. 
mars  1677.  —  P.  Vigan,  qui  ne  signe  en  titre 
qu'à  partir  d'août  1677.  —  Pierre  Ltfnt* 
avril  1678,  t  le  7  septembre  1704,  Agé  de  S8  ts»^ 

—  René  Jacquard,  30  décembre  1704,  qni  «tP^ 
jusqu'au  20  août  1737  et  meurt  le  11  déeenbre 
1739,  Agé  de  66  ans.  —  Un  de  ses  paroisaietf 
meurt  excommunié;  refus  lui  est  fait  de  sépsl- 
ture.  Seize  jours  après  son  décès,  sa  feooe 
et  ses  enfants  furent  obligés,  par  ordre  àt 
l'évêque,  de  l'inhumer  de  leurs  propres  maiss 
dans  leur  maison  même  (27  octobre  1717).  - 
Allard,  précédemment  vicaire,  qui  signe  eeré  à 
partir  du  1"  mars  1 738  jusqu'au  1**  février  17SS- 

—  Martin  Oger,  ancien  vicaire,  qui  signa  co^  ' 
partir  du  20  novembre  1753.  U  résigne  en  IW 
et  meurt  le  3  novembre  1786,  Agé  de  70  ans.  - 
René-Francis  Gouraud,  juin  1782.  nsts  q«i 
réside  à  peine  jusqu'en  1785.  11  prèle  serti^i* 
signe  jusqu'au  18  décembre  1792  et  abdiqea 
toute  fonction  ecclésiastique  le  5  genDinal  sm  U- 


SAINT-M 


—  433  — 


SAINT-M 


La  paroisse  avait  poar  seigneur  le  prieur.  Elle 
dépendait  de  l'Archiprâtré  de  Saumur,  de  TElec- 
tion,  des  Aides  et  de  la  Sénéchaussée  d'Angers, 
du  District  de  Brissac  en  1788,  d'Angers  en  1790. 
—  Od  y  comptait  18  pauvres  ménages,  mais  nul 
mendiant.  —  Elle  se  troava  à  demi  enveloppée 
dans  la  guerre  et  à  plusieurs  reprises  ravagée. 
Le  20  brumaire  an  III  une  bande  de  iOO  «  bh- 
«  gands  »  pille  les  Brosses  et  y  tue  4  habitants, 
cerae  le  bourg ,  tue  le  maire ,  un  officier 
municipal  et  6  autres  patriotes  et  s'en  va  piller 
les  Refouxet  Toucheronde,  poursuivie  par  la  garde 
nationale  de  Brissac  jusque  dans  la  forôt.  «  Ils 
«  ont  dancé  et  chanté  presque  toute  la  nuit,  — 
«  écrit  l'agent  municipal,  —  et  ont  dit  aux 
«  femmes  des  Brosses  qu'ils  reviendraient,  met- 
«  traient  le  feu  et  enmèneraient  les  femmes.  Les 
«  cadavres  sont  restés  sur  la  place,  attendu  que 
m  nous  n'osons  approcher.  » 

Maires  :  F.-L.  Dureau,  1792.  —  Jos.-Louis 
Ravain,  21  frimaire  an  X.  —  Jean-André  Vé 
tault,  ^janvier  1808.  — Auguste-Marin  Laforeat 
iTArmaillé,  23  août  1815.  —  Symph.  Mich. 
Claveau,  30  janvier  1822.  —  Vétault,  13  no- 
vembre 1831.  —  Matburin  Baumier,  18  octobre 
1837,  démissionnaire  le  4  juillet  1843.  —  Joseph 
Girardeau,  1843.  f  le  !•'  avril  1851.  —  L.  Ge- 
îineau,  1851.—  Hip.  Baumier,  26  août  1852,  ins- 
tallé le  29.  —  Toussaint  Breau,  nommé  le  14  mai 
1855,  installé  le  17.  —  Brousse,  1870,  en  fonc- 
tions, 1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  193  ;  H  SUS«rffe.  Lei  ArchlTes  du 
prieuré  comptent  31  volumes  et  une  liÈue,  dont  une  pièce 
orii^inale  du  xu'  s.  ;  Série  L.  —  Arch.  commun.  Et.-G.  — 
Pour  les  locilitëe,  voir,  Baute^Perche,  Us  BroMtet^  VAp-^ 
parttnanets  VBpinay,  etc. 

Salnl-Meiaine,  vill.,  c"*  de  Cholet.  —  St- 
3ïelaine-U8'Sources  (Cass.).  —  St-Melaine 
de  la  Treille  1672  (Et.-C.),  1789  (B  Cahier). 
—  Ane.  centre  paroissial,  créé  par  transaction 
du  12  mai  1584  entre  M.  de  Rouxellé,  seigneur 
de  la  Treille,  et  le  curé  de  St-Pierre  de  Cholet, 
Pascal  Dnval.  Son  ressort,  pris  sur  Saint-Pierre, 
comprenait  depuis  la  Maillochère,  presque  dans 
ta  ville,  jusqu'à  la  limite  de  la  Séguinière,  à  l'O. 
et  au  N.,  les  routes  du  Puy-St-Bonnet  et  de  Beau- 
préau  à  l'E.,  —  35  feux  en  1789,  —  aujourd'hui, 
dans  le  seul  village,  37  mais.,  38mén.,  143  habi- 
tants. —  L'église,  simple  chapelle,  dont  il  ne 
reste  qu'un  pan  de  murs  formant  une  grange, 
tombait  en  ruine  en  1759  et  n'était  pas  recons- 
truite en  1780,  quoi  qu'en  eussent  décidé  les 
paroissiens.  —  Une  statuette  de  Vierge  en  bois 
peint,  œuvre  élégante  mais  maniérée  du  zviii*  s. 
en  a  été  recueillie. 

Curés  :  Charles  Harau,  1660, 1678.  —  Jacq. 
Guicheteau,  1679.  —  Franc.  Piet,  1686.  — 
Desmazières,  1689.  —  Maûiurin  Delaunay, 
novembre  1692,  f  le  26  novembre  1734,  Agé  de 
72  ans.  —  Jacq.  Gamier,  1734,  f  le  23  avril 
1758.  —  René-Louis-Harie-Yenant  Brunet  du 
TaiU  écuyer,  1760,  août  1791. 

La  paroisse,  au  patronage  de  l'abbé  de  Saint- 
If  ichel-en-l'Herm,  dépendait  de  la  juridiction  de 
la  Séguinière,  du  Présidial  d'Angers,  de  l'Elec- 
tion  et  des  Aidas  de  Mootreml-Bellay,  du  Dio* 
m 


cèse  de  la  Rochelle,  du  Doyenné  de  Vihiers,  du 

Grenier  à  sel  et  du  District  de  Cholet.  Elle  fut 

supprimée  dès  l'organisation  nouvelle. 

Notes  MM.de  MM.  Spd  et  BoutUUar  de  Saini-ÂiMN.  «- 
Mm.  983. 

Salnt-Helalne»  f.,  c"*  de  Segré^  autrefois 
avec  chapelle  desservie  encore  au  xvii*  s.  et  dont 
il  ne  reste  plus  trace 

Saint-Michel,  f.,  c"*  de  Baugé,  ancien  do- 
maine de  l'Hétel-Dieu  de  Baugé;  —  ham.,  c"*  de 
la  Boissière-St-Florent,  sur  l'emplacement  de 
bois  défrichés;  —  f.,  c"«  du  Fief-Sauvin.  — 
Ane.  domaine,  avec  chapelle,  du  prieuré  de  Ville- 
neuve, que  mentionne  et  confirme  à  Saint-Serge 
d'Angers  la  bulle  du  pape  Adrien  en  1159, 
capellam  Sancti  Michaelis  de  Foresta  de 
Monte  Rehelli  (l«r  Cartul.  St-Serge,  p.  16), 
à  cette  époque  en  pleine  forêt  de  Hontrevault  ou 
de  Leppo.  Le  vill.  de  Leppo,  sur  la  c^*  du  Fief- 
Sauvin,  relève  encore  au  spirituel  de  la  paroisse 
de  Montre vault  ;  —  f.  c^*  du  Ménil. 

Saint-Mieliel  {Maurille  de),  né  à  Angers, 
fit  profession  chez  les  Carmes  d'Angers  le.  5  no- 
vembre 1635  et  y  est  mort  le  30  octobre  1669.  Il 
avait  parcouru  l'Amérique  comme  missionnaire, 
l'Italie  par  obédience  et  la  France  pour  établir  la 
réforme  dans  le  couvent  d'Aix  et  renseigner  les 
familles  des  Français  qu'il  avait  rencontrés  dans 
ses  voyages.  11  les  a  racontés  dans  un  livre  cu- 
rieux :  Voyage  des  Isles  camercanes  en 
V Amérique,  qui  font  partie  des  Indes  occi- 
dentales avec  rétablissement  des  Carmes  de 
la  paroisse  de  Tour  aine  es  dites  Isles  (Le 
Mans,  1652  et  Paris,  de  la  Caille,  1653,  in-8«  ou 
petit  in-4o),  dédié  à  Charles  d'Andigné,  sieur 
d'Angrie,  gendre  de  Le  Porc  de  la  Porte  de  Vézins. 
L'auteur  l'écrivait  partie  en  chemin,  partie  dans 
la  maison  de  C})allain.  U  est  lettré  et  mêle  à  sa 
prose  quelques  vers.  Avide  de  voir  et  de  savoir, 
il  recueille  en  route  et  rapporte  à  ses  confrères 
poissons  volants,  nids  de  colibris,  coquilles  de  mer 
et  autres  singularités.  Il  est  de  plus  tolérant,  incré- 
dule aux  superstitions  et  fait  de  naïves  remarques 
sur  la  religion  des  sauvages,  qu'il  gagnait  par 
«  la  douceur  et  la  prudence  ».  Son  livre  a  été 
traduit  en  anglais  par  Stepbens  (Londres,  1740, 
in-8«).  On  a  encore  de  lui  La  Phytologie  sa- 
crée ou  Discours  moral  sur  les  plantes  de  la 
Sainte  Ecriture,  symboles  des  mystères  de 
la  foy  et  des  vertus  chrétiennes  (Angers, 
Yvain,  1664,  in-4o),  dédié  à  Ayrault,  dont  les 
ancêtres  ont  été  non-seulement  les  maires  mais 
c  les  pères  de  la  ville  »,  livre  de  pur  verbiage 
mystique  sans  intérêt.  L'auteur  indique  quelque 
part  avoir  publié  à  Paris  des  Parallèles  sur  sùn 
ordre,  faits  pour  l'Amérique,  où  il  les  savait, 
dit-il,  attendus.  Mais  cet  ouvrage  est  resté  in- 
connu. Les  deux  premiers  sont  rares. 

Saint^Mieheîmdm^^haUn^  ^  V.  Saint- 
Michel- du-Bois. 

SsUnt-Weliel-dii-Boist  ftoc.    paroisse  for* 

.  mant,  avec  celle  de  Chanveaux,  la  c"*  de  St* 

Michel-et'^Chanveaux,  V.  ce  mot. -^  Ecclesia 

Sancti  Michaelis  Archangeli  de  Nemori* 

bu$  1681  (6  Cures).  ^  L'Eglise  de  Ghaisne, 


SAINT-M 


—  m  — 


SAINT-M 


^  de  Si-Michel  de  Ghaiêne,  de  Ghaisnee 
alias  SUMichel'du-BoU,  —  de  St-MicheU 
du  Bois  aliae  à  présent  de  Ghaisnes  1686- 
1700  (Et.-C.).  --  St'Michel'de-Ghaisne  alias 
dU'Bois  1685  (Poaillé).  —  Saint-Michel-du- 
Bois,  Saint- Michel'des' Bois  près  Chanvaux 
1783  (Poaillé).  —  Le  pays,  couvert  de  bois, 
comme  son  nom  Tindique  encore,  était  traversé 
tout  an  moins  par  une  grande  voie  montant 
vers  Ponancé.  Aa  miliea  môme  da  large  che- 
min, anjoard'hai  envahi  à  demi  par  les  cal- 
tnres  on  par  les  baies,  se  dresse  à  l'extrémité 
N.-O.  da  territoire,  an  magnifique  menhir,  dit 
Pierre-Frite,  mesurant  6  met.  de  haatenr,  sar 
7  met.  environ  de  circonférence,  1  met.  50, 
1  met.  90  sor  chaque  face.  An  sommet  y  est  en- 
taillée ane  petite  niche  de  Vierge,  que  proté^ 
un  grillage.  —  On  ignore  l'origine  de  la  paroisse. 
—  Poeqaet  de  Livonnière  dans  son  Poaillé  Mss., 
l'a  citée  comme  fournissant  l'exemple  d'une  cure 
cédée  par  l'évoque  lui-même  à  un  laïc  et  encore 
au  XVIII*  8.  en  mains  laïques,  c'est-à-dire  à  la 
présentation  du  seigneur.  —  Il  ne  faut  pas  la  con- 
fondre pourtant  avec  St-Michel-du-Bois  près  la 
Roë,  qui  appartenait  an  Chapitre  de  St-Maurico 
d'Angers. 

Curés  :  Jean  Fauveau,  V.  ce  nom,  1588, 
1505.  ~  Jean  Esluard,  1598,  f  le  9  décembre 
1619.  —  Jean  Poupptn,  ancien  vicaire,  avril 
16a0,  1 1«  M  août  1656.  —  Charles  Planchois, 
1658,  t  le  10  mai  1659.  —  René  Bordier,  ins- 
Ullé  le  S3  Juin  1659,  f  le  16  février  1704,  âgé  de 
70  ans.  —  Le  vicaire  Grudé,  puis  J.  Planté, 
remplissent  les  fonctions  curiales.  A  la  fin  de 
1707  ce  dernier  devient  curé  de  Chazé*Henri.  La 
paroisse  reste  sans  antre  desservant  que  l'aumô- 
nier du  château,  Pierre  Pioanlt.  ^  Pierre  Fou- 
tkard,  Juin  1706,  f  le  15  juin  1757.  —  René- 
Pierre  lArnonnier,  juillet  1757.  A  »a  mort,  une 
ordonnance,  rendue  sur  la  requête  de  son  succes- 
seur, enjoint  de  rectifier  ses  actes  informes  et  de 
rédiger  ceux  qu'il  avait  omis,  le  tout  aux  frais  de  la 
fabrique,  ou,  à  défaut,  des  habitants.  — *  Bagin, 
1761-février  1769.  Il  avait  fait  rebâtir  la  cure  en 
176t.  -^  René  Chopin,  juin  1760,  f  le  31  août 
1777  à  St-Jullen-de-Youvantes  et  inhumé  le  len- 
demain dans  son  église.  -^  R.-A.  Lemonnier  de 
la  Foueheraie ,  septembre  1777.  —  Ferron  , 
vicaire  de  Ghâtelais,  élu  le  8  avril  1791. 

La  terre  formait  une  des  plas  anciennes  châ- 
tellenies  d'Anjoa>  relevant  do  Châioaubriant.  En 
est  seigneur  Guill.  de  la  Motte,  chevalier,  en  1244, 
puis  ta  famille  do  la  Jaille  depuis  le  xiv*  s.  alliée 
aux  Malheflon,  aux  llonlrelais,  aux  Scépeaux; 
^  René  de  Scépeaux,  mari  de  Marguerite  de 
la  Jaille,  1511  ;  •»  François  de  Scépeaax  qui  en 
tkii  retrait  lignager  &ur  Nie.  Lenfant  de  Louzil 
en  152S;  —  Ant.  d'Espinay,  mari  de  Jeanne  de 
8c4peaux,  1579, 1568$  -^  Franc,  de  Cossé-Brissac 
1698.  —  Henri-Albert  de  Cossé,  baron  de  Pouancé, 
1667,  vend  le  fief  en  1670  à  Pierre  Chaisne«  sieur 
du  Genetay,  dont  la  veuve  Perrine  Durocber 
meurt  à  Angers  et  est  inhumée  le  12  avril  1688 
dans  le  chosur  de  l'église.  Leur  fils,  Marie- Henri 
de  Gbaisne  ou  de  Gaisne,  —  il  signe  des  deux 


laçons,  —  seigneur  d'Argenlay  et  de  Si-lichel- 
du-Bois,  était  capitaine  en  1690  an  rëgisMit  ées 
Croates.  Par  lelties -patentes  données  à  VenuUe 
en  janvier  1691 ,  enregistrées  le  22  mai  i€8l,  b 
châtellenie  de  St-Micfael-du-Bob  fat  à  son  profil 
érigée  c  en  titre,  nom  et  qualité  da  eosiic  àt 
c  Gbaisne.  »  Dès  le  12  octobre  1691,  le  wmna 
comte,  lieutenant  des  maréchaux  deFraaeêeo  h 
ville  de  Nantes,  avait  épousé  M***  de  HailK  et 
la  Tour-Landry,  qui  lui  apportait  la  leire  et 
Bourmont.  U  mourut  le  10  décembre  1710.  -  Le 
domaine  de  St-Michel  de  Ghaisoe  et  Chanvew 
appartenait  encore  en  1830  au  maréchal  cobk» 
de  Bourmont,  qui»  par  acte  du  13  janvier  18U, 
le  vendit  à  M.  do  la  Rochefoucault,  graad-pcR 
du  propriétaire  actuel,  M.  le  comte  Heui  àt  b 
Rochefoucault. 

Le  château  présentait  une  des  priseipiW 
places  fortes  de  l'Anjou  sur  la  limite  Je  la  Bretif» 
et  soutint  plusieurs  sièges  contre  les  Angiti^,  bo- 
tamment  en  1422.  Il  enveloppait  à  demi  régti«, 
et  ses  hauts  murs  minés  y  attiennent  eocore, 
couverts  de  lierre,  une  porte  accostée  d'nae  d»i 
tour  ronde,  un  second  portail  flanqué  antrefois  d<* 
deux  tours  aujourd'hui  rasées,  plas  lois  n 
énorme  pan  de  mur,  en  blocage  de  1  met  60 dé- 
paisseur,  et  deux  étroites  tourelles  dont  eue  d*n- 
térieur  octogonal,  ronde  à  l'intérieur  et  percée  ie 
meurtrières  ;  ^  d'autres  mines  se  dressest  espi- 
cées  sur  deux  des  flancs  de  la  vaste  conr  ilH^ 
rieure ,  qu'enveloppaient  d'immenses  doam. 
dont  un  cdté  subsiste.  Sur  un  des  bâtiments  de  li 
ferme  une  ardoise,  malhenrausemeot  brisés  aai 
deux  bouts,  porte  gravé  :  ..i]542  je  far  eewi- 
mencé  par  ...  |  Descepeeatlx  et  Rt^^ 
Lero, . .  I  son  espouze. 

La  juridiction  s'y  tenait  tous  les  qaiose  jion. 
le  mercredi,  —  et  le  jour  de  St-Michel,  mt  foire. 
aujourd'hui  tombée.  Les  fendistes  remirqaeat 
cette  particularité  pour  cette  seignearie  etettif 
paroisse,  qu'il  n'y  avait  pouoe  de  terre  dont  U* 
rentes  ne  fussent  dues  au  seigneur.  La  teire  de 
Chanveaux  y  était  réunie  dès  le  miliea  du  xm*  < 

La  paroisse  couverte  de  landes,  de  bois.  d>- 
tangs,  de  marais,  rapportait  à  peine  qu^<^^ 
seigle,  blé  noir  ou  avoine  et  des  petits  lias  i'^ 
de  peu  de  valeur.  La  traite  par  terre  emp^^'^< 
tout  commerce  avec  la  Bretagne,  —  et  le  défut 
de  chemins  tout  transport.  ^  Elle  dépesduiJo 
Doyenné  de  Gandé,  da  Grenier  à  sel  de  Poaaocf. 
de  l'Election  et  des  Aides  d*Angers,  da  Disuirt  iif 
Segré. 

Le  14  fructidor  an  II  (31  aodt  1794),  le  léeénl 

Decaen  atteignit  près  la  forêt  de  Chanveam  V 

bande  de  800  chouans,  commandée  par  Sarrastf. 

y.   ce  nom,  dont  400  seulement  armés,  l<i 

deux  tiers  au  moins  recratés  de  force  et  qoi  *<^ 

premier  feu  s'évadèrent  à  travers  champs.  SOsurt' 

et  de  nombreux  blessés  restèrent  sur  le  lerraia 

Les  grenadiers  républicains  y  perdirent  3  âr^ 

leurs  et  ne  s'arrêtèrent  à  la  poursuite  ip'i  ^* 

de  forces. 

Areh.  de  M..«t-L.  B  1183, f.  llMt7i »ik:lff^ 
lion.— Axth.  romm.  Bt.-C.— Mm.  Velacbe.  f.  97,  k  U  c«i 
ds  Gandé.  -*  Mes.m,  -  D.  HoasNia,flm 


SAlNT-M 


—  438  — 


SAlNT-N 


S«liit-Hieli«I«et*CliaiiveaiiX9  canton  de 
Ponancé    (9  kil),  arrond.  de  Segré  (85  kil.); 

—  À  61  kil.  d'Angers.  —  Gommnne  formée  de  la 
réunion  des  deux  paroisses  de  St-MicheMu-Bois 
et  de  Chanveaux,  Y.  ces  mots,  —  sur  Tex- 
trôme  confin  S.-O.  da  département  et  de  l'an- 
cienne Bretagne,  —  entre  Armaillé  (4  kil.)  et  la 
Prévière  (5  kil.  25U)  an  N.,  Noëllel  (3  kil.  1/2) 
à  TE.,  la  Potherie  (8  kil.)  an  S  ,  le  département 
de  la  Loire- Inférieurs  à  l'O. 

La  route  départementale  d'Ingrandes  à  Laval 
monte  du  S.-È.  au  N.-O.  (6  kil.),  croisée  dans 
le  bourg  môme  par  le  chemin  de  grande  commu- 
nication de  Gbâteaugontier  à  Juigné,  qui  descend 
du  N.'£.  et  à  partir  du  bourg  se  dirige  de  TË.  à 
rO.  (6  kil.). 

Y  passe  au  centre  en  se  rapprochant  à 
1 ,100  m  du  bourg,  le  ruiss.  de  la  Nymphe,  qui 
iraverse  du  S  -0.  au  N.-E.  tout  le  territoire  et  y 
reçoit  les  ruiss.  du  Pourry,  dit  aussi  de  la  Mié- 
naie,  de  la  Hachetaie,  du  Merdreau,  tous  trois 
nés  sur  la  commune  et  ce  dernier  formant  la 
limite  vers  N.,  du  Pihamhert,  qui  forme  limite 
vers  l'E.  ;  —  et  tout  le  long  de  la  frontière  vers 
rO.,  les  tuiss.  de  la  Forêt,  de  l'Arche  et  de  Man- 
buBson. 

En  dépendent  le  bourg  de  Ghanveaux  (17  m., 
78  hab.),  les  ham.  et  vill.  de  la  Nymphaie 
(16  mais.,  68  hab.),  de  la  Grande -Taugourde 
(11  mais.,  36  hab),  de  Pihambert  (3  mais., 
ao  hab.),  de  la  Gautrie  (4  mais.,  14  hab.),  de  la 
Maronnière  (5  mais.,  22  hab.),  de  la  MAne  (4  m., 
18  hab.),  du  Ménil  (3  mais.,  18  hab.),  de  Launay 
(3  mais.,  21  hab.)  et  61  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,767  hect.,  dont  535  hect.  en  bois. 

Population  :  7iO  hab.  en  1790.  —  665  hab. 
en  1831.  —  778  hab.  en  1841.  —  791  hab.  en 
1851.  —  8S6  hab.  en  1856.  —  795  hab.  en  1861. 
^  8ii  hab.  en  1866.  —  814  hab.  en  1872.  — 
863  hab.  en  1876,  —  en  progression  constante  et 
rapide  par  suite  du  développement  de  l'agricul- 
ture» —  dont  164  hab.  au  bourg  (42  mais., 
46  mén.).  —  On  y  signale,  dans  ce  voisinage  de 
la  Bretagne,  l'abus,  môme  par  les  femmes,  de 
Teau-de-vie  de  cidre  -—  et  le  grand  nombre  de 
naissances  illégitimes. 

Foire  le  jour  de  la  St-Michel. 

3  fonri  à  chaux.  —  Commerce  de  bois. 

La  Mairie  avec  Ecole  communale  de  gar» 
çons  et  VEcole  de  filles  (Sœurs  de  Torfou),  a 
été  construite  en  1850  au  bourg  de  St  Michel  par 
adjudication  du  22  octobre  1849. 

A  quelques  distance  s'élève  Végliae,  dédiée  à 
St  Michel  (iiuccursale  5  nivôse  an  Xlll),  édifice 
tout  moderne^  sauf  le  portail  vers  N.,  dont  le 
cintre  est  formé  de  claveaux  sculptés  de  quatre- 
feuilles^  style  Louis  XIU.  —  D'un  coté  y 
attiennent  les  ruines  du  chAteau  ;  d'autre  part 
le  cimetière  ;  —  vers  M.  séparé  par  un  chemin, 
le  presbytère  dans  un  bel  enclos. 

Maires  t  Jacq. -Honoré  Armaron,  1791 -an  Y. 

—  Julien  Jallot,  agent  municipal,  installé  le 
10  pluviôse  an  Y.  ^  Jean  Poullain^  agent  mu- 
nicipal, installé  le  4  floréal  an  Y.  —  Joseph 
Lemonnier,  installé  le  i"  floréal  an  YII,  qui 


prend  le  titre  de  maire  à  partir  du  22  thermidor 
an  YIII.  -^  Jean  Poullain,  l*r  vendémiaire 
an  IX,  installé  le  l*r  brumaire.  —  Jean-Pierre- 
Ambroise  Poupard^  9  ventôse  an  XI,  installé 
le  23.  —  René  Bardon,  7  nivôse  an  XIII,  ins- 
tallé le  8  pluviôse,  f  le  23  sept.  1813.  —  Julien 
Jallot,  2  octobre  1813.  —  Claude  Brillet, 
23  janvier  1826,  installé  le  21  février.  —  Jean 
Bellanger,  28  janvier  1834,  installé  le  8  mars. 
—  Jean  Coué,  27  décembre  1837,  installé  le  7  jan- 
vier 1836,  démissionnaire  en  1850.  —  Julien 
Bouchard,  30  avril  1854.  ~  Jean  Bellanger 
fils,  juillet  1865.  —  Louis  Duuac^er,  décenU>re 
1870.  —  Jos.  Bellanger,  12  mai  1872,  f  en 
1876.  —  Duchesne,  1876,  en  fonctions,  1877. 

Le  bourg  de  Chanveaux  a  déjà  son  article,  1. 1, 
p.  609,  où  j'ai  renvoyé  ici  pour  quelques  addi- 
tions prévues,  ne  l'ayant  pu  alors  encore  visiter.  — 
Il  s'élève  au  milieu  des  bois  sur  une  sorte  d'émi- 
nence  inclinée  légèrement  vers  S.-E.  et  entourée 
de  deux  enceintes,  longtemps  presque  intactes,  de 
larges  douves  avec  talus  intérieurs  en  terre,  for- 
mant une  ovale.  —  La  première  et  plus  grande 
enceinte,  qui  enclave  l'ensemble,  se  relie  vers  l'E. 
à  un  petit  étang.  Un  vieux  logis  du  xvi*  s. ,  avec 
fenêtre  fermée  de  grilles  et  barreaux  de  fer,  se  ren- 
contre dès  l'entrée  actuelle  vers  N.  et  au  premier 
détour  du  chemin.  Un  calvaire  surmonté  d'une 
grande  croix  en  pierre  de  Juigné,  indique  l'an- 
cien cimetière,  qu'avoisine  vers  S.  la  base  des 
murs  de  l'église  ruinée.  —  En  face,  à  l'O.,  une 
maison,  datée  au  faite,  sur  une  ardoise,  1787 ^ 
sert  de  rendez- vous  actuel  de  chasse,  dont  les  murs 
portent  au  crayon  nombre  d'inscriptions,  les 
noms  des  chasseurs  des  grandes  journées  depuis 
1851,  puis  des  dessins  de  tètes  d'animaux,  de 
piqueurs,  de  chevaux,  de  chiens.  —  La  seconde 
enceinte,  d'étroit  rayon,  aborde  de  très-près  U 
première  vers  S.  pour  se  prêter  sur  ce  point  an 
passage  d'une  issue  commune.  Dès  l'enti^  à 
gauche,  au  pied  de  forts  talus  en  terre,  appa* 
raissent  des  amas  considérables  de  scories  do 
fer.  Nulle  trace  d'ailleurs  du  donjon  primitif, 
qu'elle  protégeait,  derrière  sa  ceinture  propre  de 
douves,  —  et  pour  toute  habitation  une  simple 
maisonnette  de  garde.  —  Ajouter  à  la  liste  des 
prieurs  :  Pierre  Demariant,  1616,  1637.  — 
Et.  Cornu  de  la  Malvandrie,  1638,  1641.  — 
R.  lAroy,  1642.  —  F.  Hardy ,  1681.  — 
Saget,  1681.  —  Louis  Lepage ,  1690,  f  lo 
16  septembre  1713,  Agé  de  60  ans.  —  Julien 
Glédel,  février  1757,  f  le  19  janvier  1789,  Agé 
de  67  ans.  —  J.  Poisson,  11  mars  1789,  qui 
signe  cur^  de  1791  à  février  1792. 

SainC-MoroB,  f.,  c»*  de  Cheviré-le-R.  ;  «• 
C*  dif  Louvainest  anc.  chapelle  détruite  vers 
1830.  La  charpente  a  servi  à  restaurer  l'église 
paroissiale,  et  la  statue  du  patron  a  été  donnée 
au  Musée  d'Angers  par  le  propriétaire,  M.  Miclet. 

SsUnUNleoIsis*  f.,  c»«  de  Freigné.  —  An* 
cien  domaine  du  prieuré  de  St-Nicolas  de  Candé, 
arrenté  par  le  prieur  le  1*'  mai  1781  à  P. -Cl. 
Brillet,  de  Loire;  —  viU.,  c"*  des  Rosiers,  — 
Avec  chapelle,  capella  Sancti  Nicolai  de 
Valleiat  fondée  par  la  reine  Jeanne  de  Laval, 


SAINT-O 


—  436  — 


SAlNT-0 


da  consentement  du  Chapitre  St-Hauriee  d'An- 
gers, seigneur  de  la  paroisse.  Elle  fot  consacrée 
et  bénite  le  8  octobre  1467  par  Tévôque  de  Sis  to- 
ron, André  de  Plaisance.  Y  attenait  le  logis,  qui 
existe  encore,  du  chapelain,  dont  le  temporel 
comprenait  une  métairie  et  la  dtme  du  canton. 
Une  croix  neuve  y  fut  plantée  au-devant  par  le 
curé  le  28  octobre  1705  ;  —  f.,  c"*  de  Quincé;  — 
f.,  c"«  de  la  Varenne,  restes  de  i'anc.  prieuré 
de  St-Nicolas  de  Ghapoin,  V.  t.  I.  p.  623. 

S«lnt*IVleolas  (Yves  de),  d'une  noble  famille 
d'Angers,  engagé  dans  Tordre  des  Carmes,  y  rem- 
plit les  charges  do  prieur  et  de  définiteur  et  fut 
élevé  à  celle  de  Provincial  à  Angers  en  1711  où  il 
meurt  en  1721,  sans  avoir  rien  fait  imprimer. 

Bibliot.  CarmeL,  p.  889. 

Salnt-Nlolplie  (Jacques  de),  médecin  de 
i'abbesse  de  Fonte vraud,  est  dit  aussi  son  procu- 
reur et  élu  à  Saumur,  1581. 

Salnt-Of  fooge,  famille  angevine,  éteinte  au 
xviii*  s.  dans  celle  des  Turpin  de  Vihiers  et  qui 
portait  pour  armoiries  :  d'azur  au  chevron 
d'argent,  accompagné  de  3  moletteB  d*éperon 
de  même  posées  i  en  chef  et  i  en  pointe.  Son 
manoir  héréditaire  est  depuis  le  xiv*  s.,  —  non 
pas  à  la  Garde  en  Coutures,  —  mais  à  l'Eperon- 
nière  en  St-Aubin-de-Luigné,  où  Ggure  le  premier 
connu  du  nom,  Jean  de  St-0.,  marié  vers  1395  avec 
Françoise  d'Andigné.  —  René,  fils  de  François  et 
de  Jeanne  Lemaçon,  prit  part  au  pacte  catholique 
de  la  noblesse  angevine  en  1576.  De  ses  quatre  filles 
trois  se  firent  religieuses  et  ses  trois  fils,  Artus, 
sieur  de  l'Eperonniëre,  François,  sieur  de  Hur- 
tault,  Amaury,  sieur  de  la  Houssaie,  s'engagèrent, 
non  sans  hésitation,  dit-on,  ni  quelque  soupçon  de 
calcul  intéressé  plutôt  que  de  passion  religieuse  ou 
politique,  dans  le  parti  des  Ligueurs.  Dès  1585  ils 
occupaient  le  château  de  Rochefort,  et  sur  le  pre- 
mier avis  de  la  surprise  du  château  d'Angers  par 
Hallot,  d'Aubigné  affirme  qu'un  des  trois  frères 
vint  en  leur  nom  commun  offrir  et  demander 
aide  et  secours  pour  la  cause  royale.  L'affaire  ayant 
échoué,  ils  se  seraient  alors  déclarés  pour  Mer- 
cœur,  qui  laissait  â  ses  adhérents  plus  de  chances 
heureuses  aux  libres  pilleries.  Et  de  fait  coupant 
les  routes,  courant  les  champs,  interceptant  la 
Loire  et  ses  deux  rives,  ils  tenaient  dans  des  alertes 
continues  Angers  môme  et  ses  faubourgs  et  toute 
la  vallée  jusqu'à  mi-chemin  de  Nantes.  François 
s'étant  laissé  prendre  dans  le  château  de  Gilbourg 
avec  son  cousin  Claude,  prieur  de  St-Rémy, 
Artus  mit  la  main  sur  le  fameux  traitant  Soipion 
Sardini,  qui  se  rendait  d'Angers  à  Tours  par  la 
levée  (22  janvier  1590)  et  ne  le  rendit  que  moyen- 
nant la  liberté  des  prisonniers  et  une  bonne 
rançon  de  6,000  écus.  A  quelque  temps  de  là  il 
tombait  lui-même  à  Sl-Rémyla-Varenne,  sous 
les  coups  des  soldats  royaux,  dans  la  nuit  du 
14  au  15  mai  1590  —  et  non  1592,  comme  le  disent 
Hiret  et  Roger.  —  Il  avait  épousé  le  24  janvier 
1575  Anne  de  Mon  tours,  qu'il  laissait  veuve.  — 
Durant  deux  ans  Rochefort,  commandé,  par  ses 
deux  frères ,  défia  presque  impunément  l'armée 
royale.  --  Du  14  septembre  an  2  décembre 
^082  le  liég»  y  fat  mis  par  Daplei8is«Homa7, 


Conti  et  d'Aumont.  Amaury,  enfermé  senl  dus  U 
place,  fut  rejoint  à  temps  par  François,  an  ins- 
tant  retenu  à  Ancenis  pour  organiser  des  lecoin 
mais  qui  se  trouvait  à  ses  côtés  deboot  snrlibrè^be 
pour  soutenir  les  derniers  assauts.  Tonte  attaque 
échoua  misérablement  devant  leur  résistance  déses- 
pérée. Le  pays  resta  ainsi  à  leur  merci  pendiotdK 
ans  et  le  bénédictin  Roger,  au  sortir  du  récit  de  en 
temps  maudits,  se  rappelle  encore  avec  éiome- 
ment  les  horreurs  que  c  les  bonnes  geos  de  m 
«  quartiers-là  »  lui  en  ont  racontées.  —  An 
moment  où  allaient  s'ouvrir  les  conférences  ^h- 
cenis  (janvier  1595),  François  se  trouvait  de  dos- 
veau  pris  dans  quoique  aventure,  détenu  à  CUssoo 
et  menacé  de  jugement.  Aussi  pendant  plos  de» 
mois  les  déléguésde  Mercœur se  refusèrent-ils inei 
entendre.  D'autre  part  Amaury  avait  enlevé  pov 
otages  l'échevin  La  Lande  et  le  procarear  do  roi 
d'Angers,  et  ce  fut  la  ville  qui  dut  contribuer  î 
la  rançon  et  obtenir  la  mise  en  liberté  des  jxi- 
sonniers  (4  septembre)  ;  ~  et  en  fin  de  oosipte, 
par  trêve  ou  par  guerre  la  terrible  garnison  vïTiit 
sur  les  champs  de  rapine.  Une  bande  poussa  sa 
jour  jusqu'en  plein  Poitou  et  surprit  aux  eori- 
rons  de  la  Châtaigneraie  un  prtehe  protesuat 
dont  elle  fit  massacre.  Le  roi  converti,  sacré, 
victorieux,  les  hardis  partisans  tenaient  eocoff, 
doutant  sans  doute  de  facile  merci;  mais  sur 
l'avis  des  mouvements  décisifs  de  l'armée  royale 
et  de  la  soumission  des  derniers  réfractairei. 
ils  firent,  sans  se  prêter  davantage  au  hési- 
tations  calculées  de  Mercœur ,  présenter  <  re- 
c  qoôte  et  supplication  »  en  leur  nom  par  Fou- 
quet  de  la  Varenne  au  roi,  alors  au  châiean  de 
Chenonceau\.  Des  lettres  royaux  de  mars  1598,  doc- 
nées  aux  Ponts-deCé,  acceptèrent  leur  soamissioa 
publique  :  «  Nos  chers  et  bien-aimés,  —  disent- 
c  elles,  — les  sieurs  de  Hurtaolt  et  de  la  Hosisaje 
c  St-Offange,  commanda ns  à  présent  en  nos  riUes 
c  et  chasteau  de  Rochefort,  nous  ont  très  baBbi^ 
c  ment  faict  remonstrer  que  dès  le  commiQce- 
c  ment  des  derniers  troubles,  croyant  les  annei 
c  avoir  esté  prinses  contre  l'auctorité  do  deffooet 
c  roy,  comme  depuis  contre  la  nostre,  pour  U 
c  conservation  de  la  religion,  et  s'estant  laisseï 
c  aller  aux  spécieux  prétextes,  que  mettoienl  eo 
c  avant   les   chefs  de   party  antheurs  desdiu 
c  troubles,  ils  auroient  esté  par  eux  retenvx  bors 
«  de  leur  debvoir  jusques  à  présent,  nolamoMt 
c  par  le  duc  de  Mercœur,  qui  leur  auroit  ton- 
<  jours  faict  espérer  de  se  réconsilier  avec  k»b} 
c  après  nostre   conversion;  mais  recognoissas) 
c  ung  dessein  bien  contraire  en  son  âme  et  ne 
«  voulans  demeurer  si  longuement  horsdasantitf' 
c  auquel  plusieurs  aultres  les  auraient  appelles 
c  et  dont  la  résipiscence  leur  sert  d'exemple  et 
c  d'une  fidelle  réversion,  se  sont  résolu  de  se 
«  soubimettre    à   nostre  autorité  et  embraser 
c  nostre  service,    comme  ils   se    sont  depuis 
«  nagoères  disposez,  et  advouans  combien  ils  ont 
c  cy  devant  démérité  de  nostre  bienveiUaBce, 
«  implorans  nostre  bonté,  clémence,  miséfioord^' 
c  nous  ont  très  humblement  supplié  el  nqnx* 
c  oublier  et  mettre  soubz  le  pied  leurs  fsnUe* 
c  passées.  »  —  Le  roi  leur  octio^ail  amoitcit  f»^ 


SAlNT-0 


—  437  — 


SAINT-P 


plëte  et  le  lendemain,  à  Angers,  dut  encore  leur 
accorder  des  lettres  spéciales  d'abolition  «  pour 
«  oster  tonte  occasion  de  doubler  »  qu'aucun 
prétexte  eût  pa  6lre  réservé  contre  eux  «  de 
«  recherche,  travail  ou  inquiétude  »  ;  tant  étaient 
menaçants  «  les  cris  des  habitants  d'Angers  » 
requérant  justice  pour  tant  d'«  horribles  cruautés 
«  pratiquées.  —  comme  le  dit  Roger,  —  depuis  dix 
m  ans  contre  les  lois  de  la  guerre  »  et  dont  ces  do- 
coments  môme  contiennent  Tignominieux  détail.  Il 
est  probable  du  reste  que  l'impunité  n'était  pas 
encore  le  seul  prix  dont  le  roi  payait  le  zélé  de 
ces  nouvelles  recrues.  Outre  le  titre  de  gen- 
tilshommes ordinaires  de  la  Chambre  et  2,000  livres 
d'indemnité  pour  la  perte  du  gouvernement  de 
Rochefort,  dont  la  destruction  fut  immédiate- 
ment ordonnée,  on  voit  nos  deux  partisans  tou- 
cher de  1601  à  1607,  sur  la  cassette  et  pour  des 
services  inconnus  plus  de  140,000  livres  !  La  mort 
probablement  mit  seule  fin  à  ces  largesses.  Fran- 
çois, dont  le  testament  est  du  13  mars  1604, 
n'existait  plus  dès  le  mois  de  novembre  1607.  Il 
avait  épousé,  le  28  février  1593,  Marie  de  Brie. 

—  Son  frère  Amaury,  marié  le  18  juillet  1597, 
avec  Ambroise  de  Clermont,  ne  lui  a  peut-être 
pas  survécu. 

Arch.  de  M.-«t-L.  B  Insionat.  da  Prësid.,  18  mai  1596; 
E  3094.  —  De  Thou.  Hist,  Univ.,  Uv.  ClII,  t.  XI,  p.  525. 

—  D'Anbiffoé.  ffUt,  Unie,,  t.  II,  1.  V,  p.  441  ;  t.  III.  p.  450. 

—  DopleiStt.Monui7.  Mémoires,  t.  VI,  p.  194,  20l.i79« 
S80,  ^0.  —  David  de  Licqaes,  p.  190.  —  Mourin,  La  Ré- 
forme  et  la  Ligue  en  Anjou,  p.  280,  284,  300-305  >  Hiret, 
Antjquit.  d'Anjou,  p.  241.  -^  Bévue  d'Anjou^  1854.  t.  II, 
p.  98  et  188.  —  Roirer,  Hiat.  d'Anjou,  p.  451  et  457.  — 
Arch.  comm.  de  St-Mathurin,  Et.-G.,  mai  1540. 

SaInt*Offaoge  {Claude  de),  abbé  régulier 
de  Saint-Haur,  succédant  à  quatre  commenda- 
taires,  prit  à  cœur  de  réparer  leurs  dissipations. 

—  Admis  dans  l'abbaye  dès  1585  soit  comme 
simple  religieux,  soit  plutôt  comme  prieur  ou 
comme  coadjuteur  de  l'abbé  de  Salles,  il  le  rem- 
plaça en  1591,  imposa  la  vie  commune  aux  reli- 
gieux débandés,  rétablit  la  cléture,  rebâtit  les 
lieux  réguliers,  racheta  les  domaines  aliénés,  se 
fit  c  le  grand  réparateur  »  des  ruines  morales  et 
temporelles.  Il  fut  élu  visiteur  général  de  l'Ordre 
en  1623.  Il  avait  dressé,  l'année  précédente, 
des  Conatitutiona,  qu'il  imposa  à  ses  religieux 
et  en  1624  passa  avec  eux  un  concordat,  qui 
assurait  les  réformes  acquises  par  sa  vigilance  et 
sa  fermeté.  Accablé  d'années,  il  demanda  au  roi, 
par  lettres  du  26  mars  1626,  pour  coadjuteur  son 
neveu  Claude  et  résigna.  —  Il  vécut  encore  jus- 
qu'au 17  janvier  1635  et  fut  inhumé  le  lende- 
main dans  le  chœur  de  la  grande  église  de  son 
abbaye.  —  Le  cabinet  des  Estampes  possède  son 
portrait  in-folio  dessiné  à  la  pierre  noire,  avec  la 
légende  :  c  33*  ahhé  de  St-Maur,  général  des 
m  Bénédictins  v.  —  {Claude-Madelon  de) , 
ancien  officier  du  roi  Louis  XIII,  infirmier  et 
religieux  profès  dès  1624,  fut  pourvu  par  bulles 
du  2  décembre  1626  et  prit  possession  le  6  mai 
1627.  Il  ne  reçut  pourtant  la  consécration  de 
i'évèqne  que  le  6  août  1645  et  cette  année  môme 
promulgua  en  Chapitre  de  nouvelles  constitutions. 
Il  fut  député,  le  26  juin  1650,  à  l'assemblée  géné- 
rale du  Clergé.   —  On  lui  doit  l'introduction 


en  1668  des  religieux  réformés,  —  mais  aussi  la 
remise  en  commande,  sur  ses  instances,  de  l'ab- 
baye, pour  qu'il  pût  la  résigner,  comme  il  fit  en 
1671,  à  son  petit  neveu,  &gé  de  15  ans.  —  Il  fut 
inhumé  dans  son  église  le  25  avril  1682,  Agé  de 
77  ans.  Son  oraison  funèbre  fut  prononcée,  au  service 
solennel,  devant  l'évèque,  par  Dom  Vivier,  prieur, 
de  St-Serge  d'Angers.  Son  portrait  existe,  dessiné 
à  la  pierre  noire  «  iôSÔ,  œtatia  5J  »  au  cabinet 
des  Estampes,  a  {René-Madelon  de),  nommé 
à  l'Age  de  15  ans  abbé  de  SaintpMaur.  1671,  avait 
obtenu  de  remettre  l'abbaye  ^en  commande  et  la 
tint  ainsi  sans  autre  éclat.  U  vivait  dans  les 
derniers  temps  en  son  château  de  la  Frapinière 
en  Cossé,  où  il  mourut  le  8  avril  1707  et  fut 
inhumé  dans  le  chœur  de  l'église  paroissiale.  Il 
était  fils  de  Franc,  de  St-Offange,  sieur  de  la 
Jaille,  et  de  Marie-Catherine  de  la  Yillarmois, 
morts  tous  deux  et  inhumés  à  St-Maur  (1673-1679). 

Salnt-Orfance  {Philippe  de),  sieur  du 
Vivier  et  de  St-Sigismont,  gouverneur  de  Baugé, 
est  inhumé  à  Angers  le  12  mars  1694  (GG  207). 
Quoiqu'il  soit  dit  Agé  seulement  de  60  ans,  —  au 
lieu  de  64  ans,  —  c'est  bien  lui,  je  crois,  que  je 
vois  ondoyer  le  16  décembre  1640  à  St-Pierre-en- 
Vaux  et  baptiser  le  12  avrU  1662  à  St-Michel-la- 
Palud  d'Angers,  «  lequel  ayant  esté  employé  en 
c  la  charge  de  maréchal  des  camps  et  armées  du 
«  Roy,  avoit  différé  recevoir  les  cérémonies  ecclé- 
«  siastiques  du  baptesme  »  (GG  153). 

Snlntonoerlc»  (la),  cl.,  c"*  de  Marcé;  — 
f.,  c"«  de  St' Léger 'des- Bois. 

SaintoBnlére  (la),  ham.,  t^  de  Durtal;  -^ 
f.,  c"*  de  Gène tetZ. 

Salntonnlères  (les),  ham.,  c»*  de  Huillé. 

Salnt-Panlf  f.,  c^*  de  Beaupréau. 

Salnt-Paal-du-Bois,  c»»  de  Yihiers  (9  kil.), 
arr.  de  Saumur  (45  kil.)  ;  —  à  54  kiL  d'Angers. 
—  Sanctus  Paulus  1300circa  (Gr. -Gaultier).  » 
Sur  un  haut  plateau  (167-120  met.),  boisé  au 
S  -0.  et  au  S.-E.,  —  entre  St-Hilaire-dn-Bois 
(5  kil.  1/2)  au  N.,  les  Cerqueux-sous-Pass.  (7  kil.) 
et  Cléré  (10  kil.)  à  !'£.,  la  Plaine  (7  kil.  600)  et 
Somloire  (8  kil.  1/2)  au  S.-O.,  le  département 
des  Deux- Sèvres  au  S. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  ChAtillon  à 
Hartigné-B.  monte  du  S.-O.,  rejoint  de  l'O.  du 
bourg  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  St- 
Paul.  La  route  départementale  de  Niort  à  Angers 
qui  borde  la  limite  orientale,  le  croise  à  3  kil.  de 
l'église,  passant  en  droite  ligne,  du  S.  au  N. 
(4  kil.  200  met.). 

Y  natt  le  misa,  de  la  Gaubertière,  qui  passe 
au  N.  du  bourg  et  se  continue  extérieurement  en 
formant  la  limite  de  Maine-et-Loire  et  des  Deux- 
Sèvres. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Raimbau- 
dière  (65  mais,  213  hab.),  de  la  Réveillère 
(27  mais.,  82  hab.),  de  la  Rinsonnière  (17  mais., 
62  hab),  des  Ecouboilles  (13  mais.,  58  hab.),  du 
Rondray  (10  mais.,  30  hab.),  de  Varancé  (9  m., 
34  hab  ),  de  la  Révelette  (9  mais.,  44  hab.),  de 
la  Toutière  (8  mais.,  39  hab.),  de  l'Honmiage 
(8  mais.,  31  hab.),  du  Vaudelnay  (5  m.,  22  h.), 
de  la  Gaubertière  (4  mais.,  21  hab.}i  de  la  Cha< 


SAINT-P 


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SAÎNT-P 


pelle  (3 mail.,  13  hab).  du  Chatelier  (4  mais., 
19  hab.),  de  la  Grande-Fraudiôre  (3  m.,  13  h.), 
do  la  Petite-Frandière  (4  mais.,  11  hab.),  da 
Gros-Chône  (4  mais.,  12  hab.),  du  Chapelet 
(5  mais.,  13  hab.).  ôo  la  Roche  (4  mais.,  20  h.), 
de  la  Lande-Bergère  v4  mais.,  20  hab.),  de 
Bourgoenf  (4  mais.,  15  hab.),  de  la  Rocheco- 
chanlt  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Belle- Arrivée 
(3  mais.,  8  hab.),  de  la  Bloliôre  (3  mais.,  10  h  ), 
et  13  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,728  hect.,  dont  2  hect.  en 
vignes,  375  hect.  en  bois 

Population  :  195  feux,  883  hab.  en  1720-1726. 
—  1449  hab.  en  1790.  —  879  hab.  en  1831.  — 
99S  hab.  en  1841.  —  1,070  hab.  en  1851.  ^ 
i,lî9  hab.  en  1861.  —  1,Î77  hab.  en  1866.  — 
i,îîl  hab.  en  1872.  —  1,S08  hab.  en  1876,  —  en 
progression  rapide  et  constante,  quoique  depuis 
dix  ans  arrêtée,  —  le  bourg  (89  mais.,  96  mén., 
302  hab.),  transformé,  comme  la  commune 
entière,  depuis  40  ans,  les  maisons  de  terre  et  de 
boue,  sans  autre  ouverture  que  la  porte  et  la 
cheminée,  remplacées  par  des  maisonnettes  d'hon- 
nête apparence,  —  et  tout  le  pays,  ouvert  par 
des  chemins,  qui  ont  frayé  un  écoulement  aux 
mares  autrefois  stagnantes.  Du  milieu  des  bois, 
vers  la  chapelle  de  Haute-Foy,  on  aperçoit  les 
clochers  d'Angers,  la  forêt  de  Fontevraud,  la 
butte  de  TAlouette,  les  Gardes. 

Ni  château  d'ailleurs  ;  —  ni  industrie  ;  —  tout 
le  monde  vivant  des  petits  métiers  ruraux  ou 
d'agriculture. 

Bur.  de  poste  de  Vihiers. —Percept.  de  Coron. 

Mairie,  avec  .Ecole  laïque  de  garçons,  dans  un 
vieux  logis,  acquis  le  13  août  1851,  approprié  en 
1851-1852,  agrandi  par  un  acquêt  nouveau  en  1857. 
^~  Ecole  de  fillea  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers). 

VEgliae  (succursale,  26  décembre  1804),  ne 
formait  qu'une  simple  chapelle,  reconstruite  par 
adjudication  du  2  juin  1838  (arch.  Joly-Leterme). 
et  allongée  par  adjudication  du  l*'  décembre 
1868  d'un  clocher  avec  flèche  de  pierre,  formant 
porche  (archit.  de  Goutailloux).  —  L'autel  de  la 
Vierge  porte  cette  inscription  :  Deiparœ  Vir- 
gini,  patronœ  suœ,  hoc  eut  monimentum 
amoris  erexit  G.  Retault,  preshiter,  anno 
Domini  1635;  —  dans  deux  cadres  xvii«  s.,  St 
Roch  et  St  Sébastien  ;  —  la  chaire  avec  pan- 
neaux, sculptée  de  la  figure  de  St  Paul. 

Presbytère  reconstruit  et  agrandi  par  adjudi- 
cation du  28  octobre  1844,  dans  un  enclos  atte- 
nant à  l'église.  ^  Cimetière  nouveau  acquis  le 
9  juin  1847,  l'ancien  aliéné  le  7  octobre  suivant. 

Je  n'ai  rencontré  dans  les  titres  angevins  aucun 
renseignement  sur  ce  pays  longtemps  couvert  de 
bois  et  de  landes  marécageuses,  et  j'en  ai  vai- 
nement demandé  ailleurs.  Il  était  traversé  pour- 
tant sans  aucun  doute,  tout  au  moins  par  la 
voie  montant  de  Maulévrier  à  Montreuil-Bellay, 
et  du  N.  au  S.  par  celle  de  Vihiers  à  Argenton. 
Il  y  a  été  trouvé  en  1867-1868  trois  monnaies  cel- 
tiques, 2  en  or,  1  en  électrum,  au  type  Namnète. 
—  Nulle  date  pour  la  fondation  de  l'église,  qui 
constituait  un  prieuré-cure  dans  la  dépendance 
de  l'abbaye  d'Airvault. 


Prieurs-curés  :  René  Boudier,  ortginain 
des  Cerqoeux-sous-Passavant,  1642,  f  le  S  vp- 
tembre  1658.  Son  testament  est  do  16.  —  Ant 
Boudier,  curé  des  Gerqueux-de-MaDlérrier, 
6  décembre  1658.  avril  1674.  —  Maretchd, 
curé  du  château  de  Vihiers.  installé  le  2S  mù 
1674.  août  1679.  —  J.  Bourdin,  août  1679, 
1694.  —  Louis  Carrier,  docteur  en  ibéolo^e, 
1698,  t  le  7  février  1718,  âgé  de  60  ans.  -  Sâi 
Dernier,  1719,  f  le  22  janvier  1757,  â^  dfl 
64  ans.  —  Louis-Henri-Francois  Aymer  dt  la 
Cheoallerie,  chanoine  régulier  de  St-Piem 
d'Airvault.  installé  le  26  février  1757.  jnitt  ITTQ. 

—  Jacq.-Jos.-Hathias  Delahaîe,  1771.  -  Q 
prête  serment,  —  et  surpris  dans  le  bonrg  V. 
11  ni  vase  an  II  par  une  bande  vendéenne,  et 
fusillé  avec  plusieurs  habitants  patriotes.  -  Le 
vicaire  'Laussat  avait  pris  place  dans  l'in^DR^ 
tion  et,  au  dire  de  Grille,  faisait  commoDier  \^ 
blessés  républicains  avec  des  ho.Uies  empoisoonf^ 

La  paroisse  dépendait  des  diocèses  de  Poit^rî 
jusqu'en  1317,  de  Maillezais,  jusqu'en  164S,  plQ« 
tard  de  la  Rochelle,  —  du  Doyenné  de  Tihim 
de  l'Election  et  des  Aides  de  Montreail-BeOtj. 
du  Grenier  &  sel  de  Cbolet,  du  District  de  los- 
treuil-B.  en  1788.  de  Vihiers  en  1790.  Elle  aîaii 
pour  seigneur  le  comte  de  Passavant.  —  Un  f&tr 
à  chaux  y  fonctionnait  en  1789.  obligé  d'allt 
prendre  la  pierre  à  4  lieues  de  distance. 

Au  rétablissement  du  culte  il  s'y  foraa 
comme  un  centre  de  résistance  contre  les  )in« 
ecclésiastiques  nouvelles.  Le  curé  Cestet,  rebâti' 
à  tous  les  serments  et  au  nouvel  évèqoe,  vùi 
dû  être  remplacé  en  l'an  XI  et  courait  les  feriDe5 
et  les  bois,  ne  sortant  de  ses  cachettes  que  U 
veille  des  fêtes  et  des  dimanches.  Arrêté  le 
27  mars  1806,  en  Baubigné  il  mourait  aa  cbi- 
teau  de  Ham  le  28  août  1807.  Son  socoesseor 
Avrillon  n'avait  pas  même  pu  s'installer,  ^3 
face  des  habitants  soulevés  contre  lui  H::)* 
mont,  qui  le  remplace,  ne  fait  qu'organiser  U 
résistance.  Traqué  pendant  deux  ans  par  i> 
gendarmerie,  il  est  transporté  à  son  toor  de  ^-i 
gade  en  brigade  au  fort  de  Ham  (16  fé^rùr 
1807).  —  Son  successeur  Foumier,  arrêté  pii 
ordre  du  20  messidor  an  Xll,  l'avait  précédé  Jad^ 
la  prison  de  Rimini,  mais  fut  délivré  en  fnictil^r 

—  Il  n'y  a  pas  dix  ans  peut-être  qu'on  eût  troDV 
encore  sur  la  paroisse  quelque  survivant  fi<i'-^«' 
aux  traditions  de  la  Petite-Eglise,  L^cowm^^ 
restait  ingouvernable  au  milieu  de  tons  ces  di: 
sentiments.  L'administration  en  fut  confiée,  p^ 
arrêté  du  2  janvier  1808,  au  maire  de  Vibieri. 

Maires  :  Janneteau,  i"  messidor  an  Hll 

—  Guitière,    21    novembre    1808.  -  Ak^ 

Gazeau,   10   février  1813.  —  René  Boileav^ 

10  septembre   1816.    —   René-Gervais  Babw 

15  novembre  1830.  f  le  28  août  1849.  -  i^ 

Pierre  Charruau,  1849,  en  fondions.  1875. 

Arch.  deM.-et<L.G  193;  H  Abb.  d-AimoK.  -  Artk 
comm.  El.-C.  —  GriUe,  La  \endée,  l.  !,  p.  84.  -  Pw* '«' 
localités,  voir,  à  leur  article,  Haute-Foy,  la  Gaabrtt^ 

Salat-Phllbert-da-Peiiple»  c*"  de  Um' 

(6  kil.),  arrond.  de  Baugé  {19  kil);  -  i  *'  ^'' 
d'Angers.  -  Capellanus  de  Publù  lîlO  (H.-D 


SAINT-P 


—  439  — 


SAINT-P 


B  114.  f.  k).  —  P.  de  Populo  1215  abid.,  ^29, 
f.  A':!}.  —  Ecclesia  Sancti  Philyherti  de 
Poblio  1279  (ibid..  f.  97. 13H).  —  I/i  Paroisse 
de  St-Phillebert  de  Peuple  1294  (H  Gartul. 
de  Monnais,  f.  293).  —  Poplium  1326  (G  16).  — 
St'Phelihert  du  Peuple  1476  (G  Evâché).  — 
St-Philhert  de  Pouhle  1594  (Et.-G.  Longaé). 
—  St'Pkilbert'dU'Peuple  1625.  du  Pouhle 
1640  (Et.-C).  —  Entre  Jamelles  (7  kil.)  aa  N., 
Vernantes  (7  kil.)  à  l'E.,  Bloa  (3  kll.  1/2)  au  S., 
LoDgué  à  rO. 

Le  Lathan  forme  bord  are  de  TE.  à  VO.  toat  du 
long,  vers  N..  en  s'épanchant  sur  la  gauche  par 
plusieurs  longues  boires,  dont  la  première  dite 
du  Déversoir,  reçoit  le  ruiss.  de  Fontaines  ;  — 
au  S.,  le  ruiss.  de  la  Cirotliére,  dit  aussi  du 
Gtté-de-Terry.  sert  de  limite  entre  la  commune 
de  Blou  et  reçoit  à  droite  le  ruisselel  de  Bréba- 
bert,  né  sur  la  commune. 

Le  chemin  d'intérôt  commun  de  Longue  à  Rillé 
traverse  le  territoire  dans  sa  plus  grande  largeur 
de  rO.  à  TE.,  en  formant  au  bourg  une  légère 
courbe. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Lande 
(13  mais..  43  bah.),  du  Gué-de-Terry  (13  mais., 
32  hab.),  de  la  Fauveiière  (13  mais.,  37  hab.)> 
des  Deffais  (11  mais.,  31  hab.),  des  Déboires 
(13  mais.,  31  hab.).  do  la  Vieillerie  (10  mais., 
32  hab.),  de  la  Maeonnière  (6  mais.,  22  hab.), 
de  la  Botelleraie  (6  mais.,  24  hab.),  de  la  Renar- 
dière (9  mais.,  27  hab.),  de  la  Gtue  (8  mais., 
26  hab.).  du  Jard  (7  mais.,  20  hab.),  des  Gan- 
dins (6  mais..  19  hab.),  de  la  Buronnerie  (7  m., 
18  hab.).  du  Pâtis  (6  mais..  18  hab.),  de  la  Bou- 
gonnière  (6  mais.,  15  hab.).  de  la  Guerrière 
(6  mais.,  15  hab.),  de  Pouplin  (4  mais.,  14  hab.), 
de  Gué-Bresson  (3  mais.,  16  hab.),  des  Préaux 
(3  mais..  12  hab.),  de  la  Tanière  (3  mais.,  11  h.), 
de  la  Ragainerie  (3  mais.,  9  hab.),  du  Haut- 
Ormeau  (3  mais.,  7  hab.),  du  Pàtis-du- Vigneau 
(3  mais.,  13  hab),  de  la  Croix -des- Blondeaux 
(4  mais.,  11  hab  ),  des  Planches-de-Baron  (4  m., 
13  hab.),  de  la  Chartrie  (4  mais.,  15  hab.)i  des 
Masure iux  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Galaiserie 
(3 mais.,  12  hab),  de  la  Roglerie (3  mais., 6  h.), 
le  chat.  d'Eiiau  et  25  fermes  ou  écarts  dont 
6  ou  7  de  deux  maisons. 

Superficie  :  1,638  hect.,  dont  87  en  bois,  dé- 
pendant pour  partie  de  la  forêt  de  Monnais,  — 
et  le  reste  en  sapinières. 

Population  :  190  feux,  860  hab.  en  1720- 

1726.  -^  i,05i  hab.  en  1790.  —  1,038  hab.  en 

1831.  —  1^006  hab.   en  1841.  —  869  hab.  en 

1851.  -.  87i  hab.  en  1861.  —  856  hab.  en  1866. 

-  880  hab.  en  1872.  —  873  hab.  en  1876,  —  en 

décroissance  rapide,   mais  qui   parait   arrêtée 

depuis  30  ans,   —  dont  134  hab.  (44  mais., 

M  mén.)  au  bourg,  formant  une  longue  rue  sur 

le  chemin  de  Longue. 

Assemblée  le  1*'  dimanche  de  juillet. 

Commerce  de  bois  de  sapin;  ^  culture  de 

seigle  et  de  pommes  de  terre,  surtout  dans  les 

grandes  fermes,  pour  Télève  unique  des  cochons, 

^  courards  ou   les  laitons,  comme  on  les 

^peUe  seloa  l'Age. 


Bureau  de  poste  et  Perception  de  Longaé. 

Mairie  installée  dans  un  petit  bâtiment  neuf, 
composé  d'un  simple  rez-de-chaussée  rectangu- 
laire, sur  le  plateau,  au  S.  de  Téglise.  —  Tout 
près  rJ^coZe  de  garçons,  agrandie  en  1851,  — 
et  VEcole  de  filles  (Sœurs  de  St-Charles)  cons- 
truite en  1853. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Philbert.  abbé  de  Ju- 
mièges  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  présente  sa 
façade  vers  TO.  en  pignon  échelonné,  qu'éclaire  une 
fenêtre  plein  cintre,  avec  portail  roman  à  triple 
voussure  concentrique,  refait  à  neuf,  sauf  le 
cordon  extérieur  qui  le  couronne  en  se  continuant 
en  fer-à-cheval  le  long  de  l'édiûce,  xii*  s.  Une 
Yieille  galerie  y  attenait,  qui  a  été  détruite  en  1851 . 

—  La  nef  comprend  quatre  travées,  refaites  en 
1867,  avec  un  chœur  de  deux  travées  xv«  s.,  dont 
la  première  forme  deux  chapelles,  à  droite  de  la 
Vierge,  avec  fenêtres  à  meneau,  i  gauche  de  Ste- 
Gécile,  où  repose  le  tombeau  de  Jeanne-Cécile  d« 
Maillé,  marquise  de  Lubersac,  décédée  le  2  sep- 
tembre 1820.  —  Sur  le  fond  pentogonal  de  l'abside, 
la  fenêtre  à  double  meneau  est  décorée  de 
beaux  vitraux  modernes,  représentant  au  centre 
St  Philbert,  à  gauche  St  Louis,  à  droite 
St  Henri;  —  dans  le  fleuron  supérieur,  le 
Christ;  —  dans  les  angles,  les  statues  de 
St  Philbert  et  de  St  Augustin  ;  —  et  une  très- 
remarquable  Adoration  des  Mages  xvii«  s., 
dont  la  Vierge  surtout  est  charmante,  —  œuvre 
peut-être  d'un  de  nos  Lagouz,  dont  j'ai  cru  lire 
au  bas,  i  gauche,  la  signature. 

A  quelques  mètres  du  bourg,  vers  l'O.,  se  ren- 
contre uno  petite  chapelle  de  la  Vierge  en 
style  XIII*  s.,  élevée  récemment  aux  frais  des  ha- 
bitants. 

L'ancien  presbytère,  vendu  nat^,  a  été  racheté 
par  la  commune  le  30  avril  1827. 

Aucune  trace  antique ,  aucun  renseignement 
n'ont  été  signalés  sur  le  pays.  Une  voie  le  traver- 
sait de  rO.  à  l'E.  de  Longue  à  Giseux,  sur  laquelle 
s'établit  l'église  à  une  époque  incertaine.  Elle 
semble  n'avoir  encore  en  1210  qu'un  desservant, 
capellanus.  —  La  présentation  du  curé  restait 
plus  tard  au  plein  droit  de  Tévêque.  —  Les 
registres  remontent  à  1584. 

Curés  :  Jean  Rousseau,  Rosselli,  1339.  — 
James  Dionadame,  1455.  —  Pierre  Leroy er, 
1608.  —  Philbert  l>ebotre,  chantre  et  chanoine 
de  St-Haimbeuf  d'Angers,  1621,  f  le  10  dé- 
cembre 1625  et  inliumé  aux  Jacobins  d'Angers. 

—  Louis  Richard,  1627,  1642.  —  Pierre  JRt- 
chard,  qui  parait  le  premier  faire  résidence, 
1656,  1666.  —  Ambroise  Blanchet,  1667.  — 
Joseph  Blanchet,  1675,  décembre  1689.  — 
0.  Poupard  de  la  Berthe,  1690.  août  1708.  — 
Jos.  Joubert,  installé  le  18  décembre  1708,  f  le 
19  novembre  1732,  âgé  de  63  ans.  —  T.  Hay- 
neuve,  décembre  1732,  avril  1755.  —  Laurent- 
René  Buron,  avril  1757,  1785. 

On  trouve  \a  mention  en  1646  d'une  Ecoh 
dont  est  maître  Pierre  Landais. 

La  paroisse  avait  pour  seigneur  la  châtelain 
d'EUau  et  en  1788  restait  encore  pour  la  majeure 
partie  en  friche.  —  Elle  dépendait  de  l'Archi- 


SAINT-P 


-^  440  — 


SAlNT-P 


prètré  de  Boargneil,  de  l'EIeetion,  des  Aides,  da 
District  de  Baugé. 

Maires  :  Mathnrin  Delalande,  1793.  — 
Phil.  Gendreau,  !•'  messidor  an  VIII.  —  Jean- 
Loais-Marie  de  Lubcrsnc,  10  février  1813, 
membre  da  Conseil  général  de  1818  k  1824.  -<- 
Charles  Ducamp,  22  octobre  1824,  installé  le 

0  novembre.  —  André  Tesaier,  20  décembre 
1827.  démissionnaire.  —  Çené  PZoguin,  23  jan- 
vier 1852,  t  lo  *  »^"l  *^^-  —  ^•"^  Lechat, 
10  août  1853.  —  René  Choyer,  1860.  —  Blon^ 
deau,  1867,  en  fonctions.  1877. 

Arch.  da  M.-«t-L.  C 190;  E  i7«-176;  H  Cartal.  de  Mon- 
iialt.  p  92.  —  D.  Hiiynes,  f  «37  t*.  —  Arch.  comm.  Bl.-C. 

—  Pour  iM  localités,  voir,  à  leur  article.  EHau,  Afonnait» 
la  Papotière,  Bréhahert^  la  Galéeherie,  etc. 

Saini-PliilberC-eii-Maaffes*  c»°  de  Beaa- 
préau  (7  kil.).  arr.  de  Cholel  (16  kil.);  —  à 
58  kil.  d'Angers.  —  Sanctu^  Philihertua  1052- 
1082  (2«  Cartal.  St-Serge.  p.  307  et  309).  —  SU 
Philbert  de  Beaupréau  1709  (Ei.-C).  —  St- 
Philhert-en  Maugea  1783  (Fouillé).  —  St- 
Philhert  de  Beaupréau  au  détroit  des 
Mauges  1789  (Signature  du  curé  Davy).  —  St- 
Philhert-en-Mauges  (Cad..  EI.-M.  et  Postes). 

—  Sur  un  plateau  (111  met.)  incliné  au  S.  et  à 
rO.  vers  la  vallée  de  la  Vréme.  entre  la  Chapelle- 
du-Genôt  (5  kil.)  et  Villedieu  (5  kil.)  au  N..  Vil- 
ledieu  à  l'O.,  la  Renaudière  (6  kil.)  et  St-Hacaire 
(5  kil.)  au  S..  Andrézé  (7  kil.  1/2)  au  S.  et  à  l'E. 

Un  simple  chemin  d'intérêt  commun,  de  Beau- 
préau à  Torfou,  descend  du  N.  au  S.  jusqu*au 
bourg,  où  il  se  recourbe  vers  1*0.  et  à  500  met. 
de  là  prend  la  direction  du  S.-O..  rejoint  de  l'O. 
et  de  l'E.  par  les  chemins  vicinaux  d'Andrezé  et 
de  Villedieu. 

Y  passe,  en  bordure,  le  miss,  de  la  Vrème, 
Tenant  vers  l'E.  de  St-Macaire,  qui  coule  de  TE. 
à  rO.,  formant  limite  avec  la  Renaudière  jus- 
qu'au dessous  du  pont  Gabot,  où  il  se  replie  brus- 
quement vers  N.,  pour  former  limite  tout  du  long 
vers  rO.  avec  Villedieu,  jusqu'en  amont  des  m^"' 
de  Fraud,  après  un  parcours  de  5,580  met., 
grossi  à  droite  des  ruiss.  de  l'Arensière,  du  Bois- 
Girault,  de  la  Joussaudière.  tous  trots  nés  sur  le 
territoire.  —Le  ruiss.  de  TArondeau  entame  l'angle 
N.-E.,  où  natt  son  affluent,  le  ruisselcl  du  Noyer. 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Gagne  rie  ^3  mais., 
84  hab.),  du  Grand-Bois-Girault  (3  mais.,  25  h.), 
du  Noyer  (3  mais.,  28  hab.),  les  chat,  de  Bois- 
Girault  et  de  la  Cour  et  17  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  724  hect ,  dont  6  hect.  de  futaies, 
4  hect.  de  chAtaigneraies,  16  hect.  en   taillis, 

1  hect.  en  vignes,  140  hect.  en  prés,  le  reste  on 
labours. 

Population  :  47  feux,  914  hab.  en  1720-1726. 

—  35  feux,  300  hab.  en  1790.  —  Î86  hab.  en 
1806.  —  33thsh,  en  1821.  —  353  hab.  en  1831. 

—  349  hab.  en  1841.  —  398  hab.  en  1851.  — 
389  hab.  en  1861.  —  399  hab.  en  1866.  —  375  h. 
en  1872.  —  383  hab.  en  1876,  —  en  progression 
constante  jusqu'à  ces  derniers  temps,  —  dont 
iôO  hab.  (43  mén.,  43  mais.)  au  bourg,  d'assez 
pauvre  apparence,  sur  le  chemin  vicinal  de  St- 
Macair». 


Une  centaine  d'artisans  vit  du  tissage  pour 
Cholet  ;  —  un  moulin  à  eau,  à  Guichoooet;  — 
un  moulin  à  vent  à  Salvert. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Beaapréta. 

Ni  marché  ni  foire. 

Point  de  Mairie  ;  les  archives  reçoivent  asila 
chez  l'instituteur. 

Ecole  publique  laïque  de  garçons.  —  Ecole 
publique  de  filles  (Sœurs  de  la  Pommeraie),  codi- 
truite  par  adjudication  du  23  juillet  1843  su  an 
terrain  donné  par  M™*  de  Vaudrenil. 

V Eglise  (succursale,  S  nivôse  an  XIU),  panli 
ancienne  mais  a  perdu  tout  caractère  par  les 
nombreux  remaniements  qui  l'ont  successivemeot 
transformée.  Pour  en  parqueter  le  sol.  on  en  a 
enlevé,  il  y  a  peu  d'années,  les  dalles  tomaj 
laires,  notamment  dans  la  nef,  celles  de  R.  Gabon 
1677.  de  René  Nau  1674,  de  Jean  Allart  1680. 

Presbytère  ancien ,  restauré .  avec  belles 
dépendances.  —  Cimetière  acquis  par  éebanp 
en  1855. 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  ter- 
ritoire, quoique  traversé  par  deux  grandes  voies 
monunt  du  S.,  de  MorUgne  et  de  TifTaoges  & 
Beaupréau,  la  première  formant  en  partie  la 
limite  orientale,  l'autre  passant  par  ou  près  le 
bourg.  On  ignore  la  date  de  la  fondation  de  U 
paroisse,  qu'on  attribue  sans  raison  au  voyage 
légendaire  des  moinei  de  St-Philbert  de  Grand- 
lieu.  Elle  existait  tout  an  moins  au  xi*  s.  La  pré- 
sentation en  appartenait  de  plein  droit  à  Tabbé 
de  St-Florent,  et  depuis  le  xvii*  s.  la  collation 
en  était  advenue  à  l'évèque. 

Curés  :  Jean  Foumier ,  1590  (E  930) 
—  «Benoit  Pionneau,    1626,  f   le  21  février 

1629 ,  âgé    de  50  ans.   ->    Jacq.   Pionneau, 

1630,  1638.  —  René  Mesnard,  1659,  juillet 
1683.  —  René  Pineau,  juin  1687,  f  le  15  jaUlet 
1692.  —  Alexandre  Gohin^  mai  1709.  t  ^ 
26  mars  1724,  âgé  de  60  ans.  —  CléiMOt 
Vettelé,  1724,  f  le  2  décembre  1739,  âgé  de 
52  ans.  —  Jean-Franç.  Delaroche,  1740,  qoi 
résigne  en  avril  1777  et  meurt  le  8  octobre  17^t 
âgé  de  74  ans.  —  François  Davy,  né  à  St-Léiio 
vers  1749,  vicaire  de  St-Hartin  de  Beaupréau  en 
1775,  de  St-Philbert  en  février  1775.  pais  coré 
en  avril  1777,  —  élu  en  1790  électeur  du  District 
Le  Procès-verbal  imprimé  de  l'assemblée  élec- 
torale contient  plusieurs  de  ses  motions.  Il  ei^r- 
çait  encore  en  mars  1792,  —  et  fut  déporté  en 
Espagne  par  arrêté  du  16  pluviôse  an  VI. 
Rentré  sans  autorisation,  il  fut  rencontré  par  ane 
des  colonnes  mobiles  de  Travot  à  la  Chapelle- 
Rousselin,  emmené  à  Angers  (messidor  an  Vir 
et  réclamé  par  ses  paroissiens.  Il  faisait  fonetioDS 
de  greffler  en  l'an  VIU  et  reprit  sa  cure  en  1801 
V.  son  article,  t.  II,  p.  16,  que  ces  indications 
complètent. 

Le  manoir  seigneurial  avait  nom  la  Cour-di' 
St'Philbert.  Il  relevait  de  la  Rocbe4Uraton 
et  appartenait  au  xvi*  s.  à  la  famille  Cheoii. 
Elle  passa  par  acquêt  en  1700  à  Aogostin 
d'Anthenaise,  qui  portait  d'argent  à  3  jumelUs 
de  gueules  en  bande.  V.  t.  I,  p.  740.  ^  ^ 
appartient  eneoro  à  la  famille.    Franç.-Piene 


SAINT-P 


—  441  — 


SAlNT-P 


d'ÀDthenaisd  y  résidait  en  1789,  marié  le  13  fé* 
vrier  1776  avec  Anne-Lonise-EUsabeth  Trovil  de 
la  Gagaerie. 

La  paroisse  dépendait  en  premier  ressort  da 
dacbé  de  Beaupréan,  de  la  Sénéchaussée^  de 
TËlection  et  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à 
sel  de  Cholet,  da  District  en  1788  de  Beanpréau, 
en  1790  de  Cholet.  —  Elit*  complaît  au  pins  en 
f  789  douze  métairies,  disséminées  an  milieu  des 
bois,  des  genôts,  des  ravins,  repaires  de  faux- 
saulniers  et  de  gabeloux.  Les  moines  de  St-Flo- 
rent,  le  prieur  du  Chône-Courbet,  les  curés  de  la 
Chapelle-du-Genet  et  de  la  Ghapelle-Aubry,  les 
religieuses  de  la  Regripière,  les  chanoines  de 
Beaupréau,  le  commandeur  do  Yilledien  y  per- 
cevaient des  rentes  ou  dos  dîmes,  ce  dernier 
ayant  un  fief  dans  le  bourg  môme,  dont  relevait 
le  bordage  do  la  Guilbaudiëre. 

Maires  :  Bérault,  f  en  Tan  XII.  —  Vigier, 
27  brumaire  an  XII.  —  Dujioutt,  30  mai  1806. 

—  Charles  éCAnthenaise,  25  mars  1807,  installé 
le  6  avril.  —  Jacq.  Dupouet^  in&tallé  le  13  dé- 
cembre 1846.  —  Armand  d^ Anthtnaist,  17  sep- 
tembre 1818.  — >  Franc.  Monier,  1852,  démis- 
sionnaire. —  Jacq.  Dupoutt,  27  septembre 
1858,  installé  le  3  octobre.  —  Drouet,  1870. 

—  Comte  cTAnt/ienatse ,  1874,  en  fonctions, 
1877. 

Afvb.  de  M.-«(-L.  B  Cahiers;  G  405,  f.  54,  et  G...  — 
Arch.  commua.  Et.-G.  ^  Notice  Mss.  de  M.  Spal.  —  Notée 
Mes.  de  M.  BoaliUier  de  Si-André.  —  Notice  «ur  la  famille 
d'Anthenaise  (in-8*,  1843),  p.  47.  —  Pour  les  localités, 
voir  la  Barberie,  la  Cour,  le  Bois-Giraulit  etc. 

Saint-Pierre*  cl.,  c"«  d* Angers,  près  Tour- 
nebelle,  dépendance  de  la  chapelle  de  St- Pierre 
en  St-Haurice  d'Angers,  vendue  nat*  le  24  février 
1791;  —  f.,  c««  de  Charcé;  —  f.,  c»«  de  la 
ChauBsaire,  construite  depuis  1833;  «-  cl.,  c"« 
de  Daumeray  ;  —  f. ,  c***  de  Geste. 

SainUPierre-de-Bel-AIr,  f..  c"*  de  la  Va- 
renne* 

SAlAt-Pierre-daXae,  vill.,  c"*  de  Beau* 
fort,  —  Vivarium  Bussiacum  989  (D.  Mar- 
tène,  Ampl,  Coll.,  XI,  n»  32).  —  Piscaria 
Bessei  989  (Hauréau,  Preuves,  col.  62).  — 
Ecclesia  de  Bessiaco  cum  capella  Belli 
fortis  in  cadem  parochia  1131  (G  St-Eloi).  ~- 
Ecclesia  Sancti  Pétri  de  Bessio  et  capella 
Sanctœ  Mariœ  1152  (D.  Houss.,  V,  1755).  — 
Parochia,  prior  de  Besseio  1265  (D.  Hons- 
seau).  —  Prioratus  curatus  et  parochialis 
Sancti  Pétri  de  Lacu  alias  de  Belforti  1468 
(G  Ëvôcbé).  —  L'ancien  nom  du  pays  est  Busse 
ou  Bessé,  que  paraissent  conserver  les  vill.  du 
Grand  et  du  ^eûi-Buzé  on  Buzet,  V.  ce  mot, 
sur  la  rive  opposée  de  TAuthion.  Le  comte 
Foulques  y  attira  en  989  les  religieux  de  Mar- 
montier  en  les  gratifiant  de  la  poche  d'un  petit 
lac  on  vivier  auprès  duquel  les  moines  élevèrent 
bientét,  sur  le  bord  de  la  grande  voie  qui  mon- 
tait de  Corné  au  Vieil-Baugé,  une  église  dédiée  à 
St  Pierre.  L'évoque  Ulger  en  confirma  la  propriété 
en  1131  aux  Bénédictins,  mais  à  quelques  années 
do  là  (lli5)  son  successeur,  Normand  de  Doué, 
obtint  par  une  transaction  d'en  céder  la  présen- 
tation aux  chanoines  réguliers  de  Toussaint,  puis 


dès  1152  leur  en  transféra  tous  les  droits,  quoi- 
qu'on la  voie  figurer  encore  en  1161  dans  la  liste 
des  domaines  de  Marmoutier.  Le  prieuré-cure,  ins« 
tallé  par  les  Bénédictins,  était  devenu  le  centre 
paroissial  du  pays  et  le  resta  pendant  des  siècles 
après  que  la  politique  des  comtes  eut  transféré 
sur  le  haut  rocher  de  Beaufort  le  château,  centre 
d'une  agglomération  nouvelle.  La  chapelle,  qui  y 
fut  installée  sous  le  vocable  dès  le  xi"  s.  de  Notre- 
Dame  —  et  non  de  St  Pierre,  comme  il  est  dit,  1. 1, 
p  246,  —  simple  fillette  du  prieuré,  desservait  pro- 
prement le  château,  non  la  ville  ni  le^  champs,  et  il 
n'est  pas  démontré  qu'avant  la  fin  du  xvi*  s.  la  fon- 
dation primitive,  qu'on  appelait  encore  à  cette  date  : 
St-Pierre  du  Lac  ou  Beaufort,  ait  été  dépos- 
sédé de  son  titre  de  supériorité.  Plus  tard,  après  les 
guerres,  les  fortifications  abattues,  Notre-Dame  de- 
venue église  ouverte,  la  situation  change.  St-Pierre 
tombe  alors  au  rang  secondaire  en  devenant  admi- 
nistrativement  Tannes  e  du  prieuré  lointain  de  Vern. 
Un  prêtre  y  résida  à  demeure,  administrant  les 
sacrements,  avec  fonts  baptismaux  et  cimetière,  et 
ayant  pour  ressort  spirituel,  outre  celui  du  petit 
prieuré  d'Avrillé,  V.  ce  mot,  tout  l'enclave  entre 
les  ruiss.  du  Grand  et  du  Petit-Moulin  près  Beau- 
fort,  jusqu'aux  Arches  de  Mazé.  L'église  d'ail- 
leurs, perdue  an  milieu  des  marais,  était  devenue 
inaccessible,  môme  Tété.  Une  petite  levée,  un 
pont  sur  le  Coisnon,  construits  en  partie  aux 
frais  du  curé  de  Beaufort,  partie  avec  des  col- 
lectes, avaient  été  à  demi  emportés  par  les  grandes 
eaux.  Les  défrichements  de  la  forêt  y  atti- 
rèrent pourtant  presque  tout  d'un  coup  une  popu- 
lation nouvelle.  En  dix  ans,  est-il  dit  en  1788, 
plus  de  cinquante  maisons  s'y  étaient  élevées. 
On  y  comptait  alors  100  feux,  400  habitants. 
Mémo  en  1790,  un  mémoire  porte  ce  nombre  à 
180  feux,  800  âmes,  180  citoyens  actifs,  dont 
30  laboureurs  avec  charrues,  60  à  bras,  4  tan- 
neurs. —  L'église,  la  cure  et  le  cimetière,  furent 
aliénés  nat*  le  15  messidor  an  VI. 

L'église  présentait  une  croix  latine  aveo  ves- 
tibule, le  long  de  la  rue  ou  du  chemin  de  Poiriers. 
Elle  est  absolument  disparue  On  en  a  enlevé  en 
1860  les  derniers  fondements,  formés  de  piliers 
carrés  intercalés  de  rangs  de  briques  à  crochet 
et  de  moellons  alternés,  x"  s.  —  En  fouillant  vers 
le  même  temps  l'ancien  cimetière,  les  restes  ont 
été  mis  i  jour  d'une  habitation  comprenant  7  ou  8 
chambres  et  dans  un  angle  la  base  d'une  petite 
tour  ronde;  une  large  brique  ^55  cent,  carrés 
sur  5  cent,  d'épaisseur)  portait  le  signe  IXI,  un 
Chrisme  sans  doute,  —  puis  un  vase  en  terre 
ronge,  fait  au  tour  et  décoré  de  reliefs,  avec  l'ins- 
cription Cintusen.  Une  des  tombes,  formée  de 
4  murs  arrondis  aux  extrémités,  renfermait  un 
squelette  posé  sur  un  quadruple  lit  de  gravier, 
de  chaux,  de  jonc  et  de  gravier.— Non  loin,  anté- 
rieurement, avait  été  rencontré  un  groupe  de 
celtœ  en  silex.  —  En  1845,  en  restaurant  la 
maison  Menoust,  il  a  été  retiré  des  débris  de 
marbre  vert,  rose^  des  tronçons  de  colonnes;  —  ail- 
leurs en  1875,  un  columbarium  circulaire  avec 
niches  ;  —  un  petit  fragment  en  bronze  figurant  la 
tète  de  Minerve  casquée  avec  l'égide,  —  un  très- 


SAINT-P 


—  442  — 


SAINT-P 


be&Q  lampion  gaulois  en  terre  (frise,  recaeilU  par 
le  Hasée  de  Nantes,  >-  partont  des  débris  antiques. 

A  quelques  mètres  de  l'église,  en  avant  vers 
TE.  et  à  l'angle  de  la  rue,  eiiste  encore  la  cha- 
pelle de  St-Léobin,  à  l'entrée  d'un  champ  de 
foire  où  se  tenait  jusqu'à  ces  derniers  temps  une 
très-forte  assemblée  et  du  15  septembre  à  la 
Toussaint  un  pèlerinage  très-fréquenté  des  gout- 
teux. Le  petit  édifice  (34  pieds  sur  15  dans 
œuvre),  vendu  nat*  le  20  avril  1792,  appartient 
aujourd'hui  à  H.  P.  de  Livonnière  et  sert  d'ha- 
bitation de  ferme,  divisée  en  deux  chambres.  Le 
portail,  qui  ouvre  dans  le  cellier  actuel,  en  est 
encore  superbe  et  mériterait  d'être  entretenu.  Il 
est  formé  de  trois  larges  et  hautes  voussures  ro- 
manes concentriques  à  épais  claveaux  réguliers, 
la  première  sans  décoration,  la  deuxième  ornée 
sur  le  tranchant  d'un  cordon  de  dents  de  scie,  la 
troisième  d'un  double  rang  de  dents  de  scie  et 
d'oves  ou  écailles,  le  tout  enveloppé  d'une  boi^ 
dure  en  dents  de  scie  (xi*  s.).  La  retombée  des 
arceaux  porte  sur  de  grosses  et  courtes  colonnes 
à  chapiteaux  absolument  frustes.  Le  sommet  du 
cintre  émerge,  ainsi  que  le  pignon  supérieur, 
dans  le  grenier.  Une  petite  niche  de  Vierge  avait 
été  installée  après  coup  dans  le  blocage  ;  —  au- 
dessus  apparaît  la  trace  d'une  petite  fenêtre  ro- 
mane. Un  enduit  rose  couvre  le  mur,  découpé 
de  lignes  rouges  pour  indiquer  de  faux  lits  de 
pierre.  —  Le  fond  du  chœur  est  rempli  par  une 
cheminée  ;  mais  encore  à  droite  on  entrevoit  des 
restes  de  peintures  méconnaissables. 

La  seigneurie  de  Si-Pierre-du-Lac  formait  un 
fief,  d'ailleurs  sans  autre  domaine  que  deux  prés, 
et  dépendait  de  la  baronnie  de  Fontaine-Guérin, 
c  de  temps  immémorial  »,  dit  l'aveu  de  1749.  Il 
relevait  d'Avoir  «  au  devoir  du  baiser,  de  la 
c  bouche  et  des  mains.  » 

La  paroisse,  rétablie  en  1789  avec  municipalité, 
fut  supprimée  avec  elle  dès  l'organisation  défini- 
tive. ^)le  avait  eu  pour  premier  et  unique  curé, 
Chesneau,  qui  fit  voter  dans  l'Assemblée  élec- 
torale de  1790  une  adresse  de  reconnaissance  à 
l'Assemblée  nationale  et  à  la  Députation  de 
Maine-et-Loire. 

Arch.  de  M.-et-L.  Série  Gi90;  G  780;  H  Toussaint; 

8411  et  831,  Baugé,  1'*  origine.— Ghartrier  du  chftleaudes 
aies.  —  Arch.  munie,  de  Beaufort  Bt.-G.  —  D.  Honsseau, 
VIII,  3191.  —  Journ,  de  Maine-et-L.  du  15  mars  1840.  — 
Denais,  Noire-Dame  de  Beaufort,  p.  1-5  et  836.  460-464. 
— Marchegay,  Arch,  d'Anjou,  t.  II,  d.  60-63.— Godard-F., 
/'Aiyou,  I,  iM.—Képert.  areh.,  1863,  p.  113.— Mss.  709. 

Salat-Pierre-en-Vanx,  bourg,  c"«  de  St- 
Georges'des-Sept- Voies.  —  Sanctus  Petrus 
de  Vallibus  xi«  s.  (Gartul.  St-Nic,  p.  242),  1130 
(Lochereaux,  t,  I,  f.  3).  —  Au  fond  d'une  étroite 
vallée,  surplombée  par  deux  hauts  coteaux,  dont 
l'un  porte  au  faite  une  petite  église,  autrefois 
paroisse  et  centre  des  habitations  éparses  dans  les 
bois,  sur  la  voie  antique  de  Brissac  &  Gennes 
par  Ghemellier.  —  L'église  appartenait  au  xi*  s. 
au  chevalier  Aimery,  fils  d'Aletrudis,  qui  promit 
aux  moines  de  St- Nicolas  d'Angers  de  n'en  pas 
disposer  autrement  qu'en  leur  faveur.  Elle  ne 
leur  advint  pas  pourtant,  ou  du  moins  c'est  de 
l'abbaye  de  la  Roë  qu'elle  dépend  dès  le  ziv*8., 


comme  prieuré-cure ,  desservi  jusqu'à  la  HéTty- 
lution,  et  que  fréquentaient  les  habitants  de  Sani 
et  de  la  Gennevraie,  quoique  dépendants  de  Si- 
Vétérin  de  Gennes.  Au-devant,  dans  un  bois  ds 
haute  futaie  debout  encore  au  xviii*  s.,  se  tenait 
le  13  mai,  fête  de  St-Bamabé,  patron  de  l'église, 
«  une  grosse  foire  »,  et  des  plus  antiques,  posrU 
vente  des  chevaux  et  du  bétail,  transfomé» 
aujourd'hui  en  simple  assemblée.  Outre  U  fotak 
du  champ  de  foire,  le  domaine  du  prieuré  com- 
prenait surtout  des  bois  taillis,  quelques  prés,  ds 
vignes,  des  labours,  —  et  la  dtme  esclosire  su 
la  paroisse.  Les  registres  remontent  à  lS9i  et 
contiennent  de  nombreuses  notes  sur  l'église,  les 
récoltes  et  les  saisons. 

Prieurs-curés  :  Jean  P, . . ,  1388.  —  Mathnrii 
Belot,  1561.  —  Jean  Autresson,  1574.  —  ieia 
de  la  Motte  f  1596,  1607.  —  Pierre  Da- 
mares,  1630.  —  Barthélémy  Cahier,  1670,  f  ^ 
8  mars  1678.  —  André  Sigongne,  1680.  —  Ut- 
rent  Chauveau,  1708,  1717.  —  Jean-FnAÇois 
Leboux,  1734,  f  le  30  mars  1745,  Agé  de  SÛidl 

—  Symphorien  Raymond,  1745,  f  le  9  dé- 
cembre 1753,  Agé  de  58  ans.  —  Franc.-Gahrid 
Emou,  1753,  f  le  7  août  1774,  Agé  de  51  m. 

—  Laurent  Mabille,  installé  le  30  octobre  1774, 
1790.  Cette  dernière  année  l'évèque  de  Stdoo. 
Taboureau,  vint  donner  la  confirmaUoD,  qoi 
n'avait  pas  été  administrée  aux  paroissieiif  depuis 
31  ans. 

La  paroisse  comptait  iSO  bab.  en  1726,  fH  «a 
1790  et  ne  fut  supprimée  que  par  ordûaDues 
épiscopale  du  20  octobre  1809  qui  la  renaît  i  St- 
Georges-des-Sept-Voies.  L'humble  église,  tooten- 
maniée  et  en  partie  refaite,  conserve  son  petit  clo- 
cher carré,  avec  deux  étroites  fenêtres  roniifs 
vers  N.  et  vers  S.,  une  seule  fenêtre  vers  !'£.  et 
vers  rO.  Au  bas,  à  l'intérieur,  apparaît  ose  ts- 
cienne  porte.  Le  chœur  fut  refait  en  1707  par  Ttr- 
chilecte  Angibault.  —  Au  dos  du  grand  aotel  eâ 
écrit  :  «  Messire  André  Sigongne,  pritrt, 
a  prieur  de  cette  paroisse,  a  fait  faire  ftt 
c  autel  en  1707.  »  Le  24  décembre  1755  U  staiw 
de  St  François  de  Sales  y  fut  posée,  en  vots 
d'un  legs  de  François  Ghampiré,  cordonnier.  - 
Le  tabernacle  fut  acquis  en  1789. 

Le  fief  relevait  au  zv«  s.  de  la  Jumellière,  an 
XVII"  de  Laillou,  dans  la  mouvance  de  Trêves, 
c  La  maison  seigneuriale  »  joignait  d'un  boit  U 
cure,  d'autre  bout  le  cimetière  et  s'est  effondrée 
vers  1825.  L'emplacement,  sert  de  jardin  i  bd 
nouveau  chAteau,  bAti  au-devant  et  abandotué. 
quoique  datant  à  peine  de  quelques  années.—fi' 
est  sieur  Jean  du  Puy  du  Fou  en  1460,  Tbomis 
de  Daillon  en  1492,  —  Joach.  de  Daillon  «o  li9i. 

—  Joach.  de  Daillon  1521,  Jean  de  Fleury,  V^ 
vend  à  Jean  Briconnet,  président  en  la  CbaBbR 
des  Comptes  de  Paris,  avec  faculté  de  racbai 
qu'il  transfère  par  acte  du  15  juillet  1519  à  son 
neveu,  Ymbert  Leclere,  —  Fleury  Ledere  de 
Hauny  1572 ,  Charles  Leclere ,  qui  épouse  le 
14  janvier  1601,  à  Cunaud,  Marie  de  U  Bnteo- 
nière ,  et  meurt  le  29  novembre  1611,  Ph''* 
Lemaistre  de  Montsabert  1832,  Louis  de  Chevene 
1679, 1708,  qui  y  réside  avec  ta  tma»  letf^ 


SAINT-P 


—  443  — 


SAINT-P 


da  Boucher,  ^  J.-B.  de  la  Fontaine  de  la  Gril- 
liére.  marié  le  23  mars  1713  avec  la  veuve  de 
Lonis-Urbain  de  Menon,  Marie  de  Cheverae,  el 
mort  le  27  octobre  1758,  —  Loais-Alexandre  de  la 
Fontaine  de  Fontenay,  qui  épousa  le  11  juin 
1759,  à  Angers,  Harie-Lonise-Aimée-Gharlotte  de 
Martineau,  remariée  le  6  juin  1780  avec  Hardouin 
de  Moulins  de  la  Roche  de  Gennes  ;  —  Louis- 
An  ne- Aimé- Jean-Baptiste  de  la  Fontaine  de  Fon- 
tenay  1780.  qui  épouse  à  Angers  le  11  décembre 
1786  Marie-Gatherine  Lorier;  —  auj.  encore,  sa 
descendance. 

La  commune,  érigée  à  la  Révolution,  s'est 
maintenue  jusqu'à  la  loi  du  15  juillet  1840  qui 
l'a  réunie  à  St-Georges-le-Toureil,  comme  la  loi 
du  28  juin  1873  Ta  réunie  à  Saint-Georges-des- 
Sept-Yoies.  Elle  comprenait  293  bect.  et  127  hab. 
(42  mais.,  43  mén.).  —  Elle  avait  pour  maire 
lors  de  la  suppression  Charles  Bûcher,  nommé 
le  15  novembre  1830,  et  dont  le  prédécesseur 
Charles-Louis  Baudrilîer  était  en  fonctions  de- 
puis le  2  janvier  1808. 

Le  pays,  autrefois  entouré  de  landes  et  tout  en 
taillis  ,  dont  partie  subsistent  encore ,  n'était 
habité  jusqu'à  ces  derniers  temps  par  sa  popula- 
tion, riche  ou  pauvre,  que  dans  des  caves.  Depuis 
ane  trentaine  d'années,  des  maisons  se  cons- 
tmisent  dont  les  caves  forment  dépendances. 

Archives  de  Maine-ei-Loire  E  3060.  -—  Archives  de  U 
Mayenne,  H  104,  Abb.  de  la  Roe.  —  Arch.  comm.  de  Gennes 
et  de  Saint-Georges-dee-Sept* Voies,  Et.-G.  -^  Note  Mss. 
BaimlMult. 

Salnt-Pierre-Hanllmart,  canton  de  Mon- 
trevanlt  (2  kil.),  arr.  de  Gholet  (28  kil.)  ;  —  à 
33  kil.  d'Angers.  —  Ecclesia  de  Melîo  Martis 
XI*  s.  (Cari.  Noir  de  St-Maurice,  ch.  86).  — 
Mater  eccleaia  sancti  Pétri  de  Mello  Marco 
1052-1082  (2"  Cartul.  Si- Serge ,  p.  351).  — 
Ecclesia  de  Melle  Marco  1052-1082  (Ib., 
p.  351).  —  Mellemarth  1130  circa  (G  352,  f.  1). 

—  Ecclesia  santi  Pétri  Mellomartis  in  pago 
Medalgico  1109  (D.  Huynes,  p.  137).  —  La  pa- 
roisse de  Maulymart  1540  (G  106.  f.  459). 

—  St'Pierre  de  Maulimard  xvi-xvu*  s. 
(Et. -G.).  —  Sanctus  Petrus  Maulimartius 
1614  (Doyenné  de  Jallais).  —  St-Pierre  de 
Monlimart  1685  (Fouillé  Mss.).  —  St-Pierre- 
Montlimard  1783  (Fouillé)  et  depuis  Annuaires, 
Postes  el  tous  les  actes  officiels.  —  La  forme 
Maulimartt  qui  est  la  seule  régulière,  rap- 
pelle au  moins  le  nom  primitif  d'origine  celtique 
et  de  signification  inconnue,  —  en  excluant  la 
prétendue  explication,  de  tnalo  marte,  que 
les  textes  ci-dessus  cités  contredisent.  —  Sur 
an  haut  plateau,  incliné  vers  N.  (106-49  met.). 

—  Entre  Montrevault  au  S.-O.,  St-Rémy-en-M. 
(5  kil.)  à  l'O.,  Botx  (4  kil.  1/2)  et  la  Ghapelle- 
St-FI.  (10  kil.)  an  N.,  le  Fief-Sauvin  (7  kil.  1/2) 
et  Beaupréau  (9  kil.)  au  S.,  Ghaudron  (5  kil.)  et 
la  Salle-Aubry  (5  kil.)  à  l'E. 

La  route  départementale  de  Gholet  à  St-Flo- 
rent  monte  du  S.  au  N.  (6  kil.  600  met.),  croisée 
à  500  met.  an  S.  du  bourg  par  la  route  départe- 
mentale de  Ghantoceaux  à  St-Lambert-dn-Latay, 
qtd  traverse  du  S.-O.  au  N.-E.  ^2  kil.  750  mot.). 


La  rivière  d'Evre  forme  depuis  le  moulin  de 
Guicholet  la  limite  avec  le  Fief-Sauvin,  jusqu'aux 
abords  de  la  ville  de  Montrevault,  où  elle  se 
replie  autour  du  faubourg  de  St-Nicolas,  pour 
revenir,  à  partir  de  son  passage  sous  la  route  de 
Ghantoceaut,  former  de  nouveau  limite  à  St« 
Rémy  et  la  Boissière,  vers  TO.,  et  à  la  Ghapelle* 
St -Florent  vers  N.  Sur  ce  long  parcours,  hérissé 
de  rives  abruptes,  se  rencontrent  les  trois  seuls 
moulins  de  Point,  de  Billon  et  de  Rochart 
et  aucun  autre  affluent  que  le  ruisseau  de  la 
Billonnière,  né  sur  la  commune,  jusqu'au  con- 
fluent, sous  la  Massonnière,  du  ruiss.  de  Jous« 
selin,  qui  borde  tout  du  long  la  limite  orientale, 
en  y  animant  les  moulins  de  la  Raguelinière, 
d'Armanzi,  des  Trois-Oies  et  de  Charruau. 

En  dépendent  les  vill.  el  ham.  du  Pelit-Mon- 
trevault  (62  mais.,  193  hab  ),  des  Boulais  (29  m., 
82  hab.),  de  la  Musse  (16  mais.,  66  hab.),  de 
Beauvais  (14  mais.,  45  hab.),  des  Frairies  (9m., 
27  hab.).  de  St-Just  (8  mais.,  34  hab.j,  de  la 
Guerchaisière  (6  mais.,  23  hab.),  de  la  Ménan- 
tière  (5  mais.,  43  hab.),  de  la  Pagane  (4  mais., 
13  hab.),  de  la  Pétonnerie  (4  mais.,  13  hab.),  de 
la  Poindasserie  (4  mais.,  26  hab.),  du  Houssay 
(4  mais.,  24  hab  ),  des  Goteaux  (4  mais.,  29  h.), 
de  la  Massonnière  (4  mais.,  17  hab  ),  de  la  Poul- 
tière  (4  mais.,  18  hab.),  de  BégroUe  (4  mais., 
36  hab.),  de  la  Bellière  (4  mais ,  24  hab.),  du 
Bois-Grenet  (3  mais.,  10  hab),  des  Gats  (3  m., 
18  hab.),  des  Quatre-Routes  (3  mais.,  17  hab.)i 
du  Rivage  (3  mais  ,  10  hab.),  de  la  Haute-Gali« 
cheraie  (3  mais.,  12  hab.),  de  Beljarry  (3  mais., 
17  hab.),  du  Lucet  (3  mais  ,  10  hab.),  de  Jous- 
selin  (3  mais.,  10  hstb.),  de  la  Blinière  (3  mais., 
25  hab.),  de  la  Billonnière  (3  mais.,  21  hab.),  de 
la  Haute-Pouèze  (3  mais.,  12  hab.),  du  Souchet 
(3  mais.,  21  hab.),  du  Bordage  (3  mais.,  17  h.), 
des  Guérettières  (3  mais.,  14  hab.),  de  la  Horan- 
dière  (3  mais.,  23  hab.),  des  Trois-Oies  (3  mais., 
8  hab),  les  chat,  de  la  Bellière,  de  la  Poindas- 
serie, de  la  Ménantière,  du  Verger  et  plus  d'une 
soixantaine  de  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,227  bect.,  dont  45  hect.  en 
vignes,  144  hect.  en  bois  dont  moitié  en  châtai- 
gneraies, 266  hect.  en  prés,  12  hect.  en  vergers 
et  pépinières,  le  reste  en  labours,  y  compris 
25  hect.  de  landes  défrichées  depuis  1840. 

Population  :  168  feux  en  1720.  —  950  feux 
en  1789.  —  i,i9i  hab.  en  1821.  —  i,5i5  hab. 
en  1831.  —  i,430  hab.  en  1841.  —  i,695  hab. 
en  1851.  —  ijiô  hab.  en  1861.  —  i,800  hab. 
en  1866.  —  i,8î0  hab.  en  1866.  —  i,788  hab. 
en  1876,  —  accrue  d'un  tiers  depuis  50  ans  et 
en  progression  constante ,  —  dont  95Î  hab.  au 
bourg  (62  mais.,  73  mén.),  agglomérée  autour 
de  l'ancien  cimetière,  au  N.  de  l'église^  sur  une 
éminence,  qui  domine  la  vallée  de  l'Evre. 

Fabrique  do  tissus  de  Gholet  ;  ^  et  de  cercles 
pour  tonneaux  ;  —  13  moulins  dont  7  à  eau  ;  — 
mines  abandonnées  au  Verger,  V.  ce  mot,  mais 
qui  ne  sont  pas  aussi  antiques  qu'on  le  raconte. 
Bureau  de  poste  et  Perception  de  Montre- 
vault. 
Mairie  avec  Ecole  ptiblique  laïque  de  gar- 


SAINT-P 


—  444  — 


SAiNT-P 


Çùns,  acquise  et  appropriée  en  1844,  la  classe 
lebAtie  en  1865.  —  Ecole  publique  de  filles 
(Sœurs  de  la  Providence  de  Ruillé-sur-Sartbe), 
avec  Asile  construit  par  adjudication  du  30  no- 
vembre 1863. 

V Eglise  (succursale,  30  septembre  1807), 
incendiée  en  1793,  fut  recouverte  pour  partie  dès 
1797,  le  clocher  en  1804,  le  reste  en  1808.  y 
compris  les  deux  chapelles.  L'édifice  entier  a  été 
reconstruit  de  1840  à  1850,  les  travaux  ayant  dû 
être  interrompus  et  repris  à  la  suite  de  mal- 
façons constatées.  Le  portail  seul  et  le  vieux 
clocher  subsistent  de  Tœuvre  ancienne  et  parais- 
saient, avant  un  dernier  badigeonnage,  présenter 
le  caractère  du  xv*  s.  ~  Dans  le  mur  N.  près 
Faulel  do  la  Vierge,  a  été  rétablie,  par  les  soins 
du  marquis  de  Rougé,  pair  de  France,  en  1828, 
la  pierre  tumulaire  de  «  très  haute  et  très  puis- 
«  santé  dame  Marie -Claude -Jeanne -Julie  de 
c  Goetmen,  épouse  de  très  haut  et  très  puissant 
■  seigneur  Pierre-François,  marquis  de  Rougé, 
«  lieutenant  général  des  armées  du  Roi,  tué  à  la 
«  bataille  de  Phillinghausen  le  16  juillet  1761.  » 

Le  presbytère,  à  TO.  de  l'église,  date  du 
xmi*  s.  —  Le  cimetière  a  été  transféré  sur  un 
terrain  acquis  par  acte  du  2S  janvier  1851. 

Le  pays  parait  un  centre  habité  dès  les  temps 
les  plus  antiques.  Â  l'extrémité  vers  TO.  et  tout 
près  du  faubourg  de  Hontrevault,  dans  le  jardin 
du  docteur  Olivier,  il  a  été  trouvé  à  plusieurs 
reprises  des  excavations  hexagonales  creusées  en 
plein  roc  et  remplies  d'ossements  d'hommes  et 
d'animaux  avec  de  nombreux  débris  de  poteries 
gauloises,  des  colliers,  des  chandeliers  en  terre. 
Au  Ghillou,  à  la  Mare-Bataillère,  on  signalait  de 
ces  enceintes  antiques  prises  si  longtemps  pour 
des  camps  romains.  —  La  hutte  de  la  Roche, 
vers  l'extrémité  N.  pourrait  bien  ôlre  un  tumulus; 
mais  la  fameuse  hutte  de  St- Antoine  me 
semble  certainement  une  simple  motte  féodale,  for- 
mée en  partie  de  terre  et  de  moellons  de  schiste, 
comme  il  est  permis  d'en  juger  par  un  essai  de 
fouille,  qui  l'a  à  demi  pénétrée,  et  par  les  débris 
d'armes  rencontrés.  —  La  voie,  qui  desservait  la 
Ségourie  sur  le  Fief-Sauvin,  traversait  du  S.-O.  au 
N.-E.  l'extrémité  vers  S.,  tandis  que  des  deux  rives 
de  l'Evre  montaient  du  S.  au  N.  tout  au  moins  les 
deux  grandes  voies  de  Tiffauges  et  de  Mortagne 
communiquant  avec  Ghanloceaux  et  Si  Florent. 

L'église  de  St-Pierre  appartenait  au  Chapitre 
de  St-Maurice  d'Angers,  sans  doute  par  donation 
de  l'évèque  Rainaud.  fils  d'un  grand  seigneur  du 
pays.  V.  t.  II,  p.  728  La  construction  du  château 
du  Petit-Montrevault  sur  son  territoire  motiva  la 
création  d'une  chapelle  de  Notre-Dame ,  qui 
bientôt  se  prétendit  des  droits  égaux  mais  qui  fut 
réduite,  au  moins  pour  un  temps,  par  décision 
du  comte  et  de  l'évèque,  an  rang  d'annexé  et  de 
subalterne  (1109).  Du  même  coup  les  deux  auto- 
rités dégagèrent  l'église-mère  de  la  domination  des 
moines  de  St-Florent,  à  qui  l'avait  attribuée  une 
donation  subreptice,  approuvée  induement  par  le 
seigneur  de  Hontrevault.  Tout  auprès  encore  et 
dès  le  XI*  s.  on  voit  constitué  un  prieuré  de  St* 
Serge  d'Angers,  St-Jean,  Y.  t.  Il,  p.  731,  qui 


réduit  d'autant  les  ressourças  de  la  putiitM. 
C'est  sans  doute  pour  contrebalancer  ces  infloeocei 
contraires  que  le  seigneur  de  Bohardy  y  obtiat 
vers  le  milieu  du  xiii*  s.  de  l'évèque  Mkhel  de 
Yilloiseau  l'érection  d'une  collégiale,  datée  de 
huit  prébendes,  dont  les  quatre  du  côté  gioche  i 
la  présentation  de  l'évèque,  les  quatre  autres  i 
celle  du  baron  de  Bohardy,  plus  tard  da  seigMir 
du  Grand-Montrevault.  L'élise  des  cbuMina 
s'élevait  au  S.  de  l'église  paroissiale  et  fnt  inceih 
diée  avec  elle  en  1793.  Les  dernières  ruines  es 
ont  été  enlevées  en  1842.  Toutes  les  archives  dn 
Chapitre  paraissent  détruites.  On  lui  donne  pov 
armoiries  au  xviii*  s.  :  D'assur  àunSt  Pierrt 
tenant  dans  sa  main  senestre  2  cUfs  en 
harre,  dans  une  niche  à  {'antique,  le  tout 
d'or. 

La  cure  était  présentée  par  le  Chapitra.  àU 
collation  de  l'évoque.  Les  registres  remontent  i 
1598,  mais  non  sans  lacunes. 

Curés  :  Michel  CercZats,  installé  le  SS  dé- 
cembre 1597,  1652.  —  René  Tharreau,  1668. 
t  le  23  janvier  1685.  —  Pierre  Fourneau,  min 
1685,  f  âgé  de  55  ans,   le  5  novembre  170S. 

—  Charies  Gallard,  18  novembre  1705.  f  \» 
19  avril  1749.  —  Pierre  Moreau,  29  avril  1749, 
qui  résigne  en  décembre  1762  et  meurt  le  SSman 
1766,  âgé  de  60  ans.  —  Bretault,  janvier  1763, 
1790.  —  Au  refus  de  Gourant,  vicaire  de  Haié, 
élu  le  22  mai  1791,  et  de  Coudrois,  éla  le  î  oc- 
tobre 1791,  AnU  Chardon,  1791,  qui  abdique 
toute  fonction  ecclésiastique  le  29  ventôse  an  11. 

Dès  1620  on  trouve  un  «  régent  maître  d'école*. 
Jean  Brahan,  de  Lorraine,  mort  le  28  mars 
1649,  —  et  simultanément  Léonard  Chevalur, 
de  1620  à  1649,  —  René  Grasset,  prêtre, 
mort  le  l«r  septembre  1704.  Âgé  de  60  am 

—  Une  aumônerie  existe  en  activité  à  la  fin  di 
XVI*  s.,  où  sont  reçus  les  malades,  les  femmes  es 
couches.  L'édit  du  6  juillet  1696  y  réunit  ks 
revenus  de  la  maladrerie  de  Montjean  et  de  l'hô- 
pital du  Petit-Montre vault.  Elle  était  desservie  an 
XVIII*  s.  par  trois  sosurs  grises,  qui  tenaient  asssi 
une  petite  école  de  filles. 

«  Le  fief  de  St  Pierre  »  relevait  à  foi  et  bon- 
mage  lige  du  Petit-Montrevault.  L'emplaoeneat 
de  l'ancien  «  hostel  »  formait  dès  le  xviii*  s.  I« 
jardin  de  la  maison  du  Verger.  En  est  sieor  eo 
1394  .  • .  Sauvage,  mari  de  Marie  de  Laval,  dont 
la  fille  épousa  en  1400  Gilles  Glérembaolt.  sei- 
gneur du  Grand-Montrevault  ;  —  Pierre  de  Lanl 
en  1580,  par  son  mariage  avec  Jacqueline  Clé- 
rembault,  dont  une  fille  l'apporte  en  dooair»  i 
René  de  Bouille,  1625  ;  —  Henri  de  OaiUon,  son 
gendre.  1660,  qui  vend  le  fief  à  Joseph  de  Sesmai- 
sons,  et  celui-ci  le  14  novembre  1671  à  Pierre  de 
Rongé,  sieur  des  Rues  ;  —  Franc,  de  RoogélTSS. 

La  paroisse  avait  pour  seigneur  le  vicomie  ds 
Grand-Montrevault.  Découpée  de  coteaoi  arides 
et  escarpés,  les  prairies  remplies  de  jooes  et  à» 
bruyères,  sans  chemins  pour  le  transport  dts 
engrais,  elle  suffisait  à  peine  à  nourrir  ses  habi- 
tants ruinés  par  l'usure.  Les  meilleures  terre» 
d'ailleurs,  après  deux  récoltes  consécotives.  7 
restaient  4  ou  5  années  à  l'abandon  en  piisres. 


SAlNT-0 


—  445  — 


SAINT-Q 


Elle  relevait  da  Doyenné  des  Manges,  du  Pré- 
sidial,  de  rElectton  et  des  Aides  d'Angers,  du 
Grenier  à  sel  do  St-Florent,  da  District  en  1788 
de  Beaapréaa,  en  1790  de  St-Florent. 

Maires  :  Joseph  La  Forêt  d'ArmailU, 
5  frimaire  an  XIV.  —  Bécavin,  3  octobre  1830. 
—  Royer,  1834.  —  Franc.  Rousseau,  13  no- 
vembre 1840.  —  Jos.  d'Armaillé,  11  février 
1853,  installé  le  20»  démissionnaire.  —  Charles 
Langlois,  25  août  1857,  insUUé  le  30.  —  Man- 

ceau,  1870.  —  Musset.  1871,  en  fonctions,  1877. 
Arch.  de  M.-«UL.  G 191  ;  E  989.941  ;  H  Gart.  de  SUSerge 
et  D.  Huyaes,  p.  137-138.  —  Arch.  comm.  Bt.-G.  —  Notice 
Use.  de  M.  Spal.  —  Notes  Usa.  de  MM.  Boatillter  de  Saint- 
André  et  Tristan  Martin.  —  Soc.  areh.  de  Nantes ^  4875, 
D.  143.  —  Ponr  les  localités,  Toir  Montrevaidt  {le  Petit-)^ 
la  Pouèxe,  le  Verger,  la  Guerchamère^  BÎfgrolle,  la 
Belliére,  Courotté,  la  Barre'^U''Commandeur,  la  Mé- 
nantiêret  te  Petit-Chillou,  etc. 

Salat-Pont  {Pierre  de),  sieur  da  Menrier, 
peintre,  résidait  à  Doaces  en  1684.  Il  était  fils 
d'an  procureur  au  siège  de  MarciUac  en  Angou- 
mois.  Sa  femme  a  nom  Renée  Leroux.  —  {Fran- 
çois de),  frère  du  précédent,  peintre  comme  lui 
et  étabU  de  même  à  Douces,  —  et  non  au  Pay, 
comme  il  a  été  imprimé  ailleurs  —  s'y  marie  le 
4  mai  1688  à  Marie  Leroux,  de  la  môme  famille 
que  sa  belle-sœur.  11  a  la  même  année  un  fils 
(15  octobre)  et  un  second  en  1690  dont  est  parrain 
le  curé  de  Gléré. 

Satnt*Qaeiitlii,  h.,  c"«  de  Daumeray.  — 
Le  vilL  de  St-Q,  1637  (El.-C.).  —  En  est  sieur 
Mathieu  Brichet,  1730;  —  chat.,  dans  le  bourg 
de  la  Meignanne,  de  nom,  comme  de  construc- 
tion, moderne  ;  —  âi  M™«  de  Gaqueray. 

SalntHKaeiiftiii-eii-lIaaifosy  c»**  de  Montre- 
vanlt  (12  kil),  arr.  de  Gholet  (28  kil.) ;  —  à 
35  kil.  d'Angers.  —  Ecclesia  sancti  Quintini 
Andecavensis  territorii,  Medalgie  pagi  1037- 
1064  (H  Pr.  de  St-Quentin,  ch.  or.  1).  —  Pare- 
chia  ecclesie  sancti  Quintini,  Medalgie  pago 
1037-1064  (Ib.,  ch.  4).  —  Apud  sanctum  Quin- 
tinum  1063  (Ib.,  ch.  6).  —  Obedientia  de 
sancto  Quintino  1081  circa  (Ib.,  ch.  11).  — 
Sanctus  Quintinus  de  Medalgia  1100  circa 
(Ib.,  ch.  18).  —  Oppidum  sancti  Quintini 
1120  circa  (Ib.,  ch.  34).  —  Sanctus  Quintinus 
de  Maalgis  1124-1131  (Ib.,  ch.  39).  —  Le 
priour  et  les  compaignons  de  Si  Quentin  en 
Mauge  1355  (Ib.).  —  La  ville  de  St  Quentin 
1396  (Ib.,  ch.  or.).  —  St  Quentin  en  Mauges 
en  Véveschié  d'Angiers  1506  (Ibid.).  --  Sar 
un  haut  plateau  (125*146  met.)  que  pénètrent  et 
bordent  plusieurs  petites  vallées,  —  entre  Beausse 
(3  kil.  700)  et  la  Pommeraie  (8  kil.)  au  N.,  le  Pin 
(6  kil.)  au  S.,  Chaudron  (5  kil.)  à  l'O.,  fionrgnoof 
(6  kil.  200),  Sainte-Christine  (5  kil.)  et  Nenvy 
(7  kil.  1/2)  du  N.-E.  au  S.-E. 

La  route  départementale  de  Chantoceaux  à  St- 
Lambert-dn-Latay  pénètre  directement  de  l'O.  à 
VE.,  s'incline  vers  N.-E.  dans  la  traverse  du 
bourg,  oà  l'entrecroise  le  chemin  d'intérêt  eom- 
muQ  du  Pin  à  la  Croix- de-Fer.  — »  A  800  mètres 
du  bourg  se  détache  le  chemin  d'intérêt  commun 
de  Chalonnes.  —  La  route  départementale  de 
Cholat  à  St'Aogastia  coope  Teitréinité  S.-£  du 
tenitoire. 


Y  naissent  les  miss,  de  Jousselin,  du  Jeu  —  et 
du  Pont- Notre-Dame,  avec  ses  alfluents,  de  la 
Brosse,  de  Launay-Gobin,  de  la  Bourassière,  du 
Gâteau,  de  la  Fleurière;  —  y  passent  en  bordure 
vers  l'E.  le  rniss.  du  Pas-Chevreau,  qui  limite 
avec  Sle-Christine,  son  affluent  le  miss,  de  la 
Soocière,  qui  limite  avec  Bonrgneuf,  et  le  miss, 
de  la  Frimardière  qui  limite  avecNeuvy  vers  S.-E., 
grossi  du  raisselet  de  la  Mélivraie. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Boissel- 
lerie  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Petite-Cure  (5  m., 

25  hab.),  de  Ghanteconcou  (6  mais. ,  22  hab.),  de 
la  Turetterie  (6  mais.,  22  hab.),  de  la  Coicau- 
drie  (3  mais.,  16  hab.),  du  Buisson-Gaillard 
(12  mais.»  40  hab.),  de  Rogemont  (4  mais.,  9  h.), 
de  la  Brechetiôre  (7  mais.,  16  hab.),  de  la  Bar- 
rière (3  mais.,  14  hab.),  des  Vignes  (5  mais.» 
23  hab.),  de  Bellevae  (6  mais.,  27  hab.),  deFon- 
tenil  (23  mais.,  67  hab.),  de  la  Forêt  (3  mais., 
11  hab.),  de  Launay-Chauvat  (3  mais.,  17  hab.), 
de  la  Ronillardière  (4  mais.,  13  hab.),  de  la 
Poissonnière  (3  mais.,  21  hab.),  de  la  Blonère 
(4  mais  ,  21  hab.),  de  Launay-Gobin  (5  mais., 

26  hab).  de  la  Lande  (3  mais.,  23  hab.),  de  la 
Ratellière  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Bourassière 
(3  mais  ,  14  hab.)  et  48  grosses  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,130  hect.  dont  7  hect.  en  vignes» 
90  hect.  en  bois,  dont  16  en  châtaigneraies, 
273  hect.  en  prés,  le  reste  en  labours,  y  compris 
les  107  hect.  de  landes  encore  existantes  en  1833. 

Population  :  i3î  feux,  600  hab.  en  1720- 
1726.  —  i86  feux  en  1789.  —  i498  hab.  en 
1790.  —  i,959  hab.  en  1831.  —  i,î80  hab.  eu 
1841.  —  i,i98  hab.  en  1851.  —  i,359  hab.  en 
1861.  —  i,358  hab.  en  1866.  —  i,308  hab.  en 
1872.  —  i,î86  hab.  en  1876,  —  en  progression 
constante  pondant  30  ans,  qui  semble  arrêtée 
depuis  dix  ans,  —  dont  349  hab.  au  bourg 
(112  mais.,  112  mén.). 

Commerce  de  montons  et  de  bœufs  gras;  r^ 
deux  usines  dont  une  fabrique  de  pelles  au  pont 
Barreau,  l'autre  au  Bouffay,  avec  moulin  à  blé 
transformé  en  1867  en  moulin  k  chiffons.  -» 
Dans  le  bourg,  nombreux  ouvriers  fabriquant  des 
cercles  de  tonneau;  —  quelques  tisserands  en 
toile;  —  une  corderie. 

Assemblée  le  dimanche  qui  suit  la  St-Quentin 
(8  juillet). 

Perception  et  Bureay,  de  poste  de  Montre* 
vault. 

Mairie  avec  Ecole  publique  de  garçons 
(Frères  de  St-Gabriel),  constraitepar  adjudication 
du  24  mai  1849  (archit.  Humean)  dans  la  cour  de 
l'ancien  prieuré.  —  Ecole  publique  de  filles 
(Sœurs  de  la  Pommeraie). 

L'Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII)  ne 
comprenait  primitivement  qu'une  seule  nef| 
éclairée  de  six  étroites  fenêtres  romanes  évaséesi 
dont  deux  seules  subsistent  dans  le  mur  N.,  en' 
core  intact  avec  son  petit  appareil  allongé.  Un 
bas-côté  a  été  ajouté  vers  S.  en  1760,  le  chœnf 
carré  allongé  et  reconstmit  en  1838.  —  Le  clo- 
cher en  bois,  porté  autrefois  sur  4  piliers  de  bois 
en  avant  du  sanctuaire,  a  été  transféré  sur  le 
jubé  do  la  grande  porta.  Rien  h  signaler  que  do 


SAINÏ-Q 


—  446  - 


SAINT-0 


Tteilles  stataes  dUTormes  de  la  Vierge,  de  St 
Quentin  et  de  St  Julien. 

Je  ne  voie  aucune  trace  antique  indiquée  sur  le 
territoire,  quoique  la  voie  d'Angers  an  Fief- 
Sanvin  traversAt  du  N.-E.  au  S.-O-  et  du  N.-O. 
au  S.-E.   la  voie  de  Saint-Florent  à  Ghemilié. 

—  Au  XII*  s.  il  avait  pris  une  importance  assez 
grande  pour  ô^  qualifié  à*oppidum,  —  L'église 
était  inféodée,  vers  le  milieu  du  xi«  s.,  à  un 
prêtre  du  nom  de  Hardouin,  qui  en  tenait  la 
moitié  de  Tescelio,  seigneur  de  Montrevanlt  et 
l'autre  de  Guy  de  la  Bouère,  Boeria.  Tescalin 
fit  don  de  sa  part  à  Tabbaye  de  Marmoutier, 
qui  acheta  l'autre  d'flardonin,  y  établit  des 
moines  et  fit  faire  une  nouvelle  dédicace  de  l'édi- 
fice sans  doute  reconstruit.  Les  droits  complets 
de  la  cure,  preshyttratuB,  et  du  cimetière,  ne 
sortirent  de  mains  laïqnes  que  vers  1150  par 
donation  de  Gaultier  Potiron,  PàteronuB.  Le 
domaine  du  prieuré  bénédictin  comprenait  les 
met.  de  la  Forêt  et  de  la  Foutelaie,  le  bordage 
du  Moulin- au -Moine,  6  quartiers  de  vigne,  et 
dans  le  bourg  même,  un  logis  avec  belle  grange 
et  beau  jardin  touchant  à  l'église,  et  un  four  à 
ban.  —  Un  second  logis  aussi  en  dépendait  dit 
d<  St-Vincent  et  afférant  sans  doute  plus  parti- 
culièrement an  prieuré  de  St- Vincent  de  Gba- 
lonnes,  qui  depuis  la  fin  du  xii«  s.,  par  suite  des 
querelles  entre  les  religieux  de  St-Serge  et  de 
Marmoutier,  resta  annexé  à  celui  de  St-Quentin. 

—  Les  bâtiments  du  prieuré,  sis  au  S.  et  À  l'E. 
do  l'église,  sont  entièrement  détruits.  Un  puits 
du  XVII*  s.,  seul  subsiste,  qui  a  dû  en  dépendre. 

Prieurs  :   Acfredust    1037-1064    circa.  — 

Bernier,  1063  circa.  —  Herbertua,   — 

AcfreduSt  de  nouveau.  —  Hugo,  1037-1064 
circa.  —  Galterius,  1064*1084  circa.  —  Guy, 
• ...  —  BenedictuB —  GaufreduB, 

—  Stephanus  de  Pinu,  .....  —  Odo,  1100 
circa.  —  Laurentiua,  1121-1131  circa.  -^  Guill. 
Gobin,  1403, 1410.  ^  André  Barrier,  1467.  — 
Ant.  de  Coanact  1491.  —  Louis  Potier ^  proto- 
notaire du  St- Siège.  1602.  —  Gabr.  Jamours^ 
1629.  —  Pierre  de  Godefroy  de  Beauvilliers, 
conseiller  et  aumônier  du  roi,  1668.  —  Thomas 
de  Paris,  docteur  de  Sorbonne,  chanoine  de  la 
Ste-Ghapelle,  1693,  abbé  de  St-Pierre  de  Melun, 
1702.  —  Ant.  Chaasin,  17*9,  1741.  —  Rous- 
seau t  juin  1753* 

Le  prieur  percevait  les  2/3  de  la  dice.  L'autre 
tiers  était  abandonné  au  curé  ou  vicaire  perpé- 
tuel pour  son  entretien  et  celui  d'un  vicaire,  avec 
le  produit  des  novales  et  des  terres  dépendant  de 
la  cure.  *^  Les  registres  en  ont  été  brûlés 
en  1793.  A  peine  ai-je  recueilli  quelques  noms 
de  cur^s  /  Pierre  Suau,  1470  (E  1203).  — 
Pierre  Douesy,  a  le  poing  coupé  et  est  ensuite 
pendu  à  Angers,  le  26  janvier  1619,  pour  avoir 
eélébré  la  messe  sans  avoir  reçu  Tordre  de  prê- 
trise et  falsifié  àes  lettres  et  brevet  de  vicaire.  ->- 
Louis  JoUivet,  1625,  1630.  -^  Louis  Marchais 
1651,  1656.  —  Jacq.  Levoyer,  1668.  —  Franc* 
Du  Pré  du  Sauret,  1699.  1700.  —  Martin^ 
1713.  1721.  -  Franç.-Jos.  Guilbault,  1728, 
1743. — Pierre  Giraudière,  1762, 1766.  —  Loyau, 


1750. 1754.  —  Mauriile  PanroU  f  le  5  aniU7T7. 
dont  l'épitaphe  figure  encore  dans  le  petit  ômt- 
tière.  —  Janneteau,  1777,  1782.  —  Thaza», 
1783,  1791.  —  Yves  Laurent,  vicaire  de  k 
Pommeraie,  élu  le  S  octobre  1791,  installé  le  17. 
assailli  d'ordures  dans  sa  maison  et  dans  l'églûe, 
ne  pouvant  trouver  des  vivres  à  prix  d'axgest  et 
obligé  à  ne  sortir  qu'avec  des  armes.  Da  preucr 
coup  il  avait  cassé  sa  canne  sur  le  doi  d'n 
enfant  qu'on  envoyait  l'insuller. 

Le  seigneur  de  la  Gilière  était  qualifié  de  sei- 
gneur fondateur  de  l'église,  mais  sons  U  me- 
raineté  du  seigneur  du  Petit-Mont revaoU.  <-  U 
paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Jallais,  du  Rre- 
sidial,  de  l'Election  et  des  Aidc«  d'Angers,  da  Gn- 
nier  à  sel  de  St-Florent,  du  District  enl7H8deBeas- 
préau,  en  1790  de  St-Florent.  La  moitié  des  bal»- 
tants  vivaient  de  misère,  mais  les  enfants  imb 
mendiaient. 

Maires  :  Louis  Terrien^  1790.  —  Ram- 

bault,  1791.  —  L.   Terrien,  an  VIII,  deiois- 

sionnaire  le  12  octobre  1809.  —  Pierre  Jarry, 

26  décembre  1809.  —  Louis  Terrien,  i  aeit 

1816.  —  Jarry,  15  septembre  1830.  —  Pithoii, 

1837.    —   Ollivier,   1840.    —  Jos.   AvriU», 

17  mai  1841.  —  Gabory,  1865,  en  fonctioBS.i8<7 

Arch.  de  M.-et*L.  G  491  ;  H  Usnnoolier.  U  cmIob  à 
prlearé  de  St-Queotin  comprend  75  pièces,  dont  SS  de  XT  f . 
Il  da  XII*  s.,  1  cartulaire  moderne  de  02  p.,  etc.  —  .A'"^- 
d'A njou,  t.  H,  p.  xxvm.  ^  Mes.  923.  ^  Mole  M*.  <h  cet 
Thibault,  1850,  aux  Arch.  de  rEvddié.  -  BéperU  «rdt . 
1855,  p.  283.  —  Pour  les  localités,  roir,  è  kv  utcv, 
rAunay-Chauvat,  VAunay-aux^Moines^  LavMy-G'  "4*. 
la  Girouardière,  la  GovpUlire,  la  RowîUardiirt,  U  /»■ 
rét,  etc. 

8ainH|iientlA-lé»>lleaBi«palre9  oiUNi 

et  arr.  de  Baugé  (il  kil.};  —  à  42kil.  d'ÂDgen 

—  Sanctus  Quintinus  1153  (D.  Honss.,  1756 

—  La  dème  de  St-Quentin  1261  (H.  Fostev . 
Les  Loges,  ch.  or.).  —  St-Quentin  en  M^ii- 
nats  1710,  St-Quentin  du  Bois  sur  Ytrdun 
près  la  Flèche  1720-1780  (Et.-G.).  -  SaM- 
Quentin  près  la  Flèche  1685  (PoaiUe\  1706. 
1750  (Et.-C),  1783  (Pouillé).  —  St-QuCTtin 
prés  Baugé  1788  {fi  190).  —  St-Quentm  1S77 
(Poste  et  Annuaire).  —  Le  surnom  admifii&intt^ 
actuel,  d'ailleurs  peu  usité,  date  de  la  Eévolsoos 
et  est  dd  sans  raison  au  voisinage  d*nn  bsoMQ' 
composé  de  deux  ou  trois  i*etites  closeries  ssr 
Clefs.  —  A  Textrôme  confln  N.  du  dépsiteneit. 

—  entre  Clefs  (3  kil.)  à  !'£.,  Fougère  (Skii.  1;^ 
à  ro.  et  au  S.,  le  chemin  d'intérêt  conmiu  ^ 
Meaulne  à  Durtal,  reliant  de  !'£.  à  l'O.  les  m» 
bourgs. 

Au  centre,  du  S.  au  N.'^O.  le  raiss.  du  y^^ 
forme  une  jolie  vallée  et  anime  trois  BDonlim- 

En  dépendent  les  bam.  de  U  Fossa-Pusv^ 
(3  mais.,  13  hab.),  du  Mortie^rain  (I  ■<<^' 
15  hab.),  de  l'Orée-dn-fiois  (3  mais..  9  lu^ 
des  Douze-Sons  (3  mais..  10  hab.).  de  Bear^MJ 
(3  mais.»  5  hab.),  des  Bigottères  (3  maîs.,9hBb  \ 
des  Ferronniéres  (4  mais.,  15  hab.).  de  Piis<^ 
(3  mais.,  8  hab.)  et  40  fermes  ou  écart». 

Superficie  t  751  hect.  dont  3  en  ngaa  ^ 
95  en  bois^ 

Population  :  57  feux*  i09  hab.  en  ITSt^l*^ 

—  80  feux,  368  hab.  en  1789.  ^  ^9  hak.  <• 


SAINT-Q 


—  441  - 


SAïNT-R 


1831.  —  a45hab.  en  1841.  —  338  hab.  en  1851. 
^360  hab.  an  1861.  -^  366  hab.  en  1866.  — 
343  hab.  en  1872.  —  356  hab.  en  1876,  dont 
9i  hab.  (33  mais.,  33  mén.)  an  bourg. 

Elève  de  cochons  et  de  bestiaux.  -^  Un  moulin 
à  blé  sur  le  Verdun. 

Perception  de  Clefs.  ^  Bureau  de  poste  de 
Baugé. 

  l'entrée  vers  TO.,  se  présente  sur  la  gauche 
VEcole  mixte  laïque,  dans  une  maisonnette, 
dont  une  chambre  à  Textrémité  sert  de  Mairie, 

V Eglise  (succursale,  30  septembre  1807) 
s'élève,  avec  clocher  carré  à  flèche  d'ardoise, 
au  milieu  du  bourg,  restaurée  à  l'intérienr,  ^ 
mais  laissant  voir  an  dehors,  à  son  pignon  nu, 
une  étroite  petite  fenêtre  romane  xi*  s.  et  trois 
autres  de  môme  style  sur  chaqne  paroi  de  la  nef, 
unique  et  sans  voûte.  Le  transept,  formé  de 
quatre  arceaux  plats  romans,  sans  chapiteaux, 
couvre  l'autel  principal,  dont  le  fond  est  décoré 
d'une  jolie  Adoration  desMagea  (xvii*  s.);  — 
à  droite  et  à  gauche  une  absidiole  borde  le 
cbœur,  avec  autel  à  gauche  de  la  Vierge,  statue 
du  xvii«  9.  p  à  droite  de  St  Sébastien.  Au  fond  de 
Vabside»  dauis  une  niche,  siège  la  statue  de  St 
Quentin,  assis  nu,  sur  un  rocher.  11  y  a  une  qua- 
rantaine d'années,  en  déplaçant  Taulel  alors 
adossé  au  fond  du  chœur,  on  trouva  une  botte 
en  plomb,  qui  d'après  l'inscription  contenait  le 
cœur  d'un  Dosdefer.  Elle  a  été  replacée  dans  la 
maçonnerio  de  1* autel;  ~  mais  on  a  transporté 
à  500  met.  du  bourg,  vers  N.,  ponr  former  la 
pierre  d'autel  d'une  croix  de  mission,  une  belle 
dalle  gravée  au  trait,  où  est  représenté  un  che- 
valier, armé  de  toutes  pièces  avec  le  surcot  sur 
l'armure.  Tout  autour  sur  le  rebord  circule  une 
belle  inscription,  que  je  n'ai  pa  relever  à  temps 
pour  l'inscrire  ici* 

Le  cimetière  attient  vers  N.  —  La  cure  a  été 
construite  en  1833-1834  sur  un  emplacement 
donné  par  l'abbé  Régnier,  enfant  du  bourg»  alors 
vicaire-géuéral  du  diocèse,  auj.  archevêque  de 
Cambrai. 

L'édifice  actuel  de  l'église  atteste  encore  l'exis- 
tence d'un«  paroisse  constituée  dès  le  xi*  s., 
Mns  qu'aucun  titre  renseigne  sur  sa  fondation. 
Un  prieuré  y  fat  fondé  à  une  date  inconnue, 
qui  dès  le  xv*  s.  est  annexé  à  celui  d'Echemiré 
et  perd  dès  lors  toute  existence  distincte.  Son 
petit  ftef  ou  domaine,  qui  donnait  la  seigneurie 
de  la  paroisse,  se  composait  d^an  demi-jonroal  de 
pré  et  d'une  petite  mouvance,  le  tout  aliéné  en 
1416  par  Jean  Chabot  à  Jean  Dosdefer,  seigneur 
de  la  Gauleraie  et  de  la  Dosdeferrière.  Les  trois 
domaines  furent  acquis  de  la  famille  en  1636  par 
J^cq.  d'Avoines,  sieur  de  la  Jaille  et  de  Gatines,  et 
gentilhomme  ordinaire  de  la  Chambre,  lieutenant 
du  roi  en  la  ville  de  Saintes,  sénéchaUgouver- 
neur  de  Montpellier,  et  restèrent  réunis  à  la 
haronnie  do  Fougère* 

La  cure  apparaît  josqu'à  la  Rérolution  au 
plein  droit  de  l'évèque. 

Curés  :  Michel  Dosdefer,  1525.  —  Jean 
Prieur,  1566.  —  Jean  de  Bougne,  chapelain 
d«  Bonion,  1504.  -^  Julien  Leroy^r,  ^  k  ïa^ 


Flèche,  le  13  septembre  1641.  —  Charles  Qua- 
trehauf,  1671,  f  le  9  avril  1701,  Agé  de  78  ans. 

—  Il  avait  résigné  au  profit  de  l'abbé  Desmares, 
prêtre  habitué  de  St-Thomas  de  la  Flèche,  mais 
la  cure  fut  attribuée  à  Charles  Laêne,  qui  dut  la 
céder,  sans  même  prendre  posseitsion,  et  mourut 
curé  de  Clefs.  —  J.  Leliepvre,  avril  1703.  — 
Charles  Lepaige,  1714,  f  le  14  avril  1747,  Agé 
de  79  ans.  —  Pierre  Beichu,  1749,  f  le  5  mai 
1771,  Agé  de  79  ans.  —  L.-R.  Margarit,  sep- 
tembre 1775,  mai  1792.  On  prétend  qu'il  périt 
dans  une  noyade  à  Montjean.  le  2  novembre  1793. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  du 
Lude,  de  l'Election  et  du  District  de  Baugé. 
Patriote  et  toujours  prête  au  coup  de  feu  contre 
les  Chouans,  elle  était  pourtant  la  seule  du  canton 
en  l'an  IV,  où  fdt  réfugié  un  prêtre  non  asser* 
mente. 

Maires  :  Raveneau^  anc.  agent  municipal, 
l*r  messidor  an  VIII,  démissionnaire.  ^  Pierre 
Goguelet,  13  septembre  1808.  ^  Jacq.  Hayon, 
11  février  1811.  —  Raveneau,  30 juillet  1813,  qui 
refuse.  —  Mathurin  Changion,  28  octobre  1813. 
— Raoeneau,  15  juillet  1816,  qui  refuse.— Louis 
Bertrand,  26  février  1818.  —  Groshois,  2  fé^ 
vrier  1831.  —  Jean  Perrault ,  1839.  —  Pierre 
Freslon,  1860.  —  Franc.  Couhard,  1863,  en 
fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-«t-L.  G  190;  H  525  ;  H  St-JoUen  d«  Tonrt. 

—  Arch.  comm.  Et.-G. 

Salnt-Bémy,  rniss.  né  au  bourg  de  Saint" 
Rémy-en-M.,  coule  du  S.-O.  au  N.-E.,  passe  au 
moulin  haut  et  au  moulin  bas  de  la  Voie,  et  se 
jette  dans  l'Evre  ;  —  1,900  met.  de  cours. 

Sahit-Rémy-en-Haiiges*  c»»  de  Montre- 
vault(3  ktl.  1/2),  arr.  de  Cholet  (32  kil.);  —  à 
38  kil.  d'Angers.  —  £ccZesia  sancti  Remigii, 
ante  1010  (l«r  Ganul.  St-Serge,  p.  13).  —  Altare 
sancti  Remigii  1048-1058  (Ibid.,  p.  274).  -^ 
Curtis  et  ecclesia  sancti  Remigii  in  pago 
Metallico  1058  (2*  Cartul.  St-Serge,  p.  314).  — 
Saint-Rémy-en-Mauges  xvi-xviii«  s  (Et. -G., 
Pouillé,  etc.).  —  Sur  un  haut  plateau  (iOîKMmèt.), 
incliné  vers  Nord,  ->-  entre  la  Boissière-St-FI. 
(4  kil.)  an  N.,  St-Pierre-MauL  (H  kil.  1/i)  à  l'E., 
Montrevault  au  S.-E.,  le  Fief-Sauvin  (7  kil.  1/2) 
et  le  Puiset-Doré  (5  kil.  1/2)  an  S.,  le  Fuilel 
(4  kil)  à  rO. 

La  route  départementale  de  Chantoceanx  à  St- 
Lambert-du-Latay,  pénètre  du  N.-O.  au  S.-E., 
forme  une  double  et  étroite  courbe  au  passage  de 
la  Trézenne  et  se  continue  en  droite  ligne 
(5,200  met.),  en  traversant  le  bourg,  où  s'en 
détache  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Bouzillé. 
La  pointe  S.-E.  du  territoire  est  traversée  du 
N.-E.  au  S  «0.  par  le  chemin  de  grande  commu- 
nication de  Montrevault  à  Vallet. 

Le  ruiss.  do  la  Trésenne  forme  presque  tout 
du  long  la  limite  vers  l'O.  entre  le  Fuilet  et  vers 
N.  entre  la  Boissière,  jusqu'à  son  confluent  dans 
l'Evre,  qui  forme  la  limite  orientale.  *-  Y  naissent 
les  ruiss.  de  la  Coreillère  et  du  Tremblay,  affluents 
de  la  Trézenne,  ^  les  rniss.  de  la  Ronlière,  de 
la  Croultière  et  de  la  Voie  ou  de  St-Rémy, 
ftffluenu  de  TEvre* 


SAINT-tt 


-  448  — 


SAINT-R 


En  dépendent  les  vill.  et  ham  de  la  Roche 
(4  mais.,  25  hab.)>  de  Grigné  (9  mais.,  29  hab.), 
de  la  PUssonniére  (4  mais.,  19  hab.),  de  la 
Minerie  (5  mais.,  25  hab.)>  de  la  Basinière  (4  m. , 
24  habOf  de  la  Janvrie  (7  mais.,  44  hab.),  da 
Petit -Pin  (5  mais.,  17  hab.),  de  la  Bonlivrie 
(9  mais.,  36  hab.),  de  la  Godinerie  (4  mais., 
26  hab.),  de  la  Grande-Mointe  (9  mais.,  57  hab.), 
da  Tremblay  (4  mais.,  22  hab.),  des  Mofandières 
(7  mais.,  22  hab.),  de  la  PoapUnière  (3  mais., 
26  hab.),  de  la  Ghoisiëre  (3  mais.,  17  hab.),  de 
la  Tuffière  (3  mais.,  19  hab.),  le  4;hât.  de  Clé- 
rembaolt  et  70  grosses  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  2,154  hect.  dont  74  en  vignes, 
200  hect.  en  bois,  dont  130  dépendant  de  la  forêt 
de  Leppo.  300  hect.  en  prés,  12  hect.  en  vergers, 
^  le  reste  en  labonrs,  y  compris  les  24  hect.  de 
landes  d'il  y  a  40  ans. 

Population  :  i44  feux,  640  hab.  en  1720- 
1726.  —  SOO  feax,  iJ04  hab.  en  1789.  — 
i.3ii  hab.  en  1821.  —  i,448  hab.  en  1831.  — 
i,3ie  hab.  en  1841.  —  i,338  hab.  en  1851.  — 
i,4i9  hab.  en  1861.  —  iMi  hab.  en  1866.  — 
i,4i0  hab.  en  1872.  —  i,460  hab.  en  1876,  — 
dont  4t9  hab.  an  boarg  (109  mais.,  112  mén.), 
dont  la  partie  nenve  s'est  installée  sur  la  route 
départementale,  le  vieux  groupe  restant  aux 
abords  de  l'église.  Tout  le  monde  vit  de  la  culture 
des  champs  ou  de  la  vigne,  sauf  un  certain 
nombre  d'ouvriers  en  cercles,  qui  vont  chaque 
année  exercer  leur  métier  dans  le  voisinage  ;  — 
6  moulins  à  eau,  2  moulins  à  vent. 

Perception  du  Fuilet.  —  Bureau  de  poste 
de  Hontrevault. 

Mairie,  avec  Ecole  publique  laïque  de  gar- 
çonSf  construite  par  adjudication  du  9  janvier 
1869  (archit.  Bibard).  —  Ecole  libre  de  filles 
(Sœurs  de  St-Gharles)  dans  un  local  appartenant 
au  bureau  de  bienfaisance. 

L'Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  recons- 
truite en  1810,  avec  clocher  ajouté  par  adjudica- 
tion do  16  mai  1826,  —  a  été  jetée  bas  en  1876 
et  est  remplacée  par  un  édifice  en  style  ogival 
(arcb.  Tessier.  de  Beaupréau)  dont  la  construc- 
tion s'achève  (septembre  1877). 

Le  presbytère  a  été  réédiflé  par  adjudication 
du  24  Juillet  1827. 

Aucune  trace  celtique  n'est  signalée  non  plus 
qn'aueune  trace  des  voies  reliant  le  bourg  aux 
grandes  voies  voisines  ou  longeant  la  rive  gauche  de 
l'Evre.  —  Dans  le  bois  voisin  de  la  Minière,  près 
la  Trézenne,  Tristan  Martin  indique  l'existence 
d'une  enceinte  elliptique  de  12  à  15  hectares, 
environnée  d'un  énorme  fossé  et  dominée  par  un 
haut  monticule.  —  La  paroisse  parait  constituée 
dès  le  X*  s.  Le  domaine,  curtts,  et  l'église 
appartenaient  à  l'évèque  d'Angers,  Rainaud,  qui 
en  donna  la  moitié  &  l'abbayo  de  St-Serge,  vers 
l'an  1000.  Un  diplôme  du  roi  Robert  confirme 
eette  donation.  Mais  lors  de  l'occupation  du  pays 
par  l'armée  angevine  et  de  la  construction  de 
Montrevaolt,  le  comte  Foulques  reprit  et  par- 
tagea tout  entre  ses  chevaliers.  Le  domaine  de 
St* Serge  échut  ainsi  au  vicomte  du  Mans,  Raoul, 
qui  eo  1058  restitiu  mx  religieux  leur  pan 


antique.  Le  seigneur  du  Petit -MoDtrevaali, 
Tescelin,  leur  concéda  vers  le  même  temps  l'antre 
moitié.  On  ne  voit  pas  pourtant  que  l'abbaye  y 
ait  établi  un  prieuré  ni  comment  le  bénéfice  fat 
aliéné  par  elle.  La  cure  n'apparatt  dans  les  doeo- 
ments  qu'à  la  présentation  du  doyen  des  Manges, 
à  la  collation  de  l'évoque. 

Curés  :  Franc.  Barault,  1600.  —  SimoD 
Massorif  1615.  —  Nie.  Leroux,  avril  1643.  - 
Pierre  Four  eau,  1668,  qui  résigne  en  mars 
1695.  —  Simon  Boutiller,  da  Boussay,  mai 
1695,  t  le  12  mai  1730,  âgé  de  62  ans.  —  Henri- 
Joseph  Mondain,  1730,  1745.  —  Et.  Baudry, 
1746.  t  à  Angers  et  inhumé  dans  l'égli»  Si- 
Pierre  le  25  juillet  1766,  Agé  de  54  ans  (6G  ISl) 
—  Jean-Baptiste  Binault,  1766,  1768.  —  Gif- 
fard,  1777.  —  R.-L.  Amant,  1783,  déporté  en 
Espagne.  —  Julien  Gaudin,  vicaire  de  St-Ger- 
main-d'Arcé,  élu  le  22  mai  1791. 

c  Les  trois  chapelains  on  chanoines  et  secré- 
c  tain  »  du  château  du  Plessis-Clérembanlt, 
avaient  été  institués  en  1499  par  une  fondation 
de  Gilles  de  Glérembault,  qui  est  souvent  qnali* 
fiée  dans  les  titres  de  «  collégiale  ou  chapitre  de 
«  St-Rémy-en-Mauges  ».  On  la  dit  supprimée  vers 
la  fin  du  XVII*  s.  et  ses  revenus  unis  à  la  cure, 
quoique  des  documents  la  mentionnent  anxTni*s. 

Le  fief  et  seigneurie  de  St-Rémy,  avec  la  Plis- 
sonnière  et  la  Ghoisière  ses  anneios,  relevait  de 
la  Bellière  et  appartenait  en  1467  à  la  veove  de 
Maurice  de  Bazouge,  de  1577  à  1593  à  la  famille 
du  Breil.  II  fut  annexé  peu  après  à  la  terre  do 
Plessis-Glérembault,  qui  lui  dut  la  seigneurie  de 
la  paroisse. 

Celle-ci  dépendait  de  l'Evèché  d'Angers,  do 
Doyenné  des  Mauges,  du  Présidial,  de  la  Séné- 
chaussée, de  l'Election,  des  Aides  d'Angers,  do 
Grenier  &  sel  de  St-Florent,  du  District  en  1788 
de  Bea.npréau.  en  1790  de  St-Plorent.  La  brigade 
de  maréchaussée  dite  de  Montrevault  résidait  à 
Bobard  y. 

Maires  :  Jean-Pierre  Daviau,  1*'  messidor 
an  Vni.  —  Louis  Dandé,  30  décembre  1817, 
démissionnaire  le  17  septembre  1830.  —  Jnlu" 
Bréheret,  4  octobre  1830.  —  René  Dupont, 
l«r  décembre  1843.  —  Louis  Guilhauld,  8  sep- 
tembre 1848.  —  Bréheret  fils,  1861.  -  J>t 
Villoutreys,  1876,  en  fonctions,  1877. 

Arcb.  de  M.-et-L.  C 191.  —  !••  Gwiul.  St-Serg*.  ^  i)> 
274  ;  S*  Cartul..  p.  314.  317.  317,  354, 357.  —  Hcùte  Mm 
de  M.  SpiJ.  —  Notes  Mm.  de  MM.  BovUllier  de  SI-AikW  K 
TrisUQ  Martin.  —  Bépert.  arch.,  1868,  p.  883.  —  Pmt  >«■ 
localités,  voir  Clérembault,  la  Pliiumniirt,  SU-ÀtW,  » 
Grand-Perray,  la  Courtaiaerie,  le  Frêne,  etc. 

Balnt-Réniy-laf-VaireBBet  c«*  des  Poals- 
de-Gé  (23  kil  ),  arr.  d'Angers  (24  kil.).  -  Ce- 
riaca  aula?  vi«s.  (Fortunat,  Poem,,  \,fS^  " 
Curtis  Chiriaci,»,  super  alveutn  IÀgeris9i9 
(Cartul.  StAub..  f.  58  vo  —  et  Mabille,  Intrûd. 
aux  Chr.  d'Anj  ,  p.  ci),  1014  (Cartul.  St-Aobu. 
f.  63  vo).  —  Chidriaci,  Chirriaci  curtts  9» 
{Chron.  d'Anj.,  Il,  p.  8  et  tO).  —  Obtdientia 
Varenna  950  (Cartul.  Sl-Anbin,  f.  58).  —  P^^' 
rcBchia  ecclesie  Chiriaei  1036- 1055  (Ib.,  f.  64). 
--  Curtiê  de  Chiriaco  1075  (Ib.,  f.  60).  •* 
Curtiê  Chiriaeui,  qum  nunç  Varenna  tfictUr 


SAINT-R 


-  449  — 


SAlNT-R 


1129  (BibZ.  de  VEc.  des  Ch,,  1875,  p.  427). 
1134  et  1143  (Top.  Grille).  —  Sanctus  Remi- 
gius  super  Ligerim  1130  circa  (Gartnl.  St- 
Aubin,  f.  59  yo).  —  Prior  Varenne  1157  circa 
cSt- Aubin,  Off.  cl.,  III,  3).  —  Sanctus  Rémi- 
giu8  de  Varenna  1170-1177  (Fontev.,  Beau- 
fort),  1209  (St-Aubin,  ch.  or.).  1276  (St-Aobio. 
Armoirie,  f.  4),  1326  (G  16).  —  La  belle 
pièce  dicte  pour  lors  Chirrace,  laquelle 
de  présent  Von  appelle  St  Rémy  sur  Loyre 
1529  (Bourdigné ,  chap.  iviii ,  t.  I,  p.  178). 
—  Saint'Rémy-sur- Loire  1605  (Hirei).  — 
St  Rémi  de  la  Varenne  1783  (Pouillé).  — 
Sar  le  coteau  de  la  rive  gaucbe  de  la  Loire, 
traversé  par  uo  vallon  qui  se  prolonge  vers  S. 
en  plaine,  —  entre  le  Tonreil  (5  kil.  1/2)  à  TE., 
Saint-Georges-des-Sept- Voies  (6  kil.  1/2)  au  S. 
et  S.-Ë.,  Chemellier  (7  kil.  1/2)  au  S.,  Coutures 
(5  kil.)  à  rO.,  Gobier  (4  kil.)  au  N.,  la  Loire 
toai  du  long  vers  N.  et  St-Malhurin  outre-Loire. 

Le  cbemin  de  grande  communication  de  Beau- 
lieu  à  Mazé  forme  une  courbe  de  TO.  au  N.  jus- 
({u'à  la  Loire.  De  i'E.  à  1*0.,  le  chemin  d'inté- 
rêt commun  de  Gennes  aux  Ponts-de-Cé  Tenlre- 
croise,  pour  passer  au  bourg  et  se  continuer  sur 
le  rebord  de  la  vallée,  tandis  que  du  bourg  môme 
se  détache  la  route  départementale  n»  21  de  St- 
Rémy  à  Saumur,  qui  tout  au  sortir  de  la  com- 
mune vers  S.  s'embranche  et  se  confond  avec  la 
route  no  14. 

La  Loire,  rattachée  pour  moitié  dans  sa  lar- 
geur an  territoire,  y  forme  quatre  lies  dont  deux 
importantes,  le  Buisson  et  St-Jean.  —  Un  pont 
suspendu  Ty  traveise,  construit  en  1839,  qui 
dépend  pour  moitié  de  St-Mathurin,  V.  ci-dessus, 
p.  426.  —  Y  passent  le  ruiss.  de  St-Aubin,  avec 
ses  affluents  du  Patouillet  et  de  la  Couture. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Bourgdion 
(45  mais.,  138  hab.),  de  Chauvigné  (43  mais., 
130  hab.),  de  Fontaine  (22  mais.,  62  hab.),  de 
Marigné  et  la  Barre  (23  mais.,  79  hab.),  de  la 
Héonellière  QM  mais.,  38  hab.),  du  Moulin-Neuf 
(5  mais.,  16  hab.),  de  Mille  et  la  Gotellerie  (8  m., 
38  hab.),  de  St-Joan  (3  mais.,  10  h.),  de  Boissay 
(3  mais.,  17  hab.),  des  Cloteaux  (3  mais.,  8  h.), 
du  Yau  ''3  mais.,  5  hab.),  le  ch&t.  de  Mille  et 
16  fermes  ou  écarts  dont  4  de  deux  maisons. 

Superficie  :  1,333  hectares,  dont  78  hect.  en 
bois,  258  hect.  en  vignes,  83  hect.  en  prés,  684  h. 
en  labours,  165  hect.  en  pâtures,  38  h.  en  landes. 

Population  :  WS  feux,  i,335  hab.  en  1720- 
1726,  mais  en  y  comprenant  Saint-Mathurin.  — 
850  bab.  en  1790.— «52  Lab.  en  1804.-1,0^9  hab. 
en  1831.  —  i,07î  hab.  en  1841.  —  i,099  hab. 
en  1851.  —  i,030  hab.  en  1856.  —  985  hab. 
en  1861 .  —  948  hab.  en  1866.  —  918  hab. 
en  1872.  —  9i5  hab.  en  1876,  —  en  progression 
rapide  pendant  un  demi-siècle,  transformée  en 
décroissance  constante  et  régulière  depuis  l'ou- 
verlure  de  la  voie  ferrée  sur  la  rive  droite  ;  — 
98  mais.,  108  mén.,  293  hab.  au  bourg,  peuplé 
encore,  aux  alentours  du  prieuré  et  sur  le  chemin, 
ftQ  sortir  vers  S. ,  de  vieux  logis  à  tourelles. 
Une  source  ferrugineuse  très-abondante  est 

Bigualée  sur  le  bord  du  cbemin  de  Beauiieu. 

m 


Bureau  dé  poste  de  St-MatLunn.  —  Percep' 
tion  de  Blaison. 

Assemblée  le  dimanche  qui  suit  la  grande 
foire  (St-Maurice)  de  Brissac. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite à  rentrée  vers  l'O.  par  adjudication  du 
15  novembre  1859  (arch.  Bibard).  —  L'ancien 
bâtiment  a  été  aliéné  le  12  novembre  1860.  — 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Yihiers).. 

L* Eglise  (succursale,  5  nivôse  an  XIII)  est  un 
des  monuments  les  plus  intéressants  de  la  rive 
gauche  de  la  Loire  angevine.  L'abside  et  les 
deux  travées  du  chœur  (12  met.  sur  7)  présentent 
tous  les  caractères  du  roman  de  transition  des 
premières  années  du  xii*  s.  ;  —  les  fenêtres  en 
plein  cintre,  avec  colonnes  à  l'intérieur  à  petits 
chapiteaux  d'une  exquise  élégance,  malheureuse- 
ment brisées  à  mi-hauteur  pour  l'installation  de 
boiseries  aujourd'hui  disparues.  A  l'extérieur 
court  un  cordon  de  figures  grimaçantes,  dont  une 
partie  semble  inachevée;  —  au-dessous ,  un 
cadre  carré,  bordé  d'oves,  qui  enferme  trois  per- 
sonnages en  relief  absolument  mutilés.  L'arc  en 
tiers-point  apparaît  à  la  vodte  du  clocher,  dont 
les  nervures  se  rassemblent  sur  une  clé  armoriée 
XIII"  s.  ;  —  de  même  dans  la  chapelle  latérale 
de  la  Vierge  ,  dont  un  des  chapiteaux  porte 
le  chrisme  à  branches  inscrit  dans  un  cercle. 
—  La  nef,  sauf  l'arêtier  et  un  pan  de  mur  vers  N., 
qui  montrent  le  petit  appareil  régulier  avec  ci- 
ment rouge  du  xi*  s.,  est  relativement  moderne, 
éclairée  an  bas  par  une  jolie  fenêtre  à  comparti- 
ments lozangés  du  xv«  s.  —  Rien  autrement  à 
signaler  qu'une  jolie  toile  du  xvii«  s.,  le  Réveil 
des  Bergers,  —  une  autre,  la  Mort  de  St 
François  d'Assise  ?  —  une  Annonciation,  de 
Paul  Nanteuil,  1866,  —  un  vitrail,  de  Thierry, 
d'Angers,  représentant  St  Rémy,  —  Le  clocher^ 
en  charpente  de  forme  écrasée  et  de  construction 
provisoire ,  quoique  établi  depuis  plusieurs 
siècles,  a  été  remplacé  en  1861  par  une  belle 
tour  octogone  avec  flèche  élancée  en  pierre 
(archit.  Ueulin),  en  môme  temps  que  l'œuvre 
entière  était  rajeunie  par  une  restauration  intel- 
ligente. 

L'ancien  presbytère,  séparé  par  le  chemin»  att 
Sud  de  l'église,  a  été  vendu  par  la  commune  le 
28  mai  1847  pour  aider  à  la  construction  d'une 
cure  nouvelle,  installée  dans  les  dépendances 
du  prieuré,  dont  partie  en  fut  à  cette  occasion  alié* 
née.  Le  jardin  actuel  formait  le  cimetière,  où  se  sont 
rencontrés  des  cercueils  d'enfants  formés  de  trois 
pierres  d'ardoise,  recouvertes  avec  trois  larges 
tuiles  à  rebord.  —  Le  cimetière  actuel  se  ren*» 
contre  au  sortir  du  bourg  vers  S.,  montrant  tout 
à  l'entrée  sur  le  bord  du  chemin  une  chapelle 
dédiée  «  au  souvenir  de  Joséphine  Gendron, 
«  morte  en  1823,  âgée  de  12  ans  ». 

Le  nom  primitif  du  pays  est  Chiriactts,  qui 
fait  place  vers  le  xi*  s.  à  celui  de  la  Varenne^ 
aujourd'hui  porté  par  deux  hameaux.  On  voyait 
encore  près  la  Pelite-Varenne ,  avant  la  cens-, 
truciion  du  cbemin  de  grande  communication, 
des  vestiges  assez  considérables  de  la  grande 
voie  en  larges  dalles  de  grès,  qui  se  retrouvait  aux 


SAINT-R 


—  460  — 


SAINT^R 


Abords  dtt  Bois-Dary.  —  Aa  boarg,  en  juin  1837, 
ft  TE.  de  Tancienne  eare,  des  maçons  mirent  à 
découvert  un  bassin  rectangulaire,  revèta  d'épais 
ciment  ronge,  arec  briques  à  rebord  et  parement 
de  belles  pierres  blanches,  des  tnyanx  de  plomb, 
dn  verre,  une  médaille  de  Maximien,  et  d'antres 
briques  portant  le  chrismei  6  branches  inscrit  dans 
un  cercle.^  Cl.  Ménard  et  d'antres  auteurs  placent 
ici,  mais  sans  grande  vraisemblance,  V.  TinciU 
liacum,  le  chàleao,  Cariaca  aula,  où  s'arrêta 
Fortnnat,  se  rendant  de  Poitiers  à  Angers.  —  Le 
domaine,  curtis,  appartenait  au  comte  Foulques 
le  Roux^  qui  en  donna  la  propriété  commune 
en  929  aux  abbayes  de  Saint-Âubin  et  de  Saint- 
Lézin,  dont  il  était  l'abbé  supérieur,  arckU 
ahha8  ;  mais  bientôt,  à  la  suite  de  plaintes  et  de 
contestations,  les  religieux  obtinrent  d'en  faire  le 
partage,  qui  eut  lien  en  présence  du  comte,  au  Puy- 
de-Sazé  verslOiii  Les  religieux  de  St-Aubin,  à  qui 
fut  déféré  le  choix  des  deux  parts,  s'attribuèrent 
le  territoire  le  plus  maigre  et  le  plus  restreint  à 
coup  sûr,  macrior  et  exilior,  mais  qui  avait  cet 
avantage  pour  eux  d'être  bordé  par  la  Loire  et  par 
de  riches  prairies,  où  pouvaient  s'élever  à  l'aise, 
les  chevaux,  les  bœufs,  les  porcs,  les  oies  de 
l'abbaye. 

Deux  églises  y  avaient  été  construites  dès  sans 
doute  la  prise  de  possession  par  les  religieux, 
l'une  sous  le  vocable  de  St  Rémy  à  la  Varenne, 
l'autre  de  St  Aubin  à  Chemellier,  et  les  revenus, 
les  dtmesi  les  cimetières  restèrent  quelque  temps 
encore  en  commun,  même  après  le  partage  des  do- 
maines. —  Ce  n'est  pas  sans  peine  d'ailleurs  que 
les  rehgieux  de  St-Aubin  parvinrent  à  organiser 
leur  propriété  nouvelle  et  Ton  voit  qu'en  1075  les 
guerres^  les  exactions,  les  disettes  l'avaient  plus 
qu'à  demi  rendue  déserte  et  que  les  moines 
étaient  réduits,  faute  d'hôtes,  à  la  cultiver  en 
partie  de  leurs  mains.  —  Au  xiii*  s.  et  jusqu'à  la 
Révolution  le  prieuré  bénédictin  est  devenu  le 
plus  riche  bénéfice  simple  de  l'Anjou.  Par  suite 
de  fondations  successives,  le  titulaire,  outre  une 
rente  de  100  livres  à  l'abbé,  devait  entretenir  les 
religieux  de  l'abbaye^mère  de  frocs,  scapulaires, 
draps  de  lit,  couettes,  travers-lits,  oreillers,  cou- 
vertures, bottes  et  souliers,  chemises,  robes,  éta- 
mine,  ceintures  et  couteaux.  *-  On  voit  par  ail- 
leurs quelle  grande  vie  menaient  les  titulaires. 
En  août  13S9  le  roi  séjourne  an  logis  prieural  et  y 
signe  une  ordonnance  en  faveur  des  habitants  et 
écoliers  d'Angers ^^  et  les  bâtiments  reconstruits 
an  XVI*  s.  conservent  encore  des  restes  d'une  sin- 
gulière splendeur.  L'enclos  enveloppait  aux  deux 
tiers  l'église  versE.,  0*  et  N.,  couvert  par  une 
haute  muraille  avec  créneaux  et  mâchicoulis,  dont 
un  large  pan  ferme  encore  la  cour  vers  S.  ^L'ha- 
bitation, bâtie  en  partie  sur  d'anciens  murs,  où 
apparaissent  de  vieilles  baies  ogivales,  présente 
sur  sa  double  face  Renaissance  des  fenêtres 
à  fronton  carré  surmonté  d'un  pignon  fleu- 
ronné  et  sur  le  bâtiment  central,  vers  N.  et 
vers  S.,  dans  des  baies  rondes^  trois  bustes  en 
saillie  de  ronde  bosse»  dont  deux  d'hommes,  l'un 
porunt  la  toque  à  plumet,  l'antre  le  bonnet  Juif 
0«  narehaodi  et  entre  dena  aoe  jeune  femme ^ 


montrant  à  nu  son  charmant  corssge;  —  an* 
dessons,  vers  S.,  trois  médaillons  antiques.  — 
A  l'intérieur,  la  salle  principale  conserve  une 
cheminée  portée  par  deux  pilastres  à  consoles,  le 
manteau  droit  à  trois  étages  historiés.  Dans  le 
,  premier,  en  bas,  figure  au  centre  un  écosson, 
entre  deux  rinceaux  de  feuillages;  ^  au-dessax, 
deux  groupes  de  fous,  avec  un  second  écossoa 
mutilé,  que  portent  des  lions;  —  à  la  partie so- 
périeure,  un  combat  de  cavaliers  et  la  lotte  de 
Samson  contre  le  lion  ;  au  centre,  un  haume  ee- 
touré  de  ses  lambrequins  ;  de  chaque  côté,  dans 
l'amortissement  en  demi-cercle,  des  chiens,  des 
chimères  ;  à  gauche  deux  bustes  de  grotesques, 

—  sur  la  porte  voisine,  une  curieuse  scène  repré- 
sentant le  diable,  qui  emmène  un  chevalier  etua 
prêtre;  ->  au-dessous,  une  tête  casquée  entre deu 
chiens,  le  tout  d'ailleurs  d'exécution  plus  origi- 
ginald  que  délicate  ;  —  dans  l'appartement  atte- 
nant, sur  une  autre  cheminée,  un  écusson  d'oiur 
à  i  chevron  émargent  accompagné  de  3  mo- 
lettes, f  en  chef,  i  en  pointe,  qui  sont  les 
armes  de  Saint-Offange,  V.  ct-deesus,  p.  436. 
particularité  qui  donne  une  date  à  cette  partie 
au  moins  dn  logis  et  en  rapporte  la  constnc- 
tion  à  la  dernière  moitié  dn  xvi*  s.  —  Un  petit 
corps  attenant  est  couronné  de  créneaux  trâBés, 

—  et  l'angle  intérieur,  sculpté  d'un  faucon,  - 
on  peut-être  d'iu  geai,  qui  rappellerait  le  non 
du  prieur  Math.  Legay.  —  Le  grand  bâtiment, 
tout  découpé  et  ruiné  vers  l'E.,  porte  un  double 
grenier  avec  sa  charpente  primitive;  —  à  Téeert, 
des  pans  de  murs  montrent  encore  deux  bties 
du  xiii«  s. 

La  mesure  spéciale  dn  prieuré  comptait  IS  bois- 
seaux pour  10  boisseaux  un  quart  ift  des  Ponu- 
de-Gé. 

Prieure  :  Jaguelinus,  1157.  —  Lucas,  iifiô, 
1175.  —  Nicolas,  1447,  1«59.  —  Qeoffroii 
1298.  —  Guillaume,  1330.  —  Le  cardinal  di 
Gypohon,  1401.  ^  Pierre  de  Gènes,  1453. 
1473.  —  Mathurin  Legay,  évêqne  de  Rooenne. 
1516,  1540.  —  Franc.  Guérin.  1569.  ^  l^rre 
Lechat,  1570,  1582.  —  Claude  de  St-Offangt, 
1589.  ^  Jacques  de  St-Offange,  dont  le  tes* 
Ument  est  du  22  mars  1611,  1620.  —  Cltade 
de  St'Offange,  1621.  1646.  Il  avait  avec  loi 
en  son  prieuré  M.  et  M"**  de  St-Offaoge  de  I» 
Poèze,  dont  la  fille  Charlotte  y  natt  et  est  bapûsi^ 
le  22  septembre  1642.  —  Armand-Louis  Bonntn 
de  Chalusset,  abbé  des  Vaux*de-Cemay,  167? 
^  Ant.  Bory,  1719,  qui  résigne  en  1725etiMnrt 
le  29  septemhre  1728,  âgé  de  45  ans.— C.  Sailland, 
1725.  —  René  Lébaupin,  naUf  de  Reonei, 
d'abord  tonsuré,  puis  chantre  de  Tabbaye  d'As* 
nières,  où  il  s'installa  et  voulut  même,  après  la  rée- 
nion  au  Collège  de  la  Flèche,  résider  jusqu'à  ss 
mort,  arrivée  le  22  janvier  1763.  ^  Lonis-Franç.- 
Alexandre  de  Jarente  ^Orgeval,  clerc  tùami* 
1763, 1766. 

Les  bâtiments  dn  prieuréi  avec  la  f^ie,  te  V^ 
enclos  de  murs  en  partie  écroulés  et  lee  anciens 
moulins  à  eau  de  Revault,  alors  toulemeot 
minés,  furent  vendus  nat*  le  29  février  1792  au  ci- 
toyen h  Gofflmean«  de  Paris,  pour  85,600  bms. 


SAlNT-ft 


-4M  - 


êAlNT-S 


La  propriété  était  advenae  pins  tard  à  une  créole, 
Jeanne-Françoise  Boacand,  veave  en  secondes 
noces  d'Et.-Michel  Desannais,  qni  le  21  août 
I8S0  la  transféra  à  Jacques-René-Harie  de  Bn- 
zelet,  —  et  celai-ci  par  actes  des  30  décembre 
i824  et  15  janYier  1824  à  la  fabrique.  Pour 
fournir  aux  frais  de  la  constnietion  dn  presbytère 
neuf,  la  partie  la  plus  importante  et  la  plus  cu- 
rieuse du  prieuré  ci-dessus  décrite  en  a  été  atié- 
née,  en  vertu  d'un  décret  du  20  décembre  1863, 
le  28  mai  1864,  au  profit  de  M.  Franc.  Lebled. 

Dans  la  résenre,  attribuée  actuellement  aux  dé- 
pendances de  la  cure,  se  trouve  seulement  une  re- 
marquable petite  chapelle,  comprise  dans  la  vente 
nationale  et  qui  formait  primitivement  l'annexe 
du  prieuré.  On  y  voyait  il  y  a  quelques  vingt 
ans  à  peine  de  curieuses  fresques  xii*  s.,  repré- 
sentant une  Crucifixion  ;  —  à  gauche,  se  tenait 
la  Loi  Nouvelle,  jeune  fillette  d'originalité  char- 
mante, portant  un  calice  et  un  flambeau  ;  —  plus 
loin,  la  Vierge  ;  —  à  droite,  les  deux  soldats  avec 
la  lance  et  l'éponge,  puis  St  Jean  et  TAncienne 
Loi,  tenant  une  épée  nue  et  s'enfuyant  ;  —  au- 
dessus  une  inscription,  dont  quelques  lettres  à 
peine  lisibles;  —  sur  le  mur  de  droite,  une  As^ 
aomption,  du  xvi*  s  mais  dès  lors  à  peu  près  dé- 
truite,—comme  Test  aujourd'hui  l'ensemble  môme 
de  ces  peintures,  au-dessous  desquelles  immé- 
diatement a  été  installé  nn  four  I  Un  dessin  heu- 
reusement en  a  été  donné  en  lithographie,  An- 
gers, Barassé,  1863,  et  un  autre  antérieurement 
en  a  paru  dans  le  Bulletin  du  MiniBtère  de 
VInstruction  publique, 

La  cure  était  à  la  présentation  de  l'abbé  de 
St-Aubin  et  comprenait  dans  son  ressort  jusqu'à 
la  Révolution  toute  la  parobse  actuellement  de 
St-Mathurin  sur  la  rive  droite  de  la  Loire*  — 
L'église  se  trouvait  dépositaire  depuis  le  xvi*  s. 
des  reliques  de  St  Julien,  apportées,  pendant  les 
guerres,  de  la  chapelle  voisuo  de  Saint-Jean-sur- 
Loire  et  qui  n'y  retournèrent  plus.  —  Les  re- 
gistres paroissiaux  remontent  seulement  à  1602. 

Curé8  :  André  de  Contignét  peraona,  1236. 

—  Jean  Toutrouge,  1410  (D  8).  —  Jean  Poul- 
lain,  1585.  —  Jacob  Leharbier,  1600,  f  le 
12  avril  1611.  —  Jean  Meffroy,  1613,  f  le 
8  septembre  1625.  ->  Symphorien  Meffroy, 
1626, 1650.  —  Michel  Meffroy,  1651, 1680.  — 
Hais  depuis  la  mort  de  M.  Lebarbier  et  jusque 
vers  1672,  pendaut  plus  de  50  ans,  en  l'absence 
des  curés  non  résidants,  tous  les  actes  sont 
tenus  par  des  vicaires.  —  Nie*  Margariteau, 
1684,  décembre  1686.  —  Ant.  Charlet,  chanoine 
honoraire  de  St-Jean-Baptiste  d'Angers,  1687,  qui 
permute  en  mai  1697  pour  la  cure  de  Uuillé.  -^ 
lean  Cureaut  mai  1697,  qui  résigne  en  juin 
1713.  —  P.  Ripoche,  chanoine  de  St-Jean- 
Baptiste  d'Angers,  juillet  1713,  f  ^^  ^^  ^^^^  ^'^^^* 

—  Pierre-René  Préaubert,  insullé  le  21  août 
1719,  avril  1725.  --  Denis  Chevalier,  juin  1725, 
qni  résigne  en  mars  1750  et  meurt  le  21  juiUet 
suivant,  âgé  de  81  ans.  —  Denis  Chevalier,  son 
neveu,  mai  1750,  dont  la  mère  Renée  Vallée, 
veuve  Claude  Chevalier,  pose  le  14  avril  1758  la 
première  pierre  dn  presbytère,  construit»  aux 


frais  du  curé,  par  René  Loyzeau,  de  Gennaf .  tl 
est  inhumé  le  30  mars  1759,  Agé  de  46  ans.  — 
Ronflét  avril  1760,  qni  résigne  en  juillet  1785. 

—  Charles  Hardy,  juillet  1785.  Ancien  profes- 
seur de  philosophie  au  collège  de  la  Flèche  et 
très-instruit,  il  prêta  serment  et  resta  dans  le 
pays.  Il  y  vivait  dans  l'ancienne  cure  en  l'an  Vf, 

<  réduit  à  mendier  »  et  sans  autre  ressource  que 
l'aumône,  «  vivant  en  philosophe.  La  situation 

<  triste,  où  il  se  trouve,— dit  une  lettre  du  temps, 
«  —  n'a  pas  l'air  de  l'affecter.  » 

Je  trouve  dès  le  xvii*  s.  au  bourg  une  école  et, 
ce  qui  est  plus  rare  encore,  elle  parait  s'être 
maintenue.  Elle  est  desservie  par  un  prêtre  cha-^ 
pelain  de  l'église,  Yves  Perrodeau,  f  le  2  jan* 
vier  1628,  —  Pierre  Perrauld,  curé  de  Saint- 
Maur,  résidant  à  St-Rémy,  1643.  —  Guillaume 
Douzillé,  1646.  —  Jean  Briffault,  1708,  — 
Jacques  CAoptn,  f  le  14  novembre  1776,  Agé  de 
51  ans. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de  San- 
mur,  de  l'Election  de  Saumur,  du  District  en 
1788  de  Doué,  en  1790  d'Angers .  Une  «  chambre  » 
y  existe  du  Grenier  à  sel  de  Beaufort,  —  ou,  sui- 
vant d'antres  actes,  de  Brissac.  —  De  nombreux 
«  tissiers  en  toile  »  s'y  rencontrent  au  xvii*  s. 

Maires  :  Garreau,  docteur-médecin,  10  mes* 
sidor  an  Vlil,  démissionnaire  en  1828.  —  Jacq.- 
René-Marie  de  Buzelet,  V.  ce  nom,  29  octobre 
1828,  Installé  le  12  janvier  1829,  f  le  10  août 
1871 ,  en  fonctions  pendant  42  ans.  ^  Ogereau, 
1871,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  ll.<^t-L.  G  i05,  f.  79  ▼" }  H  St-Anbin.  —  Ai«h. 
comm.  Bt.-G.  —  Arch.  de  rEvéché,  notes  Mm.  dn  TÎeaire  et 
dtt  curé,  1850.  —  Cl.  Méoard.  Mss.  875.  t.  II,  p.  9S.  ~  Gar- 
tul.  de  St-Anbin,  Mm.  745,  f.  56,  59,  60, 63, 04.  ~  G  681. 

—  BuUet.  du  MinitU  de  tlntU  PubL,  11*  vol.,  p.  682} 
III*  vol.,  p.  86.  —  Mém,  de  la  Soc.  Aead.  de  M.-et-L,, 
t.  II.  p.  146.  -  Didron,  Guide  de  la  Peinture,  II*  part., 
p.  \96~iVl,  — Recueil  des  Ordonnancée,  t.  II,  p.  30-33.— 
BibL  de  CBe.  dee  CA.,  1875,  p.  4».  —  Godard,  t Anjou, 
1,  390.  "  RéperU  archéol.,  1860,  p.  889;  IMi,  p.  396.  — 
Revue  d'Anjou,  1676,  p.  173.  ~  Congrée  arcKéoL  d'An~ 
gers,  1871,  p.  170-172.  —  Pour  les  localités,  voir,  à  leur 
article,  MiUé,  St-Jean-sur^toire,  RevouU,  Chamigné, 
Perehardf  Boieui,  la  YareMM,  etc. 

Batat-Renéf  c<>«  de  Cemueson*  —  il  y 
existe  les  ruines  d'un  ancien  chAteau,  1870  ;  ■» 
f.,  C**  de  Longue,  V.  Chappe.  —  Le  pont 
voisin  sur  l'Autbion  a  été  emporté  par  l'inonda* 
tion  de  1856  et  rétabli  depuis. 

S«inS-BoeJb.  —  Y.  la  Roueeellière. 

Smine»B9tHmin.  —  V.  Savennièree, 

SaimC  •  Satnmlii,  canton  des  Ponts-de^é 
(11  kilo,  arrond.  d'Angers  (15  kil.).  —  Curtiê 
Sancti  Satumini  super  Ligerim  1028  (Gart. 
dn  Ronç.,  Rot*  1,  ch.  3).  —  Curtis  Sancti  Sa* 
tumini  cum  tota  ecclesia  1040  (Cartul.  de  Yen* 
dôme,  f.  59).  —  Ecclesia  Sancti  Satumini 
super  fiumen  Ligeris  et  curtis  tota  1040 
(Ibld.,  fol.  48).  ^  Petrus  de  Sancto  Satur* 
nino  1070*1118  (Liv.  Bl.,  f.  47).  1114-1134 
(2*  Cartul.  St-Serge,  p.  2224).  —  Sbnctue  Sa* 
tuminus  in  Tertro  1170-1177  (Fontev.,  Beau* 
fort).  —  Sanctus  Satuminua  1326  (G  16).  -» 
St-Saoumin-sur-Loire  1465  (G  678,  f.  37).  — 
St'Semin  1579  (Carte).  —  St-Somin  1607 
(Mercator).  —  MonURude  1793.  ^  Dans  iê 


SAINT-S 


—  452  — 


SAÎNT-S 


TtUée  (Id  mât.)  et  sar  le  coteaa  (83  met.)  de  la 
rive  gaacbe  de  la  Loire,  —  eotre  St-lean-des- 
Manvrets  (700  met.)  à  TO.,  Brissac  (6  kil.)  et 
Charcé  (5  kil.)  au  S.,  St-Sulpiee  (t  kil.),  Blai- 
son  &  TE.  et  la  Dagaenièreau  N.,  oatre-Loire. 

La  roDte  départementale  de  Saumnr  passe  sur 
la  erôte  en  travers  da  territoire  (3  kil.),  —  et  au 
bas  da  côtean,  le  chemin  d'intérôt  commun  de 
Gennes  aux  Ponts-de-Gé. 

Nul  ruisseau  que  la  fontaine  de  la  Grellière, 
qui  s'écoule  dans  TAubance,  et  celle  du  Joreau, 
transformée  en  lavoir. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Petits- 
Grands-Champs  (10  mais. ,  19  hab.),  de  la  Basse- 
Chalne  (7  mais.,  16  hab.),  des  Mares  (8  mais., 
16  hab.),  du  Grand-Moulin  (10  mais.,  19  hab.), 
des  Quatre-Groii  (14  mais.,  32  hab.),  du  Rocher 
(6  mais.,  13  habOi  de  Fesle  (11  mais.,  23  hab.), 
de  la  GhaUniôre  (6  mais.,  16  hab.),  de  Mariette 
(4  mais.,  10  hab.),  des  Basses-Jallières  (5  mais., 
14  hab.),  des  Hautes-Jallières  (4  mais. ,  12  hab.), 
de  la  Vallinière  (12  mais.,  25  hab.),  de  Littré 
(22  mais.,  43  hab.),  de  la  Gaignardière  (28  mais., 
74  hab.),  de  Brossay  (9  mais..  19  hab.),  d'Orgi- 
gné  (30  mais.,  67  hab.),  de  la  Sevriére  (14  mais., 
35  hab.),  de  Ste-Ânne  (5  mais.,  12  h.),  des  Gour- 
beries  (7  mais.,  26  hab.),  du  Joreau  (5  mais., 
14 hab.),  duGormier  (3 mais., 8 hab.), et  22 fermes 
ou  écarts. 

Superficie  :  1,224  hect.,  dont  350  hect.  en 
vignes,  80  hect.  en  bois,  60  hect.  en  prés  naturels, 
91  hect.  en  prairies  artificielles,  480  hect.  en  la- 
bours et  cultures. 

Population  :  iôî  feux,  735  hab  en  1720- 
1726.    —    S08   feux,   800  hab.    en  1789-1793. 

—  i,047  hab.  en  1805.  —  i,040  hab.  en  1831.  — 
04i  hab.  en  1841.  —  967  hab.  en  1851.  —  903  h. 
en  idei.^QOf  hab.  en  1866.-^2  hab.  en  1872. 

—  83i  hab.  en  1876,  —  en  décroissance  rapide 
et  constante,  —  dont  i99  hab.  (74  mais.,  73  mén.) 
au  bourg,  sis  sur  la  route  départementale  et  sur 
U  chemin  qui  la  relie  à  la  Vallée. 

Bureau  de  poste  de  Brissac.  —  Perception 
de  Blaison. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite sur  un  terrain  acquis  le  30  septembre 
1859,  avec  partie  des  matériaux  de  Fancienne 
église,  par  adjudication  du  14  juin  1860  (archil. 
Davôtre).  —  Ecole  communale  de  filles  (Sœurs 
de  la  Salle-de-Vihiers). 

VEgliae  (succursale.  5  nivôse  an  XIII),  ven- 
due nat*  le  21  mars  1792,  avait  été  rachetée  vers 
Tan  YIU  par  les  habitants.  Elle  comprenait  une 
seule  nef,  édifice  sans  art  du  xv*  s.  sur  les  fondations 
d'une  plus  ancienne  construction  don  t  le  clocher  seul 
subsistait  décoré  d'arcatures  plein  cintre,  xii*  s. 
Le  chœur  et  la  chapelle  y  attenant  avaient  été 
•joutes  au  XVI*.  —  Dans  Taiie  N.  on  voyait  jus- 
qu'à ces  derniers  temps  une  statue  en  tuffeau 
d'un  moine  bénédictin  à  genoux,  xvi*  s.,  que  le 
peuple  appelait  St  Melon  —  et  l'épitaphe  de 
iacq.-Alex.-René  Tanlpin  de  la  Marche,  ptési* 
dent  trésorier  de  France  an  Bureau  des  finances 
de  Tours,  1764.  -*  Une  église  nouvelle»  a  été 

(çnilraito  par  Mdudiciitîoii  dtt  10  mai  18M  (mb.  | 


Duvétre),  en  style  xiii*  s.,  d'une  seule  nef  tT(c 
clocher  carré  à  fenêtres  géminées  et  llèthe  es 
ardoise  ;  à  l'intérieur,  les  dés  peintes  d'eablten 
religieux,  l'abside  décorée  de  vitraux  rspféae&uat 
St  Jean,  St  Pierre  et  le  Bon  Pasteur.  -  U 
statue,  qui  y  avait  été  transférée  de  rsnde&tt 
église,  a  été  brisée,  dans  le  but  unique  d'en  uti- 
liser les  débris. 

Il  a  été  trouvé  vers  1850  dans  un  lit  d«  dur- 
bon,  sous  un  bloc  de  grès  de  6  met.  de  loogoear, 
une  hache  en  ophite.  —  La  voie  d'Aoïen  i 
Gennes  traversait  de  l'O.  à  l'E.  probablemeot  lu 
abords  du  bourg  actuel.  —  Le  domaine,  cvrtû, 
formait  à  la  fin  du  x*  s.  le  fief,  feoitm,  d'On? 
le  Forestier  de  Ghantocé,  et  par  suite  de  iorfai- 
ture  lui  fut  retiré  pour  passer  aux  maii»  de 
Goslain  du  Mans,  puis  d'Eudes,  chef  BreloD  ré- 
fugié, puis  encore  d'Hébran,  du  Mans,  et  eofii, 
sur  le  coup  d*une  forfaiture  nouvelle,  fat  émaè 
par  le  comte  Geoffroy  en  1040  aux  Béoédieios 
de  Lévière  d'Angers,  qui  dépendait  de  la  Trioité 
de  Vendôme.  Il  y  existait  dès  lors  une  égliia, 
dont  le  vocable  indique  généralement  une  origiiM 
antérieure  au  ix«  s.  Les  religieux  y  coastitiièrest 
un  prieuré,  qui  au  xvii«  s.  portait  pour  sneoi- 
ries  :  d'azur  à  un  bâton  prioral  ior  en  ^ 
accosté  des  deux  lettres  S  et  S  de  minu.  U 
rendait  aveu  au  château  de  Brissac  pour  son  do- 
maine, maisons,  cours,  jardins,  y  compris  su 
chapelle  annexe  sous  le  vocable  de  St  Mort». 

Prieurs  :  Mathurin  d'Argouges,  1500.  - 
Lézin  Ravary,  1569, 1571.  —  Nie.  ^ouvefy. 
abbé  de  Toussaint,  1579.  ^  Louis  BitoicU,  I6U5. 

—  René  Bitault,  1630.  —  Guy  JLonîer,  1650. 

—  Guill.  de  la  Brunetière,  évèque  de  Siislfli. 
1673,  1684. 

Le  prieuré,  vendu  le  &8  septembre  1791,  a  été 
donné  à  la  commune  en  mars  1845  et  sert  dfl 
cure,  il  conseive  vers  N.  sa  façade  décorée  dasi 
le  goût  du  xvi«  s.,  avec  jolie  tourelle  et  mèdiil- 
Ions  en  relief.  On  y  a  recueilli  une  stiloe  Je 
Yierge-Mère ,  en  ti^eau,  grandeur  natoreOe. 
XVIII*  s.,  autrefois  peinte,  deux  statues  denisl 
Saturnin  en  costume  épiscopal,  —  un  oercuefl  m 
granit,  forme  d'auge,  -^  et  deux  pierres  cooiiè- 
moratives  de  la  construction,  en  1741,  de  deu 
autels  par  le  curé  Pierre  BonvuUet,  posées  Vsm 
par  sa  nièce,  l'autre  par  le  curé  et  ses  dees 
vicaires,  Touss.  Richodeau  et  François  Gaad^ 

La  chapelle  St-Martin,  vendue  nat*  afee  h 
prieuré,  est  un  édifice  Je  la  fin  du  xv«  s.,  nr 
plan  carré,  conservé  jusqu'à  ces  demien  teopi 
presque  intact,  quoique  converti  en  maison  d'bs- 
bitalion.  Acquise  en  1872  par  M.  Lebrelon,  dk 
vient  d'être  restaurée  pour  servir  d'enlea  *  i> 
famille.  La  porte  moderne,  percée  dans  U IM^ 
est  surmontée  d'une  grande  fenêtre  ogivale,  et  It 
pignon,  d'une  bretècbe  avec  clocher  ;  —  riniéitftf 
voûté  en  carène,  le  lambris  d'aïur  semé  d'étoile 
d*or,  les  poinçons  et  entrails  apparenu;  —  *" 
l'autel,  une  fenêtre  géminée  à  meneaux  ttilo^ 
couronnés  d'une  rosace,  avec  les  lettres  A.  H.  B. 
La  verrière,  représentant  la  Vierge,  St  Mprià^ 
et  St  Aman  est  signée  TruffUr  et  Mari». 
Angeth  i97S.  Tooi  lei  mm  MlltWi  ^<^ 


SAINT-S 


—  453  — 


SâINT-S 


cooverls  de  fresques,  où  Bgaraient  15  oa  16  per- 
sonnages, entre  lesquels  on  pouvait  encore  recon- 
naître le  fondateur  laïque,  vêtu  d'une  robe  verte, 
à  genoux.  —  Une  statue  de  St  Martin  a  été 
retrouvée  dans  les  combles.  —  Il  y  existait, 
raconte-t-on,  une  auge  ou  berceau  de  pierre,  où 
les  malades  venaient  se  coucher  pour  obtenir 
gnérison. 

Non  loin  et  presque  sur  le  faite  extrême  du 
coteau,  le  même  propriétaire  à  fait  construire  en 
1849  une  tour  d'observation,  haute  de  23  mètres, 
sur  3  mètres  de  largeur  et  surmontée  d'un  bel- 
védère, d'où  l'on  découvre  un  horizon  de  40  ki- 
lomètres et  près  de  80  clochers 

L'abbaye  de  Vendôme  possédait  de  plus  sur  la 
paroisse,  mais  à  l'extrême  limite,  un  autre  prieu- 
ré, Notre-Dame-de-la-Golombe,  V.  ce  mot,  t.  I, 
p.  728,  sis  de  fait  dans  la  ville  même  de  Brissac, 
dont  aujourd'hui  il  fait  partie. 

La  cure,  à  la  présentation  de  l'abbé  de  Yen- 
dôme  jusqu'à  la  fin  du  xvii*  s.  était  advenne  au 
XVIII*  s.  an  plein  droit  de  l'évêque.  —  Les  re- 
gistres ne  datent  que  de  1686. 

Curés  :  Jacq.  Lemacxaon,  1539.  —  Jean 
Morineau,  aumônier  de  Brissac,  où  il  est  inhumé 
dans  l'église  le  3  novembre  1582.  —  Jean  Gas- 
nault,  receveur  général  du  château  de  Brissac, 
1597,  1616.  —  Jean  Hallenault,  1630.  — 
Et.  Rogeron,  1630,  1650.  —  Chartes  Quatre- 
bœufs,  1655.  —  Toussaint  Richaudeau,  1672. 

—  Toussaint  Blouin,  1686,  f  le  4  novembre 
1702.  âgé  de  50  ans.  —  Pierre  Boni^alUt,  neveu 
et  vicaire  du  curé  de  Ghalonnes,  août  1703,  f  le 
7  août  1742,  âgé  de  66  ans.  —  Séb.  Rogeron^ 
août  1742,  qui  abdique  toute  fonction  ecclésias- 
tique le  24  ventôse  an  II  et  meurt  à  la  prison 
d'Angers  la  18  thermidor  suivant. 

Le  duc  de  Brissac  était  seigneur  delà  paroisse. 

11  avait  da.ns  le  bourg  des  prisons,  entre  l'aumô- 
nerie  et  l9  petit  cimetière,  —  et  un  prévôt  avec 

12  «  jurés  »  pour  surveiller  ses  droits  et  constater 
les  délits.  Les  prairies  de  la  rive  lui  apparte- 
naient et  les  habitants  avaient  le  droit  d'y  me- 
ner leurs  propres  bestiaux,  à  charge  de  servir 
avec  boBufs  et  charrettes  certaines  corvées  déter- 
minées, et  pour  ceux  qui  ne  possédaient  pas  d'at- 
telages, de  curer  de  7  en  7  ans  les  douves  de 
Brissac. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de  Sau- 
mur,  de  l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  du 
Grenier  à  sel  de  St-Rémy-s. -Loire,  du  District  en 
1788  de  Brissac,  en  1790  d'Angers.  Les  mendiants 
y  abondaient. 

Maires  :  Goisnard ,  1790.  —  Pierre-Franc. 
Audùuys,  anc.  membre  du  District,  10  messidor 
an  Vm.  t  en  1813.  —  Paul  Moreau,  10  février 
1813.  —  Louis-Paul  Pelletier,  7  septemJbre  1814. 

—  Jacq.  Trégis,  avril  1815,  installé  le  18  juin. 

—  L.  Pelletier,  12  juillet  1815.  —  Jean-Auguste 
Lebreton,  15  septembre  1830,  installé  le  30.  — 
Jean  Lecompte-Gallet,  7  septembre  1844.  — 
J.-A.  JLebreton,  13  août  1848.  ^  Vrseau,  1865, 
en  fonctions,  1877. 

Arcb.  de  M.-et^L.  G 190;  B  4i5-457, 1215-1254:  6  901- 
%  ^  Aicb.  comn.  BU-G.  —  M^t,  arcA.,  1809,  p.  81. 


—  Godard,  NouveUei  arehéoL,  n*  1,  p.  H.  —  Notes  If  as. 
Ralmbault,  Aag.  Michel,  Besoard,  Morelet  Gifliiaidt.^Pour 
les  localités,  voir,  à  leur  article,  Orgigné,  Fêêle,  Buchène, 
la  Valliniére,  la  Piert^Plate,  la  Fosêe,  la  Grouùs,  la 
Chalinière,  etc. 

Salnt-SauTenr,  m»"  b.,  c»«  d'AMonnee, 
près  le  Gué-de-Louet,  appartenait  en  1836  à 
M.  Cordier,  lieutenant-colonel  au  10*  dragons  ; 

—  m'n,  c»«  d'Angers  N.  ;  —  cl.,  c»»  de  Blai- 
son,  V.  t.  I,  p.  356  ;  —  c»«  de  Paye,  ~  St- 
Sauveur^dU'Latay  xvi-xviii«  s.  *—  Ancien 
prieuré  avec  chapelle,  dépendant  de  la  Trinité  de 
Mauléon,  sur  l'extrême  confin  N.-O.  de  la  commune, 
près  les  Fosses  et  dont  on  attribue  la  fondation  aux 
seigneurs  des  Marchais.  —  En  est  prieur  Maurice 
Poisson  1436,  Thomas  Coyflies  ou  Goislier  1447- 
1460.  Guill.  Savary  14701510,  Gabriel  Rigault 
1764,  mort  en  1781.  —  Jean  Pont,  curé  de 
St- Pierre  de  Saumur,  pourvu  le  23  mai  1781. 
Le  prieur  était  tenu  de  dire  une  messe  en  sa  cha- 
pelle, quand  le  seigneur  venait  chasser  à  la  grosse 
bète,  et  de  donner  à  dîner  au  sergent  et  à  deux 
recors  le  jour  de  St-Sauveur,  où  l'on  y  tenait  une 
foire.  Dès  les  premières  années  du  xvi*  s.  les 
bâtiments  tombent  en  ruines  et  le  prieur  ne  ré- 
side plus.  —  II  n'en  existe  plus  trace.  Ne  pas 
confondre  avec  St-Jacques-du-Latay,  V.  t.  II, 
p.  459;  —  c»*  de  la  Jumellière,  ancienne 
chapelle  (Cass.);  —  f.,  c»«  de  Montigné-sur- 
Moine,  bâtie  depuis  1834;  ■■  chapelle,  C**  de 
Roussay,  V.  ci-dessus,  p.  314. 

Satnt-SaaTeur-de-FIéey  canton  et  arr.  de 
Segré  (10  kil.).  à  39  kil.  d'Angers.  -  Ecclesia 
SancU  Salvatoris  de  Flœeio  1117-1124  (Cart. 
de  la  Roë,  ch.  19).  —  Décima  sancti  Salva- 
toris de  Flaeio  1149-1168  (Ib.,  ch.  43).  -^ 
Sanctus  Salvator  1326  (G  16).  —  St-SaloU' 
teur-de-FUe  1536  (E  188).  —  Sur  un  sol 
inégal,  coupé  par  une  large  vallée,  —  entre  Mont- 
gnillon  (4  kil.)  à  l'E.  et  au  S.-E. ,  Aviré  (7  kil.)  an  S. , 
la  Perrière  (4  kil.  1/2)  au  S.-O.,  le  département 
de  la  Mayenne,  au  N.-E.,  au  N.  et  au  N.-O. 

La  route  nationale  d'Alençon  à  Nantes  pénètre 
dans  la  direction  du  N.  au  S.  et  tout  aussitôt, 
rencontrant  le  bourg,  le  traverse  en  s'incUnant 
vers  le  S.-O. 

Y  naissent  le  miss,  du  Tilleul  et  celui  de  Bouillé- 
Théval,  affluent  de  la  Sazée  qui  descend  du  N. 
au  S.  à  travers  toute  la  partie  orientale  du  territoire. 

En  dépendent  les  ham.  du  Bougreau  (6  mais., 
24  hab.),  de  la  Réorie  (5  mais.,  12  hab.),  du 
Pâtis  (3  mais.,  11  hab).,  du  Pelit-Houssay  (3  m., 

9  hab.),  du  Petit-Chemin  (3  mais.,  8  hab.).  de  la 
Pommeraie  (5  mais.,  18  hab.),  les  chat,  du 
Houssay  et  du  Tilleul  et  60  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,387  hectares.  —  Nulle  vigne. 
Population  :  91  feux  en  1720.  —  7i5  hab.  en 
1790.  —  583  hab.  en  1831.  —  ôiô  hab»  en  1841. 

—  575  hab.  en  1851.  —  575  hab.  en  1861.  — 
603  hab.  en  1866.  —  603  hab.  en  1872.  ^ 
610  hab.  en  1876,  dont  193  au  bourg  (58  mais., 
58  mon.),  petit  groupe,  au  bas  d'une  rapide 
côte  et  à  l'embranchement  du  chemin  de  Saint- 
Martin-du-Bois  sur  la  route  nationale. 

Assemblée  le  dimanche  le  pins  proche  du 

10  août  (St-Laorent). 


SALNT-S 


—  454  — 


SAINTS 


Bureau  de  poste  de  Segré,  —  Perception 
d'Aviré. 

Mairie,  installée  dans  la  chambre  unique 
d'un  pauvre  réduit.  •<-  Ecole  mixte  (Sœurs  de 
8t*Charle;i). 

V Eglise  (succursale,  5  nivôse  anXIII)  montre 
intérieurement  aux  deux  murs  de  sa  nef  unique, 
allongée  en  1864-1865  d'une  travée  par  la  cons  • 
traction  d'un  clocher,  les  anciennes  baies  romanes 
de  l'œuvre  primitive;  —  en  avant  du  chœur 
deux  chapelles  latérales  adventices  avec  autels, 
constraits  en  1752,  à  droite,  de  Saint- Joseph, 
à  gauche  de  la  Vierge,  ce  dernier  portant  une 
Pieta  informe  du  xviii*  s.  et  une  statue  de 
môme  godt;  -^  au  fond,  le  grand  autel  plaqué, 
dont  le  sommet  cintré  est  brisé  par  une  niche 
Bveo  statue  ;  au-dessous,  une  Assomption  mo- 
derne, accostée  de  deux  statues,  xviii*  s. 

Presbytère  construit  par  adjudication  da 
S  mai  1840. 

La  grande  voie  de  Segré  à  Ghâteaugontier  mon- 
tait directement  du  S.-O.  passant  par  le  bourg  et 
probablement  coupée  par  une  voie  transversale. 
L'église  au  xi*  s.  appartenait  au  seigneur  de 
Ifoliôre  et  fut  donnée  dans  les  premières  années 
du  XII*  s.  par  Albéric  Le  Roux,  son  gendre,  à 
l'abbaye  de  la  Roë.  Les  dîmes  sur  le  fief  de  la 
Motte  étaient  perçues  par  les  chevaliers  du  Temple. 

Les  chanoines  réguliers  de  l'abbaye  de  la  Roë 
7  instituèrent  pour  la  desservance  un  prieuré- 
cure,  dont  l'habitation,  placée  sur  l'ancien  chemin 
d'Ampoigné,  à  200  met.  à  l'O.  du  bourg,  n'a  été 
déUruite  que  vers  1845.  On  lui  attribue  pour  ar- 
moiries :  de  sable  à  un  Christ  d*argent.  — 
Une  chapelle  y  avait  été  bénite  le  8  octobre  1723. 
•—  Les  registres  datent  seulement  de  1607. 

Prieurs-curés  :  Jean  Renet,  1465.  —  Yves, 
abbé  de  la  Roë.  1468.  —  Gaill.  Merlet,  1569. 

—  Pierre  Leroy,  1609.  —  Franc,  de  Belleel, 
1617.  —  Jean  Espinard,  1626.  --  René 
Midorge,  1646.  1658.  —  F.-N.  Mondikre, 
1659.  —  Jean  Lenfantin,  1663,  résigne  le 
4  juillet.  —  Pierre  Harangot,  anc.  recteur  de 
Baquet-Mornay  en  Bretagne,  qui  prend  possession 
par  procureur  le  18  novembre  1663  et  meurt  le 
18  septembre  1666.  —  Christ.  Maubert,  1667, 
1681.  —  Ch.-Annibal  de  Farcy  de  la  Dagrie, 
1713.  t  «n  1719.  —  Jacq.  Popineau,  1719,  rési- 
gnataire en  février  1732  pour  passer  à  la 
cure  d'Aviré.  —  Pierre  Errault,  chanoine  régu- 
lier de  St-Augustin,  1732,  f  le  29  juillet  1737. 
Agé  de  40  ans.  —  Blouettin,  1737,  1742.  — 
François  Courte,  1742,  qui  résigne  le  2  août.  — 
Franc. -Marie  Jarry  du  Bordage,  octobre  1742. 

—  Les  registres  manquent  depuis  1752.  —  Louis- 
Franc.  Martinet,  résignataire  en  1786.  — 
Armand-Alexis  Cousseau  du  Vivier,  installé  le 
3  mars  1786.  —  André  Girault,  qui  prête  ser- 
ment .  signe  «  curé  officier  public  »  en  1793  et 
abdique  tonte  fonction  ecclésiastique  le  29  ger- 
minal an  IL 

La  paroisse  avait  pour  seigneurs  les  châtelains 
de  la  terre  de  Bouillé-Théval.  appartenant  en 
dernier  lieu  et  depuis  le  xvii*  s.  aux  Leshé- 
nault,  antérieurement  aux  familles  Anbert,  de  la 


Barre  et  Théval.  Les  armes  de  cette  deroièn. 
d'or  à  trois  annelets  de  sable,  figorairal  aat 
vitraux  de  l'église.  —  Elle  dépendait  da  Dojeni^ 
de  Graon.  de  l'Election  et  des  Aides  de  Chiieaa- 
gontier.  du  Grenier  à  sel  de  Graon  et  de  U  Sé- 
néchaussée de  Châteangontier ,  sauf  les  6efs  an 
Tilleul  et  du  Houssay.  qui  ressortissaieot  d'As- 
gers;  —  du  District  en  1788  de  Cbâleangooiifr; 

—  en  1790  de  Segré.  11  y  résidait  au  xriu'  s. 
un  capitaine  des  Fermes. 

Maires  :  Pierre  Leclerc,  !•»  fructidor  ao  Vm. 
f  en  1808.  —  Louis  Maussion,  25  avril  IMS. 

—  Piron,  24  janvier  1825.  —  Simon  Leclerc, 

23  septembre  1830.  démissionnaire  en  183S  - 

Louis  Maussion,  16  juin  1838.  —  LaumallU, 

1866.  en  fonctions.  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  i06.  f.  255  ^;  BI2S3;  HCjrtd 
de  la  Roe,  ch.  49  et  43.  —  Arch.  conuu.  Et.^.— Hm.  H) 

—  Arch.  de  la  Mayenne.  H  163.  —  Pour  lea  locaiilë«,  yv 
à  leur  article,  le  Chemin ,  Bouçreau ,  la  BaçiMim,  V 
HouMsay,  le  WUul^  etc. 

SalnC-SauTenr-de-LaBdemoiift,  f  de 

Gbantoceanx  (7  kil.),  arr.  de  Cbolet  (47  kil.)  ;  - 
à  69  kil.  d'Angers.  —  Ecclesia  sancti  Salra- 
toris  1126  (Arch  d'Anj.,  Il,  24).  U«  ft , 
p.  70),  1151  (Ib.,  85).  —  St  Sauveurde-Lan- 
demont  xvi-xix«  s.  dans  tous  les  actes.  —  Scr 
un  plateau  (75-82  met.),  incliné  du  N.-E.  an  S  -0 
et  que  découpent  quatre  vallées  profondes.  - 
entre  Ghantoceaux  et  Drain  (8  kil.  700)  ao  N . 
Drain  et  St-Laurent-des-Autels  (6  kil.  1/i)  àlT.. 
Landemont  (3  kil.)  au  S..  Ghantoceaux.  Laixi*^ 
mont  et  le  départ,  de  la  Loire -Inférieure  a  10 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Ghantoceaux  à 
Landemont  descend  du  N.,  à  peu  près  parla 
centre  de  la  commune,  en  se  rapprochant  d^  Tei- 
trfime  confin  vers  1*0.,  pour  traverser  le  boon;  m 
la  principale  vallée,  jusqu'au  passage  dn  missifao 

Le  ruiss.  de  St-Sauveur.  nommé  de  la  Boa- 
chérie  par  la  Garte  Cantonale  et,  dans  les  a^5 
anciens,  de  Pissaloie,  forme  la  limite  T«n  IX) 
avec  Landemont,  et.  grossi  à  droite  des  niiu.  éf 
la  Guiltiére,  de  la  Bouquetière  et  du  Parc,  ql) 
sur  la  commune,  se  jette  dans  la  Divatte.  dont  te 
lit.  encaissé  sous  d'abruptes  rochers,  contime  la 
limite  vers  l'O.  entre  le  départ,  de  la  Loirr- 
Inférieure ,  jusqu'au  confluent  du  miss,  de  U 
Fontaine. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  ThéUa* 
dière  (10  mais.,  38  hab.).  de  la  Bodeliëre  fiO  ■- 
23  hab),  de  la  Grande-Bitefolière  (8  a»i< 
35  hab.),  du  Parc  (8  mais.,  27  hab).  de  la  B^? 
chérie  (6  mais..  35  hab.).  de  la  Ifaison-.^^*^ 
(6  mais.,  29  hab.).  de  la  Pidoliëre  (5  nm. 
21  hab  ),  des  Herleaux  (5  mais.,  16  hab.;.  «i^ 
Bauches  (4  mais.,  32  hab.).  de  la  Ra?ardW> 
(4  mais.,  32 hab.),  du  Boisnau  (4  mais..  SO  b  . 
de  la  Fontaine  (4  mais.,  21  hab.),  de  la  Bifbtf- 
dière  (4  mais.,  20  hab.).  de  la  Grande-Tiflio- 
dière  (3  mais.,  19  hab.),  de  la  Bonqaeucrr 
(3  BUiis.,  30  hab  ),  du  Paradis  (3  mais..  U^  • 
de  la  Ville-en-Bois  (3  mais.,  15  hab.),  les  cbit 
de  la  GoUessière  et  de  la  Guiltiére  et  33  fenae^ 
ou  écarts. 

Superficie  :  1,168  hect.  dont  13  hect.  en  lipi»' 
3  hect.  en  châtaigneraie»  200  heel.  an  b<»<  t^ 


SAINT-S 


—  455  — 


SAlNT-S 


dont  176  dépendRnt  de  la  forêt  daPare,  llShect. 
en  prés,  le  reste  en  laboars,  y  compris  les 
30  hect.  de  landes  d'il  y  a  45  ans. 

Population  :  iSÎ  feax  en  1789,  avec  Lande- 
mont.  —  679  hab.  en  1808.  dont  42  feux,  i53  h. 
au  boarg.  —  750  hab.  en  1821.  —  75i  bab.  en 
1831.  —  753  hab.  en  1841.  —  853  hab.  en  1851. 
-  895  hab.  en  1861.  —  935  hab.  en  1866.  — 
876  bab.  en  1872.  —  938  bab.  en  1876,  —  en 
progression  constante  et  rapide  surtout  depuis 
30  ans,  —  dont  70  mais.,  71  mén.,  23i  hab.  au 
boorg,  rajeuni  par  la  percée  des  nouveaux  che- 
mins. 

FotVe  au  xvii*  s.,  le  jour  de  la  St-Sixte 
(l«r  septembre).  —  Aujourd'hui  ni  assemblée  ni 
foire. 

Quatre  m*'>"  à  vent  ;  —  1  m**  à  eau. 

Bureau  de  poste  de  St-Laurent-des-Aatels.  * 
Perception  de  Chantoceaux. 

Mairie  avec  J?coZe  publique  laïque  de  gar- 
çons, bâtie  par  adjudication  du  30  août  1856 
(srch.  Simon).  —  Ecole  publique  de  filles 
(Sœors  de  la  Pommeraie)  construite  en  1874. 

V Eglise  (succursale,  5  nivôse  au  XIII)  date 
dans  sa  construction  actuelle  de  1744  et  fut  con- 
sacrée le  S7  mars  1746.  Une  restauration  Je  1875 
a  allongé  le  chœur,  dont  le  fond,  à  trois  pans 
coupés,  porte  les  statues  du  Bon  Pasteur,  de  la 
Vierge,  de  St  Joseph  et  du  Sacré-Cœur,  avec 
vitraux  aux  armes  des  familles  de  la  Poèze,  Gai- 
baad  du  Fort  et  Lusancay  ;  —  au  fond  de  la  nef, 
une  toile  médiocre  du  Martyre  de  St  Sébas- 
tien. —  Du  cimetière  qui  l'entourait,  il  ne  reste 
plus  qu'âne  vieille  et  haute  croii  d'ardoise  et  la 
tombe,  aecolée  à  la  muraille  vers  S.,  de  «  H***  de 
«  la  Poèze,  née  des  Portes-St-Père,  décédée  le 
c  8  janvier  1823,  âgée  de  73  ans.  » 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée,  que  la  voie 
seulement  de  Chantoceaux  à  Montfaucon,  qui  tra- 
verse la  forêt  du  Parc,  en  formant  encore  la  limite 
de  Drain  et  de  St-Sauvenr,  reconnaissable  par 
tronçons  espacés  de  pavage  en  blocs  cubiques  de 
15  à  20  centimètres  de  côté.  —  Sur  une  croupe 
de  ravin  presque  inaccessible,  l'église  apparaît, 
fondée  dès  la  fin  du  xi*  s.  et  dans  la  dépendance 
des  bénédictins  de  Chantoceaux,  comprenant  dès 
lors  tout  le  ressort  des  deux  paroisses  actuelles 
de  St-Sauveur  et  de  Landemont.  Cette  dernière, 
qui  se  constitue  au  xii*  s.  n'en  reste  pas  moins 
simple  annexe  ou  fillette,  desservie  jusqu'à  la 
Révolution  par  un  vicaire.  Le  curé,  qui  réside  à 
St-Sauveur,  est  à  la  présentation  du  prieur  de 
Chantoceaux.  —  Les  registres  de  la  cure  re- 
montent à  1613,  mais  avec  de  nombreuses  la- 
cunes. Ils  sont  conservés  i  la  mairie  de  Landemont. 

Curés  :  Texier,  1545.  —  Jean  Godin,  bache- 
lier en  droit,  installé  le  6  septembre  1555.  — 
Mathurin  Texier,  1595.  —  Loub  Godin,  doc- 
teur ès-lois,  1613,  qui  résigne  en  1621  et  meurt 
le  10  octobre  1627.  —  Jacques  Normand,  dé- 
cembre 1621,  1636.  —  Badier,  avril  1645.  1646. 
—  G.  Charault,  mai  1647,  1665.  —  Jean  Chau- 
veau,  1670.  —  René  Orthion,  mai  1671,  f  lo 
6  septembre  1717.  Son  nom  est  gravé  en  creux 
sons  le  pied  d'un  calice  en  argent,  légué  par  loi 


&  son  église,  et  qui  s'y  conserve  encore.  Sur  la 
piod  figurent  les  quatre  Evangélistes  avec  leurs 
attributs;  sur  le  nœud,  les  trois  Vertus  théolo- 
gales ;  à  la  partie  inférieure  de  la  coupe,  un  pape, 
un  cardinal  et  deux  évoques  dont  l'un  portant  un 
cœur  dans  la  main  droite,  «  œuvre  remarquable 
«  du  XVIII*  s.,  —  dit  M.  Spal,  qui  me  la  signale, 
«  —  par  la  netteté  des  contours,  l'arrangement 
«  des  draperies,  l'expression  des  personnages.  » 

—  Jean  Dibonneau,  1717,  1746.  Cest  lui  qui 
fit  reconstruire  l'église  —  J.  Barbot,  1746.  » 
Georges  Pigault,  1747,  tombé  en  paralysie  le 
23  juillet  1756  et  mort  le  13  février  1761,  âgé  de 
58  ans.  —  Jacques  Pigault,  juillet  1756,  f  le 
18  septembre  1761,  âgé  de  46  ans.  —  PerricXon, 
septembre  1761,  qui  émigré  à  la  Révolution  et  re- 
vient à  la  paix. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evèehé  et  du  grand 
Archidiaconô  de  Nantes,  du  Doyenné  de  Clisson, 
de  l'Election,  du  Présidial  d'Angers,  du  Grenier 
&  sel  de  St-Florent,  de  ta  baronnie  de  Chanto- 
ceaux, du  District  en  1788  de  Deaupréau,  en  1790 
de  St-Florent.  —  Gomme  seigneurs  secondaires, 
le  châtelain  de  la  Guiltière,  puis  de  la  Colaissière 
avaient  les  honneurs  dans  l'église.  —  On  y  comp- 
tait un  grand  nombre  de  pauvres. 

La  loi  du  1*'  novembre  1791  transféra  le  chef- 
lieu  de  la  paroisse  et  de  la  commune  à  Lande- 
mont, centre  patriotique,  au  détriment  de  Saint- 
Sauveur,  animé  de  sentiments  eontrairss.  Les 
trois  commissaires  du  département,  chargés  en 
janvierfévrier  1792  de  mettre  en  mouvement 
l'organisation  nouvelle,  n'éprouvèrent  nulle  part 
de  plus  fortes  oppositions.  Ils  y  séjournèrent 
deux  jours  et  durent  requérir  par  des  temps 
affreux  la  garde  nationale  d'Ancenis  et  un  déta- 
chement du  16*  dragons.  Les  deux  communes 
furent  rétablies  en  1802,  puis  réunies  de  nouveau 
le  30  septembre  1808  au  profit  cette  fois  de  Saint- 
Sauveur,  —  puis  ont  de  nouveau  été  séparées  par 
ordonnance  du  7  juillet  1824. 

Maires  :  La  Poèze  de  la  Colaissière, 
1790.  —  Prudent  de  Boussineau,  l«r  septembre 
1824.  —  Eugène  de  Boussineau,  23  janvier 
1826,  démissionnaire  le  13  septembre  1830.  — 
Jean  Toublanc,  septembre  1830.  —  Chartes  de 
la  Pouèze,  1840.  —  Pierre  Housset,  juin  1854, 
démissionnaire.  —  Pierre  Housset  fils,  19  jan- 
vier 1860,  installé  le  21  février.  —  De  Lusan- 
cay, 1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  C  194.  —  Areh.  eommuo.  Bt.-C  ~ 
NoUm  Mtt.  de  M.  Spil.  ^  Un.  9iS.  ^  Béeit  du  voyage 
dêi  eommiêtmrê9,..p«r  vu  témaiM  oeulairt  (Angers,  «i  IV 
deU  liberté,  in-4*  (te  li  p.).  —  Pour  les  locaUlés,  voir,  à 
lenr  article,  la  Riehouiière,  la  Guiltière,  la  CûtaistUre, 
Landemont,  etc. 

Ssdnf-Serénét  chapelle  e**  de  Chemiré,  sur 
le  chemin  de  Brissarthe.  —  Une  chapelle  ap- 
pelée les  Rivières  autrement  les  Grenouilleê 
1691  (G  556).  —  St-Séréné  des  Grenouilles 
alias  Notre-Dame  de  la  Rivière  1724  (G  278). 

—  La  chapelle  St-Sérené  des  Grenouilles 
1779  (G  209,  f.  179).  —  St-Seréné  mod^  les 
Grenouilles  (plan  du  xviii*  §.).  —  La  Cha^ 
pelle  aux  Grenouilles  (C,  G.).  —  Le  temporel 
en  aYiût  été  réuni  par  décret  épisoopal  de  179)  h 


^ 


SAINT-S 


~  436  — 


SAliNT-S 


la  fabrique  de  Chemiré,  poar  rentretien  d'an  vi- 
caire et  par  suite  la  chapelle  restait  depuis  long- 
temps délaissée  et  en  totale  raine,  qoand  elle  fut 
restaurée  et  de  nouveau  bénite  par  le  curé,  avec 
l'autorisation  du  Chapitre  de  Saint-Maurice,  le 
t2  septembre  1779.  Néanmoins,  le  service  en  fut 
de  nouveau  transféré  dans  l'église  paroissiale,  en 
juillet  1785,  sauf  une  messe  par  semaino.  —  Le 
petit  bâtiment,  carré  long  à  pignons  aigus,  sans 
caractère,  conserve  un  rétable  en  bois  doré  du 
zvii«  s.  et  deux  grossières  statuettes  coloriées; 
la  pins  ancienne,  St  Jean,  parait  du  xv"  s., 
l'autre,  St  Sérené,  du  xviii"  s.  probablement. 

—  On  s'y  rend  encore  aux  Rogations  et  à  la 
fête  patronale. 

Saint  •Sliflsmondt  canton  du  Louroux- 
Béconnais  (12kil.),  arrond.  d'Angers  (38  kil.). 

—  Ecclesia  Sancti  Sigismundi  1080-1096 
(Epît  Sti'Nic,  p.  «4).  —  Décima  de  Sancto 
SigUmundo  1215  (H  Pontron).  —  Val  d^Auxance 
1793.  —  Entre  Villemoisant  (4  kil.  1/2)  et  Ghan- 
tocé  (8  kil.)  à  TE.,  la  Gornuaille  (9  kil.)  au  N. 
et  N>E.,  Ingrandes  (7  kil.)  au  S.,  le  départe* 
ment  de  la  Loire-Inférieure  au  N.-O.  et  au  N. 

La  route  départementale  d'Ingrandes  à  Laval 
monte  du  S.^E.  au  N.  formant  presque  tout  du 
long  la  limite  occidentale  du  territoire,  et  se  relie 
i  mi-hauteur  au  bourg  (900  met.),  par  le  chemin 
d'intérêt  commun  de  la  Roche-au-Breil. 

Y  passent  en  travers  de  l'O.  à  l'E.  le  ruiss.  de 
l'Auxance  avec  ses  affluents,  le  ruiss.  de  Beligné 
et  du  Rez-Profond  ;  —  les  ruiss.  de  la  Coubau- 
dière  avec  son  affluent  de  la  Bénardière  ou  de  la 
Renaudière. 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Lonettière  (7  m., 
30  hab.),  do  la  Coulée  (5  mais.,  15  hab.),  de  la 
Passée  (3  mais.,  19  hab.),  de  la  Batellerie  (4  m., 
13  hab.),  de  la  Loge  (7  mais.,  20  hab.),  de  la 
Hallerie  (3  mais.,  15  hab.),  de  la  Haie-Claire 
(6  mais.,  39  hab.),  de  la  Petitière  (3  mais., 
11  hab.),  d'Ambillou  (5  mais.,  21  hab.),  de  la 
Petîte-Chandellerie  (3  mais.,  19  hab.),  de  la  Du- 
brie  (4  mai^.,  17  hab.),  5  moulins  à  vent  et 
23  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,271  hectares,  dont  22  hect.  en 
vignes  et  68  hect.  en  bois. 

Population  :  187  feux,  840  hab.  en  1720-1726. 

—  95  feux,  500  hab.  en  1790-1793.  —  500  hab. 
en  1804.  —  5t0  hab.  en  1831.  —  494  hab.  en 
1841.  ^  539  hab.  en  1851.  —  60i  hab.  en  1861. 

—  600  hab.  en  1866.  —  568  hab.  en  1872.  — 
S6i  hab.  en  1876,  dont  168  au  bourg  (48  mais., 
48  mén.),  groupe  rustique,  formé  de  petits  logis 
en  partie  neufs,  entremêlés  de  verdure,  où  fré- 
quentent les  paroisses  riveraines  de  la  Bretagne. 

Ni  Aètemhlée  pourtant  ni  fotre 

Elève  de  bestiaux,  —  culture  de  froment  et  de 
lin.  —  Nulle  industrie. 

Ecole  commuuale  laïque  de  garçons,  instal- 
lée dans  une  maison  acquise  par  acte  du  8  mars 
1840,  où  un  galetas  fait  office  de  Mairie,  — 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  St-Charles). 

V Eglise,  conservée  comme  simple  oratoire  par 
le  décret  du  9  avril  1791,  a  été  rétablie  en  succur- 
sale par  ordonnance  du  5  nivôse  an  XIII.  Agrandie 


en  1845-1848,  restaurée  par  adjudieatîoo  nov 
velle  du  2  août  1862,  elle  présente  um  coûte 
nef  unique  dont  le  haut  toit  domine  eitérieare- 
ment  le  toit  abaissé  de  l'abside  en  cul-de-foor; 
vers  N.  une  chapelle  de  la  Salette  avec  ud  effet 
prétentieux  d'optique,  d'où  ressort  la  belle  dame 
parlant  aux  deux  bergers  ;  -*  vers  l'E.  aoieiit  le 
logis  du  presbytère  xviii*  s. 

Le  cimetière,  qui  encombrait  la  voie  vers  S, 
a  été  déblayé  en  1872  ;  —  un  nonveaa  a  éU 
acquis  par  acte  du  24  mai  1855,  à  300  met  vers  \ 

Aucune  trace  antique,  aucun  doeament  m 
renseigne  sur  l'histoire  primitive  du  pays,  pU'c 
à  l'extrême  confin  de  l'Anjou  et  de  la  Bretafse. 
La  cure  au  xi*  s.  était  en  mains  laïqoes  et  b 
moitié  des  revenus,  preshiteragii,  en  fat  donnée 
à  Sl-Serge  vers  1080-1096  par  Joulain  de  Chtih 
tocé.  Elle  était  dès  le  xvi*  s.  au  plein  droit  de 
l'évèque.  L'abbaye  de  Pontron  y  percevait  ou 
dtme  que  l'ôvôque  lui  confirma  en  1215. 

Les  registres  remontent  à  1593. 

Curés  :  Anl.  Choppin,  1575.  —  PierrsCte- 
non,  1593,  qui  résigne  en  1620  et  meurt  k 
8  juin  1625,  âgé  de  près  de  100  ans.  —  Piem 
BeUangier,  janvier  1620.  inhumé  le  23  Dir« 
1657  dans  la  chapelle  St-Pierre,  qu'il  avait  fondée 

—  Franc.  Lefehvre,  avril  1657  f  le  13  jia- 
vier  1695.  Un  procès-verbal  de  visite  do  dojen  à^ 
Candé  constate  le  21  juin  1685  que  Téglise  me- 
nace ruine,  la  nef  carrelée  seulement  de  qoMip^ 
vieilles  tombes  d'ardoise  mal  jointes,  le  docber 
porté  sur  quatre  piliers  de  bois  et  où  Ton  nWt 
plus  sonner.  —  Jacq.  Lemaçon,  août  16^. 
avril  1703.  —  Et.  Rivière,  mai  1703.  seplembre 
1715;  il  résidait  à  Ingrandes  en  1717.  'Jean 
Léloxx,  octobre  1715,  f  le  23  septembre  1760. 
âgé  de  80  ans.  —  Guill.  Durocher,  1761.  resi- 
gnataire  en  juin  1778,  f  l6  6  février  1779,  âjéde 
78  ans.  —  Pierre  Barier,  originaire  de  La  Flècb?. 
précédemment  vicaire,  14  juillet  1778,  qui  ^' 
dige  les  actes  jusqu'au  22  janvier  1792  lU$t*iit 
émigré  et  l'on  vend  ses  meubles  le  3  fmctiJor 
an  II.  En  réalité  incarcéré  à  Laval,  il  avait  été 
transféré  à  Bordeaux  par  arrêté  du  départesent 
de  la  Mayenne  du  11  avril  1793  et  sans  dua(f 
déporté. 

La  paroisse,  chargée  de  nombre  de  paovre>, 
avait  pour  seigneur  le  châtelain  du  chiteaa  d> 
Vivier  en  Villemoisant,  qui  appartient  en  dernier 
lieu  à  la  famille  Amys  du  Ponceau.  Elle  dep^- 
dait  du  Doyenné  de  Candé,  de  l'Election  d'An- 
gers, du  District  en  1788  de  St-Georyes.  en  19^ 
d'Angers. 

Maires  :  Franc.  Allard,  1793.  —  Barbarin. 
10  messidor  an  VIII.  —  HauriUe  Caillou,  12  fl> 
réal  an  XII.  —  Jos.  Godiveau,  23  août  18IS.  - 
Xiste  Chicot,  janvier  1835.  —  Jean  Tusseau 
1837.  —  Julien  Rincé,  19  août  1841.  -JolieB 
Boisneau,  octobre  1846.  —  Mathurin  VcTrvn> 
3  septembre  1848,  f  le  24  septembre  1850.  - 
P.  Poulet,  13  octobre  1850.  —  J.  Boisneau, 
8  juillet  1852,  instaUé  le  29,  t  ««  J^^«'  ^^ 

—  Victor  Chicot,  30  janvier  1862,  en  fooctioflr 
1877. 

Arch,  doM.-et-L.  G 193.— Arch.  eomm,  Et,-C.— fi'^> 


SAINT-S 


—  457  — 


SAlNT-S 


p.  205.  —  Sptt  St'Nie.,  p.  94.  —  SanvaM*  Un  Cohion 
de  fAmou,  p.  95.  —  Pour  les  localités,  voir  AmHllou,  la 
Baie^Claire^  la  Louettièrtt  la  Batellerie,  etc. 

SalBi-SilvIn,  canton  N.-Ë.  et  arr.  d'Angers 
(10  kiL).  -**  Pairochiani  aancti  Silvini  1095 
(Hanréaa,  p.  563).  —  Parochia  aancti  Silvini 
1288  (H  Sl-Aubin,  Ponts-de-Cé,  t.  Ij.  —  Lit 
parouesae  de  Saint-Souvin  1309  (H  Savigny, 
ch.  42).  —  Parochia  sancti  Silvini  1315  (Gar- 
tnl.  dn  Perray.  f.  33).  1346  (G  Cures).  —  Sanc- 
tu8  Silvinua  13S6  (G  16).  —  Si  Souvin  1491 
(G  Cures),  1493  (G  1004).  —  St  Soulvyn  1505 
(G  1004).  —  St  Sauvain  1520.  St  Silvyn  1521 
(G  1186).  —  Fond' Léger,  par  arrêté  du  District 
dn  29  germinal  an  II  ;  —  mais  les  habitants  ré- 
clamèrent et  prirent  le  nom  de  V  Union ,  qai 
resta  adoptô  jnsqa'en  Tan  VIII.  —  Saint-SiU 
vain  1802-1861  (Annuaires  et  Actes  officiels).  — 
St'Sylvain  1862-1877  (Annuaires,  Postes  et  Rec^. 
—  Entre  Villévôqae  (6  kil.)  au  N..  Ecouflant 
(4  kil.  1/2)  à  ru.  et  aa  S.-O..  St-Barthélemy 
(8  kil.)  au  S.,  Pellouailles  (2  kil.  1/4)  à  TE.,  le 
Plessis-Grammoire  (4  kil.)  au  S.-E. 

La  route  nationale  de  Paris  à  Nantes  coupe  en 
deux  parties  presque  égales  le  territoire.  Le 
bourg,  à  Técart  de  1,200  met.,  s'y  relie  par  deux 
chemins  d'intérêt  commun,  dont  un  partant  de 
la  Dionnière  au  Plessis-Grammoire  dessert  trans- 
versalement la  commune  da  N.-O.  au  S.-E. 

Y  naissent  les  miss,  de  TEpervière,  du  Gué-de- 
Mare  et  dea  Holans  ;  —  y  passe  celui  d'Echarbol. 

En  dépendent  les  châteaux  d'Echarbot,  des 
Perruches,  da  Brossay  et  des  Grullières,  nombre 
de  maisons  bourgeoises  et  une  centaine  de  fermes, 
hameaux  ou  village.<<,  que  le  Recensement  groupe 
par  quartiers  sous  les  noms  de  la  Lande  (37  m., 
98hab.),  àe  la  Moussarderie  (31  mais..  110  h.), 
de  Planchepiau  (20  mais..  62  hab.),  de  la  Croi- 
serie  (19  mais.,  74  hab.).  du  Tertre  (16  mais., 
60  hab),  de  la  Lieue  (20  mais.,  64  hab.).  de  la 
Baronnerie  (17  mais.,  71  hab.),  d'Echarbot 
(15  mais.,  106  hab.),  des  Gruliéres  (17  mais., 
99  hab  ),  de  Lonchamp  (23  mais.,  102  hab.),  des 
Perruches  (15  mais.,  78  hab.),  du  Pavé  (18  m., 
69  hab.),  de  Brossay  (27  mais.,  100  hab.),  de  la 
Haie-Joulain  (36  mais.,  114  hab.),  du  Bas-Mortier 
(17  mais.,  70  hab.). 

Superficie  :  2,140  hectares,  dont  75  hoct.  en 
vignes,  155  hect.  en  bois. 

Population  :  t70  feux,  i,926  hab.  en  1720- 
1726.  —  367  feux  en  1789.  —  i,3iO  hab.  en  1791. 
~  i,î40  hab.  en  1804.  —  i,S93  hab.  en  1831.  — 
i,500  hab.  en  1841.  —  i,575  hab.  en  1851.  — 
ÎAi^  hab.  en  1861.  —  i,6i7  hab.  en  1866.  — 
i,560  hab.  en  1872.  —  i,S63  hab.  en  1876,  —  en 
développement  rapide,  arrêté  depuis  dix  ans,  — 
dont  288  hab.  au  bourg  (83  mais.,  103  mén.), 
plus  que  doublé  depuis  50  ans,  quoique  laissé 
en  dehors  et  à  l'écart  du  grand  passage. 

Assemblée  transférée  en  1832  du  2*  dimanche 
de  février  au  2*  dimanche  de  mai,  et  en  1875,  au 
1**^  dimanche. 

Perception  de  Pellouailles.  ~  Bureau  de 
poste  d'Angers. 

Mairie  avec   Ecole  communale  laïque  de 


garçons.  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  Sie-Aoné 
de  Saumur),  reconstruite  en  1859*1860. 

L'Eglise  (succursale,  5  nivâse  an  XHI)  a  été 
agrandie  de  deux  bas- côtés  et  entièrement  réédi- 
fiée de  1825  à  1836.  sauf  la  couverture  conserrée  à 
cause  de  son  excellente  charpente.  Le  eloeh  r 
s*écroula  pendant  sa  reconstruction  le  21  sep* 
tembre  1834.  —  Des  travaux,  adjugés  le  12  mai 
1856,  sous  la  direction  de  M.  Duvètre,  y  ont 
ajouté  un  choeur  et  deux  transepts.  —  La  première 
pierre  dn  grand  autel  avait  été  posée  le  3  février 
1727  par  le  trésorier  de  St-Maurice,  Legouvello. 
comme  le  mentionne  une  inscription  conservée. 

Le  preabi/tère  date  du  dernier  siècle.  La  pre- 
mière pierre  en  fut  posée  le  29  février  1747  et 
l'édifice  bénit  le  11  septembre  1749.  Vendu  nat* 
il  a  été  racheté  en  août  1806  par  la  commune. 

Tout  le  pays  depuis  les  bords  de  la  Sarthe  et 
du  Loir  jusqu'à  Angers  et  à  la  Loire,  était,  dès  les 
premiers  temps  dn  moyen  âge,  couvert  par  l'im- 
mense forêt  de  Verrières,  dont  différents  noms 
désignaient  les  divers  cantons.  Sur  la  fin  du  x*  s. 
on  y  constate  l'existence,  sans  vocable  connu, 
d'une  église  du  Bosquet,  de  Boschitto ,  qui 
paraît  désigner  l'église  actuelle  de  St-Silvin, 
quoique  assez  éloignée  du  village  des  Bancbais, 
qui  conserve  le  nom  antique  corrompu  du  pays. 
L'évèque  Rainaud ,  d'une  puissante  et  riche 
famille,  en  fit  don  à  l'abbaye  St-Sorge  d'Angers 
vers  l'an  1000  —  [et  non  1100.  comme  il  est 
imprimé  par  erreur,  1. 1,  p.  195].  —  Plus  tard, 
le  comte  Foulques  ajouta  au  domaine  des  moines 
toute  la  partie  de  la  forêt  entre  la  rivière  et  la 
grande  route  d'Angers  à  Durtal  (1095),  en  réser- 
vant seulement  la  moitié  des  dîmes  des  moissons 
au  Chapitre  de  St-Laud.  —  Vers  la  fin  dn 
xi«  s.,  avec  les  défrichements  successifs  s'y 
forment  les  agglomérations  nouvelles,  an  profit 
desquelles  se  détachent  du  territoire  commun  les 
paroisses  du  Plessis-Grammoire,  de  St-Barthéle- 
my, de  Trélazé,  peut-être  même  de  Sorges^  sans 
parler  de  la  chapelle  Ste-Anne,  restée^  en  tout 
temps  secondaire  et  sans  titre  régulier.  —  C'est 
probablement  au  milieu  de  ce  remaniement  que 
l'église  se  déplaça,  pour  se  reconstruire  dans  le 
fief  et  sur  le  domaine  même  de  la  Trésorerie  dn 
Chapitre  de  St-Maurice,  à  qui  appartient  aussi 
depuis  1109,  par  donation  du  comte,  la  paroisse 
nouvelle  du  Plessis-Grammoire.  Le  chanoine  tré- 
sorier devient  seigneur  spirituel  et  temporel  de 
la  paroisse  de  StrSilvin,  fondateur  et  collateur 
de  plein  droit  de  la  cure,  avec  logis  seigneurial, 
où  figurent  encore  au  pignon  les  armes  des 
Poyet  et  des  Bouvery. 

Curés  :  Guill.  Lévesque,  Episcopus,  cha- 
noine de  St-Jean-Baptiste  d'Angers,  professeur 
utriusque  juris,  archidiacre  d'entre  Sarthe  et 
Maine,  f  le  13  avril  1497,  et  non  le  18,  comme 
le  dit  Oudin.  —  Jean  Lévesque,  f  en  1549.  — 
Etienne  Gaultier,  16  septembre  1549.  — 
Mathurin  Gaultier,  157é.  —  Guill.  Guy,  diacre 
de  St-Maurice,  f  en  1606.  —  Jean  Peccot,  1606, 
f  le  22  décembre  16S7,  âgé  de  63  ans.  —  Yves 
Pigeon,  1627,  1646.  —  Pierre  Pigeon,  f  le 
12  août  1690,  âgé  de  65  ans.  —  Gilles  Galliot 


SAINT-S 


—  4S8  •- 


SAINT-S 


ée  Neuville,  fleZ  juin  1746,  âgé  de  48  ans.  — 
Jean  Cornau,  1746,  qui  fie  rebâtir  la  cure  en 
1748  et  fat  aolorisé  à  en  jouir  sa  Yie  durant  par 
arrêté  du  10  octobre  1791.  -^  Le  curé  constitu- 
tionnel Morton,  arrêté  le  18  pluviôso  an  II, 
meurt  fou  dans  la  prison  le  11  ventôse  suivant. 

On  y  voit  en  1673  mentionner  une  J^coZe,  où 
l'on  inhume  pendant  une  épidémie. 

Les  grandes  voies  antiques  de  Sablé  et  du 
Mans  traversaient  le  territoire,  et  sur  cette  der- 
nière s'établit  au  xii*  s.  l'important  manoir  de  la 
Haie-Joulain,  qui  ne  put  néanmoins  prévaloir, 
entouré,  comme  il  se  trouvait,  de  domaines  ecclé- 
siastiques. D'autre  part  l'abbaye  du  Perray  dut 
céder  en  vertu  d'un  arrôt  du  Parlement  du 
S4  juillet  1781  et  laisser  libre  aux  babiUnts  la 
possession  immémoriale  des  landes  communes 
qu'elle  avait  encloses. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaconé,  de 
l'Archiprôtré,  de  l'Election,  du  Grenier  à  sel, 
du  District  d'Angers,  de  la  loi  diocésaine  du 
Chapitre  de  St-Maurice. 

Mairt8  :  Alexandre -Louis- César -Hortense 
Leclerc  de  la  Ferrière,  10  messidor  an  YIII. 

—  Lottis-René-Joseph  Lefaucheux,  docteur- 
médecin,  18  août  1814,  installé  le  22,  f  en  1820. 
^J.-B.-René  Boutfon,  26  avril  1820.— Jean  Puis- 
sats.  9  août  1823.  —  J.-B.  Boutton,  14  janvier 
1826,  démissionnaire  le  1"  août  1830.  —  Jean-B. 
Riohé,  16  août  1830,  installé  le  23.  —  Camille 
Lévesque-DesDaranneSt  V.  ce  nom,  1843-1863. 

—  Fern.  L.-Deavarannea  fils,  1863-1873.  —  Cro- 
chet, 1873.  — B«notst,  1876,  en  fonctions.  1877. 

Ansh.  de  M.-et-L.  G  190;  G  309-311,645,1002-1004; 
H  le  Perray.  —  Arch.  commun.  Et.-G.  —  Bévue  d'Anjou^ 
i8S8.  p.  85;  1868,  p.  499;  1869,  p  Ui.^Maine^t-Loire 
du  34  août  1838.  —  Pour  les  localités,  Toir,  à  leur  article, 
ta  Haie-Joulain^  iSto-Anne,  lesPerrueheSf  let  Gruliéres, 
la  àfoutsarderie,  la  Planche- Piau,  la  Corbière,  le»  Logea, 
la  CroUerie,  le  Bronav,  la  Denaiteriet  Naunet,  Parigné, 
la  Salle,  Saneé,  LoneKamp»,  Bventard,  Bcharhoi,  etc. 

Saint-Simon,  maîtres  architectes-sculpteurs, 
Angers,  dont  le  nom  véritable  est  Simon.  Ils 
étaient^  fils  de  Jean  Simon^  Y.  ce  nom,  et  de 
Michelle  du  Breil.  Le  père  Ini-môme  est  qualifié 
de  ce  nouveau  nom  dans  des  actes  à  partir  de 
1682,  mais  il  ne  le  prend  jamais.  -■  Christophe, 
né  le  30  janvier  1679,  et  Jacquea,  né  vers  1684, 
sont  associés  presque  partout  aux  mômes  travaux 
et  désignés  dans  les  marchés  d'un  même  nom  : 
«  Messieurs  de  St  Simon  ».  De  concert  avec  Guy 
Ogeron ,  ils  passent  traité  le  25  février  1700 
avec  THétel-Dieu  d'Angers  pour  construire  le 
grand  autel  de  l'église  sur  les  plans  et  devis 
fournis  par  leur  père,  récemment  décédé.  Ils 
livrèrent  vers  le  même  temps  les  statues  de  St 
Venant  et  de  St  Sébastien,  encore  existantes  en 
l'église  de  la  Meignanne,  et  surtout  un  autel  cé- 
lèbre dans  une  petite  chapelle  de  l'église  des 
Ursulines  d'Angers,  où  ib  avaient  représenté  «  le 
«  songe  de  Joseph  qui  troublé  de  voir  la  Vierge 
«  enceinte  la  voulut  quitter  ;  mais  l'ange  lui  dit  : 
«  Joseph,  fili  David,  noli  timere  »  (Lehoreau, 
Mes.,  t.  III,  p.  320).  Les  trois  autels  de  l'église  de 
Ville moisant,  bénite  en  1705  et  dont  il  reste  une 
statue  de  St  Pierre,  les  auteb  et  les  statues  de 
l'égliss  de  Gbaniocé,  l'autel  en  1707  de  St'llartin- 


du-Bois,  dont  le  rétable,  encore  existant  en  ltl4. 
a  été  misérablement  brisé.  V.  ci-dessus,  p.  tti, 
figuraient  parmi  leurs  œuvres  signalées  et  n- 
guères  encore  assez  communes  dans  tout  f  Aajm. 

—  Par  conclusion  du  20  juillet  1718,  la  rilk 
exempta  les  deux  frères  de  toute  charge  public. 
^  Jacquea,  à  peine  âgé  encore  de  31  aos  a 
1715,  avait  épousé,  le  22  juillet,  au  Lioa-d'Ao* 
gers  Françoise  Gaultier,  fiUe  d'un  notaire  royal 
Il  fit  seul  en  1718  le  grand  autel  d'Andifoéeta 
1723  celui  de  St-Manrille  des  Ponu-d»€è.  Si 
signature  figure  à  des  actes  du  11  septenln 
1714  (GG  233)  et  de  1718  (GG  125).  CeiU  Ji 
Christophe  le  19  février  1712  (GG  178)  et  17  sep- 
tembre 1713  (G  233).  Ce  dernier  avait  fait  ml 
en  1747  le  grand  autel  de  Si-Pierre  de  Saour. 

Sainfs-Vartin  (les) ,  t^  de  Tkouard 
(Gass.),  m«°  brûlée  en  1793  et  entièrement  détniite. 

Sainl-Snipiee  9  canton  des  Poati-deCi 
(10  kil.),  arrond.  d'Angers  (17  kit).  -^SaiM- 
Seuplice  1262,  riperia  Sancti  Sulpicii  lîîl. 
St"  Sulplice-sur-Loire  1423  (G  Cbap.  Sl-Jolia, 
BoiS'Brinson).  —  St-Suplice  1607  (lereator 

—  Les  Gorges-Sableuses  1793.  —  bua  h 
vallée  et  sur  le  coteau  de  la  rive  ganriie  de  li 
Loire.  —  entre  St-Satumin  (2  kil  )  à  l'O.  et  u 
S..  Blaison  (3  kil.  1/2)  à  !'£.,  U  Loire  au  K..  b 
Daguenière  et  la  Bohalle,  onlr^Loire. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Gemm  lax 
Ponts-de-Gé  traverse  par  le  centre  et  par  le  bou|. 
de  l'E.  à  l'O.,  tandis  qu'à  la  poinle  S.  eitrèac 
passe  la  roule  départementale  n«  14. 

La  Loire  forme  bordure,  dépendant  dass  sa 
plus  grande  largeur  du  territoire  avec  deux  isi- 
portantes  lies. 

En  dépendent  les  ham.  de  Lambroise.  a^ef 
château  (5  mais.,  22  hab.),  des  Royers  'Asmi, 
14  hab.).  du  Chaudron  (3  mais.,  9  hab.).  di 
Port-de-Vallée  (2  mais.,  9  hab.)  et  4  ou  5  écarts. 

Superficie  :  290  hect.,  dont  18  hecL  en  fipb. 
28  hect.  en  bois. 

Population  :  58  feux,  255  hab.  en  179û-17iS 

—  7i  feux,  S95  hab.  en  1790.  —  255  hab.  «i 
1805.  —  331  hab.  en  1831.  —  297  hab.  en  IW 

—  i90  hab.  en  1851.  —  S6i  hab.  en  1861.  - 
V4  hab.  en  1866.  —  S57  hab.  en  1871.  -  ^^ 
en  1876,  ~  en  décadence  constante,  —  dooii^ik 
(51  mais.,  60  mén.)  au  bouiig.  sis  à  WH^  ^' 
bordé  vers  S.  par  le  beau  parc  de  LanbreiM- 

Assemblée  le  27  aodt. 

Perception  de  Blaison.  —  Bureau  de  pMt< 
de  Brissac. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  coasuo^' 
par  adjudication  du  15  juillet  1860  (ardûL  Ta 
dron).  -  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  St-Cliarlei 

La  paroisse  supprimée  et  réunie  à  StpSatsiBii 
par  ordonnance  épiscopale  du  20  février  1809.  * 
été  rétablie  par  une  autre  ordonnance  de  9  Ja<> 
1841. 

VEglise,  bénite  le  22  décembre  1717  p&' 
l'abbé  Legouvello,  présente  une  nef  niiiqs«  '*'* 
caractère,  divisée  au  milieu  par  un  arceai  pbi 
Deux  autels  à  la  romaine,  adossés  ao  nv.  * 
font  face,  dont  on  porte  une  Vierge  b^'^^ 
l'autre  une  ridicole  u>ûe  da  xtii*  f .  Le  rèuWf  <» 


SAINT-T 


—  459  ^ 


SAINT-V 


grand  autel  est  rempli  par  ane  médiocre  Résur^ 
recti<mt  ligné  Deajardinê,  de  Nantes;  -* 
dans  le  mur,  deux  inscriptions  de  fondations 
pienses  par  F.  Négrier  et  sa  fille,  1633, 1660;  — 
une  antre  s'entrevoit  sons  le  badigeon. 

Le  Preshytèret  logis  à  fronton  éclairé  d'an 
œil-de-bœaf  avec  fenêtres  à  mascarons,  porte  la 
date  1776.  Il  a  été  restauré  par  adjudication  du 
13  jaillet  1863. 

Le  pays  n'a,  que  je  sache,  aucune  histoire  et 
reste  perdu  à  distance  de  toute  attache,  quoique 
traversé  par  la  grande  voie  qui  desservait  la  rive 
gauche  de  la  Loire.  Son  église  fut  sans  doute  la 
chapelle  primitive  du  château»  qui  prend  lors  de 
sa  reconstruction  au  xvi*  s.  le  nom  de  Lambroise 
et  c'est  à  la  «  diligence  du  seigneur  a  qu'elle  fut 
reconstruite  encore  telle  quelle  au  xviii*  siècle. 
La  cure  en  appartient  pourtant  au  plein  droit 
de  l'évèque.  Les  registres  remontent  à  1585. 

Curés  :  Pierre  Botereau,  1419.  —  Bertrand 
Cordier,  1585,  f  ^^  S3  juillet  1610.  Il  ne  signait 
pins  depuis  quatre  ans  «  à  cause,  dit  le  registre 
«  de  1600,  de  sa  cécité  de  yeux  ».  —  André  de 
Léhaupin^  son  vicaire,  ne  prend  titre  de  curé 
qu'en  novembre  1612.  résigne  en  1637  et  meurt  le 
4  septembre  1646,  âgé  de  80  ans.  ^  Lézin  De- 
sairea,  novembre  1637, 1643.  —  Ambroise  Fro- 
ger,  docteur  de  Sorbonne,  1644,  1655,  qui  ne 
parait  pas  résider.  ~  Pierre  Beauvillain,  aiic. 
vicaire,  fils  d'un  notaire  royal  du  bourg,  octobre 
1655,  t  le  26  janvier  1708.  âgé  de  77  ans.  — 
Christ,  de  Montigny,  novembre  1708,  octobre 
1714.  -^  Louis  Sénilf  desservant  pendant  un  an, 
signe  en  titre  à  partir  du  1*' janvier  1716  jusqu'au 
18  avril  1755,  et  est  inhumé  le  11  août  suivant, 
âgé  de  70  ans.  —  Jumereau,  dès  le  8  juillet 
1755,  qui  dès  la  Toussaint  1756  est  installé  dans 
un  presbytère  rebâti  de  fond  en  comble.  —  Lo- 
zaoui,  vicaire  de  Coutures,  élu  constitutionnelle- 
ment  le  22  mars  1791. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de  Sau- 
mur,  de  la  Sénéchaussée,  de  l'Election  et  des 
Aides  d'Angers,  dû  District  en  1788  de  Brissac, 
en  1790  d'Angers.  Près  du  quart  de  la  population 
était  à  la  mendicité  I 

Maires  :  Jacq.  Houdin,  10  messidor  an  VIII. 

—  Cumont,  2  janvier  1808.  —  J.  Houdin,  10  fé- 
vrier 1813.  —  Pierre  Guillot,  26  août  1816.  — 
Mathurin  Joumaut,  22  avril  1829.  ~  Benoist 
fils,  11  février  1832.  ^  Pierre  Viau,  30  novembre 
1841.  —  GalUt,  1843.  —  M.  Jaunault,  1845. 

—  Viel-Lamare,  1860,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-«t-L.  G  192;  E 1443.  ~  Arch.  eomm.  Bt.-G. 

—  Note  Ms6.  Ang.  Michel-  —  Pour  les  loeftlités,  voir  Lamf 
broùe,  Port-la^'  Yallée^  Vampluiê,  le  Lyt,  etc. 

Sainl-Salplee,  c"«  de  Cheffes.  Y.  le  Vaî- 
St-Sulpice;  —  c"»  du  Puy-N.-D.,  près  le 
Lys.  Ancien  fief  relevant  du  Boumois,  à  qui  rend 
aveu  Pierre  Deshommes  1575. 

Salnt-Teau  «    c"*    de    la    Tour-Landry 

(Gass.). 

S«lnC-Tlilbère,  chapelle,  à  l'extrême  confin 
de  la  c"«  da  May,  —  vulgairement  St-Trihert, 
St'Tribet,  —  autrefois  au  milieu  des  bois,  sur 
l'ancien  chemin  de  Jallais^  au-dessus  du  con- 


fluent et  du  passage  de  deux  cours  d'eau,  suf 
l'emplacement  où  furent  trouvées,  dit-on,  des 
reliques  ou,  suivant  d'autres,  une  statue  de  St 
Thibère  enfouie  sous  une  énorme  pierre.  On  s'y 
rendait  autrefois  le  lundi  de  Pâques,  on  y  vient 
aujourd'hui  encore  aux  Rogations,  en  chantant  un 
Libéra  pour  le  repos  de  l'âme  d'une  paysanne, 
Jeanne  Piau,  qui  a  fait  construire  à  ses  frais  la 
levée  sur  laquelle  passe  la  procession  {Rev. 
d*Anj.,  1861,  t.  II,  p.  405  et  487).  Cette  chapelle 
est  mentionnée  dès  les  premières  années  du  xvi*  s. 
Elle  a  la  forme  d'un  rectangle  (14  met.  50  sur 
6  met.  30  dans  œuvre),  avec  fenêtres  plein  cintre 
du  XVII*  s.,  comme  la  charpente  de  5  tirants 
entaillés  de  sculptures,  le  pignon  surmonté  d'une 
croix  en  granit;  à  l'intérieur,  autel  en  bois  à 
colonnettos  cannelées  et  chapiteaux  corinthiens, 
statues  modernes  de  saint  Thibère  dans  la 
niche,  et  à  droite  et  à  gauche,  sur  des  con- 
soles, de  la  Vierge  et  de  St  Joseph  ;  —  de  plus, 
une  antique  Pieta  peinte,  en  pierre  dure  (0"*,80), 
et  un  bénitier  carré  en  granit;  —  dans  un  vieux 
coffre,  une  ancienne  pierre  d'autel  en  ardoise, 
portant  cinq  croix  inscrites  dans  un  cercle,  et  au 
dos  :  T.  St  Sierge,  —  une  autre  ardoise  avec 
les  monogrammes  de  Jésus,  Maria  et  antres 
signes;  —  à  l'extérieur  vis  à- vis,  sur  le  fossé, 
deux  chênes  trois  fois  centenaires  ;  —  vers 
S.-E.,  à  350  met.  une  fontaine,  où  Ton  va  chercher 
encore  la  guérison  de  la  fièvre.  —  La  chapelle 
donne  son  nom  au  ruiss.  dit  aussi  de  la  Bau- 
bière,  qui  naît  sur  la  c°«  de  Jallais,  au-dessus 
du  ham.  des  Déserts,  coule  du  S.-E.  au  N.-O., 
sépare  Jallais  et  le  May,  le  May  et  la  Jubaudière 
et  se  jette  dans  l'Evre,  au-dessus  de  Brincoté, 
grossi  par  le  ruiss.  de  la  Fontaine  ;  —  3,100  met. 
de  cours. 

Saint-Thomas,  f.,  c"«  de  St-Pierre-MauL, 
chapelle  au  temps  de  Cassini. 

SalM#-Tfl6eW.  —  Y.  St-Thihère. 

Salnt-Urbaln,  c°«  de  Soulainea,  chapelle 
(Cass.)  près  et  au  N.-O.  du  bourg,  fréquentée  au 
xviii*  s.  par  un  pèlerinage,  qui  se  convertit  plus 
tard  en  assemblée.  Brûlée  pendant  la  Révolu- 
tion, les  murs  en  ont  été  démolis  en  1822,  et 
l'emplacement  n'en  restait  plus  indiqué  que  par 
une  croix  supprimée  en  1866.  C'est  l'entrée 
actuelle  du  cimetière. 

Saint-Venant,  cbât.,  à  l'entrée  vers  l'E.,  du 
bourg  de  la  Meignanne,  construit  vers  1863, 
sur  un  terrain  nu,  au  haut  de  la  céte  qui  domine 
le  pays,  auprès  d'une  fontaine  renommée  dont  il 
a  pris  le  nom  et  qui  est  enfermée  dans  l'enclos. 

Saint- VIetor,  c***  de  Bauné,  •—  La  terre^ 
fief  et  seigneurie  de  St  Victeur  1539  (C  105, 
f.  262).  —  La  maison  noble  de  St  Victor  1553 
(Ib.,  f.  400).— Ane.  seigneurie  importante  réunie 
au  XVII*  s.  au  marquisat  de  Laubrière.  —  On  trouve 
ses  seigneurs  mentionnés  dès  lexiii*s.,  Philippus 
de  sancto  Victore,  1232,  —  Jean  de  Fontaines, 
écuyer,  1455,  —  Olivier  Haloret,  maître  d'hôtel  du 
roi  de  Sicile,  1469-1489.  Il  rend  aveu  à  Briançon 
de  a  son  hostel  clos  à  fossés  anciens,  etc.  et  une 
«  pièce  de  bois,  esquels  est  située  une  chapelle 
«  fondée  de  St  Gilles  »,  où  il  a  le  droit  de  prendre 


SAINT-V 


—  460  — 


SAL 


1a  moitié  des  offnndef  et  le  droit  d'écalage  su 
les  denrées  mises  en  Tente  anx  environs  le  jour 
de  la  St-Gilles.  L'antre  moitié  des  offrandes 
revenait  à  la  enre  de  Baoné,  tenoe  à  la  moitié 
des  réparations.  Dans  le  bois  eontign  se  tronvait 
anssi  à  cette  époque  one  perriére  en  exploitation. 
Des  dénonciations  calomnienses  avaient  fait  arrêter 
Haloret  en  1479  et  il  vendit  sa  seignenrie  à  Colas 
de  Fontaines.  Mais  à  peine  fcorii  de  prison,  il  obtint 
des  lettres  royaux  (10  septembre  1481)  qoi  annu- 
lèrent ce  contrat.  Jeanne  Haloret  porta  la  terre 
par  mariage  à  Jean  de  Qnincé  1505.  Urbaine  de 
Qnincé,  sœur  aînée  de  Urbain  de  Qnincé,  garde* 
dn-corps,  en  hérite  en  1574;  elle  avait  épousé 
François  Desvaux,  sieur  de  Boisbéranlt.  La  terro 
fut  vendue  le  21  juin  1606  par  Guy  Desvanx  à 
Jean  du  Chavenier,  gentilhomme  ordinairo  ser- 
vant à  la  bouche  du  Roi  (E  99). 

Saint- Victor t  t^*  de  Briolay ,  domaine 
donné  par  Marguerite  Génauld,  veuve  Ledevin,  à 
sa  fille,  en  la  mariant  en  1611  avec  Adam  Eslys 
(E  i406)  ;  —  f.,  e»«  de  Durtal. 

Salmt-VIneent.  f .,  c"«  de  Bréxé  ;  i-  c"«  de 
CftalonneB'Sur-L.  —  Four  à  chaux  bâti  vers 
1700  sur  l'emplacement  d'un  ancien  ermitage. 
V.  Leclerc,  Mss.  1142,  p.  50.  Tout  près  naît  la 
fontaine  de  Saint-Maurille.  ^  En  Sorrette  au 
four  de  St-Vincent  1710  (El.-C.). 

Salnt-TiBeent^ham.,  c"*  deDampferre.  — 
Capella  Sancti  Vinccntiî  987996  (Liv.  d'A. ,  f.  1). 
—  Eccleaia  Sancti  Vincentii  1122,  1146.  1156 
(Ib.,  f.  2,  4  et  6).  —  Trois  disciples  de  St  Mesmin, 
Hilbert,  Roard  et  Aignan,  étaient  venus  s'établir 
vers  le  milieu  du  vii*  s.  snr  les  collines  alors  dé- 
sertes de  Dampierre  et  y  bâtirent  un  oratoire  et 
quelques  cabanes.  La  guerre  avait  tout  détruit  et 
le  domaine  était  advenu  à  l'abbaye  St-Florent, 
quand  leurs  tombes  y  furent  retrouvées  au  x*  s.  sous 
les  ronces  et  leurs  reliques  abritées  sous  un  autel 
nouveau  dans  un  oratoire  en  bois,  dédié  &  St  Vincent 
et  qui  faisait  partie  du  domaine  propre,  fiscua,  et 
de  la  paroisse  de  Nantilly  (986-1001).  Bientôt  ro- 
construit  en  pierre,  grâce  à  de  nombreuses  of- 
frandes, il  forma  la  chapelle  d'un  prieuré  de  St- 
Florent  dont  on  trouve  pour  titulaires  Nie.  Aileron 
1460,  Jean  Scolin  1504,  Raoul  Myotte  1569, 
Franc.  Desmont t78  1577,  Jacq.  Gourdin  1613, 
Noël  Boucher  1657,  1663,  René-Elie  Gamhier, 
qui  résidait  i  Chaudefonds  et  qui  meurt  i  Angers 
le  11  février  1762.  Le  bénéfice  lut  alors  réuni  k 
la  mense  conventuelle  ;  —  mais  le  service  divin 
n'y  fut  supprimé  que  par  ordonnance  épiscopale 
du  19  décembre  1781.  —  Le  prieuré  a  été  trans- 
forma en  habitation  bouiigeoise  et  la  chapelle,  qui 
y  attient,  divisée  dans  sa  longueur  par  un  mur 
de  refend,  avec  adjonction  de  planchers,  vesti- 
bule et  escalier.  Elle  conserve  sa  porte  ogivale 
romaniée,  partie  de  l'autel  et  le  petit  beffroy  avec 
une  clochette  où  se  lit  en  caractères  du  ziv«  s.  : 
Te  Deum  laudamua.  Devant  l'entrée  appa- 
raissent, alignés  à  fleur  de  terre,  trois  cercueils  en 
forme  d'auge.— Au  chevet  s'adosse  une  fuie  carrée. 

Arch.  de  M.-«t-L.  E  2560;  H  St-Florent  et  D.  Huynes, 
p.  35S.  —  D.Chunard.  Viei  da  Saintt,  I,  89.— MalAloa, 
Ann,  B€$ted.,  XLIX,  7U. 


eu  du  FitfSauvin,  vwidue  nal«  en  Fia  Tll  tv 
l'émigré  Irland  Basoche  le  7  fioiéal  an  m  -  U 
voie  de  Nantes,  sot  laquelle  s'embranchait  la  vois 
de  Ghantoceaux,  y  passait  de  !*£.  à  TO.,  (oraii 
d'un  amas  de  briques  et  de  tuiles  brisées.  Dusn 
taillis  voisin,  sur  le  bord  d'une  grande  prune,  U 
chaussée  mesure  encore  90  pieds  de  large. —LV 
tang  auj.  desséché  eomprenait  3  becL  30  ares— «i 
les  landes  plus  de  lOOhect.,  aujourd'hui  ea  plein 
culture  ;  a»  ham.,  en  partie  sur  les  c"^  de  À*yM- 
seau  et  de  VHàtellerie'de'F.,  à  2  on  300  net 
de  la  route  nat  de  Rennes  ;  —  anc.  fief  et  ebi- 
lellenie  relevant  de  jCandé,  —  appart.  i  la  Euailk 
Baraton  xvi*  s.,  et  par  alliance  aux  Sêvipe, 

—  En  est  sieur  Joaehim  de  Sévigné  1610,  Mn 
de  Marie  de  Sévigné,  Renanld  de  S.  1633,  Pierre 
de  Créney  1713.  —  Il  y  existait  uaediape|k. 
qualifiée  d'égUse  au  xii*  s.,  eceletia  Sti  7n- 
centii  de  Flaeio  (bulle  de  1146),  et  qui  joeinui 
de  tous  les  droits  paroissiaax.  Robert  Troa  U 
tenait  du  seigneur  de  Segré  et  en  fit  dos  i 
l'évèque  Ulger,  avec  le  cimetière  consacré  H 
diverses  rentes.  Elle  était  dès  lors  presque  eo 
ruines  (D.  Houss.,  XVI.  144).  Les  Poniléide 
1685  et  de  1783  la  qualifient  encore  de  •  dia- 
«  pelle  ou  cure  »,  à  la  présentation  de  Tabbes» 
de  Nyoiseau;  mais  le  service  en  était  depiis 
longtemps  transféré  à  St-Aubin-du-PavoiL  - 
Une  grande  voie  passait  au  devant,  rnootani  de 
Segré  à  Craon,  sans  doute  par  St-Aobio-do* 
Pavoil,  pour  aller  rejoindre,  à  1*0.  de  l'HôieUerie. 
la  voie  de  Chitelais.  —  La  chapelle,  recoostniti^ 
et  bénite  le  15  juillet  1760.  a  de  nonveaa  sabi 
un  commencement  de  restauration,  qui  dudebon 
la  fait  apparaître  comme  neuve,  même  inadmée, 
ses  six  étroites  fenêtres  restant  sans  vitres,  taodu 
qu'à  l'intérieur  le  dégât  et  l'abandon  soot  oob* 
plets,  le  pignon  vers  l'O.  «n  partie  mène  effoodre 
par  le  pied  ;  •»  f.,  c"*  de  Villemoiêant. 

SalAadrièra  (la),  c««  de  la  Brtilk.  - 
Ane.  château  dispara,  dont  aucun  documeot,  qie 
je  connaisse,  n'a  parié.  La  motte  seule  en  ssb- 
siste  chargée  de  bois  et  dominant  une  ieuMDie 
vallée,  dont  l'horizon  n'est  borné  que  par  leeoieu 
de  Saumur.  —  Au  centre,  une  citerne  ;  aa  pied, 
quelques  traces  des  douves  et  d'un  mor  de  sooif- 
nement  en  pierre  et  en  argile  ;  »  en  U»,  ^ 
magnifique  étang  du  Bellay.  —  On  troare  u 
Hato  de  Salandria  1105-1120  dans  une  cbartr 
sur  Brissarthe  du  Cart.  du  Ronceray ,  RoL  2,  cb.  S- 

Salbenf,  rniss.  né  sur  les  Echaubngoef.  » 
jette  sur  Maulévrier  dans  la  Moine,  en  lonsaoi 
la  limite  des  Deux-Sèvres  ;  —  900  met  de  eotit 

Salbenf,  terres,  c"*  de  Brigné,  près  Van^ 
part;  -*  chat..  c"«  de  ChemUli.^SaiebofvCf 

—  Saleheuf  1287,  SoUebeuf  1459  (CbeaDe. 
ch.  or.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  chiteas- 
fort,  relevant  de  Chanié  et  dont  est  seignear  Jeu 
de  Lingrée  1442,  GuiU.  de  Beaumanoir  li^ 
1459,  Julien  de  Lingrée  1540.  Franc,  de  TEs^ 
ronnière  1567,  —  et  la  famille  Béritauh,  àt^ 
le  milieu  du  xvii*  s.  jusqu'à  la  Révoloiioa  - 
Pierre-Anne  Béritault,  maître  ordinaiie  «  ^ 
Chambre  des  Comptes  de  Bretagne»  maridll^- 


SAL 


—  ^6^  — 


SAL 


Une  FricaaU,  en  avait  fait  reconstruire  et  consa- 
crer la  chapelle  sons  le  vocable  de  la  Ste-Trinité 
le  S3  novembre  17<I0.  —  La  place  était  occupée 
en  février  1794  par  un  poste  de  répablicalns, 
qni  en  forent  délogés  par  La  Rocbejacquelein. 
—  C'est  aojoord'hai  on  joli  château  neuf  avec 
trois  tourelles,  à  l'entrée  de  la  route  de  Ghemillé 
à  la  Juxnelljère. 

Salée*  c**  de  St'Lamhert'dU'L,,  ancien 
yill.,  entre  rAujardière  et  les  Gats,  qui  n'existe 
plus.  —  Le$  Salés  (Mss.  Conin). 

Salerle  (1a).  ^»  c"«  de  Miré. 

Saletle  (la),  f.,  c"«  du  X^ouroux-Béconnaîs, 
construite  vers  1860;  ==  e^*  de  Rochefort, 
édicule  en  forme  de  chapelle  avec  beffroi  et  clo- 
chette, bâti  aux  frais  de  Jacques  Trottier,  sur  la 
route  de  St-Symphorien  ;  ■•  ham.,  c"*  de  Ville- 
véque. 

Sale-Villa^  Gp).  vill.,  c"«  de  St-Georgea- 
des'Sept-Voies.  —  Le  Sale  (Et.-M.).  —  On  y 
raconte  pour  légende  qu'une  reine  du  temps 
passé  y  embourba  son  char  et  s'écria  :  «  Ah  1  le 
«  sale  village  I  »  d*on  le  nom  resta  au  gîte.  —La 
Carte  cantonale  y  indique  un  peulvan. 

Saignes  {Louia-Auguite-Gratien),  ancien 
contrôleur  des  contributions  indirectes,  né  à  Sens 
(Yonne)  le  28  janvier  1784,  meurt  le  26  avril 
1874,  âgé  de  90  ans,  à  Angers,  où  il  s'était  fait  le 
prophète  ardent  du  spiritisme.  —  Je  connais  de 
lui  une  Circulairet  6  et  12  octobre  1857  (Angers, 
J.  Lecerf,  in-4^),  double  réponse  &  des  articles  du 
Journal  de  Maine-et-Loire  contre  ses  doctrines  ; 
—Supplément  à  la  Revue  Spirite  (Angers,  Le- 
mesle,  1864,  in-8«  d'un  quart  de  f.);  —  Désarroi 
de  l*empire  de  Satan.  Preuves  données  au 
fanatisme  religieux  que  les  esprits  ne  sont 
pas  des  démons^  en  réponse  aux  Entretiens 
aur  les  esprits  du  jésuite  Xavier  Pail- 
loux,  etc.  (Lemesle,  1865.  in-8<>  de  149  p.);  — 
Poésie  sublime  d^un  esprit  ^  dictée  chez 
M.  Jouhert  (Lemesle,  1866,  in-8«  d'un  quart 
de  f.);  —  et  j'ai  autrefois  vu  aux  mains  de 
M.  Ad  ville  un  gros  manuscrit  de  révélations  en 
deux  volumes,  dont  j'ignore  le  sort.  —  La  Bi- 
bliothèque d'Angers  a  seulement  reçu  en  don  un 
^esetn  de  la  maison  de  Mozart  ^  tracé  dans 
noe  évocation. 

Salicotkerle  (la),  m«",  dans  le  bourg  d*An- 
dart. 

Sallalére  (la),  f.,  c"«  de  la  Chapelle-St- 
JLaud.  —  Les  Soullinières  (Cass.).  —  La 
Solinière  (Et.-M.). 

Salle  (la),  dans  le  bourg  de  Carhay.  —  En 
est  sieur  Jean  Legouz  1610,  mari  de  Françoise  de 
Ladvocat,  1615  ;  —  f.,  C**  de  Cherré,  —  Ane. 
maison  noble  relevant  de  Martbou,  où  rendent 
aveu  Jean  de  Glers  1540,  J.  Pasqueraie,  prêtre, 
1555,  Franc.  Bouesie  1608;  »  f.,  c"«  de  Corzé; 
mm  cLamp,  c"«  û^Ecouflant^  vis-à-vis  la  Mare, 
sur  le  bord  de  la  Maine.  Il  paialt  tenir  son  nom 
d'un  important  établissement  gallo-romain,  qu'au- 
cun livre  encore  n'a  signalé.  Les  crues  de  chaque 
liiver»  rongeant  le  terrain,  en  ont  déjà  depuis 
vingt  ans  emporté  plus  qu'à  demii  les  vestiges, 
à  PU  iofBr  par  i'éaotoM  blooa  de  çimem  im- 


briqué, qui  jonchaient  la  rive,  et  par  les  restes  de 
piliers  debout.  Dans  la  tranchée,  à  un  mètre  sous 
la  terre  végétale,  on  distingue  une  aire  recou- 
verte de  chaux  et  de  ciment  et  par-dessus  d'une 
couche  de  8  ou  10  centimètres  de  cendres,  indice 
de  l'incendie,  qui  a  détruit  l'habitation  antique. 
Quelques  menus  fragments  de  poterie,  des  clous, 
des  briques  s'y  rencontrent  mêlés.  Le  sol  entier, 
déjà  entamé,  est  destiné  à  être  emporté  par  la 
drague  pour  l'exhaussement  des  prairies  St-Serge 
(septembre  1877)  ;  —  c»«  de  l'Hôtellerie-de-F,, 
ancien  château  détruit,  autrefois  avec  chapelle 
de  St-Jean-Baptiste,  réconciliée  le  24  juin  1636. 

Salle  (la),  vill.,  c»*  de  Montreuil- Bellay. 
—  Sala  1150  circa  (Mss.  775).  -~  Dominus 
Sale  1172  (H  Montr.-B  ,  St-Nic,  1. 1,  f.  9).  — 
Ane.  fief  avec  chàtean-fort,  sur  la  rive  gauche  du 
Thouet  et  sur  le  passage  de  la  voie  montant  de 
Saumur  à  Montreuil-Bellay.  —  Le  seigneur, 
Nicolas  de  la  Salle,  prit  l'habit  de  moine  en  l'ab- 
baye de  St-Nicolas  d'Angers  en  1172.  —  En  est 
seigneur  Guyon  de  la  Haie,  chevalier,  1260, 1302, 
Pierre  de  Brézé  1444,  1465,  Charlotte  de  la 
Haie  1525,  femme  de  Charles  de  Telligny,  Hen» 
riette  de  Telligny,  leur  fille,  femme  de  Jean  de 
Pierre-Baffières,  chevalier,  sieur  de  Génissac 
et  de  Chenves,  qui  vend  la  terre  le  28  décembre 
1576  à  Charles  de  Cahidne,  chevalier,  mari  de 
Guyenne  de  Brachechien.  —  Guillaume  Bigot  de 
Gastines,  maître  des  Comptes,  y  réside  dès  les 
premières  années  du  xvii*  s.  Sa  fille  Marthe  épousa 
en  1613  Guillaume  Bautru,  mais  elle  revint  au 
manoir  en  1621,  convaincue  publiquement  d'a- 
dultère avec  un  de  ses  domestiques.  C'e&t  à  la 
Salle  qu'elle  se  confina,  «  vivant  de  carottes  a, 
au  dire  de  Tallemant,  pour  grossir  la  fortune  de 
l'enfant  renié  pendant  vingt  ans  par  son  mari, 
et  c'est  probablement  à  Mihervé,  que  s'exerpa  la 
vengeance  de  Bautru  sur  son  complice,  dont  la 
légende  confond  l'histoire  avec  la  sienne,  Y.  1. 11» 
p.  674.  —  Son  frère  Louis  Bigot  de  Gastines  se 
noie  à  Beaugency,  au  retour  de  Paris,  le  21  mars 
1658,  —  René-Ant.  Bigot  de  Gastines,  chevalleri 
conseiller  du  roi  en  ses  Conseils,  1700,  avait 
pour  héritier  en  1718  Marthe  Bigot  de  G.,  qui 
meurt  le  20  avril  1731  à  Paris.  Elle  laissait, 
pour  légataires  universels  de  ses  propres,  Michel* 
Séraphin  d'Eseotais  de  Chantilly,  qui  joignit  à 
son  nom  celui  des  Bigot  de  Gatines,  et  pour 
légataires  de  ses  propres  paternels,  son  neveu  à 
la  mode  de  Bretagne,  Michel-Nicolas- Sil vin  de 
Montagnac,  alors  mineur,  plus  tard  capitaine  au 
régiment- cavalerie  de  la  reine.  —  En  1808-1814, 
résidaient  au  château  Adélaïde  Garlet  de  la 
Rosière,  veuve  de  Charles-Nicolas  de  Montagnac, 
et  son  frère  Félix  de  la  Rosière,  —  en  1846  Henri- 
Marie-Ferdinand  de  Marchand  de  la  Châtelaine, 
comte  de  Banans,  mari  d'Alphonsine  de  Mon* 
tagnac  ;  ^  anû*  V>  Ch.'^Louis  de  Caqueray, 

Le  château,  transformé  à  la  fin  du  xvi*  s»  et 
en  partie  rebâti  au  xvii*  s.,  préoentait  un  vieux 
corps  de  logis,  encore  presque  intact,  entre  deux 
grosses  tours  rondes,  précédé  d'une  cour  avec 
portail  surmonté  d'an  pavillon,  —  et  une  jP«Kil# 
tonnlie  en  laillie  Ten  l'iuiftof  «•  Ttn  N.«E«  df 


SAI. 


—  462- 


SAt 


hauts  jardins  dominent  le  Thonet.  Sur  le  mur 
de  la  serre  xtii*  s.,  on  lit  : 

Floribua  et  maUa  tteti  ttipendia  tolvo. 

Autrefois  une  garenne  en  futaie  s'étendait  au- 
devant  de  la  porte. 

En  dehors  de  Tenceinte,  sur  le  chemin,  s'éle- 
yait  la  chapelle  seigneuriale  où  fut  transféré  le 
senriee  divin  lors  de  la  destruction  de  Téglise  et 
du  bourg  paroissial  de  St-Hilaire  le-Doyen.  Elle 
fut  alors  agrandie  et  a  été  depuis  &  plusieurs 
reprises  remaniée,  comme  l'attestent  son  chœur 
arrondi  en  rotonde,  ses  deux  fenêtres  ogivales 
déformées  et  en  partie  enmurées  et  sa  double 
bretesche  au-dessus  du  pignon  —  Le  village  dès 
lors  perd  jusqu'à  son  nom.  Il  devient  le  centre  et 
le  groupe  unique  de  la  paroisse  et  plus  tard 
d'une  commune  et  n'est  plus  à  peu  près  désigné 
que  sous  lo  nom  de  St-Hilaire-le-Doyen,  Y.  ci- 
dessus,  p.  390.  Au-dessous  des  vieilles  fermes 
qui  bordent  la  route,  s'étagent  dans  le  coteau  du 
Tfaouet  les  caves  habitées  en  plein  tuffeau  et  les 
Jardinets  fleuris.  •—  Une  assemblée,  qui  s'y  te- 
nait à  la  St-Lubin,  a  été  transférée  en  1860  à 
Montreuil-Bellay  au  15  septembre. 

Le  baron  suzerain  de  Montreuil-Bellay  avait  le 
droit,  quand  il  lui  plaisait  de  venir  dormir  à  la 
Salle,  en  l'hôtel  de  Château-Gaillard  ou  chez  tout 
autre  de  ses  tenanciers,  et  de  faire  battre  l'eau  par 
tous  ses  sujets,  nobles  et  gens  d'égUse  exceptés, 
«  affln  d'empescher  les  grenouilles  de  crier , 
c  craincte  quelles  ne  le  resveillent  et  troublent 
«  son  repos  >,  est-il  dit  encore  dans  l'aveu  de 
1681.  ^  D'autre  part  le  prieur  de  Montreuil- 
Bellay  devait  fournir  au  seigneur  de  la  Salle  le 
dtner  des  vendangeurs  de  son  clos  des  Courcail- 
1ères  avec  pain  blanc,  bon  vin  blanc  vieil,  nappe 
ouvrée  et  tasse  d'argent. 

Salle  (la),  f.,  c»«  de  Parce;  —  f.,  c"*  de 
Passavant;  —  f.,  c"*  de  St-Georges^-sur-L., 
avec  étang  divisé  en  deux  par  la  grande  route  de 
Nantes.  —  Elle  formait  le  temporel  d'une  cha- 
pelle de  son  nom,  fondée  à  l'extrémité  N.-O.  du 
bourg  de  St-Georges,  sous  l'invocation  de  St 
Symphorien  et  de  St  Séréné,  le  23  avril  1509, 
par  Louis  Samson,  abbé,  et  dotée  d'une  fondation 
de  huit  messes  annuelles  en  1554,  par  Julien  de 
la  Barre.  Elle  était  en  ruines  lorsque  la  métairie 
fut  vendue  nai«  le  SO  juin  1791.  Il  n'en  reste  plus 
qu'une  statue  de  St  Séréné  encastrée  dans  Tangle 
du  mur  de  la  ferme,  dont  le  tenancier  était  tenu, 
dit-oni  à  fournir  le  souper  et  le  gtte  pour  la  nuit 
aux  voyageurs  attardés.  Répert.  arch.,  1858, 
p.  48;  —  f«,  c'«  de  St-LamberUla-P.,  léguée 
à  la  cure  par  le  curé  Legros  en  décembre  1446;  •• 
f.,  c"«  de  St'Laurent''du''Motay,  —  Le  lieu, 
maison  et  hordage  de  la  S.  1650,  dépendance 
de  laHoussaie;  «-  !.,c^*  de  St-Silvin,  —  La 
salle  St-'Aubin  xv«-xvii«  s.  —  Aula  sancti 
Albini  146S  (St-^Aubin,  Petit^-Gouvent,  Rentes, 
f.  413).  —  Ane.  domaine  de  l'abb.  St-Aubin,  où 
forent  réunis  en  1460  les  lieux  de  Bonlieu  et  de 
la  SédiUère.  L'abbaye  l'aliéna  en  1563  à  Macé 
poisourdy  qui  le  revendit  aussitôt  à  Franc.  6ri- 
maudet,  1575,  dont  la  fille  Renée  épousa  J.-J. 
I^aoier,   Leur  petit-fils  J.-J.  Laoier,  y  résidait 


en  1646.  ^  En  est  sieur  Chauvel  de  la  Boobû 
1685,  1776.  —  Aux  abords  en  venant  é*  b 
Planche  se  rencontrent  dans  les  talnsducbmiade 
nombretises  briques  à  rebord;  «  f.,  c**  d» 
Sœurdres.  —  Ane.  maison  noble  relerui  tt 
Moiré.  —  En  est  sieur  Georges  Buchesne  de  U 
Ragotière  1491,  Jacq.  Buch.  1539,  Jeu  dàth 
digne  1574,  Jacq  d'A.  16d0,  Jeanne  Béan.Tegve 
Polisson,  1689,  Hyacinthe  Besnard»  doctenr  rtfeai 
en  la  Faculté  de  médecine  d'Angers,  son  gudra, 
dont  les  enfants  Jacq.  B.,  eapitaioe  an  rë^înxiK 
de  Louvigny,  et  Gonstanlin  B.  la  vendireoti 
Pierre  Menoir  de  Langotière  le  7  juillet  i'iy,  « 
ham.,  c"«  de  Torfou  ;  -•  f.,  c*«  du  rremWoîf. 

—  Ane.  domaine,  dont  dépendaient  an  iti*  i 
deux  métairies  et  une  closerie.  avec  ganoMi, 
chênaies,  futaies,  tailks  ;  —  en  est  sieur  n.  h. 
Fr.  de  Coismes  1540  (G  106,  f.  298  v«),  JeaodcC 
1586,  Pierre  Gabory  1649,  Lanis  OnbooMl  179 

Salle  (la  Petite-),  cl.,  c««  d'Ecoufiant 

Salle* Anbry  (la),  nom  donné  dans  no  gni4 
nombre  de  documents  publics  et  par  les  Aonaum 
depuis  1831,  par  les  Postes,  par  les  BudgeUooa* 
munaux,  par  la  Garte  cantonale  à  la  eeoinwM 
formée  des  paroisses  de  la  ChapeUe-Aubry  el 
de  la  SalU'Aubry,  que  les  Tablean\  offiaeis, 
les  Recensements,  les  registres  de  r£tat<inl,  le 
Actes  communaux  et  le  Gachet  de  la  mairie  if* 
pellent  la  Salle-et-Chapelle-Aubry,  V.  ce  mot. 

Salle-BoMeAaril  (la).  -.  Y.  la  Hau- 
Joulain, 

Salle-de-VIlilers  (la),  canton  de  Yihim 
(9  kil.),  arrond.  de  Saumur;  —  à  47  Idl.  d'Ao- 
gers.  —  La  Salle  prope  villam  gcdice  nw 
cupatam  Vihers  1369,  la  Sale  près  Vilten 
1383  (G  329).  --  Aula  de  Vtfurs  1425  (0  V. 

—  La  Salle-en-Mauges  1625  (Angers  GG  iSU 

—  La  Salle  près  Vihiers  1515,  1613,  1T13 
(G  Gure)  et  xviii*  s.  (Gass  ).  —  La  SqUî 
de  Vihiers  1463  (G  Cure),  1607  (Hertator;.  - 
Ges  deux  formes  se  trouvent  aux  xvii*  et  xrui*  s. 
dans  les  mômes  actes  indifféremment.  —  Soi  vos 
des  plus  hautes  crêtes  (184-905  mèc;  du  coictf 
dont  le  faite  extrême  est  aux  Gardes  (HO  bki  . 
et  dans  la  vallée  orientale,  —  entre  le  Void^ 
(9  kil.)  à  l'E.,  Goron  (3  kil.  l/<)  aa  S..  U 
Tour- Landry  (6  kil.)  à  l'O..  Gossé  ^4  kil. 
au  N.'^O.,  Gonnord  (9  kil.)  au  N. 

La  roule  départementale  de  Saumur  à  IfuHâ 
monte  du  S.-E.  en  ligne  droite,  brisée  par  ut 
étroite  courba  dans  la  traversée  da  hwri,  oà 
l'entrecroise  le  chemin  d'intérêt  conuDOO  de  dos* 
loire  à  Gonnord. 

Y  naissent  sur  la  pente  orientale  les  nùa»  ^ 
Javoineau  et  de  Boisneau. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  des  Gacbett 
(SI  mais. ,  98 hab),  de Boivin  (10 mais., 51  ^-^ 
de  la  Chapelle  (13  mais.,  5â  hab.).  de  la  Bocb« 
Pelaud  (15  mais.,  52  hab.),  de  Paradis  (3  mùi , 
SO  hab),  de  la  Touche  (8  mais.,  S9  bah.\  àt 
Pâtis  (4  mais.,  IS  hab.),  les  châteaux  du  Bral  d 
du  Plessis-Halioean  et  59  feroies  ou  écarts. 

Superficie  :  1,69S  heet.  dont  51  heet.  es  ^ 
274  en  prés,  1,331  heet.  en  labour. 

Population  :  UO  faux,  95Q  bab.  eo  n)v- 


SAL 


—  4«3  — 


SAL 


1796.  -  950  (eux  en  1789.  —  96Î  hab.  en  1831. 
^  954  hab.  an  1841.  —  i,iOi  hab.  en  1851.  — 
i.Sli  hab.  en  1861.  —  i4&7  hab.  en  1866.  — 
^Jtf  hab.  en  1872.  —  i,0a4  hab.  an  1876»  — 
en  développement  rapide  pendant  vingt  ans, 
dont  le  progrès  est  arrôté  depuis  15  ans  et  le 
bénéfice  même  perda. 

Le  bonrg  (86  mais.,  108 mén.,  317  hab.)i  eonpé 
par  la  route  de  Chemillé,  s'est  depuis  une  tren- 
taine d'années  transformé  par  des  constructions 
nouvelles,  la  plupart  en  briques  d'un  ronge 
sombre,  qui  lui  donnent  un  aspect  de  tristesse  et 
de  monotonie;  au-dessus,  ressortent  les  grands 
édifices  en  pierre  blanche.  Au  pied,  l'horikon 
»'ouvre  ft  pleine  vue,  jusqu'aux  clochers  de  St- 
Maurice  d'Angeis,  sur  la  large  vallée  des  Manges, 
d'aspect  d'ailleurs  uniforme  et  sans  originalité. 

Plus  de  SOO  artisans  travaillent  pour  la  fabrique 
de  Cholet;  ^  le  reste  des  habitants  vivent  de 
l'agriculture  et  de  l'élève  des  bestiaux,  le  sol  tout 
entier,  sauf  deux  ou  trois  fermes,  étant  possédé 
par  trois  ou  quatre  grands  propriétaires. 

Des  lettres  patentes  de  mars  15S0  créaient  au 
bonrg  4  foires  à  tenir  les  3  février,  36  juillet, 
9  septembre  et  11  novembre  et  un  marché  tous 
las  vendredis.— Aujourd'hui  ni  foire  ni  marché. 

Perception  de  Ck>ron.  —  Bureau  de  poste 
de  Tibiers. 

Mairie  neuve  avec  Ecole  laïque  de  garçons 
à  l'entrée  du  bourg  vers  S.  On  y  conserve  le  por- 
trait de  l'ancien  adjoint  Gontard.  —  J^coZe  de 
filles  à  la  maison-mère  des  Sœurs  de  la  Salle  — 
avec  pensionnat* 

L'Eglise t  dédiée  à  St  Martin  (succursale, 
30  septembre  1807),  ruinée  vers  1568  par  le  pas- 
sage des  Huguenots  et  presque  aussitôt  recons- 
tmite,  avait  été  réédifiée  en  partie  au  xviii*  s., 
et  de  nouveau  en  1830.  Elle  a  été  jetée  bas 
en  mars  1866;  —  et  un  édifice  neuf  commencé 
la  même  année  en  juin,  dont  la  charpente  en 
fer  a  été  posée  en  mai  1867  (archit.  Tessié). 
II  comprend  une  grande  nef  de  6  travées  en  style 
ogival  du  ziii*  s.  avec  bas-côté,  sans  transept, 
choenr  plat,  éclairé  de  vitraux  représentant  le 
Christ,  la  Vierge,  St  Maurice  et  St  Martin, 
clocher  en  pierre  de  4S  met,  de  hauteur. 

Tout  près,  vers  N.-E.,  mais  en  contre-bas  dn 
bonrg,  se  dresse  l'immense  construction  de  la 
congrégation  des  Filles  de  la  Charité  du 
Sacré'Ccsur  de  Jésus»  Le  curé  Jean-Maurice 
Catroux  prit  en  1823  dans  la  ferme  ie  la  Fou- 
quette  une  jeune  fille,  Rose  Giet,  qu'il  instruisit 
h  faire  l'école.  C'est  la  première  maîtresse  de  cet 
ordre  d'institutrices,  qui  comptait  déjà,  il  y  a  dix 
ans,  35  établissements  dans  le  Diocèse  et  près  de 
400  religieuses,  tenues  d'obligation  à  revenir  chaque 
année  aux  vacances  visiter  la  maison-mère. 
->•  Les  anciens  bâtiments  sont  rapprochés  de  la 
rontei  les  constructions  neuves,  terminées  en 
1875,  s'y  rattachent  mais  en  descendant  sur  la 
pente,  et  formant  un  tigzag  rompu  au  centre  par 
nne  vaste  chapelle.  (Jn  moulin  à  vent  en  dépend 
poor  le  service  de  la  communauté. 

Cimeiitre,  k  l'entrée  du  bourg  vers  S.,  avee 
chapelle  nenvo  en  briqaes . 


Aucune  trace  antique  n'est  signalée  snr  le  teN 
ritoire  que  traversent,  en  s'entrecroisant  au  bonrg, 
les  grandes  voies  de  Chemillé  à  Thouars  et  da 
May  à  Doué.  Le  nom  resté  an  pays  semble  indi- 
quer une  habitation  de  quelque  seigneur  franc  ; 
mais  aucun  renseignement  n'est  connu  sur  la  fon- 
dation de  la  paroisse  ou  de  l'église,  dont  le  vo- 
cable, St  Martin,  atteste  l'antiquité.  La  cure  était 
au  plein  droit  de  Tévèque.  Les  registres  remontent 
seulement  à  1668. 

Curés  :  Simon  Laisné,  1419.  •*  Jean  Du* 
pré,  1467,  1480.  —  Rob.  Reboulle,  1508.  -^ 
Jean  Dupré,  1515.  —  Guill.  Couet,  1524.  — 
Jacq.  Boumier,  1569, 1599.  —  Et.  Fromageon, 
conseiller  et  aumônier  du  roi,  1650,  f  le  7  février 
1673.  —  Louis  Guynoiseau,  mars  1673,  f  le 
17  juillet  1686.  —  Louis  Burolleau,  frère  du 
docteur  René  B.,  18  juillet  1686,  f  le  24  sep- 
tembre 1715,  dgé  de  53  ans.  Il  avait  fait  refaire 
en  1694  «  le  dosme  et  charpente  »  du  clocher  et 
les  trois  autels  en  1702.  —  Franc.  Gurie  ou  de 
Gurie,  archiprètre  de  Saumur,  installé  le  4  oc- 
tobre 1715.  f  le  21  mai  1757,  âgé  de  72  ans.  Le 
13  mai  1731  dans  la  nuit  entre  la  Pentecôte  et  le 
lundi,  des  voleurs,  restés  inconnus,  pénétrèrent  par 
une  fenêtre  dans  la  sacristie,  y  prirent  trois  grands 
calices  d'argent,  un  reliquaire  avec  les  reliques 
de  St  Antoine,  St  Julien,  St  Déodat,  Ste  Polineet 
Ste  Constance,  forcèrent  la  porte  de  l'égUse  et 
celle  du  tabernacle  et  emportèrent  le  ciboire,  se- 
mant au  départ  les  hosties  consacrées  dans 
l'église  et  le  cimetière.  Le  curé,  pour  célébrer  la 
messe  le  lendemain,  fut  réduit  à  réclamer  à  la 
chapelle  du  Breil  nn  petit  calice  qu'il  y  avait 
déposé  et  que  la  sacristie  a  conservé.  On  dit 
qu'on  retrouva  les  vases  à  l'abandon  dans  un 
champ.  L'évèque  ordonna  rétablissement  d'une 
procession  annuelle  en  expiation  de  ce  sacrilège. 
Elle  se  célèbre  encore  le  deuxième  dimanche  de 
juillet,  suivie  d'une  assemblée  asses  importante. 

—  René  Marest,  ancien  vicaire,  11  mai  1757, 
f  le  10  août  1774,  âgé  de  60  ans.  -^  Augustin- 
Charles  Montsallier,  1774, 1791.  —  Louis-Franc. 
Leguindron,  octobre  1791,  qui  renonce  à  toute 
fonction  ecclésiastique  le  21  nivôse  an  II  et  se 
réfugia,  ruiné  par  la  guerre,  à  Angers  d'abord, 
puis  à  Passavant  en  l'an  V. 

En  1731  une  maison  fut  bâtie  pour  VEcoU  dé 
flllest  dotée  par  l'abbé'  Boumard,  secrétaire  de 
l'évèque,  des  revenus  de  la  chapelle  matutinale. 

—  Le  20  novembre  1768  le  curé  désigne  pour 
maltresse  Marie  Chalopin, 

«  La  haute  justice,  domaine,  fief  et  seignauHei 
c  les  droits  de  patronage  et  prééminences  dans 
c  l'église  »  appartenaient  aux  seigneurs  de  la 
terre  du  Grolay,  qui  les  relevait  de  la  ehâtelleniq 
de  Cessé,  e°«  des  Verchers.  Un  arrêt  du  Parle- 
ment du  18  janvier  1599  débouta  de  toute  préten- 
tion contraire  le  seigneur  du  Plessis-Halinean.  — 
Il  existait  jusqu'au  xvii*  s.  uç  «  hôtel  »  seigneu- 
rial sur  le  côté  nord  de  la  route  de  Vthiers»  atte- 
nant aux  terres  du  bordage  du  Paradis. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evéché  d'Aogers, 
du  Doyenné  de  Chemillé,  de  l'Election  et  des 
Aides  d'Angers,  dn  Grenier  à  sel  de  Cholet,  û^ 


SAL 


—  464  — 


SAL 


District  an  1788  de  Brissac,  en  1790  de  Vihiers. 
Maireê  :  Abellard,  agent  mnoicipal.  —  Du- 
bois, an  VIII.  —  Pierre  Lambert,  6  prairial 
an  XI.  —  Melchior-Jean  Dubois,  2  janvier  1808. 
—  Mathieu  Dubois,  10  février  1813.  —  M.-J. 
Dubois,  10  septembre  1816.  —  Gh. -J.*Dé9iré 
Gontard,  10  février  1819.  —  Paol  Du  Reau, 
25  août  1852,  installé  le  12  septembre.  —  Jean 
Chemineau,  1861.  ^  De  Teroes,  1876,  en 

fonctions,  1877. 

Arch.  de  ll.-«t^L.  6  Coras.  —  Arch.  cominna.  Et.-G.  — 
Titres  da  chat,  de  la  Frapini^.  —  Pour  les  localilés,  Toir, 
à  leur  article,  le  GroUty,  le  Plessii-Malineau,  le  Breil,  le 
PlestiM'Thierry,  la  Béraudière,  le  Tou,  la  Frênaie,  etc. 

Sallée  (la),  f.,  c°*  des  Cerqueux^.-MauL 
•^  La  petite  Salée  (Gass.)  ;  -«  f.,  c**  de  la 
Plaine»  —  Le  lieu,  tenement  de  Tressailly 
1561  (Pr.  de  la  Rimoniére)  ;  —  t.,  c^  de  Som- 
loire, 

Salle-eat-llawarM*  —  V.  Salle-de- Vihiers. 

Salle-et-Cluipelle-Aiibry  (la),  canton  de 
Montrevault  (5  kil.  1/2),  arrond.  de  Gholet 
(26  kil.)  ;  ^  à  47  kU.  d*Angers.  —  La  gai- 
gnerie,  Véglise  de  la  Salle  1464  (Arch.  dn 
Lavoir).  —  La  paroisse  de  la  Salle-Aubry 
1497,  de  la  Salle  1498  (Arch.  da  Verger).  —  X<a 
Chapelle  et  Salle- Aubry  1602  (Arch.  da 
Doyenné  de  Jallais).  —  Sacella  Auberica  1614 
(Ib.).  —  St'Hilaire  de  Ut  Salle-Girard  1700 
circa  (Mss.  648).  —  La  Salle-Girard  1739  (Ter- 
rier de  la  BoUiére).  —  Paroisse  de  la  Salle- 
Girard  alias  Salle-et-Chapelle-Aubry  1758 
(Gare  de  St-Pierre-Maal.).  —  La  Salle  1800- 
1806  (Annuaires).  —  La  Salle- Aubry  1831- 
1877  (Annuaires.  Postes,  Budgets  et  Cirte  canto- 
nale). —  La  Salle-et-Chapelle-Aubry  1810- 
1830  (Annuaires),  1810-1877  (Recensements,  Etat- 
civil  et  Cachet  municipal).  —  Sur  un  haut  plateau 
(103-116  met.)  coupé  vers  N.-O.  par  une  vallée. 
--  Entre  Chaudron  (4  kil.),  le  Pin  CI  kil.  1/2) 
au  N.,  le  Pin  et  la  Poitevioiére  ^9  kil.)  à  l'E.,  la 
Polie  viniére  et  Beau  préau  (7  kil.)  au  S.,  Beau- 
préau  et  St-Pierre-Manlimart  (4  kil.)  à  TO. 

Un  chemin  vicinal  traversant  le  territoire  dans 
sa  plus  grande  longueur  (8  kil.  1/2),  relie  le 
bouig  vers  S.-E.  an  chemin  de  grande  communi- 
cation de  Beaupréau  an  Pin,  qui  entame  la 
pointe  extrême,  et  vers  N.-O.  à  la  route  départe- 
mentale de  Ghantoceaux  à  St-Lambert. 

Y  passe  le  miss,  de  Jousselin,  qui  coule  de 
l'E.  au  S.-O.,  reçoit  dès  l'entrée  à  gauche  le 
ruiss.  de  la  Hersonnière,  longe  le  bourg  de  la 
Chapelle-Aubry,  reçoit  à  gauche  le  ruiss.  de  la 
Bréchetière,  né  sur  la  c***,  et  se  recourbe  vers  N. 
pour  former  limite  entre  Beaupréau  et  St-Pierre- 
Manlimart. 

En  dépendent  le  bourg  de  la  Chapelle-Aubry 
(33  mais.,  37  mén.,  128  hab.),  et  les  ham.  de  la 
Vérooillère  (5  mais.,  20  hab.),  de  la  Bertioière 
(5  mais.,  19  hab.),  du  Plessis  (4  mais.,  37  hab.), 
de  la  GuiUonnière  (4  mais«,  23  hab.),  de  la  Mer- 
cerie ^3  mais.,  20  hab.),  de  la  Conté  (3  mais., 
12  hab.),  de  la  Beauté  (3  mais.,  21  bab.)i  de 
Foabrard  (3  mais.,  16  hab.),  la  chAt.  de  Barrot 
et  51  fermas  ou  écarts. 

OtuperficU  1 1,874  bact.  99  aras,  dont  SS  hacl. 


en  vignes,  25  hect.  en  bois,  dont  9  tu  ehitaifse- 
raies.  221  hect.  en  prés,  le  re^te  en  laboon. } 
comprisses  77  hect.  de  landes  d'il  y  a  40  us. 

Population  :  iOO  feux  en  1789.  —  708  hali. 
en  1821.  —  8i4  hab.  en  1831.  —  9<7  hàb  a 
1841.  —  933  hab.  en  1851.  —  95i  hab.  en  Ittl 

—  964  hab.  en  1866.  —  975  hab.  en  1871  > 
995  hab.  en  1876,  —  en  développement  npids 
et  constant  depuis  50  ans,  qui  Ta  accru  d'u 
tiers,  —  dont  205  hab.  au  bourg  prioeifal, 
56  mais.,  59  mén. 

Fabrique  de  cercles  ;  —  nombreux  méiien  pov 
Gholet;  —  une  tuilerie;  —  3  moulins  iesa  fv 
le  ruiss.  de  Jousselin  ;  —  1  moulin  i  vent 

Bureau  de  poste  et  Perception  deMontrennlt 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de  gar- 
çons, construite  en  1857.  —  L'Ecole  de  filUi 
est  à  la  Chapelle-Aubry,  bourg  secondaire,  for- 
mant le  centre  d'une  paroisse  supprimée  par 
ordonnance  épiscopale  du  20  février  1809,  reu- 
bile  par  ordonnance  nouvelle  du  27  février  1840. 

L'Eglise  de  la  Salle,  dédiée  à  St  HiUire  à» 
Poitiers  (succursale,  5  nivôse  an  XllI;,  en  na 
édifice  tout  moderne  et  sans  aucun  intérêt  d'art 
-~  Le  presbytère  ancien  a  été  restauré  en  18T1 

—  Le  cimetière  est  transféré  sur  le  chemin  d« 
Montrevault. 

M.  Tristan  Martin  a  trouvé  sur  le  territoire 
quatre  couteaux  en   silex,  et    cinq  haches  es 
pierre,   qu'il  a  données   au   Musée   d'Angers; 
M.  Lebenf,  deux  autres  haches  en  pierre  aot 
Carrouelles    et    au   Trou-des- Sarrasins.  —  La 
grande  voie  d'Angers,  venant  de  St-Qneniio,  pis- 
sait au  S.  de  la  Mercerie  et  dn  bourg  psr  les 
Rues-d'Audebault^  —  hameau  détruit,  qw  Cts- 
sini  appelle  Hault-Bault,  -^  au  N.  do  Plessis. 
et  franchissait  le  ruiss.  sur  le  Pont-Mary.  —  As- 
cun  renseignement  n'existe  sur  l'époque  de  U 
fondation  de  l'église  ou  de  la  paroisse,  qui  o'eM 
peut-être  pas  antérieure  au  xvi«  s.  £lle  est  men- 
tionnée an  XV*  s.  comme  annexe  de  la  Chapelle 
Aubry  et  ne  figure  pas  autrement  encore  as 
Pouillé  de  1783,  puisque  St  Martin,  qoi  est  l« 
patron  de  l'église  de  la  Chapelle,  est  indiqué 
comme  vocable  principal  des  deux  paroisses,  a^ 
sociées  sous  le  titre  commun  de  la  Salle-et-(3a' 
pelle- Aubry.  Dés  le  xvii*  s.  i  vrai  dire,  les  den 
n'en  font  qu'une,  dont  les  habilanu  célèbreat  al- 
ternativement leurs  piques  dans  l'une  ov  l'aoïR 
église.  —  Les  registres  de  la  paroisse  sont  de- 
tenus  à  la  cure  de  la  Chapelle-Aubry. 

Curés  :  Jean  Pignoys,  1465,  1467.  -  Jeao 
Gaseau,  1602,  1614.  ~  Jean  Bruart,  16»  - 
Mich.  Besnard,  1630.  —  Symphorien  Foureat, 
juin  1646,  1664.  —  René  de  Leloy,  norevbrt 
1671,  août  1674.  -^  Pierre  Cherbonnier,  feina 
1692,  décembre  1697.  —  Franc.  ChasUl^n. 
janvier  1713,  août  1732.  —  Pierre  Boulitrtau, 
juillet  1738,  juin  1740.  —  Laboureau  des  Brt 
tesches,  1746,  1758.  —  Gilly,  mai  1761  - 
Louis  de  Boume,  docteur  en  théologie,  neaire 
de  St-Pierre  d'Angers^  1771,  déporté  en  Etfsffa 
sur  la  Didon,  en  1792.  —  Brunet,  de  Us*/* 
élu  la  22  mai  1791,  refusa.  •»  Hotêord,  ^  << 
2  octobre  1791. 


6At 


-468  — 


SAL  . 


La  Salle  était  deveaue  dés  le  xvii*  s.  le  ceutre 
le  plus  important,  par  le  voisinage  sans  doute 
des  chAteaux.  — *«  Le  fief,  terre  et  seignenrie  de 
«  la  Salle-Aulbry  >  comprenait  une  maison  sei- 
gneuriale, futaies,  taillis,  garennes,  dans  la 
mouvance  du  Ménil-Bouteille,  et  appartenait  en 
1540  à  Jacques  Clérembault,  écnjer,  seigneur  en 
même  temps  de  la  seigneurie  de  la  Gi^urdoire 
dont  le  manoir  touchait  le  bourg.  Ce  dernier  fief 
est  ruiné  au  xviii"  s.  et  le  manoir  de  la  Salle- 
Aubry,  réduit  à  un  simple  bordage,  semble  un 
instant  avoir  échangé  son  nom  contre  celui  de 
la  Salle-Girard,  qu'il  ne  conserve  pas. 

La  paroisse  a  pour  seigneur  le  baron  de 
Bohardy,  plas  tard  le  comte  de  Montrevault,  par 
écbanga  des  honneurs  de  la  paroisse  du  Pin  avec 
le  seigneur  de  la  Jonsselioiëre.  ~  Elle  dépen- 
dait du  Doyenné  de  Jallais,  de  la  Sénéchaussée, 
de  TEIeciion.  des  Aides  d'Angers,  du  Grenier  à 
sel  de  Sl-Florent,  du  District  en  1788  de  Bean- 
préan,  en  1790  de  St-Florent.  Presque  tout 
eniièra  couverte  de  landes ,  elle  entretenait 
noe  «  manufacture  considérable  »  de  balais  de 
brayére,  —  et  une  petite  tuilerie.  Les  pauvres  y 
abondaient,  «  par  suile  de  la  disproportion  »,  ~ 
est-il  dit  en  1788,  —  «  entre  le  prix  du  travail  et 
«  le  prix  des  denrées.  » 

Maires  :  René  Poupard,  1789.  ~  Jean 
Lusson,  an  VllI.  ^  Jean  Lusson  fils,  Î7  avril 
18i2, 1831.  ~  Manceau,  1831,  dont  la  maison 
est  envahie  et  rançonnée  le  11  mai,  par  la  bande 
des  réfractaires  de  Sortant.  —  Clément  Gabory, 
1834. 1 1«  ^  septembre  1857.  —  René  Gallard, 
5  novembre  1857,  installé  le  29.  —  Gabory, 
1860.  —  Douezy,  1867.  —  Gabory,  1870.  — 
Poissonneau,  1876,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  106»  f.  8  >4  et  G  191.—  Notice  Mss. 
de  M.  Spal.  —  Mu.  988.  —  Pour  les  localilét,  Toir,  à  leur 
article,  la  Govrdoirt  Itnacrit  à  tort  à  la  Gourdaire]^  la 
CKapelU'Auàry,  Barrot,  la  Couperie,  It  Plêêsù,  ta 
Hoehe^Yételé^éU, 

SmUBmGiw^aw^  (la).  —  V.  la  Salle- Aubry. 

Salle-Pelnle  (la),  f.,  c"«  d'Angers  S.-O.  — 
En  est  sieur  n.  h.  Ant.  Lepelletier  1661. 

SaUesi  (tes),  vill.,  c»«  de  Brton.  —  L*hosiel 
et  appartenances  des  Salles  de  Brion  1576 
l^Cennif  de  Brion).  -^  La  maison  principale  for- 
mait l'ancien  domaine  de  la  seigneurie.  Le  prieur 
était  tenu  d'y  apporter  ses  redevances  à  Tous- 
saint, Noël  et  Pâques,  et  les  tenanciers  leurs  dîmes, 
qu'y  devait  recevoir  un  officier  du  seigneur, 
b'il  ne  s'y  trouvait,  ils  avaient  droit  d'en  disposer 
pour  les  pauvres.  —  Une  partie  des  caves  im- 
menses cn^usées  dans  le  tuffeau  servaient  dans 
ces  derniers  temps  à  des  champignonnières,  de- 
puis peu  supprimées;  «  c"*  de  St-Jean-deh-M., 
dans  le  village  et  près  l'ancienne  chapelle  de  St- 
Alman,  emplacement  du  manoir  de  la  chàtellenle 
de  ce  nom. 

SaUe-Verte  (la),  V.  Salvert;  >»  f.,  c"«  de 
DurtaL  —  En  est  sieur  René  Belol  1681  ;  -^  f., 
C»  de  la  Perrière  i  •-  f.,  c»«  de  Grez-Neuv.  ; 
—  m<»^  c*>«  de  Seiches,  la  dernière,  vers  N.,  du 
vill.  de  Hathefelon,  ancien  logis  avec  portail  du 
xv«  t.;  —  cl.,  c*«  de  Tiercé;  —  (la  Basse-), 
m»»  b.  et  f.,  c»«  de  Tiercé, 

m 


SalUoB  {Bernard- André' Jacques),  né  à 
Bangé  le  22  avril  1759,  avocat  en  Parlement  et  pre- 
mier huissier  en  1789  de  la  Chambre  des  Comptes 
de  Bretagne,  mort  à  Savenoiéres  le  3  juin  1841,  a 
publié  :  Poésies  dramatiques  et  fugitives  par 
M***.  Le  nom  ne  fait  rien  à  l'affaire  (Paris, 
Delaunay,  1810,  in-12).  Ce  volume  renferme  trois 
pièces,  VAdepte  Philosophe,  les  Femmes  du 
jour  ou  la  Philosophie  tenue  en  quenouille, 
les  Sonneurs  d'Amboise,  tragi-comédie  btir- 
lesque  ;  —  Sylla,  tragédie  en  cinq  actes,  en  vers 
(Paris,  1821,  in-8«),  non  représentée;  —  Ode  sur 
la  naissance  de  S.  A.  R.  le  prince  de  Bor» 
deaux ,  paraphrase  du  Psaume  XIX  : 
Sxaudiat  (Nantes,  1821,  in-8«  de  4  p.).  ~  L'aa- 
teur,  très- lié  avec  son  compatriote,  la  Mésan- 
gère,  y.  ce  nom,  envoyait  souvent  des  petits  vers 
au  Journal  de  Modes,  Son  théâtre,  s'il  eût  été 
imprimé  entièrement,  formerait  5  on  6  vol.  in-8*. 
Ses  Mss.  sont  restés  aux  mains  de  sa  petite-fille. 

SaUot  {Anne),  —  Y.  Jallot. 

Salmon  (  Urbain  -  Philippe  — >  et  non 
Pierre),  né  à  Beaufort,  —  et  non  à  Baagé,  —  le 
4  août  1768,  fils  de  Julien  S.,  maître  chirurgien, 
et  de  Marie  Bigot,  fut  reçu  docteur  en  la  Faculté 
de  médecine  d'Angers  le  26  juillet  1790.  Nommé 
le  17  novembre  1794  chirurgien  major  do  1*'  ba- 
taillon de  Volontaires,  il  fit  la  campagne  de  1792, 
puis  passa  à  l'armée  des  Alpes  et,  en  qualité  de 
médecin  ordinaire  à  l'armée  d'Italie,  séjourna  à 
l'hôpital  de  Pavie,  où  il  se  lia  avec  des  profes- 
seurs de  cette  célèbre  université,  puis  à  Plai« 
sancd,  à  Vérone,  à  Padoue,  où  il  publia  une 
Topographie  historique  et  médicale  de 
Padoue,  suivie  du  tableau  des  maladies 
observées  dans  les  hôpitaux  militaires  de 
cette  place  pendant  le  trimestre  de  messidor 
an  V  <1797,  in-8<>  de  68  p.,  avec  plan),  —  puis  à 
Rome  où  il  lut  à  l'Académie  physico-mathéma- 
tique un  Mémoire  de  basalte  volcanique,  tiré 
de  Borghetto  (Rome,  in-S*",  1800),  —  de  nou- 
veau à  Vérone,  où  il  fit  imprimer  une  Lettre  sur 
la  nature  des  monts  Euganéens  et  la  théorie 
des  laves  compactes  (in-8«,  1801).  Vers  cette 
époque  il  fut  nommé  à  la  direction  du  grand 
hôpital  d'Alexandrie  et  passa  en  1804  médecin  prin- 
cipal du  camp  d'Utrecht.  —  Tout  a  coup  pris  de 
sombres  pensées,  il  se  crut  entouré  d'ennemis 
imaginaires  et  dans  an  accès  se  tua  le  4  janvier 
1805.  —  Il  laissait  en  Mss.  un  recueil  d'068er- 
vations  cliniques  et  des  souvenirs  anecdotiques 
sur  les  médecins  et  savants  qu'il  avait  rencontrés 
en  Italie. 

Bévue  Philoeophique,  janner  1807.  art.  de  Desgeoeltei. 
—  Quérard,  fronce  Litt.,  t.  IX,  p.  420.  —  Deaais,  Notre^ 
Dame  de  Beaufort,  p.  SIS. 

SsilmoB  dn  SalaC-Esprlt  (.....)»  prêtre» 
chapelain  de  Sl-Pierre  de  Saumur,  est  cité  par 
Grandet,  Vie  d^un  Solitaire,  1699,  p.  114» 
comme  possédant  une  bibliothèque  remarquabUi 

Salmonnerie  (la),  f.,  c"«  de  Mélay. 

SalmoBiilère  (la),  f.,  c««  de  Champignii 
«  Ane.  domaine  du  prieuré,  vendu  nat^  li 
21  avril  1791  ;  »  bam.^  c"«  de  Cheviré-le-Ii,  \ 
mm  L,  c"«  de  Contigné;  »  bam.|  c"«  du  Fuiletf 

80 


SAL 


—  4fl6  — 


SAL 


incendié  pendant  la  guerre  et  vendu  nat*  en 
l'an  Yll  sar  la  veove  Ponlpiqaet  ;  ^  donne  son 
nom  à  partie  da  miss,  da  Petit-Breoil  ;  -■  f..  c"* 
de  St'Laurent-du'Mot,  —  Appart.  en  li58  à 
Jean  Roppion,  qui  le  releTait  de  la  Prévôté  de 
St-Florent,  plus  tard  dépendait  du  bénéfice  de 
Ste-Croix  de  St-Florent- le- Vieil  et  fut  vendue  na;^ 
le  18  brumaire  an  V  ;  —  f.,  c»*  de  Vem. 

Smlomkon,  compagnon  de  Robert  d'Arbrissel, 
après  avoir  demeuré  quelque  temps  avec  lui  dans 
la  forêt  de  Craon,  le  quitta  pour  la  prédication. 
Il  avait  déjà  fonde  de  nombreux  refuges  de  femmes 
dans  ces  solitudes  et  devait  être  avancé  en  âge 
quand  il  vint  s'établir,  vers  1106,  avec  une  troupe 
nouvelle  dans  la  forôt  de  Nyoiseau,  Y.  ce  mot, 
La  piété  du  seigneur  du  pays  lui  prêta  aide  pour 
la  fondation  d'une  abbaye,  émule  de  Fontevraud, 
dont  la  première  pierre  fut  posée  par  l'évêque 
Raynaud  de  Martigné  le  18  avril  1109.  —  il  y 
mourut  le  23  novembre  vers  1140,  et  non  1120, 
comme  le  dit  Pavillon. 

Jtevue  d'AfUùti,  1852,  p.  71M5.  —  D.  Cbamard.  t.  Il, 

6. 121  •  196.  -  D.  Hoau.,  XIII.  1544.  —  Rofw.  p.  226.  ~ 
.  PioUn,  Hist,  de  VEgl.  du  Mans,  t.  II.  p  355  et  387.  — 
PaviUon,  But.  de  Fontev.,  p.  44, 45,  47,  391,  40i,  543. 

SaloinoB  (Jean),  dit  Florimont  ou  Mont- 
flory,  angevin,  est  connu  par  un  curieu\  petit 
livret  qui  a  pour  titre  ;  Epiatre  familière  de 
prier  Dieu.  Aultre  epiatre  d^aimer  chrea- 
tienement.  Item  briefve  doctrine  pour  deue- 
ment  eacripre  aelon  la  propriété  du  langaige 
francoia  (in-12  de  15  feuillets,  s.  I.  n.  d.)-  Les 
épltres,  sortes  d'bomélies  dévotes,  sont  adressées 
à  sa  «  chère  seur  Camomille  »,  et  l'auteur  ne  s'y 
désigne  que  de  ses  deux  surnoms.  Il  prend  au  con- 
traire son  vrai  nom  en  tète  de  la  dédicace  en 
vers  de  sa  Briève  doctrine  à  Jacques  Tbiboust, 
seigneur  de  Quantilly,  cbez  qui  il  parait  avoir 
demeuré  peut-être  comme  précepteur.  A  la  fin  se 
trouve  la  date  1533.  L'opuscule  ne  comprend 
que  3  pages  1/2.  On  le  trouve  accru  des  deux 
tiers  et  réimprimé  la  même  année  i  la  suite  du 
Miroir  de  l'âme  péchereaae,  et  de  nouveau 
dans  l'édition  du  même  livre  de  1538  (Lyon,  Le 
Prince,  petit  in-8<>).  On  n'irait  pas  chercher  là  cet 
Elirait  des  reigles  et  6guret 
Qui  moult  fenreot  à  Tari  dea  escriptures. 

L'originalité  du  livre  est  de  fixer  l'usage  des 
Apostrophes,  de  l'accent  aigu,  de  la  cédille.  Il 
traite  aussi  de  la  sinalèpbe,  de  l'apocope,  des 
majuscules.  —  Une  copie  incomplète  en  existe  à 
la  Bibliolh.  de  Bourges,  signée  par  Jacq.  Thiboust. 

Fr.  Wey,  Bullrt.  du  Comité  de  la  Langue,  1855-1866, 
1. 111.  p.  437.  —  Bnmet.  Manuel,  I.  III.  p.  1413-1414. 

telael«re  (la),  m»»  b.,  c»«de  Tiercé. 

Salot-de-la-Bonne-Dame  (le),  chemin,  6"* 
de  St-Juat'aur-Dioe ,  qui  part  du  pâtis  de 
Molay,  traverse  le  chemin  de  Méron  au  Logné  et 
aboutit  au  chemin  du  Logné;  ^  1.500 met. 

Salat»I!Volre*Dame  (le),  terroir,  c»*  de 
Forgea, 

Salvert,  V.  Salle-Verte;  —  m»»,  c»«  û'Au- 
teree,  donnée  à  la  fabrique  par  Macé  Lepage  le 
5  octobre  1589  pour  la  fondation  de  la  chapelle 
St- Jacques  et  vendue  nat^  le  19  mai  1791  ;  m 
ham.,  «••  de  Chàteauneuf,   —  Lea  Saherê 


(Cass.);  a  e*«  de  Cheffea,  anc.  bois  uillii. 
appart  au  prieuré;  «b  vill.,  c"*  de  Clefs;  « 
m«".  c"«  de  Dampierre,  dans  le  haneaa  de 
Chain tre  et  qui  dépendait  du  domaine  des  On- 
toriens  de  Saumur.  —  En  est  sieur  Clasiie  de 
Collassean,  mari  de  Catherine  Drooet,  16S;  - 
Isaac  de  Poire  1,  mari  de  Harie-Diaoe  HtuA 
1708;  =  c"«  de  Fontaine-Milon.  —  Anc  n^ 
noble  relevant  du  Foogeray.  En  est  steor  Nu 
Maillard  1573,  Fr.-Al.  Poisson  de  la  FAOtnère. 
chevalier,  mari  d'Aimée-Antoinette  de  Roje  <k 
Charost  1775;  —  f.,  c"*  de  Jumelés;  -  f. 
c"«  de  Montjean. 

Salvert,  château,  c«*  de  Neuillé.  —  En  H 
sieur  Pierre  Petit  1524, 1531.  Charles  PetU  1606. 
mort  en  1631,  —  Charles  de  Savonnières,  à±- 
valier,  1660,  mort  le  12  février  1675;  -  u 
fille  Louise  épouse  le  25  du  même  mois  Geori^r 
Hubert  de  Saint-Hubert;  ^  René  Lejumeao  ITIT, 
1734,  Jean-Fr.  Gaultier  de  Bmlon  ITW.  qa 
y  réside  avec  sa  femme  Rose-Renée-Loiu>e  ù 
jumeau  ;  —  CI.-Gabnelle  Lejumeau,  qui  tpr^x 
le  25  janvier  1791  Jos. -Charles  Leroux.  a(i 
laine  au  régiment  d'Aquitaine.  —  L'babiutKK. 
a  été  reconstruite  en  1862  sur  les  fondeisai^ 
de  l'ancien  manoir  (archit.  Couet),  —  en  f  «nb 
d'équerrc,  la  façade  principale  vers  S.-E  pur- 
tée  sur  une  colonnade  formant  galerie  oo^erte, 
avec  petit  pavillon  central  en  avancemeot  e(  u 
gros  pavillon  d'angle,  l'un  et  l'autre  flanqoè  > 
petits  tourillons  crénelés,  façon  moyeo-i^e  r- 
maotique,  avec  clochetons  et  couroDDcme&t  a 
fonte  et  riches  balcons.  La  façade  S.-O.  f-jn 
les  écusaons  des  propriétaires,  M.  LepeIkDfr  •>* 
Glatigny,  d^azur  à  la  bande  d'argent  chargét 

d'un  croissant   de   accompagnée  à 

3  étoilea  d'argent,  et  M"«  Lepelletier,  iié0  L^ 
roux,  gironné  d'argent  et  de  aahle  de  8  pika 

Salvert,  m«»  i  vent,  c««  de  St'PhUhfTt- 
en-M.  ;  a-  f. ,  c»«  de  Sceaux.  —  Le  litu,  à> 
maine,  féage  de  Sallevert  1457.  —  Unt  *lu^^ 
aon  couverte  d'ardoiae  du  lieu  et  met  à 
Sallevert  avec  une  grange  où  eat  le  pre»"' 
et  une  loge  couverte  de  genetx,  enstmhU  's 
jardina  et  eatragea  1550  (H  St-Serge,  Pr  4 
Sceaux,  I,  f.  554  et  555).  —  Ancien  domaiw.  ^ 
levant  du  prieuré  de  Sceaux  et  appart.  en  iiTi 
Geffeline  Durocher,  en  1550  à  Ant.  Scollu.« 
1602  à  Abraham  et  Rachel  de  Scolbn,  eo  1S>< 
Jacquine  Rousseau,  en  1693  à  Jeanne  Unttr 
-■  ham.,  c"»  de  Vemantea;  —  usine,  c  * 
Villedieu, 

Salvert  {Charlea  de  Ris,  dit)  éuit.  »  > 
moignage  de  Brunean  de  Tartifume,  AQftt^lill^ 
couvent  d'Angers  avec  Jean  de  TEspine  et  i<4 
le  froc  sans  doute  quelques  mois  avant  loi.  -i 
dès  1559  on  le  trouve  envoyé  par  le  (k>o»t>L.i 
de  Tours  pour  fonder  l'église  réformée  do  li' 
Forcé  de  quitter  la  place  après  une  ém^ot»  ^ 
catholiques,  il  était  a  Angers  en  octobre  i^  ** 
figurait  avec  les  siens  dans  la  fameuse  JcurnM 
dea  mouchoira,  V.  t.  I,  p.  39.  —  Lon  <»«  *■ 
reprise  du  château  par  PuygaiUard  (6  oui  1361 
il  gagna  la  baise  ville  et  s'éebapp«ii>  *7** 
sauté  du  haut  dei  mars  entre  le  portail  Lyenfi' 


San 


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SAN 


ei  U  tour,  qui  depuis,  dit- on,  garda  sod  nom, 
quand  il  fut  tué  sur  le  rebord  des  fossés.— Ménage, 
qui  raconte  ainsi  sa  mort,  comme  tous  les  chro- 
niqueurs angevins,  se  rectifie  ailleurs  et  indique 
que  SalTert  n'aurait  été  tué  que  «  quelques  jours 
«  après  par  les  catholiques  ».  Mais  il  se  trompe 
ici  ;  car  Louvet  décrit,  dès  le  mercredi  7  mai,  son 
enterrement  dans  le  cimetière  des  pauvres,  où 
Iiarent  assister  900  huguenots,  tout  joyeux  d'une 
trêve  trompeuse. 

Bma.  de  Tart.,  Philand.  Mw.  87  y,  1 46.  —  Htret, 
Antiç.  d'An;.,  p.  itf.  —  Roger,  HUL  d*Anj.t  p.  485.  -~ 
Louvet,  duu  la  Bev,  itAnj.,  1854,  t.  I,  p.  Si58  et  864.  ~ 
Ménage,  Vie  dé  Pierre  Ayr,,  p.  416  et  507.  —  Haag« 
France  prùtettante^  IX,  134. 

Saman  (A.),  avocat  d'Angers,  signe  un  dis- 
tique latin  dans  le  livre,  p.  31,  Su,r  la  prise  de 
la  Rochelle,  V.  Héard. 

(la),  f.,  c»«  de  Cholet. 
(les),  f.,  c»«  de  Chênehutte'leB'T. 
{Reni),  docteur-médecin,  Angers, 
reçu  le  20  décembre  1623,  mari  de  Marguerite 
Ferrand,  1684,  meurt  de  contagion  le  jour  de 
TAscension  1640  et  sa  femme  le  8  mai. 

Saneéf  c<>*  d'Angers,  en  Pierre-Lise,  — 
Feodum  de  banceio  1805  (H.-D.  B  82,  f.  2).  — 
Ane.  fief  et  maison  noble  donné  en  1205  à  THôtel- 
Dieu  d'Angers.  ~  Les  deux  grandes  routes  le 
délimitaient  en  le  séparant  d'antres  fiefs. 

SaaeéfChât.,  f.  et  m'"  à  eau,  c"*  de  SainU 
Martin-d^Arcét  sur  les  confins  extrêmes  de  la 
c*^*  de  MontpoUin.  Le  bourg  tout  entier,  sauf 
la  mairie  et  l'église,  dépend  du  domaine,  avec 
des  bois,  s'étendant  vers  TE.  jusqu'à  la  route  de 
la  Flèche,  qu'y  relie  une  longue  e(  large  avenue. 
L'habitation  comprend  une  réunion  de  construc- 
tions, zvii-xviii*  s,,  disposées  en  équeire,  avec 
vastes   douves,  en  partie  encore  pleines  d'eau, 
que  traversent  vers  l'E.  et  vers  l'O.  deux  arches 
de  pierre;  ^  plus  loin  vers  l'O.   une  seconde 
arche  est  Jetée  sur  le  ruisseau.  La  terre  appar- 
tient depuis  au  moins  les  dernières  années  du 
zvi*  s.  ft  la  famille  Ridouet,  dont  un  membre, 
Jacq.  Ridouet  de  Sancé,  est  auteur  d'un  dialogue 
allégorique,  La  Folie  et  VAmour,   imprimé, 
dit-on.  —  Elle  fut  acquise  vers  1808  par  Nie- 
Ambroise  Rioto,  mari  de  Glotilde'Busson;  —  au- 
jourd'hui à  M.  Maugars-Rioto. 

Saneé  (le  Petit-),  f.,  c"«  du  VieiUBaugé. 
—  En  est  sieur  n.  h.  Phil.  Dissaudeau  1647. 

Smneiow^  ->  Y.  Cenaion, 

SmÊêdfic  Oa).  —  V.  Cendrie. 

Sanylsuieerle  (la),  ham.,  c"«  de  Mou- 
liherne, 

San^lerle  (la)»  ham.,  c"«  de  la  Comuaille, 

Sangsaerie  (la),  cl.,  c»"  de  St-Georgea-du- 
JPuy  de-la-G,  ;  —  f,  c"«  de  St-Pierre-Maul 

San^aése  (la),  f.,  c*"*  de  Geaté;  —  donne 
son  nom  à  la  rivière»  née  sur  la  limite  de  Villedieu 
et  de  la  Renaudière,  aux  landes  de  la  Croix-au- 
Chat,  sous  le  nom  de  ruiss.  de  la  Maillardière,  qui 
traverse  i'éung  de  hk  TLévinière,  dans  les  fossés 
du  Plessis,  passe  à  l'O.  et  près  du  bourg  de 
Geste,  et  décrivant  vers  N*  un  cercle,  sépare,  à 
partir  do  confluent  du  miss,  de  Yerreti  Geste  de 
U  Cbaawftiro,  puis  do  YaUeti  puis  Yallet  de 


Tilliers,  quitte  la  c««  de  Tilliers  au  lieu  dit  le 
Coin  pour  pénétrer  dans  la  Loire-Inférieure  au 
Moulin-RoIIet  et  se  jeter  dans  la  Sèvre  au  S.  du 
Pallet.  —  Elle  formait  la  limite  ancienne  de  la  Bre- 
tagne et  de  l'Anjou.  Ses  affluents  sont,  —  i  droite 
en  Geste,  les  ruiss.  de  la  Ponillerie,  de  TAunay- 
Barbot,  de  Yerret  ;  —  à  gauche,  de  la  Fourtière, 
de  la  Musse,  de  la  Planche -Branger. 

Saasonnerie  (la),  f.,  c»«  des  AlleiLda;  — 
cl,  c"*  de  Charcé;  —  f.,  c»«  de  St-Ellier. 

SansonalAre  0*).  f-,  c"«  d'Auverae,  — 
Ane.  maison  noble  appart.  à  la  famille  de  Cro- 
chard,  1614-1790.  Charles-Franç.  de  Cr.  y  meurt, 
âgé  de  70  ans,  le  6  mars  1748;  —  f.,  c»*  de 
Landemont. 

Sansonniére  (la),  ham.,  c»«  de  St-Georgeê- 
dea-Sept'V.  —  La  maison  et  appartenances 
de  Ut  Sensonnière  1540  (C  105,  f.  189).  —  Ane. 
fief  et  seigneurie,  dans  la  mouvance  de  Trêves, 
avec  maison  noble,  chapelle,  futaies,  taillis, 
triple  jardin,  droit  de  haute,  moyenne  et  bass« 
justice,  de  garenne  et  fuie,  de  pierre  tombale 
dans  le  chœur  au  ras  du  carreau  et  de  banc 
sous  le  lutrin.  —  En  est  sieur  n.  h.  Guill.  Fiory 
1416,  Guill.  de  Lesperonnière  1529,  R^ée  de 
Lesperonnière,  veuve  de  Charles  de  L.,  1636, 
Henri  de  L.  1677,  de  qui  hérite  en  1722  Gharies 
de  Ligondais.  La  terre,  dont  dépendaient  les  mou- 
lins à  eau  de  la  Couture  et  de  Moquesouris  et  le 
moulin  à  vent  de  la  Lussière,  fut  acquise  le 
21  juillet  1732  par  M.  Romain  du  Perray  et 
appartenait  en  1753  au  chanoine  Urbain-Elie 
Cassin,  Y.  ce  nom.  Elle  revint  par  héritage  à  son 
neveu,  René-Marie  Romain,  l'ancien  maire  d'An- 
gers, et  à  sa  nièce,  Marie-Anne  Romain.  Le 
domaine  et  le  logis  ont  été  acquis  par  la  com- 
mune de  St-Georges  pour  y  installer  la  mairie, 
les  deux  écoles  et  la  société  d'agrément. 

Arch.  df  M.-el-L.  C  105,  f.  180;  E  1838.  -  Affichée  du 
6  janvier  1784.  —  Arch.  comm.  Kl.-C. 

Sansoanlére  (la),  ham.,  c»«  de  Thouarcé, 

—  La  S.  autrement  la  Hardière  et  Failles 
1539  (G  105,  f.  382).  -^  Ancien  fief  avec  maison 
noble  relevant  de  Thouarcé.  —  En  est  sieur 
Jean  de  Yilleneuve  1462.  1495,  Guérin  Abra- 
ham 1539,  Ch.  Petit  1573,  Pierre  P.  1664,  Claude 
Aménart  1670,  par  sa  femme  Jeanne  d'Escou- 
blant.  Franc,  des  Romans  1704,  1711,  Claude 
Amoureuse  1739,  dont  la  fille  Louise-Claude 
épouse  le  12  mai  Ch.-Fr.-Aug.  Grimaudet,  qui  y 
vient  résider  et  y  meurt  le  10  décembre  1764  et 
sa  veuve  le  16  novembre  1782,  Agée  de  80  ans; 

—  Manrice-Marie-Franç.  Yolaige  en  1786,  1791. 

—  L'habitation,  emportée  par  une  inondation 
vers  1770,  fut  reconstruite  bientôt  après  un  peu 
plus  à  l'écart  du  inisseau. 

SansoniiI«re  (la  Petite-),  /.,  c"  à*Auver$e* 

SaasoBaières  (les),  f.,  c"»  du  VieiUBaugé. 

Saaté  (la),  f.,  c~  d'Angers  N.-O.,  dont  le 
nom  rappelle  l'ancien  Sanitat  établi  par  la  ville 
en  temps  de  peste* 

Sanzay,  m»»,  c»«  de  MontreuiUB.,  dans  ]« 
viU.  de  U  Salle.  -*  Le  fief,  terre  et  seigneurie 
de  S,  1533.  —  La  maisonnoble,  fieft  terre  et 
êeigneurie  de  la  Salle  de  S»  1597«  -«  L'hosiel 


SÀP 


-  i6à  - 


SAR 


êéignturial  tt  maiBon  noble  du  Petit-S,,  ais 
au  lieu  de  la  Salle  160^.  —  Jacq.  da  Plantis  et 
René  de  Sanzay,  seigneurs  da  fief,  le  cédèrent 
en  1533,  comme  garantie  d'one  rente,  à  la  fa- 
brique du  Pny-Notre-Dame,  sur  qai  Louis  le 
Bigot,  seigneur  de  la  Salle,  acquéreur  d(*s  droits 
du  comte  de  Sanzay,  obtint  arrêt  le  16  juillet 
1605  qui  l'autorisa  à  rembourser  la  rente  et  à 
retirer  la  (erre  (Titras  du  chat,  de  la  Salle). 

Sanzay»  f.,  c°*  de  St-Laurent  du-M. ,  vendue 
par  Paul  et  Pierre  Benjamin  de  la  Brunetiëre  le 
4  mai  1618  à  Claude  Delahaie,  marchand;  — 
f.,  c"«  de  Saint'Macaire-du-Bois.  —  Senzai 
1118-1140  (Cart.  St-Nic,  p.  831).  —  Sanziacus 
1138  (1«'  Cartul.  Sl-Seige,  p.  12G).  —  En  est 
sieur  René-Luc  Gibot  de  Môuliovieux  par  acquêt 
judiciaire  du  23  mars  1719.  —  V.  Chanzi  et 
Sauzay. 

Sanzlers,  village,  c"«»  du  Puy-N  -Dame 
et  de  Vaudelenay.  —  Ad  Sanseros  1080-1096 
(St-Nic,  Monlr.- Bellay.  I.  I).  —  L'hostel  et 
maison  noble  de  S.  autrement  appelle  la 
Touche  1539  (C  106,  f.  422;.  —  Cenzicr«  1616, 
Cencières  1651  (Ei.-C.).  —  Ane.  fief  et  seigneu- 
rie relevant  de  la  Porte  et  dont  est  sieur  Charles 
Deshommes  1539,  n.  h.  Jacq.  Barenger,  écuyer, 
1649,  Ant.-Joach.  de  Pflit-Jean  1668.  -  Dans 
un  terrain  dit  Sousla-Ville  il  a  été  trouvé  des 
traces  de  constructions  romaines. 

Sap  (le),  c»«  de  St-Crépin.  —  Ane.  fief  avec 
manoir  noble,  dont  le  nom  même  a  disparu.  — 
En  est  sieur  n.  h.  Franc.  Dolbcau  1509,  Louis  de 
Cierzay,  par  sa  femme  Marie  Dolbean,  1539, 
Alex,  du  Cazean  1547,  Louis  de  Villeneuve  du  C. 
1676,  Ct.  Fr.  Vill.  du  C.  1741 ,  Louis  de  Gibot 
1774. 

Saplnand  de  Bols-Hnguet  (Jean-René- 
ProBper-Félicité  de),  né  à  Morlagne  (Vendée), 
lé  14  décembre  1766,  fils  de  Jean-Félix-Prosper 
de  S.  de  B.  et  de  dame  Jeanne- Ambroiso -Michel 
Talour  de  la  Cartrie,  marié  le  28  mars  1791.  à  la 
Cbapelle-d'Aligné,  avec  Françoise-Michelle-Flore 
Richard  de  Beauchamp,  chevalier  de  St-Louis  du 
17  janvier  1815,  —  meurt  à  Angers  le  26  juin  1844, 
flgé  de  77  ans.  Il  a  publié  les  Mémoirea  de 
M««  de  Sapinaud  [sa  mère]  sur  la  Vendée, 
suivis  de  Notices  sur  les  généraux  ven- 
déens et  d'un  voyage  dans  la  Vendée  (Paris, 
1823,  in-12  et  in-8o,  3*  édition.  1834,  in-12).  ré- 
imprimés en  1877  par  M.  de  Lescure,  t.  XXI  de 
la  Biblioth.  des  Mém.  sur  le  X  VIII*  s.  (Pa< 
ris,  Didot,  in-12).  On  lui  doit  de  plus  Les 
Psaumes,  traduits  en  vers  français  et  dédiés 
&  la  duchesse  d'AngouIôme  (Paris,  1818,  2  vol. 
in-18,  et  5«  édil..  Paris,  1836.  in-12}  ;  —  Elégie 
sur  la  mort  du  duc  de  Derry  (Le  Mans,  18i0. 
in-4«  de  16  p.);  —  Elégies  vendéennes,  dé- 
diées à  M"**  la  marquise  de  La  Rocbejacquelein 
(ln-8«.  1820,  de  52  p  ),  réimprimées  sou.s  le  titre 
de  Elégies  vendéennes  et  Poésies  diverses 
(Paris,  1824,  in-S*)  ;  —  Le  Cimetière  et  le 
Printemps  de  Gray,  trad.  en  vers  français  (Pa- 
lis, 1822,  in -8»  do  32  p  );  —  Heures  nouvelles 
(Angers.  Chileau,  1835.  in-8«  de  10  f.  1/i)  ;  ^ 
L'Imitation  de  Jésus-Christ ^  traduite  en  vers 


français  (Angers,  Gosnier,  1838.  in-lêde  11  f  \_\ 
Un  compte-rendu  eu  est  donné  par  le  Journal 
de  Maine-et-Loire  du  11  novembre  183t;  - 
L'Ermite,  traduction  libre  de  Tanglaii.  d«dia 
à  H°>«  Salmon  (in-8«  de  12  p.,  s.  1  n.  d  ). 

Sapinière  (la),  f.,  c''*  de  Soueelles. 

SapInlère-de-Jaiesne  (la) ,  cl. ,  c*«  de 
Vemantes. 

Sapins  (les),  cl.,  c^*  de  Brainsur-All,^ 
gQOB  de  garde,  c"*  de  Or  ton  ;  —  non  loio,  sepi:: 
par  un  fossé,  s'élève  un  petit  pairilton. 

Sarandlères  (les),  vign.,  C^'du Puy-S-D 

—  Il  y  existe  une  cave  en  ruine,  ayant  aa  ceo'jc 
une  rotonde,  éclairée  vers  TE.  par  on  Ur^  «oo- 
pirail,  avec  cinq  petites  galeries  ogivales  eoiailkti 
dans  le  tuffeau.  Deux  avenues  y  abooùss^Dt,  doot 
une  conduit  dans  quatre  galeries  sonlernioM. 
qui  paraissent  avoir  été  habitées,  Répert,  arch.. 
1863,  p.  35. 

Sarazln  (.. .)t  sculpteor,  est  raoleor,  comBf 
l'atteste  le  dessin  original  signé,  qu'en  poâsé'JÀi' 
Tarchitecte  Joyau,  de  la  curieuse  statue  de  Psi- 
charic  possédée  par  le  Musée  d'Angers. 

Sarbonslère  (la),  f.,  c»«  de  la  Séguinim 

—  La  Cerbaudière  (Cass.).  —  La  Farbou- 
sière,  par  erreur,  ci-dessus,  t.  II,  p.  133. 

Sareelierle  (la),  t.,  c*"*  de  St-EUier,  te- 
maine  d'une  chapellenie  de  ce  nom,  veodo  diT 
le  30  mars  1791. 

Sarcené  (de),  avocat  aa  Présidial  à'knint. 
«  un  des  doctes  hommes  de  son  temps  >,  diiB. 
ger,  p.  493,  avait  composé  les  inscriptions  mi^ 
sur  la  pyramide  du  pont  des  Treilles  en  1^3 

SarclMis.  —  V.  Coutures. 

Saw>eofmg9Êmm  —  V.  les  CerqueuX'S.-Pa*^ 

Sardinerie  (la),  bam.  de  Parce. 

Sarlo^e*  m'"  à  vent,  c"«  de  Pouanc^.  -  ^ 
moulin  des  S.  (Cass.). 

Sarnlaens*  domaine  donné  vers  985-l(M)9  • 
l'abbaye  St-Florent,  Liv.  N.,  f.  16  et  0.  Hayi)^* 
f.  47  vo.  C'est  Cerné,  V.  1. 1.  p.  564,  où  j'ai  ^^' 
cette  indication. 

Saw^nueittSÈ,  —  V.  Cernusson, 

Sarra  {Jérôme),  sieur  de  la  Botte.  d«  - 
1626  ou  1627  d'une  bonne  famille  d'Angers,  r  ^ 
été  tonsuré  dés  sa  jeunesse  et  scandalisait  U  y-  ' 
de  ses  desordres,  passant  sa  vie  dans  les  tii;*  • 
ou  dans  tes  rues,  le  verre  ou  l'épée  eo  oi'. 
toujours  prêt  à  boire  et  à  battre  et  tout  cnbL'  c 
blessures  reçues  dans  des  duels  insensés,  l»  t  -' 
ayant  tué  son  adversaire  (1665),  il  fut  pris  J'c^^ 
et  de  repentir.  Il  s'en  alla  trouver  le  direcu'Qr  .:i 
Séminaire ,  obtint  de  reprendre  la  soutaoe  *> 
après  trois  années  de  pénitence  et  d'orai>ob  -^ 
une  pettle  maison  près  l'Eviére,  fut  adois  i  « 
prêtrise  et  nommé  curé  d'Andrésé  (i67u  - 
résigna  au  bout  de  quinie  ans,  pour  «^  rror- 
malade  à  Angers,  où  il  mourut  le  11  ai  ni  1'^ 
Agé  de  75  ans. 

Grandet,  Afémoire»  Mst.  ■«  Séaiiuife  d'AofMt  * 
Trefvaux,  t.  Il,  p.  153.  —  Note  Mu.  da  P.  Lclaix« 

Sarrasin*  «  généralissime  des  armt-fi  ci*Jf 
<  liques  et   royales  en   la  province  d'Arjoa  * 
tenait  son  quartier  général  en  l'an  II  dani  li  f^*^  | 
d'Ombrée.  Le  10  fruciidor.  à  la  tdte  d'me  bu  > 


SAR 


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SAR 


de  pins  de  900  hommes,  il  s*empara  de  vive  force 
dtf  Combrée  et  parcourut  le  oaulon  de  Pouancé  ; 
mais  poursuivi  par  Decaen  et  atteint  le  14  à  St- 
Micbel-du-Bois,  il  y  fut  défait  et  tué  avec  50  des 
siens.  Sa  correspondance,  tombée  tout  entière 
aui  mains  des  républicains ,  démontrait  qu'à 
cette  date  les  Chouans  passaient  et  repassaient  la 
Loire  à  volonté.  V.  ci-dessus,  p.  434. 
Banc«lin,  Compte-rendu,  p.  44.  — Bardou,  Précis. 

Sarraaililiére  (la),  f.,  c"*  de  Chalonnea- 
sur 'Loire;  =»  f.,  c"*  de  la  Poitevinière. 

Sarrasin  (Renée),  abbesse  du  Ronceray, 
le  â1  avril  1493,  morte  le  10  mai  1499.  La 
dalle  de  sa  tombe  est  recueillie  dans  la  nef  de 
Téglise  de  la  Trinité  et  porte  l'épi  tapbe  de  la 
c  noble  et  vertueuse  dame,  saiga  abbesse  sans 
«  vice  ou  blasme  >.  Y.  Répert.  arch.,  1861, 
p.  187  et  1867,  p.  145. 

Sarré,  vill.,  c"«  de  Gennes.  —  Dodo  de 
Sarriaco  1080-1095  (Carlul.  St-Nic,  p.  144).  — 
Dodo  de  Sarria  1081-1105  (Gartul.  St-Aubin, 
f.  62).  —  Sarre,  Petrus  de  Sarre  1130  (H  Lo- 
chereaux,  I.  f.  3).  —  Odo  de  Sarre  1152-1177 
(G  449,   f.  4).  —  Décima  apud  Serre  1273 
(G  735).  —  Deux  fiefs  du  nom  existaient  sur  la 
paroisse  de  Saint-Vétérin.   —  L'un  relevant  de 
Trêves  et  voisin  de  la  Gennevraie,  avec  petite 
chapelle  dédiée  à  saint  Jean,  encore  existante 
entre  les  deux  groupes,  et  cimetière  où  le  chape- 
lain de  la  Gennevraie  et  le  curé  de  St-Vétérin 
font  fréquemment  des  inhumations  au  xviii*  s.  ; 
—  en  est  sieur  Amanry  du  Gué  1416,  Mathurin 
da  Gué  1560,  René  Juette  1607,  Jean  de  Hillerin 
1619,  1666,  Pierre  de  Hillerin  1678,  Henriette  de 
Bonchamps  de  Maurepart,  qui  en  cède  un  tiers 
eo  1722  au  seigneur  de  la  Gennevraie.  Le  reste 
fut  réuni  au  même  fief  le  6  décembre  1738  par 
acquêt  sur  Louis-César  Budan,  mari  de  Julienne 
de  Bonchamps.  —  L'autre,  relevant  de  Linières 
en  Brigné,  appartenait  à- Guy  de  Boarnan  1541, 
Pierre  des  Durans.  mari  d'Ambroise  do  Bournan, 
1553,  Louis  de  Maillé  de  la  Tour-Landry  1666, 
Charles  Poisson  1691,  Jean-Auguste  Poisson  de 
Montaigu  1777. 

Sarrean,  vill. ,  c^^  de  Gennea.  —  PaganuB 
de  Sarreau  1207  (G  452).  —  Ane.  fief  et  sei- 
gneurie relevant  d'Argenton-de-Gennes.  —  En  est 
sieur  Séb.  Rousseau,  de  qui  l'acquièrent  le 
17  janvier  1634  Raoul  et  René  Charette,  conseiller 
da  roi,  Catherine  Frémon,  veuve  de  Guill.  Pis- 
sonnet  de  Bellefonds,  1703,  Elisab.  de  Laurons, 
femme  de  Joseph  de  Maury  d'Ayrons,  1783.  — 11  y 
existait  dès  au  moins  le  xvii*  s.,  comme  aujour- 
d'hui, un  moulin  dit  le  Moulin-Blanc. 
Sarriale  (la),  f.,  c°«  de  Marigné. 
Sarrigné*  canton  N.-E.  et  arrond.  d'Angers 
ris  kil.).  —  Sarrigneium  1200  circa  (H  Savi- 
gny.  ch.  or.  4).  1264  (Chaloché.  t.  Il,  p.  108).  — 
Capella  de  Sarrigneio  1320  n.  s.  (G  354, 
r  12).  —  Entre  Bauné  (4  kil.)  au  N.-E.,  An- 
dard  (4  kiL)auN.-0.,  à  l'O.  et  au  S.,  Corné 
(7  kil.)  au  S.-E.  et  au  S. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Fontaine-Hilon 
à  Angers  traverse  la  partie  centrale  et  le  bourg 
de  l'Ë.  à  l'O.  (2  kil). 


Y  naît  le  petit  ruiss.  de  la  Lande-Poyet. 
En  dépendent   les  ham.  de  la  Perchaudière 
(5  mais.,  16  hab),  de  la  Maupassiëre  (3  mais., 

11  hab.),  de  la  Tufflère  (7  mais..  18  hab.).  du 
Bois-Jarry  (6  mais.,  11  hab.).  de  la  Varenne 
(4  mais..  11  hab.),  de  la  Paillette  (3  mais.,  14  h.) 
et  17  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  297  hect.  dont  20  hect.  en  vignes, 

12  bect.  en  bois. 

Population  :  i04  feux  en  1720.  —  63  feux, 
280  hab.  en  1789-1793.  —  330  hab.  en  1831.  — 
352  hab.  en  1841.  —  330  hab.  en  1851.  —  300  h. 
en  1861.  —  293  hab.  en  1866.  —  30i  hab.  en 
1872.  —  292  bah.  en  1876.  —  dont  133  hab.  au 
bourg  (42  mais.,  43  mén.),  —  en  décroissance 
lente  mais  continue  depuis  30  ans. 

Perception  de  Pelloaailles.  —  Bureau  de 
Poste  de  Corné. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons.  — 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  Ste-Marie). 

V Eglise,  sous  le  vocable  de  Notre-Dame  (suc- 
cursale, 30  septembre  1807),  conserve  quelques 
colonnes  avec  chapiteaux  romans  du  xii*  s.,  qui 
portaient  la  voûte  de  pierre  à  moitié  ruinée.  La 
nef  et  le  clocher,  moins  la  flèche,  ont  été  recons- 
truits (arch.  Beignet)  en  1874  dans  le  style  du 
chœur,  à  fond  plat  carré,  qui  rappelle  celui  de 
St-Serge  d'Angers. 

Le  presbytère»  acquis  nat^  par  l'ancien  curé 
Beaufils.  a  été  revendu  par  lui  à  la  commune  le 
11  janvier  1823. 

Nul  vestige  antique.  L'église  n'était  jusqu'au 
XI v«  s.  qu'une  simple  chapelle,  fondée  de  4  messes 
par  semaine  et  à  la  présentation  alternative  de 
l'abbé  de  la  Boissière  et  des  curés  d'Andard  et  de 
Bauné.  A  l'entour  vivaient  120  étagers,  forcés,  pour 
les  offices  religieux  et  pour  les  baptêmes,  ma- 
riages ou  sépultures,  de  se  rendre  aux  églises  de 
Bauné  ou  d'Andard.  A  la  demande  des  présenta- 
teurs et  sous  la  réserve  de  leurs  droits  respectifs, 
l'évèque  Hugues  Odart  érigea  la  chapelle  en 
église  paroissiale  par  ordonnance  du  19  février 
1321  n.  8.  —  Les  registres  remontent  à  1582. 

Curés  :  Pierre  Fradin,  inhumé  le  12  dé- 
cembre 1544  dans  l'église  des  Auguslins  d'Angers. 
Bruneau  de  Tartifume  donne  son  épitaphe.  — 
Guill.  Fradin,  1572.  —  René  Chasteau,  1627. 
—  Jean  Esperon,  1629.  —  Jean  Collehault, 
1630.  —  Toussaint  Dreux,  1667.  ^  René 
Bouerre  ou  Bohaire,  Y.  ce  nom,  1. 1,  p.  344, 
1685,  qui  fut  guéri  de  paralysie  par  l'intervention 
de  N.-D.  de  la  Réale,  V.  ci-dessus^  p.  228.  — 
Jean  Desmazières,  1692,  f  le  14  mai  1709.  ~ 
André  Marchand,  f  le  12  juillet  1730,  âgé  de 
52  ans.  —  Urbain  Delamotte,  installé  le  7  août 
1730.  •—  Alex.  François  Beaufils,  1777,  qui  ré- 
signe en  décembre  1790.  —  Jacq.-Eiienne-Franç. 
Peteul  du  Boulay ,  installé  le  28  décembre 
1790,  qui  abdique  toute  fonction  ecclésiastique  le 
21  ventôse  an  II. 

Le  fief  formait  xine  seigneurie  primitivement 
importante  et  qui  prétendait  titre  de  chdtellenie, 
quoique  relevant  d'une  simple  chdlellenie,  Daon. 
Il  était  réuni  au  xvin*  s.  au  marquisat  de 
Laubrière.  Le  manoir,  avec  maison  forte  et  pont- 


SAR 


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SAS 


levis,  Joignait  l'église  et  le  chemin  de  Corné.  Il 
était  alors  et  depuis  longtemps  détmit,  mais  les 
douves  et  les  fossés  en  restaient  encore  apparents. 
La  mesure  seignenriale  comptait  le  double  de 
celle  des  Ponts-de-Cé.  —  En  est  seigneur  René  de 
Montortier.  échevin  d'Angers.  1549,  René  de  la 
Roussière  1553,  Françoise  de  Montallais.  veuve 
de  Jean  de  Bueil,  1571.  Anne  de  Bueil.  femme 
de  Jean  d'Acignô,  1587,  1618,  veuve  en  1621. 
Honorât  d'Acigné  1626.  René  de  la  Roussière 
1641.  le  comte  de  Grandbois  1700,  Charles-Franc. 
Lefebvre  de  Laubrière  1771. 

La  paroisse  dépendait  de  F Archidiaconé  d'An- 
gers, de  rArchiprôlré  d'Andard,  de  rEleciion, 
des  Aides,  du  Grenier  à  sel  et  du  District  d'An- 
gers. „ 

Maires  :  Danjou,  1792.  —  Pierre  Busson, 
10  messidor  an  VIIL  —  Ch.-Alex.  Bénard  de 
CourHgis,  15  avril  1820.  —  Pierre  Hamelin, 
19  décembre  1822.  —  Caillault,  13  novembre 
lg31.  —  René  Mahon,  septembre  1843.  — 
Pierre  Guépin,  14  février  1856,  installé  le  19.  — 
Collas,  1868,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  H  -eUL.  K  77-91  et  1443;  G  354,  f.  12  ;  HCha- 
loché.  XVI,  107.  —  Arch.  comman.  Bl.-C.  —.»»«•  «83. -- 
Brun,  de  T«rt.,  Mss  871 ,  t.  lî.  d.  214.  -  Grandet.  M«s  620, 
Notre-Dame  Angevine,  p.  159.  —  Pour  les  localités,  voir, 
à  leur  article,  la  Perthauiièret  Bexina^  etc. 
SarsAre,  f..  c»«  de  Cherré. 
Sarthe  (la).  —  Fluvius  Sartd  848  (Liv.  N., 
f.  2).  —  Salta  fluvius  1283  (Lih,  alh.  Cenom., 
ch.  378).  —  Rivière,  qui  natt  au  vill.  de  Somme- 
Sarthe  (Orne),  passe  i  Alençon,  au  Mans,  à  Sablé, 
pénètre  en  Maine-et-Loire  sur  la  commune  de 
Morannes  où  elle  forme  une  courbe  vers  1*0.  pour 
descendre  du  N.  an  S.  par  une  série  de  courbes 
gracieuses  entremêlées  de  nombreux  îlots,  le  long 
de  rives  presque  partout  aplanies  et  des  bourgs 
de  Brissarthe.  Chàteauneuf.  Juvardeil.  Cheffes. 
Briolay,  où  elle  se  grossit  du  Loir,  et  Econflant. 
où  elle  rencontre,  à  la  téta  de  l'Ile  St- Aubin,  le 
bras  de  la  Vieille-Maine,  pour  se  réunir  au  grand 
courant  de  la  Maine,  à  la  pointe  inférieure  de  l'Ile. 
au  Port-Meslet,  3  kil.  en  amont  d'Angers,  après 
44  kil.  200  met.  de  parcours  dans  le  département. 
Son  lit  mesure  de  35  à  100  met.  de  largeur, 
sur  une  pente  de  22  centimètres  par  kilomètre, 
un  débit  d'eau  de  15  mètres  cubes  par  seconde 
h  l'éliage  du  pont  de  Chàteauneuf  et  de  500  met. 
environ  dans  les  grandes  crues.  —  Naturellement 
navigable  depuis  sa  jonction  avec  le  Loir,  tons 
les  projets  des  ingénieurs  depuis  1798  l'ont  com- 
pris comme  un  des  éléments  du  principal  réseau 
destiné  à  relier  l'Océan  à  la  Manche,  la  basse  Loire  à 
la  basse  Seine.  Dès  les  premiers  temps  du  moyen 
âge  on  le  voit  obstrué  d'une  rive  à  l'autre  par  de 
forts  barrages  bâtis  en  bois,  pierre  et  terre,  ex 
lignis  et  lapidihus  et  terra  hene  et  fortiter 
ah  una  ripa  plena  usque  ad  alteram,  sicut 
êunt  honœ  exclusœ  et  antiquœ  de   Sarta 
1158  circa  (1"  Cartul.  St-Serge,  p.  156).  En  1794 
on  Y  comptait,  en  Maine-et-Loire  seulement, 
14  chaussées  de  ce  genre,  au  travers  desquelles  un 
pertuis,  d'environ  4  met.  70  de  largeur,  fermé  avec 
des  appareils  mobiles  que  levaient  et  replaçaient 
les  mariniers,  donnait  passage  à  la  navigation. 


Les  plaintes  incessantes  ont  provoqué,  à  ta  niiê 

de  longues  études,  la  loi  da  M  mai  1816,  q« 

autorisait  la  suppression  des  chaussées  d«  lo- 

rannes.  Brissarthe.  Dangé.  le  Porage.  Jofudfil, 

MouUns-d'Yvré  et  Portebise  et  la  reeonstnKlka 

de  1850  à  1860  des  écluses  de  Pendu.  TiUechia. 

Chàteauneuf  et  Cheffes,  cette  dernière  à  14  loi 

640  met.  du  confluent  dans  la  Maine.  Lesdéptaia 

peuvent  être  évaluées  à  environ  deui  milUotu. 

Jottrn.  de  Maine-et' Loire  des  7  et  8  déeesabrc  Mn« 
19  novembre  1873.  —  Proeèt-verboMM  de  la  Cmm^stm 
tpéeialê  chargée  de  donner  son  aoU  $nr  te  projet  ùcs- 
nalitation  de  la  Sarthe,  15  noveinbro  t8S8  fm-ê"  M  l^f. 
Anfrere.  Goanier  et  Lachèse).  -  Stattatiqne  Um.  ie  mi. 
p.  60  —  Mniet,  Indicat,  de  M.^H-L,,  1. 1,  p.  4S. 

SartiiiiAre  (la),  f.,  c*«  de  Landemonl  - 
La  Certinière  (Cass.). 

Sartre  (Loute),  négociant  à  Angers,  aoci^a 

juge  consul,  est  nommé  échevin  par  letlff  i^ 

cachet  du  11  avril  1757,  et  installé  malgré  h^ 

position  du  corps  des  marchands,  qui  réelanu 

le  choix  d'un  membre  de  leur  communaalé,  dcai 

ne  faisait  plus  partie  le  nouvel  élu.  Cest  i  lu 

qu'est  dû  le  rapport,   inséré  textuellemefit  u\ 

registres,  pour  rétablissement  d'un  quai  et  d'u 

port  en  Boisnet,  et  c'est  aa  maison  de  la  Fx- 

taine.  près  la  route  de  Paris,  qui  eut  l'bouifv 

de  recevoir  le  dépôt  du  portrait  de  Moasi»' 

donné  par  le  prince  à  la  ville,  en  alteodui  U 

solennité  de  l'inauguration.  —  On  le  voit  asson 

dès  la  première  séance  aux  cinq  fondateon  i. 

Bureau  d'agriculture  et  de  commerce  (19  i^ 

1760)  ;  —  et  il  eut  fort  à  faire  pour  se  d^^ 

de  la  charge  du  secrétariat,  malgré  les  iostatr» 

du  marquis  de  Turbilly.  avec  qui  il  était  «a  cc<r 

*  respondance  régulière.  —  Le  3  mai  1761  il  <!•'* 

na  communication  aux   associés  de  sa  àkas: 

verle  d'un  dépôt  de  marne,  sur  U  parois»  i.^ 

Tiercé,   dont  il  proposait    l'ezploiutioo ;  -  > 

7   mai ,   d'un  Mémoire ,    qui  a   été  inpn» 

(Tours,  F.  Lambert,  1763,  in-8»),  gurlaodU't 

des  décombres  des  carrières  à  ardou»,- 

et  encore  le  7  juin,  d'un  autre  travail  coatre  » 

mauvais  usage  des  prés  communs,  qni  Isi  r^- 

voyé  à  l'examen  de  Prévost  et  de  TUly.  H»*^ 

chargé  dans  l'histoire  naturelle  de  la  provioct  ^ 

la  partie  comprise  entre  la  Sarthe  et  û  Xajeia^ 

jusqu'aux  frontières  du  Maine.  —  On  a  eocorr  u 

lui  sur  l'industrie,  —  dans  laquelle  il  aTsit  i^ 

sa  fortune  et  où  son  fils  aîné  se  ruina,  --vni^ 

cule  intéressant  sons  ce  titre  :  Mémoirt  a  i^ 

truction  pour  traiter  et  exploiter  Us  c«' 

rières  d'ardoises  d^  Angers  à  meilleur  mort  ^ 

et  plus  utilement  (Angers,  Lonis-Ch.  hixn^\ 

1765,  in-8»  de  70  p.).  L'auteur  aussi  de  TArt^ 

tirer  des  carrières  la  pierre  cTardoiselPi'"* 

176«,  in-fol.),  A.-D.  Fongeroux  de  Bondaroy. »»*• 

profité  directement  de  ses  observations.  -  »  ' 

inhumé  le  4  avril  1781,  dans  l'église  Si-Uif^" 

du-Tertrc,  âgé  de  80  ans  (GG 149).  -  Lue  ptf^ 

des  papiers  de  la  famille  est  entrée  par  «^4*- 

aux  Archives  de  M.-et-L. 

Ar«h.  de  M.-«t-L.  E  »»4,  -  Arcb.  m»;  {J^J' 
BB  118.  f.  184. 136.  —  DéUbérat.  du  Bertatfàr^ 
Mis.  1034.  ^  A^A«i  d'Anffere  da  •  atril  IW- 

Smsserale  (la),  f.,  C^  de  Lire. 


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SAU 


SatrlnSf  Sacrius  oa  Sadrius,  évèqae  d'An- 
gers inscrit  par  les  anciens  catalogaes  entre 
Bertus  et  Mauriole,  fignre  dans  un  acte  de  756. 
Leeointre,  Ann.  franc,,  V,  562. 

Saneoonier,  bam.,  c"«  d'Aviré.  —  Sau- 
eoigner  (El. -M.)*  —  Salconiacua  1082-1094 
(l«r  Cartul.  St'Serge,  p.  328)  11241149  (Cartul. 
St-Aubin).  —  Sauchonci  1064-1084  (Pr.  de 
Daumeray).  —  Salcugniacus  1082-1094  (2«  Gart. 
St-Serge.  p.  199).  —  Sarconiacus  1106-1114 
(Ronc.,Rot.  I.  ch.  80).  —  Salconium  lllOcirca 
(Ibid.).  —  Salcoinne,  Salcoigné,  1111  (2«  Cari. 
Si  Serge,  p.  106).  —  Sauchonneium  1150  circa 
(Cart.  de  la  Roë,  ch.  103);  —  f.,  c"  de  Loire, 
—  Socogné  (Cass.). 

Sandlères  (les),  vill.,  c»«  de  Vivy,  —  Les 
Suaudièrea  (Cass.). 

Sandnbois    de    la  Challnlère  {Joseph- 
Françoia),  —  et  non  :  Jean  Auduboia,  —  n6  à 
Angers  le  18  octobre  1680,  —  et  non  1682,  — 
était  flls  d'an  greffier  an  barean  des  sels  de  la 
Pointe.  Il  fit  ses  étades  au  collège  de  TOratoire 
d'Angers  et  fat  môme  tenté  de  s'engager  dans  la 
congrégation.  II  n'avait  qne  22  ans  et  le  simple 
caractère  de  diacre,  quand  l'évèque  le  nomma 
promoteur,  titre  qui  lui  attribuait  les  fonctions 
délicates  de  surveillant,  de  juge  et  de  censeur  et 
le  plaçait  au  centre  des  rapports  et  des  délations. 
Une    faveur   nouvelle    l'éleva   par  dispense  au 
sacerdoce   deux   ans    avant  l'Âge    fixé  par  les 
canons,  en  le  gratifiant  d'une  charge  de  vicaire 
à   Angers.   Reçu  docteur  en   1707,   il   conquit 
au  concours  une  chaire  vacante  de  théologie.  Le 
don   de  la   cure  de  Saint-Denis  lui  facilita  ses 
devoirs  du  professorat,   dont  il  s'acquitta  pen- 
dant vingt    ans    avec  la   faveur   publique.    Il 
accepta,  quoiqu'il  fût  un  des  douze  curés-car- 
dinaux de  la  ville  et  à  ce  titre  pût  croire  des- 
cendre, un  canonicat  dans  la  cathédrale,  dont 
rérèqae  le    nomma  pénitencier ,   en  lui  attri- 
buant bientôt  après  la  charge  de   vicaire  géné- 
ral. Le  jour  même  qu'il  prenait  possession  de 
son  bénéfice  de  St-Maurice,  l'Académie  d'Angers 
l'appelait  dans  son  sein  (i'r  février  1730).   11  y 
fut  reçu  le  15  mars  suivant,  mais  il  n'eut  guère 
occasion  que  d'y  prononcer,  le  8  juin  1740,  le 
panégyrique  annuel  du  roi.  Chaque  année  il  ou- 
vrait par  un  discours  les  écoles  de  la  Faculté, 
dont  il  était  devenu  doyen.  En  1728  il  avait  pris 
pour  sujet  le  tableau  des  services  que  rendent  à 
la  patrie  et  à  la  religion  les  lettres  et  les  sciences 
et  fut  vivement  applaudi.  On  louait  dans  le  temps 
sa  libéralité,  qui  lui  faisait  consacrer  sans  bruit 
des   sommes   journalières  et  considérables   en 
œuvres  de  charité.  Le  diocèse  lui  dut  les  trois 
volumes  des  Conférencea  aur  la  Grâce,  qui 
continuaient  le  recueil   de  Babtn,  Y.  ce  nom. 
Avec  une  science  égale  et  peut-être  plus  d'éclat, 
il  laisse  à  désirer  plus  de  précision  dans  des 
matières  d'ailleurs  bien  délicates  et  où  il  n'espé- 
rait pas  contenter  les  jansénistes.  —  Il  mourut  le 
6  août  1759.  Prévost,  V.  ce  nom,  prononça  son 
éloge,  le  18  novembre  1761,  à  l'Académie.  —  Il 
ne  faut  pas  le  confondre  avec  Joseph  Saudubois 
de  la  Ch.,  son  frère  peut-être,  nommé  doyen  du 


Chapitre  de  St-Pierre  le  16  novembre  1745,  f  le 
l«r  février  1755.  âgé  de  62  ans. 

Bibl.  d'Anf.,  Mu.  485  el  1032.  —  5o£.  d^Àipie.  âTAng,, 
t.  IV»  p.  iU.  —  Mém, pour  l'JBist,  Boeléi,  du  XVIIP  «., 
t  IV.  p.  984. 

San^,  f.,  c^*  de  Gennea. 
Saagé«aux-lIolaea«  vill.,  c*  de  St-ElUer. 

—  Villa,  que  nominatur  Calgeiua  1036-1053 
(Cartul.  St-Aubio,  f.  64  et  Liv.  N.  ch.  54).  — 
Décima  de  Chalgiaco  1036-1055  (Ibid.).  — 
O.  de  Chalgeio  1082-1094  (G  677,  f.  4).  — 
Chalgiacua  vicua  1090  (Cart.  St-Aubin,  f.  65). 

—  Calge  1095-1101  (Ibid.  f.  66  v»).  —  Chalgé 
1070-1118  (Liv.  BL,  f.  16).  —  Changé-aux- 
Moinea  1480  (H  St-Aubin,  Pr.  de  Saulgé).  — 
Saugé-au-Moine  1575  (H  St-Aubin,  Off.  cl, 
II,  1).  —  Saulgé-lea-Moinea  1789  (Ibid.,  Censif). 

—  Ane.  domaine,  villa,  de  l'abbaye  d'Angers,  for- 
mant un  petit  centre,  oîcus,  qui  jusqu'au  milieu 
du  xi«  s.  dépendait  de  la  paroisse  de  St-Rémy- 
la-Varenne,  et  qui  se  trouva  compris  dans  le  res- 
sort de  la  paroisse  nouvelle  de  Saint-Ellier,  créée 
avant  1087  au  profit  des  moines  de  St-Florent.  Par 
suite  bientôt  des  contestations  s'élevèrent  pour  le 
partage  des  dîmes  et  des  revenus  ecclésiastiques. 
L'abbé  de  St-Aubin  y  avait  établi,  comme  il 
était  d'usage,  un  prieur  avec  un  ou  deux  reli- 
gieux, chargés  surtout  de  la  surveillance  des  cul- 
tures. Ce  n'est  qu'à  grand'peine  qu'ils  obtinrent 
de  l'abbé  de  St-Florent  l'autorisation  d'y  élever 
un  très-petit  oratoire  pour  leur  usage  expressé- 
ment personnel,  avec  défense  d'y  célébrer  au- 
cune messe  et  d'y  recevoir  dlme,  offrande  ou 
aucun  droit  paroissial. 

Prieura  :  Phil.  Clérembault,  1380.  —  Guill. 
Pinaon,  1445.  —  Mathurin  l^'oumicr.  1484.  — 
René  Lelièore,  1527,  1543.  —  René  de  la  Gran- 
dière  1660, 1570.  —  Math.  Le  Roy,  1575,  1576. 
^  Bernardin  Cador,  1596.  —  René  Collaa, 
1617.  —  René  Cador,  1628,  1633.  —  Urbain 
Doré,  1645.  —  Claude  de  Herre,  1671,  1677. 
~  Denis-Hyacinthe  de  Herre,  f  le  10  juillet 
1700.  Il  avait  à  son  service  un  Indien  mabo- 
métan.  Agé  de  26  ans,  qu'il  fit  baptiser  à  Brissac 
le  25  juillet  1693.  —  René  Delot,  1706, 1717.  — 
Pierre-Micbel  Chemineau,  1741,  1763. 

On  donne  au  prieuré  pour  armoiries  :  d^or  à 
un  aautoir  d^azur,  accompagné  de  4  croix 
ancréea  de  même. 

Le  domaine  au  zviii*  s.  comprenait  l'habita- 
tion principale,  avec  cour,  jardin,  verger,  prés, 
braudes,  deux  closeries ,  dont  une  dans  la  cour 
même,  l'autre  dite  la  closerie  de  Meux.  —  Le 
logis,  acquis  vers  1860  de  M.  Ogereau  par  H.  Bé- 
ritault,  maire  de  St-Ellier,  porte  à  une  fenêtre 
du  rez-de-chaussée  la  date  1550  et  sur  une  lu- 
carne de  grenier,  1709.  Vers  S.  apparaissent  les 
fondations  de  la  chapelle  détruite  en  1848.  Un 
débris  de  statue  décore  le  pilier  du  jardin. 
A  50  met.  s'ouvrent  les  caves,  voûtées  à  l'entrée 
et  creusées  en  plein  tuf,  mais  aux  trois  quarts 
encombrées. 

Arch.  de  M.-ei-L.  6  Tntinuat.,  t.  III,  f.  274;  H  Sl-Anbin, 
Off.  cl.,  H,  i-54;  Pr.  de  Sauge  et  Cutulaire,  Mm.  745.  — 
D.  Huyoes,  Mm.,  f.  136. 

8aagé-rH6pital,  cant  de  Thoaareé  (11  Idl.). 


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—  472  ^ 


SAU 


ârrond.  d'Angers  (96  kil).  -*  Terrenciacus 
847  m  8.  (G  850.  f.  6).  1080  (G  842.  fol.  269).  -- 
Terra  de  Tereenciaco  1075-1076  (Ibld.,  S.  279). 

—  Eccleaia  Sancti  Maxentioli  de  Taren- 
tiaeo  1130  (G  848,  f.  5).  —  ^ccZesta,  aacerdos 
de  Tarenciaco  1186  (G  842,  f.  366).  —  Homt- 
nes  de  Loirra  et  de  Tarancay  1234  (Ibid., 
f.  260).  ^  Changeium  in  parochiie  de  Ta- 
rengai  et  de  Luigne  1239  (G  848.  f.  48).  — 
Parrochia  de  Changeio  1239  (Ibid.,  f.  33).  — 
Magna  via  Andegavensis  que  tendit  per 
hospitale  de  Change  1252  (Ibid..  f.  85).  — 
Hoepitalarii  de  Saugeio  1273  (H.-D.  B  82. 
f.  12).  —  Changeium  Hospitalia  1326  (G  16). 
^  Chaugé-auS'ChevalierB  1331  (H  St-Aubin. 
les  Alleads.  A  f.  10).  —  Changé-VHospital 
1540  (G  106.  f.  220).  1626  (Pouillô  Général).  — 
SaiAgé  1579  (Carie).  —  Sauge,  Saulgé'VHô' 
pital  1783  (Poaillé).  —  Entre  Noyant  (3  kil.) 
an  S.,  Louerre  (4  kil.)  ao  S.-E. .  Grésillé 
(5  kU.)  à  i'E.,  Ghemellier  (6  kil.)  au  N.-E., 
St-EUier  0  kil.)  et  les  Alleads  (4  kil.  1/2)  an  N.. 
les  Alleads  et  Lnigné  (1  kil.  1/2)  à  rO. 

La  rouie  départementale  des  Poots-de-Cé  à 
Loudun  monte  en  droite  ligne  da  N.  aa  S.  le  long 
de  la  limite  vers  TO..  détachant  au  bourg  le  che- 
min d'intérêt  commun  de  St-Rémy. 

Y  passe  le  ruiss.  de  la  Fontaine-de-Luigné. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Haut-de- 
Saugé  (30  mais.,  76  hab.).  des  Brosses-Marqnet 
(42  mais..  119  hab.).  de  l'Aunée  (pour  partie 
seulement,  12  mais.,  35  hab.).  de  la  Volagerie 
(4  mais.,  14  hab.).  des  Grouas  (3 mais.,  5  hab.), 
de  la  Cour  (3  mais.,  9  hab  ),  de  la  Trouillardiére 
(9  mais ,  31  hab.) .  du  Barbansinet  (5  mais., 
9  hab.).  de  la  Paumillière  (6  mais..  19  hab.).  de 
Bel- Air  (3  mais..  9  hab.),  de  la  Rue  (9  mais., 
28  hab.)  et  7  ou  8  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  660  hect.  dont  18  hect.  en  vignes 
et  30  hect.  en  bois.  # 

Population  :  iOi  feux.  490  hab.  en  1720- 
1726.  —  138  feux.  599  hab.  en  1789.  —  559  h. 
en  1831.  —  519  hab.  en  1841.  —  505  hab.  en 
1851.  —  501  hab.  en  1861.  —  503  hab.  en  1866. 

—  456  hab.  en  1872.  —  497  hab.  en  1876,  dont 
44  hab.  seulement  au  bourg,  une  des  moindres 
agglomérations  (13  mais..  13  mén.)  du  territoire, 
— >  en  décroissance  lente  mais  constante. 

Il  s'y  tenait  au  xvjii"  s.  le  jour  de  la  St-Jean 
une  foire,  qui  est  tombée. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Brissac. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite par  adjudication  du  30  mai  1875  (archit. 
E.-M.  Dainville).  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  la 
Pommeraie). 

L'Eglise,  dédiée.  —  comme  autrefois  l'église 
paroissiale  de  Cunaud  et  nulle  autre  dans  le  dio- 
cèse, —  à  St  Maxenceul  (succursale.  5  nivôse 
an  XIII),  a  été  reconstruite  de  1859  à  1861  dur  le 
même  emplacement  mais  dans  une  orientation  dif- 
férente, en  style  du  xiii*  s.  (archit.  Dnvêtre).  L'an- 
cien édifice  du  xu*  s.  conservait  encore  un  re- 
marquable portail  roman,  plein  cintre,  à  claveaux 
réguliers,  couronné  par  une  archivolte  en  fer  à 
cheval  ornementé;  —  vers  S.   une  galerie  en 


bois,  provenant  de  la  Commanderie  et  enbnroê 
de  bancs  de  pierre.  La  charpente  de  la  aef  por- 
tait la  date  1614  et  la  signature  Pierre  Guinaa, 
—  A  l'entrée  te  rencontrait  un  beau  béiùtier  di 
forme  octogonale  xiii*  s.  sculpté  d'an  fatci  ài 
•  ,.  etde  ,,,  de6  pièces  à  1  bande <ie ...  bro- 
chant sur  le  tout.  •*  On  a  conservé  datsk 
clocher  neuf  la  cloche,  avec  inscription,  de  t7fi, 
et  au  Musée  diocésain  une  pierre  d'antel  cbirgt* 
d'une  inscription,  avec  armoiries,  de  1768. 

La  cure,  vendue  nat*  le  11  prairial  aa  IT 
(30  mai  1796).  a  été  rachetée  en  1827.  SorU 
porte  on  lit  :  1761,  Paroos  parva  décent. 

Les  documents  parlent  encore  au  xvii*  i.  de  la 
Pierre-aU'Mesù,  peulvan  disparu,  sii  daBSoc 
pré  voisin  du  bourg.  Le  pays  était  travers  da 
N.-E.  an  S.-O.,  par  la  grande  voie  d'ADgen  i 
Doué,  magna  via  Andegavensis,  que  Undit 
per  hospitale  de  Change  apud  Nœnt  et 
apud  Andegavum  1252,  passant  par  les  trois 
bourgs  des  Alleuds.  de  Sauge  et  de  NojaDt,  qti 
laisse  aujourd'hui  un  peu  à  l'O.  la  route  dépar- 
tementale. J'en  ai  vu.  il  y  a  vingt  ans.  uq  troocoa 
presque  intact,  avec  son  pavage  de  larges  h\ocs  d« 
pierre  brute,  le  long  de  la  Rue. 

Les  rois  francs  y  possédaient  on  Use  impor- 
tant tenu  en  bénéfice  par  le  Tassai  Aineri  'i 
que  Charles  le  Chauve  comprit  en  848  dans  U 
dotation  de  l'église  de  Cunaud.  Le  comte  Foolqoei 
y  ajouta  un  de  ses  domaines  propres,  pr»* 
pria  agricultura  hona  et  magna,  doot  U)a« 
les  habitants  étaient  exempts  de  serviuid«s  f«) 
dales.  ne  devant  être  jugés  que  par  U  coox 
du  prieur,  ni  marcher  en  guerre  que  sor  l'ordr» 
du  comte  et  contre  ses  ennemis.  Laparoiitfdoci 
l'origine  remonte  probablement  au  x*  s.,  portait 
comme  le  principal  fief,  le  nom,  anjonrd'bai  alpc 
lument  disparu,  de  Tarenciacus,  et  conpre<ui: 
dans  son  ressort  les  terroirs  de  Sauge  et  de  Lah 
gné.  Quand  le  seigneur  de  Luigné  fut  aolori<^  ea 
1186  par  l'évéque.  V.  t.  II.  p.  561.  à  coosuiw 
sur  son  fief  une  paroisse  distincte,  la  frt^- 
voie  de  Doué  fut  désignée  pour  limite  sut  àa^ 
paroisses.  Sur  le  bord,  du  côté  de  l'O.  s'y  «m' 
établie  depuis  environ  25  ans  une  commandmt 
de  l'hôpital  St-Jean  de  Jérusalem,  que  la  ddiiu 
tation  nouvelle  rattachait  à  Luigné,  mais  q«f  U 
proximité  et  des  intérêts  communs  coutiiiMtttf 
à  faire  désigner  sous  le  nom  de  l'HépiuM^ 
Sauge.  —  De  même  la  paroisse  i  son  loar  tf 
qualifia  plus  tard  de  ce  voisinage  ;  mais  la  de»*- 
mination  antique  de  Tarençay  se  retrowe  eafw 
au  milieu  du  xiii*  s.  et  ne  disparut  sans  lais^ 
aucune  trace  que  parsuite  sans  doute  de  U  rt- 
construction  vers  la  fin  du  zii«  s.  de  l'église  dkt: 
le  bourg  même  de  Sauge. 

L'évéque  Nie.  Gellent  fit  sommation  en  tiSû» 
l'abbé  de  Tourous  de  constituer  au  coré  de  Saar 
des  revenus  à  suffisance  sur  les  revenus  propr9«<>' 
Cunaud  ;  sinon  qu'il  y  pourvoirait,  oomnw  It  fà\< 
lui  en  donnait  pouvoir.  La  cure,  i  U  préseoti 
tion  du  prieur,  advint  au  plein  droit  de  Vty^^ 
par  la  réunion  en  1741  du  prieuré  de  CBfl**<  •■ 
Séminaire  St-Cbarle^. 

Les  registres  en  remontent  à  1619. 


SAU 


—  473  — 


SAU 


Curée  :  Guill.  Renouard,  qui  s'intitule  «  yU 
m  eaire  de  l'archidiacre    d'outre-Loire  en   son 
«  siège  de  Brissac  »«  1451.  —  Louis  Ruallon, 
1474.    —  Aymond   Faymal,    1530.    —    Louis 
JETenri,  1552.   —  Math.   Cuau,  1560.  1583    -- 
Mathurin  Tremhlier,  1603,  f  le  9  novembre 
1606.  —  Jacq.  Devaulx,  1619,  1624.  —  Jacques 
JBoueaselier,  1629,  octobre  1643.  —  Jean  Ges- 
hert,  décembre  1643,  inhumé  le  31  décembre 
1659  devant  le  grand  autel.  L'acte  de  sa  sépul- 
tare  est  signé  par  Bonaventure  Bodin,  «  de  pré- 
•c  sent  curé  »,  mais  qu'on  ne  revoit  plus  une 
senle  fois,  toutes  les  fonctions  curiates  étant  rem- 
plies   par  le   vicaire   Peccot.    —  Jean  Jary^ 
jain  1660.  — *  Pierre  Dolheau,  vicaire  de  Saint* 
Vétérin  de  Gennes,  présenté  le  3  novembre  1660, 
mais  qui  sans  ionte  ne  fut  pas  installé.  —  Marin 
Goujon,  janvier  1661.  janvier  1662.   —  Jean 
Jary,  de  nouveau,  1663,  f  ^^  6  octobre  1703, 
âgé   de  75  ans.  —  Dans  sa  visite  du  3  juillet 
1696    l'évêque  ayant  «  trouvé  l'église  en  estât 
«  digne  de  compassion,  menassant  ruine  »,  des 
travaux  de  restauration  furent  entrepris,  notam- 
ment en  1699  la  reconstruction  du  clocher  par 
Lanrent  Gascher,  maçon,  de  Grésillé.  ~  Marin 
JETuoé,  novembre  1703,  f  en  décembre  1735.  — 
Jean  Souri'ce,  janvier  1726,  f  1^  23  août  1747, 
âgé  de  52  ans.  Il   venait   de  faire   carreler  et 
exhausser  le   sol  de  l'église ,   de  lambrisser  la 
nef  et  de  poser  le  23  janvier  précédent  la  pre- 
mière pierre  de  l'autel  de  la  Vierge   construit 
par  l'architecte  Poisson  d'Angers.  —  Jos.  Jaunay, 
24  août  1747.  f  le  24  novembre  1754.  âgé  de 
43  ans.  —  René-Louis  Tessier,  février  1754, 
août  1780,  qui  passe   plus   tard  à   la  cure  de 
Jallais.  Il  avait  fait  restaurer  en  1777  le  chœur 
et  le  clocher.  —  Gabriel  Follenfant,  desser- 
vant depuis  octobre  1780,  curé  en  février  1781, 
f  le  31  août  1786,   âgé  de  53  ans.   —  Louis 
Mangin,   1786,   7  juillet   1791,    transporté  en 
Espagne  à  Santander.  Il  avait  prêté  serment  en 
mars  mais  avec  une  restriction,  que  le  maire 
omit  à  dessein  dans  le  procès- verbal.  Le  procu- 
reur de  la  commune  protesta.  —  Franc. -Alex. 
Grignout  septembre  1791.  Il  passe  en  novembre 
à  la  cure  nouvelle  de  St-Denis  de  Doué,  qu'il 
occupe  deux  ans.  On  a  de  lui  sa  Rétractation 
prononcée  devant  environ  fOO  catholiques  et 
reçue  par  M.  le  vicaire  général  du  Diocèse, 
Angers,  le  i*^  jour  de  janvier  iSOi  (1801,  s.  1. 
ni  nom  d'imprimeur,  petit  in-8<*  de  15  p.).  — 
Jacques-Espérance  Loir-Mongazon ,  décembre 
1791-1793. 

Le  prieur  de  Gunaud  —et  depuis  1741,  le  Sémi- 
naire St-Gharles  d'Angers  —  était  seigneur  spiri- 
tuel de  la  paroisse.  Par  transaction  du  31  décembre 
1633  le  commandeur  du  Temple  avait  abandonné 
toute  prétention  aux  prééminences  et  droits  hono- 
rifiques dans  l'église.  La  terre  des  Brosses- 
Marqnet  en  était  le  principal  fief  par  cession 
des  droits  du  seigneur  de  la  Motte-de- Sauge  le 

11  juin  1516.  —  La  mesure  locale,  comme  celle 
de  ta  Commanderie,  comptait  12  boisseaux  pour 

12  boisseaux  1/2  et  1/2  quart  des  Ponts-de-Cé. 
La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de  Saa* 


mur.  de  l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  du 
District  en  1788  de  Brissac.  en  1790  de  Vibiers. 
On  y  comptait  7  ou  8  ménages  dans  l'indigence. 
Les  pauvres  malades  avaient  droit  d'ailleurs 
d'être  reçus  en  l'aumûnerie  de  Hartigné-Briant. 
Maires  :  Christ.  Niveleau,  exécuté  à  Angers 
le  12  ventôse  an  II.  —  Etienne  Bodineau, 
l*r  messidor  an  VIII,  sans  interruption  jusque 
en  1848.  —  Michel  Oudin,  13  août  1848.  — 
Eugène  Lemercier,  13  février  1861,  en  fonc- 
tions, 1877. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  199;  B  8S7;  6  841-4150  et  Cures.  — 
Arch.  comm.  Et.-G.  —  Revue  d'Anjou,  1854, 1. 1.  p.  198. 

—  Répert.  arch.,  1863,  p.  189;  1868,  p.  477,  505;  1869. 
p.  97,  51  et  72.  —  Pour  les  localilés,  voir,  ï  leur  article,  la 
Moite,  la  Perrine,  lea  Brouee-Marquet,  la  PaumelUère. 

Sani^oii,  bois,  c"*  de  Brain-s^-Allonnes. 

Saogoarde  (la),  miss,  né  sur  la  c"«  du 
Vaudelenay,  traverse  les  Verchers  ;  -^  se  jette 
dans  le  Layon;  n'a  cours  qu'en  hiver  ;  —  3,800  m. 

—  Il  conserve  le  nom  d'un  fief  disparu,  dont 
était  sieur  en  1611  Franc,  de  Bussy,  évèque  de 
Rennes. 

Saui^a  vill.,  c>>*  de  Dénezé-prhs-Doué.  — 
Villa  quœ  dicitur  Salgroi  1055-1070  (Liv.  Bl., 
f.  48).  —  Burgus  de  Salgroi  1082  (Liv.  d'A., 
f.  64  vo),  1092  (Ibid.,  f.  69).  —  In  hurgo  Sal- 
groio  1080-1090  (Ibid.,  f.  63  et  64).  —  Terra 
de  Salgrivo,  de  Salgrivio  1055-1070  (Liv.  N., 
ch.  231).  —  Ane.  bourg  ou  village  gallo-romain, 
aujourd'hui  habité  tout  en  vagîtes  et  profondes 
caves  bordées  de  hauts  murs.  La  terre,  dépen- 
dance de  Ghavais,  appartenait  au  x*  s.  à  Tabbaye 
de  St-Florent  et,  durant  quf^lque  temps  tombée  en 
mains  laïques,  lui  fut  rendue  sur  la  fin  du  xi*  s. 
Aliénée  de  nouveau,  elle  constituait  plus  tard  an 
fief  relevant  de  Trêves  où  il  fut  réuni  en  1747 
lors  de  l'érection  de  la  baronnie  en  comté.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Thomas  Philippe  1436,  Jean  Au- 
bry  1446,  1489,  Guy  Maigret  1562.  Renée  de 
Quatrebarbes,  sa  veuve,  1581,  Christophe  Le- 
pauvre,  mari  d'Hector  Maigret,  1602,  veuf  en 
1625,  le  maréchal  de  Maillé-Brézé  1640  (E  1343). 

—  Au  N.  dans  un  vaste  enclos  de  vignes  existe 
un  beau  dolmen  décrit  ci-dessus,  t.  II,  p.  27. 

Saai^reniére  (la),  f.,  c»«  de  la  Poitevinière 
et  de  la  paroisse  de  N.-D.-des-Mauges.  —  La 
Sangrinière  (Et.-M.).  -^  Pendant  la  guerre, 
Soyer  blessé  y  trouva  refuge  en  octobre   1793  ; 

—  Stofflet  y  fut  livré  aux  républicains,  sur  les 
indications,  croit-on,  de  l'abbé  Dernier. 

Saai^raère  (la),  f.,  c"*  de  Cantenay-Ep,  — 
La  Sauguenière  (Vent.  Nat.).  —  Domaine  du 
Ronceray,  vendu  nal^  le  2  novembre  1791. 

Saulaie  (la),  f.,  c»«  d'Auuerae;  —  f..  c»« 
de  Bourgneuf;  «  f.,  c»«  de  B^ain-sur-L.  — 
Le  nouveau  propriétaire,  M.  Richou,  a  fait  renou- 
veler et  bénir  le  29  avril  1856  la  vieille  croix  du 
carrefour  voisin;  «>  h.,  c''*  de  Brissarthei  » 
cl.,  c"*  de  Chantocé.  —  En  est  sieur  René 
Malien  1601  ;  —  f.,  c»«  de  Chanteloup,  près  de 
l'ancien  étang  desséché  sur  lequel  était  le  m**^  à 
eau  détruit;  —  cl.,  c»«  de  Charcé;  -•  I.,  c»« 
de  Ckartrené;  «•  f.,  C*  de  Cherré,  —  appar- 
tenait en  1616  à  Grégoire  Piculus,  acquise  en 
1710  par  le  seigneur  de  Ghâteauneiif  ;  —  cl.,  c*>* 


SAU 


--  474  — 


SAU 


6ê  Ckeviré'U'R.  ;  »  f.,  e**  de  Corné.  -^  Ane, 
flef  et  1611060116  afee  mauoo  ooble  appaiteoaDt 
i  Hardooin  de  Sooiselles  1443,  et  acquise  en  1633 
par  Françoise  de  Scbombert  sor  le  sieor  de  Mon- 
fBoffroy  ;  «  kam.,  c—  de  Douceê,  —  En  est 
eieor  n.  h,  Jaeq.  Jouet  IdSO,  f  le  28  janTÎer 
1087,  père  des  Jouet  d'Angers;  elle  fut  acrpiise 
le  21  mars  1775  par  Franc.  Grignon  de  Pierre- 
Atbaaase  Bineao;  —  f.,  e"*  de  Drain.  —  Le 
lieu  nommé  la  S.  1540  (C  106,  f.  391).  —  Ane. 
nanoir  noble  dont  est  sienr  Fr,  Chaperon  1540. 
D.  h.  Robert-Moreao  1545,  mari  de  Jaequette 
6eii)ier  et  en  secondes  noces  de  Marguerite  Cour- 
tine mort  le  10  novembre  1570;  —  cl.,  c"*  de 
Faoeraie.  —  En  est  sienr  n.  b.  André  Chabot 
1662,  Louis  Chabot,  écnyer,  garde  du  corps,  mari 
de  Charlotte*Polyxène  de  Bria«ac,  1716;  —  cl.. 
e—  de  Fonteoraud, 

fitasalaie  (1&)i  châl.,  e"«  de  Frtigné.  —  Ane. 
flef  et  seigneurie  relevant  du  Breil  en  Freigoé  et 
dont  dépendaient  notamment  le  village  et  l'église 
de  Beanlieu.  Ce  n'est  jusqu'au  xvi«  s.  qu'une  simple 
maison,  avec  cour  et  hébergement,  en  partie  seule- 
ment enclos,  qui  devient  pendant  la  guerre  civile 
on  poste  fortifié  de  tours  à  mâchicoulis  avec  mur 
d'enceinte  bordé  de  douves,  refuge  d'une  garni- 
son de  ligueurs.  Elle  y  fut  assiégée  en  avril  1591 
par  le  comte  de  Hochepot,  mais  il  y  fut  reçu  de 
telle  sorte  qu'il  se  disposait  à  faire  retraite,  quand 
le  feu  prit  aux  poudres  des  asniégés.  —  Le  domaine 
appartenait  en  1527-1549  à  Julien  Simon,  mari  de 
Jeanne  Dupré.  et  passa  à  la  famille  de  l'Esperon- 
nière,  qui  le  possède  encore  aujourdhui,  par  le 
mariage  en  1612  de  Renée  Simon,  fille  et  unique 
héritière  de  n.  h.  Claude  Simon,  soigneur  do  la 
Saulaie  et  de  Vriz,  avec  François  de  TEsperonnière, 
fils  d'Antoine,  seigneur  du  Pineau  et  de  la  Roche- 
Bardoul.  Leur  flis  Antoine  de  TEsperonnière, 
nommé  le  20  août  1645  lieutenant  de  la  vénerie 
du  roi,  obtint  en  1654  l'autorisation  de  remettre 
en  état  les  défenses  du  château,  ruinées  depuis 
le  siège,  fit  rétablir  le  pont-levis  et  le  portail 
d'entrée  et  installer  dan«  une  des  tours  une 
chapelle  que  bénirent  le  22  février  1655  le  curé 
de  Freigné  et  le  prieur  de  Beaulieu,  sous  le  vo- 
cable de  N.-D.-de-la-Gonception.  Elle  a  été 
rebâtie  et  consacrée  le  7  octobre  1720.  —  Le 
château  actuel,  reconstruit  ou  transformé  au 
XVII*  s.,  présente  un  rectangle  allongé,  d'où  se 
détache  un  pavillon  vers  l'E.,  À  murailles  épaisses, 
percées  de  meurtrières,  avec  escalier  à  vis  ;  — 
l'ensemble  enfermé  dans  un  carré  bordé  de  douves 
en  murées,  qui  mesurent  sur  chaque  face  70  à 
80  met.  de  longueur,  sur  12  met.  de  largeur,  et 
qu'alimentent  des  sources  intarissables.— Le  pont- 
levis  est  remplacé  par  un  pont  fixe;  —  aux  angles 
N.-E.  et  S.  •().  s'élèvent  deux  tours  anciennes,  — 

en  dehors  de  l'enceinte  les  snrvitudes  neuves. 

Arch.  d«  M.-et-L.  G  106,  f.  459.  —  Arch.  commun,  de 
Frmgné.  Bt.-C.  ->  Ronr.  Hist.  d: Anjou,  p.  451.  —  Mss. 
Vtlucbe,  k  la  cure  de  uandé,  p.  78  et  79.  —  Arch.  du  ehflt. 
de  la  Saulaie. 

Saaiaie  (la),  rniss.  né  sur  la  c"«  de  la  Jaille- 

Voon,  s'y  jette  dans  la  Mayenne  ;  4,400  met.  de 

cours;  -•  f.,  c»«  de  JumeIZes;  —   ham.,  c"« 

de  Juvardeil.  —  En  est  sieur  Jean  Hervé,  com- 


mandeor  de  St-Lazafe,  f  le  13  aoèt  IttS;  - 
d.,  c»«  de  LouvaineM;  —  f.,  c~  de  ifaroni; 
<«  ham.,  c"«  de  yfarcé;  «  chii.,  e"*  de  Mar- 
tigné'B.,  avec  chapelle  et  jardin  au  bas  duquel 
s'épanchent  de  belles  eaux  viv^.  Il  appartint  i 
la  famille  de  Cambourg,  par  héritage  en  18iJ6  de 
dame  Marie-Qande  de  Cbessé.  veuve  de  Rocbe- 
temer.  —  On  y  a  trouvé  en  1829  sur  les  dépea- 
dances,  à  200  met  vers  S.  du  carrefour  dn  eb^ 
min  de  Thonarcé,  plusieurs  tombeaux  ea  pime 
coquillière  renfermant  chacun,  dit-on,  noe  petite 
figurine  en  métal,  des  vases  et  des  fragmeLb 
d'antiques.  L'emplacement  en  est  indiqué  par  u 
tertre  entouré  de  cyprès  ;  «»  m*"  b  ,  c"«  de  Zs 
Meignanne  ;  —  f-,  c»«  de  Meigné-le-V.  ;  = 
f.,  c^*  de  Mélay,  construite  en  1857;  —  (.«c** 
de  Montreuil-8.-M.  —  L'herhergemtnt  delà 
Saulaie.  —  Relevait  de  Chandemanche  et  fat 
donné  en  1401  par  Isabeau  de  Hoges  à  Tcglise 
de  Thorigné  pour  la  fondation  d'une  chapeUe 
desservie  dès  1404  dans  l'Hôtel- Dieu  d'Angers  et 
dont  le  temporel  fut  réuni  en  1549  aux  officei 
claustraux  ;  —  acquise  le  10  septembre  1844  ds 
l'Hôtel-Dieu  par  H»^  d'Armaillé;  «  f..  c"  de 
Moranne8.  —  En  est  sieur  n.  h.  Elle  Pian  i7(fi; 

—  t.,  c*"  de  Nenvy  ;  —  f.,  c*»  de  Nueil-ioru- 
Passavant;  —  f.,  c"  dn  Plessiê-Gr.;  -  f., 
c"  de  Quincé.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  doot  est 
sieur  Pierre  Bevereau  1374.  Isabeau  de  CU^sod. 
femme  de  Renault  d'Anoenis  par  acquêt  e.n  1383. 
Catherine  de  Guéaquin,  femme  de  Ch.  de  Robao, 
1448,  Louis  de  Rohan  1623,  qui  vend  le  22  iaa- 
vier  1654  à  Guill.  de  Bautru,  en  1716  les  eofasts 
de  Ed.  Colbert  de  Haulévrier  et  de  Marie-Nad^ 
leine  Bautru,  en  1727  le  marquis  Charles-Fraof 
d'Estaing,  qui  vend  le  28  mars  1735  c  les  terres. 
a  fiefs  et  seigneuries  de  la  S.  et  de  Belleooe  >  a 
PauUTimoléon  de  Cossé-Brissac  (E  1287-12B9  ; 
•^  f.,  c°*  de  St'Auhin-de-L.,  vendue  nat^  «sr 
Barrin  de  la  Galissonnière  le  27  fructidor  ao  IV  ;  - 
donne  son  nom  à  un  miss,  né  sur  la  commii», 
qui  s'y  jette  dans  le  Layon  ;  — 1,800  m.  de  coon; 

—  f.,  c"«  de  Ste-Gemmes-s.-JL.  —  Sauleya  15T0 
(Ch.  Sl-Laud).  —  Appartenait  au  xiii«  s.  par  do- 
nation de  Jean,  duc  de  Bretagne,  à  Tabbaje  de 
Prières,  de  Precihus. — En  est  dame  Fraoçoiie 
Amoureuse,  qui  épouse  le  27  avril  1614  Hector  de 
Serazin.  écnyer.  —  Denis  Aubry,  maître  architecte, 
l'acquiert  le  4  mai  1648  de  Nie.  Henry  et  de 
Madeleine  Pousse;  ^  cl.,  c<>«  do  St-Macairt- 
dU'Dois;  —  f.,  c"*  de  la  Salle-Auhry  ;  «  f . 
c»*  de  St-Silvin.  —  Domaine  du  collège  de  U 
Flèche,  vendu  nat^  le  5  novembre  1793;  »  ^ 
c"«  de  Vemoil;  —  f.,  c»«  d'Ytemay.  -l^ 
Saul.  Baraton  1540  (C  106.  f.  284).  —  Aftàe» 
logis  noble,  encore  entouré  de  douves,  avec  ètaof 
ot  pièces  d'eau  —  Appartenait  avant  1500  t 
Gilles  de  Daillon,  en  1540  à  P.  de  DailloQ  qu  k 
relevait  de  Maulévrier,  à  Paul  de  l'Hornseau 
en  1677,  dont  la  fille  Françoise  époose  Goj 
Amyot.  —  La  terre  comprenait  les  feimes  de  U 
Grande  et  de  la  Petite-Saulaie,  de  la  Moa^seiie. 
de  la  Pinetière,  de  la  Poissonnière  et  de  Benij  - 
Elle  donne  son  nom  parfois  au  ruiss.  aatreocfit 
nommé  de  la  Ghaavière. 


sAn 


—  475  — 


SAU 


Sanluto  (la  Grande-),  f.,  e"*  de  Bourgneuf, 

—  L*h09teît  maison,  jardin^  rues,  isêues  de 
la  S.  1029,  appartenait  à  n.  h.  Gilles  Gnesdon, 
qoi  relevait  deHontrevanlt;  «*  f . ,  c"« de  la  Pouèze. 

—  Ane  flef  et  seigneurie  relevant  de  Vern.  —  En 
est  dame  Hélie  Bradâne,  venve  de  J.  Dnbreil,  1546. 

Sanlale  (la  Petit©-),  f.,  c"«  de  Bourgneuf; 
•-  f.,  c"«  de  Za  Pouèze\  —  f..  c»«  d'Yzemay. 

Sanlala  (le),  f.,  c»»  de  St- Jean-dc-X..  ;  — 
(le  Grand,*le  Petit-),  m»»  b.  et  f.,  c"«de  CAam- 
belZay  ;  —  donnent  lenr  nom  à  un  raiss.  né  sur  la 
e*«,  qui  coule  de  TO.à  TE.  formant  depnis  sa  source 
la  limite  avec  la  Jailte-Yvon  ;  —  (le  Grand,  le 
Petit-),  ff.,  c»«  de  la  Chapelle-RmiBselin.  — 
Le  lieu  et  métaiHe  du  Petit-S,  1540  (C  161). 

«Aulala  (les),  ham.,  c'*  d*Ecuillé\  =»  vill. 
c*«  de  Mûrs,  rattaché  pour  le  spirituel  à  la 
paroisse  de  Sl-Jean-de-la-Croi\,  par  ordonnance 
épiscopale  du  20  février  1809;  »  f.,  c"«  de  Ste- 
Gemme8-d*And.  ;  «  ham.,  c»«  de  St-Geor^fes- 
a.-JL.  ;  —  f.,  c""  de  St-Jean-de-la-Croix  ;  « 
f.,  C»  de  Saint-Laurent' du- Mot, 

Saule  (la),  ham.,  c»«  de  St-Georges-sur-L. 

Saole  (le),  vill.,  c»«  de  Chazé-sur-Argos  ;  — 
f.,  c"  de  Parce. 

Saviemie  (la),  cl.,  c"«  d'Auoerse. 

Sanlerle  (la),'  f.,  c"*  de  Corzé,  acquise  le 
16  septembre  1785  de  P.-R.-H.  Toublanc  par 
Jos.-Fr.  Joubert  (E  115);  —  cl.,  c»«  de  Mou' 
liheme;  —  f.,  c"«  de  Mozé. 

Saolea  (les),  cl..  c"«de  la  Fosse-de-Tigné ; 

—  t,  c»«  de  St- Lambert 'du- L, 

Saule- Vert  (le),  cl.,  c'«  de  Lasse  ;  —  do- 
maine de  la  mensH  conventuelle  des  Hospitalières 
de  Baugé,  vendu  nat*  le  88  décembre  1792;  —  f., 
e*«  de  St-Geor^es-aur-X..,  vendue  nat*  sur  Franç.- 
Pantin  de  Landemont,  le  15  messidor  an  IV. 

SnuMgéf  SmuMgw^  —  V.  Sauge,  Saugré. 

Sanlléres  (les),  ham.,  c"«  de  Tiercé. 

SauMnmtf.  —  V.  Saunay, 

SanltMipt  f.,  c"*  de  Broc;  ■*  cl.,  c"«  de  la 
Chapelle'St-L.\  —  ham..  c"«  de  Fougeré\  —  h., 
c**  de  Luigné.  —  Le  lieu  noble  de  Sauloux 
1540  (G  106.  f.  191),  appartenant  à  H«  Maurille 
Génault,  licencié  ès-lois;  — ham.,  c"*  de  Mouli- 
hemei  -»  (le  Petit-),  cl.,  c»»  de  St-Jean-de-L, 

Sanioase  (la),  h.,  c"*  de  Chalonnes-s.'L. 

Saalfioa  (le),  f.,  c*«  de  Blaison.  —  Le  che- 
min de  Saulleson  à  Chemant  (E  434).  >—  La 
Saulle  Soubz  1625  (E  457).  —  Saulsous 
(Gass.);  «-  f,  c"*  de  la  Bohalle.  —  Soulsou 
(Cad.)  ;  —  mi>  à  vent,  c»«  de  Montfort,  bâti 
vers  1570  «  au  lien  appelé  Saulle  seul  »  ;  «-  (le 
Grand -)i  cl.,  c"«  de  Daumeray,  —  Le  Petit- 
Saulsourt  1663.  —  Le  Grand-Saulsourd  1678 
(Et.-G.).  —  Saulesourd  an  IV  (Vent.  Nat.).  — 
Saursourd  (Gass.).  —  Sauresour  (Et. -M.).  — 
5aur«80ti8  (G.  G.)  ;  •—  (le  Petit-),  f.,  vendue 
nat^  sur  Doublard  du  Vignau,  le  7  floréal  an  VI. 

Samnoii  (le),  vill.,  c<**de  Montjean. 

Saomoassay»  vill.  dépendant,  pour  partie, 
de  Ckacé  (19  mais.,  80  hab.),  et  pour  partie  de 
St-Cyr-en-Bourg  (31  mats.,  88  hab.).  —  Sal- 
monctactts  1048-1060  (H  Pr.  de  Mon Ir. -Bellay). 

—  Salmonceiacus  1087  (Gartul.  Saint-Aubin, 


f.  73  v»).  ^  Salmoneiacus  1095  (H  St-Nicolas, 
MontreuiUBellay ,  I,  1).  —  Villa  Salmun- 
ciacus  1096  (Gartul.  St-Maur,  eh.  30).  —  A. 
de  Salmontha  1097  (H  St- Aubin,  la  Madel, 
1, 1).  —  Salmunchaium  1105  (Epît.  St-Nic, 
p.  4d).  —  Salmuchaium  1105  (G  1352).  —  Sau- 
moncei  1232  (Ghartr.  de  Brézé,  ch.  or.). — Sau- 
moncay  1274  (H  Fontev.,  les  Loges,  ch.  or.).  — 
Sousmouasay  1790  (Q  Inventaires).  —  Le  prin- 
cipal groupe,  dépendant  de  St-Gyr,  ^'étage  à  mi- 
hauteur  sur  le  flanc  d'une  côte  escarpée,  qui 
longe  la  rive  droite  du  Thouet.  La  traverse  en  est 
pavée  et  bordée  de  maisons,  le  reste  creusé  en 
caves  et  enclos  de  hauts  murs.  Une  charmante 
route  circule  à  pic,  dominant  du   haut  d'une 
étroite  rampe  vers  S.  et  vers  TO.  les  vignes  et  la 
vallée  à  perte  de  vue,  et  dominée  vers  N.-E.  par 
le  faite  du  coteau,  qui  porte  un  groupe  de  mou- 
lins à  vent.  On  y  signalait  sur  le  sommet  une 
enceinte  antique,  creusée  d'un  puits,  et  où  se  sont  • 
rencontrées  des  briques  à  rebord,  des  monnaies 
de  Gonstantin,  des  tombes  en  auge.  —  Ge  qu'il 
faudrait  surtout,  avec  quelqne  chance  de  décou- 
verte heureuse,  c'est  explorer  ces  grottes  qui 
semblent   présenter  toutes  les  conditions    bien 
connues  des  habitations  primitives.  G'est  ici  d'ail- 
leurs  la   villa  qui  aux  débuts  du  moyen  âge 
forme  le  centre  antique  de  la  paroisse  de  St-Gyr- 
eu-Bourg,  V  ct*-<f essue,  p.  346,  que  la  construc- 
tion de  l'âgUse  a  déplacé.  La  petite  chapelle  du 
XI*  s.,  dédié?  à  Notre-Dame,  existe  encore,  servant 
de  grange,  à  200  mètres  au  N.-O.  de  l'usine,  avec 
porte  plein    cintre   enmurée ,   surmontée  d'une 
étroite  et  longue  baie  romane.  Il  ne  reste  à  l'in- 
térieur, qu'une  statue  mutilée.  Elle  était  desservie 
encore  en  1790.  Le  prieur  de  St-Gyr  était  tenu 
d'y  célébrer  la  messe  tous  les  dimanches,  mardis, 
jeudis  et  vendredis;  celai  d'Artannes,  aux  fêtes  de 
St  Maur  et  de  St  Barthélémy,—  indice  peut-être  que 
la  paroisse  aussi  d*Artannesen  aurait  été  distraite. 
L'ancien  château  s'élevait  à  100  mètres  vers  N.,  sur 
le  bord  du  chemin,  avec  terrasse  au  bord  dà  l'eau, 
cour  et  portail  du  xvi*  s. ,  dans  la  mouvance  du  châ- 
teau de  Saumur.  Il  donne  son  nom  jusqu'au  milieu 
duxiv's.  à  une  famille  de  chevalerie,  alliée  à  celle 
des  Maillé  et  qui  s'éteint  dans  celle  des  Prévbst.  — 
En  est  sieur  Nie.  Prévost  1391,  —  Pierre  Eveille- 
chien  1448,  mari  de  Bertrande  Prévost;  Jean 
d'Averton,  mari  de  Julienne  Eveillechien.  1497. 
1507,  Franc,  de  Laval,  par  acquêt  du  18  juillet 
1506,  Gilles  de  Laval  1540.  qui  en  avait  engagé 
la  propriété  aux  moines  de  îfarmoutier.  Glande  de 
Gbandio.  mari  d'Anne  de    Laval,  qui  vend  le 
12  avril  1572  à  Glaude  de  Maillé.  Louis  de  Bour- 
bon, prince  de  Gondé,  céda  la  terre  par  échange 
le  31  juillet  1682  à  Thomas  Dreux,  qui  la  réunit 
à  son  marquisat.  —  A  100  mètres  vers  S.  a  été 
construit  en  1848-1849  par  M.  de  Brézé  une  belle 
usine  de  trois  étages  sur  rez-de-chaussée,  renfer- 
mant 5  paires  de  meules  à  farine,  qu'anime  une 
roue  hydraulique.   Plus    loin    fonctionnent   les 

3  paires  de  meules  de  l'ancien  moulin  à  eau. 

Arch.  de  M.-et-L.  G 106,  f.  457.  —  Cartul.  de  St-àfaur, 
cti.  85.  30,  aO.  —  Arch.  dM  cbét.  da  MlUy  et  ds  Bré^. — 
Mate  Mst.  de  M.  Rumbralt.  -  Bé^t.  arehé9l„  1863, 
p.  994. 


SAU 


—  476  — 


SAU 


filanniiir  (Arrondissement  de),  formant 
l'angle  S  -E.  da  département,  a  pour  confins  les 
arrondissements  d'Angers  et  de  Gholet  à  TO..  de 
Bangé  au  N.»  les  départements  des  Deax-Sèvres 
an  S.,  de  la  Vienne  et  de  l'Indre-et- Loire  à  TE. 

La  Loire,  semée  d'tles,  le  divise  en  deux  par- 
ties inégales  du  S  -E.  au  N.-O.  (47  kil.).  depuis 
le  confluent  de  la  Vienne,  et  recueille,  sous  Sau- 
mur  môme,  le  Thouet,  grossi  de  la  Dive,  qui  en 
baigne  du  &  au  N.  la  parlie  orientale.  Du  S. 
an  N.  et  par  le  centre  circule  en  multiples  replis 
le  Layon,  aux  rives  chargées  de  vignobles,  et  plus 
à  rO.,  le  Lys,  son  affluent.  —  Pénétrant  de  l'E. 
à  rO.  la  voie  ferrée  de  Paris  à  NanU^s  se  dirige 
en  droite  ligne  au  chef-lieu  et  en  sort  par 
une  courbe  vers  N.-O.  en  établissant  sur  une 
ligne,  presque  parallèle  au  grand  fleuve  et  à 
la  levée,  cinq  stations.  Deux  chemins  de  fer 
départementaux  de.sservcnt  les  régions  orien- 
tale et  centrale,  l'un  partant  de  Poitiers  par 
Hontreuil-Bellay  le  long  de  la  rive  droite  du 
Thouet,  avec  trois  stations,  Tautre  de  Mon  treuil- 
Bellay  à  Angers  avec  cinq  stations  sur  le  terri- 
toire. —  La  route  nationale  de  Bordeaux  monte 
du  S.,  longeant  à  distance  le  Thouet,  traverse 
Saumur  et  la  Loira  et  se  brise  à  la  Ronde  dans 
la  direction  du  N.-O..  en  détachant  vers  N.-E.  la 
route  départ,  du  Lude,  vers  l'E.  la  route  départe- 
mentale de  Tours.  A  3  kil.  avant  l'entrée  de  Sau- 
mur s'y  amorce  la  route  nationale  de  Saumur 
aux  Sables  qui  traverse  l'arrondissement  entier  . 
de  TE.  à  l'O.,  croisée  à  Doué  par  la  route  dépar- 
tementale des  Ponts-de-Gé  à  Loudun,  a  Vihiers  par 
la  route  départementale  de  Niort  à  Angers,  et  re- 
jointe au  sortir  de  Vihiers,  à  gauche,  par  la  route 
départementale  de  Gbâtillon,  plus  loin  à  droite 
par  la  route  nationale  de  Nantes,  qui  l'emprunte. 

La  superficie  totale  mesure  137,958  hectares  et 
se  divise  en  sept  cantons,  Doué,  Gennes,  Hon- 
treuil-Bellay,  Saumur  N.-O.,  Saumur  N.-E.,  Sau- 
mur S.  et  Vihiers,  et  comprend  81  communes, 
plus  les  paroisses  de  Russe,  Milly  et  la  Ghapelle- 
sous-Doué,  —  et  une  population  de  90,104  hab. 
en  l'an  IX,  —  90.696  hab.  en  1831 ,  —  94,043  hab. 
en  1841,  —  94,9î8  hab.  en  1851,  —  96,067  hab. 
en  1861,  —  95.4S9  hab.  en  1866.  —  9i,4S4  hab. 
en  1872,  —  9t,556  hab.  en  1876,  —  en  progres- 
sion constante,  ralentie  ou  seulement  suspendue 
depuis  15  ans. 

Il  formait  en  1790  les  deux  districts  de  Sau- 
mur et  de  Vihiers,  comprenant  le  premier  15  et  le 
deuxième  10  cantons,  jusqu'au  27  brumaire  an  X. 

Les  chanvres  de  la  vallée,  les  vignes  blanches 
et  rouges  des  coteaux,  dont  les  produits  sont  ré- 
putés parmi  les  meilleurs  d'Anjou,  l'exploitation 
d'immenses  carrières  de  tuffeau  le  long  de  la 
Loire,  de  calcaire  au  S.  et  au  centre,  la  fabrique 
des  vins  champanisés,  —  sans  parler  des  indus- 
tries du  chef-lieu,  —  en  font  une  des  plus  riches 
contrées  du  département.  —  La  forêt  de  Fonie- 
vraud  couvre  toute  la  parlie  orientale,  en  débor- 
dant sur  l'Indre-et-Loire. 

Sous-Préfets  :  Jean-Pierre  Delaharbe,  V.  ce 
nom,  12  prairial  an  VIII,  f  en  fonctions  le  24  oc- 
tobre  1811.    ^  Pierre-Henri-Joseph   Sailland, 


V.  ce  nom,  26  décembre  1811,  f  en  fonetioas  le 
22  mai  1814.  —  De  Waresquiels,  19  joiltel 
1814,  qui  n'est  pas  installé;  —  Louis-Léger-B^r- 
trand  Lavech,  originaire  de  St-Domingne.  ancien 
maire  de  Jané,  30  juillet  1814,  qui  permoteavec 
le  sous-préfet  de  Briare  en  1815.  —  Jos.-Ar.l 
de  Carrère,  ancien  militaire  et  professeur  au 
Ecoles  Gentrales,  originaire  de  Paris,  14  septembre 
1815  —  Pierre-Etienne-Joseph  Boesnter,  wcré- 
taire-général  de  la  Loire- Inférieure,  origifiaitf 
de  Blois,  27  mai  iSiB.^Bruley-Dest>aranne$, 
septembre  1830.  —  Galzain,  janvier  1836.  V.  le 
Moniteur  du  2  février,  p.  182.  —  J>roi/- 
BeauUeu,  1842  —  Bohy  de  la  ChaptUt, 
10  janvier  1847.  —  Mars-Larivière,  origioairt 
de  la  Ferlé  (Sarlho),  février  1848,  noDiné  ie 
31  octobre  préfet  des  Gôles-du-Nord.  —  Boby 
de  la  Chapelle,  16  mai  1849,  nommé  préfet  d« 
la  Vendée.   —   Vicomte   O'Neill   de  Tyrone. 

18  septembre  1851.  — A belfard.  1870.- 

Duphénieux,  15  avril  1871.  -^  De  Beaupoil 
de  St-Aulaire,  28  mai  1873.  ~  Octave  Blanc, 
2  avril  1875.  —  Bousquet-Foltz,  24  mai  1877 

Saumur  (Canton  Nord-Est  de\  borné  i 
l'E.  par  le  département  d'Indre-et-Loire,  aa  5. 
et  à  l'O.  par  le  canton  de  Longue,  an  S.  parla 
Loire,  occupe  la  vallée  de  la  rive  droite  en  amont 
jusque  vis-à-vis  le  chef-lieu  et  vers  N.  jusqu'au 
premiers  échelons  des  hauts  coteaux  boisés,  ei 
comprend  sur  17.583  hectares  7  communes.  Al- 
lonnes,  Brain,  la  Breille,  Neuillé,  Varennes,  Vill^ 
bernier.  Vivy,  plus  la  paroisse  de  Russe,  —  ei 
une  population  de  i0,506  hab.  en  1831.  - 
i0,980  hab.  en  1841.  —  i0,805  bab.  en  1851.  - 
10,445  hab.  en  1861.  —  9,924  bab.  en  1866,- 
9,406  hab  en  1871,  —  9,577  hab.  en  1876. -«b 
décroissance  lente  mais  continue.  —  La  Toie 
ferrée  d'Orléans  le  traverse  de  part  en  part  di- 
rectement de  l'E.  à  l'O.,  en  stationnant  à  Va- 
rennes,  au  centre  de  la  hante  vallée.  Le  bU,  U 
millet,  le  maïs,  les  plantes  potagères  y  forment 
les  principales  cultures,  entremêlées  de  pruoi^ 
qui  donnent  une  partie  des  pruneaux  dits  di 
Tours.  L'élève  des  vers  à  soie,  autrefois  impor* 
tante  y  est  à  peu  près  tombée. 

Saumur  (Canton  Nord  Ouest  c!<\  bontr' 
au  N.  par  la  rivière  de  l'Authion,  à  l'O.  p»  k 
canton  des  Ponts-de-Gé,  à  l'E.  par  le  cantoo  N  -E 
de  Saumur,  au  S.  par  la  Loire,  fait  suite  ao 
canton  N.-E.  le  long  de  la  rive  droite,  en  aval  ai 
Saumur,  et  comprend  sur  7,228  hectares  des  pla< 
riches  terres  de  la  vallée,  4  communes,  les  Ro- 
siers,   St-Martin-de-la-Place,   St-Clémeol-des-Le 
vées,  St^Lambert-des-Levées,  —  et  one  popula- 
tion de  7,706  hab    en  1831.  —  7.5f7  hab.  « 
1841,  —  7,628  hab.  en  1851,  —  7.55i  hab.  « 
1861.  —  7,499  hab.  en  1866,  —  6,840  hab  « 
1872,   —  6,713  hab.   en  1876,  —  non  compns 
toute  la  partie  de  la  commune  et  même  <ic  ^ 
ville  de  Saumur  en-deçÀ  du  pont  Cessarl,  qui  eo 
dépend ,  et   forme  le  faubourg  des  Pouts  et  If 
quartier  de  la  Gare  f2,011  hab.  en  1876)  -  Li 
voie  ferrée  (3  stations)  s'y  poursuit  parallèle  i  '' 
Loire,  qu'y  traversent  les  ponts  de  Saunur  et 
des  Rosiers. 


ÔAÛ 


—  471  — 


SAIJ 


Sanmiir  (Canton  Sud  de),  borné  aa  N.  par 
la  Loire,  à  TE.  par  le  département  dindre-et- 
Loire,  à  TO.  par  le  canton  de  Gennes,  aa  S.  par 
les  cantons  de  Doné  et  de  Montreoil-Bellay,  com- 
prend sur  14.688  hectares  dans  la  vallée  et  sur 
les  coteaux  de  la  Loire  et  da  Thouet,  15  com- 
munes, parmi  lesquelles  le  chef-lieu,  Saumur,  et 
Artannes,  Bagneu\,  Ghacé,  Dampicrre,  Distré, 
Fonlevraud,  St-Hilaire-St-Florent,  Hontsoroau, 
Parnay,  Rou-Uarson,  Souzay,  Turquant.  Var- 
rains  et  Verrie. — et  une  population  de  9,766  hab. 
en  1831,  —  iî,076  hab.  en  184!,  —  iîJ35  hab. 
en  1851,  —  ii,997  hab.  en  1861,  —  ii,405  hab. 
en  1866,  —  19,047  hab.  en  1872,  —  HMi  hab. 
en  1876,  —  non  compris  la  ville  de  Saumur,  qui 
à  elle  seule  Tégale  tout  entière.  —  C'est  la  partie 
particulièrement  vilicole  et  industrielle,  que  des- 
servent, outre  la  gare  de  la  ligne  d'Orléans,  ins- 
tallée en  dehors  mais  sur  la  frontière  même,  la 
ligne  départementale  de  Poitiers,  la  Loire  et  les 
deux  rivières  de  la  Dive  et  du  Thouet. 

Saomur»  chef-lieu  d'un  arrondissement  et  de 
trois  cantons.  — Cas trum  Salmuri  968  (Liv.  N., 
ch.  9).  979  (Jbid  ,  14).  —  Caatrum  qui  dicitur 
Salmurus  968  (Ibid,,  12).  —  Salmuro  Castro 
970  (Ib.,  19).  —  Castro  Salmuro  980  (Ib.,  15), 
1055-1070  (Ib..  226),  1153-1156  (Liv.  d'A.,  f.  35). 

—  Vicaria  Salmurensis  in  pago  Andega- 
vensi  980  circâ  (Liv.  N.,  22).  —  Locus  qui  di- 
citur Salmurus  in  territorio  Andecavenai 
987-996  (Liv.  d'A.,  f.  1),  1003  (Liv.  N..  36).  — 
Castrum  quod  appellatur  Salmurus  1080- 
1096  (Gartnl.  du  Roric,  Rot.  1,  ch.  87).  —  Sal- 
murus 1025  circa  (Gartul.  St-Aubin,  f.  78).  — 
Castrum,  quod  Vêtus  Truncus  dicehatur, 
quod  paulo  post,  propter  celestem  inihi  con- 
ditum  thesaurum,  Salmurum.  est  nuncupa- 
tum,  XI»  s.  {Chron,  d^Avj.,  11,  208).  —  Cas- 
teltum  illud  quod  vocatur  Salmurius  xi«  s. 
(Hist.  £ocr8.,  ap.  D.  Mart.,  Thés.  An. ,  UI,  843). 

—  Salmurium  1025  (Carlul.  St-Aubin,  f.  63), 
1105  (Montreuil  B.,  StNic).  1150-1168  (1*^  Gart. 
Saint-Serge,  p.  94),  1208  (H.-D.  A  1,  f.  26),  1218 
(H.-D.  B  156,  f.  8).  —  Castellania  Salmu- 
riensis  1260  (H.-D.  B  156,  f.  8).—  1>  chasteau 
de  Saumur  1277  (Ib.  iî  97,  f.  136).  —  Sal- 
muriacus  1025  circa  (Gartnl.  St-Aubin,  f.  78), 
1101  (Liv.  Bi.,  f.  35).  —  Salmur  1209  (H.-D. 
B  156,  f.  2),  xiii«  s.  (Guill.  Brit.,  ap.  D.  Bouq., 
XVII,  246).  —  Salmurtium  1223  (Teulel,  Très, 
des  Ch.,  Il,  10).  —  Castrum  Saloum  Murum 
infra  pagum  Andegavum  980  circa  (Liv.  N., 
f.  47).  —  Salvus  Aîurus  1022-1025  (Ibid., 
f.  260),  1060-1080  :Gariul.  St-Aubin,  f.  72).  — 
La  dénomination  Murus,  qui  a  fourni  matière 
jusqu'à  ces  derniers  temps  à  tant  de  discussions 
et  de  conjectures,  n'offre  aucun  caractère  histo- 
rique, ne  se  rencontrant  qu'une  fois  dans  la  Lé-> 
geiide  de  St- Florent  et  une  autre  fois  dans  un 
manuscrit  incertain,  du  xii*  s.,  d'une  chronique 
étrangère,  celle  de  St-Maixent,  ^  mais  nulle  part 
dans  les  actes  authentiques.  La  charte  citée  par  Mé- 
nage. Sablé,  p.  236,  a  été  mal  lue  par  lui  et  porte 
Salvuê  Murus  (Liv.  N.,  ch.  213).  C'est  la  forme 
Salmurus  t  qui  me  paraît  donner  directement  celle 


du  nom  antique,  de  signification  inconnue  et  que 
traduit  par  assonance,  ici  comme  à  Frémnr,  l'in- 
terprétation populaire,  Salvua  murua,  Sauf 
mur,  acceptée,  à  mon  avis,  à  tort  par  d'Anville 
et  par  M.  d'Espinay.  —  Entre  Bagneux  (3  kil.) 
et  Varrains  (5  kil.)  au  S.,  St-Lambert-des-Levées 
(3  kil.)  au  N.,  Villebernier  (5.  kil.)  et  Damplerre 
(5  kil.)  à  TE.,  St-Hilaire-St-Florent  (4  kil.)  et 
St-Lambert  à  l'O. 

Assise  dans  la  double  vallée  de  la  Loire  et  da 
Thouet,  qui  l'encadrent,  au  pied  d'un  haut  coteau 
à  pic,  qui  la  domine  vers  TE.,  la  petite  ville,  co- 
quette et  gentille,  autrefois  impénétrable,  aujour- 
d'hui ouverte  aux  larges  éciaircies  d'air,  de  ver- 
dure et  de  lumière,  profite  à  la  fois  et  de  l'ani- 
mation  des  routes  qui  s'y  entrecroisent  et  da 
mouvement  de  ses  deux  grands  cours  d'eau. 

La  Loire,  qui  formait  au-devant  d'elle  et  jus- 
qu'à la  fin  du  dernier  siècle  cinq  Iles  pour  le 
moins  et  de  vastes  grèves,  s'est  laissée  régulariser 
par  d'immenses  travaux.  Un  projet  d'ensemble, 
embrassant  du  Thouet  à  l'Auihion,  dessina  en 
1752  une  percée  magnifique  en  droite  ligne  de 
plus  de  6  kil.,  qui  reportait  le  principal  passage 
en  ville  sur  deux  grands  ponts  seulement,  descen- 
dus à  200  mètres  en  aval  des  anciens  et  continués 
par  le  pont  du  Thouet. 

Le  premier  construit  traverse  le  principal  bras 
de  la  Loire,  qui  longe  la  ville,  et  Comprend 
12  arches,  en  pierre  de  Ghampigny,  surbaissées  ao 
tiers,  de  19  mètres  50  d'ouverture,  276  mètres  de 
longueur  sur  18  mètres  de  largeur  entre  parapets* 
y.  un  des.sin  par  Bodin,  1. 11,  pi.  II: Après  quatre 
années  d'études  et  de  préparatifs,  la  première  pierre 
en  fut  posée  le  5  octobre  1756  par  de  Voglie,  ing^* 
nieuren  chef  de  la  Généralité  de  Tours.  Les  tra- 
vaux furent  exécutés  sous  la  direction  immédiate 
de  l'ingénieur  Alexandre  Cessart,  dont  le  pont 
garde  le  nom.  Délaissant  dès  les  premiers  mois 
la  méthode  des  bâtardeaux  et  des  épuisemenis, 
il  sollicita  et  obtint  l'autorisation  d'appliquer 
l'emploi  des  caissons,  utilisé  en  1738  pour  la  fon-^ 
dation  du  pont  de  Westminster.  L'essai  en  eat 
lieu  sons  les  yeux  de  l'inspecteur  général,  de 
Bayeux.  L'épreuve  fut  faite  en  même  temps 
d'une  machine  spéciale  pour  scier  dans  l'eau,  avec 
une  précision  parfaite,  les  116  pieux  destinés  à 
porter  chaque  caisson.  L'invention,  que  tous  les 
livres  attribuent  aux  ingénieurs  Gessart  on  de 
Voglie  et  que  ce  dernier  s'appropria  publique- 
ment, en  était  due  à  un  simple  ouvrier  serrurier, 
Jean  Gamory,  V.  ce  nom,  mort  plus  tard  de  mi- 
sère. —  L'œuvre  ne  fut  terminée  qu'en  1768  et 
le  règlement  des  dépenses  n'eut  lieu  qu'en  1770 
et  dépassa  1,700,000  francs.  Une  inscription  corn- 
mémorative  sur  cuivre,  en  relief,  placée  sur  la  pile 
du  milieu,  a  été  recueillie  au  Musée  de  Saumur* 
V.  Répert,  arch.,  1869,  p.  18j  —  Bodin,  t.  II, 
ch.  50.  —  Vers  la  ville  une  levée  dite  Quai  de 
St^NicoIas  s'y  rattache,  commencée  en  1843,  termi- 
née en  1853,  qui  couvre  en  aval  sur  une  longaeor 
de  617  mètres  les  quartiers  Saint-Nicolas  et  da 
Ghardonnet,  et  où  les  finances  municipales  ont 
aidé  l'Etat  pour  an  contingent  de  100,000  fraoes* 

Le  Pont  Fouchardf  sur  le  Tbooel^  doot  If 


SA» 


—  418  — 


SAt} 


nom  date  aa  moias  da  xi*  s.,  Pons  Fuîckardi 
1059-1070  (Liv.  N.,  ch.  219),  traTerse  le  Thonet 
et  ayant  été  emporté  presque  eotièremeot  par  les 
eam  dans  la  naît  da  S6  an  27  novembre  1770, 
dut  être  immédiatement  reconstruit.  Il  formait  d'ail 
lenrs  la  seconde  partie  dn  projet  de  Voglie.  L'em- 
placement primitif  qu'il  occupait  se  trouve  coupé 
obliquement  par  la  culAe  méridionale  du  nouveau 
pont.  Une  partie  des  piles  antiques  restent  enga- 
gées dans  le  talus  et  la  chaussée,  qui  lui  faisait 
suite  dans  la  direction  de  Nantilly,  en  servant 
d'écoulement  aux  prairies  dans  les  grandes  crues. 
L'ingénieur  Lecreult,  qui  avait  succédé  en  1766  à 
Gessart,  en  jeta  les  fondements  en  1774.  Terminé 
en  1778  par  l'ingénieur  Aubert,  l'ouvrage  com- 
prend, sur  une  longueur  de  98  mètres,  3  arches 
surbaissées,  en  pierre  de  Ghampigny,  de  22  mètres 
d'ouverture,  bâties  sur  des  pilotis  hauts  de 
30  pieds.  —  Une  levée  s'y  rattache,  remontant 
jusqu'à  la  rue  du  Pressoir-Saint- Antoine.  D'autre 
part,  plongeant  presque  au  cœur  de  la  ville,  la 
Uvée  d'enceinte,  achevée  seulement  en  1863,  trace 
nne  courbe  où  s'abritent  vers  S.  et  vers  l'O.  l'Ecole 
et  tous  les  quartiers  que  menaçait  le  Thouet. 

Le  second  pont  de  la  Loire,  qui  devait  rejoindre 
la  rive  droite  extrême  en  franchissant  trois  ou 
quatre  boires  plus  ou  moins  importantes  encla- 
vées entre  les  ilôts,  voté  en  1821 ,  ne  fut  commencé 
qu'en  octobre  1823.  La  première  pierre  en  fut 
posée  le  15  juillet  1825.  La  construction  dura 
dix  ans  et  coûta  plus  de  2  millions,  dont  600,000  fr. 
payés  par  annuités  régulières  de  50,000  fr.  sur 
le  budget  municipal.  Elle  offrit  les  mêmes  diffi- 
cultés que  le  pont  Gessart,  dont  le  plan  d'ailleurs 
servit  de  modèle.  Le  nouveau  pont,  baptisé  en 
1825  Pont  du  duc  de  Bordeaux,  plus  tard  de 
Charles  X,  et  depuis  1830  Pont  Napoléon, 
compte  7  arches,  surbaissées  au  tiers,  de  25  met. 
d'ouverture,  ensemble  de  230  mètres  de  longueur, 
mesurant  11  mètres  60  de  largeur. 

Il  n'a  été  livré  qu'en  juin  1834.  G'est  à  peine  si 
s'achevait  à  cette  date  la  large  et  profonde  percée 
qui  ouvre  passage  à  travers  la  ville  et  relie  les  trois 
grands  ponts.  L'expertise  des  maisons,  comme  les 
plans  et  les  devis,  datent  de  1805;  les  alignements 
furent  fixés  en  1809;  la  ville  dès  1807  avait  été 
autorisée  par  la  loi  dn  8  juillet  i  vendre  son  vieux 
collège  pour  frayer  aux  indemnités  et  une  partie 
des  maisons  fut  dès  cette  époque  jetée  bas;  mais 
la  première  maison  construite  sur  l'avenue  du 
Pont-Fouchard  ne  date  que  de  1820  et  le  princi- 
pal massif,  fermant  le  fonds  de  la  place  de  la 
Bilange,  restait  debont  encore.  L'adjudication  de 
la  percée  de  la  rue  de  l'Ecu  eut  lieu  le  12  avril 
1824.  D'autre  part,  la  suppression  de  l'Ile  des 
Trois- Maisons  se  poursuivait  en  1835  pour  l'élar- 
gissement dn  chenal  des  Sept-Yoies.  La  route 
nationale  de  Bordeaux,  pénétrant  par  le  pont  du 
Thouet,  s'engage  au  plein  cosur  de  la  ville  neuvoi 
aborde  la  Loire,  dont  le  quai  vers  l'E.  forme  la 
route  nationale  de  Limoges  et  presque  au  sortir 
du  pont  Napoléon  quitte  le  territoire  communal. 

C'est  06  dernier  qui  sert  de  débouché  à  la  gara 
du  Chemin  de  fer  d'Orléans,  insUllée  dans  le 
faubourg  de  la  Crois^Verte^  sur  l'eitrène  conflo 


de  la  commune  de  St-Lambert-des-Levées,  m 
elle  prolonge  ses  dépendances.  —  A  foppoiè. 
vers  l'angle  extrême  S.-E.,  un  peu  en  aviai  da 
cimetière  s'arrêtait  jusqu'en  1875  la  gars  proTi- 
soire  du  Chemin  de  fer  départementai  de 
Saumur  à  Poitiers,  qui  a  été  reportée  aa  dé- 
bouché du  champ  de  foire. 

Superficie  :  1,237  hectares  dont  41  hect  16  a. 
en  propriétés  bâties,  27  hect.  en  labours,  120  hect 
en  prés,  225  hect.  en  vignes,  78  hect  en  pàaim 
nues,  52  hect.  en  pâtures  plantées,  70  hecL  ea 
jardins,  1  hect.  91  a.  en  bois,  31  hect.  en  qaet- 
tiers,  14  hect.  en  terres  vaines  ;  —  36  mooliiu  i 
vent,  —  119  caves  habitables. 

Population  :  Certains  livres  portent  la  popo- 
lation  de  la  ville  aux  xvi*  et  xvii«  s.  i  pris  d« 
25,000  âmes.  Je  ne  connais  aucun  document  u- 
thentique  dont  on  se  puisse  autoriser  avant  le 
Rapport  de  Miromesnil  qui  en  1699  iodiqu 
6,500  hab.  et  1,750  feux,  en  spécifiant  qii[eUe 
était  réduite  depuis  quinze  ans  de  plus  de  moitié. 

—  i,704  feux  en  1720.  —  7,668  hab.  eu  17».- 
En  1739  un  recensement  porta  à  527  familki, 
i,590  individus,  le  nombre  des  indigents  (BB  3, 
f.  141).  —  Quesnay  de  Saint-Germam,  dans  lei 
Réflexions,  en  1789  compte  i5,000  hab.,— nais 
les  relevés  officiels  de  1790  n'en  donnent  qw 
10,917  et  2,475  feux,  —  sur  lesquels  en  l'an  TUl 
on  indique  1,1Î5  indigents,  dont  474  eo  FeaeL 

—  12,500  hab.  en  1831.  —  12,258  hab.  en  IBM. 

—  14,101  hab.  en  1851.  — 14,079  hab.  en  1861.- 
13,663  hab.  en  1866.  —  12,552  hab.  en  1871  - 
14,532  hab.  en  1876.  —  dont  3,748  hab..  734iDaif.. 
1,266  mén.  en  StPierre,  3,482  hab.,  635 mais., 
1,284  mén.  en  Nantilly,  2,509  hab.,  411  mais, 
887  mén.  en  St-Nicolas,  2,473  hab.,  505  mais . 
863  mén.  au  faubourg  des  Ponts  et  â  la  Cnu- 
Verte. 

Foires  :  Il  se  tenait  au  xii«  s.  deux  foirei,-ia 
première  à  la  St-Florent,  en  mai,  dont  la  moiM 
des  revenus  fut  attribuée  en  11S9  par  le  conte 
Henri  II  à  l'abbaye  de  St-Florvnt,  —  la  cbartf 
s'en  trouve  aux  divers  Cartulaires,  Liv.  dX, 
f.  53;  Liv.  R.,  f.  24;  Liv.  N.,  f.  290;  —  la  dea* 
xième  i  la  mi-août.^ Elles  avaient  lien  aux  alao- 
tours  de  la  Bilange,  in  Bislangia  Salmuritnn 
1218  (U.-D.  B 156,  f.  8),  ou,  comme  on  dirait. de  b 
Balance,  la  maison  où  s'exerçait  le  pesage  royal, 
et  dans  les  halles,  qui  s'y  élevaient  sur  la  place* 
Ces  rendes-vons  étaient  à  peu  près  désertés,  qaaad 
des  lettres  royaux  d'octobre  1650,  données  a  Ab- 
boise,  instituèrent  à  nouveau,  en  reconnaissasee 
du  dévouement  des  habitants  pendant  la  rébeUioa 
du  château,  trois  foires  de  trois  jours,  le  preoiff 
jeudi  de  Pâques,  le  7  septembre  et  le  leodamais 
de  Noël*  -*  Deux  seules  se  maintinrent  et  de  oot- 
velles  lettres  patentes  du  30  mai  1781  les  porlérsotà 
quatre,  «  autorisant  ainsi  qu'aux  deux  ancieae* 
c  la  vente  non  seulement  des  marchaodiMS  9M» 
c  encore  des  bestiaux,  avec  d'autant  ploi  da  nt- 
c  son  que  la  situation  présente  toutes  les  fuiliM 
c  possibles  pour  le  commerce  des  bestiaux,  pitf 
m  qu'elle  est  dans  un  pays  de  pâtonfee,  vu  lei 
c  confins  de  r  Anjon  et  da  Poiiavi  eotooréi  ptf 
a  les  ririèiw  de  Loire  ot  da  Thonel  tt  aa 


SAU 


—  47Ô  — 


SAt 


tt  de  la  vallée  immense  de  Langeais  à  Angers, 
«  laquelle  fournit  une  quantité  considérable  de 
«  bestiaux  et  que  tous  ceu^  destinés  pour  la  pro* 
«  Yince  de  Normandie  ou  pour  Paris  passent  par 
«  cette  ville  dans  laquelle  se  trouvent  des  places 
«  qui  semblent  destinées  depuis  longtemps  pour 
«  ce  commerce.  »  Elles  furent  en  môme  temps  re- 
portées des  Bilanges  au  Ghardonnet,  avec  mêmes 
franchises  pour  les  forains  qu'aux  foires  du  Mans. 

—  La  ville  racheta  le  1*'  août  1759  à  Tabbesse  de 
Fontevraud  son  droit  de  Poids*le-Roi,  pour  une 
rente  de  1,000  livres  qui  fut  réduite  le  9  janvier 
1785  à  600  livres.  >-  En  1839  elle  céda  gratuite- 
ment au  Ministre  de  la  Guerre  le  marché  aux 
bestiaux  et  acquit  par  acte  du  27  juin  1829  l'em- 
placement actuel  du  Champ- de- Foire,  qui  se 
trouve  tout  au  débouché  de  la  gare  de  Poitiers. 

Le  Marché  se  tient  de  toute  antiquité  le  sa- 
medi, entravé  autrefois  par  le  droit  exorbitant 
du  Minage  ou  vingtième  du  blé  mis  en  vente, 
que  prélevait  Tabbaye  de  Fontevraud. 

Commerce,  ~~  Industrie,  —  La  ville,  sol- 
licitant l'établissement  d'une  succursale  de  la 
Banque,  motivait  en  1872  sa  requête  sur  l'état  et 
le  mouvement  de  sa  place  commerciale  :  trafic 
des  grains,  20  millions  de  francs;  '—  vins  cham- 
panisés,  au  moins  12  millions  de  fr.  ;  —  alcools  et 
liqueurs,  2  millions  de  fr.;  —  épicerie,  2  millions 
de  fr.;  —  vins  en  cercles,  294.000  hectolitres,  au 
moins  7,350,000  fr.  ;  —  rouennerie,  2,500,000  f  r.  ;  — 
fruits  secs,  fruits  verts,  noix,  huiles,  2,350,000  fr  ; 

—  chapelletene,  bijouterie  de  religion,  2,500,000 f.; 

—  pierres,  chaux,  fers,  mercerie,  cristaux,  ma- 
chines agricoles,  au  moins  A  millions  de  fr.  — 
L'industrie,  aujourd'hui  si  considérable,  des  vins 
champanisés  avec  la  récolte  de  plants  de  vignes 
rouges,  date  seulement  de  183i  et  a  été  fondée  par 
A.-B.  Ackermann.— Celle  des  chapelets,  qui  a  pro- 
voqué en  1862  l'établissement  d'un  Bureau  de 
garantie,  date  de  la  fin  du  xvt*  s.  et  a  dû  son  dé- 
veloppement, d'après  M.  Raimbault,  a  la  dévotion 
à  Notre-Dame  des  Arditliers.  Les  palenôtriers  sol- 
licitèrent vainement  en  1735  d'être  érigés  en  ju- 
rande. 1 ,000  à  1 ,200  personnes  vivaient  de  cette 
industrie  avant  la  Révolution.  Sur  l'invitation  des 
autorités  il  fut  fait  en  germinal  an  II  un  brûlement 
volontaire  sur  la  place  publique  de  toute  la  fabri- 
cation pourune  valeur  de  150,000  1.  V.  Moniteur, 
an  II,  n«  205— L'émaillerie,  autrefois  florissante, 
s'éteint  en  son  dernier  représentant,  M.  Lambour. 

—  La  raffinerie  de  salpêtre,  la  plus  importante  de 
France  au  xviii«  s.,  est  depuis  longtemps  détruite, 

—  comme  la  raffinerie  de  sucre. 
Mairie.  —  A  quelques  mètres  aujourd'hui  en 

amont,  autrefois  en  aval  du  pont  central  et  sur  le 
grand  quai,  s'élève  le  joli  castel  de  la  Mairie, 
xvi*  s.,  édifice  primitivement  carré,  avec  tourelles 
d'angle  en  encorbellement,  la  face  N.  ressortant 
en  saillie  sur  l'enceinte,  avec  couronnement  de 
mâchicoulis  trèfles  et,  par-dessus,  d'un  haut  toit 
et  d'un  petit  beffroi.  Il  y  a  été  accolé  de  1856  à 
1862,  pour  suffire  aux  services  municipaux,  un 
beau  corps  de  logis  de  style  identique  mais  d'élé- 
gance plus  accusée,  portant  au  centre  entre  deuK 
montants  Henronnés  un  échelonnement  de  trois  | 


fenêtres  et  d'une  lucarne  ornementée,  dont  l'en- 
semble entier  forme  une  œuvre  unique  dans 
UDtre  région  (archit.  Joly-Leterme).  V.  un  dessin 
du  monument  avant  sa  restauration  dans  V Anjou 
de  M.  Godard,  par  Hawke,  et  dans  l'Anjou  de 
M.  de  Wismes  ;  nombre  d'autres  plus  récents^ 
notamment  par  Lagarde  (Angers,  Barassé,  1860) 
et  dans  la  Géographie  de  Jeanne.  —  Au-devant 
depuis  1866,  sur  la  place  autrefois  de  boucheries 
infectes,  est  installé  un  petit  square,  fermé  de 
grilles  et  décoré  d'une  statue  en  marbre  blanc, 
le  jeune  Spartiate  mourant,  de  Lepèro. 

La  Bibliothèque  fut  transférée  de  l'Hôtel-da- 
Ville  au  Collège  en  1813  et  a  été  reportée  à 
l'Hôtel-de- Ville  après  l'achèvement  des  derniers 
travaux.  Ce  n'est  qu'une  modeste  salle,  séparée 
seulement  par  une  claire- voie  des  collections  du 
Musée,  mais  qui  contient  déjà  environ  16,00U  vo- 
lumes, provenant  de  Fontevraud,  de  St-F(orent, 
des  Oratoriens  et  dont  le  nombre  s'accroît  chaque 
année  d'acquisitions  intelligentes,  autant  que  le 
permet  son  modeste  budget. 

Une  Société  cP encouragement  de  r/nstnic- 
tion  est  propriétaire  aussi  de  5  ou  600  volumes 
qu'elle  met  librement  à  la  disposition  de  ses 
souscripteurs. 

Le  Musée  s'est  formé  en  1829  du  don  de  col- 
lections de  roches,  minéraux  et  fossiles  par 
MM.  Galderon  et  Joly-Leterme,  d'animaux  par 
M.  Courtiller,  d*antiquités  par  M.  Lange.  L'inau» 
guration  en  eut  lieu  le  l*''  mai  1831.  Il  a  cette 
valeur  particulière  d'être  à  peu  près  uniquement 
composé  d'objets  recueillis  dans  le  Saumurois  — 
et  comprend  notamment  une  belle  série  de  haches 
et  de  couteaux  de  pierre,  dont  un  magnifique 
trouvé  sous  le  dolmen  de  Rou,  des  haches  de 
bronze  en  nombre  de  toutes  formes,  des  anneaux, 
bracelets,  épées,  poignards,  styles,  statuettes, 
lampes,  balances,  miroir,  —  surtout  1  atelier  corn* 
plet  et  tout  le  ménage  d'un  charpentier  romain, 
trouvé  à  St-Just-sur-Dive,  où  le  dépôt  avait  été 
enterré  dans  une  caisse,  avec  la  bourse  de  l'ar- 
tisan contenant  un  petit  trésor  de  pièces  en 
bronze  du  beau  temps  de  l'Empire  ;  —  au  milieu, 
une  trompette,  dont  il  a  été  offert ,  dit-on , 
25,000  francs  par  des  collectionneurs;  — -  on 
grand  nombre  d'urnes  cinéraires,  des  vases  variés, 
des  statuettes  en  pierre  ;  —  cinq  grandes  vitrines 
de  monnaies ,  —  deux  de  médailles ,  —  une 
armoire  remplie  des  chefs-d'œuvre  d'ouvriers  cor* 
donnters  du  xvii*  s.  présentés  pour  gagner  maî- 
trise ;  *•  divers  sceaux  dont  celui  des  Chevaliers 
de  l'Arquebuse ,  ^  un  plan  de  la  ville  par 
Migaud,  1773,  ^  la  première  pierre  du  cou- 
vent des  Ursulines  posée  par  Henri  Arnaud  et 
retrouvée  dans  les  fondations  du  Collège  ^  —  la 
pierre  de  la  Bastille  donnée  par  la  commune  d« 
Paris  à  Aubin  Bonnemère,  V.  ce  nom,  <  pour 
«  avoir  sauvé  deux  fois  la  vie  à  M***  de  Monti- 
«  gny.  >  —  Les  collections  d'bistoire  naturelle  se 
cachent  pour  la  plupart  dans  un  étroit  couloir 
inabordable.  —  Dans  le  vestibule,  i  l'entrée,  no 
beau  ooffre  de  mariage,  xvt*  s. ,  — >  et  sept  ou 
huit  plâtres  de  Suc,  l'artiste  nantais,  entre  autrw 
le    Petit    Mendiant  breton ,  VEnfant  an 


SAU 


^480  — 


âAD 


crabe.  tJa  Catalogue  du  Musée  existe,  avec 
planches  où  sont  reproduits  les  principaux  objets 
d'antiquités  trouvés  à  Lézon  près  St-Just.  —  Une 
vingtaine  de  tableaux  décorent  la  grande  salle  de 
la  mairie,  parmi  lesquels  on  peut  signaler  une 
duchesie  de  Bourgogne,  le  portrait  du  général 
Lemoine,  celui  de  Jeanne  d'Aragon,  une  ab- 
besdo  de  Fontevraud,  le  roi  René  peignant  son 
tombeau  par  Savouré,  le  Passage  des  mon- 
tagnes par  Tabar,  l'Aveugle  d'André  Ghenier  par 
Benou ville,  une  tête  au  fusain  de  Georges  Lefebvre. 

Collège  communal.  —  La  licence  d'enseigner 
en  ville  «  mesme  les  éléments  A  B  G  »  et  de  tenir 
écoles,  appartenait  à  l'abbaye  de  St-Florent,  comme 
Tattestent  des  lettres  des  abbés  Guillaume  du 
Luc.  S  mai  1371,  Jean  Gordon,  30  juillet  1390  et 
Jean  du  Bellay  1451 ,  qui  nomment  ou  interdisent 
des  maîtres.  Le  droit  des  abbés  s'était  perdu  en 
fait  par  défaut  de  résidence,  dès  avant  l'établis- 
sement des  Oratoriens.  Leur  collège,  placé  sous  le 
feu  du  château,  fut  ruiné  dans  le  siège,  comme 
l'atteste  un  pi  ocès- verbal  du  11  avril  1651.  Un 
arrêt  du  Gonseil  d'Etat,  donné  à  Saumur,  le  roi 
7  étant,  le  15  janvier  1652,  accorda  aux  habi- 
tants un  droit  pendant  10  ans  sur  rentrée  et  la 
vente  du  bois  pour  sa  reconstruction.  A  ce  des- 
sein fut  acquise  le  15  janvier  1656  de  Jucquine 
Delavau,  veuve  Drugeon,  la  maison  de  VEcu-de- 
France.  On  y  comptait  300  élèves  en  1684.  Une 
subvention  de  1,300  liv.  y  était  servie  par  la  ville 
aux  Oratoriens  et  fut  portée  à  1,800  liv.  le  18  sep- 
tembre 1770,  comme  insuffisante  jusqu'alors  pour 
l'entretien  de  huit  régents,  deux  préfets  de  pension, 
un  supérieur,  un  préfet  de  classe  et  trois  domes- 
tiques. La  maison  fut  reconstruite  en  1781,  entre 
les  petites  écuries  et  le  manège  de  l'Ecole  d'équi- 
tation,  sur  l'emplacement  actuel  du  manège  décou- 
vert ;  mais  les  Oratoriens  l'abandonnèrent  4  partir 
des  vacances  de  1785.  —  Un  projet  de  reconstruc- 
tion était  préparé,  dont  les  plans  sont  iM>nser- 
vés  aux  Archives  communales;  mais  l'éiablis- 
sement  ne  se  reconstitua  qu'au  sortir  de  la  Révo- 
lution dans  le  couvent  des  Ursulines,  concédé  par 
i'£lat  à  la  ville  et  érigé  en  école  secondaire  par 
arrêté  du  13  frimaire  an  XI.  Papin,  V.  ce  nom,  et 
Delaroche,  ancien  professeur  de  rhétorique  de  la 
Flèche,  en  prirent  en  commun  la  direction,  V. 
leur  Prospectus  imprimé  à  Angers,  an  XI,  in-4o 
de  15  p.  —  Il  vient  d'être  réinstallé  en  1876  dans 
on  beau  et  vaste  bâtiment,  construit  sur  le  même 
emplacement  par  l'architecte  Roffay.  Le  devis, 
accru  d'une  dépense  de  21,000  fr.  pour  la  cons- 
truction des  classes,  monte  à  144,000  fr. 

A  l'opposé,  derrière  l'Ecole  de  cavalerie,  s'est 
élevé  en  1872  (arch.  Piette),  sous  la  direction  de 
l'évêque  d'Angers,  l'Institution  de  Sainte 
Louis,  établissement  de  plein  exercice,  dont 
l'enseignement  est  confié  à  des  prêtres. 

Ecoles.  —  Il  existait  en  l'an  III  onze  écoles 
primaires  libres  «  comptant  624  enfants;  — 
aujourd'hui  deux  Ecoles  congréganistes  de  gar» 
çon^  dirigées  par  les  Frères  des  Ecoles  chrè* 
tiennes  :  la  première  fondée  le  10  avril  1821  sur 
la  demande  du  Conseil  d'arrondisBement«  devenue 
communale  en  1853,  rendue  libre  en  juillet  1866 


par  la  suppression  de  la  subvention  nmiiàpale. 
Elle  est  installée  sur  remplacement  de  l'tnàaiDt 
Fidélité,  montée  du  Fort,  dans  une  maison  àmttt 
à  la  fabrique  de  St-Pierre,  à  la  charge  d'^R 
affectée,  moyennant  loyer,  aune  école congrégui^te 
(legs  Oudry,  19  avril  1833,  autorisé  parordooDaoa 
du  28  octobre)  et  rachetée  aux  mêmes  charges  par  U 
ville  le  14  mai  1853;  —  la  seconde,  installée eo  187! 
dans  le  quartier  des  Ponts  ;  —  une  Ecole  moiDelk 
laïque  de  garçons,  fondée  en  1831  et  deveaiK 
communale  en  1833 ,  dans  l'andenne  maiv» 
reconstruite  des  Récollets,  vendue  nat^  le  1**  ther< 
midor  an  IV  et  rachetée  par  la  ville  le  21  aoàt 
1824  ;  —  une  Ecole  protestante  mixte,  fondée 
en  1842  sous  le  titre  d'^coZe  Evangéliqut, 
entretenue  par  des  souscriptions  volontaires  et 
une  subvention  municipale;  —  trois  Ecoles 
communales  de  filles,  dont  une  laïque  créée  ea 
1871,  et  deux  congréganistes,  la  première  fjsdée 
en  1825  et  dirigée  par  les  Scsars  de  St-Aodré  de  U 
Puye,  la  seconde  en  1851  dans  le  quartier  des  Poott 
(Sœurs  de  Sainte-Anne)  ;  —  une  Ecole  libre  de 
filles,  avec  pensionnat.  1844  (Dames  de  U 
Retraite);  —  trois  Pensionnats  laïcs  foodd 
en  1833  et  1860  et  un  quatrième  pensionnat,  ei 
1872  par  les  Sœurs  de  St-André;  —  un  Orphe- 
linat de  St- Joseph,  en  1839,  par  les  Sœurs  de 
la  Pommeraie  ;  —  un  Externat  laïc,  1875,  - 
trois  Salles  d'asile  publiques,  dont  deui  laïque 
l'une  en  Nanlilly,  1837,  l'antre  à  la  Croix-Veilr, 
1877,  la  troisième  fondée  an  quartier  d«s  PoDb 
en  1840  par  les  Sœurs  de  Ste-Anne;  —  cio^ 
Salles  d  asile  libres ,  dont  trois  laïques  oni eitt» 
successivement  en  1852,  1868,  1875,  les  deai 
autres  en  1872  (Sœurs  de  St-André  et  Sœars  de 
Ste-Anne). 

Un  Jardin  des  Plantes  occupe  les  dépes* 
dances.  des  anciens  Récollets  sur  la  moale;  di 
Gh&teau.  derrière  Nantilly,  et  comprend  snrtoot 
une  remarquable  Ecole  de  vignes,  disposée  e> 
terrasses,  dont  la  fondation  estdneiM.Goaruller 

La  première  Salle  de  Spectacle  fat  eoostroiie 
en  1786-1788,  avec  des  Halles  en  sonbasseaeBl, 
par  l'entrepreneur  Gailleau,  qui  y  utilisa  les  dé- 
molitions de  rile  de  la  Saunene  on  du  Parc,  lae 
somme  de  54,000  livres  fournit  aux  frais.  Elli 
avait  été  réunie  par  une  souscription,  en  forme  de 
tontine,  de  180  actions  de  300  livres  consenties  par 
151  actionnaires,  avec  retour  de  la  propriété  à  ti 
ville  après  la  mort  du  dernier  survivant.  —  le  tosi 
autorisé  par  arrêt  du  Gonseil  d'Etat  do  1"  »>* 
vembre  1785.  L'édifice  se  terminait  an  pnoteop 
de  1788.  L'ordonnance  de  police  qui  en  te^ 
mente  le  service  est  du  29  avril.  Elle  fixe  à  H  > 
les  places  du  parterre,  à  36  s.  celles  des  prenuere» 
logea.  L'inauguration  en  eut  lien  le  27  septeabf< 
par  un  Prologue  en  vers  libres,  avec  un  w»* 
deville,  de  Sérieux  de  Noyai  (Saumur.  in-9*,^ 
Gouy.  1788).  —  La  première  pierre  d'an  Théâtre 
nouveau  a  été  posée  sur  le  même  empUcea^j 
le  20  juin  1864.  L'œuvre  était  inaugurée  1«  i  »*"^ 
1866  par  lue  représentation  du  Misanthnfet 
avec  M"«  Plessis  et  Geffroy,  de  U  Comédie  FnA- 
çaise.  Elle  a  pour  architecte  H.  loly^Letense. 

Un  bel  Hôtel  deê  PosUê  et  TéUgr^V^  * 


SAU 


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SAU 


été  constniil  au  cœur  de  la  ville  et  da  commerce 
par  adjudication  d'août  1866. 

Uq  puiU  artésien,  entrepris  en  1833  par  Tin- 
génieur  Degousée  sur  la  place  St-Pierre,  a  dû 
être  délaissé  sans  résultats  4  136  met.  de  pro- 
fondeur des  sondages. 

Château.  —  Des  rues  abruptes  et  pavées 
d'un  cailloutis  informe  gravissent  jusqu'au  faite 
du  coteau  oriental,  que  domine  à  pic  le  Châ- 
teau, en  pleine  vue  d'un  horizon  immense  vers  le 
nord  et  vers  l'orient,  le  long  de  la  vallée  de  la 
Loire.  On  ignore  l'époque  de  la  construction  du 
donjon  actuel  que  le  populaire  attribue  au  roi 
René,  mais  qui  semble  plutôt  dans  l'état  actuel 
dater  des  dernières  années  du  xv«  s.  Il  comprenait 
primitivement  quatre  corps  de  bâtiments,  en- 
cadrant une  cour  carrée,  sons  laquelle  s'étend 
ane  vaste  cave  voûtée.  A  chaque  angle  extérieur 
s'engage  une  grosse  tour,  cantonnée  de  piliers, 
sur  deux  plans,  d'axe  et  d'appareil  différents, 
circulaire  jusqu'à  mi-hauteur,  pour  le  surplus 
octogone,  la  partie  supérieure  du  xv«  s.  reposant 
sur  une  base  du  xiv*  et  peut-être  antérieure.  Une 
bordure  de  mâchicoulis  trèfles,  portant  autrefois 
une  haute  toiture,  se  prolongeait  sur  tout  le  pour- 
tour des  constructions.  Nulle  ornementation,  sauf 
quelques  nervures  de  style  flamboyant  aux 
fenêtres  d'un  petit  corps  en  saillie  vers  l'E.  et  aux 
cages  des  tours  d'escalier  de  la  cour  vers  S.  Celle 
de  droite  montre  encastré  à  hauteur  du  premier 
étage  un  ancien  imposte  de  porte  on  de  fenêtre, 
où  ligurent  sculptés  deux  sauvages  à  corps  velu, 
qui  s'élreignent  à  demi- couchés,  comme  des  lut- 
teurs. Bodin  donne  un  dessin  de  ce  bas-relief, 
t.  I,  pi.  V,  en  l'attribuant  à  l'art  gaulois.  C'est 
tout  au  plus,  on  peut  l'affirmer,  une  œuvre  du 
xvi*  et  môme  du  commencement  du  xvii«  s.  — 
Dès  le  milieu  du  xviu*  s.  le  quatrième  corps  de  bâ- 
timent vers  l'O.,  avec  ses  deux  tours,  était  ruiné. 
V.  un  dessin  de  1773  au  Musée  de  Sanmur  et  une 
gravure  de  Bodin,  pi.  YI.  —  11  a  été  reconstruit 
de  1810  à  1812  par  l'ingénieur  Normand,  sur  un 
crédit  do  265,000  fr.  mis  à  la  disposition  des 
travaux  par  décret  du  18  août  1810,  —  et  com- 
prend au  rez-de-chaussée  la  chapelle,  au  premier 
étage  l'infirmerie.  —  De  profonds  fossés  et  deux 
cours  précèdent  le  donjon  environné  de  quatre 
préaux,  chacun  avec  escalier  spécial,  dominé 
par  des  murs  de  6  mètres  de  hauteur,  et  séparé 
des  remparts  par  un  chemin  de  ronde.  Une  gra- 
vure en  existe  par  Hawke,  dans  l'Anjou  de 
M.  Godard,  une  autre  par  Rochebrune ,  dans  les 
Vendéens  de  Grimaud  (1875,  in-4<')  et  de  très- 
nombreuses  lithographies  et  photographies.  Le 
décret  du  3  mars  1810,  qui  avait  motivé  cette  res- 
tauration d'urgence,  en  désignant  la  place  comme 
prison  d'£tat,  n'était  pas  resté  lettre-morte  et  la 
Hostaaration  y  trouva  détenus,  —  c'est  une  cu- 
rieuse liste  ignorée,  —  le  baron  Awer^eck  de 
Flestenfeld,  prisonnier  depuis  1807  «  sans  motif 
«  connu  »,  Garrez  de  Méziéres,  agent  des  Bour- 
bons, le  baron  de  La  Sabla,  accusé  de  complot 
coutra  la  vie  de  l'Empereur,  Caron,  Gaumette, 
Gourent  dit  St-Gharles,  Julien,  Lebis^  Limozio, 
f(  prévenus  dans  l'affaire  do  général  Malet  et  ae* 

UI 


a  quittés  à  l'unanimité  par  le  Conseil  v.  Gaillard, 
condamné  à  mort  dans  l'affaire  Picbegm,  Bacilli, 
officier  du  Pape,  Vergos,  ministre  plénipotentiaire 
d'Espagne,  avec  ses  deux  secrétaires,  Beramendi 
et  Oexaga,  pour  refus  de  serment  au  roi  Joseph, 
le  marquis  de  Santa-Gruz  et  le  comte  de  Trans- 
tamare,  «  comme  otages  v,  Camerling,  officier  du 
génie  hollandais,  baron  de  Brinberk,  anglais,  les 
généraux  espagnols  prisonniers  de  guerre,  Black, 
O'Donnell,  Lardizabal,  La  Roca,  Uiranda,  Marco 
de  La  Ponte,  Abad,  Mina,  Camino,  Desvimès, 
Romzée  et  cinq  ou  six  inconnus. 

Ecole  (^application  de  Cavalerie.— Quoique 
de  création  relativement  récente,  c'est  ici  comme 
le  centre  actif  et  le  principal  ressort  de  la 
vie  saumuroise.  —  Dès  le  xv*  s.  il  existait  en 
ville  une  sorte  d'académie  d'équitation,  qui  fonc- 
tionnait en  1674  sous  la  direction  de  Lessigny  da 
Maliveroé,  avec  un  manège  alors  de  dix  chevaux. 
Elle  tomba  vers  1680  et  s'éteignit,  faute  d'une  sub- 
vention communale  de  3,000  livres,  qui  fut  réta- 
blie en  1698  au  profit  du  sieur  Dupré.  —  En 
septembre  1766  le  ministre  de  Choiseul,  après 
une  visite  d'inspection  du  corps  des  carabiniers, 
ordonna  la  construction  d'un  grand  manège  cou- 
vert de  240  pieds  de  long  sur  46  pieds  de  large. 
EUd  était  achevée  en  1767  sur  des  devis  montant 
à  33,000  livres.  Le  marquis  de  Poyanne,  lieute- 
nant-général, commandant  en  chef  toutes  les 
troupes  en  quartier  dans  la  Généralité  de  Tours, 
obtint  alors  que  l'école  d'équitation  de  la  Flèche, 
une  des  six  créées  par  l'ordonnance  de  1764,  fût 
transférée  à  Saumur,  et  l'ordonnance  nouvelle  de 
1771,  qui  supprimait  tous  ces  essais  coûteux, 
maintint  l'Ecole  unique  de  Saumur,  comme  un 
type  d'instruction,  où  chaque  régiment  fut  tenu 
d'envoyer  un  détachement.  Au  même  temps 
venait  de  s'achever  en  1769  la  construction  du 
quartier  de  cavalerie,  comprenant  un  corps  cen- 
tral, le  Pavillon  des  officiers  (150  met.),  entre 
deux  bâtiments  transversaux,  en  avancement  de 
15  met.  vers  le  Thouet,  de  45  met.  vers  la  Loire, 
et  où  logeaient  800  cavaliers.  —  Au-devant  et 
tout  autour  du  Chardonnet  s'élevèrent  les  dépen- 
dances ,  les  écuries ,  les  manèges  d'étude ,  le 
magasin  à  poudre.  —  Un  cours  d'Uippiatriqu^  y 
fut  créé  en  1783.  —  Mais  le  départ  en  1787  du 
régiment  de  carabiniers  ruina  tout. 

Le  projet  fut  alors  repris  d'une  Ecole  d'élèves 
sous -lieutenants  d'Artillerie,  dont  les  plans 
étaient  tracés  depuis  1770  et  dont  le  projet, 
enfin  presque  adopté,  échoua  encore  contre  la  con- 
currence d'Angers,  dépossédé  à  son  tour  au  profit 
de  Rennes.  —  Rétablie  à  Versailles,  puis  à  St- 
Germain,  supprimée  de  nouveau  en  1814,  VEcoie 
d'Instruction  des  troupes  à  cheval  fut  reins* 
tallée  par  ordonnance  du  S3  octobre  1814  à 
Saumur,  avec  mission  de  former  des  instructeurs, 
chaque  régiment  devant  y  envoyer  quatre  élèves, 
deux  officiers  et  deux  sous- of liciers.  Elle  fut 
licenciée  le  20  mars  1822  a  la  suite  de  la  cons- 
piration Berton,  rétablie  encore  à  Versailles  eo 
1823,  de  nouveau  et  définitivement  rendue  à 
Saumur  par  ordonnance  du  11  novembre  1824, 
et  qualifiée  par  ordonnance  do  10  mars  1825, 


SÀO 


'^482-' 


SAO 


dtt  titre  à*Ecoîe  royale  de  Cavalerie.  ^ 
Tous  les  bâtimoDts  avaient  été  transformés  sons 
TEmpire  en  quartier  de  cavalerie  et  en  cisemes 
pour  dépôts  de  conscrits.  Les  écuries  furent 
refaites  de  1824  à  1825,  une  Ecole  de  Marécha- 
lerie  installée  en  1826,  un  Haras  en  1827  et  un 
beau  et  vaste  manège  neuf  reconstruit.  —  La 
Révolution  de  1830  fut  suivie  d'années  d'abandon 
et  de  délaissement  jusqu'à  la  réorganisation  du 
7  novembre  1845,  modifiée  par  décret  du  17  oc- 
tobre 1853,  qui  réduisit  l'effectif  du  3«  bataillon 
et  recula  la  limite  d'âge  pour  l'admissibilité  des 
ofttcters  d'instruction.  Dissoute  par  la  guerre  de 
1870,  elle  a  été  réorganisée  par  le  décret  du 
30  août  1873,  qui  résume  et  codiGe  tous  les  règle- 
ments antérieurs,  en  la  destinant,  sous  le  titre 
d'^coZe  d'application  de  Cavalerie,  à  perfec- 
tionner l'instruction  des  sous-lieutenants,  sor- 
tant de  St-Cyr,  et  des  sous-officiers  désignés 
pour  l'épaulette,  et  à  la  formation  d'instruc- 
teurs et  d'aides- vétérinaires.  Le  cadre  constitutif 
comprend  58  officiers,  dont  le  général,  comman- 
dant supérieur,  et  un  colonel,  commandant  en 
second.  Pour  la  résidence  du  général,  la  ville  de 
Saumur  a  fait  construire,  par  adjudication  du 
7  octobre  1853,  un  splendide  bôtel,  dont  la 
dépense,  réglée  en  octobre  1855,  a  dépassé 
100,000  fr.  —  V.  pour  les  costumes  et  le  détail  des 
exercices  VEcole  de  Cavalerie  de  Saumur, 
grand  in-fol.,  album  de  14  lithogr.  en  couleur, 
par  Bachelier,  avec  texte  non  signé  (Saumur, 
1873,  Javaud). 

Généraux-commandants  :  Général  Lafer- 
rière ,  1814.  —  Maréchal  de  camp  Latour- 
Foisaac,  1818.  ~  Maréchal  de  camp  Gentil-St- 
Alphonse,  1820.  —  Maréchal  de  camp  marquis 
Oudinot,  1824.  —  Maréchal  de  camp  baron  de 
Laistre,  15  août  1830.  —  Colonel,  puis  maré- 
chal de  camp  baron  de  Morell,  18  juin  1831. — 
Colonel  de  St-  Victor,  1835.  —  Maréchal  de  camp 
de  Brack,  1838.  —  Général  baron  Prévost,  1840. 
—  Maréchal  de  camp  Budan  de  Russe,  V.  ce 
nom,  24  avril  1845.  —Général  comte  de  Goyon, 
1850.  —  Général  comte  de  Rochefort,  1852.  — 
Général  de  Bruno,  1859.  —  Général  Crespin, 
1860.  —  Général  Michel,  1868-1870.  —  Géné- 
ral Thomton,  1873.  —  Général  UHotte,  1875, 
1877. 

Eglises,  —  La  ville  comprend  aujourd'hui 
quatre  paroisses. 

1«  Saint-Pierre  (cure,  10  novembre  1802), 
placée  dans  le  quartier  central,  présentait  jus- 
qu'au xvii«  s.  un  curieux  portail  dont  les  vous- 
sures se  recourbaient  entre  des  rangs  de  niches 
peuplées  de  saints  personnages.  Il  s'écroula  avec 
une  partie  de  l'aile  droite  et  de  la  première  voûte, 
le  6  décembre  1674,  sans  endommager  la  grande 
statue  de  St  Christophe,  disparue  depuis.  La 
reconstruction  en  fut  adjugée  le  21  août  1675,  à 
l'architecte  René  Violletie,  moyennant  10,650  liv., 
dont  le  paiement  se  fit  plus  d'une  fois  attendre. 
Deux  statues,  St  Marc  et  St  Luc,  avaient  été  com- 
mandées au  sculpteur  Gaspard  Imbert,  de  Blois  ; 
les  festons,  culs- de-lampe,  armoiries  du  roi,  de  la 
ville,  du  cardinal  Grimaldi,  du  gouverneur,  du  Cha« 


pitre,  sont  du  sculpteur  Pierre  Genêtean.  L'onn» 
comprend  un  ordre  dorique  de  quatre  eoloaui 
engagées,  que  surmonte  un  fronton  trianguIûK 
et  qui  porte  un  second  ordre  ionique  de  qoain 
colonnes  également  engagées ,  surmonté  dis 
fronton  demi-circulaire  ;  —  le  tout  coorosoé  k 
trois  petits  lanternons.  Dans  la  seconde  friie.  .i 
lit  cette  inscription  ingénieuse  qui  rappdk  b 
chute  de  l'édifice  et  celle  de  son  patron  :  FirniV 
ex  lapsu.  V.  un  dessin  dans  Bodin.  —  Le  fê- 
tait et  l'église  entière  ont  été  restaurés  en  V&è- 
1830,  de  nouveau  en  1844  et  en  1862. 

Le  plan  intérieur  présente  une  croix  Utis', 
dont  le    bras   droit    s'ouvre    vers    S.-O.  pv 
une  curieuse   porte  romane,   l'archivolte  onitt 
de  rinceaux  reposant  sur  des  colonnes  coortei 
et  trapues,  à  chapiteaux  d'acanthe,  entre  ^^\ 
archivoltes  aveugles.  C'est  le  seul  reste  d'an  ëxth 
fice   primitif    du   zi«  s.,   conservé  an  in*  i. 
dans  la  construction  de  Téglise  actaelle.  -  U 
chœur  allongé,  avec  abside  circulaire  et  feoètw 
plein   cintre,  porte,  ainsi    que   les  deoi  bn> 
flanqués  d'absidioles,  une  voûte  plaotscenet,  - 
et  rappelle  le  style  de  la  Trinité  d'Aogen  U 
carré   du  transept   s'arrondit   en  une  coup)!?, 
formée  d'assises  concentriques  sans  pendestifi 
distincts  et  soutenue  par  quatre  nervores  piaH. 
supportant  la    tour    carrée    du    clocher  iv^c 
une  floche  en  bois,  haute  de  69  met  av-de^qi 
du  sol,  à  laquelle  la  foudre  mit  le  feu  le  96  jioi 
1782.  —  La  nef  unique,  en  style  roman  de  tiu* 
sition  du  xiii*  s.,  a  été  accrue  à  diverses  épo^ 
xiv-xvi*  s.,  de   chapelles  sans   commaniaUvi 
entre   elles    et  modernisées    dans   le  goût  di 
jour,  où  à  gauche  figurent,  dans  des  vitraus  k 
Lobin  de  Tours,  1866,  le  Sacré-Cœur, -j^t^ 
bas,  Gerson,  St  François  de  Sales,  Stt  Thé- 
rèse; —  à  droite,  vis-à-vis,  un  autel  de  U  Saleii^. 
—  et  à  côté,  plus  loin,  sous  une  nicbe  oQtnsi 
en  accolade  flcuronnée  entre  deux  gracieoi  bu^- 
tants,  la  voûte  intérieure  armoriée  d'an  éca  fu^ 
d'or  et  de  gueules  avec  un    double  seoùs  dt 
fleurs  de  lys,  repose  la  statue  couchée  de  Ss 
Philomèle,  s'appropriant,  comme  le  loi  fait  din 
une  inscription,   la    tombe   vide  d*Qne  fnu^ 
dame  :  Loculum.  hune  habui  vacuum,  net 
subreptum  ego  martyr  Christi  Phihmek 
i863;  —  au-dessous,  sur  le  rebord  de  la  r»"''- 
en    caractères    gothiques  du   xv*  s.,  od  ii< 
Cy  gist  noble  demoy selle  Beatrix,  }^ 
damme    de    Bommoys,    qui    trespassa  ^ 
quart  jour  d^octobre  mil   IJIP  L.  ^ 
ait  Vàme  d^elle.  Amen.  ^  Il  faut  naux^ 
encore  dans   le  transept  diverses   toiles .  ^ 
une  copie  d'une  des  Descentes  de  croix  à* 
Rubens,  une  copie  de  la  Transfiguration  * 
Raphaol,  par  Léon    Commerre;   —  dao^  Ci^ 
sidiole  de  droite,  la  Vie  de  la  Vierge,  «w^ 
de  Lusson,  de  Nantes  ;  —  dans  le  ciMEvr,  «^ 
curieuses  stalles  de  la  fin  du  xv*  s.  sftt  wif^' 
cordes  historiées  ;  —  sur  les  murs  et  à  U  sscnstrf. 
d'admirables  suites  de  tapisseries,  l'oDf  àè  u 
Vie  de  St  Pierre,  en  cinq  pièces,  datée  I5*r 
f  648,   restaurée  en  1769  par  Mathieu  fio7'  ^ 
Chinon  ,    et  tout   récemment  encore ,   -  '^ 


SAU 


•*-  ^83  — 


SAU 


légendes  en  sont  données  dans  le  Répert.  arch.^ 
1868,  p.  216,  —  raatre  de  la  VU  de  Si  Flo- 
rent, donnée  en  1524  à  Tabbaye  de  St-FIorent 
par  Tabbé  Jacq.  Leroy.  Elle  comprend  six 
pièces ,  divisées  chacune  en  trois  tableaux , 
avec  légende  composée  de  dix-neuf  quatrains, 
reproduits  par  Tabbé  Barbier-Hontanlt  dans  le 
Répert  arch.,  1864,  p.  227,  et  1868,  p.  202.  Le 
dessin  des  figures  a  été  publié  dans  un  album 
spécial,  au  trait,  par  Hawke,  en  1842,  avec 
Notice  de  M.  Godard.  — >  Hais  on  chercherait 
vainement,  derrière  l'autel,  par  trois  fois  traiis- 
formé,  l'admirable  groupe  du  Dominet  quo 
vadis,  représentant  dans  le  principal  groupe  la 
rencontre  de  Jésus-Christ  et  de  St  Pierre,  et  de 
chaque  côté  les  statues  agenouillées  du  roi  René 
et  de  Jeanne  de  Laval  ;  au  milieu,  un  ange,  cou- 
vert d'une  chape,  portant  une  croix.  Com- 
mencée avant  1471,  achevée  seulement  après 
1477,  cette  œuvre  du  sculpteur  Poncet,  peinte 
par  Golpin,  avait  été  donnée  par  le  roi  René  à  la 
communauté  des  chapelains  de  Sl-Pierre.  £lle 
était  détruite  dès  le  xvi*  s.  V.  Lecoy  de  la 
Marche,  Le  Roi  René,  t.  II,  p.  93-94. 

2»  Notre-Dame  de  Nantilly ,  église-mère 
et  jusqu'à  la  Révolution  paroisse  unique,  aujour- 
d'hui simple  succursale  (26  décembre  1804),  est 
la  plus  ancienne  des  quatre  églises,  seule  classée 
comme  monument  historique.  Elle  a  été  res- 
taurée par  adjudication  du  27  octobre  1851  sous 
la  direction  de  M.  Joly-Leterme.  La  façade 
principale  vers  l'ouest  exhaussée  sur  un  pa- 
lier, enveloppe  à  demi  dans  la  verdure  du 
préau  son  portail  à  double  voussure  ogivale. 
lieux  énormes  contreforts  en  saillie  l'encadrent, 
reliés  au  sommet  par  un  arceau,  formant  comme 
un  haut  porche  en  avancement.  Y  allient  vers 
sad  un  second  mais  plus  petit  arceau  iden* 
tique.  V.  une  gravure  par  Uawke,  dans  V Anjou 
et  ses  monuments,  et  une  belle  lithographie 
dans  V Anjou,  de  M.  de  Wismes.  —  Au- 
dessus  s'étale  une  large  fenêtre  à  triple  meneau 
XV*  s.,  enfermée  dans  un  double  cintre  roman 
XJi*  s.  entre  deux  contreforts  à  double  ressaut. 
Tout  à  la  hauteur  du  cintre,  à  gauche,  on  doit 
remarquer  un  pan  de  muraille  en  appareil  réti- 
culé du  XI*  s. ,  seul  reste  qui  ait  survécu  aux 
remaniements  successifs  de  l'édifice  primitif.—  Au- 
dessus  encore  se  dresse  la  tour  carrée  du  clocher 
roman,  à  double  fenêtre  plein  cintre  sur  chaque 
face,  surmontée  d'une  haute  flèche  en  bois 
moderne.  Le  bourdon,  pesant  5,000  livres,  porte 
la  date  de  1646,  la  petite  cloche,  celle  de  1773, 
l'une  et  l'autre  avec  une  longue  inscription.  V.  Ré- 
pert. arch.,  1868.  p.  295,  et  1869,  p.  45.  —  De 
curieux  chapiteaux  encadraient  la  porte  d'entrée, 
dont  un  seul  encore  reconnaissable  à  gauche 
figure  un  âne  ou  un  porc  à  cheval  et  jouant  de  la 
trompette.  La  large  nef,  éclairée  de  fenêtres  plein 
cintre,  sans  autre  décoration  que  la  taille  en 
biseau  des  pierres,  comprend  cinq  travées,  voû- 
tées en  berceau,  avec  arcs-doubleaux  plats  légè- 
rement ogives,  retombant  sur  les  chapiteaux  de 
hautes  colonnes  engagées,  qu'anime  un  fouillis  de 
chimères  ou  de  dragons  enchavêlrés  ou  de  simples 


feuillages  enroulés  et  perlés;  «^  un  groupa  de 
trois  personnages,  dont  un  évêque,  y  rappelle 
une  scène  inconnue;  —  plus  loin  un  cavalier, 
St  Michel  peut-être,  transperce  une  chimère 
(fin  du  XI*  s.).  —  Le  chœur,  à  fenêtre  plein 
cintre,  voûté  en  berceau,  mais  avec  arcs  dou- 
bleaux  dont  la  pointe  aiguë  s'accuse  nettement, 
a  dû  être  relait  ou  augmenté  vers  la  fin  du 
XII*  s.  —  Le  transept  de  même,  dont  le  carré 
porte  sur  huit  grosses  nervures  une  coupole  hémis- 
phérique, sans. pendentifs  distincts,  a  eu  ses 
deux  bras  transforinés  au  xiv*  s.,  sauf  l'absidiole 
de  droite,  qui  s'ouvre  encore  en  plein  cintre.  Elle 
abrilei'autel  de  la  Vierge,  dont  le  tombeau  contient 
encastrée  dans  une  niche  la  statue  miraculeuse, 
autrefois  noire ,  dit-on,  aujourd'hui  enluminée  et 
habillée  en  poupée.  Une  autre  dévotion  y  faisait 
apporter  les  enfants  de  nature  cbétive,  devant 
une  image  peinte  sur  les  murs  de  la  sacristie  et 
qui  représentait,  vêtu  en  religieux,  sous  un  froc 
noir,  St  Langouré  touchant  du  bout  de  son 
étole  la  tète  d'un  enfant  agenouillé.  L'ancien 
grand  autel,  œuvre  du  célèbre  sculpteur  manceau, 
Gervais  de  la  Barre,  représentait  la  Mort,  la 
Résurrection  et  VAssomption  de  la  Vierge, 
et  avait  coûté  17,000  livres.  —  Du  côté,  vers  S., 
a  été  ajoutée  au  xv*  s.  une  basse  nef  avec 
fenêtres  à  meneaux  flamboyants  et  voûtes  d'arêtes 
sur  des  faisceaux  de  colon  nettes  prismatiques. 
Cette  partie  devait  devenir,  dit-on,  l'église  parois* 
siale,  dans  la  transformation,  projetée  par  le  roi 
Louis  XI,  de  la  grande  nef  en  église  collégiale. 
—  Les  clés  de  voûte  sont  écussonnées  des  armes 
de  France  et  du  Dauphin  et  d'un  curieux  St 
Michel  terrassant  le  dragon.  Tout  à  l'entrée,  un 
petit  réduit  s'ouvre  en  deux  baies  ogivales  sou- 
tenues par  une  colonnette  et  inscrites  dans  une  ac- 
colade, dont  le  fleuron  panaché  porte,  entre  deux 
jolis  montants,  une  charmante  logette  de  Vierge, 
accostée  de  fausses  arcatures.  Dans  le  cintre,  on 
lit  en  lettres  gothiques  .*  Cy  est  l'oratoire  du 
roy  Loys  XI*.  ~~  Sous  celte  partie  règne  une 
crypte,  aujourd'hui  pour  la  plus  grande  partie 
enmurée.  —  Presque  vis-à-vis,  sur  le  plein  du 
pilier  séparatif  de  la  grande  nef,  est  encastré 
dans  un  grand  cadre  de  pierre  un  bas-relief,  St 
Jean  prêchant  dans  le  désert,  œuvre  du 
xvi*  s.,  malheureusement  toute  modernisée  par 
une  restauration  qu'une  inscription  signale  : 
Reparavit  Edouard  Philihon,  1830;  —  sur 
l'autre  face  intérieure,  vers  le  chœur,  l'épi taphe 
latine,  gravée  sur  marbre,  de  Louise  Marais, 
femme  i^'André  fiourneau,  mère  de  qualorxe 
enfants,  morte  le  8  décembre  162.?  V.  le  Répert, 
arck.,  1868,  p.  273  ;  —  du  même  côté,  sur  le  pilier 
suivant,  i'épitaphe  si  connue,  en  vers  français, 
y.  Répert.  arc/i.,  1868,  p.  142,  de  la  nourrice 
de  Marie  de  France  et  de  René  d'Anjou,  morte  le 
13  mars  1458, 

...»  la  nourica  Thiepbaine 
La  Magioe,  qui  ot  grani  paine 
A  nourrir  de  let  en  enfance 
Marie  d'Anjou,  royne  de  France, 
Et  aprèa  aon  frère  René, 
Duc  d*Ai^oa  et  depuis  Domméi 
Conme  encor  est,  rpy  de  Sidlei 


Saû 


—  484  — 


SAÛ 


Aaniessous,  mais  primitivement  dans  le  chœar  et 
jusqu'en  i7t>9,  la  bonne  dame  figurait  couchée 
et  tenant  dans  ses  bras  ses  deux  royaux  nourris- 
sons. V.  Bodin,  ch.  xlvii  ;  Mém,  de  la  Soc. 
des  Antiq.  de  TO.,  XXVIII,  247-248,  et  Lecoy 
de  la  M.,  René  d' Anjou  \  —  vis-à-vis,  scellée 
sur  l'autre  pilier,  la  crosse  de  Gilles  de  Tyr,  en 
cuivre  émaillé  et  champlevé,  xiii*  s.,  qui  fut 
trouvée  dans  son  tombeau  ;  —  dans  le  chœur, 
une  pierre  rappelant  la  fondation  d'une  messe 
de  Requiem,  chaque  vendredi,  par  c  Jehan 
or  Dubuquet,  auUrement  Haussepié,  jadis  vallet 
«  de  chambre  du  roy  de  Sicille  » ,  mort  le 
3  août  1412  ;  —  une  autre  de  diverses  fonda- 
tions par  la  famille  Dutertre,  1663;  —  à  la 
croisée  gauche  du  transept,  une  Crucifixion, 
reste  d'un  vitrail  du  xvi*  s.  ;  •—  dans  la  sacristie, 
le  portrait  de  l'abbesse  de  Fontevraud,  Jeanne- 
Baptiste  de  Bourbon,  1670  ;  —  et  surtout  le  long 
des  murs,  dans  l'église,  d'admirables  tapisseries, 
rivales  de  celtes  de  St-  Pierre,  les  Anges  chan- 
tant le  Triomphe  de  Marie  xv«  s. ,  les  Anges 
portant  les  instruments  de  la  Passion  xyi'  s., 
la  Vie  de  la  Vierge,  datée  1520.  en  quatre 
scènes,  VArbre  de  Jessé  1525,  la  Vie  de 
Jésus-Christ  1619,  en  sept  pièces  d'Aubusson, 
la  Prise  de  Jérusalem  par  Titua  et  diverses 
antres  scènes.  V.  les  légendes  dans  le  Répert. 
arch.  de  1868,  p.  189-190,  201.  271.  —  De 
nombreux  débris  de  statues  en  terre  cuite  et 
d'ornements  Renaissance  ont  été  rencontrés,  soit 
dans  les  massifs  des  autels,  soit  dans  le  cime- 
tière, le  long  de  l'église,  enfouis  là  non  par  les 
huguenots,  mais  par  les  entrepreneurs  de  la  pré- 
cédente restauration.  Les  stalles  et  les  statues  du 
xvii-xviii*  s.  ont  été  acquises  à  la  dernière  par 
le  propriétaire  de  Cunaud. 

3»  L'église  Saint-Nicolas  (succursale,  26  dé- 
cembre 1804)  présente  dans  l'état  actuel  trois  nefs, 
formées  par  deux  rangs  d'épais  faisceaux  de 
oolonnettes  portant  une  voûte  de  quatre  travées, 
à  nervures  prismatiques,  avec  clés  armoriées 
XIV*  s.  L'exhaussement  du  sol  de  plus  de  2  mètres 
lui  enlève  toute  proportion  en  hauteur  et  toute 
légèreté  d'aspect.  On  suppose  aussi  que  le  plan 
primitif  présentait  une  croix  latine  et  que  deux 
nefs  ont  dû  être  ajoutées  en  prolongement  aux 
deux  ailes  du  transept  modifié.  L'édifice  d'ail- 
leurs a  subi  un  remaniement  plus  désastreux  par 
le  bouleversement,  au  xviu*  s.,  de  l'orientation. 
La  façade  fut  alors  transformée  en  chœur  carré, 
tandis  que  l'abside  était  rasée  et  ses  deux  élégantes 
absidioles  défoncées,  pour  former  un  nouveau 
portail  avec  triple  entrée,  dont  la  première  pierre 
fut  posée  le  7  septembre  1769.  Un  joli  clocher, 
construit  par  adjudication  du  3  mai  1864  (arch. 
Joly).  rachète,  autant  que  possible,  la  vulgarité  de 
l'œuvre  de  destruction  et  anime  au  loin  l'horizon 
par  le  vif  éclat  de  sa  flèche  gothique  de  pierre.  La 
cloche  ancienne  y  est  conservée  ;  elle  porte  la  date 
de  1656  et  le  nom  de  ses  parrains.  V.  l'inscription 
dans  le  Répert.  arch,,  1859.  p.  83.  et  1868.  p.  306. 
*^  Le  chœur  est  orné  de  six  toiles  du  peintre 
saumurois  Rousseau;  à  gauche,  dans  la  nef, 
deux  vitraux   moderDei  de  St  Nicolan  et  St 


Augustin.  —  Dans  l'ancien  cimetière  ui  ii, 
s'élevait  une  chapelle  sépulcrale,  aetoelleiDeBi 
enveloppée  par  les  maisons,  petit  édinile  om 
bordé  de  quatre  fausses  arcatures  ogiviles  et  sur- 
monté d'une  pyramide  à  quatre  pans,  pais&hgit 
pans,  autrefois  avec  lanternon  et  fanal,  eomme  i 
Fontevraud.  V.  un  plan  et  une  coupe  dans  le 
Congrès  archéol.  de  Saumur,  1862,  p.  fSB-M 

4»  Notre-Dame  de  la  Visitation  Csnaor- 
sale,  26  décembre  t804)  dessert  le  quartier  J^j 
Ponts  et  est  installée  dans  l'église  des  Yisiiafi- 
dines  xvii*  s.,  précédée  d'an  préaa  vers  N.,  «t 
attenant  vers  S.  à  l'ancien  couvent.  qoicoDsen»! 
ses  lucarnes  la  date  1685.  Agrandie  et  restavree 
en  1842-1844.  de  nouveau  en  1858,  elle  o'offre 
rien  à  signaler,  qu'un  petit  médaillofi-Titnii 
représentant  St  Nicolas  (xvii*  s.),  une  tapis»?rK 
du  Retour  de  VEnfant  prodigue,  xtiii*  s..  <* 
vis-à-vis  dans  la  muraille,  sur  une  plaqoe  d'ir- 
doise,  l'épitaphe  latine  de  René  Lefèvre  de  la 
Ferronnière.  conseiller  au  Pariement  de  Bretafo^. 
mort  le  5  octobre  1683. 

Notre-Dame  des  Ardilliers.  —  Au  M 
d'une  fontaine,  qui  sourd  du  coteau  et  qvVs 
prétendait  guérir  de  la  teigne,  fut  reDCOQirte, 
dit-on ,   une   Pieta ,   que   les  légendairei  s'i- 
musent  à  attribuer  au  moine  Absalon,  V.  a 
nom.  Un  petit  arceau  l'abritait  dès  1454  et,  nr 
la  nouvelle  de  miracles,  une  assemblée  de  ti!:: 
décida  en  1534  la  oonstruciion  d'une  chapelk 
commencée  cette  année  dès  le  1^^  août,  coosjcr» 
solennellement  par  l'évèqne  le  3  jailletl553>-ci 
le  vocable  de  N.-D.  de  Pitié  et  popuUifen?*: 
des  ArdillierSt    nom   du  terroir  abondui  n 
ardille  ou  argile.  Pillée  en  1562  par  les  ho|i^ 
nois.  elle  fut  agrandie  peu  après  de  trois  inve^s 
qui   forment  la  nef  actuelle.   Le  cardioal  é 
Richelieu  y  fit  ajouter  vers  N.  en  1634  uo  U^* 
côté  et  an-dessous  un  caveau .  où  devait  «Mr 
inhumée  le   30  août  1635,  sa  sosur,  la  r^< 
Nicole,  la  maréchale  de  Bréxé.  CeUe  aile  tonbui 
en  ruines  et  fut  démolie  en  1841.  Elle  a  etf 
reconstruite  en  1855  (archit.  Joly).  L'arceao  pn 
mitif  de  1454  a  disparu  dans  ces  travaai  U 
statue,  qui  parait  dater  de  cette  époqoe,  œi^^ 
informe  d'ailleurs  comme  celle   de  Rvs^>  ^ 
recueillie  derrière  une  grille  dans  le  retable  ài 
l'autel.  —  La  chapelle  de  droite,  identique  a  ff^ 
de  gauche,  date  de  1642  et  est  due  à  Abel  $^ 
vien.  avec  un  caveau  où  fut  inhumée  sa  feav. 
Augustine  Leroux  de  la  Roche  des  Aubiers  Cr^i 
lui  aussi  qui  fit  commencer  le  grand  aoiel  es  1(^4 
et  le  dôme,  qui  précède  la  nef,  en  1655,  ^^ 
architectes  Biardeau  et  Gondouin.  V.  ces  a0^' 
œuvre  terminée  seulement  après  maints  debofi^ 
en  1694.  avec  le  produit  de  la  vente  par  Tonl^' 
rien  Abel  de  Sainte-Marthe  de  l'aifenierie  de  li 
chapelle.— y.  dans  les  portefeniUes  de  Gai|Ditr« - 
les  plans,  coupe,  façade  et  dessin  de  Vm^  f^ 
J.  Harot,  et  aux   Archives  de  l'HételDieo  « 
Saumur   les  pièces  originales  de  la  coft^P^ 
dance   des  artistes .  que  j'ai  en  partie  n^' 
duite  dans  la  Revue  des  Soe.  Sav.-^^ 
colonnes  doriques  portent  le  fronton  trîaBfB^ 
A  l'Intérieur  règne  tiji  double  éta^MBi  ât  f» 


SAU 


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SAU 


lastres  corinthiens,  couronné  par  la  coupole  qui 
mesure  20"^.33  de  diamètre.  Elle  reçoit  le  jour 
par  huit  larges  vitraux  blancs,  entre  lesquels 
sont  sculptés  de  grands  bas-reliefs  en  pierre,  re- 
présentant les  Evangélistes  et  quatre  Pères  de 
l'Ejclise.  Sur  la  frise,  on  lit  :  P  D.  P.  M.  DC, 
XCV.  Deiparœ  Virgini  Ludovicus  XIV, 
Dei  graiia  Franc,  et  Nav.  rex,,.,  et  l'on 
a  gratté  et  laissé  en  blanc  la  suite  de  la  pbrase 
impie  qui  célébrait  la  révocation  de  TEdit  de 
Nantes  :  toto  regno  hœresim  deatruxit  ejus- 
que  fautores  terra  marique  profligavit.  Le 
mur  circulaire,  qui  porte  le  dôme,  repose  sur  une 
base  extérieurement  carrée,  où  dans  chaque 
angle  est  installée  une  chapelle,  dont  une  du 
Sacré-Cœur,  une  autre,  à  cété,  de  Notre-Dame  de 
Lourdes.  —  Dans  l'aile  de  droite  flgurent  deux 
curieux  tableaux  votifs,  oiferts  l'un  par  la  ville 
de  St-Aignan,  qu'on  y  voit  présentée  à  la  Vierge 
par  ses  deux  patrons,  St  Aignan  et  St  Priscien, 
l'autre,  une  remarquable  Sainte  Famille,  par 
la  ville  de  Selles,  à  la  suite  de  l'épidémie  de  1631. 

—  On  y  admirait  aussi  une  précieuse  toile  de 
Philippe  de  Champagne,  Siméon  recevant  VEn- 
font  Jésus  à  la  porte  du  Temple,  qui  res- 
taurée vers  1840  a  été  reportée  en  1866  dans  la 
chapelle  du  nouvel  Hôtel-Dieu.  —  Deux  plaques  de 
marbre  portent  le»  épitaphes  en  latin  de  Tabbé 
du  Louroux,  Bonaventure  de  Laforèt,  V.  ce  nom, 
-f-  le  13  septembre  1647,  et  de  Philippe  de  Mali- 
verné.  f  le  21  décembre  1658,  qu'a  reproduites 
le  Répert.  arch,,  1868,  p.  296  et  309.  Deux 
autres  plaque^  à  l'entrée  de  la  nef  attestent  le 
don  par  les  habitants  d'un  chemin  de  croix  et  la 
consécration  par  l'évèque  d'Angers  en  septembre 
1870  du  diocèse  à  la  Vierge  en  reconnaissance  de 
sa  sauvegarde  accordée  contre  les  Prussiens.  — 
Sur  cette  église  V.  Copie  dune  lettre  envoiée 
à  3fc  Vevesque  d'Angiers  touchant  les 
miracles  de  N.-D,  des  Ardilliers  en  no- 
vembre i594  (S.  l.,  1595,  in-8o);  —  Le  Pèle- 
rinage Poitevin,.,,  en  septembre  i6i3,  par 
Franc.  Lucas  (Poitiers,  1613,  in-4«}  ;  —  Hist.  d'un 
miracle  advenu  à  N.-D.  des  A.,  ...  à  Var- 
rivée  de  la  reine  mère  du  roy , . .  (Saumur, 
R.  Hemault,  1619,  in-8«»);  —  JLcs  miracles 
arrivés  à  la  présence  de  la  reine-mère  en  la 
chapelle  de  N.-D.  des  A...  ai?ec  le  procès- 
verbal  de  M.  le  sénéchal  de  Saumur  (Paris, 
jouxte  la  copie  imprimée  à  Saumur  par  R.  Her- 
nault,  1619,  in-8«);  —  Procès  verbal  du 
miracle  très  véritable  arrivé  à  Saumur 
le  Q'  jour  de  septembre  1620,,,  (Paris,  jouxte 
la  copie  imprimée  à  Saumur,  chez  D.  Langlois, 
1620,  in-8«);  — /lécit  véritable  d*un  signalé 
miracle.,,  en  la  personne  de  Marguerite 
Loiseau  au  mois  de  mai  iôftô.  Ensemble 
trois  autres  miracles,  advenus  sur  mer,  en 
suite  des  voeux  faits  de  venir  aud,  lieu  des 
Ardilliers  (Saumur,  R.  Hemault  [1626],  in-8«); 

—  Grandet,  Notre-Dame  Angevine,  Mss.  620, 
f.  164;  —  D.  Huynes.  Hist.  de  St-Florent,  Mss., 
t  374;  ~  Roger,  Hist.  d'Anj.,  p.  401.  455,  489; 

—  Hist.  de  N.-D.  des  Ardilliers  (Saumur,  Er- 
Dou,  1634,  in-12,  avec  un  dessin);  —  Histoire 


de  Vorigine  de  l'image  et  de  la  chapelle  de 
N.-D.  de  la  fontaine  des  Ardilliers-lez-SaU' 
mur  en  Anjou  et  des  plus  signalés  miracles 
que  Dieu  y  a  opérés.,,,  [Signé  :  H.  D.  P  ] 
(Saumur,  veuve  A.  Hernault,  1645,  in-8»;  1681, 
Ernou,  in-8o);  —  Desmé,  Notre-Dame  des 
Ardilliers  (Saumui,  1844,  in-12  de  150  p.);  — 
Adresse  d'un  vrai  catholique,,,  en  réponse 
à  une  brochure  intitulée  :  Notice  sur  N.-D. 
des  A,  de  S.  (Paris,  Delay,  1844,  in-8o);  — 
jR^ponse  à  une  Notice  sur  N.-D.  des  A.,  par 
Dh vivier,  pasteur  protestant  (Saumur,  Godfroy, 
1845,  in-12);  —  Réponse  à  M.  Duvivier,,,, 
par  L.  Desmé  (Saumur,  Godet,  1845,  in-8»). 

Le  culte  protestant  n'a  été  rétabli  qu'en  1842. 
La  ville  fît  don  d'un  terrain  pour  la  construction 
d'un  Temple  qui  fut  consacré  le  18  mai  1843. 

V Hôtel-Dieu,  —  elemosinaria,  Domus  Dei 
de  Salmuro,  —  existait  dans  la  seconde  moitié  du 
XII"  s.,  sinon  fondé,  comme  l'indique  le  Rapport 
de  Colbert,  tout  au  moins  doté  par  l'arcbevèque 
Gilles  de  Tyr.  Barthélémy  de  Bagneux,  de  Bet- 
gnos,  en  est  dit  en  1270  recteur  et  procureur  ou 
correcteur,  rector  et  procurator  seu  corrector, 
à  la  tète  d'une  association  religieuse  de  frères 
pour  l'entretien  des  pauvres.  Les  biens  d'une 
Maladrerie,  qui  avait  existé  près  le  pont  Fou- 
chard  aux  xiii-xiv*  s.  y  furent  réunis  en  1648  — 
et  en  1696  ceux  des  aumônehes  de  St-Lambert  et 
de  Montsoreau.  La  maison  fut  reconstruite  an  com- 
mencement du  XVII*  s.  et  accrue  successivement 
de  diverses  annexes,  notamment  en  1729.  Elle 
était  régie  à  l'intérieur,  en  vertu  d'un  traité  passé 
avec  la  ville  le  8  juin  1677,  par  des  Sœurs  de  St- 
Augustin,  sans  mense  hospitalière.  V.  la  pla< 
quette  imprimée  :  L* Etablissement  des  reli- 
gieuses hospitalières  de  la  ville  de  Tours, 
...  en  V Hôtel-Dieu  de  Saumur,  pour  y 
servir  les  pauvres  conjointement  avec  les 
soeurs  séculières,,.^  etc.  (Saumur,  F.  Ernou, 
in-4o).  L'administration  temporelle,  sans  grands 
revenus  d'ailleurs,  restait  subordonnée  à  un 
bureau,  formé,  en  vertu  d'une  déclaration  royale 
du  12  décembre  1698,  du  premier  officier  de 
justice,  du  président,  du  lieutenant- général  de 
police  depuis  1701,  du  procureur  du  roi,  d'un 
échevin,  du  maire,  du  curé  et  de  deux  ou  — 
depuis  1779  —  de  quatre  habitants,  élus  pour 
trois  ans  et  qui  rendaient  leurs  comptes  au 
bureau  non  élu.  Les  Sœurs  de  Jeanne  de  la  Noue 
y  ont  remplacé  les  Augustines  depuis  le  1'^  jan- 
vier 1828.  L'établissement  entier  vient  d'être 
reconstruit  et  la  première  pierre  des  fondations 
posée  le  6  mars  1865.  L'installation  des  services 
date  du  7  août  1869.  Tons  les  bâtiments  anciens 
sont  détruits,  y  compris  la  chapelle  et  une  belle 
cave  voûtée  du  xiii«  s. 

Un  essai  d'hospice  pour  les  vieillards  pauvres 
et  les  mendiants,  inutilement  proposé  dans  des  as- 
semblées d'habitanu  en  1679,  en  1712  et  en  1713, 
réussit  mieux,  entrepris  résolument  par  une  humble 
femme,  Jeanne  de  la  Noue,  Y.  ce  nom.  C'est 
VHospice  de  la  Providence,  installé  primiti- 
vement par  la  fondatrice  dans  une  maison  en 
Fenet,  louée  à  grands  frais  et  qu'on  voit  encore, 


SAU 


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SAU 


ftvec  denx  petites  tourelles  en  saillie  sur  la  façade. 
Des  caves  creusées  dans  le  roc  calcaire  recevaient 
en  grand  nombre  les  infirmes.  —  Les  Sœurs  de 
Ste-Anne  obtinrent  par  arrêté  dn  28  prairial  an  III 
(16  juin  1795)  de  transférer  rétablissement  dans 
le  couvent  voisin  de  l'Oratoire  déserté,  instal- 
lation provisoire,  rendue  définitive  par  la  loi  du 
17  fructidor  an  VII  (3  septembre  1799).  L'habita- 
tion comprenait  trois  ailes  de  bâtiment,  avec  un 
clos  de  vignes,  un  petit  bois  sur  le  plateau  et  un 
ensemble  de  caves  creusées  dans  le  flanc  du  co« 
teau  calcaire.  Un  large  escalier  conduisait  à  une 
esplanade  d'environ  100  mètres,  bordée  dans  toute 
sa  longueur  de  logettes.  En  montant,  à  droite  on 
rencontrait  une  large  cour,  lieu  ordinaire  des  réu- 
nions, et  au  fond  une  vaste  cave  (8  met.  sur  80), 
habitée  autrefois  par  60  lits  de  pauvres  et  dont 
l'air  se  renouvelait  par  un  soupirail  sur  le  pla- 
teau ;  —  à  côté,  des  logettes  de  folles  et  d'épilep- 
tiques;  —  à  droite  encore  un  second  escalier 
menant  à  hne  seconde  cour,  agrandie  par  la 
transformation  d'une  antique  chapelle  en  une 
double  salle,  au-dessus  d'une  vaste  cave.  Toutes  ces 
dépendances  furent  alors  occupées  par  les  pauvres, 
les  infirmes,  les  folles  et  les  enfants.  —Au  bas,  à 
droite  de  la  cour  principale,  une  cave,  longue  de 
plus  de  80  mètres,  avec  une  fontaine,  un  puits  et 
des  galeries  magnifiques,  présente  des  dispositions 
qui  l'indiquent  comme  un  ancien  refuge.  Y.  Gau- 
lay,  Descript.  topogr.  de  l'hospice  de  la  Pro- 
vidence (Saumur,  1809,  in-S»  de  25  p.)-  —  Mais 
l'humidité  de  la  roche,  l'accroissement  du  per- 
sonnel, l<*s  améliorations  imposées  par  l'esprit  de 
la  charité  nouvelle  ont  fait  réunir  depuis  1869  à 
l'H6tel-Dieu  tous  les  services  de  la  bienfaisance, 
ot  l'ancienne  maison  de  l'Oratoire  a  été  vendue  le 
17  novembre  1866  aux  Sœurs  de  la  Providence. 

Cimetière.  — -  Lors  de  la  suppression  des 
cimetières  autour  et  dans  l'intérieur  des  églises, 
un  terrain  fut  occupé,  pour  les  remplacer,  sur  la 
commune  de  St-Hilaire-Sl-Florent,  mais  laissé 
dans  un  tel  abandon  que  les  familles  répugnaient 
à  y  transporter  leurs  morts  et  que  les  inhuma- 
tions s'opéraient  sans  loi  dans  les  cimetières  les 
plus  voisins.  Un  terrain  convenable  et  situé 
sur  la  commune  do  Saumur  a  été  acquis  des 
Hospices  le  4  août  1810  et  forme  un  bel  et  vaste 
enclos  verdoyant  sur  la  pente  du  coteau  vers  S. 

Histoire.— M.  d'£spinay,quialepreroieret  tout 
récemment  étudié  avec  critique  les  origines  Sau- 
muroises,  me  semble  s'arrêter  à  mi-chemin  en  ne 
les  rattachant  qu'à  des  fondations  ecclésiastiques 
des  premiers  temps  du  moyen  âge.  —  Tout  le  pays 
ici  est  peuplé  de  traces  antiques  et  atteste  un 
centre  important  d'agglomération  primitive.  Pres- 
que au  sortir  du  faubourg  vers  S.,  sur  le  bord 
du  chemin,  qui  longe  la  rivière,  près  les  Caves 
de  la  Mort,  se  rencontre  encore  un  petit  dol- 
men enfoui,  dont  le  toit  forme  dalle  au  niveau 
du  soi,  —  un  autre  dans  les  vignes  au  delà  du  cime- 
tière ;  —  et  les  alentours  du  Thouet  sur  les  deux 
rivos,  en  étaient  peuplés.  —  Ëa  gravissant  la 
côte,  au  pied  des  glacis  du  château,  dans  les  fon- 
dations du  pensionnat  de  la  Retraite,  ont  été  mises 
à  jour  des  substructions  romaines,  restas  d'un 


établissement    considérable;    ~    sor  U  eréi« 
même,  à  900  met.  du  château,  an  mai  1824,  4act 
la  vigne  d'un  des  moulins,  plus  de  150  médaîlin 
en  or,  dont  plusieurs  des  premières  années  du 
principat  de  César-Auguste  et  un  Mare-Antoine, 
vendu  50  fr.,  puis  1,000,  puis  3.000  fr.  A  T^l» 
leyrand  ;  —  vers  l'angle  saillant  da  bastion  N  , 
des  armes  et  des  poteries  gauloises,  des  eendref . 
du  charbon  ;  —  à  l'E.,  au  Pelit-Pay,   de  nom- 
breux débris  de  tuiles  à   rebord   et  de  briqn^ 
d'appareil  ^  —  au  S.  et  au  N.,  ao  pied  dn  château, 
vers  la  Loire  et  vers  le  Thouet,  des  substmctiofi^. 
des  fragments  de  poterie,  des  tuiles  à  rebord  et  de^ 
tuiles  courbes  ;  —  enfin,  lors  de  la  suppression  d-s 
Vllot  des  Trois- Maisons  vers  1836,   dans  l'^ 
maçonneries  et  dans  les  fouilles,  des  marailles  as- 
tiques et  plusieurs  médailles  romaines  oa  S3u- 
loises  en  or,  argent,  bronze.  L'existence  eoastatê^* 
d'un  groupe  important  d'habitations  dans  cet  tïj; 
de  Loire  autoriserait  seule  à  présumer  l'exisr^ef'^ 
d'un  passage  et  d'un  pont,  si  d'autre  pari  elle  n'éta» 
absolument  démontrée  par  la  direction  «les  grar»«i^' 
voies  abordant  de  Gennes,  de  Doué,  de  Tonraii*:- 
et  du  Poitou  vers  la  vallée  du  Thouet,  franchie 
elle-môme  par  une  longue  digue,  percée  d*arrh?<>. 
dont  les  traces  apparaissaient  encore  en  1863  U 
ne  fait  pas  doute  pour  moi  que  sur  le  fadtf  e»- 
carpé,  dominant  à  pic  les  deux  cours  d'eau,  a  dà 
s'installer  et  vivre   la   première  agglomérarîv.. 
Voppidum   gaulois ,    remplacé    ici ,    comme  & 
Chônehutte ,    par    le    castrum ,    établissen^cT 
romain  et  gallo  romain  auquel  succède  le  rhi- 
teau-fort  du  moyen  âge.  C'est  le  sentiment,  <* 
crois,  de  M.  Joly-Leterme,  et  c'était  eelui  auifi 
de  Boreau,  qui  y  plaçait  la  station  Hohrica 
V.  Mém.  de  la  Soc.  Acad.,  i    IX,   p.  44    L^ 
Commission  de  la  Carte  des  Gaules,  qui  adb^nii 
dans  son  premier  projet  à  cette  opinion,  l'a  dé- 
laissée depuis    au   profit  de   Vivy.  —    Il  fan t 
ajouter  que  la  contrée  a  toujours  fait  partie  do 
pays  d'Anjou,  du  pagus  AndegavensiM,  saI>^ 
confusion  avec  le  Poitou,  —  quoi  qu'en  aie  dix 
Mabille  sur  la  foi  d'un  texte,  qfû  s'applique  i 
St-Fiorent-le-Yieil  et  non  pas  à  St-Ploreni-de- 
Saumur,  —  ni  avec  la  Touraine,  quoique  politi- 
quement jusqu'au   ix*   s.   elle   se    trouve    ni- 
tachée  par  des  alliances  et  par  la  conquéie  zn\ 
domaines  des  comtes  de  Blois.  Leur  dominati  «• 
s'étendait  vers  l'O.  jusqu'à  Gennes. 

Dès  le  ix«  siècle  se  dresse  derrière  rétrv>ft^ 
enceinte  antique,  sur  une  haute  motte,  la  lour  de 
guerre  et  de  refuge,  le  Tronc,  le  Vieux-Tronc^ 
—  castellum  a  parvitate  aitusque  sui  oti- 
gustia  Truncum  vocahulo  {Chron.  cT A iij..  U 
231),  castrum  quod  Vêtus  Truncu9  diceba- 
tur  (Ibid..  p.  208),  —  dont  le  nom  rappelle,  a^ 
dire  populaire,  l'allure  grêle  et  le  site  inaî«.r- 
dable.  —  Les  Normands  passent  et  repaop.  : 
pendant  50  ans  (853-903),  s'installant  méiB«  tii 
879  dans  une  Ile  voisine,  pour  saccager  la  vall^- 
de  la  Vienne,  où  ils  sont  surpris  daos  l<nir 
course  et  massacrés  ;  —  mais,  au  témoi^açr  U' 
la  chronique,  le  château  plane  au  milieu  dn  y^y^ 
comme  un  asile  sûr  et  inviolable,  casinim  mo- 
minc  Truncum  quod  ckristiani  taîa  per>e< 


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SAU 


cutione  tutiaBimum  sibi  fecerant  latihuîum 
(Chron.,  II,  229),  ou  garde  tout  aa  moins  ses  mors 
debout,  que  les  habitants  ou  réfugiés  ou  fugitifs 
trouvèrent  au  retour  de  la  paix. 

Au  bas,  sur  les  deux  versants  s'étaient  creu- 
sées les  grottes  habitées,  et  sur  les  rives  et  dans 
les  vallées  s'étendaient  les  colonies   rustiques, 
domaines  pour  la  plupart  du  fisc  royal,  con^me  la 
villa  Fanum,    le   Fenet  du  xi«  s.  ^Liv.  N., 
ch.  216;  Liv.  Bl.,  f.  31),  doonée  en  partie  en  845 
à  Sl-Maur  (CartuL,  ch.  19),    —  et  probable- 
ment plus  loin  et  plus  haut,  et  à  mon  avis  sur  le 
coteau  même,  —  à  TE.  du  château,  comme  Tin- 
dique  formellement  la  chronique  (t.  II,  p.  228),  — 
la  villa  de  Joinmlle»  Johannis  villa^  desservie 
par  une  église,  villa  in  page  Andecavo,  non 
longe  ab  alveo  Ligeris  aita,  que  appellatur 
mTohannia  villa,  cum  eccleaia,..  —  Charles  le 
Chauve,  voulant  indemniser  les  moines  de  Saint- 
Florent  des  ravages  dos  Bretons,  leur  donna,  par 
acte  du  23  juillet  848,  ce  domaine,  avec  les  deux 
annexes  en  dépendant,  cum  appendiciia,  Can- 
ciaco  et  Andiliaco  (Liv.'  N.,  ch.  2;  Liv.  d'Â., 
ch.  23),  dont  le  dernier,  Nantilly,  devait  devenir 
le  centre  de  la  ville  future.  Devant  l'invasion  qui 
se  précipite,  tout  fuit,  les  moines  en  lieu  loin- 
tain et  sdr,  les  habitants  dans  les  refuges  du 
pays  et  jusqu'à   Doué.    Le  calme   revenu  avec 
les  premières  années  du  x*  s.,  les  reliques,  que 
rapportait  le  moine  Absalon,  trouvèrent  un  abri 
dans  le  château  resté  debout  sur  la  haute  cime, 
et  le  comte  de   Blois,    Thibaut,    y  offrit   aux 
moines  une  demeure  splendidement  transformée 
(950),  Y.  ci'deaaus,  p.  359.  Il  l'enveloppa  bientôt 
d'une  enceinte  nouvelle  et  son  fils  Eudes  l'agrandit 
encore   en  empiétant  sur  la    pente  du  coteau. 
On  peut  suivre  encore,  comme  l'a  fait  M.  d'Es* 
pinay  sur  les  indications  de  l'avocat   Bernard, 
Hss.  880,  la  ligne  reconnaissable  et  quelques  ves- 
tiges de  celte  seconde  enceinte,  l'ancien   boile, 
dominant  vers  N.  toute  la  grande  rue  jusqu'au 
bas  de  la  montée,  où  s'ouvrait  un  portail,  et  sup- 
portant les  terrasses  jusqu'à  l'angle  de  l'Echelle» 
en  suivant  le  ravin  vers  S.  jusqu'aux  bastions 
actuels,    où  s'encastrent  d'anciens  débris ,  des 
soubassements  en  amplecton  grossier  et  des  assises 
d'appareil  moyen  régulier,  sans  trace  aucune  de 
tours.  Un  rude  et  vaillant  compagnon,  Gelduin, 
V.  ce  nom,  y  commandait,  couvrant  d'en  haut  le 
pays  ;  mais  ayant  été  appelé  à  l'aide  par  le  comte 
Eudes,  qui  assiégeait  Honthoyau,  il  s'empressa 
d'accourir,  laissant  seulement  une  faible  garnison 
dans  la  place.  Foulques  Nerra,  qui  de  son  côté  se 
dirigeait  en  hâte  avec  son  armée  vers  la  Touraine, 
le  long  de  la  rive  droite  de  la  Loire,  ayant  reçu 
un   avis    sûr   à  Brain-sur-Allonnes ,    rebroussa 
chemin,  franchit  à  gué,  dit-on,  les  deux  bras  de 
Loire,  et  vint  donner  l'assaut  au  château,  confié 
presque  à  la  seule  garde  des  moines.  Pendant  que 
tout  l'effort  de   la    défense  se  concentrait  vers 
l'ouest,  les  Angevins  pénétrèrent  à  peu  près  saus 
combat  par  la  porte  orientale  que  protégeaient 
uniquement  les   reliques   inoffensives   de   saint 
Doucelin  (1025).  —  Un  retour  du  comte  de  Blois 
n'aboutit  qu'à  ua  traité  qui  garantit  au  comte 


angevin  la  possession  définitive  du  Saamurois. 
—  Foulques  expulsa  à  grand'peine  les  moines, 
en  les  laissant  enfin  bon  gré  mal  gré  réinstaller 
vis-à-vis,  à  l'embouchure  du  Thouet,  un  éta- 
blissement nouveau  qui  allait  bientôt  déminer  le 
pays,  V.  Saint'Florent'le-Jeune,  ci-dessus, 
p.  359.  En  même  temps  il  investit  de  sa  con- 
quête son  jeune  fils  Geoffroy  Martel,  qui  fort  en 
peine  d'y  vivre,  s'y  créa,  comme  il  put,  des  re- 
venus et  des  amis  en  bouleversant  toutes  les  tenures 
et  tous  les  offices.  Il  s'y  vit  assiégé  en  1058  par 
Guillaume  IV,  duc  d'Aquitaine,  mais  il  sut  re- 
pousser l'assaillant.  A  sa  mort  il  avait  légué  le  fief 
à  sa  dernière  femme,  Adélaïde.  Geoffroy  le  Barbu, 
son  neveu  et  son  successeur,  dut  racheter  le  châ- 
teau, qui  fut  livré  par  trahison  dès  la  première 
heure  à  Foulques,  son  frère  et  son  ennemi,  le 
25  février  1067.  —  Hais  dès  le  mois  de  mai  sui- 
vant, Guy,  comte  de  Poitiers,  profilant  de  la 
lutte  fratricide,  surprit  la  place  et  incendia 
tout,  château,  maisons,  églises.  —  Remise  par 
Robert  de  Turneham  en  1199  aux  mains  do  Jean 
sans  Terre,  elle  fut  réoccupée  en  1203,  Y.  Chron. 
d'Anj.,  II,  53,  par  Philippe- Auguste,  qui  la  donna 
en  1206  à  Guill.  Desroches,  puis  en  fit  retrait  par 
lettres  de  janvier  1207.  —  Charles  de  France, 
comte  d'Anjou,  l'assigna  pour  douaire  en  1284  à 
Jeanne  de  Bourgogne,  femme  de  son  fils,  Philippe, 
plus  tard  roi  de  France,  et  en  1400  la  reine 
Marie  en  dota  de  môme  Yolande  d'Aragon.  René 
en  fit  don  le  2  décembre  1442  à  Isabelle  de  Lor- 
raine et  après  elle,  en  1454  à  Jeanne  de  Laval. 
Comprise  enfin  dans  la  saisie  du  domaine 
d'Anjou,  le  roi  l'engagea  en  1539  à  Franc,  de 
Lorraine,  duc  de  Guise,  et  à  Anne  d'Esté,  sa 
femme,  qui  en  jouirent  jusqu'au  21  juin  1570.  Il 
en  fut  fait  alors  retrait  définitif  par  le  Domaine, 
moyennant  la  somme  de  64,991  livres. 

Le  Château  était  commandé  par  un  «  capitaine  » 
à  la  nomination  du  duc,  puis  du  roi.  On  trouve 
de  plus  jusqu'au  milieu  du  xvii*  s.  un  capitaine 
de  la  bastille  avancée  qui  couvrait  l'entrée  des 
ponts ,  —  Jean  Veillon  de  la  Garoullaie  , 
encore  en  1648,  Franc.  Rinier  de  la  Roche 
en  1663.  —  Mais  en  1589  Henri  I Y  en  fit  le  centre, 
au  profit  de  Duplessis-Mornay,  d'un  gouverne- 
ment général  militaire,  ayant  pour  chef  un 
gouverneur  lieutenant-général  du  roi,  et,  sons 
ses  ordres,  un  lieutenant  du  roi  du  Saumurois, 
un  lieutenant  du  roi  gouverneur  particulier  de 
la  ville  et  du  château,  un  major  et  une  gar- 
nison de  50  hommes. 

Je  donno  une  liste,  dressée  non  sans  peine,  de 
ces  gouverneur  a  de  la  ville  et  du  château  : 
Hue  du  Bellay,  capitaine  de  la  ville,  1363.— Rob. 
de  Sancerre,  1369.— Rémon  de  Vaux,  chevalier, 
1378.— Guill.  de  Bueil,  1382.— Pierre  de  Thaia, 
nommé  le  9  décembre  1384.  —  Jean  de  Memay, 
chevalier,  1422.  —  Thibault  de  la  Haye,  sieur 
de  la  Salle  et  de  Bournan,  1442.  A  sa  mort,  son 
fils  étant  trop  jeune  pour  user  de  son  droit  de 
survivance,  le  roi  René  conféra  la  charge  à  son 
chambellan,  Guy  de  Laval,  sieur  de  Loué,  16  fé- 
vrier 1447  n*  8«  —  Jean  Le  Texier,  sieur  de 
St-Cénard,  1570.  —Jean-Marc  de  St-Mara^  sieur 


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de  ViUiers-le-BascIe,  «  capitaine  des  chasteaux, 
«  ponts  et  bastille  »,  1576, 1578,  ayant  poar  lieu- 
tenant Hubert  de  Lasse.  —  Etienne  de  la  Bois- 
stère,  sieur  de  Rochehrune,  nommé  le  19  mars 
1578,  avec  Bois-Jol^  pour  lieutenant  en  1583. 
-•-Florent  Du  Pont,  gentilhomme  servant,  pourvu 
le  19  juillet  1584.  —  Flor.  Guyot,  sieur  de  Lessart, 
16  mars  1585,  1589,  gui  avait  sous  ses  ordres  le 
capitaine  Pol.  —  De  Pierrefitte,  1589,  sous  les 
ordres  de  Duple.ssis-Mornay,  ayant  sous  ses  ordres 
M.  de  Bernapré,  vieux  capitaine,  mort  pendant  le 
siège  de  Tigné.  —  Le  comte  de  Sauît,  11  mai 
16îi ,  avec  le  sieur  d^Aiguehonne,  pour  lieute- 
nant. —  Thibault  de  la  Brosse,  sieur  de  la 
Brosse,  chevalier,  enseigne  des  gardes.  30  mai 
1623.  —  Pierre  de  Sazilly,  sieur  de  Villeneuve, 
lieutenant,  1629,  sous  les  ordres  du  marquis  de 
Brézé.  —  Nie.  de  Gaureaux,  sieur  du  Mont,  ca> 
pitaine  des  gardes  du  marquis  de  Brézé,  1643, 
1647,  lieutenant  du  roi  en  1649.  —  Scipion  de 
Campet,  chevalier,  sieur  de  Sangcon,  lieutenant 
du  roi,  novembre  1650.  — Jean-Baptiste  de  Corn- 
mingest  gouverneur  et  lieutenant  pour  le  roi, 
février  1652,  1657,  capitaine  des  gardes  du  corps 
de  la  reine,  ayant  sous  ses  ordres  Joachim  de 
St'Eslan,  gentilhomme  ordinaire  du  roi,  aide 
de  camp  de  ses  armées,  commandant  de  la  ville 
et  du  château,  1653.  —  Nie.  Des  Hayes,  lieu- 
tenant du  roi,  1670,  1679,  mort  le  14  mai  1684. 
Il  avait  sous  ses  ordres  Louis  de  Cardé  de  St- 
Germain,  tué  en  1673,  dans  les  fossés  du  châ- 
teau ;  à  qui  succède  son  fils  Armand  de  Cardé, 
—  Jacob  de  VEstang  de  Ry,  «  lieutenant  du 
«  roi  au  commandement  des  chasteau  et  ville  s, 
nommé  le  26  mai  1684.  Il  avait  épousé  le  8  août 
1669  la  fille  de  St-Eslan  et  meurt  le  28  février 
1706,  âgé  de  68  ans.  Sous  ses  ordres  servait 
Pierre  de  Gurte,  sieur  du  Has,  1684,  1705.  — 
Je.  n-Baptiste  d*Assy,  chevalier,  comte  de  Gau- 
court,  lieutenant  du  roi,  mort  le  2  juillet  1726. 
Veuf  le  l«r  septembre  1717  de  Marie  de  St-Jalien, 
il  s'était  remarié  le  6  février  1718  avec  Marie  Sal- 
mon,  fille  d'un  ancien  échevin.— Sous  les  ordres  du 
comte  Louis-Franc.  d'Aubigné,  gouverneur,  puis 
de  son  fils,  le  marquis  Louis-Henri  d'Aubigné,  qui 
lui  succéda  par  démission  le  9  mai  1744,  Jean- 
Pierre  Le  Marinier,  chevalier,  seigneur  de 
Cany,  nommé  au  commandement  le  25  août  1726. 
Il  en  était  major  depuis  le  19  janvier  1717.  —  Sous 
les  ordres  du  comte  de  BrogUe  en  1773,  du  comte 
d'Egmont  en  1781-1790,  Aubert  du  Petit- 
Thouars,  major  depuis  1726,  qui  succède  au  sieur 
de  Cany  en  1748,  et  se  démet  en  1754  au  profit  de  son 
fils  Louis- Henri -Georges  en  fonctions  en  1789. 

Le  gouvernement  du  Saumurois  comprenait  le 
Mirebalais  et  une  partie  du  Poitou,  12  baronnies, 
20  châtellenies,  50  seigneuries  de  haute  justice, 
10  abbayes  dont  un  chef  d'ordre,  Fontevraud, 
9  ou  10  petites  villes,  telles  que  Mirebeau,  Mon- 
conlour,  Faye-la-Vineuse,  Montsoreau,  Mon- 
treuil- Bellay,  le  Pny-Notre-Dame,  Doué,  Lon- 
gue, Bourgueil. 

Ces  limites  formaient  le  ressort  qui  venait  d'être 
constitué  pour  le  nouveau  pouvoir  judiciaire. 
La  justice  royale  jusqu'au  milieu  du  xvi«  s,  était 


rendue  par  an  lieutenant-général  du  8hkh\ 
d'Angers.  L'édit  de  mai  15U  déUoha  de  U  Sé- 
néchaussée d'Angers  et  érigea  la  mouvanee  d«  U 
ville  et  du  château  de  Saumur  en  Sénéchaimii 
distincte,  —  mais  les  habitants  y  sollicitèrent  en 
vain  à  maintes  reprises,  notamment  en  1503,  Vi- 
tablissement  promis  d'un  Présidial. 

Lieutenants-généraux  du  sénéchal  ^An- 
jou :  Jean  Touscfcard,  1289.— Pierre  Powlam, 
1363  —Jean  Nicolas,  sieur  de  Montaglao,  13T9. 

—  Jean  de  Chourses^  sieur  de  Montaglan,  1415 

—  Pierre  Barbier,  1425.  —  Laurent  Pichoy$, 
1439.  —  Pierre  de  Chourses,  1449.  —  Bn{ae> 
Payen,  1459.  — Abel  Cailleteau,  1472.  1478  - 
Franc.  Bourmau,  1481 .— Gilles-HubeitdelflSM, 
1492.  —  Guill.  Boumeau,  sieur  de  Montagl&o. 
1503, 1508.— Franc.  Migon,  1527.  V.  ce  nom.- 
Fr.  Boumeau,  1540,  fils  et  petit-fils  des  précédent^ 

Sénéchaux  et  lieutenants  -  généraux  dt 
Saumur  :  Conrad  Delommeau,  V.  ce  nom, 
1544.  —  Jean  Bonneau,  sieur  de  la  Haisoti- 
Neuve,  1572,  1595.  —  Franc.  Collin,  sieur  de  U 
Noue,  V.  ce  nom,  1595.  —  Jean  Bonneau,  \Wl, 
1613.  t  le  19  août  1631,  comme  l'indique  l'io)- 
cription  de  son  portrait  conservé  i  la  Bibliolh. 
de  la  Ville.  —  Phil.  de  Maliverné,  1624.  t  i" 
23  décembre  1657,  d'après  son  épitaphe  dans  IV 
glise  des  Ardilliers.  —  Julien  Avril,  1639, 1651, 
1668,  t  le  4  septembre  1680,  «  homme  de  mêril«. 
«  d'une  intégrité  connue,  très-habile,  homme  ^- 
«  coeur  II  n'est  pas  riche  et  mérite  de  Tètre  >. 
dit  le  Rapport  de  Colbert,  1664.  —  Henri  3/0- 
cet,  1683-1744,  V.  ci-apréB,  p.  495.  -  Looi$- 
Jos.-Denis  du  Tronchay,  1749.  —  Claudc-Tb^^ 
mas  Desmé-Dubuisson,  1756-1790. 

La  Prévôté,  comprenait  an  président,  ciiH 
élus,  un  procureur  du  roi  et  an  greffier;  - 
l'JB^Iectton,  nn  président,  an  lieutenant,  ci^ 
élus,  un  procureur  du  roi,  un  greffier,  et  comp- 
tait dans  son  ressort,  outre  Saumur,  3  nlles, 
Bourgueil,  Doué,  Montsoreau  et  85  paroisie^;  - 
le  Grenier  à  sel,  —  la  Maréchaussée  fonnaiwt 
des  juridictions  distinctes. 

Un  arrôt  du  Conseil  du  3  juillet  1742,  et  d'v 
lettres-patentes  du  23  août  1764  instituèreot  oœ 
Chambre  ardente  pour  juger  en  dernier  reswt 
les  contrebandiers  et  les  faux-sauniers,  en  auti- 
buant  à  sa  juridiction  les  Généralités  de  Toors. 
Bourges,  Poitiers  et  les  Greniers  à  sel  de  Brr- 
tagne.  La  Tour  Grainetière  servait  de  prisoo  h 
l'on  peut  apprécier  dans  quelles  conditions,  quo^ 
dans  le  seul  mois  de  décembre  1709  oo  j  *^< 
mourir  14  faux  sauniers  et  en  mai  1710, 25!  Cfic 
chapelle  neuve  y  fut  bénite  le  18  décembre  1^ 

En  août  1755  le  Palais  de  Justice  brûla.  L'Hi 
fice  d'un  seul  étage,  avec  long  porche  habité  pv 
des  boutiques,  occupait  presque  tonte  hpi*^' 
Saint-Pierre  jusqu'à  la  ruelle  de  TEnfer.  M^ 
vers  N.  par  la  rue  du  Petit-Maure.  11  n'était  pa-' 
reconstruit  encore  en  1757  et  ane  assembléi*  t^' 
nérale  des  habitants  décida  le  26  mai  que  les  sa- 
diences  se  tiendraient  désormais  à  l'Hétel-de-ViO' 

Entre  temps  la  Ville,  protégée  par  le  ai- 
teau,  avait  grandi.  Rien  ne  l'atteste  mi^^^ 
que  l'importance  de   ses  foires,  Salmurt^si* 


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nundin<Bt  où  afQae  tout  le  eomm^^ree  des  trois 
provinces.  En  1150  il  suffit  an  comte  Geoffroy 
kartel  de  les  déplacer  pendant  une  saison,  en  les 
convoquant  sous  les  murs  de  Hontreuil-Bellay, 
pour  combler  par  le  mouvement  de  cette  foule  la 
première  enceinte  de  la  ville  assiégée.    —  Le 
marché,  forum,  la  Bilange,   la  balance  royale, 
86  tient  aux    portes   vors   N.  avec  la  maison 
do  pesage,  domus  de  Pondérât  dont  les  reve- 
nus se  partagent  au  xiii*  s.  entre  Tabbaye  de 
Fontevraud  et  l'Hôtel-Dinn  d'Angers.  Des  halles 
immenses,  avec  ailes  et  préau  couvert,  y  abritent 
les  marchands.  Elles  avaient  été  construites,  an 
dire  de  Join ville,  par  Henri  II  «  pour  ses  grans 
«  festes  tenir  »,  et  leur  façon  rappelle  an  chro- 
niqueur, mais  sur  des  proportions  de  grandeur 
incomparables,  «  la  guise  des  cloistres  des  moines 
a  blancs  [de  Giteaux]  ».  G'est  là  que  le  24  juin 
1S4I  Louis  IX  fit  chevalier  son  frère  Alphonse  et 
convoqua  à  la  solennité  nombre  d'archevêques, 
d'évèques,   d'abbés   et   toute   la  chevalerie    de 
France,  prélats  et  chevaliers  rivalisant  d'un  luxe 
inouï,  et  comme  «  »i  l'argent  ne  comptait  plus  », 
y.  D.  Bouq..  t.  XX,  p.   33i;  XXI,  629;  XXII, 
75.  181;  Joinville,  édit.  Wailly,  p.  67-69.  —  En 
amont  débouchait  le  pont,  dont  la  construction 
primitive  portait  sur  un  enrochement  continu  de 
gros  blocs  de  grès  de  10  à  20  pieds  cubes  empilés 
péle-mèle.   La  voie   en   bois  s'étayait  sur  des 
piliers  de  pierre  on  de  pilotis  qu'emportait  chaque 
crue  et  dont  la  ruine  attendait  sans  cesse  une 
œuvre  nouvelle. 

Ce  pont  était  depuis  longues  années  détruit, 
qnand  vers  le  milieu  du  xii*  s.,  bourgeois  et  che- 
valiers, habitants  du  bourg  et  du  château,  bur- 
génies  et  milites,  s'unirent  à  frais  communs 
pour  le  reconstruire  en  bois.  L'abbaye  de  Saint- 
Florent,  qui  jouissait  par  donation  des  comtes 
des  bénéfices  du  bac  et  du  passage,  réclama  et 
le  comte  Henri  II,  en  exemptant,  par  considé- 
ration  pour    leur  bonne   entreprise,    les    habi- 
tants de  tout  péage,   en  accorda  le  profit  aux 
religieux,  1152,  à  la  charge  par  eux  de  rem- 
placer chaque  année  une  arche  de  bois  par  une 
arche  de  pierre  et  de   l'entretenir.  V.  Teulet, 
Très,   des  Ch.,  I.  26.  Hais  il  fallut  qu'en  1264 
le    comte  Gharles  leur  rappelât  ces  obligations, 
eo  réclamant  d'eux  la  somme  de  10,000  livres, 
valeur  présumée  de  la  recette  du  péage  pendant 
ao  siècle,  pour  l'employer  immédiatement  aux 
reconstructions.   L'abbaye  reconnut  son  tort  et 
s'obligea  h  verser  annuellement  500  livres,  jusqu'à 
Taché vement  des  travaux,  aux  mains  d'une  com- 
mission chargée  de  les  surveiller.  Y.  Arch.cTAnj., 
II,  173  et  Lecoy  de  la  H.,  René  d^Anj.,  11,  62.  — 
C'est  en  1634  seulement  qne  l'abbé  abandonna  la 
recette  da  péage,  pour  être  dégagé  de  la  charge 
de  l'entretien.  D.  Huynes,  Mss.,  f.  418. 

A  en  croire  un  document  Hss.  des  premières 
a^nnées  du  xvii*  s.,  qui  ne  parait  pas  dépourvu 
l'autorité,  la  concession  anx  habitants  du  droit 
le  tenir  des  assemblées  dans  un  kôtel-de- ville , 
Lvec  libre  administration  des  deniers  communs, 
;erait  due  à  Gharles  Y  et  remonterait  à  1371. 
>n  trouve  en  effet  presque  an  même  temps  les 


noms  d'élus  et  de  receveurs  de  la  ville,  Gasté, 
receveur,  en  1383.  André  de  la  Motte  en  1388.  Les 
Saumurois  pourtant  eux-mêmes  ne  revendiquaient 
pas  dés  le  xviii*  s.  pour  leur  mairie  une  antiquité 
si  haute,  se  contentant  de  l'affirmer  antérieure  de 
près  de  40  ans  à  celle  même  d'Angers.  Au  témoi- 
gnage de  nombre  d'actes  de  leurs  Archives,  ^ 
Y.  notamment  BB  14,  —  c'est  Gharles  YU,  qui  par 
lettres  données  à  Montrëuil-Bellay  le  17  janvier 
1437,  institua  des  assemblées  périodiques  avec 
élection  tous  les  trois  ans  de  deux  échevins,  d'un 
procureur- syndic,  d'un  secrétaire  et  d'un  rece- 
veur de  ville.  Le  lieutenant-général,  plus  tard  le 
sénéchal,  tenait  la  présidence  et  faisait  de  droit 
fonctions  de  maire  jusqu'au  xviii*  s.  Louis  XIII 
confirma  ces  privilèges  en  1615  et  les  statuts 
communs  furent  rédigés  en  1650.  —  Les  registres 
des  délibérations  ne  datent  que  de  1662.  Les 
armoiries  de  Saumur  portent  d*azur  à  une 
ville  naissante  crénelée  de  î  créneaux  d'ar- 
gent, soutenue  d'une  Champagne  de  gueules, 
chargée  d'un  S  et  surmontée  de  3  fleurs 
de  lys  d'argent.  Pour  devise  :  Mœnia  fallunt 
hostem,  ou  au  xvii*  s.,  —  notamment  sur  les  livres 
de  l'imprimeur  R.  Hernault  :  —  Hic  murus 
ahenams  esto. 

L'Hû(el-do-Yille,  bâti  en  1508,  sous  le  gou- 
vernement de  Guill.  Bourneau,  sieur  do  Mon- 
taglan,  formait  une  «  maison  forte  v,  —  telle 
qu'on  peut  la  voir  encore  légèrement  trans- 
formée, —  «  appuyant  sur  le  rebord  de  la  Loire 
«  ses  murs  de  dix  pieds  d'épaisseur,  tous  mache- 
«  coulisez  et  crénelez  comme  les  tours  et  les  mu- 
«  railles  et  le  tout  de  hauteur  à  ne  point  craindre 
a  l'escalade,  s  Mss.  Bernard,  p.  15.  —  Elle  res- 
sortait à  demi  en  saillie  sur  l'enceinte  de  la  fin 
du  XV*  s.,  contemporaine  de  la  reconstruction  du 
château.  Dès  le  xiii*  s.  la  ville  propre,  en  dehors 
du  château,  était  «  fermée  de  biau  mur  »  1241 
(D.  Bouquet,  t.  XXII,  p.  181)  et  l'on  voit  men- 
tionner dans  les  textes  les  portes  Marcouard 
1240  et  de  la  Barre  1260  (H.-D.  B  156.  f.  1 
et  8).  —  A  cette  première  muraille  succéda 
vers  1490,  ou  plus  tard  peut-être,  l'enceinte 
nouvelle,  défendue  par  de  hautes  tours  à  cré- 
neaux et  mâchicoulis  dont  trois  ou  quatre 
subsistent  encore,  et  couverte  par  un  large  fossé 
qu'alimentaient  la  Loire  et  le  Thouet  Elle  partait 
en  aval  du  faubourg  de  Fenet,  vers  TE.,  sous  le 
château,  avec  une  Tour  d'angle  dite  du  Pape- 
gault,  debout  encore  près  la  prison  actuelle,  lon- 
geait la  Loire  jusqu'à  l'angle  de  la  Bilange,  que 
flanquait  la  Tour  Cailleteau,  engagée  aujour- 
d'hui dans  les  constructions,  se  dirigeait  vers  S-  en 
longeant  la  rue  des  Payons  jusqu'à  la  rue  de  la 
Douve,  défendue  à  l'angle  extrême  par  la  Tour 
Grainetière ,  d'aspect  si  imposant ,  remon- 
tait du  S.-O.  au  N.-E.  entre  la  rue  du  Prêche 
et  la  rue  de  la  Douve  jusqu'à  la  Tour  dite  du 
Bourg  et  de  là  an  château.  —  Elle  avait  pour 
débouchés  les  portes  Neuve  et  de  Fenet,  démolies 
en  octobre  1779,  du  Bourg,  reconstruite  en  1649 
et  abattue  seulement  en  1820,  des  Bilanges  et  de  la 
Tonnelle,  cette  dernière  défendant  la  principale  en- 
trée, en  face  du  pont  et  sons  le  fen  des  créneaux 


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6t  des  meurtrières  de  la  mairie.  Au-devant,  un 
double  poDt-levis  reliait  Vile  aujourd'hui  dispa- 
rue de  la  Saunerie,  autrement  dite  du  Parc, 
protégée  vers  TE.  par  une  tour;  —  une  autre 
tour  et  un  double  pont-levis  couvraient  l'entrée 
du  premier  pont  et  du  faubourg  de  la  Croix-Verte. 

Cette  enceinte  laissait  encore  au  dehors  la  prin- 
cipale église-môre  de  la  ville,  campée  au  pied  de 
la  montée  vers  S.-O.,  au-devant  de  l'ancien  pas- 
sage du  Thouet,  Notre-Dame  de  Nantilly 
Le  domaine  d'Andilly,  plus  tard  de  Lentilly  et 
par  corruption  de  Nantilly,  Andiliacus  848 
(Liv.  N..  f.  2).  —  Fiscua  Lentiliacua  1003 
(ibid  ,  f.  36).  —  Beata  Maria  de  Lantileyo 
1415  (G  Cures).  —  Notre-Dame  de  Lantilly 
1727,  —  dépendait  de  la  villa  de  Join ville 
où  s'élevait  au  ix"  s.  l'église  unique  du  pays. 
Quand  celle-ci  eut  disparu  englobée  dans  l'en- 
ceinte du  château  dont  elle  devint  la  cha- 
pelle proprement  dite,  une  église  extérieure 
s'éleva  pour  le  bourg  et  pour  la  campagne,  qu'on 
voit  mentionnée  dès  1003  sous  le  vocable  de 
Notre-Dame  et  qui  comprend  dès  lors  dans  son 
ressort  les  chapelles  de  Saint-Hilaire-des-Grotles 
et  de  St-Vincent  de  Dampierre.  Détruite  avec 
St-Jean  dans  l'incendie  de  1067,  l'œuvre  actuelle 
de  l'édifice  atteste  qu'il  fut  peu  après  reconstruit 
et  à  plusieurs  reprises  remanié  et  agrandi  dès  le 
siècle  suivant.  L'office  du  chœur  y  était  rempli 
par  un  prieur,  assisté  de  deux  moines,  qui  fut 
maintenu  en  son  bénéfice  par  bulle  du  pape  de 
1267,  malgré  l'évéque  d'Angers  et  l'archevêque  de 
Tours.  V.  Rev,  d'Anj.,  1877,  p.  27  et  D.  Huynes, 
Mss.  II  prenait  le  titre  de  curé  primitif,  préle- 
vait les  dîmes  et  présentait  à  la  cure.  L'abbé  de 
St-Florent,  ayant  revendiqué  personnellement  ces 
droits  contre  le  prieur  Mocet,  chanoine  de  Tours, 
un  procès  s'engagea,  terminé  en  1750  par  un 
arrêt  qui  supprima  le  titre  du  prieuré,  depuis 
longtemps  d'ailleurs  en  commande.  L'église  com- 
prenait 28  chapelains,  qui,  sans  avoir  droit  à  la 
qualité  de  chanoines,  jouissaient  de  tous  les  pri- 
vilèges des  églises  collégiales,  en  vertu  de  statuts 
concédés  le  14  février  1422  et  plusieurs  fois  con- 
firmés. Leurs  délibérations  mêmes  depuis  cette 
année  sont  conservées.  Louis  XI  y  projetait  la 
fondation  régulière  d'un  Chapitre  et  fit  à  ce  des- 
sein dédoubler  la  nef;  mais  les  revenus  man- 
quèrent à  la  fondation.  Le  21  août  1679  l'évoque 
autori.«a  les  chapelains  et  le  curé  à  porter  l'au- 
musse  en  été,  le  camail  en  hiver. 

La  cure  resta  jusqu'à  la  Révolution  la  seule  de 
la  ville,  ayant  dans  sa  dépendance  les  églises  de 
St-Pierre  et  de  Saint-Nicolas,  comme  simples 
annexes.  Elle  fut  unie  à  l'Oratoire  par  une  or- 
donnance du  15  octobre  1691,  contre  laquelle 
les  intéressés  protestèrent  en  juillet  1707. 

Curés  :  Rob.  Levieul,  1498.  —  Raoul  Le 
More,  Morius,  1438.  ^Mich.  Groleau,  1460  — 
Pierre  de  Beauvau,  licencié  es -lois,  qui  résigne 
en  1468. — Jean  de  Rochin,  1468.  précédemment 
curé  de  Huillé.  —  René  de  la  Barre,  abbé  de 
MéUnais,  1497.  —  Hector  de  Bellernanière,  1520. 
—  René  Lecouêturier,  1521.  —  Pierre  Beaue- 
$i€r,  1587, 1609.— Jacq.  Bonncau,  octobre  1625, 


f  le  14  février  1641.  *  Jean-Jacq.  Boniteav, 
nommé  le  15  février  1641.  —  GuilloU,  12  octobre 
1644.  —  Jean  Vallée,  oratorien,  17  février  1647. 
f  le  7  janvier  1658.  —  Fr.  de RaucheroUeB,  4  jaa> 
vier  1650,  1658.  —  Nie.  Charpy,  10  novembre 
1658, 1677.  —  Charreyron,  5  février  1679.  168b 

—  Guill.  Bachelerie,  1686,  qui  résigne  eo  1710. 

—  Jacq.  Lebrun,  oratorien,  1712.  -f  la  S4  mars 

1714,  âgé  de  53  ans.  —  Franc.  Rayer,   janvier 

1715,  1724.  —  Phil.-Symph.  Denyau,  février 
1725.  t  le  9  juillet  1736.  —  Urb.  Denyau,  ias- 
tallé  le  18  février  1736.  —  Rob.-P.-Loois  de 
Bréhan,  février  1737,  f  1<)  ^  octobre  1739.  — 
André  Pasquier,  docteur  en  théologie,  oonsK 
le  18  octobre  1739,  f  le  18  août  1742.  —  Fr  - 
Claude  Gault,  1744,  1749.  —  Pierre  Gu<t<ea«, 
licencié  en  droit,  nommé  le  3  janvier  1752.  ins- 
tallé le  16,  qui  résigne  en  1787  et  meait  Le  3  man 

—  Jean  de  Vaufleury,  qui  résigne  sans  prendre 
possession.  —  Pierre-Jérôme  CAatirel,  installe  le 
7  janvier  1788.  — Martin-XHcchesruzy,  1789,  q«î 
prononça  en  l'Assemblée  électorale  de  1790  un  dis- 
cours patriotique  et  prêta  le  serment,  qu'il  rétracta 
le  21  mars  1793.  Arrêté,  il  fut  dirigé  ^ur  Pari»  et 
fusillé  au  sortir  de  Blois,  en  frimaire  an  II . 

L'Eglise  Saint-Pierre  est  mentionnée  pour  U 
première  fois  dans  le  récit  par  la  chronique  de  Si- 
Haixent  de  l'incendie  de  1067,  on  elle  périt,  tus 
porte  vers  S.  semble  même  subsister  encore  de  crt 
édifice  primitif,  qui  fut  reconstruit  au  xii*  s.  Adùs- 
sée  au  boile  du  château  et  comprise  dans  la  pte- 
mière  enceinte  de  la  ville,  elle  n'en  reste  pa> 
moins  jusqu'au  dernier  jour,  —  quoi  qu'en  diac 
H.  Marchegay ,  Arch.  d'Anj. ,  1, 375,  —  luie  siapk 
chapelle,  fillette  de  Nantilly,  où  des  fonts  baptis- 
maux même  ne  furent  bénits  qu'en  1542.  SaparoisM. 
d'ailleurs  était  réduite  à  quelques  rues,  mais  d» 
plus  populeuses.   L'abbé  de  St-Floreot,  p&trtic 
primitif,  présentait  et  conférait  le  bénéfice,   titre 
abusivement  de  cure  dans  nombre  d'actes  de  tout 
âge.  Il  y  existait  douze  chapelains,   qui.   ave- 
le  curé,  constituaient,  comme  à  NantiÙy  et  ex. 
rivalité  constante,  une  sorte  de  Chapitie  et  qa- 
Charles  VII  par  lettres  de  Saumnr  du  3  septeabrr 
1443  avait  autorisés  à  c  avoir  corps  et  oommim- 
«  té  et  scel  et  en  user  à  la  semblance  des  du- 
«  pelains  des  églises  collégtales.  >  Leurs  délibé- 
rations existent  depuis  1499.  —  Cest  seulenei  : 
en  mars  1753  que  le  presbytère  plus  eeatral  d# 
St-Pierre  devint  la  résidence  du  curé  de  Naatillv 
mais  sans  que  la  hiérarchie  des  églises  en  fc: 
aucunement  modifiée. 

Saint-Nicolas,  placé  dans  un  faobouif .  long- 
temps désert  et  souvent  inondé,  figure  dans  U 
bulle  de  1145,  Sanctus-NicolâuB  de  Ripenc. 
et  formait,  comme  St-Pierre,  une  annexe  de  5»'- 
tilly.  La  paroisse,  tout  entière  hors  des  mar^. 
comprenait  les  Bilanges  et  le  Chardoeoet  ( 
cimetière  y  fut  consacré  en  1466,  de  nouveaa  "« 
1549,  —  et  les  fonts  baptismaux  en  1547.  Les  cwi 
chapelains,  qui  la  desservaient,  s'autorissMai 
comme  dans  les  deux  autres  églises,  de  statu, 
confirmés  en  1564  par  l'èvêque  Boavery.  qui  !>** 
constituaient  en  communauté,  avec  pouvoir  d'a5- 
I  semblées  et  de  propriété  communes. 


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La  chapelle  de  Saint-Jean,  qui  n'a  rien  de 
eommnn  avec  l'église  on  la  villa  primitive  de 
JoinvillOp  dépendait  de  la  commanderie  de  Tordre 
de  Malle»  qai  relevait  da  Temple   de  Moulins. 
Délaissée  depuis  longtemps,  elle  fut  donnée  à  bail 
amphithéotiqne  en  1770,  et  servait  il  y  a  30  ou 
10  aDs  encore  d'écurie  à  une  auberge.  Restaurée 
en  1865  par  H.  Joly,  elle  s'ouvre  en  contrebas  de 
cinq  à  six  marches  par  un  portail  plein  cintre, 
encadré  de  deux  colonnes  basses.  A  l'intérieur, 
les  voûtes  Plantagenet  i  fines  nervures  retombent 
sur  des  colonnettes  engagées  avec  chapiteaux  à 
feuillage,   fin  du  xii"  s.,  chaque  travée  éclairée 
de  longues  et  étroites  fenêtres  plein  cintre,  dont 
plusieurs  enmurées.  Une  vue  en  est  donnée  dans 
le  Congrès  ArckéoL,  de  1862,  p.  262.  Un  mur 
droit  ferme  le  chœur,  avec  double  verrière  de 
Didron,  représentant  en  cinq  médaillons  à  droite 
la  Vie  de  la  Vierge,  à  gauche  la  Vie  de  St 
Jean; 'au-dessus  du  portail,  un  vitrail  contient 
quatre  scènes  de  la  vie  d'un  chevalier  de  S t- Jean. 
La  paroisse  Saint-Florent-du-Ckâteau  avait 
dans  son  unique  ressort  les  maisons  intérieures 
de  l'enceinte  ou  boile.  Quand  elles  furent  rasées 
sur  la  fin  du  xvi*  s.  pour  l'établissement  des  for- 
tifications nouvelles,  elle  se  trouva  de  fait  sup- 
primée. L'église  ou  chapelle  du  château,  où  elle 
était  desservie,  formait  l'annexe  d'un  prieuré  de 
St-FIorent,  habité  jusqu'au  xiv«  s.  par  les  moines 
et  qui  fut  réuni  en  1333  à  l'officd  du  chambrier. 
Celui-ci  déléguait  ses  fonctions  à  un  vicaire  per- 
pétuel, qui  avait  le  pas  sur  le  ccré  et  les  autres  vi- 
caires de  la  ville.  L'office  fut  alors  transféré  à  Var- 
rains.  Quand  le  service  eut  été  rétabli  en  1621  au 
château  par  le  roi,  l'église  resta  simple  chapelle; 
—  elle  sert  aujourd'hui  de  caserne. 

En  dehors  de  son  château,  de  ses  églises,  plus 
tard  de  sa  mairie  d'ailleurs  peu  bruyante,  l'his- 
toire de  Saumur,  qui  n'a  pas  de  chroniqueur  at- 
titré, reste  bornée  durant  le  moyen  âge  à  quelques 
souvenirs  de  guerre  ou  aux  passages  de  rois.  Elle 
tient  ferme  durant  les  luttes  anglaises,  quoique 
eoveloppée  à  distance  de  trois  ou  quatre  lieues 
par    l'ennemi   de   France.  Duguesclin   en   1329 
y  séjourne,  rallie  ses  troupes  et  prend  pied.  — 
Les  Etats  du  Poitou  y' étaient  réunis  en  1417. 
Charles  Vil  y  réside  du  14  au  26  avril  1421  et 
maintes  fois  encore  notamment  en  1425,  où  le 
7  octobre  il  passe  un  traité  d'alliance  avec  Jean  V 
de  Bretagne.  V.  D.  Lobineau,  p.  1001.  —  Pen- 
dant le  désarroi  de  sa  première  fortune  il  y  avait 
créé  un  de  ses  ateliers  monétaires,  abandonné 
de  bonne  heure  et  dont  l'emplacement  fut  aliéné 
par  le  Domaine  en  1433.  Yolande  d'Aragon  meurt 
au  château  le  14  novembre  1442.  René  d'Anjou 
y  prolonge  en  1446  les  fôtes  de  VEmprise  de 
la  Joyeuse  Garde,  —  et  Louis  XI  avait  son 
oratoire  dans  l'église  de  Nantilly.  —  En  1509  une 
représentation  y  fut  donnée  du  Mystère  de  la 
Jiéaurrection,  en  présence  du  duc  de  Longue- 
ville,  de  l'évèquo  de  Marseille  et  d'Adam  Fumée. 
La  Réforme  devait  trouver  ici  surtout  une  bour- 
geoisie vivante,  enrichie  par  le  commerce  mais 
entravée  à  chaque  pas  par  les  privilèges  enva- 
hissants des  abbayes  de   Saint -Florent  et  de 


Fontevraud,  cette  dernière  surtout  dotée  par  les 
comtes  de  faveurs  fiscales  désastreuses,  comme 
le  droit  de  minage,  qui  en  était  venu  à  faire 
déserter  les  foires.  Y.  Cartul.  de  Fontevraud, 
ch.  638  et  639  et  aux  Arch.  de  H.-et-L.  six  car- 
tons. —  Théodore  de  Bèze  y  prêche  en  avril  1562. 
Dès  le  10  mai  suivant  une  bande  huguenote  ar- 
rive  en  ville  et  est  reçue,  fêtée  par  les  officiers 
royaux.  «  Tous  les  Salmuriens,  —  dit.  D.  Huynes, 
«  f.  374,  —  amateurs  de  nouveautés,  couroient  à 
M  la  foule  entendre  les  prédicans.  »  Bientôt  Notre- 
Dame  des  Ardilliers  est  pillée,  les  images  de  St- 
Nicolas  brisées,  celles  de  St-Pierre  décapitées  à 
coups  d'arquebuse  et  le  juge  de  la  prévôté  en 
personne  préside  à  l'abat  des  autels;  ^  de 
même  à  Nantilly,  à  St-Florent,  aux  Gordeliers. 
Le  duc  de  Hontpensier  vint  rétablir  l'ordre 
dès  le  10  juillet  et  laissa  une  garnison  qui 
résida  un  an.  Martigues  à  son  tour  s'y  installa 
en  forces  le  15  septembre  1568  —  et  au  surlen- 
demain de  la  St-Barthélemy,  Puygaillard  écrivait 
de  Paris  le  26  aodt  au  comte  de  Montsoreau  : 
«  Si  vous  désirez  faire  jamais  service  qui  soit 
a  agréable  au  Roy  et  à  Monsieur,  il  fault  que 
a  vous  en  allez  à  Saumur  avec  le  plus  de  vos 
<  amys,  et  tout  ce  que  vous  y  trouverez  des  hu  ' 
a  guenots  d3S  principaux ,  les  faire  mourir  » 
(Arch.  mun.  d'Angers,  BB  33,  f.  102).  —  Auonn 
détail  n'existe  sur  la  tuerie  qui  s'ensuivit. 

Une  ère  nouvelle  de  prospérité  s'ouvrit  ines- 
pérée avec  le  traité  du  15  avril  1589  qui  remet- 
tait la  ville,  comme  place  de  sûreté,  aux  mains 
du  protestant  Duplessis-Mornay.  Le  capitaine  du 
château,  de  l'Essart,  n'ouvrit  pourtant  la  porte 
que  sur  la  promesse  garantie  de  14,000  écus 
huguenots.  Duplessis,  à  peine  installé,  y  reçut 
le  19  avril  la  visite  de  son  mattre,  Henri  de 
Navarre,  qui  ne  se  tenait  pas  de  joie  de  posséder 
une  des  clés  de  la  Loire.  Dès  les  premiers  jours 
le  faubourg  de  la  Croix >Yerte  fut  mis  en  étal  de 
défense  et  tout  au  retour  de  la  bataille  d'Ivry, 
en  novembre  1590,  Mornay,  pour  s'assurer  du 
château,  enveloppa  le  donjon  d'une  nouvelle 
enceinte  en  (orme  de  triangle  irrégulier,  avec 
redans  et  bastions  revêtus  de  pierre  de  taille, 
sous  la  direction  de  Tingénieur  italien  Bartho- 
loméo.  La  porte  principale  ouvrait  vers  l'O.  entre 
deux  bastions,  vers  S.-Ë.  une  poterne  de  secours. 
—  C'est  alors  que  les  abords  furent  déga- 
gés par  le  rasement  des  maisons  intérieures  du 
boile.  — -  En  soût  1592  le  faubourg  de  la  Bilange 
à  son  tour  fut  entouré  d'un  rempart  de  terre.  — 
Dans  l'année  même,  Mornay,  au  retour  d'un 
voyage  en  cour,  avait  trouvé  construit,  c  par  la 
«  diligence  de  sa  femme  »  et  avec  ses  propres  de- 
niers, un  Temple,  à  l'extrémité  de  la  rue  du  Bourg, 
où  il  fit,  à  son  grand  contentement,  transporter  le 
prêche  tenu  jusqu'alors  dans  le  jeu  de  Paume.  En 
1601  un  acte  en  règle  en  fit  donation  de  sa  part  au 
Consistoire.  —  Le  roi  en  mars  1593  approuva  tous 
ces  travaux,  notamment  les  fortifications  de  guerre, 
dont  un  simple  subside  d'un  demi-écu,  prélevé 
sur  chaque  pipe  de  vin,  avait  fourni  les  frais.  Ils 
furent  d'ailleurs  compensés  par  une  exemption 
des  tailles  pour  neuf  années,  plus  tard  par  un 


SAU 


—  492  — 


SAU 


droit  da  dixième  sor  les  marchandises  passant  en 
Loire.  C'est  à  ce  voyage  ansst  qne  fat  érigée  l'Aca- 
démie, qui  allait  jeter  sur  le  protestantisme  fran- 
çais du  XVII"  s.  un  si  vif  éclat  et  faire  de  Saumur, 
pendant  cinquante  ans,  une  seconde  Genève.  — 
En  mai  1611  s'y  tint  la  grande  assemblée  géné- 
rale de  toutes  les  églises  réformées  de  France,  où 
s'épuisèrent  quatre  mois  de  discussions  vaines  et 
pendant  laquelle  parut,  avec  force  libelles,  le 
Mystère  d'iniquitét  c'est  à-dire  Vhistoire  de 
la  Papauté  (in -fol.  de  '607  p.)  de  Mornay.  En 
octobre  1614  il  eut  l'honneur  de  recevoir  la  visite 
de  la  reine-mère  et  du  jeune  roi  Louis  XIH,  qui 
séjournèrent  huit  jours.  Ce  dernier  y  revint  le 
13  mai  1621,  mais  cette  fois  pour  prendre  d'autorité 
logement  au  château.  Malgré  les  protestations 
respectueuses  de  Mornay,  que  n'avait  pu  tenter 
l'offre  d'un  bâton  de  maréchal  de  France  et  d'une 
forte  indemnité,  le  roi  y  Installait  le  15,  en  qua- 
lité de  commandant,  le  comte  de  SauU,  officier 
calviniste,  mais  avec  une  garnison  exclusivement 
■catholique.  Â  deux  jours  de  là,  le  17  mai, 
Louis  XIII  à  Thouars  s'engagea,  par  un  acte 
solennel,  à  rendre  la  place,  dans  un  délai  de 
trois  mois,  aux  mains  qui  la  lui  avaient  si  loyale- 
ment conservée;  mais  l'bonnôte  capitaine,  sentant 
les  perfidies  des  politiques,  quitta  immédiatement 
Saumur,  accompagné  jusqu'aux  portes  par  les 
échevins,  les  ministres,  le  Consistoire  tout  entier 
—  et  il  n'était  pas  parti  que  les  soldats  royaux 
et  les  pages  pillaient  ses  bagages^  ses  livres,  ses 
manuscrits  restés  au  château.  Il  ne  fut  jamais 
question  de  retour.  —  Quelque  temps  après  toutes 
les  fortifications  nouvelles  étaient  démantelées 
dans  la  Bilange  et  la  Croix-Verte.  —V.  pour  toute 
cette  période  1589-1621,  De  Liques,  Vie  de  Du- 
ple88iS'M.\  et  sa  Correapondiance  (Paris,  1824- 
1825,  in-8<*)  dont  le  I*'  volume  comprend  les  tou- 
chants Mémoires  de  sa  femme;  —  Rangeard, 
ffist,  du  Calvinisme  en  Anjou,  Mss.  893. 

La  vitle  resta  fidèle  au  roi  pendant  la  Fronde, 
mais  le  château,  commandé  par  Gaureaux,  sieur 
du  Mont,  ancien  serviteur  du  maréchal  de  Brézé, 
refusa  l'entrée  à  M.  de  Gomminges,  nouveau  gou- 
verneur envoyé  par  la  Cour  (mars  1650).  Ce  der- 
nier en  entreprit  immédiatement  le  siège,  vaillam- 
ment assisté  par  les  habitants  sous  la  conduite 
du  sénéchal  Avril,  sieur  de  la  Roche.  Le  11  avril, 
500  fantassins,  le  12,  250  Loudunois  et  deux  régi- 
ments royaux  vinrent  les  relever  et  se  préparaient 
à  donner  l'assaut,  quand  Du  Mont,  abandonné  par 
les  grands  seigneurs,  qui  l'avaient  engagé  dans 
la  lutte,  accepta  le  jour  même  une  capitulation 
qu'il  signait  le  18  et  qui  l'autorisait  à  sortir, 
ainsi  que  sa  garnison,  tambour  battant,  mèches 
allumées,  avec  bagages  et  chevaux.  L'accord  avait 
été  précédé  d'un  don  royal  d'argent  que  la  ville 
accrut  directement  de  30,0(K)  liv.— V.  Mss.  Yaluche, 
f.  68;  —  Roger,  Hist.  d'Anj,,  qui  donne  le  texte 
du  traité  et  l'inventaire  des  munitions  du  châ- 
teau, p.  513;  —  Collect  Petitot,  Mém.  de 
Lenet,  LUI,  130-200,  de  La  Rochefoucauld.  LU, 
96-30,  deGourville,  /6..  p.  225;  —  Debidour, 
La  Fronde  en  Anjou  (Angers,  1877,  in-S»), 
p.  130-135;  —  La  réduction  du  ckasteau  de 


Saumur  avec  les  articles  de  sa  capitulation 
(Paris,  1650,  in-4o  de  12  p.).— Le  9  février  1652 
Louis  XIV  s'arrêta  à  Saumur  avec  Mazarin  pen- 
dant le  siège  d'Angers  et  Tnrenne  vint  l'y  re- 
joindre. Après  la  reddition  il  y  fut  donné  au- 
dience aux  députés  des  vaincus. 

L'ordre  règne  depuis  lors  et  s'impose  préparé 
déjà  de  longue  main. 

Dès  1603  on  voit  s'établir  en  ville,  appelés  pax 
les  habitants  catholiques,  les  Récollets,  qui  s'ins- 
tallent le  22  aodt  au  haut  du  cimetière  de  N'an- 
tilly,  dans  la  maison  de  la  Confrérie  de  l'Assomp- 
tion, bientét  agrandie  par  des  dons  de  M™«  de  Scé- 
peaux  et  de  M.  de  Romans.  Leur  église,  bénite  le 
21  août  1612,  fut  dévastée  par  le  feu  le  27  août 
1655.  —  L'établissement  des  Capucins,  instam^ 
ment  sollicité  par  l'abbesse  de  Fonievraud,  est 
autorisé  le  9  janvier  1608,  la  première  pierre 
de  la  maison  posée  le  17  mars  1609  et  1» 
dédicace  solennisée  le  19  octobre  1619  par 
l'évoque.  —  Les  Oratoriens  occupent  la  mai- 
son des  Ardilliers,  par  traité  passé  avec  les 
habitants  le  30  juin  1615;  —  les  Ursulines, 
appelées  de  Bordeaux,  entrent  dans  leur  couvent, 
bâti  dans  Tannée  pour  elles,  le  27  juillet  1619; 

—  les  Bénédictines  de  la  Fidélité,  chassées  de 
Trêves  par  les  inondations  de  la  Loire,  trouvent 
refuge  le  8  septembre  1626  dans  le  boile  et  sur 
la  montée  du  château  ;  la  peste  les  en  chasse  ea 
août  1631,  le  canon  en  1650,  —  mais  elles 
reviennent.  —  Seuls  les  Carmes,  qui  avaient 
pris  possession  le  6  septembre  1638  de  la  cha- 
pelle S t- Jacques  du  faubourg  de  la  Croix- Verte, 
à  eux  donnée  par  l'abbesse  de  Fontevraud.  ne 
purent  s'y  maintenir.  —  Les  Visitandines  s'é- 
tablirent plus  tard  dans  le  faubourg  des  Ponts. 

—  Les  Cordéliers  depuis  1280  occupaient  l'an- 
cien emplacement  d'une  dépendance  de  la  Cona- 
manderie,  aujourd'hui  du  Tribunal  et  de  la  Prison. 
V.  Arch.  de  H.-et-L.  Série  H  Capucins,  et  D- 
Huynes,  Mss.,  f.  390,  396,  410;  —  Bibl.  d'Ang., 
Mss.  781,  786,  795,  798;  —  Grandet,  N.-n, 
Ang,,  Mss.  620,  f.  124;  —  Rev,  d^Anj,,  1855, 
t.  I,  p.  113. 

Au  milieu  de  ces  installations  ennemies  vivait 
et  s'était  développée  à  l'aise  dans  sa  force  et  sa 
lib-irté  nouvelles  l'Académie  protestante,  consti- 
tuée en  mars  1593  et  dont  le  premier  projet,  dans 
la  pensée  de  Duplessis-Mornay,  ne  tendait  qo'à  une 
réunion  de  docteurs  protestants  pour  l'étude  pré- 
paratoire des  conférences  et  des  discussions  solen- 
nelles Les  bâtiments  s'en  élevèrent  dès  l'origine 
dans  la  me  St-Jean  et  atienaient  à  l'bôtel-de-viUe. 
où  dans  les  premières  années  son  fondateur  tenait 
résidence.  Elle  était  dirigée  par  un  recteur,  élu 
d'abord  pour  l'année  et  depuis  1614  pour  deux  ans, 
avec  l'assistance  d'un  conseil  académique,  —  «i 
comprenait  cinq  classes  de  grammaire,  lettres  et 
rhétorique,  deux  de  philosophie,  deux  de  théo- 
logie, une  d'hébreu.  Pendant  quelques  années  y 
furent  ajoutés  un  cours  particulier  d'éloquence,  un 
autre  cours  de  grec.  —  Chaque  professeur,  quelle 
que  fût  sa  réputation,  n'en  trait  en  fonctions  qu'après 
les  épreuves  d'un  concours  public,  où  brillèrent  les 
noms  des  Cappel,  des  Bouchereau,  des  Cameron* 


SAC 


-4dâ- 


SAt 


des  Amyraolt,  des  La  Place,  des  d'Haissean,  des 
LefèTre.  des  Dancan  et  de  tant  d'aatres  qui  ont 
illustré  à  lear  heare  la  Réformatioo  française. 
—  Un  foyer  intense  de  vie  provinciale  s'était 
créé  là,  animé  non-sealement  par  une  afflaence 
extraordinaire  d'écoliers  venns  de  tons  les  coins 
de  l'Earope  et,  à  lear  suite,  des  familles  et  des 
maîtres,  mais  encore  par  le  mouvement  des  in- 
dustries, qui  vivent  des  études  libérales,  du  luxe 
et  de  la  jeunesse.  En  certains  temps  on  y  voit 
prospérer  jusqu'à  sept  et  huit  imprimeries  I  — 
A   la  suite  d*ane   série    de   tracasseries    mes- 
quines, neuf  mois  avant  la  révocation  de  ITdit 
de  Nantes,  un  arrêt  du  Conseil  d'Etat  du  8  jan- 
vier 1685,   conQrmé   par  des   lettres   patentes 
du  15,  interdirent  à  Saumur  l'exercice  de  la 
religion  protestante,  en  ordonnant  la  démolition 
du  Temple  qui  fut  entreprise  dès  le  20  février. 
Un  second  arrêt  de  même  date  supprimait  l'Aca- 
démie et  réunissait  tons  ses  biens  à  l'hôpital. 
V.  Rev.  cTAn;..  1852,  t.  II,  p.  342;  —  Mém. 
de  la  Soc.  Acad.  d^Ang.,  art.  de  Dumont;  — 
et  Bullet.  de  la  Soc.  de  VHist.  du  Protest, 
franç.f  octobre  1869,  —  surtout  les  Archives  de 
l'Hétel-Dien  où  se  conservent  encore  le  «  Registre 
«  des  Affaires  b   (octobre  1613-mar8  1673),  le 
«  Registre  du  Conseil  »  (20  juin  1683-6  décembre 
1684)  et  le  «  Papier  de  Recette  des  deniers  aca- 
«  démiques  »  (1"  novembre  1631-29  janvier  1665). 
C'était  la  ruine  de  toute  cette  prospérité  d'un 
siècle.  Quatorze  ans  plus  tard  Miromesnil  déclare 
la  population  réduite  de  plus  de  moitié  !  et  c'est 
puérilité  pure  que  de  contester,  comme  s'y  est 
complu  certaine  école  historique,  ce  témoignage 
autorisé,  qui  reste  certainement  au-dessous  de 
la  vérité,  comme  l'attestent  même  sur  l'heure  les 
doléances  des  échevins  du  11  mai  1685  (BB  2, 
f .    124).    —    Les    religionnaires    partent ,    lais- 
saDt  une  centaine  peut-être  de  familles  de  non- 
Teaux  convertis,  —  les  écoliers  se  dispersent,  — > 
les  artisans  émigrent,  —  le  commerce  s'éloigne 
avec  les  marchands  de  Hollande,  sans  idée  de 
retour.  Tout  s'éteint.  —  Nulle  antre  fête  dès  lors 
que  des  Te  Deum  de  commande,  des  cérémonies 
de  dévotion,  des  querelles  de  casuistes.  —  Mais  en 
1763  arrive  en  quartier  une  brigade  du  corps  royal 
des  carabiniers,  une  seconde  s'y  joint  l'année  sui- 
▼ante,  et  Tétat-major  en  1765  —  et  chaque  année 
pendant  un  mois,  les  cinq  brigades  réunies  viennent 
manoeuvrer  au  Chardon  net.  Un  manège  s'élève,  la 
caserne  splendide  se  construit,  bientôt  l'Ecole. 
C'est  la  vie  retrouvée,  une  révolution  1  —  Le 
16  juin  1777  l'empereur  Joseph  II  passe  en  revue 
les  carabiniers  à  pied  et  à  cheval  sur  la  prairie 
de  Breuil.  —  En  1787  toute  cette  brillante  gar- 
nison est  enlevée  à  la  ville.  —  Le  4  octobre  1788 
une  grande  fête  encore  est  donnée  aux  ambassa- 
deurs de  Tippo-Saïb. 

Dés  les  premières  heures  de  l'orgamsation  dé- 
partementale, la  mairie  délégua  deux  manda- 
taires spéciaux,  Ménard  et  Sigogne,  pour  obtenir 
la  division  de  la  Généralité  de  Touraine  en  cinq 
départements  dont  Saumur  eût  formé  un  des 
chefs- lieux.  Mais  à  la  réunion  chez  le  ministre 
Choisenl-Praslin  sa  proposition  ne  réunit  que  les  | 


quatre  voix  de  ses  députés.  —  Elle  prétendit  alors 
alterner  avec  Angers,  et  l'Assemblée  Nationale 
consentit  à  en  référer  aux  électeurs.  La  question 
fut  soulevée  le  14  mai  1790  dans  la  première  As- 
semblée électorale  et  après  cinq  ou  six  séances 
une  résolution,  prise  le  24  mai  à  la  majorité  de 
532  voix  contre  104,  repoussa  les  prétentions 
de  Saumur  et  fut  confirmée  par  le  décret  du 
22  juin.  V.  le  Procèa^Verhal  imprimé,  p.  125- 
135  et  Us  brochures  du  temps,  notamment  celle  de 
Quesnay  de  St-Germain.  et  V Adresse  du  Comité 
municipal  permanent  de  Saumur  du  18  no- 
vembre 1789.  —  Dans  la  nuit  du  2  an  3  janvier 
1790  une  émeute  avait  incendié  les  barrières  pour 
supprimer  les  octrois,  qu'une  assemblée  générale 
du  7  janvier  dut  déclarer  abolis.  La  Compagnie 
de  Papegault,  dite  Compagnie  Rouge  ou  des 
Chevaliers  de  l'Arquebuse  fut  dissoute  en 
août.  Elle  comprenait  24  hommes,  qui  dès  le 
15  avril  1780  avaient  renoncé  à  tout  privilège. 
La  garde  nationale  réunissait  alors  tous  les 
cœurs  dans  une  même  ardeur  patriotique  et  bien- 
tôt allait  payer  d'exemple  en  envoyant  ses 
héroïques  grenadiers  combattre  à  Cholet  et  an 
Bois-Grolleau.  Au  moment  des  premiers  revers, 
Saumur,  devenu  la  résidence  de  7  représentants 
constitués  en  Commission  Centrale,  pouvait 
se  croire  suffisamment  abrité,  quand  au  com- 
mencement de  juin.  1793  la  menace  apparut 
imminente  de  l'invasion  Vendéenne.  Deux  fortes 
redoutes,  élevées  sur  la  butte  de  Bournan,  an 
débouché  de  la  route  de  Doué,  une  autre  an 
carrefour  de  Yarrains  et  de  Chaintre  couvrirent 
en  hâte  les  deux  seuls  points  vers  S.  et  vers 
l'E.  où  l'attaque  se  pût  présenter.  Le  dimanche 
9  juin,  à  3  heures  de  l'après-midi,  la  générale  est 
battue  en  ville  sur  la  vue  des  premiers  écUireurs 
ennemis.  Le  général  Menou  commande  la  défense 
et  envoie  Coustard  à  Bournan  avec  4,000  hommes, 
San  terre  à  Yarrains  avec  2  ou  300  gardes  natio- 
naux ou  recrues^  arrivés,  comme  lui,  à  l'heure 
même.  A  peine  s'il  reste  disponible  un  millier  de 
soldats  de  ligne,  dont  deux  bataillons  partent 
avec  Berthier  pour  occuper  la  butte  des  Moulins. 
I<es  Yendé«ns  y  étaient  parvenus  avant  eux.  La 
Rochejacquelein,  qui  avait  dtné  la  veille  en  ville, 
déguisé  en  paysan,  connaissant  les  dispositions 
prises,  dirigeait  vers  l'E.  les  trois  colonnes  d'at- 
taque et  avait  gravi  sans  résistance  les  hauteurs. 
Au  premier  choc  Berthier  culbute  pourtant  les  as- 
saillants de  la  colonne  centrale,  mais  un  retour 
de  la  réserve,  appuyé  par  la  colonne  de  gauche, 
ramène  en  désordre  les  républicains,  que  la  ca- 
valerie abandonne  lâchement,  et  pêle-mêle  les 
paysans  débordent  et  se  précipitent  par  tous  les 
ravins  des  faubourgs,  tournant  la  redoute,  qui, 
abordée  à  bout  portant  par  un  chemin  creux, 
est  emportée  sans  combat.  La  résistance  dans 
les  rues  encombrées  devient  impossible,  mais  l'ar- 
mée de  Coustard  pouvait  y  descendre  de  Bournan 
et  enfermer  les  vainqueurs,  qui  se  hâtent  de 
barrer  le  Pont-Fonchard  avec  une  batterie.  Il 
était  huit  heures  du  soir.  Sur  l'ordre  de  Coustard, 
une  charge  des  cnirassiers  de  la  légion  Germa- 
nique emporte  les  canons,  mais  l'infanterie,  qui 


SÀU 


«-4d4  — 


SAV 


ie  soit,  86  diperse  au  premier  feu,  attaquée  de  flanc 
au  débouché  du  vieux  chemin  de  Doué.  Sur  la  Loire 
la  débandade  était  complote.  L»  château  &  peine 
approvisionné,  se  rendit  le  lendemain.  Quatre 
cents  hommes  au  pins  avaient  péri  de  chaque  côté 
dans  cette  lutte  de  quatre  heures,  dont  on  a  fait 
un  long  combat  et  où  les  vainqueurs  profitèrent 
surtout  du  désarroi  des  troupes  improvisées  et  de 
la  trahison  de  la  cavalerie.  Le  12  juin  ils  éli- 
saient pour  généralissime  Gathelineau.  Le  16  un 
ordre  porté  à  domicile  requit  36  notables  de 
86  réunir  en  Conseil  provisoire  pour  Tadminis- 
tration  de  la  ville.  Du  23  au  36  l'armée  Ven- 
déenne évacua  la  ville,  après  avoir  dirigé  sur 
rintérieur  du  pays  ou  emporté  avec  elle  un 
immense  approvisionnement  de  salpêtre^  de 
poudre,  de  gargousses  et  50  canons,  prix  de  la 
victoire.  La  Commission  Centrale  s'y  réins- 
tallait dès  le  30  juin.  Un  Comité  de  surveillance 
et  révolutionnaire  y  fut  institué  le  l^r  juillet.  — 
La  Commission  militaire,  présidée  par  Félix,  y 
fonctionnait  en  décembre.  —  Un  atelier  moné- 
taire, sons  la  direction  de  Louis  Lévesque-Des- 
varannes  «  pour  la  fabrication  des  gros  sols 
<K  nationaux  »  provenus  de  la  fonte  des  cloches, 
y  avait  pendant  plusieurs  mois  occupé  six  ma- 
chines.—A  la  guerre  civile  succèdent  les  fêtes  offi- 
cielles. Une  butte  énorme,  élevée  en  1793  sur  le 
Ghardonnet  en  l'honneur  de  la  Montagne,  ne  fut 
abattue  qu'en  l'an  IX.  ~  Le  12  août  1808  l'em- 
pereur Napoléon,  avec  l'impératrice,  s'arrêta  un 
instant  pour  se  montrer  à  ses  peuples  au  balcon 
de  la  maison  Blaucler;  —  le  7  août  1814  le  duc 
d'Angoulêmn  fut  reçu  avec  le  même  enthou- 
siasme sous  un  arc  de  triomphe,  dessiné,  comme 
les  obélisques  de  la  précédente  fôle,  par  Bodin, 
l'historien,  alors  receveur  particulier  des  finances. 
Le  prince  revint  en  novembre  1827  visiter  l'Ecole 
de  cavalerie  rétablie.  —  Le  dimanche  22  fé- 
vrier 1822  le  général  fier  ton  et  une  troupe  de 
150  hommes,  partis  de  Thooars,  se  présentent 
vers  les  sept  heures  du  soir  à  l'entrée  du  Pont- 
Fouchard  pour  soulever  la  ville.  Ils  y  ren- 
contrent le  maire  Maupassant  et  quelques  hommes 
résolus  qui  leur  en  imposent,  et  peu  après  tout 
86  disperse  sans  autre  cumbat.  Une  seconde  ten- 
tative échoua  avant  Theuro  par  la  trahison 
du  sous-officier  Wœlfeld,  qui  livre  à  la  justice 
royale  les  Saumurois  Gaffé,  Sauge,  Grandmesnil. 
V.  fionnemère,  Etudes  Saumuroises  ;  —  Vau> 
labelle,  Hist»  des  deux  Restaurations*,  —  H. 
Pontois,  La  Consptr.  de  Berton  (in-S»,  1877).— 
Après  une  longue  défiance  contre  la  ville  suspecte, 
le  due  d'Angouième  revient  en  1827,  et  l'année 
suivante  la  duchesse  de  Berry.  pour  qui  sont  re- 
nouvelées pour  la  première  fois  les  élégancoi  des 
anciens  Carrousels,  restés  depuis  si  populaires  et 
si  applaudis.  La  petite  Vendée  de  1831  a  son 
contre-coup  dans  i'£cole  par  le  complot  sans 
grande  importance  des  deux  frères  Maslatrie 
(27  juillet),  qui  jette  moins  d'émoi  en  ville  que 
le  procès  lamentable  du  lieutenant  La  Roucière, 
condamné  le  4  juillet  1835  par  la  Cour  d'As- 
sises de  la  Seine  pour  viol  de  la  fille  du  général 
JlorelL  —  L'année  1843  reste  marquée  par  le 


souvenir  d'un  des  plus  grands  désastres,  k^ 
les  crues  de  janvier  1496  et  de  janvier  iSil, 
le    Déluge   du  15   mars  1615,  célèbre  par  U 
brochure  de  Bonmean,  V.  ce  nom,  et  la  débàcW 
des  glaces  du  14  janvier  1768,  on  avait  gaide 
mémoire  de  la  rupture  le  8  mars  1783  en  de» 
endroits  de  la  levée  du  Ghardonnet,  mais  elle 
avait  tenu  bon  en  janvier  1791,  soutenue  par  dei 
turcies  de  fumier.  Dans  la  nuit  du  16  an  17  jaa- 
vier  1843,  vers  minuit,  le  Thonet  fait  éclater  U 
digue  en  trois  brèches,  dont  une  large  de  S(^i 
25  mètres;   presque  en  même  temps  U  Loire, 
haute  de  6™,75  au  pont  Gessart  et  qui  s'épanchait 
dans  le  quartier  du  Puits-Neof  et  de  la  Porte- 
Neuve,  emporte  au  Ghardonnet  cent  mètr»  de  h 
levée  et,  réunie  au  Thouet,  aborde  jusqn'aa  pied 
de  l'ancien  boile,  envahissant  toute  la  viUe  nea^i 
—  Mômes  menaces  des  deux  fleuves,  heureuse- 
ment   impuissantes,    devaient  ae  reoooveier. 
comme  par  des  périodes  régulières,  k  la  crue  te^ 
rible  de  1856  qu'aucune  antre  n'a  égalée,  A  i 
celle  de  1866. 

Dans  l'intervalle  pourtant  et  durant  tout  oe  deot- 
siècle  la  ville  s'est  transformée  sons  l'impalsiA 
d'une  édilité  active.  Les  premiers  grands  tranti. 
projetés  sous  l'Empire,  se  mettent  en  train  sooslt 
Restauration,  s'achèvent  dès  les  premières  aonées 
de  la  royauté  nouvelle.  —  Le  gaz  s'y  iostaUe  a 
1841.  —  Au  lieu  de  son  budget  antique  à  peioe  di 
13  ou  14,000  liv.  avant  la  Révolution,  la  ville.  ^ 
dispose  annuellement  de  plus  de  300,000  fr  d( 
recettes,  emprunte  encore  de  parti  pris,  aparor 
surtout  de  1850,  pour  la  restauration  de  toutes  le» 
églises,  l'achèvement  des  lovées,  ta  créatioo  éîu 
abaUoir  (1852-1856),  la  transformation  des  teck* 
gratuites^  l'installation  d*égodtit,  l'agrandisseiieai 
et  la  décoration  de  l'Ecole  de  cavalerie,  l'ooter- 
turo  d'un  champ  de  foire,  le  percement  des  nés 
du  Roi  René,  du  Bellay,  Neuve-Beaorepaire.  de 
la  Fidélité,  du  Marché-Noir,  Gendhère,  etc.,  ta 
construction  du  nouvel  Hôtel-de- Ville,  du  Tbéiue. 
des  Hospices  et  la  coquetterie  de  la  bienveoie, 
où  elle  se  veut  montrer  dans  la  parure  de  ses  nai- 
sons  blanches  et  rajeunies. 

Mais  si,  au  sortir  de  la  Gare,  et  le  prenier 
pont  passé,  au  lieu  de  suivre  ia  grande  voie,  oe 
incline  à  gauche  pour  prendre  ia  me  parallèle, 
c'est  la  ville  du  zvi*  et  du  xvii*  s.  qui  se  retroive 
presque  intacte  avec  les  logis  à  meneau  de 
pierre,  à  pignon  de  bois  ou  de  briques,  à  tMçtàt 
encorbellée  de  bois,  l'escalier  dant  une  lovreUe 
ronde  ou  carrée,  le  portail  accolade,  l'oovroir  n 
berceau  surbaissé.  Au  milieu  de  oe  loof  A>A 
d'entre  les  deui  ponts  se  rencontrent,  aujoarUluB 
à  vide,  autrefois  sur  un  bras  de  Loire  qui  k  di- 
visait en  baignant  le  pied  des  maisons,  ÏArdu 
du  Moulin-Pendu  et  à  l'angle  vers  N-O.  » 
charmant  hôtel,  auquel  le  souvenir  popalaùvi 
attaché  le  nom  de  la  Reine  SéciU.  U  «t  ^^ 
tout  entier  sur  pilotis  et  autrefois  eo  pleine  eaa 
La  façade  sur  la  rue  vers  TE*  porta  an  pifi^ 
une  petite  croix  de  pierre;  au-dessous  f'itMfH^ 
trois  élégantes  fenêtres,  dont  deux  à  Aeolvf*s 
rectangulaires  couronnées  d'un  lambel,  oa^  P^ 
grande  &  «ommet  accolade^  entro  deux  ooeltttt 


SAÙ 


-408  — 


âAt 


fieoronnés,  avec  le  collier  de  Tordre  da  Croisoant 
et  divers  écussons  mutilés.  Sar  la  gauche  ouvre 
une  porte  superbe  à  multiples  moulures,  couron- 
nées d'une  accolade  à  fleurons  que  surmonte  une 
élégante  niche  de  Vierge.  L'angle  est  cantonné 
d'une  tourelle  octogonale  qui  renferme  au  som- 
met, sous  le  pignon  orné  de  choux  rampants,  une 
jolie  chambrette  avec  fenêtre  à  meneau  de  pierre 
et  cheminée  à  manteau  octogonal  chargé  d'un 
écusson  effacé  dans  des  entrelacs  de  branchages. 
Le  logis  se  continue  en  équerre  vers  S.-O.,  ter- 
miné par   uue  tourelle.  Une  grande  cheminée, 
  manteau  droit,  existe  aussi  dans  le  grenier, 
qui  a  conservé  sa  forêt  primitive  de  charpente. 
Une  vue  de  ce  joli  manoir  du  x^*  s.,  remanié 
au   xvi«,    se   trouve  dans  les  Mss.  de  Berthe, 
t.  I,  f.  70.  —  Il  faut  signaler  plus  loin  la  maison 
portant  le  n»  14,  charmant   édifice   à    pignon, 
avec  porto  en  bois  décorée  d'ornements  Henri  III 
et  large  baie  à  claveaux  en  bossages    alternés. 
Le  no  il,  qui  fait  face,  laisse  voir  les  traces 
d'une  ornementation   identique.   --  Au   n»  4, 
sur  le  quai,  le  mur  porte  l'indication  de  la  hau- 
teur des  crues  de  187S  et  1856.  —  Yis-à-vis,  de 
Tantre  bord,  relié  autrefois  par  le  double  pont  de 
rtle  de  la  Saunerie,  derrière  la  mairie  neuve  aux 
arcs  flamboyants  et  le  jeune  théâtre,  se  continue 
la  vieille  ville,  autour  de  Saint-Pierre  jusqu'aux 
abords  de  Nantilly,  surtout  en  Fenet  jusqu'aux 
Ardilliers ,    le    long   de   ce    curieux    quartier , 
aujourd'hui  dévoyé,  que  bordent  les  anciens  hô- 
tels de  judicature  ou  de  finance,  transformés  en 
colonies  ouvrières  et  d'où  gravissent  jusqu'au 
Château  la  Montée  du  Petit-Genève,  ancien 
cimetière  des   huguenots,   les  petits   sentiers  et 
les  terrasses  échelonnées.  Dans  la  ville,  parmi 
les     logis   historiques,    on    montre    encore    la 
maison  de  Marc  Duncan,  V.  ce  nojnt  au  bout 
de  la  rue  Pavée,  la  face  flanquée  de  deux  tou- 
relles  de  briques  sur  des  encorbellements  de 
pierre  de  taille,— celle  de  Tanneguy  Lefèvre,  rue 
da  Paradis,  où  Bodin  a  fait  placer  une  plaque  de 
marbre  rappelant  la  naissance  de  H™«  Dacier, 

—  la  Maison  du  Roi,  avec  double  façade  «nr 
les  mes  Neuve-Beaurepaire  et  Pavée,  portant  sur  la 
première  une  grosse  tour  à  cinq  pans  xv*-xvii*  s. 
V.  le  Répert,  arck.  de  1863,  p.  296;  1865,  p.  106; 

—  me  du  Temple,  à  Tangle,  un  petit  hôtel  des 
xv«-XTi*  s.,  flanqué  de  tourelles  en  poivrières 
avec  lucarnes  à  fronton  garni  de  feuilles  frisées, 
dont  an  dessin  est  donné  dans  le  Congrès  ar^ 
chéol,  de  1862,  comme  aussi  celui  d'un  autre  lo- 
gis attenant  aux  mâchicoulis  des  murs  de  la  ville, 

—  et  deçà  delà,  une  ou  deux  vieilles  tours 
émergeant  sur  le  groupe  des  toits  accroupis. 

Ao  premier  pas  en  dehors,  l'horizon  s'ouvre  sur 
des  campagnes  charmantes,  immense  du  haut 
da  .coteau  vers  la  Loire,  gracieux  ol  varié  le 
long  des  replis  ombreux  du  Thouet.  La  gen- 
tille ville,  à  défaut  de  la  promenade  banale,  qui 
lai  manque  à  l'intérieur,  a  d'ailleurs  ses  grands 
ponts  d'où  elle  se  platt  à  montrer  sa  longue 
silhooelte»  animée  par  le  blanc  clocher  de  St- 
Nicolas  t  les  monuments  de  l'hôtel  Budan  et 
du  Théitroi  la  Mairie^  la  flèche  de  Saint-Pierre, 


le  Château  tout  entier,  dont  la  base  domine  le 
quartier  de  Fenet,  au  loin  le  dôme  des  Ardilliers, 
la  crête  chargée  de  moulins  et  la  verdure  des 
deux  rives  à  perte  de  vue. 

Maires  :  Henri  Mocet,  sieur  du  Buisson,  sé- 
néchal, installé  maire  le  27  janvier  1693,  f  le 
96  septembre  1716.  — Henri  Mocet,  son  fils,  1716, 
sénéchal  et  maire.  —Louis-César  Budan,  29  août 
1744.  — Joseph  Locheteau,  24  mars  1752,  conti- 
nué jusqu'en  1762.  —  Maurice  Bizard,  Y.  ce  nom^ 
25  mai  1762,  prorogé  jusqu'en  1776.  —  Gilles 
Blonde  de  Bagneux,  10  mars  1776,  continué 
pour  le  quatrième  fois  le  7  mars  1789,  démission- 
naire le  11  août.  —  Bonnemère  de  Ckavigny, 

17  août  1789.  réélu  le  26  janvier  1790.  —  Alex. 
CailleaUt  Y.  ce  nom,  novembre  1791,  1795.  — 
Cigogne,  négociant,  ancien  administrateur^  3  flo- 
réal an  YIIl.  —  Philippe- Félix  Cochon,  direc- 
teur de  messageries  de  1776  à  l'an  YI,  19  messi- 
dor an  YIII.  —  Pierre -Henri-Joseph   Sailland, 

18  mars  1808,  installé  le  13  mai.  —  Charles-Thi- 
bault Persac,  Y.  ce  nom,  10  avril  1813,  installé 
le  7  juin,  démissionnaire  le  13  juillet.  —  Noël- 
Henri  Mai/aud-I^a^arde,  négociant,  18  décembre 
1815,  installé  le  18  mars  1816.  —  Budan,  4  juillet 
1821,  qui  refuse.  —  Charles  Maupassant,  Y.  ce 
nom,  29  août  1821,  installé  le  3  décembre.  — 
C.-T.  Pereac,  Y.  ce  nom,  5  novembre  1823,  dé- 
missionnaire en  1827.  —  Charles  de  Charnières, 
ancien  officier  de  marine,  23  janvier  1828,  installé 
le  26  février.  —  Jean -Baptiste  Cailleau,  Y.  ce 
nom,  11  septembre  1830,  installé  le  18,  démis- 
sionnaire en  1837.  —  Nicolas  Nau-Maupassant, 
août  1837,  démissionnaire  en  août  1838.  —  Marc- 
Thabis  Gauthier,  avoué,  29  mars  1839,  nommé 
juge  de  de  paix  le  28  avril  1844,  mort  à  Yarennes- 
sous-Montsoreau,  en  novembre  1875.  —  Charles 
Louvet,  banquier,  31  juillet  1844,  démission- 
naire le  21  juillet  1869.  —  MM.  Bury  et  Lecoy, 
par  arrêté  du  23  juillet  1869,  Bodin,  Combler  et 
Labiche,  par  arrêté  du  30  septembre  1870,  rem- 
plissent les  fonctions  de  maire  par  intérim.  — 
Bodin,  17  mai  1871,  jusqu'à  la  loi  du  20  janvier 

1874.  —  M.  Bury  remplit  l'intérim,  par  arrêté  du 
6  mars  1874,  M.  Lecoy,  par  arrêté  du  28  janvier 

1875.  —  Lecoy,  maire,  1875,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  deM.*et-L.B  Greffes; G 56-95;  E  1736,3689, 4385; 
G  Cures  de  Nanlilly ,  St-Pierre  et  St-Nicolas  ;  H  St-  Florent, 
Liv.  N.,  f.  2, 14, 15,  «9, 1U3-195,  2l4,  190;  Capucins,  etc. 

—  Arch.  munie,  de  Sanmor.  L'Inventaire,  avec  TaUee,  en  a 
été  dressé  par  M.  Ralmbault.  —  Arch.  de  THôlel-Dieu  de 
Saumur.  —  Arch.  Nalionales  TT  S39.  —  Bernard,  Notet 

Îotir  servir  à  VhÎMt.  de  Saumur,  Mss.  880.  ifl-4°,  pap.,  4e 
02  p.  —  Chron,  d'Af^ou,  t.  Il,  p.  82.  59, 134.  187,  906, 
928, 931,  888,  389,  404.  —  Bodin,  Recherche»  hùU  eur  la 
ville  de  Saumur,  $€s  monuments  et  ceux  de  son  arroH" 
dissement  (Saumur,  Degouv,  1819,  8  vol.  In^.  avec  pi.! 
9*  édilion,  Saumur,  1845,  l  vol.  in-8*,  avec  notes  de  praul] 
G[odet).  V.  les  Rapporta  de  M.  God«rd-F.  sur  cette  réim- 
pression, lus  aux  séances  de  la  Soc»  d'Agr.,  Se.  et  Arts  des 
11  juillet  et  14  novembre  1845,  —et  i  part  (Saumur,  Godet, 
in-8*),  et  sa  polémique  avec  Eugène  Talbot,  Bulletin  de  te 
Soc.  Indust.,  1846).  —  P.  Ratouis,  Cauaerieé  nar  S€atmyr 
(Saumur,  Godet,  1864.  10^^19);  Etudes  hist.  eur  THÔteW 
hieu  et  les  anciens  établissements  charitables  de  la  ville 
de  Saumur  (Saumur,  Godet,  1860.  in-19).— Em.  Boimemèrsw 
Etudes  hist*  Saumuroùies  (Saumur,  Roland,  1803,  iiKl9). 

—  GauJay,  Souvenirs  anecaotigues  sur  Saumur  (Sauinur, 
Godet,  1843,  In-S»).  —  J.-B.  Coolon,  Epoques Saumwroitu 
ou  Stqvistet  historiçuei  et  aneedotiquêf  nr  Statmur  el 
ses  environ»  (Saumur,  Javand,  1849,  iii-19).  —  Guidé  pit* 


SAU 


—  496  — 


SAU 


toresquê  et  descriptif  dam  la  ville  de  Samnur^  ton  arron* 
dissement  et  tes  environs  (Saïunur,  Godefroy  [1851],  in- 18). 

—  Bineau,  La  ville  de  Saumur,  ton  budget,  ses  travaux 
et  set  emprunts  (Saumur,  Javaud.  1864,  ui-8*  de  KM  p.). 

—  Hépert,  archéot.,  1862.  p.  83;  1867,  p.  18.  -  Ar- 
chives d'Anjou,  t.  I,  p.  39;  t.  H,  p.  1S5,  173.  —  Bévue 


4  août  1831.  —  Belalion  des  fêtes  qui  ont  eu  lieu  lors  du 
passage  de  S.  A,  R.  M**  le  due  d'Angouléme  les  7  et 
8  août  4814  (Saumur,  Degouy,  m>4*  de  3  p.).  —  Bête  et 
carrousel  donné  à  S.  A,  H.  M"  la  duchesse  de  Berry  le 
90  juin  48S8,  à  U  suite  du  Pas  d'Armes  de  la  Bergère 
(Paris,  Crapelet,  1828).  —  Congrès  archéoL,  1862,  p.  240, 
249-253  ;  4871,  p.  202,  —  et  les  ouvrages  cités  dans  l'article. 

Saomur  (le  Petit-),  vili.,  c"«  de  Douces. 

Saoniar  (Jean  de),  chanoine  de  N.-D.  de  Paris. 
—  La  pierre  de  sa  tombe,  où  il  était  représenté, 
se  Iroavait  dessinée  dans  le  II"  volume  Mss.,  con- 
servé à  la  Bibl.  de  la  ville  de  Paris,  d'une  Des- 
cription historique  de  l'église  métropolitaine 
de  Paris,  par  Charpentier.  V.  Lebeuf,  édition 
Gocheris,  t.  I,  p.  47. 

Saoïiiar  {Pierre  de),  moine  de  St-Florent 
et  prieur-curé  de  Nanlilly  vers  1097-1098,  était 
l'auteur  d'un  écrit,  où  se  trouvaient  reproduites  les 
accusations  injurieuses,  répétées  par  Harbode  et 
par  Geoffroi  do  Vendôme,  contre  les  pratiques  de 
Robert  d'Arbrissel.  Le  manuscrit  en  eiistait  encore 
an  XVII*  s.  aux  mains  du  P.  Viguier  de  l'Ora- 
toire, qui  le  détruisit  à  la  prière  de  Tabbesse  de 
Fontevraud,  Jeanne-Baptiste  de  Bourbon.  Il  n'en 
a  pas  été  signalé  d'autre  copie. 

Ménage,  HUt.  de  Sablé,  111,  ch.  xix. —Bayle,  Z>ic/., 
V  ArbrisseL  —  Bût.  Litt.,  VllI,  596. 

Sauinor  (Robert  de),  chanoine  de  Poissy, 
t  en  1363.  Son  portrait  ligure  pi.  CXXXVIII 
dans  les  Costumes  français  de  Beaumier  (1808). 

Saomureaa  (le),  f.,  c"  de  St-Lézin. 

Sannay,  vill .  c»«  d'Ambillou.  —  Salnia- 
eus  1040-1035  (Liv.  N.,  ch.  260).  —  Ane.  fief  et 
seigneurie,  dont  est  sieur  ThibauJ  de  Saunay 
1201,  Geoffroy  de  Saumoussay  1364,  Jeau  Gai- 
lardin,  mari  de  Marie  de  Charnières,  1384,  1454, 
Thib.  Fourateau  1457,  Gilles  Duvau,  par  acquêt 
en  1457,  Jean  d'Avaugour,  mari  de  Jeanne  Du- 
vau, 1575.  Charles  d'Avaugour  1519, 1539,  Franc, 
de  la  Béraudiëre  1545,  puis  le  seigneur  baron  de 
Trêves.  Ce  dernier  en  fit  don  au  couvent  de  la  Fidé- 
lité, fondé  par  lui  près  de  son  château  et  qui  fut 
plus  tard  transféré  k  Saumur,  puis  à  Angers.  Il 
existait  dès  les  premières  années  du  xv*  s.,  dans 
l'angle  de  la  cour,  une  chapelle  fondée  en  l'hon- 
neur de  Ste  Catherine,  qui  au  xvii*  s.  devint 
régulière. 

^aunerto  (la),  f.,  c»«  de  Bouille- M.  ;  =  f., 
c««  de  Briolay\  —  f.,  c"«  de  la  Chapelle-St- 
Florent;  —  f.,  c°«  de  Coron]  —  ham.,  c"  de 
Mélay.  —  En  est  sieur  P.  Bernard  1545,  Louis 
Chonloux  1613,  Fr.  Denescheau  1692,  René  Bon- 
mard  etFr.  Brune  1 1719  (E  193).  —  Vis-à-vis.  a 
été  érigée  le  15  mai  1860  une  croix  en  fonte  par 
le  métayer  Martineau  j  «-  f.,c"*  de  Pouancé;  -» 
!.,€■•  de  St-Christopht'du'B,  ;  —  vill.,  c»»  de 
SouetUes;  —  ,ia  Petite-),  cl,  c"«  de  la  Plaint. 
Sanreries  (les),  f.,  c^*  de  Mouliheme,  — 
Ltê  SeurericB  (£t.-M.).  —  Lca  Sureritê 
(Caas.). 


Sanriére  (U),  f.,  c^  de  ChàUawse^ ^ 
La  Sourdière  (Gass.). 

Sanrls,  f.,  c"«  de  Thorigni.  -  La  Saune 
1735  (El.-C). 

Sanssaie  (la),  f .,  c»«  de  Vergtmne.  -  V  la 
Sauzaie. 

Sausseraies  (les),  f.,  c"«  du  VidUBas^. 

Saasseri«  (la),  f.,  c^  de  Chantoci. 

Saui^mu^m'Maw^m  (le).  —  V.  VEcotitr. 

SuMimde'Chètn^.  _  V.  HauU-Chitrt. 

Saot-de-Rolaad  (le),  roc  à  surface  plue  ei 
avancement  sur  la  côte  escarpée  de  U  rive  |  de 
l'Evre.  en  avant  et  à  4  on  50U  met.  de  Ufeme 
de  la  Gabardière,  c'«  du  Fief-Sauvin.  Od  } 
prétendait  voir  l'empreinte  des  fers  da  cberal  di 
Roland  qui  y  aurait  d'an  bond  franchi  la  mitre. 
Il  n'y  reste  plus  aucune  trace  ;  mais  on  relriu 
s'en  chante  encore  dans  le  pays.  Ao-desjoas,  a 
cache  une  caverne  à  peu  près  obstruée. 

Sante-Calliet  h.,  c»»  des  Cerqueux-t.? 

—  Saudecaille  1598.  Sauteeaille  1624  [lUX 

—  Le  ruiss.  qui  vient  de  Sauteeaille  au  poni 
de  Trémons  1418  (E  1189);  —  venda  nat»  s» 
Fesque  de  la  Roche-Bonssean  le  15  oessik 
an  lY.  —  A  été  distrait  par  la  loi  do  16  ai^'s 
1861  de  Nueil,  qui  en  1863  en  récUfflail  tu- 
nement  la  restitution. 

Sauterelle  (la),  m'^.  c»«  de  St-Jean-de-U- 
Croix. 

Sautré,  chat.,  C"*  de  Fàneu.  —  SalUriac\J 

1111   (Epit,   Sancti'Nicolai,   p.  86).  -  £^ 

clesia  de  Salteri  1124    (2«  Cartol.  St-Ser? 

p.  103).  —  Salterium   1150   {Epit.  SûkcU- 

Nicolai,  p.  76).  —  Sautereium  1248  -G  M, 

f.  1).  —  Sauteret  1285  (H.-D.).  —  Au  caoflaeai 

du  ruisseau  de  la  Suine  dans  la  Hayeooe.  qm } 

forme  deux  jolies  Iles.  La  terre  apparteiuit  is 

XII*  s.  au  seigneur  de  Feoeo,  qui  y  fonda  U 

chapelle  N.-D.,  plus  tard  qualiflée  de  prieoK<}B 

Bignon,  V.  ce  mot,  au  profit  des  moines  de  2^i 

Nicolas  d'Angers.  On  y  voit  no  fief  distinct.  a*r. 

château  fort,  constitué  au  xiii«  s.  dont  est  sei^'^ 

Robert  des  Champs  1248,  Hardouin  de  U  Hai-" 

Joulain  1312,  Briant  de  la  Haie-J.  1384. 1408.  qs 

rend  aveu  au  château  d'Angers  «  pour  soo  àssr 

«  tel  et  appartenances  avec  les  donies  »,  i<^ 

et  pressoir  banaux  à  Fenen,  moulins  à  blé  ^  ' 

draps.  Catherine  de  la  Haie-J.  l'apporta  à  im 

de  Sainte-Maure;  —  Charles  de  Sainte-Maori 

1458, 1478,  —Jacques  de  Bâillon  1529,  cbajnb?UâB 

ordinaire  du  roi,  sénéchal  d'Anjou,  ^  Guj  àt  P 

1563,  fait  prisonnier  i  Contras.— La  place,  uiur- 

ceptant  la  Sarthe  et  la  Mayenne  et  toutes  les  cas- 

munications  par  Caotenay  avec  le  Maine  ti  U 

Noimandie,  devint  une  des  visées  des  gntfi^ 

civiles.   Prise   et   reprise,  elle  était  oecDpé«  ti 

1591  par  le  sieur  de  Qoincé  avec  une  garnie  Jt 

soldats  royaux,  qui  se  laissa  surprendre  U  9^^^ 

par  une  bande  de  18  partisans  ligoeun,  ^5^' 

à  sa  tète  Jean  Hervé,  fermier  de  la  Monnaie  à'àt- 

gers  ;  mais  dès  le  lendemain  le  siège  y  eui)  vif 

par  deux  compagnies,  sous  les  ordres  des»^' 

de  Rambouillet  et  de  Thooareé,  avec  ponlf*'' 

canon  et  vivres  fournis  par  la  ville  é*Aiiffn  U 

13,  Hervé  bleftsé  accepta  la  capicolatioo.  f»  ("* 


SAt 


-  497  — 


SAU 


accordait  d'être  conduit  avec  ses  geos  à  Rocbefort- 
sur-Loire,  poste  important  de  la  Ligne.  La  mairie 
d'Angers,  en  fournissant  tout  secours,  requit  le  dô- 
maotellement  et  le  raseinent  du  château,  <  attendu 
a  les  ruysnes  qu'il  a  tousjours  apporté  an  païs, 
a  de  la  despence  qu'il  a  convenu  faire  à  la  re- 
«c  prendre  par  plusieurs  foys.  s  Une  commission 
royale  en   date  du  16  août  fut    délivrée  pour 
satisfaire  aux  sollicitations  pressantes  des  habi- 
tants. —  Néanmoins  le  château,  resté  debout  en- 
core, fut  investi  le  18  février  et  occupé  le  20  par 
les  ligueurs  de  Boisdauphio,  mais  repris  de  nou- 
veau de  nuit  et  sans  combat  par  le  capitaine  Des 
Courans.  Pendant  la  Fronde,  Tabbé  Arnaud  y 
trouva  encore  refuge  contre  le  sieur  de  Rohan, 
qui  le  voulait  faire  arrêter.  —  Il  était  advenu 
depuis  les  premières  années  du  xvii*  s.  par  le 
mariage  d'Hélène  de  Oaillon  à  François  de  Cha- 
bannes,  baron  de  Ghalus,  qui  prend  le  titre  de 
baron  de  Sautré,  quoique  la  terre  n'eût  qualité 
que  de  simple  châtellenie.  René  Leclerc,  sieur  des 
Roches  et  des  Aunais,  mari  de  Renée  Licquet, 
Tacquit  de  lui  en  1617  et  ses  héritiers  y  résident 
pendant  plus  de  deux  siècles.  La  famille  por- 
tail :  d'argent  à  la  croix  endentée  de  gueules, 
cantonnée  de  4  aUrions  de  sable   becqués 
et  membres  de  gueules.  -^  Y  meurent  René 
Leclerc,  chevalier,  baron  de  Sautré,  sieur  des 
chàtelleuies  de  la  Roche  Joulain,  Sceaux,  Grez- 
rCeuville  et  Feneu,  le  10  décembre  1699,  —  René 
Cerisantes  L.,  chevalier,  doyen  de  l'ordre  de 
i>ainl-Lazare,  lieutenant  des  maréchaux  dans  le 
Maine,  le  30  septembre  1741,  âgé  de  90  ans.  Sa 
nièce  et  son  héritière  Lucie  L.  avait  épousé  le 
^  août  lt>80  Franc,  de  Goddes,  Y.  ce  nom,  dont 
la  descendance   s'éteint  dans  la  famille  de  la 
Motte-Baracé  par   le   mariage  d'Auguste-Marie- 
Fortuuée-Gabrielle  de  Goddes  de  Varennes  avec 
Pierre-Auguste  de  la  Motte-Baracé  de  Senonnes. 
Une  partie  de  la  terre  vendue  nationalement  fut 
rachetée  au  retour  de  l'émigration,  —  et  le  do- 
maine entier,  comprenant  le  château,  avec  futaie, 
châtaigneraie,  pépinière,  mail,  charmilles,  jar- 
dins, taillis  de  réserve,  les  métairies  de  Beauvais 
et  Belaise  et  un  petit  moulin  a  eau,  a  été  vendu 
le  15  décembre  1864  pour  la  somme  de  400,000  fr. 
par  dame   Uéloïse  de  Jourdan  de  la  Yerderie, 
marquise  de  Senonnes,  veuve  de  Pierre-Auguste 
de  la  Motte-Baracé  de  Senomies,  et  ses  enfants,  à 
M.  Jean-Pierre  Picard,  ancien  entrepreneur. 

Outre  la  chapelle  du  Bignon,  qui  est  dite  en  1777 
«  sise  dans  la  cour  de  Sautré  »,  le  château  avait 
sa  chapelle  seigneuriale  des  le  xv«  s.,  dédiée  à 
Si  Thomas  et  vulgairement  appelée  de  la  Planche. 
Le  dernier  chapelain  Franc.  Louet  périt,  dit-on, 
dans  une  noyade  â  Mouijean  le  Hè  novembre 
17i^3.  -—  Les  seigneurs  jouissaient  de  plus  d'un 
enfeu  dans  l'église  abbatiale  de  St-Nicolas  d'An- 
gers d'Angers  où  fut  inhumé  le  5  janvier  1771 
Auguste-François  de  Godde^  de  Yarennes. 

La  mesure  du  fief  comptait  i%  boisseaux  pour 
1 3  boisseaux  1/i  et  on  1/2  quart,  plus  une  écuellée, 
des  Ponts-de-Gé, 

Le  château  forme  on  corpi  de  logis  reclanga* 
laire  de  3  étages  xtii-sviii«  ».»  élevé  sur  on  ro- 
lU 


cher  profondément  entaillé  de  douves  de  30  pieds, 
qui  en  séparaient  les  deux  hautes  ailes  trans- 
versales â  toits  mansardés.  Y.  une  lithographie 
par  Motte,  d'après  Gudin,  dans  Blancheton,  Chà' 
teaux  de  France,  t.  II,  p.  91.  Nul  reste  antique 
que  les  assises  inférieures  du  donjon,  encastrées 
dans  les  constructions  modernes,  et  à  Tangle  N.-O. 
une  tour  ronde  à  toit  pointu.  La  face  N.  a  été 
transformée  vers  1830  par  l'architecte  Lecoy,  qui 
l'a  surmontée  d'un  fronton.  La  façade  vers  l'O. 
qui  est  la  principale,  s'élève  sur  une  terrassa^ 
portée  sur  de  gros  murs  de  soutènement  évidés 
en  arcades,  qui  donnent  jour  aux  cuisines  prati- 
quées dans  les  soubassements.  —  Au  rez-de- 
chaussée,  un  salon  conserve  de  belles  boiseries 
xviii*  s.  et  une  élégante  cheminée  ;  -^  sur  un 
panneau  détaché  sont  inscrites,  entre  six  lyres 
peintes,  des  sentences  latines  et  italiennes'  -^  A 
gauche  en  entrant  par  le  perron,  une  sorte  d'al- 
côve sert  de  chapelle  dont  l'autel  est  décoré  d'une 
médiocre  toile,  la  Naissance  de  Jésus. 

Arch.  d«  M.-et-L.  B  Ituiimat,,  19  aoâl  1591  ;  JS  306i  t 
H  Chaloché,  XIV,  190.— Arch.  rniui.  d^Angers  BB  *i,  t.  ï9- 
;H).— Arch.  comm.  de  Feneu  Bt.-G.—Blancluitoa,  Châteaux 
de  /Vonce,  t.  Il,  p.  di,— Journal  de  Louvett  dans  la  Jtev* 
d'Anjov,  1854,  t.  11,  p.  183,  t98.  —  Amauld.  Mémoire», 
m*  part.,  p.  S7-29. 

SaoTSigeaie  (la),  vill.,  c*^*  de  Vix>y, 

Sauva^an  {Mathurin),  avocat  au  Parle- 
ment de  Rennes,  né  à  Montreuil-Bellay,  mort  en 
1651.  Son  fils  Michel,  célèbre  avocat  et  procureur 
du  roi  au  Présidial  de  Vannes,  a  publié  entre 
autres  ouvrages  :  Les  plus  solennels  arrêts  et 
règlements  du  Parlement  de  Bretagne  re- 
cueillis  par  messire  Noil  Dufail,  etc.,  avec 
les  annotations  de  maître  Matkurin  Sau^ 
vageau,  avocat  en  la  cour,  revus,  corrigés 
et  augmentés  d^ observations  par  son  fils,  etc» 
(Rennes,  1652-1654,  Nantes,  1715-1716,  2  voL 
in-40). 

Sauvageon  {N, . .),  angevin,  étudiant  à  Tou* 
louse,  obtient  en  1601  un  Souci  poétique  aux 
jeux  floraux. 

Saavagére  (la),  c°*  de  la  Boissière,  — 
Ane.  m^i*  noble,  près  du  bourg,  dont  le  nom 
même  a  péri  et  qu*on  appelle  le  Logis,  Y  attient 
un  enclos  de  40  ares,  gardé  autrefois  vers  l'O. 
par  deux  tourelles  à  demi  ruinées.  —  Elle  avait 
été  acquise  vers  1450  par  Roland  Gourreau, 
venu  d'Autnn,  qui  venait  implanter  U  en  Anjou 
sa  famille  depuis  si  puissante.  -^  Le  manoir 
appart.  encore  en  1594  a  n.  h.  Fiacre  Gourreau. 

—  fin  est  sieur  Guill.  Dubois  1628,  Franc.  Mullot, 
mari  deCatheiine  deSt-Belin,  1672,  morte  veuve 
âgée  de  83  ans  le  2  mais  1725,  Cl.  Margariteau  en 
1690,  Charles  MuUet,  mari  de  Cath.  Davy,  1715. 

Sanvagére  (la),  f.,  c°«  de  Brain-sur^L.  ; 

—  f.,  c<*«  de  Brissarthe,  vendue  nat'  sur  Macé 
de  Gastines  le  1*'  thermidor  an  lY.  —  En  est 
sieur  n.  h.  Claude  Bertbelot  1694,  1717;  —  f., 
en*  de  ChoUt;  —  f.,  e^*  de  Freigné,  vendue 
nat^  sur  Bourmont  le  22  pluviôse  an  VI  ;  —  ham.i 
c"«  de  Ltr^.  —  Salvageria  1070-1080  (Pr.  de 
Lire);  -■  t.,  c"*  de  Morannes.  —  Ane.  m»" 
noble,  relevant  de  Graitecuisse  et  dont  est  sieur 
Dénie  Girart^  licencié  ès-lois,  1503»  L  Girarti 


SAV 


-  408  — 


SAV 


écayer,  11182;  ■-  !.,  c<**  de  Mozé\  ■-  ham.»  c"« 
de  Villedieu.  —  M.  Lebeuf  y  a  recneilii  deux 
haches  celtiques. 

SauvaghÊf^  (L.  de  la).  -!-  V.  Leroy  et. 

Sauvai^re- Basse  (la),  ham. ,  c»«  des 
Garder.  —  Salvageria  1107-1110  (Cartul.  de 
Chemillé,  ch.  18\  —  L'houstel,  gaignerie,  bor- 
dage,  terres  de  la  B.-S.  1480  (E  603).  —  La 
maiaonnohle  de  la  BS.  1540  (C  105.  f.  106). 
—  Relevait  de  la  Haate-S.  et  appartenait  du  xv« 
aa  xvi«  s.  à  la  famille  MartiDeau. 

SauTagère-Hauto  (la),  ham.,  c°*  des 
Gardes.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est  sieur 
en  1480  Jean  du  Plessis,  —  René  Blouin  1628, 
de  qui  l'acquiert  Jacq.  Gninoiseau,  n.  h.  René  , 
Guinoiseau  1671,  J.-J.  G.  dont  la  veuve,  Louise- 
Gab.  Thévenin,  épouse  en  1700  J.-Gh.  Ghantelou 
de  Portebise,  M«  J.-J.-Ghrist.  Girault  de  Hozé 
1738,  H.-Jeanne  G.  de  M.,  veuv»  Falloux  du  Lys, 
1763  ;  —  vendue  nat*  le  27  prairial  an  IV  sur 
Perrault  Bretaudiére.  —  La  Sauvag ère-Haute 
W  la  S.'Basse  ont  été  détachées  en  1853  de  la 
c^e  de  la  Tour-Landry. 

SauTagerie  (la),  f.,  c"«  de  Ste-Gemmes- 
d'Andigné. 

SaoTages  (les),  canton  de  la  forêt  de  Fonte- 
vraud. 

Sauvé  (Jean),  mattre  architecte  tailleur  de 
pierre,  Angers,  1678, 1685.  . 

Sanverle  (la),  f.,  c»»  de  Fontaine-Milon. 

SauTètrie  (la),  f.,  c"«  de  Champigné;  — 
bam.,  c"«  des  Cerqueux-$ou8'P,  —  Le  vill, 
de  la  S.  1602  (Et.-G.). 

Saovlon  (jLouis),  né  à  Marennes  (Charente- 
Inférieure),  le  l"r  août  1815,  d'abord  mattre 
d'études,  puis  professeur  de  mathématiques  à 
Rochefort  et  à  La  Rochelle,  censeur  des  études, 
puis  proviseur  à  Brest,  puis  au  Havre,  en  der- 
nier lieu  le  24  septembre  1868  à  Angers ,  y 
meurt  le  5  mai  1871.  Voir  le  discours  prononcé 
à  ses  obsèques  par  M.  de  Lens,  dans  V  Union  de 
VOuest  et  le  Maine-et-Loire  du  9  mai. 

Sanmale  (la),  ham.,c°«  de  Geste;  —  ham., 
c"*  du  Longeron  ;  —  donne  son  nom  k  un 
miss.,  qui  y  naît  tout  auprès,  passe  aussitôt  sous 
la  route  nationale,  coule  du  N.  aa  S.  et  se  jette 
dans  la  Compile,  à  1,500  met.  ;  —  ham.,  c*>«  de 
Tilliers;  «  ham.,  c»«  de  Torfou. 

Sanzaies  (les  Hautes-),  ham.,  c"«  de  la 
Varenne\  —  (les  Basses-),  vill.,  c"*  de  la 
Varenne, 

Sansay  (le),  bam  ,  c"«  de  Geaté]  -«  ham., 
c»«  de  Liré\  —  ham.,  c"«  de  St-Laurent-du- 
Motay,  —  La  Saugaie  (Cad.). 

Sauzay  {Pierre),  peintre  à  Baugé,  fournit 
en  1654  pour  la  fabrique  dont  il  était  procureur, 
un  tableau  des  Quatre  Evangélisteet  restaure 
celui  de  St  Joseph  et  de  la  Vierge,  et  peint  en 
1671  «  les  nouvelles  vitres  ». 

Sanzé,  f.,  c<>«  de  Longue. 

Savariale  (la),  f.,  c°«  de  Chàttlaia. 

Savarlère  (la),  f.,  c"«  de  Ckolet.  —  La 
gaignerie  de  la  S,  1551  (E  801).  —  Acquise  le 
t5  juin  1766  de  Fr.-L.  de  Liniers,  chevalier^  veuf 
et  donataire  de  Marie-Angélique-Bamabé  de  U 


Haie,  par  Gilles  RéveiUère,  négodant  (ESOD; 
—  donne  parfois  son  nom  au  rutss.  de  l'Eunf- 
des-Noues.  —  Les  bestiaux  de  ce  domaine  tmM 
droit  au  xvi*  s.  de  pacage  dans  les  landes  œ» 
munes,  à  charge  d'une  redevance  de  IS  deoim 
et  de  2  boisseaux  de  seigle  par  an. 

Savary  (André-Marie),  fils  d'un  ailtn 
cordonnier,  né  à  Angers  le  16  janvier  1810,  n 
partit,  âgé  de  11  ans,  sachant  à  peine  lire  et 
simple  apprenti  du  métier  de  son  père,  pourallv 
habiter  avec  lui  La  Flèche,  puis  Paris.  Tnnil 
lant  de  jour  à  l'atelier,  passant  les  nuits  &  s'ios- 
truire  et  peu  à  peu  s'animant  dans  cette  lotn 
contre  la  vie  et  la  misère,  il  était  en  ISSimenbR 
de  la  Société  des  Droits  de  VHomme  et  pits 
tard  en  commandait  une  section.  En  ISSSîUtv^ 
acquis  assez  de  notoriété  et  de  talent,  ponr  fifonr 
parmi  les  110  défenseurs  des  accusés  d'anâ 
devant  la  Chambre  des  Pairs.  C'est  rm  a 
temps  qu'il  entra  à  la  rédaction  du  Bon  StM  arac 
Louis  Blanc,  puis  en  1838  au  Journal  du  Peufk, 
et  de  1841  à  1848  à  la  Fraternité.  Nommé  iùr 
joint  en  février  1848  à  la  mairie  du  Xll*  um- 
dissement  do  Paris,  sa  candidature  i  l'Asses- 
blée  Nationale  échoua  en  avril  avec  61,481  ié- 
frages,  de  nouveau  en  juin  avec  63,910  Tcix, 
les  voix  des  électeurs  ayant  été  divisées  U  pn- 
mière  fois  à  dessein  par  la  candidature  tojiii^ 
d'un  Savary  inconnu.  Il  occupait  depuis  fS40  v» 
position  honorable  dans  radministration  da  te 
et  obtint  sa  retraite  après  25  ans  de  senicA 
poar  revenir  s'établir  en  avril  1865  à  Anfen,<t 
il  est  mort  le  28  juillet  1873.  —  Je  connais  d«  la 
un  Discours  sur  le  Suicide,  pronoocé  le  Se^ 
vembre  1852  (Paris,  1853,  iu-S*  de  19  p  N  -  B 
préparait  une  série  d'esquisses  biographiqoes  ^u 
à  en  juger  par  celle  de  M.  Labauve,  —  ^  Im- 
porte 2«  édition,  25*27  novembre  18S5.  - 
n'auraient  pas  péché  par  défaut  d'indalgeoc»  &i 
par  timidité.  —  Sa  bibliothèque,  com^a^  ^ 
7  à  800  volumes  sur  la  Franc-Maconoerte,d«>iil 
était  grand  dignitaire,  avait  été  léguée  à  >.  U- 
page,  ancien  huissier,  et  a  été  vendue,  aptH  b 
mort  de  son  héritier,  k  Angers,  en  novembre  tST6 

Note  Mm.  de  M.  Lepage.—  Patriote  d* Angen  ài  31  ;^ 
1873. 

Savary  {Grand-Louis  dit  le  comte  de .  cW 
des  chouans  qui  pillaient  l'arrondisserneBi  ^ 
Segré  et  particulièrement  le  canton  de  Poaa&«e, 
est  tué  par  ses  propres  soldats  à  Vriu  le  fi  ^' 
maire  an  VIL 

Savary  (Jacques),  né  le  29  septembre  tôfl 
à  Doué,  d'une  famille  noble  mais  dont  la  bnacte 
cadette  avait  dérogé  par  le  commerce  depoi»  k 
xvi<  s.,  était  l'ainé  de  trois  enfants  à  U  cbarf»^ 
sa  mère  restée  veuve.  Ses  études  élémeoiaii^  » 
peine  achevées,  il  partit  ponr  Paris,  où  il  d*«^ 
trourer  l'appui  et  les  conseils  d'un  owkn* 
et  d'alliés  puissants.  U  fut  placé  d'abord  tkff  «c 
procureur  au  Parlement,  puis  chei  w  vM^f- 
an  Chfttelet,  puis  étant  destini^  ao  oéfx».  ^ 
entra  en  apprentissage  et  fut  reçu,  après  soa  ^ 
régulier,  dans  le  corps  des  merciers,  quieoaFT*' 
nait  alors  les  plus  importaates  brafiebei  doe^ 
merce  en  gros,  Dèa  les  prenien  Deii  de  l«K 


8AV 


^499- 


SAV 


il  épousait  Catherine  Thomas,  flile  d'un  des  ptos 
lichies  négociants  de  Paris  et  se  vit  bientôt  i  la 
tête  d'iue  fortane  brillante.  Quittant  alors  le  com- 
merce pour  la  finance  qui  donnait  plus  de  consi- 
dération, il  obtint  par  la  protection  de  Fouquet 
la  régie  des  vendeurs  de  cuirs,  puis  l'adjudication 
des  domaines  du  roi,  qui  devait  le  combler  et 
qai  le  ruina  par  la  disgrAce  subite  du  surinten- 
dant (1661).  Heureusemeot  la  maison  de  Mantone, 
qui  lui  avait  confié  en  1660  la  gestion  de  ses 
intérêts,  la  lui  maintint,  et  par  surcroît  une  dé- 
claration du  roi  ayant  manifesté  l'intention  de 
pensionner  les  pères  de  famille  chargés  de  12  en- 
fants vivants,  Savary,  qai  en  avait  eu  15  en  dix- 
.sept  ans,  fut  des  premiers  à  présenter  requête 
et  commis  par  le  chancelier  Séguier  pour  vérifier 
celle  des  autres.  Ce  projet  n'eut  pas  de  suite,  mais 
l'homme  de  travail  et  d'expérience  y  avait  gagné 
de  se  créer  des  relations  nouvelles.  Sur  le  vu  de 
deux  mémoires  adressés  par  lui  à  Colbert  en 
août  et  septembre  1670,  il  fut  nommé  du  Conseil 
de  réforme  pour  le  commerce  et  devint  par  ses 
connaissances  pratiques  et  la  sûreté  de  son  juge- 
ment le  principal  iospirateur,  comme  il  le  raconte 
lui-même,  de  l'ordonnance  de  1673,  que  le  prési- 
dent de  la  Commission  appelait  le  Code  Savary, 
C'est  sur  les  instances  mêmes  de  ses  collègues, 
qu'il  fut  porté  à  préparer  le  grand  travail  qui 
devait  lui  acquérir  un  solide  renom  :  Le  Par- 
fait Négociant,  inatruction  générale  pour 
ce  qui  regarde  le  commerce  de»  marckan- 
dises  de  'France  et  des  pays  étrangers  (Paris, 
1675,  in-4o),  ouvrage  considérable  qui  aborde  et 
approfondit  toutes  les  questions  utiles  à  résoudre 
et  qui  attache  par  la  simplicité  du  bon  sens,  la 
netteté  du  conseil,  la  conscience,  la  haute  raison 
et  la  commuuicaiive  honuôteté.  Le  livre,  accru 
dans  sa  3«  édition,  la  dernière  qu'ail  revue  l'au- 
teur (Paris,  1679;,  d'un  Traité  du  commerce 
qui  se  fait  par  la  mer  Méditerr année,  fut 
réimprimé  plus  de  dix  fois  en  France  seulement 
pendant  un  siècle,  traduit  dès  Tannée  même 
de  son  apparition  en  allemand,  puis  en  holJan- 
daid  (1683),  en  anglais,  en  italien,  et  eut  l'hon- 
neur unique,  avec  ceux  de  Cujas,  d'être  cité  au 
barreau,  comme  autorité  légale,  du  vivant  même 
de  l'auteur.  Savary,  qui  était  devenu  comme 
avocat  consultant  l'oracle  du  commerce,  donna 
pour  suite  à  son  ouvrage  :  Les  Parères  ou  avis 
et  conseils  sur  les  plus  importantes  matières 
du  commerce  (Paris,  1688,  in-4«),  recueil  de  con- 
sultations et  d'arrêts  «  sur  les  questions  les  plus 
a  diiûciles  »,  réimprimé  dans  les  éditions  posté- 
neurus  du  Parfait  Négociant»  La  septième  (Pa- 
ris, 1713,  2  vol.  in-4<>)  contenait  des  additions 
et  corrections  par  Jacq.  Savary  des  Brûlons,  un 
de  ses  fils,  la  huitième  (Paris,  1721,  2  vol. 
ia-A^),  une  Vie  de  l'auteur  par  Pliilémon- Louis 
Savary,  frère  du  précédent.  Leur  père,  après  la 
mort  de  Colbert  (1683)  et  grâce  à  la  recomman- 
dation du  conseiller  d'Etat  fiignon,  avait  obtenu 
no  arrêt  du  Conseil,  qui  le  commettait  à  Texa- 
men  des  comptes  des  Domaines  d'occident,  avec 
on  traitement  de  4,000  livres,  —  mais  devenu 
reof  eu  1685,  il  mourut  à  son  tour,  le  7  octobre 


1690,  âgé  de  68  ans.  Onze  de  ses  17  enfants  lui 
survivaient,  qui  tous  maintinrent  et  dont  quelques- 
uns  renouvelèrent  l'éclat  modeste  de  son  nqm. 

Vie  de  Savary,  en  télé  du  ParfaU  Négociant  (i7Sl).» 
Jaemte»  Savary,  sa  vie,  tei  ouvrages  et  son  époque. 


tréfl  de  la  Cour  Impériale  d'Angers,  3  noTembre  1866  (An- 
gers, Laine,  in-8«  de  56  p.).  —  Niceron,  t.  IX,  p.  90S;  i.  X, 
p.  879,  -  Pocq.  de  Lit.,  Mss.  1068. 

Savary  (Jean-Julien-Michel),  né  à  Vitré 
(lUe-et- Vilaine) ,  le  18  novembre  1753,  avocat 
au  Parlement  de  Paris  (juillet  1780),  était,  croit-on, 
au  moment  de  la  Hévolution  précepteur  dans  un 
château,  près  les  Herbiers.  Nommé  juge  et  prési- 
dent du  tribunal  de  Gholet  de  1790  à  mars  1793, 
il  fut  emprisonné  par  les  insurgés,  s'évada, 
puis  élu  membre  du  Conseil  général  de  Maine-et- 
Loire,  fut  successivement  attaché  en  mai  et 
juin  1793  comme  commissaire  civil  aux  états- 
majors  de  Leygonnier,  puis  de  Canclanx,  puis 
de  Kléber,  nommé  adjudant  général  chef  de 
brigade  le  5  novembre  1793  et  élu  malgré  lui  le 
15  octobre  1795  (23  vendémiaire  an  V)  député  de 
Maine-et-Loire.  11  s'y  refusa  en  vain,  déclarant 
qu'il  était  devenu  soldat,  impropre  à  être  législa- 
teur, ruiné  par  les  désastres  de  la  Vendée.  11  dut 
céder  le  25  vendémiaire  sur  les  instances  de 
l'Assemblée  électorale  et  devint  le  l«r  germinal 
an  IV  secrétaire,  le  1"  frimaire  an  VU  président 
du  Corps  législatif.  Réélu  le  25  germinal  an  Vil 
au  Conseil  des  Anciens,  il  se  démit  après  le 
18  brumaire  et  reprit  la  carrière  des  armes.  — * 
Il  a,  entre  autres  ouvrages,  donné  la  seule  his- 
toire sérieuse  et  loyale  qui  existe  de  la  guerre 
de  Vendée,  sous  ce  titre  :  Guerres  des  Ven^ 
déens  et  des  Chouans  contre  la  République 
française  ou  annales  des  départements  de 
VOuest  pendant  ces  guerres,  d'après  les 
actes  et  la  correspondance  du  Comité  de 
salut  public,  des  ministres,  etc.,  les  règle'- 
ments,  proclamations,  etc.,  —  par  un  offi* 
cier  supérieur  habitant  la  Vendée  avant  les 
troubles  (Paris,  1824-1825,  6  vol.  in-8o).  Une 
partie  du  tirage  s'arrête  au  3*  volume  qui  porte  : 
fin  du  3*  et  dernier  volume.  L'auteur  avait  écrit 
des  mémoires  qui  sont  restés  inédits.  -^  David 
d'Angers  a  fait  en  1833  son  médaillon.  —  Les  Ar- 
chives de  Maine-et-Loire  possèdent  de  lui  de 
nombreuses  lettres  autographes,  qui  rendent 
témoignage  autant  à  sa  vaillance  et  à  son  dévoue* 
meut  qu'à  sa  constante  modération. 

Savalerle  (la),  ham.,  c°*  de  Landemonti 
—  ham.,  c»*  de  Tiercé, 

SaveMalère  (la),  miss.,  né  sur  la  c»«  de  Si- 
Laurent-des*  Mortiers  (Mayenne),  à  3  kil.  de  la 
c»*  de  Miré,  pénètre  sur  Miré  en  passant  sons  le 
chemin  de  grande  communication  de  Segré,  qu'il 
longe  ensuite  jusqu'au  bourg,  coule  de  l'O.  à  i£*, 
passe  entre  les  Crémailiers,  à  la  Galbuchère,  an 
Nord  et  tout  auprès  du  bourg  de  Miré,  sons  les 
routes  départementales  n»  26  de  Moraunes  à 
Laval  et  n«  9  d'Angers  à  Mamers,  an  N.  des 
Brosses,  an  S.  de  Gripoil  et  s'échappe  dans  la 
commune  de  St-Denii-d'Ai^oa  pour  rentrer,  aprèe 


SAV 


—  800  — 


SAV 


ttné  courbe  sinaense,  par  la  pointe  orientale  de  la 
e"*  de  Chemiré-snr-Sarthe,  où  il  se  jette  dans  la 
Sarthe  sons  le  nom  de  raiss.  de  Baraise.  II  des- 
cendait autrefois  jusque  vis-à-yis  la  Chevalerie, 
confondu  à  la  boire  du  Rossignol.  —  Sur  son 
parcours  de  7,500  mot.  en  M.-et-L.,  il  s'est 
grossi  des  miss,  de  la  Haladrie,  des  Perrettes  et 
de  Saint-Hartin,  à  droite,  —  du  Hortron  et  de  la 
Brisse,  à  gauche.  —  La  Carte  cantonale  loi 
donne  le  nom  de  la  Jouiniëre  ;  —  ham.,  c^*  de 
Chantoceaux. 

Saveniiléres*  c«^  de  St-Georges -sur-Loire 
(9  kil.).  arr.  d'Angers  (15  kil.).  —  Vicus  Sapo- 
naria  vu*  s.  {Vit.  MauriL,  ap.  Boll.,  sep- 
tembre, t.  IV,  p.  75).  —  Saponariœ  in  terri- 
torio  Andegavensi  {Chron.  Nannet,,  ap, 
D.  Lobin,  II,  39).  —  Eccleaia  vici  Saponarie, 
parrochia  Saponarie  1040-1050  (Gartul.  du 
Rooc,  Rot.  3,  ch.  32).  —  Curtia  Saponaria 
XI*  s.  (Ib.,  ch.  14).  —  Savoneriœ  1100  circa 
(Cartul.  St-Nic,  p.  119),  1183CCartal.  du  Ronc, 
Rot.  %  ch.  37).  —  EccUaia  Sancti  Pétri  et 
Sancti  Romani  de  Saponariia  1159  (1«>-  Gart. 
St-Serge,  p.  16).  —  La  parroiase  de  Savon- 
nières  1295,  1297  (H  St- Aubin,  DécLr..  XV, 
11  et  12),  1377  (G  St-Maurille,Gr. -Bourse,  VI,  1). 
—  Parockia  de  Sapponneriia  1316  (H  St-Nic, 
Géneteit),  1419  (D  8).  —  Sapvonnièrea  1594  et 
XVII»  8.  (El.-G.).  —  Savenièrea  1612  (Ib.).  — 
Savennières  1619  (Cbantocé,  Et.-G.).  —  Dans 
la  vallée  et  sur  le  coteau  de  U  rive  droite  de  la 
Loire;  —  entre  Bouchemaine  (6  kil.)  à  TE.,  St- 
Hartin-du-FouilIoux  (9  kil.)  au  N.,  la  Possonnière 
(2  kil.  1/2)  à  l'O.,  Béhuard  (600  met.)  au  S,, 
séparé  par  un  bras  de  Loire. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  d'Angers  à  Gha- 
lonneé  traverse  le  bourg  d'Epiré  et  descend  des 
coteaux  par  courbes  sinueuses  jusqu'à  une  boire 
de  la  Loire,  qu'il  longe  un  instant  et  qu'il  repasse 
pour  gagner  le  bourg  de  Savenniéies,  où  le 
rejoignent  du  N.-O.  le  chemin  d'intérêt  commun 
de  St-Georges,  et  du  N.  le  chemin  vicinal  de  St- 
Martin-du-Fouilloux . 

La  voie  ferrée  d'Orléans  à  Nantes  circule  au 
pied  du  coteau,  sur  le  rebord  même  de  la  Loire, 
qu'à  certains  points  elle  affleure,  et  fait  station,  à 
600  met.  du  bourg,  aux  Forges,  communiquant 
par  un  double  bac  avec  l'Ue  de  Béhuard,  les 
Lambardières  et  Rochefort. 

Y  naissent  les  ruisselets  des  Vignes  et  des 
Grandes  et  des  Petites-Coulées. 

En  dépendent  le  bourg  d'Epiré  (43  mais., 
45  mén.,  136  hab.),  les  vill.  de  la  Roche- aux- 
Moioes  (19  mais.,  76  hab  ),  du  Fouilloux  (7  m., 
22  hab.),  des  Gandrés  (6  m<iis.,  16  hab.),  le 
ham.  des  Forges  (3  mais.,  11  hab.),  les  chat,  de 
Varennes,  des  Grifferais,  de  la  Foresterie,  de  la 
Bisoliere,  de  la  Petite-Rivière,  nombre  de  mai- 
sons bourgeoises  et  65  fermes  ou  écarts. 

Superficie  i  Elle  comprenait,  jusqu'en  1850, 
t  à  8  kil.  de  largeur,  sur  10  à  12  de  longueur, 
répartie  entre  six  importants  villages,  deux 
paroisses  et  un  oratoire,  an  tout  3,927  hect.,  dont 
1,854  beet.  ont  été  distraits  par  la  loi  du  14  man 
^851  pour  former  la  c°*  de  la  PoMonniére.  * 


Restent  2,073  bect*  dont  400  heet.  en  vipei, 
280  hect.  en  bois. 

Population  :  386  feux,  i,740  hab.  eo  ITSD- 
1726.  —  489  feux  en  1789.  ~  i,m  hab.  en 
1793.  —  i,489  hab.  en  1804,  dont  fiTThab.  » 
bourg.  —  2,704  hab.  en  1831.  —  2.744  hab.  eo 
1841.  —  i,389  hab.  en  1851,  réduite  de  n^itié 
par  la  distraction  de  la  Possonnière.  —  i,3$d  h 
en  1861.  —  iM7  hab.  en  1866.  -  ijtll  bib 
en  1872.  —  i,8f3  hab.  en  1876,  —  dont  604  hab. 
au  principal  bourg  ^172  mais.,  202  mén.). 

D'excellentes  prairies,  la  culture  da  chann? 
dans  la  vallée,  de  la  vigne  sur  le  coteaa,  TeicTS 
des  bestiaux  et  des  chevaux,  la  vente  des  lias, 
fils,  grains,  surtout  de  vins  blancs  renomma, 
entre  autres  ceux  de  la  Couléonle-SerraDt  et  de 
la  Roche-aux-Moines,  assurent  la  richesse  da  pays 

Foirea  assez  importantes  le  19  mai  et  le  troi- 
sième lundi  de  septembre. 

Bureau  de  poate  de  la  Possonnière.  —  Chef- 
lieu  de  perception  pour  les  c"«*  de  Bébawi. 
Bouchemaine,  la  Possonnière,  St-Jeansle-Lioiér^. 
St-Léger,  St-Martin  et  Savennières. 

Mairie  avec  Ecole  communale  laïque  à 
garçona.  —  Ecole  de  fillea  (Sœurs  de  Sami- 
Charles).  —  Aaile  construit  par  adjadicatios  it 
9  août  1852. 

Le  bourg  d'Epiré,  V.  ce  mot,  forme  le  ceùm 
d'une  paroisse  distincte  érigée  en  sncearulel^ 
23  juin  1842.  —  Une  Ecole  communale  (2e  l^ût; 
avec  Aaile  y  est  installée,  dans  une  mit^ 
tenue  à  loyer  par  la  commune. 

VEgliae,  dédiée  à  St  Pierre  (succorulf 
30  septembre  1807),  est  classée  comme  mai 
ment  historique.  Le  plan  primitif  présenuit  ii 
simple  rectangle  (de  18  met.  sur  14),  terotsé  par 
deux  pignons.  La  façade  actuelle  vers  rO  à't'- 
le  faite  a  été  dérasé  et  surexhaussé  au  in*  «  • 
est  construite  en  petit  appareil  irrégalier  ^ 
moellons  schisteux,  soutenu  aux  angles  par  vf 
forts  arêtiers  et  intercalé  régulièremeiii  de  ^^ 
doubles  bandeaux  de  briques ,  entre  cbacoii  A^ 
quels  s'aligne  un  rang  de  briques  en  arètet  J' 
poisson.  Entre  deux,  au  sommet  du  pigooo,  dt«Y 
larges  briques  à  angle  droit  dessinent  les  dn^ 
côtés  d'un  triangle,  dont  le  centre  est  tomî  ^' 
lozanges  en  pierre  noiixs.  Deux  feoétres  pi^' 
cintre ,  à  jambages  et  claveaux  alierob  f^ 
deux  briques ,  Tarchivolte  décoré  de  ioianr 
et  d'une  ligne  de  petits  cubes  diamaolês  «<  ^ 
cadré  entre  deux  cordons  de  briques,  sonoMM' 
un  portail  du  xvi*  s.  avec  accolade.  Deos  asu» 
feuôires  semblables  et  une  belle  porte  nt^^ 
à  double  archivolte  se  retrouvent  sur  U  ^^^ 
latérale  vers  S.  dont  l'appareil  est  idend-ior  !< 
faut  constater  qu'ici  comme  à  St-Mao;  <<  ^ 
façon  peut<ôtre  plus  apparente,  la  cu&>tni<^'i< 
ne  fait  emploi  que  d'éléments  inforiaes.  ^ 
fragments  de  briques,  dont  l'inégalité  e^l  ^ 
pensée  par  du  moellon,  —  et  que  le  earacl*»  * 
l'ornementation  n'a  rien  de  véritablemaol  aittiq*f 
Il  s'est  fait  une  légende  sur  ce  monoment,  qv  K 
signale  en  certains  livres  comme  la  ploi  ioci*'J^ 
église  de  France.  Une  simple  comparaison  ml^ 
ment  avec  Sl-Easèbe  de  Geones  étabtinit,  A  o^ 


SAV 


—  501  — 


SAV 


aYÛ,  an  écart  d'au  moins  trois  on  quatre  siècles 
entre  les  deux  édifices.  C'est  n'ôtre  que  sage.  — 
avec  M.  de  Gougny  au  dernier  Congrèê  de  1871, 
—  de  ne  pas  faire  remonter  TcBuvre  de  Saven- 
nières  au  delà  du  x*  s.  —  Au  xii*  s.  un  clocher 
carré  j  fut  ajouté  avec  le  chœur  et  une  abside  semi- 
circulaire,  éclairée  par  cinq  fenêtres  romanes, 
dont  chaque  pierre  du  cintre  et  des  montants  est 
sculptée  d'une  marguerite  et  Tarchivolte  couronnée 
d'un  fer  à  cheval.  Sous  le  toit  règoent  une  cor- 
niche feuillagée  et  une  série  de  modillons  i  têtes 
grotesques  d'hommes  et  d'animaux.  Le  bas-câté 
versN.,  où  apparaît  encore  sur  le  mur  la  litre 
armoriée  des  seigneurs,  date  du  xv«  s.  et  est  en 
partie  construit  avec  les  briques  du  mur  qu'il 
remplace.  —  A  l'intérieur,  les  filières  et  les 
entraits  de  cet  appendice  sont  engoulés  et  histo- 
riés de  petits  personnages  grotesques  xv«  s.  Sur 
le  premier  pilier  de  l'arceau  intermédiaire,  on 
entrevoit  les  traces  d'une  fresque,  représentant  le 
Baptême  du  Christ  par  St  Jean  ;  —  à  côté, 
une  cuve  polylobée  en  granit;  —  dans  le  mur, 
un  groupe  en  bois,  sculpté  et  peint,  le  Mar- 
tyre de  St  Biaise,  nu,  mitre,  entre  deux  bour- 
reaux armés  de  marteaux  ;  —  une  vieille  toile, 
dans  le  genre  espagnol,  St  Pierre;  —  k  une 
fenêtre  de  l'abside,  vers  S.,  un  débris  de  vitrail, 
xvii*  s.,  d'une  Assomption,  —  L'église  entière 
a  été  l'objet  d'une  restauration  récente  et  dirigée 
de  main  de  maître  par  M.  Joly-Leterme.  De  nom- 
breux dessins  en  existent,  notamment  avant  les 
derniers  travaux,  dans  Z' Anjou  de  M.  Godard, 
par  Hawke, 

Le  presbytère,  qui  n'est  séparé  vers  N.  que 
par  un  étroit  chemin,  vendu  nat^  le  12  messidor 
an  IV  au  citoyen  Bonnet,  a  été  racheté  par  la 
commune,  autorisée  d'une  ordonnance  du  16  dé- 
cembre 1822.  —  On  lit  au  pignon  du  grenier,  la 
date  i7i8;  —  à  une  lucarne,  i75i.  M.  ffainost, 
curé;  —  au  portail,  1755, 

Le  cimetière  nouveau  a  été  acquis  par  ordon- 
nance du  4  février  1834. 

Nulle  trace  celtique,  —  nulle  trace  même  des 
grandes  voies  qui  traversaient  ce  pays,  centre 
important  dans  les  temps  gallo-romains.  La  grande 
voie  d'Angers  à  Nantes  descendait  le  coteau 
d'Epiré  et  longeait  la  Loire,  où  elle  communiquait 
avec  Ghalonnes,  Y.  ci -dessus,  p.  163,  et  c'est 
pour  la  protéger  que  s'éleva  au  xii*  s  le  château 
de  la  Roche-aux-Moines,  ad  tuitionem  itineris, 
quo  itur  ah  Andegavi  civitate  Nannetum..., 
êtrata  puhlica  (D.  Bouq.,  XVII,  93).  —  Un 
vicus  y  existe  dès  le  vu*  s.  et  encore  au  xi*. 
Cette  partie  du  territoire  angevin,  sillonnée  par 
les  bandes  bretonnes,  forme  quelque  temps  une 
annexe  du  comté  de  Nantes,  et  c'est  à  Saven- 
nières  qu'en  852  le  comte  Lambert,  qui  était  en 
même  temps  abbé  de  St-Aubin,  se  fait  enterrer 
(D.  Lobin.,  II»  39). 

Qnoiqu'avant  le  xi«  &.  aucim  texte  ne  men- 
tionne l'égUse,  on  peut  affirmer  qu'une  paroisse 
y  fut  constituée  dès  les  premiers  âges.  L'église 
primitive  dut  être  ruinée  par  les  guerres  bre- 
tonnes on  par  le  passage  dos  Normands.  Il  est 
probable  même  qu'elle  succédait  déjà  à  un  édifice 


plus  antique,  comme  l'indique  son  vocable  de  St 
Romain,  accolé  au  xti«  s.  à  celui  de  St  Pierre. 
L'église  actuelle  est  construite  en  partie  avec  les 
débris  de  ces  ruines.  Les  religieux  de  St-Sergo 
ayant  été  gratifiés  de  la  paroi^e,  y  établirent  un 
priearé  régulier,  avec  chapelle  sous  le  vocable  de 
St  Romain ,  k  distance  de  l'église  paroissiale 
reconstruite  et  sur  l'emplacement  peut-être  de 
la  primitive  église.  On  y  a  trouvé,  en  détruisant 
le  chœur,  les  restes  d'une  mosaïque  en  petits 
cubes  de  pierre  dans  une  baie  de  mortier,  de  nom- 
breux cercueils  de  pierre  coquillière  et  quelques 
chapiteaux  du  xiii*  s.,  qui  restent  recueillis  dans 
un  jardin.  L'enclos  dans  le  bourg  attenait  vers  TE. 
et  vers  S.  aux  préaux  de  la  maison  seigneuriale 
de  la  Guerche,  et  avait  pour  dépendance  la 
métairie  de  la  Hoinerie. 

Prieurs  :  Phil.  de  la  Bocaye,  1301.  —  Raoul 
Vendel,  1311.  —  Jean  Hardy,  1414.  —  Olivier 
de  Dommaigné,  1438.  —  Guill.  Basselin  ou 
Vaucelin,  1449,  1462.  —Jean  Niallart,  1570. 
^  Christ,  de  Briolay,  1655.  —  Jean  Hodée, 
religieux  profès  d'Asnières-Bellay,  qui  desservait 
la  Madeleine  de  Pouancé  en  1701,  et  en  1703 
durant  quelques  mois  l'église  d'Erigné,  f  le 
20  avril  1706.  —  Jos.-Hyac.  Coustard,  1732.  — 
Hubert  Benoist,  1743.  —  Jean<Julien  Labbé, 
1772.  —  Jean-B.  Mauclerc,  1773. 

Un  décret  épiscopal  du  14  octobre  1773  auto- 
risa ce  dernier  prieur  à  détruire  la  chapelle,  à 
charge  de  la  reconstruire  dans  le  délai  de  dix- 
huit  mois,  obligation  supprimée  par  décret  nou- 
veau du  18  avril  1774,  à  la  condition  d'élever  sur 
la  place  un  reposoir  avec  table  et  croix  de  pierre 
pour  l'exposition  du  St-Sacrement  le  jour  de  la 
Fête-Dieu  et  de  donner  tous  les  ornements  à 
l'église  paroissiale. 

Curés  :  Robert  du  Chasteau,  1334.  —  Jean 
du  Puy,  1419.  —  Jean  Pocquet,  chanoine  de 
St-Laud.  1492.  —  Thomas  Ménard,  1525.  — 
Gilles  Salmon,  1536,  1567.  —  Nie.  Bodin, 
1609.  ^  Jean  Barbot,  docteur  et  professeur  en 
théologie,  1671.  —  Jos.  Halnault,  1740,  f  le 
13  mai  1747,  âgé  de  59  ans.  -^  Franc.  Halnault, 
son  neveu,  mai  1747,  f  le  9  octobre  1763,  âgé 
de  61  ans.  —  Fr.  Ménard,  octobre  1763,  qui 
résigne  en  juin  1781  ei  meurt  le  9  février  1782, 
âgé  de  55  ans.  —  René-Louis  Bonnet,  juin 
1781,  alors  âgé  de  43  ans.  Il  abdique  toute  fonc- 
tion ecclésiastique  le  5  pluviôse  an  IL  II  gérait 
dès  lors  depuis  plus  d'un  an  les  fonctions  de 
procureur  de  la  commune  et  devint  commissaire 
de  l'administration  municipale  en  l'an  IV. 

La  famille  de  Savonnières,  dont  Trincant  a 
écrit  l'histoire,  prétendait  être  apparentée  aux 
comtes  d'Anjou  et  fondatrice  de  la  parole,  dont 
elle  aurait  conservé  le  nom  antique  ;  mais  les 
premiers  personnages  que  cite  leur  auteur , 
figurent  dans  des  chartes  de  Fontevraud  ou  de 
St-Florent  et  paraissent  plus  probablement  d'ori- 
gine poitevine.  —  Hacé  de  Savennières,  de  Sapo- 
naria,  est  le  premier  que  je  rencontre  dans  un 
titre  de  St-Serge  (l«r  Cartul.,  p.  262),  vers  1082. 
Sa  descendance  portait  de  gueules  à  la  croix 
pattée  d^or.  Elle  s'allie,  vers  la  fin  du  xii*  s.,  t 


SAV 


—  502  — 


SAV 


la  famille  de  Chemillé  et  possédait  en  môme 
temps  jusqu'au  xif*  s.  la  Gnerche  en  Saint- 
Aubin -de-Luigné ,  V.  t.  II,  p.  324.  Ce  môme 
nom  désignait  son  manoir  seignenrial  dans  le 
bourg  même  de  Savenniëres,  abandonné  depuis 
pour  la  Roche-de-Serrant.  Le  fief  formait  une 
châtellenie,  relerant  du  ch&tean  d'Angers,  avec 
four  i  ban  et  droit  de  banvin  pendant  40  jours. 
—  Il  était  advenu  par  mariage  dans  les  premières 
années  du  xiv*  s.  à  la  famille  de  la  Haie-Joulain 
et  du  Plessis-Hacé.  —  Jean  de  Ste-Manre  en  est 
seigneur  en  14S8  et  en  vend  les  deux  tiers  di\ 
ans  plus  tard  à  Jean  d'Estampes,  mari  de  Marie 
de  Rochechouard  ;  ^  Pontns  de  Brie  en  1484,  et 
après  lui  les  seigneurs  de  Serrant  et  de  la  Roche- 
de-Serran  t. 

La  mesure  locale  comptait  16  boisseaux  pour 
20  des  Ponts-de-Cé. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Gandé, 
de  TEleclion  d'Angers,  du  District  en  1788  de 
St-Georges.  en  1790  d^Angers.  —  En  1788  on  y 
comptait  135  familles  à  l'aumône  !  —  c  C'est  que 
c  le  payl,  s  —  dit-on,  —  «  est  tout  en  vignes  et 

<  le  journalier  mal  payé  1  s  La  plus  forte  mé- 
tairie ensemençait  dix  septerées  de  terre. 

Maires  :  Pierre-Louis- Jérôme  Leglou,  anc. 
receveur  général  des  Aides  de  Rangé  et  comman- 
dant des  Volontaires  du  District,  15  thermidor 
an  VIII.  —  René-Séb.  Letourneux  de  la  Per- 
raudière,  fils  du  lieutenant  des  maréchaux, 
V.  t.  II,  p.  510,  6*  jour  complémentaire  an  XI, 
démissionnaire  en  1816.  —  Justin  Chevalier, 
S2  novembre  1817.  »  Félix,  comte  de  Romain, 
il  octobre  1828.  —  Franç.-Claude  Fourmont- 
Desmazières,  6  septembre  1830-  —  Victor 
Leglou,  25  octobre  1838,  f  le  29  jnillet  1844.  — 
F.-C.  Fourmont-Desmazières,  20  août  1844, 
démissionnaire.  —  Charles  Charbonnier  de  la 
Guesnerie,  21  octobre  1850»  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-^t-L.  G  106.  f.  241  :  G  103;  H  SUSerge.  — 
Cirtul.  du.  Roncerav,  Roi  1,  ch.  14.  —  D.  Bétanoourt.  — 
Trincoort,  ETist,  delà  maiion  deSat>onnières{PfA^en,  8*éd. , 
1641).—  Bépert.  arcA^2..  1862,p.  397.— Annttaù-edelSSS, 
p.  92-33.  —  Congrès  archéoU,  1871 ,  p.  130.  —  Journal  de 
Maint'  et^Loire  du  12  septembre  1841.  —  Pour  les  locali- 
tés, voir  la  Boche-auX'Moiues,  lei  Grifferaiê,  la  Coulée^ 
desserrant,  Audillé,  les  Forqet,  la  Forétrie,  Varenne, 
Bpiré,  la  Pierre-Bécherelle,  Cnampbourreau,  la  Guercke, 

SaTennléres  {Boniface  de),  «  maistre  en 
c  médecine  et  physicien  s  du  duc  Louis  d'Anjou 
est  continué  en  1402  et  au  moins  jusqu'en  1406 
dans  la  charge,  qu'il  remplissait  depuis  une 
époque  inconnue,  «  de  veoir  et  viseter  les  mala- 
m.  dies  des  habitants  de  la  ville  »  d'Angers,  et 
aussi,  ce  qui  est  remarquable,  «  de  lire  en  la 

<  Faculté  de  médecine  »,  à  une  date  antérieure 
de  prè^de  80  ans  à  la  rédaction  des  statuts 
(1484)  et  à  l'existence  constatée  de  cette  Faculté 
(GC  2,  f.  108  et  115  v»). 

SaTetler  (le),  m*»,  c»*  de  Faye, 

Savii^nés  (les),  ham.,  c*  d'Echemiré.  -^ 
Le  groupe  comprend  quatre  maisons,  dont  un 
logis  noble  qui  parait  antérieur  même  au  xiv*  s. 
Pendant  la  Révolution,  les  prêtres  insermentés 
se  réfugiaient  là  et  dressaient  l'autel  dans  une 
grande  cave.  —  Tout  près  dans  le  champ  des 
Gbâteliers  ou  a  rencontré  vers  1850  on  vieux 


cimetière,  des  poteries,  des  briques  et  dobAn 
de  médailles.  Trois  sont  restées  aux  miios  df 
H.  le  marquis  Ferrières-Levayer,  doot  noê  cu- 
loise  :  trois  autres  à  H.  l'abbé  Gottereaa.  V.  Ré- 
pert.  arch.,  1864,  p.  33.  —  Le  PetitS.  dépeo- 
dait  du  collège  de  Baugé  et  fut  vendu  ott*  U 
27  ventôse  an  IH. 
SaTlnerle  (la),  f.,  c"«  de  la  Cka^lUR. 

—  La  Sivinerie  (Rec*).  —  La  Seeenerit 
(Et.-H.K  —  Relevait  de  Bouxillé  et  plus  tard  4^ 
Haies  en  Jallais  et  appartenait  au  xvi*  s.  i  b 
famille  Ladvocat.  ~  en  1788  au  marquis  i» 
Pérusse,  qui  la  vendit  à  J.  Cesbron  de  la  Rof^m 

Savlnlére  (la),  f,,  c"«  de  Chantocé.  -  Do- 
mue  et  terra  de  Savineria  1190  circa  (Cart.  d* 
St-Nic,  p.  291).  —  Du  nom  de  Savines  ^d 
donna  au  xii*  s.  la  moitié  du  domaine  i  PÎ^ 
baye  St-Nicolas  d'Angers;  «  f.,  c**  de  JotU. 
V.  la  Clergerie. 

Savoio.  —  V.  St-(reorgfes-des-Sept-r. 

SaTol««  ham.,  c**»  é*Andard.  ^L'kerhcrgt- 
ment  nouvellement  conAti^it  par  Rou%um 
de  Savoe  en  la  paroisse  d^Andart  1290  - 
Feodum  de  Savoei  1296,  de  Savoue  1317  - 
La  terre,  fief  et  marquisat  de  Savoui  iTi* 
(Chap.  St-Haimbeuf).  •—  Anc.  fief  et  seip^an' 
fondé  au  xiii*  s.  par  un  chevalier  ori^ioain  «i^ 
doute  de  Saint-(2eorges-des- Sept- Voies.  Il  eu.: 
advenu  dès  le  xiv*  s.  au  Chapitre  St-lfaiinl>a( 
d'Angers  et  fut  avec  lui  réuni  au  x>ni«  s.  a 
Séminaire.  Une  tradition,  acceptée  par  Ran^^iH 
{Rev.  d^Anj.,  1854,  t.  I,  p.  42),  prétend  qœ  S' 
Maimbeuf  y  est  né  et  expliquerait  -  namrf li- 
ment la  donation  faite  au  Chapitre,  si  «  o'ït^ 
au  contraire  l'explication  même  de  la  traditiu  - 
Le  fermier  était  tenu  de  l'entretien  et  de  rére:* 
tion  des  fourches  patibulaires  et  d'un  pilori  i^r 
collier  pour  l'exposition  des  malfaiteors  soppb- 
ciés  par  ordre  du  Chapitre.  —  Chaque  qnarôfrd? 
vigne  payait  une  redevance  de  deux  jallais  de  ns 

—  La  terre  fut  vendue  nat*  le  11  octobre  1791* 
Savont^etmie  (la).    —  Y.  Satnt-Afarfi» 

d^Arcé. 

Savonniéresv  vill.,  c"«  des  Verchers,  i^^^ 
maison  bourgeoise  moderne.  —  Saponana 
1109  (Gartul.  de  Fonlev.).  —  La  Sawmnin 
1648  (Puy-N.-D.  Et.-C.).  —  Anc.  fief  et  seipf» 
rie  avec  manoir  et  chapelle  seigneuriale  de  ><  y- 
Dame,  au  plein  droit  de  l'évoque  de  Poitiers.  -^ 
la  messe  était  célébrée  un  jour  par  semaine  - 
En  est  sieur  n.  h  Gabriel  Dntertre,  mm  ^' 
Louise  Serpillon,  1636  ;  —  Franc.  Doteru%«  wi 
de  Madeleine  ;de  Brilhac.  1679;  —  Pierre  P.v 
tras,  receveur  des  deniers  des  saisies  réelk.*  ^ 
la  Sénéchaussée  de  Saomur,  1680,  f  le  1"  j<'^ 
1699  au  château  de  Fontaines  ;  ^  Marie  Cii> 
sard  1700.  mari  de  Julienne  Poitras,  -  Ifi^* 
Claude-Rosalie  de  Cuissard  1790,  sor  q»  ' 
maison  est  vendue  nat*  le  22  germinal  an  lU 

SttvoBiUères  {Mathurin  de),  fils  de  1*^ 
de  S.,  seigneur  de  la  Bretescbe,  et  d'Eve ^'* 
thefelon,  est  dit  clerc  du  diocèse  d'Angers.  H' 
gienx  d'abord,  puis  abbé  dans  le  diooètf  df 
Toulouse,  syndi&des  Etats  de  Languedoc  il  f»' 
nommé  en  1583  i  l'éTôché  de  Buyevr.  pv  ro.^ 


SAZ 


—  503  — 


SCE 


flaeoce  du  priooe  de  Gonti,  qui  s'en  était  réservé 
les  revenns.  Il  n'habita  guères  jamais  d'ailleurs 
qne  Paris  on  le  Mans,  mourut  à  Paris  en  1586  et 
fut  inhumé  à  la  Bretôche. 

Savouré  (Edmond- Julea- Auguste),  peintre 
d'histoire,  né  à  St-Denis  (Seine)  le  4  février  1804, 
mort  k  Saomar,  où  il  résidait  depuis  plus  de 
vingt  ans,  le  10  juin  1849,  mari  de  Jeanne-Fran- 
Coise-Andrée  Casse  de  Vernet.  —  A  l'Exposition 
d'Angers  de  1842  il  avait  envoyé  un  tablean  sons 
ce  titre  :  Lt'Humanité  des  soldats  français 
après  la  conquête  de  Mascara  1835  ;  —  et  le 
Mnsée  de  Saomur  possède  de  lui  nn  Roi  René 
peignant  son  tombeau. 

Saymond  (Dominique),  récollet  d'Angers  et 
prédicateur  de  son  ordre,  a  fait  imprimer  Les 
Excellences  et  avantages  de  la  confrairie 
de  St- Urbain,  érigée  dans  Véglise  paro- 
chialle  de  Rillé  en  Anjou  (La  Flèche,  Griveau , 
1654,  in-18);  —  V Illustre  esclavage  du  St- 
Sacrement,  avec  des  pratiques,  etc.  (Angers, 
Yvain,  1666,  in-18). 

Sazé,  f..  €»•  de  Chemellier.  —  Podium  de 
Saziaco  1106  circa  (Gartul.  St- Aubin,  fol.  59).  — 
Sacceium  1233  (G  677,  f.  10).  —  La  terre, 
fief  et  seigneurie  du  Grand-Chazé  1530  (G  106, 
f .  236).  —  La  maison  seigneuriale  du  Grand- 
Sazé,  —  les  Sazés  1639  (G  Cures)  —  Ancien  fief 
relevant  de  Btaison. — En  est  sieur  Jean  de  la  Ro- 
cbière  1396,  Jean  Gomillean  1470,  qui  rend  aveu 
pour  <  son  houstel  de  S.  tant  en  maisons,  caves, 
«  pressoir,  jardins,  bois,  avec  droit  de  garenne 
«  défensable  à  conils  »,  Julien  du  Van  1532,  sa 
Teuve  Ysabeau  de  Bréhem  1537,  Jean  Millière, 
grand  boursier  en  l'église  d'Angers,  1562,  Jean 
Desnoues  1575,  Hardi  de  la  Court,  veuf  de  Jeanne 
DesnoueS;  1611.  —  La  terre  est  saisie  sur  Pierre 
de  la  Cour,  écuyer,  sieur  de  la  Forêt,  à  la  requête 
de  Mlch.  Prunier,  marchand  de  drap  de  soie  à 
Saumur,  et  vendue  à  Jeanne  Jacob,  veuf  de 
Christ.  Lepanvre,  écuyer,  le  16  décembre  1623,  de 
qui  Laurent  Pichon,  écuyer,  commissaire  ordi- 
naire de  l'artillerie  de  France,  l'acquiert  en  1635. 

—  En  est  sieur  Jean  de  Boscher  1650,  par  son 
mariage  avec  Charlotte  Pichon,  et  tous  deux  y 
demeurent  «  en  leur  maison  seigneuriale  s,  — 
Pierre  de  Gheverue,  sieur  de  Chement,  par  ac- 
quêt le  30  avril  1665  de  Charlotte  Pichon,  veuve 
et  remariée  depuis  le  25  septembre  1662  avec 
Arthus-Gharles  de  St-Offange  ;  —  Renée  Grespin, 
veuve  de  Pierre  de  Gheverue,  1699,  —  Gohin  de 
Mon  treuil  en  1790,  sur  qui  la  maison  est  vendue 
nal*  en  Tan  VIL 

Il  en  dépendait  en  Blaison  un  domaine,  le 
Fetit-Sazé,  appartenant  i  Guyonne  Glisson, 
1447,  Catherine  de  la  Fauchardière  1504,  femme 
de  Christ.  Ysembert,  Guill.  de  Mêlay  1553,  Jean 
Des  noues,  mari  de  Jeanne  de  Mêlay,  qui  le  vend 
le  17  septembre  1573  à  Philippe  Quentin;  mais 
les  deux  terres  furent  de  nouveau  réunies  dès 
1  a  fin  du  XVI*  s.  et  jusqu'à  la  Révolution  (E  454). 

—  Le  Petit-Sazé  a  été  vendu  nat*  le  8  messi- 
dor an  IV. 

(la).  —  Lt  russtl  de  Sazét  1408 


(Mss.  917,  f.  650).  —  Petite  rivière  qui  traversé 
Hontguillon,  Aviré,  Louvaines  et  se  jette  près  de 
ce  dernier  bourg  dans  l'Oudon  après  nn  cours  de 
10  kil. 

Seawnew^atuwÊU  —  V.  Echemiré. 

SeeaniLt  c«°  de  Châteauneuf  (14kil.)i  arr.  de 
Segré  (24  kil.);  —  à  20  kil.  d'Angers.  —  Ecclesia 
Celsum  996-1010  (1"'  Gartul.  St-Serge.  p.  13).  — 
Curtis  Celsœ  ecclesiœ  1061-1082  (Ib.).  —  Cel- 
sum 1052-1082  (2«  Gartul.  St-Sorge,  p.  112).  — 
Inter  Sartam,  et  Meduanam  loco  qui  Celsus 
nominatur  1060-1082  (Sceaux,  Pr.,  t.  I,  p.  1). 
—  Burgus  de  Celso  1171  (l»'  Gartul.  St-Serge, 
p.  198).— Prior,  —  ccciesia  de  Ceaus  1212, 1219 
(St-Serge,  ch.  or.).  —  La  paroisse  de  Ceaux 
1284  (Ib.,  ch.  or,  t.  I,  f.  2).  —  Villa  de  Ceaux 
1299,  1310  (St-Serge,  ch.  or.).  —  La  terre  et 
seigneurie  de  Ceaux  1393  (G  Cure).  —  La 
ville  de  Sceaux  1539  (G  105,  f.  49).  —  Seaus 
1652  (Carte),  1783  (Pouillé).  —  L'étymologie  est 
identique  à  celle  de  Chanto-Ceaux,  soit  qu'il 
faille  y  comprendre  directement  d'après  le  sens 
latin  l'indication  d'une  hauteur,  ce  qui  ne  s'ap- 
pliquerait ici  qu'au  bourg,  —  ou  y  reconnaître, 
comme  l'indique  M.  Longnon,  Mém.  des  Antiq., 
t.  XXXVII,  p.  146,  un  radical  celtique  de  signi- 
fication ignorée.  —  Entre  Feneu  (5  kil.  1/2) 
au  S  ,  Ecuillé  (3  kil.  1/2)  à  l'E.,  Ghampigné 
(6  kil.)  au  N.-E.,  Querré  (7  kil.)  et  Chanteussé 
(7  kil.  600)  au  N.,  Thorigné  (5  kil.)  à  l'O.,  Grez- 
Neuville  (6  kil.)  au  S.-O 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Seiches 
à  Thorigné,  qui  croise  la  route  départementale 
d'Angers  à  Mamers,  à  600  met.  de  la  limite  du 
territoire ,.  traverse  du  S.-O.  au  N.-E.  par  le 
milieu  du  bourg,  où  le  rejoignent  deux  chemins 
vicinaux. 

Y  naissent  les  miss,  de  la  Roussiëre,  affluent 
de  la  Mayenne,  —  de  St-Gervais,  affluent  de  la 
Sarthe,  —  de  la  Suine  avec  ses  affluents  de  la 
Sinette.  de  Monquerbut  et  de  la  Guérettière. 

En  dépendent  le  chat,  de  Launay  et  70  à 
80  fermes  ou  écarts  que  le  Recensement  classe 
par  cantons  sous  les  noms  des  Landes  (127  hab., 
34  mais.),  de  la  Boirie  (13  mais.,  52  hab.),  du 
Petit-Cabaret  (23  mais.,  106  hab.),  de  l'Anglai- 
serie  (19  mais.,  93  hab.),  de  Launay  (29  mais., 
166  hab.). 

Superficie  :  1,719  hectares,  dont  la  culture  de 
vignes,  très-répandue  aux  xii-xvi*  s.,  n'occupe 
plus  que  3  hectares  ;  —  122  hect.  en  bois,  reste 
de  la  forêt  de  Monquerbut. 

Population  :  745  hab.  en  1790.  —  740  hab. 
en  1820.  —  760  hab.  en  1831.  —  7i6  hab.  en 
1841.  —  688  hab.  en  1851 .  —  79f  hab.  en  1861  .^ 
810  hab.  en  i666.—815  hab.  en  1872.  —  814  h. 
en  1876,  —  dont  270  hab.  au  bourg  (59  mais., 
95  mén.). 

Culture  de  céréales  en  abondance,  lin,  pommes 
de  terre;  —  luzerne,  trèfle,  sainfoin  dans  les 
prairies  ;  —  élève  de  bestiaux  ;  —  commerce  de 
bois  de  chauffage;  —  carrière  importante  de 
calcaire  et  four  à  chaux  ;  —  autrefois  une  bri- 
quetterie  à  la  Rairie. 

Source  ferrugineuse  sur  la  terre  de  Launay. 


8CE 


—  504  — 


SCE 


ABBcmhîées  le  landl  de  la  Pentecôte  et  le 
96  décembre. 

Bureau  de  poste  de  Ghampi^ô  —  Percep' 
tion  de  Ghambellay. 

Mairie  avec  Ecoles  communales  laïques  de 
garçons  et  de  filles ,  acquise  par  ordonnance 
du  13  mars  1837,  agrandie  en  1853.  —  Ecole 
libre  de  filles  (Sœurs  de  St-Charles). 

V Eglise,  dédiée  à  St  Martin  (succursale,  5  ni- 
vdse  an  XIIl),  forme  une  longue  nef  unique, 
d'appareil  antique  mais  caché  à  l'intérieur  sous 
le  plâtre  et  un  lambris.  A  l'entrée  a  été  accoté 
une  sorte  de  hangar  en  façon  de  porche,  à  voûte 
inclinée,  au-dessus  de  laquelle  apparaît  encore 
une  très-vieille  baie  romane  enmurée.  Le  clocher 
carré  zv*-xvi«  s.,  sans  caractère,  s'applique  &  la 
gauche,  en  avant  du  chœur,  et  dans  le  pi^d  est 
établie  la  chapelle  de  la  Vierge  xviii*  s.  Vis-à-vis, 
dans  la  nef,  une  Sainte  Famille  porte  écrit  à 
l'angle  inférieur  de  gauche  :  J.  Cardinal  p*^  cap. 
dono  dédit  i7i8\  —  auprès,  une  Annonciation; 
—  à  l'entrée  du  chœur,  transformé  à  la  moderne, 
deux  grossières  statues  de  St  Jean-Baptiste  et  de 
St  Augustin  et  huit  belles  stalles  xvii*  s.  dont 
les  crédences  représentent  les  diverses  parties  du 
chapiteau  corinthien,  la  volute,  la  feuille 
d'acanthe,  la  demi-corbeille  ;  —  au  fond,  les  sta- 
tues de  St  Martin  et  de  St  Etienne,  deux 
toiles,  une  Vierge  à  V Enfant  et  V  Education 
de  la  Vierge.  —  La  sacristie  y  attient  vers 
N.-O.  et  .l'on  y  aperçoit  en  plein  et  bien  con- 
servée une  des  quatre  fenêtres  primitives,  le 
cintre  formé  de  trois  larges  clayeaux,  creusés  de 
rainures  rouges  pour  simuler  de  faux  joints  et  & 
l'extérieur  une  moulure  en  fer  à  cheval,  xii*  s. 

Le  presbytère,  vendu  nat^  le  21  frimaire 
an  IV,  a  été  racheté  par  la  commune,  autorisée 
d'une  ordonnance  du  9  juin  1830. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  signalée  sur  le 
territoire,  que  trayersait  du  S.-E.  au  N.-O.  la 
voie  montant  d'Angers  à  Ghâteaugontier  et  pas- 
sant au  bourg.  —  La  paroisse  est  constituée 
dès  avant  1%  un  du  z«  s.  et  l'église,  dont  le 
vocable  seul,  St  Martin,  attesterait  l'antiquité,  en 
fut  donnée  aux  religieux  de  St- Serge  d'Angers 
par  l'évèque  Rainaud.  Un  prieuré  simple  et  régu- 
lier s'y  établit  où  demeurait  jusqu'au  xiv*  s.  le 
prieur  avec  un  ou  deux  moines,  dans  un  logis 
près  l'église,  dont  dépendaient  un  cellier,  des 
galeries,  une  cour,  un  pressoir,  un  portail,  sur 
lequel  était  installé  un  logement,  des  jardins,  ver- 
gers, garennes  et  les  deux  métairies  de  Trons, 
auj.  du  Tronc,  et  de  la  Braudière  en  Ecuillé,  — 
plus  les  dîmes  dans  la  paroisse  de  Sceaux  et  sur 
partie  de  Feneu.  Par  transaction  du  31  mai  1776 
il  céda  tous  ses  cens,  rentes  et  droits  seigneu- 
riaux au  seigneur  de  Sautré. 

Prieurs  :  iMmhertus,  1195.  —  Renaud 
de  Longchamp,  1203,  1212.  —  Jean  de 
Moranne  alias  Rualen,  1295,  1314.  —  Nie. 
Croissant,  1401.  —  Denis  (fAuuerse,  1419.  — 
Guill.  Landais,  1426.  —  Thomas  de  Croisant, 
1447.  —  Jean  de  Morel,  1460?  —  Jean  Gas- 
tain,  1468.  —  Jean  de  Juigni,  1568,  1575.  — 
Jean  Jacqueslot,  doyen  de  St-Martin  d'Angers, 


1576, 1602.  —  Claude  Tuschin,  1614.  -  Christ 
de  Morenne,  archidiacre  de  Troyes,  1615.  - 
Franc,  de  Briolay,  archidiacre  de  Trojet,  MX. 
—  Luc  Rivault,  1654.  —  GoilL  Drouet,  i6S4, 
1658.  '  Et.  Pasquier,  1678.  —  Magloire  Lot, 
1679.  —  Jean  Gommeau,  installé  le  3  iémtt 
1725,  1750.  —  Louis-Gharles  de  Métanjer, 
nommé  le  16  avril  1750,  qui  sa  démet.  —  GsilL- 
Jean-Frano.  Benoist,  2  octobre  1776. 

Le  service  du  prieuré  était  célébré  dtss 
l'église  paroissiale,  que  desservait  on  earé, 
vicaire  perpétuel ,  réglé  en  1688  à  U  por- 
tion congrue.  Il  se  déchargeait  autant  qne  pos- 
sible sur  un  simple  vicaire,  à  qui  les  hahiusti 
abandonnaient  la  glane,  soit  à  peu  prèi  4  ot 

5  septiers  de  blé,  et  qui  ne  pouvant  vivre,  quit- 
tait souvent  la  place.  Les  paroissiens  mirent  k 
prieur  en  demeure  par  justice  de  leur  fonnûr  on 
prêtre  à  résidence  —  et  même  en  1687  fsreai 
réduits,  la  misère  étant  pressante,  à  obtenir  eoiiR 
lui  arrêt  du  Parlement,  qui  le  contrai|nit  à  lu 
aider  d'une  aumône  de  10  septiers  de  blé. 

Curés  :  Olivier,  1295.  —  Gmll.  de  laFUche, 
1306.  —  Guill.  de  Crochet,  1314.  -  Job 
Boule,  1511,  1531.  —  Rob.  Théard,  1549- 
Marin  Froger,  1564.  —  Jean  Benoist,  1611  - 
Pierre  Gamier,  1625, 1630.  —  Mie.  Toisonnier, 
1647.  '  Ant.  Odiau,  1656,  1665.  —  Clurift 
Froger,  1686,  f  le  19  novembre  1706,  ifé  à» 
47  ans.  —  Alexis  Drouault,  1707,  f  le  S  fé- 
vrier 1712.  —  Louis  Turpin,  mai  1712,  t  ^ 

6  novembre  1721,  âgé  de  69  ans.  —  Charly 
Irejeune,  janvier  1725,  f  le  15  juillet  1740.  ir 
de  50  ans.  Il  est  dit  en  1739  «  patriarche  de  h 
«  Butinie  orientale  ».  —  Pierre  Lemotk€nj. 
1741,  t  le  21  septembre  1754,  âgé  de  60  ans  - 
Milan,  1755,  qui  passe  à  la  cure  de  Bréié.  - 
Jean  Rontard,  originaire  de  St-L^on-d'AQ* 
bance,  vicaire  d*Echdmiré,  puis  de  St-Léiio,  isy 
tallé  le  27  avril  1757,  qui  résigne  en  1786.  Le  bé- 
nitier en  marbre  noir  de  l'église  porta  eacon 
inscrit  :  Donné  par  Rontard,  curé  de  ctttt 
paroisse,  en  1765.  —  F.  Peltier,  1786.  10  If 
vrier  1791.  —  Dusouchay^  3  avril  1791,  1« 
renonce  à  toutes  fonctions  ecclésiasiiqpies  L' 
23  frimaire  an  II. 

Il  existait  à  i'Ermilière,  auj.  les  Eroitien* 
V.  ce  mot,  une  petite  chapelle,  qualifia  ^ 
prieuré  et  qui  dépendait  de  Toussaint  d'Aoc^n 

Le  fief  formait  au  xvi*  s.  une  chAteBeop, 
appartenaut  à  la  famille  de  Montalais  et  réiifii 
dès  la  fin  du  zvii*  s.  à  la  seigneurie  de  Sutr? 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  d'Ecvil^^* 
de  l'Archidiaconé  d'outre-Maine,  de  l'Efectk« 
d'Angers,  du  District  de  GhAteauneuf.  On  y  ccop 
tait  en  1789,  47  familles,  150  habitants  en  ^ 
de  vivre.  L'agriculture  se  réduisait  aux  enseaas- 
céments,  sans  élève  de  bétail  autrement  qat  p<v 
les  travaux  des  fermes.  —  Les  Ghouans  y  ^^van^ 
abattre  le  9  fructidor  an  II  l'arbre  de  la  liberté  ;  )« 
familles  patriotes  avaient  eu  le  temps  de  s'«siBJi 

Maires  :  Cadeau,  i*r  fructidor  an  Vlll*  " 
Mottais,  2  janvier  1808,  démissionniif»-'<^ 
Fromy,  9  mai  1808.  —  Coquery,  15  ]««' 
1816.  —  Pierre?  Chassthceuf,  16  déeeabrv  Itf) 


SCÉ 


—  508  — 


SCÉ 


~  Jo9.-René  Touehet,  2S  mai  1898,  démission- 

naira  le  8  jnin  1832.  —  Elie  Bourbon,  183S.  — 

Franc.  Guerrier,  1834,  f  le  4  fômer  1836.  — 

Aognstin-Jean  Parage,  29  mars  1836.  démis* 

sioDoaire  le  83  novembre  1840.  —  ÀDg.  Brichet, 

2  février  1841  ~Cottn«  1876.  en  foncrions,  1877. 
Arch.  de  M.-et-L.  G  i05,  f.  49;  192;  H  St-Sorfe.  ~  Les 
titres  du  prieuré  comprennent  S6  registres,  3  liasses,  1  esr- 
ton.—Arch.  eomm.  Bt.-G. — Pour  les  localités,  voir  Launay, 
iê$  Brmitiertt  le  TYonc,  Salvert,  fiaeé,  la  Prea$€lièr€^  etc. 

Seépeanz  (Françoia  de),  sire  de  Yieilleville, 
comte  de  Dartal,  baron  ie  Mathefelon,  seigneur 
de  la  Vaisonsière,  de  St-Michel-da-Bois  et  de  la 
Béiardière,  connu  sons  le  nom  de  maréchal  de 
Vieilleville  on  de  la  Vienville,  était  fils  de  René 
de  Scépeanz,  pntné  de  sa  maison,  et  de  Margue- 
rite de  la  Jaille.  Il  naquit  en  1569  soit  au  ma- 
noir de  Yieilleville  soit  plutôt  au  cb&teau  de  St- 
HicheUdu-Bois  et  à  14  ans  entrait  page  dans  la 
maison   de   Louise  de  Savoie.  Insulté  par  un 
maître  d'hôlel,  «  il  lui  donna  de  Tépée  &  travers 
«  du  corps  »  et  dut  se  réfugier  chez  son  père.  Lan- 
trec,  son  parent,  luioffritune  place,  sous  sa  cornette, 
à  l'armée  d'Italie,  et  le  nouveau  venu  s'y  acquit 
bientôt  une  hante  réputation  de  vaillance  et  de  dé- 
aintéressement.  Chargé  en  avril  1547  d'une  ambas- 
sade à  Londres,  conseiller  d'état  en  1551,  maréchal 
de  camp  le  24  juin  1552,  gouverneur  de  Metz  le 
1««^  mai  1553,  consulté  et  mis  en  œuvre  pour  toutes 
lea  actions  de  guerre  ou  de  diplomatie,  il  figurait 
aa  premier  rang  de  ces  politiques,  que  leur  mo- 
dération et  leur  tolérance  rendaient  suspects  aux 
partis  de  violence  ou  de  rapine,  refusant  de  par- 
ticiper au  bénéfice  des  confiscations,  mais  tenant 
tôte  énergiquement  aux  entreprises  des  religion- 
naires.  C'est  à  lui  qu'échut  la  charge  d'arrêter  la 
marche  des   conjurés   d'Amboise    sur   Orléans 
(15  mars  1560),  comme  de  réprimer  les  troubles 
de  Rouen  (1563),  de  Touraine,  Anjou  et  Maine 
(1565),  du  Poitou  (1567)  et  du  Lyonnais  (1570). 
—  Il  n'avait  accepté  que  sur  les  vives  instances 
da  roi  et  de  la  rein^-mère  le  titre  de  maréchal  de 
France  (19  décembre  1562)  et  refusa  absolument 
la  charge  de  connétable.  Par  trois  fois  Henri  II 
et  Charles  IX  lui  firent  l'honneur  de  résider  &  sa 
terre  de  Durlal  et  de  prendre  part  aux  grandes 
chasses  de  la  forêt  de  Chambiers.  Une  fois  en- 
core il  y  fêtait  la  cour  et  le  roi  depuis  près  d'un 
mois,  quand  le  30  octobre  1571  il  y  mourut  après 
iS  heures  de  souffrances,  non  sans  soupçon  vio- 
lent d'empoisonnement,  sur  son  refus,  dit-on,  de 
a'associer  à  la  St-Barlhélemy  projetée.  Le  popu- 
laire montre  encore  la  Table  aux  Rois,  dans  le 
grand  carrefour  de  la  forêt,  où  le  vieux  maré- 
chal aurait  reçu,  dans  un  déjeuner  de  chasse, 
les  sinistres  confidences.  —  De  son  mariage  avec 
Renée  Leroux  de  La  Roche  des  Aubiers,  dame  de 
la  Tour  de  Hénives,  il  n'avait  en  que  deux  filles 
dont  l'aînée  épousa  Jean  d'Espinay.  seigneur  de 
Segré.  —  Le  29  juin  1863,  en  creusant  les  fon- 
dations de  la  nouvelle  église  de  N.-D.  de  Durtal, 
on  retrouva  à  droite  de  l'ancien  autel  deux  boites 
en  plomb,  renfermant,  eroit-on,  l'une  le  cœur, 
l'autre  un  poumon  du  maréchal.  Nulle  inscription 
d'ailleurs  ni  antres  débris  que  les  restes  d'un  cer- 
cueil de  chêne.  La  pierre  tumnlaire  avait  été  brisée 


depuis  longtemps  et  employée  à  la  construction 
d'une  cheminée  chez  un  cantonnier.  —  Ces  pré- 
cieuses rehques,  revendiquées  par  le  neveu  de 
M.  Bûcher  de  Chauvigné,  mari  d'une  Scépeanx, 
lui  furent  délivrées  en  vertu  d'un  arrêté  préfec- 
toral.—Le  portrait  du  maréchal,  en  buste  de  trois 
quarts  à  droite,  médaillon  ovale,  a  été  gravé,  avec 
la  devise  :  Spem  in  contra  spem;  sur  la  tablette  : 
jE.  LV;  au-dessous  son  écusson.  vairé  d'argent 
et  de  gueules;  pour  cimier,  un  cerf  ;  pour  sup- 
ports, deux  lions.  P.  E.  Moitte  sculpsit.  Un  autre 
figure  dans  les  cuivres  du  Peplus  de  Hénard. 
Touss.  Grille  possédait  dans  son  cabinet  les  por- 
traits originaux  peints  sur  bois  par  Jannet  en  1566 
(12  pouces  de  hauteur  sur  9  de  largeur),  du  maré- 
chal et  de  sa  femme,  l'un  et  l'autre  d'une  exquise 
finesse.  —  Le  caractère  de  Vieilleville,  ses  hauts 
faits  de  guerre,  ses  secrets  d'ambassade,  ses 
lettres,  ses  discours,  tout  le  détail  de  ce  carac- 
tère réservé  à  la  fois  et  chevaleresque,  qu'ont 
laissé  dans  l'ombre  les  écrits  des  contemporains, 
—  Brantôme  excepté,  —  ont  été  remis  en  lumière 
dans  des  Mémoires,  rédigés  par  son  secrétaire 
Carlois,  d'un  style  aimable  et  familier.  La  fin 
malheureusement  en  est  perdue.  Délaissés  pendant 
deux  cents  ans  dans  le  charirier  de  Durtal,  ils 
ont  été  publiés  pour  la  première  fois  en  1757  par 
le  P.  Griffet  (Paris,  5  vol.  petit  in-8o)  et  de  non* 
veau  dans  les  collections  Michaud  et  Petitot  — 
Il  reste  à  taire  sur  ce  personnage  considérable, 
dont  la  vie  s'éloigne  trop  de  l'Anjou ,  une 
étude  complète,  dont  les  éléments  essentiels  se 
trouveraient  dans  les  recueils  de  correspondance 
du  XVI*  s.  des  grandes  collections  parisiennes,  à 
la  Nationale  et  à  l'In&titut. 

a.  Ménard,  Mss.  875.  p.  156.  ~  Branlême,  Grands  eon 
pitaines  fronçai»,  —  BuUet,  de  la  Soe,  de  fBist.  du  Prty- 
test,  1855,  p.  3S0.  —  Bévue  d'Anjou,  1853,  t.  II,  p.  382; 
1853,  t.  III.  p.  97.  —  Lekboareur,  Mém.  de  Caatelnau, 
addtt.  —  Du  Pas.  Mém.  de$  plu»  iU,  maùon»  de  BrHagne, 

Seépesinx  {Marie-Paul-Alexandre-César, 
vicomte  de),  fils  de  Mathurin  de  S.,  sieur  de 
Boisguignot,  et  de  Marie-Louise  Greffier,  était  né 
à  Angers  le  19  septembre  1768.  Le  prénom  de 
César,  qui  le  distingue  d'ordinaire  de  ses  nom- 
breux parents  et  de  ses  frères,  ne  figure  pas  à  son 
acte  de  baptême  non  plus  que  celui  d* Alexandre, 
Il  entra  tout  jeune  dans  la  cavalerie  où  il  servit 
jusqu'au  10  août  1792,  rejoignit  Bonchamps,  son 
beau-frère,  dès  la  première  levée  d'armes  de  la 
Vendée,  passa  la  Loire  avec  les  vaincus,  assista 
an  siège  de  Granville,  à  celui  d'Angers,  à  la  dé- 
route du  Mans,  où  il  fut  grièvement  blessé,  et, 
resté  presque  seul  des  chefs,  organisa  en  1794, 
avec  ses  amis  de  Meanlne  et  Turpin,  la  chouan- 
nerie sur  la  rive  droite  de  la  Loire  pour  prêter 
la  main  à  Stofflet  en  Vendée.  Petit,  maigre,  de 
mince  apparence,  mais  d'une  agilité  extraordi- 
naire, d'une  adresse  i  cheval  que  rien  ne  surpas- 
sait, sautant  des  murs  de  10  pieds  de  haut,  des 
douves  larges  de  20  pieds,  infatigable  k  la  lutte 
et  à  la  course,  il  avait  les  qualités  qui  imposent 
aux  paysans.  Tout  le  pays  entre  Bécon  et  Candé 
fut  bientôt  sillonné  par  ses  bandes  et  occupé  par 
des  campements  à  demeure,  dont  le  quartier  gé- 
néral résidait  d'ordinaire  au  ch&teau  de  Bourmont. 


SCO 


—  506  -. 


SCU 


n  fat  pourtant  des  premiers  à  accepter  la  paci- 
fication de  la  Habilaie  et  en  jaillet  1795  se  rendit 
avec  un  passeport  officiel  à  Paris,  pour  porter 
des  propositions  de  l'abbé  Bernier.  Au  retour  les 
hostilités  étaient  reprises.  Arrêté  à  Angers,  il 
obtint  sa  liberté  et  retourna  prendre  le  comman- 
dement du  camp  de  fiécon.  Mais  l'arrivée  de 
Hoche  avait  coupé  court  à  toute  chance  de  succès 
utile.  Défait  à  Auvemay,  à  Ancenis,  à  St-Sulpice, 
cerné,  sans  secours,  Scépeaux  fit  sa  soumission 
le  22  avril  1796  et  le  14  mai  publiait  la  pacifica- 
tion de  son  armée.  Il  en  était  venu  à  mettre  en 
mouvement  plus  de  20,000  hommes.  La  plus 
grande  partie  de  ses  divisionnaires  mirent  bas 
les  armes  avec  lui  ;  mais  les  intransigeants  l'ac- 
cusèrent de  trahison.  Il  dut  même  pour  sa  sûreté 
se  retirer  à  Angers.  Un  arrêté  du  4  thermidor 
an  III  leva  le  séquestre  sur  ses  biens.  En  1809  il 
prit  du  service  dans  l'armée  impériale,  à  titre 
d'adjudant  général,  et  passa  cinq  ans  à  l'armée 
d'Espagne.  En  1814  il  servait  à  la  défense  de  Lyon 
contre  les  Alliés.  —  Nommé  la  même  année  ma- 
jor au  corps  des  chasseurs  royaux,  ancienne 
garde,  il  en  sortit  en  mars  1815,  revint  la  môme 
année  à  titre  d'adjoint  à  l'inspecteur  général  pour 
le  licenciement  de  douze  régiments  de  cavalerie, 
et  sollicita  en  vain ,  malgré  l'appui  du  duc  de 
Berry,  le  grade  de  lieutenant  général.  Il  mourut 
à  Angers  le  28  octobre  1821,  âgé  de  53  ans, 
maréchal  de  camp,  chevalier  de  St-Lonis,  officier 
de  la  Légion  d'honneur.  A  cette  date  il  avait  pris 
le  commandement  depuis  quelques  mois  du  dé- 
partement de  la  Seine -Inférieure.  —  Il  avait 
épousé  le  18  octobre  1791  à  Paris  Anne-Marie- 
Joséphine  Walsh  de  Serrant.  —  Un  de  ses  frères, 
Henri-Paul-Marie'Etienne  de  Se,  né  à  Angers 
le  13  avril  1778,  était  capitaine  aux  véiites  et  fut 
tué  en  Espagne.  —  Sa  sœur  épousa  Bonchamps. 

Arcb.  mun.  d'Angers  66  405-106.  —  6rille,  Bouquet  de 
Violettes,  p.  201-807.  —  Requête  autogr.  de  Gésar  de  Se  , 
communiquée  par  M.  de  la  Béraudière.  —  Mémoires  Mss.  de 
H.  Bernard  de  la  Frégeolière,  p.  52.  ~~  Correspondance  de 
Charette,  p.  259-266.  —  Saurage,  On  Canton  de  F  Anjou, 
p.  56-99, 102. 

SeépeaniL  (Yves  de),  chevalier,  seigneur  de 
Landevy ,  gendre  de  Bertrand  de  Beauvau , 
suivit  les  cours  de  droit  de  l'Université  d'Angers, 
où  un  de  ses  ancêtres,  Garnier  de  Scépeaux,  avait 
régenté  au  milieu  du  xiv*  s.  Il  en  fut  nommé 
recteur  en  1432  ou  1434  et  en  cette  qualité  né- 
gocia l'annexion  des  trois  Facultés  des  Arts,  de 
Théologie  et  de  Médecine  à  la  Faculté  des  Droits. 
Reçu  conseiller  au  Parlement  en  1436^  président 
à  mortier  en  1442,  il  fut  attaché  en  1446  à  la 
personne  du  dauphin,  à  litre  de  chancelier.  Dès 
avril  1454  il  occopait  le  siège  de  premier  président 
au  Parlement,  jusqu'au  l«r  octobre  1458.  Il  ne 
figure  plus  qu'en  second  dans  l'ordonnance  du 
8  septembre  1461  et  meurt  cette  année  même  le 
2  novembre  on,  suivant  d'autres,  en  1463. 

Bévue  d'Anjou,  1857,  p.  392,  art.  de  M.  de  Leos.  ~  Cl. 
Ménard,  Mm.  875, 1. 1,  p.  175.-  Ménage,  Vit,  Mat,  Men,, 
p.  65*66.— Vallet  de  Ylnr.,  Charles  VII  et  ses  conseillers, 
p.  55. 

Seore  {Jacoh-Rodolpht),  à  peu  près  unique- 
ment désigné  dans  les  actes  de  son  prénom  de 
Hodolpht  ou  Ma^trt  Hodolpke,  parait  un  de 


ces  oubliés,  qui  mériteraient  d'être  gaidéiea ne- 
moire.  Son  nom  et  le  caractère  de  son  écritm 
indiquent  une  origine  flamande  ou  bal|e,  com- 
mune à  plusieurs  antres  artistes  établis  alors 
en  Anjou  ou  à  Angers.  Il  habitait  svec  » 
femme,  Anne  Cardin,  d'abord  la  parois»  Ste- 
Croix,  oà  le  26  février  1654  il  présenta  iob  fils 
Pierre  au  baptême,  assisté  du  scnipteoi  Biardeas, 
y.  ce  nom,  comme  parrain.  Quatre  ans  plus 
tard  il  réside  sur  la  paroisse  de  St-MaQfille.dâBi 
les  registres  nous  parlent  de  lui  pour  la  preoièn 
fois  le  13  janvier  1658  pour  le  baptême  de  si 
fille  Anne,  inhumée  en  1659.  L'Hêtel-ile->ilk 
s'adressa  à  lui  l'année  suivante  «  pour  les  oa- 
«  vrages  et  peintures  »  de  l'entrée  do  eonle 
d'Harcourt.  Le  28  décembre  1660,  jour  de  la  so- 
lennité, à  la  porte  St-Michel  figurait  on  tableu 
«  représentant  son  Altesse  à  cheval,  atec  oik 
«  couronne  portée  par  deux  anges;  an-dessas. 
a  des  armes;  au  bas,  une  bataille;  an  eostè  er 
c  toient  deux  captifs  coloraix  avec  leors  pied: 
a  d'étail  »;  an-dessus,  deux  trophées  &um6i, 
au-dessous,  les  armoiries  du  comte,  de  la  litte  (\ 
du  maire,  «  le  tout  enrichy  de  corniches,  ebapi- 
«  teaux,  colonnes  basses  et  bordures  de  IotIas 
«  peints.  »  Au  Pilori,  l'artiste  avait  décoré  de 
même  deux  pyramides,  dont  «  une  avdt  as  bam 
CE  un  tableau  d'Andromède  et  au  bas  qnatre  ^ 
«  neaux  représentant  le  secours  de  Casai,  le  pas- 
c  sage  de  la  rivière  du  Port«  les  prises  de  Tunii 
«  et  lies  de  St-Honorat  »  ;  sur  l'antre,  «  un  drtfdt 
c  estoffé  et  peint  et  an  droit  d'icelni  estoit  posé 
ot  sur  la  fenestre  d'une  maison  un  cavalier  à  cbe- 
«  val.  »  —  La  ville  lui  paya  pour  «  les  tableau. 
«  peintures  et  feux  d'artifice  »  de  cette  eatm 
une  somme  de  700  livres  et  sa  principale  aoire. 
le  portrait  équestre  du  comte,  fit  si  bel  tSn 
qu'elle  fut  conservée  jusqu'à  la  Révolntioa  daa» 
la  grande  salle  de  la  Mairie.  Rodolphe  foonût  de- 
puis à  l'échevinage  divers  portraits  de  maire», 
ceux  en  1662  d'Eslys,  en  1668  de  MégQyoo.a 
1669  de  Sérezin  et  de  Martineaa.  —  Il  fat  »' 
terré,  âgé  de  50  ans,  au  cÊmetière  de  St-Hidid- 
du-Tertre,  le  Vendredi-Saint  27  mars  1671.-11 
laissait  deux  filles,  Marguerite  et  Anne-Marie,  - 
cette  dernière  née  à  Angers  le  16  dèceobre  Mèk 
avait  eu  pour  parrain  le  peintre  Bernard  Laeonb. 
—  et  au  moins  trois  fils,  Louia-Rodolphe  Seat. 
ou  comme  il  signe,  Secorps.  peintre  eoniBe  sac 
père,  Etienne-Rodolphe,  mort  le  28  sepiessbr? 
1686.  âgé  de  23  ans,  en  l'hôtellerie  de  MaUht, 
à  Angers,  et  Balthazar-Rodolphe,  seul  iwa 
dont  il  signe,  curé  d'AlIençon  près  Bris$ae  de 
1682  à  1692.  Ce  dernier  avait  avec  loi  sa  m 
«  demoiselle  Anne  Cardin,  veuve  de  noble  hov*^ 
CE  Jacques  Rodolphe  »,  qui  y  meurt,  â|e«  dt 

63  ans,  en  son  presbytère,  le  6  février  1681 

Areh.  de  M  -et-L.  E  1058.  —  Ardi.  ami.  d^Aar  JIJI^ 
f.  168,178,185,189. 194;  89,  f.  57, 97, 166;  90.f.«T;* 
f.  87;  9S.  f.  274,  «5-  G6  116.  118,  189,20»,-*^ 
oomm.  d*AUencoo  Bt.-C. 

SeuhUUumm,  EcuilU,  Y.  ce  moi,  «  oce 

Villévique,  comme  le  dit  une  inierprélatios  a^ 

ceptée  sans  preuve,  —  ni  la  Chaize  en  SàA»^ 

comme  l'indique  Rangeard  en  maife  d'elle 

du  Gartul.  Noir. 


SÉC 


—  507  — 


SEG 


Seau  (le),  cl.,  e"«  de  St-Barthélemy  {Cms.). 
—  Le  lieu  du  S.,  comprenant  une  vieille 
maison,  appartenait  &  l'abbaye  St-Nicolas,  sur 
qui  elle  fat  vendae  na(^  le  10  février  1791  ;  «> 
c"«  de  Jumellea  (Cass.)  ;  -■  f.,  €■•  de  Saint- 
Georgeê'Sur-Loire,  —  Z#e  Grand,  le  Petit- 
Seau  (Cass.). 

Sébault  (T....)f  scniptenr,  ITH.  —  Il  signe 
à  cette  date  une  épitaphe  dans  le  cimetière  de 
Jaigné-SQr>Loire  et  le  cadran  solaire  de  St-Bar- 
tbélemy,  où  il  résidait. 

$ébllI«-An|^r  (..•..),  né  &  Saamnr  le 
17  avril  1775,  fit  ses  débots  dans  la  chimie  indas- 
trielle  à  Dijon,  puis  à  Ponilli  chez  le  savant  Mol- 
lerat,  pois  fat  appelé  à  la  direction  de  la  fabrique 
des  produits  chimiques  de  Ghoisy-le-Roi,  puis  à 
c^IIe  de  Bouxwilliers,  dont  il  dirigea  pendant  dix 
ans  la  fabrication  et  les  mines  qui  l'alimentent. 
Retiré  à  Saumnr  depuis  1830,  il  y  présidait  le 
Comice  et  la  Caisse  d'Epargne,  fut  en  1842  le 
secrétaire  général  du  premier  Cougrôs  des  Vigne- 
rons, et  a  donné  anx  Bulletins  de  la  Soc.  Ind. 
(T Angers,  qu'il  avait  contribué  à  fonder,  de 
nombreux  travaux  parmi  lesquels  en  1830  an 
Mémoire  sur  les  vins  de  Maine-et-Loire  et 
sur  les  moyens  de  les  améliorer  dans  les 
mauvaises  années  —  et  une  Note  sur  V Acide 
acétique  criatallisahle  et  sur  VEther  acé- 
tique ;  —  en  1834,  un  Mémoire  sur  la  ma- 
nière de  soigner  les  Vins  et  de  guérir  les 
maladies  auxquelles  ils  sont  sujets  ;  —  en 
i835,  on  Discours  sur  les  moyens  de  faire 
pénétrer  Vinstruction  agricole  dans  les  cam* 
pagnes  ;  —  et  le  Rapport  sur  la  i^  section 
de  l'Exposition  Industrielle;  —  en  1836, 
Lettre  sur  la  culture  de  la  patate  igname  ; 

—  en  1837,  Notice  sur  la  càicination  du  car- 
bonate de  chaux  ;  -^  Rapport  ou  réponse 
aux  questions  sur  la  culture  de  la  vigne 
proposées  par  la  Soc.  royale  et  centrale 
iT Agriculture;  -^  en  1838,  Rapport  sur  la 
falsification  des  vins;  —  Sur  les  vins 
d'Anjou  champanisés;  —  en  1839,  Notice 
Bur  la  culture  du  Mûrier  et  Véducation  des 
-oera  à  soie;  —  Sur  la  culture  des  vignes 
avec  la  charrue;  — -  en  1840,  Mémoire  sur  le 
chauffage  des  serres  ;'-^Sur  l'extraction  de  la 
matière  colorante  du  Peganum  harmala; 

—  en  1842,  Sur  les  pressoirs  ;  —  Sur  la  cul- 
ture de  la  vigne  dans  le  Saumurois  ;  —  en 
1843,  Lettre  sur  le  cuvage  des  vins;  •—  en 
1845,  Lettre  sur  les  vins  champanisés;  —  Sur 
le  clos  des  Cordeliers;  —  Rapport  sur  le 
quatrième  congrès  de  vignerons  alle- 
mands; etc.  V.  Bulletin  de  la  Soc.  ind.,  1846, 
p.  21-22.  —  Il  est  mort  à  Saumur  en  1846. 

Séblnlère  (la),  h.,  c"*  de  Landemont,  do- 
maine détaché  de  la  terre  de  Lire  en  1772  et 
acquise  en  1773  par  la  famille  Prézeao  de  M.  de 
la  Pommeraie  de  Kerembart. 

Séeher  (ffenrî),  né  à  Montjean  le  19  octobre 
1833 ,  élève  du  collège  Mongazon  d'Angers , 
pais  attaché,  comme  missionnaire  Jésuite,  aa  vi- 
cariat apostolique  du  Kiang^Nam  (Chine),  venait 
d'être  nommé  directeur  da  Petit-Séminaire  de 


Schang-Haï,  quand  il  fut  emporté  en  dix  Jours 
par  une  fièvre  pernicieuse  en  1865. 

Séoherie  (la),  f.,  c»«  de  Matières  à  2  kil.  1/2 
vers  N.-E.,  au  sommet  du  plateau,  d'où  l'on  do- 
mine la  vallée  de  la  Moine  vers  S.  —  C'est  l'anc. 
maison  seigneuriale  de  la  paroisse  dont  il  ne 
reste  que  la  vaste  cour  et  dans  un  angle  les 
ruines  d'une  puissante  tour  ronde  découronnée, 
servant  d'écurie  ;  à  1*0-,  l'étang  en  partie  comblé. 
—  En  est  sieur  Guy  du  \erger  1592,  qui  cette 
année  marie  sa  fille  à  Cl.  Moreau  du  Poy- 
Cadoret.  gouverneur  de  Parthenay.  La  terre  appar- 
tenait encore  en  1716  à  leur  descendance.  —  En 
1735  en  est  sieur  Nie. -Henri  Guitteau  de  Lalté, 
dont  la  veuve  Marie  Prégent  meurt  «  au  château  i^ 
le  29  avril  1752;  —  en  1765,  1787.  la  famille  de 
Boisjourdan;  —  f.,  c»*  de  Mélay,  avec  petit 
étang  (15  ares).  —  Ancienne  maison  noble, 
dont  est  sieur  René  Deshommeaux,  écuyer,  1539, 
Phil.  de  Yendel  1567;  —  f.,  c»«  de  Montreuil- 
Belfroy,  —  La  Sacherie  cum  omnibus 
pertinentiis  1222  (Haie-aux-Bons-H.),  domaine 
donné  par  GuiU.  de  Chauviré  aux  moines  de 
la  Haie -aux -Bons -Hommes;  ■>  f.,  c^*  de  la 
Pouèze,  —  appartenait  à  Jean  de  Québriac  1460, 
à  Jean  Boistravers  1490, 1520,  à  Urb.  Lebouvier 
des  Mortiers  1716,  à  son  fils,  membre  de  la 
Chambre  des  Comptes  de  Nantes,  1782. 

Séeheries  (les),  f.,  c«>«  de  Montjean. 

Seerée  de  Penvem  {François-Gabriel), 
né  à  Angers  le  5  janvier  1731,  dans  la  famille  de 
sa  mère  née  Vanbredenbec,  fit  profession  dans  la 
congrégation  des  Chanoines  réguliers  de  Sle-Ge- 
neviève  le  25  février  1748  et  fut  nommé  curé  de 
St-Etienne-dn-Mont  le  4  mars  1772.  Il  prêta  ser- 
ment et  mourut  en  fonctions  le  14  mars  1791. 

Secrétaln  (René),  libraire,  Angers,  marié  le 
13  février  1607  à  Lonison  Guyot. 

Seerétalnerie  (la),  cl.,  c°*  d'Angers  N.-E., 
près  la  Tour  Bouton;  ==  cl.,  c°«  d'Angers  S.,  à 
l'entrée  du  chemin  de  la  Glycine;  »  c°«  de 
Beaucouzé.  V.  la  Césardrie;  «  f.,  c"«  de  la 
Chapelle-St-Fl.,  domaine  du  sacriste  de  l'ab- 
baye Saint-Florent,  acquis  en  1531  par  Gilles  de 
Yaugirauld  ;  «  f.,  c"«  de  Cheffes,  vendue  nat* 
sur  de  Terves  de  Teildras  le  21  prairial  an  IV. 
C'était  jusqu'au  xvii«  s.  le  domaine  et  le  centre 
d'un  fief  de  la  sacristie  de  Sl*Nicolas  d'Angers, 
que  les  moines  aliénèrent  par  conclusion  da 
11  décembre  1674. 

Ségerie  (la),  f. ,  c««  de  la  Meignanne. 

Séffneretterle  (la),  f.,  c"»  de  Vézins. 

Seffniacus.  —  V.  le  Coudray-Macouard. 

SegoiHs  est  une  des  trois  stations  présumées 
Angevines  de  la  carte  de  Peulinger,  et  celle  dont 
la  recherche  s'épuise  le  plus  vainement  sans  élé- 
ments sérieux  d'une  solution  probable.  Le  docn- 
ment  unique  qui  nous  donne  son  nom,  la  place 
sur  la  voie  de  Poitiers  à  Nantes,  à  33  lieues  gau- 
loises de  Poitiers  (73  kil.  1/2),  à  18  Uenes 
(40  kil.)  de  Nantes,  près  et  à  TE.  de  l'embran- 
chement d'une  voie  d'Angers.  —  Sur  ces  simples 
données,  —  sans  parler  de  Walkenaer,  qui  est 
allé  s'égarer  jusqu'à  Segré,  —  La  Saavagère  et 
M.  de  Caamont  désignent  Doué,  —  Bodin, 


SEG 


—  508  ^ 


SEG 


Doué,  Mùntreuil'Beîlay,  pois  Lezwt,  pais  la 
Segourie,  —  D.  Fontene&a,  Airvault,  — 
D.  Horice,  Mortagne,  —  Samson,  Danville, 
l'abbé  Bellay.  Ukerl  et  dans  les  premiers  temps 
la  Commission  de  Topographie  des  Gaules, 
Bressuire  ou  Breil-Chausaie,  —  Touchard  et 
de  Matty,  Fayt-VAhbesse,  --  Dupin,  de  la 
Fontenelle  et  M.  Desjardins ,  la  Gaillerie  en 
Secondigny,  —  Aude»  Sigoumay,  —  la  Com- 
mission de  Topographie  des  Gaules,  le  Champ 
des  Romains,  près  Montreuil-Bellay,  —  Pistollet 
de  St-Ferjeux,  Tristan  Martin,  Ghanlouineau , 
BeauregarJ,  Faye,  Godard,  Spal,  tous  les  Ange- 
vins, la  Ségourie  près  le  Fief-Sauvin.  —  Ces 
incertitudes  s'expliquent  en  réfléchissant  que 
les  indications  telles  quelles,  dont  on  dispose, 
sont  inconciliables  et  certainement  erronées. 
Il  s'en  faut  au  moins  de  29  lieues  gauloises, 
que  la  somme  des  distances  de  Poitiers  à  Segora 
et  de  Segora  à  Nantes  (33  +  18  —  51)  égale  la 
distance  véritable  (80  lieues)  entre  Nantes  et  Poi- 
tiers, et  dès  lors  on  voit  qu'un  des  deux  chiffres 
étant  inexact,  l'un  et  l'autre  se  prête  éga- 
lement, si  Ton  veut,  à  la  contestation  et  laisse 
passage  à  toute  conjecture.  Il  est  certain  qu'à 
prendre  son  point  de  départ  de  Poitiers  la 
recherche  reste  sans  indice  pour  se  reposer  à 
quelque  point  intermédiaire.  Encore  doit-on  bien 
entendre  qu'il  faut  s'imposer  de  suivre  la  direc- 
tion, comme  elle  est  donnée,  vers  Nantes,  qui 
est  nette,  exacte,  confirmée  par  l'embranche- 
ment de  la  voie  secondaire,  —  et  ne  pas  se 
retourner  vers  Doué  par  exemple  ou  Montreuil- 
Bellay,  sur  la  voie  si  connue  d'Angers  à  Poi- 
tiers. —  Mais  il  me  semble  qu'à  se  mettre  eu 
route  par  Nantes,  tout  au  moins  un  repère  curieux 
se  rencontre,  la  Ségourie,  —  V.  ce  mot  et  t.  II, 
p.  149,  —  qui  tient  tant  à  cœur  aux  Angevins. 
Cette  localité,  depuis  si  longtemps  perdue  presque 
en  dehors  des  chemins,  est  à  n'en  pas  douter  un 
ancien  centre  gaulois,  dont  Voppidum  conserve 
encore  debout  son  retranchement  en  terre,  sur- 
monté autrefois  d'une  muraille.  A  côté  entre  le 
Grand  et  le  Petit-Nombault,  s'est  installé  le  centre 
romain,  où  les  débris  de  tout  genre  ont  abondé 
dans  les  fouilles.  Une  grande  voie  y  traverse  de 
l'E.  à  ro.,  et  sur  un  espace  d'un  à  deux  kil. 
viennent  s'y  embrancher  les  antres  voies  mon- 
tant de  Clisson,  de.Tiffauges,  de  Maulévrier,  de 
Chantoceauz,  de  St-Florent  et  d'Angers.  —  Certes 
aucune  des  localités  signalées  ne  présente  une 
réunion  égale  d'antiquités  aussi  importantes  et 
bien  constatées.  Aucune  dénomination  ne  se 
rapproche  non  plus  davantage  du  nom  latin, 
quoique  la  dérivation  en  soit  irrégulière,  à  sup- 
poser qu'elle  n'ait  pas  eu  lien  sur  quelque  forme 
inconnue  du  nom.  —  Mais  le  point  incontestable 
et  essentiel,  c'est  qu'ici  exactement  se  comptent  les 
XVII I  lieues  à  partir  du  port  de  Nantes.  Il  y  a 
mieux.  La  position  du  chiffre  laisse  en  doute  si 
l'indication  des  distances  ne  devrait  pas  se  reporter 
à  meilleur  titre  sur  l'embranchement  d'Angers.  Or, 
ici  encore,  comme  pour  Nantes,  la  distance 
d'Angers  est  de  18  lieues.  —  Ce  ne  sont  point  là 
des  certitudes,  mais  de  simples  présomptions,  qui 


en  face  de  la  défaillance  des  argoawDti  «m- 

traires  et  jusqu'à  la  rencontre  de  quelque  ÎDditt 

précis  et  sérieux,  établissent  au  profit  de  la 

Ségourie  une  vraisemblance  suffisante. 

La  SttiTagère,  Bee.  de  Dutert.,  p.  ilg.  —  Mm.  à 
VAcad.  de»  Inseript.  et  B.-L.,  XDC.  p.  660-701,  nfai  k 
l'abbé  Belley.  —  Damrille,  Ment,  GaÙ.,  p.  S».  -Uhrt 
II.  II*  part.,  p.  999.  —  Congre*  archéol.,  iSSI,  p  13!; 

1868.  p.  iS.  —  Deyjardins.  La  Carie  de  Peetxnqrr  iPirii 

1869,  In-fol).  —  Biieul.  dans  les  Awi,dela  Soc.  Ar«d.  df 
Nantes,  1837,  p.  150;  1849,  p.  ?71  et  Aa.  det  Pm,  it 
rOueet,  4854,  p.  877.  —  Tr.  Martin.  Notice  $v  ta  datkn 
Segora  (Beaupréau.  i854,  in-8*^'PareitfaBii,  Segero  itabê, 
dans  le  Bullet,  de  la  Soe.areh,  de  Nante*  (iii-8«,187S-.-D« 
La  Fontenelle,  Beeh.  sur  les  deux  voies  Aom.,  duu  k  B^- 
Ut,  de  la  Soe,  des  Antig.  d^  VOueet,  1841  .p.  i07.-Aa«, 
Ibid,,  1843,  p.  388.  -  D.  Fontonean,  dana  ba  Mém.HeU 
Soe.  des  Antiq,  de  VOuest^  i859,  p.  f68.  —TlMAiise, 
dans  les  Mém.  de  la  Sœ.  areh.  de  Nantes,  XIII.  p  1£- 
144  (1874).  —  Léon  Faye.  Examen  des  Beeh,  set  U  mo- 
tion Segora^  dans  les  Mém.  de  ta  Soe  d'Agr„  Se.ttArti 
d'Angers,  III*  toI.  et  tirage  à  part  (Ancers,  1853.  ia-8*  k 
54p. ;  9*  édit.,  1854,  in-?  de 89 p.).  —  B^pen, erdu^l . 
186o,  p.  1-38. 

Ségourie  (la),  f.,  c"*  du  Fief-Sauvin. - 
Le  lieu  et  bordage  de  la  Ségourie  1539  ;C  lOS, 
f.  54).  —  Appart.  à  Jean  Chenu,  écnyer.  —  En 
dépend  le  fameux  oppidum,  gaulois,  décrit  ci- 
dessus,  t.  II,  p.  149.  Il  faut  pourtant  rectifier  1^ 
détails  donnés  d'après  des  récits  et  des  mémoirei 
étrangers.  J'y  ai  passé  quatre  Jours  (4-7  avril  1876' 
à  diriger  les  fouilles  de  sept  on  huit  terr^som. 
avec  mes  amis  Spal  et  Aug.  Michel.  Le  retru- 
chement mesure  135  met.  de  longueur  sur  21  dH 
de  base,  14  met.  50  de  hauteur,  5  met.  50  df 
largeur  au  sommet.  C'est  sur  ce  talus,  formé  do 
amoncellement  de  pierres  sèches  et  de  terre,  -^ 
non  pas  dans  le  terrassement  même,  —  que  s't^ 
vait  un  mur  gaulois.  Cette  particularité  e$t  eoes- 
tatée  ici  pour  la  première  fois,  je  Cfx)is.  —  D  o>b 
subsiste  plus  d'ailleurs  aucun  vestige;  nuisdepoii 
des  années  sans  nombre  on  y  Tenait,  en  gnttaoti 
la  surface,  recueillir  les  grandes  fiches  de  fer. 
restes  de  la  ruine  et  de  l'incendie.  J'y  ai  vaiseBefii 
cherché  le  moindre  débris,  —  mais  à  deos  ^ 
de  là,  le  chemin  neuf  qui  descend  à  la  riviirei 
coupé  comme  une  sorte  de  souterrain  comblé  an 
fragments  de  poteries  et  d'ossements,  —  et  pt>^ 
loin,  à  Nombault,  les  traces  romaines  abondent  $il 
fisamment  pour  autoriser  à  présumer  ici  l'enfib' 
cément  de  la  station  Segora,  Y.  ce  mot  et  Sur^t 

S«gralrl«  (la),  f.,  c»«  de  Vauéhrétien.  - 
La  Sacrerie  (Gass.). 

Segré  {Arrondissement  de),  fomaot  i'tsi^ 
N.-O.  du  département,  a  pour  confins  le  àifu- 
tement  de  la  Mayenne  au  N.,  d'IUe-et-Vilsist  <i 
de  la  Loire-Inférieure  à  TO.,  les  arrond.  d'AAfn; 
an  S.,  d'Angers  et  de  Bangé  à  l'E. 

L'Oudon,  uni  à  la  Venée  et  à  l'Aigos.  tn^fcie 
la  région  centrale  et  se  jette  sous  le  Lioo*<f^ 
gers  dans  la  Mayenne,  qui  descend  du  N.  i  m- 
vers  la  partie  orientale.  ^  Aucune  voie  Uf^ 
n'y  passe  encore,  mais  il  est  à  la  veills  ^^^ 
sUlonné  dé  l'O.  à  l'E.  et  du  S.  an  N.  par  lei*«e> 
départementales  de  Châteaubriant  à  GbilMir^ 
lier  et  d'Angers  à  Laval.  Des  routes  nstàûtt^ 
d'Angers  à  Rennes,  d'Alençon  à  Naote»,  d«  1» 
Flèche  à  Rennes,  d'Angers  à  Gaen,  les  ros» 
départementales  d'Ingrandes  à  Laval,  de  Bssfi 


SEâ 


-509  — 


SEâ 


Non,  de  Segré  à  Rennes  et  à  Cbolet,  de  Morannes 
à  Laval,  d'Angers  à  Mamers  desserrent  sur  tous 
les  points  le  territoire  en  s'entrecroisant  par 
groapes  an  centra  et  aa\  qnatre  extrémités,  à 
Poaancé,  à  Candé,  an  Lion,  à  GhAteanneaf.  — 
Les  forêts  d'Ombrée,  de  Ghanveaux,  de  Lon- 
guenée,  les  bois  de  la  Ferrière  rappellent,  bien 
rédaits  depois  longues  années,  les  immenses 
forêts  qui  couvraient  surtout  le  nord  du  pays. 

Une  industrie  considérable ,  Texploitation  de 
Mtnes  de  Fer,  y  parait  répandue  dès  les  pre- 
miers temps  au  moins  du  moyen  âge.  Des  re- 
cherches récentes,  provoquées'  à  la  suite  de  plu- 
sieurs  rapports   de   M.   Danton,    ont  rencontré 
des  excavations  de  mines  jusqu'à  15  et  18  mètres 
de  profondeur  et  dans  ces  travaux  des  débris  de 
bois  entièrement   décomposés.    Au    rapport  de 
H.  l'ingénieur  J)avy,  il  a  été  rencontré  des  mon- 
ceaux de  scories  et  môme  des  traces  de  forges  à 
bras  sur  les  communes  de  St-Michel-et  Chan- 
veaux,  aux  fermes  de  la  Ferrière  et  de  la  Blon- 
dellerie,  au  village  de  la  Teillaie,  dans  le  bois  du 
Fonillet,  dans  le  bois,  sur  la  rive  N.  et  en  mon- 
ceaux dans  rétang  même  do  Maubusson,  qui  par 
suite  est  certainement  de  création  plus  récente 
que  les  mines,  dans  les  bois  de  la  Source  et  de 
la  Garenne,  dans  le  ravin  près  la  ferme  de  ce 
nom,  au  château  même  de  Chanveaux,  dont  les 
murs  étaient  pétris  de  scories  ;  —  de  Grugé,  à  la 
Réparaie,  dans  la  forêt  d'Ombrée  et  au  N.  de  la 
forêt,  à  Haulmé;  —  de  Vergonnea,  près  la  Ghau- 
vaie;  —  de  Marans,  près  la  Genne vraie;  —  de 
la  Ferrière,  au  bourg,  par  monceaux;  —  de 
l'Hôtellerie-de-Flie,  à  Gharmont  et  aux  Forges  ; 

—  de  Châtelaia,  h  la  Suzonnière;  —  de  Noyant, 
à  la  Dardenaie;  —  de  Nyoiseau,  dans  le  bois 
du  Feuillet;  ^  de  Montguillon,  aux  Forges;  — 
de  la  Jaille-Yvon,  sur  le  plateau  au  N.  du 
bourg  et  dans  le  bois  et  an  village  du  Boulay;  — 
de  Marigné,  près  la  Perrine,  à  l'Aubrière  et 
dans  le  Bois-Ghauveau;  —  de  Champigné,  près 
les  Briottières  et  dans  le  bois  de  la  Ghapelle— On 
en  trouvera  certainement,  en  cherchant,  si  Ton  y 
pense,  à  Ferrières  par  exemple  en  Contigné,  où  le 
comte  d'Anjou  au  xi«  s.  exploitait  les  mines  à 
son  compte;  —  comme  dans  nombre  d'antres  lo- 
calités que  leur  nom  seul  désigne  k  la  recherche. 

—  L'enquête  récente  et  les  découvertes  constatées 
ont  suffi  à  provoquer  la  constitution  de  nom- 
brenses  sociétés  d'exploitation,  reconnues  sons  le 
titre  de  Conce$8ion  des  Aulnaia,  sur  les  com- 
munes de  Bourg-l'Evêque,  Bouillé-Ménard,  Ghâ- 
telais,  Noyant,  Nyoiseau,  Segré,  la  Ghapellesnr- 
Oudou,  et  Lou vaines,  par  décret  du  19  juin  1875, 
au  profit  de  M.  Victor  Doré,  maître  de  forges,  au 
Haris;  ~  Concession  de  VOudon,  sur  les  com- 
munes de  Segré,  Ste-Gemmes,  et  la  Chapelle,  par 
décret  du  3  janvier  1875,  au  profit  de  la  société 
anonyme  des  hauts-fourneaux  de  Denain  et  Anzin; 

—  Concession  du  Bois,  sur  les  communes  de 
Segré,  Sainte-Gemmes,  Bonrg-d'lré,  Nyoiseau  et 
rVoyant,  par  décret  du  81  novembre  1874,  au  profit 
de  JIM.  iules  Garnier  et  G**  ;  ->  Concession  de 
la  Ferrière,  tar  les  commune»  de  Segré,  la  Fer* 
rien,  Cbâtetois^  N7oiieait  et  rHOiaUaria*da*Flée, 


par  décret  du  27  mars  1875,  au  profit  dé 
MM.  Pierre  Biaise  dit  Martin  et  C'«;  —  Conces^ 
sion  de  Champigné,  sur  les  communes  de  Gham- 
pigné,  Querré,  Marigné,  Gherré,  Gbâteauneuf  et 
Juvardeil,  par  décret  du  12  mars  1875,  an  profit 
de  MM.  Montrieux,  Blavier,  Larivière  et  C*«;  — 
Concession  de  la  Jaille-Yvon,  sur  les  com- 
munes de  la  Jaille-Yvon,  Saint^Martin-du-Bois, 
Ghambellay,  Ghenillé-Gbangé,  Ghanteussé,  Querré 
et  Marigné,  par  décret  du  24  février  1876,  au 
profit  de  la  Gompagnie  précédente  ;  —  sans  parler 
des  Concessions  de  Chanveaux,  —  d* Ombrée, 

—  de  Champiré,  sollicitées  par  divers  associés  et 
non  accordées.  —  Le  minerai,  jugé  partout  ex- 
cellent, est  recueilli  pour  être  non  exploité  sur 
place  mais  transporté  à  distance  variable  dans 
des  hauts-fourneaux  en  activité. 

La  superficie  totale  de  l'arrondissement  mesure 
116,239  hectares  et  se  divise  en  cinq  cantons  : 
Gandé,  Ghâteauneuf,  le  Lion-d' Angers,  Pouancé 
et  Segré,  comprenant  61  communes  et  63  pa- 
roisses, —  et  une  population  de  6i,49i  hab.  en 
l'an  IX,  —  55,9i0  hab.  en  1831,  -  59,104  hab. 
en  1841,  —  62,080  hab.  en  1851,  —  63,407  hab. 
en  1861,  —  65,109  hab.  en  1866,  —  63,0iî  hab. 
en  1872,  —  63,000  hab.  en  1876. 

La  sous- préfecture  est  installée  dans  un  joli 
hôtel,  construit  en  1862  (archit.  F.  Lachèse).  ÉUa 
est  précédée  d'une  vaste  cour,  que  bordent  les 
bureaux  détachés  sur  la  route  de  Marans. 

Sous -Préfets  :  Michel -Pierre  Jarry  dé 
Montpelleray ,  originaire  de  Rouen ,  ancien 
auditeur  à  la  Gour  des  Gomptes,  18  prairial 
an  VIU.  —  Gabriel-Ambroise-Désiré  de  Gri* 
gnon,  originaire  de  Vézins,  2  août  1815,  installé 
le  15.  —  Michel  Chevallier,  originaire  de  Laval, 
ancien  ofGcier  d'infanterie  et  ancien  secrétaire- 
général  de  la  Mayenne,  19  juin  1819.  —  G.-A.  D. 
de  Grignon,  6  septembre  1820,  installé  le  21, 
f  le  22  octobre  1820.  —  Gharles-Pierre  Barbier 
de  Préville,  ancien  maire  de  Blois,  6  décembre 
1820.  ^  ...  de  Quatrebarbes,  7  mars  1822, 
nommé  à  Ghâteaudun  au  mois  d'août  suivant.  — 
François-Marie-Bonabes  du  Dresnay,  8  janvier 
1823,  installé  en  février,  nommé  en  juillet  1828 
à  Mortagne.  -^  Adolphe  d'Arthuys,  sous<^préfet 
de  Jonxac,  20  mars  1828.  —  Antoine  Chollet, 
V.  ce  nom,  3  août  1830,  installé  le  10,  nommé  le 
3  avril  1842  à  la  sous*préfecture  de  fiarbézieuT, 
qu'il  refuse.  --  Leroy -Beaulieu,  avnl  1842.  -* 
Daligny ,  V.  ce  nom ,  1843.  —  Delorme  » 
20  mars  1846.  ^  Ferdinand-Eugène- Stanislaâ 
Dessayettes  de  Clerval,  1848,  f  ^^  30  août 
1849.  —  Louis  Gros,  3  septembre  1849.  ~ 
Pellat,  2  novembre  1854.  -^  jLe  Sergent  dû 
Monnecove,  4  juillet  1856.  —  Esnard,  1858. 

—  Vicomte  de  Loverdo,  1860.  —  Léon  Bar» 
bier,  1865.  —  Anatole  Robert,  20  octobre  1870| 
jusqu'au  2  avril  1871.  —  Henri  St-René  TaiU 
landiert  18  mai  1871.  —  De  Salvaing  dé 
Boissien,  25  octobre  1873.  -^  Henri  de  VilUrë. 
24  mai  1877. 

Se^ré  (Canton  de),  borné  par  les  cantons  à 
i'£.  da  Lion-d'Angen,  à  l'O*  de  Ponancé.  au  S« 
dé  Gandé,  —  et  ait  N*  par  la  dép.  de  la  Méjtnae, 


SEâ 


—  810  — 


SEfi 


est  traversé  du  N.-E.  an  S.-O.  jusqu'à  Segré  et 
de  rO.  à  TE.  par  TOadoD.  navigable  depuis 
Segré,  et  qui  y  reçoit  la  Verzée  venue  de  TO..  et 
FArgos  du  S.,  plus  loin  la  Sazée,  descendue  du  N. 

Sa  superficie  de  24,161  hectares  se  subdivise 
en  15  communes  :  Aviré,  le  Bourg-d'Iré,  la  Gha- 
peile-sur-Oudon,  Ghételaîs,  la  Ferriëre,  Sainte- 
Gemmes.  rHôlellerie,  Louvaines,  Marans,  Saint- 
Martin^du-Bois,  Hontguillon,  Noyant-ta-Gravoyôre, 
Ny oiseau,  Sl-Sauveur-de-Flée  et  Segré,  plus  la 
paroisse  de  St-Aubin-du-Pavoil,  —  ensemble  de 
ilJ30  hab.  en  18H1,  —  12,805  bab.  en  1841,  — 
i3494  hab.  en  1851,  —  13,94^  hab.  en  1861,  — 
i4,407  hab.  en  1866.  —  14,504  hab.  en  1872,  — 
i4,06i  hab.  en  1876. 

Segré,  ville,  cheMien  de  canton  et  d'arron- 
dissement, à  36  kil.  d'Angers.  —  Castellum 
Secretum  1070  (1*^  Garlul.  St-Serge,  p.  266).  — 
jSecretum  1060-1081  (2«  Garlul.  St-Serge,  p.  51). 
.—  Sigredum  1080-1096  (Garlul.  St-Nic.  p.  243). 
^^  Castellum  Segredum  1080-1096  (ib., 
p,  120).  —  Segredum  1102  (Ib..  p.  98).  — 
Castrum  quod  dicitur  Segredum  1109-1120 
lEpU.  SUNic,  p.  68).  —  Castellum  Segredi 
1121  (Gart.  Sl-Nic,  p.  247).  —  Segreium  1080- 
1096  (Ib.,  p.  97),  1129-:1149  (Garlul.  du  Ronc, 
Rot.  3,  cb.  85).  —  Castellum  Segregium  1097 
(Teulet,  Très,  des  Ch.,  I,  31).  —  Castellum 
Segreium  1091  {Epit.  St-Nic,  p.  26).  —  Cas- 
trum Segreium  1105  (Ib.,  42).  —  Segre  1100 
circa  (Gart.  Si-Aubin,  f.  67),  1104  (Hauréau,  Pr., 
col.  165),  1142-1145  (Garlul.  da  Ronc,  Rot.  3, 
ch.  85),  1208  ^Garlul.  de  Grandmont,  f.  61).  — 
—  Au  confluent  de  l'Oudon  et  de  la  Verzée,  — 
entre  la  Ghapelle-sur-Oudon  (4  kil.)  et  Louvaines 
(5  kil.)  àlË.,  Ste-Gemmes-d'A.  (2  kil.)  au  S., 
la  Perrière  (6  kil.;  et  rHôtellerie  (7  kil.)  au  N., 
JNyoiseau  (6  kil.)  et  Noyaat-la-Gr.  <8  kil)  k  VO, 

La.  roule  nationale  d'Aleoçon  à  Nantes,  péné- 
trant dans  la  direciion  du  N.-E.  au  S.-O.,  ren- 
contre à  un  kil.  la  route  nationale  d'Angers  à 
Rennes  et  l'emprunte  pour  descendre  en  droite 
ligne  du  N.  jusqu'aux  abords  de  la  ville,  —  où  elle 
détache  vers  i'E.  le  grand  chemin  de  grande  com- 
munication de  Segré  à  Miré,  contourne  vers  I'E. 
la  côte  qui  mène  à  l'Oudon,  détache  encore  vers 
I'E.,  le  long  de  la  rive  gauche,  le  chemin  d'intérêt 
commun  de  Louvaines  et  à  droite  vers  10.  la  route 
déparlementale  de  Segré  à  Rennes,  — -  traverse 
l'Oudon  sur  un  pont  de  pierf^  de  trois  arches,  se 
sépare  de  la  roule  d'Angers  qui  prend  sa  direc- 
tion vers  TE.  sur  la  *cr6le  du  coteau  de  la  rive 
dr.  de  l'Oudon,  —  sert  â'amorce  à  la  route  natio- 
nale de  Segré  à  Gholet  et  se  détourne  vers  S«  le 
long  de  la  Verzée,  ^u  elle  franchit  â  Ste-Gemmes. 

L'Oudon  forme  en  descendant  du  N.  au  S.  une 
large  et  double  courbe,  avant  d'aborder  la  ville, 
où  il  devient  navigable.  11  la  traverse  entre  deui 
hautes  .côtes  abruptes  sous  trois  ponts  dont  deui 
presque  parallèles,  l'un  neuf,  l'autre  ogival  du 
SUT*  s.  En  amont  des  dernières  maisons,  ^ers  I'E., 
f  aborde  la  Verzée,  qui  descend  du  S.  en  pas^ 
•ant  sous  les  routes  nationales  de  Gholet  et  d'An- 
gers. —  L'Antaise  se  jette  dans  la  Venée  à  son 
ptrée  dans  la  ville, 


Un  précieux  réseau  de  chemins  de  fer  est  sar 
le  point  d'enlacer  tout  le  pays,  —  de  Gbiteu- 
gontier  à  Laval,  —  de  Segré  à  ChAteaubriaot.  - 
de  Segré  à  Angers,  —  avec  gare  sur  la  route  de 
Marans.  Un  pont  en  fer  de  trois  larges  vclies 
franchit  l'Oudon  en  aval  de  la  ville  et  loi  forne 
comme  une  entrée  monumentale  vers  l'oneot  t 
travers  laquelle  la  perspective  apparatt  des  mai- 
sons étagées  sur  les  deui  coteaux,  que  domiû»t 
les  deux  églises.  Au  bas  les  deux  berges  encù»- 
sées  s'aplanissent  un  instant  pour  laisser  (pe{q» 
place  sur  la  rive  droite  an  port  et  aux  atelien, 
sur  la  rive  gauche*  aux  petites  cultures  ei  &ai 
jardinets  fleuris  découpés  entre  la  route  ei  U 
rivière.  V.  deux  jolies  vues  dans  l'Anjou  de  l.de 
Wismes  et  dans  la  petite  Géographie  de 
H.  Joanne. 

Superficie  :  En  y  comprenant  le  faubourg  d« 
Pont  de- Verzée ,  détaché  de  la  Chapelle-sir- 
Oudon  en  1823,  le  territoire  se  bornait  à  pes 
près  à  la  ville  et  à  ses  dépendances  les  plus  imof 
diales,  —  soit  84  bect.  —  jusqu'à  la  loi  du  ISjou 
1833  qui  y  réunit  1,611  hect.  de  St-Aubin-ds- 
Pavoil.  La  loi  de  mars  1865  y  a  ajouté  59  beei 
de  Ste-Gemmes-d'Andigné  et  54  hect  de  U  CU- 
pelle-sur-Ondon,  —  soit  en  tout  1,808  bect  - 
Des  documents  officiels  en  indiquent  1,478,  - 
2,084,  —  môme  2,190  hect.  ^  Nulle  vipe.- 
20  hect.  en  bois.  ~  La  commune  est  de  noaTeas 
en  instances  pour  obtenir  la  distraction,  s  $3A 
profit,  de  l'angle  N.-E.  de  la  c>*  de  Sie-Gemne». 
où  se  sont  construits  la  gare  future  et  \VM 
Thoreau,  au  détriment  prochain  de  l'oclioi  nui* 
cipal. 

Population  :  ii6  feux  en  1689.  ^  i09  ini, 
456  hab.  en  1720-1726.  ^  740  hab.  en  1790  - 

—  700  hab.  en  1831.  —  iMi  hab.  en  1841.  pu 
suite  de  l'adjonction  de  St-Aubio-dn-Pavoil.  - 
2.053  hab.  en  1851.  —  i,Sfi  nab.  en  1861.  - 
i,86i  hab.  en  1866.  —  2,935  bab  en  1871  - 
2,894  hab.  en  1876. 

Exploitation  de  pierres  de  taille;  —  ir-û 
fabriques  de  machines  agricoles  ;  —  une  osisede 
parfilage  de  vieux  chiffons;  —  teinturerie;  - 
tannerie  importante;  *-  un  moulin  à  eau. 

Gommerce  de  vins,  porcs,  moutons,  tbtnii 

—  Depuis  1870,  des  concessions  de  mines  de  te. 
Le  nouveau  port  a  été  acquis  et  créé  psr  U 

ville  en  vertu  d'une  ordonnance  du  27  septenbif 
1838. 

Foires  les  8  janvier,  1*^  mercredi  de  fanicri 
de  mars,  d'avril,  de  mai,  le  28  mat,  l*'  oa- 
credi  de  juillet,  le  22  août,  1*^  merere'ti  de  f^ 
lembre,  d'octobre,  de  novembre  et  de  deceolKt- 

—  Marchés  importants  tous  les  autres  0<^ 
credis.  —  L'ancienne  mesure  locale  coopuii 
12  boisseaux  au  setier  pour  19  des  PDats-de-^^' 

Chef-lieu  de  perception  comprenant  \»  ^** 
de  Segré,  du  Bourg-d'iré,  de  la  GhapeUt^sr* 
Oudon^  de  Ste-Gemmes-d'Andigoé,  de  JUnst 
de  Noyant-la-Gravoyère  et  de  Nyoisean. 

Mairie  avec  Hallt  et  Justice  de  f^* 
construite  par  adjudication  dn  14  novenln  l^ 
(archit.  DeU«tie}.  —  Une  bibliothèque  y  »«*^ 
oommumquant  l0f  livres  m  deboisi  u^^ 


SEG 


—  Ml  — 


SEG 


le  don  de  ses  prÎDcipaiix  livres  au  rè^e  de 
M.  St-René  Taillandier  en  la  sous- préfecture. 

Ecole  mutuelle  de  garçons,  construite  par 
adjadication  du  35  octobre  1832,  —  Ecole 
publique  de  garçons  (Frères  des  Ecoles  Chré- 
tiennes), agrandie  en  1851.  —  Ecole  mixte  au 
boarg  de  St-Aubio-du-Pavoil  (Sœurs  de  Saint- 
Charles),  construite  en  1846.  ^  Ecole  publique 
laïque  de  fiHes,  —  Ecole  libre  de  filles  avec 
pensionnat  (Sœurs  de  Ste-Anne).  —  SalU 
publique  d'asile  construite  en  1853-1854  et  tenue 
par  les  Sœurs  de  Ste-Anne. 

V Eglise,  dédiée  à  la  Madeleine  (cure,  19  bru- 
maire an  XI)  n'était  primitivement  qu'une  simple 
chapelle  rectangulaire,  dont  le  portail,  dit-on, 
rappelail  celui  du  Lion-d'Angers.  Accrue  bout  à 
bout  d'allongements  successifs  et  démesurés,  elle 
tombait  en  ruines  quand  elle  fut  reconstruite  sur 
l'ancien  emplacement,  augmenté  d'une  partie  du 
jardin  de  la  cure,   au  faite  extrême  du  coteau 
do  la  rive  gauche  de  i'Oodon,  par  adjudication 
du  28  février  1835  (archit.  Délié tre).  Au  courant 
des  travaux  l'édifice  dut  pourtant  être  reculé  de 
10  met  vers  N.  par  suite  de  la  chute  du  locher, 
miné  imprudemment  pour  l'extraction  des  pierres. 
C'est  un  simple  rectangle  en  style  néo-grec,  avec 
autel  en  marbre,    colonnes  en  stuc,  décor  en 
plâtre,  dans  le  goût  du  temps  et  sans  prétention 
aa  grand  art. 

Le  presbytère  y  attient  vers  l'E.,  reconstruit 
par  aidjudication  du  17  septembre  1827,  avec 
belle  terrasse,  qui  domine  la  ville  et  la  rivière, 
d'une  hauteur  à  pic  de  S2  mètres.  Vendu  nat*,  il 
avait  été  racheté  des  héritiers  du  curé  Brancha 
par  M.  Esnault  de  la  Gaulerie,  qui  le  céda  le 
l»r  septembre  1812  à  la  ville,  autorisée  d'une 
ordonnance  du  23  août  1826. 

Vis-à-vis,  sur  l'autre  rive  et  sur  une  autre 
crôte  de  hauteur  égale,  domine  le  petit  clocher 
gothique  de  la  chapelle,  autrefois  église,  de  St- 
Sauveur,  qui  a  perdu  jusqu'à  son  vocable 
antique  pour  prendre  celui,  plus  fêlé  aujourd'hui, 
de  St-Joseph.  Elle  vient  d'être  reconstruite 
de  même  en  1861  sur  l'emplacement  primitif, 
sauf  un  retrait  de  quelques  mètres.  L'ancien  édi- 
fice présentait  un  rectangle,  terminé  par  un  chœur 
carré,  le  portail  plein  cintre  en  petits  tnffeaux 
eochàssés  dans  un  mur  d'ardoise  et  reliés  par  du 
ciment  ;  au-dessus,  à  l'intérieur,  se  remarquaient 
<ies  rangs  d'ardoises  posées  en  arêtes  de  poisson, 
XI*  s.  —  Au-devant,  un  parapet  borde  le  préau, 
d'où  la  vue  plonge  sur  la  penêe  abrupte,  découpée 
dans  le  roc  par  d'étroits  escaliers,  et  sur  la  ville 
entière,  aux  toits  sombres  et  d'aspect  vulgaire. 

Un  petit  seoUer,  qui  a  failli  devenir  célèbre  et 
dont  la  propriété  contestée  a  motivé  en  1875  des 
excommunications  épiscopales,  sépare  seul  la  cha- 
pelle de  V Hospice  fondé  par  M.  de  Falloux,  avec 
le  produit  des  éditions  des  Œuvres  deM^'  SweU 
chine,  et  qui  porte  le  nom  de  la  bienfaitrice.  Il 
occupe  l'enclos  presque  entier  de  l'ancien  chà^ 
teau,  dont  l'esplanade  est  transformée  en  gra- 
cieux jardin  à  Tasage  des  vieillards* 

Une  paroisse  soccorsalo  est  ooiuenrée  à  S(- 
Aobin-dn-Pavoili  V.  ce  mot. 


Aucun  monument  antique  n'est  signalé  sur  U 
territoire,  aucune  trace  même  romaine,  quoique 
sans  aucun  doute  les  grandes  voies  de  Châteaogo»- 
tier,  de  Pouancé,  d'Angers,  de  Candé,  s'y  dussent 
rencontrer  comme  aujourd'hui.  —  La  ville  ou, 
comme  on  dit,  le  château,  castrum,  existe  dès 
le  x«  s.  sans  doute,  puisqu'an  xi*  s.  il  ^st  déjà 
fait  mention  du  château  neuf  et  du  vieux  châlean, 
l'enceinte  fortifiée  embrassant  dès  lors  les  deux 
rives.  —  L'église,  dédiée  à  St-Sauveur,  fut 
donnée  aux  moines  de  St-Nicolas  d'Angers  par 
Albert  de  Segré,  avec  le  tiers  des  revenus  ecclé- 
siastiques. Rainaud  U  Yvon,  seigneur  de  Ghâ- 
teaogontier,  est  seigneur  en  même  temps  de 
Segré  et,  avant  de  partir  sans  doute  pour  la  croi- 
sade, s'y  trouvant  au  pied  de  la  motte,  près  sa 
demeure  seigneuriale,  ad  pedem  motœ,  juxta 
aulam  suam,  gratifia  les  moines  d'un  four  et  de 
la  dtme  du  marché,  du  droit  sur  les  vins,  qui  y 
passaient  en  bateau,  et  d'un  four  dans  le  château 
nouveau.  Le  pape  Urbain  en  1097,  le  pape 
Eugène  en  1150  confirmèrent  à  St-Nicolas  le 
domaine  de  l'église,  que  ce  dernier  acte  pourtant 
qualifie  seulement  de  chapelle.  Elle  avait  pour 
fillette  au  .xi*  s.  la  chapelle  de  Ste-6emmes,  — 
et  dès  lors  peut-être  une  autre  chapelle,  cons- 
truite en  dehors  de  l'enceinte,  pour  le  service  de 
la  campagne  et  des  faubourgs,  la  Madelmni» 
La  paroisse  de  St-Sauveur,  après  la  ruine  du 
château  proprement  dit,  se  trouva  l>ornée  à 
quelques  rares  habitations  et  le  euré  devint 
comme  le  desservant  attitré  de  la<  chapelle  rivale 
agrandie  et  dont  il  se  trouvait  heureux  parfois 
d'hériter  la  cure. 

Curés  :  Conrad  de  V Excluse,  1581,  1604.  — 
Et.  Chauveau,  f  le  6  juillet  1616.  —  Franc. 
Duhiex,  1616,  février  1646.  —  Franc.  Gamier, 
mai  1646,  m|i  1652.  —  Symph.  jLemeusmer, 
juin  1662,  f  le  20  juillet  1683,  âgé  de  47  ans.  — 
Jacq.  Martinet,  août-octobre  1683.  —  Jean- 
Baptiste  de  Seillons,  1684,  1691.  —  Mathurin 
Cousin,  1705,  1727.  —  René  Foureau,  avrU 
1727,  qui  passe  à  la  cure  de  la  Madeleine.  — 
Mathurin  Bourgneuf,  1730,  1765.  --  René 
Branchu,  1770,  qui  passe  en  1774  à  la  Made- 
leine. —  René  Posguter,  1774,  qui  refuse  le 
serment,  est  conduit  à  Nantes  et  meurt  en  avril 
1794. 

La  Madeleine,  simple  chapelle,  figure  dès 
1184  dans  la  bulle  du  pape  Luce  111  au  profit  de 
l'abbaye  de  Nyoiseau,  à  qui  elle  avait  été  donnée» 
s'il  fallait  en  croire  un  titre  incertain,  Mss.  793, 
dès  1077  par  un  seigneur  de  Segré.  Elle  avait  son 
cimetière  dans  lequel  en  1220  un  chevalier,  G.  Le 
Mauvais,  Malus,  fut  autorisé  à  bâtir  une  habi- 
tation pour  là  chapelain.  Consacrée  à  l'usage  de 
la  campagne  et  des  maisons  du  bourg  extérieures 
an  château,  elle  devint  en  fait  bientôt  de  simple 
église  rurale  et  secondaire  la  principale  cure,  dont 
l'abbesse  de  Nyoiseau  conserva  la  présenlatioq. 

Curés  de  la  Madeleine  t  Pierre  GaiC&el, 
1586.  —  Gilles  Cornes,  1609,  1626.  —  Maurice 
Hamelin,  1627.  —  Guill.  Houêsin,  1641, 167a 
—  Pierre  Ogitr,  1676,  f  ^  ^7  février  1730.  — 
René  Fowrtau,  février  1730*  f  le  13  décembrç 


SEfi 


«-  512  — 


SEO 


1774,  âgé  de  78  ans.  --  René  Branchu,  précé- 
demment curé,  ainsi  qae  l'avait  été  Fonrean, 
de  St-Saavear,  décembre  1774,  jusqu'en  1788. 
Il  est  déporté  en  novembre  1792.  ~  Franc. 
Vannier,  précédemment  desservant  de  la  Jaii- 
lette,  élu  le  3  avril  1791,  installé  le  10,  est 
nommé  en  novembre  membre  du  tribunal  de 
conciliation  qu'il  préside ,  entre  en  décembre 
179S  à  l'administration  du  District  et  marche  en 
armes  contre  les  premiers  soulèvements,  assiste 
au  combat  du  pont  Barré  et  de  retour  à  Segré 
prend  part  à  foules  les  lattes  contre  la  chouan- 
nerie. Ses  relations  d'amitié  pourtant  avec  les 
modérés  l'avaient  rendu  suspect.  Arrêté  en  floréal 
an  II,  il  fut  mis  en  liberté  en  fructidor. 

Jean  Chardon,  prêtre  bachelier  en  théologie, 
avait  fondé  vers  1595  sur  la  paroisse  et  attache 
à  la  cure  «  un  collège  ou  séminaire  »,  dont  le 
«  régent  »  avait  pour  obligation  d'enseigner  le 
catéchisme  dans  l'église  de  la  Madeleine,  chaque 
dimanche,  après  vêpres,  depuis  la  Toussaint 
jusqu'à  Pâques,  de  montrer  sans  rétribution  aux 
pauvres  à  lire  et  à  écrire  pendant  ledit  temps 
et  de  célébrer  une  grande  messe  huit  jours 
après  la  Toussaint  dans  la  chapelle  du  Pinelier, 
bâtie  par  le  fondateur.  Ce  «  collège  »  dont  le  nom> 
comme  on  le  voit,  était  plus  prétentieux  que 
l'enseignement,  restait  à  la  présentation  des  admi- 
nistrateurs de  rUètel-Dieu  d'Angers.  La  maison, 
située  c  dans  les  hauts  de  la  Madeleine  »,  en  fut 
vendue  nal^  le  19  fructidor  an  IV. 

A  l'opposé,  «  sur  les  hauts  de  St-Jean  »,  i  dis- 
tance de  St-Sauveur,  s'élevait  la  petite  chapelle  de 
St-Jean,  avec  maison,  cour,  jardin  enclos  de 
murs,  haies  vives  et  fossés,  formant  le  domaine 
d'une  ancienne  commanderie  du  Temple,  dont  est 
commandeur  en  1448  Jean  Bobinot,  en  1553 
François  de  Choisy  et  encore  en  4790  R.  de  la 
Laurancerie,  -«  le  tout  vendu  nal*  le  14  mes- 
sidor an  IV. 

En  bas,  mais  sur  le  territoire  de  la  Chapelle- 
sur- Oudon,  se  trouvait  VAumônerie  de  Saint- 
Pierre  avec  chapelle  à  la  présentation  du  sei- 
gneur. 

La  terre  au  xi*  s.  est  inféodée  par  les  comtes 
à  la  famille  Yvon,  fondatrice  de  la  Jaille-Yvon 
et  seigneur  de  Châleaugoutier,  —  Rainaud  Yvon, 
Rainaldu$  videlicet  Yvonia,  vers  1U95,  —  en- 
core en  11  SI  Geoffroy,  fils  d'Yvon  de  la  Jaiile,  qui 
confirme  les  donations  de  ses  ancêtres.  Elle  passe 
au  XII*  s.  au  même  titre,  ce  semble,  dans  les 
mains  de  la  famille  de  la  Guerche,  alliée  à  celle 
de  Craon  et  de  Pouancé«  En  1191  par  acte  daté 
de  Chypre,  Richard  Cœur- de- Lion  en  constitua 
le  douaire  de  sa  femme,  Bétengere  de  Navarre, 
qui,  après  de  longs  débats  où  les  papes  inter- 
viennent a  son  aide,  fut  déboutée  de  ses  préten- 
tions le  23  juin  1214  au  profit  de  Guillaume  II  de 
la  Gnerche,  maître  de  fait  du  domaine  depuis 
longues  années.  Jeanne  de  la  Guerche  l'apporta 
en  mariage  à  Jean  I*^  vicomte  de  Beaumont,  — 
Marguerite  de  Beanmont  à  Bouchard  de  Ven- 
dôme, avec  la  terre  de  Martigné-Ferchaud,  et  en 
secondes  noces,  par  contrat  du  $0  août  1389,  à 
Jean  de  Veadème.  Jeanne,  sa  patiie-flUa#  époofa 


vers  1435  François  de  Moothron,  baion  delis* 
lévrier,  de  qui  la  terre  fut  acquise  e&  1161  yu 
Jacques  d'Espinay,  évêque  de  Rennes. 

C'est  l'époque  où  la  place  se  trouve  en  pleio  (ci 
des  guerres  Anglaises  et  Bretonnes.  Sur  U  plu 
haute  crête,  au  confluent  de  la  Veizée  ti  de 
rOudon,  on  voit  encore,  transformée  en  iab|hDibe 
de  verdure,  l'énorme  motte  du  donjon  féodsl  dis* 
paru;  au-devant  vers  N.  et  N.-E.,  uie  Uip 
esplanade,  plongeant  à  pic  vers  la  ville;  vers  S., 
d'immenses  douves  que  bordait  un  épais  bastiuD; 
au  centre  un  puits  profond  ;  —  vers  10.  k  n- 
vin  dominé  par  de  hauts  murs,  —  et  sur  l'Oadoo, 
le  moulin,  encore  debout,  de  Sous-U-Toar  :  - 
vers  l'E.  se  rattachait  au  rocher  une  enceinte  «i 
forme  d'hémicycle,  qu'un  retour  d'équerre  pro- 
longeait vers  S.  Un  étroit  passage,  protégé  pu 
une  tour,  le  séparait-d'une  courtine  reetangalaiR 
percée  de  deux  portes,  celle  de  Gandè  ven  S.. 
celle  de  Pouancé  vers  l'O.,  dans  le  fâoboui 
et  près  la  chapelle  Saint-Jean.  Une  troisieoe 
porte  et  la  principale  s'ouvrait  presque  vis-i*nj 
le  pont  de  la  Verzée,  défendu  au  débonche  f« 
la  ville  par  un  portail  fortifié.  Sur  la  nveg»acke 
une  muraille  pentagonale  encadrait  le  fanboofi. 
avec  les  portes  de  Craon  et  de  ChAteaugootiersor 
la  face  nord.  —  En  1422  lord  Poole,  à  U  lèti 
de  2,000  hommes  et  7  ou  800  archen,  7  ^t 
mettre  le  siège  devant  le  château,  mais  il  lu  failli 
lever  le  pied,  sans  y  entrer,  —  quoi  qu*eo  rsppone 
D.  Lobineau,  -—  sur  l'approche  annoncée  d'Aih 
broise  de  Loré  et  du  duc  d'Aumale,  qui  en  firent 
carnage  à  la  Broissinière.  —  Le  comte  d'Anudd" 
1433  fut  plus  heureux  et  rasa  le  donjon. La  plsce  ht 
de  nouveau  reprise  en  octobre  1480  par  lesBreiou, 
qui  y  firent  rage.  —  Le  château  était  par  «uf 
devenu  inhabitable  et  les  seigneurs  rèsidaieat  a 
leur  terre  de  Bretagne.  Ils  s'en  rapproeteii 
par  le  mariage  du  fils  atné  de  Guy  d'£»pii^y  ^ 
de  Marguerite  de  Goulaines,  Jean  d'àispiMj. 
seigneur  de  Segré,  avec  la  fille  aluée  da  DtK- 
chal  de  Vieilleville,  qui  se  célàbre  eo  frandi 
pompe  â  St-Hichel-du-Bois  le  25  février  1548.  - 
Pendant  la  Ligue,  une  troupe  de  catàotiqsN 
occupait  la  place  d  où  le  comte  de  Rocliep^s  k! 
délogea  en  gagnant  le  capitaine,  ao;eofia3t 
finances.  Il  sut  s'en  indemniser  par  le  pilUÎp  de  t> 
ville  et  du  pays  et  rasa  à  l'eu  tour  toal»  les  feo- 
tiihommières  fortifiées.  —  La  ville  était  de  mi* 
veau  occupée  en  1621  par  les  troupes  da  duc  ^ 
Vendôme,  que  Bèthencourt  viut  expulser  k 
27  juillet,  à  la  tête  de  la  garnison  des  Poott-d^ 
Ce.  —  Par  acte  du  26  janvier  1629.  6^1  ^ 
Bneux,  sire  de  Châteanneuf,  vendit,  sa  ooa  ^ 
sa  belle-soeur  Madeleine  d'Espinay  «  la  d^^' 
«  lenie,  terres  et  seigneurie  »  de  Segré  iGoUUoat 
de  Bautru,  seigneur  du  Percher,  avee  «  l'eapts^ 
«  ment  et  masures  du  vieil  châleaa  ntiti<»  «^ 
«  moulin  dessous  la  Tour,  une  vieille  mMixt  m 
«  ruines,  où  y  avoit  un  moulin  à  blé  ».  D»^^ 
Bautru  profitait  de  sa  faveur  en  eour  poor  lo^ 
ériger  la  terre  en  baronnie.  Diane  de  Bss^  ^ 
céda  en  1730  à  Franç.-Jacq.  Wakb,  de  )».  f^ 
acte  du  14  août  1762,  l'aequit  CbâOB^ttaçû» 
d'Andigné,  comte  de  Ste^GwuDei»  pour  k  pris  di 


SË6 


-  513  — 


âÉG 


ii^OOO  livres.  Le  marqais  d'ÀDdigDé  en  était  sei- 
goear  en  1789.  —  Tonte  vie  dés  lors  y  est 
morte  et  c'est  à  peine  si  l'on  y  signale  quelques 
ouvriers  en  laine.  —  L'activité  principale  des 
campagnes  se  dépensait  aux  luses  du  faux  sau- 
nage. 

Dès  les  premiers  troubles  de  mars  1793»  quatre 
actions  sanglantes  avaient  eu  lieu  dans  le  Dis- 
trict, où  l'avantage   était  resté   aux    patrioteii. 
Contre  la  Vendée  600  volontaires  s'armèrent  sous 
les  ordres  du  chef  de  légion  Charlery,  dont  500 
périrent  à  Beaupréau  et  furent  remplacés  par  le 
départ  d'un  second  bataillon.  Après  le  passage  de 
la  Loire,  une  partie  de  l'armée  vendéenne,  incer- 
taine de  sa  direction,  occupa  la  ville  le  21  oc- 
tobre 1793,  mais  en  décembre,  après  la  déroute 
da  Mans,  les  fuyards  débandés  y  furent  reçus  à 
coups  de  fuàil  et  le  passage  du  pont  leur  resta 
fermé.  Le  maire  Bancelin,  V.  ce  nonit  receveur  en 
même  temps  du  District  et  membre  du  Comité  de 
surveillance,  était  parvenu  4  lever  de  nouveau  un 
corps  de  gendarmerie  de  60  hommes,  dont  16  seule- 
ment survivaient  en  frimaire  an  II.  Cent  carabiniers 
vinrent  tenir  garnison  dans  la  ville  en  floréal,  — 
puis  un  corps  de  troupe  commandé  par  le  général 
Yachot,  que  remplaça  plus  tard  Uumbert.  L'ad- 
judant général  Decaen,  Agé  seulement  de  23  ans,  se 
signalait  surtout  par  une  ardeur  infatigable  et  par 
d'importants  succès.  —  Le  3  thermidor  an  III, 
Segré,  où  résidait  un  cantonnement  de  200  hommes, 
se  vit  attaqué  vers  les  8  heures  du  matin  par  une 
troupe  de  Chouans,  qui  pénétrèrent  d'abord  par 
la  porte  de   Châleaugontier,  pois  par  celle  de 
Craon  ;  presque  au  même  temps,  ils  franchissaient 
le  pont  de  la  Yerzée,  malgré  la  résistance  de  la 
troupe  et  des  habitants.  40  à  50  hommes,  casernes 
dans  la  maison  de  Haute-Bise,  s'y  maintinrent 
pendant  quatre  heures  et  n'en  sortirent  que  chassés 
par  l'incendie  ;  ils  purentgagner  le  Lion-d'Àngers  en 
forçant  la  route,  après  un  second  combat  devant 
la  Lorie.  Sur  les  hauteurs  de  Sl-Jean  33  patriotes 
prisonniers  tombèrent  égorgés  à  coups  de  sabre  par 
uo  des  chefs,  Busson.  Près  de  700,000  \.,  provenant 
de  versements  récemment  opérés  par  les  acqué- 
reurs de  biens  nationaux,  se  trouvèrent   à  la 
merci  des  pillards  dans  les  caisses  publiques.  — 
Après  le  désarmement,  il  se  forma  dans  le  Dis- 
trict  une  bande   de   hruleura  de  piede,  qui, 
poursuivie  énergiquemenl  par  la  force  armée,  était 
en  Tendémiaire  an  V  parvenue  à  passer  la  Loire. 
Maires  :  Qurie,  l'r  messidor  an  VIII.  — 
J>uclo8,  avoué,  i  janvier  1808,  nommé  président 
da  tribunal  en  1816.  —  Bertron,  23  décembre 
1816  f   mort   en   1817.    —    Champroux   fils , 
notaire,   14   février  1817.    —  Claude   Auhry, 
5  avril  1822.  —  Franc.  Bertron,  31  mai  1828. 
^  J.-B.-René  Aubert,  12  juin  1829.  —  Julien- 
Romain  Lemercier,  18  février  1835,  démission- 
naire   en  1837.    *~   Aimé-François   Poupard^ 
J^ujaunay,  docteur-médecin,  31  décembre  1836, 
dé  missionnaire  en  1839»  —  Nicolas  Rousseau, 
18  septembre  1840.  —  Meignan,  31  août  1848. 
*-  Louis  Aventin,  19 mai  1871,  en  fonctions»  1877. 

Arch.  de  M.««I^L.  G  104;  E  i593{  H  Gartul.  de  St- 
KU..  f.  174  et  t«7  et  Hdtel-Piea  d'Angers,  A  1,  f.  686;  L— 

tn 


el  Q,  1*'  orig.,  334  et  918.  —  Arch.  comm.  Sl.-G.  -  Arch. 
munie.  d'Angers  BB  7.  f.  54;  GC  5,  f.  304.  —  Roger,  ffist. 
d'Anjou,  p.  329  et  S5i.  —  D.  Lobineau,  I,  562.  —  Le- 
marcDand,  Album  Vendéen.  —De  Wismes,  l'At^ou.  — 
Arch.  d'Anjou,  I,  70.  —  Compte-rendu  de  l'administr, 
du  District  (an  III,  ia-4*,  Angers,  Jahyer  el  Geslin).  — 
Journal  de  Valuche,  Mm.,  f.  24.  ~  Journal  de  Louvel,  dans 
U  Mevue  d'Anjou,  1854,  t.  II,  p.  172;  4855,  t.  II,  p.  193. 
^  Carlolx,  3iém,  de  Vieillevilie,  1.  III,  ch.  v,  vn  et  xvin. 
—Chardon,  Hist.  de  la  reine  Bérangére,  p.  44-47.— Pour 
les  localités,  voir,  à  leur  article,  le*  Aulnait,  VOuvrinière, 
Vile,  St-Aielaine,  la  Cour-Pivert^  la  Motte- Cadieu,  St' 
Aubin •du'Pavoil,  le  Pinelier,  etc. 

Se^ré  ,  f . ,  c^  de  Chemillé  ;    »  c"«   de 
Marcé  ;  —  f.,  c"«  de  Miré. 
Seipré  (Jean\  maître  architecte,  Angers,  1649. 
Séi^ain  de  Cohardy  ou  de  Coiirth»rd/« 

sire  d'Athenay  dans  le  îfaine,  «  maistre  physi- 
«  cien  de  la  reine  de  Sicile  »  en  1448,  fut  institué 
le  25  octobre  1454  médecin  public  en  résidence 
à  Angers,  aux  appointements  de  100  livres  par 
an,  sur  la  demande  des  habitants,  épuisés  par  une 
épidémie. 

Ségninlère  (la),  canton  et  arrond.  de  Cholet 
(4  kil.  1/2)  ;  -  à  64  kil.  d'Angeri.  —  Seguina- 
ria  1080  (G  785,  ch.  or.  5).  —  Seguineria 
ziii*  s.  (Gr.-Gauthier).  —  Parochia  de  la  Se* 
guinere  1259  (E  1233).  —  Ecclesia  Beatt 
Marie  de  Seguineria  alias  de  la  Seguyniert 
1563  (G  Cures).  —  Beata  Maria  de  Segui' 
nieriis  {Pouillé,  dans  Lacurie,  p.  359).  — 
Sur  un  haut  plateau  (102-119  met.),  formant  la 
ligne  de  faite  des  eaux  de  la  Moine  et  de  la 
Yréme,  entre  St-André-de-la-Marche  (7  kil.  200), 
St-Macaire  (10  kil.),  fiégroUes  (10  kil.  800)  et  St- 
Léger  (4  kil.)  an  N.,  St-Léger  et  Cholet  à  !'£., 
Cholet  et  St-Christophe-du-fiois  (4  kiL)  au  S., 
St-Ghrislophe,  la  Romagne  (7  kil.)  et  St- André- 
de-la-Marche  à  ro. 

La  route  départementale  de  Cholet  à  St-Jean» 
de-Mont  passe  de  l'E.  à  i'O.  (1.660  met.)  sur  la 
rive  gauche  de  la  Moine,  qu'elle  traverse  presque 
à  l'entrée,  vis-à-vis  le  bourg,  oà  aboutissent 
quatre  chemins  vicinaux,  tandis  qu'à  l'extrême 
Nord  du  teriitoire  monte  du  S.-E.  le  chemin  de 
grande  communication  de  Cholet  à  Vallet 
(4,250  met.). 

La  Moine,  dont  une  courbe  longe  un  instant  la 
limite  entre  Cholet,  pénètre  de  TE.  à  l'O.,  re* 
monte  vers  N.  pour  passer  sous  la  route  dépar* 
tementale ,  se  recourbe  vers  ro.^  traverse  le 
bourg,  forme  une  lie  devant  le  moulin  de  la  Cour 
et,  à  partir  du  Moulinart,  i>e  continue  en  bordant 
de  ses  replis  capricieux  les  communes  de  Saint- 
Christophe  et  de  la  Romagne.  Elle  reçoit  dès  son 
entrée  à  dr.  le  miss,  de  la  Forôt,  né  sur  le  ter« 
ritoire,  qui  limite  en  partie  vers  TE.  avec  Choleti 
à  gauche  le  ruiss.  du  Pont-de-la-Rousse,  qui  11* 
mite  vers  l'O.  avec  St-Christophe-du-Bois,  à  droite 
encore  celui  de  la  MarbaiUou,  grossi  du  ruissolet 
de  la  Ratonnière,  et  le  ruiss.  du  Laca^  qui  forme 
limite  vers  l'O.  avec  St-André,  grossi  du  miss» 
des  Landes-Paisseaui  et  de  son  affluent  de  la 
Tréfavière.  —  Au  N.  y  naissent  près  la  Métairie* 
Neuve,  le  misa,  de  la  Goujonnière  et  son  affluent 
de  la  Chupièrct  grossi»  près  la  Balandière,  d'oa 
autre  ruisselet. 
£n  dépendent  le  vill.  des  Landes^Paisseaui 

88 


SÉG 


—  8U  — 


SÉG 


11  mais.,  79  hab.)>  et  les  ham.  des  Borderies 
(8  mais.,  31  bab.)>  de  Vieilmnr  (6  mais.,  36  h.)t 
de  la  Gheviniére  (4  mais.,  31  hab.),  de  la  Gre- 
nouillère (5  mais.,  30  hab.},  de  la  Batardiôre 
(3  mais.,  30  hab.),  de  la  Séliniôre  (4  mais., 
27  hab.),  de  TEtablôre  (5  mais.,  26  hab.),  de  la 
Tréfaviôre  (3  mais.,  22  hab.),  de  TEpinette  (3  m., 
22  hab.),  de  Passegain  (3  mais.,  20  hab.),  de  la 
Ménardière  (3  mais.,  19  hab.),  de  Beaucoup 
(4  mais.,  16  hab.),  de  la  Ghristophlère  (3  mais., 
16  hab.),  Tancien  chAiean  de  la  RénoUiôre  et 
48  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  3,036  hect.,  dont  250  hect.  en 
bois  tailUs  au  N.  dépendant  de  l'anc.  forêt  de 
Mortagne,  350  hect.  en  prés,  le  reste  en  labonrs, 
y  comprb  les  282  hect.  de  landes  d'il  y  a  à  peine 
60  ans.  —  La  Tîgne,  qui  y  était  cultivée  encore 
an  XTiii"  s.,  a  disparu. 

Population  :  Î30  feux  en  1720-  —  30f  feux 
en  1789.  —  i^fôS  hab.  en  1821.  —  i,3i3  hab.  en 
1831.  —  i,3U  hab.  en  1841.  —  i,638  hab.  en 
1851.  —  i,63i  hab.  en  1861.  —  i,S70  hab.  en 
1872.  —  it59S  hab.  en  1876.  —  A  peu  près  sta- 
tionnaire  depuis  20  ans,  après  une  période  de 
rapide  accroissement. 

Le  bourg  (158  mais.,  218  mén.,  766  hab.), 
s'allonge  sur  la  rive  droite  de  la  Moine,  au  pen- 
chant d'une  côte  très-rapide  que  les  rues  con- 
tournent, dominées  au  centre  et  à  mi-côte  par 
l'église.  Sur  l'autre  rive  un  bourg  neuf  se  rattache 
à  la  route  neuve,  les  deux  rives  reliées  par  deux 
ponts  de  pierre,  dont  un  de  deux  arches  ogivales 
à  ouverture  très-basse,  la  chaussée  du  xv*  s.  au- 
trefois en  dos-d'âne,  les  arches  protégées  par  des 
éperons. 

Les  deux  tiers  des  habitants  vivent  de  l'agricul- 
ture, 250  du  tissage  pour  Gholet  ;  ^  une  blan- 
chisserie au  bourg  dès  au  moins  1779  ;  5  moulins 
à  eau  ;  5  moulins  à  vent  ;  5  briqueteries  et  tuileries. 

Bureau  de  poète  de  Gholet.  -^  Perception 
de  la  Romagne. 

A$$emhlée9  le  l*'  dimanche  de  novembre,  — 
et  en  juin,  après  la  récolte  des  foins. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons* 
truite  par  adjudication  du  15  décembre  1844,  sur 
un  terrain  acquis  des  Hospices  de  Saumur.  — 
Scole  publique  de  fillee  (Sœurs  de  Torfou), 
bâtie  par  adjudication  du  22  juin  1862.  —  La 
construction  d'une  Salle  d'asile  a  été  adjugée 
le  14  août  1877. 

VEgliset  dédiée  à  Notre-Dame  (succursale, 
ft  nivôse  an  Xilf),  s'ouvre  par  un  triple  et  bas 
portail  à  pignon,  avec  épais  contreforts  carrés, 
au^^devant  duquel  le  perron  est  formé  de  dalles 
tnmnlaires,  dont  une  sculptée  d'un  calice  et 
d'une  patène,  deux  antres  d'une  sorte  de  fer  de 
lance.  La  nef  de  cinq  travées  ouvrait  par  de  larges 
arceaux  ogivaux  sur  deux  bas«^côtés,  le  tout  en 
partie  refait  et  allongé  d'un  chanr  et  de  deux 
chapelles  absidiales  en  1858-1865  (arch.  Simon). 
Les  deux  premières  travées  conservent  encore  la 
ToAte  en  berceau  de  bois,  qui  a  remplacé  l'an- 
eienoe  voûte  en  pierre  dont  les  arrachements  ap- 
paraissent entre  les  petites  fenêtres  h  meneaux 
^adrilobési  Iff  coUitéral  de  faneha  reste  inloet 


avec  ses  trois  travées  du  xvi*  s.  s  pendeiitlb  et 
nervures  en  granit  portées  sur  un  pilier  rond  u- 
colé  an  mur.  Au  centre  et  à  toutes  les  iotenectùns 
de  la  vodte  pendent  des  clés  sculptées  d'écos»» 
la  plupart  aux  armes  des  Beauvan,  (fargnt  à 
4  lionceaux  cantonnés  de  gueules,  couronna, 
armés  et  lampassés  d^or,  —  qu'on  troave  u«» 
parti  de  ...  à  la  tour  crénelée  de  ....(h 
distingue  ailleurs  un  écn  d'azur  à  Véouin 
cEe  •  • .  posé  en  cœur  et  aux  8  vannets  n 
orle,  qu'on  retrouve  parti  (Por  au  Im  it 
sinople  couronné  de  gueules.  Le  bas-o6(é  4t 
gauche  se  termine  par  l'autel  de  St-Hubert,  vt 
quel  les  habitants  sont  attachés  d'une  dérou^ 
particulière.  Deux  bas -reliefs  modernes  j  m- 
placent  un  ttès-curienx  et  très-ioléressut  r- 
table,  en  plâtre  moulé,  d'après  celoi,  emui 
de  la  chapelle  du  château  d'Amboise,  qui  fini- 
rait la  légende  du  Saint  H  a  été  Disénb>> 
ment  brisé  en  1862.  On  y  voyait  an  coa  di 
cerf  de  la  grande  chasse  les  amoiries  ou 
8  vannets  en  orle  avec  Vécu  en  cœur  -  a 
d'après  M.  l'abbé  Boutillier  de  St-André.  Ym- 
criplion  à  gauche  :  Ex  voto  Renati  Uni  à 
la  Renollière,  -^  à  droite  :  Ex  munificentii 
domini  Chehron  de  la  Roulliere  18S1.  cfti 
dernière  rappelant  une  restauration.  —  Le  fns-: 
autel,  très-riche  et  orné  d'un  baldaqoio  sr 
quatre  colonnes  de  marbre  noir,  proveoait,  ai» 
que  les  fonts  baptismaux,  de  l'église  des  Mi- 
liers  de  Gholet.  —  A  l'extérieur,  sur  le  mor  bif 
rai  nord,  &  hauteur  de  la  fenêtre  se  retrooific 
bel  écusson,  sur  lambrequins,  des  BeaonB,  if- 
compagne  à  dextre  d'an  p^nnon  de  ...  o^ 
fleurs  de  lys  sans  nombre  cte  ....  aufr&*-£ 
quartier  de  . .  • ,  au  lion  de  . .  • ,  arviU  et  Uii* 
passé  de  • . .,  et  à  senestre  d*an  peooon  de ,. 
au  bâton  écoté  de  ....  posé  en  fasce,  hrisi 
en  cour,  avec  la  devise  :  Sans  départir;  k 
tout  sommé  d'une  scie  enroulée  d'ui  f^'" 
dont  la  queue  se  termine  en  fer  de  laoce,  avec  ^ 
devise  :  Rodendo  roditur. 

Le  Presbyth'e,  vendu  nat*,  fat  raebeii  pv 
acte  collectif  du  9  frimaire  an  YI,  par  des  hi.'  - 
tants  de  qui  la  commune  fut  autorisée  i  Yteti> 
ter  par  ordonnance  du  19  août  1813.  On  ^  '- 
train  de  le  reconstruire  (novembre  1877).—!^^'' 
metière,  situé  à  l'O.  du  bourg,  conserve  U  to>^ 
du  curé  Buchet  et  plusieurs  vieilles  tombes^»' 
deux  en  dos-d'âne,  avec  croix  saillante  en  pier 
au  sommet,  xiv-xv*  s.  —  Dans  le  cheoio  «k^* 
contre  une  dalle  tnmulaire  d'un  autre  csré  «^' 
doute,  sculptée  d'une  croix  pattée  et  d'ao  W- 
—  Y  attient  vers  S.,  avec  ouvertnn  ser  h  «*** 
min,  une  chapelle  de  la  Madeleine,  visieci' 
fice,  qu'on  voit  mentionner  comme  «oe  as^* 
du  prieuré  de  N.-D.«des-€ats,  en  la  RoimP 
sur  la  Bn  du  xvii*  s.  Rebâtie  en  1713  â  li  ^«'^ 
d'une  mission  prêchée  par  le  P.  Grignon  di  1er» 
fort,  bénite  de  nouveau  le  6  juin  1786  parle  etr? 
elle  a  été  plus  récemment  restaurée  avec  ■«> 
et  groupe  de  la  Salette.  De  nombreaseï  'uàt»' 
lions  y  sont  célébrées  aux  xvii*xviti«  a  A  ^<Jf  , 
rieur,  devant  la  porte  priadpale,  tes^tv»^  \ 
f  eolpiée  d'une  erotx.  —  Au  bai  do  ebf Bfo«  '^ 


SÉG 


—  515  — 


SEI 


le  Calvaire,  natt  une  source  abondante,  dite  la 
Fontaine-des- Morts, 

Les  monuments  dits  celtiques  s'y  trouvaient 
assez  nombreux  pour  qu*on  puisse  signaler  encore 
le  peulvan  de  la  Ratonniôre,  couché  sur  le  sol 
(3  met.  65  de  longueur),  le  peulvan^  anj.  détruit, 
de  la  Pierre- Vivante t  autrefois  sur  la  ferme 
de  Brénon,  —  et  le  curieux  galgal  et  le  rouler 
des  Châteliers,  V.  ce  mot.  La  foie  antique  de 
Mortagne  passait  par  ce  canton,  puis  entre  la 
Séliniëre  et  le  Vau,  pour  gagner  St  André. 

Nal  renseignement  absolument  sur  la  fondation 
de  l'église,  qu'on  voit  desservie  dès  le  milieu  du 
XI*  A.  —  Elle  était  au  patronage  de  l'abbaye  de 
St-Michel-«n-rHerm  et  estimée  d'un  revenu  de 
600  liv.  par  le  Fouillé  de  1648.  Les  registres  de 
la  paroisse  remontent  à  1613. 

Curés  :  Gautier,  1080  circa.  Il  était  marié  et 

avait  eu  de  sa  femme,  nommée  Mainsinde,  quatre 

fils  et  une   fille.  —  Et.  Rouxelîé,  licencié  en 

droit,  chapelain  en  môme  temps  de  Ste-Groix  de 

la   Roche-Foulques,  1563.  —  Jean  Brémondt 

1613,  novembre  1620.  —  Jean  JLecomte,  mars 

1631,    octobre  1656.    —  Jean   Motayes,   mars 

1658,   1673.   —  Jacques   Gihouin,  16T4,  f  le 

11  février  1678.  —  Pierre  Cousseau,  1678,  f  ^^ 

39  février   1679,   Âgé  de  42  ans.   —  Matburin 

Guitton,  1679,  octobre  1689.  --  L.  Javeleau, 

décembre    1689,    mai    1712.    Trois    épidémies 

éprouvent  son  règne,  la  plus  terrible  en  1702,  où 

durant  l'automne  on  compte  4  et  5  décès  par 

jour.  —  J.  Tarreau,  mai  1712,  janvier  1713.  — 

Christ.  Lhommedé,  dont  le  premier  acte  est  du 

22  janvier  1713,   f  le  28  février  suivant.  — 

Pierre  Keating,  avril  1713,  f  le  6  octobre  1722. 

—  Jean  Bachelon,  octobre  1722,  f  le  2  janvier 

1731,  âgé  de  70  ans,  de  l'épidémie,  qui  régnait 

dans  sa  paroisse  depuis  près  d'un  an.  Le  seul 

mois    de  janvier    compte   36  décès   et   l'année 

entière  101.  —  Jacq.-Didier  JoIIioet,  mars  1731, 

t  âgé   de  40  ans  le  19  avril  1742.  —  Etienne 

Gautronneau,  juin  1742,   -f  \e  Vi  septembre 

1755.  -*  Gabriel  Chesneau,  octobre  1755,  f  le 

2  septembre  1774,  âgé  de  74  ans.  —  Laurent 

Pasquier,  octobre  1774,  qui  eut,  en  1779,  à  faire 

face  à  une  terrible  épidémie  de  dyssenlerie,  qui 

dans  le  seul  mois  de  septembre  emporta  74  de  ses 

paroissiens,  27  en  octobre.  Il  refuse  le  serment, 

est  arrêté   le  29  août  1791  dans  une  ferme  du 

Longeron  et  conduit  à  Cholet.  —  Nie-René  Gas- 

nault,    installé  au   mois   de   juin    1791,    hué, 

menacé,  «  accablé  de  sottises  >  par  les  habitants, 

quitte    la    place  dès  le  mois  d'octobre.  —  Au 

retour  da  culte,  l'ancien  vicaire  Bucbet,  nommé 

desservant  et  adversaire  exalté  du  Concordat, 

dut  être  mandé  à  Paris  par  le  Ministre  des  Cultes 

et.  dirigé  d'abord  sur  Turin,  en  fut  quitte  pour 

un  ordre  de  mise  en  surveillance  à  Angers. 

De  bonne  heure  un  château  puissant  s'était 
élevé  sur  la  rive  droite  au  N*  du  bourg,  un  peu 
au-dessoos  et  vis-à-vis  de  l'église,  au  lieu  dit 
encore  la  Cour,  totalement  en  ruine  dès  le 
XTiit*  s.#  sauf  les  douves»  dont  la  trace  existe 
encore.  Un  parti  de  ligueurs  l'occupait  en  1589 
soat  le  oommandemeut  du  capitiiae  lei  Saosyi » 


i  qui  le  duc  de  Mercœur  donna  mandat  spécial  de 
lover  100  arquebusiers  à  cheval  «  des  meilleurs 
a  et  des  plus  aguerris  »  pour  renforcer  la  garnison 
et  incommoder  le  pays  «  tant  qu'il  sera  possible 
«  et  que  la  situation  du  lieu  y  sera  propre.  »  — 
Le  fief  formait  une  châtellenie  relevant  de  Hor- 
tagne.  Il  appartient  à  la  famille  de  Beauvau,  dont 
l'église  porte  les  armoiries,  jusqu'à  la  Révolution 
et  depuis  au  moins  le  xvii*  s.  et  fait  partie  de- 
puis 1744  du  marquisat  de  Beauvau.  La  chapelle 
seigneuriale,  attenant  au  chœur  et  transformée 
longtemps  en  sacristie,  a  été  détruite  en  1860. 

La  Marche,  dont  le  petit  castel  se  voit  encore 
sous  le  bourg,  la  Forêt,  la  RenoUière  formaient 
les  autres  maisons  nobles  du  pays. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evèché  de  Poitiers 
jusqu'en  1317,  de  Maillezais  jusqu'en  1648,  plus 
tard  de  la  Rochelle,  de  l'Archidiaconé  de  Tbouars, 
du  Doyenné  de  St-Laurent-sur-Sèvre,  de  l'Elec- 
tion et  des  Aides  de  Montreuil-Bellay,  de  la  Séné- 
chaussée et  du  Présidial  d'Angers,  du  District  de 
Cholet.  —  Un  dixième  des  revenus  étaient  en 
mains  ecclésiastiques.  Les  pauvres  abondaient.  — 
Le  9  février  1794  un  combat  y  fut  livré  entre 
Blancs  et  Bleus,  où  périt  la  comtesse  de  Bruc. 

Maires  :  Jean-Pierre  Minguet,  anc.  procu- 
reur du  marquisat  de  Beauvau,  novembre  1790, 
septembre  1791.  -—  P.  GrenouilUau,  novembre 
1791,  1792.  —  Jean  Richard,  an  VIII,  continué 
en  1806  au  refus  de  Bourasseau  La  RinoUière. 

—  Pierre  Pineau,  25  mai  1821.  —  Jacq.  Raim" 
hault,  23  janvier  1826,  démissionnaire  le 
21  septembre  1830.  -^  Lépeau,  fils,  16  décembre 
1820.  —  Tuffet,  1834.  —  Jean-Marie  Saudeau, 
19  juillet  1841.  —  Jacq.  Lépeau,  17  juillet 
1852.  —  Tricoire,  1871,  en  fonctions,  1877. 

Arcb.  deM.-ei-L.  G  199  et  L.  —  Arch.  comm.  Et.-G.<^ 
Notice  Mm.  de  M.  Spal.  —  Notes  Mm.  de  MM.  BoolUlier  de 
St-André  et  DugMt-Hatirettx.  —  Mm.  023.  —  Af/iekeê  du 
Poitou  daii  Mptembre  1783,  n*  37,  p.  145.  —  Pour  les  lo- 
e«]i/éi,  voir  la  kenolliêre,  Brenon,  Us  Châteliers,  Vieil^ 
mur,  la  Sélinièn,  la  Crépellière,  les  Landes^Paisseaum, 

Sés^alnlère  (la),  f.,  c"*  de  Gonnord,  vendue 
nat^  en  l'an  YIII  sur  Cossé-Bri.5sac;  ^  appart.  au 
ivi«  s.  à  la  famille  Thorode  (G  106,  f.  136);  «» 
bam.,  c"*  de  St-Macaire-en-M, — La  Ségoui» 
nière  (Cad.  et  Rec*)  —  Un  chêne  y  existe,  qui 
mesure  5  met.  90  de  circonférence  à  1  met.  du 
sol;  —  vill.,  €■•  de  Villebemier;  •■  (la Grande, 
la  Petite-),  ff.,  c"«  de  Thorigné,  *  La  SaU 
guinière  1629,  la  Ség.  1674  (Et.-C). 

SeieheH  {Canton  de),  borné  par  les  cantons, 

—  â  l'E.,  de  Durtal  et  de  Baugé,  -» an  S.,  de  Beau- 
fort  et  d'Angers  N.-E.,  —  au  N.  et  à  l'O.,  de 
Tiercé  et  par  la  rivière  du  Loir,  n'est  traversé  par 
aucun  grand  cours  d'eau  intérieur,  —  Sa  super- 
ficie de  20,885  hectares  se  subdivise  en  13  com- 
munes, Bauné,  Beauvau,  la  Chapelle-St-Laud, 
Chaumont,  Cornillé,  Corzé,  Fontaine-Milon,  Janép 
Léaigné,  Lue,  Marcé,  Seiches  et  Sermaise,  -• 
ensemble  de  U,î(n  hab.  en  1831,  —  U,i3i  bab. 
en  1841,  —  iî,U2  hab.  en  1851,  —  ii,069  bab. 
en  1861,  —  ii,Otî  hab.  en  1866,  —  iO,699  bab. 
en  1872,  —  iO,i40  bab.  en  1876;  -^  centre  et« 
sentiellement  agricolei  signalé  longtemps  par  lel 
•Dieignements  et  l'exemple  pratique  des  dooteurt 


ÔÈÎ 


-  816  — 


SEt 


Ôavrard  et  de  Beanvois  el  da  dôputé  Chartes  Gi- 
rand,  fondateur  da  Comice. 

Seiches t  chef-liea  de  canton,  arrond.  de 
Baugé  (20  kil.)  ;  —  à  20  kil.  d'Angers.  —  Villa 
nuncupante  Cipia  in  pago  Andecavo  supra 
Liddo  flumine  848  (Cartul.  St-Aubin.  fol.  4).  — 
Curtis  que  Cepia  vocatur  1085  (Ib.,  f.  63).  — 
Ecclesia  Cepie,  —  ecclesia  nomine  Cepia  1035 
rirca  (Cariai,  da  Ronc,  Rot.  4,  cb.  5  et  7).  — 
Apud  Cechiam  die  dedicationis  eccleaiœ 
villas  1052-1082  (^  Cartul.  St-Serge,  p.  372).  — 
Vicu9  Cepie,  —  villa  Cepie  1085  circa  fartai, 
du  Ronc.»  Rot.  i,  ch.  74).  —  Sacerdos  de  Ce- 
'cheia  1102-1114  (2«  Cartal.  Sl-Serge,  p.  364).  — 
Cepiensia  eccleaia  1124-1130  (Cartul.  du  Ronc, 
Rot.  4,  cb.  71).  —  Chéchia  1132  (Ibid.,  Rot.  2, 
ch.  35).  — ■  Monasierium  Sancti-Albini  quod 
eat  Cepie  1137  (Ibid.,  Rot.  4,  cb.  38).  —  Ceche 
1142-1145  (Ib.,  Rot.  2.  ch.  62).  —  Chece  1142- 
1145  (Ib.,  Rot.  2,  ch.  61).  —  Burgua  Cepie  1159 
(Ib.,  Rot.  3.  ch.  31).  —  Crux  Cepie  juxta  viam 
1164  (Ibid.,  Rot.  4.  ch.  57).  —  Dans  la  vallée  et 
sur  le  coteau  de  la  rive  gauche  du  Loir;  —  entre 
ITarcé  (3  kil.)  à  TE..  la  Chapelle -St-Laud  (7  kil.) 
et  Lézigné  (9  kil.)  au  N.-E.,  Corzé  (2  kil.)  au  S., 
Montreuil-sur-Loir,  Tiercé,  Baracé  et  Huillé  à  l'O. 
et  au  N.,  outre-Loir. 

La  route  nationale  de  Paris  à  Nantes  y  descend 
directement  du  N.-O.  au  S.-O.,  reliée  dans  le  vil- 
lage de  Suette  au  principal  bourg,  qu'elle  laisse 
à  800  mètres  vers  l'O.,  par  le  chemin  de  grande 
communication  de  Thorigué  et  une  ligne  presque 
continue  d*habitation8.  A  Suette  aussi  s'en  dé 
tache  vers  TE.  la  roule  départementale  d'Angers 
k  Baugé,  qui  Ta  empruntée  depuis  Angers  et  qui 
à  un  kil.  du  carrefour  sert  d'amorce  au  chemin 
de  grande  communication  de  Mazé. 

Le  Loir  élreinl  vers  l'O.  le  territoire  dans  une 
longue  courbe  (16  kil.),  dont  le  lit,  coupé  d'ilôts 
et  de  boires  nombreuses,  dépend  tout  entier  de  la 
commune.  Un  pont  de  trois  arches  en  pierre  de 
Bécon,  chacune  de  20  mètres  de  diamètre,  l'y  tra- 
verse, terminé  en  1877,  d'après  les  plans  et  sous  la 
direction  de  M.  Goblot,  agent-voyer  en  chef.  —  S'y 
Jette,  formant  limite  vers  S.,  le  ruiss.  de  Suette, 
avec  son  affluent  le  ruiss.  de  Marcé,  et  un  petit 
Canal  de  dérivation,  qui  passe  au  bourg;  —  an 
Centre,  le  ruiss.  du  Verger,  descendant  de  Prince. 
^Deux  petites  sources  incrustantes  naisseat  l'une 
à  l'Hommais,  l'autre  au  N.  du  bourg. 

En  dépendent  les  villages  de  Suette»  principal 
Centre  de  vie  et  d'animation,  à  la  rencontre  des 
grandes  routes  (39  mais.,  42  mén.,  131  hab.),  de 
llathefelon  (95  mais.,  107  mén.,  302  hab.).  et  de 
nombreux  hameaux  et  fermes  que  le  Recensement 
groupe  par  quartiers  sous  les  noms  du  Verger 
(15  mais.,  68  hab.),  de  Brée  (14  m.,  93  hab.),  de 
Marolles  (14  m  ,  60  habOi  de  Brignac  (10  mais., 
62  hab.),  de  Chaussé  (9  mais.,  34  h.),  des  Portes 
(D  mais.,  32  hab.),  des  Bourselières  (10  mais., 
86  hab.),  de  Boudré  (6  mais.,  36  hab.},  des  Bois 
0t  des  Véqnetières  (22  mais.,  110  hab.),  de  la 
Chaise  et  de  la  Rénière  (7  mais  ,  38  hab.),  da 
Tronchay  et  de  la  Gazellière  (3  mais.,  17  hab.)., 
(es  chftt.  do  la  Garennei  do  Brignac  et  du  Vergef . 


Superficie  :  2,725  hecUres,  dont  302  hed.  es 
prés,  314  hecl.  en  bois,  45  hect.  en  vipis, 
1 ,640  hect.  on  labours,  10  hect.  en  sapinières. 

Population  :  i83  feux  en  1720.  -  i,!00  b»b. 
en  1790.  —  i,6i9  hab.  en  1831.  —  i,59i  U. 
en  1841.  —  i,704  hab.  en  1851.  -  f.775  htb 
en  1856.  —  i»590  hab.  en  1861  et  1866 
—  i,466  hab.  en  1872.  —  i,444  hab.  en  1876,- 
en  décadence  rapide  et  constante  depuis  %  m. 

Le  bourg  (99  mais.,  129  mén.,  335  hab.;,  » 
groupe  presque  à  l'angle  extrême  vers  S.-O.,  en- 
clavé à  l'O.  par  le  Loir,  au  N.  par  le  cheoai  j- 
tiGciel  d'un  ruisseau.  L'ouverture  do  pont  sir  l« 
Loir  y  va  diriger  une  circulation  importante,  p 
s'arrêtait  à  Suette,  résidence  des  foDcUonuim 
et  de  la  gendarmerie,  rendes-vous  des  courrier 
et  des  auberges. 

Commerce  de  foin,  blé,  chanvre,  forfbotb* 
lais,  choux,  pommes  de  terre:  —  noyers  et pci- 
miers  en  nombre.  —  Près  l'église  sobsisifi 
transformés  en  habitation  ot  peints  eo  rose.  \d 
bâtiments  de  la  filature  de  laines  cardin  t> 
blie  en  1821  par  Pilatte,  Y.  ce  nom,  m  re- 
placement de  l'ancien  moulin  à  farine,  et  ye^a 
en  1858;  —  à  Brée,  papeterie  importaoïe;  - 
usines  à  Prignes  et  à  Mathefelon,  sur  le  Loir. 

Foirea  le  4  janvier  (autrefois  le  3*  londi  (H 
novembre),  le  4*  jeudi  de  mars  —  et  le  90  t:i: 
(St-Bernard)  depuis  1840.  —  Marchés  toos  b 
jeudis.  —  Aasemblée  le  dimanche  le  plos  vtés: 
de  la  fête  patronale  (14  septembre). 

Recette  de  poste.  —  Chef-lieu  de  per«pti>. 
pour  les  communes  de  Seiches,  Corzé,  Mtrt<.  ^ 
Ghapelle-St-Laud. 

A  l'entrée  du  bourg,  nne  longue  place,  uci^: 
cimetière  nivelé  en  1827  et  planté  d'onBeaai. 
contient  vers  S.-O.  la  Mairie,  avec  JuiXict  à 
paix,  reconstruite  par  adjudication  du  3 s^pt^mbr; 
1861 ,  mais  dont  l'achèvement  fut  retardé  pir  ie 
incertitudes  du  Conseil  municipal  sur  le  eboîi  j* 
l'emplacement  définitif  (arch.  DuvAtre  et  Bo&t^  • 
—à  l'opposé,  l'Ecole  des  fille»,  agrandie  en  IS^i 
et  la  Cure,  restaurée  en  1862,  dont  les  tnn»» 
ont  libre  vue  sur  l'horizon»  avec  jardins  déri- 
dant jusqu'au  Loir;  —  au  fond  VEgliu,  dêJi^^ 
St  Aubin  (cure,  19  brumaire  en  XI),  réeemD^-' 
transformée  par  l'agrandissement  de  la  nef  '^ 
restaurée.  L'appareil  pnmitif  était  de  f^*->> 
moellons  irréguliers.  Le  transept  porte  une  ^  '^- 
à  six  pans  dont  les  ogives  retombent  sur  des  vS* 
de-lampe  historiés  ;  —  à  droite  el  à  gauche  oarn. 
deux  chapelles;  celle  de  gauche,  avec  cbapit^i^ 
romans,  décorés  de  strigiles  et  de  deotf  de  ''^ 
XII*  s.,  communique  le  long  du  choBur  dsoifi^* 
cienne  chapelle  seigneuriaile,  Yoâlée  en  e'^ 
avec  ouverture  en  anse  de  panier  do  xfi*  '- 
comme  la  travée  du  chœur.  Un  beau  vttr^  .' 
représente  St  Pierre,  St  Christophe,  St  Or:- 
goire  et  St  Maurice  II  est  dû  i  uo  kp  ^ 
Geoffroi  Chartier  par  testament  do  23  mi  I3tf 
Le  clocher,  à  base  carrée,  date  da  xiii*  s 

VEcolt  communale  de  garçons  a  été  cc«f- 
truite,  entre  le  bourg  et  Suette.  pêt  adjodifi^^ 
du  19  novembre  1865.  —  Uo  pensionnat  ulfo^ 
tant  existait  en  l'an  IV  an  Vei^r,  V.  te  met 


SEI 


—  517  — 


SEI 


Le  Cimetière  neuf  a  été  acquis  par  décret  du 
9  février  1810. 

Une  petite  chapelle  de  Notré-Dame-de-la* 
Garde  xvi«  s.,  entre  le  Verger  et  Boudré,  contient 
un  «froupe  de  Ste  Anne  et  la  Vierge  xvi«  s., 
un  St  Aîaurice  et  une  Vierge  xvii*  s.,  un   ré- 
table du  XVII*  s.,  un  devant  d*autel  du  xviii*  s. 
Sur  le  bord  d'un  chemin,  à  TE.  de  li  Vionnière, 
M.  de  Beauvois  me  signalait  un  dolmen  dit  la 
Pierre-aux-Loups ,    refuge   vers   1830    d'une 
pauvre  famille;   —  il  est  aujourd'hui  disparu, 
—    et  dans  la  vigne  du  Lisions ,   une  énorme 
table    de   gros,  placée  de  champ,    qui   formait 
nn  des  côtés  d'un  do>men  détruit  dit  la  Pierre- 
à'Jallais.  —  Une  belle  monnaie  d'or  des  Au- 
lerces-Cénomans,  —  V.  un  type  identique  dans 
Bûcher,  planche  I,  n»  2,  —  a  été  trouvée  vers 
1870  au\  environs  de  Suette  et  acquise  par  M.  P. 
de  Farcy.  —  Précédemment,  le  15  janvier  1851, 
un  trésor  de  300  médailles  consulaires  d'argent, 
tontes  antérieures  à  Auguste,  était  découvert  aux 
Véquetières.  —  Les  voies  de  Durtal  à  Angers,  de 
Tours   à    Laval    par  Baugé   s'entrecroisaient   à 
SncKc,  rejointes  au  sommet  de  l'angle  intérieur 
par  la  voie  du  Mans,  dont  les  vestiges  restaient 
naguères  encore  reconnaîssables  vers  Marcé. 

Il  dut  exister  aux  bords  du  Loir  un  centre  im- 
portant gallo-romain,  car  dès  le  ix*  s.  on  y  voit 
une  église  et  des  moulins,  dépendances,  comme 
la  villa,  du  fisc  impérial.  —  Charles  le  Chauve  — 
et  non  Charlemagne,  comme  il  est  dit  dans  des 
livres,  —  par  diplôme  daté  d'Aix-la-Chapelle  le 
l'r  août  847,  —  l'original  en  est  conservé  au  Mu- 
sée d'Argers,  —  fit  don  du  domaine  à  l'abbaye 
St- Aubin.  Il  avait  été  néanmoins  envahi  ou  reçu 
en  fief  du  comte  par  le  vicomte  Eudes,  venu  de 
Rennes,  dont  le  fils,  Hamelic,  ayant  trahi  Foulques 
Nerra.    et  ne  pouvant  l'apaiser,  en  fit  abandon 
aux  mains  de  la  comtesse  Hildegarde,  pour  ob- 
tenir son  intervention.  Foulques,  sur  les  vives 
instances  de  la  comtesse,  transféra  au  Ronceray, 
qu'elle  venait  de  fonder,  le  domaine,  curtis,  vicua^ 
de  Seiches,  en  disposant  comme  de  sa  propriété 
entière,    sui  juris,  malgré  les  protestations  des 
moines  de  St-Aubin  (1028).  L'église  fut  peu  après 
reconstruite  et  dédiée  de  nouveau  par  l'évèque 
ver.^  1060  —  Presque  au  môme  temps  (1040-1060) 
s'était  élevé  au  N.  le  château  de  Mathefelon,  qui 
commandait  le  pays,  mais  dont  le  seigneur  avait 
pour  obligation  première  de  protéger  les  droits  et 
les  propriétés  dos  religieuses.  Sa  suprématie  au 
XV*  s.  passe  au  château  du  Verger.— La  a  vicomte 
«  de  Seiches  »,  que  des  lettres  de  Charles  VI  at> 
tribuent  au  Chapitre  de  St-Laud  en  1403,  n'était 
qu'an  par  fief  censif,  sans  manoir,  réuni  au  do- 
maine de  Itoudré. 

Le  prieuré,  établi  par  le  Ronceray,  prétendait 
droit  de  châtellenie  avec  haute,  moyenne  et  basse 
justice  et  tous  les  droits  et  honneurs  seigneuriaux 
de  la  paroisse.  —  La  prieure,  qui  dans  les  der- 
niers temps  était  la  doyenne  de  l'abbaye,  possé- 
dait le  privilège  de  bac  et  passage  au  port  St-Au- 
bin sar  le  Loir  et  y  percevait  un  droit,  dont  le  tarif 
variait  de  trois  degrés,  suivant  la  hauteur  des 
t'aax    et  selon  que  devait  l'indiquer  un  poteau, 


entretenu  à  ses  frais  et  vérifié  par  les  agents  des 
Domaines.  ^  Elle  devait  aussi  —  et  un  arrêt 
du  28  juillet  1575  lui  en  rappela  l'obligation,  -- 
fournir  le  1*>^  avril  15  setiers  de  froment,  pour  con- 
vertir en  pains  dits  fouasses  de  la  comtesse,  à 
distribuer  aux  pauvres  d'Angers  après  le  service 
annuel  en  mémoire  de  la  fondatrice;  —  et  le 
dimanche  gras,  un  boisseau  de  fleur  de  froment 
et  un  pied  et  demi  de  lard  pour  les  pauvres 
aveugles  d'Angers,  et  40  boisseaux  de  seigle,  un 
boisseau  de  fèves  et  19  sous  10  d.  en  argent  pour 
chacun  des  pauvres  écoliers. 

Les  armes  du  prieuré  portaient  :  d*azur  à  une 
fleur  de  lys  d*argent. 

Prieures  :  Eremhurge,  1137.  —  Milesende 
de  Cholet,  1164.  —  Hersende,  1170  circa.  — 
Jeanne  Valory,  morte  en  juin  1447.  --  Jeanne 
d*Estouteville,  morte  en  novembre  1450.  — 
Marie  Rousselle,  novembre  1450.  —  Jeanne  de 
la  Jumellière,  30  avril  1452.  —  Yvonne  d'An- 
digne,  installée  en  septembre  1486,  morte  en 
juillet  1499.  —  Isabelle  de  la  Jaille,  juillet  1499. 
—Françoise  Drossin,  1553,  qui  résigne.— Jeanne 
Brossin,  mai  1557.  —  Renée  VacAcreaii,  1586. 
—  Louise  de  Gennes,  1589.  —  Marie  de  Ror" 
tais,  1603,  morte  en  1627.  —Jeanne  Du  Buart, 
juin  1627.  —  Ambroise  de  la  Crossonnière, 
1629,  qui  résigne  en  novembre  1639  et  est  inhumé 
le  4  décembre.  —  Urbaine  de  Périers,  novembre 
1639,  1652.  —  Jeanne-Uenriette-Marguerile  de 
Cumont  du  Puy,  1692,  1765.  —  Marie- Anne 
de  Scépeaux,  30  janvier  1766,  f  le  5  jan- 
vier 1790. 

Tous  les  domaines  dépendant  du  prieuré  furent 
vendus  nal^  le  5  mars  1791.  —La  commune  a 
racheté,  en  vertu  d'une  ordonnance  du  18  février 
1818,  le  bâtiment  d'habitation,  pi^ur  y  installer 
la  cure,  le  vicariat  et  la  mairie,  qui  y  ont  trouvé 
place  jusqu'en  1865. 

L'abbesse  du  Ronceray  présentait  à  la  cure, 
dont  les  revenus  au  zviii«  s.  étaient  évalués  de 
4  à  5,000  livres.  Le  curé  de  son  côté  présentait  & 
la  desservance  de  l'église  de  Montreuil-sur-Loir, 
simple  fillette  de  sa  paroisse.  Ce  modeste  titre 
était  aussi  usurpé  par  la  chapelle  de  Mathefelon 
et  les  registres  des  baptêmes  de  1692  à  1731 
portent  la  rubrique  de  :  Paroisse  de  Seiches  et 
de  Matefelon,  —  en  1737  :  Paroisse  de 
Seiches  et  fillette  de  Matefelon  y  réunie  ;  — 
mais  le  curé  proteste  avec  raison  contre  la  pré- 
tention d'une  simple  chapelle.  —  Les  actes 
remontent  à  1591. 

Curés  :  Gaufridus,  1120  circa.  —  Radulfus, 
1164.  —  Bernard  de  Bressigny,  de  Br échine, 
t  en  1290.  —  Jean  Guillet,  1291.  —  Pierre 
Thoreau,  1457,  qui  résigne.  —  Henri  Castric, 
chapelain  de  St-Guérin  au  manoir  de  Roche- 
Marie  près  Brissac,  11  août  1468,  qui  résigne.  — 
Pierre  Dutor,  26  novembre  1468.  —  Jean  Cham- 
pion, mort  en  1529.  —  Jean  Bonnet,  14  sep- 
tembre 1529.  —  Jean  Belot,  qui  cumulait  la 
cure  de  Pruillé  et  résigne  en  1532.  —  Pierre 
Leconte,  1532,  qui  résigne.  —  André  Regnouf, 
7  mai  1539,  qui  résigne.  —  Gilles  Leconte, 
23  décembre  1542,    qui    permute.   —   Pierre 


SEI 


—  518  — 


SEI 


LeconU,  féfrier  1546,  ii.  s.»  qui  résigne.  ^ 
Pierre  Regnouf,  octobre  1547.  --  Pierre  Juffé, 
oolobre  1557.  —  Franc.  Regnouf,  1563,  dont  le 
dernier  acte  est  da  3*  mars  1603.  —  Denis  Cor- 
beau, 1604,  t  l«  27  janvier  1637.  —  Paul 
Jubeaut  docteur  en  théologie,  installé  en  vertu 
d'une  sentence  du  Présidial  d'avril  1640.  et  qui 
meurt  le  22  septembre  suivant  au  presbytère  de 
Charcé,  dont  il  cumulait  la  cure.  Il  était  natif  de 
SeichM.  —  François  Bigot,  1643,  avril  1654.  — 
François  Girard,  mai  1654,  1672.  —  Lié  d'af- 
fection avec  Joseph  Grandet,  Y.  ce  nom,  alors 
encore  au  Séminaire,  il  obtint,  à  son  insu,  de 
résigner  en  sa  faveur,  mais  le  jeune  clerc,  qui 
n'était  pas  même  ordonné  prêtre,  s'en  démit  lui- 
même  au  bout  de  sept  jours,  au  profit  de  Laurent 
Piron,  chanoine  honoraire  de  St-Maurille,  1674, 
dont  le  testament  est  du  27  janvier  1675.  — 
Pierre  Gohin,  janvier  1676,  f  le  9  octobre  1719. 
âgé  de  78  ans.  —  Franc.  Maugendre,  10  octobre 
1719,  t  le  15  septembre  1729,  âgé  de  48  ans.  — 
René  Viel,  octobre  1729,  f  le  19  juillet  1745.  — 
Et.  Beauvallet,  installé  le  5  octobre  1745.  f  le 
81  juillet  1767,  ftgé  de  55  ans.  —  Abrial  de 
Bourville,  août  1767.  Il  était  originaire  d'An- 
nonay  et  avait  été  envoyé  par  le  supérieur  de  St- 
Sulpice  pour  professer  la  philosophie  au  Sémi- 
naire d'Angers,  alors  qu'il  n'était  pas  encore 
dans  les  ordres,  s'y  était  fixé  et  s'était  fait  rece- 
voir docteur  en  la  Faculté  de  Théologie.  —  Il 
meurt  en  fonctions  le  2  février  1787,  âgé  de 
52  ans,  ayant  pour  vicaire  son  frère,  qui  signe 
Abrial  du  Ruot.  —  Pierre-René  Lhéritier,  mars 
1787,  qui  prête  serment  le  6  février  1791,  puis 
se  rétracte.  —  René-Mathurin  Gautier,  juin 
1791 ,  qui  abdique  toute  fonction  en  ventôse 
an  II  et  signait  les  actes  depuis  le  22  décembre 
1792  comme  officier  public. 

La  cure  fut  vendue  nat*  le  7  thermidor  an  IV. 
La  première  pierre  en  avait  été  posée  le  29  sep- 
tembre 1749  par  le  curé  Bonvallet,  avec  une  ins- 
cription mentionnant  que  la  construction  en  était 
due  à  Jean  Freslon,  de  la  Flèche,  arc^itectus 
zolertiwimuB, 

Le  terrain  de  l'ancien  cimetière  fut  donné  par 
Thibaui  de  Blaison  et  béni  par  l'évèque  Ulger 
en  1137.  11  y  existait  près  et  joignant  l'église  au 
XVI*  s.  une  chapelle,  qui  servait  comme  de  dépôt 
aux  enfants  abandonnés  et  qui  pour  cette  raison 
fut  abattue. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprêtré  d'An- 
gers, de  l'Election  et  du  Présidial  d'Angers,  du 
District  en  1788  de  Châteaunenf,  en  1790  de 
Baugé.  Les  chemins  au  zviii*  s.  étaient  anéantis, 
le  port  du  Loir  par  suite  inabordable  et  délaissé, 
une  partie  du  pays  en  landes,  les  pauvres  nom- 
breux. —  A  maintes  reprises,  auxvii's.  surtout, 
des  épidémies  y  passent.  Il  n'est  pas  rare  pour- 
tant d'y  rencontrer  des  octogénaires,  des  nonagé  • 
naires,  même  des  centenaires.  —  L'église  fut 
pillée  par  des  voleurs  dans  la  nuit  du  20  au 
81  janvier  1793.  —>  En  passant,  le  12  frimaire 
an  II,  les  Vendéens  brûlèrent  une  partie  des  ar- 
chives, cachées  sous  la  voûte  du  chœur  de  l'é- 
glise. »  Le  31  octobre  1830  une  fête  patriotique 


fut  célébrée  dans  la  maison  Ouvrard  en  FboBnnr 
des  gardes  nationales  et  du  général  Lamarqne. 

Maireê  :  Aubert,  1792.  —  Reoé-Hith  Gt»- 
tier,  ancien  curé,  1793.  —  Lonis-Hich.  de  Beat- 
voiB,  1795.  —  Lebloy,  V  messidar  an  Vlll  - 
Guill.  Harmange  père,  2  janvier  1806.  —  Jos- 
Joseph  Ouvrard,  25  avril  1808.  installé  le  11  m 

—  Charles  Fercoq,  10  février  1813.  —  Ouworji, 
80  août  1830.  ~  De  Beauvois,  14  mars  1831 
installé  le  15  avril,  démissionnaire  le  U  ou.  * 
Etienne  Livet,  5  janvier  1833,  démissioDDjird 
1834.  ->  Gh.-Paix  de  Beauvoi$,  février  18U. 
démissionnaire.  —  Prosper  -  Josepb  Bénari 
11  janvier  1839,  démissionnaire  le  26  arril  Itô 

—  Hilaire  Ledroit,  25  août  1843.  inslalic  > 
24  septembre.  —  Jean  Ouvrard,  15  aoûi  184s, 
démissionnaire  en  décembre  1851.  —H.  Ltdrcli 
16  février  1852.  —  André -Mie  Ptlktkr 
29  avril  1857.  ~  Bilbille,  1862.  1869. -De 
Villoutreys,  1871.  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  If.Hit-L.  G  193;  G  7,f.  t;  HRoocem.-^- 
Aubin,  Déclarât,,  t,  V,  f.  1  6if .^Invcot.  do  RMXcnf  { " 
et  8l4.— Arch.  comm.  EL-C—Cartul.  St-ÀubwJ  G^ 
'-Cartul,  du  Ronc,,  Rot.  1,  ch.  74;  4,  ch.  7;  «,  et*  - 
Joum.  de  M.-et-L.,  8 novembre  1830.— Notes Msi. d'il  ^ 
BeaoTois.~3fém.  Il ss .  de  Besnard.— Pour  1«  localité*.  ^^ 
Jiiathe félon,  le  Verger,  TartifioM,  Pont-Herkitit  - 
Coauille,  SueUe,  Coué^  Bré,  les  Viauetièrtt,  Caw,  h  ■ 
dre,  MaroUea,  la  Bouisière,  le  Lineux,  elc 

Sei^nereC  {Paul-Marie-Jose^h^iaykii 
fils  du  censeur  du  Lycée  d'Angers,  né  le  13  a 
cembre  1845  à  Angers,  séminariste  de  Si-Soif 
de  Paris,  arrêté  le  6  avril  1871  et  fosillé  à  Bftr 
ville  le  26  mai  par  les  soldats  de  la  Cûodsv 
U  a  été  donné  sur  lui  une  Notice  tii'^sti 
d'après  ses  lettres  par  un  directeur  « 
Séminaire  St-Sulpice  (Paris,  3*  édition.]»' 
1875.  in-12  de  344  p.  avec  portrait  pboto^r.! 

Sel^nenrle  (la),  quartier  es  Douces,'» l 
c»«de  Saugé'VH. 

Sei^neorle-de-KoiiUil^a  (1^)»  ^^ •  *' 
de  Chemellier, 

SeU  Oe),  vill.,  c»«  du  MaHlîais.  -  Un  ktr 
bergement  vulgairement  appelle  le  SatX  au- 
trement dit  la  Margotière  1340  (St-Flor.,B» 

SelUe  {Pierre  de),  peintre,  Angers,  éuit  em- 
ployé par  la  ville  en  1565  &  40  s.  par  jour,  uu } 
le  place  tout  au  moins  au  2«  rang  desescomp^f  < 
d'œuvre,  dont  quelques-uns  des  plos  reo&fflft- 

Seillerle  (la),  f.,  c"<  du  LourouxBic 

SeUlons^  f.,  c»«  de  Noëllet  --B.dt  Scû>^ 
1126circa  (Cart.  du  Ronc,  Rot.,  ch. 50).-Sf:' '- 
cEt.-M.).  —  La  terre  patrimoniale  detSiii^' 
an  X  (Affiches).  —  Sillon  (ReciM.  -  Ak  iH^ 
seigneurie  avec  manoir  noble  qui  dooiuii  s 
nom  jusqu'à  la  fin  du   xvi«  s.  i  one  fas^^ 
de  chevalerie.  —  Guill.  de  S.   fut  coodias. 
mort  en  1561  pour  crime  d'inceste  et  4e  nf  - 
Marguerite  de  la  Vairie  ;  mais  il  ne  fut  pis  '^ 
cuté.  Il  était  huguenot  ;  ses  biens  furent  t»^-' 
en  1592  par  ordre  du  maréchal  de  Boisdaoft 
Cette  année  on  voit  Nicolas  Alasnean,  sieor  i 
Motte  de  Seillons,  présenter  à  U  chapelU  « 
gneuriale  de  St-Jean  de  Seillons.  Fondée  ao  ci 
teau  le  2  octobre  1494  par  Abel  de  Seiliûs«  '• 
était  au  xvi«  s.  desservie  à  la  paroisse  ;  —  o  b-  ^* 
Alasnean  1599,  —  Olivier  CoquereaUiécaje^.**' 


SÉL 


—  519  — 


SEM 


d'Aogéligae  d'Achon,  16i2,  —  N.  h.  Fraoc. 
EveiUard,  lieutenant  de  la  Prévôté  d'Angers, 
16â4.  André  EveiUard,  mari  d'Anne  Ayraalt,  1635, 
Claude  Gocqaereao.  mari  de  Jacqnine  Toublane, 
164:2,  Franc. -Gh  Goquereaa  du  Boisbernier  1731 
el  sa  descendance  jusqu'à  la  Révolution. 

Sellions  {Jean  de),  angevin,  élevé  en  l'Uni- 
versité d'Angers,  fut  nommé  évoque  de  Senei  en 
1409.  —  f  en  1442.  Sa  famille  se  continuait  en- 
core en  Anjou  au  zviii*  s.  et  avait  fourni  René 
de  Seillons,  oratorien,  principal  du  collège  d'An- 
jou et  recteur  de  l'Universilé  en  1698. 

SeimÊÊU  —  V.  Ponta^de-Cé. 

Sélalne^  miss,  né  sur  la  c^'  de  Baracé,  s'y 
jette  dans  le  Rodiveau;  —  1.800  met.  de  cuurs. 

Sélalaes,  f.,  c°«de  Tiercé.  ^  Sillena  1056- 
1082  (2*  Cart.  St-Serge,  p.  107).  —  L,  de  Sert- 
nis  1074  circa  (l«r  Cari.  St-Serge,  p.  109).  — 
H.  de  Sereniis  (Ibid..  p.  159).  —  P.  de  Serenis 
1144  1145  (Liv.  d'A.,  f.  82).  ^  Serene$  1169 
(Fooiev  .  Pr.  des  Loges).  —  Seelena  1171  (H  St- 
Aubio.  Luigné,  t.  II,  f.  2).— Domus  de  Sereines 
1209  (Ghalocbé,  Rentes.  III,  256).  —  Manerium 
de  Solempnia  1283  (Ibid.,  id.,  198).  —  Locus 
qui  dicitur  Soleines  juxta  pleissiacum  de 
Selainea  1296  (H.-D.  D  56).  —  Ane.  fief  avec 
double  motte  de  défense,  dont  une  portail  le  cbà- 
teau-fort,  dans  une  enceinte  de  douves  abordée 
par  un  pont-levis  II  relevait  de  CLàteauneuf  et 
devait  à  son  suzerain  chaque  année  un  épervier. 
—  En  est  sieur  en  1209  Simon  Miete,  mari  de  la 
cousine  du  sénécbal  Gnill.  Desroches,  —  Robert 
do  Maulévrier  en  1264,  —  Jeanne  de  St-Aigoan, 
veuve  de  messire  Morice  de  Saint-Lou,  che- 
valier, 1430,  —  Jean  Lemaçon  1450,  —  Jean 
Viveuz,  son  gendre,  1476,  —  Ant.  Meslet  1540, 
1562.  —  Il  ne  restait  plus  trace  dés  lors  du  ma- 
noir que  les  deux  mottes  dont  les  abords,  autre- 
fois en  garenne  close,  avaient  été  traosformés  en 
labour».  Le  moulin  môme  de  l'étang,  qui  en 
dépendait  à  distance,  avait  été  détruit  sans  doute 
durant  les  guerres  anglaises.  Le  domaine  n'est 
plus  depuis  le  xvi*  s.  qu'une  dépendance  de  la 
terre  de  la  Bennerie.  —  La  dernière  motte,  qui 
subsistait  jusqu'à  ces  dernières  années,  à  été 
rasée  par  curiosité  sans  fournir  aucun  vestige 
intéressant. 

Au  devant  de  l'entrée  s'élevait  depuis  ao  moins 
le  xvi«  s.  une  c^ape^e  sous  le  vocable  de  St 
Jacques,  qu'on  voit  souvent  dans  les  titres  qua- 
lifiée de  prieuré  et  qui  jouissait  à  peu  prés  des 
prérogatives  de  fillette  ou  église  succursale  de  la 
paroisse.  Son  ressort  considérable  en  comprenait 
toute  la  partie  N.-E.,  depuis  l'Ouvrardière,  la 
Culée,  la  Thiélée,  la  Juliennerie  et  formait  le 
territoire  qu'on  appelle  encore  le  Sélenais  ou  le 
Sénelais.  La  chapeUe  dépendait,  par  cession  du 
curé,  de  l'abbaye  de  Toussaint  d'Angers,  dont  le 
phonren  délaissait  le  service.  Le  titulaire,  Thibault 
Lalement,  habitait  St-Georges- sur-Loire  et  y  meurt 
le  28  août  1642.  Par  acte  du  20  novembre  1682  le 
prieur-caré  de  Tiercé,  Louis  de  Gheverue,  la 
dota  de  deux  métairies,  la  Maçonnerie  et  la  Petite- 
Gerraainerie,  à  charge  d'y  établir  un  prôtre  à 

ésidence  pour  administrer  les  sacromeots,  ensei- 


gner le  catéchisme,  faire  la  petite  école  gratuite- 
ment aux  enfants  et  célébrer  deux  messes  par 
semaine.  Le  prieur-curé,  assisté  des  deux  procu- 
reurs de  fabrique,  se  réservait  la  nomination 
du  bénéfice.  La  chapelle  fut  reconstruite  et  bénite 
à  nouveau  en  avril  1757.  Son  dernier  chapelain, 
Louis  d'Alençon,  fut  déporté  en  Espagne  en  sep- 
tembre 1792.  -^  Dès  le  4  juillet  1791  les  orne- 
ments du  culte  avaient  été  transférés  dans  l'église 
paroissiale.  Il  n'y  était  resté  que  la  cloche  pesant 
150  livres  et  le  tombeau,  entouré  d'une  grille,  de 
Prosper-Francois-Urbain  Prégent  de  Gollasseau, 
sieur  de  la  Bennerie,  inhumé  le  12  décembre 
1771.  —  La  chapelle,  depuis  lors  abandonnée,  a 
été  rasée  en  1869. 

Arcb.  de  M.-ei-L.  E  340;  H  Abb.  de  Ch«loché  et  de 
TottSMint.  —  Arch.  commun,  de  Tiercé  et  de  Barué,  Et.-G. 

Sélezart  {Louis),  brodeur,  à  Angers,  f  le 
25  août  1638. 

Séllnale  (la),  f.,  e"<  de  la  Potherie. 

Séllntére  (la),  h.,  c-«  de  Cléré;  -  bam.. 
c»«  de  la  Séguinière  ;  —  donne  son  nom  au 
ruiss.  né  sur  la  commune,  qui  se  jette  dans  le 
Laça  ;  —  y  affinent  les  miss,  de  la  Christophlère 
et  de  la  Tréfaviëre;  --  1,300  met.  de  cours;  «- 
f.,  c»«  de  la  Tessoualle, 

Selle  {Raoul  de  La),  maire  de  Meigné  depuis 
1848,  élu  le  l«r  août  1852  membre  du  Conseil 
général  pour  le  canton  de  Doué,  mort  subitement 
dans  la  gare  de  Niort  en  février  1873. 

Seîange,  —  V.  Soulanger. 

Semaneellerie  (la),  f.,  c"*  de  Somloire. 

Semanciéres  (les),  ham.,  c"«des  CerqueuX' 
sous-Pass.,  détaché  en  1861  de  Nueil.  —  Les 
gaats  de  Cemancière  1391  (Pr.  du  Coudr.-M.). 
—  Le  vilL  de  la  Sem,  1602  (Et.-G.).  —  Deux 
fourneaux  à  briques  et  à  tuiles  y  fonctionnent 
auprès  des  gisements  utiles  à  la  fabrication  et  de 
trois  grands  taillis  Je  chênes  et  châtaigniers  (1877). 

Semblançay  {Hugues  de),  chantre  de  St- 
Maurice  d'Angers,  légua  en  mourant  à  son  église, 
outre  des  dons  considérables  aux  chanoines  ses 
collègues,  deux  Missels  couverts  de  pierres  pré- 
cieuses et  d'argent,  un  calice  et  une  patène  d'or 
et  fit  de  plus  remplacer  les  fenêtres  de  la  nef, 
jusqu'alors  en  bois,  par  les  verrières  splendides 
dont  partie  existe  encore.  —  On  croit  qu'il  vivait 
à  la  fin  du  xii«  s. 

Lehoreau,  1. 1,  p.  570. 

Semblerle  (la),  f.,  c^*  de  Chavagnes-souS' 
le-L.  —  L'Assemhlerie  (Gass.). 

SémeloB»  f.,  c"*  de  Pouancé,  ~~  La  Ri- 
vière Semnon  1739  (El. -G.;.  —  La  Rivière 
Sémelonne  (Gass.).  ^  La  Rivière  Semlon 
(G.  G.).  —  Peut-être  faut  il  reconnaître  ici  un 
ancien  alleud,  Alodus  Similiacus  1028  (Cart., 
Rot.  1,  cb.  1),  attribué  à  l'abbaye  du  Ronceray  dans 
l'acte  de  sa  fondation  première  ;  —  donne  son  nom 
au  ruiss.  qui  descend  do  Senonnes  et  coule  de  l'E. 
à  rO.,  en  formant  la  limite  (5  kil.)  vers  N.  de  la 
c"«  de  Pouancé  d'où  lui  afflue  à  gauche  le  mis- 
selet  des  Senonnettes  et  de  la  Boire-d'Anjou. 

Sémerle  (la),  f.,  c"«  de  la  Potherie. 

Sêmloiuilére  (la  Basse-),  f. ,  c"*  de  St-Pierre- 
MauL,  avec  m'"  à  eau,  sur  la  c"*  de  Botz.  — 


SEN 


—  520  — 


SEN 


La  Simionnière  (Gass.).  ^  La  'Semeunibre 
(El.-C);  «•  (la  Haule-),  f.,  c"«  de  St-Pierre-M. 
"'La  Simionnerie  (Cass.).— Sem«nmère(C.  C). 
^  Il  y  existait  en  1601  an  moalin  à  eau  aujonr- 
d'hai  détroit. 

Sénaller  (le),  croit,  c"*  de  Vaudelenay,  an 
carrefour  des  chemins  de  Bangô  et  de  Doaé. 

Sénardale  (la),  ham.,  c"«  de  la  Ferrière. 
*  La  Sévardaie  (El.-H.). 

Séné*  ham.,  c"*de  Bauné.  — Sainiacuê  1150 
circa  (Haaréau,  Pr.),-^Domu8  de  Seigne  1223 
(Chai.,  t.  III,  f.  34).  —  Socné  (Cass.).  —  Ancien 
àef  et  seigoearie, donné  vers  le  xii«  s  par  G.  Bancen 
à  Tabbaye  de  Ghalocbé,  qui  l'aliéna  en  1223,  le  re- 
prit et  plus  tard  y  avait  sa  boulangerie.  Le  logis 
semble  môme,  aux  xvii-xviii*  s.,  être  devenu  la  de- 
meure ordinaire  des  abbés.  Charles  Cronin  y  meurt 
le  22  octobre  1648.  Marc- Antoine  de  Beaurepaire  y 
réside  en  1740,  avec  cinq  moines  dans  un  dor- 
toir composé  de  neuf  chambres,  dont  trois  inha- 
bitées. II  y  existait  une  chapelle  dont  Tautel,  orné 
d'un  devant  de  bois  peint,  portait  quatre  petits 
tableaux  peints  sur  bois,  deux  sur  cuivre,  au 
milieu  une  Crucifixion,  —  Le  principal  manoir 
conserve  encore  sa  tour  ronde,  en  pierre.  —  Il  a 
été  vendu  nat'  le  23  septembre  1791  pour  la 
somme  de  35,600  liv.  à  M.  Gaultier  de  Brullon. 
V.  ce  nom. 

Séneeét  ham.,  c"*  de  Mazé.  ;  »  ham.,  c"« 
de  St'Georgea-dU'B.  •*  Scnece  1080  circa 
(Cart.  St- Aubin,  f.  85).  —  SenccAat  xii*  s.  (Fon- 
tov.,cb.  ane.139).— C/imîc/ieium,  Chiniche  1190 
circa  (H.-D.  B  53,  f.  3).  —  Terra  de  Chenecheio 
1270  (G  53,  f.  1).  —  Sennezé  1455  (E  1072).  —  Se- 
nccr^  1540  (C 105,  f.  261).  —  Ane.  flef  et  seigneurie, 
relevant  de  Gée  et  dépendant  de  la  baronnie  do 
Fontaine-Guérin,  avec  maison  noble,  jardins  et 
bois,  dont  la  majeure  partie  défrichée  dès  le 
XVII*  s.  —  En  est  sieur  Guy  de  Boussay  en  1270, 
Macé  Bodiau,  écuyer,  1455,  Franc,  des  Aubiers 
1539,  Geoffroy  de  Boursay,  mari  de  Jeanne  des 
Aubiers,  1561,  1565,  Raoul  Legouz  de  Poligny, 
par  acquêt  des  héritiers  de  René  Fresneau, 
1592,  Charles  Fresneau,  par  retrait  sans  doute, 
1612,  Jos.  de  Pincé  1679,  Raoul  de  Pincé,  mari 
de  Louise  de  Rideo,  1688,  Jos.-Christ.  de  Pincé, 
chevalier,  1697,  qui  épousa  le  9  mars  1706  à 
Angers  Françoise  Grimaudet,  —  Marie-Jeanne  de 
Pincé  1749,  —  Lefèvre  de  Chasles  1770,  sur  qui 
le  domaine  est  vendu  nat*  le  22  prairial  an  IV  et 
de  nouveau  le  7  prairial  an  YI. 

Sénéolialale  (la),  c<*«  de  Chalonnea-s.'L. 

—  La  maison  $eigneuriale  de  la  S.  1679 
(Gennes,  Et>-C.).  »  En  est  sieur  et  y  réside  à 
cette  date  René  Du  Boulay,  chevalier. 

Sénéchau»  f.  et  m*»  à  eau,  c"«  de  Chemillé. 

—  En  est  sieur  messire  Jean  du  Bouchet  1656. 
Séneçon,  f.,  c"«  de  Vivy, 

Mnelaltf  (le).  —  V.  SélaincB. 

Senelle  (la),  f.,  c»*  de  JuvardeiU  —  La 
Senile  (Et.-M.).  —  En  est  sieur  Jean  Berthe 
1577,  Cath.  Suard  1582. 

S^nezemm»  —  Y.  Saineseaux. 

Sen^eber  {Poly carpe),  docteur  régent  en  la 
Faculté  de  droit  d'Angers,  mari  de  Jeanne  Goal- 


lay,  f  à  Angers  le  25  mars  1649  et  iuhumé  du» 
l'église  St-Aignan,  a  publié  un  oposcale  sur  !« 
prôt  à  intérêt  :  Disceptatio  de  Mutuo  adoertvs 
Claudii  Salmasii  novum  dogma  (Piris, 
veuve  Math.  Dopay,  in^«,  1646).  ~  Il  ponr- 
suivait  sa  femme  en  séparation  pour  eaose  d'i- 
dultère  au  Parlement  de  Paris  vers  1630  et  (« 
fut  Gilles  Ménage,  son  élève,  alors  tout  à  ses 
débuts,  qui  plaida  pour  lui. 

SenU  (le  Grand-),  vill. ,  c»  de  3foiiltUt<rs  - 
R.  de  Seneil  xi«  s.  (H.  Pr.  de  Passavant,  cfa  or 

—  Senullium  1070-1118  (Liv.  Bl.,  f.  12).  - 
Seneil  1160  (Pr.  de  St-Melaine).  —  La  terrt  et 
seigneurie  de  Seneil  1539  (C  106.  f.  23^.- 
Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  pour  partie  (k 
Yihiers  et  du  Coudray-Montbault.  -~  En  est  duii 
Ysabeau  de  Brehein,  veuve  de  u.  h  Jules  Daru, 
1540  ;  —  Robert,  maire  d'Angers  en  1723. 1TS3; 
«  (le  Petit-),  ham.,  e"«  de  MontilUers.  -  Ea 
est  sieur  en  1540  n.  h.  Jean  Prévost,  qui  releraii 
de  la  Gaucherie -aux -Dames.  — Le  fief  éiaii  réosi 
auxviii*  s.  à  la  terre  des  Marchais-BenaolL-ll 
donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  la  e—  du  Voiit, 
qui  traverse  Montilliers,  se  jette  dans  l'ArciS'^. 

—  9,100  met.  de  cours. 
Senonnes  (Pierre  •  Vincent  -  Gatitn  ie 

La  Motte-Baracé  de)  ,  fils  de  Pierre  de  U 
Molte-B.  de  S.  et  de  Suzanne  Brouillard,  dc  • 
Senonnes  (Mayenne)  en  1779,  marié  à  Paris  U 
27  avril  1805  avec  Marie -Fortunée-Gabrielle  J^ 
Goddes  de  Yarennes,  mort  à  Angers  le  29  no- 
vembre 1851  dans  la  maison  d*un  de  sds  geodr"*. 
M.  d'Oyron,  était  un  des  fondateurs  et  pendiBi 
plusieurs  années  tint  la  vice-présideoce  de  U 
Société  d'Agriculture,  Sciences  et  Arts  d'Aof'rs 
à  l'époque  où  les  séances  s'animaient  le  mitn 
par  la  réunion  des  Pavie,  des  Nerbonne,  df« 
Béraud,  des  Blordier,  des  Beauregard.  poarr/ 
citer, que  les  morts.  Ami  des  lettres  et  pnti- 
quant  les  arts,  il  a  signé  de  ses  initiales  S..  S. 
plus  d'un  article  dans  les  Souvenir»  de  r  Ex- 
position d'Angers  de  1839  —  et  envoya  à  c^'l 
de  1842  des  Yues  de  Laval  et  de  Saairé.  Du> 
le  Recueil  des  Mémoires  de  la  Société  e^t  iosèri 
de  lui  un  Rapport  sur  Vexposition  dts  ta- 
bleaux de  M.  Ménard,  de  Cholet,  t.  IY,p.2f% 

—  Il  passe  aussi  pour  avoir  collalraré  assidue- 
ment  à  V Union  de  V Ouest. 

Article  omis  au  mot  MoUe-Baraoi.  —  à  reporter^  t.  II. 
p.  759. 

Senonnettea  (les),  ruiss.  né  sur  li  e*'  ^ 
Pouancé,  qui  coule  du  S.-O.  au  N.-E.  et  ifflK 
dans  le  Sémelon  à  1  kil.  de  sa  source. 

Sente  (la),  f.,  c"«  de  Linihres-Boutw, 

SenCoul  (Pierre),  marchand  de  tableamet^ 
gravures  et  aussi  peintre,  s'était  établi  vers  \'^ 
à  Angers,  en  haut  de  la  rue  Baudrière.  Le  Ma^' 
d'Angers  possède  de  lui  un  portrait  miniic'/^     , 
coté  sous  le  n»  126  au  Gâtai,  des  Tabl.  de  Xl:^^    j 
Centrale.  Il  avait  acquis  en  1789  de  Poeq.  d^  ^' 
vonnière  fils  les  cuivres  du  Peplus  de  Véeir^. 
qu'il  revendit  à  Touss.  Grille  et  qu'a  recoeiDt' 
le  Musée  d'archéologie.  —  Le  Catalogue  rc*- 
sonné  de  la  galerio  de  Livois  CAngers.  %^ 
1791,  ia-8«  de  106  p)  est  de  sa  façon  et  tadtr 


SER 


—  821  — 


SER 


de  lui  sous  le  n»  334  le  portrait  d'un  personnage 
en  habit  noir. 

Sépellerle  (la),  f.,  c"*  du  Louroux -Bée, — 
La  Sevellerie  (Gass.). 
Septoftaue.  —  V.  Setaignes, 
8ept«Frère8  (les),  o*^  de  Brézé,  nom  donné 
à  sept  chônes  remarquables  du  bois  des  bords  de 
la  Dive,  réunis  dans  un  espace  circulaire  d'en- 
viron 5  mot.  de  diamètre. 

Septierrerie  (la),  ham.,  o"*  de  VemoiL 
—  La  Séquerrie  (El.-M  ), 

Sept-Qnarts  (les),  cl.,  c"*  de  la  Botsstère- 
St'Florent. 
SepiM^  (la).  -^  V.  V Adirée, 
SepC*91llon8  (les),  cl.,  c<*«  dQ  Landemontt 
réunie  en  1739  à  la  terre  de  la  Haie  par  acquêt  sur 
le  curé  de  St-Sauvenr-de-Landemont. 

SepC-Sonnettea  Ges),  c»*  d'iin^ers  N.,  sur 
la  route  de  Paris. 

Séqoélas  (M..,..),  de  la  Doctrine  chré- 
tienne, professeur  d'éloquence  \  la  Floche,  a 
fait  imprimer  à  Angers,  sous  ses  soûles  initiales 
S'"  D.  L.  D.  C  VOraiBùn  funèbre  deHenri  IV, 
prononcée  dans  la  chapelle  du  collège  royal  de  La 
Flèche  le  22  juin  1790  (Pavie,  1790,  in-S»  de 
34  p.)  et  la  même  année  :  La  Liberté  de  la 
Preêse,  discours  en  vers  (Paris,  1790,  in-S^  de 
7  p.),  violent  libelle  contre  les  rois,  non  indiqué 
par  Quérard,  V.  Supercheries  Zttt.,  III,  620. 
On  en  peut  juger  par  le  début  : 

Sous  itn  fcaptre  de  fer,  lorqu'uo  tyran  m'opprime, 
lie  plaindre  est  un  devoir  et  me  taire  est  uo  crime.... 

Serane  (Philippe),  professeur  d'histoire  et 
de  littérature  à  Paris,  avait  organisé  à  Angers 
dans  le  logis  Pincé,  dit  vulgairement  T^ôtc 2  d^An^ 
jou,  une  sorte  de  grand  pensionnat  pour  la  jeune 
noblesse,  connu  sous  le  nom  de  Pension  Verte, 
pour  laquelle  il  a  publié  :  Tableau  de  V histoire 
universelle  du  Globe  de  la  Terre  (Angers, 
Barrière,  1767  et  1770,  iii-12).  Il  est  rendu  compte 
de  l'ouvrage  dans  le  Journal  de  Trévoux  en 
mars  1768,  p.  557  ;  —  Tableau  du  Globe  ou 
Nouveau  cours  de  Géographie,  enrichi  de 
Vhistoire  naturelle  et  politique  des  divers 
peuples  de  la  Terre,  à  Vusage  de  VJnstitu- 
tion  de  la  jeunesse  de  la  ville  d'Angers 
(Angors,  L.-Gh.  Barrière,  1778,  in-12  de  368  p.)i 
—  suivi  du  Prospectus  de  V Institution.»., 
par  une  Société  de  gens  de  lettres.  —  Le 
Journal  de  Trévoux  en  rend  compte  en  janvier 
1771  ;  —  entre  deux,  des  Eléments  de  V Histoire 
de  France  (La  Flèche.  1769,  in-12).  —  Il  re- 
tourna se  fiier  à  Paris  en  1783  et  y  a  fait  impri- 
mer plusieurs  autres  ouvrages,  qni  n'ont  plus  rien 
pour  nous  intéresser.  Y.  Quérard.  VIII,  68.  et 
Bullet.  du  Bibliop,^  novembre  1876,  p.  522-524. 

S<^HfpMN€l0#ëbiw.—  Y.  BtVfard  (Christ.). 

Séraadale  (la),  f.,  c"«  de  la  Potherie. 

Serbelterle  (la),  f.,  c»«  de  Marans. 

Seréne,  logis  et  f.,  c°*  de  St-Clément  de- 
la- PL  —  G.  de  SerenisT  11041120  (Gartul.  du 
Ronc.  Rot.  2,  ch.  9).  —  P.  de  Sirenis,  1214 
(l«r  Cart.  St-Serge,  p.  242).  —  Une  met  appelée 
Seraines    1428   (Ghap.   St-Martin-d'Arcé).    — 


Sérennes  1685  (Et.-G.).  —  En  1789  à  M.  Olivier 
de  la  Plesse;  ~  à  M.  Pierre  Raffray,  1864. 

Sérezln  (Sébastien),  sieur  de  la  Perrandière, 
conseiller  premier  président  à  l'élection  d'Angers, 
1644,  fut  élu  maire  d'Angers  le  1*'  mai  166'S« 
1666.  —  11  portait  d'azur  au  chevron  d'or, 
accompagné  de  3  croissants  montans  d^aV" 
gent,  f  en  chef  et  i  en  pointe. 

Série  (la),  f.,  c"  de  Mélay.  —  Terra  que 
vocatur  Sirieria  10901100  (Gartul.  de  Ghe- 
millô,  ch.  90).  —  Terra  de  la  Sereie  1187 
(Ibid.,  ch.  88).  —  Le  Séry  (Et.-M.).  —  Une 
croix  y  existait  depuis  longtemps  qui  a  été  reuou* 
velée  le  9  septembre  1860. 

Séwieuûc  de  il'bycil.  —  y.  ci- dessus,  p.  480i 
col.  2. 

Sérinlère  (la),  f.,  c"*  de  Dénezé'S.-le-L, 
-~  La  Cemière  (Et.-lf.).  —  Domaine  de  l'abb. 
de  la  Boissière,  vendu  nat'  le  8  avril  1791.  On  y 
voyait,  il  y  a  50  ans,  une  vieille  masure  qu'on 
prétendait  être  un  ancien  couvent  de  Bernardines.' 

Sermaise,  c»"  de  Seiches  (14  kil  ).  arr.  de 
Baugé  (10  kil  );  —  à  32  kil.  d'Angers.  —  Apud 
Sarmasias,  ad  villam  Sarmasias  1060  (Gart. 
St  Aubin,  fol.  84  vo).  —  V.  de  Sarmasiis  1077 
(Ibid.,  f.  80),  de  Sarmaisas  1064  circa  (Mar- 
moût.,  Pr.  de  Ghant.,  ch.  or.  3).  —  Apud  Sar- 
maatam...  vt'fZam  1060-1080  (Gart.  St-Aubin, 
f.  87).  —  Curtis  de  Sarmasiis  1070  circa  (Ib., 
f.  84).  —  O.  de  Sermasiis  1090-1120  (Loche- 
reaux,  I,  3).  —  D.  de  Sermesiis  1082-1102 
(1«'  Gart.  St-Serge,  p.  113;  2«  Gart.,  p.  362).  — 
O.  de  Sarmessiis  1175  (Brion.  ch.  or.)>  —  Sar- 
mese  1180  (H  Fonte v.,  La  Rimon.).  —  Locus 
de  Sarmazia  1192  (Mss.  767),  —  Sarmeses 
1221  (H  St-Aubin,  Signé).  —  Sarmeisses  1239 
(H  Poniron).  —  Sermoise  1783  (Pouillé).  — 
Dans  une  plaine  inclinée  vers  S.  (40  met.),  que 
dominent  deux  hautes  buttes  (60  met.),  —  entre 
le  Yieil-Baugé  (8  kil.)  i  l'E.,  St-Georges-du-Bois 
(3  kil.)  au  S. ,  FonUine-H.  (4  kil.)  et  Lue  (5  kil.) 
à  l'O.,  Ghaumont  (5  kil.)  et  Jarzé  (8  kil.  3/4)  au  N. 

Le  chemin  de  grande  communication,  traver- 
sant du  S.-O.  au  N.-E..  entame  à  peine  le  coin 
extrême  vers  S.  du  territoire,  —  coupé  tout  à 
l'entrée  par  le  chemin  de  grande  communication 
des  Rosiers  à  Sablé,  qui  monte  du  S.  au  N.  par 
le  centre  et  par  le  bourg,  en  reliant  le  chemin 
d'intérêt  commun  de  Longue  à  Gheviré-le-Rouge. 

Y  passent  en  bordure  vers  l'E.  le  ruiss.  de  la 
Rochette,  —  vers  l'O.  le  ruiss.  de  Téry. 

En  dépendent  les  ham.  de  Foliquet  (3  mais., 
13  hab.),  du  Gué-de-la-Goudre  (3  m.,  14  bab.), 
de  la  Porte,  avec  chÂt.  (3  mais.,  16  hab.?,  des 
GouUneries  (3  mais.,  9  hab.),  de  la  Mariée 
(3  mais.,  13  hab.)  et  44  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  718  hectares,  dont  44  hect.  en 
vignes,  46  hect.  en  bois,  72  hect.  en  prés,  2  hect. 
en  sapinières. 

Population  :  77  feux,  350  bab.  en  1720- 
1726.  —  80  feux.  449  hab.  en  1790.  —  398  hab. 
en  1831.  —  4ft  hab.  en  1841.  —  4i8  bab.  en 
1851.  —  443  bab.  en  1861.  —  4tO  hab.  en  1866. 
—  374  hab.  en  1872.  —  40i  bab.  en  1876,  — 
dont  iSM  hab.  au  bourg  (52  mais.,  60  hab.}. 


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ABBemhîée  le  dimanche  après  la  St-Jean. 

Perception  de  Jarzô.  —  Bureau  de  po$te  de 
Baugé. 

La  Mairie,  installée  en  1838  dans  une  grange 
dôtachôe  da  presbytère,  a  été  reconstruite,  entre 
cour  et  jardin,  —  avec  Ecole  mixte,  par  adju- 
dication du  11  novembre  1866  (archit.  Roquet). 

VEglite,  dédiée  à  St  Hilaire  —  et  non  à  St 
Jean-Baptiste,  comme  l'indique  le  Fouillé  im- 
primé ~  (succursale,  5  nivôse  an  XIII),  est  un 
édifice  du  xii*  s.  dont  une  restautalion  récente 
(1859-1864,  archit.  Dellètre)  a  surexbaussé  la 
nef,  en  la  voûtant  en  briques.  Sur  le  transept 
se  dresse  le  clocher  contemporain  de  l'œuvre 
primitive,  carré,  avec  deux  fenêtres  sur  chaque 
face,  à  double  archivolte  plate,  sans  saillie, 
légèrement  aiguisée  en  tiers  point,  qu'enve- 
loppe une  troisième  courbe  plein  cintre,  sur 
des  colonnettes  à  chapiteaux  feuillages  ;  au-des- 
sous et  au  faite  circule  un  rang  de  modillons. 

—  A  droite  et  à  gauche  s'ouvre  une  chapelle, 
éclairée  à  droite  par  une  basse  et  large  fenêtre  i 
meneau  quadrilobé  ;  deux  curieux  chapiteaux  du 
xiv«  s.  représentent  d'une  part  un  paysan,  de 
l'autre  un  bourgeois  en  jacquetie,  faisant  effort 
pour  soutenir  la  voûte;  —  vis-à-vis  une  Fuite 
en  Egypte,  tableau  du  xvii*  s.,  et  les  statues  de 
deux  évèques,  St  Hilaire  et  probablement  St 
Clair  ;  —  à  gauche,  chapelle  de  la  Vierge,  i  cha- 
piteaux romans  et  étroite  et  longue  fenêtre  ogi- 
vale ;  au-dessous  les  traces  d'une  porte  enmurée. 
^  La  travée  du  chœur,  voûtée  en  étoile,  xiv*  s., 
à  fond  plat,  est  évidée  par  une  fenêtre  à  double 
meneau  chargé  de  quatre  feuilles  ;  —  au-dessous, 
un  joli  tableau,  la  Sainte  Famille,  xvii*  s.  — 
Une  vieille  tapisserie,  figurant  une  scène  de  l'his- 
toire d'Orphée  ou  d'Apollon,  couvre  la  marche  du 
grand  autel. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  signalée,  quoique 
le  territoire  se  trouvât  à  proximité  et  peut-être 
sur  le  passage  des  voies  transversales.  La  localité 
est  certainement  très-anciennement  habitée.  Le 
nom,  dans  certaines  provinces,  indique  une  sta- 
tion de  colons  Sarmates,  transportés  là  par  les 
Romains.  C'est  une  terre  importante  au  xi*  s., 
villa,  curtis.  Une  partie  en  fut  donnée  à  l'ab- 
baye St-Aubin  par  Renaud  Berger,  Vervecan'ue, 
Bergarius;  —  et  le  principal  domaine,  au 
prieuré  de  la  Haie-aux-Bons-Hommes  en  1192 
par  Richard  (ksur- de-Lion.  Nul  texte  ne  parle  de 
l'église ,  dont  la  construction  doit  au  moins 
remonter  à  cette  date.  Plus  tard  elle  formait  un 
prieuré-cure  dépendant  de  l'abbaye  de  Mélinais. 
Le  seigneur  désignait  le  titulaire  et  le  présen- 
tait à  l'abbé,  qui  le  présentait  à  l'évêque,  col- 
lateur  du  bénéfice.  »  Les  registres  en  remontent 
à  1586. 

Prieurs^ curéB  :  Fromond  dit  Bouche- 
Ourlée,  quem  supra  nominant  Buccam  Orla- 
tam,  1080  circa  (Cartnl.  St-Aubin,  f.  87).  — 
Gttill.  Fillaatre,  évèque  de  Tournay,  1430  circa. 

—  Buinard,  type  du  frère  Jean  des  Enlomeures, 
chanté  par  Rabelais •  s'il  faut  en  croire  la  dédi- 
cace, que  lui  adresse  à  lui-même  Ant.  Couiltard, 
sieur  du  Pavillon,  ea  lai  présentant  son  livre  des 


Contredite  aux  prophétie»  de  N<ntradavm 
(Paris,  1560,  petit  in-8»)  : 

Qoaad  Rabelâit  l*appeloit  idoIm, 
C*e«toit  uns  queue  ei  uns  doreore. 
Tu  n'ettois  prieur  ne  chepotne 
Mais  frère  Jeaa  de  l*Ba(omeure  ; 
Maintenant  et  en  la  bonne  heurt 
Pourveu  et  beaucoup  mieux  à  Paisey 
Puisque  faia  paisible  demeure 
En  ton  prieuré  de  Sennaiae. 

—  Florent  Isembard,  1608.  —  Jean  de  Ganwj. 
1617,  mort  le  2  septembre  1638  de  cootspoB  t 
St-Jean-de-la-Molte.  —  Guill.  Coubart,  préieat^ 
le  20  octobre  1638,  f  le  25  septembre  1671.  U 
grand  autel  fut  fait  en  juin  1655  à  ses  Tnispar 
Jean  Richard,  V.  ce  nom,  qui  Vy  avait  repré- 
senté sous  les  traits  de  St  Clair,  dont  il  éui: 
aumônier.  —  Jos.  Boysard,  installé  le  S4  octobre 
1671,  en  présence  du  R.  P.  Thomas,  son  coope- 
titenr,  que  venait  de  débouter  une  seoteoce  di 
Présidial  de  Châteaugontier.  Il  meurt  le  9  man 
1705.  —  Julien  Robineau^  août  1705,  t  k 
S6  juin  1739.  —  Phil.-Franc.-Denis  Dalmencct- 
Dubeaset,  octobre  1739.  —  Pierre-Fréd.  Adm, 
mars  1753,  i  U  ^  novembre  1760.  A«e  ài 
55  ans.  —  Franc.  Boulitreau,  1761,  f^^  1^<^ 
tobre  1779,  âgé  de  58  ans.  —  Vital  i^è^re,  jullet 
1780,  qui  résigne  en  octobre  1789.  ^  Bomiùl, 
décembre  1789  ;  il  prête  serment,  puis  qoiue  U 
cure  le  7  mars  1792,  sans  avoir  avisé  érèqae  si 
maire.  —  Charles  Lusseaux,  1792. 

Tous  les  domaines  du  prienré-cme  farect 
vendus  nat*  le  17  février  1791  au  cil.  Jos  -Pwm 
Perrière,  receveur  du  District,  pour  U  sonae  àt 
10,500  livres,  ^  sauf  un  champ  réservé  à  Tias- 
taUation  d'un  cimetière. 

La  terre  formait  un  fief  important,  relenot  di 
château  de  Baugé,  avec  manoir,  vis-à-vis  Pèftiie. 
à  l'angle  S.-E.  du  chemin  actuel  de  Semuseï 
Ëchemiré  ;  il  en  reste  i  peine  quelques  pas*  de 
murs.  Au  ivii*  s.  encore  s'élevait  h  motte  tsbqK 
dite  de  la  Vieille-COurt,  entourée  de  doeves  ^ 
autrefois  de  bois,  dès  lors  transformés  en  prH. 
Le  jour  de  Noël  le  dernier  marié  de  fasB^ 
devait  i  l'issue  des  vêpres  présenter  dm  peloB» 
au  seigneur  ou  à  ses  officiers,  qui  la  jetaieai  va 
habitants  «  pour  eulx  esbattre  »  ;  etvk  tuà* 
refus  ou  de  retard,  les  habitants  étaient  lai^ 
risés  «  à  apréhender  led.  maryé  et  le  prunTàtàni 
c  l'eau  des  fossés.  »  —  En  est  sieur  Hraii  d; 
Beauvau,  premier  gentilhomme  de  la  Chanbr»  ij 
roi,  en  1600.  qui  le  2  novembre  1616  tendjt  U 
terre  à  Michel  Boylesve,  sieur  des  Gsodr» 
mais  à  coudition  de  retrait,  dont  il  ricUm  ^ 
bénéfice  pour  la  revendre  le  16  janvier  Ifi^  * 
Guillaume  Potée,  sieur  de  Champboisseao.  u^^' 
reor  pour  François  de  Mogas.  Mais  sur  U  re^e'" 
d'Henri  de  Beauvau,  fils  do  vendeur,  ne  vrH  i^ 
28  avril  1632  annula  cette  cession,  qui  fol  f*^' 
fiée  par  un  accord  ultérieur  entre  les  parues.  F' 
de  Mogas  l'aliéna  le  19  mars  1643  i  Lou»  ^' 
Gennes,  sur  qui  de  nouveau  il  en  fut  faitrrttvt 
De  la  famille  de  Mogas  elle  a  passé  par  sUts^^r 
à  celles  des  de  Broc  et  de  la  GironariiérB  ï*^ 
qu'en  1790.  —  En  dépendaient  les  fem»  ^ 


SEB 


-  523  — 


SER 


Cimetière,  de  la  Gaiteliôre,  des  Raes,  de  Yil« 
liera,  de  la  PiUetière,  de  la  Noue,  de  la  Fleurière. 
La  paroisse  faisait  partie  de  l'Archiprôtré  da 
Lnde,  de  l'Election  et  du  DistricI  de  Bangé.  ^ 
Uo  petit  moalin  à  huile  y  fonctionnait  en  1788. 

—  Oo  était  forcé  de  se  procurer  au  loin  le  four- 
rage pour  la  nourriture  des  bestiaux.  •*  Les 
Vendéens  y  passèrent  au  retour  du  siège  d'An- 
gers le  12  décembre  1795  et  y  firent  dégâL  Une 
partie  des  registres  de  l'Etat-Givil  y  périt.  —  Jus- 
qu'en 1832  le  Conseil  d'arrondissement  et  le  Con- 
seil général  demandaient  la  suppression  de  la 
commune.  —  Une  ferme  modèle  y  a  fonctionné 
durant  quelques  années  (1838-1850)  à  la  Porte. 

Maires  :  Urbain  Frémont,  1792.  —  Louis- 
Auguste- Jean  Ridouet,  anc.  officier  d'infanterie, 
aocien  agent  municipal,  1*'  messidor  an  VIII, 
mort  en  1808.  —  J.-P.  Ferrière,  13  juin 
1808.  ^  A.-R.-Louis  de  Crochard,  7  septembre 
18â6,  installé  le  24,  démissionnaire  le  20  août 
1830.  —  Urb.-Pierre  Touzé,  2  septembre  1830. 

—  Jos.  Georget,  14  septembre  1848.  —  Courons 
neau,  1870.  —  Georget,  1874,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  lf.-«t-L.  G  190;  E  107,  1298-1300,  2638; 
H  Cbaloché,  XV,  891.  —  Arch.  commun.  Et.-G  —  Répert. 
or  eh.,  1868,  p.  899.  —  Rabelais,  édit.  de  Leduchat,  1736, 
I  I,  ch.  xxvu,  p.  217.  —  Pour  les  localités,  voir,  à  leur  ar- 
ticle, la  Jouanniéret  la  Porte,  la  Coudre,  Bouveau,  la 
PilielUre,  etc. 

Serment,  f.,  c"*  de  St-Georgea-du-h. 
Sermolse  (la),  mine,  c"*  de  Concouraon, 
Sermon,  f.,  c»*  de  Ste-Gemmea-d'And — 
La  terre  de  Cermont,  tenue  en  aeigneurie  de 
la  Roche-Joullain,  appartenait  au  zvi"  s.  à 
la  famille  d'Andigné.  Matb.  d'Andigné  la  vendit  le 
18  novembre  1548  à  Maurice  Bantru,  juge  des 
cens  d'Anjou  ;  pourtant  Louis  d'A.  en  prend  encore 
le  titre  et  y  réside  en  1572,  sans  doute  par  suite 
de  retrait.  —  En  est  sieur  Jacq.  de  Dieusie  1624, 
mari  de  Béatrice  de  Clisson,  morte  le  8  mars 
1633,  Booaventure  de  D.,  f  le  8  mai  1640,  n.  h. 
Henri  Herlon  1742,  f  en  1750,  mari  de  Margue- 
rite Maugars. 

Sermonnerie  (1&)>  '•>  c"*  û*Avrillé,  avec 
pavillon  de  maître  et  jardin  ;  »  h.,  c"*  de  C/ian- 
zeaux,  —  Appartenait  à  la  famille  Gourreau  en 
Tan  VI. 

Sermonniére  (la),  f..  c"«  de  St-Paul  — 
La  Cermenière  (Gass.). 

Sernéy  ci. ,  c"«  fïEcouflant,  —  Nemua 
Serneia  1190.  ~~  Manerium  de  Semeia  1248 
(Perray).  —  Sene  1793  (Vent.  Nat.).  —  La 
Senne  (C.  C).  —  Domaine  donné  à  l'abbaye  du 
Perray,  dès  sa  fondation,  par  Robert  de  Sablé  ; 

—  plus  tard  advenu  au  collège  de  La  Flèche.  La 
chapelle  en  était  délaissée  dès  le  xvii«  s.  —  Vendu 
nat*  le  5  novembre  1793.  —  V.  Cerné. 

Sea*jtwelbost«  —  V.  Cemusson. 

Séronne*  ancien  nom  de  Châteauneuf-Bur^ 
Sarthe,  V.  t.  I,  p.  637.  —  Tout  ce  que  les  livres 
depuis  Bourdigoé  en  racontent  avant  le  xi«  s.  est 
de  pure  invention. 

Séronne^  cl.,  c*>«  de  Jumellee  (Gass.).  —  Ap- 
partenant en  1576  au  docteur  René  Trnchon  (Gensif 
de  Brion).  —  On  trouve  un  Pepinu»  de  Seelumna 
dans  une  charte  de  1178  du  Gartul.  de  Brion. 


Serpnnllns  (les),  el.,  c"«  de  Cléré, 
Serplllette,  cl.,  c»*  de  St-Crépin, 
Sermndlère  (la),  f.,  c"*  de  Freigné  \  ^t, 
c"«  de  St-Hilaire-du-B. 

Serrani,  chat.,  c"*  de  St-Georges^^ur-L. 
^  Anc.  fief  et  seigneurie,  relevant  de  Ghantocé, 
qui  ne  parait  avoir  pris  quelque  importance, 
quoi  qu'en  disent  Bodin  et  les  antres  auteurs  à  sa 
suite,  que  dans  les  dernières  années  du  xv*  s. 
Le  manoir,  simple  logis  entouré  de  fossés  pleins 
d'eau,  appartenait  depuis  au  moins  le  xiv*  s.  aux 
de  Brie,  --  Jean  de  Brie,  «  extrait  de  ligne  an- 
«  tique ,  mari  de  Jeanne  de  Dreux,  occis  le 
c  19  septembre  1356  », 

....  comme  bon  capitaine. 
Près  de  Poitiers  an  champ  de  Maupertnis; 

-^  Auger  de  Brie,  leur  fils  aîné,  mari  de  Perronnelle 
Gourlet,  —  Raoul  de  Brie,  mari  de  Jeanne  de 
Goesme,  —  Jean  II  de  Brie,  bailli  de  Senlis, 
mari  d'Ysabeau  de  Maillé,  —  Gilles  de  Brie,  mari 
d'Anne  Giffart,  —  Ponthus  de  Brie,  mari  d'Anne 
de  Mathefelon,  —  noble  lignée  dont  les  tom- 
beaux, érigés  en  1497  par  Jean  de  Brie,  s'éle- 
vaient dans  une  chapelle  de  l'église  paroissiale 
de  St-Georges-sar-Loire,  avec  leurs  épitaphes  en 
vers  français,  attribuées  à  Sagon,  V.  les  dessins 
dans  Beaumier  et  Raihier,  pi.  CXLI,  et  Gai- 
gnières.  t.  III,  p.  106  et  Rec,  d*Oxford,  U  I, 
f.  88  ;  VII,  16-20.  C'est  Ponthus  de  Brie,  cham- 
bellan de  Louis  XI,  qui  obtint  du  roi,  par  lettres 
de  novembre  1481 ,  l'autorisation  de  fortifier 
Serrant  et  u  faire  édiffier  tout  de  nouvel  ung 
«  chastean,  garny  de  bouUevars,  pouts  levans, 
«  dormans,  tournans,  mines  el  contremines.  »  La 
chapelle  seigneuriale  en  fut  fondée  le  3  février 
1497  sous  le  vocable  de  saint  Michel.  Charles  de 
Brie,  chevalier  de  l'ordre  du  roi  et  gentilhomme 
ordinaire  de  la  chambre,  parait  avoir  remplacé 
ce  castel  primitif  par  les  premières  constructions 
de  l'édifice  actuel.  Il  s'y  ruina  sans  doute,  autant 
peut-être  qu'à  la  poursuite  juridique  de  l'assassin 
de  son  frère  atné  Madelon,  tué  en  1565  à  la 
sortie  d'un  bal,  dans  la  rue  Courte,  par  le  procu- 
reur du  roi  Lemaçon.  Après  trente  ans  de  procé- 
dures vaines,  Charles  mourait  épuisé  de  dettes  le 
17  avril  1593,  laissant  de  sa  troisième  femme,  Mar- 
guerite de  Beauvau-Tigné,  un  fils  infirme  et  une  fille 
trop  pauvre  pour  trouver  mari.  A  sa  mort,  le  gou- 
verneur d'Anjou,  le  comte  de  la  Rochepot,  envoya, 
pour  occuper  le  château  au  nom  du  roi,  une  gar- 
nison commandée  par  le  sieur  de  Chevigné,  qui 
tout  au  contraire  prit  parti  pour  la  Ligue  et  mit 
dehors  les  anciens  serviteurs  ;  mais  ceux-ci,  Julien 
Bourreau  de  Versillé  et  Jean  Carreau,  notaire, 
pénétrèrent  de  nuit  dans  la  place  le  24  octobre 
1596  et  la  remirent  à  la  disposition  de  la  Roche- 
pot,  qui  approuva  ce  coup  de  main.  La  terre,  vendue 
par  les  créanciers  de  la  famille,  fut  adjugée  judiciai- 
rement en  1596  à  un  traiunt  italien,  Scipion  Sar- 
dini,  sur  qui  il  en  fut  fait  retrait  lignager  en 
1603  par  Madeleine  Maillard,  fille  de  Renée  de 
Brie.  Elle  le  revendit  de  nouveau  en  1620  à  Her- 
cules de  Rohan,  duc  de  Montbaion,  et  eeltti<i  ea 
1636  à  Guill.  Bautru,  qui  de  son  autorité  érigea 
sa  modeste  cb&teUeaie  en  barouiie.  Margaeii(o 


SEH 


—  524  - 


SER 


Bantra,  fille  de  Gaillanme  III,  l'apporta  à  la  seconde 
branche  des  Baatrn-Nogent,  en  épousant  son 
oncle  &  la  mode  de  Bretagne,  Nie.  Bautro,  mar- 
quis de  Vaubrnn,  blessé  à  mort  au  combat 
d'Altenhelm  (1705).  Leur  fils  Nic.-Guill.  B  ,  doc- 
teur de  Sorbonne,  laissa  tout  son  bien  à  sa  sœur, 
Madeleine -Diane,  veuve  sans  enfants  de  Fran- 
çois Annibal,  duc  d'Estrées,  qui  le  28  juin  1749 
vendit,  pour  la  somme  de  824,000  livres,  Serrant 
<—  avec  ses  dépendances,  la  baronnie  d'In- 
grandes,  les  châtellenies  de  Ghantocé,  de  la 
Roche-de-Serrant,  de  Savenniôres,  Bellenoue,  Cou- 
laines,  le  grand  étang  de  Chevigné,  la  baronnie 
du  Plessis-Macé.  —  à  Ant.  Walsh,  acquéreur  pour 
son  frère  François-Jacques  Walsh,  d'une  ancienne 
famille  catholique  d'Irlande,  dont  le  grand-père, 
capitaine  do  marine  royale ,  avait  amené  en 
France  sur  son  vaisseau  le  roi  Jacques  II,  et 
s'était  établi  à  Saint-Malô.  François -Jacques 
Walsh,  né  à  St-Malô  en  1714,  résidait  en  Espagne 
et  y  avait  épousé,  le  26  avril  1743,  Marie  Harper, 
anglaise.  Des  lettres  patentes  de  mars  1755  éri- 
gèrent à  son  profit  la  terre  en  comté,  dont  le 
revenu  était  apprécié  de  50,000  1.  —  On  l'esti- 
mait en  1790  à  77,730  livres,  constitué  sur  de 
nombreux  domaines  répandus  dans  30  paroisses. 

Le  fils  atné  du  nouveau  comte,  Ant.-Jos.-Ph. 
Walsh.  né  le  18  janvier  1744  à  Cadix,  nommé  le 
12  avril  1760  colonel-propriétaire  du  régiment  d'in- 
fanterie irlandaise,  qui  prit  son  nom,  avait  grade 
en  1814  de  lieutenant-général  et  mourut  en  1817. 
Il  avait  épousé  le  15  juin  1766  Renée  de  Choiseul- 
Beaupré,  de  qui  il  eut  quatre  enfants,  morts  sans 
postérité,  et  en  secondes  noces,  pendant  son  émi- 
gration, en  1795  la  veuve  du  marquis  de  Yalady, 
Gharlolte-Elisabeth-Marie-Louise  de  Rigaud  de 
Vaudreuil,  qui  fut  nommée  comtesse  d'Empire 
et  dame  du  palais  de  Napoléon  !•',  Elle  aimait 
les  lettres  et  cultivait  les  arts  et  a  laissé  un  sou- 
venir de  bonté  gracieuse  et  d'intelligence  supé- 
rieure. Une  collection  de  ses  lettres,  adressées  à 
l'historien  Bodin,  est  conservée  à  la  Biblioth. 
d'Angers,  Mss.  1185.  —  Elle  mourut  en  1831  et 
laissait  une  filin,  Valentine-Eugénie-Joséphine, 
mariée  le  14  septembre  1830  au  duc  Charles 
Bretagne  de  la  Trémouille,  et  trois  fils,  dont  l'atné, 
Théobald,  né  en  1798  dans  l'émigration,  épousa 
le  16  septembre  1823  d"*  Sophie  Legrand,  morte 
le  20  avril  1872.  Leur  seul  fils  survivant  est  le 
comte  Ludovic  Walsh. 

Le  château,  restauré  à  grands  frais  par  le  comte 
et  la  comtesse  Théobald,  domine  vers  S.  la  vallée 
de  la  Loire  et  fait  face  vers  N.  à  la  route  natio- 
nale de  Paris  à  Nantes.  Une  grande  cour  d'hon- 
neur, cantonnée  de  pavillons  monumentaux,  pré- 
cède de  ce  côté  le  grand  corps  de  logis,  qu'en- 
cadrent deux  ailes  en  avancement.  La  décoration 
principale  se  compose  de  pilastres  d'ordre  ionique 
au  rez-de-chaussée,  corinthien  au  premier  étage, 
composite  au  second;  au  centre,  sur  chaque 
face,  nn  fronton  triangulaire  ;  aux  angles,  vers  S., 
deux  grosses  tours.  L'œuvre  fut  commencée  en 
1546  par  la  tour  du  nord,  la  moitié  du  corps  de  ce 
côté  et  le  fronton,  ainsi  que  la  moitié  de  l'aile 
droite,  perron  compris.  Le  reste  du  corps  de  logis 


date  de  1636  avec  la  tour  du  midi  et  l'aile  gitehs 
depuis  le  perron  ;  —  les  deux  ailes  forent  pro- 
longées en  1705,  celle  de  droite  pour  la  coastnic- 
tion  de  la  chapelle,  à  demi-remplie  par  le  célébra 
mausolée  du  marquis  de  Vaubrun  par  Coys^To^. 
décrit  ci~d€a3U8,  t.  I,  p.  236,  celle  de  ganehe 
pour  la  symétrie.  Les  pavillons  et  la  porte  ifeo- 
trée  sont  de  dates  postérieures. 

Au  rez-de-chaussée,  s'ouvrent  les  appartem?iiu 
d'honneur,— ou  se  remarquent,  dans  la  tonrd'aozif 
à  droite,  voûtée  en  berceau,  la  cheminée  décurè! 
de  caissons,  une  toile  représentant  la  famille  Baatn 
dans  une  scène  de  bergerade.  et  un  portrait  do 
M.  de  Serrant-Vaudreuil,  1830;  —  dans  la  »!!« 
à  manger,  la  statuette  de  M™<  la  baronne  de 
Pierres,  en  amazone,  par  P.  Gayrard,  1833;  -ts 
salon  qui  fait  suite,  d'admirables  candélabre 
Louis  XYI  ;  —  dans  la  tour  de  gauchb,  U  biblio- 
thèque, aménagée  en  rotonde,  avec  divers  trompa- 
l'œil,  signés  Gudîn,  1853.  —  Un  escalier  superbe 
et  digne  d'un  palais  de  roi  s'échelonne  en  piliers 
écussonnés  aux  armes  des  de  Brie  :  ^argent  à 
4  faces  de  sable  brochant  sur  U  tout;  dti 
Giffart  :  d'argent  à  une  croix  de  gueula, 
chargée  de  5  coquilles  d'or,  cantonné  dt 
4  lions  dt  gueules»  couronnés,  armés  et  lan- 
passés  d*or;  des  Surgères  :  de  gueules  fretU 
de  vair;  des  Maillé,  des  Maihefeloo,  des  Vassé: 
d!'or  à  3  fasces  d^azur,  détail,  comme  l'a  renur- 
que  M.  de  Wismes,  qui  permet  d'attribuer  ceU« 
partie  de  la  construction  à  Charles  de  Brie,  do- 
rant son  second  mariage  avec  Guillenkeiie  M 
Grognel  de  Vassé.  —  Sur  le  palier  du  premier  éu|e 
prend  accès  la  grande  galerie ,  où  parmi  iu>t 
d'œuvrei  variées  éclatent  trois  cabindts  eo  ébt^, 
dont  un  de  travail  italien  et  d'art  tout  à  fait  sapt- 
rieur,  —  les  bustes,  par  Gayrard,  de  M"«*  de  U 
Guesnerie,  de  Brissac,  de  Serrant,  de  XV.  Lu- 
dovic et  Alfred  Walsh,  —  entre  tous,  on  ram^i 
buste  de  Gcritto,  la  danseuse,  —  un  autre.  p«r 
Ganova,  de  l'impératrice  Marie- Louise  sur  fos 
belle  console  de  Boule,  —  un  paysage  d*Hoet  lT9i 
nn  Intérieur  d*église  de  Peter  Neef  1651,  Qii« 
toile  pleine  de  fougue  et  d'ardeur.  Nymphe  a^i 
bras  d'un  Satyre,  de  nombreux  portraits  da 
ivii*  s.,  de  la  famille  Bautru  probablemem  mai^ 
sans  attributions  déterminées,  —  M*»de  Semni. 
comtesse  Théobald,  et  ses  enfants,  par  L  Het- 
sant.  1832,  —  la  môme,  et  son  second  mari.  l« 
comte  Alfred,  par  Berton,  —  M"«  de  U  Trr- 
mouilh,  —  M"«  de  Vaudreuil,  coiffée  d'an  w- 
ban,  —  Ant.  de  Serrant,  en  colonel  irlandais,  - 
le  même,  en  habit  de  ville,  ^  le  père  de  X  ■^- 
fred,  en  ofHcier  vendéen  ;  —  MM.  Ludovic,  AIM 
et  Arthur  Walsh,  —  M.  Walsh  de  Chaoffloot,  - 
M.  W.  de  Serrant,  marquis  de  la  Molie-Boud»- 
court;  —  à  la  cheminée,  une  grande  toile,  leprc 
sentant  milord  Walsh  et  Gharles  Edouard  •  ^ 
«  le  charge  de  ses  ordres  pour  la  cour  de  fm« 
«  et  Sa  Majesté  britannique,  à  son  débarqaeorti 
«  en  Ecosse  »  ;  —  dans  la  chambre  qui  sait.  ■»' 
femme,  assise  auprès  d'un  vieillard,  ayant  sa 
enfant  sur  les  genoux,  signé  :  Sève  f^^^^ 
-^  dans  la  chambre  de  la  tour,  le  portrait  enpie^ 
de  Diane  de  Bautru,  dnobesse  d'Estrées;  ^  ^ 


SËtl 


8â!J  — 


gËR 


cÀté,  an  antre  portrait  de  femme,  vètae  d'an 
manteau  fleurdelisé  et  tenant  une  couronne 
docale  k  la  main  ;  —  dans  Tantre  cLambre,  un 
médaillon  Loais  XIV,  figurant  une  jeune  mère 
avec  son  enfant  enmaillotlé.  Le  seconde  aile  est 
occupée  par  divers  appartements,  parés  de  tapis- 
series de  France  et  de  Flandres,  les  plafonds  à 
caissons  sculptés,  les  cheminées  en  marbre,  les 
lits  à  tentures  de  velours  et  de  soie,  les  boudoirs 
à  glaces  de  Venise  encadrées  d'or,  avec  une  élite 
de  meubles  sculptés  des  xvi-xviii*  s.,  chargés  de 
porcelaines  et  de  faïences  d'une  r..re  beauté  ;  — 
quelques  portraits  encore,  entre  autres  un  Riche- 
lieu, assis,  une  dépêche  à  la  main,  d'une  viva< 
cité  étonnante  de  coloris,  —  un  Louis  XIV  enfant, 
revêtu  du  manteau  royal  et  tenant  en  ses  mains 
la  couronne,  —  et  dame  Sébronnie,  comtesse  de 
Bergues,  duchesse  de  Bouillon,  fin  zvi«  s.  —  Le 
second  étage,  qui  n'a  jamais  été  terminé,  abrite 
le  chartrier  de  Serrant,  la  bibliothèque  de  Guil- 
laumeBautru,— et  durant  quelques  années  a  donné 
refuge  à  l'admirable  chartrier  de  Thouars,  qui 
en  ces  derniers  temps  a  été  transporté  à  Paris.  — 
Dans  les  sous-sols  circulent  de  superbes  cuisines 
voûtées,  débouchant,  comme  les  principaux  ser- 
vices, sur  un  corridor  en  contrebas,  qui  borde  les 
constructions.  Un  fossé  de  80  pieds  de  large  les 
entoure,  rempli  d'eau,  avec  revêtement  de  pierre. 
Au-devant,  vers  S.  et  vers  TE.,  s'étend  en  contours 
sinueux  une  longue  pièce  d'eau,  animée  par  une 
lie  verdoyante;  —  tout  autour,  un  parc  d'envi- 
ron 100  arpents,  sillonné  de  chemins  tournants 
et  de  routes  carrossables,  ^  à  distance,  et  en 
dehors  des  dépendances  immédiates,  l'orangerie, 
dont  la  porte  est  datée  :  i77i,  —  les  serres,  le  po- 
tager; —  vis-à-vis,  vers  l'E.,  une  belle  terrasse 
avec  balustrade  de  pierre,  ombragée  par  une  ligne 
de  hauts  marronniers. 

Euai  «vr  le  château  de  Serrant  [par  Blordier-Langlolt], 
tiré  à  50  exemplaires  et  non  mis  dans  le  commerce  (Angers, 
L.  Pavie,  18Si,  in-8*  de  39  p.).  —  Bodin,  Z«  Bae^Anjou, 
t.  II,  p.  445,  avec  mie  vue  du  cbAteao,  dessinée  par  M**  la 
comtesse  de  Serrant^ Vaudreoil.—Blanchelon,  Les  Chàleanx 
de  la  Luire,  t.  Il,  p.  43,  avec  deux  lUhographles.  —  De 
Wismes,  L'Anjou,  avec  une  lithographie.  —  T.  Abraham, 
Angers  et  ie*  environs,  avec  une  gravure.— >6odard,  L'An» 
Jou  et  ies  monumetita,  avec  une  gravure  par  Hawke.  — 
Affiches  d'Angers,  18  décembre  iSzi.  — Bertbe,  Mss.  896, 
I.  Il,  f.  34.  —  Deux  aquarelles  de  1695  dans  Gaignières,  au 
Cabinet  des  Estampes.— Ménage,  p.  312.— Arch.de M. -et-L. 
B  Insinuât,  du  Présid.,  novembre  1596  et  février  1597; 
C  i06,  f.  S4I  ;  E  1593;  1839;  4163;  H  St-Nicolas,  plan  du 
fief  de  la  Lande  par  le  peintre  Legendre,  qui  y  a  figuré  à  gauche 
une  vue  du  cbiteau  en  1677.~Walsh,  Relation  de  wyage,.,, 
p.  70-74.-  Bévue  d* Anjou,  1854, 1. 1,  p.  889;  1861,  t.  II, 
p.  354.  ~  Lepaige,  Diet.  du  Maine,  II,  960. 

Serranl  (le  Petit-),  m»"  b.,  c"«  de  Bouche- 
maine,  au  vill  de  la  Pointe.  —  Au  grand  en* 
clos  aliénait  an  xviii*  s.  un  petit  corps  de  logis 
dit  THermitage,  —  le  tout  appartenant  en  1733  à 
Etienne  Legris,  marchand  de  fer.  —  Y  résidait 
en  1778  Charles- Joseph-Augustin  Walsh,  vicomte 
de  Serrant,  colonel  en  second  du  régiment  Irlan- 
dais, avec  sa  femme  Anne-Margnerite-Julie- 
Fô licite  Paqiiet  de  Lagé.  Leur  fille  y  naquit  cette 
annéa  le  7  mars. 

Serra  (Pierre  de  La}i  saintongeois,  profes- 
•eur  de  mathématiques ,  établi  à  Angers  dès 
1644|  était  professeur  du  flls  de  Louii  Boyleive, 


lieutenant  général  de  la  Sénéchaussée  6t  composa 
pour  son  élève  La  clef  de  Géographie  et  de» 
cartes  du  monde,  avec  sa  pratique,  par 
laquelle  on  peut  facilement  et  en  bref  ap- 
prendre la  géographie  (Angers,  P.  Yvain,  im- 
primeur et  libraire,  1657,  in-lS;  se  vend  chez 
j.  Girard,  libraire).  En  tète,  figure  un  dzain 
d'H.-A.  Bouclier,  principal  du  collège  de  la  Porte- 
de-Fer.  —  V.  ct-deseus,  t.  Il,  p.  457,  l'art.  La- 
serre,  que  celui-ci  a  pour  intention  de  compléter. 

Serrin  (le),  ehât.,  e>«  de  Durtal.  ^  Sar* 
trinum  1084  (Arch.  d'Anj.,  Il,  78),  1090  circa 
(Daumeray,  ch.  or.  27).  1096-1110  (Gart.  St-Nic, 
p.  121).  1114-1134  (2*Cart.  St-Serge),  1139  (Car- 
tul.  St-Aubin.  f.  3).  •- Sarterin  1110-1130  (Cart. 
St-Nic,  p.  269).— Ce  nom>  si  je  ie  traduis  bien,-* 
ce  n'est  assurément  pas  Sarrigné,  eomme  M.  Mar- 
chegay  Pindique,  —  se  rencontro  fréquemment 
au  XII*  s.  dans  les  chartes  latines  des  différentes 
régions  de  l'Anjou,  porté  par  une  famille  de 
chevalerie.  Le  fief  fut  sans  doute  réduit  de  bonne 
heure  par  le  développement  de  la  terre  de 
Durtal.  —  En  est  sieur  Maihurin  Daroourâ 
1450,  sa  veuve,  Marguerite  Bridée,  1457,  Gabriel 
Damours  1529,  Et.  Damours,  conseiller  du  roi, 
à  qui  le  baron  de  Durtal  accorde  droit  de  bano 
dans  l'église  St-Pierre  et  droit  de  pèche  dans  le 
Loir  le  18  mai  1578,  Pierre  Damours,  conseiller 
d'Etat  et  privé,  1598  ;  —  Mich.  Boylesve,  sieur  d'An- 
vais,  mari  de  Marie  de  Carion,  1617,  n.  h.  Mio. 
Guehery,  avocat  en  Parlement,  mari  de  Renée 
Beauftai,  1626,  dont  la  fille  Madeleine  épousa, 
par  contrat  du  5  novembre  1633,  Jacques  Des- 
champs, lieutenant  général  &  Baugé,  —  Adam 
Deschamps,  lieutenant  général,  comme  son  père, 
à  Baugé,  1676  ;  —  Jean  Deschamps,  mari  de  Marie- 
Thérèse  Bavard  de  la  Tremblaie,  dont  la  fille 
épouse  à  Durtal  en  1734  messire  Jean  de  Staigne 
de  Val  du  Bost;  -^  Adam  Deschamps,  mars 
1744  ;  —  Pierre  Bailleul,  marchand,  août  1744  ; 
—>  auj.  M.  Oudry,  anc.  chef  d'escadron.  — 
L'habitation  a  été  reconstruite  au  zviii*  s.  et 
la  tradition  y  signale  l'existence  de  souterrains 
communiquant  avec  le  château  de  Durtal;  — 
autrefois  avec  chapelle,  vaste  jardin  enclos  et 
colombier.  -*  En  Ml 5  les  Prussiens  y  fêtèrent 
solennellement  la  Pâque  dans  la  prairie  voisine. 

Arch.  de  M.-«t-L.  B  518, 620, 1196.  —  Aith.  conim  da 
Dnrtal  Et.-G. 

Serrondière  (la),  f.,  c"«  de  Neut>y,  -^ 
Un  bourdage  o  ses  appartenances,  qui  eêi 
dit  la  Sarondière  1299  (E  1048).  •-  La  Ser* 
randière  (Gass.).  —  Acquise  le  14  mai  1489  dd 
Macé  Vaugiraud  par  J.  du  Planty  (fi  1048). 

Serronnlére  (la),  ham.,  c»  de  la  Chaus^ 
saire  (Et.-M.).  -^  La  Soronnière  (Gass.)  ;  — 
donne  son  nom  à  un  luiss.  né  auprès  vers  S., 
qui  s'y  jette  dans  la  Sanguèse  ;  ~  a  pour  affluent 
le  petit  miss,  de  la  Boissière;  -^  800  m.  de  court. 

Serruére  (la),  ham.,  c"*  de  Charcé.  —  La 
Seurihre  1292  (Ronceray).  —  Est  dit  à  oetta  data 
de  la  paroisse  deStJean-des-Maovretsi  —  donni 
son  nom  à  un  ruisi.  qui  naît  sur  la  o"*  de  Blaison, 
coule  du  N.  au  S.  et  se  Jette  tous  le  bourg  de 
Charcé  dans  l'Aobanoe,  grossi  du  raiss.  du  Roalet* 


SEU 


-*  526  — 


SEC 


filervangniie  (la),  ham.,  c"«  da  Louroux- 
Bée,  —  On  y  exploite  nne  variété  de  schiste  noir, 
mélangé  de  silice ,  d'an  grain  très-fip ,  très- 
recherché  pour  l'affilage  des  iostraments  tran- 
chants. 

ServantiéFe  (la),  f.,  e"*  de  Dénezé'B.'le- 
Lude.  —  La  Sarmentière  1313  (Ghap.  Saint- 
Jean-D.);  —  appartenait  en  l'an  VI  à  Gh.-René- 
Isaac  de  Boissard;  -»  f.,  e"*  de  Pontigné. 

Serviéres»  coteau.  c^«  de  Beaulieut  sur  la 
rive  droite  du  Layon,  renommé  parmi  les  natu- 
ralistes pour  les  surprises  de  sa  flore  véritable- 
ment méridionale. 

Sésilale  (la),  f.,  c"«  du  Tremblay.  —  La 
Zéxilais  xvii-xviii*  s.  (Et.-G.). 

Sestler*  m*"  à  eau,  auj.  inhabité,  c"*  de  la 
ChapelU-du'Genét.  —  Une  closerie  appelée 
S,  oîL  autrefois  y  avoit  un  moulin  1785  (Ter- 
rier de  Villedieu). 

SeUilsnes«  f.,  c"«  de  Montreuil'S.-L.  — 
MoUndinus  et  piacatura  de  Septennia  1104- 
1190  (Gartul.  du  Ronc,  Rot.  4,  ch.  32).  —  Vetua 
molendinua,  molendinua  novua  de  Septene 
deu  Ler  114M145  (Ibid.,  Rot.  2,  ch.  62).  — 
Seteignea  1276  (Chaloc  ,  t.  XYI).  -^  Les  vaux 
de  Septaingnea  1462  (Pr.  de  Vaux,  t.  II).  — 
La  meatairie,  domaine t  etc.  de  Septaignea, 
maiaona,  pâturea,  boia  1615  (Aveu  du  Verger). 
—  Seiteigne  (Cass.).  —  Il  y  existait  un  moulin 
au  xi«  s.  et  deux  au  xii«  s.,  dont  la  dtme  était 
due  au  Ronceray.  —  Le  domaine  appartenait 
à  André  de  la  Fons  1439.  J.  Ricain  1446,  GuilL 
Rie.  1508,  —  au  seigneur  du  Verger  à  partir  de  la 
Qn  du  xvi«  s. 

Sétf«re  (la),  m»»  b.  et  f.,  c"«  de  St-Crépin, 

Seordres*  canton  de  Ghâleauneuf  (10  kil.), 
arr.  de  Segré  (26  kil.)  ;  —  à  33  kil.  d'Angers.  — 
Villa  aijus  eat  vocabulum  Cirda  845  (G  689. 
f.  74).  —  Villa  quœ  dicitur  lSe']grida  cum 
capella  845  (Ibid.,  f.  75).  —  Décima  de 
Cerda  1209  (Ib.,  f.  79).  -  P.  de  Cerde  1203- 
1212  (2*  Gart.  St-Serge,  p.  175).  —  Apud 
Cerdum  (Ib  ).  —  Eccleaia  de  Cerda  1218 
(Ib.|  f.  80).  —  Cerdre  1242  (St-Aubin,  Gouis, 
I,  37).  —  Parochia  de  Cerdra  1253,  la  par- 
roiaae  de  Cerdre  1393.  ttOO  (H  St-Aubin, 
Signé,  ch.  or.).  —  La  ville  de  Serdre  1411 
(G  689,  f.  88).  —  bardra  1419  (D  8).  —  Pa- 
rochialia  eccleaia  de  Seurdre  1443  (G  689» 
1. 105).  —  Seurdre  1601.  Seurdrea  1760  (Et.-C  ). 
1783  (Pouillé),  18064831  (Annuaires).— Sceurdres 
1832-1877  (Annuaires  et  Postes).  -^  Sur  un  haut 
plateau,  —  entre  Cherré  (3  kil.)  au  S.,  Contigné 
(4  kil.)  et  Miré  (6  kil.)  à  TO.,  le  département  de 
la  Mayenne  au  N. 

La  route  nationale  de  la  Flèche  à  Rennes 
coupe  du  S.-fi.  au  N.-O.  l'angle  extrême  vers 
rO.,  croisée  sur  la  frontière  même  par  le  chemin 
de  grande  communication  de  Segré  à  Miré,  qui 
traverse  le  territoire  dans  toute  sa  largeur  de 
rO.  4  l'E.  par  le  centre  et  par  le  bourg,  où  le 
raJolgDint  trois  chemins  vicinaux. 

Y  naissent  les  roiss.  des  Vallées  et  de  la 
Maladrie,  fini  tPéehappeot  l'on  vert  PO.»  ViXLtn 

fin  ri. 


En  dépendent  les  ham.  des  Landes- Sinal 
(4  mais.,  8  hab.),  du  Chanvigneau  (7  mais., 
22  hab.).  du  Chène-de-Lante  (6  mais.,  17  hab.), 
des  Prioutés  (3  mais.,  11  hab  ),  de  la  Chaîne 
(3  mais..  9  hab.),  de  la  Ducherie  (5  mais.,  11  b.), 
le  chat,  de  Moiré  et  62  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,524  hect.  —  Nul  bois  qn'nn 
petit  taillis  vers  N  »  Les  dernières  vignes  oot 
été  arrachées  en  1865. 

Population  :  131  feux,  5W  hab.  en  17ÎO-17Î6. 

—  150  feux  en  1789.  —  860  hab.  en  1831.- 
861  hab.  en  1841.  —  713  hab.  en  1846. --6^  h. 
en  1851.  —  687  hab.  en  1861.  -^  667  hab.  en 
1866.  —  615  hab.  en  1872.  ->  592  hab.  en  1976, 

—  dont  171  hab.  au  bourg  (50  mais.,  60  méo.). 
vieux  groupe,  transformé  par  le  passage  des  che- 
mins nouveaux,  »  mais  en  décadence  constante 
et  rapide  depuis  30  ans. 

Le  pays  pourtant  est  riche  et  les  habitants 
dans  une  aisance  générale,  gr&ce  au  commerce  da 
bétail  et  des  céréales. 

Perception  de  Contigné.  —  Bureau  dt 
poate  de  Châteauneuf. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite par  adjudication  du  25  janvier  1846.  — 
Ecole  de  fillea  (Sœurs  de  St-Charles)  dans  on 
beau  bâtiment  neuf. 

VEgliae,  dédiée  à  St  Jean-Baptiste  (snccur- 
sale,  5  nivôse  an  XIII),  s'ouvre  par  un  porche, 
percé  récemment  dans  le  pied  du  clocher,  haute 
tour  carrée,  accolée  au  pignon  vers  l'O.,  avec 
baies  romanes,  sans  aucune  décoration,  xi*  s.  La 
nef  unique  et  nue  se  termine  par  un  chœor  plat 
éclairé  sur  le  fond  et  de  chaque  côté  par  trois 
fenêtres  plein  cintre,  à  double  arceau  en  retrait 
mais  sans  moulure,  comme  celles  du  clocher.  — 
Y  attenait  vers  N.  la  chapelle  du  seigneor  de 
Gooloogé,  supprimée  en  1803  et  dont  l'arcade 
d'entrée  apparaît  encore  enmurée.  —  Deux  petits 
retraits,  de  façon  moderne,  servent  à  droite  et  à 
gauche  de  chapelles.  —  Le  peu  qui  reste  des 
murs  antiques  est  construit  en  moellon  informe. 

Un  beau  et  vaste  preabytère  neuf  fait  face  ao 
chevet  de  l'église. 

A  100  met.  du  bourg,  dans  une  chapelle  de 
N,'D,  de  la  Salette  reposent  les  tombes  de 
deux  Gurés. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  constatée  sar  le 
territoire  traversé  sans  aucun  doute  par  U  voia 
de  Brissartbe  à  Daon  et  par  une  autre  voie  ascen- 
dante vers  St*Laurent-des-Mortiers.  Au  ix*  <•  1* 
villa  comprenait  300  tenures,  facti,  de  colons 
libres  et  13  de  serfs,  des  vignes,  des  bois,  det 
prés,  des  terres  en  labours,  et  au  centre  une  cha- 
pelle, le  tout  appartenant  au  comte  Thibault,  abbé 
de  St^Jean-Baptiste  d'Angers,  qui  en  fit  don  à  les 
religieux  en  845|  de  l'aveu  de  l'empereur  Charles 
le  Ghauve,  pour  suffire  à  leur  entretien  et  à  leur 
nourriture,  in  auoa  diveraiaaimoa  uêua  man* 
ducandit  bibendi  et  veatiendi,  à  charge  de 
chanter  pour  lui  et  pour  sa  femme  Hildegsrde 
six  psaumes  chaque  jour  et  des  messes.  Pltt* 
tard,  lors  de  la  transformation  de  Fabbaye  en 
Chapitre,  l'évèqne  l'était  sans  douta  attriboé  11 
domaine,  qui  fax  rmUtiié  al  oonfiml  to  1218  m 


SEt 


—  827  — 


SEV 


cbanoÎDes  tld  St-Jean-Baptiste,  alors  dans  un 
dénuement  complet.  Le  Chapitre  resta  curé  pri- 
mitif de  la  paroisse  et  y  percevait  les  dtmes, 
représenta  par  un  yicaire  perpétuel,  à  portion 
congrue  depuis  le  xvii*  s.  —  Les  registres 
remontent  à  1594. 

Curéa  :   Gnill.   du  Houx,    1419.  —  Rob. 
Lecouvreur,  mars  1498  n.  s*  —  Pierre  é^Ar- 
lige,  qui  permute  en  1587.  -^  Mathurin  Mo- 
thais,  janvier  1587.  —  Franc.  Lethaieux,  1594, 
en  décembre    1625.   —   René    Lemarchandt 
t  décembre  1625.  —  Et.  Geslin,  1627,  1659.  — 
Gilles  Placé,  1662,  septembre  1671.  —  René 
Portais,  1671,  qui  résigne  le  4  novembre  1673. 
—  Franc  Auhry,  10  novembre  1673,  qui  résigne 
en  septembre  1717  et  meurt  le  24  août  1720,  âgé 
de  79  ans.  —  Pierre  Ménard,  septembre  1717, 
1740.  —  Ruffin,  1742,  1747.  —  Julien  Jary, 
1753.  t  le  34  septembre  1760,  âgé  de  57  ans.  — 
Louis  Adenet,  chapelain  de  N.-D.  du  Bon- Port 
de  Gherré,  installé  le  6  octobre  1760.  Le  presby- 
tère ft  cette  date  était  installé  à  loyer  dans  la 
maison  de  la  Chanbronnière,  que  le  propriétaire 
Tessier-Douaillon ,    avocat    de   Châteaugoniier , 
arrenta  à  DrouauU-Dupaty  et   que  celui-ci  fit 
rebâtir  pour  sa  résidence.  Le  curé  expulsé  dut 
se  retirer  en  1761  à  Gherré,  jusqu'à  l'adjudica- 
tion des  travaux  d'un  presbytère  aux  frais  des 
habitants,  qui  eut  lieu  en  octobre  1764.  ^  Il  se 
démit  en  mai  1784.  —  André-Jean  MonsaWer, 
mai  1784.  Il  fut  en  juillet  1791  condamné  par  le 
tribunal  de  Ghâteauneuf  au  blâme  public,  banni 
du  District  et  déchu  de  ses  droits  de  citoyen 
actif,  comme  l'avait  été  an  mois  de  mai  précédent 
son  vicaire  Franc. -Louis  Cbartier,  «  pour  propos 
m  perfides   et   écrits  incendiaires  ».  Ce  dernier 
arrdté  dans  une  cache,  après  la  déroute  du  Mans, 
fut  conduit  à  Angers  et  exécuté  le  22  mars  1794. 
11  existait  sur  la  paroisse  deux  autres  petits 
bénéfices,  dépendant  des  abbayes  de  Mélinais, 
aux  Picoulières,  et  de  St-Aubin,  à  Signé,  V.  ces 
mots^  —  et  aussi  une  maladrerie  et  aumônerie 
supprimée  en  1678* 

La  paroisse  avait  les  mêmes  seigneurs  que 
celle  de  Miré,  la  famille  de  Salles,  —  jusqu'aux 
premières  années  du  xviii*  s.,  ^  plus  tard  Mic- 
Aagustin  de  Raccapé  1740,  de  Villoutreys,  comte 
de  firignac,  en  1788.  Elle  dépendait  au  plein  droit 
de  l'Ëvèque,  du  Doyenné  d'Ecnillé,  de  TEleclion 
d'Angers,  du  District  de  Ghâteauneuf.  -^  Elle  se 
trouva  tout  d'abord  perdue  en  pleine  chouan- 
nerie* Le  27  juin  1793»  &  huit  heures  du  soir,  le 
boarg  fut  envahi  par  des  bandes  ;  le  maire  J.  Bour- 
bon menacé  de  mort  en  fut  quitte  pourtant  pour  la 
perte  d'an  cheval.  Elles  revinrent  le  8  thermidor 
au  II  (26  juillet  1794)  et  massacrèrent  le  prési- 
dent du  Gomité  de  surveillance,  Mauclerc,  vieil- 
lard de  70  ans.  Un  cantonnement  républicain  s'y 
installa  dans  le  cimetière  retranché;  il  y  fut 
assailli  le  4  fructidor  an  II  (21  août  1794)  par 
i50  Chouans,  qui  durent  se  disperser,  en  laissant 
trois  des  leurs  sur  la  place  )  mais  le  chef  des  pa- 
triotes avait  été  blessé  à  mort*  Quelques  Joars 
après,  dans  la  nvit  du  24  sa  95  août  (8-9  fHieti- 
dor;«  le  po:»t6i  lorti  poar  faire  dei  fooillM  dans 


le  pays,  trouva  en  rentrant  l'église,  qui  lui  sef*^ 
vait  de  corps-de-garde,  incendiée  pat  l'ennemi. 

Maires  :  Gerault,  1793.  —  Bourbon,  2  jan- 
vier 1808,  démissionnaire,  le  8  «ai.  —  Julien 
Berthelot,  18  mai  1808.  —  René-Michel  Beau- 
vais,  10  février  1813.  —  Félix-Eugène  Esnault 
de  Moulins,  18  juillet  1817.  —  R.-M.  Beau- 
vais,  23 septembre  1817.— F.-E.  Esnault  de  M., 
18221835.  —  Louis  Bourbon,  1836.  —  Pierre 
Desnoes,  10  août  1837,  installé  le  24  septembre. 

—  L.  Bourbon,  1846-  —  Jacq.  Charbonneau, 
1870  —  Pointeau,  1874,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-o(-L.  G  103;  6  689-69S;  H  Invent,  du 
RonCt  p.  61.  —  Arch.  comm.  Et.-G.  —  Pour  les  localités, 
Toir  la  Carterie,  St-Philberl,  Movré,  Siané,  les  Pieou' 
Itères,  Soulangé,  Ut  Salle,  la  Surftniêre,  la  Touche^ 
Moreau,  la  louehê'des'Piêds,  elc 

Seorerles  (les),  f.,  e"*  d'Auuerse. 

Seuw*hotm»Ê%e.  «•  V.  Surhomme» 

SeuTe  (la),  f.,  c"«  de  Miré.  —  La  Seufot 
1603  (E  3912).  —  La  Seuve- des- Moines 
(Gass.).  —  La  Censé  des  Moines  (Vente  Nat.)« 
Domaine  composé  en  1603  de  maison  ruinée, 
jardins,  pelouses,  vignes,  que  Franc.  Taubonneau, 
écuyer,  et  sa  femme  Franc.  Bourel,  vendent  le 
14  avril  à  Marquis  de  Salles.  Il  appartenait  au 
xviu*  s.  au  collège  de  La  Flèche  et  fut  vendu 
nat^  le 27  frucUdor  an  IV ;  —  f.,  c"«  de  Miré.^ 
La  S.  des  Rues  (Cass.). 

Sévaudlére  (la),  f.,  c»*  de  Loux)aines\  >• 
f.,  c"  de  Trémentines,  —  Seoauderia  1246 
circa  (Gartul.  de  Ghemillé,  f.  90). 

SoTems,  nom  d'un  potier  romain,  sur  une 
poterie  de  Frémur,  iv«  s. 

Sévlllé»  ham.  avec  m*"  &  eau,  c^«  de  Chàie* 
lais.-^Curtis  Silviliacus  715(l«'Gart.  Sl^Serge, 
f.  4).  -*  Sivilleium  1145-1150  (Gart.  de  la  Roë, 
ch.  104).  —  Terra  et  feodum  de  Sivilliaco 
1110-1150  (Gartul.  de  St-Nic,  p.  257).  —  Ce- 
ville  (Gass.).  —  Le  moulin  de  Sévillé  1747,  le 
village  de  Ceuillé,  de  Chevillé  ±146  (Et.-G.). 

—  Ane.  domaine  appartenant  au  viii*  s.  à 
l'abbaye  St- Serge  d'Angers  et  advenu  avant  le 
XII*  s.  à  l'abbaye  do  St-Nicolas  qui  sans  doute 
l'aliéna.  On  le  voit  possédé  au  xvii*  s.  par  une 
famille  qui  en  porte  le  nom,  jusqu'à  René  de  S. 
mari  de  Gabrielle  MiUcent,  dont  la  fille  épouse  le 
22  février  1672  René  de  Dieusie.  —  En  est  sieur 
Toussaint  Bouchard  en  1707,  mari  d'Anne  de  la 
Misse.  — -  Il  relevait  du  château  d'Angers  par  l'in^ 
termédiaire  des  fiefs  de  la  Trouria  en  Gharancé. 

Séirin  (Oeroats),  Sepinus,  de  Saumur,  a 
publié  des  poésies  latines,  d'une  muse  légèrsi 
sous  ce  titre  commun  à  d'autres  livres  :  Eroto* 
pcegnion  libri  ttes  ad  ApolUnem  (Paris,  Chr. 
Wechelns,  1553,  in*8»,  coté  30  fr.  (Gâtai.  De- 
florenne,  1873).  Il  en  est  donné  de  longs  ei  traits 
(fol.  69-95)  dans  VHortus  amorum  tertius,», 
ab  JSgidio  Periandro  (Francfort,  in-lt,  1S67). 
On  trouve  aussi  de  lui  une  pièce  à  la  louange  de 
J.  Regnart,  en  tète  de  la  traduction  de  Paul- 
Emile. 

SèTre-UVantelae  (la)  doit  être  considérée 
comme  en  dehors  du  département,  —  mais  elle 
limite  les  deux  communes  du  Longeron  et  de 
Torfoo,  anima  rar  la  premièn  Ui  moulini  da 


SIC 


--S28  — 


SI6 


fierrie  et  la  filature  de  Gallard,  ceux  de  Guôrin, 
le  Fonlon,  Neuf,  Benoit  et  de  Chaavrean  dans  la 
seconde  —  et  reçoit  da  Maine-et-Loire  les  trois 
raiss.  de  la  Dive,  de  la  Gompite  et  de  Torfon  dit 
aussi  da  Bon -Débit. 

Sev*^tf  (de).  —  V.  Poudret  de  S. 

Sévrie  (la),  f.  et  m«°»,  c»«  des  Ctrquexix- 
de^Maul ,  qui  porte  le  nom  d'un  fief  important 
dont  le  logis  seigneurial  dépend  aujourd'hui  des 
Deui-Sèvres.  —  Le  molin  de  la  Ceverie  1307 
(E  130i).  —  Dans  Tétang  y  naît  on  ruiss.  qui 
traverse  la  partie  S.  des  Cerqueux,  en  formant 
limite  avec  les  c"*"  de  St^Aubin,  des  Aubiers  et 
d'Etusson,  passe  au  Pont-Diane  et  se  jette  dans 
l'Argent  sur  les  Deux-Sèvres  ;  —  7,900  met.  de 
cours  en  Maine-et-Loire;  «-  ham.,  c°«  du  Pin- 
en-M.  —  La  Setverie  (Gass.).  —  La  Cetorie 

(Rect.). 

SéTrIère  (la),  vill.,  c»*  de  St-Saturnin. 

Sibellerie  (la),  f.,  c><  de  Neuillé. 

SlblUe  d'An|oii«  fille  du  comte  Foulques  V 
et  d'Eremburge,  née  au  château  d'Angers  vers 
1107,  fut  mariée  en  1123  à  Guillaume  Gliton, 
fils  de  Robert  Gourteheuse  qui  reçut  pour  dot 
le  comté  du  Maine.  Le  roi  Henri  d'Angleterre 
qui  voyait  une  mfnace  dans  celte  alliance,  ob- 
tint qu'elle  fût  déclarée  nulle  par  le  légat  comme 
entachée  au  degré  interdit  de  consanguinéité. 
Le  pape  Gallixte  II  confirma  cette  sentence 
(26  août  1123);  mais  les  premiers  messagers 
furent  mis  en  prison  par  le  comte,  qui  leur  fit 
brûler  les  cheveux  et  la  barbe  et  jeta  au  feu 
publiquement  les  bulles.  L'excommunication  qui 
s'en  suivit,  ne  fut  levée  que  sur  la  soumission 
des  deux  époux.  Sibille  se  remaria  en  1134  avec 
Thierry,  comte  de  Flandres,  et  eut  de  lui  cinq  en- 
fants, Philippe,  qui  lui  succéda.  Mathieu,  comte 
de  Boulogne,  Pierre,  évèque  de  Tonnerre,  et  deux 
filles.  En  1157  elle  accompagna  le  comte  Thierry 
qui  pour  la  troisième  fois  partait  pour  la  croi- 
sade, et  prise  de  dévotion  à  la  vue  des  lieux 
saints,  s'engagea  au  service  des  pauvres  dans 
Thôpital  St-Lazare  de  Jérusalem.  A  l'heure  du 
retour,  elle  refusa  d'en  sortir  et  obtint  de  son 
mari  d'y  pouvoir  rester.  Elle  y  mourut  après 
8  ou  10  ans  passés  dans  les  pratiques  les  plus 
rigoureuses  de  la  charité  vers  1165.  -^  Un  de  ses 
sceaux  est  reproduits  dans  Wree,  Généalogie 
des  comtes  de  Flandres» 

D.  Bouquet,  t.  XILXIV.  —  Pocqoet  de  Liv.,  Mss.  4067. 

Slbllonnlére  y  cl.  ,  c"«  de  Chigné,  — 
Vestre  de  la  S.  1470  (Titres  Bernard). 

Sleardlére  (la),  f.,  c»*  du  Pin-en-M.  -^ 
£n  est  sieur  René  Garnier  1724,  Pierre-Augustin 
Gamier,  f  le  19  mai  1775  ;  -  ham.i  c»«  de  Si- 
GeorgeS'dvrBois.  —  Il  y  existait  une  antique 
chapelle  dédiée,  dit-on,  à  St  Georges,  dont  on  a 
trouvé  récemment  les  fondations  en  ampleclon, 
sur  une  enceinte  de  14  mètres  sur  27»  Elle  ne 
figure  pas  dans  les  PonilléS)  indice  qu'elle 
est  depuis  longtemps  détruite.  La  tradition  en 
lait,  d'ailleurs,  sans  autre  preuve,  l'église  primi- 
tive de  la  .paroisse.  Une  Yoio  j  passe  auprès  de 
TE.  à  l'O. 

Slmaarie  (la)>  f*i  e^'  de  BowfilU* 


Sleaolc  iClav4e'Donat>enUre] ,  retipau 
cordelier  profès  du  couvent  d'Angers,  aUisséu 
traité  :  De  la  Messe  :  premièrement  de»  caté- 
chumènes, puis  des  fidèles  et  enfin  dtuUi 
de  paroisse,  avec  le  sens  littéral  et  hittù' 
rique  de  ses  cérémonies  (Mss.  1069.  iQ-U.di 
134  p.,  daté  du  12  juin  1713,  à  la  Bibbolbèiiie 
d'Angers). 

SiehiUiaeum,  SiehUiom — yjtChiUon. 

SicUieuë  villa.  —  V.  Cizay, 

Sléffé  (le  Petit,  le  Grand-),  ff..c"«deCh(rrl 

—  Ane.  maison  noble  dont  est  sieur  n.  h.  Pierre 
Dnchesne  1576,  1648,  Joseph  Dnchesne  166». 

Slffoé .  f.,  c"<  de  Seurdres,  -  Apui 
Saigne,  Segneium  1221,  —  Prior  de  Stintio, 
Signeium  1228,  —  Capella  de  Seigneto  IS», 

—  Seigne  1233,  —  Signé  1393,  1400,  li04  - 
Cygne  1410,  1512  (H  St-Aubin,  eh.  or.).  - 
Signé  1469  et  Cass.  ^  jLes  Signés  (Rec>).  - 
Domaine  dépendant  de  la  terre  de  St-Unmi- 
des-Mortiers  et  donné  aux  moines  de  Sl-Àsbii 
d'Angers  par  Geoffroy  de  Vendôme,  avec  l'eieop- 
tion  de  toute  servitude  ou  charge  pour  reodu 
Son  petit-neveu  Pierre  confirma  ces  privilèges  o 
1233.  L'abbaye  y  avait  installé  un  prieure,  doat 
est  titulaire  en  1400-1410  Goy  DuporL  Nais  ie 
a  prieuré,  terre,  fief  et  seigneurie  >  était  réofii 
dès  avant  1469  à  l'office  du  eellerier  ei  fi» 
attribué  vers  1665  à  la  mense  abbatiale  ptrtraiM 
conclu  entre  l'abbé  et  les  religieux  réfonaés.  U 
dépendaient  les  met.  de  la  Croix  en  Contifsé  ei 
de  la  Bonnelière  en  Cleré  et  12  hommées  àt 
prés  dans  la  prairie  du  Pora^e  en  BrissarU».  U 
prieuré  fut  vendu  nat>  le  21  avril  1791. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  661  et  St-Aubia,  Signé. 

Sl^itlMtN.  —  y,  Coudray-Mac, 
Siffo^ne  (la),  c"«  de  Brain-sur-VArtik,  ' 
Une  pescherie  et  marais  appelle  la  S.  kt 
le  Petit'Authion  1749  (E  195)  ;  -  >  W»'-  • 
vill.,  c»«  de  Chemellier.  —  Les  Ptiitt^ 
(Cass.),  —  V.  Cigogne  (la). 

Slffon  fut  un  des  élèves  les  plus  émitittiii  de 
l'Ecole  de  Chartres  et  le  disciple  le  plus  ûm^ 
l'évèque  Fulbert,  qu'il  suppléait  dans  ses  aoi&^o" 
et  dans  ses  leçons  aux  pauvres.  Instruit  dtf> 
toutes  les  sciences  du  temps,  il  savait  le  |t«. 
l'hébreu ,  la  médecine ,  et  possédait  oo  taleoi 
unique  sur  l'orgue.  Il  fut  fait  chantre  de  Cbutt» 
et  en  était  mattre-école  en  1040  et  doyeo,  qa^^ 
il  embrassa  la  règle  de  St-Beaott  dans  Tabbir 
de  Marmoutier,  type  à  cette  date  de  la  perfec^^" 
monastique.  Mais  à  la  mort  de  l'abbé  FrÀfen-*. 
les  moines  de  St-Florent  l'élurent  pour  loi  ^' 
céder  (30  octobre  1055).  Il  est  le  seul  sbhéii^' 
Florent  dont  on  possède  la  charte  d'éieetifio.  •* 
L'abbaye  acquit  sons  son  règne  une  fortaci  ^ 
un  éclat  encore  inconnus  et  sou  infiueoce  o^ 
des  évôqnesi  des  abbés,  des  seigneurs  laïcs  et  Jn 
comtes  un  respect  unanime  et  des  bhéii^ 
sans  nombre.  Le  14  juin  1061  il  eut  U  ja»f^ 
faire  consacrer  par  l'évèque  l'église  abUBu» 
Vers  le  même  temps  il  dut  tenir  lèle  aa  fK*^' 
seigneur  de  MonirevauU,  qui  manafait  d»^^ 
Montglonns  et  qui  fut  défait  to  rue  c*'^' 
par  les  seigaeurs  alliés  toos  r^ttndard  éf  r»' 


SIM 


—  529  — 


SIN 


ba)e.  En  1066  il  obtint  du  comte  Geoffroy  le 
Barbn,  par  un  solennel  jogement  de  Dieu  que 
racontent  de  carieases  chartes,  la  restitution  de 
biens  asnrpés  en  St-Lambert-des-Levées  et  St- 
Martin-de-la-Place  »  l'année  soiTante,  l'expal- 
sien  da  nouveau  Chapitre,  établi  dans  l'église  du 
château  de  Saumur,  et  le  rétablissement  de  ses 
moines.  Il  mourut  en  son  abbaye  le  12  juin  1070. 
Ringeard,  Bût  de  VUnw,,  t.  Il,  p.  8-U.  —  D.  HuyiiM, 
Usa.,  cb.  «-S4.  —  Annal.  Bened.,i,  V,  p.  90.  —  D.  Gha- 
mard.  t.  I.  p.  ilSI-149.  —  Marehegay,  Areh.  d'Anjou^ 
i.  I,  p.  U4  et  479.  -  Hauréau.  Gall.  Chritt.  ^  HUt 
IÀU„  U III,  p.  S6.  —  D.  Martèoe,  The*,  Nov,  Aneed., 
t.  III,  p.  848  et  Hiit,  d*  Marmoutier,  I,  356.  —  Chroniq, 
d'AiyoM.t.  U,  p.  996-309  et /n/roducf.,  par  Habilla,  p.  xxn. 

Slgonnlére  (la),  f.,  c"*  de  SoucelUs.  —  La 
S.'Bretault  (Cass.).  —  En  est  dame  Anne  de 
Domaigné  1589. 

Siforitt.  —  Y.  Cellières, 

SUlauiderie  (la\  f,  c»«  de  Chaniocé.  —  Le 
lieu  1138,  2a  ville  1680  de  la  Sinandrté 
(B  705).  —  V.  la  SaillandHe. 

SllletMi.  —  V.  Sélaines. 

Sillon  (le),  ruiss.  né  sur  la  c"*  de  SUCrépin, 
y  afflae  dans  la  Moine  ;  —  350  met.  de  cours. 

SlIloBBale  (la),  f.,  c"«  de  CAantoc^. 

8III7  (Loute- Clément),  fils  de  Pierre-Louis- 
Franç.  S.,  général  de  brigade,  et  de  Marie- 
Saintes  Séveno,  né  à  Gloyes  (Indre-et-Loire;  le 
17  mai  1809,  précepteur  dans  une  grande  famille 
du  Maine  jusqu'en  1848,  puis  avocat  et  en  der- 
nier lieu  gérant  et  rédacteur  du  journal  l'Ouest  à 
Angers  (1868-1869),  y  meurt  le  13  septembre  1870. 

SiiviiUicuë.  —  Y.  Sévillé, 

Sinaler  (...).»  Deux  frères  de  ce  nom,  sculp- 
teurs à  Angers  et  dont  les  prénoms  restent  inconnus, 
fournissent  en  1773  les  autels  de  l'église  de  Geste 
et  vers  le  même  temps  le  grand  autel  de  Saint- 
Léonard  de  Durtal.  On  les  retrouve  maintes  fois 
employés  dans  les  Manges,  au  May,  à  Montigné, 
à  Thouarcé,  à  Mozé,  à  Paye,  à  Denée,  à  Mûrs  pour 
la  décoration  des  églises.  En  1777  ils  construi- 
sirent le  château  de  Montgeoffroy. 

Slmler  {Jacques)  ^  cordelier  d'Angers,  doc- 
teur et  doyen  de  la  Faculté  de  théologie  d'Angers, 
y  meurt  en  chaire  le  jour  de  la  Trinité  6  juin  1600. 

SitÊ^Uiueuë»  —  Y.  Sémélon. 

SInaoB  (Jean),  «  maître  sculpteur  architecte», 
Angers,  1643, 1697.  Sa  femme  a  nom  Michelle  Du 
BreiL  Le  nom  de  Simon  est  le  seul  qu'il  signe 
dans  tous  les  actes  (GG  36,  SS5.  226,  229).  — 
Mais  en  1682  et  en  1687  les  actes  lui  donnent 
celui  de  St-Simon,  Y.  ce  nom,  qu'ont  pris  dès 
lors  ses  enfants. 

Simon  {Loui9)t  sieur  des  GrangeSi  arpenteur, 
est  l'auteur  du  plan  d'Angers  dit  Plan  de 
Simon,  le  seul  qu'on  ait  conservé  de  l'ancien 
Angers  et  que  ne  pourraient  suppléer  les  vues 
panoramiques  de  Yandeland  ou  de  Cl.  Ménard. 
L'auteur  était  déjà  depuis  quelques  années  ao 
service  de  la  ville,  dont  son  frère  était  secré- 
taire greffier.  Le  22  août  1733  sa  proposition  est 
exposée  par  le  maire  au  Conseil  «  de  lever  un  plan 
«  où  toutes  les  mes  seront  représentées,  les 
«  églises,  monastères,  hôpitaui,  collèges,  hostels, 
«  places  publiques,  fontaines,  ponts,  quays  et 

îtî 


«  généralement  tout  ce  qu'elle  renferme  avec  seg 
«  dehors,  et  orné  autour  par  élévation  des  prin- 
ce cipauz  bitimonts  et  édifices  qui  se  voient  dans 
«  la  ville  et  aux  environs  ;  enfin  ce  plan  sera 
«  dans  le  goust  de  celny  de  Paris.  »  Le  projet, 
unanimement  approuvé ,  fot  exécuté  comme 
il  était  annoncé.  L'œuvre  parue  en  1736  est 
devenue  rare.  Elle  forme  quatre  planches  de 
cuivre,  heureusement  retrouvées  dans  les  greniers 
de  la  mairie,  lors  du  dernier  classement  des 
Archives.  D'une  exécution  suffisamment  élégante 
il  est  devenu  plus  précieux  encore  depuis  le  re- 
maniement de  la  ville.  Mais  ses  indications  nous 
paraissentparsuite  trop  restreintes  et  j'ai  pu  consta- 
ter qu'elles  n'étaient  pas  toujours  sûres.  Le  travail 
est  surtout  déshonoré  par  l'encadrement  où  une 
main  inhabile  et  tout  à  fait  inexacte  a  représenté 
«  par  élévation  », —comme  il  avait  été  annoncé, •« 
•c  les  principaux  bâtiments  et  édifices ,  qui  se 
«  voient  dans  la  ville  et  es  environs  »,  —  mais 
sans  goût  et  d'une  main  lourde  et  négligente. 
Slmonnaie  (la),  f.,  c"«  de  Brain-sur-Long, 

—  En  est  sieur  n.  h.  Jean  Doublard  1603,  inhumé 
le  11  mars  1616  devant  l'autel  N.-D.  de  St-André 
de  Châteauneuf  ;  —  n.  h.  Franc.  D.  1627. 

Slmonneau  i^Jean),  architecte,  1656,  Angers. 
«  {Sébastien),  maître  architecte  et  entrepreneur 
de  la  paroisse  de  la  Guionnière  en  Poitou,  parait 
être  le  principal  auteur  des  constructions  nou- 
velles du  château  de  Serrant.  On  l'y  voit  occupé 
au  moins  depuis  1680  à  1708  et  établi  à  Saint- 
Georges-sur-Loire  où  il  se  marie  le  3  septembre 
1680  avec  la  fille  d'un  maître  chirurgien  et  où  ses 
enfants  sont  établis. 

SlmoimiAre  (la),  t„  c*  de  Fontaine-G.  ; 
=  f.,  c»*  de  Fontaine- Milon;  —  f.,  c"*  de 
St'Paul-dU'B.  ;  -  f.,  c»«  de  la  Séguinitre; 
"-  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c°«  de  Cholet;  -^ 
acquises  le  22  décembre  1458  de  Jean  Dupineau 
par  le  seigneur  de  Mootbault  et  depuis  restées 
aux  mêmes  seigneurs  (E  800).  —  La  Grande-S. 
est  vendue  nal^  le  7  prairial  an  Yl  sur  l'émigré 
Glaçon  ;  —  y  naît  un  ruiss.  qui  en  prend  le  nom, 

—  la  rivière  de»  S.  1458,  —  et  afflue  à  dr.  dans  le 
ruiss.  du  Gazeau,  en  limitant  pour  partie  Gholet 
et  le  May  ;  —  4,000  met.  ^  Y.  Za  Sémionnière, 

Slmonnlèrea  (les),  ham.,  c^*  de  Gonnord. 

—  La  Simonnière  Bruneau.  —  La  Sim. 
du  Château,  —  La  Simonnière-Genouillac 
(Cass.).  —  Ce  dernier  domaine,  appartenant  à  Du- 
verdier  de  Genouillac,  est  dit  la  S.-Maumuseon 
en  l'an  YI;  —  f.,  c"«  de  Jallaie;  —  vilL  et  h  . 
qbs  ^q  Tiercé, 

SiHnndwim  Ga).  —  Y.  Za  Sillandrie. 
SlnantsUe  (la),  f.,  c"*  du  Tremblay, 
Slnardlére  Ha),  f.,  c"*  de  Jarzé, 
Sliftaudlére  (la),  f.,  c"«  de  St-Martin-du- 
Fouilloux, 
Sineelllére  (la),  ham.,  c"«  d'Armaillé, 
Singé*  m»"  b.,  c"*  de  Marcé,  formant,  an 
pied  de  la  butte  des  Bliuettes,  un  vieux  groupe 
de  bâtiments  avec  grosse  tour  ronde  et  chapelle 
à  part,  dédiée  à  sainte  Anne.  —  Chinxiacu . 
1064^1099  (Bocé,  cb.  or.  8).  —  Chinge,  Chin- 
geium  1062-1114  (2*  Cart.  St^Serge,  p.  60).  * 

34 


SIR 


—  830  — 


SOB 


Chingiaeus  1102-1114  (Ib..  p.  275).  —  Chin- 
chetuml242(Gbalochô,  11, 6).— Ane.  fief  qui  parait 
avoir  ea  qaelqne  importance  aux  zT-ziit«  s  et 
dont  encore  an  xyiii«  s.  le  seigneur  élevait  la  pré- 
tention d'être  fondateur  de  l'église.  -*  En  est  sieur 
Louis  Denais,  mari  de  Mane  Harangot,  en  1644, 
et  la  famille  Denais  pendant  plus  d  un  siècle. 
La  métairie  est  vendue  nat*  sur  Fr.-Alex.  de  la 
Rochefoucanlt  le  25  germinal  an  II  et  l'étang  le 
88  vendémiaire  an  IV.  C'est  dans  ces  parages  que 
se  ralliaient  en  l'an  III  les  chouans  de  la  forôt  de 
Ghambiers;  -«  m*»  à  eau,  c"  de  Pontigné, 
->  1res  moulins  de  Cingé,  appart  en  1648 
à  n.  h.  Jaeq.  Lebloy,  juge  en  la  Sénéchaussée  de 
La  Flèche,— Julien  Dalaine,  meunier,  1652 (E 184); 
—  (le  Grand-),  c"«  de  Pontigné. 

Slngère  (la),  f.,  c»*  de  TrémentineB.  —  En 
est  sieur  Jacq.  de  la  Bonère  1587  ;  —  donne  son- 
vent  son  nom  au  ruiss.  de  la  Beillardiére. 

Siagerie  (la),  f.,  c"«  de  Mazé.  —  Ane.  fief 
avec  c  logis  et  maison  seigneuriale  >  et  chapelle, 
relevant  primitivement  de  la  Guérinîère  en 
Trélazé  et  depuis  1729  de  Fontaine-Milon.  —  En 
est  sieur  messire  Jean  de  Perrien,  de  qui  l'ac- 
quiert en  1503  Jacq.  Vallin,  licencié  ès-lois,  — 
Vincent  GoUin  1571,  1600.  Gh.-Fr.  d'Andigné, 
mari  de  Marie  Gollin,  1G64,  qui  le  vend  à  n.  h. 
Pierre  Maunoir,  Franc.  Maunoir  1757,  chanoine 
de  St-Laud  d'Angers,  qui  le  vend  le  8  juin 
1765  à  Gaspard- Aug.  de  Gontades;  «  f.,  c°«  de 
St-StVotn,  dépendant  du  temporel  de  la  chapelle 
de  ce  nom  et  vendue  nat'  sur  le  Ghapitre  de  St- 
Maurice  d'Angers  le  7  avril  1791  ;  «•  (la  Petite-), 
f.,  c"«  de  Mazé, 

Slnotlère  (la),  ham.,  c<**  de  DurtaL 

Sionnerie  (la),  f.,  c"*  de  CAanfeuss^. 

Sioimiére  (la),  f.,  c"*  de  Corzé.  —  Ancien 
domaine  du  prieuré,  vendu  nal*  le  5  mai  1791  ; 
•■  ham.,  c»«  des  Rairiet.  —  Ane.  terre  noble, 
avec  manoir  enfermé  dans  une  enceinte,  ainsi  que  la 
ferme,  et  détruit  vers  1870.  —  La  chapelle,  sous 
le  vocable  de  St  Jean  l'Evangéliste  et  de  Ste  Cathe- 
rine, en  subsiste  encore  dans  un  champ  et  sert  de 
hangar.  —  Le  service  y  avait  été  autorisé  en 
1724.  ^  Eh  est  sieur  n.  h.  Nie.  Hubert  1617,  qui 
vend  en  1629  à  Urb.  Arthus  ;  —  Jean  Du  Boul 
1642,  RenéDelaunay,  écuyer,  1720  ;  —  René-Jean- 
Philippe- Bernard  de  la  Frégeolière  1758,  mari  de 
Mich.-Renée  Quéru  de  la  Proustière,  qui  s'y 
remarie,  le  2  juin  1772,  dans  la  chapelle,  avec 
Marie  Lemercier.  —  Le  domaine  vendu  nat<  le 
17  messidor  an  IV  fui  racheté  par  sa  femme.  — 
Il  existait  près  du  manoir  une  autre  chapelle 
dédiée  à  N.-D.  des  Vertus,  qui  fut  vendue 
Dat«  le  5  mai  1791  ;  —  (la  Petite-),  f,  c"«  des 
Rairies. 

Sirejeant,  fondeur,  fbnd  à  Mazé  en  1764  les 
cloches  de  Foudoo. 

SIret  {Jacques) ,  ancien  élève  de  TEcole 
Normale  d'Angers,  nommé  instituteur  à  Cheffes, 
y  périt  le  29  juin  1837  en  voulant  sauver  un  do 
■es  élèves  qui  s'y  noyait  dans  Técluse.  Un  petit 
monument  lui  a  été  érigé  par  Bouicriplion  dans  le 
cimetière. 

ioum.  tf«  Sialne^i^Loir»  ôm  !•*,  Il  et  10  joUet  1 887,  I 


SIx-ChemItts  (les),  f.,  c"«  de  Mouhhent', 

—  vill..  c»«  de  St-Silvin. 
Slx-<HgnoB8  (les),  f.,  e"*  de  St-Iambert* 

des'Levées. 
Sijt^Souë»  —  V  Bruneau. 
Sobs»  ham.,  C*  de  Brton,  à  4  kil.  daboorf. 

—  Soth  1056-1082  (2«  Cartnl.  St-Serge.  p.  3g) 

—  Sud  1082-1101  (ibid..  p.  193).  -  Soht  m 
circa  (Bocé ,  eh.  or.  13).  —  Suhier  lliO-llI) 
(Cartul.  de  Kontev.,  f.  694).  -  Soz  1127-1143 
(Gartul.  de  Brioo,  f.  15).  —  Vtcue  qui  dkitv 
Soz  1127-1143  (Ib..  f.  13).  —  Sut  1150-1151 
(Gart.  du  Ronc,  Rot.  2,  ch.  44).  -  Sod  im 
1160  (2*  Gartul.  SuSerge,  p.  167).  -  Su 
1164  (G  738,  f.  2).  1210  (H.-D.  B 114.  f.  t),  19S 
(St- Aubin,  Signé,  ch.  or.).  1232  (CtrtsLik 
Brion,  ch.  26).  —  Su»  1165  circa  (Boc^,  à 
or.  16)  —  Soxt  1177-1197  (Liv.  Bl .  f.  9)  - 
Sout  1244  (Cart.  de  Brion).  —  Parochia  à 
Souz  1233  (Ib.,  ch.  41).  —  Terrîtorium  it 
Souz  1240  circa  (Ib.,  ch.  42).  —  Sour  \m 
(St-Aubin,  Off.  Cl..  II.  55  et 61).  —  Lespanisse 
dessouz  et  de  Cuon  1319,  la  paroita  it 
Soubz  1394  (Ghaloché.  Launay,  I,  7  et  18).  - 
Sotz  1549  (Pr.  de  Brion).  ^  Sob;?  1618  (Et-C 

—  Sur  le  passage  d'un  chemin,  dont  ud  trosp^ 
recouvert  de  dalles  subsiste  encore  près  laCrnitie 
Sobs  et  qui  se  continuait  de  Monnet  à  la  Lu^ 
Chasles,  à  l'extrémité  de  la  paroisse  de  Brion,  ii^ 
constitué  un  centre  habité,  qualifié  de  vicus  u 
XII*  s.  et  commandé  par  on  chitean-fort  vR 
mains  d'une  noble  et  puissante  famille,  n«6iia 
et  potenSf  de  chevalerie.  ~  Le  prieur  de  Bn  : 
devait  au  seigneur  de  Sobs  2  pains  de  frofflest  r 
un  demi-jallais  de  vin,  chaque  année,  &di  trct 
grandes  fêtes,  le  tout  présenté  par  un  messafrc 
chausses  neuves,  sur  un  cheval  sans  rôoes,  bie 
ferré;  avec  selle  et  pectoral,  sous  peine  d<  (» 
fiscation  de  sa  monture.  »  La  terre  tppirtieu 
à  Louis  de  Rohan  1495  et  à  partir  au  moitié 
zvti«  s.  aux  seigneurs  de  Monnet  ;  mais  le  flui^-i' 
était  alors  détruit ,  et,  disait-on ,  depais  Ip 
guêtres  anglaises,  quoique  la  motte  en  nhsû^* 
encore  avec  des  débris  de  murs  écroulés  dtati* 
pré  voisin,  où  tout  vestige  aujourdlini  i  dispirc 

Vers  1135  le  seigneur  Hubert,  appreoftot  h 
vexations  continuelles  dont  le  seigneur  de  Bnx 
poursuivait  les  moines  de  St- Aubin,  instilles  e 
prieuré,  fit  appeler  l'abbé  et  lui  offrit,  i*il  ^ 
lait  autoriser  la  construction  dans  son  boarf  '^ 
oratoire,  avec  autel  desservi  par  un  moioe,  d«tx 
donner  deux  maisons,  la  dtme  de  ses  moiiliBi  f* 
de  son  four  et  des  revenus  pour  deux  i  ssfSiaA^ 
L'abbé  demanda  à  en  référer  i  son  Cï»P^> 
mais  le  seigneur  de  Brion,  averti,  aceonrat  fin^v 
à  la  séance,  et  l'apostrophant  :  «  Don  ^' 
«  pourquoi  me  voulez -vous  déshériter  f  Doi*^ 
«  abha,  cur  me  vultis  exheredartf  M*^ 
«  que  de  souffrir  une  chapelle  à  Sobs.  jt  *^ 
c  ferai  tout  le  mal  possible  et  je  préfèn  ^ 
«  dépouillé  de  tout  >.  Au  cas  coBtnire  â  «p- 
geait  sa  foi  de  les  protéger  et  de  réparrr  «^ 
torU.  A  ces  conditions  l'abbé  promit  d'îDienitfi 
tonte  fondation  nooveUe;  mais  il  futtfàn^ 
la  parole  no  tint  pas  ^  car  éhh»  pn"^^' 


SOD 


—  631  — 


SOL 


années  da  xiii*  s.  il  est  question  Don-sealement 
d'ane  chapelle  mais  d*ane  paroisse  à  Sobs.  En 
1233  les  habitants  de  Sobs  reconnaissent  pour- 
tant qne  leurs  dîmes  appartiennent  au  prieur, 
attendu  que  leur  paroisse  est  comprise  dans  les 
limites  de  celle  de  Brion,  eo  qtiod  parochia  de 
Souz  infra  fines  parochiœ  de  Brion  aita  eêt 
et  locata.  Son  territoire  particulier  resta  des- 
senri  par  un  vicaire  du  curé,  qui  prend  parfois  le 
titre  de  vicaire  perpétuai  et  qui  percevait  le  casuel 
et  diverses  rentes.  On  y  enterre  à  l'intérieur  de  la 
chapelle,  devant  la  grande  porte,  le  long  des  murs 
et  dans  le  cimetière  environnant.  Les  registres  de 
baptêmes  sont  conservés  depuis  1618.  »  Le  der- 
nier desservant,   H.  Pelle,  fut  transporté  en 
Espagne  en  septembre  1792.  —  Il  logeait,  comme 
ses  prédécesseurs,  à  la  Pichonnière,  V.  ce  mott  oà 
une  chapelle  particulière  avait  été  consacrée.  La 
paroisse,  en  1790,  comptait  37  feux,  SOS  habitants. 
La  chapelle,  dédiée  à  St  Jacques,  son  cime- 
tière, le  petit  préau  antérieur  et  la  métairie  y 
attenant  furent  vendus  nat^  le  2  thermidor  an  IV 
au  cit.  Jean-René  Béconnais,  de  Beaufort.  Le 
petit  édifice  déformé  sert  aujourd'hui  d'habita- 
tion. Il  ne  parait  avoir  jamais  compris  qu'une 
nef  (12  met.  sur  8),  sans  transept,  avec  un  chœur, 
démoli  après  la  vente.  La  façade  (10  met.  sur  It 
de  hauteur),  à  pignon  surmonté  autrefois  d'un 
campanile,   conserve  sa   grande  porte  ogivale 
(2  met.  sur  2  met.  80),  La  décoration  rappelle 
celle  de  l'église  de  Brion  et  forme  avant-corps, 
dont  la  saillie  s'éteint  à  hauteur  de    l'étroite 
croisée  plein  cintre  qui  le  surmonte.  Deux  autres 
portes  plein  cintre  à  double  archivolte  s'ouvrent 
dans  les  murs  latéraux,  contrebuttés  chacun  de 
trois  contreforts.  Un  bel  arceau  ogival,  porté  sur 
des  colonnettes  à  chapiteaux  mutilés,  indique 
l'ancienne  ouverture  du  chœuri  autrefois  voûté 
en  pierre. 

Areh.  da  11 .-«UL.  H  Saint-Aiibin.  Pr  de  Brion.  —  Areh. 
comm.  de  Brion.  —  Noie  Mm.  de  M.  Riobé. 

Soohereav  (\e),  m»",  c"*  de  Fai/e,  nommée 
autrement  U  Coureau;  <■  f.,  c"*  de  Jallais,  — 
et  de  la  paroisse  de  N.-D.-des-Mauges.  —  Le 
domaine,  bote,  garennea,  cour,  maisons. 
Jardins,  vergers  du  Sochereau  avec  la  met, 
de  VOrbière  1540  (G  106,  f.  9).  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  m«<>  noble,  cour  et  large  enceinte 
de  fossés^  qui  relevait  de  Bohardy.  —  Il  appar- 
tenait à  Jacq.Amyot,  écuyer,  1539etest  confisqué 
nal*  sur  Thomas  de  Jonchôres  en  l'an  VI.  La  maison 
ne  fut  pas  incendiée  et  forme  encore  un  petit 
castel  avec  tours  à  toits  coniques  et  chapelle.  ^ 
Le  métayer  Raimbanlt  fut  pris  par  les  Bleus 
et  forcé  de  les  conduire  à  la  Saugreniëre,  où  se 
cachait  Stofflet.  Les  Vendéens  s'en  vengèrent  en 
le  massacrant. 

So«lierfe  (la),  f.,  e"«  de  la  Potherie. 

Soeliet  (le),  cl.,  c"«  de  Beausse  \  *  f.,  c^ 
de  Pouancé, 

S«»clietrle  (la)»  f.,  c"«  du  Bourg-d'Iré. 

Soerale  (la),  vill.,  c"«  de  Fonteoraud. 

Soetiéren  (les),  f.,  c"«  de  Pontigné.  —  Lu 
Sochères  (Et.*M.).  —  Les  Soclières  (G.  G.). 

0o<l,  a9hM.  -  V.  Sobs, 


Solages  {François-Paul  de),  chevalier  de 
St-Louis,  ancien  colonel  du  corps  dea  carabiniers 
et  meslre  de  camp  de  cavalerie,  est  inhumé,  Agé 
de  62  ans,  dans  l'église  St-Denis  d'Angers  le 
22  mars  1773  (G6  32). 

Solaad  iGuillaume-Anselme-Philibert  de), 
fils  d'André  de  S.  et  de  Marie-Anne  Flavier,  né  à 
TalUssieux  (Ain),  s'engagea  le  13  mars  1762  dans 
les  dragons,  fit  la  campagne  de  Hanovre,  passa 
le  9  juin  1763  à  la  légion  de  Flandres  avec 
grade  en  1771  de  brigadier,  en  1773  de  maré- 
chal des  logis,  entra  en  1779  dans  l'administration 
de  la  marine  et  vint  s'établir  à  Angers  en  178S 
dans  la  charge  de  commissaire  des  classes.  Il  y 
épousait  le  27  novembre  1787  Marthe  Duroeher, 
fille  d'un  capitaine  de  cavalerie,  lieutenant  de 
maréchaussée,  et  nièce  de  l'imprimeur  André 
Jahyer.  Homme  d'esprit  aimable  et  brillant, 
il  fut  élu,  quoique  simple  garde  national,  président 
de  la  dépulation  angevine,  que  délégua  la 
ville  à  Paris  pour  la  fédération  du  14  juillet 
1790,  et  qui  rapporta  «  le  drapeau  >,  ~  comme 
il  l'écrit,  —  «  gage  de  la  liberté  et  de  l'union 
«  de  tous  les  Français  >.  —  Il  revenait  à  peine 
de  celte  mission,  quand  naquit  sa  fille  Elisai>eth, 
que  tint  sur  les  fonts  le  cousin  de  l'enfant, 
Antoine  Dubois ,  médecin  du  duc  d'Orléans 
(6  aodt).  Le  29.  la  mère  était  morte.  —  Malgré 
son  deuil  si  récent,  Soland  se  trouva  au  poste 
et  presque  seul  pour  faire  tète  à  l'insurrection 
du  6  septembre.  Il  escorta  le  maire  à  la  tète 
de  grenadiers  et  de  chasseurs,  pendant  la  pro- 
clamation de  la  loi  martiale  au  Ghamp-de- 
Mars,  puis  sur  l'avis  que  les  perrayeurs  atta* 
quaient  la  porte  St-Michel,  s'y  transporta  et  dé- 
fendit le  passage  avec  six  ou  sept  hommes,  parmi 
lesquels  l'intrépide  Berthe,  V.  ce  nom»  Rai* 
liant  enfin  ce  qu'il  put  de  volontaires  et  de 
patriotes,  il  revint  au  Ghamp-de-Mars  disperser 
les  rebelles  et  rentra  sans  autre  blessure  qu'une 
légère  atteinte  d'un  coup  de  feu.  —  Le  soir  même, 
le  maire  et  le  corps  de  ville  le  prièrent  de  prendre 
le  commandement  provisoire  de  U  garde  natio- 
nale, dont  las  trois  chefs  supérieurs  se  trouvaient 
absents.  ^  Le  10,  une  délibération  du  Conseil 
municipal  lui  votait  une  épée  d'honneur  à  poi- 
gnée d'argent  aux  armes  d'Angers,  avec  l'ins- 
cription :  Les  citoyens  d^ Angers  à  leur  dé» 
fenseur,  qui  lui  fut  remise  le  18  octobre,  ^  ei 
dès  le  5,  sur  les  instances  pressantes,  adressées 
par  la  Ville  à  l'Assemblée  nationale  et  au  mi» 
nistre  de  la  guerre,  le  ministre  de  la  marine,  de 
la  Luzerne,  lui  avait  adressé  la  croix  de  S(-Louis« 
Dès  lors,  c'est  à  lui  que  la  Ville  et  les  divers  corps 
constitués  font  appel  pour  toute  réquisition  de 
main  sfire  et  dévouée  et  le  Département  attestait 
en  janvier  1791  qu'il  s'était  trouvé  toujours  prêt 
sans  regarder  aux  dépenses  non  plus  qu'aux  dan- 
gers. II  commandait  notamment  les  détachements 
de  gardes  nationaux  envoyés  dans  les  Districts  de 
Gholet,  Vihiers,  St-Florent,  pour  assurer  l'installa* 
tion  des  prêtres  constitutionnels  (mai-juin  1791)  et 
retenu  en  station  à  Gholet,  dirigea  en  personne  le 
1«T  juin  la  petite  expédition  dans  la  maison  des 
MiMionnairei  de  St-Lanrent*Bur«Sèvre,  où  fnren 


&ot 


-  m  - 


SOtt 


Saisis  la  correspondance  et  de  nombreux  libelles 
imprimés  ;  —  mais  il  protesta  le  17  juin  1792  en 
séance  da  Conseil  municipal  contre  l'arrestation 
à  Angers  de  tous  les  prêtres,  opérée  sans  ordres 
par  la  garde  nationale,  sous  Tinstigalion,  à  son  dire, 
de  meneurs  étrangers,  —  et  le  5  juillet  il  donnait 
la  démission  de  son  commandement,  dont  il  con- 
sentit pourtant  à  continuer  les  fonctions.  Le 
30  novembre  suivant  la  Ville  vota  l'acquisition  à 
la  vente  Buzelet  d'une  carabine,  qu'elle  lui  offrit 
en  reconnaissance  de  ses  services.  —  11  venait 
d'être,  dans  le  mois  môme,  nommé  lieutenant- 
colonel  du  6'  régiment  de  cavalerie  et  appelé  à 
l'armée  active,  sans  vouloir  perdre  le  souvenir 
de  c  sa  patrie,  les  Angevins,  dont  il  n'oublierait 
«  jamais  l'attachement  et  la  confiance.  »  11  écrivit 
encore  du  quartier-général  a  la  garde  nationale 
pour  la  féliciter  de  sa  belle  conduite  an  moment 
du  siège  d'Angers,  et  avait  le  grade  de  général 
commandant  l'armée  du  Nord,  quand  il  mourut 
le  25  brumaire  an  III  (15  novembre  1794). 

Arcb.  de  M.-et-L.  Série  L.  ^  Arch.  mun.  d'Angers,  Reg. 
de  Délibérât.  —  Affiches  d'Angen,  46  octobre  4790.  — 
Berthe,  Mss.  1069.  p.  54;  Mst  908.— Blordier-L.,  Aii^ct**  et 
lé  département  de  Maine-et' Loiret  I.  \\%,— Revue  d'An" 
jou,  1869,  p.  338.  —  Lettre  Mm.  de  Choudiea. 

SoiaaHutMf  Solcitf ria.  —  V.  Soulaire. 

Solbray»  vill.,  c"*  de  Mozé.  —  Sorrebray 
1485.  —  Sourbray  1567,  —  Sorberayt  1571 . 
Solbray  1640.  —  Ane.  flef  et  seigneurie  rele- 
vant du  Plessis-Macé.  —  En  est  sieur  Alex,  de 
Paye  1615,—  René Tesnier  1650.  —  Pierre  T.  1674. 

Sol«de-Loir«  (le),  bam.,  c°*  de  Montjean, 
dans  une  lie  de  Loire  (21  bect.),  accrue  de  l'an- 
neiion  des  lies  Neuve  et  Ménard  et  à  peine  sé- 
parée de  la  rive  droite  par  l'étroite  boire  de  la 
Frênaie,  qui  dépend,  comme  l'tle,  de  la  c"*  de 
Montjean,  sise  sur  la  rive  gauche.  —  Il  y  existait 
un  château,  où  en  1788  était  entretenu  un  étalon 
envoyé  par  l'Intendant.  ~  Le  château  de  Sault 
de  Loire  1667,  appartenait  à  la  famille  de 
Samson  an  zvii'  s.  ;  "-  (le  Petit-),  f.,  c"*  de 
Chantocé. 

Solell-LeTanl  (le),  auberge,  c"*  de  Beau- 
lieu,  vers  1832;  —  f.,  c"«  de  Corsé. 

SoMeîneë,  SoiempmU.  —  V.  Selaineê  et 
Soulaineê. 

9aié9Ê%nîmeHê»  —  V.  Soulanger, 

Soierie  (la),  f.,  c*"'  d'Angrte.  —  Le  lieu 
et  vill  de  la  Sallerie  1636  (E  538).  -^  La 
Salerie  (Gass.). 

Soletrle  (la),  f.,  c"«  de  Jumelle$> 

Sollbelle»  f .,  c"<  de  Marigné.  —  Soulibelle 
1542  (£t.-G. ,  Gass.  et  Gart.  G.)  ;  -^  donne  son 
nom  au  ruiss.  né  sur  la  c°«  de  Cherré,  qui  tra- 
verse Marigné  et  s'y  jette  dans  le  ruiss.  des  Val- 
lées; -^  2,600  met.  de  cours. 

Sollbellee  (les),  ham.,  c"*  de  Miré. 

Seller  (le),  f.,  c*«  de  Chazéêur-A. 

Sollmoii  ( ),  angevin,  récollet  de  la  Baa« 

mette,  prés  Angers,  a  publié  La  Vraie  vie  de 
VAme,  laquelU  tout  bon  chreêtien  doit  in-- 
eesaamment  respirer ,  s'il  veut  parfaitement 
oepirer  au  Ciel,  avec  un  traité  des  neuf  ro* 
tkers,  tiré  des  Œuvres  du  R.  P.  Su;ro,  d> 
mini99in,  nçuvelUmtnt    mie    en  prançoiê 


(Paris,  Georges  Josse,  1633,  in-lÇ.  -  11  est 
dédié  à  sa  sœur  Marguerite,  religieuse  de  Fooip 
vraud.  —  (Dents),  père  sans  doute  dn  précédf  ai, 
licencié  ès-lois,  était  agent  de  Fontevraud»  yt^t- 
taire  de  l'ordre,  1612,  et  mourut  eo  charge  k 
21  janvier  1628.  ^  (Mctthieu),  maître  brod^ir. 
Angers,  mari  de  Marguerite  Bonffart.  163S.  7  V 
15  juillet  1648. 

SoUCnde  (la),  cl.,  c"«  d'Angers  If  .-0. 

Solonnlère  (la),  f*.  e"«  de  la  SalU^tCha- 
pelle- Aubry.  —  La  Solîennière  140S.  -  U 
Soullonnière  1564  (St-Seiiges,  Ghalonoes,.  - 
V.  SauUou. 

SolwtNNM.  —  y.  Seronnes. 

SoiH.  —  V.  Souzay. 

Somlolre*  canton  de  Vihiers  (15  kil.),  tr.  i^ 
Saumur  (53 kil.)  ;  —  à  61  kil.  d'Angers.  -Son 
loire  1069  (Gartul.  de  St-Jonin,  p.  21).  -S.. 
1ère  1300  circa  (Grand-Gautier).  —  Soloirt  13li 
le  bourc  de  Sonloire  1409,  1466,  Sombm 
1472  (G  Gures).  —  La  ville  de  Somploin 
1401  (G  Gures).  —  Saint  Loyre  1403.  141 
1423  (E  1304-1305),  1539  (G  105,  f.  54  t*  - 
Ecclesia,  magnum  iter  de  Sompno  La*"" 
1500  (G  Gures).  —Le  bourg  de  Somploin  118 
(Titres  des  Landes-Buget),  1540  (G  106.  f.  » 

—  Sur  un  haut  plateau,  découpé  de  nombcft-v 
petites  vallées,  *>  entre  la  Plaine  ^4  kil.  3(u  s 
au  N.,  St-Paul-du-Bois  (8  kil.  1/^  au  N.-E.' 
Gerqueux-de-M.  (5  kil.)  aa  S.,  Yzemay  ^^ 
à  rO. ,  le  département  des  Deux-Sévres  à  l'E 

Le  chemin  d'intérêt  comman  de  GbltilibA<j 
Martigné-Briant  traverse  le  temtoirB  dus  ** 
plus  grande  longueur  dn  S.-O.  au  N.-E.  ét> 
chant  au  bourg  vers  N.-E.  le  chemio  d'uLf.- 
commun  de  Gonnord  et  trois  chemins  Tià^r. 

Y  passe  de  l'O.  à  l'E.  par  le  centre  et  pv  ' 
bonrg  le  ruiss.  de  l'Argent,  autrement  dit  l^s 
de  rOuére,  où  affluent  à  droite  les  miss,  de  :• 
Cbauvière,  autrement  dit  de  la  Saulaie,  qoi  kn^ 
limite  avec  Yzernay,  de  Dailion  et  de  U  N* 
meraie,  qui  limite  avec  Etnsson,  à  gancbe  ov^ 
de  la  Pigrassiére  et  de  la  Chaperonoière,  u' 
deux  nés  sur  la  commune. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  V^a  " 
(6  mais.,  18  hab.),  du  Plessis-Nenf  (17  w»^ 
55  hab.),  de  la  Ghaperonnière  (13  mais..  A)  ^ 
de  Boistard-des-Bois  (10  mais.,  24  bafa).  ^ ' 
Maison-Neuve  (7  mais.,  29  hab.),  de  U  G«e' 
vaudière  (3  mais.,  21  hab.),  de  la  Graïuif^^ 
saie  (3  mais.,  12  hab.),  de  la  Bretéche  ^3  s»* 
10  hab.),  de  la  Prévene  (3  mais.,  16  bsb  ,  if - 
Peltrie  (3  mais.,  12  hab.),  de  la  Gnimoirs  )  = 
13  hab.),  des  Grands^Arcis  (4  mais.,  14  b>^ 
chat  de  Somloire  et  de  Féole  et  59  f«rn0  * 
écarts  dont  une  diuine  de  deux  maisons. 

Superficie  :  3,072  hect.  dont  268  b«t  f- 
prairies,  2,180  hect.  en  labours.  —  Nallf  ^ 

Population  :  173  feux,  780  hab.  eo  172^1'^ 

-  i80  feux  en  1789.  -  «49  hab.  su  1831  ' 
986  hab.  en  1841.  -  i,a3î  hab.  en  18»l  " 
i,iSî  hab.  en  1861.  -  1438  hab.  an  f^  " 
l,(m  hab.  en  1872.  —  i,i2f  hab.  m  fBM  ; 
en  progression  rapide  et  constante,  émtSJf^ 
M  boaif  (73  mais.,  105  babO 


SOM 


—  533  - 


SOM 


ÂBsemblée  le  1*'  dimanche  d'octobre. 

Perception  de  Coron.  —  Bureau  de  poste 
de  Vihiers. 

Jolie  Mairie  avec  maison  d'Ecole  laïque  de 
garçons ,  reconstruite  en  1850 ,  en  briques 
sombres,  avec  préau  vers  TE.  et  jardin  vers  VO., 
encadré^,  entre  les  deux  routes.  —  £^co{e  libre 
de  filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihieri»). 

Vis-à-vis  s'élève  1*^9 Ztse  neuve,  dédiée  à  St 
Cyr  et  Ste  Jnlitte  (succursale,  26  décembre  1801), 
d'une  très-haute  et  large  nef  avec  bas-côtés,  en 
style  roman,  terminée  en  1877  (arch.  Tessié,  de 
Beaupréan).  La  pierre  des  constructions  se  tirait 
à  pied  d'œuvre.  —  A  quelques  mètres  et  tout  à 
l'entrée  de  la  rue  du  bourg  se  rencontre  l'empla- 
cement de  l'ancienne  église,  rasée  dans  les  pre- 
miers mois  de  1877  et  dont  l'édifice  en  dégât  et 
niineni  ne  présentait  ni  intérêt  ni  caractère.  — 
Il  y  existait  une  belle  croix  processionnelle  en 
argent,  historiée,  du  plus  beau  style  xiu*  s., 
échangée  vers  1825  à  des  chaudronniers  contre 
une  croix  moderne. 

Nulle  trace  antique  connue.  Le  pays  était  tra- 
versé du  S.-O.  au  N.-E.  par  la  voie  montant  de 
Haulévrier  à  Honlreuil-Bellay,  passant  an  bourg, 
et  y  croisant  sur  la  rive  droite  de  l'Argent  la 
route  d'Argenton  à  Gbolet,  sur  la  rive  gauche 
celle  de  StHaurice-la-Fougereuse,  magnum  iter 
de  Sompno  Lauro  ad  Sanctum-Mauricium 
1500,  au  May  et  sans  doute  i  Nantes.  —  Nul  ren- 
seignement sur  la  fondation  de  l'église,  que  cer- 
tains indices  indiquaient  de  construction  romane. 
La  cure  et  ses  dépendances  et  les  dîmes  relevaient 
du  château  de  Somloire,  mais  l'église  et  le  cime- 
tière, du  marquis  de  Haulévrier,  seul  fondateur. 

—  Le  bénéfice  rapportait  600  livres  au  curé,  à 
charge  par  lui  d'entretenir  un  vicaire. 

Curés  :  Nie.  Gruau,  1311.  —  Guill.  Bigorre, 
1380?  —  Martin  Dugué,  1401.  —  Morice  de  la 
Guégnonnière ,  1420.  —  Guill.  Girardeau, 
1454  —  Jean  Giraudeau,  1466, 1498.  —  Thomas 
de  Souvigni,  1500,  1533.  —  Jean  de  la  Gui- 
nemoire,  1582.  —  René  du  Buschet,  1601.  — 

—  Simon  Germain,  1606,  f  le  3  mai  1631.  — 
Jean  Docg,  1631,  f  le  10  décembre  1652.  Son 
testament  est  daté  de  la  veille.  Il  y  lègue  notam- 
ment 16  boisseaux  de  seigle  au  sacristain  pour 
l'obliger  à  tenir  en  bon  état  l'église.  En  1633 
une  contagion  terrible  avait  ravagé  sa  paroisse. 
On  ne  trouvait  plus  personne,  même  à  grand 
prix  d'argent,  pour  porter  les  morts  à  l'église. 
Deux  paroissiens  furent  inhumés  dans  leur 
jardin,  dont  un  à  Ghantegrolle.  —  Le  18  février 
1635  le  P.  Gaud  NicoUai,  religieux  du  couvent 
des  prédicateurs  de  Fontenay,  y  vint  instituer  la 
confrérie  du  Rosaire.  En  février  1652  les  soldats 
du  régiment  royal  de  Navaille,  allant  an  siège 
d'Angers,  séjournent  cinq  jours  sur  la  paroisse 
et  au  bourg,  saccageant  et  pillant  tout  le  pays. 

—  André  Bourdaizeau,  1653,  f  le  90  septembre 
1675.  —  Franc.  Bourdaizeau,  son  neveu, 
novembre  1675,  démissionnaire  en  1705.  — 
Franc.  Reverdy,  son  neveu,  1705,  f  le  3  janvier 
1720,  âgé  de  51  ans.  —  Jean  Favreau,  1720, 
f  le  23  mai  1742,  âgé  de  55  ans.  —  Nie.  Cou- 


dret,  1742,  avril  1752.  —  Jean*Franç.  Dtèrea. 
1752.  t  le  5  avril  1760,  âgé  de  55  ans.  -  Pierre 
Ltvpallieux,  1760,  f  le  5  octobre  1775,  âgé  de 
52  ans.  —  Louis-Claude  Bâillon,  1775,  f  le 
1"  octobre  1781,  âgé  de  50  ans.  —  Denis-Fran* 
çois  Poupard,  natif  de  Nueil,  1781,  transporté 
en  Espagne  en  septembre  1792,  mort  dans  son 
presbytère  en  1812.  —  Les  habitants  avaient 
reçu,  à  coups  de  triques  et  de  bâtons,  le  curé 
constitutionnel,  qui  arrivait  s'y  installer  le 
8  mars  1792. 

Il  devait  exister  à  la  fin  du  xvii*  s.  une  éeole 
on  quelque  internat  à  la  cure  peut-être  ;  car  il  est 
fait  mention  en  1695  de  Louis  de  Grange,  «  éco- 
c  lier  en  ce  lien  ». 

La  terre  formait  un  fief  important,  titré  au 
zvii'  s.  de  châtellenie  et  relevant  de  Maulévrier. 
Entre  autres  pririléges  singuliers,  le  seigneur 
jouissait  du  droit  de  faire  prendre  par  son  ser- 
gent, de  chaque  «  femme  jolie  »  ou  de  mœurs 
légères,  passant  sur  sa  chaussée,  deux  deniers  ou 
de  couper  la  manche  du  bras  droit  ou  de  disposer 
d'elle  une  fois  i  son  choix.  Un  arrêt  du  Présidial 
d'Angers  du  4  mars  1600  supprima  cette  pra- 
tique malhonnête,  et  fut  confirmé  par  un  second 
arrêt  du  Parlement  du  6  mars  1601,  qui  main- 
tint en  même  temps,  malgré  l'arrêt  antérieur  du 
Présidial,  son  autre  droit,  qui  lui  était  contesté» 
d'assister,  représenté  par  son  sergent,  avec  deux 
chiens,  i  toutes  les  noces  de  ses  vassaux,  V.  ct- 
dessus,  t.  II,  p.  334.  —  En  est  sieur  Jean  de  Ver, 
chevalier,  mari  de  Marguerite  de  Savonnières, 
1311  ;  —  Lucelte Peland,  1409, 1420,  Jean  Barillon 
1458.  Marie  de  la  Musse,  sa  veuve,  1481,  Joachim 
Barillon  1566,  Charlotte  du  Bois,  sa  veuve,  1600, 
1608,  —  Franc  Barillon  1652,  —  Urbain  de  Mali- 
verné  1661, 1666, —Charles  Barillon  1680,  qui  cède 
le  domaine  par  échange  en  1696  à  Thomas  Dreux, 
marquis  de  Brézé.  —  Un  mariage  l'a  apporté  à  la 
famille  de  la  Roche-Lambert,  qui  le  possédait  en 
1789,  —  un  autre  à  la  famille  de  Pontgibault,  jus- 
qu'à la  mort  de  M.  Armand  de  Pontgibault,  membre 
du  0)nseil  général.  La  terre  mise  en  vente  com- 
prenait alors  1,189  hectares,  avec  17  métairies  et 
des  bois  taillis,  sur  les  c"«'  de  Somloire,  la  Plaine, 
St-Manrice,  S^Paul  et  St-Hilaire.  >-  Une  partie 
seulement  a  été  acquise  par  M.  Desnoues,  de 
Nantes.  —  Le  château  dont  l'enclos  enveloppait  à 
demi  l'ancienne  église,  présente  un  grand  corps 
de  bâtiment  carré  en  moellons  informes,  xv«  s., 
avec  ouvertures,  baies  et  portes  refaites  an  xvii«  s. 
chaque  angle  flanqué  d'une  grosse  tour  ronde  à 
toit  pointu,  probablement  du  zvi'  s.,  dans  une 
enceinte  de  larges  douves,  que  franchit  un  pont 
de  pierre,  sur  la  place  d'un  pont-levis  dont  les 
rainures  encadrent  le  portail,  armorié  d'un  écusson 
mutilé.  Au-devant  s'ouvrait  une  large  cour, 
enclose  de  même  autrefois  de  douves  avec  tours 
d'angle.  Un  bâtiment  transversal  formait  le 
palais  de  la  juridiction  seigneuriale.  —  L'inté- 
rieur de  l'habitation  ne  présente  plus  rien  d'an-> 
tique.  Dans  un  salon  les  plans  y  figurent  enca- 
drés d'un  projet  de  restauration,  auj.  abandonné 
définitivement  an  profit  d'une  reconstruction  com- 
plète sur  un  nouvel  emplacement,  distant  d'envi- 


SON 


—  534  — 


SOR 


ron  500  met.,  au  milieu  d'an  parc  dont  les  plan* 
latioDS  sont  dès  cette  année  commencées. 

Le  ruisseau  de  la  Pommeraie  formait  la  sépa- 
ration entre  TAnjon  ot  le  Poitou.  —  La  paroisse 
dépendait  primitivement  de  l'Evéché  de  Poitiers, 
depuis  1317  de  TETÔcbé  de  Maillezais,  depuis 
1648  de  l'Evèché  de  la  Rochelle,  —  du  Doyenné 
au  ziT*  s.  de  Bressuire,  au  zvii*  s.  de  Yihiers, 

—  de  TElection  et  des  Aides  de  Mon  treuil-Bellay, 
du  Grenier  à  sel  de  Gholet,  du  District  en  1788 
de  Gholet,  en  1790  de  Yihiers.  —  Les  pauvres  y 
étaient  nombreux.  —  En  juin  1791  le  bourg  de- 
vint le  rendez-vous  de  toutes  les  paroisses  cir- 
eonvoisines  jusque  par  de  là  Chemillé,  pour 
écouter  les  oracles  d'une  c  fille  informe  et  réputée 
«  jusqu'alors  pour  une  imbécille. . .  métamor- 
«  phosée  en  prophétesse.  »  —  «  Elle  parait  ins- 
«  truite,  «  écrit  le  District  au  Département,  — 
c  de  ce  dont  avant  la  Révolution  elle  ne  se  fût 
«  jamais  doutée.  Elle  parle  des  événements  du 
c  jour  d'une  manière  an-dessus  de  son  état  et 
«  de  sa  capacité  connue.  Elle  s'étend  au  long 
c  sur  ce  qui  concerne  le  clergé  ;  elle  effraie  les 
«  consciences;  elle  prophétise  des  malheurs. ••• 
<  C'est  la  nuit  surtout  que  l'esprit  l'inspire. . . . 
«  Elle  s'est  fait  la  réputation  de  ne  pas  manger.  » 

—  Le  Département  la  fit,  je  crois,  enlever  i  temps 
par  la  garde  nationale  et  la  gendarmerie.  —  En- 
core en  1872  on  signalait  dans  le  pays  des  sec- 
taires, survivants  fidèles  de  la  petite  Eglise. 

Maires  :  Amant-Aimé  Debillot,  1*'  nivôse 
an  IX.  —  Aabé,  16  novembre  1830.— DebtlZot, 
1843.  —  De  Pontgibaud,  1846.  —  Louis 
Logeaiêt  3  septembre  1848.  —  Devaud,  1849. 

—  Armand  de  Pontgibaud,  installé  le  20  fé- 
vrier 1833,  t  en  1873.  —  Gourrichon,  1873,  en 

fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-«t-L.  G  lOf  ;  6  Caret;  et  L.^  Arch.  oomm. 
St.-G.  —  Poequet  de  Lhr.,  CouL  â^kniou^  X,  II,  col.  1918. 

—  Ponr  les  localitée,  voir,  à  leur  article,  FioU,  la  CKa^ 
jMTOimtfre,  la  (Tvtmotre,  la  Grande-Brotw,  etc. 

Sonwaler  {Jean-BaptUte-Etienne) ,  né  à 
Angers,  le  18  février  1802,  élevé  au  collège  de 
Beauprèau  et  destiné  à  l'état  ecclésiastique, 
entra  dans  l'imprimerie  Kame  aîné  à  titre  de 
metteur  en  pages  du  Journal  de  Maint-eU 
Loire  en  1818,  avec  la  charge  souvent  d'en  com- 
pléter la  rédaction.  Plus  tard  et  pendant  36  ans 
il  remplit  les  fonctions  de  prote  de  cette  impor- 
tante maison  transformée.  Chef  de  série  de  la 
Société  générale  de  Secours  mutuels,  président 
pendant  15  ans  de  la  Société  typographique  fon- 
dée en  1834,  il  est  mort  âgé  de  52  ans,  le  27  no- 
vembre 1854.  Les  discours  prononcés  sur  sa 
tombe  par  MM.  Lachèse,  Gotterean  et  Loiseau  et 
l'article  du  Maine-et-Loire  du  1*'  décembre 
tirés  à  part,  forment  une  brochure  :  Nécrologie  : 
J.'B,'Et  Sommier  (in-8«  de  1/2  f.,  Gosnier  et 
Lachèse). 

SoBoerie  (la),  c"*  d'Angers,  m*"  et  cl. 
près  la  Maison-Rouge.  —  Herbergamentum  de 
la  Soenerie  1337.  —  Y.  des  plans  anc.  au 
Gensif  de  Levière,  n»  50;  ■«  f.,  c"«  de  Cha- 
lonne9'$,''le'L.  —  La  S<m$onnerie  1450  (Titres 
de  Levière),  sur  l'emplacement  d'un  bois  conte- 
nant 6  leptrées  et  lovcbant  à  l'E.  le  moulin  de 


Bareille.  Il  appartenait  à  la  dncbesu  deEs^i 
laure  qui  le  vendit  en  1721,  et  fotiiuièàakwg 
abattu.  Le  terrain  était  en  culture  en  179  ei  te 
cette  année  le  curé  y  perçut  la  dlms.  —  \.  li 
Saunerie. 

Sorcière  (ruiss.  de  la),  nom  popuUmël 
miss,  de  la  Génaudière  en  Déneté.  j 

Soreao  (Denis),  tisserand,  à  Aogen,  es;il| 
premier  nom  inscrit  au  martyrologe  des  pm»! 
tants  angevins.  U  eut  la  langue  coupée  an  sorti' 
de  la  prison  et  fut  jeté  vif  dans  use  chaodiei 
pleine  d'huile  bouillante  aux  Halles  en  ISSi 

Sorée*  t.,  c**  de  Soucelle». 

Soreth  (Jean),  né  à  Gaen  vers  1490.  nÉ 
docteur  de  Sorbonne  en  1441,  élevé  à  li  chup 
de  commissaire  général  des  Garmes,  après  &*« 
parcouru  l'Europe  entière  pour  réformer  VOti^ 
vint  vers  1470  à  Angers  où  l'appelait  ooa  mùm^ 
importante,  tombée  dans  un  complet  dérègl6iiéA| 
Il  y  rétablit  la  discipline  ;  mais  étant  sUé  eo4| 
nuer  son  œuvre  à  Nantes,  il  en  revint  nouii 
empoisonné  par  les  religieux  rebelles  à  sa  pn6>' 
cation.  Il  expira  à  Angers  le  25  juin  oo  joiDs 
1471  et  fut  solennellement  inhumé  près  do  irait 
autel,  où  pendant  deux  siècles  on  se  rendait* 
pèlerinage  à  son  tombeau.  Tout  auprès  daas  ■ 
pilier  était  eochissé  son  portrait.  Sa  Vie,  M 
en  latin  par  le  P.  Gautier  de  Terre-Neuve  (148?. 
a  été  publiée  en  1625  par  le  P.  Léon  de  St-Jc^ 
(Paris,  in •4*). 

D.  Oumiard.  Vies  de»  SainU,  H,  265. — BMotk.  Cirm 
— Pocq.  de  Liv.,  Mm.  1088.— iid^erf.  arcA.,  1887.  ^  A 

Sorgest  bourg,  c**  des  Pontt-deCl  - 
Apud  villam,  que  dicitur  Sorgtos,  lOT 
(Gartul.  St- Aubin,  f.  2  v«).  1036-1055  (Ib..  f.39 
1060-1081  (Ib.,  f.  39).  —  Prata  de  S(rrgvi 
1216  (H.-D.  B  56,  f.  43).  —  Parochia  à 
Sorges  1290  (G  725,  f.  15).  —  Aoc.  villa,  a^"- 
loppée  jusqu'au  xv«  s.  par  la  forêt  de  Bellepcati 
et  qui  formait  le  patrimoine  primitif  des  iwxam 
d'Anjou,  par  suite,  qualifié  de  vicomte  josqn'i  b 
Révolution.  Robert  de  Bomes,  vicomte  d'Anpti 
ou  de  Sorges,  céda  en  1260  le  domaine  an  ooas 
Gharles  l'r  en  échange  de  ses  droits  ptémi» 
sur  le  Mirebalais.  —  Louis  XI  rengagea  ptf 
inféodation  perpétuelle  à  son  trésorier  Jeu 
Bourré,  Y.  ce  nom,  en  1478,  sous  la  naf^ 
redevance  annuelle  d'un  chien  épagneul  de  yi- 
blond.  —  Les  droits  seigneuriaux  passent  pu 
engagement  aux  mains,  en  1578  4e  Fiinç^  Lega;  ^ 
la  Faultrière,  —  Louis  Legay,  chevalieri  ensetpe 
de  cent  hommes  d'armes,  1587, 1590,  René  Jok^i 
1605,  Jean  du  Hallot,  écuyer  de  la  fnmds  éesiv 
du  roi,  par  acquêt  du  27  décembre  1652  snr  Bttri 
de  Monluc  de  Balagny,  fils  de  Jeanne  Tbéns. 
Franc.  Thévin,  conseiller  d'Etat.  1896,  H» 
Gohin  des  Aunais  1680.  -  l'Hêtel-Dieu  d'Aoftft. 
par  acquêt  du  3  juin  1714  sur  sa  veare  hot 
Berthelot. 

Aucun  titre  n'y  constate  l'existeocs  d'sv 
paroisse  avant  le  xiii*  s.  Elle  était  soumise  ib 
loi  diocésaine  de  St-Maurice  d'Angers  et  stiM 
pour  seigneur  le  trésorier  du  Chapitre,  présasti' 
tour  à  la  fois  et  coUateur  de  la  cire. —1^ 
registres  n'en  remontent  qu'à  1615.  —  C«rA  • 


SOR 


—  535  — 


SOU 


7.    Pierre  Boulle,  1441.  —  Franc.  Moreau,  153S. 

—  Simon  Cadotz,  1551.  —  Gnill.  Le  Camu8, 

1553.  —  Guill.  Gaucher,  qui  permuto,  1554.  •— 

Gaspard  Delorme,   1554.   —  Franc.  Chalott 

1556.  —  René  Dupont»  1575.  —  René  Bichon, 

■    1609.  ^  Jean  Roger,  f  le  25  mai  1629.  —  Gilles 

Audouin,  f  le  8  juin  1634.  —  Un  ouragan  avait 

renversé  le  clocher  le  l'r  août  1632  et  nombre  de 

maisons  dan«  le  boarg.  —  Urb.  Gaaneau,  1636. 

'       t  le  7  mai  1639.  —  Hathurin  Dupin,  dont  le 

^     testament  est  du  11    septembre  1684.  —  Hic. 

-     Lettrie,  f  le  10  mai  1749,  âgé  de  54  ans.  — 

I       Florent  Huau,   f  le   6  octobre  1769,  âgé  de 

60  ans.  —  René  Branchu,  1770,  curé  en  même 

temps    de   St-Sauveur    de    Segré.   —   Jacques 

David,  1778,  qui  refuse  le  serment  et  est  fusillé 

à  Angers  le  16  nivôse  an  II  (5  janvier  1794). 

La  paroisse  était  comprise  dans  le  comté  de 
Beaufort  et  avait  droit  d'usage  à  ses  importants 
communs,  auxquels  Tenclavait  la  levée  qui 
côtoyait  l'Authion. 

Tous  les  usagers  payaient,  pour  user  des  her- 
bages, une  redevance  annuelle,  dont  la  percep- 
tion se  faisait  au  bourg  même.  Le  curé  fournis- 
sait an  sergent  table,  papier,  encre,  plume  et  à 
c^  prix  était  dispensé  de  tout  autre  charge. 
L'achèvement  de  la  levée,  célébré  en  1743  par 
l'érection  de  la  Pyramide,  Y.  ce  mot,  sépara 
matériellement  les  usagers  des  communs  par  la 
construction  du  pont  neuf  et  son  prolongement 
vers  Trélazé. 

Déjà  le  roi  René,  pour  le  bien  public  et  à  cause 
des  mauvais  chemins  de  la  forôt  de  Bellepoule, 
avait  fait  déplacer  le  pont  de  Sorges  et  élever,  en 
amont  de  la  forêt,  par  marché  passé  le  21  jan- 
vier 1457  avec  le  maître  d'œuvre  Jean  Guérin, 
UQ  pont  de  cinq  piliers  de  15  pieds  de  hauteur 
BUT  5  pieds  de  largeur,  avec  levée  de  môme  hau- 
teur. Louis  XIV  s'y  arrêta  pour  dtner  dans  son 
voyage  de  Nantes  le  31  août  1661.  ~  Le  bac 
établi  à  l'embouchure  de  TAuthion  était  d'ail- 
leurs le  seul  qui  appartint  au  roi,  encore  au 
xviii*  s.,  depuis  Saumur  jusqu'à  Nantes. 

Les  protestants  sollicitèrent  en  1579,  en  vertu 

de  l'édit  de  pacification,  l'autorisation  d'y  ouvrir 

un  prêche,  qui  fut  interdit  en  1582,  repris  en 

1600,  malgré  les  démarches  du  Conseil  de  ville,  et 

saccagé  par  les  soldats  de  l'armée   royale   le 

8  avril  1622.  A  la  suite  de  la  révocation  de  l'Edit 

de  Nantes,  la  démolition  en  fut  ordonnée  et  Tad- 

jadication  concédée  le  29  août  1685  à  l'Hôtel - 

Dieu  d'Angers,  qui  y  employa  les  manœuvres  du 

4  au  11  septembre.  Les  charpentes  et  menuiseries 

ainsi  que  l'ardoise  servirent  à  la  reconstruction 

de  la  ferme  de  la  Haie-le-Roî,  détruite  par  un 

incendie  le  27  août  précédent  et  la  chaire  fut 

donnée  à  Téglise  de  Sorges. 

La  paroisse  conservée  comme  succursale  (5  ni- 
vôse an  XIII)  comptait  65  feux  en  1699,  443  hab. 
en  1793,  dont  un  grand  nombres  de  pauvres,  — 
142  mais.,  186  mén.,  7iO  hab.  en  1876,  dont 
63  mais.,  78  mén.,  261  hab.  au  bourg.  —  Elle 
comprend  la  Pyramide,  la  Brosse,  les  Pourris,  la 
Civelière,  la  Petite-Perrière,  la  Mare-aux-Sorgets, 
le  Moulin-à-Veot.  —  L'église  sous  le  vocable 


de  saint  Haurica,  agrandie  en  1845  d'an  bas- 
côté  pris  sur  le  cellier  du  presbytère,  conserve 
son  chœur  construit  en  1535.  Elle  se  voyait 
régulièrement  abordée  chaque  année  par  les 
hautes  eaux  et  envahie  à  toute  crue  extraor- 
dinaire. En  janvier  1649  le  flot  y  séjourna  quinze 
jours  jusqu'à  hauteur  de  la  chambre  de  la  cure. 
,  —  Le  service  était,  durant  ces  misères,  transféré 
dans  la  chapelle  du  Plessis-Charruau.  Dans  une 
maison  voisine,  une  pierre  porte  inscrit  :  iVii  Veau 
m*a  touchée,  à  une  hauteur  qu'en  1856  Teau 
dépassa  de  30  centimètres.  —  L'ancienne  cure  a 
été  rachetée  par  acte  autorisé  le  28  février  1827  ; 

—  une  Ecole  installée  en  1857  dans  une  maisoft 

acquise  le  20  mai  1858. 

Areh.  de  H.-etL.  G 136,  190;  H  St-Aobin,  ÀumÔnerie, 
f.  Ka-235;  H.-D.  A 10, 39;  120-ii9: 148-154;  i?  8,  f.  96- 
97.~Arch.  mun.  d'Angan.  BB  36.  f.  iiS  et  354;  47,  f.  470- 
173;  d6,  f.  134;  89,  f.  96.  -  Arch.  NaU  TT  384.  --  Arch. 
des  Poats-de-Cé  Bt.-G.  —  Areh.  d'Anjou,  1, 7i .  —  Bevuê 
^ Anjou,  1854.  t.  II,  p.  316;  1855.  t.  IL  p.  974;  1856,  t.ll, 
p.  347.  —  Lecoy  de  la  H.,  Extraits  des  Cùmptês,  m*  418. 

—  D.  Bélancourt,  Noms  féodaux. 

Sorbets  (les),  m^  b.  et  f .,  c"«  de  Cheviré- 
le-Rouge.  —  Sorgei  1167  (Cart.  N.-D.  de 
Saintes).  —  Sorgé  xvii-xviii"  s.  —  Ane.  fi<»f  et 
seigneurie  appartenant  à  Madeleine  d'Avoine  de 
la  Jaille,  femme  d'Henri  de  Maillé,  1702  ;  «>  (les 
Grands-),  f.,  c»«  de  Cheviré-le-R. 

Sorln»  f .,  c*>*  de  Loire  ;  —  m*°*  à  vent  et  à 
eau,  c^'àe  Noellet,  —  C'est  peut-être  la  localité 
nommée  Salronium,  Salrain,  Solrein,  Solren 
dans  les  chartes  des  xi-xii«  s.  de  Carbay, 
Archiv.  dAnj.,  t.  Il,  p.  2,  6,  8  et  que  M.  Mar- 
chegay  traduit  par  Séronnes  en  Ghàteanneuf. 

Sorin  (Alexandre),  docteur-médecin  d'An- 
gers, passe  traité  par  devant  notaires  le  14  avril 
1644  avec  Marie  Hervé  «  de  guarir,  moyennant 
c  la  grâce  de  Dieu,  Joseph  Béjard,  son  fils,  de  la 
<  difficulté  de  parler,  dans  l'espace  de  vingt  à 
«  vingt-quatre  jours  s.  Il  s'agit  de  Béjard  aîné, 
le  camarade  de  Molière.  L'acte  est  publié  par 
Em.  Soulié,  Correspondance  littéraire,  jan- 
vier 1865,  p.  33. 

Sorlnlère  (la),  f.,  c"*  de  Châtelaia.  —  En 
est  sieur  Jean  de  la  Forest,  avocat  au  Parlement 
de  Bretagne,  1606;  «  chat.,  c***  de  Che- 
mille.  —  Terra  de  la  Sorinère  1246  (Gartul. 
de  Chemillé,  f.  84).  —  Ancienne  maison  noble, 
avec  chapelle  desservie  primitivement  en  l'église 
St*  Pierre  et  qui  fut  transférée  au  manoir  en  sep- 
tembre 1710,  lors  sans  doute  de  la  reconstruction 
de  rhabitaiion  actuelle.  —  En  est  sieur  Jean  du 
Boisdoux,  1533.  René  de  Brie  1570,  René  d'Escou- 
blant  1631,  1656.  Esprit  dEscoubtant  1569, 
François  Yerdier  ou  Duverdier,  V.  ce  nom,  1689 

—  et  la  famille  jusqu'à  nos  jours.  —  M™«  Duv. 
de  la  S.  et  ses  deux  filles,  Catherine  et  Marie- 
Louise,  furent  arrêtées  le  26  janvier  1794  au 
Longeron,  la  mère  exécutée  le  6  février  à  Angers, 
ses  filles  fusillées  à  la  Haie-aux-Bons-Hommes  ; 

—  y  naît  dans  les  douves  un  miss,  qui  en 
prend  le  nom,  coule  du  S.  au  N.  et  se  jette 
dans  l'Hirôme,  entre  le  moulin  Sénéchaux  et 
le  moulin  de  Vienne;  —  1,200  m.  de  cours;  — 
f ,  c»*  Je  CAolet;  —  f.,  c»«  de  JuvardtUi 


sou 


—  836  — 


SOU 


=  f..  c»«  de  Marans  ;  —  f.,  c»*  de  Thouarcé; 

—  f.,  €■•  d'Yzemay  ;  —  V.  le  Pant-de-la-S. 
Sorts  {Mathurin\   né  au  Mans  en  1642, 

entra  chez  les  religienT  de  Fontevrand,  devint 
Tîsiteur  de  la  province  de  Bretagne,  1684,  puis 
pritfur,  —  et  est  mort  en  1716,  peut-être  à  Fonte- 
vrand.  Il  a  donné  une  Disêertation  apologé- 
tique [on  suivant  d'autres  exenaplaires.  Apo- 
logie] pour  le  bienheureux  Robert  d'Ar- 
briasel  sur  ce  qu'en  dit  M.  Bayle  dans  aon 
Dictionnaire  (Anvers,  1701,  in-12).  C'est  une 
discussion  pleine  de  critique  et  de  sagacité,  qui 
abandonne  à  propos  les  prétentions  exagérées  du 
P.  de  la  Mainferme.  —  L'ordre  comptait  an 
môme  temps  un  professeur  de  Théologie,  S.  Soris, 
qu'il  ne  faut  pas  confondre  avec  le  précédent, 
son  frère  peut-être. 

Soron,  ham.,  c^  ù'Ecouflant 

Sorshender  (David),  prêtre,  natif  de 
Bayonne,  ancien  aumônier  de  l'évêque  d'Angers, 
du  Bueil.  meurt  le  13  juillet  1634  dans  l'hôtel- 
lerie de  L'Ancre  aux  Ponts-de-Gé. 

Sortanderie  (la),  f.,  c"«  de  Gosier. 

Sortant  {Louiê-Stanislae),  né  à  St-Georges- 
sur-Loire,  maitre-maçon  à  la  Tour-Landry,  chef 
de  bandes  et  l'un  des  plus  actifs  et  des  plus 
redoutés  de  l'insurrection  de  1831  dans  les  cantons 
de  Gholet  et  de  Ghemillé.  M.  Raimbault,  principal 
du  collège  de  Gholet,  parvint  à  l'aborder  et  lui 
persuada  de  déposer  les  armes,  en  lui  faisant 
accepter  un  sauf-conduit  dont  il  ne  fut  pas  tenu 
compte.  Arrêté  en  septembre  1831;  Sortant  fut 
traduit  aux  assises  de  Blois  et  condamné  le 
8  octobre  1832  à  dix  ans  de  réclusion,  —  puis 
amnistié  dès  1837.  Il  est  mort  à  THôtel-Dieu 
d'Angers  le  12  octobre  1840,  âgé  de  63  ans. 

Moniteur,  1888,  p.  1778, 1834.  —  Gélasseav,  BisU  de 
Cholet,  n,  471. 

SoÉk»  —  y.  Sobs, 

Soaanerie  (la),  f.,  c"*  de  Beaucouzé,  anc. 
domaine  du  prieuré  de  la  Papillaie. 

Soneelles»  canton  de  Tiercé  (7  kil.),  arr. 
d'Angers  (16  kil.).  —  Subcidilia  1040-1047 
(iw  Garl.  St-Serge,  p.  146,  et  2«  Gart,  p.  67).  — 
EcclcBia  de  Socella,  —  Soceeîla  1114-1124 
(l*r  Gartul.  St-Scrge,  p.  282,  et  2«  Gart.,  p.  130). 

—  Ecclesia  de  Sucellia  1144  (D.  Houss.,  1977). 

—  Suzeila  1134-1150  (2«  Gart.  St-Serge,  p.  173). 

—  Succella  1200  circa  (St-Serge,  Juigné-la  Prée, 
ch.  or.).  —  F,  de  SoucelU  1238  (Ghaloché, 
III,  86).  —  G.  de  Socelle  1292  (G  7,  f.  42).  — 
La  ville  de  Soucelles  1413  (G  Gures).  —  Dans 
la  vallée  et  sur  les  coteaux  de  la  rive  droite  du 
Loir,  —  entre  Hontreuil-sur  Loir  (5  kil.)  i  l'E. 
et  au  N.-E.,  Tiercé  au  N.,  Briolay  à  l'O.  et  Yil- 
lévêque  au  S.  outre-Loir. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Tiercé  à  la 
Bohalle  descend  du  N.-E.,  rallie,  à  un  kil.  du 
bourg,  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Briolay, 
qui  longe  le  Loir,  puis  à  l'entrée  du  bourg  le 
chemin  de  Montreuil,  plus  loin  dans  le  bourg 
même  le  chemin  communal  de  Seiches,  et  se 
brisant  à  angle  droit  vis-à-vis  l'église,  s'échappe 
vers  S.  en  traversant  sur  un  triple  pont  de  pierre 
trois  Ilots  du  Loir. 


Le  Loir,  qui  dépend  dans  toute  Sft  ïufnî  ^ 
territoire,  l'enveloppe  tout  entier  vers  S.  ~  T 
affluent  à  droite  les  miss,  de  la  Filière,  qui  for» 
tout  du  long  la  limite  orientale,  et  de  l'EUDg  » 
de  la  Filière-de-l'Etang,  qui  descend  de  Tmti, 

En  dépendent  les  ham.  et  viQ.  de  la  Roc)v>- 
Foulques  (46  mais.,  123  hab.),  de  la  BodiaièR 
(22  mais.,  57  hab.),  des  Anlnais  (16  mui, 
49  hab.).  de  la  Saunerie  (17  mais.,  41  hab),  de 
la  Houssaie  (8  mais.,  22  hab.)*  des  Cooiuu 
(7  mais.,  17  hab.),  do  Hilier  (3  mais..  7kib.. 
de  la  Hotte  (3  mais.,  7  hab.),  de  U  hraka 
(3  mais.,  10  hab  ),  des  Foncronnières  (S  nuis.. 
16  hab.).  de  la  Filière  (3  mais.,  15  hah.\  <li 
Tertre  (6  mais.,  19  hab.),  le  chat,  de  SooceUesct 
38  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,920  hect.  dont  70  hect  a 
vignes,  152  hect.  en  bois. 

Population  :  177  feux  en  1699.  —  iZi  foi 
en  1720.  —  7fi  bab.  en  1790.  —  85%  hab  a 
1831.  —  9ii  hab.  en  1841.  —  950  bab  s 
1851.  —  941  hab.  en  1856.  —  920  hab.  es 
1861.  —  901  hab.  en  1866.  —  «57  bab  ec 
1872.  —  849  hab.  en  1876,  —  en  développeaKn: 
rapide  et  régulier  durant  un  demi-siècle,  qii 
rétrograde  depuis  20  ans. 

Le  bourg  (84  mais.,  92mén.,240hab.),pr«qw 
tout  entier  composé  de  maisons  neuves,  fonv 
sur  le  pied  du  coteau  le  centre  des  divers  dx- 
mins,  au  passage  du  Loir,  en  vue  de  Villévèq» 
et  d'un  gracieux  horizon. 

Gullure  de  chanvres  et  de  céréales  ;- éièir 
de  bestiaux  ;  —  exploitation  de  carrières  de  grè^ 

Assemblée  le  15  août. 

Perception  et  Bureau  de  poète  de  Tiertt. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons  cm 
truite  par  adjudication  du  16  mai  1842.  —  Ecù 
communale  de  filles  (Sœurs  de  Sl-Charles). 

V Eglise  (succursale,  5  niv^  an  XIll).  Mi 
le  vocable  de  St  Martin,  a  remplacé  Vèàièxi 
roman  dont  un  dessin  est  conservé  dans  les  por- 
tefeuilles de  Gaignières.  —  Elle  date  de  IST 
(arch.  Dellêtre),  construite  dans  le  style,  aIor>  t 
la  mode,  d'ordre  dorique  romain  dit  néo-gr^* 
L'abside  en  four  à  chaux  a  été  remanii^  ^ 
décorée  en  1869  de  vitraux  aux  frais  de  W^  ^ 
la  Rochefoucault.  —  La  tombe  y  existait,  *■) 
détruite,  d'Hardouin  de  Soucelles  mort  en  if^ 
dont  Gaignières  a  recueilli  le  dessin,  Rec.  iOi 
ford,  IX,  148. 

Le  presbytère  a  été  réédifié  par  adjodicaik^ 
du  9  février  1868  (arch.  Bibard). 

J'ai  décrit  déjà  ci-dessus,  p.  90,  2a  Pif^ 
Césée,   dolmen  fendu  par  U  foudre.  deboK 
encore  dans  la  vallée.  Le  passage  andqw  ^ 
Loir  se  trouvait,  je  crois,  en  aval  de  U  ^o^ 
Foulques  et  la  voie  se  bifurquait  à  la  SaoM» 
pour  se  diriger  à  gauche  sur  Tiercé,  i  droite  s' 
Baracé.  Elle  forme  encore  en  partie  la  limite  ren^ 
et  N.-E.  Une  autre  longeait  le  Loir  de  Briola:  < 
Mathefelon,  passant  par  la  Roche-Foolqves '* J' 
bourg.  Le  vocable  de  la  paroisse,  St  Kv^ 
atteste  sa  fondation  antique.  L'église  eo  tp^ 
nait  au  xi«  s.  à  l'abbaye  St-Seige  d'AfiCvn.  7* 
dans  les  premières   années  du  xii*  (•  ^  '' 


sou 


—  537  — 


son 


abandon  à  l'abbaye  de  Nyoiseaa,  à  la  charge  de 
célébrer  ane  messe  à  la  mort  de  chaque  moine  et 
de  recevoir  gratuitement  une  religiense  présentée 
par  l'abbé,  et  môme  une  seconde,  si  elle  apportait 
ses  vêtements  et  60  sous  de  dot.  —  La  bulle  de 
Lucien  II  confirme  cette  donation  (1144).  --  La 
fondation  du  prieuré  de  la  Lande-aux-Nonnains, 
puis  de  la  chapelle  succursale   de    la   Roche - 
Foulques  réduisit  bientôt  l'église  paroissiale  à  un 
rang  presque  secondaire.  On  y  célébrait  chaque 
année  le  16  août  un  office  solennel  pour  la  foule 
^e  pèlerins,  accourus  des  paroisses  environnantes 
et  de  Bretagne  à  la  fontaine  de  SUArmelt  source 
à  mi-côte,  recueillie  dans  deux  bassins  et  qui 
passait  alors  pour  guérir  de  la  goutte.  La  pré- 
sentation de  la  cure  appartenait  à  l'abbesse  de 
Nyoiseau.  —  Les  registres  ne  remontent  qu'à  1616 
et  sont  très-incomplets. 

Curés  :  Pierre,  1158.  —  Jean  Robert,  1419 

—  Charles  Ricain,  1497,  1506.  —  Jean  Artus, 
1568,  1S93.  ^  Denis  Allain,  1608.  —  Hathurin 
Hellault,  1690,  1636.  —  Phil.  Chaudet,  1645. 

—  Charles  Daunesse,  1653,  1660.  —  Guy 
Leclerc,  bachelier  en  droit  canon,  conseiller  et 
aumônier  du  roi,  nommé  en  1662.  —  Elle  C/iau- 
veau,  1699.  -^  Augustin  Villenewoe  du 
Cazeau,  17t0.  —  Franc.  Dubois,  1729.  — 
Ramier,  1763.  —  Maurice  Houlliot,  nommé  le 
il  juillet  1764,  qui  résigne  le  12  juillet  1776.  — 
Mathurin  Blanchouin,  curé  de  la  Boissière  en 
Craonnais,  juillet  1776,  qui  refuse  le  serment  et 
est  transporté  en  Espagne  en  septembre  1792.  — 
nujardin,  1791,  1793. 

Une  Ecole  de  filles  y  existe  en  1792,  tenue 
par  la  dame  Nepveu,  dite  en  même  temps  «  chi- 
c  rorgienne.  > 

Le  fief,  constitué  dès  le  xii*  s.,  relevait  de  la 
terre  du  Petit-Fontaine  en  Gellières,  réunie 
depuis  le  zv«  s.  à  Juvardeil.  L'hébergement  sei- 
gnenrial  qui  n'est  encore  en  1412  qu'une  maison 
avec  douves,  jardins  et  vergers,  comporte  dans 
Taveo  de  1442  «  salles,  portaux,  tours,  tou- 
c  relies,  douves,  fossés,  fuies,  courlils  ».  Deux 
noolîos  à  eau  en  dépendent,  l'un  dit  de  la  Boire 
snr  le  Loir,  l'autre  sur  la  chaussée  de  l'étang  du 
Follel;  ^^  Ancien  moulin  à  drap  sur  la  boire 
même  de  Soucelles  était  dès  lors  détruit.  La 
situation  reste  évidemment  inférieure  et  dominée 
par  lo  voisinage  de  la  Roche-Foulques,  V.  ce 
mot,  qu'on  acquêt  de  1623  y  réunit.  La  terre 
prend  dès  lors  parfois  mais  sans  droit  le  titre  de 
baronnie.  Le  domaine  appartient  jusqu'à  la  fin 
d a  XVII*  s.  &  une  maison  de  chevalerie  qui  en 
porta  le  nom  et  qui  se  signale  dans  les  guerres 
angl^î^'  et  bretonnes.  Ses  armoiries  portent  de 
gueules  à  trois  chevrons  df argent  -^  Les 
jeo^  frères  qui  la  représentaient,  employés  par 
le  roi  à  l'armée  d'Allemagne  en  1555-1556,  se 
pissèrent  gagner  aux  idées  nouvelles  et  l'un 
l'eux,  Anceau  de  S.,  prit  rang,  dès  son  retour, 
>arDQi  les  chefs  actifs  du  parti  protestant  en 
injoo.  Marc  de  S  fit  même  sa  déclaration  en 
^571  pour  ouvrir  un  prêche  en  sa  maison.  —  C'est 
V  ce  désordre  que  les  curés  attribuent  la  perte 
les  biens  et  des  archives  de  leur  église,  moins 


éprouvée  peut-être  encore  que  le  prieuré  de  U 
Lande  -  aux  -  Nonnains.  Samson  de  Soucelles, 
arrière-pelit*neveu  des  premiers  religionnaires, 
fit  retour  au  catholicisme.  «  La  terre,  fief  et 
c  chfttellenie  »  fut  vendue  le  27  août  1699  sur 
sa  succession  répudiée  à  Charles-François  Boy- 
lesve  de  la  Moriniére.  --  Une  avenue,  traversant 
parterre  et  jardins,  abordait  à  un  grand  portail 
d'entrée,  accosté  de  deux  pavillons  arrondis  à  Tex- 
térieur,  puis  une  basse-conr,  puis  la  cour  d'hon- 
neur portant  à  chaque  angle  un  haut  pavillon 
carré  avec  tourelle  ;  —au  fond,  le  château,  en  partie 
entouré  de  fossés  avec  pont-levis  devant  et  der- 
rière. Le  principal  corps  de  logis,  avec  escalier  A 
l'italienne,  se  terminait  à  chaque  bout  par  «  un 
c  dôme  »,  dont  un  recouvrait  la  chapelle  connue 
sous  le  nom  du  Peiit-St-Martin.  Un  dessin  en  est 
donné  dans  Gaignières.  —  Franç.-Joseph  Boylesve 
épousa  le  21  septembre  1728  Perrine-Franc.-Renée 
Leroy  de  la  Polherie.  —  Leur  fils  Charles-Louis 
Boylesve,  marié  i  sa  cousine  Marie-Françoise 
Leroy  de  la  Potherie,  vendit  la  terre  le  3  juin 
1772  à  Jean-Baptiste  Joseph  Ménage.  V.  ce  nom, 
qui  en  mourant  à  Angers  le  19  mars  1832,  en 
a  légué  l'usufruit  i  M.  Leroy  de  la  Potherie,  et  la 
propriété  i  M™*  de  la  Rochefoucault,  sa^fille. 

C'est  dans  un  des  bois  dépendant  du  château, 
que  fut  découvert  le  4  fructidor  an  II  Tabbé  Far- 
deau, vicaire  de  Briolay,  caché  dans  un  souter- 
rain fermé  par  une  trappe  en  bois  et  aboutissant 
à  une  chambre  de  10  pieds  carrés  éclairée  par  une 
souche  creuse. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de  la 
Flèche,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  de 
Ghâteauneuf. 

Maires  :  Barré,  1«'  messidor  an  VIIL  — 
J.-B.-Jos.  Ménage,  2  janvier  1806,  démis- 
sionnaire le  27  avril  1830.  —  Louis  Arthus, 
10  décembre  1830.  —  Pierre  Rouault,  28  mai 
1832.  —  Louis  Dupont,  23  novembre  1832.  — 
P.  Rouault,  1833.  —  L.  Arthus,  27  avril  1835. 
—  Bodmier,  2  septembre  1843.  —  Jean  Per- 
rineau,  13  août  1848.  —  Laurent  Trihier,  1868, 
en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  H.-et-L.  G  191  ;  D  8;  E  311, 1811, 3441, 3076; 
G  Cures;  H  1**  Gartul.  de  St-Serge,  p.  888  et  Nyoiaeiu.  — 
Arch.  oomm.  Et.-C.  —  Th.  de  Bèie,  uiât.  EeeL,  1.  II,  anno 
1563.  ~  Areh,  d'Anjou,  1,71.  —  Roger,  Hist.  cTAnfOM, 

Î.  403.  -'  ÂffUAeM  ae  firoctidor  an  II.  —  Revue  d^Àniou, 
854, 1. 1^.  186  et  2S8.— Hss.  793.— Aeo.  des  Soc,  Sav., 
1870,  p.  STO.—  Pour  les  localités,  TOtr  la  Boehe^FouloueM, 
le  Perray,  la  Lande^tue^Notmaùu,  la  Pierre^CéUe,  le 
t'Ieuia-Chamaeé,  la  BodinUre,  Breteau,  les  Courants. 

Sonehsile  (la  Basse-),  f.,  c">  de  Botz,  —  Un 
herbergement  sis  en  Boumois  qui  est  appelé 
vulgamment  la  S.  1315  (St-Flor.,  R  2);  -» 
(la  Haute-),  ham.,  c*«  de  Botz. 

Sonehsirdlére  (la),  m»"  b.  et  f.,  o"«  de 
Marcé,  anc.  domaine  du  docteur  Ouvrard.  Il  en 
est  donné  une  description  avec  un  dessin  dans  le 
Conseiller  de  l'Ouest  du  28  janvier  1855. 

Sonelisij  (le),  f.,  c"*  de  Grez-Neuville.  — 
Soche  (Cass.  et  Et. -M.);  ->  f.,  c""  de  Lane;  — 
f.,  c**  de  Noyant-s.'le-L.;  —  (le  Grand-),  f., 
c»«  de  St-Martin-dU'B.  —  En  est  sieur  Pierre 
Davy,  avocat,  1550;  —  (le  Petit-),  cl.,  c"*  de 
St' Martin 'du 'Bois.  —  Le  Petit  -  Soehay 


sou 


—  538  — 


SOU 


i43f.  —  Le  P.S,  alias  le  Souchay-Tuau 
1480  (G  Gares).  -^  Ano.  domaine  de  la  chapelle 
de  St-Her?é,  réuni  à  la  cure  de  la  Trinité  d'An- 
gers. Y.  2e  Souchet 

Sonehay-des-IiUides  (le),  t.,  o"*  de  SU 
Martin-du*B, 

Sonehevf.,  o"*  de  Clefê,  —  SourchesiC  G  ). 

tooehe  (la)»  m»",  c'^"  de  Lasêt, 

Sonehean  (le),  f.,  c"*  à*Yzemay. 

SonelM-an-Voleiir  (la),  carrefour,  c"«  de 
Brain-Bur^VAuth,,  sar  le  chemin  d'Angers  à 
Beanfort. 

SonelMllière  (la),  f.,  e"*  de  MauUvrier; 
->  t,  c"*  de  NuailU. 

Soneherto  (la),  f.,  c"*  de  Beaulieu. 

Somehes  ^es),  ham.,  c»*  de  Cemusaon  ;  «• 
f.,  c^*  de  Luigné. 

Sonebet  (le),  f.,  o"«  de  St'Pierre-M.  ;  -• 
f.,  0"*  de  St-Rémy'en'M.,  attenant  an  bourg. 
V.  le  Souchay, 

Senehellére  (la),  f.,  c>*  de  VEôtellerie-de- 
FUe,  —  Lee  buttes  de  la  Souchetière  ou 
anciennes  perrières  de  Colimarou  1766. 

SooehetlèreB  (les),  ham.,  c"*  de  Fougère, 

Sonehiére  (la),  f.,  c»«  de  Thorigné. 

Sonel  (le),  f.,  c"«  de  la  Chapelle-s.-O,  — 
En  est  sienr  Jean  Poyen  1465;  —  ses  héritiers 
pour  partie  et  Loais  de  Ghampagné  1513,  Thi- 
baude  de  Ghampagné  1599,  Paul  de  Ghamballan 
16S8,  les  seignenrs  de  la  Lorie  depuis  1645 
(Titres  de  Ribon)  ;  -^  f.,  c**  dn  Louroux-Béc.  ; 
-•  (le  Grand-),  f.,  c°«  de  St-Germain-des-P. 

—  Ane.  domaine  de  l'abbaye  de  St-Georges-snr- 
Loire,  yenda  nat*  le  32  février  1791;  —  \\e 
Petit-),  f.,  c"*  de  St-Georges-sur-L.  —  Ancien 
domaine  de  l'abbaye  de  St^eorges,  vendu  nat*  le 
S3  février  1791. 

Sonelère  (la),  f.,  c"*  de  Bourgneuf,  -^  La 
Soustière  (Gass.).  —  La  Soueetière  (Cad.).  — 
Donne  parfois  son  nom  au  cours  supérieur  du 
miss,  du  Paft-Ghevreau. 

Sonels  (les),  ham.  et  m^^  à  vent,  c»*  de 
Pouancé.  ^  Les  Soucis  1689.  —  Le  Soucy 
1735  (Et.-G.)*  —  Logis  i  celte  dernière  date  d'un 
garde  forestier;  —  donne  son  nom  à  un  miss., 
né  sur  la  c^',  qui  se  jette  dans  la  Verzée,  en 
formant  limite  en  partie  avec  la  Loire-Inférieure  ; 

—  2,400  met.  de  cours.  —  On  trouve  au  m*  s. 
dans  une  charte  sur  Carbay  (Arc^.  d'Anj,,  t.  II, 
p.  8),  un  Otgerius  de  Subsiis. 

Senterlére  (la),  c"*  de  la  Ferrière. 
Sondoo,  f.  et  m»^  b.,  c*«  de  Cheffes.  — 
Subdun  1059-1062  (2*  Gartul.  St-Serge,  p.  121). 

—  Sudunum  1080  circa  (Gartul.  St-Nic,  p.  167). 

—  Soldon  1100  circa  (Gartul.  St-Aubin,  f.  25  v»). 

—  Soldun  1150-1168  (1"  Gartul.  StSerge, 
p.  148).  —  Ane.  fiel  et  seigneurie  relevant  de 
Santrô.  —  En  est  sieur  Tvon  de  Karolay  1407, 
Julien  de  la  Yaisousière  1539,  1545,  mari  de 
Margoerite  de  Gordouan,  1553,  Isaac  de  l'Espi- 
nay,  mari  d'Anne  de  la  Yaisousière,  1629,  Henri 
de  Gonyon,  chevalier,  mari  d'Anne  de  l'Espinay, 
1700  ;  —  Urbain  Pilastre  1750.  —  Sa  fille  Urbaine 
y  épouse  dans  la  chapelle  du  manoir,  le  8  no- 
TMÔbro  1770»  Guy'Mioh.  Guillolin,  sieur  du  Graud- 


Bignon,  lieutenant  des  Eaux  et  Forêts  tfÀaisn; 
—  y  meurt  le  24  avril  1830  l'andeD  cooTentÛBul 
Urbain  Pilastre,  Y.  ce  nom,  —  Y  réside  ujou* 
d'hni,  dans  le  logis  récemment  lecoDstmit,  m 
gendre,  H.  Ghollet,  maire  de  Cheffes,  fils  de  Tu- 
eien  sous- préfet  de  Segré.  La  chapelle  est  déiraii, 
sauf  quelques  murs.  ^  A  200  pas  de  fentrw  un 
bois  natt  une  source  ferrugineuse,  asseï  tba- 
dante  en  certaines  saisons  pour  l'entretias  i% 
réservoir  voisin. 

Sarar4s>ee«  —  Y.  Seurdres. 

SoBe(la),  f.,  c"*  de  Parce. 

SoBére  (la),  ruiss.  né  sur  la  C^  de  St-Piem- 
à-Ghamp  dans  les  Deux-Sèvres,  forme  U  hmk 
durant  1,500  met.  de  la  c*«  de  PassavaDiA 
pénètre  sor  Nueil  en  se  dirigeant  da  S.  u  !( 
jusqu'à  son  confluent  dans  le  Layon,  au  moilii 
de  Roquesouris,  sons  le  bourg  même  de  Kui 
après  5  kil.  de  cours  en  Maine^t- Loire. 

Souillât  (le),  f.,  c>«  de  St-Philbert-du-P 

Souillée  (le),  ham.,  c"«  de  St-Jean-^Là 

Sonlaco  (le  Haut-),  f..  c»*  de  Bauni- 
La  Haute-S.  (Et.-H.).  —  Eu  est  sienr  Ctud& 
de  Ghérité  1679. 

Sonlaiiiea,  canton  des  Ponts-de-Cé  (8  U , 
arrond.  d'Angers  (14  kil.).  —  SoZZempiitis  Itl 
circa  (Les  Locher.,  I,  3'.  —  Ecclesia  de  Sdi» 
niis  1149  circa  (G  352).  —  i^ccfesta  de  SoiflsJ 
1272  (G  340,  f.  41).  —  Rector  de  Souleiao 
1419  (0  8).  —  Soulainnes  1783  (Pouillé).*^ 
de  hauts  coteaux,  boisés  vers  S-,  décoapési^ 
N.  et  vers  l'E.  par  une  vallée  profonde,  —  e&r 
St-Helaine~(2  kil.  1/2)  à  l'fi.  et  an  N.-E..  h] 
(9  kil  )  au  S.,  Yauchrétieu  (6  kil.)  an  S.  • 
au  S.-E.,  Mozé  (2  kil.  1/2)  à  l'O.,  et  »: 
(2  kil.  1/2)  au  N.  et  au  N.-O. 

Le  chemin  de  la  Bntte-d'Erigoé  à  Vibien  n 
verse  dans  tonte  la  longueur  du  N.  au  S ,  -' 
chemin  d'intérêt  commun  de  Deoée  s  BrU^ 
dans  toute  la  largeur  de  l'O.  à  i'E.,  —  s'eBUw: 
sant  tous  deux  dans  le  bourg,  où  les  njao'  - 
chemin  vicinal  de  Saint-  Melaine. 

L'Aubance,  pénétrant  du  S.-E.  an  N.-O..  >! 
tortille  en  détours  capricieux  i  innn  > 
partie  N.  du  territoire,  formée  des  trois  rsUse"^ 
de  la  Saussaie,  qui  prend  sa  source  dan»  le  w^ 
de  la  forêt  de  la  Tuée,  qui  nait  i  la  feW 
Plisson  et  du  Bonrg,  alimenté  par  les  filtrac- 
du  coteau.  T  afflue  de  gauche,  presque  i  r&^- 
le  ruiss.  de  Jutolle. 

En  dépendent  les   vill.   et  bam.  da  ^*' 
(21  mais.,  44  hab.),  de  la  ManeUe  (18  ». 
51  hab.),  de  Halnoue  (12  mais.,  40  bil».}  * 
fialluères  (12  mais.,  23  hab.).  de  la  QaT' 
(10  mais..  35  hab.),  de  l*£ooUère  (8  maii..»' 
de  Gharruau  (8  mais.,  18  hab.).  Je  la  &^' 
(8  mais..  19  hab.),  des  Petites-Landes  J  »^ 
20  hab.),  du  Riolet  (6  mais.,  13  bab  ).  d«  b  î' 
ohonnière  (4  mais.,  10  hab.).  des  Ajoos  (7*^ 
15  hab.),  de  la  Goilinière  (5  mais.,  18  Ub  •  * 
Houx  (5  mais.,  11    hab.),  de  la  \ettm^* 
(3  mais.,  6  hab.),  des  Maisons-fleuves  ^  ■*- 
9  hab.),  du  Petit-Bois- duCé  (5  mais.,  tt  ^ 
les  chAteaux  de  Noixé,  de  la  YemHieièit,  ^  ^ 
Morinièffe.  de  U  GuiiienliAién.  •!  »  te«*^ 


sou 


—  539  - 


SOU 


écarts  dont  9  groupes  de  9  maisons  ;  -•  t  moulina 
A  eaa,  à  Cbarmaa  et  à  Pétign6. 

Superficie  :  1,106  bect.,  dont  288  beet  en 
▼ignés,  %4iS  hect.  en  bois,  106  beet.  en  prés. 

Population  :  700  hab.  en  1796.  «  fî6  feni, 
ffO  bab.  en  1789.  —  789  bab  en  1831.  •-  79Î  b. 
en  1841.  —  851  bab.  en  1846.  —  840  bab.  en 
1851.  —  763  bab.  en  1861.  —  695  bab.  en  1866. 
—  057  bab.  en  1872.  -^  605  hab.  en  1876,  —  en 
décadence  rapide  et  constante  depuis  30  ans, 
tombée  au  dessous  du  cbiffre  d'il  j  a  près  de 
deux  siècles.  —  45  mais.,  117  bab.  au  bourg, 
qui  en  comptait  131  en  1806. 

Aêsemblée  le  dimanohe  qui  suit  la  St*Urbain 
(15  mai). 

Bureau  de  po9t€  des  Ponts-de*Gé.  —  Per* 
ception  de  Joigne. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçone,  cons- 
truite en  1843.  —  Ecole  libre  de  filUê  (Scsun 
de  Ruillé). 

LMooir  public,  installé  sur  un  terrain  acquis 
par  ordonnance  du  24  décembre  1856. 

V Eglise,  dédiée  à  Notre-Dame  (succursale, 
5  DÎv^  an  XIU),  est  un  édifice  moderne  en 
aCyle  néo-grec,  restauré  par  adjudication  du 
S2  ami  1860  (archit.  Heulin). 

Il  existait  dans  le  cimetière  une  chapelle  de 
St-  Urbain,  autrefois  en  grande  vénérationi  que 
rmppelle  une  croix  de  fonte,  élevée  en  1869  à 
rentrée  du  bourg,  avec  une  petite  statuette  du 
patron. 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  ter- 
ritoire. —  L'église  appartenait  au  xii*  s.  à 
révôcbé  d'Angers  et  fut  de  celles  que  l'évèque 
Ulger  légua  à  son  Cbapitre  vers  1149.  —  Le  cha- 
noine semainier  en  conserva  jusqu'à  la  Révolu- 
tion la  présentation.  —  Les  registres  en  ont  été 
détroits  pendant  la  guerre  de  Vendée. 

Curée  :  Guérin,  1272.  —  Jean  Roulière, 
1419.  —Jean  (ruttier. archidiacre d'entre-Sarthe- 
•t-Maine,  1444.  —  Jean  Lotiet,  doyen  d'Angers, 
1510,  1513.  —  Pierre  Boureau,  1609. 1623.  — 
A.ndré  Boureau,  assassiné  par  François  de  la 
Xotte,  écuyer,  soldat  dans  la  garnison  d'Angers, 
qui  fut  exécuté  aux  halles  le  7  février  1632.  — > 
Urbain  Corbeau,  docteur  en  théologie,  chanoine 
de  St-Jean- Baptiste,  1642,  f  à  Angers  le  20  fé- 
vrier 1650.  —  Louis  Boureau,  1653.  —  Joseph 
de  la  Rochette-Guitton,  1678.  —  Jacq.  Paul- 
tnier,  1681.  —  PauUAugustin-René  Dufreenet 
1703,  démissionnaire  en  1725.  —  Pierre  ChevO" 
lier,  1725,  qui  résigne  en  1753  et  meurt  le 
80  juillet  1755,  âgé  de  55  ans,  à  Angers.  —  Jacq.- 
Pierre  Cotelle  de  la  Blandinière,  Y.  ce  nom, 
1753 ,  qui  résigne  en  1772.  —  Pierre-Jérôme 
Chatizel,  V.  ce  nom,  1772,  —  jusqu'en  1790. 

Le  curé  Chevalier  avait  légué  à  la  paroisse  pour 
la  fondation  d'un  Bureau  de  charité  une 
^mme  de  15,000  1.  qui  fut  dilapidée  par  son 
liccasseur  et  l'œuvre  dut  être  reprise  par  H**  de 
I  Corbière  de  Juvigné  (1772-1775).  L'abbé Ghatlzel 
0  son  côté  institua  en  1785  de  ses  deniers  le  cou- 
^noemeat  annuel  d'une  rosière,  dont  la  fête  fut 
Ilébrée  pour  la  première  fois  te  24  juin  f786i 

.  f.  I,  p.  W5. 


Une  Ecole  de  garçonê  avait  été  fondée  le 
26  aoAt  1717  par  les  paroissiens,  qui  y  réunirent 
le  temporel  de  la  chapelle  Ste-Gatherine  ;  — ' 
une  Ecole  de  ftllee  le  24  novembre  1733  par  la 
sœur  du  curé,  Antoinette  Dufresne,  qui  fit  don 
d'une  maison  dans  le  bourg  et  de  la  métairie  de 
la  Sourdinerie. 

Le  fief  et  la  seigneurie  de  la  paroisse,  donnés 
par  les  comtes  au  Chapitre  de  St-Maurice,  furent 
aliénés  vers  la  fin  du  xvi*  s.  pour  une  renie  de 
15  1.  et  4  chapons  au  profit  des  seigneurs  do 
Noizé,  qui  avaient  acquis  en  1556  du  seigneur  des 
Marchais  certains  droits  prétendus  de  fondation. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Arcbiprètré  de 
Saumur,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  en 
1788  de  Brtssac,  eu  1790  d'^gers. 

JkTatres  .*  René  Brouillet,  10  messidor  an  YIII. 

—  Claude-Marie  Perrault  de  la  BertavLdière, 
2  janvier  1808.  ^  J.-Pierre  Lebreton,  25  mai 
1821.  —  Louis  Marie,  23  septembre  1830,  ins- 
tallé le  26,  démissionnaire  le  25  février  1858.  — 
Jean  Lebreton,  8  mai  1858,  installé  le  16.  — 
Guibert,  1867.  —  Lebreton,  1870,  en  fonctions, 

1877. 

Areh.  de  M.-«t-L.  C  201  ;  E  972-987. 9064;  6  Cnm. — 
L<raT0t,  dans  la  Revue  d'Anjou,  1856,  t.  II,p.  330.  —  Pour 
1m  localités,  Toir,à  l«ur  article,  Noi*4,  la  Yemïhnière,  la 
Morinière,  Pétigné,  St^Martin,  «le. 

Sottlalref  bourg,  c"«  de  Sou2atre-et-l?ourg. 

—  Solotrii  eccleêia,  —  Solotrienêiê  parochia 
1068  circa  {Bibl.  de  VEc.  des  CharUe,  1875, 
p.  398-399)  —  Soleire  1203-1212  (2*  Gartul. 
St-Serge,  p.  177).  —  Paroehia  de  Solario  1244 
(G  440,  f.  11).   —  Parrochia  de   Soleirre, 

—  Solerria  1256  (H.-D.,  6  21,f.  42).  —  Terra 
de  Solatria  1348  \,G  1060).  —  EccUeia  de 
Solatria  1349  (G  Cure  de  Ste-Croix).  —  Sour- 
lerre  1415  (H  Pr.  de  Sceaux.  II,  389).  —  Sou- 
lerre  1419  (D  8).  —  Sollaire  1604  (Et.-C.).  — 
Soullaire  1685  (Pouillé  Mss.).  —  Soulaire 
1783  (Pouillé).  —  Ane.  paroisse,  dont  le  vieux 
chemin  d'Angers  à  ChAteaugontier  forme  encore 
la  limite  vers  l'O.  Une  autre  ancienne  voie  lon- 
geait le  bas  du  coteau  d'Epinard  à  Cheffes  par  la 
uî2Ia  de  Noyant.  -^  Le  bourg  avec  l'église  est 
campé  au  faite  d'une  haute  e6ie  escarpée,  que 
le  chemin  contourne  ;  -^  sur  la  route,  à  gauche, 
se  rencontre  un  lavoir  public,  alimenté  par  une 
source  qui  naît  tout  à  côté  sous  une  petite  grotte. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Martin  (succursale,  5  ni- 
vôse an  XIII),  est  un  édifice  du  xii*  s.,  mais 
transformé  au  xviii*  s.  et  depuis  20  ans  agrandi 
et  renouvelé.  On  voit  pourtant  dans  la  chapelle 
de  droite  du  transept,  à  la  clé,  un  cartouche  avec 
cette  inscription  :  9  mare  1554,  à  Vami  oivre. 
En  dehors  forme  saillie  la  lourde  masse  du  clo- 
cher carré,  flanquée  aux  angles  d'énormes  con- 
treforts. Entre  deux,  vers  S.,  apparaît  une  porte 
romane  enmurée,  dont  la  clé  est  sculptée  d'une 
croix  et  d'une  moulure  ogivale.  —  Une  reoons* 
truction  complète  de  l'œuvre  est  projetée  depuis 
1873.  —  Dans  la  sacristie,  on  conserve  le  portrait 
d'un  chapelain  de  Sie-Anne,  1633,  —  et  une  re- 
marquable Crucifixion,  verrière  datée  de  1421 
et  enlevée  du  fond  du  chœur  pour  faire  place  à 
un  mM  Jlfortin  nodemo,   W9x  armes  Om 


sou 


—  MO  - 


SOD 


Berihelot-Doplessis»  propriétaires  da  château  de 
la  Qaôrie,  qa'on  retrouve  dans  le  eimetière  sur 
leur  enfoa  monnmental  en  forme  de  chapelle. 

L'ancienne  cure,  achetée  par  la  commune  en 
1807,  fat  revendue  en  1829  pour  acquérir  la  mai* 
son,  sur  l'emplacement  de  laquelle  elle  a  été  re- 
construite  en  1859. 

Dès  le  XI*  s.,  la  paroisse  existe  dans  la  dépen- 
dance du  Chapitre  St-Hartin  d'Angers,  qui  en 
garde  la  présentation  jusqu'à  la  Révolution.  — 
Elle  comptait  Î05  feux  en  1789  —  et  relevait  de 
l'Election  d'Angers,  du  District  de  Ghàteauneuf. 

Les  registres  remontent  à  1553  mais  manquent 
de  1699  à  1769. 

Curés  :  Jean  Lesellier,  1419.  —  Raoul 
Mahé,  1480.  —  Jean  Mahé,  1491,  1493.  — 
Et.  Grognet,  chanoine  de  St- Martin  d'Angers, 
1508.  1531.  —  Et.  I^bec,  1547, 1561.  —  Pierre 
Lefeubvre,  1567.  —  Et.  LeheCt  installé  le 
28  février  1568.  —  Jean  Bellon,  1574,  qui  rési- 
dait à  St-Martin-de-la-Place.  —  Mie.  Vételé, 
1578.  Son  testament  est  daté  du  23  août  1600. 
—  Jaeq.  Eveillon,  1602,  1613.  —  Nie.  Siquot, 
1615.  t  le  6  octobre  1641.  —  Aené  Carré,  1645, 
qui  résigne  en  1660  et  meurt  le  17  juin  1673.  Il 
dépensa  plus  de  2,000  livres  à  la  restauration 
de  son  église,  qui  fut  consacrée  de  nouveau  en 
juillet  1668,  et  4  à  5,000 1.  à  la  reconstruction  de 
sa  cure,  dont  il  avait  augmenté  le  revenu  de  plus 
de  40  écns,  en  obtenant  en  1670  contre  les  cha- 
noines de  St-Martin  d'Angers  une  sentence  qui 
lui  attribuait  les  menues  et  vertes  dîmes.  C'est  i 
lui  aussi  qu'était  due  la  construction  de  la  cha- 
pelle Ste-Anne,  Y.  ce  mot,  qu'il  avait  fondée 
vers  1672  d'une  messe  &  célébrer  le  mercredi  de 
chaque  semaine.  —  Pierre  Carré,  son  neveu, 
1668,  1699.  —  Godefroy  Gallard,  1708,  f  le 
27  février  1772.  Son  épitaphe,  inscrite  sur  marbre 
noir,  existe  encore  dans  l'église.  —  Jacq.  Barat, 
frère  du  chanoine  de  ce  nom,  avril  1772,  jusqu'au 

11  mars  1791  ;  il  fut  transporté  en  Espagne  en 
septembre  1792  et  n'en  revint  pas.  —  Gendron, 
vicaire  de  St-Georges-des-Sepi-Y.,  élu  le  22  mars 
1791,  qui  refuse.  —  Pierre -René  Silvestre,  en 
fonctions,  4  avril  1791.  Il  venait  de  la  paroisse  du 
Pé  en  Anjou  et  y  avait  prêté  le  serment  consti- 
tutionnel, dont  il  devait  faire  pénitence  et  rétrac- 
tation publiques,  à  genoux,  sur  le  seuil  de  son 
église,  un  cierge  à  la  main,  le  23  thermidor  an  lY 
(10  août  1796). 

Un  petit  coin  de  terre,  bénit  le  21  octobre  1631 
au  carrefour  de  la  Place,  servait  de  eimetière  en 
temps  de  contagion. 

Par  acte  du  15  décembre  1609  Renée  Cartier, 
veuve  Pierres,  dame  de  la  Quérie,  fonda  la  cha- 
pelle de  St-René  en  l'église  paroissiale,  à  charge 
pour  le  chapelain  «  d'enseigner  la  jeunesse  au 
«  bourg  de  Soulaire  et  tenir  l'escolle,  sans  toutes 
«  foys  qu'il  soit  empesché  de  prendre  et  recevoir 
c  des  sallayres  et  vacations  de  ses  écoliers.  »  —  Il 
est  fait  mention  aussi  de  la  fondation  d'une 
Ecole,  mais  sans  autre  détail,  à  la  date  du 

12  février  1700. 

La  paroisse  formait,  réunie,  comme  aujourd'hui, 
avec  celle  de  Rourg,  une  châtellenie  que  le  Cha- 


pitre de  St-Martin  d'Angers  céda  avee  toos  ls$ 

droits  honoriflques  dans  les  deux  égliies.  pir 

acte  du   27   mai  1768 .  à  Aug.-Cl.-Fr.  Mr^ 

de  Yarennes.  en   échange  des  domaiiies  d'r« 

valeur  de  1,000  1.  de  revenus.  Chaque  leoua-* 

payait  précédemment  au  Chapitre  90  piote^è 

vin  et  5  pintes  de  vinage  par  quartier  de  vif». 

de  25  cordes. 

Arch.  de  H.-et-L.  G  49B :  G  i06(M075.  -  Archont. 
Et.-0.  "  Bépert.  areh,,  1868.  p.  28!  et 318;  \m,f  4i 
—  Ponr  1m  localités,  ycir  ter  ihiouc,  ta  Qairie,  BnnG 
Noyant,  la  RouneUHre,  Ste^Anne,  CkéreUtifBetMtkdt 

Scolaire  «et- Bourg  9  canton  de  Tien^ 
(9  kil.),  arrond.  d'Angers  (17  kil.^.  -  Connw 
formée  des  deux  anciennes  paroisses  de  Soulain 
et  de  Bourg,  Y.  ces  mots,  —  dans  li  ville!  t 
sur  le  coteau  de  la  rive  droite  de  la  Sartbe.  - 
entre  Rriolay  (3  kil.  1/2)  à  FE.,  CsDti!^< 
(4  kil.  1/2)  au  S.,  Gheffes  (6  kU.)  et  EcaiQé  (4 U 
auN..  Feneu(4kil.)àl'0. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  d'Aofen  ) 
Ecuillé  monte  du  S.  au  N.  par  le  centre  et  die 
toute  la  longueur  du  territoire,  —  emprunté  pe&di-' 
500  met.  par  le  chemin  d'intérêt  eomonsi 
Feneu  à  Briolay.  qui  passe  de  TO.  à  TE-  «t  "'' 
sépare  au  bourg,  —  et  depuis  Soulaire  joi'» 
Bourg,  par  le  chemin  de  Soulaire  à  Gbemir<.  ^ 
se  détourne  sur  les  confins  extrêmes  vers  Fi 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Ckip'- 
(40  mais..  131  hab.),  de  Noyant  (21  nuis .  at 
des  Courtinières  (15  mais.,  43  hab.),  desitr 
tières  (5  mais.,  16  hab.),  de  la  Brosse  (4  dv- 
10  hab.),  de  la  Mustière  (7  mais  ,  18  bab.)>  > 
Moucherie  (4  mais.,   10  hab.),   des  Reoi^i^^ 
(9  mais.,  29* hab.),  des  Palluaux  (4  maiiJiï 
desChaintres  (5  mais.,  14  hab.),  les  cbii  <i' 
Quérie  et  des  Ruaux  et  34  fermes  pour  la  sec'^ 
de  Soulaire,   —  le  bourg  de  Bourg  (48  bi>^ 
128  hab.),  le  vill.  du  Pavement  (18 mais,^^ 
les  ham.  des  Merceries  (3  mais.,  14  bth  \  ^ 
Château  (3  mais..  9  hab.),  de  TEnanderie  ôc 

9  hab.),  des  Rouilles  (5  mais.,  17  hab.).  de N* 
say  (6  mais.,  15  hab.),  de  la  Rongerie  (3  bu^ 

10  hab.),  de  la  Jubaudière  (5  mais.,  12  hil 
chat,  de  la  Roussellière  et  31  fermes  oa  ^* 
pour  la  section  de  Bourg. 

Superficie  :  1.814  hect.,  dont  160  bed  ' 
vignes,  et  5  en  bois. 

Population  :  iJ99  hab.  en  1831.  -i^^'' 
en  1841.  —  i,2i9  hab.  en  1851.  -  f  ^  ^ 
en  1861.  —  i,i9ô  hab.  en  1866.  -  i,i4$\a^  * 
1872.  —  i4iO  hab.  en  1876,  —  dont  i7/  b 
(52  mais..  61  mén.),  au  principal  bourg. 

VEglise  de  Bourg  a  été  rétablie  cooiV 
cursale  en  1818. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Fe*** 

Trois  Assemblées,  dont  la  principale  ff  ^ 
le  jour  de  l'Ascension. 

Belle  Mairie  avec  Ecole  laïque  de  $^«  " 
au  bourg  de  Soulaire.  —  Ecole  comoefi*^ 
filles  (Sœurs  de  la  Salle-de-Yihiers). 

Un  legs  de  M»«  Legris  de  la  Vomateme  l^* 
a  fait  don  à  la  commune  du  ehileao  du  > 
avec  ses  magnifiques  dépendances.  Y  l  l.p^ 
pour  la  translation  de  VEcole  libre  di  f^' 
tenue  par  les  Sœurs  de  St4Charles. 


soo 


—  841  — 


SOO 


D'immenses  communs  dans  la  vallée  de  la 
Sarlhe  représentent  une  fortune  publique  considé- 
rable, dont  la  propriété,  contestée  pendant  deux 
siècles  par  les  seigneurs  de  la  Roche-Joulain,  est 
restée  à  la  commune.  Les  titres  en  sont  conservés 
à  la  mairie  dans  un  antique  coffre,  tout  bardé  de 
fer,  à  quatre  serrures. 

Maires  :  Hichel-Jean  Parage,  démission- 
paire  le  3  fructidor  an  VIII.  —  Laboureau 
des  Bretesches,  12  pluviôse  an  XII,  f  en 
1823.  —  Urb.  Cadeau,  23  avril  1823.  —  Jacq. 
Moseray,  23  décembre  1833,  démissionnaire  le 
28  juin  1839.  —  Pineau,  1839,  novembre  1843. 

—  Urb.  Cadeau,  20  novembre  1843.  —  Franc. 
Rozeray,  31  octobre  1848.  —  Mathurin  Fritter, 
juillet  1852,  f  le  18  novembre  1853.  —  Julien 
Gourdon,  29  novembre  1853,  installé  le  16  dé- 
cembre. -^  Fr.  Roxeray,  1870.  —  Cadeau, 
1872,  en  fonctions,  1877. 

SonUinipé*  canton  de  Doué  (2  kil.),  arrond. 
de  Saumur  (20  kil.)  ;  —  à  39  kil.  d'Angers.  — 
In  pago  Andecavo  in  villa  Sollemniaco  850 
(Tardif,  Cart.  des  Rois,  n»  162  —  et  Cartnl. 
de  St-Maur,  ch.  44).  —  Possessio  Sollem- 
niaci  1125-1135  (Cartnl  St-Maur,  cb.  50).  — 
Terra  Solungiachi  1125-1135  (Ib-,  ch.  55).  — 
In  Sollempniaco  territorio  1140  circa  (Ibid., 
ch.  58).  —  Villa  Sollempniaci  in  episcopio 
Andegavensi  1124  (Ibid.,  cb.  67).  —  Solonge 
1275  (G  449,  f.  9).  —  Solengeium  1293  (H  St- 
Maur).  —  Selonge  1340  (G  1546),  1443  (E  520). 

—  La  terre,  maison,  domaine  et  seigneurie 
de  Soullangé  i4SÈ  (H  St-Maur).  —  Soulongé  zvi- 
ZTii*  8.  (Doué,  Et.-G.).  —  Soulangé  18024832 
(Annuaires).  —  Soulan^er  1833-1877  (Annuaires 
et  Postes).  —  Sur  un  haut  plateau,  —  entre 
Douces  (3  kil.  1/2,  à  l'E.,  Doué  i  l'E.  et  an  N.-E.. 
Louresse  (5  kil.)  au  N.,  St-Georges-Chàtelaison 
(5  kil.)  à  rO.,  Conoourson  (5  kil  )  au  S. 

La  route  nationale  de  Saumur  aux  Sables,  tra- 
Terse  du  N.-E.  au  S.-O.  reliée  au  bourg  (1  kil.) 
par  le  chemin  de  grande  communication  de  Ghe- 
millé  à  Doué  et  par  deux  chemins  vicinaux  trans- 
versaux. 

Le  ruiss.  de  la  Fontaine- de-Doué  forme  limite 
▼ers  N.  avec  Louresse. 

En  dépendent  ,  presque  dans  une  même 
agglomération  avec  le  bourg,  les  vill.  et  ham. 
da  Coin-Morton  (53  mais.,  115  hab.),  du  Pare 
(16  mais.,  54 hab.),  de  TAbbaye  (20  mais.,  56  h.), 
de  la  Bilange  (22  mais.,  70  hab.),  du  GourtUlet 
(36  mais.,  90  hab.),  de  la  Grilloire  (19  mais., 
61  hab.),  des  Granges  (23  mais  ,  71  hab.),  des 
Marchais  (9  mais.,  25  hab.)i  des  Garries  (11  m., 
35  hab.),  et  à  7  ou  800  met.,  les  vill.  des  Moulins 
(85  mais.,  75  hab.)»  des  Minières  (29  mais., 88  h.), 
et  deux  ou  trois  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  918  hect.,  dont  130  hect.  en 
vignes  et  2  hect.  en  bois. 

Population  :  9S0  hab.  en  1790.  —  760  hab. 
en  1831.  —  8ii  hab.  en  1841.  —  639  hab.  en 
1641.  —  836  hab.  an  1851.  —  789  hab.  an  1856. 
~  795  hab.  an  1861.  —  806  bab.  en  1866.  - 
744  bab.  an  1872.  —  740  bab.  en  1876. 
Derrière  laa  maifonnattai  du  bourg  at  las  mari 


qui  bordent  les  ruelles,  s'entr'ouvrent  de  pro-* 
fondes  caves,  seules  habitations  d'il  y  a  cinquante 
ans.  L'une  d'elles  prend  son  entrée  dans  un  puits 
et  forme  une  vaste  salle  avec  trois  rangs  de  sièges 
de  pierre. 

Gommeree  important  de  chaux  grasse  avec  la 
Vendée  et  les  Deux- Sèvres;  —  céréales;  —  prai- 
ries artificielles  ;  —  vin  en  abondance  mais  de 
faible  qualité. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Doué. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  dans 
une  maison  acquise  par  acte  autorisé  le  22  juillet 
1841.  —  Ecole  communale  laïque  de  filles  —  et 
Ecole  libre  (Sœurs  de  St-Gharles). 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Gilles  (succursale, 
26  décembre  1804),  est  installée  dans  une  grange 
acquise  des  Hospices  d'Angers  par  la  commune, 
autorisée  d'un  décret  du  11  janvier  1808.  L'adju- 
dication des  travaux  d'appropriation  date  du 
30  avril  1811.  Elle  a  conservé  son  aspect  primitif, 
divisée  par  de  grossiers  pilastres  eu  deux  nefs, 
dont  une  en  contrebas,  couverte  d'un  simple  par- 
paing et  précédée  d'un  petit  clocher  à  la  droite  du 
portail.  Ni  chœur,  ni  chapelle,  ni  autre  décoration 
qu'un  autel  de  pauvre  apparence  et  les  statues 
XVIII*  s.  de  St  Gilles  et  de  St  Adrien. 

La  cure  actuelle,  qui  y  attient,  a  été  acquise 
du  curé  par  la  commune,  en  échange  de  l'an- 
cienne cure,  par  acte  du  26  novembre  1845,  au- 
torisé  le  8  décembre  1846. 

Le  territoire,  qui  faisait  partie  de  l'Anjou,  était 
traversé  par  les  quatre  voies  abordant  Doué  vers 
rO.,  de  Yihiers,  de  Ghemillé,  deMartigné  et  d'An- 
gers. --  On  y  voit  constituée  dès  le  ix«  s.  une 
villa  royale,  avec  domaine  seigneurial,  cum 
corte  dominicata,  vignoble  et  forêt,  dontrévèqua 
de  Poitiers,  Ebroin,  abbé  précédemment  de  St- 
Maursur-L.  ,flt  don  à  ses  anciens  religieux.  Charles 
le  Ghauve  le  leur  confirme  par  acte  du  15  août 
850.  L'acte  existe  en  original  au  carton  des 
Rois  et  transcrit  au  Gartulaire  de  St-Maur.  Le 
comte  Foulques  renouvela  en  1124  les  inunnnités 
de  l'abbaye,  ne  s'y  réservant  que  le  droit  de 
haute  justice  et  l'exécution  des  criminels.  —  Le 
fief  reste  attaché  à  la  mense  abbatiale  et  compris 
dans  la  chàtellenie  de  St-Maur,  qui  le  relevait 
du  roi  ;  l'abbé  y  percevait  la  dlme  entière  ;  — 
mais  la  chapelle  qui  y  fut  construite  sans  doute 
dès  les  premiers  temps,  enclavée  entre  les  fron- 
tières de  l'Anjou  et  du  Poitou,  n'eut  jamais  titre 
ni  ressort  déterminé  de  paroisse.  Des  prêtres  ha- 
bitués de  St-Pierra  de  Doué  y  venaient  les  jours 
de  fêtes  et  les  dimanches  célébrer  l'office  et  l'abbé 
fut  en  1688  condamné  à  contribuer  à  la  portion 
congrue  du  curé  et  de  son  vicaire.  Néanmoins 
la  terre  avait  son  r6le  distinct  pour  la  taille  et  la 
sel  et  restait  exempte  du  logement  des  gens  da 
guerre.  —  Elle  fut  rattachée  durant  quelques 
années  i  la  nouvelle  cure  de  St-Denis  de  Doudi 
at  en  même  temps  pour  partie  à  Conconrson.  -« 
La  chapelle  St-Gilles,  ancienne  église  à  l'extré* 
mité  du  bourg,  montra  encore  sa  porte  romana 
à  double  arcbivoita  an  retrait,  forméa  da  limpiefl 
eUvaanx  nu,  sans  moulura  aacunaf  qui  ta 
eoiitiniiaot  du  cintra  Jusqu'ao  sgl.  DéUûiséa  an 


soti 


-s«- 


soù 


1811,  elle  A  été  aliénée  par  la  fabrique  le  8  no- 
vembre 1813  poar  la  somme  de  416  francs  et 
sert  aujourd'biii  de  grenier  à  fourrages.  —  L'an- 
cienne cure  ou,  comme  on  dit,  Vabhaye,  est  en- 
tourée aujourd'hui  de  constructions  neuTes,  dont 
une  porte  cette  inscription  :  XII.  •*  Spectas  ! 
uhi  bene,  ibi  locuê. 

En  dehors  du  domaine  des  Bénédictins  de  St- 
Hanr,  qui  embrassait  la  meilleure  part  du  bourg, 
nn  autre  flef,  avec  «  houstel  »,  s'était  constitué 
vers  Minières,  dont  est  sieur  en  1539  René  Sa- 
vary,  tenu,  au  regard  de  Goncourson,  à  la  rede- 
vance d'  c  nn  cheval  de  service  et  deux  bousons 
«  empannez  de  plumes  de  paon  »  le  jour  de  Sl- 
Hilaire, — en  1565  Claude-Laurent.  Il  est  réuni  de- 
puis lors  à  la  Crilloire,  puis  i  partir  du  xvtii*  s. 
A  la  baronnie  de  Doué,  dont  le  seigneur  FouUon 
y  fit  construire  son  principal  manoir  seignennal. 

—  Les  douves  seules  en  subsistent,  avec  revête- 
ment de  pierre,  au  bord  du  chemin  sur  une  lon- 
gueur de  plus  de  100  met ,  en  avant  du  bourg, 

—  plus  les  deux  pavillons  flanquant  autrefois 
l'entrée  de  l'avenue,  —  et  vers  le  Parc,  quelques 
caves. 

Afafres  :  Gtnei^aia,  démission,  en  l'an  XL  — 
Veulin,  8  brumaire  an  XIL  —  Benoiat,  2  jan- 
vier 1808.  -^  Denis  Mallier,  85  mars  1811.  — 
Faligan,  93  juillet  1813.  ^  René  Villier,  avril 
1815.  —  Faligan,  11  juillet  1815.  —  Nie.  Bre» 
torit  25  mai  1821.  —  Louis  Guionis,  15  no* 
vembre  1830.  —  Jean  Thouret,  8  juillet  1852, 
installé  le  31,  démissionnaire  le  28  octobre  1854. 

—  Eugène  Gigot,  6  novembre  1854,  installé 
le  19.  —  Charpentier,  1870.  —  Jouet,  1875. 

—  Feillatreau,  1876,  en  fonctions,  1877. 

Afth. de M.-«t-L. G 106, f. 467  V ;  G 44QUQ,  1544-1580 ( 
H  8t •!!■».  -»  Arch.  eomman.  de  Dooé.  Bt.-G.  —  RéptrU 
areh.,  1865,  p.  95.  —  Pour  lei  localités,  voir  la  CrilMre, 
la  Blùtiére,  Ut  Minière*,  Ut  Courants,  la  Motelle,  RoM, 

Soalaiiger«  f.,  c"*  de  la  Chapelle-du-Q.  ^ 
Soulonger  (Gass.). 

ftoitlard  (Alhett'Louia),  né  le  18  novembre 
1776,  chef  de  comptabilité  A  la  recette  générale 
de  Maine-et-Loire  de  1800  A  1828,  nommé  con- 
seiller d'arrondissement  de  Segré  en  1830  et 
conseiller  général  en  1834  pour  le  canton  du 
Lion-d'Angers,  jusqu'en  1837. 

Soulsirderle  (la),  f..  c*^*  d'Yxemay. 

S^olièro  (la),  h.,  c"*  du  May. 

Sonllers*  f.,  c"*  de  Somloire. 

SonllBsaqnet  f.,  c"«  de  S-tGeorges-le-T. 

Sonlonehe  (le  Bas  de),  m«*  noble,  c*"  de 
Mazi  (Gass.). 

Soultières  (les),  f.,  c»*  de  Fougère, 

Sonper  (le  PeUt-)*  t.,  c"«  de  St-Hilaire-St'* 
FI.  —  Non  loin  vers  11.  un  dolmen  décrit  ci- 
dessus,  t.  I,  p.  395,  au  mot  Bois  du^Feu. 

SonrbaUére  (Le),  f.,  c»<  de  St-Maeaire^ 
in'Mauges» 

lÊouree  (la)i  f,  c««  de  Méroni  —  A,  t—  do 
tu  Potherie;  ^  f.,  e«*  de  Tillierê. 

BonrthiBBi  vill.  «  c"«  d'Ambf  £lou«— Y.  Souche. 

fhnwémmu  de  Beavreganl  {Jean-Fti- 
dérie)^  flb  do  Jean-Franoois  S^  chevalier,  dear 
^  BfMUogird,  mtltro  dos  Ûomptoo  de  Bii* 


tagne,    et  de  Marthe  -  Louise   de  Fty,  &è  i 
Saumur  le  12  mai  1785,    débuta  par  rétiii 
des  sciences  exactes  et  avait  mAme  apprii,  sui- 
vant le  vœu  de  son  père,  un  état  msnaeL  lUçt 
A  18  ans  A  l'Ecole  polytechnique,  il  en  ions 
an  bout  d'un  an,  pour  suivre  les  cours  de  DcuL 
Reçu  licencié  en  1808,  il  fut  nommé  le  g  inil 
1810  conseiller  auditeur  A  la  Cour  d'Appel  d'Aa- 
gers,  appelé  le  2  avril  1811  aux  foDCticos  d  avo- 
cat-général et  le  1*'  mai  1822  A  celles  de  Préâ- 
dent  de  chambre,  qu'il  exerçait  eocors  en  IfOi, 
quand  il  prit  sa  retraite  le  26  mai  avec  Utofifr- 
rariat.    Marié   le  25  janvier   1816  i  Cbirtm 
avec  Aglaé-Glandine   Gaieau  de  la  Booire,  i 
était  depuis  1818  membre  du  Conseil  aojé- 
mique,  puis  du  0>nseil  départemental  de  11» 
truction  publique,  membre   de  la  Coman^ia 
de  surveillance  de  l'Ecole  Normale,  ehevilùr  à 
la  Légion  d'honneur  depuis  18S7,  officier  de  16» 
vembre  1853.  Il  avait  même  eu  entrée  qnelqee 
mois  au  Gooseil  municipal  d'Angers  (3  joio  i& , 
—  et  deux  ans  au  Conseil  d'arrondisseneot  ài\ 
Saumur  (30  juillet  1828).  U  sa  délaasait  suttO 
des  devoirs  réguliers  de  son  état  par  l'émée  àt 
lettres  et  après  avoir  concouru  activemeat  i  k  | 
fondation  de  la  Société  d'Agrienltore,  Sdasees  s 
Arts  d'Angers,  l'a  présidée  jusqu'au  7  novei^ 
1857.   On  trouve  de  lui  dans   le  recneil  ^ 
Mémoiree  de  cette  compagnia  :  Notice  sur  k 
vinification,  t.  I,  p.  213  ;  —  evr  la  brv|tf< 
employée  dane  les  vignee  comme  engr^k 
ibid.,  p.  227  ;  —  sur  la  Charrue  anglaite,  M. 
p.  233;  —  Canalieation  de  la  Loire  à  tàà 
de  plantatiwM,  t.  II,  p.  5 1  —  de  VAmUicn- 
tion  du  vin  par  le  eucre,  ibid.,  p.  16,  —  n* 
le  confluent  du  Thouet  et  Vemplaeemnit  if 
Mûr$,  p.  147  ;  —  sur  un  Monument  tip^ 
cral,  p.  349  ;  —  sur  VEcoU  pratique  dàff' 
culture  du  département  de  M.^et'L.,  t  H 
p.  1  et  49 1  —  sur  le  Tombeau  du  roi  Bal, 
p*  28  ;  —  eur  un  Monumtnt  romain  ééc» 
vert  à  Bagneux,  p.  234  ;  •—  sur  VArmanal 
des  maires  d^ Angers,  t.  V,  p.  148  {  -  n' 
VHôtel  des  ducs  d'Anjou,  p.  S51  ;  —  le  Fr^ 
dial  ^Angerêt  p.  256  ;  ^  ees  doux  deniien  vtiàfi 
réimprimés  plus  tard  dans  la  Revue  dAnj^ 
1852,  t.  U,  p.  250  et  1855,  t.  Il,  p.  222;  -  i)»- 
cours  à  Vinauguration  de  la  pierre  tvt^ 
laire  des  Pnnoes  (fAïuou-Sictk.  f  »«« 
t.  II,  p.  25  ;  —  eur  des  Monument»  ana^ 
de  V Amérique  du  Nord,  ibid..  p.  27;  -«^ 
V ancienne  Académie  d^ Angers,  t  lU,  f  ^ 
reproduit  dans  la  Aemic  dfA^jou,  1853,  tH 
p.  575  {  -«  sur  une  Statistique  des  EU^ 
Unis  d^ Amérique,  t.  VU,  p.  9  j  —  s»r  «« 
construction  gallo  -  romaine    du  comp  ^ 
Chénehutte,  t.  VUI,  p.  51 }  —  aur  VAf?*^ 
tion  du  noir  animalisé  à  VAgrieulturt,  M 
p.  55  ;  -^  dans  le  BuZZettn  de  la  Soc.  I*ài^ 
Discours  prononcé  à  la  séance  de  la  Dis^ 
bution  des   récompenses   de   VExpmt^ 
géniraU  de  i838,  t.  O,  p«  264|  -  étc^^ 
Revue  d^ Anjou, — outre  trois  articles  em^nsuèi 
aux  Mém.  de  la  Soc.  dTAgric,  :  -  ici  Af"» 
mcnto  eeltiqutê  du  dipartiment  de  Me/M* 


sot 


—  S43- 


SOtt 


t-Loire,  1858, 1. 11,  p.  22;  —  dans  le  Comice 
tortîcole,  Dn  Rapport  sur  Vounrage  du  comte 
}dart,  t.  II,  p.  73.  —  U  a  donné  à  part  nna 
ttatistique  du  département  de  Maine-et^ 
^oire  (Angers,  Gosnier  et  L.,  in-8»,  1842,  et 
•  édit.,  1850.  de  296  p.).  —  U  est  mort  à  Angers 
s  28  novembre  1859,  âgé  de  74  ans  et  a  été 
ihamé  à  St-Hilaire-St-Florent. 

Mém,  de  la  Soe.  d^Agr,.  i860.  —  Société  Induit,^ 
B59.  p.  185.  —  Répert.  arehéol,  1860,  p.  100.  -  Joum, 
e  Maitu-et'Loire  du  6  déeembre  1859  ei  dn  7  noTembre 
B60.  ^  Betue  dTAi^ou,  1860,  p.  S55 

Soardellerie  (la),  f.,  c»*  de  Vent.  —  Ane. 
aaison  noble,  dont  est  siear  André  Lefauebenr 
430,  Pierre  Gardais  1524,  Thomas  Rigaolt  1667, 
hanoine  de  St-Pierf«  d'Angers,  J.-B.-L.  Da 
locher  1783. 

Soarderle  (la),  f.,  e"*  da  Fougère;  -■  h., 
5»«  de  ÎAiBse. 

Soordes  (les),  ham.,  c**  é'Andart. 

SonrdlAre  (la),  f.,  c**  de  Châteauneuf.  — 
Lee  S.,  bote  taillis,  précédemment  en  vignes 
1625  (E  1158)  —  Vendue  nat*  sur  les  héritiers 
le  Roger  de  Campagnolle  le  1*'  thermidor  an  IV. 

Sonrdlgné»  chAt. ,   c^   de    Gonnord,    — 

hirdiniacus  1070-1100  (Liv.  Bl.,  f.  26).  —  Ane. 

ief  et  seigneurie  relevant  de  Cernnssonet  de  Gon- 

lord,  avec  château  fort,  encore  entouré  de  douves, 

[ue  commandait  autrefois  une  tourelle  en  avance- 

aent  sur  la  poterne  ouvrant  par  deux  couloirs 

obliques.  —  En  est  sieur  Blandin  1506,  Jean  Guérin, 

bAtelain  de  Thouarcél539,  Franc.  Bastard  1567, 

'errioe  Goupil  1592,  n.  h.  Claude  Ribourg  1613, 

fiaoe  Museau  1633,  Franc,  de  Ghanné,  chevalier, 

557,  1671,  Franc,  de  l'Etoile,  mari  de  Claude 

efevre,  1686,  1704.  On  montre  encore  la  place 

&   l'on  prétend  qu'il  enterrait  les  records  qui 

salent  le  venir  sonuner  ;  —  Françoise  de  l'Etoile, 

euve  de  Félix  de  Raccapé,  1740,  Gautier  1762, 

eaé  Lespagneul  de  RiUé  1775,  sur  qui  la  terre 

tt  vendue  nat*  le  8  messidor  an  IV  pour  4,972  fr. 

n  citoyen  Jacques-Etienne  Loir-Lachesnaie.  — 

e  feu  avait  été  mis  en  vain  à  Thabitation  par 

is  soldats  de  passage.   Elle  fut  agrandie  d'un 

econd  corps  de  logis,  égal  au  premier,  en  1825, 

)ar  M.   Janvier-Lachesnaie.   Par  testament  des 

12  et  29  juin,  12  juillet  1867  sa  fille  M»«  Eu- 

ifarasie-Henrielte  Janvier,  femme  de  M.  Jacques- 

«oois-Narcisse  Courtigné,  conseiller  à  la  Cour 

l'appel,  a  légué  le  château  avec  le  mobilier, 

ss  lits,  rargeoterie  à  la  commune  de  Gonnord, 

loar  y  fonder  un  hospice  où,  le  3  octobre  1871 

Qt  été  installés  6  vieillards,  3  de  Gonnord,  1  de 

oué,  de  Faveraie  et  de  Thouarcé.  Une  chapelle 

st  installée  dans  l'aile  nord  des  servit  udes. 

Arch.  d0M.-«i-L.  G  105,  t.  77  ^  et  lérie  Q.  —  Areh. 
omm.  de  Gonnord  fi  de  Joné. — Noie  Mis.  da  H.  Raimbevlt. 

Soordlnerto  (la),  f.,  c"*  de  Soulaines.  — 
^  Surguinerie,  dans  l'acte  de  1733,  par  lequel 
LDtoineite  Duf^esne  la  lègue  à  la  paroisse  de  S. 
our  la  fondation  d'une  école  de  filles  ;  *-  est 
endue  nat*  le  1*^  thermidor  «n  IV. 

SouMloMfehâti  etf.,  c**  du  Xtûm-cfA.  — >L'ane. 
ogis  sert  de  ferme,  qn'entouraieot  en  1780  cinq 
ardlns  et  une  châtaigneraie.  —  A  eOté  s'élève  le 
(bateau  oeuf,  domimnt  ear  l'Oudon.  -*  En  Mt  sieur 


Gay  Poulain  de  la  Foreslrie,  chevalier,  1778,  p&t 
son  mariage  avec  Madeleine-Pauline  de  Farcy, 
fille  de  Charles -Jacq.-Annibal  de  F.  et  de  Cathe- 
rine-Renée  Gibol  de  Boutigny. 

Soordrie  (la),  ham.,c""  de  St-Florent-le-V. 

Sonrdries  (les),  c"«  de  Cheviré-le-R.  ;  « 
ff.,  C*  de  Dénezé'S.-U'L»  —  La  Haute^  la 
Basae-S.  an  III,  vendues  nat*  le  21  nivôse  sur 
Charles-René- Isaac  de  Boissard. 

SoorlMrie  (la),  f.,  c"«  de  Ckeffes. 

Sonronllle  (Louts-Maurtce),  sieur  de  la 
Foye,  docteur  en  médecine  de  la  Faculté  d'An* 
gers,  fils  d'un  ancien  maire  des  Sables-d'Olonne, 
est  inhumé  à  Angers  le  12  aoAt  1780,  Agé  de 
23  ans. 

SonrSf  ham.,  c**  de  Botz,  —  Ancien  domaine 
relevant  de  la  cellererie  de  St>Florent;  —  en  est 
sieur  en  1559  M.  de  Villoutreys.  —  Le  fermier. 
Franc  firicard,  a  obtenu  un  1856  le  Prix  Monthyon 
pour  son  admirable  dévouement  envers  sa  famille. 
V.  Quatrebarbes,  Une  Paroisse  Vendéenne^ 
p.  195-197  ;  ••  m*"  à  eau,  c*«  de  St-Laurent* 
dU'Motay, 

SonagallBe*  cl.,  c"*  dn  Fief-Sauvin,  avj. 
détruite. 

SoiiB4a«Roche»  ham.,  C^*  de  Afûre. 

Soas«lai*Toiir,  m*"  à  eau,  c*^*  et  dans  la  ville 
de  Segrét  au-dessous  duquel  l'Oudon  est  déclaré 
naviKsJile. 

Sona-fe-Pnyt  f.,  c"«  de  Gennce.  —  Soubf 
le  Puy  ziv-xvu"  s.  —  Soulepuy  xvi-zvu"  s. 
(Et-C  ).  —  Soulpuy  XTU>  s.  (Ib.).  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  dont  le  seigneur  avait  titre  de  fon- 
dateur de  la  paroisse  de  St-£usàbe  de  Gennes  et 
relevait  de  la  baronnie  de  St-Cassien  en  Londn- 
nois.  ^  En  est  sieur  Gnill.  des  Granges  1381, 
Jean  de  Vallée,  chevalier,  1421,  1448,  Ch.  de 
Bouman  1520,  1530,  Guy  de  Bournan  1542,  fils 
atné  de  Charles  de  B.  et  de  Jeanne  de  Loubes, 
René  de  B.  1570,  n.  h.  Franc,  de  Ghérité,  mari 
de  Louise  de  la  Roussardière,  1603,  1648,  André 
de  Maillé  la  Tour-Landry  1676.  qui  parait  avoir 
fait  reconstruire  de  fond  en  comble  la  demenrei 
Guy  Poisson  de  Neuville  1696,  Charles  Poisson, 
chevalier,  mari  de  Marie- Anne  Delorme,  1729, 
GuyFranç.  Poisson,  f  en  1754.  —  Il  y  était 
perpu  une  redevance  sur  les  bateaux  passant  en 
Loire.  Le  seigneur  prenait  aussi  la  moitié  du 
premier  saumon  péché  dans  l'année  et  avait  droit 
de  confiscation  sur  les  chalands  et  autres 
barques  ou  tout  autres  épaves  qui  échouaient 
en  rivière  sur  l'étendue  du  fief.  —  Les  nouveaux 
maris  devaient  la  quintaine,  les  femmes  un  cha- 
peau de  roses,  un  baiser,  une  chanson.  —  Le 
vieux  logis  forme  encore  une  grosse  habitation 
de  ferme.  V.  Sarré. 

SonsselUère  (la),  f.,  c>«  de  JuvardeiL 

SoiiTardsUne»  chAt.,  e»«  dn  Champ.  ^  La 
terre,  fief  et  seigneurie  de  Souvardaine  1530 
(G  105,  f.  75).  —  Souoardaing  (Cass.).  —  Ane, 
fief  et  seigneurie  relevant  de  Gilbourg,  aveg 
manoir  noble.  —  En  est  sieur  n.  h.  Oayon  Gafw 
nier  1468,  Jean  Gamier  1590,  ^  Charles  Gamier, 
mari  de  Marguerite  Dubois  d'Argonne,  1607,  qui 
obtint  cette  MQée  te  8  aan  de  son  •ueraio  t'ai^ 


soo 


—  544  — 


SOU 


torisatioD  de  s'enclore  de  fossés  avec  poots-levis, 
—  René  d'Escooblant,  mari  de  Renée  Gamier, 
1628, 1644,  —  Jean  de  Cheveme^  mari  de  Françoise 
Bodin  de  Logerie,  par  acquêt  de  Louis  Tillon, 
1688,  —  Jean-Loais  de  Gltevenie,  mari  de  Marie- 
Anne  Poulain,  1704, 1734.  Son  fils  Louis-Ant.  de 
Gheverue,  capitaine  au  régiment  Lyonnais,  épouse 
le  11  avril  1747  Marie-Anne  Hérault  de  la  Chaus- 
saire,  veuve  de  René  Davy  de  Vaux,  qui  y 
meurt  le  8  août  1778,  se  remarie,  le  10  juillet 
1780,  avec  Marie-Suzanne  de  Gambourg  de 
Genouillé  qu'il  perd  dans  Tannée,  et  meurt  à  son 
tour,  âgé  de  65  ans,  le  18  février  1781.  —  Son 
frère  Félis-Francois  de  Gheverue,  âgé  de  71  ans, 
est  assassiné  au  château,  avec  quatre  de  ses 
domestiques,  dans  la  nuit  du  18  au  19  novembre 
1791.  —  Le  manoir  fut  peu  après  pillé  et 
incendié  par  les  troupes  en  marche  contre  la 
Vendée,  —  et  vendu  natS  avec  la  borderie  sise 
dans  Tenceinte  et  la  met.  de  la  Beunoche,  qui 
en  dépendait,  le  8  fructidor  an  IV,  pour  la  somme 
de  56,502  francs  au  citoyen  Pelletier,  gendarme 
et  i  la  veuve  Dailleux.  Le  domaine  a  été  divisé 
plus  tard  par  la  famille  Ponceau,  et  une  des  parts 
aliénée  an  fermier.  Une  partie  du  château  épar- 
gnée par  l'incendie,  le  salon  notamment  sert  de 
grange;  le  reste  transformé  en  logement  de 
ferme  et  en  étables  montre  encore  ses  vastes  et 
belles  feAétres  aux  trois  quarts  enmurées.  Sur 
une  des  portes  de  la  cour  d'honneur  se  recon- 
naissent les  traces  d'un  écusson  efiFacé.  Un  autre 
intact,  où  l'on  croit  voir  un  lézard  montant, 
figure,  au  milieu  du  cintre,  avec  la  date  i634,  sur 
le  haut  portail  de  la  cour,  qui  va  bientôt  être 
abattu. 

La  chapelle  seigneuriale,  dédiée  à  St  Urbain, 
était  l'ancienne  chapelle  de  la  Hardière,  trans- 
férée et  rebâtie  au  ivii*  s.  dans  la  cour  de  Son- 
vardaine.  Elle  avait  été  fondée  par  les  seigneurs 
d'Argonne,  à  qui  le  chapelain  devait  un  sol  de 
service  annuel.  Il  n'en  existe  plus  trace. 

Arch.  de  M.-el-L.  G 105,  f.  75;  B 1499.  —  Areh.  oomm. 
de  Ghanseaux,  Tbouarcé  et  FaYeraie,  EU-G.  —  Affiches 
iTAnger»,  1791,  n*  97.  ^  Note  Mas.  de  MM.  Rahnbault  et 
Bittrd. 

Soavenet,  f.,  c"*  du  Lion-d'A.  —  En  est 
sieur  Franc.  Rigault  1655,  inhumé  le  11  octobre 
1669  dans  l'église  de  la  Jaillelte,  —  en  1790  Doy- 
lesve  du  Plan  lis  sur  qui  elle  est  vendue  nat^  le 
S7  pluviôse  an  VIL 

SoBvenets  (les),  vilL,  c<**  de  Blou  ;  •»  viU., 
c"«  de  Longue.  —  Feodum  de  Soveneit,  Sou' 
venet  1237,  1S44  (H.-D.  B  109  et  Gart.  de  Mon- 
nais,  p.  369).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est 
dame  au  xiii*  s.  Marie  de  la  Gaulerie,  femme  du 
sieur  de  Laillé  ;  —  en  est  sieur  Pierre  de  Larçay, 
valet,  1363,  Denis  de  Grènes  1540,  Radegonde  de 
Noyelles  1627. 

SoiiTeroille*  c^  de  St-Lambert-du  L.  — 
Le  moulin  de  Souvemye  (Et. -M.),  détroit  en 
1874. 

SooTètrIe  (la),  cl.,  c"«  de  Champigné» 

SoiiTlé  (to  Petit-),  f.,  c»  de  VEàteHerie-de' 
fiée. 

So«Tlgné|  Ut  G"*  de  C^Ionn««*i.-{<-£4 


Sonvlgné»  chat.,  c**  de  Dtnét,  —  kaàtm 
maison  noble  appart.  à  Lucette  Pelande  eo  14V. 

—  En  est  sieur  Goill.  du  Plessis  1441,  Jeu  k 
PI.  1452,  1471,  n.  h.  Gilles  Giranld,  pneann 
du  roi,  1615,  par  acquêt  de  Jacq.  Dn&y.  l  k 
Nie.  Giranlt,  mari  d'Anne  Gnenivean,  1658,  IflT. 

—  Jean  Bninean,  avocat,  Angers,  par  aeqnh  jiiiy 
ciaire  du  7  septembre  1694  ;  —  Matbnrifriar 
Bruneau  de  Molancé,  qui  y  menrt  le  10  noTabn 
1760,  —  Guy  de  Lesrat  en  1766,  qui  vend  le  âma 
à  Philippe  de  la  Bérandière,  lientenaDKùkâa 
d'infanterie.  Ge  dernier  y  meurt  le  SI  mi  lis 
âgé  de  62  ans.  —  Jacq. -Marie-Franc,  de  Ul 
1786,  est  le  10  aoAt  1789  parrain  de  la  petâ 
cloche  de  la  paroisse.  Sa  veuve  Pladde-Eofei 
de  GoUasseau  y  donnait  refuge  eo  17%  k 
prêtres  Goquet,  Prévost,  Bonneau,  curé  einoiS' 
de  Denée,  i  Lancelot  et  Courbalay,  à  toft»  0 
réfractaires  du  pays.  —  Le  mobilier  en  fat  vesa 
nat'  le  6  mars  1793.  —  Un  camp  rèpoblicù' 
était  établi  en  frimaire  an  lU.  —  Le  logu  vx. 
est  moderne.  On  y  conserve  divers  taita 
d'Appert  dont  un  représentant  Lm  Rthipt»^ 
françaises  en  Crimée,  et  plusieurs  oim 
mortes.  —  Les  servitudes  sont  datées  iT,'.  i 
cabane  du  jardinier,  enfouie  sous  Lu  Uo!i 
1775,  la  chapelle,  vers  le  chemin.  1740. 

Arch.  de  H.-et-L.  Série  L.  —  Arch.  cooiibbb.  &•£  - 
Notes  Haa.  de  MM.  Ang.  Michel  et  RaiadMndt. 

Sonvigné»  f.,  c'«  de  St-MarUn-du-K - 

Silviniacus  1080  (Gartnl.  St-Aubin,  f.  52).  -  U 

dépendance  de  la  Brandonnaie  ;  ■»  f.,  c"  • 

Villériêque,  —  Sovigni  1185-1195  (H.-0.  f  v 

—  Feodum  de  Sovigneio  1839  (Ib.,  B  S  * 
Sovigni  1259  (Ib.  B  140).  —  Ane.  fief  et  s 
gneurie  titrée  de  châtellenie  et  rslevant  ^-  ' 
Haie-Joulain  au  xvi>  s.,  plus  tard  de  Briai^-* 
Ant.  Glérembault,  chevalier,  rend  aven  ven  (> 
de  c  sa  terre  et  féage  de  S.  pour  raison  ^  f^ 
«  pièces  de  bois  appellées  Time  la  VieillM*." 
c  et  l'autre  le  Bois-à-l'Oiseaa  ;  et  sont  esoin  ' 
c  douves,  cloisons  et  fonssez,  oA  estoit  anoc* 
«  ment  la  cour  de  mes  prédécesseurs,  qu  " 
c  appelle  S.  >,  ~  et  Ignace  Chauvel  en  (^ 
pour  sa  métairie  de  la  VieiIIe-Conr-de-S«<^ 
c  avec  droit  de  garenne  et  foie,  et  la  t^^ 
«  aux-Gleres,  dans  laquelle  sa  trouve  rsaa- 

c  prison  qui  est  de  tout  temps  établie.  >  ^  - 
Roche-CUrembault;-^  Loais-AogusieCbi'' 
lieutenant  au  régiment  d'Anjoa-infanierif.  T' 

—  Aug. -Ignace  Ghauvel  de  la  Bonlaie  ITfti  *" 
vend  le  15  juin  à  P. -G.  Pissonnet  de  BeU«f^ 

Sottvigné  (le  Petit-),  f.»  c»*  de  Denii'^ 
f.,  e"«  de  Lue.  —  Les  Souvignis  1«33,  -  ^' 
Petit  S.  1638  (El.-G.)  ;  «  (te  Grand).  L  C- 
Dentfe;»f.,  c«« de  X»tté.  —  X^ Uen «t «»^ 
seigneurial  du  Grand  S.  1968.  —  Abc  ^-r 
noble,  dont  les  seigneurs  avaient  leur  eofet  ^ 
la  chapelle  St-Pierre  de  l'église  paroiisialt  -  ^ 
est  sieur  Jean  Goussault,  avocat,  Anfrrs.  !>* 
Geneviève  Fayet,  femme  d'Ant*  Gousâfllt.  t:^ 
président  en  la  Ghambro  des  Comptas  d»  ^^ 

—  après  elle  les  seigneon  de  la  PsnaodMr^ 
Soovttrière  (la),  h.,  e**  ds  laPpuf^^^^ 

-^  notreneot  la  SauvétrUrti 


sou 


—  845  — 


SOU 


Sonvré,  f.,  c»*  de  Nyoiêeau, 

SoiuEay,  canton  Snd  et  arrond.  de  Sanmnr 
6  kil.)  ;  —  à  34  kil.  d'Angers.  ^  Villa  que  di- 
ntur  Solziacua  iOdO  circa  (H  St-Aobin,  Cham* 
^ig^y*  Domaine,  fol.  11).  —  Duo  molendina 
ipud  Solciacum  in  obedientia  Campaniacco 
Sicco  1090  circa  (Ibid.,  f.  12  —  et  Gartul.  Saint- 
Inbin,  f.  78).  —  Eccleaia  Sancti  Mauricii 
ie  Solzi  1090  circa  (H  Si- Aubin,  Cbampigné, 
'.  23;.  —  In  Ligeri  flumine  prope  Zoisi 
1150  (Fontov.,  cb.  anc.  48).  —  Souzé  1783 
poaillé).  —  Au  faite  dn  coteau  (81  mot.)  et  sar 
e  rebord  de  la  rive  gaacbe  de  la  Loire,  —  entre 
>arnay  (1  kil.)  à  TE.,  Dampierre  (2  kil.)  à  l'O., 
>t-Gyr  (7  kil.)  an  S.,  Yarennes  au  N.  et  outre- 
L.oire. 

La  route  nationale  de  Limoges  à  Saumur  forme 
evée,  au  pied  du  coteau  et  presque  au  ras  de 
'eau,  —  rejointe  au  bourg  par  le  cbemin  de 
U-Gyr  et  de  Gbampigny  qui  traverse  le. territoire 
la  S.-O.  au  N.-E.  dans  toute  sa  longueur. 

La  Loire  limite  vers  N. ,  enveloppant  la 
rande  lie  de  Souzay,  accrue  des  lies  du  Patoil 
i  de  Morains  et  dont  la  majeure  part  vers  l'E., 
aaf  la  pointe  extrôme,  appartient  au  territoire. 

En  dépendent  les  vill.  et  bam.  de  Gbampigny- 
9 -Sec  (65  mais.,  201  bab. ),  de  la  lionne 
9  mais.,  21  bab),  de  File  (6  mais.,  27  hab.).  de 
a  Motte  (3  mais.,  7  bab.),  de  Boulifolle  (4  m., 
>  hab.)  et  3  ou  4  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  891  bect.  dont  300  bect.  en  vignes, 
110  en  bois. 

I^opulation  :  i54  feux,  700  bab.  en  1720- 
726.  —  198  feux,  764  bab.  en  1790.  —  81%  bab. 
m  1831.  —  740  bab.  en  1841  et  en  1851.  — 
\82  bab.  en  1861.  —  675  bab.  en  1866.  — 
H5  bab.  en  1872.  —  6%0  bab.  en  1876,  —  en 
lécroissance  rapide  et  continue. 

Le  bourg  (116  mais.,  123  mén  ,  341  bab.), 
)orde  le  quai,  d'un  seul  alignement  de  11  à 
,SO0  met.,  le  long  de  la  route  et  de  la  Loire. 
La 'dessus  s'étagent  les  maisons  en  ampbi- 
bêàtre,  enlremôlées  de  logis  à  pignon  avec  tou- 
elles  et  créneaux  des  zv>  et  xvi*  s.  ;  —  au- 
lessus  encore,  les  coteaux,  cbargés  de  verdure  et 
:reusés  de  caves  de  3  et  4  kil.  de  profondeur. 

Tout  le  sous-sol  n'est  qu'un  rocber  de  luffean 
exploité  ie  temps  immémorial  en  carrières,  mais 
jue  font  peu  à  peu  délaisser  les  difficultés  du 
.ravail  et  aussi  les  exigences  des  propriétaires  du 
sol  supérieur.  —  A  Gbampigny,  carrières  de 
nerre  dure  excellente  et  de  cbaux  de  qualité 
(upérieure  ;  —  sur  la  côtelé t  partout,  vignobles 
renommés  surtout  pour  les  vignes  blancbes  au 
llhamp-Gbardon,  à  Villeneuve,  à  la  Bienboire, 
pour  les  vignes  rouges  à  Gbampigny  et  parti- 
:ulièrement  aux  Gauaudières,  à  BoutiloUe  et  aux 
LIordeliers.  ->  On  qualifie  du  nom  de  Souzay 
sur  le  marché  de  Saumur  les  vins  de  toute  la  côte 
Saamuroise,  y  compris  Saint-Gyt  et  Brézé  ;  — 
fabrique  de  fûts  et  de  cercles. 

Aesemblée  le  13  mai. 

Perception  de  Fonte vraud.  —  Bureau  de 
poste  de  Sanmnr. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons^  dans 

m 


une  maison  acquise  par  acte  du  22  mars  1856.  — 
Ecole  libre  de  filles  au  bourg  (Sœurs  de  St- 
Gharles).  —  Ecole  publique  laïque  de  filles  à 
Gbampigny. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Maurice  (succursale, 
26  décembre  1804),  est  une  des  plus  remarquables 
de  la  côte.  Sa  reconstruction  presque  entière, 
aux  XV*  et  xvi"  s.  n'a  laissé  subsister  de  l'édifice 
antérieur  du  xii*  s.  qu'une  petite  chapelle,  au- 
jourd'hui en  bas-côté  vers  N.,  où  apparaissent 
du  dehors  quelques  colonnetles  romanes.  Un  fron- 
ton à  pignon  carré,  avec  porte  surbaissée  sous 
une  accolade  fleuronnée,  précède  la  large  nef  de 
trois  travées,  à  voûte  d'arrôte  avec  tores  en  saillie 
et  clés  autrefois  écussonnées,  que  termine  un 
chœur  hexagone,   éclairé  de  fenêtres   ogivales. 

—  Entre  deux,  le  transept,  dont  le  bras  droit 
forme  la  chapelle  de  St- Joseph,  avec  statue  mo- 
derne. Un  curieux  tableau  y  rappelle,  —  quoique 
inférieur,  comme  art,  ce  me  semble,  —  une  toile 
déjà  décrite,  t.  II,  p.  6,  dans  l'église  voisine  de 
Dampierre.  —  Un  moribond  reçoit  l'Extrôme- 
Onction  ;  un  prêtre  lui  montre  le  crucifix  ;  un 
autre  lit  les  prières,  qu'un  enfant  de  chœur  ré- 
pond. Au  chevet,  l'Ange  gardien  met  le  pied  sur 
la  gorge  du  démon,  qu'il  tient  d'une  main  en- 
chaîné ;  à  gauche,  la  famille  agenouillée,  six  bons 
bourgeois,  trois  hommes,  trois  femmes,  portraits 
d'après  nature,  sans  expression  de  circonstance  ; 
au-dessus,  la  Vierge  intercède  pour  l'àme  au- 
près de  son  Fils,  qui  porte  la  croix  ;  vis-à-vis, 
un  ange  en  prière.  —  Au  fond  du  chœur,  deux 
toiles,  dont  une  Vierge  tenant  l'Enfant  nu,  qui  joue 
avec  St  Jean  assis  sur  les  genoux  do  sa  vieille  mère. 
Les  deux  tètes  de  femme  sont  d'une  expression 
remarquable  et  l'œuvre  d'un  maître,  et,  qui  plus 
est,  d'un  angevin,  qui  signe  P.  Besnard  pinxit, 

—  Y.  ce  nom  ;  —  à  côté,  une  Madeleine,  dont 
certaines  parties  sont  de  même  d'un  véritable 
artiste.  —  Dans  le  mur,  à  droite  de  l'autel,  on 
lit  :  Jhesus  Maria,  Hoc  opus  fuit  perfectum 
die  29  augusti  anno  Domini  1588,  Gette  date 
se  rapporte  sans  doute  à  l'achèvement  du  clocher, 
qui  parait  un  peu  plus  récent  que  le  reste  de 
l'église.  Sa  tour  carrée  s'élève  vers  S.,  voûtée  à 
nervures  prismatiques,  avec  fenêtres  plein  cintra 
encadrées  de  lozAoges  en  ardoises,  et  flèche  boia* 
gonale,  cantonnée  aux  angles  de  petites  lucarnes, 

L'ancienne  cure,  attenante  à  l'église,  a  été 
rachetée  par  la  commune  des  héritiers  de  l'ancien 
curé  Rivièie,  par  acte  du  26  décembre  1821  ;  — 
le  cimetière,  transféré  sur  un  terrain  acquis  la 
6  février  1860. 

Il  a  été  trouvé  dans  un  enclos  joignant  l'église 
des  tuiles  à  rebord  et  dans  les  champs  des  Mn« 
reaux  et  des  Russes  plusieurs  médailles  romaines 
et  des  briques  à  crochets.  La  voie  antique  lon<* 
geait  la  crête  supérieure  du  coteau,  pendant 
qu'une  autre  voie  sans  doute  traversait  en  droite 
ligne  vers  S.,  de  Ghacé  à  Montsoreau.  Au  centra 
des  bois  qui  couvraient  le  pays  existe  la  villa 
CampaniacuSt  Gbampigny,  Y.  ce  mot^  donnée 
au  II*  s.  aux  moines  de  St-Serge  et  passée  vers 
ie  milieu  du  zi*  s»,  par  suite  d'une  arranr  d'intor^ 
prétation  paléograpbiqne,  aux  moines  de  5t-Aubia 


sou 


—  846  — 


SOU 


d'ÀDgen.  L'église  de  Soazay,  à  celte  date  en  mains 
laïques,  tnt  donnée  à  ces  derniers  religieux  par  denx 
chevaliers  qui  la  tenaient  en  Qef  dn  viguier  de 
Montsoreau,  à  la  charge  do  service  d'un  cheval 
pendant  40  jours  chaque  année,  lourde  servitude 
que  Tabbaye  St- Aubin  racheta  13  livres.  Le  sei- 
gneur de  Montsoreau  céda  de  son  côté  le  péage 
qu'il  percevait  à  Souzay.  —  Les  deux  moulins,  avec 
écluse,  construits  sur  deux  des  lies  en  Loire,  ap- 
partenaient à  l'abbesse  de  Fonte vraud. 

Jusqu'au  milieu  du  xv  s.  il  n'existe  à  demeure 
auprès  de  l'église  ni  curé  ni  vicaire  pour  la  des- 
servir. Le  prieur  de  Champigny  ou  quelqu'un  de 
ses  moines  y  venait  célébrer  l'office  aux  jours  de 
fôtes.  La  construction  de  la  levée  ayant  attiré  de 
ce  côté  le  grand  passage,  en  même  temps  que  les 
lois  ecclésiastiques  rappelaient  tes  moines  dans 
Tabbaye-mère,  un  vicaire  perpétuel  fut  attaché  à 
l'église  paroissiale.  —  Les  registres  n'en  re- 
montent qu'à  1578. 

Curés  :  Guichard  fiasc/ier,  1531,  qui  per- 
mute. —  Jacq.  Lemaçon,  précédemment  curé 
de  Gêné,  décembre  1531,  f  en  1541.  —  René 
Valut,  1576.  —  Florent  Boux,  1629 ,  f  1« 
15  octobre  1652,  âgé  de  64  ans.  —  Noël  de  Vau- 
celles,  installé  le  15  avril  1653.  —  René  Vallier, 
1662,  t  le  26  juin  1678,  âgé  de  60  ans.  —  Henri 
de  Foucault,  prieur  d'Avessé,  1678,  1679.  — 
Daniel  de  Foucault,  neveu  sans  doute  du  pré- 
cédent, mars  1680,  qui  résigne  en  1709.  —  An  t. 
Jullien,  mars  1709,  qui  résigne  en  janvier  1739 
et  meurt  le  4  mai  1747,  âgé  de  70  ans.  —  Ant. 
Jullien,  son  neveu,  janvier  1739,  mai  1762.  — 
Jean- Alexandre  Bourrey  de  Morel,  mai  1762, 
qui  résigne  en  décembre  1777  et  meurt  le  2  juin 
1781,  âgé  de  69  ans.  —  Louis-Franc.  Rimere, 
janvier  1778  jusqu'en  1792. 

Le  prieur,  baron  de  Champigny,  était  seigneur 
de  la  paroisse,  qui  dépendait  de  l'Archiprètré,  de 
TElection ,  du  Grenier  &  sel  et  du  District  de  Saumur. 
Un  poste  de  gabelles  y  est  établi  depuis  au  moins 
1645.  —  On  y  voit  résider  au  xvi«  s.  un  potier, 
plusieurs  marchands  qualifiés  notables,  dont  un 
marchand  de  vins  et  un  marchand  de  bouteilles, 
nombre  de  nautonniers,  de  faiseurs  de  cercles,  et 
an  commerçant  hollandais.  Van  Rossom,  en  1700, 
comme  on  trouve  un  Van  Voorn  à  Turquant,  ins- 
tallés tous  deux  sans  doute  dans  le  pays  pour 
l'achat  et  l'embarquement  des  vins  du  Saumurois. 

Maires  :  Jean-Marie  Btrthelot-Villcneuxie, 

natif  do  St-Fiorent  près  Saumur,  ancien  capitaine 

d'infanterie,  24  germinal  an  XII,  démissionnaire 

en  1812.  —  Louis  de  Foucault,  5  mai  1812.  — 

René-François  Hardouin,  avril  1815.   —   De 

Foucault,  12  juillet  1815.   —   Franc. -Maurice 

Vallet,  2  novembre   1830.  —  Jean-Jos.-René- 

Franç.  Pâturai,  installé  le  15  septembre  1843. 

—  Fr.-M.    Vallet,   20   août    1848.    —    Pierre 

Ckasles,  8  juillet  1852,  installé  le  24.  —  Des- 

bois,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  da  H.-et-L.  G  194;  H  St^Aubln,  Championy-le' 
Sec,  —  Arcb.  oomm.  Et.>C.  —  Mpte  Mis.  de  M.  Raimbaull. 
«"  Pour  les  localités,  voir  la  Motte,  Champigny,  Bouti" 
folle,  Bieuboire,  le$  Cordetiers,  etc. 

Sons^y  f.,  c"«  de  Corzé.  «  Suhciacus  1052- 

iWà  ^»  Cort.  St^Serge,  p,  121).  ^  Domaine  de  la 


chapelle  de  Jambon,  Y.  ce  mot.  Tends  ix  i 
8  avril  1791. 

Sonzelle  (la  Grande-),  f.,  c**  de  Cuinrj' 
Epinard.  —  Appart.  en  1600  à  BnraeaQdî» 
tifome;  -■  (la  Petite-),  f.,  c"*  de  Cantena; 

SoDBenelleB»  f  ,  C*  de  Mûrs  ;x^ii\i..'i 
Et. -G.).  —  Soubssenelîe  1668.  —  Souani^ 
1688  (Ib.).  —  La  Gaignonnière  et  Sc»v:v 
nelles  zvni«  s.  (Et.-C).  —  Souvenelîes  h 
Gart.  G.).  —  Ane.  maison  noble  doot  t^t  v 
n.  h.  Gh.  Legras  1613,  Jean  Dorean  1619.  '  • 
André  D.  1637,  son  fils  1672,  dont  la  um^ Si- 
guérite  Dufresne  y    épouse  le  27  juillfi  iA 
Gharles  du  Râteau;  —  Jean  da  Boii-ft:nir 
1717,  mari  de  Marie  Clemenceau;  ->Loaiv&jr 
Milon,   de  la  Leaudière,   1735,  qui  y  t^r.  f 
i«r  avril  1740. 

Sonzignét  vill. ,  c»*  de  Martigni-B., ,  • 
presque  entièrement  habité  en  caves  de  lofc^w 
lier.  —  La  terre  et  appartenances  deS  '>^ 
(E  520),  —  Le  fief,  seigneurie,  terre  et  cku 
2enie  de  S.  1604,  —  avec  hôtel  noble,  pmi*- 
étang  appart.  au  xiv«  s.  à  la  famille  d'Aobi»':'' 
qui  Jean  de  l'Ile-Bouchard  l'acquit  et  raos-^. 
la  seigneurie  de  Doué.  —Le  domaine  était  de  2 
veau  arrenté  au  zvi"  s.  et  avait  i  ce  titre  {Kcr^ 
gneur  n.  h.  Pierre  HénauU  1557,  messire  k- 
Gourreau,  docteur  régent  ès-droits,  1379,  C'- 
de  la  Roche,  femme  d'Ensèbe  du  Poy  du  1 
1604.  —  René  d'Aubigné  l'acquit  en  1668  d<L 
Gouffier  ;  mais  une  sentence   du  19  joù  '<^- 
l'attribua  à  l'un  de  ses  créanciers,  Et.  Rop^i*  - 
mari  de  Louise  Ayranlt,  qui,  deveaue^f.^' 
revendit  le  28  décembre  1715  à  Jeao  Uckr  i* 
Emereaux;  —  après  lui  Françoise  Damesu.» 
veuve,  1757,  et  Goulet  de  la  FerroDMkî^ 
sur  qui  il  est  vendu  nat*  le  1*^  ihermidvr  f  *^ 
au  cit.  René  Bourgeois,  mais  il  était  revesi-^ 
avant    1808  i  Gharlotte-Pierrette  Ferroa  k  •* 
Ferronnaie,  veuve  du  dernier  seigneur 

G'est   dans  le  terrain  d'alentour,  Mfiar^ 
et  riche  en  fossiles,  que  Dolomiea  fit  ea  iy 
ses  célèbres  fouilles.  —  Dans  le  viUa^  s^ 
se  trouvait  la  maison  noble  du  Meoieil,  ^  * 
mot  —  Il  y  existe  encore  une  ancienae  '-»• 
pelle  dédiée  à  St  Amoul,  qui  est  dite  ea  i*^ 
«  délaissée  et  pollue  depuis  40  ans  >  ft  fat  '•* 
année  consacrée  à  nouveau  le  24  avril,  josr  ^  ' 
St-Marc,  une  des  fôtes  fréquentées.  -  D 
reçu  en   1868  deux   des  statues  sopfno^^'  - 
IVglise  paroissiale.  La  présentation  eo  Ki^"^ 
nait  au  baron  de  Doué,  la  nomioaiioo  it  ^  ' 
pitre  de  Martigné-B.  -«-  L'édifice  en  plia  ^^-'^ 
long  se  termine  en  hémicycle.  11  senbk  ^^ 
are  en  tiers  point  appareillé,  qoi  se  de^ic'  "' 
la   façade,  indique  la  suppression  d'iifl^  ^^' 
antérieure,  le  tout  do  construction  grotf|«-   ' 
tuffeau,  à  peine  recouvert  d'un  enduit  b*<ii*>*  ' 
le  pignon  surmonté  d'une  petite  bret^eb^* 
l'intérieur  la  charpente  se  montre  >I*P^,V 
les  contreforts  font  saillie,  dont  deux  P^»^. , 
statuettes  vulgaires,  St  Joseph  et  St  ^^-^^ 
dans  la  niche  du  fond  du  chonir«  vue  ^'^ 
Mère,  de  grandeur  oatoreUe  en  terre  eut».  0^ 
riée  mais  de  style  trivial)  I  gaocbi.Uit»^ 


sot 


—  841  — 


SOT 


e  St  Amoal.  La  voûte  tout  entière  du  chœur  est  | 
[>aTene  de  peintares  da  xt*  s.,  nulle  pan 
écrites  et  qae  le  premier  me  signale  H.  Morel, 
rchiCecte.  On  y  voit  Dieu  le  père,  coiffé  de  la 
are,  bénissant  et  portant  la  boale  du  monde; 
a  chaqne  côté,  denx  anges  montrent  des  philac- 
^res  effacés;  aux  qnatre  extrémités,  les  sym- 
oles  évangéUstiqnes  ;  —  le  tout  d'un  style  hiéra- 
que,  les  contours  en  rouge  brun,  les  ombres  en 
^one  de  chrome,  comme  le  semis  de  fleurs  de  lys 
ni  forme  tenture  sur  le  fond  blanc.  —  Le  clergé 
aroissial  s'y  rend  deux  fois  par  an  pour  y  célébrer 
i  messe,  notamment  le  jour  de  la  fête  patronale. 
Stojer  (  René  -  Françoia  ) ,  fils  de  Jean- 
ranç.  S.,  cavalier  dans  la  maréchaussée,  et  de 
errine-Ambroise  Rochard,  né  à  Tbouarcé  le 
septembre  1767,  vis-à-vis  la  maison  actuellement 
a  Lfion-d'Or^  fut  élevé  par  son  oncle,  curé  de 
aint-Lambert-du-Latay,  tonsuré  dès  Tàge  de 
ix  ans  et  gratifié  peu  après  d'un  bénéfice  à  la 
ubandière.  11  acheva  ses  études  au  collège  de 
h&teaugontier,  puis  au  Séminaire  d'Angers,  et 
ut  pourvu  dès  sa  licence  d'un  canonicat  en  l'église 
e  Lnçon.  Une  brochure  anonyme,  qu'il  publia 
ontre  les  lois  nouvelles  du  clergé,  l'exposait  aux 
oursoites.  Il  gagna  Paris,  où  en  septembre  1791 
l  fut  ordonné  prêtre  par  l'évoque  de  Clermont, 
le  Bonald.  Il  revint  d'abord  en  Anjou,  puis  se 
ôfagia  à  Poitiers,  caché  sous  le  nom  de  Fau- 
yette,  et  sous  divers  costumes,  le  plus  souvent  ' 
(oas  celui  de  gendarme,  puis  à  Bordeaux  et  à 
tf  ontbernage  et  en  1795  se  fixa  à  GLanzeaux  où 
l'août  1795  à  1800  il  signe  les  actes  sur  des  re- 
paires approuvés  par  l'ancien  évoque  Gouet  do 
^orry«  11  exerçait  le  culte  en  l'an  X,  sans  titre 
officiel,  à  la  Salle -de- Yihiers,  et  en  l'an  Xil, 
\otnme  vicaire  à  Yihiers,  rallié  dès  lors  abso* 
noient  au  régime  nouveau.  Le  fameux  évèqne 
le  Poitiers ,  de  Pradt ,  se  l'attacha  comme 
[rand- vicaire  en  1805  —  et  en  1808,  partant 
>oar  prendre  possession  de  l'archevêché  de 
ialines,  lui  laissa  l'administration  du  diocèse  à 
lire  de  second  vicaire  capitulaire  sous  la  haute 
nain  du  premier  vicaire  de  Moussac,  pendant  un 
otérim  qui  se  prolongea  près  de  15  ans.  Son 
éle  parait  s*èlre  attaché  surtout  à  la  direction 
les  écoles  et  pensionnats  de  jeunes  filles.  Sur  la 
ecommandation  du  préfet,  il  fut,  dès  la  création 
^a  1817  de  l'évôché  de  Luçon,  nommé  à  ce  nou- 
feau  siège,  mais  dut  attendre  quatre  années 
tarant  les  bulles  du  26  septembre  et  l'ordonnance 
la  S9  octobre  1831,  qui  autorisaient  son  instal- 
iafion  définitive.  Il  prit  possession  sans  apparat 
le  10  novembre  et  la,  comme  à  Poitiers,  se  trouva 
sntouré  d'un  clergé  d'abord  hostile  et  qu'il  eut 
peine  à  apaiser.  Son  discours  à  l'ouverture  de 
rassemblée  électorale  du  17  avril  1823,  dont  il 
s'était  laissé  nommer  président,  montre  asses 
quel  esprit  de  violence  déplorable  il  mettait  au 
service  des  passions  politiques,  d'autre  part  au 
contraire  ennemi  des  sectes  et  porté  même  alors 
aux  id4es  gallicanes^  dans  lesquelles  s'était  formée 
son  éducation.  La  Révolution  de  1830  le  mit  aux 
prises  avec  des  difficultés  autrement  péniblei.  Il 
était  iotersé  dans  son  palaii  épiscopal»  à  Theore 


où  mourait  sa  mère  i  Tbouarcé  (10  février  183S}. 
Il  fit  une  dernière  visite  à  la  maison  natale  après 
les  PAques  de  1833.  En  juillet  1839  il  présidaii 
aux  obsèques  de  l'évèque  d'Angers  Montault  et 
le  10  août  au  sacre  de  son  successeur.  —Il  mourut 
i  Lucon  le  5  mai  1845,  Âgé  de  78  ans.  Sa  sépulture  y 
eut  lieu  le  13  dans  la  cathédrale.  Son  oraison 
funèbre  fut  prononcée  parle  vicaire  général  capitu- 
laire, A.  Menuet,  le  10  juin  suivant  dans  sa  cathé- 
drale. —  Une  scène  légendaire,  que  décrit  de  Qua- 
trebarbes,  représente  le  jeune  prêtre  célébrant  les 
PAques  de  1799  dans  une  prairie  de  la  ferme  de  Fru- 
chault  et  y  donnant  la  première  communion  aux 
enfants  de  la  paroisse.  Elle  a  tenté  deuxpdntres, 
Gust.  Marquerie,  qui  l'a  exposée  au  Salon 
de  1869,.  —  et  avant  lui  Alfred  Ménard,  Y.  c« 
nom,  dont  l'œuvre  figure  dans  la  chapelle  da 
l'hèpital  de  Ghanseaux. 

Du  Trassay,  Vie  de  Jii*'  Soyer  (Paris,  f  édit.  1874,  iii-8* 
de  547  oX  —  Note  Hw.  de  H.  RaimbanU.  —  Bévue  d'An- 
jou,  1853,  p.  185.  —  Monitew^ iSSl,  p.  1481.  —  De  Q«H 
tndMurbes,  Une  Paroieee  Yendéenne,  p.  987-233. 

Soyer  {Jean-Aime^^  frère  du  précédent,  né  à 
Tbouarcé  le  15  novembre  1768,  employé  d'abord 
à  la  municipalité  de  Tbouarcé,  prit  part  aux  pre* 
miers  troubles  de  1792,  et  mis  au  chAteau  d'An- 
gers, obtint  d'eu  sortir  et  de  se  retirer  à  Nantes, 
où  dès  la  levée  d'armes  il  se  fit  l'agent  actif 
de  la  propagande  insurrectionnelle.  A  bout  d'ef- 
forts, il  revint  s'engager  k  Saumur  dans  la  cava- 
lerie sous  les  ordres  de  Bonchamps ,  à  titre 
d'abord  de  lieutenant  et  bientôt  de  capitaine. 
Quoique  opposé  au  passage  de  la  Loire,  il  suivit 
l'armée  et  paya  bravement  de  sa  personne  à  Pon* 
torson,  au  siège  d'Angers,  puis  tout  le  long  de  la 
dernière  déroute.  Ghemin  faisant,  un  paysan  ven- 
déen lui  déchargea,  sans  le  connaître,  dit-on,  son 
fusil  en  pleine  poitrine.  On  parvint  i  le  rapporter 
en  Yendée  où  il  fut  recueilli  dans  la  ferme  de  la 
Saugrenière  et  soigné  par  H°>«  de  Rochetemer. 
Debout  aux  premiers  jours  de  1794,  il  rejoignit 
Stofflet  qui  le  nomma  major  général,  lors 
de  la  défection  de  Trottouin,  pour  tout  le  ter- 
ritoire soumis  à  son  commandement.  Blessé  de 
nouveau  grièvement  à  l'attaque  du  village  de 
Mille  près  Martigné-Briant  (5  août),  il  fut  trans- 
porté à  rAululière  en  St-Lambert-du-Latay  et 
confié  aux  bons  soins  de  Gady  et  de  Burgevin. 
Après  la  mort  de  Stofflet,  il  servit  sous  les  ordres 
de  d'Autichamp,  et  le  l«r  janvier  1796  recevait  du 
comte  d'Artois  le  brevet  de  chevalier  de  St-Louis 
et  la  confirmation  de  son  titre  de  major  général» 
—  prit  part  aux  conférences  de  Ponancé  (dé- 
cembre 1799)  et  de  Montfaucon  (janvier  1800)  et 
s'entremit  activement,  à  la  sollicitation  du  général 
Hédouville,  pour  la  pacification.  L'ordre  rétabli, 
il  se  fixa  à  St-Lambert-du-Latay,  où  il  s'était  marié 
et  où  il  avait  accepté  les  fonctions  d'agent  munici- 
pal, suspect  un  instant  et  proscrit  au  18  fructidor, 
rétabli  comme  maire  sons  l'Empire  le  10  février 
1813.  *  En  1814,  c'est  dans  sa  maison  et  sous  sa 
présidence  que  se  réunit  la  Gommission  des  se* 
cours  attribués  aux  soldats  vendéens.  Il  n'avait 
demandé  pour  lui  que  la  reconnaissance  de  sou 
grade  sans  pension.  Ses  blaisurei  rempèchèrent 
de  prendre  part  à  la  lerèe  d'armei  de  1810^  i) 


STO 


—  848- 


STO 


n'en  fat  pas  moins  quelque  temps  interné  à  An- 
gers. Le  18  janvier  1816  ane  ordonnance  le  fit 
entrer  an  Conseil  de  Préfectare  de  Maine-et- 
Loire.  —  Il  est  mort  à  Angers  le  17  octobre 
1823.  ^  Il  avait  rédigé  quelques  notes  sur  ses 
souvenirs  de  guerre,  que  résume  H.  de  Romain 
et  une  longue  et  intéressante  lettre  de  lai  figure, 
à  la  suite  des  Mémoires  de  M»'*  de  Sapinaud. 
—  Son  plus  jeune  frère,  Louis,  né  en  1777  à 
Thouarcé,  servait  avec  lui  dans  la  Vendée  et 
était  maire  de  Montilliers  de  1823  à  1830. 

Mémoirêi  de  M"*  de  Sapinaud,  p.  196,  250-961.  —  De 
Romain,  Récita  de  quêlquei  faits,  p.  7-10  et  58.  —  Gréti- 
neau-Jolj,  Vïe«  des  Généraux  \endéens.  —  Gooin.  Notes 
Usa.  —  De  Quairebarbes,  Une  Paroiste  Vendéenne, 
Mémoires  de  M**  de  La  Rochejacquelein. 

So«9  Sozi.  —  y.  Sohs, 

SpinaciutHf  SpînetetH»^  —  Y.  Montfort 
et  Epinard. 

Spîvanutn,  —  y.  St-Macaire-en-M. 

SUiaonnerie  (la),  f.,  c"«  d'Auhigné. 

Stoffllet  {Jean-Nicolas),  né  le  3  février  1753 
à  Balhélemont-lès-Bauzemont ,   près  Lunéville, 
s'enrôla  à  17  ans  dans  le  régiment  de  Lorraine- 
infanterie,  et  après  avoir  renouvelé  son  engage- 
ment en  1780,  n'était  encore  que  simple  caporal 
instructeur,  quand  le  comte  de  Golberl  de  Manié- 
vrier  acheta  son  congé  (16  septembre  1787)  et 
l'amena  en  Anjou  avec  sa  sœur,  qu'il  avait  prise 
à  son  service.  Stofflet  figure   en  1790   sur  les 
comptes  de  la  baronnie,  comme  c  garde  des  bois 
«  et  commis  facteur  »  aux  gages  de  250  liv.  par 
an,  «  logé  et  chauffé,  le  gibier  payé  5  sous  la 
«  pièce  s.  Ce  poste  lui  donnait  sur  les  nombreu\ 
tenanciers  du  domaine  une  autorité,  qu'étendaient 
à  tous  les  paysans  ses  habitudes  militaires,  sa 
rudesse  de  parole  et  de  manières  et  une  certaine 
supériorité  d'expérience.  Dévoué  d'ailleurs  à  son 
maître,  il  se  compromit  par  des  menaces  impru- 
dentes lors  de  l'enlèvement  des  douze  coulevrines 
da  château  (février  1793)  et  dès  lors  s'occupa, 
comme  il  était  fait  d'ailleurs  dans  toutes  les 
paroisses,  à  préparer  la  poudre  et  les  balles  pour 
l'insurrection  prochaine.  Le  13  mars  il  se  mit  à 
la  tète  des  jeunes  bûcherons  d'Yzernay,  rebelles 
an  tirage  de  la  milice,  et  surprit  le  poste  de 
yéf  ins,  où  le  rejoignit  le  garde-chasse  Tonnelet. 
Le  lendemain  il  marchait  sur  Gholet,  en  réunis- 
sant sous  son  commandement  la  bande  de  Cathe-^ 
lineau.— Le  21  mars,  mais  cette  fois  sous  les  ordres 
de  Bonchamps  et  de  d'EIbée,  gentilshommes,  il 
occupe  Ghalonnes,  échoue  devant  St-Lambert, 
est  mis  en  déroute  à  Goron  (11  avril)  et  revient 
seulement,  avec  la  Rochejacquelein,  le  7  mai  à 
Thouars,  le  25  à  la  prise  de  Fontenay,   dont  il 
conserve  quelques  jours  la  garde,  le  6  juin  à 
yihiers,  le  10  à  Saumur,  où  il  dirige  une  des 
attaques.  Il  proposait  alors  dans  le  conseil  des 
chefs  de  marcher  sur  Paris  et  c'est  dans  cette 
discussion,  qu'emporté  par  sa  violence  et  suppor- 
tant mal  d'aillears  le  commandement  des  gen- 
tilshommes,  il    provoqua   Boncbamps,   qui    se 
refusa  à  croiser  l'épée  avec  lui.  Même  antipathie 
éclate  d'ailleurs  avec  Leseure  en  plein  combat  de 
Montgaillard.  —  Elu  le  15  juillet  major-genéral 
d0  d'Blbée,  il  est  blsssé  dans  l'attaque  de  Doué 


(14  septembre)  d'un  coup  de  feu  à  la  ni», 
mais  prend  part  dès  les  premiers  joon  d'oetoki 
aux  deux  journées  de  Châtillon  et  aa  dénstredi 
Cholet  (17   octobre)    où  il    commandait  Xvk 
gauche.  —  La  Loire  franchie,  il  dot,  nulgré  b 
droit  qu'il  pouvait  prétendre  à  remplacer  dllk, 
passer  sons  les  ordies  de   la  Rochejacqwkj 
Aprè^  les  combats  de  Laval  et  de  Chiteai^otas 
et  un  essai  d'attaque  sur  Rennes,  il  éckooi  i 
l'assaut  de  Grand  ville  (14  novembre)  et  fnt  nf 
pelé  en  hâte  à  Avranches  pour  rétablir  qnd^^ 
ordre  dans  l'armée  en  plein  désarroi,  conba&i 
avec  elle  à  Dol,  à  An  train,  où  la  débudukô! 
ses  chasseurs  l'entraîna  un  instant  (20  novesiiirp , 
à  Angers,   au  Mans,   et  parvint  après  i«  dr- 
niers  désastres,  à  repasser  la  Loire  à  Aakui, 
seul  avec  la  Rochejacquelein.  Rebutés  par  Cu- 
rette (29  décembre),  ils  sont  rejoints  diins  lafôrit 
de  yézins  par  la  bande  de  Renée  Bordereao.  qn 
forme  le  premier  groupe  d'une  armée  nosieb! 
—  et  presque  aussitôt  la  mort  de  la  Rocbqi:' 
quelein  laissait  Stofflet  à  la  tète  de  la  prineîjaf 
armée   angevine,  yainqueur  au  triple  choc  ^ 
Geste  (l"r  février),  il  est  repoussé  devant  Beai- 
préau  le  14,  occupe  Bressuire  le  24,  Arfeoiâi 
le  26  et  se  trouve  bientôt  en  forces  sofGsui^^ 
pour  emporter  Gholet  (10  mars),  qu'il  pille  d 
incendie,    en  est    expulsé    par  Cordelier,  it* 
vient  le  18  et  achève  la  raine  de  la  vilk.  - 
Il  avai'.  organisé    vers   celte    époque  mr  la 
paroisses  d'Yzernay  et  de  Cbanteloop,  dam  b 
forêt  dite  de  Maulévrier,  au  cœur  d'one  \am 
impénétrable,  un  refuge  central,   avec  stetHi 
d'armes,  imprimerie,  hôpital  imokenae,  qvi  retci 
parfois  plus  de  2,000  blessés,  magasins  de  vimi 
et  de  pronsions,  moulins  à  bras,  et  de  w» 
breuses  huttes  en  bois  où  logeaient  les  fanufl» 
réfugiées.  »  En  même  temps  il  entrait  eo  r^ 
lations  nouvelles  avec  Gharette,  Sapioaod  et  lU* 
rigny  pour  combiner  des  efforts  communs.  h& 
la  conférence  de  la  Boulaie  près  Châiilloo,  f» 
celle  de  Jallais,  n'aboutirent  qu'à  trahir  niM 
les  rivalités  et  les  misères  intestines.  Saas  ntu^- 
naiire  aucune  suprématie,  les  chefs  étaieot  ^.^ 
venus  de  former  un  conseil  dont  la  dédsioo  der* 
drait  obligatoire  sous  peine  de  mort — Agoei^ 
jours  de  là  Marigny,  qui  résista  et  se  retii*.  ^ 
condamné  sur  le  rapport  de  Charstte,  arrêta  s 
fusillé  sur  l'ordre  de  Stofflet  (10  juillet  iTH  ' 
Dès  lors  le  trouble  est  partout,  -^  et  les  déser- 
tioDs  gagnent,  en  môme  temps  que  s*êtead  ri^ 
finence  envahissante  de  l'abbé  Bomier,  qui  s'^ 
établi  auprès  du  garde-chasse  et  le  domiiw  \^ 
son  libre  esprit  et  ses  manières  déga|é«s  U 
guerre  d'ailleurs  alors  et  depuis  longtemp»,  <r^^ 
qu'en  racontent  les  prétendus  historieni.  rc^'t- 
gnaient   à    tous,   aux   paysans    surtout;  ^<' 
les  cbefs  mèmoi  las   des  vaines  jactaness  ie 
comte  d'Artois,  n'espéraient  plus  que  dasi  ftf * 
rivée  des  secours  anglais,  hommes  et  vùé6^' 
depuis  si  longtemps  réclamés  en  vaio.  A  dffni 
d'autre  aide,  un  arrêté  pris  par  Stofflet,  ao  coss^ 
général  tenu  à  Maulévrier,  créa  6  milliras  de  p«^ 
monnaie  (7  octobre  1794),  avec  ooiin  lorc4,  ^ 
ses  chasseurs  eurent  charge  d'iiapoier;  si  ^ 


STO 


—  S49  -^ 


STO 


solde  fut  établie  poar  l'armée  régulière.  Cette 
double  mesure  fit  éclater  la  haioe  sourde,  depuis 
longtemps  menaçante,  entre  Gharette  et  Stofflet. 
Un  arrêté,  daté  de  Beaupréan  le  6  décembre  1794, 
s'autorisaot  du  pacte  de  Jallais,  mit  Stofflet  hors 
la  loi.  Il  n'entraîna  que  quelques  défections  de 
gentilshommes.  Mais  d'autres  sollicitations,  des 
appels  de  paix,  des  promesses  de  clémence  qui 
pénétraient  malgré  tout  dans  les  campagnes,  des 
trêves  répétées   et  des  entrevues  pendant  les 
trêves  gagnaient  le  cœur  des  paysans.  Dès  le 
2  février  1795,  Stofflet  accepta  un  rendez- vous 
avec  les  négociateurs  républicains,  qui  le  ren- 
contrèrent à  Vihiers,  au  bord  de  la  Lys.  En 
même  temps  averti  des  conférences  de  la  Jaunaie, 
il  y  envoyait  son  chef  d'état-major  Trottouin  et 
les  deux  frères  Martin,  rejoints  bientôt  par  la 
plupart  de  ses  divisionnaires,  qui  les  uns  après 
les  autres  firent  leur  marché,  à  prix  d'argent  dé- 
battu, avec  les  conventionnels.   Quand  Stofflet 
lui-même  s'y  rendit  avec  l'abbé  Bernier,  la  pa- 
cification était  signée  de  la  veille  (17  février)  par 
Gharette  et  les  autres  chefs.  Il  repartit  furieux, 
en  saccageant  au  passage  le  camp  de  Sapinaud. 
54  officiers  seulement  le  vinrent  rallier,  dont 
bientôt  les  plus  influents  même  l'abandonnèrent. 
Les  Ghouans  d'outre-Loire  avaient  fait  de  leur 
c6\&  leur  paix  à  la  Mabillaie  et  Bernier  aussi  était 
déjà  vendu.  Les  5  ou  6,000  hommes  réunis  à 
grand'peine  se  réduisaient  par  les  défections  de 
chaque  jour  à  quelques  brigades  et  les  déserteurs 
avaient  même  livré  aux  Bleus  le  chemin  de  ses 
magasins  de  la  fbrèt  de  Maulévrier,  aussitôt  sac- 
cagés (21  avril).  Le  2  mai,  en  présence  de  tous 
ses   paysans ,    convoqués   avec    armes   et  ba- 
rges à  Saint-Florent,  dans  la  prairie  du  château 
le   Maumoutiers,    Stofflet  accepta  la  paix  des 
représentants  du  peuple,  en  se  soumettant  aux 
lois  de  la  République  une  et  indivisible,  il  obte- 
nait, comme  Gharette  à  la  Jaunaie,  deux  mil- 
lions pour  ses  frais  de  guerre  et  le  rembourse- 
xient  de  son  papier  monnaie,  l'exemption  pour 
es  Vendéens  de  la  réquisition,  le  commandement 
le  2,000  gardes  territoriaux  payés  par  le  trésor 
mblic,  —  et  par  un  souvenir,  qui  l'honore  sur- 
oot,  la  restitution  à  son  ancien  maître  émigré, 
lolbert,  de  tous  ses  biens. — Quelques  jours  à  peine 
tprès  ce  traité,  un  émissaire  du  comte  d'Artois 
rint  raviser  d'une  formidable  expédition  d'émi- 
;rés  et  de  troupes  anglaises  prête  à  débarquer 
lur  les  côtes  de  la  Vendée  et  pour  y  mieux  ai- 
1er,  le  réconcilia,   à  Beanrepaire,  quartier  de 
>apinaud,  avec  Gharette.  —  A  l'exemple  de  ce 
lemier,  Stofflet,  alors  installé  au  château  de  la 
f  orosière  en  Neuvy ,  à  portée  du  Lavoir,  où  se  trou- 
vait son  conseiller  Bernier,  menait  la  vie  de  châ- 
elain,  recevait  les  hommages  des  gentilshommes, 
es  cadeaux  des  grandes  dames,  donnait  à  son 
oar  des  fêtes  et  se  distrayait  aux  amours  plus  ou 
noins  vulgaires,  pendant  que  les  nobles  émigrés 
.ccoams  d'Angleterre  on  d'Allemagne  envahis- 
aienc   son  conseil  et  prenaient  pied  sur   ses 
Aciens   compagnons   d'armes.    L'intérieur    du 
•ays,  abandonné  en  partie  par  les  républicains, 
tait  devenu  comme  l'apanage  d'une  bande  orga- 


nisée qui  se  partageait  le  patrimoine  des  réfugiés 
et  les  égorgeait  au  retour.  Soit  que  la  vie  nou-^ 
velle  lui  parût  douce,  soit  que  le  moment  fût 
mal  choisi  pour  la  guerre  avec  les  répugnances 
bien  connues  des  paysans,  Stofflet  avait  accrédité 
à  Paris  Scépeaux  et  Béjarry  pour  apaiser  les 
plaintes,  justifier  sa  conduite,  protester  haute- 
ment de  son  désir  de  la  paix  et  se  refusait  aux  sol- 
licitations même  du  comte  d'Artois  et  à  l'exemple 
de  Gharette,  qui  s'était  levé  de  nouveau  en  armes. 
Le  12  décembre.  Hoche,  qui  depuis  trois  mois  déj& 
était  en  relations  avec  Stofflet  et  Bernier,  accepta 
d'eux  un  rendez-vous  au  May,  où  tous  deux,  en 
obtenant  des  conditions  honorables  pour  la  sou* 
mission  de  l'armée  du  centre,  affirmèrent  leur 
dévouement  aux  lois,  leur  désir  d'apaiser  le  pays. 
On  s'explique  mal  comment,  à  la  distance  d'un  mois 
à  peine,  sur  l'ordre  nouveau  du  comte  d'Artois, 
apporté  cette  fois,  avec  le  brevet  de  maréchal  de 
camp  et  la  croix  de  St-Louis,  par  le  chevalier  de 
Golbert,  Stofflet  put  se  décider,  sans  espoir  aucun 
de  vaincre,  même  de  combattre,  à  proclamer  la 
reprise  d'armes  (26  janvier  1796).  A  peine  par  ces 
temps  de  bise  et  de  pluie  put-il  réunir  dans  les 
landes  des  Gabournes  400  hommes,  presque  aus- 
sitôt bloqués  par  les  soldats  de  Hoche  ou  disper- 
sés. Réduit  à  se  tenir  caché  avec  cinq  de  ses  offi- 
ciers dans  une  bauge  de  la  forêt  de  Maulévrier,  il 
y  reçut  de  Beroier  l'avis  d'un  rendez- vous  avec  les 
délégués  royalistes  à  la  métairie  de  la  Saugrenière, 
à  3  kil.  de  la  Morosière,  à  5  kil.  du  Lavoir,  et  s'y 
rendit  le  23  février.  Sur  les  quatre  heures  du 
matin  la  ferme  fut  enveloppée  par  une  colonne 
d'infanterie  sous  la  conduite  du  chef  de  bataillon 
Loutif  et  de  l'aide-de-camp  Liégeard,  partis  la 
veille  au  soir  de  Ghemillé,  sur  les  indications, 
croit-on,   d'un  émissaire  de  Bernier.  Stoffiet, 
après  une  vaine  lutte,  où,  comme  il  le  déclara  plus 
tard,  il  cherchait  la  mort,  fut  garrotté  et  conduit  le 
même  jour,  avec  ses  aides-de-camp  Lichstenheim 
et  Erondelle  et  deux  paysans,  à  Angers.  Gon* 
damné  dans  la  nuit  par  le  Gonseil  de  guerre,  il 
fut,  avec  eux,  fusillé  le  lendemain  25  février 
1796,  à  neuf  heures  du  matin,  sur  le  Champ-de- 
Mars,  en  face  de  la  manufacture  JouberL  Son 
corps  fut  transporté  au  cimetière  du  Glon.  Son 
crAne  était  conservé,  l'est  peut-être  encore,  à 
l'Hôtel-Dieu  d'Angers,  —  son  épée  au  château  du 
Goudray-Montbault.  —  Le  1*'  octobre  1820,  le 
comte  Golbert  célébra  l'inauguration,  dans  la 
cour  du  château  de  Maulévrier.  d'une  pyramide 
fleurdelisée  avec  inscription  en  l'honneur  de  l'an- 
cien garde-chasse  du  château.  —  En  1864  son 
portrait  par  Drake  figurait  à  l'Exposition  d'An- 
gers. —  Je  ne  sais  si  c'est  le  même  du  même 
peintre,  qu'on  voit  an  château  de  la  Morosière. 
Le  général  vendéen  y  est  représenté,  à  la  Groix 
des  Fossés-Verraux,  lisant  une  lettre.  —  D'inté- 
ressantes notes  par  son  secrétaire  Goulon  ont  été 
récemment  publiées  dans  la  Reloue  de  Bretagne, 
Dans  cette  légende  vendéenne,  qu'ont  popula- 
risée surtout  et  créée  en  partie  les  admirables 
Mémoires  de  M™*  de  la  Rochejacquelein,   le 
nom  de  Stofflet  est  resté  sans  idéal,  diffamé  même 
volontiers  par  les  amis  de  Gharette  et  piur  les  ré* 


SUA 


—  850  — 


SUI 


eits  des  gentilshommes  qu'il  avait  souvent  mal- 
menés. De  mœurs  sans  dignité,  brutal  de  manières, 
de  parole  rude  et  tudesgne,  conduisant  ses  soldats 
à  l'allemande,  le  bâton  ou  le  pistolet  au  poing,  il 
obtenait  l'obéissance  mais  non  le  respect  et  devait 
surtout  son  entraînement  dans  l'action  à  sa  décision 
et  à  son  courage  et  son  influence  sur  les  paysans 
à  l'entourage,  qu'il  se  ohoisît,  de  chefs  plébéiens 
comme  lui,  —  sans  grand  souci  d'ailleurs  des 
prêtres  ni  des  princes,  —  au  demeurant  homme 
de  coup  de  feu,  —  cantonné  de  bonne  heure  dans 
un  isolement  volontaire,  le  dernier  rallié  de  fait 
à  la  paix  officielle,  et  celui,  ce  semble,  qui  eAt 
le  plus  vivement  accepté,  comme  son  conseiller 
Bernier,  la  république  et  une  situation  nouvelle. 

Pendant  longtemps  en  Anjou,  somnambules, 
devins,  sorciers  ont  été  mis  en  campagne  pour 
découvrir  le  champ,  où  reste  enfoui,  dit-on,  c  le 
c  trésor  de  Stofflet  ». 

Ed.  Stofflet.  Stoffet  ei  la  Vendée  (Paris,  Pkm,  1875, 
in-l^.  —  Bévue  de  Bret,  et  Vendée^  «cmt-sepCembre  1877. 
— Corretpond.  deCharette^  p.  09-96 .-—Grille,  Vendée,  III, 
fOI.  »  Cretineaa-JoW,  Lee  Généraux  Vendéens,  n.  157- 
179.  —  Loob  Blanc.  Bévolui,  Franc.,  VIII,  316.  ~  Mém. 
da  M-*  de  Sapiuaud,  p.  853.  —  Groucby,  Mémoiree,  t.  I. 

—  De  Romain.  Bécits  de  quelque»  faits,  p.  38.  —  Do  Préo, 
Les  Héros  de  la  Vendée  (Tours.  1841,  in-8-).  —  Bévue 
^ Anjou,  1854,  t.  I.  p.  840.  —  Mém.  de  Turrean.  p.  167. 

—  Chanlottineau,  Mss.  588,  p.  S26.  —  Boavier-Desniortiers, 
Béfuiat.  des  calomnies,  1. 1,  p.  878-283,  —  et  les  histoires 
de  la  guerre  de  Vendée, 

Strée  (la),  ham.,  c"*  de  Marigné. 

Siw-iehBiumu  —  V.  Etnché. 

Strieq  {Henri),  fils  de  Guillaume  S.,  libraire 
hollandais,  s'établit  imprimeur-libraire  à  Angers 
sur  la  fin  de  1679  et  y  épousa  le  25  janvier  1680 
Anne  €hemineau.  11  y  fut  inhumé  le  8  mai  1684, 
Agé  de  32  ans,  au  cimetière  St-Pierre.  —  Le  lende- 
main même  fut  baptisé  son  fils  Olivier,  tenu  sur 
les  fonds  par  l'imprimeur  Olivier  Avril,  et  qui 
épousa  le  7  septembre  1717,  dans  la  chapelle  du 
château  de  la  Planche  en  St-Silvin,  la  fille  d'un 
gentilhomme,  Marguerite  Etienne.  11  avait  dès 
lors  succédé  à  son  père  et  à  sa  mère,  morte  seu- 
lement le  25  février  1726.  Son  frère  aîné,  Henri, 
baptisé  le  29  avril  1682,  était  mort  vicaire  de  St- 
Pierre  d'Angers  le  11  février  1721. 

Aroh.  nmii.  GG 115, 175, 176, 179. 

SMMrdl^ra  (la),  f.,  e"*  de  Baracé.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Ambroise  des  Aubiers  1567;  « 
m»",  dans  le  bourg  de  Marcé.  —  Appart.  en 
1614  à  René  Lecorvaisier,  V.  ce  nom,  curé  de  la 
Chapelle-St  Laud.  —  En  1786  à  Cousin  de  la 
Briderais,  plus  tard  à  la  famille  Gouraudin  de  la 
Noue,  dont  hérita  H"**  Dnbourg  de  Courchamps, 
née  Boguais  de  la  Boissière.  Cette  dernière 
l'échangea  le  11  décembre  1840  avec  M.  Ouvrard, 
de  qui  la  commune  l'acquit  le  27  juillet  1844 
pour  y  installer  l'Bcole  et  la  Hairie.  On  y  signale 
l'existence  d'un  souterrain  composé  de  3  caveaux 
et  d'une  grande  oave  avec  avenue  en  zigzag  et 
piliers  percés  à  jour;  ■■  chat.,  c**  de  Afon- 
treuil'S.'L.,  avec  parc  enclos  et  avenue  vers 
l'E.  sur  le  chemin  de  Seiches  à  Thorigné.  — 
Gagneria  que  vocatur  la  Suardère  1254 
(Roneeray).  —  Le  domaine  avait  été  légué  à  cette 
date  au  Roneeray  d'Angers  par  le  curé  de  Roche- 
fort.  ^  U  appartooait  sur  U  fin  du  xvi*  s.  à  U 


famille  de  la  Porte,  dont  la  chef,  pousé  àb  S- 
Barthélémy  c  d'une  aversion  extrène  eosiR  's 
«  hérétiques,  se  porta  à  en  tuer  plosieiin.  i  Lfi 
parents  des  victimes,  «  se  voulant  nsfs... 
c  mirent  le  feu  à  la  maison  qui  fat  bfilée  i^ 
c  les  titres  et   papiers  ».  Son  arrièr&-peti:  fj 
Pierre  de  la  Porte  obtint  des  lettres  de  rt> 
bilitation  de  noblesse  où  ees  détails  se  tnem 
consignés  (1643).  Cest  l'auteur  des  Métum 
sur  les  règnes  de  Louis  Xlli  et  de  Louis  )^ 
(1624-1666),  imprimés  en  1155  (GcDèTe.  is-l: 
et  dans  la  CoUeet.  Petitot,  t.  LIX.  II  écaiia 
en  1603  mais  ailleurs  ce  semble  qu'à  lar^.ft 
mourut  le  13  septembre  1680.  On  Vj  Tcàtpc 
tant  figurer  en  1641  sur  les  registres  pareissBii 
comme  parrain  et  avec  son  litre  de  «  porte-su* 
c  teau  de  la  reine.  >  ~  Son  frère  oa  *ob  ^ 
Pierre  y  meurt  le  25  octobre  1633.  —  La  ir. 
était  passée  dès  1653  à  la  famille  Messom- 
ou  Lemonnier.  1703  ;  —  (la  Basse-),  f..  c*"  « 
Montreuil'S.'L.  ;  »Ga  Petite-),  f.,c"*  de  Bars: 
SuheUmim.  —  V.  Soucelleê. 
Sobelttére  (la),  f..  e*«  de  St-Florent-k^ 
—  Ane.  domaine  du  cellerier  de  St-Floreot 
SoliMor,  ham.,  c<>*  de  St-MathurifL 
SablMte  (la),  cl.,  c"*  de  St-Barthik^ 
^  Domaine  de  la  chapellenie  des  Gafpus  ia- 
servie  en  l'église  de  St-Silvin.  veodo  ufi  k 
1»  juin  1791  ;  —  ham.,  c»«  de  St-EÏUer. 

Sabletlerie  (la),  f.,  c*«  de  la  Meipnn 
acquise  de  Lucrèce-Anne  de  la  Tour,  venvcdeFr  c 
Felliard,  chevalier,  par  noble  Gabriel  Koerf.l»*^ 
psalteur  de  la  Trinité  d'Angers,  le  14  aoài  i»^ 
Smhteti^  ~  V.  Sobê. 
Sneheile  (la),  f.,  c««  de  la  Potkerit.^l^ 
Bucherie  (Cass.). 
Sasca«crle  (la).  ^N.  la  Cure, 
Sm^  ~  y.  Sohs. 

Sué  (le),  f.,  c««  de  2a  Pommeraie;  -  ' 
Petit-),  f .,  C"*  de  Mmijean. 
SaeHe  (la),  f.,  c*«  d'yjsemay. 
SaeMe.  vill.,  c>«  de  SetcAes,  à  Peaifan»^ 
ment  de  la  route  nationale  de  Paris  «  ^ 
roule  départementale  d'Angers  (18  kS.)  i  î'^' 
par  Baugé  (22  kil.).  —  Terra  de  Zuetk  li^ 
(Hauréau.  Gall.  Ch.,  Pr.,  col.  157}.  -^«^ 
dini  de  Chuet  1258  (Chalocfaé,  InventA^^ 
p.  101).  —  L*étang  de  Suet  1461  'JiôA .  ^^^ 
186).  ~  C'est  le  centre  vivant  de  la  cmme*.  ^ 
résident  la  poste,  la  gendarmerie  et  lei  Ff^'- 
paux  fonctionnaires  du  cauton.  —  Oo  y  voits^ 
tionner  dès  1627  l'auberge  du  Plai^t^  " 
1713  Ira  rrota-Aois,  en  1733  le  iXtapfcîs 

Svll,  f.,  c*>«  de  Day,m€ray.  —  ^  ^^' 
(Et.-M.).  —  Sniil  xvi-zvti*  s.  (».-€.  de  D*» 
~  En  est  sieur  messire  lacq.  Lereniff  \^' 
1617  ;  —  donne  son  nom  au  miss  oé  ao  N  ^ 
la  Ganterie,  qui  coule  du  S.  aa  N.  H  s*  /" 
dans  le  Rodiveau  ;  —  3  kil.  de  cours. 

Saine  (la),  ruiss.  né  sur  la  e*«  ds  Sc«n^; 
coule  du  N  au  S.,  entre  en  Penea.  passent^ 
teau  de  Moulriou,  près  et  à  l'O.  de  Ihoff** 
long  du  château  de  Saulré  et  s'y  jelie  «s  ^^  '* 
peut  moulin  dans  U  Mayeone;  - 11,400 «^.^ 
cours;  —  a  pour  afllMOls  les  nia*  de  UF^*^ 


SUR 


—  551  — 


SUR 


taine-Rouilléa,  de  la  Guérettière,  de  Monqaerbat. 
Sulrle  (la),  f.,  c"  de  StChristophe-du-B. 
—  Ancien  domaine,  aoj.  détruit,  de  la  vicairie. 
Sulplolére  (la),   f.,  c»»  de  Cholet.  —  La 
Souplicere  1333  (G  Cures,  Vézins). 
St«l«i<r.  —  V.  Soucia  (les). 
Sumeréches  (les),  m*»"  b.,  c"  du  Plessis-G. 
SupervIUe   (Jacques  de),  docteur-médecin 
protestant,  à  Saumur,  mari  de  Marthe  Pillet,  de 
qui  il  a  eu  au  moins  neuf  fils  et  une  fille,  pré- 
sentés au  Temple  de  1659  à  1675. 

Superville  {Daniel  de),  fils  du  précédent, 
né  à  Saumur,  dit-on,  en  1657,  mais  que  j'y  ai 
vainement  cherché  sur  les  regi::lres  avant  et  après 
cette  date,  fit  d'excellentes  études  à  TÂcadémie, 
puis  alla  suivre  à  Genève  en  1677  son  cours  de  théo- 
logie, mais  il  ne  se  fit  nommer  minisire  qu'en  1683 
au  synode  de  Sorges  et  installer  la  môme  année  à 
L.oudun.  Au  moment  de  la  révocation  de  l'Edit  de 
Nantes,  il  se  trouvait  déjà  menacé  pour  des  pré- 
dications qu'on  prétendait  séditieuses  ;  il  obtint 
pourtant  de  pouvoir  quitter  la  France  mais  sans 
su  famille  qui  le  rejoignit  plus  tard.  Il  s'établit  à 
Rotterdam  et  refusa  toutes  les  sollicitations  ve- 
nues de  Berlin  ou  de  Savoie.  Sa  situation  jus- 
qu'alors pourtant  précaire  lui  fut  assurée  comme 
pasteur  en  litre  à  partir  seulement  de  1691  et  il 
en  remplit  les  fonctions  pendant  30  ans  avec  une 
réputation  surtout  d'éloquence  et  de  séduction 
persuasive  qui  l'ont  fait  comparer  par  les  protes- 
tant à  Fénelon.  II  mourut  à  Rotterdam  le  9  juin 
1728.  —  Ses  écrits  comprennent  :  Les  Devoirs 
de  VEglise  affligée  (Rotterdam.  1691,  in-S»)  ; 
—  Sermons  (5  vol.  in-S*»,  dont  au  moins  8  édi- 
tions de  1700  à  1754);  —  Les  Véritez  et  les 
Devoirs  de  la  Religion  chrétienne  ou  Caté- 
chisme  pour    l'instruction  de   la  jeunesse 
(Rotterdam,  in-S®,  1706,  souvent  réimprimé};  — 
Le   vrai   Communiment   ou    Traité  de   la 
Sainte  Cène  (Rotterdam,  1718,  in-S»)  ;  —  une 
traduction  du  Traité  de  la  culture  de  VEs- 
prit,  par  Waths  (Amsterdam,  in-12).  —  Son  por- 
trait a  été  gravé,  in-8°.   —  Marié  une  première 
fois  en  1683  avec  Elisabeth  de  Monnery,  qui  mou- 
rut dès  son  arrivée  en  Hollande,  il  avait  épousé 
en  secondes  noces  en  1694  Catherine  Van  Armei- 
den,  de  qui  il  eut  notamment  trois  fils. 

Maag,  France  Protestante,  t.  IX,  p.  326.  —  Wciss,  fftst. 
des  réfugiés  protest.  ^  t.  II,  p.  86.  —  Sayou,  Hist.  de  la 
lut.  Franc,  à  l'étranger,  t.  Il,  p.  09-105. 

Suptlère  (la),  f.,  c»"  de  Grez-Neuv.  —  La 
Subtière  1685  (Et. -G.). 

Suw»  (le).  —  Y.  le  Barillet, 

Snrault  {Robert),  peintre,  à  Angers,  1551 
(GG  14,  f.  88). 

Snrehère  (la),  f.,  c"*  de  la  Séguinière. 

Saret  (le),  f.,  €"•  de  Grez-Neuv.  —  Un 
lieu  nommé  le  Seuret  1456  (G  Gare  de  Sceaux). 

Sarfln»  f. ,  c"«  de  Seurdres,  —  Le  grand 
Sourfin  1619.  —  Appart.  en  1772  à  M»«  de  Scé- 
peaux,  —  vendue  nat^  sur  Leshénanlt  de  Saint- 
Sauveur  le  27  ventôse  an  Vl;  =  (le  Petit-),  f., 
c"'  de  Seurdres,  vendu  nat*  le  7  germinal  an  YI 
sur  Leshénanlt. 

Surflnlére  (la),  f.,  c"«  de  Seurdres.  —  En 


est  sieur  o.  h.  Ant.  Tillon  1619.  —  Le  chef  de 
Ghouans  dit  L>e  Petit-Prince,  blessé  au  combat 
des  Ginq-Ghemins  en  Miré  en  juin  1794,  fut  ici 
recueilli  et  soigné  pendant  trois  mois. 

Sargfc,  f.,  c°«  du  Fief-Sauvin.  —  Il  y  a  été 
trouvé  des  traces  de  sépultures  et  des  débris  de 
poteries  antiques.  —  Sans  déplacer  la  station 
Segora  de  la  Ségourie  et  du  Pctit-Nombault,  dis- 
tants de  5  ou  6  kil.,  n'en  pourrait-on  pas  retrou- 
ver ici  le  nom  dans  sa  dérivation  directe,  Segre, 
Serge,  Seurgef 

Surg^uln  {Raoul),  sieur  de  Bellecroix,  écuyer, 
avocat  du  roi  au  Présidial  d'Angers,  est  l'auteur 
d'un  Traité  contre  certaines  rem,onsirancea 
faites  à  la  première  assemblée  des  Etats 
tenus  à  Angers  le  i4  octobre  i560  (Paris, 
Nie.  Ghesneau,  1562,  in-S®  de  8  f.).  —  Meurt 
à  Angers  en  1575,  âgé  de  60  ans. 

Brun,  do  Tart.,  Mss.  870,  f.  1153.  —  Ménage,  Me  deP, 
Ayrault,  p.  S24.  —  Audouys,  Msi.  919. 

Sariiomnie  {Jean),  docteur  en  théologie  de 
la  Faculté  de  Paris,  figure  comme  abbé  de  Saint- 
Serge  dans  un  acte  du  21  février  1595  (GG  198). 
—  11  est  dit  abbé  de  Lonlay  au  Maine  en  1597 
et  chanoine  de  St- Maurice  d'Angers,  théologal  en 
1604,  t  en  1620  ;  •»-  (Charles),  neveu  du  précé- 
dent, originaire  du  diocèse  d'Amiens,  fut  pourvu 
du  prieuré-cure  de  Beaufort  en  1610.  Mais  dôs 
l'année  suivante  ses  paroissiens  se  plaignirent  de 
sa  non-résidence.  Il  se  préparait  au  doctorat  en 
théologie  dont  il  subit  les  épreuves  en  1613  devant 
la  Faculté  d'Angers  et  n'en  trouva  dès  lors  que  plus 
de  prétextes  faciles  pour  s'absenter  de  sa  paroisse, 
dont  des  arrêts  réitérés  du  7  janvier  1617  et  du 
2  novembre  1624  durent  lui  rappeler  les  obliga- 
tions. Gratifié  le  7  mars  1631  d'an  canonicat  à  St- 
Maurice  d'Angers,  il  abandonna  définitivement 
son  prieuré  en  1633  et  obtint  le  4  novembre  1638 
la  dignité  de  mattre-école  dont  il  se  démit  en 
1649,  après  de  vifs  démêlés  avec  la  Faculté  de 
droit.  Afin  de  s'autoriser  contre  elle,  il  s'était 
fait  recevoir  docteur  en  droit  de  la  Faculté  de 
Nantes.  On  le  trouve  encore  doyen  de  la  Faculté 
de  théologie  en  1658.  On  a  de  lui  une  traduction 
en  français  de  V Apologie  pour  saint  René  de 
Jacq.  Eveillon.  Le  Mss.  10394*  en  est  conservé  à 
la  Bibl.  Nat.,  anc.  fonds.  —  L'auteur  était  en 
relations  avec  Gostar,  dont  la  correspondance 
contient  plusieurs  lettres  à  son  adresse. 

Arch.  de  M.-«t-L.  D  7,  f.  443-449. 524  ;  G  218.  —  Bntre- 
tiensdeVoitwe,\eiU,^.kKiMAi,-LettresdeCostaT,\QSA, 
t.  Il,  p.  69.— Deoais,  Notre-Dame  de  Beaufort,  p.  336-341. 
—Do  Lcns,  dans  la  lievue  d'A  njou,  1875,  t.  II,  p.  347-348. 

SarondCff.,  c°«  de  Roche fort-sur-Loire. 

Surprenant  (le),  four  à  chaux,  c"«  et  auprès 
de  la  ville  de  Chalonnes-sur-L.  1872,  —  appelé 
ausâi  Ste-Anne. 

Surreaa  {François  Gabriel),  graveur  ,  à 
Saumur,  et  conseiller  municipal  en  l'an  Ilf . 

Snrsln  yJean),  né  vers  1560  à  Nogent-le- 
Rotrou,  où  son  nom  est  encore  aujourd'hui  corn* 
mun  à  plusieurs  familles,  suivit  les  cours  du 
GoUége  royal  de  Paris  et  fut  ramené  à  Ghartres 
pour  suivre  l'éducation  de  deux  jeunes  seigneurs 
Louis  et  Henri  d'Angennes,  qui  loi  était  confiée. 
Ghassé  par  la  guerre  civile,  il  conduisit  ses 


sua 


-  552  — 


STB 


élèves  &  r Université  d'Angers  où  il  fut  associé 
dès  159S  à  la  direction  da  collège  de  la  Froma- 
gerie par  le  principal,  Jean  Legrand,  qu'il  rem- 
plaça en  fait  dès  i504  et  en  litre,  par  une  rési- 
gnation à  son  profit,  le  19  juin  1599.  —  Dès 
Tannée  précédente  (9  avril  1598)  des  lettres- 
patentes  lui^  avaient  conféré  le  titre  de  professeur 
du  roi  ès-lettres  grecques,  pour  l'ouverture  d'un 
cours  public  et  quotidien,  qu'il  continua  plus  ou 
moins  régulièrement  pendant  dix  ans.  sans  autre 
avantage  que  l'exemption  des  taxes.  Il  avait  fait 
aussi  tous  ses  efforts  pour  obtenir  à  Angers  la 
création  d'une  chaire  d'hébreu.  —  Tournant  ail- 
leurs ses  visées,  le  2  août  1601  il  se  fit  recevoir 
docteur  en  médecine,  grade  qui  l'agrégeait  à  une 
faculté  supérieure  à  celle  des  Arts,  et  donna  en  1604 
sa  démission  du  principalat.  En  décembre  1604 
comme  en  mars  1605  il  est  recteur  de  l'Uni- 
versité, de  nouveau  en  1611  et  pendant  plnsiteurs 
trimestres,  sans  qu'on  lui  voie  en  réalité  ni 
rechercher  la  pratique  médicale  ni  abandonner 
absolument  son  collège.  Il  en  reprend  même  quelque 
temps,  en  1615,  l'administration.  —  Il  mourut  le 
il  octobre  1625  et  fut  inhumé  le  13  dans  l'église 
St-Hartin,  sa  paroisse,  dont  il  était  procureur  de 
fabrique.  -*  Il  avait  épousé  à  Angers  vers  1603 
Gabrielle  Bouttelie,  d'une  famille  de  robe,  veuve 
de  René  Hernault,  —  et  leur  fille,  Jacquine,  bap- 
tisée le  31  décembre  1604,  avait  eu  pour  parrain 
Franc.  Davy,  doyen  des  docteurs  de  la  Faculté  de 
Droit.  —  L'acte  donne  à  tort  au  père  le  prénom  de 
Jacques.  —  On  a  de  lui  une  grammaire  grecque  en 
vers  latins,  en  VI  livres,  avec  des  commentaires 
et  un  lexique  des  racines,  sous  ce  titre  :  Joannia 
Suraini  Camutia  Nogentini  Grammaticœ 
GrcBcœ  Lihri  aex,,,  (Angers,  Ant.  Hernault, 
1595.  —  Le  privilège  est  du  22  décembre  1594.  — 
L'a  achevé  d'imprimer  >,  du  22  juin  1595 , 
—  in -fol.  de  8  ff.  liminaires  non  chiffrés, 
de  338  pp.,  plus  44  p.  pour  le  lexique).  ~  L'ou- 
vrage est  précédé  de  deux  dédicaces  au  prince 
Charles  de  Bourbon,  comte  de  Soissons,  avec  son 
portrait  gravé,  et  aux  magistrats  et  habitants 
d'Angers,  avec  les  armes  de  la  ville.  —  Suivent 
27  pièces  de  vers  ou  latins  on  grecs  par  d'an- 
ciens maîtres,  élèves  ou  amis  de  l'auteur,  entre 
lesquels  Daniel  d'Auge,  Henri  de  Monanteuil, 
Georges  Gritton,  professeurs  au  Collège  royal. 
Franc.  Gnyet,  helléniste,  et  Mathurin  Régnier,  le 
futur  satirique  (2  distiques  latins)  —  Le  lexique 
est  dédié  à  Henri  d'Angennes,  un  de  ses  élèves, 
et  a  été  réimprimé  en  1598  sous  une  forme  nou- 
velle par  un  autre  de  ses  élèves,  Maurille  Des- 
landes, V.  ce  nom. 

De  Lenf,  Deux  Bellénittei  de  fUni»,  <t Angers,  dans 
la  Beutie  d'Anjou,  juillet  1878,  et  à  part,  in-8*  de  49  p.  — 
Poca.  de  LW.,  Mss.  i068.  -  BuUet.  du  Bihliopk.,  1876, 

Ê.  217.  —  Arch.  de  M.-et-L.  D  26.  —  Arch.  munie.  d'An;. 
6  28, 31  décembre  1604  ;  GG 12, 6  mars  1605  ;  GG  90, 13  oc- 
tobrel625.  — Moréri. 

Sorai^e  (Pierre-Etienne),  frère  du  célèbre 
graveur  Louis  S.  et  né  sans  doute  comme  lui  à 
Paris,  se  rencontre  établi  à  Angers  dès  1738  avec 
le  titre  d'c  architecte  et  sculpteur  ».  Il  fait  cette 
année  le  grand  autel  de  l'église  de  Brissarthe. 
L'acte  de  baptême  de  la  fille  du  sculpteur  Boquet, 


qu'il  signe  comme  parrain  (7  janvier  1739),  et  m- 
les  titres  postérieurs  le  désignent  comne  <  vaù^ 
c  teur  et  fondeur  du  roi  pour  l'artiUene  >.ll  pii& 
le  6  août  1742  marché  avec  le  Chapitre  St-Ias- 
rice  d'Angers  pour  la  sculpture  des  ivan^^ 
orgues  qu'on  y  voit  encore,  —  en  1745  pw  r 
statues  de  la  Vierge  et  de  St  Fiacre  des  pedbu'j^ 
de  l'église  de  Cantenay.  Je  n'ai  rencontré  luni 
document  angevin  qui  parle  de  lui  plos  tu  1 L 
mourut  à  Paris  le  5  mars  1772,  âgé  de  74  ut.- 
le  même  jour  que  sa  femme  Elisabeth  Maiya 

Sas  (le),  f.,  c"«  de  Vareniies-soiu-lf.  - 
Appart.  à  Louise-Angélique  deSt-HartiaeDlTS. 
Franc.  Archambault  de  Gastiool,  chanoine  <!«>- 
Martin  de  Tours,  1757,  M.  de  Yalory  1788.  « 
qui  elle  est  vendue  oat^  le  19  messidor  m  IV. 

Sovlgné,  cl.,  c"«  du  Lion-d'Ang.  ~5a- 
mgné  1611  (Et.-C). 

SoTlnlère  (la),  f.,  c»«  à'Anàrété.  -U 
Sévignière  (Rec*)  ;  —  donne  son  nom  à  c 
ruiss.  né  sur  la  c°*,  qui  coule  du  S.-O.  u^-l 
et  se  jette  à  gauche  dans  le  Benveron,  anloQb- 
Prieur,  grossi  du  ruiss.  du  Quartenm;  - 
1,200  met.  de  cours. 

Snxanne  {Jean\  graveur,  Angen,  mah  if 
Guyonne  Bourdais,  1651, 1655.  Il  signe  so  y» 
cette  dernière  année  au  registre  GG  49. 

Snze  (la),  f.,  c"  de  Varennea-a.-M.  -U 
fief,  terre  et  aeigneurie  de  la  Susse  cm  f^'^ 
de  Vallée  (G  1465).  —  Ane.  domaine  doosc  :: 
1519  pour  la  fondation  du  Chapitre  de  Mo3b.- 
reau  par  Marie  de  ChAteaubriant.  «  Le  inal 
«  corps  d'hostel  de  la  principalle  maisoo  sei^ 
a  riale  »  joignait  avec  ses  cours  et  jardi&j  !* 
levée  et  turcie  de  la  Loire,  qui  y  rompit  parir« 
fois  dans  la  seule  année  1561.  Le  bois  en  «ic^ 
dant  avait  été  emporté  par  les  eaux  dès  anti .' 
XVII*  s.  —  Le  manoir  servait  au  Chapîtn  ^t*. 
dépôt  central  pour  la  recette  de  ses  rentes  eo  )^ 

Swzeiia,  —  y.  Soucellea. 

Suzonnlére  (la),  f.,  c"*  de  Châtelais-^ 
est  sieur  n.  h.  Pierre  Ernault,  écuyer,  1685.  Qot-^ 
Brillet  1708,  Timothée  B.  1712,  dont  U  t> 
épouse  le  19  mai  1733  René-Franç.  de  /oiftK^' 
Parvis  et  y  résidait  avec  son  mari  ;  —  Reoe-J*"» 
de  J.  du  Parvis  1762.  —  Le  domaine  formait!^' 
les  ff.  de  la  Grande  et  de  la  Petite-CoDéreniC^u 
telais,  du  Moulin-Neuf  et  de  la  TarinaieenNyoïseu 
une  terre  de  pîus  de  195  hectares,  travei^  T'^ 
l'Oudon.  en  vente  en  1875-1877;  —  f.,  c^deDfli^ 
meray.  —  En  est  dame  Claude  Létoanwsx  l&l^ 

Syette  (Pierre),  né  en  1594,  chantre  le  i*-' 
tobre  1629  de  St-Maurice  d'Angers  et  fratis? 
14  novembre  1635au  mèmeCbapître  de  Upr«^J^ 
de  St-Denis,  avait  été  un  des  meneurs  dn  Oafv^ 
dans  sa  lutte  contre  les  prétentions  de  Téi^ 
Miron  et  le  principal  inspirateur  des  niéooir^  "^ 
libelles  que  rédigeait  Boutreux,  V.  ce  nom  Oh  le» 
plus  particulièrement  attribué  vnsDéfensi^ 
Chapitre  de  Végliae  d^Angera  centre  to  <«' 
lomniea  puhliéea  par  divera  liheUes  tt  {«*f 
hruita   aur  le    auhjet  de  la  |Mr<ices»i«"  *■ 
Sacre  (Paris,  1624,  in-8«  de  188  p.),  qa'il«w*' 
personnellement  à  l'approbation  de  U  SoA^ 
—  t  vers  1671. 


TAG 


—  553  — 


TAI 


TabArderle  (la),  cl.,  de  Daumeray  ;  •>  f., 
c»*  de  Fougère, 

TalMirdlére  (la),  f.,  c"«  da  PuiaeUDoré. 

Tabarlale  (la),  f.,  c"«  de  la  Potherie. 

Taliary    ( ),    possédait    à  Sedan  ane 

manufaeture  d'amidon  et  s'engagea  en  1791  avec 
quarante  de  ses  ouvriers.  On  la  retrouve  en 
octobre  1793  général  de  la  division  chargée  de 
défendre  contre  les  Vendéens  le  passage  de  la 
Loire  et  la  ville  d'Ingrandes  ;  mais  snr  l'accusa- 
tion même  de  la  municipalité,  dénonçant  son 
împéritie  et  sa  vie  de  désordre  public  avec  une 
fille  qui  le  suivait  comme  aide-de-camp,  il  fnt 
arrêté,  conduit,  péle-méle  avec  les  royalistes,  aux 
Ponts-de-Gé  et  exécuté  par  ordre  du  Tribunal 
révolutionnaire. 

Tabolres  (les),  ham.,  c"«  de  Huillé  et  par 
e\lension  de  Baracé.  —  La  Tahouère  1602 
(E  Minutes  Gaudin),  dont  est  sieur  IsaYe  Belot. 

Taboarderie  (1&)>  f*?  c"*  de  Paverait.  — 
Le  fief  de  la  T.  1539  (G  105,  f.  42).  à  n.  h.  01. 
Prévost,  qui  relevait  de  la  Grue.  —  Franc,  de  la 
Roche  1574,  Louis  d'Aubigné  1700,  qui  vend  le 
lieu  à  Gh.-Jos.  de  Meaussé  le  15  janvier.  G'était 
an  XV*  s.  un  village,  réduit  à  un  seul  logis,  qui  a 
été  démoli  en  1847.  La  ferme,  reconstruite  à 
600  mètres  de  distance,  a  pris  alors  le  nom  de 
JN'ouvelle-Tah.  ;  —  augmentée  en  1859,  à  100  met. 
vers  N.,  d'une  closerie;  »  ham.,  C^*  de  Mozé. 

—  Ancien  domaine  du  prieuré  de  St-Sauveur- 
du-Latay,  vendu  nat*  le  18  mai  1791. 

Taboareaot  f.,  c"*  de  Chanteloup.  —  Le 
Tabouret  (Et.-M.). 

Tacterie  (la),  f.,  c*^*  de  Lire,  —  Ancien 
domaine  du  prieuré. 

Taehes  (les),  f.,  c>**  de  St-Rémy-en-M. 

TachoBiiière  (la),  ham.,  e"«  de  Soulainea, 

—  La  Terehonnihre  (Gass.). 
TadeTlaière  (la),  ham.,  c"*  de  StSauneur' 

de-Landemont. 

Taffardlére  (la),  ff..  e^«  de  Quincé,  —  La 
Taillefarditre  1579,  la  Tailferdière  1776,—  du 
nom  d'an  Taillefer,  son  premier  habitantsans  doute. 

Tmfftaére  (la),  f.,  c»«  du  Guédéniau,  — 
«  L'hoBtel  et  appartenance  à  Michau  Taffu  » 
1411  (Cartul.  de  Vendangé). 

Taye  (boire  du),  nom  de  partie  de  la  boire  de 
la  Tan  sur  la  c"*  du  Ménil. 

Tafereaa  {Vincent),  né  à  Angers  vers  1560, 
avocat  au  Parlement  de  Paris,  s'est  fait  connaître 
par  on  curieux  JDtscours  aur  Vimpuiasance  de 
l'homme  et  de  la  femme,  auquel  eat  déclaré 
que  c'eat  qu'impuiMance  empeachant  et 
séparant  le  mariage,  etc.  (Paris,  petit  in-S», 
Mie.  Ronsset,  1611  et  revu  et  augmenté.  1612,  — 
1655  petit  in-8»,  Paris,  de  4  ff.  et  226  pp., 
indiquée  comme  seconde  édition  sur  le  titre 
quoique  ce  soit  la  troisième,  mais  qui  reproduit 
la  précédente).  L'œuvre  est  une  semonce  énergique 
pour  combattre,  comme  inutile  et  impudique, 


l'abus  du  congrès  au  nom  des  auteurs  sacrés  et 
profanes.  —  On  a  aussi  de  lui  Le  Vrai  prati- 
cien françoia  (Rouen,  1656  et  1662  et  Paris, 
1663,  in-8«). 

Journal  de  ParU,  t.  III,  p.  446  et  t.  V,  p.  1.  -  BibL  du 
Droit  Fr»,  t.  III. j>.  646.  —  EneueL  méth.  Jurvtprndenet, 
art.  Concret,  —  Portai,  t.  V.  p.  612.  —  Brunet,  V,  642. 

Ta^ne  (la),  f.,  t^*  de  la  Séguinière.  —  Le 
lieu  de  la  Taigne  1540  (G  106,  f.  342).  —  A 
n.  h.  Hub.  Torcharl,  écuyer. 

Taharean  (le),  c"«  de  Cholet,  dans  la  paroisse 
St-Pierre.  —  Un  bordage  déaherbrégé  appelle 
le  Taheureau  aliaa  le  Boya  Robin  1485.  — 
Un  petit  bordage  appelé  le  T.  1509.  ^  Le 
lieu  du  T.  aliaa  le  Boia  R.  —  Petit  domaine 
de  la  famille  Robin  aux  zv-zvi*  s.  relevant  de  la 
Séverie,  dès  le  zv*  s.  sans  habitation,  dès  la  fin 
du  zvi*  s.  réuni  à  la  met.  de  la  Gossonnière  et 
semé  en  taillis  au  xvii*  s. 

Tall  (le),  V.  2e  Teil;  -  f.,  c»«  de  Che- 
milléi  —  c^*  de  Contigné,  maison  noble  (Gass.); 
»  chat.,  c*'"  du  Guédéniau.  —  Le  lieu,  fief  et 
aeigneurie  du  Tail  1540  (G  105,  f.  184  v»).  — 
Le  Teil  zvii-zviii*  s.  —  et  Gart.  G.).  —  Ancien 
fief  et  seigneurie  avec  maison  noble  relevant  de 
la  Blanchardière.  —  En  est  sieur  n.  h.  Jacq. 
Duehesne  1539,  Jean  Ghailland  1590  et  depuis  an 
moins  1670  la  famille  de  Villiers  qui  y  réside 
jusqu'à  la  fin  du  zviii*  s.  ;  —  J.-B.-Marie  de 
Villiers.  chevalier,  qui  épouse  le  25  août  1695  à 
Tigné  Thérèse  Bitault,  de  Riou,  —  Jacq.  de  Vil- 
liers, qui  y  meurt  le  16  septembre  1762,  âgé  de 
66  ans.  —  Dans  la  chapelle  se  marient  le  6  no- 
vembre 1691  Nie.  de  la  Ghastre,  chevalier,  avec 
Marguerite-Henriette  de  Villiers.  —  le  21  sep- 
tembre 1700  Charles-Erasme  Testu  de  Pierre- 
Basse  avec  Agnès  Bitault  de  Ghisé;  —  auj.  à 
M.  de  Sapinaud  ;  ==  f.,  c°*  de  Juvardeil,  vendue 
nat*  sur  Dubois  de  Maquillé  le  9  messidor  an  IV 
et  de  nouveau  le  12  messidor  an  Vi;  -»  ham., 
c»*  de  Montigné-a.'M,  ;  —  m**»  à  eau,  c"«  de 
St-Crépin;  —  c"  de  St-Florent.  —  Un 
hébrégement  vulgairement  appelé  le  Teil 
1376  (St-Flor.,  R.  1)  ;  «»  ham..  c"«  de  Saint- 
Macaire-en-M.  —  Le  Taale  1437,  Le  lieu 
du  Taale  (E  517).  —  Le  vilL  du  T.  1614  (St- 
Flor.)-  —  En  est  sieur  Glande  de  la  Grosson- 
nière.  —  Donne  son  nom  à  un  rniss.  né  snr  la 
c^**  aux  landes  de  la  Varenne,  qui  coule  du  S. 
au  N. .  laissant  à  gauche  le  Tail  et  se  jette  dans 
la  Vrenne,  au-dessous  de  la  Haucoilière;  — 
1,800  met.;  —  c"«  de  Sceaux,  «  maison  dé- 
c  truite  9.  est-il  dit  dès  1770  dans  le  Gensif  du 
Prieuré;  —  c»«  du  Voide.  —  Le  Teil- Char- 
nacé  1409.  —  La  maison,  court,  jardina,  ga- 
rennea  du  T.  avec  une  métairie  et  un  petit 
bordaige  1540  (G  105.  f.  42).  —  Ane.  maison 
noble  avec  fief,  qui  relevait  deGonnord.et  de 
Vihiers.  ~  En  est  sieur  n.  h.  Jean  du  Hèlay  1409, 
Oliv.  Prévost  1539,  Aat.  de  Ut  Haie-Montbaultl682 


TAI 


^  5£4  — 


TAL 


(E  516)  ;  —  vandae  nal^  sur  l'émigré  GUsson,  le 
6  vendémiaire  an  V. 

TallUmdeaa  (Jean),  de  la  paroisse  de 
Môlay,  oa  suivant  d'antres,  de  MontUliers,  resté 
veof  sans  enfants,  se  vona  à  la  réparation  des 
raines  dont  les  guerres  religieuses  avaient  semé 
les  Maoges,  releva  les  croix  des  chemins,  les 
chapelles  champêtres  et  en  dernier  lien  se  retira, 
après  15G2,  dans  Tahbaye  alors  bénédictine  de 
Bellefontaine.  II  j  devint  saeriste  en  1609  et 
n'eut  plus  de  sèle  4iae  pour  la  décorer.  Il  en  res- 
taura les  statues  et  couvrit  les  murs  de  l'abbaye 
de  peintures  naïves.  Un  grand  tableau  de  sa 
façon,  placé  sur  l'autel,  représentait,  dit-on,  le 
siège  du  couvent  par  les  huguenots  ~  [il  faudrait 
dire  :  par  les  ligueurs]  ;  —  et  Ton  y  voyait  les 
religieux  eu  pleto  combat  sur  leurs  remparts. 
Au^essus  de  la  scène  planait  une  madone  avec 
l'inscription  :  Dissipa  génies  que  bella  volunt. 
C'est  Grandet  qui  le  raconte  ainsi  (Mss.  621,  f.  70) 
et  il  ne  faut  pas  tout  en  croire. 

TailUuidHe  (la),  f  .,c"«  de  Si  SauveurnU-F. 

TsOlla  (la),  f.,  c>«  d'Epieds  --  En  est  sieur 
n.  h.  Louis  Foucauld,  écnyer,  inhumé  le  21  dé- 
cembre 1604  à  la  droite  de  l'autel  St-Jean,  dans 
régUse  paroissiale. 

TftlUe-ftvx-BoHlftBgers  (la),  prés,  c»* 
à'Andard  1748  (E  195). 

TaUlebols,  viU.,  c"  d*Amhiîlou.  —  TreiU 
lebois  (Et. -M.). 

Tailleeot,  f.,  c"«  de  St-Sigismond. 

Tallledaullére  (la),  c»«  de  Thorigné.  ^ 
La  Taldaufière  (Gass.)-  —  Acquise  en  1663  de 
René  Lory,  par  Gh.  Bourdais,  et  le  12  mars  1714 
des  héritiers  Boreau  par  les  Carmélites  d'Angers, 
V.  Zcs  Places. 

Tallle-de-Ia-Béi^e  (la),  prés,  C**  de 
Brain-s.'VAuth.  1749  (E  195). 

TalUée  (la),  f.  c»«  de  Cléré. 

Talllepled  {Noet),  né  à  Pontoise  vers  1540, 
acquit  le  grade  de  docteur  en  la  Faculté  de  Théo- 
logie de  Paris  et  revint  professer  durant  18  ans 
à  Pontoise,  où  il  avait  pris  l'habit  de  Cordeiier. 
Il  passa  ensuite  au  couvent  de  Rouen,  puis  à 
Angers  en  1588  et  y  quitta  l'ordre  des  (>)rde- 
liers  pour  faire  profession  dans  la  maison  des 
Capucins.  Il  y  mourut  peu  après  le  13  novembre 
1589,  et  fut  inhumé  dans  la  chapelle  du  St- 
Esprit,  où  les  religieux,  alors  nouveaux  venus, 
étaient  provisoirement  installés.  On  lui  doit  plu- 
sieurs ouvrages  de  divers  genres,  mais  étran- 
gers &  l'Anjou,  dont  les  principaux  sont,  le 
Recueil  des  antiquitez  et  singularitez  de 
la  ville  de  Rouen  (1587,  Rouen,  trois  éditions  la 
même  année  et  depuis  six  fois  encore  réimprimé 
et  rare)  et  le  Recueil  des  antiquitez  et  sin- 
gularitez de  la  ville  de  Pontoise  (Pontoise, 
1587),  réédité  en  1876,  avec  notice  biographique 
et  littéraire  par  H.  Le  Charpentier  (Paris,  Cham- 
pion, in-8o  de  iv  et  148  p.). 


Hiret,  Antiq,  d'Aniou,  p  234.  —  Pràre,  Mon,  du  BibL 

■       "    P.Y51-S5S.  — ...     -      - 

eStei 
ofcA,f  1865,  p«  98. 


Normand,  L  II,  p.  oSl 
nut,  de  la  eâtê  de  Ste  ( 


De  DuranrUIe,  Essai  sur 
Catherine,  p.  378-387.  —  Bépert. 


TalUepKéa*  ham.  et  m*"*  à  eau,  c"«  de  Mar- 
ti^né'B,  —  Un  fief  fi  ee^iieiiri«  appelé 


Talleprés  (G  105.  f .  39  v«).  -  Ea  eA  ûv 
n.  h.  René  Petit,  qui  relevait  de  Hirtipé  eiie 
Thouarcé,  1538.  Pierre  Petit,  pnear  de  (a- 
coorsott,  1608,  Elisabeth  Petit,  qui  épouse  à  G» 
neteil  le  9  février  1688  Georges  Je  Cnàad 
Augustin  Petit  1668.  On  y  a  trouvé  près  d^Mi 
moulins  à  eau  des  briques  à  retord.  La  most 
d'habitation  est  datée  1787.  —  Un  n**  à  t;^ 
construit  vers  1800,  a  été  démoli  en  18tt.  -L- 
bois  de  ce  nom  a  été  acquis  en  seplenbre  l^~« 
par  l'évèqne  actuel  d'Evreux,  enfam  dn  pin 
qui  l'a  fait  défricher  et  piauler  eu  vignei  Oiti 
trouvé  des  traces  de  constructions  antiquei.— Ce 
le  chapelain  de  Villeneuve  et  l'abbeoe  (k  >- 
Sulpice  de  Rennes  qui  percevaient  la  dUse  ^ 
le  canton. 

TaIUm  (les),  viU.,  c"«  d*AndigfU;^V 
Grandes-),  f.,  c"«  de  Durtal.  ^LesT.dèpr. 
dant  de  la  Bourrelière  1591  (Et.-C};«  n. 
c^*  de  St-Lambert-du-Lat.  ;  —  doone  s»  as 
à  un  ruiss.  qui  y  naît  à  quelques  mèttts  «^ 
S.-O.,  passe  au  S.  et  tout  auprès  du  boai{  ta 
jette  à  l'E.  dans  l'Hyrôme  ;  —  800  met.  d«  ecr 
—  Un  combat  y  fut  livré  entre  les  Ble«  ' 
Stofflet  le  29  mars  1793  ;  —  (les  Petiles-},  f ,  :' 
de  Durtal;  »  ham.,  c»«  de  St-Lambcrt^ 
Lot.  —  Avec  chAleau,  regardant  l'orieoi;  ikn 
tourelles  avancées  flanquent  la  cour  dlKUW 
qu'une  douve  à  l'O.  sépare  du  jtniiD;  * 
gauche,  une  vaste  prairie  traversée  pu  os  \^' 
ruisseau.  —  Il  appartenait  à  Jean  Potier  en  IK. 
plus  tard  à  la  famille  Mesnard  dont  V\tif\^ 
Anne  M.,  morte  le  20  mars  1721,  âgée  de  90  cr 
l'avait  apporté  en  mariage  à  Du  Yerdier  de  ^ 
Sonnière,  de  Ghemillé,  ~  Henri  Duv.  de  U  S  ? 
meurt  en  1754 j  —  Cl.-Fr.  Duv.  de  laS.deriA 
demie  d'Angers,  y  résidait  en  1766.  —  Céuit.  ^^. 
la  Gautrie,  la  seule  maison  noble  de  U  p>n^ 

Mss.  Gonia.  —  Arcb.  de  Si-Lainbert-dii-L.  Ct.-C 

Talllelle  (la),  f.,  c»«  de  Miré. 
TallIeveaBflw.  ham.,  c»*  dn  Bour^-f^^- 
TsJlIlB  (le),  ham.,  c«  des  Cerqueux-ii 
par  distraction  en  1854  de  St-Hilaire-duBoss - 
L'herhergement    séant    au     Talleys  ir 
Vhoustel,  terres,  vignes,  hois  du  Taillis^^' 
^  En  est  sieur  Henri  Martineau  1339.  Fi^ 
Rouxeau  1455,  Franc.  Bernard  1538. 159K  t^ 
Courmeau  1582,  Micb.  Gohin  1606.  Jean  G^u 
1626.  n.  h.  Barthélémy  Habert  1103  i£  ^' 
G   410-433);   —   ham.,   c»*  dniFuUet-^ 
Cadastre  l'appelle   aussi   la   Coudrait  \  ="  ' 
Petit-),  ham.,  c»«  de  Mouliheme,  , 

TalBonnlère  (la),  f.,  c"«  de Af entrevii-^ ^ 
TsOsuidlére  (la),  f.,  c~  de  St-ChrUiifp^ 
du-Bois. 

TmlmtAmu  fut  ordonné  évèqne  d'Aflgen  ^ 
le  premier  Concile  tenu  à  Angers,  qui  i^^'- 
le  4  oct(rii)re  453.  Douze  canons  da  diseiptic:  • 
furent  promulgués.  —  Le  prélat  a'stfi^F 
à  celui  de  Tours  de  461,  mais  les  actes  Ju  ^• 
furent  adressés  et  il  les  relut,  soucrivi^'*'^ 
prouva  dans  sa  petite  cité.  —  in  cwitotulfl  «^^ 
dit-U,  —  de  même  pour  les  actes  di  Cooott  >^ 
Vannes  tenu  vers  468.  —  Sirmond  a  pvUkt  h^ 
oiuie«se  lettre  de  Si  Euphrone  et  de5i  M' 


TAL 


—  656  — 


TAL 


répODM  à  sis  questions  de  pratiqaa  religiease 

posées  par  notre  prélat.  —  Qnslques-iiDS  le  font 

▼ivre  jasqv'en  4TT. 

Hauréan,  Galt.  Ckritf.  —  Grandet,  Mm.  618.  —  Roffer« 
p.  43.— D.  HooaMan^XVI.fol.n.  -  ArUvd,  Mat.  On^. 

Talbotf  c"*  à'Armailîé,  anc.  landes,  dépen- 
dant de  la  Thibaodaie,  pais  de  la  met.  des  Haies, 
annexées  au  domaine  d'Armaillé  1754  (E  14S9). 
Talbot  (GilleB),  nô  à  Yillediea  (Manche)  le 
27  septembre  1767,  mort  à  Angers  le  6  décembre 
1844,     membre    du    Conseil    municipal  depuis 
1830,  Tice- président  de  la  Caisse   d*Epargoe, 
président  par  trois  fois  du  Tribunal  de  com- 
merce, administrateur  du  Dépôt  de  niendicité, 
fondatenr  et  trésorier  de  la  Société  d'Encourage- 
ment de  l'Enseignement  mutuel.  —  (Eugène),  fils 
du  précédent  et  d'Adélaïde-Jeanne  lourdan,  né  à 
Angers  le  18  août  1808,  prit  ses  grades  de  droit  en  la 
faculté  de  Poitiers  et  débuta  dans  la  magistrature 
comme  substitut  au  parquet  de  première  instance 
du  Mans  (7  janTÎer  1837),  revint  au  même  titre  à 
Angers  (18  novembre  1840),  passa  substitut  du 
procureur  général  près  la  Cour  d'Appel  le  29  mars 
1848,  et  le  26  mai  18S5  fut  appelé  aux  fonctions 
d'avocat-général,  où  son  entrain  au  travail,  sa 
fermeté,  son  dévouement  entier  à  ses  devoirs  de 
magistrat  forent  mis  dans  l'année  même  à  une 
terrible  épreuve  par  l'instmction  de  l'affaire  de 
la  Marianne,  Après  avoir  en  six  semaines  visé 
et  étudié  plus  de  300  dossiers,  il  prononça  le 
réquisitoire  (octobre  1855),  soutint  la  poursuite 
et  fut  à  trois  ans  de  là  récompensé  par  la  croix 
de  la  Légion  d'honneur  (11  août  1858).  •—  D'autres 
titres  le  recommandaient  aux  sympathies  pu- 
bliques. Lettré  avant  tout,  —  et  par-dessus  tout  en- 
core artiste  de  nature  et  d'étude,  —  il  était  devenu 
comme  le  centre  d'un  groupe,  après  lui  dispersé, 
qui  à  tette  heure  animait  Angers  des  plus  vives 
lôtes.  Avec  un  ou  deux  amis,  il  avait  rassemblé 
une  rare  bibliothèque  de  musique,  où  revivaient 
dans  des  réunions  intimes  tous  les  vieux  maîtres 
de  Fart  italien  ou  allemand,  pour  qui  il  était  pas- 
sionné. A  cette  ardeur  de  sentiment  et  d'imagi- 
nation s'alliaient  par  un  bienfait  rare  la  netteté 
d'esprit,  la  décision,  l'activité  constante  qui  met- 
taient en  train  et  organisaient  toute  entreprise. 
L'enseignement  mutuel,  auquel  s'était  dévoué  son 
père,  le  Festival  de  1850,  l'Exposition  de  1857, 
dont  la  fatigue  de  M.   Guillory,  son  beau-père, 
lui  laissa  la  plus  grande  tâche,  le  Conservatoire 
de  musique  doivent  lui  être  comptés  comme  des 
œuvres  personnelles,  dont  il  prit  le  principal  far- 
deau, en  laissant  leur  part  d'honneur  à  ses  amis. 
Il  faut  aussi  rappeler  combien,  à  l'heure  même 
où  se  déclaraient  les  premières  manœuvres  de  la 
réaction  ultramontaine  et  plus  tard,  quand  déjà 
l'envahissement  gagnait  toutes   les  avenues,  il 
maintint  hautement,  publiquement,  —  en  abordant 
même  de  front  la  lutte  contre  l'ennemi,  — •  cet 
ancien  esprit  libéral  et  indépendant  de  la  magis- 
trature française  qu'avec  ses  opinions  toutes  con- 
servatrices et  de  modération,  il  n'eût  jamais  con- 
senti à   renier.  —  U  noamt,    atteint  depuis 
plusieurs  années  d'un  mal  incurable,  le  29  dé- 
cembre 1800.  —  On  a  de  loi  :   Paul-Louit 


Courrier  et  la  Révolution  de  iSBO,  éfître  en 
vers  (Paris,  Ladvocat,  août  1830,  in*8*  de  55  p.;. 
L'auteur,  qui  était  alors  étudiant  en  droit,  dédie 
sa  pièce  au  Prince  royal  duc  d'Oriéans— Peu  après, 
en  1832.  achevant  son  cours  à  Poitiers,  il  y  fit 
représenter  un  drame  romantique,  Angelo,  qui 
n'obtint   qu'un   succès   douteux   et  n'a  pas  été 
imprimé.  —  Ingelger,  comte  d^Anjou,  pre* 
mière  chronique  (Angers,  Cosnier,  1837^  in-8« 
de  109  p.).  roman  historique  publié  en  feuilleton 
dans  le  Journal  de  Maine-et  Loire  sons  les 
seules  initiales  T.  E.  ;  —  Lettre  aux  Jésuites 
d'Angers,  à  propos  de  la  Réplique  au  Dts« 
cours  de  M,  Vavocat-général  Belloc,  par  un 
Père  de  famille  angevin  (Angers,  Comilleau 
et  Maige  [25  novembre  1844],  in-8«  de  30 p.); 
—  Deuxième  lettre,.,  à  propos  de  la  Seconde 
Réplique.,,  et    de  la    brochure    intitulée  : 
Erreurs  et  distractions,  etc.  (Ib.,  [20  janvier 
1845],  in-8o  de  48  p.);  —  De  la  réimpression 
des  HecAercftes  historiques  sur  V Anjou  de 
J.'F,  Bodin  et  des  notes  de  M   Oodet  sur 
cet  ouvrage,  —  lu  à  la  séance  de  la  Soc.  indus- 
trielle le  25  novembre  1845,  —  et  tirage  à  part 
(in-8»  de  23  p.)  ;  —  Le  Gallicanisme  et  VUU 
tramontanisme  (Angers,  Cosnier  et  L.,  1816, 
in-8«  de  22  p.)  ;  —  Etudes  historiques  sur  la 
révocation  de  VEdit  de  Nantes  et  sur  Robert 
éPArbrissel,  à  propos  de  la  réimpression  des 
Recherches  de  Bodin,  réplique  à  M.  Godard- 
Faullrier  (Angers,  Cosnier  et  L.,  1846,  in-8«  de 
100  p.);   —  Des  Attributions   des   comités 
locaux  de  surveillance  des  Ecoles  primaires 
et  des  devoirs  des  ministres    des    divers 
cultes  membres  de  ces  comités  (Angers,  Cos- 
nier etL.,  1850,  in-8»  de  60  p.);  —  Attentat 
contre  la  commune  d'Angers.  Acte  d'accu^ 
sation  (Angers,  in-8*  de  27  p);  --  Réquisi^ 
toire.  Audience  du  fO  octobre  1855  (in-8«  de 
16  p.)  ;  —  Du  Droit  de  mutation  par  décès, 
conclusions  présentées  devant  la  Cour  impé" 
Haie  d^ Angers  (25  décembre  1855.  —  Angers, 
Cosnier  et  L  ,  1856,  in-8«  de  31  p.)  ;  —  JLe  res- 
pect des  lois  fait  la  durée  des  empires.  Dis- 
cours de  rentrée  (13  novembre  1858.  —  Angers, 
Cosnier  et  L.,  in-8*  de  56  p.);  —  et  dans  le 
Bulletin  de  la  Soe.    Industr.,  outre  partie 
de  sa  polémique  avec  M.  Godard -Fanltrier,  un 
Rapport  sur  le  volume  des  Archtues  d^ Anjou, 
1844,  p.  91,  tiré  à  part  (in-8*  de  19  p.),  —  sur 
V Indicateur  musical  de  H.  Gellerat,   1846, 
p  300,  —  et  tirage  à  part  (in-8»  de  12  p.),  — 
sur   VExposition  des  Beaux-Arts  de  i848 
(1849.  p.  51).  et  tirage  à  part  de  24  p.,  —  Sur 
la  section  mustcate  à  VExposition  de  i853 
(1853,  p.  282),  —  Sur  la  législation  française 
des  ouvriers    par    M.    Faraud-Girand,  1857, 
p.  268  et  tirage  à  part  de  68  p.,  in-8*,  <—  Sur  la 
section  mustcafe  de    VExposition  de  1858, 

tirage  à  part  de  14  p. 

/ouni.  ^  ira<iM^/-Zotfrw  dM  •  jaiD  et  7  aevMnhre  186t. 
—  ReoM9  dTÂnjou,  1861,  t.  U,  p.  504»  —  BuUei.  de  la 
Soc,  Jnd„  1860,  p.  «H.  -  Bib.  «TAiigers,  Mu.  579,  vingt* 
trois  lettres  totographes. 

Tsaiioti«ve  (U),  t.,  e-«  de  la  SaUe-Aubry, 

TsIeMffi  (Antoine),  artiste  peintre,  iUs  do 


TAL 


—  556  — 


TAL 


René  T.,  marchand,  et  de  Germaine  de  Cbaille, 
né  à  Beanfort  le  18  septembre  1638,  signe  de  son 
nom,  A.  Talcourt  invenit,  une  Annonciation, 
malhenrensement  très-détériorée,  qne  conserve 
l'église  de  Beanfort.  On  prétend  que  la  Vierge  y 
est  représentée  sous  les  traits  de  H"**  de  Mon- 
tespan.  L'autenr,  marié  à  Beanfort  le  15  juillet 
1670  avec  Marie  Le  Oouvre,  y  est  mort  le  18  aoûl 
1685. 
Deniis,  Notre-Dame  de  Beanfort,  p.  llS-il4. 

Talon  (le  Grand-)*  m»"  b.,  t^  d*Andard, 
avec  pièce  d'eau,  jardin,  verger  et  vignoble. 

Talonolère  (la),  f.,  c"  de  Corzé;  «=  f.,  c«»« 
de  Grez'Neuville. 

Talot  (Michel-Louis),  fils  de  Michel  T., 
marchand  cirier  à  Gholet,  et  de  Louise  Jaunet, 
né  le  22  août  1755  à  Gholet.  fut  admis  en  1786 
comme  agréé  près  le  Tribunal  consulaire  d'Angers, 
et  l'on  conserve  encore  le  Mss.  du  discours  qu'il  y 
prononça,  pour  sa  réception,  le  1*^  juin.  On  peut  lire 
aussi  de  lui  une  lettre,  insérée  au  Journal  du 
Département  du  9  mars  1791 ,  qui  discute  et  sou- 
tient contre  sa  partie  adverse  les  principes  d'un 
jugement  rendu  à  son  profit.  —  Instruit,  laborieux, 
de  parole  vive  et  animée,  il  s'était  fait  une  posi- 
tion enviée  qu'il  sacrifia  aux  devoirs  publics. 
Dès  le  début  de  la  Révolution  il  avait  pris  rang 
comme  simple  soldat  dans  la  garde  nationale.  Le 
10  octobre  1791  il  y  fut  élu  capitaine  et  le  16  mai 
1792  chef  de  bataillon  de  l'artillerie.  —  il  se  con- 
sacra dès  lors  presque  entièrement  à  l'instruction 
de  ses  volontaires,  qu'il  eut  l'occasion  de  con- 
duire dès  les  premiers  troubles  sur  les  divers 
points  menacés  du  département  Au  moment  du 
soulèvement  de  la  Vendée  il  était  juge  au  Tri- 
bunal du  District  d'Angers  et  venait  d'être  élu 
membre  du  Conseil  général,  il  accepta  néan- 
moins le  commandement  en  second  d'une  des 
armées  envoyées  outre-Loire,  qu'il  lui  fallut  tout 
à  la  fois  rassembler  et  organiser.  Il  dirigeait  l'ar- 
tillerie au  combat  de  St-Lambert-du-Latay  en 
mars  1793  et  à  la  fin  d'avril  à  la  double  aS^aire, 
dans  le  môme  jour,  de  la  Jumellière  et  de  Ghe- 
millé.  —  Lors  de  la  formation  de  l'armée  des 
côtes  de  la  Rochelle  il  y  fut  nommé  le  9  avril 
adjudant  général  et  fit  une  excursion  militaire 
sur  Gonnord  et  Thonarcé,  qu'il  raconte  dans  les 
Affiches  d'Angers.  Le  12  mai  un  ordre  le 
chargea  du  commandement  de  la  division  du 
général  Menou,  intérim  qu'il  devait  tenir  trois 
mois,  organisant,  tout  en  combattant,  les  contin- 
gents départementaux  de  la  levée  des  trois  cent 
mille  hommes.  Le  28  juillet,  il  reprit  de  vive 
force  les  Ponts-de-Gé,  occupés  par  les  Vendéens, 
et  le  pont  étant  rompu,  traversa  la  Loire  en  bateau 
sous  le  feu  ennemi  et  se  mit  à  l'eau,  l'épée  à  la 
main,  pour  entraîner  ses  troupes.  Une  gravure 
représente  ce  fait  d'armes  dans  le  recueil  des 
Victoires  et  conquêtes.  Le  combat  se  continua 
à  la  baïonnette  dans  les  rues  et  jusqu'aux  hau- 
teurs d'Erigné,  qu'occupèrent  les  patriotes.  —  U 
avait  été  élu  le  2  septembre  1792  comme  qua- 
trième suppléant  à  la  députation  de  Maine-et- 
Loire  et  se  trouva  appelé  à  ce  poste  nouveau 
dans  les  derniers  jours  d'août  1793.  Dès   son 


arrivée  à  Paris  il  reput  du  Conseil  eikittf  pn- 
visoire   le  brevet  d'adjudant  génénl  àé  ^ 
bataillon  (12  septembre)  et  entra  u  ùmti  k 
la  guerre,  dont  il  fut  le  secrétaire  dsiut  k 
mois.   Quand  après  le  9  thermidor  U  Cocf» 
lion  remit  au  Comité  la  direction  de  h  (sa 
armée  de  Paris,  c'est  à  lui  qu'en  fat  eoofit  k 
commandement.  Au  sortir  de  char^,  vam 
secrétaire  de  la  Convention  le  l*'plDfiéseaBl 
il    partit    le    4    venlûse    comme  oonuBisast 
aux   armées  du  Nord  et  de  Sambre-et-Xai- 
Il  assistait  au  blocus  et  traita  de  U  reddïM 
de  rimporlante  place  de  Luxembourf  {21  pa- 
riai). U  en  vint   rendre  compte  à  U  Cofix;^- 
tion  et  le  lendemain  reçut  du  Comité  da  Sia. 
public  le  brevet  d'adjudant  général  chef  de  k- 
gade.  De  retour  au  Comité  militaire,  qu'il  p- 
sida  quelque  temps,  il  prit  une  part  éoerg^i:?  i 
la  lutte  contre  les  intrigues  et  les  coDSpiritKKN 
des  royalistes,  réclama  le  5  vendémiiire  aa  H 
la  constitution  d'un  Conseil  de  guerre  pcnr  juir 
les  Chouans  et  les  émigrés  rentrés  à  Pam  tf 
«  les  fusiller  an  PaUis-Royal  >,  et,  rinsomctiii 
déclarée,  fut  chargé  de  tenir  tète  &  U  secu 
Lepelletier.  Il  en  fit  lo  rapport  à  la  ConveLti  : 
dans  la  séance  du  14  ei  le  même  jour  se  rm' 
à  Lille  pour  diriger  l'armée  sur  Paris  et  apii« 
des  mutineries.  U  rallia  là  plus  de  1,500  déser- 
teurs et  continua  ensuite  une  tournée  d'iaspecft:: 
le  long  des  eûtes  de  la  Flandre  maritime. 

Le   jour    qu'il   rentrait   à  Paris,  il  ^ 
que  le  général  Menou  comparaissait  denai  v* 
Commission  militaire,  et,  sans  gagner  DliK  a 
maison,  il  accourut  rendre  témoignage  et  itui 
acquitter  son  ancien  compagnon  d'armes.  U  k»- 
demain  il  était  élu  au  Conseil  des  Ciiiq-0<'is 
où  il  fit  maintenir  le  22  nivôse  le  senneei  ^ 
haine  à  la  royauté,  le  23  voter  des  subside»  «n 
réfugiés  de  la  Vendée,   et  dénonça  le  SS  fer- 
minai,  —  conmie  il  le  devait  faire  deai  et  irtf 
fois  encore, --les  journalistes,  c  ces  chefs ibU- 
c  lants  »  de  la  révolte,  qui  diffamaient  rÀ3«t- 
blée.  C'est  sur  sa  motion  du  4  floréal,  qv  ^ 
légion  de  police  fut  mise  à  la  dispeàtuM  ^ 
Directoire,  et  après  le  18  fructidor,  où  il  m  c' 
pas  à  lui  que  les  éliminations  des  dépité»  a 
fussent  plus  nombreuses,  il  commanda  peaiii^ 
cinq  mois,  comme  président  de  la  GofflDi>Àr. 
des  Inspecteurs,  les  grenadiers  du  Corpi  1^^ 
latif.  En  l'an  VII  et  en  l'an  VUI.  saerétairv  à^ 
Cinq-Cents,  il  déposa  divers  rapports  sat  ^* 
services  militaires,  notamment  sur  l'ûrginis*^-' 
des  gardes-champètres,  —  et  après  le  30  ^r^ 
soutint  la  Constitution  de  l'an  III  coaiai  ^ 
centre  de  ralliement   des   patriotes,  adierin^ 
alors  déclaré  des  directeurs  TreiUard.  U  ^^ 
lière  et  Meriin.  —  Quoiqu*a  eût  en  mainiei  M>* 
la  tribune  des  éloges  pour  le  général  Booap^ 
il  lutta  éneigiquement  contre  le  ISbnnsii*''' 
jetant  au  devant  des  grenadiers  et  lei  bv*^ 
guant  de  son  mieux,  et  le  lendemain  eaflc^ 
encourageant  ses  collègues  à  revenir  i  ^< 
revêtus  de  leurs  costumes  et  entourés  à»Up^ 
législative.  Il  fut  quelques  jours  après  sriif 
chez  lui  et  ne  sortit  de  la  GoncieifsHe  4>*  ^ 


tkt 


—  887  — 


ÎAL 


[es  réclamations,  noo  de  Bernadotte,  maU  de  la 
dépu Cation  de  Maine-et-Loire.  II  refusa  le  posta 
ie  colonel  de  gendarmerie  à  Grenoble  et  celui  de 
soas-inspectear  aax  reines  (18  pinviôse  an  Yill), 
se  vit  impliqué  dans  la  conspiration  de  l'Opéra, 
relâché  le  16  frimaire  an  VIII  avec  internement 
lu  Gondray-d'Essonne,  dans  la  maison  dn  général 
foardan,  pais  de  nouveau  compris  dans  les  pour- 
(uites  que  provoqua  l'attentat  de  Gadoudal  (2  ni- 
rose  an  IX).  Arrêté  et  conduit  au  Temple,  il  fut 
condamné  par  arrêté  des  Gonsuls  du  19  nivôse  à 
a  déportation. — Débarqué  à  TIIe-de-Rhé,  il  y  resta 
pourtant  sur  parole  en  liberté  dans  la  ville,  sans 
lotre  obligation  que  de  se  présenter  tous  les  cinq 
ours  à  la  police,  —  et  obtint  même,  lors  de  la 
lescente  tentée  par  les  Anglais,  de  prendre  rang 
ivec  un  fusil  dans  un  bataillon  Nantais.  L'inler- 
'ention  de  Berlier,  de  Real,  de  Thibaudeau,  de 
•"rançais  obtint  sa  liberté  par  arrêté  du  4  fri- 
naire  an  X,  suivi  d'un  ordre  d'embarquement 
»our  l'armée  de  St-Domingue;  —  mais  ayant 
oulu  revoir  sa  maison,  il  s'y  alita  malade,  et 
[uand  sous  le  coup  d'infirmités  pénibles  il 
lemanda  un  changement  de  destination,  il  reçut 
éponse  du  ministère  que  le  premier  consul  l'avait 
ayé  des  cadres  de  l'armée  (9  ventôse  an  XI).  Il 
obtint  pourtant  sur  sa  réclamation  d'être  admis  à 
a  réforme  et  reçut  trois  années  de  ce  traitement.  En 
loût  1809  un  ordre  inattendu,  accompagné  d'un 
irriéré  de  solde,  l'appelait  à  se  rendre  en  poste  à 
tand  pour  être  employé  dans  son  grade  &  l'armée 
la  maréchal  Moncey,  mais  sa  santé  ne  lui  permit 
las,  malgré  le  zèle  dont  il  fit  preuve,  de  prendre 
la  service  actif  et  il  fut  autorisé  le  5  septembre  à 
fuitter  l'armée,  avec  le  bénéfice  de  son  traitement 
le  réforme,  qui  en  avril  1811  fut  réduit  au  minimum 
le  la  pension  de  son  grade  (l,900fr.).  Il  sollici- 
ait  alors  vainement  un  commandement  d'armes  ou 
le  division  territoriale,  et  quand  après  le  désastre 
le  Moscou  un  appel  direct  lui  fut  adressé,  comme 
tendant  les  Genûjours,  c  sa  grosseur  prodigieuse  », 
-  comme  il  l'écrit  lui-même,  -*  et  ses  inflr- 
aités  le  réduisirent  à  l'inaction.  Dans  les  troubles 
ni  suivirent  l'invasion,  craignant  quelque  ven- 
eance  des  Vendéens,  qu'il  ne  cessa  d'appeler  lea 
iriganda,  il  se  réfugia  à  Angers  et  revint,  la 
m\  assurée,  à  Gholet,  où  il  mourut  le  12  juin 
828»  en  refusant  absolument  tonte  assistance 
'un  prêtre.  Ame  honnête  et  flêre,  poursuivi, 
omme  tant  d'autres,  de  calomnies  indignes  alors 
n'il  rentrait  pauvre  en  sa  maison  saccagée,  on  le 
encontrait  isolé  dans  les  ruas  et  sur  les  prome- 
ades,  tout  préoccupé  de  ses  souvenirs  et  se  par- 
ut seul  à  haute  voix.  «  Jusqu'à  la  fin,  dit  l'abbé 
Bontillier  de  St-André,  la  République  fut  son 
idole  et  il  ne  pouvait  en  parler  sans  enthou- 
siasme et  même  sans  attendrissement.  »  — 
Quelques  semaines  avant  sa  mort  il  provoquait 
n  duel  à  Angers,  au  Gercle  de  la  Promenade,  un 
ieillard  de  son  âge  et  l'on  eut  grand'peine  à 
éparer  les  deux  champions  octogénaires. 
Talot,  cédant  à  des  solUoitations  amies  ou  pour 
lire  face  à  des  publications  mensongères,  a 
édigé  diverses  notes  anto-biograpbiqoos,  plus  on 
aoins  élendaes^  dont  la  pins  importanla  fient 


d'être  publiée,  d'après  l'autographe  appartenant  à 
M.  Dugast-Matifeux,  dans  V Industriel  de  Gholet. 
—  Une  autre  Notice  Nécrologique  par  M.  *** 
fils  a  paru  dans  le  temps  même  de  sa  mort,  à 
Angers  (Lesourd  [août  1828],  in-8«  de  14  p.),  et 
pourrait  être  attribuée  à  son  ami  Mordret,  V.  ce 
nom,  qui  a  recueilli  une  partie  de  ses  papiers, 
de  nombreuses  notes  autographes  et  sa  corres- 
pondance, que  j'ai  eue  en  mains,  contenant  des 
lettres  de  Barras,  Augereau,  Henou,  Pérard, 
Emouf,  Garnot,  Kléber,  Savary,  Bernadotte, 
Jonrdan,  Barrière,  Fouché,  et  des  Angevins,  Joa- 
chim  Proust,  de  Soland,  Mame,  Desjardins, 
Laroche,  Lachèse,  Gnillory,  Hortode,  Piquelio, 
Evain,  Papin,  Toussaint  Grille,  etc.  —  Son  por- 
trait a  été  lithographie  et  gravé,  dont  un  en 
médaillon,  avec  la  légende  :  Talot  de  MainC' 
et-Loire, 
A/fiches  d'Angert,  4  nui  et  15  avril  1793,  S6  novembre 


im-- ifoRiTeui-,  an  III,  p.  M9, 1061, 1089;  «n  IV,p.  30, 

VI»  — 

£mtote  laiot,  eentepa 
)t  oea  tt  février,  4, 95  mars. 


67,  09, 473, 879,  etc.  ^  Ami  de»  Loi»,  plutiôae  an 
Notice  »ur  le  repréeentant  du  peuple  Talot,  écrite  par  lui' 


1.  8.  99  avril  1876.  —  L*abbé  Boatillier  de  Si- André,  Mé- 
moire»  Maa.,  t.  II,  p.  38-39.  —  Grille,  Pièce»  inédites  sur 
la  Guerre  civile^  p.99.— La  Révellière-Lépeaux,  Mémoire», 
t.  n.  p.  873.— Bertbe,  Maa.  896,  p.  54.  —  Gélttaaeau.  H\»t, 
de  Cholet,  t.  II,  p.  990.  -^  Biogr,  de»  Contemporain».  — 
Monument»  de»  Victoire»  et  Conquête»  (Paria,  Panckooke, 
in -fol.  obl.),  10*  Uvraiaon. 

Tsdot  (Martial-Michel),  frère  dn  précédent, 
né  à  Gholet  le  91  mars  1765,  mort  chef  de  bataillon 
au  91*  régiment  d'infanterie  légère,  membre  de 
la  Légion  d'honneur,  meurt  à  Tudela,  le  13  avril 
1800,  à  la  suite  d'une  blessure  reçue  an  siège  de 
Saragosse.  V.  Notice  n^croZo^tgue  sur  Mar- 
tial Talot,  etc.,  par  Alex.  Roger  (Paris,  1809, 
in-S»  de  13  p.). 

Tftlonip»  ham.,  c"«  à*Angrie»  —  Le  vilL  de 
Tallord  1630  ^t.-G.);  -•  (le  Bas-),  f.,  c"«  de  la 
Pouèze. 

Tsàiomr  (Jean-Jacques),  chevalier,  sieur  de 
la  Vilnière,  avocat  en  Parlement  à  Paris,  fut 
ponrvn  le  96  août  1740  d'une  charge  de  conseiller- 
maître  ordinaire,  —  et  plus  tard  honoraire,  —  en 
la  Ghambre  des  Comptes  de  Bretagne.  Il  avait  été 
élu  dès  le  91  juillet  1738  de  l'Académie  des  Belles- 
Lettres  d'Angers,  où  son  discours  de  réception 
fut  prononcé  le  6  août  suivant.  Le  37  novembre 
1746  il  y  donna  lecture  du  Panégyrique  du 
Roi  et  le  19  septembre  1755  fut  élevé  aux  fonc- 
tions de  directeur  qu'il  occupa  jusqu'en  1758.  On 
ne  voit  pas  d'ailleurs  qu'il  fut  même  bien  assidn 
aux  séances  ni  ait  produit  d'autres  travaux,  -- 
sauf  un  curieux  Mémoire  signifié,  qui  n'a 
rien  d'académique,  contre  François-Jacques 
WaiUh,  seigneur  de  Serrant  et  du  PUssis^ 
Macé,  intimé,  à  qui  il  refusait  le  titre  de  mes* 
sire  (Angers,  Jahyer,  1767,  in-4<»  de  13  p.).  —  Il 
mourut  le  17  février  1768  à  la  Vilnière  et  fnt 
inhumé  le  19  dans  le  cimetière  de  la  Pouèse,  prè^ 
la  croix  stationale,  en  présence  de  son  frère  Guy« 
Barthélémy  T.  et  de  son  beau-frère,  Pierre 
Ayrault  de  St-Hénis.  —  Le  professeur  GastineaQ 
prononça  son  éloge  à  l'Académie. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  8890.  <-  Arcb.  mitii,  de  k  V&nHê, 
BI.<C.  -  Mes*  1089. 

TalMrd  {Dinis},  né  i  Candé  le  W  ma) 


TAN 


-W»  — 


TAN 


1779,  volontaire  au  t"   bataillon  de  Maioo-et- 

Loire   (15  septembre  1791),   pais  caporal    aa 

85^  régiment  de  ligne  (l**  prairial  an  II),  ee 

signale  à  la  prise  da  cbAtean  de  la  Dachère  près 

Lyon  par  on   trait   d'audace,  qne  raconta  le 

Moniteur,  et  après  24  ans  de  service  et  23  cam* 

pagnes   aux   armées  d'Egypte,    da   Nord,  des 

Alpes,  d'Italie,  d'Orient,  d'Allemagne,  de  Prasse, 

d'Autriche,  de  Pologne,  de  Rassie,  de  Saxe  et  de 

France,  blessé  cinq  fois,  décoré  le  13  juillet  1813, 

simple  lieutenant  du  2  avril  1813,  rentre  à  Gandé 

en  1815.  où  il  meurt  le  11  février  1858,  directeur 

de  la  poste  aux  lettres. 

Maim-êê-Lotrê  â«t  4  et  12  leolembre  1841,  21  février 
1858.  ^^ 

Tftlourde  G&)i  cl.,  c"«  à*Echemiré. 

Talnére  (la),  f.,  o"«  d'Auveree.  —  La 
Tahière  (Et.-M.);-  vill..  c»«  de  Vemantea. 
<«-  La  chapello  Sle-Barbe  y  possédait  une  do- 
série,  qiâ  fat  vendue  xaA^  le  21  avril  1791. 

Tftlna  (le),  f.,  c»«  de  Tierce. 

"Kalv^ftalère  (la),  L,  c*«  de  JallaU,  —  En 
est  sieur  Franc,  de  Hiaure  1540  (G  106.  f.  271), 
-~  la  famille  de  Vaugiraud  aux  zvii-xviii*  s. 

TAnaaKiiti  (le),  partie  du  bourg  de  Saint" 
Macaire^en^Mauges. 

Tambonellerie  (la),  ham.,  c"«  de  Comilli. 
—  Ane.  domaine  da  prieuré  de  Gornillé,  vendu 
nat*  le  29  prairial  an  IV.  —  Avait  déjà  été  vendu 
le  12  mars  1791^  comme  dépendant  du  Perray- 
Neuf. 

Tnmpiniihw^  (la).  —  V.  VAmpintière, 

Taa  (le),  ancien  Ilot  de  Loire,  rattaché  à  la 
rive  droite  mais  dépendant  de  la  c"*  de  MantaO' 
rtau  et  que  réclamait  en  1845  la  c°"  de  Varennes. 

Tw%aîewiëf  TnnaU.  —  V.  Longue. 
'  Tancellerie  (la),  f.,  c»«  de  la  Meignanne, 
vendue  nat*  le  25  octobre  1791. 

T«aeol|r»^t  canton  de  Vibiers  (12  kil.),  arr. 
de  Saumur  (30  kil.)  ;  —  à  40  kil.  d'Angers.  — 
Tencot^nf  1300  circa  (Grand-Gauthier).  —  Tan- 
congné  1610  (Et.-G.).  —  Entre  Saint-Georges- 
Châtelaison  ÇJ  kil.)  à  l'E.  et  au  N.-E. ,  Noeil 
(8  kil  )  au  S.,  la  Fosse-de-Tigné  (3  kil.)  au  N.-O. 
et  à  ro.,  Trémont  (4  kil.)  au  S.-O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Tigné  à  Saint- 
Pierre-à-Ghamp  descend  du  N.  au  S.  par  le  bourg 
qu'il  relie  extérieurement,  ainsi  qu'un  chemin 
vicinal,  à  la  route  nationale  de  Saumur. 

Nul  autre  ruiss.  que  le  Livier,  qui  forme  limite 
avec  la  Fosse  et  prend  sur  une  partie  de  son 
cours  les  noms  des  m'»*  du  Gué  et  de  Ghante- 
merle,  -^  Un  bras,  qu'il  détache  à  hauteur  du 
bour^,  est  dit  aussi  le  Yieux-BieB. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Loge 
(11  mais.,  27  habi),  de  l'Aireau  (14  mais.,  37  h.), 
du  Gué  (12  mais.,  24  hab.),  des  Bois-de-Main 
(23  mais<,  59  habi),  de  l'Etang  (6  mais.,  11  h.), 
de  Prin  (8  mais.,  22  hab).  de  la  Hotte  (4  mais., 
0  hab<)«  de  la  Métairie  (6  mais.,  20  hab.},  de  la 
Louise  (3  mais.,  13  hlb.),  de  la  Bréeelle  (4  mais., 
10  hab.),  cinq  moulins  à  vent  0t  ime  disaine  de 
fsrmes  ou  écarta. 

Superficie  s  425  hect.,  dont  Hi*  hect.  en: 
Tifoos»  29  heot.  on  boli. 


Une  petite  enclave  dite  de  Tigni  j  i  a^ 
rattachée  par  décret  du  19  octobre  1835. 

Population  :  94  feux,  42ff  hib.  ea  172- 
1726.  —  363  h.  en  1790.  —  464  hab.  en  IIK 
—  5i2  hab.  en  1841.  —  5Si  hab.  ea  iSë.- 
437  hab.  en  1851.  —  44i  hab.  ea  Itfl  - 
4i9  hab.  en  1866.  —  4S8  hab.  en  1872.  -43»i 
en  1876,  —  dont  i44  hab.  (50  mais.,  SO  wt 
au  bourg,  petit  groupe  de  maisonnettes  ratios 
à  toits  inclinés,  en  tuiles  rongea. 

Perception  de  TrémonC.  —  Bureau  de  {Hitt 
de  Yihiers. 

Jolie  petite  Ecole  mixte,  en  fonns  de  cfails 
imbriqué  (areh.  Bibard),  conatndte  ptr  adpdi- 
cation  du  28  février  1860.  Dans  l'aile  ?«  ID 
un  petit  cabinet  sert  de  Mairie. 

VEgliae,  sons  le  vocable  de  St  Pierre  [m- 
cursale,  30  septembre  1807),  est  me  étnia 
chapelle  antique,  agrandie  sans  art  (fasa  id 
et  de  deux  chapelles  ouvrant  dans  le  ebsor;- 
dans  l'une,  une  statue  d'évéqne,  dtasTum 
une  Vierge  au  rosaire,  belle  toile  da  xi n*  i 
mais  à  peu  près  perdue  par  i'huoiiditê  ;  -  i 
l'entrée  de  l'abside,  sur  deux  colonnes,  la  ibr 
tues  de  St  Pierre  et  de  St  Vivien,  Xfiu*  s.;- 
au  fond,  la  Pêche  miraculeuse,  xvii*  s.  -  U 
projets  se  préparent  pour  une  reeonstnictioo  pi- 
chaîne.  —  Y  attient  la  cure,  rMhelés  yu  ii 
commune  en  1804  ;  —  an-devant  vers  S.-0 .  ^ 
cim^ière. 

La  paroisse  de  la  Fosse-de-Tigné,  îémi  p 
décret  du  28  ao&t  1808.  n'en  a  été  détachés  qi'e 
1842. 

Nulle  trace  antique  snr  le  lerrileiie.  ^f^ 
renseignement  connu  sur  l'église,  sinoa  ^'* 
constituait  un  prieoré^nre  à  la  présentsiiai  ^ 
l'abbé  de  Mauléon. 

Prieure-Curéë  :  Pierre  Ywmnet,  ltt&  * 
Mathurin  Hobereau,  1604,  f  le  20  joie  1616- 
René  Fonteny,  f  le  1*'  octobre  1667.  ifi  ^ 
78  ans,  après  avoir  habité  59  ans  moiai  ujiu 
le  prieuré.  —  Aubin  Rohreau^  1667,  fit !<)>■• 
vier  1670.  —  Geoifes  Goac^e,  1671,  f  >«  l^"" 
1714.  —  G.  Matignon  prend  le  titre  de  pnf« 
sur  l'acte  même  de  sépulture  de  son  prédè^uioi- 
sans  droit,  —  dit  son  successeor,  ^  et  neoft  » 
bitement  le  12  octobre  1714;  —  UmsBmeUe^ 
mars  1715,  f  le  30  décembre  1728.  ^ieuBt 
gnier,  installé  le  15  mai  1729.  f  le  IS  j^^ 
1749,  égé  de  57  ans.  U  était  en  même  iear>  «^ 
de  Tigné  an  moins  jusqu'en  1737.  —  fnt^ 
Laurent  Lehoux,  avril  1749,  f  le  5  mirs  1"^' 
âgé  de  65  ans.  —  Jos.  Hilaire,  natif  <i(  ^ 
Tour-Landry,  janvier  1781,  mai  1791.  -  ^ 
huron,  13  juillet  1791,  officier  public  es  l^ 
»  Bilaire,  arrêté  le  10  nivto  an  U  «»« 
dans  les  champs  aux  alentours  de  GbsBiIU«  ^ 
massacré,  dit-on^  par  les  soldats. 

Une  note  du  registre  de  1645  dit  que  U  ptf"^ 
«  eonsisie  en  289  donsaines,  savotr  ea  mi» 
«  labourables  179  douzaines,  en  jardiBi&^ 
«  saines,  en  vignes  33  douiaiaoa  6  boiiselM*^^ 
c  en  pastis  8  d^niainee  6  boisseléei,  «  ^^ 
cUndesl7  douiaiMS  3 boineUas. »  -^r| 
d«  ^  nrp«nu  en  dfpMdaiii  coaum  «P  ^ 


TAft 


—  589  — 


TAR 


première  herbe.  —  En  1788  on  y  compte  SO  mé- 
nages à  TanmAne  ;  «  le  reste  a  grand'peinê  à 
<  vivre  >.  —  Le  seigneur  do  MaiUé-Brécé  était 
seigneur  de  la  paroisse,  qai  faisait  partie  pri- 
mitivement iu  Diocèse  de  Poitiers,  puis  de  celui 
de  MaïUezais  depuis  1317,  de  celui  de  la  Rochelle 
depuis  1648,  du  Doyenné  de  Vihiers,  —  de 
l'Election  de  Montreuil-Bellay ,  du  District  en 
1788  de  Mon  treuil-Bellay,  —  en  1790  de  Vihiers. 
Elle  prit  rang,  comme  Nneil,  contre  la  Fosse« 
de-Tigné,  parmi  les  patriotes. 

Maires  :  François  Teîlier,  l«r  messidor 
an  Vlil.  —  Jean-Jacq.  Ruais,  10  février  1813. 

—  René-Et.  Guignebault,  10  septembre  1816, 
installé  le  S7  novembre.  —  J.- Jacques  Ruais, 
2  février  lb31.  —  A.  Laurin,  6  novembre  1830. 

—  Ruais,  1831.  —  Mie.  Leroy,  85  août  1848, 

en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  193;  G  S2<>-530.  —  Areh.  commun. 
Et.-C.  ~  Pour  Im  localités.  Toir  Prt'n,  Boi9-d§'Main,  olo. 

Tanerére  (la),  f.,  c»«  de  la  Varenne, 

TAnemy,  anc.  Ile,  c"«  de  Aoc^fort-s. -jL., 
formée  par  la  boire  de  la  Ciretterie  et  réunie 
aujourd'hui  à  l'Ile  des  Verdeaux  ;  -*  4  kil.  de 
longueur.  —  Elle  appartenait  au  xviii*  ^.  à 
Math.  Trotiier  par  acquêt  sur  Franc.  Rousselet 
da  18  avril  1699. 

Tiiiigovrde  (la  Petite),  f.,  c"«  de  SainU 
AZichel-eUChanveaux. 

Tanière  (la),  h.,  e»«  de  St-Philbert-du-P, 

TanloiHe  (la),  f.,  c»*  de  la  Comuaille. 

Tamierie  (la),  ruiss.  né  sur  la  c"«  de 
F'eneu,  coule  du  N.  au  S.,  pénètre  sur  Juigné- 
Béné,  traverse  la  route  départementale  d'Angers 
à  Mamers  et  se  jette  dans  la  Mayenne,  vis>à-vis 
le  bourg  de  Juigné  ;  —  3,900  met.  de  cours  ;  » 
vill.,  formant  partie  du  bourg  d'Etriché;  »  ., 
c»*  du  Fief'Sauvin  ;  —  m»",  c»«  de  Martigné- 
Briant,  bâtie  vers  1832,  agrandie  vers  1855  ;  — 
f . ,  c"«  de  St'LMurent-^u-Mottay. 

Taason  (la),  vill.,  c"«  de  Sceaux.  —  La- 
tanson  (Gass.).  —  La  Tason  (Et.-C.). 

Tapellerle  (la),  ham.,  t^*  d'An^yrte;  ■•  f., 
c<**  du  LourouX'Béconnais, 

Tapissière  (la),  m»",  c"*  de  Yillébtmitr^ 
donnée  à  la  cure  par  testament  du  curé  Rebeil- 
leau  le  15  décembre  1665. 

Taponnerie  (la),  quartier  de  St'Andté^dt' 
lorMarche, 

Tsi^aeHe  (la),  ham.,  c««  à'Ingrandes. 

Tavanelierle  (la),  anc.  logis  noble,  dans  la 
Yille  de  Chàteauneuf,  sur  la  rue  allant  de  St- 
André  aux  ponts,  appart.  du  xvi«  s.  jusqu'à  la 
fin  du  XVIII*  s.  à  la  famille  Qnentini 

Tsirare,  f.,  c"*  de  Chaudefonds, 

Tardif  ( Jean-Bapttsfe-M arte-JRen^  i  fils 
de  Michel  T.  et  de  Marie^Catherine  Bergère,  né  à 
Ghâteaugontier  le  4  décembre  1759,  termina  ses 
études  à  Angers,  où  vers  la  Toussaint  de  178S,  il 
obtint  naecbairecle  philosophie  au  petit  Séminaire, 
îiomiiié  vicaire  de  la  Trinité,  en  aoàl  1785|  il 
passa  son  doctorat  en  1787,  refusa  le  serment  en 
1791  et  trouva  une  retraita  sur  la  paroisse 
de  Si'Barthélemy.Bèf  vendémiaire  bb  3U,  Tévéque 
a  Orléans,  Bernier,  le  lifnaUit  ao  préfet  comme 


«  le  meilleur  sujet  du  diocèse  a  en  le  désignant 
pour  le  poste  de  vicaire  général.  Mais  Févèqua 
MontauU  se  oontenta  de  le  nommer  ehanoina  da  Si* 
Maurice.  Tardif  s'employa  surtout  à  la  prédiei^ 
tion,  sans  rien  publier,  il  mourut  à  Angers  le 
9  septembre  1819.  Il  avait  prêché  le  S7  juillet 
1814  V  Oraison  funèbre  de  Louis  XYl  dana 
l'église  de  Boaufort  oà  son  Oraison  fiinèbrt 
fut  prononcée  par  Tabbé  Amail  le  i6  ootobra 
1819.  Ni  l'un  ni  l'autre  discours  ne  sont  impri- 
més. Le  dernier  y  est  conservé  en  Mss.  (in-8*  de 
32  fol.)  dans  les  Archives  des  religieuses  hospi* 
talières. 

Aich.  de  M.-et-L.  -  Denais,  Hisi*  ds  thâp*  dé  Bsn^ 
fort,  p.  170-173. 

Tardif  {René),  angevin,  fut  attaché  par  la 
reine  à  la  maison  de  Charles  du  Maine  et- par 
la  suite  à  la  cour  du  roi  René,  sans  doute  à  Utra 
de  secrétaire  et  de  conseiller.  «  Il  a  écrit,  dit 
«  Lacroix  du  Maine,  quelques  poésies  et  autres 
c  œuvres  en  prose.  Pour  cette  heure  je  n'ai  paa 
«  souvenance  des  titres  d'iceux.  >  Fauchet , 
Duverdier,  Montfaucon,  Gouget  omettent  absolu- 
ment même  son  nom.  Bourdigné  cite  pourtant  de 
lui  une  Prophétie  en  cinq  couplets  adressée  à 
René  d'Anjou  à  l'occasion  de  la  victoire  de 
Nancy  (1477),  et  j'ai  publié  en  1855  dans  la  Ae- 
oue  d'Anjou  (p.  375)  l'analyse  et  de  longs 
extraits  d'un  Poème  sur  la  naissance  du  dau- 
phin Charles,  dont  le  Mss.,  sans  doute  unique 
(petit  in-8»  de  32  ff.  parch.,  xv«  s.)t  appartient  à 
M.  Henri  Michelon,  de  Moulins.  Le  savant  abbé 
Mercier,  qui  en  avait  eu  communication,  avait- 
fait  insérer  déjà  dans  le  Journal  de  Paris  du 
19  août  1784.  p.  989,  un  appel  aux  bibliothé- 
caires et  amateurs,  sans  obtenir  aucun  renseigne^ 
ment  sur  le  livre  ni  sur  l'auteur» 

Tardy  {Marie-Joachim),  né  le  8  octobre 
1755,  prêtre,  réfugié  en  Angleterre  jusqu'à  la 
première  Restauration,  docteur  ès-lettresy  cha-» 
noine  honoraire  de  Saint -Maurice  d'Angers, 
nommé  proviseur  à  titre  provisoire  du  Lycée 
d'Angers  le  12  octobre  1815,  à  titre  définitif  la 
2  octobie  1817,  n'occupa  la  charge  que  deux  ans. 
étant  mort  en  1819,  homme  bisarre  d'ailleurs  et 
de  peu  d'estime.  »  11  a  publié,  étant  à  Londres, 
un  dictionnaire  de  prononciation  française  :  An 
Explanatory  pronouncing  Dietionary  of 
the  French  Language,  (Londres,.  1790,  in-12) 
—  et  un  Manuel  du  voyageur  à  Londres 
(Londres,  1800,  in-i2)  :  -•  à  Angers,  des  Cou* 
plets  sur  le  retour  dé  Louis  XVIII  (s.  L 
n.  d.,  1816)»  chantés  sans  doute  an  Lycée,  qu'il 
enfiévrait  de  ses  passions  politiques. 

Tardlvl«re  (la),  f«,  e»*  de  BoweilU',  —  f.| 
c»«  de  Corsé. 

VaresMlaeistf.  —  V.  SaugérVttàpiiaté 

Tsirgé»  chàt.»  c"«  de  Parnay,  bàli  en  plelni 
côle,  à  mi-hauteur  I  dominant  les  eavesi  les 
deux  routesi  la  vallée  depuis  Candee  jusqu'à 
St-Maur.  L'édifice  reetangnlaire  s'encadre  entra 
quatre  tours,  carréas.  saas  carastèrov  dont  deux- 
vers  N.  aneiannee,  deux  autres  vers-  St  résous- 
traites  a»  1845  et  1846  par  ringéaisiif  de  laou»- 
riM  Gvillemart,  beas-Mtda-f  ropiééliiriMlisV 


TAR 


—  S60  — 


TAR 


—  Dans  le  doe  de  TÎgnes  en  dépendant  sur  le 
coteau,  il  a  été  trouvé  Tera  1840  une  rangée  de 
eereneils  remplis  d'ossements.  —  La  terre  rele- 
vait de  Hontsoreaa  et  partageait  la  seigneorie  de 
paroisse  avec  le  seigneur  de  Parnay.  Elle  appar- 
tient à  la  famille  de  Bouman  en  1520,  1545, 
Charles  Tarpin  1630,  Clément  Phelippeaux  1655, 
Pierre  Barailon,  recevenr  des  Aides  en  la  Séné- 
chaossée  de  Saornor,  1680,  Jos.  Gigaalt,  mari  de 
Madeleine  Phelippeanx,  1696,  Pierre-Jos.  Gigaalt, 
conseiller  à  la  Prévôté  de  Sanmur,  mari  de 
Jeanne  Gnillon,  1748,  Jean -Henri  Gigaalt,  qui 
épouse  le  11  février  1771  à  Saumnr  Margaerite 
Savatier  de  Gbambon  ;  —  aujourd'hui  M.  AUain- 
Targé,  héritier  par  sa  mère  de  la  famille  Gi- 
gault. 

Tiirln  {Jean),  fils  de  Philippe  Tarin  et  de 
Marie  Passioeau,  naquit  à  Beaufort-en-Yallée,  où 
il  fut  baptisé  le  16  septembre  1590.  La  légende 
contemporaine  raconte  qu'il  servait  jusqu'à 
18  ans,  son  père,  meunier,  dit-on,  des  grands 
mouline  de  Beaufort,  et  qu'à  force  d'instances  il 
obtint  d'être  confié  au  principal  du  collège  de  la 
ville,  qui  le  mit  en  deux  ans  en  état  de  suivre  la 
classe  de  seconde  au  collège  de  La  Flèche.  On  le 
voit  pourtant  dès  le  7  octobre  1605,  c'est-à-dire, 
Agé  de  15  ans,  figurer  sur  les  registres  de  sa 
paroisse,  comme  parrain,  dans  un  acte,  qu'il 
signe  de  son  titre  d'  «  escolier  estudiant  à  La 
«  Flèche  ».  Il  est  probable  qu'il  faut  en  rabattre 
autant  des  contes  qui  l'y  font  arriver  pieds  nus, 
sans  autre  bagage  qu*  c  une  chemise  sur  l'épaule 
«  et  un  bissac  plein  de  noix  et  de  pièces  de 
«  pain  »,  —  et  employer  durant  ses  études  partie 
de  son  temps  aux  bas  offices  de  la  maison.  Les 
actes  connus,  qui  concernent  sa  famille,  attestent 
plutôt  une  honnête  aisance,  et  tout  ce  renom  de 
misère  ne  lui  vient  sans  doute  que  de  son  vice 
certain  de  rolnre.  C'était  «  un  homme  de  néant  », 

—  dit  le  P.  Garasse,  —  «  à  demi  géant,  portant 
«  un  visage  de  ciclope  et  une  voix  de  taureau  »,  au 
demeurant  un  rude  campagnard,  dur  au  tra- 
vail et  qui  fraya  franchement  sa  voie.  Après  sa 
philosophie  achevée  avec  tous  les  prix,  les  Jésuites 
qui  espéraient  se  l'attacher,  le  dirigèrent  sur 
Paris  ;  mais  il  fut  dissuadé  d'y  faire  profession 
«  par  un  apostat,  croit-on,  de  la  compagnie  ». 
Il  fut  mis  bientôt  en  rapport  avec  le  savant  Ser- 
vin  et  par  celui-ci  avec  l'historien  de  Thou,  qui  lui 
confia  l'éducation  de  son  fils,  le  triste  ami  de 
Cinq-Mars.  Dès  l'année  1616,  simple  clerc,  il 
prononçait  l'oraison  funèbre  du  cardinal  de 
Gondy,  qu'il  impnma  :  Laudatio  funehria 
P,  cardinalU  de  Gondiaco,  auctort  J,  Ta- 
rt'no,  Andegaotnsi  (Paris,  1616,  ia-4o).  Il  ne 
prend  encore  que  le  titre  de  bachelier  en  théo- 
logie le  l«r  juin  1617  dans  son  contrat  d'acquêt 
du  Ghérisson  en  Cornillé,  qui  témoignait  déjà  de 
quelques  économies.  Peu  après  on  le  voit  gratifié 
de  la  chaire  de  rhétorique  an  collège  d'Harcourt, 
où  il  employait  ses  rares  heures  de  liberté,  comme 
il  le  dit|  horaêferiataa,  quœ  perpaucœfuerunt, 
à  faire  œuvre  de  haute  science  en  publiant,  avec 
traduetioQ  latine  et  notes,  le  texte  inédit  de  trois 
PU  quAUf  opuseulei  pbUoiopbifuesi  dont  un 


d'Origène  commenté  par  deux  Pères  de  Yî^^ 
Il  dédie  son  livre  à  Jean  de  Goady,  abbé  it  Sî 
Aubin  d'Angers  et  démontre  nne  fois  de  plssd'â 
lui  venait  en  réalité   le   plus   constant  appn  j* 
ses  débuts  littéraires.  —  En  1695  et  1696  il  ^ 
porté  aux  honneurs  du  rectorat  de  FUsiveràu  4* 
Paris  et  signala  sa  charge  en  poomiiTint  «i  ^• 
bonne  et  en  faisant  confirmer  par  le  Parieorct^ 
condamnation  de  l'ouvrage    do    jésuite  iula 
Ant.  SantarelU,  De  hceresi,  dont  les  doetnis 
prétendaient  subordonner  an  pape  le  posfCHrc? 
rois.    —  Le   livre  fut  brûlé   par   la  mus  <a 
bourreau   (13  mars  1626)  et  le  roi  Louis  W 
adressa  ses  félicitations  à  Tarin  par  lettre  do  3  sx 
1626,  en  se  l'attachant  à  titre  de  lecteur.  II  1j 
avait  offert  même,  dit-on,  le  choix  entre  phrs^sR 
évèchés  que  celui-ci  refusa,  —  pour  se  muie? 
en  1628  à  Sémur  en  Bourgogne.  L'aante  sa- 
vante (novembre  1629)  il  obtenait,  avec  ao  bref-. 
de   conseiller    du   roi,    la    chaire    d'éb^tsc 
grecque  et  latine  au  Collège  de  France,  mais  i^ 
traitement,  comme  elle  avait  été  créée  av  pnr: 
de  son  prédécesseur.  De  nombreases  pensions  In- 
demnisaient largement  ailleurs.  Pour  se  distnr 
de  ces  honneurs  on  le  voyait  souvent  rev^oir  e 
pays,  à  pied,  «  avec  un  grand  chapeau  et  basic-s. 
c  comme  les  pèlerins  de  St-Jacqiies  ».  D  tra^- 
sait  Beaufort,sans  s'arrêtera  aacana  porte,  et  n£u 
s'installer  chez  son  fermier,  à  demi-liene  à*  b 
ville,  partageant  sa  table,  et  tout  le  jour  s'ap^"- 
quant  à  l'étude,  sans  repos  ni  trêve,  jusqu'à  U  rt> 
verture  des  écoles,  où  il  regagnait  de  mèmâ  aiic-^ 
Paris  et  sa  chère  bibliothèque,  citée  parai  'a 
plus  belles.  Tous  les  Angevins  qui  l'y  alwrdùe: 
le  trouvaient  de  bienvenue  doooe  et  faaiiliére  - 
Dans  les  derniers  temps,  paralt-il,  ponrtao;  ks 
caractère  était  devenu,  au  dire  de  Guy  Pus 
«  fâcheux  et  bourru  ».  C'est  Guy  Patin  eaa^ 
qui  le  qualifie  c  un  abyme  de  science  »,  ->  <  u 
c  prodige  »,  comme  il  n'en  a  jamais  vu,  et  ^ 
nous  apprend  la  date  exacte  de  sa  mort  c  JÂ* 
«  jourd'hui,  *-  écrit-il  le  21  janvier  1666»  -  ^^ 
«  mort  un  des  plus  savants  hommes  qui  fat  n 
«  monde.  »  —  C'est  donc  à  tort,  malgré  des  a£^ 
mations  récentes,  que  Goojet  et  d'autres  indiquas^ 
l'année  1661.  —  Le  principal  ouvrage  de  T&riA> 
pour  titre  :  Origenis  Adamantii  Philocala 
de    obscur  ta    Sacras     Scripturœ    locU  ^ 
SS,  PP,  Basilio  Magno  et  Gregorio  Tkxo- 
logo    ex     variia    OrigenU     commentara 
excerpta,  omnia  nunc  primutn  grœct  <d^ 
ex  bibtiotheca  regia,  opéra  et  BtudioJ.  T^' 
rinif  Andegavi,  qui  et  latina  fecit  et  «^ 
illustravit  (Paris,  Pierre  de  Forge,  1619.  is-^ 
de  736  p.,  plus  la  dédicace,  l'adresse  an  lectfor. 
le  titre  des  Chapitres  et  la  table,  non  pagiaé^:  * 
Suivent  diverses  additions,  indiquées  au  vovtf: 
titre  :  Zachariœ  acholcLêticit  postea  episct^ 
Mitylenes,  de  mundi  opificio  contra  pMl6f> 
phos  disputatio,  Anaataaii  prtêhyteri,  ^ 
Sina  monte,  de  hominia  ad   imagimn  tt 
aimilitudinem  Dei  creattone,  —  tt  CtU^ 
opinionea  de  Anima,  —  Le  privilège  0t  Jt 
15  mars  1618*  —  Ce  livre  est  peu  ooom  t^  • 
date  eiactg  «si  ratée  Ignorée  d«f  J^o^n^^ 


TAR 


—  56!  — 


TAU 


roiro  des  Bibliographes.  La  seule  édition  qu'ils 
ileot,  de  Paris,  1624,  Séb.  Cramoisy,  n'a  absola- 
oent  do  nonveaa  que  le  titre,  comme  j'ai  pu  le 
'érifier.  —  On  indique  encore  de  Tarin  diverses 
liéces  de  poésie  latine  en  l'honneur  du  cardinal  de 
tichelieu  et  du  roi,  par  lesquelles  l'aalenr  avait 
a  prétention  de  justifier  sa  qualité  d'  «  hislo- 
:  riographe  de  France  >.  il  existe  de  lui  dans  les 
.rchives  du  château  de  Chevigné  en  Brion  deux 
ettres  autographes  qu'a  récemment  données  la 
Revue  d'Anjou. 

Tarin  avait  eu  de  son  mariage  plusieurs  fils, 
lont  rainé  Jean,  sienr  de  Montbrelault,  ins- 
rit  dès  avant  1661  comme  avocat  au  Parle- 
aent  de  Paris,  lui  succéda  en  sa  charge  de 
ecteur  du  roi  ;  —  mais  il  faut  se  garder  de  le 
oofondre  avec  un  autre  de  ses  fils,  Pterre- 
^aul  T.,  sienr  de  Gussy,  qui  est  resté  inconnu 
lUx  livres  angevins.  Ogeron,  V.  ce  nom,  l'avait  em- 
oené  de  bonne  heure  aux  lies  d'Amérique,  oà  il 
tait  devenu  un  de  ses  principaux  auxiliaires. 
)ans  un  retour  en  Anjou,  à  Corné,  où  réside  une 
tartie  de  la  famille,  il  figure  comme  parrain  le 
1  septembre  1670. 11  y  prend  dans  l'acte  la  qua- 
ité  de  a  commandant  pour  le  roi  dans  l'Ile  de 
:  St-Domingue,  Indes  Orientales  ».  A  la  mort 
l'Ogeron,  qu'il  pouvait  prétendre  à  remplacer, 
l  commandait  l'Ile  de  la  Tortue  mais  fut  dé- 
(ossédé  et  tomba  pour  un  temps  sous  les  ordres 
la  son  concurrent,  M.  de  Pouancey,  à  qui  il 
Qccéda  par  lettres  du  30  septembre  1683,  comme 
[onverneur  de  St-Oomingue.  11  rétablit  Tordre 
lans  la  colonie,  transféra  le  quartier-général  au 
^ort-de-Paix,  —  et  périt  dans  un  combat  contre 
es  Espagnols  le  90  janvier  1694.  —  On  rencontre 
rers  le  mônae  temps  à  Corné,  un  autre  Jean- 
Baptiste  T.,  prieur  commandataire  du  prieuré 
le  Ste-Marie-Madeleine  de  Mozy,  1677. 1678  — 
l  plus  tard  au  Vieil-Baugé,  Jacques  Tarin, 
locteur  en  médecine  de  l'Université  de  Montpel- 
ier.  1755-1759. 

Une  partie  de  la  descendance  de  l'ancien  rec- 
eur  était  restée  fixée  en  Bourgogne  —  avec  la 
îgne  maternelle,  dont  la  descendance  conserve 
incore,  ches  M.  Creusot-Tario,  vérificateur  de 
'enregistrement  à  Belley  (Ain),  les  portraits  ori- 
ginaux de  Jean  Tarin,  de  sa  femme  née  Sochon 
)t  de  leurs  quatre  enfants. 

Arch.  de  M.-et-L.  B  3096.  —  Arch.  mimie.  de  Benfort, 
;G8,  f.  806:  4  f.836,  —  «t  de  Camé,  Ei.-4i.  -  Topogr. 
*rUle,  Beaufort.  —  Lettre  Mm.  de  Gassendi,  17  noreoibre 
^o29.  dans  la  Carretpondanee  de  Peire9c,  Mss.  Franc.  9756, 
m.  riul,^  Lettrée  de  Guy  Patin.  Ed.  Rerefllé-P.,  H,  513, 
^  Lettrée  ehoieiee  (Rottenkm,  1795,  In-iS),  t.  III,  p.  1S7. 
-  Tamis^  de  Larroqne.  Lettrée  de  BaUae,  p.  890.  —  Mé- 
notret  do  Marolles.  III,  367.  ~  Moréri.  —  Jos.  Denais, 


tf«<.  de  St-Domingue,  II,  111. 

Tarlnale  (la),  f„  c»«  de  Ny oiseau. 

Taroanlère  (la),  f.,  c»«  de  C/ia2onnca-f.- 
leL  —  La  Terronnière  (Et.-M.). 

V'atHif  tfl^re  (la).  —  V.  to  TrouetHère. 

Tarteaclére   (la),   vill.,    c»«    du   Ptessfi- 
Gramm.  —  Im  Terîantière  (Cass.).  —  Ancien 
domaine  de  l'Hôtel-Dieu  d'Angers,  vendu  nat*  le 
13  messidor  an  lii. 
Ut 


TarUfome*  nom  composé  des  mots  Tard- 
y-fume,  donné  primitivement  à  de  petites  close- 
ries  de  journaliers,  qui  rentrent  tard  de  l'ouvrage 
pour  dioer;  i-^  cl.,  c°«  d'Angers  N.  —  Ancien 
domaine  du  Ronceray,  appart.  en  1569  à  Charles 
d'Aolhenaise,  de  qui  l'acquiert  le  4  juillet  An  t. 
Ledevin,  élu  d'Angers  ;  —  en  1652  aux  hériUers 
de  Franc.  Audouio,  sur  qui  il  est  vendu  judiciaire- 
ment au  sieur  Talour  le  S7  juin  ;  »  ham.,  c°"  de 
Beaucouxé;  —  cl.,  c"*  de  Bocé,  domaine  d'une 
chapelle  desservie  en  Téglise  paroissiale,  vendu 
nat*  le  10  février  1791.  »  f.,  c"*  de  Cantenay- 
Ep.  —  JLocus  qui  dicitur  Tart-y-fume  1331 
(U.-D.  0  45),  sur  l'anc.  route  d'Angers  au  pont 
d'Epinard.  C'est  le  domaine  patrimonial  dont  pre- 
nait le  nom  notre  bon  chroniqueur  Bruneau  de 
Tartif.,  V.  ce  nom.  Il  l'aliéna  en  1608,  après  la 
mort  de  sa  mère,  à  messire  Pierre  Bnsson,  avocat 
au  Présidial  (E  233,  f.  36).  —  En  est  sieur  Bené 
de  Boye,  gentilhomme  de  la  grande  fauconnerie, 
en  1728;  —  cl.,  c"«  de  Champigné;  —  f.,  c"« 
de  Contigné;  —  f.,  C**  de  Freigné;  —  ham., 
c"*  du  Fuilet.  —  Les  lieux,  domaines  et 
appartenances  de  Tartiffume  1480  (H  St- 
Florent)  ;  »  cl.,  c°«  du  Louroux-Béc.  ;  i->  f., 
c"«  de  Morannes,  —  Vhostel,  estre  et  met. 
de  T.  1478,  domaine  du  prieuré  de  luigné-la- 
Prée;  —  ham.  et  f.,  c'**  de  la  Poitevinikre  i 
—  ham.,  c°*  de  la  Pommeraie  \  *«  f.,  c"*  de 
la  Poukze  ;  »  maison  et  m^"  à  vent,  c'«  de 
Saint-Aubin-de-Luigné.  -—  Tout  près,  vers 
N.-E.,  on  voit  encore  une  sorte  de  motte,  entourée 
de  douves,  où  apparaissent  des  vestiges  de 
constructions,  seuls  restes,  dit-on,  d'un  château 
di.<paru;  —  f.,  c^"  de  5t-Geor^es-s.-l«.,  vendue 
nat^  le  17  thermidor  an  Yl  sur  Fontaine  de 
Mihervé;  —  f.,  c<**  de  St'Sauveur-dt'Land.i 
>■  cl.,  c°«  de  St'Silvin,  donnée  par  le  chanoine 
Ducléray  pour  fondation  de  la  chapelle  du  St- 
Esprit  en  St-Martin  d'Angers  1518;  —  f.,  c"* 
de  Seiches. 

TarCiiil«ve  (la),  f.,  c»«  de  St-Qu^ntin-en- 
Mauges.  —  La  Tertinière  (Cass.).  —  Vendue 
nat*  sur  les  héritiers  de  Bougé  le  24  fructidor 
an  IV. 

Tartiirelle  (la),  f.,  c***  de  JPeneu. 

Tartralses  (les),  f.,  c"«  d* Angers  N.-O. 

Tassât  {Pierre),  m«  brodeur,  Angers,  1488. 

TsMserie  (la),  f.,  c"  de  Marigné. 

Tasslnlére  ila),  f.,  c"«  de  St-Mathurin. 

Tatln  (Jean),  docteur  en  médecine,  à  Mo* 
rannes,  y  est  inhumé  le  20  juillet  1650. 

rati...  —  V.  Thau.,.,  Tho...,  To. 

Taa  (la),  boire  de  Loire,  mentionnée  dès  au 
moins  le  xiv*  s.,  qui  se  détache  du  grand  courant 
un  peu  au-dessous  du  bourg  de  Montjean  et 
alimentait  autrefois  les  anciens  fossés  du  chAteau. 
Elle  forme  un  long  zigzag  et  pénètre  sur  le  terri- 
toire du  Ménil,  passe  sous  le  chemin  d'Ingrandes, 
s'élargit  en  un  vaste  étang  dit  de  la  Grande- 
Fosse  et  se  poursuit  sous  les  noms  de  Boires  du 
Tage  et  de  la  Binaudière  à  travers  St-Laurent- 
du-Motay  et  St-Florent  jusqu'à  la  Loire,  au 
Pont-de- Vallée.  —  Y  affinent  les  miss,  de  la 
Honssaie,  de  l'Aunay,  du  Moulin-Benoit,  du  Bay- 

36 


TAV 


—  562  — 


TEI 


de-r0ach6,  deVaaginod,  de  Dodinean,  de  la 

Binaadîére,  de  la  Gonrdière;  —  13,500  met.  de 

cours. 
TaalMUi  (le)*  f-i  c"«  de  la  Potherie, 
Tavbonralère  (la),  f.,  c^*  de  GeBté.  — 

Les  T.  (Gass.). 
Tandon»  f.,  c***  de  Juvardeil.  —  Ancienne 

dépendance  de  la  Yéroulière,  vendae  an  x?i*  s. 

—  En  est  sieur  Jacq.  Gorie  1630. 

Tandon  {Charùa),  peintre,  c  dans  la  ville 
«  de  Goois  »,  1650,  mari  de  Catherine  Hos,  qui 
est  venve  en  1655.  Leor  fils  Charles,  nô  le 
13  mars  1636,  qualifié  d'honorable  homme  et  de 
c  maître  peintre  »  ou  «  maître  peintre  et  vitrier  », 
1666, 1643,  épouse  à  Gomillé  le  5  août  1682  dame 
Jeanne  Fourrier. 

Tandonniére  (!&)•  f->  c"«  de  Juvardeil.  — 
A  la  famille  Pasqueraie  x?i-xyii*  s  ,  de  qui  l'ac- 
quiert le  6  mars  1744  Pierre  Violas,  mari  de 
Marie  Livemais;  —  ham.,  c"«  de  Parce. 

Tangerie  (la),  t.,  e^*  du  Louroux-Béc. 

Tanleraie  (la),  cl.,  c»«  de  Beau  fort  (Gass.). 

Tannny,  c»*  de  Doué.  —  Talniacus  1207 
(Si-Maurice,  Douces,  t.  I,  f.  6).  <-  Ane.  fief  et 
seigneurie  en  la  paroisse  Sl-Pierre  et  actuelle- 
ment dans  la  ville  de  Doué,  appart.  à  dame  Isa- 
beau  de  Hoges  en  1399.  —  En  est  sieur  Gharles  de 
la  Godière  1460,  n.  h.  Eustache  de  la  Roche 
1536,  M«  Hilaire  Réveillé,  mari  de  Marguerite 
Pelle,  1645, 1681,  n.  h.  Gabriel  Phelippon  1688  ; 

—  (le  Petit-),  c»«  de  Doué.  —  Le  P.  T.  aliaa 
le  Grand  Ruau.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont 
est  sieur  René  Ghaston  1551,  Jean  Gupif,  rece- 
veur des  Traites  d'Anjou,  1608,  Glande  du  Pont 
1647,  n.  h.  Glande  Baron,  par  acquêt  d'Anne 
Durand,  sa  fenmie,  1685. 

TnwMwetM ,  Tanmneua  »  CaMWttoti* 
CHwOëf  lectures  diverses  d'un  môme  mot  d'un 
diplôme  de  Ghildebert  (705  —  Diplom.  Chart., 
t.  Il,  p.  S65),  concernant  St- Serge,  qu'il  faut  rec- 
tifier, je  crois,  par  Faunucua,  quoique  je  n'aie 
pas  osé  m'en  servir  à  l'article  de  ÎFeneu, 

Taupannorio  (la),  cl ,  c"«  de  Cholet,  1671. 

Tanporlea  (les),  vill.,  avec  trois  m*"*  à  vent, 
c««  de  Comillé. 

Tanpier  {Pierre),  conseiller  ordinaire  des 
Grands  Jours  d'Anjou,  juge  des  Traites  foraines, 
avocat  du  roi  en  la  Sénéchaussée  d'Anjou  en  1500, 
élu  échevin  le  11  février  1516,  maire  le  l*r  mai 
1522,  continué  le  1*'  mai  1523.  —  Il  porte  cTor- 
gent  à  la  faace  de  gueules,  chargée  au  milieu 
d'une  étoile  d^or  de  6  raia,  accompagnée  de 
3  croiaaanta  montante  de  gueules,  $  en  chef 
et  1  en  pointe, 

Tanpinerle  (la),  f.,  c»*  d'Aviré.  —  En  est 
sieur  n.  h.  Ambroise  Piculus,  avocat,  Angers,  1664; 

—  f.,  c"«  du  Fief'Sauvin,  —  La  Toupinerit 
(Gass.). 

Tanpinlére  (la),  ham.,  c««  de  Breil.  — 
Domaine  vendu  nat*  sur  J.-M.  Pays  de  Lathan  le 
25  ventôse  an  III. 
Tanrandrie  (la),  ham.,  c"«  de  VemoiL 
Tavelale  (la),  f.,  c"*  de  Noellet.  —  La 
Tirvelaie,  la  Tiroeillaia  xvii»  s.  (Et.-G.).  — 
La   Tevelaie  (Gass.).  —  En  est  sieur  René 


d'Andigné,  mari  de  Charlotte  Raifoé,  m, 
Gharles  d'Andigné,  mari  de  Philipps  de  In, 
1595,  Jean  Jamet,  avoeat,  1663. 

Tairollerie  (la),  f.,  c^  de  Parc^. 

TaTelUéreo  (les),  vilI.,  e"*  de  Braxn/V' 
Allonnea. 

TaTomier  (Inouïe),  andea  liestnaBiè- 
missionnaire,  rédacteur  en  chef  du  Jonmei  à 
Maine-et-Loire  de  février  1851  à  juia  1869.  ar. 
à  Paris  en  1866,  où  il  rédigeait  le  Moniteur  xiy 
cole,  a  publié  à  part  pendant  son  séjour  &  is^- 
Etudes  sur  les  routes  et  chemins  du  it 
partement  de  Maine-et-Loire  (Anfen,  C;^ 
nier  et  L.,  1851,  in-8»  de  58  p.)  ;  —  Le  Hvt^ 
d^ Angers.  Notes  pour  servir  à  Tàtitirt 
de  cet  établissement  (Ibid..  1855,  u^  ^ 
58  p.);  *—  Souvenirs  de  Vlnonéa^^  à 
Maine-et-Loire,  juin  i85â  (Und..  18S6,  v^'^ 
de  28  p.,  avec  13  pi.  dessinées  et  liih.  pv  Lac 
Moullin);  —  l'Ouest  agricole  et  hortia^iïki 
1863 ,  in-8*)  ;  —  Les  Deux  Sœurs,  ànm 
épisodique  en  3  actes  (Ib.»  i8S6,  in-l||. 

Toeeiwna.  —  Y.  Tiercé. 

Teigne  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c»  ifit^ 
digne. 

TeU  (le),  V.  le  Tait  ;  —  TiU.,  e**  de  Botr, 
neuf.  —  St'Denis-dU'Theil  (G.  C).  -  Um  dU- 
pelle  y  existe,  dédiée  de  très-ancienne  àa^  ^ 
St  Denis.  La  fondation,  qui  en  ftat  faite  le  17  tir. 
1518  par  Jeanne  de  la  Ghesnaie,  veife  ^ 
Foulques  Du  Ghéne  (D.  Hoass.,  XYU),  M«nf> 
portait  sans  doute  qu'à  une  reoonstmeùoa  (k  j 
affluait  de  tout  le  pays  en  pèlerinages  pin  tv 
quentés  que  l'église  paroissiale.  Le  saaeflu^ 
primitif  a  disparu.  La  chapelle  aetuelkoia 
édifice  rectangulaire  du  zviii*  s.  (S  mèifùm* 
dans  œuvre),  en  plein  délabrement  Un  p|v« 
avec  croix  de  pierre  suimonte  la  porte  /«- 
trée  à  cintre  surbaissé;  sur  les  nvn  « 
lisent  des  graphites  inscrits  par  les  n^MX 
dont  le  plus  ancien  :  J.  P.  i778.  D  Rsa  ^ 
la  statue  de  St  Denis  la  tète,  qne  le  saint  pitfU- 
dans  ses  mains.  Le  bénéfice  était  affecté  à  ^ 
gradués  du  diocèse  d'Angers.  Un  arrêt  célèèr?  C! 
Gonseil  l'assigna  en  1677  à  Franc.  Babiii,  V.  a 
nom,  malgré  l'évèque,  qui  en  avait  gnc^ 
l'abbé  Bourdier,  déchu  par  un  antre  arrèi  éi  l» 
ses  grades  pour  refus  d'acceptation  du  Fomalur 
La  dévotion  locale  tenait  son  orifine  sa»  d»^ 
du  voisinage  d'une  fontaine  abondante,  sosnt  a 
ruiss.  de  St-Denis,  qui  natt  dans  le  pré  éêf» 
dant  de  la  ferme  actuelle.  —  Elle  sfçu^' 
aujourd'hui,  par  acquêt  de  Franc.  TnfpîB»  uoi* 
desservant  de  Louerre  (7  février  1832),  kl.^ 
Garreau. 

TeUdras,  chat.,  e»*  de  CAe^es.  jolie  «^ 
traction  moderne,  dont  la  façade  ven  S^  m 
verte  de  verdure,  domine  des  pelouses  es  p** 
et  des  prairies  bordées  d'arbres  et  tFstoséetf» 
des  eaux  vives.  —  Tailledras  1538  (C  i^ 

—  Telledraps  1539  (G  105,  f.  236).  -  i>  ^ 
maison  et  seigneurie  de  TaiQedrap»  ^ 
(G  105.  f.  232).  —  Taille  draps  1584  fi-C 

—  Teildraa  xvii«  s.  (Ibid.).  —  Abc.  ■«*- 
noble,  relevant  de  Briolay  et  qui  doit  ws  »J*  * 


TEL 


—  563  — 


TBM 


on  anden  moulin  drapant,  établi  soi  le  nii»- 
lean.  —  En  est  sieur  Joaebim  de  Daillon  1540, 
D.  h.  Pierre  Bellet,  avocat  an  Parlement,  1584, 
Silles  Héard,  sienr  de  la  Halonrde,  f  le  S9  août 
IG05,  son  gendre  Nicolas  Gnpif,  président  an  Pré- 
(idial,  maire  d'Angers  en  1669-1671;  —  Jean 
le  Menneville,  mari  de  Marie-Madeleine  Leclerc, 
1703,  1726  ;  lenr  fille  Jeanne- Armande  éponse  le 
n  novembre  1730  Charles -Prosper  de  Terres 
E  4088),  qni  y  meurt  le  19  décembre  1774.  — 
fean-Charles-Armand  de  Terres  1790,  qni  avait 
iponsé  dans  la  chapelle  dn  Plessis-Bourré  le 
!2  avril  1776  Jeanne-Rose  Salmon,  veuve  Cha- 
riot; —  anj.  à  M.  Sosthènes-Lonis-CSamille 
iiCgentil,  ancien  conseiller  de  préfecture.  —  La 
ihapelle  existe  encore,  transformée  en  hangar. 
Slle  avait  été  bénite  le  7  septembre  1671  par 
'évoque  Henri  Arnaud  qni  y  baptisa  le  même 
onr  la  fille  de  Charles  Boylesve  des  Aulnais 
!t  d'Anne  Cupif,  unique  hériliôre  de  Nicolai 
lapif,  qni  l'avait  fait  bâtir.  Son  fils  naturel, 
vuiUanme  de  Marigné,  la  fonda  en  la  dotant  par 
egs  du  12  mai  1672  d'une  somme  de  1,000  livres, 
jharles- Joseph  Boylesve  de  Noirienx  y  célèbre 
les  noces  le  2  octobre  1688  avec  Francoise*Louise 
irimandet  de  Rochebouet;  —  et  Pierre  de  Riche- 
eau  de  la  Gointrie  le  22  décembre  1788  avec 
tfarguerite-Charlotte-Urbaine  de  Terves. 

Teillale  (la),  f.,  c"«  de  Beaucour^;  «  f., 
c»  de  BouzilU  ;  -  V.  la  Tillaie. 

Telllard,  f.,  c"«  de  Grugé, 

Telllerle  (la),  f.,  c*>«  de  Chanteuisi, 

TeiMMeui  (le).  —  Y.  te  Tilleul. 

Teinturerie  (la),  f.,  c"*  de  Vemantes. 

TéUiehère  ^la),  ham.,  c"«  de  St-Hi7atre- 
iU'B.  —  La  Tolachère  (G.  G.)  —  Le  fief  et 
teigneurie  de  la  Tallachiere  1539  (G  106, 
r.  416),  —  relevait  de  la  Grise.  —  En  est  sieur 
dené  Prévost  1483,  Pierre  Serpillon  1501,  n.  h. 
fnlien  Morel  1539,  René  Isambert  1564.  Gb.  Mar- 
tineau  1661,  Louis  de  Villeneuve  1705,  la  veuve 
Sabriel  Gazean  de  la  Baudinière  1743. 

TélaMU«rea  (les),  f.,  c"«  de  SMTtlaîre- 
(2u-Bots. 

Tél».Télaii  (la),  l.,c>«de  St-Hilaire-du-B. 

TelUndlére  (la),  h.,  c"*  de  Torfou. 

Telle  (la),  e»«  de  Mauléorier  (Gass.).  — 
Le  Iteu  et  bordage  de  la  T.  1539  (G  105, 
r.  374),  relevant  de  Lala  ;  —  n'existe  plus 

TelUef*  c^*  de  la  Testoualle  (Gass.),  nom 
inconnu  aujourd'hui. 

TelUères  (les),  t.,  c^  de  Trélaxé.  —  Ane. 
domaine  de  la  mense  abbatiale  de  Toussaint, 
vendu  nat*  le  8  février  1791.  Le  fermier  était 
entre  autres  charges  tenu  de  transporter  les  ton- 
neaux pleins  des  vignobles  de  St-Barthélemy  à 
l'abbaye  et  de  remporter  les  vides. 

Tellnéf  f.,  c"«de  Genneteil,  —  autrefois  avec 
moulin  à  eau.  —  JLe  moulin  de  Trehuet  1239, 
appartenait  au  Chapitre  de  St-Martin  de  Tours, 
qui  Tarrenta  en  février  1240  à  charge  par  le  pre- 
neur de  le  réédifier.  U  était  détruit  en  1444  et  il 
fut  alors  de  nouveau  reconstruit  non  plus  comme 
moulin  à  blé  mais  comme  moulin  à  tan  (G  1605, 
f.  383). 


TéleBMlère  (la),  f.,  e"«  de  Chamhellay. 

TempistelèM  (la).  —  Y.  YAmpiwtièrt. 

TempUnd  (le),  f.,  c"«  de  Geste. 

Teiaple  (le),  f.,  t^  de  Blou,  vendue  nat*  sur 
Lejumeau  le  16  thermidor  an  II  ;  —  m<"  à  eau  et 
cl.,  c"«  de  la  Boissière-St-Flor.  —  Le  che- 
min de  l'église  de  la  B.  au  Temple  1470, 
1480  (St-FIor.).  —  Le  moulin  du  T.  est  vendu 
avec  la  terre  du  Fr«sne  en  1665;  —  f.,  c^^  de 
Cholet.  —  Le  village  de  T.  1468  (E  802» 
f.  49).  —  Le  lieu,  domaine  etc.  du  T.  1551 
dépendait  du  Fief-Papin  (E  801).  —  Appartenait 
&  Pierre  Camus,  chevalier,  1775,  —  est  vendue 
nat*  sur  Grignon  le  27  prairial  an  VI;  -•  f.,  c>* 
de  Jarxé.  —  Les  terres  du  grand  T.  1547 
(Chapitre  de  Jarxé)  ;  >*  c>>«  de  Montsoreau,  — 
Un  herhergement  appelé  le  T.  séant  à 
Montsoreau  en  la  paroisse  de  Reest  1306 
(Fonlev.,  ch.  anc.  123);  —  vilL,  c"«  de  Moxé. 

—  Le  Temple  de  Mozé  aUas  la  Chaperon^ 
nière,  ancien  fief  dépendant  de  Souvigné.  —  Un 
autre  fief,  censif,  sans  domaine,  dit  le  Temple 
de  Gaigné,  sis  pour  partie  en  Mûrs  et  Mozé, 
dépendait  de  la  Grossonnière  et  relevait  de  Glaye. 
La  grande  maison  du  Temple,  dans  le  village, 
appart.  en  1631  à  n.  h.  Pierre  Provost,  l'alné,  en 
1649  à  n.  h.  Jean  Grudé,  en  1675  à  n.  h.  Franc. 
Grudé.  Une  chapelle  y  existait,  récemment 
détruite,  dont  le  jambage  gauche  de  l'entrée  por^ 
tait  une  inscription  mutilée  et  actuellement  encas- 
trée au  portail  d'une  des  maisons  voisines  :  Hoc 
piscium  vivarium.  •  • .  novemque  viginti  fac- 
tum  fuit, .  •  januari* .  •  mensis  anno  I 

—  ham.,  c"«  du  Plessis-Gr.;  —  f.,  c"«  du 
Puy-N.-D.  (Gass.),  prés  le  vill.  de  Ghavannes. 

—  Ane.  domaine  et  vignobles  dépendant  primitive- 
ment do  la  Commanderie  de  la  Lande;  —  en 
1535  à  Ant.  de  Beauvau,  qui  le  vend  le  6  dé- 
cembre à  la  fabrique  paroissiale.  —  En  est  sieur 
par  acqnôt  ou  par  arrentement  Pierre  CauUin 
1606,  Carrefour  de  la  Pelouse  1720,  René-Luc 
Gibot  1780,  sur  qui  il  est  vendu  nat^  en  l'an  VI; 

—  f.,  c>«  de  Roche  fort.  —  Anc.  domaine  de 
l'abbaye  de  Pontron,  vendu  nat^  le  22  février 
1791;  «  dans  le  bourg  de  St-Lambêrt-de- 
la-P.  —  V.  ci-dessus,  p.  402;  —  f.,  c»«  de  Sou» 
celles;  «  vill.,  c»«  de  la  Tessoualle.  —  Avec 
mo'  b.  et  blanchisserie,  appartenant  en  1830  à 
M.  Turpault,  anc.  maire  de  Cholet,  aqj*  à  M.  Bré- 
mond;  —  anc  domaine  du  Temple  de  Mauléon, 
autrefois  avec  maison  fortifiée  dite  la  Cour,  sur 
un  haut  coteau,  et  dont  dépendaient  bois,  jardin, 
garenne,  étang  (encore  a^|ourd'bui  de  62  ares)  ; 

—  quartier  du  bourg  de  Trémentineê,  dépen- 
dant de  la  Commanderie  de  Villedien  ;  —  e"«  de 
Villemoisant,  V.  cet  article. 

Templerie  (la),  c"«  d'Angers  E.,  près 
St-Léonard.  —  Domaine  en  1206  du  Temple 
d'Angers  qui  en  payait  un  cens  au  prieuré  de 
Balée,  V.  D.  Huynes,  Mss.,  fol.  184  v«  ;  —  appar- 
tenait en  1680  à  Jean  Camus,  architecte,  dont  le 
père  l'avait  acquis  le  7  février  1625  de  Laurent 
Davy .  —  U  a  été  complètement  transformé  et  accru 
d'élégantes  constructions  neuves  par  M.  Her- 
menot,  qui  y  avait  fondé  un  établissement  d'horti- 


TER 


—  564  — 


TER 


culture,  en  yente  en  octobre  1871,  continué  par 
MM.  Boisdabert  et  de  Bellefonds,  fermé  défini- 
tivement en  1877  ;  «-  m»"  b.,  c^*  d'Etriehé,  an 
sortir  da  boarg,  vers  S.,  avant  le  cimetière,  avec 
vieil  enclos  dont  les  mors  montrent  des  traces  de 
portes  bonehées,  à  baies  plein  cintre,  à  claveaax 
réguliers  ;  —  anc.  domaine  sans  doute  du  Temple  ; 

—  appart  k  M*  Jean  Ganld  1684,  pais  à  Franc. 
Desmottlins,  écnyer,  conseiller  secrétaire  du  roi 
près  le  Conseil  supérieur  d'Alsace,  f  à  Dnrtal  le 
2  novembre  1709.  —  Il  existait  do  cette  prove- 
nance dans  le  cabinet  Quélin,  Y.  son  Catalogue, 
deux  superbes  vitraux  armoriés  avec  la  devise  : 
Monstra  vis  domahit. 

Tenais*  f.,  c>«  de  Longue,  avec  moulin  in- 
cendié en  1832,  transformé  depuis  et  reconstruit. 
Cette  localité  conserve  l'ancien  nom  de  la  paroisse, 
Tanaicu;  Thanœ.  V.  t.  Il,  p.  538  et  540. 

Ténebrlére  (la),  f.,  c»«  de  Corzé.  —  La 
Tomhrière  (Cass.).  —  ia  Tenehrière  1336 
(G  Cure  de  Villévèque).  —  La  Tenehrère  1356 
(Cartnl.  de  Monnais,  p.  132).  —  En  est  sieur 
Hardonin  de  Soucelles  1451. 

Tènerie  (la),  f.,  c»«  du  Lion-dt Angers. 

Tènerles  (les  Basses,  les  Hautes-),  ff.,  c"« 
ûe  St'Augustin-deS'B.  —  Anc.  fief  et  seigneurie 
relevant  de  Bécon  et  acquis  en  1630  de  Pierre 
Laforest  d'Armaillé  par  Nie.  Huet,  marchand  d'An- 
gers. Les  héritiers  de  son  fils  Pierre  abandon- 
nèrent sa  succession  à  THôtel-Dieu  de  Paris  et  à 
celui  d'Angers,  qui  dans  sa  part  eut  ce  fief,  1685. 

—  On  signale  aux  Basses-T.  un  banc  de  phyllade 
micacé  grisâtre,  qui  se  prolonge  jusqu'au  Jaunay 
sur  200  met.  de  largeur,  propre  à  fournir  d'ex- 
cellente pierre  à  aiguiser;  —  (butte  des),  Y.  le 
Petit'Chanvrau. 

TèBiére(Ia),  f.,  c»*  de  Daumeray.  —  Anc. 
maison  noble,  appartenant  à  P.  de  Pincé  en  1511, 
Jacq.  Nepven  des  Isles  1609,  Urb.  Janin  1670 
par  acquêt  en  1629  de  Daniel  Nepveu,  n.  h.  Claude 
Poirier  1712,  Gnisnier,  notaire,  1767  ;  »  ham., 
c»«  de  Forges  ;  «  f.,  c»«  de  Soucelles.  — 
Terra  de  Tesneriis  1192  (Fontev.,  ch.  anc), 
-^Lefihemin  de  Tesnières  à  Soucelles  1316 
(Titres  du  Yerger).  —  En  est  sieur  n.  h.  René  de 
la  Renaudière  1578,  Ch.  de  la  Renaudière  1602; 
«  (la  Grande-),  f.,  c"«  de  Vem,  —  Anc.  maison 
noble  avec  chapelle  fondée  le  3  avril  1682  par 
Jean  Poussier. 

Tènlères  (les),  vill.,  c»«de  Chaté-sur-A.; 

—  h.,  c»«  de  I>urtal\  •-  ham.,  c»«  de  Freigné, 
anc.  domaine  des  Bonrmont;  «  ham.,  c*  de 
Vauchrétien  ;  =a  ham.,  c"«  du  Vofde.  —  Les 
Téniers  (Cass.).  —  Le  fief  et  hostel  des 
grans  T.  1493  (E  1158),  relevait  du  PeUt-Rion 
et  appartenait  à  n.  h.  Jean  Dutour. 

TéBoterle  (la),  f.,  c"«  de  Chantoceaux. 

Teol««4wfM.  —  Y.  Doué. 

Tereé,  f.,  c»«  d*Etrichi.  —  Treci  1301- 
XVIII*  s.  (H  Port-l'Abbé).  —  Treci  (Cass.).  — 
Tercay  (Et.-M.).  —  Tercais  (C.  C).  —  Anc. 
domaine,  annexe  de  la  seigneurie  du  Port- 
l'Abbé. 

T«rela  etsrto.  —  Y.  Tessecourt. 

Terelère  (la),  f.,  c"«  de  Torfou. 


Tewes^eimeuê.  —  Y,  Saugé-THàpitoL 

Terlande  (la),  f.,  e»«  da  la  Potherit. 

Terllère  (la),  h.,  e"«  de  la  Rotnagni. 

Termende  (la),  f.,  c*«  da  Chaumond. 

TerailBlèrea  (les)»  canton,  c^  di  Pif 
Notre-Dame. 

TennoBBières  (las),  f. ,  c**  da  CketiH-U- 
Rouge.  —  La  TalmeignerU  1750  (Bt.-€.)  - 
La  Termonerie  (C.  C). 

Terauit,  ham.»  e**  da  Broc»  —  Aae.  M 
appartenant  au  grand-arehidiacra  de  St-Xasm 
d'Angers,  qui  l'échangea  en  1671,  du  wnMn- 
ment  du  Chapitre,  contra  la  lérma  de  Bwqwl 
en  St-Land. 

TeralAre  aa).  ▼iU-.  e-«  d'Aon'Oé.  -  U 
prieuré  de  la  Haie-aux-Bons-Hommas  y  poss^t 
un  domaine  vendu  nat*  le  16  février  1791. 

Téronetltére  (U),  cl.,  e^  da  EwOli-M.  - 
La  Taroutière  (Cass.). 

TerpoBy  m*"  à  vent,  e"*  da  Carhay. 

Termnderie  (la),  f.,  e*«  da  Bratn-titr^i. 

Termadlére  (la),  f.,  c««  de  Joui.  —  Etes 
sieur  René  Dubois  d'Argoona  1629,  GuîllCei* 
bron  1729,  qui  la  relevaient  da  Bohardy  (E  i^ 

Temui  (le),  f.,  c"«  de  Bécon.  —  Le  Temt 
(Cass.).  —  La  TerreroM  xtiii»  s.  ^E  109's  - 
Anc.  dépendance  du  domaina  da  Lattderood& 

TerMMM  (la),  cl.,  c»«  da  Jargi;  -  f..c* 
de  St 'Martin-dû^  B. 

Temiaderle  (la  Grande-),  f.,  c"«  de  Tri- 
lazi. 

Terre  (la  Basse-),  cl.,  e*«  da  Jumellt»\  • 
cl.,  t^  des  Rosiers. 

TerreMi  (le),  ham.,  c»«  de  BrisêaH)u;» 
vill.,  c»«  du  Fief-Sauvin.  —  Le  FerrwL 
(Cass.). 

Terre^lTiy  (la),  f.,  c"»  da  QuerrL 

Terrefort(le  Grand-),  ham.,  c"*  da  Boignni 
—  En  Terrefort  1518  (St-Flor.,  Yafraiiis.Lt. 
^  En  est  sieur  Guy  Drugaon  1579,  ChsilnD, 
avocat  &  Saumnr,  1660,  Guy  Drugaon,  lieataa^i 
d'une  compagnie  au  régiment  da  Southes,  \SP 
Tanneguy  Lefebvre,    Y.   ce  nom,  y  posscJ»» 
aussi  près  le  Pont-Fonchard,  aar  la  cheoio  - 
Marson,  un  joli  domaine,  dominant  U  T1io«< 
qu'il  avait  pris  à  rente  foncière  ai  perpélaeile . 
Simon  Milsonneau,  sieur  daa  Baïaudièret,  f»^ 
acte  du  22  juillet  1659.  U  appaitanail  sapan- 
vaut  à  Etienne  Jonvenet,  maître   macoo,  ^ 
Saumur,    acquéreur  le  26   noyambre  1S77  > 
Geofifroy  de  Gnyot,  écuyer,  —  et  fut  nfesàti»-' 
la  veuve  et  les  enfants  de  T.  Lefebvre,  k  S  x- 
lobre  1681  à  René  Gaultier,  matchand,  q«  <= 
1683  y  réunit  un  autre  petit  domaine,  déféo^ 
de  Fontevrand  ;  —  (le  Petit-),  c*«  de  Mantre>i*^ 
Bellay.  —  Terra   fortis  109S  (St4tie..  i  - 
f.  1),  1204  (Pr.  do  Brenil-B.);  —  vilL.  e"^ 
St-HilaireSt'Flor.,  —  avec  anc  expkU&t'^ 
d'argile  blanche  employée  dans  les  ntsiaki- 
Terregate»  f.,  c>«  de  la  Jumellièrt- 
Terre-I»nibert  (la),  viU. .  e"«  da  St-Macan 
-^  Le  fief  de  la  T.  G.  1450  (D.  Bel,),  -û 
est  sieur  Jean  de  Daillon. 

Tenre-Nea^e»  f.,  c*«  da  la  CAonsser'- 


TER 


—  868  — 


TEll 


construite  depais  1833;  —  cl.,  o"«  de  la  Juhau' 
dière\  —  f.,  €■•  de  Saini-Sauveur-de-Flét, 

Terrenléreff  n].,  c**  de  Chenille-Change 
(Cass.). 

Tevre-IVoIref  f.,  c"*de  Breil,  vendue  nat*  sur 
Jaeq.-Marie  Pays  de  Lathan  le  21  floréal  an  III. 

Terrerale  G&).  ^>  e^*  d*Echemiré,  désignée 
aujourd'hui  le  plus  souvent  et  depuis  90  ans  du 
nom  de  la  Bégaudrie. 

Terre-Ronge,  nll.,  c»*  de  Trélazé,  — 
Ane.  srdoisiôre,  qu'on  voit  déj&  «  pleine  d'eau  et 
c  inutile  »  en  janvier  1547.  Elle  est  reprise  sur 
un  terrain  y  ^attenant  c  en  rochers  et  huttes,  dé- 
«  pendant  de  Tirepoche,  appelé  la  Terre  Rouge 
«  alias  la  Tirasse  on  la  Troince.  »  L'Hôtel-Dieu, 
à  qui  il  appartenait,  le  hailla  au  forestage  du 
dixième  en  1553.  —  Délaissée  longtemps,  on  la  re- 
trouve exploitée  de  nouveau  en  1694.  Le  forestage 
qui  est  du  douzième  millier  rapporte  cette  année 
150  ].,  330  L  en  1609,  450  1.  en  1613.  --  Elle  est 
roînée  en  1618  et  les  fermiers,  «e  n'y  trouvant  plus 
m  leur  profit  »,  se  lihèrent  en  versant  500  1.  Re- 
mise en  valeur  par  Simon  Gaudon  et  François 
Piolin  en  1642,  elle  rapportait  à  l'Hètel-Dieu 
400 1.  par  an,  outre  6  milliers  d'ardoises  et  6  char- 
retées de  fumier,  en  1655.  —  Les  travaux  conti- 
nuaient en  1667  aux  mains  de  Piolin  seul,  qui 
>btint  de  la  ville  la  suppression  à  son  profit  d'nn 
:hemin,  sous  lequel  passait  la  veine  de  pierre. 
-^  Uns  chute  s'y  produit  le  l*r  aviil  1685.  ^ 
Longtemps  comptée  parmi  les  meilleures,  elle  fut 
abandonnée  à  29  foncées.  —  Une  nouvelle  exploi- 
alion  atteignait  15  foncées  en  1740  et  fut  délais- 
sée en  1772  après  10  ans  de  recherches  de  la 
x>niie  veine  par  les  actionnaires,  Lesourd  de  la 
^lémencière,  de  la  Chesnaie  et  du  Pontreau,  en 
Mrte  alors  de  160,000  l.  —  Reprise  plus  tard 
K>nrtant  mais  sans  succès,  elle  existait  encore  en 
787,  mais  tons  les  ustensiles  en  furent  vendus  le 
F  mars  1791. 

Arch.  de  M.-eUL.  G  t8  et  H  Areh.  de  TH-D.  B  *i, 
6,89,143,161,170,495. 

Terres  (les  Basses-),  h.,  c"«  Beaufbrt  (Cass.). 

Te»*re«-CMPotf  (les).  ^  Y.  Ze  Crog. 

Terrett-BIaaelies  (les),  champ,  c^*  d'A2- 
onnes. 

TerreskBonea  (les),  c^^*  de  Si-Lambert^ 
Us'Levies. 

Terres-Fortes  (les),  terres,  c**  de  Afou- 
iheme,  dépendant  de  la  cure  et  vendues  nat^  le 
2  ao4tl79l. 

Terres-IVoires f  f.,  c"*  de  Douces,  —  Le 
ieu  appelé  le  Uouchet  vulgairement  les 
Verreê^Noires  1592  (G  Douces).  --  Le  lieu  et 
nétairie  appelle  leê  Terres  -  Noires  1597 
Ibid.).  —  En  est  sieur  n.  h.  Jacq.  Jarret  1620, 
634,  n.  b.  Louis  J.  1670,  Jacq.  Jarret  1700,  — 
a  famille  Bineau  en  1790  ;  —  donne  son  nom 
lu  ruiss.  né  sur  la  c"«  de  Monifort,  qui  traverse 
•"orges  et  se  jette  dans  la  Fontaine- de-Doué;  —  a 
>our  affluent  le  ruiss.  de  Verdois;  —  5,917  met. 

Terres-Roni^es  (les),  c"«  d'AZIonnes;  s 
îl.,  c»«  de  Marcé.  —  On  y  bêchait  «  de  la  terre 
(  forte  9  en  1673,  pour  briques  et  poteries  sans 
ioute  (Et.-G.  de  Durtal). 


Terrle  (la),  f.,  c"«  d*Armaillé, 

Terrier  (François)^  d'Angers,  reçu  docteur- 
médecin  &  Paris  le  23  août  1817,  lisait  le  3  sep- 
tembre 1827  à  la  Soc,  de  Médecine  d'Angers  et  a 
publié  dans  le  Journal  de  M.-et-L.  du  22  sep  - 
tembre  suivant  la  Biographie  médicale  de 
Joseph  Thomasseau  de  Landry,  qui  n'est 
qu'une  reproduction  abrégée  de  l'opuscule  d'Hazon. 
y.  ct^près,  p.  576-577.  —  Sa  thèse  est  un  Essai 
sur  V Hygiène  des  vieillards  (1817,  Paris,  in-8o). 

Terrlère*  ham.,  c»*  de  St-Lambert-la-P. 

—  Les  T,  1591  (Et  -C.).  —  Ferrières  (Cad.). 

—  Autrefois  entouré  de  bois  aujourd'hui  détruits 
et  jusqu'au  xvi*  s.  infesté  de  loups. 

Terrier  es  (les),  usine,  four  à  chaux,  brique- 
terie, c««  de  Brossay. 

Terriers  (les),  m«»  b.,c"*  de  Juigné-sur^L,, 
dans  le  village  de  Martigneau.  —  Doit  son  nom 
sans  doute  à  Et.  Terrier,  mari  de  Jeanne  du 
Cimetière,  qui  par  acte  dn  29  octobre  1600,  crée 
au  profit  du  Chapitre  de  St-Maurice  d'Angers 
une  rente  d*nne  busse  de  vin  dn  domaine  pour  la 
célébration  des  messes.  —  En  est  sieur  Guill. 
Admirault,  1652,  de  qui  l'acquièrent  le  26  juillet 
Jean  Apvril  et  Anne  Tremblier  ;  —  Marie  Apvril, 
1654,  femme  de  Sauveur  de  la  Ralde,  gouver- 
neur de  Brissac,  qui  le  11  août  1661  en  fit  cession 
à  Pierre  Carreau,  son  beau-frère  ;  —  aujourd'hui 
encore  à  M.  Louis  Carreau  de  la  Barre,  conseiller 
honoraire  à  la  Cour  d'Appel  d'Angers. 

Terrlnlére  (la),  f.,  c"«  de  ChamheUay. 

Tenrlaléres  (les),  f.,  c*^  de  Chantoceaux. 

TerroBBlére  (la),  vill.,  c^«  de  St-Germain* 
lès  '  Montfaucon . 

Terry  (le),  f.,  et  m*"  à  eau,  c"«  de  Jarzé.  — 
Molendinus  de  Terriis  (Chaloché,  t.  II,  f.  54).  ^ 
Le  molin  de  Terrys  1300  (Chaloché,  t.  XV).  — 
Le  moulin  de  Terris  1610  (Et.-C.).  —  Domaine 
acquis  en  1252  par  l'abbé  de  Chaloché,  aliéné 
peu  après,  puis  donné  au  Chapitre  de  Jarzé  par 
son  fondateur  en  1547,  mais  aussitôt  arrenté  ;  — 
donne  son  nom  au  ruisseau,  qui  naît  sur  la 
commune  de  Jarzé,  traverse  Lue,  Sermaise, 
Fontaine-Milon,  Saint-Georges,  Gée,  Mazé;  —  se 
jette  dans  le  Coueanon  ;  —  a  pour  affluents  les 
ruiss.  du  château  de  Lavau,  de  Fontaine-Milon  et 
de  la  Petite-Fresnaie  ;  —  14,565  met.  —  Un 
titre  de  1751  l'appelle  &  son  confluent  la  Boire- 
de-Milpied  (E  1123). 

Tertereanxy  f.,  c"*  de  Vemantes;  —  h., 
c»«de  Vemoil, 

Tertre  (le),  ruiss.  né  sur  la  c^<  de  la  Pothe^ 
rie ,  s'y  jette  dans  l'Argos  ;  —  950  met.  de  cours  ; 
■■  m»"  b.,  C^  ù'Allonnes,  —  Le  terrain,  partie 
en  labours  et  en  vignes,  fut  arrenté  en  1488  à 
charge  de  bâtir  et  d'habiter.  Jean  Jouet  y  réside 
en  1547,  Simon  Maraudean  1624,  Mathurin 
Drouet  1648,  Claude-César  Budan  de  Russe  1776. 

—  Il  relevait  de  la  Thibaudière  ;  —  f . ,  c''*  d'An- 
griei  <*  ham.,  c^  d*Armaillé.  —En  est  sieur 
René  Gault  1551,  qui  y  avait  réuni  le  lieu  de  la 
Ménardaie  (E  1136).  Pierre  G.  1603;  -  f.,  c««  de 
Bauné,  avec  caves  de  tuffeau.  —  Domaine  échu 
à  Jean  Tarin  1648,  Y.  ce  nom,  dans  la  succession 
paternelle;  «  cl.,  g"«  de  Beauvau,  -^  Le  T. 


TER 


—  586  — 


TER 


àttoê  la  Maiêon  du  Vicaire,  dontiiM  de  la 
eore  Yendii  oac^  le  14  aYril  1791  ;  -*  f.,  e*«  de 
Bώ.  ^  En  est  tieor  Jaeqaes  de  Gondeao, 
éeoyer,  mari  de  Ghariotle  Cromn,  1688,  Jalien 
Goyet  1088  ;  —  f.,  e*«  da  Bourg^Iré;  —  vill.» 
c»«  de  Brian  \  —  f.,  €■•  de  Champigné.  —  Eo 
est  siear  Math,  de  Gbamaeé,  mari  de  Renée  For- 
Teille,  1617. 1683;  —  f..c-  de  Chantocé;  —  f.. 
CM  de  Chazé'9ur-A,;  ~  acquise  en  1565  de 
Th.  Delaporte  par  Pierre  Grespin  ;  —  f.,  c»*  de 
la  Comuaille,  ane.  domaine  des  Bonrmont  ;  » 
h.,  c»*4e  Corzé.  —  Le  Tertre  Ménard  leSi 
CEt-C.),  appartenant  à  cette  date  à  Claude  Mônard  ; 
mm  t.,c^  de  CourchampB.  —  Terra  que  vocor 
iur  U  7.  1816  (Sl-Aubin.  Off.  cl  ,  L  III,  f.  4); 
■-  f.,  c*«  de  Dénezé'M.'U'L,,  domaine  de  l'abb. 
de  la  Boissière,  vendne  nat^  le  19  mai  1791  ;  — 
cl.,  c««  de  Durtal;  —  t.,  c»«  de  Fougère;  — 
c**  de  Gennes,  éminenee  an  S.-O.  de  la  Pagerie, 
an  N.  et  tout  près  de  la  FordI,  sor  laquelle  se 
dresse  un  peulvan  dit  la  Pierre'Longue;  ->  cl., 
CM  de  Genneteil  (Cass.);  —  f..  C*  de  Grez- 
Neuv,  ;  ■■  I.,  c"«  de  la  Jaille-Yvon  ;  —  ham.> 
c»*  de  Jarzé;  -■  ham.,  c""  de  Juigné-Béni.  — 
Le  lieu  appelle  le  7. 1385.  —  L'hostel  du  7. 
1403  (la  Haie-anx-Bons-Hommes).  —Appartenait 
au  !▼•  s.  au  prieuré  de  la  Haie-aus-Bons-Hommes 
qui  Tarrenta  en  1405  à  Jean  Davy  ;  —  en  est 
sieur  Michel  Chaperon  1454  ;  —  f.,  c»*  de  Loire; 

—  f.,  c"«  du  LourouX'Béc,  —  Le  Tertre 
Jehanne  1779  (E  Minutes  Aubry),  —  derait  une 
rente  de  18  boisseaux  de  seigle  à  l'abbaye  du 
Pontron  ;  ■■  ham.,  c"«  du  Louroux-Bécon,  — 
Le  Tertre-Veillon  (Cass.  et  Et.-M.).  —  Ane. 
maison  noble;  -■  f.,  c"*  de  Marigné;  ->  ham., 
c"*  de  la  Meignanne;  ■-  cl.,  c""  de  Meigné' 
le- y.;  «i  f.,  c"*  de  la  Membrolle;  —  ham., 
t^  de  Monijean;  -■  f.,  t^  de  Moranneê,  — 
Ane.  maison  noble,  relevant  de  la  Motte-de- 
Pendu  ;  —  en  est  dame  Catherine  Riotte,  veuve 
Guerraude,  1680,  et  par  acquêt  en  1685  Jacques 
Riotte,  qui  la  vend  en  1636  à  n.  h.  René  Baron  ; 

—  en  1758  J.-R.  Moma,  mari  de  Louise-Geneviève 
Dupont  ;  «  f.,  c*«  de  Mouliheme  ;  >*  cl.,  c''*  de 
Mûrs  (Cass.)  ;  «■  m*"  à  vent,  t^  de  Noyant- 
9oui'le*Lude  ;  —  f.,  c*«  de  Nyoi$eau;  «> 
vill.,  c^  de  Pruillé,  attenant,  en  prolongement 
sur  la  route  nationale,  au  bourg  de  la  Membrolle  ; 
<*  f.,  c**  de  St-Sauveur-de-FUe,  vendne  nat^ 
sur  Leshénanlt  de  Bouille  le  7  floréal  an  YI  ; 

—  cl.,  c»«  de  St-Silvin.  —  Le  Tertre  de  l'Eper- 
vih'e  1786.  —  Ane.  domaine  légué  en  1703 
par  M*^*  Hérard  à  l'école  des  filles  de  la  paroisse 
St-Samson  d'Angers  et  vendu  nat*  le  4  nivôse 
an  II;  —  ham.,  c"«  de  Saugé-V Hôpital  — 
Un  logis  y  a  sa  porte  surmontée  de  moulures  en 
accolade  xvi*  s.,  avec  un  écusson  chargé  de  trois 
fleurs  de  lys,  —  ancienne  habitation  d'été  de 
M"**  Milsoent  de  la  Noiraie  1765  ;  ->  cl.,  c"«  de 
SermaiBe,  vendue  nat*  sur  J.-Benj.  de  la  Motte- 
d'Aubigné  le  4  floréal  an  II;  —  ham,,  c»«  de 
SoucelUê  ;  ■■  ham. ,  c"*  de  Soulaines  ;  ■■  h., 
c**  de  la  Varenne,  dépendance  du  bénéfice  de 
son  nom,  vendu  nat^  le  16  vendémiaire  an  Y  ;  •• 
f.,  c~  de  Vem;  —  cl.,  c»«  du  VieU-Baugé.^ 


En  est  siev  Gofll.  Goyel.  mari  de  LbmUm, 

1636;  —  f..  c-«  de  ViOemoiMamt;  -  !..  e«è 
VUlioêque. 

Tertre  (le  Bas,  le  Haut-).  II.,  e^  de  Sont* 
Martin-du-B.  ;  »  (le  Grand-),  f.,  c*  di  âe» 
eouxé,  sur  un  monticule,  au  Ihu  duqid  daisf 
chemin  naissent  deux  sources  finmq^oeiiei;  = 
(le  Petit-)»  f;  e"*  de  Beaueouxé,  aae.  àa^m- 
dance  de  la  cellererie  de  St-lfieolai  f Aiffi. 
vendue  nat^  le  89  mars  1791  ;  ■■  d.,  e"  6 
Chigné  ;  ^  d..  c»*  de  Tierce. 

TerCre-a»*J««  (le),  f.,  c"«  d'Angers  K  - 
La  Montaigne  au  Jau  1415  (G  JMM).  -  U 
Tertre  du  Jau  1460  (St-Aubin,  Déclar^  t  \ 
-^  Le  Tertre-au-Jau  1497,  1SS6  (Ibid.V  - 
Ane.  domaine  avec  bois  et  vifiioble,  dépeaà:! 
du  Ronoeray  et  vendu  nat*  le  16  février  ITA. 
U  était  arrenlé  en  1588  à  Gaston  LedenL  - 
Une  exploitation  d'ardoise  y  existait  ea  19i 
(GG  888).  —  Les  fouilles  du  chemin  de  fer  è 
Laval  ont  fait  découvrir  aux  abords,  dus  1b 
dépendances  de  la  maison  de  M.  Peloe,  ime  tf- 
denne  mine  de  fer  exploitée  eo  galerie. 

Tertre-BeUaj  (le),  f.,  c**  de  St-PhUhrt- 
dU'P,  —  Ane.  domaine  dépendant  d'âne  dia- 
pelle  de  ce  nom,  fondée  le  18  juillet  1532  pv 
Simon  Yiau,  vendu  nat*  le  1*^  juillet  1791. 

Tertre-BertraBd  (le),  f.,  c"«  de  Fwgn 
(C!ass.). 
Tertre-de-BotoBMoaa»  f . ,  c"*  de  la  BretS^ 
Tertre-defl-VIfiiMi  (le),  f.,  c*«  de  Fré^ 
Tertre-Fsuix  (le),  f.,  e*«  de  Loire. 
TerCre-Cviilciilaa  (le),  f.,  e"*  â^ArmêiU 
^  Le  T.  Gault  (Cass.). 
Tertreloehère  (la),  f.,  c**  de  ChemCU 
Teitre-Laee  (le),  d.,  e—  de  VUUvéqfu  • 
Tertrum  Luciœ  1336  (G  Cure).  ^  En  esiaec 
messire  Christ.  Davy  1698. 
Teitre-Hareé  (le),  t-*  c*«  de  la  Pothent 
Tertre-Hartlii  (le),  f.,  e"«  de  Cuon.  -  U 
lieu  et  cZoserie  de  Vhàtel  Grangeard,  eMJ^tr 
d^hui  le  Tertre-M.  1765  (E  735). 
Tertre-HlehoB  (le),  ham.,  c"«  de  Freipi 
Terfre-Hontelimad  (\e),  haute  botte,  c*  : 
7îercé ,  formée  par  une  ancienne  dane,  doei  u 
surface  eo  landes,  peu  à  peu  recouverte  d'i; 
épaisse  couche  de  terre  de  bruyère,  très-itckf- 
chée  des  horticulteurs,  repose  sur  un  dépôt  oa»- 
dérable  de  quartz  arénacé  blanc  on  sahloo  er 
fin.  L'extraction  s'en  pratique  au  moyen  de  pi& 
carrés  de  4  met.  d'ouverture,  de  5  à  6  aèt  > 
profondeur,  reliés  par  des  galeries. 

Tertre-HontvoBd  (le),  haute  butta,  c*  ^' 
Fontaine-Guérin ,  portant  un   bois  ttillis  '• 
3  arpents,  aujourd'hui  plus  qu'à  demi  défait. 
vendu  nat*  le  18  prairial  an  U  sur  fabbé  Us." 
René-Franç.  Bariller. 
Teilio^IHeuf  (le),  f .,  c**  de  Durtal 
Teitre-PeMidole  Oe),  f.,  e**  de  Itf  Pf^ 
rie  1607  (Et-C). 
Terive-Raaa  (le),  h.,  c"«  de  Biaise» 
Tertres  (les),  f.,  c»*  de  Villebemier;  -  • 
Petits),  f.,  c"«  de  St-Lombert-cles-Lrrto 
Tertre-Valiére  (la),  f..  c*«  de  la  Pot^- 
TertiiUe«  père,  dit-on,  dlngelier.  ssfvt  ««- 


TES 


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TES 


le  Bretagne  poar  l'attacher  à  Charles  le  Chanye. 
[ul  lui  aurait  donné  la  fief  de  CbAteao-Landon 
t  Tanrait  marié  avec  Pétronille,  fille  ou  cou- 
ine du  duc  de  Bourgogne.  La  chronique  de 
.^bornas  de  Loches  le  confond  avec  Tertulfe  ou 
Torquat  que  celles  d'Eudes,  de  Robin  et  de  Le 
(reton  d'Amboise  lui  donnent  pour  père,  l'un  et 
'autre  d'ailleurs  de  pure  légende. 

Chron,  d'Ar^'ou,  1. 1,  p.  36,  38-39, 355.  —  Q.  Méoard, 
fM.675,  p.  84. 

Teënihrem  (les).  —  V.  Ténières  (les). 

TeiiMtfd  {Philippe),  natif  de  Combrée,  doc- 
eur-médecin,  Angers,  1549,  épouse  Jeanne  Bon* 
emps  (janvier  1550).  et  devenu  veuf  en  157S,  se 
emarie  le  16  juin  1574  avec  Marguerite  Dutertre. 
>a  succession  est  partagée  le  13  juillet  1586 
tntre  ses  enfanta. 

Tesaé.  f.,  c»«  de  Jarzé.  —  Ancien  fief  et 
eigneurie  dont  faisaient  partie  la  Gasnerie  et  le 
)ois-St-Pierre.  —  En  est  sieur  n.  h.  René  Savary 
540  (C  106,  f.  39)  ;  -  c»«  de  St-SiMn.  —  La 
doatrie  appelée  le  Moulin  -  à  •  Vent  1540 
G  105.  f.  297).  —  T.  alias  le  Moulin-à-Vent 
LViii*  s.  (G  809).  —  En  est  sieur  Marin  Cierzay, 
narchand,  1540,  n.  h.  René  de  Breslay,  receveur 
général  des  Traites,  1646,  qui  y  décède  le  13  oc- 
obre  1678  ;  —  passe  successivement  par  acquêt 
le  Charlotte  Minanlt  de  la  Charbonnerie,  son 
léritière,  à  Jacques  Bonssard,  mari  de  Marie- 
Inné  Thibauld,  femme  en  secondes  noces  de 
facq.-André  Jahyer,  et  en  1771  à  Cl.-Nic.  Blan- 
chard, écuyer,  receveur  des  Tailles. 

Tesseao  (le  Grand-),  f.,  c"*  de  Freigné.  — 
Uquise  de  n.  h.  René  de  Juigné  le  31  mai  1571 
ivec  le  fief  de  Juigné,  qui  en  dépendait,  par  n.  h. 
illaude  Simon,  dont  la  fille  épousa  Franc,  de  l'Es- 
leronniëre  le  16  septembre  i61S.  —  Leur  fils  en 
'end  aven  à  Bourmont  le  16  novembre  1697  ;  — 
le  Petit-),  f.,  c««  de  Freigné, 

Tesseeoart*  chat.,  c"«  de  ChanteusBé,  — 
Tercia  Curtû  1052-1082  (2*  Cart.  St-Serge.  p.  125, 
It39,  355),  Itll  (l«r  Cartul.  St-Serge.  p.  293).  — 
Tercecort  xii*  s.  (D.  Houss.,  XIII,  1558).  — 
Tercia  curia  1052-1082  (2*  Cartul.  St-Serge, 
).  118),  1207  (Ronoeray,  ch.  or.),  1223  (G  689, 
:.  83),  1313  (G  7,  f.  115).  —  Terce  Curt  1214 
1"  Cart.  St-Serge,  p.  244).  —  Tereecourt  1281 
H.-D.  B  31,  f.  92).  —  Tacecourt  1514  (G  Cure 
le  Soulaire),  1540  (C  106.  f.  238  v»).  —  Tierce- 
zourt  1543  (G  Cure  de  Sceaux).  —  Ancien  fief 
3t  seigneurie  relevant  pour  partie  de  Sautré, 
i' Ingrandes,  de  Marigné  et  de  Cbâteaugontier, 
autrefois  avec  château  fort  et  motte  entourée  de 
louves,  dans  la  cour,  à  l'O.  de  l'habitation 
Bictuelle.  ^  La  terre  donne  son  nom  jusqu'au 
KV*  s.  à  une  famille  de  chevalerie.  —  En  est 
ûeur  Guyot  Faubert,  chevalier,  1514,  Mathurin 
tle  Montalais  1543,  Piene  de  Montalais,  qui  vend 
an  1555  le  domaine  à  Jean  de  Rallay,  Charles 
de  Cbanoay  1623,  Jacquine  de  Bueil,  sa  veuve, 
1631,  Pierre  de  Périen,  marquis  de  Crénan,  par 
sa  femme  Madeleine  do  Bueil,  en  partage  avec 
Lonis-René  de  Servin,  conseiller  au  Parlement 
de  Paris,  1644,  Henri-Louis  Lechat.  qui  meurt 
âgé  de  43  ans  à  Rennes,  le  22  juin  1750,  — 


Henri-Lonis-Claode  Lechat,  chevalier,  1775,  qui 
meurt  à  Angers,  Agé  de  75  ans,  le  20  avril  1789, 

—  aujourd'hui  encore  M.  Lechat  de  Tessecourt, 
ancien  conseiller  général.  —  L'habitation  actuelle, 
où  sont  conservés  de  beaux  portraits  des  familles 
Lechat  et  de  Fleury,  n'est  qu'un  modeste  logis  du 
xviii*  s.  sans  caractère.  Il  doit  être  bientôt  jeté 
bas,  remplacé  à  distance  par  un  élégant  château 
en  style  Louis  XIII  modernisé  (arch.  M.  Bibard), 
comprenant  une  double  façade  décorative,  mi- 
partie  brique  et  tuffean,  dont  la  principale  vers 
Sud,  précédée  d'un  large  perron,  se  divise  en 
trois  pavillons  couronnés  d'étaux  en  zinc  ouvragé 
et  reliés  aux  angles  par  une  petite  tourelle  coififée 
d'une  impériale  ;  au-devant  s'enroulent  de  belles 
avenues  tournantes  tracées  au  travers  d'un  taillis. 

Teasellerle  (la),  f.,  c»«  de  Brion. 

Tesserie  (la),  f.,  c»*  de  Bouchemaine.  — 
Ane.  dépendance  de  la  Papillaie,  vendue  nat^  le 
13  janvier  1791  ;  —  cl.,  c"«  du  Guédéniau  ;  — 
ham.,  c»«  de  Jarzé.  —  La  Tresserte  (Cass.). 

—  Le  lieu,  domaine,  métairies,  fief  et  sei- 
gneurie delà  T.  1540  (C  105.  f.  139).  —  Ap- 
partenait à  cette  date  et  encore  en  1616.  à  la 
famille  Becquet.  La  maison  en  1600.  1606  était 
transformée  en  une  verrerie  dirigée  par  des  gen- 
tilshommes, MM.  de  Maridor  et  de  Launay,  venus 
du  Maine,  et  qui  ne  parait  pas  avoir  duré  ;  — 
f.,  c"«  de  la  Jumellièrei  —  f.,  c"*  de  Mo- 
rannes  (Cass.)  ;  —  t.,  c>>«  de  Noyant4a-Grav. 

—  En  est  sieur  Jean  de  la  Touche  1660,  Jean 
Thenaufle  1483,  qui  la  vend  cette  année  à  J.  Hul- 
lin  de  la  Ménardière  ;  —  f.,  c***  de  St-Auhin-de- 
Luigné,  —  Le  lieu,  domaine,  etc.  de  la 
Texerie,  autrement  le  Petit-Espinay  1471 
1572  (E  630  et  682).  —  On  y  montre  encore  la 
cachette  où  se  réfugia  durant  toute  la  Terreur 
l'abbé  Provant,  de  Rochefort,  mort  depuis  dans 
les  greniers  de  la  Frapinière  ;  =  f.,  c"  St-Pierre- 
Maul.  ;  *  (la Petite-),  cl.,  c*"*  de  Jarzé. 

Tesseuly  vill.,  c"«  de  Jumelles.  —  Il  y 
existe  un  champ  de  sépultures  où  se  sont  rencon- 
trés de  nombreux  objets  en  fer,  enivre,  argent, 
au  dire  des  habitants  du  pays,  1872. 

Tewslé  (  Joseph  -  François  -  A  lexandre  ) , 
connu  sous  le  nom  de  Tessié-Ducluseaux,  fils 
de  René-Marie  Tessié,  maître  chirurgien,  et  de 
Perrine  Leroux,  fille  aussi  d'un  chirurgien,  né 
aux  Rosiers  en  1755,  était  déjà  docteur  en  méde- 
cine de  la  Faculté  de  Montpellier,  quand  après 
avoir  pratiqué  quelque  temps  aux  Rosiers,  il  se 
fit  recevoir  au  même  titre  en  1782  par  l'Université 
d'Angers  et  vint  s'établir  en  ville.  «  Enthousiaste, 
«  —  dit  son  intime  ami  La  Révellière.  —  de  tout 
«  ce  qui  pouvail  éclairer  les  hommes  et  améliorer 
«  l'état  social  »,  il  se  prit  de  passion  pour  la  chi- 
mie, —  sa  première  thèse  de  bachelier  était  déjà 
un  essai  médico-chimique  sur  les  gaz,  de  Gazo- 
rum  indoU,  usu,  noxa  et  remediis  (Mont- 
pellier, J.  Martel,  in-4o.  novembre  1777),  —  laissa 
sa  clientèle  et  partit  pour  Paris,  où  il  se  mit 
durant  plusieurs  mois  au  courant  des  méthodes 
et  procédés  nouveaux  de  cette  science,  alors  en 
pleine  transformation  ;  puis  de  retour  à  Angers, 
ayant  vainement  sollicité,  —  et  l'Université  avec 


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lai,  —  du  prince  apanagiste  la  création  d'une 
chaire  spéciale  (mai  1786),  il  fit  annoncer  et  ouvrit 
dans  sa  maison  (septembre  1786)  un  cours  public 
et  payant,  qu'il  savait  rendre  surtout  intéressant 
par    les  expériences  d'un  laboratoire  complet, 
créé  à  grands  frais,   avec    l'aide  de  quelques 
amis.   Clette  année   môme   il   ouvrit  la  séance 
de  rentrée  des  Ecoles  de  médecine  par  un  Dis- 
cours sur  Vinfitience  de  la  Chimie  sur  la 
médecine,   les  sciences  et  les  arts,  que  les 
Affiches  du  temps  analysent.  Ces  leçons,  qu'il  con- 
tinua pendant  trois  hivers  (1786-1788)  et  plus  tard 
jusqu'en  1792 à  Hôtel-Dieu  d'Angers,  étaient  loin  de 
l'avoir  enrichi,  mais  elles  lui  avaient  acquis  une 
popularité  qui  s'accrut  par  son  dévouement  aut 
idées  nouvelles.  Il  prit  part  avec  La  Révelliére 
et  son  frère  à  la  rédaction  du  projet  de  Cahier, 
imprimé  aussitôt  et  qui  servit  de  modèle  à  l'as- 
semblée bailliagère.  —  En  1792  il  était  doyen  de 
la  Faculté  et  le  7  septembre  fui  élu  3«  suppléant 
des  députés  à  la  Convention,  puis  membre  du 
Conseil  général  du  département.  C'est  en  cette 
qualité  qu'il  fut  délégué  commissaire  pour  pré- 
sider au  tirage  de  la  milice  à  St-Florent-le-Yieil 
et  qu'à  la  tète  de  la  gendarmerie  et  de  la  garde 
nationale  il  eut  &  faire  face  à  la  première  levée 
d'armes  des  paysans.  D'avril  à  juin  1793  on  le  voit 
en   mission  à  Nantes  pour  procurer  l'envoi  de 
munitions  de  guerre  et  surtout  pour  tenir  l'ad- 
ministration an  courant  des  événements.  Sa  cor- 
respondance existe  et  avec  elle,  comme  avec  celle 
de  Bénaben.  V.  ce  nom,  il  serait  intéressant  de 
démontrer  à  quel  degré  d'exaspération  en  étaient 
venus  ces  sages  de  la  première  heure,  cette  élite 
d'esprits  fiers  et  généreux,   dont  la  modération 
n'a  jamais  été  suspecte  et  qui  ont  laissé  une 
mémoire  si  vénérée  de  leurs  contemporains.  — 
«  La  Royale,  écrit-il  de  Nantes  (3  avril),  est 
«  toujours  en  permanence,  et  l'on  continue  avec 
«  une  égale  ardeur  de  royaliser  les  partisans  de 
c  la  royauté.  Il  est  juste  qu'on  traite  en  roi  ceux 
c  qui  en  veulent  un   »   —  Le  13  juillet,   de 
Rennes,  il  envoya  i  ses  collègues  sa  démission 
d'administrateur,  se  sentant,  di&ait-il,  trop  d'en- 
nemis pour  pouvoir  être  utile  encore,  —  puis  de 
Vannes,  le  S3  août,  celle  de  suppléant  ft  la  dépu- 
tation,  sur  l'avis  de  la  démission  de  ses  amis 
Leclerc  et  La  Révelliére.  Jl  venait  de  s'engager 
dans  un  bataillon  de  Volontaires,  c  convaincu 
«  que  c'est  plutôt  par  la  force  des  armes  que 
c  par  celle  de  la  raison   que   l'on  doit  com- 
c  battre  les  despotes  et  leurs  vils   satellites  » 
et  demandait  de  rester  avec  ses  frères  d'armes. 
—  On  trouve  de   lui   en   ce   temps -là  même 
une  Analyse  des  taux  du  rufsseau  étAvori 
dans    le   Journal  de  physique,   aodt  1793, 
t.   XXXVII,  p.  81-95.  —  Un  arrêté  des  repré- 
sentants ordonna  sa  détention  jusqu'à  la  paix, 
comme  ayant  pris  part,  an  nom   du    Dépar- 
tement, à  des  relations  avec  les  fédéralistes  de 
Caen  et  de  Rennes  et  refusé  de   remplir  son 
mandat  à  la  Convention.  Il  fut  arrêté  à  Noirmou- 
tier,  au  milieu  de  sa  batterie  d'artillerie,  et  conduit 
au  château  d'Angers,  puis  envoyé  le  8  octobre  à 
Amboise,  ramené  en  février  1794  à  Angers,  et  le  22, 


par  ordre  de  la  Commission  militaire,  transféré  à 
Paris,  avec  Brevet  de  Beaujour,  Dieusie,  Goe- 
raudin,  J.>B.  La  Révelliére,  condamné  avec  eot 
pour  fédéralisme  et  exécuté  le  25  germinal  an  II 
(15  avril  1794).  —  L'administration  municipale 
put  racheter  de  ses  héritiers  pour  la  sonune  de 
1,600  liv.  (8  brumaire  an  IV)  son  cabinet  de  phy- 
sique, qui  devait  composer  le  premier  fonds  di 
Musée  d'histoire  naturelle. 

Areh.  deM.-et.L  SérieDSetSérieL.  — JtféiucfalaSM» 
d^Agr»  d'Angen,  9*  série,  1 1,  p.  Sel.  —  Blordier-L.,  An* 
gerê  et  U  Départ,  de  M.-et^L,,  i,  I,  p.  157,  434, 349.  - 
Grille,  VolontaireÈ,  t.  IV,  p.  211.  —  Vm],  lAgue,  p.  t4.- 
De  Romain,  Rétite  de  quelquee  faite,  p.  20.  —  U  R4«cl- 
Hère-Lép. ,  Mémoirea,  %,  I,  p.  54  et  61 .  —  AffUha  <rAD« 
géra,  15  teptembre  et  17  ooTembre  1786.  —  iteo.  fAnjim, 
1852,  t.  Il,  p.  44.  —  Mém.  dee  Sav.  Btrang,,  t.  V,  p.  17. 

—  Le  Patriote  Angevin,  1789,  premier  ttaméro,  —  Èwy- 
ehp.  àtéth,,  Arti  et  Met.,  t.  VHI,  p.  560. 

Tester  ( ),  des  Ponls-de-Cé,  comman- 
dait l'artillerie  vendéenne,  à  la  première  retraita 
de  Doué  sur  Vihiers.  Mém,  de  René  Bordereau, 
p.  17. 

Tesder  ( ),  ancien  reoeyear  du  comté 

de  Beaufort,  a  laissé  des  Mémoires  Iss.  qae 
cite  Bodin,  t.  I,  p.  218.  édit.  Godet. 

Teasiera  (les),  f.,  c*e  de  Chantoceaux.  - 
Les  Texiers  (Et.-M.). 

Teaslipié,  vill.,  e»*  de  Charcé.  —  Tesit- 
niacus  1082-1102  (2*  Cartul.  St-Serge»  p.  221). 

—  rAeaeîmactte  1070-1100  (Liv.  Bl.,  f.  25).  - 
Ancien  fief  avec  maison  noble ,  relevant  de 
Brissac.  —  En  est  sieur  Michel  Sohier  1413. 
Jean  Sohier,  1490,  1512,  de  qui  hérite  soo 
neveu,  Joachim  de  Coulons  1506,  1545.  Jacques 
Jouet,  par  acquêt  en  1588,  ->  quoique  le  titre  ee 
soit  pris  encore  par  n.  h.  Charles  de  Coeloot. 
inhumé  le  17  mai  1655  dans  le  cimetière  de 
Sarré,  près  Gennes,  —  Jacq.  Jouet  1680.  René  de 
Fontenelle,  mari  de  Philippe  Jouet,  1656, 1674, 
Chartes  de  Fontenelle  1693,  —  Charles  Mallet,  par 
acquêt  en  1718,  Renée  Letellier  1780.  veuve  de 
René-Claude  Letellier,  lieutenant  au  régiment 
dauphin -dragons.  Math.  Bobj,  par  acquêt  eo 
1756,  Claude  Lombardel,  par  acqaèl  du  6  no- 
vembre 1769.  -~  L'ancienne  maison  seigneoriile 
appartenait  en  ees  derniers  temps  au  professeur 
Huttemin,  V.  ce  mot,  qui  y  est  mort  en  1857. 
La  chapelle  en  eiiste  encore  mais  délaissée.  — 
La  Carte  cantonale  y  signale  deux  peuhoant 
imaginaires  et  place  auprès  le  dolmen  de  Cbarc4 
qui  en  est  distant  de  plus  de  1,300  mètres  ;  ••€"« 
de  Faye.  —  Le  fief  de  7.  dit  Rorttau  (G  105. 
f .  131).  —  Appartenait  à  Jean  Beaumont  et  Piem 
Mesnier  dans  la  mouvance  de  Chanté. 

Teoslnlère  (la),  f.,  c"«  de  Lire. 

Tessoualle  (la),  canton  et  arrond.  de  CholeC 
(7  kil.);  —  à  67  kil.  d'Angers.  —  Tcsseola 
1070-1088  (Liv.  Bl.,  f.  43).  —  ressoiiatUe  1300 
circa  (6r. -Gaultier).  —  EcU^ia  parochialu 
Béate  Marie  de  Tessooalli*  {Pouillé,  dsfi< 
Lacurie,  p.  359).  —  La  TessouaUe  1591 
(Enquête).  —  Sur  un  haut  mamelon  (134  mH  \ 

—  entre  Cholet  et  Maulévrier  (9  kil.  1/2)  au  N . 
Maulévrier  à  l'E.,  Cholet  à  1*0.,  le  déparieneat 
des  Deux -Sèvres  au  S. 

Les  chemins  d'intérêt  commun  de  Gbokt  et  de 


TES 


—  569  — 


TÊT 


tfavldvrier  à  la  Tessonalle  m  réunissant  an 
»oarg,  ayee  denx  chemins  ▼îcinanx,  desserrant 
m  semble  de  VE.  k  TO.  et  du  N.  an  S.  le  territoire. 
Du  Sud  descend  tont  du  long  en  bordure  YPrsN. 
*l  N.-E.  la  rivière  de  la  Moine,  depuis  le  confinent 
la  ruiss.  d'Ayaille  jusqu'au  confluent  du  miss. 
la  Trézon,  d'oà  elle  se  précipite  en  brusques  replis 
'ers  Sud  pour  remonter  dans  une  courbe  rapide 
'ers  N.  à  partir  du  moulin  de  Ribou,  en  formant 
imita  avec  Cholet.  —  Y  affluent  snr  la  gauche, 
lès  l'entrée,  le  ruisseau  d'A vaille,  puis  ceux  de 
a  Uargiraudière,  venant  de  TOnblande,  —  de  la 
toQsselière,  qui  passe  an  bourg,  coule  parallèle- 
nent  au  chemin  de  Cholet  et  afflue  au  monlin  de 
libon,  —  et  des  Loges,  qui  forme  limite  en 
>artie  vers  PO. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  du  Temple 
13  mais.,  54  hab.),  de  la  Mercerie  (10  mais  , 
(2  hab.)>  des  Brosses  (3  mais.,  18  hab.),  dn  Bor- 
lage-Gharruan  (3  mais  ,  17  hab.).  et  56  fermes  on 
carts  dont  4  groupes  de  %  maisons  ;  —  ni  chà- 
eaa  ni  maison  bourgeoise. 

Superficie  :  2,095  hect.  dont  4  en  bois,  restes 
le  60  hect.  défrichés  depuis  18S0,  830  hect.  en 
>ré«,  1,735  hect.  en  labours,  y  compris  les 
15  hect.  de  landes,  d'il  y  a  60  ans.  —  Nulle 
rigne. 

f^opulation  :  855  hab.  en  1780.  —  805  feux 
»n  1789.  —  1494  hab.  en  1881.  —  i,H5  hab.  en 
831.  —  i,480  hab.  en  1841.  —  i,Sii  hab.  en 
851.  —  i,7if  hab.  en  1861.  —  itâtO  hab.  en 
866.  —  i,495  hab.  en  1878.  ^  i,Si9  hab.  en 
876,  —  de  développement  rapide,  subitement 
irrôté  on  contenu,  —  dont  944  hab.  (847  mais., 
!71  mén.)  an  bourg,  divisé  par  le  ruisseau,  en 
laut  et  bas  bourg. 

Nombreux  tisserands  pour  la  manufacture  de 
Ibolet.  ^  Blanchisserie  importante.  —  Un  moulin 
i  eau. 

Mairie  avec  J^coZe  publiqne  de  garçon» 
Frères  de  St-6abriel),  bâtie  par  adjudication 
lu  30  novembre  1845  —  Ecole  publique  de 
îlles  (Sœurs  de  Torfou;,  avec  Salle  dtamle  bâtie 
»ar  adjudication  du  16  septembre  1861  (archit. 
i'ollenfant). 

L'Eglise,  déniée  à  Notre-Dame  (succursale, 
»  nivôse  an  XIII),  fut  presque  entièrement  incen- 
liée  pendant  la  guerre  et,  récemment  restaurée  â 
'intérieur,  n'offre  à  signaler  que  de  belles  ver- 
ières  de  Lobin,  de  Tours. 

Nulle  trace  antique  sur  le  territoire,  laissé  en 
lehors  des  grandes  voies  connues.  ^  Nul  ren- 
leignement  sur  la  paroisse  ni  sur  l'église  qui 
^tait  au  patronage  de  l'abbé  de  Mauléon.  —  La 
;nre,  quoique  primitivement  distincte  du  prieuré, 
r  fat  réanie  de  bonne  heure  et  les  titulaires  se 
[ualifiaient  de  prieurs-curés.  —  Les  registres  de 
a  paroisse  sont  perdus. 

Prieure-curé»  :  Gabriel  Prévôt,  1440.  — 
3odineau,  1680.  —  Tarreau,  1676.  —  Chartes 
Orugeon,  1689,  1697.  —  Pierre  Maillet,  1715. 
-  Pierre-François  Gilbert,  1787,  f  le  U  août 
1753.  —  Pierre-Louis  Boucard,  1753,  f  le 
E3  avril  1783,  âgé  de  78  ans.  —  Bergerin,  1 
1783,  1790.  —  François  Avril,  curé  constita-  | 


tionnel,  qui  déclare  le  18  pluviôse  an  II  n'exercer 
pins  aucune  fonction  depuis  près  de  dix  mois. 

La  paroisse  dépendait  jusqu'en  1317  du  Dio- 
cèse de  Poitiers^  plus  tard  jusqu'en  1648  dn 
Diocèse  de  Maillezais,  plus  tard  de  celai  de  la 
Rochelle,  et  du  Doyenné  de  St-Laurent-sur-Sèvres. 
La  partie  an  delà  du  Pont-Bertrand  était  en 
marches  communes  du  Poitoo  et  fut  par  l'arrèl 
du  Grand  Conseil  dn  16  juillet  1641  rattochée  à  la 
juridiction  du  Présidial  d'Angers.  —  Elle  avait 
pour  seigneur  en  1789  Honoré  de  Boylesve  de  la 
Morousière,  propriétaire  d'un  fief  relevant  de 
Mortagne.  —  Son  Cahier  de  doléances  réclame  le 
rétablissement  an  bourg  du  bureau  de  la  marque 
des  toiles,  la  suppression  des  riches  abbayes, 
l'emploi  de  lears  biens  aux  besoins  de  l'Etat  et 
la  création  d'écoles  avec  traitement  fixe  pour  les 
maîtres  —  Le  84  juin  1815  ane  conférence  des 
chefs  royalistes  y  consentit  la  pacification  avec 
les  délégués  du  général  Lamarqae. 

Maires  :  Turpault,  négociant,  ane.  officier 
payeur  de  la  division  de  Châlillon-sur-Sèvre^ 
an  VIII,  démissionnaire  en  l'an  XII.  —  Jacques- 
Victor  Chemineau^  88  floréal  an  XII.  — 
Bonenfant,  8  janvier  1806.  —  Pierre  Marceau, 
9  octobre  1815,  démissionnaire.  —  Cyprien 
Gorget,  16  novembre  1881,  démissionnaire  le 
83  juillet  1884.  —  Philbert  Chiron,  16  août 
1884,  démissionnaire  en  septembre  1830.  — 
Renou,  octobre  1830.  —  Philbert  Chiron,  4  oc  • 
tobre  1843,  installé  le  19  —  Elle  Gorget, 
83  août  1848.  —  Dénéchau,  1860.  —  Hy,  1865. 

—  Bonenfant,  1870,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-«i-L.  B  Gthiars.  -  Notke  Mm.  ds  M.  Spd. 

—  NotM  Mss.  de  M.  Bontillier  de  St-André.  -  Ganael. 
Guerre  de  la  Vendée  en  1815,  p.  280-886.  —  Mm.  983. 
~  Poor  les  localités,  vcîr,  à  lenr  artide;  le  Grande 
Coudrûff,  la  Broêae,  la  Garde,  le  Temple,  etc. 

Testa  (Charles),  sieur  de  Pierre-Basse,  né 
le  19  juillet  1633  au  château  de  la  Galaisière  en 
Laé.  était  fils  d'Antoinette  de  Broc,  sœnr  jumelle 
de  Pierre  de  Broc,  évèqne  d'Auxerre.  Il  se  desti- 
nait à  la  magistrature  et  était  déjà  docteur  en 
droit,  quand  son  oncle  le  prit  avec  lui  et,  à  peine 
sous-diacre,  le  nomma  chanoine,  puis  15  jours 
après,  le  17  octobre  1661,  doyen  de  sa  cathédrale, 
l'ordonna  diacre  et  prêtre  avec  dispense  d'âge  et  le 
fit  son  vicaire  général  en  1663.  L'évèque  en  1669  se 
démit  même  de  son  abbaye  de  Toussaint  d'Angers 
au  profit  de  son  neveu,  qui  déjà  prieur  commen- 
dataire  de  St-Melaine  de  Laval,  réunit  de  plus 
l'abbaye  de  N.-D.-des-Roehes.  —  Il  mourut  en 

décembre  1709. 

Areh.  de  M.-eUL.  Toussaint.  —  Arch.  oonuoim.  de  Laé 
Et.-G.  —  Lebeuf,  Biet.  d'Auxerre, 

Téiale  (la),  f.»  c"«  de  Vem, 

Tei'Uuat^MauMinê  (le).  —  V.  Mézangeau. 

Tetbet^Mu»,  moine  de  Marmontier,  médecin 

du  comte  Geoffroi-Martel,  1060,  et  médecin  de  St- 

Anbin  d'Angers. 

Rangeard,  Eist.  de  CUniv.,  1. 1,  p.  60.  -^  Areh,  ef'Afi* 
Jou,  I.  Il,  p.  51.  —  Cartul.  de  Sl-AuMn,  Mm.  745,  f.  58. 

Tète-de«CheT«l  (la),  canton,  e"«  de  Saint- 
Saturnin,  1617, 1780. 

Téte-de-I'ABerie  (la),  vill.,  c»«  de  Cha- 
lonneS'Sur-L.  —  autrement  2a  Tête^de-VIle, 

Téte-de-nie  (la),  vill.,  c"«  de  Montjean  ;  — 


TBX 


—  570  — 


THA 


f.»  e**  d«  Souzay,  et  par  eitensioii  de  Panuty, 
dâos  nie  dite  de  Sooay. 

Téte«dlSp«aa  (U),  t,  t^  de  Montjean.  — 
TéU-dt-Poùn  (Rect^). 

Téte-Forière  (la),  f..  c"«  de  Cléré.  —  X.e 
lieu  de  la  Teatofordière  1411.  —  Une  bor- 
derie  non  hébergée  vulgairement  appeUée 
la  Testefordiire  1558  (6  Gare).  —  La  Teste- 
fardière  (Gass.).  —  La  Terreforière  (Et.-M.). 
«—  Domaine  de  la  eore  de  St-Maarice  d^  la 
Foageiease  qui  rairenta  en  1415  an  seîgneor  de 
Maanmsaon. 

Têtière  (la),  t,  e—  de  Pouancé.  —  En  est 
aiear  René  Amaron  1634. 

Temlerie  (la  Grande-),  ham.,  e"«  de  Chan^ 
geaux.  —  Le  tteu,  terre,  etc.  de  la  Teullerie 
eu  aultrtment  de  Vauchonnyer  1538  (G  105). 

—  Dn  nom  de  Jean  Letenlle  qîoi  le  pcMsédait  à 
celle  date  —  et  venda  nat^  le  l»  messidor 
anIVsnr  le  cnré  de  Qaincé,  P.-L.  BaiUif;  — 
(la  Petite-)t  ham.,  e"*  de  Chanzeaux.  •—  Le 
vill.  de  la  PetiU-Theulerie  alias  de  la 
Savaririe  1670  (Et.-G.). 

Tenllére  (la),  f.,  c"«  de  la  Poitevinière  et 
de  la  paroisse  N.-D.-des-Manges.  ^  Relevant 
par  moitié  da  Plantis  et  des  Brifftères.  —  En  est 
sienr  n.  h.  Et  de  Torehart  1540,  Anne  de  Gara- 
deue,  Tenve  de  Keii»adel,  Joseph  Presean,  che- 
valier, 1740,  mari  de  Marie  GanUreaa;  «■  f.,  c** 
de  Ste-Chrietine. 

Teavals  (les),  ham.,  c"*  de  Chàteauneuf, 

—  Les  Theuvoiê  (Gass.).  —  Fanaie  (Et. -M  ). 
^  Ane.  domaine  des  Garmélites  d'Angers. 

Teveteie  (la).  —  W.la  Tavelaie. 

Tester  (Jean  /•')*  docteor  en  médecine  de 
rUnirersité  de  Paris,  se  rencontre  dès  1633  à 
Fontevrand,  oà  il  était  souvent  consolté  par 
Tabbesse.  U  résidait  dès  lors  peat-ètre  et  poar 
sûr  à  partir  de  1638  à  Saamnr»  et  y  moanit 
vers  1648.  Sa  veuve  Anne  Froger  y  vivait  encore 
en  1677.  —  {Joseph),  fils  do  précédent,  doctenr- 
médecin  de  l'Université  de  Paris,  est  dit  conseiller 
et  médecin  dn  roi,  à  Saamnr,  en  1665, 1672  ;  — 
ses  enfants  sont  baptisés  à  St-Hilaire-St-Florent. 

—  Il  s'établit  plus  tard  i  Doué  où  sa  femme  Angé- 
lique Dubois  est  inhumée  le  6  septembre  1679, 
âgée  de  99  ans.  On  le  voit  en  1685  remarié  à 
Marie  de  la  Marqueraie,  veuve  de  Jean  Bavard 
de  la  BlotUnrie,  qui  était  de  nouveau  veuve  de* 
puis  deux  ou  trois  ans,  lorsqu'elle  mourut  le 
99  mai  1606  à  St-Hilaire^e-Rillé,  près  MontreuU- 
Bellay.  s  (Louis),  frère  du  précédent,  clerc 
tonsuré  et  prieur  d'Allonnes-sous-Montsoreau  par 
la  résignation  de  Claude  du  Bellay,  1609,  et  démis- 
sionnaire vers  1645  en  faveur  de  son  neveu,  s'est 
fait  connaître  par  un  Discours  fait  en  l'hon' 
neur  de  St  Francaire,  évetque  de  Poîctters, 
avec  un  recueil  et  extraits  des  autheurs 
qui  font  mention  que  St  Biliaire  et  St  Fran- 
Caire,  son  père,  sont  nés  en  la  paroieae  de 
St'Hilaire  de  Claire  près  Passavant,  où  se 
voit  aussi  l'antiquité  de  la  maison  du  Bellay 
(Saumnr.  1641,  André  Hernault,  —  et  1648,  Ant. 
Hemault,  in-8"  de  88  p.).  petit  livret  devenu  très- 
rare,  malgré  ces  deux  éditions.  L'auteur  sert 


■albeoreoeenent  la  casse  dn  laiol,  ^  vas 
honorer,  avec  les  némee  pièces  imafÎDéci  de  a 
façon  pour  la  plus  grande  gloire  des  ds  Bdh; 
Les  erreurs  de  fait  y  aboodenL  II  m  toofi 
une  partie  seulement  dans  sa  9"  éditioeisrrini 
de  D.  Huynes,  mais  sans  sapprimpr  Fépitspbe  et 
l'évèque  Jean  Du  Bellay,  lioavée,  suvant  son  es, 
en  1470  et  qui  est  de  pure  inveaiioA,  qaoiqse  ifa 
lui  les  bafiographes  s'en  antoffisent  —  U  s  éaai 
encore  :  Discours  ptnèbre  sur  la  mort  dt 
mesetre  Charles  Bouvard^  vioast  prestrt, 
abbé  de  St-Florent,  ete.,  faiet  le  9  may  IMS 
(Saumnr,  Ant.  Hemault,  1648,  in-8*};  —  D^ 
cours  touchant  la  fondation  de  la  dutfiyi 
N.'D.-de-Guarison  à  Russe,  cUstoat  de  ias 
lieues  de  Saumur,  etc.  (Ibid.,  16l8).Iiraia: 
lui-même  dotée  par  deux  fois  en  1641  AiWét 
divers  services,  dont  un  anniversaire  lo  josr  é( 
la  fête  de  Glsade  dn  Bellay,  son  husîvuK. 
V.  ci-dessus,  p.  397.  «  fJeanJI),^rtat,i 
Saumur,  de  la  famille  des  préeédents  et  61sp«i> 
être  de  Joseph,  a  publié  deux  petits  noA 
de  poésies  latines.  Le  premier  de  6  p.  in-^,  éèiii 
au  marquis  de  Ghàteaonenf  (97  janvier  US 
comprend  une  ode  de  félicitations,  me  eihorto- 
tion  de  l'Eglise  catholique  à  l'Eglise  tdwm^ 
une  épigramme,  le  tout  à  l'oecasioa  da  U  nai 
du  Temple  protestant;  —  le  second,  is^^ 
16  p.,  dédié  au  P.  Tfaias,  de  rOraloin .  <b 
hymnes  à  la  Trinité,  4  l'ImiBacBléfrGoMiptu. 
àla Vierge,  àSt-Josepb,  et  est signéàlafia.O^ 
batJ.  Texier,  sacerdosSalm.  i689.  L'aaUtf  ? 
donne  à  comprendre  qu'il  avait  composé  tssàéa 
vers  français,  patrio  pectine,  publiés  pe«i-ia« 
mais  restés  inconnus.  On  trouve  de  loi  moti 
une  Ode  gratulatoria  1688  en  tête  da  >  «3^ 
du   Clypeus  FontebraldenMis   du  P.  de  li 
Mainferme.  —  U  mourut  le  9  novembn  10i  < 
la  Roche-O>utant  près  la  Fosse-de-Tifné.  dasiU 
maison  de   M.   Lehou  du  Plessis,  aïooi.  * 
A  cette  famille  encore  se    rattache  Joe^so 
Texier,  docteur  en  médecine,  à  Saumur,  a&n  « 
Renée  Praniers,  et  leur  fils,  Jean-Jacqua,^ 
leur-médecin,  qui  épouse  an  Puy-N.-D.  leS^-' 
vembre  1739  Perrine  Oudry. 

Thsitardale  (la),  f.,  c"«  de  ChaU-sur-Ji 

t.  —  V.  Longvl 
aa),    f..   €■•  de  la  SoU- 
Aubry, 

Tharreaa  (François^^hearles),  fOsètUtr 
Mathieu  T.  et  d'Anne^eanne-Marie  Richard.  d«- 
May  le  15  janvier  1751,  maire  du  May  es  l^ 
membre  du  District  de  Cholet  en  jois  t*^ 
membre  du  Gonseil  d'arrondissement  eo  Tu  U 
était  maire  de  Gholet  depuis  le  93  praîroltf  ^ 
Sous  son  administration  la  ville  se  tseossmà  * 
se  transforme  ;  les  fontaines  sont  instaQ^rs.  •' 
marché  agrandi,  les    rues  pavées,  une  p^ 
caserne  de  gendarmerie  construite,  la  msA  '^ 
deux  écoles  et  le  bureau  de  bienfaisanea  toi-' 
une  église  projetée.  Pour  rappeler  ees  bteau. 
un  arrêté  de  son  successeur,  en  data  ds  IS  * 
vembre  1808,  donna  son  nom  an  pont  sar  h  r' 
verse  de  la  ville  et  au  nouveau  Mail.  'U<^ 
1  cette    année  même  été  élu  député  «s  ^ 


THA 


—  571  — 


THE 


législatif,  —  Après  l'Empire,  il  fot  de  noiiTeaii 
lommé  maire  de  Gholet  le  95  mai  18il,  se  démit 
m  1826  et  y  est  mort  le  19  mars  1829,  officier  de 
a  liégion  dlioimeiir,  véof  de  Jeanne-Charlotte- 
Marie  AUard. 


{Jean -Victor),  frère  da  pré- 
:èdent,  né  an  May  en  1787,  s'enrôla,  qnit- 
Ant  femme  et  enfants,  dans  le  2«  bataillon 
les  Tolontaires  de  Haine  -  et  -  Loire  en  1792  oA 
\  passa  le  17  août  adjndant-major,  partit  le 
e7  septembre  pour  Tarmée  dn  Nord,  arrivé  à 
llanbeuge  fut  retenu  comme  ordonnance,  pnis 
somme  aide-de-camp  par  le.  général  Tonrville, 
Evee  qai  il  assista  an  siège  de  Namnr.  Le  25  mars 
luivant  il  arrêtait  en  plein  camp  an  officier 
i'état-major  de  Domonriez,  qui  venait  agiter  l'ar- 
née.  Quelques  mois  plus  tard  il  accompagna 
Sudin  sons  Manbeuge,  puis  Ferrand,  qui  le  pro- 
posa aux  représentants  Henz  et  Bo  pour  les  fonc- 
tions d'adjudant  général  à  l'armée  des  Ardennes,oA 
]ôs  la  prise  du  commandement  par  Charbonnier, 
il  fut  appelé  aux  fonctions  en  litre  de  chef  d'état- 
major,  qui  n'appartenait  qu'à  un  général  de  bri- 
gade, gfâde  qui  lui  fui  conféré  par  les  reprèsen- 
:ants.  Destitué  au  milieu  de  la  tourmente  révolu- 
ionnaire ,  il  fut  remis  en  activité  après  le 
)  thermidor  et  employé  à  l'armée  dn  Rhin  sous 
Uoreau  en  1796,  à  l'armée  d'Angleterre  en  1797, 
le  nouveau  à  l'armée  du  Rhin  en  1798,  puis  & 
'armée  du  Danube  où  en  avril  1799  il  passa 
général  de  division.  Il  commandait  quelques 
nois  après  les  villes  de  Kelh  et  de  Strasbourg, 
»t  en  1801  une  division  d'élite  à  l'armée  du  Midi. 
Mais  patriote  convaincu,  il  s'était  refusé  à  voter 
e  Consulat  et  l'Empire  et  fut  laissé  à  Técart  de 
1802  à  1809.  Rappelé  alors  sous  les  ordres  d'Ou- 
linot,  il  fut  grièvement  blessé  le  14  mai  1809 
tous  les  murs  de  Vienne,  k  la  tète  des  grenadiers, 
!t  à  Wagram  eut  un  cheval  tué  sous  lui.  Atteint 
l'une  balle  sur  le  champ  de  bataille  de  la  Hos- 
:owa,  il  continua  la  charge  et  tomba  frappé  d'un 
(econd  coup  en  pleine  poitrine  Çt  septembre  1812). 
5on  buste  par  Jean  Debay  a  pris  place  on  1840 
LU  Musée  de  Versailles,  et  un  exemplaire  en 
sarbre,  donné  par  sa  veuve,  au  Musée  d'Angers. 
Notes  Ms8.  de  Talot.  —  Journal  de  Maine'-et'Lotre  dn 
l7janTlerl840. 

Thmrwemu  {Marie'Augu9tin),  frère  des  pré- 
:édents,  né  au  May  le  4  avril  1762,  reçu  docteur- 
médecin  en  juillet  1785  à  Montpellier,  s'établit  à 
Beaupréan  et  y  épousait  le  31  mai  1790  la  fille 
lu  maire  Bory,  à  qui  il  succéda  quelques  mois 
m  1792.  Chassé  par  l'insurrection,  il  se  réfugia 
1  Angers  oft  il  fut  attaché  à  la  direction  des 
tiôpitanx  militaires  jusqu'à  leur  suppression. 
Maire  de  nouveau  de  Beaupréau  en  l'an  VI,  puis 
installé  à  Rochefort-sur-Loire,  1802,  il  était  pro- 
posé en  1804  pour  médecin  en  titre  du  Lycée 
d'Angers. 

Tharreaa  (Pau Z- Jacques),  né  à  St-Quentin- 
Bo-Mauges  en  1749,  y  pratiquait  la  chirurgie,  en 
1793.  Il  prit  rang  dès  la  première  heure  dans 
l'armée  de  Bonchamps  et  encore  en  1815  fut  des 
premiers,  avec  son  frère,  à  organiser  de  petites 
troupes  avec  lesquelles  ils  tenaient  le  pays,  V.  de 


Romain,  Rieit  de  quelques  faite,  p.  73.  Son 
portrait  figure  dans  les  dessins  de  David. 

TJUm  (le).  —  V.  {a  Tau. 

Tluiiisiadière  (laji,   f.,  c»«  de    la    Pom- 
meraie, 

TluMiroB  (le),  f.,  e"«  de  Méon,  —  JLe  Tho- 
ron  (C!a8s.).  —  Ancien  domaine  de  l'abbaye 
dn  Louroux,  dont  le  logis  principal  porte  encore 
la  trace  de  blasons;  —  vendu  nat*  le  5  mai 
1791.  —  Par  actes  des  28  mai  et  8  juin  1574 
les  moines  autorisèrent  la  reconstruction  de  la 
chaussée  de  l'étang  et  l'établissement  d'un  mou- 
lin, qui,  augmenté  depuis,  existe  encore,  avec  un 
blason  sculpté  sur  la  porte  du  plus  ancien  bâti- 
ment. C'est  le  moulin  dit  de  la  Gouane,  nommé 
en  1576  «  le  Monhn-Nenf  sur  l'étang  dn  Gault  ». 

—  L'étang  à  demi  desséché  est  traversé  par  le 
miss,  de  la  Gouane. 

ThaTard  (Jean),  originaire  du  Bourbon- 
nais, enseignait  le  droit  civil  et  canon  à  Angers 
depuis  plusieurs  années;  mais  sur  ses  doc- 
trines hérétiques,  l'Université  le  priva  de  sa 
régence  et  à  la  requête  des  syndics  et  députés 
des  paroisses,  le  Conseil  de  ville  par  conclusion 
du  7  mai  1562,  lui  ordonna  de  vider  la  ville 
comme  étranger.  Il  se  retira  en  Allemagne,  mais 
il  était  de  retour  dès  le  mois  de  janvier  suivant 
et  fut  autorisé,  après  procès,  à  reprendre  l'exer- 
cice de  sa  régence  et  de  la  «e  lecture  . ..  moyennant 
c  qu'il  ne  fera  profession  que  de  lecture  de  droit 
«  civil  et  ne  fera  exercice  de  lettres  saintes  *.  — 
Peut-être  périt-il,  «  compris  dans  le  carnage  né* 
c  cessaire,  —  comme  dit  Pocq.  de  Livonnière,—  de 
«  la  St-Barthélemy.  »  Le  même  auteur  lui  attribue 
deux  traités  De  Juridictione  et  Imperio  (Tou- 
louse, in-i«,  1557)  et  De  Interdictis  et  actio- 
nibus  (1560). 

Arch.  mm.  BB  30.  f.  Il  et  56.  -  Pooq.  de  L.,  Mss.  iaf7« 
p.  105. 

Théardlére  G^)»  cl.,  c»*  de  Montreuil- 
eur-Loir,  —  Appartenait  à  René  (îermain,  mari 
de  CaUi.  Potery,  1600, 1626,  et  fut  acquise  en  1728 
de  Ch.  de  Meunin  de  St-Glady,  mari  de  Jeanne 
Mingon,  parRob.  Coquerie,  maître  de  grammaire. 

Théart  (Michel),  sieur  de  Baraiso  en  Che* 

miré,  avocat  du  roi  an  Présidial  d'Angers,  «  a 

«  écrit,  ^  dit  Bruneau  de  Tartifume,  —  quelques 

c  élégies  sur  la  mort  de  M.  Bussy  d'Amboise,  im« 

c  primées  chez  Troismailles  en  1579  ». 

Mm.  870.  f.  1138.  —  Ménage,  Not,  m  VU.  GuiU.  Mm., 
p.  284. 

Thébaadale  (la),  f.,  c>«  de  la  ComuailU  ; 

—  f.,c»«  de  Vem. 

TM»awili0t-e  (U).  -  V.  la  Thihaudière, 
Thébaadrie  (la),  ham.,  t^  de  St-Aubin- 
de-Luigné.  —  En  est  sieur  Scipion  Brouillet 
1600. 
Tfteil  (le).  —  V.  /e  Tail  et  le  Teil 
Thélauid*  f.,  c"«  de  St-Hilaire-du-B.  -* 
La  Telan  (Cass.).  —  Le  Taiclon  (Et.-M.).  — 
Ane.  maison  noble  avec  chapelle  qui  sert  d'étable 
de  montons   La  pierre  d'autel  n'en  a  été  enlevée 
que  vers  1870  otgit  peut-être  encore  dans  la  cour. 
Thélaet,  f.,  c"«  de  GeneteiZ.  ^  Tellué 
(Et.-M.). 


THÉ 


—  57J  — 


THÉ 


TlieBalsIe  (Charles-Léùn),  ÛU  de  Charles- 
Léon  et  de  Marie- Ad  ne  Donillaid,  né  à  MoDtfaQ- 
con  le  4  octobre  1819,  marié  à  Cholet  le  4  février 
1850,  avec  M"*  Zoé  Leroy,  dont  la  famille  habi- 
tait le  château  de  la  Treille,  résidait  depais 
quelques  années  à  Nantes  et  y  est  mort  le  8  mars 
1876.  Membre  de  la  Société  des  gens  de  lettres 
de  Paris  et  de  la  Société  archéologique  de 
Nantes,  il  s'étail  acquis  une  certaine  notoriété  par 
un  premier  roman,  qui  a  pour  titre  :  Le  Cor^ 
nette,  chronique  de  Bretagne,  1588-1589  (Pa- 
ris, %  vol.  in-8*,  1844  —  et  i*  édition  1846),  — 
et  a  publié  depuis  de  nombreux  articles  dans 
divers  recueils,  dans  la  Semaine  des  Famillee 
[notamment  une  Etude  eur  la  bataille  de 
Cholef],  —dans  la  Revue  de  Bretagne  et  Ven- 
dée, *  dans  la  Revue  d'Anjou  et  du  Maine 
[En  1853.  un  Préaident  du  District  de  ChoUt  ; 
-*  un  Mariage  en  1706;  —  la  Machefol- 
îière  ;  —  le  seigneur  de  la  Crilloire  ;  —  en 
1860.  le  château  de  la  Bouère  ;  —  le  Gué- 
auSang  ;  —  en  1861,  le  May"],  —  et  à  part,  la 
Tombe  d*un  Vendéen  (Paris,  Lacombe,  1849, 
iD-8«  de  56  p.,  avec  une  image),  pure  fadaise. 

Tt^eneÉs.  —  V.  Tenais. 

Théodalfè,  évèque  d'Orléans,  impliqué  en 
818  dans  la  conspiration  de  Bernard,  roi  d'Italie, 
fut,  dit-on,  détenu  par  ordre  de  Louis  le  Débon- 
naire, à  Angers  dans  la  grosse  tour,  qui  flanquait 
un  des  angles  de  la  porte  Angevine,  c'est-à-dire, 
dans  la  prison  du  comte.  Enfermé  là  sans  espoir, 
il  occupait  ses  loisirs  de  captif  aux  lettres  et  à  la 
poésie,  quand  il  eut  avis  de  l'arrivée  du  puissant 
empereur,  appelé  en  Anjou  par  la  révolte  des 
Bretons.  C'était  le  jour  des  Rameaux.  La  proces- 
sion religieuse  défilait  par  les  rues,  suivie  de  la 
cour  et  d'une  foule  immense.  Au  moment  où  le 
prince  passait  sous  les  fenêtres  du  cachot,  une 
voix  en  sortit,  chantant  avec  une  émotion  péné- 
trante la  belle  hymne,  encore  répétée  dans  la 
même  solennité  par  l'Eglise  :  Gloria,  laus  et 
honor,  que  le  prélat  avait  composée  pour  tou- 
cher le  cœur  de  son  maître,  —  et  qui  lui  valut  la 
liberté.  Remis  de  droit  en  possession  de  ses  biens, 
il  aurait  été  empoisonné,  au  dire  du  moine  Léthard, 
dés  son  arrivés  à  Oriéans,  par  les  personnages 
que  son  retour  allait  déposséder.  —  Mais  peu 
de  détails  résistent  à  l'examen  dans  cette  légende 
inventée  plus  tard  pour  interpréter  la  tradition 
d'usages  dés  lors  incompris.  —  Ce  n'est  pas  dans 
une  prison,  —  mais  dans  un  monastère,  comme 
les  autres  évèques,  ses  complices,  c'est-à-dire  à 
St- Aubin  ou  à  St- Serge,  que  le  prélat,  au  témoi- 
gnage do  chroniqueur,  fut  interné.  —  Sa  mort 
est  indiquée  au  14  des  kalendes  d'octobre  d'une 
année  inconnue,,  mais  il  dut  mourir  à  Angers 
même,  puisqu'il  y  fut  inhumé,— comme  l'atteste  son 
épitaphe,  publiée  par  Mabillon,  —  sans  qu'elle 
indique  le  lieu  de  la  sépulture.  Louis  le  Débon- 
naire d'ailleurs,  qui  y  était  venu  l'année  de  son 
emprisonnement,  n'y  revint  plus.  —  D'autre  part, 
l'hymne  en  elle-même  à  laquelle  on  attribue  une 
éloquence  si  persuasive,  présente  un  curieux  et 
singulier  problême  qui  n'a  pas  encore  été  abordé, 
comme  il  faudrait,  de  front.  Le  titre  seul  affirme 


qu'on  loi  prêta  on  rôle  bien  toasger  àm  iiiifi- 
ration  primitive,  puisque  ces  vers  ont  été  fai 
expressément  «  pour  être  chastes  par  des  «i- 
«E  fants  »,   ut  a  pueris  cantarentut;  k  k 
simple  lecture  de  la  pièce  fait  coopreodri^'iik 
a  subi  dans  sa  nature  même  une  traosfonsub 
étudiée.  A  la  cantate  de  poétique  allégresse,  qc'i 
peut  accepter  comme  l'œuvre  de  Théodslie,  m 
main  plus  ou  moins  habile  a  soudé,  ai  ur  l 
peut-être,  une  seconde  pièce,  qui  semble  eonfk» 
ter  la  première  et  où  défilent  dans  un  ordre  usi 
capricieux,  s'il  n'a  ses  raisons,  les  dÎTmes  pi- 
roisses  de  la  ville  d'Angers.  On  voit,  maiheoitafe 
ment  pour  l'illusion,  figurer  là  et  lfotr»-]hs!. 
qui,  quoi  qu'on  dise,  ne  peut-être  antérieoK  i  U 
fondation  du  Ronoeray,  et  St-Aignan  qui  daie  'It 
XII*  s.,  et  St-Martu  qui  n'existait  pas  au  a*  s.Lc< 
deux  vers  qui  servent  de  raccord  et  de  priliie  ) 
cette  invention,  trahiraient  seuls  U  fnide  c 
annonçant,  comme  ils  font,  le  défilé  des  arf- 
religieux   qu'embrassait  l'eoceinte  de  U  ^it 
t>enerabt7ts  ambitus  urbis^  alors  qu'il  n'eusû 
pas  d'autre  ville  ni  d'autre  enceinte  que  U  dit 
—  Grandet,  —  qui  accepte,  ainsi  que  Raofevi 
d'ailleurs  et  Pocquet    de   Livonnière  et  i.« 
les  Angevins,  —  sauf  Roger,  —  jusqu'à  dos  jar 
et  de  nos  jours  même,  l'authenticité  de  rbva:' 
entière,  —  dit  avoir  «  vu  et  manié  »  n  UT. 
à  Notre-Dame-du-Puy  en  Yélay  une  Bible  asf^- 
fiqne,  qui  portait   écrit  :  «  Théodnlfe,  hfp- 
«  d'Orléans,  m'a  écrite  dans  les  prisons  d'i> 
«E  geis  ».  Il  s'agit  de  l'admirable  maniscrii  ^ 
possède  actuellement  non  pas  la  bihbotbe^ 
municipale,  comme  il  est  dit  dans  des  bir^ 
pourtant  spéciaux,  mais  le  trésor  de  la  caibédrv 
du  Puy.  Or  cette  phrase  de  Grandet  est  de  p9f« 
imagination,  comme  a  bien  voulu  le  vérifier  pt^: 
moi  M.  Lascombe,  —  ou  plutêt  n'est  que  le  riam 
d'une  longue  note  historique  ajoutée  au  xti*  s  Ib* 
autre  Bible  dite  de  Théodulfe  existe  à  U  U>^ 
thèque   Nationale,   fonds  latin   9380.  l^'- 
l'autre  volume,  écrits  non  par  lui  mais  pcar  Is. 
comptent  parmi  les  plus  rares  et  les  plus  spi&- 
dides  volumes  que  nous  aient  laissés  les  ctL- 
graphes  earlovingiens. 

Sirmond,  Opéra  varia,  t.  H,  oà  Ilijinae  Cierw^ioc^ 
cupe  les  pages  777-778.  —  MabUloo,  A  mol.  vi.  3tv* 
I.  ÏÏ,  p.  Ï64-465.  —  D.  Bouquet,  t.  VI,  p.  W*»- 
Hitt.  litt.  de  la  fr.,  t.  IV,  p.  161  -  Hasén.  S»- 
Aùtor.,  p.  67-70.—  Antiq.  ie  France,  t.  3UaV,  j^t*: 
Conarée  arehM,  de  4811,  p.  l96.  —  MémapeM,  t  ^ 
p.  «b.  -  Pocq.  de  Uv..  Mas.  648.  —  GnaUt,  «»  <* 
t.  I,  p.  SU.  -  Roger,  Biel,  fAt^OH,  p.  A  -  l*' 
Baonaid,  TModii^e  (1800,  iB-8- de  36g  p.). 

TibMileritf.  —  V.  Teulerie. 

Tlaenrév  fontaine,  c"«  d'AZtonnes ;  -  ^ • 
G**  d'AlUmnes,  dans  l'enclave  de  Russe. 

ThenrUére  (Ut),  f.,  c*«  d'Andigni.-l^ 
Turlière  (Cass.). 

Thévenlsi  ( ),  angevin,  écrU  et  eols»'' 

le  Miroir    historial   de    la    bibUoUtèqas  w* 
Charles  d'Orléans. 

ThéTisi  {Robert),  sieur  de  la  Chourii^ 
marchand  apothicaire,  fut  élu  échevin  p«rpfi* 
d'Angers  le  3  mai  1504.  maire  le  1*'  um  1^' 
et  eut  l'honneur  de  recevoir  le  roi  en  f*^' 
solennité.  —  Ilportait  d'or  à  l^étoiU  éeg^'^ 


THI 


—  673  — 


THI 


de  6  rais,  accompagnée  de  B  coquilUe  de 
îahle,  i  en  chef,  i  en  pointe. 

Thévinlére  (la),  m*"  ft  eau  ei  ham.,  c***  de 
(reêté.  —  Ane.  seignearie  importante,  qui  for- 
mait le  principal  manoir  de  la  paroisse.  Il  n'en 
reste  plus  trace,  les  matériaux  ayant  été  employés 
mx  constmctions  voisines.  —  En  est  siear  Josias 
?apin,  sieur  de  Pontcallec,  cheyalier  de  l'ordre, 
1586,  1609,  haute  et  puissante  dame  Marie  Papin 
1630.  ^  La  terre  parait  réunie  dès  1639,  peut- 
itre  par  mariage,  au  Ptessis  et  lui  apporte  la  sei- 
^meurie  de  la  paroisse  et  du  bourg.  —  La  cba- 
lelle  seigneuriale  en  avait  été  fondée  le  7  dé- 
cembre 1599,  par  Marguerite  Ogier. 

Thlbandale  (la),  f.,  e>«  de  Chazé-B.-A.  ;  -• 
'.,  c"*  de  la  Potherie,  —  Ane.  domaine  des 
jarmes  de  Challain. 

ThllMindeaa  (Nicolas),  «  ancien  échevin  el 
:  géomètre  »,  signe,  avec  la  date  de  17(yé,  un 
rës-curieox  Plan  de  la  Ville  et  fauxhourgs 
f  Angers  et  des  environs,  vue  cavalière,  très- 
txacte,  où  se  rencontrent  une  foule  d'indications 
ion  reproduites  ailleurs.  11  le  présenta  au  Con- 
eil  ;  mais  le  maire  se  refusa  à  faire  les  frais  de 
^vure,  c  le  temps  n'étant  pas  favorable  * 
SI  mai  1707).  Ce  travail,  resté  Mss.,  est  conservé 
i  la  mairie  d'Angers,  dans  le  cabinet  de  M.  l'Ar- 
ihitecte  de  la  Ville.  —  L'auteur  prend  la  qualité 
encore  en  17S3  de  malire-arcbitecle* 

Tidbatideaa  {Pierre),  notaire  et  syndic  de 
A  communauté,  à  Angers,  y  a  publié  un  opuscule 
De  V origine,  du  caractère  et  de  la  dignité 
tes  notaires  (P.  Tvain,  1690,  in-4<»  de  25  p.)- 

Tidbatidlèpe  (la),  vill..  c»«  d'il Uonnee.  — 
Lnc.  fief  avec  logis  noble  dont  est  sieur  Jean 
Cicolas  1440,  n.  b.  Guill.  Arlhns  1488,  Anne 
)esbois  1624,  Jean  Texier,  fils  unique  de  Phi- 
ippe  T.  de  Russe,  qui  y  meurt  le  27  octobre 
639,  n.  h.  René  Blouineau,  par  héritage  en  1665 
le  sa  femme  Yolande  Marsolle,  • . .  Cordier  1708, 
!»•  de  Bois-Savary,  fille  de  M.  Maupassanl,  maire 
le  Saumur,  qui  la  légua  à  son  neveu  ;  «  t.,  c"«  de 
Hgrolles  ;  *  ham. ,  C*  du  Bourg -éPIré,  —  La 
Vébaudaie  (Gass.)  ;  *  f.,  c>«  de  la  Chapelle- 
iU'G.,  à  600  met.  au  N.-E.  du  bourg,  au  sommet 
u  coteau  qui  domine  sur  plus  de  15  kil.  le  cours 
A  l'Evre.  —  Ane.  fief  avec  maison  noble  appart. 
.ax  familles  Legras  1555,  Bérault  1615,  et  MuUet 
viii«  s.  Elle  avait  droit  de  banc  fermé  dans  la 
bapelle  St>Jean  l'Evangéliste  et  devait,  entre 
a  très  rentes,  à  la  cure,  2  boisseaux  de  froment 
our  le  pain  bénit  de  la  Toussaint  et  de  l'An- 
loociation,  et  15  pintes  de  vin  blanc  on  clairet 
ottf  les  communiants  de  Pâques  et  du  lende- 
lain,  «  du  meilleur  qu'on  pourroit   trouver  es 

tavernes  »,  par  legs  du  19  octobre  15H4  de 
Ban  Lo  Gras,  prêtre.  L'ancien  logis  abandonné 
es  lo  xvii«  s.  et  en  partie  seulement  debout, 
onserve  quelques  baies  condamnées  du  xvi*  s. 
t  sert  de  ferme;  —  e^  de  Jallais,  —  Le 
îeu,  terres,  domaine,  appelé  V Etang  des 
4artin€lles  aliter  la  Th.  1533  (E  469).  -- 
.vec  bordage,  relevant  de  Gienay  el  annexé  dès 
715  à  la  met.  du  Uoux-Palussière. 

TlallMaiidlèK(Ut)i  chàt.,c"«  ^eJuigni-Béné, 


—  La  Théhaudihre  1499  (E  1141).  —  Ane. 
maison  noble,  relevant  du  Plessis-Maeé  et  appar- 
tenant à  la  famille  Honauld  aux  xv-xvi«  s.,  — 
dont  Madelon  Hunauld,  qui  mourut  maire  d'An- 
gers le  17  juin  1592,  —  Charles  Hunauld  1617, 
qui  en  prend  encore  le  titre  en  1688,  —  Armand- 
François  de  la  Porte  de  Vérins  1674,  qui  en  fit 
construire  la  chapelle,  consacrée  &  N.-D.-de-Pitié 
et  bénite  le  16  septembre  1692  ;  il  y  meurt  âgé  de 
80  ans,  le  7  mai  1711,  —  Louis  de  Varice,  mari 
de  Marie-Anne  de  Varice,  1717;  leur  fille 
Aimée-Jnlie-Lonise  épouse  dans  la  chapelle  le 
7  février  1736  René-Damien  de  Lespinay,  et  sa 
sœur  Louise- Aimée  le  10  avril  1711  René  de  Roye 
de  Charost  ;  —  Marie-Anne  de  Varice,  femme  de 
Joseph  Faribault,  garde  général  des  gabelles, 
1756.  —  Louis  de  Varice,  chevalier,  mari  de 
Marie  Esnault,  y  créa  au  château  même  en  1775 
une  manufacture  de  toiles  à  voiles,  pour  laquelle 
il  s'associa  par  traité  du  30  novembre  1781 
son  père,  Maussion  du  Joncheray,  son  beau- 
frère,  et  François  Sitolleux.  Ge  dernier  en  sortit 
le  2  décembre  1786  et  l'entreprise  fut  complète- 
ment dissoute  par  l'acte  du  9  janvier  1787,  en 
vertu  duquel  Louis  de  Varice ,  père  et  fils, 
Gabriel-Glaude^ranc.-No81  Maussion  du  Jonche- 
ray et  Eulalie  de  Varice,  sa  femme,  vendirent 
le  domaine  entier,  avec  la  terre  de  Juigné,  à  Jacq. 
Thomas ,  écuyer ,  sieur  de  Joncbères ,  mari 
d'Emilie-Françoise-Geneviève  Gourreau,  Henri 
Blanchard  de  Pégon  et  Pierre-Urbain  Boroau  de  la 
Bénardière.  Jacques  Thomas  de  Joncbères  résidait 
en  1789  au  château,  qui  fut  pillé  le  11  juin  1793  par 
un  bataillon  des  chasseurs  de  Paris,  —  mis  sons 
séquestre,  dont  le  gardiataire  reçut  l'ordre  signé 
d'Elbée,  de  Boisy,  Duboux  d'Hauterive,  le  21  juin 
suivant,  de  rendre  tout  le  mobilier  à  M">«  de 
Joncbères,  —  et  définitivement  vendu  nat*  le 
4  nivôse  an  V  pour  la  somme  de  33,298  livres, 
au  citoyen  Armand,  aîné,  cultivateur,  d'Angers.  La 
maison  comprenait  alors  un  principal  corps  entre 
deux  masses  formant  ailes,  dont  la  principale  à 
l'orient  se  terminait  de  chaque  bout  par  une  tour 
ronde  et  contenait  les  serres,  les  chapelles,  les 
anciens  ateliers  ;  au-devant,  un  jardin  enclos  de 
murs,  des  avenues,  des  bosquets,  un  étang,  des 
pépinières.  —  La  terre  a  été  acquise  vers  1821 
du  sieur  Armand,  alors  coiffeur,  à  Angers,  par 
M.  de  Mienlle  et  l'habitation  reconstruite  par 
l'architecte  Hodée,  qui  a  transformé  l'hôtel  du 
xviii*  s.  en  un  beau  château  moderne  par  l'ad- 
jonction notamment  d'une  façade  transversale 
parallèle  à  la  route  nationale  et  vers  l'E.  d'une 
chapelle  de  deux  travées  gothiques;  — an-devant 
de  magnifiques  ombrages  s'entr'onvrent  en  éclair- 
cies  sur  les  pelouses.  —  Le  30  octobre  1857  y 
est  mort,  chez  son  gendre,  Claude-Jean- Baptiste 
Hochet,  conseiller  d'Etat  honoraire,  ancien  secré- 
taire général  du  Conseil  d'Etat. 

TUtandlAre  (la),   cl..  c"«   de   Léxigné. 

—  Ancien  domaine  légué  à  la  cure  le  15  juin 
1628  par  le  curé  Jean  Gharnacé,  pour  la  fon- 
dation d'une  messe  le  vendredi  ;  —  vendu  nat* 
le  18  avril  1791  ;  «•  f.,  c*«  du  May,  vendue 
nat^  sur  d'Andigné  le  7  germinal  an  VI  ;  —  vill*i 


THI 


—  574  — 


THI 


o"«  de  Ul  Ménitré;  -  c>«  de  NeuUU.  —  Unt 
pièce  de  terre,  en  laq.  U  y  avait  autrefois 
une  maison  nommée  la  7.  1788  (£  166)  ;  ■- 
c^*  de  Rochefort'S.-L.  —  La  gagnerie  de  la 
MotU  à  prisent  appellée  la  Th.  1536  (Aveu); 

—  f.,  c"  de  Saint-Philbert-en-M,,  V.  Gui- 
chonnet;  —  I.,  c»*  de  St-Georges-s^-Loire, 
domaine  de  l*abbaye  tendu  nat^  le  17  mai  1791  ; 
*»  vill.,  c>^  de  St^Sauveur-de-Landemont  i 

—  donne  parfois  son  nom  au  ruiss.  de  St^Sanveur  ; 

—  ham.,  €»•  de  Tiercé;  —  bam.»  c»«  de  Torfou, 
Thibaudlére  (la  Basse-),  f. ,  e^*  de  Sermaise  ; 

»  (laGrande,  la  Petite-) ,  hh. ,  c"«  de  la  Plaine  ;  — 
(la  Hante-),  ham.,  c"«  de  Sermaise;  —  vendue 
nat^  sur  BenJ.  de  la  Motte  d'Aubignô  le  4  floréal 
an  II. 

TMIbandrie  (la),  anc.  m»»  noble  dans  le 
bourg  de  la  Boissière-St-FL,  acquise  en  166S 
d'Elisabeth  Bossoreille,  veuve  Grimault,  par  Jos. 
de  Sesmaisons  ;  —  f.,  c"«  de  Comhrée  ;  ■-  t., 
c»»  de  St'GeorgeS'Sur'Loire, 

Thibault,  maîtres  fondeurs,  Angers.  •■ 
(Jean),  demeurant  en  Bressigny,  mari  de  Made- 
leine Asselin,  1645,  f  le  iO  octobre  1663,  âgé  de 
54  ans.  ->  (Martin),  fib  du  précédent,  mari  de 
Jeanne  Gasselin,  1668,  qui  fond  la  cloche  de 
Bécon  en  1683.  —  (Jean  II),  «  forgeun  de  ca- 
«  nous  »,  k  Saumur,  1656. 

TlillMiiilt  (Jean),  maître  architecte-sculpteur, 
Angers,  mari  de  Françoise  Plessis  1655,  f  le  S  avril 
1673.  Sa  signature  est  à  un  acte  du  5  novembre 
(GG  174).  *  (Jean),  architecte,  Ingrandes, 
1696.  —  (IxLurent),  peintre  et  vitrier,  à  Beau- 
fort,  restaure  en  1597  les  vitraux  de  l'église  de 
Sermaise  et  y  «  faict  et  painct  les  ymages  de 
>  M' St  Hilaire  et  de  St  Clair  et  de  Nostre-Dame  ». 
La  quittance  qu'il  donne  porte  sa  signature,  au- 
dessus  d'un  écusson  encadré  d'une  branche  de 
laurier  (Arch.  de  M.-et-L.  G  Cure  de  Sermaise). 

Thibault  (Joseph)  t  dominicain  du  couvent 
d'Angers,  né  à  Durtal  le  25  avril  1667,  mort  à 
Angers  le  14  juin  1711  en  grande  vénération, 
avait  composé  et  publié  peut-être  en  1709,  d'après 
une  note  Mss.  contemporaine,  un  ou  plusieurs 
livres,  dont  elle  ne  donne  pas  le  titre.  Echard  a 
omis  son  nom. 

Thibault  (Philippe),  né  àBrain-sur-AUonnes 
en  1572,  prit  l'habit  à^  l'âge  de  8  ans  aux  Carmes 
d'Angers  et,  après  sa  profession  faite  le  9  oc- 
tobre 1588,  fut  envoyé  terminer  ses  études  au 
couvent  de  Paris,  où  il  se  lia  d'amitié  avec  P.  de 
Bérulle  et  André  Duval,  puis  à  l'Université  de  Pont- 
à-Mousson  (1591).  Il  revint  ensuite  à  Angers,  où  ses 
supérieurs  lui  firent  recevoir  la  prêtrise  avant  l'âge 
canonique.  Il  avait  dès  lors  la  pensée,  qui  devint 
la  principale  de  sa  vie,  de  travailler  à  la  réforma- 
tion de  son  ordre  et  y  fut  encouragé  par  le  pape 
Clément  YIII  dans  un  voyage  qu'il  fit  à  Rome  en 
1600.  Dès  l'année  1604  les  statuU  nouveaux 
furent  promulgués  dans  une  assemblée  générale 
à  Nantes  et  la  maison  de  Rennes  choisie  pour  les 
appliquer.  Thibault  fut  envoyé  an  couvent  de 
Paris  au  double  titre  de  sacristain  et  de  professeur 
de  philosophie  et  méditait  de  se  faire  Chartreux, 
quand,  appelé  à  Rennes  pour  prêcher  le  carême, 


il  y  fût  retenu  comme  soos-priMir  et  wdimiiQDi 
du  couvent  dont  la  transformation  se  troififte» 
promise.  U  y  eut  bientôt  réuni  une  coIoikviIr- 
reuse,  dont  l'Anjou  fournit  Félite,  Fnopua  k 
St-Anne,  Hubert  de  la  Yieige,  Hyadnihe  àt  Si- 
Laurent,  Lézin   de    Sainle-Scholastiqw.  lit 
Aubron,  Math.  Pinault,  sans  abandoiuker  U  pR- 
dication.  En  1614  il  eut  la  joie   de  foadcr  rèa 
blissement  nouveau  de  Chalain,  ouvert  a  i^' 
et  que  suivirent  bientôt  des  fondatioiis  nomBs 
à  Dol,  èPloermel,  à  Loudan.  à  La  Fléd»  E; 
1618  le  l«r  mai,  il  fut  élu  provincial  deToaniar 
En  1621,  Richelieu,  qui  avait  eu  rocctfm^k 
connaître  à  Angers  même,  lors  des  affaires  k  » 
Fronde,  et  de  le  consulter,  le  fil  noomeriref^ 
ché  de  Nantes  ;  mais  le  religieux  s*y  rcfnn  cf»^ 
niâtrément  et  obtint  de  poursuivre  en  («ii  »p^ 
forme  qui  s'étendait  peu  4  çea  jusqu'en  Fludn 
et  en  Allemagne  (1628).  II  alla  l'établir  m  pr 
sonne  à  Gand  et  à  Valencieones  et  enfin  im  b 
couvent  de  Paris  où  elle  n'avait  pu  eoeon  ^ 
introduite.  U  mourut  à  Vaimes,  au  eoavem  ^^ 
Carmélites^  le  24  janvier  1630  et  y  fai  itltv 
devant  l'auteL  —  Sa  Vie  a  été  donnée  pu  ai 
disciple,  le  P.  Lézin  de  Ste-Scholastique  (u-li 
Paris,  1673)  et  son  portrait  gravé.  Toot  reeet' 
ment  (mars  1872)  M.  Aug.  Michel  en  s  reiM" 
chez  un  revendeur  d'Angers  la  planche  ea  cei^- 
in-4*,  signée  B,  f.,  avec  la  légende  :  Yeratffço 
ad^  R,  P.  Phil.  Thethaîdi^  andini,  mb^ 
sui   ordinis    Carmel^^i^    primum  ta  e^ 
[i>enttt]  AAedonenst,  deinde  in  Gallia  tt  Btr 
gio  restauratoris,  provineialis  Turon.  Ssv 
timon*^,  ^usdem  ordinis  in  Armonoa  vtcff^ 
generalis,  in  Provincia  Fronde  et  ta  ns^c" 
conventu  Parisiensi  commissarii  item  ^ 
ralis.  Ob,  H  jan,  anno  salutts  i03S,  et.  6 

—  Cette  dernière  date  placerait  sa  naissaatf  R 
1575  mais  ne  s'accorde  pas  avec  ses  biognpkii» 

—  Il  a  été  tiré  6  ou  7  exempUins  de  c^ 
planche.  —  Trois  autres  types  existent,  dont  o 
ia-A»,  signé  :  Landry  fecit ,  deux  in-8*,  op^ 
le  premier  :  Landry  sculpsit  1673,  le  deauiB 
CL  Mellan  se. 

D.  Ghamard,  t.  Il,  p.  45S.  —  BibUoO.  Cér«H*L,  lT 
col.6M.>D7Là>iiieia,  yUdêaSS.dêBnL,Ln,t>^ 

ThIbanIt-GhumbaaIt  (Reni),  né  à  AsT 

le  5  décembre  1744,  négociant  à  Angers,  prea-^ 

échevin  de  l'Hôtel-de-Ville,  prensier  juge-oe-'^ 

du  tribunal  de  commerce,  receveur  ptrtia^' 

des  finances  à  Angers,  nommé  conseiller  g«^ 

en  l'an  X,  et  de  nouveau,  par  décret  do  13 1^ 

vembre  1808,  meurt  en  1812  à  Paris. 

Thlberg^re  (la),  ham.,  c^  de  Durtal 

Thlberg^res  (les),  ham.,  c~  d'EcwUé- 

Thlbergerle  (U),  f  .  c-«  de  St-Clémtfi-^ 

la-PL  —  En  est  sieur  René  Thouin  172S.X«^ 

Alexis  Th.  1767. 

ThieUée  (U),  m«"  b.  et  t.  c»  de  Ckaèt 

le-R.—La  ThielUe qui anciennemudÊtU' 

appelle  le  Temple  1590  (H.-D.B  7441).-'^ 

m«"  noble  acquise  en  1492  sur  J.  Maagui  ^  ^ 

Bougrière  par  Ambroise  de  Périers.  —  £b  ese^ 

Franc.  Habert,  licencié  ès-lois,  1539  (C 106.  ^  *^ 

Urbain  du  Fresne,  lieutenant  des  gâidei  ds  r 


-r* 


THI 


—  575  — 


THO 


S74,  mari  de  Ntoole  de  Périirt,  Jacques  Rave- 

oau  1586,  10S9  ;  —  sa  yenie,  Marie  Doidefer, 

333,  1641,  qui  y  eélèbre  U  86  août  1638  tos 

Mes  de  sa  sœnr  avee  Nie.  de  Noyers;  —  f.»  c** 

9  St'QuentinrlèB'B.  ;  -»  cl..  c"«  de   Tiercé, 

Thlellerie  (la),  ham.,  e^  de  St'Gtorgeê' 

ir'L.  —  La  Theulerie  (Vent.  N.)-  —  Ancien 

jmaine  de  la  care,  vendu  nai>  le  14  août  1791. 

ThUphmimm  îm  Mégime.  —  Y.  ci-deêBua. 

.  483. 

TUerry»  Thtodoricita,  moine  de  Marmontier, 

in  abbé  de  St-Anbin  d'Angers  le  14  janvier  1056 

•  ••,  ^  t  le  S5  décembre  1060,  n'avait  accepté 

)tie  6harge  qu'en  obtenant  da  comte  d' Anjou 

ssemption  pour  les  religieux  de  tout  service 

Brsonnel  de  guerre.  On  possédait  de  lui  encore 

B  XVII*  s.  un  Recueil  des  miracles  de  saint  Aubin 

ai  est  perdu,  V.  et  «dessus,  t.  I,  p.  151. 
RaoMni,  HitL  de  rUn».  dTAnçen,  1, 06.  —  D.  Mar- 


ne, But.  de  Marmoui.,  1. 1,  p.  351  «t  Aneed,,  L I,  p.  184. 

•  MabiUon,  Atui.  B       "   -   ^       "       -' — - 

ar,  t.  VII,  p.  800. 


,.  1.  GX, 


n*96.  — D.  RiTet,^M. 


TUerry   ( ),  dit  Bruiuê,  membre  du 

omité  Révolutionnaire  d'Angers  par  l'arrêté 
es  représentants  du  1**  septembre  1793,  jus- 
u'au  16  mars  1794,  a  publié  un  Compte-rendu 
ux  patrioteê  de  Maine-eULoire  par  le  pre» 
lier  Comité  de  ewrveillance  et  révolution- 
aire  de  la  commune  d^Angere  le  tô  ntodse 
n  ///  de  la  République  (Angers,  Jabier  et 
reslio,  in-8*).  Vial  le  dénonce  comme  le  prin- 
ipal  auteur  de  la  mort  de  Dieusie  dans  son 
)tscours,  p.  161-163. 

Thierry  {ÇharUi),  né  à  St-Georges-sur-L. 
)  14  novembre  1790,  ills  de  Charles  T.  et  de 
ibarlotle  Yvon,  simple  ouvrier  ferblantier  et 
eintre  en  bâdments,  partit  soldat  en  1809  au 
5*  de  ligne  et  était  caporaWfourrier,  quand  il  fut 
ût  prisonnier  à  Flessingue.  Retenu  pendant  trois 
ns  sur  les  pontons  anglais,  puis  transféré  dans 
)  vieux  château  de  Portchester,  il  y  orga- 
isa  un  téritable  atelier  de  dentelle,  oA  travail- 
lent près  de  deux  mille  de  ses  compagnons  de 
ûsère  et  qui  en  était  arrivé  à  être  si  redoutable 
l'industrie  anglaise,  que  le  gouvernement  fit 
rûler  tous  les  métiers  improvisés  par  les  prison- 
iers.  Libre  en  février  1814,  il  revint  à  St-Oeorges 
t  sous  la  direction  de  la  comtesse  de  Serrant- 
'audreuil,  se  laissa  aller  à  des  essais  de  pein- 
are  sur  porcelaine,  qui  réussirent.  Un  four  fut 
lonté  au  château  et  un  peintre  appelé  pour  ensei- 
ner  les  procédés  de  la  manufecture  de  Sèvre. 
lais  en  1819  la  recommandation  de  M.  de  Noé  mit 
lotre  artiste  en  relations  avec  le  maître  verrier 
Agtais,  Ed.  Jones,  qui  l'initia  aux  pratiques  à  peu 
Tes  perdues  en  France  de  ht  peinture  sur  verre. 
^és  1825  l'église  de  St-Georges  se  parait  de  ses 
remiers  travaux,  —  en  18S8,  St-Laud  d'Angers. 
-  Béhuard  et  le  Lion-d'Angers  en  1830  —  et  peu 
près  nombre  d'églises  des  diocèses  d'Angers  et 
le  Nantes.  Cétait  un  premier  exemple  donné  à 
indostrie  privée,  qui  depuis  a  été  dépassé  par 
i'autres  mais  dont  on  doit  conserver  la  recon- 
t^sance  à  riniUateur.  Son  àb,  après  quatre 
innées  passées  à  la  manufacture  de  Ghoisy-le- 
101,  le  vint  rejoindre  en  1843.  L'artiste  trans- 


porta en  1846  100  alefier  à  Angers,  et  il  y  est 
mort  le  19  mars  1860,  âgé  de  69  ans. 

DIdron,  Ami.  ArcA.,  iStt,  p.  179.  —  Mém.  de  la  Soe, 
d'Aor.,  Se.  tt  ArUd'Ang.,  U  Y,  p.  411.  —  Riaert.  areh,, 
1860,  p.  191-197.  —  RêOMê  d^ Anjou,  1861 ,  t.  Il,  p.  60. 

TUerry  (Perrinet),  sieur  de  la  Yieillére, 
archer  de  la  garde  française  du  roi,  qommé  par 
lettres  de -Louis  XI,  3S  juillet  1480,  sergent  et 
voyer  des  Eaux  et  Forêts  d'Anjou.  Son  testament 
date  du  89  février  1527.  On  y  voit  qu'il  avait  fait 
décorer  d'  «  ymaigos  »  Téglise  Saint-Léonard  de 
Durtal  —  et  que  sa  femme,  Marguerite  CSordier, 
y  était  inhumée  dans  l'église  St-Pierre. 

TJ^Iert^  dm  la  Pr^volale  (de).  —  Y.  cî- 
de98U9,  p.  170. 

Thlfenale  (U),  f.,  c>«  de  Maranê. 

Thlfelne  (la;,  f.,  e»«  de  Coss^. 

TJ^<lo«t;re  (la).  —  Y.  Za  Qu^touse. 

Thimbnuie  de  Yadeiaee  (Marte-X«outse 
de),  fiUe  de  Yincent-Silvestre  T.,  comte  de 
Yadence,  et  de  Louise  de  Fosse,  professe  à  Fon- 
tevraud  dès  ISâge  de  14  ans  et  prieure  du  Paradis, 
appelée  comme  grande  prieure  à  Tabbaye-mére 
en  1750,  vint  accompagner  en  1753  à  Paris 
sa  cousine  et  son  élève,  Angélique  de  la  Roche- 
Fontenelle,  nommée  abbesse  du  Poot-aux-Dames, 
et  retenue  en  1753  par  le  sacre  de  son  neveu  Franc, 
de  Crussol,  évéque  de  Blois,  nommé  archevêque  de 
Toulouse,  n'était  pas  encore  rentrée,  quand  elle 
fut  élevée  en  février  1754  au  titre  d'abbesse  de 
Fontevraud.  Sa  consécration  fut  célébrée  en  l'ab- 
baye de  Sl-Gyr  et  sa  réception  à  Fontevraud  le 
9  juillet.  —  Elle  y  mourut  dans  la  nuit  du  6  au 
7  mai  1765,  âgée  de  84  ans,  après  68  ans  de  pro- 
fession. On  lui  doit  la  création  de  l'office  de 
dépensière.  Son  règne  s'était  préoccupé  surtout 
de  régulariser  les  dettes  des  divers  couvents  et 
aussi  de  la  décoration  de  l'église  et  de  l'abbaye- 
mère.  C'est  de  son  temps  que  fut  placée  la  grande 
grille  du  chœur,  qui  ferme  actuellement  la 
cour  d'honneur  de  la  Préfecture  de  Maine-et- 
Loire.  Son  Oraiaon  funèbre,  prononcée  à  Poi- 
tiers par  Michel  Testas,  curé  de  St-Paul,  ancien 
professeur  de  rhétorique  au  collège  de  Ste-Marthe, 
est  imprimée  (Poitiers,  Louis  Braud,  1766,  in-^ 
de  S9  p.).  —  Son  cachet  porte  daxur  à  la 
bande  <Por,  accoêtée  de  deux  fleure  de  lyê 
de  mime,  sommée  d^une  couronne  ducale, 

Arch.  de  M.-«t-L.  6  1373.  —  Jom^ud  BeeUtiait.,  mari 
1766.  -  Bibi.  «TAngerf,  Mm.  798.~L'abbé  Edouard,  Ffm- 
tevroMdt  p.  518-535.  ~  Merewre  de  Frtmee,  1765,  jeillet, 
t.  II,  p.  IW. 

Thiolve  (la),  f.,  c"«  de  Juigné-e.'L.  ^  La, 
Tieùukre  xvii«  s.  (Et.-C.  Erigné).  —  Yieox  logis 
du  XVI*  s.,  encore  entouré  de  ses  douves  ;  appert, 
â  M.  de  Miomandre.  —  En  était  sieur  en  1606 
Mathnrin  Herbert 

Thlondiève  (ht),  f.,  c~  de  BrafiM.-Loiig. 
1586  (Bt.-G.). 

TIdrsiadIère  (la  Grande,  la  Peaie-),  ff.,  e«« 
de  la  Pom,vfieTaie. 

TlMArdlère  (la),  f.,  e"«  de  CAoir^.-Ar^oe. 

TJb«€it^«s«.  —  Y.  le  Thouet, 

Thmwàmm  (...••)•  ramônier  des  Ursolines 
de  JSaumur,  avait  vécu  un  an  ermite  avec  le 
père  lean-BapitslB|  Y.  ce  n/om^  dans  son  ermi- 


THO 


—  576  — 


THO 


tsge  d'OiziUy  yen  1668.  C'est  loi,  —  et  lui  seal 
à  pea  prôs  —  qui  accrédita  la  fable  de  la  trane» 
figoratioo  do  comte  de  Moret.  Ses  lettres,  d'ail- 
leurs remarqaables,  sont  publiées  par  Grandet, 
Vie  (Tun  solitaire  inconnu,  p.  S31,  247. 

Thomas  {ffean-César),  «  figarîste  »,  Angers, 
178S.  *  (iTosu^,  doctenr-médecin,  i  Combrée, 
1645.  —  [Léger),  «  oculiste  »,  à  Doué,  1641.  — 
(  JoBeph'Marie-Mathurin  ) ,  docteur-médecin, 
au  Puy-N.-D.,  reçu  en  la  Faculté  de  Rennes  le 
28  juillet  1792. 

Thomas  (Joeepli),  anc.  notaire,  fils  d'un 
docteur-médecin,  né  à  Saumur  le  15  mai  1796, 
administrateur  du  Mont  -  de  -  Piété  d'Angers, 
membre  et  archiviste  de  la  Société  Indut- 
irielle  d'Angere ,  a  publié ,  dans  ses  BuU 
Ittine,  des  Notes  sur  la  nécessité  et  les 
moyens  dP améliorer  la  tenue  des  livres  chex 
les  petits  marchands  et  les  agriculteurs, 
1831.  p.  79  ;  —  sur  les  récoltes  intercalaires, 

1835,  p.  93;  —  Proposition  pour  se  procurer 
à  bas  prix  les  graines  et  les  plantes,  1834, 
p.  127  ;  —  Rapport  sur  le  ray-gras  d*Italie, 

1836,  p.  67.  —  iiort  à  Angers,  le  10  décembre 

1860,  mari  d'Antoinelte-Louise  Dubois. 

BuUet.  de  la  Soe.  Induit,,  1860,  p.  »i.  —  IToÛM-fl- 
LoÙTê  du  tS  décambre  1800. 

Tlboiit«M«io  (la).  —  V.  la  Tomansaie. 

Thomassean   de    Cnrsay.    —   Ce    nom 

répond  à  une  des  mystifications  les  plus  auda- 
cieuses, et,  quoique  sans  art,  les  mieux  réussies, 
qu'on  puisse  citer  dans  la  littérature  historique. 
La  piste  en  a  pourtant  échappé  jusqu'à  ce  jour 
au\  dénicheurs  de  supercheries  littéraires,  et  tout 
au  plus  certains  détails  particuliers  ont-ils  été 
contestés  tardivement  il  y  a  quelques  trente  ans, 
en  laissant  au  reste  de  l'oeuvre  un  crédit  garanti  par 
des  noms  honorés  dans  la  science  et  encore  abso- 
lument accepté.  J'espère  la  convaincre  facile- 
ment et  tout  entière  de  faux.  La  recherche  est 
curieuse  et  en  vaut  la  peine;  car  il  s'agit  de  toute 
une  famille  de  héros  angevins,  née  tout  d'un  coup 
4  la  renommée  et  introduite  sans  autre  enquête 
dans  la  tradition  locale,  en  plein  siècle  de  scep- 
ticisme et  de  critique.  —  Un  certain  abbé,  Jean- 
Marie-Joseph  Thomasseau  de  Cursay,  —  comme 
il  s'intitule,  —  né  à  Paris  le  25  novembre  1705, 
mort  à  Paris  en  1781,  reçu  en  1727  d'abord 
avocat  en  Parlement,  puis  sous-diacre  du  diocèse 
de  Paris  et  plus  tard  chanoine  d'Appoigoy-les- 
Regennes,  s'avisa  d'insérer  au  journal  «  JLe  Con- 
«  servateur,  ou  collection  de  morceaux  rares  et 
c  d'ouvrages  anciens  et  modernes  »,  un  Mémoire 
sur  Us  savants  de  la  famille  Thomasseau,  qui 
reparut  à  part,  in-12  Paris  1761,  et  qui  fut  suivi 
la  même  année  d'un  très-mince  opuscule  sous  ce 
titre  :  Les  Deux  frères  angevins,  11  reprit  tout 
an  même  temps  en  détail  ce  qui  concernait  parti- 
culièrement son  père,  en  imaginant  son  Anecdote 
sur  le  discernement,  l'accueil  et  la  libéra" 
lité  de  Louis  XIV  pour  les  savants,  à  l'oc- 
casion de  Joseph  Thomasseau  de  Cursay, 
médecin  ordinaire  du  Roy  (s.  1.,  in-12, 1761). 
-*  Encouragé  dès  lors  par  le  silence,  pénètre  par 
les  éloges  de  lacritiqoe,ll  semitâ  l'aise  et  rassembla 


sa  thèse  entière  dans  une  ébieiibiationBosv«Be.Ia 
Anecdotee  sur  des  citoyens  vertueiu  de  U 
ville  d'Angers  (Paris,  1773)  forment  uaélé|ist 
in-40  de  72  pages,  orné  de  jolies  vignettes,  am 
force  notes  et  renvois  à  des  pièces  justifiâlheà, 
où  l'auteur  se  complaît  à  des  réciu  extnorii* 
naires  et  à  des  enchevêtrements  de  révéliha} 
généalogiques  ou  autres  sur  rhistoire  tagcnit 
Il  en  attribue  pour  la  plus  grande  partie  laiov» 
—  et  certes,  par  une  duperie  nouvelle,  —  sa 
notes  de  Félibien  des  Avaox,  mort  en  169^,  -  s 
bien  qu'en  certains  catalogues  c'est  à  ce  sansi^ 
l'œuvre  est  attribuée.  Sur  ce  nom  ou  de  eoofiutt 
elle  fut  acceptée  partout.  Ayranlt  de  St-Tbé&B,  i 
qui  elle  est  dédiée,  remercia  l'auteur  de  IIm»- 
neur  fait  par  lui  à  leur  alliance  commuas  (2  a4i 
1773),  et   avant  lui.    Voltaire»    qui  ea  ivaii 
reçu   un  exemplaire  par   d'Alemberl  (3  }wki 
1773),  —  et  autant  firent,  dit-on,  le  Préadul 
l'Université,  l'Académie,  le  Corps  de  vUIs  d'As- 
gers.  La  Faculté  même  de  médecine  de  Pim 
qui  se  trouvait  gratifiée  et  de  la  biographie  e(  at 
portrait  d'un  de  ses  illustres,  bien  incoono  ju^ 
qu'alors,  fit  féliciter  sur  l'heote  notre  cbsuiÂie. 
et  en  1775  décida  qu'à  l'avenir   un  jeioo  a 
chaque  doyen   lui  serait  réservé    ainsi  qi'c: 
exemplaire  des  thèses.  Je  crois  qu'il  fui  s'ar- 
rêter lA.  —  Pourtant  cette  année  même  Fâifetf 
renouvela  une  de  ses  historiettes,  celle  qu  ^ 
restée  surtout  populaire  en  Anjou,  en  oélefarv^ 
pour  la  troisième  ou  quatrième  fois  Le  Guniff 
sans  reproche,  récit  tiré  des  coUectiora  hiti 
et  généal.  de  MM,  Poullain  et  Des  ÀtJ^ 
(in-8»,  Paris)  ;  —  et  ce  qui  esl  plus  gnn.  «• 
1778  un  savant  sérieux  et  dont  le  nom  a  coQWt 
de  son  autorité  ces  rapsodies,  le  docleer  Htfx. 
reprit,  en  les  accréditant,  les  détails  et  jasqt  u 
texte  des  Anecdotes,  pour  rédiger  VElogt  ^ 
torique  de  M,  Thomasseau  de  Cursay  (F^>  1 
B.  Morin,  1778»  in-8*,  de  16  p.),  à  U  gloire  ds^  | 
parait  d'ailleurs  s'être  échafaudé  toutes  vei^c- 
Qu'il  soit  tout  d'abord  retenu  que  les  seiiseBisi 
de  Cursay  et  de  Landry ,  dont  l'auteur  pRtfstf 
honorer  sa  maison  et  qu'il  place  «  à  une  bev  ^ 
c  la  ville  de  Brissac  »,  sont  absolomeot  iscûase 
en  Anjou.  ^  Aucune  famiUe  non  plus  n'y  ntf-* 
obscure,  aucun  nom,  j'ose  dire,  plus  rareqw  «m 
de  Thomasseau   C'est  à  peine  si  dans  soi  it" 
cherche  suivie  et  persévérante,  quoique  sstsnaM 
incomplète,  je  l'y  ai  trouvé  à  Angen  qe^ur  4 
cinq    fois  dans  les   registres    de  ses  du-s^ 
paroisses  ;  encore  y   est-il  par   deux  fou  «:^ 
Toumasseau.  —  Le  premier  personasge  de  ^ 
famille,  que  met  en  scène  notre  livra,  eâ  •  -• 
«  1553  Audré-Paul-Th.  de  Cunay  et  da  UUy 
«  docteur  ès-lois,  doyen  des  maires  et  edtf«'^ 
«  d'Angers,  choisi  par  le  Corps  de  viUs  potf  f^ 
«  la  première  pierre  de  la  reconstnctk»  da  ^ 
«  Loricard, depuis  nommé  Thomasseau. •t>ii^^ 
aussi  précis  rendent  la  réponse  fadle  etelU  »«" 
d'elle-même  :  Aucun  docteur  ès-ioii ,  -  ^"^ 
échevin,  —  aucun  maire  n'a  existé  da  s^  ^ 
Thomasseau.  L'auteur  prévoit  l'ot^eetion  e:  ^ 
teste  contre  «  une  prétendue  liste  des  bm^  * 
«E  échevins  »  qu'on  a  glissée  an  iUoi^'  ^ 


THO 


—  577  — 


THO 


Privilèges  de  la  Ville,  imprimé  en  17i8.  —  Les 
egistres  de  ces  lemps-Ià,  à  Ten  croire»  seraient 
erdas,  non-sealemeat  à  Thôtel-Ge-ville  mais  dans 
3s  paroisses  et  dans  les  greffes,  —  et  en  homme 
dr  de  son  fait,  il  donne  les  dates  des  lacunes;  — 
n  aurait  par  suite  inventé  des  noms  pour  y 
uppléer  et  dans  ce  travail  omis  le  sien.  — 
'eine  inutile  I  les  registres  existent  aux  greffes» 
ans  les  paroisses  et  à  Thôtel-de-ville  I  la  série 
n  est  sûre  et  les  faits  sont  clairs  et  avérés, 
omme  l'invention  qui  se  heurte  d'ailleurs  ici  à 
ne  réalité  très-connue.  La  construction  du  quai 
'homassean  date,  non  pas  de  1533,  mais  de  sep- 
smbre  1574  et  est  due  à  Jehan  Thomasseau, 
marchant  teinturier  »,  qui  fut  autorisé  par  la 
^ille  à  bâtir  à  ses  frais  sur  le  port  dit  aupara- 
ant  de  la  Teinture.  Est-il  besoin  de  décrire  le 
essin,  que  donne  Tanteur,  de  la  ridicule  médaille 
rappée,  à  son  dire,  pour  une  cérémonie  impos- 
ible  d'inauguration,  aux  armes  du  prétendu 
aaire  et  à  la  gloire...  de  Robert  le  Fort  1  La  légende 
le  la  pièce  suffirait  à  trahir  la  fraude  entière.  — 
Jn  des  fils  de  cet  illustre,  —  et  on  lui  en  attribue 
[uaire  qui  font  souche,  —  est  ce  Guerrier  sans 
'eproche,  ce  patriote  vertueux,  qui  tenait  si  fort 
LU  cœur  de  Bodin  et  dont  M.  Godard  encore 
laus  son  Aiyou  «  admire  le  noble  caractère  ». 
i^uis  Thomasseau  de  Gursay,  ancien  c  officier 
t  dans  la  grande  verge  ou  bandes  noires  »  et 
:ommandant  le  château  d'Angers  en  1572  aurait 
'oçu  —  du  duc  de  Guise  I  —  l'ordre  de  massacrer 
es  protestants  et  lui  aurait  répondu  —  le 
13  août  I  —  en  répudiant  «e  un  office  aussi  odieux 
K  et  si  contraire  à  l'humanité  ».  Le  style  de  la 
lettre  fait  sourire,  sans  qu'on  se  rende  compte 
^lu'il  ait  pu  seulement  servir  à  l'illusion,  ici  d'ail- 
leurs encore  les  documents  abondent  et  M.  de 
Pailonx,  qui  les  tenait  de  M.  Marcbegay,  a  donné 
dans  son  St  Pie  V  la  correspondance  et  les 
extraits  des  Archives  municipales,  pour  tout  ce 
qai  a  trait  à  la  St-Barlhélemy  angevine.  Il  doit 
suffire  d'indiquer  que  le  château  était  commandé 
par  le  capitaine  de  la  Tousche  et  qu'en  cette 
occurrence,  dans  le  nombreux  défilé  d'officiers 
ou  de  magistrats  mis  en  réquisition,  le  nom 
d'un  Thomasseau  quelconque,  petit  ou  grand, 
n'est  nulle  part  prononcé.  Le  récit,  qui  suit,  de 
la  reprise  du  château  sur  les  huguenots,  —  par 
le  môme  de  Cursay,  assisté  de  son  frère  de 
Landry  1  —  défie  toute  discussion,  tant  y  est 
manifeste  non-seulement  l'ignorance  des  dates 
mûmes  et  des  détails  d'une  aventure  aussi  connue 
qae  Test  celle  du  capitaine  de  Hallot  et  tant  de 
lois  racontée,  —  mab  le  dédain  d'approprier  la 
fiction  a  quelque  vraisemblance.  C'est  du  pur 
enfantillage,  —  comme  la  peine  prise  d'embran- 
cher la  famille  sur  les  familles  Hellaud,  dont  on 
défigure  le  nom,  du  Bellay,  de  Gossé-firissac  et 
Ayrault  par  de  simples  boutures  de  main  naïve 
d'apprenti.  Mais  les  détails  ne  coûtent  rien  au  con- 
teur et  surabondent  dans  un  pôle-môle  incroyable 
de  naïveté  et  d'effronterie.  A  d'autres  donc  les  ingé- 
nieurs, les  chevaliers  de  Halte,  les  clercs,  les 
soldats  1  La  maladresse  môme  de  la  mise  en  œuvre 
doit  compter  sans  doute  pour  une  des  meilleures 

m 


raisons  qui  ont  protégé  cette  confusion  de  notes 
incohérentes  contre  la  lumière  et  la  curiosité  plus 
vives.  Je  ne  veux  plus  aborder  qu'un  nom,  le  seul 
précisément  qui  mérite  d'être  inscrit  dans  une 
biographie  angevine,  le  seul  qui  se  rattache  dans 
tous  ces  mensonges  à  un  personnage  de  réalité, 
c'est  le  docteur-médecin  que  je  veux  dire. 

Joseph  Thomasseau,  —  que  son  fils  appelle 
«  Th.  de  Gursay  et  de  Landry  »,  —  signe  2^Ao- 
ma98eau  tout  court  et  ne  prend  jamais  d'autre 
titre,  —  si  ce  n'est  celui  d'Angevin,  Andinus.  — 
—  Grâce  à  l'obligeance  de  M.  A.  Gorlieu,  biblio- 
thécaire-adjoint de  l'Ëcole  de  médecine  de  Paris, 
qui  a  bien  voulu  compulser  pour  moi  les  Gom- 
mentaires  Mss.  de  la  Faculté,  je  le  vois  passer 
bachelier  le  24  janvier  1675,  et  soutenir  sa  thèse 
de  doctorat  le  20  février  1677,  sur  cette  question  : 
An  medici  Parisienses  ad  mittendum  aan- 
guinem  Grœcia  peritiores,  ad  purgandos 
humorea  Grœcia  felicioreaf  —  Dès  le  25,  il 
faisait  acte  de  régent  en  présidant  à  son  tour  une 
soutenance.  Le  3  novembre  1685  —  et  non  en 
1687,  comme  le  disent  les  Aneedotea,  —  il  fut 
élu  par  la  Faculté  professeur  de  chirurgie.  — 
Les  Commentaires  attestent  encore  qu'il  mourut 
le  8  mars  1710  et  fut  inhumé  le  lendemain  dans 
l'éghse  St-Sulpice.  C'est  tout  ce  qu'on  peut 
apprendre  là  sur  ce  brave  homme,  resté  inconnu 
de  ses  contemporains.  Son  fils  raconte  qu'en  bon 
gentilhomme  il  aurait  servi  deux  ans  dans  les 
mousquetaires  et  n'aurait  quitté  le  service  que 
par  faiblesse  de  santé.  Il  le  marie  en  1705  et  lui 
donne  à  sa  mort  en  1710,  67  ans  d'âge.  Notre 
docteur  par  suite  aurait  subi  ses  thèses  à  33  ans 
et  affronté  le  mariage  à  62.  Mais  j'arrôte  ici  tous  ces 
fiais  perdus  d'imaginalive.  Je  tiens  mon  homme, 
retrouvé  non  sans  peine  et  en  m'y  reprenant,  dans 
une  des  plus  pauvres  paroisses  de  la  ville.  Joseph 
Thomasseau, — tout  court,  —  a  été  baptisé  le  26  mai 
1649  en  l'église  de  la  Trinité  d'Angers.  Le  voilà 
donc  docteur,  —  comme  tout  le  commun  des 
hommes,  —  à  26  ans  !  —  Malgré  toute  sa  cheva- 
lerie d'aventure,  il  a  pour  parrain  un  tailleur 
d'habits  et,  s'il  faut  le  dire,  pour  père,  non  pas 
môme  un  avocat,  comme  il  est  raconté,  mais  un 
simple  marchand  pelletier  1  —  pour  giand-père 
maternel,  un  boulanger  t  —  Avec  Jean,  le  teintu- 
rier, voilà  des  ancêtres,  qu'il  aurait  fallu  entendre 
discuter  savamment,  comme  le  font  les  Anec- 
dotes, sur  la  dimfence  de  Vémancké  et  de 
Vemmanché  dans  leur  écu  de  sable  à  Vémanche 
d'argent  de  cinq  pointes!  Ce  qui  eât  peut-être 
étonné  tout  autant  notre  docteur,  c'est  la  charge 
dont  on  le  décore,  de  «  conseiller-médecin  ordi- 
«  naire  du  roi,  par  le  chois  et  le  don  de  sa 
«  majesté,  et  médecin  du  clergé.  »  —  L'abbé  qui 
le  gratifie  de  ces  honneurs,  veut  bien  reconnaître 
que,  par  «  modestie  ou  singularité  »,  son  père 
ne  s'en  affubla  jamais  ;  mais  il  n'en  fait  pas 
moins  toute  une  histoire  «  d'un  discours  très- 
«  sublime  sur  la  circulation  du  sang  »,  pro- 
noncé par  lui  le  12  janvier  1693  dans  la  salle 
du  Jardin  royal  des  Plantes  «  où  avoient  été 
«  invités  les  plus  grands  seigneurs  de  la  cour  et 
«  les  plus  lavants  hommes  de  ce  siècle.  »  —  «  La 

S7 


THO 


—  578  — 


THO 


«  eonr  »,  —  ajoute  îmmédiatemeDtnne  note  attri- 
buée àFélibien, — «  a  ordonné  l'édition  de  cet  admi- 
c  rable  discoars,  dont  il  a  été  imprimé  trois  mille 
a  exemplaires,  qui  ont  disparu  d'abord.  On 
«  soupçonne  qae  des  médecins  jaloux  de  cette 
a  savante  dissertation  Tont  tonte  enlevée  >.  Suit 
un  entretien  de  trois  quarts  d'heure  avec  le  roi, 
dont  il  refuse  les  grâces  et  qui  le  quitte  en 
a  admirant  sa  philosophie  >.  —•  Vaines  sornettes 
débitées  d'un  ton  fade  et  dans  un  style  de  mélo- 
drame où  il  ne  convenait  pas  qu'un  honnête 
homme  se  laissât  prendre  !  C'est  une  mauvaise 
action,  qui  a  produit  un  mauvais  livre.  L'Ecole 
de  Médecine  de  Paris  en  a  an  moins  hérité  un  por- 
trait, qu'elle  conserve  encore  et  qu'elle  peut  garder 
sans  scrupule  au  rang  des  maîtres  de  sa  Faculté, 
et  l'Anjou,  le  nom  d'un  modeste  docteur,  que  par 
un  juste  retour  de  fortune,  Quérard  et  OEttinger 
estropient,  sans  penser  à  mal,  en  inscrivant  dans 
leurs  listes  Thomaasieu  de  Gursay. 

Thomasserle  (la),  f.,  c"«  de  Beaucouzé.  — 
Acquise  en  1688  de  Joseph  Bernard  de  Boisma- 
rais  par  Nie.  Berthelot,  marchand  de  soie,  appart. 
au  XVIII»  s.  au  sieur  Berthelot  du  Paty  ;  «  f.,  c"* 
de  CoBsé.  —•  Appart.  en  1540  à  Jean  d'Andigné 
(G  105,  f .  159).  —  Il  y  existe  un  dépôt  de  kaolin, 
le  seul  reconnu  jusqu'à  ce  jour  en  Haine-et- 
Loire,  de  deux  mètres  de  puissance  sur  une  sur- 
face non  déterminée,  V.  le  Rapport  de  Desvaux 
dans  les  Mém,  de  la  Soc.  d'Agr.  Se.  et  Arts 
d'Angers,  1834,  p.  407-409  ;  =  quartier  du  bourg 
du  May, 

Thonnesse  (Jean-Baptiste),  fils  de  Joseph- 
Nicolas  T.  et  de  Marguerite  Bouchu,  né  à  Dijon  le 
l«r  mai  1755,  suivit  à  12  ans  les  cours  de  peinture 
et  à  14  ans  y  reçut  une  médaille  d'or  de  la  main  du 
prince  de  Condé.  Envoyé  à  Rome  en  février  1773,  il 
y  obtint  le  second  prix  à  l'Académie  de  peinture  de 
St-Luc  et  fut  couronné  en  1774  au  Gapitole.  Des 
affaires  de  famille  le  rappelèrent  l'année  suivante 
en  France.  Il  retourna  pourtant  à  Rome  en  1776  mais 
en  revint  définitivement  en  octobre  1778.  Nommé 
professeur  en  1809  au  Prytanée  de  la  Flèche,  il 
s'établit  vers  1815  à  Angers  et  y  ouvrit,  place  du 
Pilori,  un  atelier  d'étude  et  de  travail.  Son  talent 
particulier  le  portait  aux  tableaux  d'histoire, 
mais  il  s'employait  volontiers  aux  portraits.  Il  en 
fixe  lui-même  le  prix  dans  les  Affiches,  10  jan- 
vier 1823  :  —  Portrait  ^bnste  de  grandeur 
naturelle,  au  pastel,  30  francs,  —  à  l'huile, 
50  francs.  —  En  1824,  pendant  la  foire  du 
Sacre,  il  exposa  notamment  un  Henri  IV, 
d'après  le  masque  moulé  en  1793,  —  et  un 
Hetour  de  Foire,  tableau  de  famille,  composé 
de  cinq  personnages,  en  pied,  demi-nature.  On 
cite  aussi  de  lui  VEcce  homo  de  la  chapelle  du 
Calvaire  de  St-Maurice  d'Angers,  et  le  rétable  du 
mattre-aulel  de  la  chapelle  de  la  Vierge,  repré- 
sentant un  agonisant  prêt  à  recevoir  TExtrême- 
Onction,  les  portraits  en  pied  de  l'évêque  Mon- 
tault,  de  Bonaparte,  de  M.  et  de  M™«  Desvaux,  etc. 
Il  mourut  à  l'hospice  civil  d'Angers  le  28  octobre 
1830.  —  La  meilleure  part  de  ses  dessins  est  restée 
anx  mains  de  M.  Ernest  Dainville,  architecte. 


Tlioré«anc.  chapelle,  dédiée  à  N.-D.,  en 


ul 


paroisse  St-Eusèbe  de  Garnies,  dent  U  prèsi 
tation  appartenait  an  seigneur  de  U  Roeb  ^ 
Gennes  (G  2040).  La  nouvelle  route  d^Geaaais 
Toureil  en  a  en  partie  emprunté  reopIaoeK;  ^ 
où  s'élevaient  encore  en  1865  des  mon  i  »^  t  ' 
huit  pieds  de  hauteur  hors  terre.  An  milJH  i  - 
décombres  des  fondations  se  sont  rtncoam-.* . 
nombreux  débris  de  briques  et  des  basn  et  p- 
destaux  du  xii*  s.  qui  ont  été  réserris  p»  k 
Musée  futur  de  St-Eusèbe  de  Gennes. 

Thorel  (Léonard- Auguste),  né  i  Ao|W« 
26  août  1773,  écolier  de  physique  en  1790.â2L!f 
les  20  et  21  juillet  dans  l'églisa  de  VOnlm  s 
Exercice  de  physique  théorique  et  tift- 
mentale,  dédié  à  MM.  les  Admini$traiRn 
du  département  de  M.-et-L.  (Hauv,  \Tf 
in-4<»  de  10  p.).  —  L'écolier,  volontiire  pesdi 
deux  ans  au  1''  bataillon  de  Maine-et-L.,  ^iL 
en  l'an  XI  sous-chef  d'une  division  de  U  h.- 
fectnre,  membre  du  conseil  d'arrondissesKSi 
du  jury  d'instruction  et  plus  tard  manofactor 

Thorif  né»  canton  de  Chàleaunenf  (UkiLl,: 
arrond.  de  Segré  (18  kil.);  ^  à  26  loi.  d'At 
gers.  —  Tauriniacum  inter  Sartam  et  ^ 
duanam  996-1010  (1*^  GartuL  Sl-Serge,  p.  T 

—  G.  de  Torinni  1082-1094  («•  Cartal.  Si^ 
Serge,  p.  139).  —  Torigneii  prior  IISHI'^ 
(Ibid.,  p.  182).  —  Fodrium  Torigniaci  ir 
(l«r  Gartul.  Saint-Serge,  p.  117).  —  Eodts^ 
Sancti  Martini  de  Thorigniaco  1159  :&' 
p.  16).  -^  R.de  Torinniaco  1171  (Ih.,  pi* 

—  Parochia  de  Thorigne  1247  (C7M!).  -P^ 
ratus  de   Thorigne  1264  (St-Serge,  ch  ' 

—  Dans  la  vallée  et  sur  lo  plateau  de  h  &> 
gauche  de  la  Mayenne,  —  entre  Grei-^«^  ' 
(4  kil.)  au  S.,  Sceaux  (5  kil.)  au  S.-E  et  aft 
Ghanteussé  (3  kil.  1/2)  au  N.,  Monti«iiilia>l 
et  le  Lion-d'Angers,  à  l'E.  outre  Mayenae. 

La  route  départementale  de  Baogé  i  IVosit: 
verse  de  l'E.  à  l'O.  par  le  centre  dans  to«k  t. 
largeur,  rejointe  à  100  met.  du  bourg  par  k  ck 
min  de  grande  communication  de  Seieliei.  - 
presque  an  sortir  du  territoire  par  le  dtf- 
de  Grez-Neuville.  Du  boni^g  part  le  chemiD  d'A'^* 
rêt  commun  de  Querré. 

Y  naissent  le  miss,  de  la  Raboomère  H  «^ 
affluents,  des  Menotières  et  de  la  Rifâodiér*,  - 
les  ruiss.  de  la  Bodinière.  —  de  Thorigne,  qui  2^ 
au  bourg  même  et  se  Jette  sons  la  roaie  dan <  i^ 
Mayenne,  —  et  de  la  Pianche-Joaanne,  qai  ^ 
près  la  Rétinière,  coule  de  l'E.  à  TO..  passe  h« 
le  chemin  de  Querré,  au  N.  de  Truon.  coaifsr 
l'Effrière  ec  Riadin  et  se  jette,  comme  \a^j^ 
précédents,  dans  la  Mayenne  qui  borde  rers '* 
le  territoire,  en  formant  en  amoot  du  po3(  ' 
l'Aubinière,  une  grande  Ue  et  plnsiev^P^^ 
llou. 

En    dépendent    les    ham.    des   Kevatàc^ 
(5  mais.,  20  hab  ),  de  la  Rabonniers  {3 b»^' 
12  hab.),  de  la  RouUdre  (3  mais.,  9  hab).  J'^ 
RéUnière  (5  mais. ,  SI  hab.)  et  67  fcrw» 
écarts. 

Superficie  :  1,645  hecl.  dont  SOO  b<*  <* 
prairies,  4  en  vignes,  500  heet  en  labeurs. 

Population  :  ii3  feux,  Siî  hab.  toï^" 


THO 


—  679  — 


THO 


40  (mx,  8S3  hab.  en  1789.  —  âf7  hab.  en  1831. 

-  69i  hab.  en  1841.  ^  696  hab.  en  1851.  ^ 
^S3  hab.  en  1861.  —  65i  hab.  en  1866.  — 
fi  hab.  en  1873.  ^  60i  hab.  en  1876,  —  en 
lécroissance  lente  mais  continae  depnis  40  ans, 

-  dont  i89  hab.  (61  mais.,  63  mén.)  au  bonrg, 
ntrefois  perd  a  à  Técart  mais  transformé  par  la 
raversée  de  la  route  départementale.  L'éminence 
[ui  le  porte,  cache  U  marne  inexploitée  à  50  eenti- 
Hêtres  à  peine  de  profondeur. 

Bureau  de  poste  du  lion-d' Angers.  -^  Per- 
eption  de  Chambellay. 

Mairie  avec  Ecole  laTque  de  garçons  ^  cons- 
rnite  par  adjudication  du  90  janvier  1865 
trchit.  Châtelais,  de  Segré).  —  Ecole  commn- 
laie  laïque  de  filles, 

L'Eglise,  dédiée  à  St-Hartin  (succursale,  5  ni- 
6se  an  XIII),  est  surexhaussée  sur  un  double 
lalier  de  15  marches.  Le  pignon  de  la  façade  a 
té  refait  avec  fenêtres  en  style  xiii*  s.  mais  les 
durs  latéraux  sont  d'antique  appareil  de  moellons 
rrégttliers,  régulièrement  alignés,  avec  intercal- 
itions  de  briques.  Dans  le  mur  Sud  s'ouvrent 
rois  étroites  baies  romanes,  enfoncées  en  retrait 
lans  l'ébrasement  du  mur,  xi*  s.  Le  cété  Nord 
este  aveugle,  attenant  autrefois  an  prieuré,  —  ou, 
omme  on  dit,  à  l'abbaye,  qui,  —  ayant  été  recons- 
ruite  complètement  avec  la  ferme,  en  est  séparée 
»ar  un  petit  chemin.  —  La  nef  unique,  couverte 
n  bois,  se  termine  par  im  arceau  ogival,  dont  le 
>ied  soutient  les  autels  de  la  Vierge  et  de  saint 
Sébastien.  Le  chœnr  fait  suite,  comprenant  deux 
ravées,  dont  une  éclairée  par  une  fenêtre  plein 
lintre  xii*  s.^,  les  deux  travées  égales  ensemble  en 
ongueur  à  la  nef  et  votteées  en  croisée  d'ogive  à 
Doulnres  rondes  saillantes,  xv*  s.  Au  fond  s'ap- 
»lîque  un  autel  xviii*  s.  en  forme  de  rétable, 
sortant  au  centre  un  tableau,  la  Résurrection 
lu  Chriêt,  à  droite  et  à  gauche  les  statues  de 
yt  Martin  et  de  St  Pierre.  —  An  sommet  cen- 
rai,  sur  une  plaque  de  marbre,  on  lit  :  Altare 
ïoc  sumptibus  suis  Domino  erexit  Petrus 
Letoumeux,  hujusce  parochiœ  rector,  anno 
Domini  i769.  Le  clocher  carré  s'élève  sur  la 
Iroite  du  transept,  soutenu  de  haut  en  bas 
»ar  de  puissants  contreforts.  La  cloche  a  été 
ondne  en  1750  par  P.  Labry  et  tenue  sur  les 
bnts  par  Nie.  Louet  de  Chauvon,  comme  l'indique 
me  inscription.  —  Derrière,  dans  l'ancien  cime- 
iére  des  moines,  se  dresse  une  antique  croix  de 
lierre,  d'un  seul  éclat  de  schiste,  sans  piédestal. 

Le  Presbytère  a  été  acquis  par  la  commune, 
intorisée  d'une  ordonnance  du  39  septembre 
18S9. 

La  fontaine  St-Martin,  où  l'on  venait  en 
ïèlerinage  et  qui  passait  pour  guérir  de  la  teigne, 
ft  été  convertie  en  laootr  public  en  1840  et 
alimente  deux  abreuvoirs. 

La  voie  montant  de  Gantenay  par  Grès  fran- 
chissait la  Mayenne  en  amont  du  Port  de  6res 

-  et  sans  doute  ne  laissait  pas  sans  communi- 
cation le  vieux  bourg.  Dès  la  fin  du  x*  s. 
l'existence  y  est  constatée  d'une  église  probable- 
lient  plus  antique.  L'évêque  Rainaud  en  fit  don  à 
l'abbaye  St-Serge  d'Angers,  qui  y   établit  un 


prieuré,  centre  d'un  fief  important  qualifié  au 
XVI*  s.  de  châtellenie.  Les  comtes  d'Anjon  firent 
successivement  abandon  aux  religieux  de  leurs 
divers  droits  de  coutume,  de  gites  ou  d'étapes. 
La  dtme  des  grains  tant  gros  que  menus,  des 
chanvres,  agneaux,  pourceaux,  laines  appartenait 
pourtant  pour  les  deux  tiers  au  Chapitre  Satnt- 
Maimbeuf  d'Angers. 

Je  n'ai  rencontré  d'autres  noms  de  prieurs  que 
ceux  de  Regnault,  1301,  Hamelin,  1315, 
1330,  et  Bordin,  1653.  —  Dès  le  dernier  tiers 
du  XVII*  s.  le  bénéfice  était  réuni  à  la  mense 
abbatiale. 

Curés  :  Jean  de  la  Suge,  1301.  —  Guill.  de 
BoiS'Talvas,  1309.  —  Raoul  Bougant,  1419. 

—  Guill.  de  St'Just,  qui  résigne  en  1458.  — 
Pierre  Maugendre,  33  février  1459  ■•  s.  — 
Jean  Maugendre,  son  neveu  sans  doute,  prédi- 
cateur émtnent,  nerbt  divini  preco  eloquentiê^ 
sîmus,  inhumé  dans  l'église  St-Serge  d'Angers. 
•—  Pierre  Lecouoreux,  licencié  en  décrets, 
1499.  —  Pierre  Nepveu,  1537.  —  Pierre  Ber^ 
nard,  1564.  —  Pierre  Bordeau,  1597,  qui  rési- 
dait à  Gouis.  ^  Guy  Manceau,  1607,  mars  1648. 

—  Boulet,  1650.  —  Pierre  Rigault,  1«54,  qui 
résigne  en  1694,  âgé  de  70  ans.  —  René  Rigault, 
juillet  1684,  mort  le  4  mai  1715.  -^  Janneaux , 
octobre  1715,  septembre  1739.  —  P.  Letoumeux, 
novembre  1789,  qui  résigne  sur  la  fin  de  1771  et 
est  inhumé  le  37  janvier  1773,  âgé  de  73  ans.  — 
Pierre  Bruneau,  anc.  vicaire  de  Juvardeil, 
34  juin  1773,  jusqu'au  3  avril  1791.  —  Avran^ 
ché,  3  avril  1791. 

La  paroisse,  qui  avait  pour  seigneur  et  pour 
présentateur  l'abbé  de  St-Serge,  dépendait  du 
Doyenné  d'Ecuillé,  de  l'Election,  des  Aides  et  de 
la  Sénéchaussée  d'Angers,  —  sauf  l'Alen,  la 
Cave,  la  Cour  de  la  Hardière,  le  haut  Bointard, 
qui  relevaient  au  judiciaire  de  Châteangontier  ; 
-^  du  District  de  Châteauneuf.  Depnis  le  milieu 
du  XVIII*  s.  on  avait  commencé  à  défricher  les 
bois  et  les  landes,  mais  les  engrais  manquaient 
pour  Tagriculture.  «  Le  faux  saunage,  »  —  déclare- 
t-on  en  1788,  ^  «  est  la  passion  dominants 
c  d'une  partie  des  habitants.  »  •—  La  chouanne- 
rie s'y  recruta  d'autant  mieux.  Un  de  ses 
tristes  héros,  Jean  Fouassier  dit  la  Faveur, 
était  originaire  du  bourg  et  y  revint  travailler 
en  l'an  IV  de  son  métier  de  sabotier. 

Maires  :  Jean  Bemier,  1791.  —  J.-Jaeques 
Boreau  du  Chesneau,  1*'  messidor  an  Vill, 
t  le  15  juin  1813.  —  Jean  Cohu,  6  août  1813. 

—  René  Auhry ,  15  janvier  1816,  démissionnaire 
le  11  août  1830.  ^  Jean  CoAu,  17  septembre 
1830.  —  Henri-Paul  Goirand,  1840,  démission- 
naire en  novembre  1843.  —  Pierre-Aimé  Millet, 
V.  ce  nom,  6  décembre  1843.  ^  Henri  Benoist, 
11  avril  1848.  ^  Jean  CoAu,  1866.  —  Levoyer, 
1870.  —  Rivault,  1874,  en  fonctions,  1877. 

Arch.  de  M.-«i-L.  G 101;  H  Sl-S«rfe.  —  Arefa.  eonm. 
El.-G.  —  Répert,  orcA.,  1M9,  p.  15.  —  Bévue  du  Soe, 
Sa»,,  1870,  p.  399.— Pour  1m  localités,  voir  à  leur  artido, 
Polijfné,  Hogei,  VareHne,  la  BeusardUn,  Malitovnu, 
VAhnL,  Ole. 

Thorôde  {LouU-Michel),  fils  de  LouU  Th., 

receveur  général  des  rentes  de  l'Hélel-Dieu,  fii4 


THO 


—  580  — 


THO 


reçu  licencié  en  droit  et  nommé  notaire  royal  à 
Angers  en  174S.  pois  secrétaire  de  l'église  d'An- 
gers et  archiviste  du  Clergé  d'Anjou.  Le  Chapitre 
de  St-Maurice  le  chargea,  à  raison  de  6  francs 
par  jour,  du  classement  de  ses  archives,  qui 
commencé  le  19  novembre  1761  se  continua  jus- 
qu'an  13  août  1779.  La  Chambre  du  Clergé  par 
délibération  du  24  juin  1782  lui  confia  la  sur- 
veillance et  la  correction  d'une  nouvelle  édition 
des  Edits  et  Déclarations  concernant  les  divers 
offices  réunis  au  Clergé  du  Diocèse.  Ces  divers 
emplois  ne  le  distrayaient  qu'à  peine  et  le  met- 
taient pour  le  mieux  à  portée  des  titres  de  tout 
genre,  qu'il  compulsait  avec  ardeur,  sur  les  ori- 
gines angevines.  Sa  Notice  9ur  la  ville  d'An' 
gers  (Mss.  autogr.  in-4»  pap.  de  496  p.)*  écrite 
en  1773,  annotée  jusqu'en  1779  et  qui  ne  parait 
pas  achevée,  est  une  description  de  la  ville,  dans 
le  genre  de  celle  de  Péan  de  la  Tuilerie,  mais  plus 
savante  et  rédigée  avec  critique,  d'apiis  les  titres 
originaux.  Sa  Collection  généalogique  com* 
prend  12  cartons  in-fol.  de  précieuses  notes, 
simple  relevé  du  dépouillement  des  titres  nota- 
riés, des  registres  paroissiaux  et  d'actes  authen- 
tiques, pour  la  plupart  perdus,  réunis  là  par 
ordre  alphabétique,  sans  autre  travail,  comme  au 
môme  temps  se  formait  la  collection  d'Audouys.  Il 
avait  recueilli  à  part  ce  qu'il  appelait  son  Sottisier^ 
sorte  de  journal  et  de  répertoire  où  s'alignaient, 
classés  sons  le  nom  de  chaque  famille,  les  histo- 
riettes du  jour,  les  petits  et  gros  scandales,  les 
vérités  vraies  qu'expulsent  avec  soin  les  généalo- 
gies. Aussi  ce  travail  est-il  perdu.  Les  deux  autres 
sont  entrés  du  cabinet  Grille  à  la  Bibliothèque 
d'Angers,  avec  diverses  notes  Sur  la  confrérie 
St'René  (Mss.  704),  sur  la  Mairie  d* Angers 
(Hss.  942) ,  sur  la  famille  Dubellay  (Mss.  976),  et 
deux  autres  travaux  importants  ayant  pour  titre  : 
Recherches  et  observations  sur  les  diffé* 
rentes  mesure»  dont  on  se  sert  dans  la  pro- 
vince d'Anjou,,,  par  ordre  alphabétique 
(juin  1776),  Mss.  960  aut.  in-fol.  pap.  de  340  feuil- 
lets et  Concordance  ou  Dictionnaire  de  juris- 
prudence et  d'administration  civile  et  reli" 
gieuse  (Hss.  323  auL  in-fol.  de  520  f.),  où 
l'auteur  compare  lés  Coutumes  d'Anjou  avec  celles 
de  Beauvaisis,  du  Maine,  de  Touraine.  de  Poitou, 
de  Bretagne  et  de  Paris.  Il  y  mentionne  à  l'article 
François  un  Recueil  d^antiquités,  de  sa  façon, 
qui  ne  s'est  pas  retrouvé. — Thorodedonna  le25mai 
1789  pour  raison  de  santé  sa  démission  du  secré- 
tariat du  Chapitre.  Le  surlendemain  il  mourait 
Agé  de  79  ans.  Il  était  veuf  de  Perrine-Madeleine 
Sué,  de  qui  il  avait  en  an  fils.  C'est  le  fendiste 
Labry  qui  hérita  de  ses  papiers. 

Thon  {Augustin  de)  est  dit  abbé  de  Notre- 
Dame  de  la  Roë,  —  son  nom  est  omis  dans  les 
listes,  —  et  réside  à  Angers  en  1635  (GG  199). 
U  y  meurt  le  21  avril  1637  et  est  inhumé  le  len- 
demain à  minuit  dans  l'égUse  des  Jacobins  (GG  34). 

Ttaonareé  {Canton  de),  bordé  par  les  can- 
tons ^  au  N.  et  au  N.-E.  des  PonU-de-Cé,  —  à 
l'E.  de  Gennes,  ^  au  S.-E.  de  Doué,  —  au  S.  de 
Vihiers.  —  à  l'O.  de  Chemillé,  —  au  N.-O.  de 
Chalonnes,  entre  les  arrondissements  de  Saumor 


et  de  Gholet.  Il  est  limité  vers  S.-fi.  et  tnrni 
dans  toute  sa  laigeur  centrale  par  la  vaUét  |hb»> 
resque  du  Layon,  où  afflue  da  S.  dans  U  put» 
occidentale  la  petite  rivière  d'Hirùrae;~vefsl 
et  surtout  vers  N.-O.  s'élendenl  les  iorèts  es 
Marchais  et  de  Beaulieu  ;  —  sur  tons  les  anem, 
des  vignes. 

U  comprend  sur  31,126  hect.,  20  eoanMi, 
AUençon,  les  Allends,  Beaalien.  Brissac,  k 
Champ,  Chanzeaux,  Ghareé ,  Oiavagn»,  U- 
ElUer,  Faveraie,  Faye,  Gonnord,  Joiié*Etiai,  &- 
Lambert-du-Latay ,  Luigné.  Qidncé,  Rabbi. 
Saugé-l'H6pital,  Thouaroé  et  VaocfarétieB,  -« 
une  population  de  i8,S93  hab.  en  1331,  - 
iS,90î  hab.  en  1841,  —  i9,373  hab.  en  18M,- 
i8,970  hab.  en  1861,  —  i8J74  hab.  en  1866,- 
18457  hab.  en  1872,  —  i8^i  hab.  en  18:6;- 
à  peu  près  stationnaire  depuis  50  ans. 

D'importantes  voies  pourtant  y  ont  été  omnei 
ou  améliorées,  qui  en  desservent  toutes  tes  due- 
tiens  :  —  à  TE.  et  du  N.  au  S.-O.  la  route  éèpift- 
mentale  des  Ponts-de-Cé  à  Londnn ,  dwi  n 
détache  sous  Brissac,  vers  S.,  la  roule  àépsit- 
mentale  de  Niort,  ralliée  eUe-mème  du  S.-O.  pr 
la  route  départementale  de  Gonnord  à  AUeociu: 
—  à  rO.  la  route  nationale  d' Angei^  aux  Saïkr 
d'Olonne  et  la  route  départementale  de  Chui»- 
ceaux  à  St-Lambert-du-Latay»  —  et  entre  éesL 
transversalement,  quatre  ehenaina  de  grande  eca- 
municàtion  et  dix  chemins  d'intérêt  coiaBBa. 

Le  l«r  février  1877  a  été  inaugurée  la  Qp^ 
départementale  du  chemin  de  fer  «le  Montreai:- 
Bellay  à  Angers,  qui  pénètre  sur  le  leiriiotr^  a 
l'E.  du  chef-lieu  et  fait  trois  stations  dis^  k 
canton,  pour  en  exporta  mieux  les  prodionc» 
industrielles  et  agricoles,  la  chaux,  la  hosiitf. 
les  bestiaux,  les  vins  surtout,  réputés  paio 
les  meilleurs  d'Anjou. 

Il  existe  du  canton  et  des  alentours  nne  ssed- 
lente  CarU  (1845  et  2*  édition  oonaidérabloK:^ 
améliorée,  1874)  par  M.  Raimbault  qui  prép»R, 
je  crois,  et  se  propose  de  publier  bientèt,  n  «^ 
lui  prête  l'aide  qu'il  mérite,  une  Notice  Atio 
rique  et  descriptive  du  pays,  avec  pUs»  e 
vues  lithographiées. 

Tliosuweé»  chef-lieu  de  canton,  arr.  d'Afi- 
gers  (25  kil.).  —  Toarctdcua  fie  vice.»,  k* 
cabulum  est)  xi*  s.  (Mtroc.  St-Alh^  af^ 
Boll.,  l*r  mars,  p.  63).  —  Castro  ToaroêR 
1073-1080  (Liv.  Bl.,  f.  17).  —  fcdcsia  SaïuA 
Johannis   de   Toarcii   1055*1070    iUv-  ^* 
f.  18   v«).  —  Apud  ToarcU  1080-1100  M* 
f.  19).  -*  Pnor  de  Toarc€  1005-1100   1^ 
f.  71  V»  et  f.  15-16).  —  Pons  de  Toarceioî^ 
1118  (Ib.,   f.  15).  —   Toarceiacue  1100-11^ 
(Liv.   BL.  f.  23).  —  Ecclesia  Sameti  Pttn. 
Sancti  lAmini  et  Sancti  Johanni»  de  Tecrco» 
1130-1143  (Liv.  d'A.,  f.  75).  —  BccUsia  Ses^ 
Johannis  de  Toarciaco  cum  eapeUis  SomA' 
Pétri  et  SancU  Limini  1146, 1156  (Lif.  dX. 
f.  4  et  6).  ->  Toarccto  easteUo,  oasUU>« 
Toarceii  1172-1173  (Cart.  de  Chaasbon,  cà.  77; 
—  Thoarce  1212  (a.-D.  0  53,  L  1).  —  i^  P^ 
roisse  de  Toarcé  1287  (H.-D.  B  28).  —  La  tk» 
Ullenie,  terre  et  seigneurie  de  Themareé  i^' 


THO 


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C  106,  f.  147).  —  Il  faut  prendre  garde,  dans 
»  textes  angevins  et  môme  sur  les  sceaux, 
'éviter  une  eonfnsion  à  laquelle  se  prêtent  ces 
ifférentes  formes,  communes  à  la  fois  àThouarcé 
t  k  Thouars. 

Sur  UD  plateau  en  pente  vers  N.-E.  et  encadré 
'une  triple  vallée,  —  entre  Allençon  (6  kil.)  au 
.-E.,  Paye  (4  kil.)  au  N.-O.,  Ghavagnes  (4  kil.) 

l'E.,  le  Champ  (6  kil.)  à  l'O.,  JouéEtiau 
10  kil.)  an  S.-O.,  Gonnord  (9  kil.  1/2)  et  Favs- 
lie  (2  kil.)  au  S. 

La  route  départementale  de  Gonnord  à  AlIencon 
lonte  du  S.  0.  au  N.-E.,  rencontre  à  droite  le 
^emin  d'intérêt  commun  de  Ifartigné-Briant, 
enant  de  TE.,  sort  sur  Faveraie,  longeant  la 
mite  commune,  jusqu'au  Layon,  qu'elle  tra- 
9rse  en  rentrant  sur  le  territoire  sous  le  bourg 
ont  elle  aborde  tout  aussitôt  le  quartier  oriental. 
Ile  est  croisée  dans  le  bourg  même  par  le  chemin 
Q  St-Lambert  à  Martigné  et  par  celui  de  la  Jnmel- 
êre  à  Ghavagnes  qui  l'emprunte  durant  2  kil.  et 
en  sépare  un  peu  avant  sa  sortie  du  territoire. 

Inaugurée  le  t*'  février  1877,  une  station  du 
liemin  de  fer  départemental  de  Montreuil-Bellay 

Angers  s'arrête  à  1  kil.  du  bourg,  placée  sur 
i  crête  extrême  du  coteau,  d'où  la  vue  embrasse 
ne  partie  de  la  vallée  du  Layon  et  jusqu'aux 
)liines  de  la  Salle  et  des  Gardes.  —  Il  est  ques- 
on  de  la  mettre  en  communication  directe  par 
Q  prolongement  avec  la  gare  de  Ghalonnes-sur- 
oire. 

Le  Layon,  aux  rives  tourmentées,  passe  de  l'E. 
i  N.  à  travers  la  partie  la  plus  étranglée  de  la 
)mmune,  sous  le  bourg,  dont  le  sépare  une 
irge  boiro  formant  la  corde  d*une  courbe  gra- 
ieuse.  ^  Cinq  ponts  l'y  franchissent  dont  quatre 
our  desservir  le  chemin  de  St-Lambert  :  !•  la 
rrande- Arche,  de  12  met.  d'ouverture,  cons- 
*uite  en  1784,  emportée  par  les  eaux  en  1800, 
sconstruite  par  adjudication  du  21  novembre 
821  (archit.  Lecoy);  —  2o  le  pont  sur  l'ancien 
mal,  ruiné  en  1793,  reconstruit  en  1830;  ^ 
"  le  pont  sur  la  boire  emporté  par  la  crue  du 

5  novembre  1770,  reconstruit  en  1784,  —  un 
"  pont  sur  le  bief  du  moulin,  rélargi  en  1868,  — 
n  5*  enfin  dit  le  grand  pont  du  Prieuré,  pour 
)  passage  de  la  route  départementale,  emporté 
ar  les  eaux  dans  la  nuit  du  25  au  26  février  1855, 
Bconstruit  de  deux  arches  et  terminé  en  décembre 
856.  —  Y  affluent  sur  la  gauche  tout  prés  et  en 
val  de  ce  dernier  le  ruiss.  de  l'Arbalêtier,  né 
ar  la  commune  et  qui  la  limite  depuis  sa  source 
vec  Faveraie,  vers  S.-E.,  —  le  ruiss.  de  Fon- 
ûne,  —  du  Ponge  —  et  du  Javoineau,  qui  forme 
>at  du  long  limite  vers  l'O. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Noues 
10  mais.,  37  hab.),  de  la  Gornemuse  (4  mais., 

6  hab.),  des  Gauliers  (7  mais.,  15  hab.),  de  la 
îrande-Fontaine  (3  mais.,  11  hab.),  du  Petit- 
lonnezeaux  (12  mais.,  50  hab  ),  du  Grand-Bon- 
ezeaux  (36  mais..  133  hab  ),  de  la  Sansonniére 
S  mais.,  26  hab.),  de  l'Arbalêtier  (4  m.,  10  h.), 
le  la  Roche-Aubry  (12  mais.,  40  hab.),  du  Ménil 
15  mais.,  &9  hab.),  de  ToumeviUe  (10  mais., 
3  hab),  dd la Godeau (4 mais., 9  hab.), d'Orillé 


(22  mais., 89  hab.),  de  Ghâles  (12  mais.,  60  hab.), 
de  la  Maison-Neuve  (6  mais.,  25  hab.),  de  la 
Fontaine-de-Ghâles  (11  mais.,  37  hab.),  des  Trot- 
tiêres  (4  mais.,  16  hab.),  des  Noues-du-Breil 
(4  mais.,  15  hab.),  des  Tremblaies  (3  mais., 
23  hab.),  des  Ghasniêres  (27  mais  ,  101  hab.),  de 
Fontaine  (15  mais.,  77  hab.),  du  tfoulin-du-Pont 
(18  mais.,  75  hab.),  les  chat,  du  Gué-dn-Berge 
et  de  Failes  et  20  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,874  hect.  dont  490  hect.  en 
vignes,  presque  le  double  d'il  y  a  20  ans,  acquis 
surtout  par  la  plantation  de  cépages  rouges  ;  — 
1 ,100  hect.  en  labours,  17  hect.  en  bois,  170  hect. 
en  prés.  — 1,919  hect.  en  ont  été  détachés  pour 
constituer  en  commune  la  paroisse  succursale  du 
Champ,  T.  ce  mot,  supprimée  en  l'an  X  et  de 
nouveau  en  1815,  rétablie  par  ordonnance  du 
7  juin  1820. 

Population  :  46Î  feux,  i,090  hab.  en  1720- 
1725.  —  600  feux,  î,5iî  h.  en  1789.  —  i,07i  h. 
en  1831,  par  suite  de  la  distraction  du  Ghamp. 
—  i,630hzb.  en  1841.  —  i,7i0  hab.  en  1851.  — 
i,706  hab.  en  1861.  —  i,733  hab.  en  1866.  — 
i,6i6  hab.  en  1872.  —  i,700  hab.  en  1876,  — 
dont  5iî  an  bourg  (113  mais.,  173  mén,). 

Incendié  deux  fois,  le  8  septembre  1793  et  le 
27,  juin  1794,  pendant  la  guerre  vendéenne,  il 
a  été  reconstruit  depuis  et  surtout  rendu  abor- 
dable par  l'ouverture  des  routes  et  l'établissement 
des  ponts,  au  centre  d'un  important  vignoble, 
renommé  longtemps  pour  ses  vins  blancs  de  Bon- 
nezeaux  et  dont  les  jeunes  vignes  rouges  ont 
obtenu  la  médaille  d'or  à  l'exposition  de  1877 
d'Angers.  —  La  culture  du  froment  et  d'avoines 
de  première  qualité,  l'élève  et  l'engraissement 
des  bestiaux,  —  on  y  comptait  en  1872  plus  de 
25,000  têtes  de  bétail  dans  le  canton,  —  assurent 
la  richesse  du  pays. 

Les  trois  anciennes  foires  y  ont  été  rétablies 
en  1868.  qui  se  tiennent  le  1*'  mardi  de  mars, 
de  juillet  et  de  novembre,  et  trois  autres  foires 
créées  en  1872  ponr  le  l*r  mardi  de  janvier,  mars 
et  septembre.  —  Trois  ABsemhléea  le  dimanche 
gras,  le  dimanche  qui  suit  la  St-Pierre  (29  juin) 
et  le  dernier  dimanche  d'octobre  (St-Simon). 

Recette  de  poste.  —  Chef-lieu  de  percep- 
tion  pour  les  c****  d'AUençon,  Ghavagnes,  Fave- 
raie, Gonnord  et  Joué-Etiau.  —  Station  télégra- 
phique ouverte  au  public  le  if  sept.  1877. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons  et 
Justice  de  paix  construite  par  adjudication  du 
27  août  1848  (archit.  Richou).  —  Ecole  de  filles 
(Sœurs  de  St-Gharles),  bâtie  vers  1840  dans  un 
vaste  enclos  vis-à-vis  le  principal  portail  de 
l'église,  —  avec  Asile,  construit  par  adjudication 
du  12  août  1861. 

Deux  sources  minérales  froides  ont  été 
découvertes  en  1867,  dont  une  natt  vers  le  milieu 
du  coteau,  à  100  pas  de  la  route  départementale, 
au  Ragotier,  l'autre,  an  bas  du  coteau,  sur  les 
bords  du  Layon.  Une  analyse  en  a  été  étudiée 
et  rendue  publique  par  MM.  Dezanneau  et  Tireau 
(Angers,  Lachèse,  1869,  in-8«  de  8  p.),  qui  les 
place  par  leur  proportion  de  fer  et  d'acide  carbo- 
nique au  premier  rang  des  sources  recomman* 


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dées.  Le  3  mars  1868  la  première  pierre  y  fat  i 
posée  d'an  établissement,  comprenant  six  salles 
de  bains,  an  vaste  jardin,  une  prairie  à  200  met. 
da  boarg  et  one  bavette  à  portée  des  soarces 
(400  mot.).  —  Mis  en  vente  par  faillite  en  août 
1872,  il  a  été  repris  en  1876  et  essaie  de  faire 
concarrence  à  Joaannelte. 

VEglUe,  dédiée  à  StrPierre  (care,  19  bni- 
maire  an  XI)  a  été  en  partie  transformée  en  1858 
par  la  reconstraction  da  chœur,  œavre  du  xii"  s., 
remanié  intérieurement  an  xviii*  s.  Le  portail 
latéral  S.  s'onvre  par  ane  baie  à  multiples  voas- 
sures  concentriques,  retombant  sur  des  colonnes 
à  chapiteaux  feuillages  et  crochets  naissants,  du 
XII*  s.  A  droite  y  attient  ane  petite  chapelle  dont 
rentrée  est  scaîptée  de  Técusson  des  Léperon- 
nière  xvi«  s.  La  chapelle  correspondante  vers 
N.-E.,  qui  date  du  xii*  s.,  a  été  récemment  en 
partie  remaniée,  ainsi  que  le  principal  portail  vers 
N.-O.  dont  l'œuvre  est  du  xvi*  s.  Il  reste  encore 
de  Tœovre  ancienne  xii*  s.  un  beau  clocher  éclairé 
sur  chaque  face  de  deux  baies  plein  cintre,  déco- 
rées postérieurement,  ce  semble,  à  l'intérieur, 
d'une  moulure  tréflée,  —  et  sur  les  faces  S.-E.  et 
N.-O.  accolées  de  fausses  arcatares.  —  Un  beau 
calice,  en  argent  doré,  du  xv*  s.,  diviié  en  huit 
lobes,  dont  les  nœuds  sont  sculptés  de  la  figure 
du  Christ  et  des  instruments  de  la  Passion,  avec 
les  initiales  P.  N.,  existe  à  la  fabrique.  Il  en  a 
été  donné  an  dessin  par  Ed.  Heulin  dans  les 
Mém.  de  la  Soc,  d'Agriculture  d'Angers. 

Un  dolmen  existait  dans  un  champ,  à  50  met., 
sar  la  gauche  du  chemin  qui  conduit  au  bourg  da 
Champ,  mais  il  est  presque  complètement  détruit. 
—  De  nombreuses  voies  sillonnaient  le  terri- 
toire, —  dont  deux  descendant  d'Angers  à  Che- 
mille  et  à  Yihiers,  —  deux  autres  remontant  la 
rive  droite  da  Layon,  l'une,  i  distance,  dont  l'ali- 
gnement forme  encore  la  limite  avec  Allencon,  — 
c'est  l'ancien  chemin  chalonnaiê,  suivi  jusqu'au 
xviii*  s.  de  Ghalonnes  à  Saumur,  —  l'autre,  s'en 
détachant  vers  Beaulieu  pour  longer  la  rive  par 
le  bourg  et  gagner  Martigné.  —  De  nombreuses 
rencontres  de  briques  à  rebord,  de  tuiles  et  de 
débris  de  poteries  et  de  médailles  romaines, 
même  un  chapiteau  de  colonne  en  granit,  recueilli 
à  la  cure,  attestent  l'^ixistence  d'un  établissement 
antique,  qui  s'y  continue  en  se  transformant 
durant  l'ère  mérovingienne.  C'est  un  aîcus 
important  au  x«  et  au  xi*  s.  ave<f  centre  fortifié, 
castrum,  dont  l'enceinte  renferme  jusqu'à  trois 
églises,  St  Pierre,  St  Jean  et  St  Limin.  Le  sei- 
gneur a  nom  Isembert  Gason,  lêembardus, 
Gathonia  filiue,  écnyer  tranchant  da  comte  et 
le  petit-fils  sans  doute  de  ce  chevalier,  Goêtho 
quidam  voBsua  magnuê  et  validus,  ancien 
compagnon  de  pèlerinage  de  l'abbé  Giraad,  fait 
prisonnier  lors  de  la  prise  de  Saamar  et  que 
Foulques-Nerra  maltraita  si  radement,  Chron, 
d^Ar^ou,  II,  212.  Il  voulut  avant  de  mourir 
faire  une  bonne  œuvre.  L'église  Saint-Jean  se 
trouvait  installée  au  bas  de  la  ville,  dans  la 
vallée,  en  plein  marécage.  Il  la  reporta  en 
dehors ,  sur  la  côte ,  en  plein  champ ,  de 
palude  foria  in  campo,  et  appela  les  moines 


de  St-FIorent  pour  b  reeonslmin  et  eonrtitaff  i 
l'en  tour  un  bourg  dont  il  leur  donna  ToÊ^Hut- 
ment,  affranchi  de  toute  coatnme  féodak  D  ; 
ajouta  le  revenu  des  sépultures  dans  l'é^  Si-  , 
Pierre,  des  offrandes  dans  les  églises  St  Pients 
St  Limin,  sauf  la  part  des  prêtres  fixée  laqv 
et  entre  antres  droits,  la  présentatioa  de  Is  «i* 
fevum  preahyterale,  soiu  l'obligatioD  pov  ^ 
moines  d'y  venir  célébrer  la  grand'messeuxi:?^ 
des  fêtes  de  St  Pierre  et  de  St  Limin  et  &*m&B 
aux  processions,  sans  rétribation,  —  plai  on; 
aires  de  moulins,  le  droit  de  pdche  dans  Ioq^k- 
eanx  ot  de  parnage  dans  tous  ses  bois  (1Q60-K€E  I 
prit  soin  de  faire  confirmer  cette  doeaiiofi  ,v 
son  suzerain,  Geoffroy  de  Pnaillé,  itésvmk 
St-Hartin  de  Tours,  par  le  comte  Geoffrai.  vi 
maître,  et  dans  un  pèlerinage  qu'il  fit  i  Imt, 
par  le  pape  Grégoire  VU,  dont  il  préseab  « 
retour  les  bulles  à  l'évèqae  Eosèbe.  Son  s^^ 
et  son  héritier  Isembert  II  fit  achever  Péftisev 
Jean,  que  vint  consacrer  l'évèqae  du  Midi  l»-^i 
(109M094).  Le  prieur,  qui  y  fut  étabb,  iw 
notamment  le  droit  de  présenter  aox  éoolei  de  j 
paroisse ,  de  chasser  à  gauUe,  chiens  et  oisem 
tant  sur  la  terre  du  seigneur  qa'eo  son  propre  ft^ 
Il  devait  par  contre  aux  seigneurs  de  Thour. 
de  Bonnezeanx  et  de  Belligné,  à  cause  des  df^^ 
de  dimes  et  prémices  qu'il  prenait  dans  lesrsi^ 
deux  fûuasses  ou  fouillées,  couvertes  fu» 
branche  de  laurier,  et  deux  pintes  de  vin  bUi' 
clairet,  à  chacune  des  fêtes  de  Noël,  Piquet  '■ 
St  Jean-Baptiste,  —  one  fouasse  sealemeate*.  t 
litre  de  vin  aux  seigneurs  de  la  Ghaperout^ 
de  Hons,  de  Gatines  et  de  l'Epinay.  -  U 
pauvres  passants  avaient  droit  de  gtta  m  &» 
prieuré. 

On  lui  donne  pour  armoiries  :  de  gueula  ; 
un  chevron  d'argent  accompagné  deSliem 
de  mime. 

Prieur  a  :  Fulco,  1070  circa.  —  Ode,  \» 
circa.  —  Maurice,  1097.  —  Hainaud,  1196  • 
Rannulfua,  1168-1174.  —  Jean  JP^iuzrd,  ta 
—  Phil.  Lamiche,  1431.  -^  Jean  de  Cttoa- 
1444, 1457.  —  Pierre  Libour,  14S7, 1478.  -  î^ 
mas  MoreU  1^3,  1495.  —  Christ,  de  la  Bsf^ 
abbé  de  Boiscroulant,  1532.  —  Jean  Ssmel: 
1538,  1555.  —  Thomas  Jlforel,  1557.  -  i^ 
jLematstre,  1561,  1582.  —  Pierre  Lemaàn 
f  en  janvier  1593.  —  Jean  Faye,  1601,  i&T*  * 
Joachim  de  Beauxonclea,    1628.   »  iose^t 
Michel  Lamirault,  d'Orléans,  1665.  -  Oast 
de  Riagny,  1681.  ~  Pierre  Ptnaon,  1689  " 
Louis  Guirault,  prévôt  de  St-Laureat-dn-li)^* 
ane.  abbé  da  Val-des- Vignes,  1691.  —  Cbui^ 
Duval,  1695,  1705.  —  Armand-Jean  Da^ 
1712.  —  Angaste-Joseph  de  MontuUé,  doe«^ 
de   Sorbonne,  abbé  de  N.-D.  de  Ligoes,  i^ 
1745,  résidait  à  Paris.  —  Sixl»>Loais  de  Bs^ 
de  Bonneval,  1769,  chanoine  de  Noire-Itew  ^ 
Paris. 

La  chapelle  du  prieuré  fut  vendes  ^  ^ 
5  fructidor  an  IV.  Le  Ghœor  en  eiisls  ef 
d'une  travée  xi«  s.,  avec  abside  en  cal-M«-' 
dont  les  fenêtres  ont  été  refaites  an  xvif  s>.  "^ 
sert  de  bûcher.  La  nef  est  rasée  M«f  pu^  ^ 


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—  583  — 


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nor  latéral  vers  N.  —  L'habitation,  précédée 
l'un  portail,  sarmonté  d'an  colombier,  aliénait  à 
'angle  S.-O.,  avec  une  grosse  toar  ronde  engagée 
lans  la  face  centrale.  C'est  l'emplacement  actuel 
les  belles  serres  du  Gaé-da-Berge,  qui  a  enve* 
oppé  maison  et  domaine  dans  son  enclos. 

Qaand  St-Jean  eut  été  transféré  hors  de  l'en- 
ceinte féodale  et  remis  aux  mains  des  moines, 
'église  St-Pierro«  au  moins  aussi  ancienne  et  certes 
LDiérienre  au  xi*  s ,  resta  la  seule  paroisse  de  la 
irille  et  à  proprement  parler  la  chapelle  du  châ- 
teau, dont  le  curé  se  trouvait  le  chapelain  pri- 
mitif. Elle  contenait  sept  autels,  dont  celui  de 
St-Mermaise,  avei:  une  chapelle  adhérente  à  la 
aef,  pour  Tenfeu  des  l'Esperonnière,  avant  qu'ils 
sussent  fait  élection  en  celle  du  Champ.  —•  La 
présentation  de  la  cure  appartient  jusqu'à  la  Ré- 
volution à  l'abbé  de  St-Florent 

Les  Registres  de  la  paroisse  sont  détruits.  Les 
doubles,  déposés  au  greffe  d'Angers,  remontent 
à  1668. 

Curés  :  Jean  JouUain^  li53.  —  Pierre  CTies- 
neau,  licencié  en  décrets,  maire-chapelain  en 
réglise  d'Angers,  1527,   i544.  —  René    Colas, 
1548.  —  Gilles  JLecomte,  qui  permute  en  no- 
vembre 1550.  —  Guillaume  de   la   Vignolle, 
curé  de  Brain-sur-Longuenée,  1550.  ~  Pierre 
Landry,   1566    —   Michel  Dabon,   1575.  — 
Mathurin  Pouppé,  syndic  du  clergé,  158.,  1598. 
—  Le  26  septembre  1588  le  duc  de  la  Trémouille, 
logé  au  bourg,  avait  saccagé  et  incendié  l'église 
paroissiale  en  brisant  les  autels  et  les  statues  ;  — 
le  lendemain  il  fait  môme  dégdt  au  prieuré  St- 
Jean.  BriantJarn/,  natif  du  bourg,  pendant  20  ans 
vicaire  et  alors  en  môme  temps  prieur  de  Vézins, 
1606,  qui  résigne  en  1627.  Son  testament  est  daté 
du  16  avril  1629.  Cette  année  môme  en  novembre 
la   peste   dévaste   la  paroisse.   —   Jacq.  Des- 
champs, 1639, 1641.  —  Jacq.  Nail,  V.  ce  nom, 
1645,  1663.  —  Les  gens  de  guerre  passent  et  re- 
passent et  en  1651  notamment  mettent  en  fuite 
une  partie  de   la  population.  Encore   en  1668 
l'église  restait  pleine  de  meubles  et  de  coffres, 
que  les  habitants  avaient  réfugiés  là  et  qu'ils 
refusaient  d'enlever.  —  François  Thihaudeau, 
1668,  t  le  3    avril  1685,    âgé  de   54   ans.  — 
Le  18  octobre  1671  Tévèque  Henri  Arnaud  vint 
dédier  et  consacrer  l'église  transformée,  le  grand 
autel,  avec  des  reliques  du  pape  saint  Marcel 
et   de  saint   Samson,    l'autel    de    Notre-Dame 
avec  des  reliques  de  saint  Vincent  et  de  saint 
Pompéjean,    dont   le   corps    reposait  aux   Mi- 
nimes d'Angers,  et  l'autel  de  Saint-Sébastien  avec 
des  reliques  de  St  Corneille  et  de  St  Perrinet 
dans  des   petits  coffrets  de  plomb.  —  Simon 

Jarry,  juin  1685,  f  1«  i*'  mai  ^^^*  ^8^  ^o 
69  ans,  5  jours.  —  André  Fillon,  anc.  vicaire, 
mai  1729,  f  ^^  t3  avril  1753,  âgé  de  53  ans.  — 
François-Gabriel  Chevallier,  juin  1753,  f  le 
17  juillet  1780,  âgé  de  57  ans.  Il  avait  fait  en 
1759  reconstruire  la  cure,  terminée  le  29  novembre 
par  Rénier,  de  Fontaine,  maçon,  et  Hunauld,  du 
boorg,  charpentier.  —  Pierre -Etienne  Basse- 
reau,  août  1780,  qui  passe  en  1781  vicaire  et 
en  1782  coré  de  Lesviôre  d'Angers.  —  Michel- 


Pierre  Godard,  janvier  1781,  qui  refuse  le  ser- 
ment et  est  transporté  en  Espagne  avec  le  vicaire 
Daviau.  —  Pierre -Louis -Etienne  Couronné, 
V.  ce  nom,  juin  1791-1792.  On  lui  avait  dérobé 
dès  les  premiers  jours  mômes  de  son  installation 
la  pierre  consacrée  de  l'autel. 

On  trouve  en  1492  un  Et.  Gasnier  tenant  les 
écoles  à  Thouarcé.  Le  chapelain  de  la  chapelle 
de  St- Vincent,  fondée  en  l'église  paroissiale  le 
11  octobre  1635  par  Vincent  Leblanc  et  Antoi- 
nette de  la  Touche,  était  obligé  à  tenir  école 
publique.  —  Par  son  testament  du  12  novembre 
1728  le  curé  Jarry  avait  légué  une  maison  pour 
la  maîtresse  d'école.  On  rencontre  aussi  en  17691e 
nom  de  Louis  Outrey,  maître  d'école,  laïc  et 
marié. 

Dans  l'enceinte  et  sur  le  bord  intérieur  des 
douves  du  château  vers  S.  s'élevait  de  toute  an- 
tiquité, comme  St-Jean  et  Sl-Pierre,  l'église  ou 
chapelle  de  St-Limin  on  Lumin,  Capella  Sti 
Liminii,  StiLimini  (Liv.  d'A.,  f.  4, 6, 75),  de  St- 
Guillemin  1539  (G  106.  f.  154).  de  St-Lézin  ou 
Luthin  d'après  le  Pouillé  de  1783.  La  présenta- 
tion en  appartenait  aussi  à  l'abbé  de  St-Florent, 
qui  y  devait  une  messe  par  semaine.  —  Elle  con- 
tenait trois  autels  de  face,  celui  du  milieu  en- 
foncé sous  une  voûte,  au-dessus  d'un  caveau,  où 
des  piliers  portaient  un  petit  autel  avec  deux 
tombeaux  de  maçonnerie,  celui  de  droite  à  demi 
ouvert  depuis  le  milieu  du  xvii*  s  On  les 
montrait  comme  les  sépultures  de  St-Limin  et  de 
St-Burgin,  V.  ces  noms.  Une  bulle  cardinalice 
du  17  novembre  1438  accorda  100  jours  d'indul- 
gence aux  pèlerins,  qui  s'y  rendraient  à  certaines 
fêtes.  Nombre  de  tombeaux  semblables,  conte- 
nant des  corps  et  des  armes,  se  rencontraient 
d'ailleurs  dans  les  jardins  d'alentour,  qui  for- 
maient en  effet  l'ancien  cimetière.  L'édifice  me- 
surait 55  pieds  de  long,  17  de  large  et  34  de 
hauteur.  Restauré  complètement  de  portes  et  de 
vitres  en  1738,  il  ne  servait  plus  dès  lors  qu'au 
catéchisme  et  à  des  dépôts  de  matériaux.  Une 
ordonnance  du  4  mai  1767  autorisa  le  titulaire  à 
en  transférer  le  service  à  Saumur.  Le  dernier  qui 
posséda  le  bénéfice,  Gaspard-Marie  Brossier, 
V.  ce  nom,  en  prit  possession  le  8  mai  1783.  La 
chapelle  a  été  en  partie  démolie  en  mars  1869 
pour  l'ouverture  de  la  rue,  qui  descend  de  l'église, 
et  a  fourni  dans  ses  décombres  nombre  de 
ces  briques  à  rebord,  dont  l'usage  se  rencontre  au 
moins  jusqu'au  xi*  s.  La  partie  conservée  sert  de 
grange  et  montre  encore  aux  assises  supérieures, 
sous  le  toit,  vers  Sud,  deux  étroites  fenêtres  ro- 
manes. 

Le  château  fort,  castrum,  campé  dès  les 
premiers  temps  au  cœur  des  voies  entrecroisées, 
commandait  en  môme  temps  la  traversée  du 
Layon  et  jusqu'au  xvni*  s.  le  plus  important 
passage  de  l'Anjou  en  Poitou,  où  se  tenaient 
trois  foires,  La  mesure  locale  comptait  12  bois- 
seaux au  setier  pour  13  des  Ponts-de-Cé.  La  butte 
du  donjon  féodal  existait  au  moins  jusqu'à  la  fin 
du  XVII*  s.  attenant  au  jardin  de  la  cure,  et  la 
trace  des  douves  se  reconnaît  encore  dans  celui  de 
la  mairie.  Au  pied  de  la  chapelle  vers  M.-E.  de 


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l'église  apparaissent  les  derniers  arrachements  des 
mars  do  château ,  dont  les  bâtiments  l'enveloppaient 
à  demi.  Le  fief  relevait  en  franc  allend  da  duché 
d'Anjou.  Après  la  mort  d'Isembert  II,  Geoffroi  le 
Breton,  gendre  de  sa  sœur^  obtint  de  Geoffroi  de 
Praillé  &  prix  d'argent  une  investiture  nouvelle 
à  son  profit.  Elle  a  passé  dès  le  milieu  du  xii«  s. 
aux  mains  de  Gilduin»  seigneur  de  Doué,  mort 
▼ers  1173,  et  parle  mariage  de  sa  fille  Eustachie, 
à  la  famille  de  l'IIe-Bouchard  jusqu'au  xv*  s. 

—  En  est  sieur  Thibaud  de  Beaumont  en  1491,  dont 
la  sœur  et  l'unique  héritière,  Catherine,  l'apporte 
à  son  second  mari  Eustache  du  Bellay.  —  La  terre 
ne  prend  titre  encore  que  de  châtellenie  dans  son 
aveu  de  1539;  elle  est  pourtant  qualifiée  de  ba- 
ronnie  dans  les  lettres  royaux,  données  à  Fon- 
tainebleau en  juin  1608,  qui  l'érigeait  en  mar- 
quisat au  profit  de  Martin  du  Bellay  et  y 
réunissait  la  châtellenie  de  Ghanzé,  résidence 
ordinaire  des  seigneurs  depuis  un  siècle,  où 
Henri  de  Navarre  passa  la  nuit  du  23  mars  1576. 
Le  marquisat  fut  vendu  en  1663  à  Henri-Albert 
de  Cossé,  duc  de  Brissac,  et  réuni  en  1760  par 
la  mort  de  l'abbé  de  Brissac  au  duché  qui  y 
gagnait  la  seigneurie  des  paroisses  de  Thouarcé, 
Paye  et  Rablay. 

Comme  singularité  amusante,  on  peut  noter  que 
U  jour  de  l'Ascension  chaque  boucher  du  bourg 
était  tenu  d'offrir  au  seigneur  une  queue  de  mou- 
ton. En  retour  le  prévôt  du  marquis  faisait  déli- 
vrer k  chacun  d'eux  le  jour  des  Gendres  un  maillet 
et  une  aiguille  enfilée  de  deux  aiguillées  de  soie 
aux  couleurs  seigneuriales. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archidiaconé  d'Outre- 
Loire,  du  Doyenné  de  Ghemillé,  de  l'Election  et  des 
Aides  d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de  Brissac,  du  Dis- 
trict en  1788  de  Brissac,  en  1790  de  Vlhiers.  On  y 
comptait  à  cette  première  date  400  pauvres  men- 
diants I  —  Elle  comprenait  jusqu'en  1791  le  ter- 
ritoire de  la  c***  du  Champ  ,  V.  ce  mot , 
desservi  par  une  chapelle  de  Notre-Dame.  Son 
Cahier  de  Doléances  en  1789  réclame  la  liberté 
«  entière,  indéfinie  >  de  la  presse,  un  impôt  unique 
foncier  et  un  impôt  sur  le  revenu,  la  suppression 
de  tous  les  bénéfices  et  des  congrégations  et  la 
vente  de  leurs  biens  au  profit  de  l'Etat,  etc. 
Comme  Brissac,  la  commune  prit  rang  parmi  les 
patriotes  contre  l'insurrection.  En  mai  1794  le 
général  Vineux  y  avait  établi  un  des  douze  camps 
retranchés  qui  contenaient  la  Vendée. 

Maires  :  Dumesnil  du  Pineau,  1789-1791. 

—  Auzilliau,  1793.  —  Jean-Joseph  Landry, 
Itr  messidor  an  VIII.  —  De  Cambourg,  10  fé- 
vrier 1813.  —  Jean-René  Pantin,  17  avril  1815. 

—  B.-A.-Mieh.  de  Cambourg,  12  juillet  1815, 

démissionnaire  le  24  août  1830.  —  Gab.  Humeau, 

14  septembre  1831.  —  Jean-Pierre  Blot,  1832,  — 

Narcisse  Dupont,  11  août  1848.  -<  J.  Blot, 

20  août  1852,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  da  1I.-«I-L.  GSO  elS4;  406.  f.  147  et  1S4;  B 106; 
98i{  f.  S3;  G  Garw;  H  Si-Floraat,  Uv.  Bl.,  f.  i5-t7; 
D.  HuyoM,  IfH.,  f.  77 1*.  ~  Lm  titres  du  prieuré  com- 

Erenneot  doux  registres  et  deux  liasses.  —  Greffe  d*AnMn, 
>t-G.  —  RâlmbaDlt,  dans  le  Répertoire  arthéologiquê, 
186i,  p.  408- 1869.  p.  87».»0.--dans  la  Rwue  du  Racn 
latine*  jÏÊnritg  1801,  p.  230-^36,  -  Bullêt.  de  la  Soc, 
Ind.  1801,  p.  258-907,  -  et  notée  Mas.—  Hiret,  Antiq, 


d'Anjou,  p.  340.~D. Chamard,  Viêtdêt  Samii ,t.  1, p.  131. 
^Rwue  d'Atdou,  1854, 1. 1,  p.  190,494;  18S6,t n'p.  110. 

—  Mém,  dé  la  Sœ.  d'Agr»,  Se,  et  Artâ  ^Amg.,  L  I, 
9*  série,  p.  66.  —  Pour  las  localités,  voir  Châles,  la  Boeh^ 
Auhry,  Bonnexeatix,  le  Gué^u^Berge,  le  MéitU,  OriUé, 
Tourneville,  la  Sansùimière,  le  MouUtt^u-Pont,  la 
Chatnièret,  etc. 

Thonars,  bam.,  c>*  de  Daumeray,  — 
Touars  1599.  Touard  1092  (Et  -d).  —AU 
famille  Gandon  au  xvi*  s. 

Thoneanlt  {Julien),  imprimeur,  Angers, 
1564. 

Thonet  (le).  —  Fluvius  Toartu  905-99D 
(Liv.  N.,  ch.  169).  —  Ad  pontem  fluvioli 
Thoarii  973  (Cartol.  St-Aubin.  f.  69).  —  Flu- 
vius  Touverii  980  circa  (Liv.  N..  ch.  33).  — 
FluviuB  Toedus  1044  (Chron.  d'Anj.,  1, 123). 

—  ThoariuB  1096  (Cartul.  St-Maur,  ch.  30).  - 
Toetius  1105  (JETpU.  St-Nic,  p.  43).  - 
Fluviu8  qui  dicitur  Toer  1138  (Cartul.  St- 
Aubin,  f.  70).  —  La  rivière  du  Trouer  1384. 
1657  (G  Ghap.  de  Montreuil-Bellay).  —  Rivière 
née  à  Secondigny  (Deux-Sèvres),  à  500  met.  des 
sources  de  la  Sèvre-Nantaise,  au  pied  d'une  col- 
line de  215  met.  d'altitude.  Elle  se  grossit  de  ii 
Viette,  du  Palais,  du  Gébron,  du  Thoaarei, 
Thoariua  minor  1000  circa  (Gart.  St-Jonîn, 
p.  11)  et,  au  confluent  même  del'Argenton,  péoëire 
en  Maine-et-Loire  à  500  met.  en  amont  et  ao 
S.-O.  du  moulin  de  Couché,  coula  du  S.  ao  N.. 
reçoit  à  gauche  sons  le  Vieux-Moaliii  le  miss,  de 
la  Fontaine-Blanche,  se  recourbit  vers  VÏA, 
remonte  vers  N.  sous  Lenay  et  à  1  kil.  de  U 
prend  sa  direction  à  travers  U  ville  de  Montresil- 
Bellay,  puis  du  S.-O.  au  N.-E.  jusqu'au  confloeot 
de  la  Dive,  oA  elle  se  redresse  vers  N.,  reçoit  le 
Donet  sons  Distré  et  se  continue,  —  le  long  <le 
rives  aplanies,  semées  dtles  verdoyantes  et  bor- 
dées à  dislance  de  hauts  coteaux  chargés  de 
vignes,  —  jusqu'aux  approches  de  Saumur,  d'oi 
inclinant  vers  N.-O  ,  elle  passe  à  Bagneux,  soos 
les  ponts  Fouchard  et  de  St-Florent,  looge  les 
bourgs  de  St-Florent  et  de  St-Hilaire  et  se  jette 
à  4  kil.  de  Saumur  dans  la  Loire  soiu  les  de^ 
nières  maisons  de  St-Hilaire. 

C'est  la  direction  constante,  attestée  par  tous 
les  documents  antiques  et  qui  ne  laisse  aocuoe 
apparence  de  raison,  toute  vraisemblance  d'ail- 
leurs manquant,  aux  billevesées,  repétées  encore 
aujourd'hui  par  routine,  qui  font  se  jeter  le 
Thouet,  d'un  cours  parallèle  à  la  Vienne  et  s  U 
Loire,  jusque  au-dessous  des  Ponts-de-Gé  t 

Elle  formait  jusqu'aux  premières  années  d> 
xi«  s.  la  limite  des  domaines  des  comtes  deBlois 
et  d'Anjou.  Par  délibération  de  juin  1430  l«s 
marchands  de  Saumur  reconnurent  qnll  étiit 
«  expédient  de  faire  la  rivière  du  Thouet  navigibU 
c  et  qu'elle  ne  ponvoit  estre  mise  en  telle  diipo^* 
c  tion  et  tenue  audit  estât  sans  grands  frais. 
«  mises  et  despens  et  grande  diminotioo  de 
«  revenus  des  moulins  de  la  seigneurie  de  Vos- 
«  treuil- Bellay  >.  Ils  consentirent  en  conséquent' 
l'octroi  au  profit  de  Christophe  d'Hareoart,  dHin 
droit  de  15  deniers  par  pipe  de  vin,  qoe  ^  ^^ 
établit  par  lettres  du  20  septembre  1431,  reoos- 
velées  par  François  !•'  le  3  janvier  1532.  MàU  ^ 


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nalhenr  des  temps  avait  amené  avant  la  fin  da 
Lvi*  s.  la  raine  de  tons  les  travanx.  En  1603, 
)ar  acte  pass6  à  Paris  le  11  jnin,  les  marchands 
le  Montreuil-Bellay,  de  Saamnr,  de  Laval, 
idressèrent  snppliqne  à  la  duchesse  de  Longue- 
ille,  afin  qa'elle  remédiât  aux  raptnres  et  mau- 
ais  état  des  chaussées  «  et  réservoirs  »,  sons 
offre  par  eux  de  doubler  le  droit  et  de  payer 
!  s.  6  d.  par  pipe  de  vin.  Après  les  rapports 
l'enquête  et  l'avis  des  ingénieurs  royaux,  le  roi 
«corda  des  lettres  d'octroi  du  3  novembre  1603, 
isées  et  vérifiées  par  arrêt  du  Parlement  du 
2  juillet  1606,  malgré  l'opposition  des  marchands 
l'Orléans.  En  considération  des  profits  espérés, 
3s  seigneurs  de  Montreuil  abandonnèrent  un  pré 
•our  former  un  port,  et  firent  établir  trois  bas- 
ins  et  des  chaussées  en  pierre.  Encore  en  1711 
3S  villes  et  paroisses  intéressées  consentirent  à 
orler  le  droit  perçu  à  5  s.  par  pipe  de  vin,  10  s. 
ar  barrique  d'eau-de-vie,  15  s.  par  fourniture 
e  blé,  moyennant  la  réparation   des  «    trois 

havres,  écluses,  réservoirs  et  chaussées  »; 
sais  an  arrêt  du  25  mars  1768  ayant  supprimé 
3us  ces  péages,  l'œuvre  tomba  en  ruine.  Un  arrêt 
irdif  du  3  février  1785  autorisa  en  vain  des 
ravaux  qui  s'achevaient  à  peine  à  l'heure  oA 
I  Résolution  allait  supprimer  définitivement 
roits  «t  seigneurs  (G  54;  E  903).  —  En  l'état, 
i  rivière  est  actuellement  déclarée  navigable  sur 
ne  longueur  de  30,570  mot.,  depuis  le  moulin 
e  Cou  ohé  jusqu'à  la  Loire,  mais  en  réalité  la 
avigation  n'y  est  possible  et  ne  s'y  pratique,  que 
epuis  Montrenil-Bellay  (90,450  met.). 

A  partir  du  confluent  de  la  Dive,  la  rivière  sur 
1,840  met.  de  longueur  appartient  au  canal  de 
i  Dive  et  est  entretenu  par  la  compagnie  con- 
essionnaire,  qui  y  perçoit  les  droits  de  naviga- 
ion.  Au-dessus  du  confluent,  la  longueur  na vi- 
able, la  seule  qui  reste  à  la  charge  de  l'admi- 
istration  desPonts-et-Ghaussées,  estde  11,520  m., 
-  le  reste,  soit  7,210  met.,  inaccessible  à  la  navi- 
ation,  n'est  pas  entretenu. 

La  largeur  moyenne  du  lit,  à  fond  d'argile 
lien  consistant,  est  de  50  à  60  met.  sans  sinuo- 
ités  bien  marquées.  Les  berges  résistent  par- 
utement  à  l'action  des  eaux.  —  Débit  i  l'étiage, 
ar  seconde  0^,45;  dans  les  plus  grandes  eaux, 
,280™.  —  Lors  des  grandes  eaux,  la  pente  est  de 
™,38  par  kil. 

On  y  compte  six  barrages,  accompagnés  chacun 
'une  usine  ;  trois,  dont  deux  appartiennent  à  la 
>ive,  sont  pourvues  d'écluses,  les  trois  autres 
ranchis  à  l'aide  de  bassins,  que  ferme  à  chaque 
xtrémité  une  porte  marinière. 

La  navigation  est  interrompue  chaque  année 
Qtre  la  Loire  et  le  confluent  de  la  Dive,  en 
loyenne  pendant  95  jours,  dont  40  jours  de 
iace  et  de  sécheresse,  45  jours  d'écourues  et 
0  de  crues.  Les  craes  n'arrêtent  pas  la  naviga- 
on  dans  la  Dive.  —  La  reconstruction  de  l'écluse 
e  la  Motte,  en  remplacement  de  l'ancien  pertuis 
ont  le  pa.ssage  par  suite  de  sa  forte  chute  de 
■■,10  était  la  cause  de  nombreux  accidents,  a 
mélioré  le  transit  et  deviendra  le  début  d'une 
Qireprise  complète  de  canalisation  entre  la  Dive 


et  Montreuil-Bellay,  dont  le  projet  date  de  1847, 

Six  ponts  s'y  reneon trente  dont  deux  en  ce 
moment  (novembre  1877)  en  construction  h  St- 
Just  et  à  Couché,  sous  la  direction  de  M.  Goblot, 
agent-voyer  en  chef. 

Les  marchandises,  qui  remontent,  sont  les 
merrains,  la  houille,  les  tuffeaux,  les  ardoises; 
celles  qui  descendent,  les  céréales,  les  bois,  la 
tourbe,  les  vins,  les  pierres  dures,  les  charrées. 
De  Sanmur  à  Montreuil  un  bateau  met  deux 
jours  à  monter,  un  seul  à  descendre. 

Thonln  (Louis),  sieur  de  la  Thibergère,  doc- 
teur-médecin, Angers,  1778,  meurt  âgé  de  45  ans, 
le  27  octobre  1783  i  St-Glément-de-la-Place. 

Thonlniére  (la),  f.,  c^^*  de  Bocé,  —  Ancienne 
dépendance  du  domaine  de  Parpacé. 

Thonré,  landes,  c"«  de  Freigné. 

Thnandl^re  (la),  f.,  c"«  d'Andréxé;  ^  f., 
c"«  du  Coudray-Mac,  acquise  d'Et.  Demion, 
anc.  prieur  de  Bournau,  par  Maurice  Bizard  le 
26  septembre  1775  ;  —  c**  de  St-Georges-U-T. 
^  Anc.  fief  et  seigneurie  réuni  au  xvii*  s.  au 
comté  de  Richebourg.  —  En  est  sieur  en  1534 
Gilles  Tournemine,  en  1603  Fr.  Laurent  du  Jo- 
roau,  Hil.  L.  1666;  —  vill.,  c>«  de  VemoiL 

Tliiiandlère«de*PswB«7,  h.,  c"*  de  Vier* 
noil, 

Thnandlères  (les),  f.,  c"«  de  Maxé  1569 
(E  1074) . 

Thnée  (\a),  f.,  c"*  de  Roche fort-sur  Loire, 

Thnet,  m**  à  eau,  c^  du  VaudeUnayt  sur 
le  ruisseau  de  la  Fontaine-Blanche.  —  Molen- 
dinus  de  Tuert  et  marei  eub  eodem  mo^ 
lino  et  in  eodem  rioo  1090  circa  (H  St-Nic, 
Mont. -Bell.,  II,  109).  —  Le  moulin  du  Tkuet 
(G  Chap.  du  Puy-N.-D.).  -^  Ane.  moulin  donné 
vers  1090  par  Girard  Berlay  aux  moines  de  St- 
Nicolas  d'Angers,  avec  les  marais  en  dépendant. 

ThMUMaîm  (la).  —  Y.  la  ThielUe. 

Thullller  ( ),   docteur-médecin    de  la 

Faculté  d'Angers,  fils  du  médecin  du  duc  de 
Sully,  est  cité  par  Dodard,  dans  son  Rapport 
ZUT  le  seigle  ergoté,  comme  très-intelligent  et 
très-curieux  et  lui  ayant  fourni  d'utiles  rensei- 
gnements. Je  n'ai  nulle  part  ailleurs  rencontré  son 
nom.  Peut-être  faut-il  le  rattacher  aux  Tillier, 
V.  ce  nom. 

Journal  dêi  Saoantt,  mars  1676. 

Thnioin  (la),  f.,  c««  de  Juigné-Béné. 

Thunes»  c«*  de  Trémentineê.  ^  Ane.  fief 
dont  relevaient  la  Chambaudière,  la  Barandière, 
les  Places,  la  Malnoire.  —  En  est  sieur  Guiil. 
Bérard  1444,  Guy  Garrion,  écuyer,  1540,  Cl. 
Laurens  de  la  Grilloire  1548,  le  comte  de  Maulé- 
vrier,  qui  l'acquit  en  1558  et  le  réunit  à  son  comté. 
—  S'en  dit  sieur  pourtant  Hich.  Lejnmean ,  mari 
de  d"*  Marie  Cochon,  1632 ,  1668 ,  René  Leju- 
meau  1690. 

Tlmsfelterle  (la),  ham.,  c»«  de  St- Quentin- 
en-Mauges, 

Tlber^  (Louise-Rosalie),  née  à  Fontevraud 
le  19  juin  1721  et  employée  en  l'abbaye  à  titre 
de  simple  journalière,  fut  emmenée  à  Paris, 
comme  demoiselle  de  compagnie,  par  une  parente 
de  l'abbesse,  et  grâce  à  son  enjouement  et  à  son 


TIB 


—  5»  — 


TIB 


esprit,  relefés  de  tontes  les  grâces  de  la  jeanefae, 
de  la  beaatô  et  bientôt  d'ane  iostraction  rapi- 
dement acquise,  sut  se  faire  une  situation  consi- 
dérée dans  la  plus  haute  société  qu'entouraient 
nombre  d'amitiés  telles  que  celles  de  Condillac, 
de  l'abbé  Millot,  de  Barbier-Neuville.  —  Elle  est 
morte  à  Paris  en  1812. 
Bodin,  Biogr.  «ainnurotie. 

Tibolre  (la),  ham.,  c<>«  de  Torfou, 

Ticliaiil  (Jean),  maître  fondeur,  Angers,  ori- 
ginaire de  Lorraine,  fond  les  cloches  de  Sceaux 
1758,  de  Ghemiré-snr-Sarthe  en  1759,  de  Nan- 
tilly  de  Saumur  en  1773,  de  Ghallain  et  de  Saven- 
nières  en  1775.  de  Bouchemaine  en  1777,  de  Beau- 
fort  en  1781.  —  U  fut  trouvé  mort  depuis  plu- 
sieurs jours  dans  la  chambre  qu'il  occupait  rue 
Ghàteaugontier  le  28  juin  1785.  âgé  alors  d'en- 
viron 55  ans.  Dans  aes  dernières  années  on  le 
trouve  parfois  associé  à  son  frère. 

Tiercé  {Canton  dé)  est  l'ancien  canton  de 
Briolay,  Y.  t.  I,  p.  503,  dont  le  chef-lieu  seule- 
ment a  été  transféré  à  Tiercé,  par  la  loi  du 
3  février  1875. 

Tiereé*  chef-lien  de  canton,  arr.  d'Angers 
(20  kil.).  —  rec€wm  1236  (H  Chalochô,  t.  Il, 
p.  66),  1263  (Ib..  t.  III,  p.  237).  —  Tysceium 
1244  (Ib.,  p.  82).  —  Tyceium  1263  (H  Tous- 
saint, ch.  or.).  —  Parochia  de  TUche  1272 
(H.-D.  B  92,  f.  8).  —  Ttecemm  1296  (Ib., 
B  66).  —  Treceyum  1328  (G  16).  —  Tier- 
ceium  1362,  Terce,  Tierce  1370  (H  Toussaint). 

—  Prioratus  curatus  de  Tierceio  1362  (Ib  ). 

—  Entre  la  Sarthe  à  l'O.  et  le  Loir  à  l'E.,  — 
Briolay  (6  kil.  1/2)  au  S.,  Soucelles  (7  kil.)  an 
S.-E.,  Montreuil -sur-Loir  (5  kil.),  Seiches  et 
Baracé  à  l'E.,  Daumeray  (14  kil.)  au  N.,  Etriché 
(4  kil  1/2)  au  N.-O.,  Gheffes  à  l'O.,  outre- 
Sarthe. 

Au  bourg  se  concentrent,  en  s'entrecroisant,  les 
chemins  de  grande  communication  d'Angers  à 
Morannes  et  de  Seiches  à  Thorigné,  —  le  pre- 
mier montant  du  S.  au  N.,  le  second  traversant 
de  l'E.  à  l'O.  et  rejoint  aux  premières  maisons 
du  bourg  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  la 
Bohalle,  —  tandi;(  qu'au  cœur  de  la  partie  orientale 
se  rencontrent  ceux  de  Durtal  à  Tiercé  et  de  St- 
Laurent-des-Hortiers  an  Loir.  —  Une  station  du 
chemin  de  fer  de  l'Ouest  s'arrête  au  bourg,  der- 
rière l'église. 

A  rO.  la  Sarthe  enveloppe  extérieurement  le 
territoire  en  formant  deux  belles  lies  vis-à-vis 
Portebise  et  en  fécondant  tout  du  long  d'admi- 
rables prairies  ;  —  un  premier  pont  la  traverse 
en  communication  par  une  levée  avec  le  pont  de 
Gheffes;  —  à  l'E.  une  courbe  du  Loir  forme 
limite  sur  deux  kilomètres,  où  afflue  un  ruisselet 
descendant  des  alentours  vers  l'O.  de  la  Bennerie. 

—  Y  naissent  les  ruiss.  de  la  Filière- de-I'Etang 
et  do  l'Etang-Pené. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  Portebise 
(39  mais.,  117  hab.),  de  Bonrienne  (16  mais., 
65  hab  ),  de  la  Mariochère  (11  mais.,  37  hab.), 
du  Uaut-de-Gimbré  (11  mais.,  33  hab.),  de  la 
Gontardière  (11  mais.,  33  hab.),  du  Rocher 
(17  mais.,  57  hab.),  du  Petit-Hardy  (10  mais., 


30  hab  ),  de  la  Perronnièr»  (11  mab..  90  hh. 
de  la  Gnimeraie  (10  mais.,  89  hab.).  dn  Cir^ 
four  (9  mais. ,  27  hab.) ,  des  SimoDiiièns  ;)  a. 
26  had).),  de  la  Ghaussée  (9  mais..  40  hab.  ï 
la  Marsilièra  CI  mais.,  35  hab.),  de  la  Cuo» 
(8  mais.,  24  hab.).  d'Idré  (5  maU..  IS  hab.  .:. 
l'Ormeau    (6  mais.,  24   hab.),  des  Pionbac 
(5  mais.,  16  hab.),   de   l'Ariosière  ^  ma 
25  hab.),  de  la  Yieillère  (6  mais.,  23  \ak],àik 
Fruitière  (9  mais.,  24  hab.),  des  Guuieis  {Te, 
24  hab.),  de  la  Juliennerie  (7  mais.,  21  bib..  ^: 
la   Rabotière   (7   mais.,  21    hab.),  da  Br<ï^a' 
(7  mais.,  18  hab),  de  la  Bréoillère   S  ms^. 
21  hab.),  de  la  Savatterie  (7  mais.,  2S  hib.;,  4e 
GhevroUeries  (7  mais.,  18  hab.)»  de  Chamittpi 
(4  mais.,   12  hab.),   du  Hoalinean  (S  ntn 
18  hab.),  de  la  Métairie  (4  mais.,  12  hsb.\  ét^ 
Roirie  (5  mais.,   18  hab.),    de   la  Thibaoditr 
(7  mais.,  21  hab.),  du  Ghàtelet  (5  mais,»  15  k 
de  la  Burelière  (3  mais.,  17  hab.),  da  Vi«l-H.t: 
(5  mais.,  16  hab.),  de  la  Fourmière  (6  mais. 
14  hab.),  de  Lauoay  (5  mais.,  15  hal^).  àz  * 
Groix-Trahin  (3  mais.,  10  hab.),  de  la  Pmo^-bff^ 
(4  mais..  10  bah.),  de  la  Bretonnière  (3  bu^. 

10  hab.),  de  la  Ferrerie  (6  mais.,  18  hab.\  '^ 
Ginq-Routes   (4  mais.,   12  bab.),  des  IUl^ 
(5  mais..  17  hab.),  de  la  Guéraodîère  (3  "^ 

11  hab.).  de  la  Barbotière  (3  mais.,  Il  hab  >- 
Goneries  (5  mais. ,  16  hab.),  de  la  Coonie  I  c 
14  hab.),  de  la  Fardelière  (4  mata.,  10  bab  \  ^ 
Saulières  (4  mais.,  13  hab.),  de  Maquillé  !■ 
9  hab.),  les  chat,  de  la  Bennerie  et  dt  GîbUiS 
56  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  3,370  hect..  dont  145  hcet  ^ 
prairies,  90  hectares  en  vignes.  U  existait  mtit 
en  1828,  à  la  rédaction  du  Cadastre.  S40  bf^ 
de  landes,  aujourd'hui  en  pleine  culure. 

Population  :  4i9  feux  en  1720.  —  43f  r>K. 
i,Q83  hab.  en  1790.    —   2,023  hab.  m  \^ 

—  i,989  hab.  en  1841.  —  2,0»  hab.  < 
1851.  —  Î,i49  hab.  en  1861.  —  Î,t50  hab  0 
1866.  —  fM7  hab.  en  187t.  —  ÎJtOi  hab  s 
1876,  en  accroissement  constant  depuis  wif 
ans,  que  promet  d'entretenir  le  développa» 
régulier  des  vives  ressources  do  pays. 

Le  bourg  (160  mais..  218  mén..  606  bâ> 
situé  sur  le  rebord  de  la  vallée  de  la  Sa/^ 
longtemps  avant    d'être   reconnu  officieUeaB- 
comme  le  chef-lieu  du  canton,  en  était  deiea*  ' 
centre  réel,  par  la  direction  des  principales  r^^ 
la  création  de  la  gare,  la  constmctioa  de  U^'* 
et  des  ponts  de  la  Sarthe,  qui  en  font  le  p*s* 
des  communications  des  deax  rives,  —  $«^ 
par  la  richesse  des  revenus  communaux!  40,(^'^ 
qui  ont  permis  rapidement  de  le  transforiNr-: 
de  le  doter  d'un  ensemble  d'édifices  rare  d* 
en  des  groupes  d'importance  supérieure. 

Gulture  renommée  de  chanvres,  de  bas 
foins,  de  froment  dans  la  vallée  de  la  5»i^> 

—  élève  de  bétail  dans  le  Senelais  ;  —  t**^ 
de  sable  au  Tertre-Montchand.  ^  On  sitiDaU» 
1761  au  Bureau  d'Agriculture  d'Angers  sa  <i» 
de  marne  près  le  bourg,  qui  n'a  pas  cscore  »- 
exploité. 

Foires  autrefois  le  %•'  vendredi  de  Yv^ 


TIB 


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TIB 


-  aujourd'hui  le  25  ayril  et  le  1**  vendredi  de 
nai.  —•  Marché  tous  les  vendredis,  créé  par 
irrôlé  du  11  septembre  1809. 

Belle  Mairie  neuve,  -^  avec  galerie  latérale 
ormant  HalUê  couvertes,  —  construite  par 
idjudication  du  14  décembre  1874. 

Ecole»  communales  laïques  de  garçonê,  bâties 
»ar  adjudication  du  22  juin  1865.  petit  monument- 
ype,  où  sont  réunies  les  élégances  de  Tart 
Doderne  aux  exigences  de  tous  les  services  sco- 
aires  et  qui  pourrait  facilement  être  transformé 
)n  petit  collège.  —  Une  institution  dirigée  depuis 
.800  à  la  Ghapelle-S(-Laud,  par  M.  Jouanneau, 
ivait  été  transféré  en  1809  à  Tiercé.  —  Ecole  de 
llles  (Sœurs  de  St-Gildas),  construite  en  1872 
ur  les  dépendances  de  la  nouvelle  cure,  au  bord 
le  la  voie  ferrée. 

Gendarmerie  construite  en  1872  à  l'entrée  du 
)ourg  vers  S. 

VEgliêe,  dédiée  à  St  Marcel  de  Ghalon, 
succursale,  30  septembre  1807,  avec  vicariat, 
S2  juin  1890),  était  devenue  insuffisante.  Un  pre- 
nier  plan  de  l'architecte  Richou,  étudié  en 
845.  restaurait  l'œuvre  antique,  dont  le  chœur 
arré,  à  voûte  plantagenet,  et  le  clocher  surtout 
lu  xji*  s.  avec  sa  floche  de  pierre  dominant  eh 
lauteur  de  plus  de  280  pieds  le  transept  central, 
luraient  mérité  d'être  conservés.  Des  influences 
liverses  firent  préférer  on  1853  une  seconde 
itude  du  même  architecte,  qui  déplaçait  l'édi- 
ice.  Le  terrain  nouveau  en  fat  acquis  le  3  juin 
855  et  l'adjudication  des  travaux,  réalisée  le 
i6  juin  1856.  sur  des  devis  qui  promettaient  de 
le  pas  dépasser  100,000  francs  et  qui  ont  atteint 
i  peu  près  le  double,  plus  de  196,000  fr.  Le  pre- 
nier  adjudicataire  s'y  ruina  et  l'architecte,  mort 
lu  courant  des  travaux,  fut  remplacé  en  no- 
rembre  1859  par  M.  Bibard,  son  associé  déjà 
>our  la  direction  spéciale  de  la  décoration  artis- 
ique  et  qui  termina  l'entreprise.  L'œuvre  a  été 
consacrée  le  9  octobre  1861.  Elle  comprend, 
mtre  un  porche,  chargé  d'un  élégant  triforium, 
me  triple  nef,  de  quatre  travées,  xiv"  s.,  avec  tran- 
«pt  dont  les  ailes,  closes  vers  les  bas-côtés,  ouvrent 
iur  des  absidioles  en  communication  latérale  avec 
es  trois  étroites  travées  du  chœur  et  la  principale 
ibside.  La  chaire  de  pierre,  taillée  à  jour  avec 
x>mpartiments  et  niches  de  saints,  et  le  grand 
lutel  par  Chapeau,  les  bénitiers,  les  confession* 
aaux,  le  baptistère,  les  statues  qui  entourent  le 
:hœur,  par  Moisseroo,  les  peintures  par  Guyot, 
la  sculpture  des  chapiteaux  et  le  St  Marcel  du 
portail  par  Graneau,  les  vitraux  par  Thierry,  — 
tous  artistes  d'Angers,  —  complètent  Tornementa- 
tion  dans  un  même  goût  d'élégance,  qui  touche  i  la 
:oquetterie  etoù  l'on  sent  trop  rimitation  nullement 
laïve  de  la  naïveté  gothique.  —  On  a  malheureuse- 
ment, lors  de  la  destruction  de  l'ancienne  église, 
brisé  et  perdu  dans  les  fondations  une  belle  pierre 
tumulaire,  xiii*  s. ,  portant  l'effigie  gravée  d'un  che- 
valier, avec  inscription  fruste  ;  —  mais  le  Musée 
liocésain  a  recueilli,  outre  la  première  pierre  du 
;raad  autel  posée  en  1676,  une  plaque  de  marbre 
Doir  portant  inscrite  en  lettres  d'or  une  fondation 
ie  Louis  de  Gheverue  en  date  du  22  juillet  1674 


avec  ses  armes  :  dPatwr  à  3  têtes  de  chèwrea 
arrachées  d^ argent  t  et  i. 

Un  beau  presbytère,  dans  un  style  approprié  an 
voisinage  de  l'égUse,  a  complété,  par  aidjudication 
du  22  juin  1865.  cette  création  monumentale  d'édi-> 
fices  communaux,  dûs  également,  cure,  mairie, 
écoles,  et  pour  partie  église,  aux  plans  et  à  la 
direction  d'un  mêmt*  architecte,  M.  Bibard. 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  ter- 
ritoire. La  grande  voie  longeant  la  rive  gauche 
de  la  Sarlhe.  du  vieux  Briolay  aux  Moulins- 
d'Yvré,  et  celle  montant  de  la  Rache-Foulques,  sa 
réunissaient  certainement  au  bourg,  tandis  qu'un 
embranchement,  dont  la  ligne  dessine  encore  la 
limite  orientale,  remontait  vers  Baracé,  rejoint 
par  la  voie  venant  d'Etriché  au  carrefour  des 
Places-de-Mareé,  V.  ce  mot.  Il  est  singulier  que 
pour  ce  pays  enveloppé  de  fondations  monas- 
tiques aucun  texte  ancien  ne  renseigne  sur  l'ori- 
gine de  l'église.  On  y  voit  constitués  au  ziii*  s. 
une  cure  et  un  prieuré,  ce  dernier  pourvu  d'opu- 
lents revenus  et  dans  la  dépendance  de  l'abbaye 
de  Toussaint  d'Angers,  très-pauvrement  dotée. 
L'évêque  d'Angers,  Nicolas  Gellent,  «  pour  sou- 
«  lager  l'indigence  de  la  mère  avec  l'opulence  du 
«  fils  >,  affecta  en  mars  1279  n.  su*  à  la  mense 
abbatiale  une  partie  des  rentes  et  domaines  du 
prieuré,  sans  l'exempter  d'aucune  de  ses  charges, 
qu'il  savait  lui  laisser  très>tolérables.  C'est  sans 
doute  par  une  conséquence  prévue  ou  non  de 
cette  mesure  souveraine  que  les  deux  bénéfices 
de  la  cure  et  du  prieuré,  mentionnés  encore 
au  XIV*  s ,  arrivèrent  à  se  confondre  au 
xiv«  s.  en  un  prteuré-cure,  auquel  on  attribua 
pour  armoiries  :  D'argent  à  un  c/teuron  de 
gueuUB,  accompagné  en  chef  de  deux 
flammes  de  même  et  en  pointe  cfun  mas^ 
sacre  de  cerf  et  un  chef  d'axur  chargé  de 
t  étoiles  d'argent  —  Au  trumeau  d'une  che- 
minée de  l'habitation  on  voyait  encore  en  1870 
la  notation  sculptée  de  la  musique  du  Domine 
salvum  fae  regem.  —  L'édifice  est  rasé  et  son 
emplacement  occupé  par  la  mairie  neuve» 

Les  registres  de  la  paroisse  ne  remontent  qu'à 
1668. 

Prieurs  et  Prieurs-curés  :  GuillelmuSt 
1245.  —  Thomas  Lefelle,  f  en  1362.  —  Guill. 
TroilUt,  nommé  le  10  octobre  1362.  —  Pierre 
Marteau,  1400.  1419.  —  Jean  Foli,  1444.  — 
Jean  MilUteau,  licencié  en  droit  canon,  1522. 
—Jean  de  Bouille,  1540.  —  Jean  de  Breilrond, 
1542,  1556.  —  René  Maures,  1567.  —  Artus 
Verge,  1592.  —  Michel  Charpentier,  1627.  — 
Franc.  Davy,  1628.  —  Catherine  de  Cheverue, 
1631, 1655.  —  Louis  de  Chwerue,  1664,  1695, 
dont  le  nom  reste  attaché  à  de  noinbreuses  fon- 
dations. Le  7  novembre  1676  l'évêque  Henri 
Arnaud  était  venu  présider  à  la  consécration  du 
nouvel  autel  et  de  l'église  transformée.  ->  Pierre 
Parigot,  1696,  f  le  2  juin  1720,  âgé  de  50  ans. 
—  J.  Houel,  septembre  1720,  maître  ès-arts  de 
l'Université  de  Paris,  ancien  prieur  de  l'abbaye 
et  curé  de  Sl-Georges-sur-Loire,  qui  est  inhumé 
le  26  février  1728,  Agé  de  52  ans.  —  Jacq. 
Simon,  prieur  de  N.-D.  d'Hareourt  et  précédem* 


TIB 


—  688  — 


TIG 


ment  prieap-earé  d'Argentré  an  Maine,  installé 
le  8  mars  1728,  —  jnsqu'an  10  mai  1646.  — 
Gbarles-Hilaîre  Voisin,  jaillet  1746,  qni  résigne 
en  janvier  1779,  reste  au  prieuré  et  y  meart  le 
10  octobre  1781,  âgé  de  85  ans.  ^  Toupelin, 
février  1779,  précédemment  enré  de  St-Laon  de 
Thonars,  —  jasqn'en  1791. 

Une  partie  da  territoire  se  rattachait  spiritnel- 
lemenl  à  la  chapelle  de  Selaine,  Y.  ce  mot,  qui 
jouissait  des  privilèges  de  fillette  de  la  paroisse. 
Le  prieur-curé  en  avait  cédé  tout  le  temporel  à 
l'abbé  de  Toussaint  pour  racheter  diverses 
prestations,  notamment  le  droit  de  gîte. 

Il  existait  au  bourg  une  confrérie  dite  de 
Toussaint  dont  le  chapelain  était  tenu,  au  com- 
mencement du  XVII*  s.,  «  i  monstrer  et  enseigner 
«  ordinairement  les  enfens  de  Tiercé  aulx  lettres, 
«  à  lire  et  à  escripre  tant  qu'à  l'escoUe  qu'à  l'es- 
«  gliie  et  en  bonnes  meurs  >,  avec  faculté  de  se 
faire  payer  chaque  mois  par  les  enfants,  1608.  —  Le 
prieur-curé  Louis  de  Gheverue  ajouta  aux  divers 
services  l'obligation  peur  le  chapelain  d'ensei- 
gner gratis  six  pauvres  «  auxquels  il  apprendra 
«  seulement  la  doctrine  chrestienne  ».  Le  titulaire 
devait  être  natif  de  la  paroisse,  pourvu  qu'il  n'en 
fût  pas  vicaire,  et  choisi  sur  la  présentation  des 
paroissiens.  L'acte  de  fondation  figurait,  à  la  date 
du  12  juin  1684,  juBqu*à  ces  derniers  temps,  dans 
l'ancienne  église,  transcrit  en  lettres  d'or  sur  une 
plaque  de  marbre  noir,  qui  a  été  recueillie  au  Musée 
diocésain.  Le  môme  bienfaiteur  avait  fondé  deux 
ans  auparavant  une  petite  école  dans  le  Selai- 
nais  et  donné  d'autre  part  à  la  paroisse  une 
somme  de  2,000  livres  pour  l'entretien  à  perpé- 
tuité d'un  enfant  aux  écoles,  jusqu'à  ce  qu'il  fût 
en  état  d'être  prêtre.  ^  Une  dame  Jeanne  Gui- 
bert,  d'Angers,  fit  de  son  c6té.  le  21  juillet  1742, 
don  à  la  fabrique  du  lien  de  l'Âufrière,  Y.  ce 
mot,  pour  contribuer  à  la  subsistance  et  nourri- 
ture «  d'une  fille  »  qui  devait  faire  gratuitement 
l'école  aux  fiUes  pauvres.  Ges  deux  fondations  se 
maintinrent  jusqu'à  la  Révolution. 

Les  barons  de  firiulay  jouissaient  des  honneurs 
seigneuriaux  dans  l'église  pour  leur  terre  de  la 
Motte  en  Tiercé,  Y.  ce  mot,  titrée  de  chàtellenie 
et  vicomte,  que  Jules-Hercules  de  Roban  vendit 
le  17  juin  1762  à  Phil.  de  la  Lande,  chevalier, 
seigneur  de  Gimbré,  avec  le  bois  du  Breuil  et  le 
droit  de  pacage  pour  300  moutons  sur  les  com- 
muns du  Bois-de-Maîn.  Jacques-Alexandre,  mar- 
quis de  Brémont,  gendre  de  l'acquéreur,  en  était 
seigneur  en  1789. 

A  cette  date  le  bétail  manquait  dtns  le  pays  I 
—'  Une  énorme  quantité  de  landes  y  restaient 
incultes  *^  et  on  avouait  400  pauvres  vivant  de 
mendicité  I 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  de  la 
Flèche,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  de 
Châteauneuf,  —  et  jusqu'en  l'an  Ylil  se  trouva 
sous  le  coup  des  menaces  et  des  exactions  de  la 
Chouannerie. 

Maires  :  Poulain,  9  ventôse  an  XL  —  Jacq. 
Poisson  de  Gatines  fils,  2  janvier  1808,  démis- 
sionnaire le  12  février  1830.  —  Pierre  Duffay, 
18  août  1830.  —  Adrien  Poulain,  1832,  démis* 


sionnaire  le  7  janvier  1847.  —  René  Ptirir 
13  août  1848.  —  Ernest  de  CotsUn,  8  \t^ 
1852,  installé  le  21  juillet.  —  Yictor  Dalipi 
Y.  ce  nom,  18  août  1856,  installé  le  26.  -  Aa^ 
seau,  1868.  ~  Jacqutlot,  1868.  —  Phihifc  Br^ 
thelot  de  Villeneuve,  1871,  en  foactioos,  tST 
Ardi.dell.-eUL.G19tal2IM:  B  Cirtri.  diTiiMt. 
f.  14-16.  U  fonds  daprûvréeoapl«6^NikMi«««^ 
toni.  —  Arch.  comm.  BL-C.  —  Mleates  VaDii,4iSâEM. 
~  Répert.  arek.,  1862,  p.  46  et  127;  1868,  1. 130.  S 
331.  —  Pov  las  locdUés.  voir  à  lew  ai«de,Cii^ 
S€lam9,  la  MoU€,  la  Bemteriê,  AwÊÊiftd,  BaiicV. 
St-^mUier,  la  Roche- Frémont,  U  /onlSMOe,  Cm^-' 
h  Chalaigner,  MaqwUlé,  Bieti»^  PorUêim,  Ut  Fam- 
d«~Marté,  «le. 

TIereé,  f.,  c*«  de  Vauchrétien,  kUttmat 
Robinean  an  xvii*  s. 

Tien  (168).  ham.,  t—  de  Montigmi^a-K 

Tldoire  (la),  f.,  c»  de  Chantoci. 

Tirteacest  étang,  c**  da  Longeron. 

Tigeolre  (la  Basse,  la  Haute-),  ff.,  c«  'j 
Trémentines,  —  X.e«  lieux,  terres.  uistt%- 
ries,  féage  delà  T.,  ^  la  terre,  fief  tt  «:• 
gneurie  de  la  T.  grande  et  petiU  1540  (C  tCS 
f.  299).  —  En  est  sieur  n.  h.  Ghrisl.  dt  ii 
Tigfeoire,  qui  relève  de  Maulévrier. 

Tlge#a  (Jacquet)  —  et  non  Ti^eon,  tomf 
l'écrit  D.  Galmet,  —  originaire  d*Anioii.  iTAsr^ 
môme  sans  doute,  prend  le  titre  sur  ses  osfnr 
de  docteur  en  théologie  de  rUniversilé  d«  Res^ 
et  de  chanoine  et  chancelier  de  l'égUse  cathédfi: 
de  Mets.  On  connaît  de  lui  :  Epistrt  di  tei'i 
Augustin  contre  Pétilian^  évêqiu  donati^ 
(Reims,  J.  de  Foigny.  1567,  petit  in^),  trvtv 
lion  dédiée  au   prince   de   Lorraine;  —  X^ 
CEunree    de    St    Cécile    Cyprian,  j^ 
éoesque  de  Carthage,  très-victorieux  «^ 
tyr,  avec  quelques  annotations  sumoM 
lietus  obscurs  et  difficiles  (Paris,  Ifie.  Cbff- 
neau,  1570  et  1574,  in-fol.)  ;  —  Retpwft  : 
ceux  qui  demandent  vivre  en  liherti  à 
conscience ,   prouvant   amplement  qyi  ^ 
hérétiques  doivent  estre   contraints  de* 
brasser  V  Union  catholique  (Paris,  lîcCk»- 
neau,  1573,  in-8*),  ^  réimprimé  à  la  soi»  ^1* 
Cité  de  Dieu  (Paris,  1610.  in-fol..  Abel  U«^ 
lier)  ;  —  Deux  Traittez  contre  les  basttînry 
joueurs  de  farces,  pippeurs  de  dit  t^  ^ 
cartes,  faitz  flrançois  du  latin  de  St  C^ 
Cyprian,  etc.  (Paris,  Nie.  Ghesneau,  157i  \^ 
et  1584,  pedt  in-8*);  —  La  amjonctmé» 
lettres  et  des  armes  des  deux  très-Hl*t^ 
princes  lorrains,  Charles,  cardinal  dt  l^ 
raine,  archevêque  et  duc  de  Rheimt^  ^ 
François,  duc  de  Guise,  frères,  troduiu  ^ 
latin  de  Nie.  Boucher  ;  eneemble  Lit  f^ 
remonstranees  et  derniers  propos  di  i^ 
seigneur  le  duc  de  Guyse  à  la  royne,  à  a^* 
d^me  sa  femme,  ef  à  Jtf.  le  prince  di  J«*' 
ville ,    son  fils.  Item  un  sermon  <h  ^ 
dinal  de  Lorraine  sur  la  préparatifs  ^ 
l'Eucharistie,  Item  deux    harvngut*  ^ 
cardinal,  etc.  (Reims,  J.  de  Foigny,  1S79,  ir^ 
—  Histoire  de  la  vie,  mort,  passisn  <t*' 
racles  des  Saincts,  cor^ointement  avec  P^ 
Viel ,   CL  Marchant ,    Paschal  HffM  ' 
J.  Lefrère,  de  Laval  (Paris,  Wc  Ch««* 


TIG 


—  589  — 


TIG 


579,  et  LyoQ,  1593,  in-fol.)»  ouvrage  rare  et 
echerché  pour  ses  S,000  figures  sur  bois  dans  le 
9xte.  •—  Une  éditioii  nouTelIe  en  a  été  donné  en 
601  par  René  Benoist.  —  Dialogue  de  eaini 
féroeme  contre  les  Lucifériene  (Paris,  1580)  ; 
-  St  Augustin  :  de  la  Cité  de  Dieu,  conf- 
iant le  commencement  et  le  progrès  d^icelle 
Zité,  etc.,  augmenté  du  Traité  de  l'Unité  de 
^Eglise  contre  Petth'en,  etc.  (1584,  in-fol.). 
.vec  dédicace  an  cardinal  de  Lorraine.  —  En 
Ile  de  cette  traduction  l'aatenr  s'adresse  an  lec- 
Bar  en  vers  français  de  sa  façon  ;  —  Lts  Offices 
\e  St  Amhroise  (Paris,  Gnill.  Ghandier,  1588, 
ti-i2). 

Niceron,  t  IV,  p.  M.  -  Cl.  Ifénani,  Mm.  875.  t.  n.  — 
ooq.  da  Uv.,  Mm.  1088.  —  Dorerdier,  t.  Il,  p.  Ui. 

Tigeon  {Thomas),  doctenr-médeein  en  répn- 

itioQ  à  Angers  en  1574,  frère  sans  doute  du 

recèdent,   fit  imprimer   cette   année  un  petit 

raité  de  médecine  légale,  intitulé  :  Antimœo» 

ogium ,    guo    demonstratur  obstetricibus 

lort  esse  tuto  fidendum.  de  virginitate  aut 

lefloratUme  mulieris  adultes  referentibus 

P.    RoQssin»    Lyon,  in-S»).  C'est  l'exposé  sans 

ritique  et  mêlé  de  raisons  futiles  d'une  question 

oaintes  fois  traitée  avant  lui  et  depuis. 

Pocq.  de  Ut.,  Mm.  1087,  p.  445.  —  Portai,  Hiti.  de 
Anat.,  U  11,  p.  54.  —  CaioL  BibL  Gemer.,  p.  i33. 

Tlgné»  canton  de  Yihiers  (11  kil.),  arrond. 
le  Saumnr  (30  kil.)  ;  —  à  36  kil.  d'Angers.  ^ 
rigneium  1900-1110  (H.-D.  B  31,  f.  1).  ^ 
Figné  1396  (6  16).  —  Tigny  uv-xvii«  s.  et 
ïass.  —  Sur  un  haut  plateau  tourmenté  par  plu- 
ieurs  vallées  d'afflaents  du  Layon ,  -^  entre 
Îaiot-Georges-Chât.  (5  kil.  1/4)  à  TE.,  Aubigné 
3  kil.)  et  Gernusson  (5  kil.)  à  l'O.,  Martigné-B. 
3  kil.  1/2)  au  N.,  La  Fosse  (2  kil.)  au  S. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  (Uie- 
nillé  à  Doué  traverse  de  l'O.  à  l'E.  par  le  bourg, 
ù  l'entrecroise  le  chemin  de  ChâtiUon  à  Marti- 
ne, rejoint  à  500  met  vers  S.  par  celui  de  St- 
'ierre  à  Champs. 

Vers  N.  se  replie  en  bordure  une  double  et  gra- 
iense  courbe  du  Layon,  qu'y  traverse  un  pont  de 
lierre  de  3  arches.  Y  affluent  le  miss,  du  Livier, 
|ui  forme  tout  du  long  la  limite  orientale;  —  an 
entre,  le  miss,  de  Gatines;  —  à  l'O.,  le  miss. 
le  l'Etang^do-Vallienne. 

En  dépendent  les  ham.  et  viU.  de  la  Boulaie 
14  mais.,  50  hab.).  des  Grouas  (31  mais.,  96  h.), 
l'Amigné  (40  mais.,  141  hab.),  de  la  Roche- 
loatant  (12  mais.,  59  hab.),  de  la  Touche  (33 m., 
27  hab.)>  du  Grand-Riou  (5  mais.,  17  hab.),  de 
farmande  pour  parffe  (5  mais.,  20  hab.),  du 
^etit-Rion  (4  mais.,  13  hab.),  du  Grand-Noizé 
3  mais  ,  19  hab.),  du  Petit-Noixé  (7  mais.,  22  h  ), 
es  chat,  de  Tigné  et  de  la  Roche-Contant  et  une 
lixaine  de  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,678  hect.  dont  400  hect.  en 
rignes,  au  lieu  de  283  hect.  en  1825,  dont  2  hec- 
ares  seulement  alors  en  vignes  rou^Ds  ;  aigour- 
L'hui  150  hect.  de  vignes  rouges,  plantés  depuis 
{oinse  ans  ;  —  4  hect.  en  pépinières. 

Population  :  212  feux,  966  en  1720*1726.  — 
W8  feux  en  1788.  —  i4S6  hab.  en  1831.  — 


i,073  hab.  en  1841.  —  i,i6i  hab.  en  1851.  — 
i,i67  hsb.  en  1861.  —  i46â  hab.  en  1866.  — 
i,i57  hab.  en  1872.  —  i4^  hab.  en  1876.  ^ 
A  peu  près  slationnaire  depuis  40  ans,  —  dont 
500  hab.  (132  mais.,  159  mén.)  au  bourg,  placé 
sur  une  crête  allongée,  au-dessus  d'un  pays  nu, 
crayeux,  sans  autre  verdure  que  la  vigne  ou  le 
noyer,  d'où  ressorteot  en  saillie  sur  l'horizon  les 
tours  avancées  de  cinq  fours  à  chaux  dont  deux 
seulement  en  activité. 

Commerce  important  de  pierres  de  eonstmclion 
et  de  calcaire  pour  l'amendement  des  terres. 

Deux  Assemblées  se  tenaient  l'une  le  2*  di- 
manche de  mai,  l'autre  à  l'Angevine,  —  mais 
sont  absolument  tombées. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Vihiers. 

La  Mairie,  installée  jusqu'à  ces  derniers  temps 
dans  un  petit  réduit  avec  cour  en  contrebas,  a 
été  reconstraite  en  1875,  et  forme  équerre  avec 
l'Ecole  laïque  de  garçons  dans  une  maison 
acquise  par  contrat  du  21  avril  1843,  appropriée 
seulement  et  agrandie  en  1860.  ^  Ecole  de  filles 
(Sœurs  de  St-Charles),  dans  une  maison  à  louage. 

VEglise,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale,  26dé- 
cembre  1804)  a  été  rebâtie  au  centre  du  bourg, 
sur  un  terrain  donné  par  M.  Péton,  par  adjudi- 
cation du  3  mai  1860.  Cest  un  édifice  d'un 
caractère  simple  et  sévère  dans  le  style  roman, 
qu'affectionne  justement  Tarchitecle,  M.  Dainville, 
avec  tour  carrée,  triple  nef  et  transept,  en  pierre 
du  pays,  dont  la  teinte  sombre  affecte  déjà  l'as- 
pect antique.  —  L'ancienne  église  complètement 
incendiée  pendant  la  guerre  et  maintenue  depuis 
la  constraction  nouvelle  comme  simple  chapelle 
stationale,  s'élève  toute  isolée  du  bourg,  à  l'autre 
bord  du  ruiss.  de  Gatines,  et  actuellement  au  mi* 
lieu  du  cimetière,  que  domine  sa  haute  tour  carrée, 
avec  beffroi  du  xvi*  s.  et  flèche  de  piene,  la 
base  percée  de  deux  étroites  fenêtres  romanes 
vers  S.  et  vers  N.,  xii*  s.,  et  au  premier  ordre, 
de  8  belles  baies  en  pur  plein  cintre,  à  double 
arceau  concentrique,  —  sans  autre  ornementation 
vers  S.  et  vers  l'O.  qu'une  demi-colonne  exté- 
rieure, avec  petits  tores  ronds  et  chapiteaux 
senlptés  vers  N.  et  vers  l'E.  Deux  nefs  s'y  ratta- 
chaient d'inégale  grandeur,  dont  une  seule  a  été 
conservée,  la  plus  petite  vers  N.,  de  trois  travées 
ogivales  à  clés  armoriées  xvi*  s.  avec  fenêtres  à 
meneau  trèfle,  dont  le  fleuron  a  été  abattu  en 
1804  pour  ajouter  à  la  lumière.  Les  nervures  de 
la  dernière  voûte  retombent  sur  une  figure  gri- 
maçante à  longues  oreilles  d'âne.  Le  chœur  ro- 
man voûté  en  berceau,  avec  deux  niches  sculptées, 
abrite  l'anc.  autel  conservé,  de  la  façon  de  l'abbè 
Chauvet,  curé  en  1802  ;  dans  le  mur  à  gauche, 
l'inscription  du  cœur  de  Claode-Maur  d' Aubigné 
1719,  Y.  ct-desatie,  t.  Il,  p.  773  {  —  et  les 
statues  de  la  Yierge,  de  St  Laurent,  de  St  Pierre 
et  de  St  Paul,  \yuf  s.  Sur  la  porte  du  transept 
se  reconnaissent  sculptées  les  armes  des  Beauvau. 

Le  presbytère,  acquis  par  la  commune  le 
5  octobre  1820,  est  l'ancien  manoir  de  Gatines, 
Y.  ce  mot,  graînd  logis  moderne,  avec  beau  jar- 
din et  vastes  dépendances,  qui  s'étendent  jus- 
qu'au ruiss.»  aux  abords  de  i'éjglise  antique. 


TIG 


—  590  — 


TIG 


Plonenn  haehes  de  pierre  ->-  et  tout  réoem- 
ment,  deas  médailles  d'or  celtiqnes  oot  été  troa- 
▼ées  sar  le  territoire,  dont  ane,  aa  champ  des 
Maariers,  à  l'emblème  du  cheval  androcôphale, 
monté  par  nn  cavalier  na  ;  au-dessoas  nne  roue 
entre  deux  tridents.  La  grande  voie  de  Doué  à 
Ghemillé,  croisée  du  N.  au  S.  par  la  voie  des- 
cendant de  Martigné,  traversait  par  le  bourg  de 
TE.  À  ro..  et  Ton  a  signalé  sur  son  parcours, 
qu'emprunte  en  partie  le  chemin  actuel  de  grande 
communication,  diverses  cavités  ovoïdes,  creusées 
dans  la  roche  coquiliière  sur  une  profondeur  d'un 
met.  33  et  un  met.  de  diamètre,  que  remplis- 
saient des  fragments  de  vase,  du  charbon  de 
bois  et  des  ossements.  On  trouve  aussi  fréquem- 
ment dans  les  carrières  des  cercueils  en  pierre 
coquiliière  brisés  ou  intacts. 

Aucun  titre  absolument  ne  renseigne  sur  l'ori- 
gine de  la  paroisse,  dont  la  présentation  appartient 
jusqu'à  la  Révolution  aux  seigneurs  et  dont  la 
fondation  leur  peut  par  suite  être  attribuée.  La 
tradition  locale,  acMseptée  par  les  livres  angevins 
mais  contraire  à  tontes  les  données  connues  et 
vraisemblables,  prétend  que  l'église  jusqu'au 
XVI*  s.  s'appuyait  à  l'entrée  du  château,  sur 
l'emplacement  d'un  petit  arceau,  que  surmonte  une 
croix.  En  1834  on  y  découvrit,  en  bâtissant,  un  car- 
relage qui  a  accrédité  cette  légende.  Tout  auprès 
se  dressait  encore  en  1830  un  immense  «  ormeau 
c  de  Sully  ».  —  Lm  Registres  de  la  paroisse 
remontent  à  1588. 

Curéa  :  Thibaud  Landri,\  Î4i9.  —  Jean 
Pihier,  1492.  —  Nie.  GuéHn,  1512.  —  Pierre 
Réveillé,  1574,  1579.  —  Pierre  Deneêchau, 
1589.  —  Franc  Moreau,  1599,  1606.  —  Jean 
Rullier,  1608.  ^  Pierre  Daincourt,  f  le 
28  janvier  1611.  —  Laurent  Cacanlt,  1612, 1639. 
—  René  Pohardy,  1639,  1646.  —  René  De- 
lavau,  1646,  mort  d'appoplexie  à  Doué  le  22  mars 
1652.  —  Mathieu  Martineau,  1652,  1657.  — 
Louis  Martineau,  1659,  qui  résigne  en  sep- 
tembre 1702  et  meurt  le  25  décembre  1703,  âgé 
de  80  ans.  ~~  Jean  Misandeau,  1704,  f  dans 
l'année  même  le  22  aodt,  âgé  de  68  ans.  —  Jean 
Poitou,  novembre  1702,  f  le  22  juin  1717,  âgé 
de  52  ans.  —  Sébastien  Drouin,  septembre  1717, 
t  le  26  mars  1719.  —  Martin  Poitou,  avril  1719. 
nommé  vers  le  même  temps  curé  de  Brigné,  dont 
il  était  précédemment  vicaire.  Il  s'y  retire  en 
1722.  —  Jean  Crié,  mai  1722,  février  1735.  — 
Jean  Régnier,  juillet  1735.  février  1739.  — 
Franc.  Commeau,  mars  1739,  f  le  23  mai  1772, 
âgé  de  64  ans.  —  Pierre  J>ron,  précédemment 
vicaire,  juin  1772,  jusqu'au  14  juin  1791.  Il  prit 
filors  refuge  au  château  et  dut  par  arrêté  du 
Département  du  12  février  1792  comparaître 
an  tribunal  .d'Angers  pour  répondre  de  ses  résis- 
tances aux  lois  nouvelles.  400  fidèles  lui  firent 
cortège  jusqu'à  la  sortie  du  bourg,  dont  80  l'ac- 
compagnèrent jusqu'à  Martigné.  Il  laissait  d'ail- 
leurs sur  la  paroisse  les  abbés  Robinean,  Guillo- 
teau  et  Bonnin,  insoumis,  comme  lui,  et  de  sèle 
actif.  Son  vicaire  Mallard  fut  transporté  en  Espagne 
en  septembre  1792.  —  Jacques  Brouard  d'Ar- 
genté,  installé  en  septembre  1791  mais  assailli 


d'injures,  ne  pouvait  sortir,  ooaine  il  récril^ins 
bouclier  et  sans  armes  ».  Il  m  démit  de  la  prU» 
le  27  nivAse  an  II  et  était  président  et  lin  â 
canton  de  Vihiers. 

Le  château  féodal  dut  de  bonne  heure  pv  a 
situation  au  cœur  de  plusieurs  grands  pasàu^i 
sur  les  confins  de  l'Anjou  et  du  Poitov,  »  o 
plus  tard  de  cinq  Elections,  prendre  use  ntu:» 
dominante.  C'est  le  centre  d'une  châteUesu.  fi 
dans  certains  titres  se  qualifie  même,  nus  sy* 
droit  aucun,  de  baronnie,  —  relevant  do  cbliea 
de  Saumur,  avec  haute  justice  dans  les  piiviii 
de  Tigné,  Cemnsson,  Montilliers  et  Taneciffe 
fourches  patibulaires  à  3  piliers,  banvia  pe&ltf 
40  jours,  double  foire  à  la  Ste  Anne  et  à  U  St  L» 
rent,  marché  tous  les  mardis  et  mesure  de  i^^ 
seaux  au  septier  pour  12  1/2  des  Poats-éK- 
Le  fief  donne  son  nom  à  une  famille  de  chenkn- 
qui  porte  d^argent  à  la  croix  pattée  et  girr 
née  de  table  et  de  gueuUa  l'un  dan»  T<nm 
et  qui  se  fond  dans  celle  de  Beauvau.  La  filk  i 
Jean  de  Tigné,  mort  à   la  bataille  de  Poùk^ 
avait  épousé  Jean  II  de  Beauvau,  eapitaise  a 
château  de  Tarenie.  Leur  petit-41s,  Jean,  s^u» 
fils   de  Bertrand  de  Beauvau-Préôgné,  ber« 
Tigné   do  son  cousin  Jean»    fils  de  Gc«r|H.> 
charge  de  prendre  le  nom  et  les  armes  dt  u 
famille,  legs  confirmé,  ^rès  longues  proeédsrf 
par  arrêt  du  Pariement  du  25  juin  144S.  —  i» 
de  Beauvau  -  Tigné  prit  parti  dès  les  fnatf 
jours  pour  la  Réforme  ;  ^   mais  le  13  oc^ 
1595,  le  capitaine  ligueur,  Des  Esves,  do  U 
envoyé  par  les  StrOffange,  de  Rochefort,  siff- 
la place  et  s'y  fortifia  en  hile  pendant  ^* 
deux  mois.  Duplessis-Momay ,    gouverscor  ^ 
Saumur,  appelant  à  son  aide  la  Rochepoi.  f* 
verneur  d'Anjou,  y  vint  mettre  le  siège  k  i  •' 
cembre   avec   cinq  canons   et   la  fieoi  à^  * 
noblesse  d'Anjou,  Montsoreau,  Briacé,  Pwcitf- 
et  avec  eux,  tontes  les  recrues  disponibles,  a^ 
une  troupe  de  1,000  arqneboiiers,  rée«»< 
détachés  du  parti  de  la  Ligue  et  c  portant  «^'«^ 
c  la  casaque  ennemie  et  le  cœur  encore  plfa-^* 
—  «  goujarls  et  harpaille  »,  comme  dit  ûx^- 
qui  pillèrent  le  pays  pendant  IS  jours.  Cs  y 
mier  traité,  conclu  à  prix  d'aigent  et  dcj»  <•> 
avec  le  capitaine  assiégé,  fut  rompu  nr  I  ^* 
de  l'approche    de  Mercœur,    —  et  en  fia  ' 
compte   Mornay  se   bâta  d'accorder  le  i  ^; 
cembre  libre  sortie  avec  armée  et  bagif^  '^ 
place  fut  démantelée  mais  la  destruction  taa^ 
qui   en   était  commencée,  fut  iiiierroiDf«  ^ 
vertu  de  l'arlicle  13  de  la  conféreoce  de  li»^ 
moyennant  des  garanties  Sbcuos  de  neninl((<  ~ 
donjon  restait  d'ailleurs  intact  pour  llubitt»' 
seigneuriale.  En  1598  Henri  IV  y  coucha  ^-^ 
de  Gonnord.  En  1620  la   terre  fat  niae  ^ 
Claude  de  Beauvau,  mari  d'AoïM  de  Cb<>^ 
et  adjugée  judiciairement  à  Qande  d'Asktf- 
sieur  de  la  Touche  et  de  la  Jouseshniéff  ^ 
janvier  1632  il  y  donna  refuge  à  use  ^*^ 
de  gentilshommes,  qui,  pour  l'aider  à  a*^ 
son    fils    avec    Urbaine   de   HaiUé,   s  Vib- 
rion trouvé  mieux  que  d'enlever  et  d'y  •■* 
de  force  la  jeune  fille,  à  peine  âgée  de  >" 


TIG 


—  691  — 


TIL 


14  tns.  L'exempt  des  gardes,  qni  Tint  faire  som- 
natioii  aa  nom  do  roi,  y  fat  reça  à  coaps  de 
usil,  —  et  après  lui,  Da  Bellay,  gouvernear 
t'Aojou,  assisté  de  nombreux  genlilshonimes, 
[ui  n'obtint  remise  de  la  prisonnière  qu'après 
leax  mois  de  siège,  le  15  mars.  —  En  était  sei- 
gneur en  1789,  comme  gendre  de  Louis-Henri 
l'Aubigné  et  de  Uarie-Louise  de  Bonlllers,  le 
àmenx  marquis  de  Toulongeon,  qui  dépensait 
;n  Bourgogne  300^000  livres  pour  les  fêtes  d'une 
«aie  nuit  de  chasse  aux  flambeaux.  M"^  de 
ToalongeoD,  n'ayant  pas  saivi  son  mari  dans 
'émigration,  resta  propriétaire  du  domaine  qu'elle 
lépèça  peu  à  peu.  Acquis  par  M.  Rogeron,  ban- 
fuier,  d'Angers,  le  château  fut  revendu  en 
8S6  an  notaire  de  Tigné,  M.  Gendron,  dont  la 
il  le  a  épousé  M.  Péton,  membre  actuellement  du 
looseil  général  de  Maine-et-Loire.  En  1830  la 
•enr  ût  incendier  les  archives,  retrouvées  dans 
es  combles,  —  et  vers  le  même  temps  on  dé- 
Doltt  deux  des  tours,  dont  la  plus  belle,  énorme 
t  conronnée ,  ainsi  que  le  grand  portail ,  de 
réneaux.  Il  reste  encore  de  la  forteresse  rebâtie 
[ans  les  premières  années  du  xv«  s.  par  Bertrand 
ie  Beau  van,  croit-oo,  et  remaniée  au  xvii*  s. 
lar  les  d'Aubigné,  cinq  tours  et  une  échaugnette, 
eliées  entre  elles  jusqu'en  1860  par  des  cour- 
ines  délabrées  formant  hachereau,  dans  one 
crémière  enceinte  de  douves  sèches,  enveloppée 
l'une  seconde  enceinte  de  murailles  et  séparée  par 
in  fossé  de  l'enceinte  des  servitudes.  —  Une  res- 
aaration  savante  par  M.  DainviUe  a  dégagé  la 
ieille  ruine  de  ses  parties  mortes,  en  renouvelant 
eulement  le  corps  d'habitation  entre  les  hautes  tours 
estaarées,  d'où  la  vue  plane  du  Puy-N.-D.  aux 
vardes  et  à  Martigné.  La  chapelle,  dédiée  aotre- 
ois  à  St  Jacques,  est  conservée  au  premier  étage 
lu  donjon.  D'immenses  caves,  ouvrant  dans  la 
oor  même,  abritent  à  l'aise  la  récolte  d'un 
Ignoble  considérable,  dépendant  da  domaine  et 
lent  les  vins  rouges  sont  réputés  des  meilleurs 
lu  pays. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evèché  d'Angers, 
tu  Doyenné  de  Ghemillé,  de  l'Election  de  Sau- 
aur,  du  District  en  1788  de  Doué,  en  1790  de 
^ibiers. 

Maires  :  JOesaunaia,  1792,  arrêté  par  les 

labitants  comme  mauvais  patriote,  conduit  par 

ax  â  Vihiers  et  massacré,  malgré  tons  les  efforts 

les  magistrats,  par  la  foule  le  14  mars  1793.  — 

ean*  André  Poitou,   1*'  messidor  an  VUL  — 

lenri-Marie-Pierre  Cordier^  installé  le  8  février 

835,  t  en  1841.  —  Pierre  Péttm,  17  mai  1841, 

nstallé  le  S9.  —  Edouard  Poitou,  8  juillet  1852, 

nstallé  le  15,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  ll.-«i-L.  G.  199:  B  4144;  6  Curas.  —  Arch. 
oaun.  Et.-G.  —  Réperî,  arch,,  1867,  p.  34d.  —  Journal 
e  Louvei,  dans  la  Aevu€  d'Anjou,  18&4,  t.  H,  p.  899-300, 
41-S42;  1856, 1.  Il,  p.  331.  —  David  â»  Ucques,  Vie  de 
7upleêsii-Momaw,  —  Diœlessb-Monuy,  Mémoire»,  1. 1, 
.  ^5>298.  —  De  Wismes,  rAqjoa,  noliee  par  M.  Pavie, 
Tec  une  lithographie  par  Momlleroo.  —  Mém,  de  la 
;oe.  d'Agr.,  Se,  et  Ar te  d'Angers,  I.  V,  p.  481.  —Tret- 
attx  ,  Hiet.  du  Dioehe  d'Angert,  i.  II,  p.  444.  ~  Le 
».  Anselme,  Hùtmre  généraU,  U 11,  p.  453-455.  —  Bodbi> 
iaumur,  p.  332.  —  Hiret,  Antiq»  (f  Aiyoti,  p.  847.  *- 
>ottr  les  localitét,  voir  Gaiinet,  Biou,  la  mehe^Couiani, 
a  Touche,  Amigné,  YaMenne,  etc. 


TîgBét  e*«  de  Dampierre.  —  Les  fiefs  de 
Tigné  alias  Margon,  Chassé  et  Bourreau 
1555  (G  Cure  de  Villebernier).  —  TignéChassé' 
Boureau  alias  Boureau^et-Etigné' Chassé 
1605  (D.  Bét.).  —  En  est  sieur  en  1542, 1556,  Jean 
Du  Mas,  évèqœ  de  Dol,  —  Françoise  Bargny  1581 

—  Jean  Jacob,  en  1601,  —  René  Jacob,  avocat, 
son  frère,  1670,  mort  le6  janvier  17.  •,  âgé  de 
60  ans,  d'après  son  épitaphe  dans  l'église  de 
SaintrlÛaire-Saint-Fiorent  ;  —  encore  aujour- 
d'hui aux  Jacob  de  Tigné,  ainsi  que  le  chAteaa 
de  Dampierre;  ■■  c"*  de  Juigné-s.-Loire.  — 
Ane.  logis  dans  le  bourg,  dont  les  fenêtres  pa- 
raissent antérieures  même  au  xvi*  s. 

Tillsde  (la),  f.,  c»«  du  Fiet'Saux>in. 

Tlllardevto  (la),  f.,  c"«  de  Bocé.  —  Ancien 
domaine  de  la  chapelle  de  ce  nom,  vendu  nal*  le 
15  avril  1791  ;  »  (le  PeUl-).  f.,  c»«  de  Bocé. 

TUlay  (le),  f.,  c"*  de  Landemont,  —  avec 
étang  à  sec  depuis  longtemps  au  xviii*  s.,  dont  la 
chaussée  fut  rétablie  en  1774. 

TiUean  (U),  f.,  c"*  du  May,  ^  Le  Quil- 
Uau  (Gass.).  —  Le  Trillot  (Et.-M.). 

TiUeol  (le),  f.,c>«  de  la  Potherie;  -  chAt. 
et  f.,  cB«  de  St-Sauveur-de-Flée,  —  Ancien 
fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble  et  chapelle 
de  St-Louis  fondée  par  décret  du  87  mars  1620. 

—  Une  famille  de  chevalerie  en  porte  le  nom 
jusqu'aux  premières  années  da  zv«  s.,  à  qui 
succède  la  famille  Legay  pendant  le  xvi*  s.  En 
est  seigneur  Pierre  de  la  Barre,  mari  d'Anne  de 
Ghantepie,  1703, 1742  (E  188  et  513).  —  La  cha- 
pelle fut  bénite  de  nouveau  le  12  janvior  1727  et 
encore  le  22  octobre  1736  Le  vieux  logis  tout 
modernisé  ne  garde  d'antique  que  la  forme  de  ses 
Incarnes  dans  son  haut  toit  eu  do»Hl'àne,  que 
domine  la  cime  en  cène  tronqué  d'une  toarelle 
accolée  sur  la  face  vers  N.-O. 

Tllller  (Pierre),  angevin,  docteur  en  méde- 
cine de  la  Faculté  de  Bourges,  y  obtient  une  ré- 
gence en  1525  et  meurt  en  1546.  11  était  médecin 
en  titre  du  duc  de  Nevers.  Sa  famille  fixée  à 
Bourges  fournit  deux  autres  docteurs  à  la  Faculté. 

Mém,  de  la  Soe.  du  Berr^,  9*  aonée,  p.  841-981. 

Tllllerst  canton  de  Montfaucon  (6  kil.),  arr. 
de  Gholet  (26  kil.);  —  à  68  kiL  d'Angers.  — 
Lou  fé  de  Tillère  1200-1210  (Arch.  de  la 
Loire- inf.,  E  famille  Barrin).  —  La  vUU, 
bourg  et  paroisse  de  Teillières  1540  (G  105, 
f.  86).  —  Ecclesia  de  Tillieris  1629  (Gure  de 
St-Germain  de  Uontf.).  —  Tillières  dans  tous 
les  actes  français  xvi-xviii*  s.  comme  aujour- 
d'hui encore  on  continue  à  prononcer  et  comme 
on  devrait  l'écrire  encore.  —  Sur  un  plateau 
(95*97  met.)  incliné  vers  l'O.  et  coupé  par 
quatre  petites  vallées,  —  entre  Geste  (7  kil.) 
au  N.-E.,  St-Germain  (4  kil.)  à  l'E.  et  au  S.-E., 
St-Grépin  (6  kil.)  au  S.  et  au  S.-0.,  le  départe- 
ment de  la  Loire-Inférieure,  à  1*0.  et  au  M.-O. 

Y  passe  aa  centre  et  par  le  bourg,  de  l'E.  à 
l'O.  le  chemin  de  grande  communication  de 
Gholet  à  Vallet,  qu'entrecroise  au  bourg,  montant 
du  S.  an  N.  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
Gétigné  à  la  Regripière,  l'un  et  l'antre  en  partie 
emprontés,  sur  le  territoire,  par  le  chemin  d'in- 


TIL 


—  592  — 


TIL 


térèt  eominitii  de  U  Goiltière  an  Fief-Sanvin,  qui 
le  mvene  dans  la  plus  grande  laifenr  da  S.-0. 
ao  N.-B. 

La  petite  rivière  de  la  Sangnèze,  aux  mille 
coDtoiin  sinueox,  anz  rivet  profondément  en- 
caissées, forme  la  limite  avec  le  département  de 
la  Loire-Inférieure,  sur  an  parcours  de  10,400  m., 
o&  affluent  de  U  rive  gauche  les  miss,  de  la 
Musse  et  de  laTonche-Bouet,  nés  sur  la  commune, 
de  la  Planche«Branger  et  de  la  Digue  des  Boisse- 
lières. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Guiltidre 
(59  mais.,  SIS  hab.),  de  la  Poterie  (46  mais., 
180  hab.).  du  Douel-de-BeUir  (11  mais.,  43  h.), 
des  Boisselières  (9  mais.,  46  hab.),  de  la  Papi- 
nière  (8  mais.,  S9  hab.),  de  la  Grande-Bihardière 
(8  mais.,  26  hab.),  de  la  Grénonière  (7  mais., 
88  hab.),  du  Verger  (7  mais.,  27  hab.),  des  Mare- 
tières  (5  mais.,  17  hab  ),  de  la  Grande-Rivière 
(5  mais.,  20  hab.),  du  Rafous  (4  mais.,  37  hab  ), 
du  Piessis-Rénier  (4  mais.,  21  hab),  de  TEchas- 
série  (4  mais.,  27  hab.),  de  la  Gendonnière 
(4  mais.,  23  hab.),  de  la  Musse  (4  mais.,  22  h.), 
de  l'Âunay  (3  mab.,  15  hab.),  de  la  Rafraire 
(3  mais.>  14  hab.)>  de  l'Otivière  (3  mais.,  23  h.), 
de  rOrvoire  (3  mais.,  19  hab.),  de  la  Grande- 
Touche  (3  mais.,  14  hab.),  du  Colombier  (3  m., 
23  hab  )  et  40  fermes  ou  écaru  ;  —  ni  château 
ni  maison  bourgeoise. 

Superficie  :  2^413  hect.  dont  100  hect.  en 
bois,  170  hect.  en  vignes  blanches,  380  hect.  en 
prés,  le  reste  en  labours,  y  compris  164  hect  de 
landes  existant  encore  en  1835. 

Population  :  i8i  feux,  8$0  hab.  en  1720- 
1726.  —  225  feux,  i,î30  hab.  en  1789.  — 
i,305  hab.  en  1821.  —  i,535  hab.  en  1831.  — 
i,4S7  hab.  en  1841.  —  i,S9$  hab.  en  1851.  — 
i,â96  hab.  en  1861.  —  i,693  hab.  en  1866.  — 
i,686  hab.  en  1872.  —  i,T32  hab.  en  1876,  —  en 
progression  constante  et  régulière,  qui  l'a  accrue 
d'un  quart  depuis  50  ans,  par  le  développement 
intelligent  de  toutes  les  améliorations  agricoles. 
—  135  mais.,  153  mén.,  509  hab.  an  bourg,  de 
chétif  aspect,  encaissé  dans  un  vallon,  au  bord 
du  ruisseau  de  la  Planche-Branger. 

Fabrique  active  de  briques  et  de  tuiles  aux 
vili.  de  la  Guiltière  et  de  la  Poterie  ;  —  deux 
moulins  à  eau;  quatre  moulins  à  vent;  —  une 
cinquantaine  de  métiers  pour  l'industrie  de 
Ghoiet;  -^  commerce  de  céréales,  de  vins  en 
abondance,  de  bétail. 

Marché  tous  les  mercredis. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Mont- 
faucon. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçotiê,  bétie 
par  adjudication  du  18  février  1861  (archit. 
Bibard).  —  J^cole  libre  de  fille»  (Sœurs  de  la 
Salle-deVihiers). 

VEgliMtt  dédiée  à  St  Pierre  (succursale,  5  ni- 
vôse an  XIll),  vient  d'être  reconstruite  (archit 
Tessié,  de  Beaupréau),  en  style  ogival  à  trois 
nels,  avec  vitrail  deSt  Pierre  au  fond  du 
chœnr>  de  Ste  Anne  enMeignant  la  Vierge  et 
de  St  Joêeph  dans  les  abûdioles,  le  maltre- 
autel  décoré  d'une  Miee  au  tombeau  en  bas- 


relief  et  de  diverses  slamiles;  -  imi 
nef,  trois  médiocres  toiles,  xvidp  i..  Tlift  & 
tombeau,  un  saint  évèque,  Zo  7tR0t  ii% 
Dominique  ;  —  la  chaire  porte  mlpiéi  m  «» 
panneaux  cinq  personnages,  an  p^.  tu 
évèques  et  un  cordelier. 

Les  grandes  voies  de  Hontrevaoll  i  Ont 
de  St-Macaire  ou  plutôt  peut  toe  èe  ùài . 
Nantes  s'entrecroisaient  près  et  au  N.  en  k«; 
sans  qu'aucune  trace  antique  en  soit  dgoibi  « 
le  territoire.  ^  Aucun  document  as  n'ca  on 
sur  la  fondation  de  Téglise  que  Is  Pooiik  '.t. 
d^ndre  de  l'abbaye  de  SwJouin  de  Isnei,  a. 
qu'il  n'en  soit  fait  aucune  menlioD  an  ùxtùe 
imprimé.  Les  registres  en  sont  perdu. 

Curés  :  Yves  Boufan^er,  1624,  1643  - 
G.  Vtau,  1671.  —  Laurent  MwrauU,  diefer 
en  théologie,  1681.  —  Pierre  Dtêfrau,  : 
25  avril  1692.  --  Jaeq.  Gouin,  f  le  1  féin; 
1695.  —  Jean-Hiadnthe  de  ValUaux,  Isei 
mort  à  Antillé  près  Laval  en  février  iX- 
Jean*Baptbte  Challet,  1711,  f  ^  ^^  i"^"* 
1712,  âgé  de  40  ans.  —  Julien  Dewnut,  W 
t  le  10  janvier  1748,  Agé  de  57  ans.  -  &i&- 
Fonteneau,  1749,  mort  à  Candé  lo  S  jtt>-' 
1772,  Agé  de  74  ans.  —  N.  FomteMtoL,  i- 
neveu  sans  doute,  1773,  1791.  Le  21  joilteii'^ 
il  avait  bénit  la  première  pierre  de  ms  cf. 
complètement  reconstruite. 

Une  école  y  existe  en  1643  tenue  par  bbf^ 

Le  domaine  seigneurial  forme  une  dépeut»* 
des  fiefs  de  TOrvoire  et  de  la  Brelècbe,  dutu- 
seigneur  en  1624,  Emmanuel  Leroux  des  Âàts- 
par  son  mariage  récent  avec  Elisabeth  de  T*. 
rodes.  La  terre  de  la  Bretèche,  dont  le  nos  e>> 
a  disparu,  donnait  les  droits  et  honMin  ^ 
gneuriaux  de  la  paroisse.  L'église,  an  cûbK'" 
ment  du  zvii*  s ,  se  trouvait  presque  csftj: 
ment  ruinée,  le  choeur  par  les  gens  de  fK* 
le  clocher  par  la  foudre,  et  fut  reooLs&a- 
de  fond  en  comble,  le  choeur  notamaeti.  ' 
frais  du  nouveau  seigneur,  par  marche  ^ 
le  2  septembre  1624  avec  les  maçoas  ^ 
Leroy,  du  bourg  de  Tilliers,  et  René  Di«^ 
de  la  Bernardiere  en  St-Geoiges;  —  ^ 
Leroux  de  la  Roche  des  Aubiers,  rbi^ 
comme  les  précédents,  à  FOrvoire  I68t).  !•*> 
^  la  famille  de  Villoutreys  depuis  If  9i> 
du  xviii*  s.  —  Le  fief  dit  de  Wi»  - 
des  TeiiUères  qui  s*étendait  dans  les  psroB»^* 
Tilliers,  St-Crespin,  St-Germain,  la  fAana^  ^ 
Renaudière,  la  Séguinière,  St-Macaire,  StA:^ 
de-la -Marche  et  presque  dans  U  ville  à»  1- 
faucon,  n'était  qu'une  simple  censive,  k^  ^ 
XVI*  s.  à  une  disaine  de  livres  de  reva^' 
appart.  à  Franc,  de  la  Brunetièrs.  —  Oœ  i' 
mouvance  du  même  nom  et  de  même  oanv^  ^ 
réduite  à  la  seule  paroisse  et  au  bosri  a^ 
de  Tilliers,  appartenait  en  1540  à  laiv  de^' 
lay,  veuve  d'Iiardouin  Pantin. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evèché  àt  ^ 
du  Doyenné  de  Clisson,  de  la  SénéehsBSW  '^' 
l'Election  d'Angers,  du  District  en  1188  d«l^ 
préau,  en  1790  de  Cholet.  Un  grand  m»  ^ 
abandonné  en  landes  humides  et  itfsi^o* 


TIN 


—  593  — 


TIN 


'este  semé  de  seigle  et  de  froment,  la  chaux  étant 

ipportée,  à  dos  de  cheTal,  de  Montjeao;  —  k 

Mine  qnclqaes  vignes  ;  —  le  bonrg  mal  entre- 

enn,  dans  nn  fond  bonrbenx,  envahi  par  de  fré- 

[nentes  épidémies  où  celle  de  1765  emporta  pins 

le  trente  habitants;  —  environ  7,000  livres  de 

"evenas  ecciésiastiqnes  ;  —  on  grand  nombre  de 

lauvres  et  de  mendiants. 

Maires  :  François  Brouard,  1791.  —  Pierre 

Barbot,  an  V.  —  Gyprien  Mirand,  agent  mnni- 

ûpal,  an  Yl-an  VU.  -  P.  Barbot,  an  YIII- 

septembre  1816.   —  Pierre   de  la  Blottaiê , 

t  aoAt  1816.  —  P.  Barbot,  21  jain  1830.  ^ 

f.-B.  Martin,  4  octobre  1830.  ^  Franc.  GuiU 

iaud,  5  septembre  1843,  installé  le  3  octobre.  — 

?auUAngnste  Deschampe,  1861.  -^   Britau* 

ieau,  1871,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-et-L.  B.  Indn.  da  Préf,,  SCMerlOSS; 
:  105  .  f.  86;  106.  f.  313;  C  191.  —  Notice  Mm.  de 
f .  Spal.  —  Notée  Mie.  de  M.  BoatUUer  de  Si-André.  -* 
\fém,  de  la  Soe.  Aead.  de  Nantei,  1869,  p.  161.  —  Pour 
B8  localiléi  ,  voir  à  leur  erlicle,  VOnoirt,  la  BreUchê, 
a  Afta«e,  la  GvUberUrie,  la  Chignardiire,  le  Pleuit^ 
irard,  etc. 

TIlIoB  (Jean),  fils  d'Olivier  T.,  siear  de  la 
tertière,  où  il  était  né  sans  doute,  et  de  Gathe- 
ine  Lemaire,  bachelier  en  droit,  prieur  deVerron, 
Qt  élu  abbé  de  St-Serge,  le  27  septembre  1483. 
1  fit  rebâtir  en  1490  le  maltre-antel  de  Téglise 
Jïbatiale,  décoré  de  FListoire  de  la  Passion,  et 
ODStmire  nn  jnbé  portant  entre  antres  statnes 
ine  admirable  Pieta.  11  monmt  le  22  juin  1501 
t  fnt  inhumé  dans  la  chapelle  du  transept  droit, 
•ù  l'on  a  retrouvé  en  1855  sur  le  mur  son  épi- 
aphe  en  vers  français  et  ses  armes  :  de  sable  à 
lettx  épies  d^argent  croisées. 

Tiffy.  —  y.  Dubourget 

TUiaHsm  (la).  —  Y.  Za  Quélouxe. 

Timbmn,  ham.,  c«*  de  Mouliheme;  «  f., 
■•  de  St-Germain-des-Prés.  —  Le  Tombe- 
eau  (G.  G.).  —  Vendue  nal^  sur  Hunault  de  la 
Ihevalerie  le  13  thermidor  an  IV. 

Tinaeray»  f.,  c"«  de  Marcé, 
Tinmndlère  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c"« 
le  Gonnord. 
TitÊeiMmemtMe  eiiOit<ieterlM«e»  nom  qne 

ionne  la  légende  de  saint  Aubin,  sans  aucune  dési- 
nation  suffisante  pour  en  soupçonner  même  la 
ituation.  11  se  retrouve  dans  une  des  poésies  de 
^ortunat(Poem.X,26),  qui,  descendant  de  Poi- 
iers  par  eau,  y  arrive  au  sortir  d'un  lieu  inconnu, 
Zariaca  aiila,  et  peu  après  est  abordé  par 
'évéque  d'Angers,  venu  à  sa  rencontre.  Mabillon, 
>our  qui  le  problème  reste  insoluble,  tout  en 
:royant  la  localité  angevine,  indique  Carrières, 
)rès  Thouars,  pour  correspondre  à  la  précédente 
lUtion  du  voyageur  {AnnaU  Ord,  Ben.  l,  80-81). 
La  plupart  des  auteurs  angevins,  notamment 
0.  Chamard  (Vies  des  Saints,  1, 201),  partant  de 
là,  le  font  arrêter  ensuite  à  Nanlilly  près  Saumur. 
Mais  outre  que  le  nom  primitif  est  Andiliacus, 
levenu  seulement  par  une  corruption  tardive 
Lentiniacus,  ce  qui  détruit  la  conjecture  par  la 
iMtse  même,  U  serait  de  plus  étonnant  que  For- 
;unat  n'eût  mentionné  que  son  parcours  du  Thouet 
)t  nullement  son  voyage  en  Loire.  —  D'antres, 

m 


et  notamment  la  Carte  annexée  an  GalUa 
Christiana  de  M.  Hauréau,  mettent  ce  monas- 
tère ignoré  aux  environs  des  Ponts-de-Gé,  même 
Pocquet  de  Livonnière  à  Ghalonnes-sur-Loire. 
Le  seul  avantage  de  ce  système  est  de  pouvoir 
placer  VAula  Cariaca  à  St-Rémy-la-Varenne, 
Chiriacus.  —  L'essentiel  avant  tonte  discussion 
serait  de  vérifier  les  diverses  lectures  des  manus- 
crits que  chaque  éditeur  donne  à  sa  guise. 

Tlsebonvrière»  f.,  c*«  de  Durtal. 

Tinellière  (la),  c"«  d'Angers,  dans  le  fau- 
bourg St-Laxare,  domaine  appert  en  1400  à  Jean 
d'Andigné  du  Bois  de  la  Court;  —  en  1727  au 
contrôleur  Bernard,  en  1745  à  Ph.  Bernard, 
écuyer,  sieur  de  la  Gouberie,  qui  le  vend  à  P.-Jacq. 
Huvelin,  le  22  février;  —  h.,  c"*  du  Plessis- 
Grammoire,  —  En  est  sieur  Jean  Rattier  1671, 
Nie.  Gesbron  1673, 1682. 

Tlnlère  (la),  f.,  c^  de  Grei;-i^eunt2Ze  ;  — 
ham.,  c"*  de  Landemont. 

Tinlères  (les),  f.,  c»*  de  Durtal. 

Tinonale,  f.,  c"«  de  Chàteauneuf.  — 
Tinoille  (Et.-M.).  -^  Ane.  domaine  noble  rele- 
vant de  Juvardeil,  et  appert,  dès  1504  à  l'abbaye 
de  Bellebranche,  réunie  au  collège  de  la  Flèche. 

TlatéBlae  {Jean  de),  seigneur  du  Percher, 
prieur  du  Lion-d'Angers,  est  élu  abbé  de  St- 
Aubin  d'Angers  le  2  septembre  1493  et  consacré 
le  8.  U  se  démit  en  1522  au  profit  de  son  neveu 
et  se  relira  au  chAteau  de  Molières  qu'il  avait  fait 
rebâtir  et  où  il  mourut  le  8  juillet  1525. 11  avait 
fait  aussi  recouvrir  la  tour  St- Aubin,  décorer  le 
chœur  d'une  riche  menuiserie  et  gratifié  son  église 
d'une  grande  statue  de  Moïse,  d'un  aigle  en  cuivre 
et  de  toute  l'ornementation,  —  anges,  colonnes 
et  cnivreries,  —  qui  entourait  le  grand  autel. 

—  Un  dessin  de  son  tombeau,  qui  figurait  an 
milieu  du  chœur,  est  conservé  dans  le  Recueil 
d'Oxford  de  Gaignières,  t.  VUI,  f.  129.  — 
{Hélye  de),  neveu  du  précédent,  fils  de  Simon 
de  T.,  sieur  du  Percher,  élu  abbé  de  St- Aubin 
en  1522,  meurt  le  26  avrU  1535.  —  11  avait  fait 
imprimer  un  bréviaire  spécial  pour  son  abbaye. 

—  Une  complainte  ou  Défloration  sur  son 
tresp€Ls  restait  encore  au  xvii*  s.  affichée  en  nn 
pilier  de  l'église,  où  l'on  disait  : 

n  a  été  repi»!  de  U  nobleiie. 

Qpeiid  U  pûeiit  un  prinee  on  nn  leigiMar, 

A  St-Avbin  troovilt  maiioa  d*boiiiieiir* 

Il  portait  pour  armoiries,  comme  son  oncle, 
de  gueules  à  3  fasces  d'argent  à  une  bande 
d'azur  chargée  de  3  lions  d'or,  armés  et 
lampassés  de  gueules,  —et  de  pliu,  la  devise  : 
Omnia  prœtereunt. 

Br.  de  Tarllt,  Mse.  871,  p.  177,  189-190.  —  Bogw, 
p.  125.  —  D.  Hottiiem,  XVI,  $66. 

Tlrsuide,  f.,  c>«  de  VEôUlUri^ée-Flie.  — 
La  Tirandais  (Cass.). 

Tlnuidflrle  (la),  f.,  c"«  de  Vivy,  —  actuel- 
lement auberge,  au  carrefour  de  la  Ronde. 

TiveeluiBdit  canton,  C  de  St-Aubin-de-L., 
—>  au  centre  de  l'exploitation  des  fours  à  chaux, 
dont  son  nom  atteste  l'existence  au  moins  dès  le 
XV*  s.  (E  624-626).  —  L'ancien  grand  chemin  de 
I  Ghalonnes  k  Rochefort  y  gravissait  nne  terrible 

38 


TIR 


—  594  — 


TOC 


eAtB,  qu'a  tranchée  la  noQTeUe  route  abordant  an 
Pon^Barré. 

Tiremont,  f.,  c"«  d'Angen  N.-E.,  entre  la 
Maine  et  la  ronte  d'Amllé.  —  Tiremont  1060 
circa  (Gartnl.  du  Rodc,  Rot.  3,ch.  li^.-^Prata 
super  Tiremont  1166  (H.-D.).  —  Perreriœ  de 
Tiremont  1206  (Ib.).  —  Manerium  de  Tyre- 
mont  1415  (G  404,  f.  69).  —  Ane.  domaine  de 
St-Manrice  d'Angers,  arrenté  par  le  Chapitre,  qui 
se  réservait  l'usage  de  la  futaie  voisine.  -*  Celte 
terre  donnait  son  nom  primitivement  dans  les 
baux  à  rtle  St*  Aubin,  V.  ce  mot,  dont  elle 
domine  la  pointe  inférieure.  —  On  y  constate 
rexistence  de  perrières  au  xiii*  s. 

Tirenioaehe«  f.,  c*>*  de  Met^n^-e.-D.  — > 
Ane.  fief  donnant  son  nom  au  xiv«  s.  à  une 
famille  noble;  ^Pierre  de  TiremouscAe  1311, 

—  Johan  de  T.  ib.  (St-Maur).  —  Il  relevait  de 
Crn,  de  Pocé,  du  Coudra  y,  de  Rou,  de  Mon- 
treuil-Bellay  et  de  Conrehamps  (C  105,  f.  89).  — 
En  est  sieur  Jean  du  Moulin  1468,  n.  h.  Charles 
de  la  Péroussaie  1539,  Claude  de  la  Péroussaie 
1578,  Jean  Rossignol  1587,  Marguerite  du  Portau, 
sa  veuve,  1622,  messire  Franc,  de  Fillias  1662, 
Christ,  de  Doré  1690,  Joseph  Demion,  écuyer, 
son  légataire  universel,  1701,  Abraham  Carrefour 
de  la  Pelouse  1787. 

Tirepoche»  m*",  c»«  de  Trélaxé,  —  Mane- 
rium et  nemus  de  Tirepoyche  1296  (G  1221). 

—  Ane.  manoir  noble  entouré  d'un  bois  au 
XIII*  s.,  l'un  et  l'autre  abattus  pour  l'exploitation 
d'une  ardoisière,  qu'on  voit  en  pleine  activité 
dès  1406.  Le  terrain  appartenait  alors  à  l'Hôtel- 
Dieu  d'A.  •-  Il  l'afferma  en  1625  à  Franc.  Cous- 
tard  pour  100  liv.,  une  charretée  de  fumier  et  le 
forestage  du  douzième.  L'exploitation  abandonnée 
fut  reprise  le  25  mai  1613  par  Lemoteux  et  Cous- 
tard,  moyennant  6  liv.  par  an  de  forestage,  dès  le 
jour  où  elle  produirait  ardoise,  ou  40  liv.  en  atten- 
dant. Elle  ne  rapporte  rien  encore  en  1624;  mais 
en  1625  le  forestage  est  arrenté  à  100  liv.  par  an, 
de  même  en  1626  jusqu'en  1634.  —  Il  est  cons- 
taté en  1652  qu'elle  est  noyée  depuis  longtemps. 

—  Le  domaine  fut  vendu  nat^  sur  l'Hôtel-Dieu  le 
13  thermidor  an  III. 

Tirepoil*  f.,  c"*  d'ArmailU  ;  —  cabaret,  c"« 
de  Beaupriau,  à  l'embranchement  du  chemin 
du  Pin. 

TirepolU  chat,  et  vill., c"«  de  Montillera.  — 
Tirepilum  1125-1140  (Cart.  St-Maur,  ch.  60).  — 
Le  fief  de  la  maiêon  de  Tirepoil  1539  (C  105, 
f .  146).  —  La  terre,  qui  relevait  du  Domineau,  est 
depuis  sans  doute  le  xiv*  s.  aux  mains  de  la  fa- 
mille Hector,  par  Et.  Hector,  mari  de  Jacquine  de 
Vallée,  qu'on  y  voit  résider  dés  1409.  —  Georges 
Hector,  fils  de  Jean  et  de  Roberde  de  Monteurs, 
marié  en  1626  avec  Antoinette  Buget  des  Landes, 
rend  aveu  en  1632  pour  sa  «  maison  forte  de  T., 
«  composée  d'un  corps  de  logis,  pavillons,  tours, 
«fossés,  douves,  basculle  et  ponts-levis  »;  -^ 
Georges  Hector,  fils  de  Louis4ean-H.  et  de  Jeanne- 
Marie-Modeste  Leroy,  blessé  en  1759  au  siège  de 
Québec  en  Canada,  épouse  le  9  septembre  1776  à 
Angers  Louise  Burolleau  de  Fesle,  fille  du  docteur 
de  ce  nom  ;  —  leur  fils  Georges-Charles  Hector, 


hérita  le  titre  de  comie  à  la  HOitdfl  mickIi, 
qui  l'avait  adopté,  Jean-Charles  Heelor,  botaBi 
général  des  armées  navales,  grand'eroixdcr»^ 
de  Saint-Louis,  né  à  Fontenay-le-CoBte  le  It  ji. 
let  1721,  mort  en  1808  à  Reading  (AagUieni 
On  conserve  encore  au  chAteaa  des  iB4Bair<<  & 
sa  correspondance  avec  les  ministres  deUeùR 
comme  chef  d'escadre  commandant  en  ckef  it  : 
marine  à  Brest  et  lieutenant  génénl.  —  Le  <b 
teau  a  été  complètement  recoaslroit  en  \yàs: 
les  plans  de  MM.  Lenoir  et  Chesnean,  d'Acre* 

Tirisde  (la),  t.,  c»«  de  la  Pùuèze, 

Tlrliére  (la),  f.,  c*«  de  Feneu. -&« 
sieur  Franc.  Sizé  1591,  n.  h.  AnL  PoabiDlsn. 
mari  de  Françoise  Mdnard,  1652. 

TIrott  cl.,  c"*  du  LourouX'BéeoKiuâs, 

TlaoB  (le),  miss.,  né  sur  U  c"*  de  Mw^ 
leS'Rairies,  se  jette  dans  le  Fouillé  ;  —  tJSËh 
de  cours;  —  (la),  f.,  c»*  de  Coron, 

TlsoBiiale  (la),  f.,  c««  de  ^oeUd;«f. 
cB«  du  Tremblay,  appartenant  à  la  coaa» 
qui  l'a  fait  reconstruire  en  1842. 

Tisonnlère  (la),  f.,  c*«  de  St-Umbr. 
dea-L.  —  Acquise  de  Franc.  Comneaa  k  U  •:- 
vrier  1782  par  P.-Et.  Pilleranlt,  offiôer  .■ 
carabiniers. 

Tivinale  (la),  f.,  c««  de  Pouancé. 

Tivoly,  café,  c"«  d* Angers  N.-E.;  »  i 
c»«  de  Corné;  —  café,  c*«  de  St-Lambtrr 
dea^Levées. 

Ti3Kler( ),  de  Saumur,  prêtre,  a  te» 

un  petit  recueil  d'hymnes  d'égUse  en  Utis.  i.^ 
ce  titre  :  Sanctorum  Patrum  floseuli  htf^^ 
recentibuê  intexti  (Saumur,  1782,  is-li- 
28  p.)i  dédié  à  l'évèque  d'Angers. 

Toutmm.  —  V.  le  Thouet. 

Tobla  (fiâmes),  né  le  16  janvier  1764,  of- 
taine  d'infanterie  au  régiment  de  Walsh  jesfca 
1792,  maire  de  Landemont  le  13  avril  ISfl.se» 
mandant  de  la  place  et  du  chAteau  de  Naot»  à 
février  1816,  jusqu'à  la  suppression  di  po^  ' 
avril  1817,  est  l'auteur  de  plosieun  ctoN-'' 
vendéennes  et  notamment  de  trois  eoif-^' 
chantés  à  Beaupréau  lors  du  passaga  éi  J' 
d'Angonlème  et  insérés  au  Maine-et-hoirt  o 
11  juillet  1814.  M.  de  Romain  les  repiodsit^ 
son  Récit,  p.  64,  —  et  Walsh,  dans  sa  Bts 
Uon.  p.  319. 

ToMMserie  (la),  f.,  c««  d'AUoimet. 

Toehé  {fdichel-Jaeques).  fib  de  Oïd» 
Félix  T.,  maître  en  chirurgie,  oé  aax  PoBtK- 
Cé  le  9  avril  1776,  fut  élevé  par  les  soisi  ^  ^ 
teur  Mirault,  ami  de  son  père,  dont  la  Boit^ 
sait  sa  femme  veuve  avec  neuf  enfants,  tt  ^ 
l'Age  de  19  ans  il  répétait  i  l'Eeole  dei^tc-" 
d'Angers  les  leçons  de  Chevreul  et  parfois  c 
pléait  le  professeur.  Après  plusieurs  aonec:  ^ 
sées  à  l'armée  des  côtes  de  la  Rochelle  .?/«- 
1793-janvier  an  V)  avec  commission  d'olfia^'  •' 
santé,  il  alla  continuer  ses  études  à  Paris,  rro 
en  Anjou  et  fut  attaché  à  l'Hôtel-Dieu  de  Saii^ 
C'est  le  24  fructidor  an  XI  senleneat  qi'u  P 
son  diplôme  de  chirurgien  à  Strasboari.  a^*-' 
thèse  Sur  la  pratique   des  pupiîU»  ff^^ 
cUlUs.  n  était  dès  lors  marié  depuii  pltf  '^ 


TON 


—  595  — 


TOR 


an  déjà  avec  la  fille  do  premier  chinir^en  de 
THôtel-Dien  de  Saamur,  Gonléon,  à  qui  il  suc- 
céda en  1822.  —  Il  moarut  d'apoplexie  à  Sanmnr  le 
13  avril  1837.  L'article  nécrologicpie  qae  loi  con- 
sacre le  Journal  de  Maine-et-Loire  (18  avril 
1837)  est  signé  G.  L.,  initiales  de  M.  Charles 
Loavet. 

Toehé  {Reni),  prêtre,  sons-chantre  de  St- 
Haarille  d'Angers,  passe  traité  le  6  février  1676 
avec  son  Chapitre  pour  la  confection,  dont  il  se 
charge,  des  Antiphonaires,  «  le  tout  d'un  beau 
«  caractère  assez  gros  et  fort  lisible  »,  sur  par- 
chemin. 

Tohier  {Jean- Baptiste),  imprimeur,  Angers, 
1659,  mari  de  Claude  Taureau,  f  le  16  mars  1662. 

TolsoBiiler  {Etienne),  fils  d'Etienne  T., 
maître  apothicaire,  était  avocat  au  Présidial, 
comme  son  oncle,  en  1686.  Devenu  veuf  de  Mar- 
guerite Guillot,  il  épousa  le  22  août  1712  Marie 
Dogue  et  mourut  égé  de  65  ans,  le  6  juin  1719. 
Il  a  laissé  un  Journal  de  ce  qui  s'est  pass^  de 
plus  remarquable  à  Angers  depuis  iôSSjus' 
qu'en  i7i4  (Mss.  883,  autog.,  in-fol.  de  124  ff.), 
recueil  de  notes  au  jour  le  jour  sans  grand 
intérêt,  que  possède  la  Bibliothèque  municipale. 

Tolt-Tonclié  (le),  f.,  c°«  de  St-Jean-de- 
la- Croix. 

ToI«  f.,  c"«  de  BrtesartAe. 

Toile  (Thomas),  dit  Afonsîeur  Duval, 
ancien  de  l'église  réformée  de  Saumur,  y  est 
inhumé  le  12  avril  1611. 

ToUIère  (ta),  f.,  c»«  à'Etriché.  —  La  Tor- 
lière  (Gass.). 

TonuuiHiie  (la),  f.,  c"*  de  Chantoeé,  —  En 
est  sieur  Et.  Delhommeau  1607  ;  «  (la  Haute,  U 
Basse-),  ff.,  c"*  de  Chantocé. 

Tombe  (carrefour  de  la),  c"*  de  Cemusson, 
à  la  rencontre  des  chemins  de  Vihiers  à  Aubigné 
ec  à  Marmande. 

Tombeaux  (les),  m»<»  b.,  c"«  à*Ecouflant. 
—  Le  chemin  des  Banchets  à  Pellouailles 
près  les  Tomheaulx  1501  (GG  6,  f.  141).  — 
Z^e  moulin  des  T.  1609, 1699  (GG  186, 192).  — 
£^  moulin  à  vent  des  Tombeaux  1632  (St- 
Serge).  —  Auj.  la  maison  est  le  plus  souvent  dési- 
gnée du  nom  de  Ptotsance. 

Tombebesfes  G^s),  c"«  de  Chaxé'Henri, 
anc.  étang  desséché  dès  le  commencement  du 
XVII*  s.  près  la  Gréehère. 

Tombe -do-rifiMl^rtf  (la).  —  Y.  U$ 
Hochettes. 

Tombeloupf  f.,  c"*  de  Ckolet.  —•  Le  bor- 
dage  Tombeloup  xvii-xviii*  s.  —  Dépendance 
de  la  terre  de  Montbault,  incendiée  et  vendue 
nat«  le  17  floréal  an  VI. 

Tombereaux  (les),  f.,  c"*  de  St-Germain- 
des'Prés, 

Tembe-Eoiand  Qa),  c*«  de  Jouê-Etiau, 
près  la  Galonnière  1516  (St-Mauriee,  Joué,  t.  VI). 

Toaiellerle  Çis),  t.,  c"«  de  la  Cornuaille. 
—  La  Thomelerie  (Gass.).  —  La  Tonnellerie 
(an  IV  et  G.  G.).  -^  Vendue  nal*  le  8  fructidor 
an  IV  sur  Prévost  de  la  Palaire. 

Tondoty  {Antoine),  docteur  ès-droits  de  la 
Faculté  d'Avignon,  occupait  une  régence  en  l'Uni- 


versité d'Angers  dès  an  moins  1644.  n  y  est 
inhumé  le  l*r  janvier  1662.  Sa  femme  avait  nom 
Sybille  de  Gohorner. 

Tonet  (le),  f.,  c»«  d'Angers  E.  ^  Lé  Tkuet 
(G.  G.). 

Tonnelet   ( ),   du  village   de  Tout-le- 

Monde  près  Maulévrier,  garde-chasse  attaché  à  la 
terre  des  Frogeries,  rejoignit  dès  le  14  mars  1793, 
à  Vézins,  avec  une  bande  de  150  gars  des  Echau- 
brognes,  le  premier  rassemblement  de  Stofflet, 
prit  part  à  Tattaque  de  Cholet  et  depuis  à  tous 
les  principaux  combats.  Il  figure  parmi  les  chefs 
supérieurs  qui  élisent  Gathelineau  pour  généra- 
lissime (12  juinV 

Tonnelet  {Jean),  chanoine  régulier  de  Tous- 
saint d'Angers,  où  il  avait  fait  profession  en  1761, 
Agé  de  21  ans,  en  était  prieur  en  1790  et  protesta 
au  nom  de  la  religion,  de  la  conscience,  de  l'hon- 
neur, de  la  reconnaissance,  de  l'exemple  qu'il 
devait  à  ses  confrères,  vouloir  vivre  et  mourir  en 
conservant  ses  vœux  (30  mars).  Il  fut  déporté  en 
Espagne  en  1792  et  y  mourut.  Il  était  dès  1776  en 
correspondance  avec  le  savant  abbé  Mercier  de 
St-Léger  et  a  laissé  une  paraphrase  en  vers  de 
la  prière  dite  de  M»«  Elisabeth,  qui  a  été  publiée 
par  M.  Marchegay  dans  le  Bulletin  historique, 
Angers,  1852,  p.  91. 

Tonnelier  (le),  cl.,  t^  de  Jumelles  (Gass.). 

Tonnelle  (la),  ham.,  c"*  d'Allençon;  —  cL, 
c"*  de  ChavagneS'leS'E.  ;  «  cl.,  c"«  de  Cuon  ; 
—  m»*  et  m*»  à  vent,  c»«  de  StStlvin  ;  —  (la 
Petite-),  f..  c—  de  Cuon. 

Tonnelles  (les),  c"«  du  Puy-N.-D.,  petit 
domaine,  près  Sanriers,  de  ta  famille  Dovaile. 

Tonnerie  (la),  f.,  c"«  de  JCouuatnes. 

Tonniére  (la),  vill.,  c"«  de  AfonttZitert.  — 
La  Launière  (Gass.). 

Tonnoire  (ta),  c"«  de  la  JSreille. 

Tanmeu9m  -*  V.  Taunucus. 

Toneaft.  —  V.  Turquant. 

Toreherie  (la),  f.,  c***  de  Gonnord. 

Torfottf  canton  de  Montfaucon  (8  kil.),  arr. 
de  Ghotat  (19  idl.)  ;  —  à  77  kil.  d'Angers.  — 
Torfo,  fin  du  xiii*  s.  (Gr.  Gauthier).  —  J^ccZesta 
parochialis  Sancti  Martini  de  Torfou  (PouiUé, 
dans  Lacurie,  p.  359).  —  Sur  un  coteau  en  pente 
vers  la  Sèvre  (125-98  met.),  -»  entre  le  Longeron 
(5  kil.)  à  l'E.,  la  Romagne  (8  kil.),  au  N.-E., 
Roussay  CI  kil.  1/2)  au  N.,  Monligné  (6  kU.)  et  le 
département  de  la  Loire-Inférieure  à  TO.,  le  dé- 
partement de  la  Vendée  au  S. 

A  2  kil  à  l'E.  du  bourg  s'entrecroisent,  au 
carrefour  de  ta  (lionne,  la  route  départementale 
de  Gholet  à  St-Jean-de-Mont ,  qui  monte  du 
S.-O.  au  N.-E.  et  ta  route  nationale  de  Poitiers 
à  Nantes,  qui  traverse  de  l'E.  à  l'O.  et  rallie  dans 
le  bourg  même  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
Beaupréau  qui  descend  du  N.  au  S. 

La  Sèvre-Nantaise  forme  tout  du  long  vers  S. 
ta  limite  intérieure  avec  le  département  de  la 
Vendée,  reliée  directement  par  un  pont  de  pierre 
avec  la  ville  de  Tiffauges  sur  la  rive  gauche  ;  — 
y  affluent  de  la  rive  droite  le  ruiss.  de  la  Digue, 
grossi  à  droite  du  ruisselet  de  la  Bourie,  -*  le 
ruiss.  du  Bon-Débit,  grossi  du  ruisselet  de  la 


TOR 


—  596  — 


TOR 


Médôre,  —  le  miss,  de  la  Gomtée,  grossi  da 
roisselet  de  la  GoardoDnière. 

En  dépendeni  les  ham.  oa  tIU.  de  la  Fontaine 
(41  mais. y  166  hab.)t  de  la  Vallée  (36  mais., 
116  hab.)i  du  CensiTier  (17  mais  ,  55  hab.)i  de 
la  Papiniére  (9  mais..  44  hab.),  de  la  Théban- 
diére  (8  mais.,  38  bab.),  de  Beaulien  (7  mais., 
40  hab.),  de  Puyravaalt  (6  mais.,  45  hab.).  delà 
Colonne  (6  mais.,  3S  hab.)>  de  la  Petitiôre 
(6  mais.,  47  hab.)*  de  la  Gomtôe  (5  mais.,  39  h.), 
de  la  Méliôre  (5  mais.,  33  hab.),  de  la  Sanzaie 
(5  mais.,  23  hab.),  de  la  Tellandiôre  (5  mais., 
39  hab.),  de  la  Horliëre  (5  mais.,  28  hab.),  da 
Bordage  (4  mais.,  12  hab.),  de  la  Tiboire  (4  m., 
20  hab.),  de  la  Halécotière  (4  mais.,  22  hab.), 
de  la  Bisiôre  (4  mais.,  35  hab.),  de  la  Petite- 
Hinchôre  (4  mais.,  26  hab.),  de  la  Salle  (4  mais., 
31  hab.),  de  la  Haute -Gantronniére  (4  mais., 
96  hab.).  de  la  Petite-Chaaviëre  (3  mais..  24  h.), 
de  la  Grande-Ghaavière  (3  mais.,  23  hab.),  de 
la  Barre  (3  mais.,  25  hab.),  de  Beanmont  (3  m., 
14  hab.),  de  la  Ronssatière  (3  mais.,  14  hab.), 
de  la  Barbelingôre  (3  mais.,  23  hab.),  de  la  Bon- 
ehalière  (3  mais.,  23  hab.),  léchât,  du  Gonboa- 
rean  et  29  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  3.235  hect.  dont  385  hect.  en 
prés,  2  hect.  en  vignes,  40  hect.  en  bois  taillis  et 
fatales,  2,700  hect.  en  labours,  y  compris  les 
200  hect.  de  landes  d'il  y  a  40  ans. 

Population  :  174  feux,  790  hab.  en  1720- 
1726.  —  fiO  feux,  i,i08  hab.  en  1789.  — 
i409  hab.  en  1821.  —  i^Tf  hab.  en  1831.  — 
i,380  hab.  en  1841.  —  i,68t  hab.  en  1851.  — 
i,0i7hab.  en  1861.  —  f,069  hab.  en  1866.  — 
ft,iU  hab.  en  1872.  —  t,fi7  hab.  en  1876,  — 
en  progression  rapide  et  constante,  qui  Ta  dou- 
blée depuis  50  ans,  grâce  aux  améliorations  agri- 
coles et  au  percement  des  routes;  —  818  hab. 
(171  mén.,  171  mais.)  au  bourg,  aligné  sur  la 
route  nationale  et  tout  entier  reconstruit  depuis 
la  guerre. 

Exploitation  de  bois;  -^  carrières  de  granit 
pour  pierres  de  taille  ;  —  3  moulins  à  eau  ;  — > 
nombreux  métiers  pour  l'industrie  de  Gholet  ;  ~ 
élève  de  bestiaux. 

Quatre  Foires,  autrefois  le  3«  lundi  des  mois 
de  janvier,  mars,  mai  et  novembre,  transférées 
an  3«  mercredi  des  mômes  mois  par  arrêté  du 
23  août  1876. 

Mairie  avec  .Ecole  laïque  de  garçons  cons- 
truite en  1846. 

MaiMn-Mère  de  Ste-Harie  de  Torfou,  com- 
munauté enseignante  constituée  dès  avant  1825 
par  le  curé  et  reconnue  légalement  par  décret  du 
4  mai  1852,  —  dans  un  haut  bâtiment  rectangu- 
laire avec  deux  ailes  en  retour  et  élégant  clocheton 
en  fonte  au  centre  ;  au-devant,  une  vaste  cour  ; 
à  l'entour,  un  enclos  de  18  hectares.  La  cha- 
pelle, véritable  église  à  trois  nefs,  avec  galeries 
(archit.  Tessié),  a  été  consacrée  le  28  septembre 
1864  en  présence  de  5  évoques  et  de  500  prêtres, 
8  jours  après  la  mort  de  la  bienfaitrice,  la  mar- 
quise de  la  Bretesche,  en  religion  sœur  Saint- 
Apolline,  qui  avait  pourvu  aux  frais  de  sa  cons- 
truction. L'établissement  en  1877  comptait  500  re- 


ligieuses et  plus  de  150  obédiences.  —  Uoefteb 
libre  de  fille»  y  est  annexée,  qui  oceape  depw 
1875-1876  un  bâtiment  neuf,  avec  Salle  cToiâe 
libre,  fondée  en  1868,  et  un  penaioniuit. 

h  Eglise,  sous  le  vocable  de  St  Martin  (socev- 
sale,  5  nivôse  an  XIII)  a  été  reeoosiniiie  tnt 
entière  en  granit,  en  1860-1861  (archit  SîBog,fie 
Gholet).  Le  maître -autel  offre  trois  grospesil' 
statues  à  la  gloire  de  St  Martin,  soldat,  boik, 
évèque  ;  —  toutes  les  baies  de  la  nef  et  d«  efara 
ornées  de  vitraux,  d'Echappé,  de  Ifsates.  -  U 
cimetière,  qui  entourait  le  chevet  de  ruôeav 
église  a  été  transféré  sur  le  chemin  de  Roosat; 
Le  peulvan  de  la  Pierre- fitse  est  détnii, 
mais  un  des  plus  remarquables  roulen  ^ 
France  existe  encore  sur  les  terres  de  la  Pesa^ 
daire,  V.  ci-dessus,  p.  72.  «  Vue  i  distasoe,  - 
dit  M.  Spal,  —  «  la  Pterre-  T'oumtssea  la  font 
«  d'un  énorme  rouleau,  de  près  celle  d'iu<Ui 
«  jouer.  >  La  face  ouest  mesure  en  sa  plu 
grande  hauteur,  5  met,  la  face  S.  5  met  70  de 
largeur,  celle  de  l'E.  6  met  20,  celle  dtil 
5  met.  30.  G'est  l'angle  N.-O.  de  la  masse  f« 
porte  sur  la  surface  du  rocher,  au  sommet  do  ■> 
melon.  A  hauteur  d'homme  la  circonférence  (otsk 
mesure  21  met  50,  mais  elle  va  s'élaifisiiL: 
en  une  plate-forme  de  30  met  de  tour,  cmsa 
de  3  bassins  circulaires  avec  quatre  np^ 
d'écoulement  ;  le  plus  régulier  offre  un  aèi  è 
diamètre  sur  0»,35  de  profondeur.  Le  bkx  ai 
d*un  granit  tendre,  mêlé  de  quartz  en  cristsn  « 
de  nombreuses  lamelles  de  oiiea.  L'angle  N.-E 
en  a  été  abattu  et  glt  a  terre.  —  Dans  le  nèm 
champ  apparaissent  encore  les  débris  de  plosKart 
peulvans  et,  assure-t-on,  d'une  allée  coarerte.  - 
Sur  le  rocher  voisin,  on  âgnale  deux  oe  tne 
autres  excavations,  plus  ou  moins  réffahires.  - 
et  comme  les  précédentes,  dues,  à  mon  afis,  wtiBs 
au  travail  de  l'homme  qu'à  celui  de  la  nature. 

Toutes  les  voies,  abordant  de  la  rive  droite  ir 
la  Sèvre  l'antique  Tiffauges,  centre  de  la  TiffAb 
traversaient  le  territoire,  venant  de  BeaQpréao.w 
Montfaucon,  de  Gholet,  de  Mortagne,  de  Clissoo.  - 
Un  tronçon  seulement  en  apparaît  reooniiaîssilii^ 
dans  la  direction  du  S.-E.  au  fi.4).  ao  vilL  d? 
la  Vallée.  —  Nul  titre  angevin  ne  renseigae  ir 
ce  pays  perdu  aux  confins  extrêmes  des  Ëjuàtt 
communes  d'Anjou  et  de  Poitou.  A  peiae  saa-c 
que  Téglise,  de  fondation  inconnue,  relevait^ 
l'abbaye  de  Mauléon.  Les  registres  en  sont  démi^ 
Curés  :  Ant.  Rouxellet,  1618.  —  Pierre  A 
Fontaine,  1669,  f  le  18  octobre  1683,  Ht  ^ 
74  ans.  —  F.  Lagneau,  1687.  —  Biroi,  i^ 
—  E.  Perroteau,  1694, 1700.  —  Jean  Mit^' 
naud,  1725,  f  le  26  janvier  1750.  —  G.  DtVtM' 
meau,  1756,  1775.  ^  Charies-HUaire  Dsm^ 
novembre  1776,  jusqu'au  29  mai  1792. 

La  paroisse  avait  ponr  terre  seigoeaiiale  i^ 
Gouboutcau,  relevant  pour  l'Anjou  et  aa  nitf^ 
des  droits  honorifiques  du  château  de  Mootbtc« 
les  droits  utiles  et  la  juridiction  ayant  été  eado 
par  engagement  au  Ghapitre  de  Gtiason.  Bit  ^' 
pendait  du  Diocèse  de  Poitiers  jusqa'eo  Hi'* 
puis  de  Maillezais  jusqu'en  1648,  plus  taid  «fc  l' 
Rochelle,  —  do  Doyenné  et  de  rArehidiacos^  ^ 


4. 


TOR 


—  591  — 


TOO 


Sc-Laorent-sor-Sèvre,  de  l'Election  et  des  Aides 
de  Montreoil-Bellay,  du  Présidial  et  de  U  Séné- 
chaassée  d'Angers  depuis  l'arrêt  de  1641,  du 
Oistrict  en  1788-1790  de  Gholet.  La  popalation  se 
composait  en  partie  de  manœuvres  et  de  journa- 
liers réduits  à  mendier,  quand  manquait  le  travail. 
On  y  demandait  le  rétablissement  de  la  corvée  en 
nature.  —  Le  19  sept.  1793  Tavant-garde  de  Gan- 
clanx,  commandée  par  Kléber  et  formée  seulement 
de  deux  mille  Mayençais,  de  6  pièces  de  canon  et 
d'un  petit  corps  de  cavalerie,  débouche  par  le 
pont  de  Boussay,  occupe  de  vive  force  le  bourg 
de  Torfon,  mais  sur  le  haut  du  plateau  est  assaillie 
par  Bonchamps,  Lescure,  d'Elbée,  Gharette,  dont 
les  bandes  pourtant  reculent  en  désordre,  poussées 
à  la  baïonnette.  Les  cris  des  femmes,  l'appel  de 
Lescure  rallient  1,500  braves  des  Ecbaubrognes 
qui  tiennent  pied  et  donnent  le  temps  à  Bon- 
champs  d'amener  le  gros  de  l'armée.  An  môme 
moment  un  mouvement  de  la  réserve  républi- 
caine fait  croire  à  une  retraite  et  jette  le  désordre 
dans  les  rangs  des  Bleus,  qu'aborde  à  bout  por- 
tant le  feu  des  tirailleurs.  Kléber,  forcé  d'aban- 
donner son  artillerie,  place  deux  canons  en  avant 
du  pont  de  Boussay  pour  protéger  la  retraite  et 
les  confie  à  Schewardin,  commandant  du  bataillon 
de  Sa6ne-et-Loire  :  —  «  Garde  la  place  et  fais-toi 
«  tuer  là.  »  —  c  Oui,  mon  général  »,  répond  le 
brav0  homme,  et  il  obéit.  —  Il  n'a  pas  de  monu- 
ment ,  celui-là  1  —  mais  sur  la  hauteur,  au  milieu 
de  Im  roule  nationale,  on  a  élevé  en  1827  une 
colonne,  portant  sur  chaque  face  du  piédestal  une 
couronne  en  bronze,  avec  les  noms,  auj.  enlevés, 
des  généraux  Vendéens,  qui,  avant  la  bataille, 
avaient  décrété  en  plein  conseil  et  fait  proclamer 
dans  les  rangs  la  défense  de  faire  aucun  quartier 
aux  Mayençais,  la  Vendée  se  considérant  de  droit 
comme  comprise  dans  la  capitulation  qui  leur 
interdisait  de  servir  contre  l'étranger  1  —  Le 
passage  des  colonnes  infernales  saccagea  bientôt 
après  le  pays  ;  an  bourg  seulement  69  habitants 
périrent  (2  février  1794).  02  avaient  suivi  l'armée 
outre-Loire  et  ne  reparurent  plus. 

Maireê  :  Gharles  Michaud,  révoqué  le  17  bru- 
maire an  XI.  —  Louis  Dents,  frimaire  an  XI. 

—  Franc.  Brin,  23  janvier  1826 ,  installé  le 
6  mars.  —  Franc.  Bousston,  16  novembre  1830. 

—  Julien  Doucet,  novembre  1837.  ^  Ani.  Ray- 
nardt  23  novembre  1843,  installé  le  3  décembre. 

—  Joseph-Julien  Giffard,  21  août  1848.  f  le 

21  janvier  1851.  —  Jean  Brétaudeau,  16  mars 

1851  ,   démissionnaire.   —  J.-B.  Méchinaud, 

23   septembre  1856,   installé  le  5  octobre.    — 

Hagloire  Cady^  septembre  1870.  —  Benjamin 

Challet,  novembre  1870.  —  M.  Cady,  mai  1871. 

~  Jean  Méchinaud  fils,  1874,  en  fonctions,  1877. 

Areh.  de  M.-«t-L.  G  192.  —  NoUce  Mu.  d«  M.  Spal.  — 
Notes  Mu.  de  M.  BovtUUer  de  Si-André.  —  Répert,  areh,, 
1860.  p.  41.  —  Loudun,  la  Vendée,  p.  95»-m  —  Géné- 
ral Hago,  Mémairee,  1. 1,  d.  196.  ~  Waltb,  ReUU,  du 
Voyaoe.  d.  §76-880.  —  ôuerree  dee  Yendéeni,  t.  U, 
p.  109-179.  ->  Goértod,  Chante  du  Bocage,  1809,  où  m 
IrouTe  une  dooble  griTiire  dn  momunenl  par  M.  de  Roebe- 
bmne.  —  Pour  les  localités,  voir  la  Pennedaire,  le  Cov- 
bcttreau,  la  Vallée,  ttç. 

Tor/bw  (ruiss.  de).  —  V.  le  Bon-Débit 
Totrehmmu  —  V.  Turquant. 


ToriUale  (la),  f.,  c"*  de  Champigné.  —  En 
est  sieur  Franc,  Genoil,  f  en  1657,  n.  h.  Gharles  G. 
1679, 1736,  mari  de  Perrine  Notais,  Pierre  G.  1742. 

TofSNeiUlste.  ~  V.  Trémentines. 

Tortereaa   (Julien),   angevin,  licencié   en 

théologie,  professeur  en  l'Univeisité  de  Poitiers, 

au  collège  de  Puygarreau,  dont  il  était  principal, 

fut  le  maître   de  Jean  Bouchot,  qui  dans  son 

Recueil  d'Epitapheê,  l'appelle  «  grand  eonfes- 

«  seur  et  prédicateur  célèbre,  d'un  désintéresse- 

«  ment  tout  à  fait  chrétien  et  d'une  réputation  de 

«  doctrine  presque  universelle  ».  Il  avait  été  curé 

de  Migné  près  Poitiers  et  partageait  les  30  livres, 

que  lui  rapportait  sa  cure,  avec  son  vicaire.  Il 

refusa  l'office  de  vicaire-général.  —  Il  a  laissé 

une  courte  instruction  sur  la  langue  hébraïque. 

D.  Boochet,  BpiUmhee.  —  Drenz-Darenfier,  t.  ),  p.  844- 
~  Golomiès,  Gali,  Orient.  —  Q.  Ménard.  —  Ménage.  — 
D.  Liron,  Singul.  hiet.,  U  IH,  p.  193.  -  Moréri. 

Tordére  (la),  f.,  c*«  de  la  Tesaoualle.  — 
En  est  sieur  Jean  Normandin  1706,  syndic  perpé* 
tnel  de  la  paroisse. 

TorCrie  0&)t  ^i  c"*  de  Brain-s.'Long. 

T^rzals»  c"*  de  Blou,  anc.  fief  réuni  depuis 
an  moins  le  xiv«  s.  à  Avoir. 

Ton  (le),  cl.,  c''*  d'Angers,  dans  l'ancienne 
paroisse  de  St-Michel-du-Tertre,  domaine  du 
Ghapitre  St-Maurice  d'Angers;  »  f.,  c"*  de  la 
SalU-de-V.  —  Le  domaine  et  met.  du  Tou 
1539  (G  106,  f.  52),  relevant  du  Grolay  et  appart. 
à  GoiU.  Tillon.  —  Le  Boux  (Gass.).  —  X^  Roux 
(G.  G  ).  —  -Le  Houx  (Rec«).  —  V.  le  Tour, 

ToiuMslères  (les),  ham.,  c"*  de  Freigné. 

Tonblanc  ( ),  oratorien,  à  Angers,  vers 

1650,  «  a  réussi  dans  la  poésie  »,  dit  Roger, 
Hiat,  d'Anjou,  p.  527.  «  (Çlaudit),  conseiller 
à  la  Prévôté  d'Angers  et  docteur  agrégé  en  la 
Faculté  des  Droits,  est  inhumé  le  8  juin  1730, 
âgé  de  74  ans. 

Tonblane  (Marc),  sieur  de  Ponthibault,  reçu 
docteur-médecin  à  Angers  le  21  juin  1605,  «  en 
«grande  estime  »,  dit  Brun,  de  Tarlif.,  vivait 
encore  en  1631.  U  avait  eu  de  sa  femme  Anne 
de  la  Ghaussée  au  moins  six  fik,  sans  compter 
les  filles.  —  Son  portrait  est  conservé  au  château 
de  Montriou. 

Tonehaln  (la),  ham.,  c"*  de  Faye. 

T^nchnlemnine,  f.,  c>**  de  Cherré.  —>  Le 
lieu  de  la  Touche-AlUaume  1539  (G  106, 
f.  89),  à  n.  h.  Jean  de  la  Rivière. 

Tonchaleanme  {René),  attaché  pendant  de 
longues  années  comme  sous-secrétaire  à  l'Hètel- 
de-Ville  d'Angers,  a  publié,  avec  une  dédicace 
reconnaissante  au  Maire  et  au  Gonseil  de  Ville, 
La  Méthode  de  toiser  les  haatimens,  les 
videê  et  déploie,  êuivant  Vancien  uaage 
d^ Angers,  la  m,evure  des  héritages  de  la 
province,  l'essai  du  pain,  contenant  le  poids 
des  hleds,  des  farines  et  pain,  le  calcul  du 
prix  de  la  livre  en  tout  tems,  suivant  Véva- 
luation  de  la  Police,  confirmé  par  arrêt  du 
4  septembre  i68i  (Angers,  René  Uernault,  1700, 
in-8«  de  80  pp.,  non  compris  la  table  et  le  préam- 
bule). —  U  en  a  été  donné  en  1704  (R.  Hernault, 
in-8<»  de  8  p.),  on  supplément  sons  ce  titre  : 


TOU 


—  598  — 


TOU 


Augmentation  au  toisé  des  hastimenê  avec 
un  abrégé  de  l'essai  du  pain,  etc.,  etc.  ;  —  et 
en  1769  (Angers,  J.  Jahyer,  in-S^  de  34  p.)  une 
nouvelle  édition  de  l'œuvre  entière  mais  abrégée. 

Tonctaardale  Ja),  f.,c"«da  Louroux-Béc. 
-*  Acqnise  le  11  mars  1780  par  le  Chapitre  St- 
Maurice  d'Angers,  sur  qui  elle  est  vendue  nat*  le 
9  février  1791. 

Tonehardlère  Çis),  f.,  c*^  de  Chemillé.  — 
La  Torchardière  1246  circa  (Gartul.  de  Ghe- 
mille,  f .  37).  —  Donne  son  nom  à  une  partie  du 
cours  du  ruiss.  de  la  Yrillière;  «-  chat.,  c** 
de  Durtal.  —  Ancien  domaine  donné  par 
Ant.  Jarphagnon.  mari  de  Marie-Charlotte  Nepveu, 
par  legs  du  14  décembre  1816,  autorisé  le  20  no- 
vembre 1820.  aux  Hospices  de  Durtal,  qui  l'ont 
aliéné  le  6  décembre  1868  aux  époux  Bretonneau 
en  échange  d'une  partie  du  vieux  château  de 
Durtal  et  d'une  somme  de  85,000  francs.  II  y 
existe  une  fort  belle  motte  féodale,  dite  la  Butte- 
auX'Fées  (80  met.  environ  de  circuit  sur  10  de 
hauteur),  qu'on  prétend  à  tort  celtique.  Il  suffisait 
autrefois,  dit-on,  d'y  déposer  au  sommet  dans 
un  trou  spécial  les  outils  vieux  ou  cassés,  avec  le 
prix  de  la  réparation,  pour  les  retrouver  neufs  ou 
restaurés  le  lendemain  dès  l'aube.  On  prétend 
aussi  qu'on  la  voulut  niveler  et  qu'elle  se  refor- 
mait à  mesure.  Il  y  existe  intérieurement  des 
souterrains.  Auprès  a  été  construit  de  1872  à 
1874  (archit.  Bibard)  un  beau  et  vaste  château, 
présentant  un  rectangle  presque  régulier,  mouve- 
menté par  les  saillies  des  pavillons  et  des  tou* 
relies,  la  principale  façade  cantonnée  de  deux 
tours  octogonales,  le  corps  central  formant  avance- 
ment en  rotonde  couronnée  par  un  dôme  et  par 
un  clocheton,  l'ensemble  en  tuffeau,  sans  briques, 
dominé  par  les  pointes  des  cinq  toits  détachés  avec 
étanx  et  couronnement  de  zinc.  La  porterie  et  les 
servitudes  sont  installées  sur  un  terrain  annexé 
par  acquêt  du  13  octobre  1868;  -^  f.,  c««  de 
Jarzé,  vendue  nat*  sur  la  veuve  Morant  de 
Lépinay  le  9  thermidor  an  II. 

Toacharette*  ham.,  c"*  du  Longeron, 

Tonehe  (la),  nom  très-commun  et  qui  désigne 
primitivement  un  bois  de  semis  ;  »  c"*  d'AZ- 
lonnes,  V.  la  T.-Saintré\  «■  f.,  c"«  de  Beau- 
préau.  —  Ancien  fief  et  seigneurie  avec  mai- 
son noble  dont  dépendaient  an  xvii*  s.  les  met. 
de  Launay-Bousseau,  de  la  Boulaie  et  de  Beau- 
chet.  —  En  est  sieur  Jean  d'Escoublant  1502, 
Jacq.  d'Esc.  1580,  Esprit  d'E.  f  vers  1677.  Ses 
deux  soeurs  en  héritent,  dont  une,  Charlotte, 
l'apporte  en  mariage  à  Marc-Ant.  de  Gollasseau. 
Leur  fils  atné  ,  Gh.-Prosper  de  G.  épouse  le 
3  juillet  1687  au  chat  de  Bouzillé  Marie  de  Ja- 
meray.  Leur  fille  Charlotte  y  natt  le  17  juillet 
1689  et  y  épouse  le  28  novembre  1720  Guy  de 
a  Haie-Monà>ault,  qui  y  meurt  le  1*' janvier  1725, 
déjà  veuf  depuis  1722. 

Tonetae  (la),  ham..  c"«  de  la  Boissière-St- 
FI.  —  Ane.  maison  noble,  appart.  à  Timothée 
Urvoy  1612,  aux  Lemesle  de  la  Bouvraie  en  1747. 
—  Une  pièce  de  terre  en  dépendant  avait  nom  Le 
Chamier-aux-Chiens  ;  -•  ham.,  €■•  de  Botz, 
anc.  dépendance  de  la  chapelle  Ste-Marguerite  ; 


—  f.,  c««  de  Bouzillé;  —  viU.,  c»*  de  Brim, 
«■  ham.,  c"*  de  Broc,  avec  anc.  logis  de 30 esi 
de  long,  qui  conserve  tourelle  hexagonik  feord* 
à  fronton  triangulaire  orné  d'armoiries  mitiifi*. 
toit  en  bâtiëre,  cave  voûtée,  boiseries  am  pt^ 
neaux  à  rubans,  blocs  de  pierre  encastrés  te 
les  murs  intérieurs  des   fenêtres  en  pîst  k 
sièges.  —  Un  grand  cercueil  en  fonne  d*u^  ]  | 
sert  d'abreuvoir.  —  On  trouve  aux  aleotosn  is 
dépôts  de  scories  de  fer,  résidus  de  foifes  i^- 
données.  —  L'ancienne  voie  romaine  y  jussxi 
Tonetae  (la),  f.,  c"*  de  Carhay.  -Art 
maison  noble  dont  est  sîear  Franc.  d%lkrà 
mari  de  Cl.  de  la  Ponèse,  1623  ;  =  viH,  c* 
des  Cerqueux'de-Maulévrier;  ■■  f..  e*è 
Chalonnee-sur-L,  ;  »  cl.,  c**  de  Za  Ckapeiit 
St-Laud-,   —    f.,    c"«  de    Chaudefonds; - 
acquise  de  Louis  Legay  de  la  Fautrière  par  h» 
Boylesve  de  Goismard  en  1594  ;  -*  f.  «i  d*  i 
vent,  c"*  de  Chazé-s.-A,,  sur  la  erète  d'os  b£ 
coteau,  que  contourne  le   chemin  et  d'cA  Ti» 
découvre  à  perte  de  vue  la  vallée  vers  N;  >-  f . 
CM  de  Cheviré-le-R,  —  Anc.  domaine  relênsi 
de  Jarzé  et  appartenant  en   1540  i  Sâsasda 
Bohic  (G  106,  f.  16).  —  Sa  veuve  Anne  Julie  n 
fait  cession  en  juillet  1588  à  son  fils  Pierre  khr. 
grand  archidiacre  d'Angers  ;  »  bam.,  e"*  ^ 
Comhrée;  -•  vill.,  c»«  de  Corné ;^  ham.,î" 
de  ComîZW;  —  f..  c»«  de  Corzé;  «  c-  i? 
Courléon,  V.  la  Touche- cPAizé',  —  f.,  t"  i 
Daumeray;  —  m'»  à  eau,  €■•  de  Dinezéi- 
le-L.  ;  «  vill.,  c»«  de  Distré.  —  La  Totk 
de  Pocé.  —  Le  domaine  fut  donné  la  14  s» 
1549  par  Pierre  Mautrot.  prêtre,  chapehia  ^ 
St-Ësprit  en  St-Pierre  de  Saumur,  à  ses  cotivit^ 
chapelains   de  St-Pierre,    qui  le  vendiresi  e 
décembre  1551  ;  -*  ham.  et  f.,  c»«  de  i)ttrt& 

—  ham.,  c"«  d'Epieds, 

Tonetae  (la;,  vill.,  c»«  de  Faveraie.  -^ 
Touche  d^Aubigné  xvi«  s.  —  La  T.  Jvtm 
linkre  1629  (G  151)  1657  (Et.-G.  Fav).  -  Ai: 
terre  et  maison  seigneuriale  relevant  de  Godi»^ 
domaine  de  la  famille  d'Aubigné  dès  le  xu.'  < 

—  En  est  sieur  Pierre  d'Aubigné  en  i30(^  J^'. 
d'A.,  mari  de  Louise  de  Glérembaolt,  l^< 
Louis  Gouffler  de  Roannès  lui  fit  don  des  di^ 
et  privilèges  de  fondateur  de  l' église  paroissiie 
qui  appartenaient  précédemment  à  la  birw»^ 
du  Gourai  (18  décembre  1628).  —  Reoé  fAi 
bigné  vendit  la  seigneurie  aux  PénitoiiBs  i^ 
gers  en  1699.  —  Le  domaine  fut  attribsé  p 
tard  aux  hospices  d'Angers  qui  l'ont  aGésé  hp 
1855.  L'ancien  manoir  avec  tourelles  el  m^^* 
coulis,  cour  et  portail  défendu  par  une  loor,  > 
été  démoli  en  janvier  1859.  Il  en  subsiste  «P^ 
un  pan  de  mur  vers  N. 

Tonetae  (la).  viU.,  c"  de  Fagt,  -  Twc** 
1055-1070  (Liv.  Bl.,  f.  18).  —  Avec  snc*»»^ 
et  maison  noble  dont  dépendait  le  fief  d«  rI^ 
mière.  —  En  est  sieur  n.  h.  Jacq.  de  Pèse.  ^ 
l'arrente  le  11  février  1702  à  Jacq.  Négiiar.  -f 
y  existait  une  chapelle  fondée  par  Pierre  ^'' 
prêtre,  par  acte  du  1"  juillet  1694  etpardt»*^ 
breux  codicilles  dont  le  dernier  est  da  1^*  ^ 
y  célébrait   aux   XTii-XTia*  s.  de  Wl"** 


TOU 


—  599  — 


TOU 


ntaiiftges.  Le  bâtiinent,  conpé  par  an  plancher, 
servait  en  ces  derniers  temps  de  bondqae  à  nn 
bourrelier.  La  maison  voisine  vers  N.-E.  est  da- 
tée :  i68S.  —  Le  chapelain  Pascal  Rocher  menrt 
igé  de  80  ans  le  3  décembre  173S  ;  son  saccessear 
Pierre  BiUaait,  le  i3  décembre  1790,  âgé  de 
66  ans;  —  f.,  c««de  Feneu.  —  Le»  Touches 
ce.  C).  —  Ane.  fief,  terre  et  seigneurie  relevant 
de  la  Haie-Georget  et  acqnis,  avec  la  met.  de 
Dollon  en  1562  snr  n.  h.  Simon  Honoré,  mari 
de  Béatrice  Loriot,  par  Julien  GirenI,  échevin 
d'Angers  ;  —  en  est  siear  n.  h.  André  Delhom- 
meau  1603,  sa  venve  Marie  Legoox  162S  ; 
Cl. -P.  Luthier  de  la  Richerie  1714,  n.  h.  Pierre- 
Paul  Gireul  1722,   Pierre- Jul.    GreuJ   1734  ; 

—  f,  c»«  de  Fougère;  —  c»«  de  Genne$. 

—  Ane.  fl«f  et  seigneurie  avec  maison  noble 
dans  le  viil.  de  Gouesme,  détraite  dès  le  xvi«  s. 

—  «  Le  lien  où  souloit  estre  entiennement  le 
«  logis  et  maison  seigneurial  de  la  T.,  ouquel 
«  lieu  sont  de  présent  les  murs  entiens  dud.  lieu 
m.  et  la  fuie  »,  est-il  dit  en  1529.  ^  En  est  siear 
Geoffroi  de  la  Grésille  1409,  Gbrist.  de  Vendel 
1512,  Phil.  de  Vendel  1529,  1543,  qui  en  avait 
fait  rebâtir  Thabiiation,  Charles  de  Ghérité  1612; 

—  f.,  c»«  de  C^est^;  —  vill..  c»«  de  Gohier;  « 
f. ,  c»«  de  Grez'Neuv.  —  Feodum  de  Tuêcha 
1^68  (St-Serge).  —  Le$  fiefa,  terres  et  set- 
gneurie  de  la  7.  de  Grez  1539  (G  106,  f.  361). 

—  En  est  siear  n.  h.  Franc,  de  Kervarec. 
Toaehe  (la),  t,  c*«  de  la  J aille- Yvon,  — 

Ane.  fief  dont  est  sieur  Franc,  de  la  Grandière  en 
1*755;  -^  donne  son  nom'à  un  ruiss  ,  qui  y  naît 
tout  près  vers  S.,  coule  de  TO.  à  l'E.,  passe  entre 
la  Ragotière  et  la  Moulinière,  sous  le  chemin  de 
Ménil,  tout  près  et  an  S.  de  Martine  et  se  jette 
dans  la  Mayenne  ;  —  3,500  met.  de  cours  ;  — 
f .,  c"«  de  Juoardeil.  —  Ane.  domaine da prieuré 
de  Gellières,  venda  nal'  le  13  janvier  1791  ;  «  f., 
e"«  de  Lause.  —  La  T.^Bécoreau  (Cass.)  ;  -*  ., 
c««  du  Lion-d^A.  ;  -»  f.,  c**  de  Lire;  -■  ham., 
c***  de  Longue  ;  «  f.,  c'«  du  X*ourouâ;-Béc.  ; 
«»  c"*  de  Louvaines,  V.  la  Touche-Cerclée  et 
la  Touche-à'VAbbeêse  ;  «>  c"«  de  Marcé.  — 
«  Hostel  et  appartenance  »  acqnis  en  1422  de 
Jeanne  Bévereau  par  Jean  Loiseau  et  légué  par 
lai  à  Tabbé  de  Ghaloché  ;  «-  ham.,  c"«  de  Ma^ 
rigné;  ■->  f.,  c"*  de  Mariigné'Briant,  avec 
croix  de  pierre  au  carrefour  du  chemin.  —  En 
est  siear  n.  h.   Pierre  Sireul,  docteur  en  droit 
civil  et  canon  1672,  f  le  7  mars  1676  ;  —  f., 
c»«  de  Meigné'le-Vicomte.  —  La  Touche- 
de-Freenay  xvi-zvii*  s.  (G  St-Mauriceei  Gares). 
»  La  Tourbe  (Et.-M.).  —  Ancien  fief  titré 
de  châtellenie,   à  qui   un  arrêt  da  30  juillet 
1633,  accepté  par  transaction  du  24  juin  1640, 
reconnut  la  seigneurie  de  la  paroisse,  avec  ma- 
noir encore  flanqué  de  deux  tours  vers  S.,  dans 
une  enceinte  de  larges  douves  vives.  —  En  est 
siear  Jean  de  Meanlne,  mari  d'Olive  de  Savon- 
nières,  1577,  René  de  Meaulne  1595,  qui  y  meurt 
le  14  décembre  1638  et  sa  veuve  Geneviève  de 
Goniftarvel  le  20  mai  1644,  —  Pierre  de  Millet, 
qai  y  meurt  le  15  octobre  1646,  mari  de  Véro- 
nique de  Meaolne  ;  —  lear  flUe  Gabrielle  mariée 


le  7  juin  1654  â  Louis  de  la  Gour  de  la  Grise,  et 
en  secondes  noces  à  Jacques  d'Oléanson,  marquis 
de  St-Germain,  de  qui  elle  est  veuve  en  1694;  ^ 
M.  Rangé  1744  ;  —  Elisabeth  Baagé,  veuve  de 
René  Fony,  f  le  29  août  1702  ;  —  Louis-Gabriel 
Pihéry,  écuyer,  mari  d' Anne-Françoise  Fontaine, 
1778,  qui  résidait  en  1788  à  la  Flèche  ;  —  f . ,  c»«  de 
Mélay  ;  «■  m«",  c"«  de  Montfaucon;  —  ham., 
c"*  de  Montigné'leê-R,  —  Ane.  manoir,  dont 
est  sieur  Pierre  Leheu,  docteur  en  médecine, 
1671.  —  Le  docteur  Ouvrard  en  flt  l'acquisition 
vers  1830  et  le  rasa  pour  en  employer  les  plus 
belles  pierres  de  taille  et  la  charpente  utile  à  son 
château  neuf  de  la  Garenne  près  Suette  ;  —  c"* 
de  Jlf ontjean  ;  —  m»»  b.  et  f.,  c"  de  Mon^ 
treuiUs.'M.  —  La  métairie  et  le  fief  de  la 
Touche  1539  (G  105,  f.  152).  --  Formant  sur  la 
gauche  de  la  route  de  Ghâteaugontier  un  vieux 
gronpe  dont  le  principal  bâtiment,  anc.  gen- 
tilhommière à  haut  toit  ea  céoe  tronqné,  est  en- 
core entouré  de  douves  avec  quatre  ponts  de 
pierre,  dont  un  carossable,  le  tout  enveloppé 
d'ombrages  et  de  charmilles.  —  Anc.  fief  relevant 
de  la  Roirie  et  dont  est  sieur  François  de  Saint- 
Offange  en  1539,  par  sa  femme  Jeanne  Lemasson, 
Florent  de  St-Offange,  mari  de  Renée  de  Pillet, 
1588,  n.  h.  René  Beloce,  mari  de  Glande  de 
Lavocat,  1618,  Jean  Lavocat,  f  en  juin  1640,  — 
la  maison  est  à  cette  date,  comme  aujourd'hui, 
c  circuite  de  fosses  de   vingt  piedz  de  large  b, 

—  et  pins  tard  de  ponts-levis;  -^  François 
Rigault  1667,  Jean  Ribourg,  marchand,  1712,  qui 
vend  le  13  juin  à  Glaude  Losson,  sieur  de  la 
Villette,  bourgeois  d'Angers  «  la  terre  noble,  fief 
«  et  seignenrie  de  la  T.  »  ;  —  n.  h.  Jean  Duro- 
cher,  receveur  au  bureau  de  la  Pointe,  1705,  n.  h. 
Thomas-André  Darocher,  prêtre,  1730,  Marc- 
Jean  Foussier  de  la  Gassinerie  1739,  de  qui  l'ac- 
quiert en  1784  Pierre-Jérôme-Mathurin  Moreau  ; 

—  auj.  M.  Quéman-Lamerie. 

Toaehe  (la),  ham.,  c"*  de Mou2t/ieme,  com- 
prenant en  1875  neuf  fermes,  dont  le  centre  est 
formé  par  un  vieux  château  du  xvi*  s.,  construit 
en  retour  d'équerre,  avec  trois  belles  lucarnes 
couronnées  de  choux  rampants  »  Une  montée 
rapide  mène  à  l'habitation,  divisée  actuellement 
en  deux  corps  de  logis  et  dont  la  masse  domine 
la  crête  du  coteau,  la  route  et  le  ruisseau,  au 
sortir  du  bourg  vers  S.-O.  L'intérieur  se  divise 
en  une  infinité  de  chambres  dont  une  seule,  la 
Chambre  fleurie,  conserve  des  poutres  peintes 
de  flearons  variés,  xvii*  s.,  avec  les  lettres  B  et 
G-M  entrelacées,  initiales  des  familles  Billon  et 
Guilloteau.  Nulle  trace  de  chapelle.  —  En  est  sieur 
Girault  Pyart  1502.  Le  roi  Charles  IX,  allant  â  la 
Ville-au-Fourier,  se  serait  arrêté,  dit-on,  pour 
dîner  le  13  novembre  1565  en  ce  manoir,  si  ce 
n'est  plutôt  au  Vieux-Château.  Y.  ce  mot  —  Il 
appart.  en  1649  à  Charles  de  Billon,  mari  de  Marie 
Guilloteau,  —  Glande  de  Billon,  mari  de  Lucrèce 
de  la  Barre,  1701 ,  Cl.-Fr.  de  Billon-Vendôme,  mari 
de  Charlotte-Anne-Geneviève  de  la  Barre,  1713, 
dont  la  fille  épouse  le  17  août  1723  Henri  de  la 
Primaudaie,  sieur  de  Ghanvillon,  capitaine  au 
régiment  de  Picardie,  —  Claade-Maria-Charles 


TOU 


—  600  — 


TOU 


de  BilloD,  mari  de  Marianne  de  Yert,  1741, 
major  du  régiment  de  Picardie.  —  La  terre  est 
iiendne  nat^,  comme  le  Tienx  cbâtean  de  Monli- 
heme  qae  possédait  la  même  famille,  Y.  t.  II, 
p.  756,  le  9  fractidor  an  IV  ;  -^  aujourd'hui  ap- 
partient k  M.  d'Oyson ville;  «  ham.,  c**  de 
Mozé.  —  Tueca  iS90  (S*  Gartnl.  Saint-Serge, 
p.  173).  —  Le  fief  et  domaine  de  la  T.  1539 
(G  105,  f.  171);  -B  r.,  c"«  de  Mûrs,  —  Ancienne 
maison  noble  à  la  famille  GnilUer,  Y.  ce  nom  ; 

—  f.,  c»*  de  Neuvy  ;  -■  t.,  c"«  de  Noyant-la^ 
Gr.  —  La  Touche-Misengrain  xv-xtiii*  s.  — 
Elle  appartenait  à  la  famille  Levenrrier  en  1653  ; 
■o  f.,  c*«  de  la  Plaine.  —  Le  lieu  et  bordage 
delà  T.  autrefois  de  la  Claye  1680  (Fontev.), 
appartenait  à  n.  h.  Goill.  Andranlt,  sénéchal  de 
Passavant  ;  »  ham.,  c*«  de  Pouancé.  —  En  est 
sieur  Laurent  Geslin,  grenetier  à  sel  de  Pouancé, 
1675;  «  f.,  c"«  du  Puiêet-Doré;  »  ham.,  c"« 
de  Rahlay,  —  Ane.  fief  relevant  de  Thonarcé, 
dont  est  sieur  Jacq.  de  la  Brunetière  1477, 
Franc,  de  Puy-du-Fou  1513,  Gilbert  de  Pnydufou 
1603,  Nie.  Vimont,  1664,  1702,  Pierre  Lorier, 
4710,  Louis  Gazeau  17i3,  sa  petite-fille  demoi^ 
selle  Adélaïde  Mouron,  1786  ;  —  f.,  c»«  de  St- 
CUment-de-lchPlaee  ;  ■»  f.,  c"*  de  Saint- 
Georgeê'BUT'Loire  ;  »  chat.,  c"«  de  Saint' 
Germain 'deê' Prés,  —  La  Touche  xvi- 
XVII*  s.  (Et.-G.,  Ghantocé).  --  La  T^-Ferron- 
ntèr<1658,  —  la  T.-Savary  1622,1727  ^t.-G.). 

—  Ane.  terre  avec  maison  seigneuriale,  jardins, 
fuie,  enceinte  de  pierre,  dont  est  sieur  n.  h. 
Rob.  Legay  1579,  d^>*  Renée  Landais  1605,  Louis 
Dubois,  mari  de  Françoise  Legay,  1620,  1639, 
Louis  Dubois,  chevalier,  mari  de  Fleurance  Davy, 
1652;  leur  fille  Renée  y  meurt  en  1708,  en  pré- 
sence de  Catherine  Poisson,  dame  de  la  Touche, 
veuve  de  Charies  Hunaud  de  la  Chevalerie,  qui  y 
résidait  dés  la  fin  du  xvii*  s.;  —  Germain 
Hunaud  de  la  Ch.  1715.  —  René  Gérard  Hun.  de 
la  Gh.,  mari  de  Geneviève- Jeanne  Jouhatilt  et 
commandant  en  1789  de  la  garde  nationale,  V.  et- 
dessue  p.  385.  Il  émigra  plus  tard.  L'anc.  vicaire 
général  Fr.-Félix  Béguier  du  Marais  s'y  était 
réfugié  en  mai  1791  —  Le  château,  totale- 
ment en  ruine  en  l'an  VI,  avait  été  vendu  nat^  le 
11  thermidor  an  IV.  ^  Il  a  été  reconstruit  et  appar- 
tient à  M"^«  de  Gohin,  qui  y  conserve  divers  manus- 
crits de  M.  de  Gohin,  Y.  ce  nom.  —  L'enfeu  des 
seigneurs  se  trouvait  vis-à-vis  l'autel  St-François, 
autrefois  StnJulien,  dans  l'église  paroissiale  ;  «  f., 
c"*  de  St^Germain-lès-Afontfaucon,  —  Le 
domaine,  terre,  etc.  de  la  T.-au^Brun,  avec 
la  gagnerie  de  la  Bretinière  joignant  ledit 
domaine,  1437  (E  517)  ;  —  f.,  c»«  de  St-Jean- 
des'M.  ;  —  f.,  c"*  de  St-Lambert-des-Lev.  ; 
^  f.,  c^  de  St-Léger-des-Bois. 

Tonelie  (la),  c>«  de  Saint  -  Rémy -en- 
Mauges.  —  La  Touche-Gasté  xviii*  s.  — 
La  Touche-Gast  (Gad.).  ^  Domaine  de  la  sa- 
cristie du  Chapitre  de  St-Pierre-Maul.  ;  -»  f., 
c>«  de  St-Clément-de-la-PL  appartenant  en 
1789  a  MU*  Richou  ;  —  f.,  c>«  de  St-Sigismond; 

—  viU.,  c»«  de  la  Salle-de-Vikiers  \  -  f.,  c« 
de  Saugé'VH.  —  Un  herbergement  appelle 


la  r .  1358  (G  84i).  —  r'^oetel  et  totofOMi 
communément  appelle  la  T.  1450  (G  8M}. -le 
ferre  et  seigneurie  du  lieu  de  la  T.-Ad^rmi 
1530(G848). — Ane.  terrenoble  aveehôidàditin 
plesses,  cour  et  fossés  dès  le  miUeu  du  Xf*  i.  «fi 
appartenait  à  cette  époque  et  peodaataa  wm 
un  siècle,  à  la  famille  Raymond,  —  sur  UCaa 
XVII*  s.  aux  Robin  de  la  Tremblaie  et  wn  sei|Df7 
du  Pimpéan  ;  «-  f.,  c»*  de  la  Tetsoiialle.  -  L: 
Touc^ou  (Cad.).  —  Acquise  de  Louis  Dutsmik 
20  juin  1556  par  Séb.  Blondeaa,  marchand;  *  liL 
c««  de  Tigné.  A  la  sortie  ven  N.,  sur  k  Ame 
une  croix  de  pierre,  sans  fut,  sculptée  (f  ii  es 
au  centre,  porte  la  data  1760  ;  «■  f.,  e"  & 
Tremblay,  —  vieux  logis  modenisé  ;  «  t.  c" 
de  yîZZebemter  ;  -  f..  c^  de  yîiUedîea.- Air 
maison  noble,  appartenant  à  Gabriel  Gtrciaie 
1695.  dont  la  famille  depuis  la  xvu*  s.  qiines 
nom  pour  prendre  celui  de  la  Touche;  -•  c* 
des  VercAers,  dans  le  viU.  de  IigBè-i&..  ta 
maison  noble,  dont  était  sieur  n.  h.  Louis  O 
reau  en  1642,  un  des  deux  chefs  en  1618  et  s 
sédition  soulevée  contre  les  éleclioDS  ds  U  fwir 
bourgeoise  d'Angers  ;  —  y  meurt  sonfilssiuéoci 
Jean  Gh.  en  1726;  »  André  Ghéreaa.  éajn, 
s'y  marie  le  16  juillet  1748,  avec  JÊu^eei 
Basile  ;  -•  cl.,  c»«  de  Villévêque,  doDoéepu;» 
ehanoine  J.  Bellanger  au  Chapitre  de  St-lnna 
d'Angers  par  testament  de  1511  ;  *  f  n  <* 
d'yremay. 

Tonehe  (la  Basse-),  ham.,  c**  de  Chest 
sur»Argos  ;  —  f.,  c»«  de  Af arone  ;  —  f.,  e"<f 
St^Léger-des-Bois. 

Tonehe  (la  Grande-),  f.,  c>«  de  ChoUt;  - 
f.,  c»«  de  Contigni;  —  f.,  e^  de  Fwtevit 
Milon,  donnée  en  1325  par  le  seigneor  et  F« 
taine-Milon  à  l'abb.  de  Toussaint,  pour  fub* 
une  redevance  de  25  setiers  de  blé,  à  la  ckif? 
par  le  prieur  de  chanter  deux  messes  pv  »- 
maine  pour  les  seigneurs  ;  «  f.,  c"*  de  Gtatt 
un  ;  —  f.,  c««  de  St-Florent-le-V.  -  T»»* 
ro.  le  ruisselet,  omis  ci-dessus,  du  finfri- 
Godelin,  qui  coule  du  S.-O.  au  N.-E.,  fêMti» 
la  route  de  Saumur,  s'infléchit  i  l'E.  et  m  j«* 
dans  la  Boire-aux-Avrils  ;  «>  f.,  e~  de  Sevrer» 
V.  la  Touche-Touckeron  et  anasi  la  Twài- 
Moreau. 

Tonehe  (la  Haute-),  f.,  c^  de  Afarass;* 
f.,  c*«  de  St-Germain-dee-Prés, 

TonelM  (la  Petite-),  f.,  c"*  de  ChM.» 
cl.,  c»«  de  Contigné  ;  —  f.,  c—  de  GeKMiUdi 
—  f.,  c»«  de  St'Florent-U-V.  ;  —  vifi..  e"«^ 
SûGermain-deB-Pr.  ;  —  f..  c»«  de  Tillitn 

Tonehé  {René^,  docleur-médeciB,  isi^ 
1556.  —  V.  A.  Touckon. 

Tonehe-A-l'Abbé  (La),  f.,  e*"*  de  Soutt- 
Gemmes'd'A,  —  Ane.  terre  et  seigneane  »^ 
logis  seigneurial,  dont  dépendaient  3  méoin^ 
une  closerie,  des  taillis,  droits  de  pèdie  <*  ^ 
chasse.  Elle  appartenait  à  l'abbaye  de  Si-Nk^ 
qui  la  relevait  de  la  Haute-Bergée. 

Tonehe-A-l'AbbesM  Çis),  f.,  c>"  de  I^ 
vaines.  —  Ane.  domaine  du  Roneeray  d'Alfa 

Toneheau  (le),  f.,   c"«  de  ^«''"'^^ 
Ane.  maison  noble,  dont  est  sieur  n.  h.  <>>^ 


TOD 


—  601  — 


TOD 


i'AToir  1506.  n.  h.  Ant  Leroux  1699,  —  en 
1723.  Timoiéon  Leroox.  eheyalier  de  St-Loais. 
nari  de  Marie- Jacqnine  de  Bellère,  ane.  com- 
nissaire  d'artillerie,  qui  y  meurt  le  16  février 
1769.  ^é  de  87  ans  (E  1151);  —  Jos.<Gh. 
^ronx,  capitaine  an  régiment  d'Aqaitaine.  qni 
ipoaM  à  Nenillé  en  1790  Claude -Gabrielle  Leja- 
neaQ  de  Salvert. 

Tooehe-ilLabert  (la),  f..  c"«  de  Cholet. 

Toti«Jbe-aii-Briitt.  —  Y.  la  Touche,  e"*  de 
U'Germainr-lè^-Montf, 

Tauehm  •  ott  •  Gerelets  —  Y.  2a  Toucht' 
"Cerclée, 

Tonehe-Anclier  (la),  ham..  c^  de  Joué, 
-  Tueca  Alcherii  xiii*  s.  —  Ane.  fief  dont 
âl  sienr  Pierre  Banchereaa  en  1651. 

Tonehe-Au-Creay  (la),  f..  c"*  des  CerqueuX" 
ous'Maul,  t  «-  nom  donné  dans  un  acte  de 
486  an  raisseau  qui  descend  à  la  fontaine  de 
Orchère  en  Montjean  (Tit.  de  la  Bizolière). 

T^nehe-Mim-Anes  (la),  ham..  c*«  de  Saint' 
''jàger^deê-B,  —  «  où  ne  sont  que  deux  petites 

maisons  ».  dit  LouTet  en  1565.  Le  roi  Charles  IX 
*j  arrêta  pour  diner  le  4  novembre.  —  La  terre 
ppartenait  à  Charles  de  Brie-Serrant.  —  La 
arme  de  la  BasBe-T.'aux-A.  fut  envahie  le 

•  bruoiaire  an  III  par  les  Chouans. 
Tonehe-Bamii^r  (la),  f.,  c"*  de  Gonnord. 

*  Le  lieu  9eigneurial,  jardins,  garenne$ 
le  la  T.'B,  1539  (G  105,  f.  166).  —  Ane.  mai- 
on  noble  relevant  pour  partie  de  la  Morousière. 
e  la  Contrie  et  de  la  Jumellière.  —  En  est  sieur 
ean  de  TEsperonniôre  1437.  1450.  sa  veuve 
eanne  Péronne  1467.  Christ.  Lemeignan.  1530, 
554,  Jean  Lemeignan.  écuyer,  1596-1601,  Louis 
k>nffier  1634.  Marie-Anne  Guyonneau.  veuve  de 
lerre  Gaudry.  1784  ;  —  c»«  de  MarUgné-B.  — 
Le  fieft  domcUne  et  seigneurie  de  la  T,'B. 
ssis  en  la  ville  de  Martigné-B,  1539  (G  105. 
.  3iO),  à  n.  h.  René  du  Tusseau. 

Toacbe-Beme  (la  Grande-),  ham.,  c^  de 
a  Tour-Landry  ;  -•  (la  Petite-),  f..  c"*  de  la 
Vour-Landry. 

Toache-BéloB  (la),  f.,  c°«  d'Yremay.  — 
XL  T. 'Piton  (Et.-M.). 

Toache-Blanehe  (la),  f..  c^^  de  Martigné" 
ir.,  unie  au  domaine  de  Martigné-B.  «  Elle  porte 
:  seigneurie  avec  fief  >.  eit-il  dit  en  1740  (E  906). 

T^oehe-Bœnff  vill..  c"*  de  Blaison,  — 
xi  boire  de  T.  1565  (B  433).  —  Y  attenait  le 
lef  de  la  Barbarie.  Y.  ce  mot.  —  Une  magnanne- 
ie  qu'y  avait  établie  M°*«  Legrand  vers  1850, 
'existe  plus. 

T^nelie-Boiuieaa  (la),  f.,  c»*  d'AortUé. 
^ouehebonnet  (Et.-M.)*  —  Ane.  domaine  avec 
laison  de  maître,  jardin,  vivier,  dont  est  sieur 
ouis  Gault  1609, 1636.  acquis  en  166S  par  Tapo- 
licaire  Pierre  SauUe. 

Tonehe-Bottereaa  (la),  f.,  c"*  de  Chan- 
eaux,  dans  le  vill.  de  St-Ambroise.  —  Ane. 
laison  noble  relevant  de  Joué  et  appartenant  à 
iené  Pierres  1563,  acquise  en  1605  de  Guy 
ierres  par  Pierre  Lechat,  —  et  en  1778  de 
ranç.  Gabr.  Parfait  de  Grimandet  par  Jacq.-Fr. 
^urreau  de  l'Epinay. 


Tonehe-BretoB  (la),  c"*  de  Mauléwier, 
Tonehe^Bnute  (la),  f..  c"«  de  Morannes. 
La  T.  (Cass.).  —  La  T.-Bouet  (Et.-M.). 
Tonehe-Bnmeaa  (la),  f.,  c"«  de  Beaufort. 

—  On  y  reconnaissait  jusqu'à  ces  derniers  temps 
les  traces  de  l'anc.  voie  romaine. 

Toaehebmnet  (la),  vill..  c"«  de  Tilliers. 

—  X^e  Touchenet  (Cad.).  -*  Ane.  dépendance 
de  la  terre  de  la  Musse  ;  —  donne  son  nom  à  un 
miss,  qui  naît  dans  une  mare  (de  2  ares  50). 
près  le  vill..  traverse  l'étang  de  l'Orvoire  et  se 
jette  dans  la  Sanguése  entre  les  Planehes-de- 
Giraux  et  la  Grenonnière  ;  —  3.450  m.  de  cours. 

Tonebe-Barean  (la),  f..  c<**  de  Sainte- 
Gemmea-d'A,  —  Ane.  maison  noble  avec  fief 
réuni  à  la  terre  de  Ste- Gemmes.  —  En  est  sieur 
Jacq.  de  Sévigné  1584.  Marie  Leseîgneur,  veuve 
de  Joachim  de  Sévigné,  1617,  René  d'Andigné 
1634,  et  la  famille  jusqu'à  la  Révolution. 

Tonebe-Cerelée  (la),  h.,  c^  de  Louvaines, 

—  La  Touche-aU'Cercler  1539  (C  106.  f.  443). 
167S  (Et.-C.).  —  Du  nom  de  la  famille  Lecercler, 
qui  possédait  le  domaine  au  xvi*  s.  Louis  Lecer- 
cler y  avait  fondé  une  chapelle  le  13  janvier 
1535.  ^  En  est  sieur  M«  François  Rigault  en  1671. 

Tonebe^^mbe  (la),  c"*  de  St-Hilaire-du- 
Bois  (Cass.). 

Tonebe-d'AIzé  (la),  m»»  b.,  c"*  de  Cour- 
Uon,  —  Une  partie  du  domaine  avait  été  donnée 
le  10  juin  1678  avec  la  met.  d'Aizé,  par  Guill. 
Baugé  pour  la  fondation  d'une  chapelle  de  N.-D. 
construite  par  lui  dans  le  jardin  et  desservie  par 
un  prêtre  à  résidence,  qui  s'intitulait  prieur.  — > 
Elle  existe  encore  transformée  en  hangar,  — 
avec  la  fuie  carrée  à  l'O.,  et  le  logis,  simple 
carré  long  du  xviii*  s.,  en  rez-de-chaussée  sur- 
monté de  quatre  lucarnes.  En  est  sieur  en  1775 
Elie-Lonis-Joseph  de  Billon,  lieutenant  au  régi- 
ment d'Artois,  mari  de  Marie-Aone-Renée  de 
Yer.  Plus  tard  advenue  à  la  famille  Dronin.  la 
maison  servit  de  refuge  à  un  religieux  Fontevriste, 
qui  y  laissa  en  mourant  bibliothèque,  livres  et 
meubles  provenant  de  son  abbaye  et  plusieurs 
portraits  de  religieuses,  notamment  ceux  des 
abbesses  Anne  d'Orléans  et  Renée  de  Bourbon,  et 
des  abbés  Baugé  et  Hervé.  M.  Drouin,  jugede  paix 
à  Bourgueil.  s'était  fait  inhumer  dans  le  bois  en 
dépendant,  dit  le  Bois-Reyneau,  et  on  voit  encore 
sous  un  cyprès  son  cercueil  de  pierre  en  forme 
d'auge,  vide  aujourd'hui,  depuis  que  le  corps  a 
été  transféré  au  cimetière. 

ToMcbaHl'jMblffN^.  —  V.  la  Touche, 
c»«  de  Faveraie, 

TowebaHlee-Ff0flUii«  (la).— Y.  la  T.,  c"* 
de  Meigné-le-  V. 

Tonebe-des-Pleds  (la),  f.,  c*>«  de  Seurdres, 

—  La  T.  du  lieu  d'Espiers  1432.  —  La 
maison  1679.  la  maison  anxienne  1582.  le 
chastel,  domaine,  métairie,  féage  1732,  la 
maison  seigneuriale  de  la  T.-des-Pieds  1785. 

—  Ane.  terre  avec  manoir  noble  reconstruit  au 
XVII*  s.  et  qui  relevait  de  St-Laurent-des-Mortiers. 
-*  En  est  sieur  Jean  Duchesne.  écuyer.  1432, 
Gilles  de  Daillon,  chevalier,  mari  de  Marquise 
Duchesne,  1488,  Jacq.  de  la  Roche,  sieur  de 


TOtJ 


—  «02  — 


TOU 


Daillon  1556,  Jean  Riganlt,  mari  de  CI.  de  la 
Roche  158S,  J.  Bodin  de  Brizay,  1604.  1611,  de 
qui  hérite  n.  h.  Pierre  GhàaTin  1628,  Eléonore 
Chauvin  1664,  1679,  Pierre  Menolr  de  Lango- 
tière  1713,  Pierre-Henri-Môn.  de  Lang.  1785.  -* 
Vendue  nat*  le  21  avril  1791  an  cit.  Borien. 
Ghartiier  de  la  Touche  comprenant  6  vol.  In-fol. 

Tonehe-da-Polx  da),  c>*  de  Nueil-aouB- 
Pass,  —  La  T.-de^Foy  (Gass.)-  —  Apparte- 
nait an  XVIII*  s.  à  la  famille  Ayranlt. 

Tamehm  -  Ferrottitlèa^  (la).  —  Y.  la 
Touche,  c»«  de  St-Germain-dM-Pr. 

Tonehe-Flenrle  (la),  f. ,  e"«  de  Bourg- 
neuf.  —  Le  lieu ,  domaine ,  terreê  de  la 
métairie  de  la  T.-Fh  1539  (C  106.  f.  «72).  — 
Appartenait  en  1539  à  Gilles  NicoUon,  et  en 
1767  dépendait  de  la  Bizolière. 

ToMcheyo*  Qe).  —  V.  la  Touche,  c"«  de  St- 
Rémy-en-M.  (Et. -M.). 

Toaetaei^as  (le  Grand-),  f.,  c"*  de  Juigné- 
Bénit  vendue  nal^  le  3  nivôse  an  V  sur  Thomas 
de  Jonchôres  ;  ~  donne  son  nom  au  miss,  né 
sur  la  commune,  qui  s'y  jette  dans  la  Mayenne  ; 

—  1,800  m.  ;  -•  (la  Petite-),  cl.,  c"  de  Juigné- 
oéné. 

T9ueh^Gn9té  (la).  —  Y.  la  Touche,  c"* 
de  St-Rémy-en-M. 

Tonehe-Gelée  (la),  f.,  c°«  de  la  Mem- 
hrolle.  —  Ane.  maison  noble  appartenant  en 
1623  à  dame  Renée  Suard,  veuve  Louis  Cher- 
ruau,  et  durant  tout  le  xviii*  s.  à  la  famille 
Yarice. 

Tonelie-HerTé  (la),  f.,  c>«  de  Cholet  — 
Le  lieu,  domaine  ...  de  la  T.-H,  1529 
(E  800-806).  —  Appartenait  aux  xv-xvii*  s.  à  la 
famille  Robin. 

Toaetattlooine  (la),  t.,  c"*  de  St-Hilaire" 
du-B,  —  Touche-Combe  (Gass.).  —  Ane.  dé- 
pendance de  la  seigneurie  du  Gondray-Montl., 
vendue  nat^  le  22  pluviôse  an  Yl. 

Toache-Hanolr,  f.,  c"*  de  Maulé\>rier, 
Y.  t.  II,  p.  622,  col.  2. 

Toaetae-Hartlii  (la),  f.,  c^*  de  Comhrée, 

—  La  mit  de$  T. -M.  1450  (E  542)  ;  —  f.,  c>« 
de  Concourêon,  —  Ane.  maison  noble  réunie  au 
domaine  de  Goncourson  et  délaissée  en  ferme 
dès  la  fin  du  xvii*  s.  —  On  y  voit  encore  une 
belle  cheminée  du  xvi*  s.  à  colonnettes  prisma- 
tiques. 

Toaetae«Horeaii(la),  f.,  c"*  de  Seurdres.  — 
Ane.  fief  et  seigneurie,  relevant  de  St-Laurent- 
des-Mortiers,  avec  manoir  dont  est  sieur  Jean 
Hubert  de  l'Erpiniére  1480,  1492,  mari  de 
Jeanne  de  Marigné,  Charles  Tillon,  1537,  René 
Tillon  1578,  Françoise  de  Dureil,  sa  veuve,  1586, 
Marguerite  Tillon,  veuve  de  Louis  de  la  Cha- 
pelle, 1619,  1625,  Gabriel -Jules  Sourdrille  de 
Chambrezais,  1760,  de  Ist  Moussaie  1790,  sur  qui 
la  terre  est  vendue  nat^  le  7  ventôse  an  YI  ;  — 
,en  1826,  M.  Nicot,  qui  a  fait  abattre  une  partie 
des  bâtiments.  L'ensemble  en  est  pourtant  encore 
intéressant  et  forme  un  groupe  de  constructions 
du  XVI*  s.,  autrefois  enveloppées  de  douves  et  qui 
encadraient  sur  trois  côtés  une  vaste  cour  fermée 
par  un  mur  d'enceinte,  avec  portail  et  perte 


basse  et  un  ehemin  de  ronde  i  doû  nîM. 
soutenu  à  chaque  angle  par  une  tour  rosde  L' 
long  hangar,  qui  forme  l'aile  gaeche,  naùit 
temple  protestant.  Sur  une  baoderolto  on  ) 
lit  la  date  1552,  entre  deux  écessons,  ia 
un  de  sable  à  2  éj>éeê  dargent  en  m 
toir,  garnies  d^or,  la  pointe  en  bai,  ^  « 
de  Tillon.  le  second  de  ...  à  une  fosce  dt . 
chargée  d'un  croisscmi  montant  di  „ 
au-dessous,  un  troisième,  treUUMU  de ...  r 
de  ,,.,  au  franc  quartier  chargé  ika 
multiples  en  partie  frustes;  —  plu  k«^ 
second  se  retrouve,  accom^pagni  (fuiu  hilic 
en  pointe.  —  Au-devant,  séparée  à  peine  p:'.' 
étroit  espace,  s'élève  la  chapelle  wâfumt 
fondée  sous  le  vocable  de  Ste  Anne,  pu  Jm»  .* 
Marigné,  en  vertu  de  lettres  royaux  donnée^  ir 
Mobtils-les-Tours  en  mai  1491.  EUe  aperdo» 
charmant  clocher  en  pierre  dentelée  i  jcv  * 
sert  aujourd'hui  d'étable.  En  1816  oo  y  tr)i.k 
scellée  dans  l'épaisseur  d'un  mur,  nue  Mi; 
plomb,  qui  contenait  un  trésor  d'eue  nkr  * 
40.000  fr.  en  écus  d'or  de  Charles  YIl,  LooiiV 
Chartes  YIII  et  Louis  XII,  quelques  pièces  (fk 
cent  II  au  type  de  la  barque  du  pèchear,  ifair 
du  duc  de  Bourgogne.  —  Un  petit  logiscarrë.ir - 
d'une  tour  ronde,  avec  embrasures  dd  a- 
défend  l'allée ,  que  traTerse  à  whdmf  • 
reste  des  douves,  au  bas  dos  jardins.  -  L*^ 
tation,  mi-partie  pierre  et  briques,  porte  i  ^ 
teur  du  2*  étage  une  élégante  loareU«  ^'uf' 
toute  percée  de  meurtrières  et  en  sailU«  iv  ^ 
trompe  de  conpo  très-hardie.  An-dess» dé- 
porte d'entrée  apparaissent  quelques  oou i''* 
inscription  mutilée  :  On  n'a  .,,  sa  maim' 

"  bastir  l est  que  ba»tir  en  vam\t^^ 

dessus,  dans  un  cartouche,  l'éca  de  Till«  ' 
L'appui  des  fenêtres,  à  double  meoeao  de  p-^- 
est  décoré  de  tablettes  incrustées  de  rntfi''  ' 
reposant  sur  des  tètes  de  lions,  d*anges  et  d*  y 
tiers  ;  —  dans  la  toiture,  trois  galbes  de  iio^ 
dont  deux  avec  écusson,  l'un  lotangi  d< ..  ^ 
de  ... ,  l'autre  parti  lozangé  . • .  et  ie . .■ 
troisième,  chargé  d'une  simple  gerbe  deK' 
—  Les  appartements  intérieurs  sont  eov^ 
pour  moitié  en  grange  et  en  pressoir.  Lss^'' 
Sud  mesurait  60  pieds  de  longuenr  sortf;  » 
geur  de  30  pieds.  —  La  cuisine  eoasif^  ^ 
grande  plaque  de  cheminée  anx  tm  ^ 
de  lys  ;  au  l*>r  étage,  une  antre  chemisée  t  * 
montants  sculptés  de  trophées  de  gnenv  e<i»^ 
besques  d'une  délicatesse  estrème;  dass  ii  *' 
nier,  une  belle  charpente,  reposant  sar  sk  ": 
de  piliers,  porte  les  deux  étages  do  ee*^  ' 
La  demeure  remplaçait  d'ailleurs  des  «^ 
lions  plus  anciennes  et  plus  vastes,  dooi  I»  ^*  ' 
tiens  se  rencontrent  à  l'entour,  enfouies  i9»^ 

Arch.  de  M.-el-L.  E  4018;  G  il»,  t»S^' 
Areb.  comm.  Bt-O.  •-  Topogr.  GfiUe.  ->  ^  ' 
Aug.  Miebel. 

Touche-noria  (la),  f.,  c"*  de  Chigné- 

Tonche-Nolre  (la),  f.,  c-«  d'AUnço^ 

Tooelie-PeiTot  (la),  f.,  c«  de  Cff^'  ' 

La  T.'Ptrote  (Gass.).  —  Yendueosi*»'^*- 

sur  Hunault  de  Yibraie. 


TOU 


—  603  — 


TOU 


Tovche-Ptseau  (la),  f. ,  c*«  de  Chanztaux, 
tans  le  vill.  de  StrAinbroise.  —  Acqnise  en  1778 
le  Fr.-Gab.  de  Grimaadet  par  Jacq.-Fr.  Goarreau 
le  l'Epinay. 

Toaehe  Qiiatrebœafi  (la),  t,  e"*  de  St- 
reorgeS'ê.^L,  —  En  est  dame  et  y  réside  en 
764  Rose  Lemereier,  veave  de  Gny  de  TEloile 
heTalier,  1764. 

Tonetaereaut  cl.,  c**  de  Mouliheme. 

Towefte-llAytiuMMl.  ^  V.  la  Touche,  e*'* 
le  Saugi-r Hôpital. 

Toaehe-Rlehard  (la),  f. ,  e"«  de  Maulévrier, 

Tooehe-Rldeau  (la),  f.,  c"«  de  Maranê, 

Toaelie-Roberl  (la),  ham.,  c"*  de  Bret'l. 

Tooeherondey  vill.,  e"«  à'Andard,  -^  Le 
Ihapitre  St-Maorice  d'Angers  y  possédait  nn  im- 
portant vignoble,  qa*il  fit  mettre  en  labonr  en 
699,  avec  une  closerie  dite  la  Grande-T,, 
ine  aatre  la  Petite-T.  on  le  Petit-Panier, 
nne  et  l'autre  vendaes  nat^  le  18  octobre  1791. 

-  Une  maison  bourgeoise  y  porte  encore  la  date  : 
7Î6;  —  (le  Petit-),  cl., c"«  d'An^era  S.,  an  vill. 
le  Yillesicard,  dans  l'ancienne  paroisse  de  S(- 
LngQStin,  domaine  acqnis  le  4  mai  1742  de  Marie 
lédasne,  veuve  de  Joseph  Garnier  de  la  Voisi- 
inière,  par  le  Chapitre  de  St-Maurille  d'Angers, 
ni  en  fit  arracher  toutes  les  vignes  en  1766  ;  — 
endn  nat*  le  SO  juin  1791  ;  »  f.,  c"«  de  Jallais. 

-  Tacheronde  (Et. -M.),  —  de  la  paroisse  de 
r-D.-des-Mauges;  —  f.,  c''*  de  Meigné-Bous- 
Joué;  «•  ham.,  c"«  de  St-Melaine. 

Toaeheroae  (la),  f..  c"*  de  la  Plaine. 

Toaeherougevf.,  c"*  de  Lasse,  à  n.  h.  Jacq. 
lidouet  de  Sancé  1567. 

Toaelies  (les),  ham.,  c^  d'Andrégé;  *■ 
ill.,  c»«d'Auoer8e;  —  f.,  c»«  de  Blaison.  — 
[*a  7'ouclie(Cass.)  ;  -■  cl. ,  c"«  de  Cantenay^Ep.; 

-  f.,  c"«  des  CerqueuX'ê.^P.  —  Lee  T.  prèe 
e  hourg  des  Serqueux  en  la  paroisse  St' 
lilaire  1602.  —  Le  vill.  des  T,  1751  (Et.-C.). 

-  La  border ie  des  Touches  de  Vihiers  1752 
Ib.).  —  Le  vill.  des  Basses-T.  1752  (Et.-G  ). 

-  Ane.  flef  et  seigneurie  vendu  le  9  août  1565 
ar  Eastacbe  et  Jacq.  du  Bellay  à  René  de  Ville- 
euve.  —  Dépendait  jusqu'en  1854  de  la  c"*  do 
it-Hilaire,  quoique  attenant  au  bourg  des  Ger- 
[uenx  ;  -*  f.»  c"«  de  Chantocé.  —  En  est  sieur 
I.  h.  Louis  Duvau,  f  en  1640;  — f.,  c^»  de 
':hanteloup;  -■  f.,  c»«  de  Cheviré-le-R.  — 
Sn  est  sieur  n.  h.  Math,  de  la  Barre,  mari  de 
[argaerite  Leroux  1605,  1636;  —  ham.,  c"*  de 
^oncourson.  —  En  est  sieur  Ant.  de  Gansseran, 
oari  de  Charlotte  Gouronneau  1554,  Marie 
lamelin  1576  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui 
lalt  en  Nueil,  coule  du  S.-O.  au  N.-E.,  traverse 
B8  Verchers  et  Concourson  et  se  jette  dans  le 
«ayoD  ;  —  10  kil.  500  met.  de  cours;  —  ham., 
■>•  de  la  Comuaille;  «  ham.,  c*«  de  Cou- 
urea  ;  ■«  c"*  de  Feneu,  V.  les  Touches  ;  ■" 
lam.  et  m'»  à  eau,  c"«  du  Fuilet.  —  Ane. 
bât.,  avec  deux  tours  rondes,  dont  est  sieur 
Lnne  du  Plessis  1557,  Louis  de  Gossé  -  Brissac 
661,     Grimaudet   de    la    Bourgonnière    1751; 

-  donne  son  nom  à  un  mise,  né  sur  la  com- 
aune.  qui  coule  du  S.-O.  ao  N.-Eé  et  se  jette 


dans  la  Trézenne  au  m*"  de  l'Essart;  — 
1,100  met.  de  cours;  —  f.,  c**  de  Gonnord; 
»  f.,  c»«  de  Grez'Neuv.  —  Les  T.'Clérem' 
hauld.  —  En  est  sieur  n.  h.  Marin  de  la  Porte, 
t  en  1640,  n.  h.  Franc,  de  la  P.  1644;  ^ 
vendue  nat^  sur  Pissonnet  de  Bellefonds  le 
4  thermidor  an  lY,  et  de  nouveau  le  7  prairial 
an  VI;  a  ham.,  c"*  de  Jarzé\  ■-  ham.,  c^ 
de  Marans',  «  vill.,  c"*  de  Mazé.  —  Ane. 
fief  et  seigneurie,  relevant  de  Fougère,  dont  est 
sieur  Emeri  d'Aubigné  1280,  Jeanne  des  Touches, 
dame  de  la  Motte.  1425,  Jean  de  Grouillon  1485. 
1500,  Christ.  Goulard,  écuyer,  son  gendre,  de  qui 
acquiert  le  14  mars  1509  Jean  Minot.  Le  seigneur 
de  Fontaine-M.,  Jean  de  Masseilles,  en  fit  retrait 
féodal  en  1552  pour  le  revendre  en  1578  à  n.  h. 
Gilles  des  Aubiers,  sur  qui  un  nouveau  retrait 
fut  opéré  en  1579  par  Ant.  de  Thorodes,  mari  de 
Françoise  de  Marseilles.  Acquis  en  1604  par  n.  h. 
Franc.  Gollin,  sénéchal  de  Saumur,  il  appartient 
en  1624  à  René  Hamelin,  écuyer,  est  réuni  dès 
le  XVII*  s.  au  fief  de  la  Singerie  et  avec  lui 
vendu  en  1765  à  Gaspard-Auguste  de  Contades. 
Ce  n'était  plus  depuis  longtemps  d'ailleurs  qu'une 
simple  censive  sans  hébergement  ni  domaine 
(E  574);  —  f.,  c»«  de  Miré;  —  ham.,  c"  de 
Sermaise',  •-  f.,  c»«  de  Vauchrétien.  —  En 
est  sieur  Jean  Renault,  1611  ;  —  appart.  en  1790 
à  Letourneux  d'Avrillé,  sur  qui  elle  est  vendue 
nat*  le  6  messidor  an  IV  ;  =  f.,  c»«  des  Ver- 
chers.  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  titré  de  châtel- 
lenie,  dont  est  sieur  Louis  d'Estissac,  1620,  n.  h. 
Ant.  Bitault,  chevalier,  1699;  —  f.,  e"«  de 
Vézins'f  »  ham.,  c"*  du  Voide.  —  Ane.  fief, 
relevant  de  Vihiers,  dont  est  sieur  Barnabe  Re- 
nault 1600,  René  Nicolas  1637,  Bernard  Avril  1716. 

Tonehes  (les  Basses-),  f.,  e"*  de  Comhrie  ; 
—  ham.,  e"«  de  Mazé;  —  (les  Grandes-),  f.,  c>« 
de  St-GeorgeS'S.'L.  —  Les  Touches  ;  «  Çies 
Hautes-),  f.,  c"«  de  Combrée;  —  vill.,  c~  de 
Mazé;  —  (les  Petites-),  f.,  c>"  de  St-Georges- 
sur-L.  —  Ane.  domaine  de  l'abbaye  de  St- 
Georges,  vendu  nal*  avec  l'Etang-Dauphin  y  atte- 
nant et  dès  lors  desséché,  le  3  mars  1791. 

Toaehe-Salatré  0&)  m"""  b. ,  c"*  d'AZ- 
lonnes.  —  La  terre,  fief  et  seigneurie  de  la 
T.'S.  et  la  Prée  d'Asnières  1539  (G  105, 
f.  281).  —  Ane.  fief  qualifié  châtellenie  an 
XVI*  s.  avec  maison  noble,  relevant  de  Montso-* 
reau,  oà  résident  Louise  de  Chambes,  veuve  de 
Jacques  de  Malestroit,  1539,  Charles  de  la  Gré- 
cille  et  d*^  Philippe  de  Chambes,  sa  femme, 
1581 1588  ;  —  Pierre  Deslandes,  notaire,  1672;  ^ 
M.  Boutet-Delisle  1870  ;  —  aujourd'hui  le  logis 
des  xv-xvi*  s.  mais  d'aspect  transformé  vers 
1820  par  le  renouvellement  de  toutes  les  ouver- 
tures, conserve  encore  ses  douves  vives,  avec  pont 
de  pierre  construit  en  1856. 

Toiiehe*SaavsiC®aa  (la),  c">  de  Cholet. 
'-  Vhoustel,  terre  et  gaignerie  de  la  T.-S. 
1413  (E  802).  -^  Ane.  maison  noble  relevant  de 
Montbanlt-Papin  au  devoir  d'une  paire  de  gants 
blancs.  —  En  est  sieur  Jean  Torchart  1413, 
Thib.  Torchart,  prêtre,  1437,  n.  h.  René  de 
1  VUleneuve  1539  (G  105,  f .  176). 


TOU 


—  684  — 


TOD 


ToiMfttf-SMMit^.  —  Y.  la  Touche,  c*«  de 
St-Germain-deê'Prés, 

Toaehes-Bareaa  (les),  f.,  C*  de  Saintt" 
Gtmmeê-d*A.  —  La  Touche  (Gass.). 

Toaehet  (François),  fils  de  François  T..  fer- 
mier, et  de  Marie  Sise,  né  à  Angers  le  27  mai  1747, 
doctear  régent  en  la  faculté  de  théologie  d'Angers 
depuis  1788,  jusqu'aux  deux  tiers  de  l'année  sco- 
laire 1791 ,  chanoine  et  chantre  de  St-Maurille,  curé 
et  chanoine  de  St-Haurice,  vicaire-général  du  dio- 
cèse, fut  déporté  en  Espagne  en  novembre  1792  et, 
réintégré  au  Concordat,  est  mort  chanoine  et  curé 
de  la  cathédrale  d'Angers  le  22  janvier  1816,  âgé 
de  69  ans.  On  a  de  lui  VOraison  funèbre  de 
Vabbé  Casêin  (in-12  de  56  p.,  s.  I.  n.  d.)>  qu'il 
avait  prononcée  aux  Carmélites  le  4  mars  1784. 

Tooeheiiére  (la),  t.,  c"*  de  Cholet 

Tooehe-TonetaeroB  (la),  f . .  c"*  de  Seurdres, 
—  Appartenait  en  1476  à  Jeanne  Toucheron, 
veuve  Jean  Desnoiers.  —  En  est  sieur  Math. 
Arnault  1494,  Hélène  de  Vrigny  1600,  1620, 
femme  de  Gilles  de  Rougé,  Charles  de  Savon - 
nières  1632,  Nie.  de  Savonniôres  1690,  qui  vend 
le  domaine  le  30  août  aux  Carmélites  d'Angers, 
sur  qui  il  est  vendu  nat^  le  21  avril  1791. 

Toaehette  (la),  f.,  c"«  de  Botz;  —  donne 
son  nom  à  un  ruiss,  né  sur  la  c"*  de  BeauaaCt 
près  le  vill.  de  la  Ghaliëre,  dont  il  prend  d'abord 
le  nom,  coule  de  l'E.  à  l'O.,  pénètre  sur  Botz, 
qu'il  limite  intérieurement  (1,600  met.),  sur 
toute  la  partie  N.  avec  St-Florent  et  Beausse  et 
se  jette  dans  l'Evre,  vis-à-vis  la  Buronnière;  — 
il  sert  de  moteur  aux  moulins  Moreau,  du  Gué- 
Jard,  et  Grand-Moulin  ;  —  7,800  met.  de  cours. 

TonehoB  {René),  docteur-médecin,  Angers, 
1553,  le  même  peut-être  que  René  Touche. 

Touflearj,  f.,  c"*  de  CHantocé,  —  La  met. 
de  Tout-Fleurie  1702  (Et..C.).  Y.  la  Touche- 
Fleurie, 

Toniniére  (la),  f.,  c»>  du  Bourg-d^Iré, 

Touiller  {Jean  de),  docteur-médecin,  à 
Baugé,  1596,  mari  de  Barbe  Bernard. 

Toulon  (le),  ham.,  c**  du  Bourg^d'Iré.  — 
Avec  anc.  chapelle  dédiée  à  Ste  Catherine,  dont 
le  seigneur  de  la  Bigeotière  avait  la  piésen- 
tation  ;  sa  ham.,  c"*  de  Vergonneê. 

Toolonsie,  cl.,  c"«  de  la  Meignanne,  dans 
le  ham.  de  la  Malsousière,  acquise  le  17  mars 
1766  par  l'avocat  René  Bardoul. 

Toapelin  de  la  DoiUére  {Nicolas-Fran- 
çoia-Julien),  né  à  Châteauneuf-sur-Sarthe  en 
1729,  écuyer,  capitaine-major  du  corps  royal 
d'artillerie,  commandant  l'artillerie  de  l'Ile  de 
Tabago>  chevalier  de  St-Louis,  est  inhumé  à 
Angers  dans  le  cimetière  de  la  Trinité  le  31  mars 
1784  (GG  302). 

TonpUiiale  (la),  vill.,  c*«  de  la  Chapelle* 
Hullin. 

Tour  (la),  c"*  d'il  tirera  0.,  anc.  maison  de 
maître,  avec  cours,  avenues,  jardins,  entre  la 
Corbellerie  et  la  Licorne,  sur  le  chemin  bas  de  la 
Baumette.  Elle  dépendait  de  la  Bourse  des  Bache- 
liers du  Chapitre  de  Si-Maurice.  La  loge  des 
francs-macons  d'Angers,  dont  plusieurs  chanoines 
faisaient  partie,  y  tenait  ses  réunions  au  milieu 


is 


du  zvui*  s.  Le  Ghapiire  fit 
1754)  au  fermier  de  leur  refuser  U 
était  habitée  en  1760  par  Aiifuslîii-Fni(  &•. 
de  Yarennes,  capitaine  ea  régijBeDtMs  ps 
M  ham.,  c"*   de   Briolay  ^  sur  Tenfùs. 
de  l'ancienne   tour  aei^neiuiale;  •«  l,  ** 
Grugé-VHôp.  ;   «  h.,  c**  de  la  Jfeipcr 

—  Leê  lieux  de  la  Haute  et  Bomu-T..  ., 
cours,  jardins,   vergers,  epparv  à  Kcn^ 
Champcourtois  en  1730;  «  f.,  ^  i'Yzm 
•—  Lee  landes,  le  vill.  du  Tour  Gu^rt::. 
1466,  1489  (G  Cure).  —   La  chasteUeak 
et  seigneurie  du  Tourguyonneau  M¥.  l 
f.  278).  —  LaT,  Guaionneau^  —  Gvymc 
zvii-xviii*  s.  (Et.-C.)   —  La  Tour  Cillai 
(Cass.).  —  Anc.  terre  noble  titrée  de  ckiâL- 
au  zvi«  s.  et   composée  do  domaine,  i*  ^ 
métairies  et  d'un  bordage.  Ee  est  an:  U 
Lerouv  de  la  Roche  des  Aoliiers  1540,  Oir^- 
1615.  L.-R.-Ed.  Golbert  de  HaolévrMr  i:^ 
£11^  dépendait  alors  de  la  Chane-Boett. 
fut  vendue  par  les  créanciers  de  Gober 
1755*,  —  donne  son  nom  à  on  nnss.  se  ».'^ 
c"«,  qui  se  jette  dans  la  Ghaavière;  ^  tff  : 
de  cours. 

Tour  (Jean  de  la),  de  Turre,  Tas  dac* 
ducteurs,  à  Angers,  de  rimprimerit,  vr - 
associé  Jean  Morel,  Y.  ce  itom,  1 11.  p-  '* 
publia  avec  lui  en  1477  la  RhétoriqutitCk 
et  le  Manipulus  curatorutn^  —  etencoRc: 
nier  livre  en  1495,  mais  seul  alors  et  eiprt* 
titre  d'imprimeur  de  l'Université,  arte  i«r> 
soria  Johannis  de  la  Tour,  almt  utj:^- 
tatis  Andegaoensis  impressori*  itiS^ 
in-8o),  pour  le  compte  des  libraires  AIcul-' 
Ch.  de  Bougne. 

Tour  (le),  f.,  c"«  de  Chanteloupi  -  '  ' 
de  la  Jumellière, 

Tour  (le  Grand-),  f.,  c»«  de  la  SalU-dt^ - 
Le  Ueu  et  mitaine  noble  du  T.  16S3  ,&- 

—  La  maison  noble,  terre,  fief  et  ««ff«"-'. 
du  T.  16n.  —  La  terre  et  seignomeà 
1709  (E  1161).  —  Anc.  maison  noble  ur 
entourée  de  fossés,  avec  pigeonnier,  cdor.  ^ 
futaie.  Une  famille  en  portait  le  noiB  js^i"; 
fin  du  XVI*  s.  —  En  est  sieur  Hubert  di  •  - 
1540,  René  du  T.   1581,   Charies  de  R<s*' 
1649.    Claude  de    Rangol    1653.  Je»;^' 
Gouhez,  mari  de  Philippe  de  Romejré  ib^-^ 
saisie  judiciaire  sur  leurs  héritiers  l'i^,"^' 
3  juin  1677  à  Et.  Tvard.  marchand,  qu  !  '^^ 
encore  en  1709,  —  Mich.-René  Prégeot  es  ^ 

—  Elle  relevait  du  Petit-Riou. 
Tour  (la  Petite-),  f.,  c"  d'Angen  l  " 

Anc.  domaine  du  Chapitre  St-Maorille,  v<- 
en  1836  par  la  Yille.  avec  Pitraie  e(  If  ri 
Garnier,  pour  l'établissement  do  cimeiiên  •"  * 

rive  gauche. 

TonniIUe  (Pierre),  fils  de  FrsBfou^ 
Renée  Dupas,  né  à  Angers  le  22  ociobrt  i**^ 
avocat,  comme  son  père,  an  Présidial  à'^* 
s'était  fait  une  répuUtion,  au  ténoip**' 
Roger  et  de  Ménage,  par  ses  notes  sur  h  ^ 
tume  d'Anjou,  qui  en  résument  arw  ^"^^ 
précision  les  principes  essentiels.  Sos  9*^" 


TOU 


—  605  — 


TOU 


r  titre  :  C<nutume$  du  payt  et  duché 
njou  avec  des  notes  sur  chaque  article, 
>an,a  de  conférence  aux  coustumes  de 
ine,  Paris  et  Touraine^  et  deux  tables 
natières  (La  Flèche,  6.  Grivean»  1651,  petit 
»  de  576  p.,  plas  40  p.  de  tables).  --  L'im- 
lear  en  adresse  la  dédicace  à  H.  de  la  Dan- 
iôre  et,  dans  Terratum  qui  suit,  indique  que 
euT  n'a  pu  corriger  les  premières  épreuves.  Il 
;  probablement  dès  lors  alité,  car  on  le  voit 
imer  dans  l'année  même,  le  31  août  1651,  en 
ise  St-Michel-du-Tertre  d'Angers.  Pétrineau 
Noalis,  son  ami,  conservait  son  portrait  gravé 
Ivers  travaux  historiques  Mss.  dont  une  His- 
e  générale  d^ Anjou  en  un  vol.  in-folio,  cou- 
en  parchemin,  de  541  feuillets,  1082  pag., 
ifficile  lecture,  sans  division  par  chapitres  et 
>  tables.  C'est  l'ouvrage  que  possède  aujour- 
li  sons  le  n^  Mss.  878  la  Bibliothèque  d'An- 
,  béritière  du  cabinet  Grille.  Il  ne  m'a  paru 
enter  réellement  aucun  intérêt, 
eh.  mun.  GG  193  et  188.  —  Ménage,  VU.  GvUl  Men„ 
I.  —  Roger,  Bist.  d'At^.,  p.  596.  —  Métttier. 

onvAliie,  ham.,  c"*  de  Villévique. 
'•aimn^ean»  logis  xvu*  s.,  c^  de  la 
Aère,  an  sortir  du  bourg,  vers  S. 
'onraiidière  (la),  f.,  c"«  de  Ut  Pommeraie. 
'oar-aa-Roi  (la),  pêcherie,  dans  la  Sarthe, 
&.  du  bourg  de  Briolay,  qui  s'étendait  jus- 
)n  Sonlaire. 

'oiir*Boalon  (la),  vill.,  e**  d'Angers  N.-E., 
c  m^B  à  vent.  —  Le  moulin  de  la  Tour 
utton  1604  (H  Sl-Anbin,  Luigné  E,  f.  42i). 

'oarde  (la),  cl.,  c"*  de  Varenne8'S,'M.  — 

urbes  (Cass.).  —  Vendue  nat*  sur  de  Valory 

6  messidor  an  IV. 

roieyif— Oeillej  (la).   —  V.    ci-dessus, 

t54. 

roar-de-HéiilTe  (la),  chat.,  c**  de  Saint- 
laire-St-Fl.  —  Tour  de  Nives  (Cass.).  — 
:.  fief  et  seigneurie,  qualifié  châtellenie  au 
i*  s.,  dont  dépendait  la  seigneurie  des 
oisses  de  St-Hilaire  et  deChétigné,  elquirele- 
i  de  la  Pile-St-Mars  «  à  une  lance  defferrée  à 
mance  de  seigneur  ».  Il  appartient  dès  an 
ins  le  XV*  s.  à  la  famille  Leroux,  —  Jean 
'Ottx  en  1478,  Bertrand  Leroux  1485,  dont  la 
ime  Antoinette  Bérard  y  fonde  dans  la  cour 
manoir  le  24  avril  1497  une  chapelle  sous  le 
:able  de  la  Conception  Notre-Dame  et  de  St 
toine  de  Padoue  ;  —  Catherine  de  St-Aignan, 
ive  de  Jean  Leroux,  1535,  —  Urbaine  de  la 
ë,  veuve  de  Charles  Leroux,  1607, 162S,  Pierre 
roux  1661,  dont  la  fille  Suzanne  épouse  le 
juin  à  Chétigné  Hercules  de  Launay,  cheva- 
r  ;  —  Alexandre  Duboul,  1734,  veuf  de  Marie- 
Driette  des  Haies  de  Cry,  qui  épouse  à  Marigné 
28  mai  1743  Renée-Marie  Guiton,  veuve  en 
S9.  —  Jean  de   Stapleton  acquit  la  terre  le 

janvier  1774  et  son  petit-fils,  Louis-Pierre* 
ieph  Bardon  deSégonzac,  la  revendit  le  12  août 
10  à  J.-B.  Niveleau,  banquier  à  Sanmur.  C'est 

fils  de  ce  dernier  que  l'a  acquise  en  1852 
Moreau*Barrier,  négociant  à  Saumur. 
Sur  la  face  du  chAtean  vers  S.  s'accole  une 


tour  saillante  d'escalier ,  avec  porte  armoriée  et 
trois  fenêtres  superposées  à  moulures  prisma- 
tiques» réseaux  et  trèfles  sculptés  (fin  du  xv«  s.)  ; 
»  en  conronaement  domine  une  plate-forme,  d'où 
l'on  embrasse  à  l'horizon  vers  l'E.  et  vers  S., 
la  ville  de  Saumur  et  sa  double  vallée ,  le 
Coudray  -  Macouard,  Montreuil-Bellay,  le  Puy- 
Notre-Dame,  —  vers  N.,  la  Loire  et  jusqu'aux 
clochers  de  St-Mauriee  d'Angers.  Le  bAtiment 
vers  S.-O.  est  de  construction  récente  ;  celui  vers 
N.-E.  conserve  la  trace  de  deux  écussons  effacés. 

—  Le  portail  d'entrée  était  surmonté  de  la  fuie 

seigneuriale. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  100.  f.  440;  B  AvuoL  ^  Arch. 
eom.  Et.-G.  —  Note  Mm.  Rumbiult. 

Tonr-dn-Coq  (la  Grande-),  f.,  c"*  de 
Blaison.  —  Turris  del  Corp  1211  et  1231 
(Cartul.  de  Monnais,  p.  252  et  253;.  —  La  Tour 
du  Cor  1390  (Ib.,  p.  330).  ^  Les  religieux  de 
Monnais  y  avaient  leur  pressoir  et  un  héberge- 
ment que  leur  avait  donné  Girard  de  Sacé  ;  « 
(la  Petite-),  f.,  e"*  de  Blou,  vendue  nat*  le  9  ven- 
démiaire an  III,  sur  Pierre  Boylesve  du  Plantis. 

Tonr-dn-Halne  (la),  pêcherie,  c^  de  Can- 
tenay-Ep.,  appart.  au  Séminaire  d'Angers. 

To«tf.4ii-INtt  (la).  —  V.  le  Pin,  c"«  de 
Fontaine-  Guérin . 

Tonr-iDimuid  (la)^  ham.,  c"«  des  Rosiers, 

Toarell  (le),  canton  de  Gennes(4  kil.  1/2)  arr. 
de  Saumur  (20  kil.),  —  à  29  kil.  d'Angers.  — 
Turollium  1040  circa  (Cart.  St-Nic,  p.  244).  — 
Turriculum  1066  (Cartul.  de  St-Maur,  ch.  63), 
1105-1120  (Ib..  ch.  48  et  51),  1120-1123  (Cartul. 
du  Ronceray.  Rot.  2.  ch.  88),  1115-1124  (^Liv.  Bl., 
f.  48).  —  Ecclesia  de  Turollio  1097  {Tris,  des 
Chart.,  I,  p.  31).  —  Turrellium  1100  circa 
(Cartul.  St-Aubin,  f.  67).  •-  Torrellum  1125- 
1130  (H  Lochereaux,  I,  ch.  3).  —  O,  de  Tur- 
reiilo  1183  (H.-D.  E  1,  f.  19).  —  Capella  de 
Turollio  1150  {Epit.  St-Nic.,  p.  76).  —  H.  de 
Torreil  1180  circa  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  2, 
ch.  49).  —  M.  de  Toroil  1205  (H.-D.  B  52. 
f.  4).  —  Af.  £2e  Torreil  1205  (Ib.,  B  82,  f.  2). 
^  W.  de  Turroil  1208-1209  (H.-D.  B  29. 
f.  475).  —  Fulco  de  TurHculo  1259  (H  St- 
Rémy-la-V.,  ch.  or.).  —  M.  dou  Torreil  1280 
(H  Sl-Aubin,  Décl,  VII.  1).  —  Ecclesia  paro- 
chialis  et  curata  de  Turriculo  supra  Ligerim 
1457  (H  Pr.  de  Coneourson,  ch.  or.).  —  La 
chastellenie  du  Thoreil  sur  Loyre  1512 
(E  404^.  —  La  paroisse  du  Thoreil  1644 
(Et.-€.).  —  Le  Thoureil  (Annuaires,  Postes). 

—  Sur  le  coteau  (80-84  met.)  et  au  bord  de  la 
rive  gauche  (22  met. .  de  la  Loire),  —  entre  Gennes 
an  S.-E.  et  au  S.,  St-Georges-des-Sept- Voies 
(3  kil.)  au  S.  et  au  S.-O.,  St-Rémy-la-Varenne 
(5  kil.)  à  rO.  et  au  N.-O.,  la  Méoitré  et  les 
Rosiers  au  N.  et  à  l'E.,  outre-Loire. 

La  route  départementale  n«  14  traverse  la 
partie  S.-E.  de  la  e^,  reliée  au  bourg  et  à  la 
Loire  par  plusieurs  chemins  vicinaux. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  St-Maur 
(17  mais.,  58  hab.),  de  Bourgneuf  (13  mais., 
37  hab.),  de  Bessé  (40  mais..  135  hab.),  de  Nor- 
gevault  (8  mais.,  23  hab.},  de  Recalée  (7  mais., 


TOU 


—  606  — 


TOU 


94  habOt  àù  la  Chapelle  (4  mais.,  7  liab.).  de 
Roche-à-Vent  (4  mais.,  21  hab.)>  de  Cameray, 
pour  partie  (4  mais.,  SI  hab.),  des  Baissons 
(3  mais.,  8  hab.).  de  la  PAtare  ^  mais.,  9  hab.), 
du  Prieuré  (3  mais.^  8  hab.)  et  3  ou  4  fermes  on 
écarts. 

Superficie  :  365  hect.  jasqo'en  1840.  — * 
Réanie  alors  par  la  loi  da  15  juillet  à  la  com- 
mune de  St-Georges-des-Sept- Voies  sous  le  nom 
de  Si-  Georgeê'le'Toureii,  elle  a  été  distraite 
à  nouveau  par  la  loi  du  28  juin  1875,  qui  Ta 
reconstituée  sons  son  nom  actuel,  en  y  rattachant 
les  anciennes  paroisses  de  Bessé  (424  hect.)  et 
de  St-Maur  (371  hect.),  formant  ensemble  un 
groupe,  réduit  par  la  distraction  d'une  partie  du 
vill.  de  Gnmeray,  à  1,205  hect.,  dont  400  au 
moins  en  bois  et  taillis,  200  en  vignes. 

Population  :  144  hab.  en  1790.  —  130  hab. 
en  1831.  —  900  hab.  en  1836.  —  563  hab.  en 
1876,  dont  196  au  bourg  (59  mais.,  70  mén.), 
campé  tout  au  bord  de  la  Loire  et  le  long  de  la 
rive  brusquement  aplanie,  au  pied  de  hauts 
coteaux,  dans  un  alignement  de  jolies  maisons 
neuves,  d'aspect  bourgeois,  entremêlées  de 
vieilles  bâtisses  des  xvi«  et  xvii*  s.,  que  dominent 
vers  S.  des  étagements  de  terrasses  et  de  jardins. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Gennes. 

Mairie  installée  sur  la  rive,  dans  un  petit 
logis  à  pignon  avec  fenèure  basse  à  meneau,  xvi«  s. 
—  Ecole  laïque  de  garçons,  —  J^coZe  com- 
munale de  filles  ^Sœurs  de  la  Pommeraie). 

V Eglise,  dédiée  autrefois  à  St  Genulfe,  auj.  à 
St  Charles,  avait  été  supprimée  en  1790  et  ven* 
due,  avec  la  cure,  le  16  prairial  an  IV,  au  cit.  Jean 
Guillot.  Elle  fut  rendue  an  culte  néanmoins  et 
érigée  en  succursale  par  le  décret  épiscopal  du 
20  février  1809,  qui  y  réunissait  les  anc.  paroisses 
de  Bessé  et  de  St-Maur.  L*édifice,  restauré  dès  1807 
et  depuis  à  plusieurs  reprises,  ne  présente  plus 
d'antique  que  son  étroite  abside  séparée  du  tran- 
sept par  un  large  arceau  ogival,  que  porte  un  ac- 
couplement  de  chapiteaux  romans  à  feuillage  de 
fougère  et  crossette,  xi«  s.  S'y  adosse,  attenant  à 
des  massifs  d'anciens  murs  embloqués,  la  large 
base  du  clocher  en  forme  de  carré  allongé,  ou, 
comme  on  dit,  barlong,  que  décorent  sur  chaque 
face  six  fausses  baies  romanes,  et  au-dessus, 
trois  baies  à  jour,  dont  le  couronnement  est 
décapité,  XIII*  s,  Viollet-Leduc  en  donne  un 
dessin  et  un  plan.  —  Dans  la  nef,  d'anciens 
fonts  baptismaux  sont  conservés,  formant  un 
groupe  de  trois  grosses  colonnes  courtes  accou- 
plées, qui  portent  le  bassin,  —  et  une  pierre 
d'autel  portatif  où  une  inscription  indique  qu'elle 
provient  de  St-Maur  et  a  été  donnée  au  curé  en 
1655  par  l'évèque  H.  Arnauld. 

La  construction  d'une  cure  a  été  adjugée  le 
2  mai  1875. 

Aucune  région  de  l'Anjou  ne  fut  plus  abon- 
damment peuplée  de  monuments  mégalithiques. 
Malgré  tant  de  destructions,  on  y  peut  voir  encore 
entre  Soulissaque  et  Boissay  un  peulvan  en  grès 
dit  la  Pierre-de-Néxan,  —  im  second  au  S.  de 
St-Gondon,  sur  la  droite  d'un  petit  chemin,  -— 
un  autre  entre  le  Bois-Davy  et  la  Filousière,  dans 


une  chênaie,  près  d'une  nare ;  m  desn a« 
donné  dans  Bodin,  dans  VAtham  de  Dofsi  ' 
ailleurs,  —  un  autre  près  Cameray,  de  3  b<.V 
de  hauteur,  dans  un  carrefour  pbolé  tr  p 
pliers  et  de  sapins  ;  —  tout  auprès,  on  à>: 
de  onze  pierres,  dont  trois  forment  toii,  -  r  *i 
débris  d'un  autre  dolmen  dont  trois  pim&L 
lement  restent  debout,  — >  enfin  près  !^>i 
un  dernier  peuloan.  —  De  Gennes  à  Si4t5| 
par  Bessé,  Richebourg,  le  Toureil,  &tq 
centres  antiques,  une  voie  a  dû  existtr  Ar  ^ 
temps  le  long  de  la  Loire,  outre  U  fk\ 
voie,  à  distance,  sur  le  haut  du  eoteta  Ar  I 
XII*  s.,  trois  églises  —  sans  parler  de  S(l«4 
V.  ce  mot,  —  y  existent,  édieloiio^  disi  .1 
étroit  canton.  Le  bourg  du  Toardl  fst  ..  | 
vers  1040,  avec  ses  dépendances  jnsqu'àbn^Ai 
par  le  seigneur  Urson  et  son  fils  Foi^ 
l'abbaye  StrNicolas  d'Angers,  qui  s'ençreis  «^ 
doute  d'y  ériger  une  église  ou  chapêlk.  ^  I 
voit  constituée  dès  avant  la  fin  du  siède  n  I 
bulles  du  pape  la  lui  confirment  en  i09S  <- 
1150.  Jusqu'à  la  Révolution  l'abbé  m  fw^ 
la  présentation.  La  chapelle  de  Si-Gofr'  I 
dépendait.  Les  registres  n'en  reaaonteetqi'al^ 

Curés  :  Jean  Legay,  chanoine  de  Si-lid 
d'Angers,  aoAt  1522.  »  Julien  Lteegm,  \A 
1636.  —Mie.  Atoumeau^  1648,  qui  1^2^-! 
1651,  comme  le  constate  un  proeèc-verinlii^ 
tique,  reçut  en  don  du  Chapitre  de  St-lsd 
d'Angers  une  parcelle  des  ossemeats  i-*\ 
Geoulphe,  confesseur  et  pontife,  et  Is  vu>H 
en  son  église.  —  Jean  Au6tii,  1660.  -  M 
Dudouet,  1669, 1693.  —  Jtfbntoiccè^t.  àK* 
la  Rivière,  1707.  —  Pierre  Soyer,  W  - 
cette  date  l'église  était  inhabitable  et  k  «H 
se  célébrait  dans  une  chapelle  psitiA-^^ 
appartenant  à  dame  Madeleine  Hervé. 

Le  pays  doit  son  nom  à  nne  haute  ecfossj 
tour,  turriculum,  dont  la  base  en  iw>7^'  ^ 
féaux  blancs,  percée  vers  l'O.  d'une  1k&  i 
plein  cintre,  domine  de  sa  masse  i  pei  pf^  "4 
tangulaire  la  crête  aplanie  du  eoteas,  >£  | 
au-dessus  de  Richebourg,  V.  ct-cfessits,  p.  -^ 
C'est  le  premier  donjon  féodal,  du  xi*  an  nr  i 
ruiné  depuis  longtemps  auxiv*  s.,  qaasdBei»^ 
de  Maulévrier,  qui  tenait  la  terre  ds  a  1^ 
Béatrice  de  Craon ,  fit  reconstruire  m  l^> 
Richebourg,  après  la  sortie  des  Angisis  <it  ^^ 
Maur,  une  forteresse  nouvelle.  Uf  *'-' 
domaines  restent  unis  jusqu'au  xviiT  ^^/\ 
titre  de  baronnie  au  xvii*  s.  soos  ks  i^- 
Brissac,  de  comté  en  1751  sous  les  Leaù^' 
Montsabert,  qui  se  prétendaient  au  ^^  ^ 
seigneurs  de  Glanfeuil,  Gtaima/blium,»^'*'* 
mitif  du  pays,  et  à  ce  titre,  fondatein  <■  - 
Maur.  —  La  mesure  locale  do  fief  ^P^ 
12  boisseaux  pour  16  1/2  des  Ponts-de-Ce 

La  paroisse  dépendait    de   rAichipftt-'^  " 
Saumur,  de  l'Election  de  Sanmur,  di  ^^' 
1788  de  Doué,  en  1790  de  Saumor. 

Maires  :  Jean  Legangneux,  I*  ^^ 
an  Vlll,  t  le  10  septembrel812.  -  Adna  iA^ 
gneux.  13  avril  1812.  —  Pranç,  IM^^'' 
la  ChapeUe ,    2  février  1815.  -  ^^ 


TOU 


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TOU 


r€MJti€r.  aYTii  1815.  —  De  la  ChaptlU, 
juillet  1815.  —  René  RouMtau,  15  novembre 

30.    nommé  percepteor  en   1836.  —   Matb.- 

erre  CailUau,  13  septembre  1837,  installé  le 
février  1838»  —  jasqn'en  1840.  —  Gigault, 

7S.  en  fonctions,  1877. 

A^>eh.  de  M  .-«t-L.  S 1441,  4046  ;  6  839,161;  H  Si- 
lur  ,  et  CwrtuL  St'NieoUu,  —  Areh.  comm.  Et.-G.  — > 
din ,  Saumur,  1. 1,  p.  89.  —  H^ert.  areh.,  1860,  p.  153 , 
B3,  p.  391  ;  1868,  p. 804 — YtoUeULadoc, /Net. <rAreA. ; 
m,  p.  406.  —  il«mie  «rAv'oK,  1876,  p.  171.  —  Pour 
\  localitét,  iroir  I  lenrarlide,  St-Maur,  Bessé,  Cvmera^, 
'Chebourg,  St^Gondon,  BitUdavjf,  etc. 

Toorelle  (la),  cl.,  €»•  de  Jarzê;  -»  f..  c»« 

s  T^ouancé. 

Xourelles  (les),  f.,  c"«  de  Ste-GemmeB'B.'' 

oire,   —  alias  le  Petit-Chanzé.  —  En  est 

ear  Jacq.  Labbe  14S0,  Fr.  Avril,  prêtre,  1613, 

nt.  Lecomte  1688;  —  est  rénnie  an  domaine  de 

hàteaubriant. 

Toar-Gallloa  (la),  f.,  c"«  d'ilnyers  E. 

Tourisière  (la),  f.,  c"«  de  Villévêque. 

TouF-Landrj  (la),  canton  de  ChemiUé 
P  kil.  1/2).  arr.  de  Cbolet  (18kil.)  ;  —  à  47  kil.  1/S 
*  Angers.  —  Caêtellum,  quod  Turriê  Lan- 
rici  vocabatur  1100  circa  (Gartul.  parch.,  de 
be mille,  cb.  86).  —  Xtocua  qui  dicitur  Turris 
^4xndrici  1107  circa  (Gartul.  pap.,  cb.  49).  — 
^ccleaia  sancti  Vincentii  de  Turre,  pres- 
yt^r  de  Turre  Landrici  1187  (Cariai.» 
a.rch.  88).  —  Sur  le  versant  méridiocal  du 
3teaa  des  Gardes  (206-157  met.),  —  entre  St- 
;eorges-da-Puy-de-la-Garde  (5  kil.),  les  Gardes 
3  kil.  1/S),  Mélay  (5  kil.),  Gossé  (3  kil.)  et  la 
^alle-de-Vibiers  (6  kil.)  an  N.,  la  Salle  et  Goron 
S  kil.  1/2)  à  l'E..  Goron,  Yézios  (3  kil.)  et  Tré- 
aentines  (8  kil.)  an  S.,  Trémentines  et  les  Gardes 

.  ro. 

LfO  chemin  de  grande  communication  de  Ghe- 
aiilé  à  Manlévrier  descend  du  Nord  au  Sad 
>a.r  le  centre  et  par  le  bonrg,  sans  antre  rayon- 
lement  qne  deux  ou  trois  cbemins  vicinaux. 

Y  passe  à  l'angle  extrême  vers  S.-O.  nne 
'.ourbe  de  l'Evre,  formant  quelque  temps  limite 
ivec  Vézins  et  désignée  à  ce  point  du  nom  du 
'uiss.  de  Mingon  par  la  Garto  cantonale.  —  Y 
laissent  deux  de  ses  affluents  de  la  rive  droite, 
es  miss,  du  Pont-aux-Jars  et  de  la  Genillêre, 
—  et  le  miss,  de  la  Maltrie  avec  le  miss,  de  la 
Heinerie,  affluents  du  Lys. 

En  dépendent  les  bam.  et  vill.  du  Bordage 
(18  mais.,  61  hab.),  de  la  Boutiére  (14  mais., 
59  babOi  de  la  Denecbére  (13  mais.,  55  bab.),  de 
la  Maltrie  (12  mais.,  51  hab.)i  de  la  Virée 
(li  mais.,  43  hab.),  delà  Ghalouserie  (8  mais., 
30  hah.),  du  Gbiron  (7  mais.,  23  hab.),  de  la 
Gagnerie(6  mais.,  31  hab.)»  de  la  Gonfordiêre 
(4  mais.,  11  hab.),  de  la  Grande-Toucheberne 
(3  mais.,  19  hab  ),  de  Launay  (3  mais.,  14  hab.)» 
de  i'Ampintiêre  (3  mais.,  12  hab.),  les  chat,  de 
la  Tour-Landry  et  de  la  Girandiére  et  36  fermes 
oo  écarts. 

Superficie  :  Elle  comprenait  2,113  hect  jus- 
qu'à la  loi  du  1*'  juin  1852,  qui  en  a  détaché 
S33  hect.  au  profit  de  la  commune  nouvelle  des 
Gardes.  —  Restent  1,879  hect.,  —  quoique  la 


Carte  cantonale  lui  en  attribue  1,940  —  et 
d'autres  documents  1,986. 

Population  :  900  hab.  en  1726.  —  300  feux, 
i,0!tt  hab.  en  1789.  —  iJ50  hab.  en  1821.  — 
iJ8i  hab.  en  1831.  —  iJOâ  hab.  en  1841.  — 
1,664  hab.  en  1851.  —  i,799  hab.  en  1861.  — 
i,80t  hab.  en  1866.  —  i,7i7  bab.  en  1872.  — 
i,644  bab.  en  1876,  —  à  peu  prés  stationnaire, 
tandis  que  tout  le  canton  est  en  décroissance 
continue,  —  .dont  895  hab.  (233  mais.,  255 
mén.)  au  bourg,  presque  tout  entier  rebâti  en 
gneiss  ou  granit  et  d'assex  belle  apparence, 
adossé  vers  S.  presque  au  pied  d'un  haut  coteau, 
à  187  met.,  sur  le  chemin  de  grande  communi- 
cation. 

Nulle  antre  industrie  que  le  tissage  pour 
Gholet,  qui  fait  vivre  prés  d'un  millier  d'indi- 
vidus ;  —  trois  moulins  à  vent. 

Marché  le  samedi. 

Perception  et  Bureau  de  poète  de  Ghe- 
millé. 

Mairie  avec  Ecole  publique  de  garçone 
(Frères  de  Ste-Groix  du  Mans),  construite  par 
adjudication  du  19  septembre  1864  (archit.  René 
Geslin).  —  Ecole  publique  de  filles  (Scsnrs  de 
Ste-Marie  d*Angers),  bâtie  en  1853  (archit. 
Humeau),  avec  SaUe  d'aeilc  depuis  le  1*'  jan- 
vier 1854. 

VEgliae,  sous  le  vocable  de  St  Vincent  de 
Sarragosse  (succursale,  30  septembre  1807),  incen- 
diée le  22  janvier  1794,  avait  été  remise  en  état  dès 
1801.  Une  restauration  par  Tarcbit.  François, 
d'Angers,  en  1821,  ne  conserva  que  le  clocher, 
élevé  en  1804,  et  le  chœur,  xi*  s.,  flanqué  d'une 
sacristie  moderne  et  d'une  antique  chapelle  sei« 
gneuriale.  Le  chosur,  à  son  tour,  fut  dégagé  de 
ces  appendices  en  1834  et  reconstruit  tout  entier 
sur  des  dimensions  doubles.  La  consécration  en 
eut  lieu  le  8  octobre  1835  par  l'évêque  de  Luçon. 
Le  grand  autel  en  marbre  blanc  date  de  1838, 
les  trente  stalles  du  chœur  de  1843,  les  deux 
autels  latéraux  de  1846  et  de  1849.  ~  Un  coup 
de  foudre,  le  22  juin  1848,  décapita  le  clocher, 
qui  fut  reconstruit  dans  Tannée  par  l'architecte 
Humeau,  de  Mêlay. 

Le  presbytère  reste  installé  dans  un  ancien 
logis,  entouré  de  douves,  dépendance  sans  doute 
du  château. 

Sur  la  place,  au-devant  du  portail  de  l'église, 
s'élève  un  bel  ormeau  planté,  le  12  avril  1814, 
par  le  curé  Robineau  pour  célébrer  le  retour  des 
Bourbons.  —  Dans  le  cimetière,  à  TE.,  au  bout 
de  l'allée  principale,  plantée  de  beaux  cèdres  et 
de  hauts  cyprès,  une  petite  chapelle  de  style 
roman,  contient  sur  l'autel  en  marbre  noir  une 
Pieta.  —  Derrière,  sous  un  mamelon  surmonté 
d'une  petite  forêt  d'arbres  verts  est  creusé  un 
St-Sépulcre;  —  plus  loin,  au  milieu  des  fleurs, 
une  grotte,  où  l'ange  présente  le  calice  ;  —  suivent 
les  stations  d'un  Ghemin  de  croix.  —  A  l'entrée 
du  bonrg  vers  Vézins,  sur  un  monticule,  de  8  à 
10  mètres,  formé  de  masses  énormes  de  granit, 
apportées  là  des  champs  voisins  à  force  de 
bœufs,  a  été  installé  en  1867  un  Galvaire  de  trois 
croix.  Quatorze  pierres  debout  forment  on  aligne- 


TOD 


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TOD 


I 


ment   qui  y  conduit  do    ^embranchement  da 
chemin  de  Coron. 

Une  partie  de  ces  blocs  comptaient  parmi  les 
nombreax  peulvans  signalés  snr  le  territoire,  et 
dont  nn  seul  reste  deboat  à  la  Rigandière,  Y.  ce 
mot.  Un  dessin  en  existe  an  Hasôe  d'Angers.  — 
La  grande  voie  antique  de  la  Salle  an  Hay  dessine 
encore  en  partie  la  limite  vers  N.,  passant  an  S. 
dn  bonrg  des  Gardes.  —  Anzi*s.  et  probablement 
dôs  la  fin  da  x'  s.  nn  hant  donjon,  turria,  est  ins- 
tallé en  vedette  snr  le  flanc  da  cotean  par  le  cheva* 
lier  Landry,  dont  tont  le  pays  va  garder  le  nom  et 
qui  tenait  ce  domaine  de  sa  femme  Radegende. 
^  Il  formait  le  centre  d'an  cb&tean-fort,  coe- 
tellum,  avec  église  dans  Tenceinte  et  donble  faa- 
boniig  extérienr  fortifié,  duo  caatellaria  extt' 
riora  coëtelli,  le  tont  rainé  par  qnelqne  guerre 
à  la  fin  da  zi*  s.  Le  fils  da  fondateur,  Geoffroi, 
mu  de  piété,  y  appela  les  moines  de  Harmoa- 
tier,  déjà  installés  à  Ghemillé,  et  en  leur  cédant 
dans  son  église  tous  ses  droits  seigneuriaux,  leur 
donna  tout  auprès  un  emplace  ment  pour  b&tir  leur 
habitation  et  du  terrain  dans  les  faubourgs  k  suf- 
fisance pour  y  élever  un  bonrg,  ad  fadendoB 
VIC08,  Hais  malgré  diverses  libéralités  dues  à  la 
môme  famille,  le  prieuré,  qui  s'établit  là,  se 
trouvait  si  pauvre  an  ziii*  s.  qu'il  ne  pouvait  pas 
môme  nourrir  pour  hôtes  deux  religieux.  Par 
lettre  du  26  novembre  1S37,  l'évéque  de  Poitiers, 
réunit  la  maison  à  St-Pierre  de  Ghemillé,  en  y 
laissant  un  prêtre,  ayant  charge  d'Ames,  pour 
desservir  l'église.  —  Une  partie  des  revenus  de 
la  cure  comprenait,  en  vertu  de  la  fondation 
d'une  chapelle  annexe,  les  prémices  et  dîmes  de 
la  Giraudière  et  de  ses  dépendances,  la  Boulaie 
et  la  Brunetterie. 

Curés  :  Julien  Loys,  1559  (G  41S,  f.  173).  — 
Jean  Baudry,  chanoine  de  St-Pierre  d'Angers 
où  il  résidait  et  où  il  meurt  avant  1562.  —  Michel 
Bovêaion,  1600, 1626.  —  Clément  Gault,  insUllé 
le  24  avril  1630,  qui  passe  en  1640  à  la  cure 
de  Saint-Hichel-la-Palud  d'Angers.  —  Phil. 
Gault,  son  neveu,  1640,  f  le  29  janvier  1688, 
âgé  de  69  ans.  «^  René  Guinoisean,  1688,  f  le 
11  novembre  1702,  frère  d'un  avocat  au  Prési- 
dial  d'Angers.  —  Franc.  Janneaux,  1702 ,  f  le 
6  mars  1752.  —  J.-A.  Ménard,  1752.  —  Pierre 
Briaudeau,  docteur  en  théologie,  1754,  f  le 
4  février  1762,  4gé  de  35  ans.  Il  avait  fait 
refaire  les  trois  autels,  transporter  le  clocher  sur 
le  portail,  allonger  la  nef,  défoncer  le  chœur, 
transformer  son  église  romane  à  la  moderne.  — 
Ambroise  Eon,  février  1762,  f  le  16  février 
1783.  —  (yjSéa,  1783,  f  à  la  Rochelle  le  16  fé- 
vrier 1783.  —  Jean  Cassidy,  1791,  qui  est  forcé 
de  quitter  la  place  sous  les  menaces  de  ses 
paroissiens.  Le  vicaire  GroUeau  était  resté  caché 
dans  le  pays. 

Une  Aumônerie  y  existe  dés  le  milieu  tout  au 
moiift  du  xvji*  s.  jusqu'à  la  Révolution,  avec 
chapelain  particulier,  dont  l'habitation  se  voit 
encore  dans  le  bourg. 

Le  fief  constitait  une  baronnie,  relevant  de 
Vihiers  mab  tout  aussi  noblement  que  son  suze- 
rain, et  avec  droit  égal  de  justice  à  quatre  piliers. 


Il  donne  son  nom  à  une  faniOt  de  àfid» 
seigneur  de  Bonrmont  et  de  U  CoiMiiilk.  fc 
figure  dans  les  titres  bretons  dès  I»  ur  l,  s 
qu'on  trouve  à  pea  près  rien  d'elle  dans  In  c; 
angevins  avant  Geoffroi  de  la  T.-L..  qaiKn  ^ 
les  guerres  anglaises,  1336»  1350.  FruccaJL 
atnée  de  Louis  II,  porta  la  terre  le30JBiilau-» 
en  mariage  à  Hardoain  de  Maillé,  qui  dit  «^ 
gager  à  prendre  le  nom  el  les  armes  do  La  Tjt 
Landry  :  D'or  à  une  foMce  de  gueule$  aàÊ^ 
de  3  pièces  et  maçonnée  de  eahU,  ob'jpi 
dont,  après  la  mort  de  ses  frères  sani  hèn^ 
m&les,  le  roi  le  releva,  en  raatorisaDC  à  Rpn> 
les  armes  des  Maillé  :  jyor  à  troit  fsti 
ondées  de  gueules,  et  son  nom  propre  ab  t 
y  ajoutant  celui  de  la  Toar-Landîy. 

Anne,  fille  de  Franc,  de  Maillé  de  b  Tjt  . 
et  de  Diane  de  Rohan,  épousa  par  coaioi  : 
10  juin  1589  Renée  Le  Pore  de  la  Porte,  kir. 
de  Vérins  et  de  Pordic.  —  Le  prince  ée  U. 
par  lettres  du  16  mars  1616  accorda  à  la  dis . 
Vérins,  qu'il  qualifie  de  «  eomlasse  ».  Vam 
lion  du  logement  des  gens  de  guerre  poor  i 
bourg  et  pour  son  chàteaa  de  la  Tom-Lne; 
—  François  de  la  Porte  de  Yésins  en  avaii  b^r 
avant  1632,  —  Ch.-Franç.  d'Andigné,  bit 
Marie  Gollin  de  la  Noue,  dès  1660,  et  vers  16& . 
vendit  la  baronnie  de  la  Tour-Landrj  «  >a> 
Baptiste  de  Morillon,  chevalier,  conseiller  et  a 
troisième  Chambre  du  Parlement  de  Paris,  ar 
de  Marie  Lefebvre  de  l'Anbiière.  —  Es  efi  >^ 
gneur  en  1782,  1789  Jean-Baptiste  de  U  kr 
Montbanlt.  —  Les  dernières  mines  da  àke 
féodal  ont  disparu  en  1854.  Le  piopi^^" 
actnel,  M.  Fourchy,  en  a  conservé  senleofi'^ 
larges  et  profondes  doaves  et  abrité  dam  îs 
ceinte  un  charmant  ehàleaa*chalet,  qui  salin* 
et  en  même  temps  décore  nn  lointain  boris»- 

En  1789  les  biens  ecclésiastiques  coapRscc 
le  cinquième  dn  revenu  de  la  paroisse.  Os  y  e* 
tait  cinquante  familles  à  la  mendicité,  —  eip» 
tant,  par  une  exception  rare,  il  est  forwÛ»^ 
exprimé  que  le  travail  n'y  manque  jasMii  » 
paroisse  dépendait  da  Diocèse  de  Poitic  y 
qu'en  1317,  de  Maillexais  jusqu'en  1SI8,  -r* 
tard  de  celui  de  la  Rochelle,  —  de  rArcbidBif » 
de  Thonars,  dn  Doyenné  de  Tihien,  de  is  S^ 
chaussée  et  dn  Présidiai  d'Angers,  de  TEfes.- 
de  Montreuil-Bellay,  da  District  de  CboIeL 

Maires  :  Pascal  Papin,  syndic  depsîi  P^ 
maire  jusqu'en  1813,  alors  Agé  de  81  tf  ^  " 
Jean  Essiou,  23  août  1815.  —  Loois  J7y.  f  «^ 
tembre  1831.  —  Jean  Essiou,  1834.  - 1^ 
Bénard,  é  octobre  1843.  installé  Is  i^  -* 
missionnaire  en  1865,  mort  le  24  àkfs' 
1870.  —  René  Bénard,  1865,  en  faac;^'' 
1877. 

Arch.  da  M.-eUL.  C  lOi;  H  GarlaL pvtk. ii 0« ' 
ch.  86-83, 136  et  187;  Cftrtal.iM|> ,  ch.^  ctO.'V* 
ooiiiin.  Et^.  — NotiM  Mm.  de  M.  SptL  ^tUm^* 
M.  BoatiUier  de  St-Aadié.  ^  Rog«r,  oelcc  Ha^  '  ^^ 
de  U  fiunOle  d*Aiidigné,  068*8  19.  ^Ikm^" 
curé  HodlB ,  à  l'éréelté  d'Angers.  —  ArvA.  rA*y- 

6.23.— UGbeeiiMedeeBoM;iX.S14.  ^  Pm^m"" 
lés,  Toir  la  JHçamdUre,  la  Giraudiàrt,  k  fa*^ 
Verger^  la  Chamàaudiêre,  la  Sammpin,  k  "^ 
rAneénàret  etc. 


TOD 


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TOD 


Tour -Landry  {Gtoffroy  de  La),  fils  de 
Geoffroy  de  la  T.-L.,  seignear  de  la  Toar-L..  de 
^ourmont,  de  la  Galûnniére,  da  Loaroux-Botte- 
eau,  de  la  Gomaaille,  figure  pour  la  premiôre 
ois  de  façon  certaioe  dans  on  rôle  de  guerre  en 
363.  Il  était  certainement  marié  déjà  depuis 
plusieurs  années  avec  Jeanne  de  Roagé,  fille  de 
(onabes  de  R.,  sieur  d'Erval  on  de  Derval,  vicomte 
le  la  Gaercbe,  et  de  Jeanne  de  Maillé.  Devenu 
euf  vers  1384  il  se  remaria  peu  après  avec 
largnerite  des  Roches,  dame  de  la  Motle-de- 
*enda ,  veuve  de  Jean  Clérembanlt.  On  ignore 
^époque  de  sa  mort.  Il  avait  eu  de  sa  pre- 
nière  femme  tout  au  moins  deux  fils  et  trois 
illes  ;  et  c'est  en  voyant  ces  dernières,  <  jeunes 
it  petites  et  de  sens  desgarnies  >,  et  au  souve- 
tir  du  temps  où  avec  les  compagnons  il  cbe- 
rauchait  en  Poitou  et  autres  lieux  «  et  ne  fàisoient 
I  que  décevoir  les  bonnes  dames  et  demoiselles  », 
[ull  se  prit  de  la  pensée  de  faire  pour  ses 
illes  c  un  livret  pour  apprendre  à  roumancer, 
[  afin  que  elles  poussent  aprendre  et  estudier  et 
:  veoir  et  le  bien  et  le  mal  qui  passé  est,  pour 
:  elles  garder  de  cellui  temps  qui  à  venir  est  ». 
1  chargea  deux  prêtres  et  deux  clercs,  qu'il  avait 
i  son  service,  d'extraire  de  ses  livres,  «  comme 
c  la  Bible,  Gestes  dos  Roys  et  Chroniques  de 
t  France  et  de  Grèce  et  d'Angleterre  et  de 
(  maintes  autres  étranges  terres  »,  tous  les  bons 
ixemples,  qu'il  rassembla  en  y  ajoutant  du  meil- 
eur  de  sa  propre  expérience  nombre  de  souve- 
lirs  et  ses  réflexions  de  père  et  de  chevalier,  qui 
ont  le  charme  naïf  de  ce  gracieux  «  enseigne- 
:  ment  ».  Ce  qui  nous  frappe  aujourd'hui  sur- 
out  à  cette  lecture,  c'est  l'effronterie  de  certaines 
cènes  mises  à  nu  avec  une  sincérité  entière  sous 
es  yeux  de  ces  enfants.  Hais  il  faut,  —  sans  penser 
i  nos  mœurs  pudiques  ni  aux  Lettres  de  Fénelon 
nr  l'éducation  des  filles,  —  se  rappeler  seulement 
[ue  les  demoiselles  de  ce  temps-là  trouvaient 
>ien  d'autres  enseignements  figurés  en  pierre  sur 
a  porte  de  leur  chapelle  ou  enluminés  de  vive  car- 
nation aux  miniatures  de  leur  missel.  »  Geoffroy 
liclait  son  livre,  comme  il  l'indique  dès  le  pre- 
Qier  mot,  en  1371,etil  s'en  occupait  encore  Tannée 
•uivante.  Il  l'avait  commencé  en  vers,  ayant  en 
on  jeune  temps,  composé  nombre  de  ■  chançons, 
(  laiz  et  rondeaux,  balades  et  virelaiz  et  chans 
I  nouveaux  »  ;  mais  il  refit  ce  début  et  continua 
e  reste  en  prose  «  pour  l'abréger  et  mienlx  en- 
(  tendre  ».  —  On  sait  par  lui-même  qu'il  avait 
:omposé  deux  livres,  ■  l'un  pour  mes  fils,  dit-il, 
K  l'autre  pour  mes  filles  »  ;  —  mais  le  premier, 
iuquel  il  fait  ailleurs  plusieurs  fois  allusion,  est 
jMrdu.  — -  Celui  qui  nous  reste  est  conservé  dans 
le  nombreux  manuscrits,  dont  7  existent  à  la 
Etibliothèqne Nationale,—  un  autre  à  l'Arsenal,  un 
mcoreauBritishHuseum,  deux  autres  àBruxeUes. 
H.  de  Rotschild  fils  en  a  acquis  en  1872  un  exem- 
plaire superbe,  ayant  appartenu  à  Charles  Y.  — 
i^  réputation  de  l'ouvrage  est  d'ailleurs  popu- 
laire, durant  tout  le  moyen  âge,  en  Angleterre 
(urtout  peut-être  et  en  Allemagne.  La  première 
édition  est  une  traduction  anglaise  par  le  célèbre 
:axton  et  i  mprimée  par  loi  ;  Tht  Knigi  of  tht 
Ul 


Tour  translated  of  frenash, . .  hy  me  Wil- 
Uam  Caxton  (Wesminsler,  le  dernier  jour  de 
la  première  année  du  règne  de  Richard  III 
[1484],  in-fol.).  Une  traduction  anglaise  de  date 
antérieure,  conservée  jusqu'à  ce  jour  inédite 
au  British  Muséum,  vient  d'être  donnée  par 
VEarly  Text  Society  (1868,  in-8»  de  xv- 
227  p.).  —  Une  traduction  allemande  en  fut 
publiée  dès  1493  par  Harquard  von  Stein  OB&le, 
Mich.  Furter,  in-fol.,  avec  46  belles  gravures 
sur  bois),  depuis  souvent  réimprimée  et  encore 
en  1849  dans  la  collection  des  romans  populaires 
de  Wolf.  —  La  première  édition  française  ne  date 
que  de  1514  (Paris,  Guill.  Eustace,  in-fol.,  goth. 
à  2  col.  de  zcv  ff.  chiffrés,  plus  4  ff.  pour  le  titre, 
la  table  et  la  marque  de  l'imprimeur);  la 
seconde  sans  date  (Paris,  veuve  Jean  Trep- 
perel,  in-4«  goth.  de  208  pp.)i  l'une  et  l'autre 
devenues  rares  et  recherchées.  —  Le  volume  com- 
prend de  plus  le  livre  de  Mélibée  et  Le  Guidon 
des  Guerres,  que  l'imprimeur  a  eu  le  tort  d'attri- 
buer à  notre  auteur  en  forçant  les  conjectures  par 
des  raccordements  de  style  de  sa  façon,  —  H.  Anat. 
de  Montaiglon,  connu  par  tantde  publications  d'une 
érudition  aussi  solide  qu'ingénieuse,  a  donné  ^ 
son  tour,  dans  la  Bibliothèque  Elzévirienne, 
le  Livre  du  chevalier  de  la  Tour-Landry 
pour  Venseignement  de  ses  filles,  d'après  les 
Mss.  de  Paris  et  de  Londres  (1854,  in-16  de 
303  p.)  avec  une  Préface  historique  et  bibhogra- 
phique,  où  j'ai  pris  amplement  les  meilleurs  ren- 
seignements de  cet  article.  * 

M.  de  Montaiglon  y  indique,  qu'on  peut  attri* 
huer  an  pelit-fils  de  Geoffroy,  Ponthus  de  la  Tour- 
Landry,  sinon  la  rédaction  même,  tout  an  moins 
l'inspiration  dn  fameux  roman  de  Ponthus  et  la 
belle  Sidoine,  où  le  héros  porte  son  nom  et  où 
figurent  en  première  ligne  les  la  Tour-Landry  et 
nombre  de  chevaliers  des  marches  dn  Poitou,  de 
1«L  Bretagne  et  de  l'Anjon.  Le  livre  a  été  imprimé  à 
Lyon,  vers  1480,  par  maisire  Guill.  Leroy,  in-fol. 
goth.  à  longues  lignes,  et  depuis  plusieurs  fois  réim- 
primé et  traduit  en  Allemagne  et  en  Angleterre. 

Bnmet,  Mm.  du  ZMr.,  III,  873, 880.  —  Mélangea  d'wM 
grande  JUit^Uoth.,  D,  p.  94.  —  Gudin,  £ist.  de»  Contée, 
1,101.  —  Legnod  d^iiuay,  dans  U  Notice  det  Mes,, 
V,  p.  158.  —  Lflroox  de  Lincy,  Femmes  cétètree,  Jntrod,, 
p.  14  cl  353-367. 

Tour-Landry  (jRo&ert  de  La),  éln  abbé  de 
St-Aubin  d'Angers,  le  11  mai  1127,  mort  le 
27  avril  1154,  a  fait  élever  la  grande  tour  Saint- 
Aubin,  seul  reste  de  l'église  qui  subsiste  encore 
et  où  il  installa  les  cloches  de  son  abbaye.  C'est 
lui  aussi  qui  y  institua  la  fête,  de  l'Assomption, 
qui  n'y  était  pas  encore  célébrée  non  plus  sans 
doute  que  dans  le  diocèse.  Il  gratifia  en  1141  les 
chanoines  de  la  Roô  de  l'église  de  Notre-Oame- 
de-Recouvrance ,  de  Recooperta^  qui  devint 
dans  la  cité  une  nouvelle  paroisse.  —  Son  nom 
parait  d'ailleurs  indiquer  plutôt  le  lien  de  sa 
naissance  que  sa  famille. 

lUiiréaa,  GaU.  Christ.  —  Bemiê  dTA^fOU,  I870«  p.  i7. 

TonrlonretCe  (la),  f.,  c^*  de  Durtal, 
Tonniebellet  cl.,  c"*  d* Angers  S.-O.  — 
Domus  de  TomebelU  1266  (U  Chaloché),  — 
Les  Toumebelles  (C.  G.).  --  Sur  le  chemin 

39 


TOD 


—  6!0  — 


TOU 


de  S^Laad  à  la  BaumeUe.  Elle  donnait  son  nom 
en  commun  an  fief  de  Pacô,  Tonrnebelle  et  Gil- 
lettes,  qoi  relevait  de  la  Carte  et  a  été  rénni  en 
partie  à  Châteanbriant.  ~  En  est  sienr  en  1384 
Gay  de  Laval,  en  1539  René  Gnyet  par  sa  mère, 
et  Raonlet  Tonmerie.  son  aïeul  ;  —  Marguerite 
Rallier,  sa  veuve,  en  1571,  Martin  Jonbert,  curé 
de  St-Michel-la-Palud.  par  acquêt  le  4  juin  1603 
sur  ses  héritiers. 

ToMfme6eff0,  pseudonyme  de  François 
Grille,  V.  c«  nom, 

Tonmebrlde,  ham.,  c"*  de  Chazé-Henri, 

—  Les  landes  de  T,  1788  (Et. -G.). 
Tonmeiiiliief  quartier  d'Angere,  du  nom 

d'une  closerie  transformée  en  1752  en  manufac- 
ture de  toiles  peintes  par  les  frères  Danton,  V.  ce 
nom, 
Toarnerie    (la),   f.,    c"  d'Angera  N.-E.  ; 

—  f.,  c»»  de  Cholet.  —  La  met,  de  la  T,  1540 
(G  105,  f.  26),  —  La  petite,  la  Gr,'T.  —  Ane. 
fabriques  de  poteries,  «  où  se  trouvaient  deux 
«  tours  k  tourner  pou  »  en  1782  ;  —  h.,  c°«  du 
Fief-Sauvin;  ^  vill.,  c»«  de  Lire;  —  f..  c»« 
deMarcé-,  —  f.,  c»»  de  St-Laurent-des-A., 
vehdne  nat^  sur  Binet-Jasson. 

Toar-Nenve  (la),  c»»  d'An^fers  N.-E.,  autre- 
ment Bellevue. 

Tonmevllle,  vill.,  c»«  de  Thouarcé,  —En 
est  sienr  Louis  Tillon  1525,  René  d'Escoublant 
1634,  Claude  Jarry  1686. 

Tonmevllle  {Gicillaume),  secrétaire  du  roi 
René  dès  1445,  et  conseiller  auditeur  en  sa  Chambre 
des  Comptes  d'Anjou,  parait  chargé  par  lui  de  plu- 
sieurs missions  de  confiance,  notamment  de  la 
direction  des  travaux  d'Epi uchard  et  du  compte 
des  frais  de  la  fête  du  Pas  du  Perron,  tenu  à 
Sanmur  en  1447.  Archiprètre-curé  d'Andard  de- 
puis au  moins  1454,  gratifié  de  plus  d'une  pré- 
bende du  Chapitre  Saint-Maurice  d'Angers. le 
18  septembre  1465,  il  y  meurt  le  9  juillet  1477  et 
est  inhumé  dans  la  chapelle  des  Chevaliers,  k 
Sain^Mauriee.  —  Son  testament  olographe  et 
sigoé,  en  date  du  8  septembre  1476,  existe  aux 
Archives  de  M.-et-L.  G.  342.  Il  y  lègue  à  son 
église  ses  ornements  curiaux  et  le  caslel,  qu'il 
habitait  et  qui  devint  le  presbytère.  René  lui 
avait  fait  don  de  reliques  de  St  Symphorien. 
avec  un  reliquaire  d'argent  où  figurait  le  roi 
présentant  la  relique  à  un  ange  (1455-1456). 

Lecoy  de  U  M.,  Le  Roi  René,  t.  I,  p.  45i,  et  Extraite 
dee  Comptée .  notammeat  p.  9,  315, 818.  —  Rectifier  et 
compléter  d^eeue,  U  I,  p.  83. 


( ).   — >    Un  chef-d'œuvre  de 

vitrerie,  avec  fleurs  de  lys  peintes  sur  le  cadre  du 
panneau,  porte  inscrit  :  Le  i8  mai  i7i7  fait . 
par  •  Toumon  (Musée  d'Angers). 

Toars  {Geoffroy  de),  frère  d'Hamelin  de 
Langeais,  grand  chantre  et  doyen  de  St-Martin 
de  Tours  en  1076,  fut  élu  évèque  d'Angers  après  la 
mort  d'Eusèbe  Brunon  en  1081  et  consacré  seule- 
ment le  8  août  1082.  Quelque  temps  après , 
son  métropolitain ,  alors  expulsé  de  son  siège, 
le  dénonçait  an  pape  pour  ses  eomplai^tances  à 
l'égard  du  comte  Foulques  Réchin,  à  qui  il  devait 
son  élection  ;  et  les  prélats  de  la  province  Lyon- 


naise comprirent  les  deux  eoliplias  dasi  k 
même  interdit  (vers  1063).  La  lenlrét  de  ftr^^ 
vèque  l'année  suivante  rétablit  rordre  âi» . 
diocèse.  —  Geoffroy.  dooC  aaeoo  acte  i^in; 
ne  signale  le  passage  à  répiseopat,  momt  k  ^ . 
le  9  octobre  1093  —  et  non  i094.  —  Si  tj 
autographe  figure  à  l'acte  par  laque!  il  crée  *- 
1090  une  prébende  sacerdotale  ea  Fêglise  S.£ 
Manrille  d'Angers  (G  1197),  et  à  «a  aatre  i& 
1088  du  prieuré  de  Sangé-anx-Moiaei.  li.-! 
qu'il  avait  nommé  dès  la  première  aanee  l*. 
diacre,  lui  a  consacré  ane  de  ses  pièces  àe  u^ 

D.  Hooss..  XVI,  191.  —  N<ifaaian«  NéenL if  -i- 
Martin,  p.  59.  —  Rev,  d'Ami,,  1875,  p.  T*.  -  -- 
Blanc  de  St-Florent,  f.  13.  —  D.  Baei^^  XIT,  «71.  " 
—  Arthnid,  Mss. 

Tonrie  (la),  vill..  e««  de  Longul  -iJ 
Tour  (Cass.  et  Et. -M.). 

Tourteau  {Tassin),  maître  vitrier,  k^ 
en  1516  des  vitraux  de  l'église  de  Yareoias-K;! 
Montsorean. 

TonrteUlére  (la),  f.,  c"«  de  St-Pirr^ 
Maulimart 

TonKlére  (la),  f.,  c*«  de  Coué.  ^UT-J 
trière  (Cass.). 

Tour- Vierge  (la),  m*"  à  vent,  c**  Ji' 
gers  £.,  près  le  vill.  des  Denx-Groix  ei  i^ 
Samson,  encore  existant  en  1791. 

Tonrvllie  (Pierre),  a  fait  imprisar  J 
Coustumes  du  pays  et  duché  dAnje^  '^ 
Flèche,  Griveau,  1651,  in-lS). 

T01117,  f.,  c*«  du  Tremblay;  —  d«»i:i 
nom  au  miss,  né  sur  la  c*S  qui  coule  àai  ^ 
N. ,  et  est  nommé  dans  son  cours  supériew  w$  •' 
Récusson,  plus  bas  de  l'Anerie,  pins  bas  «* 
du  Pontais,  ferme  sous  laquelle  il  se  jette  dtf^i 
Verzée. 

Toaserie  (la),  f.,  e««  du  LÂon-dPAng.  c 
dépendance  de  la  Roche  anx-Fesles. 

Tonanel  (...),  maire  de  Montreoil'Br:' 
a  publié  Réponse  au  libelle  infâme,  ^  ^ 
et  calomnieux,  intitulé  .•  le  ntoyfl»^-- 
Zter,  habitant  de  la  commune  de  Montre- 
Bellay,  à  tout  le  monde  (Londun.  V.  CM&c 
Jamin,  an  IX,  in-40  de  15  p.).  —  V.  t.  U, p 
ToMMAlMtf  (Abbaye  de).  ^  Y.  1. 1.  p  '^ 
Tontea^ilLldea ,  chapelle  ,  c"*  de  Af^ 
orter,  à  l'entrée  du  bourg,  an  bord  des  roet^* 
Cbolet  et  de  la  Tessoualle.  Elle  renfeme  r» 
sieurs  tombes  de  la  famille  de  Lanije'  ^ 
porte  on  lit  : 

Cette  chapelle  t  ét4  par  charité  Ulis 
Pour  obtenir  Mcoors  de  U  Vieift  Wâtk 
1647. 

Tontes-Bellea  (les),  c"«  de  Mtmtjtof- 

Tonttère  (!•).  ^.  c"«  de  la  Pommeroii''' 
t,  c»«  de  la  Poiteoinière  ;  —  vUl.,  e*  ^^ 
Paul'-du^Bois. 

Toat4e«Honde«  canton  et  smoài»^ 
de  Cholet  (9  kil.  1/2)  ;  —  A  60  kfl.  d'Afil^  ' 
Tout'le-Monde  en  Poitou  16»  (Dow.  &^ 
—  Entre  Matières  (5  kil.)  à  l'O.,  «>*^ 
(5  kil.)  an  S.,  Ysernay  CI  kU.  1/9)  i»t.;f 
leloup  (10  kU.)  an  N.-E.,  NnaiUé  (5^^  "^ 
N.-O. 

Le  chemin  d'intérêt  eomman  des  Ccrq«<^'" 


TOD 


—  611  — 


TOU 


lanléTrier  à  NaaiUé  traTene  du  S.  an  N.  le 
erritoire  dans  toale  sa  loDgneor,  rejoint  de  dr. 
it  de  gauche  par  dem  on  trois  chemins  vicinanx. 

Par  le  centre,  dn  N.-E.  an  S. -0.,  circule  le 
aiss.  dn  Trôzon,  autrement  dit  de  Perronne, 
[ans  une  vallée  sinueuse  et  profondément  en- 
aissée,  où  il  traverse  les  étangs  de  la  Cba- 
onére  (2  hect.  30),  de  Fromenteau  (1  hect.  12), 
1  de  Hontour  (1  hect.  76)  avec  moulin  à  eau, 
asqu'au  confluent  du  rniss.  de  la  Fardellerie, 
[ai  descend  dn  N.  en  formant  limite  avec  Ha- 
:ières. 

En  dépendent  le  vill.  des  Gautrèches  (10  mais., 
15  hab.)i  le  chftt.  de  la  Crilloire  et  39  fermes  ou 
icarts. 

Perdu  à  distance  de  toutes  les  voies,  au  centre 
les  forêts  de  Breil-Lambert,  de  Vézins,  de  Chan- 
sloup,  le  pays  formait  jusqu'à  la  Révolution  et 
épais  une  date  inconnue,  tout  au  moins  dés  le 
V*  s.,  une  fillette  ou  succursale,  avec  simple 
tiapeile,  desservie  par  un  vicaire,  dans  l'immense 
aroisse  de  St-Hilaire  des  Echaobrognes,  dont  la 
^paraient  la  paroisse  Irès-restreinte  et  la  ville  de 
[aalévrier.  La  loi  dn  5  juillet  1791  annexa  la  suc- 
ursale  à  cette  dernière,  en  la  rattachant  au  dépar- 
3 ment  de  Maine-et-Loire,  mais  ne  fut  appliquée 
[u'en  vertu  d'un  arrAté  du  m  messidor  an  Y,  qui 
l'eût  même  de  réalisation  qu'en  1807.  —  Une 
rdonnanee  dn  3  juillet  1843  a  érigé  son  ressort 
>articulier  «n  paroisse  distincte  ;  —  et  depuis  lors 
me  rivalité,  constamment  en  éveil,  sollicitait  la 
réation  d'une  commune  que  la  loi,  votée  le  2, 
iromnlguée  le  17  février  1864,  après  dix  ans  de 
liscussions  et  d'enquêtes,  a  constituée  enfin.  La 
laroisse  nouvelle  avait  compris  dans  son  ressort 
,128  hectares;  il  j  fut  annexé,  pour  former  la 
ommune,  qoatre  métairies  de  Manié vrier  (230he^<- 
ares},  sept  d'Ysernay  (282  hect.)*  Ce  sont  du 
Doins  les  données  qu'acceptent  et  que  votent  la 
lélibératbn  du  Conseil  général  du  28  août  1863 
)l  la  loi  du  9  février  1864.  Néanmoins  ces  deux 
locnments  officiels  el  constitutifs  de  Tétat-civil 
M>mmunal  constatent  une  superficie  —  non  pas 
la  1 ,740  hect,  comme  l'indiquaient  les  éléments 
)rimordiaux,  —  mais  seulement  de  i,678  hect., 
->  c'est  le  chiffre  donné  par  la  Carte  Cantonale, 
—  et  le  Cadastre,  qui  détaille  et  fixe  l'état  réel. 
a  réduit  encore  à  une  surface  imposable  de 
i  ,908  hectares,  qui  doit  être  la  contenance  exacte 
3t  définitive,  —  dont  60  hect.  de  bois,  160  h. 
Je  prés,  le  reste  en  labours. 

Population  :  646  hab.  en  1866.  —  6ÏÎ  hab. 
m  1872.  —  6i4  hab.  en  1876. 

Un  moulin  à  eau;  —  2  moulins  4  vent;  — 
lombreux  métiers  pour  la  fabrique  de  Cholet; 
*-  engrais  de  bœufs  et  de  moutons  pour  les  mar- 
:bé8  de  Cholet,  Chemillé  et  ChAttllon. 

Bureau  de  Poste  et  Perceplton  de  Haulé- 
rrier. 

Mairie  avec  Ecole  pubUque  laïque  de  gar^ 
;on8t  — >  Ecole  publique  de  fiHes  (Sœurs  de  St- 
:;baries)»  l'une  et  l'autre  construites  en  1868-1869 
;arch.  Fiévé,  de  Cholet). 

VEglite,  dédiée  à  Notre-Dame,  a  été  cons- 
truite en  1855  de  style  ogival  du  ziii*  s.  (archit. 


Toumesae  et  Tessié),  sur  un  terrain  donné  par 
M.  Cesbron;  —  la  voûte  n'en  a  été  entreprise 
qu'en  1856  par  adjudication  du  27  avril. 

L'ancienne  chapelle,  avec  portail  ogival,  s'é- 
lève encore  sans  clocher,  au  centre  dn  bourg,  le 
pignon  surmonté  d'une  double  brétèche,  les  murs 
intérieurs  peints  à  fresque,  les  tiranu  des  char- 
pentes grossièrement  sculptés  d'étoiles  et  de 
tèles  grimaçante?,  xv-xvi«  s.  —  On  y  conserve  plu- 
sieurs pierres  tombales,  dont  celle  de  Poopard, 
prêtre,  f  le  17  mai  1699,  sculptée  d'un  calice  et 
d'une  croix,  —  et  celle  de  Pierre  firosse,  f  le 
12  janvier  1731.  —  Les  matériaux  et  le  sol  en 
ont  été  vendus  par  la  commune  le  15  mai  1858; 
mais  l'œuvre  n'a  pas  été  détruite. 

Le  Cimetière  nouveau  est  établi  sur  un 
terrain  acquis  par  acte  du  2  novembre  1855. 

En  dehors  du  bourg,  sur  le  chemin  d'Yzemay, 
se  rencontre  une  petite  chapelle  dite  de  l'Ar- 
ceau,  où  viennent  en  pèlerinage  les  épouses  infé- 
condes. Sur  le  pignon,  une  croix  en  granit  porte 
un  Christ  grossièrement  entaillé  ;  au-dessous,  on 
lit  sur  les  montants  :  Jean  Lepage,  i650,  nom 
du  fondateur  et  date  de  l'érection. 

La  petite  paroisse  de  la  Crilloire,  Y.  ce  nom, 
se  trouve  actuellement  englobée  sur  le  territoire. 

Tout-le-Moiide  dépendait  avant  1789,  comme 
St-Hilaire  des  Echaobrognes  ,  du  Doyenné  de 
Yihiers,  de  l'Evèché  de  Poitiers  jusqu'en  1317,  de 
Maillezais  jusque  1648,  plus  tard  de  la  Rochelle, 

—  au  civil,  du  comté  de  Maulévrier,  dn  Présidial 
et  de  la  Sénéchaussée  d'Angers,  de  TËlection  de 
Montreuil-Bellay,  du  Grenier  à  sel  et  du  District 
de  Cholet. 

Maireê  :  Chiron,  1864.  —  Cesbron,  1871, 
1878. 

Arch.  de  M.-«t-L.  Série  M.  -  NoUee  Mis.  de  M.  SptI.  — 
Notes  Mts.  de  M.  BooUllier  de  St-André.  —  Méperi.  areh,, 
1868,  p.  98.  i^  , 

Tont-lal-Fant,  cl.,   c"«  de  Châtelais  ;  «• 
ham..  c»«  de  Montjean  ;  »■  f.,  c"»»  de  SoucelUs, 
Toavsdrie  (la),  c»»  de  St-Georges-sur-L, 
ToMvefItM.  —  Y.  le  Thouet. 

Tonvolfl,  f.,  c*'*  de  Bouchemaine,  vendue 
nal^  le  12  avril  1791  sur  le  Siiminaire  d'Angers  ; 

—  cl.,  c*^*  de  Chûteauneuf,  —  Le  lieu  et  met 
de  Touvoie  1540  (C  106,  f.  129).  —  En  est  sieur 
Jacq.  Dumortier  1540,  René  Dumortier  1625 
(Mss.  917,  f.  166),  acquise  le  10  octobre  1740  par 
les  Carmélites  d'Angers  ;  —  ch&t.,  c°«  de  Maulé'- 
vrier.  ~~  Lm  maison  et  cour  seigneuriale  du 
lieu  de  T.  1539  (C  105,  f.  368).— Ane.  château  avec 
très-haute  et  vaste  salle,  qui  conserve  une  fenêtre 
grillée  et  une  porte  d'une  épaisseur  extraordinaire. 

—  En  est  sieur  François  de  Tonvois  1539,  qui 
relève  de  Maulévrier,  René  Serpillon  1654,  René 
de  Tonvois  1676,  mort  le  13  septembre  et  inhumé 
dans  l'église  St-Pierre-des-£chaubrognes,  sous 
une  plaque  de  cuivre,  qui  relatait  de  lui  une  ion- 
dation  pieuse  ;  —  Charles  de  T.  1719,  mari  de 
Françoise  Guerry,  —  Ph.-Ch.  Raoul,  écuyer, 
1766,  par  héritage  de  Marie-Charlotte  de  Tonvois, 
sa  mère;  —  aujourd'hui  à  M.  Leroux,  qui  a  fait 
d'importantes  restaurations  ;  —  donne  son  nom  à 
an  miss,  né  sur  la  c»*  des  Echaobrognes ,  près  le 


TRA 


—  6li  — 


TSLA 


clilt  éê  U  homuièn,  qoi  eonla  da  If .  an  S.  •  fiaite 
à  ro.  HaoléTrierelledéiiarteneDtdesI>eii3L-Sèmt, 
se  jetle  dêDM  la  Moine  eo  face  la  Gniehardiére  ; 
•»  1,100  Bel.  formant  Kiiiite  da  départeineiit; 
mm  m'*  à  eau,  e**  de  Femotl. 

T#«aé»  ( ),  né  à  Qoerré,  docteur  en  théo* 

logie  de  la  Faealcé  d'Angers,  devint  après  le 
Concordat  le  chef  des  sectaires,  formant  «  la 
«  petite  Eglise  »,  qni  est  à  peine  éleinle  en 
M .«ei-L.  «  U  n'était  gnères  possible,  —  dit  Tves 
«  Besnard,  son  condisciple,  dans  ses  Mémoirta 
«  Mss.,  p.  46,  —  d'avoir  plus  d'esprit  et  d'ama- 
«  bilité  qve  loi.  » 

Towié  ém  »ef  ga  (François-Gut'Ifaume), 
feadisie  avant  1789,  pnis  chef  dn  bnrean  mili- 
taire et  secrétaire  adjoint  de  l'Administration 
centrale  da  Département,  plas  tard  perceplear. 
On  trouve  de  lai  ane  DiscuBsion  (3  p.  petit 
texte)  snr  l'archiviste  et  les  archives  da  Départe- 
ment, poar  démontrer  qu'elles  ne  doivent  pas 
être  divisées  par  districts  mais  réunies  an  chef- 
lieu,  dans  la  brochure  de  Hangars,  1790,  Y.  t.  II, 
p.  617. 

TooselIIère  (la),  ham.,  e"*  de  Ny oiseau, 
^  Le  seigneur  avait  le  droit  de  garder  pour  lui 
la  haquenée  que  montait  Tabbesse  de  Nyoiseau 
le  jour  de  son  insuUation  (D.  Honsseau,  n«  1171). 

TonxeiCerie  (la),  f.,  c°«  de  SermaUe. 

Twmèœ.  —  V.  Trêves, 

Twmemm  (les),  m<»  à  vent,  c"«  de  Grénllé. 

Traeaaaière  (la),  cl.,  c"«  de  la  Pommeraie. 

Trahaniilère  (la),  ham.,  c"«  de  Chaudron. 

—  Le  lieu  de  la  Troianière  IMO  (G  106, 
f.  103),  —  à  n.  h.  Claude  finssonnean. 

TralIUère  (la),  f.,  c-«  de  la  Tessoualle.  — 
La  Trouillère  (Gass.).  —  Dépendance  du 
prieuré  de  la  Haie  en  St-Cbristophe-du-Bois. 

Tndnebolst  m»"  b.  et  f..  c*«  de  Soulaines. 

—  Treilbois  (Cass.),  —  pour  Trèê-le-Bois,  au 
delà  du  bois.  —  Il  ne  reste  plus  que  la  butte 
d'un  ancien  m*"  k  vent,  transformée  en  servitude. 

Tralnerle  (la),  f.,  c>«  de  Jallais.  —  Appart. 
en  1790  à  Thomas  de  Jonchères.  C'est  le  centre 
actuel  de  la  paroisse  N.-D.-des-Mauges  on  des 
Gabournes,  où  ont  été  bâties  l'église  et  les  écoles. 

Tralt-de«isi-IVoae  (le),  f.,  c"«  de  Jumelles. 

Tran,  f.,  c"«  de  Beausse.  —  Tredentum 
1050  circa  (Cartul.  dn  Ronc,  Rot.  1,  ch.  15).  — 
Tredens  1078  cl*'  Cartul.  Sl-Serge,  p.  261).  — 
La  cour  de  Tr,  zvi-zvu*  s.  —  Le  Trent 
(Et. -M.)*  — *  Ane.  fief  et  seigneurie  jadis  de  la 
paroisse  du  Ménil,  avec  maison  noble  et  cha- 
pelle dont  il  ne  reste  aucun  vestige.  —  L'église 
Saint-Jean  de  Montrevault  dépendait  de  ce  fief 
au  XI*  s.  —  La  terre  relevait  en  partie  de  la 
Forêt  et  comprenait  la  closerie  du  nom  et  les 
met.  de  la  Rivaudiére,  du  Bois-Goupeau  et  de 
la  Gaurionniére.  —  En  est  sieur  Franc.  d'Orvaui 
en  1586,  qui  la  vendit  le  SS  janvier  à  Claude 
Saguyer  ;  —  Michel  Pasquier  1637,  Louis  Pas- 
quier,  juge  an  Présidial  d'Angers,  1659;  — 
donne  son  nom  à  un  miss,  né  sur  la  c**,  qui 
coule  du  S.-E.  au  N.-O.,  reçoit  à  gauche  le 
roiss.  de  la  Cocoère»  passe  au  moulin  del'Epinay 
oA  il  reçoit  le  ruiss.  de  la  Fosse-Ambréniére,  puis 


ié  dififs  da  S.  aa  11 .  janqa'i  U  Un  ^  t 
Binandièie,  en  anâmaat  wm  do«Btaed« obki' 
et  en  formant  limite  entre  les  commasesé*  Sfi£- 
Lanreot-da-Motlay  et  da  Méoil;  ^  i^^ 
de  cours. 

TrswduuMl*  matttes  architedes,  Ai|Bn  " 
(Gabriel),  mari  de  Perrine  Pasquier,  16M.  tr 
-•  {Jean\  fils  da  précédant,  ottri  d'Elta»; 
Gamier,  SO  janvier  167S»  f  le  i8  man  MM,  ;: 
de  46  ans. 

Tfttmehamdléve  (U).  f.,  e«*  de  CUft;  • 
f.,  c**  de  Limères-Bùuton, 

Tra^rhaailèpua  (les  Basses,  les  Omit 
les  Hauiet-),  domaine  et  if.  avec  une  sac  pM 
chapelle,  an  bout  du  logis  Ters  S.,  c**  <fjl*jn 
K..0.  —  i-esFrwicfc.(Et -M.).  —  LesGrJ' 
appart.  à  Th.  Ledere  1493.  Jean  Ledot  I4c 
Thomas  Langevin  1494»  Jean  Laagevîs  t;* 
Th.  Léger  ou  Liger  1548.  n  h.  GeilL  LiT 
lieutenant  des  Eaux  et  Forêts  iS$^  \C- 
Pierre- Joseph -Elie  du  Rocher,  1719,  iT« 
Henri-René  Poulain  de  U  Tremblaîs  ITcu,  -. 
y  meart  le  8  avril;  —  Heori-Piem  ^-' 
de  Cintré  le  26  mars  1790;  r-  ^^^^  *^ ^ 
8  thermidor  an  IV  sur  sas  héiitian. 

TrsMieluuiU  (les),  f.,  e««  du  Viea'Bo9L 
—  IfCs  maisons  et  terres  oit  Us  Trast^a^ 
demeurent  1549  (E  538). 

Trsûsnhmj  (le),  ham.,  e"« de  la  Psmmesi 
V.  le  Tronchay. 

TnuMliée  (la),  pavillon,  e^  de  Brim^' 
ham.,  c**  de  Geste  ;  —  donne  son  nom  à  vin:* 
qui  y  natl  et  coule  dn  N.-E.  ma  S.  -0. ,  se  jdioia. 
le  ruiss.  de  Vallet,  à  700  m.  aa  dessous  de  IL* 
diére;  —  h.,  c»«  de  Lire.  —  Le  Ueu,do9saM. 
fief  et  seigneurie  de  la  Trcmckaie  tSèO\iti 
f .  fSÈ,  —  Ane.  seigneurie  dont  est  liflar  s^  • 
Jean  Goury  1486.  —  n.  h.  Pierre  Mégrei  iStf  r- 
relevait  de  Uré;  ■•  f.,  c"«  de  Minté-,  "  ^* 
vent,  €*•  de  Afonteomeou. 

Traneiiée  (la  Basse,  la  Haute-),  f..  c"  - 
Montillierê  ;  —  (la  Grande-) .  haïa. .  e*  < 
la  Varenne.  —  Terra  que  cof  weaiiM* 
TrunccUa  ante  easteUum  Castri  Cel»  i^ 
circa  (Pr.  de  Chantoc.,  ch.  5X  —  Ttom^ 
1180  circa  (Pr.  de  Chant.,  eh.  11).  -  !>0Êat^ 
XI*  s.  par  le  seigneur  de  Chantoceaox  as  pntf* 
St-Jean,  aliéné  ensuite^  le  domaine  appir^aii* 
n.  h.  Jean  Aménard  146S,  Jean  CheaB.  cy*'^ 
lier,  1539,  Cl.  d'Aubigné  1634  ;  -  (b  M^- 
ham.,  c*«  de  la  Varenne. 

flVHiM^M 4llaw  —  V.  Châtelain. 

TrsuiqolUe  (le  Père),  capucin,  né  i  Scf 
Remy-la<  Yareone  en  1595  et  dont  le  nos  ^'^ 
mille  est  inconnu,  s'était  fait  à  Paris  wsâ  rt^' 
tion,  comme  prédicateur,  etsoUieiiada  Péft  Jj^ 
l'autorisation  d'exorciser  les  Ursulinesdf  l4>^ 
en  proie,  comme  on  sait,  aux  sortilèges  fCff' 
Grandier.  Il  y  fut  envoyé  avec  le  Pé»  Lscbaj 
et  a  donné  lui-même  la  VéritabU  rda^^ 
iustes  procédures  observées  au  fàki  àt  * 
possession  des  UrsuUnes  de  Lstd"»  <*  " 
procès  d^  Urbain  Grandier  avec  l»  ^ 
générales  touchant  Us  diables  exoràdt  M 
Flèche,  G.  Griveau,  1634).  Imposé  samm  ^ 


TRÉ 


—  613  — 


TRÉ 


isenr  à  U  Tietime,  il  l'aeeoin])agna,  malgré  ms 
Dtestations,  jusqu'au  supplice  en  la  désignant 
X  imprécations  dn  peuple.  Il  lui  sarvécat  de 
a  d'années  et  sa  mort  sunrenne  le  31  mai  1638, 
t  attribuée,  par  son  épitaphe,  «  au  vexations 
Jes  démons  à  ce  portées  par  les  magiciens.  » 
Trappe  (la),  ham.,  c"«  de  Changeaux , 
nstroit  depuis  1840. 

Trappes  (les),  f.,  c"*  de  Ckeviré-lt'R,  ;  -• 
m.,  e"«  de  Fougère,  1568  CEt.-G.). 
TraqveUes  (les),  m*»,  e"*  d'Angers  N.-O. 
Travaillé*  f..  c»«  de  Contigné\  »  f.,  c"*  de 
ivardeil.  —  Locus  qui  Travalliam  dicitur 
28  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  1,  eh.  3).  —  Tra- 
aiiacua  10S8  (Ibid  ,  Rot.  1,  ch.  1).  —  Tra- 
Mi  1073-1103  (Ibid.,  Rot.  3,  ch.  14).  — 
erra  de  Travalleio  11041190  (Ib.,  Rot.  5, 
.  99).  —  TroiiatZ2é(Gass.).  —  Ane.  fief  et  sei- 
eu  rie,  avec  maison  noble,  qui  conserve  en- 
re  partie  de  ses  douves.  —  En  est  sieur  n.  b. 
Dumortier  144S,  René  D.  134S,  mari  de  Renée 
la  Ronssière,  Guili.  Bouju  1570,  Michel  Booju, 
80,  Phil.  Varice,  général  en  la  cour  des  Mon- 
.ies,  1592,  n.  h.  Hilaire  de  Montgodin  1641, 
nt  la  venve  Françoise  Blanchard  épousa  le 
I  avril  1644  Honorât  Dumortier,  Théophraste  de 
întgodin  1668,  f  le  31  août  1712,  René  Gohon 
16  (E341). 

TraTailléres  (les),  t!.,  e^  du  Lion^d^A. 
La    Grande^T,    appartenait    en    1780   k 
■^«  veuve  Lehay  de  Villeneuve,  la  Petite-T, 
HiM  Yeuve  d'Andigoé  de  Mai  neuf. 
TraTalUe-RIbaad»  c»*  de  Faveraie,  mai- 
•n  détruite,  domaine  au  xviii*  s.  des  Pénitentes 
Angers,  sauf  une  partie  des  terres  qui  apparte- 
lient  au  prieuré  de  Thouarcé. 
Travalltrioat  f.,  e"*  de  la  MembroUe,  — 
e  lieu  de  Travail-Truon  1499  (E  1141),  fut 
idé  vers  la  fin  du  xv*  s.  par  le  chapelain  de 
t-Hervé   de  la  Trinité  d'Angers  au  sieur  dn 
lessis-Macé  en  échange  de  la  Pironnière. 
Traversiére  (la),  h.,  c"*  de  la  Pommeraie. 
Tréboiehère  (la),  f.,  c"*  de  Bourgneuf. 
Trébouére   (la),  f..   c''*  du  Fief-Sauvin, 
Trébonze*  ham.,  c"*  de  Mazé. 
Tréboehellerie  (la),  C**  de  laPoitevinière, 
TréboeheUerle  (la),  dans  le  bourg  de  JaU 
lia  ;  «r  f. ,  €■•  de  Rochefort.  ^  La  T.  aliaa 
fitouaane  1786  (E  632). 
Tréebére  (la),  f.,  c"*  de  Torfou. 
Tréebonnlère-IVenTe  (la),   f.,  c»*  de  Si- 
[uentin-en'Mauges. 

TréchoBBlére-VielUe  (la),  f,  c»*  de  St- 
luentin-en-Mauges. 

TrédeluiB  (Pierre  de),  natif  d'Angers,  était 
srrecieur  d'imprimerie  à  Lyon,  et  y  a  publié  : 
>^8or  de  vertu  où  sont  contenues  toutes  les 
lus  nobles  et  excellentes  sentences  et  ensei" 
nements  de  tous  les  premiers  auteurs  Hé* 
reux,  Grecs  et  Latins,  pour  induire  un 
hacun  à  bien  honnêtement  vivre,  —  Suit  le 
lôme  titre  en  italien  (Lyon,  J.  Temporal,  1555; 
'ari^,  1556;  Lyon,  1560;  Anvers.  1560;  Paris, 
581  ;  Lyon,  1583,  —  in-16).  —  G'est  une  compi* 
atiou  de  sentences  morales  en  deux  langues,  que 


{«aeroix  dn  Maine  attribuA  à  Gorrozet  et  Branet  à 
Temporal  ;  mais  le  huitain  final,  «  auquel  le  nom  de 
c  son  aulheur  est  prins  par  les  lettres  capitales  »  ; 
donne  par  ses  initiales  le  nom  de  Trédeban.  — 
La  Généalogie  des  princes  de  Savoie,  faicte 
en  prose  et  vers  latins  par  Julian  Taboet  et 
depuis  traduite  en  prose  et  vers  héroïques 
françois  par  P.  T.  A,  (Lyon,  Nie.  Edouard, 
1560,  in-40  de  36  p.)  ;  —  Théagès  ou  de  la 
Sapience,  dialogue  de  Platon,  mis  en  vers 
françois  (Gh.  Pesnot,  1564,  in-4»  de  52  p.,  la 
dernière  chiffrée  par  errenr  40).  En  tôte,  une 
épltre  en  vers  dédie  le  livre  à  Jacq.  de  Vintimille. 
La  traduction  commence  à  la  page  9  et  finit  à 
la  31*  par  la  devise  :  Bien  tard  vient  l'art. 

—  Suivent  un  poème  :  Ad  Macutum  Pompo- 
niumJac.  Vintimillii  Rhodii  Carmen  satur- 
nalitium,  puis  la  traduction  en  vers  français  par 
Trédeban,  ainsi  qu'un  sonnet  à  Jean  Tiiier, 
secrétaire  du  roi.  Le  poète,  qui  était  protestant, 
échappa  au  massacre  de  la  St-Barthélemy  et  par- 
vint en  novembre  1572  k  gagner  Genève.  Il  y  fut 
nommé  régent  et  gratifié  gratuitement  des  droits 
de  bourgeoisie.  G'est  là  qu'il  traduisit  et  publia  : 
Les  quatre  premiers  livres  de  Virgile  en  vers 
héroïques  françois  (  Genève ,  Abel  Rivery  , 
in-8«,  1574).  Il  y  rappelle  dans  son  Epltre  au 
lecteur  «  les  emprisonnements,  renconnemens  et 

autres  telles  cruautés  endurées  sans  avoir 
offensé  personne  »,  condamné  «  à  regretter  toute 
ma  vie  »,  —  dit-il,  —  a  plusieurs  beaux  livres 
qui  m'ont  esté  misérablement  saccagez,  ravis  et 
bruslez,  entre  autres  une  traduction  des  Géor^ 
giques  de  nostre  poète,  en  laquelle  j'avoys  con- 
sommé beaucoup  de  temps  avec  peine  indicible. 
Au  milieu  de  telles  tempestes,  estant  la  petite 
nasselle  de  mon  esprit  rudement  assaillie  de 
pirates  et  presque  par  eux  surmontée,  tant  luy 
fut  la  bonté  céleste  favorable,  qu'enfin  (avec  le 
timon  brisé  et  la  voile  en  pièces)  elle  surgit  au 
seur  et  tranquille  port  d'une  petite  république 
vrayment  chrestienne,  les  seigneurs  honorables 
de  laquelle  non  seulement  humainement  me 
receurent  (comme  leur  sainte  coutume  est  d'user 
de  douce  hospitalité  envers  les  povres  oppressez) 
mais,  qui  plus  est,  m'honorèrent  tant,  qu'en  ma 
nécessité  urgente,  me  pourvenrent  d'une  classe 
en  leur  collège,  là  où  en  médiocre  rie  je  pour- 
roy  heureusement  séjourner  en  repos  d'esprit, 
n'estoit  que  du  haut  de  la  coline  du  rivage  je 
vois  assidoellement  les  navires  de  mes  povres 
frères  agités  de  si  fortes  tempêtes....  »  —  et  il 
ajoute  qu'il  prend  sur  ses  nuits  «  les  heures 
noires  »  qui  lui  restent  «  après  le  long  travail 
du  jour  qu'il  conrient  d'apporter  i  celuy  qui 
veut  faire  bon  devoir  k  enseigner  la  jeunesse  ». 

—  Il  retrouva  peut-être,  il  refit  plus  probable- 
ment le  manuscrit  dont  il  regrettait  la  perte  : 
X,e8  Bucoliques  et  Géorgiques  de  Virgile  en 
vers  françois,  avec  le  texte  (€renève,  B.  Pigne- 
reul,  in-8«,  1580).  —  Le  Catalogue  de  La  Val- 
Uère  mentionne  cet  ouvrage  réuni  avec  le  précé- 
dent sous  le  titre  iV Œuvres  de  Virgile,  k  la 
date  1575,  Ab.  Rivery.  —  On  trouve  encore  de 
notre  auteur  un  sonnet  en  tète  de  l'Histoire  de. 


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TRÉ 


—  6i5  — 


TRË 


ta  S.-O.,  la  Bagaenière  (6  kil.  1/i)  an  S-E.. 
U-Barthélomy  (3  kil.)  aa  N.,  Brain-sar-rAaUiioii 
4  kU.  200)  à  r£. 

La  roate  nationale  de  Briare  à  Angers  y  pénètre 
I  quelques  mètres  de  la  Pyramide»  traversant 
me  pointe  extrême  du  territoire  da  S.-E.  au 
f.-O.,  tandis  qu'à  l'entrée  elle  est  rejointe  du  S.-O. 
»ar  la  rente  départementale  d'Angers  à  Longné, 
[ui  s'y  embranche  durant  500  met.  et  s'en  détache 
i  la  Pyramide  même  pour  remonter  vers  l'E.  et 
>aisser  aa  boarg. 

La  voie  ferrée  d'Orléans,  montant  da  S.-E.  aa 
i.'O.  stationne  à  1,500  met.  an  N.  da  bourg.  — 
^e  chemin  de  fer  départemental  de  Ifontrenil- 
iellay,  qui  passe  transversalement,  fait  station  à 
a  Pyramide. 

L'Anthion  borde  le  territoire  à  l'angle  S.-E.  et 
"eçoit  les  ruisselets  da  Pont-Malembert,  de  Mala- 
[uais,  da  Grand-Llmesle  et  de  la  Chevalerie. 

En  dépendent  les  vill.   et  ham.   du  Poirier 

17  mais.,  425  hab).  de  Halaquais  (79  mais., 
149  hab.),  de  la  Pyramide  (107  mais.,  662  hab.), 
ie  TelUères  (62  mais.,  307  hab.),  des  Plaines 
51  mais.,  304  hab.),  de  la  Maraîchère  (43  mais., 
m  hab),  de  la  Roe  (43  mais.,  242  hab.),  de 
['Enfer  (36  mais  ,  178  hab.).  du  Pont-Malembert 
34  mais.,  191  hab.),  de  St-Lezin  (31  mais., 
r74  hab.),  de  l'Union  (24  mais.,  140  hab.),  da 
i^issoir  (29  mais.,  318  hab.),  de  la  Porée  (15  m.. 
123  hab.),  da  la  Gravelle  (14  mais.,  53  hab.),  de 
.'Aubinière  (16  mais.,  116  hab  ),  de  Believae 
>  mais.,  34  hab.),  de  la  Chevalerie  (5  mais.. 

18  hab.).  de  la  Clarté  (4  mais.,  21  hab.),  de 
Montibert  (4  mais.,  24  hab.),  des  Petits-Carreaux 
[4  mais.,  25  hab.),  de  Ptaimpont  (4  mais.,  35  h.), 
les  Saulaies  (5  mais.,  101  hab.),  les  ch&t.  de 
la  Cantinière,  de  Verrières,  de  Rosseau  et 
25  fermes  ou  écarts  dont  une  diuâne  de  petits 
^roopes  de  deux  et  trois  maisons. 

Superficie  :  1,182  hect.,  dont,  an  temps  de  la 
rédaction  du  Cadastre,  112  hect.  en  taillis,  90  hect. 
iù  vignes,  161  en  prés,  599  hect.  en  labours, 
)6  hect.  en  landes. 

Population  :  iôi  feux,  726  hab.  en  1720- 
1726  —  as  feux  en  1789.  —  i,i56  hab.  en 
1793.  —  9SS  hab.  en  1804.  —  2,003  hab.  en 
1831.  —  3450  hab.  en  1841.  —  3,025  hab.  en 
1851.  —  3,88i  hab.  en  1861.  —  4,707  hab.  en 
1866.  —  4,607  hab.  en  1872.  —  5,2i4  hab.  en 
1876,  —  dont  441  seulement  au  bourg  (43  mais., 
101  mén.).  —  Ces  chiffres  avec  leurs  brusques 
variations  constatent  le  développement  corres- 
pondant de  la  grande  industrie  locale. 

C'est  ici  en  effet  le  principal  centre  de  la  grande 
exploitation  des  Ardoisières  d'Angers,  qui  donne 
comme  un  caractère  sauvage  à  ce  pays  perdu 
au  milieu  de  la  molle  et  verdoyante  vallée  ange* 
vine.  Le  sol  est  noir,  parsemé  à  peine  de  touffes 
de  genêts  on  d'ajoncs,  creusé  çà  et  là  de  larges 
excavations,  où  croupit  une  eau  verdAlre,  où  de 
toutes  parts  se  hérissent  des  amoncellements 
énormes  de  débris  schisteux.  Tout  au  sommet, 
sous  l'abri  d'un  paillon  ou  tue-vent,  le  perrayeur 
d'à  haut  débite,  avec  son  ciseau  et  son  maillet 
de  bois,  Vardoite  fine,  la  carrée,  le  potZ  taché. 


le  poil  roux,  Vhéridelle  ou  Vanglaiae,  la  taille, 
l'équarrit,  la  façonne  en  trois  ou  quatre  coups,  portés 
de  main  sûre.  Au  pied  se  dressent  de  colossales 
cheminées  et  l'étagement  gigantesque  d'engins 
sous  lesquels  s'ouvrent  béants  d'immenses 
gouffres,  découpés  avec  la  pointe  et  le  pic  on 
enlevés  à  la  mine.  Au  fond  s'agitent  les  groupes 
d'ouvriers  d'à  bas,  bêchant  à  cteZ  ouvert 
le  roc  et  l'empilant  sur  les  bassicots,  qui  des- 
cendent vides  et  remontent  alourdis  de  blocs  de 
pierre;  —  ailleurs  l'abîme  parait  désert,  mais 
de  droite  on  de  gauche  plongent  dans  les  parois 
des  couloirs  sombres,  étroits,  qui  vont  s'agran- 
dissant  par  galeries,  creusées  sous  voûte,  dans  les 
mêmes  conditions  qu'à  ciel  ouvert,  et  où  l'exploi- 
tation se  poursuit  aujourd'hui,  sur  des  plans  fixes 
et  dans  nne  veine  étudiée.  C'est  un  ouvrier  d'à 
bas,  Boudaron,  qui  en  1842  essaya  le  premier  aux 
Grands-Carreaux  ce  système,  pratiqué  dès  avant 
la  Révolution  dans  les  Ardennes.  La  foncée 
la  plus  profonde,  poussée  à  ciel  ouvert,  s'est  arrêtée 
aux  Petits-Carreaux,  à  42  foncées,  125  mètres,  — 
tandis  que  par  galeries  l'extraction  est  pour  ainsi 
dire  illimitée  et  aux  Fresnais,  par  exemple,  porte 
deux  étages  de  chambres  et  peut  atteindre 
250  met.  de  profondeur. 

Sur  une  longueur  de  5  kil,  de  l'E.  à  l'O.  entre 
l'Authion  et  le  vill.  de  St-Léonard,  quatre  veines 
distinctes  ont  été  bien  constatées,  dont  deux  seu- 
lement en  réalité  exploitables,  distantes  l'une  de 
l'autre  de  350  met.  et  qu'on  désigne  par  les  noms 
de  Veine  du  Nord  ou  des  Petits-Carreaux,  et  Veine 
du  Sud  ou  des  Grands-Carreaux.  Une  cosse  exté- 
rieure cache  d'ordinaire  de  15  oa  20  mètres  l'ar- 
doi$e  fine  ou  couche  exploitable,  que  recherche 
le  travail  toujours  incertain  de  la  découverture» 
On  voit  en  1728  cinq  ardoisières  en  activité  pro- 
duisant 12  millions  d'ardoises, — en  1750  sept  car- 
rières, —  en  1792,  onze  occupant  2.100  ouvriers,  — 
en  1808.  cinq  produisant  52  millions  d'ardoises, 

—  en  1830,  neuf  pour  1 ,900  ouvriers  et  60  millions 
d'ardoises,  —  en  1840,  seize  pour  2,300  ouvriers 
et  111  millions  d'ardoises,  —  en  1850,  huit  pour 
800  ouvriers,  104  millions  d'ardoises,  —  en  1860 
six  pour  2,900  ouvriers  et  206  millions  d'ardoises, 

—  aujourd'hui  (février  1878)  huit  exploitations, 
Trélazé-Montibert,  les  Grands-Carreaux  (en  dé- 
couverture), l'Ermitage,  les  Petiu-Carreaux  (en 
arrolement),  la  Paperie,  le  Pont-Malembert.  sur 
la  veine  du  Nord  et  à  ciel  ouvert,  —  les  Grands- 
Carreaux,  les  Fresnais,  l'Ermitage,  sur  la  veine 
du  Sud  et  en  galeries,  —  la  Grand'Maison,  sar 
la  veine  du  Nord,  mixte,  —  ayant  produit  chacnne 
de  ces  deux  dernières  années  1876-1877,  en 
moyenne  173  millions  d'ardoises  diverses,  et 
occupant  en  ce  moment  1,125  fendeurs,  578  ou- 
vriers d'à  bas,  844  journaliers  ;  —  et  les  bras 
manquent  pour  fournir  aux  demandes  du  monde 
entier  qui  s'y  approvisionne,  et  dont  les  envois 
s'expédient  par  les  deux  gares  de  Trélazé  et  de 
la  Paperie,  par  la  Maine  et  par  la  Loire. 

L'union,  réalisée  de  1808  à  1814  entre  les  inté- 
ressés de  neuf  carrières,  fut  partiellement  rétablie 
de  1820  à  1825,  et  s'est  consommée  heureusement 
par  la  constitution  définitive,  à  la  date  da  1*'  jan- 


TRÉ 


—  616  — 


TRÉ 


Tier  ISfT,  des  direnes  sociétés  d'actionnaires  en 
une  CommiB»ion  centrale  dea  ardoiBières,  qui 
fixe  les  prix  des  ventes  et  édicté  les  divers  règle- 
ments d'intérêt  eomman.  Les  carrières  sentes  de 
la  Grand'-Haison  et  du  Pont-Halembert,  d* ail- 
leurs de  création  récente,  se  sont  maintenues 
libres  en  dehors  de  ce  syndicat,  —  On  doit 
à  cette  association  la  création  en  1851  d'une 
scierie  mécanique  à  St-Léonard,  et  en  1856  d'une 
tréfilerie  et  d'une  càblerie.  l'introduction  surtout 
et  l'étude  constante  de  toutes  les  améliorations 
désirables.  —  Des  cités  ouvrières,  de  véritables 
petits  villages,  où  chaque  maison  ou  maisonnette 
s'ouvre  à  une  famille,  se  sont  élevés  par  ses 
soins,  accessibles,  par  des  retenues  sur  les 
salaires,  aux  plus  modestes  bourses.  Aux  Tel- 
lières  notamment  26  des  31  logements  construits 
ont  été  acquis  par  des  ménages  ;  17  autres  à 
St-Lézin,  39  à  Verrières  sont  occupés  en  location  ; 
80  sont  en  ce  moment  même  en  construction  à 
Bel-Air  près  Malaquais  et  au  Pont  de  la  Mori- 
cerie.  Sur  chaque  carrière,  une  chambre  de 
dépenses  fournit  les  vivres  &  prix  coûtant  ;  des 
écoles,  une  caisse  générale  de  secours,  des  caisses 
de  retraite  rivalisent  pour  l'assistance  commune 
des  vieillards,  des  malades,  des  orphelins. 

Les  femmes  des  perrayeurs  trouvent  à  s'oc- 
cuper en  grand  nombre  à  la  fabrique  d'allu- 
mettes,  créée  en  1863,  près  la  Pyramide,  par 
MM.  Lebatteux,  auj.  acquise  par  la  Société  générale 
du  monopole  ;  —  d'autres,  en  hiver,  à  la  cueil- 
lette du  pissenlit,  dont  plus  de  25,000  kil.  s'ex- 
pédient par  grande  vitesse  sur  Paris.  —  Une 
partie  de  la  vallée  est  occupée  par  des  pépi- 
nières. 

Trois  Assemblées  :  ^  au  bourg,  —  à  la  Pyra- 
mide, —  et  an  vill.  de  StpLézin,  le  jour  de  la 
St-Lézin,  patron  des  perrayeurs  (13  février). 

Recette  de  poste  et  Bureau  télégraphique. 
—  Chef  lieu  de  perception  pour  les  c»«»  d'An- 
dard,  Brain-sur-i'Authion,  St-Barthélemy  et  Tré- 
lazé. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons  et 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  SUlharles),  construite 
en  1836,  agrandie  de  deux  pavillons  en  1837, 
transformée  en  1875  (archit.  Dainville),  avec  belle 
façade  décorée  de  trophées  remarquables,  sculptés 
par  Bodin,  d'Angers. 

Un  second  groupe  d'J^coles  laïques  de  gar^ 
çons  et  de  filles,  créé  en  1851  au  vill.  de  St- 
Lézin,  où  existait  seulement  une  école  laïque  de 
filles,  a  été  transféré  en  1867  à  la  Hamtchère 
dans  un  double  ensemble  (archit.  Dainville),  relié 
par  une  belle  galerie  destinée  aux  classes,  pour 
ainsi  dire  permanentes,  d'adultes.  Elle  forme  en 
même  temps  une  salle  de  réunions,  de  conférences 
publiques,  d'expositions  scolaires,  industrielles  ou 
artistiques.  —  Il  faut  compter  de  plus  sur  chaque 
carrière  une  école  spéciale  entretenue  pour  les 
enfants  employés  sur  l'exploitation,  dont  trois 
dirigées  par  les  Frères  de  St-Joseph  du  Mans,  » 
et  encore  une  école  d'apprentis  à  l'Ermitage.  — 
Outre  les  bibliothèques  réglementaires  des  écoles, 
une  bibliothèque  communale  a  aussi  été  créée 
en  1868  par  diverses  donations  snccestives  de 


H«*  Guibert  et  de  M.  Gvîbert  fis, 
un  millier  de  volumes  et  de  nagnfqMs  om 
collection  accrue  par  plusieurs  envois  ofioeU  - 
Derrière  s'étend  nu  Tasle  jardin-écol»  ifu^^ 
culture  ;  —  non  loin,  à  part,  F  Asile  Ste-E^èù. 
inauguré  en  novembre  18Gi,  sou  la  ënàa  c 
Sœurs  de  St-Charles,  mvee  dispensaire  *» 
mnnal,  —  et  sur  les  Plaines,  Vcrphe^mst  ip^ 
cole  de  Rosseau,  Y.  ce  mot»  tenn  par  Isi  Sir 
de  la  Visitation  de  Tours. 

V Eglise,  dédiée  à  St-Pierre  (sueavoli,  Iz 
vôse  an  XIII,  avec  Ticariat,  22  juin  lW,«tt 
édifice  sans  aucun  intérêt  d'art ,  reeoaflna . 
quelques  mètres  de  sou  ancien  emplMensi  r 
un  terrain  dépendant  de  la  Goiberdièr»,  ua' 
le  22  décembre  1838  par  acte  antoriié  étî 
ordonnance  du  19  septembre  préeédeaL  ViÀ- 
dication  des  traraux  date  da  30  aoét  18M  'v:: 
Lenoir  et  Chesneau).  Elle  a  été  resitnréc  pr 
adjudication  du  12  aoAt  1877  (arehiL  thàrZ- 

L'ancienne  cure  a  été  rachetée  de  !"■  ëkk 
de  Hontergon  par  la  commune,  antorifléi  ia 
ordonnance  du  20  novembre  1817.  Cest  n  k<- 
du  XVIII*  s.,  avec  cadran  solaire  en  ardobe,  :!:: 
1788,  au-dessus  de  la  porte,  et  U  devise  bas» 
Ut  umbra  fugit  |  Ultifna  UUet 

Le  cimetière,  qui  entourait  l'église,  bétf  ^ 
l«r  novembre  1745,  a  été  transféré  en  189  ^ 
le  champ  dit  de  la  Cuisine,  acquis  psr  èda» 
autorisé  cette  année  même  le  16  juillet,  -  * 
agrandi  en  1862. 

La  voie  antique  d'Angers  à  Andard  pir  Sa- 
nelou  et  St-Léonard  traversait  le  territoiis,  es- 
vert  au  moins  jusqu'au  zin*  s.  par  l'un»' 
forêt  de  Verrières.  Au  fur  et  à  nesnrs  des  ié^ 
chements  diverses  paroisses  s'y  eonstitnèiest,  r- 1 
entre  autres  de  Trélazé,  démembrée,  cohik^ 
Barthélémy,  de  St-Silvin  et  qui  ne  doit  pisê? 
antérieure  au  zii«  s.  L'église  forme  i  celle  àc 
nière  date  une  dépendance  de  l'abbaye  d«  T.> 
saint  d'Angers,  qui  possédait,  ainsi  qne  Sfc^ 
Aubin  et  l'Hêtel-Dieu  d'Angers,  d'importaett  ^ 
maines  dans  le  pays.  Elle  y  constitsi  s 
prieuré-cure,  à  qui  le  Chapitre  de  8t-ls«nc.' 
abandon  en  1228  de  la  moitié  des  dînes  ^'  ' 
percevait  sur  certains  cantons ,  à  chsrp  ^ 
redevance  annuelle  de  8  setiers  de  seifie.  *'^ 
donne  pour  armoiries  au  prieuré  :  (fffS^* 
fretté  de  sable  à  un  bâton  prievral  d9r  r 
pal,  brochant  sur  le  tout.  —  Lei  lUfi^ 
n'en  sont  conservés  que  depuis  1606. 

Prieurs<urés  :  Et.  de  la  Porte,  I*  " 
Denis  Btnel,  1480.  —  Thomas  Aform,  Itf^  ' 
Olivier  Almand,  1527.  —  René  Oiis»ttrd,\^ 
seigneur  de  la  Hénantière,  du  Plessis-RaiiA  ^ 
la  Guillonnière.  —  Mie.  Sorée,  hêlriitr  df  > 
Nicolas  d'Angers,  1569.  —  Louis  de  Jf«rt> 
1577,  1602.  —  Louis  de  la  BahouHèrt  i' 
—  Jacq.  Boucler,  1613.  --  Le  24  msn  KH  ' 
enterre  à  St-Lézin  «  pour  éviter  la  grude  f^ 
«  qui  e&toit  presque  sur  le  grand  aulel  à»  rcr«- 
«  paroissiale  ».  ^  Jacq.  Boi9sélière»  M  ' 
Guill.  BottcZer,  1630.  —  Jean  CkepalUer,  î^* 
1649.  —  Claude  Gouin,  mars  1690,  f\»9p^ 
vier  1679,  Agé  de  88  ans.  —  René  Fem  " 


TRÉ 


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TRÉ 


necMe  inmiédiatement,  mais  ne  vient  même  pas 
•rondra  possession,  laissant  remplir  ses  fonctions 
lar  Fr.  Qaennetier,  chanoine  régulier  de  S(- 
lugustîn.  —  René  Poi99on,  octobre  1679»  f  le 
:  juillet  1691,  Agé  de  49  ans.  —  En  janvier  1686, 
^n  février  1690,  les  grandes  eaux  empêchaient 
ineore  d'aborder  Téglise.  —  François-Glaude 
Rohault^  aodt  1692.  ^  J.-Bapt.  d'Origny, 
;hanoine  régulier  de  Toussaint,  remplissait  les 
onctioQfl  en  1695  et  le  remplace  en  titre  en  1696, 
1709.  —  Jean-B.-Lonis  Patouillet,  1711.  — 
>tte  année  le  16  février  les  eaux  inondaient 
l'église  et  la  cure,  encore  inabordables  en  mars. 
—  Il  meurt  le  29  janvier  1749,  Agé  de  70  ans, 
K  homme  d'une  conduite  irréprochable,  »  —  écrit 
3on  vicaire,  —  c  d'un  zèle  pour  le  salut  de  ses 
c  ooaiUes  Infatigable.  Il  a  fait  bAtir  le  clocher, 
K  grossir  les  cloches,  allonger  Téglise  de  quinze 
K  pieds»  fait  une  aile,  deux  autels,  la  maison  pres- 
X  bytérale,  donné  l'encensoir  d'argent,  les  beaux 
K  ornemeoUj  allonger  la  sacristie,  le  tout  &  ses 
«  propres  frais  ».  —  Franc.  AueZtne  de  Narcé, 
chanoine  régulier,  1749,  f  le  16  décembre  1752, 
Agé  de  50  ans.  —  René  Genest,  ehanoine  régu- 
lier. 1753»  iUi99  janvier  1791.  —  Il  avait  prêté 
serment  le  83  et,  dil-on,  troublé  de  remords,  se 
noya  volontairement  dans  un  carré  d'eau.  — 
Pierre-Etienne  Germant ,  ancien  vicaire,  élu  curé 
constitutionnel  le  21  mars  1791  abdiqua  tonte 
fonction  ecclésiastique  le  7  pluviôse  an  IL  —  Son 
vicaire  Vedé,  qui  s'occupait  d'études  mathéma- 
tiques, s'était  engagé  en  floréal  dans  le  bataillon 
de  sapeurs  en  formation  à  Nantes  et  servit  acti- 
vement dans  la  Vendée. 

Je  ne  me  rappelle  y  avoir  rencontré  qu'un  seul 
décos  d'octogénaire,  et  un  certain  jour  le  curé, 
inhumant  un  homme  de  75  ans,  le  mentionne 
comme  «  le  plus  vieux  de  la  paroisse  ». 

La  seigneurie  de  la  paroisse  était  contestée 
entre  les  seigneurs  de  la  Haie-Joulain  et  de  la 
Guérinière  et  fut  définitivement  attribuée,  A  partir 
du  XVII*  s.,  à  cette  dernière  terre,  qui  appart.  A 
la  famille  de  la  /oyère  et  au  xviii*  s.  A  la  famille 
Pays-Duvau. 

Les  données  archéologiques  ne  montrent  pas 
l'emploi  de  l'ardoise  autrement  qu'en  moellon 
informe,  avant  le  xii*  s.  De  cette  époque  datent 
des  monnaies  mancelles  recueillies  en  1832  dans 
les  décombres  de  la  Brémandière.  L'exploitation 
est  depuis  lors  certaine,  mais  pendant  quatre 
siècles  et  plus  reste  réduite  A  des  conditions  rudi- 
mentaires.  Le  travail  s'entreprend  au  hasard  des 
besoins  et  de  la  rencontre  et  s'arrête  au  bout  de 
quelques  foncées  de  6  ou  7  pieds.  Jusqu'au  zvii*  s. 
au  moins  l'extraction  des  pierres  se  fait  A  dos 
d'hommes  par  bottées  et  l'épuisement  des  eaux 
par  des  tours  A  bras,  comme  on  en  peut  voir  la 
pratique  sur  la  curieuse  gravure  de  1571,  où  les 
autres  instruments  d'ailleurs  apparaissent  de  taille 
et  de  façon  identiques  A  ceux  d'aujourd'hui.  — 
L'exploitation,  primitivement  installée  sur  quelque 
coin  de  terre  pris  A  bail  par  une  bande  associa 
de  perrayeurs,  payait,  o^ire  le  loyer  en  argent, 
le  droit  dit  de  forestage,  d'ordinaire  fixé  au 
13*  millier  d'ardoises  de  la  production.  L'arrêt 


du  Conseil  du  25  octobre  1710,  confirmé  par  celui 
du  29  septembre  1747,  le  supprima,  comme  abusif, 
et  en  même  temps  accorda  aux  travailleurs  le 
droit  d'exproprier  les  terrains  utiles  ou  inoc- 
cupés, privilège  qu'un  arrêt  du  18  mai  1786  soumit 
A  l'appréciation  de  l'autorité  administrative  et  que 
les  lois  du  28  juillet  1791  et  du  21  avril  1810 
n'ont  pas  autrement  réduit  mais  que  la  jurispru- 
dence a  quelquefois  contesté.  »  Le  petit  nombre 
des  ouvriers  imposait  sa  loi  A  l'industrie  et  A  la 
vente  en  l'aggravant  encore  par  la  tyrannie  jalouse 
de  ses  prétentions.  Les  ouvriers  d'A-haut  for- 
maient comme  une  aristocratie  plébéienne,  tenant 
A  distance  l'ouvrier  des  foncées  et  où  n'était 
admis  A  pénétrer  par  l'apprentissage,  que  {e 
chérubin  ou  fils  du  maitre  fendeur,  A  l'exclusion 
même  du  gendre  ou  du  petit-fils.  D'autre  part  une 
cérémonie  particulière  célébrait  la  réception  de 
l'apprenti  d'A-bas  dans  les  rangs  des  travailleurs. 
C'est  le  guétrage,  qui  après  la  messe  entendue 
dans  la  chapelle  de  St-Lézin,  réunissait  la  corpo- 
ration en  guêtres  et  sabots  ferrés,  chaque  maitre  la 
barre  en  main.  Le  parrain  du  jeune  ouvrier  lui 
posait  sur  la  jamLe  gauche,  la  marraine  sur  la 
jambe  droite  une  guêtre  de  feutre  noir  avec  des 
cordons  en  croix,  devant  l'assistance,  debout,  tête 
nue.  On  traitait  de  pigrolliers  les  rares  étrangers 
introduits  sur  les  chantiers  et  pour  la  plupart, 
comme  aujourd'hui,  amenés  de  Bretagne.  —  Un 
arrêt  du  Conseil  d'Eut  du  20  octobre  1741 
ordonna  la  suppression  de  ces  privilèges  et  de  ces 
pratiques,  mais  demeura  impuissant  A  dominer 
l'opposition  constante  et  les  grèves.  Autant  en 
advint-il  des  arrêtés  du  26  fructidor  an  II  et  du 
6  août  1808,  jusqu'au  règlement  intérieur  du 
29  aodt  1855,  appliqué  sur  toutes  les  carrières  du 
centre  d'Angers,  qui  en  a  enfin  obtenu  raison, 
non  pas  sans  de  longs  murmures,  aujourd'hui 
d'ailleurs  apaisés,  comme  l'amertume  d'autres 
souvenirs. 

Lo  20  juillet  1789  un  délégué  des  chantiers.  Péris- 
seau,  était  venu  offrir  A  la  municipalité  d'Angers 
l'aide  de  2,000  défenseurs  contre  les  fauteurs  de 
troubles.  Pourtant  au  5  septembre  1790  les  per- 
rayeurs firent  bande  avec  les  perturbateurs,  qui 
tentaient  d'envahir  la  ville,  V.  t.  I,  p.  42.  —  Et 
comment  0e  pas  au  moins  mentionner  2a  Ma- 
rianne insensée,  qui  par  une  admirable  nuit  d'été 
(26  août  1855)  amenait  dans  les  faubourgs  d'An- 
gers des  bandes,  armées  sans  but  avoué,  disper- 
sées sans  combat? 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprêtré  d'An- 
dard,  de  l'Archidiaconé,  de  l'Election,  du  Gre- 
nier A  sel  et  du  District  d'Angers.  —  La  moitié  du 
sol  A  la  Rêvolntion  était  en  mains  ecclésiastiques. 
Les  pauvres  abondaient  et  il  n'existait  pas  même 
un  simple  bureau  de  Charité. 

Maires  :  Noël  Bougeant,  1791.  —  Cadieu, 
9  décembre  1792.  —  Haligon,  16  décembre 
1792-an  III.  —  Pierre-Frédéric  Paimparé,  né  A 
Tours  le  10  octobre  1765,  professeur  de  musique 
A  Angers  de  1782  A  1791,  officier  en  septembre 
1791  dans  la  compagnie  de  canonniers  du  3*  ba- 
taillon des  Volontaires,  chef  de  la  garde  nationale 
de  Trélazé,  président  du  canton,  puis  maire, 


TRE 


—  618  — 


TBB 


10  messidor  an  YIII.  —  Gab.  BagUU,  an  111, 

démissionnaire  le  15  avril  1815.  —  Pierre-René 

Bariller,  17  avril  1815,  f  1«  ^  février  1830.  — 

01.  Thuau,  18  aodt  1830,  f  le  14  avril  1853.  — 

Fnnç.   Gaudry,  IS  mai,  installé  le  29  mai 

1853.  —  Laurent  Pierre  David,  14  jnin  1855, 

t  le  24  août  1861.  —  Jean-Bapt.  Fourcault, 

17  novembre  1861.  en  fonctions,  1878 

Areh.  de  M.-el-L.  G  88, 190;  H  St-Anbia,  Toomint,  et 
Bélél-Diea  d'Aiifen.  ^  Areh.  coaun.  Et-G.  ~  Sartre 
Af^,  tur  la  culture  de»  déeombret  d^ardoise  (Toon, 
1718,  io-^)  ;  et  Mém.  et  Inâlruet.  pour  traiter  et  expiai' 
ter  lee  earriiree  d^ardoue  d^kngert  (Aoccn,  1765,  in-S*). 
— >  A.  BUTier,  BtMX  sur  Vinduttrie  araoisière  d'Angers 
(Anfen,  Cosr.ier  et  Lachèse,  1863,  in-8*  de  155  p.).  — 
lioariii,  Lei  Àrdoisièrei  d'Angers  (Anfers,  E.  Baraaaé, 
1864,  in-lt  de  3f  p.).  —  L'i^fol^,  miméro  du  t?  janvier 
1867.  —  Annuaire  de  1837,  p.  173,  art  de  Bordillon.  — 
JUaine-eU  Loire  da  7  février  1868.  —  Poar  les  localités, 
voir  à  leur  article  la  Fosse-^u-Loup^  la  Brémandièrs, 
Terre'Rouge,  la  Goisnaniére,  les  Frénais,  les  Petits  et 
les  Grands*  Carreaux .  Verrières  ,  la  Guériniêre^  les 
ÂfalemberdOres.  Cartigné,  la  Gravelle,  lirepoche,  la 
Troinee,  VAubtniire,  Champrobert,  la  Grandè'Maison^ 
le  Cormier,  la  Baudrairie^  la  GonnardOrêt  la  /ouœn^ 
vière,  la  Garenne,  l'Hôtellerie,  Champ''dU'Bois,  la  P^ 
ramide^  le  Plessis-Charrtutu,  Montibert,  la  Mariinellene, 
St'Lesvn ,  tErmitage,  la  Cantmière,  Boueomu ,  le 
Crand-Boue,  la  Plains,  Rosseau^  le  Lapin,  Paùnpont, 
la  BaU'Leroi,  la  Gronde^Land/e,  la  Porée,  etc. 

TrénuUIlers  (les),  ham.,  c^*  de  Bocé;  — 
c»»  de  Vézins, 

Tremblale  (la),  f.,  c*«  d*Armaillé;  »  f., 
c»«  de  Bécon;  —  f.,  c»«  de  Bocé;  —  f.,  c»«  de 
Brain^sur-Long .  ;  ■-  f.,  c»«  de  Brion;  -»  f., 
c»«  de  Chambellay  ;  ■»  ham.,  c»»  de  Chanto- 
ceaiLx,  —  Ane.  domaine  du  prieuré  ;  —  donne 
son  nom  à  un  miss,  qui  naît  auprès,  vers  N., 
coule  du  N.-E.  an  S.-O.  et  afflue  au-dessus  du 
pont  Tribert,  dans  la  Divatte  ;  —  2,300  met.  de 
cours;  -B  ham.,  c**  de  Chanzeaux',  —  f.,  c"* 
de  la  Chaussaire,  construite  depuis  1833;  •■ 
t.,  c»«  de  Chigné. 

Tremblsde  (la),  chit.,  c"«  de  Cholet  — 
L*ho$tel,  terre  et  appartenances  de  la  T. 
1447  (E  802).  —  La  Tremhlaie  -  Robin 
xv-xviii*  s.  (E  800-806).  —  Ane.  domaine  noble, 
sis  en  marche  d'Anjou  et  de  Poitou  et  qui  rele- 
vait pour  moitié  et  par  indivis  pour  l'Anjou  de 
Montbault-Papin.  11  appartenait  depuis  au  moins 
le  XV*  s.  jusqu'à  la  Révolution  à  la  famille  Robin, 
seigneur  aussi  de  la  Grésille  et  du  Pflkipéan.  — 
Le  ch&tean  est  encore  en  1778  qualifié  de  «  forte- 
«  resse ,  avec  pont-levis ,  deux  grosses  tours 
«  au  devant  des  ailes,  douves  autour  d'icelles 
«  avec  une  petite  place  entre  les  deux  tours.  »  — 
En  dépendaient  un  bel  étang  —  et  une  chapelle 
sons  le  vocable  au  xvn*  s.  de  Notre-Dame-de- 
Recouvrance  et  au  xviii«  de  Sainte-Catherine. 
Y  réside  en  1737  Claude  Robin  du  Pimpéan, 
marquis  d'Aligoy,  qui  y  avait  créé  une  magni- 
fique bibliothèque,  dont  les  livres  se  rencontrent 
parfois  encore  revêtus  de  sns  armoiries  de  gueules 
à  f  clefs  d* argent  passées  en  sautoir,  accom- 
pagnées d*une  coquille  de  mime  en  chef 
et  de  3  trèfles  d'or,  2  en  flanc  et  i  en 
pointe,  avec  le  cachet  décrit  ci-dessus,  t.  II, 
p.  343;  —  en  1769  Amable  Robin,  Y.  ce  nom, 
chevalier  non  profès  de  St-Jean  de  Jérusalem, 
qui  se  fit  représenter   aux  assemblées  de   la 


~  r 


noblesse  d'Anjoa  le  18  Bars  et  as 

—  Ineendié  pendant  la  gwm,  —  ma 
la  ruine  est  «tonné  dans  V Album 
château  conservait  enetMPa  des 
importantes  pour  former  une 
par  ses  jardins,  ses  promenades,  laiivîèrs  an^ 
eielle,  qui  alimentait  fétang.  Une  rèsaîas  r 
chefs  vendéens  y  fut  tenue  en  181S.  Y.  Xi 
dans  la  Vendée,  à  la  suite  des  Mém 
H">«  de  Sapinaud.  p.  232-235.  -^  La  iem 
>ers  1828  du  dernier  héritier  de  U  iwmùiis  Ik^ 
par  H.  Ghevallerean,  a  été  revend 
1858  à  H.  Paul  Mayand,  de  Senmv.  L'I 
a  été  reconstruite  en  1860-1861. 

TremblAle  (U),  f.,  c»  de  Cliré  ;  -»  f .  r 
de  Contigné.  —  Le  Tremblay  (CUss);  «• 
c"«  de  Coron,  —  Ane.  fief  et 
de  Yihiers  et  appartenant  an  &▼*  s.  à  me 
du  nom,  aux  xv«-xvi«  s.  aux  la  Béraadièiv.  k 
1580  à   René   de  Yangiraud  .    veadve  aai'  e 
Tan  IX  sur  Huranlt  de  Yibraie;    «-  t„  e^* 
Dénezé'SouS'le-L.,  vendue  nat^  le  it  fini  sas ir 
an  lY  sur  de  Boissard  ;  —  f.,  c*«  de  Fenen.  - 
Ane.  maison  noble,  qui  porte  encore  deex  ees 
sons,  dont  un  d*azur  à  deux  croiMMont*  crsr 
lés  d'argent,  Vun  montant^    Fautre   cr'* 
au  chef  d*or,  chargé  de  troU  aigUtta  st 
sable,  qui  est  de  Perrot,  l'antre  de  •  • .  ex  i6- 
pard  passant  de  ...  la  patte  droite  ehar^ 
d^un  croissant  de  ...  —  En  est  sieur  âb6^ 
Cessard  1511  ;  =»  ham. ,  e"^  de  ^ontatM-t 

—  En  est  sieur  Math.  Desbois  i516,  GailUsnr 
Lemesle  1560,  Jean  L.  1600,  Lociot,  avoctf» 
Rangé  1715  ;  —  ham.,  c^  de  I^ougeré;  »  t 
c"«  du  JLîon-d'A.  —  Masura  de  Trembis» 
1080  circa  (Gart.  St-Aubin,  f .  52).  ^  ]>é|Madnr 
de  la  terre  du  Mas  en  1780. 

Tremblale  aa).  f. ,  c*«  de  Marigmt  • 
Ane.  maison  noble,  dont  est  dame  HéièBi  B^ 
chesne  1626.  —  Une  chapelle  y  fat  bâtie  II^. 
auprès  mais  sur  la  paroisse  de  Daon  en  1651.  « 
l'on  commença  l'année  suivante  «  de  frafi>' 
«  dévotions  »  (Et.-C.)  ;  —  f.,c"«de  la  MeUfnanu 

Tremblale  (la),  chftt.,  c»«  de  Meigné-sewi 
Doué.  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  dans  la  »a 
vance  de  Trêves,  dont  le  seigneur  y  antorisa  \^ 
1550  la  fortification  d'un  manoir,  avec  endtt  ^ 
murailles  et  de  fossés  à  fond  de  csve.  — *  Ap?tf 
tenait  aux  zv-xvi«  s.  à  la  famille  de  la  Grtsitte. 
Gilles  de  la  Grésille  et  Gillette  de  MèUy.  • 
femme,  y  avaient  fondé  le  4  décembre  t4S5  w 
chapelle  seigneuriale  sons  l'invocation  de  !<(.<d' 
de-Gràce,  que  Louis  de  la  Gr..  mari  de  PhiU^ 
Pierres,  augmenta  de  plusieurs  aervioes  en  15^* 

—  En  est  sieur  Urbain  Turpin,  mari  de  Reaee  t 
la  Gr.  en  1628,  —  Urbain  Turpin,  leur  ils,  en  16r 
de  qui  Nie.  de  Gaureaux  l'acquieit  en  1648,  sM: 
doute  par  ordre  du  maréchal  de  Erésé  et  0 
profit  de  d^^  Renée  Pommier,  veuve  de  Jean  Dcop. 
Y.  ce  nom,  sieur  d'Arvois,  qu'on  en  Toit  dam»  e 
1652.  Elle  fit  refaire,  par  marché  passé  snr 
Claude-François  et  René  Yiollet,  arebileciei,  ■ 
corps  de  logis  neuf,  un  pavillon  et  la  ehapd> 
qui  portent  encore  les  armes  du  maréchal  c 
Brézé.  On  sait  le  r61e  que  jouait  U  dame  s  a 


TRE 


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TRE 


etite  cour  d«  Nilly  ;  —  Urbain  de  Doré,  deoyer, 
lari  de  Marie  Elisabeth  Regnard  1657,  correcteur 
e  la  Chambre  des  Comptés  de  Paris  ;  ~  Urbain 
e  Doré,  marié  en  secondes  noces  le  30  avril 
715  à  Saumar  avec  Antoinette  de  Lavédan,  f  le 

0  octobre  1733.  11  se  prit  de  longues  querelles 
vec  le  caré  Meschin  et  faillit  le  taer  pour  avoir 
xpulsô  du  chœur  de  l'église  ses  chiens  de  chasse 

1  son   banc  seigneurial  ;  —  Jean -Jacques  San- 
lier.  mari  de  Madeleine-Victoire  de  Doré,  1740. 
^a   terre,  dont  dépendaient  les  métairies  de  la 
4ou\ière,  de  la  Fosse,  de  Mazières,  des  Caves,  de 
a  Motte,  de  ViUiers,  toute  en  caves,  et  de  TEco- 
ière,  dès   lors  ruinée,  fut  vendue  par  eux  avec 
a  seigneurie  de  Tiremouche,  pour  la  somme  de 
100.000  livres,  le  96  avril  1765  à  Foullon,  de 
doué,  qui  les  céda  en  1779  à  Camille  Abraham 
Carrefour  de  la  Pelouze.  Le  mobilier  du  châ- 
teau en  1783  est  évalué  à'  30,769  fr.  dont  1.982  fr. 
pour  la  Bibliothèque.  —  Il  y  existait  en  1793  de 
nombreuses  gravures  encadrées,  une  collection 
de   musique  et  l'attirail  d'un  atelier  de  peintre, 
qui  témoignent  des  goûts  artistiques  du  maître. 
—  La    terre  appartenait  encore  en   1840  à  la 
famille  Carrefour  dont  trois  tombes  sont  restées 
dans  la   chapelle ,  agrandie   et   restaurée   vers 
1854    dans    le  style  du    xvi*   s.    avec  vitraux 
armoriés,  ainsi  que  la  voûte,  aux  armes  de  la  fa- 
mille de  la  Selle,  propriétaire  par  acquêt  d'il  y  a 
une  trentaine  d'années.  —  Le  ch&teau  s'allonge  en 
un  vaste  rectangle,  xvii*s.,  avec  beau  fronton  cen- 
tral en  demi-cercle,  portant  dans  chaque  tympan 
deux  écussons.  Deux  hauts  pavillons  carrés  à  toit 
d'ardoise  en  cène  tronqué  y  ont  été  ajoutés  vers 
1830,  la  chapelle  formant  prolongement  en  retour 
d'éqnerre  sur  le  pavillon  Nord.  —  Vers  N.  aussi  ont 
été  reconstruits  en  1858  d'élégantes  servitudes  im- 
briquées, en  forme  de  chalets,  —  le  tout  enve- 
loppé d'admirableii  dépendances  de  verdure. 

Arch.  de  If  .-ei-L.  B 1001, 1338, 2480, 9790.  —  Arah. 
conun.  de  Meigné  et  de  Geonet.  —  Notes  Mis.  de  M.  Raim- 
bault. 

Tremblale  (la/,  e"*  de  Morannes.  —  Le 

Tremblay  (Cass.);  —  vill..  c-'deJkfttrs.  —  En 

est  dame  Marie  Cupif  1639;  —  en  est  sieur  n.  h. 

Cl.  de  la  Haie,  sénéchal  du  Lion-d'Angers  1667, 

1679,  Ambroise  Piébon  1689;    —    f.,   c"*  du 

Plessts-Macé  ;  —  f..  c"*  de  Ste^Gemmes-aur- 

Loire;  —  f.,  c»«  de  St-Léger-dea-B.;  —  f., 

€»•  de  St-Quentin  ;  ».  f .,  c"*  de  St-Sauveur- 

de-Flée  (Cass.);  —  f,  c»«  de  Vem.  —  Ancien 

fief  et  m>'  noble,  qui  donnait  son  nom  à  une 

famille  noble  jusqu'au  xiv*  s.  —  fin  est  sieur 

Jean  de  la  Tremblaie  1381»  ~  Jean  de  la  Faucille 

1414,  René  de  Jonchéres  par  sa  femme  Marie  de 

la  Faueitle,  1473,  Béatrix  de  Jonchéres,  veuve  en 

1549  de  J.  de  Monteclerc,  Math.  Robert  1719, 

Renée-Simonne  Robert,  veuve  Aug.  Eveilion,  1783  ; 

—  f.,  c"«d'y«cmay. 

Trambiale  (la  Basse,  la  Haute-),  ff.,  c>«  de 
Tkouarcé.  —  JLc  haut,  le  bas  Tremblay 
(Cass.).  —  En  est  sieur  n.  b.  Ant.  Mesnard  1669 
mari  de  Renée  Lefebvre,  f  le  9  novembre  1687, 

—  n.  h.  Fr.  Mesnard  1796, 1731. 
rt-em^lerfe  (de  U).  —  Y.  Robin  de  la  T. 


Tremblais  (les),  h.,  c"*  de  Breil;  —  f.,  e** 

de  la  Chccpelle-a.'O,  —  En  est  sieur  n.  h.  Jean 
Guyard  1540  (C  105,  f.  368),  Yves  de  Guyard 
1500,  mari  de  Marie  Guinefolte,  mort  le  99  oc- 
tobre 1609  ;  —  vill.,  e"«  de  Gée.  —  Ane.  fief  et 
seigneurie  relevant  de  Lavau-Fétu,  avec  manoir 
noble,  appartenant  dés  le  xv«  s.  à  la  famille 
Mauviel.  »  En  est  sieur  René  Mauviel,  écuyer, 
1540  (C  105,  f.  94).  Franc.  Mauviel,  mari  de 
Franc,  de  la  Chapelle,  1599,  René  M. ,  mort  le 
9b  décembre  1697,  âgé  de  40  ans.  S'y  marie  dans 
la  chapelle  Gilles  Prézeau,  écuyer,  avec  Made- 
leine de  Mauviel  le  97  février  1645;  •—  y  est 
inhumé  le  4  mars  1666,  Franc.  Aymart,  cheva- 
lier. —  En  est  sieur  Pierre-François  de  Rougé, 
chevalier,  colonel  du  1*'  régiment  de  Yivarais, 
1741.  Une  inscription  m'y  a  été  signalée,  que  je 
n'ai  pas  eu  l'occasion  de  relever  à  temps  et  dont 
j'ignore  l'importance. 

Tremblay  (le),  canton  de  Pouancé  (18kil.), 
arrond.  de  Segré  (16  kil.)  ;  •—  à  59  kil.  d'Angers. 

—  Sur  les  coteaux  de  la  rive  droite  de  la  Verzée, 

—  entre  Combrée  (4  kil.)  au  N. ,  la  Potherie 
(6  kil.)  au  S.,  Bourg-d'Iré  (15  kil.)  à  l'E  ,  Noellet 
(7  kil.  1/J)  à  i'O. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Châ* 
teaugontier  à  la  Potherie  traverse  par  le  centre, 
du  N.  au  S.,  relié  au  bourg  par  le  chemin  d'inté- 
rêt commun  de  Noellet  à  Ste-Gemmes,  qui  passe 
dans  toute  la  largeur  de  I'O.  à  l'E.. 

La  Verzée  forme  une  bordure  sinueuse,  tout 
du  long,  vers  N.  où  affluent  les  ruiss.  du  Bas- 
Tremblay,  de  Toury  et  de  la  Houssaudiére,  avec 
son  affluent  de  la  Rivaudière,  qui  forme  en  partie 
limite  avec  Noellet. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Bretel- 
liera  (10  mais.,  48  bab.),  du  Bas-Brenay  (8  mais., 
33  hab.),  de  la  Déniolaie  (4  mais.,  96  bab.),  de 
l'Aubinaie  (3  mais.,  17  hab./,  de  la  Daudaie 
(3  mais.,  18  hab.)»  de  la  Haute  et  de  la  Basse- 
Bouvaie  (4  mais.,  91  hab.)  et  79  fermes  ou 
écarts. 

Superficie  :  9,997  hect.  dont  5  hect.  en  bois. 

PopuZatton  .-  8î3  hab.  en  1790.  —  80!t  hab. 
en  1831.  —  855  hab.  en  1841.  —  854  hab.  en 
1851.  —  9ii  hab.  en  1861.  —  900  hab.  en  1866. 

—  988  hab.  en  1879.  —  965  hab.  en  1876,  —  en 
progression  constante,  grâce  an  développement  de 
l'agriculture,  au  défrichement  des  landes,  à  l'ou- 
verture des  chemins;  —  i59  bah.  (99  mais., 
47  mén.)  au  bourg,  presque  tout  entier  de  cons- 
truction récente. 

Assemble  le  95  août  (St-Louis). 

Perception  et  bureau  de  poate  de  Ciimbrée. 

ilfatrte  avec  .Ecofe  laïque  de  garçona,  cons- 
truite par  adjudication  du  13  juin  1836.  — 
Ecole  de  fillea  (Sœurs  de  la  Salle-de-Vihiers). 

VEgUae,  dédiée  à  St  Louis  (succursale,  5  ni- 
vôse an  XIII),  s'élève  au  centre  du  bourg ,  sur 
une  longue  nef  unique  à  haute  voûte  ogivale 
de  trois  travées,  avec  clocher,  porche  intérieur  et 
abside  à  trois  pans  coupés,  éclairée  de  vitraux,  figu« 
rant  la  Vierge,  St  Louia,  VAnge-Gardien,  et 
double  absidiole.  »  A  l'entrée  une  inscription  en 
lettres  d'or  rappelle  que  l'édifice,  commencé  en 


TRE 


—  6S0  — 


TRB 


1857,  a  été  lenniné  eo  1866  (arehit.  Dosonehay) 
et  consacré  le  3  septembre  1867  par  l'évèque  de 
Jassen,  vicaire  apostolique  de  HaTssoar. 

La  cure  a  été  agrandie  et  transformée  par  adjii* 
dication  dn  90  septembre  1842. 

Le  territoire  actael,  ot  n'est  signalée  aucune  trace 
antique,  mais  qoe  traversait  sans  donte  la  grande 
voie  de  Caodé  à  Combrée.  ne  formait  jusqu'au 
XVII*  s.  qu'une  vicairie  perpétuelle  de  la  cure  de 
Challain.  Catherin  Groshoit,  en  fonctions  dès  1613, 
obtint  de  l'évèque  une  ordonnance  en  date  du 
1*'  avril  1635.  portant  fondation  d'un  Chapitre  on 
Vbonneur  de  St  Louis,  composéde  4  chanoines,  d'un 
sacriste,  d'un  chapelain,  d'on  choriste.  Il  avait  dès 
1615  entrepris  la  construction  d'une  chapelle,  au- 
près de  laquelle  il  comptait  installer  quelque  éta- 
blissement monastique.  Pour  son  projet  nouveau  il 
fit  raser  les  bâtiments  inachevés  et  élever  à  la  place 
«  la  challonnene  >  ou  église  canoniale,  avec  loge- 
ments meablés  à  ses  frais  pour  ses  chanoines  dont 
il  dota  chaque  prébende  d'une  rente  de  200  1. 
L'installation  était  complète  en  1637,  —  et  le 
fondateur,  moins  de  quatre  ans  plus  tard,  y  fut 
inhumé  dans  son  église  (9  janvier  1641).  —  Une 
nouvelle  ordonnance  épiscopale  du  26  avril  1725 
transforma  le  Chapitre  en  l'érigeant  en  simple 
cure,  dont  le  curé  de  Challain,  ancien  chefcier 
né  du  Chapitre  et  qui  restait  aux  droits  du  curé 
primitif ,  conserva  seulement  la  présentation 
alternative  avec  l'évèque.  —  Le  nouveau  titulaire, 
héritier  néanmoins  du  Chapitre  supprimé,  devint 
seigneur  de  la  paroisse  et  y  jouissait  de  toute 
juridiction  jusqu'à  l'érection  du  comté  de  la 
Polherie  (1748).  —  Louis  Perrier,  originaire  de 
St-Denis ,  nommé  le  27  sur  la  désignation  du 
curé  de  Challain,  prend  possession  le  30  avril  1725 
—  et  meurt  le  2  juin  1742,  Agé  de  55  ans.  ^  Il 
avait  inhumé  dès  le  14  juin  1727  le  dernier  sur- 
vivant des  chanoines,  Nicolas  Verraquin,  Agé  de 
80  ans.  —  Jean-Franc.  Quittebeuf,  juin  1742, 
t  le  16  janvier  1771,  Agé  de  70  ans.  —  Jean- 
Raymond  Laurent,  mars  1771,  qui  prête  serment 
en  mai  1791,  signe  en  Juin  1793  officier  public, 
et  reste  dans  le  pays,  y  labourant  la  terre  en 
l'an  VI. 

La  paroisse  dépendait,  comme  la  Potherie,  du 
Doyenné  de  Candé,  de  l'Election  et  des  Aides 
d'Angers,  du  Grenier  à  sel  de  Candé,  du  District 
de  Segré.  —  L'église  fut  incendiée  par  les 
Chouans  dans  la  nuit  du  26  au  27  thermidor 
an  IL 

Maires  :  Jean  Poitevin,  germinal  an  II.  et 
15  floréal  an  X  jusqu'en  1813.  —  Toussaint  Pot- 
teotn,  10  février  1813.  —  René  Delaunay, 
25  mai  1821.  —  René  Roinard,  12  janvier  1822, 
démissionnaire  en  1830.  —  Tonss.  Poitevin, 
8  novembre  1830.  —  Brebis,  1839.  —  René 
Cottier,  1843.  —  Aimé  Doueteau,  1848.  — 
Franc.  Royer,  6  avril  1853,  en  fonctions,  1878. 

Arcb.  de  M.-el-L.  G  194.  —  Arch.  oomm.  du  Tremblay 
et  de  ta  Potherie,  Et.-G.  —  D.  Housaeaii.  XVT,  2SS.  — 
Mm.  Valeeha,  à  U  cure  de  Candé,  f.  40.  —  Pour  les  loca- 
lités, Toir  à  leur  article,  J/on/bWeiir,  la  Richauda»,  ta 
AouMote,  la  Croix  Couverte,  la  Déuolaiê,  etc. 

Tremblay  (le),  f..  c»«  de  GenneteiL  — 
Ancien  domaine  du  Cbapitre  de  Tours,  vendu 


nat»  le  27  mai  1791:  —  f..  e~  de  JallaiL  . 
Appart.  en  1570  à  la  famille  Goatard.  psriB|B£ 
de  Jean  d'Acigné  et  de  Jeanne  du  Plêsds  ds  • 
Bourgonniére,  sons  réserve  dn  droit  de  reseciaf 
qui  fut  cédé  à  Jean  Frain.  marchand,  de  Iha. 
en  1571  ;  ^  en  est  sâeor  Jacq.  Frais.  IS^ 
Jeanne  Gourreau,  1604,  renre  de  Jeaa  ïns 
Jacq.  Raimbault  16S7.  —  Dès  eette  ^oqif  i  ^ 
«  vieux  logis  »  avaient  dispam  ;  »  (.,  c*"  tt 
Lire  ;  —  f.,  c"  de  Loire  ;  —  tiaoL.  r-  : 
Louvainesi  —  f.»  c"«  de  X^ttoames,  a» 
domaine  du  prieuré  d'Aviré  ;  «  bas.,  c"*  i 
Ny oiseau;  —  m«»  b-,  €■•  de  Ste-Gemmek- 
sur-Loire.  —  Ancien  domaine  dit  aalnf»-'  ^ 
Grande-CroiX'Verte,  à  l'angle  do  cbanu.: 
Port-Thibault  et  de  la  Baametle,  qui  preo^  *'. 
nom  nouveau  au  xvn«  s.  après  son  acqsiau. 
par  Frain  du  Tremblay,  el  passe  depais^s 
héritage  des  PouUain  dn  Mas  aux  d'Andipé  r 
1812  ;  —  acquis  en  1872  par  M.  Fabbé  AUard  ê^ 
lui  revendu  en  mars  1874  à  M.  Conrconl.  —  apfe 
avoir  été  un  instant  sérieusement  marchuMk  ^ 
M.  Louis  Yeuillot.  —  Le  corps  principe]  do  !x.< 
est  une  œuvre  du  xvi*  s.  avec  fenêtres  et  pirr 
en  cintre  surbaissé,  le  pignon  vers  N.  en  mx 
bellement  daté  1617,  indice  d'une  restionoc: 
la  toiture  surmontée  de  deux  éfus  atec  gns^ 
oiseaux  en  plomb,  le  faite  vers  FE.  borde  k 
choux  rampants  et  éclairé  par  une  feoéut  ^ 
vale  trilobée,  avec  voûte  en  tiers  point,  fofiia>  • 
petit  réduit  qu'on  prétend  être  l'aocieDoe  ^' 
pelle.  Le  service  en  est  installé  actnelleaeotU'i 
un  simple  salon,  qui  contient  quatre  portnils  *: 
XVIII*  s.  Une  tourelle  en  encorbellement  ««at^-"- 
l'escalier  à  vis  tournante  qui  dessert  les  iss 
étages,  dont  une  chambre,  à  porte  parcliesi::' 
garde  une  serrure  avec  verrou  armorié  d'en  un:.* 
et  de  quatre  besants.  —  Une  vue  litbogf^'* 
du  logis  a  été  donnée  dans  les  PromeM» 
artistiques  de  M.  Morel,  et  nn  autre  sxàa»^ 
d'Angers,  M.  Ant.  Dubos,  en  a  fait  use  etcÀ 
détaillée  dans  une  suite  de  très-jolis  dessîM:  * 
f.,  c»«  de  St-Laurent-des^Aut.,  i  b  faaiil' 
Préieau,  1700,  1730;  -  f.,  €«»•  de  »-Râw 
en-Af  .  ;  —  donne  son  nom  à  nn  miss,  né  cv  ^ 
c^*,  qui  se  jette  dans  le  Goreillère;  —  ?Oi)a< 
do  cours. 
Tremblay  (l«  Bas-),  f.,  e*«  dn  Trcm^w 

—  Les  fiefs  de  la  Chappelière,  du  Satlm 
et  du  T.  ensemble  consolidez  et  andeoti- 
ment  tenuz  à  une  foy  de  Challain,  iMâ>  ' 
dont  est  sieur  Jean  Aremboorg;  —  dcasêoi 
nom  au  miss,  qui  natt  auprès,  coale  de  S.  as  ^- 
passe  à  la  Blanchardière  et    se  jette  daas  a 
Yeraée  en  amont  du  Moulin-Colin  ;  ^  (le  ^^ 
le  Petit-),  m»»  b.  et  f.,  c»«  de  Béeon.  -L«o» 
des  Tremb.  1696  (Insin.  Eecl).  -  Le»  ^^ 
et  domaines   des    Tremblais  1523  (Hf-^ 
tron)  —  tant  maisons,  jardrtns,  boy<.  ^' 
landes  communes,  prez,  postures,  ov*^  ' 
vendus  par  le  baron  de  Montjean  le  17  ^^^ 
1523  m.  8.  à  Fabb.  de  Pontron.  oè  étaint  p« 
nies  les   terres   dn   Hant-Gnyon.  aatreb^  ** 
futaies  ;  —  le  tout  vendu  nal*  la  3  sa»  (^^ 

—  En  dépendaient  encore,  outre  la  m»ixs^ 


TRÉ 


—  621  ^ 


TRfi 


maître,  qn&tr»  métairies  et  deax  étangs  en  1825. 

Tremblay  (Etienne),  originaire  du  Mans, 
chanoine  de  St-Haarice  d'Angers,  f  à  Angers  le 
16  mars  1516.  Son  épitaphe  le  signalait  comme 
e  premier  homme  de  la  province  pour  sa  science 
les  droits  civil  et  canon  et  son  expérience  des 
iffaires. 

LeborMtt,  Un.,  t.  H,  p.  146. 

Trenableaa  (le),  vill.»  c"*de  Trémont. 

Tremblerale  (la),  f..  c"«  de  Clefs, 

Tremblerle  (la),  f.,  c"«  de  Combrée. 

TrémentliieB»  canton  et  arrond.  de  Cholet 
10  kil.)  ;  —  à  50  kil.  d'Angers.  —  Eccleêia  de 
rrementinia  IIM  (Liv.  d'A..  f.  5^3).  —  Ec- 
lesia  Sancti  Evurtii  de  Trementinis  1146 
Ibid.,  f.  4).  —  Eccleêia  Sancti  Evultii  de 
FrementiniB  1156  (ïbid.,  f.  6),  —  le  Pnoré 
le  Trementines  1381  (H  Pr.  de  Trém.).  — 
ïcclesia  prioratua  de  Tormentinie  1418 
Lbid.).  —  Tourmentines  xvi-xviii*  s.,  très- 
réqaomment  dans  les  actes  et  encore  anjonrd'hai 
ans  la  prononciation  populaire.  —  Sur  un 
ouble  plateau,  divisé  par  la  vallée  de  TEvre,  — 
ntre  Jallais  (11  kil.),  la  Ghapelle-Ronsselin 
10  kil.)  et  Saint-6eorges-dtt-Pny-de-la  Garde 
4  kil.)  an  N.,  La  Tour-Landry  (7  kil.)  et  Yézius 

6  kil.)  à  1*E.,  Nnaillé  (3  kil.)  et  Cholet  au  S.,  le 
fay  (9  kU.  1/i)  à  rO. 

La  route  nationale  d'Angers  aux  Sables  descend 
lu  N.-E.  jusqu'au  bourg  où  elle  s'infléchit  vers 
).,  croisée  dans  le  bourg  par  le  chemin  d'intérêt 
ommun  de  St-Macaire  à  Yézins.  -—  Le  chemin 
le  fer  de  Niort  traverse  presque  parallèlement  la 
tartie  occidentale  en  se  rapprochant  du  bourg  à 
!,!200  met.,  où  existe  une  station. 

Par  le  centre,  de  TE.  à  l'O.  et  à  quelques  mètres 
lu  bourg,  traverse  la  rivière  d'Evre,  animant  sur 
m  parcours  de  10,100  met.  les  moulins  de  Picos- 
on  et  de  Ut  Forèlrie.  —  Y  passent  en  bordure 
es  affluents  les  miss,  de  l'Eperonnière ,  qui 
imite  entre  Yézins  vers  S.-E.,  —  le  ruiss.  de  Mont- 
rauU,  qui  limite  entre  Nuaillé,  Cholet  et  le  May, 
Tossi  du  ruisseau  de  la  Gilbretière,  qui  limite 
iaaillé,  —  le  ruiss.  de  la  Genillère,  qni  limite  St- 
^orges-du-Puy-de-la-G.  ;  —  et  les  ruiss.  de  la 
>ingère,  de  la  Beillardière,  et  des  Ogeries,  ce 
leruier  seul  né  sur  le  territoire. 

En   dépendent  les   vill.  et  ham.    du  Ghiron 

7  mais.,  34  hab.),  du  Quarteron  (4  mais.,  27  h.). 
les  Croix-Blanches  (4  mais.,  17  hab.),  de  la 
■rande-Avernière  (4  mais.,  26  hab.),  de  la  Fré- 
;eoliôre  (4  mais.,  32  hab.),  de  la  Boussardière 
4  mais.,  26  hab.),  du  Grand-Yillage  (3  mais., 
3  hab.),  ue  la  Gare  (3  mais.,  10  hab.),  de  la 
'lorenciëre  (3  mais.,  16  hab.),  de  la  Grande- 
ionbaudière  (3  mais. ,  17  hab.) ,  et  plus  de 
0  fermes  ou  écarts.  — *  Ni  chAteau  ni  maisons 
loorgeoises. 

Superficie  :  3,430  beet.,  dont  600  hect*  en 
réS|  14  hect.  eu  bois,  réduits  de  moitié  depuis 
0  ans,  4  hect.  en  vignes,  2,660  hect.  en  labours. 

Population  :  tSO  feux,  i^SB  hab.  en  1720- 
726.  —  i,4ùO  communiants  en  1771.  —  905  feux, 
,803  hab.  en  1789^790.  —  i,80t  hab.  en  1821. 
-  %,00S  hab.  en  1831.  —  tfiSS  Jiab.  eu  1841. 


—  t,ief  hab.  en  1851.  —  i,BS8  hab.  en  1861.  — 
i,4ii  hab.  en  1866.  —  ft,3B!f  hab.  en  1872.  -- 
f,i47  hab.  en  1876,  —  en  développement  cons- 
tant et  régulier,  suspendu  depuis  dix  ans;  — 
dont  i,Tf4  hab.  (304  mais.,  355  mén.)  au  bourg, 
aligné  le  long  de  la  route  nationale,  sur  la  pente 
du  vallon  de  l'Evre,  avec  quelques  rues  trans- 
versales, d'aspect  chétif  et  vulgaire,  où  s'ouvrent 
de  nombreuses  caves  de  tisserands,  au  service 
de  l'industrie  de  Cholet. 

Une  poterie  aussi  y  fonctionne  ;  —  2  moulins 
à  eau  ;  11  moulins  à  vent  ;  une  teinturerie  ;  -^ 
carrières  de  pierres  à  b&tir. 

Marché  de  menues  denrées  le  vendredi.  — 
Aseemhléea  le  1*'  dimanche  de  mai  et  le  3«  di- 
manche d'août. 

Recette  de  poste.  —  Perception  de  Yézins. 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de  gar-> 
çons  établie  dans  l'ancien  prieuré,  que  la  com- 
mune a  racheté  par  acte  du  17  novembre  1850, 
autorisé  le  l«r  avril  1854.  —  Ecole  publique  de 
filles  (Sœurs  de  Ste-Marie  d'Angers),  construite 
par  adjudication  du  29  août  1858  (archit.  Simon). 

—  Salle  d'asile  publique  laïque,  fondée  en 
1853. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Envert  (succursale, 
30  septembre  1807),  date  à  peine  de  1860  (archit. 
Simon),  le  clocher  de  1869  (archit.  Tessié)  ;  le 
chœur,  à  7  pans  coupés,  s'éclaire  des  vitraux 
de  Thierry,  d'Angerf,  la  Vierge,  au  centre, 
portant  l'Enfant,  qui  tient  la  boule  du  monde; 
à  droite,  St  Joseph  et  St  Charles  Bor- 
romée;  à  gauche,  St  Jean-Baptiste  et  St 
Euvert;  —  k  l'autel,  autour  d'une  composition 
symbolique,  figurent  dix  statuettes  de  Saints  ou 
de  Saintes. 

L'ancienne  église,  sans  intérêt  aucun,  avait  été 
agrandie  et  transformée  en  1772.  Le  clocher, 
reconstruit  en  1687,  portait  les  armes  de  Golbert; 
le  chœur  datait  de  1788. 

Les  traces  de  l'Age  dit  celtique  abondent  sur  le 
territoire,  mais  surtout  aux  alentours  de  la 
ferme  de  Perchambault,  campée  vis-à-vis  le  con- 
fluent du  ruiss.  de  Hontbanlt  dans  i'Erdre,  an 
sommet  d'un  coteau  d'où  la  vue  embrasse  vers  TE. 
un  horizon  de  plus  de  24  kil.  sur  la  vallée  de  l'Evre. 
C'est  sur  la  pente  du  fatte  extrême,  à  300  met. 
à  rO.  de  l'habitation,  que  s'élève  un  galgal,  for* 
mant  une  colline  factice  circulaire,  d'une  circonfé- 
rence de  35  met.,  d'une  hauteur  d'environ  6  met., 
le  sommet  amoncelé  d'un  accumulement  de  blocs 
de  quartz  apportés  là  de  main  d'homme  ;  —  vers 
S.-O.  à  mi-côte,  le  peulvan  dit  Pierre  Fiche 
décrit  cî-cfessus,  p.  73  ;  —  tout  près,  trois  autres 
pierres  d'environ  70  centimètres  de  hauteur,  de 
80  centimètres  à  1  mètre  30  de  largeur,  fichées 
en  terre,  dont  deux  à  demi-brisées;  —  plus  loin 
encore,  dans  le  pré  de  la  Yallée,  deux  aunes  pierres 
debout  (80  cent,  et  1»,20  de  hauteur)  —  et  à 
moins  de  50  met.  du  premier  peulvan,  git  une 
autre  pierre,  brisée  par  la  mine  en  trois  bloes, 
ensemble  de  2  met.  80,  sur  une  base  circulaire 
de  1  met.  30  de  diamètre,  le  sommet  terminé  en 
pointe  aiguë  ;  —  enfin  deux  autres  vers  S.,  cou* 
chées  en  terre,  dont  la  plus  petite  mesure  2*,10  d6 


TRÉ 


—  eas  — 


TBÉ 


longneur  inoyenn«,  la  pins  grande  SF^.GS  sur 
1">,40  ;  •»  plusieurs  haches  de  pierre  ou  celtœ  ont 
été  trouTées  auasi  au  Piassard  ;  —  un  peulvan^ 
aujourd'hui  absolument  disparu,  s'élevait  sur  le 
champ  de  la  Grande-Pierre-Bise. 

La  voie  antique  de  Cholet  à  Chemillé  traversait 
du  S.-O.  au  N.-E,  dans  toute  la  largeur  du  ter- 
ritoire, croisée  presque  à  l'entrée  et  à  la  sortie 
par  les  grandes  voies  de  Somloire  et  de  Doué  à 
Nantes  par  le  May. 

L'église  doit  sa  fondation  sans  doute  dès  le 
XI*  s.  aux  seigneurs  de  Maulévrier  et  est  men- 
tionnée au  XI 1*  par  plusieurs  bulles  des  papes, 
qui  en  confirment  la  propriété  à  l'abbaye  Saint- 
Florent  de  Sanmur.  Un  prieuré  y  est  dès  lors 
constitué,  dont  le  temporel  comprend  plus  tard, 
—  outre  le  logis  qui  existe  encore,  attenant 
autrefois  vers  S.  à  l'église,  et  divers  prés  et 
vignes,  —  les  métairies  de  la  Bourdinière,  de  la 
Chevalerie,  de  la  Grande  et  de  la  Petiie-Mnsse  et 
un  fief  dît  «le  Thunes,  avec  sénéchal,  procureur, 
greffier,  sergent,  ayant  juridiction  sur  tout  le 
bourg,  sauf  trois  maisons  dépendant  de  It  Com- 
manderie  de  Villedieu.  Deux  religieux  y  rési- 
daient encore  en  1621 ,  —  mais  ils  avaient  quitté 
la  place  dès  avant  la  fin  du  xvii*  s.  En  1727  le 
prieur  traita  avec  le  curé  pour  qu'il  acquittât  les 
obligations  religieuses  du  bénéfice.  En  1764  le  titre 
en  fut  éteint  et  le  temporel  réuni  à  la  mense  abba- 
tiale. 

Prieuré  :  Mctcé  de  Saumur ,  à  qui  le  sei- 
gneur de  Maulévrier  octroie  en  pure  aumône  sa 
propre  «  garenne  de  connins  et  de  lèvres  et  de 
«  perdrix  et  d'autres  quaucumques  bestes  et 
«  oysseas  »,  1281.  —  Pierre  de  la  Béraudièr€f 
1418.  —  Baudouin  Rabinart,  1478,  1497.  — 
Jean  de  Mathefelon,  juillet  1487,  qui  devient 
abbé  de  St-Florent  en  octobre  1504.  —  Robert 
Raoul,  1511 ,  qui  permute  en  1522  pour  le 
prieuré  de  Saint-Loup  près  Sablé.  —  Pierre 
Couaisnon,  1522.  —  Commendataires  :  N.  h. 
Pierre  Chenu,  du  Bas-Plessis,  1537,  1561.  — 
Mathurin  Choppin,  1576.  —  Franc.  Sauveetre, 
1580.  —  René  Chenu,  fils  du  précédent,  qui  se 
marie  en  1603.  —  Claude  Chenu,  1606.  —  Jean 
Métayer,  1617,  1624.  —  Julien  Démon,  1624, 
1629.  —  Jean  Defay,  1632.  —  Urbain  Rodais, 
docteur  en  théologie,  1642,  maintenu  contre  un 
compétiteur  par  arrêt  du  Conseil  du '2  janvier 
1637.  —  Pierre  Chauveau,  1648,  maintenu 
par  arrêt  du  30  mars  1650 ,  qui  permute  en 
1665  pour  la  cure  du  Lion-d'Angers.  —  Simon 
Quéchon,  qui  prend  possession  le  3  mars  1666 
et  résigne  en  1668,  sons  réserve  d'une  pension.  — 
Jacq.  Moreau,  promoteur  du  Diocèse,  frère  de 
M"«  de  Lambroise,  installé. le  19  juin  1668,  qui 
résigne  en  1726.  —  Jean  de  Loubes,  chanoine 
de  Qnimper,  installé  le  27  septembre  1726.  —  il 
résigne  le  10  janvier  1758  au  profit  de  Jean  René 
Gaultier,  qui  est  pourvu  en  cour  de  Rome  le 
12  février  et  confirmé  par  lettres  d'attache  du 
S  mai  ;  «-  pourtant  Julien  Lecerf  produit  des 
titres  égaux  en  date  du  14  mai  et  du  3  juillet 
1761  ;  —  et  en  définitive  Jean  de  Loubes  est 
encore  prieur  en  1763  et  le  5  novembre  déclare 


quitter  l'aUiaye  de  St-Flonat  pev  iltMP 
en  l'abbaye  de  St-Gildas-des-tois. 

L'aumônier  de  MaoléTner»  Kie.  fuks.  k 
fait  construire  vers  1490.  à  la  croix  «aii  9 
tière,  «  un  arceau  »  où  les  piroiwîmr  ée^A 
leurs  offrandes,  dont  la  prievr  pienîi  k  te 
C'est  la  petite  chapelle  dile  de  Tcrtu.  iw 
d'hui  disparue. 

Un  curé  fut  attaché  de  bouae  hem  u  ^ 
religieux,  k  titre  de  vicaire  perpéiMi  4i  v 
et  touchait  environ  600  Ut.  de  levene.  L'^ 
dédiée  sans  raison  comme  à  Se  Eaved.  » 
en  1480  de  l'abbé  de  Sl<Eaven  d'Oiieisv 
des  trois  dents  conservées  du  nint  évft^  >  i 
précieuse  relique  fut  apportée  par  Aièc  y?  \ 
chault,    sieur   de   la    Tigeoire,    et  nri'i-- 
enchàssée.  —  Les  Registres  de  la  can  son  :* 
serves  depuis  1562. 

Curée  :  Mathurin  Barilleau,  1481  -  k« 
de  Blavon,  prieur  de   THôiel-DieB  ihr 
1559.  --  Pierre  Martineau,  1562,  1S81  - 
30  janvier  1569,  une  note  du  registre  wf. 
Hic  multa  désuni  propter  metum  Ji^ 
rum»  Il  s'agit  des  huguenots  qui  ooinieLi  i^' 
le  pays.  —  Jean  Amet,  1605»  1625.  -  (^-^ 
treau,  avril  1637.  —Gh.  de  la  Cwriaàr^ 
1648.  —  Louis  MoHn,  iostaUé  le  20  afl*  t* 
t  le  27  janvier  1679.  —  Noël  Gemmd  •' 
1679,  t  le  22  novembre  1694.  —  Pient  Ca- 
lier,  janvier  1695,  1705.   —  René  Af«»r' 
1717,  1734.  —  Piene-FrançoU  Godenur,  r^ 
1742.  -^  René-Léon   Veoeiau,  1745.  t  ^  ' 
tobre  1762.  —  Franc.  Grolleau,  1763.40}» 
en  novembre  1781  à  la  cure  du  Losfuv.  * 
liOuis  Grolleau,  son  frère  et  son  Tîeutt,  : 
vembre  1781,  f  en  1784.  — Rouêsea*,  d*»' 
1784, 1790.  —  Pierre-Louis  Robin,  ewc  t^ 
tutionnel,  saisi  par  les  insuiyés  le  14  mu*  ! •' 
fut  conduit,  enchaîné  avec  les  curés  «le  0»*^ 
de  Geste,  à  la  tète  de  l'avaot-garde,  m»  ti  '^ 
vint  à  s'échapper  le  26  mars  de  l'église  del' 
Jean,  où  il  avait  été  renfermé.  Il  reoeQeei»^ 
fonction  ecclésiastique  le  28  frimaire  as  U 

Le  prieur  Moreau  avait  fondé  dans  k  P^ 
même  une  ëcofe  de  filles,  tenue  par  «d«  ^^ 
tutrice,  qu'y  maintint  son  sueeessear  ptf  ^  * 
11  juin  1731.  —  Une  école  de  gixrçotts  tpi 
aussi  depuis  au  moins  1772,  tenue  en  l^  ^ 
l'abbé  J.-B.  Moron,  qui  figure  en  1193  ^  '^ 
rangs  de  l'insurrection. 

La  paroisse  dépendait  de  i'Evèché  de  Poit^f*  «- 
qu'en  1317,  de  Mailleiais  jusqu'en  16tô.P»^' 
delà  Rochelle,  -«  de  l'Archidiaconé  de  f^^^' 
du  Doyenné  de  Vihiers,  —  de  la  Séiiéchu0«' 
du  Présidial  d'Angers,  de  l'Election  ds  ft»ti«» 
Bellay,  du  Grenier  à  sel  et  du  District  de  Ùfi^ 
—  Les  pauvres  y  abondaient.  ,. 

Afatres  :  Gabriel-Louis-Romais  Biç'^ 
né  à  Tigné  le  27  février  1766,  votooMC  " 
2*  bataillon  de  Maine-et-Loire,  capitaioe  lie  r^ 
diers,  fait  prisonnier  au  siège  de  tfsmsr,  *^^ 
àTrémentines  en  l'an  IV,  eommîssvr»  ^"""^ 
près  le  canton  du  May  le  11  tlieraii<ior  »> 
maire  le  1"  messidor  au  VUI.  josq*'»  ^ 'T 
maire  an  XIII,  mort  eu  1839.  -~  '^«>«<-  '  * 


TRÉ 


—  623  — 


TRÉ 


àl  an  XIII.  —  Dénéchau,  10  fé?ri6r  1813.  — 
cq.-RtfDé  Simon,  S3  août  1815«  démissioDDaire. 
Ch.-L.-Benj.  de  Grignon,  marquis  de  Poa- 
ages,  né  à  Vézins  le  3  novembre  1781,  retraité 
m  me  capitaine  de  grenadiers,  maire  le  30  avril 
23,  jusqa'en  1830,  f  à  Angers  le  15  janvier 
52.  —  JOenéchau ,  16  novembre  1830.  — 
tgèae-Désirô  Benoist,  14  join  1834,  démission- 
ire.  —  Mie.  Casêin,  4  octobre  1836.  —  Aimé 
xssin,  19  septembre  1846,  installé  le  15  no* 
mbre,  en  fonctions,  1878. 

^rch.  de  M.-ei-L.  G  iOl,  B  800-807;  6  Cotm;  H  St- 
orenl.  Prieuré  de  Trémentioes  (3  cartons,  5  registres).  — 
ch.  comm.  Et.-G.  —  Notice  Mss.  de  M.  Spu — Notes 
a.  do  M.  Bovitillier  de  St^André.  —  D.  Huynes,  Mm., 
310.  —  Four  les  localités,  voir  à  leor  article,  Pereham^ 
uU,  la  7igeoir€f  la  Forétrie,  la  Frégeolière,  la  JPlo- 
iciére,  la  Musm,  la  Frétellière,  la  BoulaU,  la  Bréeho- 
re,  Bonnemortt  la  Vemiértf  Beauregard,  Landebry, 
Forét^Btmamy,  etc. 

Trémaliéro  {Pierre-CharleB),  —  c'est  ainsi 
l'il  signe  et  non  TrémoUières  ni  TrémoU' 
ère,  ni  la  Trémolière,  —  naquit  à  Gholet  en 
f03,  d'après  les  témoignages  contemporains, 
es  amis  MM.  Charles  Bontillier  de  St- André, 
roque  et  toat  récemment  Spal,  sur  mes  ins- 
inces  noavelles,  en  ont  vainement  Tan  après 
mtre  reclierché  dans  les  actes  une  trace  authen- 
que.  Il  est  vrai  que  les  registres  de  St- Pierre, 
i  principale  paroisse,  manquent  précisément  de 
100  à  1111  ;  mais  on  peut  s'étonner  qu'aucune 
encontre  ne  se  présente  tout  au  moins  du  nom 
e  la  famille.  C'est  à  peine  si  une  fois  dans  la 
aroisse  toute  rurale  de  St-Melaine  la  signature 
st  signalée  par  M.  Spal,  à  la  date  du  17  mai 
706.  d'un  P.  Trémoullière ,  d'ailleurs  in- 
onnu.  On  en  a  induit,  mais  sans  autre  rai- 
on  ni  vraisemblance,  qu'il  s'agissait  peut-être 
zi  de  quelque  nom  d'emprunt  ou  de  fief  noble 
)tt  de  déguisement  littéraire.  Toujours  est-il 
[u'on  raconte  que  l'enfant,  ayant  tout  jeune 
incore  perdu  son  père,  fut  laissé  aux  soins  d'une 
naràtre,  qui  se  remaria  presque  aussitôt  et,  pour  se 
lébarrasser  de  lui,  radressaenl719  à  Paris,  comme 
ipprenti  tapissier,  en  le  recommandant  à  quelque 
>arent,  valet  de  chambre  -  tapissier  du  roi  ou, 
suivant  d'autres,  de  la  duchesse  d'Orléans.  Celui- 
:i  prit  intérêt  à  la  gentillesse  et  aux  dispositions 
trtistiques  du  Jeune  Angevin  et  le  confia  à  Jean- 
Baptiste  Vanloo,  qui  l'accueillit  comme  im  fils, 
t^iylus  le  connut  dans  cet  atelier  et  peu  après 
ini  fit  une  place  dans  sa  propre  maison.  En  17S6 
l'artiste.  Agé  de  S3  ans,  obtenait  le  second  prix 
de  Rome  et  partait  pour  la  ville  étemelle  à  titre 
de  pensionnaire  de  l'Académie.  Il  possédait  tout  im 
fonds  de  bonne  grice  et  se  présentait  en  gai  com- 
pagnon, arrivant  d'ailleurs  à  l'heure  où  toutes  les 
folios  couraient  le  monde  et  les  rues.  Il  en  prit 
sa  part  joyeusement  et  un  instant  fut  tenté  du 
goût  du  théâtre.  L'étude  pourtant  le  retint 
et  le  jeune  artiste,  sachant  trèS'peu  et  très-mal, 
Apprit  à  désapprendre  sa  manière  pour  s'en 
former  une  meilleure,  au  témoignage  de  Wleughels. 
Chargé  de  faire  la  copie,  qu'on  voit  encore  à  Rome, 
d'un  tableau  de  Franc.  Vannius,  la  Chute  de  Si- 
mon le  Magicien,  il  s'en  acquitta  à  son  honneur 
et  reçut  la  commande  de  plusieurs  tableaux  de 


chevalet,  qui  y  sont  restés  de  même  dans  les  églises. 
Coup  sur  coup  éprouvé  par  deux  maladies  très- 
graves,  il  put  obtenir  une  prolongation  de  séjour 
à  l'Académie  et  quand  il  partit  seulement  en 
octobre  1734,  il  y  laissait  partout  de  vifs  regrets. 
Déjà  ses  maîtres  le  déclaraient  en  possession  d'un 
talent  original,  qui  devait  plaire  par  la  grâce  de 
la  nouveauté.  De  plus,  six  jours  avant  de  se 
mettre  en  route,  il  avait  épousé  une  charmante 
Italienne,  la  sœur  de  la  célèbre  miniaturiste 
Tébaldi,  de  laquelle  il  était  depuis  longtemps  épris 
et  qui  devait  charmer  sa  courte  vie.  hes  amis  et 
les  protecteurs  de  l'artiste  avaient  encouragé  et 
approuvé  cette  union,  qui  l'alliait  à  une  honnête 
famille,  preuve  peut>ètre  suffisante,  qu'il  ne 
dérogeait  à  aucune  tradition  de  noblesse  person- 
nelle. De  passage  à  Lyon,  son  portefeuille  rempli 
d'études,  il  s'y  lia  avec  i.-B.  Gille  dit  Golson, 
peintre  de  miniature  et  de  pastel,  et  fut  mis  par  lui 
en  relation  avec  les  amateurs  et  les  communautés. 
Il  y  exécuta  avant  son  départ  divers  portraits  et 
chez  les  Carmes  trois  tableaux,  2es  Bergers  à  la 
crèche,  la  Purification  de  la  Vierge  et  l'Ado^ 
ration  dee  Mages,  cette  dernière  œuvre  surtout 
remarquable ,  —  chez  les  Pénitents  Blancs ,  une 
A^omption,  —  et  il  avait  passé  marché  avec  les 
Chartreux,  à  qui  il  envoya  en  1737  une  Ascension 
et  une  Assomption^  qui  s'y  voient  encore  et 
comptent  parmi  ses  plus  belles  œuvres.  L'artiste, 
agréé  dès  1736  par  l'Académie,  venait  en  1737 
d'être  élu  membre  titulaire,  en  présentant  pour  son 
tableau  de  réception  Ulysse  sauvé  du  naufrage 
par  le  secours  de  Minerve,  actuellement  au  Mu- 
sée de  Montpellier.  Peu  après  il  obtint  le  titre 
d'a4|oint-à-profes8eur  ; — et  depuis  longtemps  déjà 
d'ailleurs  les  commandes  abondaient.  Outre  des 
trumeaux  et  des  dessus  de  porte  chez  Lallemand  de 
Bai  et  le  maréchal  de  Belle-Ile,  c'est  vers  ce 
temps  qu'il  fut  chargé  de  partie  de  la  décoration 
de  l'hétel  Soubise,  où  s*est  conservé  ce  qui  reste 
en  place  de  son  œuvre  à  Paris,  Diane  dérobant 
à  VAmaur  son  carquois,  Hercule  et  Om^ 
phale.  Minerve  enseignant  la  tapisserie  à 
une  jeune  fille,  un  Paysage,  Elle  comprenait 
de  plus  2a  Sincérité,  accompagnée  de  trois 
génies,  scène  aujourd'hui  détruite.  En  1738  il 
exposa  deux  esquisses  :  Diane  au  bain,  gravée 
plus  tard  par  Maillet,  et  Le  triomphe  de  Gala* 
thée  (27  pouces  sur  36;,  qui  se  trouvait  en  1790  à 
Angers,  dans  la  collection  de  Livois,  ^  la  Co- 
médie,  —  V Hymen  d'Hercules  et  d^Hébé,  — 
Vénus  embrassant  V Amour,  —  la  Musique^ 
tableaux  remarqués.  Il  fut  ehaigé  vers  ce  temps 
d'une  suite  de  dessins  pour  les  tapissiers  du  roi. 
Mais  des  Quatre  Ages  du  Monde  qu'il  avait 
entrepris  à  leur  intention,  un  seul,  l'Age  éCor, 
mesurant  15  pieds  1/2  sur  11  pieds,  put  figurer 
à  l'Exposition  de  1740  laissé  quoique  inachevé, 
mais  terminé  par  l'académicien  Zobel.  —  L'artiste 
était  mort  le  11  mai  1739  d'une  phthisie  pulmo« 
naire,  suite  de  la  petite  vérole,  laissant  deux 
enfants  au  berceau.  L'aménité  de  son  carac* 
tère,  sa  probité,  ses  relations  sûres  et  aimables 
lui  avaient  acquis  de  nombreuses  amitiés,  comme 
son  talent  sincère  une  rapide  réputation.  Ait  <iir9 


TRÉ 


—  624  — 


TRÉ 


des  eonnaissenra  sa  conleiir  est  clairs  et  gaie; 
son  dessin  large  et  qnelqae  peu  làchô  manque 
d'énergie  et  de  relief  mais  se  recommande  par 
rharmonie  des  lignes,  la  finesse  ingénieuse 
de  la  conception,  la  simplicité  gracieuse  de  la 
composition  d'un  caractère  particulièrement 
décoratif.  Le  Louvre  possède  de  lui  seule- 
ment deux  dessins.  Une  tête  de  jeune  homme 
décorée  de  lauriers,  Une  tête  de  jeune 
fille  couronnée  de  roses.  —  A  Thabileté  du 
pinceau,  le  maître  joignait  la  dextérité  du  burin, 
et  ses  eaux-fortes  ont  le  mordant  et  l'éclat, 
qui  manquent  plutôt  à  ses  peintures.  Il  a  gravé 
d'après  son  œuvre  propre  dix  pièces  :  deux  aca- 
démies d'homme,  le  Baptême  et  la  Confirma-- 
tion,  pièces  capitales  d'une  suite  inachevée  des 
Sacrements,  la  Dame  à  Véventail,  le  Com- 
missionnaire, La  jeune  fille  étonnée.  Lie 
petit  paresseux,  la  Dame  vue  par  le  dos. 
Tête  d'homme,  d'après  Watteau,  et  cinq  ou 
six  morceaux  de  paysages  et  d'études.  Fessard  a 
donné  d'après  lui  Alphée  et  Aréthuse,  Vénus 
et  V Amour,  Amphitrite  et  un  Amour,  le  titre 
et  le  fleuron  de  la  comédie  du  Fat  puni  ;  — - 
Ravenet,  sur  ses  dessins,  plusieurs  vignettes  pour 
une  édition  de  fioileau  et  Sancho  armé  cheva- 
lier ;  «-  Hic.  Aubert,  d'après  un  dessin,  Sancho 
berné,  La  galerie  de  Livois  à  Angers  possédait, 
outre  sa  Galathée,  le  tableau  d'une  Nayade 
(50  pouces  sur  37).  Siret  indique  les  prix  de  vente 
d'un  Bain  de  femmes  (vente  Vassal,  1774)  : 
i  ,131  livres  ; — de  l'Education  de  l'Amour  (Gros, 
1778)  :  1,800  livres;  —  de  Vénus  dérobant  le 
carquois  de  l'Amour  (Montbrnn,  1861)  :  610  fr. 

—  Trois  portraits  du  peintre  ont  été  gravés  in-8<*,  où 

se  retrouvent  la  finesse  et  la  douceur  extrême  de  sa 

physionomie,  deux  sans  inscription  ni  signature, 

le  troisième  avec  son  nom,  ses  titres  et  les  dates 

de  sa  naissance  et  de  sa  mort.  Ce  dernier  a  été 

lithographie  récemment  par  M.  Morel,  dans  ses 

Promenades  artistiques  et  précédemment  ehez 

Barassé,  in-8<*,  1867.  Le  chanoine  Dirmand  en 

possédait  un  autre  dessiné  à  la  plume  sur  vélin. 

^  Charles  Blanc  donne,  outre  un  portrait,  son 

Amphitrite  et  son  Baptême, 

Bandiconr,  Le  Pemtrt  graveur  françe&t  continué.  — 
Basan,  Dict.  de*  graveur»,  U  U,  p.  «96.  —  Charles  Blanc, 
Bcole  françaÎMe. — 3tém.  inéd,  des  Acad, ,  t.  II,  p.  446-447. 
-*  JLrch.deVart  franc.,  1. 1,  p.  384,  4l5;  t.  Il,  p.  889; 
t.  V,  p.  289;  —  i*  série,  1. 11,  p.  111  et  146-147.  —  Note 
Usa.  de  Ph.  Bédard,  commuoiquée  par  U.  Lemarehand.  — 
Mercure,  juiUet  |739.  —  Hev.  d'Ar\).,  1868,  p.  S70  ;  1870, 
p.  819.  —  UottSMie,  les  Musées  de  provinces,  dans  le 
Moniteur  du  9  décembre^  1857.  — .Horari,  8*  supplément. 

—  D'AngenriUe,  Altrégé  de  la  vie  des  plus  fameu» 
peintres,  1768,  iB-S",  t.  lV,p.  4^,^Cataloguê de  Livois, 
n*  182-193. 

Trémollière  (la),  ham.,  c**  de  Coron.  «— 
La  Trémaillère  (Cass.).  —  La  TnmouilUre 
(Et.-M.).  —  La  Trémallière  (G.  G.). 

Trémollièrea  (les),  ham.,  c**  de  Coron,  — 
Les  Trémeillers  (Gass»  £t.-M.).  —  Le  villaige 
de  la  Petite-Turmelière iéli  (GGure).  -^La 
met  des  Brandières  alias  Tremelières  1640, 
1789,  —  le  lieu  et  met  des  Tremellières- 
Braudières  avec  douves,  fontaines  1756 
(G  Gares),  dépendance  de  la  ftoche-des-Aobiers  ; 


«  cl. ,  dans  le  bourg  de  Huillé,  à  n.  h.  Ltarent 
Ponllain  en  1666  (E  4177). 

Ts*^sNoiUf  miss.  —  V.  2e  Livier. 

Trémont,  canton  de  Yihiers  (8  kit.),  umA. 
de  Saumur  (32  kil.)  ;  ^  à  41  kil.  d'Aogen.  - 
Ecclesia  de  Tremunt  1188  (Liv.  n..  ch.  150; 
L.  R.,  f.  8  et  6).  —  Ecclesia  Sancte  Marie  ii 
Tremonz  1146  (Liv.  d'A.,  f.  4).  —  Priorotio 
de  Tremônz  1276  (H  Passavant,  ch.  or.\  - 
Ecclesia  Saricte  Marie  de  Tremont  11S6 
(Liv.  d'A.,  f.  6).  —  Tresmont  1514,  Trumm 
15S8,  Tresmont  1866.  1615,  xvii-ifui'i 
<GGure  et  Et.-G.).  ^  Sur  de  hauU  coteau  es 
partie  boisés  (93-103  met),  —  entre  laFoMe^ 
Tigné  (3  kil.)  au  N..  Nueit  (8  kiL)  au  S..  Tao- 
coigné  (4  kU.)  à  l'E.  et  an  N.-E.,  GeniQflH 
(4  kil.)  à  l'O.  et  au  N.-O. 

La  route  nationale  de  Saumur  aux  SaUn 
descend  du  N.-E.  au  S.-O.  jusqu'au  bas  ds  pri»- 
cipal  vallon,  d'où  elle  prend  sa  direction  de  l'E. 
à  l'O.  Presque  à  l'entrée  à  gauche  s'en  déiacbeb 
chemin  de  grande  communication  de  Vihien  i 
Montreuil.  -—  Au  centre  de  son  parcours  t'y  est»- 
croise  le  chemin  d'intérêt  commun  de  CbltiUui 
à  Martigné  qui  la  relie  au  bourg  et  y  est  rejai&t 
par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Gonoord. 

Y  passent,  du  S.  au  N.,  le  rniss.  de  Livier  ci  w 
affluents  de  gauche,  les  ruiss.  de  la  Laodeetdi 
Lueet  ou  de  la  Bonde. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  \xA 
(27  mais.,  84  hab.),  du  Pont  (26  nuis.,  72  bab.\ 
de  la  MoncelUère  (14  mais.,  45  hab.),  de  Tit- 
mousseau  (  16  mais.,  45  hab.  ) ,  de  PEpu^f 
(11  mais.,  32  hab.),  de  Ghaoteloup  (13  msa^ 
31  hab.),  du  Trembleau  (10  mais.,  87  hsb.\  dt 
la  Devaudrie  (9  mais.,  21  hab.),  de  la  ProveiMinf 
(7  mais.,  18  hab.)>  du  Ménil  Ci  mais,,  16  bab- • 
du  Plessis  (5  mais.,  15  hab.),  du  Bas-?iU«P 
(5  mais.,  13  hab.),  des  Loges  (4  mais ,  12bs^*< 
des  Denisières  (3  mais.,  5  hab.)  et  5  oi  « 
écarts.  ^  La  paroisse  oomprand,  de  ploi  qw  ^ 
commune,  depuis  1828  sept  fermes  ou  baaeiBi 
dépendant  de  la  c"«  de  NneiL 

Superficie  :  810  hectares,  dont  95  hecuiein 
vignes,  120  hect.  en  bois. 

Population  :  3i3  communiants  en  162é-lâ& 

—  i98  en  1627.  —  iiô  feux,  589  hab.  en  1T8»- 
1726.  —  618  hab.  en  1790.  —  5i6  hab.  eo  l»t 

—  S5i  hab.  en  1841.  —  âii  hab.  eo  1851.  - 
564  hab.  en  1861.  —  590  hab.  en  1886.-5451 
en  1872.  —  558  hab.  en  1876,  —  à  peo  p«èK  •<»' 
tionnaire  ;  —  dont  ii3  hab.  au  bouf  (36  bu^ 
36  mén.). 

1  moulin  à  eau  ;  —  3  moulins  à  vent  ;  ^  ■*< 
tuilerie. 

Assemblée  le  jour  de  la  Sv  Fiacre  (30  v4i 
au  village  du  Pont,    mais  aigoufd'hai  ^ 
déchue. 

Chef'litu  de  Perception  pour  les  c*^  ^ 
Cernusson,  Cléré,  la  Fosse,  Nueii,  Pssssnsi 
Tancoigné  et  Tiémont.  —  BurtoM  de  pottt  ^ 
Yihiers. 

Mairie  avec  .Ecole  laïque  dt  garçons  («^ 
truite  par  adljudicatton  du  28  ao4t  1881.  —  £(•« 
de  filles  (Saurs  de  la  Sallosit-Vihien). 


THÉ 


—  62((  — 


TRÉ 


**EglUe,  autrefois,  comme  Pattestent  tons  les 
»s  anciens  jusqu'à  la  Révolution,  consacrée 
s  le  Tocable  de  N.-D.  est  aujourd'hui  dédiée  à 
Fiacre  (succursale,  96  décembre  1804).  Il  ne 
Le  d'ailleurs  de  l'édifice  primitif  que  le  cintre 
lé  d'ane  fenêtre  à  la  chapelle  N.-D.-de-Pitié, 
forme  l'aile  droite  du  chœur,  bâtie  en  1676. 
chapelle  de  Ste-Barbe,  qui  correspond  à  gauche, 
té  construite  en  1651  par  le  curé  Chesneau  et 
te  à  la  clef  ses  armes  sculptées  d'un  chêne  de 
opte.  Il  y  était  enterré  devant  l'autel  et  non, 
ame  on  le  raconte,  au  pied  de  la  haute  tour 
rée  du  clocher,  construite  d'ailleurs  de  môme  à 
frais  et  qui  fut  achevée  le  29  août  1658.  Une 
rre  encastrée  dans  la  base  porte  également 
armes  sculptées.  On  les  retrouve  encore  dans 
Qgle  inférieur,  à  droite,  d'une  toile,  représeo- 
it  Ste  Barbe,  œuvre  non  vulgaire,  délaissée 
qu'à  ma  visite  au  grenier  du  presbytère  et 
as  un  état  de  détérioration  à  peu  prés  com- 
it  Une  inscription  y  indique  que  G.  CAes- 
au,  docteur  en  théologie,  l'a  fait  faire  en 
S9.  —  Dans  le  chœur  figurent  deux  autres  ta- 
(aux  du  XVII*  s.,  l'un  médiocre,  le  Sacrifice 
Abraham,  l'autre  d'une  jolie  manière  et  dis- 
guée,  Joseph  chez  Marthe  et  Marie.  Jésus 
rie  à  Marie  qui  lit,  pendant  qu'une  servante 
court  et  qu'une  autre  attise  le  feu  d'une  che- 
inée  lointaine.  —  Rien  de  plus  n'existe  i  signaler 
ns  l'église  dont  le  pignon  et  toute  la  partie  qui  suit 
sqa'à  la  porte  latérale  est  moderne.  Le  dallage 
t  formé  encore  d'antiques  tombes,  sur  lesquelles 
distinguent  à  peine  quelques  lettres  sans  suite. 
Sur  un  cété  attient  le  presbytère,  reconstruit  en 
;60>61  ;  —  et  au  chevet,  l'ancien  cimetière  qui 
ivahissait  vers  S.  une  partie  de  l'enclos  actuel, 
a  été  transféré  sur  un  terrain  nouveau,  acquis 
ir  acte  du  8  février  1862,  approuvé  le  Si  mai 
livant.  ^  L'ancienne  cure  restaurée  est  trans- 
rmée  en  habitation  bourgeoise. 
Une  chapelle  de  Notre-Dame  existait  à  Lucet, 
li  a  été  démolie  depuis  la  Révolution  ;  à  l'en- 
ée  du  bourg,  vers  la  route  de  Vihiers,  une  autre 
hapelle  de  St' Martin  se  rencontre  refaite 
»ut  nouvellement  et  qui  sert  de  refoge  aux 
leilles  statues  de  l'église  paroissiale. 
La  Carte  Cantonale  indique  près  le  viU.  du 
ont  un  peulvan  probablement  imaginaire  et  qui 
>ut  au  moins  n'existe  plus.  —  La  grande  voie  de 
ihiers  forme  encore  en  partie  limite  vers  S. 
vec  Nueil.  -^  L'égbse,  sous  le  vocable,  comme  il 
st  dit,  de  Notre-Dame,  existait  dès  le  xi«  s.  et  la 
ondation  en  est  due  aux  seigneurs  de  Passa- 
anl.  Us  y  avaient  appelé,  pour  la  desservir, 
es  BéDôdictins  de  St- Florent,  à  qui  les  bulles 
lesjpapes  durant  lexii*  s.  en  confirment  à  diverses 
'éprises  la  propriété.  L'abbé  s'engagea  en  1236 
I  y  entretenir  à  demeure  deux  moines  ;  mais  dès 
le  xiY*  8.  le  prieuré  ne  formait  plus  qu'une  annexe 
le  celai  de  Montilliers,  dont  le  titulaire  réunissait 
,es  deox  bénéfices.  Par  acte  du  7  juin  1764  il  fit 
U)aodoo  an  curé,  qui  remplissait  à  Trémont  ses 
foDctioDs  paroissiales,  de  tous  les  droits  de  dîmes, 
lauf  celles  dépendant  de  son  fief  propre  de  Mon- 
tilliers, moyennant  une  rente  de  35  setiers  de 
m 


froment.  —  Les  registres  de  la  cure  remonlant 
à  1608. 

Curée  :  Ant.  de  la  Forêt,  1497,  1514.  — 
Franc.  Herpin,  1520.  ^  Nie.  Robin,  1566,  qui 
résidait  à  Poitiers.  —  Vincent  Bry,  1593.  — 
Mathurin  Moreau,  1602,  f  le  30  décembre  1629. 
Il  avait  fait  en  1615  reb&tir  le  presbytère  sur 
l'emplacement  du  jardin  et  transformer  en  jardin 
l'emplacement  de  l'ancien  presbytère.  —  Pierre 
Rabit,  1631,  1643.  —  Guill.  Cheeneau,  1648, 
t  le  25  mai  1661.  —  René  X^Aou,  1668,  1672. 

—  Claude  Jolly,  1674,  f  le  9  septembre  1701, 
âgé  de  56  ans.  —  Charles  </aunai/,  octobre  1701, 
qui  résigne  en  décembre  1732.  —  Franc.  Graa- 
fard,  janvier  1733,  f  le  23  mars  1741,  âgé  de 
50  ans.  ^  Pierre  Dozet,  parisien,  installé  le 
14  mai  1741,  f  le  10  octobre  1773,  âgé  de  63  ans. 
-*  René-Gabriel  Teasié  des  Sablons,  originaire 
des  Rosiers,  décembre  1773«  f  ^^  ^'^  ^^  ^"783, 
âgé  de  43  ans.  —  Louis-Thomas  Boulliau- 
Cartaly,  juillet  1783,  jusqu'à  fin  de  mai  1792  et 
qui  signe  ensuite  «  membre  du  Conneil  général 
c  de  la  commune.  > 

Le  fief  dépendait  aux  xi-xiii*  s.  de  la  terre  de 
Passavant.  Réuni  pins  tard  à  la  baronnie  de 
Véxins,  il  en  fut  détaché  sur  la  fin  du  xiv*  s. 
et  attribué  dans  un  partage  aux  seigneurs  de 
Loué.  Il  dépend  depuis  le  xvii*  s.  au  moins  et 
jusqu'à  la  Révolution  de  Tigné.  —  Il  y  existait , 
dit-on,  un  château  fort  dans  le  bois  voisin  du 
bourg,  vers  N.,  dit  encore  bots  du  château, 
où  les  paysans  connaissent  les  restes  d'anciens 
murs  et  même  les  fondations  d'une  chapelle 
sur  lesquelles  a  été  édifiée  une  habitation.  — > 
Sur  l'élang  seigoenrial  existaient  trois  moulins 
dont  deux  construits  en  1234.  —  En  1788  l'isole- 
ment du  pays  condamnait  à  la  misère  la  moitié 
des  habitants  depuis  la  Toussaint  jusqu'au  mois 
de  mars. 

La  paroisse  dépendait  primitivement  de  l'Evê- 
ché  de  Poitiers,  depuis  1317  decelnideMaillezais, 
depuis  1648  de  celui  de  La  Rochelle,  —  du 
Doyenné  de  Vihiers,  de  l'Election  de  Montrenil- 
Bellay,  —  du  District  de  Montreuil-fiellay  en 
1788,  de  Vihiers  en  1790. 

Maires  :  Coquin,  1*'  fructidor  an  VIII.  — 
Félix  Afancel,  12  février  1807.  —  Leroy,  10  fé- 
vrier 1813.  —  Charies  Nomballais,  23  janvier 
1816.  —  Franc  -Gabriel  Brunet,  25  juin  1816. 

—  Louis- Vincent  Philippon,  25  avril  1823.  — 
Nombalais,  15  janvier  1831.  —  Pierre  Baran- 
ger,  9  octobre  1837,  installé  le  19.  —  Catheli- 
neau,  1843.  —  Jean  Morin,  20  août  1847.  •* 
Félix  Froger,  10  juin  1854,  instaUé  le  18.  — 
Jos.  Gallard,  1861.  —  Herpin,  1870,  en  fonc- 
tions, 1878. 

Arch.  de  M.^t.L.  G  405,  f.  44;  C  193;  G  Cotm; 
H  St-Florant,  Pr.  ds  Moatillien.  —  Arch.  comm.  EU-C.  — 
D.  HuynM,  Mm.,  f.  188.  —  Pour  les  localilés,  voir  à  leur 
•rUcle,  la  DevamâHe,  2\rémouMêeau,  Lueei,  eto. 

TréoMvsaeaat  vill.,  c"*  de  Trémont.  — 
En  est  sieur  Franc.  Lecointe  1596,  n.  h.  Gabriel 
d'AhuiUé  1659. 

Trénardlére  (la),  ham.,  c"*  du  Fief- 
Sauvin.  —  La  Tonnardière  (Cass.).  —  La 
Treugnardière  (Ët.-M.). 

40 


TRË 


—  626  — 


TRB 


Trénelato  (la),  t.,  c»«  d* Avivé.  *-  La  Tro- 
gnelaia  1740  (E  513).  —  JLa  TranZate  (Cass.); 
w  f.,  c»«  de  St-Sauocur-deFî.  —  La  Troy- 
nellaie  1539  (G  106»  f.  74).  —  Ancian  fief  et  sei- 
gneurie avec  maison  noble  relevant  de  Bouille- 
Téval.  —  En  est  sieur  Jean  Motais,  écuyer,  1472, 
Jean  do  Champagne  1539,  Glande  de  Ghamballon, 
mari  de  Tbibande  de  Gbampagne,  1573.  Louis 
de  la  Chapelle  1668>  René  Barolleau,  docteur- 
médecin,  1710,  Rend  Chevalier,  par  acquêt  en 
1711,  René  Vincent,  marchand,  mari  de  Cl.  Che- 
valier, 1742  (E  188-191);  --  vendue  nat'  sur 
Tabbé  Al.  Vincent,  le  19  messidor  an  IV. 

Vt^ent.  —  V.  Tran, 

Tréploniilére  (la),  f.,  c»*  de  Cholet  «-  La 
Terpinière  (Et.-M.). 

Trés«le-Bols,  c"«  de  la  Chapelle  St-FL  — 
Le  fié  1496,  le  doux  de  Trèa-le-Boiê  (H  St- 
Flor.,  la  Chapelle  B  7).  V.  rratnebot's. 

Trésorerie  (la),  c*>«  d'Angers,  pr6s  St-Léo- 
nard,  anc.  perrière.  L'ancien  logis  de  ce  nom 
(xv-xvi*  s.)  est  compris  dans  l'enclos  de  l'Orphe- 
linat des  Plaines,  vis-à-vis  la  Verrandrie.  Il  y  a 
été  rencontré  en  1874,  en  préparant  des  planta- 
tions, de  nombreux  débris  de  briques  ft  rebord. 

Trésorerie  (la)  vill.  ,  c"*  de  JLouerre , 
presque  tout  entier  habité  en  caves  de  tnffeau 
exploitées.  Le  domaine  appartenait  depuis  tout 
an  moins  les  premières  années  du  xiii*  s.  à  la 
Trésorerie  du  Chapitre  St-Maurice  d'Angers,  qui 
y  avait  une  maison  de  ferme  et  un  fief  s'étendant 
tout  autour  sur  un  rayon  de  trois  quarts  de 
lieue.  Le  trésorier  y  percevait  la  dtme  et  diverses 
rentes  en  grains,  mesurées  à  un  setier  particulier 
dont  13  boisseaux  moins  1/à  quart  égalaient 
12  boisseaux  des  Ponts-de-Cé.  Un  arrêt  du  Parle- 
ment du  30  mai  1732  le  fixa  à  la  mesure  de  Sau- 
mur.  La  terre  fut  vendue  nat^  sur  le  Chapitre  le 
25  prairial  an  IV.  ^  Le  moulin  de  Bellegrenne, 
advenu  plus  tard  an  seigneur  de  Pimpéan,  en 
dépendait  primitivement  et  conserve  seul  aujour- 
d'hui le  nom  antique  du  pays  :  Buerguerelma 
1125-1130  (H  Les  Lochereaux,  t.  I,  f.  3,  ch.  3). 
—  Décima ,  domus  de  Bergalesme  1239 
1239  (G  842,  t.  I,  f.  98).  —  Bergareame  1270 
(Ibid.,  f.  279).  —  Bourgaleeme  alias  la  Tré- 
sorerie 1730  (Ibid.).  —  La  cloaerie  de  la  Tré- 
Borerie  de  Bourgaleéme  an  IV  (Vent.  Nat.). 

Trésorerie  (la),  c«*  de  St-Silvin.  ^  Louvet 
raconte  que  le  chancelier  de  l'Hâpital,  allant  re- 
joindre le  roi  Charles  IX  au  Verger,  s'y  arrêta 
dans  la  soirée  du  7  novembre  1564  et  y  passa  la 
nuit.  Le  domaine  avait  été  donné  au  xv«  s.,  par 
Geoffroy  Rouxiôre  au  trésorier  du  Chapitre  Saint- 
Maurice  d'Angers,  ~  et  fut  vendu  nal*  le  17  août 
1791.  — -  Il  en  dépendait  une  pièce  de  terre  dite 
le  Vieux-Cimetière. 

Tressailly  (le  Grand,  le  Petit-),  ff.,  c"«  de 
la  Plaine;  —  donnent  leur  nom  à  un  ruiss.,  né 
sur  la  c^%  qui  se  jette  dans  le  ruiss.  de  la 
Bosse  ;  —  750  met.  de  cours. 

Tressard,  f.,  c"""  de  Nuaillé, 

Tressé,  chat.,  c"«  de  Pouancé,  à  1  kil.  de 
la  ville.  —  Tereé,  Trecé  xvi^xvni«  s  (E  1133 
ot  Et.-C.}.  —  Autrefois  simple  métairie,  dépeo- 


T  danee  dû  domaiM  do  P—iorfifgi'daj 

sur  les  trois  paroisses  de  St-AiÉA.  u'^h 
vière  et  d'Armaillé,  «a  y  rnwf  immi  k  fis* 
où  n'existait  pas  d'haMlsHoa^  te  y 
au  XTi*  s.  un  mo«iUo  à  draps. 
nanciers  de  la  baronoie  ;  asats  dès  In  («ss! 
années  tout  au  moins  dia  xvii*  s.  sa  en; 

forges  y  est  établi  sar  Is  ▼aste  écaig- ^  fe  v-*^ 
pleine  activité  en  162B  ^  et  aoa  piaf  Kwa 

en  1635,  comme  je  l'ai  iadâqaé 
encore  moins  en  1660  oa  \€rsQ 
tous  les  livres.  Le  malin 
Barlier^  qui  demeoie  sa 
vière.  —   Pierre  Leharlier^  qai  loi  sw» 
noie   en  1632    en    poarsaivaot  du  fibs 
l'étang.  —  Après  lui  Galais  BeloC  —  K.  L  i 
Poulain^  conseiller  da  roi  sa  tenier  i  ^ 
Pouancé  et  maître  des  forges,  demeare  i  T.*; 
même  et  y  meurt  le  12  aui  1649.  rempbci  '.\ 
l'année  par  Jacques  de  ChamigiU,  —  ^ 
Girard ,  de   Chiasteaavieox ,  loi  sseeede  ji 
la  femme  Marguerite  Leoioine  aeaft  daaa  U  r 
gion  réformée,  en  refosaot  loole  assistaoee  .^  : 
ijque,  et  néanmoins  est  inhomée  dans  le  civà 
de  la  Madeleine  de  Pooaacé  le  10  noveal*»  fa 
par  ordre  des  vicaires  géoéraax  d'Aafers^' 
donné  ct-dessus,  p.  169,  la  série  de  ces  zi^ 
de  forges,  —  que  je  trouve  ici  i'occasioii  ait  :  i 
pléter,  —  et  l'histoire  de  ces  éUblisseomtsasi^J 
depuis  1866  et  pour  les  ateUers  de  Tiessé  da  >«< 
A  la  place  du  modeste  aioDoir,  résidccrt  ^- 
naire   de   l'agent   générai  de   la  baroa&v  < 
marquis  Joseph-Hilaire-GefieTièvB  de  Pr»^ 
mari  de  Sophie-Nathalie  de  Gibot,  a  fait  'Aix^ 
splendide  ch&teau,  commencé  en  1846,  yecv  t 
en  1848,  sous  la  direction  de  l'architacte  U^*< 
de  Nantes.  Les  abords  et  les  dépendsa»  uJ 
relies  en  ont  été  aménagés,  sur  les  àa»^  ^ 
M.  Jolly,  en  groupes  d'un  style  grandio^t  <  * 
larges  allées  tournantes,  taillis,  pelouses  ias^'^ 
bouquets  d'arbres  espacés ,  le  tout  précK^  f 
N.  d'une  grille,  entre  deux  pavillons,  et biVi;'-^ 
rO.  et  vers  S.  par  le  vaste  étang  de  U  FofT-  '-  ' 
fice  en  style  transitoire  da  xvi«  an  xvii*  »  T 
sente  un  long  rectangle  de  50  met.,  qa*»^ 
deux  élégants  pavillons   avec  tonrellei,  c^ 
façade  d'ornemenutioa  distiacte,  l'one  rs  \ 
éclairée  de  deux  rangs  de   85   fenêtres,  ItfJ 
vers  S.,  le  corps  principal  légèremeot  esnaj 
avec  beffroi  central,  que  précède  aneloQ|W  ri  4 
terrasse  décorée  d'une  balustrade  à  josr.  ^^^^ 
vue  plonge  sur  de  magnifiques  prairies,  «r  l^j 
sur  un  horixon  de  6  lieues.  Ua  Teste  etcùa  ^ 
tral  dessert,  par  une  double  révolatioo,  dft^' 
soubassement  jusqu'au  l'T  étage,  avec  p*l>''^ 
termédiaife  au  res-de-chaassée,  "*  '^  ^' J 
le   vestibule,  ornés   de  coloaaes  et  rfv«-»'^ 
marbres  variés,  la  rampe  évidée  à  jour  A  >j 
térieur,  les  appartements  se  parent  ^^^ 
boiseries  et  de  ^plafonds  découpés  ta  cuis«»  ^ 
chêne  sculpté  ;  dans  la  salle  de  billsrd.^ 
neaux  et  les  dessus  de  portes  sont  décorià^ 
d'un  portrait  de  famille.  La  cheoiaee  M  P^ 
salon  en  marbre  blaac  a  pour  jambafS'f'''^ 
deux  Chimères,  et  deux  Cariatides  à  ecoi»  '* 


TRÈ 


—  627  — 


TRÈ 


»rtent  nn  enublement  couronné  p^r  Féeiuson  v- 
torié  da  maître;  dans  le  petit  salon-bondoir, 
s  Quatre^Saisotiê,  peintes  par  Galand,  élève 
9  Giceri  ;  partout  aux  appartements  intimes  de 
§tage  tnpérienr,  le  luxe  s'allie  à  l'attrait  des 
égances  plos  rares  qne  prêtent  les  arts  et  on 
)ût  délicat  à  tout  l'appareil  de  la  grande  vie 
ûgnenriale.  —  Sur  la  ganche,  en  avant  du  châ- 
aa,  une  jolie  chapelle,  abrite  derrière  nn 
lassif  da  verdnre,  domine  de  son  clocheton  le 
lemin  d'Armaillé.  Le  domaine  appartient  au- 
nrd'hoi  au  marquis  Etienne  -  Marie  -  Charles 
Aligre,  gendre  de  M.  de  PréauU  depuis  le 
?  mars  1859. 

TresBotlére  (la),  cl.,  c»*  du  Lion-dPA. 

Tréton  ÇJean),  fils  d'Uriel  T.,  maître  apotbi- 
aire,  de  Saumur,  docteur-médecin,  marié  le 
2  janvier  1650,  à  Heigné -sous-Doué,  avec  Anne 
erthanlt,  figure  dans  des  actes  à  Allonnes,  à 
orges  et  à  Meigné-sous-Doué  en  1657, 1711. 

Trenltére  (la),  f.,  c*'*  de  Beaupréau;  » 
r.,  c»«  de  Jarzé, 

Treanléres  (les),  ham.,  c^*  de  BlaUofn.* 

Trevrte  (la),  f.,  c»*  de  ChateXaU,  —  Jjx 
rrouuerte  (Gass.).  ^  Une  croix  y  lut  bénite 
»ar  le  curé  dans  les  basses  landes  le  24  mai  1670. 

TréTaiidi«re  (la),  cl.,  C*  de  ChtMiré-U-K. 

TrévelllAre  (la),  f.,c°*  de  Jallais,  —  Une 
nèce  de  terre  depuis  peu  défrichée,  appelée 
e  boia  des  Tréoellièrea  162S  (£  469).  —  La 
Vervellière  (Gass.);  »  t.,  c"*  de  2a  Renau- 
Hère, 

Trêves»  m»"  dans  le  bourg  de  SeicAes  1746 
Et  -G.),  app&rt.  à  d"*  Claude  Tocbé. 

Trêves»  bourg,  c^*  de  Trèves-Cunaud,  — 
'^lementiniacus  769  (Gart.  St-Aubin,  f.  3).  ^ 
?.  de  Trevie  1036  (Gart.  St-Maur,  cb.  33).  — 
In  Trevia  caatro  1035-1055  (Liv.  N.,  ch.  260). 

-  Caatro  quod  dicitur  Trevia  1056-1060 
Gart.  St-Aubin,  f.  70).  —  Trevia  caatrum  1101 
Uv.  fil.,  f.  34).  —  Obedientia  de  Treviia,  — 
5enior  Treverenaia ,  —  inaula  proxima 
Treveria,  —  hominea  qui  morantur  Tre- 
yiia,  —  Treverenae  caatrum  1060-1080  (Gart. 
il- Aubin,  f.  70  v«).  —  Caatrum  de  Trevien- 
iia  1069  (Gart.  Sainl-Jonin,  p.  21).  —  H.  de 
Triviia  1070  circa  (Liv.  N..  ch.  209).  —  CU- 
mentiniacua  1077  rCart.  St-Aubin,  f.  6).  — 
Clementiniacenaia  eccleaia  1060-1081  (Ibid., 
f.  70  vo;.  —  R.  de  Treviia  1098  (Ib.,  f.  56  v»). 

-  G,  de  Trebiia  (Liv.  Bl.,  f.  37).  —  Caa- 
tellum  quod  Trevia  dicitur  1070-1118  (Ibid., 
f.  42),  —  Ad  Treuvaa  xi«  s.  {Chron.  d'Anj., 
II,  212).  —  Dominua  caatri  Treveria  1105 
:G  851,  f.  975).  —  A.  de  Triveria  1115  circa 
iGartul.  de  Fontev.,  f.  845  bis).  —  Curtia  que 
vocata  eat  olim  Clementiniacua,  m  qua 
modo  caatellum,  quod  dicitur  Treviaa  aitum 
eat,  1134  (Top.  Grille).  —  Treveria  caatrum  1206 
(CAron.  d'Anj.. II,  56).  —  In  locum  Clementi- 
niacum  priua  dictum,  caatrum  quod  Trevaa 
nuncupavit,  xii«  s.  {Chron,  cTAnj.,  II,  276).  — 
Apud  Treviaa  1209  (Pr.  des  Loges,  ch.  or.).  — 
Treviarum  dominua  1220  (G  842,  f.  63).  — 
i^ominus  de  Trevia  1228  (Fontev.,  cb.  anc.  142). 


—  Apud  Trevea  1252  (H  Brenil-Bellay,  eh.  or.). 
Villa  et  caatellaria  de  Treviia ^  —  la  ville  de 
Trèvea  1269  (E  1322;.  —  PHor  de  Trabia 
1449. 1555  (G  9,  f.  11).  —  Eccleaia  parochialia 
et  curata  SU  Albini  de  Trabia  1529  (G  Cures). 

—  Bu  mot  breton  Treb,  Tref,  Trcc,  qui  veut 
dire  chapelle  auccuraale  ou  fillette. 

Le  pays,  que  traverse  sur  les  hauteurs  la 
grande  voie  d'Angers  à  Saumur  par  la  rive 
ganche,  doit  sa  dénomination  antique  de  Cle- 
m^entiniacua  à  l'habitation  sans  doute  de 
quelque  noble  romain  ou  gallo-romain  du  nom 
de  Clément  ou  Clémentin,  que  rappelle  encore 
sur  la  rive  droite  le  vocable  de  la  c*'*  de  St-Glé- 
ment-des-Levées.  Jusqu'au  xi«  s.,  quoique  dépen- 
dant du  pagus  angevin,  il  est  soumis  à  la  domi- 
nation du  comté  de  Blois  et  en  particulier  du 
château  de  Saumur,  qui  s'étendait  jusqu'à 
Gennes  et  où  commandait  le  terrible  Gelduin, 
V.  ce  nom.  Surpris  un  jour  par  rapproche 
imprévue  d'une  armée  angevine,  il  envoya  au- 
devant  du  comte  Foulques  Nerra  pour  lui  pro- 
poser de  faire  accord  et  trêve.  —  «  Trêve,  soit, 
«  dit  le  comte,  et  je  veux  la  faire  ici  »,  —  et  il 
prit  pied  sur  le  terrain  ennemi ,  en  élevant,  li-mème 
où  il  campait,  pour  tenir  en  bride  le  Saomnrois, 
ad  Salmurenaium.  reprimendam  potentiam, 
un  château-forty  qui  resta  baptisé  par  ce  bon 
mot.  —  Ainsi  du  moins  le  raconte  le  chroni- 
queur de  St-Florent,  presque  contemporain  de 
l'histoire  —  et  cette  eiplication  du  nouveau  nom, 
sans  être  acceptable,  vaudrait  mieux  encore  que 
celle  qui  y  prétend  voir  l'indication  de  trois 
voies,  Treaviœ,  avec  autant  de  raison  qu'on  en 
voit  sept  à  St-(îeorges,  V.  cî-dessus,  p.  372, 
col.  1.  —  Ce  premier  château,  de  construction 
antérieure  à  la  prise  de  Saumur  (1025)  parait 
avoir  été  inféodé  tout  d'abord  par  le  comte  au 
seigneur  de  Sablé,  Herbert  le  Rasoir,  Raaoriua, 
qui  le  servait  dans  sa  guerre  de  Touraine,  — 
plus  tard  à  Thibaud  le  Boutelier,  Duticulariua, 
puis  à  Geoffroy  Le  Fort,  dictuaFortia,  dés  1036, 
qui  sans  doute  prit  parti  dans  la  querelle  entre 
les  deux  neveux  de  Geoffroy  Martel  pour  Geoffroy 
le  Barbu.  Foulques  Réchin,  vainqueur,  rasa 
le  château  (19  juin  1069)  et  en  le  reconstruisant 
quinze  ou  vingt  ans  plus  tard  en  fit  don  au  chef 
d'une  nouvelle  famille  de  chevalerie,  Geoffroy  Ful- 
crade,  qui  prit  l'habit  de  moine  vers  1089  à  St-Flo- 
rent. Son  fils  (Geoffroy,  1093-1142,  fonda  le  bourg 
et  les  deux  prieurés.  —  En  1147  on  trouve  pour  sei- 
gneur Renaud  le  Roux,  Rufua  cognomine,  qui 
suivit  Louis  VII  à  la  croisade  ;  —  après  lui,  Aimery 
de  Loudun,  de  Loaduno,  neveu  de  Gautier  de 
Montsoreau.  —  Le  manoir  assiégé  en  1206  par  Jean 
sans  Terre  résista  et  tint  bon  jusqu'à  l'approche 
de  l'armée  royale.  —  Un  Geoffroy  de  Loudun  est 
encore  seigneur  en  1220,  1228  ;  —  Bouchard  de 
Marmande  en  1258,  1259  ;  —  le  dauphin  d'Au- 
vergne en  1391.  ^  La  terre  fut  à  la  fin  du  xiv"  s. 
divisée  en  deux  parts,  l'une  et  la  principale, 
attribuée  à  la  comtesse  de  Sancerre,  femme  de 
Jacques  de  Monlberoo,  l'autre  au  sieur  de  Mau- 
lévrier,  —  puis,  par  un  acquêt  du  18  août  1416  et 
par  nn  échange  se  trouva  réunie  de  nouveau  aux 


TRÊ 


—  628  — 


tRÉ 


I 


mûûM  da  chancelier  de  France»  Robert  Le  Ma^n, 
V.  ce  nom,  dont  le  sénéchal  en  prit  possession 
le  18  joiUet  1417. 

Le  nouTcan  seigneor,  avec  l'aide  lonte-pnissante 
dn  daophin,  <im  allait  être  Charles  TU,  devait  don- 
ner à  son  domaine  nne  splendeur  inespérée.  Il  y 
existait  de  tonte  ancienneté  sans  donte  nn  donble 
péage»  établi  d'nne  part  sur  les  bateaux  passant 
en  Loire,  de  l'antre  sur  les  marchandises  chemi- 
nant à  terre  par  les  routes  de  Gennes,  de  Poitiers  on 
de  Sanmnr  ;  et  à  chaque  frontière  de  la  baronnie, 
depuis  le  poncean  des  Tnffeaux  jusqu'au  ponceau 
de  Gennes,  à  Grésillé,  à  Lonerre,  à  Coutures,  à  Lon- 
resse,  c  des  branchées  à  boète  et  billettes  pendantsur 
c  les  chemins  >  en  avertissaient  les  passants. 
C'était  là  le  grand  revenu,  la  richesse  du  châtean. 
Par  lettres  patentes  du  7  novembre  1430,  le  Dau- 
phin, régent  c  connoissant  et  ayant  en  mémoire 
c  les  notables,  bons  et  grans  services  dignes  de 
«  mémoire  que  nostre  amé  et  féal  chevalier,  — 
dit-il,  •—  c  a  fais  en  grand  travail,  soin  et  dili- 
«  gence  à  Monseigneur,  à  Madame,  à  nous  et  à  la 
c  chose  publicque  de  ce  royaume,  jà  a  plusenrs 
c  ans...,  et  ainsi  que  par  sa  constance  et  indus- 
«  trie,  avec  aucuns  antres  nos  cooseiUiers,  il  fnst 
«  cause  que  nous  fnsmes  préservez  et  retrais 
«  des    daogiers    des    périlleuses    céditions    et 

<  meurdres  inhumains  et  rebeillons  advenus  à 

<  Paris  l'an  1418...,  et  lui  meu,  comme  loyal 
«  serviteur,  du  grand  désir  qu'il  avoit  au  salut  de 
c  nostre  personne,  en  mettant  arrière  la  seurté  de 
«  sa  vie  pour  nous  retraire,  descend!  de  son  cheval. .. 
c  et  icelui  nous  bailla  pour  nous  partir,  et  en  recou- 
c  vra  un  autre  pour  son  salut...  ;  et  icelluy  nostre 
«  chancelier,  considéré  qu'il  est  baron  et  seigneur 
«  du  chastel  de  Trêves,  qui  est  lieu  d'ancienneté 
«  noble,  séant  en  la  rivière  de  Loire  au  duché 
c  d'Anjou  et  auquel  chastel  a  péage  et  travers 
«  anciens,  tant  par  eau  comme  par  terre,  et  est 
c  iceluy  chastel,  assis  en  moulte  forte  place  snr 
«  lad.  rivière  de  Loire,  et  que  si  vertueulx  et  hauts 
c  services  doibvent  estre  recognuz  par  prérogative 
c  et  noblesse  espéciaulx  »,  le  prince  lui  concède  le 
privilège  de  lever  «  par  devoir,  tribut  et  péage 
c  sur  chaque  pipe  de  vin  passant  lad.  rivière  de 
«  Loire,  en  dévallant  ou  en  montant  parbattel  on 
c  batteaux  devant  ledit  chastel,  on  traversant  par 

<  charoy  par  lad.  chastellenie  »,  la  somme  de 
10  deniers,  —  sur  chaque  muids  de  vin  5  deniers, 

—  de  môme,  nn  minot  de  sel  sur  chaque  muids  de 
sel.  La  perception  de  ces  droits  ne  devait  être  sup- 
primée qu'en  1564  par  un  arrêt  du  Parlement  de 
Paris  rendu  snr  la  requête  des  marchands  fréquen- 
tant la  rivière  de  Loire.  —  Le  Dauphin,  devenu 
roi,  s'en^pressa  de  confirmer  cette  concession  par 
lettres  patentes  dn  13  décembre  14i3,  et  quelques 
jours  après,  le  16  février  14S4  ■•  su,  il  accordait 
an  chancelier,  —outre  les  trois  anciennes  foires, 
qui  se  tenaient  dans  le  bourg  d'ancienne  date 
a  la  St  Luc,  à  la  St  Mathieu,  à  la  Ste  Catherine, 

—  trois  foires  nouvelles  à  tenir  les  mardis  après 
l'Ascension  et  la  St  Jean-BapUste  et  le  jour  de  la 
St  Aubin,  avec  marché  et  assemblée  tons  les 
mardis,  qui  furent  seulement  en  décembre  1762 
transférés  à  Cnnaud,  ainsi  que  les  foires. 


Ces  privilèges  royaux ,  qm  earifèiwim  i  i 
pays  et  qui  rapportaient  svrtoat  sa  «ivr 
de  beaux  droits  de  prévôté,  permiicat  n  âu^ 
ceUer  Lemacon  d'entreprendre  et  d'ackmrs  ' 
1435  la  reconstniction  de  eoo  siaaoir  «os 
rial  et  notamment  dn  principal  daojca.  Lebvi 
qu'il  abritait,  était  devenn  on  véritable  «s* 
d'activité.  Ses  foires,  ses  péages,  son  p«t.  F» 
portance  de  ses  seignenrs  y  attiraient  vokMr 
les  habitante,  les  marchands,  des  po^Ubaat 
tout  genre  et  avec  elles  aussi  ptns  if  nae  m»? 
n  y  existait  dès  le  xn*  s.  une  Maisoe-Bift  t 
une  aumônerie,  et  quand  le  chancelier  nMntk 
2  janvier  1443  m.  8^  il  venait  d'y  établir  cb 
«  maladrerie  pour  ladres,  parce  qu'il  y  «st  jce 
«  venu  pauvres  gens  mallades  diceife  oalidy  • 
Par  son  testament  en  date  dn  S9  déc«^ 
1437,  il  avait  légué,  à  défaut  d'eofaatt,  à  c 
neveu  Jean  Le  Maçon  son  châteaa  de  îri^ 
mais  sa  veuve  Jeanne  de  Mortimer  an  fat  eca 
sinée  en  vertu  d'un  acte  de  donation  aiiti«&  > 
1424  et,  s'étant  remariée  en  1445,  elle  l'appoftii 
Gny  d'Acigné,  d'où  un  héritage  de  seconde  soi:  ^ 
transmit  à  la  petite  nièce  dn  chancelier.  R(^> 
Fillastre,  fenmie  de  Jean  de  Monleder.  —  £b  e 
dit  seigneur  en  1443, 1459  Hétie  Dallée,  par  • 
femme  Thiennette  de  Hoges,  René  de  VilkjirQi** 
1474, 1499,  mari  de  Marie  de  Montederc.  Fiw 
de  Villeprouvée  1491, 1533,  René  de  llwry.  wc 
d'Anne  Asse,  1541,  Gnyonne  de  ViileproBvee  t& 
1566,  femme  de  Gny  d'Avangonr,  CUadeifAn» 
gonr,  1570,  1582,  leur  fille  oniqne,  fesiai  * 
Jacq.  de  Glérembanlt,  Jacqueline  de  Cléres^ 
femme  de  Pierre  de  Laval,  15d0,  Pierre  de  U^ 
1616,   leur  fils,  conseiller  d'fitat,  ca|tttu»  k 
50  hommes  d'armes ,  baron    de  Lessj.  vs 
d'Isabelle   de   Rochechouart-Mortemart  H^ 
ajouter,  vers  la  ririère,  aux  deux  eoi^  ài- 
tincte   dn  logis  un  pavillon  nenf  d*babiua» 
que   desservait  un  grand  jardin   en  lenii* 
V.  un  plan  et  une  vue  d'ensemble  dans  £•- 
gnières.   Devant  le  pont-levis,  s'élevait  eic:^ 
an  XVII*  s.  nne  motte  dite  la  motte  de  Mo*^ 
reau,  qui  avait  porté  sans  doute  le  maiHir  pr 
mitif  et  qui  restée  nne  et  vide  jusqu'en  xrr*!.» 
chargée  alors  d'un  corps  de  logis  adossé  âbcia 
pelle  reconstruite  ;  ^  vers  t'fi.,  nne  aatR  a^- 
dite  Barbacane  ;  —  vers  la  rivière  et  denatU 
tour,  qu'en  séparait  seulement  nn  secosd  p^^ 
bas  planté;  en  verger,  des  AaZles  lofniaot^ 
marchands  venus  aux    foires  et   les  boec^ 
détaillante.  An  haut  des  halles  se  tenait  ïs^' 
toire,  o4  le  sénéchal   rendait  tooM  ks  ^ 
jours  la  justice  ponr  les  tenancien  de  dn*^ 
paroisses.  Tout  auprès,  dans  la  vallée,  wn  ' 
coteau,  s'étendaient  autrefois  deux  étafigs.  ^ 
un  seul  conservé  an  xvu*  s.  Il  alime&iait  i  tiv^ 
le  jardin ,  par  nn  canal  en  pierre  de  taille,  bb  a^ 
lin  banal  qu'y  avait  consimit  Le  %K0^  ^  * 
le  seignenr  prélevait  le  vingtième  da  bU  ^ 
porté.  Quatre  grands  clos  de  vignes,  aotrart-i^ 
murs,  de  larges  fossés  ou  de  haies  rivei,  aitesu^ 
4  la  garenne  seigneuriale  semée  de  jeasa  fov 
—  Sur  un  des  quatre  Ilots  dépendant  do  i^''^ 
I  éteient  plantés  les  piliers  de  justice. 


J 


TRÊ 


—  629  — 


TRÊ 


La  teifoear  avait  droit  de  prélever  snr  les 
pdeheurs  le  premier  sanmoii  pdché  dans  Tan- 
Dée.  U  donnait  cinq  soas  à  qui  le  ini  appor» 
;ait;  par  contre,  les  autres  pécheurs,  apprécia- 
ion  faite  de  la  prise,  étaient  tenus  d'en  payer  aa 
Migneur  la  valeur,  pouf  autant  qu'elle  dépassait 
sette  somme  de  cinq  sous.  Chaque  filet  devait 
aussi  une  nuit  entière  de  travail  au  profit  du 
shâteau.  Le  mardi  gras  de  chaque  année,  près 
a  borne  qui  séparait  le  fief  de  la  baronnie  et 
«loi  du  prieuré  de  Gunaud,  on  voyait  venir 
e  cuisinier  et  le  boulanger  du  prieur,  l'un 
t  gamy  de  sa  lardouère  »,  l'autre  «  gamy  de  son 
c  blnteau  >,  avec  leurs  aides  portant  une  pièce  de 
MBuf  d'un  pied  carré,  trois  pintes  de  vin  dans  un 
wril  et  une  miche.  Le  seigneur  de  Trêves  ou 
ion  officier  se  trouvaient  là  —  et  avec  eux 
ans  doute  aussi  des  pauvres,  pour  en  profiter. 

Pierre  de  Laval  et  sa  femme,  pour  conserver  au- 
tres d'eux  leur  fille  Catherine  qui  avait  pris  le 
roile  aux  rtligieiues  Bénédictines  réformées 
le  la  Fidélité  de  Poitiers,  fondèrent  le  U  août 
618  dans  le  lo^ts  dit  de  l'Argentier,  à  Torient 
lu  ch&teau.  sur  le  bord  de  la  Loire,  un  prieuré  con- 
reniuel  de  ce  nouvel  ordre,  où  leur  fille  fut  ins- 
allée  en  qualité  de  supérieure  le  i"' janvier  1619 
Lvec  deux  religieuses  et  deux  novices  ;  —  mais 
tés  le  8  septembre  1696  la  petite  communauté 
)tait  réduite  à  quitter  la  place,  envahie  par  les 
taux  à  chaque  crue,  et  se  transférait  à  Saumur^ 
f.  ci'deBsuM,  p.  482. 

Le  maréchal  de  Maillé  -  Brézé,  qui  enviait 
lepuis  longtemps  d'ajouler  ce  beau  domaine  à  sa 
erre  de  Milly,  dut  faire  intervenir  la  haute 
nflnence  de  Richelieu,  son  beau-frère,  pour  vio- 
snter  les  refus  persistants  d'Hilaire  de  Laval.  Le 
ardinal ,  en  son  propre  nom,  par  acte  du  8  mars 
642,  se  porta  acquéreur  —  moyennant  SOO.OOO  1., 
lont  114,000  étaient  déjà  réclamés  par  descréan- 
iers,  avec  la  promesse  d'ériger  Leiay  en  marqu- 
ât, —  et  transmit  le  16  la  baronnie  au  maréchal, 
ont  la  fille  unique,  Claire-Clémence  de  Maillé, 
\  ce  nom,  venait  d'épouser  le  grand  Condé.  Par 
change  du  S3  mars  1747  la  terre  passa  plus  tard 
u  comte  Louis-César  d'Estrées  et  au  maréchal 
kdrien-Maurice  de  NoaiUes,  qui  quatre  jours 
près  en  firent  cession,  pour  la  somme  de 
10,000  livres,  à  Jean  de  Stapleton,  seigneur  irlan- 
ais,  un  des  compagnons  du  roi  Jacques,  avec 
9S  chàtellenies  de  Milly,  Pocé,  Villeneuve-Mail- 
ird,  Sourches,  Marson,  la  Tour-de-Ménives  et 
lombre  d'autres.  C'est  en  faveur  de  ce  nouveau 
enu  que  Louis  XV  par  lettres  du  S3  août  1747 
rigea  la  baronnie  en  comté,  en  y  réunissant 
98  terres  de  Laillou,  Milly,  Villeneuve-Maillard, 
laocheron.  Virelais,  Saugré,  Sourches,  la  Mime- 
olle,  Pocé,  Marson,  les  Noyers- Aménard  et 
aleau.  Dès  1750  l'acquéreur  fit  abattre  le  châ- 
3an,  n'en  conservant  que  le  seul  donjon,  dont  le 
ftite  fat  même  ragréé  à  neuf  et  la  plomberie  re- 
louvelée.  ^  Jean  de  Stapleton  mourut  le  1*'  juin 
776,  âgé  de  80  ans,  en  sa  terre  d'Ervallièros,  et 
n  transféré  inhumer  dans  le  chœur  de  Trêves, 
a  fille  Marie  avait  épousé  le  7  novembre  1774 
«B.-Charlds  de  Lauiens.  C'est  à  elle  qu'échut 


dans  le  partage  de  la  succession  paternelle  le 
domaine  de  Trêves,  advenu  plus  tard  à  M**  de 
Caslelnau.  Le  S9  octobre  1839,  M.  de  Fos,  déjà 
propriétaire  d'une  grande  partie  du  domaine,  y 
lyouta  par  acquêt  la  belle  tour  de  Robert  Le 
Macou  qu'un  acquêt  nouveau  le  2  mars  1873  a 
transmis  à  M.  le  docteur  Maupoint,  propriétaire 
déjà  du  prieuré  St-Aubin. 

Du  puissant  manoir  du  zv*  s.  refait  en  partie 
an  XVII*  s.  il  ne  reste  plus  que  le  donjon, 
haute  tour  ronde  engagée  pour  un  quart  dans 
une  tour  carrée,  la  masse  entière  se  dressant 
intacte  encore  et  comme  construite  d'hier  dans 
son  enveloppe  de  pierre  blanche.  V.  une  litho- 
graphie dans  l'Af^ou  du  baron  de  Wismes. 
On  y  pénétrait  autrefois  par  des  couloirs  sou- 
terrains, qui  s'écroulant  ont  comblé  le  passage. 
Un  immense  escalier  monumental  y  gravit  aujour- 
d'hui, tout  couvert  de  mousse  et  d'herbe,  laissant 
voir»  presque  à  l'entrée,  à  gauche,  les  restes 
d'une  poterne  et  d'un  corps-de-ganie  écroulés, 
et  à  chaque  palier,  les  attaches  des  murs  du 
logis  détruit.  Au  débouché  s'étend  l'immense 
terrasse  découpée  à  pic  dans  le  flanc  d'un 
grand  massif  de  roc,  escarpé  de  trois  cêtés  et 
dont  le  sommet  aplani,  aujourd'hui  envahi 
par  des  poussées  d'arbres  et  les  nwtes  des  jar- 
dins, portait  autrefois  en  bordure  de  hauts  et 
puissants  corps  de  logis,  communiquant  par  un 
pont-levis.  —  L'escalier  intérieur  du  donjon 
dessert,  en  tournoyant,  les  diverses  salles, 
aujourd'hui  nues  et  désertes,  —  sauf  la  princi- 
pale, remise  en  état  pour  servir  do  rendez-vous  de 
chasse,  —  jusqu'au  faite,  couronné  de  mâchi- 
coulis et  de  créneaux.  Sur  les  murs  de  la  gaite 
et  de  la  cheminée,  qui  émerge  de  la  plate- 
forme, se  lisent  de  nombreux  noms,  dont  les  plus 
anciens,  —  Jacques  Renault,  vitrier,  i7S9, 
Fecit  Nicùu  Blouin  de  Fontevem  i750,  ^  rap- 
pellent la  date  même  de  la  restauration.  De  cette 
hauteur,  —  V.  une  gravure  dans  l'Anjou  de 
M.  Godard,  par  Hawke,  —  se  découvre  un  des 
plus  admirables  panoramas  de  l'Anjou,  plongeant 
sur  les  deux  rives  de  la  Loire,  l'une  à  gauche, 
d'aspect  sombre  et  sévère,  tout  abrupte  et  peuplée 
de  ruines  antiques,  l'autre  à  droite,  plongeant 
à  perte  de  vue  snr  la  vallée  bordée  d'églises 
neuves  et  jusqu'aux  coteaux  échelonnés  de  Blou 
ou  de  Vemantes  —  Des  cuisines,  occupent  le 
soubassement  ;  plus  bas  encore,  les  prisons  ;  — 
et  tout  à  l'entrée,  sur  la  descente,  quelque  main 
de  page  ou  de  chevalier  a  gravé  en  lettres  go- 
thiques : 

m  « 

Émmt  pUtf  iniU  n'a 
9f  ÉBlanUtUt. 

Le  domaine  de  Clementiniaeuê,  au  moment 
oA  le  comte  y  établit  un  poste  de  guerre,  aqipa^- 
tenait  depuis  près  de  trois  siècles,  par  la  dona- 
tion du  roi  Pépin,  renouvelée  par  Charlemagne 
et  Charies  le  Chauve,  aux  moines  de  St-Aubîn 
d'Angers.  Ils  durent  ne  pas  tarder  à  y  constituer 
une  paroisse,  avec  une  église,  quoiqu'aucon 
texte  n'en  fasse  mention  avant  le  milieu  du  u*  s 


TRÈ 


—  630  — 


TRÊ     • 


On  voit  l'église  établie  alors  dans  le  château 
reconstrnit.  Un  prêtre  la  dessert,  qui  perce- 
vait les  offrandes  et  les  dîmes,  sons  Tantorité  des 
religieux.  Mais  an  commencement  da  xii*  s. -en- 
core la  demeuredes  religieux  s'élevait  sur  le  cotean, 
au  milieu  des  vignes,  inter  vineaa,  Geoffroy  Ful- 
crade  les  en  fit  descendre  en  1106  pour  les  atta- 
cher de  plus  près  au  service  de  l'église  du  châ- 
teau, en  les  autorisant  à  bâtir  à  l'entour,  dans 
l'emplacement  compris  entre  leurs  vignes,  le 
marché  et  les  deux  petits  ruisseaux,  un  bourg  dont 
les  habitants  devaient  jouir  do  toutes  les  immu- 
nités féodales  et  n'être  astreints  à  d'autre  obliga- 
tion que  le  service  de  guerre  pour  le  comte  et  la 
garde  du  manoir ,  sous  les  ordres  d'un  agent  de 
l'abbaye.  La  môme  année  le  bienfaiteur  fondait 
encore  au  profit  des  mômes  bénédictins  le  prieuré 
de  St-Macé,  Y. ce  mot;  —et peut-être  ne  faisait- 
il  ainsi  que  restaurer  l'ancienne  et  primitive 
chapelle,  probablement  restée  vide  par  le  départ 
de  la  première  colonie  des  moines. 

Le  domaine  du  prieuré  régulier  de  St^Auhin 
comprenait  aux  xvii«-xviii«  s.  une  maison  sei- 
gneuriale, une  chapelle,  un  grand  endos  muré  le 
long  de  la  Loire,  949  boisselées  de  terre  dont 
465  en  bois  abattus  tous  les  dix  ans,  en  vertu 
d'un  arrôt  du  Conseil  d'Etat  du  27  mars  1736, 

—  sauf  une  réserve  sise  près  la  métairie  de 
Clames,  qui  en  dépendait,  —  et  dans  la  vallée 
outre -Loire  un  fief  important  dit  la  Grange  de 
Trêves,  avec  maison  neuve  et  fuie. 

On  donne  pour  armoiries  au  prieuré  :  éTazur  à 
un  hâton  prioral  â^ argent,  accosté  de  %  tours 
de  même. 

Prieurs  :  Et.  Le  Dan,  1366, 1375,  prieur  en 
môme  temps  du  Coudray-Maconard.  —  Jean 
jLemotne,  1426,  1438.  —  Jean  de  Velly,  eom- 
mandataire,  conseiller  du  roi,  doyen  de  l'église 
d'Oriéans,  1473.  —  Etienne  Girard,  1505.  — 
Elie  Girard,  1530.  —  Jean  Girard,  1570,  1594. 

—  Thomas  Jallet,  1598,  1627.  —  Claude  Pas- 
quier,  1609.  —  Claude  Lemarié,  chanoine  de 
5t-Manrice,  1679.  1681.  —  Julien  Cherbonnel, 
1700.  —  Franc.  Palluau,  1725, 1759.  —  Firmin 
Lévéque,  1764,  qui  permute  le  28  mars  1773 
avec  le  prieur  de  Ghampigny-le-Sec,  Delacroix. 

Le  prieur  était  tenu  à  trois  messes  par 
semaine.  Il  en  déléguait  la  charge  4  un  prêtre 
habitué,  qu'il  payait  300  livres  par  an.  Il  devait 
même  rente,  comme  portion  congrue,  au  vicaire 
perpétuel  ou  curé,  et  encore  150  livres  au  des- 
servant de  la  chapelle  de  St-Clément-des-Levées, 
Y.  ce  mot,  qui  bientét  après  la  construction  des 
levées  devint  le  principal  centre  habité  de  la 
paroisse.  En  dehors  du  bourg,  à  peine  en  effet 
comptait-on  quelques  rares  habitations  disper- 
sées à  distance  au  milieu  des  bois,  tandis  que 
près  de  200  feux  s'étaient  groupés  outre-Loire  et 
se  détachèrent  absolument  de  la  paroisse  en 
1696. 

Curés  :  Yincent  Lavocat,  qui  permute  — 
avec  Jean  de  Pontoise,  archiprêtre  de  la  Flèche, 
chanoine  de  St* Pierre  d'Angers,  en  1529.  —  Et. 
Girard,  1558.  —  Jean  Girard,  1571.  —  André 
d^Espeigne,  1625.  -^  Thomas  Jallet,  1627,  en 


même  temps  curé  de  Briolay.  —  Ifîe.  Berthelot, 
1649.  —  Jean  Hut>é,  1700,  1709.  —  Sinos 
Brullé,  1723.  —  Louis  Palluau,  f  le  24  dé- 
cembre 1735,  âgé  de  33  ans,  à  AngeR  (GG  iST. 

—  ^ouis  Beusnier,  décembre  1735,  qui  résipe 
dans  les  premiers  jours  d'octobre  1759  et  est 
inhumé  le  24.  —  René  Langlois,  octobre  17^9, 
qui  résigne  en  1783.  —  Huard,  installé  es  jus 
1783,  t  le  5  novembre  1786.  —  André  Béatrix, 
installé  le  12  novembre  1786. 

L'église  orientée,  à  haut  et  large  pignon,  dovt 
la  base  est  décorée  d'un  bandeau  porté  par  des 
modulons,  s'ouvre  par  un  portail  plein  cintre  4da- 
veanx  réguliers,  sans  moulure,  où  apparaît  encore 
la  peinture  d'on  écusson  à  demi-effaeé.  Un  \up 
arceau  roman  l'encadre,  accosté  de  deux  arceun 
ogivaux,  formant  ensemble  comme  an  petit  porehe 
en  avancement.  La  nef  comprend  cinq  travées, 
éclairées  chacune  autrefois  d'une  fenêtre  romane, 
dont  le  cintre,  à  claveaux  réguliers,  sans  moa* 
lure,  reposait  directement  sur  l'appareil.  Ao- 
dessous,  s'entrevoient  d'étroites  et  minnsenlM 
baies,  de  dessin  identique,  xi*  s  —  Plas  Us 
encore  les  murs  ont  été  ouverts  de  chaque  cMb 
au  xiii*  s.  par  des  arceaux,  aujourd'hui  enmvéi, 
qui  communiquaient  sans  douta  dans  on  clolire.  - 
La  voûte  du  transept  est  surtout  remarquable,  - 
quoiqu'on  n'ait  pas  pris  soin  encore  de  la  sigiuJer. 

—  par  tous  les  caractères  de  la  coupole  netteneit 
accusés  et  mieux  peut-être  que  nulle  partsiOeon 
en  Anjou,  Elle  porte  le  pied  d'one  large  um 
carrée,  où  s'aligne  un  rang  de  baies  roinaie> 
enclavé  actuellement  dans  le  toit  et  qu'on  n'ap»- 
çoit  que  de  l'intérieur  de  l'église  ;  au-denos  res- 
sort  sur  chaque  face  une  couple   de  feaétrH 
romanes,  ^  mais  cette  œuvre  primitive  est  m- 
tée  inachevée  ;  et  sur  le  côté  méridional  de  la  nef 
se  dresse,  envahissant  à  demi  la  quatrième  tnréa 
et  tout  entière  la  cinquième,  un  aecond  clocher, 
construit  du  pied  jusqu'au  fatte  au  sui*  a.  es 
masse  carrée,  de  deux  ordres,  dont  les  faces  s8{k^ 
rieures  portent  chacune  une  large  fenêtre  ogink 
doublée  de  tores  ronds  concentriques.  <—  L'abside 
ronde,  éclairée  de  trois  fenêtres,  est  aceolét  et 
deux  absidiolea  ouvrant  dans  les  bras  du  traBsepi. 
que  termine  un  pignon  avec  fenêtre  et  porte  ptât 
cintre.  —  A  l'entrée  de  la  nef  se  reneootrs  aa  ttàt* 
curieux  bénitier  rond,  en  porphyre,  découpé  dt 
quatre  masques  bizarres  en  saillie,  dont  un  i  baibt 
tailladée  en  carré  à  la  romane,  un  autre,  frin»- 
çant  comme  un  masque  de  grenouille,  xn'c»;-' 
au  fond,  vers  N.,  un  charmant  lampadaire  bea* 
gonal,  en  pierre,  évidé  à  jour,  sur  chaque  fsce^ 
de  trois  étages  de  petites  fenêtres  tréflées  à  doaUr 
meneau  quadrilobé  avec  hauts  fleurons,  I'cm^ 
entière  couronnée  d'une  flèche  omemeotale  et  b^ 
surent  environ  4  m.  de  haut.,  xv«  s.—  Un  doMis  ptf 
M.  deLorièreen  existe  au  Musée  d'Angers.*  A Op^ 
posé,  le  long  du  mur,  vers  S.,  git  la  itatue  eeocb^ 
du  chancelier  Lemacon,  Y.  t.  II,  p.  49449S.  ' 

—  Extérieurement,  sur  la  faoe  orientale  du  ïn» 
du  transept  S.,  qu'enveloppe  le  dmetièrs,  oo  lil 
en  belles  lettres  oncialas  :  Cy  gist  le  corps  dt 
messire  Jean  Brèche,  chappelain  de  ce  lit*- 
qui  décéda  U  X  décembre  iôSO.  -  A  o^t^* 


TRÈ 


—  631  — 


TRÉ 


m  un  bloc  de  piam  est  entaillée  nne  slatae  de 
àvertin  zv*  s. 

m  paroisse,  rédaite  par  la  distraction  de  St- 

menl  à  60  feux,  restait  chargée  de  pauvres  et 

mendiants,  délaissés  sans  seconrs  par  la  non- 

tdenca  des  seigneurs.  Elle  a  été  supprimée  et 

inie  à  celle  de  Gnnaud  en  vertu  d'une  ordonnance 

scopale  du  90  février  1809.  Par  suite  l'église  en- 

rement  à  l'abandon,  envahie  par  la  moisissure 

rhumidité,  tombait  délabrée.  Vers  1865,  elle 

remise   tant  bien  que  mat  en  état  aux  frais 

révôqae  Maupoint,  V.  ce  nom,  enfant  du 

fs.    —    La  commune,  constituéu  en  1790,  a 

(  à  son  tour  supprimée  en  1839  et  réunie  avec 

inaud,   pour  former  une   commune   nouvelle 

us  le  nom  de  Trèves*Gunand,  Y.  ce  mot. 

Maires  .-  Jean  Péan,  1"  messidor  an  VIII, 

missionnaire  en  1813.  —  Charles-Marie  Guillon, 

juin  1813,  démissionnaire  en  1828.  —  Mau- 

*^-Nic. -Marie  Hue,  marquis  de  Montaigu, 

I  octobre  1828.  —  Louis  Piau,  15  novenâ)re 

130-1839. 

Arcb.  de  H.*et-L.  E 189S-1366,  46  voliunes  eoraprenant 

charirier  à  pev  près  complet  de  la  baronnie;  G  Curea  ; 

Car  t.  de  St-Maur  et  Prieuré  de  Trêves.  —  Arcb.  comm. 

.-€.  —  Bibl.  d*Angen,  Cartul.  de  St'XvAin,  Msa.  745, 

70-71.  —  CArofi.  d'Afi;.,  1876,  p.  159.  ~  De  WUniee, 

i  niou,  —  Bodo,  Sàionvr,  t.  I,  p.  379.  —  Uv.  noiri 

Tréves-Cmuiiid*  cf*^  de  Gennes  (3  kil.), 
rrond.  do  Saumur  (12  kil.)  ;  —  à  37  kil.  d'An- 
irs.  —  Conamune  formée,  par  ordonnance  du 
janvier  1839,  de  la  réunion  des  deux  communes 
e  Trêves  et  de  Cunaud,  V.  ces  moU^  —  sur  la 
ive  gauche  de  la  Loire,  —  entre  Gennes  à  l'O., 
Ihônehutte  (4  kil.)  à  l'E..  Verrie  (8  kil.)  au  S., 
a  Loire  au  N.,  qui  pour  la  moitié  de  sa  largeur 
lépend  du  territoire  ainsi  que  deux  ou  trois  Iles 
lont  la  principale,  dile  Ile  de  Trêves,  mesure 
dos  de  33  hect.  —  Un  bac  communique  avec  la 
\tation  du  chemin  de  fer  d'Orléans  en  Saint- 
!lément-des-Levées,  sur  la  rive  droite. 

La  route  départementale  n»  14  de  Montsoreau  à 
a  Varenne  passe  lont  du  long,  du  S.-E.  au  N.-O. 
ormant  levée  au  bord  de  la  Loire,  et  dominée  par 
le  hauts  coteaux  boisés,  dont  les  flancs  éventrés 
'ouvrent  à  d'immenses  carrières. 

En  dépendent,  —  outre  les  deux  bourgs,  distants 
l'un  kilomètre,  de  Cunaud  (72  mais.,  103  mén., 
!87  hab.)  et  de  Trêves  (74  mais.,  83  mén., 
t9i  hab.),  — -  les  vill.  et  ham.  des  Caves  (27  m., 
)8  hab.),  de  fieauregard  (4  mais.,  13  hab.),  de 
a  Brazonnerie  (7  mais.,  24  hab.),  de  Clames 
3  mais.,  9  hab.),  les  chat,  de  Combres  et  de 
Gnnaud  et  18  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,632  hect.  dont  687  hect.  appart. 
autrefois  à  Trêves,  949  hect.  à  Cunaud;  — 
188  hect.  en  bois,  80  hect.  en  vignes. 

Population  :  795  hab.  en  1841.  —  8i0  hab. 
m  1851.  —  870  hab.  en  1861.  —869  hab.  en 
1866.  —  850  hab.  en  1872.  —  80i  hab.  en  1876, 
—  dont  une  cinquantaine  de  mariniers  et  le 
louble  environ  de  carriers  occupés  avec  quelques 
oaaçons  au.\  exploitations  du  loffeau. 

Une  aasemblée  se  tient  à  Cunaud  le  12  sep- 
tembre. 


Bureau  de  poste  et  Perception  de  Gennes. 

Mairie  avec  £coZe  laïque  de  garçons,  ins- 
tallée sur  la  levée,  an  bourg  de  Cunaud,  dans  le 
logis  dit  Le  Magasin,  acquis  le  24  mars  1847. 

—  Ecole  laïque  de  filles. 

V Eglise  conventuelle  de  Cunaud,  monument 
historique  amplement  décrit  ci-dessus,  t.  I, 
p.  802,  a  été  conservée  comme  église  paroissiale. 

—  La  paroisse  do  Trêves  y  est  réunie  par  ordon- 
nance épiscopale  du  20  février  1809  et  dès  le 
28  octobre  1803  avait  dii  livrer  le  mobilier  de 
son  église. 

La  curCt  attribuée  aui  Hospices  d'Angers,  a 
été  rachetée  en  1836  par  la  commnne. 

Maires  :  Jacques  Harsandeau,  1839.  — 
Manrice-Nicoias-Harie  Hue,  marquis  de  Mon- 
taigu,  installé  le  4  octobre  1840.  —  Charlemagne 
Dupuis,  8  octobre  1848.  —  Vicomte  de  Jous- 
selin,  23  juillet  1852,  installé  le  28.  —  Vicomte 
Bertrand  de  St-Pem,  installé  le  6  juillet  1854. 

—  Jacq.  Juteau,  installé  le  A  septembre  1858. 

—  De  JPos,  1865.  —  Charlemagne  Dupuis, 
1870,  en  fonctions,  1878. 

Pour  les  localités,  Toir  Comhret,  St'Macé,  Cunaud, 
TYéws,  la  Braudière,  etc. 

Trézan*  vill.,  c"*  de  Gennes.  —  Terzat 

(Cass.).  —  La  principale  met.  avec  six  caves 

et  bois  taillis  appart.  en  l'an  VI  à  l'émigré  de 

Vert. 

Tre«é,vill.,  c"  de  Méron.  —  Villa  TVe- 
ctacue  super  fluvium  Dive  966  (St-Aubin, 
Mens,  conv.,  t.  1).  —  In  pago  Ptctavo  villa 
que  vocatur  Triziacus  970  (Cart.  St-Aubin, 
f.  15).  —  In  pago  Pictavensi,  villa  que 
vocatur  Treciaca  980  circa  (Ib.,  p.  75).  — 
Treziacus  1090-1100  (Pr.  du  Coudr.,  ch.  or.  et 
Cart.  St-Aubin,  f.  26.  62,  86).  —  Ad  Tresias 
1157  (Pr.  du  Coudr.,  ch.  or.). 

Trezeaax,  cl. ,  c"«  é*Andard. 

Trézenne  (la),  —  la  rivière  de  Trézonne 
1492  (St-Flor.),  —  rivière  née  sur  la  c"«  du 
Puiset'Doré,  au-dessus  du  vill.  do  la  Garenne, 
forme  la  limite  de  St-Rémy  et  du  Fuilet,  puis  de 
St-Rémy  et  de  la  Boissiëre,  et  se  jette  dans 
l'Evre  au-dessous  du  m''^  de  Corneau,  passant 
à  la  Garillère,  à  la  Bouinière,  aux  m*"  de  l'Aul- 
naie,  Pichon,  des  Touches,  de  l'Essard  et  du 
Temple;  —  grossie  à  droite  du  ruiss.  de  la 
Coreillère;  —  à  gauche  des  miss  du  Chône- 
Hubert,  du  Grand  Gast,  de  la  Fosse-à-l'Ane , 
des  Touches  et  du  Petil-Breil;  —  8,700  met. 
de  cours. 

Trézoïi  (le),  né  sur  la  c"*  de  Ckanteloup, 
dans  l'étang  de  Cayenne,  descend  à  celui  de 
Péronne  dont  il  prend  souvent  le  nom,  en  sort 
pour  pénétrer  sur  Tout  -  le  -  Monde ,  forme 
quelque  temps  limite  avec  Yzernay,  puis  s'é- 
carte vers  l'O.  au  pont  de  Gentil,  traverse  du  N.-O. 
au  S.-O.  le  territoire  de  Tout-le-Monde  dans 
toute  sa  largeur,  et  forme  limite  entre  Mazières 
et  Maulévrier,  jusqu'à  son  confluent  dans  la 
Moine  sur  les  confins  communs  de  Maulévrier,  de 
Mazières  et  de  Cholet  ;  —  a  pour  affluents  les 
ruiss.  de  la  Vivandière,  de  la  Haie-Résé,  de  la 
Fardellerie,  de  la  Haie-Mariot  ;  — 15,800  met.  de 


TRI 


—  632  — 


TRI 


coars.  —  Le  Cadastre  et  rEt.-M .  donnent  son  nom 
à  la  Moine,  ponr  la  partie  comprise  entre  les 
sources  de  la  Fardellerie  et  le  m<"  de  la  Gonbaa* 
dière,  attribuante  la  partie  supérieure  de  la  Moine, 
le  nom  de  miss,  de  Pôronne. 

Tflimneaii  (le),  f.,  c^»  de  Linitre^Bouton. 

Triage  (le),  bois,  c"«  de  Freigné  (Et.-M.).  — 
X*e  Bots  de  V Aulne  (Gass.)- 

TtHat%g90  (le).  —  Y.  Boumé, 

Trianon,  cl.,  c**  de  Juigné-Béné  \  »  pont 
sor  TErdre,  près  Freigné,  Y.  la  Coqueli- 
nière. 

Trlballerie  (la),  f ,  c"«  de  Beaucouzé,  — 
Ane.  domaine  de  TaJibaye  Saint-Aubin  d'Angeris  ; 
■■  vill.,  e"«  de  Chalonnea-aur-L. 

Tribert  (Joseph- Jérémie),  bô  le  23  juillet 
1743  à  Luiignan  (Yienne),  négociant  en  1789,  avait 
été  chargé  par  le  gouvernement  royal  d'acheter 
des  blés  à  Marans,  à  Auvray,  à  Uennebon  ponr 
l'approvisionnement  de  Paris,  mais  il  dut  se  retirer 
poursuivi  comme  accapareur  par  le  peuple,  qui 
mit  son  bagage  au  pillage.  Un  décret  de  l'Assem- 
blée nationale  du  2t  janvier  1790  le  prit  sous  la 
sauvegarde  de  la  loi  et  du  roi  ;  un  antre  du  29  août 
1791  lui  accorda  45,S00  livres  d'indemnité.  Il 
venait  cette  année  môme  d'acheter  nationalement 
le  prieuré  bénédictin  de  Montreuil*  Bellay  et  y 
avait  transporté  sa  résidence.  D*nne  résolution  et 
d'une  énergie  rares,  grand,  noir,  sec,  il  partit  le 
22  mars  1793  comme  capitaine  des  grenadiers  du 
bataillon  de  Montreuil  contre  les  Yendéens  et  se 
trouvant  commander  l'avant-garde  de  Leygonnier, 
occupa  Cholet  le  14  avril  et  y  délivra  le  maire 
Gambon  et  60  patriotes  prisonniers.  Le  18  il  oc- 
cupait le  château  de  Boisgrolloau,  Y.  ce  mot, 
avec  147  grenadiers  du  bataillon  de  Saumur  et  de 
Montreuil  et  y  fut  investi  une  heure  après  par  plus 
de  10,000  hommes,  commandés  par  Du  Ghilleau,  la 
Rochejacquelein.deRangot,  d'Eibée,  Gathelineau, 
Stofflet.  Pendant  deux  jours  et  deux  nuits  la  petite 
troupe  soutint  les  assants  redoublés,  les  volées  du 
canon  et  une  fusillade  incessante  et  ne  capitula 
qu'à  bout  de  vivres  et  de  munitions  et  sur  la  certi- 
tude acquise  de  n'être  pas  secourue.  Les  prisonniers 
furent  conduits  à Mortagne,  et  leur  chef,  conservant 
même  sonépée  et  les  insignes  de  son  grade,  obtint 
d'abord  la  ville  ponr  prison.  Il  était  logé  dans  l'hétel 
même  de  M.  Boutillier  de  St- André,  mais  il  n'y 
resta  que  deux  jours,  protégé  à  grand'peine  par 
son  héte  contre  la  population  vendéenne,  qu'exas- 
pérait la  vue  de  ce  patriote.  Enfermé  à  part  dans 
un  cachot  jusqu'au  3  juillet,  il  fut  conduit  alors 
à  Gholet  dans  une  prison  horrible  et  tenu  4  la 
chaîne.  Le  1*'  août  l'ordre  fut  donné  par  Gesbron 
d'Argonne  de  le  fusiller  ;  les  soldats  s'y  refu- 
sèrent. Le  3,  en  route  pour  Beaupréan,  l'escorte 
s'arrêta  dans  une  lande  et  creusait  sa  fosse, 
quand  une  panique  lui  sauva  la  vie.  Enfermé  de 
nouveau  à  Beaupréan  et  chargé  de  fers  «  dont  le 
«  boulon  avait  6  pouces  de  circonférence  »,  il  fut 
conduit  le  16  au  ch&teau  du  Ponceau  en  Saint- 
Laurent  et  le  18  conduit  au  supplice  avec 
243  autres  prisonniers.  Un  élan  de  désespoir  leur 
fit  désarmer  les  gardes ,  mais  160  Bleus  tom- 
bèrent massacrés  dans  la  bagarre.  Tribert  fut 


asseï  hearenx  pour  t'échapper  algifMr  IbeiB,  zi 
il  s'alita  épuisé  jusqu'an  20  noveiBbfe.  Vi^s 
les  représentants  lui  envoyèrent  on  nfan  d'hoMs 
et  un  cheval.  Il  était  encore  eonTalenent  «  m- 
ployé  comme  directeur  dot  sobststancee  es  T«:> 
mée  de  l'Ouest,  quand  sar  un  arrftlé  dm  C  =j 
de  sûreté  géoéiale  de  la  GonTention  da  &  r^ 
minai  an  II,  U  fut  arrêté  à  Mootrenîl-BeUaj  w 
le  représentant  Ingrand  et  amené  à  P<Ntien  r»- 
sa  femme  et  leur  fils  ahié,  alon  tiantBna&;  u 
grenadiers  du  2*  bataillon  de  Maine-et-Lov:. 
peine  de  retour  de  l'armée  dn  Nord  depnis  tû- 
jours.  Son  autre  fils,  employé  à  In  dirêctLa  > 
subsistances  de  l'armée  de  l'Oneit,  avait  éie  s» 
duit  à  Paris  devant  le  tribonal  révolotionaair 
Après  7  mois  1/2   de  détention*  on  airâst  i. 
Comité  de  Salut  public  mit  loate  la  faoùfis  -■ 
liberté.  Alors  le  père  reprit  son  eoamerc<  - 
blé  et  se  remit  à  rétablir  sa  foftnna.  Pir  c 
nouveau  revirement  dans  cette  existaoee  si  sizf« 
lière,  il  fut,  dès  l'établissement  des  préfectsr  ; 
appelé  le  3  floréal  an  YIU  an  Consnl  de  ?r  < 
fectnre  de  Maine-et-Loire   et  j  siégea  jasqi:  >. 
18  floréal  an  IX.  A  cette  époque  nn  nonveaa  r.: 
de  fortune  le  fit  nommer  inspecteur   des  f*.:- 
à  la  résidence  de  Saumur.  Il  est  mort  àMooir^ 
Bellay  le  11  mars  1816  et  fut  inhnmé,  saivu 
son   désir,  dans  le  cimetière  de  Phôpital,  te 
l'emplacement  actuel  de  la  cnisine.  —  Soi  é: 
atné  était  receveur  particulier  à  Bordeanx,  ses  i^ 
cadet  à  Gaen.  Sa  fille  aînée  avait  éponsé  le  ex- 
seiller  d'Etat  Thibaudean. 

Areh.  d6  M.-«t-L.,  sénat  L  etM.— Not»  M»,  mùiç'  i 
Tribert.  —  Mémoires  Mm.  de  Benard  et  de  Twààié  BmaST» 
de St^André.*  Sevtiy,  Guerre» de$  Vemdéem»,  C  Lf-**^ 

Tribolnelle*  vill.,  c**  de  Cornée 

Tribonde*  cl.,  c»*  de  Lasae.  —  En  est  six; 
n.  b.  Franc,  de  Hontergon  1660. 

Tribonnerie  (la),  f.,  c**  de  Bécoft.  "  U 
TnhoUnerie  1539  (C  106,  f .  33  et  Cass  >  - 
En  est  sieur  Franc*  de  l'Epinay  1539,  J.  Saitts 
1573,  Angélique  de  Sarrasin  16S7 ,  Nie.  Fcnxnr. 
mari  de  Perrine  Gbaudon,  1732.  —  En  dspâ 
dait  sur  trois  pièces  de  terre,  une  anoeone  |e- 
rière,  dont  l'exploitation  était  certainemeat  d> 
laissée  dès  le  xvi*  s. 

TrlbouUlarderie  Qa),  c^  d^ Angers  ftr 
le  Tertre-au-Jan.  —  La  Tauriblarderie  Ifiî 
(H  Ronceray,  le  Petit-Seiches).  —  AppaitiH(  < 
cette  date  i  Franc.  Lespicier,  —  |iliis  tard  a 
Ronceray  d'Angers. 

Triboninère  (la),  f.,  e>*  de  Cholet  (Cas». 
aujourd'hui  disparue. 

Tribonlnle  (U),  f.,  c"«  de  la  Boîherk,^ 
La  Tribaillaye  (Gass.). 

Trtbonlet»  nom  du  fou  du  rot  Beaé  et  4t 

Jeanne  de  Laval,  —  pauvre  nain  diflbcve,  è 

tète  étroite  et  rabougrie,  qui  avait  son  lofeM^ 

en  1464  et  1466  aux  halles  d'Angers.  --  Oo  rs- 

contre  son  nom  dans  les  comptes  royaox  dès  s: 

moins  1447.  —  Il  avait  un  «  gonvemenr  »  o«  ti£< 

à  son  service  et  portait  de  riches  vdieBesti  é 

drap  d'or. 

Lecoy  de  U  M.,  BwtraUi  de$  C^amtm,  p«  SU  Jn.  m. 
et  le  ilôt  René,  U,  150-151. 

Trieardlèfe  (la),  f.,  c-  de  Se-3fartni-À 


TRI 


—  633  — 


TRO 


loiB,  acquise  en  1669  par  le  sieor  GadoK  de  Cb-- 
r.  d'Ajidigné. 

Tricherie  (la),  f.,  c"«  de  Tout-le- Monde, 

Trleolre  (la),  f.,c"*  de  Cholet, 
TrleoUdre  (la),  f-,  e*«  de  St-Quentin-en-M, 
-  La  T&rcollihre  1440  (E  1047.  —  La  Tu- 
filière  (Et  .-M.)*  —  Ane.  maison  noble  relevant 
)  SaintChChristine  ;  —  en  est  sieur  Jean  Tnr- 
lart  par  sa  femme  Marie  Trochon,  1440,  Lonis 
baron  par  acqnôt  en  1652  de  n.  h.  J.  Elis. 

Trieon,  anc.  mais,  noble,  dans  la  ville  de 
fontreuiU Bellay.  —  La  maison  seigneu' 
iale,  — >  le  fief  et  seigneurie  de  7.  alias  le 
*etit'Ardilier  xvi-zviii*  s.  «—  anc.  domaine  da 
bapitre  de  Hontreuil,  joignant  les  murs  de  ville, 
Bvant  la  rue  de  TArdillier. 

Trieordale  (la),  f.,  c**  de  la  Ferrihre, 

Tricotlére  (la),  f.,  c»«de  Cholet, 

TriKlaie  (la),  f.,  c"*  de  Savennihres, 

Trlgnenean  ( ),  avocat  à  Beaofort,  a 

onné  de  sa  façon  une  épigramme  latine  en  tète 
a  Clades  de  Eerge,  1650. 

Trihory,  f.,  c"*  à* Angers  S.-O.  —  Anc.  do- 
laine  da  Chapitre  St-Land,  venda  nat*  le  24  fé- 
rier  1791. 

Trillwrd  Çie),  cl.,  e^*  de  yemotl. 

Triloir  (le),  ham.,  c"«  d'AZIonnea. 

Trildère  (la),  ham.,  c»*  de  Chemillé, 

TrimosBale  (la),  f.,  c**  da  Bourg -d^Iré,  — 
ldc.  maison  noble,  dont  est  sieur  n.  h.  J.  Veiiloa 
545,  Marc  Garande  1651. 

TrlmotUôre  (la),  m»*  b.,  c"«  de  MontreuiU 
ur-Loir,  —  Les  Trinotières  (Gass.).  —  Anc 
omaine  relevant  aa  zviii*  s.  de  Marolles  en 
Seiches  et  cité  comme  modèle  d'exploitation  par 
[Ulet,  /ndtc.  de  M.-et-L,,  1. 1.  p.  362. 

Trimoalllère  (la),  vill.,  €"•  de  Nueil.  V.  2a 
rrémollière. 

Trioehe  (Jean),  ministre  de  l'Eglise  réfor- 
aée,  à  Chàteaaneaf-sar-Sarlbe  en  1567,  n'est 
oonn  que  par  son  démêlé  avec  le  franciscain 
^ortaise,  Y.  ce  nom. 

Trloeherie  Ga).  f.,  c»*  de  Tiercé,  donnée 
»ar  Geoffroi  Mâchefer,  prêtre,  le  22  février  1539, 
K>ur  la  fondation  d'une  chapellenie  en  l'église 
>aroissiale. 

Triolet,  pont,  c»*  da  Af^ntl.  —  Le  Pont- 
Trieuret  ((^d.).  —  Un  arrêt  du  Parlement  da 
i5  mai  1703,  rendu  sur  la  requête  des  habi- 
tants da  Ménil  en  imposa  l'entretien  et,  en  cas 
le  raine,  la  reconstruction  an  propriétaire  des 
erres  d'Ingrandes  et  de  Chantocé,  conformément 
i  une  transaction  dn  21  janvier  1408  (St-Fiorent, 
MO). 

Triotterie  (la),  f.,  c»*  de  Chalonnes-souê- 
e-Lude, 

Trioaoïi  (le),  f.,  c"«  de  Villemoisant. 

Trlorean,  f..  c»*  de  Linihres-B. 

Trlpardlère  (la),  f.,  c"«  de  Broc. 

THperie  (la),  f..  c»«  de  Huillé. 

Tripler  iPierre-Nicolas),  maltre-ês-arts  et 
QarchaDd  libraire,  Angers,  en  1762-1780,  épouse 
le  7  mars  1769  à  Boucbemaine  d"*  Françoise 
Leltrie.  Son  fils  était  feudiste  en  1789. 


Tripière  (la),  f..  e»«  de  Châielaiê.  —  En  est 
sieur  Pierre  Davy  1587. 

Tripot  (le),  f.,  c**  d'AZZonnes. 

Triqaaadière  (la),  f.,  c"«  de  Briesarthe 
(Gass.).  —  La  Turquandière  (G.  C.). 

Trlquetterie  (la),  f.  et  landes,  c"«de  Saint' 
Silvin,  avec  moulin  à  vent  dit  Moulin-Triquet, 
à  l'E.  —  V.  un  plan  dn  Perray  xviii*  s. 

Trlvelale  (la),  f.,  c"«  de  Loire. 

Troehardiére  (la),  f.,  c««  de  Feneu. 

Troelie  (la),  c^  du  Voide»  ^  La  maison, 
terre,  seigneurie  de  la  T.  avec  domaine  et 
moulin  dans  la  paroisse  du  Voisde  et  de 
St-Hilaire  1540  (G  106,  f.  144).  —  En  est  sieur 
Guy  de  Mathefelon,  1414,  Jean  Gasselin  1444, 
Jean  de  Savonnières  1451>  Jean  de  S.  1539, 
Marie  de  Sav.  1578,  Charles  de  S.  1581.  Martin 
de  Sav.  1648,  1683,  Jeanne  Fournier,  veuve 
d'Ant.  de  la  Haie  Montbault,  1691.  1715  —  qui 
relevait  le  fief  du  château  de  Yihiers.  —  Y.  Za 
Tranche. 

Troeite  (la  Petite-),  ham..  c*«  des  Cer- 
queux'de- Maul.  —  Il  y  existait  encore  en  1840 
des  ruines  de  constructions  d'apparence  très- 
antique;  »  (la Grande-),  vill.,  c^^*  des  Cerqueux- 
de-Maul.  —  Trocia  1110  (Cart.  de  Cbem.,  ch. 
16-17).  —  Troca  1155-1180  (Clart.  Font.  578). 

TroeliOB  (Pierre),  qui  s'intitule  dans  un  acte 
de  1612  «  professeur  de  lettres  >  (GG  214),  a  publié 
un  opuscule  .*  De  litterarum  humaniorum 
necessitate  ad  omne  genus  disciplines  Oratio 
ad  Petrum  JErodium  (Angers,  Ant.  Hemault. 
1604.  in-4«). 

Troefionaiére-IVenire  (la),  f.,  c"«  de  St- 
Quentin-en-Mauges. 

Troelioaére  (la),  ham.,  c"«  de  Bécon. 

Troeliaaie  (la),  t.,  c**  dn  Lion-d^A.  —  En 
est  sienr  n.  h.  Ph.  Rochin,  1632.  —  Dépendait 
en  1780  de  la  terre  de  la  Motle-Ferchaud.  — 
V.  le  Pas-Robin. 

Troilée  (la),  c"«  de   VHôtellerie'de'FUe 

Tw^nee  (la).  —  V.  Terre-Rouge. 

Trois-Bondins  (les),  auberge,  C*  de  Ver- 
nantes. 

Trois-ChendiM  (les),  f.,  c"*  de  Corzi  ;  •• 
f.,  c*«  du  Guédiniau  ;  —  f.,  c««  de  Mouliheme 
(Gass.);  —  cl..  c»«  de  Tiercé. 

Troish-CiièBes  (les),  f.,  c»*  d'AuriZI^,  ac- 
quise le  4  avril  1693  de  d'**  J.  Rousseau  par 
h.  h.  Ant.  IXescamps,  maître  vitrier  d'Angers  ;  «• 
vill.,c»«  de  Faye;  —  f.,  c«*  de  Fonteoraud, 
sur  la  limite  de  St-Cyr;  »  cl.,  c**  de  la  Lande* 
Chasle  ;  —  carrefour,  c*«  de  la  Renaudière. 

Troio-Chopiaes  Ges).  vill.  et  m^"'  à  vent,  c*« 
de  Brigné,  —  Un  des  moulins  a  été  incendié  le 
3  juillet  1874  et  depuis  rebâti. 

Trois*Coeardes  (les),  emplacement  de  la 
mairie  actuelle  de  Vioy. 

Troia-Golas  (les),  m»",  c"«  d'Angers  N.-E., 
entre  la  route  de  Paris  et  la  Maine. 

Trola-Gnrés  (les),  carrefour  à  la  rencontre 
des  anciennes  paroisses  de  Morannes,  Varennes 
et  Saint-Denis  d'Anjoa. 


TRO 


—  634  — 


TRO 


(les).  —  V.  la  Croix- 
des-Demoiaellea. 

Trols-Eehelles  (los),  f.,  c"*  de  Sainte- 
Gemmes-Bur-L.  —  Ane.  logis  do  xvi*  s. 

Trois-Fontaiiies  (les),  f.,  c**  de  Bécon, 

Trol«-lfaflM««itfac  (les).  —  V.  les  Trois- 
Ormeaux. 

Trois- Joarnanx  (les),  f.,  C*  de  Moniigné' 
îtB'Rairiea, 

Trols-liOtanz  (les),  f.,c"«  de  St-Germain- 
lèS'Montf  ,  bâtie  dopais  1835. 

Trols-liOiils  (les),  f.,  c***  de  ChangeauXt  au 
vill.  de  la  Trappe. 

TroIsmalUes  {René),  imprimeur  de  l'évèché, 
Angers,  1577.  Sa  signature  figure  à  un  acte  du 
96  mars  1581  (GG  83). 

Trois-HaiUets  (les),  vill.,  c*«  de  Varennea 
aou8-Mont8oreau, 

Trolfl-Harehmiids  Ges),  f.,  c"«  de  Breil. 

Trots-Hareiies  (les),  cl  ,  e*^  de  Daumeray, 
dans  le  vill.  de  St-Germain  1714  (Et.-C). 

Troifl-Haries  (les),  f.  c°«  de  Vauckrétien. 

Trois-Hèllers  (les),  f.,  c>«  de  Marcé. 

Trois-CEofs  (les),  h.,  C*  de  la  Poaaonnière. 

—  Il  fut  emporté  tout  entier  par  Tinondation 
qui  y  rompit  la  levée  le  5  mars  1844.  De  7  mai- 
sons il  n'en  restait  debout  qu'une  seule  toute  rui- 
neuse. 

Troifi-OiM  (les),  f.  et  m*"  à  eau,  c"*  de  St- 
Pierre-Maulimart. 
Trols-OrmeaiuK  (les),  cl.,  C*  de  Brion. 

—  Lea  Troia-Hameaux  (Gass.).  —  Domaine 
de  la  chapelle  des  Haies,  vendu  nat*  le  11  février 
1791  ;  —  vill.,  c"«  de  Villebemier, 

Trola-Parolsaes  (les),  cl.,  c"*  du  Louroux- 
Bée,  à  la  rencontre  des  paroisses  de  la  C^r- 
nuaille  et  de  St-Sigismond.  —  Le  môme  nom 
désignait  au  xv*  s.  à  l'opposé  vers  N.-E.  la  ren- 
contre des  paroisses  du  Looroux,  de  Yern  et  de 
la  Pouèse,  sur  le  bord  de  l'Erdre  et  d'un  vieux 
chemin,  au  point  marqué  par  une  grosse  pierre. 

Trola-PAtis  (les),  cl.,  c>«  du  FiefSauvin. 

Trols-Perrtas  (les),  cl.,  c"*  d'Angers,  dans 
l'anc.  paroisse  de  St-Aagustin.  —  Ane.  domaine 
de  la  cure  de  la  Trinité. 

Trolfi-Perrlas  (les) ,  f.,  c""*  d*Avrillé.  -^ 
Fratrea  Trium  Perrinorum  1264  (H.-D.  B21, 
f.  29).  ^  Ane.  prieuré  simple  et  régulier  de 
l'ordre  de  St*Augustin,  sous  le  vocable  de  Ste- 
Catberine,  à  la  présentation  de  l'abbé  de  la  Roë. 
-*  L'existence  en  est  constatée  au  xiii*  s.  sans 
autre  renseignement  sur  sa  fondation.  —  Prieur  a  : 
Jean  Filleteau,  1458.  ^  René  de  Chouppea, 
religieux  de  St-Nicolas  d'Angers,  1553,  1569.  — 
Pierre  de  Requin,  1607, 1622.  —  Olivier  Gohin, 
1663.  —  Léonard  Mauget,  curé  d'Abondant, 
1698.  —  Jacq.  Girardin,  1691.  —  Jean- Claude 
Pattu,  1693.  —  Benoit  Ricoult,  1733.  —  Franc. 
Marchand  de  Couloura,  1756.  —  La  maison  fàt 
vendue  nat^  le  5  novembre  1793  au  citoyen  Bé- 
dane, avec  quelques  dépendances  en  Montrenil- 
Belfroi  et  Canlenay,  et  le  procès-verbal  la  dit  con- 
fisquée sur  l'ordre  de  Malte. 

Troia*Pillera  (les),  carrefour,  €"•  du  Lion- 


d^Angerê,  sur  le  chemin  des  Vares  à  la  Giom • 
Pierre,  emplacement  des  ancieimes  justien  féo- 
dales. 

Trois-PllaBS  (les),  yill.,  c**  de  Longwé,  i 
quelques  pas  du  pont  Mallet,  avec  une  peci*^ 
chapelle-  reetangulaire,  flanquée  do  coutreforti  au 
angles  et  portant  une  Vierge  dans  le  pignon. 

Trol8»Plsiaehea  (les),  f.,  e»*  âeCcrxé. 

Trols-Poiriers  (les),  f .  et  m'»,  e*»  de  Ckaudt- 
fonda;  —  ham.,  c"*  du  Voide.  —  Le  hcrdagt 
dea  T.-P.  1540  (G  106,  f.  68).  ~  Il  n'y  eiistu 
plus  en  l'an  V  que  la  masse  d'an  moulin  à  rest, 
abandonné  depuis  20  ans  et  dont  l'emplaeeiMii 
fut  vendu  nat^  le  16  vendémiaire  sur  réaifn 
Glasson  du  Goudray. 

Trols-QuarUers  (les),  vill.,  e**  de  NeuilU. 

Trola-Rala  Oes),  t^  de  Seiches,  ~  U 
village  dea  T.-R,  1760  (Et. -G.). 

Trolaaardiére  (la),  f.,  e"  de  Marcé, 

Trolf^Viealrea  (les),  vign.,  «■•  de  SabA- 
Rémy-la-V, 

Trolli«re  (la),  f..  c—  de  CkemiUé  (Cass! 

—  La  Borderie  ou  U  Trollier  (G.  G.);  -  f . 
c*«  du  May. 

Trombale  (la),  f.,  c"«  de  St-Hilaire^uB 

—  La  Tremblaie  (Et. -M.). 
Trompe-souris,  c**  de  JumelUê;  -•  f- 

c»«  de  la  Potherie, 

Trompe^toaaean,  c"*  de  Saint-Jean-des- 
Mauvreta  ^  Ane.  vignoble  nus  en  labour  dé)  U 
fin  du  XVII*  s. 

TroBO  (le),  f.,  €••  de  Freigné.  —  U* 
Tronca  (Gass.)  ^  Le  vill  du  T,  1672  (El-C  '. 

—  vill.,  c"«  de  Sceaux.  •—  Boecua  de  Tntna 
1080  circa  (2*  Gartulaire  Saint-Seiye.  p.  n^ 

—  Terra  quœ  dicitur  de  Truneis  1134-lijB 
(Ibid.,  p.  181).  —  Locua  qui  dicitur  lea  Tiou 
1301  (H  Prieuré,  eh.  or.).  —  Grand,  Peut 
Tromp  (Gass.).  ^  Ane.  bois  qu'habitaient  ai 
XI*  s.  de  simples  étagers  n'y  ayant  pas  le  JnK 
d'usage.  —  Il  parait  défriché  dès  le  xii*  s.  pn^ 
qu'on  y  cultivait  la  vigne.  Une  màtûrw  ! 
existait  au  xv*  s.  qui  dépendait  do  prieore;  » 
f.,  c**"  de  Tintera.  —  Ane.  annexe  deliUt- 
Tardière;  ^  en  est  sieur  par  sa  mère,  Msrie  4*  u 
Brunetiére  ,  Paul  Hyacinthe  d'EsoMbleai  ^ 
Sourdis,  t  en  1752. 

Tronehayde),  L,c—dsMartigné'Briani, 
dans  le  village  de  Gomu.  —  L^e  Troncha^ 
(Et.'M.).  —  JLocua,  domua  du  T,  151ixClup 
de  Maitigné-B.).  ^  Manerium  du  Tranckij 
1602  (Ib.).  —  Le  Tranckay  (Gaas.).  —  Aac  M 
«  avecaea  €tppartenancea  de  maison,  hau'^ 
te  jardina,  précloaurea,  boia,  garenne»' 
(G  106,  f.  286),  relevant  de  Doué  et  apptn.  » 
dame  Marguerite  de  la  JumelUère  en  1469.  vw 
de  Jean  Fresneau,  qui  eu  fonda  la  chapellf  y - 
gneuriale  sous  le  vocable  de  N.-Dame;  —  Ti'^ 
de  Daillon,  1512,  1539,  Jacq.  de  Boissj  i^"- 
Pierre  de  Bellère,  mari  de  Marguerite  de  i^t,- 
seau,  1638.  1663;  —  leur  fils  César  de  ft  l^*' 
frère  de  Louise- Afoès.  V.  ci-deesua,  p.  CH.  11^»^ 
de  tradition  dans  le  pays,  V.  D.  Chanard,  t  lU 
p.  331,  que  la  fkmiUe,  iMadite  par  ao  pM«n. 
s'éteignit  sans  postérité.  Ella  y  résidait  •ocoivc' 


TRO 


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TRO 


310;  —  anj.  &  V  Lepenetier  de  Salvert,  femme 
e  M.  de  la  Panonse.  —  Il  ne  reste  do  logis  que 
is  serTitodes,  autrefois  bordées  de  dooyes,  le 
srtail  plein  cintre,  où  apparaît  à  la  clé  de  voûte 
i  date  176.  avec  porte  basse  couronnée  d'une 
ccolade,  et  une  tour  ronde,  ancienne  fuie  sur 
iqoelte  est  encastrée  une  pierre  chargée  d'un 
sasson  effacé.  La  chapelle,  où  l'on  célébrait 
ncore  des  mariages  au  milieu  du  xviii*  s.,  a  été 
)mplacée  par  une  boulangerie. 
Arch.  de  M.-«l-L.  et  Arcb.  comm.  »  Notas  Raimbinlt. 

Tronefaay  (le),  f.,  c"*  de  Seiches.  —  C'est 
ans  les  dépendances,  traversées  par  Tane.  grand 

tiemin  angevin,  qu'étaient  assises  snr  quatre 
iliers  les  fourches  patibulaires  de  la  justice  sei- 
neuriale  du  Verger. 

Troue  (le),  f.,  c»«  de  Brain-sur'VAutk,  — 
>  heu  et  closerie  du  Troume^  nouvellement 
diflé  dana  une  pièce  de  terre  anciennement 
ippelée  la  pièce  des  Croix,  qui  dépendait 
le  la  Cour  de  Roceau  1768  (E  1779).  —  Le 
Vrons  (Gass.  et  G.  G.). 

Tronjonnléres  (les),  f.,  c'«  de  la  Salle- 
le-Vikiera.  —  -Les  Tranjeonnières  1554.  — 
La  maison^  Iota  et  logea  avec  jardina,  levéea 
*t  foaaéa  d'alentour,  garennea,  etc,  15Q^ 
E  1159)  relevait  du  petit  Riou.  —  En  est  sieur 
acques  de  Lespine,  chevalier,  1464,  —  Alain 
)avy,  marchand,  par  acquêt  le  6  septembre  1538, 
iur  n.  h.  Thibaud  Baudry  et  Jean  de  Galbrun  qui 
l'étaient  réservé  le  fief. 

Tronnelale  (la),  ham.,  c"*  de  Chazé-aur- 
^rgoa.  —  En  est  sieur  René  Vincent  1683. 

Trony,  famille  de  maîtres  fondeurs,  à  Angers. 
=  (Anfofne),  mari  de  Marguerite  Jameron  1657, 
1674.  »  (FHerré),  fils  du  précédent,  né  le 
13  mars  16S4,  mari  de  Pem'ne  Breau  1691.  — 
[I  fond  la  cloche  de  la  Haie-aux-Bonshommes 
3n  1697,  celle  d'Ëpinarden  1705  et  la  môme  année 
:elle  de  Thouarcé  dont  un  acte  le  dit  originaire 
K  par  la  famille  des  Gosnuaux  »,  celle  de  Saint- 
Mathurin  en  1714,  de  Saint^Jacques  d'Angers  en 
1716,  —  et  meurt  âgé  de  61  ans  le  3  mai  1725.  — 
Il  signe  à  partir  au  moins  de  1698  P.  Trony  dit 
La  Brie  ou  L^bry  et  ce  surnom,  qui  parait 
emprunté  à  quelque  domaine,  devient  le  nom  le 
plus  populaire  et  fait  presque  délaisser  celui  de 
la  famille.  «»  {Pierre),  fils  du  précédent,  marié 
à  Anne  de  la  Haie  le  23  janvier  1730,  fond  la 
cloche  de  Juvardeil  en  1730,  celles  de  Saven- 
niëres  en  1734  et  1743,  de  Thorigné  en  1750,  —  et 
meurt,  âgé  de  61  ans,  le  24  juin  1760.  —  (An- 
toine), frère  du  précédent,  mari  de  Marie  Vallée, 
1720.  »  (Charlea),  frère  des  précédents,  tra- 
vaillait associé  d'ordinaire  avec  son  frère  Pierre, 
1730, 1736,  et  meurt,  âgé  de  33  ans,  le  23  mai  1740. 
-»  {Thomaa),  fils  d'Antoine,  né  le  25  janvier 
1732,  marié  avec  Gécile  Vallée,  sa  cousine,  le 
20  février  1770  à  Saugé-l'Hôpital,  fond  en  1784 
la  cloche  de  Saint-Martin-du-Fouitloux  ;  —  meurt 
à  Angers  le  !•'  nivôse  an  VII,  âgé  de  65  ans. 
Tw-opafeneë.  —  V.  St-Malo. 
Tropinl«r«  (la),  f.,  c>«  de  B^con,  détaché 
au  xviii*  s.  de  la  terre  de  Bois-Travers.  —  En 
est  sieur  Franc.  Grasnier  1760. 


Troquetelière  (la),  f.,  c"«  de  DurtaL 

TrotellAre  (la),  vill..  c»«  de  BouzilU, 

Tr^toreatt.  —  V.  Tort er eau, 

Trotooln  (JoBeph),  tenait,  en  1789.  ouvroir 
de  marchand  faïencier  snr  les  Ponts  à  Angers,  à 
l'entrée  de  la  rue  Bourgeoise.  Riche  et  patriote, 
membre  du  Glub  des  Amis  de  la  Gonstitution, 
il  avait  mis  en  janvier  1791  une  de  ses  maûons 
à  la  disposition  de  la  garde  nationale  et  fut 
élu  officier  municipal  dans  l'année  même. 
Appelé  par  ces  fonctions  et  par  son  dévouement 
actif  à  la  surveillance  des  prisons  et  notamment 
du  Galvaire,  il  a  laissé  une  mémoire  vénérée  par 
son  empressement  à  soulager  toutes  les  misères 
des  guerres  civiles,  protégeant  les  femmes,  four- 
nissant de  son  propre  bien  aux  plus  délaissées, 
dérobant  à  tout  risque  un  grand  nombre  de  vic- 
times condamnées  et  en  somme,  même  dans  ces 
temps  désastreux ,  où  son  dévouement  n'avait 
guère  de  secrète,  respecté  et  honoré  par  les  plus 
furieux.  Arrêté  un  instant  le  25  pluviôse  an  II,  il 
fut  mis  en  liberté  le  même  jour  et  nommé  du 
Comité  révolutionnaire  après  le  9  thermidor,  puis 
le  24  germinal  an  V  haut  juré  près  la  Gour  natio- 
nale. Une  ovation  publique  lui  fut  préparée  aux 
applaudisements  de  la  ville  entière,  dans  le 
drame  de  Papin,  V.  ce  nom,  qui  le  mit  en 
scène  avec  les  Détenua  du  Calvaire,  G'est  à  lui 
comme  «  à  un  véritable  ami  des  hommes  »  que 
s'était  adressé  l'abbé  Bernier  pour  obtenir  du 
générai  Hoche,  un  passeport  pour  la  Suissp,  et  le 
procureur  général  du  département,  Delaunay, 
n'avait  trouvé  aucun  messager  pins  sûr,  pour 
traiter  de  la  pacification  avec  Turpin  et  Dieusie. 
—  Il  est  mort  le  13  termidor  an  XI  (1*^  août  1803). 

Arch.  do  M.-et-L.  Série  L.  —  Pr.  GrQle,  A/Met  dn 
31  août  4839,  et  Bouquet  de  violettet,  p.  106-206.  — 
Berthe,  Mu.  <069,  p.  57.  —  Mémxàte»  de  rmiç.  Denprét , 
p^  87.  —  Blordier,  Angen  et  le  départ,,  t.  I,  p.  816.  — 
Corretpondaneê  teerète  de  Chatettt,  1. 1,  p.  K7-8S8. 

Trofterean  (le),  cl,  e»*  de  Lire  (Gass.)., 
aujourd'hui  inconnue. 

Trolller  ÇPierre),  troisième  fils  de  Pierre- 
François  T.,  notaire  royal,  et  de  Marie- Anne 
Douault,  né  à  Angers  1^  11  décembre  1756, 
avocat,  puis  docteur  agrégé  en  la  Faculté  de 
droit,  était  recteur  en  1783  de  l'Université  d'An- 
gers et  conquit  en  1786  au  concours  la  chaire 
de  droit  romain  en  l'Université  de  Bourges , 
où  il  alla  se  fixer  en  s'y  mariant  l'année 
suivante  avec  Marie-Jeanne  Roze  de  Grand- 
maison,  fille  du  président  au  Grenier  à  sel. 
Nommé,  à  la  suppression  des  Universités,  juge 
et  président  de  section  au  tribunal  de  Bourges, 
puis  haut-juré  en  permanence  à  Orléans,  où  il 
résida  tant  que  siégea  la  haute  Gour,  il  fut  élu 
en  l'an  III  membre  de  l'Assemblée  des  Ginq- 
Gents,  puis  dn  Gorps  législatif  jusqu'à  l'Empire. 
Il  revint  à  Bourges  en  1806,  à  titre  de  simple  avo- 
cat consultant  ;  mais  dès  la  création  de  la  Gour 
d'Appel  en  1810,  il  y  obtînt  un  siège  de  conseiller 
et  en  1826  une  présidence.  Il  prit  sa  retraite  en 
1832  et  mourut  en  juillet  1838.  Il  était  alors  en- 
core et  depuis  trente-deux  ans  membre  du  Gon- 
seil  municipal  et  de  la  Gommission  administrative 
des  Hospices  de  Bourges.  Be  mœurs  douces  et 


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aimables,  d'asprit  cnltiTé  al  épris  das  lattrai,  il 
se  délassait  jusqu'à  ses  derniers  jours  des  étadas 
juridiques  par  la  lectare  de  Virgile  at  de  Sophocle. 

—  Son  portrait  exista  et  porte  pour  exergae  : 
Trottier,  du  Cher.  Yenf  depuis  1804,  il  avait  eu 
quatre  enfants  dont  un  fils  et  une  fiUa  existent 
eneore,  ftgés  de  plus  de  80  ans.  —  Il  avait,  avant 
de  quitter  Angers,  publié,  jeune  encore,  des 
Prtnctpes  de9  Coutumes  é^Anjou  et  du 
Maine,  suivie  du  texte  de  ces  deux  coutumes 
(1783.  S  vol.  in-12,  Angers,  Marne).  —  Quérard 
lui  attribue  de  plus  Ijt  Collecteur  ou  Manière 
de  faire  en  France  à  peu  de  frais  la  répar- 
tition et  la  perception  des  impôts  (in-8»,  Paris, 
1T75);  —  mais  à  cette  date  l'auteur  n'eût  été 
qu'à  peine  un  étudiant  et  l'ouvrage  ne  pourrait 
être  que  d'un  homonyme. 

Trottléro  (la),  h.,  c**  de  la  Tour-Landry. 

Tr«ittiéres  (les),  L,  c*«  de  Chaumont;  «- 
ff.,  four  à  chaux  et  m***  à  eau  et  à  vent,  c***  de 
Thouarcé.  —  La  Haute,  la  Basse-T.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Tonss.  Nicolas  1GS7  (E  10S3), 
Louis-Antoine  de  Cheverue  1779.  —  Dans  un 
terroir  en  dépendant  qui  longe  la  routa  du  Champ, 
se  trouve  2a  Pierrt'Couverte,  dolmen  effondiï, 
dont  le  toit  est  couché  à  plat  sur  terre  (1872). 

Trottlidère  (la),  f.,  c"«  Ide  Liré\  —  vill., 
cM  des  yerc^ers  ;  —  (la  Grande,  la  Petite-),  ff., 
c**  de  la  Plaine.  —  Terra  de  la  Trotinere 
1230,  —  donné  an  prieuré  du  Coudray-Montbault 
par  P.  Ulecot,  chevalier. 

Trou-Dsivld  (le),  ham.,  e^  de  Vaulandry. 
^  Vaitre  aux  Davids  (Gass.). 

Tron-des-SAnmslBs  (le),  terre,  c^  de  la 
Salle- Auhry,  —  M.  Lebœuf  j  a  trouvé  deux 
haches  celtiques  en  1869. 

Tronère  (U),  ham.,  c**  du  FiefSauvin, 

TMaeldére  (la),  t.,  c"«  de  Bouillé-Mén, 

—  La  Tarortihre  ((îass.). 

W-Mi/lea  ae  Petit-),  —  Y.  le  Pitouflet 

TwuUJLmrd  {Michel),  fils  d'Etienne  T.  et 
de  Françoise  Bodin,  né  à  Ménil  (Mayenne)  le 
10  mai  1731,  prit  les  ordres  et  entra  comme  pré- 
cepteur dans  la  famille  d'Andigné  qui  se  l'at- 
tacha prés  de  vingt  *ans.  Il  fut  élu  en  1780  de 
l'Académie  d'Angers  et  s'y  excusait  dans  son 
Discours  de  réception  pour  justifier  son  obscu- 
rité» sur  la  fauta  de  tant  d'années  perdues  dans 
de  pénibles  devoirs.  Il  eut  l'occasion  d'y  lire  en 
1784  an  discours  Sur  quelques  causes  de  la 
négligence  des  lettres  et  des  Réflexions  sur 
la  critique.  Ges  trois  travaux  Mss.  ont  été 
recueillis  par  Grille,  ainsi  qu'un  Projet  d'édu* 
cation  depuis  Vâge  de  8  à  iO  ans  jusqu'à 
i6  ou  i8,  divisé  en  8  classes  (1760)  et  un  Plan 
de  V éducation  domestique  qu'on  a  fait  suivre 
à  MM.  Dandigné,  L'auteur  est  mort  à  Angers 
le  8  janvier  1808. 

Tronlllardlére  (la),  vill..  c»«  de  Sauge- 
VHôpital,  —  Ane.  domaine  dont  est  sieur  Jean 
Journault  en  1574;  —  acquis  de  la  famille  Guérin 
le  18  mars  1672,  en  échange  d'une  maison  rue 
Lyonnaise,  par  Gh.  Mabille  de  la  Paumelière,  che- 
valier, mari  d'Elisabeth  de  Scépeaux. 

TrouUlet  {Michel),  <  maître  brodeux  »,  1618, 


1627,  Angers.  •  {Gahriét),  loalb.a 
brodeur,  1640, 1650. 

Troii-qilUFiiBie  (le),  d..  c^  tà^et" 

TrouBse  (la),  f.,  e*«  de  VergssMk^l 
est  sieur  Pierre  Mahé  1638. 

TrowBsemii  (Pierre) ,  aartàsil  ]»: 
Angers,  1528. 

Tronasebovet  f..  c"«   da  Saûd-J»^ 
Linières. 

TrouseUlère  (la),  f..  t^  ^ArweSii 
donne  son,  nom  à  un  miss,  né  sar  b  (* 
Pouancé,  qui  traversa  ArmaiBé  et  la  ja 
U  Verzée;  — 790mèC.:  ^t,€^â»C 
neuf,  anc.  dépendance  da  la  TérMlic 
Brissarthe  (E  203)  ;  *  (U  Grande),  e-  f 
gers  E. 

Tr««Té  (le  Grand-),  t.  e*«  de  Pcstis^i 
Trouvée  1672  (Et.-G.).  —  Ane.  geatOk^: 
avec  tourelle  à  toit  pointa,  réeemmeoi 
truite  en  ferme.  —  En  est  sieor  Jvba  a 
Raineraie  1590,  n.  h.  Isaac  de  la  lUiiM 
da  Marie  Lemaire,  1591.  f  le  4  avril  IS. 
Vendue  nat^  sur  les  héritiers  de  la  veare  ~ 
le  15  thermidor  an  IV  ;  «  (le  Petit-).  U  t* 
Pontigné.  —  Anc.  domaine  des  HospittbéR  • 
Baugé,  vendu  nat<  le  17  du  secood  n»  < 
fanU. 

TrovTé  (Claude-JoaepA  al  noa  Cisr^ 
fils  da  Glande  T.,  aubergiste,  et  de  Cbr.i 
Marie  Renou,  né  à  Ghaloniies-s«r-L>)r  • 
24  septembre  1768,  fut  élevé  aux  frus  etpt' 
soins  de  Bonaventure  Panly,  coneessiooBU*- 
mines  de  Saint-Georges-Ghiielaisoo ,  ^  ' 
oncle  Jos.-Et  Renou,  V.  ce  nom,  étiit  k  p 
cipal  agent.  U  fut  envoyé  à  Psris  ta  &^ 
d'Harcourt  et  aprèa  d'excellentes  émàis,  afi 
ches  un  notaire,  puis  fut  par  Maret  sBacbe  i* 

1791  au  Moniteur.    Il   en   deviat  >^  ' 
9  thermidor  rédacteur  an  ehef«  y  minBi0'^  l 
façon  vers  at  prose.  Il  adressait  dés  le  "^  k^'  i 

1792  une  Ode  eur  VEgaUté  à  I'AimbW-  »  I 
tionale,  qui  en  accepta  l'honunage  avec  œ^ 
au  procès- verbal.  On  a  de  lui  plus  tard  ane  Hj!^  { 
à  VEtre  suprême  (10  thermidor  sa  0.»  i 
Ode  sur  la  Chute  de  Robespierre,  *  "^^  ' 
m«nt  dans  le  n«  du  23  prairial  an  UI  s»  ^'^ 
article  sur  le    Vieux   Cordelier  d«  u*^ 
Desmoulins.  11  fit  même  représenter  as  <^-f 
Feydeau  le  8  germinal  an  UI  (»  Bini>  ; 
une  tragédie  en  cinq  actes,  iotitalde  Pojutff 
qui  dut  un  médiocre  succès  de  ciroooittntt*" 
tention,  avouée  par  Fauteur  et  partosl  vi^ 
d'y  mettre  en  scène  le  drame  mène  dsS»^ 
midor.  EUe  n'a  d'aiUeurs  été  impiin^^^ 
plus  tard  (Garcassonna,  1810,  ia-d»)."^^^ 
journaliste  s'était  trouvé  de  bonne  b<niti.P^.^ 
mariage  avec  une  cousine  des  frères  Tbosn  ^r 
ses  n^pports  avec  son  compatriols  ^^'^\^^l 
nom,  en  relations  affectueuaes  avec  UJ^^ 
lière-Lépeaux,  qui,  arrivé  au  pouvoir,  kp^* 
dès  les  premiers  jours  de  la  eonstiisciûfl  «> 
rectoire.  à  ses  collègues  pour  le  poslB  de  tic^  , 

général.  MaU  nommé  le  11  bro»»^ '^; 
(2  novembre  1795),  Trouvé  fut  qniU^i^!^ 
mis  en  demeura  da  donner  sa  éimiû»^^^ 


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TRO 


e  et  son  air  de  jeanesse  enfantine  semblant 
•mpatibles  a^ec  ces  fonctions  de  quelque  ap- 
lK.  La  Réyellière,  qui  avait  pris  goût  à  son 
*i.t  délicat  et  an  caractère  élevé  de  ses  prin- 
!S  et  de  sa  conduite,  l'attacha  presque  immé- 
emeDt  (prairial  an  V)  comme  secrétaire  de 
.tioxi  auprès  de  Ganclaux ,  alors  chargé  d'affaires 
.  cour  de  Naples,  à  qui  il  succéda  en  frimaire 
V^I.  Ses  lettres  de  celte  époque  sont  imprimées 
l'on  7  voit  de  quelle  affection  il  entourait 
protecteur,  qu'il  y  appelle  c  son  bon  père,  — 
>n  cber  et  vénérable  père».  II  lui  adresse  d'ail- 
rs  pôle-mèle,  avec  les  renseignements  politiques, 
élncobrations  rimées,  notamment  une  Ode  sur 
[8  fructidor,  qui  fut  alors  imprimée,  —  et  une 
re  Ode  au  général  Bonaparte,  qui  dès  lors 
.it  pris  sur  lui  toute  influence  —  Dans  les 
miers  jours  de  ventôse  an  VI  il  fut  élevé  an 
g  d'ambassadeur  près  la  république  Cisalpine, 
Birriva  à  Milan  sur  la  fin  de  floréal,  quelques 
naines  à  peine  après  les  élections  législatives, 
il  avait  obtenu  pour  la  députation  nn  nombre 
voix  égal  à  celui  de  Bricbet,  V.  ce  nom,  qui 
>fita  du  bénéfice  de  l'âge  (germinal  an  V).  —  Sa 
ssion  spéciale  en  Italie  était,  d'après  des  ins- 
.étions  secrètes,  d'arriver  à  transformer  par  un 
np  d'état  législatif  la  Constitution  octroyée  par 
naparte  ;  mais  l'œuvre,  en  bonne  voie  de  réussite, 
L  déjouée  par  les  machinations  du  général  Brune, 
oique  chargé  officiellement  d'y  coopérer.  L'am- 
ssadear,  à  bout  d'autorité,  dut  le  27  vendémiaire 
I  VII  (18  octobre  1798)  résigner  ses  fonctions  et 
t  dans  la  nuit  môme  remplacé  par  Fouché,  avisé 
as  main  de  l'intrigue.  Appelé  an  poste  de  mi- 
stre  plénipotentiaire  près  la  cour  de  Wnrtem- 
!rg»  la  guerre  chassait  tout  aussitôt  Trouvé  de 
attgard.— A  son  retour  il  rendit  compte  publique- 
eni  de  sa  conduite  en  Italie  par  Que^quea 
cplications  Bur  la  République  Cisalpine 
*aris,  Agasse,  in-8«  de  34  p.),  k  la  date  da 
i  thermidor  an  VII  (12  août  1799)  et  s'honorait 
1  terminant  de  l'amitié  de  La  Révellière,  alors 
ijuriô  par  les  partis.  -^  Mais  an  dire  même  de 
s  jage  intègre,  qui  ini  avait  ouvert  la  voie  des 
onnears  pi]d>lics,  «  le  goût  de  la  dépense,  le  dé- 
faut d'ordre,  l'entraînement  à  toutes  les  jouis- 
sances de  luxe  et  de  vanité,  des  plaLnrs,  des 
liaisons,  que  la  morale  domestique  et  la  mo- 
rale publique  désavouent  l'une  et  l'antre,  enfin 
la  séduction  du  plus  corrupteur  des  despotes  » 
liaient  le  rendre  c  aussi  digne  de  mépris  qu'il 
avait  été  jusque-là  digne  d'estime  ».  —  Nommé 
3  S6  décembre  1799  membre  du  Tribunat,  il  y 
iëgea  jusqu'au  22  juin  1803  et  fut  alors  appelé 
lar  Bonaparte,  pour  qui  il  s'était  épris  d'une 
irdeur  nouvelle,  à  la  préfecture  de  l'Aude,  où  il 
*e  signala  entre  tous  par  son  dévouement  dynas- 
ique.  H  vint  des  derniers  prêter  serment  à  la  Res- 
auration  (20  avril  1814)  mais  en  protestant  d'un 
)eau  zèle,  qui  lui  valut  dans  l'année  la  visite  des 
lues  de  Bourbon  et  d'Angonlème.  Il  se  trouvait  en 
»ngé  à  Paris,  quand  sur  la  première  nouvelle  du 
débarquement  de  l'empereur  4  Cannes,  il  accourut 
en  bâte  organiser  dans  son  département  une 
résistance  impuissante,  y  épuisa  jusqu'à  ses  res- 


sources personnelles  pour  recevoir  dignement  le 
dnc  d*Angoulème  et  dut  partir  et  passer  les  Cent- 
Jours  à  Paris.  L'ordonnance  du  5  juillet  1815  le 
rendit  une  troisième  fois  à  sa  Préfecture  de 
l'Aude,  mais  ses  ardeurs  d  e  royalisme  ou,  suivant 
son  dire,  le  refus  de  se  prêter  à  des  intrigues 
électorales  le  firent  destituer  par  le  ministre 
Laine  le  26  septembre  1816.  Il  restait  sans  for- 
tune et  sans  emploi,  en  défiance  à  tous  les  partis 
qu'il  avait  l'un  après  l'antre  servis  avec  une  ar- 
deur extrême.  —  Après  un  an  passéàCarcassonne 
dans  des  espérances  meilleures,  il  revint  à  Paris 
et  y  publia  l'ouvrage  qu'il  avait  fait  préparer  dans 
ses  loisirs  administratifs,  notamment  par  son 
secrétaire,  Renou,  fils  de  son  ancien  bienfaiteur. 
Ce  livre  forme  deux  travaux  distincts  dont  le  pre- 
mier a  pour  titre  :  Essai  historique  sur  les 
Etats  -  Généraux  de  la  province  du  Lan- 
guedoc, le  second  :  Description  générale  et 
statistique  du  Département  de  VAude,  les 
deux  volumes  réunis  sons  ce  faux-titre  addition- 
nel :  Etats  de  Languedoc  et  Département 
de  VAude,  t.  I-II,  recueil  de  science  officielle, 
dont  le  duc  d'Angonlème  accepta  la  dédicace 
(Paris,  1818-1819,  2  vol.  in-8»,  avec  caries). 
L'Académie  des  Sciences  décerna  à  l'auteur 
en  1819  une  médaille  d'or.  Il  avait  pris  place 
dès  cette  époque,  —  et  bientôt  à  titre  d'éditeur 
responsable,  —  dans  la  rédaction  ultra-royaliste 
du  Conservateur,  qui  mourut  en  1820,  —  et 
n'ayant  ni  ressources  ni  pension,  se  vit  réduit 
à  ouvrir,  rue  Saint-Augustin,  une  Imprimerie, 
qu'il  dirigea  de  1821  à  1829.A  partir  du  f  juillet 
1823  il  y  avait  joint  la  propriété  et  la  direction  du 
journal.  Les  Annales  de  la  Littérature  et  des 
Arts,  dont  il  était  depuis  deux  ans  le  collabo- 
rateur. Une  ordonnance  du  26  août  1829,  rendue 
par  le  ministère  Polignac,  à  rapproche  des  déci* 
sions  funestes,  se  souvint  de  lui  en  l'appelant  aux 
fonctions  de  maître  des  requêtes  en  service  extra- 
ordinaire et  bientôt  (févr.  1830)  il  passait  à  celles  de 
chef  de  la  division  des  Beaux-Arts,  qu'il  quitta, 
sans  attendre  sa  destitutiqn^  dès  le  lendemain 
de  la  Révolution  nouvelle.  ^  Il  sortait  définitive- 
ment de  la  vie  publique  pour  n'y  plus  rentrer, 
oublié  dès  lors  à  peu  près  de  tous,  même  dans 
son  pays  angevin ,  qu'il  ne  revit  guères ,  et 
n'obtenant  pas  même  la  consolation  d'un  regain 
de  notoriété  par  une  série  d'insipides  et  super- 
ficielles publications,  comme  :  Jacques  Cceur^ 
commerçant,  maître  des  monnaies,  argen- 
tier du  roi  Charles  VIII  (Batignoiles,  1840, 
in-8(»^  avec  port.);  —  Anne  de  Beaujeu. 
Jeanne  de  France  et  Anne  de  Bretagne^ 
esquisse  (Batignoiles,  1854>  in-12)  ;  —  Le  Dau- 
phin,  duc  de  Bourgogne,  petit -fils  de 
Louis  XI V  (Paris.  1856,  grand  in-18),  *-  dignes 
des  poésies  dont  il  avait  semé  VAlmanach  des 
Musée,  —  En  1849  pourtant,  dans  l'entraîne- 
ment  de  la  réaction  triomphante,  une  velléité  le 
reprit  de  jouer  un  rôle  et  il  en  témoigna  par  une 
adresse  A  MM.  les  Electeurs  de  France  et 
en  particulier  à  ceux  du  département  de 
Maine-et-Loire  où  je  suis  né  à  ChaUmneS" 
sur-Loire  le  U  septembre  1768,  à  ceux  du 


TUE 


—  638  — 


TUF 


département  de  VAudt  dont  fat  été  préfet 
depuis  i803  jusqu'à  la  fin  de  1816  (25  mars 
1849,  in-4o  de  8  p.,  dont  6  de  lettres  et  de  doca- 
meDts).  —  L'appel  parait  n'avoir  ea  aucun  reten- 
tissement, non  plas  que  l'annonce  d'une  sous- 
cription pour  la  publication  en  6  volumes  in-8o 
des  Souvenirs  d*un  Octogénaire  ou  Mé- 
moires littéraires,  diplomatiques  et  admi- 
nistratifs,^ ~~  On  lui  doit  encore,  outre  des 
articles  dans  les  journaux  l'Europe  et  la 
France,  la  rédaction  du  Voyage  dans  la 
Belgique  d'André  Thouin  (Paris,  1841,  2  vol. 
in-8«).  —  Il  est  mort  a  Paris  le  18  octobre  1860^ 
officier  de  la  Légion  d'bonneur  depuis  le  30  juin 
1811  et  baron  de  TEmpire  par  lettres  patentes  du 
9  mars  1810,  confirmées  le  11  juin  1816.  —  J'ai 
vainement  cherché  à  connaître  en  quelles  mains 
sont  passés  ses  Manuscrits. 

Annales  de  la  litL  0t  des  arts,  39  septonbre  1891.  *- 
Moniteur,  1860,  p.  1958.  —  Biogr,  des  Contemporains, 

—  Y.  Beanard,  Mémoires  Mm.,  p.  196  —  La  RéVelUàre- 
Lépeaux,  Mémoires,  t.  I,  p.  »46-347  ;  t.  II,  p.  295-296, 
324,  etc.  ;  t.  Ill^  où  sont  publiées  53  lettres.  .-  Miot,  Mé- 
moires ,  1. 1,  p.  212.  —  Grille»  Volontaires  de  M.'et-L,, 
i.  II,  p.  314-317.  -^  BuUetin  de  la  Société  fndust, 
1860,  p.  259.  —  Granier  de  Cassagnac,  Sist  du  ûireet, 
U  I,  p.  328.  —  Mevue  d'Anj.,  1861,  U  II,  p.  455. 

Trouvé  du  ChAteller  {Gabriel- Pierre- 
Charles)»  originaire  de  Saint-Florent-le-Yieil , 
fils  d'un  maître  chirurgien,-  docteur-médecin  de 
la  Faculté  de  Montpellier,  était  établi  à  In- 
grandes. Il  y  épouse  le  15  mars  1763  Sophie 
Hincé,  fille  d'un  chirurgien  de  Gandé  et  y  meurt 
le  17  juiUet  1765,  &gé  de  34  ans. 

Troverel  i,le),  fontaine,  c»«  de  St-Florent- 
le-Vieil  1653  (Sl-Flor.  B6). 

Trnan,  t.,  c»«  de  Thorigné.  —  Truon  1630, 
1716  (Et.-C.).  —  Le  Trayan  (EI.-M.). 

Tirueliére  (la),  f.,  c»«  de  la  Pouèze,  —  La 
Grande,  la  Petite-T,  1750  (El.-C). 

Traehon  {fien€i,  docteur-médecin,  reçu  à 
Angers  le  17  novembre  1550,  y  résidait  prés  le 
chevet  de  la  Trinité  en  1553, 1566  ;  on  le  retrouve 
en  1573, 1576,  à  Beauforl. 

Trudety  m'**,  c°«  de  Beaupréau\  —  donne 
son  nom  à  un  miss,  né  sur  la  c°*  de  Beaupréau, 
entre  Launay-Boisseau,  dont  il  prend  quelquefois 
le  nom,  et  la  Borde,  passe  à  Ponlrozeau  et  se 
jette  dans  le  ruiss.  de  la  Juiniére,  au  moulin  de 
Trudet  ;  ^  2,400  m.  de  cours. 

Truére  (la),  f.,  ç"«  de  St-Quentin-en-M. 

Tmlsse  (la),  f.,  c»«  du  Yieil-Baugé, 

Tuandlére  (la),  f.,  c*'*  de  St-Lamhert-de-la- 
Pot,  ~  En  est  sieur  Gilles  Bariller,  avocat,  1632. 

Tncaudaie  (la),  c°«  de  Gêné.  —  Ane.  vill. 
supprimé  et  dont  l'emplacement,  conveiti  en 
prairie,  est  réuni  au  domaine  de  la  Fuie^  *^  t., 
c°«  de  Ste-Gemmes-d*Andigné. 

Toeéy  anc.  fief,  —  autrement  dit  Cormenau, 

—  dans  les  paroisses  de  I9.-D.  de  Séronnes  en 
Ghàteauneuf ,  Brissarlhe  et  St-Denis-d' Anjou  et 
dans  la  mouvance  de  Ghàteauneuf;  —  en  est 
sieur  en  1744  Gh.-P.  Dubois  de  Maquillé  (Ë  246). 

Tuée  (la) ,   ruisselet ,  c"*    de   Soulaines , 
affluent  du  Jutolle. 
TneUiére  (la),  f.,  c««  de  Grez-NeuvilU, 
Ttief.  —    .  Ihuet. 


Tafffmte  (U  Haute-),  f.,  e~  de  Seoim- 
Le  lieu  et  met.  de  la  H.-T,  compM  -^ 
quatre  jardins,  d^un  lieu  dit  U»  F:^- 
Neufs,  etc.  1619.  —  Anc.  logis  nobk  ippr 
n.  h.  Franc.  Lefebvre,  conseiller  aa  hika. 
de  Rennes. 

Tafffate  Qa  Basse-)»  f-,  C  ^  ^^=^ 
récemment  reconstruite.  —  T  laeiirt  Umi  h 
maître  chirurgien  de  Ch&teaogonticr  k  l*'  '- 
tembre  1668.  —   Elle  appananaii  aa  xnif 
ainsi  que  la  Haute-T.  à  la  familk  de  Chuf&:. 

TuffaUère  (la),  ham.,  €*•  de  Ccntipc 

TnffeaiUL  (les),  bourg,  c»  de  Chéathr 
les-Tuffeaux.  —  Tuffelli  1178  (Caittl 
St-Aubin).  —  Villa  de  TuffelUs  1308  ;G  i  - 
Tuffelli  1326  (G  16).  —  Notre-Damt-it. 
Prée-des-Tuffeaux  1613  (G  Cures).  -» 
Dame-de-la-Prée  alias  des  Tuffeeiiz  - 
(Ibid.).  —  La  Prée  aZûxa  Us  TufftoMz  r 
(Ib.).  1783  (Pouillé).  —Ane.  paroisse,  mshw 
dés  le  X(i«  s.  Elle  comprenait  une  vioiH::- 
maisons  sur  la  rive  gauche  de  la  Loire,  ~^.'- 
logis  noble  des  Fontaines,  V.  ce  mot,  sveci: 
lin  à  eau  et  moulin  à  vent,  —  et  sur  la  n««i' 
une  enclave  renfermant,  dans  la  c**  sojccr.  ■ 
de    Saiot-Martin-de-la-Place  «   la  Guberi.' 
les  Rives,  le  Bois-de-Maîllé  ei  diverses  m^ 
nettes,  dont  3  on  4  sur  la  levée,  devi  àa, 
formant  la  séparation  des  deux   paroisi«i  l< 
partie  relevait  féodalemenl  de  l'abbaye  àt  ^* 
roux,  tandis  que  la  rive  gaache  avait  pov  *■ 
gneur  le  baron  de  Blon,  qui  présentait  a  u  â* 
Une  croix  an  pignon  d'une  maison  aa  b6;i:  - 
bourg  et  une  arche  de  pierre  indiqoaieat  U  ^ 
du  fief  de  Milly. 

Curés  :  Jean  Bouchart,  1461.  La  d^  ' 

place  il  y  a  20  ans  et  qui  sert  sans  doBli  ev-^ 

portait  son  nom  et  la  date  1463.  ~  ieaa  I^^'^ 

licencié  en  décret,  qui  résigne  en  149S  -^ 

Leber,  bachelier  en  décret,  mai  1682,  qétc^T- 

en  1497.  —  Jacques  d*Argouges,  ùat^^^ 

prévôt  de   Restigoé.  mai   1497,  qiù  rbip 

1499.  —  Jean  Bellemotte,  décembre  1«^  ' 

PhU.  de  V Arche,  1520,  1525.  —  Loiii  Bc.  ' 

1547.  —  Jean  ^rnouf,  1560.  —  Jean  Berx 

1575,  1580.  —  GUles  Texicr,  1583.  -^^ 

Jousselin,  1601, 1613.  —  Jean  ChaaUauJ 

qui  résigne  eu  1630  et  est  inhamé  ie  1^.* 

1644,  âgé  de  80  ans.  —  Mathunn  Giiui>f'''' 

pourvu  le  14  avril  1630,  qui  résigne  en  iv^ 

meurt  le  9  aodt  1668.  —  François  ThU»"^ 

1662, 1698,  —  mais  il  ne  résidait  gaàf«»  ^  '; 
voit  par  les  registresdeSl-Martia-de-la-PUee^^' 

1691,  et  encore  en  1698,  l'église  reste  wa  F>~ 
et  les  enfants  sans  baptême  dans  sa  psM^  ' 
Jean  Royné,  1714,  1720.  —  Je«i  Goi^'' 
qui  résigne  en  1733.  —  Pierre  IhitUr,  i^' 
le  31  décembre  1733. 
La  cure  a  été  reconstruite  en  1863. 
Une  Assemblée  se  tient  an  bourg  le  9  m-  _ 
La  commune  fut  réunie  dès  1790  i  ^^^  ' 
Ghônehutte  sous  le  nom  de   Ckénthitt»^ 
Tuffeaux,  Y.  ce  mot;  —  mais  le  U*1  *■ 
Tuffeaux  est  resté  le  principal  oeouc^  j^  ^ 
réunies  la  mairiet  nvec  £coZ<  lalf»»r 


TDP 


—  639  -- 


TDL 


n»  ;  constniite  ea  1850>i85i  ;  le  basto  de 
istorien  Bodin  y  remplaçait  en  1870  Teffigie 
icielle;  —  VEcole  des  filles  (Sœars  de 
int-Cliarles),  —  et  VEgliae  paroissiale  (sac- 
rsale ,  36  décembre  1804) ,  qai  s'élève  au 
,'d  du  coteau,  sur  le  rebord  de  Tancien  chemiu 
«p  étroit  pour  se  prêter  aux  exigences  de  rorien- 
ion.  L'édifice  du  zi*  s.,  restauré  en  1789-1790 
r  l'architecte  Jean  Moneste,  de  Saumur,  plus 
centment  par  M.  Joly-Leterme ,  présente  une 
f  avec  deux  bas-cétés,  formés  par  un  double 
ng  de  6  grosses  colonnes  à  arceau  plein  cintre 
as  oraemeiit;  —  an  fond,  les  autels,  À  dr.,  de 
-Pierre  xviii"  s.,  à  gauche  de  la  Vierge,  posé  en 
^7,  et  le  grand  autel,  également  moderne,  dont 

tombeaa  représente  la  Cène.  —  Un  vieux 
initier  octogonal,  porté  sur  une  courte  base  en 
erre,  s'avance  à  demi-engagé  dans  le  mur.  La 
>rte  latérale  vers  N.  conserve  sa  triple  archivolte 
»nceatriqae  ,  parée  de  toutes  les  élégances  de 
Lrt  du  XI"  a.,  dents  de  scie,  entrelacs  de  feuiU 
ge,  écailles  en  cordon,  zigzags,  enroulements  de 
uilles  d'eaa.  La  décoration  du  grand  portail» 
irmonté  d'an  pignon  et  d'une  fenêtre  modernes, 
it  malheureusement  mutilée.  Le  chœur,  voûté 
1  piorre,  éclairé  de  croisées  à  trèfles,  se  prolonge 
D  abside  ronde  avec  absidioles,  bordées  au  pour- 
•nr   de    naodillons   grotesques  ou  grimaçants. 

hauteur  da  toit  se  dessine  la  base  d'un  très- 
saa  clocher  carré,  soutenu  aux  angles  par  des 
>ntre/orts  plants,  superposés  en  retrait.  Sur  les 
içades  N.  et  S.,  s'ouvre  au  second  ordre  une 
iperbe  double  baie  romane,  reposant  au  centre  et 
e  chaque  c6té  sur  une  grosse  colonne  basse  avec 
hapiteau  et.doable  astragale,  dans  un  large  cintre 
upérieur  à  claveaux  plats,  sans  moulure,  qui 
'enveloppe  ;  —  au-dessus,  deux  étroites  et  petites 
»aids  attendaient  sans  doute  le  couronnement  et  la 
lèche  de  pierre  encore  absente  ;  plus  bas,  au  pre- 
aier  ordre,  dans  un  encadrement  de  pierre,  quatre 
ausses  baies  évident  à  demi  le  plein  du  mur, 
l'où  se  détachent  quatre  légères  colonnettes.  — 
L  un  dessin  dans  le  Congrès  Arch.,  1862,  p.  123. 

Taf ferle  (la),  /.,  c»*  de  Beaupréau. 

TnCttére  (la),  f.,  c°*  du  Guédéniau.  ^  Ane. 
lomaine  du  prieuré  de  Vendangé  donné  en  1411 
lar  Guill.  de  la  Haie,  écuyer. 

Tufflére  (la),  chAt,  c°«  de  Lue.  —  Domaine 
ippart.  en  1452  à  n.  h.  Olivier  de  Torcé,  mari  de 
ieanne  d'Anber,  et  dont  le  manoir  ne  parait 
ivûir  pris  quelque  importance  que  vers  la  Un  du 
tvi"  s.  ^  £n  est  sieur  et  y  réside  n.  h.  AnL  de 
Charnières,  mari  de  Marthe  de  Soucelles,  1587, 
-  Louis  de  Gh.,  écuyer,  1602,  mari  de  Gabrielle 
ilauviel,  qui  devient  veuf  le  4  avril  1637  et  se 
'émane  le  2  avril  1652  avec  Urbaine  Lebascle, 
veuve  en  1664 ,  —  Renée  de  Gh.,  tille  d'honneur 
ie  Madame,  1684,  qui  épousa  le  4  novembre  1686 
llené  Hallet,  chevalier,  sieur  de  la  Bermondière 
iVL  Maine,  —  Louis-Henri  de  Tourneton,  mari  de 
Madeleine-Renée  de  Gantineau,  1735,  par  acquêt 
lie  leurs  héritiers,  —  Jean- Urbain-Alexandre 
Gaultier  de  Vaux,  par  mariage  le  26  novembre 
1753  avec  M''*  de  Tourneton,  —  Louis- Jean- 
lacqnea  Gaultier  de  Bruloa,  marié  par  cootrat  du 


27  août  1779  avec  Brigitte-Madeleine  Dubois  de 
Juvardeil.  ^  L'habitation  reconstruite  en  1867- 
1868  présente  on  grand  corps  de  logis  mi-partie 
briques,  encadré  de  deux  pavillons ,  qui  forment 
façades  latérales,  les  toits  détachés  en  cdne 
tronqué  avec  hantes  cheminées  de  briques  et 
jolies  lucarnes  ornementées. 

Tufflère  (la),  c»*  de  St-Rémy-en-M.  — 
Thuferia  1082-1102  (2«  Gart.  StrSerge,  p.  352); 
M  ham.,  c°«  de  Sarrigné, 

TmtUérem  (les),  c^'  de  Vaulandry,  —  Ane. 
maison  noble  dont  est  sieur  Raoul  de  la  Barre, 
1616, 1634,  mari  de  Jeanne  Boscher. 

Talle  (jJean  de  la),  de  Tegula,  docteur- 
régent  in  uiroque  et  recteur  de  l'Université 
d'Angers  en  1400,  chanoine  de  Saint-Maurice  en 
1404,  doyen  du  Ghapitre  en  1412,  f  en  1415. 

De  Leos,  daos  la  Beoue  dTAt^ûUj  1877,  p.  87. 

Tugenom,  —  Une  Vénus  gauloise,  en  terre  do 
pipe,  a  été  trouvée  dans  les  bams  romains  de 
Léviére,  à  Angers.  Le  type  en  est  bien  connu  et 
presque  vulgaire  mais  relevé  d'une  certaine  re- 
cherche d'élégances,  dont  le  caractère  surtout 
s'accentue  par  la  précision  de  certains  détails  et 
une  décoration  extérieure  de  rondelles  symbo- 
liques. Ge  qui  reste  inexpliqué,  c'est  l'inscription  : 
Rex  Tugenos,  plaquée  entre  le  bras  gauche  et 
le  buste.  ~~  La  statuette  appartenait  à  Mamert 
Goullion  qui  l'a  léguée  au  Musée  archéologique 
d'Augers.  Il  en  existe  des  moulages  et  des  photo- 
graphies. 

Sœ,  d*Agr,,  U  V,  p.  279.  —  /^ébtfr^  arch,,  1802, 
p.  141-144. 

TuUemlnehère  (la),  f.,  c°«  de  Freigni, 
Tuilerie  (la),  f.,  c***  A*Andrézé,  vulgaire- 
ment les  Landes- Fleuries.  Il  y  existait  en  1781 
une  tuilerie  qui  a  disparu  ;  *  c°«  de  Beaulieu  ; 
M  c"«  des  Cerqueux-sous-Pass.  (Gass.);  "- 
f.,  c*^*  de  la  Chapelle- Rouss.,  avec  deux  fours 
à  tuiles  et  à  briques;  —  f.,  c°*  de  la  Chapelle- 
St'Laud;  —  ham.,  c°«  de  Cheffes-,  —  f.,  c"« 
de  Cfumilléi  —  cl.,  c""  de  Cholet-,  —  ham., 
c"  de  Grugé;  —  f,,  c"  deLézigné-,  —  f.,  c"« 
de  Mazières  ;  «  f.,  c^*  du  Ptn,  autrefois  avec 
tuilerie  supprimée  depuis  1853;  -»  cl.,  c"*  des 
Rairies;  —  cl.,  c»»  de  St-Crépin-en-M.  — 
Ane.  auberge,  nommée  primitivement  la  Pro- 
menade, remplacée  par  une  briqueterie,  puis 
par  une  tuilerie,  dont  les  travaux  ont  depuis 
longtemps  cessé;  —  cl.,  c°*  de  St-Paul-du-B.  ; 
—  f.,  c"«  de  la  Salle-Aubry;  —  f.,  c"*  de 
Somloire  (Gass.). 

Tuilerle-de-Salnt-Loals  (la),  f.,  c»«  de 
Maulévrier, 

Tullerlev  (les),  vill.,  c>»«  de  Durtal.  —  En 
est  sieur  Pierre  Leheu  1591  ;  *  viU.,  c***  de  la 
Juhaudière;  —  cl.,  c"  de  St-Barthilemy . 

r  ailes  (les),  f.,  c*"*  de  Chigné.  —  Ancien 

domaine  du  Gollége  de  la  Flèche,  vendu  nat^  le 

19  messidor  an  IV  ;   —  donne  son  nom  à  une 

partie  du  cours  supérieur  du  ruiss.  de  TAunay* 

Lubin,  dit  aussi  de  la  Mairie. 

Tula^rale  (la),  f.,  c"«  de  Cuon.    •    ' 

Tnlanderle  (la),  f.,  c"*  de  la  Meignanne, 

Tolaney  f.^  c"*  de  Bouchemaine,  —  Ane, 


TDR 


—  640  — 


TUR 


1 


dépendaDce  de  l'abb.  de  St-Georges-s.-L  vendaa 
nat^  le  i*r  août  1791. 

Tullnlères  (les),  f.,  e"*  de  Montjean. 

Tololre  (la),  f. ,  c"«  de  Juigné-Béné.  — 
Bordaria  vocata  la  Tuloere  1373  (la  H.-aux- 
B. -H.,  t.  II,  f.  80).  ^  Ane.  domaine  de  la  Haie-aux- 
B.-H.  —  Il  y  existe  une  source  d'eaa  chargée  de 
mariâtes  de  sonde  et  de  magnésie. 

Turandlère  (la),  ham.,  c<*«  de  Coutures, 
apportée  aux  retigienses  hospitalières  de  Beaa- 
fort  par  la  sœur  Marie  Humeau,  décëdée  vers  1850. 

Tnrbate  (la),  f.,  c"«  da  Bourg-d^Iré,  —  En 
est  siear  Lézin  Grosbois  1801,  Jacquine  Rigaalt 
1660,  Jacq.  Gnibelais,  greffier  de  Gandé,  1659, 
1664, 

TwiMindIère  (la  Basse,  la  Hante-),  ham.  et 
f.,  c»«  de  Cholet. 

Tnrbllly,  vilL,  c"«  de  Vaulandry.  —  Tur- 
biliacus  862  (D.  Bouquet,  YIII,  572).  —  Ancien 
domaine  de  St-Martin  de  Tours,  à  qui  il  fut 
restitué  en  862  par  Charles  le  Ghanve.  Aliéné  de 
nouveau,  il  appartenait  au  xv*  s.  à  n.  h.  Jean 
Dosdefer,  que  le  roi  René  autorisa  en  1445  i 
fortifier  le  manoir.  —  Perrine  Dosdefer  l'apporta 
vers  1460  en  mariage  à  honorable  homme  et  sage 
maître  Jean  Henon,  écuyer,  notaire  et  secrétaire 
du  roi,  dont  la  descendance  en  hérite  jusqu'au 
milieu  du  zviu*  s.  ;  —  Franc.  Menon,  chevalier, 
mari  d'Anne  de  la  Trémouille,  y  réside  en  1581. 
A  cette  date  Tenfeu  de  la  famille  est  dans  le  chœur 
de  Clefs,  dont  elle  est  dite  fondatrice;  —  Franc,  de 
Menon  1602,  1611,  mari  de  Madeleine  de  la  Tour- 
Landry,  morte  en  1627  et  dont  la  tombe  reposait 
dans  l'église  de  Vaulandry.  C'est  à  lui  et  à  sa 
femme  qu'est  due  la  reconstruction  partielle  du 
ch&teau,  du  pavillon  d'entrée,  du  pont-levis,  du 
pavillon  au  bout  de  la  grande  salle,  comme  Tin- 
diquaient  leurs  écnssons  armoriés,  ainsi  que  la 
date  de  1616,  qui  fut  enlevée  par  un  de  leurs 
successeurs,  comme  trop  moderne  pour  l'antiquité 
de  leur  maison.  Sur  une  cheminée  on  voyait 
aussi  représenté  un  combat,  où  la  tradition  pré- 
tendait reconnaître  le  duel  des  seigneurs  de  Tur- 
billy  et  de  la  Pouillerie  pour  la  suzeraineté  de 
la  paroisse  que  le  curé  encore  au  zviii*  s.  contes- 
tait an  seigneur  de  Turbilly.  —  François  de  M., 
mari  de  Jacqueline  de  la  Bruère,  1695,   de- 
meura veuf  et  ayant  perdu  ses  trois  fiU,  se  relira 
aupiès  des  solitaires  de  Port-Royal;  —  Urbain 
de  M.,  son  frère,  mari  de  Marie  de  Ghftnay,  1648, 
meurt  en  1656.  Louis-Phil.  de  M.,  son  fils,  colonel 
d'un  régiment  de  son  nom,  épouse  dans  la  cha- 
pelle du    château  de  Fontenailles,   près  Eco- 
moy,  le  22  juin  1716,  Marie-Anne  de  Gouin  de 
GhapiseaUf  veuve   de  Madelon  de  Jacques,  et 
meurt  à  Turbilly  le  2  février  1737.  Leur  héritier 
Louis-François-Henri  de    Menon  de  T.,  né  4 
Fontenaiiles  le  11  août  1717,  était,  à  la  mort  de 
son  père,  capitaine  au  régiment  de  Ronssiilon- 
eavalerie.  Il  avait  déjà  beaucoup  voyagé,  en  obser- 
vant partout,  avec  un  goût  particulier  de  savant  et 
de  philosophe,  les  méthodes  et  les  pratiques  agri- 
coles. Maître  à  vingt  ans  d'un  domaine  considé- 
rable et  4  peu  prés  abandonné,  il  s'en  éprit 
comme  d'uu  champ  d'expériences  et  de  libre 


travaiL  II  trouvait  14  «n  pays  toit  fin:i  t 
landes,  le  quart  du  sol  4  peîM  eiilàTs,k3ff 
des  fermes  délaissées,  la  moitié  de  U  ffù:* 
vivant  de  mendicité  II  eornsseiica  parpnr. 
sa  charge  les  invalides  et  par  offrir  datsu.. 
toutes  les  bonnes   volontés;  pms  aesn:  i 
tAche  annuelle  à  ses  ressources,  il  se  mil  i  i^  . 
au  plus  près  de  sa  demeure.  eaaviDcacid.r 
année  d'un  pas  régulier  sur  la  lande.  \naAnr 
les  marais  en  prairies,  repUntaat  lei  h:j  .- 
vignes,  les  haies,  les  avenues,  eréut  4êf  : . 
niéres  et  des  étangs,  inventant  ou  reBcsv» 
les  instruments  agricoles.  Rappelé  par  b  n^ 
de  1742  et  retenu  absent  7  ans,  il  rerist  n  r< 
lieutenant-colonel,  chevalier  de  St-Lou5,«Erj 
à  Paris  le  20  mars  1749  avec  Marie-Félitô  1 1 
et  reprit  sa  tiche,  confiée  pendant  soa  ik-s  i 
aux  mains  fidèles  d'un  ménage  dévoeéet&ik'j 
ment  intéressé  par  lui  au  succès  de  VéntnfnA  >l 
lettres  royaux  de  mai  1750  érigèie&t  a  ler-  i 
Turbilly  en  un  marquisat,  qui  compransit  Tsr. 
Boislanfrey,    Ghalon,  Chauminard,  lii|i^l 
Fauchauz,  Breil,   Launay-Joumier,  Bn<Lf:.  i 
Massonnière,  la  Gardonnière»  la  FaodiiBien  à 
Tabotière,  la  Cour  de  Vaulandry  alias  U  Poot^f-i 
dans  les  paroisses    de   Vaulandry,  Geasec^ 
Savigné,  Pontigné,  Lasse,  Baogé,  Ckli^Cr^ 
Noyant  ~  mais  l'on  voit,  par  l'énoiieé  de  :••! 
même,  qu'4  peine  tout  ce  beau  dosiaioei* 
gnait-ilun  revenu  de  10,000 1.  Avec  ses  rasc-l 
telles  quelles,  que  promettaient  d'accroBt-'^ 
succès  de  chaque  année,  le  oouveaa  b31?- 
continuant  sa  propagande  généreuse,  cré«^< 
bergerie,  renouvelle  la  race  de  ses  étables,  wtf'  i 
carrière  de  meules  de  moulin,  installe  ute> 
chaux,  dontil  emploie  le  premier  le  prodoiiir)»- 
demenc  des  terres»  reconstruit  tous  les  U»- 
des  fermes,  les  greniers,  les  moutins.enfiDaf'^ 
institue  des  prix  d'agriculture  pour  les  paya:-'  ^ 
pays.  Les  deux  plus  habiles,  désignés  apr<»^ 
enquête  publique  par  le  jugement  de  feon  p*-' 
éluS|  recevaient  de  sa  main ,  le  jour  de  r  Assoc^ 
avec  une  gratification  en  beaux  écns,  vst^ 
daille  d'argent,  qu'ils  avaient  le  droit  de  y^"- 
leur  boutonnière  toute  l'année.  Une  pUee  <f-" 
nenr  leur  était  de  plus  réservée  4  Péglise.  U  * 
sère  déjà  avait  disparu  et  le  pays  repeopk,  et-*^  ' 
transformé,  devint  un  instant  célèbre.  eimM*  ' 
nom  du  gentilhomme  agriculteur,  qoaod  c^ 
eut  publié  son  fameux  Ménurirt  e«r  i»  ^' 
frichemenU  (Paris,  1760,  in-12).  oê  il  rt^'^- 
lui-même  et  ses  études  et  ses  expériencci  UP 
mière  partie  consacréeà  la  Pratique  et  bûi^^*^ 
montée  par  l'auteur  même  d'une  Additie*  ^  " 
Pratique  (1761,  in-12),  fut  coup  sur  ««p*'^" 
quatre  lois  réimprimée,  traduite  en  BBifiH  ^ 
allemand,  en  danois,  et  se  vendit  jasqte^' 
appartements  de  Versailles, MYtcYécolmi^' 
donnée,  qu'elle  recommandait  MiibcuvC'*' 
l'esprit  d'entreprise  se  compromit  à  dess^c^ 
Une  manufacture   de  porcelaine,  ^'^^^ 
de  savon,  essayées  avec  les  seules  ï*******!^ 
pays  et  montées  4  grands  frais  de  ^^''^^"^ 
et  d'ouvriers,  tombèrent,  laîssaDt  d0  <^^ 
Dès  1763,  quoiqu'on  aient  soutenu  qaud  "^ 


TDR 


—  611  — 


TUR 


Imirateun  irréfléehis,  main  mise  était  obtenue 
r  la  terre  par  sentence  confirmée  d'an  arrêt  da 
juin  1764,  au  profit  des  créanciers.  Laconces- 
)n  du  dessèchement  des  marais  de  i'Authion, 
•tenue  du  roi  par  le  marquis  le  11  mars  1763, 
aboutit  qu'à  des  procédures  de  8  années,  dont 

conclusion  ruineuse  laissa  tous  les  frais  an 
ncessionnaire ,    débouté   de    ses   prétentions. 

mourait  bientôt  après  à  Paris  le  25  février 
76;  et  dès  le  23  juin  fut  opérée  la  vente 
1  mobilier  et  du  château,  où  figurent  les 
bleaux,  les  estampes,  les  livres,  les  médailles, 
)s  instruments  de  mathématiques,  de  musique, 
is  armes  antiques,  deux  canons  de  cuivre  mon- 
s  sur  affûts.  Le  domaine  à  son  tour  fut  adjugé 
idiciairement  pour  la  somme  de  276,500  1.  le 
septembre  1781  à  Henri  Galwey,  noble  irlandais, 
îmeurant  à  Nantes,  Lieutenant  des  maréchaux 
3  Franco,  mari  de  Jeanne  Portier,  qui  vint  ré- 
der  à  Turbilly.  Il  y  reçut  en  1787  la  visite  du 
!lèbre  agronome  anglais,  Arthur  Young,  qui 
snait  d'Angleterre  en  Anjou  pour  étudier  sur 
lace  Tœuvre  du  marquis.  A  Angers,  à  La  Flèche 
lème,  personne,  après  dix  ans  d'oubli,  ne  con- 
aissait  môme  plus  son  nom  ni  sa  demeure 
imbée  en  mains  étrangères,  et  quand  un  vieillard, 
encontre  à  grand'peiue,  y  eut  conduit  le  voyageur, 
est  tout  au  plus  s'il  y  put  reconnaître  les  prin- 
ipales  plantations.  —  Le  domaine  est  advenu 

M.  Charles-Louis  de  Broc ,  par  son  ma* 
iage  avec  M™*  la  comtesse  veuve  Galwey.  —  Le 
hàieau  actuel,  reconstruit  au  xvii*  s.,  présente 
ne  masse  rectangulaire  flanquée  au  S.  d'un 
avillon  en  potence  et  à  l'autre  bout  accosté  de 
i  ferme  ;  —  aux  fenêtres  centiales  des  deux 
iriucipales  façades  figurent  des  écussons  aux 
irmes  des  Menon  :  d'argent  au  chardon  de 
inople  fleuri  de  gueules ,  tioutenu  d'un 
roiasant  de  même,  le  chardon  feuille  en 
faa  et  posé  en  pal;  —  à  l'opposé  vers  N. 
'élève  une  humble  chapelle  à  bretèche,  sans 
aractèrOy  restaurée  en  1846  ;  dans  la  fenêtre  du 
ond,  ua  vitrail  xvi*  s.  figure  une  Pieta.  L'édifice 
itait  dédiée  à  St  Aubin  et  reçut  en  1613  la  charge 
les  fondations  d'une  antre  et  plus  antique  chapelle 
le  St- Aubin,  perdue  à  une  demi-lieue  dans  les 
andes  et  détruite  en  1802  ;  —  vers  l'O.  subsistent 
tuelques  traces  des  immenses  douves  ;  ^vers  !'£. 
la  cour  encadrée  par  les  servitudes  et  fermée  par 
an  portail  à  logis  carré,  dont  l'entrée  porte  une 
largo  pierre  armoriée  ;  ^  au-devant  se  retrouvent 
les  douves  à  demi-converties  en  jardins.  Les  quatre 
vieilles  tourelles ,  qui  flanquaient  l'ensemble , 
ont  disparu,  deux  en  1820,  deux  autres  en  1834. 
Le  petit  village,  qui  en  porte  le  nom,  se  groupe 
au  carrefour  des  chemins  de  Baugé  et  de  Dnrial 
ei  au  débouché  de  l'avenue  seigneuriale  ;  —  tout 
auprès  vers  N.  se  rencontre  un  vieux  pont  de 
pierre,  et  à,  cOté  les  débris  d'un  pilier  du  moulin 
qu'animait  une  chute  d'eau. 

Arch.  de  M.-eUL.  E  1367,  — >  Afch.  oomni.  de  Veidandrj 
et  de  Clefs,  Et -G.  •  Note  Mm.  de  VthU  Chevalier,  eux 
Arch.  de  l'Ëvéché.  —  Mém.  de  la  Soc.  dTAngirt,  r  série, 
t.  H,  p.  81.  —  Affiches  du  23  join  1770.  —  Leooy  de  la  M., 
/^  rot  Mené,  fc.  1,  p.  5S|>.  —  Jk'oiir  la  biographie  du  mar- 
quis, Haurâiu,  HiU,  Utt,  du  Maine,  U  lY,  p.  315;  doc. 

111 


d'AflT.,  M.  et  arti  du  Mans,  t.  X,  p.  354,  —  et  avant  tout, 
GiiiUory,  Le  mamis  de  ISirbiltjf  (Paria-Angera,  1862, 
S*  édilioii,  in-ls  de  286  p.).  qui  cite  et  complète  tooalet  tra- 
vaui  antérieurs. 

Tnreandlëre  (la),  ham.,  c»«  de  Brisaarthe. 

Turelllére  (la),  fontaine,  c^*  de  Morannes, 
près  Chandemanche,  1498. 

Tnressle»  f.,  c^^  de  Contigné  ;  —  donne  par- 
fois son  nom  au  ruiss.  de  Margat. 

Turelterle  (la),  f.,  c««  de  St-Quentin-en^ 
Mauges;  —  f.,  c"»  de  StSatumin.  —  La 
Tourettrie  (Cass.). 

Tiupgtfl,  c^*  de  Louresse,  anc.  flef  avec  dlmerie 
levée  dans  la  paroisse  de  Rocheménier  par  le 
Chapitre  de  St- Maurice  d'Angers  et  qui  conser- 
vait le  nom  de  Guill.  Turgis,  chevalier,  qui  les 
loi  avait  vendus  en  1464. 

TnrUére  (la),  f.,  c»«  de  la  Tessoualle. 

Tunnellère  (la),  chat.,  c»*  de  Ltr^.  — 
Anc.  fief  et  terre  seigneuriale  de  la  paroisse  de- 
pois  au  moins  le  xvi*  s.  Elle  relevait  de  Chanto- 
ceaux  et  avait  droit  de  moyenne  et  basse  justice, 
de  mesure  à  blé  et  à  vin,  de  port  et  passage  do 
Loire  en  partage  avec  le  baron  d'Aucenis,  de 
primevert  ou  droit  sur  les  pécheurs  de  pren4re 
les  premières  pièces,  lamproies,  aloses  et  sau- 
mons, péchés  dans  l'année,  de  quintaine  sur  les 
nouveaux  mariés,  de  ban  de  vendange,  de  ban  vin 
pendant  quarante  jours,  de  chasse  quatre  fois 
l'an  dans  la  garenne  de  Chantoceaux  et  tous  les 
honneurs  dans  Téglise  paroissiale.  Le  prieur  de 
Lire  devait  an  château,  les  jours  de  PAques , 
Noël  et  Toussaint,  quatre  fouasses  de  chacune 
une  mesure  de  fleur  de  froment  et  12  pintes 
de  vin.  —  En  est  seigneur  Jean  d'Avoir  1270, 
Hardouin  d'Avoir  1350,  Perrine  d'Avoir  1399, 
Perceval  Chabot  1437,  Jean  du  Bellay,  par  son 
mariage  avec  Renée  Chabot,  1521  ;  leur  second 
fils  Joachim,  né  sans  doute  en  ce  château  même, 
est  le  célèbre  poète  de  la  Pléïade  ;  —  Christophe 
du  Breil,  mari  de  Catherine  du  Bellay,  1590  ; 
—  Jean  de  la  Bourdonnaie,  mari  de  Marie  du 
Breil,  qui  hérite  vers  1664  de  ses  oncles  Claude 
et  Georges  du  Breil,  —  ces  derniers  portent  de 
sabU  à  trois  cors  de  chasse  2  et  i  émargent 
et  les  la  Bourdonnaie  de  gueules  à  3  bourdons 
d'argent  en  pa 2  2  et  1.  —-  La  terre,  jusqu'alors 
advenue  de  mains  en  mains  par  héritage,  passe 
pour  la  première  fois  par  un  acquêt  du  25  jan- 
vier 1772,  pour  U  somme  de  583,000  1.,  du 
marquis  de  la  Bourdonnaie  à  Pierre  Thoinnet, 
écuyer,  conseiller  secrétaire  du  roi  an  Parlement 
de  Bretagne,  avec  les  fiefs  de  la  Pierre-Genestouse, 
le  Chène-Cottereau,  la  Beuverie,  Bain,  les  Rouge» 
ries,  la  Boulaie,  le  Giron  et  la  Gabardière. 
Aujourd'hui  encore  elle  appartient  à  son  arrièro 
petit-fils,  M.  Charles  Thoinnet  de  la  Turmelière, 
ancien  chambellan  de  Napoléon  lll^  député  de  la 
Loire-Inférieure,  gendre  du  docteur  Velpeau.  Le 
château  actuel  date  du  commencement  du  siècle  et 
a  été  restauré  en  1860.  11  forme,  entre  deux  tou- 
relles d'angle,  un  long  rectangle  à  triple  toit 
détaché,  le  corps  central  avec  fronton  triangulaire 
dominé  par  un  petit  beffroi  ~~  et  s'élève  sur  la 
première  pente  du  coteau,  précédé  de  larges 
avenues  tournantes  et  de  gracieux  massifs  de  ver- 

41 


TDR 


—  642  — 


dore  ;  —  m&U  derrière,  en  contre-bas  vers  Sud,  à 
quelques  mètres  des  servitudes,  se  dresse  encore 
imposante  et  superbe  la  ruine  démantelée  de  l'an- 
cien manoir  fortifié,  dont  trois  tours  relient  vers  TE. 
une  courtine,  au-dessus  d'un  reste  de  larges 
douves  ;  vers  Sud  Tensemble  des  terrasses  do- 
mine à  mi-côte  un  ravin  profond,  où  coule  le  ruiss. 
des  Robinets  ;  —  à  distance  vers  0.  se  rencontre 
l'œuvre  tout  moderne  de  la  chapelle  xviii*  s., 
où  a  été  recueillie  une  large  plaque  de  fonte 
aux  armes  des  Pantin  de  la  Hamelinière. 
Au-dessous,  une  belle  avenue  de  marronniers 
conduit  aux  serres  nouvelles,  et  des  sentiers  à 
travers  les  vigaes,  jusqu'aux  vacheries  modèles 
qu'avoisine  l'énorme  tour  ronde  de  l'ancienne 
fuie.  A  chaque  tournant,  an-dessus  du  ravin,  que 
longent  des  pentes  rapides,  l'horizon  varie  et 
un  moment  découvre  toute  une  libre  échappée 
vers  Nord,  sur  la  vallée  de  la  Loire. 

Tonnelière  (la),  maison,  c"*  de  VHôtel- 
lerie-de-Flée,  dans  le  vill.  de  la  Barre,  xvi- 
XVII*  s.  j  V.  la  Trémolière  ;  —  ham.  avec  m»» 
de  maître  et  f.  et  petite  chapelle  moderne  c*^*  de 
Montignésur-M.  —  La  Tourmillère  (Cass.). 

—  Y  est  né  l'évoque  Ch.-Th.  Baudry,  V.  ce 
nom;  <»  m»"  n.,  c^  de  Mouliheme,  citée  en 
1428,  auj.  détruite;  —  h.,  c"«  de  Villemoisant, 

Turmliilére  (ta),  f.,  c"*  de  Soulaire-eUB, 

—  La  Tourmenière  alias  la  Tourminière 
XVII"  s.  —  Dépendance  du  prieuré  du  Bignon  en 
Feneu. 

Tnrpaln  {Simon),  fondeur,  1615,  fond  la 
grosse  cloche  de  Jarzé,  avec  l'aide  des  frères  Des- 
monjot,  1615. 

Turpaadlère  (la),  f.,  c>«  de  Jarzé;  «■  cl., 
cae  du  Vieil'Baugé, 

Tarpenay,  cl.,  c""  de  Turquant.  —  Ancien 
domaine  de  i'aJbb.  de  Turpenay,  du  diocèse  de 
Tours,  qui  possédait  de  plus  un  hôtel  et  maison 
noble  dans  la  ville  de  Montsoreau. 

Turpliif  usine  sur  le  Jeu,  c"«  de  Sit-ChriS' 
Une. 

TnrplB  (Guillaume),  fils  de  Guy  T.,  sieur  de 
Yihiers  et  de  Crissé,  né  sans  doute  à  Vihiers, 
docteur  en  droit,  doyen  de  Saint-Aignan  d'Or- 
léans, fut  désigné  le  18  février  1360  n.  a.  par  le 
pape  Innocent  II,  dont  il  était  chapelain,  pour  suc- 
céder en  l'évèché  d'Angers  à  Raoul  de  Macheconl. 

11  prit  possession  solennelle  le  13  mars.  Il  mou- 
rut le  30  janvier  1371  n.  s.  On  ne  cite  d'impor- 
tant sous  son  épiscopat  que  la  tenue  à  Angers  le 

12  mars  1366  d'un  Concile  provincial,  qui  pro- 
mulgua 34  canons  de  discipline.  Il  y  est  fait  un 
règlement  notamment  pour  le  costume  des  clercs  et 
défense  à  tout  ecclésiastique,  même  aux  évoques, 
de  se  faire  servir  en  aucun  temps  plus  de  deux 
plats  à  chaque  repas.  —  Il  portait  loxangé  d'ar- 
gent tt  de  gueules. 

Artbaud,  Mas.  624,  t.  111.  —  D.  Fooroareau,  dans  la 
Hevue  de»  Soc,  Sav,,  1870,  p.  379.  —  Ménage,  Sablé, 
p.358.— 1188.094,  r.9S. 

Tarpln    (Jacques),  docteur  agrégé  en  droit 

de  l'Université  d'Angers,  1739.  fils  de  Pierre  T., 

avocat  au  Présidial  de  La  Flèche,  avait  épousé  à  St- 

Satnrnin-sur-L.  d*'*  Perrine  Cailleau  le  27  août  1731 


et  y  est  inhumé  le  9  janvier  f 749.  Ifi  dt  G  c. 
«  {JacqueS'Reni),  sieur  de  GenielR.  L  .. 
précédent,  marié  le  9 juin  1767  à  Renée-Fnrc» 
Thérèse  de  Blégny,  avocat  dès  1765,  étar.U 
nier  de  Tordre  en  1787.  Oa  a  de  lai  iit^  - 
Mss.  comprenant  une  série  de  notes  et  II 
sur  V ordre  des  avocats.  Il  appertâeat  &  1  - 
gnard-la-Renloue  et  a  été  analjsé  pari-  &%^ 
Nouvelles  Arch.,  n«  6,  juin  1847. 

Tarpln  -  Crissé   (  Jeanne  -  Elisaheî\  . 

BoxGARS,  vicomtesse   be),    oée    à  Ri^sk?  *- 

Rivière  (Loire- Infér.)  en  1769.  était  dcpib  i-  - 

ou  deux  à  peine  mariée  avec   Goy-LsA:; 

Turpin-Crissé,  lieutenant  des  gardes  du  o-r,-. 

Monsieur,  quand  il  prit  parti  pour  rêniin. 

Elle  resta  en  Anjou,  à  la  terre  de  la  Fer.c  *- 

Segré,  fut  emprisonnée  en  mars  1793  et  d  i  " 

en  juin  par  les  Vendéens,  lors  de  Vou^é^- 

d'Angers.  Réincarcérée  en  mars  1794.  elk  s- 

hnit  mois  de   détention  an  Calraire  (f  JL^-" 

Délivrée  trois  mois  seolemeot  après  la  cU- 

Robespierre,  elle  reçut  du  représentant  Bczir. . 

mission  d'ouvrir  des  négociations  de  pui  •' 

les  Chouans  de  la  rive  droite  de  la  Loire.  - 

son  beau-frère,  le  chevalier  de  Tnrpin,  ei  >^  • 

veu,  le  comte  de  Dieusie,  étaient,  airec  Scéfter. 

les  principaux  chefs.  Elle  s'y  prêta  avec  r«."fe-' 

et  parvint  à  rapprocher  les  deux  partis  fsxi* 

vaient  plus  foi  môme  aux  parlementaires,  pt> 

d'exemple  avec  un  dévouement  égal  à  cc-s . 

Bancelin,  Y.  ce  nom,  dont  la  maison  de  b  Cî^ 

fournaie  lui  servit  de  résidence  pendant  e?  ^ 

gociations  jusqu'aux  conféreoces  de  la  Xa^-= 

Après  la  reprise  des  hostilités  et  la  marchr  .^ 

sistible  de  Hoche,  c'est  à  elle  encore  qve  ks  «  - 

citations  pressantes  du  patriote  BsAcetiD  sVr 

seront  pour  provoquer  son  intervenciofi  tsT 

des  chefs  et   à  elle  aussi   qne  Scépean.  > 

lettre  du  l'^*  mai  1796,  remit  pleins  ponvoir»  r- 

traiter  avec  les  républicains.  Elle  paztii  1«  i  ^  ' 

Hénantaie  sans  sauf-conduit,  vint  iroever  i  ^^ 

gers  le  général  Baillot,  revint   auprès  des  ne 

chercher  des  instructions  nouTelles  et  éaa:- 

sur  la  Loire  jusqu'à  Nantes,    pour  y  rej«)t-* 

Hoche,  qui  venait  de  partir  poor  Angers  .1*  1 

réal  an  IV).  Après  un  triple  Toyage  deCu^  • 

Angers,  elle  obtint  du  général,  dans  une  «o^» 

émouvante,  des  conditions  rigoarevses  àt  >^ 

mission  mais  qui  accordaient  an  moins  U  •-' 

retraite  (21  floréal)  aux  émigrés  et  n^iv  ^ 

libre  séjour  en  sûreté  an  château  é'Angne  jss^' • 

l'occasion   facile  de  fuir  à  rétranger.  %^  ** 

môme  l'honneur  d'y  recevoir  en  1797,  fi^ï* 

semaines  avant  l'expédition  d'Irlande,  b  r^'^'^ 

Hoche,  qu'elle  tenta  vainement  d'engager  dtf»  ' 

cause  royaliste  et  avec  qui  elle  resta  ea  eë^ 

pondance.  Elle  n'en  fut  pas  moins  arrêtée  p^"^ 

sure  générale  en  septembre  1797  et  coodoii^i'* 

Rossignolerie   d'Angers.    Délivrée    as  bi>«^  ^ 

quelques  mois,  elle  se  rendit  fermiers  des  ^ 

séquestrés  de  sa  famille,  puis  lors  de  Ups^* 

tion  de  la  fameuse  loi  des  otages  (septenbrv  1^ 

s'évada  d'Angers  où  elle  avait  pris  résak»^*  " 

Elle  était  malade  et  alitée  en  son  cltiiea  ^ 

pour  la  troisième  fois  le  général  HédocnUf  >^ 


I 


TDR 


—  643  — 


TUR 


>n  intervention  pour  apaiser  la  dernière  insur- 
•clion.  C'est  à  ses  efforts  que  fut  due  la  réunion 
?s  chefs  à  Pouancé  ;  mais  quoique  conviée,  elle 
tfusa  d'y  assister.  Toute  tentative  ayant  échoué, 
le  se  retira  dans  ses  biens  jusqu'à  la  pacifica- 
^n  définitive  du  S5  janvier  I8O0!  ^  Elle  est 
orte  dgée  de  85  ans,  an  chAteau  de  la  Roche, 
rôs  Angrie,  le  9  mars  1846.  M.  de  Beauchamp 
raconté  ces  négociations,  d'après  des  notes  et 
es  communications  particulières,  dans  une  partie 
u  2*  Tolume  de  ses  Mémoires  secrets  et  iné- 
ita  pour  servir  à  Vhistoire  contemporaine 
Paris.  1825,  in-«o),  t.  II,  p.  22^342.—  V.  aussi 
ne  lettre  à  M.  de  Scépeaux  dans  les  Pièces 
léditea  sur  la  guerre  civile,  de  Grilte,  p.  29, 

-  et  les  brochures  de  Bancelio. 
Tarpinerie  (la),  f.,  c°«  du  Puiset-Doré. 
Turpinlère   (la),  c°'  d'An^ere  N.,  ancien 

omaind  au  xiv«  s.  de  Pabbaye  de  Notre-Dame 
9  la  Vieuville  au  diocèse  de  Dol,  qui  l'arrenta 
a  XV*  s.  ;  -*  f.,  c"«  d'Allençon.  ^Ancien  logis 
oble  avec  chapelle  dédiée  à  St-René;  »  c"« 
e  Bauné  (Cass.);  —  h.,  c»«  du  Bourg^d'Iré, 
'  Y  résidait  le  chirurgien  J.  Béraulten  1620; 
•  f.,  €"•  de  Durtal;  -•  ham.,  c*«  de  Feneu\ 
>  f.,  c"*  de  Mouliherne\  —  ham.,  c*>«  de  la 
^ommeraie.  —  La  terre,  fief  et  seigneurie 
e  la  T,  1540  (C  105,  f.  314),  relevant  à  trois 
>is  tot  hommages  de  Montjean  et  de  la  Grande  et 
e  la  Petite  «Orchère.  —  En  est  dame  à  cette  date 
lenée  Lebrelon,  veuve  de  n.  h.  Jean  Gady;  « 
"•  de  St-Aubin-de-L.  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
vec  manoir  seigneurial,  jardins,  bois,  garennes, 
élevant  de  la  Basse-Guerche.  —  En  est  sieur 
■illes  de  Daillon  1415,  Jean  Turpin,  chevalier, 
435,  Jean  de  Daillon  1548,  Jean  Baudry  1572, 
.ouis  Baudry  1638,  1666,  Nie.  de  Gazeau  1705, 
715,  Marie-Marguerite-Ëléooore  Trouillet  de 
'Echasserie  1783;  —  f.,  c"«du  Vieil-Baugé,  — 
!L.e  herbergement  du  lieu  de  la  T.  avec  un 
aillis  nommé  le  Pavement  1509  (E534).  —  La 
Varpinière  (Cass.).  —  Domaine  relevant  des 
HilUers  et  appart.  à  l'abb.  de  Mélinais,  puis  au 
Collège  de  la  Flèche,  sur  qui  il  fut  vendu  nat^  le 
il  prairial  an  III.  ^  Y  résidait  en  1741  Jean- 
acq.  Patron,  bourgeois,  qui  y  meurt  le  11  août. 
Tarplnléres  (les),  ham.,  t^'  de  Lire, 
Turplns  (les),  ol.,  c"«  de  Bouzillé, 
Tarquato  {Pierre- Augustin),  né  à  la  Jaiile- 
Ifvon  le  25  août  1809,  Wcaire  à  Yzernay  le 
i  octobre  1833,  curé  du  Fuilet  le  26  mai  1843, 
(non  le  8  décembre  1870  à  Beaupréau,  a  publié  : 
Panégyrique  de  St  Charles  Borromée  (An- 
gers, Laine,  1847,  in-8«);  ^  La  Mère  de  Dieu 
ou  le  Culte  de  Marie  présenté  à  l'esprit  et 
au  cœur,  d'après  les  Saints  Pères  (in-12, 
Angers,  1854).  —  Il  avait  aussi  préparé  une  tra- 
duction des  Psaumes  en  vers  français,  restée 
Inédite. 
Tarqvals  (les),  m*»*,  c"«  de  Martigné-B, 
TttrqaaMt»  canton  Sud  et  arrond.  de  Saumur 
(10  kil.);  —  à  57  kil.  d'Angers.  —  G.  de  Tur^ 
cham  1125  circa  {Clyp,  Fonteb.,  t.  II,  p.  245). 

—  B.  de  Torcan  1150  circa  (Liv.  Bl.,  f.  49).  — 
£ccle«ia  de  Torquan  1241  (Fontav..  la  Mali- 


nière),  —  Paroehia  de  Turquan  1257  (G  340, 
f.  22).  —  Turgan  1759  (Carte  de  Nolin).  —  An 
bas  et  sur  le  faite  de  la  falaise  escarpée,  qui 
borde  la  Loire,  —  entre  Parnay  (2  kil.)  à  l'O., 
Mentsoreau  (2  kil.)  i  TE.,  Fontevraud  (6  kil.) 
au  S.,  la  Loire  tout  du  long  vers  N.,  où  se  jette 
un  petit  ruisseau,  qui  descend  à  travers  le  bourg. 
Au-devant,  rasant  le  pied  du  coteau,  passe  la  route 
nationale  de  Saumur  à  Limoges,  qui  forme  une 
haute  levée,  dominant  de  belles  et  plantureuses 
prairies,  plantées  d'arbres,  anciens  Ilots  rattachés 
depuis  moins  d'un  siècle  à  la  rive.  >-  Un  bac 
communique  avec  la  rive  droite,  vis-à-vis  le  vill. 
de  Gaure. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  la  Bédau- 
dière(18mais.,58  hab.),  du  Caillou  (21  mais., 
71  hab.),  du  Ponceau  (47  mais.,  138  hab.).  de 
Beau  (8  mais..  20  hab.),  de  Montpélerin  (5  mais., 
14  hab.),  de  la  Vignolte  (8  mais.,  23  hab.),  du 
Château-Gaillard  (6  mais.,  20  hab.),  un  moulin  à 
vent  et  cinq  on  six  fermes  isolées. 

Superficie  :  789  hect.  dont  200  hecC.  en 
vignes  et  170  hect.  en  bois,  dépendant  de  la  forêt 
de  Fontevraud,  autrefois  de  Born,  donc  le  nom 
reste  au  vill.  de  Beau,  V.  ce  mot. 

Population  :  i3î  feuT.  600  hab.  en  1720- 
1726.  —  i,0S3  hab.  en  1791.  —  750  hab.  en 
1831.  —  78i  hab.  en  1841.  —  765  hab.  en  1851. 
—  7i6  hab.  en  1861.  —  714  hab.  en  1866.  — 
6S7  hab.  en  1872.  •-  683  hab.  en  1876,  —  dont 
3i8  hab.  (110  mais.,  117  mén.)  au  bourg  qui 
s'accroit  des  aggbmérations  voisines  et  presque 
unies  du  Caillou,  du  Ponceau  et  de  la  Bédau- 
dière.  Une  partie  des  habitants  logent  d'ailleurs 
à  l'entrée  de  caves  immenses,  qui  s'enchevêtrent 
en  un  dédale  do  pittoresques  sentiers  aux  flancs 
du  coteau. 

La  vigne  forme  la  culture  principale,  le  com- 
merce et  l'industrie  presque  uniques  du  pays, 
renommé  comme  toute  la  côte,  pour  ses  vins 
blancs,  surtout  de  la  Herpinière,  de  Champfleurs 
et  des  Rotissares  ;  —  carrières  de  tuffeau  et  de 
pierre  de  taille. 

Assemblée  le  dimanche  de  la  Trinité. 

Bureau  de  poste  de  Montsoreau.  •—  Pcrccp- 
tion  de  Fontevraud. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons  cons- 
truite en  1852  (archit.  Joly-Leterme)  dans  l'an- 
cien cimetière.  »  Ecole  laïque  de  filles. 

L* Eglise,  dédiée  à  St-Aubin  (succursale, 
30  septembre  1807),  est  un  édifice  des  xv-zvi*  s., 
comprenant  une  nef  de  trois  travées  ornées  de  six 
élégantes  fenêtres  i  meneau,  avec  abside  pentago- 
nale;  l'ancienne  voûte  en  pierre,  écrasée  par  la 
chute  du  clocher,  a  été  remplacée  par  un  plafond 
en  bois.  —  Deux  médiocres  bas-reliefs  en  bois 
sculpté  (2  met.  50  sur  0">,80)  représentent  au  fond 
du  chœur  deux  scènes  de  la  Passion,  le  Calvaire 
et  une  Descente  de  Croix,  —  L'édifice  fut 
acheté  nat^  le  22  prairial  an  IV  par  le  dernier  curé 
Louis- Jacq.  Couléon,  qui  le  10  pluviûse  an  XI  en 
fit  cession,  moyennant  une  rente  viagère  de 
200  liv.,  à  une  association  de  47  habitants,  auto- 
risés plus  lard  à  transférer  leurs  droits  à  la 
commune,  par  ordonnance  du  25  mai  1811. 


TUR 


—  6*4  — 


TYR 


Anean  document  ne  renseigne  sar  les  origines 
de  la  paroisse,  dont  l'église  existe  dès  le  xii«  s. 
et  constitae  nn  prieuré-cure  dépendant  de  Tab- 
baye  de  St-Pierre  d'Ainranx,  an  diocèse  de  la 
Rochelle.  Les  registres  de  la  cnre  remontent 
à  1594. 

Prieurs-curéa  :  Jean  Dupont,  1469.  —  James 
Thihaudeau,  1496.  —  Urbain  Vemeau,  1598. 
—  Franc.  Pineau,  1606,  1626.  —  R.  Si/net, 
1629.  —  Jean  Moiré,  1642.  —  Jean  Legros, 
août  1652.  ~~  Bonaventare  Vaillant,  chanoine 
régulier  de  St-Laon  de  Thouars,  août  1653.  — 
Guill.  d'Housset,  1659.  ^  le  3  avril  1684.  — 
Louis  Plumé,  juillet  1684.  —  Duchasténier, 
mars  1685,  96  janvier  1694.  —  James  Thihau- 
deau, 31  janvier  1694,  f  le  18  août  1713.  — 
H.  Mineau,  25  août  1713,  23  novembre  1714.  — 
Gabriel-René  Gaultier,  mars  1715,  -fie  A  juillet 
1716,  âgé  de  56  ans.  —  M.  Mineau,  de  nou- 
veau, 26  août  1716  jusqu'au  24  mai  1717.  — 
R.  Vallet,  juillet  1717,  janvier  1723.  —  Jean- 
Baptiste  Grudé,  août  1723,  février  1734.  — 
André-Charles  Candart,  décembre  1735,  mars 
1740.  Il  avait,  le  28  juillet  1736,  fait  immatriculer 
son  bénéfice  à  Tabbaye  de  Toussaint  d'Angers, 
sur  l'affirmation  qu'il  ne  dépendait  d'aucune 
maison  de  la  congrégation  de  St-Augustin.  — 
JBesson,  février  1741,  janvier  1742.  —  Louis- 
François  CouUon,  avril  1742,  jusqu'au  3  no- 
vembre 1785.  Il  résigne  au  profit  de  son  neveu, 
qui  le  servait  comme  vicaire ,  et  est  inhumé  le 
3  novembre  1787,  âgé  de  75  ans.  —  Louis-Jacques 
CouUon,  2  janvier  1786,  qui  signe  prieur  et 
procureur  de  la  commune  en  1790,  et  curé  en 
1792.  Il  était  jusqu'en  1790  titulaire  des  chapelles 
Notre-Oame-du  Bon-Secours  des  Trois  -  Volets , 
Ste-Gaiherine  de  Gandes  et  St-Louis  en  St-Nicolas 
de  Saumur. 

L'abbesse  de  Fonlevraud  exerçait  les  haute  et 
basse  justice  dans  la  paroisse, -à  raison  de  ses 
prévôtés  de  Dampierre  et  de  la  Maiinière,  et 
elle  fit  judiciairement  constater  son  droit  contre 
un  arrêt  des  juges  royaux  de  Saumur  du  27  avril 
1471,  qui  avait  ordonné  «  la  pugnition  audict 
«  lieu  de  Saulmur  de  certain  pourceau,  qui  avoit 
«  dévoré  un  petit  enfant  à  la  maison  de  Jean 
c  Ménard  ».  —  Une  brigade  de  gabelle  résidait  au 
bourg  dés  le  xvii*  s.,  commandée  par  nn  lieu- 
tenant. —  En  décembre  1655,  en  juin  1709,  en 
novembre  1790,  en  janvier  1792,  la  Loire  envahit 
le  prieuré  ;  —  le  8  mars  1783  l'eau  avait  pénétré 
jusque  dans  l'église  par  la  grande  porte.  —  La 
Construction  de  la  routo  nationale  en  1819  a  mis 
le  pays  à  l'abri  de  ces  inondations  trop  régu- 
lières et  qui  chaque  année  pendant  de  longs 
mois  coupait  toute  communication  avec  Montso- 
reau.  —  La  crue  du  4  juin  1856  a  pourtant  encore 
crevé  la  levée,  près  et  à  r£.  de  la  cale,  qui  con- 
duit au  bourg. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprétré,  de 
l'Election,  des  Aides  et  du  District  de  Sau- 
mur. 

Maires  :  Lauriche,  1790.  —  Hardré,  1792. 
*-  Jean-Baptiste  Beaudtfroy,  anc.  officier  d'in- 
fanterie, plus    tard  fournisseur    des    armées 


an  Vni,  an  XL  -  Abel  Du  PeW-Tà» 
6  vendémiaire  an  Xli,  nommé  en  Teo;6«  iioft 
année  sons-préfet  de  Ghiaon.  —  C&0I-T079U 
4  germinal  an  XUI,  f  le  8  aviil  iWl.-i^ 
Jourdain,  24  avril  1807.  —  S.-B,  di  JoiSK-^ 
30  juin  1813.  —  Hartin  Mollet,  avril  isi:  - 
De  Joannis,  12  juillet  1815.  —  André  Clettz. 
28  janvier  1820.    —  Jean  Nau,  16  <ic£dtr 
1830,  t  le  10  décembre  1851.  —  Pierre  Càrc 
lier,  1852.  —  Auguste   Bruneau,  Usai' 
23  septembre  1855.  —  Nau,  iSn,  ea  (cncfi- 
1878. 

Areh.  de  H.-«i-L.  H  FoatevraMi  te  MMrr  < 
ChaufretOrt',  Tousaaint.  IMià.  emiL  -  Aret^o»: 
BI.-C.  —  Pour  les  loceUlés.  voir  te  /VwarâCT,  - 
gnolte.  Beau,  Tiayena^,   la  Herjimè*,  U  /v^ 
Percée,  etc. 

Tanière  M,  f.,  c"«  de  St-PientU:^ 

limart, 

rttrtfrl^ne  (la).  —  V.  la  Tourtiirt^ 

Tumewuk».  —  V.  Tugenos, 

TusseMi  (le),  anc.  fief,  €••  de  ViUtben^ 
relevant  de  Raslay  et  de  Foumew  eid* n 
sieur  l'abbé  Jacques  de  Pontlevoy  1S4D  .^i'I 
f .  233),  Louis  de  Pontlevoy  1577,  n,  h.  Jeu  -- 
febvre,  anc.  conseiller  à  U  Prévété,  1^.  ^  ^ 
Florent  de  l'Hommeau,  receveur  d«  1u^'^ 
Saumur,  1651. 

TuTMlie,  f.,  c"«  d*Andrézé, 

TitTaehère  (la),  f.,  c»«  de  ChemUé-a 

TuTean»  f.,  c"«  de  Chanteusié.  -  At:  î*J 
relevant  de  Tessecourt  et  appart.  en  IM)  àj^ 
de  la  Rouaudière. 

Tjr  {Gillee  de),  né  à  Saumur  dus  Is  r 
miéres  années  du  xiii*  s.  professa,  erwwc  J 
droit  canon  à  Angers  et  fut  remarqoé  sa  »-■ 
des  fêtes  et  des  harangues  de  la  grande  cbr* 
lerie  de  Saumur  en  1241  par  le  roi  ssifft  ip 
qui  l'amena  à  Paris  et  bientôt  avec  Im  ^^- 
Sainte  (1248).  Avant  le  départ  Gilles  fil  ^  < 
l'Hôtel- Dieu  de  sa  ville  natale  de  cou  $et^^* 
fonds  et  d'une  rente  de  40  s.  Dés  k  ^ 
triomphe  le  roi  le  choisit  pour  présider  «» '*= 
archevêché  de  Damiette  (1249),  qu'il  doup*'| 
d'importants  revenus.  Bientôt  dépossède  K  * 
fortune  contraire  de  la  guerre,  Gilles  reftf^  * 
pour  compensation,  avec  une  pension  de»  ' 
la  charge  de  garde  des  sceaux,  qui  ^f^ 
tous  les  conseils  de  France.  La  mort  itj»'^ 
vèque  de  Tyr  laissa  libre  en  1*51 1»  '" 
principaux  sièges  de  U  Palestine  que  [«/^ 
accorda  immédiatement,  et  oA  il  vonlot  li>^ 
aller  le  visiter  malgré  tout  dangar  (liS4:.  »  ^ 
son  retour  en  France.  Dâaissé  au  nm  ^ 
misérables  querelles   où    s'entr*é|or|tti»' 
chrétiens.  GiUes  revint  en  1»0  à  Ro»e  F**  y 
mander  aide  et  secours  et  reçut  ea  1^  ^' 
veau  pape,  qui  précisément  se  trouvait***  '  '•^ 
patriarche  de  Jérusalem,  le  titre  de  W|"*  » 
mission  de  lever  le  centième  des  reveseJ*^ 
sias  tiques  pour  la  défende  des  Usai  ^*^ 
pét  qui  souleva  d'éneigiquas  résistsi»»»  *^ 
devait  être  l'année  suivante  détoarnétiP^ 
d'autres  desseins  politiques.    Le  pr^^  ^j 
enfin  d'être   déchargé  des  afflictiûBf  »  '  ^ 
triste  corvée  par  bref  du  14  avril  l*fi»  •* 


ULG 


—  645  — 


DLG 


lelqnes  jours  de  li,  le  S4  da  même  mois,  il 
onrait  &  DinanC  en  Flandre.  Son  corps  fat  rap- 
>rlé,  sur  son  désir,  dans  l'égUse  de  Nantilly 
)  Sanmnr,  oA  le  produit  même  des  offrandes, 
li  se  déposaient  sur  son  tombeau,  devint  une 
larce  de  querelles  entre  l'abbaye  StrFlorent-de- 
iumur  et  l'évèque  Nie.  Gellent,  qui  fat  mis  à 

raison  par  une  trés-sévère  balle  du  pape 
•r  février  1S67).  —  Le  9  décembre  1613  un 
ssoyeur,  préparant  une  sépulture  dans  l'église, 
Tondra  une  voûte  devant  le  grand  autel  et  y  dé- 
•uvrit  le  prélat  couché  dans  ses  habits  pontifi- 
Lax,  sa  crosse,  son  calice,  et  sur  une  plaque  de 
omb,  incrastée  dans  la  pierre,  le  nom  et  la  date 
1  décès  de  Gilles,  archevêque  de  Tyr.  Un 
'ocès-verbal  authentique  en  fut  imprimé  dans 

temps  même  (2  janvier  1614).  Il  a  pour 
Ire  :  Advis  donné  à  Monsieur  l'abbé  de 
ourgueil  touchant  la  sépulture  de  Gilles, 
rchevéque  de  Tyr  (Saumur,  René  Hernanlt  et 


Pierre  Godeau).  L'évêque  fit  recouvrir  la  tombe, 
qui  fut  explorée  de  nouveau  en  mai  1699  et  de 
nouveau  refermée.  Elle  a  été  détruite  à  la  Ré- 
volution, sans  autre  vestige  conservé  que  la  crosse 
recueillie  par  Bodin  et  attachée  par  lui  à  un  des 
piliers  de  l'église  où  elle  se  voit  encore. 

D.  Chamard,  Vie  des  Saints,  U  H,  p.  895-393.  — 
D.  Huynaf ,  Mm..  Hitt.  de  St-Flor,,  p.  169.  —  Bévue 
<rARt'Qw.l855,i.I«p.49-60:i860,p.fS9-193;166l,t.IV, 
p.  180;  1875,  t.  I.  p.  67;  1877,  t.  I,  p.  857;  1878,  t.  Il, 
p.  372-394.  —  P.  Aiûelma,  Grande  Offieieri,  1. 1,  p.  357. 

—  Bibl,  de  rSeoU  dee  Chartee,  IV"  ëérle,  t.  IV,  p.  114, 
987;  V  Série,  1 1.  p.  867.  -  Mu.  636,  p.  936.  —  Cl.Mé-I 
urd.  Mu. 879, i.  II.  p  49.— lUviuiad,ifindl«J?ce^,1963, 
n"*  9-13.  —  Rangurd.  Hitt,  de  F  Unie  .  1. 1,  p.  166-167. 

—  Roger,  p.  988.  -  Labbe,  Conàl,  t.  XI,  part.  I,  p.  896. 

—  Mie.  Leguieo.  Oriene  ehnet.,  III,  1319.  —  Baluie, 
MiteeU,,  \î,  491495.  —  D.  Booqnet,  XX,  99-100,  384, 
386,  387.  XXI,  770.  —  Lenav  de  TOlemont,  III,  489, 
IV,  99;  V,  9;  VI.  991.  —  Martdne,  Tkeê.  Anecd,,  II,  4<^ 
49, 87.  —  JointiUe,  édit  de  Cl.  Ménard,  p.  987.  —  Gonlon, 
Spoq,  Saum,,  p.  480.  -*  Ratoda,  l'Hàtel-IHeu  deSawnw, 


U 


VeheimBiie  (!'),  f.,  c*^  de  Feneu. 

Uetale  (1*),  f.,  c»*  de  Bécon, 

Ulffer,  né  d'une  famille  noble  d'Anjou  mais  sur 
iquelle  aucune  indication  ne  nous  renseigne,  fut 
levé  dès  ses  jeunes  ans  dans  la  familiarité  de 
Eglise  d'Angers,  où  il  suivit  les  leçons  de  l'ar- 
bidiacre  Marbode,  Y.  ce  nom,  11  y  possédait 
ne  prébende  de  chanoine  dès  1105  et  succéda  vers 
111  à  Geoffroi  Babion  dans  l'importante  charge  de 
laltre-école,  scolasticus.  Bientôt  et  sans  dé- 
kisser  ces  fonctions,  qui  lui  tenaient  i  cœur  et  qui 
li  valurent  une  renommée  universelle  dans  le 
londe  catholique,  il  fut  gratifié  successivement 
6  l'Archidiaconé  d'outre-Loire,  de  l'Archidiaconé 
'outre-Maine  et  du  grand  Archidiaconé.  Au 
épart  de  Renaud  de  Hartigné  pour  l'archevêché 
e  Reims,  il  fut  élu  par  le  Chapitre  à  l'épiscopat 
'Angers  et  consacré  le  30  septembre  1125  —  et 
on  1124,  ^  comme  en  témoignent  la  chronique 
0  St-Aabtn  et  la  date  des  années  de  son  règne 
mployé  dans  ses  chartes.  Son  sacre  avait  pourtant 
té  retardé  de  plusieurs  mois  par  l'interdit  dont 
0  trouvait  frappé  le  comte  Foulques  Y.  Quelques 
emaines  après  son  installation  le  nouveau 
rélat  fit  le  voyage  de  Rome  avec  les  évêques  du 
lans  et  de  Poitiers.  Dès  le  relonr,  il  se  trouva 
prouvé  par  une  lutte  vaine  et  bienlét  irritante 
outre  râbbé  Geoffroi  de  Yendôme,  au  sujet  des 
•restationsdaesaux  églises  monacales  (1127-1134). 
Jlger  la  soutint  pendant  sept  années  contre  son 
Qétropolitain  et  contre  le  comte,  même  contre  le 
lape,  et  dut  enfin  passer  condamnation.  Entre 
emps,  il  avait  assisté  en  1131  au  Concile  de 
Veims,  où  il  obtint  du  pape  Innocent  H  une 
mile  de  confirmation  des  domaines  de  son  évô- 
hé.  En  1137  il  se  rendit  à  Pise  pour  défendre 
a  cause,  qu'il  gagna  devant  le  pape,  de  l'abbaye 
le  la  Roë  contre  l'abbé  de  Vendôme.  Y.  D.  Bouq., 
CY,  384.  ^  Il  professait  d'ailleurs  une  affection 
particulière  pour  les  chanoines  réguliers  et  pour 


les  établissements  monastiques,  comme  l'atteste 
la  fondation  dans  son  diocèse  de  la  Boissière  en 
1131,  d'Asnières-Bellay  en  1133,  de  Pontron  en 
1134.  Il  favorisa  aussi  l'ordre  naissant  des  Tem- 
pliers, mais  il  semble  avoir  ressenti  une  préven- 
tion invincible  contre  les  envahissements  de  Fon- 
tevraud.  Dès  1136  il  engageait  une  violente  lutte 
contre  l'abbesse  Pétronille  à  l'occasion  d'un  moulin 
à  Chalonnes  et  d'une  misérable  tenure,  —  nescio 
quœ  possessiuncula,  comme  l'écrit  St  Bernard, 
qui  intervint  pour  l'apaiser,  en  gémissant  de  voir 
se  compromettre  ainsi  l'âge  vénérable ,  le  grand 
nom  d'Ùlger  et  qui  le  lui  reprochait  respectueuse- 
ment. Mais  le  prélat  repoussa  toute  concession 
et  en  1142  se  trouvait  à  Rome,  condamné  déjà  par 
le  pape  et  s'obstinant  sans  espérance  à  y  attendre 
fortune  meilleure  et  même  encore  après  son  retour 
en  Anjou,  se  refusant  à  l'obéissance.  Excom- 
munié, puis  bientôt  absous,  il  retourna  en 
mai  1145  une  troisième  fois  à  Rome,  où  venait 
d'être  intronisé  un  nouveau  pape,  —  et  con- 
damné de  nouveau,  il  ne  se  soumit  qu'à  bout 
de  force  et  de  vie,  l'année  même  où  il  allait 
mourir.  Ces  démêlés  d'une  violence  extrême 
donnent  à  imaginer  facilement  quelle  ardeur 
opiniâtre  il  devait  porter  dans  ses  luttes  avec 
les  seigneurs  et  les  chevaliers,  à  qui  il  parvint 
à  arracher  l'une  après  l'autre,  au  profit  de  son  évê- 
ché,  nombre  d'églises  tombées  depuis  longues  an- 
nées en  mains  laïques  et  notamment  les  trois  collé- 
giales de  St-Maimbeuf,  de  St-Jean-Baptiste  et  de 
St-Pierre  d'Angers,  St-Léonard  de  Chemillé,  St- 
Just  de  Ghâteaugontier.  le  Louroux,  Combrée, 
Andard,  Etiau^  Montguillon,  Bourg-l'Evèque.  Il 
ne  manqua  pas  non  plus  de  prendre  à  partie  le 
comte  Geoffroy  à  l'occasion  de  la  construction  de 
Châteauneuf,  Y.  ce  mot,  qui  ruinait  son  domaine 
épiscopal  de  Morannes.  —  Pourtant,  il  n'apparait 
pas  que  son  bon  renom,  malgré  ces  querelles  plas 
ou  moins  légitimes,  ail  eu  à  souffrir.  Le  prélat  reste 


ULG 


—  646  — 


ULG 


pour  ses  contomporains  «  l'homme  de  Diea,  un 
«  modèle  de  religion  chrétienne  »  —  «  éle?6  par 
«  la  science,  les  mœnrs,  la  sainteté  et  brillant 
flc  d'un  éclat  incomparable  an-dessus  de  tout 
«  répiscopat  de  son  temps  ».  En  quittant,  pour 
monter  sur  le  siège  d'Angers,  la  direction  per- 
sonnelle des  écoles,  il  n'avait  apporté  qu'un  zèle 
plus  actif  et  une  autorité  nouvelle  à  les  soutenir 
et  à  les  animer,  appelant  les  doctes  maîtres  par 
le  don  de  riches  prébendes,  provoquant  tontes 
les  abbayes  lointaines  à  la  création  en  ville 
d'hôtels  ou  Je  collèges,  refuges  assurés  à  leurs 
étudiants,  instituant  enfin,  à  l'imitation  de  l'Uni- 
versité d*Oxford,  —  si  la  tradition  angevine  est 
fidèle,  —  comme  un  premier  essai  de  hiérarchie 
académique,  attesté  par  le  souvenir,  encore 
affirmé  au  ziv*  s.,  d'une  fondation  qui  obligeait 
ses  successeurs  à  traiter  les  bedeaux,  le  jour  de 
la  collation  des  licences.  A  la  réputation  sans 
doute  de  cet  enseignement  dut  se  joindre  celle 
d'écrits,  aujourd'hui  perdus.  A  peine  connatt-on 
le  titre  d'un  de  ses  livres,  Venalitium  dtsctph'- 
narum,  deux  épitaphes  en  vers  en  l'honneur  de 
Harbode,  et  six  lettres  qu'a  publiées  Duchesne, 
t.  IV,  p.  403  et  769-770.  —  Une  septième,  en 
répliqne  à  la  lettre  de  St  Bernard  dans  l'affaire 
de  Fontevraud,  existait  encore  au  commencement 
du  xviii's.  dans  le  chartrier  de  St-Maurice  d'Angers 
et  n'a  pas  été  retrouvée.  Cl.  Ménard  aussi  dit  avoir 
eu  en  mains  divers  opuscules  de  lui  à  la  louange 

«  des  Saints,  qu'il  ne  jugea  pas  valoir  la  peine  d'èlre 
transcrits.  —  Il  est  certain  néanmoins  que  le 
prélat  eut  à  subir  force  misères,  qu'aucun  récit 
contemporain  n'a  racontées.  Il  fait  allusion  lui- 
même,  en  tète  de  son  testament,  aux  douleurs 
de  l'exil  et  aux  nombreux  chagrins  où  sa  vie 
s'est  entravée,  gravitate  exilii  et  aliia  multis 
incommodis  impeditua;  —  et  si  l'une  de  ses 
épitaphes  rappelle  qu'il  avait  travaillé  dès  ses 
jeunes  ans  de  parole,  de  cœur,  de  main  au  ser- 
vice de  Dieu,  mettant  toute  son  œuvre  à  être 
utile,  à  instruire  les  petits,  à  extirper  le  crime,  à 
affermir  la  foi,  à  consoler  l'affligé,  à  briser  l'ar- 
rogant, et,  sans  attaquer  personne,  à  publier 
la  vérité,  son  autre  épitaphe  nous  enseigne  à 
quel  prix  :  —  «  Toutes  les  misères  que  le  sort 
«  peut  réserver,  il  eut  à  les  soutenir,  sans  un  jour 
«  de  joie,  sans  un  refuge  de  paix,  sans  une  seule 
«  consolation  d'amitié.  Après  la  perte  de  tous  ses 
«  biens,  chassé  de  sa  propre  demeure,  il  était 
«  devenu  l'hôte  du  monde  et  ne  savait  plus 
c  même  où  se  reposer  ».  —  Sa  croix  autographe 
figure  à  plusieurs  chartes  originales  des  Archives 
de  Maino^t-L.  notamment  G  1541  f.  6  et  G  785. 
Ulger  mourut  le  15  octobre  1149  et  fut  le  pre- 
mier évêque  inhumé  dans  la  cathédrale  de  St- 
Maurice,  alors  encore  inachevée  et  sans  voûte. 
Le  Chapitre,  son  héritier,  déjà  comblé  de  ses 
bienfaits,  prit  l'engagement  de  nourrir  chaque 
année  treize  pauvres  le  jour  de  son  anniversaire 
et  de  célébrer  un  messe  solennelle  sur  le  tombeau 
qu'il  lui  fit  dresser.  Jusqu'au  zviii*  s.  on  pouvait 
voir  à  la  fois  du  clottru  et  de  l'intérieur  de  l'église 
ce  monument  de  toute  magnificence,  sons  une 
arcade  de  la  seconde  travée  de  la  nef,  le  cercueil 


de  pierre  placé  dans  le  miir  à  4  pieds  et  ^i«i 
le  toit  scellé  dans  la  muraille,  la  faaé  ytrt  x 
un  soubassement  de  macoonefie.  Ea  and  ** 
maît  saillie  une  enveloppe  ou  maipolée  h  i 
en  forme  de  châsse  à  un  aeul  Teraai,  nusr^. 
de  plaques  très-minces  de  cuivre  d<»rÉ.  ^: 
pées  et  enrichies  d'inseriptioDS  ou  de  rame 
dorés  sur  un  fond  de  vernis  bru.  Le  toii  -^ 
divisé,  sur  deux  rangs,  par  Tîngt-qntre  in. 
en  relief  de  bronze  doré  (0^,90  sw  0*46'.  Ma- 
nnes par  des  pilastres  i  piédestaux  et  cha^-tak. 
dorés  et  encadrant  chacune  sur  des  pUfKs^et^ 
la   statue   d'un   apôtre  oo   d'un   prophète  i. 
centre,  dans  un  cadre  oblong  d'émail  «(F.ll  r 
0°^,25)  trônait,   entre  les  q[aatre  symbob  *-. 
Evangélistes,  le  Christ  assis,  sur  un  fond  c  is 
et  d'or.  Le  parement  antérieur  était  divUr  .• 
même  en  vingt-quatre  arceaux  d'énail  iéok,* 
sous  chacun  desquels  flgurait  au  réponse  t^ 
une  plaque  très-mince  de  cuivre  la  staïaâf  t 
pied  d'un  chanoine,  dont  le  nom  écUtùmrU. 
brun  en  lettres  d'or.    Au    centre,  vue  {:«■>' 
émaillée,  de  demi-relief,  sans  taille  i'épK^. 
bordée  de  plaques  de    bronas   avec  caboct*- 
bleus  et  rouges  (0>».48  sur  0",30),  portait  «rc 
fond  d'un  beau  bleu  lapis,  semé  de  aobtct 
ovoïdes  d'or,  la  figure  d'Ulger,  deboat,  Uùa 
de  la  main  droite,  tenant  de  la  gauche  ut:  - 
la  face  et  les  mains  de  carnation,  la  tète  &.I 
d'une  mitre  blanche  de  forme  bisaire,  —  qa?  lit 
geard  indique  comme  un  bonnet  de  doctsor.tf'as.- 
comme  un  amict,  —  la  chasuble  verte.  Uia^  » 
bleu  clair,  l'étole  dorée,  l'aube  d^u  Uaoe  ▼«r^" 
les  chaussures  dorées,  tous  ces  vèteneaiâ  n'^r-^ 
d'émaux  rouges  et  bleus  imitant  TescuiNrâ' 
le   lapis.  L'encadrement  contenait  sim  ^' 
bordure,  dont  une  verte,  i  palmetles  d'or  rea^' 
d'émail  bleu  à  teinte  dégraîdée.  l'auM  es  br  : 
doré,  où  en  si%  vers  gravés  se  lisait  Yé^ttfm-i 
prélat.  —  En  1636  il  ne  restait  plnsea  ptûe.c 
témoignage  de  Bruneau  de  Tartifoma.  -  ">- 
donne  un  dessin  du  monument,  —  qoe  I«  i^ 
grands  cadres  et  dix-sept  des  quaraote^oit  ^' 
sonnages  émaillés.  Le  SO  septembre  11ST,  ^ 
rapport  de  Jacques  Rangeard,  un  chanoîM  e«* 
curiosité  d'enlever  la  châsse  de  bois  et  de  fi^^ 
la  tombe.  Le  corps  apparut  intact,  revfttB  Svf 
chasuble  de  soie  à  fleurs  rouges  sur  fond  ^ 
mais  dès  le  lendemain  on  eut  grand  pe^* 
défendre  les  dernières  reliques  contre  ^P^ 
C'est  de  cette  époque  que  date  la  dîspsntk*  ^' 
portrait  du  prélat.  Un  peu  plus  tard,  te  li  («^ 
1783,  le  Chapitre,  amoureux  do  bâdi(»£'' 
abattre  à  coups  de  hache  les  saillies  d«  si- 
solée  et  murer  l'arcade.  On  Fa  rétablie  a  ^ 
et  sous  la  chaux  et  le  mortier  s'est  retrotr»:  * 
vieille  châsse,  dépouillée   de  tons  ^  <*" 
mais  qui  garde  encore  partie  de  son  onet^^ 
tion  en   bronze  doré  et  sur  les  aicad($  t>r 
rieures  du  parement  vertical  les  doibs  ^^  - 
onze  chanoines.    Ces   précieux  débfii  ^  " 
recueillis  au  Musée  diocésain,  en  attesdaB^l*' 
essai   puisse  être  tenté    de  rostiiir&ti^'  \ 
faciliteraient    les  nombreux  dessins  (â*^'" 
du  monument.  Outre  celai  déjà  dié  d«  ^ 


ULM 


—  647  — 


ULM 


noeau,  M&s.,  871  f.  4,  deux  représentations 
intes  en  existent  dans  les  portefeuilles  de  Gû- 
lières.  à  Oifort  et  à  la  Biblioth.  Nat.,  fonds 
lin,  17030,  f.  66-67,  qni  sont  reproduites 
ins  de  Farcy,  Tonib.  des  Evêques  d^ Angers 

dans  le  DicL  du  Mobilier,  t.  II,  p.  224,  de 
ioUet-Leduc,  cette  dernière  en  chromoUthogra- 
lie.  Le  portrait  seul  du  prélat  est  donné  dans 

I^epluB  de  Cl.  Ménard.  dont  le  cuivre  par 
tuerhelt,  très-peu  fidèle  d'ailleurs,  conservé  au 
usée  d'Angers  ,  a  fourni  un  tirage  au  Répert, 
irch.,  —  dans  Beaumanoir  et  Rathier,  Rec.  des 
ostumea,  1810.  pi.  LXXXVI.  —  et  dans  l'His- 
iire  du  Costume,  de  M.  Quicherat,  p.  175. 

D.  BouqiMt,  t.  XV.  p.  307,  386,  408,  419,  410.  486.  — 
ainferme,  Clffp.  Fonteb.,  t.  II,  p.  48S.  —  Baluxe,  Miscett., 
,  198,  200.  ~D.  Rousseau,  XVI,  p.  14S-157.  —  Ran- 
»«rd«  Biit,  de  F  fTniv.,  d'Ang.,  1. 1,  p.  34, 60-409  et  t.  II, 
.  91.  -*  Haoréau,  Call.  chnst,  —  D.  Rivet,  Hût,  litt., 

XI.  p.  205  el  t.  XII,  p.  302-306.  —  Arthand,  Mss.  624. 
'  Uabillon,  Vel.  Analecta,  t.  III,  p.  835.—  Grandet,  Bitt, 
xr/..  Mss.  618.  —  Roger,  Sût  t^Ànj,,  p.  244.  ~  D.  liron, 
infful.  AiBt.  et  Utt..  t.  I,  p.  385.  —  Rêv,  d'Ani,,  1873, 
.  350;  1875,  p.  284-314,  365;  1876.  p.  1-16.  ari.  de 
[.  r«bbë  Pleitean.  —  Cl.  Ménard,  Pep/ia,  Mss.  875,  p.  46. 

-  Dwuesnil ,  Mss.  858.  —  Brossier,  Mss.  65A.  —  De 
'arcy.  Note*  arch.  sur  les  tomb,  des  Evéq..  p.  13,  et  atlas. 

-  Privil,  de  rVhiv,  d^Ang.  p.  38-42.  —  Cartul.  du  Ron- 
eray.  Rot.  6,  ch.  88,  où  Ulger  prend  à  la  fob  les  tilres 
["archidiaeonus  et  arehischolaster.  —  D.  Chamard,  Vie 
les  sainte,  U  II,  p.  57.  ~  BéperL  arch.,  1863,  p.  868. 

-  Rev.  des  Soc.  sa»,,  décembre  1879,  p.  593-531,  art. 
le  M.  Parrot. 

Ulis  (les),  f.,  c"*  de  Corzé. 

Ulmes  (les),  e*"  de  Doué  (9  kil.),  arrond.  de 
Saumur  (10  kil.)  ;  —  à  50  kil.  d'Angers.  ^  In 
pago  Andegavo  ...  Ulmumf  791  (Hauréau, 
Gall.  Ch.,  Pr.,  p.  9).  —  G.  de  Ulmis  1043 
[l«r  Cartul.  Sfe-Serge;  p.  115).  —  W.  de  Ulmis 
1055-1070  (Liv.  N.,  ch.  276).  —  Villa  que 
dicitur  Ulmis  cum  ecclesia  Sancti  Vincentii 
997-996,  11S2,  1146.  1156  (Liv.  d'A.,  f.  i,  2.  3, 
4,  6).  —  Via  de  Ulmo  1252  (H  St-Aubin, 
Courchamps,  f.  12).  —  Ecclesia  de  Ulmis  (G  7). 

-  Prioratus  de  Ulmis  Sancti  Florentii  1338 
CH  St-Florent).  —  Les  Ulmes-Saint-Florent 
iiv-xvii*  s.  dans  la  plupart  des  actes.  —  La 
paroisse  du  Mm.V  St-Florent  alias  les  Ulmes 
1685  (Pouillé  Mss'.).  —  La  cure  des  Ulmes,  le 
prieuré  du  Muy  ou  Ulmes-St-Florent  1783 
(Pouillé).  —  Entre  Ron-Harson  (2  kil.  1/2)  au 
N.E.,  Meigné  (3  kil.)  au  N.-O.,  Cizay  (4  kil.)  et 
Courchamps  (7k.  1/2)  au  S., Distré  (5  k.)  au  S.-E. 

La  route  nationale  de  Saumur  aux  Sables 
coupe  Tangle  vers  S.-E  ,  croisée  presque  aussitôt 
par  le  chemin  d'intérêt  commun  des  Ulmes  au 
Coudray,  qui  à  500  met.  de  là  traverse  le  bourg, 
et  au  sortir  de  la  commune  par  le  chemin  d'in- 
térêt commun  de  Meigné  au  Coudray,  —  l'un  et 
l'autre  reliant  transversalement  le  chemin  d'in* 
térôt  commun  de  Louresse  i  Saumur  qui  dessert 
le  territoire  vers  N. 

Y  naît  le  ruiss.  du  Petit-Moulin  ou  de  la  Fon- 
taine-des- Ulmes,  qui  animait  autrefois  un  petit 
moulin,  debout  encore  mais  inoccupé;  —  y 
passent  le  ruiss.  du  Douet,  qui  limite  en  partie 
vers  ro.,  ei  le  ruiss.  de  la  Fontaine-Blanche 
ou  de  Follet,  né  sur  l'extrôm?  conûn  mais  en 
Courchamps  et  qui  forme  limite  vers  Sud. 


En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Mousseaux 
(21  mais.,  66  hab.),  de  la  Bonne  (14  mais., 
34  hab.).  de  Glon  (17  mais.,  54  hab.),  de  la  Mot- 
telle  (10  mais.,  26  hab.),  de  Montcuchon  (19  m., 
56  hab.),  de  la  Rue  (23  mais.,  63  hab),  de  la 
Rousselière  (46  mais.,  126  hab.),  de  la  Cave« 
Forte  (4  mais.,  12  hab.),  de  la  Croix  (4  mais., 
16  hab.),  et  9  ou  10  écarts. 

Superficie  :  810  hect.  dont  160  hect.  en 
vignes  et  60  hect.  en  bois. 

Population  :  94  feux,  430  hab.  ^  407  hab. 
en  1790.  —  55H  hab.  en  1831  —  550  hab.  en 
1841.  —  555  hab.  en  1851.  —  587  hab.  en  1861. 

—  568  hab.  en  1866.  —  545  hab.  en  1871.  — 
5i6  hab.  en  1876,  —  en  décroissance  depuis 
quinze  ans.  Le  principal  groupe  est  à  la  Rous- 
selière, quelques  maisons  à  peine  avoisinant 
l'église. 

Deux  assemblées,  le  !«'  mai  et  en  septembre. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  construite 
par  adjudication  du  26  janvier  1856  (archit. 
Couet)  ;  —  Ecole  laïque  de  filles. 

Deux  fontaines  avec  lavoirs  publics  en  pierre 
ont  été  aménagées  en  1832  et  depuis  entretenues. 

VEglise,  dédiée  à  St  Vincent  d'Espagne  (suc- 
cursale, 26  décembre  1804)  comprend  une  seule 
nef,  avec  un  chœur  à  voûte  plein  cintre,  ac- 
costé vers  S.-E.  d'une  petite  abside  que  pré- 
cède la  travée  portant  la  tour  carrée  du  clocher 
à  fenêtres  plein  cintre.  —  Dans  la  paroi,  vers 
S.-O.  ouvre  un  grand  portail,  —  vers  N.-O.  une 
galerie  ou  vestibule,  communiquant  avec  l'église 
par  une  autre  grande  porte  plein  cintre  et  dont 
la  construction  remonte  au  xi*  s.  comme  tout 
l'édifice.  La  cloche  a  été  fondue  en  1730  par  J.-B. 
Rigueur,  ainsi  que  l'indique  une  inscription.  Dans 
le  mur  nord  du  chœur  est  pratiquée  une  niche 
rectangulaire,  fermée  de  deux  petites  portes;  sur  la 
première,  en  bois,  est  peint  un  ostensoir  à  disque 
rayonnant,  que  remplit  l'image  du  Christ.  Elle 
contenait  l'hostie  miraculeuse,  dans  laquelle,  le 
2  juin  1668,  pendant  l'octave  de  la  Fête-Dieu,  le 
curé  Nie.  Nézan  montra  au  peuple,  pendant  un 
quart  d'heure,  Jésus  «  visible  en  forme  humaine  », 
pour  la  confusion  des  incrédules.  L'évèque  Henri 
Arnaud,  après  enquête,  publia  le  25  juin  un 
mandement,  —  dont  un  extrait  se  lit  gravé,  au 
bas  du  petit  refuge,  sur  le  marbre,  —  où  il  pres- 
crivait «  afin  d'honorer  la  mémoire  d'un  si  grand 
«  miracle  et  de  le  conserver  à  la  postérité  »,  de 
gcrder  précieusement  «  la  même  hostie  où  l'ap- 
«  parition  s'est  faite,  •  • .  en  une  fenestre  bien 
c  sûre  et  dûment  ornée  ».  Quatre  on  cinq  des- 
sins ont  été  donnés  de  ce  miracle,  dont  un  gravé 
par  René  Bidault,  de  Saumur,  —  la  planche  en 
est  passée  du  cabinet  Grille  au  Musée  des  Anti- 
quités d'Angers,  —  un  autre,  tiré  à  l'encre  rouge, 

—  un  autre  encore,  daté  :  Paris,  1668,  figurant 
non  l'hostie,  mais  le  prêtre  et  l'autel  ;  —  et  trois 
relations  au  moins  en  ont  été  imprimées,  la  pre- 
mièie  dans  l'année  même  par  Gaultier  de  BruUon, 
en  1668,  une  seconde  par  Grandet  en  1715,  Y.  ces 
noms,  une  troisième,  teintée  d'une  ombre  de 
jansénisme,  et  sous  les  seules  initiales  de  l'auteur 
i{[eDé]  C[erveau],  PLarisien*],  en  1779  (Paris, 


ULM 


—  648  — 


URB 


Morin,  in-12  de  50  p.  avec  deux  planches),  ces 
trois  brochures  devenues  très- rares  surtout  avec 
leurs  gravures.  —  Le  pèlerinage,  provoqué  un 
instant  par  cette  émotion  religieuse  et  depuis 
bien  longtemps  délaissé,  a  été  remis  officiellement 
en  honneur  le  6  juiUet  1876.  —  La  relique,  elle- 
même,  en  partie  moisie  par  l'humidité  et  que 
révoque  avait  ordonné  en  1772  de  détruire, 
y  était  encore  conservée  en  1790  et  fut  emportée, 
dit-on,  par  le  curé  constitutionnel. 

La  cure  est  installée  au  vill.  du  Mousseau, 
dans  l'ancien  logement  du  vicaire,  acquis  le 
14  juin  1818  par  la  commune,  autorisée  d'une 
ordonnance  du  26  décembre  1821.  —  Le  cime- 
tière a  été  transféré  sur  un  terrain  acquis  le 
21  octobre  1860. 

Au  N.  du  vill.  du  Mousseau,  dans  un  pré,  sur 
le  bord  du  ruiss.  de  Follet,  se  cache,  enveloppé  de 
deux  noyers,  un  vaste  dolmen,  composé  d'une 
grandechambreetd'un  vestibule,  le  côté  sud  éboulé, 

le  toit  chargé  d'une  énorme  pierre,  qui  débordait 
de  plus  d'un  mètre,  brisée  aujourd'hui  et  couchée  à 
demi  et  portant  sur  deux  tronçons,  le  tout,  boule- 
versé je  crois,  par  des  fouilles  de  date  relati- 
vement ancienne.  —  La  grande  voie  de  Saumur 
à  Doué  passait  du  N.-E.  au  S.-O  .  dans  toute  la 
longueur  du  territoire.  —  Des  sépultures  d'un 
âge  incertain  mais  tout  au  moins  gallo-romaines 
ont  été  rencontrées  à  la  Haroterie.  —  S'il  faut 
appliquer  ici  le  texte  d'un   diplôme  du  7  fé- 
vrier 791,  le  pays,   Ulmus,  aurait  été  attribué 
par  un  des  empereurs  carlovingiens  à  l'abbaye  St- 
Martin  de  Tours  et  donné  cette  année  par  l'abbé 
môme   à   l'abbaye  nouvelle   de  Corméry.  qu'il 
fondait.  Ce  qui  est  plus  certain,  c'est  qu'aux»  sr, 
une  église  y  existe,  appartenant  à  l'abbaye  de 
St-Florent,  à  qui  de  nombreuses  bulles  de  papes 
la  confirment  durant  le  xii«  s.  Un  prieuré  y  fut 
institué,  formant  avec  la  chapelle  de  Meigné  un 
des  principaux  domaines  des  bénédictins.    Sur 
la  requête  du  ministre   (14  octobre   1750)  et 
avec  le  consentement    des    religieux    (25    oc- 
tobre), la  suppression  pure  et  simple  en   fut 
décrétée  par  l'évêque  le  22  janvier  1751  et  le 
temporel  réuni  à  la  mense  abbatiale.  —  Prieurs  : 
RicarduB,  1338.  —  Louis  du  Bellay,  1474.  — 
René  Cothereau,  qui  résigne  en  1573.  —  Guill. 
Hamelin,  chanoine  de  Doué,  qui  résigne  en 
1574.  —  Charles  de  Champgirault,  juin  1574. 
—  Ch.  Beaumanoir  de  Lavardin,  évoque  du 
Mans,  t  le  16  novembre  1637.  —  Lecointe, 
décembre    1637.     —     GHlle    alias    François 
Godin,  juillet  1645.  —  Franc,  de  la  Guette, 
qui  résigne  le  16  décembre  1664.  —  Mic.-Jean- 
Bapt.  Ollier,  abbé  de  Verneuil,  1689.  —  Chartes 
Deamé,  1730. 

Le  prieuré,  attenant  à  l'église,  a  été  trans- 
formé en  habitation  bourgeoise  avec  ferme.  On 
lui  attribue  pour  armoiries  :  d^azur  à  3  arbres 
d'or  sur  une  terrasse  de  même.    . 

Les  registres  de  la  paroisse  remontent  à  1596. 
—  Curés  :  Geoffroi  de  Maillé,  1291.  —  Et. 
Morice,  1583, 1588.  —  René  Boymn,  1596.  f  le 
août  1637.  —  Mich.  Ramier,  1637,  inhumé  le 
4  septembre  1660  près  le  grand  autel  «  sous  la 


«  tombe  des  curés  ».  —  Nicolas  Néxa^  \B 
Moins  de  deux  mois  après  TapparitioB  «ta  basa 
miracle,   qu'il  avait  proclamé,  il  fat  ùm» 
par    l'évêque  pour  «  sa  vie  abomiiiâble  b  t 
conduit  dans  les  prisons  do  POflIciaKté  d'àipp. 
condamné  le  2  septembre  1668  à  se  démettre  è  i. 
cure,  et  sur  appel,  condamné  de  noareu  p 
arrêt  du  Parlement  à  faire  amende  hoaçTi^! 
devant  son  église,  à  la  fondation  d'une  Uape  ir- 
dente  et  au  bannissement  perpétuel.  — 11  nsif 
néanmoins  aux  Ulmes  et,  ce  me  semble,  «  imi.- 
le  29  novembre  1674,  âgé  de49  ans.— Mare  L<in 
installé  le  8  janvier  1675.  —  ieuïBonniseatl 
d'un  marchand  droguiste  de  Saumur,  1680,  lîOè  - 
Charles  Blonde,  1709,  f  1«  **  i"^'  ^'^^  " 
Paul  Pananceau,  1716.  f  l«  *9  »**  "*•  "^ 
de  63  ans.  —  Y.   Dutartre,  mai  ITît  ;. 
résigne  en  novembre  1729.  —  Jos.  Houfttu 
1729,  t  le  21  avril  1767.   âgé  de  64  att  - 
P.  Hardouin,  1767,  février  1786.  -  -U»^ 
reux,  mai  1786,  qui  signe  le  15  itnner!:?' 
«  officier  public,  curé  ».  —  Il  mourai  pi»  un 
marié  au  Puy-Nolre-Dame.  —  Le  vietire  Pair 
avait  été  déporté  en  Espagne  en  septembre  i^i 
La  paroisse  dépendait  de  l'Ardûprèlri  'i  J 
l'Election  de  Saumur,   du  District  de  Dosé  •- 
1788,  de  Saumur  en  1790,  du  canton  duCasir*: 
jusqu'en  l'an  VIII. 

On  y  rencontre  fréquemment  daiisl»  tiir<  J 
XVII»  s.  la  mention  de  salpÔtriM»,  —  »*■«  ^'^ 
«  poudrier,  Urb.  Berihelot  »,  dont  la  iiiii«»  « 
«  renversée  et  accablée  »,  par  une  cxpkaiûfi.  * 
sa  fille  périt,  le  20  janvier  1665. 

Maires  :  P.  Guérin.  1798.  —  J -B.  Trii- 
l«r  mesidor  an  VIII.  -  Joseph  Tréton,  S  vi 
1813.  —  J.-B.  Treton,  23  janvier  1816.  -M 
Bazille,  30  novembre  1830-  —  Ant.  Liaû»*^ 
installé  le  1"  février  1835.  —  Lonii  Ga$U^- 
1844.  —  Mathieu  Bazille.  18  février  185*  - 
Sebille,  1864. 1878. 

Areb.  de  M.-«t-L.  H  St-FUMWt.  —  Aicliv««"i^';: 
^RéperU  areh,,  1861,  P.  65;  i8»,p.»l-'" 
locafiKs,  voir,  à  leur  arUcle.  I«   M^ottetv,  J*  > 
Monteuehwt  U  Mouiuau,  la  RoMuàlèrt,  elc. 

Union  (1'),  f.,  c»«  à' Angers,  sur  UqwR^  ' 
été  constrait  le  couvent  actuel  de  BelWonfcs' 
V.  ci'dessus,  1 1.  p.  84;  -  nom  révoïoïKW^ 
de  la  c"«  de  St-Siloin  en  1793  ;  -  b*»-  ^ 
Trélazé.  —  Ane.  ardoisière,  ouverte  sous«»J 
nouveau  dans  un  terrain  dit  le  Petil-Botf ,  «  "^ 
d'une  déclaration  du  15  avril  1839,  parlw*»^^" 
Franc.  îlohard  et  Jacq.  Ciret.  ce  dernier  P^^;^ 
taire  du  terrain.  Le20  juin  1844 il  fol  fait  «wf^; 
ration  nouvelle  pour  l'ouverture  de  galène*  M' 
raines.  Un  éboulement  s'y  produisit  daw»» 
du  15  octobre  suivant,  emportant  une  w»^ 
du  chef  vers  l'E.  ;  à  la  suite  un  déUt  «  B*«f^ 
qui  compromit  tout  le  reste  de  l'^'P^JJJV^ 
un  second  éboulement  le  l»»  juillet  1846  eac*^ 
rentrée  de  la  galerie.  , 

rr6cHfa  (le  Père).  -  V.  GuiUet^^ 

fort*  ,        t    .im 

Urbé»  mo»  n.  dans  le  bourg  ^^^^^^i, 
jardin,  métairie  et  domaine,  appari.  à  U 
Neveu  au  xtii*  s..  —  à  Côsar-Aat-W»»  " 


VAI 


—  649  — 


VAI 


lanto-Domingo ,  chevalier ,  mari  de  Vietoire» 
farie-Anne-Sophie  de  Lesperonnière,  en  1751, 
le  qai  Tacqniert  par  acte  da  16  décembre  Pierre 
laallier,  procarear  en  la  Conr  souTeraine  da 
»aumar. 
Usages  (les),  bois,  e»«  de  SM^rm-cP Aub. , 
ppart.  i  la  commune  et  en  partie  seulement 
éfriché. 


17«et*iM  (1*).  —  V.  Liiêeme  (la). 

Usséy  c**  da  Ménil,  —  Ancien  flef  et  sei- 
gnearie  avec  «  bostel  »  noble,  appart.  en  1418  à 
Jeanne  de  Montjeau.  —  En  est  sienr  Jean  Lebe- 
nenx  1474,  Jean  de  Yangiranlt  1541,  Louis  Legay, 
mari  de  Louise  de  Yaugirault,  1578.  Il  est  en  1636 
réuni  à  la  terre  de  Yaugirault.  Y.  Hiieeé. 


Vaelierle  G&).  m'"  à  vent,  c*»  de  Distré,  — 
1  y  existait  an  xiv*  s.  un  moulin  à  eau,  «  séant 

eo  la  rivière  dessous  Distré  »  et  Munet.  1391 
$t*Anbin,  Soas-anm6nerie,  t.  II,  f.  58,  et  Pr.  du 
loudray-Mac,  ch.  or.),  «  un  mollin  à  ayve 
appelle  le  mollin  de  la  Yacberie  «  1408  (Pr.  du 
oad.,  ch.  or.);  »  cl.,  c>«  d'Ecouflant,  près 
ieuzon  ;  —  appart.  à  Franc*  Grimaudet  de  la  Croi- 
drie  iS9A,  à  Franc.  Lefebvre  de  Laubrière  1630 

5  339.  p.  87)  ;  —  f.,  c»«  de  Faye  ;  —  c»« du  Afé- 
itl,  anc.  petit  bordage  dépendant  delà  Prévôté  de 
>t-Laarent-dn-Motay,  qui  fut  emporté  par  les 
aux  avant  1761 .  Il  n'en  restait  que  deux  prai- 
ies  (St-Flor.,  F  11);  «-  f.,  c"«  de  Monijean; 
«  m**  b.,  c"*  du  Puy-N.'D.,  dans  le  vill.  de 
;bavannes.  —  Anc.  maison  noble  avec  chapelle 
eigneuriale  ;  ^  en  est  sieur  René  Lepauvre 
593,  n.  h.  Ezéchiel  de  li  Haie,  éenyer,  1606, 
(ené  de  la  H.,  dont  la  fille  épouse  le  1»  Juin 
694  Jacq.  d'Aubigny  de  la  Salle,  René-J.-B.  de 

6  H.,  mari  de  Marie-Bladeleine  de  Yiau;  leur 
111e  y  épouse  dans  la  chapelle  Honorât  de  la 
lîviére,  sieur  de  Montigny,  le  22  avril  1686  ;  — 
en  du  nat*  le  24  fructidor  an  lY  sur  le  sieur  de 
ai  Rivière  de  Bueil  ;  —  appart.  en  1876  à  H.  Aimé 
«amoureux,  par  acquêt  de  M.  Desportes;  *  f., 
«•  de  St'Léger^u-May  ;  —  f.,  c*«  de  Tiercé  ; 
.  (la  Grande-),  f . ,  c»«  de  St-Florent-le-V, 

-  Y  naît  vers  N.  le  ruisselet  du  Guériau,  — 
mis  en  son  rang,  —  qui  coule  du  S.  au  N., 
asse  sous  la  route  n«  14  et  se  jette  dans  la 
toire-aux-Avrils  ;  —  (la  Pelite-)i  cl.,  c"«  de  St- 
^orent'U'V. 

Vaeherie-Hanbert  Ga).  ^.  e"*  de  Saint- 
norent'le-V.  —  La  V,  Pollinière  (Cass.).  — 
In  est  sieur  Hervé  Maubert,  mort  à  St-Florent  le 
1  mai  1598,  Renée  Yincent,  veuve  Guesdon,  1668. 

-  I«e  propriétaire,  qui  était  celui  de  la  Pouli- 
ière  en  1502,  était  tenu  d'envoyer  à  l'abbaye  de 
t-Florent  l'exécuteur  de  justice,  à  toute  réquisi- 
ion  de  i'abbé. 

yw<lc»>OH»c«m*»  —  Y.  Voisine. 

l^mlwm  Amalell*.  ^  Y.  Gué-Deniau, 

Vs^^B(le8),  cl.,  c"«  de  LinièreB-B,  ;  ■>  f., 
•>•  de  Méon  (Et. -H.  Cass.). 

Vaines  (les),  ham.,  c"*  de  la  Ménitré. 

Vaillant  {François),  libraire  protestant,  à 
aamur,  mari  de  Jacqueline  Guillemin,  26  août 
668,1686. 

Vaillant  {Pierre-Claude),  fils  de  Claude  Y. 
t  d'Elis.  Wiot,  né  à  CaUllon  (Loire)  le  l«r  jaiU<ii 
743,  chanoine  et  théologal  de  l'église  de  Saint- 


Maurice  d'Angers  le  11  juin  1768,  fut  élu  membre 
de  l'Académie  d'Angers  le  19  novembre  1777  et 
y  lut  le  20  novembre  1782  un  discours  Sur  le 
danger  de  parler  en  public  et  de  produire 
ses  ouvrages  au  grand  jour.  Le  Mss.  en  est 
conservé  à  la  Biblioth.  d'Angers.  On  ne  connaît 
de  lui  aucun  livre  imprimé.  Il  mourut  à  Angers 
le  2  décembre  1807. 

ValUanterie  (la),  vill.,  e"*  de  Juvardéil. 

VaUlé-Brézé,  vill.,  c»*  de  Nueil.  —  Anc. 
fief  et  seigneurie  relevant  du  comté  de  Yihiers. 
Le  manoir  noble,  aujourd'hui  réduit  en  ferme, 
conserve  encore  ses  fenêtres  antiques,  à  grillages 
de  fer,  dont  deux  portent  des  tètes  de  moines  sculp- 
tées ;  — au-dessous  plongent  de  vastes  caves  voû- 
tées. —En  est  S' Jean-RolMrt  d'Anjou  1410,  Jean  de 
la  Jaille  1510,  Honorât  de  la  Jaille  1523,  qui  vend 
le  17  février  1551  4  Claude  de  Bucy,  seigneur  de 
Fontaines  ;  —  dame  Louise  de  l'Hôpital  y  réside 
en  1629,  le  comte  Charles  de  Salviati  en  1677.  ^ 
La  terre  dès  la  fin  du  xvii*  s.  était  aux  mains  de  la 
famille  Bitault,  comme  le  flef  voisin  de  Yaillé- 
Bitault.  —  Elle  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui  naît 
sur  la  c^  de  Nueil,  traverse  les  Yerchers,  Gon* 
courson,  se  jette  dans  le  Layon  ;  —  a  pour  affluent 
le  miss,  de  l'Etang-de-la-Lune  ;  —  9,000  met. 
de  cours. 

Vallié-Iiean,  ham.,  c»*  de  NueiL 

Valllé-Roeherean,  vill.,  c"«  de  NueiL  — 
Vaillé-R.  ou  Vaillé-Bitault  (Cass.).  —  Anc. 
fief  et  seigneurie  formant  au  xviii*  s.  une  châtel- 
lenie,  qui  réunissait  les  terres  des  Hérons,  Bois- 
demain,  les  Paillés,  les  Touches  et  Cessé,  —  avec 
chAteau  transformé  en  1866  et  dont  il  ne  reste 
plus  d'antique  qu'un  très-beau  portail  du  xvi*  s. 
chargé  de  mâchicoulis  ;  ^  y  attient  un  beau  parc. 
La  chapelle  fondée  en  1652,  a  été  reconstruite  en 
1845  et  de  nouveau  autorisée  comme  oratoire  do- 
mestique, par  ordonnance  épiscopale  du  30  juillet 
de  cette  année.— Le  domaine  appart.  aux  xv-xvi*  s. 
à  la  famille  de  la  Roche  et  passe  aux  xvu-xviii*  s. 
aux  Bitault.  —  En  est  seigneur  en  1637-1658 
François  Bitault,  fils  de  François  B.  et  de  Françoise 
de  Charnières,  conseiller  au  Parlement  de  Paris, 
c  homme  de  grand  esprit  et  de  grand  courage  »,  — 
dit  Ménage,  Vit.  jErod.,  p.  199  —  c  et  célèbre 
«  dans  l'histoire  de  France  par  son  amour  pour  la 
c  liberté  publique  et  par  l'inimitié  des  cardinaux 
«  Richelieu  et  Mazarin.  »  C'est  lui  que  le  Parle- 
ment avait  envoyé  en  1652  pour  soulever  les 
communes  et  qui  fut  fait  prisonnier  à  Pont-sur- 
Yonne.  Y.  dans  Petitot,  t.  XXXY,  p.  231  ;  t.  XLYII, 


VAL 


—  650  — 


VAL 


p.  904;  t.  XLVni.  p.  140.  —  Le  ehiteMi,  piUé 
par  les  hogoenoU  en  septembre  1563.  le  fnt  de 
nouveau  le  27  avril  1793  par  les  troupes  de 
passage,  qui  eo  iocendiôrent  le  cbartrier.  L'admi- 
nistratiofi  da  District  de  Vihiers  s'y  réfugia  avec 
ses  archives  pendant  trois  ou  quatre  jours,  du  12 
au  16  nivôse  an  IL 

Vailles  (les),  f.,c»«de  la  Chapelle-a.'O. 

ValUetlére  Ga).  f.,  c"«  de  SermaUe. 

VsdIloBBerle  (la),  t,  c"«  de  Joué-Etiau, 

—  La  Vallinerie(fiaM.).  —  Y.  la  VallonnerU. 
Valll/  (le),  f.,  c"«  de  Marana. 
YsOndrenlére  (la),  c"«  de  Dénezé'ê.'le'L, 
Vairelle  (René),  fils  de  Jean-Nio.  Y.  et  de 

Renée  Cachet,  oé  à  Angers  le  27  novembre 
1811 ,  a  publié  JLee  Trois  Victimeê  ou  Un 
Cceurê  mal  OêBortiê  (Bordeaux,  1835,  1836, 
1837,  1838,  in-8»  de  8  p.).  —  Chants  sacrés, 
essais  (Bordeaux,  1837,  iA-8o  de  16  p.)*  —  Odes 
sur  Rome  et  sur  le  Vésuve  (Paris,  in-8*  de 
16  p.). 

r«lt^  (la).  —  Y.  Za  Verrerie,  la  VerHe, 

r«l^  — Y.  Vall... 

Vsd-ABx-Holnes  (le),  b.,  c»«  de  Saint- 
OeorgeS'deS'Sept-V,  ^  La  cure  y  est  insuUée 
dans  un  ancien  logis,  divisé  en  cellules  et  qui 
parait  avoir  servi  à  des  religieux. 

Val-Bonehet,  f.,  c>«  de  la  Jumellière, 

Valeonr  ( ),  directeur  de  la  troupe  de 

comédie  en  résidence  à  Angers,  y  donna  de  sa  façon 
en  février  1788  Le  Siège  <V Angers  sous  Charles 
le  Chauve,  drame  en  trois  actes  avec  musique  et 
combats,  représenté  une  seconde  fois  le  2  mars, 

—  et  le  14  mars  suivant,  Vénus  pèlerine.  Voyage 
de  Figaro  et  Béthanie  ou  Les  sept  n*en  font 
que  deux,  proverbe,  où  neuf  rôles  diiférents 
sont  tenus  par  deux  acteurs  devant  un  agent 
dramatique.  Ces  deux  pièces  ne  paraissent  pas 
avoir  été  imprimées.  Le  vrai  nom  de  l'auteur 
me  reste  inconnu. 

Val-d'Anxanee,  nom  révolutionnaire  de 

St'Sigismond  en  1793. 
Val-de-Chat  (le),  f . ,  c<*«  de  Noyant,  -s  -le-L, 
Val-dei«arthe  (le),  m*^  b.  et  f.,  c"*  de 

Briolay.  —  La  Haute-Sarthe  (Et.-M.  et  C.  G.). 

—  Ane.  maison  noble,  avec  grande  cour  précédée 
d'une  avenue  et  chapelle  à  l'angle  S.-E.  de  la 
basse-cour,  vendue  par  Guill.  Germain  Marti- 
neau  le  10  mars  1757  à  n.  h.  Jacq.  Gamier  de 
la  Roussière  (E  588). 

Vsil-de-Slaibré  (le),  ham.,  c"«  de  Tiercé, 

Talenoonr,  chat.,  c"«  de  Gêné,  logis  du 
xviii«  s.  précédé  d'une  haute  et  large  avenue  de 
peupliers  et  d'arbres  verts. 

Valére,  nom  de  théAtre  de  Faribault.  Y.  t.  II, 
p.  134. 

Vsaerie  (la),  f.,  c»«  de  Tierce. 

Valette,  vill.,  c"«  de  Fayè.  —  ValUt 
(Cass.).  —  Ancien  domaine  avec  maison  de 
maître,  résidence  en  1790  de  Petit  de  laPîchonniôre 
sur  qui  elle  fnt  vendue  le  17  ventôse  an  YI;  «» 
h.,  c"«  de  St-Aubin-de-Luigné.  —  Le  sentier 
comme  Von  vait  des  Barres  à  V.,le  grand 
chemin  comme  fon  vait  de  Vallettes  à 
Rochefort  1450  (E  624),  —  de  ValletUs  près 


Ifs  Fausses  1489  (Ibid.),  —  près  la  Fntamh 

de-  V.  1510  (ibid.).  —  les  fmarais  àuV.trf^ 
(E  630,  fol.  3),  —  le  moulût  à  eom  et  c:- 
partenances  de  Valette»  1545,  —  le  ma»Lr 
de  Valettes  1543,  —  le  chemin  de  la  foatsv 
de  V.  au  Gué-de-  V.  (Ibîd.,  1603). 
Valette  (la),  m**  à  eau,  c"«  de  VaailiaÂn 

—  En  est  sieur  n.  b.  Julien  Dosdefer  IM),- 
donne  son  nom  i  un  miss,  né  sar  la  eoaaEf 
qui  se  jette  dans  le  ruiu.  des  Cartel  ;  —Z^w. 

—  a  pour  affluents  les  ruiss.  da  la  Fontiiac  ^ . 
Petite-Fontaine,  de  BnHaamoine ,  de  U  F:- 
sière. 

Valetterie  (la),  f .,  e««  da  Mena, 

Valette*»  h.,  e"«  de  Bocé.  —  Le  cieiu  ^ 
Vallets  1556.  —  Le  clouz  aux  VarUtz  t> 
(Cbartrier  de  Parpacé).  -<-  Guartans  de  yoîa 
1093  (Pr.  de  Rocé).  —  Le  lieu,  fitfet  sàg^ 
rie  de  Vallettes  1539  (C  i05w  t  302:.  -  ^u 
lette  (Cass.).  —  Ane.  fief  aTac  msàaosme.^ 
riale,  relevant  da  Yieil-Bangé  et  doat  «si  ^-z 
en  1539  n.  h.  Ambroise  da  Xaadon,  oar^ 
d'Antbenaise.  veuve  Bairin^  1752. 

Valettea  (ThihauU  de),  né  à  Boeé,  ltc£  •- 
és-droits,  chanoine  et  archidiacre  d'outre^..* 
en  l'église  d'Angers,  y  est  inhumé  fe  5  a." 
1374  ■•  a. 

Bnm.  de  Tut.,  Hts.  871,  C.  W.  —  Ukanss,  Im  t 
raTéché,  t.  n,  p.  144. 

Val-LaaglsOa  (le),  f.,  c*«  de  la  Jumelr 

VsUlaatla  ( )  a  mis  sou  nom  à  si  ^ 

relief  en  pierre  calcaire,  trouvé  en  1854  d£« 
fondements  de  l'ancienne  prison  des  Halles  wi 
gers  et  qui  représente  une  femme  nae  soa  t 
arbre,  tenant  de  la  main  droite  une  edoabf.  . 
l'autre  une  couronne  de  roses,  œuvrç  vatgur^.. 
XVIII*  s.  Au-dessus  est  écrit  :  FAtantion,  « 
doute  pour  la  Tentation  ;  —  aa  Musée  d'iacr 
Vallée  (Antoine)  entra   tout  jeoiie  a^' 
comme  chanoine  régulier  en  l'abbaye  df  Sa.' 
Georges-sur-Loire,  où  il  demeura  trois  va  i>  j 
k  1789).  De  figure  charmante,  de  soeiéié  wx^"  \ 
et  spirituelle  et  dés  lors  d'esprit  iadépeaéAtf  ' 
s'absenta  durant  six  mois  pour  na  vop^c 
France,  qui  fit  jaser,  avec  la  feauM  da  som^-^ 
de  St-Georges.  Au  renouvellement  da  C^  * 
fut  élu  curé  de  St-Florent^le-Yîeil,  —  [n'^ 
son  nom  ct-ciessue,  p.  368,   —  et  Lsréfa>«^ 
Lépeaux,  qui  l'f  trouva  en  fonetkKis  ésx  ^ 
voyage  à  travers  les  Mauges,  le  sigoato  a^ 
un  «  homme  excellent  pour  parler  u  f^^ 
c  cher  aux  amis  de  la  liberté.  »  Il  fat  te  pf«^ 
ecclésiastique    qui    renonça    sobaaelhaist  ' 
l'exercice  du  culte,  après  «  une  réikxioi  ■*  ' 
«  sur  le    vuide  d'une   inscitaiioo,  qai  àtnr 
«  superflue  sous  l'empire  dea  lois  répabbour 
(29  brumaire  an  II),  ^  et  sa  déebmù* 
adressée  par  le  représentantFrancasid.p»*'' 
vir  d'exemple  «  de  bonne  foi  et  de  verta  •.  t  Uu 
vention  Nationale.  Après  être  resté  qoelfw^^ 
attaché,  comme  secrétaire,  à  GauviUienL  r<^ 
les  premiers  mois  de  la  gnerrs,  il  fui  ^^^ 
monter  pour  vivre  un  petit  eonuBefae  ^^^ 
au  village  de  la  Rousseiière,  od  le  viai  thefà*  ■ 
choix  du  Département  qui  le  désignait  P^*' 


VAL 


—  651  — 


VAL 


le  la  grande  Ecole  Normale  (l*r  pluviôse  an  III). 
1  était  déji  rerenu  au  pays,  quand  Laré?elliôre, 
otré  au  Directoire,  l'appela  auprès  de  lui,  s'assu- 
ant  ainsi  d'un  ami  dévoué  k  tout  péril  et  à  tout 
levoir.  Il  rappelle  dans  ses  Mémoires,  avec  une 
ffection  tendre,  tout  ce  qu'il  a  dû  à  son  aide 
clive,  ne  lui  reprochant  qu'un  certain  besoin  de 
égenter  et  l'aifectation  de  singularité  qui  lui 
vait  valu  plus  d'un  ennemi.  Vallée  n'avait 
['ailleurs,  non  plus  que  son  protecteur,  jamais 
tublié  l'Anjou  et  restait  en  relations  suivies  avec 
'Administration  départementale  et  en  particulier 
ivec  Meriet-Laboulaie  et  l'on  peut  dire  que  sa 
orrespondanee  conservée  est  celle  d'un  homme 
le  cœur  et  do  loyauté.  C'est  à  ses  conseils  et  à  ses 
ndications  particulières  que  la  ville  d'Angers 
toit  la  création  et  la  composition  pour  la  meil- 
eure  part  de  son  Musée.  —  II  avait  publié  dès 
es  débuts  un  opuscule  en  vers  et  en  prose  où  il 
célébrait  les  bords  et  les  lies  de  la  Loire.  Il  a 
lonné  plus  tard,  devenu  plus  pratique,  un  Traité 
Uémentaire  sur  le  sucre  de  raisin,  sa  fabri- 
cation, ses  propriétés  et  ses  usages  (Paris, 
n-8»,  1808),  développement  d'une  plaquette  de 
r  pages  in-8«,  répandue  par  lui  dès  1802  Sur 
e  sucre  de  raisin ,  ses  propriétés  et  usages; 
—  et  une  Lettre  écrite  des  Départements  de 
'Ouest  en  fructidor  an  VI  (Angers,  Mame, 
n-8»  de  16  p.)-  -—  Ami  autrefois  du  luxe  et  de 
a  parure,  il  reprit  en  vieillissant  des  goûts  d'une 
implicite  austère,  couchait  sur  la  dure,  faisait 
oi-môme  le  service  de  son  marché  quotidien  — 
it  fut  trouvé  mort  un  matin  tout  habillé,  dans  sa 
leiite  chambre,  vers  1836. 

Areh.  de  ll.-«l-L.,  Série  L.  -^  Mémoires,  Mis.  de 
r.  Besnard.  -'  Larévelllèra-Lépcaia ,  Mémoires,  t.  I, 
».  2i5-tt0,  et  Béât  des  Commissaires,  1792,  p.  é.  ^ 
;ril1e,  Mm.  1058.  —  Guillory,  Calendrier  du  vigneron, 
».  79  et  80. 

Vallée  (François),  frère  du  précédent,  doc- 
ear  régent  en  la  Faculté  de  médecine,  Angers,  y 
»st  inhumé  le  12  décembre  1787,  âgé  de  32  ans. 
1  était  originaire  de  Coutures.  Etudiant  encore 
m  1783  il  avait  été  désigné  par  la  Société  des 
)otanophiles  pour  aider  Borolleau  dans  la  rédac- 
ion  du  catalogue  du  Jardin  botanique.  La  Rével- 
iëre,  son  ami,  raconte  qu'il  avait  été  guéri  par 
ai  d'une  affection  nerveuse  très-pénible  «  avec 
t  des  romances  dont  il  accompagnait  le  chant 
e  sur  sa  guitare  ».  {Mém.,  t.  I,  p.  225.) 

Vallée  (François),  imprimeur-libraire,  à 
ingers,  en  la  paroisse  SuPierre,  1661,  etbiblio- 
hécaire  juré  de  l'Université,  1668,  fat  chargé 
m  1670  de  la  reliure  en  argent  de  deux  livres 
la  Chapitre  de  Saint-Maurille.  Deux  de  ses 
31s  ont  pour  parrains  Lanier  de  Ste-Gemmes  et 
C:b.  d'Andigné.  —  Il  est  dit  défunt  en  1680.  — 
Michel),  second  fils  du  précédent,  lui  succède, 
lé  le  30  octobre  1670,  mari  de  Françoise  Duro- 
•Jier,  1690,  f  le  26  septembre  1720. 

Vallée  (la),  f.,  c»*  de  Bocé  ;  —  ham.,  e»*  de 
B  rissarthe  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  à  la 
fontaine  de  la  Pierre,  qui  traverse  Brissarthe  et 
::hAteauneuf  ;  —  4,800  met.  de  cours  ;  »-  f.,  c"« 
ie  Chàteauneuf  ■—  En  est  sieur  messire  Ch.- 
Elené-Jos.  Quentin  de  la  Taranchère  de  Vaseé 


1788 ;  »  f.,  c*«  de  Durtah  —  En  est  sieur  n.  h. 
Jean  Gruau,  grand  valet  de  pied  du  roi,  1699, 
m' René  Gaultier  1733;  »  f.,  c"«  de  Fougère. 
-^  En  est  sieur  Jos. -Christ.  Blondeau,  avocat  au 
Parlement,  1705  ;  as  f.,  c***  de  Juoardeil.  — 
En  est  sieur  Pierre  Gandon  1600,  1614,  Charles 
Gandon  1655,  Antoinette  Pihu  1640,  Tugal  HuUin, 
1704,  t  le  19  février  1717  ;  —  cl.,  t^*  de  Lasse  ; 

—  vill.,  c»«  de  Marigné  ;  —  c"*  de  Montjean  ; 
-«  ham.,  c***  de  Segré,  par  distraction  de  la 
Chapelle-sur-Ondon  en  1867;  ->  vill.,  c"«  de 
Torfou,  ^  La  y,  de  Tiffauges  (Brout.).  — 
Un  tronçon  de  la  voie  de  Tiffauges  à  Montfaucon 
y  est  encore  apparent.  —  Une  chapelle  de  St- 
Julien  y  existait  au  xviii*  s.  dont  la  cloche  fut 
bénite  le  6  mars  1736  ;  —  l,  c"«  de  Villévêque  ; 

—  f.,  c^  de  Vaulandry, 

Vallée  (la  Basse-),  f.,  c»«  de  Chantocé;  <- 
ham.,  c"*  de  la  Jaille-YDon  ;  —  (la  Haute-), 
vill.,  c»»  de  la  Jaille-Yvon. 

r«ll^e-«le-FeMe  (la).  —  Y.  les  Jobeaux. 

Vallée-de-Torfon  (la),  ruiss.  né  sur  la  c"* 
de  Torfou,  s'y  jette  dans  la  Sèvre  ;  —  1,350  m. 
de  cours. 

Vallée*Haaelere  (la),  c>«  d'Auuerse. 

Vallées  (les;,  ruiss.  né  sur  la  c^  de  Seurdres, 
traverse  Gherré,  Marigné,  se  jette  dans  la  Mayenne  u. 
a  pour  affluent  le  ruiss.  de  la  Soutibelïe;  — 
8,800 met.  de  cours;  -«  f.,  c*^*  d'Armaillé;  — 
f.,  c»*  de  Marigné.  —  Les  Grandes-V.  —  Le 
lieu  seigneurial  des  Grandes-V.  1628  (Et  -C). 

—  La  maison  seigneuriale  des  V.  1677.  — 
Ane.  fief  et  maison  noble,  domaine  et  résidence 
en  1393  de  Jean  de  Chemens  et  dès  la  fin  dnxvi*  s. 
à  la  famille  Duchesne,  —  passe  vers  le  milieu  du 
xvii*  s.  à  la  famille  Tendron.  -—  Y  meurt  le 
5  mars  1670  Pétronille  Lenfant,  femme  de  René 
Tendron.  Dans  la  chapelle  seigneuriale  se  marient 
Guill.  Prézeau,  chevalier,  avecd"*  Anne  Tendron, 
le  3  février  1689,  —  Noël  Herbereau,  écuyer,  avec 
Renée-Marguerite  Tendron  le  16  juillet  1725  ;  «> 
m*»  à  venl,  c»«  de  Mauléorier.  —  Les  Grandes, 
les  Petites-V.  (Cass.).  —  Yendu  nat^sur  Quentin 
le  8  messidor  an  lY  ;  —  ham.,  c>^  de  Mouliherne. 

—  Les  Grandes,  les  Petites-V.  (Cass.)  ;  — 
(les  Petites-),  f.,  c"«de  Seurdres,  anc.  domaine 
des  Hospitalières  de  Châleaugontier. 

Vallelére  (la).  c"«  de  Tiercé. 

VaUet.  —  Y.  ValeUes. 

Vallel  (François),  huissier  à  Brézé  en  1851, 
fut  interné  à  St-Brienc  après  le  coup  d'Etat  et 
revint  à  la  suite  de  l'amnistie,  s'établir  comme 
expert-géomètre  à  St-Mathurin.  Il  y  est  mort  le 
26  décembre  1872  laissant  un  recueil  de  poésies 
de  sa  façon,  notamment  des  Chansons  bien 
réussies,  dit-on,  dont  quelques-unes  ont  couru 
dans  le  temps  le  pays  et  lui  valurent  les  rigueurs 
de  la  justice  administrative. 

Vallel  (Fftenne),  maître  sculpteur,  Angers, 
dore  et  termine,  en  les  appropriant  à  leur  desti<« 
nation  nouvelle,  les  deux  grandes  figures  de 
Mars  et  de  Junon  qui,  après  avoir  servi  aux  fêtes 
de  l'entrée  de  la  reine-mère,  lurent  recueillies 
dans  le  Palais-Royal.  Il  était  aidé  par  Mariu 
Préhoust  (janvier  1620), 


VAL 


—  652  — 


▼AL 


Valletlère  (la),  c"«  de  Montreuil-Bur-JU, 
dépendance  da  domaine  du  Verger  1615  (Aveo). 

ValletoB  {Claude-LouiS'Eugèné),  né  i  la 
Palisse  (AUier)  le  30  juin  1805,  snbstitat  à  Mou- 
lins le  4  septembre  1830,  procureur  du  rot  à 
Moulins  le  15  mars  1835,  conseiller  à  Riom  le 
20  octobre  1842.  fut  appelé  dans  les  fonctions 
de  procureur  général  le  5  juillet  1850  à  Angers 
où  il  succéda  le  S3  octobre  1858  au  premier  pré- 
sident Desmazières.  Il  est  mort  en  fonctions  le 
90  mai  1861.  M.  Méti?ier,  qui  dotait  lui  succéder 
à  son  tour,  a  rendu  bommage,  sur  sa  tombe,  aux 
qualités  du  magistrat,  et  M.  Trouessart  dans  le 
journal  Le  Patriote  cite  de  lui  un  trait  qui 
bonore  à  la  fois  son  honnêteté  et  son  ferme 
caractère.  Son  portrait  par  Appert  figure  dans  la 
Chambre  du  Conseil  de  la  Cour  d'appel  d'Angers. 

Journal  de  MaiM^êt-Loirt  des  5  mAI  1850.  97  nul  et 
7  iiOTembre  1861.  —  Patriote  des  1546  iTril  1873. 

Valletto  {Reni),  sieur  de  Champfleury,  doc- 
teur-médecin à  Saumur,  1655,  1675.  Sa  veuve  a 
nom  Françoise  d'Urson,  1680. 

VaUleiuieyf.,  c"*  de  Tigné\  —  donne  son 
nom  à  un  miss,  qui  séparait  les  paroisses  de 
Montilliers  et  de  Cernusson,  duztulus  aquœ 
qui  Variola  dicitur,  1050  cire  (L.  N.,  cb.  164). 
—  Valliolua  1060-1070  (Ib..  ch.  165). 

V«III«re  (la),  c"«  de  Chazé-JSTcnri  ;  »  ham., 
c»«  de  Chazé-sur-Argos;  =  cl.,  c^  de 
Jarzé  ;  ■>  bam. ,  c"*  de  la  Jumellière  ;  — 
f.,  c>**  de  Quîncë,  sur  le  bord  de  Tancien  étang, 
échue  en  1528,  dans  la  succession  de  René 
Marquis  et  Jeanne  Garnier  par  portion  aux  Myné, 
Garnier,  Marquis  et  Vollaige,  puis  aux  Garrean 
et  Vollaige  ;  — >  vendue  pour  ces  derniers  en  1754 
à  un  Lemoine(E  4160),  et  par  Catherine- Anne  Le- 
moine,  veuve  de  P.-Touss.  Ghouinière,  notaire  de 
Bnssac,  à  h.  h.  Timoléon  de  Cossé-Brissac  le 
25  août  1786  ;  —  cl.,  c««  de  St-Martin-  d^Arcé  ; 
«  t,  c"«  du  Vieil'Baugé,  —  En  est  sieur  Jacq. 
Vivien  1570,  sa  veuve  Macée  Garel  1579;  — 
Dissendeau,  par  acquêt  du  5  lévrier  1643  de  Noël 
Cureau,  Ch.  Monden  1745,  mari  de  Maig.  Chesneau. 

Valllères,  chAt.,  c»*  de  Loire,  ^  Ane,  fief 
et  seigneurie,  avec  manoir  noble  entre  l'ancien 
grand  chemin  d'Angers  à  Challain  et  la  rivière 
d'Argos,  sur  laquelle  en  dépendait  un  moulin  à 
eau.  La  terre  appartient  dès  le  xv«  s.  à  la  famille 
Helland.  ~  Dans  l'église  de  Saint -Nicolas  du 
Mans  on  tendait,  jusqu'à  la  Révolution,  du  côté 
de  la  grande  porte,  une  longue  tapisserie,  où  figu- 
raient nombre  de  personnages  grotesques,  entre 
autres  une  femme  menaçant  de  sa  quenouille  un 
homme  habillé  en  arlequin,  et  se  disposant  à 
porter  la  croix  de  la  Passion.  Dans  un  coin  on 
lisait  :  Jacques  Hellaud,  liencU  ès-lotx,  sei- 
gneur de  Vallières,  procureur  général  du 
Roi  nostre  aire  es  pays  et  comté  du  Maine, 
et  Etiennette  Lechat,  son  espouze,  ont  faict 
faire  ce  tapis  en  Vhonneur  de  Jésus  et  de  la 
Ste  Passion,  lequel  ils  ont  donné  à  Véglize 
de  céans.  Dieu  ait  merci  de  leurs  âmes. 
D'autres  titres  indiquent  qu'Hellaud  était  en  fonc- 
tion en  1499.  —  La  terre  se  transmit  dans  sa  des- 
cendancejusqu'àla  Révolution.  Jos.-Charles-Franç. 


*« 


de  Hellaud,  chevalier,  y  rénilait  ai  tTKw 
aujourd'hui  elle  appartieat  an 
RochebouSt  ;  •»  f.,  c*«  de  la  JtfembrvQe  ~  à:: 
fief  et  seigneurie  acquis,  avec  Vaaléaid,  4»  Or 
Chapelain,  écnyer,  par  PbiL  YarÎM,  ki  lï  ^» 
1596. 

ValllB  (Jean),  comte  paUttn, 
gers  en  1500,  pénitencier  an  iS^H, 
19  janvier  1522  près  la  chaira  de  FéglÎM  ie  > 
Maurice,  où  sa  tombe  se  Toyait  jasqa'fla  O* 
Il  avait  fait  don  4  son  église  des  petites 
{René),  neveu  du  précédent,  sieor  de  la  F 
dière  et  de  Cherpy,  né  à  Angers,  maître 
docteur  m  utroque  dès  15i9»  et 
cours  professeur  de  droit  en  1521, 
St-Maurice  le  7  juin  151S.  pénitencier  b  IS .. 
vier  1523  et  vers  le   même  temps  olfr-iAJ  . 
l'évèqne,  grand  archidiacre    le  11  jaiOei  iSrf  tj 
il  avait  obtenu  de  se  Caire  sappléer 
gence,  dont  il  se  démit  en  1539  ponr 
sa  chaige  de  juge  ecelésiastiqve.  Il 
core  en  1556  le  dominicain  ^**kiflni  Ory  daa>  • 
recherche,  comme  inquisiteur,  des  premiers  »■ 
phytes  protestants.  Il  fnt  inhumé  aux  oôiès  é->  f 
oncle.  Son  épitaphe  en  48  vers  lalins,  qui  se  b-- 
en  la  troisième  arcade  de  St-Mamioe,  s'.>ai  • 
qu'un  point  :  la  date  de  sa  sépoltare,  qn  t 
avoir  eu  lieu  en  1557.  —  Pocqnei  de  Uwee»  - 
(Mss.  1027,  p.  93)  et  Andoays  loi  altrihamc  eu- 
raisons  peut-être  suffisantes,  une  édttioB  ds  Z 
Consolatione,  de  Boèce    (Leyde,  Fr.  Iia± 
Paris,  Th.  JoUy,  1656,  in-8*),   avec  àtf  »%r 
(117   pages)  qui  ne  sont  sans  donie  q»  .  ^ 
homonyme. 

Bran,  dt  Tartif.,  Mis.  871,    f.  14.  ^  LJia—  L  : 
p.  154.  ^  Da  Lens,  il».  d'Amj^  lg77,  p.  19-1». 

ValllB  {Jean-Baptiste),  «  maître  d«  f*. 
c  cipes  de  grammaire  à  Sanmnr  »,  y  a  pa.  - 
Les  nouveaux  Rudiments  de  la  Grawifiu^r' 
latine,  à  l'usage  du  Collège  rojfol  de  Sa 
mur  (1768,  iu-12). 

VaùllA  {Louis-Gahriet),  né  le  3  js^t* 
1765,  malire  en  chirurgie  an  LionHfAnier»  - 
1792,  a  écrit  le  Récit  historique  et  /msfV-. 
de  la  vie  et  de  la  mort  de  A£,  Vergne,  ^ 
serve  Mss  à  l'hospice  de  Beaufori,  et  nae  Pari 
phrase  des  psaumes  de  VA—oeiatiffK  is 
catholiques,  qui  est  perdue.  —  Y.  Vaslt« 

Valilnerle  (la),  ham.,  «■*  de  Cetmhrie.  - 
V.  la  VaillonnneTie. 

VaUIidéve  (la),  ham..  e*«  de  Clefs.  -  i' 
est  sieur  Mie.  Yeillon  ea  1598;  ■•f.,c""  AsFté- 
géré;    —   f.,  c^  de  JaUaisi    —   f.,   c^  v 
Jarzé  \  <-  f.,  e^  du  Ple»ti9-Gr,.  aacieeê' 
maine  noble  relevant  des  Forges  ;  —  ea  est  svs 
GuiU.  Prieur,  prêtre,  1448,  n.  h.  Fr.  de  BIélc 
veau  1500,  René  de  Menon  1636,  par  ként^ê 
Marie  Louet,  veuve  en  dernières  noces  éf  J  .* 
Ronsard  ;  «  vill.,  e**  de  la  Ponuneraie  ;  • 
vill.,  e*«  de  Saint -Saturnin,  —   Anom  f- 
dout  est  sieur  Gharies  de  Montecletc  1458,  }t^ 
Martin  15S6,  f  1586,  par  acqaèc  da  25  ect»:* 
sur  d"«  Marguerite  Dubois,  wave  Del««rt^ 
—  Charles  Yver,  écoyer,  1670.  —  Absac  n 
1688  par  Albert  de  Gossé  à  Eeaé  Ami  k%- 


VAL 


—  653  — 


VAL 


1707»  encore  contesté  en  1741,  il  appartenait 
1734  &  Th.  Neveu  d'Urbé,  qui  y  résidait. 
^«allinléres  (}ea),  ham.,  c^*  de  Maxé. 
i^oIKoliM.  —  V.  Vallienne. 
fwMon  (le),  ham.,  c"«  de  Blou;  —  f.,c"* 
'chemiré  ;  «■  ham.,  c<>*  da  I^uroux-Béc.  ; 
cjuarder  du  bourg  de  Montjean  ;  «■  (le  Petit-), 
c««  du  X«ouroua;-J3^c. 
iTallon  (AZea;an<2re-Bemard),  né  le  8  oc- 
re   1819  à  Gap  (Hautes-Alpes^  nommé   au 
tir  de  l'Ecole  de  Lyon,  en  1842,  vétérinaire 

4«  chasseurs  d'Afrique,  et  le  11  juin  1852 
ectear  du  haras  de  Mostaganem,  fut  après  plu- 
urs  publications  distinguées  et  une  mission  en 
rie,  appelé  à  la  direction  da  haras  d'étude  de 
cole  de  Saumur  (7  avril  1855)  et  par  suite  en 
>2  chargé  du  principal  cours  d'hippologie. 
>mu  le  17  janvier  186U  au  grade  le  plus  élevé 
la  hiérarchie  vétérinaire,  décoré  le  23  décembre 

Medjidié,  officier  de  la  Légion  d'honneur  le 
décembre  1862,  il  est  mort  à  Saumnr  le  30  no- 
mbre 1864,  à  peine  âgé  de  40  ans.  Outre  ses 
smiôres  publications,  on  a  de  lui,  pendant  son 
jour  en  Anjon,  une  Notice  ^ur  les  chevaux 
;  Tlemcen  (in-8»),  un  Cours  c^hippologie  à 
isage  des  officiera  de  l'armée  (2  vol.  in-8<*, 
lumnr,  Javaud,  1863),  et  un  Abrégé  d^hippo- 
gie  à  Vusage  des  sous-officiera  de  l'armée 
1*1%,  Saumur,  Javaud,  1863). 
Maine-et-Loire  du  8  déeembre  1804.  —  Mém,  de  la 
M!.  d'Agr.j  «e.  et  art*  d'Ang.,  4864,  p.  163. 

VaUonnerie  (la),  f.,  c»«  de  NuaUU.  —  V.  {a 
aillonnerie, 

V«llot  Ç^Philippe-Robert),  né  à  Nantes  en 
§cembre  1743,  conseiller  du  roi ,  contrôleur 
mtregarde  de  la  Monnaie  de  Nantes  en  1789, 
Lpitaine  en  second  de  la  1^*  compagnie  des 
ivaliers  volontaires  de  Nantes  en  1791,  se  retira 
Q  1798  dans  ses  propriétés  de  Maine-et-L.,  et 
lerçait  à  Montrevauit  gratuitement  les  fonctions 
'avocat  consultant  encore  en  1812.  -*  On  a  de 
li  Le  Retour,  couplets  sur  l'air  du  Chant  du 
Hpart  (Angers,  Mame.  4  pages,  1799). 

Vallotiére  (la),  (la  Grande-),  f.,  c««  de  Gu^* 
iéniau^  acquise  le  22  janvier  1780  de  René 
«ecomte,  marchand  tanneur,  par  Claude  Thuau 
itd"«  Hélène  Picoulleau. 

Vallotlérea  (les),  f.,  c"*  de  Maulévrier, 

Valoeherie  (la),  f.,  c"«  de  Rochefort-s-L. 

Valois  {Isabelle  de),  fille  de  Charles,  comte 
le  Valois,  entra  dés  son  enfance  et  resta  jusqu'à 
'âge  de  38  ans  au  couvent  de  Poissy,  d'o&  un  vote 
inanime  l'appela  à  diriger  en  1342  l'abbaye  de 
Pontevraud.  Sa  consécration  eut  lieu  par  les 
mains  de  l'évèque  de  Tournay  dans  le  couvent 
ie  Moncel  près  Poot-Ste-Maxence.  —  La  nou- 
velle abbesse  trouvait  la  maison  minée  par  des 
brigues  et  des  haines  invétérées,  qu'elle  détruisit 
BQ  dispersant  religieux  et  religieuses  dans  les 
prieurés,  et  elle  parvint  par  son  crédit  à  rétablir 
son  autorité  et  les  revenus  réguliers.  Elle  obtint  du 
roi  la  création  d'une  foire  dans  le  bourg,  du  pape 
l'autorisation  de  disposer  de  son  patrimoine  an 
proGt  de  ses  religienses  et  en  1344  une  bulle 
spéciale  qui  donnait  à  l'abbaye,  pour  protecteurs 


de  ses  privilèges,  les  abbés  de  Harmontier  et  de 
St-Cyprien  et  l'archevêque  de  Tours.  —  Elle 
mourut  après  sept  années  de  règne  le  11  no- 
vembre 1349.  V.  le  Nécrologe  Mss.,  f.  290.  On 
voyait  encore  au  xvii*  s.  dans  l'église  St-Jean- 
de-1'Habit  un  tableau  portant  ses  armes  où  elle 
était  représentée  avec  Ste  Catherine,  Jean  de  Crète, 
son  confesseur ,  et  Saint-Jean-Baptiste. 

Valollve,  f.,  c»*  de  la  JumelUère. 

Val  •  SsOnl •  Sulplee  (le),  ham.,  e*«  de 
Cheffes,  à  l'entrée  du  bourg  vers  N.  et  au  |dé- 
bouché  du  pont.  ^  Ad  Stum-Sulpicium  1050- 
1062  (Epit,  St'Nic,  p.  19).  —  Capeila  Slt- 
Su{ptcull50(Ibid.,  p.  76).  —  Les  communs  et 
marayz  nommez  les  marays  StSupplice  1538 
(6  1087).  —  c  11  y  a,  —  écrit  Ballain  en  1716,  — 
c  une  chapelle  qui  porte  le  nom  de  Notre-Dame  de 
c  St-Sulpice,  dans  laquelle  .il  s'est  fait  autrefois 
«  et  il  se  fait  beaucoup  de  miracles.  On  y  vient 
«  encore  en  procession  pour  la  disposition  du 
«  temps,  et  les  paroissiens  de  Cheffes  y  vont 
B  tons  les  premiers  dimanches  du  mois.  Messire 
c  Jean  Goujon,  natif  de  Cheffes,  seigneur  de 
«  Châteauneuf-sur-Sarthe,  ayant  obtenu  la  gné- 
«  rison  d'une  maladie  fort  dangereuse,  fit  réparer 
c  et  recouvrir  tout  à  neuf  lad.  chapelle,  à  laquelle 
c  il  s'étoit  voué  et  qui  étoit  tout  en  ruines,  tant 
c  à  cause  des  anciennes  guerres  que  à  cause  de 
«  son  antiquité  ;  car  l'on  croit  qu'elle  fut  autrefois 
c  l'église  paroissiale,  et  même  l'on  voit  encore 
c  au-devant  d'icelle  un  ancien  tombeau  d'ar- 
«  doise,  qui  fait  connaître  qu'il  y  avoit  un  cime» 
c  tièreautour  de  la  chapelle.  »  —  il  donne  en  même 
temps  un  dessin  du  petit  édifice  (Mss.,  867  f.  549- 
550),  tel  à  peu  près  qu'on  le  voit  encore,  dans  le 
pré,  tout  au  bord  de  la  rive,  son  portail  plein  cintre 
surmonté  d'une  petite  niche  vide  du  zvii*  s.,  les 
murs  latéraux  éclairés  de  deux  fenêtres  rondes, 
enmurées  jusqu'à  demi-hauteur,  le  chœur  plus 
bas  et  plus  étroit  que  la  nef  et  formant  un  prolonge- 
ment, au  fond  duquel,  dans  le  pignon,  apparaît 
une  grande  baie  rectangulaire,  autrefois  orne* 
montée,  que  recouvre  le  crépissage  moderne.  Un 
petit  tounllon  de  pierre  pointe  au-dessus  d'un 
pignon,  intermédiaire  à  la  nef  et  au  chœur.  Sur 
le  premier  tuffeau,  à  gauche  de  la  porte  d'entrée, 
et  à  la  hauteur,  ou  peu  s'en  faut,  de  la  levée  in* 
submersible,  on  lit  en  lettres  cursives  :  En 
Van  nii  le  %i  février  Veau  m'a  touché.  — 
A  l'intérieur,  un  autel  très-décoré  et  deux  ou  trois 
statues.  Le  90  décembre  1774  on  y  enterra  en- 
core Charles-Prosper  de  Terves,  sieur  de  Teildras, 
âgé  de  64  ans. 

Valaebe  (Jacques),  bouifeois  de  Gandéet 
procureur  en  1633  de  la  fabrique,  a  laissé  un 
curieux  Journal  des  événements  locaux  dont  le 
détail  s'étend  de  1607  an  90  janvier  1662.  Je  l'ai 
publié  pour  la  plus  grande  partie  dans  la  Revue 
d'Anj.,  1870,  p.  387.  Le  Mss.  en  reste  con- 
servé dans  la  bibliothèque  de  la  cure  de  Candu. 
Une  main  moderne  y  a  ajouté  deux  extraits  du 
Livre  généalogique  de  Bourgeais,  maître  char- 
pentier, et  qui  concerne  la  fondation  da  l'hd- 
pital. 

Valmhéve  (la),  h.,  c»«  d'-An^ne,  du  nom 


VAN 


—  684  — 


VAN 


d'une  famille  Valache,  alliée  aux  Moqaeham»  qui 
y  ayait  «  «a  maison  »  aux  xv-xvi*  s. 

Val- Vallée  (le),  f..  c>*  de  la  Jumellière. 

Vamplée*  vill.,  e"«  da  Blaison,  anc.  fief, 
réuni  an  xyii*  s.  à  la  terre  de  Lambroise.  — 
Vemplua  1186  (6  Louerre,  t.  1,  f.  366).  —  La 
paêture  de  Vamplée  1388  (G  St-Jalien).  — 
La  maison  »eigneuriale  de  Vempîée  1591 
(St-Sulpice  Et.-C).  —  Venpellée  1599  (E  431). 

Wmtid...,  l^aMjf...  —  V.  Ven...,  Veng... 

Vaadellantt  nom  d'une  famille  de  peintres, 
rivaux,  amis,  alUés  des  Lagouz,  mentionnés  pour- 
tant à  peine  et  comme  un  nom  inconnu  dans  les 
travaux  les  plus  récents  des  historiens  de  l'art 
français.  En  Anjou,  quoique  leurs  contemporains 
aient  eu  plus  d'une  occasion  de  le  signaler,  on 
n'a  recueilli  sur  ces  artistes  éminents  que  des 
notions  banales,  confuses,  qui  se  répètent  sans 
se  compléter,  bornées  d'auteurs  à  des  données  à 
peu  près  fausses  sur  les  deux  seuls  noms  de 
Gilbert  et  d'Adam  Yandellant.  Un  ensemble  de 
laits  nouveaux  et  précis  résultent  des  documents 
que  j'ai  recueillis.  —  {Gilbert),  Suisse  ou  Alle- 
mand de  naissance,  fut  amené  en  Anjou  par  le  roi 
René  et  s'y  laissa  fixer  par  les  bienfaits  et  l'amitié 
du  prince,  qui  sans  doute  ne  permit  pas  à  son 
talent  de  chômer.  On  ignore  pourtant  la  nature  et 
le  nombre  de  ses  ouvrages,  n'était  la  description 
de  la  peinture  fameuse,  V.  ci-dessus,  p.  240, 
que,  dans  son  testament,  le  vieux  roi  mourant 
recommandait  de  terminer.  On  la  voyait  jusqu'à 
la  Révolution,  à  Saint-Maurice  d'Angers,  au  fond 
de  l'arcade  où  s'abritait  son  tombeau.  Tous  les 
historiens  d'Anjou  expriment  leur  admiration 
pour  cette  peinture ,  non  pas  à  fresque  mais  sur 
bois,  c  une  des  plus  belles  pièces  qu'ont  put 
c  voir  »,  et  dont  l'idée  dut  être  donnée  par  le 
bon  roi,  si  fort  amoureux  d'allégories.  Un  dessin 
d'après  Gaigniôres  en  est  reproduit  dans  les 
Mém,  de  la  Soc.  d'Agr,  Se,  et  aria  d'Angerê 
1866.  Hais  en  attribuant,  avec  le  témoignage  una- 
nime, cette  œuvre  au  premier  Gilbert,  il  faut  se 
gairder  contre  l'accord  non  moins  unanime  des 
témoignages,  qui  ne  connaissent  qu'un  Yandellant 
de  ce  nom,  de  le  confondre  avec  son  fils,  mort  en 
1559.  A  cette  date,  le  peintre  de  René  serait  décédé 
centenaire,  en  supposant  qu'il  eût  eu  vingt  ans 
à  peine  à  la  mort  de  son  protecteur  (1480;.  — 
Un  fait  d'aileurs  démontre  à  plein  l'erreur  :  il 
aurait  eu  quatre-vingt-seize  ans  à  la  naissance 
de  son  dernier  enfant.  (V.  ct-après  Gilbert  II). 
On  ignore  doue  l'époque  de  sa  mort,  qui  ne  dut 
pas  dépasser  le  premier  quart  du  xvi*  s.  ;  de  sa 
vie  on  ne  sait  rien  davantage,  et  je  suis  le  pre- 
mier à  lui  attribuer  deux  fils,  Roland  et  Gilbert, 
—  peut-être  trois,  —  nés  à  Angers  de  son  mariage 
avec  une  Angevine ,  dont  je  n'ai  pas  retrouvé  le 
nom;  «  {Roland),  fib  du  précédent,  peintre 
comme  lui,  figure  dans  la  liste,  que  donne  Louvet, 
des  huguenots  en  fuite,  sur  l'accusation  d'avoir 
participé  en  1563  au  pillage  de  Saint-Maurice, 
comme  son  cousin  Roland  Lagouz.  Y.  ce  nom. 
Sa  femme  avait  nom  Isabelle  Cousin  et  lui  donna 
six  enfante  :  Maurice,  qui  eut  pour  parrain 
Gilbert  Yandellant,  son  oncle  (15  décembre  1549), 


Imbert,  filleul  de  GmUanme  CeBas  este  ft 
dard  (14  janvier  1554  ■•  s.).  Perrbu  t:  f. 
tombre  1555) ,  Jean  (13  janvier  tSflB  a  v 
Roland  (16  mars  1561  m.  a.).  Marit  :6  tatïki 
->   {Gilbert  II),  frère   du  prtcéde&t  ei  L^ 
Gilbert  I*r,  avec  qui  il  a  toujonn  été  CwS-'d. 
a  continué  et  réuni,  grâce  k  l'ideDlité  da  ks. 
la   réputation   de  son   père.  Lti  actes  a* 
tiques,  qui  l'appellent  Jean  dit  Gilbert  i:. 
Jean  aliaa  Gilbert  1536,  semblent  indice, 
aurait  reçu  le   prénom  de  Jean  as  bapt^ 
ne  tenait  celui  de  Gilbert  que  de  rhabitudf }.  • 
laire  de  désigner  ainsi  le  maître  priiùti.  * 
était  due  la  renommée  des  YandellanL  Sûq.i 
au  dire  de  Claude  Mesnard,  qui  d'aiUearik:^ 
avec  son  père,  pouvait  sonflTrir,  saas  6-a 
la  comparaison  avec  celai  des  peintres  iu^ 
ses  contemporains.  On  citait  de  lui.  coam  ^ 
série  de  chefs-d'œuvre,  la  suite  de  taU»»;' 
[dans  l'église  Sainte-Croix?],  aotamaeBtii 
fant  Jésus  jouant  avec  un  petit  sai^Ji' 
mais  surtout  une  toile  dont  il  avait  orné  b  i- 
pelle  fondée  par  les  siens  dans  l'é^iise  5« 
Michel-la-Palnd  d'Angers.  Richelieu,  qm  n 
tableau,  en  fit  faire  une  copie,  qu'il  Uisa,  •% 
portant  l'original,  à  Paris,  dans  son  pa^aii  ^ 
dinal,  au  milieu  des  trésors  d*art  qu'il  V'^ 
réunis.  Gilbert  fut  enterré  à  la  Bannetif.  :: 
le  cimetière  du  couvent  fondé  aa  bord  * 
Maine  par  le  roi  René  et  où  se  remufa»  * 
core  des  fresques  gracieuses.  Loogtsnp»  c^- 
après  la  suppression  du  cimetière,  cm«0^ 
promenade,  sa  tombe  y  fat  conservée.  <  A^^ 
c  de  la  place,  qui  est  au  haut  de  Tetcài/r  - 
c  dit  Bruneau  de  Tarlifume,  —  vers  le  tirtt 
«  rivière,  se  voit  une  pierre  ardotsiae.  4>^ 
c  de  1  pouce  et  demi,  large  de  i  pieds  i  p" 
«  et  demi  et  sortant  de  terre  1  pied  10  k 
c  sur  laquelle  est  gravé  :  Cy  gist  Gilbert  ^^ 
«  delant,  peintre,  qui  décéda  Va»,  i^  '''- 
date  est  exacte,  car  on  voit  figurer  »  ^er* 
1560  dans  un  acte.  Gilbert  avait  été  nam  ûc 
fois,  et  avait  eu  de  sa  prenaière  femne,  b«-i^ 
mine  Prévost,  trois  filles,  Jeanne  (139^  ^^ 
(«2  septembre  1530),  Catherine  {i^  «^  ^ 
—  de  sa  seconde  femme,  Jeanne  GeilUtd.  s 
fils  et  trois  filles  :  Eaumond  (5  soveabtt  i& 
René  (30  novembre  1537),  Jacquet  (tS)» 
1539),   Françoise   (21  juin  1541).  R<^^ 
(5  décembre  145S) ,  AmbroU  (13  jmU^  ^^^ 
Adam,  dont  l'article  suit,  et  Françoise  ;l^^- 
1555  n.  8.). 

VaadeUsuat  (Adam),filsdu  pncèdta^^^ 
le  10  février  1546,  égala  en  répntauofl  f»  f' 
et  son  grand'père.  11  prend,  dans  l'acte  de  b4-* 
du  fils  de  l'orfèvre  René  Boivin,  10  jaifll^'*' 
signe  (GG  171),  le  titre  de  c  peintre  ordiair 
la  maison  de  M.  le  duc  d'Anjou.  »  CtA  «^ 
que  la  ville  d'Angers  c  accorde  et  avcbt^' 
pour  l'ornementation  des  arcs  de  uusp^^ 
façon  des  tableaux  qui  devaient  paier  ^  *^ 
de  la  réception  du  duc  d'Anjoa  eo  1^^ 
y  vit  à  la  première  porte  St-Mieolas  <  >N  ^ 
«  bleau  dépeinct  d'une  figure  de  feoB^'  *' 
c  représentoit  la  provinoe  d*Anj<m,  ffi*  ^^ 


VAN 


—  658  — 


VAN 


'ocbers  garnis  de  vigne  à  Teotoar,  tenant  en  la 
nain  dextre  nne  clef  et  en  l'antre  nng  libvre, 
a.  clef  signifflant  que  la  ville  d'Angers  estoit 
l'anliquilé  nne  des  principales  villes  des  pro- 
rinces  et  clefs  de  France,  et  le  libvre  que  lad. 
^îlle  est  riche  d'une  Université  florissante.  An 
>îed  d'iceile  femme  estoient  quatre  fleuves, 
'e présentes  par  figures  d'hommes  vienlx,  comme 
les  anticqnes  avoient  aconstnmée  représenter 
les  fleuves,  qui  sont  les  quatre  rivières,  qnifiuent 
par  le  païs  d'Anjou,  seavoir  Mayne,  Sarte, 
Loyre  et  le  Loir;  et  à  eosté  dudit  tableau  y 
aivoit  sur  le  hault  des  colonnes  deux  anges  en 
bosse,  qui  tenoient  l'un  en  la  main  dextre  les 
armes  du  roy  et  l'autre  à  senestre  celles  de 
mond.  seignenr  ;  au  pied  duquel  tableau  estoient 
escrits  des  vers  latins,  m  Sur  l'arc  triomphal, 
es  le  porche  du  Grand  Eperon,  dans  un  autre 
bleaa,  étaient  réunies  les  figures  des  rois  Fran- 
is  !•',  François  II,  Henri  II,  Charles  IX, 
»nri  III  et  du  duc  d'Anjou.  Ce  qu'on  connaît  de 
i  est  un  curieux  plan  et  «  portrait  de  la  ville, 
cité  et  université  d'Angiers,  »  gravé  par  Ray- 
ond  Rancurol,  Raymondus  RancurtUuê 
iciebat  i575,  sur  les  dessins  de  Vandellant, 
€i€im  Vandelant  inventor.  Belleforest,  qui  le 
>nne  dans  son  livre,  voulait  y  joindre  la  vue 
1  château,  <  que  j'avoy  faict  tirer,  —  dit-il,  —  à 
grands  frais  sur  la  planche  ;  mais  le  painctre 
qai  Ta  tirée,  sur  l'heure  que  je  pensoy  m'en 
aider,  a  iendu  le  vent  et  quicté  |Paris,  empor- 
tant ma  pièce  à  mon  grand  regret  et  desplaisir.  » 
dam  est  mort,  non  en  1585,  comme  le  dit  la 
>pie  si  incorrecte  du  manuscrit  de  Cl.  Mesnard, 
lais  en  1595.  U  avait  en  de  sa  femme,  Marie 
fgaet,  Gilbert t  dont  l'article  suit  (V.  Gilbert  IV), 
lené  (8  janvier  1573),  MaHe  (23  février  1574), 
^ierre  {•'  (juin  1576),  Pierre  II  (14  septembre 
!>78),  Michel  (10  février  1580),  Roland,  filleul  de 
oland  Lagons  (11  mai  1581),  Michel  U  (15  avril 
584),  Aenée  (13  janvier  1590).  —  On  m'assure 
ne  le 'nom  de  l'artiste  se  lit  encore  tracé  au 
àncean,  avec  la  date  1567,  sur  les  parois  d'une 
es  grandes  carrières  de  Blon. 

Vaadellant  {Gilbert  III)  ne  se  rattache, 
ar  aucun  document  connu,  d'une  façon  précise 

la  fihation  des  Vandellant.  Je  lui  attribue  ponr 
^re  Gilbert  I*',  dont  il  serait  le  troisième  enfant, 
.yant  le  môme  prénom  que  son  père  et  que  son 
klu<^,  par  nne  habitude  trop  ordinaire  à  cette 
tpoque  dans  les  familles  et  qui  dut  être  plus 
ard  formellement  interdite.  Unand  les  auteurs 
>resque  contemporains  ont  si  complètement  con- 
bndu  tous  ces  noms  dans  une  réputation  com- 
aune,  il  est  impossible  aujourd'hui  de  déterminer 
k  qui  précisément  doit  revenir  l'honneur  des 
*ares  œuvres  signalées  par  l'admiration  publique. 
So  1565,  la  ville  d'Angers,  surprise  par  la  venue 
lu  roi  Charles  IX,  donna  mission  4  l'architecte 
De  Lespine  «  de  mander  des  painetres  par  toutes 
(  les  maisons  où  ils  besongnoient.  et,  attendant 
u  que  lesd.  painetres  viendroient,  l'onfeist  beson- 
K  gner  Gilbert  Vandelant  et  aultres  qui  estoient 
«  en  la  ville,  qui  y  ont  vacqué.  Le  dict  Vande- 
«  lant,  tant  par  ses  portraits  faicti  par  avant  ledit 


«  jour  que  ses  aultres  journées  jusqaes  av 
«  12*  novembre  quUl  demera  mallade,  »  soit  dix- 
sept  journées  à  50  sous  par  jour,  toucha  42 1. 10  s. 
Pentpétre  mourut-il  de  la  maladie  dont  il  est  parlé. 
Vandellaal  {Gilbert  IV),  fils  d'Adam,  né 
vers  1569, — il  se  déclare  en  décembre  1 598,  Agé  de 
29  ans,  —  est  maintes  fois  employé  à  œuvres 
très-diverses  de  son  métier  de  peintre  par  la 
ville  d'Angers.  En  1611,  il  peint  ■  à  l'huile,  des 
«  deux. cotes,  la  banderolle  de  taffetas  bleu  pour  le 
«  trompette  de  la  ville  ;  >  l'année  suivante , 
«  6  grands  écussons  d'armoiries  en  toile  entou- 
«  rées  de  chapeaux  de  triomphe,  savoir  2  du  roi, 
«  2  de  Mc'  le  maréchal  du  Bois-Dauphin  et  les 
«  deux  autres  de  la  ville  »  pour  mettre  à  là  porta 
Lionnaise  et  sur  la  porte  du  maréchal,  et  presque 
chaque  année,  quelque  commande  du  conseil 
de  ville,  notamment  en  1614  et  1619  avec  Jean 
Lagottz  le  jeune,  V.  ce  nom,  pour  la  réception  de 
Lonis  XIII  et  de  la  reine-mère.  Il  fit  à  cette  occa- 
sion le  portrait  du  petit  roi,  qui  fut  conservé  à  la 
mairie,  et  en  1623  fut  chargé  de  la  décoration  de 
la  grande  salle  des  séances.  Il  devait  «  fournir 
16  tableaux  de  boys,  haulteur  de  6  pieds  deux 
poulces  et  de  22  poulces  de  largeur,  comprins 
les  bordures  qui  auront  deux  poulces  de  large, 
felletées  d'or  fin  ;  esqnelx  tableaux  seront 
escripts  en  lettres  aussy  d'or  fin  les  nomps  et 
qualités  de  tous  les  maires  qui  ont  esté  depuys 
l'érection  de  ce  corps  jusques  à  présent,  suivant 
les  mémoires  qui  lui  en  seront  baillez  ;  à  costé 
desquels  nomps  seront  cottez  en  chiffre  les 
années  et  mis  les  armoiries  en  or  et  azur  fin  de 
chaicun  desdits  maires  en  tant  qui  s'en  pourra 
recouvrer,  et  à  faute  de  ce  seront  lesdites  armoi* 
ries  laissées  en  blanc,  que  ledit  Vandelant  rem- 
plira à  mesure  qu'elles  luy  seront  fournies  pen- 
dant un  an  après  la  livraison  desd..  tableaux  ; 
en  troys  desquelz  tableaux,  seavoir  aux  pre- 
mier, cinq  et  sixième  en  Tordre  qu'ilz  doibvent 
estre  posez,  seront  les  portraitz  à  huille  du  roy 
Louis  XI*,  du  roi  Louis  XIII*  à  présent  régnant 
et  de  la  royne  mère  de  Sa  Majesté,  gouvernante 
de  la  province  d'Anjou  ;  lesquels  seize  tabloaux, 
avec  les  portraictz  de  MM.  Du  Bellay,  lieute* 
nant  général  pour  le  Roy  en  cette  province,  et 
commandeur  de  la  Porte,  gouverneur  de  cette 
ville  et  château,  et  dud.  sieur  maire,  seront  par 
led.  Vandelant  mis  et  poseï  à  ses  despens  en 
la  chambre  de  ce  conseil  dedans  le  20  apvril 
prochain,  moyennant  le  prix  et  somme  de 
507  1.  seavoir  la  moitié  dedans  le  1*'  dud. 
moys  d'apvril  et  l'antre.  • .  incontinent  après  la 
livraison  desd.  tableaux.  »  Le  travail  fut  ter- 
miné an  jour  convenu,  et  le  tout  reçu  solennelle- 
ment le  28  avril  1623.  Le  nom  de  l'artiste  parait 
nne  dernière  fois  dans  les  registres  communaux 
en  1631.  Sa  signature,  Iracée  d'une  main  bien 
tremblante,  figure  encore  à  un  acte  du  28  mars 
1635.  U  meurt  dans  l'année  même  le  0  novembre 
et  est  inhumé  dans  l'église  St*Pierre  d'Angers,  où 
sa  femme  Catherine  Doudet  l'avait  précédé  depuis 
le  mois  de  juin  1625.  Il  avait  en  d'elle  Catherine^ 
le  15  novembre  1597,  Marie,  le  17  février  1600, 
Jacqueê,  le  30  décembre  1601,  Gilbert,  le  15  dé* 


VAR 


—  656  — 


VAR 


cambre  1602,  qai  embrasse  l'état  ecclésiastique, 
Jean,  le  15  août  1605,  nommé  par  Jean  Lagouz 
le  jeone,  Charlotte  le  10  avril  1608,  Marie, 
seconde  da  nom,  le  8  décembre  1609,  Perrine, 
le  25  février  1613,  Paul,  le  20  juin  1615, 
Joseph,  le  18  avril  1619. 

VaBdellant  (Paut),  fils  da  précédent,  b 
seul  qui  paraisse  avoir  continné  les  traditions 
paternelles,  est  porté  snr  les  comptes  de  la  ville 
en  juillet  1640.  On  règle  à  cette  date  c  la  besogne 
«  faite  par  luy  pour  ce  corps  «  depuis  un  an.  11 
n'est  plus  question  de  lui  ni  de  cette  grande 
famille  angevine,  si  digne  de  mémoire  et  d'hon- 
neur, dont  le  nom  peu  à  peu  s*efface  on  s'aban- 
donne' aux  métiers  infimes. 

Anh.  de  M.-et-L.  St-MaurUle,  Baux,  f.  286;  M  f.  iO; 

—  Sl-Pierre,  1625,  f.  236.  —  Invent.  anal,  des  ArcA.  de 
la  mairie  d^Angere.  p.  385.  —  Arch.  mun.  BB  87,  f.  309, 
334-«l5;  58,  f.40;  59,  f.  40,  105;  6i,f.30;  100,119; 
63,  f.  83;  04.  f.  80,117,  169;  65,  f.  45,  150,197;  72, 
f.  50,  115;  bé,  f.  215,  X34;  72,  f.  115;  -  GG  171.  — 
Péan  de  latiûlerie,  Descript.  d'Ang.,  nonv.édit.,  p.  67-6S. 

—  Bruneau  de  Tartif.,  Mss.  870,  f.  368;  871,  p.  67.  — 
Journal  de  Louvet,  dans  la  Jiev,  ttAnj,.  1854, 1. 1,  p.  272. 

—  Cl.  Ménard,  Mu.  875,  t.  II,  fol.  218, 222. 

Van  der  Kerchone  {Joseph),  peintre,  mari 
de  Marguerite  Garnier,  habitait  depuis  quelque 
temps  en  1691,  Angers  où  lui  naît  un  fils  le 
V  février.  Sa  signature  figure  à  l'acte  de  baptême. 

Vsuuierie  (la),  cl.,  c^*  d'Angers;  »  f.,  c^* 
de  GreZ'N.;  —  ham.,  c«»»  de  St-Germain- 
lèê-M,  —  La  Vennerie  (Et.-M.  et  Brout.)  ;  »  f ., 
c"«  de  Thorigné,  —  En  est  sieur  Ch.  Belot, 
écuyer,  mari  d"«  Marie  Testard,  f  le  12  août  1765  ; 

—  f.,  c^*  de  TrémentineB',  —  (la  Grande-),  f., 
c»«  de  Tiercé;  —  (la  Petite-),  f.,  c"de  Thori- 
gné,  —  V.  la  Valérie, 

Vsustanl  (le  Petit-),  ham.,  c»«  de  la  J aille" 
Yvon,  —  Le  lieu  de  Vanton  1539  (G  106, 
f.  377).  ^  La  Gr. -Ventant  (Et.-M.).  —  Van- 
ton (Aect^).  —  En  est  sieur  Jean  Grépin,  échevin 
d'Angers,  1487,  Guyonne  Richaudeau,  veuve 
Vincent  Grespin,  1596.  —  Sur  le  chemin  à  droite 
en  sortant  vers  l'O.  du  bourg,  se  rencontre  un 
petit  édicule,  qui  prend  le  nom  de  la  ferme,  avec 
autel  à  l'intérieur,  sans  croix  ni  inscription.  Vis- 
à-vis  est  fichée  en  terre  une  curieuse  croix  de 
bois,  datée  iîiô,  les  bras  entaillés  de  grossiers 
bossages,  le  pied  sculpté  d'une  petite  croix.  — 
Le  nom  s'en  donne  à  un  ruiss.,  réunion  de  deux 
sources,  dont  une  sort  d'un  petit  étang,  qui 
coule  de  l'O.  à  l'Ë.  entre  la  Brardière  et  la  Bel- 
liniére  et  se  jette  dans  la  Mayenne;  1,500  met.  de 
cours. 

Vswsuseéy  ham.,  c"*  de  St-Paul-du-Boia, 

—  Varenctocus  1070- 1100  (Gart.  de  Ghemillé. 
ch.  81).  -^  Le  grand  V,  autrement  Bour^ 
doie  1561.  —  Varensêoy  1479  (Pr.  de  la  Rimon.). 

—  Sur  l'ancien  grand  chemin  de  Maulévrier. 
Ancien  domaine  du  prieuré  de  la  Rimonière,  qui 
restait  à  l'abandon  jusqu'à  la  fin  du  xiv«  s.,  à 
cause  du  voisinage  des  bois  de  Passavant  et  de 
Vihiers  infestés  de  bètes  fauves.  —  11  fut  arrenté 
en  1379. 

Vsu«iiiies  {Françoiê),  fils  de  François  V.  et 
de  Perrine  Gornu,  né  à  Angers  le  4  octobre 
1784,  ancien  élère  de  l'Ëcole  Gentrale  d'Angers, 


revint ,    après    son    tour  de  Fiiaa ,  fcr 

l'ateUer  de  serrurerie  da  son  père,  ai  à  Ss 

1840  a  décoré  de  son  art  les  pnnci^i . 

d'Angers  et  les  cbàteaiix  des  aleaiden.  Oi . 

parmi  ses  pins  belles  œaTres  la  napt  « 

teau  de  Maulévrier,  la.  grille  de  Uooar.- 

neur  et  la  serre  de  PigDeroUes.  Comau^ 

la  compagnie  des  sapeure-pompien  «1^ 

administrateur  de  la  Caisse  d'épaifM,  m^ 

fondateur  et  assidu  de  la  Société  Jndtutn. 

il  est  mort  à  Angers  le  6  décembre  186S 

Joum.  de  Maine-^-Loire  du  16  rUriirtiri  IflB.  - . 
leHn  de  la  Soc,  Ind.,  1862,  p.  99i. 

VsuNleasIére  (la),  L,  c«*  de  Ckamftp*. 

Vsureniie  (la),  canton  de  Cbantocsau  :  t 
arrond.  de  Gholet  (57  kil.)  ;  —  à  66  kil  ^ 
gers.  —  In  villa  que  dicitur  Varennu  i> 
1060  (Ghantoc,  ch.  or.  5).  —  Varena  a 
(D.  Lobin,  Pr.,  p.  279).  —  Sanctw  P^ 
de  Varenna  1151  (Arch,   dTAnj.,  t.  Il,  ? 

—  Capellanus  de  Varentux  1185  (Q»..  ci. 

—  Dominus  de  Varena  1255  (Ib.,  ch.  r^  - 
Varennes  mous  Champtoceaux  17À(BCa:-' 

—  Dans  la  large  vallée  et  sur  le  colean  ^^^> 
de  la  rive  gauche  de  la  Loire,  entre  Chatfoe*. 
à  l'Ë.  et  an  S.,  le  départ*  de  la  Loiie-lartr/-' 
au  S.  et  à  1*0.,  la  Loire  aa  N.,  qui  fone  ^ 
dure  sur  7  kil.  1/2  de  loogaear,  et  ontnrL: 
dans  le  département  de  la  Loîre-IaféfM.r 
c"«  du  Gellier. 

La  route  départementale  n*  14  de  Mostâ^? 
à  la  Varenne  passe  par  le  booiig.  sur  li  crct . 
coteau ,  et  relie  à  gauche  «  on  kiL  ««■£■ . 
entrer,  le  chemin  vicinal  da  St-SaiTcL.^-^ 
Landemont. 

La  Loire  forme  sur  son   pucoais,  da^^ 
prairies,  les  boires  de  St-Nicolas,  de  U  Br. 
nière,  du  Pâtis-anx  Bcsufs»    de    la  Valkt.  - 
la  Grève,  de  l'Ue-Bridon  et  de  la  Boiic-^i-.- 
nom  de  la  Divatte  à   son   emboBchiue;  - 
affluent  dans  la  Loire   le  miss.  de&  Gk^^ 

—  dans  la  Divatte,  les  raiss.  de  la  Poraiâc?*  > 
la  Harzelleetde  laJavetiere,  —  dansla  bv^ 
la  Bridonnière,  les  ruiss.  de  la  Serinièreet  .- 
Bonde.  —  Les  lies  Bridon  et  Moron  se  sdc^  ''* 
mées  de  la  réunion  de  nombreux  Ilots  saui  i 
Gelui  de  St-Nicolas  conserTe  le  sien  t(  .^ 
dans  le  ressort  de  la  Varenne  et  de  Jlau^^- 
Loire,  quoique  rattaché  et  réani  k  l*ûe  ^' 
Dorelle,  dépendance  de  la  Loire-InfériMi* 

£n  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  U  G4:> 
sière  (19  mais.,  67  hab.),  des  Greneis  {\9  a-' 
64  hab.),  des  Sauzaies  (16  mais.,  45  hab...  ^'' 
GuloUére  (15  maU.,  50  hab.)*  de  rAireaa  .f^s 
40  hab.),  de  la  Renardière  (14  maU.,  30  ht! 
du  Pommier  (13  mais.,   39  hab.).  àa  T^r* 
(10  mais.,  31  hab.),  du  Bonlay  (10  mais..  T.  : 
de  la  Grande  et  de  la  Petile-Trancbaie  vtvai» 
28  hab.),  de  U  Bridonnière  (8  Biais.,  Sf  ^ 
de  la  Ménancière  (7  mais.,  16  hab.),  4e  '^ 
Moron  (7  mais.,  41  hab.),  de  Gassdia  C*  '^ 
20  hab.),  de  l'Ouche^reau  (6  mais.,  17  ^' 
de  l'£curie  (6  mais.,  24  hab.).  de  U  Fk^' 
(5  mais.,  17  hab.),  des  Haates-Sausaics  ^^^ 
14  hab.),  do  Marais  (5  mais.,  32  hab),  d# l^^ 


VAR 


—  657  — 


VAR 


idon  (5  mais.,  16  hab.)f  de  la  Ghoeardière 
mais.,  27  hab.),  de  la  Panehaade  (4  mais., 

hab.)»  de  la  Filonniére  (4  mais.,  9  hab.),  de 
Poraissière  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Mercière 

mais.,  12  hab.},  de  rAireaa-Lami  (3  mais., 

bab.)>  <i0  Gaigné  (3  mais.,  19  hab.),  de  la 
iiôre  (3  mais.,  18  hab.)>  de  la  Forèc  (3  mais., 

hab.),  de  la  Rétaodière  (3  mais.,  19  hab.),  le 
&t.  de  la  Varenne  et  91  fermes  oa  écarts. 
Superficie  :  1,434  hect.,  dont  90  hect.  en  bois, 
bec  t.  ^n  oseraies  ou  luiseltes,  980  hect.  en 
es,  500  hect.  ^  le  double  d'il  y  a  40  ans,  — 
I  vignes  blanches,  400  hect.  à  peine  en  labours. 
I^opulation  :  fSO  feux,  1433  bab.  en  1780- 
96.  —  t34  feux  en  1789.  —  i.iOô  hab.  en 
Î92.  —  i,i68  hab.  en  1891.  —  i483  hab.  en 
131.  —  i,i9t  hab.  en  1841.  —  iJ93  hab.  en 
151.  —  i,2i3  hab.  en  1861.  —  i,948  hab.  en 
I  1866.  —  i,î30  hab.  en  1879.  —  i,fi2  hab. 
1  1876,  —  dont  S65  hab.  (77  mais.,  80  mén.) 
LQS  le  boarg,  assis  sur  le  faite,  à  60  mètres 
i-dessus  du  niveau  de  la  mer,  à  56  mètres 
i-dessus.  de  la  vallée,  la  partie  neuve  et  d'ap- 
àrence  avenante  alignée  le  long  de  la  route,  qui 
iiise  vers  N.,  à  l'entourde  l'église,  tout  le  quartier 
[eux,  aux  maisons  basses,  à  toits  de  tuile. 

La  culture  principale  se  consacre  à  la  vigne  ; 

-  nombreux  sabotiers  ;  —  pèche  et  batellerie  ; 
•  7  moulins  à  vent;  —  commerce  de  vins, 
irines,  osiers. 

Bureau  d^  poête  et  Perception  de  Ghanto- 
)aax. 

Ni  foire  ni  marché. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cens- 
ruite  par  adjudication  du  1*'  décembre  1863 
archit.  Ogée,  do  Nantes).  —  Ecole  pubhque  de 
îUes  (Sœurs  de  St-Cbaries),  bâtie  en  1868-1869, 
kui  frais  de  M"**  de  la  Bourdonnaie. 

V Eglise,  dédiée  ft  St  Pierre  (succursale,  5  ni- 
ôse  an  XIII),  est  un  édifice  de  construction 
écente  et  sans  aucun  intérêt  d'art,  qui  s'engage, 
mveloppée  tout  entière,  sauf  l'entrée,  dans  le 
>arc  du  château.  Tout  à  côté  se  trouve  le  eime- 
ière  particulier  de  la  famille  de  la  Bourdonnaie, 
)euplè  de  simples  dalles,  sans  noms  ni  insignes. 

—  Le  cfmetière  communal  a  été  transféré  sur 
un  terrain  ac|uis  en  1869  au  N.-E.  du  bourg, 
l'ancien,  autrefois  avec  chapelle  de  N.-D.- de- 
Patience,  ayant  été  traversé  par  la  route  dépar- 
tementale. 

Un  peulvan,  auj.  détruit,  qui  a  laissé  son  nom 
au  canton  de  la  Pierre -Levée,  se  dressait  à 
tMO  met.  au  S.  du  vill.  de  la  Mercière;  —  plu- 
sieurs autres  peut-être  aussi  à  la  Menaucière.  Tout 
près ,  dans  une  vigne  vers  l'O. ,  abondent  des 
débris  de  constructions  en  larges  briques  à 
rebords,  que  longeait  sans  doute  la  voie  antique 
d'Angers  à  Nantes.  ^  L'existence  de  la  paroisse 
est  constatée  aès  le  xi*  s.  mais  sans  autre  docu- 
ment connu  sur  son  histoire.  Elle  appartenait  au 
xii«  à  la  cathédrale  de  Nantes  et  plus  tard  était 
à  la  présentation  de  l'abbé  de  Marmoutier.  Les 
registres  en  sont  détruits. 

Curés  :  Mich.   GoupiUeau,  mort  à  Bean- 
chène  en  Ghantocé,  le  14  septembre  1671.  -* 

ni 


Louis  de  Moneelet,  1679,  1700.  —  loseph 
Cochon,  1703.  1710.  —  Anfray^  1790,  1795.  — 
Oury,  1748,  1770.  —  Cornet,  1789,  qui  prête 
serment.  Gependant  la  commune  en  1791  se 
plaint  de  lui  et  l'accuse  d'affecter  de  s'en  re- 
pentir, de  mépriser  les  arrêtés  du  Département  et 
de  prétendre  n'obéir  qu'à  l'évèque  de  Nantes. 

Dans  la  vallée  et  dans  l'Ile  de  Gbapouin,  V.  ce 
mot,  existait  aussi  un  prieuré  de  St-Nicolas 
dont  une  maison  de  l'Ile  Dorelie  garde  le  nom. 

Le  llef,  quoique  avec  manoir  noble  et  seigneu- 
rial, resta  amoindri  par  le  voisinage  du  château 
de  Ghantoceaux,  son  suzerain.  En  est  seigneur 
Pierre  de  Marigny,  de  Maregni,  chevalier,  1935, 
Françoise  Guesdon,  veuve  de  René  de  Bille, 
1539,  René  de  Bille  1600,  Claude  d'Aubigné, 
mari  de  Jeanne  Tiraqueau ,  qui  y  réside  dès  1618 
«  en  la  maison  seigneuriale  de  la  Varenne  »,  — 
Gabriel  de  Bruc  1739,  Jos.  Avoie  de  la  Bourdon- 
naie 1776,  Anne-Juiien-Josepb  delà  Bourdonnaie 
vicaire  général  de  Nantes,  1785,  1790.  —  C'est 
sur  l'emplacement  de  sa  modeste  demeure,  dans 
un  site  magnifique,  en  vue  de  l'admirable  vallée 
de  la  Loire  qui  va  s'étalant  dès  lors  à  pleines 
rives,  qu'a  été  reconstruit  vers  1845  le  château 
actuel,  vaste  rectangle,  avec  deux  tourelles  hexa- 
gonales, surmontées  de  lanternes,  aux  angles  de 
la  façade  vers  l'E.  ;  —  tout  autour,  le  parc. 

Le  seigneur  avait  droit  de  chasse,  quatre  fois 
l'an,  avec  furets  et  chiens  et  «  o  la  gaulle  sans 
«  fil  meslé  »,  dans  les  garennes  de  Chanloceaux. 
—  s  Tous  gens  coustumlers  »,  de  quelque 
paroisse  qu'ils  fussent,  se  mariant  en  la  paroisse 
de  la  Varenne ,  entre  la  Pentecôte  et  Noël , 
devaient  présenter  au  seigneur  trois  billards  et 
trois  billes,  dont  une  était  mise  «  en  certain  lieu 
«  sur  le  tect  et  bone,  au  dedans  du  bourg  i  et  si 
c  le  marié  fault  par  trois  fois  à  frapper  ladite 
«  bille  »,  il  devait  une  amende  do  60  sols.  Les 
mariés  entre  Noël  et  la  Pentecôte  devaient 
«  trois  esteufs  et  trois  pommailies  de  bois , 
c  appellées  bédouées,  et  frapper  un  desdits  esteufs 
«  avec  une  desd.  pommailies  ».  Les  femmes 
étaient  tenues  le  lendemain  de  la  Pentecôte  de 
se  présenter  an  château  et  d'y  chanter  trois  chan- 
sons ;  et  les  «  varlets  à  marier  coustumiers  ou  gens 
«  demestier  »,  demeurant  sur  la  paroisse,  avaient 
l'obligation  d'assister  à  ces  cérémonies. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evôché  et  du  grand 
Archidiaconé  de  Nantes,  de  l'Election  et  des  Aides 
d'Angers,  du  Grenier  i  sel  de  St-FIorent,  du  Dis- 
trict eu  1788  de  Beaupréau,  en  1790  de  St-Florent. 
Elle  comptait  nombre  de  pauvres,  mais  très-peu  de 
mendiants.  —  Dès  le  19  mars  1793  une  bande  de 
cinquante  étrangers,  armés  la  plupart  de  fusils  ou 
de  piques,  de  sabres,  de  faux,  envahit  le  bourg,  re- 
crutant de  force  les  habitants  et  entraînant  le  maire, 
le  pistolet  sur  la  gorge,  jusqu'à  Gbapouin.  Là  les 
gens  du  pays,  se  trouvant  en  nombre,  le  déli- 
vrèrent ;  mais  la  bande  revint  le  lendemain  et 
l'emmena  à  la  Chapelle-Bassemer,  après  avoir 
brûlé  sur  place  les  archives  communales. 

Maires  :  Bassereau,  1793.  —  Auhert, 
19  ventôse  an  XII,  démissionnaire  en  1806.  — 
Jean    Terrien,    93  mai  1806.  -*    Fr.-llarie 

49 


VAR 


—  6S8  — 


YAR 


Chantai  de  Minardeau,  à  décembre  1815.  — 
Jos.-Ang.  Dumoulier,  15  mai  1821,  f  le  avril 
1825.  —  Jnlien  Durand-Gasêelin ,   S5  avrii 

1825.  —  F.-M.  Ch.  de  Ménardeau,  23  janvier 

1826,  insulté  le  !•'  février.  —  Théophile- 
Angnstin-Loois  Durand- GasBelin^  26  mai 
1843»  t  «n  ^S^*  —  Matharin  Robineau,  il  dé* 
cembre  1848.  —  Héas,  1860.  —  Bertheau, 
1864.  ^  De  la  Bourdonnaie,  1870.  -*  Blan- 
chard, 1876,  en  fonctions,  1878. 

Areh.d0M.-eUL.  G  105,  f.  13;  G  lOi;  H  Marmeutier. 
Pr.  du  Chantoceaux, —et  Série  L.  —Notice  Mm.  de  M.  Spal, 

—  Pour  les  localités,  voir  Chapûuin,  la  Durvallière,  la 
âténanciére,  la  Bunaudiêre,  etc. 

Varenne  (la),  h.,  c»«  de  Brain-sur- 
Allonnes.  —  En  est  sieur  Julien  Ghenon  1638  ; 

—  cl.,  €»•  de  Breil;  —  ham.,  c"«  de  Bris- 
sarthe.  —  X*€s  Varennea  (El. -M.).  —  Eu  est 
sieur  René  Dupont,  mari  de  Jeanne  Morna  par 
acquêt  en  1739  des  créanciers  de  Gilles  Bruneau 
(E  208);  —  f.,  c»«  de  Charcé,  —  Ancien 
château  fort,  appartenant  au  xiv«  s.  et  jus- 
qu'aux premières  années  du  xv*  aux  Brézé.  En 
est  sieur  Ant.  Turpin  1439. 1447,  Jacq.  T.  1519. 
René  de  Cossé  1530  et  les  Gossé  jusqn*â  la 
Révolution,  sauf  une  partie  aliénée  le  18  sep- 
tembre 1688  à  René  Avril,  conseiller  au  Présidial 
d'Angers  et  dont  hérite  Joachim  de  Chénedé,  mari 
d'Anne  Menou,  veuve  de  René  Avril,  1697.  — 
11  y  existe  encore  une  ancienne  chapelle  et  on  y 
signalait  autrefois  une  chapelle  souterraine  au- 
jourd'hui détruite  ;  «  vill.,  t^*  de  Chaudefonda  ; 

—  m'°  à  eau,  c°*  de  Chaumont.  —  En  est  sieur 
Grimaudet,  écuyer,  1654;  ^(.^C^^deChemillé. 
—•  En  est  sieur  Antoine  Jousseaume  1567;  -- 
ham.,  c»*  de  Cosaé;  -^  m»»,  c»«  de  Diatré, 
dans  le  village  de  Pocé,  —  résidence  de  n.  h. 
Pierre-Alexandre  de  Marsolles,  qui  y  meurt  le 
9  décembre  1738;  —  f.,  c"*  de  Fougère  \  » 
f.,  c"«  de  Jallaia;  -^  cl.,  c"«  de  Jarzé;  — 
vill.,  c"«  du  Louroux-Béconnaiê  \  —  f.,  c»« 
de  Méon;  —  f.,  c»«  de  Montilliera;  -i 
moulin  à  eau,  c"*  de  Montreuil- Bellay,  prés 
la  Salle,  sur  le  Thouet,  à  deux  paires  de  meules, 
avec  belle  maison  d'habitation,  jardin,  vignoble 
et  un  moulin  à  vent;  ^  vill.,  c"*  de  Saint- 
Cyr-en-B.  ;  —  en  est  sieur  Fr.  de  Ferriéres, 
par  sa  femme  Louise  de  Vendôme  1540,  Jos. 
Pelle  1668  ,  Th.  Charpentier  1689;  —  f.,  c«*  et 
dans  le  bourg  de  St-Hilaire-du-B.  —  Dans  un 
des  fossés  qui  la  bordent,  on  a  trouvé  en  1870 
trois  tombeaux  en  pierre;  —  vill.  attenant  au 
bourg  de  St-Laurent-de-la-Plaine  ;  —  f.,  c»« 
de  Saint'Macaire-en-M.  —  La  terre  de  la  V, 
1377  (E  507). 

VMreiine  (U) ,  c"*  dos  VercAers.  —  La 
terre  et  aeigneurie  de  Verché  autrement 
dit  la  Varenne  1489.  ^  Le  lieu,  terre  et 
aeigneurie  de  la  Varenne  dea  Verchia  1554 
(G  Chapitre  de  Doué).  —  Ane.  terre  setgneu- 
riala  de  la  paroisse  de  SaintrJust  de  Verché , 
relevant  de  Passavant.  —  En  est  sieur  Pierre  de 
Bréié  1454,  Guiil.  Frétart  1477.  Franc.  d'Aligre 
1489,  mari  de  Jeanne  de  Brézé,  les  enfants  mi- 
neurs de  Jacques  de  Vendôme  1512,  dont  l'ataé 


Louis,  1526,  —  Jean  de  Farncns  tSU.  p<& 
le  12  avril  à  Claude  de  Bosay.  sois  R«nt  t 
réméré  exercé  en  1556  an   prafit  f  Ai»  - 
Houdon,  chevalier,  —  Loais  un  Puai  fu  iq*u  à 
16  mai  1636,  ^  et  après  loi,  les  lOfsen.L 
cheuiUy.  Leur  chapelle  sous  le  ▼oeable  et  Stn» 
attenait  à  la  droite  de  l'éflise  paieisaif  ' 
f.,  c°*  de  Vern,  —  £o  est  aieer Jeaa  ée  Lucî 
1408,  P.  Lambert,  écuyer.  146T.  £a7<»  1^ 
1551,  par  sa  femme  Louise  Revenly  ;  «  tïîu,  -* 
de  Vemoil;  —  t,  c"»  du  VieU-Bamgé.  -  - 
est  sieur  René  Richonme   IGiS,  Uait  F- 
1618,  mari  de  Renée  Riehoflame. 

Vareniie  (la  Basse-),  m**  Doble,  c*  de  i 
Germain-dea-Préa,  app*  à  AlexaadredeCa. 
en  1719  ;  —  (la  Grande-),  luun.,c-«deSt-il^- 
lOrV.  —  Le  Pont'de-  Varenne  xvmti;»  -  - 
Lea  métairUa  de  la  Gr.-V,  1639  JU-C  - 
Ane.  domaine  du  pneuré,  divisé  es  deoi  pu^ 
fermes,    vendu  nat*  le  513   novembre  i*:^  • 
citoyen  Gommeau,  Ue  Biaiaon  et  pMrUfN- 
grande  partie  replanté  récenunsttt  sarkoek. 
en  vignes  rouges  et  dans  les  terres  de  nJet  - 
oseraies.  —  Une  des  maisons  d'habititiM  »  - 
installée  dans  la  vaste  chapelle,  dont  les  u^ 
existaient  encore  en  1850;  «•  (U  fiante^,  na» 
noble,   en*  de  St-Germain-dea^Préa-,  -  • 
Petite-),  cl.,  c"«  de  Morannea;  —  (UP<i- 
mo»  b.,  c"«  de  St-Rémy-la-V.  --LeP^^ 
Varenne  zvi-zvii«  s.  —  Petit  casiel  moéerw  t  ^ 
tourelle  à  toit  pointu,  accolé  à  vn  reste  de  ^^ 
logis  xvi«  s.  avec  pignon  eo  assises  éciid^>u*~ 
la  ferme  y  attient.  —  Aoc  domaine  et  resi^ 
de  la  famille  Tremblier  ou  dn  Tiemblier  ^^ 
plus  de  200  ans  déjà,  du  temps  de  U^tm»  ^' 
donne  sa  généalogie.  Vit.  P.  jErod.,  ^^'^ 
encore  en  1791  adjugé  le  5  décembre  par  iio^^ 
dans  la  succession  de  Charlotte  Tremblier  i  ^ 
lanie  Tremblier,  femme  de  M.  de  Lestuk  - 
Jeanne  Daudée,  veuve  de  Jamet  Treablufr  J*^ 
fondé  en  1532  une  chapelle  qui  restait  i  &^ 
truire  encore  en  1540. 

Vnjreautes*  ruiss.  né  aux  landes  4éct%^ 
sur  les  limites  des  communes  de  St-Macaùt^ 
Maugea  et  de  la  Benaudière,  Us  ttfn*  "^ 
tout  son  parcours  (3,500  met.),  jusqu'à  va  ^ 
fiuent  dans  le  ruiss.  du  GarroL  La  psitM  u?^ 
rieure  prend  le  nom  de  ruiss.  de  Gasg^e- 

Vareanaa»  vill.,  c"«  de  Chaudifoaii^' 
m«"  b.,  c"«  de  Feneu.  —  Le  lieu,  /î<f  rt* 
gneurie  de  V,  1539  (C 106,  f,  247  i*;.-^*;' 
lief  et  maison  noble  qu'une  petite  tourelle  «^  > 
signale  à  peine.  ~  La  terre  relevait  dé  U  l>^ 
Joulain  et  appartenait  en  1539  à  Jean  dcVirctf^ 
écuyer,  dés  la  fin  du  xvi'  s.  à  la  faïuUedfti 
vré.  —  En  est  sieur  Ch.  de  Villepreavés.  «i/^ 
1630,  1648.  puis  Goddes  et  sa  dssceoésML  ^ 
laquelle  la  terre  est  vendue  nat^  la  19  tho»*^ 
an  IV.  —  Auprès,  dans  le  bois,  naii  >«  ^ 
taine  ferrugineuse,  autrefois  célèbre  daut'P'»*' 
aujourd'hui  délaissée.  Elle  porta  es  qs>i^ 
attribué  au  prieur  Péton,  Mém.  delà  Soc  ^ 
d^Angera,  t.  Il,  p.  148. 

VareBaea«  c"«  de  Loureau.  —  ^'*?', 
Dott^  (Cass.).  ^  Parochia  de  VoriM  ^ 


VAR 


—  659  — 


VAR 


732»  f.  2).  -*•  Ane.  bourg  complètement  disparu» 
la  voie  de  Gennes  à  Doué,  avec  église  pa- 
ssi&le  dédiée  à  St  Jean  et  à  S(e  Madeleine.  La 
dation  en  est  inconnue  mais  doit  remonter  an 
iQs  au  XIII*  s.  —  Elle  fut  ruinée  de  fond  en 
able  en  1567  par  Tarmée  huguenote  et  le  ser- 
o  en  dut  être  transféré  dans  la  chapelle  voi- 
9  dn  bourg  de  Rocheménier ,  Y.  ce  mot , 
1 1  la  paroisse  d'ailleurs  empruntait  souvent  son 
a .  —  Dans  un  pré  bordé  de  léards,  à  200  met. 
eine  de  la  route  se  dresse  encore  la  façade  de 
:lise  ,  la  pointe  en  pignon  tronqué  portant 
campanile  à  double  brétèche,  le  tout  soutenu 
qu'au  faite  par  uu  double  contrefort  de  trois 
ges.  Entre  deux  s'encadre  la  baie  tréflée  de 
porte,  inscrite  dans  quatre  voussures  ogivales 
9  surmonte  un  petit  pignon  évidé  d'un  quatre- 
lilies,  avec  fleuron  et  bordure  de  choux  ram- 
atâ  (XIV*  s.).  La  face  opposée  vers  TO.  s'appuie 
r  derrière  à  des  contreforts  neufs  et  à  l'arrache- 
nt des  anciens  mars  latéraux  de  la  nef.  —  Son 
m  se  donne  au  ruiss.  qui  naît  sur  Dénezé  à  la 
otaiiie  de  Saugré,  traverse  Dénezé,  Louresse,  se 
le  dans  la  Fontaine  de  Doué;  —  il  a  pour 
Huent  la  Fontaine-Noire  ;  —  6,680  met.  ;  —  f., 
*  de  ^oyixnt'SOUê'U-L, 
VareaneSt  chat.,  c"*  de  Savenntères,  sur  le 
»rd  à  droite  de  la  voie  ferrée,  tout  au  sortir  de  la 
rc  des  Forges.  —  La  terre  et  seigneurie  de 
Varenne-Tillan  1539  (C  106,  f.  51).  —  Va- 
nnes (Gass.).  —  Ane.  seigneurie,  relevant  pour 
principal  domaine  de  la  Gnercbe  en  Saven- 
ëres  et  qui  conservait  encore  au  xviii*  s.  le 
itn  de  la  famille  Tilloo,  seigneur  du  fief  depuis 
k  moins  le  xv*  s.  ~  En  est  sieur  Pierre  Tillon 
ï  1457,  —  Guill.  Tillon  1534,  Vincent  Deshom- 
eaax,  mari  de  Marguerite  Tillon,  1620,  Mar- 
lerite  Tillon,  veuve  de  Louis  de  la  Chapelle, 
itl  ;  —  et  par  acquêt  le  2  novembre  1634  Jacq. 
>nstantin  de  Honiriou,  maître  des  Comptes  de 
retagae  ;  —  sa  veuve  Jeanne  Martineau,  qui  en 
»nde  le  3  février  1670  la  chapelle  seigneuriale, 
vec  obligation  de  résidence  pour  le  titulaire,  ~ 
t  qui  y  meurt  le  30  décembre  1684,  —  Louis- 
alomon  de  la  Tullaye,  procureur  générai  de  la 
Uambre  des  Comptes  de  Bretagne  1720.  —  Il 
ortait  dCor  ou  Lion  de  gueules,  armé  et 
i.mpa9aé  de  mime  ;  —  sa  veuve  Anne  Rogier 
e  Crôny,  qui  le  13  septembre  1726  posa  la  pro- 
liére  pierre  de  l'autel  de  l'église  paroissiale  ;  — 
eur  fils  Louis-Salomon  de  la  Tullaye,  marié  le 
f  janvier  1723  a  Angers  avec  Pauline  Volaige  de 
aerzay  (GG  209),  qui  pose  le  7  juin  1728  la  pre- 
Qiere  pierre  de  la  sacristie.  ~  11  meurt  au  châ- 
eau  le  7  août  1768,  Agé  de  77  ans,  —  et  sa 
^euve  le  28  octobre  1770,  âgée  de  66  ans  ;  — 
eur  fils,  Hené-Uenri  de  la  Tullaye,  conseiller  au 
i^arlemeot  de  Rennes,  mari  d'£lisabelh-Geneviéve 
^évi,  y  résidait  en  1780-1790;  —  leur  fils,  René* 
Albert  de  la  T.,  ane.  officier  d'Etat-Major  à  l'armée 
l'Italie,  est  trouvé  mort  dans  son  lit,  à  Angers,  le 
td  octobre  1820,  âgé  de  40  ans.  —  Le  domaine, 
ippart  jusqu'en  1874  à  M.  Rousseau  de  la  Brosse, 
fut  cette  année  acquis  par  H.  Gordon  Pirie,  son 
beau-frére,  riche  industriel  écossais,  dont  tous  les 


journaux  du  temps  annoncèrent  ranivée  d'Aber- 
deen  à  Nantes  c  sur  un  steamer  de  500  tonneaux, 
c  à  son  nom  et  lui  appartenant,  avec  sa  famille, 
«  son  médecin,  de  nombreux  domestiques,  ba- 
*  gAges ,  meubles ,  bibliothèque ,  six  chevaux , 
«  deux  vaches  et  32  animaux  divers,  a  Trois 
trains  spéciaux  transportèrent  le  mobilier.  Le 
château  à  cette  date  présentait  cette  particularité 
d'avoir  ses  servitudes  et  les  pressoirs  installés 
dans  le  principal  corps  au  cenue,  tandis  que  les 
deux  ailes  servaient  d'habitation,  celle  de  gauche 
terminée  par  un  fronton  bizarre  accosté  de  deux 
tourelles  avec  dôme  en  ardoise ,  celle  de  droite 
formée  d'une  tour  octogonale  avec  coupole  et  lan- 
ternon  en  pierre,  incrustés  de  médaillons  en  ar- 
doise; —  autour,  une  terrasse  dominant  le  potager, 
où  sur  une  des  poites  apparaît  un  écu  de  .« 
à  9  étoiles  en  chef,  ~  et  en  pointe,  au 
chevron  de  ...  accompagné  de  3  merlettes 
2  et  i,  sommé  d'un  heaume  de  face;  —  derrière, 
un  beau  parc,  avec  futaie,  abritant  l'enfeu  de  la 
famille  et  portant  les  armoiries  des  familles 
Taillepied  de  Bondy  et  Rousseau  de  la  Brosse.  — 
Le  nouveau  propriétaire  a  tout  transformé.  Sur 
l'ancien  plan  et  sur  l'emplacement  des  anciens 
murs,  en  conservant  même  certaines  dispositions 
de  l'ancien  château ,  un  nouvel  édilice  s'est 
élevé,  rappelant  surtout  par  son  style  et  ses 
aménagements  Tarchitecture  écossaise  et  lo  ma- 
noir paternel,  que  l'architecte  M.  Beignet  a  dû, 
aller  étudier  sur  place.  Durant  ces  travaux  et 
dans  une  cave,  qui  reste  conservée,  a  été  trouvé  un 
tuffeau,  portant  cette  inscription,  qui  donne  la  data 
tout  an  moins  de  cette  partie  de  la  construction  : 
Primum,  hujus  œdificii  lapidem,  necessa- 
riam  domum  Baccho  œdificando,  posuere 
nobilissimus  Dom,inus  Lud.  Salomon  de  la 
Tullaye,  dominus  de  Varenne,  de  Ciergay, 
de  Chatillon,  de  la  Motte,  de  la  Chapelaye, 
et  nobilis  et  dtlectissim,a  conjux  M,  Volege 
19"  17  £^  34.  —  Le  Musée  d'Angers  a  recueilli  de 
son  côte  un  grand  et  beau  coffre,  à  larges  parois 
sculptés  d'une  scène  dont  la  signification  reste  à 

interpréter. 

krdi.  de  M.-et-L.,  G  406,  f.  51  ;  B  4318,  1960,  4US, 
%tW,  408i.  —  Areh.  cemm  Et.-€.  —  Arch.  d'Angers, 
GG  S09.  —  Notée  Met.  de  MM.  Aug.  Michel  et  Beisnel.  — 
Maine^t'Loire  du  15  juin  1815.—  1).  HoiuMau,  XV  il,  2i8. 

VareBnest  f.,  c*'*  de  Sermaise-,  «  m*", 
c"«  de  Thorigné,  sur  la  Uayenne.  —  Mo^ 
lendinus  et  terra  de  VarenniB,  —  de 
Varedna  1052-1082  (1'^  Garlul.  de  St-Serge, 
p.  108  et  209).  —  Esclusa  Varennœ  1064  (Ibid., 
p.  288).  —  MoUndina  de  Varennis  1111 
(Ibid.,  p.  291).  —  Le  moulin  avait  été  construit 
vers  le  milieu  du  z*  s.  par  Aloius,  chanoine 
de  St-Serge  ;  ses  fils  en  héritèrent  et  leur  descen- 
dance, dont  la  quatrième  génération  en  fil  don  à 
l'abbaye  vers  la  fin  du  xi*  s.  L'abbaye  de  St-Aubin, 
qui  possédait  des  domaines  à  l'eiitour,  en  empê- 
chait le  développement,  auquel  elle  consentit  par 
transaction  en  1124.  —  Los  moulins,  chaussée, 
portes  et  maisons  furent  reconstruits  en  1617. 
—  Une  brigade  de  gabelle  y  résidait  en  1700. 

ITaresuies  (les),  cl..  c"«  d'Amiard,  ancien 
domaine  des  Hissioanaires  d'Angers,  vendu  nat^ 


VAR 


—  660  — 


VAR 


le  4  nivôse  an  II  aa  citoyen  Yiot  père  ;  «  f.,  e"« 
de  Cheffes:  —  f.,  c"  de  Chemillé;  —  f.,  c«* 
de  Cheviré-le-Rouge.  —  La  Varanne  zvi«  s. 
(El-€.)>  —  Eq  est  sienr  n.  h.  Jeao  DelaTÎgne, 
mari  de  Cath.  Roagier,  1556,  L.  Leroyer  de  St- 
Lamer  en  l*an  VIII;  -»  f.,  c"*  de  Corzé;  » 
m*»,  €■•  de  Paye  ;  —  f.,  c"«  de  Juvardeil.  — 
En  est  dame  Jeanne  de  Cleers  1570;  -^  vendu 
nat*  le  17  prairial  an  IV  snr  Daverdier  de  Ge- 
nonillac;  —  f.,  €■•  de  Luigné;  »  f.,  c"  de 
Martigné-B.  —  JLa  maison  noble  du  lieu 
des  V.  1521  (GChap.  de  llart.-B.).  —  Domaine 
et  résidence  de  la  famille  de  Jarzé  pendant  les 
zvt-xvii*  s.  ;  ~  de  René  Binean,  mari  de  Lonise 
Bry,  en  1787;  —  ham.,  c»«  de  Mazé;  —  £.,  c" 
de  Montigné-leB'R.  ;  «  f.,  c»»  de  Mûrs;  — 
cl.,  c^«  du  Pleasiê-Gramm.t  avec  cadran  solaire 
en  bronze,  daté  1645,^  Y  résidait  en  1587  Franc. 
Grimaudet,  qoi  y  menrt  le  4  mars  1593  et  est 
inhumé  aux  Gordeliers  d'Angers  ;  —  f  • ,  c"«  de 
St'Clément'deS'L.  ;  —  ham.,  c"*  de  Saint- 
GeorgeS'Chàtel.t  domaine  du  prieuré,  mis  en 
vente  nat^  le  17  fluréal  an  VI  et  attribué  jusqu'en 
1813  à  la  sénatorerie  d'Orléans;  ^  f.,  c<>*  de 
St'GeorgeS'du-B.;  —  ham.,  c»«  de  Vauchré" 
tien;  —  f.,  c»»  du  Vieil- Baug é ;  —  vill.,  c»* 
de  Villévique. 

Varennes  (les  Grandes) ,  ham.  ,  c"*  de 
Daumeray;  —  f.,  c"  de  Villéoéque.  —  Le 
grand  corps  de  maison  des  grans  V.  appar- 
tenant à  Jean  de  la  Roche  1534,  à  Franc,  de  la 
Roche  1616;  »  (Les  Petites-),  f.,  c"«  de  Dau- 
meray; »  f.,  c»"  de  VilÙvéque,  acquise  le 
il  octobre  1627  d'Elie  Richard  par  Jacq.  Garnier, 
chapelain  de  l'église  paroissiale. 

VaremieB-BoaB-Hoiitsoreaa,  canton  N.-E. 
et  arrondissement  de  Saomur  (12  kil.);  —  à 
60  kil.  d'Angers.  —  Varennœ  931  (D.  Boug., 
IX,  573),  1125  (H  Fontev.,  ch.  anc,  n<*  145).  — 
Varena  1160  circa,  1202  (H  Louroux,  ch.  or.). 

—  Parochia  Sancti  Martini  de  VarenrUs 
1243  (G  352).  —  Varennœ  in  Valleya  1348 
(G  654).  —  Varennes  près  Montsoreau  1419, 
Varennes  1496,  1750,  Varennes,  Varannes 
sous  Montsoreau  1703,  1776,  Varenna 
subtus   Montem  SoroUium  1610  (G  Cures). 

—  Varennes-souS' Montsoreau  et  Varennes- 
sous-Bourgueil  1685  (Pouillé  Mss.).  —  Varan- 
ne-sous -Montsoreau  1783  (Pouillé).  —  Va- 
rennes-sur-JLotre  (Chemin  de  fer).  —  Dans 
la  vallée  comprise  entre  la  rive  droite  de  la 
Loire,  qui  longe  tout  du  long  vers  S.,  et  la 
rive  gauche  de  l'Authion,  qui  limite  vers  N., 
en  s'épanchant  sur  le  territoire  par  diverses 
boires,  dont  une,  dite  du  Bief,  est  traversée  par 
un  pont  de  pierre;  —  entre  Brain  (6  kil.)  et 
AUonnes  (8  kil.)  au  N.,  VUlebemier  (7  kil.) 
à  rO.,  le  département  d'Indre-et-Loire  à  TE., 
Souzay,  Parnay,  Turquant  et  Montsoreau  outre 
Loire,  avec  lesquels  deux  baca  communiquent 
aux  ports  de  Gaure  et  de  Montsoreau. 

La  grande  levée  de  Loire,  route  nationale  de 
Briare  a  Angers,  forme  bordure  vers  S.  presque 
tout  entière  an  ras  de  l'eau.  —  Le  chemin  de 
grande  communication  de  Vernantes  eu  part  pour 


monter  du  S.  au  N.  par  la  bomf.  —  Beit  i! 
traverse  dans  toute  la  largear  du  itfnt^r*  • 
chemin  de  fer  d'Orléans,    qui  fait  ïïtexm . 
1,500  met.  au  N.  du  bouig,  distaal  loi-aa 
d'un  kil.  de  la  Loire. 

Les  miss,  de  l'Etanf-de-Gaare  et  étiU 
rants  s'épanchent  du  S.  aa  N.  dans  TkÉL 
servant  de  fossés  d'assèchement  aax  m?!  v 
sines. 

En   dépendent  les   vill.    et  ham.  df  û; 
(65  mais.,  186  hab.).  de   la  MoreOe  [^  a 
93  hab.)*  des  PetiU-Champs  (26  mais  .  T3 1^ 
de  la  Motte  (24  mais  ,  84  hab.).  de  te  Sexe... 
Trois-Maillets  (23  mais.,  49  hab),  de  UGn 
Dtme   (22  maU.,  46   hab.).   du  HiaiOri 
(15  mais.,  44  hab.),  du  Marais  (14  mais  ,r  : 
des  Prés  (16  mais.,  55  hab.),  de  Vaavert  tic 
25  hab.),  du  Pied-MaiUoche  (13  maii.,  44  it. 
de  la  Brèche  (10  mais.,  23  hab.),  da  lart- 
de  Flaeé   v^nsemble  16    mais.,   58  bib  .  . 
Sables  (12  mais.,  28  hab.),  de  r£cbeo«t9  t.: 
30  hab.),  du  Plongeon  (6  mais..  20  bib    > 
Gourdes  (9  mais.,  29  hab.).  da  Garrocr  ;i4ci 
36  hab.).  des  RedoueU  (12  mais.»  30  bi 
Port-de-Montsorean  (10  mais.  ,  90  bib 
l'Aunay   (6  mais.,   16  hab.),    des  Pi^r^^ 
(4  mais.»  10  hab.)t  de   la   Croix-Piot  ,5  m^- 
21  hab.),  de  la  Barre  et  des  Goojonaiere.'  ?• 
semble,  10  mais.,  36  hab.).  des  Epineues  >  i 
17  hab.),  de  la  Rue-Neuve  (17  mais.,  SS  u 
de  Gbavigny  et  chemin  (22  mais.,  67  ba^  .  - 
Baraudiéres  et  chemin  (18  mais.,  61  b>û  .^' 
Basses-Rues  (14  mais.,  36  hab.),  du  Chem^'-^ 
Gaure  (17  mais,  54  hab.).  de  la  Rue-fn^* 
(8 mais.,  29  hab),  de  la  Grande-Rue  :iO st.- 
29  hab.),  de  Mongeville  (5  mais..  16  hab. .  ^  - 
Rue-du-Sault  (12  mais.,  35  hab.)  et  4  laob 
écarts. 

Superficie  :  2,266  becL,  dont  590  Ud  « 
vignes,  23  hect.  en  bois. 

Population  :  436  feux,  590  bab.  es  1"^ 
1726.  —  i,0i4  hab,  en  1790.  —  f,4i6  bit  - 
1831.  —  f,596  hab.  en  1841.  —  i,53â  bii 
1851.  —  2,404  hab.  en  1836.  -  J,îfr^  i«* 
en  1861.  —  2,209  hab.  en  1866.  —  i,000  M  < 
1871.  —  i,934  hab.  en  1876,  —  en  décms^J- 
rapide  depuis  bientôt  30  ans,  c'est-à^lire  if^ 
l'ouverture  du  chemin  de  fer. 

Le  bourg  (120  mais.,  128  mèn.,  367  h.;. «"-^ 
contre  à  peu  près  à  mi-chemin  entre  \ipttf<t 
Loire,  avec  un  champ  de  foire  central  es  fc^-* 
long  rectangle,  emplacement  de  l'anciefl  ob*^** 
à  demi  planté  d'arbres  et  bordé  ven  VE.dÈti* 
longueur  par  les  bâtiments  commuoasx  h  t' 
des  maisons  particulières,  vers  roaest  p-'  ' 
chemin  de  grande  communication. 

Trois  foires,  dont  une  seule  importine*! 
tiennent  le  premier  mercredi  d'avril,  le  <^~''' 
mercredi  de  mai,  le  premier  mercredi  àt  f^^. 
tembre,  pour  le  commerce  des  bestiaux,  ia  '^• 
ment,  des  chanvres,  des  pommes  di  i^f^-  '"* 
vins.  —  Assemblées  les  dimanches  les  plfi^rv 
proches  de  la  St-Urbain  (25  mai)  et  de  to  Si*^*  * 
(25  août).  —  Une  industrie  locale  eosàMf  ^  * 
fabrication  des  fromages  blancs,  si  cosfiss  >^ 


VAR 


—  661  — 


VAR 


non  de  Chouzé.  —  Des  expéditions  considô- 
blés  aussi  de  haricots  verts  et  antres  primeurs 
I  la  culture  maraîchère,  de  fruits,  abricots  et 
unes,  ont  lieu  par  la  gare  sur  Nantes  et 
LFÎs.  —  Pendant  l'hiver  de  1876-1877  il  en  a  été 
pédié  plus  de  50,000  kil.  de  pissenlits  par  mois. 
Chef-lUu  de  Perception  pour  les  communes 
>  Varennes  et  de  Villebemier.  —  Facteur- 
oztier. 

Un  décret  du  3  novembre  1809  avait  autorisé 
icquisition  d'une  maison  où  furent  installés 
sqo'après  1830  le  presbytère,  la  mairie  et  le 
rps  de  garde.  —  La  construction  d'une  Mairie, 
ec  Ecole  laïque  de  garçons,  a  eu  lieu  par 
Ijudication  du  21  janvier  1839,  dans  l'angle 
•O.  da  cimetière,  qui  occupait  alors  la  grande 
ace  presque  tout  entière  et  qui  a  été  transféré 
\T  un  terrain  acquis  aux  Baraudières  par  acte 
1  24  janvier  1841.  —  A  distance,  vers  l'Est, 
cure  a  été  construite  par  adjudication  du 
»  septembre  1865.  —  Une  salle  neuve  a  été 
ootée  à  l'Ecole  en  1859.  —  Ecole  de  filles 
•œurs  de  St-Gharles). 

U Eglise,  dédiée  à  St  Martin  de  Vertou  (suc- 
irsale ,  30  septembre  1807)  se  présente,  sans 
kilUe  aucune,  sur  l'alignement  de  la  Mairie 
;  des  maisons  voisines,  qui  l'accostent  de  très- 
rës .  Sa  façade  se  découpe  en  trois  pignons  égaux,  à 
ion  tan  ts  fleuronnés,  qui  correspondent  aux  trois 
efs  intérieures,  comme  sur  chaque  bas-côté  trois 
ignons  dessinent  dans  la  longueur  les  travées 
es  nefs  latérales.  Le  portail  principal  a  été  re- 
>nstrait  en  1856 ,  entre  les  deux  portes  basses 
n  anse  de  panier,  du  xv«  s.,  comme  la  fenêtre 
an  traie.  La  grande  nef  est  seulement  lambrissée, 
mdis  que  les  bas -côtés  portent  une  voûte 
'ogive,  à  nervures  prismatiques  entrecroisées,  et 
éclairent  de  jolies  fenêtres  à  meneau  chargé  de 
lultiptes  enroulements  de  pierre.  Une  travée  en 
rolongement,  à  voûte  plein  cintre,  à  nervures 
yliodriques,  porte  la  petite  tour  du  clocher, 
ù  s'ouvrent  sur  chaque  face  deux  baies  ogivales 
eposant  sur  quatre  piliers  à  étroit  larmier  ome- 
iienté  de  dents  de  scie,  avec  petit  chapiteau  de 
suillage  varié,  xii*  s.  Le  transept  communique  de 
I  roi  te  et  de  gauche  par  des  arcades  basses  plein 
intre,  tandis  que  de  hauts  arceauk  ogivaux 
luvrent  vis-à-vis  la  nef.  Une  étroite  travée  fait 
uite  pour  lechœur,  complété  par  une  abside  à  trois 
>ans  coupés,  —  l'ensemble  éclairé  de5fenètres  à  me- 
leau  polylobé,  celle  du  milieu  à  droite  portant  la 
late  B  iSiS  ;  —  une  autre  au-dessus  de  l'autel 
i  gauche  :  B  149,  ;  —  au-dessus  de  l'autel  de 
Iroite  :  B  iSiS,  chiffre  qu'on  retrouve  au-dessus 
l'une  petite  porte  enmurée.  ^  Les  titres  et  les 
comptes  attestent  que  l'œuvre  méridionale  futentre- 
[ïrise  par  marché  de  1514,  le  grand  autel  agrandi, 
le  chœur  voûté  en  1516,  les  autels  de  Notre-Dame 
3t  de  Saint-Martin  placés  en  I5S1. 'L'église  entière, 
(|u'on  pouvait  dire  presque  reconstruite  entière- 
ment, de  nooo  magnifiée  constructa  et  edifi- 
cata,  ou  tout  au  moins  absolument  transformée, 
fut  bénite  le  16  octobre  1590  par  l'évèque  de  Ghy- 
trea  en  Chypre,  coadjuteur  de  l'évèque  du  Mans. 
La  petite  porte  de  gauche  est  datée  de  iS3i  et 


les  travaux  se  continuaient  encore  en  1535,  sous 
la  direction  de  Pierre  et  Etienne  de  Brénezay 
maîtres  maçons.  —  Les  piliers  gardent  la  trace 
d'inscriptions  effacées  par  le  grattage,  dont  une 
au  3*  pilier  de  la  nef  à  droite  laisse  enoore  lire  :  Ci 
gist  le  corps  de  . .  •  Guillon,  décédé  le...  i757. 

—  A  côté  deux  tableaux  de  la  façon  de  l'ancien  juge 
de  paix  Gaultier.  —  J'ai  décrit  à  l'article  du  peintre 
Musy,  V.  t.  II,  p.  772,  la  très-remarquable 
toile  de  cet  artiste,  qui  s'est  trouvée  ici  recueillie 
dans  la  dépouille  de  Fontevraud.  De  même  pro- 
venance, se  cache  derrière  Tautel  un  admirable 
lutrin  XVII"  s.  porté  sur  un  large  trépied  de  bois, 
tout  fouillé  de  délicates  sculptures.  —  La  grande 
statue  de  l'autel  latéral  représentait  un  St  Just 
et  a  été  transformée  en  St  Martin  de  Yertou. 

Tout  le  pays,  formé  d'alluvion  et  envahi  à  toute 
crue,  parait  être  resté  longtemps,  comme  son 
nom  l'indique,  tout  au  moins  en  friche.  La  décou- 
verte pourtant  en  186S  de  12  haches  celtiques  en 
beau  bronze  sur  un  point  de  la  vallée  au- 
dessous  même  de  l'étiage,  assure  qu'il  s'y  établit 
de  bonne  heure  des  habitations.  Les  noms  des 
Ghàteliers,  près  la  Motte,  et  de  Mongeville  signalent 
l'existence  de  quelques  petits  centres  militaires  ou 
religieux,  dont  aucun  souvenir  ne  s'est  conservé. 
Je  n'ai  même  rencontré  dans  les  titres  aucune  trace 
de  la  paroisse  avant  le  xiii*  s.  Elle  était  à  la  pré- 
sentation de  l'abbé  de  Bourgueil,  sans  que  les 
chartes  ou  les  bulles  du  Gartulaire  l'y  mentionnent. 

—  Les  registres  de  la  cure  remontent  à  1536. 
Curés  :  Richard  de  Chuvemé,  mort  avant 

1442.  —  Jean  Fauquereau,  1442, 1473.  —  Jean 
Pouzineau,  1477,  1496,  qui  fonde  le  l«r  août 
1496  la  chapelle  St-Jacques  et  St-Jean  dans  la 
double  travée,  bâtie  avant  1492  le  long  du  chœur 
vers  N.  —  Jean  Papillon,  licencié  ès-lois,  1520. 

—  René  Lefoumier,  1530.  —  Jean  Jouzeau, 
installé  le  14  mars  1537,  1556.  —  Louis  Fou- 
cher,  avril  1556,  1563,  qui  en  1560  fit  faire  les 
voûtes  de  la  chapelle  Ste-Barbe  vers  S.  —  Jean 
Blanchet,  1563,  1568.  —  Nie.  Souault,  1594, 
1601,  mort  en  1627,  curé  de  Sainte-Groix  de 
Moolsoreau.  —  René  Joyseau,  1612, 1622.  Il  ne 
résidait  pas  et  procès-verbal  fut  dressé  contre 
lui  par  l'évèque  dans  sa  visite  du  10  octobre  1618. 

—  René  Vincent,  originaire  du  Maine,  installé 
le  23  septembre  1623,  qui  résigne  en  1635  et 
meurt  le  18  août  1642  d'une  chute  dans  l'esca- 
lier du  presbytère.  ~  Mie.  Langlois,  ancien 
vicaire,  août  1635,  mort  le  13  novembre  1650 
et  inhumé  à  la  porte  du  chœur  sous  une  tombe 
plate  d'ardoise.  —  Jacq.  Léziart,  écuyer,  sieur 
de  la  Morinière,  mai  1651,  octobre  1654.  — 
Gbarles  Blouet,  janvier  1655,  qui  résigne.  — 
Urb.  Blanchet,  installé  la  5  août  1655,  qui 
permute  en  décembre  1657  contre  une  pré- 
bende du  Ghapitre  de  St-Jean-Baptiste  d'Angers. 

—  Mathurib  Ceuillé,  installé  le  16  janvier  1658, 
t  le  10  septembre  1661.  Il  avait  composé  un  bel 
antiphonaire,  dont  le  parchemin  a  servi  depuis 
à  la  reliure  des  registres  paroissiaux.  —  Jean 
Royer,  installé  le  28  septembre  1661,  qui  se 
démet  tout  aussitôt.  •-  Pierre  Passet,  anc.  prieur- 
curé  de  Vernoil-le-Foorrier,  installé  le  20  octobre 


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Il  »v»it  (»ru  p^>4««-«4K>o  Le  il  jn.*!>t,  '—  ec  j  Mi^vrt 
k  14  4é*5M»lirf«t  17T7,  IJ  aviit  4«  frm  traiTf  fut 
4iKf i^Jv^r  ef  pUttC^r  en  rif^e*  le  pe'it  bct«  de  h 
enre,  pcM  0«aAfreaa.  —  Loois  JLe  B>7«db«r  d« 
Chatellitr,  rké  à  ta  Sotie  en  Varennes  le  17  jiîDet 
1^Ô'&,  iK^Ari^  *vafH  d*Anjrerf.  or-i^jnrA  prêtre  le 
m  v»:p«i(mhre  17i3,  ea  Domaié  ▼î^ir'*  a  Si-SaitiA- 
dMa^Plaee  et  revient  cvré  à  Tarenim  le  3  do- 
vembre  1739  par  ré^ifo^oa  da  pré<;édent  c«ré, 
iofi  efpnûn  îl  éult  eoaae  loi  ebaaoir^  de  Soot- 
iorea*  depoî*  170  et  a  coarert  les  refîsires  da 
Chapitre  et  d't  «a  «rare  de  noie*  tre^^otéretsantes.  Il 
était  d#  plof  ebapeUto  da  Bellay  en  AUoQoes.  — 
Meort  le  4  Mai  1747,  âgé  de  48  ans.  —  Delà- 
dhmu,  mai  1747,  décembre  1748.  —  Gaspard- 
?licolai  Detéeê,  janvier  1749,  qui  ne  réside  pas 
—  et  te  dém^t  dès  1755.  11  oievrt  à  Boarfiieîl  et 
est  rapporté  inhamer  dans  son  ancienne  ég Um  le 
11  mars  1768,  ifé  de  64  ans.  ^  Ifie.  Gui6erf, 
anc.  Tîeaire  de  Pamajr,  juin  1755,  josqa'en  no- 
vembre 179S.  On  raconte  dans  le  pajs,  qu'il 
monta  l'année  sniranle  en  chaire,  désarona  tons 
ses  prêches  antérieurs  et  fit  brûler  sor  U  place 
poblir|oe  livres  d'éfli^e  et  chasobles. 

On  trouve  en  1553  mention  d'one  Ecole  tenue 
par  on  prêtre,  3.  Bernard.  —  Encore  en  161S  on 
foit  «  les  escolliers  »  Agafer  d'ordinaire  aux 
sépnltares. 

La  cottstroetion  de  la  levée  dn  xii*  an  xv*  s.  ratta- 
cha la  grande  Ile  dite  de  M ontsorean  à  la  terre  ferme 
et  transforma  le  pays,  mais  sans  lai  assarer  grande 
sécarité.  En  mars  1456  la  Loire  se  fraie  passage 
par  dent  fois  et  100  hommes  s'y  relaient  cbaqne 
Jour,  ponr  réparer  les  raines,  soas  la  direction  de 
i,  Bohalle.  —  La  levée  cède  snr  tniis  points 
à  la  foi»  en  1561,  vis-à-vis  la  Saze.  dont  tons  les 
boh  sont  emportés  par  les  eaax.—  Le  G  octobre  1707 
le  flot,  pénétrant  par  lesTrois-Yolets  à  la  Chapelle- 
Blanche,  envahit  la  vallée  entière  et  monte  dans 
le  boorg  Jusqu'à  la  moitié  du  jardin  de  la  cure, 
minant  la  vendange  dans  les  vignes  et  les  blés 
non  encore  battus  dans  les  granges.  Une  invasion 
nouvelle  des  eaux  par  une  double  brèche  la  veille 
de  la  Saint-Martin  1710  fut  encore  plus  désas- 
treuse, emportant  les  maisons,  noyant  les  bes- 
tiaux et  séjournant  6  mois.  —  Au  fléau  même 
s'ajoutaient  d'autres  misères.  —  En  1693,  dit  le 
curé  sur  ses  registres,  c  a  paru  des  bestes  dans 
«  les  paroisses  de  Restigny,  Benoist,  la  Chapelle- 
«  Blanche,  Bourgueil  et  aux  environs,  qui  ont 
c  mangé  plus  de  200  personnes.  Elles  étoient 
«  presque  de  la  façon  d'un  loup,  sinon  qu'elles 
«  avoient  la  gueule  plus  grande.  Elles  ne  faisoient 
«  rien  aux  bestes  tant  domestiques  qae  sauvages. 
«  Lorsqu'elles  voioient  des  personnes,  elles  les 
«  flattoient  à  la  manière  d'un  chien ,  puis  leur 


jvjqv'aa  xvnr*  &, 
gjkeiu  ÔB  la 


TIIL 


—  Jr:  - 


». 


1' 


if.  né  à  T 
cier  de  santé.  1 
aéflKttt   Bomenêre,    T. 
1808,  installé  le  18  avffl.  ~ 
der),  10  fénvr  181X  — 
1815.  —  AnmeMêre-Cf  ^  12  jmllet  181S  :  '- 
sionnaîre  le   t4  aoéc  —   P. 
vembre  1815.  —  Ptenc 

—  Jos.-Oande  Hom^mère.  189.  —  ^^ 
René- Jean  BcmOly ,  IS  septembre  1M  ' 
Niverlet,  1819.  —  Lo«is-Fîem  Berti,  ^ 

—  Niverïet,  1810.   — 

1871.  1878. 

Af^  d8  M .-«t-L.  C  tfft;  G 
BL-C  —  f^Bv  latlMalilés,  xmt^  k  Imt  mHdt,  U  i-' 
Cktmfrmm,  Lmfré,  Càmmfmf,  le  Cvmiâ  Omt  J*' 
«Oie,  2e  Motte,  elc 

Varet  {Pierre-Jean-Vaiéry),  né  à  I  -^ 

bert  (Aisne)  le  8  juin  1773.  fat  admis  à  U  K 
lette  de  N.>D.  de  Paris  à  l'âge  da  8  ass  ^  ^ 
pris,  comme  tonte  la  jevaease,  dans  les  ra- 
tions révolutionnaires,  il  fat  enrôlé  dans  Ikz 
de  l'Ouest,  et  peu  après  le  Ucencâeawnt,  fet  "•'^ 
percepteur  à  Oenée  (180S-ld07).  Harii  s  i^' 
le  9  octobre  1807,  U  s'y  établit  ei  pendant  cit^- 
ans  y  pratiqua  avec  honneur  renseigneaeai  i- 
musique,  pour  laquelle  il  était  particaiiers^ 
doué.  Maître  de  chapelle  de  la.  cathédrale. orp:*^ 
de  Sl-Serge,  correspondant  des  Means-Ptsior»  i' 
demie  royale  de  musique)  depuis  1816,  il  &  ^" 
une  quantité  innombrable  de  morceau  ée  » 
sique  religieuse  ou  militaire,  des  motets,  ^i^^ 
tiques,  un  chant  patriotique  an  1830,  om  c*^ 
ponr  David  en  1838.  Dès  1790.  à  17  ans.  Uft^* 
exécuter  une  messe  de  sa  façon  à  S(-£i^- 
de  Paris.  Plus  que  nonagénaire  et  defeet  t^- 
il  travaillait  et  composait  encore.  —  U  «>i  ^* 
à  Angers  le  7  avril  1865,  âgé  de  prêt  ds  9S  >^ 

Variée  (Gaspard),  sieur  de  CaataasT,**^ 
un  sonnet  de  sa  composition  en  tel»  det  Ti^ 
de  Julie  d'Anbuk  de  Morelles»  1618. 

Variée  (Jean),  libraire,  Angers,  1891  ^' 
de  Jacquine  Tnrpin,  vend  en  1537  tvi  Atp*^ 
sa  maison  de  l'Ane- Verf,  ea  U  rue  LyûssK** 


VAR 


—  663  — 


VAR 


.  «ivait  pris  à  loyer  le  7  décembre  1539  nue 
a&ison  da  Chapitre  de  St-Pierre.  Sa  veave  re- 
oavelle  le  bail  le  24  février  lSi5.  —  Lear  flis 
•*icirre  lenr  succède. 

^arie  (la)»  f.,  c*'*  de  ClefB,  anc.  domaine  de 
'abb.  da  HéUnais,  venda  nal^  le  13  janvier 
l191  ;  «-  ehàt.,  c"«  de  Jar^i,  restauré  par  i'ar 
ihitecta  Heolin,  avec  perron  et  escalier  d'hon- 
leor,  parterres,  avenaes,  pièces  d'eaa,  pelouse, 
bosqaets,  taillis  séculaires,  serres,  servitudes  en 
forme  de  chalet,  vignes.  Il  appartenait  à  M.  Sal- 
lion,  V.  ce  nom.  %  ^  (la  Grande-),  cl.,  c>*  d'Au- 
t>erse.  —  En  est  sieur  René  Goueret  1635. 
Varlére   (la),    f,   c»«  de   Meigné-U-Vi- 

COTUtC. 

Varies  (les),  f.,  t^*  d*Auuerse;  —  ham.,  c^* 
de  Chax>agntS'S.-lt'L.  ;  »  ham.,  c**  de  la 
M^eignanne. 

VaarijiiAre  (la),  f.,  c"*  de  Champigné. 
Varaelle.  f.,  c'«  de  Pctrcé. 
VarralAS,   canton  Sud    et   arrondissement 
de  Saumur  (5  kil.)  ;  —  à  53  kil.   d'Angers.  — 
PhiU    de   Varens    1815-12S0    (H    St-Florent, 
Yarrains).   —    Villagium   de    Varaina  1383 
(G  St-Pierre  de  Saumur).  —  Sur  le  coteau  et  au 
pied  d'ane  haute  butte  (79  met.),  qui  domine  la 
rive  droite  (26  met.)  du  Thouet,  —  entre  Saumur 
au  N. ,  Chacé  (2  kil.)  au  S  ,  Dampierre  (4  kil.) 
à  VE.,  Bagneux.  à  l'O.,  au-delà  du  Thouet. 

Le  chemin  de  grande  communication  de 
Saumor  à  la  Motte-Bourbon  descend  du  N.  au  S. 
à  travers  le  territoire  et  le  bourg,  en  suivant  les 
sinuosités  du  coteau.  —  Par  deux  fois  à  Feutrée 
et  au  sortir  de  la  commune  une  courbe  du  chemin 
de  fer  départemental  de  Saumur  à  Poitiers  le 
coupe,  eo  établissant  une  êtation,  i  l'extrémité 
vers  S.  du  bourg,  mais  sur  le  territoire  de  Ghaeé, 
où  elle  prend  le  nom  de  Chacé-  Varraing, 

Le  Thouet  forme  bordure  sur  uu  kil.  environ 
vers  rO. 

Il  n'existe  d'autre  groupe  que  le  bourg  qui  s'al- 
longe en  divers  alignements  dits  de  Bourgneaf 
(52  mais.,  161  hab.),  du  Ruault  (32  mais.,  97  h.), 
de  la  Grande*Rue  (111  mais.,  345  hab),  des 
Rogelins  (13  mais  ,  52  hab.),  des  Roches-Neuves 
(51  mais.,  155  hab.),  de  la  Mairie  (31  mais., 
98  hab.). 

Superficie  :  340  hect.  dont  150  hect.  en 
vignes,  7  hect.  en  bois.  Le  partage,  autorisé  par 
arrêté  du  30  janvier  1823  et  réalisé  par  acte  du 
3  mars  suivant,  du  Grand-Marais-le-Roi,  jus- 
qu'alors indivis  entre  les  c''**  de  Yarrains,  de 
Ghacé  et  de  Bagneux^  a  attribué  à  Yarrains 
29  hect.  38  ares  65  centiares,  évalués  alors 
51,336  francs. 

Population  :  i30  feux,  S90  hab.  en  1720- 
1726.  —  65  feux,  ôiô  hab.  en  1790.  -^306  feux 
en  1822.  —  97Î  hab.  en  1831.  —  9f6  hab.  en 
1841.  -  977  hab.  en  1851.  —  9Î0  hab.  en  1861. 
—  ^2  hab  en  1866.  —  900  hab.  en  1872.  — 
908  hab.  en  1876,  —  formant  une  même  agglo- 
mération, autrefois  entourée  de  marais  et  de  soli- 
tudes, aujourd'hui  aérée,  riche,  bien  bâtie,  avec 
promenades  de  tilleuls  et  d'acacias  sur  l'emplace- 
ment de  l'ancien  cimetière»  où  reste  conservée,  aa 


bord  de  la  route,  la  pyramide  tombale  du  général 
Bontemps,  Y.  ce  nom. 

Commerce  surtout  de  vins  blancs  estimés,  — 
et  de  vins  champanisés  ;  —  fabrication  impor- 
tante de  fotaïUes  ;  —  carrière  de  tuffeau  blanc. 

Assemblée  le  dimanche  de  la  Pentecôte. 

Mairie,  acquise  le  10  décembre  1835,  avec 
Ecole  laïque  de  garçons.  —  Ecole  de  filles 
(Sœurs  de  Ste-Anne  de  Saumur). 

V Eglise,  sous  le  vocable  de  St  Florent  (suc- 
cursale, 26  décembre  1804),  date,  comme  la 
paroisse,  des  premières  années  du  xvu*  s  et  est 
éclairée  de  fenêtres  en  large  plein  cintre  à  cla- 
veaux en  saillie.  —  A 140  mètres,  vers  l'E.,  a  été 
construit  en  1858  une  chapelle  sépulcrale,  enlea 
de  la  famille  de  Bernard. 

Le  cimetière  a  été  transféré  en  août  1857  sur 
un  terrain  acquis  par  acte  du  8  juin  1855  ;  — 
l'ancien  presbi/tère  appartient  à  la  commune, 
par  rachat  autorisé  d'un  décret  du  29  janvier  1807. 

11  n'existe  plus  aucune  trace  celtique  sur  le 
territoire,  quoique  la  Garte  cantonale  marque 
encore,  par  confusion,  un  dolmen  au  N.  et  tout 
à  l'entrée  du  bourg.  La  grande  voie  de  Saumur  à 
Loudan  passait  sur  l'emplacement  du  bourg  même, 
se  continuant  par  le  haut  du  plateau  ;  on  l'appelle 
encore  au  xvit*  s.  le  Pavement.  Tout  le  pays 
du  reste  jusqu'à  cette  date  dépendait  de  la 
paroisse  de  Ghacé,  à  l'exception  de  la  partie  N. 
qui  se  rattachait  à  l'église  de  St-Florent  et  St- 
Doucelin  du  château  de  Saumur.  En  temps  de 
guerre  les  habitants  faisaient  dire  le  service  reli- 
gieux dans  la  petite  chapelle  de  Menais,  Y.  ce  mot, 
sise  tout  auprès  du  village  même  de  Yarrains.  En 
1516  un  prêtre.  Jean  Bigot,  la  dota  de  rentes  à  suf- 
fisance et  d'une  maison  pour  l'entretien  d'un  char 
pelain,  à  charge  de  célébrer  le  dimanche  la  messe 
dès  la  première  aube,  afin  que  les  enfants  et  les 
serviteurs  eussent  l'office  tout  à  portée  et  que  les 
maîtres  pussent  se  rendre  à  leur  paroisse.  La 
transformation  du  château  de  Saumur,  Y.  ci- 
dessus,  p.  491,  et  la  destruction  de  l'église 
intérieure  bouleversa  ces  pratiques,  et  les  habi- 
tants durent  dès  1602  exposer  leur  détresse  au 
roi,  qui,  sur  leur  requête  et  malgré  l'opposi- 
tion des  paroissiens  de  la  ville,  du  prieur  et  da 
vicaire  perpétuel  de  Saumur,  fit  les  fonds  pour 
bâtir  sur  l'emplacement  de  la  chapelle  de  Menais 
une  nouvelle  église  paroissiale  (août  1607).  Après 
un  long  retard,  causé  par  la  mauvaise  foi  de 
l'architecte,  l'œuvre  achevée  fut  solennellement 
consacrée  le  27  octobre  1619  par  maître  Aurèle 
de  Pogge,  docteur  en  Sorbonne,  doyen  du  Gha- 
pitre  de  Montreuil-Bellay,  sous  les  vocables  de 
St  Doucelin  et  de  St  Florent,  comme  l'église 
antique  du  château,  qu'elle  remplaçait.  Le  titu- 
laire restait  à  la  nomination  de  plein  droit  da 
prieur  et  chaque  année  devait  se  rendre  certains 
jours  au  château  avec  les  nouveaux  et  les  anciens 
paroissiens  de  la  ville  pour  y  célébrer  le  service. 
La  paroisse  continua  ainsi  à  s'appeler  jusqu'à  la 
Révolution  «  de  Saint-Florent  du  château  >  ou 
c  de  S(-Florent  du  boile  »  —  «  altos  de  Yarrains,  » 
—  quoique  desservie  uniquement  «  en  l'église  de 
«  Yarrains  »,  dont  le  village  môme  et  U  plus 


VÀR 


—  664  — 


VAU 


grande  part  da  territoire  restaient  encore  de  la 
dépendance  de  Chacé. 

Curés  :  B.  Mercier,  1574,  à  qai  remonte  le  pre- 
mier registre  baptistaire  et  qui  présida  à  la  trans- 
lation de  TégUse.^  Art/ius,  1608.—  L.Foucques, 
1616,  juin  1619.  —  Jean  Champion,  octobre 
1619,  mars  1638.  —  Pierre  Paulmard,  juillet 
1638.  —  André  Drouet,  installé  le  9  novembre 
1644,  f  le  14  avril  1657.  —  La  vacance  dure 
denx  ans.  —  Franc.  Planson,  février  1659.  — 
Mathnrin  Gaultier.  1676.  1683.  —  Pierre  Tri- 
cault,  1683,  qui  bénit  le  6  avril  1689  les  statues 
de  la  Vierge,  de  St  Jean,  de  St  Pierre  et  de  St 
Paul,  —  et  est  inhumé  le  3  juillet  1715.  âgé  de 
66  ans.  —  Franc.  Martin,  mars  1716,  qui 
résigne  en  décembre  1736  et  meurt  le  8  octobre 
1739,  âgé  de  55  ans.  —  R.  Blanchet,  janvier 
1737,  décembre  1746.  —  Jos.  Brouilly,  juin 
1747,  f  le  17  février  1782.  Agé  de  61  ans.  — 
René-Thomas  Vilneau,  avril  1782,  qui  prête 
serment  et  dans  rassemblée  électorale  de  sep- 
tembre 1791  prononce  un  discours  dont  Timpres- 
sion  fut  votée.  «  Philosophe,  instruit,  ennemi  des 
«  préjugés,  ami  de  son  pays  »,  —  dit  une  note  de 
Tan  IV,  —  c  il  a  cherché  à  se  rendre  utile.  Il  a 
c  été  employé  dans  les  bureaux  de  l'administra- 
c  tion  des  vivres  et  a  été  nommé  commissaire  à 
c  la  formation  d'une  bibliothèque  publique  dans 
c  l'arrondissement  de  Sanmur.  s 

Le  fief  de  Varrains  est  dit  appartenir  en  1349 
à  Gilet  Gallebrun.  —  en  1427  à  Guiil.  Gallebrun, 
—  en  1538  encore  à  Jean  de  Galbrnn  ;  —  Fran- 
çoise Robin,  c  héritière  de  la  seigneurie  de 
c  Varins  s.  est  inhumée  le  27  avril  1622  sons  le 
clocher  de  l'église  de  Chacé  —  et  non  dans  le 
chœur,  comme  le  réclamait  la  famille,  qui  ne 
put  démontrer  son  droit.  Pierre  Ribault,  écuyer, 
mari  d'Yolande  do  Ferrand  et  par  elle  seigneur 
de  Varrains^  fit  au  contraire  inhumer  sa  fille  le 
23  décembre  1626  dans  le  chœur  de  Chacé, 
malgré  toute  protestation  du  curé,  qui  leur  con- 
testait le  titre  de  fondateur  ou  d'augmentateur  de 
l'église  et  soutint  même  qu'ils  n'avaient  droit 
qu'à  un  banc  dans  la  nef,  à  la  condition  encore  de 
servir  une  renie  de  cinq  sous.  —  La  dame  veuve 
de  Ferrand,  par  son  testament  du  13  septembre  1 661 , 
fit  élection  de  sépulture  en  l'église  «  de  St-Doucellin 
«  de  Varains  ».  •—  La  terre  est  dite  appartenir  en 
1769  au  Domaine,  de  qui  le  29  octobre  Joseph- 
Franc.  Foullon  acquit  les  droits  honorifiques  de 
la  paroisse,  qui  en  dépendaient.  —  La  famille 
Bernard  de  la  Frégeolière  y  possédait  aussi  au 
bourg  une  habitation,  attenant  à  un  parc  d'en- 
viron 17  hectares,  dont  8  hect.  anciennement  en 
haute  futaie.  Une  arche  de  pierre  l'y  reliait  par 
dessus  le  chemin  des  Permchères  ;  —  une  autre 
arche,  sur  la  grande  rue,  communiquait  à  un 
grand  clos  de  vigne. 

A  l'embranchement  des  chemins  de  la  Grande- 
Rue  et  du  Bourgneuf  naissait  une  fontaine,  que 
les  gens  du  pays  prétendaient  obéir  chaque  jour 
au  flux  et  au  reflux  de  la  mer.  Lézin  Guyet  a 
constaté  le  phénomène  sur  sa  carte  :  Varaua 
pagtLB,  in  quo  rivulua,  qui  bts  die  fluit  bis- 
que stagnât.  Arthaud,  avant  de  l'inscrire  sur  la 


»»• 


i"» 


♦r- 


sienne,  fit  exprès  le  voyage  el  reviat  n»  vrz 
rien  vu,  —  non  plus  que  bien  d'aolrcs  %à  t«f. 
cessé  de  répéter  la  légende.  La  footaine  i  «le  aa 
et  déplacée,  il  y  a  quelques  SO  ans,  par  U  g£^ 
truction  d'un  lavoir  pnbUc. 

Maires  :  Saillant-Vachon,  20  fradU- 
an  X.  —  Baudouin,  29  octobre  1808.  —  h^ 
Meunier,  avril  1815.  —  Baudouin,  li  i^  - 
1815.  —  Louis- Jean-Madeleine  i^itatoit»  df . 
Coste.  8  juin  1816.  installé  le  23.  —  Jotiea  P> 
quier,  4  février  1826.  installé  le  !«  man  - 
Cousineau,  27  août  1830.  —  René  Gtrc-i 
25  mai  1836,  installé  le  2  jain.  —  Pierre  P 
quier,  27  décembre  1837,  installé  la  11  jai 
1838.  —  DuveaU'Meunier,  1846.  —  tàou' 
Cousineau,  23  août  1848.  —  lean  Jkf^. 
1861.  1878. 

Arch.  de  M.-et-L.  E  1159;    3780;  H  SH-Fiam  . 
fonds  de  Vamins  et  Nantittv  eomprand  8 

S'stres;  —    D.   Haynes,  Mte.,  f.  SOT. 
evuê  d'Anjou,  1859.  t.   II,  p,  35^ 
p.  976-S77.  —  Arcb.  eftmman.  ^-O. 

Vaslin  {DeniS'Pierre'Guy\  né  le  ru^ 
1771,  volontaire  pendant  les  pr^mièfes  as 
pagnes  de  la  Révolution  sons  Dnmouriez.  pene^ 
teur  de  la  Chapelle-soaa-Doiié  sons  l'En^'* 
maire  de  Doué  du  14  septembre  1830  aa  S  .V 
vrier  1848,  membre  du  Conseil  général  de  iS33  i 
1848,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  le  3&s^ 
1838.  mort  à  Doué  le  16  mai  1855,  veuf  dcFru^ 
Coise-Désirée  Guionis.  —  V.  Vallin, 

Vassé«  f..  C"*  de  Marigné.  ^  Vaace  V& 
(G  336).  —  En  est  sieur  n.  h.  René  T«t<:*' 
1696.  mari  de  d"'  Renée  Guimblet,  CL-€aa.> 
Madelon  Tendron,  veuf  de  Looise  DonaigEe  ^ 
la  Rochehue,  mari  en  premières  noces  d'ÀL^jr 
nette-Françoise  Letellier  d'Orfenille,  1767.  -  ii 
15  messidor  an  II  les  Républicains,  soiprb  pL* 
les  Chouans,  y  éprouvèrent  une  déroèi»  vl 
entraîna  pour  un  temps  l'abandon  de  tœs  ^ 
postes  des  rives  de  la  Mayenne. 

Vaaset,  m*",  c"«  de  Ste-Gemmca-if  A«i 

Vatal  (Luc),  maître  peintre,  Angers,  iiac  :' 
Savine  Perat,  1595. 

r«ite  (le).  —  V.  IxLioau, 

Vaa  (le),  f.,  c"«  de  Bouchemaine.  -  l^ 
terre,  fief  et  seigneurie  du  V.  de  PrwÊin 
domaine  de  l'abb.  de  N.-D.  de  Glemxmt.  veiA 
nat*  le  29  mars  1791  ;  —  f .,  c"«  de  Blmi,  ve.i 
nat^  sur  Lejnmeau  le  14  thenaidor  aa  Pf;  • 
cn«  de  Brissarthe.  —  Le  lieu,  fief,  sei^iKS''' 
et  domaine  du  Vau  (C  105.  f.  350).  à  K«^ 
Caille,  licencié  ès-lois,  1539,  maii  de  JeMi 
Boullart;  —  f.,  c"*  de  CAaatoc^;  —  f.,c"i 
Ch43Lnzeaux, 

Vaa  (le),  chat.,  c"*  de  ChavctgnU'liS'E  • 
L'hostel,  logis,  domaine,  fief  et  sei^n^^ 
du  V.  1539  (C  105.  f.  278).  —  Le  Vem  de  On- 
vagnes  xvi-xviii«  s.  —  Ane.  fief  et  seipecit 
relevant  en  franc  alleu  du  château  d'Angen.  »^^' 
haut  manoir  an  xvi*  s.  dans  une  enceialelUs^ 
de  tours  et  bordée  de  douves  vires,  profoedei  vt 
30  pieds,  larges  de  45,  que  franchissait  si  pi^ 
levis  ;  sur  le  bord,  un  grand  clos  de  ngssstt  i^ 
belle  futaie  percée  d'allées,  formant  la  |K«se 
seigneuriale  ;  devant  la  maison,  ui  vasn  éai^ 


VAU 


—  665  — 


VAU 


ec  chaussée  de  300  pas.  En  dépendaient,  ontre 
8  prés  et  des  vignes  le  long  du  Layon,  trois 
itairies  et  bail  fiefs  dont  an  donnait  la  prévôté 
.  boai^  ;  ^  le  tout  appert,  à  une  famille  noble 

nonox  jusqu'au  xvii*  s.,  —  à  René  du  Yan  en- 
re  en  1584,  —  à  Jean  Dn  Yau  en  1610,  dont  la 
Dve  Claude  Horin  acquit  la  terre  en  1616  et  se 
naria  en  1618  avec  Charles  de  Maillé.  ~  C'est 
ir  fille  Marie- Urbaine,  qoi  fut  eolevée  à  Tâge 

11  ans  et  retenue  deux  mois  dans  le  château 

Tigné,  assiégé  par  la  noblesse  d'Anjou,  V.  ct- 
esus,  p.  590.  Elle  épousa  peu  de  temps  après 
an-François  de  Bonin^  sieur  de  Chalusset  ;  — 
colas  de  Lamoignon  ,  mari  d*Anne  -  Louise 
min,  1677, 1700;  —  Etienne  Dumesnil,  chanoine 

Saint-Maurice  d'Angers,  par  acquêt  du  4  mars 

00  ;  —  Jean  Leclerc  des  Emereaux.  mari  de 
ançoise  Dumesnil,  1702;  —  Françoise-Renée 
iclerc  des  Em.,  veuve  de  Pierre-Jacques- Louis- 
iguste  Ferron  de  la  Ferronnaie,  1776,  —  Marie- 
^es  des  Brosses,  marquis  de  Goulet  de  la  Ferroo- 
lie,  colonel  du  régiment  d'Enghien-infanterie, 
89,  sur  qui  le  domaine  fut  vendu  nat^  le 
r  thermidor  an  lY  au  citoyen  Bourgeois.  — 
jtre  la  chapelle  du  château,  dédiée  à  sainte 
aherine  on  autrement  à  la  Madeleine,  il  avait 
é  édifié  sous  le  vocable  de  St  Jean  et  St  Fran- 
cs une  chapelle  seigneuriale  attenant  à  l'église 

qui  fut  bénite  le  10  octobre  1736  par  le  prieur 
)  Chavagnes.  —  Dans  les  dernières  années  de  la 
'ande  vogue  des  eaux  de  Jeannette,  vers  1815- 
)25,  l'habitation  avait  été  transformée  en  une 
3nsion  très-recherchée  par  les  buveurs  pour  la 
ûeté  et  Tentrain  de  ses  réunions.  —  Le  proprié- 
lire  actuel,  M.  Bigot-Lecuit  l'a  fait  reconstruire 

1  partie  sur  d'anciens  plans  avec  Incarnes  et 

roisées  à  meneaux  et  une  tour  hrers  N.  (1873- 

37 i),  dans  un  clos  de  vignes  de  8  ou  9  hectares 

îplanté  en  1871. 

Arch.deM.-eUL.G105,f.978:E453;Qn*SSl,8*ori- 
ine.  —  Arch.  comm.  Bt.-G.  de  ChtTagnes,  Martigné, 
eonet —  Topof .  Grille.  —  D.  Béttii6«>iirt.  —  Note  Mm. 
aimbault. 

Vao  (le),  f.,  c»*  de  Chemillé.  —  Bordagium 

uod  vulgariter  appellatur  herhergamen- 

um  dou  Vau  seu  bordagium  dou  Vau  1295 

[Ihem.,  ch.  or.);  «■  f.,  c"*  de  C/iéne/iutte-fes- 

^uff.  —  Ane.  logis  des  xv-xvi«  s.,  tout  à  l'en- 

rée  et  sur  la  rive  gauche  du  vallon  du  miss 

'Eofer,  avec  pignon  à  choux  rampants,  fenêtres 

n  accolades  et  à  meneaux  de  pierre  ;  —  en  est  sieur 

lené  de  Souvigné  1599  ;  «r  f.,  c^'deDaumeray. 

-  En  est  sieur  René  Germain  1627  ;  ■*  cl.,  c"«  de 

"yrain',  —  f.,  c»«  de  Grez-Neuv,;  —  ham., 

^*  de  la  Jumelliere.  —  Les  fiefs,  domaine, 

erre   et  êeigneurie  du   Vau   1539  (G   106, 

.  234).  —  La  maison,  terre,  fief  et  seigneurie 

lu  V,  (E  759).  —  En  est  dame  en  1539  Ysabeau 

le  Bréhem,  veuve  de  n.  h.  Julien  du  Vau.  La 

erre  est  acquise  en  1689  de  Louis  Moreau,  cha- 

loine  de  Chemillé,  par  Renée  Marquis,  veuve  de 

lenô  Bériuult  de  la  Ghesnaie.  —  Elle  donne  son 

lom  à  un  ruisselet  voisin,  qui  coule  de  l'E.  à  l'O.  et 

r  afflue  dans  le  ruiss.  de  la  Contrie  ;  -^  ham., 

:"*  de  Louerre,  avec  antique  genulhommière 

nhabitée  et  tombant  en  ruines,  qui  appert,  à 


U^9  de  Grandmaison.  ^  Au  centre  s'aecoie  une 
tour  à  cinq  pans;  au-devant,  deux  cours,  dont 
la  première  précédée  d'un  portail  à  créneaux. 
Sur  le  manteau  d'une  salle  on  entrevoit  un  écnsson, 
qui  porte  pour  devise  :  Peu  suffit.  —Une  chapelle 
y  avait  été  bâtie  en  l'honneur  de  la  Yierge,  de 
St-Joseph  et  de  St-Glaude  et  fut  consacrée  par 
l'évèque  en  1552  ;  mais  n'étant  pas  suffisamment 
dotée  elle  fut  vile  délaissée  sans  culte.  Elle  existe 
pourtant  encore,  transformée  en  haugar,  où  se  con- 
servent les  anciennes  statues,  dont  une  de  St-Glaude. 

—  En  est  sieur  Jacq.  Bontemps  1631,  qui  y  fonde 
le  12  octobre  1644  une  messe  à  basse  voix  tous  les 
vendredis;  —  Flor.  Anceau  1672,  lieutenant  de 
la  Prévôté  de  Saumur,  —  Hector  Anceau  1689,  — 
Phil.  Lebascle,  1693,  —  Louis  Barré,  lieutenant 
général  de  police  de  Saumur,  1757;  —  f.,  c*** 
de  Meigné'leVic;  -  f.,  c"«  du  Ménil, 
vendue  nal^  sur  Gourreau  le  7  floréal  an  YI; 
B.  mo",  cB«  de  Rou-Marson,  dans  le  bourg  de 
Maraon.  —  Le  Vau  de  Marson.  —  Ane.  fief 
et  seigneurie  avec  manoir  noble,  relevant  de 
Brézé.  —  En  est  sieur  Gilles  de  la  Grézille, 
1480,  qui  vend  le  26  mai  1483  à  Pierre  de  Quatre- 
barbes.  Y.  Répert.  Arch.,  1866,  p.  66;  — 
Jean  de  Quatrebarbes  1519,  —  n.  h.  Jean  du  Mar, 
doyen  d'Angers,  qui  vend  le  3  octobre  1541  à 
Gabr.  de  Ponthoise,  docteur  en  médecine,  —  Jacq. 
Dubois  1558,  René  Dubois  1612  ;  —  ham.,  c»*  de 
Noyants.' D.  ;  —  f.,  c»«  de  St-Aubin-de-L.  ; 
■"  f.,  c"»  de  St'GeorgeS'S.'L.  —  Le  domaine, 
fief  et  seigneurie  du  Vau  de  St-Georges 
(G  106,  f.  390).  —  En  est  dame  Jeanne  Baraton, 
veuve  de  Franc,  de  Brie,  qui  relevait  do  la  Pos- 
sonnière;  —  ham.,  c''*  de  St-Laurent-du-M. 
•^  Maison,  jardins,  aireaux,  appelée  leV. 
Boltrit  1650  (St-Flor.);  —  cl..  c»«  de  St-Rémy- 
lorV.  —  LeV.  d'Estiau  1612  (El.-C.)  ;  —  f  ,  c»« 
de  Soucelles  ;  —  cl ,  c*>*  de  Tancoigné  ;  » 
f.,  c»*  de  la  Varenne;  —  ham.,  c»«  de  Vau- 
chrétien;  ■-  f.,  c"  de  Villemoisant. 

Vau  (le  Bas-),  f.,  c»*  de  Montreuil-Belfroi. 

Vaa  (le Grand-),  f.,  c"«  de  Chàtelais,  —  En  est 

sieur  Jean  Pèlerin,  mari  de  Jeanne  Rambert  1530  ; 

—  f.,  c»«de  Cantenay-Ep. —  Un  hébergement, 
domaine,  etc.,  appelé  Vaulx  (E  231),  acquis 
en  1302  par  Jean  Rousselin  de  Conppechon,  de 
Fougères;  —  en  est  sieur  J.  Jollivet  1619,  J.-Ph. 
Bernard  de  Boismarais,  qui  le  vend  à  Marie-Thé- 
rèse de  Yillemereau  en  1750;  »  f.,  c"«  de  Lou- 
vaines  ;  —  donne  son  nom  à  un  miss,  qui  naît 
sur  Segré,  coule  du  N.  au  S.,  servant  de  limite 
avec  Louvaines,  et  se  jette  dans  i'Oudon;  — 
1,600 met.  de  cours;  »  vill.,  c»*  de  Mozé.  -* 
Le  Vau  de  Denée  xv-xviii«  s.  — •  Ane.  fief  et 
seigneurie  avec  maison  noble,  dont  est  sieur  n.  h. 
Geoffroy  Torchart  1449,  Franc.  Gallon,  docteur 
ès-droits,  régent  en  l'Université  d'Angers  1539 
(G  105,  f.  95),  Ch.  Mollin,  par  acquêt  en  1637 
d'Annette  Ghalopin,  Joach.  Gencian,  sieur 
d'Erigné  1700, 1703,  Ans.  Pasqueraie  du  Rousay 
1778.  —  Un  logis,  dont  l'entrée  est  surmontée 
d'un  écnsson  fruste,  porte  la  date  1635:  •■  f-, 
c»*  de  StSauveur-de-Fl.  —  En  est  fermier  en 
1720  Louis  Gasnier,  dont  le  fils  est  tenu  sur  les 


VAU 


—  666  — 


VAD 


fonU  le  l*r  ayril  par  le  marquis  Joseph  de  Scé- 
peaux  et  par  la  dame  du  Tilleul;  «  f.,  c"*  de 
la  Varennt. 

Van  (le  Haut-),  cl.,  €"•  de  Soulaire-et-B. 

Va«  (le  Petit-),  f..  c»«  d'Angera  E.;  — 
f.,  c»*  de  Cantenay'Èpinard',  -^  f.,  c"«  de 
Chàtelaia;  »  f.,  c>^  de  ChanzeaiLX  ;  *=» 
vill.,  c"  de  Chénehutte;  —  f.,  c»«  d'Eche- 
miré'j  ■-  m»»  b  ,  €■•  de  Louerre.  —  An- 
cien domaine,  avec  maison  de  maître,  pavillon, 
fuie ,  grandes  caves  ,  souterrains ,  vignobles, 
bruôres,  pris  à  rente  de  Renée  Vordier,  veuve 
Gottin,  le  21  avril  1644,  par  Maurice  Salmon,  qui 
le  cède  en  1661  à  son  Ûls  Maurice,  vendu  en  der- 
nier lieu  le  11  décembre  1T79  par  la  comtesse  de 
Trêves  au  Séminaire  St-Gbarles  d'Angers  ;  —  à 
H.  Boutillier  de  Beauregard  en  1850  ;«>  f.,  c^ 
de  Lcuvainea  ;  «  f.,  c"«  de  Mozé;  —  f.,  c»*  de 
Saint'Sauveur^e-Flée  ;  ■-  f.,  c»«  de  la 
Varenne. 

Vaaberaler,  f.,  c"*  de  Grez-Neuv.  —  En 
est  sieur  n.  h.  Pierre  Fleuriot,  avocat,  1623. 

Vaoboiaseaa,  ham.,  c"*  de  Chantocét  avec 
chftt.  —  Vauboeceau  1580,  Vauhosêeau  1608 
(Et. -G.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est  sieur 
n.  h.  Fr.  de  St-Georges  1580,  n.  h.  Mic.  Lefebvre 
1608,  Gh.  Lef.y  chevalier,  qui  y  meurt,  Agé  de 
77  ans,  le  29  novembre  1737,  J.-Gh.  Lefebvre  de 
la  Lande>Gbasle  1770. 1787  (E  1370). 

VaubouÎMset,  —  V.  Vaugousaet, 

Vaubooreaa  (le),  m»"  b.,  c"*  de  Broaaay. 

—  La  fouase  qui  eat  au  desaous  le  V.  1456 
(G  449).  —  Le  lieu  et  mit  de   V.  1614  (Ib.). 

—  Le  propriétaire  tenait  du  Ghapitre  de  St-Mau- 
rice  d'Angers  le  droit  d'y  construire  un  four  et 
des  moulins.  La  fontaine  voisine  s'appelait  la 
Rochechrétien,  —  En  est  sieur  Jean  Godin  1593, 
Glande  Thoron  1614,  Marguerite  Guittard  1663. 

Vaoboyer.  ^  Terra  illa  quœ  ad  Monde- 
menam  erat  quant  acilicet  Belvearium 
nominamua  1110-1115  (Garlul.  de  Fontev., 
ch.  912).  —  Terra  de  Mondemena  1110  circa 
(Ib.,  ch.  601).  —  Domua  J,  de  Valle  Bohier 
1298  (G  340.  f.  85).  --  Ane.  domaine  de  l'ab- 
baye de  Fontevraud,  réuni  depuis  le  xvi*  s.  à 
la  ville  de  Baugé.  Son  nom,  que  conserve  le 
faubourg  de  Vauboyer,  parait  une  corruption  du 
nom  de  Bauvoyer,  Beauvoir. 

Vao-Bralé  (le),  f.  c»«  de  Chàtelaia. 

Vao-Bmaet  (le),  vill.,  c"«  de  Chantoceatuc. 

Vanealé»  f.,  c*»  d'Auhigné.  ^  Ane.  petit 
fief  relevant  pour  partie  de  f  igné  et  d'Aubigné, 
dont  est  sieur  Guyard  Andebault  1459,  Gb.  de 
Souvigné  1582,  Gatherine  de  Souvigné,  femme 
do  Guy  Pierres,  1621.  Il  fut  acquis  avec  Aubigné 
en  1679  par  le  Ghapitre  St-Maurice  d'Angers  sur 
Louis  Varice,  qui  le  tenait  par  achat  en  1671  de 
Jacq.  Bitault,  de  Riou.  Sa  mouvance  s'étendait 
dans  les  paroisses  de  Tigné,  Aubigné,  Martigné 
et  Montilliers  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruist.  dit 
aussi  par  corruption  de  Faucate,  qui  natt  sur  la 
c*>«,  passe  auprès  de  la  ferme  et  se  jette  dans  le 
Layon  à  900  met.  de  sa  source. 

Vaoehabot,  f .,  c"«  du  Guédéniau.  —  Vau» 
chaveau  (Et. -M.). 


VanehaoBler  (le),  ▼ill.,  t^  4»  Og 
zeaux.  —  Le  lieu,  terre,  etc.  de  Is  Tiv 
Zerte  aliaa  le  Vauchonnyer,  1538,  nirc  . 
la  Ghaperonnière. 

Vaoehrétiea»  canton  de  Tbomeé  it  l 
arr.  d'Angers  (22  kil.).   —  Curtia  ^  à". 
Vallia  Chriatiana  1050  etrea  (Can.  éià 
Rot  1,  ch.  16).  —  A.  de  Valle  CkrittieÊt^  ^ 
circa  (1*^  Cartnl.   St-Serfe,  p.  15ff.  -     \ 
quœ  dicitur  ValU»  Christiani  1199  «Cl'. 
Perray,  f.  5).  —  Vallis  Chriatiani  m  ». 
ceray.  Orgigné),  1346  (H.-D.,  £f  46,  f  €  -« 
un  sol  inégal,  découpé  par  plusieurs  pe»  ' 
Ions,  —  entre  Brissac  (3  Idl.)  et  Quineé  4  l 
à    TE.,    St-Jpan-des-ManTTBU  (8  kil:  •. 
Melaine  (5  Idl.)  au  N.,  Soalaines  (6  kil  i  ' 
Allen^n   (5  kil.)  au  S.-E.,  Faye  (6kii  j. 
et  au  S.-O. 

Le  chemin  de  grande  communîcatioa  et  I 
lieu  à  Yauchrétien  monta  do  S.-O .  aborJt  - 
rieurement  mais  presque  à  rentrée  di  le*. 
par  le   chemin  d'intérdt   commun  iTEa'i 
Vihiers,  —  traverse  le  bourg  oà  il  estnjast  v 
chemin  d'intérêt  commun  de  St-Mehioe,  if^s 
dant  directement  du  N.,  —  et  se  coolÎBBf  r- 
Brissac,  reliant  tout  an  sortir  le  cheou  i^ 
commun  de  Denée. 

La  rivière  de  l'Aubanee  borde  d*!»  en. 
courbe  l'angle  N.-E.  depuis  le  confloeat^it 
de  Montayer,  qui  descend  du  S.  eo  ftn 
limite  vers  TE  et  y  reçoit  de  gauche  le  rsr< 
la  Gruéchère,  avec  ses  affluents  du  Uay  ^«  " 
Petits  -Prés  ou  du  Bougnoo,  et  le  misi  àt  V 
reau.  —  Dans  la  partie  vers  l'O.,  travene 
au  N.  le  ruiss.  de  la  Coar-des*Brones,  :. 
l'extrême  confin  S.  et  qoi  se  jette  a  r«t:'- 
confin  N.  dans  l'Aubanee,  grossi  à  lasehe  - 
ruisselets  du  Bois-du-Cé  et  du  Conreai. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  Ii  6'^ 
(31  mais.,  80  hab.),  de   TAubinière  JB  ^ 
55  hab.),  de  la  Frèmonnière  (17  maia.  3f  ^ 
des  Forges  (7  mais.,  19  hab  ).  de  la  Moiv^ 
(6  mais.,  30  hab.).  de  laLissière  (7  mis  J*- 
des  Grands-Prés  (6  mais..  14  hab.).  de  h  &" 
saie  (4  mais.,  16  hab.),  du  Bois-dn-Cé  3  => 
13  hab.),  de  la  Halberdrie  (9  mais.,  19  kik  ^ 
Tesnières  (4  mais.,  15  hab.),   de  li  Ai^^ 
(9  mais. ,  22  hab.),  des  Brosses  (14  mù .  ^  - 
de  la  Gholtière  (9  mais.,  21  hab.),  de  U Ois 
tière  a  mats.,  24  hab),  de  Oahean  }  ■* 
23  hab.),  du  Moulin  à-Draps  (8  mais.. 9- 
du  Vau  (5  mais.,  19  hab.),  des  Chaiil»^* 
(4  mais.,  13  hab.),  et  51  fermes  oe  écvt* 

Superficie  :  1,972  hect.  dont  200  h.  m  nr 
et  375  h.  en  bois. 

Population  :  i67  feu»  700  hab.  a  l*' 
1726.  —  fÔO  feux,  ijm  hab.  en  1^  ' 
i,075  hab.  en  1831.  —  i,0fO  hab.  as  f ^  ' 
i,005  hab.  en  1851.  —  085  hab.  a  1^  ' 
952  hab.  en  1866.  —  M4  hab.  es  IH  ' 
870  hab.  en  1876,  —  en  décadence  eotftu' 
rapide,  qui  l'a  réduite  d'un  tien  depv^  ^ 
d'un  siècle;  —  SO  mais.,  31  mes.,  91  ^  " 
bourg,  étalé  dans  le  petit  Talion  eeetral.  1*' 
donné  son  nom  à  la  commone. 


>  t 


VAU 


—  667  — 


TAU 


Assentblée  le  diman«*.he  qui  sait  la  fôta  de 
•Laarent,  ancien  patron  de  l'église  (10  aodt). 
BureaiA  de  poête  et  Perception  de  Brissac. 
Mairie  avec  Ecole  de  garçon»  construite 
ir  adjadicalion  da  18  décembre  1853  (arch. 
cbou).  —  Ecole  de  filles  (Smws  de  Ste-Marie 

U Eglise,  dédiée  à  Notre-Dame  (snccnrsale. 
nivôse  an  XIII),  menaçait  mine  en  1836  qaand 
le  a  été  restaurée  (archit.  Blinière).  A  cette 
Lte.  a  été  refait  à  neuf  le  pignon  qui  attient 
1  clocher. 

Nui  vestige  antique,  nul  renseignement  n*est 
gnalé  sur  ce  pays  enveloppé  tout  entier  dans 
antique  forêt  du  Latay,  dite  plus  tard  de  Beau- 
eu  et  de  Brissac.  «  Un  centre  habité,  curtia, 
y  est  formé  dès  au  moins  le  ii*  s.,  qui  peut- 
ire  doit  son  origine  à  quelque  ermitage.  C'est 
ne  villa  importante  au  m*  s.,  sur  le  chemin 
e  Brissac  à  Thonarcé  et  probablement  en  com- 
sunication  directe  avec  Angers.  Une  église  alors 
ans  aacon  doute  y  existe  constituée  par  la  libé- 
alité  du  seigneur  du  fief,  qui  garda  jusqu'à  la 
tévolution  la  présentation  de  la  cure.  —  Les 
egistres  en  remontent  à  1555. 

Curéa  :  Robert  de  Conquessœt  1471,  1496. 
>  Jean  de  Mathefelon,iA91, 1520.  —  Franc,  de 
iumeramea,  1524-1525.  —  Adrien  de  Cham- 
patinette.  154^,  1563.  —  Guy  Guischet,  1591. 
—Adrien  de  Ut  (froie,1597.  ~  Jean  Lamhallais, 
LG05.  —  Christ.  Bidault,  1614,  f  le  19  avril  1664 
k  Brissac,  &gé  de  86  ans,  «  se  disposant  pour  aller 
K  célébrer  la  sainte  messe  >.  •—  Louis  Nauteau, 
1610.  —  AlexiH  Dasquoy,  fils  d'un  lieutenant  des 
chasses  du  duché  de  Brissac,  1679,  f  ^8^  ^®  ^  ^^^» 
le   23  décembre  1693  dans  les  prisons  royaux 
d'Angers  et  inhumé  le  lendemain  dans  le  cime- 
tière de  S  t-Michel-du -Tertre.  —  Jean  Coléard, 
précédemment  curé  de  Brissac,  installé  le  10  jan- 
vier 1694,    t   lo  ^    janvier  1707.   —  Claude 
Bourgeois,  f  le  29  juillet  1752.  —  Laurent- 
Louis  de  Montdar,  originaire  d'Orléans,  bache- 
lier de  Sorbonne,  1752.  —  Le  25  avril  1790,   la 
garde  nationale  sous  les  armes,  ayant  à  sa  tôte 
son  commandant  général  René-Louis  Dolbeau,  et 
accompagnée  d'un  détachement  de  la  garde  natio- 
nale de  Brissac,  vint  tambours  battants  déposer 
sur  l'autel  son  drapeau  aux  trois  couleurs.  Le 
curé  le  bénit,  après  un  discours  patriotique,  et 
reçut  le  serment  civique  du  maire  Dugré,  des 
gardes  nationaux  et  des  habitants.  —  Pourtant, 
son  tour  venu  plus  tard,  il  proteste  et  est  remplacé 
le  2  octobre  1791  par  Locatelli,  Y.  ce  nom.  Le 
vicaire  RouUean  fut  déporté  en  Espagne  en  sep- 
tembre 1799. 

Le  fief  relevait  de  Briolay  et  devait  chaque 
année  le  15  août  «  un  espervier  de  service  sain 
a  et  entier  sans  gets,  sans  longes  et  sans  cam- 
«  pannes  ».  —  Le  vieux  manoir  seigneurial  était 
encore  désigné  an  ivi*  s.  du  nom  de  JlfaZuoi- 
sîne,  —  avec  chapelleauxv*  s.  dédiée  StGervais 
et  St  Prolais.  —  En  est  seigneur  Foulques  de 
Mastac  1220,  Aymar  Odard  1377,  1404,  Théaude 
de  Ch&teaubriant  par  sa  femme  Françoise  Odard, 
1444, 1469,  —  René  de  Feschal,  mari  de  Jeanne 


de  Chàteaubriant,  1480.  Guy  d'Arquené,  mari  de 
Catherine  de  Feschal.  1498,  1525,  Ant.  d'Ar- 
qaené,  1526,  1537,  —  René  de  Sanzay,  par 
échange  en  1537,  sur  qui  la  terre  est  saisie  en 
1575,  —  Jean  Gueffier  1588,  n.  h.  René  Baron, 
1613.  1622,  mari  de  Perrine  de  Hillart,  Charles 
de  Sanzay.  1635,  sans  doute  par  retrait  ou  ra- 
chat, —  François  de  Gossé- Brissac  en  1639,  — 
et  sa  descendance  jusqu'à  la  Révolution. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Arcbiprôtré  de 
Saumur,  de  l'Election  d'Angers,  du  District  de 
Brissac  en  1788.  de  Vihiers  en  1790.  Les  botes 
fauves  et  le  gibier  seigneurial  qui  penpiaient  en 
abondance  les  forêts,  ruinaient  les  ensemencés  et 
réduisaient  les  habitants  à  laisser  partie  de  leurs 
terres  en  friches.  L'aliénation  d'une  partie  des 
communs  par  le  duc  de  Brissac  menaçait  aussi  de 
supprimer  toute  élève  de  bétail.  —  Les  pauvres 
honteux  y  étaient  nombreux. 

Maires  :  Et.-Guill.  Dugré,  1789.  —  T.-F. 
Serisier,  1793.  —  Bordereau,  1«  messidor 
an  VIII.  nommé  percepteur  en  1806.  ~  Hamon, 
6  février  1806.  —  Jacq. -Franc.  Gautier,  2  jan- 
vier 1808.  —  Pierre  Baudriller,  avril  1815  — 
J.-F.  Gaulier,  13  juin  1815,  f  en  décembre 
1821.  —  Louis- Julien-Franc.  Boullet,  24  dé- 
cembre 1821.  —  Jean  Reuillé,  11  septembre 
1823.  —  L.-J.-F.  Boullet,  septembre  1830.  — 
Serizier,  1832.  —  Jacq.  Simon,  1846.  —  Déni- 
chau,  1865.  en  fonctions,  1878. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  187  ;  B  903  et  8990  ;  G  Cvrei.  — 
Arch.  comm.  Bt.-G.  de  Vauchrétiea.  de  Morannec,  de  Jevar- 
deil«  de  Brissac.  —  Arch.  mon.  d*Àiigera  GG  441.  —  Noie 
Mss.  Raimbault.  —  Pour  les  localités,  voir,  à  leor  article, 
le*  Landes~Coquesiae,  te*  Brosfes,  St'Martin,  la  CKaut» 
tée,  l^Aulrinière,  MarUneaU'Caur^-de-Jloi,  etc. 

Vaveovrlaadf  f. ,  c>*  de  Brain-s.'AlUmnes, 

Vamdmv^.  —  V.  Davy  (Haut-). 

Vandebruny  c»«  de  Pamay.  —  Vauhrun 
(CasB.)>  -—  Ane.  fief  et  m«<*  noble  dont  est  sieur 
Nie.  Dugrès  1680,  Joseph  Du  grès,  chevalier  de 
St-Louis,  brigadier  des  gardes-du- corps,  mari  de 
Jeanne-Marguerite  d'Urson.  1726.  —  Le  nom 
en  reste  actnellement  à  la  Rue  Valbrun, 

Yao-de-Chevré  (le),  vill.,  c««  de  la  Breille, 
—  C'est  le  chef-lieu  actuel  de  la  commune,  où  se 
trouvent  réunis  le  presbytère,  la  mairie,  l'école  et 
depuis  1864  l'église.  —  En  face  du  nouveau  pres- 
bytère, sur  la  berge  de  la  route,  se  voit  un 
puits  dit  PuitS'Camhon,  du  nom  du  colonel 
du  corps  des  Carabiniers  de  Saumur  en  1768, 
qui  en  obtint  la  reconstruction,  par  amitié  pour  le 
curé.  V.  Ratouis,  Causeries  sur  Saumur,  p.  31. 

raw-<le-Cltit6i-^.  ~  Y.  le  Haut-de-C, 

Vaa-de-Cré»  c»«  de  St-Ellier,  anc.  fief  et 
seigneurie  qu'il  faut  distinguer  du  fief  de  Cré, 
avec  maison  noble  et  domaine  relevant  de  Faites 
et  appart.  aux  iv-zviii«  s.  à  la  famille  Ou  Vau. 
Franc.  D.  les  avait  vendus  en  1506  à  J.  Lelou, 
avocat,  mais  son  fils  André  opéra  le  retrait  en 
1510  (E  1544)  ;  —  le  fief,  dès  lors  réuni  à  Cré, 
en  suit  la  fortune  ;  ■*  m»",  c>«  de  Martigné-Br,, 
daa^  le  vill.  de  Souzigné.  —  Y  réside  et  meurt 
Errault,  mari  de  Catherine  d'Aubigné,  en  1638. 

Vaa-de»Ui»Blotto«  vign.,  c"*  de  Chaude^ 
fonds.    —   La    Coullée   Verte    autrement 


VAU 


—  668  — 


VAD 


nommée  le  Vau  de  Ut  Motte  1511  (E  624).  — 
Les  vignes  périrent  taées  pour  la  plapait  dans 
lliiTer  de  1709  (E  631). 

Vandelenay  (l^).  bonrg,  c"*  de  Vaudelenay- 
Rillé.  —  VallU  Linaicuê  1110  cirea  (Cartnl. 
St-Laon  de  Thouars,  p.  54).  ^  Ecclesia  Sti 
Pétri  de  Liniaco  1070-1118  (LW.  N..  f.  199). 

—  Villa  Liniacus  (Ib  ).  —  Ecclesia  de  Linaio 
cum  eapella  de  Roseto  1146, 11S6,  1163  (Liv. 
d'A.,  f.  4  et  11).  —  Feodum  de  VaUenayo 
1238  (G  Cure  de  Rillé).  —  Parochia  sancti 
Pétri  de  Vau  de  Lenay  1275  (H  St-Nic.  do 
Montr.  Bell.,  I,  10).  —  Prioratuê  de  Valle  de 
Lunayo  1284  (H  St-Florent).  —  Vaulenay 
1326  (H  St-Nic.  de  Hontr.-B.,  I.  19).  —  Parro- 
chia  de  Vallelina  1477  (H  St-Florent).  — 
Ecclesia  parochialis  Sti  Pétri  de  Valle  de 
Lenayo  1539  (H  St-Florent).  —  Vaudelenay 
1782  (Poaillé).  —  VaudelnayiSlS{fiec\  Postes, 
Annuaires),  conformément  à  la  prononciation 
populaire  •—  Ancienne  paroisse  traversée  par 
la  grande  vote  de  Montreail-Bellay  à  Vihiers. 
Une  église  y  est  constitaée  dés  an  moins  les  pre- 
mières années  da  xi*  s.,  dans  la  monvance  da 
chdteaa  de  Montreail-Bellay.  Un  chevalinr  du 
pays.  Gai  de  la  Prée,  de  Parata,  en  fit  don 
vers  1070-1118  à  Tabbaye  de  Saint-Florent 
de  Sanmar,  avec  toas  ses  droits,  cure  et  cime- 
tière, et  la  moitié  de  Téglise  Saint-Jean  du 
Rosay,  Y.  ce  mot.  L'abbé  en  conservait  la  pré- 
sentation encore  à  la  fin  du  xviii*  s.  M.  Mar- 
chegay,  en  contestant  ce  fait,  Rev.  d'il7i;.,1855, 
t.  II,  p.  114,  s'est  trompé  et  a  confondu  les 
églises  de  Lenay,  qui  avaient  pour  patrons  St 
Aubin  et  St  Martin,  avec  celle  du  Vaadelenay, 
consacrée  sous  le  vocable  de  St  Pierre.  ~  Il  y 
fut  constitué  un  prieuré,  dont  est  titulaire  en 
1284  Guillaume,  doyen  de  St-Marlin  d'Angers, 
qui  résigne  le  2  mai  an  profit  de  Jean  de 
Luzarche.  Le  bénéfice  parait  avoir  été  supprimé 
dès  le  ziv*  s.  et  réduit  à  une  simple  cure,  riche- 
ment dotée  d'ailleurs ,  avec  quatre  vicaires , 
quatre  prêtres  habitués,  des  rentes,  des  communs 
importants.  Le  titulaire  relevait  du  château  de 
Montreuil-B.  à  une  maille  d'or  et  un  demi-cheval 
de  service  et  un  cens  annuel  de  12  boisseaux  de 
froment.  •—  Les  registres  remontent  à  1613. 

Curés  :  Guill.  Chaumont,  1446.  —  Nie. 
Michou,  Micou  ou  Mirou,  1477,  qui  résigne 
le  29  mars  1497,  au  profit  de  Bertrand  Gutbert, 
mais  l'évoque  de  Poitiers  met  opposition.  — 
Laurent  Bricet,  prend  possession  le  24  juin 
1539,  en  contestation  pourtant  avec  Pierre 
Marian.  —  Jean  de  Moussy,  1557.  —  Jean  JLe- 
rtc.He,  1566.  —  «  Le  protenotaire  des  Dormans  », 
mort  en  novembre  1572.  —  Jacq.  Effroy , 
installé  par  procureur  le  6  décembre  1572.  ^ 
Jean  Hardouin,  1575.  —  Jean  Blanchet,  1616. 

—  René  Guyard^  1613.  —  Ant.  Gourdault, 
aumônier-chapelain  de  la  reine,  chanoine  du 
Pny-Notre-Dame,  1629.  1660.  —  André  Pelle, 
1662.  —  Franc.  Prestre,  installé  le  23  août 
1664,  t  en  janvier  1688.  —  René  Guillot,  ins- 
tallé le  26  janvier  1688,  f  le  30  mars  1746,  âgé 
de  86  ans.  »  Jean  Oger,  juin  1746,  fie  99  mars 


1754.  âgé  de  52  ans.  —  Pierre-Loib  Gttrdn. 
des  Mérites,  ami  1754.  qui  réagis  a  t:%  .* 
meurt  dans  la  maison  saigoeoriale  dt  Ckn- 
loup.  Il  est  inhomé  aa  pied  de  la  enài  é&isr 
tière  de  Rillé.  le  9  octobre  1785.  —  frutL 
Paterne,  1782,  1793.  U  dépose,  b  5  frai.* 
an  II.  à  Saumur,  loos  ses  tilres  et  Imr^- 
ecclésiastiques  :   «  La  raison,  —  dît-iL  - . 

<  liberté  et  l'égalité  triomphent  et  m'appiËt. 

<  la  dignité  d'époux  a.  U  était  élaUi  plu  &-. 
1815-1825,  notaire  à  Montrenil-BeUay  et  ki- 
à  Vaadelenay  le  10  janvier  1831.  Je  loi  ai  :.-. 
sacré  ci'dessus,  p.  59.  tue  petite  notice  ^  !» 
renseignements  complètent. 

Près  le  village,  au  carrefoor  des  Tim» 
s'élevait  une  petite  chapelle  de  N-D-:. 
Pitié,  encore  desservie  en  1790  et  depais  ééin . 

L'église  paroissiale,  dédiée  à  St  Pion,  i^* 
vait  presque  à  la  source  de  la  Fomaiw-Bla:' 
enclavée  à  droite  et  à  gaoclie  entre  ks  m:  ' 
de  Bois-Sicard  et  de  U  Bismard.  Eb  tsâ . 
cavalerie   du   prince  de    Conié  s'éublit  i  ^ 
Bismard  et  dans  l'église,  qa'elle  dévasta,  <J«6t:. 
le  presbytère  et  n'en  partit  qu'an  beat  S»  «> 
emportant  les  vases  et  ornements  sacrés.  U 
nemi  revint  en  1575.  brûla  les  litres  de  U  or 
ceux  du  Chapitre  dn  Poy-N.-D.  troufès  er.. 
dans  la  cave  d'un  habitant.  Le  earélii-^^ 
emmené  par  quatre  fois  prisonnier.  n*eiit  ^r 
qu'en  payant  rançon.  —  La  seigneshe  6  • 
paroisse,  contestée  entre  la  Porte,  Bois-Si:^' 
Petit-Passay,  le  Rosay,  restait  indécise,  nu*  * 
plupart  des  dîmes  par  droit  et  par  acqsâi  &;  i' 
tenaient  an  seignear  de  la  Porte,  le  plas  criia 
rement  gratifié  des  honneacs  seignearissi  ^ 
le  baron  de  Montreuil-Bellay. 

La  paroisse,  qui  comprenait  365  feu  es  ^ 
850  hab.  en  1790,  éuit  la  dernière  des  ia&  ' 
marches  communes  dn  Poitou.  Elle  déptsa 
da  Diocèse  de  Poitiers,  de  l'Arcbipria?  >^ 
Thouars,  de  l'Élection  aussi  de  Tboisn.  ^ 
comme  rédimée  des  gabelles,  prenait  soo  id  ■ 
dépôt  de  cette  ville.  Par  suite,  elle  étù:  ^ 
chargée  d'impositions,  tandis  qne  St-EîUu*^* 
Rillé,  sis  en  Anjou  et  en  pays  de  gibeiSa  •'■ 
restait  à  peu  près  dégagé.  Le  voisiiur  -* 
deux  bourgs,  presque  confondu  l'on  daas  rur 
avait  depuis  longtemps  rendu  tons  Isars  ut^-^ 
communs,  quoique  pourtant  dépendant  àt  K 
élections  distinctes.  La  première  orfifiis-' 
départementale,  V.  ct-destue,  p.  2S8,1««*- 
tint  encore  divisés  dans  an  isolement  ficôf  ' 
lés  attribuant  à  deux  départements.  La  L^  -' 
25  messidor  an  V  les  a  enfin  unis,  eom'^  ' 
vœux  des  habitants ,  on  associant  \f»  ^'| 
paroisses  en  one  même  commune  de  Vais^^  ^ 
sous  le  nom  de  VaujdeUna:y'R\HXi,  V.  cr  ^ 

Areh.  de  M.-«i-L.  G  188;  G  Gnrei:  H  ^^^û 
Arch.  comm.  Et-G.  —  Km,  d'AMu,  i8SS. ^^l:f 
120.  —  Ponr  les  localités,  voir  fa  BiiMrrf,  9ev'>^ 
Thvet,  Fontame-BlaneKe,  ta  Porlr,  F*m'  ^ 
loup,  Champagne,  Mu9emé,  Oiré,  FhtBe^Seieài,  >»• 
Fierbois,  le  Roei^»  etc. 

Yandelenay  (le)  f.,  c»«  do  Saint-Poxl^ 
Bois.  —  Le  Haut  de  Lenay  (Casi). 

Yandelenay-aïUé,  c«>  de  MoDtrput«<^' 


VAU 


—  669  — 


VAU 


kil.).  arr.  de  Sanmur  (90  kil.);  —  à  51  kil. 
logera.  —  Commane  composée  des  deux 
ciennes  paroisses  da  Vaudelenay  et  de  Rillé, 
ces  motSt  dans  une  riche  tallée  entourée  de 
teaux  boisés  et  sablonneux,  —  entre  Brossay 
kil.)  aa  N.,  Douces  (7  kil.  1/2)  an  N.-O.,  les 
rchers  (8  kil.  1/9)  à  l'O.,  le  Pay-Notre-Dame 
kil.  900)  aa  S.,  Montreail  Bellay  à  l'E. 
Le  chemin  de  grande  communication  de  Mon- 
$ail-Bellay  pénètre  vers  l'angle  N.-E.,  s'y 
furqne  presque  à  l'entrée  vers  Argenton,  le  long 
i  ThoaeC,  et  vers  Vihiers,  en  passant  par  le  bourg, 
i  an  chemin  vicinal  le  rattache  au  chemin  de 
ande  communication  de  Doué,  qui  dessert  la 
Lrtie  occidentale.  —  Le  chemin  de  fer  dépar- 
mental  d'Angers  à  Montreuil-Bellay  fait  Btation 
la  Groix-Barin  à  1,500  met.  de  l'église. 
Une  courbe  du  Thouet  forme  bordure  vers  l'E., 
i  se  jettent  les  ruiss.  de  la  Gazette  et  de  la  Fon- 
ine-Blanche^   nés   l'un  au  N.-O.,    l'autre    au 

du  bourg,  et  le  dernier,  dont  la  source  est 
ansformée  depuis  1827  en  lavoir  public,  ani- 
ant  à  lui  seul  deux  moulins.  —  Y  natt  à  l'opposé 
srs  rO  ,  le  miss,  de  la  Saugourde,  affluent  du 
ayon. 

£n  dépendent  les  vill.  de  Messemé  (70  mais., 
27  hab.).  de  Oiré  (38  mais.,  118  hab.).  do 
hanteloup  (24  mais.,  75  h.),  des  Caves  (26  m., 
8  hab.),  de  Champagne  (18  mais.,  61  hab.),  de 
»anziers  (20  mais.,  60  hab.),  des  Mousseaux 
Il  mais.,  53  hab.),  de  la  Brosse  (14  mais., 
4  hab.),  de  Fierbois  (13  mais.,  39  hab.),  et 
3  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,548  hect.  dont  700  hect.  en 
'ignés,  200  hect.  en  bois. 

Population  :  i,3Ù3  hab.  en  1831.  —  f  ,220  h. 
m  1841.  —  f ,257  hab.  en  1851.  —  f,289  hab.  en 
861.  —  i,ft5S  hab.  en  1866.  —  iAS9  hab.  en 
872.  —  i,i97  hab.  en  1876,  —  dont  433  hab. 
vu  bourg  (146  mais.,  153  méo.)t  aligné  en  une 
rès-longue  rue,  que  bordent  en  partie  de  pro- 
ondes caves  habitées  çt  quelques  maisons  neuves 
le  belle  apparence.  Une  petite  place,  à  mi- 
:hemin,  s'ombrage  d'un  bouquet  d'arbres  et  sert 
lux  réunions  publiques. 

Commerce  de  blé  et  de  vins  blancs  ;  —  impor- 
tantes carrières  de  luffeau  ;  —  et  fours  à  chaux 
:onsidérablea  à  Gbanteloup  et  à  Baugé  ;  —  prai  • 
ries  artificielles  de  luzerne  et  de  sainfoin. 

Bureau  de  potte  de  Hontreuil-Bellay.  — 
Perception  dnPuy-N.-D. 

Maine  installée  depuis  1831  dans  Tancienne 
chapelle  de  la  cure,  simple  cabinet  en  rez-de- 
chaussée,  an  bord  du  chemin. 

Ecole»  eommunales  laïques  de  garçon»  et  de 
fille»,  dans  les  deux  ailes  d'un  beau  b&timent 
neuf,  construit  par  adjudication  du  27  no- 
vembre 1858  (archit.  Bibard). 

VEgli»e,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale, 
30  décembre  1804),  a  été  construite  à  peu  près 
au  centre  du  bourg  par  adjudication  du  27  juin 
1826  (archit.  Calderon).  Les  travaux  intérieurs 
n'en  étaient  pas  terminés  encore  en  1832.  C'est 
un  édifice  de  style  néo-grec,  avec  fronton  trian- 
gulaire et  péristyle,  présentant  un  carré  long  que 


divisent  en  trois  nefs  inégales  deux  rangs  de 
cinq  grosses  colonnes  en  granit  rose,  avec 
chœur  demi-circulaire,  le  tout  éclairé  à  plein  jour. 

Il  ne  reste  trace  ni  de  l'ancienne  église  parois- 
siale, placée  à  l'extrémité  du  bourg  vers  l'E.  près 
la  Fontaine-Blanche,  ni  de  celle  de  St-Hilaire-de- 
Rillé,  acquise  nac»  le  30  juillet  1792  par  M.  de  la 
Selle  d'Echeuilly  et  dont  l'emplacement  vers  N. 
est  en  culture. 

Le  presbytère,  acquis  en  vertu  d'une  autori- 
sation du  29  juillet  1818,  a  été  reconstruit  en 
1868;  —  le  cimetière  transféré  sur  un  terrain 
acquis  le  11  février  1865. 

Maires  .-  Martin,  1*'  messidor  an  YIII.  — 
De  la  Selle,  17  prairial  an  XIII.  —  Léon  Rho- 
dai»,  2  janvier  1806.  •—  Joseph  Martin,  avril 
1815.  —  Gilles-Louis  Billy,  25  septembre  1815, 
démissionnaire  le  1*'  novembre  1838.  —  Pierre 
Girardeau,  8  janvier  1839,  installé  le  10  février. 

—  Victor  Goupil,  1845.  —  Eugène-Pierre-Léon 
de  Roday»,  installé  le  9  janvier  1853.  —  Pierre 
Langloi»,  29  janvier  1855,  installé  le  8  février. 

—  Franc.  Bortt,  1860.  —  André  Delaleu,  1861, 
en  fonctions,  1878. 

Vandelaé  (le  Grand-),  f.,  c"«  de  la  Jumel- 
Hère.  —  Vaudelier  (fiaas.).  —  Ane.  maison 
noble,  dont  est  sieur  Christ.  Lepauvre,  éeuyer, 
mari  de  Fr.  Trigueneau,  1625, 1658  ;  —  (le  Petit-)  • 
f.,  c»«  de  la  Jumellière, 

Vandeplles  (les;,  canton  en  Briolay,  près 
les  Cacaudières,  1760  (Censif  et  plans). 

Yaii*de«Sarthe  (le),  t^  de  Briolay,  anc. 
chapelle,  bénite  le  2  octobre  1770,  après  visite 
de  l'évèque,  par  Raget-Muller,  chanoine  de  St- 
Laud  d'Angers. 

Van-dea-Verehers  (les),  c"«  des  Vercher», 
V.  Lavau. 

Vandi^né»  m»»,  dans  le  bourg  de  Thouarcé, 
à  la  sortie  vers  TE. 

¥andolié««  m>",  c"«  de  Denée. 

Yaadoré,  vill.,  c«*  de  Brain-eur-VA.  —  Le 
y.  anciennement  la  Chaupinière  1638 
(Mss.  917,  f.  143).  —  Avec  ancien  petit  logis, 
appart.  à  une  famille  du  nom  jusqu'au  xiv*  s.  — 
En  est  sieur  Robert  Provost  1631 ,  sa  veuve  Renée 
Rousseau  1638,  Salmon  de  Brémont,  mari  de 
Louise  des  Cars,  mort  en  1657,  de  qui  hérite 
Jacq.-Alex.  do  Brémont,  mari  de  Marie-Hélène 
de  la  Lande  de  Gimbré,  —  m*  Barthélémy  «le 
Linières  1671,  n.  h.  Ch.  de  Linières  1692,  René 
Bavière  1699,  Franc.  Cochin  1750. 

Yandran  {Pierre),  «  maître  imprimeur  et 
c  libraire  »,  Angers,  1643, 1644,  mari  de  Made- 
leine Godin. 

YandndoB  (le),  f.,  c"«  de  la  Chapelle-Êur- 
Oudon.  —  Le  Vau  ctOudon  (Cass.).  —  Dépen- 
dance de  la  Lorie,  sur  le  bord  de  l'Ondon  ;  — 
anc.  terre  noble  avec  eastel  dont  il  ne  reste  plus 
qu'une  petite  tourelle  à  l'entrée  de  la  cour; 
auprès,  jaillit  une  fontaine  intarissable  ;  —  dans 
le  bois  une  antique  et  vaste  cave  sert  de  glacière 
au  château. 

Yaane«i7f  f..  e—  de  St-Sauveur-de-FL  — 
En  est  sieur  Math.  Auger  1666.  —  Y  réside  en 


VAU 


—  670  — 


VAU 


1700  Clande-FraDCoise  ManmonsMan,  fille  da 
maire  de  Chftteaagoniier. 

Y»ofoaIony  f.,  c"*  de  Miré.  —  Le  lieu  et 
seigneurie  de  Vaufouleur  1539  (G  105,  f.  206). 

—  Ane.  maison  noble  appart.  en  1529  à  Jean  de 
Gennes,  anx  xyii-XYiii*  s.  à  la  famille  noble 
Ernauit  ;  —  donne  parfois  son  nom  aa  miss,  da 
Vigneau. 

Yan-Frlband  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  c"« 
de  Faveraie. 

Va«gttIIard  çié),  f.,  c<>«  de  Chameaux,  à 
900  met.  vers  S.  d'an  moulin  dit  Monlin-Gallard. 

Yangarnte  (la),  c«*  de  Mazières,  dépen- 
dance de  la  chapellenie  des  Frogeries  en  N.-D.  de 
Cholet. 

Vangarrean  (le),  bam.,  c»«  de  St-Florent- 
le-V.  ;  —  (le  Grand-),  c»«  d'Angers  N.-E.,  dans 
l'ancienne  paroisse  St-Samson,  près  la  Chaussée 
Bureau  ;  —  domaine  au  xvii*  s.  de  la  famille 
Chevalier;  —  (le  Petit-),  t.,  c»«  d'Angers.  — 
Acquise  le  18  juin  1671  de  P.  Raboisseaa  par  Nie. 
Aucent  et  vendue  par  Rom.  Aucent  le  2  novembre 
1729  à  Bl.  Touchet;  —  à  Cb.  Toucbet  1771. 

Yaii^lé*  c^*  de  Juignés.-L,^  domaine  et 
résidence  de  Jacq.  de  Grugelin,  écuyer,  1626, 
1649,  mari  de  Renée  de  Conqnessae,  —  et  de  leur 
fils  Jacques,  chevalier,  1652,  mari  de  Françoise 
de  la  Roussardière. 

VaQ^ilbert  (le),  m^»  b.,  c»«  de  la  Breille. 

—  Vadum  Enjoherti  1169  (cb.  or.  Fonte v.).  — 
Avec  domaine,  bois  taillis,  belles  sapinières, 
landes  et  avenue. 

Vaai^lraald,chàt.,  c»*  du  Ménil,  à  1,200  m. 
aa  S.-E.  du  bourg,  au  fond  du  vallon.  — 
Vhostel,  jardins,  domaine  de  V.  1471.  — 
Uhostel,  maison  noble,  pourprins,  fossés, 
ceintures  de  murs  de  V.  1578  (H  St- Florent). 

—  Edifice  moderne,  en  forme  de  vaste  rectangle, 
avec  deux  ailes  en  retour,  précédé  d'un  péristyle 
et  faisant  face  à  la  Loire  ;  à  droite,  des  volières 
BOUS  des  cbAtaigneraies  ;  au  N . ,  la  ferme  ;  an  S.-E . , 
un  bois.  —  La  terre  appartenait  jusqu'au  milieu 
du  XVI*  8.  à  une  famille  noble  du  nom  et  passe  à 
la  famille  Legay  par  le  mariage  de  Louis  Legay 
avec  Louise  de  Vaugirauld  avant  1578.  —  Elle 
est  vendue  par  décret  sur  Louis  Legay ,  gen- 
tilhomme ordinaire  de  la  Chambre,  le  15  mai 
1636,  a  Pierre  Voilage  ou  Volaige,  sieur  de  Vaux, 
dont  la  descendance  la  possédait  encore  à  la 
Révolution  ;  «-  auj.  à  M.  de  Boissard  ;  ^  donne 
son  nom  à  un  miss. ,  qai  naît  sur  le  Ménil,  an- 
dessus  de  la  Gaudinière,  coule  da  S.  au  N.,  touche 
à  i'E.  le  chat,  de  Vaugirauld,  iooge  le  chemin 
d'ingrandes  et  se  jette  dans  la  boire  de  la  Tau  ; 
'-  2,500  met.  de  cours. 

Vauigiranld  {Gilles),  reçu  docteur  en  la 
faculté  de  théologie  de  Paris  vers  1572,  est  qua- 
lifié en  1596  dans  nn  acte  où  il  figure  conune 
parrain  à  Fontevraud,  de  conseiller  et  confesseur 
da  roi  et  en  1604  de  confesseur  de  i'abbesse 
Eléonore  de  Bourbon;  •»  {Jacques  de),  maitre- 
d'b6tel  et  écuyer  tranchant  de  Jeanne  de  Laval, 
1496  ;  «  {René  de),  né  aa  chAleau  de  Vaugi- 
rauld, prieur  de  St-Jouin,  mort  le  4  mai  1579,  eal 


inhumé  en  l'égUsa  St  Jean  m  Giète  4i  hr^ 
V.  Ubeuf.  Hist,  du  dioc  de  Pan,  sâu^C 
chéris,  1,  357. 

Yan^raald  {Jean  de)  .  flli  da  Im  •  ^ 
et  de  Renée  Duboucher.  est  né,  bob  pas  a  kiff 
comme  l'indique  l'abbé  Baxbiér-HooUttU  i^^ 
une    note  erronée  do   registre  de  U  ;•:»•- 
N.-D.  d'AUencon,  mais  aa  manoir  paten».  .- . 
Richardière,  tout  près  de  la  dbapaUe  Sc-fterr 
Chapes,  en  Longue,  le  11  novesabce  i$9b  L  î 
le  môme  jour  ondoyé  et  ne  reçat  les  cens, 
du  baptême  que   l'année  soîToais  le  1^  -• 
tembre,  en  l'église  paroissiala.   oè  il  eei  ^f 
parrain  son  oncle  Jacques  da  Vaofiraaki,  or  ■ 
Saint-Martin   de  Beaupréaa  et  phcv  4d  F 
Sauvin.  Elevé  aa  colléfe  des   Oraioriees  £l 
gers,  il  y  prit  ses  grades  en  rUoiversite  jt^^ 
doctorat  et  était  encore  au  Séminaire  <^- 
fut  gratifié  du  prieuré  de  MArs.  et  btratM  i^^ 
(1705),  à  peine  diacre,  de  Im  core  de  St>ir- 
de  Beaupréau,  par  la  résignation  de  soi  *!•- 
appelé  au  Doyenné  de  la  cathédrale,  ba  ^ 
aurait  trouvé  à  s'exercer  dès  ses  débnu  a  »  ^ 
par  une  terrible  épidémie  qui  décima  sa  pifv.<« 
V.  t.  I,  p.  262;  mais  quoi  qn'on  ea  prc^^ 
c'est  à  ses  vicaires  qu'il  laissa»  sanf  ds  nm  •: 
paritions,  durant  ces  années  pénibles  de  i*^ 
1707,  la  charge  et  l'honneur.    L'évèqu»  Ni'- 
qui  lut  avait  fait  permuter  dès  1706  sm  f^^' 
de  Mûrs  contre  le  grand  archidiaconé,  le  ç^^ 
peu  après  d'une  prébende,  poor   lai  pcr&  ^ 
d'assister  et  de  remplacer  son  oncle  en  si  ^-^^ 
du  Doyenné,  et  enfin  lui  attribua  celle  de  fn>- 
vicaire  avec  la  présidence  des  oonléiesoD  d 
césaines,  la  direction  des  Pénitentes  et  dei  it^ 
de  la  Croix  et  la  haute  main  sar  le  secrt^r- 
mème  de  l'évèché  qu'il  dégafea  de  pnsp 
indignement  abusives.  Malgré  les  exigeftce»^'* 
santés  de  ces  nombreux  devoirs,  le  jeune  ;<*=* 
trouvait  le  temps,  comme  son  évèqss,  0*-^ 
dans  le  monde,  où  il  se  faisait  recberckr  f» 
un  goût  paruculier  pour  les  petits  van.  ^  * 
n'en  garder  plus  tard  que*  des  hymnsê  à0  ^ 
viaire,  des  proses  d'église  et  qaelques  osan^' 
Les  recommandations  de  sou   ancien  sap^-^ 
au   Séminaire  d'Angers ,  abbé  de   Sua^^ac 
et  frère  de  l'évèque,  n'avaient  cessé  d'aïUeir*' 
le  signaler  aux  faveurs  de  la  coar.  Il  cet  »»" 
refuser  en  1729  l'évèché  de  MoaunUs.  a»' 
il  accepta  celui  d'Angers,  où  le  désigna  Iccen*** 
Fleury.  On  raconte  qu'il  le  dut  softoat  sai  »» 
citations  de  l'abbé  de  Vaubron,  qai  en  itcUo^ 
avec  instances  le  bénéfice  pour  ini-Bèac,*^ 
rant  le  ministre  de  s'en  acqattlar  avec  b^^' 
grâce  au  grand,  vicaire  dont  il  fit  ressortir  s^  ^ 
d'éloquence  tous  les  mérites  qu'il  le  tigul»  ^ 
malgré  lui  an  choix  du  soaverain.  Le  roi  *  stk^ 
«  des  bonnes  vie,  mceurs,  piélé,  docoiae,  p^ 
«  suffisance  et  des  aatrea  vertaenseï  «t  rtc^s 
«  mandables  qualités,  qai  sont  en  la  pcne«*<  ' 
«  sieur  Jean  de  Vaugirauld  »,  loi  fit  é^  f*^ 
brevet  du  12  octobre  1730  du  siéft  ftattf* 
mort  de  Poneet  de  la  Rivière.  Le  noavcss  P* 
fut  sacré  à  Paris  le  28  janvier  1731  et  s«  **^ 
ploa  revoir  la  coor  qu'une  seole  fois  ce  i^ 


VAD 


—  671  — 


VAU 


on   entrée  le  38  février  1731,  snr  les  huit 

es   du  soir  et  prit  possession  solennelle  le 

iirs.    Son  règne  débuta  par  une  rigoureuse  et 

te  réforme  des  pratiques  faciles  et  de  la  vie 

daine   de  son  clergé.  Un  ton  de  rudesse  et 

stéritô  devint  de  mise  et  remplaça  les  ma- 

$s  dégagées  jusqu'alors  à  la  mode. 

Les  jauoef  prètret  de  TAiyou 
Soni  en  grûde  tristesie. 
Vaagiraiild,  qui  les  comuH  tons. 
Le»  réduit  à  l'élreue... 
Adieu  dooe,  chemise  à  jabot. 
Adieu  donc  la  frisure... 

i  les  rigueurs  nouvelles  des  confessionnaux 
ôrent  le  peuple,  et  les  chansons,  d'abord  diri- 
con  tre  «  les  abbés  poupins  »,  n'épargnèrent  plus 
itût  Tôvéque.  Ses  panégyristes  racontent  qu'en 
siiDS  jours,  dans  sa  ville  épiscopale,  il  était  hué 
la  foule  au  milieu  mèmtf  des  cérémonies  reli- 
ises  et  poursuivi  dans  son  carrosse  &  coups 
pierre  jusque  dans  son  évèché.  Nul  prélat 
riant  n'a  laissé  dans  les  écrits  du  temps  les 
s  siacères,  dans  les  registres  des  paroisses 
lies,  dans  les  mémoires,  dans  les  actes  un 
venir  plus  vénéré  et  plus  convaincu.  On  lui 
;  la  fondation,  malheureusement  temporaire, 
séminaire-refuge  de  la  Rossigoolerie  pour  les 
très  âgés  ou  infirmes,  l'iutroduclion  au  Sabot  en 
iviére  des  Frères  Ignorantins,  l'établissement  de 
sieurs  associations  dévoles  d*hommes  et  de 
imes  dont  les  statuts  sont  imprimés,  ladécora- 
1  de  son  évèché  dont  il  fil  boiser  la  grande  salle 
)ù  une  cheminée  dans  la  cuisine  porte  encore 
armes,  le  dallage  de  la  cathédrale,  la  réim- 
ission  des  livres  d'église,  du  Missel,  du  Bré- 
ire  en  1737,  du  Rituel  en  1735,  de  l'Office  de 
Semaine  Sainte  et  du  Temps  pascal  (Saumur, 
fc7,  in-12),  la  reconstruction  du  grand  autel 
Di  il  posa  la  première  pierre  le  18  juillet  1757. 

sont  les  œuvres,  que  rappelait  son  épi- 
)he,  templi  exomator,  exempla  cleri,  pau- 
rum  pater,  amor  omnium,  sur  le  man- 
iée que  le  Chapitre  lui  fit  élever  par  les  mains 
l'architecte  Pointier  et  du  sculpteur  Leysuer, 
os  le  caveau  de  Tévèque  Bouvery,  au  bas  des 
irches  de  TËvèché.  11  mourut  le  SI  juin  1758. 

récit  de  sa  sépulture  eât  tout  au  long  dans  les 
Sisires  capitulaires  de  Sl-Laud,  et  en  nombre 
t  paroisses  le  curé  rendit  hommage  en  chaire  ou 
LUS  ses  registres  à  sa  mémoire.  Son  oraison 
oèbre  fut  prononcée  le  18  septembre  1751  à  St- 
aurice  par  Carrefour  de  la  Pelouse,  et  dès  le 
i  juillet  par  le  vicaire  de  Rochefort,  Lemasson, 
las  l'église  St-Maurille  do  Chalonnes.  Deux 
)riraiis  contemporains  de  l'évèque  se  conservent 
icore,  &  ma  connaissance,  l'un  dans  la  salle 
tpitulaire  de  TUOlel-Dieu  de  Beaufort,  Tautre  à 
>  cure  d'Alionnes.  Grille  en  possédait  un 
ir  Nonotte.  -^  Un  autre,  peint  par  Raillard  en 
733,  a  été  gravé  par  Hecquet,  in-4«,  ovale, 
aiouré  d'un  cartouche,  avec  les  armes,  au  bas, 

gauche  :  d'argent  à  l'aigle  à  2  tétea 
ployée  de  sable,  becqtiée  et  membrée  de 
ueuLea,  -^  et  l'inscription  :  Dicant,  vovent, 
onsecrant  Fratrea  jkf inoree  de  observantia 
•rovîncta    Turaniœ     mtyoria     conventue 


Andegatensis  ;  —  un  autre  existe  aussi  gravé 

in-12. 

Mss.  633.  —  Notes  Grille.  —  Carrefour  de  la  Pelouxe, 
Oraison  funèbre  lln-4*,  de  29  pages).  —  Arch.  comm. 
Bt.G.,  Ghaloones-aur-Loire  et  Longue.  "  Beanfort,  GO  Si, 
f.  &o.  —  VUle  d'Angers  GG  55.  —  De  Farcy,  Notes  arck, 
sur  les  sépult.  des  Svéques,  p.  54-^.  —  Réperl,  arch., 
186S.p.m— Arch. de M.-et-L.G  15. -  LeMss. 635 confient 
de  lui  copie  d'une  instraetioa  sur  )a  bulle  Utugenitut, 

Yaag^osset,  f.,  C*  de  Marigné,  —  Vau- 
bouiaaet  (Gass  ). 

Van^yaot  m**  b.  et  f  ,  c"«  de  St-Barthé- 
lemy.  —  Vau  Guoiau  1245,  Vau  Coiau  1S47 
(Ghaloché,  1. 111).  —  Appart.  par  acquêt  en  1663  à 
Ch.  Basourdy,  docteur  ès-droits;  —-aujourd'hui  à 
H"**  Delaage.  —  Dans  la  chapelle,  desservie  par 
une  fondation  perpétuelle,  reposent  les  tombeaux 
de  la  famille,  y  compris  celui  du  général  de  ce 
nom,  y.  t.  II,  p.  18,  qui  avait  créé  sur  ce  do- 
maine ses  plantations  renommées  de  rosiers. 
Dans  le  jardin,  sur  une  petite  pyramide,  sont 
gravées  ses  armes  et  la  mention  de  ses  services. 

Yan-Hodée  (le),  f.,  c"«  de  Rochefort-'S.-L, 

Vaa  HuIUa  (le),  vill.,  c"«  de  Turquant. 

Yaajoo  (le  Grand,  le  Petit-),  f.  et  d.,  e"«  de 
la  Pommeraie. 

Yaajoor»  f.,  c***  de  JuvardeiU  —  Ane.  m«" 
noble,  appart.  à  la  famille  Sébille  aux  xvi-xvii*  s., 
à  Ant.  Dul)ois  de  Maquillé  en  1756  ;  —  dépendance 
de  la  Buronnière,  reconstruite  en  1871. 

Vanjaet»  m»"  de  maître  et  f.  c"*  de  St-ilubtn- 
de-L.,  vendues  nat^  sur  d'Andigné  de  Haineuf  le 
22 pluviôse  an  YI,  ;  ^  donne  son  nom  à  un  ruiss. 
né  sur  St-Aubin-de-Luigné,  qui  s'y  jette  dans  la 
Loire  ;  —  850  met.  de  cours. 

Vanlambert,  f.,  c"*  de  Chaude  fonda, 
domaine  d'une  chapellenie  de  ce  nom,  vendu 
nal^  le  19  juillet  1791.  —  En  était  sieur  Jacq. 
Rigonneau,  officier  de  la  barennie  de  Joué,  1774. 

Vanlandryv  canton  et  arrondissement  de 
Baugd  (9kil.);  —  à  49  kil.  d'Angers.  —  Vallia 
Landardi  1073-1103  (Cartul.  du  Ronc,  Rot.  I, 
ch.  7).  —  Parrochia  de  Vallibua,  —  Valliê 
Landrici  zii*  s.  (Bilard,  ArcA.  de  la  Sarthe, 
n«  547-548).  —  £cc/esta  5anctt  Petrt  de  Valle 
Landrici  1159  (Saint-Serge.  1*'  Cartul.,  p.  16). 

—  Vallia  Landri  1326  (G  16).  —  Vaulandry 
1685 (Fouillé Mss.).—  Vaulendry  1783  (Fouillé). 

—  Volandry  1877  (Annuaires,  Fosies,  RecS 
Budgets) ,  ridicule  orthographe ,  déjà  fréquente 
dans  les  titres  des  xvii-xviii*  s.  et  qui  parait 
fixée  dès  avant  1830  dans  la  pratique  olficiello. 

Dans  une  vallée,  dont  les  bords  boisés  se  re- 
lèvent surtout  vers  N.  f  —  entre  Genneteil  (9  kil.) 
àl'£..  Lasse  (8 kil.)  au  S.-E.,  Fontigoé  (5  kil.) 
au  S.,  Saint-Martin-d'Arcé  (5  kil.)  au  S.-O.. 
Clefs  (4  kil.)a  l'O.  et  au  N.-O.,  le  département  de 
la  Sarthe  an  N.  et  an  N.-E. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Bangé  à 
Thorée  traverse  du  S.-Û.  au  N.-E.,  croisé  dans 
le  bourg  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
Mouliherne  à  Clefs,  et  dans  le  village  de  Turbilly, 
par  le  cheain  d'intérêt  commun  de  Meaulne  à 
Durtal,  que  rejoint  dans  le  bois  voisin  le  chemin 
de  la  Flèche.  —  Le  chemin  de  grande  communi- 
cation de  Beaufort  au  Lade  longe  no  instant  lo 


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—  672  — 


VAU 


territoire  et  en  traverse   l'angle   extrême  vers 
S.-E. 

Le  missean  des  Cartes,  né  sur  la  commune 
même,  —  et  non,  comme  je  l'ai  dit  d'après  des 
notes  officielles,  sur  celle  de  MontpoUin,  —  forme 
du  S.-O.  an  N.-E.  la  vallée  centrale,  large  à 
peine  de  3  ou  400  pas,  longue  de  12  kil.,  dont  le 
principal  affluent  est  le  ruisseau  de  la  Valette 
qui  y  aboutit  un  peu  en  amont  de  Torbilly. 

En  dépendent  de  nombreux  écarts  et  hameaux 
que  le  Recensement  se  contente  de  grouper  sous 
les  noms  des  Gracières  (21  mais.,  62  hab.).  de 
Turbilly  (38  mais.,  139  hab.)  avec  château,  des 
Tofferies  (9  mais.,  36  hab.),  du  Mortier- Branche 
(22  mais.,  85  hab.).  des  Blondellières  (22  mais., 
75  hab.),  de  la  Houssaie  (23  mais.,  89  hab.). 

Superficie  :  2,766  hect.  en  prés  médiocres, 
700  hect.  en  sapinières,  futaies,  taillis,  25  hect. 
en  chanvre,  50  hect.  environ  en  vignes,  culture 
supprimée  en  1855,  reprise  depuis  1868.  —  Les 
landes  sont  à  peu  près  toutes  défrichées  depuis 
1850. 

Population  :  U%  feux ,  ^45  hab.  en  1720- 
1726.  —  650  hab.  en  1790.  —  746  hab.  en  1831. 
—  771  hab.  en  1841.  —  800  hab.  en  1851.  — 
773  hab.  en  1861.  —  780  hab.  en  1866.  —  731  h. 
en  1872.  —  705  hab.  en  1876,  —  en  développe- 
ment rapide,  arrêté  depuis  quelques  années,  dans 
un  pays  où  les  progrès  de  l'agriculture  ont  fait 
doubler  le  produit  des  terres  depuis  50  ans  ;  —  2i 9  h . 
(76  mais.,  77  mén.)  au  bourg,  en  grande  partie 
reconstruit,  à  l'ombre  des  bois,  au  bord  de  Teau 
courante,  où  une  retenue  de  ruisseau  forme  un 
petit  2at?otr  pu bZic  à  l'entrée  du  chemin  de  Clefd. 

Elève  de  vaches  et  de  cochons  ;  —  commerce 
de  bois  de  charpente,  de  fruits  cuits,  de  sabots, 
do  charbon,  de  résine  ;  —  exploitation  de  pierre 
à  bâtir. 

AsBemhlée  le  dimanche  le  plus  rapproché  de 
la  St-Pierre. 

Perception  de  Clefs.  —  Bureau  de  poste 
de  Baugé. 

Mairie  installée  dans  un  petit  réduit  informe, 
tout  à  côté  de  VEcole  des  filles  (Sœurs  de  Saint- 
Charles),  beau  bâtiment  neuf  construit  en  1856 
par  le  curé  et  cédé  à  la  commune  sous  des  con- 
ditions déterminées.  —  A  l'extrémité  opposée, 
gîte  dans  un  logis  misérable  VEcole  communale 
laïque  des  garçons, 

L'Eglise,  sous  le  vocable  de  St  Pierre  (succur- 
sale, 5  nivôse  an  1111),  présente  en  plan  une 
croix  latine  régulièrement  orientée,  dont  les  fon- 
dations reposent  sur  d'énormes  blocs  de  schiste. 
La  nef,  voûtée  en  planche,  sans  peinture  ni  déco- 
ration, montrait  à  l'extérieur  vers  N.  le  petit 
appareil  en  tuffeanx  carrés,  noyés  dans  le  mortier 
sur  un  alignement  d'ardoise,  dont  cinq  on 
six  assises  de  schiste  disposés  en  feuilles  de 
fougère,  —  et  une  porte  romane,  le  cintre 
nu  reposant  directement  sur  les  assises  en  tuf* 
féaux  blancs  (xi*  s.).  Le  grand  portail  à  pignon, 
d'oeuvre  plus  récente  d'un  siècle,  était  éclairé 
par  une  haute  fenêtre  ogivale,  de  trois  nervures 
cylindriques,  avec  chapiteaux  décorés  de  tigiags 
et  de  tètes  fantastiques.  Aa-dessiM|  à  gauche,  trois 


têtes  humaines,  disposées  en  triangle  etse  joignint 
par  l'occiput,  apparaissaient  sculptées,  près  (foiu 
tète  renversée  de  mouton  ou  de  chien.  Pori&il  et 
nef  ont  été  reconstruits  entièrement  en  1863(archiL 
Roques).  Le  carré  du  transept  subsiste,  fÔAté  eo 
coupole,  sur  8  colonnes  avec  chapiteau  à  tm\\^t 
et  tètes  grimaçantes  ;  quatre  colonnettes  eom»: 
y  surmontent  dans  les  angles  les  arcades  pies 
cintre,  jusqu'à  la  naissance  de  la  voûte.  Pardêfsu 
pèse  la  masse  informe  du  clocher,  dont  le  h\\t 
décapité  est  surchargé  d'une  double  calotte  ifir- 
doise.  Le  chœur,  en  hémicycle,  accolé  de  àeu 
absidioles  et  dont  la  voûte  autrefois  domioaii  h 
nef,  porte  à  l'extérieur  sur  des  modiUoos  de  typ« 
varié  un  couronnement  décoré  de  caissons  rK- 
tangulaires  avec  double  rang  ie  scie.  (Joe  not- 
lure  en  zigzag  enveloppe  le  cintre  de  ses  dn^ 
baies,  dont  deux  enmurées,  et  se  continoe  le  \ok 
de  l'édifice.  Une  crypte,  autrefois  delà  famille df 
Menon ,  y  rnn ferme  trois  tombes  de  U  {amil'-e 
Galwey,  du  grand-père  depuis  1815,  dnfilsdepaK 
1826,  du  petit-fils  depuis  1846.  —  Sur  les  uiei 
se  dressent  les  deux  chapelles,  terminées  m 
pignon,  plaquées  de  deux  contreforts  et  éclùréa 
d'une  large  fenêtre  romane  sans  moolare,  fluis 
où  apparaît  dans  la  voûte  à  nervures  cylin- 
driques la  brisure  de  l'arc  en  tiers-point  da  xu*  i- 
—  Dans  celle  de  droite,  vers  S.,  un  très-carien 
tableau  représente  une  Naissance  du  Chrûi. 
l'enfant  couché  nu  sur  un  petit  tréteau  ;  demér. 
le  bœuf;  au-devant  une  très- belle  et  leDi:- 
quable  Vierge,  en  adoration ,  saint  Joseph  t\ 
divers  personnages;  dans  le  fond,  l'ange,  7» 
avertit  les  bergers.  Dans  l'angle,  à  droite,  eo  bi 
Du  don  de  haulte  et  puissante  dame  Maru 
de  Chahanay,  veveve  hault  et  puissatd  ui- 
gneur  messire  Urbain  de  Menon,  titatt 
chevallier  de  VOrdre,  seigneur  comU  dt 
Turbilly  et  de  Bresteau,  fondateur  de  cettt 
esglise,  1661.  —  Au  centre,  an  écasson  parr. 
au  i*',  d'or  au  chardon  de  sinople  mourtn' 
d^un  croissant  montant  de  gtieules,  qut^ 
de  Menon  ;  ^  au  f,  d^ argent  aux  i  liff^ 
passants  de  sable.  —  Dans  U  chapelle  'j 
gauche,  vers  N.,  une  très-curieaaa  Pietaprone ^ 
du  château  de  Turbilly.  La  Vierge  tient  le  Ckn^ 
mort  assis,  nu,  sur  ses  genoux  ;  —  â  cAié,  ées^ 
autres  statues  peintes,  tiers  de  nature,  ageoooiUi^ 
â  droite,  une  Madeleine,  les  cheveux  blonds  épin 
les  mains  jointes  ;  vis-à-vis,  un  moine,  le  a;** 
choo  relevé  en  arrière,  la  main  aur  le  esnr,  »>' 
expression  mais  non  sans  art  ;  —  dans  le  vitn:^ 
une  Vierge,  avec  an  écusson  parti  «for on  c^*' 
de  sinople  —  et  de  sable  à  la  bande  fiui'f 
d'argent  de  9  pièces,  qui  est  de  Broc.  —  <^' 
armes  se  retrouvent  sur  les  fo&ts  bapiisoâssf^ 
le  bénitier,  dans  la  nef. 

La  cure,  acquise  en  1825,  a  été  restaurée  ^ 
1868.  On  y  a  transféré  de  l'églîse  les  ivii:^* 
statues  de  St  Pierre  et  de  St  PauL  Vssatt^ 
cure  transformée  fait  le  ci>io,  à  gaoche,  <l^^ 
route  de  Clefs.  Dans  l'ancien  cimetière,  l'e^^^ 
la  chapelle  Ste-Anne,  fondée  par  l'abU  }^\ 
Davy  et  bénite  le  26  juillet  1708  par  le  caré^ 
Pontigné,  qu'on  voit  eneore  à  Tentrûe  de  U  rMJ 


VAD 


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VAU 


e  Tarbilly,  avec  antel  da  temps  et  grùape  de 
»ce  Anne  et  de  la  Vierge.  —  £lle  avait  été,  faute 
e  revenus  suffisants,  réunie  en  1742  àla fabrique. 
Il  a  été  trouvé  dans  le  bourg  môme,  auprès  de 
église,  une  hache  de  pierre  polie,  portant  une 
D  taille  profonde  d'instrument  en  fer,  et  deux  de 
es  anneaux  qu'on  dit  monétaires  ;  —  à  l'entrée 
ers  S.,  dans  le  champ  de  la  Roberdière,  de 
ombreuses  briques  à  rebord.  —  A  500  met.  à 
E.  existaut,  il  y  a  trente  ans  à  peine,  une  petite 
nette  elliptique  de  2  met.  de  hauteur  sur  20  met. 
a  diamètre  à  la  base,  aux  alentours  de  laquelle 
6  rencontrèrent  quelques  cercueils  de  pierre.  —  Il 
st  à  croire  qu'une  ou  plusieurs  des  voies  circulant 
le  Bangé,  de  Noyant  ou  parle  travers  de  l'E.  àl'O., 
las  sait  par  ce  territoires!  longtemps  depuis  délaissé 
!t  jusqu'au  xvin*  s.  pour  la  grande  partie  en 
andes  ensablées.  —  La  construction  de  l'église  re- 
nonte  an  moins  au  xi«  s.  Dès  le  xii"  elle  appar- 
ient à  l'abbaye  St-Serge  d'Angers,  à  qui  une 
>uUe  de  1159  en  confirme  la  propriété.  On  ignore 
)ar  quelle  main  elle  lui  fut  donnée.  L'abbaye  de 
ttélioais  avait  reçu  vers  le  même  temps  d'un  che- 
valier dunom  d'Odo  de  Gort  divers  domaines  dans 
la  paroisse.  Peut-être  doit-on  attribuer  i  la  recon- 
laissance  des  chanoines  réguliers  la  fondation  de 
la  petite  chapelle  de  Su  Aubin,  vieil  édifice 
l'origine  inconnue,  construit  sur  la  lisière  des 
i)oi3,  à  quelque  distance  de  Turbilly  et  que  cer- 
tains titres  qualifient  de  prieuré.  C'est  par 
arreur  assurément  que  des  documents  font  de  la 
cure  un  prieuré-cure  de  Mélinais  et  ce  n'est 
sans  doute  que  comme  chapelain  de  ce  bénéfice 
que  certains  curés  s'intitulent  prieurs  ou  prieur» 
curés  de  Vaulandry.  —  Les  registres  de  la 
paroisse  remontent  &  1601. 

Curée  :  Robert  Letoumant  1441.  —  Pierre 
de  Coisane,  1446.  —  Charles  Marsollier,  1601. 
—  Madelon  Dufay,  1612, 1630.  —  Le  21  janvier 
1620  le  curé  de  Clefs  enregistre  le  baptême  d'un 
enfant  que  le  parrain,  la  marraine  et  la  matrone 
déclarent  être  du  fait  du  curé  de  Vaulandry.  Le 
sacristain  et  un  notaire  servent  de  témoins.  —  Bat' 
reau,  1645, 1647.  —  Jacq.  Aubert,  1648.  —  Louis 
Touzé,  qui  devint  en  1652  curé  de  St-Georges- 
Châtelaison.  —  Julien  Januter,  1652,  f  le  31  juin 
1670,  âgé  de   42   ans.  — *   Louis  Beichu,  dé- 
cembre 1670,  t  le  27  mars  1706,  Agé  de  68  ans. 
—  Mie. -P.  Lejeune  de  la  Grand'MaisoUt  cha- 
noine de  St-Maimbœuf  d'Angers,  1706,  qui  per- 
mute le  16  janvier  1711  contre  deux  chapellenies, 
l'une  en  St-Laud  d'Angers,  l'autre  en  l'église 
d'Ëcuillé.   —  Gabriel  Arthaud,  janvier  1711, 
t  le  22  octobre  1716,  âgé  de  45  ans.  —  F.-M. 
Chauvin,  novembre  1716,  avril  1730.  —  Hipp. 
Mondain,  mai  1730.  —  Pierre  Boizard,  juin 
1730,  homme  d'étude,  qoi  a  inscrit  plus  d'une 
note  curieuse  sur  ses  registres,  notamment  en 
1735  contra  les  seigneurs  de  Turbilly.  —  René 
Coureau,  novembre  1743,  f  le  30  avril  1773, 
Agé  de  66  ans.  —  Jacq. -Franc.  Foucault,  1773, 
jusqu'à  la  remise  des  registres  de  l'état-civil  à  la 
commune. 
Les  seigneurs  de  Turbilly   prenaient  dès  le 

XVII*  s.  le  titre  de  seigneurs  fondateurs  de  la 

m 


paroisse,  par  suite  de  l'acquêt,  au  dire  d'une 
note  du  curé  Boisard,  du  fief  du  fireil,  qui  donnait 
ces  droits.  Le  titre  d'ailleurs  en  avait  été  pré- 
tendu un  certain  temps  par  l'abbaye  de  Mélinais. 

—  On  sait  comment,  tout  d'un  coup,  au  milieu 
du  xviii*  s.  la  paroisse  devint  célèbre  par  les 
expériences  agricoles  du  marquis  de  Turbilly, 
V.  cirdeesus,  p.  640,  qui  s'y  ruina  et  dont  le 
souvenir  même  se  perdit  en  quelques  années.  La 
transformation  a  été  roprise  avec  un  succès  meil- 
leur et  plus  général  depuis  cinquante  ans. 

Maires  :  Bruneau,  1790.  —  Fr.  AlUnry, 
1792.  —  Destaigne»,  !•'  messidor  an  VIII,  dé- 
missionnaire le  4  thermidor  an  XI.  — •  Charles 
Foucault,  3  pluviôse  an  XIII,  f  en  1813.  — > 
Chevalier,  30  juillet  1813.—-  Guayê^  7  dé- 
cembro  1815.  ~  Patrice  de  Galtoey,  21  no- 
vembre 1818.  —  Jacq.  Freslon,  17  mars  1827, 
installé  le  l*'  avril.  —  Jos.  Huguet,  26  août 
1841.  —  Souillet,  1853.  -^  Franc*  Reveau, 

1860.  —  Richard,  1875. 

Arch.  de  M.-et-L.  C 190  ;  G  Gvns;  H  IféUaais.  ~  Areh. 
commun.  Et.-G.  —  Notes  Mss.  du  curé  Cberaller,  auz 
Archives  de  l'ETêché.  —  Mém.  dé  la  Sœ,  d^Agr,,  te.  et 
arts,  9*  série,  18M,  t.  II,  p.  75,  notice  par  M.  P.  Goulon. 

—  Hev.  de  tAnj.,  1868,  p.  »4.  -  Pour  las  localités,  voir, 
k  leur  article,  Turbilly^  Ut  Graeièret,  la  Houssaie,  la 
Giraudière,  to  FUwrisière,  la  Métangère,  la  Rober- 
diére,9llc 

Yan-Iisuif  lais  (le),  ham.»  c"«  de  Bagneux. 
»  En  est  sieur  M.  Fougeau  de  Horalec  1724;  ->» 
ham.,cB«de  St-HilaireSt- Florent. 

Ysudésut»  m«»  b.  et  f.,  e>«  de  Juigni-Béné, 
sur  la  rive  droite  de  la  Mayenne,  vis-à-vis 
Sautré.  —  La  terre  de  Vauléart  1539  (C  106, 
f.  I!e0).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  relevant  de 
Juigné-sur-Maine,  avec  manoir  seigneurial,  cons- 
truit vers  la  fin  du  xv«  s.,  précédé  d'une  haute 
cour  à  portail ,  douves  et  pont  de  pierre,  jardins, 
charmilles,  futaies,  avenues.  —  En  est  sieur 
n.  h.  Etienne  Hamelin  1450,  mari  de  Roberde  du 
Hardas,  Jacq.  Hamelin  1539,  Guillemine  Hamelin, 
veuve  de  Guy  Chaplain,  1576,  —  Christ,  de 
Chapelain,  mari  de  Suzanne  Lemaigne  1588, 
1594.  Le  15  juin  1596  il  vendit  pour  7,000  écus 
«  le  lieu,  domaine,  terre,  seigneurie  »,  avec  les  mé- 
tairies du  Grand  et  du  Petit- Vauléart,  de  la  Bigue, 
de  la  Fleurière,  de  la  Lande,  de  la  Tremblaie  et 
de  la  Petite- Vallière  à  Philippe  Varice,  dont  la 
descendance  y  devait  résider  plus  de  deux  siècles. 

—  Gaspard  Varice,  mari  de  Marguerite  Eveillard, 
trésorier  général  de  France  an  Bureau  de  Tours, 
1650 ,  qui  y  meurt  le  24  octobre  1672  et  est 
inhumé  aux  Augustins  d'Angers;  —  Jacques- 
René  de  Varice,  qui  épouse  à  Saumur  le  31  mai 
1785  Marie  Delage;  —  en  1828  encore.  M"*  Renée- 
Madeleine  Varice,  morte  cette  année  à  Angers 
le  29  mai,  âgée  de  71  ans.  La  terre,  mise  alors 
en  vente,  fut  acquise  en  1830  par  M.  Basile  et 
appartient  aujourd'hui  à  M.  Monirieux,  ancien 
maire  d'Angers,  son  gendre.  Elle  comprend 
6  fermes,  d'un  ensemble  de  840  hect.  L'ancien 
manoir  est  détruit,  ainsi  que  la  chapelle,  édifiée 
dans  la  cour  en  l'honneur  de  St-Mamert,  qu'on  y 
voyait  représenté  tenant  ses  entrailles  dans  ses 
mains.  Fondée  par  le  seigneur,  Jacq.  Hamelin,  le 
25  juillet  1548»  elle  avait  été  consacrée  le  13  mars 

43 


VAU 


—  674  — 


VAU 


1540  par  VéYèque  de  Honeniie  (Mss.  €26,  t.  III, 
f.  18S).  Il  y  était  dû  deax  messes  par  semaine 
dont  une  le  lundi,  qui  fut  transférée  an  dimanche 
par  ordonnance  épiscopale  dn  19  août  1788.  Une 
charmante  Vierge,  un  torse  de  Christ  et  de  jolies 
verrières  xvi*  s.  en  sont  sortis  ponr  èlre  recueillis 
au  Musée  d'Angers  et  dans  le  cabinet  d'un  ama- 
teur. —  Il  y  eîdstait  au  passage  de  la  rivière  un 
poste  de  gabelle,  pour  une  brigade  dont  le  lieute- 
nant Jean  Féard,  sieur  de  la  Bresse,  meurt  an 
château  le  SI  septembre  1689. 

VmuMcÈ'  (Fr.).  —  V.  1. 1,  p.  363,  col  S. 

Y««-li«riM  (le),  anc.  m»"  noble,  c"«  de 
Chantocé  (Cass.)  ;  —  donne  son  nom  à  un  ruiss. 
né  sur  la  c^*,  qui  se  jette  dans  l'Auxenee  ;  ^ 
8,800  met.  de  cours. 

Van-Hartlny  f.,  c***  de  Noyant'S,'le-L.t  à 
la  famille  Rosnier  xyi-xvii*  s. 

Yaomorin,  f.,  c"«  de  la  BreilU. 

VmutÊ^uwêmt.  ^  Y.  Munet. 

\muumÎHe  (la),  f.,  c<*«  de  Contigné. 

Van-Profond  (le),  f.,  c»*  de  la  Breille;  « 
ham.,  c"«  de  VemoiU 

Vanqnerie  (la),  t.,  c"«  de  Bouillé-Mén. 

Vanqnière  (la),  ham.,  c"«  de  Loire, 

Yaorené,  ham.,  c"«  de  Blou. 

YaarétreSf  mo»,  c»«  de  la  Possonnière, 
près  le  bourg.  Dans  le  clos  de  vigne  y  attenant 
s'élève  un  petit  pavillon,  que  le  propriétaire 
M.  Elie-Fraiicois  Gharlet,  mort  le  16  mars  1853 
à  Angers,  avait  destiné  à  sa  sépulture  et  décoré 
des  inscriptions  les  plus  bizarres.  Les  inscrip- 
tions sont  enlevées  et  sa  tombe  est  ailleurs.  —  A 
distance  un  moulin  à  vent  miné. 

Yan«RIekard,  ham.,  c"*  de  la  Posson- 
mère.  —  Ane.  domaine  de  la  cure  de  Gêné 
vendu  nal*  le  11  mai  1791.  —  Une  ferme  voisine, 
anc.  m^B  noble,  formant  trois  corps  massifs, 
transformés  dès  le  xvit*  s.  en  servitudes,  avait 
nom  le  Petit-V.  et  dépendait  de  Tabbaye  St- 
Georges.  Elle  fut  vendue  nal*  le  6  messidor  an  IV. 
—  Une  autre  maison  dépendait  du  temporel  de  la 
chapelle  desservie  an  chftt.  de  la  Basse-Guerche. 

Yanrobert  (le),  vill.,  pour  partie  c»**  de 
ChemtlUer  (11  mais.,  38  h.)  et  de  St-Geor^es- 
des'Sept'V.  (S  mais.,  10  hab.).  —  Sur  le  faite 
du  coteau,  en  Ghemellier,  mais  à  l'extrême 
limite  des  deux  communes,  une  jolie  maison 
bonrgeoise  se  construisait  en  août  1876,  mi-partie 
de  briques  ronges,  avec  toit  en  forme  de  cbâlet. 

Yaoroberf,  f.,  c"«  de  St-Michel-et-Ch, 
(Gass.).  —  BoU'Rohert  (G.  G.). 

Vanronleaii*  ham.,  c<*«  de  Noyant'SAe-L. 

\mU'Satwmrj  (le),  f.,  c^'*  de  Louvainea,  — 
Le  lieu,  domaine,  etc.,  de  la  Vau  Savary 
autrement  nommé  la  Chiencouverie  ,  est 
acquis  en  1488  de  Louis  de  Chauvigné  par 
J.  d'Andigné  du  Bois  delà  Gonrt. 

¥anfler  (Dents),  docteur  en  théologie,  cha- 
noine de  St-Pierre  d'Angers,  puis  de  St-Manrice, 
avait  été  reçu,  dès  1730,  de  l'Académie  des  Se. 
et  Belles-Lettres  d'Angers.  Il  a  continué  les 
Conférences  ecclésiastiques  et  en  donna  en  1737 
le  XIX*  volume,  dont  quelques-uns  attribuent  le 
fonds  au  grand  archidiacre  Pasqueraie  du  Rouzay. 


¥avtraa  (^tcoloa),  peîiitre,  Aigert,  m^i 
par  la  ville  aux  préparatifs  de  f  entrés  éa  m 
1365. 

VamTelle  (la),  cL,  c«*  de  Sf-Afortn-M 

—  donne  son  nom  à  un  misselet,  qoi  coÉli  & 
N.  au  S.  et  se  Jette  dans  l'Oudon,  fonaul  ar  « 
cours  de  1,880  met.  la  limite  avec  lootnnlHv 
Maine. 

¥aaTelIe  (le  Bas-) ,  f .  •  c"«  de  Cfcatensr.' 
Le  fief  et  seigneurie  de  Y,  alios  la  itv 
cAeanière  altos  le  fief  aux  Porcs.  —  Es  « 
sieur  n.  h.  Jacq.  Rouault,  chevalier,  14S9.  Uk 
Ghadaigne  1530,  mari  de  Mai^erile  Oger,  !« 
Dumortier  1685  (E  344)  ;  «  (te  Haut-),  ba, 
c^  de  Chàteauneuf. 

¥anTerty  f.,  c"«  de  Chanxeaux.  ^  Rit 
Valu  Viridi  1818  (Ch.  or.  Montjean^;  > 
vill.,  c»«  de  Tarennes-t.-ilfonUorecn. 

VanvIUlara  {LouU'Henri-CkrétieiC,  v  * 
St-Ghéron  (Seine-et-Oise),  le  15  odobn  i:il 
sortit  sous  le  Gonsulat  de  rEeole  polytechmfv 
et  fut  successivement  attaché  en  1807  à  Tinr. 
de  Prusse  et  de  Pologne,  en  1809  à  raIBèe<^l^ 
triche,  en  1810  aux  armées  d'Espagne,  à  ^ 
devait  revenir  en  1833  avec  le  eotÊmaétwgc 
du  génie  sons  le  maréchal  Moliior.  il  le  nei 
vers  1850  à  Angers,  avec  le  grade  de  csÀswi  i: 
génie  et  y  est  mort  le  18  mars  1860,  comaasénr 
de  la  Légion  d'honneur  depuis  le  9  bovw^-' 
1841.  On  a  de  lui  :  Essais  sur  de  neste.lo 
considérations  militaires  (Taris,  1843,  ib-I* 
et  jRec/ierc^es  Atstorigues  sur  le  réU  et  f^ 
fluence  de  la  fortification  (Paris,  ^satat 
1846,  in-8»). 

raMOB.  —  V.  St-Pierre-en-Vaux. 

VausL,  m»»  b.,  C"  dn  Champ,  —  "Ta^a 
1055-1070  (Liv.  Bl,  f.  18  et  21).  --  La  tfrrc^ 
eet^neurte  de  Vaux,  avec  hostel,  l^ti 
estang  1539  (G  105,  f.  9).  —  Ane.  maison  b»:*' 
relevant  de  Gilbonrg,  domaine  des  familtei  X^^ 
nean  aux  xiv-xvi"  s.,  et  Davy  aux  xvii-itiii'^< 
comprenant  grand  corps  de  logis,  petite  :^r 
enclose  avec  puits  et  chapelle  à  vitravi^-^' 
est  sieur  Louis-Ant.  de  Gheveme,  1756.;^ 
1781  ;  —  M.  Grimaudet  de  Roehebooet  eo  11*' 
«  m*"  à  eau,  c"*  de  Chaumont, 

¥aaxy  château,  c"«  de  CAaamoitf.  —  ^' 
fief  et  seigneurie,  dont  est  sienr  Salomos  ^  ^ 
Ghevrière  en  1300.  Il  obtint  oetle  année  et  '  ■- 
vèque  raulorisalion  de  faire  eonstntire  ai  ■*- 
noir  une  chapelle  seigneuriale,  qm  fut  ksi»  * 
nouveau  en  1519  par  Jean  de  la  Roë  soss  k  vo- 
cable de  St  Georges  ;  —  Jacq.  de  la  Roè  1471  ttr 
loche,  XIV,  107), Olivier  deURoè  1588,  n.k.he:« 
de  Landévy,  1657,  Daniel  de  Laodév7,ain* 
Françoise  Henry,  1668,  qui  est  inhumé  le  8f  ^f^ 
1704,  âgé  de  OOans,  —  Séb.  Legonxde  Bordar^ 

—  Jean-Urb.-Alexandre  Gaultier  de  Braloe  f* 
épouse  le  86  novembre  1753,  à  Lue,  lsn»-K^ 
leine-Jeanne  deTourneton;  —  Harie-Aane^la* 
Ganltier  de  Brulon  qui  y  épouse  daai  ta  cfai^ 
le  15  novembre  1785  Gharles-Harîe-BwDSPd  *■ 
Barre. 

Vans»  logis,  c*«  de  Cuwi^   battis  K  ^^ 
bâtisse  carrée,  accolée  d'une  tmirelU  à  Itf  ■* 


VAU 


-  6W  — 


VAU 


m  arrière  de  l'église  ;  —  vers  N.  une  partie  de 
a  coQStmcUon  est  désemparée,  et  à  hauteur  du 
>remier  étage,  sur  le  mur  nu,  pend  le  manteau 
l'une  vaste  cheminée  à  piliers  —  La  maison 
ippart.  à  M.  de  la  Motte-Baracé,  qui  y  a  installé 
'école  libre  des  sœurs.  C'est  Tanc.  château  sei- 
neurial  de  la  paroisse  et  jusqu'au  zvi*  s.  il  donne 
oo  nom  à  la  famille  qui  y  réside  ;  en  dépen- 
[aient  les  fiefs  de  Lai  lié  et  de  Yillebouvais.  —  En 
si  sieur  Anceau  Ogier  1531,  n.  h.  Fr.  de  Rasilly 
576,  Gabriel  de  Launay  1617,  1632,  et  les  sei- 
neurs  de  la  Graffinière  qui  à  partir  du  xvii«  s. 
le  vint  le  principal  domaine  seigneurial. 

VaojLy  chat., c°«  de Daumerai/.—  Vau  1580, 
ea  Vaux  1627  (Et -G.).  —  Ane.  lief  avec  maison 
[Oble  dont  est  sieur  Et.  Germain  1580,  n.  h.  Jean 
les  Vaulx,  écuyer,  mari  de  Renée  des  Courants 
627 ,  Ant.  GoussauU ,  m«  de  la  Chambre  des 
k>Eiiptes  de  Paris,  1646,  Anselme  Legouz,  m* 
hirurgien,  à  Angers,  mari  de  Marie  CoJin,  1685, 
.  h.  Guy  Legouz,  mari  de  Reuée  Alaneau  1688, 
ai  y  meurt  le  17  février  1720,  âgé  de  78  ans, 
a.cq. -Simon  L.,  anc.  lieutenant  criminel  de  la 
*|èche,  1785. 

Vaax«  chat.,  c"«  de  Miré,  édifice  du  xv«  s., 

iaaqué  de  deux  tours  tronquées,  converties  ainsi 

ae  la  chapelle,  en  servitudes,  dans  une  enceinte 

e   douves  vives  de  10  à  15  met.  de  largeur,  — 

composé  de  maison  clouse  a  douves,  jardins, 

vergers,  bois  de  haute   futaie,   prés,  'étangs, 

garennes  »,  est-il  dit  en  1539  (C  106,  f.  263). 

—  La  terre,  dans  la  mouvance  de  Gaiines  et  de 
;bàielain,  avait  été  créée  et  le  château  bâti  par 
9  ministre  de  Louis  XI,  Jean  Bourré,  qui  en 
ppréciaii  fort  «  le  bon  vin  blanc.  »  —  «  Gardez 

le  moy  bien  »,  —  écrivail-il  à  son  receveur,  —  «  à 
quant  je  yré  par  delà  ».  Y.  Marchegay,  Notices, 
.  il,  p.  47.  —  Son  fils  François  y  résidait  au 
vi^  ^*  ;  ~  mais  bientôt  après,  le  domaine  entouré 
•ar  les  terres  de  TEvôché  et  de  diverses  collégiales 
u  abbayes  fut  délaissé  par  ses  maîtres  pour  le 
4essis*Bourré.  —  En  1627  il  appartient  au  mar- 
uis  de  Rambouillet;  —  en  1793  au  juge  de  paix 
tordillon.  Quatre-vingts  à  cent  Chouans  l'investirent 
e  1 9  thermidor  an  11,  mais  pressés  de  près  par 

9  cantonnement  voisin,  ils  furent  dispersés  en 
hissant  deux  morts  et  le  manteau  de  leur  chef 
;oquereau  ;  —  aujourd'hui  à  la  famille  Briand. 

^aas,  chat,  et  ferme,  c"«  de  Afontreui7-6ur- 
l^ir,  avec  m*»  à  eau  sur  la  c"«  de  Seiches, 
quoique  située  également  vers  la  rive  droite  du 
^ir.  —  Quœdam  terra  quœ  dicitur  Vallia 

10  circa  {ji.  Saint-Aubin,  Off.  cl.  Y,  388).  — 
rerra  de  Vallibus  (Ibid).  —  Masnilos  très, 
lac  est  ValLis  et  Perigna  et  Baldriacus 
lO  circa  (G  801  f.  7).  —  Anc.  domaine  donné  par 
e  roi  Lothaire  à  l'abbaye  de  St-Aubin  d'Angers, 
[ui  y  établit  des  colons  et  y  élevait  au  xi*  s.  des 
bevaux.  Un  moulin  y  existait  dès  le  x*  s.  Une 
arlie  des  terres  était  alors  arrentée  mais  l'abbaye 

-  avait  constitué  dès  l'origine  un  prieuré,  qui 
at  supprimé  par  décret  épiscopal  du  31  mars 
699  et  réuni  alors  au  Grand-Séminaire  d'Angers. 

I^rieurs  :  Thomas  de  la  Motte,  1460.  —  Jean 
le  la  Barre^  secrétaire  du  roi  et  trésorier  de 


régUse  d'Angers,  1494,  qui  fit  construire  eette 
année  la  chapelle.  —  Yves  de  Tessé,  chanoine 
de  St-Laud  d'Angers  et  curé  de  Challain,  1519. 

—  Pierre  Belot,  1539.  —  Jean  Touillon,  1569. 

—  Jean  Besnard,  licencié  en  droit  canon;  prieur 
aussi  du  Bignon  et  de  Grez,  1629,  1647.  —  Paul 
de  Ranchère  conseiller  et  aumânier  du  Roi, 
licencié  en  droit  canon  de  l'Université  de  Paris, 
1672.  —  Antoine  Avril,  prieur  aussi  de  Huillé, 
1685.  —  René  de  Faver ailes  duPlessis,  1699. 

Le  prieur  relevait  du  château  de  Baugé  son  tem- 
porel, c  les  maisons  et  chapelle  du  prieuré  avec  les 
«  maisons  de  la  métairie,  jardins,  vergers,  deux 
c  moulins  à  blé,  chaussée,  porte  et  pêcherie  en 
c  Loir.  »  Son  droit  de  pèche  exclusif  s'étendait 
depuis  ses  moulins  en  amont  jusqu'à  la  Boire- 
Torte  et  en  aval  jusqu'à  i'ile-à-la-Reine.  — 
«  Plus  a  droit  le  prieur  que  toutes  filles  mariées, 
«  estant  demeurantes  en  et  au  dedans  du  fyé  le 
c  jour  de  leurs  espousailles,  icelles  mariées  en 
«  leurs  habillemens  et  acoustremens  de  noces, 
c  esquelx  elles  ont  espousé  et  avecques  leur 
c  compaignye  et  menestriers,  sont  tenues  aller 
c  audit  lieu  et  prieuré  et  baiser  ledit  prieur,  si 
c  c'est  le  plaisir  dudit  prieur,  et  illecques  dire  et 
c  chanter  une  chanczoo  ;  et  doyveot  aud.  prieur 
c  une  oaye  grasse  avecques  ung  gaslelet.  »  —  Le 
domaine,  appartient  aujourd'hui  à  M"'*  veuve 
Daligny,  née  Langlois,  qui  en  a  fait  réédifier 
tomes  les  constructions,  fermes  et  maisons  de 
maître.  A  l'habitation  principale  attenait  la  cha- 
pelle, dont  une  partie  reconstruite  au  xvii*  s.  et 
actuellement  conservée  en  servitude.  Au  pignon 
démoli  se  lisait  celte  inscription,  gravée  sur  une 
pierre,  qui  a  été  reportée  au  pignon  du  logis  neuf  : 

O  guam  perp^ue  earpenti  comoda  mtœ 

Utilis  hec  solo  cella  repotta  lo€o, 
Quatn  nemuB  hine  frondes,  hine  praia  virentia  àngunt. 

Allait  et  nitidis  ipse  Lairis  aquii/ 
Sane  struxit  superum  motuâpietale  Johanne» 

De  Barra,  fidus  régi  agilùque  scriba  l 
Qui  çuoque  theiauri  euram  gerU  Andegaoentiê 

JScdeêie.  Ut  êdree  hec  ego,  Uetor.  Ave, 

Haut  iW 

H.  Mordret,  d'Angers,  possède  dans  son  cabinet 
une  belle  Adoration  des  Mages  sur  bois 
(xv«  s.),  provenant  de  la  même  chapelle.  —  Le 
Tertre-Monchaud,  qui  dépend  depuis  un  temps 
immémorial  du  domaine,  abrite  vers  N.  l'habi- 
tation, qu'ombragent  dans  un  charmant  vallon, 
animé  par  les  eaux  vives,  d'énormes  futaies 
éparses  sur  toute  la  colline. 

Areh.  de  M.-«t-L.  G  799.804  :  H  St-Anbio,  Offieee  ctens- 
iraux,  t.  V.  _  n^,  areh,.  1868,  p.  149. 

Vaux,  f.,  c***  de  Morannes;  «■  f.,  c***  de 
MouitAeme.  —  En  est  sieur  Jean-Benjamin 
Chevalier  1701,  Jacques-Henri  d'Ecuillé  en  1789, 

—  Gérard  de  la  Calvinière  en  l'an  111,  sur  qui 
elle  est  vendue  nat^  le  12  messidor;  —  donne 
son  nom  à  un  miss,  qui  naît  auprès  vers  l'E., 
coule  de  l'E.  au  S.  en  formant  quelque  tempe 
limite  avec  Linières,  passe  entre  les  Cabanes  et 
la  Yente  et  se  jette  en  Yernantes  dans  le  La- 
than  ;  —  6,500  met.  de  cours  ;  —  c"'  de  Saint- 
Georges-des  Sept-  Voies,  Y.  Saint-Pierre-en' 
Vaux;  —  m*",  c"«  de  Seiches,  sur  la  rive 


VAU 


—  676  — 


VEN 


droite  dn  Loir,  et  dépendant  du  domaine  de  ce 
nom  en  MontreaU-snr-Loir  ;  «  m*".  c"«  de  Tiercé  ; 

—  f.,  €"•  de  Vemoil;  —  (le  Grand-)*  t,  c*»« 
de  Lue. 

Vaux  (Pierre  de),  ôla  maire  d'Angers  le 
1er  mai  1502  et  pour  un  an,  portait  ctor  à  3  lions 
éCctzurt  armés  et  couronnés  de  gueules  à  la 
bande  de  gueules  tranchant  sur  le  tout. 

Vaux  (les),  f.,  c<^«  de  Blou\  «  f.,  c"«  de  Botz; 
»  c*«  de  Chaudefonds.  —  Vt^nes  au  lieu  ap- 
pelles Us  Vaux  alias  les  Hannequines  1690 
^E  652);  —  vill.,  c»«  de  Corxé;  —  ham.,  c"«  de 
Dénezé'Sous'le'L.\  —  f . ,  c"«  de  Neuillé; 
-«•  f.,  c"«  de  Pruillé,  —  Vaulx  xti«  s.  —  La 
maison  seigneuriale  de  V.  1642  (G  Cures).  — - 
Ane.  domaine  relevant  de  Neuville  et  appart.  aux 
zv-xvp  s.  à  la  famille  Belloir,  à  Jean  Potier  en 
1548,  à  n.  h.  Louis  Gaslinet,  mari  de  Guyenne 
Foucher,  qui  y  réside,  1637,  1642.  A  leur  mort 
la  terre  fut  réunie  à  celle  de  Neuville  et  ven- 
due nat^  le  3  thermidor  an  IV  et  le  7  prairial 
an  Vi.  —  Le  22  frimaire  an  III  les  Chouans  y 
massacrèrent  quatre  habitants,  Bordier  et  son  fils, 
Rouillère  et  Davy;  -.  f.,  c»«de  St-Quentin-en- 
Mauges  ;  «  f.,  c"*  de  SoucelUs. 

Vanx  Ges  Petits  ) ,  cl. ,  dans  le  bourg  de 
Cheviré-le-R.,  anc.  domaine  de  la  chapelle  de 
St-Louis  du  cimetière,  vendu  nat^  le  21  janvier 
1791  ;  —  f..  c«*  dn  Vieil'Baugé. 

Vavx^e-Jané  (les),  vill.,  c"«  de  Cheoiré- 
le'R.  ^  En  est  sieur  René  de  la  Roë.  écuyer, 
1601,  mari  de  Charlotte  de  Jousserant,  1619, 
Louis  de  la  Roë.  assassiné  le  6  décembre  1643 
aux  halles  de  Rangé  par  Pierre  Poinat,  —  Charles 
de  la  Roë  1665.  —  Sur  tonte  la  longueur  de  la  tra- 
versée du  village  et  une  centaine  de  met.  encore  en 
avant,  l'ancien  chemin  apparaît  à  gauche  de  la 
route  actuelle,  sous  un  mètre  au  moins  de  terre, 
pavé  d'énormes  blocs  ou  dalles  de  pierre  brute, 
qu'on  emploie  à  faire  des  clôtures  ou  des  murs  ; 

—  au-dessous  git  un  lit  de  macadam,  qui  sert 
encore  à  ferrer  la  route  voisine  (septembre  1871). 

Yanaelies,  f.,  c^*  (ÏAllençon,  — >  JLe  lieu 
noble  de  V.  1539  (G  106,  f.  191)  dont  est  sieur 
Maurillo  Génault,  licencié  ès-lois. 

VauzeUeai  f.,  c***  de  Brain-sur-Allonnes, 

—  Joscelinus  de  Vauzeles  (H  Fontev.,  Les 
Loges,  ch.  or.).  —  Anc.  gentilhommière,  appar- 
tenant sur  la  fin  du  xv*  s.  à  Franc,  de  Château- 
briant,  abbé  de  N.-D.  d'Evron,  plus  tard  grand 
doyen  de  St-Maurice  d'Angers.  Son  héritière  et 
nièce,  Marie  de  Chat,  l'apporta  en  mariage  à 
Jean  de  Ghambes,  seigneur  de  Montsoreau  ;  — 
leur  fils  Philippe  vint  le  5  novembre  1553 
s'y  établir  avec  sa  femme  et  son  c  mesnaige  ».  — * 
Le  logis,  réduit  en  ferme,  conserve  une  jolie  tou- 
relle prismatique  d'escalier  à  six  pans;  les  degrés 
reposaient  autrefois  sur  un  énorme  tore  flanqué 
de  tètes  grossières,  dont  une  seule  existe  encore  ; 
dans  une  accolade  à  chou  fleuri  s'encadre  la 
porte  ;  •—  au-dessus  deux  petites  fenêtres,  dont 
une  accoladée,  xvi*  s.  —  Vers  la  gauche,  y  attient 
une  grande  chapelle  de  deux  travées,  avec  faux 
arceaux  en  ogive  plaqués,  le  portail  surmonté  d'une 
accolade  flenronnée;  le  fond  de  l'édifice  s'éclaire 


d'une  large  fenêtre  ogivale,  et  sur  la  MûêJx, 
petite  baie  tréflée.  An  nûUea  de  U  oov  éftsi 
dans  un  vaste  puisard  une  profonde  csvt.  ^  - 
prétend  communiquer  avec  la  Gave-PeiBi^t  : 
mot,  dans  le  bois  voisin,  sur  Fanoea  cheoBatr 
visible  aux  alentours.  On  y  a  troavé  «a  tpër. 
humain  et  dans  le  jardin  des  débris  de  pg4sir 
des  briques ,  des  tuiles  doot  ane  oraèc  /^ 
fleur  de  lys  en  saillie.  Dans  le  pigaot  4»  i 
grange  est  encastré  un  fragment  scalpte;  —  ^ 
un  autre  mur,  le  buste  d'an  personnaf» o«i' 
d'une  cuirasse  fleurdelisée.  —  La  diapdk  l'- 
été bâtie  et  fondée  d'nne   messe    par  i^k. 
le  8  mai  1494.  Un  décret  épiscopal  de  im  tz 
au  Chapitre  de  Montsorean  ;  eUe  était  donr 
en  1728  dans  l'église  de  Brain. 

Vavaelles^  ham.,  C^  de  Fontotne-Garr 
«■  f.,  c"«  de  Freigné,  constmiie  ea  180  7 
un  champ  détaché  dn   Ghène-d'Erdre,  Os  ^ 
trouvé,  en  bâtissant  l'habilatioa»  In  débiis  i^ 
briqueterie  et  une  petite  Vénus  ea  lerrer.a 

VanseUes,  (le  Grand-),  f..  c«»  de  Cb^s 

—  VauzelUs  1459.  —  Le  mouUn  de  T  L> 
(Titres  Bernard).  —  En  est  sieur  Nœl  Gojn  f*-  • 

—  (le  Petit-),  f.,  c»«  de  Broc  et  poar  pwt . 
Chigné.  —  En  est  siear  Jacques  de  fin^^ 
mari  de  Françoise  de  St-Rémy,  aorte  Ib  Uw^ 
1601,  et  en  secondes  noces  d'Elisabeth  Lepj 

¥aatjilère  (la),  f.,  c"«  de  BougiUU. 

Veetale  (la),  f.,  e"«  de  la  C<frmx^ 
appart.  en  1572  à  l'aumônier  de  l'hOfiiul  Sar 
Jean  de  Gandé.  ^  Il  existait  dans  on  cb^  u 
ancienne  image  de  Vierge  qui.  écaal  loabv*" 
1627,  fut  recueillie  par  Renée  Gîiard.  *<" 
Priolleau,  sous  un  arceau  de  pierre  oooAa^  * 
ses  frais.  On  y  venait  de  trois  à  quatre  lîn^  ' 
la  ronde  en  pèlerinage,  notamment  poar  far 
les  fièvres  (Mss.  Valuche.  fol.  8  t*). 

¥édrie  (\s),  cl.,  c««  de  St-Geor^es^-P^ 
de-la-Garde. 

reilla«Hlièf-e  (la).  —  V.  la  Viardurt 

YelIIerles  (les),  f.,  c"«  de  St-Quenix^ 
Mauges, 

YeiUoii,  ham.,  c««  du  Ménih  —  Ung  ^"^ 
lin  à  eau  vulgairement  appelle  le  monû^  - 
Veillon,  1571.  —  Anc.  dépendance  du  ismx^ 
de  la  Gellererie  de  St-Florent  qui  Farma  ■' 
1568  au  sieur  de  Vaugirauld. 

¥elIIoiuiale  (la),  f.,  c^  d'AngrU. 

¥élliiale  (la),  f.,  C»*  de  Ste-Oemmes-^^ 

YénaUerie  (la),  f.  et  m*»"  b..  e**  de  Sr<^ 
thélemy,  autrefois  avec  chapelle.  —  £a  cdS  at^ 
Jean  de  Yanges  1491. 

Vendant,  vill.«  c"«  du  GmédéaieM.  - 
Ecclesia  in  honore  Ste  Marie  in  loa  <;• 
dtcttur  Vendengiacus  1060-1082  (S"  Cêsts!  > 
Serge,  p.  302).  —  X.ocue  qui  Veaden^'^* 
nuncupatur  1068-1064  (Gall.  Christ,  U.  ^ 

—  Le  grand  chemin  qui  veit  de  Bes^fi^^  * 
Vendanger  1411  {Cart.  de  Vendangi}.  -  ^ 
bourg  de  Vendangé  1471  (H.-D.  ^  114.  f.  ^ 

—  Le  grant  chemin.,,  de  Véglise  de  ^* 
liherne  à  iV.-JD.  de  rendanjré  1460  (Ib..  f  > 

—  Sur  l'ancien  grand  chenûn  du  Gaédéaiia  è^* 
liherne  et  à  Beaufort.  Le  comte  Foulques,  ar*  a  • 


YEN 


—  677  — 


YEN 


offroy,  y  fonda  dans  on  de  ses  domaines  une 
ise  sons  le  vocable  de  Notre«Dame,  qu'il  donna 
a  après  à  Tabbaye  St-Serge  d'Angers,  avec  nne 
nie  de  la  forêt  de  Monnais.  —  Les  moines  y 
ustiluèreot  un  prienrét  qni  relevait  dn  château 

Bangé  ponr  son  temporel,  «  église,  maisons, 
fuye,  jardins,  plesse,  garennes,  prés  »  et  la  clo- 
rie  de  la  Tnffière.  Le  prieur  prenait  auxvii*  s. 
titre  de  c  baron  de  la  terre,  fief  et  seigneurie 
do  V.  »  11  était  tenu,  entre  autres  obligations. 

dire  ou  faire  célébrer  denx  messes  par  semaine 
nr  le  roi  dans  sa  chapelle. 
JPrieurê  :  Martin  de  Tours,  1301.  —  Jous- 
aame  I^uignet,  1387.  —  Jean  Levachier, 
11.  —  Georges  AnceZon,  1417.  —  Guill.  Croie" 
mt,  1433.  —  Mich.  de  la  Vairie,  1451.  — 
irnson  de  Villiera,  1536.  —  Jacques  Pelle- 
tr,  1630.  —  Jean  Lévesque,  1648.  —  Pierre 
oriot,  1682.  —  Jean  Cbrysostome  L^ay,  1738. 
.  J.  -B.   Varré,  177«. 

La  chapelle,  qualifiée  d'église,  mais  où  le 
irvice  avait  cessé  dès  le  ![vii*  s.  se  rencontre  à 
entrée  da  village,  versl'E.,  à  gauche,  dans  une 
mr,  an  fond  d'un  couloir,  dont  l'angle  est  formé 
8ir  un  haut  et  vaste  logis  antique,  autrefois  à  la 
imiile  Balesme  de  Souzé.  Elle  se  présente  trans- 
îTsalement  au  chemin,  en  forme  de  long  rectangle 
e  quatre  travées,  dont  les  deux  premières  plus 
imites,  avec  abside  ronde,  et  se  rattache  par  un 
lUT  à  un  petit  logis  d'habitation.  Au  centre  de  la 
our  naît  ane  fontaine.  -*  Dans  le  village,  qui 
assemble  à  ane  vaste  ferme,  deux  ou  trois  vieux 
Dgis  conservent  leurs  pignons  du  xvi"  s.  avec 
)9  croisées  à  moneanx  démantelés.  —  A  distance 
'une  centaine  de  mètres,  an  haut  du  coteau  vers 
E.,  se  cache  l'ancien  prieuré,  transformé  en 
oli  cottage  moderne,  qu'entoure  la  verdure. 

Arch.  dn  prieuré,  «nx  mafais  du  propriéUûra,  comprenant 
ine  liane,  toux  plans  et  un  petit  cartoialre. 

Vendans^  (la),  ham.,  c^*  de  St-Silvin,  — > 
^a  maison  principale,  sur  la  route,  dite  la 
jrande-V.,  appartenant  en  1645  à  Julien  Garden, 
1  été  acquise  de  M.  Syette  de  Villette  par 
I.  Michel.  En  dépendait  une  chapelle,  ditec  de  la 
t  y.  alias  Gastevin  »  (Mss.  917,  f.  116;.  convertie 
lujourd'hui  en  salle  de  billard  et  dont  les  re- 
marquables statues  en  terre  cuite  ont  été  données 
i  l'église  paroissiale. 

Vende  (la),  c"*  A*Allonneê.  —  Silva  quee 
vocatur  lÀivenda  sive  boscus  de  Montibus 
1080  circa  (Liv.  N.,  p.  190).  —  Benedîctus  de 
Venda  ia07  (Fontev.,  Pr.  des  Loges).  —  La- 
vande (Cass.).  —  Ane.  bois  appart.  au  xi*  s.  au 
comte  de  Montsoreau,  qui  autorisa  vingt  tenan- 
ciers, hospitea,  de  St-Florent  à  s'y  établir  et  à 
défricher,  mais  dans  les  limites  seulement  de 
leurs  besoins.  —  En  est  sieur  Louis  Lejumeau 
1610,  Mich.  Lejumeau  1632.  J.-B.  d'Andigné  1643. 
—  Je  ne  fais  que  rapprocher  du  nom  de  cette 
localité  la  monnaie  que  M.  Ponton  d'Amécourt 

laisse  sans  attribution  et  qui  porte  ponr  légende  : 

Venda  vtcus  {Monn.  de  Tour  aine,  p.  49). 

Vendeillères  (les),  vill.,  c^*  de  laMénitré, 
domaine  acquis  de  Claude  Pissebuche  et  Glande 
Gaugain  par  l'H.-D.  d'Angers  en  1709. 


Vendeme»  e"*  de  Fonteiaraud,  dépendance 
de  l'abbaye,  comprenant  trois  chambres  de  maître 
et  trois  de  domestiques,  et  spécialement  destinée 
à  héberger  les  fermiers  de  l'abbaye.  —  Vendue 
nat^  le  11  messidor  an  IV;  »  f.,  c<^«  de  Sainte- 
Gemmes -sur-Loire.  —  En  est  sieur  n.  h. 
Pierre  Chariot,  sieur  de  Bottelorière,  mari  de 
Renée  Gaultier,  qui  vend  le  15  octobre  1629 
à  Jacq.  Piolin,  marchand;  —  J.-Guy  Letour* 
nenx  1753. 

Vendôme  {Geoffroy  de),  né  à  Angers  vers 
1070,  était,  croit-on,  fils  dn  seigneur  du  Lion* 
d'Angers  et  petit-fils  de  Robert  le  Bourguignon, 
seigneur  de  Craon  et  de  Sablé.  Il  fut  élevé 
d'ai>ord,  comme  il  nous  l'apprend  lui-môme 
(Lettres,  V,  27),  au  château  de  Ciâon,  puis  envoyé 
à  Angers  où  il  étudia  sous  la  direction  de  l'ar* 
chidiacre  Garnier  et  d'nn  chanoine  du  nom  de 
Gnillaume,  qu'il  appelle  «  son  très  cher  nourri- 
«  eier  et  ami  de  cœur  »  (Lettres,  V,  12).  D'abord 
destiné  aux  armes  (Lettres,  V,  27),  il  fit  pourtant 
tout  jeune  encore  profession  dans  l'abbaye  de  la 
Trinité  de  Vendôme,  que  venait  de  fonder  le 
comte  Geoffroy  Martel,  et  il  était  simple  novice 
et  à  peine  diacre  quand  il  en  fut  élu  abbé  le 
21  août  1003.  —  Le  célèbre  Yves  de  Chartres 
vint  le  consacrer  trois  jouis  après,  mais  en  exi- 
geant de  lui  le  serment  d'obéissance  à  son  église, 
dont  l'abbaye  était  dégagée  par  les  bulles 
de  Clément  II.  C'est  afin  de  se  faire  relever  de 
cette  promesse  solennelle  que  le  nouvel  abbé 
partit  immédiatement  pour  Rome,  où  le  pape 
Urbain  II  luttait  à  grand'peine  contre  son  compé- 
titeur Gnibort.  Geoffroy  mit,  comme  il  le  raconta 
plus  lard  dans  une  curieuse  lettre  (1, 8),  sa  for- 
tune au  service  de  la  chaire  de  St  Pioire 
et  le  pontife  qui ,  grâce  à  lui ,  recouvrait 
bientôt  le  palais  de  Latran  et  la  tour  Crescentia, 
lui  témoigna  sa  reconnaissance  en  lai  confé- 
rant la  prêtrise  et  en  lui  confirmant  tous  les  pri- 
vilèges de  son  ordre,  et  notamment  la  dignité  de 
cardinal  afférente  à  son  titre  abbatial  (14  mars 
1094).  L'ardent  prélat  devait  dix  ou  douse  fois 
encore  repasser  les  Alpes,  soit  ponr  apporter 
secours  auSt-Siége,  soit  pour  négocier  directement 
avec  la  cour  romaine  ses  diverses  prétentions  ou 
les  aigres  querelles  dont  tout  son  entourage  allait 
bientôt  s'animer. — Dès  son  retour  il  figure  à  St- 
Florent  de  Saumor  dans  l'assemblée  des  prélats, 
ayant  mandat  du  pape  d'absoudre  le  comte 
Foulques  Réchin.  En  1005  il  assiste  au  concile 
de  Glermont.  En  février  1096  il  reçoit  dans  son 
abbaye  de  Vendôme  le  pape  Urbain  II,  qui  passe 
auprès  de  lui  huit  jours,  —  et  dès  1097  il  prend 
à  partie  son  suzerain,  le  comte  de  Vendôme,  qu'il 
devait  réduire  après  vingt  ans  de  lutte  eu  1107 
à  venir  pieds  nus  lui  requérir  pardon  en  son 
église.  En  1101  on  le  trouve  mêlé,  avec  son 
ardeur  excessive,  dans  les  brigues  qui  précèdent 
l'élection  de  Renaud  de  Martigné  à  l'évèché  d'An- 
gers. Il  se  refuse  aux  sollicitations  du  Chapitre 
de  St-Maurice,  qui  le  presse  de  venir  prendre 
part  en  personne  à  la  lutte  ;  mais  il  anime,  il 
irrite  les  combattants,  aimant  mieux,  comme  il 
l'écrit,  se  faire  écorcher  vif  que  céder  (Lett.  IV,  9) 


YEN 


—  678  — 


VEN 


et  après  l'éleetion  s'acharoant  avec  une  colère 
intolérante  à  diffamer  jasqn'en  coar  de  Rome  le 
prélat  dont  pins  tard  il  devait  louer  les  vertus  et 
invoquer  l'intervention  à  son  service.  On  connaît 
aussi,  V.  ct-desaus,  t.  I,  p.  128-129,  la  lettre 
qu'il  adressait  vers  ce  temps  (11(H)  à  Robert  d'Ar- 
brissel  et  dont  le  scandale  dure  encore.  Personne 
pourtant  jamais  n'apparaît  uni  d'une  affection 
plus  tendre  à  l'ordre  de  Fonte vrand,  —  ante  omnes 
et  auper  alios  ahhates  FontÎBehraudi  fami- 
liaris  et  bene/icus,  dit  une  de  ses  chartes  (1114, 
Pet.  Cart.,  f.  6(0»  —  il  en  avait  problablement  ré- 
digé les  premiers  statats,  dont  le  Mss.  s'appelait 
encore  de  son  nom,  dit-on.  Le  Goffre,  au  xvtii*  s., 
—  et  on  le  voit  môme,  ayant  à  subir  une  opéra- 
tion douloureuse,  venir  se  confier  aux  soins  des 
religieuses,  lui  l'ennemi  le  plus  intempérant  de 
ce  sexe  «  sans  crainte,  sans  honte,  sans  bonté, 
c  sans  amitié  »,  —  «  plus  à  craindre  de  ceux 
«  qui  l'aiment  que  de  ceux  qu'il  hait,  —  qui  a 
«  perdu,  perd  et  perdra  en  toute  vie  mortelle  et 
c  autre  tons  les  cœnrs  qui  s'y  confient  ». 

En  1107  Pascal  II,  imitant  son  prédécesseur, 
vint  prendre  demeure  à  Vendôme  pendant  onze 
jours.  Son  hôie  avait  à  se  plaindre  de  l'évèque 
de  Chartres,  avec  qui  une  lutte  tantôt  sourde, 
tantôt  ouverte,  n'avait  cessé  d'être  engagée, 
comme  aussi  d'Hildebert ,  du  Mans ,  et  peu 
après  c'est  le  pape  lui-même  qu'il  invective 
et  à  qui  il  reproche  (Lett.  I,  7)  d'avoir  souillé 
par  une  licheté  et  par  une  hérésie  la  chaire  de 
St  Pierre  en  faiblissant  dans  la  question  des 
investitures.  Il  est  aux  prises  en  1115  avec  l'abbé 
do  St  Aubin  d'Angers,  et  plus  violemment  encore 
en  1128  avec  son  ancien  ami  le  légat  du  pape, 
Girard,  évèquo  d'Angoulème,  qu'il  accuse  de  tous 
les  vices  (Lett,  1, 20-27)  et  qui  pourtant  s'emploie 
pour  lui  dans  sa  cause  contre  l'évèque  d'Angers 
Ulger.  L'abbé  en  cette  occasion  refusait  énergique^ 
ment  à  l'évèque  une  redevance,  imposée  arbitraire- 
ment sur  les  cures  monacales  à  chaque  mutation  de 
titulaire.  Mais  il  avait  affaire  à  forte  partie  et  que 
n'effrayaient  non  plus  ni  menaces  des  grands  ni 
excommunications  des  papes.  Quand  une  tran- 
saction calma  tout,  Geoffroy  était  mort  depuis 
deux  ans,  à  Angers,  le  26  mars  1132,  dans  une 
visite  à  son  prieuré  de  Lesvière  récemment 
incendié.  Habillon  se  trompe  en  donnant  la  date 
dn  7  avril,  comme  aussi  ailleurs  en  laissant  douter 
qu'il  ne  soit  mort  à  Vendôme,  où  en  somme  le 
fougueux  abbé  ne  résidait  guère.  —  Toute  la  vie 
de  Geoffroy  d'ailleurs  est  dans  ses  lettres,  qui 
nous  le  montrent  d'esprit  hautain,  inflexible,  sans 
ménagement  pour  ses  subordonnés  non  plus  que 
pour  ses  amis  ou  ses  ennemis,  pour  ses  proches 
indignes,  qu'il  renie  (Lett.  1, 2),  ou  pour  lui-même 
sans  aucun  doute.  Il  s'en  accuse  et  se  traite  à  son 
tour  avec  une  vivacité  extrême  dans  une  Invec- 
tive, qu'on  lit  en  tète  d'un  Recueil  Mss  de  ses 
principales  œuvres,  copié  dans  son  monastère, 
de  son  temps  même  et  probablement  sous  sa 
révision.  —  An  verso  il  y  figure  représenté 
à  genoux,  tète  nue,  en  costume  de  cardinal, 
devant  le  Christ  assis  qui  d'une  main  l'attire  à 
loi.  Au-dessous  de  son  image,  est  écrit  Gofpridus 


peecator.  Mabillon  en  donne  la  grifvt,  Ar 
ord.  Ben.,  t  VI.  p.  218. 

Sirmond  a  publié  en  1610  (Paris,  Se.  Cn- 
moisy,  in-8**)  toutes  ses  œuvres,  saaf  ta  Cr^ 
mentaire  des  PsautncB.  Elles  eoopRtaai's* 
opuscules  dont  le  plus  important  est  wo  T^* 
du  Corps  et  du  Sang  de  Jésuê^Ckritt,  »  ^ 
développée    la    théorie    catholique,    km  «c 
quelque  erreur,  dit-on,  sor  le  sacreaBent  et  riv 
trèmeOnetion,  —  le  plus  curieux  peet^irr. •- 
Traité  sur  l'ordination  des  évêfue»  et  ^r 
vestiture  des  laïcs,  où  il  démontre  qee  T'^ 
copat  ne  peut  s'acquérir  que  par  TélectiK^. 
consécration  réunies  ;  —  quatre  hymnn,  o«v  r 
mons,  —  et  ses  lettres,  qna  l'édition  tfiriv  • 
cinq  livres.  On  lui  fait  honneur  dans  tes  «^  - 
d'avoir  le  premier  donné   un   sens  pré»  i: 
c  deux  glaives  »,  dont  |>arle  l'apôtre  Pifrt  - 
affirmé  le  droit  pour  l'Eglise  de  requérir  i  Tv. 
de  ses  décisions  le  service  do  bras  sécalie'. 


VUa  Geoffridi,  ea  tête  de  l'éAL 
Aiin.  ord.  S.  Ben.,  V.  312;  VI,  16-,  189.  US.  -    ■ 
ChrûL,  IV,  «5«;  Vin,  1^68.  —  HUL  Uit.  de  ^ 
XI.  177.208;  Xn,  303.   -  Ménage.  5aè2f,  III.  i^i 

—  Hanréitt.  dans  U  Biogr,  ffétténde,  XX,  IMT.  «>' 
dêi  DnuB-Mtmde»,  !••  aodl  1870,  p.  &5t-U7.  -  Dn» 
Histoire  det  eardintauB  franc.  ~-^  FriMH,  Gék  i*r 
p.  113-114.  —  BuUei.  des  Comùt.  kûi.,  tSSI,  p  r  . 
Congrès  areh,  de  1872.  p.  171  et  1 97.  —  Ckrot,  i  •• 
II,  1^2.  —  fUngewd,  Hiai,  de  rOmiv.  d'Ana.,  l  »'-' 
II.  96.  —  Claude  Méaird.  Usa.  875.  i.n,f.&.-l  -^ 
mard.   Vies  des  Sainte,  i.  II.  p.  Is.  —  Ditttrt  v 
pour  Robert  d'Ârbriieel  tl70l).  p.  30  al  87.  -  ^  ;; 
maatin,  Ane,  et  lunra.  diaàplme  de  FSfL,  ni,  ai  ". 
->  Pétigny,  Hiit.  du  Vendomois,  I,  f85,  al  im  b .'- 
de  VBe,  des  Chartes,  ?•  série,  t.  V,  p.  1.  —  flr.  " 
1875.  I.  II.  p.  893-896.  —  Siama,  Bist  de  X^-» 
t.  II.  p.  1(^165.  >  Labbe,  BibUot.  hom,  I.  SI.  M  * 
D.  GeilUer.  BUd.  des  Bcr,  BecL,  XXI,  S51. 

Yendor,  vill.,  c"«  de  St-Oeorges-Ie-T..  vr 
jolie  maison  bourgeoise  et  domaine  i  1  Cf«^ 
Lesourt.  ^  Ane.  fief  relevant  à  foi  lifa  Je  Rit 
bourg  et  appart.  dès  le  xv*  s.  à  René  d'Aadr 
1488,  à  Yvon  d'Andigné.  par  héritage  de  U::^ 
d'A.,  son  père,  30  mars  1554;  —  Goyd'Aj::.- 
1589, 1592,  —  Guill.  Dnboys,  chevalier  d?  r.r  - 
mari  de  Nicole  du  Plessis-ChâUUon,  1632.  hr 
Ant.  Goislard  de  MonLsaberl  1707.  —  Lt  Pc* 
V.  appartenait  en  1778  à  messire  Gsbnà^ 
Tremblier. 

Vendriès  {Jean-Bemardj,  maitrB  pcri 
quier,  né  à  Figeac  en  Quercy  le  ISsepleabre^"'' 
établi  tout  jeune  à  Angers,  y  meurt  le  SO  soiie:^ 
1835,  Agé  de  84  ans,  type  comique  resté  i^ 
daire  et  que  décrivent  deux  feiiiU#ioos  du*  ' 
Journal  de  Maine^-et-Loire  des  83  k%vft  * 
14  avril  1839. 

Yendrlnlére  (la),  f-i  c»«  de  Dénué't.M 

—  Ane.  domaine  de  l'abb.  de  la  Boissiéfr.  ?«(■ 
nat»  le  8  avril  1791. 

Venelle*  f.  et  m*»,  c*«  de  Fougtri,  Twi^- 
nat^  le  29  janvier  1791  comme  dépeiidiB<e<  • 
prieuré  du  Verger  ;  —  donne  son  noai  i  v  r^ 
ruiss.  qui  se  jette  à  500  met.  de  u  sovee  ^' 
le  ruiss.  de  la  Fontaine  >du-Gm. 

Venelle^iix-PaiiTres  (la),  cbesii.  ^ 
St'Jean-des'M,  1551  (St-Almaa,  i.  >!)• 

VeneUlére  (U),  f.,  c*«  de  CorW. 


.* 


YEN 


—  679  — 


VER 


FiMtet-aiMll  •ff  marque  d'an  potier  sur  on 
ragment  trouvé  à  la  Ségonrie. 

Vénerie  (la),  f..  c»*  de  la  Tourlandry. 

Venety  nom  de  la  source  de  la  DWalte. 

Veneûlére  (la),  cl.,  c^  de  Cherré,  dépen- 
lance  de  la  chapelle  de  la  Ragodère,  vendue  nat^ 
e  10  mars  1791. 

Yeni^ao»  chit.,  c''*  de  Pouaneé.  —  Ten- 
Ugallum  1090  (Pr.  de  Pouaneé,  ch.  1).  —  La 
erre,  fief  et  seigneurie  du  V,  160S  (Mss.  917, 

228).  —  Ane.  logis  sur  la  rivière  d'Araise,  res* 
auré  par  les  frères  Oger,  de  Nantes,  —  avec 
ihapelle  de  St-Blaise  fondée  le  9  juin  1501  par 
îean  d'Andigné,  mari  de  Béatrix  du  Vengeau; 
-  En  est  fcieur  Franc,  de  Thierry,  mari  de  Renée 
Uoul,  1624,  1654;  —  son  fils  René  de  T.  fut 
rouvé  noyé  le  24  septembre  1655,  dans  un  fossé, 
ivee  son  cheval  ;  —  un  autre,  René,  se  tue  le 
0  mars  1676  en  chargeant  ses  pistolets  ;  —  y 
ésidait  en  1689  n.  h.  Jean  de  Bourgon  ;  —  la 
erre  fut  vendue  nal*  le  23  fructidor  an  IV  sur 
Thierry  de  la  Prévalais  et  appart.  aujourd'hui  à 
f .  Charles  Bernard. 

Venise,  c"«  de  Nuaillé,  dans  la  forêt  de 
^ezios.  —  Y  demeurait  en  1713,  Tamisier.  potier. 

Vennére  (U  Basse-),  bam.,  c"«  de  Chcusé' 
vur-Argos. 

Venons*  ruiss.  né  sur  la  c"*  de  Freigné, 
Dtre  Grenouillé  elBeauvau,  coule  de  TE.  4  l'O., 
lasse  sons  Bourmont  vers  S.,  s'incline  vers 
).-0.,  passe  au  Sable,  à  Châteaufort,  qui  lui 
lonne  parfois  son  nom,  sous  la  route  départe- 
nentale  de  Nort,  et  se  jette  duns  l'Erdre  au- 
lessus  de  la  Bélisière  ;  —  8  kil.  de  cours. 

Venlndonr  {Alice  ou  Adélaïdt  de),  scsur 
l'Arrhembauld,  doyen  de  Tours,  élevée  à  Fon- 
evraud  dès  l'enfance,  y  remplit  longtemps  l'office 
le  prieure,  puis  fut  nommée  abbesse  en  1372  et 
nourut  dans  Tannée  même  le  11  octobre. 

Nioiael,  p.  il.  -  Gall.  ehriit.,  t.  II,  p.  13SS. 

Vente  (la),  f.,  c^  de  Jumelles,  -^  En  est 
iieur  n.  h.  Louis  Lejumeau  1593,  Pierre  Seiller 
1664  ;  «  f .,  c"«  de  Mouliheme. 

Ventes  (les),  f.,  f^  de  Beaucoturé.  —  Ane. 
lomaine  à  René  de  Vannes,  mari  de  Marie 
)omoulin  en  1551  ;  —  acquis  en  1563  de  Jeanne 
le  Marne  par  Lésine  Cupif ,  femme  de  Franc.  Fouc- 
{uet,  marchand  à  Angers,  et,  le  l«r  juillet  1613, 
le  n.  et  discret  Tsaac  Foucquet,  aumônier  du 
'oi,  trésorier  de  St-Martin  de  Tours,  par  GuiU. 
Ipvril,  sieur  de  Beuxe,  qui  revend  le  21  juillet 
1618  à  Fr.  Lemarié  et  celui-ci  le  29  juillet  1656 
ï  Pierre  Baron,  notaire  ;  —  appartient  en  1771 
i  Pierre-André-€laude-Scévole  Pocquet  de  Livon- 
lière  ;  «i  t.,  c"«  de  St-Chriêtophe-la-C.  ;  * 
lam.  et  m*",  c"«  de  St-Mathurin  1745  ;  —  (les 
srandes-),  c"«  des  Rosiers  (Raimb.).  —  Ane. 
canton  de  forêt  défriché. 

Venta  (les),  f.,  c"«  du  Lion-d'Ang,  -^  R,dt 
Voantis  1060  circa  (Gart.  St-Aubin,  f.  53).  — 
inc.  fief  et  seigneurie  avec  château-fort,  appart. 
3n  1509  à  Yves  de  Tinténiac,  maître  d'hétel  du 
maréchal  de  Rieux.  —  René  de  Tinténiac,  sii^ur 
lA  Quymerch,  vend  la  terre  le  18  décembre  1562 
à  René  d'Andigné.  Le  20  octobre  1681  on  poste 


de  soldats  royaui,  qui  s'y  était  campé,  y  fut 
assailli,  après  plusieurs  volées  de  canon,  par  les 
ligueurs,  et  massacré.  —  En  est  sieur  Guy  de 
Franquetot  en  1701,  et  après  lui  la  famille 
Ayranit  de  Saint-Hénis ,  jusqu'à  la  Révolution. 

—  Le  vieux  manoir,  converti  en  ferme  et  tout 
délabré,  mérite  encore  une  visite.  Un  vaste  corps 
de  logis  transversal,  avec  haut  toit  en  dos-d'âne, 
s'encadre  entre  deux  ailes,  qni  débordent  seule- 
ment vers  N.  ;  le  centre  est  envahi  par  une  large 
tour  pentagonale  d'escalier  ;  —  toutes  les  baies  à 
meneaux  de  pierre,  entrecroisés,  les  portes  en 
anse  de  panier  ;  —  à  l'intérieur,  deux  étages  de 
chambres  nombreuses,  la  plupart  avec  chemi- 
nées de  pierre  dont  une  même  au  sommet  de 
l'escalier;  •—  au  faite,  une  charpente  en  forêt, 
XV*  s. ,  recouvrant  trois  vastes  greniers  ;  —  tout 
autour,  d'immensps  douves  encore  plus  qu'aux 
deux  tiers  remplies  d'eau  vive.  A  l'entrée  domine 
un  portail  avec  guichet,  en  anse  de  panier, 
flanqué  autrefois  de  deux  hautes  tours  rondes, 
dont  une  seule  debout.  —  Dans  la  cour,  s'élevait 
la  chapelle,  long  rectangle  sans  aile,  dont  le 
chœur  seul  subsiste,  le  fond  plat  percé  d'une 
fenêtre  à  meneau  quadrilobé  (xv«  s  ).  Un  beau 
triptyque,  où  figure  dans  la  scène  centrale,  la 
Vierge  avec  l'Enfant,  en  provient,  recueilli  à 
Angers  chez  M"^  de  Langotièie.  —  Hors  des 
douves,  vis-à-vis  la  chapelle,  s'élève  la  motte 
d*un  moulin  à  vent. 

Arch.  de  M.-et-L.  E  4048.  —  Arcb.  conm.  dn  Uoo-<l*A. 
Bt  -G.  ^  Journal  de  Loatet,  dans  la  Rmut  d^Anjou,  18M, 
t.  n.  p.  488. 

Véqnertes  (les),  ham.,  c^  de  Chambellay. 

Véqnelières  (les),  ham.,  c"*  de  Setc^es, 
avec  un  vieux  logis,  xvu*  s.  —  Ad  locum  vuU 
ganter  dictum  la  Vequetière  1344  (G  Cures). 

—  Une  mais<m,  jardrins...  appellée  la 
Vesquetière.,,  près  Chaussé  1548  (H  Saint- 
Aubin).  —  Le  15  janvier  1851,  il  y  a  été  trouvé 
à  65  centimètres  de  profondeur,  un  vase  de  terre 
cuite  contenant  plus  de  300  médailles  d'ar- 
gent, toutes  consulaires  et  dont  la  moins  an- 
cienne ne  dépassait  pas  l'empereur  Auguste. 
Le  pot  qui  les  contenait  a  été  déposé  au  Musée 
archéologique  d'Angers,  V.  Répert.  arch.,  1865, 
p.  57.  Le  terrain  en  cet  endroit  est  parsemé  de 
débris  de  briques  à  rebords  et  laisse  apparaître 
à  fleur  de  terre  des  restes  de  murailles  en 
amplecton. 

Ver»  c<**  des  Pants-de-Cé.  —  Le  fief  vul- 
gairement appelle  le  fief  de  V.  1539 
(C  229  v«).  —  La  rivière  de  Ver  entre  les 
ponts  du  Louet  et  de  Juigné  1468  (G  Saint- 
Maimbeuf). 

Vénuaderie  (la  Grande-),  f.,  c"«  de  Tré- 
laxé,  acquise  en  1753  de  la  veuve  Martinean, 
héritière  de  Renée  Gandon,  sa  mère,  par  Gene- 
viève Lefebvre  d'inville,  et  de  celle-ci  en  1770 
par  dame  Geneviève -Jeanne  Triberge,  veuve  de 
J.-J.  Letour  de  la  Vilnière. 

Vereel  {Joseph  de  St-AndkiC  Maanais  de), 
né  à  Paris  le  12  octobre  1713,  reçu  docteur  de 
SoriK>nne  en  1737,  fut  appelé  à  Angers  par 
Tévêqu»  de  Yaugiraiild  à  titre  de  ticaire  général, 


VER 


—  680  — 


VER 


sur  la  recommandation  de  MM.  d'Antichamp,  ses 
parents.  Il  remplaça  l'an  d'enx,  Claude  d'Auti- 
champ,  i  l'Académie  d'Angers,  le  8  juillet  1746, 
et  y  prononça  l'Eloge  de  Le  Gonvello,  à  qui  il 
venait  de  succéder  en  ses  fonctions  de  trésorier  de 
l'église  d'Angers  et  d'official.  Nommé  en  mai  1752, 
évéque  de  Gonsérans,  il  y  mourut  subitement  le 
24  septembre  1779.  L'abbé  GuiUot  prononça  à 
l'Académie  d'Angers  son  Eloge  le  S  juin  1780. 

Verehera  (les),  canton  de  Doué  (23  kii.),  arr. 
de  Saumur  (24  kil.)  ;  —  à  43  kil.  d'Angers.  — 
VicuB  eut  vulgo  Verciacense  nomen  est,  yi«  s. 
(Vit.  Magnohod.,  ap.  Boll. ,  t.  VU,  d'octobre). 

—  Ecclesia  in  honort  Sancti  Justi  in  epiS" 
copatu  Pictavensi  juxta  villam  Vircheiacum 
1090circa  (Cartul.  St-Maur,  ch.  40).  —  Eccle- 
sia de  Verchiaco  1097  b.  s.  (Eplt.  St-Nic, 
p.  26),  1150  (Ibid.,  p.  76).  —  A<î  Vircheiacum 
ecclesia  Sancti  Justi  1105  (Cartul.  St^Maur, 
ch.  25).  —  SanctuB  Justus  de  Verehe  1300 
circa  (Gr.  Gaultier).  —  Villagium,  parrochia 
Sancti  Justi  de  Vercheio  1451  (G  Cures).  — 
Ecclesia  parochialis  et  curata  Sancti  Pétri 
de  Vercheyo  alias  de  Verehe  1574  (H  St-Nic, 
Pr.  de  St-Pierre  des  V.).  —  Les  Verchés  (Gass). 

—  St-Just,  St'Pierre  de  Verché  1782  (Pouillé), 
1802  (Annuaire).  »  St-Just,  SUPierre  de 
Vercher  1808  (Annuaire)  —  Les  Verchers 
1818-1877  (Ibid.,  Poste,  Rec^).  forme  consacrée 
par  ordonnance  officielle  de  1818  ;  mais  tous  les 
documents  antérieurs,  même  les  minutes  des 
arrêtés  et  l'enquête  portent  la  forme  antique  et 
rationnelle  :  les  Verchés.  —  Dans  une  plaine 
accidentée  vers  N.  par  les  coteaux  de  la  rive 
droite  du  Layon,  —  entre  Doué  au  N.,  Douces 
(5  kil.)  au  N.-E..  Concourson  (4  kil.)  à  l'O.  et 
an  N.-O.,  le  Vaudelenay  (8  kil.  1/2)  à  l'E.,  le 
Puy-Notre-Dame  (6  kil.  700)  au  S.-E.,  Saint- 
Macaire-du-Bois  (4  kil.)  au  S.,  Nueil  (9  kil.)  au 
S.-O. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Gennes 
à  Argenton  descend  du  N.,  en  contournant  le 
coteau,  traverse  le  bourg  et  à  500  met.  s'incline 
vers  S.-O.,  au  point  où  s'y  embranche  le  chemin 
d'intérêt  commun  d'Argenton  à  Doué.  Du  N.-O. 
au  S.-E.  l'entrecroise,  en  l'empruntant  dans  la 
traversée  du  bourg,  le  chemin  d'intérêt  commun 
de  Liniêres  à  Antoigné,  qui  un  kil.  avant  sa 
sortie  du  territoire  est  coupé  dans  l'angle  S.-E. 
par  le  chemin  d'intérêt  commun  de  Doué  à  Saint- 
Macaire.  —  Une  station  du  chemin  de  fer  dé- 
partemental de  Montreuil-Bellay  à  Angers  est 
installée  sur  l'eitrême  limite  N.-E.  de  la  com- 
mune, à  3  kil.  du  bourg,  et  prend  le  nom  de 
Baugé'leS'Verchers. 

Le  Layon  descend  en  courbes  indécises  du  S.-O. 
au  N.-E.,  à  travers  une  vallée  aplanie,  jusqu'aux 
approches  du  bourg  vers  l'E.,  où  il  se  détourne 
brusquement  vers  N.-O.  le  long  de  haute  coteaux, 
chargés  de  vignes  blanches.  —  Y  afflue  à  droite 
le  ruiss.  de  la  Saugourde. 

En  dépendent  les  vill.  et  hameaux  d'Argentay 
(61  mais.,  175  hab.),  des  Fontaines  (45  mais., 
137  hab.),  de  la  Lande  (60  mais.,  187  hab.),  du 
Reauvais  (29  mais.,  78  hab.),  de  Ligné  (39  m., 


128  hab.),  de  Lavau  (29  maU«,  78  bab.).  des 
Mousseauz  (17  mais.,  42  hab.),  de  U  Pacandièie 
(13  mais.,  42  hab.),  de  Baugé,  pour  partie 
(12  mais.,  38  hab.),  d'Artenay  (Il  mais,,  36  h.), 
de  Savonniëres  (21  mais.,  61  hab.),  dePicantiB 
(4  mais.,  16  hab.),  d'Echeoilly,  avec  ehàteaa 
(3  mais.,  27  hab.),  de  la  Plaine  (3  mais.,  9  hab.) 
et  5  ou  6  écarts. 

Superficie  :  3,448  hecL,  dont  100  bect.  en 
bois,  500  heet.  en  vignes,  550  heet.  «o  prairies 
artificielles,  263  heet.  en  prés  naturels.  1,510  h. 
en  labours  et  cultures  4^ verses  dont  l»39û  de 
froment,  10  de  seigle,  100  d'avoine,  50  de  pommes 
de  terre.  —  Le  territoire  s'est  définitivemeiit  ooosti- 
tué  en  vertu  de  l'ordonnance  du  4  novembre  1818, 
par  la  réunion  des  communes  de  la  Lande  de 
Verché,  de  St-Jnst  de  Verché,  et  de  St-Pierre  de 
Verché  sous  le  nom  commun  de  :  JLea  Ver- 
chers. 

PopulaUon  :  i,597  hab.  en  1831.  --  i,503  h. 
en  1841.  —  i,484  hab.  en  1851.  —  i,40î  hab.  ea 
1861.  —  i,387  hab.  en  1866.  —  i,2M  hab.  ea 
1872.  —  i,î70  hab.  en  1876,  —  en  décadence 
précipitée  depuis  25  ans.  —  i9i  hab.  (58  mais., 
58  mén.»  191  hab.)  résident  au  bourg,  petit  groips 
sans  vie  ni  commerce. 

Assemblée  le  24  juin,  qui  se  tenait  antrefob 
à  la  Lande,  dans  la  cour  de  la  Gommandarie,  ^ 
transférée  vers  1830  au  carrefour  des  ■archais, 
entre  la  Lande  et  le  bourg,  et  dépota  18S0  aa 
bourg  même. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Dooé. 

Mairie  avec  Ecole  laïque  de  garçanm  dans 
l'ancienne  cure  de  St-Pierre,  logis  du  coameace- 
ment  du  xviii*  s.,  où  se  lit  sur  la  porta  :  Una 
fores  aperit  nostris,  sin  altéra  claudit,  — 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  St-Martin)  djuis  nae 
maison  k  loyer. 

L'Eglise  (succursale,  26  décembre  180C  a 
pour  vocable  antique  et  autorisé  St  Jnst  ;  mais  eUa 
elle  admet,  par  tolérance,  comme  patrooa  secoa- 
daires  St  Pierre  et  St  Jean-Baptisle,  en  son- 
venir  des  deux  paroisses  supprimées.  La  nef 
unique  a  été  reconstruite  et  angmentée  de  devx 
nefs  latérales  par  emprunt  de  terrain  sor  k 
jardin  et  la  maison  même  du  presbytère.  L'ad- 
judication des  travaux  date  du  15  man  tSSl. 
Une  adjudication  nouvelle  du  18  avril  fSTO  a 
pourvu  à  des  restaurations  nécasaatres.  A  Pail» 
Sud  du  transept  subsiste  encore  une  Inêiie  i 
meneaux  du  xvi*  s.  —  Le  chosur,  à  pans  eonpés. 
dont  la  voûte  est  soutenue  d'un  entreerQsaeaast 
de  nervures  cylindriques,  est  tout  ce  qu  teste  de 
l'édifice  primitif  du  »i«. 

Le  presbytère  a  été  donné  par  ranôon  cmrt 
Chamars  à  la  fabrique,  autorisée  d'une  ogûOD- 
nance  du  30  juillet  1828.  —  Tout  à  resitrée  de 
bourg  vers  N.,  se  présente  le  cimetière,  vas»  H 
bel  enclos,  planté  d'arbres  verts,  eniottré  de 
hauts  murs. 

Le  territoire  a  dû  être  sillonné  par  «n  râaeaa 

de  voies  rayonnant  de  Montreuil-BelUy,  dn  Pvy 

d'Argenton,  de  Doué  et  longeant  dans  lenr  doabif 

direction  les  deux  rives  du  Layon.  A  l'en  d#^ 

I  carrefours  dès  le  vi*  siècle,  comoM  na|oord'bni« 


VER 


-^  681  — 


VER 


iscenoe  ost  eoasiatée  du  bourg,  oicua,  sons 

nom  imlgaire.  cui  vulgo  Verciacense  nof 
n.  est.  Il  s'était  dédoublé  avant  le  xi«  s.  en 
X  groopes,  séparés  seulement  par  le  chemin, 

et  l'antre  asseï  importants  ponr  devenir  et 
er  chacun  pendant  huit  siècles  le  centre  d'une 
oisse,  constituée  et  maintenue  par  des  inté- 

disUncts  de  féodalité. 

*  église  de  Si-Pierre  appartenait  à  Urson,  de 
)  treuil -Bellay,  fils  de  Foulques  Adolhat,  qui 
gratifia  vers  10801096  Noël,  abbé  de  Saint- 
olas  d* Angers,  avec  tons  les  droits  de  cnre  et 

paroisse,  fevum  preahiterale  et  presbi* 
ium.  Les  bulles  des  papes  confirmèrent  dès 
^7  cette  donation  à  l'aîbbaye,  qui  y  constitua 
ts  la  care  un  prieuré,  mais  ce  bénéfice  parait 
trèS'bonne  heure  avoir  été  annexé  à  la  mense 
t>atiale,   sans    autre  titulaire  que  l'abbé.  — 

fief  prenait  titre  de  châtellenie  et  Thabi- 
ion  seigneuriale  formait  l'angle  vers  S.  et  vers 
.  du  chemin  de  St-Just  aux  Mousseaux,  atte- 
nt  d'aatre  part  aux  cimetières  et  aux  jardins 
s  cares,  dans  un  enclos  encore  flanqué  de  petites 
a  relies.  Il  a  été  acquis  nat*  le  7  février  1791  par 
an-Joseph  de  la  Selle  d'Echeuilly.  La  cure 
lit  à  la  présentation  de  l'abbé  de  St-Nicolas,  à 
collation  de  l'évèque  de  Poitiers.  Les  registres 

remontent  à  1600. 

Curés  :  Guill.  Lepeston,  1445.  —  Symphorien 
ogué,  qui  résigne  en  1574.  —  Jean  Hameîin, 
>romé  le  20  décembre  1574.  —  Jean  Rahard, 
>iO,  qui  passe  à  la  cure  de  la  Chapelle-sons- 
oué  en  1614.  —  Pierre  Blactot,  1614,  16i8.  — 
t.  Lavollét  qui  est  inhumé  le  7  janvier  1635. 

-  Franc.   Bigot,  1638,  1640.   —  René  Bt^ot, 
SA%  1653.  —Et.  Chailland,  1663, f  le  IS  juillet 
686.  c  En  Tannée  1682,  —  est-il  dit,  -^  le  clo- 
cher a  été  rapporté  aux  fonts  après  estre  tombé 
de  dessns  le  chœur  et  n'est  basti  qu'avec  de  la 
teire.  »   —  Jean  Duchaêtel,  janvier  1687, 

'  te  13  mars  1703  à  Poitiers  et  inhumé  le  même 
3ur  dans  l'église  St-Michel.  —  Denis  Mauxion, 
kvril  1703,  qui  résigne  en  avril  1745.  —  Sous  son 
ègne,  avait  été  consacré  le  SI  décembre  1710 
lar  le  curé  de  St-Aubin  des  Ponts-de-Cé  le  grand 
lutel  de  l'église,  construit  par  Lagrange,  sculpté 
>ar  Cotelle  et  dont  on  remplaça  en  juillet  1783 
es  deux  statues  principales  de  St  Piene  et  de 
3t-Panl.  —  Le  12  mai  1728  fut  bénite  la  croix 
M>mmune  des  deux  cimetières,  élevée  aux  frais  du 
curé.  —  L.  Sailland,  avril  1745,  décembre  1761. 
~  Denis-Jacq.  Joubert,  février  1762,  inhumé 
te  30  septembre  1786,  âgé  de  63  ans.  •»  Jean 
Poupard,  octobre  1786,  qui  signe  officier  pnblic 
on  curé  jusqu'en  1793. 

La  paroisse  fut  supprimée  et  réunie  à  St-Just 
par  ordonnance  épiseopale  du  20  février  1800. 

—  L'église  comprenait  une  seule  nef  (42  pieds 
snr  27),  plus  le  sanctuaire  (18  pieds  sur  12)  et  un 
chœur  d'égale  dimension.  La  travée  antérieure, 
qui  portait  le  clocher,  montre  encore  la  naissance 
de  la  coupole  disparue  et  la  retombée  des  ner- 
vures sur  les  modulons  des  angles,  xii«  s.  ;  an 
mur  S.-O.  de  la  nef  apparaît  une  fenêtre  du 
IV*  s.  ;  toutes  les  autres  ImUos  sont  en  plein  cintre 


roman.  L'édifice  restait  délaissé  depuis  long- 
temps et  en  ruines,  la  voûte  écroulée,  la  char- 
pente effondrée,  les  vitraux  brisés,  les  autels 
détruits,  quand  il  a  été  aliéné  par  la  commune, 
autorisée  d'une  ordonnance  du  5  juin  1823,  par 
adjudication  du  5  mars  1824.  Le  chœur  sert 
actuellement  de  cellier;  le  reste  de  l'œuvre  est 
divisé  en  pressoir,  en  étable  à  bœufs,  en  grenier 
à  farine,  en  atelier  de  tonnelier. 

La  commune,  constituée  en  1790  et  qui  se 
maintint  jnsques  en  novembre  1818,  avait  eu  pour 
maires  :  Gautier,  1*'  fructidor  an  YllL  —  René 
de  la  Selle,  2  janvier  1808.  —  Merceron,  avril 
1815.  —  René  de  la  SelU,  12  juillet  1815.  •* 
J.-Fr.  Caffin,  23  janvier  1816. 

Végliae  de  St-Just  se  trouvait  au  xi*8.  un  peu 
en  dehors  du  bourg,  juxta  villam.  Elle  était 
aux  mains  du  seigneur  de  Vihiers,  Bouchard  le 
Velu,  co^nomtne  Pilo$u9,  qui  en  fit  don  vers 
1090  à  l'abbaye  de  St^Maur-sur-Loire,  avec  tous 
les  droits  de  cure,  cum  feodo  aacerdotali,  que 
tenait  de  lui  le  prêtre  Mainfroy.  L'évèque  de 
Poitiers  confirma  en  1105  cet  acte  de  libéralité 
pieuse  et  l'abbé  se  contenta  d*y  instituer  un  curé« 
dont  il  conserva  la  présentation  jusqu'en  1789.  — 
Les  registres  datent  de  1600. 

Curé»  :  Maurice  Pasquier,  qui  résigne  en 
1447.  —  Jean  Odéart,  1450.  —  Jean  Lepain- 
turier,  15i0.  —  Nie.  Hubault,  1567,  1575.  — 
Jean  Rohard,  1597.  —  Balthazar  Bureau,  1602, 
qui  résigne  en  1647  et  meurt  le  15  mars  1648.  il 
avait  bénit  le  19  décembre  1604  la  grosse  cloche 
de  son  église;  n.  h.  Claude  de  Bnssy,  sieur  de  la 
Maison-Neuve,  et  Phil.  Réorteau  en  forent  les 
parrains,  et  dame  Olympe  Marin,  veuve  de  Séb. 
Réorteau,  dame  des  Douves,  la  marraine.  — 
René  Pineau,  janvier  1648,  décembre  1656.  — 
Louis  Durocher,  1657,  1686.  —  Jean  Duro- 
c^er,  1687,  f  le  12  avril  1697.  —  René-Jacques 
Pesc^în.  août  1697,  f  le  10  juillet  1710. 11  avait 
bénit  de  nouveau  le  5  octobre  1698  et  fait  enclore 
à  ses  frais  le  petit  cimetière,  situé  devant  la 
porte  principale  de  l'église  et  qui  était  depuis 
plusieurs  années  profané.  —  Jacques  Moreau, 
septembre  1710,  f  le  17  décembre  1732,  âgé  de 
67  ans.  Il  constate  sur  ses  registres  le  6  octobre 
1711  un  tremblement  de  terre  qui  se  produisit  en 
deux  secousses  violentes  à  8  heures  du  soir  et 
dont  pendant  toute  la  nuit  le  retentissement  sou- 
terrain se  prolongea.  •—  Franc.  Bizard,  avril 
1733,  qui  bénit  le  22  avril  1770  la  croix  statio- 
nale  du  cimetière  et  résigne  en  juillet  1785.  Il  est 
inhumé  le  13  janvier  1789,  Agé  de  82  ans.  — 
Pierre  Chamar»,  précédemment  vicaire,  août 
1785,  qui  signe  officier  publie  en  décembre  1792. 

Les  honneura  et  droits  seigneuriaux  de  la 
paroisse  St-Pierre  appartenaient  pour  partie  aux 
seigneuries  de  la  Grange  et  des  Hérons  ;  —  ceux 
de  la  paroisse  de  St-Just  à  la  terre  de  la  Ya- 
renne,  V.  ce  mot,  acquise  en  1636  parle  seigneur 
d^Echeuilly.  —  Le  pays  était  chargé  de  pauvres 
mais  presque  sans  mendiants.  Il  dépendait  de 
St-Pierre  un  commun  de  17  arpents,  où  moyen- 
nant une  redevance  légère  au  profit  du  comte  de 
Passavant,  les  habitants  du  village  d'Argeotay 


VER 


—  682  — 


TER 


avaient  le  droit  d'usage  exclusif  pour  leur  bétail. 

A  rextrémitô  vers  S.  du  territoire,  une  troi- 
sième paroisse  s'était  constituée  dès  le  xi*  s.  sous 
le  voci^le  de  St-Jean,  dont  l'église  fut  donnée  en 
môme  temps  que  St-Pierre  à  l'abbaye  St-Nicolas 
d'Angers.  C'est  l'église  de  la  Lande-de-Vercbé, 
V.  ce  nom,  devenue  plus  tard  par  suite  d'une 
transaction  inconnue  le  domaine  d'une  Gom- 
manderie  -^  et  vendue,  comme  Saint-Pierre,  le 
i«r  mars  1824. 

Tout  le  territoire  de  la  commune  actuelle, 
eomprenant  les  trois  paroisses,  dépendait  de 
rEvèché  de  Poitiers,  de  l'ArchiprètrédeTbouars, 
de  la  Sénéchaussée  et  du  Grenier  à  sel  de  Sau- 
mur  ,  de  l'Election  de  Montreoil  -  Bellay ,  du 
District  de  Mon  treuil-Bellay  en  1788.  de  Saumur 
en  1790,  —  sauf  la  Lande  qui  en  1790  fut  attaché 
à  Vihiers. 

Maires  :  Lonis-Glande-Rosalie  de  Cuissard, 
juin  1791.  —  René  JDubots,  16  floréal  an  1.  -^ 
Louis  de  la  Selle,  2  janvier  1808.  —  René 
Robert,  juin  1815.  —  L.  de  2a  Selle,  12  juillet 
1815.  —  R.  Dubois,  23  janvier  1816.  —  Alex, 
de  Cuissard,  4  février  1826,  installé  le  30  mai, 
démissionnaire  en  septembre  1830.  —  René- 
Etienne  jRobert,  15  septembre  1830.  —  Jean 
Sorin,  26  octobre  1840,  installé  le  8  novembre. 

—  Al.   de  Cuissard,  2  octobre  1843,  installé 

le  15.  —  Jean  Sorin,  20  août  1848   —  Mazé, 

1865.  —  Cesbron,  1870,  en  fonctions,  1878. 

Arch.  de M.-et-L.  G  493;  G  Cures;  H  St-Nkolai.  Le 
fond  du  prieuré  comprend  cinq  liaêeee  et  treot»-deuz 
volumee.  —  Cartul.  de  Sl-Nicoles,  p.  79.  —  Arch.  comm. 
Et -G.  —  Pour  lee  localilés.  voir,  à  leur  article,  Baugd- 
Menuau,  ta  Varenne,  la  Lande^de-Verehé,  Argentajf, 
A  rtenay,  BcheuUly,  la  Paeaudiére,  Laoau,  la  Grange,  etc. 

Verdanx  (les),  c"«  de  Rochefort-s.-Loire, 
petite  lie  de  Loire,  réunie  aujourd'hui  par  la 
suppression  d'une  boire  intermédiaire  à  l'Ile 
Taneray.  —  En  est  sieur  en  1646  Ant.  Blouin. 

¥erdelAle  Çia),  cl,  c"«  de  Cherré.  —  A  la 
famille  Planchard  en  1716,  de  qui  l'acquiert 
Charles  G«)nouil  le  20  septembre  1732  (H  Saint- 
Aubin,  Pr.  de  Champigné). 

Yerdelala  (les),  vill.,  c"*  de  la  Bohalle  ;  » 
f..  c»"  de  Mûrs, 

Verdelay  (le),  ham.,  c^  de  la  Ménitré, 
avec  chat.  ;  —  f..  c"«  de  Tiercé;  —  (le  Petit-), 
f.,  c**"  de  Cantenay-Epinard, 

YerdeUère  (la),  f.,  c"«  d'Etriché. 

VerAellne  (la),  nom  donnt  parfois  au  miss, 
du  Bois-Montboucher. 

¥erdellerie  (la),  f.,  c—  de  Chantocé.  ^  La 
VadelUrie  (G.  C). 

Verrerie  (is),  c"*  de  Comillé  (Cass.).  — 
Ane.  domaine  de  la  famille  de  Gbérité  au  xvi*  s. 
jusqu'aux  dernières  années  du  xvii*  s.  —  En  est 
sieur  en  1698,  1710  Mare  Lemerle,  éeoyer,  asses- 
seur à  la  maréchaussée  d'Angers,  —  Joseph 
Jourdan  de  Pleins,  qui  y  meurt  le  13  février 
1779,  Agé  de  77  ans  ;  -i  f..  c"'  du  EiefSauvin  ; 

—  f.,  c"«  de  Freigné;  •-  cl.,  c"«  de  Saint- 
GeorgeS'dU'Puy^de'la-G,  ;  «i  cl.,  c**  de  Si- 
Germain'lè9-Montf.  ;  —  f.,  c»«  de  Seurdres. 

¥er««t,  f.,  e"«  de  Beaupréau, 


¥eréler  {Jean),  né  k  Angers  vers  f610.  fils 
de  Jean  V.,  enquesteur,  puis  lieoCaDant  général  an 
Présidial,  siégeait  comme  conseiller  au  Présidial 
dès  1638.  Il  fut  le  premier  professeur  royal  en 
droit  français  dans  la  chaire  créée  par  fEdit  de 
1679,  dont  il  prit  poisession  le  3  joia  168t.  Il 
mourut  à  Angers  le  2  juin  1689,  laissant  liss.  des 
(k>mmentaires  sur  la  Coutume,  qui  sont  restés 
inédits.  Il  avait  été  en  1685  compris  dans  U 
première  formation  de  l'Académie  d'Angers  et 
ne  cessa  de  recevoir,  durant  la  dorée  de  soa 
professorat,  des  témoignages  particnliers  de  U 
faveur  royale  et  de  la  sympathie  de  ses  col- 
lègues, en  souvenir  sans  aucun  doute  des  temps 
de  la  Fronde  angevine,  où  remplissant  les  fooe- 
tions  de  vice -maire  il  avait  constamment  pro- 
testé de  sa  fidélité  i  la  cause  royale. 

Moréri,  5irflf»f.  —  Poeq.  de  Liv.,  Mm.  1068,  e*  Sût.  et 
ri7mo.  -  Rn.  ^Ani'.,  1878,  p.  411-413.  —  Arcfc.  m^ 
BB96,f.49. 

Yerdier  de   U   HUUère    {MarU-René- 

François),  né  à  Angers  le  10  juin  1751,  con- 
seiller au  Présidial  en  février  1773,  andilenr  des 
Comptes  de  Bretagne  en  juillet  1778.  joge  as 
Tribunal  de  M.-et-L.  en  Tan  Y,  puis  vice  pré%i- 
dent  du  Tribunal  de  première  instance,  eooseîikr 
à  la  Cour  d'appel  dès  Toiganisalion  de  1809. 
conseiller  municipal  depuis  1806,  mort  à  Angon 
le  25  mars  1830.  —  On  a  conservé*  de  lui  bail 
couplets,  signés  senlement  de  son  initiale  (Angcn^ 
Pavie,  1816,  in-12)  :  Au  3*  régiment  de  Maine* 
et'Loire,  —  A  la  Légion  de  Maine^et-Loiri  ; 
sur  l'air  :  Allons,  enfants  de  la  p^xtrie.  ^ 
Refrain  :  Volez,  jeunes  français,  fonntz  oos 
légions.  Le  Roi  (bi>)  de  Volivier  ceindra  vos 
nobles  fronts,~^i  de  nombreuses  pièces  Vss-ditf 
un  assez  vilain  Bouquet  présenté   à  M*^  Mars 

Yerdlir>«»n»  U  c"*  de  St-Ellier. 

Yerdlg^é*  ham.,  c"«   de    CemuM9om^  — 
Terra  de  Verdineio  1160-1174  (Liv.  Bl..  t  4ff 
—  Ane.  fief  et  m«**  noble,  apparL  à  la  Xaailk 
d'Aubigné  aux  xvii*-xviii*  s. 

Verdl^my»  c**  du  Coudray-Afoc.  ~Aat 
fief  et  seigneurie  appert,  à  la  famlle  VoUii* 
aux  xvii-xviii*  s.  Deux  jeunes  filles  de  U  aiaiace. 
Marie  et  Marthe  Volaige,  âgées  Vunm  de  SA. 
l'autre  de  22  ans,  se  noyèrent  devant  le  boorg  i* 
Bouchemaine  et  y  furent  inhumées  le  9  jisnwt 
1727  ;  —  en  est  sieur  Pierre-Mauriee  Perraait  1T41 
—A  cette  date  le  fief  est  uni  4  U  terre  de  la€n« 

¥erd*l8«  f.,  c*^*  de  Forgeê,  qm  eoeaertt 
peut-être  le  nom  primitif  dn  paye.  Ttrt:- 
niacus;  '-  donne  le  sien  à  un  raiaeebt,  ^ 


s'y  jette  dans  les  Terres-Noires,  à  1.000 

YerdoB*  c"«  de  MauUvrier,  m**  à 
la  Moine  et  m^*  à  vent.  —  Auprès  se 
les  peuluans  décrits,  t.  II,  p.  021. 

¥erdomerle   (la  Grande-),  f.,    c**  de  U 
Poitevinière  (Cass.).  —  N'existe  plaa. 

VerdoBBlève  (la),  If.,  de  Chemau^  A« 
une  sur  la  paroisse  St-Pierre,  Tantie  sur  .â 
paroisse  Notre-Dame.  —  La  Verdonitrt  tte 
circa  (Gartul.  de  Cbam.,  f.  86);  *  !..  c*  ^ 
Nueil'S.'Pûêsawxnt, 

Vwémt  €••  da  Bcwrg^Iri^  non  d'vM&rrk 


VER 


—  683  — 


VER 


it  il  resuit  déjà  à  peine  trace  en  1784  et  qui 
ivrait  primitivement  tonte  la  région  S.E.  de 
commnne,  laissée  en  landes  après  le  déboise- 
nt, pais  défrichée  et  où  se  sont  formées  les 
t.  de  la  Hante-Oirie,  de  la  Chaassée,  de  San- 
;né,  de  la  Roasselière.  La  met.  de  la  Chaussée 
cons traite  sar  les  denx  étangs,  qui  se  fai- 
ent  suite  à  la  sortie  dn  bois. 
ITerdam ,  f. ,  c^  de  la  Possonnière  ;  -■  (le), 
Iss.  né  snr  Texlrème  confin  Nord  de  Montpollin, 
Lverse  St-Quentin  et  Fongeré  et  s'échappe  dans 
Sarthe  après  13,000  met.  de  cours  en  Maine- 
•L  ,  où  il  a  ponr  affluents  la  Fontaine-des-Grés, 
Sangon,  les  miss,  de  TEtang  et  du  Houlin-de- 
)Dtpollin. 

Verdore  (!&)•  '••  c"*  de  Cholet. 
'Ver^eAle  (1&)t  '•■  c"*  de  Segré. 
Ver|g««a.  f.,  c"*  de  Chambellay.  —  Ver- 
lot  (Cass.).  —  Ane.  flef  et  seigneurie  vendu 
ir  Louise  de  Goulaines  et  Jean  d'Espinay  à  Et. 
)Dard,  marchand,  en  1557  (E  215)  ;  «  ham., 
'•  de  Contigné,  sur  remplacement  d'une  an- 
enne  forêt,  dont  il  conserve  le  nom.  —  Nemuê 
t  Vergal  1073-1103  (Gartul.  du  Ronc,  Rot.  1. 
1.  90),  Virgal  1157  (St-Aubin,  off.  cl.,  t.  V), 
,  qui  appartenait  au  xi*  s.  à  Tabb.  du  Ronceray. 
"Verger  (le),  f.,  c*«  des  Alleuds;  —  cl.,  c^ 
*Andard\  ■—  pâture,  c»»  d'Angers  N.;  •-  f., 
••  d'Auverse  ;  -•  c»»  de  Brigné.  —  Le  fêaige, 
agnerie,  etc.  du  V.  1468,  Vhostel  et  appar- 
cnanceB  du  V.  1510.  le  Heu,  terre  et  set- 
neurie  du  Verger  de  Linières  (C  106,  f.  808.\ 
-  Ane.  fief  et  seigneurie  avec  manoir,  dans  le 
illage  de  Linières,  et  chapelle  de  la  Trinité 
ondée  le  19  janvier  1510  par  J.  Garindreau.  — 
Sn  est  sieur  Franc.  d'Avort,  mari  de  Marie 
»avary  1461,  Louise  Girault  1509,  femme  de 
Herre  Audoyer,  Bonabes  Freslon  1515,  Margue- 
ite  de  Broise,  veuve  Guill.  JonnauU,  1539, 
Pierre  Jounault  1573,  Pierre  Dolbeau.  par  acquêt 
e  19  juin  1681  de  Pierre  GirauU,  —  et  la  famille 
)olbeau,  dont  Théritière,  en  1786,  était  veuve  de 
nessire  Pélix-Mathias  Gorvin,  écuyer,  contrôleur 
)rdinaire  des  guerres.  —  Une  autre  maison  noble 
lu  nom,  mais  dans  le  bourg  même  de  Brigné, 
fkpparl.  à  René  Richandeau,  mari  de  Louise 
Barbot,  1568.  Claude  de  la  Roche,  veuve  de  Jean 
Rigault.  1594,  Franc.  Rigault  1647;  —  f.,  e>«  de 
Chamhellay  ;  •-  cl,  c"*  de  Chanteloup  ;  »  f., 
c»«  de  la  Chapelle-a.-O.i  =»  ham.,  c"*  de 
Chaudefondê  ;  ■-  f.,  c"*  de  Chazé'ê.'Argos; 
»  f.,  c»*  de  Cholet,  appart.  en  1711  i  Béritault 
de  ta  Chesnaie,  en  1767  i  André-Claude-Scév. 
de  Livonnière  ;  —  f.,  c«»  de  Clefs  i  —  f.,  €■• 
de  Coêeê;  —  f.,  c»»  d'Echemiré. 

VoF^r,  m»»  b.  et  f.,  e^  d*Ecouflant  — 
Ane.  m««  noble,  domaine  au  xvi-xvii«  s.  de  la 
famille  Landivy,  dont  les  portraits  décoraient  la 
chapelle  de  Préau  dans  l'église  paroissiale,  plus 
^ard  à  la  famille  Ghotard  et  par  succession  à 
Louis-Edouard  Pissonnet  de  Bellefonds,  ancien 
capitaine  au  régiment  de  Penthièvre  en  1786.  Le 
domaine  fut  acquis  vers  1792  par  le  conven- 
tionnel Ghoudieu  et  par  lui  peu  après  revendu, 
quoiqu'il  en  ait  pris  plus  tard  le  nom  pendant  son 


séjour  en  Belgique.  En  dépendaient  les  fermes 
de  la  Ghiennerie  et  de  Launay  en  Tan  XL  L'édi- 
fice, construction  du  xvii<  s.,  remaniée  au  xviii*. 
domine  à  distance  vers  N.,  sur  une  crête  du 
rivage,  la  rivière  de  la  Maine.  Une  grande  cour 
le  précède,  dont  la  ferme  occupe  les  dépen- 
dances. Vers  S.  un  vaste  jardin  se  termine  par 
un  petit  bois.  De  ce  cêté,  vers  l'angle  0.,  attient 
aux  bâtiments  une  chapelle  rectangnlaire,  bénite 
le  19  octobre  1711  par  Pierre-GIaode  Ghotard, 
prieur-curé  de  St-Gilles  de  Mallièvre,  sans  con- 
server d'ailleurs  trace  aucune  d'ornementation  ni 
de  sa  destination  primitive,  sauf  une  simple  croix 
à  l'intérieur.  Une  large  rampe  en  pente  douce, 
plantée  d'une  belle  allée  de  marronniers,  donne 
accès  i  l'enclos. 

Verger  (le),  f.,  c>«  d*Ecuillé  (Gass.), 
appart.  i  Guill.  Olivier,  sommelier  du  roi,  en 
1480  ;  —  ruiss.  né  sur  la  c°«  du  Fief-Sauvin, 
s'y  jette  dans  la  Paillerie;  —  1,400  met.  de 
cours;  —  cl.,  c^  du  Fuilet;  -e  f.,  c*»  des 
Gardes,  détachée  en  1853  de  la  Tour-Landry  ; 

—  c**  de  Gohier.  —  Le  fief  et  chàtellenie  du 
Verger-Gohier  1772,  dépendance,  comme  le 
Verger-Blaison,  de  la  terre  de  Lambroise,  dont  le 
seigneur  présentait  k  ce  titre  la  chapelle  St-Léger 
desservie  en  l'église  de  Gohier  (E  432);  «  f., 
c"«  de  Jarzé;  -•  f.,  c»«  de  Joué-Et.  —  Jîer- 
hergamentum  seu  manerium  de  Viridario 
1295  (G  Joué.  Dom.,  t.  I,  t.  9S).  ^  La  maison, 
terre,  fief  et  seigneurie  du  V.  1539  (G  106, 
f.  154).  —  £,«  lieu,  terre,  fief  et  seigneurie, 
domaine,  etc.  du  V.  1608  ribid.,  f.  515).  —  En 
est  sieur  Jean  de  la  Grue,  écuyer,  1443,  n.  h. 
Jacq.  do  Plantis  1539,  plus  tard  le  seigneur  du 
Plessis-Baudooin.  Il  fut  vendu  judiciairement  le 
l«r  décembre  1608  sur  Guy  Pierres  i  Jacq. 
Fortin,  et  par  retrait  féodal  du  25  décembre  1610 
réuni  à  la  terre  de  Joué.  —  Le  fermier  Onillon 
était  le  12  mars  1793  i  la  tête  des  premiers 
insurgés;  »  f.,  c**  de  la  Jumellière;  —  f., 
c"*  du  Lion-d'Ang.  ;  »  m»*  b.,  dans  le  bourg 
de  Marans  ;  -•  ham.,  c"*  de  Mélay  ;  —  f.,  c"« 
de  Montguillon;  «  f.,  c**  de  Montilliers;  ■■ 
c"*  de  Mozé.  —  Ane.  m«"  noble  dans  le  vill.  du 
Temple,  appart.  en  1785  i  dame  Renée  Pasque- 
raie,  veuve  de  Pierre- Guill.  Hullin,  chevalier, 
qui  y  fit  bénir  le  24  septembre  une  chapelle 
neuve;  —  f.,  c"»  de  Neuvy;  —  f.,  c»»  de 
Noellet.  —  En  est  sieur  par  acquêt  de  Math,  de 
la  Molhe.  écuyer,  P.  Moreau  1539  (G  105,  f.  172). 
Jean  de  Ballodes,  gentilhomme  servant,  mari  de 
Jeanne  Gubsard,  1640;  —  ham.,  c"«  du  Pin- 
en-M,;  —  f.,  c»»  de  la  Plaine;  —  f.,  c»»  de 
la  Pommeraie;  —  f.,  c»»  du  Puiset-Doré; 

—  cl.,  c»»  de  Ste-GemmeS'd^And.  ;  —  f.,  c«« 
de  Ste-Gemmes-sur-L.,  vendue  nat^  sur  les 
Visilandines  d'A.  le  4  mars  1791  ;  »  cl.,  e"*  de 
St-Georges-du-Puy-de-la-G.',  —  f.,  c»»  de  St- 
Hilaire-du-B.  —  Ane.  fief  appart.  en  1640 
aux  enfants  de  Nie.  Humeau,  avec  droit  d'y  édi« 
fier  tours,  forteresse,  grilles,  douves  et  fossés 
(G  Gures)  ;  w  ham.,  e"*  de  St-Macaire,  vendu 
nat^  le  4  brumaire  an  Y  sur  Lebacle  d'Argen* 
teiiil;  —  f.,  c^  de  Samt-AftcAeZ-et-CAan- 


VER 


—  884  -i- 


VER 


veaux.  —  Y  résidait  en  1669  Halbnrin  Gérard, 
mari  de  Jacquine  Melin,  «  vendeur  d'ean-de-vie 
«  en  détail  »  ;  »  ch&t.,  c^^  de  St-Pierre'Mau- 
limart.  —  Ane.  habilation  de  M.  Tristan  Martin, 
y.  ce  nom,  t.  II,  p.  610.  On  y  voit  encore  de 
profondes  excavations,  restes  do  mines  de  plomb 
et  d'étain,  «  la  grande  fosse  d'eau  ou  minière  », 
comme  disent  des  titres  de  1421  et  1559.  Des 
recherches  nouvelles  y  furent  entreprises  en- 
core mais  sans  suite  par  Christ.  Bautrn,  sieur 
de  la  Roullerie,  lieutenant  de  rartillerie,  que 
des  lettres  patentes  du  15  avril  1641  avaient  auto- 
risé <K  à  desconvrir  à  Montreveau  s.  J'ai  publié 
Tacte  entier  dans  le  Bulletin  de  la  Soc,  InduB^ 
trieUe  d'Angers,  1857,  p.  330;  —  c"«  de  St- 
Sulpice-a.'L.  —  Le  Verger^BlaiBon,  dépen- 
dance, comme  le  Yerger-Gobier,  de  la  terre  de 
Lambroise. 

Verger  (le),  chat.,  c»»  de  Seiches.  —  Terra 
de  Virgulto  1152  (Hauréau.  Gall.  christ, 
pr.  156).  —  Capella  in  manerio  seu  loco  vuU 
galiter  nuncupata  Viridarium  seu  Le 
Verger  construenda  1320  (H  Cbaloché, 
II,  133).  —  La  terre  appartenait  dès  les  premières 
années  du  xii*  s.  i  Hugues  de  Mathefelon  qui  en 
fit  don  i  l'abbaye  de  Ghaloché.  Elle  était  revenue 
dès  le  XIII*  s.  en  mains  laïques  et  avait  pour 
seigneur  en  1312  Hugues  Lejau,  Galli,  fils  de 
Thibault,  et  mari  de  noble  dame  Alice  de  Tron. 
En  1320  il  fonda  an  manoir  une  chapelle  en  l'hon- 
neur de  la  Vierge  et  de  tous  les  Saints,  et  con- 
firma à  l'abbaye  de  Ghaloché  l'abandon  de  ses  droits 
de  dîmes  dans  les  paroisses  de  Seiches  et  de 
Gorzé,  i  la  charge  de  desservir  l'autel  nouveau  de 
trois  messes  par  semaine.  Le  4  février  1360  il 
vendit  i  Etienne  Oury,  «  son  herbergement  appelé 
«c  le  Yergier,  tant  maisons,  vergiers,  cloaisons, 
«c  terres,  vignes,  prez,  pastures,  boyz,  haiz, 
«  arbres  chargeuz  et  non  chargeuz  ».  —  Dès 
avant  1390  le  domaine  était  échu  par  héritage, 
est-il  dit,  de  m*  Goill.  Cadoret  à  Philippon  des 
Yaux  ou  Desbans,  écuyer,  inhumé  aux  Minimes 
d'Angers  et  fondateur  par  on  testament  admirable, 
Y.  ci'desauB  p.  426-427,  de  la  chapelle  de  St- 
Mathnrin  sur  la  levée.  On  ne  sait  à  quel  titre 
on  est  seigneur  en  1441  Pierre  Chabot,  bourgeois 
d'Angers,  qui  cette  année  en  décembre  obtient 
du  roi  l'autorisation  de  «  fortiffier  et  emparer 
«  de  murailles,  tours,  fossez,  tonrnelles,  portes, 
a  pont  leveiz ,  palis ,  eschiffes ,  barbecanes  et 
«  autres  fortiffications  »  son  «  lieu  et  bostel 
c  appelle  le  Yergier,  assis  en  bon  trespas  »  et 
qui  devait  devenir  le  refuge  des  habitants 
d'alentour  pillés  et  rançonnés  par  les  gens  de 
guerre,  «  tant  de  nostre  parti  que  autres  »,  dit 
le  roi.  Le  nouveau  maître  rend  aveu  au  château 
de  Baugé  dès  le  31  août  1447,  pour  «  son  chastel 
«  et  maison  forte  »,  avec  l'étang  y  joignant,  un 
moulin,  une  garenne  de  100  quartiers,  le  droit 
de  senage  ou  de  12  deniers,  le  jour  de  la  Made- 
leine, sur  tons  les  pêcheurs  du  Loir,  depuis  le 
port  de  Seiches  jnsqn'au  portineau  de  Longue- 
Ile.  —  Il  était  tenu  lui-même  à  présenter  au  châ- 
teau de  Baugé,  à  muance  de  seigneur,  «  ung 
«  bonsson  de  boys  empené  de  plumes  d'aigle  et 


c  encomaillé  d'or  par  kaalt  et  pubuMlàlHi 
nir  40  jours  de  garde  en  son  maiimr.  —  Elis» 
Lecarous,  mari  d'Yvonne  Chabot,  héiitièR  ^r 
la  principale  part  de  son  oncle  PieirB^vRlii 
9  mars  1482,  b.  «m  pour  4.300  éeu  S'4ie 
«  chastel,  terre  et  seigneurie  »,  aveequin  as* 
ries,  un  moulin  et  tons  ses  droits,  à  but  t^  ;« 
sant  Pierre  de  Rohan,  seigneur  de  Gyc,  mt 
chai  de  France,  qui  racheta  de  ditents  bl 
les  autres  parts  engagées  et  se  mit  lest  u&siu. 
transformer  le  domaine  par  l'éclat  d'oc  Ijfe- 
nouvelle.  Il  commença  par  «  de  noiiTel  (aire  > 
«  tir  et  édiffier  ung  grand,  samptuem,  bit^ 
«c  et  puissant  logis  et  chastel,  gany  de  lae 
«  pourtauls,  fons.sez  et  doves  i  fons  de  c:^* 
«  aultres  édiffices  de  grant  snmplnoâté  ei  i^ 
c  pence,  en  faisant  abatre  et  desmolir  ïvo. 
c  chastel  »  et  en  fit  une  des  rérideaces  ks  ;: 
splendides  de  l'Anjou,  et,  disait-on.  de  Fn.^ 
Il  y  employa  pour  architecte  GoUia  Bnrd  ' 
non  pas,   comme  le    répètent  toas  la  Lf^- 
angevins ,   Jean  de  Lespine ,  qui  s'étsit  > 
même  né.  Dès  la  première  année  l'endos  dspc 
fut  entouré  d'un  mur  de   pins  d'ans  Ikk  - 
circuit  avec  «  plusieurs  eslangs,  vi>iei%  ^'y 
m.  fontaines,  bestes,  oiseanx  et  antres  àtÀmi  * 
«  plaisirs  »,  et  l'œuvre  entière  se  irosn  fr  • 
bientôt  à  recevoir  le  jeune  roi  Charles  VDl  ^ 
vint  y  séjourner  du  30  juillet  an  8  aoét  \9ttf 
l'amiral  de  Graville  et  divers  autres  iofas' 
Plusieurs  lettres  en  sont  datées  qo'i  fiî^ 
récemment  H.  le  duc  de  la  Trénioine{18T3khc^ 
in-8«,  de  264  p.).  Le  roi  y  revint  avec  la  m:- 
13  septembre  1490.  —  Les  aveux  posiém 
notamment  celui  de  1615  par  Pierre  df  IU-' 
et  de  nombreux  dessins  donnent  une  idée  spl^ 
de  cette  demeure  plus  que  royale.  —  &i  t.." 
rondes,  i  couronnement  de  mâchicoulis,  crtscir. 
et  haut  toit  pointu,  le  mnr  plaqué  de  bo«rd« 
de  St-Jacques  en  saillie,  se  reUatentpardesor 
tines,  surmontées  d'un  chemin  de  roiûieec^'' 
maient  une  haute  enceinte,  bordée  exténeote» 
de  larges  douves  vives,  à  revètemenl  de  bnf-'' 
Un  pont-levis,  entre  deux  tours  rondes  i  ré- 
forme rase,  donnait  accès  dans  la  preiiièn  t^ 
fermée  i  droite  par  le  logis  des  cavaliert,â  re*^ 
par  le  quartier  des  gens  de  pied.  Use  son- 
douve  vive,  couronnée  d'une  balustrade  i;^"* 
franchie  par  un  second  pont-levis,  précédait  b  u^ 
logis  transversal,  contenant  la  galerie  des  Ic«i<J^ 
galerie  de  Yénus.  L'escalier,  ouvrant  as  tn^ 
était  couronné  d'une  statne  équestre  ds  ntf^^ 
de  Gyé  et,  an-dessus,  d'un  joli  beffroi  eatrt^ 
tourillons,  armorié  dt  gueules  à  9  tHod»  i'' 
posées  par  3  en  pal.  A  cette  façade  pnsciM 
de  la  cour  d'honneur,  correspondait,  re&e^tf'' 
appartements  particuliers  des  offidersetde»*^ 
selles,  un  second  corps  de  logis  parallAle.  qo  ^ 
prenait  la  salle  de  comédie  et  la  chapelle^ 
tique,  avec  une  galerie  supérieure,  coauiBBi^it^' 
à  la  chambre  du  roi  et  â  la  chambre  <io  f^^ 
En  dehors  et  au-devant  du  cbâtesa  *^  ^' 
s'étendaient  les  jardins  traversés  par  «  s^  ^ 
«  ou  promenoir  couvert  d'un  bereeao  fii^*  * 
d'une  longueur  de  800  pas.  EUe  mmit  4i  ^' 


♦  €' 


i!* 


VER 


—  686  — 


VER 


ail  jasqn'aa  Loir,  où  an  pelit  logis  dit  «  la 

Maison  neuve  antrement  de  plaisance  s  don- 
lait  abri  anx  promenenrs.  —  A  l'opposé  vers  TE. 
['antres  jardins  dits  Us  Carreaux  contenaient 
es  pavillons  des  jardiniers,  avec  commnnication 
or  le  parc  ;  —  k  1,000  pas  du  château,  près  «  une 

maison  seigneuriale  nommée  la  Grange  »,  se 
encontrait  «  une  autre  grande  maison  nommée 

le  Chenil  »;  —  près  la  chapelle  N.-D.-de-la- 
rarde,  un  jeu  de  mail  ;  —  plus  près  du  château, 
m  jeu  de  courte-paume  ou  tripot. 

Le  seigneur  avait  privilège  exclusif  de  chasse 
lans  les  paroisses  de  Seiches  et  de  Montreuil, 
it  droit  de  contraindre  à  sa  volonté  les  parois- 
iens  de  Seiches,  Marcé,  la  Chapelle-St-Laud, 
^ézigné  et  Baracé  &  faire  la  huée  aux  loups. 
-  Malheureusement  le  domaine  restait  i  peu 
)rës  sans  dépendances  ni  territoire  féodal.  Des 
ettres  patentes  de  1503  et  de  1509,  d'autres 
Dcore  en  1517  accordèrent  au  seigneur  les  droits 
le  haute  justice.  Le  séjour  du  roi  François  I*'', 
!n  juillet  1518,  valut  à  Charles  de  Rohan 
'octroi  de  quatre  foires  annuelles  aux  jours 
In  S8  janvier  (Saint-Julien),  du  3  mai  (Sainte- 
>oix),  du  29  septembre  (Saint-Michel)  et  du 
nardi  de  Pâques,  et  d'un  marché  hebdoma- 
laire  tous  les  mardis,  «  pour  la  décoration  et 
t  augmentation  de  la  dite  seigneurie,  qui  est  une 
K  des  plus  belles  ^marques  de  seigneurie  et 
t  maison,  qui  soit  en  nostre  royaume,  et  en  bon 
i  et  fertil  paîs,  sur  rivière  navigable  et  en  lieu  de 

I  nourriture  de  bestiail  et  habondant  en  blez  et 
c  vins  ».  —  L'acquisition,  en  1574-1575,  des 
Sefs  de  Sétaignes,  des  Vignes  et  de  Bronnes,  de 
ta  terre  de  la  Roussière-Hathefelon,  fit  mieux 
»ncore,  mais  quand  en  vertu  de  sa  propriété 
nouvelle  l'acquéreur  prétendit  à  la  seigneurie  de 
ta  paroisse  de  Seiches,  il  dut  reconnaître  la 
suprématie  antique  de  l'abbesse  du  Ronceray, 
maintenue  contre  lui  par  arrêt  du  8  juillet  1651. 

En  1565.  le  7  novembre,  le  roi  Charles  IX  vint 
demander  l'hospitalité  pour  la  nuit  avec  sa  mère, 
sa  sœur  Marguerite  et  le  duc  d'Orléans,  son  frère. 

II  y  revint  et  s'y  arrêta  deux  jours  les  8  et  9  mars 
1570;  —  après  lui  le  duc  d'Anjou  le  SI  avril 
1578,  —  et  vingt  ans  plus  tard,  le  23  mars  1598, 
Henri  lY  y  était  logé  et  en  partit  le  30  pour 
recevoir  la  soumission  du  duc  de  Mercœur.  La 
reine-mère  s'y  rendit  le  3  avril  1619  pour  tenir 
sur  les  fonts  un  enfant  du  comte  de  Montbazon, 
et  en  repartit  le  7.  ~  Elle  y  revint  coucher  le 
28  février  1620,  et  Louis  XIII  le  5  août  suivant, 
pour  y  amener  encore  le  4  juin  1629  la  jeune  infante 
d'Espagne,  reine  de  France,  escortée  depuis  Tours 
par  le  duc  de  Montbazon,  avec  les  dames  de  Conti, 
de  Guise,  de  Montpensier,  de  Verneil,  de  Gyé,  de 
Luynes,  qui  y  séjournèrent  deux  jours.  —  Ce 
fol  là  une  des  dernières  fêtes,  et  tout  ce  qu'on  en 
a  conté  depuis  est  de  pure  invention.  La  demeure 
devint  tout  d'un  coup  déserte,  après  la  Fronde. 
Elle  appartenait  en  1757  à  Hercules-Mériadec  de 
Rohan-Guémené,  due  de  Montbason,  qui  meurt  le 
21  décembre  à  Ste-Maure.  Sa  veuve  et  l'atné  de  ses 
quatre  ais,  Jules- Hercules  de  Rohan,  dépecèrent 
presque  aussitèt  la  terre  en  vendant  les  fiefs  qui 


y  avaient  été  rattachés  à  grand'peine.  Enfin  par 
acte  du  6  mars  1770,  —  non  pas  en  1778  ni  en  1788, 
comme  on  le  dit  ailleurs,  —  le  domaine  même 
avec  le  château  fut  aliéné  par  le  prince  et  la 
princesse  de  Rohan -Guémené  aux  mains  de 
M.  Héard  de  Boissimon.  On  prétend  que  sur  le  bruit 
des  vanteries  répétées  du  petit  gentilhomme,  qui 
se  carrait  trop  haut  d'avoir  acquis  la  dépouille 
des  Rohan,  la  famille,  à  défaut  du  vendeur, 
intervint.  Le  cardinal  de  Rohan  requit  et  obtint 
à  son  profit  le  retrait  lignager,  qui  fut  consommé 
le  26  mai  1771  devant  les  notaires  royaux  de 
Rangé.  Il  fit  procéder  directement  à  la  démolition 
du  château,  entreprise  dès  1776.  Les  Affiches 
du  27  décembre  annoncent  la  vente  des  maté- 
riaux, qui  devaient  fournir  115  milliers  de 
tuffeau  de  la  plus  belle  qualité,  2,000  pieds  de 
charpente,  40,000  pieds  de  soliveaux,  dans  les 
combles  seuls  60,000  pieds  de  bois  de  chêne, 
60,000  pieds  superficiels  de  dorure.  La  destruc- 
tion d'ailleurs  à  cette  époque  ne  comprenait  que 
la  partie  des  bâtiments  supérieurs  aux  apparte- 
ments du  rez-de-chaussée  et  du  premier  étage,  à 
hauteur  de  la  voûte  de  la  chapelle.  —  L'œuvre 
n'était  pas  achevée  encore  quand  un  bail  général 
de  la  terre,  fiefs  et  seigneuries,  fut  passé  le 
27  juin  1783,  et  pour  neuf  années,  avec  Jacques 
Leroy.  ~  Le  22  décembre  1791  ce  fermier  acquit 
la  propriété  entière  du  fondé  de  pouvoirs  de  la 
famille  de  Rohan,  moyennant  60,000  fr.,  et  s'ins- 
talla une  habitation  dans  les  servitudes  de  la  cour 
d'entrée.  C'était  un  patriote  ardent,  qui  ayant  honte 
de  son  nom,  l'échangea  dès  lors  pour  celui  de  Du 
Verger.  Elu  membre  du  Directoire  départemental, 
il  fut  délégué  par  ses  collègues  avec  Bénaben, 
comme  commissaire  civil  auprès  de  l'armée  de  la 
rive  droite,  mais  dès  le  premier  jour  se  fit  tuer 
dans  une  embuscade.  Sa  veuve,  Louise-Françoise 
Farcy,  eut  à  luUer,  pour  garder  son  bien,  contre 
la  municipalité  de  Seiches,  qui,  soupçonnant  un 
fidéi-commis,  avait  fait  afficher  de  nouveau  le  do- 
maine à  titre  national.  Le  District  de  Rangé  ordonna 
la  radiation  réclamée,  mais  il  fallut  en  fin  de 
compte  en  appeler  à  la  Convention,  qui  sans  doute 
ratifia  le  marché  primitif,  puisque  l'acjyudicataire 
resta  nantie  et  y  éleva  ses  cinq  enfants.  Le  troi- 
sième et  le  dernier  survivant  est  le  général  baron 
Du  Verger,  Y.  ce  nom,  qui  y  est  mort  le  11  jan- 
vier 1874.  Après  lui  la  terre,  comprenant  encore 
plus  de  153  hect.,  a  été  vendue  le  14  juillet  1874 
pour  la  somme  de  285,000  fr.  à  M.  Grimault. 

Dès  les  premiers  jours  le  maréchal  de  Gyé  avait 
fondé  auprès  de  son  château  un  prieuré  pour  une 
colonie  de  religieux,  —  non  de  Célestins  ni  de 
Mathurins,  comme  disent  Bourdigné  ou  Boulain- 
villiers,  —  mais  de  religieux  de  Ste-Croix  de  la 
Brelonnerie,  qui  s'engagèrent,  par  transaction  du 
5  juillet  1493,  à  y  tenir  résidence  au  nombre  de 
treize,  dont  un  prieur,  en  y  célébrant,  comme  à 
Ste-Croix  de  Paris,  les  offices  canoniaux  et  la 
grand'messe,  moyennant  un  revenu  assuré  de 
400  Uvres  et  la  construction  d'une  habitation  aveo 
chambres  d'hôtes,  four,  écuries.  Leur  église  ou 
chapelle  fut  consacrée  par  l'évêque  Jean  de  Rély  en 
1494  et  était  célèbre  pour  sa  magnificence.  On  y 


VER 


—  686  — 


VER 


voit  comme  prieurs  ;  Nicole  Le  Doc,  1805.  — 
Ambroise  Gouhard,  qui  figure  i  geuonx  et 
présenté  par  un  évoque  à  la  Vierge»  dans  un 
tableau  recueilli  au  Musée  d'Angers,  xvi*  s.,  — 
Jacq.  Girardin,  1686.  ~-  Charles  de  Tour; 
1716,  —  Louis-Henri- Casimir  de  Rohan,  1722, 

—  Louis  Guillard  de  la  Boiesière,  1756,  prieur 
en  même  temps  de  Chavagnes-les-Eanx,  et  qui  y 
avait  transporté  partie  du  mobilier  du  Verger. 

—  Pierre -Franc.  Brénigard,  vicaire  de  Durtal, 
1780, 1790. 11  n'avait  plus  avec  lui  à  cette  dernière 
date  qu'an  seul  religieux.—  Une  cour  d'entrée,  plan- 
tée de  quinze  noyers,  précédait  l'escalier  de  sept 
marches,  conduisant  à  un  parvis  de  six  arcades, 
dans  lequel  ouvrait  l'église.  Sur  la  porte  môme, 
un  jubé  avec  buffet  d'orgues;  dans  la  nef,  à 
gauche,  la  chapelle  dite  des  Dix  mille  ma- 
trier»,  avec  autel  de  velours  cramoisi  à  fleurs 
d'or  et  trois  portraits;  plus  loin,  la  chapelle 
ardente,  avec  deux  statues  de  terre  cuite  et  un 
bénitier  en  marbro  blanc;  plus  loin  encore  la 
chapelle  de  VAnnonciade,  avec  autel  précédé  de 
deux  statues  et  éclairé  par  un  précieux  vitrail 
figurant  Jésus  et  la  Vierge;  —  dans  la  nef, 
trois  tombes  ;  sur  le  grand  autel,  trois  statues  ; 
vis-à-vis,  l'autel  de  St-Sébastien,  avec  statue  du 
saint;  —  dans  le  chœur,  54  stalles  hautes  ou 
basses,  sur  deux  rangs,  avec  boiserie  recouverte 
d'une  tapisserie  soie  et  laine,  représentant  la 
Passion,  un  lutrin,  et  plus  haut,  entouré  d'une 
balustrade  de  fer,  le  tombeau  du  maréchal  de 
Gyé,  avec  statue  en  porphyre  sur  un  socle  de 
marbre  noir  ;  —  enfin  le  sanctuaire,  exhaussé  de 
quatre  marches ,  avec  autel  décoré  de  trois 
tableaux  et  de  cinq  statues  dont  quatre  sur  pié- 
destaux ;  à  droite,  la  chapelle  des  princes,  avec 
trois  statues  et  trois  bancs  de  bois  sculpté,  d'un 
admirable  travail.  —  A  l'entrée  s'ouvrait  l'enfeu 
nouveau  des  Rohan,  dont  les  tombes  furent 
brisées  dès  les  premiers  mois  de  1790  et  les 
cadavres  profanés.  L'ancien  grand  caveau  ouvrait 
dans  le  chœur  et  garda  longtemps  encore  six  grands 

.tombeaux  de  plomb  et  six  petits  très-vieux  et 
intacts.  De  la  maison  conventuelle,  à  peiae  res- 
tait-il debout  et  habitable  le  pavillon  du  prieuré  où 
le  aeroier  titulaire  déclara  vouloir  tenir  résidence. 
Le  tout,  église  et  prieuré,  cloîtres  et  parterre, 
fut  vendu  uai*  le  10  juin  1791  pour  la  somme 
de  5,500  livres  au  cit.  Besognard-Bigotière,  ~- 
sous  la  réserve  du  mausolée  du  maréchal  de 
Gyé  et  du  mobilier  à  réclamer  par  la  famille 
de  Rohan  dans  un  délai  de  trois  mois,  qu'elle 
laissa  passer,  et  avec  une  clause  de  reprise  de 
la  chapelle  au  prix  d'estimation,  si  l'organisa- 
tion nouvelle  la  jugeait  utile  au  culte  comme 
oratoire.  L'acquéreur  se  hâta  d'enmurer  les 
cloîtres,  qui  ont  été  retrouvés  depuis  et  dégagés,  et 
établit  dans  le  prieuré  une  salpélrière.  Son  gendre, 
M.  Langlois,  recouvrit  de  terre  le  carrelage  du 
réfectoire  et  y  installa  en  1820  un  labyrinthe, 
planta  force  platanes,  sophora,  vernis,  syco- 
mores. M.  de  Beauvoys,  V.  ce  nom,  qui  acheta 
la  propriété  en  1822,  fit  disparaître  partie  des 
bâtiments  encombrants,  créa  un  ruisseau,  disposé 
en  deux  bassins,  dont  un  contient  une  tourelle 


avec  volière  établie  en  1847,  el  y 
expériences  sur  la  colture  des  vieilles  vipei  k 
l'igname,  des  plantations  d*aiiaDle.  Lt  éâan 
désigné  aujourd'hui  danonde  Stc-lfanc,%> 
prend  encore  35  hectares. 

Du  chAteau  même  des  Roban  il  ne  resa  ;:• 
que  les  douves,  les  deux  Umn  décosnE« 
du  portail,  les  deux  tours  d*aogie  et  celk  <-- 
core  de  la  courtine  bord&ni  le  cdlé  v«n  S  - 
de  la  basse- cour,  où  les  ancieones  salks  e  Ir 
écuries  des  gardes  sont  disposées  en  hibib^k^ 
Une  des  portes  basses  eonsenre  seulement  qsei^ 
sculptures  et  son  archivolte  décoré  d'un  g&Jk  > 
Tordre  de  Saint-Michel.  La  donve  qui  ftioo^. 
la  cour  d'honneur  a  été  comblée  avec  Itt  4àt^ 
et  les  deux  cours  réunies  et  plaoïés  i'tn- 
magnifiques.  Deux  énormes  piliers  indiqaeitrfi 
placement  du  porche  de  la  galerie  qoi  coadbii. 
à  la  chapelle. 

Prés  la  ferme,  se  rencontre  la  foie  anoeDsr.  - 
plus  loin  vers  l'E.  le  haut  biliment  des  jardiiiifi  i 
distance  aujourd'hui  des  jardins  et  da  pûi<t' 
profondément  encaissés;  —  uoe  maisoe,  «  ^ 
mansardé,  sur  le  bord  d'an  chemin,  «st  m» 
désignée  sous  le  nom  de  Jeu  de  pavmt.  T.- 
le  pays  a  été  longtemps  peuplé  des  épanâ  ài  ^ 
grand  naufrage  et  dans  les  bourgs  de  Setdisi  i* 
de  Mathefelon  il  n'est  pas  rare  de  reneooti»  »! 
portes,  des  volets,  des  angelots,  des  lèies  trc«i 
qui    en  proviennent.    La    statue   du  iui«^ 
couché  en  habit  de  guerre  sur  son  tofflbeu.x«*! 
a  été  vendue  100  francs  en  1820  à  un  ■an.'^ 
qui  l'a  débitée  en  rosaces;  la  tapisserie  de  U  ("ir 
sion  décore  actuellement  les  murs  de  Is  C3ir> 
drale  d'Angers ,  ~-  V.  les  légendes  on  vers  txw^^ 
dans  le  Répert.  arch.,  1868,  p.  167  ;  —  plfis»-'^ 
vitreux,   dont  un  Crucifiement,  une  Tir^ 
un  St  Jacques,  sont  entrés  récemment  du?  ^ 
cabinet  de  M.  d'Houdan  ;  —  deux  tabLessi  t.- 
liens  ont  été  vendus  eacore   en  1876  s  ^^■ 
—  23  panneaux  de  verrières  de  la  cbap&k  li- 
saient partie  du  cabinet  Grille;   d'antres,  & 
retrouvent  dans  le  cabinet  Mordret,  doot  ise  9i 
la  représentation  à  genoux  du  maréchal,  qu  4*' 
rait  prés  le  grand  autel.  On   en  voit  no  dû»*.^ 
dans  Gaignieres,  L  VU,  p.  102,  ainsi  qv  a»- 
de  la   tapisserie   de  la  salle    de   bilUrd.  ^ 
étaient  représentées  les  étapes  diverses  de  U  «^ 
de  Pierre  de  Rohan,   comme  homme  d'>rae. 
guidon,  enseigne,  général  et  marecbal«  i^- 
97-100,  V.  aussi  Moniiaucon,   iV,  24;  -  i^ 
Gaignieres  encore,  le  dessin  de  sa  statee  éeptsst^ 
placée  jadis  au-dessus  de  la  porte  d'baaf^ 
Vil,  96, 103,  V.  aussi  MonlfaacoD.  IV.  25  et  Ltf^-^ 
d'Agincourt,  Vil,  108,  —  et  le  portrait  da  v.« 
fils  du  maréchal  et  de  sa  première  femne.d'i^ 
un  vitrail  du  chœur,  VU,  106,  V.  aussi  Mootltf^ 
IV,  26.  -  bes  vues  d'ensemble  du  diito»  ' 
été  gravées,  —  non  sans  quelque  exagennus  ^ 
magnificence,  —  par  Mérian,  SUvestre,  T<»u'* 
Boisseau  ;  l'œuvre  de  ce  dernier  aeveeae  iso^ 
vable  et  dont  un  exemplaire  est  eeniene  di;* 
Gaignieres,  est  celle  qu'a  reproduite*  en  la  («di- 
sant. M.  Vidal.  —  Bocû»»  ^*  ce  nom,  afsi  «^ 
sacré  à  la   description    d«   thàieM  m<  * 


VER 


—  687  — 


TER 


éme,  mis  plus  tard  en  vers  latins  par  Tan- 
vin  Lemercier. 

A.11  miUea  même  des  13S  hectares  qu'enferme 
nceinte  encore  intacte  du  parc,  peuplé  notam- 
)nt  de  gigantesques  peupliers  de  Caroline, 
lève  an  monticule,  où  se  trouve  creusé  le  puits 

la  maison  dite  de  St-GUlest  ancien  ermitage, 
près  duquel  vers  N.  s'amoncellent  d'énormes 
>cs  de  grès  d'où  l'on  aperçoit  Dnrtal  et  Ville- 
que.  —  Un  ruisseau  d'eau  très-vive,  descendant 

Prince,  forme  un  instant  limite  avec  la  Gha- 
lle-St-Laud  et,  grossi  de  toutes  les  sources  de 

batte  des  Blinettes,  pénètre  en  Seiches  au  pont 
I  rArrao,  sous  la  grande  route  de  Paris,  et  se 
Lie  au  N.  du  château  dans  le  Loir,  en  traver- 
ni  Tenclos  dans  toute  sa  longueur.  II  j  for- 
ait autrefois  deux  étangs,  dont  les  chaussées 
stent  reconnaissables.  —  Au  dehors,  près  la 
vîère,  se  remarque  une  grotte  naturelle  formée 
ins  na  banc  d'haltres.  La  porte  avec  ses  piliers 
i  grés  a  été  disposée  telle  quelle  en  1860,  et 
t-devant  a  été  installé  un  monolithe  en  grès  de 
mètres  de  long. 

Arch.  de  M.-e»-L.  6  703,  f.  57;  H  Chalocbé,  II,  146; 
Baugé,  506,  —  et  un  beau  plan  du  domaine  donné  par 
.  LmIo^^,  avoaé.  — Arch.  comm.  Et.-C.— Notes  Mu.  Talot 
de  Beanvoyt.  —  Hennin,  Monwn.  de  la  Mon.  —  Louvet, 
iDs  la  Hev,  d'Anj.,  1854,  t.  I,  p.  Ï85;  1855, 1. 1,  p.  !2Mi 
II,  p.  S8tf.  291,  —et  Oudin.  ibid.,  1488, 1480.  —  Mépert, 
vA..  Idée,  p,  147-155.  —  Gbartrier  du  cbAieau  du 
M^er,  compreneni  deu  tolemes  dont  on  lurtout  rietae  eo 
«umeats  iuiéreaaants  (131i-xvm*  •.). 

^er^er  (le),  f.,  c°*  de  Seurdres,  vendue 
ait^  le  27  ventÂse  an  Yl  sur  La  Moussaie;  — 
■.m.,  C*  de  Tillierê.  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
ppart.  en  1635  à  messire  Louis  Leroux  ;  »  c*** 
e  la  Tour-Landry,  anc.  domaine  acquis  de 
.  h.  Fraoc.deMartineaupar  Jean  Guinoiseaul580 
S  603)  ;  ■-  c***  de  Vauc/irétten,  domaine  acquis 
e  Jacquine  Poyet,  veuve  Surguin,  par  P.  Trem- 
lier  1583;  —  vendu  nal*  le  S8  prairial  «n  lY 
ur  Letoaroeux  d'Avrilté;  ■-  f.,  c°*  de  Vem, 

\^^rger  (  le  Grand-  ) ,  f . ,  c°«  d*AngerB 
.'O.  ;  ^  f.,  c°*  de  Chantocé.  —  £n  est  sieur 
eue  de  la  Roche,  écuyer,  1538,  Jean  de  Bal- 
ides  1640,  la  famille  Guerrier  1680;  —  au- 
evant  se  dresse  une  énorme  croix  en  granit;  ■■ 
,  €"»•  du  Fief'Sauvin. 

If^rger  (le  Petit-),  c"*  d'An^rers ,  ancien 
oniaiue  de  St-Serge,  vendu  nat^  le  10  février 
790;  —  f.,  c»»  de  Baugé-,  —  ham.,  c"»  de 
*hcLntocé;  —  f.,  c*«  de  Chaudron;  —  f.,  c»» 
e  Corné;  ■-  ham.,  c°«  du  jPte/-Sauotn ;  «• 
.,  c»«  de  Montjean\  «-  cl,  c"«  de  Trélaxé. 

■^erirea*  (St-Gilles  du),  À  Angers.  ~  Y.  t.  I, 
.  60. 

W^mrgew^BUiUom  (le).  *  Y.  le  V.,  c»*  de 
tt'Sutpice. 

Vergérea  (les),  m***  à  vent,  c"*  de  Thouarcé, 
oDStruit  en  1849. 

Verger-Gatlae  (le),  f.,  c"*  d*Ecuillé,  au 
al  te  de  la  côte,  avec  un  haut  sapin,  le  tronc 
éondé,  uillé  eo  parasol,  qu'on  aperçoit  tout 
ux  alentours. 

•^«rfer.<}«Jbl«f  (le).  —  Y.  Ze  V.,  c"*  de 
Johier, 

VeF^rs  (les),  cl.,  e"«  de  J allais  ;  •»  f.»  c"* 


de  St-^Tean-des^M.,  appart.  à  Urbaine  Boret, 
maîtresse  d'école  de  filles  de  la  paroisse  Ste- 
Croix  d'Angers,  qui  y  constitua  par  testament  du 
6  mars  1695  une  rente  de  50  liv.  au  profit  de  son 
école  (GG  207). 

Verger^Sorean  0^)*  f*>  c>>*  de  St-Lam- 
bert-dcB-Levées, 

Verg^ette»  f.,  c"*  de  Broc,  ancienne  dépen- 
dance de  la  Godefrairie,  acquise  de  Gabriel- 
Armand  de  Rozé  par  l'avocat  Pesse  en  1755, 
et  advenue  par  acquêt  nouveau  le  27  octobre 
1819  à  M.  Douaire.  —  A  300  met.  au  N.-E., 
sur  le  coteau  dominant  le  miss,  de  Meaulne, 
s'ouvre  une  grotte,  comprenant  trois  chambres 
creusées  dans  le  tnffeau,  avec  une  table  et  trois 
chaises  de  pierre,  ~  et  au-dessus,  un  joli  bou- 
quet d'arbres.  A  l'entrée  on  lit  :  «  C'est  dans  cette 
«  grotte  que  Jean  de  Daillon,  sieur  du  Lude,  se 
c  réfugiait  dans  sa  proscription  qui  a  duré  de 
«  1461  &  1468,  lorsqu'il  était  poursuivi  par  les 
«  suppôts  de  Louis  XL  Né  à  Bourges  le  2  juillet 
«  1423,  il  mourut  en  Dauphiné  en  février  1482  ». 
On  prétend  que  les  seigneurs  du  Lude  conser- 
vaient depuis  ce  temps,  par  reconnaissance,  la 
ferme  aux  descendants  de  la  famille  qui  avait 
nourri  le  proscrit. 

Vergflaelére  (la),  f.,  c°*  de  Bécon;  ■-  f., 
c"«  de  ChemUlé,  nommée  ainsi  dès  1244  dans  le 
Cartul.  pap.  de  Chemillé,  ch.  32,  —  vendue  nat* 
sur  Lebascle  d'Argenteuil  le  27  prairial  an  YI  ;  « 
f  ,  c"*  de  Jarzé. 

VeFgfl«ei6resi  (les),  ham.,  c***  de  Fougère, 

Verg^nsde  (la),  f.,  C^*  de  la  Tessoualîe,  — 
La  V.'Baron  1735,  domaine  de  l'abb.  de  Belle- 
fontaine. 

Verg^ne  (la),  f.,  c"*  de  Parce.— En  est  sieur 
n.  h.  Charles  du  Boul  1611,  Alexandre  du  Boul 
1706  ;  ■-  f.,  c°*  de  la  Renaudière,  vendue  nat^ 
sur  Luc-René  Gibot  le  17  prairial  an  YI;  -^ 
donne  son  nom  à  un  ruiss.  né  sur  la  c"«,  qui  s'y 
jette  dans  la  Yrenoe;  »  f.,  c"*  de  Vemantes, 

Yergfoe  {Dominique-Marie),  né  à  Beaufort 
le  26  février  1757,  fut,  aussitôt  après  son  ordina- 
tion, retenu  pour  vicaire  par  le  prieur-curé  Ber- 
nard, et,  quand  son  successeur  Hugues  Pelletier 
eut  été  élevé  à  l'épiscopat,  il  hérita  en  titre  de  la 
cure  constiiulionnelle,  où  il  prit  vivement  parti 
pour  la  Révolution  avec  d'autant  plus  d'autorité 
que  son  mérite  et  son  caractère  étaient  plus  res- 
pectés. Pourtant  dés  la  fin  de  1794  il  avait, 
parai t-il,  rétracté  son  serment  et  au  premier  jour 
de  la  liberté  du  culte,  il  en  repnt  l'exercice 
public.  La  loi  du  19  messidor  an  YI  l'atteignit 
comme  réfractaire,  et  il  fut  compris  dans  le 
convoi  de  prêtres  qu'emportait  la  Bayonnaise. 
Débarqué  le  29  septembre  1798  i  Cayenne,  il  mou- 
rait dès  le  15  novembre  de  la  peste  à  l'hôpital 
de  Sinnamary.  —  Un  petit  llss.«  in-12,  de  .51  fol., 
est  conservé  à  THôtel-Dieu  de  Beaufort,  qui  a 
pour  titre  :  Récit  historique  et  funèbre  de  la 
vie  et  de  la  mort  de  M,  Vergne,  . .  •  décédé 
en  odeur  de  sainteté  et  martyr  de  sa  relt* 
gion,  à  la  Guyane  française,  • . 

Deoais,  Notrt'Damg  de  Beav/ort,  p.  870-983. 

Yergmean  {Jean),  maître  architecte,  i  Beau- 


VER 


—  688  — 


VER 


préau,  restaure  en  17S5  le  clocher  de  St-André- 
de-la-Marche. 

Verifonnes,  canton  de  Pouancé  (7  kil.). 
arrond.  de  Segré  (18  kil.)  ;  —  à  54  kil.  d*Angers. 
~  G.  milee  de  Vergona  1035-1060  (GartuL  da 
Ronc,  Rot.  I,  ch.  10).  —  Vergona  eccleaia 
1072  (1«'  Cartnl.  St-Serge).  —  Ecclesia  de  Ver- 
gona 1102-1124  (Gart.  Noir  de  St-Manrice,  ap. 
D.  HoQss.,  Xlll,  1506).  ~  Sur  an  haat  plateaa 
(108  mot.)  boisé  vers  N.,  les  bords  en  pente  au  S. 
vers  la  Verxée,  an  N.  vers  TAraise,  —  entre  la 
Ghapelle-Hullin  (4  kil.)  an  N.,  Grugé-rHOpiUl 
(5  kil.)  au  N.-E  ,  Ghazé-Henri  (5  kil.)  au  N.-O. 
et  à  rO.,  Noellet  (3  kU.  1/2)  an  S.  et  au  S.-O  , 
Gombrée  (7  kil.)  i  TE. 

La  route  départementale  de  Segré  à  Rennes 
passe  directement  de  TE.  à  l'O.,  longeant  le  rebord 
extrême  du  coteau,  empruntée  durant  la  traversée 
du  bourg  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
Renazé  à  Vritz,  qui  descend  du  N.  au  S. 

Y  forment  en  partie  limite  vers  S.-E.,  les 
miss,  du  Grabotat  et  des  Mortiers,  vers  N.-O. 
le  ruiss.  de  TEtang-Bérard,  tous  trois  nés  sur  la 
comifiune. 

En  dépendent  les  hameaux  de  la  Blésinière 
(5  mais.,  20  hab.),  de  laFleuriaie  (3  mais  ,  15  h.), 
du  Marais  (5  mais.,  20  hab.),  de  la  Fontenaie 
(3  mais.,  19  hab.),  de  la  Delioaie  (3  mais.,  19 h.), 
de  Horion  (3  mais.,  11  hab),  de  Toulon  (4  mais., 
18  hab.),  de  Beausoleil  (4  mais.,  11  hab.).  des 
Bois-Jonlain  (3  mais.,  22  hab.),  de  la  Garenne 
(3  mais.,  18  h.),  et  30  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1,038  hect.  dont  173  hect.  en  bois. 

Population  :  Î09  feux,  500  hab.  en  1720- 
1726.  —  iiO  feux,  ft48  hab.  en  1789-1790.  — 
3S9  hab.  en  1830.  —  398  hab.  en  1841.  --454  h. 
en  1841.  —  454  hab.  en  1851.  —  451  hab.  en 
1861.  —  385  hab.  en  1866.  —  441  hab.  en  1872. 
~-  443  hab.  en  1856,  dont  99  au  bourg  (29  mais., 
29  mén.),  placé  sur  la  crôte  extrême  du  plateau 
et  en  vue  de  la  vallée. 

Ni  assemblée,  ni  foire. 

Perception  et  Bureau  de  poste  de  Pouancé. 

Mairie  avec  .Eco2e  mixte  (Sœurs  de  Torfou), 
construite  par  adjudication  du  7  janvier  1863. 

L* Eglise,  dédiée  à  St-Martin  de  Tours  (suc- 
cursale, 5  nivôse  an  XIII),  prend  son  entrée  dans 
la  cour  même  de  Técole.  Incendiée  pendant  la 
chouannerie  et  reconstruite  sur  ses  anciens  fonde* 
ments,  elle  présente  une  étroite  et  basse  nef,  nue 
et  vide,  avec  chœur  i  fond  plat,  où  trône  une 
statue  du  Christ  enseignant,  entre  les  statues  de 
St  Martin  et  de  St  Pierre  ;  —  à  droite  et  à  gauche 
autels  de  la  Vierge  et  de  St  Joseph,  ce  dernier 
ayant  dépossédé  la  dévotion  antique  de  St 
Sébastien,  dont  la  statue  git  i  terre. 

Le  presbytère,  racheté  le  28  nivôse  an  IX  par 
un  groupe  d'habitants  et  cédé  à  la  commune 
autorisée  d'une  ordonnance  du  12  mai  1814,  se 
rencontre  presque  vis-à-vis  l'entrée  et  sur  la  droiu» 
du  chemin  qui  descend  vers  Noellet  ;  ~-  en  avant 
du  bourg  vers  TO.,  le  cimetière,  acquis  par 
ordonnance  du  3  juin  1834. 

Aucune  trace  antique  n'a  été  relevée  sur  le 
territoire,  quoiqu'il  fût  traversé  certainement  par 


la  grande  voie  de  Segré  àPouaneé.— L'eanaè 
la  paroisse  est  constatée  dèsleailietdiipil- 
glise  en  appartenait  au  seigneur.  qûeBl<R!rL 
pris  l'engagement  de  n'y  pas  aitaekv  {fii^ 
moines  que  ceux  de  St-Seige  tfAii|«,  l. 
vers  1120  Févêqne  Rainaod  de  lartifBé.  n.*. 
avait  sans  doute  racheté  la  prapciélé.  rionlo 
l'abbaye  de  Marmoatiers.  Les  Bésèdkiiis  v  • 
raissent  y  avoir  fondé  aucun  étâbHaoK 
religieux  ;  jusqu'à  la  fin  du  xrn*  t  fib*  - 
conserva  seulement  la  présentatioDqm  uii  ** 
était  revenue  à  l'évdqae.  —  Les  npsSm  a  r 
montent  à  1595. 

Curés  :  André  Layeé,  ISOS,  fleiSiBkti 
Ge  devait  être  un  savant,  voire  an  ténl^^ 
phile,  car  son  premier  registre  de  paroisse  K<i 
verso  de  la  couverture  une  large  étiquette  «r 
mée,  où  se  lisent  ces  mots  :  Je  suis  de  la  Vtn-* 
de  messire  André  Layzé,  prettrt,  est . 
Vergonne,  1601,  avec  sa  sigaaton  et  la  r 
raphe  autographes.  C'est  le  seoi  ex  ûVj 
cette  date  et  assurément  le  plus  etrioi  fu: 
connaisse  en  Anjou.  —  Rob^  de  Gù^ûer,;- 
1616.  Il  avait  fait  deux  voyages  eo  ItaLs 
un  à  Rome  et  à  Lorette.  Son  preniff  ref:^ 
qui  est   des   épousailles,  portées  tà\ti^ 
de  sa    main  à  la  plume    deux  scèoes  .- 
Danse  des  morts  :  —  Z^a  Mort  jcnu  ù  - 
musette,  —  La  Mort  entraUie  une  mcrià.' 
plus  loin,  dans  le  même  volome,  aoie^* 
l'inscription  des  sépultures,  deux  aatra  *t* 
an  héraut  monté  sur  le  clocher,  soaiie  U  r  ■' 
mort  ;   —  La  Mort  enmène  le  oui,  ^'' 
prend  au  collet  tout  paré  de  ses  onaoeoti  a^r 
dotaux.  Suivent    trois  huitains  cxpliaBfi  - 
Pierre  Mahé,  1630.  —  SympborieD  Chaff»' 
juillet  1633,  février  1643.  —  Gay  Peccet.  z.' 
1643.  —  Michel  Gault,  juin  1654, 16».  -«•- 
Hamelot,  né  à  Yeigonnes  le  24  jvo  163&.  y 
commence  sa  résidence  à  la  cure  leS  jsifi^  ' '' 
jusqu'en  décembre  1697.  —  Jean  Ro^tr,  \^ 
t  le  22  janvier  1725,  âgé  de  72  aw.  -  f* 
Coullange,  1725,  f  le  28  décembre  1731.  U:J 
54  ans.  —  Jos.-GaiU.  Colombe^  septasbr?  i"^- 
t  le  31  janvier  1755,  âgé  de  50  aos.  -  «^ 
Jacques  Poyneau,  février  1755,  qai  t^  ^ 
juillet  1789  et  vivait  à  Faye  en  im  -  ^"' 
chon,  décembre  1789,    qui  prête  «**  ' 
février  1791  et  se  rétracte.  On  le  Toit  «f^  ' 
4  germinal  an  Y,  comme  inscrit  sar  U  i^  ^ 
émigrés.  —  Lemesle,  vicaire  de  Chenaze.  <$^  <' 
le  2  avril  1791,  —  mais  c'est  Gagnées i(f^^ 
en  1793  c  curé  et  officier  public.  • 

Le  château  du  Plessis,  qui  domine  à  5^^^ 
du  bourg  le  penchant  de  la  côte  et  tovtf  U  ^^ 
était  la  terre  seigneuriale  de  U  p*f>^  ' 
Pauvre  pays,  «  de  terres  froides  et  aqw&^flO' 
envahi  au  nord  par  les  landes  et  les  bct'.  «^ 
claré  en  1789  c  sans  amélioration  possiiik*!''  ' 
qui  s'est,  depuis  la  RévolutioD,  sarfOQj,*-''^'; 
50  ans,  presque  tout  entier  transfonn^  ^J^  "^ 
tenant  des  fermes  résidait  an  boiu|  es  1^  '^ 
La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Cu^  ' 
Présidial  et  de  l'Election  d'Angeis.  ^  ^ 
de  Segré. 


VER 


—  689  — 


VER 


Maires  :  Pierre  Breion,  l*'  messidor  an  Yill, 
lémissionnaire  en  avril  1828.  —  Louis  Ragaru, 
tS  mai  1828.  —  Louis  Jallot,  1844.  —  Louis 
fonchtray,  nomme  le  8,  installé  le  25  jnillet 
1852.  ^  Julien  Vannier,  1861.  —  Bodin,  1865. 
—  Louis  Joncheray,  1870,  en  fonetions,  1878. 

Arch.  de  M.-el-L.  G  194;  E  3014.  —  Arch.  comni. 
St.-C.  —  Pour  1m  localités,  iroir,  à  leur  article,  le  Plestù, 
a  Gaudeehalaie,  le  Bois-Joulam,  Horion,  etc. 

Vérlnelle*  anc.  m»*"  noble,  e>>*  de  Dénie,  — 
Zd  est  sieur  Guill.  Bigotière,  mari  de  Renée  Leau, 
1599,  1613.  n.  h.  René  Malgrape  1645. 

Verjnssldre  (la),  f.,  C*  de  Trémeniinea. 

^erlomont,  f.,  c"«  de  VHôtellerie-de-Fl. 

VermaBdols  {Adèle  de),  fille  de  Hébert  I«% 
lœuT  de  Robert,  comte  de  Vermandois,  fut  la 
ïremiëre  épouse  de  Geoffroy  Grisegonelle,  qui 
sut  d'elle  Foulques  Nerra,  Geoffroy,  £rmeogarde 
st,  suivant  les  historiens  du  Languedoc,  Adèle. 
Les  chartes  la  mentionnent  dès  960  en  Anjou. 
SI  le  mourut  le  12  décembre  975  à  Angers  et  fut 
lihumée  à  St-Aubin.  -^  Y.  1. 1,  p.  2,  où  j'ai  décrit 
>oo  tombeau  en  consacrant  à  cette  princesse  un 
irticle,  que  les  travaux  plus  récents  du  savant  et 
»i  regretté  Habille  {Introduct.  aux  Chroniq, 
i^Anj.,  p.  Lxx),  me  permettent  ici  de  rectifier. 

refmière  (la).  -  V.  Vernière  (la). 

ITern,  canton  du  Lion-d'Angers  (9  kil.  800™), 
irrond.  de  Segré  (11  kil.);  —  à  28  kil.  d'An- 
gers. —  G.  de  Ver  1050  circa  (Cartul.  de  Che- 
nille, ch.  37),  1072  (Hauréau,  col.  645).  — 
Décima  de  Ver,  de  Vemo  1126  (Cartul.  du 
tionc,  Rot.  3,  ch.  4).  —  Ecclesia  Sancti 
Gervasii  de  Vemo  1152  (G  788,  f.  66).  — 
Ecclesia  de  Vere  1152  (G  785,  ch.  or.  10).  — 
Ecclesia  de  Ver  1153  {Arch,  d'Anj,,  t.  Il, 
[>.  80).  1155  (G  785,  ch.  or.  142).  —  Ecclesia 
de  Vere  1171  circa  (G  785,  ch.  or.  16).  — 
Sacerdos  de  Ver  1171  (G  785,  ch.  or.  14).  — 
Ajpud  Vernum  1218  (H  Pontron).  —  La  ville 
ie  Vern  1388,  1511  (E  1373).  —  La  prononcia- 
tion locale  est  Ver.  —  Sur  un  sol  inégal,  traversé 
par  une  vallée,  —  entre  Gêné  (3  kil.  1/4)  au  N.-£., 
Ilarans  (4  kil.  1/2)  au  N.-O.,  leLion-d'A.  à  TE., 
[Irain-sur-L.  (9  kil.)  à  l'E.etau  S.-E.,  laPouèze 
;5  kil.  1/2)  et  le  Louroux  (9  kil.)  au  S.,  Angrie 
^11  kil.)  au  S.-O.,  Chazé-sur-A.  (4  kil.  1/2)  àl'O. 

Au  bourg  s'entrecroisent  la  route  nationale  de 
Segré  à  Cholet,  qui  descend  du  N.  au  S.,  et  la 
route  départementale  de  Baugé  à  Niort,  du  N.-E. 
au  S.-O.  Elles  y  sont  rejointes  par  les  chemins 
(l*lngrandes,  de  la  Chapelle-Glain,  de  la  Mem- 
brolie  et  de  St-Martin-du-Bois. 

Y  naissent  le  rulss.  de  l'Hommée  ou  des  Portes 
et  ses  affluents  de  la  Briantiére,  de  Précor,  de  la 
Lucière  et  de  Cornillé,  —  et  sur  les  confins 
extrêmes,  vers  S.-O.,  le  ruiss.  de  la  Biscaie. 

Eu  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Gholtaie 
(5  mais.,  21  hab.),  deCuillon  (43  mais.,  157  h.), 
des  Landes  (3  mais.,  9  hab.),  du  Petit- Yivier 
(15  mais.,  53  hab.),  des  Haies  (6  mais.,  25  hab.), 
de  la  Buardiére  (5  mais.,  16 hab), de  la  Dindon- 
nière  (7  mais.,  31  hab.),  do  Pont-de-Terre  (5  m., 
13  hab.),  de  la  Landaie  (3  mais.,  13  hab.),  de 
la  Frogerie  (4  mais.,  8  habOi  de  Saines-Eaux 

m 


(8  mais.,  32  hab.),  de  la  Gonérie  pour  partie 
(8  mais  ,  19  hab.),  de  la  Bufferie  (10  mab. , 
34  hab  ),  du  Bois-Alusse  (4  mais.,  13  hab.),  de 
la  Butte  (4  mais.,  17  hab.),  de  l'Enaudiére 
(3  mais.,  16  hab.),  de  THommeau  (4  mais., 
il  hab.),  de  la  Basse-Grenonnaie  (4  mais.,  9  h.), 
le  chAt.  du  Bois-Lozé  et  115  fermes  ou  écarts, 
dont  6  moulins  k  vent. 

Superficie  :  3,608  hect.  dont  183  hect.  en  bois. 

Population  :  2U  feux,  i,099  hab.  en  1720- 
1726.  —  306  feux,  i,350  hab.  en  1790.  — 
i,600  hab.  en  1831.  —  1,634  h.  en  1841.  — 
1,079  hab.  en  1851.  -*  1,196  hab.  en  1861.  — 
1,194  hab.  en  1866.  —  ljt34  hab.  en  1872.  — 
1,100  hab.  en  1876. 

Le  bourg  (190  mais.,  212  mén.,  697  hab.) 
placé  au  cœur  d'un  pays  agricole  et  à  distance 
à  peu  près  égale  de  quatre  chefs-lieux  de  can- 
tons, Candé,  Segré,  le  Lion,  le  Lonroux,  s'est 
reconstruit  et  plus  que  doublé  depuis  trente  ans, 
la  pierre,  la  chaux,  le  sable  se  trouvant  sur  place 
et  facilitant  les  constructions,  dont  quelques-unes 
d'aspect  élégant.  Toute  la  région  intermédiaire  au 
Louroux,  si  longtemps  complètement  inculte  et  en 
landes,  s'est  depuis  1850  transformée  en  cultures 
magnifiques,  grâce  à  la  création  de  nombreux 
fours  à  chaux,  dont  10  en  pleine  activité  dans 
trois  établissements  qui  approvisionnent  jus- 
qu'au Craonnais,  —  mais  en  entretenant,  au  mi- 
lieu d'agriculteurs  à  l'aise,  une  population  indus- 
trielle dans  la  misère  ;  —  y  fonctionne  aussi  une 
briqueiterie  achalandée,  —  et  près  la  Pinar- 
dière,  une  carrière  d'ardoise. 

Foires,  le  1*'  mardi  d'avril,  le  19  juin  et  le 
7  novembre.  —  Marchés  tous  les  mardis. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  à  la 
sortie  du  bourg  vers  l'O.,  construite  par  adjudi- 
cation du  13  juin  1836,  agrandie  par  adjudication 
du  22  juillet  1851.  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de 
Ste- Marie  de  Torfou). 

L* Eglise,  sous  les  vocables  de  St  Gervais  et 
de  St  Protais  (succursale,  5  niv6se  an  XIU),  vient 
d'être  reconstruite  à  100  met.  de  son  ancien  em- 
placement sur  des  dimensions  monumentales 
(afchit.  Tessié,  de  Beaupréau),  comprenant  trois 
nefs  de  trois  travées,  étroit  transept,  chœur  de 
deux  travées  ouvrant  à  droite  et  à  gauche  sur  les 
chapelles  de  la  Yierge  et  de  St-Joseph,  abside  à 
5  pans  coupés,  avec  vitraux,  au  centre,  du  Sacré- 
Cœur  de  Jésus  et  du  Sacré-Cœur  de  Marie, 
à  droite  et  i  gauche  St  Gervais,  St  Protais, 
St  Pierre  et  St  I^outs.  Le  vitrail  de  la  chapelle 
de  la  Yierge  est  signé  Truffier  et  Martin, 
Angers,  1873.  L'édifice  inauguré  le  16  septembre 
1875,  revient  à  près  de  150,000  fr.  —  Y  attient 
vers  S.  un  presbytère  neuf,  et  au  presbytère,  le 
cimetière,  sur  la  route  de  la  Pouèse. 

L'ancienne  église,  au  centre  du  bourg,  agrandie 
encore  en  1844  (archit.  Hodé),  a  été  complète- 
ment rasée  et  les  matériaux  adjugés  le  25  no- 
vembre 1875.  J'en  ai  pu  visiter  les  décombres  en 
pleine  démolition,  qui  ne  m'ont  paru  présenter 
nulle  œuvre  antérieure  au  xviii*  s.  ou  au  xix*  s. 
On  citait  pourtant  le  malire-autel  en  marbre 
noir,  ainsi  que  les  quatre  colonnes,  encadrant  les 

44 


VER 


—  690  — 


VER 


statues  de  St  Gervais  et  de  St  Protais,  —  et  an 
fond  du  grand  autel,  un  curieux  bas-relief  figurant 
V Adoration  des  Bergers,  qu'on  voyait  chargés 
de  présenta  pour  l*enfant  Jésus,  l'un  d'une  cage 
de  poulets,  l'autre  d'une  oie,  œuvre  de  Jean-Michel 
Barauderie,  V.  ce  nom,  qui  y  mourut  pendant  le  tra- 
vail en  septembre  17f6.  —  Y  aliénait  vers  N. ,  le 
cimetière,  avec  chapelle  de  St-Jacques,  qui  a  été 
défoncé  dès  1834,  -^  et  le  prieuré,  ancienne 
cure,  rachetée  le  26  octobre  1807  par  un  groupe 
d'habitants  qui  en  transférèrent  en  1810  la  pro- 
priété à  la  commune.  Son  portail  se  dressait  en- 
core debout  en  1875,  sommé  d'un  écusson  armorié. 

On  n'a  relevé  aucune  trace  antique  des  voies 
qui  devaient  rayonner  de  Gandé,  de  Segré,  du 
Lion  et  d'Angers  à  travers  le  territoire  ;  mais  au 
four  i  chaux  de  Ste-Marie,  il  a  été  trouvé  en  1867 
à  deux  met.  de  profondeur,  dans  une  couche  de 
charbon,  une  Vénus  en  terre  de  pipe,  qui  est 
conservée,  et  un  bas-relief  en  terre  cuite,  repré- 
sentant un  sanglier  poursuivi  par  des  chiens,  qui 
fut  brisé  sur  place  par  les  ouvriers. 

L'église  donnée  par  l'évoque  Ulger  au  Cha- 
pitre de  Saint-Hanrille  d'Angers,  fut  attribuée 
en  1152  par  son  successeur  Normand  de  Doué 
aux  moines  de  Marmoutier,  sans  doule  comme 
indemnité  des  cures  de  Bessé  et  de  Beaufort  dont  il 
venait  de  les  dépouiller  Les  chanoines  récla- 
mèrent, puis  firent  abandon  de  tous  leurs  droits 
en  1155  aux  mains  des  arbitres  nommés  par  le 
pape.  Le  prieur  installa  un  curé  ou  vicaire  per- 
pétuel, avec  qui  un  accord  régla  en  1171  le  partage 
des  revenus,  attribuant  les  deux  tiers  des 
ofi'randes  et  des  chandelles  et  les  deux  tiers  des 
prémices  au  prieur,  les  bénéfices  du  service  propre- 
ment dit,  des  messes,  des  baptêmes,  des  sépultures, 
au  curé.  Au  prieur  aussi  revenaient  toutes  les  dîmes 
mais  en  vertu  d'une  concession  particulière  de 
l'abbesse  du  Ronceray,  qui  en  avait  été  gratifiée 
(*n  mars  1234  par  Geoffroi  du  Tremblay  et  qui 
les  céda  en  novembre  1268 ,  pour  une  rente 
de  9  setiers  seigle  et  de  9  setiers  avoine ,  ren- 
dus en  ses  greniers  d'Angers.  Le  prieur  de- 
vait au  seigneur  du  fief  neuf  fouaces,  trois 
jallons  de  vin  et  un  veau  le  jour  de  PAques,  obli- 
gation qui  fut  réduite  en  1301  à  une  simple 
fouace.  Il  fit  de  son  côté  abandon  au  curé,  par 
trtnsaction  du  28  juillet  1671,  des  deux  tiers  des 
menues  dîmes  et  prémices,  pour  rester  dégagé  de 
l'obligation  du  service  aux  quatre  fêtes  de  l'année. 
Le  bénéfice  d'ailleurs  à  cette  date  et  depuis  au 
moins  le  milieu  du  xiv*  s.  était  réuni  au  prieuré 
de  St-Eloi  d'Angers.  11  fut  supprimé  avec  lui  en 
1695.  —  Les  registres  de  la  cure  sont  détruits. 

Curéa  :  Radulphus,  preabiier  de  Ter, 
1171.  —  Pierre  Gaultier,  1462,  qui  résigne  en 
1468.  —  RaottlAîoerel,  1468.  —  Et.  Jehan,  i4SS, 
1497.  —  M.- Jean  Fauconnier,  1626.  — Louis  Bu- 
ret,  1641.  —  Urbain  Buffé,  1650.  —  Gabr.  de  la 
Noe,  1673, 1680.  —  Julien  Allard,  1701, 1712.  — 
B.  BeulU,  1747, 1771.  —  Corditr,  1779,1793. 

Le  domaine  seigneurial  forme  dès  lexi«  s.  un  fief 
important,  possédé  par  une  famille  de  chevalerie 
et  qui  pour  le  moins  en  partie  relevait  au  xii*  de 
Pouancé.  il  constitue  plus  tard  une  chAlellenie  qui 


rendait  aven  à  Gandé.  Baudouin  de  Ten  mit 
pris  la  croix  en  1126.  Dès  la  fto  du  xiii*  i.  etdi- 
rant  le  xiv*  la  terre  est  aux  mains,  limi  q« 
Montjean,  de  la  famille  de  Montalais.  Le  ccoir 
seigneurial  est  installé  i  laGour-de-Vani,  isjov- 
d'hui  encore  la  plus  grosse  ferme  du  pays  etoif'«( 
conservée  l'énorme  motte  féodale.  L'avaa  de  1I6T 
détaille  «  la  court  du  lieu  de  Vern  avecq  las  maison, 
«  hébergement,  chapelle  en  l'honneur  de  Dtfi 
«  et  de  monseigneur  St  Jehan,  le  portail,  n- 
c  railles  et  douves  anciennes,  avec  les  jardiBs. 

«  vergers, les  grands  bois  assis  à  l'eatoar. 

«  la  motte  ancienne  dud.  lieu  donvéa  tout  i  l'o- 
«  tourdanslod.  bois,  près  lad.  court»,  avec  droîiée 
banvin  pendent  40  jours,  depuis  laSl-Gerviisjv- 
qu'à  la  veille  de  la  St-Etienne  d'août,  et  de  dec 
foires,  dont  une  tenue  dans  le  bourg  mème.rua; 
sur  le  champ  de  foire.  —  La  terre,  un  iniUDt  p&»tt 
par  acquêt  vers  1470  à  Louis  de  Beanmoet,  ftP- 
tour  par  retrait  lignager  en  1491  i  Mathnrii  <it 
Montalais,  mari  de  Jeanne  de  la  Jaille,  -  r. 
1563  i  Françoise  duPoy-du-Fou,  veuve  de  RoM: 
de  Montalais,  remariée  avec  François  Thierry.  - 
Marguerite  de  Thierry,  veuve  de  Jean  d'Aofâie*. 
1604,  ~  Guy  du  Bellay  de  la  Gourbs  1G2S,16U. 

—  Pierre  de  Montalais,  1644,  16S7,  Fna^:« 
de  Montalais,  veuve  de  Jean  de  Bueil ,  1667,  ;■. 
vend  la  châtellenie  par  contrat  du  8  mars  ITM  i 
Madeleine  Neveu,  veuve  de  Pierre  Cre^:  - 
Marie- Jeanne  Crespin,  femme  de  Georfes- Gas- 
pard de  Gontades,  maréchal  des  camps  et  aiws 
du  roi,  1715;  —  le  maréchal  de  Gontades.  V.ct 
nom,  en  1790. 

La  mesure  locale  du  froment  eoaptut  a 
boisseau  pour  deux  des  Ponfs-de-Gé,  et  por 
l'avoine,  le  boisseau  comble  pour  deux  bois- 
seaux 1/2  et  2/3  d'écuellée. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Cut^. 
de  l'Election  et  des  Aides  d'Angers,  do  Oistri^ 
de  Segré.  Des  procès- verbaux  en  fixèiest  le 
limites  contesti^  avec  celle  de  la  Poaèie  ea  1*<. 
avec  celle  de  Ghazé  en  1758.  —  En  1654  le  « 
gneur  y  avait  entrepris  rétablisseDeoi  <fv« 
verrerie,  dont  le  Gonseil  de  ville  d'Aogen  i"^ 
quiélait,  à  cause  de  l'épuisement  des  bois;  bl5 
elle  ne  parait  pas  avoir  en  de  durée.  O  j  euta< 
des  ardoisières  dès  au  moins  1670;  —  ent^ 
un  seul  four  à  chaux  et  à  brique,  poavaot  4*' 
ner  6  fournées  par  an  ;  —  et  sur  toute  la  p^^ 
29  bergeries. 

Mairee  :  Jean-Francois  Poirier,  aa  THl 
démissionnaire  en  1807.  —  Lonis-Reaé  ^^ 
dain,  2  janvier  1808,  démissionnaire  en  111}  " 
Julien  Mothais,  28  février  1815.  —  Jolin  ^^ 
thaia  fils,  29  mars  1815.  —  René  AUarl  p> 
vier  1816.  —  Jean-Francois  Mellet,  10  aoétlST. 

—  Léon  Aforter,  12  mai  1850.  démissioBiii'^ 

en  1853.  —  FrancoU  Mellet,  18  joio  18S3  - 

Léon  Morier,  1856.  —  Belouin,  IWO.  -  '^ 

Mellet,  1875,  en  fonctions,  1878. 

Arch.  de  M.-at-L.  G  105,  f.  48;  194:  B 1S7I-1I0.  t^ 
6  19, 784-788;  H  Inreot  da  Rooc,  f.  Ti.-àidLm 
d'Angers  BB  80,  f.  IBI.  —  Arek»,  tf'A».,  t  H.  ^  B^ 
et  79-82.  —  Pour  les  localitét.  voir  à  Imt  artiek.l'  ^ 
Almuê,  la  Chatumelaiê,  CuiUom,  la  Vrmèn,  M>** 
Préeor,  la  LweUrt,  MmdiUé,  «te 


VER 


—  691  — 


VER 


Vernanteaf  canton  de  Long:aé  (15  kil.). 
arrond.  de  Baogé  (25  kil.)  ;  —  à  56  kil.  d'An- 
gers. —  Vermemitense  [sic  pour  Vermenin- 
tensiT]  prœdium  vu*  s.  {Vit.  Magnoh.,  ap. 
Boll.,  t.  Vil,  d'octobre).  —  Locus  qui  dici- 
tur  Vementis  x*  s.  {Hist.  Transi,  B.  Mauri, 
ibid.,  Jan.,II,  337).  —  Vemantenae  prœdium 
Kl»  s.  {Vit  Magnoh.,  app.  Boll.).  —  Sancta 
Maria  de  Vemantia  1070-1118  ^Liv.  Bl.  f.  37). 

—  Sacerdos  de  Vernantia  1140  circa  {CartuL 
F*onteh.,  ch.  737).  — Parockiade  Vernantes 
1210-1215  (H.-D.  B  97,  f.  1).  —  G.  de  Ver- 
nantes 1215  (Ibid.,  B  29.  f.  472).  —  Eccleaia 
ie  Vemantea  1224  (Mss.  624.  t.  II.  p.  640), 
1281  (Ibid.,  B  97,  f.  136).  —  Parochia  de  Ver- 
mantihua  1295  (G  339,  f.  111).  —  Dans  une 
.^allée  de  sol  inégal,  hérissée  de  hautes  buttes,  — 
ïntie  Vernoil  (2  kil.)  à  TE.,  la  Breille  ÇJ  kil.) 
lu  S..  Linières  (8  kil.)  et  Blou  (6  kil.)  à  i'O., 
Veuille  (9  kil.)  au  S.-O. 

La  route  départementale  de  Saumur  au  Lnde 
ra verse  le  territoire  dans  toute  la  longueur, 
;roisée  dans  le  bourg  par  le  chemin  de  grande 
communication  de  Baugé  à  Courgueil  qui  descend 
lu  N.-O.  au  S.-E.,  rejoint  aux  premières  maisons 
rers  l'O.  par  le  chemin  de  grande  communication 
le  Longue  à  Rillé  et  par  le  chemin  d'intérêt 
commun  de  Longue  à  Vernantes. 

La  rivière  du  Lathan  forme  bordure  tout  du 
oog  vers  N.,  y  recevant  de  gauche  le  ruiss.  du 
>ont-llénard,  grossi  des  ruiss.  du  Pont-Renaud  et 
le  la  Ville-au-Fouher^  les  ruiss.  de  laDouère,  des 
^ontaines-de-Jalesne  et  de  la  Fontaine-Fièvre, 
e  dernier  grossi  de  la  Fontaine  -  Masseron  et 
le  la  Fontaine-Bressonnais. 

En  dépendent  de  nombreuses  fermes,  yill. 
t  bam.  classés  au  Recensement  par  groupes, 
oas  les  noms  de  la  Grèlière  (4  mais.,  10  hab.), 
e  la  Haladrie  et  de  la  Taluère  (28  mais., 
8  hab.),  de  la  Galbrunière  et  de  la  Gailletterie 
31  mais.,  90  hab.),  les  Fourneaux-Jonbert  (8  m., 
8  bah.)f  de  Masseron  et  la  Brissonnaie  (49  m., 
76  hab.),  de  l'Air  et  de  la  Brisselière  (85  mais., 
65  hab.),  de  la  Chalerie  et  du  Marillais  (85  m., 
38  hab.),  des  Potiers  et  des  Renards  (13  mais , 
8  hab.),  de  Jalesnes,  avec  château  (5  mais., 
4  hab.),  du  Louronx,  avec  chftt.  (4  mais.,  22  h.), 
e  Paille  (5  mais.,  20  hab.),  de  Brigué  (35  mais., 
28  hab.),  de  l'Uopitau  (41  mais.,  124  hab.)  et 
ne  douzaine  d'écarts. 

Superficie  :  4,077  hect.,  12  hect.  en  vignes, 
70  hect.  en  bois,  dont  55  dépendant  de  la  forêt 
u  Pont-Ménard,  156  de  la  forêt  de  Monnais  ou 
a  Billot. 

Population  :  319  feux,  i,44B  hab.  en  1100- 
726.  —  5d7 feux,  1,000  hab.  en  1790.  —  i.Wfl  h. 
D  1821.  —  i,95i  hab.  en  1831.  — 1,056  hab.  en 
S41.  —  iM9  hab.  en  1851.  —  1,064  hab.  en 
861.  —  1,083  hab.  en  1866.  —  1,947  en  1872. 

-  1,965  hab.  en  1876. 

Le  bourg,  groupe  important  (169  mais., 
13  mén.,  558  hab.),  en  rivalité  avec  Vernoil 
t  favorisé  par  la  concentration  de  toutes  les 
randes  voies  du  pays,  s'est  en  grande  partie, 
epuis  une  quarantaine  d'années,  renouvelé  par 


de  jolies  eonstroctions  et  semblerait  destiné  à  nn 
développement  de  prospérité  plus  rapide. 

Cinq  foires  :  —  le  25  avril  (St-M arc),  le  lundi  de 
la  Pentecôte,  le  l«r  juillet  (St-Martial),  le  18  oc- 
tobre (St-Luc).  le  21  décembre  (St-Thomas),  — 
créées  par  les  lettres  d'érection  du  marquisat  de 
Jalesnes  (décembre  1634)  et  encore  existantes, 
mais  dont  3  égalent  à  peine  les  marchés,  qui  se 
tiennent  tous  les  vendredis  ;  —  aaaemblée  le 
!•'  dimanche  de  mai. 

Exploitation  de  tuffeau  au  S.  du  bourg;  — 
briqueterie  au  N.,  dont  le  gisement  d'argile  est 
enclavé  par  les  routes  de  Noyant  et  de  Mouliherne  ; 
—  four  à  chaux  sur  la  route  de  Saumur;  — 
châtaigniers,  cormiers,  pommiers,  poiriers  en 
nombre  ;  —  peupliers  le  long  des  ruisseaux  ;  — 
surtout  noyers,  employé  par  la  menuiserie  et  par 
la  saboterie;  —  commerce  de  bœufs,  œufs, 
beurre,  exporté  jusqu'en  Angleterre,  —  surtout 
de  porcs,  fortune  des  petites  fermes  de  cette  ré- 
gion à  culture  morcelée,  fertile  vers  Mouliherne 
et  Sl-Philbert,  tout  en  landes  vers  Neuillé,  et  en 
sapinières  vers  la  Breille  ;  —  six  moulins  k  eau, 
dont  trois  sur  le  Lathan. 

Recette  de  poste.  —  Chef -lieu  de  percep- 
tion pour  les  communes  de  Gourléon,  la  Lande- 
Ghasles,  Mouliherne,  Vernantes  et  Vernoii-le- 
Fourrier. 

Mairie  informe,  attendant  une  installation 
nouvelle  et  plus  digne  ;  -^  Ecole  laïque  de  gar- 
çons, appropriée  par  adjudication  du  13  janvier 
1855.  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  StCharles), 
construite  par  adjudication  du  29  décembre  1850. 

Hospice  de  vieillards  fondé  par  testament 
du  30  avril  1849  par  Charles-Théodore  Belisaire 
de  Maillé  de  Jalesnes. 

V Eglise,  dédiée  à  Notre-Dame  (succursale, 
5  nivôse  an  XIII)  remplit  i  demi  le  fond  de  la 
grande  place,  que  domine  de  sa  pyramide  superbe 
un  admirable  clocher  du  xii*  s.,  à  ba.se  carrée, 
percé  au  second  ordre  sur  chaque  face  de  deux 
fenêtres  ogivales,  à  triples  nervures  en  retrait 
portées  sur  des  colonnettes  à  chapiteaux;  au- 
dessus  règne  une  ligne  de  modilions  dont  un 
sculpté  d'une  fleur  de  lys  ;  au  faite  se  dresse 
une  élégante  flèche  en  pierre,  hexagonale,  avec 
lucarne  à  pignons  fleuron  nés  et  lanternons  aux 
angles,  bordés  de  choux  rampants.  L'intérieur  de 
l'édifice,  tout  en  contre-bas  du  sol,  présente  trois 
nefs  dont  la  principale  très-antique  est  divisée 
en  trois  travées  par  de  grosses  colonnes  rondes  à 
chapiteaux  romans,  fouillés  de  simples  moulures 
ou  de  quelque  feuillage  rudimentaire,  —  un  s-dul 
excepté,  près  le  portail,  que  décore  un  double  rang 
de  crochets  affrontés.  Les  arceaux  plus  modernes 
sont  ogivaux  ;  un  plafond  de  bois  remplace  la 
voûte  écroulée.  A  droite,  en  entrant,  un  très- 
curieux  bénitier,  comme  on  en  retrouve  nn  sem- 
blable à  Vernoil,  un  autre  à  Tiercé,  forme  une 
cuve  octogonale  de  pierre,  dont  les  quatre  angles 
principaux  se  hérissent  d'énormes  têtes  de  gro- 
tesques, découpées  en  saillie.  Le  chœur  était 
accosté  de  deux  absidioles  et  au  fond  conserve 
nn  beau  vitrail  du  xvi*  s.,  provenant,  dit-on,  de 
I  f al^baye  du  Louronx,  où  figure  une  Vierge  avec 


VER 


—  692  - 


VER 


Tenfant,  snr  un  coussin  semé  d*hermine,  entre  nn 
chevalier  aax  vêtements  fleardelysés  et  accosté 
d'nn  éca  fascé  de  ,,.,  et  vis-à-vis  sa  dame,  à 
genoux.  C'est  s'aventurer  beaacoap  d*y  reconnaître, 
comme  le  fait  Bodin,  Foulques  V  et  Eremburge,  ou 
comme  M.  Harchegay,  le  roi  René.  L'aulelporte  une 
jolie  toile  de  V Annonciation.  Un  autre  vitrail  dans 
la  fenêtre  de  droite,  sons  le  clocher,  est  décoré 
de  divers  écussoos,  dont  un  écartelé  de  Rohan 
et  de  ...  ;  un  autre  porte  iTor  à  la  bande  de 
gueules  chargée  de  3  alérionB  d'argent  et  la 
devise  Los  en  croissant  ;  ~  un  autre  vis-à-vis, 
fascé  d'argent  et  de  gueules.  Dans  l'aile 
gauche  ouvre  la  chapelle  des  Maillé  précédem- 
ment des  Jalesnes.  J'ai  décrit  déjà,  t.  II,  p.  393, 
l'admirable  cénotaphe  de  Charles  de  Jalesnes, 
dernier  du  nom,  et  de  la  marquise  Eléonore  de 
Maillé-Brczé  dont  le  monument,  œuvre  d'un 
maître  inconnu  du  xvii*  s.^  mériterait  d'être  re- 
produit par  la  gravure;  —  à  côté,  sur  deux 
plaques  de  cuivre  se  lisent  le  don  par  la  même 
dame  à  la  fabrique  d*  «  une  pièce  de  terra  située 
«  dans  la  paroisse  de  Blou,  appelée  l'Ouche  des 
«  Denys...  pour  aider  à  l'entretien  d'une  lampe 
«  ardente  jour  et  nuict  au  devant  du  Sainl- 
«  Sacrement  de  l'autel ,  par  un  contrat  passé  par 
«  Mathurin  Chuche,  notaire  royal  à  Baugé  le 
c  24*  apvril  1658,  >  ^  et  l'épitaphe  de  Jean 
Uardouin  de  Maillé  de  la  Tour-Landry,  «  cheva- 
«  lier  de  l'ordre  de  St-Jean  de  Jérusalem,  com- 
te mandeur  du  Temple  d'Angers,  capitaine  des 
«  vaisseaux  de  la  Religion.  Ses  talents  militaires^ 
c  pendant  le  temps  qu'il  servit  à  Malte,  lui 
«  acquirent  l'estime  de  son  ordre.  Il  se  retira 
c  ensuite  au  milieu  de  sa  famille.  Il  mourut  au 
«  château  de  Jalesnes  le  22  mars  1785,  âgé  de 
ft  90  ans  et  24  jours  »  ;  —  et  une  autre  plaque  de 
marbre  noir  «  à  la  mémoire  de  Charles -Henri- 
c  François  de  Maillé  de  la  Tour -Landry,  cheva- 
c  lier  de  St-Louis  et  de  N.-D.  du  Mont-Garmel, 
«  atné  de  la  branche  aînée,  mort  le  6  janvier 
«c  1845,  âgé  de  90  ans.  »  —  Cette  chapelle  doit 
être  conservée  avec  le  chœur  et  le  reste  du  tran- 
sept dans  la  destruction  très-prochaine  de  l'église 
pour  être  transformée,  dit-on,  en  école  et  en 
mairie,  dont  le  clocher  formerait  le  splendide 
beffroi. 

A  l'opposé,  vers  l'angle  0.  de  la  place  s'élève 
l'église  nouvelle,  dont  les  travaux,  adjugés  le 
14  mai  1867,  sont  restés  depuis  1870  subitement 
interrompus  et  compromis  même  par  la  mort  de 
l'entrepreneur,  tué  d'une  chute  sur  le  chantier. 
Une  adjudication  nouvelle  du  5  décembre  1875  a 
pourvu  enfin  à  l'achèvement  de  l'œuvre,  reprise 
sous  la  direction  de  M.  l'architecte  Ern.  Dain ville 
et  inaugurée  en  1877. 

L'ancien  presbytère,  racheté  en  1825,  a  été 
emporté  par  le  tracé  de  la  route  di9  Bourgueil  et 
remplacé  par  une  construction  neuve,  dont 
l'adjudication  est  du  28  mai  1851. 

Dans  les  terrains  à  l'E.  du  bourg,  où  parait 
s'être  établi  le  premier  groupe  d'habitations,  il 
a  été  mis  à  jour  en  1815  et  1816  des  fondations 
de  murs  en  ampleclon,  des  débris  de  briques  à 
rebords,  des  squelettes. 


Les  grandes  voies  antiques  qui  triTerseot  k 
territoire  ont  dû  avoir  leur  point  de  coDCCBtn- 
tion  à  Yernoil  plutôt  qu'à  Vemantes.  ~  Oo  pst 
induire  de  la  légende  de  St-Manr  que  1«  euBk 
du  Mans  Rorgo  avait  ici  au  ix*  s.  un  dooaiu  k 
plaisance.  —  L'église,  ce  qui  est  certain,  daie  Ji 
XII*  et  atteste  l'existence  d'une  aggloménboBii 
portante .  La  fondation  preouère  en  est  içist^ 
Au  xv«  s.  encore  «  le  grand  chemin  par  leqvdfo- 
vait  du  <  Gué-du-Noer  à  Saumur  »,  éviuit  le  Ikc; 
et  pansait  à  l'O.  à  la  Fontaine-Fièvre,  coupé  fu 
le  château  de  Jalesnes  et  de  Brigné.  —  la  1^4 
l'évêque  d'Angers  annexa  la  paroisse  à  l'Ârcl^i- 
prêtre  de  Bourgueil  et  en  fit  le  siège  desajin- 
diction.  L'archiprètre  Guill.  Gellentea  ncfaffta 
1275  de  Pierre  du  Pin,  chevalier,  la  ^dedl» 
—  Les  registres  remontent  à  1583,  mais  mu^ 
de  1720  à  1768. 

Curés  :  Lambertus^  1140  circa.  *-  Gui 
Gellent,  1275.  —  Pierre,  1473.  -  Si»: 
Jousselin,  1557.  —  Quintien  Legrani,  1S»> 
1594.  —  Jean  Bruneau,  1606,  qui  résif» 
1607.  Il  avait  été  marié,  avant  d'être  prêtre,  - 
baptisa,  le  9  novembre  1614,  son  peti(4ili  - 
François  Placet,  maintena  en  fonctioiu  ^ 
arrêt  du  24  novembre  1607,  V.  Coutumet  (fi^j 
II,  55.  —  Mathurin  Baron,  1614  1613  - 
Marc  Béguin,  1633,  qui  résigne  en  1663  .-: 
meurt  le  17  mai  1667,  âgé  de  66  ans,  H* 
même  de  son  retour  d'ua  voyage  de  Pitztés  - 
Jérôme  Desannois,  1663.  —  Pichard,  flSt^^ 
1692.  —  Clément  Gillot,  joUlet  169S.  t  ' 
26  septembre  1693,  âgé  de  53  ans.  —  Il ..  3f;« 
duit,  1693,  qui  résigne  en  1616.  ~  Michel  Afr. 
duit,  V.  ce  nom,  1716, 1735.  —  Jeaa-ReM  a 
Bellère  du  Tronchay,  1769-1791.11  i^ùtP^ 
sidé  le  9  juin  1789  à  la  bénédictioa  da  p^^ 
autel  qui  existe  encore  et  qui  porte  la  date  :  ^'^ 
Le  tabernacle  et  les  autres  autels  sont  costeB^ 
rains  des  mêmes  travaux.  —  Pierre-Lonif  3f:*- 
cheau,  installé  le  9  octobre  1791,  jDsqa'eo  odi-' 
1792 

Une  chapellenie  fondée  dans  l'église  peroûs^ 
dès  les  premières  années  du  xvi*  s.  pr  ^" 
Godin  était  affectée  spécialement  à  Pentre^' 
d'un  maitre  d^ école,  dont  la  présentaiioB  afP*^ 
tenait  au  seigneur  du  Plessis-Bolard  et  U  oi^ 
nation  au  curé.  —  C'est  Claude  Bnygaet,  «ea^ 
de  Paris,  natif  de  Vemantes,  en  1557,  -  C^' 
Béthisy  en  1783. 

A  distance  d'une  lieue  à  peine  de  rcf'i^r 
à  rextrémilé  vers  N.  de  la  paroisse  foi  î^  ' 
en  1121  l'abbaye  Cistercienne  du  Louroai.  ^  ^< 
mot  Le  dernier  prieur  Claude-Maris  Btx*r^ 
réclamant,  comme  tous  les  religiev,  a  ^^^' 
déclara  vouloir  rentrer  dans  le  monde  «  M'^ 
c  vivre  en  bon  prêtre  et  bon  citoyen  tHé  pcof  |> 
c  nouvelle  Constitution  qui  fera  le  boabev  ti  * 
«  gloire  de  la  France  »  (29  avril  1790:  ^^^ 
cette  année  même  élu  maire  de  la  noaveUi  *•* 
nicipalité. 

La  paroisse  dépendait  pour  U  plii  f^' 
partie  du  marquisat  de  Jaiesnes  et  de  U  ^" 
chaussée  de  Baugé,  le  reste  de  U  S^o^>**^' 
de  Saumur,  mais  tout  entière  de  l'Clectuc  •• 


VER 


—  693  — 


VER 


Baagé,  du  District  en  1788  de  Chàtean-Lavallière, 
en  1790  da  Bangé.  On  y  comptait  11  moulins 
à  farine;  —  quatre  à  huile,  mais  de  produits 
médiocres,  qui  se  vendaient  avec  les  fruits  cuits, 
seule  industrie  locale^  au\  marchés  de  Saumur^ 
de  Longue  et  de  Baugé.  —  Los  pauvres  abondaient. 
-^  Pendant  la  Révolution  un  club  se  réunit  dans 
l'église,  où  en  1815  on  vit  les  Prussiens  célébrer 
les  offices  luthériens.  En  1830  les  habitants  avaient 
organisé  une  garde  nationale  de  lanciers  à  pied. 

Maire»  :  J.-M.  Brocard,  avril  1790,  1792. 
—  F.-Ch.  Faifeu,  an  II.  ~  Jacq.  Allain, 
l"  messidor  an  VIII.  ~  Charles- L.-Fr.  de 
Maillé^la-Tour-Landry t  3  pluviôse  an  XIII, 
1830.  —  Félix-Auguste  Champneuf,  2  octobre 
1830.  1870.  --  Perrigault,  1870,  en  fonctions, 
1878. 

Arch.  de  If.-^t-L.  G  199;  H  Louroux.  —  Arcb.  comm. 
Et.-€.  -^  Thoroda,  Mss.  1003.  Famille  Turptn. —Mss.  024, 
t.  II,  p.  640.  —  Mépert.  arch.,  1862,  p.  283.  —  Godard, 
Nouv.  arch.,  1853.  n«  41.  -^  GomiUeaii,  Troisième  Ssiai 
surle  canton  de  Longue,^,  15.  —  Pour  les  localitët.  voir,  à 
leur  article,  Baissé,  Jaîesnes,  la  BouUàe,  Brigné,  Fon- 
taine-BrêSêont  les  Potitrê,  St^FramhoMiUe,  le  Pin,  etc. 

Yernay  (}e),  ham.,  c"*  de  St  Lxmrent-du' 
Motay.  —  Un  lieu  appelé  le  Vemoy  1460 
(Sl-Flor.).  —  Le  lieu  et  hordage  du  Vemay 
en  Beau8Be  1539  (G  105,  f.  361).  —  Appart.  à 
cette  dernière  date  à  Jeanne  Horeau,  femme  de 
Joachim  Martineau.  ^  Un  pommier,  qui  a  servi 
de  point  de  triangulation  à  Cassini,  y  existait 
encore  en  1827. 

Vernay  {Antoine  de),  sieur  du  Ronceray^ 
docteur  en  médecine,  Angers,  1660. 

Verne  (la),  ham.,  c"*  de  Lasse;  —  f.,  C*  de 
Mouliheme.  —  V.  te  Vergne. 

Vemée«  chÂt.,  c'«  de  Chanteussé.  —  Ver- 
neia  xii-!uv«  s.  (!«'  Gartul.  St-Serge,  p.  293  ; 
2*  Gart.,  p.  144;  D.  Houss.,  XIII,  1521,  Cart. 
du  Ronc,  Rot.  2,  ch.  78  et  G  7,  f.  116).  —  Ver- 
nida  xii«  s.  (G  801,  f.  4).  —  M.  de  Vemée 
1312  (G  7,  f.  115).  —  Ancien  fief  et  seigoeurie 
appart.  jusqu'au  xv"  s.  à  une  famille  du  nom, 
dont  Mathurin  de  V.,  sénéchal  en  1312  d'Amaury 
deGraoD;  —  aux  xv-xvii«  s.,  à  la  famille  de 
Montalais»  dont  Franc,  de  M.,  chevalier  de 
l'ordre,  gentilhomme  ordinaire  du  roi,  assassiné 
le  16  octobre  1585  à  Beaufort  et  inhumé  le  4  no- 
vembre dans  l'église  paroissiale  de  Ghanteussé 
par  l'abbé  de  St-Maur.  Sa  veuve  Jacquine  de 
Bueil  se  remarie  le  16  septembre  1599  avec 
Charles  de  Chahannay.  —  Le  château  donnait  la 
seigneurie  des  paroisses  de  Querré,  Marigné  et 
Ghanteussé  ;  il  servit  de  refuge  en  ces  temps  de 
gaorre  civile  aux  habitants  d'alentour  et  notam- 
ment au  clergé  du  pays  en  1593.  —  La  chapelle, 
dédiée  à  Sie  Anne,  était  fondée  de  trois  messes 
par  semaine.  —  Françoise  de  Montalais,  qui  y 
avait  épousé  le  22  mars  1660  Jean  de  Bueil, 
comte  de  Marans,  est  dite  encore  à  sa  mort  le 
24  février  1718,  dame  de  Vemée.  ^  La  terre 
avait  été  vendue  pourtant  dès  1698,  pour  la 
somme  de  78,000  liv.,  à  Henri  Lechat,  chevalier, 
mari  de  Jeanne-Françoise  Poulard,  qui  est  inhumé 
le  15  février  1735  dans  l'enfeu  seigneurial  de 
l'église;  —  Henri-Louis -Glande    Lechat,  mari 


d'Elisabeth-Françoise -Sébastienne  Hay  des  Nétu- 
miéres,  y  résidait  en  1735.  Un  mariage  apporta 
le  domaine  à  la  famille  d'Armaillé,  qui  le  possé- 
dait en  1790.  —  Le  manoir,  campé  dans  un 
vallon,  sur  la  gauche  de  la  route  de  Ghampigné, 
présente  une  double  façade,  dont  la  principale 
vers  S.-O.  apparaît  flanquée  d'un  haut  pavillon 
rectangulaire  et  vers  l'E.  d'une  grosse  tour  avec 
tourillon,  à  toits  pointus,  le  tout  élégamment  res- 
tauré ou  reconstruit.  —  A  côté  sur  la  gauche, 
subsistent  des  restes  d'anciennes  constructions; 

—  plus  loin  sur  le  chemin,  les  fermes  neuves. 
Dans  le  bois  on  a  rencontré  des  amas  de  scories 
de  fer,  résidus  d'anciennes  forges,  V.  Millet, 
Indicateur,  II,  443;  »  m»"  b.,  c°«  de  Sceaux, 
à  l'entrée  du  bourg  vers  N. 

¥emeally  f.,  c''*  d'Auverse,  ^  autrement 
dite  le  Château-Noir.  -^  Anciennes  landes 
dépendant  de  la  terre  du  Fresne  et  que  le  sei- 
gnfur  en  1783  essaya  de  faire  mettre  en  valeur 
par  des  agriculteurs  étrangers,  qui  au  bout  de 
quatre  uu  cinq  ans  se  retirèrent.  Le  chevalier  de 
Harval  reprit  l'exploitation  vers  1815,  en  y  semant 
force  louis,  qui  ne  rapportèrent  pas  bénéfice. 
M.  Quillet,  acquéreur  du  droit  de  ses  héritiers,  fit 
mieux  valoir  tout  au  moins  la  peine  qu'il  y  put 
prendre,  et  le  15  avril  1828  obtenait  de  la  Société 
d* Agriculture  de  Paris  une  médaille  d'or  pour  les 
amélioratioQS  acquises.  Dès  le  mois  de  septembre 
1827,  il  avait  passé  bail  de  la  terre  pour  30  ans 
&  Jean-Antoine-Léon  de  Dombasle,  fils  du  direc- 
teur de  Roville,  et  à  Amédée-Louis-Barthél.  Busco, 
son  beau-frère,  pour  y  renouveler  l'essai  d'une 
ferme-modèle,  hés  le  début  on  y  voit  organisé  un 
institut  agricole  et  une  classe  d'apprentis,  en 
même  temps  qu'une  fabrique  d'instruments  ara- 
toires perfectionnés,  V.  le  Maine-et-Loire  du 
9  septembre  1829,  —  mais  dès  1832  aussi,  l'un 
des  associés  Busco  était  parti  pour  l'Egypte,  et  le 
domaine,  mis  en  vente  par  expropriation  forcée, 
dut  faire  retour  à  Quillet  qui  refusa  de  l'aliéner 
pour  y  installer  un  petit  séminaire  ecclésiastique, 

—  établi  depuis  à  Mongazon  près  Angers,  —  et 
après  avoir  repoussé  une  offre  de  510,000  francs, 
dut  le  céder  en  fin  de  compte  pour  118,000  fr.  à 
M.  Lachère,  de  Rouen.  Ge  dernier,  fatigué  de  di- 
vers essais  infructueux,  revendit  dès  qu'il  put,  —  et 
après  une  nouvelle  série  d'épreuves  l'exploitation 
telle  quelle,  comprenant  350  hect.  dont  moitié  en 
bois,  partie  en  sapinières,  le  reste  en  prés  et  colza, 
a  été  acquise  en  mai  1870  par  des  marchands  pour 
être  morcelée. 

VemlAre  (la),  f.,  e*«  deBégrolle;  —  h.,  c"* 
de  Somloire;  —  (la Haute-),  f.,  C*  de  Bégrolle; 

—  (la  Grande-),  f..  c»»  de  Trémentines.  —  La 
Gr.  Avemière  1566  (Et.-G.)  et  1876  (Rec<;,  — 
rebâtie  en  1868.  Les  restes  de  l'ancien  logis  ont 
été  à  cette  époque  détruits.  Il  appartenait  à  la 
famille  Goulard,  dont  n.  h.  Jean  G.,  gouverneur 
de  Doué  en  1610. 

VemolI-le-F ourler,  co"  de  Longue  (15  kil.), 
arrond.  de  Baugé  (25  kil)  ;  —  à  56  kil.  d'An- 
gers. —  £cc2esta  de  Vemeilo  1073-1103  (Gart* 
du  Ronc,  Rot.  3,  ch.  7).  —  EccUsiœ  de  VeU 
neio  1120  circa  (Ibid.,  ch.  3).  -^  Saccrdoa  de 


VER 


—  694  — 


VER 


Vemolio  1140  eirca  (Cart.  de  Footev.,  cb.  737). 
—  Magna  via  quœ  tendit  ad  Vemoîium 
1169  (Fontev.,  Les  Loges,  ch.  or.).  •—  Q.  de 
Vemoilio  1210-1215  (H.-D.  B  97,  f.  2).  — 
Joufrei  le  forrier  de  Vemoil  le  forier  1273 
(Chartr.  de  la  VilIe-au-Fourier).  —  VcmeiZ 
1275,  —  la  ville  de  Verneuil  le  Fourrier,  — 
Verneul  au  Fourrier  1441  (Ibid.)-  —  Verni 
1652  (Carte),  d'après  la  prononciation  du  temps 
encore  nsitée,  quoique  le  plus  souvent  on  dise 
aujourd'hui  ;  Vernouaille.  -^  Le  qualificatif, 
qui  se  joint  au  nom  dès  le  xiii*  s. ,  est  celui  de  la 
famille  qui  possédait  dès  lors  le  château  seigneu- 
rial de  la  Ville-au-Fourier.  —  Dans  une  double 
vallée  enveloppée  de  hauts  coteaui,  —  entre  la 
Breille  (5kil.)  au  S.,  Parce  (8kil.  1/2)  et  Linières 
(4  kil.)  au  N.,  Yernantes  (2  kil.)  à  rO.,  Gourléon 
(5  kil.)  à  VE. 

Les  chemins  de  grande  communication  de 
Baugé  i  Bourgueil  et  de  Longue  à  Rillé,  qui  se 
confondent  entre  Yernantes  et  Vernoil,  forment  la 
fourche  dans  le  bourg,  où  s'y  embranchent  le 
chemin  d'intérêt  commun  de  Gizeux  et  d'Auverse 
et  le  chemin  de  grande  communication  de 
Varennes-sous-  Montsoreau. 

Y  passe  à  l'extrémité  vers  N.  le  miss,  de  Pont- 
Ménardy  où  affluent  du  S.-E.  le  ruiss.  du  Pont- 
Renaud  et  celui  de  la  Yille-au-Fourier ,  né, 
comme  le  précédent,  sur  la  commune,  avec  ses 
affluents  les  ruisselets  de  la  Fontaine-de-Poligoy 
et  du  Mortier. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Pieds* 
Fourches  (11  mais.,  37  hab.)i  de  la  Bruère 
(15  mais.,  49  hab.).  de  la  Thuandière  (10  mais., 
24hab.),  des  Planches  (8  mais.,  23  hab,),  de  la 
Rue-des-Fouques  (6  mais.,  15  hab.),  du  Petit- 
Douet  (5  mais.,  11  hab.),  du  Breil  (17  mais., 
59  hab.),  de  la  Yarenne  (10  mais.,  26  hab.),  de 
Touvois  (3  mais.,  11  hab.),  du  Clos  (4  mais., 
16  hab.)t  dos  Aireaux  (4  mais.,  16  hab.),  de  la 
Guignardière  (4  mais.,  24  hab.),  des  Passélries 
(5  mais.,  22  hab.),  de  la  Fermerie  (3  mais., 
11  hab.),  de  la  Couisière  (5  mais.,  17  hab.), 
de  la  Roche  (4  mais.,  12  hab.),  de  la  Jametière 
(11  mais.,  31  hab.),  de  Lanrière  (6  mais., 
19  hab.),  de  la  Combauderie  (6  mais.,  14  hab.), 
de  la  Poulinière  (5  mais.,  17  hab.),  d'Angolais 
(4  mais.,  12  hab.),  de  la  Croix-Mousseau  (4  m  , 

13  hab.),  de  la  Tanrauderie  (4  mais.,  15  hab.), 
de  la  Rue-Bougeau  (4  mais.,  10  bab.)f  de  l'Ai- 
reau  Guichard  (9  mais.,  26  hab.),  de  la  Géliot- 
terie  (4  mais.,  11  hab.),  de  la  Mirandière  (4  m., 

14  hab.),  de  l'Aireau-Borien  (5  mais.,  15  hab.), 
de  l'Aireau-Durand  (4  mais.,  15  hab.),  de  la  Bon- 
nevaltrie  (7  mais..  29  hab.),  de  Nouchet  (6  mais., 
19  hab.),  de  Barbot  (4  mais.,  17  hab.),  de  Pamay 
(3  mais.,  15  hab.),  du  Tertreaa  (5  mais.,  18  h.), 
de  la  Rue-Gaucher  (5  mais.,  13  hab.).  de  la 
Gautrie  (6  mais.,  18  hab.),  de  la  Bataillerie  (4  m., 

16  hab.),  de  la  Thuaudière-de* Pamay  (5  mais., 

17  hab.),  de  la  Cruchetière  (6  mais.,  18  hab.), 
de  Bruzolle  (6  mais.,  20  hab.),  du  Grand- Aireau 
(7  mais.,  19  hab.),  de  la  Choquetière  (5  mais., 
14  hab.\  le  château  de  la  Yllle-au-Fourier  et 
68  fermes  ou  écaru. 


Superficie  :  Autrefois  3,628  hect.,  doit  S 
ont  été  détachés  au  profit  de  CooriêoD.  pr 
ordonnance  du  14  septembre  1836.  —  iniwr- 
d'hui,  par  suite,  réduite  à  3,345  hecUres,  - 
dont  62  hect  en  bois  dépendant  de  la  forCi  â 
Pont-Ménard. 

Population  :  958  feux,  en  1720.  —  4U  6n 
en  1788.  —  iJ30  hab.  eu  1790.  -  i,m  kil. 
en  1831.  —  i,946  hab.  en  1841.  —ijm^it. 
en  1851.  —  i,8i7  hab.  en  1856.  -  iS»\^ 
en  1861.  —  i,8^S  hab.  en  1866.  -  1,838  Ui 
en  1872.  —  i,779  hab.  en  1876,  —  en  décrcb- 
sance  marquée  et  constante  depuis  viAgt  aa«. 

Le  bourg  (156  mais.,  203  mén.  557 hib.),  s'étù 
au  pied  d'une  colline  ei  rayonne  va  k  pin 
d'alentour  par  six  routes  bordées  d'ariires,  p» 
sède  une  tuilerie,  une  scierie  méeaaûpie,  es 
fabrique  de  chandelles. 

Le  sol,  couvert  Ters  N.  de  bois  et  ée  BJ^ 
nières,  se  prête  vers  S.  i  des  plantations  benwa 
de  pépinières  et  aux  cultures  de  la  faBée  de  b 
Loire  ;  ~  chanvres,  blés»  arbres  i  froiis^  i^ 
parficulièrement  les  noyers  ;  —  pomim  deiem. 
utilisées  surtout  pour  l'élève  et  l'engnii  in 
porcs,  objet  d'un  important  commerce;  —  fwi 
chaux  ;  —  moulin  i  glands  doux  ;  «-  noDbnt» 
carrières  de  tuffeau,  qui  pénètrent  jusque  mu  t 
bourg  en  caves  immenses. 

Aujourd'hui,  comme  avant  1789,  six  fwtt  :  - 
le  22  janvier,  le  mercredi  des  Cendres,  k  v- 
credi  de  la  Passion,  le  24  juin,  impoiuoie  sr- 
tout  pour  le  placement  des  domeslifafls .  i.' 
29  septembre  et  le  15  novembre;  ~  nurc^* 
les  vendredis. 

Jolie  Mairie  avec  J^cole  de  garçons,  ceo* 
truite  par  adjudication  du  3  mars  1858.  —  fc^tt 
de  filles  (Sœurs  de  St-Charles).  bâtie  ea  U61 
agrandie  en  1867  (archit.  Piette). 

A  l'E.,  sur  la  principale  place,  bordée  wi  ^ 
par  le  chemin  de  Yernantes,  s'élevaient  de  n«^ 
constructions,  portées  sur  des  éCaax  de  h» 
sculptés,  dont  le  rez-de-chaussée  serrait  de  haiî». 
une  des  chambres  de  mairie  primitire  et  Ai 
justice  de  paix ,  une  antre  de  prison.  Aetpa» 
du  marquis  Al.  de  Broc  le  11  mars  180  ^ 
la  commune,  elles  furent  démolies  vers  ISM;^ 
y  trouva  dans  les  terrains  une  masse  éDan* 
d'ossements.  —  Un  autre  vieux  logis,  mt  ck** 
pelle,  s'élevait  an  carrefour  des  cinq  n»**^ 
été  rebâti. 

VEglise,  dédiée  à  St  Yincent  (siectuv^- 
5  nivôse  an  XIll)  et  tout  entiers  oonstrsi»  «- 
moyen  appareil  régulier,  est  une  des  pli»  ksii- 
quables  du  pays.  —  Une  des  chapeUas.  tq^*' 
moellons  noyés  dans  le  ciment,  avec  aies  àct- 
bleaux  posés  sur  colonnes  cylindriques,  U  ■* 
raille  vers  S.,  le  pignon  et  le  portail  de  b  r 
présentaient  tous  les  caractères  de  farcbiiKtt^ 
romane  du  xii*  s.  ;  la  base  énorme  du  ciochtf> 
chapelle  vers  N.,  le  chœur  de  style  ofîTsI  nj^ 
nant,  autrefois  accosté  de  deux  absidides  nmur\ 
sont  postérieurs  de  plus  de  deux  siècles;  -'^ 
une  restauration  en  1867  parait  avoir  eo  plsi"'^ 
parties  modifié  l'œuvre.  On  y  voyait  top*»'*^ 
un  ancien  baldaquin  en  bois  soUpté  do  x^  -^ 


VER 


—  695  — 


VER 


XVI*  s.  6t  on  rêmarqnable  tableau,  représentant 
UD6  scène  de  l'Evan^le.  On  y  voit  encore  une 
large  cuve  octogonale,  —  comme  à  Yernantes,  — 
grandes  tôtes  bizarres  entaillées  aux  angles. 
—  Un  aatel  de  style  roman  a  été  composé 
avec  des  débris  trouvés  dans  le  mur  de  la  cha- 
pelle St  Vincent.  Au-dessus  de  Ventrée,  vers  S., 
du  transept,  se  lit  le  chiffre  1699?  et  quelques 
lettres,  que  je  n'ai  pu  déchiffrer  d'en  bas,  indi- 
quant sans  doute  la  date  de  construction  de  l'ar- 
ceau qui  soutient  le  clocher. 

La  principale  abside  communiquait  avec  une 
crypte,  mise  récemment  à  jour  par  un  éboule- 
ment.  Elle  était  éclairée  par  deux  ouvertures, 
doDt  une  autrefois,  dil-on,  surmontée  d'un  fanal 
de  pierre,  l'autre  ouvrant  au-dessus  d'une 
citerne.  M.  Cornilleau  y  a  signalé  deux  inscrip- 
tions en  latin  et  en  fran^is  non  encore  relevées. 

Il  existait,  dit-on,  avant  la  Révolution,  à  l'ex- 
trémité N.  du  bourg,  un  dolmen,  qui  a  donné 
son  nom  au  canton  de  la  Pierre-Plate.  —  Les 
grandes  voies  de  Gixeux,  de  Saumur,  de  Bour- 
gueil,  magna  via  que  tendit  ad  Vemolium 
1169  (Pr:  des  Loges),  traversaient  le  bourg,  centre 
important  dés  avant  le  xi*  s  L'église  appartenait 
à  Geoffroy  Fnicrade,  seigneur  de  Trêves,  et  à  sa 
femme  Âmeline,  qui  en  firent  don  k  l'abbesse  du 
Ronceray,  Richilde  (1075-1069),  avec  les  dîmes 
et  les  offrandes.  Leur  fils  Geoffroy  s'en  était  de 
nouveau  rendu  mettre,  mais  partant  pour  la  croi- 
sade ,  il  renouvela  le  don  de  son  père,  avec  la 
dîme  du  vin  et  le  droit  de  marché,  qu'il  y  avait 
établis,  se  réservant  seulement  le  domaine  du 
bourg,  «  des  femmes-  n'étant  pas  aptes  à  le 
c  défendre  >.  —>  On  voit  par  une  bulle  du  pape 
Alexandre  III,  que  probablement  par  don  des 
comtes  ou  de  quelque  autre  façon,  l'abbaye  de 
Mauléon,  dès  avant  la  fin  du  xii*  s.  avait  expulsé 
les  religieuses.  L'évèque  du  Mans  reçut  mandat 
de  faire  rendre  justice  i  leurs  réclamations  on 
tout  au  moins  de  réclamer  les  titres  de  l'abbé, 
qui  en  fin  de  compte  se  maintint  en  possession  et 
y  constitua  un  prieuri-cure.  —  Les  bAtiments, 
résidence  au  xviii*  s.  du  titulaire  et  de  deux 
vicaires,  joignaient  l'église.  —  L'abbaye  du  Lon- 
roux  tenait  aussi  de  Bouchard  de  Marmaode, 
seigneur  de  Trêves,  le  don  en  li3S  des  grosses 
dîmes  de  la  paroisse. 

Pneurê-curéê  :  Jean  Doret,  li55.  —  Emery 
Guinday,  1460.  —  Jean  Heurtevart,  1493, 
1505.  —  Matburin  LebascZe,  1550.  —  Jean  de 
ChambeSt  1589.  ^  Matburin  de  Broc  1615 — 
Pierre  de  Broc,  1624, 1640.  —  Pierre  Passet,  doc- 
teur en  théologie,  1605,  f  le  31  octobre  1699,  Agé  de 
56  ans.  —  Clément  Fardeau,  chanoine  régulier, 
1700,  mai  1710.  —  Chamhault,  août  1710.  — 
Henri  Melin,  docteur  en  théologie,  17S2,  janvier 
1733.  ~  Gamier  de  la  RouBsière,  avril  1733, 
février  1750.  —  Cordier,  octobre  175(>,  sep- 
tembre 1753.  —  De  Jouvencourt,  novembre 
1754.  —  Alexis-Michel  Grimault,  1757, 1767.  — 
Girard,  août  1768.  1774.  —  Gigault  de  Targé, 
janvier  1775.  —  Pierre  Gaillard,  août  1776, 
janvier  1793.  Il  avait  prêté  serment  et  résidait 
dans  la  commiue,  où  il  reprit  ses  fonctions  dés 


l'an  IX  et  était  alors  signalé  comme  fanatique  et 
intolérant. 

Le  10  décembre  1711,  vers  les  sept  heures  et 
demie  du  matin,  la  foudre  tomba  sur  la  flèche 
du  clocher,  «  qui  en  augmentoit  infiniment  la 
«c  décoration  par  sa  hauteur  et  l'art  admirable 
«  dont  elle  étoit  construite, . .  de  l'épaisseur 
«  d'environ  9  à  10  pouces  depuis  le  pied  jusqu'à 
«  la  cime,  plus  belle  encore  au  dedans  qu'an 
c  dehors  par  ces  tuffeaux  réunis  d'une  manière 
c  qu'on  les  auroit  pris  pour  un  seul  ».  Le  coup 
écrasa  la  charpente  du  clocher,  le  lambris  de  la 
nef,  une  des  cloches,  l'horloge  et  la  charpente 
du  chœur  et  par  suite  fournit  l'occasion  de  rema- 
nier toutes  les  dispositions  de  l'église.  —  Le  chœur 
était  resté  jusqu'alors  interdit  à  tous  les  laïcs,  sauf 
au  seigneur  de  la  paroisse.  Les  hommes  occu- 
paient le  côté  droit  de  la  nef,  les  femmes,  le  côté 
gauche  ;  —  les  garçons  de  l'école  s'assemblaient, 
sous  la  surveillance  du  maître,  dans  la  chapelle 
St-Antoine  ;  —  les  filles,  avec  leur  maîtresse,  près 
les  fonts  baptismaux.  Parmi  les  gentilshommes 
avaient  leurs  bancs  le  seigneur  de  la  Yille-au- 
Fourier  dans  le  chœur  et  un  autre  à  l'entrée  à 
gauche,  dans  Tancienne  chapelle  St-Christophe, 

—  le  seigneur  de  la  Roche  dans  la  chapelle  de  la 
Vierge  et  un  autre  vis-à-vis  la  chaire;  —  dans 
la  nef,  à  droite,  M.  de  Bonneseaux,  au-devant  du 
procureur  de  fabrique,  ~  à  gauche,  MM.  de  Gour- 
iéon,  de  la  GhAtaigneraie,  de  la  Pommeraie  et 
de  Poligné;  sous  la  chaire,  MM.  du  Toucheau, 
puis  les  familles  Jouin  et  de  la  Lande  ;  —  plus 
bas,  à  gauche,  M.  Fournier. 

Une  double  école,  comme  on  voit,  y  existait 
dès  au  moins  la  fin  du  xvii*  s.  Par  acte  du 
3  mars  1730,  H»*  de  Broc  fonda  une  rente  de 
100  liv.  au  profit  de  l'école  de  charité  des  gar- 
çons, que  devait  tenir  le  plus  ancien  prêtre  ori- 
naire  de  la  paroisse.      / 

La  paroisse,  dont  la  cure  rapportait  1,900  liv. 
en  1789,  resta  jusqu'à  la  Révolution  à  la  présen- 
tation de  l'abbé  de  Mauléon.  Elle  dépendait  de 
l'Archiprêtré  de  Bourgueil,  de  l'Election  de  la 
Flèche,  du  District  en  1788  de  ChAteau-la-Yal- 
lière,  en  1790  de  Baugé.  —  Elle  avait  pour  sei- 
gneur le  chAlelain  de  la  Yille-au-Fourier. 

Le  quart  des  habitants  vivaient  à  l'aumône  1 

Maires  :  P.  Gaillard,  1790,  en  même  temps 
curé.  —  Broàneau,  1791-1793.  —  Urb.-Franç. 
Baugé,  l*'  messidor  an  VIII,  installé  le  30  ven- 
démiaire an  IX.  —  Coudray ,  13  frimaire 
an  XIV.  —  Charles  Hubert,  8  janvier  1808.  — 
Pierre  DeBchampn,  15  juillet  1816.  —  Jnst- 
Henri  Jhiperray,  15  novembre  1830.  —  Bono- 
deau,  1834.  —  Duperray,  1836.  —  Martin, 
1837.  —  Duperray,  élu  le  30  août  1848.  ^ 
Bonodeau,  1849,  démissionnaire  en  juillet  1851. 

—  François-Julien-Marie  Ratouiê,  1853.  •— 
Charles  Vemeau,  13  novembre  1856,  en  fonc- 
tions, 1878. 

Arch.  de  M .-«l*L.  G  191  —  Arch.  eomm.  Bt.<-C.  ^ 
Cartul.  du  Rooceray,  Mm.  760,  Rot.  3,  eh.  S  et  7;  Rot.  6, 
ch.  56.  —  D.  Houu.,  o*  S05S.  —  Coroilleio,  Etsai  tvr  U 
eantùn  de  Longue,  II*  ptrt.,  p.  30-88 ;  111*  part.,  p.  31.  ~ 
Ponr  les  localitét,  voir,  à  leur  article,  la  yUU-ùu-Fom^ 
ritr,  to  Ckreu^-iforeav,  Parnajf,  Poligné,  etc. 


VER 


—  696  — 


VER 


VemoB,  ml"  à  eau,  C*  de  JallaU,  *  Aqua 
molendini  de  Viemone,  que  per  terram  [de 
Vemonel  fluii  llSOcirca  (Ghem.,  ch.  or.  118); 
»  (le  Grand-),  f.,  c***  de  Jallais,  dahs  la 
paroisse  de  N.-D.-des-Maages.  ainsi  qne  le  m*" 
à  vent  et  le  Pelil-V.  —  Manerium  de  Vemon 
et  gagneria  de  Vemon  1239  (Gartol.  pp.  de 
Chemillé,  ch.  28).  —  Gaigneria  de  Vemon 
1335  (G  71).  —  Ancien  domaine  appartenant  aa 
xii«  8.  à  Hambert  Gharbonnean ,  chevalier,  et 
quelques  années  après  à  une  famille  noble  da 
nom  du  fief,  avec  manoir;  —  vendu  nat^  sur 
Thomas  de  Jonchères  en  Tan  VI;  —  tout  près 
s'élève  nn  m*"*  à  vent  (120  met.  de  hantenr  au- 
dessns  de  la  mer);  —  donne  son  nom  i  nn 
ruiss.,  né  sur  la  commune,  qui  s'y  jette  dans  le 
Rez-Profond;  —  1,400  met.  de  cours;  —  (le 
Petit-),  f.,  c"*  de  Jallaia;  ~  donne  son  nom  à 
un  ruiss.,  qui  y  natt  tout  près  vers  TE.,  coule 
du  S.-E.  au  N.-E.  et  se  jette  dans  l'Annay-Jagu, 
au-dessous  du  m*^*  i  eau  de  Vemon,  qu'il  anime; 
—  1,800  met.  de  cours. 

Vemou,  landes,  c"*  de  Freigné. 

¥ernov9  ham  ,  c"*  du  Louroux-Bêc,  avec 
chat  sur  la  c»»  de  Bécon.  —  Terra  de  Vemo 
1134  (Hauréau,  Pr.  195).  —  Ancien  domaine 
relevant  des  Ghasnières.  —  En  est  sieur  messire 
Pierre  Cailleau  1563  (E  109),  n.  h.  Guy  Dupont 
de  Riou,  inhumé  à  Pontron  en  1830,  n.  h.  Franc. 
Dupont  de  Passé  1642,  —  messire  François  de 
Lagrange,  écuyer  ordinaire  de  la  grande  écurie, 
mari  de  Françoise  Dupont,  1669,  dont  le  fils  a 
pour  parrain  le  3  août  Charles  de  Beaumont 
d'Autichamp.  —  Le  château  possédait  une  chapelle 
seigneuriale,  où  le  13  mai  1681  le  seigneur  pré- 
tendit faire  entrer  et  stationner  la  procession  des 
Rogations.  Sur  le  refus  du  curé,  il  cassa  la  croix 
et  la  bannière,  battit  les  porteurs  et  fut  désarmé 
de  son  épée,  dont  il  menaçait  la  foule.  Après  un 
long  procès  au  Présidial  d'Angers,  terminé  par 
un  arrêt  de  la  Toumelle  en  1682,  il  fut  condamné 
à  20  liv.  d'amende  et  à  restaurer  la  croix  proces- 
sionnelle. -^  Guy  d'Andigné,  mari  d'Anne  de  la 
Grange,  1704;  —  René  de  la  Grange,  chevalier, 
1756,  qui  épouse  le  13  juin  1763,  i  Angers 
(GG  148),  Charlotte  Louet,  —  Claude-Augustin 
de  la  Grange,  chevalier,  1789,  qui  portait  de... 
au  chetyron  de.,*  accompagné  de  3  étoiles 
de.,,,  2  en  chef  et  i  en  pointe  (E  2710). 

Vemnsse,  c°*  de  Pontigné.  ^  Ane.  fief  et 
Mignearie  relevant  de  Boislanfray,  dont  le  sei- 
gneur céda  en  1595  à  Gabr.  Legouz  de  Bordes 
tous  les  droits  nobles  et  seigneuriaux  ;  —  appart. 
à  la  famille  Joreau  1415,  1488,  à  n.  h.  Jnl.  Ber- 
trand, élu  en  l'Election  du  Mans,  en  1656,  qui 
vend  i  n.  h.  Jacq.  Lebloy,  juge  au  Présidial  de 
la  Flèche,  le  29  mars  1656  ;  —  messire  Joseph 
Lebloy,  docteur  régent  ès-droits  d'Angers,  1702,  qui 
revend  le  20  septembre  1714  aux  Bénédictines  de 
Baugé  (E  185),  sur  qui  la  terre  est  adjugée  nat« 
le  7  mars  1793  ;  —  elle  donne  son  nom  au  miss., 
qui  y  natt  i  l'O.,  dans  l'étang,  coule  de  l'O.  à 
TE.  et  se  jette  entre  les  Buttes  et  les  Gâtevinières 
dans  le  Couesnon. 
Vemnssoii  (le  Grand-),  o»»  des  Ponts-de-Cé. 


Feodum  de  Vemuaaofi  1205  (H  -D.  B  tl.  (.  1. 
et  120,  f.  301).  —  Vtfiea  de  Venwsniii  lOv 
(Ib  ,   f.  174).  —    Vemuêsum   1231    Ckik. 
t.  m,    f.   21).   —  Vemuchon  1271  rStvifai 
ch.  40).  —  Vemucon  1291  (G  7).  —  Ane.  k' 
dans  la  mouvance  an  xiii*  s  ,  poar  parlb  wt 
Foudon  et  de  Rochefort,  avec  manoir  leigneanil 
chapelle  et  bois  taillis.  —  En  est  ûeor  loibr 
Leborgne,  Le  Boirne,  1205,  Bouchard  de  W', 
1339,  qui  le  vend  le  28  juillet  1361  à  GiiiL  i; 
St- Denis,  —  Jean  Amoureuse  1406  et  sa  fuiSo 
jusqu'à  la   fin  du  xvi«  s.,  qui  portait  dûziJ 
à  3  têtes  d^ aigle  arrachées  d^or,  hecq»ta 
et  membrées  dPargent,  posées  tet  i,  aasm- 
pagnées   de   6   trèfles    posées   en  orU;  - 
Renée  de  Montansier.  femme  de  Mare  Anji 
reuse,  1602,   —   Jean-Jaeq.    Lanier,  wimk 
Marie  TrouiUet,  1645,  mort  le  23  juillet  16Ct  * 
René  Lanier,  conseiller  et  aumônier  da  m,  \tf 
sorier  et  chanoine  de  St-Mauriee,  1670.  -  te 
héritiers^  Jeanne  Lieqnet,  veuve  de  Franc.  Lu»? 
de  Ste-Gemmes,  J.-J.  Lanier  de  Ste-^eBio. 
Guy  Lanier,  écuyer,  sieur  de  VeniasM.  m 
dirent  le  3  juin  1688  à  François  DnpoDi,  idv 
d'Oville,   juge  magistrat  au  Présidial  d'Ai^ 
«  la  terre,  fief  et  seigneurie,  composée  de  hum 
c  pour  le  seigneur,  chapelle,  doseiie,  itm»  k 
«  carrosse,  grande  cour,    bassin  d'eao,  pti 
«  jardin  enfermé  de  mura  et  au  bout,  à  ii^'^ 
«  orangerie  avec  colombier  aa-dessos,  pitis.  w- 
«  gers,  futaies,  taillis,   prés,  vignes,  droit  ^ 
ff  haute,  moyenne  et  basse  justice,  droit  d«  bw 
«  dans  l'église,  présentation  à  la  chapelle  x - 
«  goeuriale  fondée  par  led.  d<ifunct  Uésonir  ^ 
«  deux  messes  par  semaine,  garsnoe  à  coail<  • 
—  En  est  sieur  dès  1710  n.  h.  Denis  Nioût,  nir 
de  Léonore  Guillemot.  Leur  fils  Denis  Xicot  f  ? 
marie  dans  la  chapelle  seigneuriale  le  30  a<n 
1715  avec  Charlotte  Jameron.  Sa  scsor  d'as  p(^ 
mier  lit,  Françoise  de  Bonssé,  y  avait  épôc? 
le  8  octobre  1714  Claude-Pierre  Lulbier  et  b 
Richerie.  à  qui  échoit  le  domaine  dès  anodîil 
Leur  fille  y  épouse  le  12  juillet  17IB  Alott* 
Joseph  Barnabe  de  la  Boulaie.  —  Le  deaii^ii 
vendu  par  les  créanciers  de  la  famille  te  âO  ■»* 
sidor  an  X  ;  ^  auj.  il  appartient  i  M*«de  U^dif- 
boisnet,  née  Papiau-Verrie.  —  <  Il  n'y  a  foev 
«  qu'une  cinquantaine  d'années  »«  ^  écrit  (•  \T^ 
l'abbé  OUivier. — «  qu'on  aaehevé  d'abailrefeb» 
«  reste   d'une  ancienne    forêt ,    qui  l'élttdu 
ff  primitivement  jusqu'à  la  porte  Toussaiai  *  -> 
L'ancien  manoir  avec  donvea  et  tourellss  i  «^ 
détruit   sous   la    Restauration.  ^  L'ei«UK> 
poire  dite  de  Vemusson,  ilont  nue  greffa,  à'f 
on,  fut  demandée  par  la  Qnintinye.  provint  ^ 
jardin  même,  où  le  pied-mère  existe  eaoon.  p- 
tégé  par  un  petit  mur.  Le  malire-jardîaier  vvt 
nom,  en  1658,  à  l'époque  peut-être  oà  «U»  ^^ 
trouvée,  Mathurio  Bélu.  —  Le  dooaiae  d<c« 
aussi   son  nom   à   un   ruisselet,  qai  s«  }^ 
dans  le  ruisseau  de  la  Ronde  à  500  BéL  di  « 
source;  —  (le  Petit-;,  f.,  c*»  de  Ste^ienantH- 
Loire, 

Arch  deM.-ei-L.  C  105,  f.«P7.— Tllr«i<hClir*l* 
Suot-Und,  Série  G  et  de  THèlel-Diea  d'iivm-  -  ^^^ 


VER 


—  697  — 


VER 


)UiTier,  MéinL.  «cr  Vcrig,  det  pnqUê»,  p.  90.  —  A.  Leroj, 
Tict.  de  Pomologie.  —  Arch.  comm.  de  Ste-6emni««iur- 
^ire  Et. -G. 

Vérollère  (U.\  f,  c"«  de  Chemillé;  »  h.. 
°*  de  SULamhert'du-Latay. 

Véronnerle  (la),  f.,  c»*  da  Trèves-C. 

Véroulllère  (le\  (.,  c"*  de  Chamhellayi 

»  chat.,  c***  de  ChàJtfauneuf.  —  Ane.  fief  rele- 
ant  de  Briolay  et  dont  la  mouvance  s'étendait 
laDS  les  paroisses  de  Châloaaneaf,  Brissarthe, 
Iherré,  E triché,  Jnvardeil.  Il  parait  avoir  appar- 
?na  jasqn'aa  milieu  da  xvii«  s.  à  la  famille 
iCroy.  On  voyait  encore  ao  xviii«  s.  dans 
église  St-Andrô  de  Ghâteannenf»  la  tombe  d'un 
lobin  Leroy,  où  il  fignrait  représenté  vêtu  en  che- 
alier  avec  son  écu  émargent  à  3  chevron»  de 
ahlt  à  la  fasce  de  gueules  brochant  sur  le 
out,  et  la  date  de  sa  mort,  1209.  Marie  de  la 
rrandière,  veave  de  René  Leroy,  y  réside  encore 
n  1582,  ^  son  fils  Charles  Leroy  en  1629,  — 
I.  h.  Pierre  Thion,  maître  des  requêtes  de  la 
eine-mère,  en  1662,  qui  vend  la  terre  le  6  mars 
675  à  Franc.  Jallet,  sieur  des  Plantes,  écuyer 
le  la  grande  écurie  du  roi,  mari  de  Marie 
«egoagneller.  Elle  reste  jusqu'à  la  Révolution  dans 
a  famille  Jallet,  dont  un  membre  est  maire  d' An- 
ers  en  1738  et  dont  un  autre  en  1790  prési- 
lent  du  District  de  ChAteauneuf.  Le  manoir  sei- 
neurial  comprenait  trois  grands  corps  de  logis, 
vec  portail,  grande  cour,  enceinte  de  murailles 
l  de  grands  fossés,  bois  taillis,  avenue  d'or- 
oeaax,  chapelle  depuis  le  xvn*  s.  dédiée  à  Ste 
largnerite  et  Ste  Barbe  (E  203).  —  L'habitation 
[Qî  appartient  à  M,  Appert-Georget,  a  été  recons- 
raite  en  1861  avec  un  goût  véritablement  artis- 
iqne;  «  ham.,  c"*  de  ItL  Salle- Auhry. 

Fet*tHinat«  liuvtoMwa,  —  Y.    le  PZesste- 

kfesZe. 

Verrerie  (la),  cl.,  c»»  de  Chanteloup,  — 
.utrefois  les  Agata.  —  Son  nom  nouveau  lui 
ient  d'une  verrerie,  qu'y  établit  en  1753  dans  la 
orèt  du  Breil  -  Lambert  J.-F.  Lemierre  et 
u'ane  ordonnance  royale  supprima  la  même 
nuée.  —  Aujourd'hui  y  fonctionne  une  petite 
orderie;  ■■  ham.,  c»«  de  la  Ferrière;  —  f., 
°'  du  Louroux-Béc,  dépendance  du  domaine 
le  la  baronnie  de  Bécon  1563  (E  109)  ;  —  ham., 
"•  de  Mouliheme,  —  Ane.  maison  noble  dite 
Qsqu'au  XVIII*  s.  le  Cheêne-aux- Bœufs,  et 
ppart.  jusqu'après  la  Révolution  i  la  famille 
(abille  du  Chesne,  qui  en  conserve  encore  le 
om.  L'établissement  d'une  verrerie,  depuis  long- 
împs  supprimée,  l'a  fait  perdre  à  la  localité. 
e  principal  logis,  en  partie  détruit,  mais  dont 
)s  douves  subsistent  avec  les  restes  d'un  beau 
irdin  anglais,  sert  d'habitation  au  garde  de 
i.  Bachelier,  propriétaire  du  domaine,  par  héri- 
^ge  de  M.  Orry,  acquéreur  vers  1800  de  Marie- 
ïcquiue  de  Sigonneau,  veuve  de  Georges-Louis 
[abille. 

Verrerie  (la),  f.,  c»«  de  Nuaillé.  —  Ane. 
errerie  établie  primitivement  peut-être  à  Hou- 
itault,  où  dans  un  champ,  vers  S.,  ont  étéren- 
outrés  des  amas  de  scories  de  vene,  mais  trans- 


portée à  coup  sûr  en  pleine  forôt  du  Breil  dès  le 
milieu  du  xvii*  s.  On  y  trouve  établi  à  résidence 
«  au  lieu  et  maison  de  la  verrerie  en  Nuaillé  », 
n.  b.  Jean  Prépaille  en  1651  .Claude  Desmares, 
se  disant  gentilhomme,  y  meurt  le  6  mai  1653,  — 
Jacq.  Brossard  de  la  Brossardière  le  29  mai  1670. 
—  Y  résident  J.  de  Brossard  et  Mie.  Charrier  en 
1677.  Math.  Lasseron,  marchand  de  verres,  mari 
de  Marie  de  Prépaille,  1678»  demeurait  avec  son 
beau-frère,  Charles  de  Prépaille  et  Mie.  Avis- 
seau,  marchand  de  verres,  au  Grand- Village, 
près  Mon-Pitault  ;  —  Robert  de  Ste-Marie-EgUse, 
c  noble,  verrier,  dans  la  verrerie  de  la  forêt  du 
«  Breil-Lambert  »,  f  le  28  décembre  1716;  — 
ios.  de  la  Lande,  «  chef  de  la  verrerie  »,  f  le 
4  avril  1737;  —  Jean -Franc.  Lemierre,  s'y 
ruine  en  1753.  L'établissement  périt  avec  lui.  —  ' 
Blanchard  et  Martin,  chefs  d'une  bande  de 
Chouans,  y  furent  arrêtés  le  1*'  janvier  1832  et 
une  autre  bande  le  6  mars. 

Verrerie  (la),  f.,  c°*  de  Soulaines;  — 
m»»  b.  et  f.,  c»«  de  Tiercé.  —  Ane.  logis  dont 
est  sieur  n.  h.  Jacq.  Lemarié,  1648,  mari  de 
Charlotte  Jarry,  1670;  ->■  f.,  c^^*  de  yemotl.  — 
Le  domaine  de  la  Verrerie  1539  (C  105, 
f  266).  —  En  est  sieur  à  cette  datn  Franc,  de 
Fondettes,  avocat,  qui  relevait  le  fief  de  la  Ville- 
au-Pourrier.  Il  fut  donné  le  2  mars  1730  à 
rUôtel-Dieu  de  Baugé,  avec  la  seigneurie  de  la 
Crochetière,  par  Marie-Charlotte  de  Broc  ;  —  f., 
c»>  de  Vézins, 

Verrerie- du -Lonroax  (ta),  f.,  c^»  de 
Mouliheme. 

Verret  (le),  ham.,  c<**  de  la  Chaussaire, 
avec  m^'^  k  eau  ;  —  il  donne  son  nom  au  miss., 
qui  naît  sur  la  c>>*  du  Puiset-Doré,  près  les 
Petites-Blottières,  passe  au  bourg,  et  à  partir  du 
eonfluent  de  la  Hardière,  forme  la  limite  de  Geste 
et  de  la  Cbaussaire.  Il  afflue  dans  la  Sanguèze, 
au  moulin  de  RoUet,  le  seul  moulin  qui  existe 
sur  la  Chaussaire.  —  Il  en  existait  anciennement 
uu  autre  à  la  Gaudinière  dont  la  chaussée  et  le 
canal  de  dérivation  sont  encore  indiquées  par  le 
Cadastre;  —  a  pour  affluents  le  ruiss.  de  la 
Gilarde,  du  Préclos,  de  la  Vallée  et  du  Puiset  ; 

—  5,400  met.  de  cours. 

Verrie*  canton  S.  et  arrond.  de  Saumur 
(10  kil.);  —  i  46  d'Angers.  —  Verreia  villa 
1026  {Chron.  d'Anj.,  II,  213).  —  In  villa 
Verrea  preahiter  1055-1070  (Liv.  N.,  ch.  24). 

—  Verria  1092  (St.-Flor..  Dénezé,  ch.  or.).  — 
Ecclesia  SU  Andrée  de  Verreya  1130-1158 
(Liv.  d'A.,  f.  4^;  Liv.  R.,  f.  72).  —  Prioratuê 
de  Verria  1288  (Liv.  R.,  f.  72  v»).  —  Verri 
1055-1070  (Liv.  N..  ch.  224).  1070*1118  (Ib.,  cb. 
or.).  —  Dans  un  vallon  entouré  de  hauts  coteaux 
boisés,  —  entre  Cbénehutte-les-Tuffeaux  (6  kil.) 
et  Trèves-Cunaud  (8  kil.)  au  N..  St-Hilaire-St- 
Florent  (6  kil.  1/2)  an  N.-E..  Rou-Marson 
(4  kil.  1/2)  à  l'E.  et  au  S.-E.,  Meigné  (3  kil.  1/2) 
au  S..  Dénezé  (5  kil.  1/2)  k  l'O. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Sl-Hilaire-St- 
Florent  à  Chemellier  forme  un  zigzag  dans  la 
direction  de  l'E.  i  l'O.,  Uissant  un  peu  à  Técari 
l'église  et  traversé  à  peu  près  au  centre  de  son 


VER 


VER 


parcours  par' le  chemin  d'iotérèt  commun  des 
Taffeanx. 

Le  miss,  dit  de  Yerrie  on  de  Marson  natt  sur 
rextr6me  confin  N.-O.  de  la  c'«  de  Meigné  et  tra- 
verse celle  de  Yerrie,  par  le  centre,  de  l'O.  à  l'E., 
pour  se  jeter  au  sortir  dans  l'étang  de  Marson  ; 

—  en  bordure  vers  N.-E.  passe  le  ruiss.  d'Enfer. 
En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  Baucheron 

(16  mais.,  69  hab.).  de  Glermont  (18  mais., 
64  hab.),  de  Grolay  (22  mais.,  S8  hab.).  de  Fou- 
gerolle  (14  mais.,  39  hab.),  de  VillemoUe  (10  m., 
33  hab.),  d'Orfosse  (6  mais.,  21  hab.),  de  la 
Boisnardrie  (7  mais.,  15  hab.)  et  5  fermes  on 
écarts. 

Superficie  :  1,649  hect ,  dont  16  hect.  en 
.  vignes,  585  hect.  en  bois,  75  hect  en  landes 
incultes,  qui  pourraient  ôtre  plantées  en  sapi- 
nières. 

Population  :  49  feux,  2Î3  hab.  en  1720' 
1726.  —  fOO  hab.  en  1790.  —  X7i  hab.  en  1831. 

—  330  hab.  en  1841.  —  303  hab.  en  1851.  — 
3ii  hab.  en  1856.  ~  Î66  hab.  en  1861.  — 
295  hab.  en  1866.  —  3^  hab.  en  1872.  —  334  h. 
en  1876,  dont  9  hab.  seulement  au  bourg,  com- 
posé uniquement  de  Téglise,  de  la  cure,  de 
récole  et  d'une  ferme.  —  Nul  antre  commerce 
que  du  bois  ;  —  partout  pourtant  une  aisance 
générale,  sans  richesse  ni  misère.  —  Des  ruines 
de  fours  à  chaux  existent  près  Glermont  et  la 
Blandinière. 

Assemblée  le  dimanche  qui  suit  la  Saint- 
André. 

Les  courses  de  cheoaux  de  la  Société  hippique 
de  Saumur  y  ont  été  inaugurées  en  grande  foule 
et  avoc  un  vif  succès  le  17  juin  1877  sur  l'étang 
desséché  de  Mortemé. 

Bureau  de  poste  de  Saumur.  —  Perception 
de  Distré. 

Jolie  Mairie,  avec  Ecole  mixte  laïque, 
construite  sur  une  partie  du  jardin  de  la  cure  par 
adjudication  du  22  ftivrier  1862. 

La  paroisse,  supprimée  par  ordonnance  du 
20  février  1809,  a  été  rétablie  en  succursale  par 
une  autre  ordonnance  du  19  avril  1826. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  André,  montre  encore 
vers  N.-Ë.  des  pans  de  mur  en  petit  appareil  de 
moellon  dur,  brut,  irrégulier,  dont  quelques 
rangs  posés  en  arête  de  poisson,  sont  aujour- 
d'hui cachés  sous  le  plâtre,  xi*  s.  De  petites  baies 
du  même  temps  s'y  ouvrent  sur  les  deux  côtés 
de  la  nef,  avec  de  plus  larges  fenêtres,  plus 
récentes  d'un  siècle.  Une  de  ces  ouvertures  est 
remplie  par  un  gros  bloc  de  pierre,  ajouré  de 
trous  et  de  grossières  découpures,  qui  remontent 
peut-être  au  vu*  ou  viii"  s.;  au-dessous,  une 
grande  porte  ogivale,  aujourd'hui  enmurée,  du 
\v*  s.  L'entrée  actuelle  en  plein  cintre  date  de  la 
restauration  de  1842.  Dans  les  murailles  appa* 
raissent  sculptés  des  animaux  en  reliefs,  dont  un 
lion  léopardé  sur  un  tuffeau  sans  doute  adven- 
tice. A  l'intérieur,  nu  et  vide,  se  rencontre  la 
pierre  tumulaire  de  François  Vendeuvie,  mar- 
chand, décédé  le  8  décembre  1691,  —  et  dès 
l'entrée,  une  autre  dalle,  où  l'on  ne  peut  plus 
lire  que  le  nom  de  Durand.  —  Le  clocher  assied 


sur  quatre  arceaux  plein  cintre  sa  tov  mm 
qu'éclairent  sur  chaque  face  deax  baies  oginin. 
avec  pyramide  octogonale  en  pierre,  dont  h  cm 
a  été  écrasée  par  un  coup  de  foudre  le  !  > 
cembre  1768.  Sous  l'église  s'élenJ  une  av?,  k 
moitié  dépend  de  la  ferme  y  atlenaDt. 

Le  pays,  encadré  de  toutes  parts  naii  mit. 
ce  semble,  par  les  grandes  voies,  garde  de&z 
breuses  traces  d'habitations  trte-aatûpies,  ài 
le  plus  grand  nombre  peut-être  n'est  pas  bssp 
exploré.  On  signale  une  aorte  de  galfal  rr^ 
Grolay,  et  des  rencontres  importantes  de  dârj 
romains  se  sont  présentées  à  Mortemé  et  a  Ia 
tésy  et  auraient  dû  attirer  qudqoe  wksu 
suivie  dans  cette  curieuse  contrée  si  iaccK» 
Jusqu'au  xviii*  s.  elle  restait  peuplée  de  tb 
teaux  et  de  maisons  nobles,  le  lûocberKs  ; 
Bouchet,  les  Bernées,  May  et,  ruinées,  eoBBebs 
le  pays,  au  dire  des  curés  du  temps,  par  le  y^ 
sinage  jaloux  du  maréchal  de  Bréié.  Lsè- 
combres  s'en  retrouvent  çà  et  là  dans  les  bon 

L'église,  jusqu'au  xii«  s.,  parait  pcsn' 
n'avoir  été  qu'une  simple  chapelle  dans  bde^ 
dance  de  la  paroisse  de  Chênefaotte  et  easv 
elle,  appart.  à  l'abbaye  de  St-Florant.  U  mjf 
ou  deux  étaient  attachés  au  domaine,  ajasi  ^rs* 
leurs  ordres  un  prêtre,  qui  s'acquittait  ji  « 
charge  spirituelle,  qui  offieium  saeeréetù 
suh  monaeho  ezhibebat  (Liv.  N.,  eh.  S34>' 
Une  paroisse  distincte  y  paraît  ooastitaéc  iuè 
les  bulles  du  xii*  s.;  mais  le  prieuré  es  déci- 
dant était  si  pauvre  de  revenus,  qu'il  m  stS»^ 
pas  à  faire  vivre  les  deux  rebgienx  à  rèàia^ 
Réuni  une  première  fois  à  l'aU»aye-Béfe  ?tf 
l'évêque  Michel  de  Yilloiaeau,  rétabtipmri» 
motifs  inconnus,  il  fut  de  nouveau  sof^n»  * 
uni  le  22  octobre  1288  par  Nicolas  Gdkai  t 
la  mense  abbatiale ,  sous  la  cbar|e  de  <r^ 
messes  par  semaine  à  célébrer  dans  la  dia^ 
pour  les  bienfaiteurs. 

Curés  :  Vincent  Riolland,  14W.  -  Aii 
Allard,  1565,  1567.  —  Florent  Hériei,  m 
t  le  11  février  1634.  —  Ambroise  Centex 
1636,  mars  1641.  —  R.  Quentiity  toe.  noir 
septembre  1641,  juin  1642.  —  UA.  Brwtw 
septembre  1642,  juin  1664.  —  Bemier,  !«5. 

1687.  —  Franc.  Ratouis,  natif  de  Ivt^ 

1688.  t  le  «  avrU  1720.  —  M.  Tkib<ndt-C\ir 
bault.  1720,  juiUet  1722.  —  V.  Houim.  v:- 
tembre  1722,  1728.  —  Et.-Gilles  Ubeuf,  Vl^ 
mars  1744.  —  Bovis,  juillet  174*.  -  J'" 
Cormier,  originaire  de  Saumur,  juillet  !|*  ^ 
meurt  le  19  avril  1760  d'une  contagion  qet>** 
emporté  39  de  ses  150  paroissiens.  —  •*^''*^ 
Bouchet,  mai  1760,  qui  le  20  déeeiobre  Im) 
fait  poser  les  fonts  et  le  bénitier  en  isarir 
signe,  à  partir  du  10  janvier  1792.  «  cor*  ^^^ 
«  titudonoel  »  et  remet  le  24  notettbte  sm^ 
ses  registres  an  procureur  de  la  cofflDSM.  ^ 
chet,  notable. 

L'évêque  conférait  la  cure;  U  »»»««»  '- 
appartenait  à  l'abbé  de  St-Floreot.  qm  étui  >* 
aux  restaurations  de  l'église.  Il  en  fit  rtb^  " 
1764  le  pignon  tout  à  neuf,  repeiadre  le  V^-; 
autel,  le  sanctuaire  et  le  ebœor,  mtM^  '^ 


VER 


—  699  — 


VER 


irnements.  L'abbé  Jean  da  Bellay  avait  obtenu 
n  1435  de  Tévôque.  avec  le  consentement  du 
uré  et  des  habitants,  d'y  élever  dans  le  cime- 
lère  et  près  l'église  un  manoir  fortifié.  Ruiné  dès 
.vant  le  xvii*  s.,  il  fut  reconstruit  sous  forme 
le  bâtiments  d'exploitation  en  1681 ,  comme  l'in- 
liqae  encore  la  date  inscrite  au-dessus  de  la 
>orte  et  des  deux  fenêtres  vers  N.-O.  C'est  la 
aaison  seigneuriale,  long  logis  parallèle  à  l'église, 
t  soutenu  aux  angles  par  d'énormes  contreforts. 
Jne  enceinte  d'épaisses  et  hautes  murailles  enve- 
oppait  l'église,  formant  une  haute  cour,  bordée  da 
looves,  et  une  basse-cour,  contenant  les  granges 
it  le  jardin.  Vers  l'E.  attenait  la  cure,  joignant 
^ers  N.  le  parc,  entouré  encore  de  murailles,  auj. 
lartout  croulantes,  qui  mesurait  une  lieue  de 
our  et  contenait  autrefois,  outre  les  taillis,  des 
>rés,  des  pâtures,  un  étang  et  un  four  à  chaux, 

-  sans  compter  encore  l'étang  de  Mortemé,  d'en- 
iron  1 ,000  boisselées.  —  Tous  les  bâtiments  joi- 
^ant  ou  avoisinant  l'église,  la  ferme  à  l'E.,  les 
très,  les  marais,  l'enclos  du  parc,  avec  l'étang 
otérieur,  le  four  à  chaux  et  l'étang  de  Mortemé, 
édait  dès  lors  en  bruyères,  landes  et  marais, 
arent  vendus  nat'  le  5  thermidor  an  IV  pour  la 
omme  de  42,825  fr.  au  citoyen  Nicolas  Perré. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré  et  de 
'Election  de  Saumur,  du  District  en  1788  de 
)oué,  en  1790  de  Saumur.  —  Elle  faisait  partie 
n  l'an  IV  du  canton  d'AmbiUou  et  fut  rattachée 
»ar  la  loi  du  18  germinal  an  VII  au  canton  de 
>aumur  extra-muro». 

Maires  :  DuboiSt  démissionnaire  le  15  fruc- 
idor  an  X.  —  Perré,  20  fructidor  an  X.  —  Urb. 
Oouet,  29  octobre  1808,  f  le  8  avril  1812.  — 
^ierre  Razin,  13  avril  1812.  —  Léon,  17  no- 
embre  1815.  —  P.  Razin,  10  septembre  1816. 

-  Aug. -Louis  ^otutn,  14  mai  1822.   —  Jean 

Razin,  1865,  en  fonctions,  1875. 
Arch.  de  M  .-et-L.  E 1335  ;  6  Cures  ;  H  St-Florent,  Lir.  R., 
.  72  ▼*.  —  Le  fonds  du  priearé  contient  «n  terrier,  no 
ensif  et  cinq  regbtree  des  déclarations  et  des  contrats  depuis 
B  XV*  s.;  Qa*  668, 1'*  origine.  —  D.  HuYnes,  Mss.,  f.  825 
l  S83.  —Nouv,  archéoL,  n*4i.  —  Godard-F.,  F  Anjou, 
.  I.  p.  93  et  45.  —  Cougréê  archéoU,  1869,  p.  114.  — 
^our  les  localités,  Toir,  à  leur  article,  BaucKeràn,  Orfoue, 
}iay€t,  FougtrolU,  Montéty,  Mortemé,  etc. 

Verrie»  chat.,  c°«  de  Chanteussé.  —  Dépen- 
lance  au  zviii*  s.  de  la  chapelle  Ste-Anne  dos- 
er vie  dans  l'église  paroissiale. 

Verrie  (la),  f-.  c"  d'jEcAemiré;  «  c»«  de 
Xarzé,  V.  la  Varie  ;  —  f.,  c»«  de  Loire.  —  La 
erre,  fief  et  seigneurie  de  la  Vairie  1539 
G  106,  f.  155).  —  Appart.  en  1539  à  René  Furet, 
narchand  ;  —  en  1^4  à  Et.  Ferrand.  chevalier  ; 

-  f,,  c"«  de  la  Potherie-,  «  ham.,  c"«  de  St- 
^épin.  —  La  haute  Voirie  (Et.-M.)  ;  «  (la 
Grande,  la  Petite-),  ff.,  c<>*  de  Louvaines.  — 
Lm  V,  d^Auiré,  la  V.  de  Louvaines  1704 
Et. -G.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie  acquis  par 
Irmenault  de  Louvrinière  le  17  février  1744  du 
>aron  de  Segré  et  passé  par  le  mariage  de  sa 
ille  vers  1749  à  M.  Lemarié  ;  —  (la  Basse-),  c"« 
le  St-Crépin.  —  Ane  maison  noble,  domaine  de 
a  famille  Leroux  de  la  Roche  des  Aubiers 
Evii-xvin*  s.  ;  —  à  Joseph  de  Mainière,  1731. 

Verrière»  c*«  de  Chantocé.  —  Le  fitf  de  V. 


en  le  village  et  paroisee  de  Chantocé  1457 
(E  705),  relevant  de  Lancrau;  —  en  est  dame 
Malhurine  de  la  Rouvraie  ;  —  f.,  c'«  de  Ckerré; 

—  m<»"  h.  et  f.,  C  de  Morannes,  près  Juigoé- 
la-Prée,  et  nommée  parfois  Juigné- Verrière. 

—  G  de  Vitreariis  1090  circa  (Bocé,  ch. 
or.  9),  de  Verreriis  1114-1134  (2«  Gartul.  St- 
Serge,  ch.  218).  —  Ancien  château,  appartenant 
à  Gh.-Aug.  de  Ravenel ,  chevalier,  capitaine 
du  régiment  de  la  Tour-du-Pin,  qui  y  résidait 
avec  sa  femme  Francise  -  Angélique  de  Bon- 
champ,  1781-1786.  —  Le  domaine,  comprenant 
belle  maison  de  maître,  cours,  jardins,  bosquets, 
bois,  était  en  vente  en  1876;  «  vill.,  c*'*  du 
Puiset'Doré;  —  (la  Grande,  la  Petite-)  ff.,  c" 
de  Roussay. 

^Verrières.    —    Forestis    Vitrearia  1115 
(Gartul.  de  St-Land). —ForestaVerreria  1082- 
1094  (2«  Gart.  St-Serge,  p.  296),  1095  (1"  Gart. 
St-Serge,  p.  306).  —   Terra  quœ  appellatur 
Verraria  1115  circa  (Fontev.,  ch.  anc.  15).  — 
Terra  de  Vitrearia  1115  (Gartul.  de  Fontev., 
f.  846).  —  Silva  Monsterioli,  quœ  postea  dicta 
est  Verraria  1129  (Bib.  de  l'Ec.  des  Gh.,  1875, 
p.  428).    —    Territorium    quod  appellatur 
Verreres  1200  circa  (Savigny,  n«  5).   —  In 
Verreriis  1208  (H.-D.  A,  f.  26).  —  Feodumde 
Verreriis  1214  (Ibid.,  B  32,  f.  327).  —  Lande 
de  Verreriis  1243  (Ibid.,  ch.  29).  —  Apud 
Verreres  in  parrochia  Sancti  Bartholomei 
1264  (H-D.  B  82,  f.  118).  —  En  la  paroisse  de 
Saint-Barthelemer  ou  terrouer  de  Verrières 
(Ibid..  f.  36).  —  Ancienne  forêt,  qui  couvrait 
tout  le  pays  depuis  la  Loire,  jusqu'au  Loir  et 
à  la  Sarthe,  sur  le  territoire  où,  au  fur  et  à 
mesure  des  défrichements,  s'établirent  du  x*  au 
XII*  s.,  les  paroisses  de  St-Silvin,  Ville vèque, 
Ecouflant,  St-Barthélemy,   Andart,  Brain,  Tré- 
lazé.  Les  Ghapitres  de  St-Laud  et  de  St-Maurice 
d'Angers,  l'hôpital  Saint-Jean,  les  abbayes  de 
Fonte vraud,  de  Savigny,  de  St-Serge,  de  St-Aubin, 
de  Toussaint  y    possédaient   d'importants   do- 
maines, successivement    transformés   avec   les 
progrès  de  la  culture  et  la  formation  des  bourgs. 
Une  colonie  de  Bretons,  quidam  homines,  qui 
ah  antiquitate  vocantur  Britones,  occupait  les 
landes  centrales  en  St-Barthélemy,  vers  le  milieu 
!  du  XIII*  s.  Dès  ce  temps  las  vignes  en  grande 
partie  avaient  remplacé  les  bois.  —  A  peine  en 
subsiste-t  il  quelques  touffes  de  taillis.  —  Le 
nom  en  reste  à  un  hameau,  c>**  de  Trélazé, 
dont  la  principale  maison  garde  des  vestiges  de 
douves  et  la  ruine  de  ses  murs  d'enceinte  avec 
les  pieds  droits  de  l'ancien  portail;  elle  formait 
le   manoir  seigneurial  d'un  fief   et  seigneurie 
appartenant  à  l'abbaye  du  Pontron  ;  —  et  à  une 
ferme,  le  Petit- Verrières,  en  St-Barthélemy, 
anc.  domaine  de   l'abbaye  du   Louroux,  dont 
relevait  partie  du  fief  de  Grohan,  à  Angers. 
Terriers  (les),  cl.,  C*  de  Mouliheme 
Verrles  (les),  ham.,  C*  de  Mazé.  —  La 
terre  de  la  Vaierie  1461  (St-Aubin).  —  Les 
Vairies  1779  (St-Aubin,  Gensif,  t.  1).  —  Les 
Verreries  (Et.-M).  —  Anc.  fief  avec  herberge- 
ment  entouré  an  xv*  s.  de  doublet  fossés.  Le 


VER 


—  700  — 


VfiT 


seigneur  de  Montgeoffroy  s'en  était  réservé  ta  sei- 
gneurie, en  cédant  le  domaine  aax  Hospitalières 
de  Beaufort,  sar  qui  il  est  vendu  nai^  le  26  avril 
1793. 

Terrii^év  vill.,  €■•  de  Briolay.  —  Vitri- 
niacus  1040-1047  (l«r  CartnI.  St-Serge,  p.  142 
et  146).  —  Vemgne  1222  (H  Le  Louroux).  — 
Le  grand  chemin  des  moulins  d'Yvré  à 
Verrigné  1553  (E  518). 

Terroimlère  (la),  f.,  c^*  d*Avrillé;  —  cl., 
cn«  de  Blaison^  près  Pissot,  appartenant  en  1702 
à  n.  h.  Jacq.  Négrier  ;  ««cl.,  c"«  de  Daumeray  ; 
mm  mo°,  c°«  du  Guédéniaut  anc.  logis  du  xvi*  s. 
avec  fenêtres  à  meneaux  de  piene,  au  sortir  du 
bourg  vers  S.  ;  —  m«"  b.  et  f.,  c»*  de  Sou- 
laines,  avec  prairies,  vignes,  taillis.  —  Ancien 
fief  et  seigneurie,  relevant  de  Noizé  et  dont  dé- 
pendaient les  m'°*  de  Putîgné.  —  En  est  sieur 
Franc.  Gohier  1560.  sa  veuve  Renée  de  Gorbeil 
1567»  Franc  et  Joseph  Andouys  1752,  de  qui 
l'acquiert  en  1758  Joachim  Surbled,  Charles- 
Jean-Maurice  Bernard  1764  ;  -•  c°«  de  Villsdieu, 

Verrue  (la;,  c*'*  de  Beaufort,  domaine  de  la 
chapelle  des  Cuaux,  vendu  nat*  le  15  avril  1791. 

Verrye  {René-Louis),  docteur-médecin,  reçu 
à  Angers  le  21  mai  1744,  veuf  en  premières  noces 
de  René  Gardais,  en  secondes  noces  de  Renée 
Rossignol,  épouse  en  troisièmes  à  Gantenay-Epi- 
nard  Françoise  Deville  le  8  juillet  1766.  —  f  à 
Angers  le  5  juillet  1778,  âgé  de  64  ans.  >« 
(Jacques-Pierre),  hls  de  René  V.,  anc.  prési- 
dent du  Grenier  à  sel  de  Beaufort,  né  le  30  mai 
1755  &  Beaufort,  docteur  en  médecine  de  la 
Faculté  de  Reims  en  1786,  résidait  depuis  cette 
époque  à  Baugé.  Il  avait  épousé  dès  le  17  dé- 
cembre 1785  à  St-Georges-du-B.,  Anne-Prudence 
Denais  du  Motais.  —  A  la  môme  famille  se  rat- 
tache aussi  Une  nombreuse  lignée  de  maîtres - 
chirurgiens. 

Versailles*  bam.,  C  de  Beaupréau  ;  « 
mo°,  c°*  de  Faveraie,  dans  le  bourg  de  Ma- 
chelles;  ■=  vill ,  c"«  de  Mazé\  «  cl.,  c"*  du 
Ménil\  —  cl.,  c»*  de  Soucelles;  «  m»'»,  c»* 
du  Voide,  à  l'entrée  du  bourg,  vers  Vihiers  ;  «« 
(le  Petit-),  f.,  c"«  de  Beaufort,  ancien  logis  du 
xvii«  s.,  avec  charmilles;  «  vill.,  c"  de  Va- 
renneS'S.'M. 

VewBette.  —  V.  Auuersette. 

VersiUé,  vill.,  c"  de  St-Jean-des-M.,  — 
avec  anc.  domaine,  dont  est  sieur  René  Serisier 
1598,  Claude  Boureau,  maître  apothicaire,  1680, 
n.  h.  Jean  Morna  de  la  Riotterie,  par  sa  femme 
1728,  César  Houdet,  ancien  greffier  do  la 
Prévôté,  qui  y  meurt  le  26  janvier  1760  et  sa 
veuve  Françoise  Gourand  le  12  février  1779.  Cinq 
curés  assistent  à  sa  sépulture;  —  Marie-Made- 
leine-Sophie Duroule,  veuve  de  Michel  Lecureil 
Du  vigneau,  qui  y  meurt  le  2  messidor  an  IL  La 
maison  venait  d'ôtre  reconstruite,  au-devant  d'un 
très-beau  jardin,  entre  deux  vergers.  —  En  dépen. 
daient  aux  xv-xvi«  s.  des  moulins  à  eau  détruits 
dès  1610;  —  (le  Bas-),  m'».  c««  de  Saint- 
Melaine, 

Vert  (le),  ham.,  c"«  à^J allais.  —  Gagner ia 
de  Vert  1539  (G  105).  —  Donne  son  nom  à  un 


ruiss.,  né  tout  auprès,  qui  ccMde  du  S.-O  b 
N.-E.  et  se  jette  dans  la  Sin^re.  so«s  CosBe;- 
1,700  met.  de  cours. 

VerteBsise  (la),  c**  du  Ctnidray-Maz.  - 
Le  terrouer  de  Vertenaise,  près  du  Cœté^; 
Mac.  entre  le  Coud,  et  Aftennes  1774,  w 
g agnerie  appelé  la  V.  1375  (H  St-Aobin,  ft^L- 
Couvent,  1. 1).  —  Ancien  domaine  de  fa^^^ 
St-Aubiu  d'Angers,  sur  la  voie  d'Artao&ts  i. 
Goudray. 

Vert-Pré  (le),  ham.,  c"*  de  Lânière^'B.  -z 
prend  son  nom  de  la  maison  qa'occopait  juH'  - 
1876  la  mairie. 

Vertu,  chapelle,  à  TE  et  toat  près  d«  bcz; 
de  Coron, 

Verzeaoy  f.,  c"*  de  Lire. 

VerzeaiuK  (les),  m^^,  c**  de  Gofuufrd. 

Verzée  (la).  —  Versutia  xtii«  s.  Tw 
Robin).  —  Rniss.  issu  da  dépanemeiit  d;  » 
Loire-Inf.,  qui  traverse  Pouancé,  la  Rrer^*- 
où  il  animait  autrefois  d'importaoles  iût^ 
fait  tourner  sur  Armaiilé  trois  moslias»  «r 
Noellet  quatre,  trois  sur  le  Tremblay,  bc  k 
Gombrée,  trois  au  Bourg-d'Irâ,  quiAire  es  5;^ 
Gemmes -d'Andigné,  et  se  jette  à  Segré  iu' 
rOndon,  après  24,250  met.  de  cours;  —  > 
pour  affluents  les  miss.  d'Antaise,  TAt^k. 
l'Ebaupinière,  la  Sablonnière.  la  Btaiicà^?t;\ 
la  Buzonnière,  Gliampiré,  Laonay,  la  1^,i^\ 
la  Fosse,  la  Dismaye,  la  Rivière «Maîneaf.  l<Ia 
nay,  la  Blanchardière,  la  Rivière ,  Gag&«,  ^ 
Gaidonnière,  la  Tourie,  la  Foie,  la  ^jm^^* 
les  Mortiers,  TEcochartlière.  les  Rocbeci«». 
Rolard,  le  Plessis-Mesle  ou  le  Fonrono.  ^ 
Trousselière,  le  Griant,  rHommeaa,  la  DeaiilsTvf. 
la  Boharie,  le  Beauchène,  les  Ecrevisses.  fe  5:t 
ville,  les  Soucis  ;  «  f.,  €••  de  Potu»ce.  »;• 
remplacement  de  bois  peuplés  de  loups  ao  xvi."*  ; 

Véslniére  (la),  f.,  c"«  du  jPZessû-Grver*. 

—  La  Voizinière  (Gass.). 
Vésoualére  (la),  f.,  c**  de  Chambelicy 

—  Domaine  aux  xiv-xv«  s.  des  Tînléfiiac. 
Vescavre»  ham.,  c*"  de  CAor^-awr-A.  - 

Décima  de  Vezouvre  1218  (H  Pootroe).  —  U 
est  sieur  Pierre  Grespin  1644  (E  1400-llOf  ;  - 
donne  son  nom  au  ruiss.,  né  sur  la  c*«  de  Ckazi 
sur-Arg.,  s'y  jette  dans  TArgos;  —  1.600  ari 
de  cours. 

Vesselayt  t.,  c"*  du  Lion-if  A.  —  Tes!.i« 
(Cad.).  —  Quoddam  manerium  quod  n'^- 
riter  vocatur  le  Verzelai  1268,  aauileia  ::- 
cata  le  V.,  ib.  (Pr.  de  Grès).  —  Anc.  mA»^\ 
autrefois  de  la  paroisse  de  Grez-NenviUe. 

Veasellère  (la),  ham. ,  c"*  de  Geste. 

Vétaol  (Pierre),  mattre-sculpteur»  a  En^* 
1744,  1785.  —  Il  signe  comme  panaixi  an  ke«  i 
Ingrandes  le  11  janvier  1747. 

Vétellerle  (la),  f.,  c"«  de   Brain-wr-A.l 

Vétéria  (Saint)  est  absolomeat  iiK^a^s 
autrement  que  par  les  chartes  qui  codsui«&i  ^^ 
son  corps  était  conservé  en  845  dans  Te^ÎM  i- 
Gennes,  dédiée  à  son  nom.  Il  fut,  dit-oo.  - 
moment  de  l'invasion  normande,  iranspon^  • 
Tournus,  puis  en  880  dans  l'abbaye  de  CùtU^! 
ou  les  protestants  détruisirent  ses  rdiqa^j  u 


VÉZ 


—  701  — 


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:▼!•  s.  Sa  fête  était  célébrée  en  Anjou  le  23  et  à 
«orbigny  le  22  août.  V.  D.  Ghamart,  t.  I,  p.  20. 

Vétillerte  (la),  f.,  c"*  de  la  Pommeraie. 
Vctterles  (les),  ham.,  c""  de  Grez-N. 
Vétrie  (la),   f.,  c»«  de   Faveraie.  —  La 
luetterie  (Gass.). 

Veoerle  (la),  f.,  €■•  de  Fougère, 
Veuqaets  (les),  f,,  c""  de  Noellet. 
Vearière  (la),  ham.,  c°«  d'Angrie.  —  Il  y 
txisle  deux  fours  à  chaux,  Y.  BuU.  de  la  Soc. 
ïndustrielle,  1857,  p.  213,  —  et  une  ancienne 
irUoisière  abandonnée,  dont  le  schiste  se  montre 
rntranèlé  de  filons  de  quarts  et  d'anthracite  ;  — 
laai.,  c°«  de  Chazé-Bur-Argos. 
Venrolaie  (la),  f.,  c^*  de  Loire, 
Veuveraie  (la),  f.,  c'^  de  Chamhellay. 
VeuTerie  (la),  f.,  c"«  du  I,ton-d'A. 

Vézias*  canton  et  arrond.  de  Gholet  (14  kil.)  ; 
—  à  51  kil.  d'Angers.  —  Pratum  de  Vecins, 
\/'€zins  1120  circa  (Ghemilié,  cb.  or.  et  Cartul., 
h.  91).  —  E.  de  Vicini»  1160  circa  (H  Saint- 
»erge,  Pr.  de  St-Melaine,  ch.  or.).  —  Dominu9 
ie  Vezins  1228  (H  Pr.  du  Goudray-Montb.»  cb. 
>r.).  —  Parochia  de  Vicinis  1300  circa  (Gr. 
Gauthier).  —  Ecclesia  parochialis  Sancti 
Pétri  de  Veeinia  xn*  s.  (Pouillé  de  Maillezais, 
)ans  Lacune,  p.  361).  —  Sur  un  haut  plateau 
;t 50-1 74  met.)  «îéconpépar  les  vallées  de  l'Evre  et 
le  se^  affluents  ;  —  entre  la  Tour-Landry  (3  k.  1/2) 
m  N.,  Goron  (5  kil.)  à  TE.,  Ghanteloup  (4  kil.) 
il  I^uaillé  (7  kil.)  au  S.,  Nuaillé  et  Trémentines 
6  kil.)  à  rO. 

La  route  nationale  de  Saumur  aux  Sables  des- 
cend du  N.-E.,  se  brise  en  traversant  le  bourg 
^t  reprend  du  N.-E.  an  S.-O.  jusqu'au  passage 
la  ruisseau  de  la  Maillarderie,  après  6,040  met. 
le  parcours.  Elle  est  croisée  au  bourg  même  par 
e  chemin  de  grande  communication  de  Ghemilié 
i  Maulévrier,  et  rejointe  à  200  met.  des  maisons 
/ers  S.-O.  par  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
$t-Macaire. 

L'Evre  y  naît  en  deux  sources,  qui  coulant  l'une 
le  i'E.  à  1*0.,  l'autio  du  S.  au  N.,  se  réunissent 
i  la  Ferchauderie ,  remonte  vers  N.  jusqu'au 
ifutrean,  où  elle  se  recourbe  vers  TO. .  forme 
imite  avec  la  Tour-Landry,  s'incline  vers  S.-^., 
orme  limite  avec  Trémentines,  et  y  pénètre  au 
noment  d'aborder  le  chemin  de  St-Macaire.  Elle 
-eçoit  à  gauche  le  ruiss.  de  Régnier  dit  aussi 
le  la  Limonnière,  1  kil.  de  cours,  —  et  celai  de 
a  Maillarderie,  qui  forme  limite  avec  Trémen- 
ines  sur  tout  son  parcours  de  2,500  met.  -^  Le 
'uiss.  de  Montbault  coupe  la  pointe  extrême  de 
'angle  S.-O.  —  A  l'opposé  le  ruiss.  de  la  Mazerie, 
iffluent  du  Lys,  limite  un  instant  Ghanteloup  et 
loTon,  grossi  du  rui^selet  de  la  Blouère,  né  sur 
a  commune. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  des  Poteries 
pour  partie.  30  mais.,  34  mén.,  113  hab.),  des 
^iletteries  (13  mais.,  47  hab.),  de  Régnier  (10  m., 
M  hab.)*  de  la  Mingotière  (5  mais..  28  hab  ),  de 
a  Gaudichère  (4  mais. ,  17  hab.),  de  la  Ferchau- 
lerie  (3  mais.,  23  hab.),  des  Duretteries  (3  m  , 
25  hab.),  du  Bordage-Musseau  (3  mais.,  6  hab.}, 


les  ch&teaux  de  Vézins  et  de  l'Eperonnière  et 
63  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  1.802  hect.,  dont  352  hect.  en 
prés,  1  hectare  en  vignes,  4  en  bois  autour  des 
deux  châteaux,  le  reste  en  labours,  y  compris  les 
34  hect.  d'il  y  a  60  ans.  —  La  forêt  dite  de  Vé- 
zins, compte  1.124  hect.  mais  uniquement  sur  les 
communes  de  Ghanteloup,  la  Plaine  et  Yzernay, 
sans  qu'il  en  subsiste  rien  sur  Vézins. 

Population  :  143  feux  en  1699.  —  %5B  feux, 
1440  hab.  en  1720-1726.  —  340  feux,  l,t91  h., 
en  1789-1790.  —  1J30  hab.  en  1821.  —  i,77tf  h. 
en  1831.  —  l,8tl  hab.  en  1841.  -^  l,93i  hab.  en 
1851.  —  i,011  hab.  en  1861.  —  1,947  hab.  en 
1866.  —  1,864  hab.  en  1872.  —  1,798  hab.  en 
1876,  —  en  développement  rapide  et  constant 
pendant  30  années,  arrêté  brusquement  et  perdu 
depuis  quinze  ans.  —  936  hab.  an  bourg  (171  m., 
303  mén.),  tout  entier  rebâti  depuis  la  guerre  de 
Vendée  et  habité  par  de  nombreux  tisserands  pour 
l'industrie  de  Gbolet. 

Fabrique  importante  de  briques,  tuiles  et  cu- 
viers  aux  Poteries  ;  —  2  moulins  &  vent  ;  —  une 
teinturerie;  —  commerce  de  bestiaux  et  cé- 
réales. 

Marché  de  menues  denrées  le  lundi. 

Facteur-hoitier.  —  Chef-lieu  de  percep- 
tion pour  les  communes  de  Ghanteloup,  Nuaillé, 
Trémentines  et  Vézins. 

Mairie  avec  Ecole  publique  laïque  de  gar^ 
çoriB  dans  une  maison  acquise  le  11  octobre  1845, 
reconstruite  en  1875-1876  (arch.  Roffay,  de  Sau- 
mur). —  Ecole  publique  de  fillei  (Sœurs  de  la 
la  Pommeraie),  bâtie  en  1862  (arch.  Humeau,  de 
Mêlay),  avec  Salle  d*asile  publique,  fondée  en 
1847. 

V Eglise,  dédiée  à  St  Pierre  (succursale,  5  ni- 
vôse an  XIII),  a  été  reconstruite  au  centre  du 
bourg  par  adjudication  du  31  mai  1847  (archit, 
Ghesnean  et  Lenoir,  d'Angers)  en  style  néo-grec, 
avec  chwur,  entouré  d'une  belle  boiserie,  vitraux 
armoriés,  mallre-autel  en  pierre  dure  sculptée. 
Une  grille  en  fer  forgé  protège  les  fonts  baptis- 
maux, décorée  de  deux  écus  accolés,  dont  un 
d'argent  à  la  croix  dentelée  de  gueules, 
cantonnée  de  4  aigles  de  nahle,  qui  est  de 
Leclerc  de  la  Perrière  de  Vézins,  l'antre  desahle 
à  2  croix  de  calvaire  tréflées  et  fichées  d^ar- 
gent,  accompagnées  en  pointe  d'une  coquille 
de  mime,  qui  est  de  Becdelièvre,  le  tout  entouré 
de  palmes  rattachées  par  un  ruban,  avec  les  ini- 
tiales enlacées  V-B  dans  un  cartouche,  —  œuvre 
du  commencement  de  ce  siècle. 

L'ancienne  église,  complètement  incendiée  en 
1794  et  recouverte  tant  bien  que  mal  dès  l'an  X 
par  les  habitants,  s'élevait  sur  la  droite  de  la 
route  en  allant  à  Saumur.  vis-à-vis  la  grande 
place.  Le  2  juin  1713  avait  été  bénite  la  première 
pierre  du  clocher  neuf  et  de  la  chapelle  joignant 
l'église,  qui  fut  consacrée  le  13  septembre  1714 
par  le  frère  du  marquis  de  Vézins ,  François- 
Joseph  d'Andigné,  docteur  de  Sorbonne,  visiteur 
de  l'Oratoire.  Par  son  testament  du  17  avril  1737 
il  légua  une  somme  de  2,000  l.  pour  la  construc- 
tion de  l'autel  et  des  fonts  baptismaux,  exécutés 


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—  702  — 


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seulement  vingt  ans  pins  tard  par  le  senlptear 
Denis  Gervais,  —  Y.  ce  nom,  et  Armagnac 
(Jean  d').  —  L'œavre  entière  a  été  abattoe  en 
1850. 

L'ancien  presbytère,  vendu  nat^,  avait  été 
racheté  par  la  commune,  autorisée  d'une  ordon- 
nance du  16  février  1827.  Il  a  éié  déplacé  et  re- 
construit complètement,  au  S.-E.  de  l'église,  en 
1870-1871  (arcb.  Chesneau). 

Aucune  trace  antique  n'est  signalée  sur  le  terri- 
toire, sauf,  près  Régnier,  quelques  sépultures,  d'une 
date  non  déterminée.  La  voie  descendant  de  Ch*;- 
millé  à  Châtillon  longeait  le  bourg  vers  l'O.,  ral- 
liant presque  à  égale  distance  les  deux  grandes 
voies  de  la  Salle  au  May  et  d'Angers  à  Fontâ- 
nay  par  Chanteloup.  —  Aucun  titre  ne  renseigne 
sur  la  fondation  de  la  parois&e  ni  de  l'église, 
auprès  de  laquelle  est  constitué  à  une  date  incer- 
taine un  prieuré  du  titre,  comme  elle,  de  SainU 
Pierre  dans  la  dépendance  de  l'abbaye  de 
Sl-Jouin  de  Marnes,  suivant  certains  documents, 
quoique  aucun  acte  du  Gartulaire  publié  ne  l'y 
mentionne,  ou  suivant  d'autres  et  plus  probable- 
ment peut-être,  de  St-Hichel-en-l'Herm.  —  A  peine 
rencontre-t-on  quelques  noms  de  prieur»  : 
Briand  Jarn/,  curé  en  même  temps  deThouarcé, 
1605.  —  Butler,  1755.  —  Toussaint  Allion, 
1770,  t  en  1773.  —  Touss.  Deschamps,  1774. 
—  A  cette  date  le  bénéfice  était  desservi  par  le 
curé  et  par  le  vicaire  moyennant  une  rente  de 
160  livres,  qui  fut  portée  à  250  livres  par 
ordonnance  épiscopale  du  16  juillet  1776. 

Curés  :  Jean  Doussard,  1511.  —  Mêlais 
Guillaud,  1651,  f  le  11  mai  1681.  —  Jacques 
Barroueil,  llls  du  sénéchal  de  Gholet,  octobre 
1681,  t  le  31  juillet  1688,  âgé  de  57  ans.  — 
Jean  Bionneau,  1683,  f  le  l'r  janvier  1688.  — 
Jos.  Roulleau,  jusqu'en  septembre  1733.  — 
Franc.-Jos.  Jannet,  septembre  1733,  f  le  5  mai 
1756,  &gé  de  59  ans.  —  Pierre-Louis  Drouin, 
juin  1756,  qui  résigne  en  1775  pour  prendre  pos- 
session le  12  mai  1776  de  la  chapelle  Saint- 
André-de-Nanlilly  de  Saumur,  et  est  inhumé  le 
21  mai  1782.  —  Charles-René  Bouchet,  1775. 
qui  refuse  le  serment  en  octobre  1791.  —Joseph- 
Jean  Gautronneau,  «  curé  intrus  >,  enterre  dès 
le  17  novembre  1791  un  enfant  «  inconnu  »,  dit- 
«  il,  les  parents  se  refusant  à  entrer  dans  l'église 
c  et  de  donner  les  noms  ».  Il  fit  abdication  de  toute 
fonction  ecclésiastique  le  18  pluviôse  an  II. 

Une  communauté  du  Tiers-Ordre  de  Saint- 
François  ou  Cordelières  sous  le  titre  de  Sainte- 
Elisabeth,  s'établit  dans  le  bourg  vers  le  milieu 
du  XVII*  s.,  dans  un  bel  et  vaste  enclos,  avec 
jardin  et  triple  corps  de  bâtiment  dont  une  cha- 
pelle. On  y  comptait  en  1698,  —  au  témoignage 
du  Rapport  de  Miroménil,  qui  les  confond,  si 
ce  n'est  son  éditeur,  avec  des  Cordeliers,  — 
trente-trois  religieuses,  dix-huit  seulement  en 
1790,  dont  deux  tenaient  l'école  de  charité.  La 
maison  tirait  surtout  grand  profit  d'un  pen- 
sionnat de  jeunes  filles  nobles  et  se  recrutait 
parmi  les  meilleures  familles  du  pays.  M™*  Mo- 
deste de  la  Morandière  en  fut  la  dernière  supé- 
rieure. L'établissement  fut  vendu  natS   égilse, 


jardins,  masures,  le  17  messidor  u  \1  «  it 
nouveau  le  30  niv6se  an  XI.  L'endos  m  en* 
encore,  transformé  en  prairies  et  en  peiils  ,r- 
dins  avec  maisonnettes,  conservant  ni-i-q] 
l'église  actuelle  son  haut  portail,  dont  U  dé  s 
sculptée  d'une  croix  et  la  base  montre  imt 
In  hoc  signo  vinces;  auprès,  se  dresse Uporki 
la  chapelle, encadrée  de  deux  pilastres  sfee  ami 
trilobé,  couronnant  une  niche  vide;  »A-4t&v 
un  écusson  fruste  et  la  date  iâ66;  ui  éx. 
côtés  de  la  nicbe,  le  mot  :  A  Dieu. 

A  1  kil.  au  S.  du  bourg,  sur  le  cbeaii . 
Maulévrier,  se  rencontre  l'ancien  hôpital  ài  '^ 
Charité  de  Saint-Françoîa-de-Ia-Croii  v- 
les  ruines  de  son  église,  de  ses  bâtimenti  «  es 
jardins.  Il  avait  été  fondé  par  le  baroo  Fru;  i 
Leporc  de  la  Porte  de  Yézins,  qvi  ^Yf 
pour  le  desservir  quatre  religieux  de  l'urdre  tic  v 
Jean-de-Dieu.  L'acte,  daté  du  4  septeabre  1^H 
fut  approuvé  le  8  par  les  habitants  et  \t  S  K 
l'évèque  de  Maillezais.  L'église  et  le  càme^  ■: 
furent  bénis  le  29  mai  1635.  Une  dotatioBFtr^ 
culière,  constituée  par  le  même  bièBluM 
le  27  août  1638  pour  la  réception  de  4  tîbIU.'^ 
n'eut  pas  de  suite.  On  y  recevait  I»  ii- 
sants  et  malades  de  tons  pays,  saof  les  iffm> 
et  les  enfants  âgés  de  moins  de  sept  aas^na^ii 
place  des  pauvres  était  souvent  prise  par  des  mis- 
sionnaires, tandis  que  les  actes  de  laparoisâe  jj:' 
des  années,  il  est  vrai,  de  disette  et  de  im^^ 
mentionnent  deux  hommes  morts  *pu  Îhm* 
c  misère  »  en  1710,  dont  un  à  la  ports  w& 
de  l'hospice,  et  en  1711  de  nombreai  dd»  (^ 
mendiants  abandonnés  dans  les  fennes  -  ^ 
bâtiments  furent  incendiés  en  1794  e(  oo  v^ 
du  Département  du  4*  jour  coaplésy^^ 
an  IV  ordonna  provisoirement  la  réooioo  d.*!? 
pital  et  de  ses  biens,  qui  comprenaient,  vim  <>9 
rentes,  la  Fadaise,  la  Friquetière,  la  Lnoiltf* 
bordages  aujourd'hui  détruits,  la  MaiJOo-.><c>' 
Maumusson,  les  Pilleteries,  la  Hnitière,  i  1V|» 
de  Cholet.  —  En  1857  le  bureau  de  Meofai^ 
de  Vézins  revendiqua  la  division  de  ses  rroi) 
mais  après  procès  et  appel  fut  déboatè  ei  l^ 
comme  n'ayant  pas  d'existence  légale.  -  ^' 
transaction  a  assuré  depms  aux  pasTm  * 
Vézins  une  place  à  l'hôpital  de  Gholet 

Le  fief  avec  château  fort,  y  existe  ooaiO^i» 
au  moins  le  xii*  s.,  aux  mains  d'une  laoïii* '^ 
nom  de  la  Porte,  de  Porta,  —  J»"  *J 
Porte  en  1224,  Gervais  de  la  P.  en  IStf,  -^ 
de  la  P.,  chevalier,  que  le  lieulenaai  d'.Vr,*:. 
Guill.  de  Craon,  autorise  en  1357  i  reqaemj?' 
habitants  pour  «  faire  guet  et  garde  et  resux^ 
c  son  chastel  ouquel  a  moult  grant  et  beik  fcc^ 
«  resse;  »  —  Béatrix  de  la  Porte,  femneee'^ 
de  Gilles  Tournemine,  qui  commandait  m  ***' 
les  Bretons  à  la  journée  de  Castilloa  en  6*!^ 
Il  avait  eu  d'elle  16  enfants,  et  pour  ks  e^^ 
fut  réduit  à  aliéner  la  plus  grande  f^^ 
forêts  de  son  domaine  et  nombre  de  fi^>  ^^^ 
la  Bournée,  Trémonl,  Ambilton.  qui  antref*" 
dépendaient.  —  Maribe,  fille  aînée  de  kifii-  * 
Porte,  sieur  de  Vézins,  de  Pordic,  de  U  *^; 
épousa  le  15  juin  1535  Jean  le  Pore,  s»^  ^' 


VÉZ 


—  703  — 


VÉZ 


>archal,  de  Villeneuve  et  da  Plessis.  La  famille 
a  Porte  portait  de  gueules  à  i  croissant 
Tiontant  d'hermines  resarcelé  d^or^  la  famille 
e  Porc  d^argent  au  porc  de  sable  défendu 
•t  clarine  d^argent.  Le  noaveaa  maître  con- 
lacra  le  principal  revena  de  son  domaine  à 
aire  réédifier  et  remparer  le  vieax  château  «  tout 
;  caduc  et  ruiné  ».  Leur  second  fils  et  héritier 
acqaes  le  Porc  de  la  Porte  épousa  le  7  juin 
i536  Marguerite- Claudine  de  la  Noue  Brasdefer 
il  en  secondes  noces  Louise  de  Maillé.  11  eut 
le  la  première  un  fils  et  deux  filles  qu'il 
)rit  en  horreur.  L'histoire  de  son  fils  René, 
iT.  ci-dessus^  t.  II,  p.  503  est  devenue  légen- 
laire.  Recueilli  par  son  oncle  de  la  Noue,  et 
narié  dès  le  18  juin  1589  avec  Anne  de  Maillé 
le  la  Tour-Landry,  il  mourut  en  1616  avant 
l'avoir  pu  rentrer  dans  le  manoir  patrimonial, 
>cciipé  par  les  protestants  à  titre  de  place  de 
iûreté  pendant  près  de  30  ans.  C'est  le  21  jan- 
vier 1622  seulement  que  le  capitaine  de  la  Fer- 
ière,  qui  y  commandait,  remit  le  château  aux 
nains  de  M.  de  Vendôme,  moyennant  une  somme 
le  18,000  liv.,  payée  par  la  veuve  de  René  et  par 
ear  fils  François,  qui  se  hâtèrent  de  faire  abattre 
;t  raser  toutes  les  fortifications,  au  grand  sou- 
agement  du  pays,  rançonné  par  les  soudards. 
Jon  autre  fils  André  était  évêqne  de  St-Brieuc. 
Sa  sœur  Marthe  hérita  de  la  terre  et  l'apporta  à 
iilharles  d'Andigné,  qu'elle  avait  épousé  le  23  jan- 
fier  1618.  Leur  second  fils  Gharles-Franç.  d'An- 
ligné,  né  à  Angrie  le  10  décembre  1630  se  maria 
e  7  juin  1655  à  Angers  (GG  50)  avec  Marie  Collin 
le  la  Noue,  qui  fut  inhumée  dans  la  chapelle 
ieigneariale  de  Vézins  le  24  avril  1723,  âgée  de 
K)  ans.  Il  avait  eu  d'elle  cinq  enfants,  morts 
ians  postérité,  dont  deux  fils  tués  à  l'ennemi  au 
service  de  la  France.  L'alné  et  unique  héritier, 
llharles-François,  meurt  à  Angers  le  21  février 
1725,  âgé  de  69  ans.  La  seigneurie  de  Vézins 
passa  alors  par  retrait  lignager  à  N.  de  la  Touche- 
Limonsinière,  sieur  de  la  Jarriëre,  descendant 
le  Charlotte  le  Porc  de  la  Porte,  fille  de  René  et 
le  Louise  de  Maillé.  Sa  fille  unique  Marie- 
Madeleine  avait  épousé  en  1724  Josué -Augustin 
le  la  Taste,  sieur  de  Pitrac,  chevalier  de  Saint- 
U)uis,  premier  capitaine  des  grenadiers  du  régi- 
ment du  roi,  qui  fut  inhumé  le  30  avril  1742, 
Igé  de  65  ans  dans  le  2*  caveau  de  la  chapelle  du 
shâteau.  Il  ne  laissait  que  deux  filles,  dont  l'aînée 
Harie-Uenriette-Charlotte  épousa  le  14  mai  1748 
Philippe-Pierre-Marie  Leclerc  de  la  Perrière,  mort 
le  10  septembre  1762,  âgé  de  37  ans  ;  —  après 
eui,  leur  descendance,  Phil.-André-Foriuné  Lecl. 
lie  la  F.,  mort  le  29  juin  1780,  âgé  de  29  ans, 
dont  la  veuve  Marie-Suzanne-Radégonde-Char- 
lotte  Marsault,  arrêtée  dans  les  mines  de  Montre- 
iftis,  périt  guillotinée  à  Angers  le  21  janvier  179i  ; 
—  Philippe 'Alexis -Fortuné  Leclerc  de  la  Fenière, 
leur  fils,  marié  en  1798  avec  Emilie-Joséphine  de 
Becdelièvre,  mort  en  1813  ;  —  leur  fils  aîné  Phi- 
iippe-Joseph ,  marié  le  13  juin  1833  avec  Pau- 
line-Clémence Hector  de  Tirepoil. 

La  terre,  qu'on  voit  qualifiée  dès  le  xvi*  s.  de 
baronnie  et  plus  tard  de  marquisat,  sans  titre 


d'érection  régulier,  donnait  la  seigneurie  des 
paroisses  de  Vézins,  Chanteloup,  St-Hilaire-dn- 
Bois  et  Nuaillé,  la  présentation  de  5  chapelles, 
droit  de  prévôté  dans  le  bourg,  haute,  moyenne 
et  basse  justice,  et  comprenait  au  xviii*  s.,  outre 
de  nombreux  fiefs,  dont  deux  dans  les  faubourgs 
d'Angers,  23  métairies,  3  moulins,  3  étangs,  une 
forêt  de  6  à  7  lieues  de  tour,  la  seule  du  pays, 
des  revenus  estimés,  toutes  charges  payées,  une 
valeur  de  15  à  16,000  livres,  somme  alors  consi- 
dérable. La  mouvance,  qui  relevait  primitivement 
du  château  d'Angers,  avait  été  attribuée  au  xiii*  s. 
à  la  baronnie  de  Vihiers  pour  le  château  et  les 
droits  honorifiques,  et  pour  le  reste,  retenue  en 
franc  alleu,  puis  concédée  à  Passavant.  Le  châ- 
trau,  incendié  en  1794,  venait  d'être  rebâti  vers 
1770  tout  entier  à  la  moderne,  avec  un  beau 
jardin ,  environné  de  canaux  d'eaux  vives  et 
dessiné  par  un  jardinier  célèbre  de  Paris.  L'en- 
ceinte en  enclavait  à  demi  l'église,  à  laquelle  se 
rattachait  vers  S.-O.  l'entrée  du  portail  d'hon- 
neur, cantonné  d'un  enclos  extérieur  de  verdure. 
La  chapelle  seigneuriale  occupait  le  bras  du 
transept  S.,  bordée  vers  la  nef  d'un  mur  à  hau- 
teur d'appui  et  communiquant  dans  le  chœur  par 
un  couloir  privilégié.  De  l'autre  côté  de  la  route 
et  au  N.  de  l'église,  s'élevaient  les  halles  pour 
\&  foire  de  St-Blaise  (2  février).  Y  attenait  le 
Palais,  petite  maison  encore  affermée  en  1820, 
où  la  juridiction  était  exercée  par  un  sénéchal, 
un  procureur  fiscal,  un  greffier  ;  —  au  devant,  la 
place,  où  le  marché  se  tenait  chaque  lundi.  — 
Le  septier  de  la  baronnie  comptait  16  boisseaux 
pour  13  des  Ponts-de-Cé.  —  Dès  la  fin  du  xvu*  s. 
on  voit  une  brigade  de  gabelle  en  résidence  au 
bourg,  infesté  par  le  passage  des  faux-saulniers. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Evôché  de  Poitiers 
jusqu'en  1317,  de  celui  de  Maillezais  jusqu'en 
1648,  plus  tard  de  celui  de  la  Rochelle,  du 
Doyenné  de  Vihiers,  de  l'Election  et  des  Aides  de 
Montreuil-Bellay,  du  Grenier  à  sel  et  du  District 
de  Cholet.  Un  cinquième  pour  le  moins  de  la 
terre  était  en  main-morte  et  les  pauvres  y  abon- 
daient. —  Un  comité,  composé  de  Papin,  J.  Hou- 
det,  P.  Grimault  et  P.  Bretin,  y  fut  consti- 
tué dès  les  premiers  jours  de  la  guerre  par  les 
insurgés  pour  approvisionner  l'armée.  Les  trois 
derniers  arrêtés  périrent  guillotinés  à  Angers  le 
18  avril  1793.  —  Le  7  juillet  1828,  la  duchesse 
de  Berry  vint  coucher  an  château,  reconstruit  en 
forme  de  vaste  rectangle,  accolé  au  centre  d'une 
tour  en  saillie. 

Il  a  été  occupé  militairement  par  la  troupe 
de  ligne  en  juin  1832.  Une  vue  en  est  donnée  par 
Méliand  dans  ses  Vues  pittoresques  pour  ser^ 
vir  à  l'histoire  de  la  Vendée  (Paris,  1822, 
in-fol.  obi.  ;  —  une  vue  du  bourg  dans  V Album 
vendéen  de  M.  Lemarchand. 

Maires  :  Pierre  Perrier,  chirurgien-major  de- 
puis 1785  de  l'hôpital,  1791.  —  PhU.-Alexis«For- 
tuné  Leclerc  de  Vézins,  au  VIII,  f  en  février 
1813.  —  Ch.  de  Grignon,  10  mars  1813.  —  Phii. 
Michel,  l«r  mai  1817.  ^  Pierre  Bertin,  23  jan- 
vier 1826.  —  Pierre  Bouchet,  octobre  1830.  — - 
Théod.  Guignard,  28  août  1848,  février  1852. 


VIA 


—  704  — 


VIA 


—  Pierre  Bonnaventure  û\a,  17  jaillet  1852, 
installé  le  25.  —  L.  de  Terves,  eh  fonctions, 
1877.  —  M.  de  Vézins,  1878. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  105,  f.  43;  G  492;  H  Hdpital.— 
Notice  Mss.  de  H.  Spal.  -  Notes  Mss.  de  MM.  Bouâllier  de 
St-André,  Broque,  RaimbauU,  Aug.  Michel.  —  Hss.  588, 
p.  823.  —  Walâh,  Belat.  de  vovage  ,  p.  345.  ^  Affiches 
d'Angers,  «2  avril  1793.  —  Boffin,  Angers,  i.  U,  p.  207- 
913.  —  Ménage,  Sablé,  Pr.,  p.  395.  —  Areh.  d'Anj,  1. 73. 

—  LouYet  dans  U  Bev.  d*Af\j.,  1855,  L  II,  p.  270.  ^ 
Pour  les  localités,  voir,  à  leur  article,  la  Verrerie,  la 
Afingotière,  Beignier,  Boeheteau,  l'Eperonnière,  etc. 

Vézinsv  anc.  fief  comprenant  partie  du  fao- 
boarg  St-Lazare  d'Angers.  Le  manoir  en  avait 
été  converti  en  ane  petite  aamônerie  dn  titre  de 
St-Etienne  pour  les  malades  de  St-Main.  Des 
poteaux  aux  armes  de  la  baronnie  de  Vézins  déli- 
mitaient la  mouvance  et  ne  furent  enlevés  qu'en 
1783.  Les  protestants  en  avaient  fait  le  centre  de 
leurs  réunions  an  xvii*  s. 

YézoUére  (la),  f.,  c"«  de  Genneteil  et  en 
partie  de  Savigné.  —  La  limite  des  deux  com- 
munes et  des  deux  départements  de  Maine-et- 
Loire  et  de  la  Sarthe  passe  entre  l'habitation, 
ancien  logis  noble  du  ivi<  s.,  qui  est  en  Savigné, 
et  l'ancienne  chapelle,  où  sont  installées  les  ser- 
vitudes, en  Genneteil.  —  £a  est  sieur  Hardouin 
Sigonnean  en  1588. 

ri.  -  V.  Vivy, 

rialfl«f €e  (la).  —  V.  la  Vieillerie. 

Vlal  (Jean- Antoine),  né  le  18  novembre 
1742  à  Gipiéres  près  Grasse  (Var),  fils  d'un  négo- 
ciant et  d'Anné-Marie  Isnard,  sœur  du  futur 
conventionnel,  se  fit  de  bonne  heure  recevoir 
avocat  an  Parlement  de  Paris,  où  il  prenait  le 
nom  de  Yial  de  Landouzière  et  était  désigné 
sous  le  surnom  de  Vial  l'Américain,  à  cause  des 
affaires  qu'il  soutint  au  Conseil  du  roi,  soit  dans 
son  intérêt  personnel,  soit  comme  représentant 
des  plus  opulentes  familles  de  la  Martinique  et 
de  Saint-Domingue,  et  anssi  à  cause  de  plu- 
sieurs voyages  aux  Deux  Indes.  Il  n'avait  pas 
26  ar4S,  quand  il  épousa  à  la  Martinique  le 
12  janvier  1768,  une  jeune  fille  de  race  angevine, 
Marie-Félicité  Blanvillain  de  Liste,  qui,  avec 
une  grosse  dot,  lui  apportait  des  relations  et  plu- 
sieurs domaines  en  Anjou.  Fixé  définitivement  en 
France  et  serviteur  enthousiaste  de  la  cause  révo- 
lutionnaire, il  vint  s'établir  an  centre  de  ses 
propriétés  angevines,  à  Chalonnes-sur-Loire,  où 
il  ouvrit  un  atelier  au  profit  des  pauvres,  sous- 
crivit une  contribution  patriotique  de  1,800  liv. 
(24  février  1790),  fit  don  de  deux  canons  (25  juil- 
let 1791),  mit  enfin  sa  fortune  au  service  de 
tous  les  besoins  publics.  Elu  membre  du  Conseil 
général  du  département,  il  déclina  cet  honneur 
par  lettre  du  29  décembre  1792,  pour  accepter 
dans  sa  commune  la  charge  de  maire,  qu'il 
remplit  depuis  le  l'^^  janvier  jusqu'au  20  juillet 
1793.  Il  se  trouvait  placé  lors  du  soulèvement  de 
la  Vendée,  à  portée  des  premiers  coups  et  essaya 
de  faire  face  le  22  mars  à  la  sommation  de 
la  grande  arméd  insurgée ,  V.  ci-dessus ,  t.  I, 
p.  462  et  580;  mais  abandonné  par  sa  muni- 
cipalité, assailli  par  la  foule,  menacé  de  mort, 
il  eut  peine  à  s'évader  dans  une  barque,  sous 
la  fusillade  des  Vendéens»  qui  saccagèrent  sa 


maison  et  sa  bibliothèque  «  composée  i,  eo»* 
il  le  rappelait  plus  tard,  «  de  Unit  et  qvUT. 
c  de  plus  recherché  en  littérature,  de»  wnf 
«  les    plus  estimés  dans  la  Révoliiiioa  â  &• 
c  plus  curieux  en  gravures ,  eanclèra  et  r^ 
c  Hures  >.  Une  partie  provenait  de  celle  de  L'v 
beau.  —  Accueilli  injuriensement  par  le  Disr* 
il  se  réhabilita   et  organisa  aossitét  iw  • 
Chalonnais  réfugiés  un  bataillon  de  600  bsœ- 
qui    le    25  avril  rentrait  au  pays,  j  Ia^ 
6,000  biigands  mais  était  bienlét  réduit  t  y.  r 
plier,  faute  d'artillerie  et  de  munitions.  11  ûol^ 
refuge  à  Paris  lors  de  i'occnpatioo  d'ADger^  .* 
l'armée  vendéenne,  et  fut  rappelé  par  no  bl  :• 
des  représentants  du  peuple  en  mission -8 ja.- 
qui  le  nommait  membre  dn  Comité  réijîdc.-^ 
naire.  Installé  le  20,  il  reçut  le  7  septeobn  » 
vant  pleins  pouvoirs   dn  représentant  Ri:v 
pour  les  réquisitions  et  l'organisatioa  de  U  t^- 
en    masse,   —   et  le  6  octobre  prit  passât 
jusqu'au  14  frimaire  de  U  charge  de  prxc^  ' 
général  syndic  du   Département,  qui  alUt:  - 
donner  une  part  active  dans  la  répressic-s  û-  . 
guerre  de  Vendée  et  en  particnlier  dans  tes  f* 
paraiifs  et  la  direction   de  la  glorieose  ^éf 
d'Angers.  Quand  an  arrêté  de  Hentz  et  de  Fiv 
castel  prescrivit  d'évacaer  [es  abords  do  n^* 
insurgé,  il  fut  chargé  par  la  commune  d«  ù 
lonnes  de  porter  à  Paris  une  protestaiit»  i  Tb 
semblée  nationale,  mais  an  ordre,  venn  i'ks^' 
l'arrêta  en  chemin,  à  Baogé.  Il  dut  y  compKL? 
devant  le  Comité  révolutionnaire  (2  floréal  i:l 
21  avril  1794)  et  fut  ramené  anchâteaad'Arf" 
Il  y  resta  plus  d'un  mois ,  criant  i  U  tjniu 
dénonçant  Ronsin,  réclamant  en  vain  les  |«* 
nécessaires  à  ses  accusations  et  à  sa  dde»r 
parvenant  à  grand'peine  à  faire  parvenir asi&a> 
quelques  notes  dont  elle  composa  ao  bo^  * 
adressé  par  elle  à  la  Convention  et  renT&ù  u: 
autre  examen  aux  Comités.  Dirigé  à  son  tes:  »: 
Paris  et  atteint  tout  à  l'arrivée  d'une  flaiiû: .' 
poitrine,  il  trouva  un  refuge  à  rarchevècbé,  t»-' 
formé  en  hospice.  Le  9  thermidor  le  sasvi  i 
arrêt  du  Comité  de  Sûreté  générale  ordonna  ^K' 
en  liberté,  mais  le  Jour  du  jugement  était  Je-' 
indiqué,  les  témoins   assignés  et  fêcem.  h 
d'ailleurs  sentait  l'opinion  renonvetée,  nrch^^ 
comparution  en  justice  et,  défendu  par  K«^-^ 
renvoyé  absoas  (29  vendémiaire  an  Ul  2)  fiC^^" 
1794).  C'est  l'heure  où  il  pubUe  contre  k^  ^rr 
ristes  ses  brochures   les   plus  violeiiifi.  '- 
essayait  plus  tard  en  vain  de  sopprimerl^- 
lui-môme  menacé  par  la  réaction  decbalfi''' 
se  vit  de  nouveau  jeté  dans  un  cachot  ds  ^ 
teau  d'Angers  (26  floréal  an  lIMSnair^ 
paya  d'audace  à  son  ordinaire  en|war«uv^^ 
ses  diatribes  ses  accasatearsetleprinci|«l'!'^^ 
eux,  Delaunay.  Une  inspiration  desafe»^' 
sauva  de  vengeances  redoutables.  Son  fil^  î 
avait  inutilement  réclamé  sa  liberté  ea  pki^  - 
(20  tbermidor-7  août) .  partit,  i  peine  igir  de  H  >-  ' 
pour  Paris,  et  après  avoir  sollicité  eneore  i>" 
ment  l'intervention  de  tous  les  eonutes,  >^*^ 
résotoment  la  barre  de  la  ConveDÛonleU''"- 
tidor-27  août  an  III  et  obtint  an  smsis  pMT kl'? 


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ment  —  L'amnistie  générale,  qui  déli?ra  Vial, 
rexilait  en  même  temps  de  son  pays,  comme  tons 
tes  anciens  fonctionnaires.  Il  se  retira  près  Fon- 
tainebleau, an  Monceau,  non  pas,  tant  s'en  faut, 
rainé  par  la  Révolution,  comme  on  s'est  plu  à  le 
dire,  mais  à  cette  heure  en  grande  gène,  loin  de  ses 
domaines  dévastés  et  de  ses  principaux  fermages. 
Il  devait  bientôt  venir  retrouver  une  retraite  pai- 
sible  à  Angers,  dans  la  vieille  rue  Baudrière,  où  11 
est  mort  le  21  mars  1811 ,  Âgé  de  68  ans ,  type 
étrange  et  pourtant  trop  commun  dans  toute  l'bis- 
toire  de  nos  dissensions  civiles,  ami  sincère  et  dé- 
voné  de  la  bonne  cause,  mais  de  convictions  plus 
bruyantes   encore   que    profondes    et    toujours 
prêtes  à  s'emporter  dans  la  victoire  comme  à  se 
troubler  aux  heures  des  défaillances  publiques, 
«  ayant  frappé  indistinctement,  »  —  ainsi  qu'il  le 
dit,   —  c  sur  les  Montagnards  comme  sor  les 
«  habitants  de  la  Plaine,  sur  les  Girondins  comme 
c  sor  les  Terroristes  »,  dénonçant  à  tort  et  à  tra- 
vers modérés  et  sans-culottes,  toujours  outra- 
geux,  souvent  perfide  môme  à  ses  amis,  turbu- 
lent plus  encore  que  ferme  et  courageux,  et, 
comme  tous  les  violents,  incertain  de  lui-même 
et  étonné  après  la  crise  de  ses  faiblesses  et  de 
ses  audaces.  -—  Ses  brochures,  œuvres  de  combat, 
le  peignent  trop  bien,  surtout  si  on  les  compare 
entre  elles  et  si  l'on  prend  la  peine  d'en  con- 
trôler les  dates  falsifiées  et  les  assertions  trop 
faciles  à  démentir.  Le  docteur  Bousseau,  Y.  ce 
nom,  les  a  prises  plusieurs  fois  à  partie  et  Chou- 
dieu  consacre  à  les  réfuter  plus  d'une  page  de 
ses  Mémoires.  —  La  liste,  qui  suit,  est  plus 
complète  qne  celle  même  qu'en  a  donnée  Grille, 
routes  ces  brochures  deviennent  d'ailleurs  très- 
rares,  et  le  nom  de  l'auteur  est  resté  ignoré  des 
biographes  et  des  bibliographes,  sauf  une  simple 
neotion  erronée  dans  Quérard. 

Adresse  de  la  nille  de  Chalonnes  dans  le 
Département  de  Maine'-et' Loire  à  l'Assem- 
}lée  nationale  (Paris,  imp.  de  Lefort,  in-12  de 
t4  p.),  sans  date  ni  signature,  mais  l'opuscule 
e  termine  par  une  Lettre  à  MM.  les  Députés 
lu  Département  (18  août  1790)  et  une  autre  : 
1  MM,  du  Directoire  du  Département, 
Ignées  J.'Ant  Vial,  électeur  et  député 
xtraordinaire  de  la  ville  de  Chalonnes, 
fui  s'y  donne  comme  le  rédacteur  de  l'adresse, 
yant  pour  but  d'obtenir  pour  sa  ville  la  rési- 
lence d'un  District;  —  Discours  .«.  Zore  de 
'installation  de  V Administration  centrale 
e  a  octobre  i793  (Angers,  in-S»);  —  Récit 
listorique  de  ce  qui  s*est  passé  à  Vattaque 
^Angers  par  les  brigands  de  la  Vendée 
es  i3  et  i4  frimaire  (12  p.  in-4o,  Angers, 
lame),  signé  :  ViUier,  président,  J.-A.  Vial, 
rocnrenr  -  syndic  et  Letoumeau,  secrétaire 
énéral,  —  suivi  d'une  lettre  :  J.-A.  Vial, 
•  •  au  président  de  la  Convention  natiO' 
aie,  sur  le  siège  d* Angers  (7  pages,  23  fri- 
laire  an  II);  —  Lettre  de  J,-A,  Vial  à  Tac- 
usateur  près  le  Tribunal  révolutionnaire 
e  F^aris  (9  vendémiaire  an  lil)  ;  —  Adresse 
e  Vial,  citoyen  d^Angers,  ex-procureur 
énéral  syndic  du  Département  de  M.-et-L, 

m 


à  la  Convention  nationale  (Paris ,  9  Tendé- 
miaire  an  III)  ;  —  Lettre  et  Réplique  à  ChoU' 
dieu  (in-8«,  an  III)  ;  —  Fusillades,  assassi- 
nats,  trahisons,  abus  d'autorité,  faux, 
contraventions  aux  lois,  dilapidations,  vols 
et  rapines,  commis  par  l'armée  terroriste 
dans  le  Département  de  M.-et-L.  ou  Dis- 
cours prononcé  à  la  Société  populaire  d'An- 
gers, suivi  de  pièces  justificatives,  par  Jean- 
Antoine  Vial,  citoyen  de  la  commune  de 
Chalonnes,  district  d'Angers,  servant  de 
réponse  au  compte-rendu  à  la  Convention 
par  les  représentants  Francastel  et  Hentz 
...  et  à  celui  rendu  par  les  Brutns,  les  Marat, 
les  Mutins  et  les  Tell  modernes,  qui  com" 
posent  le  Comité  révolutionnaire,  avec  des 
détails  intéressants  sur  la  conduite  que  les 
magistrats  choisis  par  la  faction  conspira- 
trice, pour  composer  la  Commission  mili- 
taire, ont  tenue  dans  V exercice  de  leurs 
fonctions  (Angers,  Mame,  s.  d.,  in-S»  de  172  p.  de 
texte,  plus  147  p.  de  pièces  justificatives).  Dans 
la  plupart  des  exemplaires,  ^ui  subsistent,  ce 
titre  à  effet  est  remplacé  par  le  simple  sous-titre 
raccourci  :  Discours  prononcé  à  la  Société 
populaire  d^Angers,  par  J.-A,  Vial,  citoyen 
de  la  commune  de  Chalonnes,  district  d'An- 
gers, département  de  Maine-et-Loire,  L'au- 
teur, qui  a  écrit  et  parlé  dans  uno  heure  de 
réaction,  s'étudia  à  le  supprimer  de  son  mieux 
à  l'heure  de  la  réaction  contraire.  C'est  néan- 
moins l'arsenal,  où  ont  puisé  sans  contrôle  toutes 
les  rapsodies;  —  Causes  de  la  guerre  de  la 
Vendée  et  des  Chouans  et  Vamnistie  man- 
quée,  dédiées  à  la  Convention  (Angers, 
Jahyer-Gfslin,  an  III,  in-8o  de  223  p.,  plus  une 
dédicace  de  8  p.),  datée  du  fond  d'une  cour  de 
la  prison  de  justice  d'Angers  le  4  messidor 
l'an  III  de  la  République,  une  et  indivis 
sible.  —  C'est  sa  première  attaque  contre 
Delaunay,  qu'il  ne  quitta  plus.  —  Choudieu  con- 
sacre un  cahier  tout  entier  de  ses  mémoires  Mss. 
à  en  signaler  les  erreurs.  —  Ligue  de  Vamnis- 
tien  de  Launay  contre  un  patriote;  —  avec 
cette  épigraphe  :  «  Grâce  a%ix  brigands!  pro- 
tection aux  royalistes!  guerre  à  mort  aux 
républicains!  tel  est  le  cri  de  ralliement  de 
nos  contrées.  —  Français,  il  est  temps  de 
changer  ce  mot  d'ordre,  »  —  et  à  la  première 
page  :  Angers,  ÎO  thermidor,  Van  III  de  la 
République  française,  ...  J.-A.  Vial, 
citoyen  de  la  commune  de  Chalonnes,  détenu 
dans  la  maison  de  justice  d'Angers,  aux 
citoyens  jurés  d^accusation  (Angers,  Jahyer- 
Geslin,  in-8«  de  81  p.)  ;  —  Encore  la  Vendée. 
Première  lettre  au  général  Hoche  en 
réponse  à  sa  lettre  contre  les  malheureux 
réfugiés,  suivie  d^une  lettre  au  Directoire 
sur  les  moyens  de  finir  cette  guerre  (Paris, 
Louvet,  in-8o,  germinal  an  IV,  de  20  p.). 

Vial  avait  eu  au  moins  une  fille  et  deux  fils 
dontl'ainé,  Claude-Mayolle,  néâ  la  Martinique, 
et  reçu,  à  l'âge  de  20  ans,  avocat  à  Paris  le 
31  mars  1780,  s'apprêtait  à  partir  comme  attaché 
à  l'ambassade  d'Espagne,  quand  il  se  noya  le 

Ai 


VIA 


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VIA 


96  août  1789  à  Ghaloimes-sar-Loiro  en  portant 
secours  à  an  ami  en  danger;  —  le  second,  Jean- 
Victor-Auguïïtin,  né  à  Paris  en  1781,  y  est  mort 
en  avril  1870,  connu  dans  sa  vive  et  élégante  jeu- 
nesse par  ses  petits  vers  et  ses  chansonnettes,  — 
dont  une  entre  antres,  Elle  et  Lui,  insérée  anx 
Affiches  d^ Angers  du  4  frimaire  an  XIII,  et 
plusieurs  pièces  dans  Nos  Dfners  en  société 
avec  Marne.  Voir  aussi  celle  que  lui  adresse 
Hébert  de  Soland  dans  le  Maine-tt-Loire  du 
12  novembre  1812.  Sons-bibliothécaire  en  1811, 
puis  bibliothécaire  du  ministère  de  l'Intérieur,  il 
avait  été  destitué  en  1830.  —  Sa  sœur,  Madeleine- 
EUsabeth'Angèle  épousa  à  Angers  en  1798 
Charles-Victor  Hunanlt  de  la  Peltrie  et  eit  morte 
en  novembre  1836. 

Arch.  de  ll.-«t^L.  Série  L,  Diitriet.  ^  MoCai  Mis.  anto- 
grtphet.  —  Moniteur,  9  floréal  an  II,  p.  933  ;  an  III,  p.lM. 

—  Affichêt  dTA  ngert,  91  Tandémiaire  et  1",  8  et  5  brumaire 
an  lu.  —  Franc.  Grille,  Lettre  â  Paul  Lacroix  tur  /.-A. 
Viol  (1846, 10-6"),  "  Autogremhetdetiavantt,  1. 1.  p.  193, 

—  et  VoUmtttirei,  t.  IV,  p.  Wi.  —  Bev,  de  VAf^.,  1869, 
p.  478  et  935.  —  Bouiaeau,  Lettre  à  M,  Beauehamp, 
D.  332<  —  D*  Htuoanlt,  Diêc,  sur  le  tremblement  de  terre  de 
la  Martiniquet  note*p.  93.  —  Maine-^t» Loire  dn  k  mai 
1850.  —  L'abbé  BoutiUier  de  SUAndré,  Mémoiret,  Un., 
p.  3.  —  Besnard,  Mémoiret,  ¥m.,  p.  164. 

Tlaiiee  (Saint),  yïncenttanue,  est  né  d'après 
ses  Actes,  en  Anjou,  dans  une  mlla  voisine  de 
rOndoQ,  nommée  par  les  divers  textes  Nanto- 
gilum  ou  Nantiniacus ,  qui  serait,  dit-on , 
Audigné.  Fils  de  serfs,  il  fat  élevé  dans  la 
maison  de  son  maître  Beraldus  et  amené  par  lai 
à  Cahors  où  Tévèque  le  retint  à  son  école,  mais 
d'où  il  fut  rappelé  bientôt,  pour  diriger  à  titre  de 
maréchal  le  service  des  écuries  seigneuriales.  A 
quelque  temps  de  là,  pour  ne  pas  être  forcé 
d'épouser  une  serve  du  domaine,  il  s'enfuit  dans 
une  forêt  du  Limousin.  Retrouvé  par  son  maître 
il  reçut  Tordre  de  se  retirer  à  Rouffiac  où  il 
mourut  en  arrivant,  le  9  janvier.  —  On  le  fait 
vivre  de  690  à  667  ou  679,  ou  môme  suivant 
Mabillon,  719  —  Il  fut  inhumé  dans  le  village 
voisin  û*Avelca  Curta  aujourd'hui  St-Viance 
(Gorrèze),  dans  l'église  à  peine  achevée  par  St 
Savinien.  Partie  de  ses  reliques  y  reste  conservée 
dans  trois  ch&sses  différentes  dont  une,  œuvre 
magnifique  du  xiii«  s.,  se  compose  d'un  coffre  en 
bois  (0»,85  sur  0»,95),  surmonté  d'un  faîtage  à 
deux  versants,  le  tout  recouvert  de  lames  de 
cuivre  doré  et  de  plaques  émaillées,  formant  une 
série  de  médaillons  où  est  figurée  toute  la  légende 
du  Saint.  M.  de  Lasteyrie  en  a  publié  une  Notice 
descriptive  (Paris,  L.  Roche,  1859,  in-8<').  La 
vie  de  St  Vincentian  ou  St  Viance  a  été 
donnée  d'après  un  Mss.  de  Ménart  (Brives,  1669, 
in-19  et  de  nouveau  en  1860),  et  par  D.  Ghamart 
dans  ses  Saints  d'Anjou,  t.  I,  p.  333,  d'après 
Lecointe,  Annal,  franc.,  t.  III,  ann.  667,  n»  37; 
Mabillon,  Acta  SS.,  Saec.  III,  p.  1  et  Ann. 
Bened.,  l.  XVI,  3,  et  De  Re  diplomatica,  1.  V, 
p.  378;  Rolland.,  Acta  SS.,  t.  V  Julii,  p.  306; 

—  D.  Rivet,  Hiêt  litt,  t.  IV,  p.  47. 

Vlard  (Jacques),  dit  la  Fontaine,  astro- 
logue et  faiseur  d'almanachs,  est  donné  pour  doc- 
teur-médecin, sur  la  foi  peut-être  unique  et  le 
titre  mal  compris  de  quelqu'un  de  ses  livrets  po-  I 


pulairas.  Il  était  établi  d'abord  à  PeamBiii  a 

Maine,  puis  vint  se  fixer  à  Gouis  près  DutiliB  Ai 

jou.  La  Croix  du  Maine  et  Ouverdier  ôlait,  pua 

ses  opuscules  introuvables  :  MédeoMiprisem 

trice  et  très-nécessaire  pour  guérir  tm 

égarés  à  la  foi  chrestienne,  noutékmt^ 

puisée  en  la  claire  fontaine  de  la  ,,.  TU»- 

logie,  dédiée  du  présent  par  la  FonUûn  m 

Calvinieux,  etc.  (Le  Mans,  H.  OlÎTia.  ISS 

in^4fl)  ;  —  La  Période  du  monde,  didk  e 

présenté  au  roi  Charles  IX  et  ïOrtûm  u 

traité  de  paix  entre  le  grand  rûide»niiC 

ses  sujets  (Le  Mans,  H.  Olivier,  1559);"  <â^ 

manach  et  prophétie  pour  huit  ans,  cen- 

mençant  Van  iSôi  (Ib.,  1561)  ;  —  Âlmaa^ 

pour  Vannée  ±564,  calculé  sut  Vhorîsn  à 

pôle  solaire  d^ Anjou  (Paris,  P.  Honu.iSe 

—  Diumal  fatal  pour  tout  jainaii»  m  tt 

comprise  Vintelligenee  de  la  vraie  fkik$> 

phie,  tant  naturelle,  divine  que  kumaxv 

(Paris.  G.  Nyverd,  1579,  in-8»);  —  Z«  irts» 

de  la  paix  catholique  et  universdk  ft^^ 

tout  jamais  (Ibid.);  —  Stratagème»  dn^ 

lités  ^de  guerre  envoyés  aux  capitonne 

soldats    combattant    pour    la   déftnH  à 

Véglise  catholique  (Ibid.).  —  AiieiiM  df  s 

babioles  n'autorise  à  croire  que  Paoïcv  ui  r 

être  attaché  sur  la  fin  de  sa  vie,  comme  n>d!^ 

Duverdier,  an  service  du  roi  Chartes  U 1 3r 

de  conseiller-médecin. 

Lacroix  da  Maine  et  Dnterdiar,  —  et  aotei  Mu.* '^ 
Mercier  de  Saint-Léger,  sur  rexeomiaira  de  h  nrnn» 
Nat.  —  Hattréan,l7ifr.  litt,  du  Meàme,  !^  tfL.L^ 
p.  906-906. 

Ylard  (l^tcoloa),  maître  ès-aits.censàfltf* 

docteur-médecin  du  roi  René,  fat  par  loi  fO» 

au  service  public  de  la  ville  d^Angen  tv»  « 

pension  de  100  L  t.  sur  les  deniers  ommaaif^ 

Fastreindre  à  résidence,  c  afin  de  obvier  i^ 

a  inconvénients  qui  ponrroient  aveoir  m  g:-1>  i 

c  humains  (5  mars  1473).  On  le  retrea? •  i  <^  "  , 

de  là  retenu  par  GuiU.  de  TancarfiUe.  s^P* 

de  Montreuil-BeUay,  qui  lui  fait  doa  de  U  «s  | 

et  seigneurie  de  Blangy-soos-Poix  (3  i»**"^ 

1489),  «  soy  remembrant  des  graves  ia«0 

«  paines  et  labeurs  que  le  dit  docleor  a  ess  «i*^ 

«  fers  entour  sa  personne  et  grans  eam  <*  P^ 

c  son,  qu'il  Iny  a  faictes,  de  plnsiranei'iv^ 

«  maladies  ...  et  garde  de  joor  en  jov  -  ' 

«  semblablement  lui  a  servi  et  sert  de  h)fi<<*j 

a  table  conseil  en  ses  affaires  >,  ayant  ibiBi** 

on  refusé  pour  le  servir  «  la  Mqmi»*  " 

c  entretènement  de  plusieurs  seignenn  ^  ^ 

«  tables  villes  et  universités  >.  Le  é  jasvitf  l* 

il  le  nommait  encore  un  de  ses  trou  fi^f^'*^ 

testamentaires.  —  Viait  est  un  des  wh^-f 


teurs  qui  assistent  à  la  rédaction  ea 


tm^ 


Statuts  de  U  Faculté  de  médedoe  d'AfiT^^  ^'^ 
mourut  en  1488  et  fut  inhmné  dans  r^b»  ^ 
Maunlle.  On  y  voyait  encore  aa  xth*  ^J| 
tombe  avec  ses  armes  et  une  épiuplie  « 
Utins  à  demi  effacée,  leeoeillie  leHe  p^^ 
Bruneau  de  Tartifume.  A  ses  litm  sa«^  . 
elle  ajoute  ceux  de  protonotaire  di  ^^ 
apostolique  et  d'abbé  commendataiied»  St^^ 
en-1'Herm  et  le  dit  originaire  d'an  U«  me^^- 


VIB 


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VIE 


—  quem  Fàbiuê  genuit  locuB,  -*  qui  ne  parait 

pas  Angevin. 

Kev.  de  VAidou,  1853.  p.  197.  —  Arch.  de  H .-«UL. 
D  8,  f.  il8;  B  4134;  6  Cbapitra  de  Montrenfl.-BeU.  — 
Br.  de  Tert.,  Mte.  571»  f.  345.  —  Xet  StahUs  dêâ  qwUre 
facultés  de  tOnivenUé  éTAngerê  (Angers,  1877,  in-^*, 
p.  41. 

Viardière  (la),  ham.,  c"«  de  ChàieîaU.  — 
VEviallikre  1749  (El.-C).  —  La  VeiHar- 
dière  (Cass.);  -  vUl..  c"  de  Nueil  —  La 
Vêillarditre,  la  Villardière  xvii-xyiii«  a. 
(Et.-G.  des  Gerqneax-de-P.).  —  La  Veillar- 
dière  (Cass.). 

Vlardrie  (la),  f.,  c»«  de  la  Pouèxe. 

\Èmu  iNicoU),  chinirgien  de  la  reine  de 
«  France  »,  figare  dans  un  acte  du  89  septembre 
1532.  à  Angers  (GG 171). 

Vlan  (Sebastien),  libraire.  Angers,  mari  de 
Margnerite  Ménard,  1588. 1595. 

Vismd  {Pierre-JacqueS'Calixte),  membre 
en  l'an  II  dn  Conseil  général  de  Maine-et-Loire 
fat  à  ce  titre  détaché  comme  commissaire  civil 
auprès  de  l'armée  de  l'Onest  et  donne  dans  sa 
correspondance,  qui  est  conservée,  le  détail  de  la 
prise  de  Laval,  de  Châteangontier  et  des  antres 
exploits  des  Vendéens  dans  le  Haine.  Procurenr- 
syndic  dn  District  de  Ghâteaaneaf,  il  y  fit  rage 
pendant  deax  on  trois  ans,  «  patriote  à  phrase  ». 
dit  Grille.  Lettre  à  Walckenaert  p.  51.  V.  aussi 
sa  Vendée,  t.  II.  p.  29,  —  «  ardent  et  convaincu 
«  jusqu'à  la  mort  »,  ^  qui  s'en  alla,  le  calme 
revenu,  à  Paris  où  il  s'adonna  tout  entier  aux 
lettres  et  devint  «  un  pilier  d'Athénée  »,  le 
membre  et  le  fondateur  des  principales  sociétés 
savantes  de  la  capitale.  Il  y  est  mort  le  27  no- 
vembre 1B27,  âgé  de  68  ans,  ayant  titre  d'avocat 
à  la  cour  royale  et  connu  alors  sous  le  nom  de 
Viaudde  Belair,  Le  catalogue  de  sa  bibliothèque, 
vendue  en  mai  1828,  a  été  rédigé  par  Merlin 
(in-8«,  de  52  p.). 

Vlandière  (la),  f.,  c"«  du  Champ.  —  Le 
lieu  et  métairie  de  la  Viauldière,  logis, 
aireau,  jardin  1539  (C  105.  f.  286).  —  La  VU 
caudière  (Cass.).  —  Ane.  domaine  relevant  de 
Gilbourg  et  appartenant  en  1539  à  n.  h.  Guill. 
Lebrun,  au  xviii*  s.  à  la  famille  de  Oieverue  ;  ■* 
(la  Grande,  la  Petite-),  ff..  c"«  de  C^iolet. 

Vlannay»  f.,  c»«  de  Thorigné. 

Vlbert  ( ).  rosiériste  et  viticulteur,  établi 

d'abord  à  Longjumeau  (Seine-et-Oise).  était  venu 
reconstituer  ses  cultures  en  1839  à  Angers,  sur  la 
route  de  Paris,  et  les  reporta  pour  les  agrandir 
en  1845  rue  des  Bas-Chemins-dn-Mail.  Il  les  a 
cédées  en  1851  pour  se  retirer  dans  les  environs 
de  Paris,  où  il  est  mort  vers  1855.  On  lui 
doit  une  quantité  considérable  de  jolies  roses, 
g^ées  de  semis,  plusieurs  variétés  de  vignes  et 
l'importation  en  Anjou  d'excellentes  nouveautés 
fruitières,  surtout  parmi  les  poires  et  les  fruits. 
Il  a  donné  plusieurs  articles  à  la  Revue  horti- 
cole ^  ^  et  aux  Mémoiree  de  la  Société  cen-^ 
traie  df Agriculture,  une  Notice  sur  mes 
vignes  de  semence  (1850),  in-8«,  tirage  à  part  de 
15  p.).  —  On  a  encore  de  lui  Quelques  obser- 
vations sur  la  greffe  forcée  du  rosier,  consi- 


dérée tous  Uê  rapports  de  la  physiologie 
végétale  et  du  commerce  (Angers.  Barassé. 
in-8«  de  23  p.,  1851)  et  encore  un  mot  sur  la 
greffe  forcée  du  rosier  et  réponse  à  un  ar- 
ticle inséré  dans  l'Agriculteur  praticien,  ayant 
pour  titre  :  Des  greffes  et  des  boutures 
forcées  pour  la  multiplication  des  roses 
rares  et  nouvelles  (Angers.  in-8<>,  1851.  Barassé. 
de  20  p.). 

Tlealrerie  (la),  f..  c"«  d'il n^ers  E;  «  cl., 
c"  de  Landemont;  —  cl..  c»«  de  St-Paul-du- 
Bois  (Cass.). 

Vleelle  (la),  bam..  c"«  du  P2<ssÎ8-Gr.  —  En 
est  sieur  J.  Gabeau  1636  ;  —  m*".^c°«  de  Ste- 
Gemmes-cPAnd. 

Tteieia  (le),  vilL.  c»«  de  St-Georges'S.-L.  — 
Le  Vicieu  (Cass.). 

rietw.  »  Villa  que  dicitur  Vi  1094-1105 
(l«r  Gartul.  Saint-Serge,  p.  229).  —  OtbeHus, 
Adam  de  Vi  1114-1124  (Ibid.).  —  Villa  eut 
Vicus  nomen  est  1114-1124  ((^rtul.  de  Bour- 
gueil.  p.  179).  —  Presbiter  de  Vico  1131  (Pr. 
de  Bessô).  —  Vtcus  1140  circa  ((^tul.  Noir,  ap. 
D.  Housseau  XUI.  1825).  —  J'ai  rapporté  à  tort 
ces  textes  t.  I,  p.  449.  à  Bourg,  qui  dès  le 
XI*  s.  s'appelait  de  son  nom  actuel  :  ecclesta  de 
Bure  1068  circa  (Bibl.  de  l'Ec.  des  Ch.,  1875, 
p.  399).  —  Je  n'imagine  d'autre  attribution  pos- 
sible que  Vivy  ou  peut-être  Villévique,  deux 
des  chartes  dont  ils  sont  tirés  se  référant  à  Sou- 
celles. 

Tiell-Baiiipé  (le),  canton  et  arrond.  de  Bangé 
(2  kil.)  ;  —  à  42  kil.  d'Angers.  ^  In  villa  Bal- 
giaco  999  (D.  Houss.,  282).  —  Vetulus  BaU 
giacus  1119  (Gartul.  St-Aubin.  35).  —  Ecclesia 
Sancti  Symphoriani  in  Veteri  Baugeyo  1148 
(l*r  Carlnl.  St-Serge.  fol.  95).  1152  (Ibid..  f.  98). 
—  Ung  lieu  nommé  le  Vieil-Baugé  (Bourdi- 
gné.  II.  148).  —  Le  VieUBaugé,  —  le  prieuré 
du  nouveau  et  Vieil-Baugé  1783.(Pouillé).  — 
Sur  les  hauts  coteaux  de  la  rive  droite  dn  Coues- 
non  et  dans  la  vallée  de  la  rive  gauche  ;  —  entre 
Baugé  au  N.  et  au  N.-E..  Bocé  (4  kil.)  à  l'E.. 
Chartrené  (6  kil.  1/2)  au  S.  E.,  Fontaine-Guérin 
(7  kil.)  au  S.,  St-Georges-du-Bois  (9  kil.)  au 
S.-O..  Sermaise  (8  kil.)  à  l'O.,  Echemiré  (5  kU.) 
à  l'O.  et  au  N.-O. 

Le  chemin  de  grande  communication  d'Angers 
à  Baugé  gravit  du  S.-O.  au  N.-O.  le  coteau  de  la 
rive  droite  du  Couesnon.  rejoint  au  bourg  par  le 
chemin  d'intérêt  commun  de  Beaufort  à  Baugé, 
tandis  que  sur  la  rive  gauche  mente  du  S.  au  N. 
le  chemin  de  grande  communication  de  Beaufort 
au  Lude.  La  route  nationale  de  Bordeaux  coupe 
une  pointe  extrême  de  la  partie  orientale. 

Le  Couesnon,  coulant  du  N.  au  S.,  puis  vers 
S.-O.,  forme  tout  du  long  entre  les  deux  chemins 
une  jolie  vallée,  animée  par  sept  moulins  et  que 
découpent  deux  ou  trois  longues  boires  presque 
parallèles  au  cours  d'eau.  —  Y  passent  en  bor- 
dure vers  ro.  le  ruiss.  de  la  Rochette,  —  et  vers 
N.-O.,  son  affluent,  le  ruiss.  de  l'Echigné. 

En  dépendent  les  ham.  de  la  Bataille  (8  mais., 
19  hab.),  de  Cornillé  (5  mais..  18  bab.).  des 
AUeuds  (3  mais.,  14  hab.),  des  Maucardières 


VIE 


—  708  — 


VIE 


(6  mais.,  16  hab.)t  àe  la  Grande-Lnnd  (6  mais., 

14  hab.)t  des  Bouchots  (7  mais.,  16  hab.)»  de 
Champeaax  (3  mais.,  15  hab.),  des  Ghèniôres 
(5  mais.,  22 hab.),  des  Cotinières  (3  mais.,  11  h.), 
de  la  Grange  (3  mais.,  10  hab.)>  de  la  Boulerie 
(5  mais.,  15  hab.),  des  Longs-Foorniers  (4  mais., 

15  hab.),  de  Gardon  (4  mais.,  18  hab.),  des 
Pinaadries  (5  mais.,  14  hab.),  de  la  Gouberie 
(5  mais.,  17  hab.),  les  chÂt.  da  Perray  et  de 
Landifer  et  173  fermes  ou  écarts. 

Superficie  :  2,970  hect.  jusqu'à  la  loi  du  20  mars 
1854,  qui  en  a  détaché  180  hect.  pour  les  réunir  à  la 
ville  de  Baugé.  —  Restent  2,790  hectares.  —  Tons 
les  documents  imprimés  lui  en  attribuent  3,044. 

Population  :  480  à  500  feux,  9,000  commu- 
niants en  1687.  —  376  feux  en  1720.  —  350  feux 
en  1788.  —  i,S74  hab.  en  1790.  —  i,999  hab.  en 
1831.  -^  i,955  hab.  en  1841.  —  2,022  hab.  en 
1851.  —  i,54i  hab.  en  1856,  par  suite  de  la  ré- 
duction du  territoire.  •—  i,524  hab.  en  1861.  — 
i,5îî  hab.  en  1866.  —  i,50ô  hab.  en  1872.  — 
i,503  hab.  en  1876,  —  dont  375  hab.  au  bourg 
(151  mais.,  153  mén.),  bouleversé  par  le  passage 
des  chemins  nouveaux  en  contrebas  ou  en  sur- 
plomb des  anciennes  voies. 

Exploitation  de  tuffeauet  de  grès  ;  —  meunerie; 
—  nombreux  sabotiers  au  bourg*,  —  élôve  de 
bestiaux. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Baugé. 

Mairie  avec£co2e  laïque  degarçons,  installée, 
tant  bien  que  mal,  vis-à-vis  l'église,  par  adjudi- 
cation du  28  janvier  1847,  dans  une  maison 
acquise  en  1844.  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de  la 
Salte-de-Vihiers). 

VEglise,  sous  le  vocable  de  St-Symphorien 
(succursale,  30  septembre  1807),  présente  une 
haute  nef  unique,  semblable  d'aspect  à  celle  de 
Genneteil,  dont  le  mur  latéral  vers  N.  est  con- 
servé de  la  construction  primitive,  en  petit  appa- 
reil de  moellons  irréguliers,  régulièrement  disposés 
sans  imbrications,  avec  applique  de  contreforts 
plats  contemporains  de  l'œuvre,  xi*  s.  Sous  le 
toit  apparaissent  presque  intactes  quatre  étroites 
baies  romanes  en  évasement,  à  longs  et  étroits 
claveaux  réguliers,  déformées  seulement  à  l'inté- 
rieur. —  La  façade,  d'appareil  identique,  a  été 
découpée  par  une  large  fenôtre  flamboyante  à 
triple  meneau,  chargé  de  cinq  quatrefeuilles, 
au-dessus  du  portail  déformé.  La  date  1826 
rappelle  la  restauration  de  la  voûte  inté- 
rieure, provoquée  par  la  chute  d'un  pilier  et  de 
partie  de  la  toiture  sous  les  secousses  de  l'ou- 
ragan du  21  prairial  an  XII  (10  juin  1804).  — 
Le  carré  du  transept  est  formé  par  quatre 
piliers  carrés,  massifs,  portant  quatre  arcs 
doubleaux  plats  plein  cintre,  sur  lesquels  re- 
pose une  voûte  en  berceau  dont  la  retombée  ne 
présente  d'autre  ornement  qu'un  étroit  tailloir 
en  saillie.  -^  Dans  l'aile  gauche,  construite  jus- 
qu'à mi-hauteur  sur  on  épais  noyau  de  grossier 
blocage  XI*  8.,  qui  porte  la  base  en  moyen 
appareil  régulier  xii*  s.,  s'ouvre  une  petite  cha- 
pelle sans  autre  vues  extérieures  que  deux  très- 
antiques  baies  dont  une  sorte  d'œil- de-bœuf  xi«  s. 
percé  dans  le  mur  d'angle  vers  N.-O.,  avec  une 


statue  de  St  Roch,  qui  montre  sa  cum  imHb 
par  un  chien  epragé  ;  —  y  attieat  ven  Tl  « 
chapelle  parallèle,  en  style  Plantageoet,  xii*i, 
qui  le  sépare  du  chœur.  —  L'aile  droilfl  M  «a 
pée  par  une  chapelle  moderne  de  St  ioufk,  voikt 
en  berceau ,  à  nombreux  compartimeoti  t$i. 
chaque  entrecroisement  se  décore  d'un  flcir:. 
varié,  —  avec  autel  de  «  la  Vraie  Croix  apjriex 
«  icy  le  11  mars  1804  »,  comme  l'iodiqtt  » 
grossière  inscription.  Un  couloir  commoniqiiii,U> 
ralement  au  chœur,  dans  une  sacristie,  asàw 
petite  chapelle  adhérente,  voûtée  ea  étoile  ei  ^ 
est  sans  doute  l'ancienoe  chapelle  Ste-Au; 
L'aUe  de  ce  côté  du  transept  semble  uoff  de 
précédée  d'un  porche  ou  d'an  cloître,  i6&pçi 
par  les  colonnes  engagées  dans  l'angle  S-Le 
les  retombées  apparentes  des  voûtes.  Le  pi^ 
aussi  porte  un  fronton,  avec  masques,  pîbsirb. 
lozanges,  rondelles,  de  style  Renaissanoe,  k  u£ 
construit,  ainsi  que  la  chapelle,  sur  ooe  ba»i^- 
tique  en  1532  par  le  célèbre  Jean  de  TEspot 
Le  chœur,  à  fond  plat,  éclairé  d'une  haaieft 
large  fenêtre  à  double  voussure  ogivale  pUu,  un 
moulure,  la  voûte  découpée  de  nombreux  eJ&^ 
croisements  de  nervures  xiii*  s.,  s'encadie  e^ 
deux  absides  de  grandeur  inégale,  à  baies  opni^ 
couronnées  extérieurement  d'une  moulure  s  te* 
à-cheval  et,  sous  le  faite ,  sur  tout  le  pooriiw, 
d'une  ligne  de  modillons  taillés  en  kiieaix  « 
représentant  des  tètes  d'animaux;  —  àUd^ft 
l'abside,  figure  l'agneau  pascal  nimbé  ;  -i^ 
clé  du  chœur,  centre  de  10  nervures,  Din^ 
père  i  —  aux  chapiteaux  intérieurs,  pana  ^ 
feuilles  d'acanthe  et  de  houx  perlées  el  les  Q<- 
chets  à  courbes  naissantes,  des  tèies  de  feoa.^ 
et  d'hommes  et  dans  l'angle  à  droiie  )a  p 
rapproché  du  transept,  un  monstre  à  tèfe  hoaau. 
à  queue  de  poisson  xiii*  s.  —  Sur  le  iraa^r 
repose  la  base  en  grand  appareil  d'us  docb^ 
carré,  percée  autrefois  de  quatre  arcamrti  n 
mânes  avec  chapiteaux  à  volute  sanf  saillie  s*  : 
que  surmonte  une  construction  infonne  do  v\?J 
avec  flèche  en  ardoise  posée  le  12  septembre  0^ 
et  frappée  par  la  tourmente  dès  le  3  mai  i^ 
La  cloche  porte  une  inscription  et  la  date  1^ 
Le  cadran  en  ardoise  est  daté  1543. 

L'ancien  presbytère,  vendu  le  11  Ibensi'^ 
an  IV  au  citoyen  Lemesle,  a  été  racheté  par  •> 
commune,  autorisée  d'une  ordonnance  do  H  oc- 
tobre 1817,  —  et  resteuré  par  adjudicitt»  « 
11  mars  1856. —Le  Cimetière  se  rancoiiuci»» 
sortie  du  bourg,  vers  N.,  snrexhausséparrakii*' 
ment  du  chemin. 

Le  nom  seul  du  pays  y  signale  Yevsuoff  ^ 
centre  le  plus  antique.  Les  restes  d'un  croo^ 
croit-on,  subsistent  encore  à  la  PaoceUière,  ^  ^ 
mot  Desvaux  en  indique  un  autre  à  Bel-^ 
dont  les  traces  môme  ont  dispani.  Trois  ^ 
grandes  voies  se  concentraient  an  booil  (0*^ 
qu'au  XVIII*  s.  la  grande  route  de  Saaiior»  « 
partant  sous  le  moulin  des  Prés,  coupait  dir«i^ 
ment  la  route  actuelle,  pour  passer  denatv 
château  de  la  Boulaie  et  s'incliner,  avasidi^ 
river  à  Bocé,  dans  la  direction  de  Coos.  Le  ^ 
en  est  encore  pavé  et  presque  intact  sotf  ^^^ 


VIE 


—  709  — 


VIE 


noassue,  par  larges  et  longs  Kroncons.  ~  L'église 
)ar  sa  eonstrocdon  remonte  aux  premières  années 
\n  moins  do  zi*  s.  et  succédait  peut-être  sor  le 
nème  emplacement  à  on  édifice  antérieur.  Elle 
»tait  desservie  k  cette  date  par  nn  collège  de  cba- 
loincs,  qni  fat  supprimé  à  l'extinction  da  dernier 
itnlaire,  Hagaes  de  Yilgaer,  mort  en  1181.  Deux 
intres  églises  ou  chapelles  en  dépendaient,  Saint- 
Inlpice  et  St-Laorent,  desservies  par  nn  prêtre  à 
a  nomination  de  ce  Chapitre.  Tontes  trois  furent 
égoées  par  le  seigneur  du  fief,  Orry  de  Beau- 
iréao  »    et  confirmées  par  son  fils   Hngues  à 
'abbaye  St-Serge  d'Angers,  qui  établit  auprès 
le  la  principale,  St-Symphorien,  un  prieuré, 
léritior  bientôt  du  Chapitre  supprimé.  De  vives 
ontestations  furent  soulevées  contre  ces  donations 
lar  les  abbayes  de  St-Aubin  et  de  St-Maur,  ap- 
»uyées  de  titres  divers,  mais  une  bulle  du  pape 
.ssura  définitivement  en  1158  le  droit  des  reli 
teux  de  St-Serge.  Tous  les  documents  à  peu  près 
ont  défaut  pour  nous  renseigner  sur  ces  béné- 
ices,  à  partir  du  xiii«  s.  Le  déplacement  du  centre 
éodal  par  la  création  du  château  de  Baugé  fit 
attacher  à  cette  nouvelle  fondation  les  deux  cha- 
lelles,  qui  s'en  rapprochaient  le  plus,  et  même 
lar  la  suite  des  temps,  le  prieuré  du  groupe 
primitif,  qai  était  devenu  depuis  plus  d'un  siècle 
'apanage  du   curé  du  nouveau  Baugé,  quand 
elni-ci  en  sollicita  la  réunion  officielle  à  sa  cure. 
îette  annexion  du  titre  et  du  temporel  fut  consacrée 
»ar  ordonnance  épiscopale  du  2  mai  1749,  con- 
irmée  par  lettres  patentes  de  mai  1753  et  après 
me  longue  procédure,  par  un  arrêt  du  Parlement, 
lu  14  juillet  1762. 
Prieurs  :  Raoul  de  Thorigné,  1158  circa. 

-  Mathnrin  X«Aomme,  1603.  —  Guill.  Lehloy, 
640.  —  Claude  TailUboi»,  1645.  —  Alexandre 
3oureau  de  la  Barbinière,  1681,  1711.  — 
«harles  Meignan  ou  Lemeignan,  1728,  1749, 

-  f  es  deux  derniers  curés  de  Baugé  et  leurs  suc- 
esseurs. 

Curés  :  Jean  Pommier,  1318.  —  Jean  Mal- 
lerhe,  1465.  —  Martin  Richomme,  licencié 
«0  droit  civil  et  canon,  1486,  qui  résigne  en  1514. 

-  François  Richomme,  janvier  1514  n.  s«, 
546.  —  Corvaiaier,  1561,  1575.  —  Jean  Ri- 
homme,  1587,  1595.  —  René  Collin,  1608, 
617.  —  Mathieu  Pétreau,  qui  résigne  en  1620. 

-  Charles  Gaillard,  1620,  f  en  octobre  1647. 

-  Guill.  Duhardas,  octobre  1647.  f  en  1669. 

-  Franc.  Humeau,  1672,  1689.  —  Buret,  1703, 
1710.  —  Thomas  JLan^ers,  1710,  f  le  4  avril 
1716.  —  René  Moron,  avril  1716,  f  le  12  avril 
1733,  âgé  de  62  ans.  —  Louis- Jean  Lemercier, 
«ptembre  1733.  Il  permute  en  octobre  1772  son 
)éQéfice  contre  la  cure  des  Alleuds  bien  moins 
mportante  mais  où  il  était  assuré  de  libres 
oisirs  pour  l'étude.  Yves  Besnard  raconte  dans 
(68  Mémoires  Mss.  qu'étant  boursier  d'un  col- 
ége  de  Paris,  il  avait  été  mis  à  la  Bastille  pour 
Lvoir  répété  une  chanson  en  60  vers  sur  M»«  de 
E^ompadoar,  retenue  par  lui  à  simple  audition  et 
lont  il  ne  put  nommer  l'auteur.  C'est  lui  qui  pro- 
l^onca  en  1774,  au  refus  du  chanoine  Louet, 
W raison  funèbre  de  Louis  X  F  dans  la  cathé- 


drale de  St-Mauriee  d'Angers.  —CL.  Douay, 
novembre  1772,  novembre  1785.  —  F.-L.  Sauné, 
janvier  1786 ,  mai  1791 .  qui  est  transporté  en 
septembre  1792.  —  Gaudin,  19  juin  1791-1793. 

C'est  au  bourg  actuel,  centre  jusqu'au  xi«  s. 
d'une  importante  seigneurie,  que  s'applique  dans 
les  chartes  des  ix-xi"  s.  le  nom  de  Baugé.  Il  le 
perd,  avec  son  importance  primitive,  par  la  fon- 
dation vers  1015-1025  d'un  château  fort  sur  les 
confins  de  la  paroisse  vers  N.,  au  Bois  Hobé,  do- 
minant la  vallée  du  Couesnon,  le  confluent  de 
l'Altée  et  le  passage  sans  doute  des  vuies  de  la 
Tonraine  et  du  Maine,  V.  ci-dessus,  1. 1,  p.  227. 
La  vie  dès  lors  se  déplace  et  abandonne  le  vieux 
groupe  délaissé  à  la  domination  des  moines  béné- 
dictins.  —  Son  nom  pourtant  doit  prendre  place 
dans  l'histoire  nationale  par  le  souvenir  «  de  la 
c  première  destrousse  »  qu'y  éprouvèrent  durant 
la  guerre  de  l'indépendance  nationale  les  bandes 
jusqu'alors  triomphantes  des  Anglais.  Le  duc  de  Cla 
rence,  repoussé  d'Angers,  campait  avec  son  armée 
à  Beaufort  et  était  à  table,  quand  la  nouvelle  lui  vint 
par  des  prisonniers  que  Jean  deFontaine-Guérin, 
—  nommé  par  les  chroniqueurs  Guérin  de  Fon- 
taines, —  uni  aux  Ecossais  du  comte  de  Boucan  et 
à  la  petite  troupe  du  maréchal  de  Lafayette,  ralliait 
son  monde  auVieil-Baugé  pour  l'attaquer.  «  Laissant 
«  le  boire  et  le  manger  »  et  consignant  sur  l'heure 
même  ses  gens  de  pied  au  gite,  il  fait  armer  en 
hâte  sa  chevalerie,  «  quinze  cens  hommes  d'armes, 
«  tous  gens  de  bien  et  grans  personnaiges  »,  et 
se  presse  pour  profiter  de  la  surprise  ;  mais  il 
trouve  le  pont  coupé  sous  le  bourg  et  une  première 
rixe  à  Baugé  donne  l'alarme.  Quand  sur  les  quatre 
heures  de  l'après-dlner  l'ennemi  déboucha  dans 
la  vallée,  la  petite  troupe  Française  l'attendait 
rangée  en  bataille  dans  le  vieux  cimetière,  sur 
U  pente  du  coteau,  toute  prête  an  combat.  Dès 
le  premier  choc  Clarence  est  porté  à  terre  avec 
le  comte  de  Suffolk ,  «  qui  tant  avoit  fait  de 
mal  en  France  >,  et  nombre  d'autres  grands  sei- 
gneurs; Sommerset,  Huttington  et  deux  cents 
autres  chevaliers  restèrent  prisonniers  avec  les 
bannières.  Toute  l'armée,  retenue  à  distance, 
décampa  en  hâte  et  quitta  l'Anjou,  au  premier 
bruit  de  cette  victoire,  qui  fit  tressaillir  d'une 
joie  inespérée  le  cœur  de  la  France.  C'était  le  samedi 
saint,  22  mars  1421  n*  s«  —  Sur  la  droite  du 
chemin,  aux  abords  du  bourg  vers  N.,  on  a  en- 
castré, il  y  a  quelques  trente  ans,  dans  le  remblai 
un  énorme  bloc,  où  les  habitants  s'amusent  à 
montrer  par  tradition  la  trace  empreinte  des 
pieds  du  cheval  de  Clarence  —  et  une  inscription 
indiquant  que  ce  monolythe  a  été  reporté  là  par 
M.  Jacques  Gaudais  en  souvenir  de  ce  mémoraîble 
combat.  Il  y  a  été  trouvé  dans  ces  derniers  temps, 
sur  le  champ  dit  de  la  Bataille,  une  cuillère 
en  bronze  et  une  pièce  baronale  en  argent 
d'Edouard  I*r  d'Angleterre. 

Le  fief,  qui  prenait  titre  de  châtellenie,  avec  tous 
droits  de  haute,  moyenne  et  basse  justice,  parait 
avoir  constitué  sur  la  fin  du  xii*  s.,  par  distrac- 
tion du  nouveau  Baugé,  un  domaine  distinct 
aux  mains  de  la  famille  de  Beaupréau,  qui  pos- 
sédait le  domaine  primitif  dédoublé  au  profit  des 


VIE 


—  710  — 


VIfi 


comtes.  Acquis  en  1545  de  Philippe  de  Montes- 
pédon  par  Jean  de  Bneil,  il  resta  réuni  à  la  ba- 
ronnie  de  Fontaine-Gaérin  jusqu'à  la  Révélation, 
sauf  à  relever  de  Beanpréaa  à  foi  et  homma|^ 
simple.  —  La  dame  de  Lécbigné,  qui  prétendait 
les  droits  honorifiques  dans  l'église,  reconnut  par 
transaction  da  11  octobre  1639  qu'ils  appartenaient 
au  baron  de  Fontaine,  comme  châtelain  dn  Vieil- 
Bangé,  qui  de  son  câté  l'admit  à  figurer  après  lui 
et  à  avoir  sa  tombe  à  la  gauche  du  chœur,  comme 
fondatrice  de  la  chapelle  de  la  Madeleine. 

Le  bourg  d'ailleurs,  vers  la  seconde  moitié  dn 
XVIII"  s.  comprenait  à  peine  60  à  70  maisons,  en 
partie  ruinées  et  inhabitées  et  pour  le  plus  grand 
nombre  refuge  d'indigents  réduits  à  la  mendicité. 

—  La  paroisse,  une  des  plus  étendues  du  diocèse, 
ayant  plus  de  7  lieues  de  circuit,  ne  comptait 
que  350  feux.  Elle  dépendait  de  i'Archiprètré  du 
Lude,  de  l'Election  et  du  District  de  Baugé. 

Maires  :  Thierry,  !•'  messidor  an  VIIL  — 
Jacq.  Bariller  de  Palée,  2  janvier  1808,  dé- 
missionnaire en  décembre  1813.  —  Nie. -Franc. 
Deîanoue,  colonel  en  retraite,  13  janvier  1814. 

—  Frémondière,  7  avril  1815.  —  N.-F.  Delà- 
noue,  12  juillet  1815,  démissionnaire  le  18  août 
1830.  —  Prosper  Bertrie,  24  août  1830,  démis- 
sionnaire en  mai  1841,  mort  dans  l'année  même.  -^ 
Jacq.  Lofficial,  V.  ce  nom,  7  juillet  1841.  — 
Victor  Perrière,  13  août  1848.  —  Papin,  1856. 

—  Nouchet,  1860.  —  Burgevin,  1865.  — 
Bri98et,  1866,  en  fonctions,  1878. 

Axvh.  da  M.-et^L.  G  190;  H  St-8erge:  G  Cnres.  —  Arch. 
comm.  Bt.-G.  »  Arch.  dn  chlt,  dû  lUiM  en  Brion.  — 
Mépert  areh.,  1858, p. 76;  1868,  p. 816;  4869,  p.  I  ei9S9. 

—  Vallet  de  Viri^iUe,  Hist.  de  Charles  VII,  1. 1,  p.  940. 

—  Bodin.  Angert,  1. 1,  p.  897-tt8.  —  Boordigné»  Annalet, 
t.  n.  p.  Ill4l8.  —  Bev.  d'Ani.,  1859.  t.  II,  p.  977  :  1853, 
p.  71  ;  1P54, 1. 1,  p.  186:  1869,  p.  186:  1870,  p,  996.  — 
Lecoy  de  la  M.,  Aené  d^ Anjou,  U  I,  p.  39.  —  f^gw,  Hitt, 
dTAf^j.,  p.  397.  —  Bemard,  Mémoires  Mte.,  p.  67.  —  Coih- 
ares  arehéoL.iVtï,  p.  155.  —  Pour  les  localités,  voir,  à 
leur  article,  Vilgué,  Landifer,  le  Perray,  Léehigné,  la 
Gouberie,  le  Grand-Fontaine,  CoutroUes,  BouchilUm, 
les  Cheminées,  Palée,  Gadon,  etc. 

VleU-Clos  (le),  petit  fief,  relevant  de  Baïf 
en  Huillé  et  qui  lui  fut  annexé  au  xvi«  s. 
(E706). 

Vieil-Etre  (le),  m»",  c»«  de  Chantocé;  « 
ham.,  c»*  de  Tiercé, 

Tiell-Fonr»  f.,  c"*  de  Daumeray. 

Vieiile*Borde  (la),  f.,  c"«  de  Beaupréau, 
domaine  an  xviii"  s.  des  Galvaiiiennes  d'An- 
gers. 

VielUe-Ciuiaflisée  aa),  m'",  c"«  de  Saint- 
Laurent-de-la-Pl.  1773. 

VIeiile-Coiilée  (la),  ruisseau,  né  tout  auprès 
et  à  ro.  de  la  Rainière,  c'«  de  Pontigné,  coule 
de  TE.  au  N.-O.  et  se  jette  près  de  la  Rondel- 
lière  dans  le  rubs.  des  Capucins. 

Vieliie-Conrl  (la),  f.,  c"«  d'Andigné.  — 
Ane.  domaine  de  la  famille  d'Andigné  ;  —  f .,  c"* 
d^Armaillé.  —  Les  Grands  Jardins  1600 
(E  1135).  —  Appartenait  à  d>**  Françoise  de 
Jnigné;  -•  f..  c"*  de  Drain.  —  Ane.  manoir 
noble  avec  donjon  entouré  d'une  enceinte  circu- 
laire de  douves  profondes,  couvertes  vers  S.  par 
de  grands  bois  et  dont  partie  existe  encore  ;  >- 
f.,  c««  de  rHôUllerit-de-Flée.  —  En  est  sieur 


René  Esturmy,  juge  en  la  Séoéchauiée  de  Oà- 
teaugontier.  1655 ;  »  f.,  c**  de  lÀré;  -•  (.,  c" 
de  Villévêque. 

Viellle-Groix  (la),  f.,  e*«  de  Beav^ésk. 
—  calvaire,  c**  de  Morannes ,  életé  dm  k 
carrefour,  au  sortir  dn  bourg  vers  N.  U  bas  a 
a  été  formée  de  pierres  et  de  débris,  o&rni 
employé  la  dalle  de  la  tombe  de  révêqie  Gil 
Le  Maire,  V.  ce  nom,  jusqu'alors  eoBsem? 
dans  la  chapelle  de  la  Madeleine. 

Tieille-Gove  (la),  f.,  c*«  de  Bourgnnf,' 
ham.,  C*  du  Fuiîet;  —  donne  son  bcb  u 
miss.,  né  sur  la  commune,  qu'il  limite  nrt:^ 
son  parcours  entre  la  commune  de  Sc-Résr, 
coule  du  S.-O.  au  N.-E.  et  se  jette  à  dr.  dins  V 
ruiss.  de  la  Fosse-à  l'Ane  ;  ^  600  met  de  mn 

Vieille-Giierre  (la),  ham.»  fomuatoaqu.* 
lier  de  Chemillé, 

TieiUe-Haie  (\s),  f..  c*«  de  Gest^.  «:: 
dépendance  de  la  terre  de  la  Musse. 

Vieille- Jaetrie  (U).  ham..  c*"  de  la  Os 
peZ2e-i{ottaseItn«  avec  briqueterie  et  tsileru:- 
donne  son  nom  à  un  miss  ,  qui  oatt  toF^- 
coule  de  l'E.  à  TO.,  formant  en  partie  limite  vt 
Jallais  et  afflue  dans  le  miss,  de  LsAtni»;- 
700  met.  de  cours  formant  tout  entier  Uautseitn 
la  Ghapelle-R.  et  Jallais. 

Tieilie-LeTée  (la),  viU,  e**  de  la  Dopt^ 
nière. 

VIelUe-HaiMB  a») .  cL ,  c"«  di  rku 
Baugé. 

Vieille-Poehiniève  aa).  f.,  c^  de  Bée* 

Vieille-Poste  aa).  ▼iU.,  c^  des  Rwen 

VieUlère  (la),  f.,  c>«  de  BowlU-M-.*^ 
c*«  de  la  Chapelle-St'Laud;  «  bas .  c*  J* 
Chàtelais.  —  La  VialerU  (Cass.).  -  Le  to 
domaine^  etc,  de  la  VieiUère  1540.  9CV^  ^ 
René  Cheminard  par  Anne  Chacebenf,  «n^ 
Jean  Mireleau  ;  «  f..  c»*  de  ChemilU;  '  ' 
c*«  de  Durtal,  sur  les  bords  dn  Loir,|V^^' 
Biaise.  —  Ane.  maison  noble,  i  croisa  ^ 
pierre  et  meurtrières  au  portail,  résideooepM^' 
deux  siècles  de  la  famille  Thierry;  -  0  ^ 
sieur  n.  h.  Pierre  Thierry  1596,  inhumé  le  tfv 
1600  dans  l'église  St-Pierre  de  DorUl  sfKgn^' 
solennité  et  nombreuse  noblesse;  —  ^^^ 
1649,  GuiU.  de  Thierry,  ôcuyer,  1707.  -&^ 
racinant  un  énorme  chêne,  on  y  a  déoDottit* 
1872  une  espèce  de  doloire  à  trancher  le  boÎN* 
la  forme  d'une  oscta,  extrêmement  oxydée  y*- 
lection  Lebeuf);  —  ham.,  c»*  de  GaU" 
M.  Lebeuf  y  a  recueilli  deux  haches  dep^f*' 
-  f..  c"  de  de  Maulévrier,  -  La  Yio^^ 
(Cass.).  —  Maison  noble,  domaine  elriè^ 
en  1721  de  Jacques  Jameron,  chetilier,  -•  I 
1752  de  Perrine  Rochard,  veufe  deChirie»  wr 
ron,  —  d'Abel-Franç.  Jameron  eo  1758,  di  i^f" 
saint  de  Grignon  en  1789  ;  =  f.,  C  *  ^ 
rannes;  —  ham.,  c»«  du  Pin^ea-M',  •"'' 
c««  de  St-Lamberi-du-Lat.  -  Reni|«opi»»*^ 
pendant  U  Révolution  de  l'abbé  Pioess.  qv^ 
était  fait  une  cache  dans  le  trtwe  d*»  ^ 
chône;  -  cl,  c»«  de  St-£to*n ;  -  ■* \*i 
c~  de  La  SaUe-de-Vihiersi  -  r"  l  • 


YIB 


—  711  — 


VIE 


ham..   e»«  dd  Tiercé.    —  La   Vieille -Aire 
(Reet^)  ;  —  ham.,  6*«  de  Tout-le-Monde. 

VlelUéres  (les),  ham.,  c"*  de  Fougère;  «> 
«  f.,  c**  de  Morannes. 

Vieillerie  (la.),  f.,  c»*  de  Coron.  —  La  Voi- 
Une  (Gass.  et  El.-M.)  ;  -^  cl.,  c"*  de  Cuoa, 
vendue  nat<  en  l'an  IX  sar  HaranU-Vibraie  ;  — 
f.,  c"*  du  Guédéuiau  ;  —  f ,  c"«  de  Xoeee  ;  ■> 
ham.,  c"  de  SUPhilbert-du-P.  ;  —  f.,  c"  de 
St-Sau^eur-de-FUe.  —  V.  la  Vieillère. 

Vieilleries  (les),  ham  ,  c"«  de  St-Quentin- 
eti'Mauges. 

Vlellle-Roelie  (la).  —  V.  ci-desstiB,  p.  346. 

VlelUe-Rensaière  (la),  f.,  c>«  d'Echemiré. 

VleUleiJIiie  (la),  f.,  c"«  da  Bourg-d'Iré. 

Vlelllea-HaiBOBS  (tes),  c*«  de  Durtal;  — 
f.,  C*  de  la  Lande^Chaélei  —  ham.,  c"«  de 
Vemantes. 

VielUes-HimilIles  (les),  c»*  daMagét  près 
les  Touches  1777  (Et.-G.)- 

Vlellles-Oles  (les),  miss,  né  sur  la  t^*  de 
Montreuil-Bellay,  s'y  jette  dans  le  Thoaet;  — 
1,900  mot.  de  cours;  —  a  pour  affluents  les  ruiss. 
des  Basses-Métairies  et  de  TAubande. 

Vlelllea-Pleees  (les),  f.,  e"«  du  Lion-d^A. 

VlelUes-P«»terie8  (les),  f.,  c»«  de  la  Po- 
therie. 

Vlellle-TroeheBBlève  (la),  f.,  c»«  de  Si- 
Quentin-en-M» 

VlelUes-Vl^nes  (les),  ham.,  c"*  de  Sou-- 
laines.  —  Les  baptêmes  et  mariages  des  habi- 
tants se  célébraient  souvent  à  Saint-Melaine. 

Vieilles- Villes  aes),  ham.,  c"«  du  Bourg- 
es Iré.  —  En  est  dame  Anne  HuUin,  veuve 
Errault,  1775  ;  —  donne  parfois  son  nom  an  miss, 
de  Ghampiré. 

VielUe*VlsBe  (la)»  bam.,  c"«  de  Lasu;  » 
f.,  cB«  de  St-MicheUet'Chanv. 

VIelUe-VUle,  m«»  b.  et  f.,  c"«  de  Baraeé. 
—  Ane.  manoir  seigneurial,  appartenant  dôs  le 
xv«  s.  aux  Scépeaux  et  qui  fut  réuni  par  Franc,  de 
Seépeaux,  le  fameux  maréchal  de  Vieilleville, 
à  son  comté  de  Durtal.  Le  logis,  pillé  en  1589 
par  les  ligueurs,  fut  vendu  nat*  le  18  prairial 
an  IV.  Il  comprenait  deux  masses  distinctes  de 
constructions,  dont  une  formant  plusieurs  retours 
de  bâtiments;  au-devant  une  grande  cour  et 
an  vivier  dans  Tenclos  entouré  de  vastes  jardins. 
Uoe  partie  seulement  subsiste  de  la  construction 
da  xvi«  s. ,  d'ailleurs  réduite  en  ferme,  avec  la  tour 
octogonale  d'escalier,  qui  s'y  applique  ;  —  à  côté 
an  petit  logis  bourgeois  moderne.  La  chapelle 
dédiée  à  Saint  Sébastien  et  fondée  vers  1480 
était  desservie  par  un  chapelain  à  demeure,  plus 
lard  par  le  vicaire  de  la  paroisse.  Le  mariage  y 
fut  encore  célébré  le  8  juin  1734  de  René  Provost, 
«  marchand  papetier  »,  avec  Perrine  Surguin  ;  ■» 
r,  c"«  de  Bécon.  —  Appartenait  à  René  d'Aubi- 
gné  en  1628  ;  -*  donne  son  nom  à  un  ruiss.  qui 
naît  sur  la  commune  et  s'y  jette  dans  la  Ghanssée- 
Hue  ;  —  2,600  met.  de  cours. 

VieU-Heullii  (le),  c"*  de  Vaudelenayt  sur 
le  Thouet.  —  Les  treys  moulins  appelez  les 
molins  de  Vueil  Molin  1365  (Chap.  deMontr.- 
Bellay).  —  Le  moulin  à  drap  de  Viel-Moulin 


1630,   —  Louis  SauvageaUt   farinier  aux 
moulins  de  VieUMoulin  1649  (Et. -G.). 

VleU-Hnr,  viU.  et  m*"*  à  vent,  c»*  de  la 
Séguinih-e,  tout  près  des  Ghâteliers.  —  Le  lieu 
de  Vesmeur  1539  (G  105.  f.  45).  —  La  tradi- 
tion prétend  qu'il  servit  de  refuge  à  une  colonie 
de  protestants  lors  de  la  Révocation  de  l'Edit  de 
Nantes.  —  En  est  sieur  en  1539  René  Forest,  par 
sa  femme  Renée  Bodin. 

VleU-Pré,  f. ,  c»<  de  MontilUers,  autrefois 
de  la  paroisse  du  Voide.  —  Ane.  fief  et  seignenrie 
relevant  du  Goudray-aux-Roux.  —  En  est  sienr 
Denis  Delhommeau  1639,  René  Dater  Ire  par  sa 
femme  Marie  Delhommeau  1670,  Jean  Dutertre 
(E  505).  —  V.  Vieux-Pré. 

Vienne*  m<»,  c>«  de  Chemillé,  sur  l'Hirome, 
anc.  dépendance  du  prieuré  de  St-Pierre,  vendue 
nat*  le  23  fructidor  an  IV. 

Vienne  (Geoffroy  de),  médecin  de  Pétronille, 
première  abbesse  de  Fontevraud  vers  1120 
V.  Cartul.  de  Font,  ch.  369  et  Font.  Exord., 
p.  199.  ■-  {Hervien  ou  Herman  de),  doyen  de 
St-Martin  d'Angers,  était  originaire  de  Paris  et  y 
avait  sans  doute  étudié  la  médecine  et  la  chi- 
rurgie. Sa  science  et  son  dévouement  surtout  lui 
avaient  acquis  une  réputation  rare.  Le  roi  René 
l'attacha  comme  chirurgien  à  son  service  en 
1447,  1448.  Le  maître  prodiguait  du  reste  aux 
pauvres  comme  aux  riches  ses  soins  gratuits.  Il 
avait,  parait-il.  ifait  serment  plus  tard  de  ne  plus 
exercer  ni  la  médecine  ni  la  chirurgie.  Le  cha- 
pitre de  St-Maurice,  où  il  tenait  une  prébende,  le 
releva  de  son  vœu  (8  avril  1475).  —  Il  motirut  en 
1491,  curé  de  Villévèque.  —  (Michel  de),  parent, 
neveu  peut-être  du  précédent,  figure  dans  le 
même  temps  sur  les  comptes  du  roi  René  comme 
son  chirurgien,  1457,  avec  litre  de  valet  de  chambre, 
et  ne  quitta  pas  sa  personne. 

Uf.  918,  f.  99  et  103.  ~  DumesnO.  Mm.  658.  p.  660. 
—  Brun,  de  Tartif.,  Mm.  871,  t  924.  —  L«coy  de  la  M., 
Extraits,  nT  614,  dLLeroi  Aené,  1. 1,  p.  500. 

Vlennerie  (la),  c<^"  de  Durtal;  «  f.,  c"*  de 
Grez'N.  ;  -•  cl.,  c»«  de  Soulaire-et-B.  —  Les 
Vienneries  (Gass.). 

Vlerge-Mtarie  (Julien  de  la),  religieux 
carme  et  organiste,  à  Angers,  est  chargé  en  1539  de 
vérifier  la  réparation  des  orgues  de  Saint- 
Maurice. 

Vlel  ( ),  docteur' médecin  protestant,  à 

Saumnr,  y  est  inhumé  le  21  décembre  1640. 

Vlettlère  (la),  f.,  t^  de  St-Lambert-du-L. 
Gass.). 

Vlens-Auberls (les),  f.,  c"*  deAfouZt^eme. 

Vlenx-Bellenoue  (\s),  t.,  c"*  de  Saint- 
Laurent-de-la-Pl. 

VleosL-Breolllard  (le),  f.,  c"«  de  Saint- 
Quentin-en-M.  —  Le  Breuillah  (Gad.). 

Vlenx-Briolay  (le),  vilL.  c"«  de  Briolay. 

VleazpGhAteMi  (le),  f.,  c"«  de  Mouliheme, 
à  3  kil.  au  S.  du  bourg,  —  sur  l'emplacement 
d'un  vieux  manoir,  complètement  détruit,  dont  il 
reste  seulement  quelques  fossés  de  douves  encore 
pleines  d'eau.  La  chapelle,  aujourd'hui  disparue, 
se  trouvait  hors  l'enceinte  et  de  l'autre  c6lé  du 
chemin  actuel  de  Blon.  V.  t.  II,  p.  756.  —  Le 


VIG 


—  712  — 


VIG 


tout  autrefois  sur  la  rive  ganche  —  et  non 
comme  l'indiqfae  Cassini,  —  sur  la  rive  droite 
de  la  Ri?erolle. 

Vlem-Jard  (le),  ham.,  c*^  de  Mazi,  —  Le 
Vieux-Geard  (Et.-M.). 

Vleux-Hoalln  (le),  f.,  c»«  de  Béeon ,  s  m*" 
à  ean,  c"*  du  Vieil-Baugé. 

Vleiix*Hoallna  (les),  m*'  à  vent,  c**  de 
Brigné.  —  Les  moulins  des  Champs  (Gass.)  ; 
c  m*"  à  eau,  c"«  de  Chigné. 

Vleox-Pafoil  (le),  c"«  des  Aosîere. 

Vlenz-Planty  (le),  cl.,  c"*  de  la  Varenne. 

Vlenz-Pori-Thibaiid  (le),  ham.,  c"«  de 
St-Jean-de-la-Croix,  —  La  closeiie  da  nom 
appartenait  à  René-Francois  Charte  ry,  procurear 
da  roi  an  Grenier  à  sel  de  Gandé.  Sa  fille 
Henriette-Catherine-Pélagie-Marie  épousa  le  comte 
Jos.-Ant.-Eléonore-Isidore  de  Maillé- La-Tour- 
Landry,  qui  vendit  le  24  février  1731  &  Claude- 
Gyprien  Marteau,  marchand  vitrier,  d'Angers. 

Vteox-Pré  (le),  ham.,  c*^*  de  Montilliers, 
—  V.  Vieil-Pré. 

Vleux-Pressolr  (le),  ham.,  c"*  de  Corzé. 

Vienz- Rideaux,  cl.,  c"*  de  Lui  1637 
(Et.-G.). 

F<ewac»Se«*r«wtf  (le).  —  V.  Serrant. 

rieiuD-rivy.  —  V.  Vi%>y, 

Viffelières  (les),  ham.,  c>«  de  Pruillé. 

Tl^r  (Louis  FrançoiS'-Sébastien)^  né  aux 
Rosiers  le  7  juillet  1755  d'une  famille  de  com- 
met çants,  fut  mis  d'abord,  à  titre  d'enseigne,  par 
son  pore  sur  un  vaisseau  intéressé  dans  la  traite 
des  nègres,  puis  dégoûté,  vint  prendre  ses  inscrip- 
tions en  droit  à  Angers,  et  y  fut  reçu  licencié  le 
29  juillet  1776.  Quelques  mois  après  il  s'inscrivait 
au  barreau  de  Paris,  puis  rappelé  par  son  père, 
revenait  à  Angers  acquérir  de  M.  Gilly  de  la 
Dottée  la  charge  de  substitut  du  procureur  du  roi 
et  s'y  marier  le  24  décembre  1781  avec  une  jeune 
et  charmante  héritière,  M'^*  Renée-Françoise  Testu. 
Chargé  le  14  novembre  1786  d'ouvrir  la  séance  de 
rentrée,  il  se  donna  pour  sujet  de  discourir  .*  Sur 
les  obstacles,  qu'apportent  aux  changements 
utiles  les  préjugés  et  Vopinion,  La  pièce  n'a 
pas  été  imprimée  mais  le  manuscrit  en  existe  et 
l'on  voit  par  l'analyse  et  les  citations  qu'en 
donne  M.  Bougler  de  quelle  façon  libre  et  dégagée 
il  s'essayait  &  transformer,  moins  par  le  style  que 
par  la  hardiesse  et  l'imprévu  des  idées,  cette  élo- 
quence banale  des  parquets.  Le  même  effort  se 
fait  sentir  avec  une  réussite  meilleure  dans  son  Dis- 
cours, —  qui  obtint  le  prix  proposé  en  1787  par 
l'Académie  des  Belles-Lettres  d'Angers,  —  sur 
cette  question  .-  quels  sont  les  moyene  d'en- 
courager  le  commerce  à  Angers?  (  Angers  , 
C.  P.  Mame,  1789,  in-S»  de  57  p.).  Il  y  réclame 
en  bons  termes  la  suppression  de  l'anoblissement 
par  l'échevinage,  la  réduction  des  biens  de  main- 
morte, une  éducation  de  la  jeune  bourgeoisie 
appropriée  aux  mœurs  nouvelles,  le  rapproche- 
ment des  gentilshommes  et  des  commerçants  par 
la  création  d'un  ou  deux  centres  publics  de  réu- 
nion, le  rétablissement  d'une  Bourse,  l'achève- 
ment des  quais,  l'ouverture  des  chemins,  la  sup- 


pression des  douanes  locales  ;  —  et  d^à  éui  If 
langage,  qui  appelle  ces  réformes,  on  «ai  Uem 
et  la  conviction  réfléchie  du  eitoyen  eteoafaisl! 
temps  n'est  plus  aux  discuasions  vains».  Il  pé- 
nètre mieux  encore  an  ccsar  des  qaeitioBs  piè- 
tiques,  qui  à  cette  heure  étalent  svloit  mub. 
dans  son  nouveau  mémoire  sur  Iss  Mm^m 
d^asaurer  en  France  la  aubsistaneeà  c^v 
individu  sans  hôpitaux,  dépôts  de  mo^- 
cité  et  maisons  de  charité  (Ancen,  P&«)£. 
et  Paris,  Garnery,  1789,  in-8«  de  40  ^^  - 
Oest  du  pain  qu'il  noue  faut,  dit  soo  «p- 
graphe  «  extraite  de  la  harangue  de  SKsdiai 
c  de  la  Halle  de  Paris  à  T Assemblée  natiotalii 
et  qui  résume  tout  son  livre.  L'aulsur  reposst 
également  et  la  liberté  absolue  du  coaBemetli 
création  des  greniers  d*aboodanoe;  fl  t^àut 
une  loi  qui  réglemente  la  vente  et  Tachai  des  lie 
selon  les  besoins.  On  sa  sent  pénétré,  ateei 
lire  ces  pages  médiocres  inspirées  d'idéal  as« 
vulgaires  et  mal  venues,  par  ee  Cou  de  ânttm 
et  de  franchise,  cette  foi  an  progrès,  à  U  vn'<i 
s  un  avenir  meilleur,  dont  tuas  les  eœsn  ikr 
rayonnaient  dans  un  même  éblonissemeot— L  »- 
teur  préparait  la  publication  d'un  troisièas  Disear 
sur  l'utilité  des  chemins  vicinaux,  nais  U  Ir 
tnre  des  procès-verbaux  des  assemblées  pnni- 
eiales  de  Guyenne  et  de  Berry  l'en  dissiéi  tt 
lui  montrant  l'œuvre  bien  faite  avaat  loi  pr 
d'autres.  —  Je  ne  sais  s'a  ne  faadrût  pu  ^ 
attribuer  encore  quelqu'une  de  ees  ionoehnfci^'^ 
brochures  qui  préparaient  les  élections  dei  ïb»r 
Généraux,  notamment  celle  qui  a  posr  tin»  :  U 
Petit  Prosne  aux  roturiers  en  attendaijt 
grand  Sermon  aux  Françaiê  de  tout»  *» 
classes  par  M.  Y***,  Vun  de»  prédkttttirt 
du  temple  de  là  justice  à  Angers  (is^  ^ 
21  p.,  s.  l.  n.  d.). 

Viger  nommé  dès  les  premiers  joon  ds  Toip* 
nisation  nouvelle  procurear  de  la  oouivm  ^A^ 
gers,  s'était  demis  de  la  charfs  le  1«  Bin  1^ 
mais  sur  les  instances  du  Conseil  de  vilk  d  • 
laissa  installer  et  prètn  serment  le  10  ttd 
Bientôt  une  élection  nouvelle  l'appelait  su  i^ 
tiens  autrement  considérables  deproconu^siDt-' 
du  District,  qui  dans  le  remaniement  de  tos»  b 
société  civile  et  religieuse  avait  une  si  iapertis» 
part  d'influence  active  et  d'autorité.  Les  prô^ 
pales  haines  qu'il  y  souleva  loi  vianst,  *» 
semble,  de  la  faction  violente  et  il  exptiqi^^ 
la  Lettre  à  ses  commettants  (Angers,  s.  d.  [1^  • 
Jahier  et  Geslin,  in-4»  de  58  p.).  répliqw  ^ 
nette  et  très-explicite,  à  quelles  accusations  loo^ 
et  injustifiées  de  spéculation,  mèsM  de  frsadi  i 
était  en  butte  et  dut  faire  face,  eonne  il  il  ^"'^ 
énergie  et  vivacité.  Il  donna  sa  démiMMS  es  sa 
1799,  et  sans  autre  ambition,  s'inscrivit,  txm^ 
simple  grenadier,  dans  le  S*  bataiUon  des  ÎJi'^»; 
taires  de  Maine-et-Loire.  Presque  ea  mène  w^^ 
était  porté  pour  ladéputalion  parl'assenbléielft- 
torale  tenue  dans  l'église  St-Piem  de  Stf»'' 
échouait  après  un  double  ballottage,  niis^* 
nommé  premier  suppléant  (septôabrt  l^ 
Rentré  à  son  poste,  il  reçut  avis,  la  veille  i^ 
de  U  bataille  de  Valmj,  do  U  déwsaûs  r 


VIG 


—  713  — 


VTG 


httoe  da  député  deHonlières,  revinti  Angers  où 

1  prit  rang  dans  la  garde  nationale  aetWe 
i  avait  été  enToyé  depuis  le  3  ayril  1793  à  In- 
randeii,  qnand  il  fnt  rappelé  pour  prendre  un 
lUtre  service  à  la  Convention. 

Il  partit  pour  Paris  emmenant  avec  lai ,  qooi  q[a'en 
lise  M.  Bongler,  sa  femme  et  ses  denx  filles,  et 
at  admis  comme  dépoté  le  S7  avril,  en  remplace- 
oent  de  M.  de  Honlières.  héB  le  30  et  pour  ré- 
ondre  aux  insultés  des  tribanes,  il  proposait  que 
'assemblée  se  retirât  snr  Versailles,  le  sabre  à  la 
lain.  Ela  bientôt  membre  de  la  Commission  des 
looze  pour  la  recherche  des  complots  et  l'examen 
es  arrêtés  de  la  monicipalilé  de  Paris,  ils  déclara 
i  23  mai  en  séance,  an  nom  de  ses  collègues,  qa'ils 
9naient  le  fil  d'one  grande  conspiration  et  qu'ils 
'engageaient  sur  lenr  tète  à  démontrer  qa'on  pré- 
arait  c  le  despotisme  le  plas  horrible  et  le 
pins  avilissant  ».  Sur  sa  motion  un  décret  fnt 
ûté  qui  mettait  sons  la  sanvegarde  spéciale  des 
oos  citoyens  la  fortune  publique  et  la  Conven- 
ion,  convoquait  d'urgence  la  garde  nationale  et 
iglementait  les  assemblées  des  sections.  On  sait 
animent  l'arrestation  d'Hébert  provoqua  l'insur- 
)ciion  du  31  mai.  Décrété  d'accusation  dans  la 
iance  da  2  jain,  Viger  restait  détenu  dans  son 
omicile  sons  la  garde  de  deux  gendarmes,  et  lemi- 
isire  de  la  justice  vint  démentir  à  la  tribune  le 
mit  qui  avait  couru  de  son  évasion.  Le  8  juin 
aint-inst  lut  à  l'assemblée  son  rapport  sur  les 
i  girondins  emprisonnés,  où  quelques  phrases 
arient  d'indulgence  et  de  pardon.  Il  songeait  à 
iger  bien  sûr,  qu'il  visita  le  13  août,  tout  étonné 
s  le  trouver  en  état  d'arrestation.  Le  prisonnier 
!  lui  rappela  le  lendemain  dans  une  lettre  éner- 
Ique,  dont  l'original  est  aux  mains  de  M.  Ongasl- 
atifeux  et  il  y  réclame,  en  s'autori&ant  du  rap- 
>rt  déposé,  la  liberté,  qu'il  s'est  refusé  à  laisser 
)lliciter  en  son  nom  par  les  délégués  de  ses 
meitoyens.  Démarche  vaine.  L'assassinat  de 
aral  avait  exaspéré  tontes  les  colères.  Le  3  oc- 
bre  Viger  se  vit  comprendre  dans  le  décret 
accusation ,  sur  la  dénonciation  de  Levasseur, 
li  rappela  sa  proposition  première  de  sabrer  le 
mple.  L'accusé  essaya  de  répondre  que  quelques 
maines  à  peine  auparavant  il  servait  encore 
>mne  simple  grenadier  en  Vendée  ;  il  fut  inter- 
»mpa  par  Bentabolle.  —  Le  24  octobre  il  compa- 
lisiait  devant  le  tribunal  Révolutionnaire,  où  il 
ect  pas  de  peine  à  démontrer  qu'il  était  trop 
)weaa  venu  pour  avoir  pu  prendre  nne  part 
ile  aux  grandes  intrigues.  Il  faut  indiquer  pour- 
nt  que  sa  déposition  déguise  un  peu  la  vérité 
I  prétendant  qu'il  n'avait  pas  pris  séance  avant 

2  mai.  Il  acceptait  d'ailleurs  la  responsabilité 
I  Tarrestation  d'Hébert,  l'affirmait  légale  et  se 
(fendait  de  siéger  parfois  à  droite  sur  ce  prétexte 
^il  était  sourd  d'une  oreille.  —  Une  même  sen- 
iCB  l'envoya  à  la  mort  avec  Vergniaud  et  ses 
lis,  et  par  une  misère  imprévue  il  dut  voir 
Ûler  l'un  après  l'autre  tous  ses  amis  qui  l'em- 
issaient  en  passant  et  n'être  appelé  que  le  dernier 
r  l'échafand  (30  octobre  1793).  ~  Sa  veuve, 
rès  avoir  brillé  vingt  ans  à  Paris  dans  les  salons 
Consulat  et  de  l'Empire,  s'était  retirée  à  Angers, 


où  elle  est  morte,  âgée  de  près  de  85  ans,  le 

21  juillet  1847. 

Âfoniteur,  i7»3,  p.  533.  096, 630, 632, 837, 1177  ;  an  II, 
p.  U7.  —  Grilla.  Vendée,  t.  I,  p.  159.  —  Blonfiar-Lan- 

Jlois,  Angers  et  le  Départ.,  t.  I,  p.  359  —  Bouglar, 
fowement  provincial,  t.  I,  p.  196-940.  —  Bullet.  du 
Dribunal  révol-,  9-  part.,  n*  M^  p.  1^1,  reproduit  dans 
Biichec ,  ffiit.  parlem.,  t.  XXIX  et  XXX.  —  Nota  Mas.  de 
M.  DufBSI-llatifetti.  —  Ghariaa  Nodier,  Banquet  du 
Gironaine,  —  et  lea  Biet.  de  la  Bévol,  frwçaUe.  ^ 
Maine^-Loire,  24jiiiUet  1847. 

¥lgerie  (la),  f.,  c"*  de  Neuillé. 

Wlgnsdrie  (la),  f.,  c»«  de  Beau  fort 

Yi^surdlére  (la),  ham.,  c»*  de  la  Cha- 
pelle-du'Genet,  —  U  y  existait  une  tannerie  en 
1639. 

Wl^neGa),  f.,  €■•  de  Chemiré;  —  cl.,  c»« 
du  Longeron  ;  —  f.,  c"*  du  Louroux-0éc,  ;  » 
f.,  c"«  de  Mouliheme;  -■  cl.,  c"  du  Pin- 
en-M.  (Gass.)  ;  —  partie  du  bourg  de  St-3facatre- 
en-M.  ;  —  cl..  c»«  de  Thorigné;  —  (la  Grande-), 
m**»,  c"«  de  Chantocé;  —  f.,  c"«  de  Jumelles, 

Vigpnesia  (le),  ham.,  c"«  d'Armaillé;  =s  h., 
cB«  de  Beaupréau.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  avec 
maison  noble  dont  le  seigneur  devait  chaque 
année  en  l'église  St-Martin  trois  gâteaux  de  pain 
à  bénir  pour  distribuer  aux  trois  messes  de  Noël. 

—  Appartenait  à  la  famille  de  Vaugiranld  et  fut 
apporté  en  mariage  par  Anne  de  Vaugirauld  à 
Lancelot  de  Lancrau  en  1641  ;  —  Jacq.  de  Lan- 
crau  y  meurt  le  8  juillet  1717,  et  Franc.  Cuissard 
de  Mareil,  mari  de  Charlotte  de  Lancrau,  le  6  oc- 
tobre 1755;  —  f.,  c»«  de  Blou.  —  Le  fief  et 
terre  du  V,  1539  (C  105,  f.  114).  —  JCe  Vigneau 
Rouge  (Vent.  Nat.).  ~  Appartenait  dès  1538  à 
n.  h.  Jean  Lejumeau,  juge  des  Traites,  et  fut 
vendu  nat^  le  9  vendémiaire  an  111  sur  R.-T.  Le- 
jumeau ;  «  f.,  c"«  de  Breil ;  —  f.,  c"«  de  Chan^ 
teloup;  «-  f.,  c>^  de  la  ChapelU-Rouaselin, 

—  Le  Bordage  Vigneau  (Cass.)  ;  ■-  cl.,  c"*  de 
Chignéi  sat,  c*«  de  Contigné,  —Ane.  domaine 
où  avaient  été  annexées  les  terres  et  la  maison  de 
la  Planche  ;  —  appartenait  à  messire  Simon  Oou- 
blard,  correcteur  des  Comptes  de  Bretagne,  1741, 
f  en  1763,  et  fut  vendu  nat^  sur  Jos.-Simoa 
Doublard  le  15  thermidor  an  IV.  C'était  à  cette 
date  le  principal  refuge  du  chef  de  chouans, 
Joli'Cœur,  originaire  de  Laigné  ;  —  donna  son 
nom  à  un  miss,  dit  aussi  de  Vaufoulon,  qui  natt 
dans  la  petite  fontaine,  toujours*  vive,  du  Vergeau, 
coule  du  S.  au  N.,  passe  sous  la  route  départe- 
mentale d'Angers,  pénètre  en  Miré  et  s'y  jette 
dans  le  ruiss.  de  la  Savennière  ;  «  f.,  c**  de  Gen- 
neteil;  —  f.,c»*  de  Gonnord;  —  f.,  c"  de  la 
Jubaudièr^.  —  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  est 
sieur  messire  Franc.  Chaperon,  qui  passa  tran- 
saction le  30  avril  1483  avec  l'abbesse  du  Ronce- 
ray,  dame  de  la  Jubaudière,  pour  les  droits  d'usage 
et  de  féodalité  dans  les  landes  des  Manges, 
V.  Invent,  du  Ronc,  t.  220.  —  La  maison  fnt 
incendiée  le  12  mars  1643  et  les  deux  enfants  du 
fermier  Franc.  Grimault  y  périrent;  «■  cl.,  C* 
de  Juigné'Béné;  ->  f.,  c"*  de  X.as8e  ;  —  vill., 
c»«  de  Montreuil'Belf.  ;  ■»  f.,  c»«  de  Mûre  ;  -* 
f.,  c"«  de  Noyant-a.'le-L.  ;  -■  f.,  c»«  de  Parce; 
-»  f.,  c"«  de  Pouancé  ;  -■  f.,  c»«  de  la  Renau" 
dUère,  anc.  dépendance  de  la  Perriniére  ;  ->  c"* 


VIG 


—  714  — 


VIG 


de  St'Ftorent'U-V.  ;  «  f.,  c»«  de  Tlgné, 
V.  les  Bro8ê€9  ;  <-  (le  Peti^),  f . ,  e*«  de  Nùyamt- 
e.-Ic-  L. 

VIgaeavx  (les),  m'*,  c"*  à'Aîîençon  ;  «-  h.. 
€■•  d'Andard  ;  «  ham.,  «■•  de  Broasay.  — 
Les  yîgneaux-St-Htlatre  1872,  atec  m«"  b.  et 
domaine.  —  La  métairie  des  Y.  avait  droit  de 
fonr  saos  être  obligée  au  four  banal.  ^  En  est 
sieur  n.  h.  Gnill.  &>din  1696,  Pierre  Baneherean 
1739;  «  f.,  c»«  de  ChênehutU-lea-T,  —  En 
est  sieor  n.  h.  Jean  de  la  Roche  1495;  «  f.,  c"« 
de  Cambrée  \  —  f.,  C"  de  Fontain€-Guérin\ 
—  cl.,  c»»  de  Fougère;  —  ham.,  c"«  de  RouB' 
say  ;  —  f.,  c»«  de  St-Rémy-la-Varenne. 

▼Igné - «nx - Mobies  (la),  f.,  c*«  des 
D7ntes. 

¥fgiie-BIsuidhe  (la),  f.,  c*«  de  Fougère. 

Vfgne-des-IVoaes  (la),  f.,  c"*  de  Blou. 

¥ignea  (les),  f.,  c**  de  Beaucouzé-,  »  f., 
€••  du  Bourg-éTIré;  —  ham.,  c»«  de  la  Chau9- 
sairei  «  m*»,  c»«  de  Combr^e  ;  —  ham..  c»« 
de  Feneu;  *»  ham.,  e**  de  I/Ongii^;  «  ham., 
c»«  de  Marigné  ;  -*  ham.,  c"«  de  St-Quentin,' 
en-M.  ;  «  ruiss.,  né  sur  la  c"*  de  Savennières, 
s'y  jette  dans  le  miss,  des  Petites-Coulées;  — 
400  met.  de  cours. 

.  Tfgiiea  Gos  Basses-),  ham.,  c*«  de  Mou- 
liheme  ;  «  G^s  Hautes-),  c"*  de  Jumellea. 

WIgnes  -  Hautes  (les),  f.,  t^  de  Afou- 
ItAeme. 

▼Ignés-Rouges  (les),  ham.,  c«>«  de  la 
BoUaièreSt'Florent. 

Vlgnetterie  Çié),  f.,  c»«  de  Xu^. 

¥lgnole  (René),  fondeur,  à  Saumur,  1692. 

Vignolle  Ga).  b.,  c«*  de  Turquant,  —  Vt- 
ntola  1216  (Fonlev. ,  ch.  anc.  49).  —  La  Vignelle 
1246,  Vignolia  (Ib.  Montsoreau).  —  Au-devant, 
la  levée  ;  —  derrière,  des  clos  de  vignes,  —  deux 
perrières  de  tufléau,  —  et  au-dessus  autrefois  un 
m*B  à  vent  détruit  vers  1848-  Un  logis  xv-xvi«  s. 
avec  chapelle  et  terrasse  est  l'ancien  manoir  de  la 
famille  du  nom,  illustrée  au  service  du  roi  René 
et  qui  parait  s'éteindre  au  xviii*  s.  avec  Fran- 
çoise de  la  Vignolle,  femme  de  Jean  Aubert 
en  1615,  veuve  en  1617,  remariée  avant  1624 
avec  François  du  Peyrat,  écuyer.  —  En  est  sieur 
Pierre  Malivemé,  protestant,  dès  1596, 1616,  René 
Maliverné,  mari  d'Espérance  Bertbelot,  1633, 
maître  Jacq.  (ïourdin,  mari  d'Anne  de  Grenoillon, 
1646,  veuf  en  1657 ,  remarié  en  1660  avec  Renée 
de  («ennes  on  de  Gaines,  Urbain  de  Malivemé 
1661,  mari  de  Marie  de  Jnigné,  morte  à  Gizay  le 
22  octobre  1674,  lacq.  de  Varice  1746. 

Vignolle  (Jean  de  la),  né  i  Angers,  dit-on, 
y  fit  ses  études  de  droit  en  l'Université  et  fut 
nommé  conseiller  au  Parlement  de  Paris  par 
Charles  VII.  Il  passa  bientôt  an  service  du  roi 
René  et  le  1*'  février  1465  était  élu  doyen  du 
Ghapitre  de  St-Maurice  d'Angers,  puis  nommé 
presque  en  même  temps  par  son  nouveau  maître 
dans  l'année  1467  président  du  conseil  des  Grands 
Jours  et  président  de  la  Chambre  des  Comptes 
d'Anjou,  offices  qu'il  cumula  bientôt  avec  le 
doyenné  du  Ghapitre  St-Laud  (2  avril  1473  n.  s.), 
tout  en  restant  dispensé  de  la  résidence  pour 


suffire,  ooBSie  il  s'eo  sxeiua  plss  twé, 
grandes  affûxes  dont  il  avait  la  ckârfe  éa  la  panéi 
prinee.  Un  testament  de  Reo6.  en  daiate  S2  jnljt 
1474,  le  désignai!  comme  un  des  onsa  nùMÊmn 
de  ses  volontés  dernières.  Ls  8  «ait  1477  il  4^ 
céder  sa  présidence  de  la  Gluunbte  dts  Gqsi^m 
et  de  même,  sept  jours  après  la  wman  de  Is» 
(10  juiUet  1480),  celle  dn  Conssa  d^Aqes. 
mais  il  fut  réintégré  en  cette  deraièie  le  19  set 
1483  par  Louis  XI.  Un  des  pcemiefs  scIbs  da  jens 
roi  Charles  VIII  fut  de  loi  doonsr  pleÉna  pesvcîn 
pour  la  provision  des  béoéfiees  ▼scanls  dasa  Js 
églises  deSt-Martin  et  de  SilAnd  «TAi^efs  (UttaçL 
1483).  —  Nommé  exéeuteur  tfwtsmiMilsire  de  Tï> 
fortunée  Marguerite  d'Aiyoa,  il  sivsit  élé  dat^t 
du  soin  de  ses  funérailles  et  dn  rftgiBMesids  mi 
dettes.  Il  donna,  le  23  aoAt  1481,  à  St-Mntci 
un  précieux  coffret,  rempli  de  imras  icbfB 
telles  que  du  pilier  de  la  flagsllstion,  dn  haim 
de  Jésus,  et  diverses  sommes  d'aifent  qa'û  ans 
reçues  pour  sa  part  de  Fhéritafs.  —  D  ab 
de  même  à  l'église  St-Land  le  11  mai  14ft4  c 
beau  calvaire  d'aigent  doré,  portant  les 
du  Crucifié,  de  la  Vierge  et  de  St  i< 
piédestal  flanqué  de  quatre  tosa 
plusieurs  livres  de  valeur  et  deox  Mi^ff*»!»  a  m 
descente  de  la  Porte  de  Fer.  U  mosnl  e 
4  novembre  1485.  Il  s'était  déais  d*lBa  de  m 
deux  doyennés,  celui  de  Saint-Lind,  an  peait  et 
René  de  la  Vignolle,  qui  y  fat  installé  le  15 
1485  n.  s. 

Ardi.  4e  M.-«i-L.  6  Ghap.  Si-lAnd.  —  Q. 
Mw.  875.  ~  /ounuU  d*0odm,  duH  ta  i&«r.  d'JJ^^  ISâ 
p.  83.  —  Lefaoreaa,  Mss.,  L  ll«  d.  78.  —  Aipvi.  «rti« 
1865,  p. 299.  —  Uooy  data  M.,  ûs  Roi  BmJT^ 

Tignoys  (Aeiié),  doeteur-médeeia  de  la  F»- 
culte  de  Paris,  reçu  en  la  Faeolté  d'Asgen  ^ 
25  février  1565,  était,  an  dire  de  Lonvet,  «  ior 
c  de  paouvre  lieu  >  et  aurait  été  «  avaaoa  pv 
c  ung  nommé  Mariau,  couratier  de  béaéiee  > 
Le  chroniqueur  indigné  cite  sa  femsM  ThîMiw 
Richer,  parmi  ces  bourgeoises^  qni  en  avril  15T3 
c  se  sont  faites  demoiselles  et  ont  pris  le  cfaape- 
c  ron  de  velours».  Notre  docteur  s'intitule  iTiflljw 
dans  les  actes  c  médecin  ordinaire  de 
c  frère  dn  roi  »  en  1572  et  «  oonseilli 
c  ordinaire  dn  roi  >  en  1576, 1587.  H  réaidaîi  \ 
Angers  où  sa  fille  avait  épousé  René  Bojlaiva  - 
Sa  veuve  y  est  inhumée  le  12  mai  1S68  et  Tét A|v 
Miron  officie  à  ses  obsèques. 

Tl^ny  {pierre  de),  architecte  do  ivà,  ita 
né  à  Saumur.  comme  me  l'appcend  une  lettiv  dr 
lui  adressée  au  Ch^iitre  de  St-Pierre,  le  91  aa 
1690,  et  s'appelait  de  son  vrai  dob  Fîgiise. 
comme  l'atteste  son  acte  de  bapième  od  il  a  p«; 
père  Michel  V.,  marchand,  et  d»*  Marie  Brisad 
Son  nom  d'ailleurs  est  resté  sous  Time  et  faMi 
forme  à  peu  près  inconnu  aux  historiens  ^  l'ai 
On  voit  dans  les  procès-verbaux  Mas.  de  TAa- 
démie  d'architecture,  —  qu'a  bien  vottlu  dépoeâhr 
pour  moi  mon  savant  confMie  J.>J.  Guiflkey,  —  .|s 
le  roi,  à  la  date  du  8  mai  1723  l'avait  «  reeena  ceè 
c  place  de  l'un  des  architectes  de  la  2*  dans  é 
c  son  Académie  b  et  que  le  titulaire  en  présKi 
le  brevet  à  la  Compagnie  le  7  juin  ssivsat.  Cm 
l'époque  où  je  le  trouve  employé  pendsal 


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—  715  — 


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ins  (1723-1794)  par  le  Chapitre  de  St-Pierre  de 
^umar,  poar  la  façon  de  la  grille  dn  chœur  de 
'église  paroissiale,  qa'il  fit  exécoter  à  Paris,  sur 
es  dessins.  L'abbé  Lambert  lui  detait,  paraît-il, 
ine  partie  de  ses  renseignements  sor  les 
culpteurs  pour  la  rédaction  de  l'histoire  da 
ègne  de  Louis  XIV  ;  —  mais  je  ne  trooTO  nulle 
lart  aucan  ouvrage  personnel  qui  Ini  soit  attri- 
tné,  sauf  aa  Cabinet  des  Estampes  deux  gra- 
mres  de  plans,  dont  la  destination  même 
l'est  pas  indiquée.  Ses  rapports  avec  ses  con- 
tres donnent  d'ailleurs  une  triste  idée  de 
son  caractère.  Le  89  janvier  1741  l'Académie  le 
mit  en  demeure  de  donner  sa  démission  on  de 
présenter  à  son  collègue,  de  Beausire,  des  excuses 
)u'il  apporta  à  la  séance  du  il  février.  De  nou- 
veau le  30  janvier  1758,  sur  la  plainte  de  Man- 
sart,  à  l'occasion  d'une  insulte  nouvelle,  il  fut 
réduit  à  envoyer  sa  démission  an  contrôleur 
général  qui  Faocepta  (16  février).  —  Il  mourut  sans 
doute  dans  les  premiers  jours  de  1773  ;  car  son 
cabinet  fut  mis  en  vente  cette  année  en  avril  par 
l'expert  Rémy.  Le  catalogue  des  tableaux, 
bronzes,  marbres  qu'il  contenait  est  imprimé. 

Arch.  de  M.-et-L.  G  dumitra  de  St-Pkrre  de  Snimar. 
Goofièrie  do  St-Sacrament.  Le  dosiier  contleot  sept  letlras 
aotographes  de  eel  arliite.  —  Noie  Mbb.  de  M.  J.  Gniifrey, 

—  Lance,  Dki,  de$  arcMtectei  flraneait,  —  Ch.  Blinc, 
JVéior  de  la  euriotUé,'^  Areh,  de  FÀrt  fnmç.,  1, 490. 

Vl^nnlère  (la  Basse,  la  Haute-),  ff.,  c^  de 
Cherré, 

¥l^ré,  c"«  de  St-Martin-du-Boia,  —  JCe 
lieu,  domaine. .,  deV,  1539  (C  106,  f.  151). 

—  Ànc.  domaine,  relevant  de  Cbambellaj,  dont 
est  sieur  Jean  Bérard,  écnyer,  1467,  Charles  de 
Vigré  1530  (E  4141).  René  du  Bois-Béranger, 
par  sa  mère  Renée  de  Vigré,  1648,  Charles  du 
Bois-Béranger  1697.  —  La  terre,  d'après  une 
noteMss.  de  M.  Henri  Chardon, aurait  pourtant  été 
acquise  en  1663  par  le  comédien  TEspy,  frère  et 
compagnon  dn  fameux  lodelet.  —  Elle  appartenait 
à  i.-René  Pierres,  ancien  officier  de  cavalerie,  en 
1789. 

Vigirovsiére  (la),  f.,  c"«  de  Juvardeil.  — 
Le  lieu,  domainet  terre,  fief  et  seigneurie 
de  la  V.  1539  (C  106,  f.  i70).  —  Ane.  fief,  rele- 
vant de  la  Fessardière,  dont  est  sieur  en  1539 
Nie.  de  Quincé.  Il  fut  acquis  le  15  juillet  1638  des 
héritiers  de  Renée  Raoul,  veuve  de  Gabriel  de 
Blavon,  par  Claude  de  Chamacé,  veuve  de  Girard 
(E  323).  —  En  est  sieur  n.  h.  Jean-Aimé  Brouard, 
avocat,  qui  y  meurt  le  31  décembre  175S;  — 
Jean- Aimé  B.,  son  fils,  vend  la  terre  le  9  août 
1777  à  Renée-Madeleine  du  Bois-Jourdan,  veuve 
du  Bois  de  Maquillé  ;  —  sur  le  fils  de  laquelle  le 
domaine  est  vendu  nat^  le  f  thermidor  an  IV. 
—  Le  manoir  d'ailleurs  était  depuis  longtemps 
abandonné  au  fermier. 

VlfQerie  Ga).  U  c>«  de  Bouillé-M.  —  La 
yéquerie  (C.  G.) .  —  Donne  son  nom  au  miss,  né 
sor  la  c»* ,  qui  se  jette  en  pénétrant  sur  Nyoi- 
seau,  dans  l'Araise  ;  —  1,300  met.  de  cours. 

Vlhiers  {Canton  de),  borné  par  les  cantons, 
au  N.  et  au  N.-O.,  de  Thouarcé,  arrond.  d'An* 
gers.  ^  au  N.-E.  et  à  l'E.,  de  Doué  et  au  S.-E.,  de 
Montreuil-BeUay,  arrond.  de  Saornor,  —  à  l'O., 


de  Chemillé  et  de  Gholet,  arrond.  de  Cholet,  —  au 
S.  par  le  départ,  des  Deux-Sèvres,  —  est  sillonné 
dans  Uangle  vers  S.-E.  par  le  ruisseau  naissant 
du  Layon,  qui  traverse  les  étangs  de  Beaurepaire 
et  de  Passavant,  s'échappe  dans  le  canton  de 
Doué  et  revient,  en  nombreux  replis,  former  bor- 
dure vers  N.  où  y  affinent  dn  S.,  à  travers  la 
pins  grande  étendue  du  territoire,  les  miss,  du 
Livier,  du  Lys  et  du  Corail.  ~  A  l'opposé,  vers 
l'angle  N.-O.  se  dressent  les  hauts  plateaux  de  la 
Salle,  qui  dominent  la  vallée  presque  entière  des 
Manges. 

La  route  nationale  de  Saumur  le  traverse  de 
part  en  part  de  l'E.  à  l'O.,  empruntée  jusqu'au 
delà  du  chef-lieu  par  la  route  départementale  de 
Saumur  à  Nantes  et  ralliant  les  routes  départe- 
mentales de  Niort  et  de  ChàtiUon  et  de  nombreux 
chemins  transversaux  de  grande  communication.— 
L'exécution  dn  réseau  des  chemins  de  fer  dépar- 
tementaux a  malheureusement  laissé  en  seconde 
ligne  la  voie  qui  rattacherait  le  pays  à  la  grande 
circulation  du  commerce  et  dss  produits  agricoles. 

En  dépendent  36,762  hectares,  répartis  entre 
19  communes,  Aubigné,  Cerausson,  les  Cerqueux- 
sons-Passavant,  Cléré.  Coron,  la  Fosse-de-Tigné, 
St-Hilaire-du-Bois,  Montilliers,  Nueil,  Passavant, 
St-Paul-du-Bois,  la  Plaine,  la  Salle-de-Vihiers, 
Somloire,  Tancoigné,  Tigné.  Trémont.  Vihiers  et 
le  Voide,  —  et  une  popiûatiou  de  i6,4S0  hab.  en 
1831,  —  i6,743  hab.  en  1841,  —  i7,757  hab.  en 
1851,  —  i8,BQft  hab.  en  1861,  —  i9,003  hab.  en 
1872,  —  i8,0i7  hab.  en  1876,  —  en  progression 
constante  jusqu'à  ces  dernières  années. 

Vllilers*  petite  ville,  chel-lieu  de  canton, 
arrond.  de  Saumur  (40  kil.).  —  à  46  kil.  d'An- 
gers. —  Villa  Viviarium  889  {Antiq,  de 
l'Oueet  XIV,  13).  —  Vieracum  942  (Ibid.  p.  24 
et  Besly  p.  243).  —  Castrum  qv^d  nominatur 
Viherie  1010  circa  (Cartul.  StJouin,  p.  20).  — 
Terra  de  VieHU  1015  circa  (Cart  St^Aubin,  f .  24 
vo). .-.  Dominue  de  Viario,  apud  Viariam  1020 
circa  (Cart.  de  Chemillé,  ch.  83).  —  Castrum 
VigeHum  1030  (Ibid.,  ch.  34).  —  CaetelUmia 
Vigeni  1040  circa  (Ibid.,  ch.  81).  —  A.  de 
Vt^erîts  1050  circa  (Ib..  ch.  84).  —  Cautrum 
Vivariae  1020-1035  (Liv.  N.,  f.  155).  —  Vie- 
rieneium  caetrum  1060-1070  (fb.,  ch.  48).  — 
Vierenae  eaatrum  1040-1055  (Ib.,  ch.  167).  — 
G.  de  Viacol  1050  circa  (ChemOlé,  ch.  or.  4). 

—  De  Vieriiê  1061  (Liv.  N.,  ch.  119  et  Liv.  R., 
f.  28),  1062  (Cart.  de  Chemillé,  ch.  4),  1088 
(Liv.  Bl.,  f.  43),  11254144  (Cartul.  St-Maur, 
ch.  60).  —  Apud  Vieris  1088  (Uv.  Bl.,  f.  43). 

—  Vierium  castrum  1090  circa  et  1099  (Cartul. 
St-Maur,  ch  40  et  43).  —  De  Vtartts  1090  (Ib., 
ch.  23),  1180  circa  (Fontev.,  la  Remonnière).  — 
Vicariensia  decanua  1100  circa  (CartuL  de 
Chemillé,  ch.  87).  —  Territorium  Vierenae 
1105  (Cartul.  St-Maur.  ch.  25).  —  Apud  Vike- 
rim  1110-1115  (Cart.  St-Jouin,  p.  31).  —  Caatrum 
1110-1115,  monaaterium  1125,  de  Viheria  (Ibid., 
p.  22  et  p.  31).  —  Conaul  de  Viera  1155-1180 
(Cart.  Fonteb.,ch.  578).-  —  DominuaVieriarum 
1227  (Cartul.  de  Chambon,  ch.  13).  —  Viherium 
1228,  Vihera  1237  (Pr.  de  Condray-Montbault, 


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eb.  or.).  -  Dominua  de  Viheriiê  1»4  (Ibid.). 

—  Vierê  1301  (Pr.  de  Montilliers,  ch.  or.).  — 
Villa  nuncupata  galice  ViherB  1369  (G  3S9). 

—  Vihierè  xvii*  s.  —  A  rextrémité  d'un  haut 
coteau  (87-96  met.)  en  pente  rapide  à  TO.  vers 
le  Lys,  —  entre  St-Hilaire-dn-Bois  (3  Idl.)  au 
S.  et  à  VE.,  le  Voide  (3  kU.)  à  i'O.  et  au  N.-O.. 
Montilliers  (5  kil.)  an  N. 

La  petite  rivière  du  Lys  limite  tout  du  long 
entre  le  Voide,  vers  l'O.  ;  —  y  afflue  sous  la  ville 
môme  un  petit  ruisseau. 

La  route  nationale  de  Sanmur  aux  Sables 
forme  Tartère  principale  au  cœur  de  raggioméra- 
Uon  ;  elle  pénètre  de  TE.,  dans  la  direction  de 
ro.,  est  entrecroisée,  à  800  met.,  par  un  ligzag 
de  la  route  départementale  de  Niort  à  Angers  qui 
monte  du  S.  au  N.,  s'infléchit  vers  S.-O.  pour 
aborder  la  ville  même,  et  la  traverse  en  se  pré- 
cipitant vers  le  Lys.  S'y  amorcent  tout  an  sortir 
à  droite,  la  courbe  initiale  du  chemin  de  grande 
communication  de  Rochefort,  qui  franchit  afas- 
sitôK  le  Lys,  —  et  un  peu  plus  loin  à  gauche  la 
route  départementale  de  Ch&tillon. 

En  dépendent  seulement  deux  ou  trois  fermes  en 
dehors  de  la  ville,  sur  une  superficie  de  2i4  hect. 

Population  :  Î50  feux  en  1699  —  et  non  i,500, 
comme  on  l'a  fait  dire  à  Miromesnil,  —  i4â  feux, 
840  hab.  en  1720-1726.  —  iJOO  hab.  en  1790. 
^  950  hab.  en  1831.  —  i,i80  hab.  en  1836.  — 
i^9ï  hab.  en  1841.  —  i,505  hab.  en  1846.  — 
i,S6ï  hab.  en  1851.  —  i,6i8  hab.  en  1856.  — 
i,7tf5  hab.  en  1861.  --  lJ3i  hab.  en  1866.  — 
i,5î7  h.  en  1871.  — 1,606  h.  en  1876,  —  accrue 
rapidement  par  l'ouverture  des  grandes  voies. 

Un  commerce  considérable  de  bestiaux,  d 
chevaux,  de  froment,  y  alimente  de  toute  anti- 
quité des  foires,  dont  deux  surtout  animées  en 
juin  et  en  août,  —  en  tout  6  :  —  le  mercredi  des 
Cendres  (S  jours),  [et  non  le  mardi-gras,  comme 
l'indiquent  les  Postes  et  les  Annuaires],  le  lundi 
avant  la  Fête-Dieu  (2  jours  ;  autrefois  le  1*'  juin 
et  pendant  3  jours),  le  26  juillet  (Ste-Anne, 
2  jours),  le  28  août  dite  autrefois  la  Foire 
longue  (Décollation  de  St-Jean,  2  jours),  le 
14  septenibre  (Exaltation  de  la  Groi\),  le  30  no- 
vembre (St-André),  —  dans  un  vaste  et  double 
emplacement  installé  au  S.-E.  delà  ville.  —  Un 
four  à  chaux,  une  tuilerie,  une  tannerie  repré- 
sentent tonte  l'industrie  locale;  —  marchiè 
importants  tons  les  mercredis. 

Recette  de  poète  et  Chef  lieu  de  perception 
pour  les  c»**  d'Aubigoé,  les  Gerqueux,  St-Hilaire- 
du-Bois,  Montilliers,  Tigné,  Vihiers  et  le  Voide. 

Mairie  avec  Bureau  télégraphique  ouvert 
le  15  mars  1870.  —  Ecole  communale  laïque 
de  garçons  et  Ecole  congréganiste  de  fillee 
(Sœurs  de  St-Charles). 

La  seule  conservée  des  quatre  anciennes 
paroisses  est  celle  de  St-Nicolas  (cure,  19  no- 
vembre 1802),  dont  l'église  incendiée  pendant 
la  Révolution,  puis  convertie  en  magasin  de 
fourrages,  resta  longtemps  délaissée  dans  un 
délabrement  complet,  qui  n'a  pas  permis  de 
la  restaurer.  Elle  ne  conservait  d'ailleurs  d'an- 
tique  qu'une   aile   vers    S.-O.    et   son    lourd 


doeber  carré  du  xii*  s.  avec  flèche  an  eltar- 
pante.  Elle  a  été  reconstruite  à  peu  près  sur 
le  même  emplacement  mais  dans  on  axe  diffé- 
rent, sur  la  pente  extrême  du  coteau  rw%  S.,  la 
chevet  en  saillie  dominant  an  loin  tout  le  payt 
L'adjudication  des  travaux  a  en  lieu  le  10  man 
1874  sur  no  devis  de  132,445  fr.  (archit.  Tessié. 
de  Beaupréan),  —  et  l'inanguratioa  soleuieUe  le 
20  septembre  1877. 

Le  presbytère,  aliéné  nat'  le  l*r  'thermidor 
an  IV,  a  été  racheté  de  Louis-Aimé  Fizeaa. 
membre  de  l'Académie  de  médecine,  la  20  aoéi 
1827  par  la  commune,  autorisée  d'ima  ordon- 
nance du  29  mai  précédent. 

La  sœur  de  l'ancien  maire  de  Sanmiir.  Haa- 
passant,  V.  ce  nom,  veuve  de  Jean -Auguste- 
Armand  Chauvin  de  Boissavary,  morte  le  19  dé- 
cembre 1858  à  la  Brunetière  en  St-Mariin  d» 
Sauxay,  a  fait  don  par  testament  du  90  avril 
1854  k  la  ville  de  Vihiers  c  du  château  et  de  ses 
c  dépendances,  pour  être  conservé  à  un  écablif- 
c  sèment  de  charité  dirigé  par  les  religieniM, 
c  soumises  à  l'autorité  cirile.  >  —  Un  décret  di 
8  décembre  1860  y  autorisa  par  snite  une  fonda- 
tion hospitalière,  dite  Hospice  Maupaasant, 
comprenant  15  lits,  dans  les  anciens  bâtimea& 
restaurés  du  chftteau,  avec  une  Salle  Basile  dans 
l'ancien  pensionnat  Villaton,  par  adjudication  dn 
10  juillet  1862  (archit  Bibard). 

Le  principal  centre  parait  primitivement  i^ètre 
constitué  à  St-Hilaire-du-Bois.  Les  grandes  voies 
de  Gbàtillon  et  de  Tbouars  qui  s'y  entreerotseat. 
évitent  le  territoire  propre  de  Vihiers,  que  ceue 
dernière  seulement  longe  en  bordure  tots  IX. 
Par  contre  la  grande  voie  de  Doué  à  Fiantes  k 
traverse  et  s'y  rencontrait  avec  celles  de  Qm 
mille,  de  Chalonnes  par  Beaulien,  d'Angers  pu 
Thouarcé,  de  Montreuil-Bellay  par  Nneil. 

C'est  sur  la  paroisse  St-HiUire,  à  rextrémité 
vers  N.,  au  cœur  de  ces  passages  et  pour  les 
commander,  que  le  comte  Foulques  Nerrm  vut 
installer  vers  1010-1016  un  puissant  chiteaa. 
comme  il  allait  faire  dans  les  Manges  et  ivr  lont  V» 
rayon  envahissant  de  son  oomté.  De  fait  le  centn 
de  la  paroisse  antique  se  trouva  ainsi  déplacé.  CU« 
fat  démembrée  bientôt  et  dépossédée,  qnand  «r 
la  requête  de  l'abbé  Girard  de  St-Joain-de-Xara« 
et  suivant  les  vœux  des  habitants  dn  château,  fe 
comte,  malgré  tonte  protestation  de  rnndea  sn- 
gneur  du  pays,  Gaubert  de  la  Porte,  antorisa  Itt 
religieux  à  choisir  dans  la  nouvelle  TiOe  un 
emplacement  pour  y  bitir  à  leur  gré.  L*abbe  y 
éleva  sans  larder  deux  églises,  l'une  en  Ithoc- 
nenr  de  Notre-Dame  et  de  St  Jouin,  l^antre  n 
l'honneur  de  St  HiUire.  Le  comte,  pour  cntiv- 
tenir  l'œuvre  sainte,  conééda  aux  raoinee  le  libr* 
profit  des  offrandes  de  la  fête  de  la  St  Joua  k 
tons  ses  droits  propres  sur  le  marché  et  U  graa  V 
foire  qui  s'y  tenaient  trois  jours  avant  et  tr4* 
jours  après  la  fête.  —  En  même  temps  ie  Hir* 
du  Doyenné  était  transféré  à  Vihiers,  mai<  l- 
siège  n'en  restait  pas  moins  à  St-Hilaire-dn-Boos.  V 
comprenait  dans  son  ressort  les  paroisses  de  Si 
Paul,  Ghanteloup,  Ysemay,  les  Echanbiogi^i 
le  May,  Nuaillé,  la   Tour-Landry,  le   Void#. 


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tfontilliers,  la  Fosse-de-Tignô ,  Trémont,  Tan- 
loigné,  Saint-Georges-da-Puy-de-Ia-Garde,  les 
«erqueax-aoas-Passavant,  Maolévrier,  Trémen- 
ines,  Faveraîe,  Gossô,  Yézins,  Coron,  Gernuâson, 
r6nneton  et  Gholet. 

Notre-Dame  avec  son  prieuré  annexe  de 
H-Jouin,  résidence  de  quelques  moines,  était 
•âlie  en  dehors  du  château  proprement  dit  et 
ans  Tenceinte  de  la  ville.  Elle  devint  la  paroisse- 
aère,  qui  tirait  ses  principaux  revenus  de  Tex- 
)Osition  d'une  importante  relique,  un  bras  entier 
le  St  Jouin,  dont  partie  a  été  retrouvé,  dit-on, 
écemment  dans  un  mur.  Il  ne  reste  plus  de  Tédi- 
ice  qu'une  des  trois  absides  en  hémicycle,  qui 
ert  de  grange,  —  sur  le  câté  N  -E.  la  base  du  clo- 
her,  —  vers  S.-O.  les  parois  de  la  nef,  arrasées  à 
!  ou  3  met.  de  hauteur  et  formant  la  clôture  de 
I  cour.  Ginq  carreaux  en  terre  é maillée  ont  été 
ecueilUs  au  Musée  d'Angers. 

Prieurs  :  Rainaldua,  1125.  — Jean  Gihouin, 
440.  —  Pierre  Bourré,  1449.  —  Bernard  Poia- 
art,  1457.  —  Ant.  Chauzet,  1485.  —  Ant.  de 
kiutré,  1501,  —  Bernard  de  Denant,  1545.  — 
LDt.  de  Rochefort,  1559,  1568.  —  Ghrist.  Her- 
tereau,  chanoine  de  la  Grésille,  1626.  —  Artus 
le  Bonchamps,  chanoine  de  St-Maurice,  1629, 
680.  —  j:a  Faudrie.  1698.  —  Gharles  Chein, 
728.  —  Toussaint  RouBêel,  1770,  1772. 

Curés  :  PieneMalécot,  1587, 1601.  —  Louis 
^alécot,  1615,  1618.  —  Pierre  Roullet,  1629, 
655.  -  Urbain  Bihard,  1659.  —  René  Fillon, 
665,  1669.  —  GaUen  Billotin,  1674,  1678.  — 
Iharles  Augereau,  1686.  —  Jacq.  Fourchault, 
690, 1705.  ^  Toussaint  Fourchauît,  son  frère, 
715,  1722.  —  Franc.  Charon,  1727,  1742.  — 
*ierre-Jacq.  Guimard^  1752,  1759.  —  Louis- 
Llexis  Lemarié  de  la  Barre,  1762,  1768.  — 
ieorges  Bouchet,  1770.  Il  fit  en  novembre  1790 
ine  publication,  peu^ètre  une  brochure,  qui  lui 
alat  une  condamnation  à  50  liv.  d'amende  par 
i  municipalité,  comme  provoquant  la  garde 
ationale  à  l'insubordination. 

Le  presbytère,  ainsi  que  l'église  et  la  maison 
u  prieuré,  furent  totalement  incendiés  pendant 
I  guerre.  —  Gette  dernière  servit  de  mairie 
rimiiive  et  était  désigné  en  ces  derniers  temps 
ncore  sous  le  nom  d'ancien  hôtel-de-vilû, 
'est  sous  ce  titre  qu'elle  a  été  aliénée  par  la 
ommune  le  31  juillet  1827  pour  aider  à  racheter 
i  cure. 

St'Hilairt-du'ChAteau,  comme  on  l'appelle, 
98ia  l'église  du  manoir  seigneurial,  dont  la 
aroisse  ne  dépassait  pas  l'enceinte  du  domaine 
abité  par  la  famille  du  seigneur  et  ses  hommes 
6  guerre  ou  de  service.  Le  curé  percevait  les 
roiti,  k  la  foire  du  mercredi  des  Gendres,  sur 
)Qles  denrées  amenées  on  vendues  en  ville  et 
ax  étalages  des  marchands,  il  arrenta  en  1722 
no  maison,  qu'y  possédait  le  doyen  par  dona- 
on  du  prieur  et  qui  devint  la  cure  jusqu'à  la 
iévoluiion.  Aucune  trace  n'en  reste  non  plus  que 
e  l'église.  G'est  par  pure  invention  que  Besly 

a  placé  la  sépulture  du  père  et  de  la  mère  de 
aiiot  Hilaire. 

Curés  :  Jean  Catrég  1437.  —  Jean  Marti- 


neau,  1467.  —  Simon  Brenier,  1474,  1510.  -» 
Franc.  Vincent,  1538.  —  Mie.  Verdon,  1560.  — 
Simon  Bemier,  1571.  —  André  Èumeau, 
1614,  1621.  —  Louis  Coicault  ou  Cacauld, 
1640, 1647.  —  René  Fillon,  1660,  précédemment 
curé  de  St-Nicolas.  —  Louis  Maréchal,  docteur 
en  théologie,  1669.  —  Gharles  Ogereau,  1680, 
1683.  —  Antoine  Boudier,  f  en  1688.  —  Jean- 
Artus  Blanoillain,  1698,  1706.  —  Pierre 
Martin,  1719, 1729,  anc.  curé  de  St-Nicolas.  — 
Gabriel-Franc,  de  la  Marée,  1751,  1759.  — 
Augustin  Gabory,  1760-1778. 

St-Jean.  —  Tous  les  écrivains  sans  exception, 
qui  ont  parlé  de  ce  pays,  attribuent  l'origine  de  la 
ville  à  la  fondation  d'une  troisième  église,  qu'au- 
raient élevée,  à  leur  dire,  les  moines  de  Noirmou- 
fiers,  fuyant  au  ix*  s.  l'invasion  normande.  Outre 
que  cette  conjecture  même  ne  repose  que  sur  une 
confusion  de  mots  empruntés  à  une  légende,  des 
textes  formels  et  précis  nous  renseignent  à  suf- 
fisance pour  la  détruire.  L'époque  certaine  de 
la  fondation  même  de  cette  église  est  en  effet 
connue  par  une  charte  de  St-Jouin  que  l'éditeur 
a  vieillie  maladroitement  d'un  siècle  en  la  datant 
à  tort  de  1021.  On  voit  que  la  dédicace  en  fut  faite 
par  l'évèque  de  Poitiers,  Pierre  il  (1110-1115),  qui 
vint  exprès  à  Vihiers.  Cette  cérémonie  était  bien 
selon  son  cœur,  car  elle  constituait,  au  profit  de 
l'abbaye  de  Fonte  vraud,  création  chérie  de  son 
vénérable  ami  Robert  d'Arbrissel,  l'élément 
essentiel  d'un  groupe  important,  bientôt  d'un 
petit  bourg  ou  faubourg,  qualifié  souvent  de  c  sei- 
«  gneurie  de  St-Jean  »,  avec  c  houstel  »  ou  rési- 
dence des  religieux  de  St-Jean-de-l'Habit.  Le  jour 
même  de  la  consécration  le  comte  Foulques 
Réchin  créa  une  nouvelle  foire  à  tenir  dans  la  ville 
le  jour  de  la  fête  de  la  Décollation  de  St  Jean* 
Baptiste  et  il  en  attribua  les  revenus  pour  un  tiers 
aux  Fonte vristes,  le  reste  aux  religieux  de  St- 
Jouin.  La  nouvelle  église  devait  d'ailleurs  rester 
toujours  au  rang  de  simple  fillette,  sans  droit, 
non  plus  que  St-Hilaire,  de  célébrer  noces,  bap- 
têmes ou  funérailles;  ce  qui  n'empêche  pas  les 
titulaires  de  se  qualifier  de  curés.  Le  bénéfice 
fut  supprimé  et  le  service  uni,  comme  annexe,  à 
Notre-Dame,  par  décret  épiscopal  du  l*r  août  1680. 

Curés  de  St-Jean  :  Etienne  Dige,  1474.  — > 
Guill.  Guihert,  1476, 1477.  —  Pierre  Roirand, 
1526,  1534.  —  Louis  Malécot,  1606.  —  Pierre 
Malécot,  1618,  1630.  —  Urb.  Bibard,  1660. 

Le  chœur  de  l'ancienne  église  conventuelle 
forme  encore  une  chapelle  avec  lourde  ogive  au 
portail  et  étroite  fenêtre  romane  du  temps  même 
de  sa  construction  primitive.  Elle  a  servi  au 
culte  durant  les  deux  années  qu'a  duré  la  réédifi- 
cation  de  l'église  paroissiale. 

St-Nicolas^  qui  succède  seule  actuellement 
aux  trois  précédentes,  est  ]a  dernière  venue,  et 
plus  jeune  de  dix  années  environ  que  StJean. 
Ge  fut  le  comte  Foulques,  qui  voulant  augmenter 
son  château  de  Vihiers,  castrum  de  Vihtriê 
amplians,  établit  en  dehors  un  champ  de  foire, 
forum,  et  chargea  le  prieur  Rainaud  de  cons- 
truire, pour  la  service  de  la  campagne  extérieure, 
une  église  nouvelle  dédiée  à  St-Nicolas,  qui  devait 


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—  748  — 


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appartenir  en  propre  aux  religieux  du  priearé  de 
St-Jonin,  sans  antre  droit  qne  cenx  d'nne  simple 
fillette  de  Notre-Dame,  dont  elle  empruntait  le 
territoire  (1125).  Ici  pourtant,  comme  à  S^Jean, 
comme  à  St-Hilaire,  les  titulaires  se  qualifient 
curés  et  prétendent  jusqu'au  bout  exercer  droit 
de  paroisse,  sans  cesse  en  lutte  violente  contre 
réglise-mère ,  dont  ils  paraissent  môme  avoir 
détruit  les  registres,  et  qu'en  fin  de  compte  l'église 
St-Nicolas  a  remplacée,  restant  seule  en  titre  des 
quatre  qui  se  partageaient  avant  la  Révolution  le 
ressort  de  la  ville. 

Curés  :  Hathurin  de  la  Haie,  1485.  —  Mie. 
Lepin,  1506.  —  Simon  Guihaut,  1563.  —  Jean 
Malécot,  1583.  —  Louis  Malécot,  1611.  — 
François  Nau,  1638.  1640.  —  Urb.  Bihard, 
1649,  plus  Urd  curé  de  Sl-Jean,  1660.  —  René 
Fillon,  1654, 1657,  plus  tard  curé  de  St-Hilaire, 
1660»  1667.  —  Jacob  Lemercier,  1667,  f  le 
7  septembre  1688  —  Pierre  Martin,  1693, 1708, 
curé  en  1722  de  St-Uilaire.  —  Nie.  Fouillolle, 
1722, 1751.  —  Louis-Joseph  Doublet,  1776.  — 
Jacques  Champion,  1787,  déporté  en  1792.  — 
Gouhart,  qui  dépose  ses  titres  ecclésiastiques  le 
12  nivôse  an  II. 

Le  pays  faisait  partie  au  ix*  s.  et  encore  en 
942,  des  domaines  de  St-Hilaire  de  Poitiers.  U 
passe  dans  les  dernières  années  du  x*  siècle  aux 
mains  des  comtes  d'Anjou,  et  s'il  faut  en  croire  une 
charte  de  St-Àubin  (Gartul.,  fol.  24  v«),  Geoffroy 
Grisegonelle  aurait  fait  don  de  la  terre  à  son 
cousin  Albéric,  amené  par  lui  de  Paris.  Foulques 
Nerra,  remis  en  possession  du  domaine,  y  fit 
construire,  avec  le  château,  trois  des  quatre 
églises.  A  la  mort  de  Geoffroy  Martel  Foulques 
Réchin  son  neveu,  reçut  en  apanage  ce  beau 
fief  (1060),  mais  àja  charge  de  le  relever  de 
son  frère  Geoffroy,  qu'il  ne  tarda  pas  à  dé- 
posséder. La  terre  formait  alors  une  chàtellenie 
caetellaria,  embrassant  probablement  dans 
sa  mouvance  tout  le  ressort  du  Doyenné,  y  com- 
pris même,  ce  semble,  en  plus  à  cette  époque 
Ghemillé  et  ses  alentours.  —  Devenu  maître 
de  l'Anjou,  Foulques  l'inféoda  à  quelqu'un  de 
ses  hauts  barons,  Burchard  le  Velu,  cognomine 
PiloauB,  homme  illustre  et  de  race  illustre,  c'est- 
à-dire  sénatoriale,  1090  eirca  (Gartul.  de  St- 
Maur,  ch.  40),  mari  de  Milesende  et  père  de  trois 
fils,  Mainier,  Guy  et  Sigebran.  G'est  un  de  ses 
petits-fils  peut-être,  Jean,  qui  moins  d'un  siècle 
plus  tard  (1155-1180),  prend  le  titre  de  consul, 
conêulde  Viers  (Gartul.de  Fontev.,  578).  ---  Le 
fief  passe  vers  la  fin  du  xii«  s.  à  la  famille  de 
Thouars  par  le  mariage  de  Marguerite  de  Vihiers 
avec  Guill.  de  Thouars,  —  et  en  1367  Marie  de 
Rochefort  l'apporte  à  Guy  Turpin,  dont  U  des- 
cendance le  posséda  Jusqu'à  la  fin  du  xvii*  s.  — 
Il  comptait  plus  de  100  vassaux,  dont  le  baron 
de  Vezins,  et  fut  érigé  en  comté  par  lettres  d'août 
1577  en  faveur  de  Louis  de  Turpin-Grissé.  Mis 
en  vente  par  les  créanciers  de  la  succession 
d'Henri-Gharles  Turpin  en  1690,  il  fut  acquis  par 
sa  belle-fille,  Eléonor  de  Mesgrigny,  veuve  de 
Philippe-Gharles  Turpin,  remariée  en  1706  avec 
Jean  Gerdinan,  comte  de  Poitiers,  mestre  de 


camp  d'an  régiment  da  dragoBS.  — LitRnnt 
indivise  aux  mains  de  dame  AngélifiM-li» 
Eléonore  Damans  de  Torpin-Grissé.  (nae  fà* 
mand-Gabriel  de  Grux  et  d'Eléonort-Hamifit  it 
Poitiers,  veuve  de  Blaikart-Maiimiliia  dUeisr 
tadt,  mestre  de  camp  d'un  régimeot  tBaa: 
cavalerie,  1734,  dont  le  fils,  le  comte  d1ie!«^ 
tadt,  est  dit  comte  de  Yihiers  eu  1*60.  L:^- 
Hercules-Tlmoléon  de  Gossé-Brissae  en  élu:  «^ 
gneur  à  la  Révolution  par  acquêt  du  2S  ufi  n 

Le  château  féodal  s'élevait  sar  qdc  !■> 
motte,  qui  existe  encore,  au  N.-O.  de  b  r^ 
entre  deux  cdtes  rapides,  défendu  sartnîse . 
par  un  vaste  étang  anjonrd'hui  pres^  a^^ 
ment  desséché,  que  traversait  la  rvhèn  dt  i} 
Une  seconde  enceinte  enmurée  envalo^fL:^^ 
crête  du  coteau  oriental ,  embrassant  h  ni 
proprement  dite  d'nne  maraiQe  irr^golièif.îi: 
quée  à  distance  de  tourelles  et  domiosAt  ^m  ^ 
le  vallon  aplani.  A  peine  en  reste-l-il  ^sé^ 
vestiges.  Exposée  en  vedette  au  eboe  àt  i» 
les  guerres ,  occupée  par  les  Anglais ,  pt 
par  les  huguenots  le  18  juillet  1568.  et  de  h 
veau  surprise  pendant  la  grande  foire  de  i» 
par  une  bande  de  la  garnison  de  Rocbefcn,  "■ 
n'était  plus  du  temps  du  moine  Roger  qe  <  o^ 
c  petite  ville  champestre  »  et  ouverte,  -  >  * 
grande  joie  de  ses  habitants,  débarra»!»  ita 
des  sottdarts. 

Les  foires  seules,  renonuoées  de  toaie  ^ 
quité,  se  maintenaient  comme  avjourd'bil  <î^ 
c  fameuses  et  estimées  les  meilleore»  d'U>' 
c  apportant  un  profit  et  revenu  eonsidénbie  a 
c  seigneur  >.  U  y  avait  fait  élever  sar  ne  ^ 
emplacement,  enclavé  entre  les  grands  càtt^ 
de  la  Maillée  et  de  la  Goolée,  trois  graades  bi&- 
couvertes,  avec  des  bancs  extéiieun  et  ^ 
cabanes,  qui  en  juin  et  en  aoAt  snitoat  oe  p>> 
valent  suffire  aux  marchands.  Cholet  et  Cfaod 
s'y  approvisionnaient  particulièrement  ^  ^ 
pour  leurs  métiers  et  an  arrêt  da  SI  o^" 
1786,  maintenu  malgré  tonte  rédamatioB  «^ 
de  la  ville,  en  avait  exclu  les  reveadeori'^ 
setter  local  comptait  16  boisseaux  poorlO^'-'' 
seaux  deux  tiers  des  Ponts-de-Gê,  la  c^ 
18  boisseaux  pour  13. 

De  l'antique  donjon  aeignenrial  nusé  pv  ^ 
guerres,  il  reste  à  peine  quelqoes  i^' 
informes,  des  caves,  des  fossés  à  éu»^^- 
une  chapelle  servant  d'étable.  Une  modestp  ti^ 
tation  l'avait  remplacé  an  xviii*  s.,  qv  *  "^ 
récemment  transformée  en  hospice.  —  Sons  r» 
cienne  motte,  disposée  en  jardin  aa^^  °^' 
un  souterrain  plus  qu'à  demi  -  oooil]!^  ^ 
flancs  du  coteau  voisin,  comme  au  coieu  d'' 
Jean,  se  sont  rencontrés  plnsieurs  âki  o^'^ 
dans  le  roc,  contenant  encore  da  seigle  ei  ai  ^' 
ment  bien  conservés. 

Vihiers,  centre  d'un  Doyenné  et  aassi  p(e>^' 
un  certain  temps  d'nne  Election,  dépeadstt- 
l'Evèché  de  Poitiers  jusqu'en  1317,  plv  art  è 
l'Evèché  de  MaiUezais  jusqu'en  1648.  ^  ' 
l'Evèché  de  la  RoeheUe,  de  l'Electif  «  ^ 
Aides  de  Montreuil-Bellay,—chef4iead'B0  firent 

à  sel  qui  comprenait  S7  paroisses  et  d'an  f^ 


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VIL 


m  1790  qui  oomptait  37  et  plus  tard  45  eom- 
oniies. 

La  gaem  de  la  Vendée  fat  désastreuse  poar 
a  malheareiise  petite  Tille,  qui  y  périt  presque 
oat  entière ,  à  deux  et  trois  reprises  incendiée 
i  pillée.  Pourtant  le  procnreor-sjndic  da  District 
tcrivait  le   16   avril   1791    an    Département  : 
c  Nons   ayons  le  singalier   avantage  de   vivre 
c  au  centre  ie  45  paroisses,  dans  lesquelles  régne 
(  la  paix  la  plus  profonde  >.  Mais  dès  le  mois  de 
uillet  suivant  le  trouble  s'était  mis  dans  tout 
e  pays,  où  refluent  les  prêtres  réfractaires  et 
fui  est  travaillé  dès  lors  c  par  des  bruits  sourds, 
t  une  fermentation  secrète  >,  présages  de  mou- 
vements prochains.  ~  Pour  toute  force  publique, 
'administration  disposait  en  mars  1798  de  deux 
[oodarmes,  —  et  à  la  première  heure  du  sou- 
èvement  elle  s'y  trouva  tout  enveloppée.  Dès  le 
IS  mars  1793,  jour  de  Tinsurreclion  de  St-Florent, 
-  qu'on  se  platt  à  dire  tout  imprévue  et  spon- 
anée,  —  Hubert,  l'administrateur-commissaire 
le  Vihiers,  avant  même  d'en  avoir  aucune  nou- 
velle, appelle  au   secours  et  signale  «  un  plan 
t  combiné  >,  d'après  lequel  se  réunit  à  l'heure 
nème  «  un  rassemblement  de  4  à  500  hommes 
t  sur  les  landes  de  la  Béraudière  de  la  Salle, 
(  avec  des  dispositions  prises  et  marquées  pour 
c  le  plan  d'antres  rassemblements  à  l'étang  de  la 
t  Cayenne,  aux  Belles-Croix  des   Gardes  et  à 
(  Cossé,  points  de  réunions  indiqués  à  toutes  les 
(  communes  circonvoisines  par  des  émissaires  de 
(  liaison,  qui  courent  chacune  d'elles  ».  Déjà  le 
iuré  et  la  municipalité  de  la  Salle  s'étaient  réfu- 
[iès  en  ville  ;  la  mairie  du  Voide  avait  été  pillée 
uosi  que  la  maison  du  citoyen  Péton  à  Gossé.  — 
'^  16,  les  bataillons  saumurois  envoyés  en  hâte 
aient  devant  les  bandes  do  Galhelineau  et   de 
^tofflet.  Douxe    ou  quinxe  canons  républicains 
ivaient  pris  demeure  en  ville  dès  le  30  mars, 
nais  sans  munitions  ni  agrès,  et  le  S7  avril 
MX)  hommes  de  l'armée  de  Leygonier,  quoique 
lonienus  par  le  poste  de  Trémont,  lâchèrent  pied 
ans  même  avoir  vu  l'ennemi,  qui  y  séjourna 
^  journée  du  30«  dans  sa  marche  sur  Aigenton  et 
["bonars.  —  Après  la  victoire  de  Martigné,  les 
Ueos  occupent  Vihiers  où  ils  sont  attaqués  le 
7  juillet  par  les  troupes  de  StoffleL  La  fusillade 
lure  sans  résultat  jusqu'à  onze  heures  de  la  nuit, 
Dais  le  lendemain  18,  la  division  de  Santerre, 
trise  de  flanc  par  quelques  canons  et  par  la  cava- 
erie  de  Forestier,  est  culbutée  pendant  que  le 
«ntre  avec  Gauvilliers  plie  sous  le  cho3  des 
léserteurs  de  la  légion  germanique.  Deux  mille 
Dorts  restent  sur  le  terrain  et  le  commandant 
'ogo.  qui  y  eut  le  pied  fracassé  d'une  balle, 
itteste  que  de  son  détachement  engagé  il  put 
smener  à  peine  quelques  blessés.  Le  District 
«ndant  ces  luttes  cherchait  refuge  tantôt  à  Tré- 
ftont,  à  Doué,  à  Kartigné,  à  Angers  même  ;  —  il 
te  trouvait  même  plus  à  son  retour  en  l'an  III, 
me  maison  pour  se  loger  dans  la  ville  également 
eccagée  par  les  troupes  des  deux  partis.  Pourtant 
Bs  deux  tiers  des  communes  du  District  étaient 
estes  fidèles  à  la  cause  patriotique.  1 

Un  panorama  de  Vihiers  figure  dans  les  Tues  i 


pittoriêqueB  pour  servir  à  VHiêtoire  de  la 
Vendée  par  Méliand  (Paris,  Méquignon  fils,  in- 
fol.  obi.)  ;  ~  un  autre  dans  l'Album  vendéen 
de  M.  Lemarchand,  où  se  dresse  an  premier  plan 
la  haute  motte  et  le  vieux  chftteau. 

Maires  :  Baranger,  1789.  —  Hubert, 
Itr  messidor  an  VllI.  —  Godiehau,  li  floréal 
an  XII.  —  René  Hunault,  16  frimaire  an  XIV. 

—  Pierre  Renou,  10  février  1813.  —  R.  Hunault, 
30  août  1813.  —  Simon-Louis  Buroneau,  9  avril 
1816,  installé  le  S3  juin.  —  René-Marie4^ic.  Fer- 
chault,  12  novembre  1818.  —  Urb.  Leroy, 
SI  septembre  1830,  installé  le  3.  ~  lean-René 
Planton,  12  janvier  1835,  insUllé  le  15  févriert 

—  PUsaiB,  1845.  —  Victor  Vallée,  22  ao4. 
1849»  démissionnaire.  —  Jos.  Beenard,  15  fé- 
vrier 1855,  installé  le  2  mars.  —  Hayault, 
1870.  —  J.  Besnard,  !•'  février  1874.  —  Victor 
Mary,  10  mars  1876.  —  ...  Granry,  28  avril 
1878. 

Arch.  4e  M.-et-L.  0188:  Cariai.  Mm.  da  Chanullé, 
eh.  84,  81,  84.  —  GaHol  Mts.  de  Sl-Aohiii,  f.  24  tS 
G  Gnrea;  L  District.  -^  Arch.  comm.  BI.-G.  —  Carhd,  de 
Si-Joumt  publié  par  la  Soc,  de»  Deux-Sh/re»,  p.  90,  92, 
31, 32.  -- Ménage,  Sablé,  p.  5,  SOI  et  397.  —  CI.  Méoanl, 
Mm.  875,  t.  II,  p.  156.  —  Mabilloa,  Acte  55.  Ord.  Ben., 
Sec.  IV  p.,  888.  —  Bibl.  de  VEe.  des  Ch„  1868,  p.  170.  — 


Bepgrt.  orcA.,  1880,  d.  8  et  930;  4887,  p.  986.  —  Général 

Hogo,  Ménuriret,  l.  I,  o,  '  "  "" 

t.  I,  p.  74.  —  Mm.  9B. 

chana,  Album  vendéen,  —  SaTÛry.  Guerrei  de»    Yen-- 


Hogo,  Mémoire»,  1. 1,  p.  14-15  et  196.'—  Ardk.  d'Ail/., 
U  I,  p.  74.  —  Mm.  993.  —  ~ 


Topogr.  Grille.  —  Leouûr- 
««..M,  «•«.....  ^n^m^n,  —  JaTary,  Gtterre»  de»  Ven- 
déen»,  1. 1,  —  et  Iw  Hùtofre»  de  la  Vendée,  —  Bodin, 
1. 1,  p.  13.  —  Hirek,  AntiguUé  d'Alton,  p.  168.  —  Dom 
BéUmeonrt,  Aomt  féod,  —  Dugaat-MatillMa,  Etat  du 
Poitou,  p.  100-101.  —  Thibandeau.  Bi»t,  du  Poitou,  1. 1, 
p.  429.  —  D.  Ghamard,  Origine»  de  téf^Uee  de  Peitier», 
p.  140,  note.  "  Ghampollion,  ùœ,  pal.  »ur  Vhiat,  de» 
Beaux^ArU^  p.  953. 

¥Ulag^  (le  Bas-),  bam..  c"  de  la  Plaine  i 
M  f.,  c"*  de  Pouancé  ;  »  h.,  c**  de  TrénwnU 

¥lllag^(le  Grand-),  f.,  c«*  de  Mélay,  vendue 
nat*  sur  la  Béraudière  le  27  floréal  an  VI  ;  -• 
vill.,  c"*  de  Nuaillé,  —  11  comprenait  6  métai- 
ries en  1773;  ■•  f.,  c"*  de  Trémentines.  — 
Gaagneria  magni  Villagii  1418  (Pr.  de  Tfé- 
mont).  —  La  Haie  Vairau  autrement  appelle 
le  Gr,  Villaige  1540  (G  106,  f.  359).  —  Ane. 
maison  noble  à  Jean  Breslay  en  1540»  à  Math. 
Ménanteau,  mari  de  Gath.  Bouffard,  1718. 

Tillsise  (le  Haut-),  f.,  c^*  de  Pouancé, 

VlUsdaet  bam.,  c*«  de  Pontigné;  —  donne 
son  nom  à  un  miss,  qui  naît  tout  auprès  vers  S., 
coule  de  r£.  au  S.,  passe  à  Gbamoison,  traverse 
la  route  de  Baugé  sous  un  vieux  pontceau,  puis 
un  étang,  et  se  jette  dans  le  Gouesnon,  sons  les 
Hautes-Rocbes  ;  —  2,200  met.  de  cours. 

VlUaime  (la),  vill.,c"«deAfarttytié*B.  —  Ane. 
fief  et  seigneurie  relevant  de  Luigné  et  appartenant 
à  la  famille  Thorode  au  xvi*  s. — En  est  sieur  Pierre 
Petit,  écuyer,  par  acquêt  du  24  janvier  1650, 
René  Lecbat,  par  acquêt  de  1695;  — >  donne  son 
nom  au  miss,  dit  aussi  la  Fontaine-d'Enfer,  qui 
naît  tout  auprès  vers  TO..  coule  de  TE.  à  TO., 
forme  limite  pendant  4  kil.  entre  Gbavagnes  et 
se  jette  dans  le  Layon,  confondu  avec  la  fon- 
taine de  iouannetie  ;  »  bam.,  c"*  de  Morannes. 
— >  Bordagium  qui  voctUur  ViUena  1082- 
1094  (2*  Gartul.  St-Serge,  p.  196).  —  Domaine, 
acquis  le  18  juin  1658  de  René  Richard,  mar- 


VIL 


—  720  — 


VIL 


eluuid,  mari  de  IGchelIe  Sigoifoe,  par  François 
Crosnier,  et  par  loi  reveoda  aux  Jacobins  d'An- 
gers le  26  avril  1664,  sur  qui  il  est  vendo  nai*  le 
31  mars  1791;  »  ham.,  c"«  de  St-Mathurin. 

Tlllalaerie  (la),  f.,  e»«  d'A  lionnes. 

\UimaÊkomt  {Jacques  dé),  ancien  chevalier  de 
Malte,  gentilhomme  de  la  chambre,  maitre-d'hâtel 
du  prince  de  Gondé,  mari  de  Jacqueline  Boujn, 
tenait  résidence  dès  an  moins  1602  au  château 
de  la  Frémondière  en  Neuvy.  Tons  ses  enfants  y 
naissent  y  tenus  sur  les  fonts  par  Achille  de 
HarUy,  Claude  d'Aubigné,  Phil.  de  Cospean  on 
autres  grands  personnages.  11  meurt  à  Angers  en 
1628  ou  dans  les  premiers  jours  de  1629.  Son 
nom  reste  connu  dans  Thistoire  littéraire  par  une 
curieuse  relation,  qu'il  a  donnée,  des  courses  de  sa 
jeunesse,  sous  ce  titre  t  Les  Voyages  du  sei- 
gneur de  Villamont,  chevalier  de  l'ordre  de 
Jérusalem,  gentilhomme  du  pays  de  Bre- 
tagne, divisés  en  trois  livres  (Paris,  Cl.  de 
Moustrœil  et  Jean  Richer,  1595  [et  non  1596, 
comme  l'indique  Brunet],  1  vol.  in-8«).  La  2«  édi- 
tion est  de  1598,  Arras,  G.  Bauduyn  et  non 
plus  que  la  première,  n'est  pas  commune  (cotée 
14  fr.  Tross.)  ;  mais  le  succès  du  livre  en  fit  mul- 
tiplier successivement  et  pendant  vingt  ans,  à 
Paris,  à  Lyon,  à  Rouen,  à  Liège  une  dieaine  de 
réimpressions.  —  Les  dernières  sont  augmentées 
«  de  son  second  voyage  et  du  dessein  de  son 
«  troisième.  > 

VUbiBdraii  {Raymond  de) ,  chanoine  de 
St-Maurice  d'Angers,  en  devint  grand  archidiacre 
et  conserva  cette  charge,  quand  il  fut  élevé  en 
1305  par  le  pape  au  cardinalat  du  titre  de  Ste- 
Harie- la-Neuve.  Il  continua  sa  résidence  à  An- 
gers et  fit  don  an  Chapitre  d*une  maison  près  la 
fontaine  Pied-Boulet ,  pour  la  fondation  de  son 
anniversaire  par  aete  du  15  avril  1345.  C'est 
donc  bien  à  tort  que  Baluze  le  fait  mourir  dès 
1310  et  inhumer  à  Agen ,  —  Frison,  à  Avignon 
le  25  juin  1320.  —  il  est  probable  qu'il  vécut 
jusqu'en  1348,  date  de  la  nomination  de  Roger 
de  Beau  fort  en  son  titre  du  cardinalat.  L'obituaire 
de  St -Maurice  indique  seulement  le  jour  de  son 
décès,  tertio  nonos  octohris, 

Poeq.  de  Lit.,  Mm.  1067,  f.  369.  -  Frison,  OalL 
Purp.f  p.  864.  -*  Le  P.  Anselme,  t.  II,  p.  170.  —  Baluse, 
Vùê  des  Pap,  d*Avign,,  col.  650. 

Villars»  nom  de  théâtre  d'un  jeune  premier 
du  Gymnase,  que  l'affiche  déjà  inscrivait  en 
vedette,  quand  l'ariiste  se  dégoûta  de  vivre  et  se 
noya  (octobre  1855).  Il  avait  été  élevé  au  collège 
do  Doué,  puis  à  Ste-Barbe  de  Paris,  et  après  un 
voyage  à  la  Martinique,  quitta  sa  famille  pour  le 
théâtre.  —  Il  était,  si  je  ne  me  trompe  à  certains 
indices,  originaire  de  Saint-Georges-Chàtelaison. 

VUlatte,  f.,  c»«  de  la  Potherie,  —  Vil- 
lates  1540  (G  106,  f.  442),  —  Les  Grans  Vil- 
lattes  tvi-zviii*  s.  (Et.-G.).  ^  Est  sieur  n.  h. 
Jean  Ronfle,  en  1540,  <  du  lieu  et  maison  de  V.  » 
comp^nant  cours,  rues,  issues,  jardins,  garennes, 
bois  marmentanx  et  taillis,  trois  métairies  et  une 
closene  ;  »  n.  h.  Gabr.  du  Grand-Moulin  1573 , 
Baptiste  d'Andigoé,  mari  d'Eslher  du  Grand- 
Moulin,  qui  est  inhumé  le  8  avril  1621,  deux 


jours  après  sa  femme  ;  —  Jean  de  rE|«tj  163 
Bernardin  de  l'Epinay,  qui  épouse  le  14  fens 
1638  Ghariotle  de  Viiliers  ;  ~  leur  fib.  Frc^i 
d'Espinay,  qui  y  est  né,  était  euré  de  U  si^ 
Craonnaise  en  1732;  —  René  Damien  dTsfi'i 
qui  épouse   Aimée-Julie- Louise   de  ?aRr« 
Juigné-sur-Maine  le  7  féTrier  1736;  inr  f  < 
pour  parrain  le  6  juin  1748  Julien  i^^^' 
prieur  commandataire  de  Sl^Laoïeot-do-Boii 
au  diocèse  de  la  Rochelle,  doetaur  ea  àa  j 
l'Université  de  Paris  ;  —  René-Pierre-Fratt:  ••  j 
Lantivy,  chevalier,  mari  de  Jutie-Renée-Us 
de  l'Espinay,  1765. 

Ville  (la),  ham.,  c>«  de  Baurg-PEcé^:» 
ham.,  c"*  de  Chantoceauœ.  ~  Ea  («l  ii 
h.  h.  Louis  Papin  1694;  «-  f.,  c^  de  Fik;^ 

—  Ane.  fief  et  seigneurie  dont  la  chipelie  «- 
gneuriale  était  desservie  aa  xTii*  s.  dis  • 
manoir  de  la  Guilleraie.  —  En  est  sev  : 
Pierre  Labbé  ;  «  f.,  e**  de  Gêné,  aoj.  mv-- 
réunie  au  domaine  de  la  Fuie  ;  »(**<:'. 
Memhrolle,  —  Ane.  fief  el  seignearis  ma  - 
XTi«  s.  au  Plessis-Macé. 

VUle  (la  Basse-),  f.,  e«*  de  Frtigné, 
Ville  (la  Petite-),  m**b.,  e*«de2a  FoM^d^^ 

—  La  maison  seigneuriale  de  la  Petiu-^ 
1698  (Et.-C).  —  Ane.  fief  arec  logis  noble,  i' 
est  sieur  Pierre  Musseau  1500,  1606.  wn  i- 
Denise  Aménard,  n.  h.  Denis  DoUiobimu  îêC 
président  du  Grenier  à  sel  de  Saumar.  qa  ^ 
parrain  le  31  mars  de  la  grosse  docbedeTr- 
mont,  René  Foulon  du  Tertre  des  Roebei.  ^> 
nant  particulier  à   Saumnr,  1699.  1743.  air 
d'Elisabeth  Froidure.  L'habicalioa  toute  sdâr.- 
rebàtie  au  milieu  d'un  joli  jardin  sur  ï'mçb'^ 
ment  du  ch&tean  incendié  en  1793,  est  n'- 
entourée de  sa  haute  enceinte  reclangalsire  r.  : 
larges  douves  vives,  qu'alimente  le  rtissm  ** 
Gratefer;  —  à  M.  Granry. 

ViUe-aa-Fow  (la),  f.,  de  Parce, 
ViUe-aa-Foiirier  (la),   ehât .  c«  et  fr^ 
noil  -  le  -  Fourier.  —  Villa  Forarii  i»  - 
Vherbergement  de  la  Vile  au  Fcrrier  ifî  | 
(Arch.  du  chat.).  —  Ane.  fief  et  seigneene,  ^ 
lifié  dès  le  XI v«  s.  de  chàtelienie,  dans  1j  a^  j 
vance  du  château  de  Rangé  et  dont  releTsieii  1^* 
la  seigneurie  de  la  paroisse,  les  fiefs  de  Cktn^ 
depuis  le  xiv«  s.  et  de  Paraay  depuis  i$i'  '^ 
trouve  dès  les  premières  années  du  m*  *•  (<^ 
déjà  de  vieille  date  en  ces  parages  use  f<*^ 
nombreuse  du  nom  de  Fourrio*  ou  le  Foonvr 
Odo  Forrarius,  Gaufridua  Forrariui,  /ÎJ** 
ejtts  1210-1215  (H.-D.  B  97,  f.  1),  -  «  »  '^ 
Geoffroi  Fourier,  chevalier,  qui  donne  sos  •«  ^ 
la  terre ,  dominus  Villa  Forarii»  U  »* 
d'un  de  ces  chevaliers  se  conservait  ao  ivii^i  •-' 
core  dans  l'église  de  Vemoil,  où  U  était  ifJ^ 
couché  en  habits  de  guerre,  avec  une  iasmfjk» 
relatant  sa  mort  an  dimanche  d'après  U  f(^ 
céte  1212.  Trineant,  qui  l'a  vue,  attribv  i  ^ 
famille  un  écu  de  gueules  plein,  —  Des  1^ 
Beudes  Le  Brun  en  est  seigneur,  pirsamT  '* 
la  dernière  héritière,  comme  semble  riodtqw' ' 
nom  que  lui  donne  une  charte  de  1365  :  •  ^*'* 
c  Lebnm  Fourier  deVemeU.  >  Il  portail  ^«rr^-* 


VIL 


—  721  r— 


VIL 


au    chevron  de    gueuUê    aecompagné    de 
3  tnerlettea  de  sable.  —  Jean  Le  Bran,  mari 
de  Louise  de  la  Flotte,  meart  vers  1481.  —  Lear 
fille  uuiqoe  Renée  avait  époasé  par  contrat  dn 
5  février  1460  Jean  de  Broc,  deuxième  fils  de 
Pierre  de  Broc  et  de  Fouqaette  de  Roagebec, 
échanson  ordinaire  du  roi  Louis  XI  en  1478, 
lieuleoant  général  d'artillerie  le  6  mars  1482.  Sa 
descendance  possède  encore  aujourd'hui  le  do- 
maine, racheté  nal^  le  16  messidor  an  lY  par  les 
membres  de  la  famille  restés  en  France.  —  Par  son 
testament  du  13  décembre  1500  Jean  y  avait  fondé 
la  chapelle  seigneuriale.  —  Son  petit-flLs  Jean, 
chevalier  de  Tordre,  mari  de  Barbes  d'Esirées ,  y 
reçut  le  13  novembre  1505  le  roi  Charles  IX  et 
la  reine  Marie  de  Médicis.  ils  passèrent  la  nuit  au 
manoir,  «  qui  n'est  qu'un  petit  ch&teau  >,  dit 
Roger.  Des  lettres  patentes  du  2  juin  1593  auto- 
risèrent Charles  de  Broc,  mari  de  Charlotte  de 
Jalesnes»  à  y  tenir  à  ses  frais  une  bonne  gar- 
nison. Sur  une  tour  vers  l'O.  se  voient  encore, 
avec  la  date  1609 ,  les  armes  de  son  petit-fils  et 
celles  de  sa   femme  Anne  de  Savonnières.  — 
L'habitation  actuelle  remonte  en  effet  aux  pre- 
mières années  du  xvii*  s.,  remaniée  depuis  à 
plusieurs  reprises,  délaissée  pendant  40  ans  après 
la  Révolution ,  restaurée    seulement    en    1837 
par  des  travaux  qui  ont  modernisé  toutes  les 
baies,  sauf  les  lucarnes,  fille  s'élève  au  centre 
d'une  vallée,  baignée  encore  en  1660  par  un  étang 
de  dix  arpents,  asséché  depuis.  Les  deux  corps 
de  bâtiments  en  équerre,  armés  encore  au  som- 
met de  l'angle  et  aux  deux  extrémités  de  trois  tours 
rondes  en  poivrière ,  se  prolongeaient  par  une 
haute  enceinte  de  pierre,  fermant  une  cour  carrée, 
qu'enveloppaient  de  vastes  douves  vives  com- 
blées vers  1839.  Elles  étaient  alimentées  par  un 
canal  en  communication  avec  le  ruisseau,  qui  naît 
sur  la  commune,  la  traverse,  grossi  du  Mortier 
et  de  la  Fontaine  de  Poligny,  et  se  jette  dans  le 
ruiss.  du  Pont-Menard,  à  9,000  met.  de  sa  source. 
Le  domaine  réservé  comprend  encore  86  hec- 
tares d'un  seul  tenant,  dont  trois  de  bois,  avec  deux 
avenues  sur  Vernoil  et  sur  Nuyant.  —  L'ancien 
moulin  à  eau  a  été  converti  en  vacherie  et  basse- 
cour,  et  remplacé  par  un  autre  moulin  dit  de 
Baugé ,  qu'y  a  réuni  un  acquêt  récent. 

VUle-«B«IIesle  (la),  e»*  du  PUsêiè-Macé, 
anc.  domaine  avec  vaste  enclos  de  murs. 

Vlllelbenaevx,  ham.,  c°*  de  Chazé-Bur-A, 

—  Villehreneu  (Et.-M.  Cass.). 

VUlebevMler»  canton  N.-E.  et  arrondisse- 
ment de  Saumur  (5  kil.).  —  Eccltêia  de  VtLla 
Bernone  1154  (G  722.  f.  1).  —  Majoria  Ville 
Demonis  1164  (G  738,  f.  8^  1185  (Ibid.,  f.  3), 
119W196  (Ib.,  f.  1).  —  Vile  Bemier  1274 
(Fontev.,  La  Mastinière).  — Parockia  de  VilUx 
Bernera,  —  apud  Ville  Bemier  1283  (G  717) 

—  Vi^bemter  1783  (Pouillé).  —  Dans  la  vallée, 
entre  la  rive  droite  de  la  Loire  et  la  rive  gauche 
de  l'A.uthioo,  —  entre  Varennes  (7  kil.)  à  l'fi  , 
Allounes  (6  kil.  1/2)  au  N.,  St-Lambert-des-L. 
(5  kil.)  à  l'O.,  Dampierre  au  S.  outre-Loire. 

La  route  nationale  de  Briare  à  Angers  forme 


levée  tout  an  ras  de  la  Loire,  qui  borde  tout  du 
long  le  territoire. 

En  dépendent  les  ham.  on  vill.  de  Penvigne 
ou  Rue-Pen vigne  (37  mais.,  118  hab),  de  la 
Grande -Rue  (44  mais.,  122  hab.)*  de  la  Ségui- 
nière  (25  mais.,  92  bab.)i  de  la  Rue-Perrier 
(20  mais.,  55  hab.),  des  Sables  (18  mais.,  41  h.), 
de  Chidenier  (16  mais.,  56  hab.),  de  Bauvoyer 
(16  mais.,  61  hab.),  de  la  Saulaie  (16  mais., 
49  hab.),  de  la  Rue-Juive  (15  mais.,  38  hab.), 
de  la  Moutaie  (13  mais.,  49  hab.),  des  Trois- 
Ormeaux(lO  mais.,  32  hab.),  de  la  Folie  (7  m., 

25  hab.),  de  la  Croix-Cassée  (6  mais.,  26  hab.), 
du  Ruisseau-Blot  (5  mais.,  14  hab.),  de  Moissons 
(4  mais.,  15  hab.),  de  Plaisance  (3  mais.,  9  h.), 
et  le  châl.  de  Launay. 

«  On  prévient ,  —  dit  un  Censif  de  1742 
(G  756),  —  «  que  les  habitants  de  Villebernier 
«  sont  aussi  inconstants  dans  le  nom  de  leurs 
c  héritages ,  que  dans  leurs  maisons  qu'ils 
a  appellent  des  bouques ,  pour  exprimer  une 
c  maison  faite  avec  du  mortier  ou  boue  couverte 
«  de  chaumes;  car  si  la  situation  vient  à  les 
«  dégouster,  ils  les  défont  et  les  transportent  sur 
«c  un  autre  endroit  et  très  souvent  font  porter  leur 
c  nom  de  famille  à  leurs  héritages  et  ont  une 
«  telle  passion  pour  le  changement  qu'ils  se 
c  donnent  à  eux-mème  des  noms  de  sobriquet.  » 
—  Depuis  un  siècle  tout  a  bien  changé. 

Superficie  :  988  hect.  dont  50  hect.  en  vignes. 

Population  :  750  hab.  en  1726.  —  i,0i4  h. 
en  1791.  —  1,340  hab.  en  1831.  —  i,398  hab. 
en  1841.  —  i,380 hab. en  1851.  —  i,i«i  hab.  en 
1856.  —  i,i25  hab.  en  1861.  —  i,iS8  hab.  en 
1866.  —  i,i42  hab.  en  1872.  —  i,07i  hab.  en 
1876,  —  en  décroissance  rapide  et  régulière 
depuis  l'ouverture  du  chemin  ne  fer  et  l'inonda- 
tion de  1856  qui  déplaça  sans  retour  nombre  de 
ménages;  —  iSO  hab.  au  bourg  (75  mais., 
90  mén.)  le  long  de  la  levée  de  la  Loire. 

On  récoltait,  il  y  a  40  ans,  plus  de  300  bar- 
riques de  vin  sur  le  territoire,  planté  alors  par- 
tout de  rangées  d'arbres  fruitiers  entre  lesquels 
s'alignait  la  vigne;  —  la  vendange  est  réduite 
au  moins  des  neuf  dixièmes  et  les  arbres 
eux-mêmes  ont  dispara,  emportés  la  plupart  par 
l'inondation.  La  culture  a  été  transformée  en  blé 
et  en  chanvre  et  le  sol  amélioré  par  le  virage 
des  terres  ensablées.  —  Le  blé,  vendu  pour 
semence,  s'exporte  en  Beansse  et  en  Bourgogne. 

Une  cale  et  un  petit  port  dit  de  St'Maim^ 
heuf,  ont  été  installés  en  1857  en  amont  du 
bourg,  à  l'extrémité  d'une  pointe  de  terre,  qui 
formait  autrefois  l'Ile  St-Maunbenf. 

Deux  €L9semblée8t  le  jour  de  l'Ascension  et 
le  dimanche  après  la  St  Maimbeuf  (16  octobre). 

Jolie  Mairie  avec  Scole  laïque  de  garçonê^ 
bâtie  dans  une  partie  de  l'ancien  cimetière.  — > 
Ecole  de  filles  (Sœurs  de  St- Florent  de  Saumur) 
dans  l'ancien  logis  dit  de  Beliaei,  acquis  le 
27  avril  1868  par  la  commune. 

L'Eglise,  dédiée  à  St-Maimbeuf  (succursale, 

26  décembre  1804),  conserve  sa  nef  unique  du 
zi«  s.  (7  met.  45  sur  19  met.  de  longueur),  en 
appareil  moyen  régulier,  où  le  mur  vers  S.  laisse 

4Q 


YIL 


—  722  — 


YIL 


entrevoir  une  petite  btie  romane  dont  le  ciment 
dessine  le  cintre  entn»  les  claveaox  ;  —  an  fond, 
denx  autels  mo<lemes  de  Ste  Anne  et  de  la 
Vierge  ;  —  snr  le  carré  dn  transept  se  dresse  la 
base  carrée  d'an  clocher  de  môme  date,  avec  cor- 
niche en  échiquier,  portant  de  chaqne  côté,  à  han- 
lenr  du  toit,  quatre  arceaux  romans  simulés  et  au- 
dessus  deux  haies  à  double  archivolte  sans  saillie, 
qui  reposent  sur  de  grosses  et  courtes  colonnes 
engagées,  avec  chapiteaux  de  feuillage  à  crochet 
naissant,  comme  ceux  qui  décorent  le  portail  laté- 
ral vers  S.  Une  flèche  de  pierre  de  13  met.  60  de 
hauteur,  qui  en  surchargeait  l'œuvre  mala- 
droitement évidée  au  pied  par  des  travaux  posté- 
rieurs, a  dd  être  abattue  en  avril  1859  et  rem- 
placée par  un  clocheton  provisoire  en  charpente. 
A  gauche  s'ouvrait  une  chapelle  supprimée,  dont  les 
arceaux  apparaissent  enmurés  ;  —  à  droite,  un 
large  cintre  moderne  communique  dans  un  bas- 
côté,  sorte  de  chapelle  accolée,  avec  portail  à 
pignon,  dont  l'œuvre  se  prolonge  jusqu'à  l'ab- 
side (10  met.  60)  et  comprend  deux  travées  à 
voûte  d'aréle  avec  arcs  d'ogive  entrecroisés  en 
saillie,  le  fond  percé  d'une  fenêtre  à  meneau,  le 
mur  S.  de  deux  fenêtres  trèflées  (xvi*  s.),  le  tout 
boisé  d'un  odieux  lambris  rouge.  La  travée  vide 
du  chœur,  voûtée  de  même  à  nervures  prisma- 
tiques, ne  contient  qu'une  belle  toile,  la  Vierge 
et  VEnfant,  du  xvii*  s.  —  Un  modeste  autel 
s'applique  au  fond  de  l'abside  triangulaire  avec 
fenêtres  a  meneau  tréûé  ;  <—  à  gauche,  sous  une 
petite  niche  moderne  surmontée  d'une  croix  de 
pierre  sculptée  repose  une  petite  châsse  en  pierre 
contenant,  dit-on,  des  reliques  de  St  Maiinbeaf. 
.  Le  presbytère  attient  vers  N.,  acquis  par  auto- 
risation du  12  juin  1822,  reconstruit  en  1862.  Une 
avenue  en  borde  l'enclos  et  se  termine  par  un 
petit  édicule,  bftti  par  le  curé  Théard.  avec  statue 
de  Vierge  et  autel,  où  se  lit  l'inscription  :  Le 
i7  janvier  i843  la  Loire  a  monté  sur  la  levée 
de  0^,40,  —  et  au  fronton  extérieur  :  i7  jan- 
vier ±943,  Gratias  Deo. 

Le  cimetière,  autrefois  à  l'entour  de  l'église, 
a  été  transféré  et  bénit  le  25  mars  1792. 

Le  nom  dn  pays  indique  l'existence  d'une 
villa  de  quelque  seigneur  franc  ou  barbare,  et 
peut-être  sout-ce  les  vestiges  de  celte  habitation, 
qu^on  a  retrouvées  en  1860  aux  Nonnes,  V.  ce 
mot. 

Il  est  aussi  par  ailleurs  bien  démontré  que 
la  Loire,  non  plus  que  l'Authion,  ne  l'envahis- 
saient pas  à  demeure,  et  que  même  probable- 
ment dès  les  temps  antiques,  au  iv*  s.  tout  au 
moins,  certains  barrages  d'étendue  restreinte  mais 
suffisante  couvraient  partie  de  la  vallée.  Une 
paroisse  y  dut  être  de  bonne  heure  consti- 
tuée et  dès  avant  le  xi*  s.  l'église  s'y  élevait 
presque  au  bord  de  U  Loire.  Elle  appartient  par 
une  donation  de  date  ignorée  au  Chapitre  de  St- 
Maimbeuf  d'Angers,  à  qui  le  pape  en  confirme 
la  propnété  par  bulle  du  12  janvier  1155  ; 
mais  les  chanoines  eurent  pendant  près  d'un 
siècle  à  maintenir  leur  pleine  et  entière  sei- 
gneurie contre  les  prétentions  d'une  iamille  Morel. 
Elle  j  réclamait  certains  droits  dits  de  mairie, 


quedam  teroientela  quœ  majvria  ^pd* 
latur,  qui  lui  attribuaient  les  profits  de  U  prt» 
des  prés,  des  récoltes,  des  chaintres,  du  mk 
des  blés  restés  sur  l'aire  ou  tombés  de  U  feite 
habilement  secouée,  les  offrandes  des  priDdpik 
fêtes,  plusieurs  fours.  Une  minée  ooneessâosrB^t 
la  paix  an  Chapitre  en  1196.  —  Soa  dowù! 
comprenait  plus  tard,  sans  compter  les  naisb 
du  bourg,  3,180  boisselées  de  terres  os  pn^ 
dont  le  manoir  seigneurial,  nommé  le  Paie, 
formait  un  gros  logis,  i  l'angle  S.-O.  (fen  ti* 
enclos,  séparé  de  l'ég lise  vers  N.  par  un«  éttaii 
allée.  —  A  l'opposé,  vers  S.  et  sépiré  p: 
l'église,  le  cimetière  et  la  me,  s'élevait  b  csit. 
vieux  logis  à  quadruple  lucarne  dont  la  ooos&vc 
tion  transformée  indique  encore  le  xvi*  t  U 
présentation  en  appartenait  josqu'an  xvu*  s.  a 
Chapitre  de  St-Maimbeuf;  plus  tard  klèoih 
était  advenu  au  plein  droit  de  l'évêque. 

Curé»  :  Michel  de  Guigne,  t  «  ^^^^  ^^ 
il.  B.  —  Jean  de  la  Réauté,  nommé  1«  15  U- 
vrier  1453  n.  ■•  —  Tatnn^  ténor  de  lacbp& 
du  roi  René,  qui  Favait  fait  venir  en  i&. 
d'Aversa  en  lulie.  Il  fui  giutifié  de  U  care  fin 
1464,  sans  quitter  son  service  auprès  da  ftia» 
-^  Thomas  de  Lande»,  1488.  —  René  Fnr- 
nier,  qui  résigne  en  1513.  —  Geoffroy  âWm*i. 
bachelier  en  lois,  1513,  1533.  —  GoiU.  Po^ 
lain,  1534.  Cette  année  en  décembre  las  hsbutfs 
allongèrent  leur  église,  elongax>erunt  tedtsie^ 
sans  doute  en  y  ajoutant  l'abside  adaetti  - 
Jacq.  Pelé,  1549,  qui  permute  en  1551  pesr  1> 
chapelle  de  la  Plesse  en  St-Maurice  d'Ànfen-  - 
Jean  de  la  Barre,  1551.  —  René  Leny,  1* 
permute  en  1568.  —  Nie.  Moequin,  qnpv* 
mute  en  1563  pour  la  cure  de  Ciiay.  —  ^ 
Lebreton,  1563.  •-  L'année  préoédan  a 
octobre,  l'église  venait  d'être  oompléteneit  ùx»- 
diée  et  avait  perdu  tout  son  mobilier,  tes  li^f*^ 
l'argenterie,  les  cloches.  ~  Ghristi>phe  MariM. 
1584,  1587.  —  Jacq.  Guihcrt,  1609.  -  ... 
Mauxion,  1611.  —  El.  Ferragu»,  16H  -  ^ 
levée  crève  le  15  mars  1615  an  peu  aa-desw  ^ 
bourg.  ~  Christophe  Mauxion,  1630.  ^  ^Kct 
MaiLxion,  qui  résigne  en  1644  et  unsi  k 
24  janvier  1645.  —  Franc.  GuiUemit,  1^ 
t  en  1649.  Cette  année  le  12  janvier  U  ^ 
avait  crevé  à  la  Brèche-Pitot  et  de  noevMi  îî 
17  janvier  1651.  —  Mathieu  RebeilUau,  »ti 
1649, 1667.  —  Jean  Oger,  1668,  1684  -  i» 
Géhère,  décembre  1684.  1685.  —  R  Biehari. 
septembre  1685.  —  François  Henry,  «k^** 
1685,  mai  1700.  —  Phil.  Coquin,  iO  j«^  < 
1700,  t  le  »  janvier  1707.  —  Pichard,  vfi^ 
1707,  mars  1710.  —  Jean  Royer,  dsis  l'K. 
t  le  13  mars  1713,  Agé  de  42  aas.  -  M 
Adam,  juin  1713,  qui  résigne  en  noven^l^ 
et  meurt  le  14  avril  1731,  Agé  de  75  sas.  - 
Franc.  Collineau,  ane.  vicaire,  noveabn  l'^ 
t  le  15  janvier  1755,  Agé  de  53  ans.  -  Û»^ 
tophe  Bouthelou ,  mars  1755 .  t  !•  i'  "" 
vrier  1760,  Agé  de  41  ans.  —  Reeè'La» 
Maugin,  février  1760.  —  Nicolas  Hwl» 
avril  1760,  t  le  21  avril  1771,  Agé  de  48  sii.  " 
Félix  Lointier,  mai  1771,  qui,  le  8  ssptflsbrt 


VÏL 


—  723  — 


VIL 


1789,  bénit  le  drapeau  de  la  milice  nationale  en 
présence  da  colonel  René  Sécher,  da  major- 
général  Victor-Paul  HerbauU,  du  porte-étendard 
Charles  Miet  et  de  la  foale  enthousiaste.  Il 
abdique  tonte  prêtrise  le  6  pluviôse  an  II. 

Je  n'y  ai  pas  rencontré  trace  d'écoles,  mais  il 
existait  une  sorte  de  bureau  de  bienfaisance  au 
x?i«  s.,  dont  le  Chapitre  de  St-Maimbeuf,  comme 
seigneur  du  Peste,  nommait  l'administrateur, 
administrator  pauperum, 

La  paroisse  dépendait  de  rArchiprètré  de 
Bourgueil,  du  District  et  de  l'Election  de  Saumur. 
Elle  fut  quelque  temps  en  1790  le  chef-lieu  d'un 
canton,  comprenant  Alloones  et  Varennes,  puis 
réunie  au  canton  de  Saumur,  pnis  à  celui  d'Al- 
loDoes  et  de  nouveau  à  celui  de  Saumnr. 

Maires  :  Cochon-Hervé,  1792-an  IV.  — 
René  Clavreul,  an  IV.  —  Lerocher,  !•'  mes- 
sidor an  VIII.  —  Ydrac,  14  mai  1807.  —  Cla- 
vreul,  10  février  1813.  ~  Pierre- Edouard 
Persac,  10  septembre  1816.  —  Félix-Augustin 
La  Forest  d'Armaillé,  6  mars  1827.  —  Louis 
Jamet,  2  novembre  1830.  —  jyArmailléf  1845. 
—  Jean  Teaaitr,  6  septembre  1848.  —  Augustin 
Libaud,  novembre  1862.  —  Jean  Coulon, 
11  janvier  1859.  —  Cailault,  1872.  —  Bre- 
ton, 1876.  —  Jean  Rondtnet,  en  fonctions, 
1878. 

Arch.  de  M.Hit^L.  G  702,  f.  149;  703,  f.  23;  720»  722, 
737-1  T,  doot  3  plant.  —  Arch  comm.  Et.-C.  -^  Ménage, 
Sabl/,  p.  ;'0t,  addiliotts  —  Lecoy  de  la  Marche,  Mené 
à^Anù,  t.  II.  p.  184.  —  Pour  les  localitéf,  voir,  à  leur 
article,  la  Maùon-Neuve,  les  Nonne»,  Beauvoyer,  le 
luueouj  Briche^tUot^  Latmay,  etc. 

Tille-Blanehe,  f.,  c''*  de  Chanzeaux,  •— 
Eo  est  sieur  Renée  Boylesve  1604. 

VUlebols  iPierre-Françoia-Gahriel,  comte 
de),  flls  de  Pierre-Gabriel  de  V.,  directeur  géné- 
ral des  fermes  au  département  d'Anjou,  Bretagne 
et  Poitou,  et  de  Madeleine  Gabory,  né  à  Angers, 
en  1732,  s'y  maria  par  contrat  du  27  février  1755, 
n'étant  encore  que  simple  lieutenant  au  régiment 
de  Cbampagne-iofanterie ,  avec  Marie-Jeanne- 
Pbilippe  Bardet  des  Gléreaui,  originaire  de  Saint- 
Domingue.  II  avait  le  grade  de  brigadier  en  1780 
et  fut  appelé  an  commandement  du  4*  régiment 
de  dragons  par  brevet  du  1*'  mars  de  cette  année, 
élevé  par  brevet  du  !•'  janvier  1784  au  grade  de 
maréchal  de  camp  et  en  1785  nommé  gouverneur 
de  la  Guyane  française.  Il  mourut  à  Gayenne  le 
28  octobre  1788.  —  {Pierre-Marie-Maurille, 
comte  de),  flls  du  précédent,  né  à  Angers  le 
13  septembre  1756,  lieutenant  en  1788,  capiuine 
en  1789  et  1790  au  4«  régiment  du  Roi-dragons, 
épousa  le  7  avril  1788,  à  Angers,  dans  la  chapelle 
de  l'Évâché,  Pauline  Leroy  de  la  Potherie,  émigra 
et  sous  l'Empire  commandait  en  1809  la  garde 
d'honneur  k  pied  de  Maine-et-Loire.  Des  lettres 
patentes,  enregistrées  le  19  janvier  1811,  lui 
attribuèrent  le  titre  de  baron  d'Empire.  Il  était 
entré  au  Conseil  municipal  le  19  avril  1806  et 
se  démit  le  26  février  1815.  Il  meurt  à  Angers 
le  23  février  1829.  *  {Félix,  comte  de),  fils  du 
précédent,  né  à  Angers  le  29  janvier  1789,  marié 
en  1819  avec  Sophie  Foucault  de  Vauguyon,  maire 
de  Grez-en-Bouère,j)ù  il  possédait  le  château  de 


la  Goénaudière,  et  conseiller  municipal  de  Laval, 
fut  appelé  par  ordonnance  royale  du  2  août  1826 
au  Conseil  général  de  la  Mayenne  et  se  laissa 
déchoir  de  son  siège  en  décembre  1830  par 
refus  de  serment.  Depuis  cette  époque  il  reste  en 
dehors  de  toute  fonction  administrative,  —  et 
meurt  le  24  octobre  1872  au  château  du  Plessis- 
Greffier  en  Huillé.  —  Il  a  fait  imprimer  La 
Mère  chrétienne,  élégie  vendéenne,  suivie  de 
quelques  poésies  (Paris,  Didot,  1825,  2«  édit. 
in-8o  de  21  p.),  vendue  au  bénéfice  des  Chouans 
infirmes  ou  blessés.  L'exemplaire  que  j'ai  sous  les 
yeux  contient  un  sonnet  autographe,  en  bouts 
rimes,  intitulé  :  Isabelle  ;  —  La  Matrone  et 
les  deux  jeunes  filles,  cnronique  (Paris,  in-8«, 
1825)  ;  —  Souvenirs  de  la  Station  de  1839 
(Angers,  Pigné-Château,  in-8«,  de  15  p.)  ;  — 
Pétition  du  Maine-et-Loire  pour  la  convo- 
cation d'une  assemblée  spéciale  (Angers,  in-8« 
d'une  f.,  Pigné-ChÂteau,  décembre  1839,  tiré  à 
50  exemplaires)  ;  —  Programme  de  la  Droite  : 
Liberté  d'enseignement,  décentralisation , 
soulagement  des  classes  souffrantes  (Angers, 
G.  Pignet,  1849.  in-8»  de  22  p  )  ;  -^  Poésies  de 
l'auteur  de  la  Chronique  :  la  Matrone  et  les 
deux  jeunes  filles  (Angers,  1851,  Cosoier  et 
Lachèse,  in -8»  de  2  ff.),  tirées  à  50  exemplaires  ; 
—  Pétition  à  M.  le  Préfet  de  Maine-et- 
Loire,  relative  au  niveau  du  Loir  (Angers, 
Latné,  1855,  iu-fol.  de  4  p.).  tirée  à  40  ex.  ;  — 
Réclamation  contre  la  surélévation  du  ni- 
veau d*eau  du  Loir  (Angers,  1855,  Cosnier  et 
Lachése,  in-4tt  de  1/4  i.);  —  Réponse  au  Rap- 
port de  VIngénieur  de  la  navigation  sur 
le  niveau  d'eau  du  Loir  (Angers,  Laine,  1856, 
in-fol.  d*one  f.,  sans  nom  d'auteur),  à  40  ex.  — 
Notice  historique  sur  le  chemin  de  fer  d^ An- 
gers au  Mans  (Angers,  Laine,  1856,  in-8»  de 
1/2  f.,  anonyme),  à  50  ex.;  —  Résumé  de  la 
discussion  sur  le  double  tracé  du  chemin  de 
fer  d^ Angers  au  Mans  (Laine,  1857,  io-4*  de 
1/2  f.),  à  30  ex.  ;  —  La  Question  Romaine 
(Angers,  Barassé,  1860,  in-S»  de  1  f.),  à  25  exem- 
plaires, sans  nom  d'auteur  non  plus  que  la  plu- 
part des  précédents  opuscules. 

VllleboTeC,  f.,  c°«  de  Cuon.  —  Villa  Bovea- 
eus  1080  circa  (Cartul.  Saint-Aubin,  f.  82).  — 
Villa  Boveia  1107  (Cartul.  de  Brion,  f.  H).  — 
V«iaBooeill27.1l54(lb.,  f.l2).—  Villebouvet 
(Cass).  —  Vî^ebaunet  1585  (El.-C).  —  Ville- 
bonnay  1603  (E  553).  —  Les  caves  de  ViU 
bonné  1729  (Et.-C.).  —  Ane.  fief  et  seigneurie 
avec  maison  noble,  dont  est  dame  Marthe  de 
Baïf  1553,  Françoise  Martel  1577.  —  En  est 
sieur  J.  de  Villiers,  chevalier,  1585,  Louis 
deV.  1703,  P.  Lemestre  1665,  1675,  L.-Aug.  do 
Guillot  1750,  ainsi  que  de  la  Graffiniére.  —  En 
dépendent  des  caves  voûtées  et  bâties  dans  les 
champs  et  trouvées  récemment  à  l'improviste  par 
le  fermier  qui  en  a  fait  son  cellier.  Dans  une 
butte  de  terre,  depuis  aplanie,  était  établi  une 
espèce  de  silo,  en  forme  de  bouteille;  ■-  (le 
Petit-),  f.,  c»"*  de  Cuon. 

TlIleohéBe,  ham.,  c*^*  de  Chazé-êur^A.  ;  « 
f.,  c*«  de  Loire,  —  En  est  sieur  n.  h.  Hector 


VIL 


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VIL 


BanldiD,  mari  de  1.  de  Feschal  1590,  Urbain 
lacqnio,  vicaire  de  la  paroisse,  1672. 

Vllleeliieiit  vill.,  c"«  d'Angers,  dans  la 
paroisse  de  St-Léonard,  et  par  extension,  C*  de 
St' Barthélémy.  —  Ancien  domaine  de  l'Evèchô 
d'Aogers,  donné  à  viage  par  l'archidiacre  Rai- 
nand  à  TécoUtre  Marbode  qui  le  restitua  an 
Chapitre  vers  1120.  Il  y  était  dû  dés  ce  temps 
une  rente  à  l'abbaye  de  St- Aubin,  à  qtii  la  terre 
appartient  dés  an  moins  le  ziv*  s.,  comme 
domaine  propre  de  l'Anménerie.  Le  titulaire  du 
bénéfice  y  possédait  un  manoir  seigneurial  et  un 
fief  important,  dont  dépendait  l'Aiglerie ,  avec  de 
riches  revenus,  dont  l'exploitation  des  ardoisières 
transforma  de  bonne  heure  la  nature  et  l'impor- 
tance. On  y  voit  déjà  k  la  fin  du  xv«  s.  (1484) 
mention  de  perriéres  abandonnées  et  de  c  grandes 
c  perriéres  »  en  activité  ;  et  l'abbaye  dans  les 
baux  de  la  métairie,  se  réserve  toujours  plus 
tard  <  les  perriéres  qui  sont  on  pourront  se  trouver 
«c  sur  le  dit  lien  ».  Une  société  de  quatre  perreyeurs. 
Franc.  Chapillon,  Mathurin  Garnier,  Louis  Hamon 
et  Pierre  Oureau,  passa  marché  avec  elle,  le 
7  janvier  1686  pour  l'ouverture  «  d'un  rocher 
c  propre  à  faire  une  perriére  foncée  d'ardoise  », 
moyennant  un  prix  convenu  par  millier  d'ar- 
doise, soit  40  s.  pour  la  carrée,  30  s.  pour  la 
grosse  noire,  10  s.  du  poil  roux,  eto.,  et  divers 
autres  avantages  faits  à  l'abbaye,  qui  ne  s'obligea 
qu'à  payer  10  livres  une  fois  données  «  pour  aider 
«c  à  faire  leur  équipage  ».  L'association  d'abord, 
comme  on  voit,  très-pauvre,  s'accrut  bientét  d'ad- 
hérents nouveaux,  Jean  Tonnelier,  Symph.  Lam- 
bmn,  René  Aléton,  Claude  Rohard,  Vincent 
Tesson,  Pierre  Salmon.  Elle  requit  l'autorisation 
d'augmenter  son  exploitation  de  100  pieds  carrés, 
moyennant  le  13*  millier  de  forestage  et  l'abandon 
des  vidanges,  et  se  trouvant  de  nouveau  à  l'étroit 
en  janvier  1699  fit  renouveler  son  bail  avec  adjonc- 
tion d'un  terrain  supplémentaire,  l'abbaye  «  n'y 
c  pouvant  qu'y  profiter ,  comme  elle  l'a  expérimenté 
c  par  le  passé  ».  Les  associés  obtinrent  de  ce  coup 
sixboisselées  à  prendre  sur  Villechien  ou  l'Aiglerie, 
sauf  à  indemniser  les  fermiers.  —  L'affaire  ne  se 
soutint  pas  ainsi  longtemps  ;  car  en  1735,  les  vieux 
fonds  étant  délaissés,  deux  perrayeurs,  Pierre 
et  Robert  Bodin,  furent  autorisés  à  en  tirer  les 
pierres  qu'ils  pourraient  employer  soit  à  faire 
ardoise  soit  à  bâtir.  Cette  entreprise  et  une  autre 
encore  abandonnées  dès  la  seconde  foncée,  après 
perte  de  2,000  livres,  n'empêchèrent  pas  Jean 
Dusol,  écuyer,  officier  de  la  connétablie,  demeu- 
rant à  Saumur,  de  reprendre  à  bail  le  vieux 
fonds  (24  février  1739)  avec  faculté  de  faire  une 
découverture  sur  la  butte  de  Terre-Rouge,  qui  le 
joignait,  à  la  charge  du  13*  millier  de  toute  façon 
d'ouvrage.  Toute  suspension  de  travail  pendant  un 
mois  annulait  l'engagement  ;  de  plus,  si  le  terrain 
était  reconnu  mauvais,  l'entreprise  devait  cesser 
sans  entamer  la  terre  voisine.  Dusol  avait  inventé 
une  machine  pour  tirer  l'eau  et  l'ardoise ,  mais 
sans  grand  profit,  paraitMl.  En  quelques  mois  il 
yjiYait  en  vain  dépensé  20,000  francs,  il  tira 
pourtant  600  milliers  d'ardoise  dés  sa  première 
année  en  y  occupant  120  ouvriers  ;  mais  les  prix 


excessifs  des  charrois,  rembarras  des  débbii,^ 

ne  pouvait  vendre  et  qu'il  était  obligé  ds  ans 

à  ses  voisins ,  la  charge  du  forestige  an  fté- 

âème,  lui  firent  délaisser  YiUedùeo  pov  m 

nouvelle  entreprise,  les  Persilléres.  GaUs  ds  ^ 

lechien  ne  fut  rétablie  qu'en  septembre  lTS6d£i 

une  partie  des  champs  cultivés  près  lei  uà^ 

fonds.  La  troisième  foncée  devait  être  onvciK  i>. 

27  pieds  de  profondeur  sur  80  de  long  etSO  delain 

vidée,  rangée  et  fixée  dans  trois  ans,  sots  po^ 

de  résiliation  sans  indemnité  ;  et  les  reÛgÎMi  ien 

servaient  le  droit  à  cette  époque  de  c  preodie  pcff 

c  eux  ou  pour  autre  à  leur  choix»  deux  de»  16p»v 

d'intérêt,  sans  rien  payer  des  avances  f aises  j«^ 

qu'au  jour  de  leur  déclaration,  sauf  à  sospnl'! 

dudit  jour  le  loyer  payé  ;  aucune  paît  d'aiikc 

ne  pouvait  être  vendue  sans  l'aveu  des  dev  &e 

des  intéressés.  La  misère  des  temps,  U  fosp 

surtout,  en  supprimant  le  trafic  et  estevasi  t^ 

ouvriers,  suspendit  tous  les  travaux.  Cou  > 

Villechien  étaient  abandonnés  depuis  ù  Bat. 

quand  quatre  ouvriers  obtinrent  «par  chihtn. 

la  permission  de  s'y  occuper  pour  pp»  1^ 

subsistance,  moyennant  un  loyer  de60U«resar!i 

un  bail  de  deux  ans  (26  février  1762).  EafisîB 

des  anciens  actionnaires,  Vincent  Roger,  pnipN: 

son  compte,  par  acte  du  30  décembre  1T71.  ki 

maine  et  la  maison  de  maître  de  VillediieBitiJ 

emphytéotique  pour  trois  génératioos  t^ipi 

directe,  à  charge  de  remplir  six  barriques,  (î«r 

nies  chaque  année  par  les  religieux,  de  vu  i^ 

vignes  qu'il  s'engageait  à   y  piauler.  U  i^* 

aussi,  en  compagnie  de  Louis  Sartre,  itac^ 

l'exploitation  en  l'agrandissant  par  bail  ootti«i: 

du  18  janvier  précédent,  il  la  dirigeait  sud  !£ 

1776,  mais  une  chute  mina  tout  en  ITBS  ^ 

fonds  passe  par  baux  des  SI  septembre  VXl  t< 

23  septembre  1789  aux  mains  de  Fraoc.  ^ 

bault  aine,  négociant,  qui  le  25  octobre  179t.  ^ 

se  rendant  adjudicataire  national  de  U  ■euint. 

devint  propriétaire  des  buttes  ancieofies  ei  ii 

fonds  de  la  carrière  pour  la  sonuie  de  S4,S(V  f* 

La  carrière  occupait  200  onvrien  ea  1791  >| 

moitié  à  peine  en  1812   et  cessa  toal  triiu 

avant  1813,  envahie  alors  par  les  esnx.  L'époux 

ment  en  était  achevé  quand  le  rocher,  dis  lois  a^ 

soutenu,  s'écroula  subitement  avec  les  lunis^ 

adjacents  en  janvier  1823. 

Ai€h.  de  M.-el-L.  G  98  ;  H  St-Arinn,  OéO^.J^  * 
Avmdnmtfi  Qil86,  forigina.  —  Mas.»*.-!)»^ 
XIII.  i&S8. 

VUlechleii,  c««  de  Bauné,  ^AacM^ 
l'abbaye  St-Aubin  d'Angers,  cédé  en  1«^  *> 
seigneur  de  Montgeoffroy  ;  «  ham.,  c**deBrù- 
Barthe,  —  avec  moulin  à  farine  à  ésex  i^' 
monté  de  quatre  meules  anglaises.  —  ^^L 
Caniê  1082  1101  (2«  Gartnl.  St-Seige,p.  19*" 
1124-1135  (CartuL  du  Roue,  Rot.  5,  eà.  9» 
Ane.  fief  dépendant  de  la  terre  de  la  lofii<»<^ 
appart.  du  xv*  au  zvui*  s.  aux  Roban  fv^ 
rendaient  aveu  à  Chàteaunenf;  —  en  i^  ^ 
Roger  de  GampagnoUe  sur  qui  la  Un»  ^ 
vendue  le  17  messidor  an  IV;  —  f.  ^^  f* 
Noyant' la 'Gravcyèrt.  —  Le  viUagt  àt 
V.  1604  (Et.-G.). 


VIL 


—  725  — 


VIL 


Ville-DaTyt  f.,  c^«  de  Afontreut7-8ur>Af. 
In  est  dame  Christine  de  Pannart,  qui  fonde  et 
ût  bâtir  une  chapelle  attenant  à  l'église  parois- 
iale,  1547  ;  —  à  M">*  de  Varice,  née  Haiigae- 
iteaa,  en  1754. 

VUledlev-Ia^Blovèret  arrond.  de  Cholet 
22  kil.)»  canton  de  Beaupréaa  (10  kil.),  — 
55  kil.  d'Angers.  —  La  paroiase  de  Villedé 
n  MaugtB  1386  (La  Frapinidre,  t.  TU,  p.  287). 
-  Sur  un  haut  plateau  central  (99-107  mdt.), 
utrefois  couvert  de  bois  et  de  landes,  égayé  par 
3S  vallées  de  TSyre,  de  la  Yrenne  et  de  la  San- 
aèze,  entre  le  Fief-Sanvin  (9  kil.  1/2)  au  N.,  la 
Ihapelle-da-Genôt  (6  kil.  1/2)  et  Saint-Philbert 
.  l'E.  (4  kil.),  la  Renaudiôre  au  S.  (5  kil.), 
lesté  à  rO.  (5  kil.  1/2). 
La  route  départementale  n»  28  de  Beaupréau 
Clisson  traverse  du  S.  an  N.  sur  une  longueur 
[e  6  kil.  par  Villedieu  et  la  Blouére  ;  —  la  route 
[épartementale  n»  1  de  Saumur  à  Nantes,  au  N., 
ur  une  longueur  de  3  kil.  —  Du  bourg  partent 
es  chemins  de  Geste,  de  St-Philbert,  de  la  Renau- 
lière  ;  un  peu  an-dessus  de  la  Blonère,  à  droite, 
'embranche  sur  la  route  départementale  n*  28, 
e  chemin  de  la  Ghapelle-dn-Genôt. 

En  dépendent,  —  outre  le  bourg  secondaire  de 
a  Blouëre,  centre  ancien  d'une  paroisse  encore 
lonservée,  —  les  ham.  de  la  Brunellière  (21  hab., 
\  mais.,),  la  Herbaudière  (4  mais.,  30  hab.),  la 
/inaigrette  ou  l'Espérance  (4  mais.,  17  hab.)i  la 
fouinière  (4  mais.,  17  hab),  la  Poultiére  (3  m., 
a  hab.),  la  Gaffardière  (3  mais.,  20  hab.), 
'Humeau  (3  mais.,  12  hab.),  la  Grange  (3  mais., 
Ll  hab.),  la  Saboulardière  (4  mais.,  21  hab.). 

Population  :  S46  hab.  en  1721.  —  i50  feux 
m  1789.  —  8SS  hab.  en  1821.  —  909  hab.  en 
1831.  ^  9f8  hab.  en  1841.  —  i,it5  hab.  en 
1851.  —  i,t6S  hab.  en  1861.  —  iJtM  bab.  en 
L866  et  1872.  —  i.SiO  hab.  en  1876,  —  en  déve- 
loppement rapide  et  constant. 

Le  bourg  de  Villedieu,  situé  sur  le  plateau 
;i01  met.  d'altitude),  aligne  durant  plus  d'un 
kilomètre  le  long  de  la  roule  n»  28  ses  maisons 
d'apparence  proprette  et  régulière,  aux  toits 
bas  et  couverts  eu  tuile,  entre  lesquelles  res- 
sortent  quelques  habitations  plus  élégantes,  entre- 
mêlées de  quelques  vieux  logis  du  xv*  s.,  la 
Grand'Maiaon ,  U  Grand-Logis  ;  —  auprès 
de  ce  dernier,  sur  le  chemin  de  Geste,  une  mai- 
son, avec  portail  ogival,  en  partie  du  xiv*  s.  — 
Le  plateau  se  continue  au  centre  et  à  l'entrée  de 
la  commune,  entre  l'Evre,  la  Vrenne  et  la  San- 
gnèze,  autrefois  couvert  de  bois  et  de  landes, 
récemment  défrichées. 

Y  passent  la  Vrenne,  qui  fait  mouvoir  le  mou- 
Un  de  Salvert  et  forme  limite  sur  8,200  met.  de 
cours  vers  St-Philbert  et  la  Ghapelle-du-Genèt  et 
2,400  met.  de  cours  sur  la  commune  même,  où  y 
afflue  le  ruisseau  de  l'Honneau  ;  —  y  naissent  à  l'E. 
et  tout  près  du  bourg  le  ruiss.  de  VUledien  ou  de  la 
Herbaudière,  né  autrefois  dans  l'étang  Chauvin, 
auj.  dans  le  pré  de  la  Bédane,  qui  coule  du 
S.-O.  au  N.-E.  et  se  jette  dans  la  Vrenne  au- 
dessus  du  moulin  de  Salvert,  à  1,200  met.  de 
sa  source  ;  —  les  ruiss.  de  la  Blouère,  du  Pont- 


Percé,  de  Hocrat,  de  la  Gaffardière  et  de  la 
Maillardière,  source  principale  de  la  Sanguéze. 

Superficie  :  1,424  hect.,  dont  8  hect.  28  ares 
en  vignes,  107  hect.  en  bois  taillis,  jadis  dix 
fois  plus  étendus  (dont  7  hectares  71  en  châ- 
taigneraies), 270  hect.  en  prés,  presque  tout  le 
reste  en  labours,  y  compris  l'emplacement  de 
vastes  landes  dont  le  défrichement,  commencé 
seulement  à  la  fin  du  dernier  siècle,  s'est  achevé 
dans  ces  dernières  années,  ainsi  que  le  dessèche- 
ment de  3  ou  4  étangs  qui  couvraient  le  Sud  du 
territoire. 

n  existait  à  Villedieu  dès  le  xvi*  s.  le  6  mai  et 
le  24  août  deux  foires,  aujourd'hui  supprimées, 
et  les  halles  y  ont  subsisté  jusqu'après  la  Révo- 
lution, sur  la  place,  à  l'entrée  du  chemin  de  Geste. 
—  Marché  le  jeudi  de  menues  denrées;  — 
Assemblées  à  la  St- Joseph  et  le  mercredi  qui 
suit  la  St-Louis. 

Bureau  de  poste  et  Perception  de  Beau- 
préau. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons,  bâtie  en 
1868  (  architecte  Tessié  ,  de  Beaupréau  ).  ~ 
Ecole  de  filles  avec  Salle  d^asile,  bâde  en 
1864  près  le  village  de  la  Grange,  à  800  met.  de 
l'église  de  Villedieu.  Elle  est  dirigée  par  les  Sœurs 
de  St-Gharies,  à  qui  la  propriété  en  appartient.  — 
L'établissement  des  premières  écoles  tant  de  filles 
que  de  garpons  est  due  à  un  pauvre  étranger 
établi  dans  la  conunune,  dont  le  souvenir  reste 
populaire  sous  le  nom  de  Maître  Johannes, 
véritable  bienfaiteur  du  pays,  V.  Dreux,  t.  II, 
p.  64. 

L'industrie  du  tissage  y  apparaît  dès  le  milieu 
du  XVII*  8.  (1653),  s'y  développe  vite  et  est  floris- 
sante à  la  fin  du  xviii*  s.  Elle  compte  aujour- 
d'hui 5  fabricants  et  y  occupe  230  individus,  — 
l'industrie  du  bois,  30  ;  —  1  tuilier  ;  —  autrefois 
des  tanneries  importantes  aussi  et  des  char- 
bonniers, —  et  des  potiers  à  la  Blouère  (1692) 
et  au  Ghène-Gourbet  (1711). 

V Eglise  unique  avant  la  Révolution  était  à  la 
Blouère  qui  donnait  son  nom  principal  &  la 
paroisse  dite  alors  de  la  Blouère  et  Villedieu. 

L'église  actuelle,  commencée  en  1828,  comme 
l'indique  deux  dates  inscrites  au  pignon  de  U 
chapelle  S.-O.  et  sur  la  porte  d'entrée,  ne  fut  re- 
connue comme  paroissiale  qu'en  1833.  Nul  carac- 
tère d'art  ;  un  simple  autel  en  bois.  —  Les  deux 
statues  en  terre  cuite,  peintes,  à  droite,  St'Chris- 
tophe,  à  gauche,  Saint-Jean-l'Evangéliste, 
proviennent,  dit-on,  de  l'anc.  chapelle  de  la  Gom- 
manderie  ;  —  deux  statues  de  Barrème  dans  le 
transept  (1848). 

Nulle  trace  celtique  n'y  est  signalée;  le 
peulvan,  qu'y  indiquent  certains  livres,  se 
trouve  sur  Saint-Germain-lès-Montfaucon  ;  — 
mais  la  voie  romaine  de  Tiffanges  à  Ghantoceaux, 
traverse  le  territoire  sur  toute  sa  longueur.  G'est 
le  Chiminus  Montfalconensis  des  chartes 
du  XI*  s.,  qui  passe  par  les  hauteurs  de  la 
Baubrie,  longe  le  Bois-RoniUard,  laisse  à  gauche 
l'Humeau  et  les  Vrières,  coupant  entre  deux  la 
route,  laisse  à  gauche  la  maison  de  St-loseph- 
du-Gbène,  croise  à  la  Groix-RouUet  le  chemin  de 


VIL 


—  726  — 


VIL 


Geste,  86  continue  à  travers  champs,  à  environ 
100  met.  de  la  Troletière,  toat  près  de  la  Ver- 
ronnière  qu'elle  laisse  à  droite,  pois  à  travers 
les  bois  de  la  Fenill6e,  laisse  à  ganche  et  tout 
près  les  maisons  neuves  des  landes  dn  Gb6ne- 
Courbet,  se  continue  entre  Mocrat  et  les  bâtiments 
anciens  de  la  Toilerie,  laisse  à  gauche  le  Ghône- 
Courbet  et  arrive  à  la  limite  do  Fief-Sauvin  entre  la 
Coffardidre  et  le  Grand-Vei'ger.  —  La  voie  sert 
encore  sur  1,600  môtres  de  long  depuis  le 
Bois-Rouillard  jusqu'au  carrefour  de  la  Croix- 
Roullet  ;  ^  à  cet  endroit  on  a  trouvé,  en  fane  la 
maison  de  St- Joseph,  des  médailles  antiques 
aussitôt  dispersées.  —  Les  champs  voisins  se 
nomment  la  Strée  et  le  chêne  de  Saint-Joseph 
s'élève  à  50  met.  du  grand  passage,  large  encore 
de  5  à  6  met.  et  pavé  de  dalles  de  60  centimètres. 

Le  bourg  de  Villedieu  doit  sans  doute  son  ori- 
gine à  une  Commanderie  de  Halte,  dont  la  fon- 
dation est  inconnue  et  qui  fut  de  bonne  heure 
unie  à  une  antre  maison  de  l'ordre.  Les  Comman- 
deurs résident  rarement  depuis  le  xv*  s. 

Commandeurè  :  Alain  Lemoine,  1438.  » 
Angell  du  Hois,  1452. 1454.  —  Guill.  d'Appelée- 
voisin,  1471.  —  Gilbert  de  Combault,  1538, 
1556.  —  Jean  de  Puyvert,  1567.  —  Pierre  de 
Grenouillon,  1578.  —  Jacq.  du  Liège,  1634. 
—  Louis  Picher,  1645.  —  Franc.  Budes  de 
Tertre  Jouan,  1666. 1678.  —  Franc,  de  laRoche- 
foucaulU  1686, 1695.  —  Pierre-David  Gibot  de 
la  Perrinière,  1716,  1718.  —  Hyacinthe  de 
Bouvens,  1736.  —  Robert  de  Salode  Semagne, 
17S0,  1729.  —  René  de  Marbeuf,  1741.  — 
Anne-Charles  de  Tudert,  1743, 1763.  —  Janq.- 
Franç.  de  Calan,  1769,  1786.  —  Jacques  de  la 
Lande  de  la  Cour,  1787. 

La  terre,  délaissée  à  un  fermier  général,  avait 
tous  droits  de  justice  haute  et  basse,  four  et 
moulin  bannaux  avec  sergent,  procureur  fiscal, 
sénéchal,  notaire,  et  comprenait  dans  sa  juridic- 
tion les  cours  et  cbàtellenie  de  Villedieu,  Bois- 
ferré  en  Geste  et  Bourgneuf,  et  des  rentes  dans 
quarante-une  paroisses.  Le  manoir  en  est  encore 
aujourd'hui  appelé  :  le  Château,  il  servait  jus- 
qu'à ces  derniers  temps  (1869)  d'école  communale 
de  gardons.  Le  logis,  autrefois  avec  fossés, 
tours,  ponts-levis,  jardin  immense,  garde  encore 
les  caractères  de  Tarchitecture  des  zv-xvi*  s.  — 
Vendu  nat^  le  14  décembre  1792,  il  a  été  acquis  en 
1870  de  la  commune  par  H.  Chevalier,  petit-fils 
d'un  des  fermiers  généraux  de  la  Commanderie 
qui  en  possède  une  partie  des  archives.  Au-devant 
s'élevait  la  chapelle,  consacrée  le  3  novembre  1455, 
agrandie  et  transformée  depuis  et  qui  est  devenue 
l'église  actuelle.  On  y  distingue  encore  une  croix  de 
Halte  moderne  à  une  fenêtre  vers  S.-O.  —  De- 
vant la  porte  s'ouvre  une  large  cave  avec  entrée 
et  voûte  ogivales;  —  un  étroit  couloir  mène 
dans  la  base  d'une  tour,  à  un  étroit  réduit,  dit  la 
prison,  où  un  homme  ne  se  pouvait  tenir  debout 
et  qu'on  prétend  avoir  enfermé  un  roi  de  Jéru- 
salem ;  —  au  sortir,  auprès  d'un  mur  de  refend,  à 
droite,  a  été  trouvé  un  curieux  sarcophage  en 
granit,  transformé  en  auge  dans  la  cour. 

Un  prêtre  chapelain,  toujours  étranger  an  pays, 


desservait  le  bénéfice  :  —  Kathurâi-loseph  U 
Gloedie,  1723.  f  le  1«  juin  172S.  -  Ee- 
Guinneberi,  1731,  f  le  IS  sovembrs  1739  - 
(TKeeffe,  1745  —  FrançcMs  Howard,  1714 
1765.  —  Ganter,  1770. 

Le  centre  religieux  restait  oonstitoé  i  'i 
Blouère  ;  mais  à  Villedieu,  sous  Fiofloeoe)  mrjm 
de  ce  groupe  presque  laïc  et  Irès-poirut  p 
réunissaient  particulièrement  les  booiprau«(!t 
marchands.  Le  bourg  n'était  déjà  plus  potru 
à*  la  fin  du  xviii*  s.  c  qu'on  tas  de  m%a» 
c  presque  toutes  occupées  par  des  iodipas» 
dont  150  au  moins  à  la  mendicité  et  saB«  veoai 
—  et  tonte  la  campagne  d'alentour.  iAfe«(^> 
sorciers  et  de  devins  qui  ne  eonnaissaieot  é'itâr^ 
remèdes  pour  les  bestiaux  que  Feau  béaiie. 

Le  fait  le  plus  important  pour  lliisioiR  «i 
pays  date  de  nos  jours  ;  c'est  VétMhXïsatnKX  tt 
pèlerinage  de  St-Josepb-dn-Cbène.  —  As  n  v 
de  la  Grange,  près  et  au  S.-O.  du  boeif,  «ùs 
un  chêne  vraiment  remarquable.  Le  trooc,  («rr 
par  le  temps  d'une  vaste  cavité  et  presque  dee^ 
ché,  a  été  décourooné,  dit-on,  par  U  foei'? 
quelques  branches  latérales  gardent  vis  eaccn  i 
2  ou  3  mètres  du  sol.  La  chapelle,  bitie  sou  ' 
vocable  de  St-Joseph,  l'enveloppe  en  psroe.  L 
dehurs  des  murs  l'arbre  mesure,  à  30  caoUBctTî 
du  sol,  9  met.  30  de  circonférence.  L'aor^nr 
du  trooc,  prise  à  Ftntérienr  de  la  chapeU.  » 
même  hauteur,  est  de  2  met.  50.  Eo  ajoacut  ' 
1  à  2  met.  pour  la  partie  comprise  dans  Is  di- 
pelle  ou  couverte  par  le  mur,  on  peut  ènlierh 
circonférence  entière  à  13  met.  50.  On  vrm 
à  18  met.  si  on  mesure  à  la  base  avec  les  ru:^ 
extérieures.  Le   24  aofit   1856,  le  Pèrt  !<«> 
Nicolas  Lamoureux,  en  religion  le  Père  Loeù.  •'. 
placer  dans  la  cavité  centrale  un  aaid  d  k 
statue  de  StnJoseph.  On  a  érigé  bieoièt  après  a 
chapelle   en  briques,  appuyée  au  cbèoe  ft  ? 
prolongeant  en  avant,  qu'une  eérémofito  selea 
nelle  a  inaugurée  le  24  août  1859.  sous  la  p*r> 
ardente  dn  P.  Matignon.  ^  En  1883  onesL»' 
s'éleva  qui  devint  le  centre  même  du  péknur 
En  1864  l'Ecole  de  filles  et  une  salle  i'ul^ 
y  forent  installées.  Une  nouvelle  chapelto  .'arcL 
tecte  Dnsouchay),  accolée  transversaleaeit  à  rl^ 
cienne   et  décorée   de  vitraux  amoriéi,  ^  ^' 
consacrée  le  29  août  1871   par  févèqu»  <fA^ 
gers.  —  Avec  le  pèlerinage  s'est  établît  eoar 
aux  temps   antiques,  une  OBeembléi,  ^tnttt 
réunion  de  commerce  et  de  plaisir. 

En  attendant,  sous  la  fatigue  des  a»  M  strw 
de  ces  hommages ,  qui  l'enserrent  ds  pioî^ 
grâce  aussi  à  l'ardeur  du  lèle  piacx  ^  - 
dépouille,  l'arbre,  entouré  d'une  grille,  àtftfl 
et  ne  survivra  pas  longtemps. 

Vaiedi<«u  n'est  devenu  chef-lieu  oooai» 
qu'en  1790  et  fit  alors  partie  du  Disiriel  deCboM 
en  l'an  V  du  canton  de  Montfaocon,  en  l'ao  ^  - 
celui  de  Beaupréau. 

La  mairie  resta  pourUnt  à  la  Bloaére  jes^'* 
1826  et  la  paroisse  eut  alors  seuleioeot  loiF^ 
mier  desservant  reconnu.  —  Cest  encore  le  '^ 
actuel  M.  Peltier. 

Maires  :  Mathorin  Méehtntau.  aovev* 


J 


VIL 


—  727  — 


VIL 


i19i,  décembre  1792.  —  Nie.  Chiroti,  agent  nm- 
nleipal,  janvier  1793.  — -  Jean  Cohxaseau,  agent 
maâieipal,  frimaire  an  YL  —  Malbarin  Levrotit 
bramaire  an  VI.  -~  Jos.  Mécheneau,  an  VI.  — 
E.  MiUonneau,  an  XI.  ^  Jacques  Monnier 
père,  fruelidor  an  XII,  démissionnaire  en  1806. 

—  Jacq.  Monnier  fils,  37  novembre  1809.  — 
Pierre  Xecomte,  16  juillet  1814, 14  janvier  1833. 

—  Pierre  Monier,  février  1833.  —  Jacq.  Tho- 

rwia9,  13  août  1833,  décoré  en  186..  —  Jean 

Bouytr,  iinO.^Plard,  1875,  en  fonctions.  1878. 

Arch.  de  M.-^-L.  C  191  ;  H  Temple  de  ViUediea.  — 
Arch.  ooum.  Bt.-G.  —  Notice  Mm.  de  M.  Spal.  —  Le 
p.  N.  liOttis,  PéUrinage  de  St-  Joseph^u^Chéue  (Anvers. 
1866.  in-K  de  64  p.  avec  2  iaiages).  —  Maine-et-Loire 
des  28  septembre  lte7  et  31  août  1859.  —  Pour  les  loca- 
lité, voir,  à  leur  article,  /a  Blouère,  la  BrunetHre,  le 
Chéne-^owrbet,  ta  Ménardiêre,  le  Manoir,  la  Grange,  la 
Sauoagère,  etc. 

VUle-en-Bois  (la),  ham  ,  c""  de  Pouancé\ 

—  f .,  c«»«  de  StSauveuT-de-Land.  ;  «  m»",  c"« 
de  St^ilmn,  autrefois  en  auberge  ;  >»  bam.,  c"« 
de  Tilliers. 

Viliefollet,  cl..  c"«  de  Meigné-U-Vic.  — 
Virfolet  (Cass.)  ;  —  f.,  c»«  de  Rochefort-aur- 
Loire.  —  Virfolet  (Rec^).  ~  Domaine  de  l'abb. 
da  Ronceray,  veodn  nai*  le  l*r  août  1791. 

^^Uiefort,  viil.  et  cbât,  c>«  d'Yzemay.  — 
Double  groupe  formé  par  le  chàteaa  et  le  village 
▼oisio  qne  reliait  autrefois  une  avenue*  entre  deux 
étangs  et  an  confluent  de  deux  miss.  —  La  terre, 
qai  donnait  son  nom  jusqu'au  xvii*  s.  à  une 
noble  famille,  appart.  dès  le  milieu  du  môme 
siècle  à  la  famille  Camus.  ~  En  est  sieur  Gui  11. 
Camus,  cbevalier,  mari  de  Marie  Garion,  1669  ; 

—  François  G.  y  meurt  la  môme  année  le  12  dé- 
cenBbre,  ftgé  de 80 ans  ;  —  messire  Paul  G.,  cbeva- 
lier, y  résidait  encore  en  1756, 1767  ;  —  GUude 
Grimouard  en  1788.  — *  L'habitation  n'était  plus 
qu'une  ruine  à  l'abandon  en  1793,  où  Stofflet  se 
réfugiait  pour  organifer  ses  provisions  de  poudre 
et  de  balles.  La  cloche  de  la  chapelle  seigneuriale 
sert  à  l'église  de  la  paroisse.  Elle  porte  gravé  le 
début  de  l'Aide  Maria.  —  Le  château  a  été 
reconstruit  depuis  1840  par  le  comie  de  Golbert, 
mari  d'Eléonore  de  Durfort  de  Givrac,  et  leur 
gendre,  le  comte  de  Ghabot,  y  réside. 

Viliegontier,  chat.,  c"«  de  la  ComMaillt , 
avec  pare  de  33  hectares  entouré  de  murs,  eaux 
vives,  bois,  six  métairies  et  un  moulin  à  vent, 
ensemble  de  293  hectares.  —  Ancienne  terre 
noble  dont  est  sieur  Pierre  de  la  Marqueraie, 
avocat  au  Parlement  de  Rennes,  1593,  qui  fit  en 
juin  1648  construire  la  chapelle  vers  S.  de  l'église 
paroissiale  (Mss.  Valuche,  f.60);  —Jacq.  de  la  Mar- 
queraie en  1681,  sur  qui  la  terre  fut  adjugée  judi- 
ciairement à  Ghailes  Duchemin,  reeeveur  au 
Grenier  à  sel  de  Gandé,  le  7  janvier;  mais  le 
créancier  poursuivant  fit  rompre  la  vente  comme 
faite  à  vil  prix,  et  une  enchère  nouvelle  l'attribua 
en  février  à  Ant.-Franc  •  Simon,  sieur  de  la  Luciére, 
nsarié  le  16  juin  1692  avec  Silvie  de  Varice.  — 
René  Simon  y  réside  en  1789. 

Villesoii«  c"«  de  Nueil  —  Virgou  (Cass.). 

—  Domaine  passé  vers  1506,  par  le  mariage  de 
Marie  Gobin  avec  Anceau  Benoist,  dans  la  famille 


Benoist,  qui  le  possédait  encore  aa  xviu*  s.  ^ 
Le  11  septembre  1620  on  y  trouva  les  frftres 
Jacques  et  François  Benoist,  morts  à  côté  l'un  de 
l'autre  après  s'être  entretués. 

Tlllegroose*  ham.,  c"*  de  Carhay,  —  On 
y  a  rencontré  des  restes  de  murs  imbriqués  et 
des  débris  de  poteries. 

Tlilecaé,  f.,  c«*  du  VieilrBaugé.  —  Villa 
Gaii  1090-1100,  —  Villa  Gaher  1221,  — 
Villa  Gaer  1235  et  1247,  —  Vileguier  1259  et 
1265  (Pr.  du  Goudr.-Mac.  et  de  Signé).  —  Villa 
Guer  1150-1168  (1*'  Gartul.  St-Serge.  p.  94).  — 
Villeguer  1228  (H  St-Serge).  —  La  terre  et 
8eigneurie  de  Villequer  1539  (G  105.  f.  ÎO).  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  avec  château  et  important 
domaine,  appartenant  au  xi*  s.  à  la  dame  de. 
Beaupréau  qui  y  venait  souvent  résider,  étant 
dame  en  môme  temps  du  Vieil-Baugé;  —  plus 
tard  et  jusqu'au  xv«  s.  à  une  famille  du  nom, 
qui  s'éteint  avec  Jeanne  de  Villegué,  femme 
d'Hugfues  du  Bellay  mort  en  1325.  —  En  1539  en 
est  sieur  François  du  Bellay,  qui  relevait  du 
Vieil-Baugé,  de  Fontaine^Guérin  et  de  Lavau-Fôtu. 
Le  6  novembre  1.598  René  du  Bellay  et  Marie  du 
Bellay,  sa  femme,  vendirent  pour  4,500  écus  c  le 
c  lieu  et  maison  seigneuriale  >  à  Fraoçoise-Gbris- 
tine  de  BoulaïUes,  veuve  de  n.  h.  Jean  Jousse  de 
Bonnevau,  qui  déjà  régissait  le  château  et  y  rési- 
dait; —  n.  h.  Louis  Jousse,  mari  d'Urbaine  de 
Marcé,  1619,  1623,  —  Guill.-Phil.  Jousse,  mari 
de  Gharlotte  Legouz,  1703,  qui  devenue  veuve  en 
1706,  y  épouse  dans  la  chapelle  Pierre-François 
de  Ghabot,  écuyer,  mousquetaire  du  roi,  prévôt 
de  la  maréchaussée  de  Baugé,  le  10  mai  1710.  Le 
domaine  appart.  dès  1775  à  M'**  d'Andigné  de 
Maineuf.  —  La  maison,  la  métairie,  la  chapelle 
furent  vendues  nat*  sur  Gharles-Jean  d'Andigné, 
capitaine  d'artillerie,  mari  de  Geneviève  Pays  du 
Vau,  le  17  ventôse  an  VI  au  citoyen  Jean-Marie- 
Augfusie  Trouillet-Bléré.  —  Le  prieur  de  Ghar- 
trené  devait  chaque  année  présenter  au  château 
le  jour  de  Noôl  deux  pains  et  deux  chopines  de 
vin.  —  On  y  voit  encore,  auprès  de' la  ferme, 
une  chapelle  dédiée  à  Ste-Gatherine,  dont  la 
construction  fut  autorisée  par  l'abbé  de  St-Serge 
le  1*'  mai  1228»  sous  la  charge  d'une  rente 
annuelle  de  20  sols  à  l'église  paroissiale.  Elle 
fut  rebâtie,  comme  Tindique  une  date  au-dessus 
de  la  porte,  en  1727;  »  un  écusson  fruste 
laisse  reconnaître  à  dextre,  d^azur  au  lion 
de,.,,  à  aeneetre,  d^azur  au  chevron  de..,, 
accompagné  de  3  quintefeuilles  de.,,  —De 
Fautre  côté  du  chemin,  la  grange  date  de  1826. 
—  Au  fond  d'une  cour  se  cache  une  petite 
maison  bourgeoise  délaissée. 

Arch.  de  M.-eUL.  E  14I4-1M6;  H  St-Serge.  Vidl- 
Bangé.  —  Bev.  «fAii/..  18SS,  t.  IL  p.  76.—  Trincant, 
Mas.  989.  f.  424-125.  —  Arch.  coaun.  Bt.-G.  —  Mole  Mai. 
deM.rabbéCottereau. 

TUleipmiiali»  m«"  b.  et  t,  c>«  du  Vieil- 
Baugé. 

TUIemAlaaealtham.,  c*«  de  Blou,  —  VilU- 
menceol  1306  (Gartul.  de  Monnaie,  p.  360).  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  appartenant  du  xvi*  a. 
jusqu'à  la  Révolutkm  à  la  famille  noble  de  Bré- 


VIL 


—  7Î8  — 


VIL 


goon  Aê  Sti-Mesme,  tnr  qni  il  Ait  veoda  nat^  le 
l*'  prairial  an  II.  —  Le  Chapitre  de  la  Grésille 
y  percevait  ane  dtme  importante  dite  de  BareiUes. 
—  V.  aussi  la  Grue. 

Vinemandy  (Pierre  de),  ministre  protes- 
tant en  Saintonge,  se  présenta  en  noTembre  1664 
&  l'Académie  de  San  mur  pour  di^pnter  contre 
Glonet  la  chaire  vacante  de  philosophie.  Il  écboaa 
pourtant;  mais  l'Académie,  en  lui  rendant  haute- 
ment témoignage,  «  tant  ponr  sa  conduite  sage, 
«  modeste  et  humble  dans  tout  le  cours  de  cet 
«  examen  que  pour  les  preuves  qu'il  y  a  données 
«  de  sa  suffisance  »,  lui  assura  sans  autre  con* 
cours  la  première  vacance.  Il  fut  en  effet  convié 
par  exprès  le  23  juin  1669  à  venir  occuper  la 
chaire  de  philosophie  et  l'accepta;  mais  une  vio- 
lente opposition  du  professeur  Gaussen  se  déclara 
contre  le  nouvel  éln,  qui  ne  put  être  installé  qu'en 
juin  1670  sur  l'ordre  du  gouverneur  de  Gomminge. 
Il  remplissait  depuis  1676  la  charge  de  recteur, 
quand  le  synode  de  Sorges  (S  juin  1688)  le  mit 
en  demeure  de  s'expliquer  sur  divers  sentiments 
contraires  à  la  confession  de  foi,  à  la  liturgie,  au 
catéchisme,  à  la  discipline  ecclésiastique,  qui 
étaient  dénoncés  dans  un  livre  à  lui  attribué.  Il 
s'agissait  do  son  Introduction  à  la  philosophie, 
Introductio  ad  phiîoaophiœ  Ari$totelicœ  t 
Epicurœœ  et  Cartesianœ  paralleliamum 
(Amsterdam  [Paris],  in-8»,  1683),  qui  n'avait 
pas  été  présentée  à  l'Académie,  qu'elle  reniait 
et  que  le  maître  reconnut  pour  son  œuvre  mais 
imprimée  à  son  insu  hors  de  France,  sur  des 
cahiers  d'élèves  acquis  par  l'imprimeur  Desbordes. 
Un  arrêt  du  Gonseil  d'Etat  du  2  août  suivant,  con- 
sidérant que  le  livre  avait  été  imprimé  en  France 
et  de  l'aveu  entier  de  l'auteur  sans  attestation 
des  ministres,  sans  permission  des  magistrats, 
«  et  que  môme  il  y  a  inséré  des  propositions  et 
«t  cité  des  exemples  dont  il  pouvoit  s'abstenir  », 
lui  interdit  pour  toujours  l'exercice  de  sa  charge 
et  profession  dans  tout  le  royaume.  Le  pasteur 
essaya  en  vain  de  faire  rûvbquer  cette  proscrip- 
tion, et  au  moment  de  quitter  définitivement 
Saumur,  reçut  de  l'Académie,  sur  sa  demande,  le 
témoignage  honorable  des  regrets  publics,  «  ainsi 
«  que  le  requièrent  la  probité  de  ses  mœurs,  l'af- 
c  fection,  l'érudition  et  les  autres  qualités  qu'il  a 
K  fait  paraître  dans  l'exercice  de  sa  charge  ».  — 
On  croit  qu'il  se  retira  à  Leyde  où  il  mourut  en 
1703,  après  y  avoir  publié  deux  autres  livres 
dont  la  France  protestante,  IX,  506,  donne  les 
titres.  J'ai  pris  mes  renseignements  nouveaux  dans 
les  registres  Mss.  de  l'Académie  protestante  de 
Saumur.  —  Pierre  de  V.  avait  pour  femme  Made- 
leine de  Saunières,  de  qui  il  eut  au  moins  une 
fille,  présentée  au. Temple  le  11  mai  1671. 

Villemème,  m*»  à  vent,  c"*  de  Vem;  —  (le 
Bas-),  f.,  €■•  de  Vem, 

mUeménard  (la),  ham.,  c"«  d'Ingranden, 

Vlllenaereaa  {Jean  de),  sieur  de  la  Roche, 
né  à  Bourgueil  vers  1540,  succéda  en  1574  à  son 
beau-père  Raoul  Snrguin  dans  la  charge  d'avocat 
du  Roi,  à  Angers  (Ménage,  Vie  de  P.  Ayrault, 
p.  224).  —  Il  avait  traduit  de  l'Italien  plusieurs 
des  harangues  et  négociations  des  Ambassadeur^ 


de  Venise.  Ces  travanx,  wm 

temps  de  Lacroix  du  Maine,  sont  mtés 

Jean  Lemasle  dans  ses  Nauoeliem  itécréotîMi 

Poétiquee  loi  a  adressé  une  Spifrmaaa.  —  U 

famille  on  plusieurs  de  ses 

premières  années  du  xvii*  s. 

sion  de  la  Religion  réformée,  eoi 

les  registres  do  Temple  de  SaïUBsr. 

VUleiD«l8MUBt,  c«"  da 
(8  Idl.),  arrond.  d'Angers  (29  lôL).  —  Eeekm 
quœ  habetur  in  Villa  Moy^an  flfi-iU 
(Pr.  de  VUlem.,  t.  I  fol.  2).  —  VtUa  If 09c 
1250  cirea  (Pontron,  Invent.  f.  4ù).  —  VÙtf 
Moyaant  1326  (G  16).  —  JfotU-de-rftai; 
1793-an  IX.  —  Sur  deux  hmnu  plaleiai. 
divisés  par  une  vallée  centrale  à  domUe  i&dh 
naison  vers  l'E.  et  vers  1*0.  el  eoeadréf  ë 
gros  ruisseaux.  —  entre  le  Loaroox  an  !«..  St- 
Sigismond  (4  kil.  1/2)  an  S.-O.  et  à  VO.,  Quabec 
(7kil.)  au  S.,  Bécon  (8  kil.)  an  N.-E.,  Saisi- 
Augustin  (8  kil.)  au  S.-E. 

Le  chemin  de  grande  commonioiioa  d'If 
grandes  à  Vem  fait  une  courbe  presque  i  oa 
entrée  pour  traverser  le  bourg,  oà  il  est  cnm 
avant  d'aborder  la  côte,  par  le  cheoiin  dlaier-: 
commun  de  la  Roche  an  Brenil,  eC  se  ooatiflif 
directement,  du  S.  au  N.  par  le  eenlre  du  lem 
toîre. 

La  rivière  d'Auxance  forme  toat  dn  kiB|,  os' 
sur  une  pointe  extrême  qu'elle  coape,  laUmîte  f^n 
Sud,  depuis  le  confinent  dn  miss,  de  la  Loge  « 
l'O.,  jusqu'au  confinent  dn  miss,  de  In  GhasiM»* 
Hue,  qui  limite  à  l'Est,  tandis  qn'en  hùtitr 
vers  N.  pa&se  le  nûss.  de  Venon. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Piiau- 
dière  (4  mais.,  27  hab.),  dn  Bonlny  (3  Ban.. 
12  hab  ),  de  la  Meltière  (3  mais.,  14  hab).  te 
Froux  ou  de  la  Lande-des-Fronx  (4  mais^  16 1 
de  la  Honissière  (8  mais.,  40  hab.).  de  la  Ttf- 
melière  (3  mais.,  17  hab.),  de  la.  RichardMR 
(5  mais.,  33  hab.),  du  Vivier  (3  mais..  12  bâk 
de  Gueuvert  (6  mais.,  40  hab.),  de  la  Giltun 
(4  mais.,  19  hab.),  du  Chêne  (5  mais..  33  hab  . 
de  la  Fraise  (3  mais.,  20  bab.),  de  la  Ritir» 
(6  mais.,  50  hab.),  de  la  Messa^rie  (11  nui* . 
31  hab.),  les  cbât.  du  Piienré  et  de  la  Qn»^ 
Romagne,  et  45  fermes  on  écarts. 

Superficie  :  2,075  beot.,  dont  50  es  kiS 
dépendant  autrefois  des  forêts  de  Pontron  H  4- 
Longuenée,  15  en  vignes,  214  en  prés.  1.69  > 
labours,  4  seulement  en  friches  an  iifi  é?« 
93  hectares  de  landes  qui  convraient  eooon  n 
1826  tout  le  nord  de  la  commune. 

Population  :  i08  fenx,  499  bab.  en  17» 
1726.  —  i30  fenx,  6S0  bab.  en  1789-17»!  - 
647  hab.  en  1804.  —  746  bab.  en  1831.  ^Tiùh. 
en  1841.  —  873  hab.  en  1851.  —  8TÔ  hab.  '« 
1856.  —  929  hab.  en  1861.  —  9T8  bab.  es  l» 
->  965  hab.  en  1872.  —  930  bab.  en  Î9K,  - 
dont  i99  hab.  an  bourg  (29  mais.,  39  met 
situé  à  la  descente  d'un  coiean  rapide  et  i  pML 
distance  d'un  autre  groupe  important,  dit  L* 
Haut- Bourg  (11  mais.,  18  méo.,  G9  babu). 

La  richesse  dn  pays,  divisé  en  grosses  Imb^ 
est  tout  entière  dans  les  revsnns  de  Vêpk^aat, 


YIL 


—  729  — 


VIL 


grÀce  à  l'éUve  snrlomt  dn  bétail,  qui  a  motivé  la 
création  d'aoe  faire  annaelle  le  il  avril,  tenae 
pour  la  |>remière  fois  en  1877. 

J^erctptian  et  Bureau  de  poste  daLoaroax- 
Béconnais. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçons,  cons- 
truite en  1865.  —  Ecole  de  filles  (Sœurs  de 
Saint-Charles). 

UEglise,  sons  le  vocable  de  St  Pierre  (sne- 
cnrsale.  S  nivése  an  Xlil),  a  été  reconstruite  par 
adjudication  dn  7  juillet  1870  (archit.  Dusou- 
chay).  sur  un  devis  dépassant  38,000  fr.  L'œuvre, 
commencée  seulement  le  5  avril  1871,  a  été  bénite 
le  13  janvier  1874.  —  Elle  remplace  un  ancien 
édifice,  vendu  nat*  le  26  prairial  an  lY  et  aban- 
donné gratuitement  à  la  commune  le  7  décembre 
1870  par  Tacquérenr  Maurice  Tndoux,  ancien 
maire.  Détruit  en  1875,  il  conservait  encore  une 
porte  latérale  romane  du  xi*  s.,  couronnée  d'un 
cordon  en   fer   à  cheval  à  double  moulure  en 
dents  de  scie  et  en  lozanges  chargés  intérieure- 
ment d'une  billette.  Sur  une  poutre  de  la  galerie 
vers  S.,  on  Usait  la  date  :  ilSS;  —  à  la  façade 
vers  rO.,  la  date  i745;  —  à  un  cadran  solaire 
en  ardoise  :  Je  suis  éTéglise  iliS  ;  —  sur  la 
cloche,  qui  a  dû  être  sans  doute  conservée,  une 
longue  inscription  de  1603.  —  Sur  la  pierre  du 
grand  autel,  une  autre  inscription  en  latin,  qui 
se  retrouve  transcrite  dans  les  registres  parois- 
siaux, indiquait  qu'elle  avait  été  posée  le  80  jan- 
vier 1705,  et  que  l'œuvre  en  était  due  au  sculp- 
teur St-Simon.  Elle  est  reproduite  au  Répert, 
archéolog.,  1869,  p.  233. 

Le  presbytère  a  été  construit  par  adjudication 
du  14  décembre  1846. 

Aucun  vestige  ancien  n'est  signalé  sur  le  terri- 
toire, tout  envahi  jusqu'à  nos  jours  par  les  landes 
et  par  les  bois.  Il  est  certain,  pourtant,  que  plu- 
sieurs grandes  voies  le  traversaient,  —  au  centre, 
du  bourg  à  Vem  par  le  Louroux,  —  à  l'extré- 
mité vers  rO.,  de  Chantocé  à  Gandé,  —  en  tra- 
vers, de  l'E.  à  rO.,  de  la  Roche  à  Béligné.  —  On 
peut  conjecturer  que  le  nom  du  pays  indique  la 
résidence,  vers  les  temps  gallo-romains,  de 
quelque  riche  juif  converti.  —  Au  commencement 
dn  xu*  s.  la  forôt  de  Longuenée  l'enveloppait 
encore,  et  l'évoque  Ulger  venait  d'y  constituer 
sans  doute  une  paroisse  en  bénissant  un  cime- 
tière autour  de  l'église,  fondée  par  le  seigneur  et 
desservie  par  un  prôtre  du  nom  de  Robert,  qui 
vers  1130  donna  l'égUse  et  le  cimetière  et  divers 
domaines  à  un  prieuré  établi  peu  de  temps 
auparavant  par  l'sLbbaye  de  Toussaint  d'Angers, 
dans  la  terre  voisine  du  Fougeray.  Cette  dona- 
tion réunit  les  deux  fondations  et  constitue  au 
profit  des  chanoines  religieux  un  prieuré-cure, 
désigné  jusqu'au  xvii*  siècle  sous  l'un  ou 
l'antre  nom  indifféremment  de  Fougeray  ou  de 
VillemoisanC  ou  sous  les  deux  noms  réunis. 
—  Outre  l'habitation,  entourée  de  deux  ver- 
gers et  d'un  jardin,  il  en  dépendait  encore  en 
1790  trois  métairies  et  une  closerie,  trente  arpents 
de  taillis,  des  prés,  deux  étangs,  quelques 
petites  rentes  et  surtout  la  meilleure  part  des 
grosses  et  menues  dîmes  de  la  paroisse,  estimée 


à  elle  seule  2,600  livres  de  revenu  annuel;  «  le 
tout  presque  sans  autre  charge  que  le  serrice 
paroissial. 

Les  registres  conservés  remontent  à  1552.  Une 
note  en  tète  du  premier  indique  qu'à  cette  époque 
on  était  admis  au  sacrement  de  mariage  dès 
l'âge  de  12  et  de  13  ans. 

Prieurs-curés  :  Johannes  1224,  qui  crée  le 
moulin  et  l'étang  sur  l'Auxance.  —  Jean  de 
Saucongné  1388,  1411.  —  Macé  des  Hardas 
1427.  —  Guill.  Lehigot  1444.  —  Pierre  Gour- 
dtneau.  1483.  —  T.  Legtndre,  1552-1563.  — 
Pierre  Hay,  1569.  —  Denis  Dewiz,  précédem- 
ment vicaire,  1577,  f  le  14  janvier  1593  d'une 
épidémie,  qui  dévasta  sa  paroisse.  Elle  avait  eu 
à  subir  aussi  en  janvier  1582  l'occupation  et  les 
pillages  de  la  compagnie  du  capitaine  la  Ramée. 

—  Laurent  Molinier,  1598.  —  Pierre  Bigeard, 
1605,  t  le  24  août  1609.  —  Louis  Legaigneux, 
1610.  —  Mathurin  Maunoir,  aumônier  de 
Chantocé,  1612,  qui  résigne  en  novembre  1625 
et  est  inhumé  devant  le  grand  autel  le  3  sep- 
tembre 1626.  —  Jean  Maunoir,  son  neveu, 
novembre  1625,  qui  résigne  en  avril  1670.  — 
Jean  Grandin,  neveu  du  précédent  et  aupa- 
ravant curé  de  Saint-Germain-des-Prés ,  qui 
prend  possession  le  27  avril  1670  et  meurt  le 
20  août  1672,  —  vir  suhlimi  potens  ingenio 
et  restaurator  in  quantum  potuit  honorum 
presbyteratus,  dit  Baneelin,  son  successeur  à 
St -Germain.  —  René  Jannault,  1673,  inhumé 
le  23  novembre  1687,  Agé  de  63  ans.  —  Louis 
Trochon,  1687,  f  le  16  mars  1702,   âgé  de 

56  ans.  —  Nie.  Thierry,  bachelier  en  théologie, 
1702,  qui  résigne  en  1711.  Il  avait  fait  recons- 
truire en  1705  les  trois  autels  de  l'église  et  res- 
taurer en  1710  son  prieuré.  —  Jacq.  Mottais, 
juillet  1711,  septembre  1715.  —  Victor-Bernard 
SallaU,  janrier  1717,  f  le  26  avril  1736,  âgé  de 

57  ans  —  J.  Patin,  juin  1736,  septembre  1737. 

—  Franc.  Aveline  de  Narcé,  janvier  1738,  nov. 
1749.  —  Franc.  Dubois,  1750,  qui  résigne  en 
décembre  1784  et  meurt  le  28  février  1785.  Agé 
de  70  ans.  Il  avait  fait  rebAtir  le  clocher  en  juin 
1752.  —  Pierre-Eloi  Lalesse,  né  à  Barbonne, 
qui  ne  peut  prendre  possession  que  le  14  juin 
1785,  ses  pièces  s'étant  égarées  en  cour  de 
Rome.  Ses  derniers  actes  sont  des  5  et  11  mai 
1792.  Il  avait  d'abord  refusé  le  serment,  puis 
l'avait  prêté  mais  avec  restrictions,  et  était  venu 
résider  à  Angers,  où  il  fut  bientôt  après  détenu 
au  Séminaire.  Le  District  de  Melun,  dont  son 
frère  était  trésorier,  écrivit  avec  de  vaines  ins- 
tances au  District  d'Angers  pour  que  le  réfractaire 
obtint  d'être  interné  à  Melun.  —  Augustin  Delà- 
leinne,  anc.  curé  du  Louroux,  élu  desservant, 
fonctionne  à  partir  du  25  octobre  1792  et  se 
démet  deux  mois  après  pour  renoncer  «  à  tout 
c  autre  culte  que  celui  de  la  Raison  »  le  5  fri- 
maire an  II.  —  François  Houdard,  installé  le 
13  janvier  1793.  —  Lalesse  transporté  en  Espagne 
en  septembre  1792,  revint  de  Compostelle  après 
le  Concordat  et  décéda,  comme  l'indique  son 
épitaphe,  «  au  milieu  des  offices  de  Noël  le 
a  24  décembre  1827,  Agé  de  75  ans  ».  U  avait 


VIL 


—  730  — 


VIL 


porté  jusqu'à  la  fin  le  grand  habit  blanc  des 
chanoines  régaliers. 

Le  prieuré,  venda  nat*  le  !•'  thermidor  an  IV, 
ponr  la  somme  de  4,800  fr.  an  citoyen  André 
Bmslon»  et  depuis  pris  à  loyer  jnsqn'à  ces  dernières 
années  par  la  commune  pour  le  logement  du 
curé,  s'élève  à  2  kil.  vers  TO.  du  bourg  et  pré- 
sente encore  tout  Taristocratique  aspect  d'un 
château.  Une  belle  cour  d'honneur,  autrefois 
fermée  d'une  grille  et  entourée  de  hauts  murs  et 
de  corps  de  fermes,  précède  le  vaste  logis,  à 
larges  fenêtres,  encadrées  de  tnffeau  blanc;  — 
à  droite,  une  tour  d'escalier,  relie  un  petit  pa- 
villon ;  —  à  gauche  se  prolongent  divers  bâtiments 
ruraux,  où  sur  une  cheminée  extérieure  deux 
cadres  de  pierre  superposés  portent  les  marques 
N.  T.  p,  i7i0,  initiales  du  prieur  Nie.  Thierry; 
—  de  ce  côté  aussi,  sur  la  façade  S.  du  prieuré, 
à  l'encadrement  d*une, fenêtre,  on  lit  :  m>*  Ma- 
thurin  Maunoir  le  ft  juin  iÔiO.  —  Y  attient 
un  peu  en  arrière,  formant  saillie  sur  le  jardin, 
la  chapelle  dédiée  à  St  Biaise,  et  dont  la  cons- 
truction paraît  remonter  au  xv*  s.  Un  tabernacle 
et  des  fonts  baptismaux  y  furent  bénits  le  9  no- 
vembre 1789,  avec  autorisation  accordée  par 
l'évèque  au  curé  d'y  célébrer  des  baptêmes  pour  sa 
commodité  personnelle  ou  celle  de  ses  paroissiens. 
La  fenêtre  à  meneau  du  chevet  est  enmnrée  ;  le 
reste  de  l'œuvre  modernisé  et  blanchi  à  neuf,  reste 
décoré  d'applications  de  marbres,  d'un  autel  et 
de  deux  toiles  :  nne  Assomption  signée  P.  Du- 
rand p.  Angers  i699,  —  et  J,-C,  chez  les 
Pharisiens,  signée  Jean  Halicque,  xviii*  s. 
L'édifie^  sert  d'en  feu  à  la  famille  Moreau,  de 
Paris,  propriétaire  du  domaine,  avec  la  famille 
Jousselin,  d Ingrandes.  —  Sur  le  seuil  se  retrouve 
un  fragment  de  tombe  du  xiii«  s.,  où  l'on  peut 
déchiffrer  encore  :  ...  Juliana  :  rel  :  def: 
Gaufridi  de  :  Eschar  [6eio].  ->  Sur  le  mur 
extérieur,  un  cadran  solaire  en  ardoise  signé  : 
F  i785  B,  —  Derrière  s'étendent  de  vastes  jardins, 
aboutissant  autrefois  à  une  double  avenue  de 
chênes  séculaires  et  de  charmilles,  à  travers  les 
bois  taillis  du  domaine. 

A  l'opposé  vers  N.,  un  peu  à  l'écart  de  la 
route  du  Louroux,  s'était  établie  depuis  le  xii*  s. 
une  Commandeine,  annexe  du  Temple  de  St- 
Laud  d'Angisrs,  et  désignée  d'ordinaire  sous  le 
nom  de  l'Hôpital  Béconnaie.  En  dépendaient 
les  fermes  de  la  Hanaudaie,  la  Hamelinière, 
Boisé  et  Renault.  La  chapelle  était  desservie  de 
deux  messes  par  semaine  par  le  vicaire  de  Vil- 
lemoisant  qui  recevait  52  livres  par  an.  Simple 
rectangle  allongé  avec  étroite  abside,  elle  con- 
serve encore  sa  voûte  ogivale  de  deux  travées 
portées  par  des  colonnes  à  curieux  chapiteaux, 
la  porte  unique  de  la  façade  vers  TO.  et  les 
fenêtres  en  plein  cintre  roman.  Sur  les  murs 
apparaissent  des  fresques  du  xvi*  s.  :  à  gauche, 
St  Médard  chaussé  de  sandales,  le  soleil  sur 
l'épaule  droite,  entre  les  pieds  une  hosiie;  St 
Michel  terrassant  le  démon  ;  à  droite,  St  Pierre 
portant  les  clés  et  St  Eutrope,  L'autel  portait 
au  XVI ii«  s.  un  grand  tableau  de  St  Jean-Bap- 
tiste.  L'édifice  tout  enveloppé  de  lierre,  sert 


d'enfen  partieoHar.  La  bâtîneat  dlnftiltiipi  « 
réduit  en  ferme,  dont  le  portail  opn\  prte  i 
sa  pointe  un  écosson  brisé;  »  u-4m» 
s'ouvrent  de  vasf»  caveaux  ;  —  i  édanes.  c 
puits,  dont  une  pierre  porte  la  dalt  IINl  T» 
l'enclos,  dont  l'enceinte  déjà  toiabait  ea  nia. 
fut  vendu  nat^  le  S8  prairial  an  lY  poir  lâioBa 
de  43,098  fr.  au  citoyen  Julien  Legrasetippvts 
aujourd'hui  à  la  famille  Lebceuf,  de  Rasts. 

Commandeurs  :  Jean  Babtnot,  14I&  - 
Allain  Bauschier,  1494.  —  Loais  Gerfte:^ 
1510.  —  Franc,  de  Choisy,  1553.  -  Dtk 
leenes,  mort  le  S3  octobre  1061,  daas  ht» 
manderie  même,  où  il  résidait  et  doatilir.. 
commencé  la  reconstruction.  —  Jeaa-€skKl« 
Foumel,  1735. 

K  La  terre,  fief  et  seigneurie  »  de  YilleasiaL 
qualifiée  au  xviii*  s.  encore  de  ebâteUsiiis,  na 
son  manoir  ou  «  hébergement  »  setgMBri^  i> 
nant  aux  murs  du  cimetière.  —  Tool  aapm  s 
dépendaient  deux  moulins  banaux,  dQoic> 
vent  et  un  à  eau  sur  l'étang  bordé  #9 
chaussée.  Briant  de  Brie  en  rend  aveaea  149^ 
Ingrandes,  comme  seigneur  de  la  BurKi» 
dont  les  droits  au  xvin*  a.  étaient  pa«és  u  sr> 
gneur  du  Vivier,  V.  ce  nom.,  —  en  1785,  Gifc» 
Franc.  Amys  du  Ponceau,  mari  de  Fracc* 
Gassin. 

La  paroisse  dépendait  du  Doyenné  de  Gisi* 
de  l'Election  des  Aides,  du  Grenier  à  sd  fU- 
gers.  du  District  en  1788  de  Sl-^eorges.  cal*' 
d'Angers.  Aux  deux  tiers  inculte,  elle  na^ 
chargée  d'une  foule  de  pauvres,  doet  plonvi 
en  peine  même  de  trouver  gtte,  s'étaient  ritaiic 
sur  la  lande  de  Gueuvert,  dans  de  wsenble 
cabanes.  En  1896  la  commune  préleodil  h  p> 
priété  de  ces  vastes  espaces  en  fricbes,  sus  &r 
déboutée  juridiquement  au  profit  de  Ytaâmf 
famille  seigneuriale  et  par  suite  resta  pourk^f 
temps  ruinée  par  les  frais  de  la  proeédm  - 
Pendant  les  prouesses  de  la  Chonaimefie,  fe^ 
fut  occupée  à  plusieurs  reprises  par  des  oa^ 
ments  républicains.  Un  détachemeot  loput  » 
Prieuré  et  y  perdit  une  douxaiae  de  solém 
fusillés  à  bout  portant  par  Pennemi,  qai  ^fft^' 
chait  à  couvert  dans  le  bois  on  aoos  reodoL  h 
contre  les  Chouans  s'étaient  installéi  disf  k 
Gommanderie  et  en  furent  débosqnés  le  U  ^ 
minai  an  IV  (3  avril  1796) ,  après  on  y^iàk 
siège  et  une  attaque  à  la  baïonnetts,  pv  ^ 
colonnes  réunies  d'Angers  et  dlograidef.  ti 
retour  agressif  tenté  le  19  germinal  fit  Rf»- 
sé  de  même,  mais  non  sans  noe  vive  h* 
qui  coucha  plus  de  trente  moits  sir  k  ■ 
rain. 

Mairee  :  Maurice  Tudoux,  éfai  le  8  f>^ 
1790.  —  Jaeq.  Carte,  80  novembre  W  - 
Jean  Lory ,  16  décembre  179».  -  '«^ 
GuéHn,  an  VIII.  —  JuUen  Gaultier,  ji* 
1816.  —  Jean  Guihret,  4  avril  1817.  -  i^ 
Gaultier,  3  avril  1889,  démissioiuiaiieleSA'^ 
1838.  —  Pierre  Guérin ,  17  mai  183»-  " 
M athurin  Lory,  élu  le  15  aodt  1818.  i^ff» 
tobre  1867.  L'Allocution  profioneée  stf  * 
tombe  par  M.  H.  Sauvage,  joge  de  pus.  <^ 


VIL 


—  731  — 


VIL 


npriméa  (ÀDgen,  Lachése,  1867,  iii-8»  de  4  p.)> 

—  Jacq.  Gaultier,  1867,  eo  fonctions,  1874. 

Areh.  de  M.-el-L.  H  Abb.  de  ToosMlnt  —  Lat  titres  du 
rlearé  eomi.reniieot  5  rafiitres  on  Tolomes.  dont  un  de 
Uns  el  une  Uuse.  —  Areh.  comm.  Et.-G.  —  Senvage,  Un 
au/on  de  l'Anjou,  p.  S7-32,  57,  7S,  iS7  et  Notes  Mes. 
->  Valuche,  Journal  Mes.  à  le  cure  de  Gand4.  —  Répert, 
rch .,  1868»  p.  «63, 485  :  1860.  p.  933.  -  Pour  les  locaUtés, 
oir,  k  leur  article,  U  Yimer,  la  Bomagne,  etc. 

Vllleinolle.   vill.,  c»«   de    St  Hilaire-St- 

FI.  —  Villa  Mollis  1070-1118  (Li?.  Bl.,  f.  37 

Il  38).  —   Villa  Mola  1174-1176  (Ib.).  —  Ctew- 

mm  de  Vile  molCt  *—  le  clos  de  VilU  morte, 

—  la  Petite  Ville  morte  1891  (St-Florent,  les 
LJlnies).  —  Virmolle  (Raimb.).  —  Vill.  VAumo- 
nier  xvi-xix*  s.  —  L'aornôoier  de  S(-Florent  y 
possédait  dès  le  xi*  s.  un  domaine  ;  —  vill.,  c"*  de 
Verrie.  >-  Villemolle  Vabhé  (Cass.).  —  Ane. 
domaine  de  la  mense  abbatiale  de  St-Florent. 

Vlllemorse  (le  Bas,  le  Haut-),  ff.,  c°«  dn 
Bourg 'd'Iré.  —  Le  lieu  et  seigneurie  de  V. 
1539  (C  109,  f.  78).  —  Ane.  maison  noble  avec 
vergers,  garennes,  taillis,  relevant  du  fief  de  la 
Bi geôlière.  —  En  est  siear  P.  d'Orvaux  1471, 
Jean  Provost  1339,  1575,  Raoul  de  Juigné  1620; 

—  sa  sœur  on  sa  fille,  Eslher  de  Jaigné,  avait  le 
27  février  1618  abjuré  le  protestantisme  et  époufié 
Pierre  Rousseau,  écuyer,  à  qui  elle  porta  la 
terre  ;  —  Franc  Rousseau,  mari  de  Madeleine  de 
Salles,  1666, 1668.  —  Elle  passe  à  la  famille  qui 
la  possède  encore  et  qui  en  a  pris  le  nom  par  le 
mariage  de  Françoise  Rousseau  avec  Jean 
Brillet,  sieur  de  la  Villatte,  dès  les  premières 
années  du  xviu*  s. 

VilleoevTe»  m»"  b.   et  f.,  e»«  d'Auoerse 
(Et.-M.)  ;  —  f.,  c»»  d'AorîH^.  —  Ane.  domaine 
acquift  en  1605  de  Franc.  Ravard  de  la  Gbau- 
vellière,  paf  le  notaire  P.  Rogier,  et  en  1628  des 
héritiers  de  ce  dernier,  par  Math.  Bilheu,  hôte 
du  Mouton,  Il  appart.  dès  1680  aux  Augustins 
d'Angers,  sur  qui  il  fut  vendu  nat*  le  9  août 
1791,  ainsi  qu'un  bois  de  dix  boisselées  en  dépen- 
dant (16  février  1791);  —  f..  c*«  de  la  Breille, 
—  Ane.  domaine  du  prieuré  des  Loges;  —  f.,  c>* 
de  la  Chapelle-Rousselin,  à  dame  Gabrielle 
de  Grignon  1784;  —  f.,  c»«  de  Comhrée.  —  Le 
lieu  de  V,  1514  (E  540,  542).  —  Le  lieu  de  V 
composé  de  plusieurs  maisons,  deux  jar- 
dins,   une  châtaigneraie,    un  vivier  1788 
(E  543)  ;  —  vill.,  c»«  de  la  Daguenière  ;  — 
vill.,  c»«  de  Dénezé'S.-Doué,  —   Villeneuve- 
Maslard  1437.  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  rele- 
vant des  Touches,  dont  est  dame  Marguerite  de 
Coulaines  1389,   Ant.   Turpin  1444;    —   réuni 
dès  le  XVII*  s.  à  la  terre  de  Milly,  plus  tard  à 
Trêves.  —  La  maison  seigneuriale  avait  nom  la 
Cour-de-V,  (Cass  )  ;  —  f.,  c»*  de  Drain.  —  En 
est  sieur  n.  b.  Jacq.  Maillard  1702. 

VlUeneiiYe*  bourg,  c"«  du  Fief-Sauvin,  à 
1,500  met.  vers  N.-O.  —  Villa  Nova,  —  Villa 
que  Sancta  Maria  Ville  Nove  cognominatur, 
—  ecclesia,  capella  sancte  Marie  de  Villa 
Nova  1060  circa  (2*  Gartnl.  St-Serge,  p.  336 
338.  342,  249).  <-  Parochia  de  Villa  Nova  in 
Castellania MontU Rebellis  1240(H.-D.  B96, 

f.  183).    —    LHglisc   de    VilU  Nove  1299 


(H.-D.  96,  f.  194).  —  Sur  le  chemin  de 
grande  communication  de  Beaupréau  &  Saint- 
Laurent  •  des  -  Autels.  —  L'agglomération  doit 
peut-être  son  oiigine  et  son  nom  à  la  destruc- 
tion de  Voppidum  voisin  de  la  Ségourie  ou 
de  celui  du  Petit  -  Montrevault.  La  forêt  de 
Leppo  couvrait  en  ces  temps  antiques  tout  le 
pays,  qui  appartenait  entièrement  aux  seigneurs 
de  Montrevault.  Foulques  Normand,  vers  1068, 
en  échange  des  prières  des  religieux  de  St-Serge, 
leur  donna  la  moitié  d'une  chapelle,  qull  avait 
fait  construire  sur  le  bord  des  bois,  sous  le  vo- 
cable de  Notre-Dame  de  Villeneuve  Raoul  et  Roger 
de  Montrevault  y  ajoutèrent  quatre  arpents  de 
bois  à  défricher,  avec  défense  d'envahir  le  reste. 
Guy  de  St-Quentin,  Hervé  et  Daniel  du  Palais 
cédèrent  aussi  divers  droits  et  même  des  terres 
en  Saint -Quentin  et  au  Puiset.  Le  pape  enfin  en 
1159  confirma  tous  ces  dons  à  St-Serge  et  à  la 
nouvelle  église  (2*  cartul.,  360),  qui  dès  lors  était 
constituée  en  paroisse  et  se  maintint  en  ce  titre 
jusqu'à  la  Révolution.  La  cure  restait  au  plein 
droit  de  l'évêque. 

Curés  :  Gervais  Auvré,  1332.  —  Nie.  Board, 
1595,  résigne  eu  1618.  f  âgé  de  73  ans,  le  14  fé- 
vrier 1644.  —  Mich.  Gtc^ueaud,  1618,  f  sexa- 
génaire le  3  septembre  1646.  Il  avait  résigné 
depuis  un  an.  —  Gilbert  Pain,  1645,  f  leZ  mars 
1667,  Agé  de  45  ans.  —  Laurent  Murault,  1668. 
docteur  en  théologie,  chanoine  de  Saint-Pierre- 
Maulimart,  —  en  concurrence  avec  Gabriel  Cran- 
nier,  qui  s'installe  en  octobre  1669  à  la  cure  et 
n'en  sort  que  par  une  transaction  du  7  juillet 
1672  et  pour  passer  à  celle  de  Bouâllé.  — 
Murault,  de  retour  en  aodt  1672,  meurt  Agé  de 
48  ans,  le  8  mars  1690.  —  Et.  Rivière,  juin 
1690,  mars  1703.  —  Jacq.  Le  Maçon,  mai  1703, 
t  le  28  avril  1710.  —  Gilles  Trébois,  originaire 
des  Ponts-de-Cé,  juin  1710,  résigne  en  1743,  f  le 
7  mai  1748,  Agé  de  65  ans.  —  Moreau,  octobre 
1743,  mai  1757.  —  Buret,  1757,  résigne  en 
1774,  t  le  16  août  1777.  Agé  de  56  ans.  — 
Vaslet,  novembre  1774,  septembre  1793. 

Le  pays  faisait  partie  en  1789  de  la  chAtel- 
lenie  de  Montrevault.  La  seigneurie  en  était  par- 
tagée entre  le  maréchal  d'Aubeterre  et  le  comte 
de  la  Tour  d'Auvergne. 

La  paroisse,  infestée  de  pauvres  et  de  men- 
diants sans  ressources,  dépendait  du  Doyenné 
des  Manges,  de  l'Election  et  des  Aides  d'Angers, 
du  Grenier  à  sel  de  St-Florent.  Elle  fut  supprimée 
par  ordonnance  éplscopale  du  20  février  1809  et 
réunie  au  Fief-Sauvin.  Elle  a  été  érigée  en  suc- 
cursale par  une  ordonnance  nouvelle  du  19  juillet 
1826,  qui  a  compris  dans  son  ressort  toute  la 
partie  vers  TO.  du  territoire,  le  plus  gros  village 
de  la  commune,  le  Terreau,  et  une  vingtaine  de 
fermea  ou  hameaux,  sans  compter  le  bourg 
(29  mais.,  iiô  hab),  tout  éparpillé  au  milieu  des 
champs  et  des  jardins. 

L'église,  en  construction  depuis  1874,  achevée 
en  1877,  comprend  une 'nef  de  trois  travées, 
avec  transept  et  chœur  à  cinq  pans  coupés 
XV*  s.  (areh.  Tessié)  et  vitraux  armoriés  aux 
armes  des  donateurs.  On  a  conservé  de  l'ancien 


VIL 


—  732  — 


VIL 


édifice,  qui  ne  présentait  d'ailleurs  aucun  intérêt 
d*art  et  dont  le  portail  s'ouvrait  dans  le  pied 
d'un  énorme  clocher  en  bâtière,  une  dalle  tumn- 
lairo  chargée  d'une  croix  en  relief  avec  la  date 
1599,  et  les  stalles  avec  miséricordes  à  tètes 
d'anges,  qu'on  dit  venir  de  Hontrevault.  Mais  on 
a  fait  dépecer  en  macadam  par  le  cantonnier  un 
curieux  chapiteau  carré  xii*  s.,  sans  autre  mou- 
lure qu'un  gros  tore  rond  le  long  des  angles,  qui 
servait  depuis  longues  années  de  piédestal,  à  la 
porte  de  l'église,  pour  le  crieur  public. 

VlUeneoYe*  c"*  de  Gée;  —  vill..  c"«  à* In- 
grandes. —  Le  domaine  appartenait  au  prieuré 
d'Ingrandes  qui  y  avait  son  centre  principal  II 
prenait  souvent  par  suite  le  titre  de  prieuré  de 
Villeneuve  en  la  paroisse  N.-D.  d'In- 
grandes. En  dépendait  un  droit  d'usage  dans 
les  forôts  de  Ghantocé  et  d'Ingrandes  pour  douze 
grands  pourceaux.  L'abbé  de  St-Nicolas  en  était 
de  droit  titulaire.  —  Le  logis  était  complète- 
ment ruiné  et  à  l'abandon  et  l'emplacement  trans- 
formé en  jardin  dès  avant  1757,  —  le  tout  vendu 
nat^  le  4  février  1791.  »  Une  brigade  de  gabelle 
y  résidait  an  xviu*  s.  ;  «-  f.,  c'^*  de  Jallais, 

VIllenenYet  vill.,  c"«  de  Martigné-Br.,  au 
débouché  du  pont  d*Attbigné,  sur  une  éminence, 
dont  la  pente  rapide,  contournée  actuellement  par 
la  chemin  neuf,  était  abordée  directement  par 
l'ancienne  voie,  encore  pavée  de  ses  gros  blocs.  — 
Sur  le  passage  domine  au  faite  le  logis  de  la 
Cour,  présentant  une  double  façade  à  meneaux 
de  pierre,  où  s'applique  vers  N.  une  tourelle  & 
six  pans,  xv-xvi*  s.  Une  haute  enceinte  de 
pierre  l'enveloppe,  qui  s'ouvre  vers  N.  par  un  large 
et  bel  arceau  ogival,  avec  moulure  en  fer  à 
cheval,  accosté  vers  l'O.  d'un  guichet  identique 
et  attenant  vers  S.-E.  à  l'ancienne  chapelle  sei- 
gneuriale sous  le  vocable  de  St-Sébastien.  On  y 
voyait  encore  au  xvii*  s.  la  tombe  d'Herment 
d'AuLigné,  mort  le  5  octobre  1282,  qui  y  figurait 
vêtu  en  chevalier  avec  l'écu  armorié,  et  celle  de 
sa  femme  Yolande  [de  Villeneuve],  morte  le 
19  janvier  1272;  l'édifice  est  transformé  depuis 
1870  en  écurie  avec  grenier;  —  plus  loin,  la  tour 
ronde  de  l'ancienne  fuie.  L'habitation  au  fond  de 
la  cour  a  été  en  partie  refaite  au  xvii«  s.  —  Au 
bas  du  perron,  est  déposé  un  très-beau  Ut  de 
meule  à  bras,  découvert  avec  sa  meule  en  creu- 
sant la  douve.  —  Le  manoir  formait  le  centre  d'une 
fief  important,  relevant  de  Vézins.  —  Il  donne 
son  nom  jusqu'au  xvii*  s.  i  une  famille  noble 
dont  la  dernière  héritière.  Renée  de  Villeneuve, 
épouse  le  1*'  février  1604  n.  h.  Christ,  du  Bous- 
chet,  sieur  du  Vau.  Son  père,  Jean  de  Ville- 
neuve, décédé  en  Poitou,  avait  été  inhumé  le 
6  avril  1603  dans  l'église  de  Martigné,  après  être 
resté  exposé  pendant  deux  jours  dans  la  cha- 
pelle. —  En  est  sieur  Pierre  Ghevrier,  sieur  de 
Cornu,  en  1650,  maître  d'hôtel  ordinaire  du  roi, 
—  Jean  Thibaudeau,  maître  chirurgien,  1687, 
1702;  —  Pierre-Nic.  Parent,  1730  et  les  pro- 
priétaires, comme  aujourd'hui  encore,  du  château 
de  Martigné.  —  Vis-à-vis,  dans  le  carrefour, 
une  petite  chapelle  de  style  ogival,  avec  clo- 
cheton, date  de  1853,  sans  aucun  caractère  d'art. 


—  De  l'autre  côté  du  chemin,  ven  FO..  ifàn^ 
l'hôtel  de  la  Barre,  V.  oe  nom,  1 1,  p.  tt,  * 
M™*  Merlet,  haut  logis  rectangulaire  da  xTir  i. 
avec  ailes  en  avancement,  reliées  an  uf|p 
par  des  tourelles  rondes  i  toits  pointas; -c 
la  même  place,  un   petit   manoir  di  iif  x 

—  Le  reste  de  l'agglomération  ne  préieik  ^t. 

que  des  maisons  basses,  sombres,  eotneffes  n 

tuiles;  —  vers  l'E.  deux  monlins  à  veat,  dosts 

porte  la  date  1769  sur  une  pierre  de  li  v<ite 

l'autre,   bien  plus  anden,    a  élé  renoué  *- 

planches  en  1872.  —  Le  cotean.  qui  d^pcedL 

du  Chapitre  de  St<Maunee  d'Angers,  sefis 

d'Aubigné,  a  été  planté   en  vignes  en  17X  • 

dans  les  années  suivantes.  —  Le  oomnaadfc 

de  la  Lande  y  percevait  la  dlme  dfs  Uae 

agneaux,  chevreaux,  porcs,  chanvres  et  la«  - 

Une  brigade  de  gabelle  rteidaît  dans  le  tOj^ 

au  XVIII*  s. 

Aich.  de  M«-elr^L.  G  410-120  ;  H  T«nto  di  la  Uià - 
Arch.  coflun.  de  Martigiié  Et-C.  —  Le  P.  Assitaft,  Bi 
gén.,  n,  446.  —  NoteMss.  Raimbaalt. 

VllleneaTet  ham.  et  f.,  e*«  de  Mosi.  * 

f  ,  c"*  de  NueiL  —  En  est  sienr  Jean  G«t&kL 
maître  chirurgien,  1765;  »  ham.,  c**  ti 
Plessis-Gramm.  ;  »  f.,  c*«  de  2a  Pomxt 
raie  ;  •-  f.,  c»»  de  la  PoMonnièrt;  »  c»*  à 
Puy-N.-D.  —  Ane,  fief  et  domaine  ds  Chip^' 
du  Pny-N.-D.,  sans  manoir  ni  joridictioA.  ii* 
le  village  de  Sanzien;  en  dépendsieBi  ifc 
métairies  et  des  rentes  en  yin  ;  «  f.  c**  i* 
Rochefort  ;  —  f.,  c«»«  de  St-Aubin-di-L  .  = 
f,  c»«  de  Ste-Christine  ;  —  ham..  e**  d«  Sî 
Geor^ee-sur-JL.  ;  —  vill.,  c»«  de  St-Jean-St 
la-C.',  -  vill..  c~  de  St-Martin-de-laPl  - 
Villeneuve  de  Boumois  1735  (Et.-G.).  -  iK 
domaine  avec  m«"  b.,  jardins  et  douyes  a  e:e- 
munication  vers  S.  avec  un  étang  forské  pr  a 
ancienne  invasion  de  la  Loire;  randeo  'jç 
XVII*  s.,  à  toits  pointus,  sert  de  ferme;  IttibiO- 
tion  bourgeoise  est  moderne.  —  Ea  esi  sif? 
Pierre  Leroy  en  1599,  qui  est  inhumé  1«  7  as 
1604  dans  une  petite  chapelle,  constniiie  pu  ^ 
à  cette  intention  dans  le  cimetière  de  Chteêkic 

—  Gabr.  Gaultier  1643,  —  René  BertMot  C* 

—  et  les  seigneurs  du  Boumois  jusqu'en  fi  ■> 
1792,  date  de  l'acquisition  du  domsine  nr  li 
famille  du  Petit-Tbouars  par  Franc.  Basdn.- 
vill.,  c»«  des  Rosiers  ;  —  f.,  c~  de  Som^^ 

VUleneaTe  ICésar-Scipian  de),  fib  di  & 
de  Villeneuve-St-Jannet  et  de  Marie  de  f^jvM 
d'Aux,  né  à  Tourettes  (Var)  le  27  noveabn  i^ 
avait  été  d'abord,  dit-on,  engagé  dans  Tcriff  '' 
Jésus  avant  d'entrer  dans  le  cleigé  sécolisr  L:- 
vèque  le  gratifia  d'une  prébende  en  Si-Mann^  i  ^ 
gers  le  16  mai  1768.  La  même  année,  la  ih^* 
il  était  nommé  doyen  du  Chapitre,  puis  vi  )i7« 
général  et  bientôt  supérieur  de  diverses  ceoa?' 
nantés,  notamment  des  Hospitalières  de  BmsI''* 
Il  fut  reçu  de  l'Académie  des  BeOes-U»^ 
d'Angers  en  1781  et  élu  à  rAssenUée  pn^'^ 
cUle  d'Anjou  en  1788.  Déporté  en  Eipep<  ^ 
septembre  1792,  il  revint  au  Goncordst  nçtt^* 
ses  fonctions  et  complimenta  au  non  di  Ouf^** 
l'évèque  Montaolt  à  son  inslallatioo  fm^ 


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—  733  — 


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7  mai  1801).  Dest  mort  à  Angers,  le  10  anil  1809. 

VUleoeaTe  (Etienne),    «  masson  de  son 

estât  »,  est  iohamé  le  17  avril  1612  dans  l'ôgUse 
e  St-Sigitmond  dont  le  grand  antel  était  «  son 

dernier  en/vre  ». 

VllleneaTe-des-Bels,  cl.,  c**  de  Gonnord, 

VllleneaTe«de8"BoBlll«ii8«  ham.,  c"«  de 
^ueil,  —  1598  (Et..G.).  —  Dépend  an  spiritael, 
lepuis  1828,  de  la  paroisse  de  Trémont 

irilleiievTes  clés),  h.,  €">•  de  Chénehutte- 
ea-Tuf féaux. 

VIHenenTe-Tréiiioasaean,  f . ,  c««  de 
Jonnord, 

Vlllenlère  (la),  chÂt.,  c^*  de  la  Pouèze.  — 
Vesi  sans  doute  le  domaine,  —  in  pago  Ande- 
favo  Villa  Lineris,  —  dont  ane  charte  dn  roi 
^oaisYI  confirme  en  1123  la  propriété  à  l'église  de 
liantes.  0.  Lobinean,  Pr.  p.  279.  —  Il  était  depuis 
ongtemps  en  mains  laïques  et  formait  au  xvi*  s. 
iQ  fief  et  seigneurie  avec  manoir  noble  dont  est 
(leur  n.  h.  Robert  du  Mont  1636.  Franc,  de 
^euqueroUes,  sénéchal  de  Durtal,  1567,  Phil.  de 
\ouillon,  lieutenant  et  assesseur  dn  comte  de 
)nrtal,  1710,  mort  contrôleur  général  en  la 
Clhambre  des  Comptes  de  Nantes  le  24  août  1719, 
Igé  de  65  ans,  mari  de  Catherine  Pinard;  — 
Fean-Jacq.    Talour   1736-1768,   V.   ce    nom, 

—  Toussaint  Talour,  son  fils,  mari  de  Michelle 
le  Létoile,  1770;  —  Gny-Barthélemy  Talour,  f 

I.  Angers  le  29  novembre  1774,  âgé  de  73  ans. 

—  La  famille    vendit   la  terre    vers  1810   & 

II.  Daponceau,  de  qui  l'a  acquise  en  1872 
M.  de  la  Rochebrochard.  —  L'habitation 
actuelle,  bâtie  depuis  1830,  présente  une 
façade  avec  fronton  central,  encadrée  entre  deu\ 
petits  corps  rectangulaires,  —  et  aux  deux  côtés, 
les  servitudes  en  avancement.  —  A  distance, 
vers  TE.,  sur  la  roule,  s'ouvre  une  belle  grille 
d'honneur,  avec  porterie  imbriquée.  —  Vis-à-vis, 
de  l'antre  côté  du  chemin,  se  dresse  la  haute 
butte  déjà  décrite,  ci-deasua,  p.  164,  qu'avoisine 
vers  N.  une  antre  butte  plantée  de  noyers.  — 
Partout  aux  environs,  se  rencontrent  des  scories 
de  fer,  restes  d'anciennes  forges. 

VlUenière  (le  Grand-),  chat.,  C»*  de  Beau- 
coûté.  —  Villa  Lanaria  inter  Baltum 
Captiœ  1033  (Epit.  St-Nic.  p.  6  et  8).  —  Terra 
quas  nominatur  Villa  Lanaria  in  foreata 
Captiœ  1050-1060  (Ibid  p.  47).  —  La  Ville  de 
Linières  1610  (Et.  G.).  —  Grand  Vinière 
(G.  C).  —  Ancien  domaine  des  comtes  d'Anjou, 
qui  avaient  là,  au  milieu  d'un  défrichement  de  la 
forêt  des  Echats,  leurs  bergeries,  comme  à  Pru- 
niers leur  haras.  Le  comte  Geoffroy  en  fit  don 
en  1033  aux  moines  de  Saint-Nicolas.  L'abbé 
Bouvery,  V.  ce  nom,  y  avait  fait  construire  vers 
le  milieu  du  xvl*  s.  pour  sa  demeure  c  la  belle 
«  maison,  déjà  presque  toute  en  ruine  »  un 
siècle  plus  tard,  au  témoignage  du  moine 
Roger.  —  Le  domaine  fut  vendu  nat'  le  25  octo- 
bre 1791,  avec  le  bois  du  Chaffaud  de  quatre 
arpents,  au  citoyen  Gresteault,  administrateur 
du  Département,  —  qui  le  27  novembre  suivant 
se  rendit  adjudicataire  dn  moulin  à  eau  et  de 
l'étang  en  dépendant.  -^  Le  tout  a  été  acquis 


de  son  héritier,  M.  Roux,  par  M.  Boutton- 
Lévéque,  qui  a  transformé  l'habitation  et  la 
terre,  citée  aujourd'hui  comme  un  modèle  d'ex- 
ploitation, y.  le  compte-rendu  d'une  visite  dans 
le  Bull,  de  la  Société  Ind.,  1858,  p.  175.  — 
Dans  le  bol<  du  Chaffaud,  bordé  au  N.  par  le 
Champ  du  Jugement,  près  la  ferme  et  sur  la 
butte  aussi  du  moulin,  il  a  été  trouvé  des  tom- 
beaux en  pierre  d'ardoise,  et  tout  près,  deux 
haches  en  diorite,  de  grande  dimension,  dont 
une  brisée,  toutes  deux  réunies  à  la  collection 
dn  docteur  Farge;  »  (le  Petit-),  f.,  c**  de  Beau- 
couzé,  —  En  est  sieur  n.  h.  Maurice  Gourreau 
1690, 1710,  —  Pierre  Guérin,  ancien  juge  consu- 
laire, f  le  7  novembre  1737  ;  —  donne  son  nom 
au  miss,  né  sur  Beaucouzé,  qui  se  jette  dans  le 
ruiss.  de  Brionneau,  après  6,100  met.  de  cours. 

Vlllenoyée,  vill.,  c»«  de  St-Georges-B.-L. 

VlUepatour,  f.,  c"«  de  Jallain. 

Vlllepelée»  c»«  de  Martigné-B.  —  Le  fief, 
terre,  domaine,  seigneurie  appelle  ancien- 
nement V.  en  la  paroisse  de  Mart.-B.  et 
joignant  la  ville,  1539  (C  105,  f.  321).  —  Ancien 
fief  relevant  de  Chemillé,  dont  est  sieur  à  cette 
date  René  du  Tusseau. 

VlUeplerre,  f.,  c««  de  Briolay  1760  (Censif)  ; 
«-*  f.,  c»«  du  LourouX'Béc.  —  Ancien  domaine 
de  l'abb.  de  Pontron,  comprenant  en  1675  deux 
maisons  et  un  petit  étang. 

VUlep«iurle,  cl.,  c"«  de  Meigné-le-Vic. 
1673  (Et.-C.). 

Vllleproairée«  f.,  c"«  de  Nyoiseau.  — 
Villa  prohala  1102-1125  (D.  Houss.,  IV,  1438 
et  XIll,  1554).  1149-1168  (Cart.  de  la  Roe, 
f.  118  bis).  —  Ancien  fief  et  seigneurie  relevant 
de  la  Gravoyère,  avec  maison  seigneuriale, 
jardin,  étangs.  Il  donnait  son  nom  jusqu'au 
XVI*  s.  à  une  puissante  famille,  de  qui  hérita 
Jacq.  Glérembault,  mari  en  1560  de  Claudine 
d'Avaugour,  fille  de  Guyenne  de  Villeprouvée;  — 
sa  fille  atnée  Jacqueline  Cl.  épousa  Pierre  de 
Montmorency-Laval,  baron  de  Lezé.  Le  13  mai 
1625  Hilaire  de  Laval-Lexé  fit  donation  à  Jean 
Porchère,  sieur  de  la  Courbe,  de  «  la  maison 
c  noble  et  closerie  de  Villeprouvée  »,  en  se  réser- 
vant le  bois  du  Fouillay  et  les  met.  de  Ville- 
prouvée et  de  la  Chantelaie,  qui  appartenaient 
encore  en  1705  à  la  famille  de  Laval  et  en  1789 
à  la  famille  de  la  Marronnière.  —  En  est  dame  à 
cette  date  Françoise-Jeanne-Antoinetle  Perron  de 
la  Ferronnais,  veuve  de  Louis-François  Jaillard 
de  la  Marronnière.  —  Le  tenancier  fournissait 
100  boisseaux  d'avoine  à  l'abbaye  de  Nyoiseau, 
chaque  année  le  jour  de  Pâques,  mais  l'abbessa 
était  tenue  de  les  envoyer  chercher.  Un  cavalier» 
partant  de  l'abbaye,  au  commencement  de  la 
messe,  devait  arriver  dans  la  ferme,  faire  à 
cheval  trois  fois  le  tour  de  la  table,  y  boire 
à  cheval  un  verre  de  vin  à  chaque  tour,  et 
être  de  retour  à  l'église  avant  que  le  Gloria  in 
exeeUiê  ne  fût  chanté.  11  revenait  alors  cher- 
cher l'avoine  avec  quatre  bouvards,  n'ayant 
jamais  été  attelés,  et  avec  un  bouvier  n'en  ayant 
jamais  conduit.  Des  anciens  du  pays  se  souvenaient 
encore  naguères  avoir  va  pratiquer  cet  usage. 


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Tlllereiiiiiie«  ham.,  e"*  de  Pamay, 

VlUem  {Jacque&-Louis  Fraitçois  dit),  fils  de 
Louis  Fr.  et  de  Jeanne-Françoise  Lemattre,  né  le 
7  février  1791,  à  Paris,  où  son  père  était  architecte, 
fat  amené  à  Angers  à  l'âge  de  7  ans  et  y  fit  ses  études 
à  i'Ëcole  centrale.  A 15  ans,  il  s'engagea  volontaire 
an  4*  dragons,  où  servait  an  de  ses  frères  atnés, 
-^  V.  Dainvilîe,  —  quitta  le  service  à  la  snite 
d'une  blessare  et  fat  attaché  au  trésorier-payear 
de  l'armée.  C'est  dans  ces  fonctions  qu'il  eut  à 
conduire  à  travers  le  Portugal,  occupé  par  les 
guérillas,  un  convoi  considérable  de  numéraire. 
Congédié  en  1814,  il  entra  dans  l'atelier  de  l'ar- 
chitecte de  Lespine,  et  suivit  les  cours  de  l'Ecole 
des  Beaux-Arts  de  Paris,  en  se  suffisant  déjà 
par  les  modestes  revenus,  que  lui  procuraient 
des  travaux  de  gravure.  Il  retint  à  Angers  en 
1821,  où  l'amitié  du  préfet  de  Wismes  et  de 
l'évoque  Montault  lui  créa  vite  des  relations  utiles. 
Chargé  presqua  à  ses  débuts  de  la  restauration 
des  châteaux  de  Mauléviier  et  de  Beaupréau,  il 
éleva  en  18i6  la  colonne  de  St-Florent,  en  1827 
la  mairie  de  Cholet,  en  1828  le  Tribunal  de 
Sanmur,  et  après  1830,  nombre  d'églises,  de  ce 
style  néo-grec  si  reconnaissable  et  alors  à  la  mode, 
comme  aujourd'hui  le  néo-gothique,  à  la  Ménitré, 
à  la  Bohalle,  à  Saint-M athurin,~en  1846  à  Angers, 
dans  le  goût  nouveau,  l'église  St-Joseph.  —  Parmi 
les  hôtels  qu'on  lui  doit,  on  y  cite  aussi  l'hôtel 
JoubertrRaioibault.  Il  est  mort  à  Angers  le  20  no- 
vembre 1870,  dessinant  encore  et  n'ayant  cessé  de 
faire  des  expertises  et  des  projets. 

VUlesleard,  vill. ,  c^'  d'Angers,  dans  l'anc. 
paroisse  de  St-Augustin.  —  Villa  Secardi  1257 
(St- Aubin,  Sacristie,  t.  II).  —  Domua  et  près- 
Borium  de  Villa  Sequardi  1283  (Ib.,  Hôtel- 
lerie, t.  I,  f.  5),  1293  (Ib.  Déclarât.,  VI,  4).  — 
Une  partie  formait  le  domaine  de  la  chapelle  de 
ce  nom,  vendu  nal*  le  5  octobre  1791.  —  Est 
dame  en  1780  du  Grand  Yillesicard  Renée  Robert, 
veuve  d'Augustin  Eveillon,  par  acquêt  du  10  avril 
1772  sur  les  héritiers  de  Jeanne  Mingon,  veuve  de 
Charles  de  Muoein  de  St-Glady. 

VlileCaloar,  f.,  c°*  de  la  Pouèze,  —  groupe 
de  vieux  bâtiments,  avec  tour  de  moulin  trans- 
formée en  habitation. 

VlUetlrard.  f.,  c"«  de  St-Pierre-MauL  — 
Ane.  fief  réuni  au  xvi*  s.  à  la  Rocbe-Gautron, 
avec  son  manoir  dont  il  ne  reste  plus  trace. 

VlUeCronvéet  vill.,  c"'  de  Bouchemaine. 
«-  Villa  Inventa  1140  circa  (D.  Houss.,  XIII, 
1513).  —  Avec  mo**  b.  dont  en  1782  est  sieur 
Simon  Nepveu,  qui  y  meuit  le  22 octobre;  ^-  auj. 
à  M.  Mourin,  maire  d'Angers,  l'auteur  de  la 
Ligue  en  Anjou  et  des  ComleB  de  Paris  ;  •- 
c°«  de  ChalonneS'Bur'L.  —  Ane.  fief  relevant 
de  Bobard  y. 

VUIettef  f.,  c"*  Ae  Morannes.  —  Terra 
de  Vileta  1047-1050  (Pr.  de  Daumeray).  — 
Ane.  fief  et  seigneurie  dans  laquelle  s'est  tondue 
la  terre  de  Fains  qui  en  dépendait  au  xi«  s.  En 
est  sieur  René  de  Gharnacé  1466  ;  —  appartenait 
à  la  famille  Ledevin  au  xvii*  s.  En  est  sieur  en 
1630  Adam  Eslys,  de  qui  elle  passe  en  1636  à  Jacq. 
Audouin  de  Danne,  veuf  de  Lucrèce  Eslys,  sa  fille. 


VUlette  (la),  f.,  c>«  de  Gret-Nmn,,  mim 

nat«  sur  Hullin  de  la  SeUe  le  14  genaisal  is  V. 

—  vill.,  c»«  de  St-George^-enr-L.  -  L«  tem 
et  seigneurie  de  la  V,  et  fief  Raum  m 

—  En  est  sieur  François  Millet,  1S89,  Piim 
Garsanlan,  qui  relève  le  fief  de  It  Possockir. 
1603,  Jean  Tonblanc  1644,  n.  h.  Reoé  ùAm 
juge  garde  de  la  Monnaie  de  Reooes.  1*11  - 
Une  maison  y  exista  encore  du  xy*  s.,  nsn 
naissable  seulement  aux  moulures  da  pon^  ' 
des  fenêtres  ;  —  (la  Grande,  la  Petite-),  t  ? 
miM  c"*  du  May;  —  (la  Hante-),  h.,  c"ir 
St-  Georges-sur-L. 

Vlllévèqae,  canton  N.-E.  et  an.  fAarr 
(16  kil).  —  Parochia  de  Tî«a^pi»copitt 
(H.-D.  B  140,  f.  386).  —  VilU  Uve$^  t* 
(H  Daumeray,  ch.  or.).  —  La  parrtteiut  * 
Vile  évesque  1295  (H  Le  Louroux,  ch.  or.'  - 
Burgus,  castrum  de  Villa  Epiaco^  tS! 
(G  8).  —  PoHdU'Loir  1793.  —  Sor  le  kUw 
et  dans  la  vallée  de  la  rive  gaurbe  di  Uir,  - 
entre  Corzé  (2  kil.)  à  l'E.»  Pellouailles  (ikâU 
et  St-Silvm  (2  kil  1/4)  au  S..  Econflaniv^bl  i 
rO.,  Soucelles  et  Briolay  au  N.  outre-Loir. 

Le  chemin  d'intérêt  commun  de  Tieité  i  ii 
Loire  y  traverse  le  Loir  sur  un  pont  et  ^ 
pontceaux  avec  levée,  construits  par  adjadis 
tion  du  21  juillet  1851,  gravit  la  oôte  ea  \»ÇÊg 
l'extrémité  orientale  du  bourg  et  s«  cuerie 
vers  S.  dans  toute  la  longueur  du  lerriioiR.  jv- 
qu'à  la  rencontre  de  la  route  nationale  de  5ui:â. 
qui  descend  du  N.-E.  an  S.-O.  sur  to  «sii:* 
extrêmes.  —  A  l'opposé,  vers  TO.,  passe  la  M 
ferrée  de  Paris  à  Angers  par  le  Mêm,  fo  i 
établi  à  la  Dionnière,  dans  un  coode  dn  chMK 
de  grande  communication  d'Angers  à  Xonsi^- 
une  station  dite  de  St-Silvin  Briolay. 

Y  natt  le  ruiss.  du  Hutreau  ;  y  pasbe  càsi  k 
l'Epinière,  tous  deux  affluents  du  Loir,  qu  àif- 
cend  de  l'E.  à  l'O.  en  bordure  vers  A.,  k  i>:« 
de  magnifiques  prairies.  A  la  lucanie  Su- 
maison  du  bourg,  faisant  face  sur  la  rivièrt,»' 
lit  :  Cette  maison  a  été  finie  de  bastir  f^ 
de  la  grande  crue,  —  c'esUà-dire  protaW«aa' 
en  1711. 

En  dépendent  les  vill.    et  ham.  de  Ctki 
(30  mais.,  57  hab.),  du  Hutreau  (4  mab.,!*^' 
des  Chardons  (6  mais.,  14  bab.).  de  U  I^<« 
niére  (8  mais.,  33  hab.),  des  Varennes  (U  m^ 
32  hab.),  des  Raveries  (5  mais.,  15  bab'.  -* 
Fayet  ^8  mais.,  25  hab.),  des  Boacbeis  (13 b^ 
47  hab.),  du  Pori-Ayrault  (3  mais..  10  bù   ^* 
Reugner  (6  mais.,  21  hab.).  de  ToDraioe  (7  am 
19  hab.),  de  Beauregard  (i  mais.,  15  bab  .  ^- 
Blitourne  (5  mais.,  12  hab.),  des  Humeaox  Je 
13  hab.),  des  Gilberdières  (10  mais.,  29  bab. .  «i< 
la  Jouinière  (4  mais.,  13  hab.),  de  Fr>!»«^ 
(5  mais.,  14  bab.),  de  la  Potaidière  ;4  b>^ 
15  hab.).  de  la  Barre  (25  mais.,  75  hab..  ' 
château  de  Pressiat  et  une  centaine  de  ftnso  < 
écarts. 

Superficie  :  2,803  hect.  dont  110  b«t  * 
vignes,  70  hect.  de  bois  ;  —  un  moalia  à  bk,  '• 
aval  du  pont,  sur  le  Loir,  vis-à-vis  le  boet-  ' 
Depuis  longtemps  ont  disparo,  avec  laaucnf^' 


VIL 


—  736  — 


VIL 


U>né  ou  la  mafoanerie  d'Ardanne  les  eulttires 
le  beilaraves  oa  de  mariers,  qui  les  alimentaieot. 

I^opulation  :  4i3  feux,  9ii  hab.  en  1720-1726. 
-  S80  feax  eo  1789.  —  i,663  hab.  en  1790.  dont 
Si  au  bourg.  —  i,S40  hab.  en  1806,  dont  370  au 
ourg.  —  i,743  hab.  en  1831.  —  iJ69  hab.  en 
841.  —  i,7i7  hab.  en  1851.  —  i,696  hab.  en 
861.  —  i,686  hab.  en  1866.  —  i,5i0  hab.  en 
872.  ^  i,Si6  hab.  en  1876,  —  dont  503  au  bonrg 
123  mais.,  125  mén.),  aligné  à  VO.  du  chemin 
le  Tiercé,  le  long  dn  chemin  vicinal  qoi  le  relie 
.  la  gare  de  la  Dionnière  (6  kil.). 

Deax  Foirtê  les  lundis  de  Pâques  et  de  la 
^eotecôte,  —  autrefois  une  seule  le  jour  de  la 
k-Pierre  et  St-Paul  (29  juin). 

JPerception  et  Bureau  de  poste  de  Pel- 
ouailles. 

Mairie,  avec  Ecole  laïque  de  garçoru^ 
onsiraite  par  adjudication  dn  22  mars  1841, 
estaurée  en  1856.  —  Ecole  de  filles,  tenue  par 
es  sœurs  de  la  Sagesse,  aux  mains  desquelles 
Lussi  est  un  hospice,  fondé  par  W^  Toumier. 

I^ort  et  lavoir  sur  le  Loir  installés  en  1864. 

L'Eglise,  dédiée  à  St  Pierre  et  primitivement, 
Toit-on,  à  Notre-Dame  (succursale,  30  septembre 
1807),  est  dite  en  1790  reconstruite  A  neuf  depuis 
environ  dix-huit  ans.  Restaurée  par  adjudication 
la  25  juillet  1825  (archit.  Françoi>)>  agrandie 
l'un  jubé  en  1837,  dégagée  en  1844  d'une  galerie, 
)lle  conserve  encore,  malgré  tous  ces  remanie- 
nents  qui  eo  ont  transformé  complètement  Tas- 
;>ect,  les  murs  romans  de  sa  nef,  où  vers  N.  se 
nonure  le  petit  appareil  allongé,  sans  contreforts 
li  corniches,  percé  sous  le  toit  d'étroites  petites 
jaies  cintrées  à  claveaux  réguliers,  le  chœur 
inr  plan  carré  avec  six  longues  fenêtres  ogivales 
un*  s.  et  un  haut  clocher  de  trois  étages,  dont  deux 
ilaqnés  de  fausses  arcades,  le  troisième  A  doubles 
letites  baies  cintrées  portées  par  une  colonnette 
ivec  chapiteau  du  xi*  s.,  comme  la  nef.  — L'inté- 
rieur de  l'éditice  est  badigeonné  à  la  moderne. 
%.a-dessus  du  chœur,  pUuie  dans  une  sorte  de 
:oupole  une  Assomption  informe,  de  style 
archaïque,  tout  au  plus  du  xviii*  s.,  qui  a  une 
:ertaine  prétention. 

L'ancien  presbytère,  vendu  nat^  le  26  prairial 
in  lY  au  citoyen  Florent  Manceau ,  a  été 
racheté  le  16  juin  1825  par  la  commune,  anto- 
-isée  d'une  ordonnance  du  27  avril  précédent. 
Ll  en  dépend  un  vaste  et  bel  enclos.  —  Le 
:imetière  a  été  transféré  en  1836. 

Quoi  qu'en  indique  la  Carte  cantonale,  il  n'existe 
Lucun  dolmen  sur  le  territoire. 

Le  nom  actuel  du  pays  a  remplacé  évidem- 
ment un  vocable  antique  qui  reste  ignoré.  Ce  ne 
(>eut  être,  comme  on  Ta  proposé,  ni  Scu6th'acu6 
fui  est  Ecuillé,  encore  moins  Amponiacus, 
empoigné,  ni  le  Vicus  Episcopi  de  la  légende 
le  St-Sêréné,  qui  est  bien  certainement  Bourg- 
VEvique  en  la  paroisse  de  Simple.  Ce  pourrait 
fttre  plus  probablement  la  villa  Vîcus,  V.  ct- 
dessus,  p.  707,  qui  n'est  pas  Bonrg  j  mais  j'ai 
indiqué  aussi  déjà,  t.  1,  p.  788,  le  vieux  groupe 
de  Craon  «  cooune  répondant  sans  doute  an 
Crocatonniis  vicus  de  Grégoire  de  Tours  et 


qui  dans  eette  hypothèse  conserverait  la  dénomi- 
nation primitive  dn  pays.  La  direction  des  voies 
antiques  vers  le  Loir  est  de  ce  cèté,  taodis 
qu'une  voie  transversale,  longeant  la  rive,  les 
reliait  à  la  grande  voie  de  Durtal.  —  L'œuvre  de 
l'église  atteste  que  le  centre  de  la  paroisse  est  au 
moins  dès  le  xi*  s.  au  bourg  actuel,  dont  je 
n'ai  rencontré  pourtant  nulle  part  encore  le 
nom  dans  les  chartes  avant  le  xui*.  Il  est  pro- 
bable qu'elle  fut  détachée,  comme  tout  le  pays, 
de  l'immense  paroisse  de  St-Silvin,  qui  appartenait 
à  la  Trésorerie  du  Chapitre  de  St-Maurice.  On 
s'explique  peut-être  ainsi  l'établissement  d'un 
manoir  épiscopal  au  bourg ,  qui  devient  le  do- 
maine propre  de  l'évoque,  Villa  Episcopi,  Ville- 
Evêque,  avec  un  véritable  château-fort,  com- 
mandant le  passage  du  Loir  et  la  communi- 
cation entre  les  deux  principales  roules.  Le  curé, 
à  la  nomination  de  l'évêque,  était  son  secrétaire 
désigné  de  plein  droit  et  par  suite  choisi  d'ordi- 
naire parmi  les  plus  doctes  ou  riches  person- 
nages. Il  devait  en  guise  de  vassahté  et  pour 
reconnaître  la  pension  annuelle,  que  lui  assurait 
le  prélat,  présenter  chaque  année  au  fermier  de 
la  seigneurie  une  longe  de  bœuf,  douze  pains  et' 
douze  pintes  de  vin,  à  quelque  prix  que  fussent 
pain,  viande  et  vin.  —  il  percevait  un  tiers  seu- 
lement des  prémices  et  offrandes  dont  le  reste 
revenait  à  l'évêque. 

Curés  :  Pierre  de  la  Graverie,  1267.  — 
Phil.  cU  la  Cour,  de  Curia,  1292.  —  Herbert 
Routier,  Rotarii,  1304  (G  7,  f.  74).  Son  testa- 
ment est  du  18  juin  1336.  —  PhiL  du  Puiset, 
de  Puziaco,  qui  par  testament  du  31  août  1361 
fonde  une  chapelle  en  l'église  de  YiUebernier  et 
ordonne  de  faire  peindre  son  portrait  à  l'autel  de 
la  Vierge,  dans  l'église  de  StMaimbenf  d'Angers 
(G701,f.  4).  —  Aimery  de  Coron,  de  Corrons, 
1419  (0  8).  —  Mie.  I.esourd,  1432.  —  Rob. 
Cordelle,  1461,  1468.  —  Uermann  de  Vienne, 
V.  ce  nom,  doypn  de  St-Martin  d'Angers,  1474.  — 
Jean  Dauvet,  1498.  —  Pierre  Lemary,  1517.  — 
René  Cartin.  1519,  1524.  —  Martin  Quétier, 
1543.  —  Michel  Lesourd,  chanoine  de  6i-Mau- 
rice,  1569,  1577.  —  André  Boucicault,  qui 
résigne  en  1584.  —  Laurent  Leroy er,  sep- 
tembre 1584.  —  Pierre  Bridault,  1586, 1597.  Le 
28  mars  1592,  Samedi-Saint,  l'armée  du  prince 
de  Conti  s'abat  sur  la  paroisse.  Les  soudarts 
entrent  dans  l'église,  «  la  où  ilz  ont  faict  boire 
«  leurs  chevaulx  dans  le  vaisseau,  où  on  avoit 
«  faict  l'eau  bénisle,  ont  battu  le  presire,  qui 
K  adminisiroit  les  Saints  Sacrements,  viole  les 
c  femmes  et  filles,  qui  communioient  en  lad. 
«  église ,  et  se  les  vendoient  les  ungs  aux 
«  aultres,  »  dit  Louvet.  —  Nie.  de  Paris,  doc- 
teur de  Sorbonne,  1616,  f  le  7  mai  1634.  fin 
1640  la  peste  était  sur  la  paroisse  et  le  curé  en 
fuite.  —  Jean  Martineau,  archidiacre  d'outre- 
Maine,  1642.  Il  ne  fait  pas  seulement  acte  de  pré- 
sence. Un  arrêt  célèbre  du  9  juin  1654,  rendu  en 
Parlement  sur  la  requête  de  l'évêque  Henri  Arnauld 
(Paris,  Lepetit,  in -4»  de  68  p.),  le  condamna  à 
résidence,  sans  qu'il  paraisse  y  avoir  o[>éi.  — 
Jacques  Leloyer,  docteur  en  théologie,  mars 


VIL 


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VIL 


1658,  mort  et  inhumé  à  St-Glémeot-de-la-PUce 
le  24  join  1681,  Agé  de  64  ans  II  met  des  sen- 
tences de  Virgile  et  d'Horace  à  ses  registres  et 
s'était  fait  nne  réputation  avec  nne  recette  contre 
la  rage,  qtn  se  distribuait  officiellement  et  se 
réimprimait  encore  au  xviii*  s.  Cin-4o,  1/i  f., 
veuve  R.  Hernault,  1714).  Sa  formule  comprenait 
du  galéga,  du  romarin,  de  la  sauge,  de  l'angélique, 
du  cassier,  des  pâquerettes,  des  pointes  d'églan- 
tiers, de  l'ail,  du  sel  et  du  vin.  —  Bernard  du 
Tremhîier  de  la  Varenne,  1681,  inhumé  le 
14  janvier  1722.  Les  cartons  Grille  contiennent 
de  lui  une  espèce  de  prière  on  de  discours 
«  prononcé  le  3  juillet  1711,  en  entrant  tout 
«  vivant,  pour  visiter  les  fosses,  ({u'il  s'est  fait 
«  faire  dans  le  cimetière  de  sa  paroisse  dessous 
«  une  grande  croix,  qu'il  y  a  fait  planter  ».  — 
Pierre  Boullet,  inhumé  le  22  avril  1653,  flgé  de 
76  ans.  —  René  Riffault,  vicaire  depuis  1743, 
curé  à  partir  de  juin  1752,  résigne  en  1780  et  est 
inhumé  le  17  juin  1782,  âgé  de  65  ans.  Son 
éloge  fut  prononcé  par  l'évoque  de  Grasse  proba- 
blement dans  son  église  paroissiale.  Il  avait  été 
rédigé  par  Rangeard,  dont  le  Hss.  autographe 
est  conservé  à  la  Bibl.  d'Angers,  Mss.  677.  —  Le 
17  septembre  1773  avait  été  posée  la  première 
pierre  du  grand  autel  reconstruit  par  l'architecte 
Pierre  Robin,  d'Angers.  En  détruisant  l'ancien, 
on  trouva  un  reliquaire,  sur  lequel  était  inscrite 
la  date  de  sa  consécration  par  l'évèque  Henri 
Arnauld,  24  avril  1684,  et  qui  fut  replacé  dans  la 
construction  nouvelle.  —  André-Jacques  Gaute- 
reau,  inhumé  le  25  juillet  1789,  Âgé  de  44  ans. 
—  Dumesnil,  1789,  qui  prèle,  le  13  février 
1791,  «  le  serment  exigé  du  clergé  fonctionnaire  > 
mais  avec  des  restrictions  qni  le  font  annuler.  — 
Chevreux,  vicaire  de  Gorzé,  élu  le  21  mars 
1791.  —  J.-D.  Prévost,  août  1791,  qui  abdique 
le  3  germinal  an  II. 

Le  fief  formait  une  chAtellenie  du  domaine 
propre  de  l'Evèché  d'Angers,  qui  y  exerçait 
haute,  basse  et  moyenne  justice,  droit  de  dime 
au  treizième,  plus  une  portouérôe  ou  charge 
d'homme  par  quartier  de  vignes,  —  privilège  de 
pèche  exclusive  dans  le  Loir  depuis  le  Port- 
Erreau  sous  les  moulins  de  Gorzé  jusqu'au  pré 
de  Broche,  vis-à-vis  la  Roche-Clérembauld,  — 
le  bénéfice  des  épaves,  notamment  les  dépouilles 
des  noyés ,  dont  l'or  appartenait  à  l'évèque , 
l'argent  à  son  sergent,  —  et  tous  autres  droits 
seigneuriaux.  De  hautes  futaies,  d'immenses  bois 
s'ouvraient  aux  cbasses,  peuplées  de  cerfs,  de 
biches,  de  bètes  fauves.  Les  curieux  documents 
du  Livre  de  Guill.  Le  Maire  indiquent  avec  quel 
soin  jaloux  elles  étaient  gardées.  —  Trois  mou- 
lins à  blé  en  dépendaient  sar  le  Loir,  où  sur 
leur  chaussée  avait  été  construit  vers  1480  un 
quatrième  moulin  d'abord  à  foulon,  puis  à  blé 
en  1650.  —  On  comptait  au  xiv*  s.  jusqu'à  six 
bouchers,  «  à  fenestrage  s,  c'est-à-dire  en  bou* 
tique,  dans  le  bourg,  ou,  comme  on  disait,  dans  la 
ville;  —  sar  la  grande  rue,  près  le  pavillon  de 
Beaumont,  s'élevait  l'Auménerie,  détruite  avant 
le  xviii*  s. 

On  trouve  dès  le  kvl*  s.  mention  d'écoles,  qui. 


par  nne  exception  rare,  s'y  maintieniieDt  jusqu'à 
la  Révolution,  tant  de  filles  que  de  garçons,  ces 
dernières  tenues  par  un  prètre-cfaapelain.  GeUe 
des  fiUes  était  dirigée  en  1691  par  deux  dames 
de  la  Propagation  de  la  Foi  d'Angers. 

Le  château  forme  dès  le  xii*  s.  une  pUce-fort». 
élevée  sur  la  hauteur,  et  dominant  le  bourg  de  sa 
puissante  et  double  enceinte  de  pierres,  que  bordait 
une  ceinture  de  larges  douves.  Il  fut  surpris  «  par 
faulx  aguetz  »  pendant  les  guerres  anglaises  ea 
mars  1363,  par  Jean  de  la  Haie  d'Eehemiré  assisir 
du  sire  de  la  Prézaie,  et  tous  deux,  installés  U, 
mirent  le  pays  au  pillage,  jusqu'à  leur  expul- 
sion vers  la  mi-avnl.  Deux  fois  abattu  ou  tout 
au  moins  démantelé  par  ordre  royal,  deux  fois 
réédifié  par  l'évèque  de  Bueil,  la  destntctioa  ea 
était  ordonnée  de  nouveau  en  1428,  mais  le  Gha- 
pitre  de  St-Maurice  obtint  qu'elle  fAt  an  mûiA> 
différée  jusqu'à  la  levée  du  siège  d'Orléans.  Le 
manoir  subit  alors  une  transformation  oomplète, 
et  de  forteresse  de  guerre  devint  habitation  de 
plaisance  sous  l'épiscopat  de  Jean  de  Beaavaa, 
dont  deux  lucarnes  aux  combles,  l'escalier  ei 
quatre  manteaux  de  cheminées  portent  encore  tes 
armes.  On  voit  par  les  comptes  que  ces  grands  tra- 
vaux s'exécutaient  de  1448  à  1450.  On  refait  alon 
le  pont-levis  et  la  porte  de  la  chapelle  ;  on  dégage 
la  cour  des  logis  qui  l'encombraient  et  on  fraie 
un  chemin  d'accès  aux  voitures  en  combUni  nne 
douve  devant  le  portail  ;  on  répare  la  prison  ;  on 
remanie  toutes  les  dépendances,  même  ie  jardin 
dont  les  plants  de  vignes  sont  renouvelés.  Mais 
dès  cette  époque  l'habitation  seigneuriale  reste 
délaissée  par  ses  maîtres  au  profit  du  logis  d'Eve»- 
tard,  plus  voisin  de  la  ville,  plus  a|)pn>phe  an 
mœurs  nouvelles  et  surtout  mieux  à  portée  é* 
toutes  les  communications.  La  ehâteUenie  de  Vd- 
lévèque,  avec  tous  ses  revenus,  est  abandonne* 
à  un  fermier,  qui  laisse  tomber  en  mines  Tee- 
ceinte  et  les  bâtiments.  Dès  la  fin  da  xtti*  i 
toutes  les  croisées  vers  l'O. ,  autrefois  vitrévi 
et  grillées,  avaient  été  enmurées,  comne  oa  H» 
voit  encore,  pour  obvier  aux  réparationa  d'entre- 
tien; la  plupart  des  chambres  étaient  «uihsèei 
en  greniers  et  leurs  ouvertures  *^"**«"^**< . 
comme  celles  de  la  chapelle  autrefois  èelatree  de 
cinq  beaux  vitraux  et  aujourd'hui  déiraiie.  £U.' 
formait  le  prolongement  de  l'aile  Tara  SE.  Ls 
ruine  telle  quelle,  avec  partie  du  doaaine«  fa*, 
vendue  nat^  le  16  février  1791  pour  la  somme  df 
35,000  livres  aux  citoyens  Cl.-Aagnstin  ftmr- 
mond,  notaire,  et  André-Guy  Parage,  asair^. 
et  est  advenue  par  acquêt  du  24  octobre  Itns 
à  M.  Lochard,  orfèvre  d'Angers,  enfant  dm  payi 
Un  dessin  a  été  donné  par  Hawke  dans  tAnj9% 
de  H.  Godard.  -^  La  bâtisse  entière,  oompnasf.i 
un  corps  rectangulaire,  dominé  par  étnx  t«cari«« 
ornementées,  avec  une  belle  tour  peaugvoa.^ 
d'escalier,  vers  S.,  est  en  plein  dêgfti  aaaa?  c  «i 
être  bientôt  restaurée.  Une  aile  Ters  ?l.  a  i-c* 
abattue,  comme  il  apparaît  aux  armchetteae* 
des  énormes  murs,  û'oû  se  détachent  ilee  re** 
des  fondations  de  l'enceinte  imérienie.  A«-dew 
de  l'entrée,  vers  TE.,  a  été  retrouTèe  raon* 
d'nne  suite  de  caves  ou  plutôt  de  caméras  pko 


VIL 


—  737  — 


VIL 


;eaot  en  plein  cœnr  dn  tnffean  qui  forme  le 
iol.  Tout  près,  on  ancien  pniis  va  chercher  Teau 
i  80  pieds  de  profondeur,  an  nivean  de  la 
'i?iëre  voisine.  L'intérieur  du  logis  a  conservé 
«s  cheminées  seigneuriales  et  les  greniers  avec 
:harpente  du  xv«  s.  Partout  dans  les  cours  et 
lussi  sous  le  sol  des  appartements  se  sont  rencontrés 
les  tombeaux  de  pierre  dont  quelques-uns  conte- 
laient  deux  corps,  avec  quelques  débris  d'armes 
!t  de  poteries  qui  n'ont  pas  été  recueillis. 

La  paroisse  dépendait  de  l'Archiprètré,  de 
'Election,  des  Aides,  du  Grenier  à  sel  d'Angers, 
lu  District  en  1788-1790  de  GhAteauneuf.  Jusqu'à 
a  Révolution  elle  comprenait  le  territoire  de 
?ellouailles,  dont  le  dessefvant  n'était  que  le 
rieaire  dn  curé  de  Villévôque,  celui-ci  prenant 
ioiD  de  faire  en  toute  occasion  constater  son 
Iroit  et  de  le  maintenir  en  venant  chaque 
uinée  célébrer  en  personne  divers  services  dans 
'église,  qualifiée  de  simple  annexe  ou  de  fillette. 

-  Les  pauvres  abondaient  partout.  —  Plus  de 
tOO  arpents  de  friches  ou  de  landes  y  restaient 
ibandonnés  au  pacage  commun  de  quelques  rares 
noatons  et  du  bétail  des  fermes,  et  la  commune 
mt  plus  tard  à  en  défendre  la  propriété  contre 
es  ayant-droits  du  seigneur  de  Soncelles  et  de 
.'abbesse  du  Ronceray. 

Maires  :  André-Guy  Parage^  qui  rédige  en 
1789  le  cahier  de  la  paroisse  ;  il  est  continué  en 
onctions  le  20  janvier  1793.  Dénoncé  par  Joachim 
?roast,  il  fut  arrêté  quelques  jours  avant  l'éva- 
:aation  d'Angers  et  délivré  au  Mans  par  ordre  du 
^nventionnel  Gamier,  sur  la  réclamation  de  270  de 
ies  concitoyens.  —  Charles-Bernard  Juvigneau, 
10  messidor  an  'VIU.  —  Ch. -Jean -Louis  Vol- 
Uiige  père,  22  décembre  1819.  —  Pierre-Fr.- 
Harie  Hervé,  24  juillet  1823,  installé  le  3  août. 

-  Répuêsard,  17  septembre  1830,  installé 
le  22.  —  Meânard,  1834  —  Juvigneau,  1840, 
iémissionnaire  le  6  mars  1846.  —  Victor  Hervé, 
15  août  1848,  démissionnaire  le  27  juin  1852.  — 
Drouin,  8  juillet  1852,  installé  le  25.  —  Fré- 
léric  Gaillard,  nommé  le  8  juillet  1854,  installé 
le  16.  —  Né  &  Angers  en  1792,  ancien  élève  de 
l'Ecole  polytechnique,  lieutenant  d'artillerie  en 
1815,  capitaine  en  1831,  sous-directeur  de  la 
manufacture  de  GhAtellerault,  puis  commandant 
lu  chAteau  d'An^rs,  il  est  mort  à  Angers  le 
30  janvier  1864,  en  léguant  A  la  commune  de 
ViUévèque  une  rente  pour  le  meilleur  fermier, 
une  autre  rente,  avec  tous  ses  livres  sur  l'Agri- 
culture, à  la  Bibliothèque  communale. — Ba$ille, 
1865.  —  Grille,  1870.  —  Delhommeau,  1874, 
en  fonctions,  1878. 

,^Arch.  de  M.-et.L.  G  187,  199,  201;  G  7,  231-258; 
701,  f.  4;  E  2233;  H.-D.  B  i40,  f.  1  ;  --  «l Cures;  L Dis- 
^t  d'Aogen;  Q  519,  1**  origine.  —  Brossier,  Mas.  656, 
loi*  P*  '^^'  ^  Arch.  comm.  Bt.-€.  —  Mépert.  arch,, 
1861,  p.  8;  i865,  p.  2b^.  —  Méoage,  Sablé,  part.  II,  p.  5-7. 


Journal  de  Loutet  duû  U  Bev.  «TAn;.,  4854, 1. 11,  p.  i92. 
~  Pour  les  localités,  toir,  à  leur  article,  Preniat,  OulU, 
^^né,  Orignéf  BouUl<m,  la  Fourerie,  la  Grâce,  lei 
Boucheti,  Craon,  Sowigné,  etc. 

VlIléTé^net  anc.    fief,  c"«  de  Fontaine' 

Guérin,  autrefois  domaine  de  l'Hôtel-Dieu  d'An- 

m 


gers,  acquis  le  29  mars  1691  par  Laurent  Boisard 
et  réuni  quelques  années  plus  tard  au  domaine 
de  la  baronnie  de  Fontaine  (Terrier  de  1715). 

VlUeTert»  cl.,  c"«  de  Charcé,  —  Viltvert 
1688,  Veltvert  (Et.-G.  Chanzeaux).  --  Eu  est 
sieur  n.  h.  Jos.  Duchesne,  mari  de  Cath.  de 
Hontgodin  1688.  —  Dépendait  plus  tard  de  l'An- 
mônerie  de  Brissac  ;  »  c^*  de  Distré,  —  En  est 
sieur  Louis  Marteau,  curé,  en  1618  ;  »  ham., 
cn«  d'Epieda.  —  Anc.  fief  et  seigneurie  avec 
maison  noble  dont  est  sieur  Guill.  Horeau  1508, 
René  Leproust  1604,  Jean  Banchereau,  son 
gendre,  1604,  P.  Banch.,  f  le  6  septembre  1632, 
—  Louis-Atbanase  Lemeignan  1789,  sur  qui  le 
domaine  est  vendu  nat^  le  6  messidor  an  lY.  Il 
y  existait  un  grand  chemin  royal  dit  chemin 
Chartier,  menant  au  port  d'Asnières,  que  le  sei- 
gneur essaya  de  faire  couper  en  1608  »  —  f.|  C* 
de  X/Oureese- jR. 

VUlevUle  (la),  ham.,  c««  du  Bourg-d'Iré; 
-B  ham.,  cB«  de  Ny oiseau,  —  Vilville  (£t.-M.). 

VUller  (Joseph),  fils  de  François  V.,  notaire, 
et  de  Marie -Mariette,  né  le  24  septembre  1744  à 
Montreuil-fiellay,  entra  en  1764  à  l'Oratoire  de 
Saumur,  où  il  devint  bientôt  professeur,  puis 
préfet  des  études  du  collège.  A  ce  titre  il  publiait 
en  1779  un  recueil  de  Aacînes  latines  à 
Vusage  des  Ecoles  royales  militaires  et  des 
Collèges  de  la  congrégation  de  VOratoire 
(Paris,  Barbon,  1779,  in-8«  de  378  p.),  dédié  au 
prince  de  Montbarey;  —  mais  en  1782  il 
quitta  la  congrégation  pour  épouser  la  fille  d'un 
procureur  de  la  Sénéchaussée ,  M"*  Modeste 
Pastourelle,  qu'il  courtisait  depuis  une  dizaine 
d'années,  il  acquit  en  1785  l'office  de  prési- 
dent au  Grenier  à  sel  de  Saumur  et  occupait 
cette  charge  à  la  Révolution.  Eu  1789  il  fut  un 
des  huit  électeurs  Saumurois  délégués  à  l'assem- 
blée générale  d'Angers,  —  entra  en  juillet  au 
Comité  permanent  et  en  janvier  1790  dans  la  mu- 
nicipalité élue.  Trois  mois  plus  tard,  le  20  mai, 
les  électeurs  le  nommaient  administrateur  du 
Département,  puis  le  13  juillet  membre  du  Direc- 
toire départemental,  —  puis  substitut  du  procu- 
reur général  syndic.  C'est  en  cette  qualité  qu'il 
fut  envoyé  en  mai  1791  avec  Boullet  dans  les 
Districts  de  Yihiers,  Cholet,  Saint^Florent,  pour 
présider  à  l'installation  des  nouveaux  curés,  et 
comme  procureur  général  syndic  que  du  25  jan- 
vier au  13  février  1792  il  parcourut  les  Manges, 
en  compagnie  de  la  Réveillète  -  Lépeaux ,  pour 
l'organisation  des  municipalités  et  la  fermeture  des 
églises  supprimées.  Réélu  cette  année  même 
adminisUrateur  et  vice-président  du  Département, 
il  rédige  et  signe  avec  ses  collègues  la  protestation 
adressée  le  6  octobre  1793  au  Président  de  la  So- 
ciété populaire  d'Angers  contre  les  calomnies  qui 
poursuivaient  le  Directoire  départemental.  Le 
même  jour  un  arrêté  des  représentants  destituait 
Dieusie,  Brichet,  Barbot  et  ses  autres  collègues , 
en  conservant  seulement  de  l'ancienne  adminis- 
tration Vial,  V.  ce  nom,  et  Villier,  qui  fut  dési- 
gné pour  la  présidence.  Il  accepta  la  tâche 
nouvelle  au  milieu  de  toutes  les  violences  et  de 
tous  les  dangers,  aidé  surtout  parmi  les  nouveaux 

47 


VIL 


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VIL 


venus  par  Leterme-Sanlnier,  de  earaetère  honnèla, 
de  cœur  ferme  et  fier,  comme  loi.  ~  Un  second 
arrêté  des  représentants  da  i*r  ventôse  an  H 
(19  février  1794)  l'appela  an  fonctions  d'agent 
national  du  District  d'Angers,  qa'il  tint  jasqu'en 
floréal  an  Ili  (mai  1795)  où  lai  fut  rendue  U 
charge  de  procareor  général  syndic  du  Départe- 
ment. Il  reprit  en  vendémiaire  celte  d'adminis- 
tear  et  de  président  da  Directoire.  II  occupait 
cette  situation  quand,  peu  de  temps  après  l'ouver- 
tare  de  l'Ecole  Centrale,  il  rechercha  et  obtint 
au  concours  le  3  germinal  an  VI  (23  mars  1798) 
la  chaire  d'histoire  et  de  géographie,  et  y 
professa  jusqu'à  la  suppression  en  1894  de 
cette  fondation  improvisée.  Il  mourut  peu  de 
temps  après,  à  St-Léonard,  près  Angers,  le  28  oc- 
tobre 1806,  laissant  à  ses  contemporains  le  sou- 
venir d'un  homme  d'une  énergie  rare,  d'une 
vivacité  toute  méridionale  et  qui  avait  conservé 
de  sa  pratique  du  collège  et  de  la  Révolution  un 
goût  singulier  pour  le  tutoiement.  Outre  l'opus- 
cule déjà  cité  et  divers  Discours  et  Adresses,  on  a 
de  lui  :  Nouveau  plan  cPédueation  et  dHns- 
tructiùn  publique,  dédié  à  VA$Bemhlée  na- 
tionale dans  lequel  on  substitue  aux  Uni- 
versités, Séminaires  et  Collèges  des  établis- 
sements plus  raisonnables  y  etc.  (Angers, 
Mame,  1789,  in-8o,  de  207  p.),  —  Tableau 
synoptique  pour  étudier  la  géographie  et 
une  édition  nouvelle  de  la  Géographie  de  Len- 
glet-Dufresnoy;  —  Nouveau  Dictionnaire 
français  et  latin,  adopté  par  la  Commis- 
sion des  livres  classiques  pour  les  Lycées  et 
les  Ecoles  secondaires  (Angers,  Mame,  an  XIII 
ou  1805,  an  W  de  l'Empire,  in-8»  à  2  col.  de 
1238  p.).  —  Dès  la  publication  de  ce  dernier  livre 
des  réclamations  se  produisirent  et  le  ministre 
Fourcroy  par  lettre  du  10  fructidor  an  XIII  sus- 
pendit jusqu'à  nouvel  examen  l'approbation 
donnéo. 

Arch.  de  M.-et-L.  Séries  L  et  T.  —  Affichée  d'Angen, 
9  mm  1790.  ^  Grille,  Vendée,  i.  Il,  p.  240-147.  — 
Annuaire,  «n  V,  p.  67. 

VlUière  (la),  f.,  c»«  de  Marigné.  —  La 
Vignere  (Et. -M.);  -  (la  Petite-),  f.,  c"«  de 
Mauléorier ,  saccagée  par  les  Chouans  le 
24  juillet  1831. 

VilUers,  vill.,  c»«  de  Corxé,  —  Le  herber- 
gement  et  appartenances  de  V.  1413  (Gha- 
loché,  1. 1,  f.  63).  —  Appartenait  à  l'abbaye  de 
Chaloché,  qui  l'aliène  à  cette  date  à  J.  Répus- 
sart;  —  f.,  c^*  de  Fontaine-Guérin.  —Ane. 
domaine  du  bureau  de  Charité,  vendu  seulement 
en  1840;  —  f.,  c~  de  Lasse;  «  ham.,  c»« 
de  Meigné-sous-Doué.  —  L'houstel,  terre, 
gagnerie  de  V.  1436.  —  Ancien  flef  et  sei- 
gneurie avec  maison  noble,  appartenant  à  Allain 
de  la  Chapelle,  chevalier,  qui  en  rend  aveu 
à  Pocé  en  1436,  —  Louis  de  la  Grésille  1502, 
Catherine  de  Quierry,  veuve  de  René  de  la 
Grésille,  1602,  André  Mothais,  procureur  du  roi 
en  la  Sénéchaussée  de  Saumur,  qui  épouse 
Catherine  Treton  aux  Ulmes,  le  12  septembre 
1688;  -  f.,  c»«  de  Pruillé.  —  ViUriis  (G.  de) 
1113-1134  (2«  Cart.  de  St-Serge,  p.  279).  —  Vendue 


nat^  le  16  fructidor  an  IV  sur  Laioy  de  Maaej. 

VUllera  (le  Gimod).  f.,  e^  da  Cléré.  —  U 
Grand  Vihiers  (Cass.).  —  Vier  (EL -M.);  « 
f.,  c»«  de  Thorigné. 

VUItoM,  (le  Petit-),  f.,  e««  de  Tkorigmi',  - 
e^e  de  Vivy.  —  Ane.  fief  et  seignenria  dont  est 
flieur  Urb.  de  Maran,  écuyer,  mari  de  Ciiarlotie 
d'Argy,  1623, 1635,  n.  h.  J.  de  aéreiobaalt,  i&B, 
Isabelle  de  Villemereau  1643. 

VlUoisesia  (Michel  de),  de  ViUa  Avis, 
qu'à  tort  plusieurs  chroniqueurs  ou  historiens, 
même  modernes,  appellent  Loiseau  »  était  saos 
doute  chanoine  de  St-Maurice,  —  mais  on  ignon 
à  quel  titre,  ainsi  que  sa  famille  et  son  oiigiae, 
—  quand  il  fut  élu^ar  le  Ch^iitie  pour  sncoes- 
seur  de  l'évèque  Guill.  de  Beaumout  et  oonaacré 
dans  les  derniers  jours  de  Tannée  1S40  en  l'éfhse 
de  l'abbaye  Saint-Aubin  d'Angers.  Le  nowesa 
prélat  semble  s'être  engagé  aosaitdt  dans  tae 
suite  interminable  de  procédures  contra  les  ab- 
bayes et  les  collégiales  pour  obtenir  lear 
tance  aux  synodes  diocésains  ou  faire 
naître  son  droit  contesté  de  gite.  Ces  q«ersliei 
pour  la  plupart  se  terminent  par  des  trmasaciioBi 
ou  par  l'intervention  directe  à  son  profit  dn 
rain  Pontife.  La  prétention  pourtant  de 
à;sa  juridiction  le  territoire  exempt  da  Tnl^baye  de 
St-Florent-le-Vieil,  soulevée  dès  le  dâmt  de  s» 
règne,  contredite  par  le  métropolitain,  évoqa^ 
par  le  pape  Innocent  iV,  fut  définitivomant  dé- 
boutée par  sentence  solennelle,  malgré  l'aslontf 
considérable  dont  il  jouissait  à  la  coor  da  Ront 
Il  eut  de  même  maille  à  partir  avec  le  eomle 
d'Anjou,  Charles,  envahisseur  de  sas  doauiaei, 
et  contre  lequel  il  se  défendit  en  novembre  ISS 
par  un  interdit  ecclésiastique.  Dan  coacUes 
provinciaux  se  tinrent  de  son  temps,  dont  u  i 
Saumur  en  1252.  —  Le  prélat  avait  CaiUevi 
favorisé  le  premier  établissement  das  JaeobiBJ 
dans  sa  cité  même,  et  celui  des  CislarciflBuies  ai 
Perray.  Des  nombreux  statuts,  qu'il  promnlgia 
une  partie  seulement  est  coosarvéa  at  od»- 
cerne  surtout  le  service  des  paroissas.  la  pobc$ 
des  lépreux  et  des  excommuniés.  U  fit  don  à 
Chapitre,  par  un  acte  d'avril  lt99,  des 
novales  de  la  Vallée  et  de  Bella-Ponle  al 
tua  an  profit  des  chanoines  la  paroissa  dea  Roaars, 
V.  ce  mot.  Dès  les  premiers  jours  da  aoa  pM> 
tificat  sa  résidence  favorite  s'était  établie,  fré- 
quenter et  assidue,  en  l'abbaye  da  la  Baya-aai- 
Bonshommes  et  si  assiduement  al  frrtqufim—^i 
que  les  religieux  en  déeesibra  1241  axifnaai  dr 
lui  la  déclaration  par  charte  aatbentiqBa,  qaV 
n'y  prétendait  posséder  ni  acquérir  ainsi  aacas 
droit.  —  On  lui  attribue  dans  nne  Sistwrc  tjmK 
récente  des  évéques  d'Angers  une  lettre  adressM 
an  roi  St-Louis,  mais  que  la  data  sente  (déeaabi* 
1260)  indique  d'une  autre  main  et  qni  est  ea  cCbi 
du  doyen  du  Chapitre  de  StrMantice.  —  L'évèqe* 
était  mort  dès  le  7  ou  le  8  novembre  tfiGe  ci  lu 
inhumé  dans  l'église  des  Jacobins  où  son  losbesa 
enfoncé  dans  un  petit  caveau,  recouvert  de  ptaa£bf« 
mobiles,  ou  comme  dit  Brunean,  d*«ae  «  mm^ 
<  de  bois  >,  se  voyait  jusqu'au  milien  da  «vur  « 
La  statue  du  prélat  y  figurait  en  eùne  dera  «i 


VIN 


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VIN 


émaillé,  de  grandeur  naturelle,  la  tète  mitrée  re- 
posant sur  itn  coussin,  les  pieds  sur  on  crocodile 
le  enivre  doré,  sa  main  droite  tenant  nne  crosse 
c  de  brésil  »,  sa  main  gauche ,  un  livre  ;  anx 
laatre  coins,  quatre  lions  en  bosse  de  cuivre 
loré.  «  Les  bords  de  la  mitre,  chappe  et  chasuble  » 

—  dit  Bruneau  de  Tartifume,  —  «  sont  couverts 
c  de  pierres  précieuses,  grosses  comme  œufs  de 
^  pigeon,  et  de  perles...  ;  au  fond  et  autour  il  y  a 
r  des  lames  de  cuivre  doré,  damasquiné  et  por- 
c  tant  des  figures  d'évèques  et  de  religieux,  « 
ivec  une  inscription  en  lettres  d'or  de  huit  vers 
lexamètres  latins,  qui  vantaient  sa  doctrine,  sa 
louceur,  sa  vigilance,  sa  probité.  —  Cette  admi- 
able  œuvre  d'art  n'a  pas  été  détruite  par  la 
t évolution,  non  plus  que  tant  d'antres,  mais  dès 
723  par  le  Chapitre  de  la  cathédrale,  qni  vendit 
.  un  fondeur  cuivreries  et  statue  pour  les  rem- 
placer par  une  plaque  de  marbre  noir.  Claude- 
vabriel  Pocquet  de  Livonnière  parvint  à  recueillir 
our  lui  la  tète  de  la  statue  et  la  crosse  en  forme 
e  serpent.  Gaignières  en  a  conservé  trois  dessins 
a-8o  et  in-4<»  du  monument  dans  le  Recueil 
'Oxford,  t.  VII,  f.  192-194  et  Bruneau  de  T.  en 
onne  un  aussi  de  sa  façon.  —  On  trouve  encore 

Angers  en  1S98  et  1299  un  Jehan  de  Ville 

tysel,  chanoine  de  St-Maimbeuf,  demeurant  rue 

•aint-Julien,  sans  aucun  doute  de  la  famiUe  du 

Télat,  dont  les  armoiries  restent  ignorées. 

Areh.  de  M.-et-L.  G  759,  et  la  Haie-«iix.B.-H.  G  870,  f.9  ; 
l  St-Aubin,  Déclarai.  X,  f.  9.  -  Mm.  636,  f.  S41.  — 
[«uréan,  Gàll.  chrùi,  —  Répert.  arch,,  1863,  p.  270.  — 

-  Eev.  de*  Sue,  mv.,  1872,  p.  530;  i678,  p.  140  bis.  — 
Isa.  624  et  636.  ^  De  Faroy,  liot,  arch.  sur  Ua  tomb. 
es  évéques,  p.  24.  —  Met,  d'Anjou,  1877,  p.  1-20.  — 
tatuts  du  JHoe,  d^Anoers,  p.  3  et  411-483.  —  Brun,  de 
'artif.,  AngerSt  Msa.  871 ,  p.  145.  ^  Lehoraau,  Maa.,  t.  Il, 
.  31.  ~  D.  Hooaa.,  xvi,  170.  —  Jiev,  dês  Soe,  Sav,, 
872.  p.  531;  1873,  p.  140  bia.  —  Roger,  Hist.  d'Ai\j., 
.  271. 

VIU«c  (le),  f.,  c^*  de  Botz,  domaine  acquis  en 
436  par  l'abbaye  de  St-Florent. 

VUlonet»  f.,  c"«  de  Freignê. 

Vilsean  (Pierre),  né  en  1749,  fecu  docteur 
n  la  Faculté  de  Montpellier  le  28  juin  1765,  est 
nalifiô  dans  une  attestation  des  notables  en 
788  K  célèbre  médecin  de  Saumur  ».  Un  arrêté 
es  représentants  du  10  octobre  1793  l'y  fit  en- 
'er  au  Comité  révolutionnaire,  où  on  le  voit 
'aité  bientôt  de  «  modérantin  »  et  menacé  pour 

sa  morgue  dogmatique  »  par  Mogue,  le  eom- 
lissaire  de  la  Convention ,  qui  reconnaît  pour- 
loC  son  patriotisme  et  sa  probité  (22  frimaire 
Q  11),  -^  puis  traduit  avec  ses  collègues  au  tri- 
unal  révolutionnaire  de  Paris  par  un  décret  du 
8  messidor  an  II,  que  rapporta  la  loi  du  22ther- 
lidor  suivant.  Il  vivait  encore  en  1816.  "*  {René}, 
lait  chargé  en  l'an  IV  de  recueillir  dans  le 
istrict  de  Saumur  les  livres,  tableaux,  objets 
'art  pour  organiser  une  Bibliothèque  et  un  Musée. 

rilatièt^  -  V.  Villenière. 

Vlnualrie  (U),  f.,  c"«  de  la  Bohalle  (Cass.). 

Vlnaadléjre  (la),  ham.,  c***  de  St-Sauveur'- 
e-Land.  —  En  est  dame  Louise  de  la  Poèse, 
euve  Guill.  Prézeau,  1681  ;  —  (la  Petite-)»  f» 
>*  de  St-Sauoeur-de-JLandemont. 

Vlnay  {Jtan-Pierre),  né  le  10  janvier  1786  à 


Rochefort-Samson  (Or6me),  atuché  comme  secré- 
taire intime  en  1806  à  l'évèque  de  Valence,  promu 
au  sacerdoce  en  1810  et  nommé  vicaire  de  Romans, 
s'était  fait  surtout  un  nom  par  son  zèle  dans  les 
missions  de  l'abbé  Guillon,  son  ancien  précep- 
teur, du  Père  Gloriot  et  du  Père  Enfantin.  Après 
la  Révolution  do  juillet  il  vint  chercher  refnge  à 
Angers,  où  résidait  un  de  ses  frères  et  on  lui  fut 
aussitôt  offert  le  titre  de  chanoine  honoraire.  Il  y 
est  mort  après  22  ans  de  ministère  et  de  prédica- 
tion le  25  décembre  1853.  V.  le  Maine-et- 
Loire  du  3  janvier  1854,  article  de  l'abbé  Des- 
champs. Son  portrait  est  possédé  par  M.  Salmon, 
notaire  k  Doué,  son  filleul. 

VIoceloC  {Michel'Honori),  fib  d'un  bou- 
langer de  Saumur,  où  il  est  né  le  13  février  1815,  y 
fit  ses  études  au  Collège  de  la  ville,  et  reçu  bache- 
lier, entra  après  une  nouvelle  année  de  philoso- 
phie à  Angers  au  Séminaire  et  fut  ordonné  prêtre 
le  16  déc.  1838.  Son  titre  universitaire  le  fit  atta- 
cher dès  1839  à  la  pension  ecclésiastique,  dont  la 
direction  même,  alorsaux  mains  de  l'abbé  Lambert, 
lui  échut  après  1848.  La  maison ,  licenciée  en  1859. 
devait  rouvrir  en  1863,  réorganisée  par  les  Frères 
de  la  Doctrine  chrétienne  de  Nancy,  et  il  y  accepta 
avec  empressement  les  fonctions  d'aumônier, 
qu'il  remplissait  depuis  1860  auprès  des  Ursu- 
lines.  Sa  cordialité,  sa  bonne  humeur  affectueuse 
en  avait  fait  Tàme  de  la  maison,  et  comme  une 
des  personnalités  les  plus  populaires  de  la  ville 
et  des  plus  aimables  à  rencontrer.  Il  était  depuis 
1848  chanoine  honoraire,  désigné  par  l'évèque 
ponr  siéger  au  Conseil  départemental  de  l'Ins- 
truction publique,  membre  de  la  Commission  des 
Examens  primaires,  officier  de  l'Instruction  pu- 
blique. Il  est  mort  à  Angers  d'une  maladie  de  cœur, 
dont  il  souffrait  depuis  longtemps,  le  20  avril  1877. 
Un  petit  monument,  dû  au  sculpteur  Bouriché, 
vient  de  lui  être  élevé  (juillet  1878)  par  une 
souscription  de  ses  anciens  élèves,  dans  la  cha- 
pelle du  pensionnat.  Dès  le  15  mai  1877  l'abbé 
Crépon  y  avait  prononcé  son  Eloge  funèbre, 
qui  est  imprimé  (Angers,  Lachèse,  1877,  in-B» 
de  63  pages,)  et  à  la  suite  sont  recueillis  les 
articles  que  lui  ont  consacn^j  les  journaux  d'An- 
gers, VE toile  du  22,  V  Union  de  V Ouest  du  27, 
et  le  Maine-et-Loire  des  23  et  27  avril. 
—  On  a  de  lui  Tableau  synoptique  pour 
servir  à  Vétude  de  VOmithologie  et  de 
VOologie  en  Maine-et-Loire  (1854,  Angers, 
Cosoier  et  Lachèse)  ;  —  A  Af .  Aimé  de  So- 
land,  secrétaire  de  la  Société  Linnéenne 
(Ib.,  1854,  in-8o  de  8  p.)  ;  —  Les  Noms  des 
Oiseaux  expliqués  par  leurs  moeurs  ou 
Essais  étymologiques  sur  VOmithologie 
(Ib.,  1864,  4*  édil.,  1872. 2  vol.  in-8»  avec  grav.), 
ouvrage  honoré  en  1873  par  la  Société  protectrice 
des  animaux  d'une  médaille  de  vermeil  grand 
module;  —  Réhabilitation  du  Pic-Vert  ou 
Réponse  aux  observations  d'un  propriétaire 
sur  Vutilité  du  Pic-Vert  (Ib.,  1868,  et  4«  édi- 
tion, 1869)  ;  —  Pro  Carduele,  Réponse  d*un 
ornithologiste  téléologien  à  un  avocat  de  la 
Cour  d'appel  de  Paris  (Angers,  Barassé,  1874, 
in-8«)  î  —  Essai  d^une  réfutation  dee  théories 


VIN 


—  740  — 


VIN 


Dartoinienneê  »ur  Vorigine  de  l'homme 
(Angers,  Lachése,  Belleavre  et  Dolbeaa,  1874, 
iii-8*»  de  37  p.). 

Viveelotrle  (la),  c««  de  Fontaine-Guérin. 
—  An«^  domaine  de  la  fabrique  de  Baogé,  à  qui 
il  avait*été  légué  par  Math.  Simon,  doyen  de 
Ste-Croix  d'Orléans,  en  1621.  Aliéné  par  ses 
héritiers  &  GuUlot  de  Prince  le  13  juillet  1647,  le 
domaine  fit  retour  à  la  fabrique  par  sentence  du 
28  mars  1670  et  fut  vendu  nat*  le  13  thermidor 
an  IV  ;  —  (la  Petite-),  cl.,  c"«du  Vieîl-Baugé, 
Vlneendelière  (la),  f.,  c"*  de  Combrée',  » 
f.,  c"«  de  Comillé;  a-  f.,  c"  de  Grez-Neuv.; 
■■  f.,  c»*  de  St'Crépin;  ■-  maison  b.,  c"*  de 
Vemoil-le-F.  —  On  y  conserve  une  belle  copie 
de  la  Madeleine  de  Mignard,  dont  les  nudités 
ont  été  voilées  par  une  touffe  de  cheveux  pos- 
tiches, et  deux  portraits  de  Louis  XVI  et  de 
Marie-Antoinette  provenant  de  Poligny. 

Vineeodlère  (la),  f.,  c»«  du  Fuilei ;  —  t.,  c«« 
de  Geste;  —  cl.,  c"*  de  St-Laurent-des-Aut. 
Vloeeot  (J  ean-Baptiste-  Victor- A  ugustin), 
originaire  de  Chavagnes  (Vendée),  «  artificier  de 
«  la  ville  d'Angers  »,  mort  dans  l'explosion  de 
son  atelier,  près  l'ancienne  église  St-Michel-du- 
Tertre,  le  17  décembre  1862,  a  publié  :  Pyro- 
technie. Importante  découverte  (  Angers  , 
Gosnier  et  L.,  1854,  in-8o  de  7  p.).  Il  y  explique 
sa  pratique,  «  laissant  les  chimistes  à  part  »,  qui 
devait  lui  coûter  la  vie. 

Vlneent  (Jean),  «  bon  théologien,  bien  versé 
c  en  toutes  bonnes  lettres  » ,  disent  les  Mé- 
moires de  Doplessis-Mornay,  t.  I,  p.  409,  mi- 
nistre protestant  à  Saumur  en  1595,  y  meurt  en 
avril  1599  de  phthisie.  —  {Philippe),  fils  du  pré- 
cédent et  de  Claude  Douchet,  est  présenté  au 
Temple  de  Saumur  le  S2  septembre  1596.  Il 
figure  en  mars  1618  sur  la  liste  des  étudiants  en 
théologie  de  Genève  et  fut  envoyé  en  1626  comme 
ministre  à  la  Rochelle.  Le  28  octobre  1627,  pen- 
dant la  rébellion,  il  accepta  de  ses  nouveaux 
concitoyens  la  mission  d'aller  requérir  à  la  cour 
de  Londres  les  secours  attendus  pour  dégager  la 
ville  assiégée,  et  après  s'être  convaincu  que 
sa  cause  était  désespérée,  il  obtint  du  roi  de 
France  la  déclaration  d'amnistie  pour  les  réfu- 
giés (29  octobre).  Il  est  surtout  connu  par  ses 
vifs  démêlés  avec  le  P.  Tranquille ,  capucin ,  et 
le  jésuite  Audebert  et  aussi  avec  le  célèbre 
Amyrault,  dont  la  doctrine  de  la  soumission 
aux  puissances  répugnait  à  son  esprit  d'indé- 
pendance et  de  fierté.  —  Il  mourut  en  ses 
fonctions  de  pasteur  à  la  Rochelle  le  20  mars 
1651.  —  Outre  des  sermons  restés  manuscrits,  on 
a  de  lai  :  Récit  au  vrai  de  ce  qui  s'eft  passé 
au  changement  de  religion  fait  par  Af.  le 
marquis  de  Ville-Dieu.  Item  en  l'abouche- 
ment qu'ont  eu  à  ce  sujet  le  sieur  Tran- 
quille, supérieur  des  Capucins  de  la  Ro- 
chelle, et  Ph.  Vincent,  Vun  des  pasteurs  de 
e Eglise  réformée  en  ladite  ville  (Niort,  J.-B. 
Bureau,  1631,  in-12,  de  178  p.).  —  Lettre  du 
sieur  Vincent,  responsive  à  une  du  sieur 
Tranquille,  sur  le  suhjet  du  libvre  de 
M.  de  Champvemon,  intitulé  Défense  des 


Droits  de  Dieu  (Saumur.  J.  Lesaicr,  «c  li  1b- 

bordes,  1634,  in-12  de  64  p.).  -  Bxtrakt  à 

quelques  sermons  touchant  la  eognotitsner 

et  interprétation  de  l'Ecriture  Soûili  as 

la  response  à  Vécrit  cfiin  ItécoOd  di  li 

Rochelle  intitulé  Questi<m  théologie  ut  k 

4«  art.  de  la  confession  de  foi  (Saaasr,  Lb- 

nier  et  Desbordes,  1635,  in-8»  de  2D7  p.'  - 

L'Imposture  confondue  ou  réfiitatm  à  j 

litanie  blasphématoire,  pubUie  dtfua  fn 

par  un  des  docteurs  rommns  sou$  Uwmtt 

ceux  de  la  religion  réformée  (La  Kocùifr. 

1635,  in-12  de  116   p.^.   ^  Lettre  éavr 

Vincent» .  •  sur  la  conférence  entrt  htt  e  t 

sieur  Beaufès,  Vun   des  jésuites,.,  ixt 

extraict  de  deux  sermons  sur  la  vecozw 

des  Pasteurs  (Saumur,  J.  Lesnier,  1640,  »^ 

de  78  p.).  —  Réponse  à  xxxv  demanda  fciie 

sous  le  nom  d^un  catholique  RocheWit  a: 

ministres  de  VEglise  réformée  (1640.  m-\: 

de  100  p.).  —  Le  Procès  des  dances,  deto 

entre  Ph.  Vincent,  ministre  du  SaiMt  Eto 

gile  de  VEglise  réformée  de  la  Rocheiltc- 

aucuns  des  sieurs  jésuites  de  la  mime  :ù 

(La  Rochelle,  Jean  Ghuppin,   1646,  ia-lf  - 

Traité  des  Théâtres  (La  Rochelle,  l$r.  ù  :: 

de  71  p.).  —  Epistola  historica  ad  Cabmir 

(Londres,  1648,  in-S^).  —  Recherche»  nr  ê 

commencemens  et  les  premiers  progrh  ^ 

la  réformation  en  la  ville  de  la  Rvkù 

depuis  Van  1534  jusqu'en  Van  iS8I  [l^> 

dam,   1693,  in-12).  —  U  avait  laissé  de  m 

breuses  traductions  en  vers  et  no  Jasmi  > 

ses  négociations  en  Angleterre  doot  de  bi? 

fragments  ont  été  donnés  par  Mervaolt  dus  s. 

Histoire  du  siège  de  la  Rochelle. 

Grefib  de  Stnmiir.  —  Areèn,  Siti.  ée  k  Jlxi»> 
II,  37i.  —  Haag,  France  nrot.,  IX,  Me.-CtfiKv 
Gbédeau  etdapMteiir  H*** (Paris,  UbilSi,  0»).'-^^^ 

Vimoenu  —  V.  Vivant. 

VlaeeBt  (Victor-Louis),  ftb  de  Sâ.-Al  ^ 
serrurier,  né  à  Angers,  le  11  avril  Itll»  »' 
à  Angers  le  22  juin  1839.  Infinis  et  ^ 
fortune,  il  s'était  créé  par  son  intelUieDOtrtk^ 
travail  une  honorable  aisance.  U  était  a  d^ 
lieu  agent  appointé  de  la  Société  InàMMtrkji 
On  a  de  lui  un  Essai  sur  la  statittiq%t  taii^ 
trielle  d'Angers  (1834,  Lannay-Gsgooi,  i>'-i 
de  214  p.),  écrit  avec  conscience  et  qjû  i'<P 
été  asses  remarqué.  La  coUeccion  A*9asiip^ 
de  la  Bibliothèque  d'Angers,  coucn»  iC' 
lettres  de  l'auteur. 

irdm«-«f-L.dat4jaial839.  ->  BwU.it  iMSM.i*- 

Vlaeeato  (les),  ham.,  e>«  de  CkantscsB^ 

—  f.,  c^*  dxL  Fuilet. 

ViBdJève  (la),  ham.,  c>*  de  Si-GterfO^ 
Puy-de-la-G. 

Vlndrean,  bois,  c"  de  Miré,  appirtn* 
aux  Ursnlines  d'Angers  et  vendus  nat*  lei*'^^ 
1791  ;  —  f.,  c»«  de  Morannes.  —  TertesfJ 
Vendrtium  1062-1102  (!•  CartoL  SuH-SkT 
p. 92).  ^Décima  totiuM  VendrtiacVesiritk 
1082-1004  (Ib.,  p.  198).  —  Terra  ç«  ^^ 
Vendreium  dieitur  1094-1101}  (Ibid..  p  ^' 

—  Terra  in  Vendreium  115»-lia  \^ 


VIO 


—  741  — 


VIO 


K  9t)<  ^  PoBBtsBio  que  dieitur  Vindre  in 
iorochia  Morenne  1195  (Juigoé-la-Prée,  ch. 
»r.).  -*  Ane.  domaine  attribué  par  arbitres  en 
195  à  Tabbaye  de  St-Serge. 

VI]ieU«re  (la),  f..  c»«  àe  Fontaine- Guérin, 

Vloetteiie  (la),  f.,  c"«  de  Parce, 

Vlnettes  (les),  b.,  c"«  de  Lire. 

ViBfMre  (la),  f.,  c»*  du  May.  ---La  Vain- 
rère  (Cass.).  —  Leè  Vingt-Frères  (Et.-M.). 

-  Vinum  Frigidum,  Toncelhis  de  Vvno  Fri- 
}ido  llSl  circa  (Gartal.  St-Jouin,  p.  31).  — 
k)maine  appartenant  à  la  famille  d'Andigné  sur 
[ni  il  fnt  venda  nat^  le  17  germinal  an  VI. 

Vlnlére  (la),  f.,  c"«  de  ChoUt.  *  V.  Ville- 
iière. 

VlBoase»  yiU.,  c"«  de  la  Chapelle-Saint- 
Florent. 

Vlnsollére  (la),  e"«  d'Angrie. 

VinsoBBiére  (la),  ham.,  e"«  de  St-LaurenU 
[u-Mot.  —  Ane.  fief  et  seignenrie  relevant  de 
'abbaye  St-Florent,  dont  est  sienr  Franc.  Flenrie, 
cuyer,  1480,  1506,  Jeanne  Gabory,  sa  veuTe, 
539  (G  105,  f.  S3),  Gh.  Boisineust,  1615,  mari 
le  Marguerite  de  la  Porte^  Jal.  6.,  doctenr-mé- 
lecin  d'Angers,  1663,  Gharlotte  Boisineast,  1711. 

VIolale  (la),  m»"  b.  et  f.,  c*«  de  Chazé- 
ur-ArgoB.  —  En  est  sieur  André  Goullierl631, 
lené  G.  1737;  —  f.,  c»*  de  la  Pouèze.  — 
Lcqnise  par  Urb.  LebouYier,  échevin  perpétuel 
l'Angers,  le  24  octobre  1710  sur  Gl.  Ducbâtel, 
«ayer,  ;  —  appartenait  aux  xv-xvi*  s.  à  la 
amille  Hamelin  et  donnait  son  nom  à  un  fief 
lépendant  de  la  baronnie  épiscopale  des  Palais 
l'Angers;  —  en  1587  à  Renée  de  Béon,  femme 
le  n.  b.  René  de  la  Planche  ;  »  ebâteau,  e^  du 
lourouX'Bêc,  —  Appartenait  à  dame  Marie 
^achelot  en  1S02,  à  Bertran  Ernoul  en  1504,  — 
in  ces  derniers  temps  au  général  Ravi,  V.  ce  nom, 
kQJ.  à  M.  Yves  Jallot,  son  petit  neveu.  —  On  y 
«marque  sur  les  dépendances  une  vingtaine  de 
Tos  chênes,  dont  cinq  ou  six  énormes. 

Violette,  c"«  de  Neuillé,  anc.  .fief  et  sei- 
nenrie  (E  166),  avec  chapelle  fondée  le  27  mai 
658  par  René  Levoyer. 

Violette  (la),  m»»  b.,  c»«  de  Grez-Neuv.  — 
^  VoZuta  (l«r  Gartnl.  St-Serge,  p.  291  ;  2«  Gart., 
^.  105  et  123).  —  Anc.  fief  et  seigneurie,  — 
intrefois  avec  manoir  et  chapelle,  —  dont  est 
ienr  n.  h.  René  Valleaux,  1515,  n.  h.  Ant.  Vall. 
5%7, 1539,  Jacq.  Levoyer,  qui  y  est  mort  le  25  no- 
vembre 1649,  n.  b.  Glaude-Armand-L.  1720, 
Uselme  Bûcher  de  Ghauvigné,  1732,  1759,  qui 
f  réside,  Ans.-René  B.  de  Gh.,  ancien  maire 
l'Angers,  1785.  La  terre  relevait  de  la  Bodiniére 
C  105. f.  228);—  f.,  c"«  de  St-Lambert-la- 
^ot.  ;  —  mo»  b.,  e»«  de  Thorigné,  dans  le  bourg, 
ippartenant  en  1671  à  n.  b.  GL  Poussier^  avocat, 
[ui  y  meurt  le  28  mars  ;  —  auj.  à  M.  Hervé- 
ienoist.  L'habitation  porte  la  date  1716  —  et 
'Qr  nn  joli  cadran  solaire  en  ardoise,  on  Ut  : 
^t9$iné  et  gravé  par  T.-D.-M.-G.  Limier, 
urètre,  curé  de  ChampteuBsé.  Déclinant  de  7 
iegrez,  du  midy  vers  VOrient  M.DCC.XVII. 

-  avec  armoiries  :  de  • . .  au  chevron  de  . .  • 
ïccompa^né  de  3 roses  de  ,..,  Xetl. 


Violette*  famille  de  maîtres  maçons-archi- 
tectes saumurais,  originaires  et  habitants  depuis 
le  xvi«  jusqu'au  zviii*  s.,  de  St-Lambert-des-L.  — 
{André  et  Maurice),  1476,  à  Saumur.  » 
(Etienne),  1578,  f  1^  ^  «^vril  1584  à  St-Lam- 
bert-des-L. —  {Etienne  II),  fils  du  précédent, 
mari  de  Jeanne  Bontemps,  1597,  f  le  7  mars 
1632.  —  (René),  restaure  en  1614  et  1615,  avec 
Innocent  Gouraudeau,  Glagan  et  Ant.  Freslon, 
réglise  St-Pierre  de  Saumur,  et  en  16424643,  avec 
Ant.  Piochon,  construit  l'église  de  Russe.  = 
{André),  mari  d'Espérance  Dubuisson,  1633, 
refait  en  1643  le  grand  autel  de  St-Pierre.  — 
{Charles),  mari  de  Florence  Ghampeaux,  1644. 

—  {René  II),  refait  partie  de  l'aile  droite  et  de 
la  voûte  de  l'église  écroulée  le  6  décembre  1674, 
->  et  en  1691  les  cloîtres  de  l'abbaye  de  St-Maur 
et  le  bâtiment  en  retour  ;  —  il  construit  par  marché 
du  4  février  1660,  l'autel  de  N.-D.-des-Agonisants 
de  St-Pierre  de  Saumur.  &=:  {Pierre),  veuf  de 
Julienne  Piochon,  1692.  —  Il  est  dit  «  maître 
«  sculpteur  »  dans  nn  acte  qu'il  signe  à  la  Oague- 
niére  le  25  juin  1695  et  «  entrepreneur  des  ouvrages 
«  du  roi  9,  dans  son  acte  de  décès  le  29  février 
1696,  à  St-Lambertdes-Levées.  Il  était  Agé  de 
58  ans.  «>  (Jean),  entrepreneur  des  ouvrages  du 
roi,  mari  de  Marie  Fougeau,  1696.  *-  {Pierre  II), 
fils  de  Pierre  L  «  architecte  et  entrepreneur  des 
«  ouvrages  du  roi  »,  mari  de  d***  Anne  Marti- 
neau,  10  janvier  1699).  «-  {André),  fils  de  Jean  V. 
et  de  Marthe  Ghapelle,  épouse  à  Fontevraud  le 
7  aodt  1703  la  fiUe  de  l'architecte  Glande  Dela- 
mothe.  L'abbesse  assiste  au  mariage. 

Violettes  (les),  cl.,  c"«  à'Avrillé.  —  1759 
(£t.-G.). 

Vlollère  (la),  vill.,  c"*  de  Dénezé-souB-le- 
Lude-,  ■-  t.,  c"«  de  Meigné-le-Vicomte. 

Vloloiinerie  (la),  f.,  c"«  de  Parce, 

Vloltean  {Pierre),  maître  menuisier,  est  dit 
résider  au  château  de  Brissac  en  1671  et  1684, 
mari  de  Renée  Gaschet. 

Vlonnale  (la),  f.,  c*"*  de  Thorigné,  —  La 
Viaunay  (Gass.). 

VIoBnerle  (la),  f,,  t^  de  St-Sauveur-de- 
FUe. 

Vlomnet  (le),  f.,  c"«  de  Grugé-VHôpital 
(Gass.). 

VloBBlère  (la),  f.,  c"*  de  Chaudefonds, 
domaine  de  la  famille  Blonin  xvi-xvii*  s.  (E  631)  ; 

—  f.,  c"«  de  Huillé  ;  —  c»«  de  Seiches,  V.  la 
Garenne. 

Vlonnlères  (les),  f.,  c"«  de  la  Ferrière;  «> 
ham.,  c>«  du  Longeron.  —  Donne  son  nom  à 
un  miss  ,  qui  sort  de  l'étang  dit  de  Tiffauges  et 
s'appelle  d'abord  miss,  de  l'Etang,  coule  de  l'O. 
à  TE.,  passe  entre  la  haute  et  la  basse  Yionnière 
et  se  jette  dans  le  miss,  de  la  Digue,  presque  & 
sa  rencontre  avec  la  route  Nationale,  grossi  à  dr. 
du  miss,  de  la  Papaudière  ;  «  (les  Basses-),  cl., 
c"«  de  la  Ferrite. 

VIot  {François),  «  professeur  en  l'art  d'écri- 
«  ture,  vérificateur  et  arithméticien  »  en  1677,  à 
Angers.  Touss.  Grille  possédait  de  lui  un  cahier 
Mss.  in-fol.  oblong  de  24  ff.  non  compris  le  fron- 
tispice, ayant  pour  titre  :  Tableau  dans  lequel 


VIR 


—  742  — 


VIR 


on  estahlitpar  une  méthode  claire  et  facile, 
fondée  sur  Vutage  et  sur  la  raison  Uê  règles 
certaines  d^écrire  correctement,  etc. 

Vlot  (Michel-François),  fils  d'an  richd 
orfèvre  d'Angers,  après  ses  études  an  Petit-Sômù 
naire  d'Angers  et  quatre  ans  passés  à  Paris  pour 
se  perfectionner,  revint  à  Angers  se  marier  et 
prendre  la  suite  des  affaires  de  son  père.  Vif  et 
remuant,  faisant  montre  habile  et  usage  généreux 
de  sa  fortune,  il  s'employa  principalement  à  l'or- 
ganisation du  bataillon  des  Volontaires  de  la 
garde  nationale,  dont  il  était  capitaine  et  qui 
fut  bientôt  après  supprimé  comme  aristocratique, 
Elu  successivement  chef  de  bataillon,  puis  com- 
mandant à  diverses  reprises  de  la  garde  natio- 
nale, il  reçut  le  6  juillet  1792  du  Conseil  municipal 
la  direction  du  Dépôt  de  l'artillerie.  Du  30  avril 
au  29  mai  1793  il  commandait  en  second  l'armée 
de  la  rive  droite  de  la  Loire  à  St-Georges-sar- 
Loire.  Quelques  jours  avant  le  siège  d'Angers,  il 
fut  chargé  de  conduire  à  Paris  les  métaux  d'or 
et  d'argent  provenant  de  la  dépouille  des  églises, 
dont  il  avait  surveillé  la  remise  et  l'inventaire. 
Au  retour  les  représentants  l'appelèrent  au  grade 
d'adjudant  général  da  la  garde  nationale  avec  le 
commandement  du  campement  de  St-Lambert. 
K  Sa  grande  fortune ,  dit  Berthe,  lui  donnait 
«t  entrée  partout.  Il  était  en  quelque  façon  le 
«  meneur  de  la  ville  entière  »,  à  la  municipalité 
aussi  bien  qu'au  Département  et  chez  les  géné- 
raux. Mais  bientôt,  pris  de  goutte,  il  dut  se 
démettre  de  tontes  fonctions  actives  et  rester 
cloué  quinze  ans,  aveugle  et  perclus  dans  un 
fauteuil,  réfugié  dans  les  derniers  temps  à  Pru- 
niers sous  le  coup  de  terreurs  maladives.  Il  y  est 
mort  le  8  juillet  1822. 

Areh.  deM.-et-L.  Série  L.  —  Berthe.  Un,  1009,  p.  SS. 

Vlqnewp  (le),  f.,  c"*  du  Lion-d^A.  -^  Le- 
mscaur  1637,  Liœvicœur,  Lioicœur  1682 
(Et.-C).  ^  Appartenait  au  xvii*  s.  à  la  famille 
de  Gerizay. 

Wiw^keinewum  —  V.  Verchers  (les). 

Vlrdon  {Pierre),  en  religion  Lézin  de  Ste- 
Scholastique,  né  à  Saumur,  religieux  profès 
des  Carmes  de  Rennes  le  10  mars  1619,  meurt  le 
15  février  1674,  après  avoir  rempli  les  premières 
charges  de  la  province,  au  couvent  des  Billettes 
dont  il  était  prieur.  On  a  de  lui  :  Jésus-Christ 
le  grand  livre  de  la  Sagesse,  de  la  mort  et 
de  la  vie  chrétienne  (Paris,  1638,  in-B^)  ;  — 
Livre  de  la  mort  heureuse  du  chrétien 
(Paris,  1643,  in-8o);  —  Opusculum  de  Scten- 
tiis  religioae  acquirendis  tam  divinis  quam 
humanis  (Paris,  1664,  in-24);  —  Justifia 
christiana  singulis  hominum  generibus  jus 
seu  officium  exponens  ex  purissimis  Scrip- 
turarum  fontibus  ad  litteram,  etc.  (Lyon, 
1665,  in-8o);  —  Teoduli  cum  Teopisto  con- 
gressionea  duœ  (Nantes,  1667,  in-4o);  —  J.-C. 
vrai  miroir  de  perfection  (Nantes,  1667)  ;  — 
les  Oraisons  funèbres  de  Jacq,  Maillé  de 
Bréxé  (Paris,  1643,  in-12),  —  de  Françoise 
Roy,  abbesse  de  Nyoiaeau  (1644.  in-8«),  —  de 
Julienne  d^Angennes,  épouse  de  Jacq.  de 
Maillé-Brézé  (Nantes,  1648),  —  de  M.  de  la 


Rocheposay,   évéque  de  Poititn  'han 

1651),  de  M.  de  Cucé,  président  au  Per^ 

ment  de  Rennes  (Rennes,  16>7(l);  ~  U  Yisii 

Philippe  Thibault,  V.  ce  nom  (^fi^  m 

in-12),  —  la  Fie  de  Ste  Marie  MadeUîMeit 

Patzi  (Paris,  1669,  in-24)  et  diven  opiscik 

extraits  ou  traduits  de  livres  mystiques. 

BibU  CarmeL,  t.  l,  p.  253.  —  CL  ?mj,  Bâ.  f 
Ckahns. 

Vlre-BontOB.  vill..  e»*  de  Chazé-Hari 

Virée  Ga),  vill.,  c"*  de  la  roiir-Xoiidry 

Wiw^iUim.  —  y.  GilletUs. 

rifl- foletf.  —  V.  ViUefolUt. 

WitHduecomp  nom  inscrit  sur  Bue  pce? 
trouvée  à  Coron. 

Vlriol  {Nicolas),  dit  U  Lorrain,  w> 
architecte  maçon,  fut  chargé  en  1557  pir  tWs'.' 
Dieu  d'Angers  de  la  eonstmetiottderaaidèk 
Vierge,  qu'il  décora  de  son  cfaef-d'<Mne,  «est:? 
par  la  Ville  de  la  direction  des  macoQs,  scoj^- 
et  autres  artistes  enrôlés  «  pour  les  oiTTifs  ; 
c  l'entrée  du  due  d'Anjou  ».  -*  {Jean\  soe  L 
figure  en  1562  parmi  les  huguenots,  qii  vn». 
saccagé  St-Maurice,  et  prit  alors  U  haïr  -  * 
le  voit  pourtant  en  1575  signer  comne  ptma  * 

16  juillet  à  St-Pierre  d'Angers,  et  U  mAsa  ik 
y  présenter  son  fils  Noël  an  baptême.  —  .'iteu 
mari  de   Madeleine   Glande,  1585 ,  issftjk  i 

17  avril  1597  une  tombe  armoriée  en  l'égide  si 
Lambert-de-la-Poterie. 

VIrlolB*  ham. ,  c^  de  la  Meignajuu  - 
Nemus  de  Villa  Lœn  1222  (la  H.-aBi-&*S 

—  La  mit.  de  Vireloin  1666  (Et.-C.}.  -la 
bois  de  Virloin  alias  les  Bois-Carmx: 
(Censif).  —  Ane.  domaine  de  l'abbaye  St-JM» 

-  (Le  Pem-),  f.,  €»•  d'AorilU. 
Vlrolals^  ehât.  et  f.,  c"«  de  Dinai-mi 

Doué,  —  Villareis,  ViUareys  1S70  G  Cr 
de  MiUy).  —  Virallays   1625  (Dad).  -  As 
maison  noble,  dont  une  famille  au  xm*  i  p«^ 
le  nom.  —  En  est  sieur  Jean  Aodebart  i*-'  ' 
Guyon  Papin,  par  sa  femme  Xarie  Aode^  j 
1460;  —  Jacq.   de  la  Bonère,  mari  de  l^v 
Papin,  1497,  —  Renée  Papin,  1514.  -  Fiiil  «  i 
Vieuxmont  1565,  —  Franc,  de  la  Tigeo«èR.;<^ 
sa  femme  Radégonde  de  Lesperoinîir»,  ivA. 
Pierre  de  la  Touche,  mari  d'Urbaine  de  it  Tie^ 
1640.  ^  Le  fief  était  réuni  à  la  fin  du  XTir«  uh 
terre  de  Trêves,  dont  il  relevait  josqn'iicr^  ?* 
l'intermédiaire  de  Cm  et  de  Mélanger.  -^^ 
aujourd'hui  une  jolie  petite  villa,  à  peine  lav  « 
en  1868  par  M.  de  Fos ,  qui  s'élève  si  ■» 
d'une  vaste  clairière  de  la  forêt  de  I9<  » 
portée  d'une  belle   ferme  et  d'un  àùmat  »  | 
168  heeures.  pour  la  plus  grande  perf  a  i^^* 
qui  s'étend  sur  Verne  et  sur  Meiiné.  -  ^  ' 
changé  de  maître  en  1872. 

VlriMlé  (les),  bois.  e"«  de  Saint-Cff' 
Bourg,  sur  l'emplacement  d'une  famé  à^ 
depuis  moins  de  cent  ans.  —  En  Vtl^-'' 
joignant  le  chemin  de  Fontetraut  à  ^^ 
1527  (Champigné.  t.  II,  f.  19).  -  to  ^;» 
pelées  (Raimb.);  «  f..  c»«  de  Genntt.  -J-'* 
marais  de  Villepelée  1559  (G  Can  *  ^'' 
Eusèbe).  -    VilUpelUe  1599  (Kl-C)  -  " 


VIV 


—  743  — 


VIV 


rumlin  de  VilUpelét  16S4  (Ibid.).  --  Le  mou" 
in  de  VirpeUée  1683  (El.^.)- 

Wit^Hnimeme»  —  Y.  Forgea. 

TlsMllèra  (la),  f,,  e*«  de  Brùm,  —  Adc. 
laison  noble,  doni  est  sioar  Eastacbe  Ledoyon, 
575,  mari  de  René  de  Nesdes,  n.  h.  GuiU. 
lobèche,  fourrier  ordinaire  des  lo^da  roi  1605, 
ean  de  Girard,  1640,  doni  la  veave  Marie  de 
^rmy  fut  inhumée  le  9  mai  1663  dans  la  cha- 
elle  de  Sobs;  —  (la  Petite-),  f..  €"•  de  Brion, 

TlsMole  (la),  f.,  c»«  da  Bourg-d'Iré,  — 
Ira  terre  et  seigneurie  de  la  Vieeulle  1539 
C  106,  f.  42).  —  En  est  siear  n.  h.  René  Per- 
anld,  1539,  Armand  de  Fayaa  1700. 

Visalenl  (le\  ham.,  c"«  de  St-Georges-êur- 
joire. 

ITissoIr  (le),  ▼ill,  c»«de  Trélazé,  —  En  est 
teur  Jacq.  Mannoir  1699 ,  Math.  Rénier,  perrayeor, 
ar  acquêt  en  1705. 

Vitré»  ham.,  c"«  do  Saugé-VH.  —  Vivray 
Cass.).  —  Le  vill  de  Vit.  1631  (Et.-G.). 

Vitres  Oes),  f.,  e"*  de  Coron. 

irUw4nUte%ts.  —  V.  Verrigné. 

Vivant  (I#ouie),  angevin,  a  donné  nne  tra- 
QCtion  da  traité  latin  de  Corn.  Agrippa  :  De 
'Excellence  de  la  femme  et  de  la  louange 
\u  texe  féminin  (Paris,  1578,  J.  Poupy,  in-16). 
loger,  Bmneau  et  Lacroix  da  M.,  t.  II,  p.  65, 
appellent  à  tort,  je  crois,  ymcent. 

VlTiuitlére  (la),  f.,  c*«  de  Fougère.  —  Ane. 
laison  noble  appartenant  aa  ztii*  s.  à  la  famille 
(opont  (E  465)«  à  P.-Urb.  Jarry  en  1718. 
Vliretlére  (la),  cl.,  c"«  de  Pruillé,  domaine 
e  la  chapelle  des  Vignes,  vendu  nat*  le  81  avril 
791. 

VlTlea  {Jean),  «  poëte  angevin  »,  résidait  à 
ondac  quand  Jean  de  Vitel,  d'Avranches,  vint 
y  réfugier  et  reçut  de  lui  les  premiers  encou- 
igements  au  culte  des  Muses  françaises.  Le 
lune  poète  dans  ses  Première  exercices  poé- 
Iques  (Paris,  1588,  in-lS),  célèbre  à  plusieurs 
)prises  son  maître,  dont  le  nom  même  n'est  pas 
ïtrement  connu. 

Vlvriemie  (la).  m<",  c»*  de  Soulaire-et-B. 
-  La  Viêne  (Et.-M.).  —  Le  moulin  de  Vi- 
ianne  1788  (Et-C).  —  Vivienne  1789  (Ibid.). 
VlTler  (le),  f.,  f  à*Andigné,  anc.  domaine 
1  prieuré,  acquis  en  1663  par  Hathurin 
Andigné;  -■  m«*>  b.,  c"«  d'Angers  S., 
ic.  domaine  avec  jardin ,  réservoirs ,  acquis 
I  5  mai  1745  des  héritiers  d'Anne  Guinoiseau, 
»ave  de  Tessé,  par  le  Séminaire  d'Angers,  sur 
li  il  est  vendu  nat^  le  90  juin  1791  à  la  veuve 
mery  ;  ^  f.,  c»«  de  Bouchemaine\  -■  m»»  b.  et 
,  c**  des  Cerqueux^. 'Passavant,  appartenant 
M.  Segris,  ancien  ministre.  —  Anc.  fief  et  lei- 
lenrie  avec  maison  noble,  dont  est  sieur  n.  h. 
les.  Qaerrandl6S7,  Louis  de  Villeneuve,  écuyer, 
an  d'Hélène  dos  Guets,  qui  l'acquiert  par  décret 
diciaire  du  S7  juin  1675  ;  il  y  décède  le  S5  sep- 
mbre  1710,  4gé  de  67  ans;  —  Gh.-Fr.  de  Ville- 
mve  de  Cazeau  1730.  —  Dans  la  chapelle 
igneuriale,  Guy  de  l'Estoile,  chevalier,  y  épouse 
17  arril  1708  d"«  Rose- Françoise  Lemercier  de 
lantepie. 


Vivier  (le),  e**  de  C^aoa^nes-s.-Ie-JL.  ;  — 
f.,  c»«  de  Chigné;  —  c»«  de  Cheffes  V.  Vioiers ; 

—  f.,  c"*  de  Contigné.  —  Vivarium  1S82.  — 
Anc.  maison  noble  avec  cour  et  douves  au 
XVI*  s.  dans  la  mouvance  de  Jnvardeil.  »  En 
est  sieur  Raoul  Lebreton  138S,  n.  h.  Pierre 
de  Giquel,  mari  de  Françoise  Bonvoisin,  1539, 
Jean  Fonasse,  avocat,  1552,  Ant.  Benoist,  sergent 
royal/son  gendre,  1600, 160S  ;  -^  Philippe  Barotin, 
avocat,  par  acquêt  du  84  avril  1607  ;  ^  Vincent 
Viot  par  acquêt  en  1681  de  Jaquine  Chauvin.  — 
Sa  fille  l'apporta  à  Verdier  de  la  Miltière;  » 
cl.,  c^  de  Daumeray;  —  ham.,  c>*  de  Denée. 
-^  Les  marais  du  Vivier  1596  (E  493).  — 
En  est  sieur  Jean  Dolbeau,  licencié  ès-lois,  en 
1564;  —  le  domaine  est  réuni  plus  tard  à  la 
terre  de  Souvigné  et  vendu  nat^  le  !«'  thermidor 
an  IV;  «-  f.,  c^*  de  Durtal;  ■■  miss.,  né  sur 
la  c"*  de  Jallais,  traverse  la  Jubaudière,  se 
jette  dans  l'Evre;  -^  650  met.  de  cours  ;  «-  haut, 
c"«  de  Joué'Etiau;  —  h.,  c"«  de  Lézigné.  — 
Anc.  fief  et  seigneurie  avec  maison  noble  relevant 
de  Longchamp,  domaine  et  résidence  en  1540  de 
François  de  la  Jaille  ;  —  Jean  Dohin  de  la  Vallai- 
sière  en  1561  par  acquêt  du  15  février  sur  René 
de  la  Jaille  (E.  9093)  ;  —  en  est  sieur  n.  h.  Jean- 
Vincent  de  la  Porte  1598,  qui  y  meurt  le  95  mai 
1607,  en  léguant  le  domaine  à  la  paroisse  pour  la 
fondation  d'un  collège  qu'il  dotait  en  outre  de 
100  livres  de  renie  sur  la  ville  de  Paris.  Il  ap- 
partenait en  1674,  sans  doute  par  achat,  à  Franc, 
de  la  Rochefoucault  et  fut  vendu  nat*  le  9  vendé- 
miaire an  III  sur  ses  héritiers;  «-  f.,  c"«  du 
LourouX'Béc.  -^  En  est  sieur  n.  h.  Pierre  de  la 
Renardière  1607;  -■  f.,  t^  de  Mouliheme, 
vendue  nat^  sur  Q. -Marie  Billon  le  5  messidor 
an  IV;  -■  f.,  c»«  de  la  Pèlerine  \  -■  ham.,  c"* 
de  St'André'd€'larM,\  —  f.,  c"«  de  St-Chris- 
tophe^du-Bois,  anc.  domaine  du  prieuré  de  la 
Haie;  —  cl.,  c"«  de  St-Martin-du-Bois i  — 
f.,  c"«  de  Vézins. 

Vivier  (le),  chit. ,  c"«   de    Villemoisant. 

—  Anc.  terre  seigneuriale  des  paroisses  de  Ville- 
moisant et  de  St-Sigismond.  —  En  est  siear 
Thib.  de  Lépine,  chevalier,  1405  (E  109).  Louis 
d'Escoublant  1571,  qui  y  meurt  le  18  septembre 
1601,  Renée  Landais,  sa  veuve,  morte  le  9  février 
1609,  Michel  d'Escoublant,  mari  de  Renée  de 
Brie,  1603,  Pierre  d'Esc.,  mari  d'Anselme  de  la 
Ronsardière,  1634,  Phil.  de  St-Offange,  mari  de 
Madeleine  Delaunay,  1685,  mort  à  Angers  le 
19  mars  1694,  Phil.  de  St-Offange,  mari  de 
Catherine  Courtin,  1695,  Ant  Dupont,  mari 
d'Anne  Bêchais,  1740,  mort  à  Angers  le  19  fé- 
vrier 1756,  Séb.-Jos.  d'Avoines,  1756,  Gabr.-Franç. 
Amys  du  Ponceau,  mari  de  Françoise  Cassin, 
1775. 1785,  sa  veuve  1788. 

Vivier  (le  Grand,  le  Petit-),  ff..  c"«de  Grez- 
Neuv.  —  En  est  sieur  Claude  Nau,  écuyer.  1631, 
Leroy  de  Mancy,  1780,  sur  qui  la  terre  est  vendue 
nat*  le  17  fructidor  an  IV;  —  f.,  c"«  de  Saint- 
Jean-de-  Linières. 

Vivier«n«LoHp  (le),  auberge,  c"«  de  Cham 
hellay.    Quatre  patriotes  y  furent  fusillés  en 
l'an  lU  par  les  chouans. 


VIV 


—  744  — 


VIV 


viviers»  m«"  b.  et  f.,  e"«  de  Chefftn.  —  Ane. 
lief  et  seigneurie  avec  manoir  noble,  relevant  de 
Jnvardeil  par  l'intermédiaire  de  Fontaine.  —  En 
est  sienr  Jean  Desmonlins  1380,  Franc,  de  la  Jailie 
1533,  Pierre  Anvô  1535,  par  sa  femme  Louise 
Haton.  Un  bel  écasson  parti  à  leurs  armes,  rem- 
plit le  D  initial,  orné  d'enluminures,  qui  pare  le 
début  de  Taven,  rendu  en  1538  pour  le  «  logis 
«  ancien  avec  quatre  autres  corps  de  maison  », 
les  grands  bois,  le  pressoir  banal;  —  Pierre 
Haton,  1560,  1576,  —  Renée  de  Charnacé,  sa 
veuve,  1579,  qui  légua  la  terre  le  22  juillet  1604 
au\  deux  nièces  de  son  mari,  Barbe  d'Anlnières, 
femme  de  Pierre  du  Bellay  de  la  Courbe,  et  Anne 
d'Anlnières,  veuve  de  Vincent  Dupré,  en  se  réser* 
vaut  l'usufruit  dont  elle  jouissait  encore  en  1617, 

—  Renée  des  Retours,  veuve  de  René  de  Montes- 
son  ,  1627 ,  inhumée  dans  l'église  de  Bierné  le 
20  octobre  1633,  —  Charles  de  Montesson,  che- 
valier, mari  de  Marie  Prévost  de  St^yr,  1644, 
qui  le  11  iuin  de  cette  année  vend  la  terre  à 
messire  François  Lanier,  conseiller  ordinaire  du 
roi  en  ses  Conseils  d'Etat  et  privé.  Cette  acqui- 
sition était  faite  au  proftt  du  Chapitre  de  Saint- 
Martin  d'Angers,  qui  avait  cédé  en  échange  à 
Lanier  tout  le  fief  que  possédaient  les  chanoines 
dans  la  baronnie  de  Sainte-Gemmes-sur-Loire. 
Elle  fut  ratifiée  le  14  mars  1646  par  le  seigneur 
de  Juvardeil. 

Arcb.  de  M.-ei-L.  E  348;  2629;  G  1064^009.  —  Areh. 
eonuD.  do  GbeffiM. 

\ivj9  canton  et  arrond.  de  Saumur  (8  kil.)  ; 

—  à  51  kil.  d'Angers.  —  ViJ  VicunJ  xi«  s. 
(St-Serge).  —  Ad  Veterem  Vicum  terra  cum 
collibertia  1010-1031  (1*'  cart.  St-Serge  fol.  11). 

—  VetuB  Viens  1248  (H  Breuil-B.,  ch.  or.).  — 
Parochia  de  Veteri  Vico  1421  (Bilard,  Arch.  de 
la  Sarthe.  II,  621).  —  La  prée,  le  port  de 
Vielvi  1449  (G  Saint^Pierre  de  Saumur).— VieZoy 
1472  (G  814,  f.  71).  —  Vievy  1476  (G  Blou).  — 
Vêtue  Viens  alias  Vievy  1501  (G  Evôché).  — 
Le  port  de  Vielvy  1497,  de  Visvy  1523  (G  Cure 
St-Lambert-des-L.).  —  La  paroisse  de  Viefvy 
1539  (C  105,  f.  298),  1584  (E  1153).  —  Vielvy 
1597  (St-Martin-de-la-Place,  Et.-C.),  1605,  1644 
(Vivy,  Et.-C.).  —  Vifvy  1621  (Ibid.).  —  Vieilvy 
1685  (Fouillé  Mss.).  -*  Dans  la  vallée  de  la  rive 
droite  de  l'Authion,  —  entre  Neuillé  (4  kil.  1/2) 
a  l'E.,  AUonnes  (7  kil.)  an  S.-E.,  St-Lambert- 
des-L.  (7  kil.)  an  S.,  Blou  (3  kil.  600)  an  N., 
Longné  (8  kil.)  à  l'O. 

La  route  nationale  de  Bordeaux  à  Rouen  y  pé- 
nètre du  S.-O.  au  N.-E.  en  traversant  l'Authion 
et  trois  petites  boires  et  tout  aussitôt  se  brise 
dans  la  direction  du  S.-E.  an  N.-O.  en  détachant 
vers  N.-E.  la  route  départementale  de  Saumur  au 
Lude  et  vers  l'E.  la  route  départementale  de  Sau- 
mur à  Tours. 

L'Authion,  qui  descend  du  S.-E.,  limite  tout 
du  long  vers  S.  et  concentre  en  aval  du  vieux 
bourg  l'affluent  de  ses  diverses  sources,  qui  le 
rend  dès  lors  navigable.  -^  Y  passe  à  l'opposé 
vers  N.  le  miss,  de  la  Fontaine-Suzan ,  qui 
descend  de  Neuillé. 

En  dépendent  les  viil.  et  ham.  des  Coutures 


(14  mais.,  50  hab.),  de  l'Onebeiaie  ç» 
176  hab.),  de  Séneçon  (13  matt.,43kab.:.  an 
Honteaux  (33  mais. ,  114  hab.)»  des  lUsiB- 
Rivières  (18  mais..  68  hab.).  du  Giron  (»  wkl, 
55  hab.),  de  la  Russie  (28  mais..  TShsb.).à 
Port  (21  mais.,  71  hab.).  du  Vieux  BoiiTg;iua, 
51  hab.),  des  flautee-Rivièras  (9  mais.,  35  kai . 
de  Champrobin  (12  mais..  51  hab.).  de  U  Ksiii 
(25  mais.,  92  hab.),  de  Mauqnarto  (ISbu, 
58  hab.),  des  Ailiers  (23  mais.,  78  bab^,  in 
Saudières  (41  mais.,  104  hab.),  a  les  ckiioc 
de  la  Ronde,  de  Nazé,  des  CÔatofes,  ds  fa»- 
sauges  et  de  Champrobin. 

Superficie  :  Primitiveiiient  de  2W  hefi. 
elle  a  été  réduite  à  2,200  hecL  par  U  ka  es 
25  juin  1841 ,  qui  en  a  détaché  les  caMou  éa 
Roches  et  de  la  Roche  au  profit  de  Nenilk.  U 
Carte  Cantonale  indique  donc  à  tort  3^471  te- 
tares. 

Population  :  US  feux,  996  hsb.  su  itSt 
1726.  —  i,S76  hab.  en  1790.  —  i.4S3  iù.  a 
1831.  —  i,3S0  hab.  en  1841.  —  1,300  hab.  e 
1851.  —  iAî8  hab.  en  1856.  —  1.404  bib  a 
1861.  —  i,344  hab.  en  1866.  -  i,317hb.a 
1872.  —  i,3î6  en  1876. 

Le  bourg  s'élevait  jusqu'à  ees  dersiefs  M^ 
sur  le  bord  même  de  l'Authion,  dans  Pisotniv 
d'une  région  basse  et  marécageue,  iemm  i 
peu  près  inhabitable.  —  Dès  183S,  par  aefe  ^ 
19  février,  la  commune  acquit  dans  U  v^ 
haute  et  plus  centrale  du  tarriloire.  sur  b  bcr. 
de  la  route  nationale  de  Bordeaux,  na  tenu 
pour  y  construire  la  Mairie,  dont  Us  mno 
furent  adjugés  le  20  mai  suivant.  L'e■piac^ 
ment,  dépendant  du  clos  des  Trois-Cocvdâ.  x 
trouvait  choisi  dans  le  village  des  Deux-Sctsn 
ainsi  nommé,  de  l'enseigne  d'une  hèteUerie.  t» 
dée  en  1793  et  transformée  depuis  ea  ma  j^ 
habitation. — En  1846,  par  a^judicatioD  difiK 
vembre,  sur  un  terrain  de  l'autre  bord  à»  li 
route,  à  une  centaine  de  mètres  vers  l'E.,  daes* 
par  les  époux  Bouju  le  17  oetobre  1843.  s'eiW 
VEglise  neuve  en  style  roman  (srcbiti«r 
Leterme),  simple  nef  avec  chapelles  de  S(4aff-^ 
et  de  la  Vierge,  formant  transept,  chceir  taà 
dont  le  fond  s'éclaire  d'une  double  feoêtts.  i*r 
médiocres  vitraux,  St  Paul,  patiuo  de  b  pa- 
roisse, et  St  Charles  Borromie,  Une  inàt^ 
Sainte  Famille^  du  xvii«  s.,  est  à  àfBiiflr. 
bien  préférable  à  la  prétentieuse  Cru^s^e^ 
moderne  qui  s'étale  dans  U  nef. 

Le  presbytère  s*y  ajouta  en  1851  ;  -  ei  ^ 
cimetière  fut  transféré  tout  à  portée  ae  1K3« 
le  chemin  de  Neuillé. 

VEcole  laïque  de  garçons  oscipe  ma  p«|V 
de  la  maison  de  la  mairie  ;  —  EcoU  éi  f^ 
(Sœurs  de  la  Salle -de-Vihiers),  aceosiée  «»> 
d'un  carré  de  hauts  et  beaux  sapisi  ;  -  ^*- 
asile,  construit  en  1857. 

Un  bourg  nouveau,  avec  ses  édiflcei  eoaV' 
naux  renouvelés,  s'est  ainsi  élevé  tout  enùr  eii 
imposé  son  nom  au  village  transfom^  P^  ^ 
double  alignement,  sur  une  looguenr  ds  S  '' 
400  mètres,  aux  deux  bords  de  la  roats.d'^ 
tations  blanches  et  neuves,  à  on  seul  éafe,  à^ 


VIV 


—  745  — 


VIV 


laelques-nnos  de  jolie  apparence  (72  mais., 
rs  méD.»  905  hab.)»  à  portée  de  deox  oa  trois 
bâteaax.  —  Une  ABèemblée  s'y  tient  depuis 
840  le  l«r  dimanche  de  juin,  nne  autre  de 
noindre  importance  le  dimanche  après  la  St-Panl 
25  jaoTier). 

Perception  d'Allonnes.  -^  Bureau  de  poète 
le  Saumur. 

Commerce  de  chanvre,  froment,  fmits,  foins  ; 
-  élève  de  vaches  et  de  pores. 

Le  Vieox-Vivy  reste  abandonné  dans  sa  soli- 
ude.  L'ancienne  église,  d'ane  seole  nef,  sans 
Iles,  se  terminait  par  an  chœor  en  hémicycle, 
croulé  en  1644,  reconstruit  et  solennellement 
léni  le  29  mars  1722.  Elle  avait  été  carrelée  et 
nrexbaussée  de  plus  d'un  mètre  fu  1719,  sans 
hance  aucune  d'être  mise  ainsi  à  l'abri  des  crues. 
I  n'en  reste  plus  d'autre  trace  qu'un  emplacement 
riangulaire,  au  devant  de  l'ancienne  cure,  petite 
laisonnette  avec  jardin  traversé  par  une  boire 
ive  de  l'Authion  ;  —  à  c^té,  le  cimetière  ancien, 
endn  le  11  novembre  1860,  est  transformé  en 
arré  de  luzerne  ;  -^  vis-à-vis,  an  carrefour  des 
bemins  de  la  Ronde,  de  Saumur  et  de  la  Présaie, 
ine  base  antique  porte  un  fût  formé  de  quatre 
olonnes  accouplées,  que  surmonte  un  cbapi- 
3an  avec  la  date  1690  et  au-dessus  une  croix 
recque  avec  la  date  1861,  le  tout  en  granit. 

Une  des  grandes  voies  d'Angers  à  Tours  par  la 
ive  droite  de  la  Loire  traversait  la  vallée  et  de 
0.  à  r£.  tout  le  territoire  de  Yivy,  à  quelques 
lètres  au  N.  de  l'ancien  bourg.  Le  tracé  en  était 
ncoro  parfaitement  reconnaissable  il  y  a  quelques 
rente  ans,  —  sans  qu'il  faille  fausser  l'élymo- 
)gie  du  nom  du  pays,  dont  le  radical  n'est  pas 
^ia  mais  Vicus.  Divers  fragments  antiques  de 
oteries,  de  vases,  de  meules  à  bras,  des  cer- 
aeils  en  pierre  coquilUère  ont  été  trouvés  aux 
len tours.  On  a  recueilli  notamment  sur  la  mé- 
lirie  de  la  Gagnerie,  dont  a  été  détaché  l'em- 
lacement  de  l'égUse  neuve,  des  monnaies  impé- 
Laies  qui  n'ont  pas  été  décrites.  Sur  ces  données, 
i  Commission  de  Topographie  des  Gaules,  rectifiant 
îs  éléments,  suivant  elle,  discordants  de  la  carte 
e  Peutinger,  place  ici  la  fameuse  station  Ro- 
rica,  V.  C€  mot,  qui  me  parait  rester  encore  à 
éterminer.  —  Aucun  renseignement  n'existe 
ar  la  fondation  de  la  paroisse.  Elle  doit  dater 
es  premiers  temps,  puisque  le  bourg  était  réputé 
ar  son  nom  même  antique  entre  tous.  Aucun 
estige  intéressant  n'a  été  fourni  par  la  destruction 
e  la  vieille  église,  dont  partie  des  matériaux  a 
'ouvé  emploi  dans  la  construction  do  l'édifice 
ouveau. 

La  cure  était  au  zvii*  s.  au  plein  droit  do 
évèque  d'Angers. 

Curés  :  Gervais  Ludière,  1534.  -^  Geoffroy 
e  Thory,  f  le  11  août  1543,  curé  en  même 
imps  de  St-Martin-de-la-Place.  —  Michel  Vé- 
îllé,  lo73.  —  Jean  Bellon,  mort  en  sa  cure  et 
ibumé  le  13  juin  1597  dans  l'église  de  Saint- 
[artin-de-la-Place.  —  Jacq.  Touzi,  1604.  -^ 
imon  Cùnnin,  1605.  —  P.  Mauxion^  1614.  — 
illes  Fortin,  1616,  1624.  —  Simon  Connin, 
S25,  qui  résigne  en  1643  et  meurt  le  23  mars 


1644.  —  Urbain  Suzanne,  ancien  vicaire,  mai 
1643,  1 16  18  août  1650.  —  E.  Baudry,  septembre 
1650,  octobre  1656.  —  Et.  Délalande,  décembre 
1656,  t  le  10  juUlet  1662.  -^  Pierre  CheoallieT, 
1668.  janvier  1672.  —  Louis  Gaultier,  juillet  1672, 
qui  résigne  en  décembre  1675  et  meurt  le  5  jan- 
vier 1676.  —  Charles  Sahourin  ,  1676,  f  le 
17  avril  1686,  âgé  de  45  ans.  —  Mathieu  Avrt'I. 
avril  1686,  f  le  7  décembre  1739,  âgé  de  52  ans. 
—  Franc.  Délouche,  ancien  vicaire  de  Notre- 
Dame  de  Chalonnes-sur-Loire,  27  décembre  1739, 
t  le  15  mars  1711.  —  Pierre  Terrier,  1«'  avril 
1711,  t  le  25  octobre  1734,  âgé  de  53  ans.  — 
René  Geillard,  décembre  1734,  f  le  30  sep- 
tembre 1757.  âgé  de  60  ans.  — -  Gnill.  Brunet, 
novembre  1757,  f  le  4  novembre  1782,  âgé  de 
60  ans.  —  Jacques  Saillant,  22  décembre  1782, 
prête  les  deux  serments  le  6  février  1791  et 
11  août  1792  et  signe  jusqu'au  21  octobre  1792. 
C'est  sur  sa  motion  que  l'Assemblée  des  électeurs 
réunis  à  Angers  en  1790  se  termina  par  un  Te 
Deum  et  vota  des  remerciements  publics  au 
président.  Dès  l'évacuation  de  Saumur  par  les 
Vendéens,  il  fut  dénoncé  au  Comité  révolution- 
naire pour  ses  agissements  suspects  pendant  l'oc- 
cupation, arrêté  le  3  juillet  1793  à  Vivy,  inter- 
rogé le  18  et  malgré  ses  protestations  patriotiques, 
maintenu  prisonnier.  Elargi,  puis  de  nouveau  ar- 
rêté à  Vivy  le  22  août,  il  s'évada.  On  le  voit 
faire  sa  soumission  le  16  nivôse  an  111,  puis  de 
nouveau  retourner  aux  rebelles  en  l'an  IV.  En 
ventôse  an  IV  il  est  dit  employé  dans  un  bureau 
à  Orléans  et  écrit  le  19  octobre  1795  à  la  munici- 
palité de  Vivy  pour  l'informer  qu'il  vient  de 
rétracter  le  28  août  les  serments  qu'il  avait  prê- 
tés, en  attendant  que  les  circonstances  lui  per- 
mettent de  revenir,  «  comme  les  Ambroises  >,  au 
milieu  de  ses  paroissiens.  L'évêque  Montault 
l'appela  dès  la  restauration  du  culte  à  siéger  en 
son  Chapitre  de  St-Maurice  d'Angers,  où  il  est 
mort  le  9  mars  1831,  dans  la  maison  occupée  plus 
tard  par  le  docteur  Dumont.  Sa  bibliothèque  a 
été  réunie  à  celle  de  l'Evêché.  Son  portrait  était 
encore  conservé  en  1870  chez  M.  Sailland,  dans 
la  Doutre. 

On  trouve  en  1655  un  maître  d'école,  ou  comme 
dit  le  registre,  un  magister,  Michel  Texier, 
prêtre. 

La  paroisse  qui  dépendait  de  l'Archiprêtré  de 
Bourgueil,  de  l'Election  et  du  District  de 
Saumur ,  faisait  partie  de  la  châtelleoie  de 
Neuillé,  dans  la  mouvance  de  Saumur.  Le  sei- 
gneur était  qualifié  fondateur  de  l'église  avec 
droit  de  litre  le  long  de  la  nef  et  d'armoirie  dans 
le  principal  vitrail  du  chœur.  Il  avait  un  pri- 
vilège absolu  de  port,  bac  et  passage  de  l'Au- 
thion, une  lieue  en  amont  et  en  aval  du  bourg. 
Les  habitants  étaient  exempts  de  tout  péage  mais 
à  charge  des  corvées  pour  la  réfection  des  char- 
riêres;  ils  devaient  de  plus  au  seigneur  un  pain 
à  Noël  et  demi-douzaine  d'œufs  à  Pâques.  Servi- 
tude et  privilège  furent  supprimés  par  la  cons- 
truction de  la  nouvelle  levée  qui  traversait  les 
marais  et  l'Authion  et  qui  par  suite  fit  déserter  le 
passage. 


VOI 


—  746  — 


VOI 


Maireê  :  P.  Lamiehe,  démissionnaire  le 
10  août  1803,  pour  rentrer  dans  le  clergé  actif, 
dont  il  avait  fait  partie.  —  Quetnay  de  Saint-' 
Germain ,  nommé  le  81  nivôse  an  XII,  refase.  — 
Pierre  X.amfc^e,  est  continué  en  ses  fonctions 
qu'il  n'avait  pas  encore  abandonnées:  —  Jacq. 
Bernard  de  la  Roche,  2  janvier  1808.  —  Jos.- 
Henri  B.  delà  Roche,  5  Juin  1811.  —  flilaire 
de  la  Chapelle,  27  janvier  1815.  —  P.  La- 
miche,  avril  1815,  installé  le  15  juin.  —  De 
la  Chapelle,  12  juillet  1815.  —  Ch.  Trouillart, 
30  novembre  1830.  —  Pierre  Mercier ,  1845. 
—  Charles  Trouillard,  22  juillet  1852.  installé 
le  28.  —  El.-Ch.  Beaumont ,  1861,  démis- 
sionnaire en  1871.  —  Ch.  Trouillard,  élu  le 
23  juin  1871,  en  fonctions,  1878. 

Arch.  de  M.-el^L.  G  IM;  E  166-169;  6  Cotm.  —  Arch. 
comm.  Bt.-G.  —  BéperL  areh.,  1963,  p.  215.  —  Pour  Im 
localités,  voir,  à  loar  arliele,  BabtuU,  la  Présaiê,  Chan^o- 
tm,  Naxé,  la  Bonde,  Us  Couturet,  les  Bastauges,  etc. 

IToetlére  Cla),  h.,  c**  de  Chantoceaux. 

VœndMdB»  ham.,  c"*  de  Gest^. 

Volde  (le),  c»"  de  Yihiers  (3  kil.),  arrond.  de 
Saumur  (40  kil.);  —  à  41  kil.  d'Angers.  —  Villas 
duas  quarum  una  vocabatur  villa  Fa- 
hrensiê,  altéra  Voada  vi*  s.  (Bolland,  Janvier, 
II,  p.  331).  —  Villa  que  uocatur  Vosda  cum 
ecclesia  xi«  s.  (Gartul.  St-Maur,  ch.  42).  —  In 
territorio  Vierienei  apud  villas  Fahrensem 
et  Vosdam  due  ecclesie  in  honore  Sancti 
Pétri  sacrate  1105  (Ibid.,  ch.  25).  —  Paro- 
chia  de  Vodio  1297  (Pr.  du  Goudray-Montb., 
ch.  or.).  —  Le  Voesde  1491  (6  Cures).  —  Le 
Voisde  1874  (Carte  Cantonale).  —  Le  Voide 
1878  (Postes,  Annuaire,  Et.-M.).  —  Au  sommet 
de  hauts  coteaux  (90-145  met.),  dominés  vers 
S.-O.  par  la  crête  de  la  Salle-de-Vihiers;  —entre 
Hontilliers  (4  kil.  1/2)  à  l'E.  et  au  N.-E.,  Gonnord 
(9  kil.)  au  N.-O.,  la  SaUe-de-Y.  (9  kil.)  a  l'O., 
Coron  (10  kil.j  au  S.-O.,  Saint-Hilaire-du-Bois 
(5  kil.)  au  S.,  Yihiers  au  S.-E. 

Le  chemin  de  grande  communication  de  Yihiers 
à  Rochefort  franchit,  tout  au  sortir  de  Yihiers, 
puis  longe  quelque  temps  la  rivière  du  Lys,  et  au 
point  môme  où  le  chemin  d'intérêt  commun  de 
la  Butte-d'Erigné,  qui  a  remonté  tout  du  long 
du  N.  au  S.  la  rive  droite,  le  rejoint,  il  se  dé- 
tourne vers  N.-O.  pour  gravir  la  côte  et  traverser 
le  bourg  et  le  centre  du  territoire.  —  A  la  pointe 
extrême  vers  S.-O.,  passe  sur  2,300  met.  la  route 
nationale  de  Saumur  &  Nantes. 

En  bordure  descendent  du  S.  au  N.  tout  du 
long,  —  vers  TE.  la  jolie  rivière  dû  Lys,  aux  rives 
sinueuses  et  ombragées,  —  vers  l'O.  le  miss,  de 
l'Arcison  que  rejoint  au  milieu  de  son  parcours, 
le  ruiss.  des  Coutelleries,  né  sur  la  commune, 
ainsi  que  son  autre  aCQuent,  le  miss,  du  Sénil, 
et  le  ruiss.  do  la  Grange,  affluent  du  Lys. 

En  dépendent  les  ham.  et  vill.  de  la  Bilangerie 
(5  mais.,  19  hab.),  de  Préceiton  (4  mais.,  16  h.), 
du  Pressoir  (5  mais.,  15  hab.),  de  l'Echasserie 
(3  mais.,  11  hab.),  de  la  Barrée  (7  mais.,  19  h.), 
de  Beauvais  (4  mais.,  12  hab.)>  du  Coteau  (4  m., 
14  hab.).  du  Boisblet  (3  mais.,  14  hab.),  des 
Tesnières  (8  mais.,  25  hab.)»  de  GAtine  (5  mais., 


18  hab.),  des  Touches  (6  mais.,  S2  hab.).  di  It 
Rivière  (3  mais.,  10  hab.),  du  l^Mi-Pré  (4  b.. 
13  hab.)  44  fermes  ou  écaits. 

Superficie  :  2,382  hecL,  dont  170  heet  m 
rignes,  près  du  triple  d'il  y  a  40  ans,  —  « 
20  hect.  en  bois. 

Population  :  i46  feux  eu  1720.  —  160  Im 
en  1789.  —  925  hab.  en  1793.  —  «09  bab.  eo  183! 

—  no  hab.  en  1841.  —  983  hab.  m  1851.  - 
948  hab.  en  1856.  —  90i  hab.  en  1861.  —  m\ 
en  1866.  —  837  hab.  en  187t.  —  790  hab.  a 
1876,  —  en  décroissance  rapide  et  coBtfun, 
et  réduite  depuis  25  ans  de  plus  «fan  eiaqûiae, 

—  dont  f60  hab.  (87  mais.,  89  mén.)  an  booif. 
Perception  et  Bureau  de  'poste  de  Yikîîn 
Mairie  avec  Ecole    laïque    de    gar^tm, 

acquise  le  13  septembre  1848.  —  Ec»U  éi 
filles  (Sœurs  de  S^Gharles). 

L'Eglise,  sous  le  vocable  de  St  Pierre  (sac 
cursale,  26  décembre  1804),  avait  été  lotaleae-J 
incendiée  et  en  partie  démolie  peedanl  la  gasit 
ayant  servi  tour  à  tour  de  retranchenat  fo 
Bleus  et  aux  Yendéens.  La  nef  et  les  deux  tikt 
ont  été  reconstruites  en  1842-43  (afthit  Davea« 
en  style  du  zv«  s.  comme  le  cboeory  sans  que  na 
y  subsista  à  signaler  d'intéressant 

Le  preshyth-e,  incendié  eomme  elle  et  res- 
tauré, y  attient  vers  N.-E. 
L'anden  cimetière  a  été  aliéné  le  24  avril  IM 
Nulle  trace  celtique  connue.  Les  grandes  Yoief 
tout  an  moins  de  la  Salle,  de  Gooaod,  à 
Thouarcé  vers  St-Hilair»-du-Bois,  traversai!  ï 
territoire.  Dès  le  ti«  s.  ragglomération  eoosniiiii 
une  des  villas  du  roi  d'Anstrasie.  Théodebild.  F 
en  fit  don  i  l'abbaye  de  St-Maureor-Loire.  L*é^ 
sans  doute  une  des  premières  bâties  dans  oti  j»- 
rages,  était  retombée  bientôt  en  mains  b'ifKi 
et  fut  restituée  dès  le  zi*  s.  aux  Bénédietifis,  i 
qui  l'évêque  de  Poitiers  en  confinna  la  posv» 
sion  en  1105.  Elle  formait  à  cette  époque  avec  le* 
maisons  voisines,  un  petit  groupe  entouré  iFc 
fossé.  Rien  d'ailleurs  ne  parle  plus  d'elle  et  in 
religieux  semblent  l'avoir  de  bonne  heure  alicoee, 
gardant  seulement  à  l'extrémité  de  la  ptratà» 
le  petit  prieuré  du  Gourai. 
Les  Registres  de  la  cure  existent  depuis  1606 
Curés  :  Jean  Bretouin  on  Berthome,  if!i 
1491.  —  Raoul  CarHer,  1509, 1533  OSIISS'  - 
Séb.  Devin  ou  Dabin,  étudiant  en  FUnifeniir 
de  Paris,  1548.  -^  René  Marin,  1585,  <2iii  ^ 
dige  w>n  testament  le  16  juillet.  —  Ant  Lrf  n. 
1599.  —  Madelon  Chabot,  prieur  de  Gotaori 
1611.  —  Louis  Duveau,  1618.  —  Michel  Abes- 
lard ,  docteur  en    théologie ,  1635.  —  Nm 
Richard,  1640.  —  Pierre  Roullet,  Maaii  k 
13  octobre  1661  à  Tancoigné.  ^  Y.  Bibaré. 
1662.  —  P.  Tallandeau,  1670,  1674.  -  AbIk 
Le  Sercilier,  1679,  1699.  —   Franc.  Bnf^. 
novembre  1699,  f  le  4  novembre  1710.  —  i.  ^ 
nard,  1711,  juin  1719.  —  Jean  Gillot,  DOtenkR 
1719, 1726  —  Chédevergne,  16tt.  —  V.S«i«. 
1745,  qui  passe  en  1750  à  la  cure  des  Cerqaev 
sous- Passavant.   —    René  Déniau,  llSS  - 
P.  Temple,  1760.  —  Hervé,  juillet  17W  - 
Franc.  Brégeon,  1763, 1772.  —  J.-L.  /eaito. 


VOI 


—  747  — 


VOI 


1776.  mai  1789.  —  Mathnrin  Bodtn,  jaillet  t789, 

27  mai  1791.  Il  s'embarqae  pour  rétraogar  le 
19  décembre  l'M,  à  Naotes.  —  R.  Gourdon, 
jQin  1791. 

La  paroisse  faisait  partie  de  la  barooDÎe  de 
Vihiers  et  dépendait  de  Tévèché  de  Poitiers 
jusqu'en  1317,  de  Maillezais  jasqa'en  1648, 
plas  tard  de  la  Rochelle,  da  Doyenné  de  Vibiers, 
de  rSIcction  et  des  Aides  de  Mon  treuil-Bellay,  da 
Grenier  à  sel  d'Angers.  Elle  n'avait  ni  commu- 
naux ni  autre  industrie  que  sept  moulins  à  vent 
et  un  moulin  à  eau.  Le  territoire  appartenait  en 
grande  partie  aux  seigneurs  da  Coudray-Hontbault, 
de  la  Gaucherie  et  de  la  Frapiniôre  et  restait  tout 
iofesté  de  mendiants 

Maires  :  Michel  ChoZoux,  médecin  vétérinaire, 
1790,  qui  ayant  présidé  le  Comité  révolutionnaire 
pendant  l'occupation  vendéenne ,  fut  arrêté  à 
Saumur  et  fusillé  à  Doué  le  6  nivôse  an  II.  — 
Jahan,  1*'  fructidor  an  VIII,  t  «»  1810.  — 
Pierre  Blin,  6  septembre  1810.  —  Jacques  Sou- 
chet,  23  janvier  1816,  installé  le  10  juin.  —  Jacq. 
Bompas,  15  novembre  1830,  qui  faillit  être 
assassiné  dans  sa  maison  par  les  Chouans  le 
19  juillet  1831,  démissionnaire  le  20  décembre 
1834.  —  Jacq.  Gourichon,  20  décembre  1834. 
à   titre  provisoire,  installé    à  titre  définitif  le 

28  février  1835.  —  Louis  Réveillère,  26  no- 
vembre 1840,  installé  le  6  janvier  1841 ,  f  en 
août  1856-  —  Et  Chesneau,  12  août  1856,  ins- 
tallé le  7  septembre  1875. 

Areh.  de  M.-ei-L.  G  194;  H  St-Maur.  ^  Greffe  de 
Seofflor,  oà  se  titraient,  déposés  en  double  par  erreur,  lee 
anctens  registree  de  la  paroisse.  ~  Déniau,  Bisi.  éê  la 
Vendée,  I,  M7.  —  Poor  les  locaUtés,  voir,  à  lenr  article. 
Ut  ToueheS'PaineaUt  Parigné,  Ut  MoUmt,  U  Tail-Char- 
ruau,  U  CoudrajfHna-Roux,  Biou,  etc. 

Voie  (la),  f.,  c"«  du  Lion-dAngerB.  —  La 
Vaye  1604,  la  Vayatfe  1610  (Et.-C).  —  La- 
vais (Cass.).  Sur  la  voie  antique  de  Grez  à  Gêné 
par  le  Perrin  et  la  Chaussée;  «  ham.,  c"*  de 
Rochefort'è.'L.  —  Vinee  apud  la  Voie  1319 
(H  Ronc. ,  Rochefort)  ;  —  c*«  de  St-FlorenUle- 
Vieil,  —  Ane.  moulin  à  vent  déjà  détruit  en 
1782;  —  f.,  c»«  de  St'HUaire-dU'Bois;  =  m*» 
à  eau,  c"*  de  St-Laurent-du-Mot  II  existait, 
antérieurement  au  xvii*  s.  deux  moulins,  l'un  à 
blé,  l'antre  à  seigle,  dans  un  même  logis,  tous 
deux  détruits,  et  que  le  prévôt  fit  rétablir,  en  les 
arrentant,  en  1603  (St-Flor.,  F  3).  —  Le  logis  est 
dit  joindre  «  le  grand  chemin  tendant  du  Ménil  à 
St-Laurent  >  en  1648.  —  Math.  Avril,  marchand 
meunier ,  l'acquiert  en  1712  de  René  Boisdron  ; 
—  m*"»,  c»«  de  St-Rémy-€n'M,t  près  le  Grand- 
Pcrray;  —  c"  de  St-Sllvin. 

Vole  (la  Grande,  la  Petite-),  ff.,  t^  de  Beau' 
préau. -^  La  Grande,  la  Petite  Voue  (Cass.); 
«  c»«  de  St'Clémeni'dea'Levées,  —  Herher^ 
gamentum  de  la  grande  Vbye,  —  loctca  qui 
dicitur  gallice  La  grande  voie  1378  (H  Saint- 
Aubin,  Sous-Aumônerie,  t.  I,  f.  6). 

Volllemoal  (Pierre),  fils  de  Pierre  V.  et 
d'Elisabeth  Noël,  né  à  Troyes  (Aube),  le  15  mars 
1750,  y  entra  à  l'Age  de  six  ans  à  la  Psallette 
de  la  collégiale  Saint-Etienne  où  à  11  ans 
il  faisait  exécuter  des  ouvrages  de  sa  composi- 


tion Il  fit  néanmoins  ses  études  pour  prendre  la 
prêtrise,  et  ordonné  prêtre  à  21  ans,  revint 
diriger  en  1771  la  maîtrise  de  la  collégiale  où  il 
avait  d'abord  chanté.  Entre  temps  il  allait  jus- 
qu'à Paris,  prendre  des  leçons  de  Girault,  le 
maître  de  chapelle  des  Innocents,  qui,  lorsqu'il 
céda  sa  place  à  l'abbé  Rose,  de  la  maîtrise 
d'Angers,  désigna  pour  lui  succéder  son  jeune 
élève  au  Chapitre  de  St-Manriee.  —  Reçu  en  avril 
1775,  il  y  débuta  par  un  Salve  Regina  et  un  O 
filii  de  sa  façon.  Le  Chapitre  reconnaissant 
lui  accorda  le  28  mai  1777  un  congé  de  trois 
mois  pour  aller  à  Paris  «  à  l'effet  d'y  per- 
«  fectionner  ses  connaissances  dans  la  musique 
«  et  la  composition  s,  avec  promesse  d'une 
gratification  de  120  liv.  quand  il  aurait  moniré 
au  retour  qu'il  était  revenu  «  plus  capable  de 
c  composer  de  bonne  et  nouvelle  musique  ». 
Chaque  année  depuis  lors,  aux  principales  fêtes, 
la  cathédrale  célébrait  quelque  solennité  artis- 
tique qui  devenait  le  rendez-vous  de  toute  la 
ville.  Le  Salut,  que  donna  le  maître  en  1786, 
passait  surtout  pour  un  chef-d'œuvre.  En  1788  il 
se  présenta  à  Notre-Dame  de  Paris,  pour  rem- 
placer en  la  maîtrise  le  célèbre  Lesueur,  et  sortit 
vainqueur  contre  47  concurrents.  Mais  sur  les 
instances  de  l'évêque  et  de  ses  amis  d'Angers,  il 
consentit  à  y  rester,  moyennant  un  dédommage- 
ment, que  le  Chapitre,  «  considérant  ses  talents, 
«  sa  conduite,  ses  bonnes  mœurs  et  son  bon 
«  caractère  »,  lui  accorda  sous  la  forme  d'une 
pension  de  retraite  de  800  liv.,  garantie  à  50  ans 
d'Age  (17  mars  1788).  La  Révolution  venue,  il 
accepta,  tout  en  gardant  sa  charge,  le  titre  de 
vicaire  de  l'évêque  constitutionael  et  devint 
bientôt  l'organisateur  de  tontes  les  grandes 
cérémonies  publiques.  Dès  le  11  octobre  1792, 
snr  la  prière  du  Département  et  «  pour  témoi- 
«  gner  à  ses  concitoyens  combien  la  gloire 
«  de  la  République  le  touche  et  Fanime  »,  il  fait 
un  appel  «  à  tous  ses  camarades  en  général  qui 
c  ont  de  la  voix  »  et  annonce  qu'«  il  se  fera  un 
c  vrai  plaisir  de  leur  apprendre  avec  douceur  et 
«  avec  toute  la  patience  possible  ».  Il  s'agissait 
de  «  donner  à  l'hymne  des  Marseillais  l'éclat  le 
c  plus  solennel  ».  Dès  le  4  frimaire  an  II  il 
s'était  marié  et  était  en  l'an  III  secrétaire  du 
District  d'Angers,  en  l'an  Y  employé  comme 
commis -chef  dans  la  manufacture  Joubert- 
Bonnaire,  et  en  l'an  VI  dans  les  bureaux  de 
l'administration  centrale,  sans  cesser  de  s'em- 
ployer à  tous  les  serrices  que  lui  demandaient  la 
célébration  des  fêtes  décadaires  et  les  Te  Deum 
des  victoires.  —  En  l'an  Y  la  Yille  l'avait  chargé 
d'organiser  un  corps  de  musique,  qu'il  forma 
avec  les  amateurs  et  les  professeurs  de  la  ville 
et  qui  avait  sous  sa  direction  la  musique  des 
écoles  et  celle  de  la  garde  nationale,  Y.  ct- 
dessus,  1. 1,  p.  95.  ^  A  part  et  pour  les  jouis- 
sances discrètes  de  salons  d'amis  s'était  cons- 
titué sous  sa  présidence  un  Concert  (f  amateurs, 
groupe  de  chanteurs  ou  d'instruments  à  cordes, 
qui  en  1806  s^agrégea  à  la  Société  philharmonique. 
L'artiste  restait  le  maître  honoré  de  tous,  dont 
rantorité  incontestée  maintenait  alors  une  cor- 


vol 


—  748  — 


VOI 


disle  entente  dans  ces  réanions  ai  facilement  agi- 
tées et  qni  devaient  après  lai  bien  vite  se  désunir. 
Il  monrnt  à  Angers  le  l"r  juin  1814,  veuf  d'Andrée 
Marguerite  Roy.  An  service  d'honneur  célébré 
le  21  juin  furent  chantés  sa  Mesat  des  Morts 
trés-admirée,  et  un  De  Profundis  écrit  pour  la 
cérémonie  par  Boyor,  V.  ce  nom,  Torganiste  de 
St-Haurice.  —  Yoillemont  laissait  un  nombre 
considérable  de  compositions  religieuses  ou  pa- 
triotiques, dont  le  Recueil  manuscrit  fut  légué 
par  lui  à  l'administration  de  son  Concert  d^ama- 
teurs.  Son  portrait  au  pastel  était  conservé  par 
Fétu,  Y.  ce  nom,  un  de  ses  anciens  élèves 

Arch.  da  M.-et.L.  G  968-373  et  Série  L.  -  Mtf.,  1031, 
p.  64.—  Almanaeh  de  1800.  -  Blordier-LangloU,  Angerg 
et  le  Département,  H,  04.  —  Affichet  des  11  octobre  170i 
et  17  eoet  4607.  »  Mame^-Loirt  du  23  juin  1814.  — 
GboroD,  Dict.  hùt,  des  Mtuieiins, 

Voire  ÇiA  Grande-),  c"«  de  Chalonnes-s^-L, 

▼oirlére  (la),  ham  ,  c°«  du  Puiaet-Doré, 

VaUdB.  •"  V.  Voide, 

Votslii»  chat.,  c»»  de  Corzé.  —  Torrens 
qui  nominatur  Vicinus,  quia  hurgo  Cepiensi 
micinus  est  1184-1155  (Gart.  du  Ronc,  Rot.  4, 
ch.  71).  —  Th,  de  VeUins  1304  {Arch,  d'Anj., 
Il,  192).  —  Ane.  fief  et  seigneurie,  qui  conserve 
l'ancien  nom,  du  ruiss.  dit  actuellement  de  la 
Ghaussée,  avec  manoir  autrefois  sur  une  haute  motte 
entourée  de  douves  et  de  fossés.  —  Il  devait  sept 
fois  et  hommages,  à  divers  fiefs,  notamment  à  Rangé 
et  à  Jarzé,  et  appartenait  en  1395  à  Simon  Auvré, 
en  1449  à  Pierre  Bodiau,  de  qui  il  advint  avant 
1475  à  Jean  Ghérité,  écuyer,  par  son  mariage 
avec  Perrine  Bodiau,  veuve  en  1503,  mais  dont  le 
fils  hérita,  —  et  sa  descendance  après  lui  jusqu'à 
la  Révolution.  —  Mathurin  Ghérité,  Phorienne  de 
Pontlevoy,  sa  femme,  et  Etienne  de  la  Porte,  prêtre, 
y  fondèrent,  «  au  dedans  du  pourpris  »,  le  17  dé- 
cembre 1528  la  chapelle  seigneuriale  sous  le  vo- 
cable de  Notre-Dame4e-Bonne-Nonvelle,  dont  le 
chapelain  demeurait  dans  une  maison  du  bourg, 
dépendant  de  la  dotation.  Pendant  le  siège  d'An- 
gers par  le  roi  en  1652,  on  y  célébra  un  ou  deux 
baptêmes,  comme  dans  la  cfiapolle  d'Ardanne.  Par 
acte  du  28  avril  1672  Gatherine  de  Goubis,  veuve 
de  François  de  Ghérité,  imposa  au  titulaire 
l'obligation  de  faire  le  catéchisme  «  par  de- 
«  mandes  et  réponces  »  tous  les  dimanches  de 
l'année  et  tous  les  vendredis  de  carême,  sous  la 
réserve  du  consentement  du  curé,  qui  avait  d'ail- 
leurs protesté  vainement  contre  la  fondation  pre- 
mière. —  Le  titre  en  fut  supprimé  en  1776  et  le 
temporel,  dont  faisait  partie  la  closerie  de  la  Repus- 
sardière,  réuni  à  la  chapelle  de  Briançon.  La  terre 
appart.  jusqu'en  ces  derniers  temps  à  M.  Gh.  Giraud, 
anc.  conseiller  général  et  président  du  Gomice  du 
canton  de  Seiches,  député  pendant  longues  années 
de  l'arrondissemeot  de  Baugé,  qui  y  est  mort  le 
5  mars  1877.  Il  en  avait  fait  reconstruire  l'ancien 
logis  en  forme  de  château  avec  adjonction  de 
tourelles,  entouré  de  jardin,  pelouses,  massifs, 
futaies,  taillis,  centre  d'un  domaine  de  119  hect., 
renommé  pour  l'autorité  pratique  et  l'expérience 
de  cet  agriculteur  ômérite,  un  des  plus  ardents 
promoteurs  du  progrès  agricole  en  Anjou. 

Arch,  de  M.-et.L.  G  105,  f.  330;  B  1064,  S405  ;  G  Heg. 


St-ManilMiif,  1539,  f,  231.  —Arch. 

d*Aiig.,  Msi.  763,  p.  45.  —  D.  Bétencoot,  Ntm  fMMaz. 

Volslm  {Claude),  sieur  de  la  Cerclèitt,  fis  é? 
Glande  Y.,  avocat  an  Présidial  d'Angers,  sequi 
an  concours  en  1644,  à  peine  âgé  da  90  ans.  os 
chaire  de  droit  en  l'Université  et  la  même  loeèe 
fut  désigné  comme  recteur  par  ses  coDèsi^ 
L'autorité  de  sa  parole  ne  s'enfermait  pas  dus 
le  cercle  académique  et  il  apparaît  bientôt  coaof 
un  des  principaux  meneurs  de  nos  Froadem 
angevins,  les  Loricards  de  Pied-Boolet  cl  da  qw 
Ligner.  Il  marchait  en  tète  de  la  foule  le  16  mis 
1649,  quand  le  peuple  envahit  l'Hôtel-de-Ville  ^ 
imposa  au  Gonseil  sa  volonté  et  e*est  son  nom  qoe 
porta  en  vain  le  parti  populaire  anx  élactioDS  (h 
l*'  mai  1651  contre  le  candidat  des  magistnts,  d» 
l'évèque  et  du  gouverneur.  Après  la  défaite  di 
la  rébellion,  il  partit  avec  M.  de  Rohaa.  S2si 
attendre  l'ordre  d'exil  mais  lançaol  derrière  loi  si 
Factum  pour  les  habitants  (1652,  ia-4*  if 
6  p.)f  où  il  protestait  contre  rinexécution  d€  li 
capitulation  royale.  Il  ne  devait  revenir  de  Ferfs- 
gnan  qu'en  1659.  Son  âge  mûr  rachète  m 
emportements  passés  par  des  ardeurs  nonveOef 
contre  l'enseignement  des  Oratoriens  et  U  pbilv 
Sophie  de  Descartes  en  1675,  et  les  trois  aonees 
suivantes  contre  le  jansénisme,  avec  Féclat  «fui  «i 
beau  zèle,  que  le  ministre  et  le  roi  même,  <fit-ci. 
s'autorisaient  directement  de  ses  coDseiU.  —  Os 
a  de  lui  :  De  la  Noblesse  des  Doctan 
régents  es  -  droits  canon  et  civil  (  Anfo^ . 
René  flernault,  s.  d. ,  in -4»  de  9  p.^;  - 
Illustris  quœstio  :  Utrum  judex  seamd*^ 
allegata  et  probata,  ut  vulgo  didtur,  a 
secundum  conscientiam  et  scientiam  fto- 
priam  judicare  teneatur  (Angers.  OL  Avnl 
1674,  in-12  de  58  p.).  C'est  une  thèse  soalesae 
publiquement  le  11  août  de  cette  année.  C4 
notre  docteur,  pour  la  seconde  fois  doyen.  eoiBbti 
pour  les  droits  supérieurs  de  la  consdenoe.  Elis 
fut  violemment  contredite  par  Lebloy ,  V.  ce  nom, 
--Ala  louange  de  Louis-Auguste.  Discourt 
sur  les  bienfaits  dont  S.  3f.  honore  la 
facultés  des  Droits  civil  et  cemoniqhi 
prononcé  dans  la  salle  de  V  Université  f  An- 
gers le  3  juillet  i680,  en  présence  de  Mp  et 
Tubeuf..,  (s.  L,  in.4o  de  12  p.).  ^{CUmdt, 
fils  du  précédent,  avocat  an  Parlement,  docletr 
agrégé  en  la  Faculté  des  Droits  d'Angers,  nanâ 
le  25  novembre  1681  avec  Marguerite  Trocl»». 
avait  remplacé  en  1714  l'avocat  du  roi  HartioeaB 
à  l'Académie  d'Angers  et  mourut  en  1730.  U  ^ 
l'auteur  de  la  lettre  circulaire  sur  U  mort  et 
Marthe  Lefevre  de  la  Faluère  que  signe  Asg*- 
lique  de  Racappé,  sons-prieure  des  Ursuliaes.  «« 

date  du  30  juillet  1716. 

Arch.  de  M.-ei-L.  D  7,  f.  444.445;  E  1158-  —  àtù^ 
mm.  d*Aiif8n  B  1381,  f.  291.  —  Pooq.  4»  IjN«m>^ 
Mss.  1068.  —  De  Leu,  dans  U  Bm.  éTAnj.,  187S.  p.  S3?. 
et  1878,  p.  400-408.  —  Debidoor,  La  Fr«mU  An^^ 
p.  85.  ~  Roger,  Bist,  d'AnJ,,  p.  517  et  SI8.  ^  9àm. 
BécU  Adèle  de  tout  oe  gvi  ^e$t  foué  m  rVu»,  d'AB9m 
(1675  et  1679,  in-4^).  —  àiém.  da  Vokbi  Ammaid^f.  ». 

Voisin  {Ren€),  né  à  Gêné  le  26  aodt  im. 
était  connu  dans  la  chouannerie  sous  le  nuw» 
de  Va-de-Bon-Cœur  et  reçut  en  1815  poar  tm 
services  un  brevet  de  capitaine  d'infanterie. 


VOL 


—  749  — 


VOL 


VolsiBale  (lA)t  ham..  c"*  da  Louroux-Bée. 

-  En  est  sienr  Pierre  Choninière,  sénéchal  da 
^ion-d*  Angers,  1714. 

Volslnet  Ge),  vill..  c»«  de  SUMathurin.  — 
In  est  sieur  Matharin  Bloain  1727. 

Tolslnlère  (la),  f.,  c"«  de  Botz,  anc.  domaine 
e  la  cure  du  Marillais,  vendue  nat*  le  13  yen- 
éoaiaire  an  V;  —  (la  Grande,  la  Petite-),  hh., 
»•  de  Gêné, 

Tola^rle  (la),  h.,  c"  de  Saulgé-VH.  1639 
Et.-C). 

rblatutt^.  —  V.  Vauîandry. 

TolardI«re  (la),  f..  c»«  de  Cheviré-le-R.  ; 

-  c!..  €"•  deJarzé. 

Volée  (la),  t.  c»«  du  Voide. 
Volerie  (la),  f .,  €■•  de  Daumeray  ;  —  f., 
»•  de  Gonnord;  —  f.,  c»«de  la  Poitevinière  ; 

-  donne  son  nom  à  un  miss,  né  sur  la  c"*, 
[ai  coule  da  N.  aa  S.  et  s'y  jette  dans  le  niiss. 
les  Aunais-Jago,  en  face  le  pont  de  la  Bouère; 
1.100  met.  da  cours;  =  ham.  et  m*°*  à  vent,  c** 
le  la  Tour-Landry.  —  On  y  prétend  recon- 
laltre  remplacement  d'un  camp  romain,  c'est-à- 
lire.  sans  doute,  quelque  enceinte  bordée  d'un 
al  as  de  terre. 

ITolery  ( ),  avocat  an  Grenier  à  sel  de 

(eaafort,  signe  une  épigramme  latine  on  tôte 
lu  Cladea  de  Berge,  1650. 

Voiler  (Lé),  ham.,  c"«  de  Juvardeil  ;  -■  (le 
irand,  le  Petit-),  m»"  h.  et  f.,  c»«  d'Angers,  en 
;t-Laud,  acquis  le  l«r  juillet  1664  d'André  Pian, 
Iroguiste,  par  J.-B.  Delmor,  vendu  le  4  décembre 
747  par  Anne  Bouillon  à  sa  sœur  Françoise 
looillon,  femme  de  François  Loinlier,  receveur 
les  décimes,  et  par  leurs  enfants  le  11  novembre 
775  à  Mathieu  fluet,  mari  de  James  Besiau.  — 
^  dernier  propriétaire,  It.  Bicbard  Delalande, 
irchitecte,  y  avait  apporté  et  installé  en  forme 
le  bosquet  les  colonnes  torses  en  bois  de  l'ancien 
lutel  de  St-Serge,  que  les  gelées  de  l'hiver  de 
868  ont  fait  éclater. 

Volière  (la),  cl.,  c"  d^Angers  N.-E.  ;  —  cl, 
»•  d*Etriché. 

VoUal^  de  RonlUoB  (Charleè),  fils  de 
!harIes-Jean-Louis  V.  de  R.  et  de  Françoise- 
lenée  Gandin  du  Plessis,  né  à  Angers  le  17  juillet 
781,  marié  le  16  août  1854  avec  Jeanne  Dené- 
hère,  mort  à  Angers  le  13  novembre  1860,  a 
tublié  :  Aperçu  de  la  situation  de  l'Europe 
t  de  la  paix  et  de  la  guerre,  des  seuls  prin- 
ipes  naturels  de  toute  législation,  souue- 
aineté  et  autorité  légitimes  (Angers.  Ern. 
«esonrd,  in-8o,  1830,  de  163  p.)  ;  —  Essai  sur 
es  trois  Castes  ou  Richesse  et  Pauvreté 
deilles  comme  le  monde  (Angers,  Lemesle, 
8S8,  in-8«  de  115  p.).  dédié  à  S.  H.  Napo- 
éon  III. 

Volney  {Constantin^François  Ghassebsuf 
»E),  né  à  Craon  le  3  février  1757,  mort  &  Paris  le 
!5  avril  1890,  ne  m'appartient  que  pour  les 
[uelqoes  séjours  qu'il  passa  à  Angers  en  pleine 
uite,  et  dont  les  détails  sont  restés  ignorés  des 
liographes  et  des  bibliographes.  Agé  de  31  ans 
n  1788,  il  était  déjà  célèbre  par  ses  polé- 
niques  parisiennes,  par  son  voyage  en  Orient 


et  surtout  par  le  grand  récit,  qu'il  venait  d'en 
publier,  quand  il  vint  en  Anjou  prendre  part 
à   la  propagande   active    des  idées  nouvelles, 
dont  il  se  trouva  tout  d'un  coup  un  des  cham- 
pions le  plus  en  vue.   La   lutte  était  surtout 
animée  en  Bretagne  et  menaçait  de  s'y  trans- 
former chaque  jour  en  une  môlée  violente,  dont 
la  jeunesse  angevine  suivait  avec  anxiété  toutes 
les  crises,  debout  et  prèle  à  s'y  lancer.  Le  jeune 
publiciste  y  intervint  par  une  série  de  courts  et 
pénétrants  pamphlets,  qui  devinrent  la  voix  et  le 
ralliement  du  parti  patriote.  La  Sentinelle  du 
peuple,  aux  gens  de  toute  profession,  sciences, 
arts,   commerce   et  métiers,  composant  le 
Tiers  Etat  de  la  Province  de  Bretagne,  par 
un  propriétaire  en  ladite  province,  parut 
coup  sur  coup  en  cinq  numéros,  dn  10  novembre 
au  25  décembre  1788.  Entre  tant  d'oeuvres  ins- 
pirées alors  par  le  sentiment  généreux  de  l'émo- 
tion publique,  celle-ci  est  digne  encore  d'être  remar- 
quée pour  sa  finesse  narquoise  et  parfois  son  élo- 
quence hautaine,  qui    rappelle   la  Ménippée 
et  plus  encore  Paul-Louis  Courier.  Les  exem- 
plaires en  deviennent  rares  et  sont  recherchési. 
Barbier  et  après  lui  Qnérard  ont  le  tort  de  s'en 
rapporter    à    l'Introduction    du    Moniteur 
(p.  230)  qai  attribue  cette  publication  à  un  sieur 
Mousodive,  on  comme  ils  corrigent,  Monso- 
dive.  L'auteur  de  ce   travail,  d'ailleurs  plein 
d'erreurs  étranges,  l'a  confondue  avec  une  œuvre 
différente  et  bien  sûr  ne  la  connaissait  pas ,  puis- 
qu'il lui  attribue  les  dates  de  1787-1788  et  une 
série  de  30  numéros.  Il  renseigne  à  faux  de  même 
(p.  225)  sur  un  autre  écrit  dont  la  paternité  ne 
peut  être  incertaine.  La  Sentinelle  recommande 
(no  3,  p.  17)  «  quelques  brochures  dn  temps  dont 
«  se  louent  beaucoup  les  libraires,  telles  que  Les 
c  Conditions  nécessaires  à  la  légalité  des 
«  Etats  Généraux, . .  Il  y  a  bien  à  dire  mais 
c  il  y  a  de  fort  bonnes  choses  ».  —  Tel  devait 
ôtre  en  effet  l'avis  de  Volney  ;  car  ce  livret,  pablié 
dans  le  môme  temps  (1788  [novembre],  s.  1.,  in^« 
de  38  p.),  est  bien  certainement  son  œuvre,  —  et 
non  celle  du  député  Desmeuniers,  comme  rin> 
dique  sur  le  même  témoignage  Barbier.  —  11  porte 
pour  épigraphe  la  maxime  célèbre  :  Salue  populi, 
suprema  ûx  esto,  La  doctrine  en  est  claire.  La 
France  forme  ane  monarchie  héréditaire,  soit. 
Mais  pour  le  reste,  où  est  la  règle ,  et  comme  on 
dit,  la  constitution?  Le  choix  des  députés  doit 
être  entièrement  libre,  le  droit  de  suffrage  géné- 
ralisé le  plus  possible  et  attribué  à  tout  chef  de 
famille,  même  anx  venves  ayant  enfants,  à  tout 
homme  majeur  do  25  ans,  exerçant  une  pro- 
fession libre  on   possédant  une  propriété,  en 
excluant  tout  honmie  en   service,  comme  tout 
corps  on  individu  faisant  partie  da  pouvoir  exé- 
cutif, et  le  vote  des  délibérations  par  tète  et  non 
par  ordres.  Quant  aux  pouvoirs  des  Etats,  ils 
doivent  être  indéfinis  sans  révision  ni  réforme 
et  pour  savoir  s'ils  ont  légalement  agi.  il  suffira 
de  voir  s'ils  ont  consolidé  la  dette  publique,  issue 
de  déprédations  mais  qui  engage  l'honneur  de  la 
nation,  rédigé  ane  charte  des  droits,  accordé  l'im- 
pôt pour  an  temps  limité,  garanti  la  liberté  des 


VOL 


—  750  — 


VM 


citoyens  et  de  la  presse,  les  droits  de  la  propriété, 
réformé  les  codes  en  motivant  les  lois,  fait  mettre 
sons  séquestre  tons  les  biens  des  abbayes  et  prieurés 
qoi  n'ont  pas  cbargas  d'âmes.  —  Le  livret  s'exprime 
d'an  ton  vif,  aisé,  sans  phrases,  animé  de  bon  sens 
et  de  modération  et  se  résume  en  un  projet  de  do- 
léances en  23  articles,  qui  servit  presque  partout 
de  modèle  aux  cahiers  du  Tiers-Etat.  —  Un  gen- 
tilhomme, le  comte  Walsh  de  Serrant,  V.  ce 
nom,  se  chargea  de  lui  répondre  par  une  Ana- 
lyse de  la  brochure  intitulée  :  Dca  condi- 
tions, etc.,  en  envenimant  la  discussion  toute 
théorique  de  personnalités  blessantes  que  Volney 
releva  avec  fermeté  dans  sa  réplique  :  Lettre 
de  M.  C.-F.  de  Volney  à  M.  le  comte  de 
S...  T,  (s.  1.  n.  d.  [Angers,  1789],  in-8«»  de 
223  p.) •  A  l'indigne  soupçon  de  vénalité  que  sou- 
lève son  adversaire,  il  oppose  sa  simplicité  de 
vie  et  sa  jeunesse,  maltresse  d'elle-même  et  de  sa 
fortune  et  qui  «  défie  de  citer  une  dette,  un  abus 
a  de  confiance,  un  tort  fait  à  qui  que  ce  soit. 
«  Vous,  Monsieur,  qui  avez  un  revenu  de  plus 
«  du  double  de  mon  capital,  en  pourriez- vous 
«  soutenir  autant!  »  —  et  s'adressant  à  «  tous 
«  les  hommes  laborieux  de  toute  profession,  qui 
«  composent  la  classe  du  peuple  »,  où  il  se  fait 
honneur  d'être  né,  il  les  adjure  de  n'élire  que 
des  roturiers  et  non  des  grands  seigneurs,  «  qui 
«  ne  se  baissent  que  pour  ramasser  ».  —  Cette 
réplique  fut  dénoncée  par  le  procureur  du  roi  du 
Présidial  d'Angers  au  Parlement  de  Paris,  qui  le 
5  avril  1789  prit  la  peine  de  la  condamner  à  être 
brûlée  par  la  main  du  bourreau,  trois  semaines 
après  les  élections  du  19  mars,  qui  venaient 
d'inscrire  le  jeune  pubUciste  le  second  en  tête 
de  la  liste  des  députés  de  l'Anjou  aux  Etats 
Généraux.  —  Le  Dictionnaire  des  anonymes, 
IV,  905,  nouv.  édit.,  attribue  à  sa  plume  la 
rédaction  des  Plaintes,  remonstrances  et 
demandes  de  la  juridiction  des  Consuls  de 
la  ville  d'Angers  (Angers,  Mame,  1789,  in-i» 
de  12  pO*  —  Sa  Lettre,.,  à  M.  le  baron  de 
Grimm,  chargé  d'affaires  de  S,  M,  Vimpé- 
ratrice  de  Russie,  datée  de  Paris,  À  décembre 
1791,  par  laquelle  il  renvoie  la  médaille  d'or,  à 
lui  adressée  par  l'impératrice  en  janvier  1788, 
a  été  publiée  dans  le  Journal  du  Départe- 
ment de  Jahyer,  n»  14  et  plus  tard  par  Barbier 
avec  la  réponse  de  Grimm.  —  En  août  1793  je  re- 
trouve Volney  courant  le  District  de  Segré  avec  une 
commission  du  ministère  de  l'Intérieur  «  pour 
«  rendre  la  rivière  de  l'Oadon  navigable  jusqu'à 
«  la  ville  et  y  pratiquer  un  quai  ».  —  Encore  en 
l'an  IV,  et  quoique  depuis  plus  d'un  mois  parti 
pour  les  Etats-Unis,  il  fut  réélu  le  23  vendé- 
miaire député  à  Angers.  —  On  sait  assez  l'éclat 
lointain  de  sa  carrière  qui  devient  dès  lors  étran- 
gère à  l'Anjou,  comme  ses  livres,  dont  le  titre  est 
partout  ;  —  mais  on  ignore  trop  et  il  faut  rappeler 
qu'en  1825,  cinq  ans  après  la  mort  du  sénateur  et  du 
membre  de  l'Institut,  David  d'Angers,  ayant  fait 
son  buste  en  marbre,  l'offrit  vainement  à  l'Ins- 
titut, puia  à  la  ville  d'Angers,  qui  se  refusèrent  de 
même  à  accepter  le  portrait  de  l'auteur  des 
Huines, 


Tolonté  (la),  m«",  c"*  d«  Brîssorthe  ifiK 
(Et.-C). 

Voltlère  (la),  cl.,  c"*  de  Afontreut^nr- 
Loir. 

roltcia,  Fol«sto.  —  y.  Violette  (la^. 

VoMwuif  nom  d'un  potier  sur  on  fn|Bas 
recueilli  à  la  Ségourie. 

Vorzéf  f.  et  taillis,  c^  de  ContigiU. 

Voada.  —  V.  Voide  (\e), 

Voum  (la).  —  V.  ta  Voie, 

Vonle  (la),  ham.,  c"*  de  St-Afocoirr-di- 
Bois,  —  Le  vill.  de  la  Vouye  16eû(Et.*C.  - 
La  Ouie  (Rect^). 

Voiinié*  c"*  de  Blou,  —  Décima  dt  Ttl- 
naio  1070-1118  (Liv.  BL,  37).  —  VounurylM 
(Cartul.  de  Monnais,  p.  170).  —  Ane.  I«f  et  se- 
gneurie  dépendant  du  marquisat  d'EtLao  et  reif 
vant  du  Tertre-Godichau. 

Vonseanx  (les),  f.,  e<>«  de  Chaudetmii 
—  Le  Vauseau  près  Ardené  1484  (E  6^. 

Voate  {Guillaume  de  la),  originaire  fv 
famille  alors  illustre,  était  docteur  réfcot  n 
droit  en  l'Université  d'Angers  vers  1340  et  c^ 
noine  de  St-Maurice  en  1358.  Elu  en  1364  éTéq* 
de  Toulon,  il  passa  vers  1378  à  l'évècbé  «e 
Valence  et  de  Die.  puis  d'Albi  en  1383.  Il  wit 
encore  en  mai  1397. 

Pocq.  de  Ut.  Mss.  1068  et  dans  U  Bev,  i'Atû.,  1^ 
p.  181. 

VoyetCe  (la),  ham.,  c"«  de  BeaupréoM. 

Vrai  (le),  f.,  c»«  de  la  Breille  (fUissb.) - 
La  Vraye  (Cass.). 

Vrain  (Jacques),  mattre  tapissier,  ÂQfe^ 
1704,  mari  de  Françoise  Hervé,  restaure  eo  tTl» 
les  tapisseries  de  St-Pierre,  en  1712  ealb  ^> 
Chapitre  de  St-Laud. 

Vreiuie  (la).  —  In  Avareama  moUsdwu 
1052-1082  (2*  GarU  St-Serge,  p.  35).  -  ^ip*- 
ricus  de  Avaresma  1100  circa  (Ibid.,  f. 'd^' 
p.  6).  —  Th,  de  Avalennia  1100-1110  M 
p.  72).  —  Th,  de  Avaresma  1140  ciita,lttf^ 
p.  11  et  17).  —  Vresmes  (Cass.).  —La  VrttM 
(Cad.).  —  La  forme  véritable  du  nom,  q[U  iés  Ir 
XI"  s.  apparaît  corrompue,  serait,  comme  oa^'A 
VAvréme,  —  Ruiss.  né  sur  la  c-«  de  Bégrolki^ 
à  la    ferme  de   la  Treille,    prend  le  aoa  ils- 
fiichaudières,  premier  hameau  qu'il  R&cmtrt 
puis  celui  des  Aiguillonières  qu'il  cooser^^  ,*>' 
qu'au  confluent  du  miss,  de   la  GoQjoD&k<ï 
eufio  celui  de  la  Besnardière  durant  tout  ^^ 
parcours  de  la  partie  N.  de  Saint-]Ucai(e«  ca 
un  peu  avant  son  confluent  avec  l'Aveasurc,  >> 
reprend  son  nom   antique  qu'il  garde  fi^V-^ 
son  confluent  dans  l'Evre,  à  la  limita  dei  eoa 
munes  de  la  Chapelle-du-Genél  et  de  VîUe^ 
sous  le  mouUn  de  Chevreau.  Il  a  pour  afle^ 
à  gauche  la  Goujonnière,  la  GheniUere,  les  Pc*^ 
Champs,  le  fiordage,  le  Tail  ;  —  à  droite,  les 
ruiss.    des  Haies ,    du    Bois-Girand  «<  ^  ^ 
Croix -Moreau;  —  fait  mouvoir  If  waahi^  * 
Guichonnet,  oà  existe  un  canal  de  déàfMÛ»  ^ 
300  met.  de  longueur,  entre  la  mêtaiiie  et  ^ 
moulin. 

ITriettièM  (U),  f.,  c"*  de  la  Siguinièrt.  - 


WAL 


—  751  — 


WAL 


La  VerrieUèrt  (Et.-M.).  —  La  Vrtillaiière 

(Casa.). 
Vrllléff»  (la),  f.,  c"«  do  Chemillé;  —  donne 

son  nom  à  on  roUs.  »  dil  aussi  de  la  Toochar- 

dière,  qai  nall  sar  la  commune,  coule  du  N.-O. 

au  S.-E.  el  se  jette  dans  THirôme  au-dessus  du 

moulia  Jumeau;  —  1,300  met.  ;  —  ham.,  c"«  de 

Vemanteê. 
Vrinlére  (la),  ham.,  e»«  de  la  Poitevinièrt, 
VronlUerie  (la),  f.,  c"*  de  St-Clément-de' 

la-Plact,  à  M.  Lemarié  de  la  Grossonnière  en 

1789. 

Vmîeo9Îmemm.  —  V.  Btaucouxé, 
Vallon»  d'une  grande  famille  de  Vendôme, 
après  avoir  quelque  temps  porté  les  armes,  s'en- 
gagea dans  l'état  ecclésiastique  et  prit  l'habit  à 
Harmoutier,  où  il  fut  élevé  par  l'abbé  Albert  à 
la  dignité  de  prieur.  En  1040  le  comte  Geof- 
froi  on  bien  plutôt  l'évoque  Hubert,  qui  lui  était 
allié   par    des    liens  de    parenté,  conaanyut- 
neiis  secufufum  camem,  au  dire  d'une  charte 
de   Saint-Serge    (!•'  Gartul..  p.  46),    l'appela 
à  Angers   pour  rétablir  l'observance  régulière 
en  l'abbaye  de  Saint-Serge.  Il  y  trouva  douze 
moines  livrés  à  la  misère  et  à  l'abandon.  Au 
bout  de  quelques  années  il  en  comptait  plus 
de  soixante  et  avait  réuni  pour  eux  des  revenus 
assurés.  On  voit  par  les  actes  de  son  temps,  sur- 
tout dans  les  titres  du  prieuré  de  St-Maurille  de 
Chalonnes,  dont  l'évèque  l'avait  gratifié,  à  quel 
degré  d'aadace  furieuse  et  de  violences  indisci- 
plinées, ou  comme  il  le  dit  lui-même,  de  perver- 
sité, en  étaient  venus  ses  religieux,  aussi  serviles 
devant  le  comte,  qu'irrespectueux  de  leur  chef  | 


hiérarehiqne.  Vnlgrin  sut  avec  une  égale  énergie 
résister  aux  officiers  laïcs  et  prendre  autorité 
sur  son  troupeau  désordonné,  en  montrant  à  tous 
comment  se  conduisent  des  moines  qui  veulent 
être  moines,  monachoB^  qui  monachi  vtllent 
esse  (ch.  de  St-Jean-sur-Loire).  —  Après  la  mort 
de  l'évèque  Hubert,  qu'il  assistait  à  sa  dernière 
heure  et  qu'il  inhuma  dans  son  abbaye  de  St- 
Serge,  Vulgrin  parait  avoir  joui  de  la  même  in- 
fluence auprès  do  l'évèque  EusèbeBrunon.  —  Peu 
après  il  fut  appelé,  sur  la  recommandation 
du  comte  d'Anjou,  à  succéder  en  l'évèché  du 
Mans  à  l'évèque  Gervais,  nommé  à  Reims  (oc- 
tobre 1055).  On  ne  voit  pas,  malgré  les  éloges 
de  l'historien  de  sa  nouvelle  église,  qu'il  ait 
signalé  son  régne,  d'ailleurs  très-court,  autrement 
que  par  l'entreprise  de  la  reconstruction  de  la 
cathédrale  dont  il  jeta  les  fondements  dans  la 
cinquième  année  de  son  épiscopat  (1060),  sans 
espérer  en  pouvoir  poser  le  couronnement.  H  fut 
inhumé  dans  le  Chapitre  de  l'abbaye  de  St- Vin- 
cent le  10  mai  1065,  comme  le  mentionne  le 
nécrologe  de  St-Serge,  —  et  non  1064,  ni  1067, 
comme  l'indiquent  D.  Piolin  et  Mabillon.  C'est 
accepter  d'ailleurs  une  pure  légende,  que  de  le 
présenter,  ainsi  que  l'ont  fait  plusieurs  livres 
angevins,  comme  un  architecte  habile,  dirigeant 
en  personne  la  construction  de  son  abbaye,  de 
son  église,  et  créant  un  style  d'architecture,  qui 
lui  est  postérieur  d'un  siècle. 

Haoréta,  GalL  christ,  —  D.  Fournereaa,  Sitt.  St- 
Serpii,  dans  la  Reo.  des  Soe,  «ao.,  1870,  p.  88B.  — 
D.  PioUn,  HiMt,  de  VEgU  du  Mant^U  111,  p.  US-i67.  — 
Mibilkm,  Ann.  or.  j0eii.«  t.  IV,  411,  486.  —  VeU  anal' 
m,  48, 31i.  —  D.  Martèoe,  Thet.  nov.  Anecd,,  I,  col.  168 
et  Histoire  de  Marmoutier,  1. 1,  p.  350. 


W 


i,  f.,  c"*  du  Longeron. 
1/Valsh  {Antoine- Joseph' Philippe),  comte 
de  Serrant,  de  qui  j'ai  déjà  parlé,  V.  ci-deaeua, 
p.  524,  fut  élu  en  1787  procureur  syndic  provi- 
soire de  l'Assemblée  Provinciale,  et  ouvrit  la 
session  le  6  octobre  par  un  discours  applaudi,  qui 
est  imprimé  avec  les  procès-verbaux.  Déjà  signalé 
par  sa  résistance  active  aux  vœux  populaires 
dans  une  question,  alors  très-irritante,  concer- 
nant la  propriété  des  arbres  sur  les  chemins 
ruraux,  il  devint  la  visée  de  nombreux  brocards 
par  son  Analyse  de  la  Brochure  intitulée  .' 
Des  conditions  nécessaires  à  la  légalité  des 
Etats  Généraux ,  agression  assez  intempestive 
contre  Volney,  qui  dans  sa  réplique  en  attribue 
les  sept  premières  pages  à  «  un  roturier  de  ses 
K  amis,  [l'avocat  Bodi,]  avec  lequel  il  s'est  récon- 
K  cilié  el  qui  le  lui  a  avoué  ».  Le  projet  spécial 
i'États  provinciaux  et  des  difficultés  qu'il  sou- 
levait entre  les  trois  ordres  est  aborde  dans  la 
Lettre  de  M.  de  S...  à  M,  Dellaunà}y,  aine, 
avocat  au  siège  présidial  d'Angers  (novembre 
1788,  in-8o  de  8  p.),  suivie  d'une  réplique  et 

d'une  Seconde  lettre  du  comte  de  S t  en 

réponse  à  ceUe  de  M,  Del,,.. y  aine  (in-S» 


de  19  p.,  en  date  du  9  décembre  1788,  discus- 
sion d'aUleurs  toute  courtoise  mais  de  style  lourd 
et  pédantesque.  Le  comte  s'y  défend  notamment 
de  diverses  brochures  qu'on  lui  attribue  et  qu'il 
avait  bien  pu  tout  au  moins  inspirer.  La  Lettre 
à  un  seigneur  d^ Anjou  accusé  de  tromper  le 
peuple  (lévrier  1789)  lui  dénonce  ironiquement 
les  calomnies  qui  courent  sur  son  compte  et  les 
détaille  avec  esprit  en  l'invitant  à  les  réfuter.  — 
Ces  premiers  tumultes  des  élections  passés,  le 
comte  s'effaça  et  rejoignit  les  princes  aux  fron- 
tières, d'où  il  revint  avec  la  paix,  rallié  de  bonne 
heure  à  l'Empereur,  qu'il  reçut  le  10  aodt  1806 
avec  l'impératrice,  en  son  château  de  Serrant. 
11  y  est  mort  le  11  février  1817.  —  Les  armes  de 
la  famille  sont  dargent  au  cheoron  de  gueules^ 
accompagné  de  3  fers  de  lance  en  forme  de 
dards  de  sable. 

Sur  la  CuBillo  Walih,  V.  ei'^lessus,  l'artido  Serrant  tt 
Généalogie  de  la  maison  de  Walsht  ngoé  Chéron, 
10  lévrier  1888,  -  Parb.  in^  do  78  p.  —  Mémoire 
signifié,.,  contre  FroMçois^aeques  Wmtsh..,  (Anftn, 
Jaliyer«  i767,  ia-4*  do  iS  p.).  —  Liste  des  et-devant 
nobles  de  race,,.  (Paris,  17Vl,  Gamory,  II*  part.,  p.  16).— 
Btrennes  de  la  noblesse,  an  III,  ia-8«,  p.  lU.  «->  Areh. 
do  II.-OI-L.  B  4169. 

Walsh  {Joseph- Alexis,  vicomte  de),  fils  de 


WAL 


—  752  — 


WAL 


Antoine-Jean-Baptiste-PanliD,  comte  de  W.,  et  de 
Marie-Dorothée  Walsh,  sa  cousine  germaine,  né 
an  château  de  Serrant  le  25  avril  1782,  fut  confié 
par  son  père  émigré  aux  Jésuites  du  Collège  de 
Liège,  qu'il  devait  retrouver  réfugiés  plus  tard  dans 
le  Lancashire,  et  rentra  en  France  dès  les  premiers 
jours  du  Consulat.  Il  prit  du  service  dans  l'admi- 
nistration et  fut  nommé  par  l'Empire  inspecteur  de 
la  librairie  dans  les  départements  de  l'Ouest,  fonc- 
tions qu'il  conserva  sous  la  première  Restaura- 
tion  jusqu'à   la  suppression  de  l'emploi,   aux 
Cent-Jours.  Au  retour  des  Bourbons  il  fut  nommé 
commissaire  du  roi  près  la  Monnaie  de  Nantes, 
puis  passa  dans  la  même  ville  à  la  direction  des 
Postes. 'Démissionnaire  en  1830,  il  entre  alors  dans 
la  polémique  militante,  déjà  aidé  d'une  notoriété 
due  au  vif  succès  de  plusieurs  de  ses  publications 
royalistes,  notamment  des  Lettres  Vendéennes, 
Il  prend  pendant  quelque  temps  la  direction  de 
la  Gazette  de  Normandie,  puis  de  La  Mode, 
puis  de  VEcho  de  la  Jeune  France  (1833- 
1837),  participe   à  la  fondation  ae  VEnq^clo- 
pédie  Catholique  et  bientôt  se  répand  dans  les 
journaux,  les  revues,  les  entreprises  littéraires 
ou  publiques  de  tout  genre,  qui  affirment  les 
principes  de  la  foi  catholique  et  de  la  légitimité, 
dans  la   Gazette  de  France,  le  Populaire 
Royaliste  (1837-1839),  la  Revue  Catholique 
(1837),n[7nton  Catholique  (18411842),  appor- 
tant partout  un  concours  très-apprécié  dans  les 
salons  pour  la  vivacité  de  sa  plume  en  même 
temps  que  pour  l'élévation  de  ses  récits  les  plus 
familiers.  Il  avait  épousé  en  1803  Pauline  Made- 
leine Bouhier  de  la  BréjoUière,  de  qui  il  eut  trois 
fils.  Il  est  mort  le  11  février  1860  à  Paris  et  a 
été  inhumé,  selon  sa  volonté  dernière,  à  Chau- 
mont  (Loir-et-Cher).  Son  portrait  figure  dans  la 
galerie  du  château  de  Serrant. 

Il  est  impossible  de  citer,  de  connaître  même 
tous  les  articles  de  fantaisie  on  de  morale  qu'il 
a  fournis  à  divers  Recueils,  comme  l'Album 
Vénitien,  Londres  et  Paris,  la  Bibliothèque 
des  Feuilletons  ,  le  Journal  des  Jeunes 
personnes,  et  il  est  probable  que  les  titres 
m'échappent  de  quelques-uns  même  de  ses 
livres,  non  faciles  à  trouver  en  Anjou.  Je  con- 
nais de  lui  : 

Pensée  d'un  Breton  sur  la  sainteté  des 
serments  (Nantes,  1815,  in-8»)  ;  —  La  Fille  de 
Mohab  ou  VAnathème  (Paris,  1818,  in-8»), 
réimprimé  à  la  suite  du  Fratricide  en  1836)  ;  — 
Lettres  Vendéennes  ou  correspondance  de 
trois  amis  en  i8i3  (Paris,  1825,  in-8»,  2  vol.  ; 
2*  édition,  1826,  2  vol.  in-8»  et  3  vol.  in-12  et 
3  autres  éditions  dans  ces  deux  formats);  — 
Suite  aux  Lettres  Vendéennes  ou  Relation 
du  Voyage  de  S.  A.  R.  Madame,  duchesse 
de  Berry,  dans  la  Touraine,  l'Anjou,  la 
Bretagne,  la  Vendée  et  le  Midi  de  la  France 
en  i8i8  (Paris,  1828,  in-8«;  1829,  in-S».  et 
2  vol.  in-12;  1843.  6«  édition,  2  vol.  in-12.  —  et 
encore  en  1864,  2  vol.  in-12)  ;  —  Le  Fratricide 
ou  Gilles  de  Bretagne ,  chronique  du 
xv«  siècle  (Paris.  1827,  2  vol.  in-12;  3*  édition, 
1836,  2  vol.  in-8»  et  3  vol.  in-12,  —  et  encore 


4862,  2  vol.  in*12  ;)  »  Lettres  tur  rAngUten 
ou  Voyages  de  la  Grande-Bretagne  en  1£ 
(Paris.  1830,  in-8*)  ;  —  Mélanges.  FeuilUtct 
politiques  et  littéraire».  S^ès  contemp 
raines  (Paris,  1832,  in-8«);  —  Voyage 
Prague  et  à  Léoben  ou  Correspondav 
entre  un  père  et  un  fils  en  septembre  W 
(Paris,  1833,  in-S»  et  même  année,  2*  édit;  - 
Exploration  de  Normandie  (Rouen,  t8o2 
in-8»);  —  Procès-verbal  de  la  cérémtm 
funèbre  en  Vhonneur  de  Boyeldieu,  çii 
eu  lieu  le  i3  octobre  i834,  à  Rouen  .Bmh- 
1835,  in-8o  de  44  p.);  ~  Tableau  poiti^. 
des  fêtes  chrétiennes  (Paris,  1836,  in-B*;  3* .. 
tion,  1843;  1860,  gr.  in-S»;  1863.  iii-12; - 
Adam  ou  la  Création  (Paris,  1838.  ifl-t« 
début  d'une  série  de  12  tableaux  bibUq» 
interrompue  par  la  mine  de  l'éditeur  ïk&éi- 
Dnpré  ;  —  Htstotree ,  contes  et  noutt^ 
(Paris.  1838,  in-8»,  et  1860,  2  voL  in-i«i- 
Journées  mémorables  de  la  RévoluiJ' 
française,  racontées  par  son  père  àttmu 
ou  Récit  complet  des  événements  qui  tt  te-. 
passés  en  France  depuis  i787  jusqu*en  1:* 
(Paris,  1839-1840,  5  vol.  in-8»)  ;  -  Ligeniu 
souvenirs  et  impression»  (Tours,  1841,  r^ 
in-18;  2«  édit.,  Tours,  et  4«  édit.  1856.  Uh» 

—  La  Providence,  esqui»»e  historique,  rd 
gieuse  et  morale,  par  le  R.  P,  A.  Twm 
de  l'ordre  de  Saint-Dominique.  Sovxt^ 
édition,  refaite  pour    le  style  et  enritu 
d^anecdotes  (Paris,  1840,  in-12  et  in-S^;  - 
Vie  de  Madame  de  Sévigné  (Paris,  iiL 
gr.  in-18;  1842,  in-12)  ;  —  Souoenirs  historié-'- 
des  principaux  monuments  de  Pari»  ip,  c-^ 
1854,  avec  gr.  et  in-12,  1858),  parus  en  temU  - 
en  1840  dans  la  Gazette  et  en  1841  dans  1T--  * 
Catholique)  ;  —  Relation  du  Voyageât  Ee^' 
de  France  en  Ecosse  et  en  Angleterre  ,1^ 
1844,  in-8«);  —  Souvenir»  de  cinquante  c- 
(Paris,  1845,  in-8»,  et  1862,  2  vol.  in-iS).  - 1^ 
Veillées  du    Voyage  (Tours,  1845.  ei  i& 
in-8»)  ;  —  VersatUes  et  le  Palais-Royal,  :.^ 
respondance  inédite  (Paris,  1847,  in-4»);  -^ 
Paysans  catholiques  (Le  Mans,  1848,  in-^ 

—  Saint  Louis  et  son  siècle  (1853,  Toon,  i^'  < 

—  Jlf es  Fêtes-Dieu  et  fragments  de  quelç-tf 
écrivains  sur  le  même  »ujet  (1854.  I^*^-  i 
in. go).  ^  Tableau  poétique  de  la  Foi  et» 
ses  oeuvres  (1858.  gr.  in-8»,  et  in-11};  -  î"*  | 
bleau  poétique  de»  Sacrements  (gr.  IikS*.  ^^ 
et  1854  ;  in-12, 1860)  ;  —  Yvon  U  Bretff^  ^' 
Souvenirs  d^un  soldat  de»  armée»  catW- 
lique»  et  royales  (1854,  in-8»  et  1858,  io-f* 

Quérwd,  Prûneê  Utt„  X,  478-480.  -  B«rt 
LUter,  franc.,  VI.  505.  —  NoUee  nw  U  vktÊUe  «*^ 
(Paris,  avril  1860.  iii-8*  de  66  p.). 

I¥al8li  (François-Thomas),  frère  ds  J^J^ 
dent,  né  à  St^eorges-sur-Loire  le  4  fénierirr. 
était  entré  pendant  l'émigration  ao  serrée  ^ 
l'Angleterre  et  mourut  d'une  choie  de  chenl'> 
1811.  à  Londres,  colonel  du  93«  régimeùK^»^ 
fanterie,  au  moment  où  il  venait  d'étn  o^b*' 
commissaire  civil  à  Bombay.  On  a  de  10 
Journal  of  the  late  eompaign  m  £0^' 


YVA 


—  753  — 


YZE 


ncîuding  descriptions  of  ihat  Country  and 
f  Gibraltar,  Minorca,  Malta,  Marmorice 
md  Macri  vith  an  appendix  (Londres, 
803,  iQ-40,  avec  vues,  cartes,  plans),  ouvrage 
on  traduit  en  français  et  qui  eut  deux  éditions 
ans  Tannée  môme  de  sa  publication. 
'Walsh  (  François  -  Alfred  comte  ) ,  fils 
'Etienne-François  W.  et  de  Julie-Adèle  d'Achon, 
lé  à  Nantes  le  20  mars  1814,  conseiller  général 
le  Haine-et-Loire  depuis  le  8  août  1853,  mort  à 


Angers  le  21  octobre  1876,  veuf  en  premières 
noces  de  Sopbie  Legrand,  en  secondes  noces  do 
Mathilde  Walsh. 

WavaiHioiium^  —  V.  Juvardeil. 

l¥oir  (AmoZdus),  graveur,  né  à  Amsterdam 
le  24  janvier  1759,  résidait  à  Angers  en  1784, 
1790.  Son  acte  de  mariage  avec  Marie  Métivier 
(5  novembre  1785)  le  qualifie  fabricant  do  papier 
(GG  106). 


TdÈ^  r^mé,  Tré.  --  V.  Idré,  Igné,  Iré. 

T^odet  (T),  f.,  c»«  d'Angers  E. 

Foftftièf^s  (les).  —  V.  les  Guyonnières, 

Torae  ou  d'Yorck  {Amauld  d')»  docteur 

n  décrets,  paraît  avoir  été  élevé  en  l'Université 

*Angers  et  y  tenait  régence  en  1328.  11  était  de 

lus  abbé  de  N.-D.-de-la-Chaume  au  diocèse  de 

fan  tes  et  sacristain  de  Tabbaye  St-Florent-le- 

^ieil,  titre  qui  lui  donnait  la  juridiction  sur  le 

srritoire  privilégié  de  treize  paroisses.  C'est  ce 

onvoir  indépendant  qu'il  eut  à  défendre  contre 

évoque  Foulques  de  Mathefelon.  Attiré  par  fraude 

aos  le  palais  épiscopal,  il  y  resta  détenu  quatre 

lois  et  n'en  sortit  qu'en  reconnaissant  par  écrit 

t  avec  amende  ses  torts  qu'il  renia,  aussitôt  libre 

13  février  1329.  n.  8.). 

D.  Huynes,  Hss.  847-851.  ~  Bangeard,  Sist.  de  VUniv,, 
Iss.,  t.,  p.  831. 

Ft-oMe  (Y).  —  V.  VHiromme. 

Tsambard  (Marin) ,  maître  imprimeur  et 
braire  en  la  rue  St-Michel  d'Angers,  1602, 
lari  de  Renée  Salmon,  1610,  f  le  16  août  1624. 
a  signature  (1611)  est  au  registre  GG  100.  » 
Marin  II),  fils  du  précédent,  maître  libraire, 
lari  de  Catherine  Gilard,  1635,  f  le  12  janvier 
562.  —  (Pierre),  fils  de  Marin  II,  né  le  9  no- 
smbre  1644,  marchand  libraire,  épouse  le 
1  janvier  1673  Simonne  Hérauld.  Il  signe  l'acte, 
indis  que  son  aîné,  Germain,  se  mariant  en 
363,  avait  déclaré  ne  savoir;  «>  (Jacques- 
Tarte),  anc.  président  du  Tribunal  criminel  du 

ans,  membre  du  Conseil  des  Cinq-Cents  eu  l'an 
1,  mort  en  1816.  Conseiller  de  la  Cour  royale 
'Angers,  V.  Chardon.  Les  Vendéens  dans  la 
arthe,  I,  86-87. 

Tsoré»  C*  d* Angers,  anc.  hôtel  et  héberge- 
lent  attenant  à  Thôtel  de  la  Chênaie  dans  Tanc. 
aroisse  de  St-Samson  et  du  domaine  depuis 
388  de  l'Hôtel-Dieu  d'Angers. 

Yvalii  (Georges),  brodeur,  Angers,  1556. 

Tvalii  (Pascal),  imprimeur  libraire,  juré  en 
Université  d'Angers,  fils  de  François  Y.  demeu- 
\TiX  en  St-Michel-du-Tertre,  épouse  le  25  juin 
S48  Louise  Toreau.  Il  signe  l'acte  (GG  170). 
icrre  Ayrault  tient  sur  les  fonts  leur  fils  Olivier 
10  mai  1649).  —  Il  était  remarié  dès  1662  à 
3anne  Oger.  Il  meurt  âgé  de  70  ans  et  est 
ihumé  le  3  mai  1701.  11  publiait  depuis  au 
loios  1690  le  Véritable  Almanach  angevin 
n-32). 
III 


Tvoie  (la  Basse-),  f.,  c»*  da  May.  —  V.  Li- 
vois. 

Tzemay,  canton  et  arrondissement  de  Choie  t 
(15  kil.)  ;  —  à  63  kil.  d'Angers.  -—  Yzemaium 
(Cart  vél.  de  Chemillé,  ch.  55).  •*  Izemayum 
1300  circa  (Gr. -Gauthier),  1470, 1750  (G  Cures). 
—  Yzemacus  1588  (Coron;  Et.-C).  —  Sur  an 
haut  mamelon  (180  met.),  —  entre  Toutlemonde 
(7  kil.  1/2),  Cbanteloup  (9  kil.)  et  la  Plaine 
(9  kil.  1/2)  au  N.,  la  Plaine,  Somloiro  (8  kil.) 
et  les  Cerqueux-de-Manlévrier  (6  kil.)  à  l'E.,  les 
Cerqueux-de-M.  et  Maulévrier  (4  kil.)  au  S., 
Maulévrier  et  Toutlemonde  à  VO. 

La  route  départementale  de  Yihiers  à  Chàtillon 
descend  du  N.-E.  au  S.-E.  et  s'infléchit  légère- 
ment vers  l'O.  dans  la  traversée  du  bourg,  où 
elle  est  entrecroisée  du  S.-E.  an  N.-E.  par  lo 
chemin  d'intérêt  commun  des  Cerqae\ix-de-Mau- 
lévrier  à  Nuaillé. 

Y  naissent  le  rniss.  de  la  Saulaie,  quo  grossit 
le  ruisselet  de  l'Ogerie,  et  le  ruiss.  de  la  Charte- 
Bouchère,  tous  deux  affluents  de  la  Moine  ;  —  y 
passent  en  bordure  vers  S.-O.  lo  miss,  do  la 
Houillère,  vers  N.-O.  le  Trézon,  grossi  du  rniss. 
de  la  Haie-Mariot,  qui  naît  sur  Yzernay;  —  vers 
N.-E,  la  petite  rivière  de  l'Argent,  affluent  do 
Lys,  grossie  des  ruiss.  de  Yillefort,  de  la  Devision 
et  du  Coudray,  nés  sur  la  commune. 

En  dépendent  les  vill.  et  ham.  de  Yillefort 
(avec  le  château,  17  mais.,  76  hab.),  du  Moulin- 
Oiseau  (9  mais.,  40  bab.),  de  la  Rochelle  (7  m., 
26  bab.),  de  la  Pégerie  (7  mais.,  33  bab.),  des 
Baudières  (6  mais.,  31  hab.),  de  l'Oucberio 
(5  mais.,  15  hab.),  de  la  Brosse  (5  mais.,  23  h.), 
de  la  Barbaudière  (6  mais.,  22  hab.),  du  Rignier 
(4  mais.,  20  hab.),  de  la  Conraudière  (4  mais., 

23  hab.),  de  l'Anglaiserie  (4  mais.,  20  hab.),  de 
la  Chartebouchère  (4  mais.,  25  hab.),  de  la  Hante- 
Gobinière  (4  mais.,  16  hab.),  de  la  Béverie  (3  m., 

24  hab.),  de  la  Boulinière  (3  mais.,  18  hab.),  dn 
Logis  de  la  Roche  (3  mais.,  12  h.),  et  90  fermes 
on  écarts. 

Superficie  :  Autrefois  de  4,514  hect. ,  dont  la 
loi  du  17  février  1864  a  distrait  522  hect.  an 
profit  de  Toutlemonde  ;  —  réduite  par  suite  à 
3,992  hect.  dont  pins  de  400  hect.  en  bois,  une 
partie  de  la  forêt  de  Cbanteloup,  autrement  dite 
de  Yezins  (326  hect.)  occupant  le  N.  du  territoire, 
le  Bois  de  St-Louis  (70  hect.)  le  S.  0. 

Population  :  260    fenx,  i,i80hsh,  en  1720- 

48 


ZÉN 


—  754  — 


ZÉN 


1726.  —  5Ô7  feux  en  1789.  —  iAi7  hab.  en  18il. 
—  i,60i  hab.  en  1831.  —  i,564  hab.  en  1841.  — 
i,945  hab.  en  1851.  —  i,993  hab.  en  1861.  — 
i,902  hab.  en  1866.  —  i,8ii  hab.  en  1872.  — 
1,777  hab.  en  1876,  —  en  augmentation  rapide 
et  constante  que  rend  moins  sensible  l'annexion 
faite  au  profit  de  TouMe  Monde,  —  d'ailleurs 
essentiellement  agricole,  sauf  le  bourg,  où  un 
petit  nombre  de  métiers  travaillent  pour  l'indus- 
trie de  Cholet;  —  un  moulin  à  eau. 

Foire  le  21  septembre,  veille  de  la  St  Mau- 
rice. —  Marché  de  menues  denrées  tous  les 
vendredis. 

Mairie  avec  Ecole  de  garçons  (Frères  de 
St-6abriel),  bâtie  par  adjudication  du  13  octobre 
186i  (archit.  Bibard).  —  Ecole  de  filles  (Sœurs 
de  Ste-Anne  de  Saumur),  dans  une  maison 
acquise  par  ordonnance  du  7  avril  1863  avec 
Salle  d'asile,  ouverte  en  décembre  1875. 

VEglise,  sous  le  vocable  de  St  Hilaire  (5  ni- 
vôse an  XIII),  ruinée  pendant  la  guerre,  a  été 
reconstruite  par  adjudication  du  V'  mars  1828, 
sur  les  plans  de  François- Villers,  sauf  le  clocher 
qui  date  à  peine  du  xviii»  s.  Un  chœur  vient 
d'être  ajouté,  de  style  roman  (archit.  Tessié).  La 
cloche  du  xvi"  s.  porte  l'inscription  en  lettres 
gothiques  :  Ave,  Maria,  gratia  plena.  Elle  pro- 
vient du  château  de  Villefort.  —  Un  bas-relief  en 
plâtre,  dans  la  nef,  au-dessus  des  fonts,  repro- 
duit la  Naissance  et  V Adoration  des  Mages 
d'après,  dit-on,  un  original  existant  à  Florence. 
C'est  l'œuvre  de  M.  Froger,  ancien  précepteur  au 
château  de  Maulévrier. 

Le  territoire  était  de  part  en  part  traversé  par 
les  trois  ou  quatre  voies  qui  abordaient  Maulé- 
vrier du  N.-E.,  de  l'E.  et  du  S.-E.,  sans  qu'aucun 
vestige  ancien  ait  été  signalé.  Le  nom  pourtant 
du  pays,  qui  est  de  la  langue  primitive,  et  le 
vocable  de  l'église  permettent  d'y  reconnaître  une 
agglomération  peut-être  plus  antique  même  qu'à 
Maulévrier.  Nul  renseignement  n'est  donné  sur 
la  fondation  de  la  paroisse,  dont  la  cure  restait 
au  plein  droit  de  l'évèque. 

Curés  :  Jean  Gourdon,  1440.  —  Jean  Jay, 
1445.  —  Jacq.  Pellerin,  1588.  -  Phil.  Le  Roux, 
de  la  famille  de  la  Roche -des-Aubiers,  protono- 
taire du  cardinal  de  Sourdis,  1618.  —  Franc. 
Malnoyer,  1625.  —  Jean  Gendron,  1668,  f  le 
18  novembre  1689.  —  Pigeol,  février  1690,  qui 


passe  en  avril  à  la  cure  des  Gerqaeax-de-Xu.r 
vrier.  —  P.  Cholet,  avril  1690.  —  Soude:. 
1708,  1713.  —  Gilles  Faucher,  f  k  »  »^. 
1723,  âgé  de  58  ans.  —  Guy  Passard,  t^ 
t  le  3  décembre  1750,  âgé  de  X  ans.  -  Cbi:^ 
Vexiau  de  la  Touche,  1750.  résign&uir«  L 
1768,  mort  le  19  avril  1771.  On  lui  doit  U'  - 
trnction  à  deux  reprises  du  presbytère,  cx.^ 
l'atteste  encore,  sur  un  granit  de  la  façade  : 
rieure,  vers  la  cour,  l'InscriptioD  :  C.  TVi:. 
i75i  —  et  i  la  porte  principale  du  corps  de  k^ 
transversal  :  i769.  —  Jos.-Fraoç.  Vtziœi,  >- 
neveu,  1768,  qui  fut  déporté  en  EspagM  en  ^ 
tembre  1792  et  revint  prendre  possessioa  it  4 
cure  en  1802. 

Un  petit  prieuré  de  St-Jooin  de  Marne  eiisti: 
au  Bois-de-St-Lonis,  dit  du  Placy,  V.  ce  r.:t 
où  se  voit  encore  la  motte  féodale  eatoarr:  » 
douves,  qui  portait  le  château  du  fondatev.- 
Les  chat,  du  Pont-Sammean,  de  la  Charte-E  ; 
chère,  de  la  Saulaie,  de  Villefort,  occoptiesi  i' 
principaux  passages  sur  les  chemins,  ai  mùis. 
des  bois. 

La  paroisse  dépendait  de  TEvéché  de  fà^ 
jusqu'en  1317,  puis  de  Maillezais  jnsqa'e&tD& 
puis  de  la  Rochelle,  —  du  Doyenné  de  Vîii  ': . 
—  de  l'Election  et  des  Aides  de  MontreaiI-Bell«f 
de  la  Sénéchaussée  et  du  Présidial  d'Aufr?  .: 
Grenier  à  sel  de  Cholet,  du  District  en  tTifi  ^ 
Montreuil-Bellay,  en  1790  de  Cholet  Elle  eu. 
chargée,  au  dire  du  maire,  «  d'une  moluit::' 
a  affligeante  de  pauvres  »,  sans  autres  res<&Br>' 
qu'une  rente  de  17  livres  et  de  8  boisseaoi  :-. 
seigle.  Le  cinquième  des  biens  était  eo  maioHD-'' 

Maires  :  Vexiau,  1790. —  ifi^and.iflVik 

nommé  percepteur  en  1814.  ^  De  la  Pc^^ 
25  juin  1814.  —  Pierre  Chiron,  29  déaattî 
1814.  — .  J.-B.  Hy,  12  novembre  1829.  ^<^'- 
sionnaire  le  4  août  1830.  —  Jublin,  1830.  - 
Boidron,  1834.  —  Jean  Yvon,  1837,  déai> 
sionnaire  le  l«r  mars  1847.  —  Charles  Dupnt. 
10  septembre  1848,  démissionnaire  eo  dé^ct'< 
1851.  —  J.-B.  Yvon,  13ianrierl851-CwH- 
Dupont,  22  juiUet  1852,  instaUé  le  ».  ea  fcae 
tiens,  1878. 

Arch.  de  H.-et-L.  G  192;  6  Cam.  -  IMk»  Hs;  ^ 
M.  Spal.  —  NotM  Hss.  de  M.  BoatiUier  de  St-Â&f  ' 
Pour  les  localités,  Toir,  à  leur  artide,  Beù^f-^^-^ 
le  Placy,  ViUefort,  le  SanUâe,  PoiU-San»,>* 
Ckarie^BoucKère,  etc. 


EaMlu.  -  V.  Jaille  (la). 

Xawziacts9m  —  V.  Jarzé, 

Moisi,  —  V.  Souzay. 

XuBth,  —  V.  Suette, 

Zenon  fLe  PèreJ,  capucin,  originaire  de 
Baugé,  résidait  à  Surate  en  1648  et  y  avait  fondé 
depuis  dix  ans  une  petite  église.  Il  y  reçut  le 


voyageur  Legonz-de-la-Bonlaie,  raceompif»* 
Goa,  puis  à  Rajepno  et  y  fut  avec  loi  bû^  * 
prison  par  le  gouverneur  et  délivré  aw«  ^* 
Legouz  apprit  sa  mort  en  1650  à  son  dcbarqv^ 
ment  à  Livourne.  V.  Ses  Voyages,  p.  136,  îW" 
241  et  419. 


CORRECTIONS  ET  ADDffiONS 


FBEIEIEB    VOLUIEB 


ntroduetion,  p.  un,  1.  8,  au  lieu  de  tont  on  c«,  lire 
t  re...  —  P.  XLT1, 1.  3i,  au  lieu  tie 900,000,  /ire 600,000, 
ju  lieu  de  11  millions,  lire  onze  cent  mille. 
'.  14,  col.  1, 1.  8,  au  lieu  de  Tendredis,  lire  mercredis. 
'.  17,  col.  1. 1.  58,  ajouter  :  —  Ào  carrefour  de  TaDC. 
min  de  St-Sigisraond,  s'y  élève  une  petite  chapelle, 
t(^c  en  dos-a*âne,  avec  autel  de  Vierge.  Snr  la  porte 
i.-iraît  une  inscription  effacée,  où  j'ai  cra  lire  : 
.  Sotre  Dame...  l'Angevine  Moriee  Langevin....  17i6. 
'.  ^,  coi.  I,  1.  3,  ajouter  :  Amcibnne*Rodts-de- 
riKRES  (F),  ham.,  CB«de  Cholet. 
'.  26.  cnl.  2,  1.  32,  ajouter  :  Andighb  {Hector  d*),  sieur 
fjrand-Fontaine  [en  Vieil-Baugé].  fat  nommé  en  1666 
vcrneur  de  l'Acadie,  lors  de  la  restitution  de  cette 
>nio  k  la  France,  non  plus  comme  représentant  d'une 
ipapnie  concessionnaire  mais  à  titre  de  représentant 
H'i  du  roi.  Il  en  fit  dresser  une  statistigue  ou  recense- 
)t  par  le  cordelier  Laurent  Molin  en  1671  et  de  non- 
u  en  1679.  Il  avait  été  remplacé  avant  1686  par  M.  de 
illes.  V.  Moreau,  Hist.  de  l'Acadie,  p.  211-215,  où  U 
appelé  par  erreur  d'Aubigny. 
.  32,  col.  2, 1.  60,  ajouter  :  AROBLÂRDiiRB  OOi  <1a°s 
•ourg  de  Tilliers,  anc.  domaine  dn  Séminaire  Saint- 
rles  d'Angers. 

.  36,  col.  2, 1. 62,  au  lieu  de  Ghâleaonenf,  lire  Dris- 
he. 

.  47,  col.  I,  ligne  ETant-demière,  au  lieu  de  à  Nantes, 
h  AjQgers. 

.  51,  col.  I,  supprimer  les  l.  37  et  38, 

.  8.5,  col.  2, 1.  45,  au  lieu  de  de  l'abbé,  lire  da  père  de 

bé. 

.  123,  col.  1,  1.  38,  au  lieu  de  Arçay  près  London, 

Trôzé  en  Méron. 

124,  col.  1, 1. 21,  ajouter  :  On  y  signale  on  pevlvan 
:bé.  de  4  met.  50  de  longueur. 

125,  col.  2,  1.   7,  ajouter  :  Aptul  {Matkwritt), 
tre,  à  Baugé,  1636. 

148,  col.  1, 1.  45,  au  lieu  de  Lnssay,  lire  TAssay. 

,  149,  col.  2, 1.  23,  ajouter  :  Thomas  Leroyer,  1419 

0. 

.  184,  col.  1, 1.  1,  rectifier  ainsi  :  Cest  le  Récit  de  ee 
s'est  passé  dans  l'Université  d'Angers  en  1615  au 
t  de  laphilosophie  de  Des-Carthes,  condamnée  par  les 
'es  du  Éoy  (in-4o,  s.  1.  n.  d.,  de  98  p.).  ~  Une  autre 
ïhnre  de  sa  façon,  mais  plus  commune,  a  pour  titre  : 
It  de  tout  ce  qui  s'est  passé  dans  l'Université  d'An^ 
pendant  les  années  1676,  1677  et  1678,  au  sujet  de 
loctrim  de  Jansénius  et  de  la  signature  du  FormU' 
;,  en  exécution  des  ordres  du  Roy  (in-4«,  s.  1.  1679, 
8  p.).- 

189,  col.  2, 1.  9,  ait  lieu  de  Gron,  lire  Cyron. 

195,  col.  2, 1.  6,  au  lieu  de  1100  lire  1000. 
.  200,  col.  2, 1.  28,  au  lieu  de  Faye,  lire  Vanchrétien. 
.  â04,  col.  2, 1.  62,  au  lieu  de  1793,  lire  1792. 

.  290,  col.  1,  1.  17,  ajouter  :  Baunooxii  (/...)f  imprî- 
r,  Angers,  1631. 

.  225,  col.  2, 1. 20,  ajouter  :  Jean  Bombât,  1419  (D  8). 


P.  225,  col.  2, 1.  22,  ajouter:  Jacques  Tranchant,  1833. 

P.  246,  col.  1, 1.  32,  ajouter  :  Etienne  de  VUlévéque, 

chanoine  de  St-Hanrice  (G  7,  f.  35).  —  Gilles  Colin,  1419 
(D8). 

P.  252,  col.  1,  dernière  ligne,  au  lieu  de  élu  en  1177, 
consacré  en  1178,  lire  élu  et  consacré  dans  les  premiers 
mois  de  1178. 

P.  271,  col.  1,  I.  46,  ajouter  :  Beactallox,  mo»  b.  et  f., 
C"«  de  Seiches,  centre  d  un  domaine  créé  vers  1810  par 
M.  Espéron,  en  pleines  landes  abandonnées  dont  il 
centupla  la  valeur  par  la  pratique  alors  inconnue  de 

Slantations  de  pins;  —  aujourd'hui  à  M.  Janvier  de  la 
Lotte  fils. 

P.  294,  col.  2, 1. 14,  ajouter  :  Bille-Gsoii  (la),  c»*  de 
Seiches,  sorte  d'obélisque,  sur  une  base  carrée,  de  cons- 
truction grossière,  au  milieu  de  l'ancienne  route  de  Paris, 
restaurée  vers  1830,  de  nouveau  vers  1850.  Le  curé  Tatigné 
y  fit  alors  graver  snr  une  face  vers  l'E.  :  Pater,  Ave; 
sur  l'autre,  vers  l'O.  :  0  Crux,  ave.  On  prétend  dans  le 

Says  que  ce  petit  monument  indique  la  sépulture  d'nn 
es  chiens  du  maréchal  de  Gyé;  —  suivant  d'autres,  il 
limitait  les  fiefs  de  MaroUes  et  du  Verger. 

P.  297,  col.  2,  avant-dernière  ligne,  au  lieu  de  1623. 
lire  1732. 

P.  306,  col.  1, 1.  32,  au  lieu  de  Gontier,  lire  Gentian. 

P.  334,  col.  2,  I.  13,  ajouter  le  prénom  Pierre.  — 
L.  29-30,  rectifier  ainsi  :  L'autenr  avait  épousé  Marie- 
Anne  Courtois,  et  eut  pour  gendre  Renou,  V.  ce  nom. 

P.  373,  col.  1,  1.  58,  ajouter  :  Bobissi,  nom  donné 
par  la  Carte  cantonale  an  rniss.  de  la  Blandinière  en 
Freigné. 

P.  376,  col.  2,  1.  21,  après  de  Serrant,  ajouter  :  —  et 
ponr  son  compte  personnel  VAvis  au  Tiers  État  de  la  pro- 
vince d'Anjou. 

P.  386,  col.  2,  1.  26,  ajouter  :  Bonx-BoiLiAO  (!&)> 
Till.,  CM  de  St'GermainrdeS'Prés. 

P.  387,  col.  2,  1.  56,  ajouter  :  Jean  Potie,  1489.  — 
Pierre  Caraud,  1499.  —  Jean  Bouquet,  1509.  —  Glande 
Nonot  chanoine  de  St-Martin  de  Tours,  1749. 

P.  401,  col.  1,  les  1.  40-42  de  Tart.  Boisnive  sont  dépla- 
cées et  se  rapportent  à  Tarticle  Boitnegout,  même  page, 
ligne  3. 

P.  404.  col.  1, 1.  81,  au  lieu  de  Jean  H,  1480, 1513,  lire 
Jean  Joubert,  religieux  de  St-Aubin,  prieur  dn  Lude, 
évèaue  d'Arcusance,  1480,  t  en  1503.  —  Oirard,  23  avril 

P.  416,  col.  1, 1.  27,  A  supprimer, 

P.  446,  col.  2, 1.  28-30.  —  Il  parait  démontré  que  l'édi- 
tion de  1526  n'existe  pas  et  n*a  été  indiquée  par  Bmnet 
2 ne  sur  la  foi  d'un  exemplaire  incomplet  de  l'édition 
e  1532  [et  non  1531],  extrêmement  rare.  L'exemplaire 
de  la  collection  Didot,  vendue  en  juin  1878,  porte  an 
dernier  folio  :  Fin  des  faietz  et  dietz,,.  mil  et  rédigez 
par  messire  Charles  Bor digne,  vrebttre,  le  premier  jour 
de  mars  l'an  mil  CCCCCXXXfet  imprimez  à  Angiert 
l'an  MDIXXII  (petit  in-4o  goth.  de  54  ff.).  Bronet  n'en 
indique  que  52,  les  denx  derniers  manquant  à  son  exem- 
plaire. La  date  1526  figure  seulement  dans  la  bordure 


—  756  — 


da  titre,  empmnt^  sans  douta  à  nn  onyrage  antérieur. 
Le  Supplément,  récemment  para,  de  Brnnet  n'indique 
pas  cette  erreur,  que  me  signale  mon  ami,  M.  de  Mon- 
laiglon,  en  train  de  préparer  une  édition  nouvelle. 

P.  447,  col.  2, 1.  il,  ajouter  :  BocanoN  (F.),  provincial 
des  Augustins,  a  publié  Les  Beautez  et  richesse  de  la 
ceinturetprincipaîement  de  celle  de  cuir  portée  en  l'konr 
neur  de  St  Augustin  et  de  Ste  Monique,  ta  dévote  mère 
(Angers,  Ant.  Hemault,  1613,  in-12). 

P.  468,  col.  1, 1.  41,  ajouter  :  L'abbé  Riboolet,  Etude 
historique  sur  m*  GuUL  Le  Boux  (Périgueux,  1875,  in-S» 
avec  portrail)  ;  —  Dujarrie-Descombes,  Remarques...  au 
sujet  de  cette  Étude  historique  (Ibid.,  in^  de  W  p.). 

P.  478,  col.  1,  1.  28,  ajouter  :  Brassrb  {Jacques), 
*  grand  et  suffisant,  docte  et  célèbre  oersonnage  »  est 
nommé  en  1586  principal  du  collège  de  Guyenne,  en  rem- 
placement d'Elie  Vinet,  saintongeois.  <  Le  dit  B.  estoit 
«  da  pavs  d'Anjou  >,  dit  la  Chroniq.  bordelaise  do  Jean 
de  Gaurreteau,  publiée  par  J.  Delpit. 

P.  493,  col.  1, 1.  34.  —  Le  défoncemenl  du  terrain  pour 
la  plantation  d'une  Tisne  y  a  fait  découvrir  en  1875  une 
fosse  contenant  les  débris  d'une  soixantaine  de  cadavres 
humains,  pêle-mêle  avec  des  débris  de  poteries  de  façon 

Îrossière,  d'argile  craveuse,  22  silex  taillés,  2  scies, 
grattoirs,  2  pointes  ae  flèche,  14  pointes  de  lances, 
2  marteaux  en  corne  de  cerf,  une  hache  en  pierre  polie 
et  sur  le  fond,  des  pierres  de  tuf  gravées  de  triangles  et 
de  lignes  régulières.  V.  les  Rapports  de  MM.  Quicherat  et 
Joly-Leterme  dans  la  Revue  des  Soc.  sav.,  septembre  1876, 
p.  288-290. 

P.  509,  col.  2, 1. 15,  ajouter  :  Pagus  Bragascensit  872. 
V.  t.  II,  p.  424. 

P.  524,  col.  2, 1.  41,  ajouter  :  s=  ham.,  c»*  de  St-Cyr- 
en-Bourg. 

P.  534,  col.  1,  1.  60,  ajouter  :  Gett«  dissertation  est 
imprimée  anonyme  s.  1.  n.  d.,  sous  ce  titre  :  Essai  sur 
l'Egoïsme,  discours  prononcé  dans  um  Académie  (in-8» 
de  20  p.). 

P.  535,  col.  2, 1.  53,  ajouter  :  ss.  f.,  cne  de  Sarrxgné. 

P.  537,  col.  1, 1.  47,  ajouter  ;  =  (1®  Grand-),  prairie 
de  3  hect.  formant  une  ue  de  la  Maine,  près  la  Blanche- 
raie,  cn«  à* Angers. 

P.  540,  col.  1, 1.  8,  ajouter  :  GAnT-ViLLS,  en*  de  Saint' 
Clément-de-la-Place,  nom  donné  par  la  Carte  cantonale 
au  château  des  Brosses,  qui  a  appartenu  à  la  famille  Cady. 

P.  543,  col.  2,  1.  53,  ajouter  :  (Ultonum.  V.  Port' 
Thibault, 

P.  553,  col.  2, 1.  6,  ajouter  :  Garibot  (le),  nom  popu- 
laire du  ruiss.  du  Pouillet  en  Meigné. 

P.  571,  col.  2, 1.  53-54,  compléter  ainsi  :  Dès  1663  il 
fait  imprimer  à  Angers  Les  Controverses  de  ce  temps  sur 
la  sanguiflcation  et  sur  le  mouvement  des  humeurs,  avec 
une  observation  nouvelle  sur  la  veine  artérieuse  et  sur 
l'artère  véneuse  (René  Hernault,  in42  de  78  p.).  L'au- 
teur annonce  qu'il  abrège,  forcé  qu'il  est  de  faire  un  long 
voyage  retarde  par  cette  publication.  Elle  fut  réimprimée 
l'année  suivante  sous  le  titre  de  Questions... 

P.  572,  col.  2, 1. 28,  au  lieu  de  :  Ghaintré,  lire  Ghaintre. 

P.  578,  col.  1, 1.  28,  ajouter  :  Une  troisième  paroisse  a 
été  créée  par  le  décret  du  17  décembre  1874,  qui  érige 
en  succursale  la  chapelle  de  Ste-Barbe-les-Mines. 

P.  582,  col.  1,  1.  40,  ajouter  :  —  Villa  nuncupata 
Chamberliacus  829  (D.  Bouq.,  VI,  560). 

P.  592,  col.  2, 1.  28.  au  lieu  de  Elisabeth  Péan,  lire 
Isabelle  Péna,  et  1.  30  ajouter  :  La  terre,  après  la  mort 
de  René  Renaud  de  Sévigné  à  Port-Royal-des-Champs  le 
16  mars  1676.  fut  vendue  par  ses  héritiers  le  25  février 
1687  à  Louis  de  Lantivy,   sieur  de  l'Ile -Tison,  mari  de 
Marie  Gouin,  pour  40,000  livres,  et  appartenait  encore  en 
4706  à  leur  fils  aîné  Louis-Pierre  de  Lantivy.  Charlotte- 
Marie  d'Andigné  des  Ecottais  la  revendit  le  19  juin  1767 
à  Joachim-André-Aveline  de  Narcé.  —  Un  séionr  plus 
certain  que  celui  de  M»*  de  Sévigné,  est  celui  de  MiJ«  de 
la  Vergne  pendant  les  troubles  de  la  Fronde,  de  dé- 
cembre 16o2  à  décembre  1654.  —  L'édifice  actuel,  cons- 
truit sur  le  bord  de  l'Araise,  qui  alimente  de  larges 
douves,  en  contrebas  d'un  coteau  chargé  de  beaux  et 
vieux  arbres,  présente  un  rectangle  régulier  sans  carac- 
tère décoratif.  La  tour,  dont  s'occupe  la  prétendue  tra- 
dition, n'est  qu'une  modeste  tourelle  du  xvii«  s.,  placée 
vers  S.<0.,  &  l'opposite  des  grands  bois.  Tout  auprès  le 
vieux  moulin  à  eau  ruiné  suspend  dans  le  vide  ses  pignons 
à  demi-écroulés. 


P.  600,  col.  1,  ajouter  :  =  ham.,  e**  d«  Si-S 
St'Florent;  =.  auberge,  c»«  de  St'Gter$ei4u^/.'. 

P.  610.  col.  2, 1.  47,  au  lieu  de  X  lire  7. 

P.  629,  col.  1, 1.  62,  ajouter  :  Cette  Ginv*prTi  *- . 
été  acquise  en  1733  par  le  ministre  des  ilbir'?  <^.  . 

S  ères.  V.  le  détail  qu'en  donne  A.  Baiclitt,  &i  ~ 
épât  des  Arch.  étrang.,  p.  232  et  531. 

P.  656,  col.  2, 1.  24.  ajouter  :  Une  dooxiioe  A*  t  - 
en  pierre  y  ont  été  récemment  découreiVs  du»  m 
et  gisent  peut-être  encore  sur  le  bord  do  clits^  . 
on  les  voyait  déposées  en  mai  1878, 

P.  662,  col.  1, 1.  59,  au  lieu  de  1220,  Un  Hit. 

P.  673,  col.  1, 1.  41,  au  lieu  de  le  14,  lirt  1«  il 

P.  687,  col.  1, 1.  33,  ajouter  :  On  a  encore  -k  ti  " 
rare  livret  :  Actions  de  réjouissance  (aktes  f^  l 
de  Vitré  à  la  naissance  de  Mt*  le  prince  de  U^'- 
les  nobles  bourgeois  et  h<^itans  et  tout  le  c«Tfs  i- 
tiee  de  lad.  ville  de  Vitré,  dédiées  à  ...  4e  h  P- 
(Rennes,  Tite  Haran,  1621,  in-8*,  veuln  145  fr .  ••..  ^ 
1872). 

P.  695,  col.  1, 1.  49,  ajouter  :  Cnraior  f -,  r** 

le  titre  d'Angevin  sur  son  oeuvre  d'ailleors  bien  at'  •:. 
La  Dorimène,  pastorale  (Angers,  Adam  Mançer.  i 
petit  in-8o). 

P.  698,  col.  1, 1.  27,  ajouter  :  =z  logis  do  m*  i.  ^ 
le  bourg  de  la  Renaudière. 

P.  707,  col.  1, 1.  21,  ajouter  :  Csorm  CBam. «1- * 
«  neur  des  avocats  de  son  siècle  »,  doit  jomr  Juk  ^■ 
des  privilèges  du  droit  de  bourgeoisie  à  Ao^m,  r 
contemporains  lui   avaient  d^mé.  Fili  ^t  F'* 
Choppin  et  de  Renée  Gossin ,  il  naquit  ea  ma  * 
dans  le  petit  domaine  héréditaire  de  Cha^'s.  ?  • 

Saroisse  de  Bailleul  près  la  Flèche.  Ad  retoor  1^  ' 
e  Paris,  il  soutint  une  thèse  de  droit  civil  et  tr,  ■ 
l'Université  d'Angers  et  y  aurait  été  reçu  doftearWi::. 
1554,  n'ayant  encore  que  17  ans.  QDel<iii«  uts-  w- 
il  plaidait  sa  première  canse  contre  le  doyen  1^  : 
cats  au  Parlement  de  Paris,  et  bientôt  tout  »b  ttr  -  ■ 
suffisait  plus  à  la  clientèle  qui  s'empressait  y-^  ^  - 
«  trépied  de  sa  langue  fameuse,  >  romoe  If  Ij 
talent  déjà  les  poètes.  C'étaient  d'aillean  pi^: 
confrères;   et  l'avocat  illustre,  qui  semMiii**^ 
dans  son  cabinet  et  se  défendre  de  la  fbole  pinr  r^ 
loisir  des  œuvres  sérieuses,  débuta  comme  aat<M  '  ' 
poème  latin  qui  n'<riouta  ffuère  d'ailleurs  à  a  f' 
— Deux  ans  après  (1564)  il  épousait  Marie  Bip'H  t 
ancien  procureur  au  Parlement,  et  nnl  à  ertî'  • 
se  fixer  à  Paris,  où  son  cabinet  fot  bientôt  U  ^-'"^ 
consultations.  Petit  de  taille,  mais  de  coDstitotk-s  r 
austère  de  mœurs  et  dur  k  lai-méme  aotasi  <}?* 
table  aux  pauvres,  Choppin  donnait  à  Tétod^  '  -'- 
heures  que  les  nécessites  du  jour  ne  loi  d^r<l*"-i 
et  €  sans  faire  banqueroute  an  palaii  >.  il  r-*^" 
à  peu  le  meilleur  de  sa  journée  pour  la  rèdartr  s 
œuvres  qui  seules  acquièrent  la  êlmre.  SonDr«f  '' 
sérieux  Ve  Domanio  Franciœ  (15/4),  dèdi»  i  ^'^'' 
de  Thou,  consacra  tout  d'abora  son  nom.  U  j  rr^ 
l'origine  des  priviléses  de  la  couronne  et  ee  é^'' 
légitimité  dinne  et  humaine  arec  pins  de  pa>^  r  <. 
vivacité  et  force  lonan^es  au  roi  rétniant  Cb»-  • 
deux  ans  à  peine  après  la  St- Barthélémy,  w  '''=  .* 
l'ouvrage  est  de  pénible  lecture,  ne  vioBi  il" 
qu'au  goût  des  gens  savants  attentifs  et  non  de*  *P-' 
«  ciens  de  peu  d'étude  »  ;  mais  le  sucrés  n'e»^^  -  > 
moins  éclatant  et  attesté  par  de  nombren^e^  f^^ 
par  une  traduction  française  faite  sons  le»  T^  '"^    . 
leur.  Un  applaudissement  égal  atcoelUilsos'^' * 
Privilegiis  rustieorum   (1575).  qu'il  avait  éfrt  «  f^-f 
«  demi  paysan  >  en  sa  maison  des  champs.  <  a    ^ 
«  templant  la  beauté  des  blés  et  des  fruits  ».  n  ;  '^' 
en  jurisconsulte  les  droits,  les  obligations,  W  ^^'  '  ' 
les  fermages  à  Tusaffe  des  personnes  vivaat  soi  »'*•«• 
— Dans  un  nouveau  livre  sur  la  Police  êtdésitstir^  '• , 
traitant  de  l'état  des  clercs,  des  fonctionj  d«  1<*["  " 
devoirs  des  prêtres,  des  diverses  jnridictîoBf  «t  -«'' - 
ecclésiastiques,  l'auteur,  semble  n'avoir  |Wir  W\  ■ 
d'affirmer  mieux  encore  les  droits  du  poovfltf  wy»' "J 
biens  et  les  personnes  de  l'église.  Des  lettres  d' e^  "^ 
(février  1578)  récompensèrent  ce  beau  ièle.Cbopf  3-;  *' 
en  1579,  comme  précédemment  en  1567,  toi  6ri<i^  •  -  • 
de  Poitiers,  et  en  fidèle  serviteur  des  Mtt«s»  P™  î\ 
avec  Pasquier,  Brisson,  Loyiel,  MangoU  T^«r»«w.  ^  •* 
Binet,  à  ce  badinage  célèbre  d'érudib  etd«  oapf ''  : 
veine  de  poésie,  qui  chanta  lor  tou  Ici  tess  (•  f 


—  757  — 


Ddiscrète  ie  M»*  des  Rocket  (Paris,  Langelier,  1582, 

Q'i").  Le»  TerB  latins  de  Ghoppin  8ont  conserréi  dans 
et  te  anthologie  (p.  13),  ainsi  qae  deux  épitres  à  Barnabe 
Iri.sson.  Mais  son  chef-d'œnvre,  an  dire  constant  des 
ari.sron suites  angevins,  c'est  le  commentaire  qn'il  donna 
n  15Hi  des  lois  et  des  coutumes  de  l'Anjou  :  De  legibus 
[ndium  munieipalibus,  où  il  signale  avec  saifacité  les 
oint. H  destinés  K  nno  réforme  urgente  dans  la  législation 
ngevine.  Le  Conseil  de  ville  réuni  le  13  novembre  1581 
DUS  la  présidence  de  Jean  Ayrault,  lui  vota  des  remerci- 
lonts  •  pour  avoir  d'ung  tel  œuvre  honoré  sa  patrie,  luy 
vouant  et  dédiant  partie  de  son  érudition  rare  et  exquise. .. 
en  si  vertueuse  et  généreuse  entreprise  par  laquelle  il 
rend  son  nom  et  le  nom  de  sa  patrie  inmiortel  et  perdu- 
rablo  à  tous  jours  >,  et  lui  conféra  le  titre  d'échevin 
perpétuel ,  ainsi  qu'à  ses  descendants  qui  Tiendraient 
'établir  en  ville,  le  droit  de  cité.  Mais  ce  livre,  qui  lui 
apportait  tant  d'honneur,  Choppin  l'avait  écrit,  comme  il 
it  lui-même,  au  bruit  des  camps  qui  retentissait  alors 
an<)  tonte  la  France.  L'heure  n'était  plus  de  s'oublier  aux 
ravaux  silencieux  mais  bien  de  montrer  c«  qu'ils  valent 
oar  la  trempe  du  caractère  et  l'éducation  de  la  vie. 
ti  trop  d'épreuves  ne  nous  avaient  appris  depuis  lors, 
ombicn  l'étude  et  la  pratique  de  la  jurisprudence  abais- 
ont  souvent  et  troublent  les  consciences,  l'exemple  de 
Ihoppin  en  devrait  rester  comme  un  enseignement.  Le 
nyalHto  dévoué  de  la  veille,  le  gallican  ardent  se  trouva 
jtit  d'un  coup  ligueur  et  ultramontain  pour  applaudir  aux 
uUcs  les  plus  véhémentes  du  pape  contre  tous  les  adhé- 
cnts  de  ses  anciennes  opinions.  Un  pampblet,  qu'il  lança 
ans  vergogne  en  pleine  mêlée,  livra  son  nom  h  toutes  les 
iï^ées,  à  toutes  les  injures,  et  le  maître  vénéré,  le  savant 
lu. s  Ire  compromit  la  toute  réputation  et  tout  respect. 
,'AutichopptnHs  d'Hotman  est  une  turlupinade  qui  fut 
ondainnéo  au  feu  par  le  Parlement  de  Paris  mais  qui 
or  lait  coup.  Le  scandale  fut  complet,  quand  la  Ligue 
airjcuc,  Henri  de  Navarre  Installé  roi,  on  vit  Choppin 
exaltiT  pour  ce  nouveau  maître  du  même  zèle  dont 
ra>ait  combattu.  Sa  femme  était  devenue  folle  le 
lur  où  Paris  ouvrit  ses  portes  au  Béarnais.  Choppin, 
abord  expulsé  do  la  ville,  bientôt  rappelé,  se  trouva 
l'aise  pour  publier  le  Panégyrique  dHenriIV{i59U) 
t  protester  encore  deux  ans  plus  tard  contre  les  mi- 
ÎTcs  des  factions,  en  lui  dédiant  son  Commentaire ^ 
(Tii  il  la  prière  de  Jean  Séguier,  sur  la  Coutume  de 
'arts  (1596),  heureux  témoignage  au  moins  de  son  retour 
ers  les  études  désintéressées  qui  avaient  si  haut  re- 
nm mandé  son  nom.  11  avait  alors  déjà  depuis  un  an 
lait  divorce  avec  la  plaidoirie  et  quitté  la  charge  pé- 
nible et  demi -guerrière  de  plaider  en  la  cour  »,  pour 
ivre  complètement  retiré  dans  sa  campagne  de  Cachant 
après  d'Arcueil,  sans  oublier  pourtant  rAnjou  où  il  rêvait, 
il  pouvait  une  bonne  fois  sortir  «  du  flux  et  reflux  du 
palais  »,  de  venir  s'établir  en  sa  petite  seigneurie,  afin 
ne  .<iur  le  déclin  de  son  âge  il  pî^t  se  remettre  en  mé- 
loiro  et  communiquer  par  la  plume  à  la  postérité  ce 
n'il  avait  appris  dans  le  plein  jour  de  sa  jeunesse.  Il 
exécuta  rien  de  ces  projets,  et  mourut  le  2  février  1606 
ntro  le.-^  mains  du  chirurgien  qui  l'opérait  de  la  pierre. 
ridées  par  Ie.s  souffrances,  le  travail  et  les  veilles,  ses 
iriN's  étaient  depuis  longtemps  perdues,  mais  son  esprit 
>stait  alerte  et  vaillant  et  sa  mémoire  encore  prodi- 
iiuNe.  Il  fut  inhumé  dans  l'église  de  St-BenoU  à  Paris, 
aiit  le  même  tombeau  que  sa  femme,  morte  huit  ans 
vaut  lui,  par  les  soins  de  leur  fils  unique,  qui  suivait  le 
anvau  sans  y  briller  et  qui  composa  l'épitaphe  de  son 
î-re.  _  Voici  la  liste  des  ouvrages  de  Choppin  :  Hiero- 
uichia  seu  Bellum  sacrum  Gallicum  (Parisiis,  1563, 
i.i»)  j  —  J)e  Domanio  Franciœ  libri  Iil  (Paris,  1574, 
i-V>;  1589,  1606,  1621,  in-fol.;  trad.  en  français  sous 
»  titre  :  Trois  livres  du  Domaine  de  la  couronne  de 
ranrr,  Paris.  1603,  in-fol.);  —  De  Privilegiis  rustico- 
u.n  libri  III  (Paris,  1575,  in-i»;  1590,  1606.  1621, 
i-fol.  ;  Cologne,  1582,  in-8o.  et  dans  le  tome  XVIII  du 
ractatiu  universijuris,  Venise,  1584,  in-fol.  ;  — trad. 
Il  français  :  Des  privilcaes  des  personnes  vivant  aux 
hiDiips,  Paris,  1634,  in-fol.);  —  De  Sacra  politia  forensi 
bri  III  (Paris,  1577,  in-4o;  1580,  1603  in-fol.  avec  un 
t  livre,  traduit  en  français  par  J.  Toumet,  Paris,  1617, 


in-4«)  ;  —  Oraison  pour  le  Cleraé  de  France  (Paris,  1590, 
in-4o),  plaidoyer  prononcé  en  1580  an  sujet  dn  droit  de 
rachat  téodal  sur  les  biens  ecclésiastiques;  —I>«  Legibus 
Andium  munieipalibus,  cum  tractatu  prœvio  de  summis 
Gallicarum  conswtudinum  regulis  (Patïs,  1581,  in-fol.; 
1600.  1611,  —  traduit  en  français  par  J.  Tournet  sous 
ce  titre  :  Commentaires  sur  la  Coutume  d'Anjou,  Paris, 
1635,  in-fol.  ;  —  De  Pontificio  Grefforii  ad  Gallos  diplo' 
mate  congratulatoria  oratio,  Paris,  1591,  in-4«);  — 
Panegyricus  Henrico  IV  dicatus  (Paris,  1594,  in-8»);  — 
De  Civilibus  Parisiorum  moribus  institutis  libri  III 
(Paris,  1596,  in-fol.  et  1613,  1624,  in-fol.).  La  traduc- 
tion française  dans  les  Œuvres  complètes  est  de  l'angevin 
Gabriel  Michel  de  la  Rochemaillet  ;  —  à  la  fin  se  trouve  un 
opuscule  :  De  sonatoria  auetoritate  elogium  et  le  texte 
latin  de  la  loi  municipale  de  Paris  réformée  en  1580; 

—  Monasticon  seu  de  jure  eœnobiorum  lU>ri  II  (Paris, 
1601  et  1610,  in-fol.;  trad.  par  J.  Toumet  :  Deux 
livres  des  droits  des  religieux  et  des  monastères,  Paris, 
1619,  in4o)  ;  -^  Renati  Ckoppini  opéra  (Van%  16()9, 4  vol. 
in-fol. ;  trad.  par  J.  Tournet,  Pans,  1635,  in-fol.,  3  vol.; 
1663,5  vol.  in-fol.);  —  mais  cette  collection  ne  com- 

f»rend  que  les  ouvrages  de  jurisprudence  ;  en  tête  figure 
'éloge  de  l'auteur  par  Papyre  Masson.  —  Audouys,  dans 
ses  notes  sur  les  avocats  angerins,  Mss.  920,  attribue  de 
plus  à  Choppin  un  traité  :  De  mutuis  régis  populiaue 
officiis  libri  lu,  qui  serait  resté  Mss,  et  est  aujourd'hui 
perdu  sans  doute.  Lemasle,  Leloyer,  bien  d'autres,  à  ne 
parler  que  des  Angevins,  lui  ont  adressé  des  poésies; 
Louis  Dorléans,  parisien,  a  formé  un  petit  recueil  des 
pièces  en  vers  et  en  prose  tant  latines  que  grecaues  et 
rrançaises,  composées  par  lui-même  et  par  Loisel, 
Mornay,  Rouliard.  Richelet,  sur  la  mort  ue  Choppin, 

Eublié  à  part  (Paris,  1606,  in-8o),  et  qui  figure  aussi  en 
«te  du  traité  de  Domanio  dans  la  collection  des  Œuvres. 
NicéroD,  t.  XXXIV,    p.  160-170.  -  Haaréan,  Hi*t.  Utî.  du 
Maine,  t*  éd.,  1. 111,  p.  IS-W,  et  dans  la  Biogr.  Didot.  t.  II.  p.  Si7. 

-  Pap.  llawoD,  Elogla.  -  Lacroix  dn  MaEno.  -  Se.  de  Sto- 
Hartho,  Elogia.  -  Lolael,  Opuicules,  p.  ft47.  -  Taiaand,  Vie* 
de*  Juriscontulle»,  p.  IM.  -  Pocq.  do  Livonnlère,  Maa.   1068. 

-  Coupé,  Soirées  litiér.,  t.  XIV,  p.  SS.  -  Rev.  de  FÀt^f.,  1881, 
t.  Il,  p.  M.  -  De  TboQ,  Bitt.  «niv.,  t.  XII,  p.  181.  -  J.  Hotman, 
Àntichoppinu*  seu  Epistola  congratulatoria  M.  Nieodemi 
Turlupini  ad  Jf.  Henalum  Chtmpinum  S.  Unlonis  hispanitalo- 
gaUiar  adrocatum  incomparaSilissimum  (1891,  1d-4o].  -  Louis 
Dorléans,  R.  ilhoppini,  juriscontulti  Andegavensis  longe  cla- 
riuimi,  Epitaphium  (Parla,  Chaadllrr,  1608,  ln-8«). 

P.  709,  col.  2,  à  l'article  Ghocdibo,  ajouter  :  —  Pen- 
dant que  cette  notice  était  sous  presse,  deux  personnes 
sont  venues,  —  pour  acquitter  un  devoir  de  reconnais- 
sance, —  me  faire  connaître  et  me  prier  de  publier,  [il 
était  trop  tard],  qu'elles  devaient  à  Chouoieu,  Tune, 
M.  Mamert  Coullion,  la  vie  de  son  père,  l'autre  M.  Théo- 
dore Pavie,  la  vie  de  son  grand-père. 

P.  767,  col.  2,  1.9,  ajouter  à  la  liste  des  prieurs  : 

—  Raoul  Cadier  1289.  —  Robert  du  Puiset,  de  Puvsiaeo 
1332.  —  Et.  Ledan.  1375,  1406.  —  Pierre  Lefevre,  Fabn, 
1410,  1413.  —  Lucas  Bernard  1432.  —  Georges  de  la 
Rue  1468,  1472.  —  Guj  Leduc  1490.  —  Ant.  Bourgeois 
1560.  —  René  Lecorvaisier  1614. 

P.  773,  col.  2,  1. 19,  ajouter  :  Coulon  (Michel- Antoine), 
né  à  Coron  le  4  février  1772,  secrétaire  de  Stofflet  pen- 
dant la  guerre  de  Vendée,  avait  rédigé,  à  la  prière  du 
comte  de  Colbcrt,  des  Notes  sur  les  événements  de  la 
Vendée,  particulièrement  sur  ce  qui  est  relatif  à  Stofflet, 
qu'a  publiées  en  partie  M.  Stofflet  dans  la  Rev.  de  Brt' 
tagne,  août-septembre  1877. 

P.  774,  col.  2,  1.  9,  ajouter  :  Il  reste  encore  de  Tane. 
petit  château- fort,  jadis  entouré  de  douves,  partie  des 
piles  du  pont-levis  et  la  poterne  en  beau  granit  avec 
meurtrières. 

P.  776,  col.  1, 1.  11,  ajouter  :  en  Manges. 

P.  793,  col.  1,  1.  24,  au  lieu  de  Thouarcé,  lire  Parce. 

P.  794,  col  2, 1.  21,  ajouter  :  Caoïx-DK-JiimrrTB  (la), 
croix  de  pierre,  à  la  rencontre  des  limites  de  lÀrét  St» 
Christophe,  St-Laurent-'des-Autels  et  le  Fuite  t. 

P.  795,  col.  1,  I.  60,  ajouter  :  GHOn-nss-GANiBas  (la), 
vieille  croix  de  pierre  au  carrefour  des  chemins  de  Bngné 
et  de  Martigné. 


—  758  — 


DEUXIÈKS    VOLUKE 


P.  10,  col.  1,1.  3^.  ajouter  ;  Un  monument  atec  son 
bnste  en  bronxe  par  Koux,  fondu  dans  les  ateliers  de 
l'Ecole  des  Arts  d'Angers,  aux  frais  des  anc.  élèves  de 
l'Ecole,  a  élé  inauguré  le  20  juin  1875  dans  le  cimetière 
de  rÈst,  Angers. 

P.  21,  fol.1,1.  33-47.  L'article  est  refait  et  complété  au 
mot  Ladnat  (de),  p.  463. 

P.  24,  col.  1, 1.  37.  —  L'édition  originale  est  angevine 
et  de  dix  ans  antérieure.  Elle  a  pour  titre  :  Les  Maximes 
géiiérales  du  droict  français,  divisées  en  trois  livres 
dédiez  au  Boy  très  chrestien  Louis  XIII  (à  Saumeur  par 
Pierre  Godeau,  imprimeur,  et  pour  Jehan  Lebercne, 
marchant  libraire  audit  Saumeur,  MDCX,  avec  privilège 
du  Roy,  —  in-8o  de  632  p.,  plus  la  table  non  paginée). 

P.  44,  col.  1, 1. 17,  effacer  :  qui  traverse  Gombrée. 

P.  72,  col.  1, 1.  39,  ajnuter  :  —  Recueil  des  règlements 
concernant  la  discipline  des  Facultés  de  droit  depuis  1619 
jusqu'à  présent  (Angers,  1745,  en  4  parties,  chacune  avec 
titres  particuliers  et  pagination  spéciale);  —Mémoire  pour 
messire  Jacgues  Duboys,  conseiller  du  Roi,  professeur  de 
la  Faculté  des  Droits...,  demandeur,  contre  les  collec- 
teurs des  impositions  de  la  paroisse  de  Savennières  de 
l'année  1752  et  les  paroissiens...  Cin-4«,  Rennes,  1754)  ; 

—  Décret  de  la  Faculté  des  Droits,  portant  qu'il  sera  fait 
tous  les  ans  en  français  des  leçons  extraordinaires  sur  le 
droit  eoutumier  (24  juin  1759,  in-4<»  de  4  p.,  s.  1.). 

P.  73,  col.  1, 1.  22,  ajouter  :  Il  avait  épousé  le  8  juin 
1802  au  Mans,  Anne-Françoise  Jatau,  âçee  de  21  ans,  fille 
d'un  riche  procureur,  V.  les  Mém.  du  cnan.  Nepveu  de  la 
Manoulière,  II,  381. 

P.  76,  col.  1, 1.  46,  ajouter  :  Les  débris  de  ce  tombeau 
ont  été  retronvés  en  juillet  1861. 

P.  116,  col.  2, 1.  41,  au  lieu  de  duc,  lire  comte. 

P.  117,  col.  1,  l.  19,  ajouter  :  Sa  croix  autographe 
figure  à  une  charte  de  1109-1113  (U  St*Aubin,  Aumô- 
nerie  I,  81). 

P.  119,  col.  1, 1. 18.  au  lieu  de  24,  lire  25. 

P.  1^,  col.  1, 1.  28.  Son  décès  est  consUté  au  Mans  le 
19  nivôse;  l'acte  la  dit  âgée  de  75  ans.  V.  Chardon,  Les 
Vendéens  dans  la  Sarthe,  II,  309. 

P.  123,  col.  1, 1.  61.  —  Le  Pont-du-Malkeur  n'estfpas  h. 
confondre  avec  le  pont  des  Eterpés  et  précède  le  pont  de 
TEcheneau,  qui  leur  est  intermédiaire. 

P.  13!,  col.  1, 1.  59-60,  ajouter  :  Dans  la  nuit  du  22  au 

23  mai  1792  les  trois  métayers,  qui  étaient  frères,  y 
furent  assassinés  par  une  bande  de  trente  brigands,  dont 
nn  fut  abattu  d'un  c^up  de  fusil.  Le  tocsin  sonna  dans 
7  ou  8  paroisses,  sans  qu'on  put  retrouver  leurs  traces. 

—  Col.  2, 1. 17,  au  lieu  de  la  Perchauderie,  lire  la  Fer- 
chauderie. 

P.  136,  col.  2,  1.  47.  ajouter  ;  —  Villa  FahHsium  889 
{Antiq.  de  l'O.,  XIV,  13). 
P.  143,  col.  2, 1. 13,  ajouter  :  ham.,  c»»  de  Vizins  ;  = 
P.  146,  col.  1,  1.  60,  ajouter  à  la  liste  des  prieurs  : 
Charles  Huault,  installé  le  23  août  1681.  —  Jean-Franç. 
Martineau,  archidiacre  d'Angers,  9  mars  1682.  —  Jean- 
Ignace  Bert,  16  décembre  1719,  par  acte  sans  doute 
annullé,  car  il  est  de  nouveau  installé  le  29  janvier  1722. 

—  Franc,  de  Labrousse,  8  octobre  1730,   qui  résigne  le 

24  février  1744.  —  Ant.  de  Bastil,  15  mai  1744.  —  Nic- 
Et.  Malo,  27  septembre  1774,  qui  résidait  en  1778  dans 
l'abbaye  St-Marlin  d'Epernay.  —  (Arch.  de  la  Mayenne 
U  164,  212,  242.) 

P.  149,  col.  2.  —  V.  les  rectifications  données  à  l'ar- 
ticle Sègourie,  t.  III,  p.  508. 

P.  157,  col.  2,  l.  53-55.  —  Ce  n'est  pas  sur  cette  source 
mais  à  la  Fontaine -Rouillée  que  se  trouve  cette  inscrip- 
tion... 

P.  159,  col.  1, 1. 13-15,  corriger  ainsi  :  rnissean  né  sni 
la  CB*  du  Vauîelenay, 

P.  160,  col.  1, 1.  28,  au  lieu  de  et  s'y,  lire  et  Grésillé 
et  se 

P.  166,  col.  1,  avant-dern.  I.,  corriger  :  ham.,  ca<  de 
Vergonnes  et  en  partie  de  Noellet. 

P.  199,  col.  1, 1.  62,  ajouter  :  zz.  f.,  c»*  de  St-Quentiii^ 
en-M.,  ancien  domaine  da  prieuré.  >- 1.  54  d  supprimer. 


P.  909,  col.  2, 1.  63,  au  li^  de  eoUe,  tire  dn. 

P.  239,  col.  2, 1.  51,  ajouter  :  Gaeteulùmm,  (U),  l,  ■  - 
de  Fontaine -Guérin. 

P.  242,  col.  1, 1.  25,  ajouter  :  ûgare  e&  «36  tz.: 
chanoine  de  St-Maurice  et  caré  da  LMn-d'Aïkft-* 
die  magister  Nie.   Gelant,    eationieus    heut*    w 
Ândeg.  erat  persona  eeclesis  de  Leoniê  (St-Aaiu».  b»-  - 
tie.  II,  53),  et... 

P.  243,  col.  1, 1.  41,  après  1626,  ajouter  :  Ce?t  c  ■  ' 
une  seconde  édition,  comme  Tantear  Tindiquc  .^â 
dédicace  :  «  Il  y  a  tinq^  ans  que  je  m'adventoray  ie  r  l 
«  poser...  Aujourd'hui  je  vous  oore  de  recbef...  » 

P.  260,  col.  1, 1.  31,  au  lieu  de  Venet,  lire  Verr-- 

P.  278,  col.  1,  1.  4243,  corriger  :  La  boite  a-  r- 
(Liv.  R.,  f.  16)  est  le  dernier  acie  qui  meatiOBBe  U  r 
pelle  de  St-Jean. 

P.  284,  col.  2. 1.  47,  au  lieu  ie  la  Gonrdairp.  ■   -  • 
Gourdoire.  —  L.  61-^,  à  supprimer,  et  remplz'-'^  .  *. 
donne  son  nom  souvent  an  rniss.  da  lloolin-Be».!. 

P.  305,  col.  2, 1.  31,  ajouter  après  enmê"'  :  pr 
l'habit  le  15  avril  1786  et  faire  profession  ie  6  el;.-  '  >' 
-~  L.  43,  aprèr  constitntionnelj  :  le  23  avril  ir^i  - 
L.  44,  après  installé]  :  le  12  join  suivant. 

P.  313,  col.  2,  1. 14,  ajouter  :  hé  manoir  porte  h 
1659,  qui  rappelle  sa  dernière  traiisfomiaiîon.  rt  a  '^. 
cune  des  15  ou  16  Incarnes  de  ce  temos.  lui  érti»^  :  < 
armes  et  an  nom  d'une  des  fanùlle<  alliées  de  U  . 
de  la  Court.  U  a  été  acquis  de  d"*  Marnehle  I>r>iuj 
8  fructidor  an  XI,  par  M.  Charles  de  iIliaraLèr«A. 

P.  317,  col.  1, 1.  44,  au  lieu  de  TVf  s.,  lire  xir  L 

P.  321,  col.  1,  I.  58,  au  lieu  de  moalin.  !•>'  ^--^ 
autrefois  avec  moulin  à  foulon.  — Le  lo^  Tis-i-hs  '^- 
Beausseraie. 

P.  330,  col.  2,  1.  47,  au  lieu  dVrhain,  Hre  U-  - 
Marie. 

P.  351,  col.  2, 1.  35,  ajouter  :  HAUÀas  (U\  kis..  - 
de  St-Laurent-des- Autels. 

P.  357,  col.  1,  1.  52-53,  ajouter  :  Avec  lasde»  ir 
gées  par  acte  aoûable  du  29  avril  1855,  entre  U  r.*' 
et  les  usagers  ;  —  donne  son  nom  k  on  ruîss.  ne    ' 
vill.,  au  S.  de  la  Boulairie.  qui  passe  à  l'C  d**  ^  ■ 
perie,  au  S.  du  bourg,  k  l'E.  de  la  Cler^eoniùèrt  *i 
au  S.  de  la  Garillère  dans  la  Oivatte  oa  roisa.  de^  E- 

P.  360,  col.  1, 1.  10,  au  lieu  de  1734,   lire   1«34    b 
dit  chapelain  de  Notre-Dame  de  Paris  en  I6S5. 

P.  373,  col.  1, 1.  16,  ajouter  :  On  sl  encore  â<  ' 
petit  livre  de  morale  :  Ethioa,  guœ  est  pmrs  pr^m  .  • 
sophiœ  moralis,  in  très  partes  divisa,  wietkcda  «k>"  .' 
Hugonis,  in  reaia  Salmur,  Acad, pkUas.  prafesn^- '.    v- 
mur,  1657,  in-o»). 

P.  375,  col.  1,  1.  32,   recti&er  ainsi  :  La  Jl^^  . 
christianisme  ou  la  manière  de  ret oindre  tous  tn    • 
tiens  sous  une  seule  confession  de  foy  (Sbbblv.  l'' 
in- 12). 

P.  381,  col.  2, 1.  40,  ajouter  :  tîU..  (29  naa».,  64 1^* 

P.  395,  col.  1, 1.  24,  au  lieu  de  la  Bonère,  iirv  U  E- 
gonnière. 

P.  398,  col.  1, 1. 10,  ajouter  :  J'ai  de  loi  soos  W  ' 
une  Adresse...  à  ses  confrères  non-constitmîii^Ktf^ 
tenus  dans  les  séminaires  de  la  eapitale  du  dt^^- 
de  Maine-et-Loire  pour  leur  sûreté  et  pour  la  i^-m, 
des  citoyens  (in-4*  de  2  p.,  datée  d'Angers,  le  12  j^  ' 
an  IV  de  la  liberté). 

P.  449,  col.  2, 1. 17,  ajouter  :  Elle  portait  ^ars-  . 
de  trèfles  de  sable,  au  chevron  de  «i^aM,  ekarpé  ëe  i  •  * 
lettes  d'éperon  dargent. 

P.  460,  col.  1, 1.  39,  au  lieu  de  la  Maneeraie  ^^    - 
Beausseraie;  —  1.  40,  au  lieu  de  la  Baoéelaie,  h" 
Bandeland. 

P.  464,  col.  1, 1. 18,  au  lieu  de  PwtdeviUe.  ftrv  B-i  « 

▼ille. 

P.  465,  col.  1, 1.  46,  au  lieu  de  rnissean,  lire  rû\ .  •'* 
de  St-GeorgeS'du^Puy'de^a-Garde;  —  donae  aa  a^  «- 
ruisseau. 

P.  469,  col.  1, 1.  13,  ajouter  :  Un  plan  tm  tA  À^ 


—  769  — 


dès  1776  dans  le  livre  de  Moitbey,  et  rantenr  d'un 
rompte-rendo  dans  VAnnée  littéraire,  t.  IV,  p.  59,  mdme 
année,  publie  le  projet  d'une  inscription  latine  qu'il  pro- 
pose poar  célébrer  1  œnrre,  dés  qu'elle  sera  achetée. 

P.  479,  col.  2, 1.  5,  ajouter  :  Lniacm  {Jean),  libraire, 
à  Saumur,  i6i0. 

P.  483,  col.  2. 1.  35,  ajouter  :  H  fut  admis  le  6  janvier 
1603  par  l'Académie  royale  de  peinture,  en  présentant 
pour  tableau  de  réception  le  portrait  de  Colbert^  —  mais 
dès  le  14  mars  166o,  il  réclama  et  obtint  sa  radiation 
du  registre  de  l'Académie.  On  a  de  lui  de  nombreux  por- 
traits, doDt  plusieurs,  notamment  le  sien,  ont  été  gravés. 
V.  Mariette.  Abccedario,  III,  116-117;  ilrcA.  de  l'Art 
franc.,  1,  361  ;  IV,  345. 

P.  503,  col.  1, 1.  52,  ajouter  après  1620  :  il  avait  dans 
l'année  même  favorisé  l'établissement  de  la  première 
imprimerie,  qui  ait  fonctionné  à  St-Brieuc.  Elle  était 
tenue  par  Paul  Doublet,  qui  publia  son  premier  livre  en 
1621.  L'évéaue  lui-même  refit  les  deux  nymnes  do  l'of- 
fîce  do  St  Guillaume.  Il  aimait  fort  la  peinture  et  ses 
traits  se  trouvent  fréquemment  reproduits  dans  les 
tableaux  do  dévotion  qu  il  commandait.  V.  Rev.  de  Bret. 
et  Vendée,  1877,  p.  360-364. 

P.  523,  col.  2,  1.  28,  au  lieu  de  t.,  lire  ham.  —  et 
ajouter  :  Exelusa  que  dieitur  de  Leone  1184  (Pr.  de 
Montj.,  cb.  or.  5).  —  On  distingue  ordinairement  ces 
deux  fffoupes  :  le  Fourneau'dU'Lion  (11  mais.,  38  hab.), 
et  le  MoiUin-du-Lion  (1  mio,  7  bab.). 

P.  529,  col.  2,  1.  17,  ajouter  :  =  vill.,  e»*  de  Tan^ 

eoifjné. 

P.  566,  col.  1, 1.  24,  après  de  la  Roê  ajouter  :  qui  était 
obligée  par  le  testament  d'Y  von  de  la  Jaille  à  y  entretenir 
trois  chapelains,  comme  en  un  prieuré  régulier,  dont 
dépendaient,  outre  la  closerie  du  nom,  la  met.  de  la 
Huberdière  en  Bouchamps  et  diverses  dîmes.  En  est  aua- 
lilié  prieur  Louis  Troehon,  nommé  le  29  décembre  1d94, 
Et.  Garnier  de  la  Roussière  1728.  (Arch.  de  la  Mayenne 
U  163,  f.  51.) 

P.  566,  col.  1,  1.  25,  ajouter  :  sous  le  vocable  de  Ste 
Marguerite.  On  trouve  désignés  du  titre  de  prieurs 
Ambroise  Bourceau,  f  le  16  décembre  1674.  —  Louis 
Gravé,  nommé  le  26  décembre  1674  par  l'abbé  et  main- 
tenu  à  rencontre  de  Louis  Troehon,  élu  le  29  décembre 
par  le  Chapitre  de  la  Roë.  —  Jean  Gely,  décembre  1687, 
qui  résigne  le  30  juin  1688.  —  Nie.  Garnier,  mai  1720.  — 
Et.  Garnier  de  la  Roussière,  1728,  1735.  —  Louis  Noyer, 
1733,  1769. 

P.  568,  col.  1, 1.  21,  ajouter  :  Ma  Folib,  m««  b.,  c«*  de 
Seiches,  entre  le  bourg  et  Suette,  avec  jardin,  sur  le  bord 
du  ruisseau,  qui  forme  douve. 

P.  580,  col.  1, 1.  6,  ajouter  :  Son  portrait  existe  <  des- 
<  sine  au  physionotraco  et  gravé  par  Quenedev.  »  Paris, 
s.  d.  [18091.  —  Ligne  40,  après  1829,  in-12  ajouter  :  de 
44  pages.  (Test  la  réimpression,  avec  4  pages  de  correc- 
tion, de  Deux  Epitres  a  MM.  les  membres  de  la  Société  de 
Paris  pour  l'amélioration  de  l'enseignement  élémentaire, 
dont  la  2*  édition  est  de  1823  (Paris,  39  p.).  —  A 
A^i«  3/[ercœur],  stances  [signé  M.  L.  N.  S.,  3  p.  in-8», 
Mame,  Angers,  s.  d.).  —  Coup  d'œil  sur  l'opinion  dans 
les  départements  (Maine-et-Lotre).  Lettre  à  M.  ""  (An- 
k'prs,  30  mars  1831,  Lesourd,  in-8»  de  16  p.),  sorte  d  ex- 
|to$é  de  doctrines  du  ReceMeur.  —  Lettre  à  MM.  les 
électeurs  du  i"  arronÂissement  de  la  ville  d'Angers  par 
un  électeur  du  i«r  arrondissetnent  (Angers,  Lesourd, 
laS»  de  4  p.).  —  Prospectus  d'un  cours  ae  Grammaire 
générale,  appliquée  spécialement  à  la  Grammaire  fran- 
çaise, donné  à  Angers  sous  l'autorisation  de  S.  E.  le 
'/rand  maitre  de  l'Université  (Angers,  in-8«  de  9  p.,  s.  d.). 

P.  581,  col.  i,  1.  12,  au  lieu  de  la  Fresnaie,  lire  la 
Saulaie. 

P.  693,  col.  2, 1.  55,  au  lieu  d'Henri  IV,  lire  Henri  VI. 

P.  594,  col.  i,  1. 18,  au  lieu  de  comté,  lire  duché. 

P.  607.  col.  1, 1.  25,  au  lieu  de  1464,  lire  1864. 

P.  631,  col.  2,  1.  6,  ajouter  :  ni  avec  l'Erdre,  pour 


déboucher  à  Boachemaine,  dont  le  projet  est  développé 
dans  une  brochure  Canal  d'Erdre,  Loire  et  Mayenne 
(Nantes,  Mellinet,  in-S»  de  47  p.). 

P.  656,  col.  2, 1. 15,  au  lieu  de  1815,  lire  1016. 

P.  683,  col.  2, 1.  56,  au  lieu  de  M.  Mangin,  lire  Doné. 

P.  687,  col.  i,  1.  6,  ajouter  :  Mitor  ( ),— onMitton, 

—  angevin,  «  d'nne  naissance  médiocre  »,  trésorier  des 

Sardes  écossaises,  mort  en  1690  k  Paris,  où  il  résidait 
epuis  vingt  ans,  semble  avoir  exercé  une  autorité  parti- 
culière dans  les  belles  années  du  xvii*  s.  sur  un  petit 
cercle  de  lettrés  et  même  dans  «  l'amitié  et  l'estime  des 
«  princes  et  des  grands  »,  au  dire  du  Menagiana.  Loret 
explique  cette  vogue  comme  celle  d'un  *  homme  qui  sait 
«  tout  à  fait  bien  son  monde,  ches  qui  l'on  voit  a  toute 
«  heure  arriver  tout  plein  de  joueurs  illustres  ».  Th.  Cor- 
neille la  justifie  en  proclamant  tout  ce  qu'il  devait  à  cet 
«  homme  d'un  goût  fin  et  délicat  ».  Le  Mercure  galant  le 
traite  de  <  fameux  ».  Pascal  l'apostrophe  dans  ses  Pen- 
sées  à  propos  du  moi  qui  est  haïssable.  Plusieurs  lettres 
du  chevalier  de  Méré  lui  sont  adressées,  ainsi  qu'à  sa 
première  femme,  la  belle  Landru,  et  Bussi  dans  les  siennes 
cite  plusieurs  de  ses  bons  mots.  Un  recueil  même  en  a 
été  donné  sous  ce  titre  :  Bons  mots  de  feu  M.  ***,  dans  le 
Portefeuille  de  Monsieur  L.  D.  F.  (Carpentras,  1694, 
in-12)  et  de  nouveau  dans  le  RecueU  de  pièces  curieiues 
et  nouvelles  (la  Haye,  in-12,  1695),  t.  in,  p.  485-489. 
Une  bonne  part  de  ce  renom  était  due  à  sa  liberté  d'es- 

S  rit,  qui  le  plaçait  au  premier  rang  des  épicuriens  hardis 
e  son  temps,  ne  croyant  en  Dieu  que  «  par  bénéfice 
«  d'inventaire.  Il  avoit  un  petit  traité  ae  l'Immortalité  de 
«  l'dme,  qu'il  montroit  à  ses  amis  et  leur  disoit  à  l'oreille, 
«  qu'il  étoit  de  la  Mortalité  >.  Un  autre  Traité  de  sa  façon 
sur  l'honnêteté  est  imprimé  dans  les  Œuvres  mêlées  de 
Sl-Evremont.  Pris  d'infirmités,  il  n'avait  trouvé  rien  de 
mieux  pour  être  bien  soigné  que  d'épouser  en  secondes 
noces  sa  servante,  et  sans  sortir  jamais  tenait  chez  lui 

Îrande  compagnie.  L'Intermédiaire  des  Chercheurs  et  des 
'urieux,  qui  sur  le  signal  donné  par  M.  Tamizey  de  Lar- 
roque,  a  provoqué  une  petite  enquête  (25  juin,  10  juillet, 
25  juillet  1877),  n'a  pu  réunir  que  ces  vagues  indications 
sur  un  personnage  dont  le  nom  et  la  famille  restent  abso- 
lument inconnus  de  tous  les  documents  angevins. 

Menagiana,  ITli,  L  I,  p.  180.  -  Bossy-Bsb..  Lettrée,  Il  msTs 
168S.  -  But.  de  FAcad,  Franc.,  éd.  Llvet,  t.  II,  p.  S4.-P«tcal, 
Pentéei,  éd.  Fiosère,  t.  I,  p.  197.  -  M«ré,  Lettre  17S.  -  Mer- 
cure Gâtant,  février  1690.  -  Loret,  Gazette,  décembro  1890.  - 
Tillemint  d«i  B.,  éd.  1BS«,  t.  II,  810  ;  IV,  SI.  -  Bapln,  Mé- 
moireê.  t.  I,  p.  lU,  118.  -  Uith.  M«rals,  Mém.,  t.  III,  p.  470, 
478,  480.  -  Sainto-Bouve,  Port-Royal,  »•  édit.,  t.  III,  p.  807.  - 
FooUlet  de  Conches,  Cauêerie*  d'un  curieux,  t.  III,  p.  18  note, 

-  et  tartoat  Detbarreaax- Bernard,  Le  Portefeuille  de  Mon- 
tieur  L.  D.  F.  (ToalouM,  1877,  in-8*  de  49  p.),  o4  lont  rassem- 
bléi  tous  cet  renseignemenlf. 

P.  713,  col.  2, 1.  50,  ajouter  :  An  S.-E.  du  bourg,  à 
l'angle  des  chemins  dits  du  Petit -Sud  et  de  la  Chapello 
s'élève  une  chapelle  de  Notre-Dame,  en  style  néo-grec, 
avec  portail  flanqué  de  deux  piliers  cannelés.  On  y  a 
transporté  de  l'ancienne  église  une  grande  statue  de 
Vierge  en  vénération  particulière,  et  une  Pieta. 

P.  734,  col.  1, 1.  3,  ajouter  :  Un  dolmen  existe  encore 
enfoui  en  terre  et  donne  son  nom  au  canton  de  Pierrelée. 

—  Col.  2,  1.  40-46,  ajouter  :  Tallemant  des  Réanx 
consacre  une  historiette  a  cette  histoire  et  à  «  ce  tyran  >, 
t.  VI,  p.  474-479,  édit.  P.  Paris. 

P.  759,  col.  1,  1.  47,  ajouter  :  La  chapelle  a  été 
agrandie  et  transformée  vers  1830  en  maison  d'habita- 
tion. —  Col.  2, 1. 14,  au  lieu  de  Moulir-Dsam  (le),  lire 
Moulin -d'Eau  (le). 

P.  766,  col.  2, 1.  49,  d  la  liste  des  maires,  ajouter  : 
Pierre  Leduc,  1793,  qui  fut  enlevé  la  naît  par  les  Ven- 
déens et  fusillé,  avec  quatre  patriotes,  aux  Caraduères, 
après  avoir  en  les  yeux  arrachés.  (Déposition  de  Jean 
Billard,  6  thermidor  an  II.) 

P.  771,  col.  2,  1.  ao,  après  St-Maeaire,  ajouUr  :  en 
Mauges, 


—  760  — 


TB0I8IÈKE    VOLUKE 


P.  i,  col.  1, 1.  .  ~  Gês  initiales  se  rapi)ortent  évidem- 
ment à  Jacques  Nail,  dont  Tarticle  est  ci -après,  même 
colonne. 

P.  %  col.  2,  1.  96,  ajouter  :  Nau  {Alexandre),  né  en 
1794  aux  Bretéches,  c»"  du  Mav,  mort  en  1875  dans  le 
département  de  l'Indre,  a  publié  un  Voyage  en  Italie 
(Gnolet,  Laine,  1847,  de  i-iv  et  78  p.),  sans  intérêt  ni 
style. 

P.  10,  col.  1,  I.  19,  au  lieu  de  Juigné-sur-Loire,  lire 
Ysernay  (Cass.).  —  N'exista  plus.  —  L.  il,  ajouter  :  Il  y 
existe  une  chapelle  de  N.-D.-de-Bon-Secours,  restaurée 
en  style  ogival  vers  1860.  V.  t.  lll,  p.  382. 

P.  10,  col.  S,  1.  28,  ajouter  :  Nobileau  ( ),  libraire, 

protestant,  à  Saumur,  1685. 

P.  13,  col.  1,  1.  60,  au  lieu  de  au-dessus,  lire  au- 
dessous. 

P.  34,  col.  2,  l.  29,  au  lieu  de  1780,  lire  dans  les 
A^hes  du  30  avril  et  du  22  septembre  1779. 

P.  34,  col.  2,  1.  55,  ajouter  :  —  Fores  ta  de  Imbraia 
1162-1177  (Liv.  N.  de  St-Maurice,  cité  par  Brossicr). 

P.  41,  col.  1, 1.  19,  corriger  ;  vill.,  c»"  de  Sl-Clément- 
des-Levèes  pour  partie  (14*  mais.,  47  hab.)  et  de  Saint- 
Alartin-de-la-Place, 

P.  49,  col.  1, 1.  22,  ajouter  :  =  m«n  b.  en  forme  de 
chalet,  c»*  de  Tréves-Gunaud. 

P.  61,  col.  2, 1.  20,  après  la  Parcrio  ajouter  :  ancien 
logis  dans  le  bourg  de  beiches,  logement  du  chapelain  do 
St-Gilles  ;  =z 

P.  69,  col.  1, 1. 15,  au  lieu  de  la  Rcnaudière,  lire  la 
Rouaudière. 

P.  80,  col.  2,  1.  50,  compléter  ainsi  :  Le  domaine, 
séquestré  pendant  la  Révolution,  fut  acquis  nat^  les  7, 
17  et  27  prairial  an  VI  par  M.  do  Corval,  çiui  le  revendit 
au  général  Travot  le  Iv  décembre  1808.  Sa  veuve  et  ses 
enfanU  l'ont  vendu  h  MM.  Blot  et  Marais  le  26  août  1837 
et  ceux-ci  au  comte  Arthur- Philippe -Parfait  de  Douille, 
mari  de  Zoé -Anne -Agathe- Charlotte  de  Bonchamps,  qui 
y  résida  jusqu'en  1808. 

P.  83,  col.  1,  1.  50,  au  lieu  de  (.,  lire  m\^  à  eau. 

P.  91,  col.  2, 1.  21,  rectifier  ainsi  :  Ce  nom  dé.signe  un 
canton  et  non  une  ferme  et  est  dû  à  un  dolmen  enterré, 
que  recouvre  un  gros  noyer  et  dont  le  proprié  laire  a  fait 
un  refuge  provisoire  comme  abri  pendant  les  vendanges. 
Déjà  plusieurs  pierres  en  ont  été  transformées  en  ma- 
cadam. 

P.  104,  col.  1, 1.  25,  au  lieu  de  1827.  lire'iSat&. 

P.  106,  col.  2, 1.  63,  au  lieu  de  f.,  c**>  des  Rosiers,  lire 
ham.,  c>>e  de  St-Matkurin. 

P.  119,  col.  2,  1.  47-52,  à  supprimer.  Il  s*agit  de  Clé- 
rembaut,  chat.,  1. 1,  p.  720,  que  cet  article  complète. 

P.  122,  col.  1,  1.  24,  au  lieu  de  la  Bouillcrie,  lire  la 
Pommerie. 

P.  12V,  col.  1,  I.  21,  ajouter  :  Les  armes  des  Leroux  y 
flffurent  tissées  à  l'angle  de  plusieurs  pièces,  gironnées 
d  argent  et  de  sahle,  —  et  dans  un  angle,  parties  de  ... 
au  léopard  passant  de... 

P.  128,  col.  1.  I.  50,  après  exemplaires  ajouter:  — Aoni 
un  auj.  à  la  Bibl.  Nat.,  Mss.  Franc.  7556,  — 

P.  129,  col.  2,  1.  55.  —  M.  de  Lens  dans  la  liev.  d'Anj., 
1878,  p.  416,  l'attribue  à  Pierre  Rangoard  et  renvoie  à 
VHist.  litt.  de  France,  t.  XVI,  p.  39  et  41,  qui  s'est  rec- 
tifiée. 

P.  135.  col.  1, 1.  39,  effacer  provient  de  la  chapelle  de 
la  Renouardière  et... 

P.  132,  col.  2.  I.  23,  au  lieu  de  1458,  lire  1450;  -> 
1.  33.  au  lieu  de  1542,  lire  U52. 

P.  152,  col.  2,  I.  36,  ajouter  :  Bans  une  prairie,  à  l'ex- 
trémité du  territoire,  vers  Slo-Gemmes,  a  été  consacrée,  le 
2  septembre  1852,  une  croix  do  pierre  monumentale,  en 
souvenir  des  >-irtimcs  fusillées,  pretend-on,  dans  ce  Champ 
des  martyrs.  Choudieu,  qui  préparait  dans  les  derniers 
temps  de  sa  vie  une  histoire  des  guerres  de  la  Vendée,  sans 
nier  ni  contester  ces  fusillades,—  <  tout  est  possible  dans  les 

•  ffuerres  civiles  où  de  part  et  d'autre  on  se  porte  à  tous 

•  les  excès  »,  —  demanda  vainement  des  renseignements 


dans  une  lettre  adressée  an  maire  le  t4  ttevenliT»  tv> 
et  que  m'a  communiquée  M.  Testard-liaîaofutfrH  - 
«  Ce  que  je  puis  dire,  —  écrit -il,  —  e'ett  q«c  l«  '  -^ 
«  mandant  Mesnard,  les  représentants  Heata.  Frztiri-  • 
«  Bézard  et  plusieurs  membres  de  laGonu&bàoD  tas.  lU 
«  m'ont  assuré  que  le  fait  était  faux  ei  iaveDié,  osk. 
«  beaucoup  d'autres,  par  les  chefs  VeudéeiK,  poor  cir.ji 
«  les  atrocités  exercées  par  eux.  » 

P.  154.  col.  2,  K  64-65,  à  la  liste  des  emH,  «j  .  • 
Aimery  Brunet  1426.  —  Guill.  CkùtMrt  1452.  -  ¥i 

Sorée,  reliffieux  de  St-Nicolas  d\4ngen,  iM6.  —  < 

Rousseau  1590. 

P.  160,  col.  2. 1.  50-Sl.  —  On  trooTe  en  1X34  bs  J  ^ 
lenus  de  Portu,  moine  de  St*Aubiii,  qu'Olivier  «le  V 
ville,  seigneur  de  Donxillé,  qualifie  de  cegmatiu  «<«*:.. 
(St-Aubin.  Sacristie,  I,  1). 

P.  167,  col.  2, 1. 1,  au  lieu  de  des  monlias  de  C^c- 
seaux,  lire  des  moulins  de  la  Uousaaie  mi  Chaasea^ 

P.  168,  col.  2, 1.  1,  ajouter  :  Pcrigma  970  ^6  !M.  '.  ' 

V.  Fatur. 

P.  195,  col.  1,  1.  57,  ajouter  à  la  iùte  des  c 
Guill.  de  la  Censie,  de  Centia  I4ia.  ~  Pierre  L 
1577.  —  Laurent  Fleurs  1590. 

P.  199,  col.  1,  I.  45.  ajouter  :  Censiva  de  Put-  «  S 
1113  (St-Aubin,  Déclar,  xv.  3).  —  Locu*  qui  r^' 
vocatur  Poizensaut  1297  (Ib..  n,  5). 

P.  202,  col.  1,  1. 20.  —  Ce  n'est  pks  1644  qu'il  fx-.  « 
mais  1621,  comme  il  apparaît  par  les  comptCea  d<  ii  .^ 
(série  G).  L'œuvre  fut  payée  240  livres. 

P.  226,  col.  1,  1.  4243  à  effacer.  —  La  e4>iTeoa»'-- 
dont  il  est  question,  est  de  Jacques  et  non  de  i> 
Rangeard.  V.  la  Rev.  du  Maine,  t.  II  et  t.  lU. 

P.  295,  col.  2, 1.  2,  ajouter  ;  m««  b. 

P.  320.  col.  1. 1.  55,  ajouter  :  Rorx  (Laurrut).  *  t- 
«  nisto  d'Angers  »,  a  donné  en  1582,  rhea  Hersai  . 
recueil  de  lieux  Noèls  (in-8*,  gothique). 

P.  323,  col.  2, 1.  61,  ajouter  :  Rcx-Jcjtb  (la),  rJl .  - 
de  Villebemier  (15  mais..  38  hab.). 

P.  328,  col.  1. 1.  58,  au  lieu  de  Saxe^er»,  iire  Uif.- 

gcra. 

P.  329.  col.  1,  1.  36,  ajouter  :  Tret  d^mut  de  S-  :. 
1171  (G  785).  - 

P.  339,  col.  1, 1.  56,  ajouter  :  Saint* Fa axçoxs  iC-- 
de),  prieur  des  Carmes  réformés  d'Anj^rerf,  a  ;-• 
Méditations  pour  la  vie  purgative,  iUuminatir^ .. .  V-* 
à  Antoinette  Dupuy,  abbesse  da  RoiKeray    :  iv 
P.  Yvain,  1658,  petit  in^o). 

SALXT-FaANçois  {Séraphin  de)  si  publié  £^  ^  .    ' 
salut  ou  la  Dévotion  du  StScapulaire,  rxplir^ut 
titution,  ses  privilèges  et  ses  devoirs  (Angers,  J.  Bo:- 
1704,  in-8«  de  244  p.). 

P.  363,  cx)l.  1,  1.  67,  corriger  :  ao  sénateer.  pK*  * 
comte  Lemercicr,  qu'il  ne  faut  pas  cf*nfooin  a»- 
poète-académicien.  —  0)1.  %  1.  54,  ou  Heu  de  <lt^[  '> 
la  Loire-Inférieure,  lire  canton  de  Chantceeaox. 

P.  368,  col.  1, 1.  22,  ajouter  :  AnL  VaiUe,  V.  r«  •  - 
curé  constitutionnel,  1792. 

P.  368,  col.  2.  1.  56.  ajouter  :  La  ville,  éforr     ' 
les  colonnes  incendiaires,  fut  abandonnée  f^ar  I  -«  ** 
lorsque  prévalut  le  20  mai  1794  le  syst^'stie  à*^  - 
retranchés  sur  le  Layon.  Elle  fut  oecapée  tms^ 
ment  par  les  Vendéens  et  réoccopée  de  vive  furct  ; 
Bleus  le  26  ventdse  an  111  (16  mars  1795). 

P.  369,  col.  2,  I.  3,  ajouter  :  Saisit -Faoirr  •  t  ' 
de),  religieux  Feuillant  de  Bellefontaine,  a  pqM.<>  >' 
ments  de  l'ancienne  dévotion  à  A'.-D.   de  Bf*^  ■ 
(Angers,  1652,  in -12). 

P.  388,  col.  2,  dern.  L,  ajouUr  à  U  liste  J^s 
doyens  :  Geroritu  1125-1145.  —  Jean  liuet  1139.  -  . 
dam  Dupeyrat  1463.  —  Nie.  Potier  15M.  —  Ri»a  »  ^ 
seau  1547.  —  Ant.  Cherbonneau  1571.  —  Jaan  u  -  - 
1577.  —  Jacq.  Humeau  1603.  —  Baltb.  fri^v*-  ("^M  - 
Ch.  Coiscault  1619,  1655.  —  Mich.  Bouekir^  16S(,  !  -' 
—  Pierre -François  Descour  otles  i6M,   1701».  —  .• 
Coiffard  1734.  - 

P.  392,  col.  1, 1.  44,  a;ettler  :  SatXT-iACQns  iT» . 


—  761  — 


le)»  rcçn  le  4  octobre  1621  profès  anx  Carmes  d'Angers, 
r  incort  le  31  août  1673.  Il  avait  rempli  la  charge  d'agent 
r(*ni*ral  et  publié  en  1660  un  manuel  de  droit  canonique, 
\1riiuHa  totiusjuris  canonici,  comm>ndinsa  facilifjue  me- 
hndo  iligesta  (Paris, in-16).  —  V.  BibUoth.  CarmcL, II, 8i3. 

P.  393,  col.  1,  1.  22,  ajouter  :  Saint-Jean  (Basile  de), 
larme  d'Ani^ers,  mort  k  Angers  le  13  septembre  1670,  a 
mbiié  VOraiion  funèbre  de  Philippe  de  Volvire  de  Ruffec, 
omtc  du  Bois  de  la  Roche  (Rennes,  1645,  in-H^). 

P.  399,  col.  1,  dem.  1.,  ajouter  :  Saint-Joseph  (Phi- 
ippo  de),  Carme,  prieur  de  Challain,  a  prononcé  et  fait 
iimrimer  Y  Oraison  funèbre  de  Madeleine  de  Rasillyt 
\bhcsse  de  Njfoixeau  (1720,  in-4o  de  32  p.,  s.  I.);  = 
Marie  de),  V.  Troche  (M.  de  la). 

P.  420,  col.  1, 1.  41,  au  lieu  de  1791,  lire  1591. 

P.  431.  col.  1,  1.  1.  —  La  date  de  1355  est  celle  de 
^occupation  par  les  Anglais  do  prieuré  de  Trêves,  comme 
e  Tait  remaroner  M.  S.  Lnce,  le  savant  éditeur  du  Frois- 
ard.  Il  est  très -probable  que  cette  inscription  aura  été 
eportée  ici,  où  elle  n'occupe  sa  place  actuelle  que  depuis 
les  travaux  relativement  récents. 

P.  433,  col.  2.  I.  34.  —  Il  existe  une  3«  édition  0^ 
lans,  1654,  in-S»  de  310  p.),  ne  contenant,  non  plus 
lue  celle  de  1653,  ni  la  préface  ni  la  dernière  partie  de 
êdit.  de  1652,  —  et  néanmoina  rare  et  recherchée, 
m  fr.  Tross.  1873. 

P.  476,  col.  1, 1.  41,  au  lieu  de  84,  lire  83. 

P.  485,  col.  2, 1.  6.  au  lieu  de  ln-8«>,  lire  petit  in-12. 

P.  491,  col.  1, 1.  44,  au  lieu  de  1429,  lire  1370. 

P.  499,  col.  2, 1.  25,  aulieudesun  V,  lire  an  IV. 

P.  528,  col.  3,  1. 14,  ajouter  :  Sigault  {Jean-René)^  né 
i  Dijon,  d'après  Eloi,  vers  le  milieu  du  xviii«  s.  et  connu 
>ar  sa  fameuse  thèse  sur  la  section  de  la  symphise,  a 
}ris  tous  ses  fçrAdes  à  Angers.  11  fut  reçu  à  son  premier 
ixamcn  théorique  le  13  juin  1772,  à  son  baccalauréat 
e  16.  C'est  le  9z  mars  17/3  pour  sa  licence,  —  et  non  pas 
»our  Mm  doctorat,  comme  il  est  dit  partout,  —  qu'il  soutint 
um  marima  laude,  d'après  nos  registres,  la  thèse  :  An 
a  partu  contra  naturam  sectio  symphiseos  ossium  pubis 
''clione  cœsarea  promvtior  et  tutiorf  Sa  thèse  de  doc- 
oral,  présentée  le  lendemain,  n'agite  plus  qu'une  gués* 
ion  relativement  insignifiante  sur  le  rhumatisme  de  la 
otiilc.  11  faut  se  rappeler  que  Sigault,  tout  en  étudiant 

t\iris,  où  il  avait  commencé  ses  cours,  avait  présenté  à 
Académie  de  chirurgie  dès  le  1'^  décembre  1768,  unmé- 
lojresur  l'opération  mi'il  proposait  et  gui  fut  proscrite 
ar  le  rapport  de  Bofol.  C'est  à  la  suite  cie  cet  écnec  qu'il 
int  h  Angers.  Après  les  succès  pratiques  du  docteur,  l'Aca- 
(^mie  de  Paris,  dans  une  séance  d'enthousiasme  dont  le 
W'cit  est  imprimé  (Paris,  Quillau,  1777,  in-4o  de  16  p.),  fit 
r.ipper  une  médaille  en  son  honneur,  portant  au  revers 
i  lo;;en  le  suivante  :  Anfio  1768,  sectwnem  symphiseos 
isimnoubis  |  Invenit,  proposuit  |  anno  i777  fccil  felv* 
itcr  M.  Sigault,  d.  m.  p.,  \  qui  a  au  moins  ce  tort  d'at- 
■ibiier  à  l'Ecole  de  Paris  llionneur  acquis  par  un  doc- 
>ur  de  l'Université  d'Angers  et  que  Paris  lui  avait  refusé. 
P.  55â,  col.  1, 1.  8,  ajouter  :  Il  passe  six  mois  en  1753 
décorer  le  tabernacle  et  le  grand  autel  de  St- Aubin  des 
unt.s-de-Cé. 

P.  553,  col.  2. 1.  37-38,  au  lieu  de  M.  de  Sapinaod, 
re  la  famille  de  Contades. 

P.  557.  col.  2,  1.  6,  au  lieu  de  qui  pourrait  être  attri- 
\xéc  k,  lire  qui  est  certainement  de 
P.  562,  col.  1, 1.  10-11,  au  lieu  de  :  dans  la  ville  de 
oui  s,  corriger  :  dans  la  ville  de  Dnrtal,  paroisse  de 
ouïs. 

p.  566,  col.  1, 1.  52,  au  lieu  de  ferme,  lire  m»»  b.,  à 
.  Maillé,  député,  anc.  maire  d'Angers,  qui  l'a  fait 
(construire,  avec  piraon  en  charpente  ajourée  recou- 
-aat  le  balcon.  Des  oriques  romaines  en  nombre  se  ren- 
mtrent  sur  le  chemin  qui  y  mène  des  Banchets  et  de  St- 
Jvin. 


p.  573,  col.  1. 1.  41,  au  lieu  de  fille,  lire  sœur. 

P.  576,  col.  1, 1.  64,  ajouter  :  Ce  n'était  d'ailleurs  pas 
là  son  début  et  dès  1756  il  avait  essayé  indirectement  sa 
thèse  et  son  procédé  d'cxpO!«ition  en  publiant  L'Homo' 
nymie  dans  les  pièces  de  théâtre,  prouvée  par  la  comédie 
des  Vendanges  de  Suresnes  du  sieur  Dancourt,  extrait 
des  mémoires  de  M.  de  Lavau,  cabinet  de  M.  Depalmens 
(Paris,  1756,  petit  in-8o  de  24  p.,  avec  une  pi.  de  olason). 
Il  y  donne  sa  généalogie  à  propos  d'un  personnage  de  la 
pièce,  qui  porte  son  nom  de  Thomasscau,  en  protestant 
contre  <  les  gens  qui  semblent  le  déshonorer  par  la  bas- 
<  sesse  de  leurs  conditions  ou  de  leurs  mœurs  ».  — 
Encouragé...  etc. 

P.  601,  col.  2,  1.  17,  corriger  et  compléter  :  Marie  de 
Sérigné,  mariée  en  1584  à  Joach.  de  Sevigné,  veuve  en 
1612,  morte  en  1636. 

P.  618,  col.  2, 1. 12-13,  au  lieu  de  en  octobre  1858,  lire 
en  mai  1846. 

P.  623,  col.  1, 1.  21-22,  corriger  ainsi  :  TaiKOLLiÈBBS 
{Pierre-Charles), — c'est  ainsi  qu'il  signe  et  non  Trémolière 
ni...  —  Col.  2, 1.  41-46,  corriger  ainsi  :  Diane  désarmant 
l'amour,  l'Hymen  d'Hercules  et  d'Hébé,  Minerve  ensei- 
gnant la  tapisserie  à  une  jeune  fille,  la  Sincérité,  toiles 
signées  et  tiatées,  qui  ont  figuré  au  salon  de  1737,  et  an 
Paysage  1738.  En  cette  dernière  année 

P.  632,  col.  1, 1. 14,  ajouter  :  En  défrichant  un  tertre 
au  milieu  des  vignes,  on  y  a  rencontré  en  1868-1870  un 
certain  nombre  de  cercueils  en  pierre,  forme  d'auge, 
rayonnant  en  cercle,  avec  des  monnaies  de  Louis  le 
Débonnaire. 

P.  634,  col.  2, 1.  25,  ajouter  :  Troltièrb  (la),  f.,  c««de 
Villedieu,  dépendance  du  Manoir  depuis  1769. 

P.  637,  col.  2, 1.  37,  ajouter  :  C'est  lui  qui  présidait  le 
21  août  1822  le  jury,  qui  condamna  les  quatre  sergents 
de  la  Rochelle. 

P.  643,  col.  2, 1.  41-42,  corriger  :  de  Champlleury  et 
des  Rôtissants. 

P.  679,  col.  2, 1.  40,  ajouter  :  VsNDon  {Hubert  de), 
fils  d'Hubert,  vicomte  de  Vendôme,  et  d'Emma,  est  le 
premier  évèque  d'Angers  dont  la  famille  soit  bien  certai- 
nement connue.  Il  l'indique  lui-même  dans  plusieurs 
actes ,  notamment  dans  la  charte  solennelle  de  la 
consécration  de  sa  cathédrale  dont  il  avait  fait  re- 
construire la  nef  et  qu'il  bénit  .le  16  août  1030,  dans 
la  vingtième  année,  comme  il  dit,  de  sou  épiscopat, 
ordinationis.  Cet  acte  reporterait  son  élection  a  l'année 
1010,  que  d'autres  documents  moins  solennels  et  nour- 
tant.  ce  me  semble,  plus  véridiques,  notamment  le  Calen- 
drier de  Saint -Maurice,  reportent  à  l'an  1005,  la  chro- 
nique do  Lévière  à  1006  et  celle  de  St- Serge  encore  plus 
précise  et  plus  vraisemblable,  au  13  juin  1()07. — Il  devait 
sa  nomination  k  la  faveur  du  comte  Foulques,  qu'il  sou- 
tint énergiquement  même  contre  les  foudres  de  son  mé- 
tropolitain do  Tours  en  1013.  C'est  sous  son  règne  que  se 
fondent  à  Angers  les  abbayes  de  St-Nicolas  (1020)  et  da 
Ronceray  1028,  dont  le  Cartulaire  garde  trace  de  sa 
mémoire  si  chère,  dulcissimœ  memoriœ,  et  l'église  de 
Toussaint  1028.  Le  prélat  honorait  d'une  affection  parti- 
culière l'abbaye  de  St- Serge,  qu'il  enrichit  par  ses  bien- 
faits et  où  il  voulut  être  inhumé.  11  mourut  le  2  mars 
1047  n.  s.  Sa  croix  autographe  figure  à  un  acte  de  lOiO. 
Hts.  6IS-6M  ;  7S4.  -  Haaréau,  Gall,  ChrUt.,  p.  iU.  -  Cttl. 
du  Ronceray,  RoL  1,  cti.  >7.  -  Arch.  de  M.-et-L.  G  7tt.  - 
Chron.  d'Anj.,  p.  lli  et  187. 

P.  700,  eol.  9,  1.  53,  au  lieu  de  Grei-Neinille,  lire 

NeuWUe. 

L.  715,  col.  1,  1.  11,  ajouter  :  Un  arrêt  du  Conseil 
d'État  du  roi  (Nantes,  veuve  A.  Marie,  in-4«  de  7  p.),  à 
la  date  du  22  avril  1755,  oui  m'est  indioué  par  M.  Dugast- 
Matifeux,  ordonne  <  l'exécution  du  plan  dressé  par  le 
«  sieur  de  Vigny,  architecte  de  Sa  Majesté,  pour  l'embel- 
«  lissement  et  la  commodité  de  la  ville  de  Nantes  ». 


FIN  DU  TOME  TROISIÈMB. 


Ce  livre  a  été  commencé  d'imprimer 

à  Angers, 

le  i^'  octobre  1869,  che^  Barassé,  libraire-éditeur,  rue  Saint-Laud  (feuilles  1-2), 

continué  en  février  1870  che:{  LemesUy  place  Saint-Martin  [feuilles  j-io), 

repris  en  janvier  1872  che^  Lachèse,  Belleuvre  &  Dolbeau,  rue  Chaussée  Saint-Pierre, 

et  achevé  d'imprimer 
le    31    octobre    1878. 


Angers,  imprimeria  Lacbète  et  Dolbeau,  Cbanaaée  Saiiit-Piem«  13.